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Full text of "Revue des revues; bibliographie analytique, des articles de périodiques relatifs à l'antiquité classique"

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REVUE  DES  REVUES 

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PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 

K  B  L  A  T  I  V  K  s 

A    L'ANTIQUIÏK    CLASSIQUK 


Cinquième    Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1880-^^ 


Rédacteur  en  chef  :  Émil£  Châtelain 


E.  DE  pniLoi.  .  Avril  1881.  —  Becue  des  Bévues  de  1880.  V,  —  1 


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REVUE   DES    REVUES 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 


A   L'ANTIQUITÉ    CLASSIQUE 


FASCICULES     PUBLIÉS    EN     1880 


I 


ALLEMAGNE 

Hédacteurs  généraux  *  :  Eugène  Benoist  et  Adrien  Krebs. 

Abliandlungen  der  kœnisllclieu  Akademlo  <ler  Vb^laseii- 
«ohafteii  zu  Rerlln.  Aus  dem  liihre  1879.  Conlribulions  ù  la  connais- 
sance du  pays  de  Troie  [Virchow].  Exposition  en  190  pages  (et  avec 
deux  cartes,  l'une  géologique  et  l'autre  géographique)  des   résultais 
d'une  exploration  de  la  Troade  faite  par  Virchow  au  printemps  de  1879.   & 
il  y  a  connexion  entre  la  discussion  sur  la  situation  de  la  Troie  homé- 
rique et  rétude  de  la  géologie  et  de  l'hydrographie  du  pays.  —Virchow  a 
plongé  le  thermomètre  dans  toutes  les  sources  de  la  Troade,  à  la  re- 
cherche de  cette  source  thermale,  qui  était  l'une  des  deux  sources  attri- 
buées par  Homère  au  Scamandre.  H  nie  que  la  source  indiquée  comme  jo 
thermale  par  Lechevalier,  près  de  Bunârbaschi,  possède  une  température 
supéiieure  aux  autres  sources  de  la  région.  Il  identifie  avec  assurance  le  , 
Scamandre  avec  le  Mendereh,  dont  il  a  exploré  les  sources.  —  Etude  de 
la  plaine  troyenne  dans  l'état  actuel  :  marais,  canaux  artificiels,  pâtu- 
rages, animaux  domestiques  et  animaux  sauvages,  agriculture,  végéta-  i, 
tion.  Rapprochements  entre  cette  nature,  cette  faune  et  celte  flore  et  les 
poèmes  homériques.  L'arbre  nommé  «pm-vo?  chez  Homère  est  peut-être  un 
hêtre  ;  en  tout  cas,  ce  n'est  pas  un  chêne.  —  Etude  des  différents  cours 
d'eau  et  torrents  de  la  Troade  ;  recherche  des  lits  qu'ils  ont  dû  occuper 
anciennement.  Examen  des  passages  de  Strabon  et  de  Pline  sur  la  ques-  «.^ 
tion.  Virchow  n'admet  pas  que  la  configuration  du  rivage  de  la  mer  se 

1.  Les  iournaux  purement  critiques,  à  quelque  pays  qu'ils  appartiennent,  constituent 
toujours  dans  la  Revue  des  Revues  une  division  à  part,  sans  quitter  pour  cela  le  rang  que 
leur  assign-i  l'ordre  alphabétique  dans  leurs  pays  respectifs.  Ces  journaux  dont  \q  Rédacteur 
général  est  M.  Y.,  sont  les  suivants  :  Deutsche  Li'iteraturzeituiiy,  Gcetdugische  geluhrte  Anzeigen, 
Jahresberichte  des  Ges'  hichtswissenschaft.  Jahresb.  des  pftilol.  Vereius  zu  Berlin,  Jahresb.  ûb.  d. 
Fortschritte  d.  class.  Altert/tumsv:iss.,  Literarische  Centralblatt,  Mittheil.  aus  d.  Itist.  Litteralur 
Philologischer  Anzeiger.  Bulletin  critique.  Journal  des  Savants,  Bévue  critique,  Academy, 
Athenaeum. 


4  1880.    —    \LLEMAGNE. 

soit  scnsiblenifiit  modifiée  (excepté  au  promontoire  de  Kum  Kaleli)  entre 
le  temps  d'Homère  et  celui  de  Strabon.  Constatation  de  mouvements 
fîéologiques  qui  ont  produit  des  exhaussements  et  des  atlaissements 
locaux  du  sol  de  la  Troade  pendant  la  période  historique.  —  Jadis  le 
i  Scamandre  (Mendereh),  au  lieu  d'incliner  tout  entier  à  l'ouest  en  arrivant 
prés  de  la  mer,  eut  sa  principale  embouchure  plus  à  l'est,  sans  doute  à 
l'endroit  qu'occupe  maintenant  celle  de  l'Intepé  Asmâk.  Par  ses  sables  et 
ses  gravois,  il  obstrua  le  cours  de  ses  «  l'rères  )>,  le  Dumbrek  Tschai  et  le 
lUinârbaschi  Su,  qu'il  convertit  en  marais  ;  il  obstrua  ensuite  son  propre 

10  débouché  dans  l'Intepé  Asmâk  ;  puis,  son  bras  de  l'extrême  ouest  devenant 
de  plus  en  plus  praticable,  il  se  retira  même  du  lit  du  KaliCatli  Asmâk. 
C'est  ce  dernier  torrent  ou  l'Intepé  Asmâk  qui  est  le  Palaeoscamandre  de 
Pline.  On  peut,  dans  ces  conditions,  en  plaçant  justement  Troie  à 
Hissarlik,   accorder  une  réalité  exacte  à  la   description  de   la  plaine 

i.-i  troyenne  dans  l'Iliade.  «  On  a  une  longue  côte,  continue,  de  l'Hcllespont, 
fortement  concave,  comme  encore  aujourd'hui,  et  formant  un  large  golfe 
i\  partir  duquel  l'Hellespont  s'étend  en  s'arrondissant  vers  le  nord.  Un 
grand  fleuve  descend  en  roulant  ses  eaux  entre  le  camp  des  Grecs  et  Ilion, 
et  il  faut  le  passer  à  gué  pour  se  transporter  de  l'une  dans  l'autre  partie 

50  de  la  plaine.  Ces  deux  fractions  de  la  plaine  sont  également  propres  pour 
servir  de  champ  de  bataille  :  la  plus  grande  se  développe  depuis  la  mer 
jusqu'à  la  première  courbe  du  fleuve,  tout  près  d'Ilion  ;  la  plus  petite  est 
située  au  delà  du  fleuve,  entre  le  Scamandre  (Kalifatli  Asmâk)  et  le  Simoïs 
(Dumbrek  Tschai).  Enfin,  le  Simoïs  et  le  Scamandre  confluent  avant  de 

25  tomber  dans  la  mer.  Géologiquement,  il  n'y  a  rien  à  objecter  à  ce  système. 
Mais  il  faut  dire  aussi  que,  géologiquement,  il  est  impossible  de  déter- 
miner si  le  cours  inférieur  du  Kalifatli  Asmâk  (à  l'ouest  de  l'embouchure 
supposée  et  par  l'Intepé  Asmâk)  n'existait  pas  déjà  du  temps  d'Homère.  » 
^  Codieis  Theodosiani  fragmenta  Taurinensia  [edidit  Paulus  Kruegerj. 

30  Histoire  du  déchiffrement  de  ces  feuillets  palimpsestes  découverts  en 
1823  par  Amédée  Peyron,  étudiés  ensuite  par  Vesme,  puis  par  Krueger. 
Description  paléographique  ;  l'écriture  est  du  sixième  siècle  environ. 
Liste  des  abréviations  qui  se  rencontrent  dansées  feuillets.  Relevé  des 
coupures  de  mots  à  la  fin  des  lignes.  Le  texte  est  ici  publié  avec  des  types 

3.^  à  formes  d'onciales  ;  il  remplit  quatre-vingt  et  quelques  pages,  à  une 
quarantaine  de  lignes  environ 'à  la  page.  Suit  une  adnotalio  ad  apogra- 
phum.  ^  Le  relief  archaïque  en  bronze  découvert  à  Olympie  [E.  Curtius]. 
La  plus  grande  partie  du  mémoire  est  occupée  par  des  considérations  pré- 
liminaires sur  l'importance  des  reliefs  métalliques  au  point  de  vue  de 

10  l'histoire  de  l'art,  sur  la  triple  technique  du  métal  (ciselure,  repoussage, 
estampage),  sur  l'emploi  des  plaques  de  métal  travaillées  en  relief  (comme 
décoration  murale  en  place  de  tapisseries,  comme  garniture  de  meubles 
et  ustensiles  divers,  comme  revêtement  d'autels,  de  piédestaux,  etc.),  sur 
l'art  de  l'empsestique  (qui  consistait  à  orner  des  sceptres,  di'S  baltanis  de 

45  porte,  etc.,  avec  des  têtes  de  clous  ou  en  imitant  des  têtes  de  clous)  : 
nombreux  exemples  à  l'appui,  cités  d'après  les  fouilles  surtout  d'Etrurie, 
puis  de  Dodone  et  d'ulympie  ,  avec  figures  inlercalées  dans  le  texte. 
Etude  du  relief  métallique  trouvé  à  Olympie  le  12  novembre  1877  à  l'angle 
S.-O.  du  temple  deZeus  (Ausgrab.  v.  Olymp.  3,  pi.  23)  :  il  est  ici  reproduit 

50  sur  deux  planches,  une  première  fois  en  héliogravure,  et  une  autre  fois 
en  lithographie  d'après  un  dessin  d'artiste.  Digression  sur  le  style  de  ta- 
pisserie et  le  style  héraldique  dans  l'antiquité.  Rosette  à  sept  bosses 
employée  comme  ornementation  du  fond.  Où  l'on  voit  dans  le  relief  l'art 


ABHANDLUNGEX    DEK    S^CHSISCHEN    GESELLSCHAFT.  5 

grec  se  dégager  de  l'art  assyrien  duquel  il  procède.  Le  relief  a  quatre 
compartiments  qui  se  succèdent  en  hauteur  :  les  deux  supérieurs,  sim- 
plement décoralils  (aigles;  gritfons);  le  troisième  représente  Hercule 
poursuivant  de  ses  flèches  les  Centaures;  le  compartiment  d'en  bas,  i'Ar- 
temis  perse,  ailée,  dans  le  style  hiératique  oriental.  Curlius  est  porté  à  r, 
considérer  ce  relief  métallique  d'Olympie  comme  plus  ancien  que  le 
coffret  de  Cypselos.  •[  La  trouvaille  de  bronzes  à  Olympie  et  son  impor- 
tance au  point  de  vue  de  riiistoire  de  l'art  [Furtwaengler].  «  Aperçu  ra- 
pide, mais  ù  peu  près  complet,  de  ce  qui  a  été  trouvé  en  fait  d'objets  de 
bronze  à  Olympie,  depuis  le  commencement  des  fouilles  allemandes  jus-  lo 
qu'au  milieu  de  juin  1879.  »  11  n'a  presque  pas  été  question  de  ces  objets 
dans  les  publications  faites  jusqu'à  ce  jour  sur  les  fouilles.  L'auteur  en  a 
inventorié  sept  milliers  et  demi.  Là-dedans,  il  ne  provient  presque  rien 
des  périodes  du  bas-empire  romain  cl  byzantin.  Cette  revue  de  trépieds, 
anneaux,  boucliers,  plaques,  vases,  ustensiles  de  tout  genre,  statuettes  10 
(pour  la  plupart  grossières  et  communes),  etc.,  ne  se  prête  guère  à  une 
analyse  sommaire.  Il  y  a  une  planche  de  dessins  divers  relevés  sur  des 
pla(|ues  ou  autres  objets.  Grands  détails  sur  les  griffons  comme  motifs 
d'orn»'mentation.  Discussion  sur  une  inscription  qui  figure  sur  le  relief 
archaïque  étudié  par  Curlius  dans  le  roémoire  qui  précède  :  elle  est  lue  20 
par  Furtwaengler  âxic;  -jî^wv,  nom  antique  d'un  démon  marin  à  queue 
de  poisson.  Ch.  Graux. 

>%l>liniiclliiii^en  «Ici*   kœni^llcheii   GeMellscbafi  <ler  ^IVi»- 
«ciifeic*iiari<Mi  ^u  ooetiliiKen.  T.  23.  Quelques  dérivés  du  verbe  indo- 
germanique ANBH-NABH  [Th.  Benfey].  Il  est  question  dans  le  mémoire  25 
notamment  des  formes  grecques  et  latines  suivantes  :  au-om,  ày.Swv,  àvxf,  - 

«çpo;,  twt'x,  tv(>«)*To;,  ii«(v)ivT(îxcvT«,  iv(v)c;  et  «v(v)cç,  tniveçptw,   tp-uLvo;,  vr^ro,  oovvî^ù), 

iTr'.vîCjjw,  etc.,  vevixx,  ve^po;,  vujjKfïi,  ouèpo;,  èaçoXoç,  *  imber',  '  nebula  ',  *  nebrun- 
dines  '  et  '  nef^iundines  '.  *  nimbus  \  *  nubere  ',  *  nubes  \  '  umbilicus  ', 
'  umbo  ',  etc.  %^,  T.  25.  Les  feuillets  parisiens  du  Codex  Sarravianus  30 
:paul  de  LagardeJ.  Publication  diplomatique,  en  caractères  minuscules 
ordinaires,  de  ces  feuillets  du  Penlaleuque  grec,  qu'on  estime  avoir 
été  écrits  vers  le  iv«  siècle  ap.  J.-C.,et  que  Tischendorf  avait  jadis  promis 
de  reproduire  dans  le  îi"^  vol.  de  ses  Monumenta  sacra.  Quelques  pages 
d'observations  préliminaires  sur  le  ras.;  des  notes  sur  les  détails  de  la  u 
paléographie  du  ms.  sont  disposées  au  bas  des  pages.  •^•1  T.  26.  L'armée 
(les  Mahométans  [F.  Wiistenléldj.  In  mémoire  en  deux  parties,  et  com- 
posé, après  un  court  prologue  de  Wûstenfeld,  du  texte  arabe  et  de  la  tra- 
duction d'un  ouvrage  inédit  sur  Tarmée  des  Mahométans,  dans  lequel  est 
incorporé  une  partie  de  la  Tactique  d'Elien.  Ch.  Graux.  îo 

Abliatidluiigeii  tlar-  K.  atiBchsi*chen  Geeellachaft  dci> 
WU^enechat'ien.  T.  8  (p.  300-370).  Sur  le  Vadimonium  [M.  Voigt  I. 
L'auteur  recherche  le  sens  exact  des  expressions'  Vadimonium,  vadari, 
vas',  etc.  qui  se  retrouvent  souvent  non  seulement  dans  les  écrits  desjuris- 
consultes, mais  aussi  tantôt  avec  une  signification  technique,  tantôt  avec  1.5 
une  signification  figurée,  dans  les  auteurs  classiques.  M.  Voigt  conclut  que 
jusqu'ici  le  Vadimonium  a  été  mal  connu.  D'après  lui,  il  faut  distinguer  : 
t«  le  Vadimonium  de  l'ancien  droit,  contrat  de  garantie,  formé  par  l'inter- 
vention d'un  tiers,  qui  par  le  moyen  d'une  'nuncupatio'  solennelle,  s'en- 
gage envers  le  créancier  en  faveur  du  débiteur  principal  ;  2°  le  Vadimonium  co 
pratiqué  en  Sicile,  et  semblable  a  une  institution  grecque  du  même  genre, 
-ooaxXr.di;  ;  S**  Celui  qui  prend  naissance  avec  l'empire  et  qui  consiste  en 

»^néral  en  une  prom^^sse  faite  par  le  débiteur  lui-même.  Jusqu'à  ce  jour 


6  1880.    —    ALLEMAGNE. 

on  avait  toujours  donné  ce  dernier  sens  au  mot  Vadimonium.  Dans  cha- 
cune des  trois  péiiodes,  l'auteur  énumèi'e  les  cas  d'application  de  cette 
institution,,  et  les  ctTets  juridiques  qu'elle  produit.  Il  est  aussi  amené  à 
préciser  le  Vole  des  'vades'  dans  les  procès  criminels  historiques. 

h  MiSPOULET. 

Arciiœoiogisciie  ^Eeitung.  37''  année,  4^  livr.  Laokoon  [H.  Brunnj. 
Brunn  rapporte  les  idées  de  Slark  sur  ce  groupe  célèbre.  Slark  part 
d'un  passage  de  Gœlhe  qui  trouve  que  ce  groupe  réveille  toutes  les  im- 
pressions tragiques.  La  souttrance  de  père  inspire  la  peur  ;  la  mort  du 

10  jplus  jeune  des  fils,  la  pitié  ;  la  situation  du  Painé,  près  de  se  dégager  des 
nœuds  du  serpent,  l'appréhension.  Gœlhe  et  Lessing  pensaient  déjà  que 
dans  l'idée  du  sculpteur  ce  dernier  ne  devait  pas  mourir  ;  effeclivement 
l'artiste  a  été  fidèle  à  la  tradition  littéraire  aujourd'hui  retrouvée,  et  qui 
ne  fait  mourir  qu'un  des  deux  fils.  En  tous  cas,  les  descriptions  de  So- 

i-"»  phocle  et  de  Virgile  n'ont  été  pour  rien  dans  la  composition  de  ce 
groupe.  •[  Erossous  la  treille  [A.  Michaelis].  Le  groupe  ivproduit  (pi.  i3, 1) 
se  trouve  dans  la  galerie  du  Doughty  HouseàRichmond  ;  il  est  antique, 
et  non  moderne,  comme  on  l'a  cru  ;  il  est  en  marbre  grec,  et  fut  trouvé 
à  Rome.  Il  représente  un  amour  debout  qui  lève  les  bras,  et  cueille  les 

«0  raisins  d'une  treille;  un  Pan  gambade  auprès  et  lui  tend  une  corbeille  : 
au-dessus,  dans  les  branches,  un  autre  amour  cueille  des  raisins,  qu'il 
donne  ensuite  à  un  satyre.  Tout  ce  groupe  rappelle  un  passage  de 
Théocrite  (15, 118) ,-  il  est  sans  doute  d'origine  alexandrine.  Comparaison 
avec  d'autres  reproductions  soit  en  'marbre,  soit  sur  des  pierres  taillées. 

•jô  •[  Le  bas-relief  métrologique  d'Oxford  [Id.J.  Mich.  admet  avec  Matz 
que  ce  relief  date  du  v<^  siècle  ;  en  le  mesurant,  il  croit  y  trouver  le  pied 
romain  C"  2957.  Mais  comment  expliquer  ce  fait?  Hultsch  donne  là- 
dessus  d'amples  éclaircissements  d'où  il  ressort  que  les  dimensions 
données  par  le  relief  ne  sont  pas  des  mesures  officielles,  mais  les  propor- 

yo  lions  normales  employées  par  les  artistes  quand  ils  figuraient  un  corps. 
En  effet,  les  bras  étendus  font  plutôt  7  fois  que  6  fois  la  longueur  du  pied. 
De  là  ce  module  plus  petit  qui,  comme  tel,  pourrait  provenir  de  quelque 
ile  de  l'Asie-Mineure  et  se  rapproche  du  pied  romain.  ^[  Un  bronze  d'O- 
lympie  [A.  Furlwsengler],  C'est  l'anse  d'une  chaudière,  anse  dont  la  forme 

X,  est  celle  d'un  oiseau  à  tête  humaine.  On  a  retrouvé  des  exemplaires  sem- 
blables àPréneste  et  à  Wan  (Arménie).  On  reconnaît  dans  cet  ouvrage 
le  caractère  assyrien.  C'est  l'image  du  dieu  Assur,  tel  qu'on  le  voit  sur 
les  monuments  assyriens  et  persans.  Les  exemplaires  trouvés  en  Arménie 
et  à  Préneste  offrent  toutefois  quelques  différences  avec  celui  d'Olympie, 

50  où  le  nez,  la  coitTure  et  le  port  du  costume  accusent  l'influence  grecque. 
Tout  cela  permet  de  supposer  que  nous  sommes  en  face  d'un  produit 
|)hénicien,  peut-être  même  de  l'art  hellénique  primitif.  ^[  Inscriptions 
sur  vases  [R.  Weil].  L'auteur  a  collectionné  les  noms  des  artistes  qu'on 
lit  sur  les  vases  du  musée  de  Berlin.  Cela  le  met  à  même  de  corriger  et 

4,>  d'ajouter  quelques  noms  à  la  liste    dressée  précédemment  par  Brunn 

Kuustlergesch.  2,  p.  634).  ^  The  eleclrum  coin  wiih  inscription  [Percy 

Canlner].  L'auteur  défend  sa  médaille  contre  les  attaques  dont  elle  a  été 

l'objet.  Il  en  fixe  la  date  à  la  60"  Olympiade,  et  étaie  son  opinion  de  raisons 

numismaliques  et  épigraphiques.  Il  ne  voit  en  outre  aucun  inconvénient 

50  à  faire  de  oâvo;  un  génitif  dorien  archaïque.  ^  Hercule  et  Erginos  [R. 
Engelmann].  1°  Interprétation  des  figures  peintes  sur  un  vase  de  la  col- 
lection Jatta.  E.  combat  Jatta  et  Heydemann,  qui  prenacnt  ce  dessin  pour 
le  combat  d'Hercule  contre  Cycnos.  Aucune  tradition  littéraire  et  aucune 


ARCHiEOLOGISCHE    ZEITUNG.  ' 

des  nombreuses  représentations  du  mythe  de  Cycnos  ne  les  y  autorisent. 
Selon  E.,  nous  voyons  sur  ce  vase  Hercule  prenant  les  armes  d'Athènè 
pour  combattre  Erginos  ,  et  même  il  faudrait  considérer  la  présence 
d'Athènè  armant  Hercule,  comme  le  trait  caractéristique  de  toutes  les 
représentations  d'Hercule  et  d' Erginos.  E.  recherche  la  signification  .-, 
symbolique  ou  topographique  de  tous  les  objets  figurés  sur  le  vase.  2°  Celte 
interprétation  est  confirmée  par  plusieurs  monuments,  par  un  bas-reliel 
du  musée  Fio-Clémentin,  pris  à  tort  pour  un  combat  d'amazones  et  un 
vase  du  musée  de  Pérouse.  ^  Compte-rendu  des  fouilles  de  Pergame 
[M.  F.].  1»  Conduites  par  Humann  et  Conzc,  elles  enrichissent  surtout  le  i,, 
musée  royal  de  Berlin,  qui  a  acquis  des  fragm.  d'une  immense  frise,  où 
est  représentée  la  Gigantomachie  en  haut  et  vigoureux  relief.  Cette  frise 
ornait  probablement  limmense  autel  qu'Attale  fit  élever,  au  ii"  s.  av. 
J.  C.  On  a  trouvé  une  autre  frise,  plus  petite,  et  des  débris  de  sculptures 
de  diverses  époques.  2o  Dans  les  fouilles  de  Gaza  en  Palestine,  on  a  j , 
trouvé,  parmi  les  idoles  indigènes,  une  statue  représentant  un  Jupiter 
Sérapis.  Cette  trouvaille  nous  montre  l'étendue  du  culte  de  Zeus  Séra- 
pis.  ^  Comptes-rendus  des  séances  de  la  société  archéologique  de  Berlin, 
et  chronique  de  la  lôte  de  Winckelmann.  Enumération  des  travaux 
présentés  à  la  fête,  t  Compte-cendu  des  fouilles  d'Olympie  [G.  Treuj.  au 
Trouvé  pendant  l'année  ^878-1879:  357  sculptures,  3728  bronzes,  1190 
terres  cuites,  267  inscr.,  1665  monnaies.  Les  travaux  ont  été  repris  le 
14  octobre,  à  l'Est  de  l'Altis,  où  Ton  croit  avoir  retrouvé  la  tête  de  la  Nikè 
de  Paiouios.  •]  Inscriptions  d'Olympie  [G.  TreuJ  N"  326  à  329.  [W.  Dilten- 
bergerj  N"  330  à  333.  [G.  Treu]  N»  87.  25 

•;•  38*  année,  i"  livr.  Hermès-Cadmilos  [A.  ConzeJ.  L'auteur  énumere 
les  reliefs  votifs  dédiés  à  la  grande  déesse  où  se  trouve  un  jeune  homme 
portant  un  prochus  à  libations.  Il  décrit  et  explique  les  ligures  du  reliel 
et  insiste  surtout  sur  celle  de  ce  jeune  homme,  où  il  reconnaît  Hermès, 
échanson  de  la  déesse,  symbolisant  le  vent  (Roscher)  qui  apporte  la  pluie  30 
fécondante,  ^j  Histoire  de  l'aiguiseur  de  Florence  et  de  la  Vénus  de  Mé- 
dicis  [A.  iMichaelisJ.  L'auteur  recherche  dans  les  écrivains  du  xvi«  siècle 
quand  et  où  lurent  trouvées  ces  statues,  et  le  sort  qu'elles  ont  eu  avant 
d'arriver  au  musée  de  Florence.  Quant  à  l'inscription  suspjecte  qu'on 
lit  sur  le  piédestal  de  la  Vénus  de  Médicis,  elle  est  la  copie  inexacte  30 
d'une  inscr.  antique  authentique  que  portait  la  statue,  et  dont  il  reste  des 
traces,  de  sorte  que  le  nom  Cleomenes  doit  être  vraiment  celui  de  l'ar- 
liste.  •]  *YT;c€iêi^ea6ai  [H.  Bruun!.  Robert  a  le  premier  expliqué  la  posi- 
tion d'un  cheval  qui  écarte  les  jambes  :  celles  de  devant  en  avant,  ceHes 
de  derrière  en  arrière  de  manière  à  abaisser  sa  croupe,  atin  que  le  cavalier  so 
put  y  monter  facilement.  Robert  a  trouvé  ce  motif  sur  la  Irise  du  Par- 
ihénon  et  veut  le  retrouver,  directement  copié  de  là,  sur  un  vase  de  JNole. 
Bruun  croit  le  luit  possible,  mais  non  nécessaire,  car  l'usage  qui  a  donné 
naissance  au  motil  du  Parlhénon  était  universellement  répandu.  ^  Le 
portrait  de  Sénèque  [E.  Hùbneij.  Ln  buste  double  du  musée  de  Berlin  4, 
présente  d'un  côté  Socrate,  et  de  l'autre  Sénèque.  Cette  dernière  figure  se 
reconnaît  également  sur  un  carnéol  d'Espagne.  Elle  ne  ressemble  en  rien 
au  bronze  d'Herculanum  pris  à  tort,  jusqu'ici,  pour  un  Sénèque.  ^  Mé- 
langes d'histoire  des  arts  ^E.  Petersenl.  1°  Sur  l'Apollon  au  cerf  de  Cana- 
chos.  P.  commente  le  passage  de  Pline  (N.  H.  34,  75)  où  il  est  question  50 
d'un  mécanisme  automatique  qui  faisait  mouvoir  le  cerf,  au  grand  éton- 
nementdes  dévots.  Il  faut  se  représenter  le  cerf  tout  simplement  dressé 
ou  couché  dans  la  main  du  dieu.  — -  2*»  le  Satyre  de  Myron.  La  statue  du 


8  1880.    —    ALLEMAGNE. 

musée  de  Lalran  est  un  type  qui  se  retrouve  sur  des  vases  et  des  reliefs 
et  doit  remonter  à  un  original  eélèbre,  celui  de   Myron,  décrit  par  Pline 
(34,  57)  et  Pausanias  (i,  24).  Le  moment  représenté  est  celui  où  le  satyre, 
charmé  par  les  sons  de  la  flûte,  s'approche  d'Athènè  et  voit  la  déesse 
5  jeter  l'inslrument,  qu'il  se  prépare  à  saisir  en'faisant  un  geste  d'étonne- 
ment.  •[  Canéphorede  Pestum  [E.  Curlius].  C'est  une   de  ces  statuettes 
votives  dont  les  prêtresses,  choisies  dans  les  familles  nobles,  taisaient 
don  au  temple  après  avoir  servi  le  dieu  pendant  un  certain  temps.  Elle 
est  d'un  style  archaïque,  mais  déjà  plein  de  noblesse.  %  Bustes  avec 
10  inscriptions  [Th.  Mommsen].  1°  Le  buste  que  Comparetli  prend  pour  celui 
de  Pison,  l'ennemi  de  Cicéron,  le  possesseur  d'une  des  belles  villas 
d'Herculanum,  l'admirateur  passionné  de  l'épicurien  Philodéme  dont  les 
papyrus  furent  retrouvés  dans  sa  villa,  ne  représente  point  Pison,  car 
Pison  portait  la  barbe  (Cic.  Pis.  I,  \  ;  Sest.  8,  19).  L'autre  buste,  où  Com- 
15  paretti   croit  reconnaître  Gabinius,  est  tout  aussi  faussement  nommé. 
L'inscr.  mal  lue  ne  porte  point  le  nom  de  Pison.  Le  premier  de  ces  bustes, 
faussement  appelé  Sénèque  jusqu'ici,  doit  être  celui  d'un  poète  grec  de 
l'école  Alexandrine  [Robert!.  Quant  au  buste  que  l'on  a  pris  pour  Gabi- 
nius ou  Bérénice,  il  attend  encore  sa  dénomination. —  2"*  Mommsen  corrige 
'20  deux  inscr.  écrites  sur  des  bustes  de  la  galerie  de  Florence.  Lire  :  "Ou.-/ifo; 
au   lieu   de  nîpc;;   Domitia    est  une  inscription  moderne,   "j  Comptes 
rendus  [Conze].  Catalogue  des  acquisitions  du  musée  de  Berlin  pendant 
l'année  1879.  Séances  de  la  Société  archéol.  de  Berlin.  •]   Fouilles  d'O- 
lympie  [G.  Treu].  On  a  fouillé  l'Est  de  l'Altis  et  le  S.-O.  —  objets  trouvés  : 
•j5  fouilles  très  fructueuses,  statues,  bronzes,  débris  d'architecture;  un  pied 
de  l'Hermès  de  Praxitèle  (il  n'a  pas  d'ailes)  :  un  fragm.  delà  Nikè  de  Paio- 
nios.  ^  Inscriptions  d'Olympie   [W.  Dittenberger]  334-333.  [K.  Purgold] 
3o4-356.  [A.  KirchhollJ  3o7-362  ;  plus  un  appendice  de  Georg.  Curtius. 
^1[  2°  livr.  Fragment  de  marbre  de  Venise  [Ch.  Waldsteinl.  i.  Grande 
30  figure  féminine  drapée  portant  le  cachet  de  la  belle  époque,  et  que  l'auteur 
prend  pour  une  des  sculptures  du  Parthénon.  Il  lui  trouve  une  place  dans 
le  fronton  E.  auprès  d'Asclépios,  où,  assise,  elle  représenterait  une  nym- 
phe à  coté  du  Céphise,  et  serait  le  pendant  de  la  Korè  du  tronton  0.  ^ 
Sur  l'authenticité  d'un  vase  d'Argos  [Conze].  Ce  vase,  publié  par  Conze 
35  (Arch.  Zeilg.  1859)  a  été  suspecté;  il  est  actuellement  perdu,  et  on  ne 
peut  le  soumettre  à  aucune  vérification.  Après  quelques  remarques  sur 
les  signes  distinclifs  des  vases  faux,  Conze,  consultant  ses  dessins"  et  ses 
souvenirs,  croit  que  le  vase  en  question  est  authentique.  •[  Une  tête 
tragique  [A.  Michaelisj.  Une  tête  en  marbre  du  South  Kensington  muséum 
50  appelée  la  mère  d'Hercule,  où  Omphale  porte  une  empreinte  de  tristesse 
tragique  et  grandiose.  Remarques  délicates  sur  la  manière  de  placer  les 
statues  pour  leur  assurer  le  plus  juste  efTet.  Certains  archéologues  ont 
vu  là  une  tête  de  femme  barbare  et  l'ont  cpmparée  à  la  Thusnelda  con- 
nue ;  mais  la  chevelure  n'a  rien  qui  trahisse  l'étrangère  ;  elle  est  grecque 
45  et  coupée  court  comme  celle  des  femmes  en  deuil.  Aussi  Jahn  y  a-t-il 
reconnu  un  personnage  tragique  qui  pourrait   être  Electre  ou  Antigone. 
L'époque  de  la  composition  de  ce  buste  peut  être  cherchée  peu  après 
celle  de  Lysippe.  ~  2°  Extraits  de  lettres  de  Braun  sur  une  terre  cuite  de 
Smyrne,  petite  figurine  du  musée  de  Londres  qu'il  déclare  fausse.  ^  Sur 
ào  le  Ni/.r.TTÛfYt;  ou  sur  l'âge  du  petit  escalier  qui  va  du  S.  des  Propylées  au 
temple  de  Mkè  [R.  Bohn].  B.  combat  les  opinions  de  K.  Bœlticher  qui 
veut  que  cet  escalier  ait  été  construit  par  les  Turcs  au  moyen   âge. 
tandis  que  B.  prouve  son  antiquité,  «r  Le  module  iionnal  des  Temples 


AKCHiKOLOGlSCHE    ZEITUNG 


Ô 


Grecs  [Fr.  HuUschj.  Les  touilles  d'Olympic  ont  révélé  l'emploi  de  deux 
pieds,  l'un  plus  {,n'and  qui  est  contenu  6  fois  et  demie  dans  la  toise, 
l'autre  plus  petit,  qui  en  est  la  7°  partie,  et  se  rapproche  du  pied  romain. 
—  Il  y  avait  au  temps  d'Hérodote  deux  aunes  royales,  celle  de  Babylone 
(0°523)  et  celle  d'Egypte  (0'°533).  Elles  étaient  employées  à  l'époque  de  .-> 
transition  simultanément.  On  voit  à  Olympie  se  combiner  les  mesures 
orientales  et  les  mesures  grecques.  H.  dresse  à  ce  point  de  vue  quelques 
tableaux  métrologiques,  et  montre  appliquées  ces  différentes  mesures. 
Il  analyse  surtout  les  dimensions  et  les  proportions  du  Parlhénon.  En 
général,  la  forme  adoptée  pour  les  constructions  architecturales  procédait  lo 
de  l'aune  royale.  •^  OEuvres  de  Scopas  au  musée  de  Piali  à  Tégée  [G. 
Treu\  Une  tète  de  sanglier  prise  jusqu'ici  pour  une  tète  de  taureau,  ainsi 
qu'une  tète  de  guerrier  et  une  tète  d'athlète,  provenant  sans  doute  du 
fronton  du  temple  d'Athénè  décoré  par  Scopas,  qui  y  sculpta  l'histoire  du 
sanglier  de  Calidon.  L'auteur  note  quelques  n"  du  musée  qui  pourraieftt  15 
avoir  appartenu  à  cette  même  œuvre,  et  promet  à  qui  entreprendra  des 
touilles  d'en  trouver  d'autres  autour  du  temple.  •■  Mélanges.  Sur  les  sta- 
tues d'.f^gion  [P.  Weizsiecker'.  Kœrte  aurait  du  ajouter  à  sa  liste  des 
reproductions  d'une  statue  de  lemme  celle  de  Dresde  appelée  la  jeune  fille 
d'Herculanum  (catalogue  Helner  n"  162).  •^  Nikè  et  Linos  [G.  Kœrte].  Le  20 
lécylhos  du  musée  de  Berlin  où  ligure  ce  mythe  a  perdu  ses  figures 
(juànd  on  l'a  lavé  à  l'alcool,  d'où  il  suit  qu'elles  sont  fausses,  comme  on 
l(î  craignait.  ■  La  Catagousade  Praxitèle  [G.  Lœschcke].  Statue-portrait  à 
mettre  sur  le  même  rang  (jue  la  <ï>i>.ifjat\ïi  et  la  in^oivcûda.  N'est  pas 
figure  de  groupe  comme  le  veut  Overbeck.  •  Comptes-rendus  t*»  des  25 
acquisitions  du  mus.  de  Berlin  pendant  1879;2<>de  la  séance  anniver- 
saire de  rinst.  archéol.  de  Rome  ;  3«  des  séances  de  la  Soc.  archéol.  de 
Berlin.  •  Compte-rendu  des  fouilles  d'Olympie  [Adler]  :  L'E.  du  Stade  a 
été  mis  à  découvert  et  une  grande  partie  du  S.  de  l'Altis.  L'auteur  entre 
dans  des  détails  architectoniques  et  topographiques  [E.Curtius].  —  Parle  so 
des  sculptures  trouvées;  plus  de  12  tètes  qui  nous  donnent  sur  l'hist.  de 
l'art  grec  des  points  de  repère  importants.  G.  ïreu  complète  et  rectifie  ce 
qui  précède  dans  2  appendices.  •[  Inscription  d'Olympie  [A.  KirchhofTj. 
N"  363-3G1.  •  Compte-rendu  de  l'activité  de  l'Inst.  archéol.  allemand  du 
l"  avril  1879  à  1880.  Liste  des  travaux  publiés.  ir, 

•j^!  3«  livr.  Les  Eginètes  et  leur  état  de  dégradation  K.  Lange].  L. 
défend  contre  Julius  des  opinions  qu'il  a  précédemment  émises  sur  ii 
figures  de  la  Glyptothèque  de  Munich  rangées  par  lui  au  nombre  des 
Eginètes  après  les  avoir  mesurées  et  étudiées  avec  soin.  Suivent  à  pro- 
pos de  leur  emplacement,  de  leurs  dimensions,  desconsidérations  sur  les  40 
dégâts  éprouvés  par  les  statues  exposées  à  Tair  ou  enfoncées  sous  le  sol  : 
comme  les  sculptures  de  Xanthos,  de  Phigalia,  du  Parthénon,  d'Olympie 
et  de  Pergame.  •"  Iris  dans  le  groupe  du  fronton  du  Parlhénon  [A.  Trende- 
lonbuig>  Discussion  sur  un  torse  de  femme  du  fronton  E.  du  Parthénon, 
auifuel  les  archéologues  ont  tour  à  tour  donné  des  noms  différents.  Pen-  u 
dant  de  la  Nikè  du  fronton  0.,  cette  figure  doit  être  dans  le  fronton  E. 
Iris,  qui  accompagne  Poséidon  comme  Hermès,  qui  lui  correspond 
mythologi(|uement ,  accompagne  Athénè.  Un  passage  de  Pausanias  (3, 
19,3)  paraitautorisercette  interprétation,  •i^ Un lecythos  blanc  attique  [A. 
Furtwaengler \  F.  distingue  deux  catégories  de  lecythos,  les  anciens  et  50 
les  plus  récents,  caractérisés  par  des  différences  de  style.  Le  vase  étudié 
(emprunte  ses  caractères  aux  deux  classes  définies  :  il  est  de  l'époque 
Iransituire.  Analogie  entre  les  scènes  figurées  sur.  les  stèles  attiques  et 


iO  1880.    —    ALLEMAGNE. 

celles  qui  sont  peintes  sur  les  lecythos.  ^Phinée'surles  peintures  de  vases 
[A.  Flascli].  Les  représentations  de  Phinée  correspondent  en  f^énéral  à  la 
descriplion  de  Pausanias  (5,  17,  4)  parlant  de  la  cassette  des  Kypsélides  : 
c'est  Phinée  délivré  des  Harpies.  Représentations  de  ce  mythe  à  travers 

•i  plusieurs  monuments  de  l'art  archaïque.  F.  signale  deux  vases  du  musée 
Britann.,  qui,  au  lieu  de  représenter  la  délivrance  de  Pliinée  et  la  fuite 
des  Harpies,  nous  représentent  son  supplice.  Commentaire,  éclaircisse- 
ments techniques.  ^[  Antiques  de  la  villa  Ludovisi  [SchrciberJ.  Le  relier 
de  Paris  et  d'OEnone  donne  lieu  à  l'auteur  d'apprécier  et  d'interpréter 

10  divers  reliefs  du  même  caractère,  se  taisant  tous  remarquer  par  une  re- 
cherche très  sensible  du  pittoresque,  qu'on  ne  trouve  pas  dans  les  sculp- 
tures de  la  belle  époque.  Cela  vient  de  ce  que  ces  reliefs,  jadis  colorés, 
servaient  de  décoration  aux  murs,  et  remplacèrent,  à  partir  d'une  cer- 
taine époque,  les  fresques  murales.  L'auteur  tâche  d'exposer  la  transition 

\ô  de  la  fresque  au  relief.  Il  montre  surtout  Tusage  de  celui-ci  très  répandu 
sous  les  derniers  empereurs.  Il  entre  dans  qqs  détails  sur  Tari  décoratif 
de  ce  temps  ;  pour  les  sujets,  ces  reliefs  datent  de  l'époque  hellénique,  f 
Mélanges.  Un  portrait  romain  sur  une  bague  d'or  [J.  Friedlœnderj.  On  voit 
dans  l'or  d'une  bague  une  tête  dont  le  caractère  trahit  un  Romain  de  la 

îo  République,  et  offre  des  ressemblances  avec  les  effigies  de  Scipion  et  de 
Marcellus.  ^  Une  inscription  de  Macédoine  [  Philippos  Sakellarios  :■ 
Décret  rédigé  en  grec  datant  du  temps  d'Adrien.  ^  Encore  une  fois  Nikè 
et  Linos  [M.  F.].  Le  lecythos  que  Kœrle  croyait  faux  ne  l'est  pas.  Il  avait 
été  trompé  par  un  badigeonnage  moderne  qui,  enlevé  avec  de  l'alcool, 

'-•5  découvre  le  dessin  antique  et  prouve  que  nous  avons  affaire  à  un  vase 
authentique.  %  Le  masque  dit  d'Alexandre  mourant  [H.  Bliimnerj.  Ce 
n'est  ni  Alexandre  (Friedrichs),  ni  Capanée  (Overbeck),mais  bien  une  tète 
déjeune  Titan,  comme  le  montre  la  comparaison  avec  les  reliefs  de  Per- 
gamc  récemment  trouvés,  'i  Sur  un  sarcophage  de  Sparte  [M.  F.]  on  voit 

no  représentés  des  Amours.  Signification  des  Amours  sur  les  monuments 
funèbres.  ^  Inscriptions  d'Olympie  [W.  Dittenbergerj.  N°*  366-380. 

L.  Bacheun. 
Berichte  ueber  dîe  Verhandlungeii  der  kœiiiglicli  Saecli- 
sischen   Oesellschaft    der    Wissenschaften     zu     L<eipzig« 

:j5  Philol.-Histor.  Classe.  T.  31.  La  tradition  manuscrite  des  Lettres  de  Ci- 
céron  [G.  Voigt].  Les  manuscrits  des  Lettres  de  Cicéron  se  partagent 
nettement  en  deux  groupes,  entre  lesquels  il  n'y  a  de  connu  jusqu'à  ce 
jour  aucun  ms.  mixte  :  le  premier  groupe  contenant  les  lettres  '  ad  fami- 
liares  ',  en  16  livres  dans  les  exemplaires  complets;  le  2° groupe,  les  lettres 

io  à  Atticus,  '  ad  Quintum  fratrem  ',  la  correspondance  entre  Cicéron  et 
Brutus  et  la  lettre  apocryphe  à  Octave.  L'auteur  rappelle  en  passant  que, 
pour  le  groupe  '  ad  familiares  ',  la  critique  du  texte  a  maintenant  à  tenir 
compte  de  plusieurs  mss.  conservés  hors  de  l'Italie  et  qui  ne  dérivent  pas 
du  Médiceus.  D'ailleurs  Pétrarque,  qui  est  le  premier  italien  de  larenais- 

45  sance  qui  parle  des  lettres  de  Cicéron  pour  les  avoir  lues,  ne  connut  point 
l'existence  du  groupe  '  ad  familiares  '.  La  tradition  qui  présente  comme 
autographes  de  Pétrarque  les  deux  volumes  delà  Laurentienne  contenant 
le  groupe  à  Atticus  et  l'autre  groupe,  est  mal  fondée.  La  copie,  plus  ou 
moins  complète,  que  Pétrarque  avait  prise  de  sa  propre  main,  en  1345  ou 

50  13'i0,  du  ms.  ancien  de  la  cathédrale  de  Vérone  contenant  le  groupe  à 
Atticus,  parait  perdue.  Les  deux  volumes  de  la  Laurentienne  sont  les 
deux  copies  du  Veronensis  (groupe  à  Atticus)  et  du  ms.  de  Vercelli  (groupe 
'  ad  famil.'),  qu'obtint  Coluccio  Salutato.  par  l'intermédiaire  de  Cappelli  et 


^ 

> 


BL^TTEU   FUER    DAS  GYMNASIALWESEN .  U 

Loschi.  en  1390  et  en  1392,  alors  que  l'un  et  l'autre  de  ces  mss.  originaux 
se  trouvaient  à  Milan  dans  la  collection  du  duc  Jean  Galéas.  Salulalo  est 
le  véritable  auteur  de  la  découverie  du  groupe  '  ad  tamil.',  et  voici  com- 
ment cette  découverte  se  lit.  Il  avait  demandé,  à  iMilan,  sans  spécifier,  une 
copie  des  lettres  de  Cicéron,  ne  se  doutant  pas  que  le  nis.  de  Vercclli,  :, 
dont  il  savait  l'existence,  contint  autre  chose  que  celui  de  Vérone,  dont 
il  connaissait  déjà  alors  partiellement  le  contenu  par  un  choix  de  60  let- 
tres. La  copie  qu'on  lui  envoya  avait  été  prise  sur  le  Vercellensis  :  il  ne 
s'y  rencontrait  aucune  de  ces  GO  lettres.  U  récrivit  à  Milan  pour  qu'on  lui 
procurât  aussi  une  copie  du  Veronensis  ;  et  c'est  ainsi  qu'il  lut  en  posses-  le 
sion  de  deux  copies  de  même  main  (on  ne  sait  pas  jusqu'à  présent  la 
main  de  qui),  représentant  les  deux  groupes  ;  ce  sont  les  prétendus  auto- 
graphes de  Pétrarque.  De  plus,  le  lameux  Mediceus  des  lettres  '  ad  tamil.', 
du  xi«  siècle,  est  certainement  le  Vercellensis  même.  Quant  au  Veronen- 
sis, Decembrio  (né  en  1399)  en  signalait  encore  la  présence  à  Milan  dans  15 
sa  jeunesse,  à  .Niccoli  (-f-1437)  ;  Lionardo  Bruni,  d'autre  part,  vit  entre  les 
mains  de  Bartolommeo  Capra.  évèque  de  Crémone,  un  autre  membrana- 
ceus  du  groupe  à  Atticus,  à  la  lois  plus  et  moins  complet  que  le  Veronen- 
sis ;  il  en  fit  part  à  Niccoli.  La  copie  du  Pogge  doit  dériver  du  ms.  de 
Salulato,  L'édition  princeps  des  lettres  à  Atticus,  à  Home  en  1470,  repose  ...0 
peut-être  sur  un  3°  original  ancien.  ^1  Sur  quelques  Inigmentsde  chevaux 
du  fronton  Ouest  du  Parlhénon  [Overbeck].  Première  communication  qui 
ouvre  une  série  d'Analecla  sur  la  crilique  et  l'explication  des  sculptures 
du  Parthénon.  Elle  est  accompagnée  d'une  planche  représentant  4  trag- 
ments  inédits  en  6  figures,  dont  une  jambe  et  une  tête,  qui  ont  évidem-  ,5 
ment  appartenu  à  l'attelage  du  char  de  Poséidon,  lequel,  quoiqu'on  ait 
dit,  était  traîné  —  c'est  maintenant  clair  --  par  deux  chevaux,  ainsi  que 
celui  d'Athéna.  Indication  d'un  torse  de  cheval  et  autres  fragments  qui 
doivent  être  rapportés  à  l'attelage  de  celle  déesse.  Les  chevaux  de  Nep- 
tune étaient  déjà  tombés  du  fronton  lors  delà  visite  de  Carrey.^f  Contribu-  30 
lions  à  la  critique  du  Curculion  de  Piaule  rRibbeckj.  Trois  séries  d'obser- 
vations criliijues  portant,  les  unes  sur  les  traces  de  coupures  considérables 
pratiquées  dans  la  pièce  originale  dont  le  texte  complet  est  perdu  pour 
nous  ;  d'autres,  sur  la  distribution  du  dialogue  en  divers  endroits  de  la 
pièce;  les  dernières  sont  des  conjectures  sur  les  mots.  35 

CH.    (jRALX. 
BUelter   fUr  da*  Bayerl«cbe   GyninB«ial  ii.  Real-Skcliul* 

wfMki'ii.  Tome  16.  l"livr.  Adversaria  [A.  Eussner].  Sur  le  titre  et  l'éditeur 
du  'de  inventione',  sur  le  passage  Virg.  En.  I,  393-400;  sur  le  vers  d'O- 
vide, Met.  I,  15  ;  sur  une  *  Oratio  consolatoria  ad  Lucretiam'  et  une  *  Res-  40 
ponsio  Lucretia''  communiquée  dans  le  t.  14  <v.  R.  des  R.  3,  15,  51>. 
Sur  Corn.  Nepos,  Thrasyb.  1,  4  et  2,  4.  [W.  Schmidtj.  Critiques  et  exégèse 
de  ces  deux  passages.  ^1  Quelques  remarques  sur  la  Bibliothèque  d'A- 
pollodore  [D'.  W.  Zippererl.  Discussion  et  correction  d'une  vingtaine  de 
passages.  ^  'Dubitare'  dans  les  propositions  interrog.  à  sens  négatif.  [F.  40 
Schollj.  l'ne  prop.  comme  par  ex.  :  'doutez-vous  que  les  Grecs  ne  l'aient 
emporté  sur  les  Romains,  etc.' ne  pourra  être  traduite  que  de  la  manière 
suivante  :  'Num  dubitatis,  quin'..  ou  (moins  fréquemment)  *dubitatisne 
quin'..  ou 'dubitatis,  quin'..  La  propos,  a  un  sens  négatif,  c'est  pourquoi 
'num'  vaut  mieux  que  ne  ;  le 'que'  présente  la  propos,  dépendante  non  50 
pas  comme  une  interrogation,  mais  comme  une  propos,  objective,  c'est 
pourquoi  il  faut  employer  'quin'  et  non  pas  'ne'.  Exemples.  ^  A.  Spengel, 
ïtir  Komœdi'H  des   Tn-enthis.  2.   Rd.  Adelphœ  ^Dombarti.  Bonne  édition, 


13  1880.    —  ALLEMAGNE 

élude  sérieuse  au  point  de  vue  du  latin  archaïque  et  familier;  quelques 
critiques  de  détail. 

«|fr  2°  livr.  Metnkritisclics  zur  Katliarsisfragc  [A.  Bullinger]  et  Anlime- 
takrilisches  zur  K.  [J.  Nicklas].  Continuation  de  la  polémique  au  sujet  de 
5  l'interprélalion  donnée  par  B.  du  passage  d'Arist.  poét.  1449  b  22  et  contes- 
tée par  N.  t.  15,  livr.  5.  ^  Provincia  [Zehetmayr].  Analyse  étymol.  et 
analogique.  Ce  mot  se  rattache  à  provinc-erc  (gagner,  acquérir)  et  peut 
se  traduire  par  'pays  acquis'  ou  mieux  'pays  appartenant  au  gagnant'. 
^  N.  Wecklein,  Ausgew.  Tragœdien  des  Euripides.  Fur  d.  Schulgebr.  3.  Bd.: 

10  Bacchen  [Metzger].  Commentaire  bref  et  complet,  le  texte  marque  un 
progrès  sur  celui  de  Nauck.  %  Wecklein,  Aiisgeiu.  Trag.  des  SophoMes, 
etc.  4.  Bd.  Aias  [Metzger].  Annotations  nombreuses  et  détaillées  ;  beaucoup 
de  tact  critique.  ^  Léo  Ziegler,  Die  latein.  Bihelûhersetzungen  vor  Hierony' 
mus  und  dieltala  des Augustus,  etc.  [J.  Wimmer].  Ouvrage  très  important: 

15  grande  clarté  et  logique  sévère.  %  L.  Mùller,  Q.  Horatii  Flacci  carmina. 
Iterum  rec.  [Eussnerl.  Commentaire  critique  étendu  ;  le  texte  tradi- 
tionnel est  conservé  autant  que  possible,  car  c'est  une  édition  scolaire. 
L'auteur  se  trouve  souvent  d'accord  avec  Bentley  etMeineke.  ^  A.  Rœmek, 
Die  exegetischen  Scholien  der  Ilias  im  Codex  Venetus  B.  [J.  Wimmer].  Démon- 

20  tre  que  le  Yen.  B,  sur  lequel  se  basent  les  vol.  3  et  4  de  l'éd.  Dindorl 
est  une  source  très  défectueuse,  et  une  reproduction  très  altérée  des 
scholies  du  Victorianus.  Le  copiste  a  pratiqué  de  nombreuses  coupures 
très  maladroites,  il  réunit  souvent  en  une  plusieurs  scholies  et  les  rend 
inintelligibles.  Enfin,  faute  de  comprendre,  il  introduit  ses  propres  élucu- 

25  brations  dans  le  texte.  Ainsi,  il  arrive  parfois  que  des  sch.  du  Yen.  B. 
sont  plus  étendues  que  les  sch.  correspondantes  du  Yictorianus. 

%%  3°  livr.  Antonius  Panormita,  l'auteur  de  commentaires  sur  Plante 
[G.  Schepss].  Antoine  de  Palerme  a  écrit,  sous  le  règne  du  duc  Phi  lippe - 
Marie  de  Milan  et  plus  tard  sous  celui  du  roi  Alphonse  des  Deux-Siciles, 

30  des  commentaires  étendus  sur  Plante.  La  plus  grande  partie  de  ces  com- 
mentaires paraissent  avoir  été  écrits  avant  1435,  à  Pavie.  Les  corrections 
d'A.  ont  pénétré  dans  le  Cod.  Yindob.  de  Plante,  qui  date  de  1443.  Il  a 
écrit  sur  toutes  les  comédies  de  Plante.  ^  Helm,  Franc,  Quœstiones  syn- 
tacticse  de  participionimusu  Tac'itino  VelleianoSallustiano  [Aulenrieth].  Très  bon 

:35  travail,  indispensable  à  qui  s'occupe  de  l'un  de  ces  trois  auteurs,  en  par- 
ticulier de  Tacite  ;  latin  parfois  un  peu  lourd  ;  qqs.  critiques  de  détail.  % 
Sur  la  langue  et  le  texte  du  libellus  de  Constantino  magno,  publié  pour 
la  première  fois  par  E.  Heydenreich  [Ph.  Thielmann j.  L'auteur  signale 
des  traits  de  rapprochement  avec  le  latin  ecclésiastique,  le  latin  vul- 

«0  gaire  et  les  langues  romanes;  il  propose  qqs.  émendations.  1[  A.  Draeger, 
Historische  Syntax  der  lat.  Sprache.  1  Bd.  2  te  Aufl.  [Burger  .  Critiques  gra- 
ves sur  le  plan  général  du  livre  (la  tentative  de  D.  est  prématurée)  et  sur 
l'exécution  des  détails;  cependant  il  contient  des  observations  qui  ne  sont 
pas  perdues  pour  la  science. 

45-  %^  4^  livr.  Contributions  critiques  et  exégéliques  au  Banquet  de  Pla- 
ton [J.  Kreyenbiihl].  Discussion  d'une  trentaine  de  passages.  ^  Sur 
l'Anligone  de  Sophocle.  [Al.  Steinbergerj.  Le  passage  d'Aristote,  Poet.  c. 

14  (1454)  exprime  incontestablement  un  blâme  à  l'égard  de  Sophocle, 
mais  doit  se  rapporter  à  des  vers  que  ne  portent  plus  nos  éditions. 

60     •,*[  5^  livr.  Remarques  sur  le  style  des  œuvres  de  jeunesse  de  Cicéron. 
[Ph.  Thielmann].  Comparaison  du  style  de  Cornificius  avec  celui  du  'de 
inventione'  et  des  2  premiers  discours  de  Cicéron. 
^^  fie  livr.  Sur  la  question  de  HirtiusTH.  Schiller].  Discussion  de  l'hy- 


p 


UL^TTEH   FUEK    DAS   GYMNASIALWESEN.  18 

|t()thèse  la  plus  récente  exposée  à  ce  sujet  par  Petersdorfîdans  la  Zeitsclir. 
f.  Gymn.  Avr.  1880.  %  Petites  contributions  à  la  critique  et  Texégèse  des 
Odes  d'Horace  [D'  Stumpt].  Od.  lll,  8,  9,  'institut»'  doit  être  pris  dans 
le  sens  de  'positœ'  se.  *  in  apotheca';rinfinit.  'lumum  bibere'  est  un  infi- 
nit.  de  but  dépendant  de  institulae  (cf.  visere  montes  1,2,7.). —1,16, 8:  Le  s 
'sic'  des  rass.  doit  être  maintenu  (contre  Bentley),  seulement  il  faut  pren- 
dre'tristes'  comme  accus,  pi. et  entendre:  Sic  Cor.  gem.  a?ra  utirœ  (gemi- 
nant  ou  quatiuni)  tristes.  —  II,  13,  38  se  trouve  une  lacune  dans  le  comm. 
(•rit.  de  Keller;  il  fallait  dire  que  Maborum'  se  trouvait  aussi  dans  le  Cod. 
liland.  antiquiss.  •[  Remarques  sur  le  Sermo  cotidianus  dans  les  lettres  n> 
de  et  à  Cicéron  [^Gust.  Landgrafj.  V.  la  fin  dans  la  T"'  livr.  Revue  sommaire 
de  ce  qui  a  été  écrit  à  ce  sujet.  Esquisse  des  traits  principaux  qui  carac- 
térisent le  style  épistolaire  de  Cicéron  ou  de  ses  correspondants,  ^i  B. 
Sepp,  Incevti  auctoris  liber  de  origine  gentis  Romanœ  [Ph.  Thielmann].  Indi- 
cation du  contenu.  •'  C.  Peter,  Zur  Kritik  derQuellen  derxU,rœm,  Geschichte  v> 
M.  Roltmanner]. 

•I^  7«  livr.  L'essence  de  la  tragédie  'simple'  [Alf.Steinberger].  Ce  n'est 
pas  par  une  péripétie  soudaine  et  inaltenduç,  ou  une  reconnaissance  qui 
se  fait  au  dernier  moment,  que  se  dénoue  la  tragédie  'simple',  —  mais 
par  un  revirement  que  l'on  peut  prévoir  dès  le  commencement  et  qui  est  e.» 
rendu  probable;  par  toute  la  constitution  de  Taction.  St.  arrive  à  ce  résul- 
tat en  appliquant  à  la  tragédie  simple  la  définition  donnée  ailleurs  par 
Aristole  du  txûôc;  «rXcO;.  ^  Tac.  Germ.  38.  [Spalter]  :  Horrentem  capillum 
sequunlur.  S.  propose  de  lire  :  '  h.  c.  relrorsum  torquent'.  1  Sur  Gellius  2, 
12,  4.  [G.  Landgral].  Au  lieu  dedividi,lire  :  ^dividiae'  (— discordiae).*!  Les  aa 
*fibuhp'du  Pont  du  Rhin  de  César  [Wirlhl.  Explication  ingénieuse  que 
la  planche  (p.  '^OQ)  peut  seule  rendre  claire. 

^  •!  S"  livr.  Sur  les  mss.  de  Commodien    [Dombarl].  Il  n'y  a  jusqu'à 
présent  pas  de  raisons  sulûsantes  pour  taire  douter  de  l'identité  del'Ande- 
gavensis  et  du  Cod.  Sirmondi,  identité  admise  par  Baluze.  Par  contre  30 
l'identité  de  l'And.  et  du  Chelt.est  encore  douteuse,  malgré  leur  parenté. 
B  n'est  pas  identique  avec  Apogr.  Sirmond.  Ni  A,  ni  B  ne  sont  une  copie 
proprement  dite  de  l'Andeg.  •[  Remarques  sur  le  style  des  œuvres  de  jeu- 
nesse de  Cicéron.  [Ph.  Thielmann].  Suite,  (cf.  5«  livr.).^  Remarques  sur 
le  Philocièie  de  Sophocle  [Metzger].  Corrections  de  9  passages.  •;  Karl  35 
FoY,  Lautsystem  dcr  griech.  Vulgœrsprache  [K.  Krumbacherj.  Première  ten- 
tative d'une  exposition  complète  de  la  phonétique  du  grec  moderne.  Ou- 
vrage d'une  valeur  considérable  ;  défectueuse  sur  quelques  points,  criti- 
ques de  détails.  ^  Luc.  M  Ciller,  Metrik  der  Griechen  u.  Rœmer  [E.].  Résumé 
destiné  aux  classes  supérieures  des  'Gymnases'  et  aux  étudiants  en  phi-  4o 
lologie.  Une  édit.  en  trançais  va  paraître. 

%^\  9«  livr.  Sur  César  et  ses  continuateurs  [H.  Schiller].  Critique  d'un 
travail  de  Venediger  sur  B.  Gall.  lll,  7  et  8  ;  très  superficiel  ;  et  d'un  tra- 
vail de  Dinter  sur  Bell.  civ.  3,  108-12  (dans  ses  Quaestiones  Caesarianœ).  % 
oùx-ivepwrc;  [Wirth].  Etude  de  logique  sur  Aristole  p.  16  a  33.  Oj/t-àvepwirc;  45 
est,  non  pas  comme  le  veut  celui-ci,  un  ovcaa  àop-.aTcv  mais  un  ovcu.»  ^ixctc- 
pxov  ('dicholomische  RestbegrifTe').  1[  Sur  les  Phéniciennes  d'Euripide 
[A.  Steinberger].  Etude  de  cette  tragédie  d'après  les  règles  d'Aristole. 
S.  relève  l'àvwaaXcv  du  caractère  d'Eiéocle  et  I'ôcas-^cv  du  discours  du  Mes- 
sager. ^  SurTile-Live  [Rubner].  T.  L.  30,  17,  12  :  'Communis  nobis  cum  50 
rege  gratulalio  est'  doit  s'entendre  :  Comme  tu  nous  lélicites  de  nos 
succès,  nous  te  félicitons  des  tiens  ;  (Weissenborn  traduit  différemment). 
—  Ib.  33,  15  resilientes  enim  ad  manipulos,  etc.,  remplacer  'enirn*  par 


14  1880.    —    ALLEMAGNE. 

\iulem'  ^1  Ci  rat  us  [Zehelmayr].  Gratus  identique  avec  le  sanscrit  gùrta, 
de  la  rac.  gàr.  louer.  ^  H.  Hildesheimer,  De  lihro  qui  inscribitur  de  viVis 
illustribus  urbis  Romx  quœstioiies  historicx  [Helmreich]. 
If^lO^livr.  Sur  la  construction  de  'dubitare' [Keppel].  Après  dubito 
«  (et,  non  dubito)  peut  se  trouver  une  propos,  interr.  introduite  par  un  pro- 
nom ou  un  adv.  interr.  ou  une  interrogation  disjonclive.  p.  ex.  :  (non] 
dubito  quid  nobis  agendum  putes  (ad  Attic.  10,  1,  2)  ;  desinile  dubitare, 
utrum  sit  utilius..  an...  (Verr.  3,  89,  208).  —  Dubito,  sans  négation  et 
sans  sens  négatif,  est  toujours  suivi  d'une  propos,  inlerrogative  ;  avec 

i«  *ne'  enclitique,  quand  on  penche  plutôt  pour  la  négation  ;  p.  ex.  'dubito 
sitne  venlurus".  Pour  exprimer  la  même  chose  d'une  manière  plus  forte 
et  aussi  plus  polie,  on  dira  :  'dubito,  an  venlurus  non  sit'.Par  contre, 
pour  indiquer  qu'on  incline  d'une  manière  décidée  vers  l'alfirmalive,  on 
emploie  an  :  'dubito  an  Thrasybulum  primum  omnium  ponam  ==  je  suis 

»•'»  tenté  de'.Num  concède  pour  un  temps  une  supposition  dont  on  n'attend 
pas  la  réalisation  :  primum  dubitabam,  num  ipse  venturus  esset  ;  sed 
mox  intellexi,  etc.  —  Lorsque 'dubitare'  signifie  hésiter  à,  il  est  suivi  de 
rinfinitif  ;  s'il  est  accompagné  de  la  négation  ou  s'il  est  employé  sous  la 
forme  interrog.  on  peut  aussi  se  servir  de  quin.  ^  Juvénal  7,  H2-H4. 

-'0  [Stumpt].  Il  défend  la  leçon  du  Cod,  Pithoei  contre  Haeckermann.ll  Otto 
Hense,  Studim  zu  Sophokles  [N.  Wecklein].  Analyse  détaillée  ;  appréciation 
défavorable  :  aucun  respect  pour  le  texte,  plusieurs  centaines  de  conjec- 
tures dans  une  seule  pièce  (Trachin.),  sur  lesquelles  dix  à  peine  ont  une 
certaine  probabilité.  Cependant  qq.  résultats  utiles.  %  Fr.  H.  M.  Blaydes, 

i'i  Aristophanis  Comoediae.  Annot.  crit.  comm.  exeg.  et  schol.  graec.  instr. 
Pars  1,  Thesmoph.  Pars  2,  Lysistrata  [Id.].  La  constitution  du  texte  aussi 
bien  que  l'exégèse  marque  sans  doute  un  progrès.  Nouvelle  collation  du 
Raven.  D'un  autre  côté,  pas  de  méthode  scienliiique  ni  d'exactitude  phi- 
lologique, malgré  des  preuves  de  perspicacité.  Discussion  de  nombreux 

80  passages.  H.  G. 

Corresponclenzblatt  des  Oesamiiitvereins  der>  deuts- 
chen  Ge»chiclits-und  Alterthuinsvereine.  28'  année.  G°^°  livr. 
Notice  sur  des  découvertes  récentes  [  ].  A  Neckarau,  près  d'un  ancien 
confluent  du  Rhin  et  du  Neckar,  on  a  trouvé  un  bâtiment  carré  qui  paraît 

35  être  un  castel  romain,  construit,  d'après  une  inscr.,  sous  l'empereur 
Flavius  Valenlianus,  discussion  de  l'inscr.;  trouvé  en  outre  une  pierre 
votive  avec  une  image  en  relief  d'un  dieu  et  inscr.,  autels,  briques,  objets 
divers  ;  il  y  avait  là  un  castel  et  un  sacellum.  A  Xanten,  on  a  découvert 
un  bâtiment  très  grand,  qui  peut-être  est  romain.  Le  castel  romain  de 

*o  Deutz  est  de  Tépoque  de  M.  Aurèle. Tombeau  près  d'Alzei,  fragments  divers, 
entre  autres  une  urne  en  verre  de  13  c.  de  hauteur.  ^^  1"^"  livr.  Liste  des 
ouvrages  parus  dans  l'année,  par  les  soins  de  la  Centraldirection  der  Mo- 
numenta  Germanise.  ^^  O'"^  livr.  Le  munimentum  Trajani  et  le  premier 
passage  du  Rhin  par  Julien,  en  357  [K.  Christ].  Marche  de  Julien  après  sa 

«  victoire,  près  de  Strasbourg,  sur  les  Allamans.  Etude  topographique, 
d'après  Ammien  Marcellin,  17,  1  :  situation  de  l'armée  romaine,  et  empla- 
cement exact  du  munimentum  de  Trajan  situé  sur  la  langue  de  terrain 
qui  est  entre  l'embouchure  du  Main  et  le  Rhin,  près  de  Gustavburg,  où 
Ton  a  trouvé  de  nombreuses  antiquités  romaines.  ^1[  lo™°  livr.  On  a 

io  trouvé  à  Boltenen  un  grand  nombre  d'urnes  funéraires  très  intéressantes. 
1^  11°^°  livr.  Notice  sur  les  découvertes  romaines  faites  à  Mayence  [  ;. 
On  a  trouvé  plusieurs  autels,  dont  Tun  avec  un  relief  représentant  Jupiter 
assis  sur  son  trône,  Iragments  divers,  vases,  colonnes,  m  Cette  Revue 


DISSERT ATIONES    PHILOLOGIC^  10 

publie  aussi  le  compte-rendu  des  discussions  qui  ont  eu  lieu  aux  séances 
f^énéralesdu  «  Gesammtvereins  der  d.  Geschichts-und  Alterthumsvereine  y 
à  Landshut.  Dans  la  1"  livr.  il  est  lait  mention  du  champ  de  bataille  di* 
Varus,  du  mur  frontière  romain  en  Bavière,  sa  direction,  son  but,  le  rôle 
(ju'il  jouait,  les  fortifications  qui  lui  étaient  adjointes,  la  manière  dont  il  5 
était  construit;  dans  la  livr.  4,  on  trouve  traitée  la  question  des  fortifica- 
tions romaines,  leur  construction  et  la  manière  de  les  reconnaître  des 
autres  fortifications  ;  dans  la  livr.  5,  on  parle  des  tombeaux  romains,  on 
montre  que  les  Romains  se  servaient  du  fer  à  cheval,  puisqu'on  en  a 
trouvé  de  nombreux  dans  la  Rhétie  Nord.  La  10°°  livr.  donne  des  détails  lo 
^ur  la  réunion  générale  de  cette  même  société  à  Hambourg;  on  s'y  est 
occupé  entre  autres  des  fortifications  romaines  de  l'Odenwald.      A.  K. 

Correspondenzblatt  Hir  «lleGelelirten  und  Iteal»chulen 
1,Vûrit€Miii>Brg«,  herausg.  v.  Frisch  u.  Kraz.  27"  année,  1"  et  2^  liv. 
sur  l'orthographe  latine  IKraz^  Examen  de  quelques-unes  des  réformes  U) 
orlhographiques  introduites  en  Allemagne.  L'auteur  pense  que  l'on  peut 
écrire  *quum'  dans  les  livres  classiques  et  réserver  'cum'  pour  la  pré- 
position. Notes  sur  l'assimilation  des  consonnes  dans  les  mots  com- 
posés avec  des  prépositions.  •[L'enseignement  de  Socrate  sur  l'injustice 
que  Ton  fait  ou  que  Ton  endure  [Théod.  Klelt].  Examen  des  témoignages  20 
de  Platon  et  de  Xénophon.  •[  Nouvelles  recherches  sur  la  nature  et  la 
construction  de  l'infinitif  [W.  Rœsch].  Observations  linguistiques  sur 
l'origine  de  l'infinitif  grec  et  latin,  et  le  profit  que  peut  avoir  la  question 
pour  l'enseignement.  1[  Sur  les  représentations  d'Orphée  [P.  Knapp]. 
Explication  des  diverses  phases  de  ce  mythe  représenté  sur  des  mosaï-  20 
ques,  des  vases  et  jusque  dans  les  catacombes  de  Rome.  %  Tibulle,  Elégie 
1,  li  [Fischer].  Traduction  envers  allemands.  •[  Revue  littéraire.  Examen 
ou  annonce  de  livres  nouveaux,  entre  autres,  de  la  traduction  de  Sophocle, 
(JEd.  roi,  Œd.  Col.  et  Antig.,  par  Th.  Kayser.  <Les  livraisons  suivantes 
seront  analysées  Pan  prochain).  Châtelain.         30 

Diasertailone»    plillolofticœ    Argentoratenaea    selectee. 
Vol.  1.  Deimitatione  Theognidea[R.  Kûllenberg].  Liste  des  vers  ou  parties 
de  vers  empruntés  par  Th.  à  Homère  ou  Hésiode;  des  épithètes  qui  se 
retrouvent  chez  d'autres  poètes.  De  copia  verborum  et  sententiarum.  Ob- 
servations sur  la  métrique  du  pentamètre  chez  Th.  et  les  autres  élégiaques  35 
grecs.  ^  Desyllogis  Theognideis  [Herm.  Schneidewin].  Recherches  sur  la 
formation  des  collections  de  vers  de  Théognis.  Le  ms.  Mutinensis  A, 
sa'c.  x-xi  contient  à  peu  près  tout  ce  que  nous  avons,  divisé  en  2  parties  ; 
les  autres  mss.  très  inférieurs  (0-Yatic.  saec.  xiv,  et  une  quinzaine  d'au- 
tres), ne  fournissent  que  les  1220  premiers  vers.  Dans  cette  1"  portion,  40 
beaucoup  de  vers  sont  répétés  avec  de  légères  variantes.  —  Une  ancienne 
collection  devait  contenir  les  vers  1-1000;  une  autre  (dont  le  commence- 
ment a  sans  doute  été  perdu)  ayant  les  vers  1001  jusqu'à  la  fin  de  la 
I'*  portion,  provenant  d'un  autre  archétype,  atteste  une  source  bien  plus 
correcte.  —  Quant  à  la  partie  qui  ne  se  trouve  que  dans  le  Mutin.,  sous  4r> 
le   titre  èxs-^siwv  b',   c'est    une    compilation   d'extraits    de    Mimnerme  , 
Solon,  etc.,  où  Th.  n'est  pour  rien.  Cependant  Suidas  parait  avoir  connu 
un  ms.  semblable  au  Mutinensis.  •[  De  ordine  rerum  apugna  apud  Aegos 
Potamos  commissa  usque  ad  30  viros  institutosgestarum  [H.  Luckenbach], 
Comparaison  critique  des  témoignages  de  Xénophon  et  de  Lysias  <cf.  R.  50 
des  R.  4,  94,  40).  ■'  De  Aristophanis  Equitum  Lysistratse  Thesmophoriazu- 
sarum  apud  Suidam  reliquiis  [G.  Bùnger].  Parmi  les  auteurs  cités  par 
Suidas,  Ar.  occupe  la  l'«  place  (3401  citations  comprenant  plus  de  oOOO  vers). 


Itj  •  1880.    —     ALLEMAGNE. 

B.exaniiiie  la  valeur  des  mss.  d'Ar.  et  pense  qu'outre  les  2  classes  recon- 
nues par  le  Ravennas  d'une  part,  le  Venetus  et  afga  (cf.  Sclinee,  de  Ar. 
codic.  capita  duo,  1876)  de  l'autre,  il  en  est  une  3°  représentée  par  l'Am- 
brosianus.  Ce  dernier  nis.  est  souvent  d'accord  avec  Suidas.  En  résumé, 
6  S.  avait  un  ms.  d'Ar.,  contenant  \i  comédies,  provenant  d'une  source 
différente  de  RVAFga,  mais  plus  rapproché  de  R  que  des  autres;  quant 
à  TAmbr.,  malheureusement  défiguré  par  des  corruptions  nombreuses, 
•  puisqu'il  est  du  xiv°  s.,  il  nous  reflète  le  ms.  employé  par  Suidas.  ^  Index 
grammaticusadAfricaeprovinciainjmTripolitanaeRyzacenaeproconsularis 

10  litulos  latinos  [Max.  Hoffman].  Etude  de  166  p.  sur  la  grammaire  et  l'or- 
thographe employées  pour  les  inscr.  du  t.  viii  du  G.  I.  L.  (voyelles,  con- 
sonnes, déclinaisons,  conjugaisons,  syntaxe  ;  observations  diverses  sur 
la  lexicographie).  Suivant  l'auteur,  le  latin  parlé  par  le  vulgaire  en  Afri- 
que était  à  peu  près  le  môme  que  dans  toutes  les  provinces  ;  c'est  à  tort 

15  que  Pompeius,  Isidore,  etc.  ont  cru  certaines  particularités  propres  à 
l'Afrique.  E.  Châtelain. 

Di««ertationes  pliilologicae  Haleneee.  Vol.  4,  pars  2.  De 
temporum  qua  Aeschylus  utitur  praesentis  praccipue  et  aofisti  varictate 
[B.  Hiibner].  Observations  sur  l'emploi  chez  Eschyle  du  présent  pour 

io  exprimer  un  fait  passé,  présent  ou  futur,  et  l'emploi  de  l'aoriste  pour 
exprimer  un  fait  presque  présent.  ^  De  Graecorum  fabularum  actoribus 
[Fr.  Voelker].  Étude  sur  les  acteurs  antérieurs  à  la  mort  d'Alexandre, 
époque  où  se  formèrent  surtout  les  collèges  ou  associations  scéniques. 
A  l'origine,  les  acteurs  semblent  s'être   attachés   à  la  personne  d'un 

25  auteur;  ainsi  Cléandre,  Mynniscus,  Pindare  (?)  ou  Timothée  jouaient  les 
pièces  d'Eschyle  ;  Œagros,  Clidémides,  celles  de  Sophocle  ;  Mnesilochus 
le  second  tils  d'Euripide,  Molon,  Céphisophon  et  Hegelochus,  celles  d'Eu- 
ripide. —  De  même  pour  les  Comiques  :  Cratès,  avant  d'écrire  des  comé- 
dies, semble  avoir  interprété  celles  de  Cratinus  ;  Eupolis  avait  à  son  ser- 

30  -vice  Autolycus  ;  Phrynicus,  Amipsia  ;  Platon  le  comique  dut  après  sa 
ruine  jouer  ses  pièces  ou  celles  des  autres.  Recherches  sur  Pherecrates, 
Hcrmo,  ApoUodore.  —  Un  peu  plus  tard,  les  acteurs  jouissent  d'une  plus 
grande  liberté  et  sont  quelquefois  même  des  entrepreneurs  ;  les  plus 
importants  sont  Callippides  et  Nicostrate,  Polus  et  Théodore,  Satyrus, 

35  Andronicus,  puis  les  illustres  Aristodème,  Néoptolème,  Thessalus,  Atlié- 
nodore,  Aristocritus  ;  enfin,  Parménon,  Nausicrate,  Ariston,  Phormion, 
Lycon.Tous  les  textes  mentionnant  ces  personnages  sont  cités,  commen- 
tés et  parfois  corrigés.  ^  Quid  cum  de  ingenio  et  litleris  tum  de  poetis 
Graecorum  Cicero  senserit  [E.  Lange].  Cicéron  a  souvent  falsifié  la  pen- 

40  sée  des  Grecs  pour  se  rendre  populaire  auprès  des  Romains;  il  n'était 
pas  poète  et  n'avait  pas  le  sentiment  de  la  poésie  assez  développé  pour 
apprécier  les  poètes  grecs  ;  il  avait  lu  beaucoup  de  leurs  vers  pour  se 
perfectionner  dans  l'éloquence,  il  goûtait  surtout  Homère,  Euripide,  So- 
phocle et  Ménandre.  Il  a  senti  la  supériorité  des  Grecs,  sans  voir  claire- 

46  ment  en  quoi  elle  consistait.  %  Observationes  grammaticae  et  crilicae  in 
Petronium  [J.  Segebade].  Particularités  de  syntaxe  et  traces  du  langage 
vulgaire  chez  Pétrone,  i.  De  proverbiis  et  quibusdam  comparandi  formis 
(emploi  et  abus  de  'tanquam')  ;  de  pleonasmis  et  ellipsibus;  de  asseve- 
randi  formulis  (edepol,  ecastor,  etc.  ;  ita,   rogo)  ;  de  quibusdam  verbis 

60  singulari  modo  usurpatis  ;de  paradoxi  pro  hypotaxi  posila  ;  de  asyndeto. 
—  II.  Des  particules  'et,  que,  ac,  atque,  sed,  at,  autem,  tamen,  atqui,  ve- 
rum,vero,  aut,  vel,  seu,  sive,  ve'.  En  résumé  Pétrone,  même  en  employant 
la  langue  vulgaire,  ne  s'écarte  pas  beaucoup  de  la  syntaxe  observée  par 


1>EUTn(:11E   LliTEllATLUZi:ii'LNU.  17 

les  .'iiitros  liUins.  S.  propose  une  vin^çtaine  de  correclions  an  tiixto  de  P., 
et  conjecture  chez  Sénèque  (Apec.  c.  13)  :  'celerius  i,  inquit  Mercurius'.  •^ 
De  inilitum  coloniis  ab  Augusto  in  Italia  deductis  [L.  Hollaender].  Outre 
les  28  colonies  menlionnécs  dans  le  Mon.  d'Ancyre,  Aug.  avait  installé 
des  troupes  dans  un  grand  nombre  de  villes  que  H.  s'efforce  de  retrouver.  5 
(H.  a  pu  consulter  les  t.  9,  10,  H  non  encore  publiés  du  G.  I.  L.)  Les 
témoignages  anciens,  surtout  de  Pline,  sont  contrôlés  et  complétés  par 
les  inscriptions.  Les  colonies  omises  par  Pline  et  retrouvées  soit  par 
Horgliesi,  soit  par  H.  sont  :  Abella,  Abellinum,  Cumue,  iNuceria,  Castrum 
novum  (Piceni),  Florentia,  Perusia,  Firmum,  Parentium,  Verona,  Augusta  10 
Bagiennorum  (?).  %  De  centurionibus  Romanorum  quaestiones  epigraphi- 
cae  [H.  Karbe].  —  i.  De  primipilaribus  et  decenturionum  adarapliores  gra- 
dus  processu.  Distinction  entre  les  'primipili'  et  les  'primipilares'  (ce  qui 
s'exprime  par  p.  p.  dans  les  inscr.),  ceux  qui  ont  été  primipili,  comme 
entre  'consules'  et  *consulares'.  L'ordre  des  primipilaires  semble  avoir  été  15 
institué  par  Auguste;  d'origine  plébéienne,  les  primipilaires  passaient 
(juelquelois  dans  l'ordre  équestre.  Quand  ils  refusaient  cette  dignité,  ils 
occupaient  des  charges  publiques  ;  ils  étaient  préposés  de  préférence  à 
la  réfection  des  routes,  au  commandement  d'un  camp  ou  d'une  légion. 
Détails  sur  les  charges  et  honneurs  qui  leur  étaient  le  plus  souvent  accor-  20 
dés,  et  sur  leur  traitement.  Sous  les  Empereurs  aucun  centurion  ne  fut 
promu  aux  honneurs  écjueslres  sans  avoir  passé  du  primipilat  dans 
l'ordre  des  primipilaires.  —  11.  De  hominibusqui  a  centurionatu  militiam 
auspicati  sunt.  Des  jeunes  gens  d'origine  équestre  (p.  ex.  le  grammairien 
Valerius  Probus)  ayant  perdu  leur  fortune,  prêteraient  renoncer  à  leurs  25 
privilèges  pour  entrer  dans  le  centurionat,  parce  que  dans  celte  carrière, 
s'ils  parvenaient  au  premier  rang,  ils  pouvaient  recouvrer  leur  fortune. 
La  plupart  de  ceux  qui  allaient  plus  loin  que  le  primipilat  étaient  nés 
dans  l'ordre  équestre.  Quand  ces  jeunes  gens  n'avaient  pas  de  puissants 
protecteurs  ils  restaient  dans  les  rangs  inférieurs  du  centurionat  <cl.  R.  30 

dos  li.  4,  302,  42>.  E.  CHATELAIN. 

neuiBctie  L.itterAturzeituns.  Publiée  par  MaxRoediger*,  4"  an- 
née, 2  ocl.  Blaydes,  Aristophanis  comoediae.  P.  4.  Thesmophoriazusae.  P.  2. 
Lysistrata  '  Alb.  v.  Bamberg].  L'auteur  n'a  pas  mis  entièrement  à  profit  ce 
qui  a  paru  en  Allemagne  sur   la  question;  son  éd.  ne  répond  pas  aux  35 
exigences  de  la  critique  ni  à  celles  de  l'exégèse.  ^  Plauti  Captivi.  Ed. 
So.NNEiNscuEiN  (avcc  uu  apparat,  critique  et  de  nombreuses  corrections 
inédites  de  Richard  Bentley  relatives  à  Plante)  [F.  Biicheler].  Collation  de 
J,  du  British  Muséum.  Les  conjectures  de  B.   n'offrent  pas    grand'chose 
de  positil.  •;  GOËLER  y.  Ravensburg,  Die  Venus  von  Milo  (avec  4  pi.  de  pho-  40 
togravure).  [R.  Kekulé].  Du  soin;  mais  ne  fait  pas  avancer  la  question 
relative  à  l'état  primitif  de  la  statue.  %*y  9  oct.  T.  Wildauer,  Bie  Psycho- 
logie des  Willens  bel  Sokrates,  Platon  u.-Aristoteles  (2ter  Th.  Platons  Lehre 
vom  NVillen)  [E.  Heitz].  Résultats  méritoires  en  somme,  bien  que  la  théorie 
platonicienne  de  la  volonté  reste  obscure.  ^  G.  Pauli,  Etruskische  Studien  45 
Fasc.  I  :  Uebor  die  Bedcutung  dcr  etruskischen  Wœrter  etera  lautn*  eteri  u. 
lauliii.  Fasc.  2;  Uberdie  etruskischen  Formen  arnôial  u.  larôial[W.Deecke]. 
Etend  et  rectitie  en  certains  points  les  résultats  obtenus  par  le  critique. 
Celui-ci  approuve  en  grande  partie  une  série  de  conjectures,  de  correc- 
tions appliquées  au  texte  des  inscriptions  étrusques.  ^^Theognidis  reliquiae ,  50 
eJ.  J.  Sitzler  [G.  Kaibel}.  Ne  fait  pas  avancer  les  questions  d'origine   et 

'  Hebdomadaire,  in-i».  Prix  de  l'âboonement  pour  trois  mois  :  7  Mark.  Berlin  (Weidmann.) 
R.  DE  PuiLOL.  :  Avrll  1881.  —  Becue  des  lievues  de  1880.  V.  —  2 


18  1880.    —  ALLExMAGNE. 

d'authenticité.  Latin  inétliocrn.  %  Satura  philologa  [W.  M.  j.  Dissertations 
en  riionncur  deHermann  Sauppe,  de  valeur  inégale.  1°  E.  Curtius.  De  A. 
Persii  patria.  2°  C.  Waciismutii,  De  gnomologio  Palatino  inedito.  3°  W.  DiT- 
TEiNBERGER,  Dc  Menckii  Pelagonis  titulis.  4°  H.  HmzEL,  De  logica  Stoicorum. 
6  0°  U.KQEHLER,De  antiquissimis  llellenici  nominis  sedîbus.  6°  E.  Wïlleb.,  Hiero- 
nymi  lîhodii  peinpatetici  fragmenta.  7"  F.  Blass,  Miscellanea  epigraphica. 
8«  F.  SciiCELL,  De  Pandora  Ilesiodi.  9°  W.  Gurlitt,  De  foris  Athenarum, 
10®  H.  SCHGELL,  De  communibiis  et  collegiis  quibusdam  Graecorum.  ^^  \Q  oct. 
H.  L.  Ahrens,  Die  griechischen  u.  lateinischen  Benennungen  der  lîaiid  [Gustav 

10  Meycr].  Montre  les  qualités  et  les  défauts  ordinaires  de  A.  Ce  travail  peut 
être  recommandé  à  ceux  qui  s'intéressent  aux  recherches  étymologiques. 
^  Publilii  Syri  mimi  seîitentias.  Rec.  G.  Meyer  [F.  Léo].  Une  plus  grande 
abondance  de  matériaux,  une  connaissance  exacte  de  la  tradition  distin- 
guent avantageusement  cette  éd.  des  précédentes,  mais  les  questions 

i.i  relatives  à  l'authenticité  des  sentences  et  à  l'origine  de  la  collection  doi- 
vent être  reprises  de  nouveau.  ^  L.  Holzapfel,  Untersuchungen  ûber  die 
Darstellung  der  griechischen  Geschichte  von  489  bis  413  v.  Ghr.  bei  Ephoros 
Theopomp  u.  anderen  Autoren  [H.  Swoboda].  S'efforce  de  caractériser  les 
procédés  particuliers  des  historiens  relatifs  à  cette  période.  D'après  H.  il 

20  est  inexact  de  dire  que  'tous'  les  historiens  ont 'une'  source  qui  leur  sert 
de  point  de  départ,  bien  que  cela  soit  vrai  pour  qq.-uns  comme  Diodore. 
L'auteur  n'a  pas  assez  fait  attention  aux  rapports  d'Ephore  avec  Thucydide; 
il  a  bien  apprécié  Ion  de  Chios  et  Stésimbrote.  Ce  qu'il  dit  de  Théopompe 
est  un  peu  court.  Le  critique  conteste  la  date  de  la  réforme  d'Éphialte  et  de 

25  Tostracismcde  Cimon.  Ouvrage  important  en  somme.  ^  Monumenti  delVInsti- 
tuto  dicorrisp.  archaeolog.  Vol.  H,  pi.  i-i2.Annalideirinst.dicorrisp.arch., 
Vol.  ^i,Bullettino  dell'Inst.  di  c.  arch.  [G.  Robert].  Compte  rendu  des  rapports 
d'Aug.  Mau,  d'HELBiG,  de  F.  v.  Duhn,  de  H.  Dressel,  d'A.MiLCHHCEFER,  de  H. 
Brunn,  d'A.  Klùgmann.  (Pour  l'analyse  voy.  R.  des  R.  ci-dessous).  %^  23 

30  oct.  B.  Delbrûck,  Die  Grundlagen  der  griechischen  Syntax  [A.  Brûcknerl. 
Excellent  ouvrage  écrit  dans  un  style  clair  et  précis.  ^  F.  Hands,  Lehr- 
buch  des  lateinischen  Stils  (3°  éd.  par  L.  Schmitt)  [H.  Jordan].  Remanie- 
ment parfois  peu  heureux  d'un  livre  déjà  ancien  (1833).  %  Furtwaengler, 
Die  Bronzefunde  aus  Olympia  u.    deren  Kunstgeschichtliche    Bedeutung  [H. 

36  Bliimner].  Annonce.  <Voy.  R.  des  R.  Abh.  der  Berl.  Akad.  d.  Wissensch.). 
^T[  6  nov.  F.  W.  SCHMIDT,  Beitrœge  zur  Kritik  der  griechischen  Erotiker[E.], 
Travail  qui  repose  sur  des  lectures  nombreuses  et  approfondies.  S.  a 
réussi  assez  souvent  à  rendre  vraisemblable  Texistence  d'altérations  ou 
à  prouver  la  fausseté  de  conjectures  antérieures,  de  celles  de  Naber  en  par- 

40  ticulier.  Ses  propres  corrections  sont  d'inégale  valeur.  ^  A.  Harant, 
Emendationes  et  adnotationes  ad  T.  Livium  [H.  J.  MûUer].  Travail  indispen- 
sable à  quiconque  s'occupera  désormais  du  texte  de  Tile-Live,  plein  de 
science  d'observations  précieuses  (par  ex.  la  remarque  sur  les  particules 
'que,  ve,  ne',  publiée  à  part  dans  la  Revue  de  Philologie  1880,  p.  26).  La 

45  partie  négative  est  extrêmement  méritoire,  qu'il  s'agisse  des  fautes  des 
mss.  ou  de  celles  des  critiques.  On  peut  regretter  que  l'auteur  néglige 
presque  absolument  les  travaux  modernes  «  dans  la  connaissance  desquels 
les  savants  français  du  temps  présent  se  montrent  extraordinairement 
versés.  »  En  ce  qui  concerne  les  conj.  personnelles  de  H.,  une  faible  partie 

50  seulement  pourra  entrer  dans  les  éd.  ^  G.  N.  Satiias,  Mvr,p.£îa  éxxyivixtîç 
taropiaç.  l'c  série.  Documcuts  tirés  des  Archives  de  Venise.  T.  1.  [Zachariae 
v.  LingenthalJ.  Annonce.  Discussion  du  critique  sur  l'origine  du  nom 
Morée.  S.  à  bien  vu  que  le  nom  désigne  primitivement  l'Ehde,  mais  il  ne 


l>iA   IX  liE    LlTiEiiATLK/.EJlL  NG. 


19 


15 


20 


s'est  pas  rendu  compte  que  diius  les  plus  anciens  documents  ct^  nom 
s'écrit  ainsi  :  'Amorea,  l'Amorée'.  La  suppression  de  l'A  doit  être  imputée 
aux  abréviations  familières  au  langage  populaire.  Donc  'Amorea'  est  un 
adjectif  à  côlé  duquel  il  faut  sous-entendre  le  nom  'Elis'.  1[  C.  T.  New- 
ton, Essays  on  Art  and  Arch(ieologjj[\{\.  Michaelisj.  Instructif.  ^  G.  PiNTO,  ô 
Storia  delta  medicina  in  Roma  al  tempo  dei  re  e  délia  repiiblica  [H.  Heeser]. 
Soigné.  Mais  l'auteur  aurait  bien  fait  de  consulter  ce  qui  a  été  écrit  sur 
le  môme  sujet  hors  de  l'ilalic,  notamment  en  Allemagne.  1[1  13  nov. 
Doxographi  Graeci.  Rec.  H.  DiELS  [E.  Zellerj.  Ouvrage  couronné  par  l'Aca- 
démie de  Berlin.  Comprend  tous  les  auteurs  qui  ont  recueilli  les  opinions  lo 
des  philosophes.  Très  bon.  1|  H.  Flach,  Untcrsuchungen  ïiber  Eudokia  u. 
Suidas.  Eudociae  Augustae  Violarium  roc.  J.  Flach.  Hesychii  Milesii  qui 
fertur  de  viris  illustribus  rec.  J.  Flagu  [Wilamowitz-Mœllendorir].  Combi- 
naisons critiques  inacceptables.  %  Propertii  etegiarum  lit.  4.  Hec.  Aem. 
UAEiiREiNs  [A.  Kiessling].  Rejette  Tautorilé  établie  par  Lachniann  du  Nea- 
politanus  (N)  dans  lequel  il  voit  un  ms  interpolé  et  très  récent.  Le  criti- 
que, sans  se  prononcer  sur  la  date,  regarde  N  comme  la  source  la  plus 
pure  de  la  tradition.  B  reconstruit  un  archétype  à  l'aide  des  leçons  de  4 
mss.  inconnus  ou  mal  connus  jusqu'alors.  Ce  sont  d'une  part  un  Vossia- 
nus  A  (14°  s.)  qui  s'étend  jusqu'à  II,  i,  63,  et  un  Florentinus  F  (lo"  s.)  ;  de 
l'autre  un  Daventriensis  D  (lo*  s.)  cl  un  Valicanus  V  (14").  C'est  là  une 
combinaison  inadmissible.  Peu  de  conj.  plausibles.  Transpositions  violen- 
tes. En  somme  cette  éd.  est  bien  eu  arrière  de  la  l'«  éd.  de  Lachmann.  • 
J.  J.  Blnder,  Tacitus  u.  die  Qeschichte  des  rœmischen  Reiches  unter  Tiberius  in 
den  ersten  6  Ruchern  ab  exccssu  divi  Augusti  [0.  HirschfeldJ.  Coïncide  35 
avec  Weidemann  sur  les  points  essentiels  saut  que  B.  admet  comme 
sources  de  Tacite  les  mémoires  de  Salluslius  Crispus  et  de  Vibius  Marsus 
dont  l'existence  est  encore  à  prouver.  ^^  20  nov.  R.  Gaede,  Demetrii 
Scepsii  qux  supersunt  [B.  Niesej.  Eloges.  %  F.  Welnkauff,  De  Tacito  dialogi 
qui  de  oratoribus  inscribitur  auctore  [G.  Andresen].  Réimpression  tués  aug-  30 
mente  de  2  programmes  parusà Cologne  en  1857  et  en  1859.  ^  E.  Schulze, 
Mykenai.  (Eine  Ivritische  Intersuchung  der  Schliemanni^chen  Alterlhumer 
unter  Vergleichung  russischer  Funde)  [0.  Benodorf].  Place  avec  L.  Ste- 
phani  les  antiquités  trouvées  à  Mycènes,  à  l'époque  des  Hérules.  Réfuta- 
tion du  critique.  %%  27  nov.  Comicorum  atticorum  fragmenta  éd.  Th.  KoCK. 
T.  I.  Antiquae  comoediae  fragmenta  [Albert  v.  BambergJ.  Soigné,  mais  il 
est  à  regretter  que  K.  n'ait  pu  faire  une  nouvelle  collation  du  Cod.  Ven. 
Marcianus  (A).  •":  Ch.  Hûlsen,  Vanwiianae  doctrinae  quaenam  in  Ovidii  Pas- 
tis vestigia  txtent  [H.  Jordan].  Ouvrage  couronné  par  la  Faculté  philoso- 
phique de  runiversitéde  Berlin.  Cherche  à  démontrer  qu'Ovide  dans  ses 
Fastes  s'est  servi  des  »  antiquitates  rerum  divinarum  et  humanarum  »  de 
Yarron  et  non  du  «  de  Hngua  latina  ».  Il  n'a  pas  consulté  non  plus  Verrius 
Flaccus  ni  Valerius  Antias.  En  somme  H.  n'a  fait  que  confirmer  des  résul- 
tats reconnus  généralement  depuis  AJerkel.  ^^4déc.  J.  J.  Oeri,  Die  grosse 
Responsion  in  der  spseteren  Sophokleischen  Tragœdie,  im  Kyklops  u.  in  den  Hera- 
kliden  [G.  Kaibel'.  N'est  pas  plus  convaicant  que  les  travaux  précédents 
du  même  auteur.  %  R.  Peiper,  Die  handschriftliche  Ueberlieferung  des  Auso- 
nius  [F.  Seiler].  A  rétabli  l'ordre  dans  la  tradition  très  bouleversée  des 
mss.  P.  démontre  en  outre  d'une  façon  irréfutable  que  34  épigrammes 
du  recueil  d'Ausone  ont  pour  auteur  un  italien  du  15^  s.,  George  Mérula  50 
vraisemblablement.  *;  J.  Overbeck,  Geschichte  der  griechischen  Flastik  (3'' 
éd.  remaniée  et  augmentée).  [A.  Furtwaengler].  Les  remaniements  sont 
bien  insutlisants,  surtout  par  rapport  aux  découvertes  récentes.  T[1[  il 


35 


40 


m 


20  1880.    —    ALLKMAGN!-:. 

(lue.  II.  1>K  KEn,  Stitdia  Apulciima  [H.  Jordan].  B.  Iraito  di:ux  (lucslions.  1° 
Didureiicc.  dans  l'emploi  des  parlicnles  'adacque,  incoram,  insuper,  elc.' 
(Milrc  le  roman  d'Apulée  et  les  écrits  didactiques  du  même  auteur.  2°  Le 
traité  «  de  mundo  »  traduction  d'un  "îTepî  xoWcu  ne  peut  d'après  l'examen 
5  des  particules  èlre  attribué  à  Apulée  mais  à  un  savapiit  inconnu  du  3^'  s. 
•■  J.  Vaiilen,  Adnotationcs  ad  libellum  de  sublimitate  [Wilamowilz-Mœlleu- 
dorlT].  Article  approbatif  en  somme  quoique  cet  écrit  soit  dirigé  contre  les 
conj.  du  critique.  •[A  v.  Gqrler,  Caesars  gallischerKineg,  etc.  (2*^  éd.  revue 
et  complétée.  Editée  après  la  mort  de  l'auteur  par  E.  A.  v.  Gœler,  l'"^  et  2° 
10  part,  il  plancbes  [W.  Dittenberger].  Loué.  ^   Anicii   Manlii    Severini 
Boetii  commentarii  in  librum  Aristotelis  Trspl  spar/veîa;.  Rec.  G.  Meiser  P.  1  et  2. 
^H.  Usener].  Très  soigné.  ^  C.  Robert,  Thanatos  [Reinhard  Kekulé].  Ins- 
tructif en  somme,  bien  qu'il  soulève  de  nombreuses  objections.  H^S  déc. 
B.  MÛNZ,  i**  Dk  Keime  der  Erkenntnistheorie  in  der  vorsopMstischen  Période  der 

15  griechisclien  Philosophie.  2°  Die  Erkenntnis-  u.  Sensationstheorie  des  Protago- 
ras  [E.  Heitz].  Fait  preuve  de  sagacité  et  de  dialectique  plutôt  que  de 
prudence.  La  critique  signale  avec  éloges  l'explication  d'un  passage  du 
Théélète  relatif  à  la  théorie  delà  sensation  de  Protagoras.  ^  G.  Knaack, 
Analecta  Alexandriiio-Romana   [G.  Robert].  Eloges.  %  Poetae  latini  minores. 

20  Rec.  Aem.  Baeurens.  T.  1  et  2  [F.  Léo].  Le  matériel  critique  a  été  augmenté 
dans  la  plupart  des  cas  ou  bien  l'ancien  a  été  soumis  à  une  révision; 
mais  il  faut  déplorer  l'abus  des  conjectures.  ^^  Senecae  epistulas  aliquot 
ex  Bambergensi et Argentoratensi  codd.  éd.  Buecheler  [H.J.Mùller].  Démontre 
que  A  et  B  dérivent  d'un  même  archétype.  Dans  son  appareil  critique, 

25  l'éditeur  donne,  outre  les  leçons  de  A  et  B,  les  var.  d'un  ms.  de  Florence  du 
ou  lO'^  s.  et  d'un  ms.  de  St-Gall  du  10*'  s.  (ou  du  9'')  lesquels  offrent  une  leçon 
différente  de  A  B.  De  la  prudence  dans  la  critique  du  texte;  les  corrections 
de  B  sont  acceptables  pour  la  plupart.  ^  Das  Kuppelgrab  bei  Menidi  hrsg. 
v.  Deutschen  archseol.  lust.  in  Athen.  9  Taf.  [G.  LœschckeJ.  Rapport  sur  les 

30  iultiquités  funéraires  découvertes  à  Menidi  près  d'Athènes.  ^^  25  déc.  J. 
M.  COTTERiLL,  Peregrinus  Proteus  [E.  Z].  Nul.  ^  G.  CuRTius,  Das  Verbumder 
gricchischen  Sprache.  T.  2,  2*^  éd.  [H.  Gollitz].  Ed.  remaniée  mais  pas  autant 
qu'elle  aurait  dû  l'être  suivant  le  critique.  ^  J.  Zycha,  Bemerkungen  zu  den 
Anspielungen  in  der  J3.  u.  iO.  Rede  des  Isokrates  [U.  v.  Wilamowitz-Mœllen- 

35  dorfï].  Peu  réussi  en  somme.  ^  L.  Mùller,  Q.  Horatius  Flaccus  (Eine  litte- 
rarhistorische  Biographie)  [].  Le  critique  cite  qqs.  passages  de  L.  Mûller 
qui  suffisent,  suivant  lui,  pour  caractériser  l'ensemble  du  travail.  ^[  W. 
Deecke,  Etruskische  Forschungen  4tes  Helt.  Das  Templum  v.  Piacenza.  5 
Taf.  [G.  Kœrte].  Entre  autres  résultats  D.  étend  nos  connaissances  reiati- 

40  ves  aux  noms  de  dieux  étrusco-italiens.  —  En  somme  il  a  fait  preuve  d'une 
rare  sagacité.  Henri  Lebègue. 

Goettincrische  gelelirte  y^nzeigen*  14  et  21  jr.  Leist,  Das  rœmi- 
sche  Patronatrecht,  1^°  partie  [Ubbelohde].  Gontinuation  du  commentaire  de 
Gluck  sur  les  Pandectes,  jugée  inopportune  par  Stœlzel.  Le  critique  n'est 

45  pas  de  cet  avis.  Article  étendu  sur  cet  ouvrage  très  instructif.  ^^  H  et 
18  fév.  Erhardt,  Aeltcste  germanische  Staatenbildung  [Sickel].  Le  critique 
partage  le  plus  souvent  les  vues  de  l'auteur,  celle-ci  entre  autres  :  il  n'y 
a  pas  de  dillérence,  à  l'origine,  entre  le'rcgnum'et  le  '  principatus '. 
Chemin  faisant,  le  critique  signale  deux  phases  dans  l'histoire  de   la 

60  royauté  germanique  ;  dans  la  1'°,  le  roi  n'est  qu'un  noble  élu,  il  règne  de 
l'ait,  mais  non  de  droit;  dans  la  2°,  la  notion  de  la  royauté  se  précise  et 
s'affirme  de  plus  en  plus.  Article  étendu.  ^^  3  mars.  Felice  Tocco,  Ricerche 
Platoniche  [TeichmullerJ.  Les  questions  d'authenticité  relatives  aux  dia- 


HKllMES.  '21 

logucs  dialectiques  sont  hm\  traitées;  des  erreurs  sur  plusieurs  points 
de  piiilosophie  platonicienne.  Très  méritoire  en  somme.  1[^  7  avr.  Ferd. 
de  Saussuke,  Mémoire  sur  le  système  primitif  des  voyelles  dans  les  Ifuiyues 
indo-européennes  [FickJ.  Cet  ouvrage  a  valu  à  son  auteur  une  place  hono- 
rable parmi  les  linguistes.  On  regrette  d'y  trouver  une  disposition  arlili-  ^ 
cieilc  de  la  matière  et  une  alleclation  des  formules  mathémali(|nes.  ^^ 
14  avr.  Aristotelian  Studies.  i.  On  the  structure  of  the  seveiith  book  of  the  Ni- 
chomachean  Ethics  chuptcrs  1-10.  By  J.  CoOK  WiLSON  iJ.  C.  Wilson].  Essai 
d'exégèse  et  de  criticiue  arislotéiiciennes.  ^^  7  et  12  mai.  Leist,  Das  rœmi- 
sche  Vatronatrecht,  l""  p.  [Ubbelohde].  Cet  ouvrage,  qui  fait  honneur  à  L.  ^^ 
et  à  la  science  allemande,  restera,  c'est  à  présumer,  comme  la  première 
et  la  dernière  exposition  d'ensemble  du  sujet  <cf.  même  recueil,  14  et 
21  jr.>.  T*[  7  jl.  Mn'  im  Gricchischen,  Lateinischen^  u.  Gothischen.  Ein  Beitrag 
zur  vergleichenden  Synlax  dcr  indogermanischen  Sprachen  v.  Léo  Mever 
[L.  MeyerJ.  Le  latin  a  conservé  le  sens  primitif  de  cette  particule.  'An'  y  ^^ 
désigne  'ou  '  dans  une  double  interrogation,  ou  bien  'dans  l'autre  cas' 
interrogatif.  •f;*!  21  jl.  Wlassak,  Zur  Geschiehte  der  IS'egotiorum  gestio  [Hœl- 
der].  Eloges  tempérés  par  qqs  critiques.  •{•[  4  août.  Helbig,  Die  ItiUiker  in 
der  Poebenc  (avec  carte  et  2  pi.)  [Deeckel.  Les  résultats  de  ce  travail,  qui 
détruit  de  nombreux  préjugés,  ne  peuvent  être  considérés  comme  défini-  20 
tifs.  Loué.  ^[^1  25  août.  TaNxNERY,  Thaïes  et  ses  emprunts  à  l'Egypte  [Teich- 
miiller].  Eloges,  •j^i  22  sept.  Busolt,  Die  Lnkedaimonier  und  ihre  Bundesge- 
nossen.  Bd.  1  :  Bis  zur  Begrûndung  der  athenischen  SeehegemoniefWilisch]. 
Personne,  depuis  K.  0.  Millier,  dans  ses  Doriens,  n'avait  traité  d'une 
manière  aussi  étendue  de  la  politique  générale  du  Péloponnèse.  Observa-  25 
lions  du  critique.  ^î';  6  cet.  Lehmann,  Die  tachygraphischen  Abkùrzungen 
der  griechischen  Hividschriften  (avec  10  pi.  d'impression  photographique 
[Gardthausen]. Peut  servir  decomplément  utileà  la'GriechischePalaeogra- 
phie  '  du  critique.  On  a  affaire  à  un  guide  sur.  Toutefois,  il  est  regrettable 
(jUL*  L.  n'ait  pas  suivi  un  autre  plan  et  n'ait  le  plus  souvent  travaillé  que  sur  3o 
(les  fac-similé  et  non  sur  des  mss.  <Cf.  plus  loin,  dans  Rev.  critique).  ^^ 
20  oct.  JuRiEN  de  la  Gravière,  La  marine  des  anciens  [VVerner].  Très  élo- 
gieux  en  général.  Le  rp.,  toutefois,  s'appuyant  sur  Bœckh  et  Graser,  que 
J.  de  la  G.  parait  n'avoir  pas  consultés,  maintient  la  superposition  des 
rangs  de  rames  combattue  par  l'auteur.  •[•[  10  et  17  nov.  Nouvelles  publi-  35 
cations  sur  l'Etrusque  :  1»  Appendice  al  Corpus  Inscriptionum  Italicarum  ed 
ai  suoi  Supplementi  di  FABRETTi,ed.  per  cura  di  Gamurrlm;  2°  Terzo  Sup- 
plemento  alla  recolla  délie  anlichissime  Iscrizioni  Italiche  per  cura  di 
Fabretti;  3«  Etruskische  Studien  von  Cari  Pauli  [Deecke].  <Cf.  R.  des  R.  4, 
304,  40>.  Article  étendu  sur  la  phonétique  étrusque.  %  T.  Livi  ab  urbe  con-  40 
dita  libri  20-30,  rcc.  Lrcus  [Mor.  Mûller].  Excellent  travail  pour  la  restitu- 
tion du  texte  de  la  2e  moitié  de  la  3°  décade.  Le  rp.,  toutefois,  n'approuve 
pas  plusieurs  conj.  de  L.  •[  22  déc.  Sestier,  La  piraterie  dans  l'antiquité 
[Werner].  Soigné.  Mais  pourquoi  S.  écrit-il  :  «  Ce  vieillard  corycien,  '  Co- 
rycium  senem',  dont  Virgile  fait  l'éloge,  était  un  de  ces  anciens  pirates  »  ?  45 
Tl^  29  déc.  F.  v.  Alten,  Die  Bohhveye  {Rœmencege)  im  Herzogthum  Oldenburg 
[Hostmann>  Ne  laisse  aucun  doute  sur  la  question,  jadis  controversée,  de 
l'existence  des  'pontes  longi'  dans  le  duché  d'Oldenbourg. 

*  Henri  Lebègue. 

Dermes.  T.  ta,   l''"  livr.   Observations  linguistiques  [H.  Jordan].  1»  50 
Remarques  sur  'pomerium',    qui    vient    de  'moerus'  comme   l'admet 
aussi  Mommsen  (Forschungen,  p.  25),  et  sur  'Esquiiiae',  qui  d'après  les 
analogiesC  ut-ilia,  Orb-ilia,  serait  formé  de  Esqu-iliae,  malgré  Mommsen 


22  1880.    —    ALLEMAGNE. 

qui  voit  sans  raison  dans  la  i°  partie  du  mot  un  ex  affaibli  on  es,  et  ex- 
plique la  forme  complète  par  l'analogie  de  'in-quilinus'.  Quant  à  pome- 
rium,  son  étyniologie  serait  certaine  (moirus,  mnrus,  meirus,  mèrus) 
si    c'est   vraiment  doivum    (donum  ?)   qu'il    faut    lire  dans  une  inscr. 

6  du  lac  Fucin.  —  2<>  Ladite  inscript,  reproduite  et  expliquée  en  modi- 
fiant sur  qqs  points  les  interprétations  de  Bticheler  (Rh,  iMus.  1878,  p. 
489)  et  de  Fiorelli  (Notiz.  d.  Scav.  1877,  t.  d3,  p.  328).  Les  caractères 
sont  latins  de  la  plus  ancienne  forme  et  l'écriture  est  bousliophède. 
La  langue  otTre  des  particularités  provenant  du  dialecte  marse  ;  menur- 

10  hid,  parent  de  Minerva  et  Ceip(us?)  :  cipus.  Cette  plaque  de  bronze  est 
un  sacellum  votif  très  petit,  du  5«  siècle.  —3°  Oliva,  oleum,  olivum  sont-ils 
empruntés  au  grec  èxaîa,  è'Xaiov?  Non,  car  les  terminaisons  iva,  ivum, 
sont  latines  (saliva,  gingiva,  substantivus,  etc.),  'eum'se  trouve  dans 
liorreum,  pluteum,  formes  tout  à  fait  latines.  ^  Sur  la  date  des  discours 

16  de  Lysias  [E.  Stutzer].  Après  qqs  considér.  génér.  sur  la  valeur  hist.  des 
dise,  de  Lysias,  S.  fixe  pour  le  dise.  7  la  date  396,  place  le  14  en  tout  cas 
après  403,  le  i8  en  397  et  le  21  en  403  ;  pour  le  25,  il  admet  une  date  peu 
postérieure  à  l'expulsion  des  trente.^  Quaestiuncula  Nonniana  ii  [Tiedke]. 
De  l'emploi  des  enclyt.  ^£,  p-év,  ^àp,  u.£,  cî,  n;  dans  la  versif.  de  Nonnus. 

îo  Règles  ;  correction  de  passages  faisant  exception.  Nonnus  affecte  des 
tournures  empruntées  à  Homère  et  k  Apollon,  de  Rhodes.  ^  Citania,  les 
antiquités  du  Portugal  [Hiibner].  Complète  d'anciens  art.  publiés  par  H. 
Le  G.  L  L.,  ne  contient  aucune  inscr.  de  Citania  même.  i.  Auteurs  qui  ont 
parlé  de  Citania  aux  i6^  et  17'*  siècles.  Aujourd'hui,  les  ruines  appartien- 

25  nent  au  savant  amateur  Sarmento,  dont  les  fouilles  fructueuses  font  le 
sujet  de  plusieurs  dissertations.  —  n.  Emplacement  de  Citania;  conjectu- 
res sur  l'origine  du  nom.  Val.  Max.  (6,  4, 1)  parle  peut-être  de  Citania.  Des- 
cription des  objets  trouvés  dans  les  fouilles;  fragments  archilectoniques. 
débris  de  sculptures,  inscr.  latines  du  1^^  s.  ap.  J.  C.  portant  des  noms 

80  qu'on  retrouve  ailleurs  (  inscr.  funéraires  ou  petites  tables  de  pierre 
qu'on  fixait  aux  maisons  et  qui  portaient  le  nom  des  propriétaires,  usage 
inconnu  aux  Grecs  et  aux  Romains),  tuiles,  monnaies,  etc.  Bibliographie 
étendue  des  travaux  archéol.  publiés  sur  le  Portugal  en  général  et  sur 
Citania  en  particulier.  ^  Communications  épigraphiques  [J.  H.  Mordt- 

35  mann].  Inscr.  archaïque  trouvée  à  Cyzique  en  1874,  la  plus  ancienne  con- 
nue de  l'Asie-Mineure  septentr.  (520  avant  J.  C).  Langue  et  caractères 
louions  purs.  C'est  un  décret  ;  la  ville  de  Cyzique  accorde  aux  enfants  et 
descendants  de  Medikesa  et  d'Aesopus  la  faveur  d'être  nourris  a»;  Pryta- 
née  et  d'être  libérés  de  tous  les  impôts  à  l'exception  de  trois.  %  Porcia 

40  [Th.  Mommsen].  N'est  pas  la  fille  de  Caton  d'Utique,  comme  le  rap- 
portent Valère  Max.,  Martial,  Plutarque,  Dion,  etc.  Elle  épousa  en  l^"^^ 
noces  M.  Bibulus  CS.  qui  mourut  en  706  laissant  2  fils  dont  l'un  étudiait 
à  Athènes  en  709  ;  d'où  il  faut  conclure  qu'il  naquit  vers  691.  La  naissance 
de  sa  mère  ne  peut  remonter  moins  haut  que  673.  Or,  à  ce  moment  Caton 

45  avait  14  ans.  D'où  il  suit  que  Porcia  n'est  point  sa  fille.  D'après  Appien 
elle  serait  la  sœur  de  Caton  le  jeune,  ce  qui  est  admissible.  Une  légende 
s'est  aussi  attachée  à  sa  mort.  D'après  les  uns  elle  serait  morte  avant 
Brulus,  qui  aurait  composé  un  traité  sur  sa  perte,  et  auquel  Cic.  aurait 
adressé  une  loLtre  de  condoléance  ;  les  autres  veulent  qu'elle  se  soit  tuée 

60  en  apprenant  la  mort  de  Brutus  son  mari  et  la  ruine  de  la  républ.  Cette  der- 
nière version  émane  évidemment  de  la  réaction  républ.  On  a  voulu  donner 
un  j)endant  féminin  à  Caton  d'Utique.  ^ Les  épitres  littéraires  d'Horace  [id.]. 
liectifie  qqs  conclusions  de  Vahlen  sur  la  date  de  trois  des  épîtres  d'Hor, 


HEPwMES.  28 

d«  ï.ii  l"',  a(lrfiSS(;o  à  Auguste,  date  non  pas  de  740  (Vuhlen)  mais  de  741  ; 
cUti  est  contemporaine  du  4*^  liv.  des  Odes.  —  2°  l'ép.  2*^  du  liv.  2,  à  Florus 
fut  d'après  Vahlen  composée  de  734  à  737.  V.  avance  des  raisons  littérai- 
res «  admissibles, dit  M.,  si  elles  ne  contredisaient  pasl'unique  donnée  hi- 
storique contenue  dans  l'épitre.  »  H.  dit  lui-même  qu'il  écrit  en  l'absence   ^ 
de  Tibère.  Or,  en  736  Tibère  est  en  Italie.  Suétone  énumère  les  absences 
que  fit  Tib.  et  on  a  le  choix  entre  les  années  738,  739,  742,  744  ;  celle  qui 
convient  le  mieux  va  de  l'automne  734à  rautomne73o.  —  3°  L'ép.  adressée 
aux  Pisons  n'est  pas  définitivement  datée  malgré  les  travaux  de  Michaelis 
(Conim.  in  lion.  Mommsen,  p.  420.)  En  plaçant  cette  épître  dans  l'âge  mûr  lo 
d  Hor.(otron  ne  peut  guère  faire  autrement)on  donne  àces  deux  personnages 
un  j\ge  (extraordinaire  (Cascellius  90  ans).  En  la  datant  de  735  (Michaelis) 
ou  de  73(5  (Vahlen)  on  donne  à  Cascellius  une  carrière  do  40  ans  au  lieu 
de  îiO,  et  une  vie  de  80  ans  au  lieu  de  90,  ce  qui  est  plus  acceptable,  mais 
non  prouvé,  ^i  La  Parabase  dans  le  Curculio  de  Plante  [H.  Jordan],  1"  is 
scène  de  l'acte  4  ;  texte  restitué  d'après  les  collations  de  Gœtz.  (le  passage 
est  une  descript.  du  lorum).  Eclaircissements  topographiques  sur  le  forum 
au  temps  do  Plauto  ;  à  propos  du  mot  *  vorlanf,  remarques  linguistiques  ; 
à  propos  de  *venditant'  remarques  sur  la  prostitution  à  Homo  ;  Vers  22 
et  24  tout  à  fait  inutiles  interpolés  au  7"  siècle  de  R.Le  mot  *basilica'pour-  20 
rait  être  de  Plante,  quand  môme  il  serait  mort  avant  la  construction  de 
la  basilique  Porcia,  qui  peut  bien  n'avoir  pas  été  la  première.  5[  Le  rapport 
du  Pseudo-Phi  Ion  surThéophraste[E.Zeller].  Lechap.23duPseudo-Philon 
traitant  de  la  doctrine  aristotélique  sur  l'éternité  du  monde  contient-il  les 
opinions  de  Pliilon,  ou  reproduit-il  celles  de  Théophr,  dans  sa  polémique  25 
avec  Zenon  ?  Diels  (Doxographi  grraeci)  pense  que  c'est  Phil.  qui  parle. 
Zeller  prétend  qu'il  relate  librement  les  argum.  de  Théophraste,  Ce  livre 
porte  la  trace  de  deux  auteurs  :  l'un  sec  et  précis,   plus   ancien  ;  l'autre, 
ignorant  et  enthousiaste,  plus  récent.  Ce  dernier  est  un  juif  alexandrin 
du  2°  siècle  qui  a  maladroitement  plûtré  sur  le  texte  primitit  des  citations  ao 
doctes  et  des  opinions  mosaïques.  Enlevons  ces  interpolations,  il  reste 
l'ouvrage  du  Pseudo-Philon,  un  alexandrin  péripat.,  un  peu  éclectique, 
médiocre  penseur,  mais  dont  les  renseignements  sur  Chrysippe,  Boethus, 
Critolaus,  n'ont  pas  été  contestés.  Pourquoi  douter  davantage  de  ce  qu'il 
nous  dit  de  Théophraste  ?^  Harmodius  et  Aristogiton  [E.  Curtius].  Dans  3.5 
les  cités  grecques  un  culte  commémoratif  perpétuait    le  souvenir  des 
grandsévénements.AprèslachutedesPisistratides,ondivinisalesassassins 
d'ilipparque  auxquels  on  donna  les  insignes  de  demi-dieux  sur  l'orche- 
stra d'Athènes.  Mais  ces  deux  statues  de  guerriers  cambrés  se  précipitant 
en  avant,  qu'on  a  pris  longtemps  pour  Harm.  et  Arist.,  ne  peuvent  être  40 
des  reproductions  des  figures   de  l'Orchestra.  Un  lécythos  récemment 
trouvé  nous  explique  enfin  ce  groupe  problématique.  On  voit  les  deux 
guerriers  placés  l'un  derrière  l'autre  ;  ce  groupe  paraît  remonter  au  ta- 
bleau de  Panannios,  qui  dans  le  Poecile  représenta  la  bataille  de  Mara- 
thon avec  Callinuique  et  Miltiade  en  avant  de  l'armée,  l'un  se  jetant  sur  45 
l'ennemi,  l'autre  animant  les  Grecs  au  combat.  Ce  groupe  fut  souvent 
copié  et  devint  le  symbole  populaire  de  l'cpaii  de  la  défense  nationale. 
1[  Mélanges.  Sur  l'histoire  de  la  flotte  romaine  [H.  Haupt].  Marquart,  se 
londant  sur  deux  passages  de  T.-Live,  soutient  que   les  socii  navales 
(nauta?  et  rémiges)  furent  toujours  recrutés  parmi  les  esclaves.  Mais  d'au-  50 
1res  passages  de  T.-Live  alfirment  au  contraire  que  le  recrutement  se  fai- 
sait aussi  parmi  les  alliés.  ^  Marcus  Valerius  Muttines  [W.  Dittenberger]. 
Dans  Wescher  et  Foucart  (Inscr.  de  Delphes)  on  lit  parmi  les  proxènes  le 


24  1880.    —    ALLEMAGNE. 

nom  (lo  'o(a)>.(£)fio;  *0';.o7TovYi?.  C'est  le  père  de  ce  Phénicien  Marcus  Vale- 
rius  Multines  qui,  après  avoir  servi  Carthage,  passa  au  camp  romain.  ^ 
Zum  Planudisclien  continuator  Dionis  [H.  Ilaupt].  Le  3°  fragm.  qui  fait 
suite  au  Dion  éd.  Dindori"  provient  de  Constantin  Manassès. 

s  ^^  2"  livr.  Sludia  Empedoclea  [H.  Diels].  Nombreuses  corrections 
apportées  àl'éd.  de  Stein;  explications  pliilol.  et  éclaircissements  philo- 
sophiques sur  plusieurs  points  de  la  doctrine  d'Empédocle.  ^  Sur  Avie- 
nus[A.Breysig].  Descript.du  ms.  D  de  l'Ambroisienne  (chart.  s.  xv).Il  con- 
tient outre  les  Ai'ateaetla  Descriptio  orbis  terrae  d'Avienus,  les  Aratea  de 

10  Germanicus  et  de  Cicéron.  Pour  Avicnus,  il  est  important  en  ce  qu'il  a 
conservé  un  passage  des  Prognostica  qui  manque  dans  le  ms.  de  Vienne, 
et  parce  qu'il  est  couvert  de  corrections  et  de  conjectures.  D  est  de  la 
même  l'amille,  mais  plus  récent  que  le  ms.  viennois,  et  que  celui  qui  a 
été  reproduit  par  Téd.  princeps.  La  biblioth.  de  Berlin  possède  un  missel 

15  (Ms.  Diez  B  Sant.  94)  où  l'on  trouve  avec  d'autres  écrits  des  *Animadver- 
siones  in  phaenomena  aratea  Festi  Avieni'.  Il  est  enrichi  d'une  foule  de 
conject.  toujours  utiles,  souvent  heureuses.—  Corrections  et  explications 
diverses.  1[  Sur  la  critique  et  l'explication  de  la  métaphysique  d'Aristote 
et  du  commentaire  d'Alexandre  jW.  Luthe].  i.  Ce  livre  est  divisé  en  trois 

20  parties  :  1°  De  la  difficulté  de  connaître  la  vérité  ;  2°  de  la  possibilité  de 
la  connaître  ;  3°  de  la  méthode  à  employer  pour  la  connaître.  Comme 
l'architecte  qui  connaît  le  plan  de  l'édifice  est  supérieur  à  l'ouvrier  qui 
taille  la  pierre,  le  philosophe;qui  étudie  la  science  dans  les  causes  et  les 
fins  est  supérieur  au  savant  qui  ne  possède  la  science  que  dans  les  effets  ; 

25  l'étonnement  a  amené  les  hommes  à  philosopher;  il  r^ulte  de  l'igno- 
rance ;  or  l'homme  veut  échapper  à  l'ignorance  et  il  se  met  à 
philosopher  dans  le  seul  désir  de  savoir.  Donc  la  philosophie  n'est 
pas  une  science  utilitaire  ,  mais  une  science  théorique.  La  science 
du  vrai  demande  la  connaissance  des  causes  ;  les  causes  étant  avant 

30  les  effets  ont  plus  de  réalité  que  ceux-ci;  elles  sont  donc  plus 
vraies.  Les  causes  premières  sont  les  plus  vraies  ;  la  philosophie 
a  donc  pour  objet  l'étude  des  causes  premières.  Jusqu'à  quel  point 
pouvons-nous  connaître  les  causes  premières  et  les  causes  matérielles? 
Développements  à  ce  sujet.  Nous  ne  connaissons  du  monde  matériel  que 

35  l'état  transitoire  de  l'être  au  non-être.  L.  corrige  çà  et  là  le  texte  et  le 
comprend  parfois  autrement  que  le  commentateur  Alexandre  et  que 
Bonitz.  —  IL  Ce  livre  a  été  contesté  à  tort  à  Aristote  :  la  langue  et  les 
idées  sont  aristotéliciennes  ;  et  puis  c'est  une  œuvre  inachevée  qui  ne  se 
comprend  qu'à  l'aide  des  écrits  d'Aristote.  Il  faut  qu'il  l'ait  composée  lui- 

40  même  ;  un  autre  eût  renvoyé  aux  écrits  du  maître.  ^  Les  appendices  à  la 
description  des  régions  de  Rome  [A.  Klugmann].  La  descript.  des  régions 
de  Rome  a  deux  append.  ;  l'un  est  un  complément  du  livre  énumérant  les 
monuments  et  les  édifices  qu'il  ne  mentionne  pas  ;  l'autre  est  un  registre 
général  contenant  outre  la  statistisque  des  monuments,  des  places,  etc. 

45  de  Rome  un  catalogue  des  principaux  services  publics.  K.  lâche  de  faire 
concorder  ces  renseignements  avec  ceux  de  la  Notitia  et  du  Curiosum. 
Il  découvre  dans  ces  appendices  qqs  interpolations  et  transpositions  qui 
expliquent  ces  désaccords  plus  apparents  que  réels.  ^  Sur  le  vocalisme 
du  dialecte  ionien  [Dittenberger].  D'après  les  inscr.  de  l'île  de  Céos  on 

50  peut  établir  cette  loi  :  tout  êta  de  la  langue  grecque  est  écrit  E;  tout  êta 
provenant  phonétiquement  de  l'alpha  est  écrit  H.  Preuves  à  l'appui  de  cette 
règle.  Cette  différence  d'orthographe  provenant  de  la  phonétique  trahit 
sans  doute  une  différence  dansla  prononciation.  Plus  tard, après  Euclide, 


» 


IlEn^[Es.  :25 

tout  è  \on^  est  indifféremment  représenté  par  H.  •  Sur  la  traduction  en 
slave  ancien  de  Joliunnes  Malalas  [H.  Haupt].  Le  chroniqueur  syrien  ne 
nous  est  parvenu  que  par  des  fragments  épars  dans  divers  auteurs.  On 
vient  de  mettre  la  main  dans  la  biblioth.  de  Moscou  sur  une  trad.  de 
Malalas  en  vieux  slave  ;  elle  raconte  l'iiist.  romaine  jusqu'à  Vitellius  et  s 
pourra  aidera  compléter  les  textes  que  nous  avons.  *[  Sur  le  Malalas  en 
slave  ancien.  [V.  Jagic].  Ce  n'est  pas  une  trad.  complète  de  Malalas.  Ce 
sont  (les  extraits  m»Més  d'extraits  d'autres  auteurs  ;  la  conlrontation 
avec  le  ms.  de  Bonn  le  prouve.  Il  peut  y  avoir  eu  une  trad.  slave  antérieure 
dont  le  ms.  de  Moscou  et  ctdui  du  'chroniqueur  hellénique' seraient  tirés,  lo 
*:  De  lambis  et  Trochaeis  ïerentii  [J.  Draheim].  Etablit  les  règles  suivan- 
tes :  i)  Les  bisyllabes  dont  la  l°est  brève  se  placent  à  tous  les  endroits  du 
sénaire  au  lieu  que  les  bisyllabes  dont  la  l*est  longue  ne  se  trouvent  jamais 
au  2",  au4o  et  au  G»  iambe.  2)  Térence  imitef  les  dipodies  grecques,  c.  à.  d- 
qu'il  évite  de  mettre  la  syllabe  longue  accentuée  dans  la  1"  thesis  de  la  is 
dipodie  trochtiïque  et  dans  la  2«  de  la  dipodie  iambique.  ^j  Sur  la  critique 
d'Ammien  [Th.  Mommsen].  La  version  suspectée  «  et  ambitioso  ponte 
exultât  atciue  lirmissimo  quem  »  où  Ammien  (27,3,5)  dit  que  Symmaque 
dédia  un  pont  vient  d'être  conlirmée  par  une  insci».  trouvée  au  pont  Sisto. 
Ce  pont  appelé  généralement  le  pont  Aurélius  est-il  le  même  que  le  pont  20 
Valentinus  dont  parle  l'inscr.  ?  A  Jordan  de  le  décider.  ^  De  la  description 
des  camps  dans  llygin  [A.  Gemoll].  Après  d'amples  développements  sur 
le  plan  et  les  dimensions  d'un  camp  légionnaire,  G.  tâche  de  combler  les 
lacunes  du  cod.  Arcerianus.  %  Varia  [J.  Vahlen].  Correction  de  nombreux 
passages  de  Pkiule,  d'Ennius,  de  Cicéron,  de  Sénèque,  de  Pétrone.  %  20 
Contributions  à  la  restitution  de  3  inscriptions  de  Delphes  [J.  SchmidtJ. 
L'auteur  soumet  à  un  nouvel  examen  qqs  inscr.  déjà  publiées  C.  I.  L.  3,  567. 
Scli.  croit  reconnaître  le  Charodros  de  l'inscr.  dans  une  gorge  voisine 
de  la  vallée  de  Khachova.  ^  Mélanges  épigraphiques  [J.  H.  Mordtmann]. 
Inscr.  rom.  trouvée  à  Charput  (Arménie)  datant  de  64  ap.  J.  C.  de  la  3"  30 
expédition  de  Corbulon  en  Arménie  (Tacite  xv,24.  25, 26).  Eclaircissements 
lopographi((ues  et  historiques  sur  Charput  dans  lequel  on  ne  peut  retrou- 
ver sûrement  aucune  des  cités  armén.  mentionnées  par  les  auteurs.  1[ 
Uemarques  sur  l'inscr.  de  Corbulon  trouvée  en  Arménie  [Th.  Mommsen]. 
L'auteur  confirme  les  conclusionsde  Mordtmann,  explique  certaines  for-  3.> 
mes,  montre  que  l'Aurelius  Fulvus  dont  il  est  fait  mention  dans  l'inscr. 
et  dans  Tacite  (Hist.  1,  80)  n'est  autre  que  celui  qui  devint  consul  en  85  et 
fut  le  grand'père  d'Antonin  le  Pieux.  ■'  Sur  la  critique  de  la  géographie 
de  Ptolémée  [id.].  Lire  3,  3,  3  ;  hMx  (ms.  Vat.),  au  lieu  de  'Bîo-.a', 
comme  le  prouve  une  inscr.  du  musée  de  Cagliari.  Le  ms.  du  Vat.  n»  191  40 
(lo«  s.)  est  le  plus  important  pour  le  texte  de  Ptolémée.  M.  le  prouve  par 
des  passages  parallèles  des  divers  mss.  •[  Le  Codex  Vaticanus  n°  191  [K. 
MûllerJ.  Description  minutieuse.  Il  contient  une  partie  plus  ancienne,  et 
une  plus  récente,  le  tout  augmenté  de  variantes  d'une  3«main.  Une  partie 
du  ms.  provient  de  la  même  source  que  les  mss.  de  Florence  (Plut,  xxviii,  45 
9.38.42.)  Mais  la  dernière  partie  qui  est  la  copie  d'un  excellent  ms. 
perdu,  donne  tout  son  prix  au  Vat.  ■;  Notes  sur  la  Médée  d'Euripide 
[Fried.  Leo^  L'Harmonia  dont  Euripide  (Médée,  824)  fait  la  mère  des 
Muses  n'est  point  un  personnage  mythologique  destiné  à  supplanter  Mné- 
mosyne  ;  c'est  une  création  philosophique  et  fantaisiste  fort  semblable  50 
à  ces  images  qu'observait  Otto  Jahn  sur  les  vases  décorés  d'or,  datant 
de  la  même  époque.  Un  lécythos  publié  par  Kœrte  (Arch.  Zeit.  1879,  93) 
présente  précisément  une  tigure  d'Harmonia.  Corrections  de  nombr.  pas- 


26  1880.    —    ALLEMAGNE. 

sages,  en  tenant  compte  des  conjectures  de  Nauck,  Weil,  Wecklein  et 
autres.  Remarques  sur  le  personnage  d'Egée,  sur  son  rôle  dans  la 
pièce  et  sur  sa  place  dans  le  mythe  des  Argonautes.  L'auteur  constate 
que  toute  la  pièce  de  Médée  est  encombrée  d'interpolations. 
fi  %%  3°  livr.  Les  Elyméens  au  bord  de  la  mer  Caspienne  d'après  Polybe 
et  Ptolémée  [J.  OIshausen].  Explications  topogr.  et  ethnologiques  sur 
les  peuplades  mentionnées  par  Polybe  (5,  44)  et  Ptolémée  (6,  25);  éclair- 
cissements sur  les  Elyméens  qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  les  vrais 
Elyméens,  ceux  du  S.  de  l'Iran.  Le  peuple  dont  il  s'agit  ici  habitait  les 

10  montagnes  de  Dilem.  0.  tâche  de  retrouver  la  tiliation  du  nom  à  travers 
les  auteurs  orientaux  et  propose  de  lire  (1.  c.)  AsXuaoïoi.  ^  Sur  Cornifi- 
cius  [Ph.Thielmann].  Correction  de  nombreux  passages.  ^SurleC.I.  A. 
t.  2  [A.  Reusch].  Des  inscr.  non  datées  ou  dont  la  date  est  effacée  peuvent 
«Hre  datées  sur  d'autres  indices  (indicat.  du  mois  de  l'ecclesia,  des-^pos^fci, 

15  mention  du  secrétaire,  etc).  L'auteur  établit  quelques  règles  à  ce  sujet,  et 
les  applique  aux  inscr.  C.  \.  A.  132  et  180,  dont  il  fixe  la  date  et  restitue 
le  texte,  ^j  Quaestiones  TuUianae  [A.  Lehmann].  Correction  de  qqs  passages 
de  Cicéron  :  pro  Sulla,  ep.  ad  Att.,  ep.  ad  fam.  ^[  L'étendue  de  la  chroni- 
que de  Malalas  dans  le  ms.  d'Oxford  [Neumann].  Ce  ms.  est  partout  fort 

20  endommagé  ;  mais  on  peut  évaluer  à  pou  près  le  nombre  des  pages  per- 
dues, et  en  rétablir  le  contenu  à  l'aide  d'autres  mss.  Le  Parisinus  con- 
tient à  lui  seul  deux  tiers  du  commencement  perdu.  Le  ms.  d'Oxford  nous 
montre  que  Malalas  avait  continué  sa  chron.  jusqu'au  règne  de  Justinien  ^ 
comme  Mommsen  (Hermès  6,  381)  l'avait  prévu.  Description  minutieuse 

25  du  ms.  •[[  Mélanges  épigraphiques  [H.  Droysen].  !«  Sur  la  grandeur  des  let- 
tres dans  les  inscr.  grecques.  Ce  n'est  guère  qu'à  partir  des  Diadoches 
qu'on  a  placé  sur  les  édifices  grecs  des  inscr,  aux  caractères  assez 
grands  pour  être  lisibles  même  à  une  hauteur  de  qqs  mètres.  C'est  pour- 
quoi le  fragm.  d'inscr.  en  vers  C.  LA.  d,  333  peut  fort  bien  avoir  élé  mis 

30  sur  la  base  de  la  Promachos,  quoique  les  lettres  n'aient  que  0™  013  de 
haut.  Celle  du  monum.  de  Lysicrate,  placée  à  9  m.  de  haut,  a  des  lettres 
grandes,  de  0™  025.  Pour  n'être  pas  lisible  du  sol,  l'inscr.  n'est-ellc  pas 
authentique?  —2°  Sur  l'histoire  de  l'alphabet  grec.  Les  monnaies  des  co- 
lonies ichnai  et  Ceté  ainsi  que  celles  de  qqs.  villes  barbares  de  Macédoine 

35  sont  frappées  au  même  coin  et  appartiennent  au  même  système  que  celles 
de  Thasos  et  d'Abdère.  Une  monnaie  de  Bisalte  porte  le  G  (—  B)  et  le  n 
{=  0)  caractéristiques  de  Thasos.  —  3°  Le  calendrier  éphésien  de  l'Em- 
pire. Une  inscr.  trouvée  par  Wood  prouve  que  le  calendrier  éphés.  des 
hémérologies  de  Leyde  et  de  Florence  est  faux;  qu'à  Ephèse,  même  après 

40  Auguste,  on  conserva  le  calendriea  ionien.  Qu'est-ce  alors  que  le  calendr. 
éphésien  ?  —  4°  Sur  le  calendrier  attique.  Une  inscr.  du  Bull,  de  Corr. 
hellén.  (4,  225)  nous  fournit  le  plus  ancien  renseignement  sur  le  calend. 
grec.  Elle  parle  d'un  2°  hécatombeon  qu'on  aurait  ajouté  à  Tannée.  Nous 
savions  déjà  que  l'on  ajouta  un  mois  de  Poséidon  pour  rétablir  l'équili- 

45  bre  des  saisons.  Cette  inscr.  de  445  (Foucart)  vient  ébranler  nos  calculs 
chronologiques,  car  il  se  pourrait  que  le  retour  périodique  des  années 
bissextiles  fût  une  vaine  hypothèse.  Quand  le  calendrier  s'embrouillait  trop 
(Aristoph.  Nuées  615,  Paix  414)  le  peuple  décrétait  que  l'année  serait  bis- 
sextile. T[ Nouveaux  fragm.  de  papyrus  d'un  historien  trouvés  au  musée 

60  égypt.  de  Berlin  [F.  Blass].  Description  du  papyrus,  dont  l'écriture  date 
du  2°  s.  de  notre  ère  (Graux).  Le  l^frag.  (passage  très  mutilé  mais  déjà 
connu  par  Aristide  2,  536)  porte  des  vers  de  Solon  sur  les  bienfaits  de  la 
loi  abolissant  les  dettes.  Comparaison  des  deux  textes  ;  corrections,  Le 


I 


HERMES.  27 

ilos  (lu  iiiènie  papyrus  porte  un  ivag,  historique  en  prose  traitant  des 
transformations  de  l'archontat  et  désorganisation  des  partis  après  Solon. 
B.  essaie  de  restituer  et  d'expliquer  le  texte.  —  2®  Irag-.  très  endom- 
magé, peut  être  de  ïhéopompe.  Il  y  est  question  de  l'exil  de  Méga(  lès  et  de 
Xantippe,  deux  noms  qu'on  retrouve  dans  les  auteurs  (Lysias,  Alcib.  I,3*J).  •> 
Le  revers  de  la  feuille,  très  gâté,  parle  des  réformes  de  Clisthène  ;  rien  de 
nouveau.  •[  Sur  le  C  I.  A.  261)3«  [A.  KirchliofT].  A  Mylaîsa,  en  Carie,  on 
vient  de  trouver  un  frag.  d'inscr.  qui  forme  le  complément  d'une  inscr. 
déjà  publié»?  dans  le  Corpus.  Suit  le  texte  et  un  f'ac  simile  del'inscr.qui  est 
un  décret  sur  le  paiement  d'un  impôt.  ^  Le  décret  de  Commode  relatif  lo 
au  Saltus  Burunilanus  [Th.  MommsenJ.  Inscr.  trouvée  non  loin  de  Car- 
thage  publiée  dans  les  Comptes-rendus  de  l'Ac.  des  Inscr.  1^80.  C'est 
une  ()éiition  de  'coloni' accablés  par  l'administration  des  domaines  im- 
périaux de  corvées  abusives.  L'empereur  a  joint  son  décret,  où  il  lait 
droit  à  la  réclamation.  Détails  sur  l'administration  des  domaines  impé- i5 
riaux.  ^i  Sur  Lycurgue  [Th.Thalheim].  Correction  de  9  passages.  ■:  Un  ms. 
remarcjuable  de  la  Géngr.  de  Plolémée  [J.  Olshausen].  Le  Venetus  516 
porte  sur  la  1'"  l'cuillc  l'image  enluminée  d'un  prince  oriental  richement 
vêtu  et  au-dessous  on  lit  en  arabe  le  nom  du  sultan  Alp-Arslàa,  qui  est 
le  Ky.iTCiaoôÀâv  OU  l'Arsalan  des  auteurs  byzantins.  La  3*  feuille  du  20 
même  ms.  porte  une  image  de  femme  ayant  non  Chàtûn.  Qui  était  cette 
femme? If  De  artisamatoriae  Ovidianaecodice  Oxoni^nsi  [R.EIlisj.Descrip. 
du  ms.  d'après  Bradshau  ;  trop  dédaigné  par  les  éditeurs;  il  date  du  mi- 
lieu du  9"  s.  Suit  la  collection  de  toutes  les  variantes  et  leçons  différentes 
de  l'éd.  Merkel.  ^  Nonniana  [II.  Tiedke].  Corrige  a'après  les  règles  éta-  25 
blies  dans  son  précédent  article  (Herm.  15,  48)  plusieurs  passages  des 
Dionysiaques.  ^|  Sur  un  ms.  de  Juvénal  [Hans  Wirzj.  On  connaissait  3 
mss.  importants  des  satires  de  Juv.,  dont  deux  égarés  ne  sont  conservés 
que  par  les  anciennes  éditions.  Celui  qui  reste  se  trouve  à  Montpellier  ; 
c'est  le  Pithoeanus.  On  vient  de  trouver  à  Aarau  (Suisse)  5  feuilles  volan-  30 
les  portant  des  fragm.  de  Juvénal,  dont  le  texte  provient  de  la  même 
source  que  le  Pithoeanus,  mais  semble  se  rapprocher  aussi  du  ms.  perdu 
de  St-Gall,  d'après  des  scolies  qui  en  restent.  ^  Sententiarum  liber  pri- 
mus  [G.  Kaibel  ■.  Collcct.  d'épigrammes  extraites  de  divers  auteurs,  corri- 
ées  et  revues  sur  les  mss.  ^  Sur  les  mss.  du  *De  finibus'  de  Cic.  [F.  35 
Gustafsson].  Les  mss.  forment  3  classes  :  meliores,  mixli,  détériores;  les 
derniers  ont  été  trop  dépréciés  par  Madvig.  Schiche  (Zeitsch.  f.  Gymn. 
1879)  et  Nigoles  ([\ev.  de  Phil.  i880)  ont  relevéja  valeur  méconnue  de  ces 
mss.  Quant  aux  meliores.  les  mss.  du  Vat.  pourraient  bien  ne  pas  valoir 
davantage  que  les  mss.  B  et  celui  d'Erlangen.  5  mss.  du  De  finibus  se  40 
trouvent  au  musée  national  de  Naples  et  n'ont  jamais  été  consultés.  G.  en 
examine  un,  et  le  met  dans  la  classe  des  mixti.  11  date  du  15®  siècle  et 
paraît  être  un  des  meliores  corrigé  par  un  des  détériores.  G.  examine 
aussi  le  ms.  de  St-Gall  850  et  celui  de  la  bibl.  Barberini,  tous  deux  de  la 
même  classe.  1^  Sur  qques  inscr.  de  Cirta  [H.  Dessau].  6  inscr.  sur  l'ad-  45 
ministration  rom.  de  cette  province  dont  5  proviennent  d'un  arc  de  triom- 
phe de  Caracalla.  Dans  les  G  on  trouve  le  nom  de  Caecilius  Natalisqui  fut 
un  homme  politique  considérable  de  ce  pays.  C'est  lui  que  Minucius  Félix 
met  en  scène  dans  son  dialogue  d'Octavius  où  un  Caecilius  prend  la  dé- 
fense du  paganisme.  Cela  permet  de  fixer  à  la  fin  du  règne  de  Caracalla  so 
la  date  de  ce  dialogue.  If  Mélanges.  Encore  Harmodius  et  Aristogiton  [E. 
Petersen].  Maintient  pour  ce  groupe  l'ancienne  dénomination  et  rejette 
celle  de  Curtius  <Voy.  iMivr.)  %  Complément  au  vol.  1  i,  p.  586  [H.  Droy- 


28 


1880 


ALLEM.vriXE. 


sen].  Oinobios  oublié  dans  la  liste  des  noms  athéniens  connus.  ^  Com- 
pléniont  au  décret  de  Commode  [Th.  Mommsen  J.  Restitue  d'après  de 
meilleures  copies  le  texte  de  l'inscr.  publiée.  L.  BacheliiN. 

iiiAtoriche  Zeitschrift.  Nouv.  sér.  Vol.  8.  1°  livr.  —  Karl  Peter, 
5  Rœmîsche  Geschichte  in  Kûrzerer  Fassiing.  2^  éd.  [Franz  Rûhl].  Bon  manuel 
pour  les  classes  supérieures  des  gymnases.  ^  J.  Belocii,  Campnnien.  To- 
pographie, Geschichte, etc. NebsteinemAllas  von  Campanien  [Id.]. Ouvrage 
insuilisant;  manque  de  tableau  d'ensemble  ;  accumulation  de  beaucoup 
de  matériaux;  mais  pas  d'ordre,  la  meilleure  partie  est  celle  qui  traite  de 

10  la  topographie,  ^f  0.  Brenner,  Nord-  und  Mitteleiiropa  in  den  Schriften  der 
Alton.  [Id.].  Ouvrage  insuffisant;  une  partie  des  sources  est  laissée  de 
côté,  le  reste  cité  d'après  de  vieilles  éditions.  *f[  La  Roma  Sotterranea  Cris- 
tiana  dcscrittaed  illustrata  da  G.  B.  de  Rossi.  m.  [Holtzmann].  Suite  de  la 
description  des  catacombes  ;  grand  intérêt  épigraphique  ;  recherches  sur 

ij  rétymologie  du  mot«  catacombe  ;  »  études  très  intéressantes  sur  l'admi- 
nistration des  cimetières  romains.  T^  2^  livr.  W.  E.  Gladstone,  Homcr 
und  sein  Zcitalter  [L.  v.  S.].  L'auteur  s'efforce  de  fixer  la  date  où  a  vécu 
H.  :  on  peut  placer  son  existence  dans  le  siècle  qui  a  suivi  la  guerre  de 
Troie;  cette  dernière  ville  occupait  l'emplacement  de  la  moderne  Hissar- 

io  lik  ainsi  que  le  prouvent  les  fouilles  de  Schliemann.  La  guerre  de  Troie 
se  place  entre  1286  et  1226  avant  J.-G.  —  Gl.  prétend  qu'H.  s'est  inspiré  de 
traditions  égyptiennes,  ce  qui  est  fort  aventuré.^  H.  Schliemann,  M^/Sie/ia?. 
[Id.].  Découvertes  importantes ,  mais  peu  concluantes,  faute  d'ins- 
criptions. ^  J.  Klein,  Die  Verwaltangsbeamten  der  Provinzen  des  romischen 

25  Reiches.  i.  Sicile  et  Sardaigne  [J.  Jung].  On  aimerait  souvent  plus  de  pré- 
cision ;  ouvrage  d'ailleurs  estimable,  ^l  Roma  Sotterranea.  Die  romischen 
Katakomben,  ^ic,  von  F.  X.  Krauss.  [H.  Holtzmann].  Bon  manuel,  résumant 
bien  les  nouvelles  découvertes,  surtout  celles  de  Rossi,  dont  l'ouvrage  sert 
de  base  à  celui  de  l'auteur.  ^  Inscriptiones  Rritannise  Christianœ  éd.  Aem. 

30  HûBNER  [J.  Jung].  Comprend  les  inscr.  du  5«  jusqu'au  8°  s.  après  J.-C, 
qui  ne  trouvent  pas  place  dans  le  C.  L  L.  %^  3*^  livr.  Remarques  critiques 
sur  l'histoire  grecque  primitive  et  sa  tradition.  [B.  Niese].  L'auteur 
analyse  l'ouvrage  de  G.  Busolt  :  «  Les  Lacédémoniens  et  leurs  alliés,  » 
et  reproche  à  Busolt  de  manquer  de  critique  dans  l'estimation  des  sour- 

35  ces  et  souvent  même  de  se  servir  d'ouvrages  de  2°  ou  de  3°  main.  Sans 
doute  les  sources  de  l'hist.  grecque  sont  plus  difficiles  à  étudier  et  plus 
complexes  que  celles  de  l'hist.  romaine,  mais  là  aussi  était  le  mérite  de 
l'ouvrage.  En. somme,  manque  total  d'originalité.  *[^  4°  livr.  Atlas  von 
Athen,  v.  E.  Curtius  et  Kaupert  [R.  Weil].  Ouvrage  excellept,  donnant 

40  les  résultats  de  toutes  les  nouvelles  découvertes.  ^  J.  M.  J.  Valeton, 
De  Polybii  fontibus  et  auctorilate.  [G.].  Ouvrage  qui  manque  un  peu 
d'ordre  et  de  méthode,  mais  résume  assez  exactement  les  travaux  précé- 
dents. ^  G.  ZiPPEL,  Die  rœmische  Eerrschaft  in  îllyrien  bis  auf  Angustus 
[J.  Jung].  Résume  heureusement  les  ouvrages  antérieurs  en  corrigeant 

45  parfois  avec  raison  les  résultats  auxquels  on  était  parvenu.  ^  Notitla  di- 
gnitatum,  éd.  Otto  Seegk  [G.  Z.].  Ouvrage  excellent  qui  fournit  une  colla- 
tion exacte  des  divers  mss.  et  corrige  plusieurs  fautes  de  Téd.  Bœcking. 
%%  6«  livr.  L'explosion  de  la  guerre  civile  en  l'an  49  av.  J.-C.  (l^""  art.). 
[H.  Nissen].  La  fondation  de  l'empire  était  la  conséquence  nécessaire  de 

60  la  corruption  morale  et  politique  dans  les  derniers  temps  de  la  république 
romaine.  La  constitution  étant  de  moins  en  moins  respectée  et  la  puis- 
sance militaire  des  généraux  croissant  de  plus  en  plus,  Sylla,  puis  Pom- 
pée se  mettent  au-dessus  des  lois  ;  enfin  l'attitude  que  prend  César  vis-ù- 


I 


il 


II 


.lAlIKBUECHEll   DES    VEREINS.  29 

vis  Pompée  rend  la  f^uerrc  civile  inévitable.  ^  Geschichte  von  Hcllas  und 
liom,  V.  r..  F.  HERTZBEiiG[(i].  Ouvragc  destiné  surtout  à  la  popularisation  ; 
les  illustrations  en  lont  le  principal  mérite  et  encore  trouve-t-on  maint 
reproche  à  leur  taire  et  mainte  inexaclitude  à  y  relever.  •[  J.  iMarquardi,  - 
Dus  Privatlcben  der  Hœmei-.    1"  Part.  [J.  Junj?.],  Traite  de  l'organisation   5 
intérieure  de  la  famille  romaine  :  le  pater-lamilias  maître  absolu  de  la 
famille.  Conditions  du  mariage  :  'justum  matrimonium'  ;  la  corruption 
croissante  détruit  la  famille  comme  elle  détruira  l'Elat.  *[  Histoire  de  la 
Grèce  sous  la  domination  Romaine,  par  L.  Petit  de  Julleville  [G.  II.].  Excel- 
lent ouvrage  complétant  très  heureusement   celui  de  Finlay  ;  les  inscr.,  lo 
les  monuments  ont  été  mis  à  profit.  Cependant  la  dernière  période  est 
moins  bien  traitée  parce  que  l'auteur  n'a  pas  connaissance  des  travaux 
les  plus  récents  publiés  sur  ce  sujet.  Paul  Besson. 

•iMlirbûchor  de»    Vereln»  von   AltertliuniBrreunclen    itn 
liheiiiiande.  H.  68.  Voies  militaires  romaines  dans  les  provinces  rhé-  15 
nanes,  la  Westphalie  et   la  Hesse-Nassau  [J.  Schneider].  Il  n'y  avait  en 
définitive  de  Mayence  jusqu'en  Hollande  que  deux  voies  militaires  romai- 
nes. Les  autres  routes  n'étaient  que  des  embranchements.  Route  de  Trê- 
ves au  Hhin,  par  le  côté  gauche  de  la  Moselle,  du  Rhin  à  Munster  et  à  la 
mer  du  Nord;  voies  secondaires.  Route  de  Trêves  à  travers  l'Hunsruck  20 
sur  Budlich,  se  dirigeant  vers  U*  Rhin  et  aboutissant  aprèsmaints  détours 
à  la  mer  du  Nord  par  Siegenet  par  le  Hanovre,  embranchements.  G'' groupe 
de  routes  traversant  le  Rhin  près  de  Cologne  dans  la  direction  de  la  Hol- 
lande. %  A  quelle  époque  remonte  la  construction  de  la  voie  militaire 
romaine  à  travers  l'Hunsruck.  [F.  Moeller]?  La  route  militaire  de  Trêves  à  25 
Mayence  se  partage  en  deux  bras  dans  l'Hunsruck,  un  se  dirigeant  vers  le 
S.,  l'autre  vers  le  N.  ;  on  a  fait  remonter  le  premierà,  l'époque  d'Auguste, 
l'autre  à  celle  de  Constantin  le  (irand;  la  voie  S.  a  dû  être  construite  vers 
13U  ap.  J.-C,  la  route  de  Trêves  à  Neumagen  et  au  Rhin  plus  ancienne 
d(»it  dater  d'Auguste,  •'j  Voies  romaines  dans  le  Grand  Duché  de  Bade  et  3e 
dans  le  Wurtemberg  [Th.  v.  Becker].  L'ancienne  voie  a  dû  être  recouverte 
par  des  constructions  modernes^;  les  Romains  n'ont  construit  qu'une  voie 
dans  le  pays  de  Bade  et  n'ont  probablement  fait  qu'améliorer  une  route 
plus  ancienne.  •;  Restes  d'un  Castrum  romain  àDeutz  (pi. 2  et  3).  [Wolf].!) 
Ce  que  Deyks  a  écrit  sur  ce  castrum.  2)  Fouilles  et  découvertes  nouvel-  35 
les.  3)  Importance  et  raison  d'être  de  ce    castrum  qui  était  une  vraie 
ville  tonifiée  et  une  tête  de  pont.  4)  Origine  et  nom  de  ce  castrum.  ^Post- 
criptum  [Th.  Mommsen].  Inscr.  trouvée  à  Deutz  de  l'époque  de  Marc-Aurèlc 
et  de  Verus  ;  elle  doit  être  de  163-165,  particularités  de  cette  insc.  qui  en 
5  lignes  s'écarte  3  fois  des  lois  ordinaires  de  l'épigraphie  latine  pour  les  40 
désignations  otficielles.  *^  Fragments  d'inscr.  chrétiennes  de  Trêves  [F. 
X.  Kraus;.  Il  fragments  dontl'un  du  5®  s.  ap.  J.-G.  et  quatre  pierres  tumu- 
laires.  %  Remarques  sur  les  inscr.  du  sanctuaire  de  Nodon  <v.  R.  des  R. 
4,  17,  12>  [Th.  MommsenJ.  Etude  sur  les  mots  'armatura'  et  'praepositus 
reliquationis',- rapprochements  avec  d'autres  textes;  le  1"  désigne  les  45 
soldats  de  l'élite;  le  2«  d'après  l'élymologie  (reliquare)  désignerait  le  pré- 
posé à  la  caisse  d'épargne  militaire  d'une  légion  rom.  en  Bretagne.  % 
Histoire  primitive  de  Heddernheim  [J.  Becker].  Heddernhcim  a  été  l'une  des 
plus  grandes  villes  romaines  de   l'Allemagne.  •^  Statuette  de  Mercure 
d'Eutingen  près  Pforzheim  (pi.  1)  [E.  Wagner].  Trouvée  en  mai  1879,  cette  50 
statuette  assez  bien  faite  a  45  c.  de  hauteur,  elle  est  un  peu  mutilée  ;  com- 
paraison avec  la  statuette  de  Ladenburg,  description.  •  Ein  Fund  v.  sog. 
Regenbogenschiisselchen  in  der  Naehe  von  Bonn  [F.  v.  Vleuten].  Endroits 


30  1880.    —   ALLEMAGNE, 

OÙ  Ton  a  trouvn  jusciirici  ce  ^i;nr{3  do  riionnuiu.s,  dt3Scriplion,  collections 
où  elles  se  trouvent  ;  celle  de  Bonn;  pariiU  èti'e  une  transition  entre  ce 
î^enre  de  monnaies  et  l'imitation  laite  par  les  barbares  des  monnaies  grec- 
ques.^ V.  Gasagrandi,  Agrippina  [Minore]  [M.  Dùnlzer].  L'auteur  s'est  pro- 

'»  |)Osé,  non  sans  talent,  de  réhabiliter  la  mère  de  Néron  et  de  démontrer 
combien  sont  fausses  les  accusations  portées  contre  elle,  mais  il  n'a  pas 
complètement  réussi.  ^  Miscellen.  Trouvailles  faites  à  Bonn,  Cologne, 
Duisburg,  de  tessons,  vases,  monnaies,  tombeaux,  urnes,  lampes,  etc., 
d'épo'U'^  l'O^^-  ^)-  ^^^'''^  romaine  à  Mariaweiler,  salle  de  bains  assez  bien 

10  conservée,  inscr.  se  rapportant  à  la  11°  légion  campée  à  Dûren  vers  70  ap. 
J.-C,  monnaies.  6)  Trouvaille  faite  en  Moravie  de  difîérenls  objets  re- 
montant à  répoque  préhistorique.  7)  Trouvé  près  de  Metz  les  restes  d'une 
villa  romaine,  amphores,  ustensiles,  monnaies  de  150-300  ap.  J.-C.  9).  Pa- 
latinat  du  Rhin.  Grand  nombre  d'objets  antiquestrouvés  en  majeure  partie 

15  dans  des  tombeaux  ;  mentionnons  surtout  une  hache  qui  poufrait  bien 
être  une  hache  de  licteur,  elle  porte  une  inscr.  sur  le  fer  ;  tumuli  de  con- 
structions diverses,  bâtiments  romains;  mention  d'une  arme  dans  laquelle 
on  pourrait  voir  peut-être  la  'framea'  dont  parle  Tacite,  inscriptions,  etc.. 
12)   Xanlen.  Constructions  romaines.  Adrien  Krebs. 

-'0  Jlalipbûclier  fur  classisclie  IPhilologie.  11  supplementband.  1" 
livr.  Les  fragments  de  L.  Goelius  Antipater  [W.  Sieglin].  Meursius  et 
Plïiss  ont  eu  raison  de  penser  que  Coelius  Antipaler  n'avait  pas  seule- 
ment écrit  l'histoire  de  la  deuxième  guerre  punique,  mais  qu'il  avait  com- 
posé dans*un  âge   plus  avancé  un  second  ouvrage  intitulé  :  Histoires. 

25  Contenu  et  disposition  probables  de  ces  deux  ouvrages  ;  étude  des  divers 
fragments  qui  nous  sont  parvenus  pour  retrouver  leur  place  dans  l'en- 
semble d'où  ils  ont  été  extraits.  S.  examine  si  c'est  avec  raison  qu'on  les 
attribue  à  Coelius,  il  traite  ensuite  des  sources  dont  s'est  servi  Coelius.  ^ 
L'incendie  de  Rome  par  les  Gaulois  [G.  ThouretJ.Les  sources  les  plus  an- 

30  ciennes  et  les  plus  sûres  ne  parlent  pas  de  cet  incendie  ;  2)  il  est  invrai- 
semblable et  il  ne  cadre  pas  avec  les  données  historiques  les  plus  ancien- 
nes ;  3)  il  faut  entendre  tout  autrement  qu'on  ne  l'a  fait  les  sources  qui 
traitent  de  cette  période  historique;  4)  comment  la  tradition  a  punaitre  et 
à  quelle  époque  ;  o)  d'autres  preuves  qui  confirment  l'opinion  de  T.  ;  6), 

35  examen  des  sources.  ^  Les  manuscrits  d'Ausone[R.  Peiper].  1)  L'editio 
princeps  et  les  mss.  qui  s'y  rapportent  (Z).  2)  Les  autres  éditions  ancien- 
nes, les  mss.  de  la  Mosella,  le  Codex  Ticinensis.  3)  L'origine  de  l'épi- 
grarnme  de  Nursius  et  d'Ugoletus.  4)  Le  codex  Lugdunensis  (Voss.  1U). 
o)    Les  mss.  V  et  Z  et  les  rapports  qu'ils  ont  entre  eux.  Extraits  des  mss. 

10  de  la  classe  Z.  6)  Ecrits  perdus,  fragments,  eclogœ,  menus  fragments.  7) 
Récapitulation  des  résultats  obtenus  et  tableau  marquant  la  liliatioii  des 
divers  mss.  8)  Correspondance  avec  Symmaque;  9)  avec  Paulinus.  40) 
Extraits  de  Sannazar,  Accursii  copiae.  ^Etudes  philologiques  sur  les  ma- 
thématiciens grecs  I,  II.  [J.  L.  Heiberg].    1)  Eutokios.  2)  Sur  la  restitution 

i5  des  deux  livres  d'Archimède  Tvept  a^aîpa;  )47.v  -a^aIv^^vj  <v.  Rev.  de  Phil.,  t.  IV, 
p.  172>. 

^^  2*  livr.  De  Suidae  biographicorum  origine  et  fide  [A.  Daubj.  1)  L'é- 
pitome  de  l'ovoaaroxo^ov  d'Hesychius  a  été  presque  l'unique  source  de 
Suidas.  2)  Hesychius  s'était  servi  pour  ses  vies  des  poètes  et  des  musi- 

ôo  ciens  avant  tout  de  l'histoire  de  la  musique  de  Denys  d'Halicarnasse.  3) 
Appréciation  des 'epicorum  carminum  tabulae  e  bibliothecarum  catalogis 
petitae'.  4)  Appréciation  des  'lyricorum  carminum  tabulae'  qui  ont  été  em- 
pruntées par  Denys  àCallimaque  et  dont  Hesychius  s'est  servi.  5)  Hesychius 


JAHRESBERICHTE    DER    GESCHICHÏSWISSENSCHAFT.  31 

■a  eu  surtout  recours  à  Philon  de  Byblos  pour  écrire  ses  notices  sur  lus 
fTpammairicns,  les  orateurs,  les  sophistes,  les  historiens  et  les  philoso- 
l)hL'S  i\ii.  la  fin  (lu  i"  siècle  av.  J.-G.  au  règne  d'Hadrien  ;  quelle  est  l'auto- 
rité d(;  cet  écrivain.  6)  Quelle  est  celle  d'Asclepiades  Myrleanus  qui  vivail 
dans  le  i"  siècle  av.  J.-C.  et  qui  a  été  mis  à  contribution  par  Hesychius  5 
pour  les  grammairiens  antérieurs  au  siècle  d'Auguste,  listes  des  ouvra- 
ges des  orateurs  et  des  historiens.  7)  Hesychius  a  probablement  puisé  ses 
renseignements  sur  les  auteurs  postérieurs  au  règne  d'Hadrien  dans 
l'iTTiTcavi  xpovixYi  d'Heliconius.  8)  D.  ne  croit  pas  qu'Hesychius  se  soit 
servi  du  7:tfl  cawvOawv  dc  Demetrius  Magnes.  0)  De  l'emploi  de  euro;  et  lo 
des  mots  semblables  dans  Suidas.  10)  Quelle  est  la  part  de  Suidas  dans 
;8on  ouvrage,  il  a  complété  Hesychius  par  Athénée  et  donne  les  litres  des 
comédies  dans  le  mémo  ordre  que  cet  auteur  qui  les  donnait  au  hasard. 
%  Les  ra[)ports  des  figures  des  vases  grecs  avec  les  poèmes  du  cycle  épi- 
ue[H.  Luckenbach].  Ce  travail  de  240  pages  est  divisé  en  trois  parties,  is 
)  Vases  représentant  dos  sujets  épiques  dont  nous  possédons  les  sour- 
es.  2)  Poésies  ne  faisant  pas  partie  de  l'épopée  et  traditions  locales.  3) 
ases  représentant  des  sujets  épiques  que  nous  ne  connaissons  que  par 
des  fragments.  Conclusions  :  i)  L'épopée  est  la  source  principale  des  su- 
jets des  vases  ;  2j  A  côté  de  l'épopée,  il  faut  placer  la  tragédie  ;  3)  11  n'y  20 
a  pas  de  représentations  tirées  d'autres  poésies  ou  de  mythes  locaux;  4) 
Les  sujets  des  vases  ne  servent  pas  d'illustrations  aux  poèmes  épiques  et 
dramatiques;  5)  Aussi  s'écartent-ils  beaucoup  des  descriptions  poétiques; 
6)  dont  ils  ne  conservent  que  les  traits  principaux  et  caractéristiques;  7) 
ouvent  les  noms  des  personnages  ne  concordent  pas  avec  ceux  de  la  ss 
poésie  ;  8)  l'artiste  ajoute  souvent  des  personnages  ;  9)  et  même  pour  la 
période  archaïque  crée  des  personnages  qui  ne  sont  là  que  pour  laire 
nombre;  10)  On  retrouve  souvent  les  mœurs  du  temps  dans  la  représen- 
tation des  héros  ;  11)  les  scènes  où  l'on  voit  des  héros  s'armant  ou  pre- 
nant congé  l'un  de  l'autre  relèvent  de  la  fantaisie  de  l'artiste;  12)  On  indi-  30 
vidualise  souvent  au  moyen  de  noms  des  scènes  d'une  portée  générale  ; 
3)  ceux  qui  veulent  à  tout  prix  donner  des  noms  à  chaque  personnage 
isquent  de  se  tromper  ;  14)  Les  confusions  des  différents  moments  de 
•action  sont  fréquentes;  15)  Le  désaccord  de  la  poésie  et  de  la  peinture 
e  montre  le  plus  clairement  dans  les  scènes  qui  ne  représentent  pas  un  as 
oment  déterminé  de  l'action  ;  16)  11  est  souvent  difûcile  de  ramener  les 
cènes  représentées  àunesource  déterminée  ;  17)  On  trouve  fréquemment 
ans  la  représentation  d'un  sujet  des  traits  empruntés  aux  sujets  d'autres 
oésies.  ^  Ares  et  Aphrodite,  recherches  sur  l'origine  et  la  signification 
e  leur  union  [K.  Tûmpel].  Histoire  de  la  question.  1)  Aphrodite  Areia  40 
Urania)  et  Ares,  le  couple  de  l'Hellénisme  ;  a, le  culte;  b,  la  poésie  et  l'art 
avant  Alexandre;  c,  Urania.  l'épouse  d'Ares  depuis  Alexandre.  2)  Aphro- 
ite-Erinys  (Apostrophia)  et  Ares,  le  couple  religieux  du  culte  thébain;  a, 
ritonia,  Thesmophoros,  Erinys;  b,  Urania,  Pandemos,  Apostrophia  ;  c, 
Aphrodite  Apostrophia  et  Ares,  métamorphose  du  couple  divin  des  'Acvt;  45 
rinys  et  Ares.  3)  Aphrodite  Dionaia  (Pandemos)  et  Ares,  le  couple  poé- 
ique  de  la  mylh.  grecque.  Résumé.  Supplément.  1.  Ares  et  Aphrodite  sur 
ne  coupe  du  musée  de  Berlin.  2.  Les  ''Acvs;  àThèbes.  A.  K. 

•Ialire»bei*lctite   der   GeBcliIclits^wlBsenscliart  1.  l'e    année. 

^878.  Rapport  sur  l'Inde  [J.  Klatt].  A.  v.  Sallet  (Zeits.  f.  Num.)  donne,  50 

Ce  recueil,    publie  par  F.    Abrahaîii,  J.  Herinami.  Edm.  M<'yor,   >ous  les  au;spices  de  la 
iété  histuii([ue  <ie  lîerlin.  est  puui"  llustoire  ce  qu<j  le  Jaliresb'erichte  de  Bursiau  est  pour 
'antiquité  classique.  Paru  à  Berlin  en  1880. 


3^2  1880.    --   ALLE^LVGNE. 

à  Tuido  dos  monnaies,  de  précieux  renseignements  sur  la  chronologie 
des  rois  de  IJaclriane.  Buliler  (Indian  Anliquary)  a  apporté  de  nouvelles 
preuves  pour  l'identification  de  Haslakavapra  avec  l'Astakampron  des 
Grecs.  Traduction  des  'Indica'  d'Arrien,  par  Mac  Crindlos  (même  recueil), 
5  avec  notes  relatives  à  la  géographie  et  cà  l'ethnographie  de  cet  auteur. 
^^  Médie  et  Perse  j  usqu'au  renversement  des  Sas  sanides 
[F.  Spiegel].  Ferd.  Justi,  Geschichte  des  alten  Persiens.  Les  inscr.  cunéifor- 
mes démontrent  que  précisément  dans  les  années  où  Hérodote  place  l'at- 
IVanchissement  de  la  Médie,  les  rois  d'Assyrie  commencèrent  à  faire  des 

10  expéditions  assez  heureuses  dans  ce  pays;  d'autre  part,  le  nom  de  Déïokès, 
(lu'IIérodote  considère  comme  l'auteur  de  l'indépendance  médique,  se  re- 
trouve dans  les  inscriptions.  J.  soutient  avec  raison  que  le  fondateur  de 
la  dynastie  médique  s'appelait  Gyaxare  et  que  Déïokès  est  un  simple  titre. 
Relativement  aux  commencements  de  la  dynastie  des  Achéménides,  J. 

15  s'appuie  sur  Clésias.  •[  J.  Darmesteter,  La  légende  d'Alexandre  chez  les 
Perses.  L'orgueil  national  a  fait  d'Alexandre  un  fils  de  roi  persan.  Les 
actions  d'Alexandre  sont  racontées  comme  dans  le  roman  du  Pseudo- 
Callislhène.  ^  W.  Tomaschek,  Centralasiatis&he  Studien.  i.  Sogdiana  (Sitz. 
der  Akad.  d.  Wiss.  zu  Wien,  1877).  Sera  consulté  avec  fruit,  notamment 

20  pour  les  campagnes  d'Alexandre. 

Tlll  Egypte  [Ludw.  Stern].  Rcvillout  (Voir  R.  des  R.,  t.  2,  303,  12>  rap- 
porte le  fait  inconnu  jusqu'alors  d'une  dynastie  indigène  continuant  de 
régner  à  Thèbes  sous  Ptolémée  Epiphane.  Brugsch  (Zeits.  f.  aegypt.  Spr.) 
relate  que  les  usurpateurs  Horsat  et  Anchtu  se  sont  soulevés  à  Thèbes 

25  contre  les  Ptolémées,  depuis  la  17*'  année  du  règne  de  Philopator,  jusqu'à 
la  18^  année  de  celui  d'Epiphane.  ^\  Découverte  à  Fayyîim  d'un  grand 
nombre  de  documents  sur  papyrus  en  grec,  latin,  arabe,  etc.  Ils  datent 
probablement  du  7''  ou  du  S"  s.  ^  Lauth,  Lieblein,  Cari  Riel  se  sont  oc- 
cupés de  chronologie  égyptienne.  Les  nouvelles  découvertes  ont  modifié 

30  en  bien  des  points  celle  de  Manéthon.  ^  Maspero  (Ann.  Ass.  et.  gr.  1875, 
1876,  1877)  a  commenté  le  2"  livre  d'Hérodote.  Lauth  (Abhandl.  Bayer. 
Akad.)  a  recherché  l'origine  des  noms  grecs  Osiris  et  Osymandias.  Freenkel 
(Arch.  Zeit)  a  réédité  avec  soin  Thymne  d'Isis  contenu  dans  une  inscr. 
d'Ios  découverte  par  R.  Weill. 

35  ^^  Assyrie  etBabylonie  [G.  Rœsch].  E.  Schrader,  Keilinschriften  u. 
Geschichtsforschung.  Se  défend  contre  v.  Gutschmid  du  reproche  d'avoir 
négligé  les  sources  non  assyriennes  ;  il  montre  les  erreurs  d'Hérodote  et 
de  Ctésias,  relatives  à  l'histoire  assyrienne.  (Voir  R.  desR.,  t.  4,  104,  6.) 
Joh.  Briilb  dans  un  Jahresb.  liber  das  Gymn.  zu  Aachen,  a  donné  une  to- 

40  pographie  soignée  de  Babylone,  d'après  Hérodote. 

^^  Histoire  des  Juifs  jusqu'à  la  destruction  de  Jérusalem 
[L.  Strack].  Eysert,  Ueber  die  Quellen  fur  die  judische  Geschichte  in  den  letz- 
ten  Zeiten  vor  Chr.  Sans  valeur  scientifique.  Sur  Josèphe  :  A.  Baerwalds, 
Josephus  in  Galilse  (Voir  R.  des  R.,  t.  4,  82,  5>  et  J.  G.  Miiller,  Des  Flavius 

45  Joseph  Schrift  gegen  den  Apion  (édité  par  Joh.  Riggenbach  et  Conr.  v.  Orelli). 
^^  La  Grèce,  i.  Jusqu'à  la  bataille  de  Chéronée  [H.  Zurborg]. 
Épigraphie.  Newton,  The  collection  of  ancient  greek  inscriptions  in  the  British 
Muséum,  i.  Attika,  éd.  par  Hicks.  Le  Corpus  Inscr iptionum  Atticarum  de  l'Aca- 
démie de  Berlin.  Le  T.  1  comprend  les  inscriptions  avant  Euclide  ;  le  T.  2 

50  s'étend  d'Euclide  à  Auguste.  Le  T.  3  comprend  l'époque  après  Auguste. 
f  Sur  l'importance  des  fouilles  d'Olympie  (Voir  R.  des  R.,  t.  4>,  Hermès, 
Arch.  Zeit.,  les  Miltheil  d.  dtsch.  archaîol.  Inst.  in  Athen  etc.  IfSur  la  date 
de  la  rédaction  de  l'ouvrage  d'Hérodote,  le  rp.  mentionne  les  hypothèses 


J 


If 

I 


JAHUES13E11ICHTE  DEK   GESCHICHTSWISSENSCHAIT.  33 

(1(5  Kiichhoir,  de  Dauer  (Voir  R.  des  R.,  t.  4,  89,  7  et  5>,  de  Hachez  (Voir 
R.  d«!S  R.,  t.  3,  90,  45>.  •;  Pour  la  véracité  de  Thucydide,  les  questions  de 
composition  sont  suivant  le  rp.  d'un  mince  intérêt  direct.  Il  mentionne  à 
<o  sujet  les  hypothèses  d'Ullrich,  de  L.  Çvviklinski,  de  Glassen,  et  il  renvoie 
pour  toute  cette  question  au  Jaliresb.  de  Bursian,  1874-1875.  De  même,   s 
les  questions  relatives  aux  voya^i^es  d'Hérodote,  à  sa  biographie  et  à  celle  de 
Thucydide  (Bauer,  v.  Wilamowitz-Moellendorff,  R.  Schoell),  relèvent  plutôt 
de  l'histoire  littéraire  que  de  l'histoire  proprement  dite.  Selon  le  rp.,  la 
question  relative  au  degré  d'authenticité  des  discours  de  Thucydide  n'a 
pas  une  inlluence  immédiate  sur  la  véracité  de  l'historien.  Ces  discours  lo 
sont,  d'après  le  r|).  et  Herhst,  des  réflexions  de  Th.  adaptées  librement  à« 
la  situation  et  au  caractère  des  personnages.  Welzhofer  est  d'un  avis  du- 
rèrent;   il   regarde   les    discours    comme    parfaitement    authentiques. 
^j  N.  Wecklein,  Die  Tradition  der  Perserkrieye.  Analyse  pénétrante  des 
causes  «[ui  ont  pu  empêcher  Hérodote  de  saisir  le  véritable  point  de  vue  i* 
<Voir  R.   des  R.  t.  2,  i79,  39>.  •[  De  tous  les  ouvrages  historiques  qui 
portent  le  nom  de  Xénophon,  seule  l'Anabase  a  une  authenticité  et  une 
valeur  histori(iue  incontestables.  LaCyropédie  ne  peut  sérieusement  passer 
pour  une  source  historique,  malgré  les  atfirmations,  sans  valeur  du  reste, 
de  E.  Millier.  La  question  relative  aux  Helléniques  est  encore  pendante.  20 
La  polémique  au  sujet  de  l'authenticité  (il  s'agit  de  l'authenticité  de  la 
lorme  extérieure)  a  élé  traitée  par  Grosser  (Voir  R.  des  R.,  t.  t,  138,  35>. 
Toutefois   les^  partisans  de  l'authenticité  gagnent  du  terrain.  Kirchhotf 
(Abhandl.  Akad.  Berlin,  1874)  a  démontré  que  r'Aôr.vxîuv  iroXiTtîa  est  une 
œuvre  anonyme  de  la  première  moitié  de  Tan  424.  E.  Nauma:<n,  De  X.  li-  2* 
bro  qui  Aaxî^xtacvîwv  ticmtiîx  inscribitur,  a  démontré  par  des  raisons  con-     -< 
vaincantes,  tirées  de  la  langue  de  l'écrivain,  l'authenticité  de  ce  traité.  La 
question  relative  à  r'A7T.oi>a.o;  doit  être  soumise  à  un  nouvel  examen  après 
les  recherches  infructueuses  de  Beckhaus  (Zeits.  I.  Gymn.  W.  1872).  L'au- 
thenticité des  n-.fci  et  leur  rédaction  dans  le  cours  de  l'année  356,  peuvent,  »o 
d'après  les  monographies  de  Gleiniuger  et  du  rp.,  être  considérées  comme 
démontrées.  *  Parmi  les  travaux  relatifs  à  l'étude  des  sources  des  histo- 
riens compilateurs,  celui  de  Natorp,  Qtios  auctores  in  ultimis  belU  Pelop 
annis  describendis  scciiti  sint  Diodoi'uSy  F  lut  archus^  Cornélius  Justinus,  étudie, 
les  sources  de  413-404.  C.  Michaelis,  Deordinc  i  itarum parallelarum  Plutar-  35 
chi,  a  comparé  entre  elles  les  biographies  de  Plutarque,  afin  de  montrer 
leurs  rapports  chronologiques  réciproques.  Idée  neuve  et  féconde.  Un  pro- 
gramme de  Bornemann  s'occupe  de  Castor,  lequel  serait,  suivant  B.,  la 
source  de  Diodore  (Voir  H.  des  R.  t.  3,  101,  17>.  ?  V.  Wilamowitz-Moel- 
lendorif  défend,  par  des  raisons  convaincantes,  l'attribution  àStésimbrote  *<> 
du  pamphlet  perdu  ne:-  esaiaTcxXscu;  xaî  eoj/.o^î^oj  xal  iiêpixXîC'j;,  contre  Bur- 
sian, Riihl,  etc.,  et  détinit  bien  le  caractère  du  livre  et  de  son  auteur  (Voir 
R.  des  R.,  t.  2,  27,  46>.  %  Haupt  et  KirchholT  se  sont  occupés  du  texte 
d'Enée  le  Tacticien  ;  Hercher  en  a  donné  une  éd.  critique.  Hug  a  réuni, 
dans  un  vol.,  tout  ce  qui  avait  trait  à  Enée  (Voir  R.  des  R.,  t.  2,  109,  36>.  *^ 
^  Em.  KuiL\,  Veber  die  Entstehwuj  der  Staedte  der  Alten.  Etudie  le  développe- 
ment politique  des  cités  grecques  (Pour  l'appréciation,  voir  R.  des  R., 
t.  3,  100,  26>.  BusoLT,  Die  Lakedaimonier  u.  ihre  Bundesgenosse.  Montre  que 
la  contédération  lacédémonienne  reposait  moins  sur  la  communauté  de 
race  ou  la  religion  que  sur  la  politique  (Voir  même  t.,  100,  44>.  Gelzer,  5o 
après  Wachsmuth  et  Gilbert,  a  étudié  la  question  relative  à  l'origine  de 
la  double  royauté  à  Sparte.  Dum,  Entstehung  u.  Enticicklung  des  spartan. 
Ephorats.  Résultats  :  Les  Ephores  furent  institués  par  Théopompe  pour  re- 

Ji.  DB  PHiLOL.  .  Avril  1881.  —  Beoue  des  Bévues  de  ItSO.  V  —  a 


34  1880.    --    ALLEMAGNE. 

présenter  les  rois  pendant  leur  absence  ;  leur  pouvoir  s'étendit  par  suite 
du  désaccord  croissant  de  ceux-ci.  Toutefois,  l'hypclhèse  d'après  laquelle 
de  bonne  heure  une  loi  aurait  chargé  les  éphorcs  de  trancher  les  diffé- 
rends des  rois,  ne  peut  être  regardée  comme  démontrée.  ^  Pour  l'ancienne 
5  histoire  de  l'Attique,  le  rp.  n'a  à  signaler  aucun  ouvrage  aussi  important 
que  le  i"  vol.  de  Waciismuth,  Die  Stadt  Athen  im  Alterthum.  L'Institut 
arch.  allemand  a  entrepris  de  relever  la  topographie  de  l'Attique.  H.  Kau- 
PERT  a  publié  une  carte  d'Athènes  et  de  ses  environs,  Curtius  et  A.  Kau- 
PERT  un  atlas  d'Athènes  (Voir  R.  des  R.,  t.  4,  d03,  6>.  Foss,  dans  un  pro- 
10  gramme  sur  les  rapports  des  partis  dans  l'ancienne  Attique,  arrive  à  des 
résultats  négatifs.  F.  ne  se  montre  guère  favorable  à  Solon.  L.  Cerrato  a 
donné  un  essai  critico-biographique  de  Solon  dans  Riv.  di  Filol.<Voir  R.  des 
R.  4,  306,  21>.  Dondorff,  dans  une  dissertation'»  sur  la  noblesse  et  la 
bourgeoisie  dans  l'ancienne  Hellade  »,  a  étudié,  avec  l'aide  d'Aristote,  les 
15  problèmes  politiques  et  sociaux  relatifs  à  l'ancienne  Attique.  G.  Gilbert  a 
publié  un  travail  sur  les  naucraries  attiques  qui,  suivant  lui,  n'ont  pas 
existé  avant  Solon.  Il  regarde  la  version  d'Hérodote,  relative  à  Cylon, 
comme  inventée  par  les  AIcméonides  dans  leur  intérêt.  Ces  deux  points 
ont  été  combattus  par  G.  Schoemann  (Voir  R.  des  R.  4,  73,  36>.  Dans  une 
20  lettre  à  R.  Schoell,  G.  Schoemann  s'est  occupé  des  Éphètes,  et,  en  contra- 
diction avec  L.  Lange  et  Philippi,  a  défendu  les  données  de  Pollux  relatives 
*  ce  sujet;  il  a  traité  aussi  les  rapports  des  Ephètes  avec  l'Aréopage. 
^  Pour  les  antiquités  politiques  de  l'Attique,  le  travail  de  M.  Fraenkel,  Die 
attischen  Geschworenengerichte,  montre  clairement  que  le  nombre  6000  était 
25  l'équivalent  officiel  de  frâvre;  'Aô-ovalot.  Également  méritoire  la  dissertation 
de    Cari   ^V\jeb.z  j  De  mercede  ecclesiastica  Atheniensium ,  d'après   laquelle 
l'ej'aXvîCTiaaTiy.ov  ne  remonte  pas  à  Périclès,  comme  on  le  croit  généralement, 
mais  a  été  institué  après  la  guerre  du  Péloponnèse.  ^  Pour  l'histoire  du 
o«  s.  et  surtout  les  guerres  Médiques,  Wecklein,  dans  son  ouvrage  cité 
30  plus  haut,  fait  la  critique  d'Hérodote  (Voir  R.  des  R.,  t.  d,  d26,  43>. 
W.  rabaisse  à  tort  l'importance  de  Marathon  ;  surtout  le  départ  subit  de  la 
flotte  perse  et  l'abandon  de  l'expédition,  ne  sont  pas  motivés  d'une  façon 
convaincante.  Busolt  s'est  élevé  avec  raison  contre  l'hypothèse  de  W.  Il 
adopte  l'hypothèse  de  Gurtius,  d'après  laquelle  Miltiadc  aurait  attaqué  les 
35  Perses  au  milieu  de  l'embarquement.  B.  donne,  au  sujet  de  la  2^  guerre 
médique,  des  hypothèses  très  remarquables.  Loeschke  s'est  occupé  de  la 
bataille  de  Salamine.  Il  combat  les  idées  de  Grote  et  de  Curtius  et  lit  par 
conjecture,  dans  Hérodote,  8,85  Trpô;  saXaaïvc?,  au  lieu  de  tvcoç  'EXsuaîvc;. 
ir  Pour  l'époque  de  la  l'^^'  confédération  attique,   Kirchhoff  (Abh.  Berl. 
40  AJcad.  1876)  a  tiré  des  documents,  notamment  d'un  décret  du  peuple  de  436 
(C.  I.  A.  1,  32),  des  renseignements  sur  les  éléments  du  trésor  allié,  et  sur 
l'emploi  des  finances.  K.  (Herm.,  t.  H)  a  traité  plus  à  fond  le  développe- 
ment historique  de  la  symmachie  athénienne  dans  un  article  dont  les  ré- 
sultats sont  inattaquables,  suivant  le  rp.,  en  dépit  des  objections  de  Vol- 
Aô  quardsen.  Léo,  s'appuyant  sur  les  résultats  de  K.,  montre  que  le  district 
ionien  ne  comprenait  pas  seulement,  comme  le  veut  celui-ci,  les  îles 
ioniennes-éoliennes,  mais  les  villes  nouvellement  affranchies  du  conti- 
nent, de  Sigeon  jusqu'à  Teichiussa  (V.  R.  des  R.  3, 139,  i8>.  Droysen  a 
étudié  la  situation  de  Samos  dans  la  1''  ligue  athénienne  (V.  R.  des  R.  3, 
60  26,  36>.  Adh.  Motte  a  cherché  à  prouver  l'existence  et  les  clauses  de  la 
paix  de  Cimon  (Rev.  Instr.  publ.  en  Belgique,  t.  18,  19  et  21).  ^  Sur  l'his- 
toire du  siècle  de  Périclès,  le  rp.  signale  l'ouvrage  de  Ad.  Schmidt,  Das 
perikleische  Zeitalter^  dont  il  réserve  l'appréciation  pour  plus  tard  (V.  R. 


JAHUESBEllICHTE   DEU  GElSCHICHTSWISSEXSCHAFT.  35 

des  H.  4,  100,  29>.  Au  sujet  du  procès  de  Thucydide,  v.  Wilumuw  ilz  ;i 
trouvé  le  juste  point  de  vuc<V.  R.  des  R.,  t.  2,  27,  20>.  F.  Léo  et  0.  Keck 
ont  traite  de  l'importance  politique  de  la  comédie  cl  des  limites  de  la  li- 
berté du  théâtre.  L.  prétend,  à  l'aide  des  scolies  d'Aristophane,  trouver  la 
délense  de  bafouer  sur  la  scène  un  personnage  ofticiel  élu  par  la  Cheiro-   5 
tonie  ou  par  le  sort.  K.,  avec  plus  de  vraisembfance,  voit  la  défense  de 
représenter  les  hommes  politiques  '  in  persona'  et  omciaxotî.  L'ouvrage  de 
MuelleR'Struebing,  Aristophanes  u.  die  historische  Kritik,  est  un  des  plus  im- 
portants des  tO  dernières  années.  Les  critiques  lui  ont  généralement  re- 
proché, non  sans  raison,  d'avoir  placé  dans  la  période  antérieure  à  Euclide  lo 
la  charge  de  trésorier  (6  èirl  tyi  ^ioiy.T.<i£'.).  M.  S.  promet  de  se  justifier.  Polé- 
mique de  M.  S.  au  sujet  de  la  lecture  du  C.  LA.  t.  180,  1.  15,  n.  14.  toT; 
iirî  xà;  ôtîXitxi']  w-^c'j;  tcî;  airà  Ar,jA&o66vcu;.  M.  S.  rejette  la  Iccture  de  Kochlcr  et 
en  propose  une  autre,  dans  laquelle  ressort  le  rôle  militaire  de  Démos- 
thène  dans  le  Péloponnèse.  La  lecture  de  M.  S.  et  ses  déductions  reposent  is 
sur  une  simple  conjecture.  L'auteur  l'avoue  lui-même.  Les  Beitraege  zur 
inneren  Geschichte  Athens  im  Zeitalter  des  pelop.  Krieges^  de  G.  Gilbert,  ont 
été  attaqués  vivement  par  F.  Riihl,  à  tort  selon  le  rp.<V.  R.  des  R.,2,  108, 
2o>.  Rien  d'essentiellement  neuf  chez  Goetz,  Abhandlung  ùber  den  Hermo- 
kopidenprozess,   et  IL  Houssaye,  Histoire  d'Alcibiade   et   de  la  République  20 
athénienne.  Schrader,  *  Klcon  u.  Aristoph.  Babylonier'  (Philol.  36)  défend 
l'opinion  de  0.  Mûller  et  de  Koek.  Leithaeuser  a  traité  de  la  défection  de 
Mytilène  et  a  abouti  à  des  résultats  différents  de  ceux  de  W.  Herbst. 
U.  Koehler  rapproche  le  décret  de  proxénie  C.  l.  A.  t.  1.  42  avec  les  am- 
bassades athéniennes  de  420  <V.  R.  des  R.  2,  242,  52>.  Roehl  compare  25 
l'inscription  du  C.  L  A.  t.  1.  59  avec  Lysias  et  Andocide.  Gilbert,  Seeliger 
et  le  rp.  se  sont  occupés  de  l'ostracisme  d'Hyperbolos  avec  des  résultats 
différents  ;  il  parait  certain  que  cette  institution  disparut  avec  les  réfor- 
mes d'Euclide.  Loeschke  a  détruit  une  erreur  très  répandue,  relative  au 
mode  de  sutl'ragé  dans  le  procès  des'généraux.  Poehlig  a  donné  une  mo-  30 
nographie  de  Théramène,  sans  parvenir  à  réhabiliter  son  client  <V.  R.  des 
R,  2,  110,  15).  Pour  la  2*  ligue  maritime  athénienne,  l'ouvrage  de  Busolt, 
Der  zweite  ath.  Bund,  a  provoqué  les  rectifications  de  Hahn  <V.  R.  des  R. 
1,  97,  40>  et  de  Hoeck  (Voir  R.  des  R.  t.  3, 116,  32>.  Koehler,  dans  les  Mit- 
thcil.  (Voir  R.  des  R.,  t.  2, 367,  2>,  a  publié  des  documents  relatifs  à  cette  35 
époque.  L'organisation  financière  d'Athènes  a  été  étudiée  par  J.  IL  Lipsius 
(V.  R.  des  R.  3,  115,  17>,  qui  soumet  à  un  nouvel  examen  la  constitution 
des  symmories.  1|  Pour  l'histoire  de  l'hégémonie  thébaine  Vischer,  dans 
Kleine  Schriften,  a  donné  une  monographie  d'Epaminondas,  qui,  sans  ap- 
porter rien  de  bien  neuf,  est  un  modèle  de  clarté  (Voir  R.  des  R.,  t.  2,  4o 
110,  16>.  Fr.  Bûcheler  (Rhein.  Mus,  1877)  communique  une  inscription 
publiée  pour  la  1~  fois  par  St.  Koumanoudis,  et  dans  laquelle  le  béotar- 
que  célèbre  la  part  qu'il  a  prise  à  la  bataille  de  Leuctres.  Gilbert  prétend 
qu'il  ne  s'agit  pas  d'événements  accomplis  pendant  la  bataille,  mais  d'une 
consécration  faite  à  Jupiter  avant  le  combat  du  bouclier  d'Aristomène.  45 
^  Les  idées  de  Spengel,  relatives  à  la  lutte  d'Athènes  contre  la  Macédoine, 
ont  été  reprises  avec  talent  par  A.  Weidner.  Toutefois,  W.,  dans  les  notes 
de  son  éd.  critique  du  discours  sur  Ctésiphon,  montrait  une  tendance 
haineuse  pour  Démosthène;  il  se  montre  plus  favorable  envers  lui  dans 
rintroduction  de  l'éd.  Haupt-Sauppe.  Dans  un  article  du  Philol.  (Voir  R.  so 
des  R.,  t.  2,  149,  27>,  W.  s'efforce  de  montrer  la  faiblesse  des  arguments 
de  D.,  mais  voulant  trop  prouver,  il  dépasse  le  but.  On  ne  peut  souscrire 
aux  conclusions  de  W.  relatives  à  la  politique  générale  de  D.  Excellente 


3G  1880.    —    ALLEMAGNE. 

«lisserliilion  de  iNitsciie,  Kocnig  Philipps  Brief  an  die  Athcner  u.  Ilieronymos 
von  Kardia,  dans  laquelle  Ta  iilli  en  licite  de  la  lettre  de  Philippe,  contenue 
dans  les  discours  de  DtMnosthène,  est  démontrée.  W.  IIartel  a  donné, 
pour  Démoslhène  et  son  temps,  le  travail  le  plus  considérable  qui  ait  paru 

5  dans  ces  dernières  années.  (Pour  les  résultats,  v.  R.  des  R.  2,  203,  10  ;  et, 
pour  l'appréciation,  3,  \01,  3i.> 

^^  Grèce.  2.  Histoire  d'Alexandre  et  des  Diadoques  [Kallen- 
berg"].  Droysen,  Geschichte  des  Hellenismus.  Analyse  détaillée  de  cet  ou- 
vrage qui  a  été  notablement  remanié.  ^  Outre  Droysen,  Bornemann  s'est 

10  occupé  de  la  chronologie  de  Diodore  (voir  ci-dessus).  La  question  des 
iNéméennes  d'hiver,  importante  pour  la  chronologie  des  Diadoques,  a  été 
l'objet  d'une  polémique  entre  Unger  et  Reuss.  Selon  U.  Diodore  a  juste- 
ment placé  la  mort  d'Eumène  en  janvier  315.  Antigone  a  pu  à  partir  de 
ce  moment  laire  les  marches  mentionnées  par  Diodore  et  arriver  à  Mallos 

j5  entre  le  28  avril  et  le  8  mai.  Droysen  démontre  l'impossibilité  de  ce  fait. 
Il  arrive  à  ce  résultat  que  les  Néméennes  des  années  315,  224/3  av.  J.  G., 
214  ap.  J.  C.  doivent  tomber  en  hiver,  tout  au  moins  à  l'automne. 
^  Kaehst,  Beitraege  zur  Quellenkritik  des  Q.  Curtius  Rufus  a  traité  l'étude  des 
sources  de  l'histoire  d'Alexandre.  Le  fond  de  l'ouvrage  de  Q.  Curce  est 

20  l'histoire  de  Clitarque.  Q.  Curce  a  pu  utiliser  aussi  Strabon,  Timagène  et 
Artémidore.^  Pour  l'étude  des  sources  des  Diadoques,  Haake  etRoesiger 
ont  combattu  l'opinion  de  Bruckuer  d'après  laquelle  Hiéronyme  de  Cardia 
était  la  source  unique  de  Diodore,  mais  sans  pouvoir  mettre  avec  succès 
Duris  à  la  place  d'Hiéronyme.   Nitschq  les  a  réfutés  (voir  ci-dessus). 

25  Reuss  et  le  rp.  (v.  R.  des  R.  2,  151,  20)onttrouvé  des  traces  nombreuses 
d'Hiéronyme  chez  les  autres  historiens.  Ces  résultats  ont  été  attaqués  par 
Evers  et  Schubert  (v.  R.  des  R.  3,  31,  52).  Unger  (v.  R.  des  R.  3,  137,  29), 
montre  que  Hiéronyme  n'est  pas  la  source  unique  de  Diodore,  qui  s'est 
servi  aussi  de  Diyllos.  ^  Une  dissertation  de  Geschwandtner  démontre 

80  queTrogue  Pompée  s'est  servi  alternativement  de  deux  sources.  Ce  sont 

Hiéronyme  et  Duris;  une  autre  de  Aander  Heyden  relative  à  l'histoire 

d'Anliochus  le  Grand  jusqu'à  son  passage  en  Grèce  n'apporte  rien  de  bien 

nouveau.  L'auteur  ne  parait  pas  connaître  le  programme  de  Wutzdorff. 

%^  Rome  et  l'Italie.  I.  Jusqu'aux  troubles.-,  des  Gracques. 

35  [Abraham].  Coup  d'œil  sur  l'état  des  fouilles  de  l'époque  romaine  en 
Italie  et  à  l'élranger.  (Pour  l'analyse  nous  renvoyons  aux  recueils  spé- 
ciaux analysés  dans  la  R.  des  R.).  Jaeger  et  Simons  se  sont  occupés  de 
l'histoire  romaine  en  général.  Le  3°  vol  des  Staatsalterthûmer  de  Mar- 
QUAKDT  mérite  les  mômes  éloges  qui  ont  accueilli  les  deux  premiers.  Dans 

40  le  domaine  de  Thistoire  romaine  le  livre  de  Willems,  Le  sénat  de  la  répu- 
blique romaine,  est  la  publication  la  plus  importante  de  l'année  (v.  R.  des 
R.  4,  91,  1).  Lange,  J)e  plebiscitis  Ovinio  et  Atinio  disputatio.  Défend  avec 
succès  contre  Willems  son  opinion  sur  les  plébiscites  Ovinium  et  Ati- 
nium.  ^  SciiwABZ,  Der  Ursprung  dcr  Stamm-  u.  Grûndangssage.  Ramène  la 

45  plus  grande  partie  de  la  légende  de  Romulus  à  des  conceptions  météoro- 
logiques. M.  Angela  Krepelka  dans  lePhilol.  (v.  R.  des  R.  3, 129, 32)  explique 
rhistoire  des  rois  par  les  phénomènes  de  la  nature.  ^IFr.  Cipolla,  Helbig, 
et  Kinkel  ont  étudié  la  vie  sociale  des  Latins  et  des  Romains  avant 
l'époque  historique.  Andrian,  grâce  aux  antiquités  découvertes  à  Syra- 

50  cuse,  à  Palerme,  suppose  avec  vraisemblance  des  relations  commerciales 
d'une  très  haute  antiquité  entre  la  Sicile  et  les  lies  grecques.  ^  Sur  la 
provenance  et  la  parenté  des  anciennes  races  italiques  Cipolla  et  Zoeller 
ont  émis  des  opinions  difTérentcs.  Le  rp.  regrette  de  voir  qu'on  se  sert 


I 


.TAHftESBERTCHTE   DER  GESCHTCHTSWISSENSCHAFT.  37 

toujours  des  Abori<îènes,  des  Pélasges,  des  ïyrrhéniens,  etc.,  comme 
d'un  point  de  départ  pour  des  recherches  sérieuses.  L'hypothèse  de 
KiEPERT  relative  à  une  provenance  sémitique  des  Etrusques  parait  dou- 
teuse. CuNO  reprend  les  idées  de  Corssen  sur  la  parenté  des  Latins  et  des 
Etrusques  <v.  H.  des  K.  4,  79,  5  et  20>,  tandis  que  Deecke  se  prononce  ^ 
contre  Corssen  et  confirme  par  de  nouveaux  arguments  la  théorie  de 
0.  Mùller.  Desjardlns  a  démontré  avec  sagacité  contre  Maury  que  l'hypo- 
thèse d'une  parenté  étroite  entre  les  Ligures  et  les  Celtes  était  mai 
fondée.  ^  Les  questions  ethnographiques  relatives  à  la  période  de  la 
royauté  à  Rome  sont  généralement  tranchées  en  laveur  d'une  conquête  lo 
faite  par  les  Sabins  et  les  Etrusques.  Jordan,  Topographie  der  Stadt  Rom 
im  Altei'thum.  Analyse.  I>es  résultats  de  ce  travail  n'ont  pas  été  tous  favo- 
rablement appréciés  par  Nissen  qui  se  rencontre  avec  Volquardsen  pour 
critiquer  l'arbitraire  avec  lequel  les  sources  ont  été  utilisées.  Reber  s'est 
occupé  de  l'histoire  du  bâtiment  à  Rome.  Volquardsen  a  traité  des  3  plus  i» 
anciennes  tribus  romaines  <v.  R.  des  R.  3,  134,  36).  Genz,  Bas  patricische 
Rom.  Explicjue  contre  les  hypothèses  de  Volquardsen,  l'origine  des  tribus 
par. la  léunion  des  Sabins  et  des  Romains,  ce  qui  selon  le  rp.  ne  donne 
aucun  renseignement  sur  la  3«  tribu  'des  Luceres'.  M.  Zoeller,  Latium  u. 
Rom.  Résultats  très  semblables  à  ceux  de  Volquardsen,  bien  que  le  point  20 
de  départ  dilfère  <v.  R.  des  R.  4,79,  20>.  •[  L'étude  des  sources  de  l'his- 
toire de  la  république  romaine  n'a  rien  donné  de  positivement  sûr. 
ViRCK,  Die  QueÙen  des  Livius  u,  Diotiysius  f.  d.  aelteste  Gesch.  d.  roemischen 
Republik.  T.  Live  aurait  utilisé  3  sources  pour  les  15  premières  années  de 
la  république,  Pison,  Valcrius  Antias,  et  vraisemblablement  Fabius  Pictor  « 
(2,  18,  5).  Denys  a  pris  pour  base  Licinius,  non  sans  se  servir  de  Valerius. 
E.  Heydenreich,  Fabius  Pictor  u.  Livius.  Ne  regarde  pas  comme  démon- 
trée l'existence  de  rapports  directs  entre  T.  Live  et  Fabius  <v.  R.  des  R. 
4,  79,  33>.  Mommsen  et  Niese  <v.  R.  des  R.  3,  21,  50.  23,  37.  25,  17.)  se 
sont  occupés  des  rapports  entre  Fabius  et  Diodore  avec  des  résultats  30 
différents.  Unger<v.  R.  des  R.  3,  131,  32>  cherche  pour  la  4«  et  la  5«  dé- 
cade de  T.  Live  à  établir  dans  le  détail  les  passages  qui  appartiennent 
suivant  la  démonstration  de  Nissen  à  Claudius  et  à  Valerius  Antias. 
L.  llAVET  (Ribl.  de  l'Éc.  d.  H.  Et.)  a  démontré  que  dans  la  dernière  partie 
des  Annales  d'Ennius  la  chronologie  n'était  pas  rigoureusement  observée.  35 
Tl  Sleinwender  a  étudié  <v.  R.  des  R.  3,  146,  25>  le  développement  de 
l'organisation  par  manipules  dans  l'armée  romaine.  Le  rp.  n'admet  pas 
l'explication  que  donne  S.  de  T.  Live  8,  8  et  26,  4.  %  Sur  les  guerres 
puniques.  R.  Bosworth  Smith,  Carthageand  the  Carthaginians.  Travail  sans 
importance  scientifique.  Un  programme  de  Jaeger  concerne  l'épisode  de  4o 
Régulus<voir  R.  des  R.  t.  4,  103,  43>.  Desjardins  et  Troger  diffèrent  sur 
l'endroit  où  Annibal  a  passé  le  Rhône.  D.  désigne  l'Ardoise,  T.  Roque- 
maure  (Voir  R.  des  R.  t.  4,  27,  20>.  Rien  de  nouveau  dans  la  thèse  de 
Person,  De  P.  Conielio  Scipione  Aemiliano  Africano  et  Numantino.  La  disser- 
tation de  Graux  *Notes  sur  les  iortificâtions  de  Carthage  à  l'époque  de  la  45 
3e  guerre  punique'  (Bibl.  d.  l'Éc.  d.  H.  Et.  Fasc.  35)  est  «  eine  wahre  Meister- 
leislung.  »  «^  Alb.  Mùller  a  traité  du  rang  et  de  l'avancement  dans  la  légion 
romaine  <v.  R.  des  R.  3,  131,  1>.  Le  rp.  n'est  pas  très  convaincu  des 
assertions  de  M.  relatives  à  la  division  de  la  légion  par  manipules;  car  le 
passage  de  Polybe  6,  24  peut  être  interprété  différemment.  50 

•;iy  2.  Rome  et  l'Italie  depuis  les  Gracques  jusqu'à  la  mort 
de  Domitien  [C.  Peter].  Ferwer,  dans  un  programme  sur  les  opinions 
politiques  de  Dion  Cassius,  montre  que  cet  historien  n'a  pas  été  le  con- 


88  1880.    —  ALLEMAGNE. 

tenjpleur  de  la  liberté,  tel  qu'on  s'est  plu  à  le  dépeindre  le  plus  souvent. 
J.  Blasel,  Die  Motive  der  Gesetzgebung  des  Gains  Sempronius  Gracchiis. 
Repousse,  en  général  avec  succès,  les  accusations  de  tyrannie  dont 
G.  Gracchus  a  été  l'objet  de  la  part  de  Momrnsen.  ^  Bardt,  Zu  Cicero's 

6  Cluentiima  démontre  contre  Garatoni,  Klotz  et  Zumpt  que  Cluentius  était 
accusé  d'empoisonnement  et  non  de  corruption  à  l'égard  de  ses  juges. 
W'EGEHAUPT,  M.  CacliusRuftis.  Tient  le  milieu  entre  les  jugements  contra- 
dictoires de  Drumann  et  deNiebuhr  <v.  R.  des  R,  4,  80,  47>.  ^[  Thouret 
s'est  occupé  de  questions  relatives  à  César  dans  un  art.  intitulé  'De  Cice- 

10  rone,  Asinio  Pollione,  Gaio  Oppio'  <v.  R.  des  R.  3,  103.  iO>.  Froehlich, 
Historische  Beitraege  zur  Caesarliteratur.  Concerne  la  participation  de  César 
aux  événements  de  59.  La  2°  partie  du  travail  de  F.  sur  Vercingétorix  ne 
donne  pas  de  résultats  nouveaux.  Von  Kampen,  Die  Helvetierschlacht  bei 
Bibracte.  Adopte  l'hypothèse  admise  par  Napoléon  III,  contre  Goeller, 

15  Relier  et  Saulcy.  EicmiEm,  Die  Kaempfe  der  Helvetier  U.  Sueben  gegen  Caesar. 
Critique  acerbe,  et  en  partie  sans  mesure  contre  la  véracité  de  César 
<v.  R.  des  R.  3,  73,  40>.  1  Vogeler,  Quae  anno  V.  710  (=  44  a.  Chr.)  post 
mortem  C.  Julii  Caesaris  acta  sint  in  senatu  romano.  Pas  de  nouveautés. 
Willems  a  étudié  Mes  pouvoirs  et  le  rôle  du  sénat  pendant  la  dernière 

20  période  de  la  République  49-29  av.  J.  C.  '  <v.  R.  des  R.  3, 177,  G>.  Luebbert, 
De  gentis  Claudiae  commentariis  domesticis,  cherche  à  montrer  que  les  Clau- 
dius  n'étaient  pas  des  ennemis  du  peuple.  Schuessler,  Die  Licinii  Crassi 
der  roem.  Kaiserzeit.  Monographie.  Mommscn  corrigeant  et  '  complétant 
Froitzheim  <v.  R.  des  R.  2,   160,    7>  a  étudié  (Herm.)  la  famille   de 

25  Germanicus  <v.  R.  des  R.  3,  21,  13).  Il  s'est  occupé  aussi  du  rôle  de 
Vindex  (même  recueil).  %  Un  programme  de  Langen,  concerne  les  sub- 
sistances militaires  dans  le  dernier  siècle  de  la  république  <v.  R.  des  R. 
4,  103.  46).  %  E.  Person,  Essai  sur  V administration  des  provinces  romaines 
sous  la  république.  Pas  de  résultats  nouveaux.  (Voir  ci-dessus).  E.  Des- 

■io  JARDINS,  Géographie  historique  et  administrative  de  la  Gaule  romaine.  T.  2. 
(La  conquête)  10  planches  et  29  fig.  Analyse.  (Voir  ci-dessus).  Klein, 
Die  Verwaltungsbcamten  der  Vrovinzen  des  roemischen  Reiches  bis  auf  Diocle- 
tiam.  Sect.  I.  La  Sicile  et  la  Sardaigne  (v.  R.  des  R.4,  88,  33).  Wilsdorf  a 
traité  les  Fastes  de  la  province  d'Espagne  de  218-31  av.  J.  G.  (v.  R.  desR. 

35  3,  102,  29).  E.  KuHN,  Ueber  die  Entstehung  der  Staedte  der  Alten.lmpor iSint 
pour  l'administration  provinciale  (Voir  ci-dessus).  1^  Un  travail  de  E. 
Desjardins  (Bibl.  d.  l'Éc.  d.  H.  Et.,  Fasc.  35)  distingue  3  sortes  de  «  tabel- 
larii  »  :  au  service  du  sénat,  de  qqs.  particuliers  (des  fermiers  notamment), 
enfin  du  public.  Joh.  Schmidt,  Marquardt,  0.  Hirschfeld  et  Mommsen  se 

io  sont  occupés  des  «  Seviri  Augustales  »  dans  les  municipes.  J.  Schmidt,  De 
SeymsAwg't/s^a/i6if5,  cherche  à  démontrer  que  l'Ordo  Auguslalium  se  com- 
posa des  membres  sortants  d'un  collège  de  6  prêtres  appelés  tantôt 
Seviri  Augustales,  tantôt  Augustales,  qui  étaient  en  fonctions  pendunt  un 
an.  Marquardt  lie  juge  pas  la  question  tout  à  fait  résolue,  car  la  conti- 

46  nuation  du  C.  I.  L.  fournira  de  nouveaux  matériaux.  Hirschfeld  cherche 
un  moyen  terme  entre  l'opinion  de  Schmidt  et  celle  qu'a  értiise  autrefois 
Marquardt.  Mommsen  explique  le  but  de  celte  institution  par  le  désir 
d'Auguste,  de  dédommager  les  affranchis  des  droits  nombreux  qu'ils 
avaient  perdus.  Il  créa  à  cet  effet  les  vici  magistri  à  Rome  et  le  collège 

50  des  Augustales  dans  les  provinces  à  la  tète  duquel  étaient  les  Seviri  qui 
étaient  non  pas  des  prêtres,  mais  des  magistrats. 

^^j  3.   Rome    et   l'Italie  depuis  Nerva  jusqu'à  la  chute  de 
l'empire  d'Occident  [F.  Gaerres].  Mommsen  dans  la  Zeits.  f.  Num. 


I 


I 


JAHKESBERICHTE  DER  GESCHICHTSWISSENSCHAFT.  39 

t.  5  et  6  a  publié  deux  articles  sur  Zenobia  et  Vallabathus  et  sur  les 
années  tribuniliennes  de  Philippe  le  Jeune.  Dans  le  même  recueil  t.  5 
A.  V.  Sallot  adonné  un  article  sur  les  monnaies  d'Hadrien,  t  Plew, 
Marius  Maximus  als  directe  uni  indirecte  Quelle  der  Scriptores  Historiae 
Auyustae.  Soigné  (VoirR.  des  R.  t.  3,  129,  7>.  «[Duruy  (Rev.  Hist.  t.  7)  a  s 
donné  une  étude  sur  Seplime  Sévère  qui  contient  des  aperçus  neufs  et 
intéressants.  A  Gueldenpennig  et  J.  Ifland,  Der  Kaiser  Theodosius  der 
Grosse.  Exposition  agréable.  (Voir  R.  des  R.  t.  4,  83,39).  ^  L'opuscule 
de  0.  Hirschfeld  sur  Lyon  à  l'époque  romaine  est  d'une  haute  valeur 
scientifique.  Mêmes  éloges  pour  le  programme  de  G.  Goos,  Die  roemische  lo 
Lagerstadt  Apulum  in  Dacien.  <  Le  reste  du  rapport  est  consacré  à  l'histoire 
du  christianisme). 

^^[Généralités  sur  l'Antiquité.  Suppléments.  [F.  Abraham]. 
KiEPERT,  Lehrbuch  d.  alten  Géographie.  Indispensable  à  tout  savant  qui 
s'occupe  de  l'antiquité.  «'  Méritoire  également  l'ouvrage  de  Lenormant,  i* 
La  monnaie  dans  l'antiquité.  «^  Max  Jaehns,  Atlas  zur  Geschichte  des 
Kriegswesens  (depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  la  fin  du  16«  s.) 
Planches.  Très  soigné.  ^  Duncker,  Geschichte  des  Alterthiims,  t.  1  et  2 
(5«éd.).  Témoigne  du  soin  avec  lequel  l'auteur  fait  profiter  toutes  les 
parties  de  son  ouvrage  des  faits  nouveaux.  1[  K.  E.  v.  Baer,  Ueber  die  20 
homerischen  Lokalitaeten  in  der  Odyssée.  (Edité  par  Stieda).  Traite  avec  esprit 
et  connaissance  historique  une  question  obscure  <v.  R.  des  R.  3, 18,  39). 
Gladsto-NE,  Uomer  u.  sein  Zeitalter.  (Trad.  en  allemand  par  Bendau).  Fixe 
l'époque  do  la  guerre  de  Troie  1316-1307  av.  J.  C.  Rapprochements 
hasardés  avec  les  documents  égyptiens.  Lindenschmidt ,  ScA/terna/ins  »6 
Ausyrabungen  in  Troja  u.  Myhenae.  Examine  les  résultats  des  fouilles  de 
Schliemann  au  point  de  vue  de  l'histoire  des  temps  primitifs.  U.  Koehler 
(Milth.  d.  deutschen  arch.  Insl.  in  Athen)  prouve  que  les  tombeaux  de 
Mycènes  et  de  Spata  sont  carions  et  datent  d'une  époque  plus  ancienne 
que  la  période  homérique.  ^  Bûdinger  a  fixé  le  renversement  de  Cyrus  3<> 
h  l'année  541/40  en  se  servant  des  données  de  la  Cyropédie  <v.  R.  des  R. 
3,  165,  40).  ^  Ferrero,  L'ordinamento  dette  armate  romane.  Concerne  la 
marine  romaine. 

^^,  La  Germanie  primitive  jusqu'à  la  fin  de  la  migration 
des  peuples  [Boltzel.  Où  les  Usipètes  et  les  Tenctères  ont  passé  le  Rhin?  3ô 
(Caes.  B.  G.  41).  Watterich  indiquait  l'embouchure  du  fleuve;  selon  A.  De- 
derich  (Monatsschr.  t.  d.  Gesch.  Wesldeutschlands)  ce  serait  près  de  l'in- 
sula  Batavorum.  ^  Le  général  K.v.Veith  (ibid.)  démontre  que  le  castellum 
Aduatuca  (Caes.  B.  G.  5,  24)  est  situé  près  de  Limbourg.  Ce  n'est  pas  l'A- 
duatuca  Tungrorum  comme  le  prétendait  Napoléon  IIL  ^  J.  Schneider  *o 
(ibid.)  a  étudié  les  routes  militaires  des  Romains  sur  la  rive  droite  du 

IRhin.  Important  pour  l'histoire  de  César  et  celle  de  Julien.  Selon  Schnei- 
der il  n'y  a  pas  un  Limes  continu,  mais  plusieurs  Limites  avec  leurs  rami- 
fications. Il  E.  Hiibner  a  montré  l'état  actuel  des  recherches  (Jahrb.  des 
Rhein landes  Fasc.  63).  ^  Seeger  a  étudié  les  fortifications  romaines  d'O-  45 
denwald  (ibid.,  Fasc.  62).  Découverte  dans  cette  contrée  d'une  pierre  fron- 
tière portant  l'inscription  «  inter  Teutonos.  »  Cela  semble  indiquer  que 
sous  Domitien  ou  cent  ans  plus  tard  le  nom  des  Teutons  s'était  conservé 
chez  une  peuplade  allemande  <v.  R.  d.  R.  3,  16,  19).  Christ  (Jahrb.  d.  R., 
(Voir  R.  des  R.,  t.  3,  27,  42)  traite  de  la  garnison  romaine  et  de  la  durée  de  .v» 
l'occupation  d'Obernburg  sur  le  Main.  ■'  l{(ELZERiii:s^,Lokaluntersuchungen 
(Die  Kriege  der  Roemer  u.Franken  sowie  die  Befesiigungsmanierder  Ger- 
raanen,  etc).  Recherche  avec  un  soin  extrême  les  forteresses  romaines  et 


40  1880.    —   ALLEMA.ONE. 

germaniques.  Objection  d'Essellen(Monatsschr.)  et  de  J.  Schneider  {Jahrb. 
d.  H.)  J.  Schnnidt  (Monatsschr.)  admet  quatre  périodes  pour  les  plus  an- 
ciennes lortilications  allemandes  :  1°  la  pér.  préhistorique  et  antérieure 
aux  Romains;  2°  jusqu'à  la  migration  des  peuples;  3°  jusqu'au  ix^  ou  x^ 
5  s.  ;  'i°  jusqu'au  xviii"  s.  %  Articles  «  de  cet  infatigable  chercheur  »  dans  la 
Monatsschr.  concernant  les  barrières,  les  routes  militaires  et  les  retranche- 
ments des  Romains,  le  camp  romain  deBonefeld.  ^1  Selon  Dederich  (ibid.) 
le  lleuve  Nabalis  (Tacite  Hist.  5,  26)  serait  le  Leck.  Son  hypothèse  est  ap- 
puyée d'une  conjecture  de  son  fils  qui  veut  lire  (Servius  ad  Virg.,  Aen.  8, 
10  727)   Nabalia  pour  l'embouchure  septentrionale  du  Rhin  au  lieu  du  nom 
'Jambal.  Ij  La  question  relative  à  l'emplacement  d'Alise  a  provoqué  bien 
des  recherches  sans  arriver  à  des  résultats  décisifs.  (Voir  pourtant  l'art. 
de  J.  Schneider  dans  Monatsschrift).  L'emplacement  de  la  bataille  de  Va- 
rus  a  été  sans  plus  de  succès  que  le  précédent  l'objet  des  travaux  d'EssEL- 
15  LEN,  de  HuELSENBECK,  de  Hœlzermann  et  de  HuEBNER.  Edm.  Meyer  <v.  R.  des 
R.,  3,  d7,  23)   démontre  que  la  bataille  eut  lieu  en  l'an  9  et  au  mois  de 
juillet  ou  au  commencement  d'août.  ^^\  H.  Hartmann  (Monatsschr.)  a  étudié 
la  route  que  suivit  Germanicus  de  l'Ems  au  Weser.  ^Pour  l'emplacement 
de  la  bataille  d'Idistaviso  (c'est  la  seule  forme  que  donne  Tacite  et  il  faut 
20  la  considérer  comme  un  nominatil),  R.  Wagener  dans  la  Zeitschr.  f.  va- 
terl.  Gesch.  u.  Alterthumskunde,  indique  le  village  appelé  au  moyen  âge 
Edessen  ou  Edissen  qui  fut  détruit  en  1447,  et  sur  l'emplacement  duquel 
s'éleva  plus  tard  le  hameau  de  Varenholz.  G.  HALMa  donné  une  éd.  criti- 
que de  Salvien.  H.  Sauppe  a  publié   la  vie  de  S.  Séverin  par  Eugippius; 
25  K.  RODENBERG  en  a  donné  une  trad.  allemande.  Bûdinger  (Wien.  Sitzungsb. 
t.  91)  a  donné  une  monographie  d'Eugippius.  H.  Lebègue. 

«laliresberichte  des   Pliilologi^clien  Vereins   zu  eerllii. 
6°  années  1.  Salluste.  [Meusel].  2°  édition  Heinrich  JordÂxN.  Enuméra- 
tion  des  changements  généralement  plausibles,  selon  le  rapporteur,  qui 
30  distinguent  cette  édition  de  la  première,  elle-même  fort  recommandable. 
L'appareil  critique  a  été  augmenté  et  corrigé,  presque  partout  heureuse- 
ment. Le  rp.  propose  d'autres  rectifications  dont  la  liste  n'occupe  pas 
moins  de  dix-neuf  pages.  ^  7«  éd.  explicative  de  Rudolf  Jacobs,  revue 
par  Hans  Wirz.  Le  réviseur  a  pris  pour  base  le  texte  de  la  2''  éd.  Jordan, 
35  non   toutefois  sans   le  modifier   dans   140  passages  environ,  abstrac- 
tion faite  des  changements  de  ponctuation  et  d'orthographe.  Une  assez 
bonne  partie  de  ces  modifications  parait  devoir  être  approuvée. En  ce  qui 
concerne  les  notes  explicatives,  c'est  surtout  au  point  de  vue  de  l'usage 
scolaire  que  le  rp.  en  critique  un  assezgrand  nombre.  En  somme  l'œuvre 
40  de  Jacobs  a  encore  gagné  entre  les  mains  de  Wirz.  ^  Chr.  E.  Kraemer, 
Emendationes  Sallustiimae.  Exu.men  détaillé  de  ces  conjectures  et  réfutation 
de  la  plupart.  L.  Conzen,  Beitraege  zur  Erklaerung  des  Sallust.  Programme 
qui  paraît  contenir  de  bonnes  remarques  entre  beaucoup  de  contestables. 
Appendice  sur  l'emploi  de  'poslquam'  dans  Salluste.  Ungermann,  Bemer- 
45  kungen  zu  Sallust.  Le  rp.  analyse  toutes  les  remarques,  et  en  réfute  quel- 
ques-unes. Ottocar  Anhalt,  Quae  ratio  in  libris  rccenscndis  Sallustianis  recte 
adhiberi  videatur.  Extrêmement  pénible  et  désagréable  à  lire,  non  sans 
mérite  d'ailleurs.  L'importance  du  Vaticanus,  là  où  il  confirme  la  leçon 
d'autres  manuscrits,  est  mise  en  lumière  au  moyeu  d'exemples  ordinai- 
60  rement  bien  choisis.  Là  au  contraire,  où  le  témoignage  du  Vat.  est  isolé, 
la  leçon  ne  vaut  rien,  selon  l'auteur,  excepté  dans  cinq  passages.  Lesci- 

1.  Liste  des  rapports.  Homère,  3.  Hr-rodote,  2.  Sophocle,  7.  Isocrate,  4.  Lucien,  5.  SaHuste, 
i.  Ecrits  philosophiques  de  Cicéroii,  9.  Horace,  8.  Quinte-Curce,  ti. 


I 


.TAHUBSDERICHTE   DES  PHILOLOGISCHEX   VEREINS   ZU   BERLIN'.      41 

talions  de  Chaiisius  et  de  Diomèdo  n'ont  de  même  aucune  valeur,  quand 
elles  donnent  un  texte  différent  de  celui  qu'on  trouve  dans  les  niss.  Onant 
aux  leçons  fournies  par  Priscien,  elles  seraient  préférables  en  trois  en- 
droits à  celles  des  meilleurs  mss.  Dans  le  détnil,  de  bonnes  remarques 
à  côté  de  nombreuses  traces  de  légèreté.  Frid.  Vogel,  Wo-Jt/its;  Sallustùmac.  5 
Bon  Iruvail  d'un  débutant,  judicieux,  bien  écrit,  bien  au  courant.  Traite 
surtout  des  imitateurs  de  Salluste,  et  du  parti  qu'on  en  peut  tirer  pour  la 
criti(iuc  du  texte  de  cet  auteur.  Application  généralement  heureuse  à  un 
certain  nombre  de  passages.  •:  Revue  criliquedes  conjectures  et  remarques 
ex|)licatives  sur  Salluste  dues  à  Moritz  Haupt,  Opusculu,  iomc  I;  Karl  NiP-  lo 
PERDEV,  Ui)uscula  ;  Friedrich  Hitschl,  Kleine  philologische  Schriften,  tomo 
III  ;J.  N.  Madvig,  Emendationcs  Livianae,  2°éd.;J.  Kofod  Whitte  (dans 
Opuscula  philolo(jica  ad  MiidvUjium  missa)\  par  A.  Schoene  (licrmes),  H.  Schoell 
(ib.),  J.  N.  Otl,  K.  Woerner  et  K.  Sprenger  (Neuc  Jahrb.),  N.  Wecklein 
(Rhein.  Mus.)  Ph.  Klimscha  (Zeils.  oester.  Gymn.),  A.  S.  Wilkins  (Journal  la 
of  Philology),  S.  Wesenberg  {Kort  Udsiyt  over  det  Pkilologisk-historiske 
Sinnfunds  Virksomhed  i  Aarene),  Halb(!rlsma  et  Cornelissen  (Mnemosyne), 
un  anonyme  (II.  Wirz?;  dans  Philol.  Anz.);  Wirz  (Zeitschr.  Gymn.  W.)  ; 
A.  Eussner  (Jahresbericht  il.  d.  Fortschr.).  Le  recueil  cité  de  Nipperdey 
contient  en  outre  une  étude  sur  la  valeur  relative  des  mss.  de  Salluste  et  20 
l'usage  qu'il  convient  d'en  luire,  et  incidemment  la  remarque  que  le  vrai 
litre  des  deux  célèbres  ouvrages  de  Salluste  est  *Bellum  Calilinae'  et 
'Bellum  Jugurlhinum'  (cl.  Quinlilien,  3,  8.  9).  Dans  Philologus,  H.  Wirz 
a  recherché  les  rapports  d'Ammien  avec  ses  modèles,  Cicéron,  Salluste 
Ïile-Live  et  Tacite.  Dans  Nordisk  Tidskrill  for  Filologi,  Ingvald  Undset  2.1 
a  parlé  de  fragments  d'un  ms.  de  Salluste,  lesquels  paraissent  sans  va- 
leur. Dans  Hernies,  Woflitlin  et  0.  .Millier  ont  signalé  des  fragments  de 
Salluste.  WoeltVlin  (ib.)  a  traité  du  rapport  de  Fronlin  à  Salluste. ^^  L.  Hkll- 
wiG,  ZurSyntiix  desSaUust.  I.  Concerne  seulemenlles  conjonctionstempo- 
relles,  causales,  concessives,  consécutives  et  finales.  L'auteur  se  propose  30 
de  traiter  de  même  les  autres  parties  de  la  syntaxe.  On  ne  peut  que  louer 
son  zèle,  mais  en  lui  demandant  un  peu  plus  d'exactitude.  D'autre  pari, 
le  plan  est  défectueux,  les  omissions  très  nombreuses,  l'éd.  de  Jordan 
est  seule  mise  î\  contribution  ;  on  souhaiterait  que  tous  les  passages  fus- 
sent cités  intégralement.  A.  Hercher,  Ueber  den  Gebrauch  des  Accusativs  as 
bei  Sidlust.  L'tile  complément,  pour  Salluste,  de  la  Syntaxe  historique  de 
Draeger.  L'auteur  dit  avoir  presque  terminé  un  travail  pareil  sur  le  génitif 
et  le  datif.  La  collection  des  exemples  est  en  général  complète.  Il  est  seu- 
lement singulier  que  les  omissions  soient  en  plusieurs  endroits  celles  de 
l'Index  de  Dietsch.  Il  faut  espérer  que  l'auteur  ne  s'est  pas  borné  à  cette  40 
source  tort  insuftisante  d'intbrmations.  Goerlitz,  De  genetivi  usu  Sallus- 
tiano.  Parait  fait  avec  une  grande  légèreté.  Ainsi  l'auteur  prétend  que  Sal- 
luste n'emploie  pas  'affatim',  et  reproche  à  Draeger  d'avoir  dit  le  con- 
traire :  or,  quand  on  cherche  la  raison  de  cette  affirmation  singulière, 
on  n'en  trouve  d'autre,  sinon  que  Dietsch,  en  son  Index,  écrit  'adfatim'.  4â 
Des  contre-sens  bizarres,  latin  souvent  mauvais,  qqf.  inintelligible.  D'ail- 
leurs un  certain  soin  et  des  choses  utiles  dans  la  dernière  partie.  ^  Puis 
vient  une  note  rectificative  communiquée  au  rapporteur  à  propos  de  son 
article  sur  la  2®  éd.  Jordan,  par  H.  Wirz;  enfin  une  liste  des  nombreux 
passages  de  Salluste  dont  il  est  question  dans  les  85  pages  qui  composent  :,o 
ce  rapport. 

».  Hérodote.   Kallenberg].  Concerne  les  publications  étrangères  des 
années   1875-1877.  ScHiERN,  le   pays  des  plumes.  Analyse  (Voy.  R.  des  R., 


42  1H80.    —    ALLEMAGNE. 

f,  9i,  21  >.  Analyse  du  travail  de  Maspero  (Aun.  Assoc.  Etudes  grecques) 
sur  divers  passages  du  2**  livre,  et  de  celui  de  Tissot  (Bull.  corr.  hell.)  sur  la 
Libye  d'Hérodote.  Indication  des  Observations  d'Hovelacquc  sur  un  pas- 
sage d'Hérodote  concernant  certaines  institutions  perses  :  on  n'y  trouve 

5  rien  de  plus  que  dans  les  récenteséditionsallemandesavec  commentaire. 
Relevé  et,  Çcà  et  là,  critique  des  explications  et  conjectures  proposées  dans 
la  Revue  de  Philologie  parTournier,  H.  Weil  et  Dulac.  ^  Norén,  De  contrac- 
tione  verborumi7i  eo  exeuntium  apudHerodotimi.  Cherche  dans  les  mss.  quelles 
sont  les  lettres  après  et  devant  lesquelles  la  contraction  se  fait  et  ne  se 

lo  fait  pas.  N'aboutit,  ce  semble,  qu'à  des  règles  non  moins  incertaines  que 
compliquées.  Cavalltn,  De  modis  et  temporibus  orationis  obliquae  apud  Hero- 
dotum.  Analyse,  et  observations  personnelles  du  rapporteur  sur  divers 
points  négligés  par  Tauteur.  Plusieurs  objections  quant  au  détail.  May, 
Le  attractmiis  usu  Herodoteo.   Paraît  peu  concluant  sur  la  plupart  des 

15  points.  Le  rp.  cite  la  phrase  suivante  (Hérodote,  5,  92,  ^)  comme  fournis- 
sant un  exemple  certain  de  l'attraction  du  relatif  avec  un  nominatif: 
s;  To  àçpaaTÔTarov  ci  soatvsro  elvat;  et  cclle-ci,  de  Platon,  commc  propre  à 
éclaircir  la  construction  de  do?  re  avec  l'infinitif;  w;  à-^w  cù  ao'vov  vûv,  àuà 

Koù  àûf  TcicÙTo;  cîo;  twv  èu.wv  t;.r,^cvl  aXktù  TTsîôsoOai  y;  tw   Xo->'w    (Apologie,  46    B). 

20  Cassian  Hofer,  Uebei'  die  Venvandtschaft  des  herodotischen  Stiles  mit  dem  ho- 
merischen.  L'auteur  examine  successivement,  en  exagérant  notablement  la 
part  qui  peut  revenir  à  une  imitation  volontaire,  le  vocabulaire,  les  rémi- 
niscences proprement  dites,  les  transitions,  les  pléonasmes,  la  constru- 
ction des  phrases,  la  rhétorique.  Bruell,  Herodots  babylonische  Nachrichten. 

25  Traite  de  la  géographie  et  de  la  topographie  batyloniennes,  particulière- 
ment de  la  longueur  du  mur  d'enceinte  de  Babylone  et  de  l'emplacement 
du  temple  de  Bel.  L'auteur  se  range  sur  ces  deux  points  à  l'avis  de  Raw- 
linson.  Bauer,  Bie  Entstehimg  des  Herodotischen  Geschichtsiverkes.  Hachez, 
DeHerodoti  itineribuset  scriptis.  Kirchhoff,  Ueber  die  Entstehungszeit  des  He- 

30  rodotischen  Geschichtswerkes.  2^  éd.  (Voir  des  analyses  de  ces  travaux  dans 
R.  des  R.,  3,  99,  45;  ib.,  220,  22;  4,  95,  16).  «  L'idée  de  Kirchhoff  était 
qu'Hérodote,  comme  il  résulterait  des  allusions  à  des  faits  historiques 
contemporains,  a  composé  son  ouvrage  exactement  dans  l'ordre  où  nous 
Tavons;  mais  que,  parvenu  au  ch.  119  du  livre  III,  son  travail  subit  une 

35  assez  longue  interruption,  probablement  par  suite  de  son  émigration  à 
Thurii.  Cette  interruption  expliquerait  qu'Hérodote  n'ait  pas  tenu  sa  pro- 
messe en  ce  qui  regarde  l'histoire  d'Assyrie.  Il  est  à  remarquer,  d'autre 
part,  que  la  partie  qui  va  jusqu'à  3,  119,  suppose  tous  les  voyages  d'Hé- 
rodote, sauf  celui  de  Grande-Grèce.  »  Le  rp.  î^pprouve  en  général  la  criti- 

io  que  faite  par  Weil  <Rev.  Crit.;  voir  R.  des  R.,  3,  220,  22>  du  système  de 
Bauer,  et  juge  qu'elle  peut  s'appliquer  en  partie  au  travail  de  Hachez. 
Bauer,  Herodots  Biographie.  (Pour  l'analyse,  voir  R.  des  R.,  2,  202,  32>. 
«Tout ce  travail  repose  sur  l'hypothèse  que  l'expression  'Thurien'  indique 
le  lieu  de  najssance  d'Hérodote.  »  Roese,  Hat  Herodot  sein  Werk   selbst 

45  herausgegeben  ?  L'auteur  s'était  déjà  occupé  incidemment  d'Hérodote 
dans  un  travail  sur  Thucydide;  il  avait  recueilli  les  passages  des  trois 
premiers  livres  qui,  contrairement  à  l'assertion  de  Kirchhoff,  trahissent  une 
connaissance  personnelle  de  la  Grande-Grèce  (1,94;  i,  167;  1,145;  2,177; 
2,  123;  3,  37;  1,  145  paraît  au  rp.  le  plus   significatif  de  ces  passages). 

50  Dans  ce  programme,  publié  en  1879,  il  adhère  en  somme  à  la  théorie  de 
Bauer,  et  juge  qu'Hérodote  a  bien  réuni  lui-même  ses  X0701  en  un  seul 
corps  d'ouvrage  pour  les  publier  sous  cette  forme,  mais  que  la  mort  l'a 
surpris  avant  qu'il  eût  pu  terminer  son  travail,  et  mis  son  œuvre  en  étal 


g 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEN   VEREINS  ZU  BERLIN.      43 

(Je  paraître  sous  les  yeux  du  public.  Suivant  lui,  Thistorien  est  mort  ù 
Thurii,  non  à  Athènes,  comme  le  veut  Kirchhoft\  Dans  Neue  Jahrb.,  Bergk 
a  publié  un  article  sûr  le  rapport  entre  Thucydide,  4, 126,  et  Hérodote,  5, 
71,  où  il  maintient  l'opinion  précédemment  avancée  par  lui  (ibid.).  (Voir 
R.  des  R.,  3,  H4,  4>.  ^ 

3.  Homère.  (La  question  homérique  et  la  topographie  de  l'Odyssée 
•en  1877).  [G.  Lange].  Après  des  considérations,  dont  la  conclusion  est  que 
la  question  homérique  n'a  pas  sensiblement  avancé  vers  sa  solution  dans 
les  années  1873-1877,  le  rp.  examine  conjointement  le  travail  de  J.  Jaekel. 
Das    ïeiresiasorakel    (dans  Jahrcsb.  des  Gymn.    zu  Freistadt  in  0.  Oe.  lo 
1876)  et  les  quatre  dissertations  ou  programmes  de  Ludwig  Adam  :  Die 
aelteste  Odyssée  in  ihrem  Verhaeltnisse  zw  Rédaction  des  Onomakritos  und  der 
Odyssee-Ausgabe  Zenodots;    De   antiquissimis    Telemachiae  carmiiiibiis ;    Die 
ursprùnyliche  Gestalt  der  Telemachie  und  ihre  Einfùgung  in  die  Odyssée;  Das 
doppclte  Motiv  im  Freierniord  oder  der  ursprùngliche  Schluss  der  Odyssée.  15 
Tous  ces  travaux  n'offrent  guère  que  des  hypothèses,  qui  peuvent  n'être 
point  inadmissibles  en  elles-mêmes,  mais  auxquelles  manque  une  base 
suliisamnient  solide.  S.  A.  Naber,  Quaestiunes  Uomericae.  (Voir  R.  des  R. 
2,  407,  20,  3,  51,  10).  Ce  travail,  où  sont  accumulées  assez  coniusément 
les  choses  les  plus  diverses,  paraît  ne  contenter  en  rien,  ou  peu  s'en  ao 
huit,  le  rp.  A.  Nitsche,  Untersuchuny  ùber  die  Echtheit  der  Doloneia,   L'au- 
teur pense,  comme  Nitzsch,  que  la  Dolonie  que  nous  avons  a  été  substi- 
tuée à  un  autre  morceau  de  pareil  contenu  :  idée  combattue  par  le  rp., 
qui  d'ailleurs  paraît  n'accorder  pas  grande  valeur  à  ce  travail,  lien  re- 
onnaît  davantage  à  celui  de  Kchlbars,  Cur  liber  Iliadis  10  e  contextu  25 
earminis  Uomeinci  emovendtis  sit,  où  cependant  il  souhaiterait  une  critique 
un  peu  plus  mesurée.  H  loue  comme  extrêmement  utiles,  claires  et  bien 
laites,  les  introductions  relatives  à  chaque  chant  de  l'Iliade,  insérées  par 
Hentze  dans  les  appendices,  eux-mêmes  si  précieux,  de  l'éd.  K.  F. 
MEis.  Les  opinions  diverses,  en  ce  qui  touche  à  la  'haute  critique',  y  3o 
ont  enregistrées  presque  complètement.  Quant  à  la  manière  de  voir  de 
Hentze  lui-même,  elle  est  une  sorte  de  moyen  terme  entre  la  théorie  de 
l'unité  et  celle  des  chants  distincts.  Analyse  et  discussion  de  ses  idées 
uant  aux  chants  1,  3  et  H.  H  a  le  tort  de  chercher  à  pallier  des  diffi- 
ultés  dont  la  théorie  des  chants  isolés  est  seule  à  mên\e  de  fournir  la  3.-, 
olution.  ^  Analyse  ou  simple  mention  des  articles  de  H.  K.  Benicken, 
Das  Wicdererscheinen  desPylaimenes.HomerischeKleinigkeiten.  Contri- 
utions  à  l'histoire  des  poésies  homériques' (dans  Zeits.  lurd.  oesterr. 
Neue  Jahrb.,  Revue  de  l'instr.  publ.  en  Belgique).  Le  rp.  admet 
omme  l'auteur  que  les  chants  E  et  N  de  l'Hiade  étaient  primitivement  4o 
es  poèmes  distincts,  dus  peut-être  à  des  poètes  ditférents;  mais  il  con- 
este  qu'on  ait  le  droit   de    prononcer  une  athétèse,  sans  indiquer   en 
ême  temps  l'origine  présumable  de  l'intrusion.  A.  Roemer,  Ein  Dichter 
nd  ein  Kritiker  vor  dem  Richterstuhle  des  Heirn  R.  Peppmùller.  Peppmùller 
vait  soutenu  que  l'auteur  du  24^  livre  de  l'Iliade  vivait  immédiatement  45 
vant  le  commencement  des  Olympiades,  qu'il  était  vraisemblablement 
é  à  Smyrne,  que  les  poèmes  cycliques  lui  étaient  connus,  qu'il  avait 
ous  les  yeux  ITliade  et  même  l'Odyssée,  telles,  dans  l'essentiel,  qu'elles 
nous  sont  parvenues;  que  l'auteur  de  ce  chant  jusque  là  si  admiré  l'avait 
ris  presque  mot  pour  mot  dans  les  deux  grands  poèmes  homériques.  50 
e  plus,  il  s'attaquait  aux  athétèses  d'Aristarque.  Le  rp.  souscrit  absolu- 
ent  à  lu  réfutation  de  Roemer,  à  qui  il  reproche  seulement  d'avoir  em- 
loyé  un  langage  souvent  peu  convenable,  et  d'avoir  paru  croire  que  la 


44  1880.    —   ALTJ-.MAGNE. 

théorie  des  'Licder'  distincts  était  en  cause  dans  la  discussion  :  en  ce 
qui  concerne  Arisinrque  aussi,  il  paraît  d'un  avis  dilTérent  sur  plusieurs 
points.  F.  Heerpegen,  Uebcr  den  systematischen  Zmammcnhang  der  home- 
rischcn  Frage.  Généralités  dont  Tobjct  n'est  pas  très  clair.  F.  Stolte,  Der 
5  NibeliDKjc  I\k)t,  vcrglichen  mit  der  llias.  2.  Observations  justes,  intéres- 
santes, bien  exprimées.  Au^.  Christ,  Schlcksal  und  Gottheit  bei  llomer. 
Prétend,  après  Welcker,  mais  à  tort,  selon  le  rp.,  que  la  p.oîpo.  et  la 
volonté  de  Jupilei",  c'est  tout  un.  W.  Gladstone,  Homer  und  sein  Zeitalter 
(trad.  de  l'anglais,  par  I).  Bendan).  «  Le  principal  résultat  auquel  l'au- 

10  teur  arrive  est  celui-ci  :  Homère  n'était  pas  un  Grec  d'Asie,  il  habitait 
l'Europe,  vivait  non  après  mais  avant  la  migration  dorienne,  et  possé- 
dait une  connaissance  étendue  de  l'Orient,  particulièrement  de  l'Egypte.» 
Combinaisons  hardies,  conclusions  plus  hardies  encore  :  la  méthode 
de  l'auteur,  qui  d'ailleurs  n'est  pas  au  courant  des  travaux  modernes, 

16  n'est  guère  celle  qui  convient  à  la  philologie  critique.  Anton  Krighen- 
BACER,  Die  ïrrfahrt  des  Odysseus.  Id.,  Die  Irrfahrt  des  Menelaos.  Id.,  Beitraege 
zur  homerischen  Uranologie.  Excentricités.  E.  von  Baer,  Ueber  die  homeri- 
schen  Lokalitaeten  in  der  Odyssée.  Invraisemblable.  (Voir  R.  des  R.,  3,  18,  39.) 
Max  Schneideavin,  Die  homerische  Naïvetaet.  Analyse  de  14  pages.  (Voir  R. 

20  des  R.  4,  116,  45;  et  cf.  les  jugements  très  divers  auxquels  renvoie  la 
table  des  tomes  3  et  4>.  Appréciation  sévère.  L'auteur  ne  recueille  que 
les  passages  qui  vont  à  sa  thèse,  ou  ne  cite  les  autres  qu'en  en  forçant 
le  sens.  Ses  jugements  sont  partout  empreints  du  pessimisme  des  Scho- 
penhauer  et  des  Hartmann;  son  style  abonde  en  périodes  et  parenthèses 

25  sans  fin,  en  substantifs  insolites  et  gigantesques.  Confidences  person- 
nelles; citations  inattendues,  de  Sardou  par  exemple. 

-s.  I  soc  rate.  [G.  Jacob.]  2*^  édition  G.  E.  Benseler,  procurée  par 
Friedrich  Blass.  L'appareil  critique  est  pour  la  1"  fois  disposé  dans  un 
ordre  naturel  et  commode.  Il  a  été  aussi  complété  (au  moyen  par  ex.  du 

30  recueil  de  leçons  jusqu'ici  inconnues  de  l'Urbinas,  publié  par  J.  Bekker, 
dans  les  Abhandlungen  de  l'Académie  de  Berlin).  Les  conjectures  ont 
été  pareillement  relevées  et  utilisées  de  manière  à  rendre  le  texte  partout 
lisible.  Liste  des  plus  importants  changements  adoptés  ou  proposés.  Le 
rp.  rejette  quelques-unes  des  conjectures  de  l'éditeur,  et  juge  qu'en  gôné- 

35  rai  «  elles  ne  s'élèvent  pas  de  la  sphère  de  la  possibilité  dans  celle  de  la 
vraisemblance.  »  Freund,  Schùler-Bibliothek.  N°«  197-198  ('Praeparation 
zu  Isocrates  ausgewaehlten  Reden.  Zum  Gebrauch  fur  die  Schule  und  den 
Privatunterricht.  Panegyrikos.  Areopagitikos').  «  Après  une  introduction 
sur  la  vie  et  les  écrits  d'Isocrale,  laquelle  est  empruntée  littéralement 

io  pour  la  plus  grande  partie  à  IHistoire  de  la  Littérature  grecque  d'Otfried 
Mûller,  vient  une  seconde  introduction  au  Panégyrique,  puis  une  traduc- 
tion allemande  accompagnée  de  notes  explicatives.  Une  traduction  des- 
tinée «  à  l'usage  des  classes  »,  cela  a  l'air  d'une  ironie  :  car  il  n'y  a  aucun 
doute  sur  ce  point,  que  l'emploi  des  traductions  dans  les  préparations  est 

45  préjudiciable  aux  progrès  des  écoliers.  Les  notes  explicatives  reprodui- 
sent ce  qui  se  trouve  dans  les  commentaires  connus  de  Rauchenstein, 
0.  Schneider,  Benseler,  avec  des  changements  et  des  additions  de  peu 
d'importance  et  de  valeur.  »  Preuves  à  l'appui  de  cette  assertion.  Juge- 
ments des  plus  défavorables.  Les  Symbolœ  philologicœ...  Spengelio  renfer- 

60  ment  une  bonne  conjecture  de  J.  Winter,  sur  le  Discours  à'  Démonique,  52 
(u.à).icTa  -yàp  au  lieu  de  aoXi;  -yàp);  la  Zells.  f.  Gymn,,  deux  mauvaises  d'A. 
Gasda.  Le  Rhein.  Mus  a  publié  deux  excellents  articles  de  K.  Fuhr,  l'un 
sur  le  texte  d'Isocrate  chez  Denysd'Halicarnasse,  l'autre  intitulé  'Excurse 


JAHRESBERICHTE   DES   l'IllLULOUlbCHEN   VEUEINS   /U   BERLIN.      45 

zu  den  atlischen  Ilednern'.  Dans  Mnemosyne,  S.  A.  Nabcr  a  donné  dos 
conjectures  sur  presque  200  passages  d'Isocrate,  entre  lesquelles  il  en 
est  d'excellentes  (ainsi  rà;  bv.û;,  sur  10,  48).  D'ailleurs  l'auteur  est  mal  au 
courant  :  il  va  jusqu'à  corriger  des  fautes  d'impression  du  texte  de 
Ik'kker  (éd.  de  Berlin),  et  pas  toujours  heureusement.  Liste  complète  de  s 
ces  conjectures.  D'autres  ouvrages  publiés  en  1877  ont  été  analysés  dans 
le  précédent  rapport.  Le  Philologus  a  publié  un  catalogue,  composé  par 
M.  IJoyscn,  des  ouvrages  sur  Isocrate  qui  ont  paru  dans  les  années 
1807-1«7G. 

25.  Lucien   [0.   Wichmann].  W.   Rodericii,  De  Luciano  philosopho.  La  lo 
seule  originalité  de  ce  travail  parait  consister  dans  une  découverte  vrai- 
ment surprenante  :  celle   d'attaques  perfides  contre   dilférents   dogmes 
du  christianisme  dans  divers  écrits  de  Lucien.  F.  Fritzsche,  Lucianea{ôàï)s 
un  Index   lectionum  de  Hostock,  1878).  Renferme  le  texte  et  l'appareil 
crilicjue  des  dialogues  des  Morts  H,  12,  13  et  de  qq.  lignes  du  U^  (On  i5 
sait  que  l'éd.  due  au  même  est  malheureusement  interrompue  à  la  lin  du 
dialogue  10).  Enumération  des  ditrérences  qui  séparent  ce  texte  de  celui 
de  Dindorf  (1858).  Dans  un  Index  scholarum  dcBreslau,  A.  Reifferscheid 
('observationes  criticae  cl archaeologicae')  a  proposé  de  remplacer  tov  ffwTa 
(Goij,  0)  par  tàv  ovs.fcv.  Dans  Mnemosyne,  Misceilanea  d'E.  Mehler  renier-  20 
niant  entre  autres  choses  neuf  conjectures  tout  à  fait  plausibles  sur  Lu- 
_cien  (ainsi  dans  Dial.  des  Morts,  7, 1,  «î^&v  (au  lieu  de  f.îu')  (rj^ovra.  J.  Ber- 
~ ^AYS.Lukiitn  und  die  Kyniker.  Montre  que  Lucien  a  été  injuste  et  pour  Pé- 
^grinus,et  pour  Théagèue  qui  parait  avoir  été,  avec  le  cynisme  lui-même, 
véritable  objet  de  ses  attaques.  Court  aperçu  des  origines  de  la  philo-  -20 
>phie  cynique  et  de  son  développement  jusqu'à  la  fin  du  F'  s.  de  l'Em- 
^re,  puis  en  particulier  de  ses  rapports  avec  le  judaïsme  et  lechristia- 
fisrae,  pour  ce  qui  est  de  la  polémique  contre  le  polythéisme  dégénéré, 
îeptique  en  philosophie  comme  en  religion,  et  ne  voyant  guère  pour 
lumanilé  d'autre  idéal  qu'une  vie  commode  sous  l'empire  de  Rome, qu'il  30 
royail  éternelle,  Lucien,  qui  avait  commencé  par  emprunter  des  armes 
|u  cynisme,  et  par  mettre  en  scène  quelques-uns  de  ses  plus  célèbres  re- 
présentants lorsqu'il  s'agissait  d'attaquer  le  polythéisme,  Lucien  Unit  par 
irire  une  suite  d'ouvrages  (les  Sectes  à  l'Encan,  le  Pêcheur,  Pérégrinus, 
js  Esclaves  fugitifs)  dirigés  principalement  contre  cette  école.  A  ce  tra-  35 
[ail,  dont  les  résultats  ne   sont  pas  précisément  nouveaux,  mais  qui  est 
|onstamment  approfondi  et  impartial,  est  jointe  une  très  bonne  traduc- 
ion  du  Pérégrinus,  avec  d'excellentes  notes  sur  une  trentaine  de  pas- 
iges.  L'auteur  croit  la  vie  de  Démonax  non  authentique  ;  il  voit  dans  le 
Jynique  «  l'œuvre  d'un  byzantin  qui  a  cru  faire  une  bonne  œuvre  en  met-  40 
mt  cette  défense  de  sa  secte  sous  le  nom  de  son  adversaire  le  plus 
acharné.  »  ^'  Dans  Zeits.  f.  oesterr.  G.,  Anton  Schwarz  a  publié  un  article 
fur  le  Démonax  de  Lucien  (voir  R.  des  R.,  3,  170,  2i>  dont  le  rp.  fait  le 
>lus  grand   éloge.  J.  J.  Hartmann,  Studia  critica  in  Lucianum.  Les  très 
)onnes  corrections  que  contient  ce  recueil  perdent   au  voisinage  d'un  45 
rop  grand  nombre  de  conjectures  douteuses  ou  décidément  mauvaises, 
i.  ZiEGLER,  Studien  zu  Lukian.  Témoigne  d'une  bonne  méthode  critique 
St  d'une  compétence  spéciale  en  ce  qui  regarde  L.  Solides  arguments  à 
'appui  de  l'opinion  de  M.  Gesner,  que  le  Charidème  n'est  pas  de  Lucien  : 
;el  ouvrage  est  attribué  conjecturalement,  non  sans  raison,  à  un  auteur  50 
inconnu  de  la  fin  du  11''  ou  du  commencement  du  iii"^  siècle.  Classement 
les  mss.  du  Songe  ou  Coq.  Conjectures  de  0.  Wichmann  <le  rp.>  et  notes 
^diverses  d'E.  Ziegler  dans  Neue  Jalirb.  J.  M.  Coterill,  Peregrinus  Proteits. 


46  1880.    —    AI.LEMAGNE. 

Il  lie  s'agit  de  rien  moins  que  de  démontrer  la  non-autlienlicité  du  Pere- 
grinus  de  Lucien,  et  d'une  douzaine  d'autres  ouvrages,  de  S.  Basile,  S. 
Justin,  Tatien,  S.  Jean  de  Damas,  etc.  Malheureusement  il  parait  que  cela 
reste  à  démontrer.,  au  moins  pour  le  Peregi'inus,le  seul  de  ces  écrits  dont 
6  le  rapport  ait  à  s'occuper.  Le  rp.  ne  connaît  que  par  la  Revue  critique  le 
travail  de  Maurice  Croiset,  Un  épisode  de  la  vie  de  Lucien  {le  Nigrinus),  dont 
la  conclusion  ne  lui  paraît  pas  essentiellementneuve.Analysed'un  article 
de  Graux  (sur  l'éd.  Sommerbrodt  :  Revue  critique),  dont  le  rp.  déclare  ne 
pouvoir  accepter  les  conclusions.  Le  même  donne  (ib.)  une  notice  sur  un 

10  ms.  de  Lucien  conservé  à  Upsal.  Le  travail  de  J.  van  Leeuwen,  De  Aristo- 
phane Euripidis  censore,  renferme  en  appendice  plusieurs  conjectures 
sur  Lucien,  dont  quatre  paraissent  très  plausibles  au  rp. 

6.  Quinte  Curce,  1874-1879  [Max  Cari  Paul  Schmidt].  2*^  éd.  expli- 
cative Th.  VoGEL.  Le  texte  est  en  général  celui  de  Hedicke.  Un  appendice 

15  indique  les  leçons  qui  s'en  écartent,  ainsi  que  de  celui  de  la  1"^^  éd.  Le  rap- 
port est  fait  surtout  au  point  de  vue  de  l'usage  des  classes.  «  Le  côté  fort 
de  celle  éd.  consiste  surtout  dans  la  précision  avec  laquelle  sont  étudiés 
le  style  et  la  grammaire  de  Quinte-Curce.  »  Appréciation  des  plus  favora- 
bles, Cornelii  Nepotis  liber,  etc.,  et  Curti  Rufi  historiae  Alexandrt  Magni  in 

20  hreviorem  narrationem  coactae.  Par  J.  Lattmann,  (avec  un  lexique).  lî°  éd. 
Paraît  analogue  à  notre  'Epitome  historiae  Graecae'.  0.  Sghuessler,  De  Q. 
Curti  Rufi  cod.  Oxoniensi  A.  Ce  ms.  est  interpolé,  mais  plus  ancien  cfue 
rOxoH.  B,  et  non  sans  valeur,  'comme  Ta  cru  Zumpt  par  suite  d'une  con- 
fusion'. Rectification  de  la  généalogie  des  mss.  On  souhaiterait  une  liste 

l'.j  complète  et  commode  des  leçons  notables  de  A. D'ailleurs  la  thèse  de  Tau- 
teurparait  fondée.  Quant  à  ses  conjectures,  une  seule  sur  six  semble  plau- 
sible (4, 1,  3  :'iam  rectiustum').Cf.larecension  d'A. HugdansleJahresb.de 
Bursian.  Le  Rhein.  Mus.  a  publié  qq.  conjectures  d'A.  Eussner,  inutiles 
selon  le  rp.  Dans  Neue  Jahrb.,  G.  Wagener  établit  les  règles  suivantes, 

30  dont  il  part  pour  corriger  sept  passages  :  dans  Quinte-Gurce  «  tous  les  com- 
posés de  'eo'  ont  les  formes  du  parfait  sans  'v',  excepté  la  l^e  personne 
du  singulier  et  du  pluriel;  les  formes  en  'averim' et  'averam'  à  toutes 
leurs  personnes,  aussi  bien  que  les  terminaisons 'averunt,  avère',  ne  sont 
jamais  contractées;  les  formes  en  'avisse'  et  ^avissem"  à  toutes  les  per- 

y-,  sonnes  le  sont  toujours  ;  les  formes  du  parfait  de  'adsuesco'  et  toutes  celles 
de  la  2°  et  de  la  3°  conjugaison  en  'everam'  à  toutes  leurs  personnes  con- 
servent le  'v'.  »  Mention  d'un  autre  article  dû  à  Justus  Jeep  (Jahrb.)  dont 
le  rp.  se  dit  forcé  d'ajourner  le  compte  rendu.  Examen  assez  bref  de  deux 
lexiques   spéciaux  de  Quinte-Gurce,  Tun  suranné,  de  G.  Gh.  Ctiusius, 

40  l'autre  plus  récent  et  un  peu  meilleur,  d'O.  Eighert  :  ni  l'un  ni  l'autre  ne 
répond  en  aucune  façon  aux  besoins  de  la  science.  R.  Gruendler,  Ueber 
den  Gebrauch  einiger  Praepositionen  bei  Curtius.  Programme  très  soigné  : 
concerne  'propter,  ob,  apud,  ad'.  F.  Kupfer,  Ueber  den  Gebrauch  des  Part ici- 
piums  bei  Curtius.  Programme  utile  par  la  collection  des  exemples  qui  est 

45  bien  complète  :  d'ailleurs  le  rp.  y  trouve  bon  nombre  de  choses  erronées, 
sans  parler  d'une  terminologie  peu  claire.  Il  parait  n'y  être  question  que 
du  participe  présent.  W.  Ignatius,  De  verborum  cum  praepositionibus  compo- 
sitorum  apud  Cornelium  Nepotem,  T.  Livium,  Curtium  Rufum  cum  dativo  stru- 
ctura. Recueil  d'exemples  très  soigneusement  fait  et  clairement  disposé. 

fto  Quinte-Gurce  aime  à  employer  le  datif  avec  tous  ces  verbes,  plutôt  que 
de  répéter  la  préposition  :  cela  devient  très  sensible  par  la  comparaison 
de  Quinte-Gurce  et  de  Tite-Live,  comme  il  résulte  d'un  curieux  tableau 
dressé  par  l'auteur.  Examen  de  diverses  traductions  allemandes,  toutes 


i 


JâHRESBERICHTE  des   PHILOLOGISCHEN    VEREINS   ZU   BERLIN.      47 

antérieures  ù  la  période  qu'embrasse  le  rapport  :  celle  de  J.  Siebelis,  qui 
«  aurait  besoin  d'être  revue  à  fond  pour  devenir  utile  »,  et  celle  d'Ad. 
Heinr.  Christian,  qui  parait  être  pareillement  insuffisante.  A.  Miller  a 
étudié  (dans  Bl.  f.  d.  bayer.  G.)  le  passage  de  Quinte-Curce,  4,  7,  2-5.  Les 
difficultés  qu'il  signale  sont  réelles,  et  les  corrections  de  texte  .ju'il  pro-   s 
pose  les  feraient  disparaître.  Mais  est-il  sûr  que  Quinte-Curce  ou  l'auteur 
qu'il  a  suivi  connussent  bien  l'Egypte?  Dans  Neue  Jahrb.,  G.  Schmid  a 
essayé  une  fois  de  plus  de  déterminer  l'époque  où  a  vécu  Quiute-Curce 
(Voir  H.  des  R.,  i,  100,  45>.  Le  rp.  renvoie  à  son  prochain  compte  rendu 
l'analyse  de  deux  dissertations  de  J.  Kaerst  et  de  C.  F.  Laudien  sur  les  lo 
sources  de  Quinte-Curce.  Simple  mention  des  travaux  suivants  qui  aident 
à  comprendre  cet  auteur,  mais  ne  s'y  rapportent  qu'indirectement.  :  P. 
Spitta,  De  amicorum  qui  vovanturin  Macedonum  regno  coîidicione  ;  article  de 
J.  G.  Droysen  sur  l'armée  d'Alexandre  le  Grand  (Hermès).  L'article  de 
J.  Draesekc  ('ad  Q.  Curtium  Hufum'  dans  Riv.  di  Filol.)  n'est  point  par-  is 
venu  à  la  connaissance  du  rp. 
7.  Sophocle  (1878-I87U).  [RudolfSchneider.]  Appréciation  des  éditions 
ècentcs  :  de  Wunder  revue  par  Wecklein  (Antigone)  ;  de  G.  Wolff  revue 
ar  Bellermann  (Antigone,  Œdipe  roi)  ;  de  Schneidewin  revue  par  A. 
AUCK.  Celte  dernière  a  été  soigneusement  mise  au  courant  des  récents  20 
travaux.  La  révision  de  Bellermann  est  jugée  en  somme  avec  faveur. 
Celle  do  Wecklein  est  l'objet  de  critiques  nombreuses  pour  ce  qui  est 
des  100  premiers  vers  d'Antigone.  Dans  Zeits.  f.  d.  Gymn.  <le  journal 
même  où   paraît  ce  Jahrcsbericht),  G.   Kern  et  Fr.  Polie  ont  fort  mal 
étendu  une  cause  excellente,  celle  de  la  critique  conservatrice  ;  car  les  35 
onjecturesde  Polie  ne   valent  pas  mieux  que  celles  auxquelles  il  s'atta- 
ue,  et  les  interprétations  de  Kern   sont  encore   bien  plus  mauvaises, 
lonjectures  de  Siegfried  Mekler  {Kritische  Beitraege  zu  Euripides  u.  Sopho- 
es)y  de  Ludwig  Dindorf  et  de  Richard  Meister  (iNeue  Jahrb.),  de  K.  Frey 
'ixc'j;  dans  Antigone,  578  :  ibid.)  Sous  ce  titre  Emendationes  et  interpre-  30 
tioncs  Sophocleae,  G.  H.  Mùller  a  réuni  des  notes  déjà  publiées  qui  se 
sent  avec   intérêt,  et  qui   paraîtraient  peut-être  plus   concluantes,  si 
i*auteur  ne  s'attachait  de  préférence  aux   passages  les  plus  difficiles, 
numération,  pièce  par  pièce,  des  corrections  et  interprétations  propo- 
ses par  Herwerden  (Mnemos.),  Mùller  (ouvrage  cité),  Nauck  (Hermès),  35 
V.  Leutsch  (Philol.)  ;  V.  Woelcker,  Zur  Kntik  und  Erklaerung  des  (Edipus 
rannos;  Franz  Zoechbauer,  Zur  Koenigsrede  in  Sophokles  Koenig  Œdipus 
arait  peu  concluant)  ;  Franz  Kern  et  Golisch  (Neue  Jahr.)  C.  A.  Lehmann 
ermes),  Bernardukis  (dans  Verhandlungen  der  33  Versammlung  deutscher 
hilologen),  M.  Schmidt  (Index  schol.  d'  lena).  Brandt,  Le  praepositionum  40 
ud  Sophocleni  usu.  i.  Concerne  âvTÎ,  àiro,  irpo.  A  la  fin  une  liste  des  pas- 
ges  qui  ont  «x,  non  cités  dans  le  lexique  d'Ellendt.  Dans  Zeits.  Gymn. 
rticle  de  A.  Procksch  sur  le  sens  de  irpô  et  l'explication  du  vers  1524 
'ÛEd.  Col.  (Voir  R.  des  R.  3,  i45,  H.)  E.  Krichauff,  Quaestiones  de  participa 
ud  Sophoclem  usu.  Indication  très  sommaire  des  points  traités  dans  cet  45 
puscule  consciencieusement  fait.  M.  Boettger,  De  singulari  quadam  verbi 
riphrasi  apud  Sophoclem  oblata.  Rien  d'utile  qui  ne  soit  déjà  dans  l'éd.  Neue. 
Schambach,  Sophocles  qua  ratione  vocabulorum  significationes  mutet  atque 
riet.  (2°  et  dernier  programme.).  L'auteur  a  bien  étudié  Sophocle  ;  mais 
ne  connaissance  très  précise  du  développement  antérieur  de  la  langue  50 
'était  pas  de  trop  pour  traiter  comme  il  faut  un   pareil  sujet.    Paraît 
édiocre.  LùCK,  De   comparationum  et  translationum   usu    Sophocleo.  Bon 
'ogramme.  L'auteur  classe  les  comparaisons  et  métaphores  d'après  la 


48  1880      —    ALLEMAGNE. 

nature  des  objets  dont  elles  sont  tirées  ;  il  a  soin  de  distinguer  des  autres 
les  métaphores  auxquelles  l'usage  avait  ôté  dès  lors  le  caractère  de 
figures.  Kduard  PliiLiPr,  Der  iambischc  Trimeter  und  sein  Bau  bei  Sophokles, 
Très  utile.  L'auteur  compare  la  versification  de  Sophocle  à  celle  d'Eschyle 

ô  et  tire  de  là  des  inductions  relativement  à  la  chronologie  de  ses  pièces. 
Un  premier  groupe  serait  formé  d'Electre,  Antigone  et  les  Trachiniennes, 
un  second  des  deux  Œdipe;  un  3°  de  Philoctète  seul,  auquel  il  faudrait 
joindre  Ajax,  si  les  considérations  métriques  pouvaient  être  seules  mises 
en  ligne  de  compte.  L'auteur  signale  deux  dérogations  à  la  règle  de  Por- 

10  son  (Antig.  68  voûv  où^i^y.  et  Philoctète  665  ô;  twv  èawv).  11  compte  dans 
Sophocle  459  trimètres  iambiques  purs.  Il  écarte  au  moyen  de  synizèses, 
de  corrections  ou  d'athétèses  les  huit  anapestes  qu'on  y  trouve  au  3*^  pied. 
Graul,  De  Sophoclis  Aiace.  «  Un  de  ces  travaux  à  la  douzaine,  comme  la 
littérature  des  programmes  en  compte  un  si  grand  nombre.  »  H.  Geist, 

u  De  fabula  CEdipodea.  i(  Consciencieuse  exposition  de  la  fable  d'CEdipe  à 
partir  de  ses  premiers  commencements  jusqu'à  son  complet  développe- 
ment dans  Euripide.  »  Heinrich  Otto,  De  fabula  (Edipodea  apud  Sopho- 
clem.  Croit  que  Sophocle  doit  partout  avoir  suivi  la  môme  tradition  en 
ce  qui  regarde  Œdipe  et  sa  famille.  Retranche  non  seulement  les  vers 

20  900-902  d'Antigone  qui  sont  en  contradiction  avec  ce  qu'on  trouve  dans 
les  autres  pièces  sur  Œdipe,  mais  encore,  sans  apporter  de  raisons 
nouvelles,  tout  le  morceau  qui  va  de  891  à  936.  MUxNTEAN,  Ueber  die  Zeit 
und  Absicht  der  Tragocdie  des  Sophokles  (Edipus  auf  Kolonos.  Parait  sans 
nouveauté  ni  importance.  Hermann  Schuetz,  Sophokles-Stadien.  Antigone, 

25  (Extrait  du  'Magazin  fur  die  Literatur  des  Auslandes'.)  Défend  le  caractère 
moral  d'Antigone  contre  les  imputations  de  Boeckh  :  imputations  fort 
justes,  mais  qui  n'ont  pas  la  portée  que  S.  parait  leur  attribuer.  Antigone 
est  placée  entre  deux  devoirs,  le  devoir  envers  son  frère,  le  devoir  envers 
l'État  :  quelque  parti  qu'elle  prenne,  elle  doit  nécessairement  manquer  à 

30  l'un  des  deux.  Le  choix  qu'elle  fait  atteste  la  noblesse  de  son  cœur.  Mais 
elle  a  manqué  à  ce  qu'elle  devait  à  TÉtat  :  il  faut  qu'elle  soit  punie.  Dans 
Neue  Jahrb.  R.  Frey  a  taché  d^établir,  par  des  preuves  tout  à  fait  insuffi- 
santes, que  le  protagoniste  d'Antigone  n'était  pas  Antigone,  mais  Créon, 
et  qu'il  faut  corriger  en  ce  sens   Démosthène,  Ambassade,  §  247.   Pro- 

35  gramme  insignifiant  de  Jacob  REissERMEi'ER,  De  choro  Sophocleo.  ïheodor 
Thomas  JUiNGWiRTil,  Ueber  den  Chor  der  griechischen,  speziell  der  Sophokleis- 
chen  Tragoedie.  Rien  de  nouveau.  Dans  Zeits.  f.  d.  Gymn.,  Franz  Kern  a 
traité  des  chœurs  d'Antigone  et  de  leur  rapport  à  l'action  (Voir  R.  des  R.  4, 
147,  10)  :  travail  complètement  manqué,  selon  le  rp.  Alex.  Kolisgh,  De 

40  Sophoclis  anno  et  natali  et  fatali.  <V.  R.  des  R.  4,  43,  11.)  Soph.  serait  né  non 
en  495,  mais  en  497  (date  du  Marbre  de  Paros).  Objections  du  rp. 

8.  Horace  (1878-1879).  [W.  Mewes.]  Otto  Keller  ,  Epilegomena  zu 
Horaz.  1.  Complément  de  l'éd.  du  même,  consistant  dans  un  commentaire 
sur  toutes  les  difficultés  qu'offre  la  constitution  du  texte  ;  il  peut  servir 

45  d'appendice  critique  à  toutes  les  éditions  explicatives;  malheureusement 
il  ne  formera  pas  moins  d'un  millier  de  pages.  L'auteur  est  resté  fidèle  à 
ses  idées  en  ce  qui  concerne  le  classement  des  mss.  et  particulièrement 
le  peu  de  valeur  des  Blandinii.  (Voir  R.  des  R.  4,  24,  3  et  25,  5>,  ce  qui 
lui  a  attiré  de  vives  attaques  de  la  part  de  Lucian  Mûller  et  d'un  savant 

60  russe,  nommé  Gregor  Senger.  Le  fait  est  que,  tout  en  proclamant  que  le 
texte  d'Horace  nous  est  parvenu  dans  un  état  de  cons(îrvation  exception- 
nel, l'éditeur  se  voit  forcé  en  un  grand  nombre  de  passages  d'abandon- 
ner la  leçon  où  ses  principes  le  conduisent  à  voir  celle  de  l'archétype. 


JAHUESBEKICHTE   DES   PHILOLOGISCHEN    VEUEINS    ZL    BERLIN.      4'J 

i:xemple.s  d'où  il  résulte  qu'on  pourrait  être  tenté  de  faire  passer  à  la 
1"'  classe,  malgré  les  interpolations  faciles  à  reconnaître  qui  les  déligu- 
lerit,  les  niss.  rangés  par  K.  dans  la  3%  et  de  n'attribuer  à  ceux  de  la 
r*^  qu'une  valeur  tout  à  lait  subsidiaire.  L'origine  des  mauvaises  varian- 
tes est  indiquée  en  général  avec  beaucoup  de  sagacité,  grâce  à  l'expé-  & 
lience  consommée  de  l'auteur  en  matière  de  paléographie.  Là  où  il 
interprète  le  texte,  ses  explications  sont  toujours  dignes  d'attention,  quel- 
(luelois  décisives.  Une  clarté  parfaite  est  à  ses  yeux  la  condition  sine 
qua  non  pour  admettre  une  leçon  dans  le  texte  d'Horace.  Rapproche- 
ments extrêmement  nombreux,  surtout  avec  la  littérature  des  temps  qui  >o 
ont  suivi.  L'allemand  de  l'auteur  compte  bon  nombre  de  néologismes  et 
de  tours  familiers  (jue  les  étrangers  auront  peine  à  comprendre.  D'autre 

tpart  on  souhaiterait  parfois  plus  de  précision  et  de  brièveté.  •^  Edition 
explicative  des  Satires  et  des  Epllres  par  (i.  T.  A.  Kruger.  9«  éd.  procurée 
par  Guslav  Krùgek.  Enumération  de  tous  les  changements  de  qq.  impor-  i* 

{tance  qui  distinguent  celte  édition  de  la  8".  L'appendice  critique  a  été 
porté  de  30  pages  à  44  et  offre  un  répertoire  bien  complet  pour  les  der- 
nières années,  trop  complet  même,  du  moins  au  point  de  vue  de  l'usage  des 
classes.  0.//t>r(ii«F/(icciCarm»ntt.  Ilerum  recognovil  Lucian  Mueller.  L'édi- 
teur continue  à  mettre  au  premier  rang  des  mss.  les  Blandinii,  surtout  V,  m 
et  le  (iolhanus  2,  qui  provient,  à  ce  qu'il  parait,  du  même  archétype. 
D'ailleurs  «  les  meilleurs  mss.  mêmes,  dont  aucun  ne  remonte  au  delà 
de  la  période  mérovingienne,  ne  sont  pas  exempts  de  fautes,  de  dittogra- 
phies  et  d'interpolations.  Les  dittographies  doivent  leur  origine,  pour  la 

plupart,  à  la  funeste  manie,  qui  était  propre  notamment  aux  moines  du  25 

ployen  Age,  de  substituer  des  synonymes  aux  leçons  des  manuscrits  *. 
Les  interpolations  remontent  aux  60  premières  années  qui  ont  suivi  la 
mort  du  poète,  si  bien  que  déjà  au  temps  de  C!uiniilien  le  texte  avait  en 
gros  et  dans  l'ensemble  la  forme  que  nous  lui  connaissons.  Les  corrup- 
tions qui  se  sont  produites  par  la  suite  se  laissent  écarter  moyennant  le  30 
changement  de  quelques  lettres.  »  En  somme  le  texte  d'Horace  est  mieux 
conservé  que  celui  de  beaucoup  d'autres  écrivains,  et  «  la  découverte 
même  du  Codex  V  ne  lui  donnerait  pas  un  aspect  sensiblement  différent.  » 
Il  faut  néanmoins  le  corriger  çà  et  là  par  conjecture.  C'est  ce  qu'a  fait, 
en  premier  lieu,  Bentley,  que  l'éditeur  met  tout  à  fait  hors  ligne;  puis  ^ô 
Peerlkanjp  et  Meineke;  mais  après  eux,  à  ce  qu'il  semble,  personne  ou 
presque  personne,  si  ce  n'est  l'éditeur  lui-même,  dont  les  conjectures, 
d'ailleurs  très  peu    nombreuses ,    paraissent  cependant   médiocrement 
goûtées  du  rp.  Les  prolégomènes  ont  été  remaniés  presque  à  chaque 
page.  L'^index  nominum  et  rerum'  a  été   considérablement  augmenté;  *o 
T'index  grammaticus  et  metricus,'  remanié  à  fond,  mais  non  la 'Tabula 
chronologica  Horatiana',  ce  qui  est  à  regretter.  ^  La  Revue  de  Philologie 
a  publié  un  très  intéressant  article  d'E.  Desjardins  sur  le  Voyage  à 
Brindes.  Selon  le  rp.,  qui  renvoie  à  la  note  de  Kruger  sur  ce  passage  et 
à  Marquardt,  le  litre  de  préteur  donné  (vers  34)  à  Aufidius  Luscus,  pou-  ^s 
vait  fort  bien  appartenir  en  réalité  à  ce  personnage.  H.  Dittel,  De  dativi 
apud  Huratium  usii.  Très  consciencieusement  fait.  Article  de  Draeseke  dans 
Riv.  di  tilol.  (Voir  R.  des  R.  4,  307,  13>  :  rien  de  bien  approfondi  ni  de 

•  Voilà  en  vérité  une  bien  étrange  manie.  Ne  serait-il  pas  plus  simple  d'admettre  que  ces 
moines,  au  lieu  de  ne  copier  qu'un  mot  ou  un  petit  nombre  de  mots  à  la  fois,  avaient  le 
tort  de  lire  d'un  coup  une  liifne,  peut-ftre  même  une  plirase  entière,  avant  de  la  transcrire? 
La  substitution  des  synonymes  deviendrait  alors  imputable  à  une  erreur  de  mémoire  ana- 
logue à  celle  de  l'entant  qui,  en  récitant  sa  leçon,  prononce  '  quand  '  là  oti  l'auteur  a  écrit 
•  lorsque  ',  ou  vice  cersa.  Y. 


R.  DE  puiLOL.     Avril  1881.  —  Beciie  des  Bévues  de  1880. 


♦  y. 


50  1880.    —  ALLEMAGNE. 

bien  nouveau  dans  les  généralités;  mais  l'élude  spéciale  de  l'épître  2  du 
livre  1  est  digne  d'éloges  à  tous  égards.  Franz  Hanna,  Ueber  den  apologe- 
tischen  Charakter  der  horazischen  Satireii.  Pas  de  résultats  nouveaux. 
C.  Hansel,  Horatiana.  Programme  insignifiant.  Martin  Hertz,  Analccta 
ê  ad  canninum  Horatianorum  historiam,  3.  Recherche  les  réminiscences  et 
imitations  d'Horace  chez  les  écrivains  d'un  temps  où  dominait  plutôt  le 
goût  de  l'archaïsme,  à  savoir  la  période  qui  commence  à  Hadrien. 
A.  LowiNSKF,  I)e  compositione,  intevpolatione  et  emendatione  primi  carminis 
Horatiani.  Part  d'une  prétendue  loi  de  la  division  strophique  pour  réduire 

10  toute  cette  ode  à  24  vers  (dont  \  1/2  supposé  perdu).  0.  Lutsch,  Einige^ 
Bemerkungen  ùher   Vcranlassung  und  Ziveck  dcr  Urteile  des  Horaz  ûher  die 
alten  roemischen  Bichter.  Considérations  sans  nouveauté,  mais  très  bien 
exposées  sur  l'antagonisme  des  deux  partis  littéraires  alors  en  présence, 
l'un  tenant  pour  les  Grecs,  l'autre,  notablement  le  plus  nombreux,  pour 

15  les  vieux  maîtres  romains.  Les  Commentationes  in  hon.  Th.  Mommseni  con- 
tiennent un  travail,  peut-être  plutôt  savant  et  ingénieux  que  concluant, 
d'A.  MiciiAELis  sur  les  Pisons  d'Horace,  lesquels  seraient,  selon  l'auteur, 
non  pas,  comme  il  paraît  résulter  d'une  scholie  de  Porphyrion,  les  fils  de 
L.  Galpurnius  Piso  Frugi,  mais  bien  ceux  de  Cn.  Calpurnius  Piso.  La 

20  composition  de  l'Art  poétique  pourrait  ainsi  être  reportée  dans  l'inter- 
valle qui  sépare  la  mort  de  Quinctilius  (731  =  23  ou  730  =  24)  de  celle 
de  Virgile  (733  —  19),  ce  qui  conviendrait  beaucoup  mieux  à  l'époque  du 
développement  littéraire  de  Rome  à  laquelle  les  vers  48-72  paraissent 
faire  allusion.  L'auteur  réfute  en  passant  l'opinion  d'après  laquelle  l'Art 

25  poétique  serait  dans  un  tel  désordre  qu'on  doit  supposer  qu'Horace  n'y  a 
pas  mis  la  dernière  main.  Il  y  trouve  au  contraire  un  genre  de  disposition 
qui  est  familier  à  Horace,  surtout  dans  ses  Epîtres.  Quant  à  l'allusion  à 
un  projet  de  dérivation  du  Tibre,  que  Preller  a  cru  trouver  dans  les  vers 
63-65,  elle  serait  trop  problématique  pour  servir  de  base  à  une  attribution 

30  chronologique  quelconque.  Fr.  Novotny,  Quo  tempore  très  priores  Horatii 
canninum  libri  scripti  et  editi  sint.  Arriéré  et  très  peu  probant.  M.  Petschar, 
De  satira  Horatiana.  Sans  valeur  ;  et  tel  paraît  être  aussi  un  autre  opus- 
cule du  même,  'De  carminé  Horatii  epodico'  cité  dans  celui-ci.  Th.  Plûss, 
Gratulationsschrift  des  Lehrercollegiums  von  Schulpforte  (De  Horatii  carm. 

aô  3,  25);  Id.  dans  Neue  Jahrb.  (sur  la  11«  ode  du  2«  livre);  Id.  dans  Zeits. 
f.  d.  Gymn.  (l'ode  sur  Romulus  et  l'interprétation  d'Horace).  (Pour  l'ana- 
lyse des  deux  derniers  de  ces  travaux,  voir  R.  des  R.  4,  108,  26  et  150,  40>. 
Le  rp.  juge  que  l'auteur  a  bien  fait  voir  les  beautés  et  défendu  l'authen- 
ticité de  l'ode  à  Quinclius  Hirpinus,  une  de  celles  que  préférait  Meineke, 

40  «  ce  fin  connaisseur  delà  muse  horatienne.  »  Il  trouve  d'ailleurs  à  redire 
à  plusieurs  des  idées  exprimées  par  Tauteur  dans  cet  article  ainsi  que 
dans  le  suivant.  Le  i"^  des  écrits  mentionnés  rentre  dans  la  spécialité  de 
l'auteur,  la  défense  de  l'authenticité  des  odes  suspectes  aux  critiques  de 
l'école  de  Peerlkamp.  Le  rp.  ne  peut  partager  son  goût  pour  l'ode  en 

45  question,  tout  en  rendant  justice  aux  qualités  de  son  esprit  et  à  la  valeur 
de  sa  critique  en  général,  à  son  intelligence  d'Horace  et  de  son  temps,  à 
sa  science,  à  son  jugement.  La  Zeits,  f.  d.  Gymn.  a  publié  aussi  un  article 
de  J.  C.  Pohl  sur  la  14°  épode  d'Horace,  que  le  rp.  n'approuve  pas.  (Ana- 
lyse étendue  dans  R.  des  R.,  4,  149,  4.)  A.  Reifferscheid,  Conjectanea 

50  (Lectionskatalog.  de  Breslau).  Les  4  premières  pages  concernent  Horace, 
à  savoir  l'ode  7  du  livre  1,  dont  l'auteur  s'attache  à  mettre  en  lumière 
l'unité  (l'espèce  de  solution  de  continuité  qu'on  remarque  aux  vers  14-15 
se  retrouverait  dans  les  autres  pièces  en  mètre  alcmanien);  puis  l'ode  5 


JAHRESBERICHTE  DES   PHILOLOGISCHEN   VEREINS   ZU   BERLIN.      51 

du  livre  3,  vers  37.  A.  Huhk,  De  ornamentis  clocutionis  quibus   in  compo- 
nendis  canninibus  usus  est  Horatius.  Concerne   les  figures  de  pensée;   un 
précédent  écrit  du  même  'Quaesliones  Horatianae'  traitait  des  figures  de 
mots.  Utile.  A.  Schubert,  Iccius  und  Grosphus  (Eine  Studie  zu  Horaz.)  Un 
travail  de  Campe  (dans  Neue  Jahrb.,  1877),  où  le  même  sujet  est  bien   s 
mieux  traité,  n'est  pas  même  mentionné.  Appréciation  peu  favorable. 
E.  ScHWEiKERT,  Cruquicma.   Très  utile  programme  sur  les  éd.  d'Horace 
dues  ta  Cruquius.  Descriptions  exactes,  faites  de  visu.  L'auteur  cherche  à 
établir  que  le  'vêtus  cod.  Bland.  Nannii*  ne  peut  être  identique  au  '  cod. 
Bland.  antiquiss.  Cruquii '.  A.  Szelinski,  De  Versio  Horatii  imitatore.  Bon  lO 
programme.  Les  Monatsb.  der  Akad.  zu  Berlin  ont  publié  un  travail  de 
Vahlen  sur  la  chronologie  des  épitres  littéraires  d'Horace,  qui  paraît  au 
rp.,  comme  il  a  paru  ;\  Mommsen  au  sein  de  la  même  Académie,  plus 
ingénieux  ([uc  décisif.  Notes  de  A.  Doering  (Neue  Jahrbûcher)  sur  od.  3, 
3,  i-4,  et  de  H.  Blumner  (Rhein.  Mus.)  sur  quatre  passages  de  sat.  2,  5.:  is 
non  approuvées  par  le  rp.,  qui  d'ailleurs  rend  hommage  à  la  remarquable 
pénétration  de  Blùmner.    G.  \.  KocH,  Vollstaendiges  Woerterbuch  zu  den 
Gedichten   des    Q.    Horatius   Placcus    mit    besonderer    Bentcksichtigung    der 
schwieriyen   Stellen  fur  den  Schul-  und  Piivatgebrauch.   (2*  éd.  en  partie 
refondue.)  Bon  livre,  quoi  qu'on  puisse  penser  des  lexiques  spéciaux  au  jo 
point  de  vue  de  l'usage  scolaire.  C'est  à  peine  si  Je  plus  petit  article  est 
resté  sans  changement  d'une  édition  à  l'autre  :  cependant  bien  des  con- 
tributions à  la  critique  du  texte  ont  passé  inaperçues;  il  y  a  plus,  des 
éditions,  parmi  celles-là  mêmes  dont  l'auteur  dit  avoir  tenu  compte  sur- 
tout, celles  qui  sont  le  plus  employées  dans  les  classes,  ont  été  pareille-  95 
ment  négligées.  La  partie  syntacticorhétorique  a  été  retranchée  :  elle  doit 
être   augmentée  et  publiée  à  part.  Em.   Geibel,   Classisches  Liederbuch 
(3^  éd.   très   augmentée).  Renferme  dans  le  nombre  50  odes  traduites 
d'Horace.  Personne  n'était  plus  capable  que  le  traducteur,  bon  huma- 
niste en  même  temps  que  poète  extrêmement  distingué,  de  réfuter  en  to 
tait  l'opinion  souvent  exprimée  par  le  rapporteur,  que  toute  tentative  de 
rendre  Horace  dans  les  mètres  de  l'original  doit  nécessairement  échouer  ; 
cependant  il  ne  parait  pas  qu'il  y  ait  tout  à  fait  réussi,  au  moins  dans  les 
odes  et  épodes  :  car  la  traduction  des  hexamètres  peut  lutter  qqf.  avec 
l'original  :  voir  par  exemple  la  fable  des  deux  Rats.  Le  rapporteur  rec-  ta 
tifie  ensuite,  après  nouvel  examen,  le  jugement  très  sévère  qu'il  avait 
porté  l'année  précédente  sur  le  texte  et  la  traduction  de  Theodor  Kayser. 
La  traduction  marque  un  grand  progrès  ;  les  éclaircissements  qui  y  sont 
joints  renferment  beaucoup  de  nouveautés  importantes,  bien  que  l'auteur 
ait  usé  des  travaux  de  ses  devanciers,  comme  c'était  son  droit,  et  comme  40 
il  l'a  reconnu  loyalement  dans  ses  préfaces.  L'édition  mérite  de  prendre 
rang  parmi  les  éditions  scientifiques  d'Horace.  Le  rapport  se  termine  par 
un  échange  de  notes  entre  A.  du  Mesnil  qui  conteste  certaines  appré- 
ciations du  rp.,  et  celui-ci  qui  les  maintient. 

».  Écrits  philosophiques  de  Cicéron  (1877-1878).  [Th.  Schiche.j  46 
Éd.  C.  F.  W.  Mûlleb.  Bonne  édition.  Point  de  vue  conservateur.  L'éditeur 
a  remis  en  honneur  des  leçons  de  mss.  injustement  abandonnées.  Par  cet 
attachement  à  la  tradition  s'expliquent  aussi  des  inconséquences,  au  moins 
apparentes,  dans  l'orthographe.  L'annotation  critique  est  au  commence- 
ment de  chaque  volume.  •'  G.  Tischer,  éd.  explicative  des  Tusculanes  (7«  50 
éd.  revue  par  Gustav  Sorof).  Révision  consciencieuse.  ^  Cari  Meissnïr, 
Éd.  explicative  du  Songe  de  Scipion  (2«  éd.  en  partie  retondue).  Le  texte 
a  maintenant  pour  base  l'éd.  de  Baiter  et  Kayser.  Les  divergences  sont 


52  1880.    —  ALLEMAGNE. 

en  partie  iKUireiises.  Le  commentaire  est  très  détaillé.  ^  Otto  Heine,  éd. 
explicative  du  De  Oiliciis  (o^  éd.  corrigée).  L'introduction  contient  une 
claire  exposition  des  principes  de  la  morale  stoïcienne.  Une  critique 
rigoureuse,  trop  rigoureuse  peut-être,  est  le  caractère  distinctif  de  l'édi- 
5  tion  ainsi  que  du  commentaire,  ouvrages  d'un  philologue  très  versé  dans 
la  matière.  La  correction  de  l'impression  est  «  idéale  ».  ^  De  Senectute, 
éd.  expl.  (S^y  de  Julius  SomxMerbrodt.  Commentaire  lumineux,  approfondi, 
riche  en  lines  remarques  de  langue.  Est  à  comparer  la  recension  de  ce 
livre  donnée  par  llaacke  dans  Zcils.  f.  Gymn.  Même  ouvrage,  éd.  expl. 

10  ('i"^)  Gustav  Laiimeykr.  Un  soin  particulier  y  est  donné  à  l'élude  de  la  lan- 
gue et  du  style  cicéroniens.  Karl  Tûcklng,  éd.  expl.  du  De  Senectute  et  du 
De  Amicitia.  L'auteur  a  écarté  systématiquement  tout  ce  qui  n'est  pas  à 
l'usage  des  écoliers.  C'est  le  commencement  d'une  collection  d'ouvrages 
philosophiques  choisis  de  Cicéron  pour  les  classes.  La  valeur  en  paraît 

15  à  peu  près  uniquement  pédagogique  :  et  encore  les  notes  contiennent- 
elles  beaucoup  de  choses  douteuses  ou  décidément  inexactes.  ^  Rudolf 
Hirzel,  Vntersuchungen  zu  Cicero's'philosoiphischen  Schriften.  (\.  Dénatura 
deorum.)  Analyse  très  étendue  (20  pages)  de  ce  livre  ainsi  que  d'un  arti- 
cle de  P.  Sclnvenke  sur  les  sources  de  Cicéron  dans  le  même  ouvrage 

20  (Jahrb.).  (Voir,  sur  le  livre  de  H.,  R.  des  R.,  3,  241,  49  et  75,  38  ;  2,  H5, 
29.)  Conclusion  :  «Farces  recherches  la  preuve  est  donc  fournie  que  le 
2"  livre  de  Cicéron  procède  du  irepl  ôswv  de  Posidonius  et  qu'aux  quatre 
premiers  livres  de  cet  écrit  correspondent  les  quatre  parties  de  l'exposition 
cicéronienne,  tandis  que  le  5«  livre  de  Posidonius  était  consacré  à  la  po- 

25  lémique  contre  les  Epicuriens,  dont  Cicéron  s'est  servi  dans  son  premier 
livre  pour  léfuter  Velleius.  »  K.  Harïfelder,  Die  Quellen  von  Ciceros  zivei 
Bûcher?!  De  divinatione.  (Programme  de  Fribourg  en  Brisgaw,  d878).  Les 
résultats  principaux  se  rencontrent  avec  ceux  du  travail  publié  par  le  rp. 
sur  le  même  sujet.  Fr.  V.  Gustafsson,  De  Ciceronis primo  de  Finihus  honorum 

30  et  malorum  libro  quaestiones.  L'auteur  cherche  à  prouver,  par  des  arguments 
qui  pourraient  souvent  être  mieux  choisis,  que  le  ms.  A  (aujourd'hui 
Vaticanus  1513)  a  encore  plus  de  valeur  que  Madvig  ne  lui  en  attiibue. 
Suivent  des  renseignements  sur  un  ms.  de  Dresde,  de  la  classe  infé- 
rieure ;  puis  quelques  remarques  critiques  et  grammaticales  de   valeur 

35  inégale.  Une  conjecture  sur  1,18  ('ruit 'atque  atlulit' au  lieu  de  Mtaque 
atttilit'),  entre  autres,  paraît  très  plausible  au  rp.  P.  Corssen,  De  Posidonio 
RhodioM.  Tullii  Ciccronis  in  libido  1  Tasculan,  disp.  et  in  Som7iio  Sciinonis  auc- 
tore.  Conclusions  approuvées.  Résumé  des  notes  critiques  et  exégétiques 
sur  des  passages  isolés,  publiées  par  A.  Du  Mesnil,  A.  Eussner,E.  Hoffmann 

40  et  Ludwig  Lange  (Jahrb.),  les  trois  derniers  sur  le  De  Legibus,  ainsi  que  L. 
i:rlichs(Rhein. Mus.)  ;parAd.Hofmeister  (Hermès,  surle  Dénatura  deorum), 
E.  Hûbner  (ib.  sur  les  Tusculanes).  Dans  JahrbiJcher,  Ed.  Heydenreich  a 
parlé  d'un  ms.  de  Dresde  qui  renferme  les  fragments  des  Aratea  (deux 
variantes  seulement  paraissent  à  considérer,  'conversus' vers 456— 705  et 

45  'gestans',  vers  457  —  706.  La  Revue  de  Philologie  a  publié  un  article  de  J. 
Lachelier  sur  les  dieux  d'Epicure  d'après  le  De  natura  deorum  :  les  con- 
clusions en  sont^pour  une  partie,  à  peu  près  identiques  à  celle  de  Hirzel 
(pages  85  et  suivantes  des 'Untersuchungen' mentionnées  plus  haut); 
quant  à  l'interprétation  de  'ad  deos  affluât'  proposée  par  Lachelier,  le  rp. 

50  déclare  ne  pouvoir  l'admettre.  Ch,  Thurot  a  donné  (même  recueil)  des 
observations  sur  qq.  passages  du  DeOlficiis,  «  einen  dankenswerten  Bei- 
trag  zu  unserer  Kenntnis  von  der  Art,  wie  Cicero  seine  griechische 
Vorlage  bearbeitete.  »  <l\van  Mûller)  dans  Acta  semin.  ph.  Erlangensis  a 


JAHRESBERICHT   VOX    BURslAX,  58 

publii'  uno  remarque  exég-étique  sur  le  De  Nat.  deor.  2,  47,  45.  F.  L.  I.entz 
a  étudié  qfj.  pussaores  du  De  Amicitia  dans  Wissenscb.  iMon.  Y. 

•luIireiÉbericlit  ueber    tlîe    Fortpchrîtte   der    ela»Hii>ii*lteii 
il.lt»rthumHviriB»enach»rt.G«  année  (fin).  GRIECHISCHE  KLASSIKER. 

Les  granimairiens  Grecs  [P.  Egenolfï].  Dans  le  bullelin  de  corres-  s 
pondance  hellénique,  J.  Sakkélion  a  publié  d'après  un  ms.  de  Patmos 
dont  il  donne  la  description  des  Ailm  u.£Ô'  IjToptûv  u  TtôvAracoftîvcu;  Xo-^wv,où  se 
trouvent  des  fragments  inédits,  notamment  de  l'orateur  Lycurgue,  d'autres 
qui  offrent  des  variantes  précieuses  ou  dont  la  source  est  indiquée  pour 
la  première  fois  (par  ex.  un  passage  d'un  ^EpwTwcoç  de  Lysias),  d'impor-  lo 
tauts  renseignements  d'histoire  littéraire,  comme  des  titres  de  discours 
jusqu'ici  inconnus;  une  leçon  nouvelle  et  certaine  d'un  passage  de  Xéno- 
phon  (Hellén.  i,  7,  19  :  àxxà  xiv  uiav  r.u.t?av)  ;  enfin  un  bon  nombre  d'inté- 
ressantes observations  grammaticales,  dont  le  rp.  reproduit  les  plus  im- 
portantes.   Mtemarques'  publiées  dans  le  même  recueil  sur  le  même  is 
texte,  par  Riemann  :  lo  rp.  les  recommande  vivement  à  tous  ceux  que  ces 
études  intéressent,  pour  les  excellentes  conjectures  qu'elles  renferment  : 
mais  il  rejette  et  se  réserve  de  réfuter  ailleurs  ce  qui  concerne  les  sour- 
ces. Autres  corrections  de  Condos  (ib.).  Le  rp.  énumère  les  plus  impor- 
tantes des  unes  et  des  autres  en  y  joignant  les  siennes.  Au  point  de   vue  20 
archéologique,  l'explication  des  mots  itpîTicôvti  et  ^«wîiTai,  citée  dans  le 
texte  grec  aux  pages  129  et  131  du  rapport,  paraissent  particulièrement 
intéressantes.  On  doit  encore   à  Sakkélion   des  AtÇti;  aeO'  laTop-wv  U  to5 
«ouxj^î^ou  tirés  du  même  ms.,  et  publiés  par  Louis  Duchesne  dans  la  Revue 
de  Philologie  :  le  texte  en  est  très  bien  conservé,  et  ce  qui  s'y  rencontre  25 
de  fautes  a  été  corrigé  pour  jla  plus  grande  partie  dans  la  Revue  même. 
Trois  pages  d'extraits,  et  conjecture  nouvelle  sur  un  passage.  Le  rp.  se 
propose  de  revenir  ailleurs  sur  l'appréciation  de  ces  scliolies.  Les  Disser- 
laliones  phil.  Halenses  ont  publié  un  travail  de  Doberenz  'De  scholiis  in 
Thucydidem',  dont  le  rp.  parait  faire  peu  de  cas;  et  l'Annuaire  de  l'Ass.  se 
des  Etudes  grecques,  un  travail  (introduction,  traduction,  commentaire) 
de  Chassang  sur  la  grammaire  de  Denys  le  Thrace,  où  il  trouve  beaucoup 
d'inexactitudes  et  peu  de  choses  nouvelles.  Thomas  Davidson,  The  gram- 
mar  of  Dionysios  Thrax  from  the  Greek.  Appréciation  favorable.  Dans  Ann. 
Ass.  El.  grecques,  E.  Egger  a  publié  des  'Observations  sur  le  vocabulaire  35 
technique  des   grammairiens  et  des  rhéteurs  anciens',  que  le  rp.  n*ap- 
prouve  qu'en  partie.  Des  ApoUonios  Dyskolos  vier  Bûcher  ùher  die  Syntax. 
Uebers.  und  erlaeut.  von  Al.  Buttmann.« Toute  cette  traduction  est  un  vrai 
bouquet  d'alhétèses  et  de  conjectures  non  justifiées,  d'explications  et 
d'interprétations  fausses.  »  B.  n'a  pas  fait  une  étude  approfondie  de  son  40 
auteur  ;  et  les  travaux  sur  ce  sujet  ne  lui   sont  que  fort  imparfaitement 
connus.  «  La  science  ne  gagne  absolument  rien  à  des   travaux  comme 
celui-là.  »  Treize  pages  sont  consacrées  à  motiver  ce  jugement.  Apollonii 
Dyscoli  (?mie  s{ipe/'sa/i^  Rec.  appar.  crit.  comment,  indd.  adiec.  Richardus 
Schneider  et  Gustavus  Uhlig.  Vol.  1,  fiisc.  1  (Scripta  minora  a  R.  Schnei-  45 
dero  édita).  Celte  excellente  publication  inaugure   un  Corpus  Grammati- 
corum  Graecorum  qui  comprendra  peut-être  jusqu'aux  grammairiens  de 
la  Renaissance,  et  sur  le  plan  duquel  le  rp.   donne  des  renseignements 
détaillés.  Les  éditeurs  étaient  entre  tous  désignés  pour  ce  travail  par  leurs 
études  antérieures  :  leur  Apollonius  laisse  bien  loin   derrière  lui  l'éd.  50 
princeps,  d'ailleurs  si  méritoire,  due  à  Bekker,  qui  n'avait  alors  que 
25  ans.  Collations  nouvelles,  recueil  en  qq.  sorte  complet   de  toutes  les 
conjectures  proposées.  Les  critiques  du  rp.  ne  portent  que  sur  quelques 


54  1880.    —  ALLEMAGNE. 

particularités  de  la  disposition.  Il  cite  un  certain  nombre  de  conjectures 
de  Ludwich  (Jen.  Lit.  Z.)  et  de  Lehrs  sur  le  texte  d'Apollonius.  Le  com- 
mentaire qui  doit  compléter  cette  partie  de  l'éd.  n'a  pas  encore  paru  : 
mais  on  en  a  un  beau  spécimen  dans  l'opuscule  suivant:  R.  Schneider, 
6  Commentarii  criticiet  exegetici  in  Apollonium  Bijscolum  spécimen,  qui  concerne 
une  petite  partie  du  Traité  du  pronom  ;  qq.  observations  du   critique. 
E.Renan,  Mélanges  d'histoire  et  de  voyages.  Dans  le  nombre,  un  essai  sur 
l'Histoire  delà  philologie  classique  dans  l'antiquité  (à  propos  de  l'ouvrage 
de  Graelenhan)  et  un  autre  sur  les  grammairiens  grecs  (à  propos  du  livre 
10  d'E.  Eggcr  sur  Apollonius  Dyscole),  tous  deux  superticiels,  bien  qu'on  y 
reconnaisse  le  talent  de  Tauteur.  Jac.  Wackernagel,  Bepathologiae  veterum 
initiis.  Travail  très  approfondi  et  instructif.  L'auteur  essaie  de  démontrer 
contre  Ritschl  que  la  théorie  des  altérations  (râôn)  phonétiques  chez  les 
grammairiens  grecs  s'appuie  sur  des  principes  fixes,  et  que  c'est  jus- 
16  tement  dans  la  fausseté  de  ces  principes  que  se  trouve  l'explication  et 
l'excuse  de  leurs  erreurs  à  ce  sujet.  L'interprétation  des  poèmes  homéri- 
ques a  été  le  point  de  départ  des  études  grammaticales  en  Grèce.  Or, 
depuis  Zénodote,  on  s'était  habitué  à  voir  dans  la  langue  d'Homère  un 
mélange  de  divers  dialectes  :  de  là  l'étroite  union  de  la  'pathologie'  avec 
20  la  dialectologie.  Telle  est  encore  la  doctrine  d'Héraclide  de  Pont,  même 
celle  d'Apollonius  Dyscole  (dont  le  fils  Hérodien  commence  à  séparer  les 
deux  choses)  :  et  telle  était  déjà  celle  de  Tryphon,  le  véritable  fondateur 
de  la  'pathologie'  ,  qui  vivait  non  seulement  avant  Apollonius,  mais 
encore  avant  Didyme,  comme  Wackernagel  l'établit,  en  montrant  qu'un 
25  passage  d'Apollonius  (De  adv.  569,  14  =  159,  12  sqq.)  qui  paraît  dire  le 
contraire,  est  à  corriger  :  «  C'est  Tryphon  qui  mit  fin  à  la  vieille  querelle 
entre  Alexandrie  et  Pergame,  qui  fit  à  l'anomalie  sa  place  à  côté  de  l'a- 
nalogie. »  Le  traité  Trepl  Tvaôwv  qui  porte  son  nom,  et  que  Cramer  a  publié, 
n'est  pas  authentique.  Ce  que  dit  W.  des  fragments  qui  nous  restent  de 
30  ce  grammairien  est  jugé  faux  par  le  rp.,  qui  loue  au  contraire  ce  qui 
concerne  la  distinction  du  iràôo;  et  de  la  ivapacpôopâ,  ainsi  que  la  dialectologie 
des   Stoïciens.   H.    Armbruster  ,   Animadversiones  in    Herodiani    librum 
TTtpl'reaôwv.  Ce  qui  est  nouveau  est  très  peu  probant.  Dans  Rhein.  Mus.,  Jac. 
Wackernagel  s'est  efforcé  d'établir  contre  Hiller  et  Lentz  que  la  an^uÀ 
35  'OuLYipixx  de  Nicanor  est  d'origine  postérieure  à  la  prosodie  homérique  d'Hé- 
rodien  :1e  rp.  juge  son  argumentation  plus  ingénieuse  que  concluante; 
d'ailleurs  la  chronologie  des  ouvrages  de  Nicanor  est  fort  bien  faite. 

Hérodote  (1878).  [H.  Stein.]  Adolf  Bauer,  Herodofs  Biographie.  (Extrait 
des  Sitzungsber.  de  l'Académie  de  Vienne.)  Fait  suite  au  travail  du  même 
40  sur  l'origine  de  l'ouvrage  d'Hérodote.  L'auteur  part  de  l'idée  que  l'œuvre 
du  Père  de  l'histoire  était  tombée  en  oubli  ou  en  discrédit  dès  la  géné- 
ration suivante,  et  que  ce  que  nous  croyons  savoir  de  sa  vie  provient 
presque  exclusivement  de  conjectures  ou  d'inventions  d'origine  alexan- 
drine.  Mais  ce  qu'il  dit  des  études  des  Alexandrins  sur  Hérodote  laisse 
45  voir  une  compétence  insuffisante.  Ses  prémisses  mêmes  auraient  dû  le 
conduire  à  une  conclusion  encore  plus  radicale.  En  somme  le  rp.  juge 
inutile  de  réfuter  une  thèse  si  mal  établie.  A.  Kirchhoff,  TJeber  die  Ent- 
stehungszeit  des  herodotischen  Geschichtswerkes.  Zwei  akad.  Abhandl.  2"  édi- 
tion (avec  un  appendice  sur  la  date  du  séjour  d'Hérodote  à  Sparte).  (Voir 
60  plus  haut,  Jahresberichte  des  Vereins.)  Le  titre  seul  est  légèrement 
modifié  ;  une  préface  et  une  note  ont  été  ajoutées.  Article  étendu. 
C.  Hachez,  De  Herodoti  itineribus  et  scriptis.  Essai  neuf  et  original,  d'ail- 
leurs plus  fort  dans  sa  partie  polémique,  dirigée  surtout  contre  Bauer,  que 


JAHRESBERICHT   VON   BURSIAX.  55 

dans  le  développement  de  la  thèse  propre  à  l'auteur.  (Pour  l'analyse, 
voir  R.  des  R.,  3,  99,  45.)  Ambres  Mayr,  Herodot  ('Eine  literargeschicht- 
liche  Studie').  Considérations  esthétiques  non  sans  intérêt  ni  sans  finesse, 
bien  que  le  ton  soit  un  peu  trop  celui  d'un  panégyrique.  J.  Brûll,  Hero- 
dot's  babyloîiische  Nachrichten.  Hérodote  attribue  à  Babylone  une  enceinte  ^ 
d'un  quart  plus  vaste  que  Ctésias  et  les  autres  écrivains  qui  Tout  suivi. 
L'autour  s'efforce  de  montrer  que  la  contradiction  des  témoignages  est 
réelle,  et  que  ce  n'est  pas  celui  d'Hérodote  qu'il  faut  adopter.  Mais  le 
mérite  de  ce  travail  approfondi  consiste  surtout  en  ceci  qu'il  prouve  que 
le  problème  reste  à  résoudre.  S.  J.  Cavallin,  De  modis  atque  temporibus  i« 
orationls  obliquae  apud  Herodotum.  Id.,  De  Futuro  Herodoteo.  «  La  collection 
bien  complète  des  matériaux,  leur  claire  et  convenable  disposition,  le 
compte  tenu  partout  et  la  mention  faite  fréquemment  des  variantes,  une 
connaissance  assez  étendue  des  travaux  relatifs  au  sujet,  un  jugement 
mûr  dans  l'explication  des  passages  difficiles  ou  douteux,  font  de  ces  w 
deux  écrits  des  répertoires  de  valeur  aussi  bien  pour  la  critique  et  l'exé- 
gèse d'Hérodote  que  pour  la  syntaxe  historique  de  la  prose  grecque  en 
général.  »  Oswald  May,  De  attradionis  usu  Herodoteo.  Mélange  de  choses 
disparates,  travail  d'écolier. 

Les  lyriques  grecs  (d'oclobre  «876   à  la  fin  de  4878).  [F.  Blass.]  20 
E.  Nespek,  Umriss  der  Elégie  und  iamhischen  Poésie  der  Griechen.  Sans  pré- 
tentions scientifiques.  Wilibald  Koerber.Dc  Graecorum  hymenaeis  et  epithala- 
miis.  Au  courant,  peu  de  nouveau.  Le  Hhein.  Mus.  a  publié  un  article  du 
rp.  au  sujet  d'un  nouveau  fragment  lyrique  sur  papyrus,  où  il  croît  recon- 
naître un  parlhénéion  de  Pindare  (ibid.  observations  de  Bùcheler  sur  le  w 
même  fragment)  ;  et  un  autre,  du  rp.  encore,  concernant  divers  textes 
d'Alcée,  deStésichore  et  de  Bacchylide.^Jul.CAESAR,  Quaestionum  de  Cal- 
Uni  poetae  eleginci  aetate  supplementum.  Sorte  d'appendice  à  l'écrit  du  môme 
'De  carminis  (îraecorum  elegiaci  origine  et  nolione'.   La  conclusion  est 
que  Callinus  était  contemporain  d'Archiloque,  mais  plus  âgé.  G.  Geiger,  so 
De  Callini  ticyiarum   scriptoris    aetate.   (Tirage    à  part   des  Acta  seminarii 
Erlaugensis.)  Callinos  aurait  vécu  à  la  fin  du  règne  de  Gygès  et  au  com- 
mencement de  celui  d'Ardys;  il  doit  avoir  fleuri  vers  652.  L'auteur  se 
fonde,  i(  de  même  que  Caesar,  en  grande  partie  sur  les  documents  assyriens 
dans  lesquels   il   est   question   des   guerres  des  Cimmériens   avec   les  35 
Lydiens.  »  ^  Cajetan   Hoffmann,   Ueber  Tyrtaeus  und  seine  Kriegslieder, 
L'auteur  accepte  la  date  donnée  par  Suidas,  fait  naître  Tyrtée  à  Aphidnae 
en  Laconie,  voit  en  lui   un  prêtre,  aussi  bien  qu'en  Lycurgue,  dont  il  le 
rapproche  ;  enfin  soutient,  avec  peu  de  vraisemblance,  que  le  héros  messé- 
nien  Aristomène  n'était  pas  contemporain  de  Tyrtée,  mais  qu'il  a  vécu  40 
peu  avant  les  guerres  médiques.  Le  Rhein.  Mus.  a  publié  qq.  conjectures 
de  valeur  douteuse  sur  le  texte  de  Tyrtée,  et  les  Acta  Seminarii  Erlangen- 
sis,  un  travail  d'A.  Koehler  sur  le  3«fragment  (éd.  Bergk)  du  même,  tra- 
vail où  le  l"'  vers  de  ce  fr.  est  jugé  avec  raison  étranger  à  Tyrtée,  et  où 
les  2<*  et  3°  sont  supposés,  sans  probabilité,  avoir  été  insérés  par  l'abrévia-  43 
teur  de  Diodore.  ^  L.  Cerrato,  Sui  frammenti  dei  Carmi  Soloniani  (tirage  à 
part  de  la  Rivista  di  Filologia).  Très  consciencieux  ;  mais  la  tentative  de 
rapporter  chaque  fragment  à  l'une  des  trois  périodes  que  l'auteur  dis- 
tingue dans  la  vie  de  Solon,   est  chimérique.  H.  Begemann,  Quaestiones 
Soloneae,  2.  Concerne  surtout  la  reprise  de  Salamine.  ^  Quelques  conjec-  50 
tures  sur  les  fragments  de  Xénophane  ont  été  proposées  par  Th.  Gom- 
perz  (Berichte  der  Wiener  Akad).  •[  Richard  Kùllenberg,  De  imitatione 
Theognidea.  Très  utiles  rapprochements  avec  Homère  et  Hésiode.  Un  cha- 


56  1880.    —    ALLEMAGNE. 

pitre  sur  le  pentamètre  dans  Théognis  et  les  autres  élég-iaques.  Cari 
MiiLLEK,  De  scriptis  Theognideis.  Travail  de  valeur.  Une  vue  nouvelle  sui'  le 
rôle  polili<|ue  un  moment  prépondérant  que  Théognis  parait  avoir  joué  à 
Mégare  :  après  s'être  eiïorcé  de  réconcilier  les  partis,  il  aurait  été  préci- 
5  pité  du  pouvoir  par  les  démagogues,  secondés  par  la  trahison  d'un  faux 
ami.  ^  Dans  Rhein.  Mus.,  Jacob  Bernays  a  corrigé  parlailement  le  der- 
nier vers  du  fragment  de  l'élégie  d'Arislote  à  Eudôme  :  mais  il  a  vraisem- 
blablement tort  de  vouloir  rapporter  ce  morceau  non  à  Platon,  mais  à 
Socrate.  1]  Rudolf  Degnek,  De  dorismi  usu  Callimacheo.  Bonne  collection 

10  d'exemples.  L'auteur  incline  avec  Meineke  à  imputer  aux  copistes  le  peu 
d'uniformité  du  dialecte.  ^  Notes  sur  l'Anthologie  par  R.  Ellis  et  H. 
Jackson  (Journ.  of  Philol.),  CiiY\BiLTEEY,{Observationes  criticae  in  Antholo- 
giam  Graecam)  ;  Th.  Gomperz  (Berichte  der  Wiener  Akad.),  G.  Kaibel 
{Commentatmies    phil.  in  hon.    Th.  Mommscni);   Arthur    Ludwich    (Zeits. 

15  f.  oester.  Gyran.),  H.  J.  Polack  (Mnemosyne),  J  Sitzler  (Rhein.  Mus.), 
E.  Tournicr  (Revue  de  Philol.).  Objections  à  celles  d'Ellis,  de  Jackson  et  de 
Gomperz  ;  éloge  de  celles  de  Ludwich,  et  d'une  bonne  partie  de  celles  de 
Dilthey,  de  quelques-unes  de  Polack  et  de  Kaibel.  Cari.  Dilthey,  Epigram- 
matagraecain  mûris  picta.  Ces  inscriptions  proviennent  de  Pompei  et  de 

20  Rome  ;  la  1"  est  commentée  très  savamment;  la  seconde,  restituée  d'une 
façon  qui  ne  paraît  point  définitive.  Epigrammi  170  scelti  daW  Antologia 
Greca  (traduites  en  vers  latins  par  P.  L  Carminati,  publiées  et  commen- 
tées par  P.  G.  Melandri).  Sans  prétentions  scienliliques.  fPaul  Deuticke, 
Archilocho  Pario  quid  in  graecis  litteris  sit  tribuendum.  Fait  avec  un  grand 

25  soin  ;  s'écarte  en  plusieurs  points  des  conclusions  de  Bergk.  ^H.  Spiess, 
DeAlcmanis  poetae  dialeeto.  (Publié  dans  lesStudien  de  Curtius.)  Conscien- 
cieux et  utile  travail.  Peu  de  nouveautés,  même  sur  les  points  de  détail. 
Dans  Hermès  le  rp.  a  rendu  compte  de  sa  nouvelle  collation  du  fragment 
sur  papyrus  d'Alcman  ;  le  fac-similé  joint  à  l'article  est  fait  d'après  une 

30  photographie  assez  imparfaite.  Quelques  additions  dans  le  volume  sui- 
vant d'Hermès.  %  La  Rivista  Europea  a  publié  un  article  de  L.  Modona 
sur  Sapho,  considérée  comme  une  personnification  du  Soleil.  ^  L.  G. 
Chadzi  Ko^st as,  Iliupersis  nach  Stesichoros.  Travail  de  valeur.  L'auteur  veut 
établir  que  Stésichore  n'avait  pas  fait  d'Enée  le  héros  de  son  poème,  qu'il 

35  avait  simplement  mentionné  son  émigration  dans  les  pays  occideniaux. 
Wilhelnsi  Schaumberg,  Quaestiones  de  dialeeto  Simonidis  Gei,  Bacchylidis,  Ibyei. 
Paraît  médiocrement  important.  *^  Poetae  lijrici  graeci.  Rec.  Theod.  Bergk, 
4«  éd.  Tome  I  (Pindare).  Le  nombre  des  pages  est  porté  dans  cette  éd.  de 
383  à  488.  Changements  considérables  dont  l'article  donne  une  idée  plu- 

40  tôt  que  rénumération  complète.  L'Annuaire  de  l'Ass.  des  Et.  grecques  a 
publié  un  très  bon  travail  d'Alfred  Croiset  sur  le  sens  du  mythe  d'Ixion 
dans  la  2®  pythique.  Tycho  Mommsen,  Parerga  Pindarica.  <cf.  R.  des  R., 
4,  22,  16.)  Précieux  travail  sur  les  3  dernières  Néméennes  ;  fragments 
nouveaux  d'Euripide,  etc.  Conjectures  et  interprétations  de  R.  Rauchen- 

45  slein  (Philologus),  de  H.  Roehl  et  d'O.  Schroeder  (Jahrbûcher),de  N.  Pétris 
('Ect-ziaspU  T«v  cpiXcac.ôwv),  de  N.  Camarda,  lerone  e  la  prima  Olimpica  di  Pin- 
daro.  Dans  Commentationes  philol.  in  hon.  Th.  Mommseni,  Léopold  Schmidta 
combattu  quelques  propositions  de  Bergk  relatives  à  la  chronologie  des 
poèmes  pindariques.  Une  controverse  assez  stérile  pour  la  science  s'est 

50  engagée,  à  propos  des  scholies  de  Pindare,  entre  Th.  Bergk  (Jahrbûcher) 
et  K.  Lehrs  (Wissensch.  Mon.)  Eduard  Lubbert,  Pindaros  von  Kynoskepha- 
lai.  Discours  écrit  avec  chaleur  et  finesse,  où  Pindare  est  considéré  sur- 
tout comme   représentant  de  la  religion  apollinique.  Otto  Schroeder, 


JAHRESBERICHT   VON'    BURSIAX.  57 

Studia  Pindarica.  Sujets  divers  :  les  islhmiques  3  et  4  ;  les  odes  où  la 
même  victoire  est  célébrée,  etc.  0.  Wilpert,  De  schemate  Pindiu-ico  et 
Alcmanico.  Très  soigné. Ij  Hans  Flach  a  publié  dans  Rhein.  Mus. des  éludes 
sur  Synésiosqui  forment  comme  un  appendice  à  son  édition  :  le  rp.  lui 
reproche  d'attribuer  à  S.  des  licences  métriques  tout  à  fait  invraisembla-  s 
blés  plutôt  que  de  recourir  à  des  corrections  souvent  très  faciles. 

Les  Morales  de  Plutarque  (1878-1879).  [H.  Heinze.]  0.  Fabricil's, 
Ziir  rcliyioesen  AyischaimnQSweise  des  Plutarch.  Intéressant,  sans  rien  de  po- 
sitivement nouveau.  Hésultals  principaux  :  Plutarque  se  rapproche  en 
beaucoup  de  points  du  christianisme  et  des  écrivains  chrétiens;  sa  morale  lo 
met  à  contribution  tout  à  la  fois  la  reli^ion  et  la  philosophie;  il  est 
ennemi  du  stoïcisme  comme  de  l'épicurisme;  il  adore  un  Dieu  créateur 
idéal  de  toute  perfection;  il  croit  à  l'immortalité  de  Tàme;  ses  écrits  ont 
un  caractère  qui  les  rapproche  de  la  prédication.  Le  rp.  mentionne  en 
passant  «  l'excellent  travail  de  Pohl,  'die  Daemonologie  des  Plutarch'.  »  i» 
11  loue  ensuite  la  traduction  libre  (en  allemand)  donnée  par  E.  Eytu  des 
Apo[)hthegmes  des  rois  et  des  généraux.  Dans  ses  Excursus  sur  les  Ora- 
teurs atti(iues  (Rhein.  Mus.),  K.  Fuhr  a  été  amené  incidemment  à  une 
recherche  d'un  haut  intérêt  pour  la  question  de  Tauthenticité  des  écrits 
attribués  à  Plutarque  :  u  11  a  trouvé  que,  dans  les  Vies,  Plutarque  évite  20 
presque  absolument  l'association  de  particules  «...*»(;  là  où  par  excep- 
tion elle  se  rencontre,  c'est  qu'il  y  a  deux  idées  étroitement  liées  ensemble 
(dans  Eumène,  7,on  peut  soupçonner  une  altération)...  Fuhr  a  lu  ensuite 
complètement  les  écrits  philosophiques,  abstraction  faite  de  la  question 
d'authenticité,  et  il  est  arrivé  à  un  résultat  qu'on  peut  regarder  comme  25 
faisant  époque  dans  cette  partie  de  l'histoire  littéraire.  »  Suit  l'énuméra- 
tion  des  traités  de  Plutarque,  où  ne  se  trouve  pas  la  locution  dont  il 
s'agit,  et  de  ceux  où  elle  se  rencontre  fréquemment,  ces  derniers  sus- 
pects par  là  même  d'être  apocryphes.  Il  est  remarquable  que  ces  résultats 
ne  font  guère  que  confirmer  des  opinions  déjà  émises.  III.  ac  ven.  Scholae  30 
H.  Misnifîisi...  congratiilantur  Scholae  Portensis  Hector  et  praeceptores.  (Naum- 
burg,  1879.)  Tend  à  prouver,  contrairement  à  Barth,  dans  sa  dissertation 
sur  Juba,  que  Plutarque  a  puisé  dans  Yerrius  Flaccus  (ainsi  Quest.  rom. 
78,  45,  35^.  A.  E.  J.  HOLWERDA,  Disputatio  de  dispositione  verborum  in  lingiia 
Gmeca,  in  lingua  Latina  et  apud  Plutarchum.  (' Accedunt  commentarioli  ad  35 
libros  de  Iside  et  Osiride  et  de  Genio  Socratis'.)  La  première  partie  est 
tout  à  fait  manquée.  L'auteur  part  de  l'idée  absolument  fausse  que  Plu- 
tarque, à  son  insu,  a  laissé  des  latinismes  se  glisser  dans  sa  diction, 
alors  que  la  seule  raison  de  l'enchevêtrement  qu'on  remarque  dans  ses 
phrases  est  la  crainte  de  l'hiatus.  Il  a  ignoré  les  travaux  allemands,  y  40 
compris  le  livre  de  Volkmann.  Suit  un  relevé  complet,  non  critique,  des 
conjectures  et  interprétations  proposées  dans  la  seconde  partie.  Chr. 
Langsdorf,  Exercitationes  Plutarcheae.  L'auteur  s'est  attaché  particulière- 
ment aux  ouvrages  de  Plutarque  qui  nous  renseignent  sur  la  vie  domes- 
tique de  l'auteur  et  sur  ce  qu'il  pensait  de  Tamitié.  Liste  de  qq.  conjec-  45 
tures  et  interprétations  portant  sur  le  De  amicorum  multitudine  ainsi  que 
sur  le  De  adulatore  et  amico.  F.  L.  Abresch,  Obsei^vationes  criticae  ad  Plu- 
tarchi  Moralium  capita  selecta.  Nombreuses  conjectures,  toutes  citées, 
quelquefois  appréciées.  A  la  suite,  une  liste  des  non  moins  nombreuses 
corrections  de  Cobet  (Mnemosyne).  Trois  conjectures  de  H.  Guhrauer  50 
(Neue  Jahrb.  ,  H.  Diels  (Hermès)  et  Wilamowitz-Moellendortf  (ib.).  Ibid., 
article  de  R.  Hirzel  sur  le  :tï?1  cùômîa;<Voir  R.  des  R.,  4, 143, 19.)  H.  Heinze, 
Sachlicher  Commcntar  zuPlutarch's  pythischen  Schriften.  ('1.  De  Ei  delphico. 


58  1880.    —    ALLEMAGNE. 

2.  De  Pythiao  oraculis'.)  Le  rp.  rappelle  son  commentaire  sur  le  De  garru- 
litate  inséré  dans  un  programme  précédent,  et  rectifie  deux  petites  omis- 
sions dans  celui-ci.  Garl  Schmidt,  De  apophthegmatum  quae  sub  Plutarchi 
nomine  feruntur  collée tionibus.  i.  Très  important,  jette  un  jour  nouveau  sur 
6  l'origine)  au  plus  tard,  fin  du  ii'',  ou  commencement  du  m*  siècle  de  notre 
ère)  et  sur  les  sources  (Plutarquc,  Hérodote)  de  ces  deux  compilations, 
dont  l'auteur  est  le  même  qui  a  composé  l'épitre  dédicatoire  àTrajan.  «  Si 
l'épistolographe,  qui  est  le  premier  chez  qui  l'on  trouve  la  mention  de 
rapports  personnels  entre  Plutarquc  et  Trajan,  a  publié  sa  collection 

10  d'apophthegmes  comme  un  écrit  de  Plutarquc  dédié  à  l'empereur,  c'est 
sans  doute  en  vue  de  lui  assurer  une  plus  grande  publicité...  Si  vraiment 
Plutarquc  avait  voulu  dédier  un  livre  à  l'empereur  Trajan,  il  n'aurait 
sûrement  pas  osé  lui  faire  hommage  d'une  aussi  misérable  compilation, 
et  il  n'aurait  pas  eu  de  peine  à  choisir  dans  le  grand  nombre  de  ses  écrits 

16  un  ouvrage  moins  pauvre  d'idées.  » 

LATEINTSCHE  KLASSIKER.  Ovide  (1878  et  1879).  [Alex.  Riese.]  Dans 
'Attixov  riaspcXo^iov,  S.  K.  Sakcllaropoulos  a  donné  un  article  sur-  la  fille 
d'Ovide,  lequel  n'aboutit  pas  à  des  résultats  bien  certains,  au  moins  dans 
la  partie  affirmative.  L'auteur  montre  de  l'intelligence,  mais  une  connais- 
se sance  insuffisante  des  travaux  modernes.  L'Hermès  a  publié  un  article  de 
Jo.  Draheim,  '  De  arte  Ovidii  ',  qui  paraît  concerner  uniquement  les  règles 
de  l'élision  dans  Ovide.  H.  S.  Sedlmayer,  Prolegomena  critiea  ad  Heroides 
Ovidianas.  Bon  travail,  préparatoire  à  une  éd.  critique  complète  des 
Héroïdes.  Notice  sinon  de  tous  les  mss.,  au  moins  des  plus  importants  et 

25  des  plus  anciennes  éditions;  collation  nouvelle  du  Parisinus  8242  ou  Pu- 
teanus.  Ce  dernier  ms.  est  seul  à  considérer";  là  seulement  où  il  fait 
défaut,  il  y  a  lieu  de  recourir  à  d'autres  (ceux  de  Wolfenbûttel,  de  Gies- 
sen,  etc.),  sans  s'attacher  uniquement  à  tel  ou  tel.  Ce  qui  distingue  le 
Puteanus  des  autres  mss.,  c'est  qu'il  ne  dérive  pas  de  la  recension  qui 

30  les  a  tous  défigurés,  recension  que  l'auteur  attribue  au  XP  s.,  et  que  le  rp. 
croirait  plutôt  antique.  Autres  dissentiments  du  rp.,  pour  la  justification 
desquels  il  renvoie  à  son  compte  rendu  inséré  dans  le  Centralblatt.  La  fin 
de  ces  prolégomènes  contient  des  arguments  métriques  du  moyen  âge,  et 
un  poème  sur  Phèdre  et  Hippolyte,  composé  en  1414  par  Pierre  de  Lune- 

35  sana;  on  y  voit  aussi  que  les  Anciens  ne  divisaient  pas  les  Héroïdes  en 
livres,  l'ordre  qu'on  trouve  dans  les  mss.  n'étant  pas  moins  variable 
qu'arbitraire.  W.  Zingerle,  TJntersuchimgen  zur  Echtheitsfrage  der  Heroiden 
Ovid's.  Conclusion  :  toutes  les  Héroïdes  (la  lettre  de  Sapho  non  comprise) 
sont  authentiques,  et  les  dernières  datent  de  la  fin  de  la  vie  d'Ovide.  Bon 

40  travail  en  somme,  dont  on  voudrait  pourtant  voir  retrancher  les  preuves 
trop  peu  probantes.  Le  rp.  doute  tort,  d'autre  part,  que  la  12^  Héroïde 
(celle  de  Médée)  soit  contemporaine  du  7e  livre  des  Métamorphoses, 
comme  le  veut  l'auteur.  Il  cite  enfin  un  exemple  de  la  diversité  des  opi- 
nions en  certaines  matières  :  tout  récemment  Wilamowitz  a  écrit  en  par- 

45  lant  des  dernières  héroïdes,  qu'  «  il  faut  un  bien  bon  estomac  pour  les 
digérer»,  tandis  que  Baehrens,  dans  le  lo"" volume  de  ses  Poetae  latini 
minores,  les  appelle  des  poèmes  «  quae  causis  plane  dubiis  nullisve  poetae 
»  Sulmonensi  abjudicantur.  »  Dans  Rhein.  Mus.,  le  rp.  a  parlé  d'une 
héroïde  de  Déidamie  à  Achille,  composée  au  moyen  âge.  (Voir  R.  des  R., 

50  4,  129,  20.)  Die  Metamorphosen  des  P.  Ovidius  Naso,  erklaert  von  Moritz 
Haupt.  T.  1,  6«  éd.,  par  Otto  Korn.  Très  peu  de  changements,  ce  dont  il 
faut  louer  le  réviseur  plutôt  que  le  blâmer  :  seulement  il  aurait  dû  faire 
un  bien  plus  grand  usage  du  Marcianus,  ms.  connu  depuis  peu,  car  Haupt 


JAHRESBERICHT  VON   BURSIAN, 


59 


n'y  aurait  certes  pas  manqué  s'il  avait  vécu.  Morceaux  choisis  du  même 
poème  par  J.  Siebelis;  édd.  iO-9,  par  Fried.  Polle.  Eloges.  J.  Siebelis, 
Woerterbuch  zu  Ovid's  Metamorphosen,  3®  éd.,  par  Fr.  Polle.  Encore  amé- 
liore et  augmenté,  notamment  d'un  tableau  où  l'on  voit  d'un  coup  d'œil 
à  quelles  places  du  vers  les  mots  trisyllabes  et  polysyllabes  se  rencon-  5 
trent  dans  les  Métamorphoses,  et  combien  de  l'ois.  Wilh.  Petersen,  Qme- 
stioncs  Ovidianae.  Absolument  inutile.  Al.  Algermissen,  Quaestiones  Ovi- 
dianae.  Témoigne  d'un  bon  jugement  et  d'une  connaissance  suffisante 
\  d'Ovide,  sinon  des  travaux  modernes  qui  le  concernent.  Ce  sont  des 
études  sur  le  texte  de  44  passages  (la  plupart  des  Met.)  dans  les  divers  10 
manuscrits.  Lùdke,  Ueber  rhythmische  Malerei  in  Ovid's  Metamorphosen. 
Etudie  l'elfet  pittoresque  des  dactyles,  des  spondées,  des  diverses  cé- 
sures, etc.  L'auteur  t'ait  preuve  non  seulement  d'une  grande  application 
et  d'un  véritable  amour  pour  son  sujet,  mais  encore  d'un  Un  sentiment 
musical.  On  peut  lui  reprocher  d'avoir  voulu  établir  des  règles  absolues  15 
que  la  matière  ne  comporte  pas.  Quelques  observations  critiques  et  exé- 
gétiques  de  L.  Lange  (Leipziger  Sludien),  d'E.  Mehler,  Halbertsma  et  Cor- 
nelissen  (.Mnemos.),  de  Fr.  Polle  (Jahrb.),  de  Hartung  (Philol.).  P.  Ovidi 
Nasonis  Fastorum  libri  6.  2*  éd.  explic.  Herm.  Peter.  Dans  la  constitution 
du  texte,  le  rp.  est  resté  fidèle  à  son  système  éclectique  :  d'ailleurs  il  a  30 
mis  à  profit  la  collation  du  Petavianus  publiée  dans  l'éd.  du  rp.,et  amé- 
lioré la  ponctuation  en  plusieurs  passages.  Peu  de  changements  dans  les 
notes;  mais  l'appendice  u  été  porté  do  64  à  92  pages,  sans  donner  cepen- 
dant encore  le  commentaire  exégétique  complet  qu'on  aimerait  tant  à  y 
trouver.  Les  Jahrbùcher  contiennent,  sur  les  Fastes,  de  bonnes  remarques  25 
explicatives  de  W.  Gilbert,  et  quelques  conjectures  de  W.  Gemoll;  puis  un 
article  du  rp.  sur  le  jour  de  la  bataille  du  lac  Trasimène,  et  sur  la  néces- 
sité de  transposer  les  vers  763-770  du  livre  6  du  même  poème,  après  le 
vers  794.  E.  Teltscher,  Ueber  dus  Wesen  der  Anna  Perenna  und  der  Dido. 
Les  trois  noms  Anna,  Dido,  Elissa  correspondraient  exactement,  en  phé-  ao 
nicien,  aux  noms  des  trois  tiràces  helléniques,  Pitho,Thalie,  Euphrosyne. 
Fr.  TAi\K,  De  Tristibus  Ovidii  recensendis.  Important;  renseignements  nou- 
veaux sur  les  mss.;  bonne  méthode  ;  conclusions  de  nature  à  amener  un  re- 
nouvellement du  texte  en  maint  endroit.  En  somme  «  V"  elle  Palatinussont 
interpolés  et  sans  aucune  autorité,  L*  est  la  seule  bonne  source,  et  là  où  il  35 
manque,  il  faut  recourir  uniquement  au  Guelferbytanus  et  consorts,  et 
non  au  Palatinus.  »  Réserves  du  rp.  sur  quelques  autres  points.  Edm. 
Meyer  a  traité,  dans  un  bon  article  de  Zeits.  f.  Gymn.,  de  la  chronologie 
des  Tristes  et  des  Pontiques.  (Voir  R.  des  R.,  3, 143,  28).  Theod.  Birt,  De 
Halieuticis  Ovidio  poetae  falso  adscriptis.  A  le  mérite  de  jeter  une  nouvelle  40 
lumière  sur  les  défauts  de  tout  genre  qu'on  remarque  dans  ce  poème, 
mais  ne  prouve  pas  qu'il  ne  soit  pas  d'Ovide.  L'exposition  est  difficile  à 
suivre,  et  le  latin  maniéré. Wilamowitz-Moellendortf  adonné  une  nouvelle 
éd.  du  'Liber  Kucis'  dans  Commentationes  ph.  in  hon.  Th.  Mommseni  :  édi- 
tion fort  imparfaite,  d'abord  parce  que  l'auteur  a  cru  à  tort  ne  devoir  45 
mettre  à  contribution  d'autre  ms.  que  le  Laurentianus  223;  ensuite  par 
ce  qu'il  atlecte  une  négligence  en  ce  qui  regarde  les  petites  choses  dou- 
blement déplacée  dans  une  édition  et  dans  un  volume  dédié  à  Mommsen. 
Le  même  poème  a  été  publié  par  Baehrens  dans  ses  Poetae  Latini  mino- 
res, dont  le  rapport  suivant  sur  l'Anthologie  rendra  compte.  m 

L'Anthologie  latine  (1878-1879).  [A.  Riese.]  Poetae  latini  minores, 
Rec.  Aem.  Baehrens.  T.  1.  C'est  à  tort  que  l'éditeur  a  adopté  l'ordre  chro- 
nologique, attendu  qu'on  ignore  la  date  de  beaucoup  de  ces  petits  poèmes. 


60  1880.    —    ALLEMAGNE. 

Chaque  pièce  est  accompagnée  de  l'appareil  critique  et  d'une  courte  intro- 
duction. La  tradition  des  manuscrits  est  étudiée  mieux  qu'elle  ne  l'avait 
été  jusqu'ici.  Cependant  la  collation  de  la  '  Nux'  attribuée  à  Ovide  laisse 
à  désirer  :  le  rp.  en  donne  le  complément.  Quant  à  la  critique  du  texte, 
*  à  côté  d'un  bon  nombre  de  conjectures  plausibles,  on  en  trouve  beaucoup 
qui  ne  sont  pas  nécessaires,  et  d'autres,  nombreuses  aussi,  qui  peuvent 
passer  pour  décidément  mauvaises.  Dans  Hermès,  E.  Hûbner  s'est  elTorcé 
de  prouver  que  la  pièce  connue  sous  le  titre  '  Epicedion  Drusi  '  ou  '  Con- 
solatio  ad  Liviam  '  n'est  pas  moderne,  comme  on  le  croit  généralement. 

10  Compte  rendu  des  travaux  relatifs  à  diverses  pièces  dus  à  R.  Ellis  (Journal 
of  philol.  :  quelques  fragments  inédits,  cités  par  le  rp.)  ;  [sidor  Hilberg 
{Epistula  critica  ad  J.  Vahlenum  de  nonnullis  scriptorum  Gr.  et  Rom.  locîs 
emendandis)  ;  Ed.  Hcydenreich  (Jahrb.);  G.Goetz  et  G.  Loewe(Leipz.  Stud.: 
collation  d'un  ms.  de  Tolède  et  morceaux  inédits)  ;  E.  Baehrens  (Jahrbû- 

15  cher  et  Rhein.  Mus.  :  nouveaux  vers  de  Dracontius)  ;  Ad.  Ebert  et  Ernst 
Dûmmler  (Zeitschr.  f.  deutsches  Alterthum  :  sur  le  *  Confliclus  veris  et 
hiemis  ',  pièce  687)  ;  A.  Riese  (éd.  du  Phénix  dans  le  Claudien  de  Jeep  : 
il  l'attribue  à  Lactance  ;  cf.  Rhein.  Mus.)  ;  Rud.  Pe>per  (Rhein.  Mus.)  ;  Th. 
Korsch  (NordiskTid.  f.  Fil.);  E.  Duemmler,  EandschriftlicheVeherUeferung 

20  der  lateinischen  Dichtungen  aus  der  Zeit  der  Karolinger  ;  G.  Goetz  (Jahibù- 
cher  ;  un  anecdotum).  Se  sont  occupés  spécialement  de  l'Aegriludo  Per- 
dicae  et  de  Tiberianus,  outre  Baehrens  (Jahrbûcher),  K.  Rossberg  (ib.)  et 
R. Ellis  (Journal  ol  phil.).  R.Oeiiler,  De  Tiberiani  quae  feruntur  fragmentis. 
Riche  et  savant  commentaire. 

25  Pline  l'Ancien.  [L.  Urlichs.]  Analyse  du  travail  de  Detlefsen  (Jenaer 
Lit.  Zeit.  1874)  sur  le  classement  des  mss.  Il  prétend  que  «  l'archétype 
dont  proviennent  les  corrections  de  2°  main,  dans  leParisinus  E(=ade 
Sillig)  et  dans  le  Leidensis  F,  n'était  pas  autre  que  le  Leidensis  A,  con- 
servé seulement  en  partie,  si  bien  qu'on  ne  doit  tenir  compte  de  E^  et  F^ 

30  qu'aux  endroits  où  la  source  commune  fait  défaut,  tandis  que  R^  est  pro- 
che parent  du  palimpseste  M,  et  que  D^  a  une  valeur  propre.  Il  donne  le 
stemma  que  voici  de  l'ancienne  recension  à  laquelle  appartiennenf  tous 
ces  manuscrits  sans  exception. 

35 


40 


E2     F2        M     R2        D^ 

Il  remarque  d'ailleurs  avec  raison  que  ces  déterminations  précises  n'ont 
pas  une  grande  valeur  pratique  pour  la  constitution  du  texte,  à  cause  de 
l'étroite  parenté  des  sources  anciennes.  Le  ms.  F  lui-même  ne  serait, 
pense-t-il,  qu'une  copie  de  D  H-  G  -f-  V,  morceaux  dispersés  d'un  même 

45  manuscrit  :  copie  non  distincte  du  Chiffletianus  supposé  perdu,  dont  les 
leçons  n'étaient  connues  que  par  l'édition  Dalechamp.  »  Ces  propositions 
ont  trouvé  un  contradicteur  en  Karl  Welzfiofer  {Ein  Beitrag  zur  Hand- 
schriftenkunde  der  Naturalis  Historia  des  P/imus).  Analyse  détaillée  (en  4  pa- 
ges) et  critique,  mais,  à  ce  qu'il  semble,  sans  conclusion  bien  positive. 

50  Le  rp.  répète  en  Unissant  que  la  question  n'intéresse  que  très  médiocre- 
ment la  constitution  du  texte.  Joh.  Mueller,  Emendationen  zur  Naturalis 
historia  des  Plinius.  (Tirage  à  part  des  Sitzungsb.  der  Akadcmie  der  Wis- 
sensch.  zu  Wien).  Conjectures  dignes  d'attention  sur  60  passages  des  livres 


JAHUESBEKICHT    V(JN    BLUSIAX.  lil 

îM9  :  le  ip.  les  cite  toutes,  bien  qu'il  n'en  regarde  qu'un  petit  nombre 
comme  tout  à  fait  plausibles.  Giuseppe  Mochi,  GU  Urbinati  Mctaurensi  ed 
Urtensi  ricordati  du  Plinio  ed  il  ierritono  Balnense  nominato  in  diplomi  dcl 
medio  evo.  Les  Hortenses  correspondraient  à  l'Urbino  d'aujourd'hui,  les 
Melaurcnses  devraient  être  cherchés  sur  les  bords  d'un  bras  du  Métaure.  & 
(Voir  Pline,  3,  114.)  La  forme  '  Lrbanales ',  leçon  préférée  par  Jahn  et 
par  Detlelsen,  serait  conlirniée  par  des  documents  du  moyen  âge.  L.  Ur- 
LiCHS,  Die  Quellenreyister  zu  Plinius  letzten  Bâcheni.  Le  rp.  se  borne  à  si- 
gnaler ce  (jue  son  programme  renferme  de  plus  important  quant  aux 
sources  de  Pline  pour  l'histoire  de  l'art,  ainsi  que  deux  conjectures  (34,  lo 
139:  slilo  <osseo>  ;  36,  35  :  Praxitelis  (filius».  11  rectifie  une  erreur  rela- 
tive à  la  postérité  de  Servilius  Valianus. 

:•  année.  GRIECHISCHE  KLASSIKER.    I.  Xéno- 

phon.  (1879  et  complément  de  1878).  [Karl  Schenkl.]  Dans  les  Archives 
Èes  Missions,  Charles  Graux  donne  des  notices,  qu'il  promet  de  compléter  15 
tilleurs  pour  quelques-uns,  des  mss.  de  Xénophon  qu'il  a  examinés  en 
Espagne.  Suivant  le  rp.,  «  PEscorialensis  de  laCyropédie  forme  une  seule 
classe  avec  le  Val.  1335,  le  Paris.    1040,  l'Erlangensis  n.  88,  D  (précédem- 
ment Altorpiensis),  et  le  Bremensis  (R),  et  cette  classe  est  celle  que  la 
critique  doit  considérer  d'abord.  L'Escor.  y  occupe  la  l"'  place  avec  le  m 
Vat.,  et  il  est  d'importance  spécialement  pour  les  parties  qui  ne  sont  que 
de  2°  main  dans  celui-ci.  »  Conjectures  sur  le  texte  de  la  Cyropédie,  de 
K.  J.  Liebhold  dans  Jahrbùcher,  et  une,  inadmissible,  de  X  dans  Rev.  de 
Philol.  Dans  Egyet.  Philol.  Koezl.  Aurel  Bâszcl  a  recherché  l'objet  et  le 
but  de  la  Cyropédie.  Analyse  (Voir  R.  des  R.  3,  173,  6.)  Article  de  Max  25 
Biidinger  sur  la  chute  de  Crésus  (dans  Sitz.  der  Akad.  zu  Wien),  (Voir  R. 
des  R.  3,  165,  40.)  L'auteur  parait  exagérer  beaucoup  la  valeur  historique 
de  la  Cyropédie.  %  Les  éd.  de  l'Anabase  par  Dùbxer  et  C.  Reudamz,  qui 
portent  les  millésimes  1878  et  1879.  ne  sont  que  des  tirages  ou  des  réim- 
pressions sans  changement.  K.  F.  Hertlein  (Jen.  Literat.)  a  proposé  deux  30 
corrections  au  texte  du  même  ouvrage.  Dans  Jahrbùcher,  F.  Vollbrecht 
a  parlé  une   fois  de  plus  du   chapitre  (5,  2)  qui  concerne  l'expédition 
contre  les  Drilcs.  Le  rp.  croit  comme  lui  que  ce  chapitre  n'est  pas  inter- 
polé, et  approuve  dans  l'ensemble  son  explication,  tout  en  s'en  séparant 
sur  certains   points.    Explication   d'un   autre    passage  (5,  2,  29)  par  K.  35 
Hartfelder  (ibid).  Très  remarquable  article  de  K.  Reinhardt  (Zeits.  Gymn.) 
sur  les  termes  militaires  employés  dans  l'Anabase.  (Voir  R.  desR.4,  145, 
23.)  Article  de  F.  Vollbrecht  (Jahrbùcher)  sur  le  lexique  de  l'Anabase  de 
SuHLE,  où  il  relève  de  nombreuses  imperfections;  celui  de  Vollbrecut 
même  a  été  jugé  lavorablemenl  (ibid.)  par   H(artmann)    *[  0.  Riemann,  40 
Qua  rei  criticue  tractandae  ratione  Hellenicon  Xenophontis  textus  constituendus 
sit.  Travail  méritoire,  dont  la  conclusion  générale  est  que  «  les  mss.  se 
divisent  en  deux  familles  :  la  1"  olTre  un  texte  lacuneux  en  qq.  passages 
au  commencement  du  5«   livre,  mais  plus  correct,  la  seconde  un  texte 
plus  complet,  mais  afl'ecté  d'altérations  diverses.  »  Le  rp.  est  en  général  45 
d'accord  avec  l'auleur;  s'il  croit  devoir  réserver  son  jugement  sur  cer- 

1.  Liste  des  rapports.  Griecuischk  Klassiker.  Tragiques  grecs,  2.  Hérodote,  3.  Xéno- 
phon, 1.  Lateinischk  Klassiker.  Piaule,  1.  Horace,  2.  Bucoliques  romains,  5.  Epitjues 
romains,  3.  Rhéteurs  romains  (Sénèqua  excepté),  4.  Alterthumskunde.  Histoire  de  la 
littérature  grecque.  3.  Histoire  et  chronologie  grecques,  2.  Géographie  de  la  Grande  Grèce 
et  de  la  Sicile,  7.  Antiquités  politiques  romaines,  8.  Antiquités  privées  et  religieuses 
romaines,  10.  Lexicugrapliie  latine,  4.  Grammaire  latine,  1.  Histoire  naturelle,  5.  Médecine, 
6.  Encyclopédie  et  histoire  de  la  philologie,  9.  Nekrologe.  Nous  devons  renvoyer  à  l'an 
prochain  1  analyse  des  trois  (rapports  sur  les  Grammairiens  grecs,  Lucrèce  et  l'archéologie 
scénique  grecque),  dont  la  tin  ue  nous  est  point  parvenue  à  temps. 


62  1880.    —    ALLEMAGNE. 

tains  points,  cela  lient  en  partie  à  l'insuffisance,  reconnue  par  l'auteur 
lui-même,  de  certaines  des  collations  dont  il  a  dû  faire  usage.  En  ce  qui 
regarde  le  ms.  V,  l'appréciation  de  U.  est  d'une  justesse  incontestable  : 
ce  ms.  dérive  du  même  exemplaire  que  D  L,  c.-à.-d.  d'un  exemplaire 
«  revisé  çcà  et  là  par  un  grammairien,  et  n'offre  qu'un  texte  remanié  tiès 
arbitrairement.  Une  seconde  partie  concerne  les  altérations  des  mss., 
l'orthographe  de  Xénophon,  la  question  de  savoir  si  les  Helléniques  ne 
sont  qu'un  abrégé.  L'auteur  y  résume  les  travaux  modernes  en  homme 
qui  les  connaît  bien,  non  sans  mêler  çà  et  là  ses  idées  à  l'exposition  de 

10  celles  d'autrui  :  ce  sont  en  général  des  conjectures  sur  le  texte,  que  cite  le 
rp.  L'éd.  des  deux  1«"  livres  des  Helléniques  par  Herbert  Hailstone  (avec 
notes  en  anglais)  parait  sans  importance  philologique.  A  ce  propos,  le  rp. 
propose  pour  son  compte  quelques  corrections  de  texte  et  interprétations. 
Analyse  de  l'article  de  C.Wachsmuth  (Rhein.  Mus.)  sur  la  division  des  Hel- 

15  léniques  en  livres  <V.  R.  des  R.,  4, 128,  20>.  Réfut.  d'une  conject.  de  Mûller- 
Strûbing  (Jahrbùcher)  sur  le  texte.  Celle  de  H.  Malden  (Journal  of  Ph.) 
n'est  pas  nouvelle;  celle  de  Naber  (Mnemos.)  est  inutile.  F.  Ktrchner, 
Quaestiones  Xenophonteae.  Il  s'agit  de  la  chronologie  de  la  période  en 
question  dans  les  livres  3-7  des  Helléniques.  L'auteur  admet,  avec  Grote, 

30  contre  toute  vraisemblance,  que  Xénophon  a  passé  qq.  mois  à  Athènes 
en  Tannée  400.  H  Conformément  au  vœu  exprimé  par  Ch.  Graux,  dans 
Rev.  de  PhiloL,  le  rp.  publie  une  nouvelle  collation  faite  par  lui-même 
du  Parisinus  1302  (A)  des  Mémorables.  Il  juge  d'ailleurs  qu'aucune  de  ces 
variantes  n'a  d'importance,  à  l'exception  de  la  leçon  iroXXou;  {[,  3,  7), 

35  relevée  par  Graux,  et  il  persiste  à  croire  l'autorité  de  B  supérieure  à  celle 
de  A  (voir  un  exemple  frappant  1,  2,  12).  Notes  critiques  et  exégétiques 
sur  le  même  ouvrage,  de  G.  Liebhold  (PhiloL),  H.  Gazda  (Zeits.  Gymn.), 
K.  Neudoerfel  et  Kvicala  (Listy  filol.).  Josef  Feuersteln,  Die  Freundschaft 
nach  Xenophon's  Memorabilien  und  Platon's  Lysis.  Rien  de  nouveau.  ^  Xeno- 

30  phon's  Dialog  irepl  cî>covoata?  m  seiner  ursprûnglichen  Gestalt.  Text  und  Abhand- 
lungen  von  Karl  Lincke.  D'après  l'auteur,  l'Economique,  dans  la  pensée 
de  Xénophon,  devait  laire  corps  avec  les  Mémorables.  D'autre  part,  cet 
ouvrage  a  été  remanié  et  interpolé  dans  une  très  large  mesure.  L'interpo- 
lateur,  à  qui  devrait  être  attribuée  aussi  la  publication  d'autres  écrits  de 

35  même  origine,  par  exemple  du  livre  sur  la  Chasse,  pourrait  bien  être  le 
petit-fils  de  Xénophon.  Sans  entrer  dans  un  examen  approfondi  qui  l'en- 
traînerait beaucoup  trop  loin,  et  sans  contester  d'autre  part  la  justesse 
d'un  certain  nombre  de  remarques,  le  rp.  juge  celte  hypothèse  insoute- 
nable d'une  façon  générale,  et  s'attache  à  prouver,  en  particulier,  que  les 

40  soupçons  de  L.,  en  ce  qui  touche  certains  passages,  ne  sont  aucunement 
fondés.  Il  rend  d'ailleurs  justice  aux  quahtés  d'esprit  dont  ce  travail  té- 
moigne, et  estime  que  les  erreurs  qu'on  y  trouve  seront  elles-mêmes 
utiles  par  les  recherches  qu'elles  provoqueront.  Une  édition  des  Econo- 
miques, par  Pessonneatjx,  est  ensuite  appréciée  très  défavorablement. 

45  ^  Le  Banquet  a  fourni  à  G.  H.  Rettig  la  matière  d'un  beau  travail  (dans 
PhiloL).  (Voir  R.  des  R.,  4,  122,  3.)  Objection  du  rp.  sur  qq.  points.  Notes 
sur  qq.  passages,  dues  à  Rettig  (ibid.)  et  à  Cobet  (Mnemos).  Le  rp.  ne 
connaît,  que  par  une  très  brève  mention  de  la  Revue  des  Revues  (3,  231, 
34),  un  mémoire  de  Denis,  Chronologie  du  Banquet  de  Xénophon  et  du 

50  Banquet  de  Platon  (dans  les  Mém.del'Acad.  de  Caen).  Il  paraît  considérer 

'  comme  inadmissible  la  thèse  que  ce  résumé  attribue  à  Tauteur.  ^  L'éd. 
de  lAgésilas,  par  H..  Hailstone  (avec  notes  en  anglais),  n'offre  rien  de 
nouveau,  et  n'est  même  qu'à  demi  appropriée  à  l'usage  des  classes.  ^]  Les 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  63 

'  Benierkungen  ',  de  H.  Stein,  sur  la  République  des  Lacédémoniens,  ont 
donné  lieu  à  une  recension  de  C.  Nuumann  (dans  Zeits.  Gymn.)  (Voir  R. 
des  R.,-*»  14î^>  27.)  Le  rp.  conclut  qu'en  somme  la  question  n'a  pas  lait  de 
progrès,  et  expose  qq.  idées  personnelles.  Par  le  style,  la  langue,  les 
idées,  la  République  des  Lacédémoniens  concorde  avec  les  écrits  certai-  * 
nement  authentiques  de  Xénophon.  D'autre  part,  le  désordre  est  manifeste 
dans  le  texte  qui  nous  est  parvenu;  et  la  conclusion  contraste  avec  tout 
le  reste  de  l'écrit,  qui  témoigne  dans  l'ensemble  d'une  vive  admiration 
pour  Sparte,  telle  qu'elle  était  au  moment  où  écrivait  l'auteur.  De  là  des 
difficultés  que  le  rp.  lait  ressortir,  sans  prétendre  les  résoudre.  ^  Robert  lo 
PoEiiLMANN,  llvUmische  Anschauwigen  ùber  den  Zusammenhang  zwischen 
Aatur  und  Geschichte.  L'auteur  relève  des  idées  toutes  modernes  dans  le 
1"  chap.  du  ntfl  Tropcov,  dont  il  rapproche  à  cet  égard  le  2°  chap.  de  la  Ré- 
publique des  Athéniens.  Le  rp.  signale  qq.  autres  passages  analogues. 
(Mém.,  3,  5  ;  Cyr.,  1,  2  et  o.)  ^  Mémoire  de  J.  D.  Seymore  sur  le  traité  de  is 
la  Chasse,  dans  Transaction  of  the  American  ph.  Ass.  (Voir  une  analyse 
détaillée  dans  U.  des  R.,  i,  18o,  2.)  Une  étude  plus  approfondie  serait 
nécessaire  pour  justifier  de  pareilles  conclusions.  D'ailleurs,  il  est  hors 
de  doute  que  ce  traité,  dans  la  forme  où  il  nous  est  parvenu,  ne  peut  être 
de  Xénophon  ;  et  il  y  a  certainement  à  prendre  dans  le  mémoire  dont  il  3o 
s'agit.  ^  Dans  Journal  olPhil.,  H.  Hager  a  parlé  des  chirurgiens  mili- 
taires en  Grèce,  et  en  particulier,  mais  incomplètement,  de  ce  qu'on 
trouve  à  ce  sujet  dans  Xénophon.  Conjecture  de  Bernardakis  sur  un  pas- 
sage de  Diogène  de  Laérte  où  Xénophon  est  nommé  (dans  Verhandl.  der 
33  Versamml.).  (Voir  R.  des  R.,  4,  134,  42>:  Blass  l'a  réfutée  en  renvoyant  a* 
à  un  autre  passage  du  même  (Vie  d'Eschine)  où  la  même  leçon  se  retrouve. 
Le  rapport  se  termine  par  une  analyse  critique  de  deux  articles  suscités 
par  la  thèse  de  Riemann  (voir  plus  haut),  l'un  de  Ch.  Graux  (Revue  criti- 
que), l'autre  de  Riemann  lui-même  (ib.).  (Voir  notre  analyse  de  ce  re- 
cueil.) Il  s'agit  encore  de  l'appréciation  du  classement  des  mss.  Le  rp.  ao 
persiste  à  voir  la  meilleure  source  dans  B. 

t^  ».  Les  tragiques  grecs  (1879).  [NikoL  Wecklein].  Bon  travaille 
Zacher  sur  la  représentation  des  œuvres  poétiques,  particulièrement  en 
ce  qui  concerne  le  chœur,  dans  Verhandl.  der  33.  Versamml.  Phil.  (Voir 
une  analyse  étendue  dans  R.  des  R.  4,  133, 27>.  Theod.  Thom .  Jungwirth,  35 
Ueber  deti  Chor  der  gritchischen,  speciell  der  sophokleischen  Tragoedie.  Rien 
d'utile  à  remarquer.  Em.  Thomas,  D6  vaticinatione  vaticinantibusque  in  Grae- 
corum  Tragoedia.  Très  intéressant.  L'auteur  montre  très  bien  comment, 
même  à  ce  point  de  vue  particulier,  les  trois  tragiques  se  distinguent  les 
uns  des  autres,  religieusement  et  littérairement.  Karl  Kolbenheyer,  Die  40 
Sage  vom  Zorne  der  Artemis  gegeii  Agamemnon,  besonders  bei  den  griechischen 
Tragikern.Le.  rp.  y  relève  quelques  inexactitudes.  Karl  Friedrich  Mueller, 
De  pedibus  solutis  in  tragicorum  minorum  trimetris  iambicis.  Complément 
bienvenu  de  l'écrit  du  même  'De  pedibus  solutis  in  dialogorum  senariis 
Aeschyii,  Sophoclis,  Euripidis'.  A  partir  de  la  89«  Olympiade,  le  trimètre  45 
se  montre  plus  libre  dans  les  fragments  des  petits  tragiques,  aussi  bien 
que  dans  les  œuvres  des  grands.  Cependant  qq.  poètes  revinrent  plus  tard 
à  la  régularité  métrique  d'Eschyle,  par  ex.,  l'auteur  du  Rhésus,  Moschion, 
la  Pléiade  alexandriue  :  d'ailleurs  Meineke  en  ce  qui  regarde  Moschion, 
et  Hermann  pour  ce  qui  est  de  Lycophron,  paraissent  avoir  un  peu  exa-  00 
géré  cette  régularité.  Isidor  Hilberg,  Das  Princip  der  Silbenwaegung  und  die 
daraus  entspringen  den  Gesetze  der  Endsilben  in  der  griechischen  Poésie.  Inté- 
ressant, quoique  prêtant  à  bien  des  objections.  Les  lois  annoncées  dans 


(34  18S0.  —   allp:magne. 

k;  litre  seraient  au  nombre  de  24,  dont  10  relatives  au  tri  mètre,  au  tétra- 
inètres  et  aux  anapestes,  les  autres  à  l'hexamètre  et  au  pentamètre.  Selon 
l'auteur,  Taecentuation  en  grec  était  distincte  de  la  'Betonung',  la  V^ 
ayant  rapport  à  la  tonalité,  la  2«  à  l'intensité  du  son.  Cari  CoiNRADT,  Die 
6  Àbtlicilung  lyrischer  Verse  im  griechischen  Brama  und  seine  Gliederung  nach 
der  Verszahl.  (1^'"  fasc.  Eschyle  :  Prométhée  et  les  Perses).  Compte  rendu 
ironique.  Mémoire  lumineux  de  W.  Christ  sur  la  continuité  rhylhmique 
des  chants  choriques  grecs.  Reproduction  des  nouveau^  fragments 
ïambiques  provenant  du  papyrus  Didot,  dont  la  publication  a  été  un  véri- 

10  table  événement  philologique,  et  dont  le  déchiffrement,  la  restitution,  l'in- 
terprétation font  le  plus  grand  honneur  à  Henri  Weil  {Un  papyrus  inédit  de 
la  bibl.  de  M.  Ambroise  Firmin-Didot).  Articles  relatifs  à  cette  publication, 
dus  à  Ch.  Graux  (Revue  critique),  F.  Blass  et  F.  Biicheler  (Rhein.  Mus.), 
C.  G.  Cobet  (Mnemos.),  H.  Weil  (Revue  de  Philol.),  N.  Wecklein  (Philol.), 

15  Th.  Bergk  et  Th.  Kock  (Rhein.  Mus.),  Th.  Gomperz  (Wiener  Sludien).  Cita- 
tion, vers  par  vers,  et  çà  et  là  critique  des  conjectures  ou  interprétations 
proposées  par  ces  divers  philologues.  Le  rp.  approuve,  contrairement  à 
Cobet,  l'attribution  faite  par  Weil  du  grand  fragment  auxTéménides  d'Eu- 
ripide et  il  croit  l'avoir  contirmée  1°  en  corrigeant  dans  des  vers  latins  vi- 

20  siblement  imités  de  ceux-ci  (Rhétorique  à  Herennius,  2,  24,  38)  'Nam  si 
improbum  esse  Deiphontem  existumas',  2°  en  montrant  que  des  deux  au- 
tres pièces  où  reparaissait  la  légende  des  Téménides,  à  savoir  le  Témène 
et  l'Archélaiis,  la  seconde  n'était  vraisemblablement  qu'une  refonte  de  la 
l''<'etqueni  dans   l'une   ni   dans  l'autre  ne  figurait  Hyrnétho,  la  seule 

25  héroïne  tragique  à  laquelle  on  puisse  prêter  le  morceau  en  question.  De 
son  côté,  Cobet  acru  reconnaître  dans  ce  morceau  un  fragment  de  drame 
salyrique  :  hypothèse  bien  réfutée  par  Weil,  au  jugement  du  rapporteur. 
Quant  aux  fragments  3-4,  ce  dernier  est  d'avis,  comme  Blass,  qu'ils  doi- 
vent  être  réunis  en  un  seul.  L'attribution  à  la  tragédie  d'Eschyle  Kàpe;  y, 

80  EùpwT;-/),  proposée  par  Weil,  a  été  soutenue  par  Bùcheler  qui  l'a  ren- 
due très  vraisemblable.  Autres  observations  dans  le  même  sens,  tant  du 
rapporteur  lui-même  que  de  Blass.  Le  fragment  d'Euripide  a  été  rapporté" 
par  Bergk  au  Cresphonte  contre  toute  probabilité,  par  Kock  à  l'Archélaos, 
ce  qui  parait  inconciliable  avec  les  vers  25-30.  Objections  non  fondées 

35  des  mêmes  contre  l'idée  émise  par  Blass  au  sujet  d'Eschyle,  Un  article 
sur  les  mêmes  fragments,  publié  par  Schenkl  dans  Zeils.  Oester  Gymn., 
n'est  point  parvenu  au  rp.  Un  fragment  tragique  nouveau  se  rencontre 
dans  le  2«  discours  de  Chorikios  publié  par  Graux  (Revue  de  Phil.).  L'ar- 
ticle mentionné  plus  haut  du  rp.  donne  incidemment  des  conjectures  sur 

40  les  fragments  antérieurement  connus  d'Euripide.^  L'ouvrage  de  Christian 
Belger,  Moritz  Haupt  als  akademischer  Lehrer  mentionne  qq.  remarques 
d'histoire  littéraire  sur  Eschyle,  que  cite  le  rp.  La  4«  éd.  d'Eschyle,  par  F. 
A.  Paley,  ne  contient  rien  de  remarquable,  à  en  juger  du  moins  par  la 
seule  pièce  que  le  rp.  dise  avoir  examinée,  le  Prométhée  :  non  que  l'édi- 

45  teur  ne  soit  un  des  philologues  anglais  les  plus  versés  dans  la  connais- 
sance d'Eschyle  :  mais  il  n'a  qu'une  connaissance  insuffisante  des  tra- 
vaux modernes,  et  juge  souvent  de  parti  pris.  On  s'étonne  par  ex.  de  ne 
pas  voir  même  mentionnée  la  'palmaris  conjectura'  de  Weil  sur  le  vers 
899,  âaaXaTTTcaÉvav.  Ses  corrections  sont  peu  heureuses  ;  ses  athôthèses, 

50  souvent  des  plus  hasardées.  Id.,  Commentarius  in  scholia  Aeschyli  Medicea. 
Corrections  de  valeur  inégale,  dont  le  rp.  se  propose  d'ailleurs  de  tirer 
parti  pour  l'éd.  de  ces  scholies  qu'il  prépare,  avec  l'aide  de  Vitelli  qui  lui 
en  a  fourni  une  exacte  collation.  Karl  Frey,  Aeschylus  Studien,  Analyse. 


I 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  65 

(Voir  R.  des  R.  4,  92,  31  et  102,  18.)  Ce  que  dit  l'auteur  de  la  figure  à.r.o 
•Acviou  n'est  pas  de  nature  à  modifier  en  rien  le  texte  ni  l'interprétation  de 
lieaucoup  des  passages  qu'il  examine.  Ph.  Braun,  Beitraege  zur  Lehre  vom 
(jricchischen  Pronomen  ('o^e  und  cutc;  bei  Acschylus').  Ingénieux,  ne  parait  pas 
toutefois  bien  concluant.  G.  Bromig,  De  asijndeti  natura  ctapud  Aeschylum   s 
usu.  a  Le  résultat  est  qu'Eschyle  fait  un  fréquent  usage  de  toutes  les  es- 
pèces d'asyndète,  mais  particulièrement  de  Tasyndète  oratoire  propre- 
ment dit.  »  Bernh.  Huebner,  De  temporum  qua  Aeschylus  utitur,  praesentis 
praecipue  et  aoristi,  varietate.  «  L'auteur  montre  comment  dans    Eschyle 
l'usage  habile  des  temps  sert  à  la  clarté.  L'emploi  du  présent  dit  prophé-  lo 
tique  n'est  pas  étudié.  »  Kurt  Bernhardi,  Be  tones  in  mediis  syncopatis  usu 
Aeschyleo.  Conclusions  citées  sans  appréciation.  Nous  nous  bornerons  à 
nolercelles-ci  :  les  parties  de  vers  séparées  par  une  syncope  ne  diflèrentpas 
beaucoup  on  étendue;  il  n'yapasdesolutiondans  le voisinagedes  syncopes. 
J.  Stippl,  Zur  antistrophischen  Responsion  der  anapaestischen  Eypermetra  bei  15 
Aischylos.  L'auteur  admet  iqu'un  monomètre  peut  correspondre  à  un  di- 
mètre,  et  part  de  là  pour  étudier  au  point  de  vue  de  la  métrique  divers 
passages  d'Eschyle.  Approfondi  ;  utile  revue  des  diverses  opinions  émi- 
ses. Chr.  Herwig,  'ZurResponsionsfrage  bei  Aischylos '(Jahrbûcher).  Tenta- 
tive stérile.  A.  M.  Marx,  Veber  das  persoenliche  Verhaeltniss  zwischen  Aischy-  20 
los  und  Sophokles.  Critique  judicieuse  des  traditions  relatives  à  ces  rapports 
personnels  entre  les  deux  poètes.  P.  Dettweiler,  Quid  Aeschylus  de  re- 
publica  Athmicnsium  judicaverit  quaeritur.  Soupçonne  que  l'exil  d'Eschyle 
peut  avoir  eu  pour  cause  l'inimitié  du  parti  démocratique  ;  paraît  oublier 
qqf.  ce  qu'il  reconnaît  lui-même,  qu'Eschyle,  au  théâtre  du  moins,  était  25 
un  poète  et  non  un  homme  politique.  EichofT  a  traité  de  la  légende  de 
Prométhée  dans  un  article  des  Jahrbûcher,  où  le  rp.  dénonce  des  em- 
prunts à   sa    propre   édition.  Cari    Holle,  Bie  Prometheussage.  Rien  à 
remarquer.  Dans  Zeits.  Gymn.,  Alex.  Kolisch  a  tâché  d'établir  que  le 
libérateur  de  Prométhée  est,  non  pas  Héraklès  comme  on  l'admet  générale-  30 
ment,  ni  Hermès,  comme  l'a  conjecturé  le  rp.,  mais  Héphaistos.  (Voir  R.  des 
R..4,  145,  41).  Conjectures  de  Badham  (Mnem.)  sur  le  texte  de  la  même 
pièce.  Sur  les  Sept,  remarques  de  détail  diverses,  de  Wilamowitz  (Hermès) 
Wecklein  et  L.  Schmidt  (Phi loi.  Anz.).  J.  L.  Miedzyghodzki,  Adnotationum 
àd  Aeschyli  Pcrsas  spécimen.  Quelques  conjectures  sans   importance.  Arti- 35 
clés  de  Phil.  Keiper  dans  Neue  Jahrb.  sur  les  Perses  (R.  des  R.  4,  107, 
16),  et  dans  Blaetter  f.  bayr.  G.  sur  Atossa  d'après  les  Perses  d'Eschyle  et 
d'après  Hérodote.  (R.  des  R.  4,  10,  7>.  Courte  analyse,  d'après  la  Riv.  di 
Fiiol.  de  :  A.  Rieppi,  Bissertatio  de  Aeschyli  Persis.  Une  note  exégétique  sur 
la  même  pièce,  dans  J.  Guttentag,  Kritische  und  exegetische  Bemerkungen  40 
zu  Lysias  und  andcrcn  class.  Aut.  (Au  vers  382,  vauxixôv  Xewv  dépendrait  de 
la  locution  5\à^Xcov  >caôioTaoav  :  cf.  orà^iov  (^pau.sïv  'O/ujjlitix).  Daus  Ics  Supplian- 
tes,   H.   Muller-Strubing  (Wissens.  Monals.)  a   conjecturé,  au  vers  482, 

ar.  Opy!ao;  teV-tî  cpôov.v,  et  A.  Nauck  (Bull.  Acad.  S.  Pétersb.),>cualv  ^^iXtù^  £:T£iTa,aU 

vers  801.  Remarques  sur  qq.  passages  d'Agamemnon,  dues  à  A.  LowiNsiu,  45 
(De  emcndando  prologo  Agamcmnonls  Aeschyleae),  Mor.  ScHMiDT  (Miscellanea 
philol.  Part.  A.  Dans  index  schol.  aest,  lena  1879),  0.  Baciimann,  {Conjectura- 
rum  Aristophan.  spec.  1  :  ttooou  au  lieu  de  -rToîcu,  vers  278),  Wilamowitz, 
{hidex  scliolarum  hibern.  Greifswald  ;  1870).  Remarque  du  rp.  sur  le  vers 
5o0  (l'hilol.  Anz.  :  w;  signifie  'comme').  Au  vers  1619,  Pearman  (Some  50 
observations  on  the  Philebus  of  Plato,  the  position  of  the  roicers  in  the  ivar-ships, 
etc.)  entend  twv  lui  ^'j^;Z)  ^op';non  des  ^u^ïTat,  mais  des  officiers  et  guerriers 
qui  étaient  sur  le  vaisseau.  Sur  les  Ghoéphores,  une  conjecture  de  F.  A. 

n.  DE  PHILOL.  •  Avril  1881.  —  Bévue  des  Revues  de  1880.  V.  —  5 


(J6  1880.    —    ALLEMAGNE. 

Paloy  (Journ.  of  Philol.)  et  une  de  Wilamowilz  (Hermès)  ;  sur  les  Eumé- 
iiides,  conjectures  (mauvaises)  du  même  (ib.)  ;  autres  d'Al.  Rzacli  (Zeits. 
oesterr.  Gym.)  et  Mûller-Slrûbing  (Whssens.  Mon.).  Conjectures  de  Weil 
(Revue  de  pliil.)  sur  le  nouveau  fragment  d'Eschyle  publié  il  y  a  deux  ans 
6  dans  ce  mèmeJahresbericht.  %  Le  Journal  of  Philology  a  publié  une  no- 
tice de  L.  Carfipbell  sur  un  ms.  de  Sophocle  conservé  à  Cambridge  :  les 
leçons  extraites  sont  sans  intérêt.  Cinquième  éd.  du  Sophocie  de  Dindorf 
dans  la  coHection  ïeubner  petit  format  :  changements  insignifiants  , 
révision  faite  négligemment.  Georg.  Autenrieth,  Emendationes  Sophodeae. 

10  Plusieurs  sont  à  remarquer  :  ainsi  la  transposition  de  691  d'Antigone 
après  689.  M.  Boettger,  De  singulari  quadam  verbi  periphrasi  apud  So- 
phodem  oblata.  Il  s'agit  des  périphrases  construites  avec  l'accusatif 
comme  le  serait  le. verbe  qu'elles  remplacent.  Rien  d'essentiellement 
nouveau  ,  et    des    interprétations    inadmissibles  ;    d'ailleurs    la    dis- 

15  position  est  bonne.  Cari  Tumlirz,  Die  Idée  des  Zeus  bei  Sophokles, 
s'attache  à  montrer  chez  Sophocle  Tidée  de  la  Providence  et  celle  de  la 
vraie  piété.  Eduard  Philipp,  Der  jamhische  Trimeter  undseinBau  bei  Sopho- 
kles. Ne  fait  guère  que  reproduire,  en  les  étendant  et  approfondissant,  des 
observations  déjà  faites  :  mais  son  programme  mérite   d'être  tout  spécia- 

20  lement  recommandé  à  quiconque  veut  connaître  la  structure  du  trimèlre. 
(Le  rp.  rappelle  quil  a  expliqué  par  l'heptémiméris  les  dérogations  à  la 
règle  de  Porson  qui  se  rencontrent  dans  Sophocle).  Quelques  conjectures 
à  remarquer  (Phil.  1235,  Trpô;  ôswv  TvaTpwwv;  Ajax,  467  :  Trpô;  pOL».a).  En  ce  qui 
concerne  les  solutions,  les  tragédies  de  Sophocle  peuvent  être  ramenées 

25  à  trois  groupes:  4°celles  où  Je  poète  suit  encore  tout  à  fait  les  errements 
d'Eschyle  (Electre,  Antigone,  Trachiniennes)  ;  2°  celles  qui  marquent  la 
transition  à  une  métrique  plus  libre  (Œdipe  Col.  et  OEd.  Roi);  d''  Ajax  et 
Philoctète.  Jacob  Stippl,  Zur  antistrophischen  Uesponsion  der  cmapaestischen 
Hypermetra  bei  Sophokles  und  Euripides.  Fait  suite  au  travail  analogue  du 

30  même  sur  Eschyle  (voir  plus  haut).  Le  rapport  donne  les  conclusions  de 
l'auteur  relativement  aux  nombreux  passages  des  deux  poètes  que  son 
sujet  l'a  conduit  à  étudier.  Traduction  de  Sophocle  en  vers  allemands 
par  Cari  Bruch.  Louée  sauf  réserves.  Enumération  des  conjectures  et 
de  quelques-unes   des   interprélatious    nouvelles    émises   par   Nikolas 

35  Wegklein  <le  rp.>  dans  son  éd.  explicative  d'Ajax.  Conjectures  sur  la 
même  pièce  de  Metzger  <?>,  Wilamowitz  (Hermès),  Gustafsson  (Tidskrifl), 
Joh.  Jos.  ScHWiCKERT  {Pindcir's  Olympisdie  Gesaenge),  ces  dernières  pour  la 
plupart  sans  aucuhe  valeur.  Félix  Muche,  Quacstiones  de  re  scaenica  fabulae 
Sophodeae  quae  Ajax  inscribitur.  (Part.  1).  Ce  qui  est  nouveau  ne  satisfait  pas 

40  le  rp.;  il  s'en  tient  aux  opinions  qu'il  a  exprimées  à  ce  sujet  dans  son  édi- 
tion. Cependant  il  approuve  la  remarque  suivante,  que  les  rôles  n'étaient 
pas  toujours  répartis  de  même,  qu'il  devait  être  tenu  compte  dans  la  dis- 
tribution des  aptitudes  particulières  des  acteurs.  Sur  Electre,  notes  criti- 
ques  de  Wilamowitz    (Hermès),    Mor.   Schmidt  (ouvrage   cité).   Ludwig 

45  Schmidt  (Philol.  Anz.).  Citation  d'un  certain  nombre  de  conjectures  nou- 
velles tirées  de  la  7^  éd.  Schneidewin  etNAUCK  d'OEdipe  Roi.  Autre  éd.  de 
la  même  pièce  par  Henry  Young  (pour  les  classes,  notes  en  anglais).  «  Le 
texte,  qui  ofTre  souvent  des  leçons  tout  à  fait  remarquables  <?>,  est  suivi 
d'un  court  commentaire,  qui  malgré   sa  brièveté  contient  beaucoup  de 

50  choses  inutiles.  Je  n'ai  rien  trouvé  qui  soit  digne  de  remarque.  »  Autre 
de  la  même  (notes  en  grec)  par  G.  Mistriotis.  Des  erreurs,  connaissance 
insuffisante  des  travaux  modernes,  pas  d'observations  nouvelles,  à  ce  qu'il 
semble.  Faite  d'ailleurs  avec  intelligence  et  jugement.  Mention  d'une  élé- 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN*  67 

gante  traduction  par  Theodor  Kayser.  IL  Geist,  De  fabula  CEdipodea.  Ap- 
profondi et  lumineux.  Heinr.  Otte,  De   fabula  (Edipodca  apud  Sophoclem. 
Sans  croire  avec  A.  Sclioell  que  les  tragédies  thébaines  formassent  une  tri- 
logie, l'auteur  admet  que  Sophocle  avait  suivi  dans  les  trois  la  même  tra- 
dition ;  ce  qui  lui  parait  fournir  un  nouvel  argument  contre  l'authenticité   5 
des  vers  900-902  d'Antigone  :  pour  lui,  l'intrusion  s'étend  de  891  à  936. 
Autres  alhétèses,  en   partie  tout  à  lait  arbitraires.  V.  Voelcker,  Zar  Kritik 
und  ErUaerung  des  Oidipus  Tyrannos.  Une  douzaine  de  conjectures  ou  inter- 
prétations, non  appréciées.  F.  Zochbauer,  Zur  Koenigsrede  in  S.  Koenig  Oi- 
dipus. La  bibliographie  de  la  question  parait  être  tout  ce  qu'on  y  trouve  lo 
d'utile.  Quatre  conjectures  de  Wilamowitz  (dans  Hermès)  sur  la  même 
pièce.  Il  a  paru  à  Athènes  une  éd.  d'Antigone,  dont  l'auteur  n'est  désigné 
que  par  les  initiales  A.  n  :  les  corrections  de  texte  sont  en  général  tout  à 
fait  arbitraires,  qqf.  môme  elles  rompent  la  mesure.  La  Zeit.  Gymn.  et 
les  Jahrbûcher  ont  publié  deux  articles  de  Franz  Kern  sur  Antigone,  l'un  i5 
et  l'autre  dignes  d'attention,  bien  que  sur  beaucoup  de  points,  peut-être 
sur  la  plupart,  on  ne  puisse  donner  raison  à  l'auteur.  Au  vers  40  de  la 
même   pièce,  G.  A.  Lehmann  proposa   d'écrire  ri  ô'  àTCTouaa.  Incidemment 
le  rp.  mentionne  une  interprétation  qui  lui  a  été  communiquée  verbalement 
par  G.  Meiser,  et  qu'il  juge  excellente  (dans  Ant.  469,  od  s'adresse  au  20 
Ghœur  et  vise  le  vers  383).  Dans  Journal  of  Philol.  E.  Abbott  a  combattu 
les  idées  de  Mahaffy  et  celles  de  Boeckh  relativement  au  caractère  d'Anti- 
gone. Hermann  Schiitz  a  publié  dans  'Magazin  fiir  die  Literatur  des  Aus- 
landes'  un  article  écrit  dans  le  même  sens  que  le  précédent.  Le  rp.  se 
borne  à  faire  remarquer  que  ce  n'est  pas  précisément  la  désobéissance  25 
d'Antigone  à  un  ordre  tyrannique  qui  motive  la  catastrophe  finale,  mais 
bien  ce  qu'elle  porte  de  passion  dans  sa  résistance  :  de  sorte  qu'en  une 
certaine  mesure  on  peut  dire  qu'elle  soufï'repar  sa  faute.  Une  traduction 
d'Œdipe  cà  Golone  par  Rb.  Kayser  mérite  les  mêmes  éloges  que  ses  ver- 
sions d'QEdipe  roi  et  d'Antigone.  Conjectures  de  Bernardakis  (inadmissi-  30 
blés)  dans  Verhandi.  der  33  Yersamml.  ;  une  de  Schwickert  et  une  de 
Mor.  Sclimidt  (ouv.  cités).  Muntean,  Ueber  die  Zeit  und  Absicht  der  Trag. 
CEdipus  auf  Kolonos.  JNullement  probant.  Vladimir  Subkoff  est  au  leur  d'une 
édition  des  ïrachiniennes  et  d'observations  critiques  (en  russe)  sur  la 
même  pièce,  où  l'on  trouve,  outre  une  collation  nouvelle,  très  peu  fruc-  35 
tueuse,  de  10  mss.,  un  certain  nombre  deconjectures  sur  le  texte.  Autres 
de  Schwickert  (ouv.  cité).  Schramm,  De  Sophoclis   Trachiniarum  cantico  se- 
cundo.Lu  transposition  de  220  après  217  donnerait  suivant  lui  une  symé- 
trie parlaite.  Dammert,  Zur  Kritik  und  ErUaerung  des  Soph.  Fhiloktetes.  Réfu- 
tation satisfaisante  en  somme  des  athétès"es  de  Richter.  L.  A.  Milani,  Ji  40 
mito  diFilottetenella  letteraiura  dassica  enell'arte  flgurata.A\ec  une  chromo- 
lithographie et  trois  planches  photolithôgraphiques).  Très  méritoire,  sur- 
tout dans  la  partie  archéologique.  Une  belle  figure  dePhiloctète,  emprun- 
tée à  un  vase  (àpuêaxxo?; de  la  collection  d'Al.  Castellani,  à  Rome.  T[  Henri 
Weil,  Sept  tragédies  d'Euripide  (2°  éd.  remaniée).  «  Un   grand   nombre  de  45 
conjectures  nouvelles,  parmi  lesquelles  se  trouvent  diverses  belles  cor- 
rections. »  Citations  extrêmement  nombreuses.  De  même  pour  l'ouvrage 
de  Kviçala,  Studien  zu  Euripides  (avec  qq.  conjectures  sur  Sophocle).  De 
mùn)e  encore  pour  deux  opuscules  de  Siegfried  Mekler,  Kritische  Beitraege 
zu  Euripides  und  Sophokles  et  Euripidea,  qui  témoignent  d'un  très  remar-  50 
quable  talent  pour  la  critique  des  textes.  L'article  du  même  dans  Jahrbû- 
cher  n'otlre  rien  de  nouveau.  R.  Schenk,  Quaestiones  criticae  Euripideae. 
Notes  critiques  et  explicatives,  sur  le  Cyclope  en  particulier.  En  plusieurs 


h 


68  1880.    —   ALLEMAGNE. 

endroits,  le  texte  traditionnel  est  bien  défendu.  H.  Stadtmûller  (Jahrb.) 
et  Wecklein  (Philol.)  ont  corrigé  des  passages  de  diverses  pièces.  Fr. 
LOMMER,  In  quantum  Euripides  Heracliti  rationem  auctoritatcmque  susceperit. 
Sujet  heureusement  choisi,  remarques  excellentes  à  côté  d'autres  d'une 
justesse  douteuse.  Bruno  Arnold,  De  Ewipidis  re  scenica.  P.  2.  (Les  Bac- 
chantes et  les  Phéniciennes).  Parait  peu  probant  sur  la  plupart  des  points. 
L'éd.  d'Alceste,  par  R.  Prinz,  se  distingue  par  les  mêmes  qualités  que 
celle  de  Médée,  par  le  même.  «  Les  leçons  des  trois  mss.  principaux  sont 
données  d'après  une  collation  nouvelle,  et  une  base  solide  est  otTerte  à  la 
critique  du  texte.  »  Citation  de  qq.  conjectures  auxquelles  le  rp.  ajoute 
les  siennes  et  celles  de  Kviçala,  publiées  à  propos  de  la  même  éd.  dans 
Jahrbûcher  et  dans  Gentralbl.  Rien  àsignaler  dans  l'éd.  de  la  même  pièce 
donnée  par  John  Milner  (avec  notes  en  anglais).  J.  H.  Wheeler,  De 
Alcestidis  et  Hippolyti  Euripidearum  interpolât ionibus.  Athétèses  très  nom- 
breuses, tort  impartaitement  motivées.  Conjecture  de  J.  Guttentag  (ou- 
vrage cité)  ;  autres  de  Wilamowitz  (Hermès)  tant  sur  Alcesle  que  sur  plu- 
sieurs autres  tragédies  du  même  auteur;  d'O.  Bachmann  (ouv.  cité)  sur 
Andromaque;  de  Metzger  (Bayer.  Gymnasialbl.)  sur  les  Bacchantes.  L'éd. 
explicative  de  cette  dernière  pièce,  par  Wecklein  <le  rp.>,  est  précédée 
d'une  introduction  où  il  est  question  notamment  de  la  légende  de  Pen- 
thée  et  aussi  de  la  mise  en  scène.  Citation  d'assez  nombreuses  correc- 
tions de  texte.  Th.  Gomperz  (Zeits.  oesterr.  G.)  et  Mor.  Schmidt  (ouv.  cité) 
ont  corrigé  ou  commenté  des  passages  d'Hippolyle.  H.  Gloel,  De  inter- 
polatione  Hippolyti  fahulae  Euripideae.  Travail  beaucoup  plus  méthodique 
et  plus  sérieux  que  celui  de  ^Vheeler  (voir  plus  haut,  ligne  13),  mais  qui 
laisse  désiier  lui-même  plus  de  maturité.  Herm.  Steiert,  Verglcichung  der 
T^hèdre  des  Racine  mit  dcrn  Hippolytos  des  Euripides.  La  conclusion  est  que 
Racine  n'est  j)as  un  imitateur  servile,  et  qu'il  a  parfois  surpassé  son  mo- 
dèle, en  particulier  dans  le  caractère  de  la  reine.  L'éd.  d'iphigénie  à  Aulis, 
de  J.-B.  VoisLN,  est  sans  valeur.  Remarques  de  P.  Merlo  (Kiv.  de  Filol.) 
sur  la  même  pièce  ;  autre  de  Lud.  Schmidt  (Philol.  Anz.)  et  de  Pearman 
(ouv.  cité).  Citation  des  conjectures  de  Tournier  (Revue  de  Philol.)  et  de 
Badham  (iMnemos.)  sur  Iphigénie  en  Tauride.  Fri éd.  Wieseler,  A (ino<a- 
tioncs  criticue  ad Euripidis  Cyclopem  (index  sch.Goettingen).  Citées  en  partie, 

g.  avec  quelques  remarques  de  Kviçala  dans  son   article  sur  cet  opuscule 

^  (Jahrbiicher).  Sur  Médée,  notes  critiques  et  autres  de  G.  Vilelli  (Philol.), 
Badham  (Mnemos.),  W.  C.  Green  (Journal  ol  Phil.  :  assez  insignifianles), 
H.  Weil  (Revue  cril.).  Sur  Oreste,  conjecture  de  L.  Schmidt  (Philol.  Anz.). 
The  Plioenissae  of  Euripides.  With  brief  notes.  By  F.  A.  Paley.  Nombreaises 
conjectures,  que  le  rapport  reproduit  en  partie.  Les  iragmenls  d'Euripide 
ont  été  corrigés  en  un  endroit  par  G.  Velke  (Philol.  Anz.)  et  augmentés  (in- 
dépendamment de  la  publication  due  à  H.  Weil)  de  quelques  vers  conte- 
nus dans  l'un  des  discours  de  Chorikios  qu'a  édités  Ch.  Graux  (Revue  de 
Philol.)  ;  la  citation  de  Chorikios  permet  de  plus  d'attribuer  à  Euripide  un 

^.  fragment  demeuré  anonyme  jusqu'ici.  Article  d'A.  Klûgmann,  'Anfora 
*  Jatta  dair  Anligone  e  dalle  Amazoni'.  (Annali  dell'  Instit.)  :  il  reprend  la 
thèse  de  Welcker,  aujourd'hui  battue  en  brèche,  notamment  par  le  rp., 
que  la  fable  72  d'Hygin  renferme  le  sujet  de  l'Antigone  d'Euripide.  Ad. 
Kiessling,  Aïza/ec^a  Catulliana  {Index  sch.  Greifswald).  Traite  incidemment 
du  Protésilas  d'Euripide. 

^^  '^it  3.  Rérodote  (1879).  [H.  Stein].  Christian  Roese,  Ha«  Herodot  sein 
Werk  selbst  herausgegeben  ?  {{''^  part.).  Réj)onse négative.  Le  rp.  paraît  n'ap- 
prouver guère  que  les  objections  dirigées  contre  KirchhofT.  L'auteur  exa- 


20 


25 


80 


JAHRESBERTCHT   YON   BURSTÀN.  69 

gère,  encore  plus  qu'on  ne  l'avait  fait  avant  lui,  l'état  d'imperfection  où 
nous  est  parvenu  Touvrage  d'Hérodote.  Le  rp.  croit  avec  Rawlinson, 
qu'Hérodote,  après  avoir  publié  son  livre,  en  avait  préparé  une  2°  éd.,  et 
que  c'est  cette recension  imparfaite  qui  nous  est  parvenue.  A.  Sciiuler,  He- 
rodot's  Vorstelliing  von  den  Ornhcln.  Rien  de  nouveau.  P.  Gassian  Hofer,  8 
Ueber  die  Verwandtschaft  des  herodotischen  Stiles  mit  dem  homerischen.  Exa- 
gère la  part  de  l'imitation  volontaire.  D'ailleurs  fait  avec  intelligence,  utile 
et  intéressant.  Lud.HEiLMANN,  De  w/îni^ii;i  s?//z^a£ci  Herodotea.  Très  méri- 
toire même  après  le  travail  de  Cavallin, 'que  l'auteur  parait  n'avoir  pas 
connu.  Le  rp.  signale  en  particulier  le  chapitre  de  l'emploi  de  l'infinitif  lo 
avec  Tïpîv  (-rrplv  Ti^TTpoTepov  ri).  F.  ïh.  RuDLOFF,  Ohservationes  in  orationem  Hcrodo- 
team.  Une  conjecture  de  Tournier  sur  1,  37  (Revue  de  Phil.)  est  repoussée 
parlerp.,  qui  juge  le  passage  irréprochable.  Une  autre  de>I{;.  J.  Liebhold 
(sur  ;},  128  :Neue  Jahrb.)  lui  paraît  peu  probable.  Ib.,  travail  intéressant 
et  important  de  G.  Wachsmuth,  sur  la  situation  dansl'Acropole  d'Athènes  is 
du  char  d'airain  traîné  par  quatre  cavales  :  le  rp.  rejette  d'ailleurs  la 
correction  proposée  par  l'auteur  (sur  Hérodote,  5,  77),  èçio'vTi  rx  irpoTvûxata. 
Selon  lui,  toute  la  ditticulté.  provient  de  ce  qu'on  veut  à  toute  force  que 
les  Piopylées  où  Hérodote  a  vu  le  char  soient  les  nouveaux,  ceux  de 
Mnésiclès,  terminés  en  432,  au  lieu  d'admettre  qu'il  s'agit  dans  ce  pas-  20 
sage  de  l'ancien  portique  de  l'Acropole.  Par  là,  seulement,  peut  s'expli- 
quer que  Pausanias  ait  vu  plus  tard  le  même  objet,  en  dépit  de  son  carac- 
tère sacré,  à  une  autre  place  que  celle  où  l'avait  vu  Hérodote  ;  c'est  ainsi  que 
les  otrrandes  de  Grésus  durent  être  déplacées  par  suite  de  l'incendie  de 
l'ancien  temple  de,  Delphes.  Par  là  encore  tombe  du  même  coup  le  seul  25 
argument  chronologique  qui  semble  appuyer  les  divers  systèmes  relatifs 
à  un  second  séjour  d'Hérodote  à  Athènes,  question  liée  à  celle  de  la 
composition  des  livres  3-9.  Article  de  Mùller-Strùbing  (Neue  Jahrbûcher) 
sur  la  bataille  de  Marathon.  (Voir  R.  des  R.  4,  i09,  36>.  Un  reproche 
adressé  à  Hérodote  ne  tombe  en  réalité  que  sur  Plutarque,  qui  seul  a  dit  30 
(contrairement  à  toute  vraisemblance)  que  la  flotte  avait  regagné  Athènes 
le  jour  même.  Le  rp.  n'est  pas  non  plus  d'accord  avec  l'auteur  touchant 
la  t:>hrase  où  il  est  question  de  Callimaque  :  il  pense  maintenant  que  le 
supplément  àxxai  inséré  par  Valla  entre  al  et  cpuXaî  doit  être  rejeté.  W.  H. 
Roscher,  'Ueber  die  Sitte  des  a6vÔT,u.a'.  (Ibid.)  Les  anciens  employaient  35 
comme  mots  d'ordre  un  ou  deux  noms  de  dieux,  choisis  parmi  ceux  dont 
ils  espéraient  ou  désiraient  particulièrement  la  protection.  De  cette  pro- 
position, appuyée  sur  un  grand  nombre  d'exemples,  grecs  et  romains, 
l'auteur  part  pour  signaler  des  altérations  dans  le  texte  de  divers  au- 
teurs, notamment  pour  changer  dans  Hérodote,  9,  98,  u-età  ^è  t&ù  ouvÔYiu.aro;  40 
"Hêr.;  en  u^erà  ^è  toù  (T'jv6r,u,aToç  "Hoyi;  :  correction  quc  le  rp.  juge  tout  à  lait 
digne  d'attention.  L'Annuaire  de  l'Ass.  des  Et.  grecques  a  publié  un  nou- 
veau fragment  d'un  commentaire  sur  le  2°  livre  d'H.,  par  Maspero.  Ge 
morceau  est  d'un  intérêt  particulier,  moins  pour  l'interprétation  du  texte, 
que  pour  l'appréciation  des  renseignements  que  nous  donne  Hérodote  45 
sur  l'Egypte.  L'auteur  réduit  à  leur  juste  valeur  les  exagérations  accrédi- 
tées au  sujet  de  la  pureté  des  sources  où  Hérodote  a  puisé,  particulièrement 
au  sujet  de  ses  rapports  avec  les  prêtres  savants  de  l'Egypte.  «  Les  mo- 
numents nous  disent,  ou  nous  diront  un  jour,  ce  que  firent  les  Khéops,  les 
Ramsès,  les  Thoutmôs  du  monde  réel.  Hérodote  nous  apprend  ce  qu'on  50 
disait  d'eux  dans  les  rues  de  Memphis.  »  Utiles  articles  de  B.  Beneke  dans 
Wissensch.  Mon.  sur  l'histoire  naturelle  dans  Hérodote  (Voir  R.  des  K. 
4,  1 35-136,  pass.>.  L'auteur  a  recueilli,  traduit  et  commenté  tous  les  pas- 


70  1880.    —  ALLEMAGNE. 

sages  d'H.  qui  intéressent  son  sujet.  A  son  sens,  ces  témoignages  portent 

l'empreinte  «  d'une  observation  pénétrante  et  exacte,  et,  là  où  l'historien 

,     parle  d'après  d'autres,  d'une  sage  et  consciencieuse  critique;  en  cela  ils  se 

distinguent  avantageusement  des  renseignementsqu'on  trouve  dans  beau- 

•  coup  d'autres  écrivains  de  l'antiquité.  »  Sont  enfin  mentionnés  sans  ap- 
préciation les  recueils  de  morceaux  choisis,  publiés  par  Robert  P.  Keep, 
(notes  en  anglais)  et  E.  Pessonneaux  (notes  en  français). 

LATEINISCHE  KLASSIKER.   1.  Plante.   [August' Lorenz.]  Ce  rapport 
est  comme  la  seconde  partie  de  celui  que  nous  avons  analysé  l'an  dernier, 

10  en  ce  sens  qu'il  rend  compte  des  travaux,  publiés  en  4877,  4878  et  1879 
jusqu'à  octobre,  qui  concernent  la  seconde  moitié  des  comédies  (depuis 
le  Miles  gloriosus  jusqu'au  Truculentus).  Pour  ce  qui  est  des  autres,  des 
fragments,  et  des  questions  générales  relatives  à  Plante,  il  ne  rend 
compte  que  des  publications  de  4879  (jusqu'à  octobre).  —  Résumé  des 

15  travaux  d'Emil  Thewrewk  (Egyet.  Phil.  Koezl.)  sur  divers  fragments  de 
Plante  (et  aussi  d'Attius  et  de  Titinius).  Fr.  Martins,  Quaestiones  Plautinae. 
Sans  solidité  ni  valeur.  A.  Spengel,  Ucber  die  lateinische  Komoedie.  Inté- 
ressant pour  tous  les  amis  de  la  littérature  dramatique  ancienne.  Quant  aux 
philologues  qui  s'occupent  spécialement  de  Plaute,  ils  n'y  trouveraient 

20  qu'un  petit  nombre  de  remarques  nouvelles,  ajoutées  après  coup,  qui 
sont  signalées  dans  le  rapport.  Cet  opuscule  était  primitivement  un  dis- 
cours prononcé  dans  l'Acad.  de  Bavière  à  l'occasion  du  449^  anniversaire' 
de  sa  fondation).  R.  Jonas,  Zum  Gebrauche  der  Verba  frequentativa  und 
intensiva  in  der  aelteren  lateinischen  Prosa  {Cato,  Varro,S(dlust.).  H.  SCH^'00R, 

25  Quaestiones  Plautinae.  A.  Biese,  De  objecta  interno  apud Plautum  et  Terentium 
atque  de  transita  vcrbalium  notionum.  H.  Pelne,  De  dativi  imi  apud  priscos 
scriptores  Latinos.  De  ces  dissertations  grammaticales,  la  dernière  paraît 
la  plus  riche  de  faits  et  la  plus  utile  ;  la  deuxième,  qui  traite  de  *quin', 
est  bien  intérieure  au  travail  de  Kienitz  <R.  des  R.  4,  49,  i).  Les  autres 

30  sont  soignées.  E.  Redslob,  Symbolae  criticae  ad  Plâuti  fabulas.  Du  soin, 
mais  peu  à  prendre.  0.  Kienitz,  De  qui  localis  modalis  apud  priscos  scriptores 
Latinos  usu.  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le  travail  sur  'quin'  dû  au  même, 
imprimé  aussi  dans  le  4  0°  supplément  des  Jahrbûcher,  où  se  trouve 
encore  une  très  utile  collection  de  matériaux,  sous  ce  titre  :  W.  Ebrard, 

35  De  ablativi  locativi  instrumentalis  apud  scriptores  Latinos  usu.  Le  travail  d'Ed. 
WoELLFLiN,  Lateinische  und  romanische  Comparution^  mérite  d'être  recom- 
mandé même  pour  l'élude  de  Plaute.  ^  Steinhoff,  Prolegomena  zu  Plautus 
Amphitruo.  2.  Connaissance  approfondie  et  étendue  des  travaux  anté- 
rieurs; rien  de  nouveau  ni  d'original.  J.  Schroeder,  De  fragmentis  ximphi- 

40  truonis  Plautinae.  Très  bon,  très  méthodique,  un  peu  prolixe  parfois.  Les 
fragments  sont  disposés  mieux  qu'ils  ne  l'avaient  été  jusqu'ici.  Analyse 
étendue,  citations  nombreuses.  Notes  de  Max.  Niemeyer  (Hermès)  sur 
l'Asinaria  et  d'autres  pièces.  Jugement  sévère  d'O.  Seyffert  (Zeits.  Gymn.) 
sur  le  2«  vol.  de  l'éd.  Ussing.  (Dans  ce  qui  suit,  le  rp.  mentionne  à  propos 

45  de  chaque  pièce  les  observations  dont  elle  a  été  l'objet  dans  chacun  des 
ouvrages  précédemment  cités.)  Une  note  de  Th.  Birt  (Rhein.  Mus.)  sur  la 
Casina.  La  nouvelle  éd.  de  l'Epidicus  due  à  Goetz  a  donné  lieu  à  des 
articles  critiques,  où  la  leçon  d'un  bon  nombre  de  passages  est  discutée 
(G.  M.  Francken  dans  Mnemos.  ;  W.  W.  dans  Litt.   Centralbl.  ;  Dziatzko 

50  dans  Jenaer  Lit.)  Ce  dernier  critique  juge  que  Goetz  surfait  le  ms.  J.  «  Ce 
ms.  se  compose,  ce  que  Goetz  n'indique  pas  dans  sa  notice,  de  trois 
parties  tout  à  fait  distinctes,  anciennement  réunies  par  un  pur  hasard...  La 
3°  ne  peut  guère  remonter  au  delà  du  42<^  s.  »,  comme  l'indique  le  cata- 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  71 

logue  du  British  Muséum,  approuvé  en  cela  par  un  paléographe  des  plus 
compétents,  E.  Maunde  Thompson.  Travail  de  Stiet'el  sur  les  Ménechmes 
(Bl.  bayer  Gymn.)  :  c'est  un  remaniement  d'une  publication  analysée  dans 
le  pi'éçédeut  rapport.  Eloges.  *[  Fritz  Schmidt,   Untersuchimgen  ûber  den 
Miles  gloriosus  (tirage  k  part  du  9«  suppl.  des  Jahrbûcher).  Extrêmement   ^ 
soigné  et  approfondi  ;  apprécié  par  W.  W.  dans  Lilt.  Centr.  et  par  Dzia- 
tzko  dans  Jen.  Litt.  Z.  (Voir  une  anal,  étendue  dans  R.  des  R.  2,  36,  32.) 
Le  rp.  rend  compte  en  même  temps,  -selon  sa  coutume,  de  ce  travail,  de 
l'éd.  de  la  même  pièce  due  à  Brix,  d'un  article  de  ce  dernier  (NeueJahrb.) 
et  d'un  grand  nombre  d'observations  éparses,  soit  dans  les  revues  philo-  ^^ 
logiques  <pour  lesquelles  on  peut  consulter  les  tables  du  présent  recueil) 
soit  dans  les  ouvrages  dont  il  a   donné  préalablement  la   liste  ^  Les 
remarques  qui  se  rapportent  à  un  même  vers  sont  réunies,  d'où  qu'elles 
proviennent.  Le  rp.  est  plus  bref  en  ce  qui  concerne  la  Mostellaria,  dont  il 
prépare  une  2°  éd.,  se  réservant  de  donner  place  dans  ce  travail  aux  obser-  i^ 
valions  nouvelles  qu'il  a  recueillies.  Il  se  borne  à  une  longue  citation  de  - 
A.  Spengel,  Bie  AMeintheiliing  der  Komoediendes  Plautus,  ouvrage  apprécié 
dans  son  précédent  rapport,  et  qu'il  cite  de  même  à  propos  de  plusieurs 
des  pièces  suivantes.  Studemund  (De  actae  Stichi,  etc.)  donne  des  rensei- 
gnements paléographiques  qui  intéressent  le  Poenulus.  A  propos  du  20 
Pseudolus,  le  rp.  rectifie  en  un  grand  nombre  de  points  de  peu  d'impor- 
tance sa  propre  édition.  Pour  le  Stichus,  l'écrit  cité  de   Studemund  est     , 
apprécié  de  la  manière  la  plus  favorable  :  on  y  trouve  la  confirmation  de 
la  date  découverte  avec  tant  de  sagacité  par  Ritschl,   200  av.  J.-G.  Th. 
Vallauri,  De  variis  lectionibus  a  Fr.  Ritschelio  perpemm  mvectis  in  Stichiim  '-^^ 
M.  Accii  Pîauti.  Simple  relevé  des  remarques,  sans  appréciation.   En  ce 
qui  concerne  le  Trinummus,  le  rp.  renvoie,  pour  abréger,  à  l'appendice 
critique  de  la  3«  éd.  Brix,  où  il  est  tenu  compte  de  la  plupart  des  travaux 
récents,  comme  :  F.  V.  Fritzsghe,  Analecta  Plautina  (uniquement  relatifs  au 
Trinummus).  Le  prologue  et  la  1"^°  scène  du  Truculentus  sont  donnés  in  ^o 
extenso  tels  que  les  a  publiés  Fritz  Sciioell  dans  ses  Bimnationes  in  Plauti 
Truculentum,  ouvrage  déjà  mentionné  dans  un  précédent  compte  rendu, 
mais  sur  lequel  le  rp.  croit  devoir  revenir  ici,  pour  louer  le  talent  et  la 
pénétration  de  l'auteur,  tout  en  reconnaissant  que  sa  hardiesse  est  sou- 
vent excessive.  Suit  un  appendice  relatif  aux  travaux  parvenus  à  la  con-  35 
naissance   de   l'auteur  pendant    l'impression.   Ce    sont  un    intéressant 
article  de  Stiefel  (Bl.  bayer.  Gymn.)  1°  sur  les  Ménechmes  de  Plante  dans 
la  littérature  dramatique  italienne;  2°  le  fasc.  3  du  tome  \  de  la  grande 
éd.  entreprise  par  Ritschl,  fascicule' qui  contient  le  Gurculio,  publié  par 
George  Goeïz  (on  y  trouve  une  notice  sommaire  sur  le  ms.  E,  une  colla-  -10 
tion  de  ce  ms.  pour  l'Epidicus,  enfin  qq.  conjectures  communiquées  à 
l'éditeur  par  Brix  et  par  SeytTert,  lesquelles  sont  citées  parle  rp.)  ;  3«  le 
o"^  volume  des  Opuscula  philologica  de  Ritschl,   qui  contient  entre  autres 
choses  les  prolégomènes  du  Trinummus,  du  Poenulus,  un  travail  sur 

1.  Nous  croyons  devoir  reproduire  ici  ceUe  liste,  toutefois  en  abrégeant  les  titres.  Fr. 
Ritschl,  Opuscula  philologica,  t.  3.  Fr.  Schôll,  G.  Gôtz,  O.  Lowe,  Analecta  Plautina. 
Max.  NiEMEYEU,  De  Plauti  fabularuni  recensione  duplici.  H.  KOhler,  De  yerborum  accentus 
cuiu  nuinerorum  rationibus  iu  trochaicis  septenariis  Plautinis  consociatione.  E.  Bomue,  «De 
ablativi  absoluti  apud  antiquissimos  Rom.  script,  usu.  W.  Studemund,  De  actae  Stichi  Plau- 
îinae  tempore  (dans  Comment,  in  bon.  Mommseni).  A.  Kiessli.ng,  Analecta  Plautina  (index. 
s;;h.  Greifs\vald).-H.  A.  Koch  (article  dans  Rhein.  Mus.  sur  les  diminutifs  dans  Plaute).  II. 
i[.\n.\,  De  verborum  cum  praep.  compositoruni  cum  dativo  structura.  J.  Lange,  De  seuten- 
iiaruiu  tiHiiporalium  apud  priscos  scr.  Lat.  syutaxi.  M.  Penmgsdorf,  De  quisque  et  quis- 
(juis...  J.  Schneider,  De  proverbiis  Plautinis  Terentianisque.  Rkdslob,  Symb.  ont.  ad  Plauti 
tabulas.  O.  Kiemtz.  De  <tu1... 


72  1880.   —    ALLEMAGNE, 

l'étude  de  Plautc  à  Leipzip^  au  commencement  du  1G°  s.,  un  nperçu  des 
travaux  de  Ritschl  lui-même. 

^\^  ».  Horace,  [llirschfelder.]  Concerne  les  travaux  de  1878-1879  et 
quelques-uns  de  1877.  Q.  Horatl  Flacci  opéra  recmsuerunt  0.    Keller  et 

s  A.  HOLDER.  Ed.  minor.  0.  Keller,  Epilegomena  zu  Eoraz  (1°  partie.  Com- 
mentaire sur  les  trois  1"**  livres  des  Odes).  Le  même,  article  sur  le  clas- 
sement des  mss.  des  Odes  et  Epodes  (Rhein.  Mus.).  La  petite  édition, 
grâce  à  des  rectifications  notables  et  à  la  mise  à  contribution  de  nouveaux 
mss.,  est  indispensable  même  à  ceux  qui  possèdent  la  grande.  Elle  suffira 

10  d'ailleurs  parfaitement  à  ceux  à  qui  elle  est  spécialement  destinée  :  les 
professeurs  des  gymnases  et  les  étudiants  en  philologie.  Nulle  part,  sauf 
dans  la  grande,  on  ne  trouvera  même  des  renseignements  aussi  complets 
sur  la  leçon  des  mss.  La  critique  est  demeurée  rigoureusement  conser- 
vatrice, du  moins  à  l'égard  des  athétèses  :  car  les  corrections  proprement 

15  dites  sont  citées  plus  souvent.  Les  éditeurs,  de  leur  côté,  ont  émis  qq. 
conjectures  nouvelles  :  ainsi  daps  Odes,  1,  20, 10,  Mu  bibas',  à  quoi  le 
rp.  préfère  une  leçon,  restée  justîu'ici  inaperçue,  d'Eckstein,  'tu  vides', 
(lu  vois  sur  ta  table).  Id.,  ib.  23,  6,  'ad  ventos '.  Ib.  3,  4,  9,  '  Voiture  in 
avio'.  Epod.  2,65,  '  postosque  vernas '.  La  ponctuation  a  été  très  soignée 

20  et  moditiée  en  beaucoup  d'endroits,  le  plus  souvent  très  heureusement. 
L'orthographe,  déjà  excellente,  est  encore  améliorée  :  le  rp.  y  signale  ce- 
pendant encore  qq.  inconséquences.  Cf.  les  articles  critiques  de  Mewes 
(Jahr.  des  Vereins)  et  de  A.  R.  (Litt.  Gentr.).  Le  rp.  attend  la  fin  de  la  pu- 
blication des  prolégomènes  pour  en  rendre  compte.  Q.  Horatii  Flacci  Car- 

25  mina.  2^  éd.  Lucian  Mueller.  Encore  améliorée,  et  notablement.  Les  pro- 
légomènes sont  refondus,  et  on  y  trouve  pour  la  1«  fois  les  généralités 
nécessaires  sur  la  critique  du  texte  d'Horace.  Beaucoup  de  conjectures 
anciennes  et  modernes  sont  mentionnées.  L'appareil  critique  de  Keller  et 
Holder  est  apprécié  assez  dédaigneusçment  :  les  Blandinii  restent  les 

30  meilleurs  mss.,  malgré  des  fautes  grossières  qui,  selon  l'éd.,  ne  remontent 
pas,  pour  la  plupart,  au  delà  des  00  années  qui  ont  suivi  la  mort  du  poète. 
Selon  M.,  il  ne  faut  ni  croire  qu'HoTace  a  toujours  réalisé  la  perfection, 
ni  lui  attribuer  des  absurdités.  Beaucoup  de  remarques  nouvelles,  soit 
critiques,  soit  exégétiques.  Le  '  libellus  de  melris  Iloratianis'  est  abrégé, 

35  ainsi  que  1'  '  index  metricus  '.  L'  '  index  nominum  '  est  presque  doublé  : 
il  reste  à  corriger  en  maint  article.  D'ailleurs,  grâce  à  cette  révision,  l'éd. 
de  Mûller  est  certainement  destinée  à  garder  son  rang.  Horace,  éd. 
A.  Gartelier  ^  Autre  éd.  pour  les  classes  d'Italie,  par  A.  Salvonl  Jugée 
sans  valeur.   Satires  et  épîlres,  9«  édit.   explicative  G.  T.  A.  Krueger, 

40  procurée  par  Gustav  Krueger.  Excellent  livre,  que  le  fils  de  l'auteur  s'est 
efforcé  de  mettre  au  courant  des  derniers  travaux,  avec  un  soin  digne 
des  plus  grands  éloges.  Traductions  en  vers  allemands  de  Félix  Koester 
(sans  valeur),  et  d'A.  Kellerbauer  (version  partielle  des  odes  et  épodes  : 
la  forme  laisse  à  désirer).  Dans  Viro  Cl.  Léon,  de  Spengel...  congratnlantiir 

45  sodales...  est  un  travail  de  Wilhelm  Christ,  intitulé  '  Fastorum  Horatiano- 
rum  epicrisis".  Le  rp.en  rejette  les  conclusions,  tout  en  rendant  hommage 
à  la  science  et  au  talent  de  l'auteur.  F.  NovotiNY,  Quo  tempore  très  priores 
Horatii  carminum  libri  scriptiet  editi  sint.  Concorde  en  partie  avec  le  pré- 

1.  Nous  n'analysons  pas  ce  compte  rendu,  par  la  raison  bien  simple  que  cette  édition 
remonte  à  une  trentaine  d'années,  et  que  l'auteur  est  mort  il  y  a  assez  longtemps  déjà.  Ce 
n'est  pas  la  faute  du  rapporteur,  s'il  a  cru  avoir  affaire  à  un  livre  nouveau.  Nous  ne  poii- 
vous  que  répéter  à  ce  sujet  ce  qui  a  été  dit  mainte  fois  déjà  dans  la  Revue  des  Revues 
(notamment  tome  4,  p.  63  et  64,  passim).  Il  y  a  là  un  abus  déplorable,  qu'il  appartient  peut- 
être  à  la  Revue  de  Pliilologie  de  faire  disparaître.  Y. 


.TAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  73 

cèdent,  et  n'a  pas  davantage  convaincu  le  rp.  Les  Comment,  in  hon.  Th. 
Mommseni  renferment  un  travail  d'AdoIpli  Michaelis  sur  les  Pisons  d'Ho- 
race, lequel  contredit,  souvent  avec  tbrce,  un  lémoignaf^e  l'ormel  de  Por- 
phyrion,  plutôt  qu'il  ne  le  réfute  irréfragablement.  Dans  Monatsb.  der 
Akad.  zu  B^irlm.  J.  Viilîlen  a  étudié  la  chronologie  du  2«  livre  des  Epitres,  i 
ainsi  que  de  l'Art  Poétique.  Le  rp.  approuve  sans  réserve  ce  qui  concerne 
répitre  a  Auguste  (écrite  vraisemblablement,  selon  l'auteur,  en  l'an  14). 
Mais,  en  général,  son  avis  est  que  «  à  moins  de  nouvelles  découvertes, 
on  arrivera  difficilement  au  delà  des  résultats  obtenus  par  Lachmann,  ù 
des  conclusions  qui  soient  unanimement  approuvées.  »  G.  A.  Kocn,  lo 
Volîstaendiyes  Woeiterbuch  zu  den  Gedichten  des  Q.  Horatias  Flaccus.  2®  éd. 
en  partie  refondue.  Comprend  aujourd'hui  562  pages,  c.-à.-d.  soixante  de 
plus  (jue  précédemment.  L'excellent  index  verborum,  joint  par  Zange- 
meister  à  la  réimpression  de  l'Horace  de  Bentley,  aété  mis  à  contribution. 
Un  autre  progrés  consiste  dans  les  références  aux  leçons  des  éditions  les  is 
plus  répandues.  Le  défaut  est  que,  trop  volumineux  et  détaillé  pour  les 
écoliers,  ce  lexique  renferme  des  choses  trop  élémentaires  pour  l'usage 
des  maîtres.  Martin  Hertz,  Anulecta  ad  carminum  Horatianorum  histoviam 
(  Indices  lectionum  de  Breslau  ).  Recherches  extrêmement  conscien- 
cieuses sur  les  imitations  et  réminiscences  d'Horace  chez  les  écri-  ao 
vains  suivants  jusqu'à  f*rudence.  Analyse  détaillée  et  appréciation  très 
élo^ieuse.  Krnst  Sciiweikert  ,  Cruquiana.  Analyse  sans  appréciation. 
(Voir  plus  haut,  p.  ol,  7,  le  résumé  des  Jahresberichte  des  Vereins,  qui  est 
d'ailleurs  à  rapprocher  partout  de  celui-ci  :  car  on  a  tâché  que  ces  deux 
comptes  rendus  ne  fissent  pas  double  emploi.)  <0.  Lutsch),  Einige Berner-  35 
hwiycn  ùbt')'  Vcranlassumj  und  Zweck  der  Urtheile  des  lloraz  ùber  diealten  roe- 
mischin  Dicliter.  (Jahresb.  du  gymn.  d'Elberfeld.)  Bien  écrit,  bonne  expo- 
sition dos  points  les  plus  importants  pour  la  solution  de  la  question. 
ÎM.  Pet^cha^,  De  satira  Horatiana.  Assez  insignifiant.  Franz  Hanna,  Veber 
den  apoloijvtischen  Charakter  der  horazischen  Satiren.  Excellent  travail,  fine-  30 
ment  pensé,  vivement  écrit.  A  pour  objet  de  montrer  comment  Horace, 
dans  beaucoup  de  ses  satires,  s'est  proposé  de  faire  sa  propre  apologie. 
Non  exempt  d'exagération  d'ailleurs  ;  la  chronologie  aussi  laisse  à  désirer. 
H.  Strimmer,  Ein  roemisches  Convivium  zur  Zeit  des  Horaz.  Négligé  et  super- 
ficiel :  le  choix  lUi  sujet  parait  être  seul  à  louer.  H.  Eggers,  De  ordine  et  35 
figuris  verborum,  quibus  Horatius  in  carminibus  usas  est.  Soigné,  concerne 
particulièrement  l'arrangement  des  mots,  l'inversion,  la  trajection  (ou  hy- 
perbate),  r«v  ^-.i  <^J0Ïv,  les  diverses  répétitions  de  mots,  l'allitération,  l'as- 
sonance, rhomoeotéleute,  etc.  A.  Ruhe,  Quaestiones  de  ornamentis  elocu- 
tionis,  quibus  in  componendis  carminibus  usus  est  Horatius.  Ce  n'est  guère  40 
qu'une  esquisse,  mais  une  esquisse  qui  promet.  0.  Cerny,  Ueber  das  so- 
genannte  Epitheton  ornans  in  den  Horazischen  Oden.  Parait  médiocre. 
0.  Lautensach,  Analecta  Horatiana  grammatica.  Concerne  les  mots  que  le 
sens  parait  nittacher  à  la  fois  à  deux  mots  ou  deux  membres  de  phrase 
(ainsi  '  superbi  '  dans  '  Jam  Scythae  responsa  petunt  superbi  Nuper  et  45 
Indi ').  Méritoire,  quoique  sujet  à  objections  par  endroits.  E.  Finâczy 
(Egyet.  Philol.  KoezI.)  a  recueilli  et  classé  les  passages  d'Horace  où  le 
verbe  'esse'  est  sous-entendu.  Remarques  sur  lies  passages  isolés  dues 
à  A.  Reifferscheid  (Indices  lectionum  de  Breslau),  A.  Lowinski  (pro- 
gramme de  Deutsch-Krone),  C.  Hansel  (progr.  de  Sagan),  C.  Schenkl  50 
(Zcits.ooster.  G.),  Ad.  Kiesslinget  G.  Linker  (Verhandl.  der  32  Versamml.), 
A.  Meyer  (pestschrift  de  Parchim),  Adolf  Schubert  {Iccius  und  Grosphus), 
Kern  (progr.  d'L'lni),  Th.  Pluss  (Jahrbûcher  et  Zeits.  Gymn.),  VahleiX 


74  1880.    —    ALLEMAGNE. 

(Index  lectioniim  de  Berlin),  E.  Thewrowk  (Egyet.  Phil.  KoezL),  A.  Doerinf]^ 
(Jalirbûcher),  L.  Quigherat,  Mélanges  de  Philologie,  Waltz  et  Ernest  Des- 
jardins (Revue  de  Phil.),  TIi.  Pluess  (Gratulationsschrift  de  Naumburg), 
'o.  Keller  (Sitz.  der  Akad.  zu  Wien),  H.  Jordan  (Hermès),  A.  Pohl  (Zeiïs. 

5  Gvnin.),  Haupt  (dans  Belger,  Moriz  Haupt  xils  akad.  Lehrer),  H.  Blûmner 
(liliein.  Mus.),  Grassman.V  (Progr.  de  Bayreuth),  Draeseke  (Riv.  di  filol.), 
Karl  Rieck  (Jalirbûcher),  Emil  Baehrens  [Miscellanea  critica).  Le  rp.  n'ap- 
précie que  quelques-uns  de  ces  travaux,  le  plus  souvent  en  les  réfutant. 
Il  donne  cependant  de  grands  éloges  à  plusieurs  de  ceux  de  Th.  Plûss  et 

!'>  à  celui  de  Desjardins. 

^^3.  Les  épiques  romains  (4879).  [Baehrens].  H. Nettleshtp,  Ferg'iï. 
Id.,  Suggestions  introductonj  to  a  study  of  îHe  Aeneid.  Id.,  Aiicient  livesof  Ver- 
gil,  unthan  essay  on  thepoems  of  Vergil  in  connection  with  his  life  and  timcs. 
Les-  deux  premiers  de  ces  ouvrages  sont  plutôt  destinés  au  grand  public 

*^  et  aux  classes.  Le  dernier  contient  beaucoup  de  choses  dignes  d'attention, 
surtout  pour  la  chronologie.  A  l'appareil  critique  de  la  Vie  de  Virgile 
par  Servius  sont  jointes  les  variantes  d'un  vieux  ms.  Harleianus.  E.  He- 
DiCKE,  Fana  (Prog.  de  Quedlinburg).  Contient  des  notes  marginales  de 
Bentley,  tirées  d'un  exemplaire  de  Virgile  conservé  au  Brilish   Muséum  : 

20  elles  sont  dignes  du  grand  critique  et  on  y  trouve  des  conjectures  encore 
aujourd'hui  nouvelles.  Wenzel  Klouçek, KKf ^■sc/les  und  exegetisches  zu  Vergi- 
lius  (progr.  de  Prague).  Intéressant,  plutôt  que  concluant.  Walther  Ge- 
BHARDI,  Kritisch-exegetische  Studien  zum  zweiten  Theil  von  Vergil's  Aeneis. 
Mainte  remarque  digne  d'attention.  Le  même  a  publié  dans  les  Jahrbiï- 

2-j  cher  des  notes  sur  le  l^""  livre.  Simple  énumération  des  travaux  suivants  : 
H.  Neltleship,  'Noteson  The  Aeneis'  (Journal  of  Ph.).  E.  W.  Muenscher,  Die 
unvollstaendigen  Verse  in  VirgiVs  Aeneide;  F.  Jasper,  'zu  Vergil'  (Zeits. 
Gymn.);  A.  Unterforgher,  Miscellen  za  Vergil  ;  Ed.  Weissenborn,  Unter- 
suchungen  ùber  don  Satz  und  Periodenbau  in  Vergil's  Aeneide  (prog.  de  Mul- 

^^  house).  ^  Berthold,  De  Lucani  elocutione  (progr.  de  Grimma).  Recueil  des 
crymara  xÉ^£(o;  qu'on  rencontre  dans  L.  ^  Achilléide  de  Slace,  éd.  Philipp 
KoHLiiANX.  Bon  travail,  qui  offre  une  base  solide  aux  travaux  futurs.  Les 
mss.  sont  très  bien  classés  :  ils  se  divisent  en  deux  familles  dont  l'une  (A) 
est  de  beaucoup  supérieure  à  l'autre  (M)  :  et  entre  les  mss.  de  celte  pre- 

35  mière  famille,>  P  surpasse  tous  les  autres.  La  critique  est  conservatrice  ; 
réditeur  n'admet  que  les  corrections  qu'il  juge  évidentes.  Conjectures  du 
rapporteur.  Mention  sans  appréciation  des  deux  travaux  suivants  :  R. 
Bitscholsky  'Zur  Kritik  und  Erklaerung  des  Statius'  (Zeits.  oester.  G.);  L. 
Lehanneur,  J).  p.  Papinii  Statii  vita  et  opei-ibus   quaestiones.  •[  2^  vol.   de 

^0  l'éd.  critique  de  Claudien  parL.  Jeep.  Jugement  très  défavorable,  mais,  à 
ce  quïl  semble,  non  exempt  de  passion.  L'appareil  critique  serait  seul  à 
louer.  Conjectures  du  rp.  ^Article  de  G.  Loewe  sur  un  ms.  de  Corippus 
(Rhein.  Mus.).  Annonce  du  1"  volume  des  PoetaeLatini  minores,  éd.  Baeh- 
rens <le  rp.>.  Conjectures   de  W.    Brandes    (Jahrbûcher)  sur  Ausone.  L. 

*^  Koeppel,  Grammatisches  ans  Ausonius  (prog.  d'AschafTenburg).  Simple  men- 
tion. K.  Rossberg  a  donné  dans  Jahrb.  un  appendice  à  son  substantiel 
opuscule  sur  Dracontius  et  la  'tragédie  d'Oreste'. 

^^  -«.  Les  rhéteurs  romains  (Sénèque  excepté)  (1874-1879).  [Iwan 
Mûller].  Ce  rapport  traitera  aussi  d'écrivains  qui  pourraient  être  rangés 

*o  aussi  justement  parmi  les  orateurs.  Pour  Cornificius,  jusqu'à  1878,  voir 
les  rapports  des  années  précédentes  sur  Cicéron  ;  pour  Qiiintilien  jusqu'à 
1877,  le  rapport  spécial  qui  concerne  cet  auteur.  Phil.  Tiiielmann,  De  ser- 
monis  proprietatihus  quae  leguntur  apud  Cornificium  et  in  primis   Ciceronis 


JAHRESBERICHT   VON  BURSIAN.  75 

//6m.  Est  proprement  du  ressort  de  la  grammaire   historique.  Mais  un 
appendice  contient  des  conjectures  sur  le  teitte  de  Cornificius,  que  le  rap- 
porteur énumère.  Autres,  prescjue   toutes   évidentes,  dans  un  article  du 
m(^me  (Hermès),  Autres  encore  d'A.  Weidner  dans  Jahrbûcher.  Cari  Hoff- 
mann, De  verborum  transpositionibus  in  Corniflci   Rhetoricorum  ad  G.  Hei'en-    « 
niumlibris.  Part.  1,  Tentative  de  restitution  hardie,  mais  tout  à  fait  méri-, 
toire.  L'auteur  ne  montre  pas  moins  de  bon  sens  que  de  pénétration. 
Compte  rendu  de  ce  travail  dans  Jahrbûcher,  par  A.  Roemer,  qui  propose 
pour  son  compte  deux  ou  trois  corrections.  (Les  deux  travaux  qui  sui- 
vent ne  sont  analysés  que  plus  loin  aux  pages  174-176  du  rapport).  Netz-  lo 
KKU,  Uermacjoras,  Cicero,  Comificins  quae  docueinnt  de  statibus.  L'origine  de 
cette  acce[)tion  de  'status'  («jrdit;)  est  rapportée  avec  assez  de  vraisem- 
blance aux  jeux  gymniques.  H.  Jordan,  Kritische  Beitraege  zur  Geschichte 
der  Intfinischen.  Sprache.  Examine,  entre  autres, qq.  passages  de  Cornificius 
et  de  Quinliiien.  Ilenvoi  pour  ce  qui  concerne  Cicéron  aux  rapports  passés  et  15 
futurs  sur  cet  auteur.  ■;  Th.  Froment  a  lort  bien  parlé  de  Cassius  Severus 
^ans  les  Annales  de  la  Faculté  des  lettres  de  Bordeaux.  (Voir  R.  des  R., 
4,  187,  13>.  VALETON,af.l7(2/m«s  Messalla  Coruimis  {Cnvouinf^ue,  1874).  B<3au- 
coup  de  bonnes  choses  en  dépit  d'appréciations  comme  celles-ci  :  «  Mar- 
cusTullius,  cui  satis  constat  ulilitalcm  publicam  semper  in  ore  fuisse,  in  20 
mente  salutem  suam,  curam  cutis  et  nummorum  »  ou  celle-ci  encore  que 
Cicéron  et  les  hommes  de  son  parti  ne  revendiquaient  pas  autre  chose 
que  «  licentiam  opprimendaQ  plebis...,  sudore  omnium  se  ditandi.  »  J. 
DuAiiEiM,  Schedae  liutilianae.  La  partie  la  plus  importante  paraît  être  celle 
qui  concerne  la  nlation  mutuelle  des  mss.  ainsi  que  des  plus  anciennes  25 
éditions :1e  rp.  en  accepte  les  conclusions.  Ch.Fierville,  'Renseignements 
sur  qq.  mss.  latins  des  bibl.  d'Espagne  et  principalement  sur  les  mss.  de 
Quintilicn'.  (Dans  Arch.  des  missions).  Résultat  à  peu  près  négatif,  mais 
qui  n'en  est  pas  moins  bon  à  enregistrer.  Le  ms.  de  Salamanque  parait 
seul  digne  d'une  collation  complète.  Il  est  fort  douteux  que  les  bibl.  d'Es-  30 
pagne  non  visitées  par  l'auteur  fournissent  quelque  chose  de  meilleur, 
douteux  aussi  qu'on  puisse  s'en  assurer  d'ici  à  longtemps.  Article  de  Fer- 
dinand Meisterdans  Philologus  sur  les  derniers  travaux  relatifs  à  Quinli- 
iien. Moriz  KwEî^us y  Beitraege  zur  Kritik  und  Erklaerung  von  Quintilian  (Buch 
1).  Intéressantes  remarques  sur  le  texte,  parmi  lesquelles  de  bonnes  cor-  35 
rections.  Ferdinand  Bêcher,  Quaestionesgrammaticae  et criticaead Quintiliani 
libriim  dccimum.  Traite  d'un  certain  nombre  de  prépositions,  ainsi  que  des 
pronoms  'ipse,  aliquis,  quidam, quidlibet,quisquam'  ;  en  d'autres  termes, 
embrasse  trop  de  choses  eu  égard  à  son  étendue;  sans  compter  qu'une 
assez  grande  portion  est  consacrée  à  des  remarques  sur  le  texte.  Du  bon  40 
d'ailleurs.  3/.  Fa6ù"  Quintiliani  Institut  ion  is  oratoriae  liber  iO.  Con  proemio 
e  commento  di  Francesco   Zambaldi.  Parait  fait  avec  soin  pour  l'usage  de 
la  jeunesse  d'Italie.  Un  appendice  critique,  où  l'auteur  examine  ou  cor- 
rige un  certain  nombre  de  passages.  Em.  Albani,  De  Quintiliani  sententia 
*Af  historia  non  cesserim  Graecis...'  Dialogue  supposé  entre  Quintilien  et  45 
Marcellus,  écrit  avec  une  grande  vivacité,  mais  où  la  pureté  du  latin,  l'or- 
thographe et  la  connaissance  de  l'histoire  littéraire  paraissent  faire  éga- 
lement défaut.  Fr.  Boettner,  De  Quintiliano  grammatico  part.  1  (Q.  de  ac- 
centu  et  de  nominum  verborumque  declinationepraecepta).  Travail  méri- 
toire, exposition  claire;  remarques  critiques  sur  le  texte  citées  dans  le  50 
rapport.  Article  de  Mommsen  dans  Hermès,  à  i'eftet  de  prouver  que  l'ami 
à  qui  Quintilien  a  dédié  son  Institution  oratoire  s'appelait  Vitorius  Mar- 
cellus,  n<Mi.Vii'toriu«  Marcellus,  et  que  c'est  le  même  à  qui  Stace  a  dédié 


76  1880.    —    ALLEMAGNE. 

le  4°  livre  de  ses  Silves.  Notes  sur  divers  passages  duos  à  F.  Lentz  (Wiss. 
Monatsl)l.),Th.Birl('Uebor  (ëo  Vocalverbindung- eu  ini  Lateinischen' dans 
Kliein.  Mus.),  Frilz  Schoell  (Rliein.  Mus.).  NoUe  (Zeils.  oesterr.  G.).  ^  Rud. 
Klussmann,  Emendationes  Frontonianae  (Inest  epislula  critica  Guil.  Slude- 

5  mund).  Histoire  de  la  critique  du  texte  à  partir  de  l'éd.  princeps;  conjec- 
tures intéressantes  ;  excursus  lexicograpliiques  el  grammaticaux.  La  let- 
tre de  Studemund  contient  les  résullals  d'unecoUation  faite  par  lui-même 
d'une  partie  du  palimpseste  Ambrosien,  et  d'excellentes  observations  cri- 
tiques. Publication  très  importante.  Les  Jahrbûcher  ont  publié  des  noies 

10  bibliographiques  et  des  conjectures  sur  le  même  auteur,  dues  aussi  à 
Klussmann.  Autres  observations  critiques  de  M.  Ilaupt,  de  Hercher  et  de 
Vahlen  (Hermès),  de  M.  Hertz  et  de  J.  Klein  (Rhein.  Mus.),  d'A.  Eussner 
(Jahrb.).  Dans  Hermès,  Th.  Mommsen  a  traité  à  fond  de  la  chronologie 
des  lettres  de  Fronton  et  de  plusieurs  points  de  sa  biographie.  ^  XII Pane- 
ls gyrici  Lntini,  éd.  Em.  Baehrens.  Le  mérite  principal  de  cette  éd.  consiste 
dans  l'adoption  d'excellentes  conjectures  d'origine  ancienne  et  dans  un 
bon  nombre  de  corrections  brillantes  et  évidentes  du  nouvel  éditeur. Mal- 
heureusement celui-ci  n'a  pu  à  temps  consulter  l'important  manuscrit 
d'Upsal  ;  et  c'est  trop  tard  aussi   qu'il  a  eu  connaissance  de  certains 

20  nouveaux  manuscrits.  Il  s'est  attaché  à  combler  cette  lacune  dans  un  arti- 
cle du  Rhein.  Mus.,  où  il  a  inséré  aussi  quelques  nouvelles  conjectures. 
Divers  passages  des  Panegyrici  ont  été  étudiés  par  Robert  Enger  dans 
Philologus.  Dans  Zeits.  oesterr.  G.,  Nolte  a  proposé  qq.  corrections  au 
texte  de  Marlianus  Capella. 

25  ^^55.  Les  bucoliques  romains  [Th.  Fritzsche].  Johann  Kvigala, 
Vergil-Studien.  ('Nebst  einer  Colhition  der  Prager  Handschrift'.).  C'est,  à 
proprement  parler,  la  première  collation  de  ce  ms.  qui  paraît  ne  procéder 
d'aucun  exemplaire  connu.  C'est  à  C  qu'il  ressemble  le  plus,  surtout  pour 
l'orthographe.  D'ailleurs  la  partie  des  Bucoliques  qui  est   de   première 

30  main  (9«  siècle)  ne  comprend  que  de  l'églogue  2,  i6,  à  l'égl.  6,  32  et  les 
égl.  8-tO.  Les  leçons  vraiment  nouvelles  qu'on  y  trouve  sont  'Aspice  ut 
hec  lambit'  (8,  iOo)  et  'se  subrigit  alnus'  (10,  74  :  confirmation  d'une  con- 
jecture de  Valois).  Dans  \0,  22,  le  ms.  de  Prague  porte  'Quid,  Galle,  in- 
sanis',  leçon  défendue  par  Kv.  La  partie  moderne  (15°  s.)  oiïre  un  texte 

35  qui  n'est  pas  lui-même  à  dédaigner  (dans  6,  74,  il  porte  'aut  Scyllam  Nisi 
autquem';  dans  6,6,  la  2«maina  écrit  'nunc  ego  nam  semper  tibi  erunt'). 
Eloges.  F.  MAiXiNER,  De  infinitivi  usu  Vergiliano.  Utile,  quoique  les  idées  de 
l'auteur  soulèvent  de  nombreuses  objections.  H.  Krause,  Be  VergiUi  usuv- 
patione  infinitivi.  Appréciation  analogue,  bien  que  plus  élogieuse.  Hans 

40  MORSCH,  De  graecis  auctoribus  in  Georgicis  a  Vergilio  exprcssis.  Loué.  E.  He- 
DiCKE,  Varia.  Fait  connaître  des  notes  de  Bentley  sur  Virgile,  où  se  trou- 
vent les  conjectures  suivantes  sur  les  Bucoliques  :  2,  46,  'feranl';  4,  58, 
Pan  deus;  5,  19,  attribué  à  Ménalque.  R.  Maxa,  Ad  strophicam  VergiUi 
compositionem.  Fait  dans  un   bon  esprit,-  condamne  les  corrections  vio- 

4.5  lentes  qui  n'ont  d'autre  objet  que  de  rétablir  la  symétrie.  W.  Klouçek, 
Kritisches  und  Exegetisches  zu  Vergilius.l^ne  conjecture  sur  les  Bucoliques, 
désapprouvée  par  le  rp.  ;  une  sur  les  Géorgiques,  qu'il  ne  croit  pas  néces- 
saire. (D.  RiCCOBONi),  Quitus  in  rébus  P.  Vergilius  Maro,  Homerum  aliosquc 
imitatus,  singulare  ingenium  prodat  (progr.  de  Venise).  Rien  à  signaler.  H. 

50  Nettlesiiip,  Vergil.  Exposition  claire  et  attrayante,  destinée  au  grand  pu- 
blic lettré.  L'auteur  était  préparé  à  sa  tache  par  des  travaux  scientifiques 
antérieurs.  La  traduction  avec  texte  des  Cynégétiques  de  Némésien  par  L.^ 
Fr.  Valdrighi  est  harmonieusement  versifiée,  et  renferme  des  notes 


JAHliESBEHICHT    VON    BLliSlAN.  77 

les  autres  écrits  anciens  sur  la  chasse  ont  été  utilisés.  D'ailleurs,  sans 
iinpoi'tance  pliilologique. 

ALTEHTHUMSKUiNDE.    1.    La  Grammaire  latine   (1878).    [NV.   Deecke.] 
Out'lques-uns  des  ouvrages  analysés  remontent  à  1877).  Articles  sur  la 
phonétique  et  l'étymologie  dus  à  W.  Foerster  (La  quantité  latine  d'après   * 
!('  roman,  dans  Uliein.  Mus.),  H.  Collilz  (sur  1'  *  a',  dans  Beitraege),  A.  Fick 
^ur  1  '  a  '  et  1  '  e'  longs,  ibid,),  F.  B(ûcheler)  sur  une   inscription  latine 
iicliaïquc  (dans  Hhein.  Mus.),  R.  G;irrucci   (sur  une  autre  inscr.  archaï- 
()ue,  dans  Civiltà  cattolica  :  cl'.  H.  l^uchhollz  dans  Philologus),  H.  Use- 
)or  (remarques  grammaticales  dans  iNeue  Jalirb.)  ;  H.  Buchholtz  ^sur  le  lo 
ironom  possessil  latin,  dans  Pliilol.)  ;  Gandino  (sur  le  comparatit,  dans 
tivista  di  Fil.)  ;  Léo  Meyer  (sur  les  patronymiques  homériques  et  qq.  lor- 
nalions  analogues,  dans  Beilr.);  0.  Weise  (les  désignations  de  couleurs, 
lans  Beitr.),  et  divers  (remarques  étymologiques  détachées,  mentionnées 
i  la  page  11  du  rapport).  Au  même  ordre  d'études  se  rattachent  les  livres  ii» 
3U  opuscules  suivants  :  Max  Hoffmann,  hulex  yrammuticus  ad  Africae  2)ro- 
Unciurum  Tripolitanae,  Byzacenae  proconsularis  titulos  Latinos  (dans  Disserta- 
^ont^sphil.  A/(/('/iforat.<ct.plushaut,p.  16,8):  très  consciencieusement  fait); 
ug.  MLtLLiiii,  De  priscis  vcrboruin  formiê  Varronianis  (assez  insignifiant)  ; 
OsTllOFF  et  K.  Bkugman,  Morphobgische  Untersuchungen  auf  dem  Gebiete  20 
induy.  Spracfien.  l  (du  sutlixe  verbal  *û';  des  noms  de  nombre  ;  des 
sinences  personnelles;  qq.  remarques  sur  la  déclinaison  indogerm.); 
.  Jacohy,   Die  Heduplkation  im  Lateinischen  (parait  assez  maigre)  ;  Jos. 
SCHMIDT,  Commtntatio  de  nominum  verbalium  in  *  tor  '  et  '  tnx  '  desinentium 
iipud  TertuUiunum  copia  et  vi;  Fr.  Seitz,  De  adjectivis  poetarum  Latinoram  25 
composais  (statistique)  ;  P.  l'HDOLPH,  Ueber  die  Zusammensetzung  der  Verba 
in  der  lat.  Sprache  (complément  d'un  autre  écrit  du  même  '  De  linguae  la- 
tinae  vocabulis  compositis ')  ;  Al.  \ am^^ek,  Fremdwoerter  im  Griech.  und 
at.  (complément  du  lexique  étymologique  de  l'auteur)  ;  bienvenu,  quoi- 
u'on  y  trouve  à  côté  des  mêmes  qualités  les  mêmes  délauts.  Ce  qui  suit  so 
oncerne  la  syntaxe.  A.  Drakger,  Historische  Syntax  dei'  lateinischen  Spra- 
he.  Cet  important  ouvrage  est  aujourd'hui  terminé  ;  et  déjà  a  paru  le  l*'' 
ohime  d'une  2*  éd.  qui  a  notablement  profité  des  travaux  récents,  sans 
arler  des  améliorations  dues  exclusivement  à  l'auteur.  La  division  en 
hapiires  et  paragraphes  est  restée  la  même.  Pline  l'Ancien  et  les  deux  as 
iénèques  ont  été  plus  souvent  mis  à  contribution.  Le  rp.  eût  désiré  que 
la  distribution  des  matières  lût  modifiée.  Raph.  Kuehner,  Ausfûhrliche 
Grammatik  der  lat.  Sprache.  T.  2,  sect.  1  ('  Die  Syntax  des  einfachen  Satzes  '). 
Le  rp.  juge  ce  volume,  publié  après  la  mort  de  l'auteur,  supérieur  à  celui 
qui  l'a  précédé.  Mais  il  en  juge  la  disposition  tout  à   lait  défectueuse,  -to 
Dans  Studien,  Max.  Ruge  a  traité  de  l'ablatif  dans  les  anciennes  langues 
italiques.  H.  Hahn,  De  verborum  cum  pracpositionibus  compositoi-um  apud  ve- 
teres  Romanorum  j^oetas  scaenicos  cum  dativo  structura.  Analyse.  (Voir  R. 
des  R.,  4,  49,  2.)  A.  Reifferscheid,  Analecta  critica  et  grammatica.  Une  re- 
marque sur  '  opus  est',  où  l'auteur  croit  reconnaître  un  génitif  archaïque  45 
de  '  ops  '  (et.  '  usus  est  ',  où  '  usus  '  serait  un  génitif).  Dans  '  refert  ',  '  re  ' 
serait  un  datif.  Dans  Neue  Jabrb.,E.  Hoffmann  a  traité  à  son  tour  de  ces 
deux  expressions.  Ib.,  Th.  Vogel  a  parlé  d'un  passage  de  Quinte-Curce  au 
point  de  vue  grammatical.  M.  Pennigsdorf,  De  '  quisque'  et  '  quisquis  '  pronomi- 
num  apud  comicos  Latinos  usa.  Analyse.  W.  \Veissbrodï,  2)e  usu  pronominum  50 
.'  hic' et  '  w'.  Montre  que,  dans  de  nombreux  textes  de  droit,  '  bis'  est  mis  pour 
Mis',  probablement  par  la  faute  des  copistes.  0.  Kienitz,  De  ^  quin'  parti- 
mlae  apud  priscos  scriptores  Latinos  usu.  Approfondi.  P.  RiCHTER,  De  usu 


78  1880.    —   ALLEMAGNE. 

particularum  eœclamativarum  apud  poetas  Augusti  aeqaales.  Statistique. 
P.Thomas,  La  Syntaxe  du  futur  passé  dans  Térence.  2.  Consciencieux  travail, 
extrait  de  la  Revue  de  l'Inst.  p.  en  Belgique.  Giist.  Mueller,  Die  Lehre  vom 
Infinitiv  im  Lateinischen.  Remarques  détachées,  qui  altoslent  d'ailleurs  la 
5  compétence  et  la  sagacité  de  l'auteur.  G.  Mohr,  De  infinitivo  historico.  Il  est 
surtout  fréquent  dans  Virgile,  Salluste,  Ti^te-Live,  Tacite.  Remarques  di- 
verses. J.  Lange,  De  sententiarum  temporaliuin  apud  priscos  scriptores  Lati- 
nos  syntaxi.  1.  Analyse  très  détaillée  de  cette  dissertation  de  48  pages. 
HOLWERDA,  Disputatio  de  dispositioneverborumin  lingua  Graeca,in  lingua  La- 

10  tina  et  apud  Plutarchum.  Jugé  très  défavorablement.  A  la  suite  de  ce  rap- 
port, en  viennent  deux  autres,  du  même  auteur,  l'un  sur  les  langues 
italiques  (ombrien,  osque,  étrusque  :  pages  22-32),  l'autre  sur  le  cypriote 
(p.  32-35),  tous  les  deux  pour  l'année  1878. 
*^[^  «.  L'Histoire  et  la  Chronol  ogie  grecques,  (oct.  1876  —  oct. 

15  1878).  [G.  A.  Volquardsen].  L.  Benloea^.',  La  Grèce  avant  les  Grecs.  (Étude 
linguistique  et  ethnographique.  Réiasges,  Léléges,  Sémites  et  Ioniens.) 
L'auteur  reprend  une  thèse  déjà  soutenue,  avec  des  variantes,  par  Hahn, 
Kiepert,  0.  Blau,  et  qui  ne  paraît  nullement  inadmissible,  c'est  qu'il  iau- 
drait  chercher  les  ancêtres  des  Albanais  parmi  les  antiques  populations 

20  qui,  selon  la  tradition,  habitaient  la  Grèce  avant  les  Hellènes.  Il  va  jus- 
qu'à retracer  la  civilisation  de  ces  Albanais  de  l'antiquité,  identifiés  par 
lui  à  la  fois  aux  Pélasges  et  aux  Léléges.  Mais  les  arguments,  surtout 
linguistiques,  qu'il  fait  valoir,  sont  loin  d'être  probants  ;  et  il  reste  loin 
du  modèle  qu'il  s'est  proposé,  l'écrit  où  Humboldt  s'est  efforcé,  à  l'aide 

25  du  basque,  de  retrouver  les  traces  de  la  nation  ibérienne  en  Espagne. 
L'exposition  est  gâtée  souvent  par  une  latigante  recherche  de  l'eifet. 
A.  LuBER,  Die  ionische  Phyle  der  Geleontes.  L'hypothèse  y  joue  un  très 
giand  rôle.  C'est  une  hypothèse  encore,  mais  celle-ci  au  moins  fort  spé- 
cieuse, qui  fait  le  principal  intérêt  de  l'article  de  H.  Gelzer  (Rhein.  Mus.) 

30  sur  les  migrations  des  Doriens  de  Lacédémone.  Articles  d' E.  Wilisch 
(Neue  Jahrb.)  sur  la  chute  des  Bacchiades  à  Corinthe  ;  d'A.  Hug  ('Aeneas 
Tacticus  und  die  Einnahme  des  Hafens  von  Megara  durch  Peisistratos') 
dans  Rhein.  Mus.  Travail  de  Wecklein  (dans  Sitz.der  bayer.  Akad.)  sur  la 
tradition  des  guerres  médiques.  (Le  rp.  n'en" peut  accepter  les  coui^lu- 

35  sions,  si  ce  n'est  sur  un  certain  nombre  de  points  de  détail.).  Gustav 
Gilbert,  Beitraege  zur  inneren  Geschichte  Athens  im  Zeitalter  des  peloponnesis- 
chen  Krieges.  L'auteur  a  réuni  avec  un  grand  soin  tout  ce  qui  intéresse 
son  sujet,  soit  dans  les  sources  anciennes,  soit  dans  les  travaux  des 
modernes.   La    disposition  pourrait   être    meilleure,   le   détail  prèle  à 

40  d'assez  nombreuses  objections,  enfin  plus  d'une  question  n'est  pas 
sulfisamment  approfondie.  Néanmoins,  travail  utile  et  méritoire.  (Voir  des 
appréciations  assez  diverses  dans  les  tomes  3  et  4  de  la  R.  des  R.> 
Analyse  étendue  (10  pages).  Les  Neue  Jahrb.  ont  publié  un  travail  de 
G.  Loeschcke  sur  la  bataille  de  Salamine.  Dans  Verhandl.  der  32.  Vers.  Léo 

45  a  étudié  l'origine  de  la  confédération  attico-délienne.  (Voir  R.  des  R.,  3, 
139,  18.)  H.  Droysen,  dans  Hermès,  a  recherché  quelle  était  la  position  de 
Samos  au  sein  de  la  r^  confédération  attique.  U.  Koehler  (Mittheil.  des 
d.arch.  Inst.)  a  parlé  de  deux  traités  publics  d'Athènes  (Voir  R.  des  R., 
1,  243,  17.);  P.  Loucart  (Revue  arch  ),  d'un  Décret  des  Athéniens  relatif  à 

50  Ghalcis  et  de  l'Alliance  des  Athéniens  avec  Leontium  etRhegium  en  433  ; 
A.  Kirchhoff  (Abhandl.  der  K.  Akad.  zu  Berlin),  du  trésor  public  d'Athènes 
au  Y^  siècle  (Voir  R.  des  R.,  2,  5,  34).  Appréciation  favorable,  au  moins 
en  somme,  de  tous  ces  articles,  moins  favorable  de  celui  de  H.  Lantoine 


JAHRESBERICHT   VON   13UKSIAX. 


79 


(Revue  hist.)  sur  Cléon  le  démagogue.  L'ostracisme  d'Hyperbolos  a  donné 
lieu  à  quatre  articles  (Hermès  et  Neue  Jahrb.),   dus  à  H.  Zurborg   et 
K.  Seeliger;  articles  dont  il  faut  rapprocher  la  partie  du  livre  de  G.  Gil- 
bert (ouvr.  cité)  qui  concerne  le  même  sujet  :  le  rp.  déclare  ne  pouvoir  se 
ranger  sans  réserve  à  aucune  des  opinions  en  présence.  Bon  article  de  5 
^H.  Mûller-Strûbing  (Rbein.  Mus.)  sur  la  Stratégie  de  Déraoslbène  dans  la 
14«  année  de  la  guerre  du  Péloponnèse.  Apologie,  en  bonne  partie  para- 
:{loxale,  de  l'athénien  Théramèno  (Voir  une  analyse  très  étendue  dans 
fR.  des  R.,  2,  35-36),  par  C.  Poehiig  (Neue  Jahrb.)  ;  jugement  d'une  sévérité 
^qui  parait  excessive,  de  R.  Lallier  sur  Cléophon  d'Athènes  (Fievue  hist.).  lo. 
E.  L.  SCHLEiciiER,  Kriiias  von  Athen.   Assez  insignifiant.  H.  Luckenbach, 
ordine  reram  a  pugna  apud  Aegospotamos  commissa  usqua  ad  triginta  vi- 
ras institutos  gestarum.  Solution  plus  vraisemblable  que  celles  qui  avaient 
proposées  jusqu'ici  de  cette  question  dilficile.  Articles  de  J.  Robrmoser 
fZeits.  t.  oest.  G.)  sur  les  combats  autour  du  Lécbaeon  pendant  la  guerre  i5 
Corinthe,  de  Ad.  Hoeck  (Neue  Jahrb.)  sur  le  prince  thrace  Kélriporis,  du 
léme  (ib.)  sur  le  Conseil  des  confédérés  dans  la  2°  ligue  athénienne  (ce 
lernier,  à  ce  qu'il  semble,  moins  concluant  que  les  deux  autres).  J.  (;. 
iroysen  a  publié   dans   Hermès   un   travail  sur  l'armée  d'Alexandre   le 
[Grand,  utile  et   méritoire,  bien   que  prêtant,  dans  le    détail,  à  d'assez  20 
Inombreust'S  objections.  Le  même  a  donné  (Monatsi).  d.  K.  Akad.  zu  Ber- 
tlin)  un  précieux  recueil  des  documents  numismatiques,  qui  ont  rapport 
fà  l'administration  intérieure  de  l'empire  d'Alexandre  le   Grand.   Travail 
[d'U.   Koehler  sur  les  possessions  extérieures   d'Athènes  au   ii''  siècle 
[(Mittheil.  d.  d.  arch.  Inst.).  ^  Gcorg  Busolt,  Lakedaemonier  und  ihrc  Bun-  25 
[desgenossen.  T.   i.   Important  travail,  où  sont   réfutées  avec  succès  des 
[erreurs  traditionnelles.  On   souhaiterait  d'ailleurs  moins  de  développe- 
[nient  sur  certains  points  et  d'autre  part  moins  de  propension  à   passer 
[par  dessus  les  dilficullés.  G.  Juergens,  De  rébus   Halicarnassensium,  {. 
[Soigné,  de  très  bonnes  choses.  Cari  Curtius,  InschrifUn  und  Studien  zur  30 
{Geschichte  von  Samos.  Intéressant.  Dans  iMittheitungen  d.  d.  arch.  Inst., 
;U.  Koehler  a  publié  des  décrets  attiques  de  la  f"  moitié  du   4°  siècle. 
ÎKrafft  a  donné  sous  ce  titre  :  'Die  politischen  Verhaeltnisse  des  thrakis- 
[chen  Chersonnes  in  der  Zeit  von  500  bis  413'  (dans  'Festschrift  der  Gymn. 

Wùrtternbergs  zur  4.  Saecularfeier  der  Universitaet  Tùbingen)  une  bonne  35 
[collection  de  matériaux,  avec  quelques  considérations  de  valeur  inégale. 
[T^  P.  iNatorp  a  traité  des   sources  de  l'histoire  grecque  pour  les  années 
|404-394,  dans  Ziiits.  f.  d.  oesterr.  G.  Julius  Kaerst,  Beitraege  zur  Quellen- 
\hrUik  des  Q.  Curtius  Ru  fus.  Des  choses  justes  et  iutéressantes  ;  mais  en 
fsomme  peu  a[)profondi.  A.  Yogel,  Ucber  die  Quelleii  Plutarch's  in  der  Bio-  40 
{graphie  Alexander's.    Fort  peu    probant.  Travaux    de    J.    G.     Droysen 
(Hermès)  sur  Duris  et  Hieronymos,  de  G.  F.  Unger  (Sitz.  d.  bayer.  Akad.) 
;sur  les  sources  de  Diodure  dans  l'histoire  des  diadoques,  de  H.  Kallen- 
beig  (Philol.),    sur  les   sources  de  la  nième  histoire  jusqu'à  la  mort 
[d'Eumèneet  d'Olympias  (connaissance  imparfaite  des  travaux  antérieurs;  46 
conclusions  en  partie  douteuses).  J.  iM0EUSGiiBACHEK,(}M/6Mij  fontibus  Plutar- 
^chus  in  vita  Dcmetrii  describenda  usus  sit.  Du  bon.  K.  Wetzel,  Die  Quellen 
\Plutarch's  ira  Leben  des  V^/rrhos..  Sans  vah.'ur,  au  nioins  dans  la  partie  où 
*raut«îur  expose  ses  propres  idées.  K.  Evehs,  Ein  Beitrag  zur  Untcrsuchung 
der  Quellen  der  Diadochenzeit.  Superliciel.  W.  Klotz,  Veber  die  Quellen  zur  50 
GescJiiclite  Vliokiùu's  in  Diodoros^  Arrianos,  Neposund  Plutarehos.  Parait  assez 
faible.  On  trouve  dans  le  9°  supplément  des  Jahrbùcher  un  travail    de 
R.  SciiuiiERTsur  les  sources  dePlutarquedans  ses  biographies  d'Ëumèoe, 


80  1880.    —    ALLEMAGNE. 

lie  Dcmétrius  et  de  Pyrrhus  (Voir  R.  des  R.,  3,  31,  52>  :  travail  très  méri- 
toire, ])ieii  que  Tauteur  ne  tienne  pas  assez  compte  de  la  maxime  'Philo- 
logi  cslaliquid  nescire'.  Suit  un  tableau,  chapitre  par  chapitre,  des  sour- 
ces des  Vies  de  Démétrius  et  de  Pyrrhus,  selon  les  divers  critiques.  Ce  tableau, 
5  suivant  le  rp.,  suggère  des  doutes  sur  la  valeur  d'une  méthode  de  recherche 
(jui  peut  aboutir  à  de  pareilles  divergences.  Analyse  étendue  du  mém.  de  G. 
F.  Unger  sur  le  calendrier  de  Thucydide  dans  Sitz.  d.  k.  bayer.  Akad.  et,  à 
ce  propos,  des  mémoires  antérieurs  du  même  sur  le  même  sujet  :  le 
rp.  a  eu  surtout  en  vue  de  dégager  les  conclusions  d'écrits  souvent  diffi- 

10  ciles  à  lire  (Voir  R.  des  R.,  3, 137,  17>  ;  ainsi  il  donne  un  tableau  chrono- 
logique, d'après  Unger,  des  événements  des  années  431-411.  Le  Philolo- 
gus  a  publié  d'autres  travaux  du  même  sur  les  Néméennes  d'hiver,  ainsi 
que  sur  le  jour  des  Isthmiques  elles  Hyacinthies(Voir  R.  des  R.,3,  130,  8  ; 
et  2,  lo3,  0.)  Travail  chronologique,  médiocrement  probant,  de  E.  Reuss 

15  (Neue  Jahrb.),  intitulé  'Agis  undAratos'.  Très  bonnes  recherches  deH.Diels 

sur  les  chroniques  d'Apollodore  dans  Rhein.  Mus.  (Tom.  31  ,et  non  33>. 

L.  B0RNEM4NN,  De  Castovis  chronicis  Diodori  Siculi  fonte  ac  norma.  De   très 

bonnes  choses. 

^1]  3.  L'Histoire  de  la  littérature  grecque  (1876-1878).  [E.  Hiller]. 

•jo  QuACKEiNBOS,  lllustrated  Eistory  of  ancient  JAterature.  Ce  qui  concerne  la 
Grèce  est  sans  valeur.  R.  G.  Jebb,  Greek  Litcraturc.  Abrégé  très  court  (iC6 
pages),  mais  habilement  fiiit  etparun  vrai  savant.  H.  W.  Stoll,  Die  Meister 
dtT  griechischen  Litteratur.  Livre  de  vulgarisation,  écrit  par  un  homme  (jui 
a  l'ait  ses  preuves  en  ce  genre.  Mais  la  forme  biographique  qu'il  a  cru 

25  devoir  adopter  convient  mal  au  sujet;  et  les  anecdotes  qu'il  rapporte  sont 
souvent  de  valeur  suspecte.  l\udo\ïNiKOLAi,GrieGhischeLitteraturgeschichte. 
(in  neuer  Bearbeilung).  T.  2  et  3  ('Die  nachclassische  Litteratur').  Beau- 
coup de  négligences,  de  fautes  et  d'étrangelés,  comme  dans  le  1^^  volume. 
On  doit  ne  s'en  servir  qu'avec  précaution;  cependant  le  3*  volume,  qui 

30  concerne  la  littérature  byzantine,  parait  plus  soigné  que  le  reste;  et  c'est 
ce  qu'on  possède  à  présent  déplus  complet  sur  la  matière.  L'ordonnance 
est  souvent  bizarre,  et  l'exposition  très  difficile  à  suivre.  G.  Diercks, 
Litteratur-Tafeln  ('Synchronistische  Darstellung  der  Weltlitteraturin  ihren 
hervorragendsten   Vertretern')   l'^"^  partie.  (L'antiquité).  Les  philologues 

35  n'ont  rien  à  y  prendre.  G.  Vapereau,  Dictionnaire  universel  des  littératures. 
Les  indications  des  livres  de  savants  français  pourront  être  utiles  aux 
Allemands.  M.  G.  Paparrigopoulo,  Histoire  de  la  civilisation  hellénique.  Peu 
de  choses  sur  la  littérature  classique.  G.  M.  Francken,  De  Grieksche  en 
Romeinsche  letterkunde  yi  aard  en  grenzen.  Gonsidérations  générales  tant  sur 

40  l'histoire  des  littératures  que  sur  le  développement  de  la  littérature 
grecque  et  son  rapport  avec  celle  de  Rome.  Remarques  excellentes  sur 
l'appréciation  des  œuvres  antiques.  D.  Pallaveri,  Vldca  Greca.  Bavar- 
dage sans  portée.  Fr.  Leitschuh,  Der  gleichmaessige  Entwickelwigsgang  der 
griech.  und  deutschen  Kunst  und  Idteratur.  a  Get  étrange  écrit  a  été  con- 

45  damné  par  la  critique  avec  une  rare  unanimité.  »  Victor  Glavel,  Éloge  de 
la  langue  et  de  la  littérature  grecques.  Discours,  qui  a  les  qualités  du  genre. 
Fr.  Ambrosoli,  Letteratura  greca  e  Latina.  (Ecrits  divers,  publiés  ou  inédits, 
recueillis  par  St.  Grosso).  Ges  opuscules,  de  sujets  très  vaiiés,  paraissent 
être  d'un  homme  de  goût  et  d'instruction  étendue  plutôt  que  d'un  savant 

60  à  proprement  parler.  Gr.  Ugdulena,  Corso  di  Letteratura  Greca.  T .  l.Rien  de 
précisément  original,  mais  du  jugement  et  du  goût.  Edmund  Spiess, 
Entivickelungsgeschichte  der  Vorstellungen  vom  Zustande  nach  dem  Tode  aiif 
Grund  vergleichender  Religionsforschung .  Sans  faire  preuve  d'une  compé- 


.)AllKL;t?BKlM(  HT    VON    BURSIAN.  81 

luiicc  Spéciale  eu  ce  qui  concerne  l'anlic(uilé,ni  prétendre  épuiser  la  ma- 
tière, l'auteur  traite  son  sujet  avec  talent,  et  émet  mainte  idée  de  valeur. 
Kapprochements  intéressants  avec  la  Bible.  Eduard  Mueller,  Die  Idée  der 
Mcnschheit  im  hellenischen  AUerthum  (Publié  après  la  mort  de  l'auteur  par 
H.  KuAFFERT,  dans  le  Suppl.  des  Jahrb.).  Montre  que  le  mépris  des  bar-   s 
bares  n'était  pas  commun  à  tous  les  Grecs  indistinctement,  et  que  tous 
les  barbares  n'étaient  point  vus  par  eux  de  môme  œil.  La  forme  laisse 
infiniment  à  désirer.  Poestion,  Griechische  hichterinnen.  Sans  aucune  va- 
leur. Fr.  RuNCK,  De  scoiiorum  origine  et  usu.  Opuscule  absolument   sans 
valeur.  J.  Ehlers,  DeGraecorum  aenigmatis  et  gryphis.  Paraît  devoir  être  de  lo 
peu  d'utilité  à  ceux  qui  possèdent  la  dissertation  de  Morawski   sur  le 
même  sujet.  Cependant,  des  rapprochementsintéressants  avec  les  énigmes 
des  nations  i^ermaniques.  'Bemerkungen  ûber  die  Fruchtbarkeit  der  dra- 
matischen  Poésie  bei  den  Athenaeern  und  ihre  Bedingungen'  (dans  les 
Kleine  philologische  Schriftende  Madvig).  Le  seul  écrit  lisible  qu'on  ait  sur  is 
ce  sujet,  abstraction  faite,  pour  une  partie,  d'un  excellent  mémoire  d'U. 
Koeliler  (voir  R.  des  R.  3,  268,  13>.  Assez  nombreuses  observations  criti- 
([ues  du  rp.  J.  Som3Ierbrodt,  Scaenica.  Recueil  bienvenu  des  opuscules  de 
l'auteur  qui  concernent  les  antiquités  scéniques.  Celui  qui  a  pour  litre 
'De  ornatu  histrionum' a  seul  subi  quelques  changements.  Le  rp.  s'étonne  20 
que  Sommerbrodt  ait  pu  soutenir,  avec  Heimsoetli,  que  ù-oy.^i^yÂ,  dans  les 
scholiesd'Euripide,  désigne  tantôt  les  acteurs,  tantôt  les  commentateurs. 
Article   d'Ernst  von  Leutsch  (Philol.) 'Zur  Gescliichtc  der  Hypokrilik'. 
Mémoire  de  W.  Christ  'Die  Parakataloge  im  griechischen  und  roemischen 
Drama'  dans  Abhandl.  d.  K.  bayer.  Akad.,  1875.  Boutyras  a  publié  dans  25 
'A>4a.v^ftvr.  PjiêAi&ôwYi  uu  travail  sans  valeur  scientifique  sur  Médée.  La  Revue 
politique  et  littéraire  a  donné  un  article  de  H.  Lantoine  sur  les  origines 
de  la  comédie  en  Grèce,  que  le  rp.  apprécie  très  défavorablement.  Ern.  Som- 
merbrodt, De  phlyacographis  Graecis.  Fait  avec  soin  et  intelligence.  Assez 
nombreuses  objections   du   rp.  Ernst   Curtius,  entre  autres  opuscules  3o 
réunis  par  lui  sous  le  titre  Altcrtkivn  undGegemvart,  en  a  publié  un  sur  le 
sens  historique  des  Grecs,  où  il  montre  à  merveille  quels  obstacles  en 
gènèrentle  développement,  et  fait  ressortir  non  sans  quelque  exagération 
les  avantages  de  la  conception  que  les  Grecs  se  faisaient  de  l'histoire. 
Dans  Neue  Jahrb.,  Franz  Susemihl  a  traité  de  Gorgias  cl  de  la  prose  at-  35 
tique  (objections  du  rp.  sur  qq.  points).  La  Revue  politique  et  littéraire  a 
publié  une  leçon  d'ouverture,  d'Egger,  sur  l'éloquence  chez  les  Athéniens  : 
«juste  quant  au   fond  et  intéressante  dans  la  forme.  »  Friedrich  Blass, 
Die  Attische  Beredtsamkeit  (3«  partie,  d*^  section  :  Démosthène).  Analyse  dé- 
taillée et  critique  sur  un  certain  nombre  de  points.  Pour  beaucoup  de  4o 
questions,  l'auteur  a  renvoyé  avec  raison  au  livre  de  Schaefer.  En  ce  qui 
concerne  le  Discours  de  la  couronne,  Weil   (Annuaire  des  El.  grecques) 
a  mieux  approfondi   le  sujet.  ErAvin  Rohde,  Der  griechische  Homan   und 
seine  Vorlacu fer.  Analyse  détaillée,  ou,  pour  mieux  dire,  table  des  matières, 
mêlée  d'observations  critiques,  de  ce  livre  extrêmement  remarquable.  Le  *ô 
même  auteui'  (dans  Verhandl.  der  30.  Versamm.)  a  traité  de  la  littérature 
des  nouvelles  <ou   romans)  en  Grèce  et  de  son  lapport  avec  TOrient,  en 
vue  de  montrer  que  c'est  en  Grèce  bien  plutôt  que  ch(îz  les  Indiens  qu'il 
faut   chercher   l'origine  des  histoires  de  ce  genre.  Dans  Rhein.  Mus.,  E. 
Hillcr<le  rp.>,  s'est  occupé  des  écrils  attribués  aux  Sept  Sages  (ainsi  qu'à  50 
Epiménide).    A.  Favaro,  Saggio  di  Cronografia  dei  Matcmatici  deW  Anti- 
chità.  Dédié  à  une  dame,  et  sans  prétentionsscientifiques.  GoltliebRoEPER, 
Ueber  cinige  Schriftsteller  mit  Namen  Ikliataeos  (2  programmes  de  Dantzig). 

j:.  de  fiuloi,.      Avril  1881.  —  Heciie  des  Revues  de  1880.  V.  _    « 


82  1880.    —    ALLEMAGNE. 

Témoigne  d'une  érudition  riche  et  approfondie,  et  renferme  bon  nombre 
de  choses  qu'on  ne  s'attendrait  pas  à  y  rencontrer,  par  ex.  des  corrections 
de  texte  sur  divers  auteurs,  citées  dans  le  rappoi't.  Ce  qui  concerne  le 
sujet  même  n'a  point  partout  convaincti  le  critique.  ^Vemger,  Bas  Alex- 
andrinische  Muséum.  Très  courte,  mais  bonne  esquisse  à  l'usage  du  grand 
public.  Renan,  Mélanges  d'histoire  et  dî  voyages.  Contient  deux  essais  : 
u  écrits  d'une  façon  atti'ayante  et  dignes  d'être  lus  »  sur  les  grammairiens 
grecs.  A.  Baldi,  Die  Freunde  und  Foerderer  der  griechischen  Bildung  in  Rom. 
Rien  de  nouveau,  ni  de  notable.  A.  Joly,  Histoire  de  deux  fables  de  La  Fon- 

10  taine.  Rapprochements  avec  le  recueil, traduit  de  l'arabe,  de  Siméon  Seth. 
Dans  plusieurs  articles  de  Mnémos.  (3,  pages  279  et  348),  Colbet  a  si- 
gnalé plusieurs  passages  de  Galien  qui  ont  rapport  à  l'altération  des 
textes.  Recherches  très  savantes  et  approfondies  de  Ch.  Graux  (Revue  de 
Phil.)  sur  la  Stichométrie.  Van  den  Es,  Letterkunde  der  Grieken  en  Romeinen. 

15  Nouvelle  éd.,  corrigée  en  maint  endroit  et  augmentée  d'un  catalogue 
bibliographique.  Urioux,  Histoire  de  la  littérature  grecque.  L'auteur  doit 
avoir  mis  ^.  profit  tout  particulièrement  «  la  savante  histoire  de  la  litté- 
rature grecque,  par  M.  Schoell...,  qui  (pour  la  littéi'alure  profane) a 

en  quelque  sorte  épuisé  la  matière.  »  Le  rp.  se  borne  à  citer  ces  paroles 

20  <c  caractéristiques  »,  et  s'abstient  de  toute  appréciation.  Th.LEPETiT,  Précis 
de  littérature  classique  (siècle  de  Périclès).  Des  plus  élémentaires,  comme 
le  précédent.  W.  Kopp,  Geschichte  der  gr.  Litteratur.  2^  éd.  revue.  Encore 
beaucoup  d'erreurs  et  d'inexactitudes.  G.  Bermiardy,  Grundriss  der  gr. 
Litteratur.  (l''^  partie  ;  Histoire  intérieure  de  la  lilt.  gr.,  4°  éd.).  Les  chan- 

25  gernents  n'ont  que  peu  d'importance  et  ne  vont  pas  au-delà  de  la  35^ 
feuille,  limite  où  la  mort  a  arrêté  l'auteur.  Karl  Otfried  Mueller,  Ges- 
chichte der  gr.  Litt.  Us  auf  das  Zeitalter  Alexander's.  3''  éd.  procurée  par 
Emil  Heitz.  Quelques  rectihcations  et  additions  dans  les  notes  ;  les  cita- 
tions ont  été  vérifiées.  Ed.  Munk,  Geschichte  der  gr,  Litt.  3^  éd.,  procurée 

30  par  Richard  Yolkmann  (f^  partie  :  d'Homère  aux  commencements  de  la 
prose  attique).  Ordonnance  avantageusement  modifiée  ;  nombreuses  addi- 
tions ;  remaniements.  Mention  très  sommaire  des  ouvrages  suivants  : 
Wilhelm  Freunu,  Sechs  Tafeln  der  griechischen,  roemischen,  deutschen...., 
Litteraturgeschichte,  2^  éd.  J.  W.  Donaldson,  The  théâtre  of  the  Grecks  (traité 

35  de  l'histoire  et  de  la  représentation  du  drame  grec,  avec  un  supplément 

sur  la  langue,  les  mètres  et  la  prosodie),  8<^  éd.,  (ne  se  distingue  de  la 

T**  que  par  des  suppressions).  H.  GoELL,Die  Weisen  und  Gelehrten  des  Aller- 

thums.  2^  éd.  corrigée  (pas  de  changements  importants). 

^^  ^.  La  Lexicograph  ie  latine  (1878j.  [K.  E.  Georges].  Forcelllm, 

40  Totius  latinitatis  Lexicon,  éd.  De-Vit.  Le  lexique  est  complet,  le  glossaire 
qui  y  est  joint  va  aujourd'hui  jusqu'au  mot  'morosus'.  A.  Gerber  et  A. 
Greef,  Lexicon  Taciteum.  1^  fasc.  Témoigne  du  même  soin  que  le  pre- 
mier. S.  Strabo,  Lateinisch-ungarisches  Woerterbuch  zu  Caesar,  Cicero,  etc. 
Extrait  fort   maladroitement  fait  de  Freund  et  de  Klotz.  Otto  Eichert, 

45  Vollstaendiges  Woerterbuch  zu  den  Verwandlungen  des  P.  Ovidius  Naso.  1^  éd., 
revue.  Imparfaitement  mise  au  courant  des  derniers  travaux,  notamment 
de  la  récente  éd.  de  Merkel.  Ernst  Georges,  Kurzgefasstes  Woerterbuch  der 
wichtigsten  Eigennamen  der  Lateinischen  Sprache.  Cet  ouvrage  du  fils  aîné 
du  rp.  a  été  bien  accueilli  par  la  critique.  Fr.  Harder,  Index  Lucillanus. 

50  Très  méritoire  et  très  bon.  Fr.  Corradini  ,  Sul  lessico  Forcelliniano  che 
si  publica  net  seminario  di  Padova.  Paraît  n'offrir  qu'un  très  médiocre 
intérêt.  H.  Menge,  Kurzgefasste  lateinische  Synonymik.  Compilation  d'une 
utilité  douteuse,  au  moins  au  point  de  vue  de  l'usage  des  classes.  Le 


•TAHRESBERICHT    VON   BURSIAX.  88 

meilleur  écrit  sui*  les  synonymes  latins,  celui  de  L.  Ramshorn,  n'a 
pas  été  mis  à  contribution.  Ignaz  Prammer,  Einzclne  Bemerkungen  zu 
verschicdenen  Ausgaben  der  Schriften  des  Tacitus.  Dirige  principalement 
contre  l'éd.  que  Draeger  a  donnée  des  Annales.  Le  rp.  approuve  en 
général  les  rectifications  proposées,  auxquels  il  en  ajoute  d'autres,  assez  & 
nombreuses,  de  son  propre  fonds.  W.  Ignatius,  De  verhorum  cum  praepo- 
sitioiiibus  compositorum  apud  Cornelium  Nepotem,  T.  Licium,  Cartium  Rufum 
cum  dativo  structura.  Très  consciencieusement  fait  et  bien  disposé. 
Maximilianus  Hoffmann,  Index  grammaticus  ad  Africae  provinciarum  Tripo- 
litanae,  Byzacenae  proconsularis,  tîtulos  latinos.  Afférent  au  vol.  8,  n°»  1-1836  lo 
du  C.  I.  L.  Extrêmement  approfondi,  parlaitement  au  courant.  «Le  résultat 
principal  est  qu'il  ne  peut  plus  être  question  d'une  orthographe  particu- 
lière aux  inscriptions  trouvées  en  Afrique,  mais  que  la  même  ortho- 
graphe, avec  son  rapport  au  latin  vulgaire,  se  retrouve  dans  les  autres 
inscr.  de  tout  l'Empire  romain,  publiées  dans  le  Corpus.  »  Alb.  Koehler,  i5 
De  auctorum  helli  Africani  et  helli  Eispanensis  latinitate.  Témoigne  d'une 
grande  application  et  d'une  érudition  étendue.  H.  Krause,  De  Vergilii 
usurpatlone  infinitivi.  Tout  à  fait  bon,  indispensable  particulièrement  à 
ceux  qui  possèdent  la  Syntaxe  historique  de  Draeger,  qui  y  est  complétée 
ou  rectifiée  presque  à  chaque  page  dans  ce  qui  concerne  l'infinitif.  0.  20 
KiENiTZ,  De  quin  particulae  apudpriscos  scriptores  Latinos  usu.  Très  instructif 
et  très  bon.  G.  A.  Saalfeld,  Griechische  Lehnwoerter  im  Lateinischen.  ('Er- 
gaenzungen  und  Nachtraegezum  Index  Graecorum  vocabuloruminhnguam 
Latinam  translatorum').  Très  consciencieux  et  méritoire. 

^^  £5.  L'histoire  naturelle.  [Otto  Relier].  W.  Houghton,  Gleanings  25 
f'rom  the  natural History of  the  ancients.  Peu  de  nouveau  et  peu  decritique  ; 
juste  d'ailleurs  en  général,  et  destiné  vraisemblablement  à  trouver  beau- 
coup de  lecteurs.  Analyse  détaillée  (10  pages).  G.  T.  Denison,  A  History  of 
Cavalry  from  the  earliest  times  with  tessons  for  the  future.  Renferme  la  meil- 
leure histoire  (bien  qu'insulfisante  encore)  que  l'on  ait  aujourd'hui,  de  la  30 
cavalerie  dans  l'antiquité  (en  119  pages).  Les  ouvrages  allemands  de 
Koechly,  Riistow,  Weiss  (Kostûmkunde)  n'ont  pas  été  mis  à  profit.  J.  Goz- 
ZADINI,  De  quelques  mors  de  cheval  italiques  et  de  Vépée  de  Ronzano  en  bronze. 
Très  bon.  Ugo  RosA,  Etimologie  asmme.  ('Saggio  di  studj  sulle  lingue  Ro- 
manze').  'Somaro'  viendrait  de  'sagmarius';  'bricco,  borrico'  de   'burri-  35 
chus'.  Intéressant.  G.  Leundorff,  Hippodromos.  ('Einiges  ùber  Plerde  und 
Rennen  im  griech.  Alterthum').  Ouvrage  d'un  sportsman,  où  l'on  trouve 
des  éclaircissements  vraiment  nouveaux.  Th.  de  Heldreich,  La  Faune  de 
Grèce,  1.  Très  utile,  exacte  et  consciencieuse  énuméralion  des  vertébrés 
qui  existent  aujourd'hui  en  Grèce.  Analyse  de  sept  pages.  H.  Wankel,  Der  40 
Bronzcstier  aus  der  Byciskala-Hoehle.  L'auteur  s'est  jeté  dans  des  considéra- 
lions  d'histoire  religieuse  qui  ne  sont  nullement  de  son  domaine.  Le  rp. 
serait  tenté  de  voir  dans  ce  taureau  une  simple  reproduction,  d'origine 
barbare,  d'une  enseigne  romaine.  M.  J.  Girardin,  Sur  la  pourpre  de  Tyr. 
Très  bonne  représentation  des  deux  coquillages  fort  différents  d'où  se  45 
tirailla  pourpre.  W.  Helbig,  Die  Italiker  in  die  Poebene.  Extrait  des  parties 
de  ce  livre   extrêmement  instructif  qui    intéressent  l'histoire  naturelle. 
Alexander  von  Traites,  texte,  trad.  et  introd.  par  Th.  Pusciimann.  «  Trois 
cents  années  durant,  rien  n'avait  été  fait  pour  l'édition  d'Alexandre  de 
Traites,  l'empirique  le  plus  important  parmi  les  anciens  écrivains  sur  la  50 
médecine.  »  Le  travail  de  P.,  fait  avec  le  précieux  secours  d'Iwan  Mùller, 
comble  cette  lacune  de  la  manière  la  plus  heureuse.  L'édition  est  faite 
avec  toute  la  rigueur  qu'on  pouvait  désirer.  L'introduction,  fort  étendue, 


84  JiSHO.    —   ALLEMAGNE. 

est  du  plus  haut  intérêt.  Les  remarques  du  rp.  concernent  certains  noms 
d'animaux  ou  de  plantes.  Ainsi,  selon  Puschmann,  le  poisson  nommé 
xrpî;  est  peut-être  identique  au  xîpt;  d'Oppien  :  mais  Bourquin,  dans  sa 
traduction  française  de  ce  poète,  écrit  'cirrliis'  et  part  de  ce  nom  pour 
5  conjecturer  que  le  poisson  dont  il  s'agit  était  Jaune  ;  etc.  G.  Aristarchos- 

I3EY,   'h  x,âpiv    rf.ç   -Travaxcîaç   àXo'y;;   èv   2(0/c&Topa   t&O    'IvS'dco'J  '0;cea.vcû  èrrl   'AXe^âv^pcu 
Maxe^ovi/CTi  àTcctvcîa  y.xrx   rà;   éXlrivuT.;  xat  àpa€i/càç  7TapxS"ocr£'.ç.  Fragment  détaché, 

qui  fait  hien  augurer  du  reste,  d'un  ouvrage  inédit  sur  la  botanique  des 
Arabes.  Dans  la  revue  Ausland,  on  lit  que  d'après  le  vice-consul  Bilicki, 

iQ  les  propriétés  malfaisantes,  déjà  signalées  par  Xénophon,  du  miel  de  Tré- 
bizonde  proviennent  du  Datura,  et  non  de  l'Azalea  Pontica,  comme  on  le 
croit  généralement.  Dans  le  même  recueil  est  un  extrait  des  conférences 
d'A.  Braun  sur  les  plantes  de  l'ancienne  Egypie.  0.  Benndorf  etO.HiRSCH- 
FELD,  Festschrift   zur  fûnfzigjaehrigpn  Grùndungsfeier  des  arch.  Instituts  in 

15  Rom.  Contient  un  très  bon  travail  de  Benndorf  sur  la  représentation  d'A- 
théna  Niké,  où  il  est  question  de  la  signification  symbolique  de  la  gre- 
nade. Travail  très  consciencieux  de  H.  Fischer  (dans  Archiv  liir  Anthro- 
pologie) sur  la  Minéralogie  considérée  comme  auxiliaire  de  l'archéologie, 
del'elhnographie,  etc.  (la  plus  grande  partie  concerne  les  antiquités  mexi- 

20  caines).  M.  Much,  Bas  vorgeschichtliche  Kwpferbergwerk  auf  dem  Mitterberg 
bei  Bischofshofen.  Instructif  et  méthodique.  11  ne  s'agit  en  réalité  que  d'une 
mine  exploitée  dans  la  période  romaine,  par  des  Germains,  selon  l'au- 
teur, par  des  Celtes  suivant  un  de  ses  critiques.  Dans  Deutsche  Runds- 
chau, Emil  Hûbner  a  publié  un  article  intitulé  'Roemische  Bergwerkver- 

25  waltung',  qui  n'est  autre  chose  qu'un  commentaire,  en  forme  de  confé- 
rence, sur  la  table  de  bronze  trouvée  en  1870,  à  Aljustrel,  dans  la  partie 
S.  du  Portugal.  «  Le  texte  de  cette  inscription  étendue,  qui  date  du  1" 
de  l'Empire  donne  un  système,  conservé  presque  au  complet,  de  pres- 
criptions légales  pour  l'administration  d'une  mine  romaine,  et  nous  avons 

30  pour  la  première  fois  des  données  certaines  sur  celte  branche  de  l'ar- 
chéologie.» <Cf.  R.  des  R.,  3,  211,  52.)  A.  von  COHAUSENund  E.  Worner,  Hoe- 
mische  Steinbrûche  auf  dem  Feisberg  au  der  Bergstrasse.  Analyse.  Hermann 
Genthe,  'Ueber  den  Antheil  der  Rheinlande  an  vorroemischem  und  roemis- 
chem  Bernsteinhandel'  (Munatsschriftlùr  rheinisch-westfaelische  Geschits- 

35  forschung  und  Alterthumskunde')  (Voir  des  R.  2,  128,  2>. 

^^  o.  La  Médecine  [R.  Seligmann].  (Notre  recueil  étant  à  l'usage 
exclusildes  philologues  et  des  antiquaires,  nous  ne  pouvons  songer  à 
reproduire  même  les  titres  de  tous  les  livres  analysés  dans  les  86  pages 
dont  se  compose  ce  rapport.  Nous  nous  bornerons  à  ce  qu'il  renferme  de 

40  plus  utile  et  de  plus  intéressant  pour  nos  lecteurs).  Les  premières  pages 
ont  trait  à  la  médecine  indienne.  L'Archiv  lûr  pathologische  Anatomie  a 
publié  deux  articles  de  H.  Froehlich,  l'un  sur  les  baraques  dans  la  guerre 
de  Troie,  l'autre  sur  le  7,itwv  des  héros  homériques.  G.  von  Rittershain, 
Ber  medicinische  Wunderglaube  und   die  Incubation  im  Altherthume.  Traite 

i5  spécialement,  et  d'une  manière  assez  approfondie,  de  T' incubation'  dans 
les  temples  d'Esculape,  et  de  la  maladie  du  rhéteur  Aristide.  Cependant 
les  nouvelles  découvertes  faites  à  Athènes  dans  le  temple  d'Asklépios 
n'ont  pas  été  utilisées,  ce  qui  ôte  à  l'ouvrage  beaucoup  de  l'importance  à 
laquelle  il  aurait  pu  prétendre.  Ont  recherché  ce  qu'était  le  Silphium  de 

50  Cyrènc,  Ilerincq  et  Ivon  (Journal  de  Pharmacie  et  de  Chimie),  après 
Schroff",  qui,  dès  1862,  avait  en  qq.  sorte  épuisé  la  question.  Von  Heldreich, 
La  Faune  de  Grèce.  Enumère  246  vertébrés  ;  les  noms  classiques  sont  sou- 
vent joints  aux  dénominations  modernes.  L'article  de  Bikelas  sur  la  nomen- 


JAHHES13EI{I("HT    VOX    BUIÎSTW.  85 

claUire  moderne  de  la  Faune  grecque  (Ann.  Assoc.  et.  gr.)  est  comme  un 
complément  du  livre  de  H.  On  y  voit  que,  de  ces  246  vertébrés,  137  ont 
conservé  leur  ancien  nom.  J.  E.  Petrequin,  Chirurgie  d'Hippocrate.  T.  1  et 
2.  Ouvrage  malheureusement  posthume  et  incomplet  d'un  savant  égale- 
ment passionné  pour  le  grec  et  pour  la  chirurgie,  qui  s'était  préparé  à  s 
cette  œuvre  par  les  études  les  plus  f^atientes,  attestées  par  d'innombrables 
notes.  Le  rapport  extrait  de  ces  notes,  en  particulier,  ce  qui  a  rapport  au 
dialecte  d'Hippocrate  comparé  à  celui  d'Hérodote,  comparaison  d'où  il 
résulte  que  les  deux  auteurs  ditrèrent  notablement  quant  à  la  langue. 
Suit  un  aperçu  de  la  bibliographie  des  mss.  d'Hippocrate.  Ce  que  l'auteur  lo 
dit  des  éditions  et  des  traductions  est  d'une  remarquable  exactitude. 
iMBEiiT-GouRBEYRE,  De  la  mort  de  Socrate  par  la  ciguë.  Parait  très  complet. 
Jules  Geoffroy,  Vanatomie  et  la  physiologie  d'Aristote.  Eloges.  Quelques 
remarques  complémentaires  du  rp.  M.  J.  Rollet,  Des  caractères  particu- 
liers et  du  traitement  de  la  blessure  reçue  par  Alexandre  le  Grand  dans  le  is 
combat  contre  les  Malliens.  Approfondi  et  utile,  même  pour  l'histoire  pro- 
prement dite,  sujet  d'ailleurs  à  des  objections  nombreuses.  Article  de  7 
pages.  G.  Helmreich,  Observationes  criticae  in  Galeni  de  elementis  secundum 
Hippocratem  libros.  Le  même,  éditions  critiques  du  '  De  elementis  ex  Hippo- 
cratis  sententia'  et  du  'De  parvae  pilae  exercitio'.  (Simple  analyse,  où  est  20 
relevé  surtout  surtout  ce  qui  concerne  les  mss.)  Articles  de  M.  Stein- 
schneider  sur  le  'De  morte  subitanea'  etle'Demorbo  icterico' de  Galien; 
sur  le  'De  morbo  icterico'  de  Rulus,  et  sur  l'ouvrage  arabe  de  Magnus 
(ou  Magnes)  d'Kmèse  qui  traite  de  l'urine  (dans  Deutsches  Archiv  ICir 
Geschichte  der  Medicin).  Annonce  du  premier  vol.  des  Rerum  naturalium  25 
scriptores  graeci  minores,  éd.  Otto  Keller  (contenant  les  paradoxographes). 
Theodor  Puschmann,  Alexander  von  Traites  (Texte,  trad.,  introd.)  T.  1. 
Publication  d'un  grand  intérêt,  tant  médical  que  philologique.  Article  de 
14  pages,  qui  traite  surtout  du  rapport  de  la  nouvelle  éd.  aux  précédentes, 
des  mss.  mis  à  contribution,  et  des  leçons  les  plus  remarquables.  ^1[  30 
Anthimi  de  observatione  ciborum  epistula  ad  Theudericum  regem  Francorum. 
p  éd.  Valentin  Rose.  Texte  presque  entièrement  renouvelé,  ce  qui  n'em- 
pêche pas  que  la  {'°  éd.  ne  reste  elle-même  indispensable  cà  cause  de  l'a- 
bondance de  renseignements  qu'on  y  trouve,  et  de  l'introduction.  René 
Briau,  L'Archiatrie  romaine  ou  la  Médecine  officielle  dans  l'Empire  romain.  35 
Les  documents  sont  recueillis  avec  soin,  notamment  ceux  que  lournissent 
les  inscriptions.  C'est  par  là  surtout  que  se  recommande  ce  livre,  où  se 
trouve  un  assez  bon  nombre  de  choses  hasardées.  Jules  Jacquey,  De  la 
condition  juridique  des  médecins  privés  et  des  médecins  officiels  ou  archiatres. 
Cette  thèse  pour  le  doctorat  en  Droit  est  en  qq.  façon  un  complément  du  40 
livre  qui  vient  d'être  mentionné.  Analyse  assez  étendue.  1  Ce  qui  suit 
_concerne  les  représentations  d'instruments  de  chirurgie  qui  se  reconnais- 
sent sur  certains  ex-votos  à  Esculape  (voir  passim  Ernst  Curtius,  'Grie- 
chische  Ausgrabungen';  les  Mitlheilungen  d.d.  arch.  Insl,  ;  le  Bulletin  de 
correspondance  hell.  ;  E.  Curtius  et  J.  A.  Kaupert,  *Atlas  von  Athen'.  45 
Un  monument  trouvé   dans  l'ile  de  Chypre  par  Cesnola  représente  un 

ccouchement  (cf.  Kleinwaechter  dans  Deutsches  Archiv  t.  Gesch.  d.  Med.). 
A.  van  Bastelaer,  Les  instruments  épilatoires  chez  les  Romains  et  chez 
les  peuplades  germaniques  et  franques.  Le  rp.  à  ce  propos  cite  sa  propre 
collection  d'instruments  de  chirurgie  antiques,  comm<î  la  plus  riche,  ^b 
vraisemblablement,  qui  soit  en  la  possession  d'un  particulier.  ^  August 
HiRscii,  Geschichte  der    Augenheilkunde.   Excellent.  Autres    ouvrages    ou 

articles  surl'Oculislique  ancienne  dus  à  Anagnostakis,  Hugo  Magnus,  Ch. 


86  1880.    —  ALLEMAGNE. 

D(aremberg).  ^  CesareTARUFFi,  Introduzione  alla  storia  délia  teratologia  in 
Italia.  Bon.  Cilons  enfin  E.  Grahn,  Bie  staedtische  Wasserversorgimg  (cf. 
un  article  d'E.  Ziller  dans  Mittheil.  d.  d.  arcli.  Inst.)  ;  Otto  Oesterlein, 
article  sur  les  origines  de  la  médecine  légale  (dans  Jahrbûcher  der  in- 
8  und  auslaendischen  Medicin),  où  il  prétend  qu'elle  a  été  complètement 
étrangère  à  l'antiquité. 

^%  y.  La  géographie  et  la  topographie  de  la  Basse-Italie  et 
delà  Sicile  (1878-1879).  [A.  Holmj.  H.  Kiepert,  Lehrbuch  der  alten 
Géographie.  L'éminent  géographe  a  traité  la  géographie  des  pays  dont  on 
10  s'occupe  ici  avec  la  grande  science  dont  il  a  fait  preuve  dans  tout  son 
livre.  Le  rp.  signale  qqs  légères  erreurs  inévitables  dans  un  ouvrage  dont 
la  matière  est  aussi  vaste.  G.  Hunrath,  Die  Quellen  Strabo's  im  sechsten 
Bûche.  Désigne  Arîémidore  en  1"  ligne,  puis  Polybe  et  la  chorographie 
d'Auguste  comme  les  sources  de  Strabon  pour  la  Géographie  delà  Basse- 
15  Italie  :  pour  l'histoire,  ses  sources  sont  d'abord  Timée,  ensuite  Antiochus 
et  Ephore.  Quant  à  la  géographie  de  la  Sicile,  Strabon  se  serait  borné  à 
donner  des  extraits  de  Posidonius,   de  la  Chorographie,  d'Ephore,  de 
Polybe  et  de  Timée,  en  y  joignant  ses  propres  informations  —  qu'il  met 
aussi  à  profit,  concurremment  avec  Ephore,  pour  les  détails  historiques 
20  touchant  cette  contrée.^  J.  Belogh,  Campanien.  ('Topographie,  Geschi- 
chte  und  Leben  der  Umgebung  Neapels  im  Alterthum'.)  Travail  étendu, 
fait  par  un  homme  très  compétent,  sur  les  villes  de  l'ancienne  Campanie, 
dont  il  traite  l'histoire,  les  institutions  et   surtout  la  topographie.  Un 
atlas  de  43  cartes  accompagne  le  livre.  Le  grand  mérite  de  l'auteur  c'est 
25  d'avoir   soumis  à  sa  critique  et  mis  en  œuvre  les  matériaux  contenus 
dans  un  nombre  très  considérable  de  monographies  sur  les  villes  de  la 
Campanie,  écrites  pour  la  plup-art  par  des  Italiens.  Le  rp.  lui  reproche  de 
n'avoir  pas  assez  mûri  son  travail  :  il  en  signale  les  défectuosités  qu'une 
publication  moins   hâtive  aurait   évitées.  ^  A  l'occasion   du  1800«  anni- 
30  versaire  de  la  catastrophe  de  Pompei,  on  a  publié   en  4879  une  série 
d'articles  sur  les  villes  enfouies  sous   les   cendres  du  Vésuve,  sous  ce 
titre  :  Pompei  e  la  regione  sotterrata  dal  Vesuvio  nell'anno  79.  Nous  signale- 
rons 2  ou  3  mémoires  de  ce  recueil.  'Délia  eruzione  del  Vesuvio  nell'an. 
79,  par  Ruggiero  (directeur  des  fouilles  de  Pompei).  Il  montre,  question 
35  souvent  débattue,  qu'autrefois  la  mer,  à  l'Ouest  de  l'embouchure  du  Sar- 
nus,  couvrait  1200  m.  de  la  côte  actuelle,  mais  n'en  était  pas  moins  dis- 
tante encore  de  1200  m.  de  Pompei.  'Le  tavolette  cerate.  Pubblicazioni  e 
commenti',  par  D.  Bertoltni.  Il  s'agit  des  tablettes  de  ciie  trouvées  dans 
la  maison  de  L.  Caecilius  Jucundus.  'La  villa  dei  Pisoni  in  Ercolano  e  la 
40  suabiblioteca'  :  par  des  rapprochements  ingénieux,  l'auteur,  Comparetti, 
croit  reconnaître  dans  la  villa  où  lurent  découverts  les  fameux  papyrus 
d'Herculanum,  celle  des  Pisons.  %  A.  Mau,  Pompe jaiiische  Beitracge.  S'at- 
tache à  fixer  les  époques  où  furent  construits  les  principaux  édifices  de 
Pompei,  leur  étendue  primitive,  les  changements  qu'ils  subirent  ensuite. 
45  Très  important.  Résultat  de  plusieurs  années  de  recherches  faites  à  Pom- 
pei même.  ^  Bocumenti  inediti  per  servire  alla  storia  deimiisei  d'Italia,  2  vol. 
publiés  par  le  ministère  de  l'instr.  publique.  Renferment  des  catalogues 
de  collections  artistiques  qui  ont  existé  en  Italie,  et  des  rapports  sur  des 
fouilles  faites  autrefois,  par  exemple  celles  de  Nicolo  près  de  Torre  del 
•0  Greco,  en  1797  ;  précieux  pour   l'archéologie.  *i  Due  pitlure   sepolcrali 
Capuane  illustrate'  par  F.  von  Duhn.  (Annali  d.Inst.  di  corr.  arch.)  L'au- 
teur attribue  au  4«  siècle   av.  notre  ère  deux  peintures  murales  trouvées 
dans  des  tombeaux  osques.  1[  Deux  rapports  sur   les   fouilles   faites  à 


JAHRESBERICHT    VOX   BURSIAX.  87 

Suossula  :  'Scavi  nella  necropoli  di  Suessula'  da  F.  von  Duhn,  dans  les 
Bull,  de  rinst.  archeol.  et  'Relazione  del  Minervini  di  una  vetiista  necro- 
poli scoperta  nel  torritorio  delTantica  Suessola',*dans  les  'Atti  deila  com- 
missions doi  monumcnli  nella  provincia  di  Terra  di  Lavoro'.  ^F.  von 
Duhn,  'Munzfund  von  Ciltanuova'  (Zeils.  iur  Numismatik).  Ces  monnaies,  & 
qui  sont  de  la  tin  du  6«  siècle  av.  n.  ère,  élablisscnt  qu'à  celte  époque 
le  golfe  deTarente  concentrait  encore  le  commerce  de  la  Grèce,  lequel  se 
transportera  bientôt  en  Sicile.  ^  Le  travail  suivant  fournil  des  données 
historiques  sur  l'introduction,  en  Italie,  de  la  civilisation  et  des  arts  de  la 
Grèce  :  'Monumenti  Capuani  illuslrati'  da  F.  von  Duhn.  (Ann.  d.  Inst.  lo 
archeol.).  %  Dans  'Notizie  degli  Scavi'  1878-1879,  on  trouve  des  rapports 
sur  les  fouilles  d'Amiternum  (S.  Vitlorino  près  d'Aquila),  de  Confinium 
(près  de  Penlima),  de  Saepinum,  de  Cumes,  de  Sybaris  ;  sur  l'emplace- 
ment de  la  ville  antique  de  Statule  ;  sur  la  découverte  de  vestiges  de  Fre- 
gellae  (sur  le  Liris),  de  la  nécropole  d'Aeclanum  (Mirabella),  des  ruines  i6 
de  Consilinum,  d'une  ancienne  voie  romaine  et  de  tombeaux  àSalerne  et 
à  Spezzano.^  T.  Fischer,  Beitraege  zur  ^-yhysischen  Géographie  der  Mittelmeer- 
laender,  besonders^  Siciliens.  Livre  très  instructif.  Théorie  de  la  formation 
du  détroit  de  Messine;  renseignements  sur  la  géographie,  le  climat,  les 
végétaux  de  la  Sicile;  détails  historiques  sur  ces  sujets;  négation  d'un  20 
fait  avancé  même  dans  les  livres  savants,  que  les  dattiers  en  Sicile  ne 
donnent  pas  des  fruits  comestibles.  ^  'Sulle  materie  scritorie  adoperate 
in  Sicilia'.  Prolusione  al  corso  di  paleografia  e  diplomatica,  letta  dal  Saa. 
L  Carini  (extrait  des  Nuove  Effemeridi  Siciliane).  C'est  un  écrit  fort  savant 
où  il  est  question  de  l'importation  en  Sicile  du  papyrus,  qui  y  croissait  26 
en  plusieurs  localités.  Tf  F.  von  Andrian,  'Praehistorische  Sludien  aus 
Sicilien'.  (Zeits.  fur  Ethnologie).  Résume  nos  connaissances  préhistori- 
ques sur  la  Sicile.  L'auteur  a  donné  les  résultats  de  ses  propres  recher- 
ches et  a  mis  à  profit  les  travaux  de  ses  devanciers.  Il  a  trouvé  dans  une 
grotte,  près  de  Modica,  des  vases  peints  à  côté  d'outils  de  pierre,  fait  30 
unique  en  Europe  :  ce  n'est  que  dans  l'Amérique  du  Sud  qu'on  avait  ren- 
contré jusqu'ici  de  ces  vases  accompagnant  des  outils  de  pierre.  ^[E. 
Freeman,  'Sketches  trom  Eastern  Sicily'.  (Macmillans  Magazine).  Notes 
érudites  sur  l'histoire  et  la  topographie  de  la  Sicile,  présentées  sous  une 
forme  piquante.  ^[  A.  Castiglione,  Sulle  co^e  antiche  delta  città  di  Mazara.  35 
Traite  de  l'histoire  de  l'ancienne  Mazara  et  des  antiquités  qu'on  a  encore 
relatives  à  cette  ville.  ^  L.  Morrione,  Intorno  al  sito  del  fiume  Crimiso,  e 
délia  battaglia  di  Timoleonte.  Etablit  que  la  bataille  où  Timoléon  vainquit 
les  Carthaginois  s'est  livrée  sur  le  fleuve  Hypsas.  T  F.  Cavallari,  Sulla 
topografia  di  talune  città  greche  in  Sicilia  e  dei  loro  monumenti.  Description  4o 
de  la  côte  orientale  de  la  Sicile.  Recherches  topographiques  faites  avec 
beaucoup  de  science.  ^  E.  Bachof,  'Timaios  als  Quelle  fur  Diod.  14,  55-78'. 
(Neue  Jahrb.)  Montre  que  Timée  a  servi  en  partie  de  source  à  Diodore 
pour  sa  description  de  la  bataille  de  Syracuse.  %  Le  rp.  signale  deux 
écrits  très  importants  relatifs  aux  soui'ccs  de  l'histoire  de  la  Sicile  :  G.  F.  45 
Unger,  'PoIybu3S  und  Diodoros  ûber  den  Soeldnerkrieg'  (Rhein.  Mus.),  et 
Diodor's  Quellen  in  der  Diadochenzeil.  (Sitzungsb.  der  bayer.  Akad.  d. 
Wiss.)  ^  L.  HoLZAPFEL,  Untersuchungeu  ûher  die  Darstellang  der  Griechischen 
Gesehichte  von  489-413  v.  Chr.  bei  Ephoros,  Theopomp  und  anderen  Autoren.  Cri- 
tique sagace  des  sources  de  Diodore  pour  son  récitde  la  guerre  deSyracuse.  50 
•[[  Mittheilangen  des  deutschen  archaeologischen  Instituts  in  Athen.  U.  Koehler, 
('Epigraphische  Miltheilungen')  publie  le  fragment  d'un  décret  des  Athé- 
mens  qui  se  rapporte  aune  ambassade  des  Egestains  à  Athènes.  Discussion 


88  1880.    —   ALLEMAGNE. 

tendant  à  restituer  le  nom  d'un  peuple  de  laSicile  figurant  d'une  manière  in- 
complète sur  le  documentépigraphique  précité.  ^  J.  Kleln,  Die  Verwaltungs- 
beamten  der  Vrovinzen  des  roemisthen  Reichcs  bis  auf  Diodetian.  (1,1:  Sici- 
lien u.  Sardinien).  Donne  la  liste  des  personnages  chargés  du  gouvernc- 
5  ment  et  de  l'administration  de  laSicile,  province  romaine.  Les  gouver- 
neurs, leurs  lieutenants,  les  questeurs,  les  procurateurs  sont  cités  dans 
Tordre  chronologique  :  des  détails  biographiques  sont  fournis  sur  chaque 
personnage.  C'est  un  ouvrage  considérable,  mais  prématuié.  •[  C.  Rott- 
SAHL,  Die  Expédition  der  Athener  nach  Sicilien.   Bonne  exposition.  Fokke, 

10  Alcibiades  und  die  Sicilische  Expédition.  Regarde  Alcibiade  comme  un  grand 
politique  soucieux  d'amener  l'unité  politique  de  THellade.  ^  J.  Riedel,  Be 
Hermocratis  Syrac.vita  ac  moribiis  dissertatio.  S'étend  sur  les  mérites  d'Iler- 
mocrate.  ^  0.  Jaeger,  M.  Atilius  Régulas.  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  des 
Voclkenechts.  Considère  la  mission  de  Régulus  à  Rome  comme  de  l'his- 

15  toire,  sa  mort  violente  comme  une  légende.  •([  P.  J.  Block,  Sex.  Pompeius 
Magnus  Gn.  filius.  Rien  de  neuf  pour  la  topographie.  N'a  pas  lu  les  tra- 
vaux récents  sur  la  géographie  de  la  Sicile.  ^  C.  Baeumker  'Ueber  den 
Sophisten  Polyxenos'  (Rhein.  Mus.)  Démontre  qu'il  n'y  a  pas  identité 
entre  le  sophiste  Polyxène  et  Polyxène  beau-frère  de   Denys  II.   ^   H. 

20  Brunn,  'Die  griechischen  Bukoliker  und  die  bildende  Kunst'.  (Sitzungsb. 
d.  bayer.  Akad.  d.  Wiss.)  Selon  l'auteur,  les  poètes  bucoliques  grecs  se 
sont  inspirés  de  peintures  et  de  statues  même  là  où  ils  ne  le  disent  pas 
expressément  dans  leurs  vers.  ^[  Fr.  Lenormant,  La  monnaie  dans  l'anti- 
quité. Pour  la  Sicile  :  notices  fort  remarquables  sur  les  «grands  graveurs 

25  syracusains  Cimon  et  Événète.  ^  Imhoof-Blumer,  Die  Mûnzen  Akarniens. 
Détails  précieux  pour  la  numismatique  de  la  Basse-Italie  et  de  laSicile.  ^ 
W.  Dekcke,  Etruskische  Forschungen.  2.  Après  la  victoire  des  Syracusains 
sur  les  Athéniens,  les  Etrusques  adoptèrent  pour  leurs  monnaies  le  titre 
de  Syracuse.  ^  0.  Meltzer,  Geschichte  der    Karthager.   t.  C'est  l'histoire 

30  extérieure  de  Carthage  depuis  sa  londation  jusqu'en  306  av.  J.-C,  c'est-à- 
dire  jusqu'à  l'époque  de  la  grande  puissance  de  la  colonie  phénicienne, 
et  de  ses  luttes  avec  la  Sicile.  Dans  ce  livre,  fruit  de  nombre  d'années 
d'étude,  l'auteur  a  mis  en  œuvre  tous  les  matériaux  dont  on  dispose  pour 
ce  sujet  qu'il  a  traité  avec  une  profonde  science. 

^^  ^^  ».  Les  Antiquités  romaines  (politiques).  1874-1878 
[H.  Schiller.]  Th.  Mommsen,  Roemisches  Staatsrecht  (Bd.  1  und  2).  Le  rp.  a 
publié  une  analyse  de  la  2°  éd.  en  partie  remaniée  de  cet  ouvrage  capital, 
dans  le  '  Jenaer  Liter.  '  (1879);  il  y  renvoie  le  lecteur.  ^  E.  de  Ruggiero, 
Studi  sul  diritto  pubblico  romano  da  Niebuhr  a  Mommsen.  La  meilleure  étude 

40  qui  ait  été  faite  sur  les  travaux  relatifs  au  droit  public  des  Romains.  Con- 
tient des  appréciations  d'une  grande  valeur  sur  JNiebuhr,  Mommsen,  Sa- 
vigny,  Walter,  Becker,  Lange,  etc.  C'est  en  rassemblant  des  éléments 
épars,  pour  ainsi  dire  cachés  dans  les  livres  des  anciens,  et  à  l'aide  de 
documents  épigraphiques,  que  des  savants  modernes  ont  pu  ciéer  la 

45  science  des  antiquités  politiques  du  peuple  romain.  Niebuhr  posa  les 
bases  de  celte  science  :  Becker,  Lange  complétèrent  son  œuvre.  Mais  sous 
sa  forme  la  plus  rigoureuse  et  la  plus  élevée,  cette  science  constitue  le 
Droit  public  des  Romains.  Mommsen,  philologue  et  juriste  à  un  degré 
également  éminent,   a   tait  ressortir  le  premier,  dans  son  Roemisches 

50  Staatsrecht,  l'élément  juridico-politique,  le  pur  élément  romain,  qui  a 
présidé  à  la  naissance  et  au  développement  de  chaque  institution.  Dans 
ce  livre,  l'œuvre  la  plus  importante  de  sa  vie,  il  a  édifié  la  véritable 
science  du  droit  pu])lic  de  Rome.  P.WiiLEm,  Le  droit  public  Bomain  depuis 


I 


.JAHUESBERTCHT    VOX    HIJRSIAN.  89 

r origine  de  Rome  jusqu'à  Constantin  le  Grand  (ou  les  anliquilés  romaines  en- 
visagées au  point  de  vue  des  institutions  poliiiques.  3°  éd.).  Précieux 
manuel  qui  se  recommande  par  sa  clarté  et  sa  méthode  rigoureusement 
scientifique.  Ecrit  spécialement  pour  l'enseignement,  mais  lus  opinions 
personnelles  de  l'auteur,  les  controverses  lourniront  d'utiles  informations  .5 
à  C(;ux  qui  sont  initiés  à  la  science.  ^  A.  DupOiNU,  De  la  constitution  et  des 
magistratures  Romaines  sous  la  République.  L'auteur  atteint  assez  bien  son 
but  qui  n'est  pas  de  trouver  du  nouveau,  mais  de  faire  un  livre  profitable 
aux  amis  dos  lettres  latines  en  rassemblant  des  matériaux  disséminés 
dans  les  ouvrages  savants.  •[  A.  Schaefer,  '1.  Die  consules  sutïécti  der  10 
ersten  Zeiten  der  Republik.  2.  Die  Waelbarkeit  der  l^lebeier  zum  consu- 
late '.  (N.  Jahrb.  f.  Philol.)-  Soumet  à  un  examen  minutieux  les  cas  où 
dans  les  premieis  temps  de  la  République  romaine,  après  le  décès  ou 
l'abdication  de  Tun  des  consuls,  on  n'eut  pas  recours  à  l'élection  d'un 
consul  sutfectus.  S'attache  à  montrer  que  les  plébéiens  n'étaient  pas  ex-  15 
dus  constitutionnellement  du  consulat  et  que  plusieurs  d'entre  eux  arri- 
vèrent à  cet  honneur  avant  L.  Sextius.  ^  G.  C.  Luxardo,  La  Diplomazia 
quale  scienza  ed  arte  di  stato  presso  i  Romani.  La  vieille  diplomatie  qui  eut 
cours  à  Rome,  selon  lauteur,  jusqu'à  la  3^  guerre  Macédonique,  se  ca- 
ractérise parla  stricte  loyauté.  La  diplomatie  nouvelle,  introduite  en  581,  20 
est  basée  sur  l'intrigue  et  la  mauvaise  foi.  •[  Th.  Mommsen,  '  Der  Begrifï 
des  Pomerium  '.  (Hermès.)  Recherches  touchant  remplacement  et  la  con- 
figuration du  pomerium.  ^f  A.  Paillard,  Histoire  de  la  transmission  du  pou- 
voir impérial  à  Rome  et  à  Constantinople.  Longue  thèse  soutenue  au  profit 
d'une  idée  politique  d'un  intérêt  d'actualité.  L'auteur  ne  manque  pas  de  25 
talent,  mais  il  connaît  imparfaitement  les  faits  historiques.  11  est  mieux 
versé  dans  la  littérature  qui  a  trait  à  la  politique  de  Rome.  ^[  0.  Hirsch- 
FELD,  JJntersuchungen  aus  dem  Gebiete  der  Roemischen  Verivallungsgeschichte. 
{\.  Band  :  'Die  Kaiserlichen  Verwaltungsbeamten  bis  auf  Diocletian '). 
C'est  le  travail  le  plus  important  publié  sur  une  matière  spéciale  des  an-  ao 
tiquités  politiques.  Le  rp.  renvoie  à  son  analyse  dans  Jenaer  Liter.,  et  se 
borne  à  signaler  les  points  où  l'auteur  est  en  désaccord  avec  Mommsen. 
H.  combattes  opinions  de  Mommsen  :  qu'il  y  avait,  en  droit,  une  assimi- 
lation complète  entre  la  fortune  privée  de  l'empereur  et  les  revenus  pu- 
blics versés  dans  le  fisc  ;  que  depuis  Néron  l'empereur  disposait  de  fait  35 
du  trésor  public  aussi  librement  que  de  sa  caisse  privée;  que  les  procu- 
rateurs, même  dans  les  provinces  du  Sénat,  levaient  les  impôts  destinés 
au  ti'ésor  public,  etc.  ^  C.  IIudemann,  Geschichte  des  roemischen  Postiuesens 
waehrend  der  Kaiserzeit.  2»  éd.  ÎN'a  pas  tiré  assez  parti  des  travaux  de  ses 
devanciers  sur  l'administration  des  Postes,  et  n'est  pas  toujours  exact.  40 
f  H.  Genz,  'Die  Tribut  comitien '.  (Philologus.)  Traite  de  l'origine  des 
comices  tributes;  de  leurs  pouvoirs  judiciaire,  législatif,  électoral;  de 
la  sanction  de  leurs  décisions.  ^[  J.  J.  Mùller,  '  Dionysius  2,  7  (oder  das 
Verhaeltniss  der  gentes  und  curiae  im  alten  Rom)  '  (Philologus).  Dans  ce 
passage  de  Denys  d'Halicarnasse,  il  est  question  de  la  division  faite  par  45 
Romulus  des  citoyens  romains  en  trois  tribus,  subdivisées  chacune  en 
dix  curies.  L'auteur  cherche  à  interpréter  le  mot  ^sxâ;  employé  par  Denys, 
d'après  Niehulir,  pour  désigner  la  subdivision  de  chaque  curie  en  dix 
génies.  L'auteur  croit  que  Denys  appliquait  le  mot  h^i-,  aux  décuries  de 
chevaliers.  ^  J.  Beloch,  '  Die  roemische  Censusliste'.  (Rhein.  Mus.).  Cri-  50 
tique  des  listes  censoriales  dont  les  chiffres  nous  ont  été  conservés. 
•^f  C.  Bardt,  'Zur  Lex  Caecilia  Didia  und  noch  einmal  Senatssitzungslage 
der  spaeteren  Republik  '  (Hermès),  et  L.  Lange,  '  Die  promulgalio  trinum 


90  1880.    —   ALLEMAGNE. 

luindinum,  die  lex  Caecilia  Didia  und  nochmals  die  lexPupia'  (Rhein. 
Muséum).  Polémique  entre  les  deux  auteurs  à  propos  des  lois  Caecili^ 
Didia  et  Pupia,  interdisant  les  séances  du  Sénat  à  certains  jours  comi- 
ciaux.  ^  E.  Herzog,  *  Die  lex  sacrata  und  das  Sacrosanctum  '  (Neue  Jahrb.). 
r.  Trouve  des  explications  sulfisantes  dans  Cicéron,  pro  Balbo,  touchant  la 
nature  et  les  effets  de  cette  loi,  qui  garantissait  l'inviolabilité  aux  tribuns 
de  la  plèbe.  ^  L.  Holzapfel,  De  transitione  ad  plebem.  Etudie  les  formalités 
requises  pour  qu'un  patricien  pût  acquérir  directement  les  'jura'  de  la 
plèbe  ('  transitio  ad  plebem  ').  ^  Spagnolo,   Un  dï  di  comizi  consolari  a 

10  Uoma  negli  ultimi  anni  délia  republica.  (Beil.  zum  Progr.  des  K.  Liceo-Gin- 
nasiale  Pigafetla  in  Vicenza.)  Scènes  de  mœurs  politiques  à  Rome. 
^  H.  Christensen,  '  Die  ursprûngliche  Bedeutungder  Patres'  (Hermès),  et 
''Die  ursprûngliche  Bedeutung  der  patricii'  (Beilage  zu  Husumer  Gymnasial- 
programm).  L'auteur  arrive,  sur  ces  questions  tant  controversées,  à  la 

15  conclusion  que,  dans  le  principe,  '  patres' désignait  le  sénat  patricien 
comme  corps,  ne  s'appliquait  pas  à  des  sénateurs  isolas.  Le  suflixe 
Mcius'  désigne  l'appartenance;  patricius  veut  donc  dire  ce  qui  est  aux 
'patres'  :  les  'patricii'  étaient  primitivement  les  membres  du  Sénat. 
^  L.  Lange,  De  patrum  auctoritate  commentationes  duae.  Soutient  que  la  pa- 

20  Irum  auctorilas,  sous  la  royauté  comme  sous  la  république,  ne  se  rap- 
portait qu'à  la  lex  curiata  de  imperio,  et  que  par  '  patres  '  il  faut  entendre 
les  'patres  familias  gentium  patriciarum '.  Cette  double  thèse  a  été  com- 
battue par  H.  Christensen,  dans  N.  Jahrb.  f.  Philol.  1[  P.  Willems,  Le 
Sénat  de  la  République  rorhaine.   (Tome  L  La  composition  du  Sénat.)  L'au- 

25  teur  étudie  la  composition  du  Sénat  pendant  la  période  royale,  puis  pen- 
dant la  période  qui  commence  à  la  fondation  de  la  république  jusqu'à 
l'admission  des  plébéiens  dans  la  curie  ;  ensuite,  à  partir  de  ce  moment 
jusqu'au  plébiscite  Ovinium  (312  av.  J.  C.)  ;  après,  à  plusieurs  époques 
limitées  par  les  dates  de  216,  179,  86,  55  avant  notre  ère.  Finalement,  il 

30  traite  de  la  composition  du  Sénat  sous  la  dictature  de  César,  sous  la  res- 
tauration républicaine,  et  à  dater  du  triumvirat  jusqu'au  principal  d'Au- 
guste. Il  traite  de  la  lectio  senatus,  des  magistrats  chargés  de  la  faire, 
des  conditions  requises  pour  l'admissibilité  au  Sénat,  des  distinctions 
qu'il  y  avait  entre  les  sénateurs,  des  'ornamenta  consularia,  praetoria'. 

35  Ce  livre,  dont  la  matière  est  très  étendue,  et  qui  dénote  partout  une  pro- 
fonde et  vaste  science,  résout  nombre  de  questions  longtemps  controver- 
sées. Les  tâches  les  plus  difficiles  n'ont  pas  effrayé  l'auteur,  témoin  les 
chapitres  où  il  reconstitue  le  Sénat  de  179  et  de  55  avant  J.  C.  ^  L.  Lange, 
De  plebiscitis  Ovinio  et  Atinio  disputatio.  Combat  la  théorie  de  Willems  sur 

40  ces  deux  plébiscites,  mais  les  aiguments  sont  faibles.  ^  H,  Usener,  'Das 
Verhaeltniss  des  Roemischen  Sénats  zur  Kirche  in  der  Ostgothenzeit'. 
{Comment,  in  hon.  Mommseni.)  Montre  que  le  Sénat,  à  l'époque  des  Oslro- 
goths  ,  représentait  l'influence  temporelle  dans  l'élection  des  papes. 
%  FusTEL  DE  CouLANGES,  Histoire  des  institutions  politiques  de  l'andenne 

A5  France.  (1.  L'empire  Romain  —  Les  Germains  —  La  royauté  mérovin- 
gienne.) L'auteur  examine  la  situation  de  la  Gaule  sous  la  domination 
romaine,  pour  établir  sur  quelles  bases  se  sont  assises  plus  tard  les  ins- 
titutions politiques  de  la  France.  Il  expose  pour  quelle  cause  la  Gaule  s'est 
si  promptement  et  si  radicalement  romanisée.  Il  prouve  que  l'Empire  a 

50  été  favorablement  accueilli  par  la  Gaule.  Il  s'étend  sur  les  attributions  du 
conseil  général  des  Gaules  à  Lyon  et  retrouve  quelques  traits  caractéris- 
tiques de  cette  assemblée  dans  les  étais  généraux  et  provinciaux  du 
14»  siècle.  Il  rattache  au  christianisme  la  décadence  des  institutions  mu- 


JAHRESBERICHT   VON   BURSIAN.  91 

nicipales.  Le  christianisme  interdisait  à  ses  adhérents  l'exercice  des  ma- 
gistratures municipales  auxquelles  incombaient  certaines  pratiques 
païennes.  Après  le  triomphe  de  la  religion  nouvelle,  l'évêque  remplace  le 
tlamen  païen  et  siège  dans  l'assemblée  communale.  Quant  à  la  question 
importante  du  droit  de  propriété  dans  les  provinces,  l'auteur  est  d'avis  ^ 
que  la  propriété  dominiale  fit  place  insensiblement  pendant  les  cinq  pre- 
miers siècles  à  la  propriété  privée.  Le  chapitre  qui  a  trait  aux  classes 
moyennes  et  à  la  noblesse  est  particulièrement  instructif  et  intéressant. 
Au  4°  siècle,  la  classe  moyenne  est  tombée  dans  une  complète  pauvreté. 
La  grande  propriété  englobe  les  possessions  des  petites  gens,  et  le  terrain  lo 
est  tout  préparé  pour  les  institutions  féodales.  L'auteur  recherche  à  la  fin 
si  la  société  romaine  était  corrompue.  Les  données  des  auteurs  anciens 
sur  ce  sujet  sont  contradictoires.  Les  inscriptions,  les  lois,  prouvent  que 
la  morale  était  respectée  dans  les  liens  qui  unissaient  les  membres 
d'une  famille  entre  eux,  et  dans  les  rapports  réciproques  du  maître  et  de  i5 
l'esclave.  ^  E.  Person,  Essai  sur  l'administration  des  provinces  Romaines  sous 
la  République.  Ne  se  distingue  pas  par  des  recherches  originales,  n'est  pas 
toujours  exact.  ^  G.  d'Hugues,  Une  province  Romaine  sous  la  République. 
Il  s'agit  de  la  Cilicie  sous  le  gouvernement  de  Gicéron.  Exposé  détaillé  et 
d'un>e  lecture  agréable  de  tout  ce  qui  caractérise  l'administration  d'une  20 
province  vers  la  fin  de  la  République.  T  E.  Hûbner,  '  Eine  roemische  An- 
nexion '.  (Rundschau.)  Il  s'agit  de  la  Bretagne.  L'auteur  montre  que  les 
Romains,  vu  l'issue  delà  campagne  de  Gésar,  ne  pouvaient  manquer  tôt  ou 
tard  de  conquérir  la  Bretagne  :  leur  honneur  militaire  y  était  engagé. 
Glande  assujétit  une  partie  de  l'île.  Pour  établir  comment  la  conquête  s'é-  25 
lendit  peu  à  peu,  les  noms  des  villes,  les  antiquités  sont  d'un  giand  secours 
à  l'auteur.  Il  reconstruit,  principalement  d'après  les  ruines  et  les  monu- 
ments épigraphiques,  les  murs  d'Hadrien  et  d'Antonin,  et  il  expose  com- 
ment l'île  fut  perdue  définitivement  pour  les  Romains.  ^  J.  Klein,  Die 
Verwaltungsbeamten  der  Frovinzen  des  roemischen  Reiches  bis  auf  Diocletiari.  30 
(Sicilien  und  Sardinien.)  Œuvre  des  plus  méritoires,  le  rp.  renvoie  à  son 
analyse  dans  'Jen.  Literat.  1878'.  %  R.  J.  Houdoy,  Le  droit  municipal. 
(1°  partie  :  de  la  condition  et  de  l'administration  des  villes  chez  les  Ro- 
mains.) Longue  analyse.  G'esl  un  ouvrage  considérable  dont  plusieurs 
parties  sont  traitées  avec  beaucoup  de  soin;  qq.unes  offrent  un  grand  inté-  ar, 
rêt,  par  exemple  le  chapitre  de  la  décadence  des  institutions  communales. 
L'auteur  soutient  quelques  thèses  nouvelles.  Il  comprend  autrement  que 
Mommsen  '  l'hospitium  '  ;  selon  lui,  contrairement  à  Topinion  de  Wil- 
iems,  les  anciens  Latins  possédaient  le  connubium  ;  il  s'efforce  de  démon- 
trer que  le  décurionat  ne  devint  point  héréditaire  avant  l'époque  de  Gons-  40 
tantin  ,  etc.  On  lui  reproche  de  s'être  trop  appuyé  sur  ses  autorités 
françaises  et  allemandes,  de  n'avoir  pas  eu  recours  plus  souvent  aux 
textes  originaux  :  de  là  résulte  que  les  études  personnelles  à  l'auteur  sont 
en  nombre  insuffisant,  vu  l'étendue  du  livre,  dont  l'exposition  est  prolixe. 
Des  matériaux  importants  sont  restés  inconnus  à  l'auteur  :  il  traite  de  la  45 
lex  Goloniae  Genetivae  sans  avoir  connaissance  du  travail  capital  de 
Mommsen  sut  ce  sujet.  ^  'Lex  Goloniae  Juliae  Genetivae  urbanorum '. 
Ge  règlement  colonial  est  publié  dans  l'Ephem.  epigr.  avec  un  commen- 
taire de  Mommsen.  G'est  une  des  plus  importantes  découvertes  épigra- 
phiques du  siècle.  Elle  jette  un  jour  nouveau  sur  le  mécanisme  des  insti-  fio 
tutioiis  municipales  dans  le  monde  romain.  %  Le  livre  de  Joh.  Schmidt, 
De  Seviris  Augustalibus,  a  le  rare  mérite  d'avoir  avancé  la  science  des  an- 
tiquités romaines.  L'auteur  met  à  profit  la  foule  d'inscriptions  relatives 


92  1880.    —   ALLEMAGNE. 

aux  Augustales  pour  étudier  à  lond  toutes  les  questions  qui  se  niltaclieiit 
à  cet  ordre  si  répandu  dans  les  provinces  occidentales  de  l'Empire.  Il  ne 
parvient  pas  cependant  à  résoudre  d'une  manière  définitive  la  question  la 
plus  intéressante  :  ce  qu'impliquent  les  différentes  qualiticalions  de  se- 
5  viri,  d'augustales,  etc.  données  aux  membres  de  l'ordre.  ^|  0.  Hirschfeld, 
Lyon  in  der  Roemerzeit.  Tableau  instructif  de  la  capitale  de  la  Gaule, 
comme  résidence  des  autorités  romaines,  comme  centre  commercial 
et  religieux,  siège  de  l'assemblée  provinciale  des  Gaules.^  H.  Naquet, 
Des  impôts  indirects   chez  les   Romains   sous  la    République   et   sous    l'Em- 

\o  pire.  Travail  fait  avec  soin  et  science.  Les  questions  controver- 
sées y  sont  plutôt  développées  que  résolues.  Ne  présente  en  général  pas 
de  données  nouvelles  ;  possède  une  valeur  réelle  comme  synthèse  de 
tout  ce  qui  est  connu  sur  la  matière.  %  Hûbner-Mommsen,  'Lex  metalli 
Vipascensis',  dans  l'Eph.  epigr.  <R.des  R.,  2,  392,  42>,  et  G.  Wilmanns,  Die 

15  roemische  Bergwerksordnung  von  Vipasca,  commentent  une  inscr.  l'écem- 
ment  découverte,  qui  nous  fait  connaître  les  lois  qui  régissaient  les 
mines  impériales  de  Vipasca  en  Lusitanie  et  l'organisation  du  Vicus  éta- 
bli sur  le  territoire  des  mines.  ^  G.  G.  Dietrich,  Beitraege  zur  Kenntnics 
des  roemischen  Staatspaechtersy stems.  Exposiilon.  du    système    du  fermage 

20  public  à  Rome  faile  avec  talent  et  avec  compétence.  ^  La  question  si 
importante  du  Colonat  a  été  abordée,  d'une  manière  peu  précise  et  fort 
incomplète,  par  H.  M.  Gemzoe,  'De  colonis  (agricolis)  dispiitatio',  dans  les 
Opuscula  philolog .  ad  loa.  Madvigium,  et  avec  étendue  et  un  grand  savoir 
par  B.  Heisterbergk,  Die  Entstehung  des  Colonats.  ^Pour  ce  qui  concerne 

25  les  antiquités  militaires  considérées  d'une  manière  générale  deux  ouvra- 
ges sont  signalés  :  M.  Jaehns,  'Die  Entwickclung  des  Altroemisclien 
Kriegswesens'  (dans  le  Grenzboten) ,  dont  le  mérite  consiste  diins  le 
développement  et  le  classement  des  matériaux  connus;  et  M.  >Venzel, 
Kriegswescn  und  Heeresorganisation  der  Roemer  (absolument  sans  critique  ; 

30  les  erreurs  abondent,  les  travaux  indispensables  des  modernes  sur  la 
matière  sont  inconnus  à  l'auteur).  11  J.  J.  xMûlIer  étudie  l'organisation  de 
l'armée  à  Rome  sous  les  rois,  dans  son  travail  :  '  Die  Eintheilung  des 
servianischen  Heeres  und  die  sex  suffragia  equitum'  (Philologus).  Tandis 
que  Mommsen  admet  que  Tarmée  de  Servius  Tullius  était  composée  de 

35  quatre  légions,  l'auteur  porte  ce  nombre  à  six  pour  des  raisons  qui 
paraissent  concluantes,  il  s'appuie  notamment  sur  l'interprétation  des 
'sex  suffragia  equitum'.  ^  Plusieurs  écrivains  se  sont  occupés  de  la 
milice  romaine  sous  la  Rép.  et  sous  l'Empire.  Th.  Steinwender,  Ueber  die 
Staerke  der  roemischen  Légion  und  die  Ursache  ihres  allmaehlichen  Wachsens, 

40  montre  que  l'accroissement  successif  du  contingent  des  légions  sous  la 
République  est  dans  un  rapport  direct  avec  l'augmentation  des  tribus 
locales  à  Rome.  ^  J.  J.  Mûller,  'Die  Aushebung  und  die  Verhaeltniss  der 
Legionen  zu  den  Tribus'  (Philologus).  L'auteur  combat  l'opinion  de 
Mommsen  que  chaque  tribu  fournissait  un  égal  nombre  d'hommes  à  la 

45  légion  romaine.  1[  Th.  Steinwender, 'Die  Entwickelung  des  Manipular- 
wesens  im  roemischen  Heere  (Zeitschr.  f.  Gymn.).  Cherche  à  reconstituer 
la  phalange  en  tenant  compte  des  différentes  époques  de  l'histoire  de  la 
République  et  en  soumettant  les  textes  contradictoires  à  une  critique 
sévère.  •[  H.  Droysen, 'Die  polybianische  Lagerbeschreibung' (dans  les 

50  Comment,  in  hon.  Mommseni)  établit  que  Polybe  en  dressant  le  tableau 
d'une  armée  consulaire  a  dû  nécessairement  recueillir  ses  informations 
dans  les  règlements  officiels  qui  ne  pouvaient  manquer  d'exister  à  Rome 
sur  ce  sujet.  ^  W.  Stille,  Historia  legionum  auxiliorumque  inde  ah  excessu 


JAHKEyBEKICHT    VON    BUllSlAN.  ^^O 

dici  Auyusti  usque  ad  Vespasiani  tempora.  A  du  mérite  ;  trahit  une  connais- 
sance insuffisante  de  l'histoire.  H.  Genthe,  'Ueber  die  BewafTnung  eines 
roemisrhen    Legionars.  (Verhandl.  Philologen-Versammlung  ).   D'après 
l'auteur,  ce  n'est  pas  dans  les  sculptures  des  colonnes  triomphales,  des 
arcs  de  triomphe,  qu'il  faut  chercher  la  vraie  forme  des  armes  du  légion-   5 
iiaire  romain  parce  qu'elles  ont  été  idéalisées  par  l'artiste  sur  ces  monu- 
ments olficiels.  Au  contraire,  les  représentations  qu'on  en  voit  sur  les 
lombeaux  des  légionnaires  sont  fidèles  et  répondent  à  toutes  les  armes 
qui  ont  été  retrouvées.  ^  LÉo:^  Renier,  Recueil  de  diplômes  militaires.  (1" 
livr.).  Renferme  cinquante-trois  de  ces  documents  épigraphiques,  dont  10 
trente-sept  planches  soignées  et  d'un  beau  travail  présentent  des   repro- 
(JucUons  en  fac-similé  II  n'est  pas  nécessaire  de   faire  ressortir  l'impor- 
tance de  ce  recueil  pour  les  antiquités  politiques  de  Rome.  1[  L.  Lèques, 
Les  administrateurs  militaires  depuis  les  temps  anciens  jusqu'à  nos  jours.  Dans 
les  quelques  pages  de  ce  livre  qui  concernent  l'armée  romaine,  l'auteur  15 
soutient  cette  thèse  erronée  que  le  questeur  exerçait  sur  le  commandant 
de  la  légion  un  contrôle  équivalent  à  celui  que  le  tribun  du  peuple  exer- 
çait à  Rome  sur  les  magistrats.  ^  A.  Millier,  'Rangordnung  und  Avance- 
ment dcr  Centurionen  in  der  roemischen  Légion' (Philologus).  Rectifie 
les   données   de  Marquardt  (Roem.  Staatsvern.)  sur  cette  matière.  %  N.  20 
Aladvig,  Quelques  remarques  sur  les  officiers  dits  'praefecti'  pendant  les 
derniers  temps  de  la  République  romaine.  (Revue  de  philologie).  Il  s'agit 
d'olficiers  établis  pour  commander  les  détachements  d'alliés  et  d'un  rang 
un  peu  inférieur  aux  tribuns  légionnaires.  Plus  tard  ils  furent  employés 
dans  les  provinces.  Sous  l'Empire,  ils  étaient  chargés  du  commandement  25 
des  auxilia,  des  cohortes,  des  ailes,  et  formaient  avec  les  tribuns  mili- 
taires les  militiae  équestres.  ^  G.  Wilmanns,  'Depraefecto[castrorum  et 
praefecto  legionis'  (Ephemeris  epigraph.).  Etude  du  plus  grand  mérite, 
qui  a  résolu  d'une  manière  définitive  la  question.  Au  commencement  de 
notre  ère,  Tusage  s'établit  de  cantonner  les  légions  dans  des  camps  per-  30 
manents.  Des  praefecti  castrorum  furent  créés  alors  (espèce  de  comman- 
dants de  place),  et  l'on  envoya  un  de  ces  officiers  dans  chaque  camp,  quel 
que  fût  le  nombre  des  légions  qui  y  étaient  concentrées.  A  partir  de 
Domitien,  chaque  légion  eut  son  camp  à  elle  seule  et  partant  aussi  un 
praefectus    en   propre,   qui   s'appela  désormais  'praefectus   castrorum  u 
legionis'  et  enfin  'praefectus  legionis'  tout  court.  Sous  Gallien,  les  prae- 
fecti  legionis    remplacèrent,  dans   le  commandement  des   légions,   les 
légats  de  rang  sénatorial.  %  Le  droit  ecclésiastique  a  fourni  matière  à 
quelques    travaux.   E.    Loening,    Geschichte  des  deutschen   Kirchenrechtes . 
L'auteur  s'occupe,  dans  la  première  partie  de  son  ouvrage,  du   droit  40 
ecclésiastique  dans  la  Gaule  depuis  Constantin  jusqu'à  Glovis.  Il  examine 
si  le  christianisme  constituait  seul  la  religion  officielle  sous  Constantin  et 
ses  successeurs  ;  jusqu'à  quel  point  l'Eglise  était  indépendante  de   l'em- 
pereur; quelles  étaient  les  prérogatives,  les  immunités  de  l'évèque,  du 
clergé.  Il  traite  des  biens  de  l'Eglise  et  de  leur  administration  par  les  45 
évoques  ;  du  pouvoir  disciplinaire  et  de  la  juridiction  de  ceux-ci.  ^  M. 
RiTTER,  Staat  und  Kirche  in  der  roemischen  Kaiserzeit  (Hist.  Taschenbuch). 
Selon  l'auteur,  les  idées  de  l'Église  relativement  au  rôle  de  l'État  en  face 
d'elle   sont  nées  de  la  situation  où  l'une  s'est  trouvée  dans  le  princi[)e 
par  nippon  à  l'autre.  Confiit  sous  les  empereurs  païens  ;  sous  Constantin  50 
et  ses  successeurs,  nécessité  pour  le  chef  de  l'État,  s'inslituant  chef  de 
l'Église,  d'assurer  l'exécution  des  décrets  rendus  par  celle-ci  ;  etc.  ^|  0. 
Grasliol,  M)ie  Geselzgebung  der  roemischen  Kaiser  iiber  die  Giiter  und 


94  1880.    —   ALLEMAGNE. 

Immunitaelen  der  Kirche  unddos  Klerus'.  (Archiv.f. Katli.  Kirchenrechl.). 
Interprétation  des  décrets  des  Empereurs  romains  relatifs  aux  biens  et 
aux  immunités  de  l'Église  et  du  clergé.  Le  mérite  du  livre  est  très  mince 
et  consiste  dans  le  classement  de  ces  décrets.  La  critique  n'offre  aucun 
5  caractère  scientitique.  ^  Quant  aux  ouvrages  sur  le  droit  criminel,  on  a: 
un  traité  élémentaire  d'A.KoHL,  Criminalgerichtswesen  des  roemischen  Repu- 
blik.  ^  M.  Voigt,  'Ueber  die  leges  regiae'.  (Abliandl.  d.  sacclis.  Ges.  d. 
Wiss.)  <cf.  R.  des  R..  t.  3,  p.  4,  9>.  Dans  les  siècles  derniers,  on  a  cherché 
à  restituer  une  partie  des  leges  regiae  à  l'aide  de  passages   d'auteurs 
10  anciens.  Dirksen,  de  nos  jours,  soumettant  ces  restitutions  à  une  criti- 
que sérieuse,  admettait  21  lois  royales.  Sur  ce  nombre,  Voigt  en  écarte 
H.  11  examine  en  grand  détail  chacune  des  lois  royales,  et  arrive  à  qqs. 
conclusions  ditîérentes  de  celles  de  Dirksen.  Les  arguments  produits 
par  les  critiques  modernes  contre  l'authenticité  de  ces  lois  sont  réfutés, 
16  Le  livre  témoigne  de  la  profonde  et  vaste  science  de  l'auteur,  mais  l'exis- 
tence des  rois  Numa,  Tullus  Hostilius  n'en  demeure  pas  moins  à  l'état 
de  problème.  ^  G.  Bardl,  'Ueber  das  Slimmen  mit  'non  liquet'  im  roemi- 
schen Givilprocess'.  {Comment.  Mommsen.).  Recherche  les  cas  en  droit 
criminel  où  il  était  possible  à  un  juré  de  se  prononcer  par  '  non  liquet'. 
20  Cela  n'avait  lieu  que  dans  les  procès  '  repetundarum'  et  dans  le  *judi- 
cium  Junianum'.  ^  A.  Nissen,  Das  Justitium.   Étude    approfondie  des 
questions  que    soulèvent  \è  'justitium'  (ou  cessation  de  toute  affaire 
publique  ou  privée),  le  'tumultus'  ainsi  que  le  'senatus  consultum 
contra  rempublicam'  et  le  'senatus  consultum  ultimum'.  ^  G.  G.  Bruns, 
25  Die  sieben  Zeugen  des  roemischen  Rechts'.  {Comm.  in  honorem  Mommseni). 
Montre,  que  sous  la  République,  il  n'y  avait  pas  encore  de  disposition 
légale  précisant  le  nombre  de  sept  témoins.  Il  examine  les  cas  où,  sous 
l'Empire,  ce  nombre  était  exigé  en  vertu  de  la  loi. 
1[^  O.   L'Encyclopédie  et  l'histoire  de  la  philologie  clas- 
se sique  (1  878-  1879)  [G.  Bursian].  B.  Schmidt,  Ueber  Wesen  und  Stellung 
der  klassischen  Philologie.   Discours  prononcé  dans  une  solennité  univer- 
sitaire. Insiste  sur  la  nécessité  qu'il  y  a  pour  arriver  à  la  science  de  Tan- 
tiquilé,  de  bien  connaître  les  pays  où  la  civilisation  ancienne  s'est  déve- 
loppée, de  posséder  des  notions  sur  le  caractère,  le  langage,  la  façon  de 
35  vivre  des  habitants  actuels  de  ces  pays.  ^F.  Heerdegen,  Die  Idée  der  Philo- 
logie. Gritique  le  système  de  Boeckh  sur  l'encyclopédie  et  la  méthodologie 
des  sciences  philologiques.  Propose  à  ce  système  des  modifications  qui  ne 
sont  pas  approuvées  par  le  rp.  ^  L.  Lange,  Ueber  dass  Verhaeltniss  des 
Studiums  der  classischen  Philologie  auf  der  Universitaet  zu  dem  Berufe  des 
40  Gymnasiallehrers.  Discours.  Le  futur  professeur  de  philologie  classique 
dans  les   gymnases  doit,  pendant  ses  années   d'études   universitaires, 
acquérir  une  parfaite  connaissance  des  langues  et  littératures  classiques, 
de  la  langue  et  de  la   littérature  nationale  et  de  l'histoire  universelle. 
F.  RiTSCHL,  Kleine  philologische  Schriften.  (o^'  vol.  Varia).  Gontient  :  I.  Un 
45  écrit  souvent  publié  déjà 'Ueber  die  neueste  Entwickelung  der  Philolo- 
gie'. II. 'Zur  Méthode  des  philologischen  Studiums',  notes  sur  la  méthodo- 
logie de  la  Philologie,  dont  le  rp.  recommande  instamment  la  lecture. 
III.  'Gulachten  ùber  philologische  Seminarien'.  IV.  'Zur  Geschichte  der 
classischen    Philologie',   détails  sur  la  vie  et  les  travaux  de   quelques 
50  philologues.  L^appendice  offre  un  aperçu  complet  des  écrits  philologiques 
de  Ritschl.  ^  G.  B.  Stark,  Handbuch  der  Archaeologie  der  Kunst.  (Vol.  I, 
!•'' fasc.)  L'ouvrage  comptera  trois  volumes.  Ge  premier  fascicule^ traite 
de  l'objet  de  l'archéologie  artistique,  de  ses  rapports  avec  les  autres 


JAHRESBERICHT   VON   BURSIAX.  95 

sciences,  et  se  termine  par  son  histoire  qui  est  menée  jusqu'aux  succes- 
seurs de  Winckelmann.  Le  rp.  relève  les  erreurs  nombreuses  qui  dépa- 
rent ce  travail.  ^  Le  rp.  commence  la  revue  des  écrits  sur  Thistoire  des 
études  philologiques  au  moyen  âge  par  l'examen  de  qqs  livres  relatifs  à 
la  littérature  grecque  Byzantine.  K.  Sathas,  Wcpixbv  ^ox.îl».iov  ^repl  toù  ôiârpou   5 

y.'}),  tt;;  [^.O'jffixYÎ;  rwv  Bj^avrivwv  -rlrci  eîoa"j'o)-|'Yi  et;  to  Kpnriîcbv  ô-'xTp&v.   DaUS  CCt  CSSai 

historique  sur  le  théâtre  et  la  musique  des  Byzantins,  Tauteur  établit  que 
la  poésie  dramatique  fut  en  honneur  à  Byzance  jusqu'à  la  prise  de  Cons- 
tantinople.  On  a  du  môme  auteur  :  Ko-firtxbv  eiarpov  vi  ouXàc-^'yi  àvjxS'ûTwv  xal 
àpw(7Toy;  ^paaaTwv  (rcntéime  quatre  pièces  dramatiques  par  des  auteurs  lo 
inconnus,  publiés  pour  la  première  lois,  et  une  réimpression  d'Erophile, 
tragédie  du   Cretois  Georgios  Chortatzis).  •^  m.  'Axou/.vâTcj  toO  Xcoviârcu  rà 

aw^'jij.cv'x  rà  îrXsïara  £x^i^û|X£va.  vùv  rb  TrpwTOv  xatà   toÙ;  èv  OXwpevrîoc,  'O^wviWj  Tlafiaîoiç 

)caî  B'.svvYi  xw^îixit;...  par  S.  P.  Lambros.  Première   partie  d'un  recueil  des 
écrits,  pour  la  plupart  encore  inédits,  de  Michel  Akominatos  (1182-1205),  i5 
publiés  d'après  les  manuscrits  de  Florence,  Oxford,  Paris,  Vienne.  Con- 
tient les  homélies  et  les  discours  politiques  (cp.iXtat,  xbpi  et   7rpc(7cptovrp.aTa). 

*\  Dans  Mouffsiov  xat  ^iPX'.&Ôr.xvi  t-«ç  eùa-Y^eXi/.-^;  ax.oXx;  :  A.  PAPADOPOULOS, 
K7.TâXo-^oç  Twv  T^sipovpàçtùv  ty)';  êv  2{y.6pvip  ^  [iXicôinx.r.;  ttî;  eùa-^-]feXt)cri;  a-^cXri;  p-srà 
-apapT7Îp.aTo;  TTspiexovTo;  xat  Tiva  àvsx^oTa.  Le    catalogue  dCS  mSS.    qui  Se  trOU-  20 

vent  dans  cette  bibliothèque  comprend  145  numéros.  La  plupart  sont  du 
17'^  et  du  18^  siècle;  dans  le  nombre  qqs  commentaires  de  classiques 
grecs,  principalement  d'Arislote.  Les  mss.  anciens  traitent  exclusivement 

de    matières     ecclésiastiques.    ^    'O  èv   KwvoTavTtvouTrbXa    'EXXriVtxb;    OiXoXc-ytxb; 

^jXXo-^'cç.  2J7"^paa{;.a  irep'.o^i^bv.  Top;  lA'.   Ce  rccueil  périodique  contient  deux  25 
écrits  du  domaine  de  Thistoire  delà  philologie,  par  Michel  Paranikas  : 
l'un  s'occupe  de  Jean  Zygomalas  de  iNauplion,  qui  professa  à  Constanti- 
nople  au   16"  siècle;  l'autre  concerne  deux  aventuriers  grecs,  Jacques 
Vasilikos  et  Jacques  Diasorinos,  qui  séjournèrent  longtemps  en  Allema- 
gne au  16"^  siècle  et  turent  en   rapport  avec  Mélanchthon   et  d'autres  30 
savants.  ^   'AX^âS/iio?  rri;   à-j«--/î;.  T)a%  ABC  der  Liebe.  (Eine  sammlung 
Rhodischer    Liebeslieder    zum   erstem    Maie    herausgegeben,    metrisch 
ïibersetzt  von  W.  Wagner,)  Se  compose  de  112  petits  poèmes  erotiques 
originaires  de  Tile  de  Rhodes  et   datant  probablement   du   milieu  du 
ï¥  siècle.  T[  H.  Hagex,  Zur  Geschichte  der  Philologie  und  zur  roemischen  35 
Littcratur.  Quatre  dissertations   dont  voici   les  titres  :  'Der  Jurist  und 
Philolog  Peter  Daniel  aus  Orléans',  'Jacobus  Bongarsius,  ein  Beitrag  zur 
Ceschichte  der  gelehrten  Studien  des  16.  und  17.  Jahrliunderts',  'De  ali- 
quot  anthologiae  latinae  carminibus  et  de  tractatu  aliquo  Bernensi  de 
philautia  disputatio'  et  'De  Oribasii  versione  latina  Bernensis  disputalio.  40 
%  Récits  d'histoire  de  l'Eglise,  par  Louis  Ruffet.  (P"  série  :  Les  poètes 
chrétiens  de  l'Occident  au  o«  et  auG^siècle.  —  Cyrille  et  Méthode  les  apô- 
tres dos  Slaves.  —  La  chaire  française  au  moyen  âge).  Ce  n'est  pas  un 
livre  d'érudition,  comme  l'auteur  le  reconnaît  lui-même  dans  sa  préface. 
Latraduclion  contenue  dans  ce  livre,  de  plusieurs  anciennes  poésies  45 
chrétiennes,  sera  l'ort  appréciée  des  personnes  qui  ne  peuvent  pas  les  lire 
dans   le  texte  latin.  ^  E.  Dûmailer,  Die  handschriftliche  Ueberlieferung  der 
lateinischen  Dichtungen  aus  der  Zeit  der  Karolinger.U  u.  III.  (Neues  Archiv 
der  Ces.  lûr  aelt.  Geschichtskunde).ll  s'agit  de  plus  de  70  poètes  de  l'époque 
carlovingienne  :  de   courtes    notices  biographiques    accompagnent  les  60 
détails  sur  les  mss.  de  leurs  poèmes.  %  Ebert,  Klei?ie  Beitraege  zur  Ges- 
chichte der  Karolingischen  Literatur.  (Berichte  ûberdieVerhandl.  der  saechs. 
Ces.  der  Wiss.).  Recherches  touchant  qqs.  pomts  obscurs  ou  contestés 


96  IX^i).    —    ALI.E.U.UiNE. 

de  l;i  biograpliio  de  Tliéodulfe,  évéqiie  d'Orléans,  de  Hrabanus  Maurus  et 
de  Walahfrid  Strabus.  ^  Kuno  Francke,  Zar  Geschichte  der  Lateinischen 
Schidpocsie  des  i2.  und  id.  Jahrhunderts .  Représente  celle  poésie  du  moyen 
âge,  celte  poésie  scolaslique  comme  manquant  de  vie,  d'originalité,  mo- 
5  notone,  toujours  la  même  malgré  la  diiïerence  du  genre  ou  de  la  natio- 
nalité du  poète.  %  Stammbiich  des  Studenten  (Kulturhislorische  Slammbû- 
cher).  Petit  livre  renlermant  des  détails  intéressants  et  instructifs  sur  les 
étudiants  et  les  écoles  dans  l'antiquité,  au  moyen  âge  et  aux  temps  mo- 
dernes. ^  Ulysse  RoBEi'iT,  Inventaire  sommaire  des  manuscrits  des  biblio- 

10  théques  de  France  dont  les  catalogues  n'ont  pas  été  imprimés.  (1'^''  fasc).  En- 
treprise très  méritoire.  Le  rp.  appelle  rattention desphilologues  sur  quel- 
ques numéios  de  cet  inventaire.  ^|  H.  Limcke,  l)ie  Handschriften  und  alten 
bruche  der  Bibliothek  des  Marienstifts-Gijmnasiums.  (Krsle  Abtheilung).  Sans 
intérêt  pour  la  philologie  classique.  ^  G.  Schepss,  Sechs  Maihinger  Hand- 

15  schriften.  Signale  un  Phormion  et  une  Hécyre  dont  les  'argumenta'  otVrent 
des  variantes  uniques.  •[  E.  Koepke,  Mittheilungen  aus  den  Handschriften 
der  Ritter  Akademie  zu  Brandenburg  a.  H.  2.  lacobus  de  Cessolis.  Réim- 
pression d'après  les  mss.  d'un  livre  curieux  du  moine  J.  de  Cessolis  : 
'Liber  de  moribus  hominum  et  officiis   nobilium',  ou  'Solatium  ludi  sca- 

20  chorum'.  "y  F.  Fiorentino,  Scritti  varii  di  letteratura,  filosofla  c  critica. 
Renferme  deux  mémoires  intéressants  :  sur  la  philosophie  de  Pétrarque, 
et  sur  la  philosophie  de  l'histoire  dans  Pétrarque.  %  A.  Rortis,  M.  T.  Ci- 
cérone nelle  opère  del  Petrarca  e  del  Boccaccio.  Recherche  quels  sont  les  ou- 
vrages de  Cicéron,  qui  ont  été  lus  par  Pétrarque  et  par  Boccace.  %  A. 

25  ViERTEL,  daiis  Die  Wiederauffi.ndung  von  Cicero's  Brie f en  darch  Petrarca^  et 
G.  VoiGï,  dans  Die  Handschrif'tliche  Ueberlieferung  von  Cicero's  Briefen. 
(Berichle  d.  saechs.  Ges.  der  Wiss.)  rejettent  l'opinion  accréditée  que  Pé- 
trarque, après  avoir  découvert  à  Vérone  le  ms.  des  lettres  de  Cicéron  ad 
Brutum,  ad  Quintum  fratrem  et  ad  Atticum,ait  découvert  ou  même  connu 

30  le  codex  de  Vcrcelli,  contenant  les  lettres  ad  lamiliares.  (Cf.  plus  haut,  p. 
10,35).  ^  A.  HoRTis  a  fait  paraître  sur  les  œuvres  latines  de  Pétrarque 
et  de  Boccjce  plusieurs  travaux  dont  voici  les  titres  :  Le  additiones  al  'De 
remediis  fortaitorum'  di  Seneca  'dimostrate  cosa  del  Petrarca  e  dclk  attinenze 
del  Petrarca  con  Seneca.  —  La  corografia  di  Pomponio  Mêla  attribuita  f'alsa- 

35  mente  a  Giovanni  Boccaccio.  —  Studj  suite  opère  latine  del  Boccaccio  con  par- 
ticolare  riguardo  alla  storia  delta  erudizione  nel  medio  cvo  e  aile  letteraturc 
straniere.  <cf.  R.  des  R.  4,  id,  26.)  Les  œuvres  latines  les  plus  remarqua- 
bles deBoccace  sont  intitulées:  'De  claris  mulieribus,  De  casibus  viro- 
rum  illustrium,  De  genealogiis  deorum  gentilium'.  L'auteur  a  consacré 

40  une  partie  importante  de  ce  dernier  volume  à  la  recherche  des  sources  de 
l'antiquité  et  du  moyen  âge  où  Boccace  a  puisé  pour  ses  œuvres  latines  : 
ce  travail  mérite  de  grands  éloges  et  le  rp.  le  recommande  aux  amis  des 
études  classiques  au  moyen  âge  et  à  la  renaissance.  ^  A.  Masius,  Flavio 
Biondo,  sein  Leben  und  seine  Werke.  Ce  savant  du  io"  siècle  donna  le  pre- 

45  mier  un  caractèrescientitiqueà  l'historiographie. Ses  principaux  ouvrages 
sont  :  'Historiarum  ab  inclinatione  Romani  imperii  décades;  Ralia  illus- 
trala  ;  De  Roma  triumphante'.  ^  Lettere  inédite  di  Fulvio  Orsini  al  cardi- 
nale Alessandro  Farnese,  con  annotazioniarcheologiche  per  V.  PoGGl.  Il  s'agit 
dans  ces  lettres  de  monnaies,  de  gemmes  et  de  bustes  que  F.  Orsini  était 

50  chargé  d'acquérir  pour  la  collection  du  card.  Farnèse.  ^  Tacitus  and 
Bracciolini.  The  annals  forged  in  the  X\th  century.  On  y  soutient  la  thèse  que 
les  Annales  de  Tacite  ont  été  forgées  au  Jo^  siècle  par  Poggio  Braccio- 
lini !  ^1  V.  di  Giovanni,  Filologia  e  letteratura  Siciliana.  Roule  sur  l'histoire 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  97 

de  la  langue  populaire  en  Sicile,  sur  les  lettrés  siciliens  du  13^  s.  et  sur 
quelques  lexiques  latins-siciliens  des  14°  et  i^'^  siècles.  ^  Memorie  e  docii- 
menti  per  la  storia  delVuniversità  di  Pavia  e  degli  nomini  più  illustri  che  v'in- 
segnarono.  Détails  biographiques  et  chronologiques  sur  les  recteurs  et  les 
professeurs  de  Tuniv.  de  Pavie.  Documents  ofliciels.  Lettres  de  pro-  & 
fesseurs  célèbres.  ^  E.Morpurgo,  Roma  ela  Sapienza.  Aperçu  historique 
de  l'Université  de  Rome,  depuis  sa  fondation  en  1303,  jusqu'à  nos  jours. 
^  L.  BoNAZZi,  Storia  diPerugia  dalle  origini  al  1860.  L'histoire  de  l'Univer- 
sité y  tient  beaucoup  de  place.  ^  G.  Brunet,  Quelques  mots  relatifs  à  la  lit- 
térature macaronique  à  propos  d'une  satire  inédite.  Définit  Tidiome  macaro-  lo 
nique  :  un  dialecte  factice  dont  une  langue  vulgaire  fournit  le  radical  et  la 
langue  latine  fournit  les  flexions.  Passe  en  revue  les  écrivains  macaroni- 
ques  de  tous  les  pays.  ^]  G.  Krause,  Helius  Eobamis  Hessus,  sein  Leben  und 
seine  Werke.  Savante  étude  sur  la  biographie  et  les  œuvres  de  ce  poète  et 
humaniste  du  15°  s.  Tf  Heinrich  Bebel,  Proverbia  Germanica.  Bearbeitet  von  15 
D.  SuRiNGAR.  Recherches  touchant  les  sources.  Texte  et  commentaires.  ^ 
A.  HORAWITZ,  Briefe  des  Claudius  Cantiuncula  und  Ulrich  Zasius.  Treize  let- 
tres inédites  du  premier  de  ces  célèbres  juristes,  et  trois  du  second.  ^R. 
Loewenfeld,  Johann  KochanowsM  und  seine  lateinischen  Bichtungen.  Biogra- 
phie de  ce  poète  polonais  qui  fut  l'ami  de  Ronsard.  Analyse  de  ses  œuvres  20 
latines.  ^  T.  Flathe,  Sanct  Afra  (Geschichte  der  saechsisch.  Fûrstenschule 
zu  Meissen).  Cette  école  fut  fondée  en  1543.  Elle  compta  Lessing  parmi 
ses  élèves.  ^  Q.  Meltzer,  Die  Kreuzschule  vor  zweihundert  Jahren.  C'est 
l'histoire  de  cette  école  (de  Dresde)  sous  le  rectorat  de  L  Bohemus  (1639- 
1676).  ^  Leipzig  und  seine  Universitaet  vor  hundert  Jahren.  D'après  le  ma-  25 
nuscrit  d'un  jeune  étudiant  en  médecine  de  1779.  Anecdotes  curieuses  sur 
Ernesti  et  d'autres  professeurs.  ^[  W.  Uhrig,  Geschichte  des  grossherzog li- 
chen Gymnasiums  zu  Darmstadt.  Publié  à  l'occasion  du  250«  anniversaire 
de  la  fondation  de  ce  gymnase.  ^  Relativement  à  l'histoire  d'établisse- 
ments d'instruction,  l'on  a  encore  :  K.  Wiederholt,  Geschichte  der  Latein-  30 
schule  zu  Insterbuch;  U.  Ernst,  Geschichte  des  Zûrcherischen  Schulwesens ;  J. 
GuTERSOHN,  Port-Royal,  eine  Erziehungsschule  aus  dem  17.  Jahrhundert; 
Blanc,  Monographie  du  lycée  de  Nancy.  *[[  Geschichte  des  dcutschen  archaeo- 
logischen  Instituts  1829-1879.  C'est  l'histoire  de  l'Institut  de  correspondance 
archéologique  à  Rome,  lequel  a  rendu  de  grands  services  à  la  science  de  35 
l'Antiquité.  Voici  l'histoire  d'un  autre  corps  savant  qui  a  bien  mérité  de 
l'archéologie  et  de  l'épigraphie  :  E.  Kastorchis,  'iffTopix-n  exÔ£<Tiç  twv  7:oà^twv 
rfi;  £v  'Aôïivai;  àp^aioXo^Dcxç  s-raipia;.  ^  H.  Jadart,  Dom  Jean  Mabillon.  (1632- 
1707).  Étude  suivie  de  documents  inédits  sur  sa  vie,  ses  œuvres,  sa  mémoire.  Il 
s'agit  du  savant  bénédictin  de  Saint-Maur,  l'auteur  du  livre  *Dere  diplo-  40 
matica'.  1  0.  RiBBECK,  F.  W.  Ritschl,  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  der  Philo- 
logie. (T.  1).  L'auteur  a  eu  à  sa  disposition  abondance  de  matériaux  pour 
nous  édifier  de  la  manière  la  plus  complète  sur  la  vie  et  les  œuvres  du 
grand  philologue,  son  maitre  et  son  ami.  Ce  premier  volume  s'arrête  au 
second  séjour  de  Ritschl  à  Breslau  (1837-1839).  t  En  fait  d'écrits  con- 45 
cernant  la  biographie  et  les  œuvres  de  savants,  il  reste  à  indiquer  :  'Tre 
letlere  inédite  di  L.  Muratori  e  una  del  professore  G.  LMontanari'  (dans 
Giornale  Ligustico)  ;  J.  Carminati  carmina  et  inscriptiones  edidit  l.  Melan- 
DRius;  Th.  Vallauri,  Be  Carolo  Boucherono;  P.  Hofmanni  Peerlkampii  Opus- 
cula  oratoria  et  poetica  éd.  \.  T.  Bergmann  ;  C.  Belger,  M.  llaupt  als  akade-  go 
mischer  Lehrer;  H.  Nettleship,  ilf.  Ha'wp^  ('a  public  lecture');  G.  Mezger, 
Nothgedrungenes  Wort  der  Abwehr  gegen  Herrn  Rector  Soergel  in  Hof;  V.  Ke- 
LETi,  Th.  Gaza  ;  Abel,  Beitraege  zur  Biographie  und  zu  den  Werken  des  I.  Pan- 


h 


R.  »B  rniLOL.  :  JulUet  1881.  —  Beoue  des  Bévues  de  1880.  V.  —  7 


98  1880.   —  ALLEMAGNE. 

nonius;  G.  Wengzel,  Sigismund,  Johann,  Stanislaus  und  Franz  Thurzo.  % 
L.  Fischer,  Koenig  Mathias  Corvinus  und  seine  Bibliothek.  Insuffisant.  L'auteur 
ne  connaît  pas  la  littérature  hongroise  qui  a  trait  à  son  sujet.  Beaucoup 
d'erreurs  dans  la  partie  historique  de  son  ouvrage.  La  partie  bibliogra- 
5  phique  est  incomplète.  ^A.  Bartal,  A  Classica  philologianak  micelese  haran- 
kban  ('Die  Pflege  der  classischen  Philologie  in  Ungarn').—  Bulletin  biblio- 
graphique. Indique  les  livres  de  Philologie  classique  publiés  en  Hongrie 
depuis  1874.  Suite  à  la  publication  du  même  auteur  sur  les  ouvrages  de 
philologie  classique  et  de  grammaire  comparée  qui  ont  vu  le  jour  en  Hon- 
10  grie  en  1874. 

^^  lo.  Les   antiquités  romaines  (religieuses  et  privées). 
187  8.  [M.  Yoigt.]  H.  Bender,  Rom  und  roemisches  Lebenim  Aîterthum.  Livre 
illustré  destiné  au  grand  public.  Renferme  une  foule  de  notions  utiles  sur 
la  ville  et  la  société  de  Rome  dans  l'antiquité.  W.  Helbig,  Die  Italiker  in 
16  der  Poebene.  Les  vesfiges  qu'on  a  découverts  dans  la  vallée  du  Pô  de 
huttes  bâties  sur  pilotis  révèlent  l'existence  en  Italie  d'une  population 
antérieure  aux  Étrusques.  Les  débris  d'animaux,  de  céréales,  d'usten- 
siles qu'on  a  trouvés  auprès  de  ces  huttes  permettent  de  pénétrer  dans  la 
vie  de  ces  habitants  primitifs  de  l'Italie.  C'est  à  l'aide  de  ces  objets  que 
20  l'auteur  cherche  à  déterminer  quels  étaient  ces  peuples.  Il  a  pu  nous 
fournir  un  grand  nombre  de  données  sur  leurs  occupations,  leur  agricul- 
ture, leur  industrie.  Il  a  fait  une  œuvre  méritoire  en  rassemblant  des 
matériaux  épars  dans  des  publications  savantes  italiennes  difficilement 
accessibles,  pour  nous  faire  connaître  une  époque  qui  précéda  la  civili- 
25  sation  de  l'ancien  Latium.  ^  J.  Marquardt,   Privatleben  der  Roemer,  1. 
Édition  nouvelle  du  5"^  vol.  du  Manuel  d'antiquités  romaines  de  Becker  et 
Marquardt.  Le  plan  du  livre  n'a  pas  été  modifié  iTauteur  s'est  borné  à  le 
mettre  au  courant  de  la  science  actuelle.  Forme  la  1^^  partie  du  5°  vol. 
du  Manuel  d'antiq.  rom.  de  Marquardt-Mommsen.  ^  G.  Frénoy,  Condition 
30  des  pérégrins  à  Rome  en  droit  romain.  Absence   de  recherches  originales. 
A.  JossoN,  Condition  juridique  des  affranchis  en  droit  romain.   Sans  profon- 
deur; pas  de  résultats  nouveaux.  ^  H.  Wallon,  Histoire  de  Vesclavage  dans 
Vantiquité.  (Tom.  2  et  3  ;  2^  éd.).  La  1"  édition  était  épuisée;  depuis  long- 
temps on  en  souhaitait  une  nouvelle.  Le  plan  primitif  n'a  pas  été  changé. 
35  Seulement  un   travail  stir  l'esclavage  dans   les  colonies,  qui  avait  été 
publié  séparément,  a  été  introduit  dans  la  nouvelle  éd.  Spécialement  les 
deux  derniers  vol.  qui   traitent  de  l'esclavage  dans  le  monde   romain, 
n'ont  point  subi  de  changements  marquants.  Qq.  critiques- du  rp.  sur  les 
éditions  des  écrivains  anciens  dont  l'auteur  s'est  servi.  Reste  toujours  la 
40  meilleure  étude  qui  ait  paru  sur  l'esclavage  à  Rome.  %  G.  James,  Toilette 
d'une  Romaine  au  temps  d'Auguste.  3«  éd.  D'une  lecture  agréable.  Dénote 
des  connaissances;  contient  qq.  données  nouvelles.  ^  Storia  délia  pro- 
stituzione  presso  tutti  i  popoli  del  mondo  dai  tempi  più  remoti  sino  ai  nostri 
giorni.  Compilation  d'après  P.  Duchatelet,  Esquiros,  etc.  Ce  qui  concerne 
46  la  période   antique  est  sans  valeur.  ^  M.  I.   Bratsanos,   nepl  ziiç  Trapà 
KoïvTuXiavw  7Tai^a-^ti)-^i>cYiç  £va(CTt(jt.o;  ^larpiêyi.  Ensemble  des  préceptes  épars  dans 
Quintilien  touchant  la  pédagogie.  L'auteur  connaît  bien  son  sujet  et  la 
Kttérature  qui  s'y  rapporte.  Les  citations  sont  défectueuses.  La  thèse 
d'A.  DuPUY,  De  Graecis  Romanorum  amicis  aut  praeceptoribus,  n'est  pas  par- 
50  venue  au  rp.  ^  Fr.  Eyssenhardt,  Epistola  urbica.  Cherche  à  élucider  quel- 
ques points  obscurs  de  l'histoire  de  l'architecture  et  de  l'arpentage  à 
Rome.  ^  P.   de  TissoT,  Étude  historique  et  juridique  sur  la  condition  des 
agrimensores  dans  l'ancienne  Rome.  (Avec  un  appendice  sur  la  loi  aux  cinq 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  09 

noms  Mamilia  Roscia  Peducaea  Alliena  Fabia.)  Le  but  de  Fauteur  est  de 
présenter  «  l'agriculture  sous  ses  faces  diverses  et  à  toutes  les  époques 
de  l'histoire  romaine,  de  faire  connaître  ses  attributions,  le  détail  de  ses 
procédés,  sa  condition  sociale  et  juridique.  »  Il  connaît  à  fond  son  sujet 
et  fait  preuve  de  connaissances  variées  et  étendues.  11  a  fait  un  livre  très  ^ 
utile.  Il  est  à  regretter  qu'il  ait  pris  généralement  ses  informations  dans 
les  publications  modernes.  Son  travail  eût  gagné  en  profondeur  et  en 
exactitude,  s'il  avait  puisé  aux  sources  anciennes.  Vignier,  'Étude  sur  les 
agronomes  romains'.  (Journal  d'Agriculture  pratique  et  d'Économie 
rurale.)  Exposition  sommaire  ;  l'indication  des  sources  manque.  T  lo 
C.  Garminati,  Vagricultura  antica  délia  campagna  romana.  Considérations 
générales  sur  le  préjudice  que  cause  à  l'ag^riculture  nationale  l'état  actuel 
de  la  campagne  romaine.  Tf  E.  Zama,  'L'agro  romano'  (dans  Gli  Studj  in 
Italia).  La  cuJture  de  la  campagne  romaine  y  est  étudiée  aux  différentes 
époques  de  l'histoire.  L'époque  antérieure  à  la  fondation  de  Rome  est  i5 
examinée,  puis  celle  qui  s'étend  de  Romulus  à  Licinius  Stolon  ;  ensuite  la 
période  qui  est  la  plus  brillante  et  finit  à  Auguste.  La  décadence  a  déjà 
commencé  alors  et  elle  s'achève  tristement  sous  l'Empire,  ^f  J.  Jung,  'Zur 
Wûrdigung  der  agrarischen  Verhaeltnisse  in  der  roemischen  Kaiserzeit' 
(Hist.  Zeits.).  Attribue  à  l'existônce  des  latifundia  à  côté  de  petites  pro- 20 
priétés  terriennes  en  Afrique  et  en  Gaule,  les  grands  soulèvements 
qui  eurent  lieu  dans  ces  provinces  au  ¥  siècle  de  notre  ère.  ^  Keppel,  'Die 
Praedicate  der  Weine'  (Blaetter  f.  d.  bayer.  Gymn.).  Traite  de  la  classifica- 
tion des  vins  d'après  leurs  qualités,  couleur,  âge  etc.,  chez  les  écrivains 
latins.  ^  G.  Cruchon,  Les  banques  dans  V antiquité.  Étude  historique,  25 
économique  et  juridique.  Le  livre  est  fort  critiqué  par  le  rp.,  qui  recon- 
naît que  le  chapitre  relatif  aux  livres,  écritures,  effets  de  commerce  de  la 
banque  romaine,  est  approfondi  et  offre  beaucoup  de  données  nouvelles. 
^  P.  Preibisch,  Fragmenta  Uhrorum  pontificiorum.  Recueil  de  fragments  des 
livres  des  pontifes,  à  l'exception  des  *indigitamenta'.  %  M.  Bréal,  'l'inscri-  30 
ption  osque  de  la  table  d'Agnone'  (Acad.  des  Inscript.).  D'après  la  traduc- 
tion latine  qu'en  donne  l'auteur,  cette  inscription  nous  présente  un  spé- 
cimen de  'commentarii  sacerdotales'.  ^  E.  Desjardins,  'Le  culte  des  Divi  et 
le  culte  de  Rome  et  d'Auguste'.  (R.  de  Philologie).  Fort  important.  Les 
traits  caractéristiques  du  double  culte  rendu  aux  empereurs  y  sont  bien  35 
mis  en  saillie  :  1°  le  culte  des  empereurs  ayant  obtenu  l'apothéose,  2<*  le 
culte  provincial  de  Ronie  et  d'Auguste,  c'est-à-dire  de  l'empereur  régnant 
quel  qu'il  soit.  Présente  une  liste  des  empereurs  divinisés  qui  diffère  de 
celle  qu'adonnée  Henzcn.^  F.  Bernard,  Les  fêtes  célèbres  de  l'antiquité,  du 
moyen  âge  et  des  temps  modernes.  Ouvrage  illustré.  Les  Saturnales,  le  40 
triomphe,  les  courses  de  chars  représentent  les  fêtes  romaines.  L'auteur 
a  puisé  ses  renseignements  dans  les  livres  modernes.  %  D.  Froehlich, 
Der  Triumphzug  des  Germanicus.  Récit  animé  d'un  triomphe  romain,  fait 
d'après  les  sources  anciennes.  Quand  elles  manquent,  l'auteur  a  donné 
carrière  à  son  imagination.  ^1  H.  Jordan, 'Ueber  die  Ausdrûcke  aedes,  45 
templum,  fanum,  delubrum'  (Hermès).  Cherche  à  prouver  que  le  mot  'tem- 
plum'  désigne  un  temple  bâti  sur  une  propriété  privée,  tandis  que  'aedes', 
qui  a  pour  synonymes  'fanum'  et  'delubrum',  se  dit  d'un  temple  élevé  sur 
un  terrain  appartenant  à  l'État.  ^1  Ed.  Le  Blant,  'Les  Acta  Martyrum  et 
leurs  sources'  (Nouv.  Rev.  historique  de  droit)  <cf.  R.  des  R.  4,  217,  19).  50 
Bien  que  court,  ce  travail  a  une  grande  valeur  1]  K.  Sgiimidt,  Die  Anfaenge 
des  Ghristenthums  in  der  Stadt  Rom.  S'adresse  à  la  masse  du  public.  Le  rp. 
n'a  pas  reçu  le  travail  de  Goelzer,  intitulé  'Les  femmes  dans  la  société 


b 


100  1880.   —  ALLEMAGNE. 

chrétienne  au  4^  siècle'.  ^  Th.  Borret,  'De  christen  slavin  in  dienst  by 
heidensche  meesters'  (Versiagen  derAkademie  van  Wetenschappen).  Suite 
de  tableaux  intéressants  et  soignés  qui  nous  montrent  les  principaux 
incidents  de  la  vie  d'une  esclave  chrétienne  soumise  à  des  maîtres 
5  païens.  ^  Th.  Zahn,  Sclaverei  und  Christenthum  in  der  alten  Welt,  S'adresse 
au  grand  public,  c'est  la  question  de  l'influence  du  Christianisme  sur 
l'esclavage  dans  l'antiquité.  1  M.  V.  Schultze,  Be  Christiamrum  veterum 
rébus  sepulcralibus.  L'auteur  soutient  cette  triple  thèse  :  que  déjà  avant 
Constantin  les  cimetières  chrétiens  étaient   respectés  par  l'État  ;  que  les 

10  chrétiens  pouvaient  légalement  posséder  leurs  cimetières;  qu'ils  avaient 

ce  droit  parce  que  les  communautés  chrétiennes  formaient  des   collegia 

funeralicia,  reconnus  par  l'État  et  ayant  la  capacité  de  posséder  des 

terres  *. 

NEKROLOGE  [Conrad  Bursian].  HefTter  (August  Wilhelm,  de  Schwei- 

15  nitz  en  Saxe),  né  en  1796,  mort  en  1880.  Juriste,  auteur  de  Athenaeische 
Gerichtsverfassung  ;  Gaii  Institutionum  commentarius  quartus  s.  de 
aclionibus  ;  Institutionen  des  roemischen  und  teutschen  Civil-proccsses. 
H  Middendorf  (Hermann,de  Wiedenbrûck  en  Westphalie)  1807-1880. Son 
principal  ouvrage  est  une  grammaire  latine  pour  les  classes  faite  en 

20  collaboration  avecGrûter.  Autres  écrits  sur  les  Bructères,  le  rapport  des 
Hellènes  aux  Pélasges,  la  Cyropédie  ;  la  légende  des  Philènes  ;  qq.  passages 
d'Horace;  le  lieu  de  la  défaite  de  Varus.  ^  Ullrich  (Franz  Wolfgang 
Adam,  de  Remlingen  près  Wûrtzburg),  1793-1880.  Encouragé  à  ses  dé- 
buts par  Buttmann,  Boeckli  et  Hegel  ;  professeur  46  années  durant  au 

25  Johanneum  de  Hambourg  avec  un  grand  succès  ;  ses  travaux,  qui  ont 
paru  pour  la  plupart  dans  les  programmes  de  cet  établissement,  concer- 
nent surtout  Aristophane  et  Thucydide  ;  sa  bibliothèque,  très  riche  par- 
ticulièrement en  publications  relatives  à  ces  deux  auteurs,  appartient 
aujourd'hui  au  Johanneum,  et  forme  une  des  plus  complètes  bibl.de  gym- 

30  nase  qui  existent  en  Allemagne.  [R.  Hoche.]  ^[Schneider  (Otto,  deStral- 
sund).  1815-1880.  Élève  deWalch,  Schoemann,Boeckh,  Lachmann.  Écrits  : 
De  veterum  in  Aristophanem  scholiorum  fontibus  ;  excellente  'Epistola 
de  Censione  hastaria'  ;  Nicandrea  ;  éditions  d'Isocrate  et  de  Callimaque. 
Index  Plinianus  ;  nombreux  articles  de  revues.  [R.  Ehwald.]  ^  Schmal- 

35  feld  (Friedrich  August,  d'Eisleben).  1811-1880.  Son  ouvrage  le  plus  im- 
portant est  sa  Lateinische  Synonymik.  Articles  de  revues  ;  1"^  partie  d'une 
Commentatio  de  falo  Homerico  ;  divers  ouvrages  pour  les  classes  ;  deux 
programmes  sur  Sophocle.  ^Wagner  (Wilhelm,  de  Steinau  près  Hanau). 
1843-1880.  Les  comiques  romains,  le  Moyen  âge  grec  et  Shakespeare  ont 

40  été,  en  qq.  sorte  simultanément,  les  objets  principaux  de  ses  études. 
Éditions  (avec  notes  en  anglais)  de  l'Aulularia,  de  Térence,  de  Platon 
(Apologie,  Criton  et  Phédon)  ;  De  Plauti  Aulularia  ;  éd.  des  dissertations 
de  Bentley  sur  Phalaris  et  des  Adversaria  de  Dobrée  ;  articles  de  re- 
vue. [R.  Hoche.]  ^  Zenetti  (Karl  August,  d'Augsbourg).  1815-1880.  Béné- 

45  dictin,  professeur  d'Histoire  ,  de  Philologie  et  d'Esthétique  au  Lycée 
d'Augsbourg;  savant  profond,  homme  universellement  aimé  et  estimé. 
Écrits:  Explicationes  ad  nonnullos  veterum  scriptorum  locos;  Grundriss 
der  italienischen  Literaturgeschichte  ;  Die  Bildendcn  Kûnste  des  Klas- 
sischen  Alterthums.  ^  Rota  (Giuseppe,  de  Bergame).  181G-1880.  Traduc- 

50  tion  du  grec,  de  l'allemand,  de  l'anglais.  Éditions  annotées  de  Virgile  et 

1.  Les  rapports  7,  8,  9  et  10  (Basse-Italie  et  Sicile,  Antiquités  romaines  politiques,  Ency- 
clopédie de  la  philologie,  Antiquités  romaines  religieuses  et  privées),  ont  été  analysées  par 
Ed.  Gellens-Wilford. 


Il 


LEIPZIGER   STUDIEN   ZUR  CLASSISCHE  PHILOLOGIE  101 

d'Ovide.  [G.  Canna.]  ^  Keck  (Otto,  de  Ploen).  1855-1880.  Quaestiones  Aris- 
tophaneae  historicae  ;  explorations  arch.  à  Rome,  en  Sicile,  en  Grèce  (spé- 
cialement à  Olympie),  enfin  cà  Naples,  où  il  est  mort.  ^  Engelhardt 
(Friedrich  Wilhelm,  de  Berlin).  1793-1 880.  Directeur  du  gymnase  de  Danzig. 
Edition  de  quatre  dialogues  de  Platon  (Lâchés,  Euthyphron,  Apologie,  Mé-  s 
néxène).  Adnotationes  criticae  in  Demosthenis  orationes;  Anacoluthorum 
Platonicorum  spécimen  (i,  2,3);  De  structura  periodorum  Platonicarum; 
Loci  Platonici  quorum  Aristoteles  in  conscribendis  Politicis  videtur  memor 
fuisse.  [0.  Carnuth.]  ^  Machelard  (Eugène,  de  Carpentras).  1815-1880. 
Nombreux  ouvrages  sur  le  droit  romain.^  Rheinhold  (Karl  H.  Th.,  lo 
d'Osterode  am  Harz).  1810-1880.  Médecin  en  chef  de  la  flotte  grecque. 
Édition  d'Hippocrate  ;  articles  sur  les  médecins  grecs  ;  grammaire  et 
dictionnaire  de  l'albanais,  publiés  sous  le  titre  uikaa^iyA.  Y. 

Lieipziger  Studien  xuv  classisctie  Philologie.  T.  3,   1®  livr. 

De  motione  adjectivorum   quae  in   lo;,  aicç,  sioç,  laoç  terminantur.  [God.  is 
Wirth].  L'auteur  commence  par  l'examen  des  doctrines  des  grammairiens, 
et  Texposition  de  quelques  principes  nouveaux.  Puis  il  étudie  l'emploi  de 
ces  adjectits  dans  les  poètes  épiques,  Hérodote,  les  lyriques  et  en  parti- 
culier Pindare;  les  écrivains  atliques  :  Thucydide,   Xénophon  ;  les  ora- 
teurs, Platon;  les  tragiques,  Aristophane;  tableaux  comparatifs  de  l'emploi  20 
de  chaque  adjectif  dans  Eschyle,  Sophocle;  Euripide.  Résultats  :  1°  Les 
écrivains  du  dialecte  ionien  et  les  poètes  lyriques  emploient  rarement  les 
formes  communes  pour  les  adj.  en  10;  et  eioç,  presque  jamais  pour  ceux  en 
atoç;  en  outre  les  terminaisons  communes  sont  dues  souvent  chez  les  épi- 
ques à  des  préoccupations  de  métrique  ou  d'euphonie.  2"*  Dans  la  prose  25 
attique,  le  nombre  des  adjectifs  qui  sont  tantôt  communs,  tantôt  mobiles 
(dont  le  fém.  a  une  forme  propre)  est  petit  en  comparaison  des  adj.  tou- 
jours mobiles.  Les  orateurs  emploient  très  rarement  les  formes  commu- 
nes, les  historiens  assez  souvent.  Platon  pousse  très  loin  cette  particula- 
rité et  se  rapproche  beaucoup  des  poètes  tragiques.  3°  Les   tragiques  30 
et  surtout  Euripide  (Sophocle  moins  souvent)  traitent  la  plupart  des  adj. 
en  10;  et  «lo?,  plus  rarement  ceux  en  aïoç,  comme  adjectifs  à  deux  terminai- 
sons, même  lorsque  le  mètre  ou  l'euphonie  ne  l'exigeraient  pas.  —  Quant 
aux  adj.  en  i[ac;  ils  ne  suivent  pas  (comme  l'a  dit  Builmann)  l'analogie 
des  adj.  en  10;.  ^  De  Bacchidum  Plautinae  retractatione  scaenica  capita  35 
quinque  [Brachmann].  L'auteur  fait  un  exposé  historique  de  toute  la 
question  des  remaniements,  de  leurs  origines  et  leur  nature  ;  exemples 
dans  la  pièce  de  Plaute.  Ce  sont  :  Bacch.  11,  se.  3;  iv,  se.  9''  ;  v,  se.  2,  où 
l'auteur  voit  des  dittographies.  Il  signale  encore  quelques  traces  d'ad- 

I jonctions  et  de  dittographies  moins  importantes.  Deux  excursus,  l'un  sur  40 
*tria  fata' V.  953,  —  l'autre  sur  'Lycurgus',  v.  111  sq.  terminent  cet  article 
étendu.  1[,  Mélanges  homériques  [G.  Gurtius].  l"»  iWat.  Dans  onze  passages 
le  t  initial  est  long,  dans  sept  autres,  il  est  bref;  après  Homère  il  est  tou- 
jours bref.  G.  croit  que  cette  voyelle  ne  doit  pas  être  considérée  comme 
longue  par  nature  (ainsi  que  le  fait  Hartel)  mais  par  position  *Ft^-oàai  de-  45 
vient  Ftaaàdi  puis  Fioaci.   Les  mss.  présentent  souvent  l'orthographe  par 
deux  d.  —  2°  La  diectasis  des  voyelles.  Analyse  de  l'hypothèse  de  J.  Wac- 
kernagel  (Bezz.  Beitr.  t.  4)  qui  fait  reposer  tous  ces  faits  de  diectasis  sur 
une  transcription  arbitraire  du  texte  primitif.  G.  déclare  ne  pas  être  per- 
suadé par  cette  nouvelle  théorie  et  demeure  partisan  de  la  théorie  de  5a 
l'assimilation.  —  3°  xpvipcv  L'étymologie  de  ce  mot,  qui   ne  se  trouve 
qu'une  fois  dans  Homère,  n'est  pas  encore  fixée.  Le  sens  de  'vrai',  qui  est 
incontestable  pour  Tépoque  postérieure  à  H.,  ne  repose  que  sur  une 


h 


102  1880.    —  ALLEMAGNE. 

fausse  interprétation  del'uniqlie  passage  d'H.  où  le  mot  se  trouve.  C.  pro- 
pose pour  1"  élément  >tpyi(^)  métathèse  avec  allongement  de  y-ap^,  —  et 
pour  la  2°  moitié  la  rac.  ^uç  =  skt,  gush.  Le  s'ens  serait  :  'qui  plaît  au 
cœur,  qui  réjouit  le  cœur'.  Le  skt,  Tallem.  et  l'irland.  offrent  aes  exem- 
6  pies  de  remploi  de  cette  rac.  in  bonam  partem.  %  Conjectures  sur  quel- 
ques passages  d'Aristophane  [G.  Roethe],  Grenouilles,  v.  i80,  il  faut  trans- 
poser :  178,  181,  180,  184  ;  v.  527  il  faut  lire  où  -yàp  àxx'  rM  nrotô).  V.  682 
lire  :  è^rl  Papêâpw  ■«^ou.évyi  -nraTà-j'o).  V.  790  aU  liCU  de  îcàxeîvoç  lire  )càvei)co;.  V.  9o7, 
lire  T£X,vâa9'  èpîJ^eiv.  V.  1301  Sq.,lire  iTropvw^icbv  I  ©p-ifDtôçMeXTÎTGUjXapDccbv  aùXviu.âTO)v, 
10    ]  (TXoXîwv,  xopsitov.  Oiseaux  696  R.  COnj.  'Epw;  ô  7^&^ylvd;,  aU  licu  de  'E.  6  TTcecCvoç. 

^  Sur  le  calendrier  grec  [J.  H.  Lipsius].  Discussion  d'un  passage  de 
rinscr.  d'Eleusis  récemment  découverte  et  publiée  par  Foucart  (Bull, 
hell.,  4,  p.  225)  ;  ce  passage  (1.  53)  est  important  pour  l'étude  des  rapports 
entre  le  cal.  Athénien  et  le  cal.  de  Delphes.  Il  ne  s'agit  pas  de  jours  intér- 
im calaires  comme  le  veut  Foucart,  mais  d'un  mois  intercalaire. 

^^  2*^  livr.  Quaestiones  de  elocutione  Polybiana  [Fr.  Kaelker].  La  1" 
partie  traite  de  la  variété  que,  pour  éviter  l'hiatus,  Polybe  introduit  soit 
dans  l'emploi  de  formes  diverses  du  même  mot  (verbes  en  p.t  ou  en  w;  ecpriv 
ou  e^pYiaa,  etc.)  soit  dans  le  choix  des  mots  ou  des  expressions,  ou  dans 
20  l'ordre  des  mots  ;  la  2^  des  caractères  propres  au  style  de  Polybe  dans  la 
construction  de  la  phrase  ;  dans  la  3%  Tauteur  étudie  quelques  particula- 
rités grammaticales;  dans  la  4^  il  signale  les  particularités  de  sens,  les 
néologismes  ;  les  mots  qui  ne  se  trouvent  que  chez  cet  auteur,  etc.  %  Sur 
l'hiatus  dans  Diodore  de  Sicile  [Id.].  ^  Mélanges  [G.  Curlius].  1)  Anas- 
25  trophe.  La  théorie  de  Benfey  sur  l'accentuation  des  prépositions,  exposée 
dans  Goett.  Nachr.  <R.  des  R.  3,  1 12,  46>  doit  être  acceptée  dans  ses  traits 
principaux,  mais  B.  a  le  tort  de  paraître  ignorer  que  G.  Hermann  et  Butt- 
mann  avaient  sur  ce  point  des  vues  fort  analogues  aux  siennes,  et  de  re- 
procher aux  philologues  de  conserver  dans  leurs  lexiques  et  leurs  gram- 
30  maires  des  formes  comme  à-jvo,  im,  irapà,  Trepî,  Otto,  etc.,  avec  l'accent  sur  la 
finale.  —  2)  TapTYi(Aoptov.  F.  de  Saussure  et  G.  Meyer  admettent  que  dans  ce 
mot  *TapTo;  correspond  à  une  forme  primit.  *trtas  d'où  serait  sortie  la  forme 
sancr.  trtîjas,  et  s'appuient  sur  la  glose  d'Hesychius  TapTYiixoptov  to  TpiTraopiov 
TQ  To  ^ixaXxov.  Mais  les  faits  s'opposent  à  cette  explication;  car  les  mots 
35  r\  TO  %aXxov  montrent  que  le  rapTYiixopiov  équivalait  à  deux  xaXxoï,  c.-à-d.  au 
quart  d'une  obole;  ce  mot  est  identique  avec  TeTapTin[j.optcv  que  quelques 
pages  plus  loin  Hes.  explique  par  oc  ^6o  x.aX5toï.  Cette  double  forme  est  du 
reste  expressément  signalée  par  Pollux,  9,  65,  c'est  une  nouvelle  preuve 

de  l'étymolOgie  de  xpà'TTt^a  (teTpàTte^a)  et  de^e  TpucpàXeia  (de  TETp'jçpâXsta).  Il  faut 

40  lire  dans  la  glose  d'Hes.  TSTapTYifAopiov.  H.  G. 

Hiiterarischee  Centralblatt.  3  jr.  Annalen  des  Vereins  fur  nas- 
sauische  Alterthumskunde  u.  Geschichtsforschung.  T.  15  ,  1879  [].  Il  y  a 
parmi  les  sujets  traités,  toute  une  série  de  dissertations  consacrées  aux 
antiquités  romano-germaniques.  %  Sam.  Berger,  De  glossariis  et  compen- 

45  diis  exegeticis  quibusdam  medii  aevi  [].  Richesse  de  renseignements  biblio- 
graphiques. ^^  10  jr.  Denys  d'Halicarnasse,  l'«  lettre  à  Ammée,  par  H.  Weil 
[B.].  Qqs.  points  sur  lesquels  le  rp.  n'est  pas  d'accord  avec  W.  Livre  bien 
fait  d'ailleurs.  ^  Cl.  Claudiani  carmina.  Vol.  2.  Carm.  25-37  et  carmina 
minora.  Rec.  L.  Jeep  [A.  R.].  Éloges  <Voy.  R.  des  R.,  2, 112,  50>.  *j[  P.  Te- 

60  rentius,  Comoèdien,  Vol.  2.  Adelphoe  erkl.  von  A.  Spengel  [].  Atteint  son 
but  en  somme.  Diverses  observations  du  rp.  ^  Petschenig,  Beitraege  zur 
Textkritik  der  Scriptores  rei  augustae  [A.  E.].  Contribution  importante  à  la 
critique  du  texte  et  à  l'intelligence  de  ces  auteurs.  La  tendance  de  P.  est 


LITERARISCHES  CENTRALBLATT.  103 

conservatrice,  quelquefois  à  l'excès.  Louable  circonspection  dans  les  cor- 
rections faites  aux  passages  non  suspectés  jusqu'alors.  %  Bang,  Voluspaa 
og  de  Sibyllinske  Orakler  [Ezd.].  D'après  l'auteur,  la  Voluspâ,  qui  forme  la 
base  de  la  mythologie  du  nord,  est  une  imitation  des  oracles  sibyllins, 
comme  l'indique  le  mot  Volu-spâ  =  Sibyllae  oraculum.  ^  F.  Hottenroth,   5 
Trachten,  Haiis-,Feld-,  u.  Kriegsgeraethschaften  der  Voelker  aller  u.'neuer  Zeit. 
Livr.  1  et  2  []•  Peut  servir  d'illustration  à  l'histoire  de  la  civilisation.  ^ 
Paul  Becker,  Ueber  eine  dritte  Sammlung  unedirten  Henkelinschriften[].  Des- 
cription approfondie  des  antiquités  trouvées  depuis  1870  dans  la  Russie 
méridionale,  et  critique  des  <c  Inscriptions  céramiques  de  Grèce  »  de  Du-  lo 
mont.  ^  W.  Froehner,  La  verrerie  antique  [-ch-].  Instructif,  ^^f  17  jr. 
r.  Macci  Plauti  GurcuUo,  rec.  G.  Goetz  [].  Grands  éloges,  malgré  qqs.  ré- 
serves du  rp.  1[  Gerber  et  Greef,  Lexicon  Taciteum  [A.  E.].  3^  fasc.  qui  va 
de  'convictus'  à  'effigies'.  Éloges.  ^  Rud.  Nicolai,  Geschichte  der  roemî- 
schen  Literatiir  1.  Kleinere  Haelfte.  [A.  R.].  Mauvais  à  tous  égards.  T[*I[  i5 
24  jr.  Kaemmel,  Die  Anfaenge  deutschen  Lebens  in  Oesterreich  bis  zum  Aus- 
gange  der  Karohngerzeit  [Hb.].  Entre  autres  sujets,  l'auteur  traite  de  la 
civilisation  du  Norique  et  de  la  Pannonie  sous  la  domination  romaine,  de 
l'administration  et  de  la  civilisation  romaines  à  l'aide  du  G.  I.  L.  %  Biblio- 
graphische  Uebersicht  liber  die  die  griechischen  u.  lateinischen  Autoren  20 
betreffende  Literatur  der  Jahre  1867-1876.  Abth.  1.  GriecKische  Autoren, 
Heft  2.  [R.  Klu.].  Mérite  les  mêmes  critiques  que  l'année  précédente.  ^ 
Roemer,  Die  exegetischen  Scholien  der  Ilias  im  Codex  Venetus  B.  [A.  Lch.]. 
Démontre  les  avantages  imp'ortants  du  Victorianus  de  Munich  sur  le  Ve- 
netus B  pour  une  série  considérables  de  scolies.  On  pourrait  faire  qqs.  25 
critiques  de  détail.  ^  Galeni  lib.  Trepl  èôwv,  rec.  Iw.  Mûller  [Hmrch].  L'au- 
teur a  pu,  grâce  à  la  traduction  latine  de  Nicolas  de  Khéguim  (14°  s.), 
reconstituer  en  beaucoup  d'endroits  la  leçon  primitive  avec  certitude.  T[ 
Theocrili  carmina  éd.  Ch.  Ziegler  [].  3°  éd.,  qui  diffère  peu  de  la  seconde. 
Z.  s'est  contenté  d'utiliser  les  travaux  de  Fritzsche,  de  Bûcheler,  d'Ahrens  et  so 
d'autres.  Éloges.  %^  31  jr.  Kaufmann,  Deutsche  Geschichte  bis  au f  Karl  den 
Grossen.  T.  1  [-  -  d.]  Bon  travail.  ^  A.  Kirchhoff,  Die  homerische  Odyssée  []. 
2*^  éd.  remaniée.  Toutefois,  sur  aucun  point  essentiel  l'ouvrage  n'a  reçu 
de  modification.  If  Kuttner,  DePropertii  elocutione  quaestiones  [].  Beaucoup 
'e  soin.  ^  Ziwsa,  Die  eurhythmische  Teknik  des  Gatullus  [A.  R.].  Intéressant;  35 
mais  Tauteur  dépasse  le  but  au  sujet  de  l'allitération.  %  Ciceros  vierte  Rede 
gegen  Verres  nach  einem  hinterlassenen  Heft  von  Leurs  iibersetzt  von 
Pfundtner.  [A.  Lch.].  Traduction  suivie  d'essais  de  conj.  et  qui  sera  bien 
accueillie.  ^T[  7  fév.  Pauli,  Etruskische  Studien.  1"  cahier.  Sur  la  signifi- 
cation des  mots  étrusques  '  etera,  lautn,  eteri  et  lautni'.  [D.].  Fait  avancer  40 
les  recherches  sur  la  langue  étrusque.  T  Beloch,  Campanien  [Bu.].  En 
fixant  les  limites  des  localités  antiques,  Tauteur  attache  trop  d'importance 
à  la  direction  des  voies  modernes.  On  pourrait,  en  outre,  dans  les  parties 
historiques  de  l'ouvrage,  soulever  plus  d'une  objection.  Travail  louable 
d'ailh3urs.  T[^  14  fév.    Exempla   Codicum  Latinorum   literis   majusculis  45 
scriptorum.  Supplementum  continens  tabulas  51-62.  Ediderunt  Car.  Zan- 
gemeister  et  Wattenbach  [W.  A.].  Instructif,  notamment  au  sujet  de  la 
décadence  de  Tonciale.  ^^  21  fév.  Wilh.  Wagner,  àXcpàêr.To;  rvi;  à-^âiwiç.  Das 
Abc  der  Liebe  [Bu.].  L'auteur  aurait  mieux  fait  de  conserver  l'ordre  du 
ms.  La  constitution  du  texte,  la  traduction  métrique  en  allemand,  le  die-  50 
tionnaire  méritent  des  éloges.  Pourtant  il  reste  beeucoup  à  faire  pour  la 
critique  du  texte.  ^  Nadrowski,  Neue  Schlaglichter  auf  dunkeln  Gebieten  der 
griechischen  und  lateinischen  Etymologie  [].  Sans  valeur.  ^  Hartel,  Studien 


104  1880.    —  ALLEMAGNE. 

ùber  attisches  Staatsrecht   u.  urkundenwesen  [].  Livre  qui  fait  époque.  ^ 
Gentile,  Le  elezioni  ed  il  broglio  nella  repubblica  romana  [].  Mêmes  éloges 
que  pour  l'écrit  de  G.  sur  Clodius  et  Cicéron.  Au  point  de  vue  scientifique 
cependant,  point  de  résultats  nouv.  ^  Bas  goldene  Zeitaller  [].  Agréable  à  lire. 
6  ^^  28  fév.  WÛSTENFELD,  Die  Géographie  u.  VerwaUung  von  Aegypten  [A.  W.] 
Trad.  de  Tarabe  de  Calcaschandi  (mort  en  1418).  11  y  a  dans  la  1"  part,  des 
renseignements  intéressants  sur  des  débris  d'antiquités  aujourd'hui  dis- 
parus. •[[  Ch.  Graux,  Notices  sommaires  des  mss  grecs  de  la  grande  bibliothèque 
royale  de  Copenhague  [V.  G.].  Éloges.  Il  serait  à  désirer  que  pour  leur  pays, 
10  les  philologues  de  l'Xllemagne  en  fissent  autant.  ^  Leipziger  Studien  der 
classischen  Philologie.  T.  1  et  2  [Cl.].  Travaux  de  valeur  inégale  sans  doute, 
mais  qui  tous  offrent  quelque  profit.  1^  6  mars.   Dum,  Entstehung  und 
Entwickelung  des  spartanischen  Ephorats  bis  zur    Beseitigung  desselben 
durch  Koenig  Kleoraenes  III  [G.  B.].  Bonne  méthode.  L'auteur  cependant 
15  aurait  dû  éviter  les  nombreuses   digressions  et  répétitions.  %  Rumpel, 
LexiconTheocriteum[].TTa.\£i\\  soigné.  Le  rp.  a  parfois  un  avis  différent 
au  sujet  des  explications  de  R.  U  est  regrettable  que  Tauteur  n'ait  pas 
utilisé  la  3°  éd.  de  Ziegler.  ^  Dossios,  Beitraege  zur  neugriechischen  Wort- 
bildungslehre  [K.  F.].  Grands  éloges.  ^  Numismatisches  Literatur-Blatt,  hrsg. 
20  von  M.  Bahrfeldt.  n°  d  [].  Annonce.  ^  13  mars.  Spiegel,  Erânische  Alter- 
thumskunde  T.  3.  [B.  L.].  Ouvrage  instructif,  malgré  les  critiques  que  Ton 
pourrait  faire  et  recommandable  même  à  ceux  qui  ne  s'occupent  pas  de 
philologie  zende.  ^^  20  mars.  Hertzberg,  Geschichte  von  Hellas  und  Rom. 
Vol.l.  []  La  partie  la  mieux  traitée  de  l'ouvrage  est  celle  qui  concerne 
25  Alexandre  et  ses  successeurs.  Critiques  du  rp.  %^  27  mars.  Krall,  Die  Corn- 
position  und  die  Schicksale  des  Manethonischen  Geschichtsiuerkes.  [A.  W.].  Ou- 
vrage très  utile  et  qui  soulève  des  questions  nouvelles.  ^1  3  avr.  Meltzer, 
GescJ^ichtederKarthager.T.  1.  [E.  M.].  L'auteur  fait  preuve  d'un  jugement  sain 
et  d'une  critique  pénétrante;  qqs.  objections  du  rp.^  H.V.  d.  Pfordten,  De 
80  dialecto  thessalica  commenXîiXio [G.  M...r.].  Bonne  collection  des  inscriptions 
Ihessaliennes  connues  jusqu'à  présent  et  des  faits  grammaticaux  qui  s'y 
trouvent.  ^  Ritschl,  Opuscula  philologica.  Vol.   5  :  Varia  [].  Réunion  d'é- 
crits divers  qui  n'ont  pu  prendre  place  dans  les  vol.  précédents.  La 
plus  grande  partie  du  recueil  est  occupée  par  les  «  Prolegomena  de 
35  rationibus    criticis ,  grammaticis  ,  prosodiacis,  metricis   emendationis 
Plaulinae  ».  ^  0.  Gilbert,  Die  Fragmente  des  L.  Coelius  Antipater  [].  Travail 
qui  ne  fait  guère  avancer  les  questions  relatives  aux  écrits  de  Cœlius. 
^^  10  avr.  Holzapfel,  Untersuchungen  ùber  die  Darstellung  der  griechischen 
Geschichte  von  489  bis  413  vor  Chr.  bei  Ephoros,  Theopomp.  u.  a.  Autoren 
40  [A.  V.  G.].  Travail  estimable  et  qui  se  distingue  avantageusement  de  ceux 
qui  ont  été  faits  sur  la  même  matière.  ^  Cesnola,  Cypern.  Deutsche  Bear- 
beitung  von  Ludw.  Stern  mit  einleit.  Vorwort  von  G.  Ebers  [Bu.].  L'éd. 
allemande  a  des  avantages  marqués  sur  l'éd.  anglaise.  Pourtant  les  notes 
de  S.  prêtent  à  qqs.  critiques.  Description  des  fouilles  dirigées  par  Ces- 
45  nota  :  c'est  à  Golgoi  et  à  Curion  que  les  fouilles  ont  donné  les  meil- 
leurs résultats.  Une  partie  considérable  des  Inscriptions  de  G.  a  été  pu- 
bliée et  mieux  publiée  par  Lebas  =  Waddington  «  Voyage  archéologique, 
Inscriptions  »,  tome  3.  ^[^  7  avr.  Justi,  Geschichte  des  alten  Persiens  [E. 
M.].  Mauvais.  ^  Hunrath,  Die  Quellen  Strabo's  im  sechsten  Bûche  untersucht 
50  [].  Recherche  minutieuse  et  conduite  partout  avec  circonspection.  ^Thie- 
MANN,  Homerisches  Verballexicon.  [25".].  Ouvrage  classique  qui  atteint  bien 
son  but  malgré  qqs.  défauts,  peu  importants  d'ailleurs.  ^^  1"  mai.  Wohl- 
RAB,  Vier  gèmeinverstaendliche  Vortraege  ùber  Platon's  Lehrenu.Lchrer  [].RieD 


» 


LITERA.RISCHES   CENTRALBLATT.  105 

de  bien  neuf.  Peut  être  lu  cependant  dans  les  gymnases  par  les  élèves 
des  classes  supérieures.  ^  HuG,  Aeneas von Stymphalos  [A.  v.  G.].  Résultats: 
le  titre  de  Touvrage  d'Énéeîne  doit  pas  être  ra/.Tixov  ùt.ôil^w.'x  mais  ^rspl  tcû  ttû; 
xfTi  7:oXic?y-ou{jL£vc'j;  àvréxEiv.  Le  traité  d'Énée  aurait  été  rédigé  en  359,  ou  358  au 
plus  tard  ;  le  critique  assigne  la  date  de  357  ou  356.  Énée  aurait  vécu  » 
dans  le  Péloponnèse  et  aurait  été  le  stratège  de  la  ligue  arcadienne  qui  en 
367  chassa  de  Sicyone  le  tyran  Euphron.  %  Senecae  epistulas  aliquot  ex 
Bamberg.  et  Argentorat.  codd.  éd.  Bucheler^A.  E.].  Édition  critique  de 
7  lettres  de  Sénèque  qui  répond  à  toutes  les  exigences.  Le  rp.  présente 
qqs.  conj.  %^  8  mai.  Heerdegen,  Die  Idée  der  Philologie  [Bu].  Annonce.  Le  lo 
critique  se  réserve  de  donner  une  appréciation  plus  étendue  dans  son 
Jahresbericht.  ^RoscHER,  Die  Gorgonen  undVerwandtes  [Bu].  Presque  toutes 
les  idées  dos  Grecs  sur  les  Gorgones  se  ramènent  à  la  signification  de 
tempêtes.  ^^  i  5  mai.  J.  G.  Droysen,  Geschichte  xilexander's  des  Grossen.  3"  éd. 

^[F.  R.].  Éd.  réduite  où  l'on  a  inséré  qqs.  résultais  des  recherches  modernes.  i5 
Le  texte  a  été  modifié  et  amélioré  çà  et  là.  ^  A.  v.  Sallet,  Die  Nachfolger 
Alexander's  des  Grossen  in  Baktrien  u.  Indien  [].  Description  de  monnaies 
relatives  à  Thistoire  des  royaumes  grecs  en  Bactriane  et  dans  l'Inde. 
Beaucoup  de  faits  nouveaux;  rejet  de  fausses  hypothèses.  Les  discussions 
historiquesdeSallet  prêtent  souvent  à  la  critique.  ^1[22mai.  Plato'sCharmi-  20 
des,  inhaltlich  erlaeutert  v.Th.BECKER  []. Louable  contribution  àTintelligence 

H  du  Charmide.  ■[[  Zoeller,  Latium  und  Rom  [F.  R.].  Quelques  points  fermes 
sont  acquis  sur  une  mer  infinie  de  possibilités.  Livre  recommandable 
d'ailleurs  pour  ceux  qui  s'intéressent  à  l'histoire  romaine  la  plus  reculée. 
^  Jung,  Roemer  und  Romanen  in  den  Donaulaendem  [A.  v.  G.].  Éloges  tempe-  25 
rés  par  de  nombreuses  critiques.  Le  critique  s'étonne  de  ne  voir  jamais 
cité  le  «  Weslroemisches  Reich  »  de  Richter.  1[  Foy,  Lautsystem  der  grie- 
chischen  Vulgaersprache  [G.  M...r.].  Travail  louable  mais  qui  a  besoin 
d'être  complété,  surtout  en  ce  qui  concerne  les  particularités  dialectales. 
Une  meilleure  connaissance  des  peuples  qui  sont  en  relation  avec  la  3o 
Grèce  aurait  épargné  à  l'auteur  de  fausses  étymologies.  ^  Raph.  Kûhner, 
Ausfùhrliche  Grammatik  der  lateinischen  Sprache.  T.  2.  Abth.  2.  [Cl.].  Qqs. 
critiques  sur  la  disposition  de  l'ouvrage  ;  néanmoins  la  matière  est  abon- 
dante et  bien  ordonnée  dans  le  détail.  ^  Helm,  Quaestiones  syntacticae  de 
participiorum  usu  Tacitino  Velleiano  Sallustiano  [A.  E.].  Le  rp.  fait  qqs.  35 
critiques  de  détail,  mais  qui  ne  détruisent  pas  la  valeur  de  cet  ouvrage, 
lequel  témoigne  d'une  grande  application  et  d'une  solide  connaissance 
de  la  grammaire.  %  Hugo  Blûmner,  Technologie  u.  Terminologie  derGciverbe 
u.  Kùnste  bei  Griechenu.Roemern.  T.  2.  [Bu.].  Continuation  du  travail  soigné 
et  méritoire  dont  le  1"  vol.  a  déjà  paru  <Voy.  R.  des  R.  \ ,  86,  23>.  Analyse  <» 
mêlée  de  critiques.  ^  Pietsch,  Wallfahrt  nach  Olympia  (avr.  et  mai  1876) 
[X.].  Intéressant  ;  qqs.  erreurs  relatives  à  Olympie.  1^  29  mai.  J.  Lauth, 
Troja's  Epoche  [A.  v.  G.].  L'auteur  emprunte  des  théories  peu  soulenables 
au  «  Koenigsbuch  der  alten  Aegypter  »  de  Lepsius.  Ce  qui  appartient  bien 
à  l'auteur,  c'est  de  voir  dans  Protée  Ramsès  III  (1325);  de  dire  que  dans  ce  ^s 
vers  :  lî;  'Exutov  padtX-^a  ^poTwv  S'viXy.p.ova  râvrwv  Homèrc  a  songé  au  cruel  tyran 
Achthoès  de  la  9*  dynastie  (2665  av.  J.  C),  etc.,  etc.  Compte-rendu  dé- 
daigneux. •[  Eman.  Hoffmann,  Patricische  und  plebejische  Curien  [].  L'au- 
teur cherche  à  prouver  que  les  curies  étaient  primitivement  patriciennes; 
les  témoignages  contraires  se  rapportent  à  une  époque  où  cette  institu-  50 
tion  était  déjà  en  décadence.  Hoffmann  a  touché  le  point  faible  des 
théories  de  Rubino  et  de  Mommsen  sur  les  auspices  patriciens.  T 
B.  Badt,  Ursprung,  Inhalt  und   Text  des  vierten  Bûches  der  sibyllinischen 


106  1880.    —    ALLEMAGNE. 

Orakel  [A.  v.  G.].  Presque  toujours  l'auteur  a  raison,  quand  il 
signale  dans  le  texte  des  altérations  non  aperçues  jusqu'ici.  Les 
améliorations  qu'il  propose  sont  souvent  acceptables.  On  peut  admettre 
sans  invraisemblance  avec  lui  que  l'auteur  de  ce  poème  était  un  Juif; 

8  mais  il  n'est  pas  prouvé  que  ce  fût  un  pharisien. ^^Mûller-Strûbing,Po- 
lemische  Beitraege  zurKritikdes  Thukydidestextes  [F.  R.].  Découvre  des  diffi- 
cultés jusque-là  inaperçues  ou  expliquées  artificiellement,  qu'il  résout  le 
plus  souvent  par  des  corrections  très  simples  et  très  concluantes.  L'auteur 
croît  être  sur  la  piste  d'une  interpolation  systématique  du  texte  et  promet 

10  de  revenir  sur  ce  sujet  dans  la  suite.  On  pourrait  élever  des  doutes  sur 
une  sorte  d'athétèse  que  défend  Mùller-Strûbing,  celle  qui  consiste  à 
retrancher  des  mots  comme  simplement  inutiles.  ^  Senecae  tragoediae, 
rec.  et  emend.  Leo  [A.  R.].  Léo  s'est  servi  principalement  du  Codex 
Etrascus  (Laurent.  37,  13),  non  sans  consulter  les  extraits  du  Thuaneus 

16  et  les  fragments  du  palimpseste  ambroisien.  (Pour  Tappréciation  des 
procédés  critiques  de  L.,  voir  R.  des  R.  4,  98,  19>.  Les  changements 
introduits  par  l'éditeur  sont  en  grande  partie  bien  justifiés.  ^1  5  jn. 
Jos.  Lauth,  Aegyptische  Chronologie  [A.  v.  G.]  Livre  d'une  insanité  rare. 
<Voy.  même  recueil  29  mai).  ^  Tomaschek,  Centralasiatische  Studien.  {. 

20  Sogdiana  [Id.].  Bonne  connaissance  en  général  des  travaux  relatifs  à 
cette  question.  Sujet  bien  traité.  ^  Ihne  ,  Roemische  Geschichte.  5»  Vol. 
u  Der  Verfall  der  Republik  »  [].  Paraît  ennuyeux.  Il  y  a  néanmoins  beau- 
coup d'observations  justes  et  neuves.  La  critique  de  l'auteur  a  relevé 
dans  l'histoire  de  la  guerre  de  Jugurtha  beaucoup  d'impossibilités  et 

25  d'invraisemblances.^  Doxographi  graeci,  collegit,  rec,  prolegomenis  indi- 
cibusque  instr.  Diels,  (ouvrage  couronné  par  TAcadémie  de  Berlin).  [B.]. 
Témoigne  d'une  application  extraordinaire.  Comprend  tous  les  auteurs 
qui  ont  recueilli  les  opinions  des  philosophes.  T[  Maass,  Bc  Sibyllanm 
indicibus  [A.  R.].  Résultats  satisfaisants  en  général,  pourtant  il  y  a  plus 

30  d'une  affirmation  insoutenable  qui  s'est  glissée  çà  et  là  à  côté  de  bonnes 
observations. T"  Appiani  historia  Romana,  éd.  L.  Mendelssohn,Vo1.  prius  [G. 
Z.].  L'auteur,  dans  la  constitution  du  texte,  suit  les  principes  de  Schwei- 
ghaeuser.  D'après  le  critique,  il  y  a  bien  des  changements  proposés  ou 
introduits  dans  le  texte  pour  obéir  à  des  règles  grammaticales  qu'Appien 

35  ne  semble  pas  avoir  observées.  Ifl  12  jn.  H.  v.  Pessl,  Bas  chronologische 
System  Manetho's  [A.  v.  G.].  Prémisses  confuses,  démonstration  confuse, 
résultats  qui  ne  sont  pas  confus  parce  que  rauteur  s'attache  à  Lepsius. 
Padelletti,  Lehrbach  der  roemischen  Rechtsgeschichte^  Deutsche  Ausg.  Mit 
Riicksichtnahme  auf  das  deutsche  Universitaetsstudium  besorgt  v.  Franz 

40  v.  HoLTZENDORFF.  [—  t.].  Éloges  sur  le  fond  et  la  forme.  La  traduction  de 
V.  H.  est  elle-même  un  modèle.  ^  Tudeer,  De  dialectornm  graecarum  di- 
gammo  testimonia  inscriptionum  [Cl.].  Livre  utile.  J  Peiper,  Die  handschrift- 
liche  Ueberlieferung  des  Ausonius  [A.  R].  L'auteur  semble  avoir  atteint  son 
but.  Observations  du  critique.  P.  a  en  outre  fait  souvent  de  bonnes  correc- 

45  lions  et  démontré  que  trente  des  épigrammes  qu'on  lit  dans  les  éd.  d'Au- 
sone  ne  sont  pas  de  lui.  ^%  19  jn.  H.  Berger,  Die  geographischen  Fragmente 
des  Eratosthenes[E.  W.  S.].  L'auteur  fait  preuve  d'une  lecture  très  étendue 
et  très  diverse.  Son  livre  mérite  d'être  recommandé  aux  philologues  et 
aux  géographes.  ^^  26  jn.  T.  Livii  ab  urbe  condita  libri  a  26°  ad  30"'«,  rec. 
50  LuGHS  [A.  E.].  La  constitution  du  texte  est  fondée  sur  les  principes  sui- 
vants :  Tous  les  mss.  de  la  3«  décade  proviennent  d'un  ms.  écrit  avant  le 
6«  s.  qui  contenait  des  lacunes  et  d'autres  défauts  et  sur  lequel  ont  été 
copiés  le  Puteanus  et  un  autre  ms.  De  ce  dernier,  proviennent  le  codex 


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LITERARISCHES  CENTRALBLATT.  107 

Taurinensis,  fort  mutilé,  et  un  autre  ms.  d'où  dérive  le  codex  Spirensis 
aujourd'hui  perdu.  Observations  grammaticales  et  lexicologiques.  L'au- 
teur montre  de  la  prudence  dans  la  recension  du  texte  et  dans  les  correc- 
tions.Grands  élog-es.  m3  jl.  Jahresberichte  rfer  Geschichtswissenschaft  hrsg. 
V.  F.  Abraham,  I.  Hermann,  Edm.  Meyer,  1878,  r°  année  [].  Publication  & 
que  les  historiens  consulteront  avec  fruit.  ^  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Koe- 
nigreichs  Pontos  [A.  v.  G.].  Monographie  très  utile,  dans  laquelle  les  questions 
principales  concernant  l'histoire  du  royaume  du  Pont  reçoivent  toutes 
une  solution  satisfaisante.  %  Begker,  Studia  Apuleiana  [A.  E.].  B.  traite  2 
questions  importantes  :  1°  Sur  la  différence  de  style  entre  les  Métamor-  lo 
phoses  d'Apulée  et  les  autres  écrits  de  cet  auteur  ;  2°  sur  le  «De  mundo  » 
que  B.  conteste  à  Apulée,  et  qu'il  attribue  à  un  auteur  inconnu  qui  vivait 
à  Rome  au  3«  siècle  et  connaissait  mal  le  grec,  mais  possédait  bien  sa 
langue  maternelle.  Cette  hypothèse  a  un  haut  degré  de  vraisemblance.  % 
Otto  Keller,  Epilegomena  zu  Horaz  [A.  R.]  Sous  le  rapport  critique  K.  i5 
reste  résolument  conservateur  et  n'admet  que  rarement  des  conj.  Compte- 
rendu  favorable,  malgré  qqs.  observations  critiques,  •f^f  10  jl.  Frankfur- 
ter, Ueber  die  Epenthese  von  j  (i),  F  (v),  im  Griechischen  [Bgm].  Travail  qui, 
bien  que  défectueux  sous  beaucoup  de  rapports,  fait  avancer  la  question. 
^  V.  Warsberg,  Odysseische  Landschaften.  T.  3  (Das  Reich  des  Odysseus)  20 
[Bu.].  Rien  de  sérieux.  <Voy.  R.  des  R.  3,  408,  52>.  t1[  17  jl.  Wolf,  Hypa- 
tia,  die  Philosophin  von  '.Alexandrie)!,  (Ihr  Leben,  Wirken  u.  Lebensende 

nach  den  Quellenschriften  dargestelll)  [J.  Wr 1]  Très  complet.  T  Mah- 

LOW,  Die  langen  vocale  A,  £,  0,  in  den  europaeischen  Sprachen  [Brgm.].  Travail 
qui  repose  sur  des  connaissances  approfondies  et  qui  témoigne  souvent  25 
d'une  grande  sagacité.  Observations  du  rp.  ^  Ant.  ZmGEKLE,  Beitraege  zur 
Geschichte  der  Philologie  (Th.  d  :  Decarminibus  latinis  sœc.  45  et  16  incditis) 
[A.  R.].  Très  soigné.  Le  rp.  ajoute  quelques  citations  de  poètes  imités  par 
les  poètes  latins  modernes.  \  Siegltn,  Die  Fragmente  des  L.  Coelins  Anti- 
ater.  [].  Peu  réussi  en  somme.  ^  Tacitus,  Agricola.  Fur  den  Schulg.  erkl.  so 
v.  PraMx'her  [A.  E.].  L'auteur  est  au  courant  des  travaux  philologiques 
relatifs  à  l'Agricola.  A  l'égard  de  la  critique  du  texte,  il  en  prend  trop  à 
son  aise,  et  prodigue  les  corrections  arbitraires.  ^  Schwann,  Der  Godes- 
berg  und  die  ^  ara  JJbiorum'  des  Tacitus  in  ihrer  Beziehnng  zu  den  'castra 
Bonnensia' [W.].  L'auteur  combat  avec  succès  l'opinion  généralement  ad-  «5 
mise  d'après  laquelle  Cologne  aurait  été  le  siège  de  l'ara  Ubiorum  (Tacite, 
Ann.  4,  39  et  57),  qu'il  place  près  de  Godesberg.  C'est  dans  le  voisinage 
de  Bonn  que  la  21«  légion  avait  son  cantonnement  au  commencement  du 
gouvernement  de  Tibère.  Les  'castra  apud  aram  Ubiorum'  sont  les  mômes 
que  ceux  qui  sont  mentionnés  par  Tacite  sous  le  nom  de  'castra  Bonnen-  4o 
sia'.  Loué.  ^  Kekulé,  Ueber  ein  griechisches  Vasengemaelde  \m  akad.  Kunst- 
museum  zu  Bonn  (Mit  40  Abbildgn  im  Text  u.  4  Taf.  Lichtdruck)  [].  Con- 
vaincant. Le  mythe  d'après  lequel  Hélène  est  née  de   l'œuf  de  Némésis, 
mythe  que  Cratinus  a  utilisé,  est  ancien  ;  il  se  trouvait  dans  les  chants 
cypriotes,  et  il  a  peut-être  été  représenté   par  Phidias  sur  le  piédestal  de  46 
la  Némésis  de  Rhamnus  (à  côté  de  la  scène  décrite   par  Pausanias  dans 
laquelle  Léda  conduit  Hélène  à  Némésis).  Elle  est  dans  tous  les  cas  le 
sujet  d'une  série  d'œuvres  artistiques  mal  comprises  jusqu'ici.  •[[1[  24  jl. 
Léo  Meyer,  Gn'ec/iwc/ieAom^e  [Bgm.].  Monographie  estimable,  il  34  jl. 
Wjedemann,  Die  Geschichte  Aegyptens  (von  Psammetich  I  bisauf  Alexander  so 
d.  Gr.)  [E.  M.].  Collection  très  soignée  de  matériaux,  mais  la  critique  des 
sources  grecques  surtout  est  sans  valeur.  ^  Ramorino,  In  Platonis  Pro- 
tagoram  explanationes  [M.  W...b].  Connaissance  étendue  dos  travaux  rela- 


i08  1880.    —  ALLEMAGNE. 

tifs  à  la  question.  Les  innovations  de  R.  sont  peu  heureuses  et  son  latin 
laisse  à  désirer  au  point  de  vue  de  la  correction  <v.  R.  des  R.  4,  309,  23>. 
^^  7  août.  C.  Peter, Zur  Kritik  der  aelteren  roemischen  Geschichte  [F.  R.] P.  di- 
rige sa  polémique  particulièrement  contre  Nitzsch.  Les  parties  négatives  de 
5  son  travail  peuvent  être  acceptées  non  sans  de  nombreuses  réserves  pour 
l'ensemble  et  pour  les  détails.  Mais  ses  principes  critiques  relatifs  à  l'an- 
cienne histoire  romaine  sont  inadmissibles  ;  ils  font  reculer  la  science 
bien  au  delà  de  Niebuhr.  %  L.  Lindenschmit,  Die  Alterthûmer  unserer 
heidnischen  Vorzeit,  3.  Ed.  2.  Heft  [H.  B.].  Complète  et  rectifie  les  idées 

10  contenues  dans  les  «Antike  Gesichtshelme  u.  Sepulcralmasken»  de  Benn- 
dorf  <Voy.  R.  des  R.  4,  94,  d6  et  97,  d6>.  Éloges.  %  Publilii  Syri  Mimi  sert- 
tentiae  rec.  Guil.  Meyer  [].  L'auteur  croit  avoir  retrouvé  les  sentences 
authentiques  de  Publilius  Syrus.  Compte-rendu  doucement  ironique.  ^If 
\A  août.  G.  A.  KocH,  Schulwoerterbuch  zur  Aeneide  des  P.  Vergilius  Maro 

15  hrsg.  v.  V.  H.  KocH  [A.  E.].  Le  critique  juge  cette  publication  inoppor- 
tune pour  les  élèves.  Des  négligences.  Manque  de  précision  dans  l'expli- 
cation des  mots,  ^•[f  21  août.  Friedrich,  Biographie  des  Barkiden  Mago  []. 
Qqs.  résultats  importants,  entre  autres  l'identité  d'Hamilcar  et  de  Magon 
trouveront  peu  d'assentiment  ;  en  tous  cas  ils  ne  sont  pas  démontrés.  1[ 

20  Fellner,  Forschung  u.  Darstellungsweise  des  Thukydides  gezeigt  an  einer 
Kritik  des  achten  Bûches  [F.  R.].  Éloges  tempérés  par  qqs.  critiques.  T 
NEOEAAHNIKA  nAPAMï0iA  (Coritcs  po'pulaircs  grccs  publiés  d'après  les 
mss.  de  J.  G.  de  Hahn,  et  annotés  par  J.  Pio)  [Bu.].  Analyse.  ^  Krall, 
Tacitus  u.  der  Orient  (1  Th.  Historien  4,  83-84)  [].  En  ce  qui  concerne  Ta- 

25  cite,  le  critique  conteste  qu'il  puisse  être  appelé  le  «  grand  maître  de  la 
recherche  historique  ».  ^^  28  août.  Torma,  Repertorium  ad  literaturam 
Daciae  archaeologicam  et  epigraphicam  [H.  N.].  Annonce.  ^  Georg  Waitz, 
Bie  Verfassung  des  deutschen  Volkes  in  aeltester  Zeit  [].  Relativement  à  la 
Germanie  de  Tacite,  l'auteur  s'efTorce  de  réduire  l'importance  jusqu'ici 

30  prépondérante  des  ms.  B  et  b  et  de  mettre  au  premier  rang  la  famille  de 
C.  ^  Stark,  Handbuch  der  Archaeologie  derKunst.  i  Bd.  1  Abth.  [].  Éloges. 
<Voy.  R.  archéologique).  ^^  4  sept.  Mûnz,  1.  Die  Keime  der  Erkenntniss- 
theorie  in  der  vorsophistischen  Période  der  griechischen  Philosophie.  2. 
Die  Erkenntniss- u.  Sensationstheorie  des  Protagoras  [].  Dans  le  1"  de  ces 

15  travaux,  bonne  connaissance  du  sujet.  Mais  les  théories  personnelles  de 
M.  prêtent  plus  à  la  critique  qu'à  l'approbation.  Qqs.  réserves  du  rp.  dans 
le  second.  La  théorie  de  la  sensation  de  Protagoras  est  bien  exposée.  ^ 
Deecke,  Etruskische  Forschung  en  {4.  Heft.  Das  Templum  von  Piacenza.  Mit 
5  Tafeln)  [Pa.].  Soigné  et  instructif.  Le  critique  approuve  les  résultats, 

40  d'après  lesquels  l'authenticité  du  'Templum'  n'est  pas  douteuse.  ^^  H 
sept.  Gerth,  Griechisches  Vehungshuch  [].  Livre  élémentaire,  fait  avec  soin. 
^  1  T.  Macci  Plauti  Captivi  Hrsg  v.  Edw.  A.  Sonnenschein.  Mit  einem'  Kri- 
tischen  Apparate,  u.  zahlreichen,  noch  nicht  veroeffentlichten  Emendatio- 
nen  v.  R.  Bentley,  2  Richard  Bentley' s  Emendationen  zum  Plautus  hrsg  v.  P. 

46  ScHROEDER  [].  De  la  minutic  parfois.  De  plus,  les  auteurs  ne  parlent  pas 
de  la  méthode  critique  de  Bentley,  des  corrections  personnelles,  ou  em- 
pruntées à  des  critiques  plus  anciens,  etc.,  etc.  ^[^  18  sept.  Busolt,  Fors- 
chungen  zur  griechischen  Geschichte.  1  Th.  [E.  M.].  Résultats  satisfaisants, 
sauf  pour  certains  points.  %  Hodgkin,  Italy  and  her  invaders  376-476.  T.  1 

«0  et  2.  [].  Ouvrage  de  compilation  sans  valeur  scientitique.  ^  Collection  de 
romans  grecs  par  Spyridion  P.  Lambros  [K.  F.].  Très  soigné.  Éloges.  ^ 
Belger,  Moriz  Haupt  als  akademischer  Lehrer  [].  L'auteur  a  parfois  exagéré 
la  valeur  de  Haupt.  f  ^  25  sept.  Blaydes,  Aristophanis  Thesmophoriuzusae 


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LITERARISCHES  CENTRALBLATT.  109 

[-g.].  Éloges  tempérés  par  qqs.  réserves.  %^  2   oct.  Mek.ler,  Euripidea 
[J.  K.].  Critique  de  texte  sur  63  passages  d'Euripide.    Dans  certains  cas, 
M.  a  le  premier  relevé  des  traces  évidentes  de  corruption  ;  dans  d'autres, 
il  a  voulu  corriger  des  passages  non  suspects.  Ses  conj.  ne  sont  pas  tou- 
jours heureuses.  Eh  somme  travail  utile,  intéressant.  ^  Schreiber,  Apol-  s 
ionPt/^/ioÂio7zos(avec2planclies  de  photogravure)  [Bu.].  Analyse  dece travail 
qui  témoigne  d'une  vaste  lecture. ^^[9  oct.LAUTH,  Aus  Aegypten's  Vorzeit  []. 
pes  assimilations  singulières.  Ainsi  l'exclamation  homérique  w  tïotvoi  con- 
tiendrait le  nom  duroiPepijW  ràv rappellerait  celui  du  prétendu  Danaos  ou 
Thonis,  etc.  ^  Hildesheimer,  De  libido  qui  inscribitur  de  viris  illustribus  urbis  lo 
Romae  quaestiones  historicae  [].  Dans  la  première  partie  relative  aux  sour- 
ces, les  résultats  sont  déduits  avec  sagacité  et  démontrés  en  substance. 
La  seconde  traite  de  la  question  regardée  comme  insoluble  de  l'auteur 
et  du  siècle  de  récrit  en  question,  et  des  sources  d'Hygin.  Critiques  du 
rp.  %^  16  oct.  Philologische   Untersuchungen.  Hrsg.  v.  Kiessling,  u.  U.  v.  15 
WiLAMOwiTz-MOELLENDORFF.   1.  Hcft.  (Aus  Kydathen.)   Concerne  divers 
points  de  l'histoire  d'Athènes  dans  l'antiquité.  Vives  critiques  du  rp.  sur 
la  forme  et  sur  le  fond.  ^^  23  oct.   Codex  Alexandrinus   [G.  R.  G.].  Fac- 
similé  dece  ms.  qui  prend  place  à  côté  du  Sinaïticus  et  du  Valicanus.  ^ 
Gust.  Meyer,  Griechische  Grammatik  [(?)].  Éloges.  Tf  Ludwig  von  Sybel,  20 
Athena  U7îd  Marsyas  [Bu.].  Essai  de  restauration  manqué.  ^  Collection  Au- 
uste  Dutuit  [Bu.].    (Antiquités,    médailles,  monnaies,  objets  divers), 
nalyse  et  observations  du  critique.  ^^  30  oct.  Aristotelis  ethica  Nicoma- 
'hea.  Rec.  Susemihl  [].    Les  matériaux  critiques  ont  été  réunis  avec  le 
lus   grand   soin.  Cette  édition   cependant  ne  fait  pas    oublier  celle  25 
e  Bekker,  dont  elle  s'écarte  peu.  ^  Delbrùgk,  Einleitung  in  das  Spi'ach- 
iudiumiC!)].  Bonne  introduction  à  l'étude  de  la  grammaire  comparée.  ^ 
erm.  Usener,  De  Stephano  Alexandrino  commentatio  [B.].  Soigné.  ^  Del- 
ViiiGK,  Die  Grundlagen  der  griechischen  Syn^ao;  [0.  .h.  .f].  Cet  ouvrage   se 
istingue  des  précédents  en  ce  qu'il  est  populaire  et  qu'il  témoigne  d'un  30 
rogrès  dans   la  méthode  de  l'auteur.  T[  Lehmann,  Die  Tachygraphischen 
Abkûrziingen  der  griechischen  Eandschriften  (avec  iO  planches  de  photogra- 
vure). [Wa.].   Très  soigné.  <Voy.  plus  haut.  p.  21,  26>.  ^  Rud.  Nicolai, 
Geschichte  der  roemischen  Literatur.  Derzweiten,  groesseren  Haelfte  1**  Abth. 
A.  E.].  Mauvais  <Voy.  17  jr>.  ^  Hartman,  De  Hermocopidarum  mysteriorum-  *5 
ue  profanatorum  iudiciis  [B.].  Selon  H.  les  accusations  contre  Alcibiade, 
elatives  aux  Hermocopides  ont  été  commencées  par  le  parti  oligarchique 
t  reprises  par  les  démagogues.  Le  crit.  accorde  que  d'après  Thucydide 
les  démagogues  sont  intervenus  plus  tard,  mais  l'historien  ne  distingue 
pas  les  vrais  et  les  faux  démagogues,  et  ne  dit  pas  que  la  résolution  du  40 
euple  soit  due  aux  intrigues  d'un  parti.  B.  en  outre  déclare  faux  à  priori 
e  vouloir  reconstruire  les  événements  en  fondant  le  récit  d'Andocide 
vec  celui  de  Thucydide  qui  seul  est  digne  de  foi.  Le  critique  n'est  pas 
e  cet  avis.  ^^6  nov.  Zambélios,  Parlers  grecs  et  romains.  T.  1.  [G.  M. .  .r]. 
uvrage  dépourvu  de  toute  valeur    scientifique.    ^  Petschar  ,    De  Ho- 45 
atii  poesi  lyrica  [A.  B.].  Rien  de  nouveau  pour  le  fond.  La  forme  ne  vaut 
ien.  ^[^  13  nov.  Alf.  Mùller,  De  2  littera  in  lingua  graeca  inter  vocales  posita 

[Bgm.].   Bon.    Loué.  ^  ARABANDINOS,  SAXo-yti  ^Yip-w^wv  à(j|xàTwv  rrï;  'Hireîpou  [G. 

M...r].  Ouvrage  soigné  qui  enrichit  la  collection  des  chants  populaires 
grecs.  ^  Poetae  latini  minores.  Rec.  et   emendavit   Aemilius  Baehrens  50 
Vol.  2.  [A.  R.].  Faible.  L'éditeur  s'est  trop  pressé.  H[  20  now .  Bibliothèque 
grecque  vulgaire.  Publiée  par  Emile  Legrand.  T.  i.  [K.  F.].  Bon  travail.  ^ 
Scriptor es  de  orthographia.  Ex  reccnsione  Henrici  Keil.  [A.  E.].  Annonce, 


110  1880.    —    ALLEMAGNE. 

<Voy.  R.  des  R.  3,  d09,  16>.  Cette  dernière  partie  du  7°  volume  termine 
la  publication'  des  Grammairiens  latins.  ^*|  27  nov.  Pindar's  Siegeslieder 
erki.  V.  Friedrich  Mezger  [].  Le  principal  mérite  de  cet  ouvrage  consiste 
dans  l'exposition  de  l'enchaînement  des  idées  chez  Pindare,  indiqué 
6  par  la  répétition  d'un  mot  important.  Cet  ouvrage,  malgré  les  objections 
qu'on  pourra  élever,  aura  fait  avancer  nos  connaissances  sur  la  compo- 
sition pindarique.  ^  Weissenfels,  Aesthetisch-kritische  Analyse  der  «  Epis- 
tula  ad  Pisones  »  [].  W.  ne  se  distingue  guère  de  ses  devanciers,  qu'il 
paraît  ne  pas  connaître.  Il  évite  les  athéthèses  et  les  transpositions,  et 

10  fait  preuve  généralement  de  prudence.  %  Bender,  Rom  und  roemisches  Le- 
ben  in  Alterthum  [Bu.].  Ouvrage  à  l'usage  des  élèves  les  plus  avancés  des 
gymnases,  qui  atteint  bien  son  but.  Analyse.  Qqs.  rectifications  du  criti- 
que. Tj  Heinrich  Kiepert,  Leitfaden  der  alten  Géographie  [Bu.].  Réduction  à 
l'usage  des  classes  du  «  Lehrbuch  der  alten  Géographie  ».  Instructif.  ^ 

15  Bernays,  Zwei  Abhandlungen  ûher  die  aristotelische  Théorie  des  Brama  []. 
Réimpression  presque  sans  changements  de  deux  dissertations  'epoche- 
machend'  qui  ont  paru  en  1853  et  en  1857.  ^  Breife  von  Cari  Lehrs  an 
einen  Freund.  Hrsg.  v.  Fritz  v.  Farenheid  [].  Livre  qui  nous  montre  sous 
un  jour  favorable   les  quahtés  éminentes  de  Lehrs.  ^^  4  déc.  Sayce, 

20  Introduction  to  the  Science  of  Language  [].  En  ce  qui  concerne  les  langues 
indo-européennes,  on  acceptera  entre  autres  les  vues  de  S.  sur  la  diver- 
sité primitive  du  système  phonétique.  Le  rp.  malgré  qqs.  divergences 
d'opinion  sur  une  série  de  questions  très  importantes  approuve  le  point 
de  vue  de  S.  en  général.  ^  Heinr.  Dietr.  Mûller,  Der  indogermanische Sprach- 

25  bau  in  seiner  Entwickelung .  1  Th.  [R.  K.].  Ne  peut  prétendre  à  une  valeur 
scientifique.  %  Rangabé,  Die  Aussprache  des  Griechischen  [(?)].  L'auteur  se 
montre  favorable  à  la  prononciation  moderne,  telle  qu'elle  est  en  usage 
en  Grèce.  On  ne  saurait  partager  cette  vue  qu'avec  certaines  restrictions. 
^  Léo  Meyer,  an  im  Griechischen,  Lateinischen  u.  Gothischen  [Bgm.].  Le  rp. 

30  accorde  l'identité  du  grec  àv  avec  le  latin  et  le  gothique  '  an'.  Mais  il  n'est 
pas  démontré  que  la  plus  ancienne  signification  de  ce  mot  ait  été  '  oder, 
sonst,  andernfalls'.  D'ailleurs  la  question  traitée  par  M.  aurait  besoin 
d'un  nouvel  examen  approfondi.  ^  Car.  Fried.  Mûller,  De  pedibus  solutis 
in  Iragicorum  minorum  trimetris  iambicis  [i.  K.].  Soigné.  ^  Pauli,  Etruski- 

35  sche  Studien  2.  Heft.  [W.  D.].  Résultats  approuvés  par  le  critique.  ^  Sedulii 
paschalis  operis  liber  quintus.  Revidiert  v.  E.  LuDWiG  [H.  R.].  Il  est  à  désirer 
que  cette  publication  instructive  soit  continuée.  %^  \i  déc.  Cantor,  Vor- 
lesungenûber  Geschichte  der  Mathematik  T.  1.  [ë].  Livre  très  instructif  et  qui 
témoigne  d'une  lecture  étonnante.  ^  Eudociae  Augustae  molarium.  Rec. 

40  Joh.  Flach  [B.].  Qq.  soin  dans  l'étude  des  sources,  mais  la  critique 
laisse  bien  à  désirer.  ^  Hesychii  Milesii  qui  fertur  de  viris  illustribus  librum 
rec.  Joh.  Flach  [B.].  Les  qualités  et  les  défauts  de  cet  ouvrage  sont  les 
mêmes  que  dans  le  précédent.^  ^/Laerly, Geschichte  der  antiken  Literatur.  i 
u.  2  Th.  [F.  R.].  Mauvais.  %  Festschrift  fur  Ludwig   Urlichs  [].  Annonce. 

45  Parmi  les  dissertations  offertes  à  U.  celles  de  Wecklein  de  C.  Hartung,  de 
Patin,  de  Zillgenz,  de  K.  K.  Mûller,  de  J.  C.  Schmidt  se  rapportent  à  la 
philologie  ancienne.  %  Télfy,  Opuscula  Graecaqusie  primum  in  Graecorum 
ephemeridibus  scripsit  [G.  M. .  .r].  La  meilleure  partie  de  la  collection  est 
formée  par  des  contributions  à  l'histoire  du  vers  grec.  %  Hygini  Gromatici 

60  liber  de  munitionibus  castrorum  ex  rec.  Gemoll  [A.  E.].  Les  changements 
apportés  au  texte  parfois  s'écartent  trop  de  la  tradition.  Ouvrage  méri- 
toire en  somme.  ^  Hugo  Michael,  Die  verlorenen  Bûcher  des  Ammianus 
Marcellinus  [F.  R.].  Résultats  :  Ammien,  comme  Tacite  qu'il  continue,  a 


LITERARISGHES  CENTRALBLATT.  lll 

composé  deux  livres  qui  se  font  suite.  Nous  n'avons  conservé  qu'une 
partie  du  2Mivre,  lequel,  selon  toute  vraisemblance,  commençait  à  la 
mort  de  Constantin.  Travail  bien  conduit  et  très  convaincant.  ^^  18  déc. 
Philologische  Uîitersuchungen.  Hrsg.  v.   KiESSLiNG,  u.  U.  v.  Wilamowitz- 
MoELLENDORFF.  3  Hcft.  [E.  R.].  Contient  :  1.  «  Ernesti  Maass,  debiographis   5 
graecis  quaesliones  selectae  »  2.  «  U.  v.W.-M.  ad  Ernestura  Maassium  epis- 
lula  ».  Le  2^  ouvrage  est  une  réfutation  en  règle  des  théories  inaccepta- 
bles du  premier.  On  désirerait  voir  de  W.-M.  des  travaux  plus  solides  que 
ceux  qu'il  a  donnés  jusqu'à  présent.  ^  J.  Marquardt,  Bas  Privatleben  der 
Roemer.  1  Th.  [Bu.].  Nouvelle  éd.  où  l'on  a  tenu  compte  des  nouvelles  dé-  10 
couvertes  scientifiques.   Changements  importants.  If  Alfred  Croiset,  La 
poésie  de  Pindare  et  les  lois  du  lyrisme  grec.  [B.].  Le  rp.  relève  le  goût 
.délicat,  le  point  de  vue  juste  de  C.  Toutefois  qqs.  erreurs  et  impropriétés 
"  e  traduction.  Compte-rendu  très  favorable.  ^  Emile  Thomas,  Essai  sur 
Servius  [].  Travail  très  soigné  qui  offre  d'abondants  matériaux.  ^  H.  van  15 
Herwerden,  Lapidum  de  dialecto  attica  testimonia  [G.  M...r].  Très  utile.  Tou- 
tefois le  rp.  regrette  que  v.  H.  ne  paraisse  pas  connaître  le  travail  de  Cauer 
ians  les  'Studien'  de  Curtius  ni  les  données  les  plus  élémentaires  de  la 
rammaire  comparée.  ^  Otto  Keller,  Epilegomena  zu  Horaz.  3  Th.  [A.  R. ] 
lien  à  ajouter  à  l'appréciation  déjà  donnée  par  le  rp.  aux  2  premières  20 
arties  (Voy.  3  jl.).  ^Friedr.  v.  Alten,  Die  Bohlwege  {Roemerwege)  im  Herzog- 
hum  Oldenburg  (avec  1  carte)  [H.    Br.].  Convaincant.   (Pour  l'analyse, 
oy.  p.21,46,Goetting.  gel.  Anzeig.>.1fTf  25  déc.VoLLGRAFF,  Greek  writers  of 
'Oman  history  [F.  R.].  Ouvrage  qui  fera  avancer  la  critique  des  sources 
e  l'histoire  romaine.  ^  Paul  Deyaux,  Études  politiques  sur  les  principaux  25 
i/vènements  de  l'histoire  romaine.  T.  1  et  2.  [].  Ouvrage  intéressant,  mais  fait 
ans  connaissance  précise  de  la  méthode  et  de  la  nature  de  la  critique  histo- 
ique.  If  Philippi,  Zur  Reconstruction  der  Weltkarte  des  Agrippa  [B-r.].  D'a- 
irès  P.  les  cartes  que  nous  avons  de  l'antiquité  et  du  moyen  âge  sont 
a  source  principale  pour  la  connaissance  de  l'ancienne  géographie,  et  en  so 
articulier  pour  la  restitution  de  la  carte  d'Auguste.  Objections  du  rp. 
ce  sujet.  ^  ScHÙTZ,  Antigone  [J.  K.].  Rien  d'essentiellement  neuf;  S. 
îroit  qu'Antigone  est  parfaitement  innocente,  ce  que  conteste  le  rp.  tout 
m  accordant  que  la  faute  d'Antigone  est  d'une  âme  grande  et  généreuse. 
^  UcKERMANN,  De  Aristophanis  comici  vocabulorum  formations  et  composi-  35 
ione  [-g].  Bon  travail.  ^  L.  Duchesne,  De  codicibus  mss.  graecis  PU  II  []. 
>escriptiûnde54  mss.  grecs  parmi  lesquels  undeDémosthène.  (God.i9)du 
2»  s.  selon  Voemel,  du  14«  selon  D.  Le  possesseur  antérieur  aurait  été 
Manettus  selon  V.,  Manérius  selon  D.  Le  numéro  193  que  porte  le  ms. 
serait  celui  de  la  collection  de  Manérius  ;  d'après  V.  il  se  rapporterait  à  la  40 
"  ibliothèque  Palatine,  à  laquelle  il  aurait  appartenu  auparavant.   Le  rp. 
e  croit  pas  à  l'existence,  dans  cette  collection  de  Pie  II,  de  mss.  d'une 
importance  capitale  et  inédits.  ^  Sex.  Propertii  elegiarum  libri  4.  rec. 
Baehrens  [A.  R.].  B.  rejette  la  valeur  du  Neapolitanus,  établie  par  Lach- 
mann  et  distingue  deux  familles  de  mss.  relativement  bons.  La  première  « 
se  compose  d'un  Vossianus  (14°  s.)  et  d'un  Laurentianus  (15°  s.)  ;  la  2°, 
inconnue  jusqu'alors,  d'un  Yaticanus  (14°  s.)  et  d'un  Daventriensis  (15«  s.). 
C'est  avec  l'aide  de  ces  deux  familles  qu'on  peut  reconstituer  l'archétype. 
F.  Léo  a  démontré  (dans  Rhein.  Mus.)  avec  raison,  selon  le  rp.,  que  celte 
classification  n'est  nullement  fondée  ;  et  que  le  Neapolitanus  doit  être  50 
considéré  comme  la  source  la  plus  pure  de  la  tradition.  Comme  toujours, 
parmi  lesconj.  de  B.  quelques-unes  sont  plausibles,  beaucoup  ne  le  sont 
pas.  <Voy.  13  nov.>.  ^  HoRTis,  Studj  suite  opère  latine  del  Boccaccio  [F.  R.]. 


I  S( 


i 


112  1880.   —  ALLEMAGNE. 

Ouvrage  instructif.  ^  Dictionnaire  des  antiquités  grecques  et  romaines  par 
Daremberg  et  SaCxLio.  Fasc.  5-7.  [Bu.].  Analyse.  Critique  au  sujet  de 
l'article  'Cérès'  de  Lenormant.  Henri  Lebègue. 

Mittheilungen  aus  dei-  bistoriechen  I^itteratur.  8^  année. 
5  Fasc.  1.  Revue  des  programmes  [R.  Foss].  G.  Reuss,  De  Lycurgea  quae  fertur 
agrorum  divisione.  Combat  particulièrement  l'opinion  d'Oncken  d'après 
laquelle  Lycurgue  n'a  jamais  établi  chez  les  Spartiates  une  égale  réparti- 
tion des  terres.  —  Friedrich  Zorn,  Ueber  die  Niederlassungen  der  Phokaeer  an 
der  Siidkûste  von  Gallien.  Rien  de  nouveau.  —  Fokke,  Alcibiades  u.  die  sici- 

10  lischc  Expédition.  Cherche  à  prouver  qu'on  n'a  pas  rendu  justice  cà  Alci- 
biade.  Travail  estimable.  -^  C.  Rottsahl,  Die  Expédition  der  Athener  nach 
Sicilien  415-413  v.  Chr.  2»  Sect.  Simple  exposition  des  faits.  <voy.  R.  des 
R.  t.  4, 103,  38).  —  L.  Klopsch,  Der  dilectus inRom  bis  zum  Beginn  der  bïirger- 
lichen  Vnruhen.  Bon  résumé,  mais  n'apporte  rien  de  nouveau.  —  Theodor 

15  Steinwerder,  Ueber  das  numerische  Verhaeltniss  zwischen  cives  u.  socii  im 
roemischen  Heere  u.  die  militarische  Organisation  der  bundesgcnoessischen 
Gemeinden.  Soigné.  —  P.  Krause,  Appian  als  Quelle  fur  die  Zeit  von  der  Ver- 
schwoerung  gegen  Caesar  bis  zum  Todc  des  Decimus  Brutus.  i'^  Part.  D'après 
l'auteur,  les  données  de  Gicéron  sont  plus  importantes  que  celles  d'Ap- 

30  pien.  Ce  dernier  a  utilisé  souvent  la  môme  source  qu'avait  Plutarque 
pourson  Brutus.  K.  donne  à  l'aide  de  Cicéron  la  chronologie  d'un  certain 
nombre  d'événements  de  Tan  44.  —  Ferwer,  Die  politischen  Anschauungen 
des  Cassius  Dio  (cf.  plus  haut,  p.  37,  52>.  —  J.  Plew,  Marins  Maximus  als  di- 
recte u.  indirecte  Quelle  der  scriptores  historiae  Augustae.  Le  critique  signale, 

25  sans  les  approuver  pleinement,  les  résultats  de  P.  concernant  le  l^'  fils 
adoptif  d'Hadrien.  ^  G.  F.  Hertzberg,  Geschichte  von  Hellas  u.  Rom.  T.  i. 
(Allgemeine  Gesch.  in  Einzeldarstellungen  hrsg.  v.  W.  Oincken.  Livr.  3, 
4,  6,  8.)  [F.  Hirsch].  Analyse  et  éloges.  ^  Jos.  Klein,  Die,  Verwaltungs- 
beamten  der  Provinzen  des  roemischen  Reichs  bis  auf  Diocletian.  1'°  sect.  du 

30  1"  vol.  [William  Fischer].  Travail  important  qui  comble  une  lacune  ;  il 
est  à  désirer  qu'il  soit  continué.  ^^  Fasc.  2.  v.  Sallet,  Die  Nachfolger 
Alexanders  des  Grossen  in  Baktrien  u.  Indien.  7  planches.  [William  Fischer]. 
Analyse  de  la  1"  partie  qui  contient  un  aperçu  historique.  ^  Helbig,  Die 
Italiker  in  der  Poebene.  1  carte  et  2  planches.  [J.  E.  Lausch].  Lp  mérite  prin- 

35  cipal  de  ce  livre  est  d'avoir  démontré  d'une  façon  convaincante  la  prove- 
nance italiote  des  constructions  sur  pilotis.  <V.  plus  haut,  p.  21 ,  i 8 et  98, 1 4.) 
^  Georg  Kaufmann,  Deutsche  Geschichte  bis  auf  Cari  den  Grossen  T.  1. 
Les  Germains  des  temps  primitifs.  [R.  Foss].  Forme  un  heureux  con- 
traste pour  le  style    avec   la  plupart  des  ouvrages   scientifiques  qui 

io  paraissent  aujourd'hui  en  Allemagne.  Loué.  %  Herzfeld,  Handelsgeschi- 
chte  der  Juden  des  Alterthums  [Gerstenberg].  Travail  important  qui 
comble  une  lacune.  Certains  abus  de  polémique.  ^^  Fasc.  3.  Joh.  Gustav 
Droysen,  Geschichte  Alexanders  des  Grossen.  3«  éd.  5  cartes  par  Rich. 
Kiepert  [F.  Hirsch].  Éd.  à  l'usage  des  classes  bien  appropriée  à  son  but. 

45 1[  Emanuel  Hoffmann  Patricische  u.  plebejische  Curien  [F.  Zschech].  Les 
théories  neuves  et  ingénieuses  de  l'auteur  ont  beaucoup  de  vraisem- 
blance. Il  a  réussi  à  éclairer  un  sujet  si  controversé  et  à  combler  une 
lacune  dans  nos  connaissances.  ^  Friedrich  Pichler,  Archaeologische 
Karte  von  Steiermark  [Franz  IlwofJ.  Loué.  ^  Jahresberichte  der  Geschichts- 

50  wissenschaft.  Pubhé  sous  les  auspices  de  la  Société  historique  de  Berlin 
par  F.  Abraham,  J.  Hermann,  Edm.  Meyer  [F.  Hirsch].  —  Historisches 
Jahrbuch,  publié  par  la  section  historique  de  la  Goerresgesellschaft, 
rédigé  par  Georg  Hûffer.  ~  Mittheilungen  des  Instituts  fur  oesterreichische 


MITTHEILUNGEN   VON   PETERMANN.  113 

Geschichtaforschung,  rédigé  par  E.  MÛHLBA.GFIEII  avec  la  collaboration  de 
Th.  Sickel,  M.  Thausing  et  H.  R.  von  Zeissberg.  Annonce.  ^  MonaUschrift 
fur  die  Geschichte  West'deatschlands.  A°  année  1878.  Publié  par  Ricli.  PiCK 
[H.  BrCsslau].  Annonce.  (Voir  pour  l'analyse  R.   des  R.  t.  3,  112,  3>.  Le 
critique  désirerait  voir  plus  de  modération  dans  la  polémique.  Une  table   5 
des  matières  pour  chaque  volume  est  indispensable.  ^^  Fasc.  4.  Revue 
des  programmes.  [Foss].  Symbolae  Joachimicae  1°  Dondorff,  Aphorismen 
lur  Beurtheilung  der  solonischen  Verfassung.  Rien  de  nouveau.  2°  Planer, 
Caesars  Antesignanen,  C'est  au  commencement  de  la   guerre  civile  que_ 
César  fit  entrer  dans  les  légions  les  'antesignani'  comme  un  nouvel  10 
élément.  11  échoua  à  Ilerda  lorsqu'il  voulut  en  faire  un  corps  à  part  dis- 
tinct de  la  légion.  En  Thessalie  il  adopta  une   nouvelle  formation  qui 
consistait  à  avoir  dans  chaque  légion  un  certain  nombre  d'hommes  prêts 
au  combat.  Il  se  peut  que  les  expediti  et  les  electi  aient  été  choisis  parmi 
les  antesignani,  mais  )e  texte  de  César  ne  l'indique  pas.  3°  H.  Genz,  Ueber  u 
die  capitis  deminutio.  Explique  la  signification  du  mot  'caput'  dans  cette 
locution  et  indique  les  cas  relatifs  à  la  deminutio  maxima,  média  (ou 
minor)  et  minima. —  H. Peter,  Ueber  den  Werth  der  historischen  Schriftstellerei 
con  Koenig  Juba  II  von  Mauretanien.  Le  critique  se  borne  à  mentionner  ce 
travail  qui  concerne  l'histoire  littéraire.  —  Moll,  Zur  Généalogie  desJulisch-  20 
Claudischen  Kaiserhauses.  Intéressant,   bien  qu'il  n'apporte  rien  de  très 
neuf.  — J.Herm.  ScuNEiDERWiRTH, SeZewctaam  Ttâ^ns.  Histoire  de  cette  ville 
fort  importante  sur  laquelle  on  n'a  que  peu  de  renseignements.  —  Otto 
Stoeckel,  Die  Germanen  im  roemischen  Dienste.  Distingue  3  périodes.  1* 
Jusqu'à  l'année  273  après  J.-C.  Les  Germains  n'arrivent  pas  à  de  hauts  25 
emplois.  2"*  De  273  à  375.  Le  nombre  des  Germains  s'accroît  et  finit  par 
former  la  moitié  de  l'armée  romaine.  Les  Germains  arrivent  aux  grades 
les  plus  élevés.  3"  Prépondérance  de  l'élément  germain.  S.  traite  de  la 
vie  des  Germains  qui  se  sont  signalés  dans  l'armée  romaine  depuis  César 
jusqu'en  476.  ^\  H.  Kiepert,  Leitfaden  der  alten  Géographie  fur  die  mittleren  30 
Gymnasiaklassen,  [Foss].  Ouvrage  très  utile  en  somme,  bien  qu'on  puisse 
laire  des  objections  contre  qqs.  données  de  K.,  notamment  en  ce  qui  con- 
cerne les  Alamanni.^  Georg  Busolt,  Forschungen  zur  griechischen Geschichte. 
l'"^  part.  [Winckler].  Analyse  très  détaillée  de  ce  livre  qui  est  en  partie 
une  polémique  contre  Curtius  (Voir  R.  des  R.  t.  4,  140,  36>  sur  les  rap-  ss 
ports  de  Sparte  et  d'Olympie,  et  sur  Texistence  de  la  ville  de  Pise,  en 
partie  une   exposition   de  la  fédération   argienne  de  421-418.  ^  Steph. 
Wto,  Hypatia,  die  Philosophin  von  Alexandrien  [F.  Kirchner].  Beaucoup 
do  soin  dans  la  réunion  et  la  critique  des  documents.  1  Louis  Erhardt, 
Aelteste  germanische  Staatenbildimg  [W.Fischer].  Porte  de  la  clarté  dans  cette  40 
l)artie  assez  obscure  de  l'histoire.  Ce  travail  se  recommande  à  l'attention 
des  historiens,  des  juristes  et  même  des  philologues,  notamment  en  ce 
qui  concerne  l'interprétation  de  Tacite.  Analyse  <v.  p.  20,  46,  Goett.  Anz.>. 
•;  L'abbé  Henri  Pasquier,  Un  poète  latin  du  11°  s.  Baudri  abbé  de  Bourgueil, 
archevêque  de  Dol  (1046-U30).  Travail  intéressant  et  instructif,  qui  nous  4j 
montre  Baudri  comme  un  poète  bien  doué  et  qui  occupe  une  place  très 
honorable  parmi  les  poètes  latins  du  moyen  âge.  Henri  Lebègue. 

MitUieilung^en  (O"^  Petcrniann's).  T.  26,  5^  livr.  Voyage  aux  lacs 
de  Natron  à  travers  le  désert  de  Libye  [W.  Junker].  Il  n'y  a  jamais  eu 
de  bras  du  Nil  se  jetant  dans  la  mer  à  l'ouest  des  embouchures  actuelles.  50 
Mais  les  ruines  qui  couvrent  le  pays  situé  entre  Ghara,  sur  le  nouveau 
canal,  et  Bir-Hamam,  l'ancienne  Halmyrae,  prouvent  à  quel  point  ce  terri- 
toire, à  peu  près  abandonné  aujourd'hui,  a  été  cultivé  dans  l'antiquité. 

u.  DE  riiiLOL.  :  Juillet  1831.  —  JU'oiie  des  Ilevues  de  1880.  V.  —  a 


114  1880.    —    ALLEMAGNE. 

Sur  la  côte,  à  Abusir,  s'étendent  les  restes  de  ïaposiris,  parmi  lesquels  le 
voyageur  signale  une  construction  colossale  à  plusieurs  étages,  de  l'é- 
poque romaine.  1^  9°  livr.  Les  Turkmènes  [F.  von  Stein].  Vestiges  indi- 
quant l'ancienne  extension  de  la  région  florissante  appelée  Hyrcanie  sur 
i  la  côte  orientale  de  la  mer  Caspienne.  Vidal-Lablache. 

AIooatBbericlit  der  Akademie  der  l^issenschaften  zu 
iBeriin,  1880.  1"  livr.  Communication  [von  Lingenthal]  d'un  ms.  con- 
tenant entre  autres  fragments  une  copie  incomplète  du  seul  ms.  connu 
jusqu'ici  (Codex  Caseolinus  à  Paris)  de  J.  Lydus,  'De  magistratibus  reipu- 

10  blicae  Romanae'  ;  cette  copie  a  été  faite  en  1765,  qqs.  détails.  %  Fouilles 
de  Pergame  [Conze].  Autels,  temples,  ruines  diverses  ;  acropole,  une  des 
plus  grandes  du  monde  grec,  on  y  a  trouvé  un  autel  de  marbre  ;  détails 
sur  les  trouvailles  diverses  de  Humann.  ^^  V  livr.  Nouveaux  fragments 
de  Papiniani  Liber  V  Responsorum  [P.  Krûger].  Fragments  d'un  feuillet 

15  très  altéré  du  liv.  V  des  'Rcsponsa'  de  Papinianus,  qui  se  trouvent  à  Ber- 
lin :  deux  colonnes  de  texte  avec  marges  remplies  de  scolies  grecques. 
T[^  6«  livr.  Deux  fragments  nouvellement  découverts  des  listes  des  tri- 
buts payés  par  les  alliés  d'Athènes  [A.  Kirchhoff].  Sur  le  1"  fragment  en 
marbre  pentélique  (à  rapprocher  de  C.  I.  A.  I,  p.  105  et  109.)  trouvé  au 

20  s.  de  l'Acropole,  on  voit  à  droite  que  les  tributs  de  Mykone,  Kythnos, 
Naxos  et  Andros  ont  été  d'Ol.  83,5-85,1  de  1,  3,  6  Vp  et  6  talents;  à 
gauche,  la  lecture  est  impossible.  Le  2^  fragment  appartient  à  une  plaque 
de  marbre  pentélique  de  Om.l3.  On  y  lit  des  noms  de  localités  dont  deux 
sont  absolument  inconnues  et  qui  se  trouvaient  probablement  en  Thrace. 

25  ^^  7«  livr.  Décret  des  Aniséniens  en  l'honneur  d'Apollonios  [Curtiusj.  Ce 
décret  bien  conservé  comprend  25  lignes,  il  est  gravé  sur  une  table  do 
bronze  actuellement  au  musée  de  Berlin.  Forme  des  caractères  qui  sont 
d'une  époque  de  transition.  Il  provient  de  la  ville  d'Anisa,  dont  le  nom  se 
trouve  ici  pour  la  première  fois;  les  habitants  seraient,  d'après  leur  nom, 

30  d'origine  syrienne,  leur  ville  doit  donc  être  une  de  ces  villes  syriennes 

,  grécisées  après  Alexandre  ;  gouvernement  de  cette  ville  ;  le  décret  porte 
qu'on  décernera  une  couronne  d'or  comme  récompense  à  Apollonios. 
Mention  d'Eusebeia  située  au  S.  de  l'Asie-Mineure.  %^\  9°  et  10*  livr.  Sur 
les  documents  dont  s'est  servi  Thucydide  [A.  Kirchhoff].  K.  se  propose 

35  d'examiner  les  décrets  dont  s'est  servi  T.,  de  rechercher  quand  et  com- 
ment il  en  a  été  mis  en  possession  et  quel  usage  il  en  a  fait,  il  étudiera 
neuf  passages  d'après  l'ordre  chronologique  :  liv.  4,  118,119;  liv.  5,5,  18, 
19;  liv.  5,23,24;  liv.  5, 47;  liv.  5,  77;  liv.  5,  79;  liv.  8,  18,  37,58  :  la  pré- 
sente étude  ne  concerne  que  le  premier  passage.  A.  K. 

40  IVachrIchten  von  der  K.  Gesell»chaft  dei*  IVissenschaf  • 
teo  zu  Goetting^en.  21  jr.  Sur  qqs.  noms  de  nombre  indo-européens 
et  en  particulier  grecs  et  latins  [Theodor  Benfey].  Résultats  :  à  Tépoque 
de  la  scission  des  langues  indo-européennes,  les  thèmes  pour  les  noms  de 
nombre  sept,  huit  et  neuf  ont  été  'saptân,  aktân,  nâvan  (fidèlement  con- 

45  serves  en  latin  'septin-,  octin-,  et  non-  pour  novin-')  et  'pânkan'  pour  le 
nombre  cinq,  ^f  Remarques  sur  qqs.  monnaies  de  la  Thrace  et  de  la  Mésie 
[F.  Wieseler].  Article  relatif  à  la  3®  partie  du  Catalogue  numismatique  du 
British  Muséum  publiée  par  Reginald  Stuard  Poole,  Barcley  V.  Head  et 
Percy  Gardner.  Tf  La  chronologie  de  Julius  Africanus   [Conrad  TrieberJ. 

M  Démontre  que  Julius  Africanus  avait  fixé  la  naissance  de  J.-C.  à  l'an  du 
monde  5502  et  non  à  l'an  5500,  comme  on  le  croit,  d'après  la  chrono- 
graphie  de  Syncelle.  Importance  de  la  chronique  de  Julius  Africanus 
malgré  ses  défauts.  H.  LebèCtUE. 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND    PAEDAGOGIK.      115 

IVeue  «falirbAcher  fur  Philologie  und  Pnedego^ik.  T.  121 

et  122.  PHILOLOGIE,  1«  livr.  La  composition  des  groupes  du  temple  d'É- 
gine  [JuliLis].  Réfute  G.  Lange  qui, dans  une  publication  récente, cherche  à 
établir  que  chacun  de  ces  groupes  comptait  quatre  guerriers  debout  et 
non  pas  deux,  comme  on  l'admet  en  général  avec  Brunn.  Selon  J.,  l'effri-  ^ 
tement  des  statues  peut,  sans  aucun  doute,  servir  à  retrouver  la  place 
qu'elles  occupaient  dans   les  groupes.  —  Inventaire  et  classement  des 
fragments  conservés  à  la  glyptothèque   de  Munich.  ^  La  mort  d'Eschyle 
[Rohde].  L'histoire  d'Eschyle,  tué  par  une  tortue  qu'un  aigle  lui  avait  laissé 
tomber  sur  la  tète,  remonte  à  une  assez  haute  antiquité  :  jusqu'ici  toute-  lo 
fois  on  ne  connaissait  pas  de  témoignage  antérieur  à  celui  deSotadès.  R. 
trouve  chez  Simplicius  un  passage  de  Démocrite  ftiisant  allusion  à  un 
récit  tout  semblable;  Eschyle  n'étant  pas  nommé  dans  ce  texte,  onnepeut 
savoir  s'il  était  déjcà  le  héros  de  la  légende  à  l'époque  où  écrivait  Démo- 
crite. T[  Les  données  chronologiques  concernant  Anaximène  et  Anacréon  lo 
[DaubJ.i.  Dans  la  notice  de  Suidas  sur  Anaximène,  il  faut  lire  :  -ii-^cu^  h  tyî 
VE  '  '0"Àuu.7;ià5't,  Cl  ^'  èv  t^  2âp^etov  àXwciEi  en  donnant  à  ^e-yovgv  le  sens  de  rixiAaJ^sv.  Des 
deux  versions  que  rapproche  ce  passage,  la  2^  oî  ^'  èv  ttî  sàp^ewv  àxwaei  est 
celle  d'Apollodore.—  ii.Dans  la  notice  de  Suidas  sur  Anacréon,  au  lieu  des 
deux  dates  vê'  et  x8'  =  o2  et  25  il  faut  lire  ^S'et  ve'=:62et55.T  Le  denarius  20 
de  Dioctétien  [Hultsch].  Coup  d'œil  sur  les  réformes  monétaires  de  Dio- 
ctétien. Le  denier  qui  figure  comme  unité  dans  toutes  les  estimations  de 
l'édit  de  pretiis  venalium  (an.  301)  valait  la  36000^  partie  d'une  livre  d'or, 
soit  3  centimes  et  133  miUièmes.  1  Cicéron,  De  imperio  Cn.  Pompei  c.  13 
§  37  Hre  :  nisi  qui  aperte  de  se  voluerit.  [Richter].  ^  Die  Ausgrabungen  J5 
ziir  Olympia.  3.  Uebersicht  der  Arbeiten  und  Funde  vom  Winter  und  Frûh- 
jahr  1877-J878,  hrsg.  v.  E.  Curtius,  F.  Aller  und  G.  Trecj.  [Petersen]. 
Compte  rendu  détaillé  et  généralement  favorable.  %  nfcuosxéw  [Zacher].  Ce 
verbe  n'est  point  formé  d'èxiw  pour  sixÉw  serrer,  et  des  préfixes  ^rpo  et  èç;  il 
dérive  d'un  thème  nominal  7rpo6(j£Xo,dont  la  racine  (prus=percer)  se  retrouve  so 
dans  l'adverbe  homérique  ^ta^pûoiov.  %  Griechische  Palaeographie  v.  Gard- 
THAUSEN  [FoersterJ.  Article  étendu.  L'ouvrage  de  G.  marque  un  progrès 
décisif  dans  la  science  paléographique,  mais  il  est  à  regretter  que  l'auteur 
n'ait  pas  étudié  directement  un  plus  grand  nombre  de  mss.  A  côté  d'er- 
reurs et  d'omissions  de  détail,  il  y  a  des  parties  entières  défectueuses,  j5 
nsi  le  chapitre  sur  la  tachygraphie  qui  n'est  d'ailleurs  qu'une  fidèle  re- 
oduction  des  travaux  déjà  publiés  par  G.;  et  celui  sur  les  copistes  et  les 
anuscrits  datés.  ^  La  chute  du  t  final  dans  les  formes  verbales  latines 
oenschj.  Exemples  tirés  de  l'Itala.  ^  C.  L.  Urlichs,  Commentatio  de  vita 
ethonoribus  Taciti.  [Eussner].  Compte  rendu  favorable.  40 

^•[  2®  livr.  Protagorea  [Mûller-StrûbingJ.  Le  scholiaste  d'Aristophane 
ad  Av.  V.  1071  sqq.,  prenant  à  la  lettre  les  paroles  du  poète,  fait  de  Dia- 
goras  de  Milet,  qui  florissaitvers  la  78"  Olympiade  avecPindare  et  Bacchy- 
lide,   un  des  témoins  de  l'expédition  de  Sicile.  Fritzsche   a  reconnu 
^J'anachronisme  et  en  a  signalé  la  répétition  chez  Diodore,  13,  6;  mais  il  a  4^ 
HBu  tort  de  croire  qu'Aristophane,  1,   c,  établissait  un  rapprochement 
Hwitre  Diagoras  et  les  Hermocopides.  Longtemps  avant  la  fin  du  5"  siècle 
^Hv.  J.  C,  le  nom  de  Diagoras  symbolisait  l'athéisme;  Aristophane  l'em- 
^Bloie  ici  pour  désigner  Protagoras  que  les  Athéniens  venaient  de  con- 
^^amner  pour  crime  d'irréligion  et  dont  ils  avaient  mis  la  tète  à  prix.  Si  so 
plus  tard  on  raconta  la  même  chose  de  Diagoras,  c'est  que  les  gram- 
mairiens se  méprirent  sur  la  pensée  du  poète.  Il  est  probable  qu'au  vers 
1071,  il  avait  écrit  Aia-^opav  tov  Tyîiov;  nous  savons,  en  effet,  par  un  fragment 


reu 

H 
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1 


116  1880.    —  ALLEMAGiNE. 

d'Eupolis  que  Prolagoras  était  appelé  6  Ttiio;.  En  terminant,  M.  relève 
certains  indices  de  la  sympathie  d'Ar.  pour  les  personnages  impliqués  dans 
l'affaire  des  Hermocopides.  %  Encore  un  mot  sur  les  listes  des  Sibylles 
[Flach].  Recherche  la  provenance  des  divers  éléments  dont  se  compose 
5  l'article  de  Suidas  sur  les  Sibylles.  Signale  des  lacunes  et  des  erreurs 
dans  la  partie  du  travail  de  Maass,  De  Sibyllinis  indicibus,  relative  à  cet 
article.  ^  Quaestiones  Archimedeae  scr.  Heiberg  [Menge].  Compte  rendu 
favorable.  ^[  Sur  deux  passages  de  Pausanias.  [Schubart].  7,  5,  5,  par 
l'à'^aXtj.a  d'Hercule  à  Érythres,  P.  entend  parler  d'une  statue  du  dieu,  et  non, 
10  comme  le  croit  Schoell,  d'un  radeau  sur  lequel  le  dieu  lui-même  serait 
venu  de  Tyr.  —  d,  27,  4,  il  s'agit  très  probablement  de  la  statuette 
d'Euéris,  servante  de  Lysimaché.  1  Corrections  à  3  passages  de  Julien 

[Arnoldt].  ^Athénée  V,  196*,  lire  :  IlToXeaaîou  toù  «DiXx^éXcpcu  jcxXouaévcu  fiaaiXïwç 

[Rûhl].  "[[l  Sur  le  texte  du  Curculio  de  Plante  [Baehrens  et  Fleckeisenj. 

15  Remarques  et  conjectures.  ^  Catulli  Veronensis  liber;  Iter.  rec.  R.  Ellis 
[Schulze].  Compare  les  prolégomènes  de  cette  2«  édition  avec  ceux  de  la 
\'\  1  Catulle  51,  H,  lire  :  nudum  sinum  recludens.  [Nietzki].  %  Gaesar 
B.  C.  III,  32,  3,  lire  :  paene  vicis  castellisque  singulis  singuli  cum  im- 
perio  praeficiebantur  [Roscher].  ^  Sur  le  Brutus  et  l'Orator  de  Cicéron 

20  [Friedrich].  Corrections  à  qqs.  passages.  ^  Porcia  [Rûhl].  Mommsen  a 
prétendu  que  Porcia,  femme  de  Brutus,  n'était  pas  la  fille,  mais  la  sœur 
de  Caton  d'Utique  <V.  plus  haut,  p.  22,  39>.  Mais  le  passage  d'Appien,  sur 
lequel  il  s'est  appuyé,  ne  contredit  nullement  l'opinion  générale,  qui  se 
concilie  d'ailleurs  avec  toutes  nos  données.  ^  Sur  le  De  Civitate  Dei 

20  d'Augustin  [Dombart.]  Corrections  à  deux  passages. 

^^  3°  livr.  Emendationes  Aristophaneae  [0.  Schneider].  Corrections  au 
texte  de  20  passages.  1  Sur  les  Oiseaux  d'Aristophane  [Hiller].  Remarques 
1»  sur  le  texte  d'une  scholie  ad  v.  12  ;  2"  sur  les  quatre  personnages  dont 
l'entrée  précède  immédiatement  celle  du  chœur.  %  Corrections  au  texte 

30  de  3  passages  d'Aulu-Gellc  [Bûttner-WobstJ.  ^  Sur  le  Codex  Vossianus 
86,  de  Martial  [Deiter].  Relevé'des  lacunes  et  des  erreurs  dans  la  collation 
de  Schneidewin.  ^  Les  7paix{i.aT£ï;  et  l'àvri^paçêûç  du  sénat  [Stojcntin].  Com- 
pare et  discute  les  idées  récemment  émises  sur  la  question  par  S.  Schae- 
1er,  Mille,  Hartel,  et  W.  Moellendorff.  Des  deux  notices   de  Pollux  et 

35  d'Harpocration  ad  v.  àvTi-;'pacp£uç  ;  c'est,  au  rebours  de  la  thèse  de  W.  Moel- 
lendorff, la  notice  de  Pollux  qui  dérive  du  traité  d'Aristote,  sur  la  Poli- 
tique des  Athéniens.  Dans  l'article  d'Harpocration  qui  provient  tel  quel 
d'un  passage  de  Démosthène,  le  texte  original  portait  :  ouxàrTet  y.%ï  rà  âiia. 

iràvra  (^rot.  Trspî  twv  •ypau.u.aTEwv  )cat  ôti  xat  àvTi"Ypa.cpe'j;  tÎ;  Ècttiv  6;  Trâvra)  àvTi"j'p3C'i/£7at 

40  x.T.x.  Dans  l'article  de  Pollux  ad  v.  ^pa^jt^arcù;  6  /.arà  TrpuTaveiav,  lequel  est  tiré 
tout  entier  de  la  Politique  des  Athéniens,  les  mots  xaU'rîpoç  —  x£'?oTovoja£vo; 
désignent  Fàva-^px^eu?  twv  -ypaixpâTwv,  fonctionnaire  qui,  à  l'époque  où  fut 
publié  le  traité  d'Aristote,  remplaçait  à  Athènes  l'ancien  7paau.aT£Ù;  rf>; 
[•iouXx;.  ^  Contribution  à  la  critique  de  Florus  [Opitz  et  Meiser].  Opitz  cite 

45  un  grand  nombre  de  cas  où  le  texte  du  Nazarianus,  identique  à  celui  de 
l'exemplaire  de  Jordanis,  doit  être  préféré  au  texte  du  Bambergensis. 
Meiser  corrige  3  passages. 

^^  4^  livr.  Le  verbe  cpp£w  (-rrî^pyijxt,  (^^inu.i)  [Brugman].  Selon  Nauck,  toutes 
les  formes  verbales  classées  dans  les  dictionnaires  sous  la  rubrique  ci;p£o) 

50  proviennent  de  Trpo-tr.at;  selon  Curlius,  elles  dérivent  de  la  racine  ^sp- 
porter.  Br.  se  range  à  l'opinion  de  Curtius,  mais  en  admettant  que  la 
conjugaison  de  tn[j.t  a  influé  sur  celle  de  9?£w,  à  cause  de  la  synonymie  des 
deux  verbes.  Br.  cite  un  certain  nombre  d'exemples  analogues.^ Les  lettres 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND  PAEDAGOGIK.      117 

de  Cicéron  retrouvées  par  Pétrarque  [Viertelj.  Estime,  d'accord  avec 
Voigt,  que  Pétrarque  n'a  point  découvert  les  lettres  ad  familiares,  comme 
on  le  croit  généralement  depuis  Flavius  Blondus,  et  qu'il  n'a  connu  que 
les  lettres  à  Brutus,  à  Quintus  et  à  Atticus,  retrouvées  par  lui  à  Vérone, 
en  1345.  Si  certains  passages  de  la  correspondance  de  Cicéron  se  trouvent  r> 
cités  dans  des  lettres  de  Pétrarque  portant  une  date  postérieure  à  l'an 
1345,  c'est  que  ces  lettres  ont  été  remaniées  entre  t359  et  1361.  Dans  la 
2"  partie  de  cet  article,  Viertel  revient  sur  le  passage  de  l'Italia  illustrata 
({ui  a  popularisé  l'erreur  de  Blondus  et  traite  de  l'histoire  du  texte  des 
lettres  à  Atticus  depuis  Pétrarque.  ^  Sur  Yelleius  [Arnoldt].  Lire  :  2,  49,  lo 
1.  'quieta  aut  certe  non  praecipitata  ante  initium  bellorum  civilium 
morte  functi  sunt'.  Dans  ce  môme  passage,  'quieta' est  suspect,  'placida' 
vaudrait  mieux.  ^  Sur  la  3°  satire  d'Horace  [M.  Schmidt].  Primitivement 
cette  satire  comptait  160  vers  au  lieu  de  142;  les  18  vers  qui  manquent  à 
nos  textes  taisaient  suite  au  vers  1 9  et  remplissaient  un  feuillet  du  ms.  arche-  i5 
type.  Un  autre  feuillet  ayant  été  transposé,  les  vers  20-28  de  nos  éditions 
doivent  être  placés  après  les  vers  29-37,  et  ceux-ci  après  le  vers  72. 1T 
Sur  l'Anthologie  latine  [Riese].  Liste  de  variantes  du  Salmasianus  et  du 
Thuaneus  coUationnés  sur  l'édition  de  Riese.  ^  Varron,  de  Re  rustica 
c,  10  [Hultsch].  Lire  :  haec  posita  centum  centuria.Note  sur  la  contenance  20 
de  la  centuria.  •[  Étude  sur  la  Germanie  de  Tacite  [E.  Baehrens].  i.  Le 
meilleur  ms.  est  H  (Codex  Hummelianus,)  mais  pour  remonter  à  l'arché- 
type le  texte  des  4  mss.  B.  b.  C.  c.  (éd.  Mûllenhoff)  doit  être  aussi  mis  à 
contribution.  11.  Corrections  à  une  trentaine  de  passages.  ^  Sur  le  frag- 
ment attribué  à  Censorinus  [Hultsch].  Lire  :  p.  61,  17  (éd.  Hultsch),..  25 
omprehensa,  in  qua  e  medio  omnes  lineae,  etc. 

1[^  5°  livr.  Geschichte  de?-  Karthager  von  0.  Meltzer,  l^^'vol.  [Gutsch- 
idt].  «  C'est  dans  le  domaine  de  l'histoire  ancienne  un  des  ouvrages  les 
lus  solides  qui  aient  paru  ces  dernières  années.  »  T[  Pourquoi  dit-on 
chille  aux  pieds  rapides  ?  [Schwartz].  Cette  épithète,  bien  antérieure  à  30 
omère,  a  sa  raison  d'être  dans  un  ancien  mythe  qui  faisait  d'Achille  le 
Is  du  soleil.  1[  Sur  le  Connos  d'Amipsias  [Wohlrab].  Exégèse  du  fragment 
ité  par  Diogène  Laërce  2,  28.  ^  Euripide,  Ion.  v.  1489  sq,  lire  :  irapôévsia 

e'aà  p.aTÉpo;  àfAocTOpo;  |  a^ocp-^av'  àjj.(pîêoXà  001  rà^'  i^ft^^oi.  xep  |  JcîS'oç  >c.  t.  X.  [SchmidJ. 

Sur  le  Lâchés  de  Platon  [Beckcr].  Les  conclusions  purement  néga-  35 
ves  de  ce  dialogue  n'ont  été  bien  comprises  ni  de  Zeller,  ni  de  Cron,  ni 
'de  Bonitz.  Platon  écrivit  le  Lâchés  à  une  époque  où  il  avait  compris  et 
voulait  montrer  que  la  doctrine  socratique,  en  croyant  établir  l'unité  des 
vertus,   concluait   réellement  à  leur   identité.  ^  Sur  la   1'°   apologie  de 
Justin  Martyr  [L.  Paul].  Corrections  à  5  passages.  1[  La  6°  églogue  de  Vir-  40 
gile  [Kolster].  Article  étendu,  contenant  avec  l'analyse  exégétique  du 
poème  et    une  division  antistrophique  nouvelle  des   vers   13-86,   des 
recherches  sur  la  date  de  cette  églogue  et  sur  les  circonstances  qui  en 
ont  inspiré  la  composition.  K.  ne  le  range  pas,  comme  Schaper,  parmi  les 
derniers  ouvrages  de  Virgile,  ni,  comme  Flach,  parmi  les  plus  anciens.  45 
Cette  églogue,  sauf  les  vers  1-12  qui  résistent  à  tout  essai  dégroupement 
antistrophique,  est  imitée  d'un  deces'poèmes  lyriques  grecs  faits  pour  être 
chantés   aux   Hyacinthies   pendant    les  èva-^î<Jt/.aTa.   ^  Sur  Callinus    et 
Tyrlée.  [Sitzler].  Callin.  ap.Strab.  13,  627,  lire  :  twv  KitAu-epîtov  wtl  tcù;  'ivicvira; 

-.îvûvÉvxt.  ïyrtée  frag.  11,  v.  27  lire  :  sp^wv  ^'oSpifxa  sp-^a  incpauaxiéarÔw  TroXeu-î^wv.  ^  50 

roetae  latini  minores  rec.  Baeiirens,  Vol.  I  [Heydenreich].  Jugement  favo- 
rable. ^1  Salluste,  Jug.  3,  lire  :  neque  illi  quibus  per  fraudem  bis  fuit,  aut 
tuti  auteo  magis  honesti  sunt...  nam  vi  quidem  regere  patriam  atque 


J18  1880.   —  ALLEMAGNE. 

parentes  [Hellwig].  ^  Contribution  à  la  grammaire  et  au  lexique  du  latin 
vulgaire  [Rebling].  Relève  dans  les  inscr.  qqs.  faits  nouveaux. 

^%  6«  livr.  Notes  sur  Homère  [Jordan].  <Gf.  R.  des  R.,  1,  94, 13.)  10)  Les 
vers  III,  230-233  de  l'Iliade  ont  été  glissés  dans  le  texte  pour  les  mêmes 
:,  motifs  que  le  v.  ii,  557.  —  il)  Iliade  xi,  65  sq,  lire  :  àxxon  B'  âv  TruaocToiçi 
xeXaîvcTo-  iràp  ^'  àpa  xa^^-w.  Ibid.  v.  62.  cSXio;  às-nî?  signifie  uue  comète.  —  42) 
L'épithète  de  {/.e-^ax-ÂTYi;  donnée  en  deux  endroits  de  Tlliade  (viii,  222  et  xi 
5)  au  vaisseau  d'Ulysse  veut  dire  proprement  :  orné  à  la  proue  d'un  grand 
xrTo;.  —  13)  Dans  le  xp  chant  de  l'Iliade,  les  vers  668-762  ont  été  interpolés 
10  par  un  des  rhapsodes  qui  vivaient  à  la  cour  de  Pisistrate  et  de  ses  fils  :  il 
en  est  de  même  des  vers  618-643  qui  se  sont  substitués  à  un  passage  du 
texte  primitif.  —  14)  Les  vers  660-673.  du  ch.  xv  de  l'Iliade,  suspects  à 
Hentze  et  à  d'autres  critiques,  s'expliquent  très  bien  du  moment  où  l'on 
prend  le  vÉ<po{  à^Xucc,  dans  le  sens  d'aveuglement  au  figuré.  ^Élien,  iTEpUûow 

m  XI,  10.    p.   274   (Hercher)    lire  :  ...    dpwjav,    rpccpcù;    ^à  xà;  toù  ppÉcpou;    x.   T.    X. 

[Roehl].  %  Les  dernières  éditions  d'Euripide.  [Wecklein].  Compte  rendu 
détaillé  et  généralement  favorable  des  publications  suivantes  :  Sept  tragé- 
dies d'Euripide,  H.  Weil,  2^  édition  remaniée  ;  Ausgewaehlte  Tragoedien  des 
Eur.,  viertes  Baendchen.   Hippolytos,  erkl.  v.   Th.   Barthold.  ;  ^ippunti 

20  critici  sulîa Elettra  diEur.  da  G.  Vitellt.  ^|  Sur  Euripide  et  Eschyle  [f'rey]. 
Au  vers  1  de  TÉlectre  la  leçon  w  «ïr;  i:aXat6v  "Ap-^o;  doit  être  maintenue.  — 
Eschyle,  Ag.  1172,  lire  :  è^à  ^ï  6£p[xo7rvou;  râx,'  6v  Tzi^tù  paXw;  id.  Suppl.  lire  : 
îxovô*  ofxtXov.  ^Sophocle,  Phèdre,  ap.  Stob.  74,  16  lire:  pva^lv  aîa/^pôv cj-^pvaiîcl 
S'il  oTÉ-^eiv  [Schroeder].  T[  Sur  la  théorie  du  dochme  [Drewes].  On  doit  regarder 

25  le  dochme  comme  un  pied  ou  plutôt  une  mesure  simple,  une  des  espèces 
du  78V0;  àvtoov,  offrant  entre  ses  deux  parties  rhythmiques  le  rapport  de  5  à 
3.^  Les  associations  religieuses  du  Pirée.  [C.  Schaefer].  Considérations 
générales  sur  l'histoire  et  les  caractères  des  thiases  :  on  a  eu  tort  de  les 
confondre   avec  les  èp-^ewvEç.  Ce   nom    n'était  donné  qu'aux    membres 

80  d'une  seule  association,  celle  qui  honorait  la  mère  des  dieux  dans 
le  Meteoon  du  Pirée.  Nous  voyons  les  ôp-^iôbvi;  en  rapport  avec  d'autres 
confréries,  surtout  avec  le  thiase  d'Aphrodite  Uranie  ou  Syrienne,  mais  il 
ne  faut  pas  en  conclure  comme  Foucart  que  ce  thiase  se  réunissait  dans 
le  même  temple.  A  la  fin  de  l'article,  texte  et  commentaire  de  deux  inscr. 

35  contenant  3  décrets  des  thiasotes  d'Aphrodite  et  un  des  ôp^êwve;.  ^  Sur 
le  Curculio  de   Plante  [Niemayer].  Corrections  de  qqs.  passages. 

•JT^  7"  livr.  Altindisches  Leben.  Die  Cultur  der  Vedischen  Arier  nach  den 
Samhita  v.  H.  Zimmer  [Kaegi].  Compte  rendu  détaillé  et  très  favorable,  f 
Thémistocle  jugé  par  Thucydide  I,  138,3  [Riihl].  Dans  ce  passage  le  1®^ 

40  terme  de  l'antithèse  ours  •irpou.aewv...  oût'  èiriu,a6wv  serait,  suivant  Wecklein, 
une  allusion  au  rôle  qu'Hérodote  (liv.  viii,  17,  19)  fait  jouer  à  Mnésiphile 
à  la  veille  de  la  bataille  de  Salamine  ;  le  2*  terme  viserait,  suivant  W. 
Moellendorff,  le  passage  où  Stésimbrole  (ap.  Plutarch.  Pericl.  11,  5)  affirme 
que  Thémistocle  avait  été  disciple  d'Anaxagore  et  de  Mélissus.  Mais  par 

45  cette  antithèse,  en  rapport  étroit  avec  le  contexte,  Thucydide  a  simple- 
ment voulu  marquer  ce  qu'il  y  avait  d'original  et  de  spontané  dans  les 
vues  et  les  plans  de  Thémistocle.  ^  Sur  Catulle  [Schoell].  i.  Article 
étendu.  Combat  au  nom  de  la  grammaire  l'opinion  des  philologues  qui 
ont  divisé  en  deux  élégies  distinctes  la  68«  pièce.  11.  Réfute  les  arguments 

50  opposés  par  qqs-uns  à  Tidentification  de  la  Clodia  du  pro  Caelio  de  Cicé- 
ron  avec  la  Lesbia  de  Catulle,  et  à  celle  de  Caelius  avec  Rufus,  chez  le 
même  poète.  Correction  à  un  certain  nombre  de  passages.  %  Sur  la  vie 
de  TibuUe.  [Schaube].  Lire  :  Albinus  Tibullus,  eques  R.  e  Gabiis  originem 


I 


I      en 

II: 


NEUE  JAHRBUECHER  PUER  PHILOLOGIE  UND  PAEDAGOGIK.      119 

duxit,  insignis forma...  ante  alios  Corvinum  Messalam  dilexit.  %  Sur  le 
De  viris  illustribus  de  Si  Jérôme  et  le  Catalogus  virorum  illustr.  de  Gen- 
nadius  [Jungmann].  Le  texte  que  G.  Herding  vient  de  publier  chez  Teubner 
est  des  plus  défectueux,  comme  l'apparat  critique  dont  l'éditeur  s'est 
servi.  %  Sur  Stace  [Bitschofsky].  Notes  critiques  sur  qqs.  passages.  T"  s 
Remarques  étymologiques  sur  un  certain  nombre  de  mots  latins. 
[Roensch].  If  SurDictys  [Wagener].  Des  concordances  littérales  entre 
Cassiodore,  Dictys  et  Salluste  dans  les  passages  que  Cassiodore  emprunte 
à  Dictys  et  que  Dictys  avait  empruntés  à  Salluste  infirment  l'opinion  de 
Mommsen  suivant  laquelle  Cassiodore  aurait  eu  sous  les  yeux  un  texte  lo 
grec  de  Dictys  plus  ancien  que  notre  texte  latin.  ^  La  place  de  'uterque'  et 
de'ubique'  [Roscher].  Comme  quisque,  ces  deux  mots  cèdent  régulière- 
ment lai '**  place  aux  pronoms  réfléchis,  à  suus,  aux  relatifs,  auxinterro- 
galifs,  aux  superlatifs  et  aux  nombres  ordinaux. 

^T[  8°  livr.  La  déclinaison  des  noms  en  i;  chez  Homère  [Sitzler].  Ceux  ic 
de  ces  noms  dont  le  thème  se  termine  par  une  consonne  ont  au  singulier 
le  génitif  en  -iS'o;  ([/.àvrioc,  TroXuaxTioç,  Tïo'pTioç  ont  perdu  le  ^  a  cause  du  t  qui 
précède  l'i;  nâpto;  qu'on  trouve  une  fois  II.  m,  325  s'est  substitué  dans  les 
textes  à  sa  forme  régulière  nâpio;),  le  datif  en  -iS"i  (les  datifs  en  î  comme 
biù,  Jcv-Kiarî  appartiennent  aussi  à  des  substantifs  en  -tiS'.),  l'accusatif  en  20 
-IV  et  en  -i^a  (quand  les  deux  formes  coexistent,  celle  en  -iv  se  met  toujours 
devant  les  voyelles  :  et  celle  en  -i^a  devant  les  consonnes)  ;  au  pluriel 
ils  ont  les  nominatifs  en  -i^e;,  l'accus.  en  -i^a;,  le  datif  en  -loi  ou  -io(ji  (les 
formes  en  teç,  ta;,  eoi  ou  ïdai  appartiennent  aux  thèmes  en  -Tt^.).  Les  noms 
en  t;  dont  le  thème  se  termine  par  une  voyelle  ont  au  sing.  le  génitif  en  26 
'  oç,  le  datif  en  -st;  au  pluriel,  le  nominatif  en  -teç,  l'accus.  en  -taç,  le  datif 
-at  ou  -«ai;  il  n'y  a  en  fait  d'exceptions  que  les  formes  iroXvio;,  iroXvit, 
(îîo'Xyia  se  trouve  chez  Hésiode,  non  chez  Homère),  iroXYieç.  ^  Choix  de  leçons 
du  Messanius  d'Hésiode,  ms.  palimpseste  [Flach].  ^  Donatus  ad  Terenti 
Adelph.  1,  1,  1,  lire  :  vel  a  ludo  et  a  gesticulatione  Scirtus  [Koenig].  %  Sur  «0 
Thucydide  [Grossmann].  Sept  passages  expliqués,  ou  corrigés.  ^  Xéno- 

phon,  Hell.  1,  6,  4,  lire  :  ...  iroXXàx»;  àvx'  ÎTriTYi^'ettov  -^6vo(ji.sv«v  xxt  àvTt  ^uvtévTwv  rà 
vauTiJcà   x.xi  àvôpcoTroi;   w;   %^in<JTio'i  itpwaxovTwv  àTretpouç  ôaXàooviç  TréjXTCOVTe;  x.  t.  X. 

[Richter].  %  Sur  le  Philèbe  de  Platon  [Liebhold].  Corrections  à  10  pas- 
sages (c.   14  B,   18  A  B,  34  E,  41  E,  45  A,  47  C,   50  D,  64  E,  65  D,  66  c).  M 
^  Le  1"  et  le  2"  débat  à  l'assemblée  du  peuple  d'Athènes.  11.  <cf.  R.  des 
R.  4,  108,  29>  [Gilbert].  Réplique  à  l'art,  de  Hartel  <R.  des  R.  4,  166,  6>. 
^  Diodore  de  Sicile,  xx,  74,  lire  :  to  u,èv  TrveùpLa  xaTsueaev  [Arnoldt].  ^  Les 
discours  chez  Polybe  [Welzhofer].  Les  théories  souvent  énoncées  par  P. 
sur  le  rôle  et  le  caractère  des  discours  historiques  ne  laissent  aucun  4o 
doute  sur  l'authenticité  de  ceux  qu'il  a  mêlés  à  son  récit  soit  au  style 
direct  soit  au  style  indirect.  %  Pour  l'interprétation  de  l'Enéide  (Suite. 
Voir  N.  J.  1871-1875.)  [Th.  Plûss].  Étude  sur  11,  229-249.  Ce  passage  offre 
de  grandes  beautés  oratoires  et  lyriques:  il  est  très  faible  au  point  de  vue 
de  la  logique  du  récit.  ^  Pages  inédites  sur  Thistoire  des  Goths  [Rûhl].  45 
Texte  avec  notes  critiques  de  deux  récits  tirés  l'un  du  Laurent.  66,  40, 
l'autre  du  Bamberg.  I,  m,  14.  Études  sur  les  sources  directes  ou  indi- 
rectes de  ces  anecdota. 

HT^  9°  livr.  Les  tableaux  comme  ornements  des  temples  [Zacher].  Dans 
l'Enéide,  11  466-493,  il  ne  s'agit  pas  de  statues  groupées  sur  le  fronton  50 
du  temple  de  Junon,  ni  de  bas-reliefs  couvrant  les  portes,  mais  bien  de 
tableaux  fixés  contre  les  murs,  soit  à  l'extérieur,  soit  plutôt  à  l'intérieur. 
Revue  des  temples  grecs  et  romains  ornés  de  peintures.  1[  Le  mot  d'ordre 


120  1880.    —    ALLEMAGNE. 

d'Aratus  et  d'Octavicn  [Roscher].  Suivant  Plutarque  (Arat.  7),  Aratus  au 
moment  d'attaquer  le  tyran  Nicloclès  choisit  pour  mot  d'ordre  'AxoaXwv 
'YTTsp^é^io;  :  c'était  une  comparaison  entre  sa  propre  entreprise  et  la  lutte 
d'Apollon  contre  Python.  A  Philippes,  Octavien    donne   également   le 

6  nom  d'Apollon  pour  mot  d'ordre  à  ses  soldats,  au  rapport  de  Valère- 
Maxime  {i ,  5,  7)  ;  or  on  sait  par  Suétone  (Aug.  94)  qu'Auguste  passait  pour 
tiis  de  ce  dieu.  ^  Athénée  p.  573  c  lire  :  àirà^uv  auxYî  x.f.Tà;  sTaîpa;  [Roehlj.  ^ 
'HXîxrpwv.  Note  sur  l'Amphitryon  de  Plante  [Fleckeisen].  W.  Moellendorf  a 
démontré  que  dans  les  81  premiers  vers  du  Scut.  Herc.  d'Hésiode  'HxlxTpwvo: 

10  et  "HXejcTpwvYi  figuraient  primitivement,  au  lieu  de  'HXsV.TpuwKo?  et  d 'HXs/CTpwvYi  ; 
mais  il  affirme  que  dès  avant  Euripide  la  substitution  des  formes  actuel- 
les aux  formes  anciennes  dans  le  texte  d'Hésiode  était  un  fait  accompli. 
Cependant,  si  Plante  au  vers  97  de  l'Amph.  emploie  la  forme  Electri,  c'est 
selon  toute  probabilité  qu'il  lisait  'HXÉxTptovoç  dans  son  exemplaire  d'Hé- 

15  siode  :  les  anciens  écrivains  latins  traduisent  souvent  les  noms  grecs  en 
wv  par  des  noms  en  us  de  la  2".  Au  vers  98  du  même  prologue  :  natus 
Argis  ex  Argo  pâtre,  'Argo'  n'est  pas  pour  Argivo,  comme  le  disaient 
déjà  les  commentateurs  romains  :  c'est  :  'natus  Argis  ex  Alcaeo  pâtre' 
qu'il  faut  lire.  ^  Aristophane,  Eq.   526,  lire  :  S;  tcoXXw  l^oûaa;  tot'  è-a-vw 

20  [Arnoldt].  1]  Sur  la  correspondance  entre  Cicéron  et  Decimus  Brutus 
[Gurlitt].  Article  étendu.  Les  25  premières  lettres  du  xi''  livre  des  epist. 
fam.  furent  publiées  par  Tiron  dans  l'ordre  même  où  Cicéron  les  avait 
écrites  et  reçues.  C'est  aussi  l'ordre  de  nos  mss.  sauf  pour  les  lettres  i5, 
18  et  une  partie  delà  13®.  ^  Caesar,  B.  G.  v,  43,  1,  lire  :  fusilis  ex  argilla 

25  glandes  [Wagener].  ^  La  lO*'  églogue  de  Virgile  [Kolster].  Article  étendu, 
étude  sur  l'histoire  de  Gallus  et  de  Lycorisou  Cythéris,  système  nouveau 
de  division  antistrophique.  ^  Incerti  auctoris  de  Constantino  Magno . . .  éd. 
Heydenreich  [Schroeter].  Compte  rendu  généralement  favorable.  L'édi- 
teur assigne  à  la  composition  de  cet  opuscule  une  date  trop  reculée.*^ 

30  Corrections  au  texte  du  même  ouvrage  [Ludwig  et  Rohde].  ^  Lire  'colei 

culum'  au  lieu  de  'colliculum'  dans  l'inscr.  murale  publiée  par  l'Inst.  di 

corr.  arch.  (Bullettin.  1875  p.  191.)  [Rohde].  1[  Exemples  de  l'emploi  de 

*sic'  I)our  *deinde'  chez  les  écrivains  de  la  décadence  [P.  Aschenig]. 

^^  10«  et  11^   livr.   Lie  Grundlage  der  griechischen  Syntax  eroertert  v. 

25  Dellbrûck  [Brugman].  Compte  rendu  très  favorable.  %  Sophocle,  Electre 
lire  V.  528  ;  -h  -^àp  Aîxr  ^uvaïxev.  x.  t.  X.  ;  V.  601  :  o^'  àub;  e^w*...  [Krïiger].  %  Sur 
la  signification  du  comparatif  chez  Homère  [Amdohr].  Énumération  et 
classification  des  passages  où  le  comparatif  sert  non  à  marquer  un  degré 
plus  fort  de  telle  ou  telle  qualité,  mais  à  opposer  celte  qualité  soit  à  son 

40  contraire,  soit  simplement  à  sa  négation.  %  Notes  sur  l'Iliade  [Benseler|. 
II.  xm,  V.  669.  Qm  signifie  (comme  dans  Odyss.  ii,  192,  non  pas  blâme, 
réprobation,  quoi  qu'en  dise  le  scholiaste,  mais  bien:  peine,  amendes. 
Remarques  sur  les  peines  infligées  aux  déserteurs  et  aux  rétractaires  à 
différentes  époques  de  l'histoire  grecque.  1[Sur  le  mythe  délien  d'Apollon 

45  Pythoctone  [Schreiber].  Primitivement  Latone  ne  jouait  aucun  rôle  dans 
ce  mythe.  ^  Sophocle,  Trach.  526,  lire  :  è-^w  8i  lAaaTvip  pt-èv  oîa  cppàJIw  [Go- 
lisch].  •[[  Sophocle,  Phil.  425,  lire  peut-être  :  art^y^roç  p'vo;  [LoehbachJ.  f 
Sur  l'histoire  de  la  Musique  aulodique  [GuhrauerJ.  Réponse  à  l'art,  de 
Jan  <R.  desR.  4,  111,  18>.  ^  Sur  un  passage  des  Sept  contre  Tlièbes. 

50  [Lowinski].  Lire,  v.  25,  Sq.  :  èv  «al  vw^^wv  xal  (ppsalv  TirapauTÎxa  I  xpincTYipiou;  opviOa; 
â<J^6u^«î  Ti'xvTp  I  <à-jwv  escari  Ao^îou   xptÔTîaêTai)...  •[  Sur  l'époqUC  OÙ   fut  COmpOSé 

le  Phèdre  de  Platon  [Susemihl].  Art.  étendu.  La  date  la  plus  probable 
n'est  pas  comme  le  soutient  Usener402,  mais  plutôt  396.  ^  Tacite,  Agri- 


I 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGTE  UND  PAEDAGOGIK.      121 

cola,  i,  lire  :  virtutibus  tempora  degimus  ;  ib.  30,  traduire  'sinus  famao', 
j'abri  du  mystère  [Pfundtnerj.  ^  Sur  l'omission  du  pronom  suivi  de 
l'infinitif  chez  les  poètes  comiques  latins  [Funck].  Classification  d'exem- 
ples. Mise  en  formules  des  résultats  de  cette  statistique.  ^  Corrections  au 
texte  de  3  épigrammes  grecques  [Arnoldt].  %  Le  camp  romain  dans  ses  s 
conditions  normales  au  temps  de  Polybe  [Hankel].  Art.  étendu  accom- 
pagné d'un  plan.  Dimensions  du  camp  romain  ;  noms  de  ses  ditférentes 
portes.  ^  Corrections  au  texte  de  qqs.  passages  de  Lucrèce  [Francken 
et  Brandt].  ^1  De  figwis  etymologicis  linguae  latinae  scr.  G.  Landgraf  [Thicl- 
mann].  Jugement  favorable.  ^  Sur  Catulle,  carm.  63,  68,  101  [Moriz  lo 
Schmidt].  Plusieurs  conjectures.  ^^  Notes  critiques  sur  les  carmina  n»^  64, 
'1,  8,  et 7  du  même  poète  [Roscher].  ^  Sur  les  histoires  de  Tacite  [Dederich  |. 
V,  10.  La  leçon  'oppida  Batavorum'  doit  être  préférée  à  'oppidum  Batavo- 
rum'  ;  ibid.  l'expression  'diruit  molem'  doit  s'entendre  non  d'une  des- 
truction complète,  mais  d'une  rupture  provisoire.  ^eUv  et  le  r,z^\  irveuaâTwv  is 
(le  Théodoret  [Uhlig].  Eîiv  n'est  pas  une  forme  verbale,  c'est  une  interjec- 
tion proprement  dite.  Sur  l'aspiration  du  2^  epsilon  de  ce  mot  le  traité  iné- 
|dit  de  Théodoret  Trepî  mi^iiÀxm  apporte  un  témoignage  de  plus.  Indication 
[desmss.  qui  nous  ont  conservé  le  texte  de  ce  traité.  Extraits  du  codex 
'Havniensis  1965.  Étymologie  et  pneumatologie  de  eîiv  d'après  le  scho-  20 
liaste  de  Grégoire  de  Nazianze. 

^11[  12°  livr.  L'introduction  des  ambassadeurs  près  du  peuple  athénien 

[et  la  irp&x.^po'^o^îa  [Hoeck].  Intervenant  dans  la  polémique  entre  Gilbert  et 

iHartel,  combat  l'hypothèse  des  deux  débats  successifs,  mais  n'admet  pas 

non  plus  que  l'on  doive  accepter  telle  quelle,  comme  le  prétend  Gilbert,  25 

[la  détînition   donnée  par  Harpocration   de  la   -jrpox.eipoTovta  :  Explique  la 

[marche  suivie  par  le  sénat  et  le  peuple  dans  leurs  négociations  avec  les 

[ambassadeurs  étrangers.  ^  Sur  Ménandre   [Dziatzko].  Un   passage   de 

IDonat  sur  TEun.  de  Térence  (prolog.  10  sq.)  permet  de  fixer  entre  310  et 

308  av.  J.  C.  la  date  à  laquelle  fut  composé  le  ôr.axupo;  de  Ménandre.  T|  Sur  30 

[Néarque  le  Cretois  [Vogel].  Joint  au  recueil  des  fragments  de  Néarque  un 

îertain  nombre  de  passages  qu'il  retrouve  chez  Arrien  et  Strabon.  ^  Sur 

rhéocrite  [Hiller].  Au  vers  36  de  la  5°  idylle,  le  texte  vulgaire  OfaV  xOva;  w; 

[rjcpàpivTi  doit  être  maintenu.  T[  Sur  l'état  actuel  de  la  critique  des  sources 

l'Hésychius  de  Milet  [Flach].  Compte  rendu  sommaire  de  7  monographies  ^^ 

lubliées  entre  1872  et  1880  par  0.  Schneider,  Curt  Wachsmuth,  Volkmann, 

lOHDE  et  Daub.  ^  Cleon  bei  Thukydides,  v.  Bûdinger  [Zurborg].  L'auteur 

îe  fâche  à  tort  de  voir  dans  le  discours  de  Diodore  l'expression  des  sen- 

[liments  personnels  de  Thucydide.  Il  expose  et  apprécie  avec  exactitude 

raffaire  de  Sphactérie  et  la  suite  des  événements  jusqu'à  la  mort  de  Cléon.  ^^ 

p[  Interprétation  d'un  fragment  de  Lucilius  (xxviii,  éd.  Mûller)  [Brandt].  ^ 

L'idée  de  l"omne'  chez   Lucrèce  [Gneisse].  L''omne' chez  Lucrèce  n'em- 

jbrasse  pas  avec  la  matière  l'espace  tout  entier,  mais  seulement  l'inane 

lou  portion  de  l'espace  où  la  matière  se  meut.  ^Note  sur  Sophocle,  Electre, 

[601.  [Kriiger].  La  correction  6  ^'  à|j.oç  é'^w  proposée  plus  haut  (p.  672)  par  a:, 

[l'auteur,  avait  déjà  été   trouvée  par  Wex  et  Meineke.  ^  Sur  la  place 

'  f'ulerque'  et  d"ubique'  [Roscher,  Meyer,  Reichenhart].  Remarques  pour 

servir  de  complément  à   Tart.  analysé  plus  haut.   ^  Notes  critiques  et 

jxplicatives  sur  3  gloses  de  Placidus  [A.  Deuerling].  ^  La  4°  égloguo  de 

|:Virgile  [Kolsterj.  Caractère  allégorique  de  ce  poème  ;  divisions  antistro-  r,o 

phiques.  %  La  tradition  du  texte  des  lettres  de  Cicéron  [Mendelssohn].  La 

[comparaison  d'autographes  authentiques  de  Pétrarque  avec  les  Medicei 

49,  7  et  49, 18  prouve  que  dans  ces  deux  mss.  nous  n'avons  pas  l'écriture 


122  1880.    —  ALLEMAGNE. 

(lu  poète  italien  et  donne  ainsi  raison  à  Viertel  et  à  Voigt.  Mais,  malgré 
l'opinion  de  ce  dernier,  le  Dresdensis  m  dérive  réellement  du  Mediceus 
49,  9.  J.  Nicole. 

PÉDAGOGIE.  i'«  livr.  Ausgewaehlte  Brie/%  von  M.  T.  CiCERO,  erhlaert  von  F. 

5  HOFMANN,  2''*  Baendchen,  bearbeitet  von  G.  Andresen  [Schmalz].  Le  choix  des 
lettres  est  un  peu  arbitraire;  la  constitution  du  texte  manque  de  fixité, 
Hoffmann  représentant  une  certaine  tendance,  qu'Andresen  abandonne 
du  moment  où  il  prend  la  suite  du  travail  ;  la  môme  inégalité  se  retrouve 
dans  les  notes;  en  somme,  le  livre  n'aura  toute  son  utilité  qu'après  avoir 

10  subi  une  révision  qui  rétablisse  l'harmonie  entre  toutes  ses  parties.  %% 
2"  livr.  Sur  la  théorie  de  la  mesure  des  vers  [G.  Hermann].  Bien  des  ques- 
tions de  métriqueontencore  besoin  d'être  examinées  en  elles-mêmes  et  en 
ayant  soin  de  ne  pas  les  laisser  absorber  par  les  théories  'rhythmiques'  dont 
il  importe  de  les  tenir  complètement  séparées,  si  l'on  veut  arriver  à  des 

15  résultats  durables.  *[  Remarques  sur  la  syntaxe  des  cas,[E.  F.  Wynckenj 
complétant  et  rectifiant  Tarticle  de  Holzwjeissigsur  le  même  sujet.  Cf.  Neue 
Jahrbùcher.  T.  120,  i"  livr.  ^  Glassisches  Liederbuch.  Griechen  tmd  Roemer 
in  deutscher  Nachbildung  von  È.  Geibel.  3^"  Aufl.  [E.].  On  ne  peut  que  louer 
les  améliorations  matérielles  apportées  à  cette  nouvelle  édition  ;  le  texte  a 

20  subi  nombre  de  retouches  qui  méritent  toute  approbation.  ^  34»  réunion 
des  philologues  et  pédagogistes  allemands  à  Trêves  (suite).  Section  d'ar- 
chéologie. 1"  séance.  Duhn  parle  sur  les  «Traits  principaux  d'une  histoire 
de  la  Campanie.  »  —  2"  séance.  Une  discussion  s'engage  sur  la  thèse 
soutenue  par  v.  Jan,  que  «  les  Grecs  se  servaient  d'une  flûte  à  deux  tuyaux 

25  et  non  d'une  flûte  simple.  »  —  Sect.  de  philol.  classique.  1"  séance.  (Audi- 
tion en  commun  avec  la  section  d'archéologie  du  travail  de  Duhn  sur  l'his- 
toire de  la  Campanie,  cf. ci-dessus).  — S*»  séance.  Uhligparle  sur  deux  mss. 
des  grammairiens  grecs.  L'un,  un  ms.  de  Munich,  du  ix/x«  siècle,  con- 
tient Dionysius  Thrax,  les  règles  de  la  flexion  de  Théodose  d'Alexandrie  et 

30  divers  autres  traités  de  grammaire;  il  est  mutilé,  mais  il  est  complété 
par  l'autre,  un  ms.  de  Leyde,qui  paraît  en  être  une  copie  fidèle  exécutée 
quand  le  ms.  de  Munich  était  encore  complet.  —  Blass  traite  du  rhythme 
chez  les  prosateurs  et  en  particulier  chez  Démosthène.  —  E.  Heydenreich 
parle  de  la  découverte  d'un  roman  traitant  de  l'histoire  de  la  jeunesse  de 

35  Constantin  et  de  l'impératrice  Hélène.  —  3®  séance.  La  section  célèbre  le 
50"  anniversaire  de  la  promotion  de  H.L.  Ahrens  au  doctorat  etle président 
énumère  ce  que  lui  doit  l'étude  de  la  grammaire  grecque  et  des  dialec- 
tes grecs.  —  Til  3"»  livr.  Programmes  philologiques  des  écoles  supérieures 
allemandes  (suite).  Lunebourg,  Johanneum.  Strenge,  Sur  l'esprit  de  ten- 

40  dancedes  Commentaires  de  César  sur  la  guerre  civile.  2^  partie.  ^^4"  livr. 
Un  canon  de  la  lyrique  d'Horace  à  l'usage  des  classes  [W.  Gebhardi].  L'au- 
teur de  l'article  émet  le  vœu  qu'on  ne  mette  entre  les  mains  des  élèves 
qu'un  choix  des  meilleures  poésies  d'Horace,  en  rejetant  surtout  les  piè- 
ces de  nature  à  blesser  la  pudeur  moderne,  et  en  les  classant  d'après  les 

45  sujets  traités.  Il  passe  en  revue  toutes  les  œuvres  d'Horace,  indique  celles 
qu'il  y  aurait  lieu  d'écarter  de  cette  anthologie  et  répartit  les  autres  en 
six  groupes.  ^  Ostermann,  Lateinisches  Uebungsbuch,  3«  et  4^  parties.  [Lu- 
lerbacher].  Le  livre  est  bon  ;  mais  il  aurait  encore  besoin  de  quelques 
améliorations  que  le  rp.  indique.  ^Programmes  philologiques  des  écoles 

•'0  supérieures  allemandes  (suite).  Hildesheim,  Gymnase  et  École  Réale  de 
1"  ordre.  Wolff,  Le  Charmide  de  Platon  esquissé  en  vue  d'un  enseigne- 
ment philosophico-propédeulique.  "[[Meiningen,  Gymnase  Bernhardinum. 
F.   MoTZ,  Lucien  considéré  comme  esthéticien.  1[  Meissen,  Collège  du 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND  PAEDAGOGIK.      123 

Prince.  W.  Rosgher,  La  profondeur  du  sentiment  de  la  nature  chez  les 
Grecs  et  les  Romains  envisagée  dans  son  développement  historique.  ^% 
o«  livr.  Remarque  rectificative  [E.  Glaser].  Rectifie  une  assertion  erronée 
que  lui  attribuait  Eichhoff  au  sujet  de  la  4"  Églogue  de  Virgile;  cf.  Jahr- 
bùcher,  1879,  p.  600.  ^^  6«  livr.  G.  Radtke,  Materialien  ziim  Uebersetzen  5 
aus  d.  Deutschen  ina  Lateinische  fur  Gymnasialprimaner  [J.  H.  Schmalz].  Livre 
excellent.  ^  B.  Nake,  Vorûbungen  zur  Anfertigung  lateinischer  Aufsaetze 
[H.  Hempel].  Cet  ouvrage  est  appelé  à  rendre  de  grands  services.  •[  5« 
réunion  des  péd.igogistes  à  Halberstadt.  [Sch.].  Todt  expose  une  série  de 
thèses  sur  la  lecture  de  Cicéron.  ^^  7«  livr.  B.  Nake,  Vorûbungen  zur  An-  lo 
fertigung  lateinischer  Aufsaetze  [E.  Hempel].  Suite.  Voyez  plus  haut,  6® livr. 
^  V.  HOELZER,  Uebungsbuch  zum  Uebersetzen  ins  Griechische  fur  Tertia  [R. 
Hansen].  Le  plan  du  livre  est  bon;  mais  le  texte  aurait  besoin  de  plus 
d'une  retouche,  %^  8^  livr.  B.  Nake,  Uebungsbuch  etc..  <cf.  6^  livr.).  ^ 
Réunion  des  pédagogistes  à  Halberstadt.  Todt  développe  les  8  premières  is 
thèses  posées  par  lui  dans  la  précédente  réunion  au  sujet  de  la  lecture  de 
Cicéron;  une  discussion  s'engage,  à  la  suite  de  laquelle  l'assemblée  s'as- 
socie aux  conclusions  de  l'orateur;  les  thèses  9  et  10  sont  ensuite  mises 
en  débat  et  également  adoptées.  ^  18»  réunion  des  professeurs  des  gym- 
nases du  Rhin  moyen  à  Heidelberg.  Osthoff  montre,  en  prenant  l'impé-  20 
ratif  pour  exemple,  comment  on  doit,  d'après  lui,  traiter  en  classe  un 
chapitre  de  grammaire  comparée  au  point  de  vue  historique.  — -  Ihne 
parle  sur  la  Relation  de  la  guerre  de  Jugurtha  par  Salluste.  ^T[  dO«  et  H^ 
livr.  Die  JEneide  Vergils  fur  Schûlen  bearbeitet  von  W.  Gebhardi,  1.  Theil. 
[J.  H.  Schmalz].  On  s'attendait  à  voir  apparaître  une  édition  modèle  et  la  as 
plupart  des  notes  sont  autant  de  logogriphes,  qu'un  philologue  àu  cou- 
rant de  toutes  les  polémiques  peut  à  peine  déchiffrer;  que  sera-ce  des 
élèves?  Bref,  l'éditeur  trahit  tous  les  défauts  qu'il  ne  cesse  depuis  des  an- 
nées de  blâmer  chez  ses/  prédécesseurs  et  n'introduisit  dans  son  édition 
aucun  des  perfectionnements  qu'il  réclamait  d'eux  avec  tant  d'ardeur.  J  30 
E.  Glaser,  P.  Vergilius  Maro  als  Naturdichter  und  Theist  [Z.].  Travail  soi- 
gné et  instructif,  "jl  35°  réunion  des  philologues  et  pédagogistes  allemands 
à  Stetlin.  1>^°  séance  générale.  H.  Prutz  parle  de  l'influence  de  l'antiquité 
classique  sur  le  Moyen  âge.  Ses  idées  sont  combattues  à  différents  points 
de  vue  par  Eckstein,  Kammer,  Kolbe.— 2«  séance  générale. Susemihl  parle  ss 
sur  l'Éthique  à  Nicomaque  d'Aristote.  Wohlrab  fait  une  conférence  sur 
Socrale  considéré  comme  erotique.  —  3°  séance  générale.  Schirlitz  parle 
sur  la  description  de  la  nuit  dans  Homère.  —  Plûss  explique  comment  les 
poésies  d'Horace  sont  le  produit  des  besoins  et  des  tendances  de  son  épo- 
que. —  4«  séance  générale.  Heerdegen  parle  sur  le  développement  histo-  ao 
rique  de  la  signification  des  mots  en  latin.  —  Diels  parle  sur  Leucippe  et 
Démocrite.  ^•[[  12°  livr.  Imitations  poétiques  d'Horace  [E.  Rosenberg]. 
L'auteur  fait  ressortir  le  mérite  de  l'édition  de  Nauck,  qui,  pour  chaque 
passage  d'Horace,  renvoie  aux  imitations  des  poètes  allemands,  et  il  com- 
plète les  citations  de  Nauck.  1[  Réfutation  des  critiques  deJ.  H.  Schmalz  45 
de  Mannheim  [W.  Gebhardi]  et  réponse  de  J.  H.  Schmalz.  Polémique  au 
sujet  du  compte  rendu  de  l'éd.  de  Virgile  de  W^.  Gebhardi  par  Schmalz 
<cf.  10"  et  W"  livr.).  ^  35"  réunion  des  philologues  et  pédagogistes  alle- 
mands à  Slettin  :  Section  de  pédagogie.  4°  séance.  Kammer  parle  sur  l'é- 
tendue et  la  méthode  de  l'enseignement  de  l'histoire  de  l'art  dans  les  gym-  w 
nases  et  traite  la  question  de  la  place  occupée  par  l'art  dans  la  vie  des 
Grecs.  — Section  de  philologie,  l'**  séance.  Gonradt  parle  sur  les  Anapes- 
tes initiaux  et  le  thrène  final  des  Perses  d'Eschyle.  Kammer  traite  de  la 


124  1880.    —    ALLEMAGNE. 

composition  du  11^  chant  deTIliade  et  de  ses  rapports  avec  le  16«  chant. 
Ses  idées  sont  combattues  par  Bellermann.  Section  des  Orientalistes. 
Pauli  traite  de  l'état  actuel  des  études  étrusques.  —  Section  d'archéologie. 
Preuner  parle  sur  les  antiquités  de  Pergame.  —  Brunn  combat  la  descrip- 
ô  lion  de  la  trière  donnée  par  Graser.  Albert  Fécamp. 

TVeiier  /kiizei^er  fur  Bibliographie  uncl  Bibliothek-wls- 
t^enscliaft.  N*^  1.  Delà  matière  des  livres  par  un  Bibliophile  [].  Une  cau- 
serie de  bibliophile  et  rien  de  plus.  ^  Bibliotheca  philologica...  hrsg.  von 
\Y.  MûLDENER^].  Continue  à  mériter  toute  la  reconnaissance  des  travail- 

10  leurs,  'i  Bibliographische  Uebersicht  ûber  die  die  Griechischen  und  La- 
teinischen  Autoren  betreffende  Litteratur  der  Jahre  1867-1876.  Abthlg.  1, 
Heft  2  [].  On  regrette  de  ne  pas  trouver  l'indication  des  prix.  •TG.  Boettger 
vient  de  publier  Topographisch-historisches  Lexicon  zu  den  Schriften  des  Fla- 
vius Josephus  Gompilatorisch  zusammengestellt,  et  prépare  deux  autres  ou- 

15  vrages  sur  Flavius  Josèphe  :  un  «  Schriftsteller-Onomasticon  »  et  un  «  His- 

torisches  Personenregister.  »  ^^  N"  2.  Illustrirte  Geschichte  der  Schrift 

von  K.  Faulmann  [].  Vaste  et  intéressant  panorama  dans  lequel  se  dérou- 
lent toutes  les  écritures  depuis  les  temps  les  plus  anciens.  i[^N°  3.  Dans 
xMagyar  koenvy-szemle  Koezrebocsâtja,  J.  Csontosi  a  publié  un  article  sur 

20  les  copistes  et  les  peintres  d'initiales  du  moyen  âge.  ^^  N°  4.  Dans  Neues 
Archiv  djer  Gesellschaft  fur  aeltere  deutsche  Gesch.  K.,  Gillert  publie  un 
catalogue  des  mss.  latins  à  St-Pétersbourg.  <V.  plus  bas,  ligne  49.)  ^  Ch. 
Graux,  Notices  sommaires  des  mss.  grecs  de  la  Grande  Bibliothèque  royale  de 
Copenhague  [J.  Très  précieux.  ^  Lie  pariser  Blaetter  des  Codex  Sarravia7ms 

25  hrsg.  V.  P.  DE  Lagarde  [].  Reproduction  d'un  des  plus  précieux  mss.  de 
la  version  des  Septante.  ^^  IN°  6.  Wladisslaw  Wislocki,  Catalogus  codd. 
mss.  Bibliothec.  Universit.  Jagellonicae  Cracoviensis.  Fasc.  o  [].  Important 
surtout  pour  Aristote;  témoigne  du  plus  grand  soin  de  la  part  de  l'au- 
teur. 1[^  iN°  7.  Catalogue  des  mss.  donnés  par  le  comte  de  Sayn  au  cou- 

30  vent  des  Cisterciens  de  Marienstatt  et  charte  de  donation  de  1490.  (Tous 
ces  mss.  ont  disparu  depuis).  ^  0.  v.  Gebhardt  et  A.  Harnack  ont  décou- 
vert à  Rossano  en  Calabre  un  «  Codex  graecus  purpureiis  »  des  Évan- 
giles, datant  du  vi«  siècle  <voy.  ci-après,  ligne  38>.  %^\  N«»  8  et  9.  E. 
Dûmmler  a  publié  dans  'Neues  Archiv  der  Gesellschaft  lûr  aeltere  deutsche 

35  Geschichtskunde',  t.  5,  n°  3,  un  catalogue  de  livres  daté  du  xi°  siècle.^ 
Bibliotheca  philologica..,  hrsg.  v.  W.  Muldener,  32°  année.  2"  part.  [J.  Con- 
tinue à  mériter  toute  la  reconnaissance  des  érudits.  ^  Evangeliorum  Codex 
Graecus  purpureus  Bossanejisis  2,  hrsg.  von  0.  v.  Gebhardt  u.  A.  Har- 
nack [J.  L'exécution  de  cette  édition  est  magnifique.  ITDans  Russische 

40  Revue  1. 16,  E.  Schulze  publie  une  étude  sur  les  découvertes  de  Schlie- 
mann  à  Mycènes  et  sur  les  antiquités  trouvées  en  Russie.  ^^  N°  11.  L. 
Krehl,  Ueber  die  Sage  von  der  Verbrennung  der  Alexandrinischen  Bibliothek 
durch  dieAraber  [].  L'auteur  croit  pouvoir  réfuter  cette  légende.  ^^  Codex 
Alexandrinus...  New  Testament  and  Clémentine  Epistles.  Published  by  order  of 

45  the  Trustées.  Soldat  the  British  Muséum...  [].  Fafcsimile  de  l'Alexandrinus  du 
Musée  Britannique,  le  ms.  le  plus  précieux  après  le  Sinaiticus  et  le  Vati- 
can us.  A.  FÉCAMP. 

I^îeiies  Archiv  der  Gesellscbaft  fur  aeltere  cletitsebe  Ge- 
Behicbtsk.u nde.  Vol.  5,  2^  livr.  Les  manuscrits  latins  de  St-Pétersbourg 

50  [K.  Gillert].  On  remarque  surtout  deux  collections  :  celle  de  Zaluski,  po- 
lonais contemporain  et  ami  de  Stanislas  Leczinski,  et  celle  de  Dubrowsky, 
secrétaire  de  l'ambassade  russe  à  Paris  au  moment  de  la  Révolution,  qui 
réussit  à  entrer  en  possession  d'un  grand  nombre  de  précieux  manus- 


h 


J^HILOLOGISCHER  AXZEIGEII.  125 

crits  d'origine  française.  —  Description  des,  mss.  provenant  du  monas- 
tère de  Saint-Germain-des-Prés,  avec  renvois  aux  passages  qui  les 
concernent  dans  Mabillon  'de  re  diplomatica'  et  dans  le  'Nouveau  traité 
de  diplomatique  des  Bénédictins'  :  sont  décrits  les  n»»  suivants  du  dernier 
catalogue  de  S.  Germain;  400  ;2H  (Hieronyrausin  lesaiam;  197;  100;  205  5 
(Ambrosius  in  Lucam);  858;  108;  432  (Orosius,  s.  ix);  le  n"  253  (du  cata- 
logue de  Montfaucon  :  Vigilius  contra  Nestorium,  Augustinus  de  cura 
gerenda  pro  mortuis,  etc.,  s.  ix);  460  (Cassiodorus);  1038,  mais  n'ayant 
plus  que  106  feuillets  au  lieu  de  149;  719  (Homélies  d'Origène);  254;  8^ 
(Hieronymi  epistolae)  incomplet;  189  ;  800  (Isidore,  Aldhelmi  enigmata,  lo 
etc.);  842  (Hieronymus);  1276  copié  par  ordre  d'Adalhard  de  Corbie  (l'au- 
tre partie  de  ce  ms.  se  trouve  dans  le  Paris.  13354);  686  (Théodulphe);  dix 
feuillets  provenant  d'un  ms.  de  Corbie  (Calendrier  du  ix«  s.  —  Ils  portent 
encore  la  pagination  147-156);  1295  (Cassien);  783  (Fortunat,  s.  viii  ;  le 
poème  des  Macchabées,  Adhelme,  Damase,  Symphosius);  937  (Canons  et  i5 
décrets  des  Papes)  ;  718,  en  écriture  onciale  du  yi"  siècle;  les  i"^  24-25  et 
62-73  d'un  ms.  de  Fortunat  (Montf.  n»  599)  avec  Isidore,  etc.;  106  (Évan- 
giles), etc.  ^^  3°  livr.  (Suite  du  même  sujet).  Sont  décrits,  entre  autres, 
les  n°*  du  dernier  Catal.  de  S.  Germ.717  (Filastri  de  heresibus  liber;  epis- 
tola  Barnabae,  etc.);  22  feuillets  seulement  du  ms.  613  (6  poèmes  de  Pau-  20 
lin  de  Noie)  en  écriture  lombarde  du  viii°  ou  ix®  siècle  ;  les  feuillets  99- 
110  d'un  ms.  de  S.  G.  (Fridegodus);  un  Prudence,  duxii«  siècle;  le  n''737 
(Retractationcs  Augustin!);  725  ;  1384;  un  ms.  en  onciale  du  Yii'  s.  (Ca- 
nones).  La  plupart  de  ces  mss.  datent  du  vu*'  au  ix^  siècle;  ils  ont  tous 
une  importance  littéraire  ou  paléographique.  (L'article  sera  continué).  ^  25 
Sur  des  manuscrits  [E.  Dûmmlerj.  Un  ms.  de  l'Escurial  (Q.  II,  15)  du  x«  s. 
contient  un  commentaire  anonyme  sur  Donat,  et  une  pièce  de  vers  en  dis- 
tiques à  la  louange  de  S.  Columban.  —  Dans  le  Monac.  14436  est  une  liste 
remontant  au  xi^  s.  des  mss.  possédés  à  cette  époque  par  le  cloître  de 
Saint-Emmeram.  Châtelain.  30 

Philologischer  i%iizelger.  T.  10.  1879-1880.  Janv.-févr.  Antoni  GOE- 
BEL,  Lexilogus  zu  Homer  u.  den  Homeriden  T.  I  [].  Qqs.  interprétations  con- 
testables ;  par  endroits  des  résultats  satisfaisants.  T[  Eomers  Odyssée  ûber- 
setzt  u.^erlaeutert  \.V^^i\he\m  Jordan  [H.  F.  MûUer].  Neuf  et  original.  Compte 
rendu  favorable  (Voir  R.  des  R.,  t.  2,  146,  38>.  %  A.  Grumme,  De  Iliadis  35 
prooemii  versu  quinio  et  de  parataxis  Homericae  quodam  génère  [].  Selon  le 
critique,  la  question  est  désormais  tranchée  par  G.  en  faveur  de  ceux  qui 
regardent  Ato;  ^'  èTeXeîsTo  p&ux-n  comme  une  construction  paratactique.  ^j  A. 
LowiNSKi,  De  emendando  prologo  Agamemnonis  Aeschyleae  [].  Sans  valeur.  ^|' 
V.  VoELCKER,  Zur  Kritik  u.  Erklaerung  des  Oidipus  Tyrannos  von  Sophokles  [  ].  40 
Approfondi.  Le  critique  signale  une  des  conjectures  de  V.  qui  mérite  une 
attention  particulière.  V.  328-329  ;  'e-^w  ^'  cù  ^i-i  tv&tî  Tàacpwê&x'  utm.  ^j  Demjs 
d'Halicarnasse.  Vremière  lettre  à  Ammée.  Texte  et  traduction,  par  H.  Weil 
[Cari  Jacoby  |.  Fait  avancer  en  maint  endroit  la  critique  et  Texégèse  du 
texte.  ^  Cl.  Galeni  librum  de  parvae  pilaeexercitioad  codd.  Laur.  Par.  Marc.  45 
auctoritatem  éd.  J.  Marquardt[G.  Helmreich].  Complète  et  enrichit  la  tra- 
dition des  mss.  M.  démontre  que  tous  les  mss.  dérivent  d'un  archétype,    . 
dont  le  meilleur  représentant,  relativement,  serait  le  Laur.  74,  3.  De  bon- 
nes corrections.  Observations  du  critique.  ^  Grammatici  graeci  recogniti  et 
apparatu  critico  instructi.  T.  1,  fasc.  1.  Apollonii  Dyscoli  quae  supersunt.  Rec.  50 
H.  Schneider   et  G.  Uhlig.  T.  1,  fasc.  1.  (Apollonii   scripta  minora  a   R. 
Schneider  éd.  conlinens)  [G.  Schoemann].  Témoigne  d'une  circonspection 
et  d'une  exactitude  extraordinaires.  Il  est  à  désirer  que  cette  utile  publi- 


126  1880.   —  ALLEMAGNE. 

cation  soit  bientôt  achevée.  %  Kuttner,  De  Propertii  elocutione  quaestiones 
[R.  Ehwald].  Bonne  contribution  à  l'étude  de  la  langue  de  Properce, 
malgré  qqs.  erreurs.  ^  Descriptiones  nobilissimorum  apud  classicos  locorum, 
Ser.  1.  (15  ad  Caesaris  de  B.  G.  commentarios  tabulae).  Ed.  A.  v.  Kampen, 
5  [F.  Heller],  Sans  valeur  scientifique.  Appréciation  détaillée  de  chacun  des 
plans,  mêlée  de  critiques.  ^  l°Das  Lehen  des  Agricola  von  Tacitus.  Schul- 
ausgabe  v.  A.  Draeger,  3«  éd.;  2"  Cornelii  Taciti  de  vita  et  moribus  Cn. 
Juin  Agricolae  liber.  Erk.  v.  Cari  Tuecking.  2«  éd.  corrigée  [].  Les  modifica- 
tions du  texte  de  D.  sont  de  véritables  améliorations  empruntées  en 

10  grande  partie  à  la  3"  éd.  de  Halm  ;  le  commentaire  a  subi  aussi  des  modi- 
fications. T.  fixe  avec  raison  la  date  de  la  publication  de  l'Agricola  au 
commencement  du  règne  de  Trajan.  La  disposition  des  notes  est  défec- 
tueuse. ^  Eutropi  breviarium  ab  urbe  condita.  Rec.  H.  Droysen  [G.  Wage- 
ner].  Éd.  en  progrès  sur  celle   de  Hartel.  Il  est  à  regretter  que  l'auteur 

15  n'ait  pas  mis  plus  souvent  à  contribution  les  bonnes  leçons  du  cod.  Go- 
thanus  101.  ^  Phil.  Thielmann,  De  sermonis  proprietatibus  quae  leguntur 
apud  Cornificium  et  in  primis  Ciceronis  libris  [E.  W.].  Soigné.  ^  Ineerti  auc- 
toris  de  Constantino  Magno  ejusque  matre  Helena  libellus.  Ed.  E.  Heydenreich 
[E.  Woelfflin].  L'auteur  s'est  trop  pressé  de  publier  ce  roman  ;  de  là,  une 

30  foule  de  conjectures  inutiles,  incertitude  dans  l'orthographe,  omission  de 
changements  nécessaires,  fautes  d'impression  (Voir  ci-dessous  Verhand- 
lungen  der  34ten  Versammlung).  2  comptes  rendus  anonymes  sur  le  même 
sujet.)  ^^Mars-avr.-mai-jn.  Fr.  V^eierjcu,  Beitraege  zur  lateinischen  Gram- 
matich.  'Prode'  [G.  Wagenerj!  N'a  pas  donné  au  problème  une   solution 

25  définitive.  ^  G.  Koertjng,  J)e  vocibus  Latinis  quae  apud  Joannem  Malalam 
chronographum  Byzantinum  inveniuntur.  [Id.].  Pas  convaincant.  1[  Huemer, 
De  Sedulii  poetae  vita  et  scriptis  commentatio  [R.  Ehwald].  Rien  de  bien  neuf 
sur  Sedulius,  toutefois  il  y  a  progrès  sur  l'éd.  d'Arevalo.  La  partie  de  la 
dissertation  relative  à  la  prosodie  de  Sedulius  forme  une  bonne  contri- 

ao  bution  à  la  métrique  des  poètes  chrétiens.  Observations  du  critique  sur  les 
auteurs  imités  par  Sedulius.  ^  Publilii  Optatiani  Porfyrii  Carmina.  Rec. 
Luc.  MûLLER  [E.  Ludvig].  Annonce  de  cette  éd.  qui  est  d'une  splendide 
exécution  typographique.  ^  Oratons  TuUiani  cod.  Erlangensem  mutilum 
contulit...  Chr.  Hoerner  [Rubner].  G'est  un  des  meilleurs  travaux  qui  aient 

35  été  faits  sur  ce  sujet.  ^  Cicero  de  Oratore.  F.  d.  Schulg.  v.  Piderit,  5°  éd.; 
par  Adler  [Id.].  Gette  éd.  pour  laquelle  le  travail  de  Sorof  a  été  mis  à 
contribution  est  en  progrès  sur  les  précédentes.  Toutefois  la  partie  cri- 
tique aurait  besoin  d'une  révision  approfondie.  ^  Fr.  Eyssenhardt,  Epis- 
tulaurbica  [D.Detlefsen].  Goncerne  l'interprétation  et  la  critique  de  Vitruve 

io  et  des  'gromalici'.  Latin  élégant.  Observations  du  critique.  ^  Hygini  gro- 
matici  liber  de  munitionibus  castrorum  ex  rec.  G.  Gemoll  [].  L'auteur  de  ce 
traité  doit  être  placé  après  Tépoque  de  Garacalla  et  pas  très  loin  de  celle 
de  Végèce.  ^  Foerster,  De  flde  Flavii  Vegetii  Eenati  [].  Beaucoup  de  saga- 
cité, bonne  connaissance  du  sujet;  3 pages  d'observations  de  détail.  Latin 

45  agréable.  ^  J.  Scheibmàier,  De  sententiis  quas  dicunt  Caecilii  Balbi  [E.  W.]. 
Travail  soigné.  Résultats  satisfciisants.  %  Max  Klatt,  Forschungen  zur  Ges- 
chichte  des  achaiischen  Bundes.  1'"  part.  Sources  et  chronologie  de  la  guerre 
de  Gléomène  [U.].  Gontribution  estimable.  ^  Wilhelm  Ihne,  Roemische  Ge- 
schichte.  T.  5.  La  chute  de  la  république  [M.  Zoeller],  Beaucoup  d'aperçus 

50  nouveaux.  Z.  a  vu  juste  dans  les  points  principaux.  ^^  Ji.-août-sept.-oct. 
A.  Grumme,  Homerische  misceUen[],  Goncerne  la  'parataxis' homérique  (Voir 
ci-dessus,  p.  125,  36>  et  un  emploi  de  /.at.  Approfondi.  Observations  du 
critique.  •^  Sieg.  Mekler.  i"  Kritîsche  Beitraege  zu  Ewipides  u.  Sophokles. 


PHILOLOGISCHER  ANZEIGER.  127 

'l^  Euripidea.  Textkritische  Studien  [Wecklein].  Conjectures  de  valeur  iné- 
gale; toutefois  bon  nombre  de  corrections  heureuses.  ^  Bachmann,  Con- 
jecturarum  observa tionumque  Aristophanearum  spécimen  1  [Id.].  Travail  méri- 
toire; 4  pages  environ   d'observations   du   critique.  1[  Greg.  N.  Bernar- 
jDAKis,  Symbolae  criticae  in  Strabonem  vel  censura  Cobeti  cmendationum  in  5 
Strabonem  [].  Cobet  s'est  disculpé  (Mnemos.  1878)  du  reproche  de  plagiat. 
B.  a  presque  partout  raison  dans  la  partie  négative  de  sa  polémique, 
mais  ses  propres  conjectures  trouveront  peu  d'assentiment.  ^  Johann 
KviçALA,  Vergil-Studien  nebst  einer  Collation  der  Prager  Handschrift  [].  Cher- 
che à  démontrer,  mais  sans  succès,  la  supériorité  du  ms.  de  Prague  (n)  lo 
au  moyen  des  omissions  originales  et  des  leçons  particulières  à  ce  ms. 
La  partie  du  travail  relative  à  la  critique  et  à  l'exégèse  des  6  premiers  li- 
vres de  l'Enéide  est  excellente  presque  de  tout  point.  ^  Tibulli  Elegiarum 
libri  2  (avec  les  Pseudo-tibuUiana).  Rec.  Aem.  Baehrens  [].  La  base   du 
texte  est  établie  àTaide  de  2  familles  de  mss.  représentées  d'un  côté  par  is 
un  Ambrosianus  (A)  et  un  Vaticanus  (V),  tous  deux  de  la  première  moitié 
du  xiT**'  s.;  de  l'autre,  par  un  ms.  de  Wolfenbûttel  (G)  du  xv*  s.  et  par  les 
Excerpta  Parisina  (Par.).  Baehrens  a  donné  à  cette  dernière  famille  une 
préférence   qui   n'est  pas  toujours  justifiée.  Toutefois  il  a  eu  raison  en 
beaucoup  d'endroits  de  rejeter  la  tradition.  L'appareil  critique  est  com- 20 
plet  en  général.  B.  a  attribué  à  tort  à  Lygdamus  la  pièce  5  du  livre  3  qui 
a  pour  auteur  Ovide,  selon  le  critique.  %  Rud.  Hirzel,  Untersuchungen  zu 
Cicero's  philosophischen  Schriften.   1"  partie.  De  natura  deorum  [Ferd. 
BecherJ.  Travail  riche  en  résultats.  Analyse  et  observations  du  critique, 
qui  renvoie  à  la  recension  «  très  approfondie  «  de  Schwenke  (Neue  25 
Jahrb.  T.  119,  120).  Article  étendu.  %^  Nov.-déc.  Tomaszewski,  De  Iliadis 
libro  vicesimo  quarto.  Pars  prior.  [Rud.  PeppmûUer].  Rien  de  nouveau  :  T. 
a  emprunté  beaucoup  à  Liescgang,qu'ilcite  peu, à  Friedrich  et  au  critique 
qu'il  ne  cite  jamais.  Spécimen  de  ces  emprunts.  Compte  rendu  ironique. 
^  Bobert  Poehlmann,  Hellenische  Anschauungen  ûber  den  Zusammenhang  30 
zwischen  Natur  u.  Geschichte  [Kûhlewein].  Appréciation  approfondie   du 
traité  d'Hippocrate  Trepl  àÉpwv  b^ârm  tottwv  et  histoire  de  la  théorie  d'Hippo- 
crate  jusqu'à  Strabon.  Intéressant.  %  i°  Aristotelis  Ethica  Nichomachea  éd. 
G.  Ramsauer  (avec  une  lettre  critique  du  rp.)  [F.  Susemihl].  Les  défauts 
du  travail  de  R.  sont  rachetés  par  d'éminentes  qualités  <cf.  pour  l'appré-  35 
dation  Rev.  critique,  1879).  2*>  nepl  ^ixatoaOvr,;.  The  fifth  book  of  the  Nicoma- 
chean  Ethics  of  A.  Edited  by  Henry  Jackson.  Grands  éloges.  Le  critique 
discute  sur  la  part  qui  revient  à  Eudème  dans  ce  livre.  3°  Aristotelean 
Studies.  1.  On  the  structure  of  the  seventh  book  of  the  N.  E.  Chapters  1-10.  By 
J.  CooK  WiLSON.  D'après  W.  nous  n'aurions  à  partir  du  chapitre  4  du  7°  40 
livre  qu'une  compilation  tardive  pour  laquelle  Aristote  et  Eudème  n'au- 
raient guère  été  mis  à  contribution.  Observations  du  critique.  A"  The  mo- 
ral philosophy  of  Aristotle  consisting  ofa  translation  ,  of  the  N.  jB.,  and  of  the 
paraphrase  attributed  to  Andronicus  of  Rhodus,  with  an  introductory  analysis 
of  each  book.  By  Walter  M.  Hatch.  Bonne  traduction,  mais  qui  gagnerait  à  40 
être  accompagnée  du  texte,  d'un  commentaire  critique  et  explicatif.  Le 
reste  du  travail  est  de  mince  valeur.  5°  Fr.  Susemihl,  De  recognoscendis 
Ethicis  Nicomacheis  dissertatio  1-2.  Complète  les  recherches  de  Rassow  sur 
les  2  familles  de  mss.  et  montre  leur  valeur  réciproque  pour  les  différents 
livres.  6°  Gustav  Teichmueller,  Neue  Studien  zur  Geschichte  der  Begriffe.  Fasc.  50 
3.  (La  raison  pratique  chez  Aristote).  Polémique  assez  violente  contre 
Walter.  Il  y  a  dans  le  travail  de  T.  un  mélange  de  vérité  et  d'erreur  qui 
fait  que  Ton  ne  découvre  pas  facilement  ce  qu'ilyade  bon  et  d'instructif. 


128  iHSO.    —   ALLEMAGNE. 

7°  Georg"  Kaas,  Die  Lehre  des  Aristoteles  von  der  Lust.  Étude  estimable 
mais  qui  ne  peut  guère  prétendre  à  une  valeur  scientifique.  %  R.  Dung- 
KER,  Inter  privatarum  causarum  orationes  Demosthenicas  quae  pro  genuinis 
habendae  sunt  quaeque  pro  falsis  breviter  exponitur.  Part.  \.  [].  Latin  élé- 

5  gant.  Compte  rendu  favorable.  1[  Naumann,  Die  Caesuren  im  Trimeter  der 
sophohleischen  Electra  [].  Beaucoup  d'application  et  de  soin  en  faveur  d'une 
thèse  insoutenable.^  iîerma^/ie?ia. (A  séries  ofpapers  on literature, science 
and  pliilosopliy,  by  members  ofïrinity  Collège,  Dublin.)  N°5.[].  Annonce. 
■[  Albert  Heintze,  Gregorius  auf  dem  Steine,  der  mittelalterliche  Ocdipus  [L. 

10  Schmidt].  Étude  intéressante  qui  montre  les'  transformations  que  les  idées 
chrétiennes  ont  fait  subir  à  la  légende  païenne. 

^^  Jr.-févr.  1880.  E.  Bombe,  De  ablativi  absoluti  apud  antiquissimosBoma- 
norum  scriptores  usu  [C.  Wagener].  Soigné.  %  Fr.  H.  Brehme,  Linguarwn 
noviciarum  laxam  temporum  significationem  jampriscis  linguae  Latinae  tempo- 

15  ribm  in  vulgari  elocutione  perspici  posse  [Id.].  Manque  d'une  explication 
concise  au  sujet  du  plus-que-parfait.  Erreurs  dans  la  théorie  du  futur 
passé  en  'so'.  %  Adolf.  Roemer,  Die  exegetischen  Scholien  der  llias  im  Codex 
Venetus  B  [Georg.Schoemann].  Fait  voir  les  défauts  de  ce  ms.,  défauts  qui 
lui  sont  communs  d'ailleurs  avec  le  Victorianus  préféré  par  R.  Travail 

20  intéressant  et  instructif.  —  Un  second  critique  [Herm.  Schrader],  sans 
contester  les  résultats  de  R.  incline  à  penser  que  le  Victorianus  (écrit  vers 
Tan  1500)  a  pu  recevoir  des  additions  postérieures  et  souhaite  de  voir 
établi  le  rapport  de  Victorianus  avec  le  Townleianus.  ^  Johann  Kviçala, 
Studienzu  Euripides,  avec  un  appendice   contenant  des  Analectes  sur  So- 

25  phocle.  2°  part.  Alceste,  Ion,  Hécube  [N.  Wecklein].  <V.  R.  des  R.,  t.  4, 
158,  27>.  De  bonnes  conjectures;  d'autres,  et  c'est  la  majorité,  sont  sim- 
plement possibles  et  n'ont  pas  un  haut  degré  de  vraisemblance.  7  pages 
d'observations  du  critique.  ^  Théod.  Birt,  De  Halieuticis  Ovidio  poetae 
falso  adscriptis  [Gustav  Nick].  Le  critique  reconnaît  la  justesse  des  appré- 

30  dations  faites  antérieurement  <v.  R.  des  R.,  t.  4,  32,  16;  90,  25;  97,  12; 
168,  20>.  Il  se  borne  à  exposer  les  mérites  et  les  défauts  de  ce  travail  très 
instructif,  et  relève  qqs.  points  passés  inaperçus  dans  les  recensions 
précitées.  %^\  Mars-avril-mai.  Euripidis  fabutae.  Ed.  R.  Prinz.  T.  1.  Part. 
1.  Médée.  Part.  2.  Alceste.  [Ludwig  Schmidt].  Le  principal  mérite  de  ce 

35  travail  est  d'avoir  signalé  pour  la  1"  fois  maints  endroits  défectueux  du 
texte.  L'auteur  fait  aussi  preuve  d'un  jugement  fin  au  sujet  de  l'authen- 
ticité  des  vers,  des  transpositions,  etc.  Article  étendu  et  critique,  ^j  Frid. 
Wieseler,  Adnotationes  criticae  ad  Euripidis  Cyclopen.  2.  R.  SCHEr<R,  Qaaes- 
tiones  criticae  Euripideae  [Wecklein].  W.  s'est  surtout  appliqué  à  donner 

40  de  nouvelles  conjectures,  S.  à  défendre  les  leçons  des  mss.  Observations 
du  critique.  ^  Hermann  Mueller-Struebing,  'Aônvaîwv  iroXiTsia.  Die  attische 
Scîmft  vomStaat.  Études  sur  cet  écrit,  nouvelle  recension  du  texte  et  pa- 
raphrase [Franz  Rûhl].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le  livre  sur  Aristo- 
phane et  la  critique  historique.  Réfutant  les  hypothèses  de  Kirchhoff,  de 

45  Moritz  Schmidt,  de  Cobet  et  de  Wachsmuth,  M. -S.  voit  dans  cet  écrit  un 
brouillon  du  discours  prononcé  par  un  partisan  de  l'oligarchie  contre 
une  réforme  de  la  constitution  athénienne  dans  le  sens  aristocratique.  Le 
texte  est  constitué  avec  grand  soin  ;  les  conjectures  personnelles  ou  non 
à  M-S.  sont  généralement  bonnes.  Ce  discours  aurait  été  composé  après 

50  la  paix  de  Nicias,  vers  415,  et  aurait  pour  auteur  Phrynichos.  Ce  dernier 
point  paraît  douteux  au  critique.  •[[  Ad.  Schubert,  Iccius  u.  Grosphus.  Eine 
Studie  zu  Horaz  [— t— ].  Forme  agréable.  S.  s'est  trompé  dans  l'interpréta- 
tion de  qqs.  passages  de  l'épître  1,  12.  Il  trouve  trop  de  traces  de  stoï- 


1 


PHILOLOGUS.  129 

cisme  dans  les  épîlres.  Enfin  il  n'est  pas  heureux  dans  la  défense  des  2 
dernières  strophes  de  l'ode  2,  16.  ^  Lexicon  Taciteum.  Ed.  A.  Gerber  et  A. 
Greef.  Fasc.  3  [].  Mérite  les  mènnes  éloges  que  les  2  premiers  fasc.  HH  Jn- 
jl.  Ludwig  BORNEMANN,  De  Castoris  chronicis  Diodori  Siculi  fonte  ac  norma 
[U.].  Les  conclusions  méritent  souvent  Tassentimcnt;  qqs.  unes  provo-  & 
quent  la  contradiction.  ^  Publii  Vergilii  Maronis  Aems.  lUust.  G.  Guil. 
GossRAU.  2°  éd.  [].  G.  est  conservateur.  En  beaucoup  d'endroits  le  critique 
préférerait  une  leçon  autre  que  celle  adoptée  par  l'auteur.  Le  mérite  prin- 
cipal de  cette  éd.  est  dans  l'exégèse  ;  le  travail  de  G.  est  le  meilleur  se- 
cours pour  une  étude  approfondie  de  TÉnéide.  ^  Foerster,  Ueber  die  Ech-  lo 
theit  des  Vergilischen  Culex  u.  einige  Textverbesserung  [].  Corrections  pour  les- 
quelles l'auteur  a  mis  à  profit  en  partie  celles  de  Haupt  et  de  Heinsius,  aux 
vers  20  sq.  34  sq.  37  sq.  D'après  F.,  Virgile  n'aurait  pas  écrit  de  Culex; 
celui  que  nous  avons  aurait  été  composé  peu  de  temps  avant  Lucain  par 
un  Alexandrin  et  attribué  faussement  à  Virgile  comme  une  œuvre  de  jeu- 1» 
nesse.  Ces  résultats  ne  paraissent  pas  définitifs  au  critique.  ^Wilh.  Sie- 
GLLN,  Di'e  Fragmente  des  L.  Coelius  Antipater  (tir.  à  part  du  H*'  Supplem. 
Jahrb.>[].  Travail  soigné  et  qui  constitue  un  progrès  notable  dans  l'étude 
des  fragments  de  Coelius.  Toutefois  le  critique  ne  peut  admettre  l'hypo- 
thèse d'après  laquelle  Coelius  aurait  écrit  un  second  livre  intitulé  :  'His-  20 
toriae'.  Il  n'approuve  que  rarement  les  idées  de  l'auteur  sur  la  forme  et  le 
sujet  du  Bellum  Punicum.  —  Un  2*^ critique  [0.  Gilbert]  étend  les  objections 
du  précédent  et  répond  à  la  polémique  dont  il  a  été  l'objet  de  la  part  de 
S.  —  Un  3°  critique  [Rob.  Poehlmann]  relève  les  mômes  points  que  les  pré- 
cédents. ^  îlieronymi  de  Viris  inlustribus  liber,  {'kccedii  Gennadiicatalogus  25 
^viroruminlustrium').  Ex.  rec.  Herding  [L.].A  peu  près  manqué.  ^  Hirsch 

IH1LDESIIEIMER,  De  libro  qui  inscribitur  de  viris  illustribus  urbis  Romae  quaes- 
tiones  historicae  [H.  Haupt].  A  parties  variantes  de  3  mss.  inédits  :  le  Bru- 
xellensis,  le  Laurentianus  plut.  47  n'*  32  et  le  Vaticanus  n°  4498,  rien  de 
nouveau.  ^[^1  Aoùt-sept.  Otto  Erdmann,  Ueber  den  Gebrauch  der  lateinischen  30 
Adjectiva  mit  dem  Genetiv,  namentlich  bel  den  Schriftstellern  des  1  Jahrh.  n. 
Chr.  [].  Instructif,  mais  n'épuise  pas  la  matière.  ^1  Fr.  Aug.  Eckstein,  La- 
teinischen Unterricht  (T.  11  de  TEncyclopédie  de  Schmid)  [C.  Wagener]. 
Très  bon  travail  de  pédagogie,  tout  à  fait  digne  d'être  recommandé  aux 
philologues.  ^  R. X.SEiBEL.Observationum epigraphicarum  capita  2  [].  Traite  35 
d'un  certain  nombre  de  fautes  grammaticales  dans  les  inscriptions.  Tra- 
vail intelligent.  ^[  H.  Froehlich,  Die  Militarmedicin  Homers  [Iwan  Millier]. 
Intéressant.  ^R.  Goebel,  Ueber  den platonischenParmenides[K.L  Liebhold]. 
Analyse  détaillée  de  ce  travail  intéressant  et  instructif.  ^  Aristotelis  de  arte 
poetica  liber.  Rec.  Christ  [Fr.  Susemihl].  Le  critique  est  d'accord  avec  C.  4o 
sur  les  principes,  mais  moins  sur  l'exécution.  Toutefois  de  bonnes  con- 
jectures de  C.  qui  s'est  rencontré  plus  ou  moins  avec  le  critique  sur  un 
grand  nombre  de  points,  ^j  C.  Klein,  De  Vei-bis  separandi  apud  Tacitum  []. 
Mauvais.  Compte  rendu  ironique.  %  H.  Nisse,  Pompejanische  Studien  zur 
Staedtekunde  des  Alterthums  [M.  Z.].  Analyse  étendue  de  cet  ouvrage  très  45 
important.  <Le  dernier  fascicule  de  1880  ne  nous  est  pas  parvenu  à  temps). 

Henri  Lebègue. 
i^hilologiis.  T.  38,  3°  livr.    1.  L'inscription  d'Olympie  nMll.  [H.  L. 
Ahrens.]  Les  Xaxà^ftoi  de  l'inscr.  pourraient  bien  être  le  même  nom  que 
les  Xapâ^piot,  leur  ville  se  serait  alors  appelée  Xapâ^pa,  nom  que  l'on  trouve  50 

chez  Slrabon.  Ligne  5,  sq.  lire  aî^s  rt;  ouXaiYi,  Fsppïiv   aÙTÔv  '7T0T(T)bv  Aîa,  a.l  u.y\ 

^duM  ^û/.Éoi.  Suit  une  dissertation  linguistique  sur  la  parenté  de  p-ntpa  et  de 
eîpïiVYi,  ayant  pour  but  de  justifier  dans  le  passage  ci-dessus  l'yi  de  auXai-^  et 

u.  UE  ruiLOL.  :  Juillet  1881.  —  Jieoue  des  Bévues  de  1880.  V.  —  '.) 


180  1880.    —  ALLEMAGNE. 

de  p.yi.  ^  Dans  Sénèque,  Tranq.  an.  2,  5  [A.  EussnerJ.  Lire  '  vitio  pariter 
levés'...  au  lieu  de...  'vitio  parum  levés'...;  de  même,  ibid.  10,  3,  lire  : 
'  catena  est  atque  laxa',  au  lieu  de  :  '  catena  est,  aliorum  laxa'...  ^  La 
théorie  de  l'article  d'Apollonius  Dyscole  [0.  Eichhorst].  1"  Art.  Le  traité 
6  wepl  àpôptùv  d'Ap.  Dysc.  étant  perdu,  l'auteur  cherche  dans  ses  autres  ou- 
vrages quelles  ont  été  ses  idées  sur  l'article  :  1°  Ce  qu'Ap.  Dysc.  entendait 
par  àpôpov;  2«  pourquoi  Tarticle  occupe  le  4**  rang  dans  l'énumération  des 
parties  du  discours  ;  3<*  sur  les  deux  espèces  d'articles,  apôfov  7;poTa)CT'.x'Jv  (6, 
y],  To)  et  07roTa)CTtxdv-(pronom  relatif  k,  ri,  ô)  ;  4°  sur  la  déclinaison  de  Tarti- 
10  oie  et  spécialement  sur  le  vocatif  et  Tinterjection  w;  5°  sur  l'usage  et  la 
syntaxe  de  l'article,  et  sur  les  mots  qui  peuvent  ou  ne  peuvent  pas  en 
être  accompagnés.  ^  Valer.  Flacc.  7,  55  sq.  [H.  Koestlin].  Propose  '  quam- 
que  ego  cum  vittis  '  au  lieu  de  '  aut  ego  '...  ^  Les  archontes  athéniens  de- 
puis 01.  119,  4  =  301  jusqu'à  01.  423,  4  =  285  avant  J.  G.  [G.  F.  Unger].  U. 

15  cherche,  pour  la  période  indiquée,  à  déterminer  la  suite  des  années  ordi- 
naires et  des  années  avec  mois  intercalaires  et  s'efforce  d'en  déduire  une 
liste  définitive  d'archontes  pour  le  même  laps  de  temps.  Tf  Rapports  an- 
nuels :  Thucydide  [L.  Herbst].  l^""  art.  Analyse  de  12  ouvrages  ou  mé- 
moires sur  Thucydide.  T|  Sur  le  Banquet  de  Xénophon  [G.  F.  Rettig].  Ad- 

20  denda  et  Corrigenda  à  l'art,  précédent  du  môme  auteur  <R.  des  R.,  4, 
122,  3>.  ^  Mélanges.  —  A.  Exégèse  et  critique  des  auteurs.  Sur 
Euripide  [N.  Wecklein].  Critique  et  émendations  de  Heracl.  905  sq.;  Iphig. 
A.  1002  sq.;  Frag.  977  ;  Fr.  1039,  3  sq.  ISur  Xénophon  [Rettig].  Nouvelles 
preuves  sur  la  relation  entre  le  Banquet  de  Platon  et  celui  de  Xénophon. 

25 1[  B.  —  Extraits  des  mémoires  et  rapports  des  sociétés  sa- 
vantes et  des  revues.  Bulletin  de  la  Société  nat.  des  Antiquaires  de 
France,  1875.  A.  Bertrand,  Découverte  de  1200  monnaies  romaines  et 
d'une  inscr.  romaine  à  Bourbonne-les-Bains;  Quicherat,  Anneau  d'or  dé- 
couvert à  Soulosse,  avec  une  inscr.  portant  le  nom  de  Constantin  ;  Id., 

30  Inscriptions  d'Arles  ;  de  Barthélémy,  Copies  rectifiées  des  inscr.  du  Puy- 
de-Dôme  (cf.  année  1874)  ;  A.  Bertrand,  Sur  le  Casque  de  Berru  décrit  par 
Barthélémy  dans  les  mémoires  de  1873,  etc..  The  Edinburgh  Rcview,  187o. 
Janvier  :  Lusio  Philaiis  et  Lawn  Tennis,  à  propos  de  Burette,  Mémoire 
pour  servir  à  l'hist.  de  la  Sphéristique  ou  la  Paume  des  anciens;  Cox, 

35  Histoire  de  la  Grèce.  On  reproche  à  l'auteur  de  ramener,  par  esprit  de 
système,  toutes  les  anciennes  légendes  au  culte  du  soleil  ;  on  loue,  au 
contraire,  dans  son  ouvrage,  tout  ce  qui  a  rapport  à  l'histoire  de  la  ci- 
vilisation. (Pour  la  4^  livr.  du  t.  38,  entièrement  bibliographique  (men- 
tionnée à  tort  comme  3^  livr.,  R.  des  R.  4,  123,  7)  et  la  1°  du  t.  39,  voir 

40  notre  Revue  de  l'an  dernier,  p.  123.) 

^^  T.  39,  2*  livr.  Sur  le  Commos  dans  l'Agamemnon  d'Eschyle,  v.  1458- 
1576.  [B.  Todt].  On  s'est  habitué  jusqu'ici  à  expliquer  les  passages  diffi- 
ciles ou  douteux  en  admettant  l'existence  de  lacunes,  il  est  plus  rationnel 
de  chercher  la  cause  de  mainte  obscurité,  soit  dans  des  interpolations, 

45  soit  dans  des  interversions  de  strophes  ou  de  parties  de  strophes  ;  au  lieu 
de  s'ingénier  à  compléter  le  texte  à  l'aide  de  conjectures  plus  ou  moins 
probables,  il  vaut  mieux  s'appliquer  à  élaguer  le  texte,  à  l'expurger  de 
toute  addition  postérieure  et  à  le  rétablir  dans  son  ordre  primitif.  L'au- 
teur applique   ces  principes   au  Commos  de   l'Agamemnon  d'Eschyle. 

50  ^  Caton,  De  Mor.  I,  2  [C.  Hartung].  Au  lieu  de  :  *  ne  somno  deditus  csto  ', 
lire  :  'somno  ne  deditus  esto '.  %  Sur  Valerius  Flaccus  [H.  Koestlin]. 
25  séries  de  remarques  sur  les  leçons  adoptées  ou  proposées  par 
E.   Baehrens  dans  son  édition.  ^  Varron,  ap.  Gell.  N.  A.  2,  10  [E.  v. 


PHILOLOGUS.  131 

LeutschJ.  Dans  le  passage  *  negat  se  in  literis  invenisse  curfarisae,  etc.', 
V.  fait  allusion  à  un  vaste  ensemble  d'auteurs  de  tous  les  genres,  glos- 
sematum  scriptorcs,  grammairiens,  juristes,  écrivains  traitant  des  choses 
sacrées,  historiens,  etc.  %  Sur  l'authenticité  des  lettres  d'Alexandre  le 
Grand  [R,  Hansen].  Pour  les  lettres  ayant  rapport  aux  campagnes  d'A-  5 
lexandre  et  adressées  soit  à  Antipater,  soit  à  Olympias,  soit  aux  Athéniens, 
soit  à  d'autres  destinataires  inconnus,  nous  n'avons  aucune  raison  de 
révoquer  en  doute  leur  authenticité;  quant  aux  billets  de  moindre  étendue 
ayant  rapport  à  des  affaires  d'ordre  privé,  les  extraits  que  nous  en  pos- 
sédons sont  si  courts  qu'il  est  impossible  de  porter  sur  eux  un  jugement  10 
définitif.  Les  deux  seules  lettres  que  l'on  puisse  avec  certitude  déclarer 
îapocryphes  sont  celle  qu'Aulu-Gelle  suppose  avoir  été  adressée  à  Olym- 
'pias  et  dans  laquelle  Alexandre  se  donnait  pour  le  fils  de  Jupiter  Ammon, 
et  celle  qu'il  aurait  écrite  à  Aristote  au  sujet  des  ouvrages  acroamatiques. 
L'auteur  se  demande  en  terminant  comment  les  divers  écrivains  ont  pu  15 
avoir  connaissance  du  texte  des  lettres  authentiques  et  les  diverses  hy- 
pothèses les  plus  vraisemblables,  soit  le  transfert  des  Archives  d'Alexan- 
idre  en  Egypte,  soit  la  publication  des  lettres  du  roi  dans  les  Éphémérides 
Id'Eumène  et  de  Diodote.  ^  Pindare,  Pyth.  YI,  4  [E.  v.  Leutsch].  Les  mots 
U  vao'v,  que  fournissent  tous  les  mss.,  ont  passé  de  la  paraphrase  dans  le  20 
lexte.  %  Sur  l'époque  du  commencement  de  l'année  chez  Diodore  [G.  F. 
Unger].  Grâce  à  la  diversité  de  la  date  prise  comme  début  de  l'année  par 
les  annalistes  et  historiens  grecs,  chez  lesquels  Diodore  a  puisé,  on  peut 
;Cspérer  de  reconstituer,  dans  la  majeure  partie  des  cas,  la  liste  des  auteurs 
utilisés  par  lui  et  de  restituera  chacun  ce  qui  lui  revient  dans  l'œuvre  de  25 
compilation  entreprise  d'une  façon  indigeste  et  sans  méthode  par  Dio- 
dore :  il  suffit  d'observer  dans  chaque  récit,  où  cela  est  possible,  quel  est 
îe  point  de  départ  adopté  pour  le  commencement  de  l'année.  Partant  de 
ce  principe,  l'auteur  restitue  ce  qui  leur  revient  à  Timée,  Duris,  Diyllus 
d'Athènes,  continuateur  d'Éphore,  à  Hieronymos.  A  ce  propos,  Unger  ré-  »o 
lute  les  objections  présentées  par  F.  Reuss  contre  sa  manière  d'expliquer 
la  chronologie  de  l'époque  des  Diadoques  <cf,  R.  desR.,  4, 124, 2>,  prouve 
que  Reuss  n'a  pas  examiné  et  renversé  son  argumentation,  qu'il  en  a  né- 
gligé ou  passé  sous  silence  les  points  principaux  et  termine  en  maintenant 
toutes  ses  conclusions  antérieures.  ^  Virgile,  En.  VI,  14  sq.  [E.  v.  LeutschJ.  35 
Le  récit  du  séjour  de  Dédale  à  Cumes  est  emprunté  en  partie  aux  Histoires 
de  Salluste,  en  partie  à  la  tradition  vivante  alors  à  Rome  sur  ce  sujet. 
T[  Rapports  annuels  ;  Strabon  [A.  Vogel].  Analyse  et  critique  de  8  ou- 
vrages sur  Strabon,  ayant  trait  à  la  classification  des  mss.  et  à  la  consti- 
tution du  texte.  ^  Virgile,  En.  VI,  16  sq.  [E.  v.  Leutsch].  Le  mot  '  enavit'  40 
doit  être  pris  au  sens  figuré  comme  synonyme  de  voler  dans  l'air;  le 
pluriel  '  templa'  est  un  collectif  et  doit  s'entendre  de  l'ensemble  du  temple 
bâti  par  Dédale.  ^  Mélanges.  —A.  Extraits  de  manuscrits.  A  pro- 
pos de  l'ouvrage  d'Hérodien  mpl  ^ixpovwv.  [P.  Egenolff].  Édit,  de  2  fragmen'tS 
du  ms.  1965  de  la  grande  Bibliothèque  royale  de  Copenhague,  occupantes 
les  pages  664  à  675  dans  le  ms.  et  intitulés,  l'un  :  iiaXatôv  Trepl  -ni;  icoaoTyiro; 
tm  ^ixpdvwv,  l'autre  naXaibv  irept  TroaoTviTo;.  ^  Contribution  à  la  connaissance 
desmss.de  Salluste  [Ad.  Hofmeister].  Collation  d'un  fragment  de  ms.  du 
xii/xm«  s.  provenant  de  la  couverture  d'un  incunable  de  la  Bibliothèque 
de  l'Université  de  Rostock  et  contenant  77-81  et  99-102  du  Jugurtha.  so 
1  B  —  Exégèse  et  critique  des  auteurs.  Thucydide,  8,  102,  §  1-2 
[H.  Schenk].  Les  mots  tw  (pixîw  èmTCXw  doivent  être  supprimés.  ^  Les  odes 
adressées  par  Horace  à  Virgile  [Ed.  Woelfflin].  C'est  bien  à  Virgile  que 


132  1880.    —  ALLEMAGNE. 

s'adresse  Horace  dans  les  Odes  i,  3  et  iv,  12.  ^  Ovide,  Met.  3,  640  sqq. 
[H.  Koesllin].  Aulieu  de  '  pars  quid  velitaure  susurrât',  lire  :  ' ...  ore  su- 
surrai'. 1  Sur  Rutilius  Namatianus  [G.  F.  Unger].  Dans  Itin.  I,  227-232, 
les  vers  231-232  doivent  être  intercalés  entre  228  et  229  :  dans  les  vers 
5  suivants  :  au  lieu  de  :  sive  sinus  patrios  incubo  Faunus  init.  |  Dum  ré- 
novât largo  mortalia  semina  fétu,  il  faut  lire  :  'sive  sinus  patrios 
incola  Faunus  init.  |  Dum  rénovât  largo  mortalia  femina  felu '. 
^  Senèque,  De  tranq.  anim.  [A.  Eussner].  Lire  1,  1  :  Mn  aperto  posita, 
quaeque  manuprenderem'  ;  1,3  : 'diuturnitas  inducat';  4, 1:  'Serene, 

10  minus  videtur,  etc.'  1  G  —  Notes  sur  les  antiquités  grecques. 
Sur  l'histoire  des  douze  tribus  athéniennes  [G.  Gilbert].  Après  avoir  étudié 
l'époque  des  accroissements  divers  dans  le  nombre  des  tribus,  l'auteur 
arrive  à  reconnaître  quatre  périodes  pour  cet  accroissement  :  i°  l'exis- 
tence des  tribus  'AvTipvi;  et  \r,u.r,T^ixç  est  authentiquement  constatée  pour 

15  les  années  306/5  à  279/8  ;  2"  celle  des  tribus  'Ep£-/,6r,i;  vEWTspa  et  'AvTi&yj; 
vetoTEpa  l'est  depuis  la  suppression  de  l'Antigonis  et  de  la  Démétrias  jusqu'à 
l'institution  de  la  Ptolémais;  3°  celle  des  tribus  'Epe-/.6r,iç  vewTc'pa  et  nTcXsaai; 
depuis  l'institution  de  cette  dernière  jusqu'à  l'érection  de  l'Altalis  ; 
4<>  celle  des  tribus  nTûXsaai;  et  'AxTaXiç  depuis  l'an  200.  ^  OflVandes  faites 

20  aux  morts  [P.  Stengel].  Au  moment  des  funérailles,  les  offrandes  consis- 
tent en  huile  et  en  miel  ;  plus  tard,  les  offrandes  déposées  sur  les  tom- 
beaux consistent  en  lait  ou  en  une  préparation  de  miel  nommée  ^/.eXt- 
y-parov;  le  vin  est  aussi  une  offrande  usitée  ;  d'autres  fois  on  trouve  même 
de  l'eau,  soit  seule,  soit  mêlée  aux  autres  offrandes  ;  mais  les  principales 

25  restent  toujours  le  miel  et  le  vin.  ^  D— Extraits  des  mémoires  ou 
rapports  des  sociétés  savantes,  ou  des  revues.  Séances  et  travaux  de 
l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques.  1876,  T.  105  :  Ch.  Wadding- 
ton,  Sur  Pyrrhon  et  le  Pyrrhonisme  ;  Ch.  Giraud,  les  Tables  de  bronze 
d'Osuna  (continué  dans  les  T.  106,  107  et  108)  ;  1877,  T.  108  :  Lenormant, 

30  Mémoire  sur  les  origines  de  la  monnaie  dans  l'antiquité  ;  Naudet,  De  l'état 
des  personnes  et  des  peuples  sous  les  empereurs  romains  ;  Dareste,  Mé- 
moire sur  l'ancienne  loi  éphésienne  récemment  découverte  ;  1878,  T.  109  : 
Compte  rendu  favorable  de  Larombière,  Lucrèce,  De  rerum  natura,  tra- 
duction française.  •[  The  Dublin  Review,  1875,  3°  trim.  Blackie,  Horac 

35  Hellenicae,  Essays  and  Discussions  on  some  important  points  of  greek 
philology  and  antiquity  ;  4°  Trim.  The  Déification  of  the  Roman  Empe- 
rors  ;  1877,  2*  trim.  The  Character  of  Julius  Caesar.  ^  The  Edinburgh 
Review,  1877,  T.  145.  Avril  :  The  Attic  Orators  from  Antiphon  to  Isaeos, 
by  Jepp.  L'analyse  du  style  des  divers  orateurs  est  exacte,  mais  les  juge- 

40  ments  de  l'auteur  sont  contestables,  surtout  son  appréciation  politique 
d'Antiphon  ;  T.  146,  Juillet  :  Analyse  de  trois  ouvrages  sur  les  Oracles 
sibyllins  ;  1878,  T.  147,  Janvier  :  Analyse  de  l'ouvrage  de  Schliemann  sur 
Mycènes  et  de  celui  de  Cesnola  sur  Chypre  ;  Avril  :  Compte  rendu  de  3 
traductions  anglaises  de  l'Agamemnon,  et  de  traductions  de  l'Antigone, 

45  de  l'Electre  et  des  Trachiniennes.  %  The  Westminster  Review  1876  et  1877. 

Comptes  rendus  d'une  vingtaine  d'ouvrages  consistant  pour  la  plupart  en 

traductions  anglaises  d'auteurs  classiques  ou  en  éditions  à  l'usage  des 

classes. 

%^  3«  livr.  Sur  Hésiode  [R.  Peppmûller].  Série  de  remarques  sur  Théog. 

50  81  sqq.,  sur  l'Hymne  à  Hécate,  sur  Op.  20  sqq.,  314  sqq.,  529  sqq.,  376 
sqq.  %  Dans  Pindare,  Pyth.  VI,  49  [E.  v.  Leutsch].  Lire  :  h  Tz-uy^odai  nupî^wv. 
%  Contributions  à  la  critique  de  l'Agamemnon  d'Eschyle  [B.  Todt].  Exa- 
men de  dix  passages.  1  Virgile,  En.  VI,  23  [E.  v.  Leutsch].  Commentaire 


p 


PHILOLOGUS.  138 

des  mots  elata,  respondet,  et  Cnosia  tellus.  1[  Remarques  sur  les 
fragments  des  tragiques  grecs  [N.  Wecklein]  :  1.  Reproduction  du  frag- 
ment d'Euripide,  édité  par  H.  Weil,  d'après  le  papyrus  égyptien  de  la 
Bibliothèque  de  Amb.  Firmin-Didot,  suivip  de  qq.  remarques  proposant  de 
nouvelles  corrections;  2.  Émendations  aux  fragm.739  et740etau  fragm.  s 
J'Archelaos  257  ;  3.  Reproduction  et  émendation  du  fragment  d'Eschyle 
publié  également  par  Weil.  ^  Poètes  épiques  latins.  Sur  i).  Valerius  Flac- 
ous  [H.  Koestlin].  Commentaire  ou  correction  d'environ  80  passages,  où 
l'auteur  conteste  les  leçons  adoptées  par  Raehrens.T[Sur  Virgile,  En.  VI,  27 
E.  V.  Leutsch].  Commentaire  de  ce  vers.  ^  Contributions  à  la  critique  de  lo 
quelques  historiens  de  Tépoque  impériale  romaine  [Fr.  Goerres].  Étude 
critique  des  documents  fournis  sur  l'histoire  de  l'usurpateur  Julius  Sabi- 
nus  et  de  sa  femme  Epponine,  par  Tacite,  Plutarque  etDion  Cassius.  L'au- 
teur examme  d'abord  la  question  d'authenticité  et  admet  que  \e  fond  du 
récit  est  vrai.  Les  parties  essentielles  de  la  narration  de  Plutarque  lui  ont  is 
été  fournies  par  son  ami  Autobulus,  d'après  le  récit  fait  par  le  fils  même 
de  Sabinus  ;  il  a  évidemment  amplifié  et  arrangé  ces  détails  suivant  les 
besoins  de  la  composition  ;  mais  les  traits  principaux  en  sont  confirmés 
et  complétés  par  Dion  et  Tacite  ;  un  seul  fait  a  lieu  de  surprendre,  c'est 
que  Suétone  soit  absolument  muet  à  ce  sujet  ;  mais  Tacite  et  Dion  sont  en  20 
général  trop  bien  disposés  envers  Vespasien  pour  que  leur  témoignage 
soit  suspect  dans  un  cas  où,  en  somme,  Vespasien  joue  un  rôle  presque 
odieux,  d'autant  plus  que  ce  témoignage  est  confirmé  par  celui  de  Plu- 
tarque, qui,  eu  égard  à  son  origine,  a  toute  la  valeur  d'une  vraie  déposi- 
tion. Quant  à  la  date  des  événements,  l'auteur  place  la  révolte  de  Sabinus  25 
en  69/70,  et  son  exécution,  ainsi  que  celle  de  sa  femme,  dans  les  pre- 
miers mois  de  79,  peu  avant  la  mort  de  Vespasien.  Il  adopte  pour  celle-ci 
|e  nom  d'Epponine,  en  avouant  que  ce  n'est  qu'une  simple  préférence. 
i|f  Dans  Virgile,  En.  VI,  10-42  [E.  v.  Leutsch],  le  mot  procul  au  vers  11 
se  rapporte  au  verbe  petit  du  vers  suivant;  la  suite  du  récit  prouve,  en  so 
effet,  que  l'antre  de  la  Sibylle  était  très  éloigné  du  rivage.  ^  Sur  la  pé- 
riode intercalaire  athénienne  [G.  F.  Unger].  L'auteur,  à  propos  du  travail 
d'Usencr,  paru  dans  Rhein.  Mus.  t.  34,  en  même  temps  que  son  propre 
article  sur  les  Archontes,  Philol.  t.  38  <cf.  plus  haut,  p.  130,  13),  discute 
les  points  sur  lesquels  ses  conclusions  diffèrent  de  celles  d'Usener  et  35 
maintient  celles  auxquelles  il  s'était  précédemment  arrêté,  et  dont  la  prin- 
cipale est  que  le  cycle  de  19  ans  remplace  celui  de  18  ans  entre  346  et  325 
et  non  en  312  seulement,  comme  l'admet  Usener;  suit  une  étude  sur  le 
cycle  athénien  d'intercalation  de  8  ans  et  de  19  ans.  1  Bion,  Id.,  I,  93 
[G.  Hartung].  Les  mots  olh  U^c-izi  doivent  être  remplacés  par  sEâpxovTt;  au  40 
V.  95,  au  lieu  de  [^.iv  et  (T<piaiv,  lire  d  et  ocpewv.  ^  Les  légions  urbaines  [Th. 
Steinwender].  L'auteur  examine  en  quoi  elles  différaient  des  légions  or- 
dinaires et  arrive  aux  conclusions  suivantes  :  leur  mission  primitive  fut 
la  garde  de  la  ville,  plus  tard  avec  l'extension  de  la  puissance  romaine,  la 
garde  de  l'Italie  ;  primitivement  au  nombre  de  deux,  elles  furent  par  la  45 
suite  portées  à  quatre  ;  éventuellement  forcées  dès  lors  à  un  service  plus 
actif,  elles  passèrent  dans  la  catégorie  des  juniores;  néanmoins  elles 
se  recrutèrent  toujours  en  partie  dans  les  classes  ayant  accompli  leur 
temps  de  service  dans  les  autres  légions,  en  partie  dans  les  dernières  et 
plus  récentes  classes  appelées  au  service  ;  elles  furent  à  la  fois  composées  50 
de  recrues  et  d'invalides  ;  en  campagne,  elles  servaient  d'abord  à  garder 
la  ville,  puis  à  occuper  des  positions  sûres,  et  en  dernier  lieu  à  consti- 
tuer une  réserve,  un  dépôt  pour  les  autres  légions  qui  seules  formaient 


134  1880.    —    ALLEMAGNE. 

réellement  l'armée  active.  1  César,*.  G.  6,  26,  2  [Hartung-].  C'est  bien 
d'une  comparaison  avec  un  palmier  qu'il  s'agit  et  la  phrase  s'explique  fa- 
cilement en  supprimant  qae  après  rami.  ^  Rapports  annuels  :  Dion 
Cassius  [H.  Haupt].  Compte  rendu  des  travaux  ayant  pour  objet  la  cri- 
T)  tique  des  sources  de  Dion  depuis  les  temps  les  plus  anciens  jusqu'à  la 
deuxième  guerre  punique.  •[[Mélanges.  —  A  —  Extraits  de  manus- 
crits. Sur  le  De  viris  illustribus  de  Sext.  Aurelius  Victor  [Fr.  Helmreich]. 
Suite  de  la  collation  du  ms.  118  de  la  Bibl.  de  la  ville  d'Augsbourg. 
•fl  B  — Exégèse  et  critique  des  auteurs.  Sur  les  règles  de  position 

10  dans  Homère  [A.  Buth].  Examen  des  cas  où  le  v  euphonique  forme  posi- 
tion ;  tandis  qu'à  l'arsis  il  forme  position  à  tous  les  pieds  du  vers,  à  la 
thesis  il  n'est  employé  pour  former  position  qu'au  i",  2«  et  V  pied. 
^  Sophocle,  Antigone,  401  sq.  [R.  Peppmuller].  L'ordre  des  vers  401-405 
a  été  troublé  :  la  série  des  questions  de  Gréon  et  des  réponses  du  gardien 

là  devient  claire  et  naturelle  en  les  replaçant  dans  l'ordre  suivant  :  401,  404, 
405,  403,  402.  f  Polybe,  23,  1,  4  [G.  Unger].  Au  lieu  de  wv  TrpsaSwovrcûv,  lire 
Mv  ippoCTTreffdvTtûv.  ^  Sur  le  séûatusconsulte  des  Bacchanales  [W.  Weisscn- 
brbdt].  Dans  la  reproduction  qu'en  donne  Mommsen  G.  I.  L,  1,  p.  44,  le 
graveur  a  sans  raison  laissé  un  espace  vide  à  la  ligne  26  entre  *  tabolam  ' 

20  et  *  ahenam'  ;  à  5  ou  6  autres  endroits,  au  contraire,  il  aurait  dû  en  laisser 
un;  suivent  quelques  rectifications  au  sujet  des  lettres  italiques  destinées 
à  indiquer  dans  la  transcription  les  lettres  effacées  et  sur  la  ponctuation. 
^  G  —  Extraits  des  mémoires  ou  rapports  des  sociétés  savantes,  ou 
des  revues.  The  Westminster  Review,  1878;  Verslagen  en  Mededeelinger 

2-i  der  kg.  Akademie  van  Wetenschapen,  Letterkunde,  1876  :  Naber,  Sur  la 
question  homérique.  L'auteur  nie  l'unité  des  poèmes,  mais  croit 
pouvoir  faire  la  part  de  quelques  interpolations  postérieures.  —  Boot, 
Sur  quelques  fragments  récemment  découverts  d'une  Vie  de  Gaton 
d'Utique.    L'auteur  les  déclare  insignifiants  et  les   croit  traduits  de 

no  Plutarque. 

%%  4°  Livr.  Bibliographische  Uebersicht.  1867-1876.  Abtheilung  2.  La- 
teiner  (Auteurs  latins:  1.  Opuscules  ;  2.  Varia;  3.  Collections  d'éditions 
et  de  traductions  ;  4.  Bibliographie  spéciale  de  chaque  auteur  :  L.  Accius 
à  Hygin.  A.  Fécamp. 

;î5  PhilosopbUclie  Monatstiefte.  T.  16.  H.  1-2.  G.  TetghmÛLLER, 
Ueber  die  Reihenfolge  der  Platonischen  Bialoge  [].  L'auteur  trouve  dans  un 
passage  du  Théétète  un  indice  de  classement  pour  les  œuvres  de  Platon. 
A  une  1«  époque  (d'exposition  continue,  diégématique)  appartiennent  le 
Phédon,  la  République,  le  Banquet,  l'Éuthydème,  le  Charmide  et  le  Prota- 

'«0  goras.  Le  second  groupe,  composé  après  le  Théétète,  comprend  le  Cra- 
tyle,  le  Sophiste,  le  Politique,  le  Phèdre,  le  Philèbe,  le  Ménon  et  le  Gor- 
gias,  ainsi  que  le  Parménide,  le  Timée  et  les  Lois.  —  La  République  est 
antérieure  au  Théétète  <cf.  R.  des  R.  4,  232,  29>.  t  Fr.  Bahnsch,  DesEpi- 
cureers  Philodemus  Schrift  mçl  <TYiu.£if.)v  xal  on|/.etw(7£wç  [].  Commentaire  sur  le 

4ô  traité  de  logique  de  Philodème,  publié  par  Gomperz  en  1865  d'après  les 
papyrus  d'Herculanum.  T[*[[H.7-8.  B.  Rothlauf,  Die  Mathematik  zuPlaton's 
Zeiten  und  seine  Beziehungen  zu  ihr  nach  Platon's  eigenen  Werken  und 
den  Zeugnissen  aelterer  Schrifsteller  [].  Étude  sur  les  rapports  de  Platon 
avec  les  mathématiciens  et  les  Pythagoriciens.  Théories  mathématiques  de 

50  Platon,  exposées  en  3  chapitres  (Arithmétique,  Géométrie,  Stéréométrie). 
Platon  avait  résolu  des  problèmes  d'arithmétique  très  compliqués  avec 
la  seule  ressource  des  constructions  géométriques.  ^^  H.  10.  Deux  mé- 
moires de  G.  Bernays  sur  la  théorie  aristotélicienne  du  Drame  :  1«>  Grand- 


BHEINISCHES  MUSEUM  FUER  PHILOLOGIE.  135 

zûge  der  verlorenen  Abhandlung  des  Aristoteles  ûber  Wirkung  der  Tragoedîe, 
2°  Ergaenzung  zu  Aristoteles  '  Poetik  [].  Analyse  et  éloge.  E.  C. 

ïilîeînîsclies  Muséum  tuv  Rhllologie.  T.  35,  1"  livr.  Année 
de  la  fondation  de  Rome  [G.  F.  Unger].  Dans  cette  étude  de  36  pages,  di- 
visée en  11  paragraphes,  Tauteur  examine  les  différentes  dates  qui  ont  5 
été  données  de  la  fondation  de  Rome;  il  commence  par  les  dates  d'après 
la  chronologie  vulgaire,  il  passe  ensuite  aux  dates  d'après  la  vraie  chro- 
nologie et  aux  dates  mythiques  et  mystiques.  11  examine  les  passages 
des  auteurs  grecs  et  latins  qui  ont  parlé  de  la  fondation  de  Rome.  %  Au- 
thenticité du  Phoenix  de  Lactance  [H.  Dechent].  LePhoenix  est-il  du  Père  lo 
de  l'Église  Lactance?  i)  11  résulte  du  témoignage  des  auteurs  qu'il  a  été 
écrit  au  4«  s.,  avant  l'idylle  de  Claudien  qui  porte  le  même  nom.  2)  de 
nombreux  passages  prouvent  que  l'auteur  était  chrétien.  3)  le  vocabulaire 
de  l'auteur  du  Phoenix  (adjectifs,  verbes,  substantifs,  particularités  gram- 
maticales, etc.)  ;  les  sources  où  il  puise  pour  ses  descriptions  du  paradis  is 
et  certains  détails  du  poème  prouvent  que  le  Phoenix  doit  être  attribué  au 
Père  de  l'Église  Lactance.  ^  Petites  contributions  à  l'histoire  de  la  litté- 
rature grecque  [A.  Daub].  1)  L'historien  Damastes  et  le  sophiste  Polos; 
erreur  de  Nauck  qui  n'a  pas  compris  le  passage  de  Suidas  relatif  à  ces 
deux  écrivains  et  explication  du  passage.  2)  Remarques  sur  la  vie  et  les  20 
écrits  de  Pamphila,  passages  où  Suidas  parle  de  cette  femme  qui  était  la 
fille  de  Soteridas,  mais  dont  on  ne  connaît  pas  le  mari.  3)  Sur  les  écrits 
du  rhéteur  Léon  d'Alabanda  et  du  sophiste  Léon  de  Byzance  ;  restitution 
du  texte  de  Suidas  qui  se  rapporte  à  ces  deux  écrivains.  4)  Un  ouvrage 
du  grammairien  Diogénien  mentionné  par  Suidas.  5)  Deux  écrits  d'Éphore.  25 
G)  Sur  le  titre  d'un  ouvrage  de  Nicolas  Damascène  :  il  faut  lire  dans  le 
passage  où  Suidas  parle  de  cet  auteur  segaoToD  au  lieu  de^îou.  7)  D'où  pro- 
vient l'erreur  de  Suidas  qui  nous  dit  qu'il  y  eut  deux  Sopatros.  8)  Quel- 
ques comédies  de  Sannyrion.  Lectures  nouvelles  de  qqs.  passages  de 
Suidas.  ^  Glossemata  Latina[F.  Bùcheler].  Martyrius,  grammairien  du  4«  «0 
ou  5<=  s.,  composa  un  opuscule  sur  le  B  et  le  V,  que  Cassiodore  a  utilisé 
et  qui  a  été  publié  récemment  par  Keil.Pour  composer  cet  opuscule,  Mar- 
tyrius a  compulsé  et  consulté  les  glossaires  employés  de  son  temps  et  qui, 
s'ils  nous  étaient  parvenus,  nous  seraient  très  utiles  pour  la  connais- 
sance du  latin  archaïque  et  vulgaire.  Tf  Nouveaux  fragments  d'Euripide  et  35 
autres  poètes  grecs  [F.  Blass.].  Détails  sur  le  papyrus  inédit  publié  par 
H.  Weil.  1)  Fra^gments  d'Euripide  ;  reproduction  du  texte  et  résumé  des 
raisons  qui  l'ont  fait  attribuer  à  Euripide.  2)  Vers  de  laMédée  d'Euripide. 
3)  Fragment  d'un  tragique  avec  lectures  différentes  de  celles  de  Weil.  4) 
Fragmentd'un  comique. 5) Épigramme  dePoseidippos.^Mêmesujet[F.Bû-  4o 
chclerJ.L'auteurétudiedeson  côtélesfgments3,  4,  5  et  propose  des  lectures 
différentes.  ^  In  Herodianum  technicum  [P.  Egenolff].  Les  deux  opus- 
cules d'Hérodien  Trepl  (xovrpouç Xs^ewç  nous  ont  été  transmis  parle  Cod.  Hau- 
niensisou  Venetus,  dontE.  a  fait  une  collation  complète,  5  pages  de  lec- 
tures nouvelles.  ^  Les  lettres  de  Sénèque  [0.  Ribbeck].  Matériaux  pour  la  45 
critique  du  texte  des  passages  suivants  :  Epist.  xiv,  2.  xiv,  4.  xv,  2  ;  avec 
Haase,  R.  voit  dans  les  remarques  qui  souvent  viennent  rompre  le  fil  des 
idées  des  passages  ajoutés  après  la  mort  de  Sénèque  et  mal  placés,  il 
croit  reconnaître  dans  d'autres  des  remarques  de  lecteurs  qui  ont  passé 
plus  tard  dans  le  texte.  ^  Les  descriptions  de  statues  faites  par  Christo-  60 
dore  et  le  Pseudo-Libanius  [K.  Lange].  Les  è)c<ppàasiç  du  Byzantin  Christodore 
et  du  Pseudo-Libanius,  si  importantes  pour  l'histoire  de  l'art  antique,  sont 
pleines  d'erreurs;  leurs  auteurs  ont  souvent  mal  compris  et  mal  dé- 


h 


136  1880.    —    ALLEMAGNE. 

nommé  les  statues  qu'ils  décrivaient  :  14  pages  consacrées  à  Christodore 
4  au  Pseudo-Libanius.  ^  Quand  fut  composé  le  Phèdre  de  Platon?  [H. 
Usener].  Depuis  que  Cobet,  d'après  les  mss.,  a  corrigé  dans  Diog.  Laerl. 
3,  38,  xd-^ov  en  xd-yo;,  on  ne  peut  plus  conclure  de  ce  passage  que  le  Phèdre 

5  est  le  premier  dialogue  de  Platon  ;  pour  en  savoir  la  date,  il  faut  étudier; 
le  dialogue  lui-même,  son  plan  et  son  contenu;  il  a  pu  être  composé  déj«à' 
en  403,  mais  il  serait  difficile  de  le  placer  plus  bas  que  la  seconde  moitié 
de  402.  ^  Sur  Aristote  [N.  Wecklein].  Corrections  pour  les  passages  sui- 
vants :  Poet.  c.  4  p.  1149  A  26  :  c.  5  p.  1448  B  9  :  c.  15  p.  1454  A  22  :  c.  17 

10  p.  1455  B  7  :  c.  19  p.  1456  B  2.  •[[  G.  Vibius  Rufinus  [J.  Klein].  Inscr.  lat. 
trouvée  près  de  Mayence,  elle  est  de  43/796  et  donne  des  détails  sur  un 
chef  militaire  en  Germanie  inconnu  jusqu'ici. 

%%  2«  livr.  La  légende  des  9  dormeurs  en  Sardaigne  [E.  Rohde].  Étude 
sur  une  légende  très  ancienne  qui  n'a  jamais  été  remarquée  et  qui  se 

15  trouve  dans  Arist.  Phys.  ausc.  IV,  11,  p.  218  b  21.;  elle  ressemble  à  celle 
d'Épiménide  et  pourrait  bien  être  d'origine  phénicienne  ;  elle  se  rapporte 
aux  neuf  fils  d'Héraclès  et  de  la  fille  de  Thespios  qui  dormirent  d'un  long 
sommeil  dans  un  sanctuaire  de  la  Sardaigne.  ^  Sur  le  commentaire  du 
Parménide  de  Platon  [0.  Apelt].  Il  y  a  eu  3  éditions  du  commentaire  de 

20  Proclus  sur  ce  Parménide,  deux  de  Cousin,  une  de  Stallbaum  qui  n'est 
que  la  reproduction  de  la  i^^  de  Cousin  ;  on  a  joint  à  ce  commentaire  des 
additions  qu'on  a  attribuées,  à  tort,  suivant  Cousin,  à  Damascius,  A.  les 
étudie  à  nouveau;  elles  ont  une  valeur  tout  autre  que  ne  le  voulait  Cou- 
sin, elles  ne  sont  pas  des  scolies  mais  sont  toutes  du  même  auteur  :  8 

25  pages  de  corrections  au  texte  de  Cousin.  1[  Les  consulats  des  empereurs 
de  la  famille  d'Auguste  dans  Suétone  [J.  Asbach],  A.  contrôle  au  moyen 
des  monuments  épigraphiques  les  renseignements  donnés  par  Suétone 
sur  les  consulats  des  empereurs  de  la  famille  d'Auguste,  il  montre  com- 
bien^Suét.a  écrit  à  la  légère;  il  faut  donc  se  tenir  en  garde  contre  ses 

30  assertions  et  parfois  mSne  les  rejeter.  ^  Recherches  sur  Hesychius  de 
Milet  [H.  Flach].  Dans  les  Vitae  de  Suidas,  celles  qui  étaient  à  l'origine 
empruntées  à  Hesychius  ont  été  augmentées  de  détails  qui  sont  intercalés 
ou  ajoutés  à  la  fin,  nous  n'avons  donc  plus  le  véritable  Hesychius  ;  F.  veut 
démontrer  que  Suidas  avait  à  sa  disposition  des  matériaux  beaucoup  plus 

35  considérables  qu'on  ne  le  suppose,  il  cherche  quelle  est  dans  les  mor- 
ceaux intercalés  la  part  de  Suidas  et  celle  d'autrui  ;  il  montre  parmi  les 
sources  citées  dans  les  Vitae  combien  sont  de  Suidas  lui-même  ;  il  étudie 
ce  qui  n'est  pas  d'Hesychius,  il  réunit  les  articles  sur  des  écrivains  anté- 
rieurs à  Hesychius,  articles  que  Suidas  n'a  pas  trouvés  dans  H.  et  a  dùem- 

40  prunter  à  d'autres  auteurs  ;  passages  provenant  d'un  écrivain  qui  com- 
plétait et  continuait  Hesychius  et  qui  vivait  un  siècle  avant  Suidas  ;  Hesy- 
chius de  Milet  a  dû  écrire  son  livre  sous  l'empereur  Heraclius,  il  était  le 
contemporain  de  Pisides,  quoique  plus  jeune  que  lui,  et  doit  être  né  dans 
la  2°  moitié  du  règne  de  Justinien  (540-565)  ;  détails  sur  sa  famille.  Le 

45  Pseudo-Hesychius  n'a  pas  abrégé  l'ouvrage  d'Hesychius, mais  celui  de 
Suidas  et  a  vécu  probablement  à  l'époque  byzantine.  ^  Troisième  décade 
de  Tite-Live  [F.  Léo].  Détails  sur  les  divers  mss.  de  Tite-Live  et  lectures 
nouvelles  pour  la3«  décade.  ^Nouveaux  fragments  de  poètes  grecs.  [Th. 
BergkJ.  1.  Euripide  ;  2.  Eschyle  ;  3.  fragment  d'un  poète  comique  ;  4.  Épi- 

50  gramme  de  Posidippe  ;  5.  Représentations  des  drames  d'Alexis  après  la 
mort  de  ce  poète.  ^  Même  sujet  [Th.  Kock].  1.  Le  fragment  d'Euripide  ; 
contrairement  à  l'opinion  de  H.  Weil,  ce  fragment  n'appartient  pas  aux 
Téménides,  ni  à  un  drame  satyrique  comme  le  veut  Cobet,  mais  probable- 


RHEINISCHES  MUSEUM  FUER  PHILOLOGIE.  137 

menl  à  une  tragédie  intitulée  «  Archelaus  »  composée  par  Euripide  en 
rhonneur  d'Archelaus  roi  de  Macédoine.  —  2.  Les  deux  petits  fragments 
de  tragédies  ont  été  séparés  par  Weil,  réunis  par  Blass  et  Bûcheler,  l'au- 
teur se  range  à  l'opinion  de  Weil,  mais  ne  croit  pas  qu'on  doive  les  attri- 
buer, du  moins  le  premier,  à  l'un  des  trois  grands  tragiques.  —  3.  Frag-  5 
ment  d'une  comédie,  restitution  du  texte.  ^  Les  apologètes  Aristide  et 
Justin  [F.  Bûcheler].  Eusèbe  (Hist.  Eccl.  4,  3)  mentionne  un  certain  Aris- 
tide comme  le  plus  ancien  défenseur  du  christianisme,  il  est  mentionné 
par  plusieurs  des  Pères  de  l'Eglise,  surtout  par  S*  Jérôme  qui  en  fait  le 
plus  grand  éloge  ;  l'auteur  croit  retrouver  en  partie  son  ouvrage  dans  un  lo 
fgment  d'une  apologie  qui  nous  a  été  transmis  par  un  ms.  du  x«  s.  sur 
parchemin,  il  compare  certains  passages  avec  Justin.  %  Nouveaux  frag- 
ments d'Euripide  et  autres  poètes  grecs  (suite)  [F.  Blass].  —  5.  Sappho. 
Parmi  les  parchemins  du  musée  égyptien  de  Berlin  se  trouve  un  fgment 
de  ms.  que  l'on  croit  de  Sappho  et  qui  d'après  l'écriture  doit  être  du  8°  i5 
siècle  ;  texte  en  onciale.—  6.  Fragment  de  la  Uzka^'nzTz-n  ^eaixôbxtç.  ^  Aristo- 
phane, Oiseaux  168  [A.  Ludwich].  Le  vers  d68  offre  de  grandes  difficultés 
d'interprétation  qui  disparaissent,  si  on  replace  au  commencement  du 
vers  les  mots  èpeï  xa^i  ti;,  qui  ont  passé  à  la  fin.  ^  Époque  de  Babrius  [K. 
J.  Neumann].  Crucius  a  montré  <R.  des  R.  4,  93,  36>  que  Babrius  était  20 
romain  et  vivait  au  3«  s.,  il  croit  que  c'est  au  fils  d'Alexandre  Sévère 
qu'était  dédié  le  2«  livre  des  Fables  ;  il  a  tort,  c'est  à  Héliogabale.  ^  Cri- 
tiques sur  les  Lois  de  Platon  [K.  Dziatzko].  Corrections  aux  passages  sui- 
vants :  VI,  i8  ;  IX,  3  ;  X,  2  ;  xi,  13  ;  IV,  4  ;  vi,  3  ;  vu,  10.  ^  Sur  l'ouvrage 
intitulé  mfi  û<|^ou;  [E.  Rohde].  Corrections  k  divers  passages.  ^  Bentley's  25 
Virgiliana  [A.  Stachelscheid].  Plusieurs  corrections  et  conjectures.  T[  Sur 
Cicéron  [0.  Schmidt].  Corrections,  ad  Att.  xv,  3,  1  ;  xv,  4,  2;  Phil.  i,  31  ; 
m,  28.  T[  C.  Julius  Commodus  Orfitianus  [J.  Klein].  La  monnaie  men- 
tionnée par  Mionnet  (Médailles  gr.  et  rom.  V,  275)  est  de  C.  Julius  Com- 
modus Orfitianus,  légat  de  la  Pannonie,  qui  vivait  dans  la  2®  moitié  du  30 
règne  d'Antonin  le  Pieux.  %  Maritus  [Th.  Aufrecht].  Ce  mot  est  formé  de 
mas-ris  (rium)  et  signifie  ce  qui  appartient  à  un  «  mas  »,  ce  qui  explique 
que  Caton  ail  pu  dire  'arbores  maritae'. 

TflfSMivr.  Hérodote  9,  106  et  Thucydide  [J.   Steup].   Il  s'agit  du  con- 
grès de  Samos  et  de  la  ligue  conclue  à  la  suite  de  la  bataille  de  Mycale.  35 
L'auteur  tâche  d'établir  le  texte  d'Hérod.  et  de  le  mettre  d'accord  avec 
Thucyd.  I,  951  et  Diodore  11,  37;  que  signifient  les  mots  "iwve;  et  Wt'a;  il 
faut  corriger  le  passage  d'Hérod.  et  ajouter  après  vYiaiwraç  les  mots  >coù  t&ù; 
TÎTTEtpwTaç.   ^  L'exemplaire  d'Ammien  Marcellin  annoté  par    Bentley  [P. 
Schroeder].  11  pages  de  corrections  et  conjectures  dont  Bentley  avait  cou-  40 
vert  son  volume   conservé  au  Brit.  mus.;  <cf.  R.  des  R.  3,  134,  10>.  T 
Nouvelles  recherches  sur  le  vase  de  Klisias  etd'Ergotimos  (fin)  [P  Weiz- 
saecker].  L'auteur  explique  et  commente  les  figures  de  ce  célèbre  vase  et 
tente  de  retrouver  les  sources  littéraires  qui  les  ont  inspirées.  11  voit  dans 
ces  représentations  de  Thésée  et  d'Ariane  et  de  la  chasse  du  Calydon,  des  « 
antithèses  pleines  de  sens  et  découvre  partout  des  significations  symbo- 
liques. Valeur  artistique  de  ce  cratère  et  place   qu'il  faut  lui   assigner 
dans  l'histoire  delà  céramique  athénienne.  Remarques  sur  les  fêtes  pu- 
bliques et  la  vie  privée  où  les  artistes  ont  pris  leurs  motifs  :  détails  sur 
l'alphabet  des  inscriptions  gravées  sur  ce  vase,  f  L'inscription  grecque  50 
d'Abu-Simbel   [A.  Wiedemann].  Cette  inscr.   a  été   diversement  datée. 
Franz,  Lepsius,  Ross,  Ebers  et  Kirchhoff  ont  admis  qu'elle  mentionnait  le 
roi  Psammetique  I  (664-610)  ;  Gutschmidet  Bergk  l'ont  attribuée  au  règne 


138 


1880. 


ALLEMAGNE. 


de  Psammetique  II,  sur  la  foi  d'un  texte  d'Hérodote.  A  cette  autorité  W. 
vient  en  joindre  d'autres,  celle  d'Aristéas  et  celles  bien  plus  concluantes 
des  documents  phéniciens.  Commentaire  historique  de  cette  inscr.  qui 
est  la  plus  ancienne  comme  écrite  en  caractères  ioniens.  Il  est  intéressant 

5  de  voir  à  quelle  époque  cette  forme  de  lettres  entra  en  usage.  ^1  Remar- 
ques critiques  sur  le  'De  pronomine'  d'Apollonius  Dyscole  [W.  Hoers- 
chelmann].  Conjectures  et  variantes  à  ajouter  à  l'excellente  éd.  de  Schnei- 
der. Explications  de  quelques  termes  dé  grammaire  grecque  et  de  leurs 
applications  dans  le  livre  d'Apollonius.  ^  Conjectanea  de  Silio,  Juvenale, 

10  Plautoet  aliis  poetis  latinis  [F.  Bùcheler].  1°  Silius  était  un  adhérent  du 
stoïcisme  et  endura  les  longues  douleurs  de  sa  dernière  maladie  avec  une 
patience  philosophique  dont  plusieurs  auteurs  ont  rendu  témoignage, 
entre  autres  Cornutus  3,  57  et  Épictète  3,  8,  7.  —  2**  Exégèse  de  plusieurs 
passages  de  Juvénal  avec  détails  sur  l'histoire  et  les  mœurs.  --  3**  De 

15  même  pour  Plaute,  Aulul.  4,  4,8.  —  4°  B.  attire  Tattention  sur  un  com- 
mentaire de  l'ode  séculaire  d'Horace  fait  par  Calcidius  et  mentionné  pour 
la  1"^^  fois  par  Mai;  il  en  donne  la  substance.  —  5°  Remarques  sur  l'an- 
cienne latinité  de  Plaute  à  propos  des  gloses  de  Placide.  —6»  Rappro- 
chement entre  un  passage  de  Luxorius  et  un  passage  de  Claudien  présen- 

20  tant  une  ressemblance  marquée.  —7°  C'est  Grattius  et  non  Grattus  que 
s'appelait  le  poète  contemporain  d'Ovide  qui  fit  un  poème  sur  la  chasse. 
1[  Sur  Phavorinus  et  les  Florilegia  du  moyen  âge  [J.  Freudenthal].  On 
sait  par  Suidas  que  Phavorinus  avait  écrit  un  livre  intitulé  pwjxoXo-^îa  et 
qui  probablement  était  une  collection  de  pensées  détachées  affectant  des 

26  formes  proverbiales.  On  a  cru  retrouver  quelques  maximes  de  ce  re- 
cueil dans  les  extraits  de  Stobée  et  de  Maximus,  mais  la  plus  ample  ré- 
colte qu'on  en  ait  faite  provient  d'un  ms.  de  Paris  n"  H68  qui  en  contient 
22  attribuées  à  Phavorinus.  F.  les  publie  en  les  accompagnant  de  renvois 
aux  passages  parallèles.  Description  du  ms.  qui  contient  :  1»  des  écrits 

30  pseudépigraphiques  qui  dans  un  but  de  propagande  mettent  des  idées 
chrétiennes  ou  néoplatoniciennes  dans  la  bouche  des  philosophes  an- 
ciens; 2°  des  extraits  de  Stobée  ;  3"  une  copie  remarquable  de  la  gnomo- 
logie  connue  par  les  édit.  de  Leyde,  de  Munich  et  de  la  bibliothèque  pa- 
latine (pwp.oXo'YÎa  £)c  Toù  Ar,u.03cpÎTOU  xzl  è-yx-^ipi^iov  toû  'EwxTriTOU  xal  'iccxpaTOUç)  4° 

35  îKko^-h  xar'  àxcpàèyiTov,  une  collectiou  qui  diffère  sur  qqs.  points  des  gnomo- 
logies  connues.  Grâce  à  quelques  coïncidences  de  texte  on  pourrait  croire 
au  premier  abord  que  Diogène  Laerce  a  copié  Phavorinus.  Il  n'en  est 
rien;  au  contraire  les  sentences  n°«  12-20  ont  été  prises  à  Diogène  Laerce 
et  ajoutées  après  coup  aux  11  premières  qui  proviennent  seules  de  la 

40  gnomologie  perdue  de  Phavorinus.  Il  n'y  a  pas  d'écrits  plus  remplis  d'er- 
reurs que  les  gnomologies.  Le  ms..de  Paris  pourra  peut-être  aider  à  rec- 
tifier qqs.  erreurs  et  à  corriger  quelques  passages  de  ces  confuses  com- 
pilations. ^  Vindiciae  Pj'opertianae  [F.  Léo].  Commente  quelques  vers  de 
Properce,  et  tantôt  défend,  tantôt  récuse  les  conjectures  de  Lachmann, 

45  Becker,  Haupt,  etc.  L.  reproche  vivement  à  Baehrens,  le  dernier  éditeur, 
de  ne  pas  avoir  tenu  compte  du  ms.  de  Naples,  le  meilleur  qu'on  ait  de 
Properce.  %  Sur  l'histoire  d'Alexandrie  [Wachsmuth].  Examine  le  dernier 
travail  publié  par  Lumbroso  (Bullettino,  mars  1880)  sur  cette  question.  Il 
réfute  plusieurs  de  ses  hypothèses  et  entre  autres  l'identification  de  Nea- 

60  polis  avec  la  partie  égyptienne  de  la  ville  par  opposition  à  la  partie  libyen- 
ne. Strabon  n'autorise  pas  cette  interprétation.  Un  passage  du  Bellum 
Alexandrinum  (1,  4)  indique  une  division  topographique,  produite  par  un 
lac  marécageux  qui  séparait  la  ville  en  deux  quartiers;  mais  on  ne  peut 


RHEINISCHES  MUSEUM  FUER  PHILOLOGIE.  139 

leur  donner  les  noms  de  Palaiopolis  et  de  Neapolis.  Ce  dernier  terme 
d'ailleurs  n'apparaît  que  sur  les  inscr.  du  2^  s.  et  jusqu'ici  nous  ne  sa- 
vons pas  exactement  à  quoi  il  s'applique.  %  Ad  Plutarchi  vitas  [van  Her- 
werden].  Corrections  de  divers  passages  des  vies  de  Thésée,  Lycurgue, 
Selon,  Publicola,  Théniistocle,  Périclès,  Alcibiade,  Coriolan,  Timoléon,  5 
^milius  Paylus,  Pelopidas,  Marcellus,  Caton,  Philopémène,  Flaminius, 
Pyrrhus.^  Sur  les  scolies  de  Tlliade  [W.  Ribbeck].  Quelques  correc- 
tions au  texte  de  Dindorf.  Tf  Sophron  et  Platon  [R.  Foerster].  F.  défend 
contre  Susemihl  un  passage  de  la  République  de  Platon  (5,  p.  451  b) 
où  évidemment  Platon  fait  allusion  aux  mimes  de  Sophron ,  son  lo 
ami.  ^  Nonniana[A.  Ludv^rich].  Correction  d'un  passage  des  Dion.  (28, 28).  ^ 
Id.  Dion.  33,  21  [H.  Tiedke].  l[Sur  le  grand  traité  de  morale  pseudo-aris- 
totélicien et  l'éthique  à  Eudème  [F.  Susemihl].  Appelle  l'attention  du  nou- 
vel éditeur  des  deux  ouvrages  ci-dessus,  sur  l'importance  du  codex  K^,  et 
du  ms.  de  TAldina;  qq.  variantes  et  conjectures.  %  Sur  Suidas  [E.  Rohde].  is 
Corrections  de  plusieurs  passages.  If  Sur  les  Ménechmes  de  Plante  [G. 
GoetZj\  Corrections  et  traces  d'interpolations.  ^  Sur  Cicéron  De  finibus 
[E.  Schulze].  Au  liv.  I,  7,  23,  il  faut  ajouter  'judicet'.  ^  Sur  Sénèque  [I. 
Gloeckner].  D'après  Benef.  (3,  26,  1)  et  d'autres  témoignages  (Dion  50,  8, 
schol.  Juv.  5,  109), il  faut  placerladate  dubannissementdeSénèque  en  l'an  20 
42.  Tl  Sur  Eutrope  et  Hérodien  [K.  J.  Neumann].  Corrections  de  deux  pas- 
sages, Eutrope,  19;  Hérodien,  4,  3, 1.  If  TimothéedeMiletdansla  poétique 
d'Aristote  [Susemihl].  Correction  de2, 1148  A 15,  où  Timothée  est  mentionné 
à  côté  de  Philoxène,  comme  l'auteur  d'un  dithyrambe.  Tf  La  Tétrobole 
dans  les  comédies deThéopompe  [Th.  KockJ.  Exégèse  dequelques  vers  des  25 
2Tpa7twTt^£;  (Pollux,  9,  64).  C'cst  delà  solde  militaire  qu'il  est  question.  If 
Une  seconde  statue  de  Masinissa  à  Dèlos  [Wachsmuth].  Bref  commentaire 
de  l'inscr.  trouvée  récemment.  TfOdaenathus  Augustus  [J.  Klefn].  !<>  Cor- 
rection de  Trebellius  Pollio  c.  12  qui,  bien  compris,  nous  donne  la  date 
264  pour  Tannée  où  Odaenalhus  roi  de  Palmyre  prit  le  titre  d'Augustus.  so 
2°  Les  noms  exacts  des  consuls  éponymes,  jusqu'ici  nommés  Glabrio  et 
Torquatus,  nous  sont  révélés  par  deux  inscr.,  l'une  grecque  et  l'autre  la- 
tine, trouvées  à  Smyrne.  C'est  Tebanianus  que  s'appelait  le  dernier  et  il 
est  dès  lors  impossible  de  le  confondre  avec  le  C.  Bellicus  Calpurnius 
Torquatus  de  l'inscr.  de  Vienne.  Remarques  sur  le  nom  et  la  famille  de  35 
Tebanianus.  T]  Inscr.  funéraire  en  dialecte  italique  ancien  [F.  B.].  Com- 
mentaire historique  et  linguistique. 

llf  4«  livr.  Sur  la  métabole  de  Nonnus  [A.  Ludwich].  Corrections  de 
nombreux  passages  ;  qqs.  règles  de  versification  adoptées  par  Nonnus. 
1  L'époque  de  Gyges  [A.  Gelzerj.  2°  partie.  Étude  détaillée.  Gyges  a  été  40 
d'après  les  chroniques  assyriennes  un  personnage  historique  qui  vécut 
sous  Asurbanipal  (668-625)  avant  de  devenirun  personnage  mythologique. 
Part  du  mythe  et  de  l'histoire  dans  ce  que  les  auteurs  racontent  sur  Gy- 
ges. Le  Gyges  de  l'histoire  fut  le  lils  d'une  famille  aristocratique  appa- 
rentée à  la  famille  royale  de  Lydie,  et  parvint  par  une  révolution  à  s'empa-  45 
rer  du  trône  de  Lydie.  Son  avènement  inaugura  la  politique  des  Mermna- 
des  qui  libérèrent  la  Lydie  en  ouvrant  les  portes  à  la  culture  grecque  et 
c'est  par  cette  brèche  que  l'hellénisme  pénétra  en  Orient.  ^  Ad  Plutarchi 
vitas  (suite)  [van  Herwerden].  Corrections  de  passages  des  vies  de  Marius, 
Lysandre,  Sylla,  LucuUus,  Nicias,  Crassus,  Sertorius,  Eumène,  Agési- co 
las,  Pompée,  Alexandre,  César,  Phocion,  Cléomène,  Gains  Gracchus,  Dé- 
mosthène,  Cicéron,  Démétrius,  Antoine,  Dion,  Brutus,  Artaxercès ,  Ara- 
tus,  Galba,  Othon.  %  L'interpolation  des  Caeliana  de  Cicéron  [F.  Schoell]. 


140  1880.    —    ALLEMAGNE. 

S.  modifie  qqs.  conclusions  de  Halm.  Quant  au  texte  des  discours  pour 
Caelius,  il  y  découvre  plusieurs  interpolations  grâce  au  ms.  de  Paris  et 
au  palimpseste  de  Fambroisienne  et  explique  comment  ces  passades  ont 
pu  entrer  dans  le  texte.  ^  In  Herodianum  technicum  (2«  art.)  [P.  Egenolff], 

5  Variantes  apportées  à  l'éd.de  Lehrs  et  de  Lenlz,  d'après  le  ms.  D.  ^Sur 
une  épigramme  intitulée  'Octaviani  Augusti'  [H.  Hagen].  Dans  un  ms.  de 
Berne,  du  10«  s.,  contenant  Priscien,  il  y  a  parmi  des  notes  diver- 
ses une  épigramme  qui  appartient  pour  la  langue  à  la  belle  époque  et 
doit  être  attribuée  à  Auguste,  malgré  Topinion  de  A.  Jahn  qui  n'y  voit 

10  qu'un  pastiche  composé  par  qq.  savant  du  moyen  âge.  %  L'inscription 
d'Olympie  n«  362  [H.  L.  Ahrensj.  Tâche  après  Kirchhoff  <v.  plus  haut, 
p.  8,  28)  de  lire  et  de  restituer  cette  inscr.  ^  De  latinitate  Claudiani  poe- 
taeobservationes  [C.  Paucker].  Sur  le  choix  des  mots,  leur  place  dans  les 
vers  et  les  locutions  familières  de  Glaudicn.  Rapprochements  avec  la  lan- 

15  gue  de  Stace  et  des  classiques.  %  La  bataille  des  Arginuses  et  le  pse- 
phisma  de  Kannonos  [A.  Philippi].  Correction  et  exégèse  d'un  passage  de 
Xénophon  (Hist.  i,734).lMélanges  homériques  [W.Ribbeck]. Explications 
de  qqs.  expressions  :  jj.âx-/iç  èir'  àp-.aTepâ,  vauaTà^L».o?,etc.  Longues  explications 
sur  la  position  de  la  flotte.  ^  Latin  archaïque  [Bucheler].  Reproduction  et 

20  interprétation  d'une  inscr.  déjà  publiée  par  Bormann  (Miscell.  capito- 
lina).  Remarques  étymologiques,  linguistiques  et  historiques.  ^  Sur  Ho- 
mère [Wecklein].  II.  xv,  460  est  interpolé.  4  Sur  l'inscr.  d'Olympie  n»  362 
[H.  L.  Ahrens].  Les  remarques  de  G.  Gurtius  ne  changent  rien  au  déve- 
loppement donné  par  Ahrens.  %  Même  sujet  [F.  B.].  Remarques  sur  le 

25  motevTTît  qui  étymologiquement  correspond  à 'inquit'.^  Les  annotations  de 
Bentley  sur  Aulu-Gelle  dans  l'exemplaire  du  British  muséum  |[A.  Stachel- 
scheid.  ^  Articles  sur  des  inscr.  [J.  Klein].  Une  inscr.  bilingue  (dans 
Bull.  hell.  cf.  R.  des  R.  2,  363,  33)  nous  donne  le  nom  P.  Rubrius  Barba- 
rus  praefectus,  qui  vientàpropos  combler  une  lacune  dans  la  liste  des  pré- 

30  fels  égyptiens.  2°  Sulla  Cerialis  dont  on  retrouve  le  nom  dans  une  inscr. 
publiée  par  Henzen  est  lemême  que  celui  qui,  devenud'aprôs  Dion79,4,  5, 
gouverneur  de  Gapadoce,  fut  condamné  à  mort  par  Héliogabale.  3°  L.  Tutilius 
Pontianus  Gentianus  est  le  vrai  nom  d'un  des  amants  de  Faustine.  C'est 
celui  qu'Anton,  philos.  (29,  i)  appelle  Titilius  et  auquel  Marc-Aurèle,  trop 

35  indulgent  mari,  accorda  des  places.  ^  Supplément  au  vol.  24,  p.  84.  Polé- 
mique où  F.  Schoell  défend  ses  opinions  sur  Quintilien  contre  les  atta- 
ques de  M.  Mueller.  ^  Supplément  à  l'étude  sur  Phavorinus  (plus  haut,  p. 
138,  22).  Variantes  recueillies  par  Freudenthal  dans  le  ms.  de  Paris.  ^  Exé- 
gèse d'Hérodote  8,  53,  Thucyd.  1,  89,  3;  1,  90,  2  [J.  Steup].  S.  s'oppose  à 

40  quelques  conclusions  erronées  de  Wilamowitz-Moellendorff. 

Adrien  Krebs  et  L.  Bachelin. 
Sitzungsbericlite   dei»  U.  bayer.  Akademie  der  AVIssen- 
schaften  acu  Aiûnchen.    1878,  T.  2  ;  2«  livr.  (omise  dans  notre  R. 
des  R.  t.  3,  p.   i38>.  Sur  trois  tragédies  perdues  d'Euripide  [Wecklein]. 

45  Longue  étude  (33  pages)  ayant  pour  objet  la  reconstitution  de  l'Antiope, 
TAntigone  etle  Telephus,  d'aprèsles  fragmentsd'Eur.quiontété  conservés. 
tl  4880.  Tome  1,  \^^  livr.  Le  'poema  ultimum'  de  Paulin  de  Noie  [Bur- 
sian].  Ce  poème  est,  dans  le  nombre  des  monuments  de  l'ancienne  litté- 
rature chrétienne,  un  de  ceux  dont  l'importance  est  considérable  pour 

50  l'étude  des  idées  religieuses  au  moment  où  s'éteignait  le  paganisme. 
Publié  d'abord  par  Muratori  (Milan  1697)  dans  le  t.  1  de  ses  Anecdota, 
puis  dans  son  édition  complète  des  œuvres  de  Paulin,  d'après  un  ms. 
Ambros.  du  x«  siècle,  il  a  été  réimprimé  dans  la  Patrol.  de  Migne,  t. 


I 


SIÏZUNGSBERICHTE  DER  BAYER.   AKADEMIE.  141 

61,  et  par  Oehler  avec  des  corrections  (Bibl.  patr.  eccl.  lat.  cur.  Gersdorf, 
vol.  XIII). Mais  il  se  trouve  aussi  dans  un  ms.  inédit,  dont  J.  Zechmeister 
avait  signalé  l'importance  pour  la  critique  du  texte  de  Paulin.  C'est  le 
cod.  Monac.  lat.  6412  (Frising.  212)  du  x°  s.  B.  donne  une  récension 
nouvelle  de  ce  poème  de  254  vers,  avec   ses  conjectures.  Il  signale  qq.   s 
passages  intéressants  au  point  de  vue  de  la  Mythographie.  Ainsi  v.  131 
sq.  Vesta  est  présentée,  sur  l'autorité  d'Hygin  (B.  croit  qu'il  s'agit  ici  de 
C.  Julius  Hyginus,  affranchi  et  bibliothécaire  d'Auguste,  dont  Macrobe  nous 
a  conservé  un  fragment), comme  ayant  inventé  et  enseigné  l'art  du  tissage. 
Ce  même  passage  prouve  que  lorsque  le  culte  d'Adonis  fut  introduit  à  lo 
Rome,  la  fête  funèbre  qui  rappelait  la  mort  de  ce  dieu  fut  réunie  avec 
rantique  fête  de  la  purification  du  temple  de  Vesta.  Le  passage  v.  116  sq. 
contient  des  données  intéressantes  sur  le  culte  d'Isis  et  de  Sérapis.  — 
Dans  le  passage  contre  les  philosophes  (v.  32-51)  il  faut  suivant  B.  enten- 
dre par  'Fysici'  la  fraction  de  l'école  des  cyniques  qui  conservait  encore  i3 
qq.  décence  dans  la  tenue  et  qui  représentait  les  éléments  les  plus  nobles 
de  la  doctrine  de  cette  secte.  Paulin  parait  les  confondre  avec  les  stoïciens. 
•jj  L'emploi  de  la  particule  grecque  t£,  en  particulier  dans  Homère  [W.  v. 
Christ].  L'auteur  étudie  tous  les  emplois  de  la  particule  te  et  arrive  à  les 
ranger  dans  ces  quatre  catégories  :  n  copulatif  et  corrélatif;  te  indéfini  ;  20 
TE  démonstratif  et  intensif  ;  te  après  le  relatif.  Cette  4®  catégorie  peut  être 
négligée,  car  son  origine  remonte  probablement,  suivant  les  cas,  soit  au 
TE  indéfini  soit  au  te  copulatif.  La  distinction  entre  le  te  indéfini  et  le  te  co- 
pulatif a  trouvé  une  expression  dans  la  forme  môme  du  mot  ;  tandis  que  te 
—  'et' a  la  même  forme  dans  tous  les  dialectes  du  grec,  nous  trouvons  pour  25 
le  TEindéf.  en  regard  du  ionien  tto-e,  gte,  ocXXote,  l'indéfini  éolien  ttot»,  oTa, 
àxxoTa,  le  dorien,  ~c/.à,  oxa  àxxoxo,  et  le  cyprique  om.  Il  faut  donc  admettre  que 
quoique  dans  Homère  la  partie,  copulative  et  la  partie,  indéfinie  se  con- 
fondent dans  une  même  forme  te,  ces  deux  particules  existaient  simulta- 
nément comme  mots  distincts  te  et  xa  dans  le  grec  avant  la  séparation  30 
des  dialectes.  Puis  l'auteur  recherche  dans  les  autres  langues  les  équi- 
valents de  TE.  La  langue  primitive  possédait  une  particule  k'a  avec  le  sens 
de  'et',  d'où  provient  le  skr.  K'a,  le  zend  Ca,  le  gr.  te,  le  lai.  *que'  et  le  h 
got.  dans  nich=^neque.  La   rac.  de  celte  partie,  k'a  était  ka,  et  nous  en 
avons  une  preuve  dans  le  grec  >cat=T£,  qui  est  le  locatif  de  cette  racine.  35 
Le  TE  indéfini  n'avait  pas  avant  la  séparation  des  idiomes  ariens,  une 
existence  aussi   distincte,   cependant  nous  pouvons  supposer  un  k'a 
indéfini  à  côté  de  kam  et  de  ka  ;  en  effet,  au  te  et  au  x«  grec  correspondent 
en  latin  qui  et  quam,  et  des  formes  parallèles  dans   Tirl.  le  got.  le  skr. 
et  le  védique.  Le  te  démonstratif  et  intensif  dans  ri  te,  p,8v  re,  vu  te,  a  aussi  40 
un  correspondant  en  latin,  le  'ce'  dans  hic,  nunc,  sic,  et  en  got.,  le  h 
dans  svah  =:  sic,  sôh  =  hic.  Le  sens  démonstratif  très  visible  dans  le 
latin  a  passé  au  sens  corrélatif.  Dans  le  sens  intensif  qui  dérive  aussi  du 
sens  démonstratif,  le  dial.  védique  a  kam  ;  les  trois  particules  'v6  te,  nu 
Kam,  nunc' sont  identiques.  Tous  les  te  grecs  se  ramènent  donc  à  une  43 
rac.  Ka,  à  signification  démonstrative  faible  ;  de  là  en  passant  par  le 
degré  intermédiaire  du  sens  corrélatif,  s'est  développé  aussi  bien  le  te 
copul.  que  le  te  indéfini  ;  d'autre  part,  ka  a  donné  naissance  à  k'a  et 
par  un  commencement  de  flexion  à  kam.  Mais  la  particule  toi  ne  peut  se 
séparer  de  te, et  elle  se  rattache  à  des  particules  latines  etgermaniques  pour  50 
lesquelles  il  faut  admettre  une  rac.démonstr.  ta;  dans  le  te  démonstr.  grec 
on  peut  donc  voir  une  confusion  des  rac.  ka  et  ta.  Résumé  :  te  copul.= 
arien  k'a  =  et;  te  indéf-- arien  k'a  et  kam  (sens  indéfini)  ;  te  démonstr.= 


142  1880.    —  ALLEMAGNE. 


arien  k'a  et  ta  (sens  démonstratif).  %^  2«  livr.  Nécrologie  [v.  Prantl]'' 
Georg  Fr.  Schoemann  ;  Imm.  Herm.  v.  Fichte.  ^  Miscellanées  sur  Troie 
3<'  partie  [  Brunn  ].  Sarpédon  ou  Memnon  ?  Plusieurs  vases  peints 
représentent  un  cadavre  porté  par  deux  figures  ailées  dans  lesquelles  on 
6  reconnaît  généralement  Hypnos  et  Thanatos.  Mais  on  n'est  pas  d'accord 
si  le  personnage  mort  est  Sarpédon  ou  Memnon.  A  propos  de  la  publica- 
tion d'un  cratère  du  Musée  Gampana  (Mou.  d.  Inst.  yi,  21)  l'auteur  s'était 
prononcé  pour  Memnon.  Il  défend  et  motive  son  interprétation.  Discus- 
sion et  explication  de  qqs.  autres  scènes  représentées  sur  des  vases  ou 

10  des  coupes.  H.  G. 

'Flieologisclie  I^iteraturzeitung.  5^  année.  10  avr.  J.  Belsheim, 
Die  Apostelgeschichte  und  die  Offenbarung  Johannis  in  einer  alten  lateinischen 
JJebersettung  aus  dem  «  Gigas  librorum  »  auf  der  Koenigl.  Bibliothek  zu 
Stockholm,  zum  ersten  Mal  hersg.  Nebst  einer  Vergleichung  der  uebrigen 

15  neutestamentlichen  Bûcher  in  derselben  Handschrift  mit  der  Vulga^a  u. 
mit  anderen  Handschriften  [Gebhardt].  ^^  8  mai.  Fac-similé  of  the  Codex 
Alexandrinus  (New  Testament  and  Clémentine  epistle),  publish  by  order  of 
the  trustées  [Bertheau].  ^^  17  jl.  Schultze,  Archaeologische  Studien  ueber 
altchristliche  Monumente  [Overbeck].  ^  Duchesne,  Étude  sur  le  Liber  ponti- 

20  ficalis  [Harnack].  ^^  1 1  sept.  Gebhardt  u.  Harnack,  Evangeliorum  codex 
graecus  purpureus  Rossanensis,  etc.  [Schùrer].  ^^  9  oct.  Vêtus  testamentum 
graece  juxtaLXXinterpr.^  textum  Vaticauum  Romanum  éd.  Tischendorf, 
Qo  éd.  Prolegomena  recognovit,  collât,  cod.  Vatic.  et  Sinaitici  adj.  Nestlé; 
—  Nestlé,  Veteris  Testam.  Graeci  codices  Vatic.  et  Sinaiticus  cum  lextu 

25  recepto  coUati  [Schûrer],  y^  20  nov.  Neubaur,  Beitraege  zu  einer  Geschi- 
chte  d.  roemischen  Christengemeinde  in  den  beiden  ersten  Jahrhunderten 
[Harnack].  H  4  déc.  Gardthausen,  Griech.  Valaeographie  [Id.].  ^  Ritter, 
De  titulis  graecis  chrjstianis  commentatio  altéra  [Schultze].  ^  18  déc. 
Herding,  Hieronymi  de  viris  inl.  etc.  [Harnackj.  Très  négligé.  E.  G. 

30  VerhaïKlItin^en  der  Oeeellschart  €•  ICrdkuade  zu  JBer— 
lin,  n°  4-5.  Fouilles  à  Pergame  [G.  Humann].  Le  plateau  de  mille  pieds 
au-dessus  du  niveau  de  la  mer,  sur  lequel  s'élève  la  citadelle,  est  entouré 
d'un  mur  byzantin,  dont  la  démolition  a  dégagé  onze  plaques  de  marbre 
sculptées  provenant  d'un  des  édifices  de  l'Acropole.  Gette  composition, 

35  connue  sous  le  nom  de  Gigantoraachie,  servait  de  revêtement  à  une  base 
en  marbre,  large  de  33  mètres  et  haute  de  5,  surmontée  par  une  double 
rangée  circulaire  de  colonnes  ioniques  d'une  remarquable  beauté.  On  a 
trouvé  en  outre  une  frise  représentant  l'histoire  de  Téléphos.  L'emplace- 
ment d'un  temple  d'Auguste  et  d'un  temple  de  sa  fille  Julie  a  été  reconnu  ; 

40  un  temple  d'Athéné,  qui  s'élevait  également  sur  l'Acropole,  n'a  pas  été 
retrouvé.  Sur  la  pente  méridionale  du  plateau  se  trouvent  les  ruines  très 
étendues  d'un  Gymnase.  Les  fouilles  seront  poursuivies.  %^  n©  7.  Sur 
l'ethnologie  de  l'Asie-Mineure  [Humann].  Cyrus  le  jeune,  dans  sa  marche 
de  Sardes  au  Méandre,  a  dû  passer  par  la  vallée  qui   tourne  à  l'Est  le 

45  nœud  formé  par  les  monts  Tmolus  et  Messogis.  Vidal-Lablache. 

Verhandlungpea  der  34.  Vereammlung  deutscher  Pliilolo- 
gen  In  Trier.  Trêves  sous  les  Romains  [Hettner].  Description  appro- 
fondie des  antiquités  romaines  de  Trêves  et  des  environs.  ^  Sur  l'an- 
cien climat  de  l'Italie  [Nissen].  Le  climat  a  exercé  son  influence  sur  les 

50  périodes  de  l'histoire  romaine.  L'hiver  était  autrefois  plus  rigoureux, 
mais  la  sécheresse  moins  intense  en  été  que  maintenant.  ^  Sur  une  épo- 
pée de  Digenis  en  grec  du  moyen  âge  [Eberhard].  Ge  poème  a  été  publié 
pour  la  l'^''  fois  par  Legrand  et  Sathas  en  1875,  d'après  un  ms.  du  16°  s. 


■ 


I 


VERHANDLUNGEN  DER  34.    VERSA.IVIMLUNG.  148 

rempli  de  lacunes  et  de  fautes  de  copie.  Analyse  et  critique.  ^  Sur  la  tacliy- 
i^raphie  latine.  [Schmitz].2  systèmes  l°les  'litterae  singulares' ou  sigles, 
(exemples  :  P.  =  Publius  ;  SP  =  Spurius  ;  SER  =  Servius,  ou  H  B  =  he- 
redibus)  mêlées  aux  mots  écrits  en  entier  ;  2°  les  notes  Tironiennes  destinées 
à  abréger  des  textes  entiers,  écrits  ou  prononcés.  Ce  dernier  système  & 
inventé  par  Ennius  (le  poète,  contrairement  à  l'opinion  de  Teuffel)  et  dé- 
veloppé par  Tiron,  Philargyrus,  Aquila,  et  Sénèque,  brille  d'un  vif  éclat 
sous  les  Karolingiens,  décroit  aux  commencements  du  10°  s.  et  disparaît 
totalement  après  le  12".  Description  de  ce  système  dérivé  de  la  capitale. 
Au  7°  s.  apparaît  une  sténographie  syllabique.  Réfutation  de  l'opinion  de  lo 
Gardthausen  qui  prétend  que  la  sténographie  de  Tiron  dans  sa  forme  la 
plus  ancienne  a  eu  pour  modèle  la  sténographie  grecque.  ^  Sur  Leu- 
cippe  et  Démocrite  [Rohde].  L'auteur  refuse  à  Leucippe,  qui,  dit-il,  n'a 
peut-être  jamais  existé,  le  titre  d'écrivain  philosophique  ;  il  n'y  a  en  vérité 
aucun  système  atomistique  avant  Démocrite.  Tout  ce  qui  nous  a  été  is 
transmis  des  théories  de  Leucippe  revient  à  Démocrite,  en  qualité  d'au- 
teur véritable  du  (j-É^aç  ^id^a^oç.  ^  Sur  la  notion  du  livre  chez  les  anciens 
[Birt].  Les  notions  de  ^iSxîcv  et  de  'liber'  dérivées  de  la  matière  subjective 
de  l'écriture  répondaient-elles  à  une  division  purement  extérieure  et  ne 
devinrent-elles  pas  une  abstraction  lorsque  le  parchemin  remplaça  le  20 
papyrus  ?  C'est  en  vue  du  papyrus  seul  que  les  anciens  ont  écrit;  cette 
matière  offrant  peu  d'étendue  nécessitait  la  division  des  ouvrages  assez 
considérables.  A  l'édition  d'un  nouvel  ouvrage,  la  division  en  livres  devait 
correspondre  à  la  division  sur  papyrus.  En  effet,  'volumen'  qui  désigne  le 
rouleau  de  papyrus  s'identifie  avec  Tidée  de  livre.  Isidore  dit  :  «  codex  25 
mullorum  librorum  est,  liber  unius  voluminis.  »  C'est  à  partir  des  Alexan- 
drins qu'il  y  eut  pour  le  'volumen'  une  étendue  conventionnelle,  Trcfi-^pacpri 
aùTâo/,r.;,  modus  dcstinatus.  De  là  le  soin  qu'on  apportait  à  bien  propor- 
tionner les  livres  séparés,  et  que  personne  n'a  poussé  plus  loin  que  Pline 
dans  ses  lettres.  On  sait  que  l'on  portait  sur  les  catalogues  des  biblio-  30 
thèquesle  nombre  des  lignes  <cf.  Rev.  de  philol.  t2,  97-143>.  La  mesure 
moyenne  des  ouvrages  en  prose  est  de  2000  lignes.  Lorsque,  le  'volumen' 
fini,  il  fallait  empiéter  sur  un  autre  on  mettait  sur  le  titre  twv  ei;  ^ûo  tô 
irpoTepov,  TÔ  ûarepov.  Les  œuvres  poétiqucs  sont  d'une  étendue  moitié  moindre 
que  la  prose,  entre  700  et  1100  vers.  Conséquences  de  ce  sytème  relatives  35 
à  la  disposition  de  pièces  de  Théocrite,  de  Catulle  et  des  Héroïdes  d'Ovide. 
En  résumé,  il  faut  distinguer  entre  les  auteurs  antérieurs  aux  Alexandrins 
et  les  auteurs  postérieurs.  Chez  les  premiers,  et  surtout  chez  Hérodote,  la 
division  en  livres  et  la  distribution  logique  sont  en  contradiction.  D'une 
part,  l'œuvre  fait  le  cadre  ;  de  l'autre,  le  cadre  fait  l'œuvre.  ^^  Section  de  40 
pédagogie.  Sur  la  grammaire  grecque  de  Mélanthon  [EgenolffJ.  Aperçu  de 
cette  grammaire  qui  selon  l'auteur  mérite  une  place  importante  dans 
l'histoire  de  la  philologie.  Eckstein  en  conteste  la  valeur  et  prétend  que 
Mélanthon  avait  puisé  aux  sources  grecques  par  l'intermédiaire  des  tra- 
ductions latines.  Polémique  à  ce  sujet  entre  Eckstein  et  EgenolfT.  ^^  45 
Section  d'archéologie.  Esquisse  d'une  histoire  de  la  Campanie  d'après  les 
découvertes  les  plus  récentes  [v.  Duhn].  ^  Les  Grecs  se  servaient  de 
doubles  'auloi'  et  non  de  simples  [v.  Jan].  La  flûte  grecque  à  l'origine 
était  double  ;  les  notes  supérieures  formaient  l'accompagnement,  les 
notes  inférieures  la  mélodie  (Voir  Arist.  probl.  19,  12  Plutarch.  Quaest.  50 
conviv.  9,  9  et  conjug.  praec.  11).  1  Sur  deux  anciens  mss.  de  gram- 
mairiens grecs  et  sur  les  éléments  nécessaires  d'un  Corpus  grammatico- 
rum  Graecorum  (2  planches  de  photogravure)  [Uhlig].  Observations  paléo- 


144  1880.    —  ALLEMAGNE. 


graphiques  et  grammaticales  sur  2  passag:es  de  Denys  contenus  dans  1 
Monacensis  310,  et  dans  le  Leidensis  Vossianus  76,  dérivé  du  i^""  selon  U 
Détails  sur  le  plan  du  Corp.  gramm.  qui  comprendra  6  divisions.  ^  Su 
le  rliythme  chez  les  prosateurs,  chez  Démosthène  en  particulier  [F.  Blass]. 

i  Définition  et  exemples.  1  Sur  un  roman  récemment  découvert,  de  la  jeu- 
nesse de  Constantin  le  Grand  et  de  l'impératrice  Hélène  [Heydenreich]  Ce 
roman,  publié  à  l'aide  d'un  ms.  de  Freiberg  et  d'un  ms.  de  Dresde  est 
d'une  date  postérieure  au  6«  s.  et  a  pour  auteur  un  chrétien  anonyme.  Sa 
valeur  est  triple  :  au  point  de   vue  de  l'histoire   littéraire,  de   Thistoire 

10  légendaire,  et  de  la  langue.  Observations  d'Usener.  Réplique  de  Heyden- 
reich. Henri  Lebègue. 

Zeitachrift  dei*  Gesellschaf t  f.  Erdkunde  zu  Berlin»  t.  15, 

l'"^  livr.  Journal  de  l'eu  le  D"^  Erwin  von  Bary,  écrit  pendant  son  voyage  de 
Tripoli  à  Ghàt  et  à  Aïr.  Rencontre  entre  le  Ouadi  Talha  et  le  Ouadi  Mûr- 
is sid  d'une  forteresse  et  d'un  monument  funéraire  de  l'époque  romaine. 

Vidal-Lablache. 
Zeitsclirift    dei*    Savigny   Stiftun^     fur     Itecbtsçeschi- 
chte.  Nouv.  série.  1°"^  vol.  Les  fragments  juridiques  de  Berlin  [P.  Krû- 
ger].  Il  s'agit  de  deux  fragments  de  textes  juridiques,  antérieurs  à  Justi- 

20  nien,  achetés  en  Egypte,  et  actuellement  au  musée  de  Berhn.  Ils  ont  été 
publiés  dans  Monatsber.  d.  Akad.  z.  Berlin)  (1879,  1880).  Le  1"  fragment 
se  compose  d'une  seule  feuille,  divisée  en  deux  colonnes;  la  2^  colonne  du 
verso  n'est  pas  remplie.  Les  lettres  sont  semi-onciales,  et  l'auteur  croit 
avec  Mommsen  que  le  manuscrit  est  antérieur  au  6°  siècle.  On  ne  connaît 

25  pas  le  nom  de  l'auteur.  Des  trois  parties  dont  se  compose  ce  texte,  une 
seule,  la  2-,  est  dans  un  état  convenable  ;  elle  porte  la  subscription  ;  '  de 
judiciis'.  Il  traite  des  actions  relatives  aux  'dediticii' qui  doivent  être 
données  comme  si 'dediticiorum  numéro  non  essent'.  Mommsen  croit 
que  cette  classe  de  personnes  assimilées  aux  dédilices  alfranchis  de  la 

30  loi  AeliaSentia  sont  les  citoyens  déchus  par  suite  d'une  condamnation 
de  leur  droit  de  cité  (exules).  K.  combat  cette  opinion  :  nous  ignorons 
si,  antérieurement  à  Juslinien,  il  n'y  avait  pas  d'autres  déditicesque  les 
affranchis  et  d'ailleurs  ce  texte  peut  s'appliquer  aussi  bien  à  ces  alfran- 
chis eux-mêmes.  K.  ne  croit  pas,  non  plus,  que  ce  fragment  soit  une 

35  sorte  d'instruction  adressée  à  un  magistrat  pour  lui  tracer  la  marche  à 
suivre  dans  la  procédure  formulaire,  mais  simplement  un  commentaire 
de  l'édit.  Le  2°  fragm.  se  compose  de  3  feuilles  écrites  des  deux  côtés, 
et  appartenant,  d'après  l'auteur,  au  même  ms.  Comme  dans  le  1",  on  y 
trouve  des'notaejuris',etenplus  unegloseen  grec.LesresponsaPapiniani 

40  conservées  au  Digeste  en  forment  le  sujet.  K.  conclut  qu'on  est  en  présence 
d'un  manuel  juridique  à  l'usage  des  étudiants  de  l'École  de  droit  d'Alexan- 
drie. Cette  école  a  existé  jusqu'au  règne  de  Justinien.  On  sait,  en  outre, 
que  les  élèves  de  2^  année  étudiaient  le  titre  dejudiciis  et  qu'on  enseignait 
à  ceux  de  2^  et  de  Z""  année  les  Réponses  de  Papinien.  ^  Le  procès  contre 

45  le  comédien  Roscius  [J.  Baron].  On  connaît  le  sujet  de  ce  procès.  C. 
Fannius  Chaerea,  propriétaire  d'un  esclave,  Panurgus,  qui  avait  de  gran- 
des aptitudes  pour  le  théâtre,  conclut  avec  le  comédien  Roscius  un  con- 
trat de  société  pour  l'exploitation  de  cet  esclave.  Panurgus,  dès  que 
Roscius  eût  achevé  de  le  perfectionner  dans  son  art,  se  loue  au  prix  de 

50  100.000  serterces.  Sur  ces  entrefaites,  il  est  tué  par  A.  Fannius.  Les  deux 
copropriétaires  de  l'esclave  intentent  contre  le  meurtrier  l'action  Icgis 
Aquiliae,  et  pour  ce  procès  Roscius  constitue  Fannius  son  cognitor. 
Pendant  l'instance  Roscius  s'entend  avec  Flavius  qui,  pour  le  dédomma- 


I 


ZEITSCHRIFT   FUER   BILDENDE   KUNST.  145 

ger  de  la  perle  subie,  lui  abandonne  un  fonds  évalué  par  lui  à  100.000 
sesterces.  Roscius  entend  que  c'est  pour  sa  part,  tandis  que  son  adver- 
saire croit  qu'il  s'agit  d'une  indemnité  totale.  A  une  certaine  époque  an- 
térieure au  procès,  Fannius  réclame  à  Roscius  50.000  sesterces,  moitié 
de  la  valeur  du  fonds,  d'après  l'évaluation  de  Fannius.  Quelle  est  la  nature  5 
de  l'instance  ?  un  compromis  pour  les  uns,  l'arbitrium  pro  socio  pour  les 
autres.  L'auteur  combat  cette  dernière  opinion  adoptée  par  Huschke, 
Schmidt,  Belhman-Holweg.  Arrivant  au  procès  lui-même,  il  établit  que 
l'action  en  question  est  la  '  condictio  certae  pecuniae',  mais  qu'elle  n'est 
fondée  ni  sur  le  prêt,  ni  sur  la  stipulation,  ni  sur  le  contrat  litteris,  ni  10 
sur  le  vol,  ni  sur  l'enrichissement.  Cette  condictio  a  reçu,  comme  l'a 
prouvé  Keller,  une  'extension  considérable,  puisqu'elle  s'adapte  à  tout 
droit  de  créance.  Cette  conception,  suivant  l'auteur,  remonte  à  une  épo- 
que antérieure.  Mispoulet. 

kZeit^chrift   fur    bildende    Kunst.  T.    15.    H.  1.   La  construc-  15 
ion  de  l'académie  des  sciences  à  Athènes  [B.  Foerster].  On  a  réservé  des 
'salles  pour  recevoir  des  collections  archéologiques.  ^  Terres  cuites  d'Asie 
mineure  publiées  par  W.  Froehner  [G.  v.  L].  Leur  importance  pour  l'his- 
toire de  l'art  et  leurs  caractères  distinctifs.  Prendre  garde  aux  contrefa- 
çons qui  se  multiplient.  ^^  H.  3.  Fr.  W.  Unger,  Quellen  der  byzantinischen  20 
Kunstgeschichte  [P.  Richter].  Utile  seulement  pour  la  topographie  et  l'art 
romain  à   Byzance  depuis  Constantin.  Ce  livre  traite  surtout  de  l'art 
byz.  au  moyen  âge  et  à  la  renaissance.  J^  H.  6.  Les  fouilles  de  Pergame 
[Rosenberg].  L'acropole  a  servi  de  carrière  de  pierre  aux  habitants  d'a- 
lentour. L'emplacement  de  Pergame  était  connu  des  archéologues,  et  25 
deux  textes  anciens,  l'un  de  Lucius  Ampelius,  l'autre  de  Pausanias,  men- 
tionnent la  grande  frise  historiée  qu'on  a  retrouvée.  Histoire  raisonnée  des 
fouilles  et  des  démarches  faites  par  le  gouvernement  allemand  auprès 
de  la  Porte  pour  l'acquisition  des  sculptures  trouvées  :  elles  seront 
transportées  au  musée  de  Berlin.  Mesures  de  la  frise  qui  couronnait  un  30 
immense  autel  de  Zeus  élevé  par  les  Attales  :  on  y  voit  représentée  en 
haut  et  vigoureux  relief  la  Gigantomachie.  —  Description  de  2  têtes  de 
femmes  d'un  tout  autre  caractère,   rappelant  plutôt  la  Venus  de  Milo, 
œuvies  qu'on  croirait  athéniennes  et  du  4°  siècle.  On  a  aussi  découvert 
un  gymnase  et  un  temple  romain  :  ce  dernier,  de  style  corinthien,  est  35 
probablement  le  templum  Augusti  et  Urbis  Romae.  Des  monnaies.  %  G. 
)\a.\jgk,  Die  subjektive  Perspektive  u.  die  horizontalen  Curvaturen  des  dorischen 
Stils[G.'^].  H.  émet  quelques  idées  contestables  sur  la  perspective  des 
lignes  droites  que,  dans  certains  cas,  nous  percevons   comme  lignes 
courbes  par  suite  de  la  configuration  de  l'œil  et  de  la  concavité  de   l'ho-  40 
rizon  céleste.  Application  ingénieuse  de  ces  idées   à  l'architecture  do- 
rienne.  ^^  H.  10  et  11.  La  signification  des  iriglyphes  [Hans  Auer].  Les 
éléments  de  l'architecture  dorienne  ne  peuvent  pas  tous  être  expliqués 
par  des  formes  imitées  de  l'architecture  en  bois  qui    l'aurait  précédée. 
Il  étudie  cette  question  pour  les  triglyphes,  que  depuis  Vitruve  on  a  regardés  45 
comme  une  décoration  des  têtes  des  entraits.  Il  rejette  cette  hypothèse. 
Relation  de  l'architecture  dorienne  et  de  l'architecture  égyptienne  dont 
plusieurs  éléments  ont  passé  au  style  dorien  :  le  triglyphe  n'est  que  l'an- 
cien feuillage  des  frises  égyptiennes  stylisé  et  adapté  à  la  frise  comme  un 
simple  décor.  %^  BEIBLATT,  n"  1.  Sur  les  fouilles  d'Olympie  [Foerster].  50 
Résume  le  3°  vol.  de  CurtiusAdler  etTreu  sur  la  matière.  IConze,  Katalog 
des    Gypsabgusse   des    Berliner   Muséums  [].    Contient  une  courte    notice 
archéologique  sur  chaque  morceau  de  cette  collection,  la  plus  riche  de 

K.  DE  puiLOL.  :  Juillet  1881.  —  lieuue  des  Revues  de  1880.  V.  —  10 


146  1880.    —   ALLEMAGNE. 

l'Europe  .  %  iP  2.  Fouilles  fructueuses  à  Pompei   :  10  maisons   de  la 
9°  région  où  l'on  a  fait  une  riche  moisson  d'objets  d'art  de  toute  espèce.  . 
^  n°  4.  On  a  trouvé  cà  Odessa  le  piédestal  d'une  statue  antique  avec  une 
inscr.  en  grec  archaïque  de  56  strophes;  plus  les  fondements  de  deux 

6  basiliques.  ^  n°  5.  Les  fouilles  de  Metz  ont  mis  à  découvert  une  villa 
romaine,  des  ustensiles  et  des  objets  d'art,  et  plus  de  100  monnaies.  ^ 
n"  6.  Berlin  a  conclu  un  marché  avec  la  Porte  pour  l'acquisition  des 
sculptures  de  Pergame.  ^  n»  7.  On  a  trouvé  à  Olympie  la  tête  de  la 
Niké^de  Paionios  ;  malheureusementla  face  est  très-endommagée.  ^  n°*  9  et 

10  10.  La  Gigantomachie  du  musée  de  Berlin.  [B.  Foerster].  Description  et 
interprétation  du  relief.  Sa  valeur  artistique  dans  l'histoire  de  l'art.  His- 
toire des  fouilles.  ^n°  id.Griechische  Heroengeschichten  v.  B.  G.  Niebuhr 
an  seiîiem  Sohn  erzaehlt,  illustrée  par  Preller  et  Grosse.  [Aldenhorn]. 
Remplit  sonbut,  qui  est  de  faire  aimer  la  grandeur  etla  sobriété  classiques. 

15  ^  n°  18.  Exposition  des  œuvres  dePergame[B.  F.].  Traduit  un  passage  du 
JIX"  siècle  sur  les  sculptures.  ^  n"  26.  Handbuch  der  Archaeologie  v.  Bernh. 
Stark  [].  L'auteur,  décédé  à  Heidelberg,  a  au  moins  laissé  achevée  la 
première  partie  de  son  œuvre.  Elle  contient  la  méthode  et  Thistoire  do 
la  science  archéologique.  ^  Trouvé  à  Olympie  le  Dionysos  enfant  qui 

20  complète  l'Hermès.  ^  n»  28.  Le  d"  livre  de  l'histoire  de  la  peinture  de 
WOETMANN  contient  Thistoire  de  la  peinture  antique.  Bien  fait.  ^  n°  29. 
Les  fouilles  de  la  côte  sud  de  la  Crimée;  importance  archéologique  de  ce 
pays.  On  a  trouvé  à  Trieste  des  reliefs,  des  ustensiles,  des  statuettes 
antiques  et  des  terres  cuites,  les  unes  indigènes,  les  autres  romaines. 

25  ^  n°  35.  Libre,  Geschichte  der  Plastik,  3**  édit.  Les  chapitres  concernant 
l'art  antique  tiennent  compte  des  résultats  des  fouilles  de  Troie,  de 
Mycènes  et  d'Olympie.  ^  Lettre  d'Humann  sur  l'administration  des 
louilles  de  Pergame.  ^  n°  37.  Rom  u.  roemisches  Leben  im  Alterthum,  v. 
H.  Bender  [].  Ouvrage  destiné  aux  gens  du  monde,  puisé  aux  meilleures 

30  sources  et  orné  de  belles  illustrations.  In»  38.  Le  32°  compte  rendu 
des  fouilles  d'Olympie  ;  très  détaillé.  %  n°  40.  Menge,  Einfûhrung  in  die 
antike  Kunst  [].  Bien  fait.  %  J.  Durm,  Konstruktive  u.  polychrome  Détails  der 
griech.  Baukunst  Q.  Recommandé  aux  architectes.  ^  n»  40.  Sur  la  composi- 
tion de  la  frise  de  Plugalia.  Élude  de  Konrad  Lange  publiée  dans  les 

35  «  mémoires  »  de  la  société  archéologique  de  Saxe.  Travail  qui  paraît 
définitif  et  donne  Texplication  de  tous  les  problèmes  que  soulevaient  la 
frise  et  la  singulière  ornementation  de  ce  temple.  ^  n"  41.  50«  jubilé  du 
musée  de  Berlin.  ^  nH\.  Le  «  Jahrbuch  »  des  collections  artistiques  de 
Prusse  contient  des  articles  détaillés  sur  les  fouilles  d'Olympie  et  de 

40  Pergame.  %  n»  44.  Schliemann  annonce  au  congrès  anthropologique 
qu'il  a  obtenu  du  gouvernement  grec  l'autorisation  d'entreprendre  des 
fouilles  à  Orchomène.  ^  Fouilles  d'Olympie  [B.  Foerster].  Histoire  de  l'art 
des  objets  trouvés;  ils  se  répartissent  en  3  classes  chronologiques  datant: 
d'avant  les  guerres  persiques;   de  l'époque  classique;  de  l'époque  des 

45  Diadoches  et  de  la  conquête  romaine.  ^  n°  45.  Trouvé  à  Chypre  des 
fragments  de  sculpture  grecque,  dans  le  style  primitif  :  une  Aphrodite  et 
un  corps  de  femme.  ^  A  Métaponte  [Gazette  d'Augsbourg]  on  a  trouvé  les 
soubassements  d'un  nouveau  temple,  et  des  objets  d'art  variés  qu'on  rén- 
nira  dans  un  musée  près  de  la  station.  ^  Ce  recueil  contient  en  outre  les 

50  comptes  rendus  des  séances  de  la  Société  archéol.  de  Berlin. 

LÉOPOLD  BACHELm. 
Zeltechrlft  fur  das  Gymnasialwesen.   T.  34.  Janvier.  Le  dis- 
cours d'adieu  d'Antigone  dans  Sophocle  [Franz  Kern].  Analyse  des  mo- 


ZEIÏSCHRIFT   FUER  DAS   GYMNASIALWESEN.  147 

lils  qui  ont  fait  douter  de  l'authenticité  du  passage  v.  904-921,  et  des  ar- 
guments au  moyen  desquels  d'autres  auteurs  la  défendent.  R.  considère 
comme  très  probable,  si  ce  n'est  absolument  certaine,  l'interpolation  jus- 
qu'au V.  916,  exclusivement.  Il  conserve  ce  dernier  vers  en  adoptant  Tan- 
cienne  conjecture  de  Nauck  ^-h  Kps'œv,  au  lieu  de  ^tà  x.epS>v.  ^  T.  Livi  ab  urbe  5 
condita  /iôn.'Erkl.  v.  W.  Weissenborn  B.  I.7«Aufl.  v.  H.  J.  Muller  [Ed.  Woelf- 
llinj.iLcTite-LivedeWeissenbornsi  remarquableparson  commentaire  expli- 
catif n'était  pas,  au  point  de  vue  de  la  critique  du  texte,  à  la  hauteur  des 
travaux  récents.  Cette  nouvelle  édition  satisfait  pleinement  aux  exigences 
de  la  critique  moderne.  L'introduction  a  subi  aussi  d'heureuses  modifica- 10 
tions  et  des  additions  utiles.  ^  Hermann  Perthes,  Latein,  Formenlehre ,  et 
trois  autres  ouvrages  se  rattachant  à  cette  grammaire  [E.  Dorschel].  Ana- 
lyse et  critiques.  ^  18°  assemblée  des  professeurs  de  gymnase  de  la  ré- 
gion du  Rhin  Moyen,  à  Heidelberg.  Osthoff:  La  science  du  langage  dans 
l'école;  Ihne  :  L'exposition  de  la  guerre  de  Jugurtha  dans  Salluste^f  34®  as-  is 
semblée  des  philologues  allem.  à  Trêves  [EgenolfT].  H.  Nissen  :  le  climat 
de  l'Italie  ancienne  ;  Schmitz  :  la  tachygraphie  latine.  Deux  espèces  de  ta- 
chygraphie  :  i"  les 'litteraesingulares',  appelées  aussi 'sigles',  représe^itent 
la  forme  la  plus  ancienne  et  la  plus  imparfaite  de  la  tachygraphie,  car  el- 
les n'étaient  que  des  abréviations  de  certains  mots,  et  ne  pouvaient  servir  20 
à  écrire  un  texte  entier.  2°  Ce  qu'on  appelle,  depuis  Carpentier,  les  notes 
tironiennes,  dont  l'origine  est  archaïque  et  antérieure  à  Cicéron  et  à  Tiron. 
Étude  des  dilférentes  périodes  de  ce  système  de  tachygraphie;  exemples. 
—  Erwin  Rohde  :  Leucippe  et  Démocrite.  Aristote  et  Théophraste  attri- 
buent à  tort  à  Leucippe  ce  qui  appartient  en  réalité  à  Démocrite,  le  vrai  25 
fondateur  du  matérialisme  atomistique.  —  v.  Duhn  :  sur  une  statue  de 
femme,  encore  inconnue,  du  musée  Torlonia  à  Rome.  Cette  statue  trouvée 
en  1824  dans  les  fouilles  du  cirque  de  Maxence,  est  peut-être  une  copie 
faite  à  Athènes  de  la  statue  de  Leochares, représentant  Olympias  reine  des 
Molosses  et  mère  d'Alexandre,  qui  fut  placée  d'abord  dans  le  Philippeion  30 
d'Olympie,  puis  dans  le  Heraion  où  la  vit  Pausanias.  —  Birt  :  L'idée  du 
livre  chez  les  anciens. 

^1  Fév.-mars.  David  Ruhnken  [Hermann  Petrich].  Biographie.  %  Ver- 
gil-Studien  nebst  eimr  Collation  der  Prager  Hdschr.  Von  J.  KviÇALA   [F.  Jas- 
per]. Examen  d'un  norpbre  considérable  de  passages,  surtout  du  1"  livre  35 
de  l'Enéide,  dans  le  but  de  fixer  la  valeur  du  ms.  de  Prague  que  Kv.  ap- 
pelle n.  Le  copiste  ne  comprend  absolument  pas  ce  qu'il  écrit.  Certaines 
particularités  du  ms.  prouvent  qu'aucun  des  manuscrits  connus  ne  peut 
lui  avoir  servi  de  modèle  et  qu'il  ne  peut  avoir  eu  une  source  commune 
avec  l'un  d'eux.  Ce  travail  contient  en  abondance  des  remarques  excel-  40 
lentes.  ^  Peter  Cari,  Zur  Kritik  der  Quellen  deraelteren  roemischen  Geschichte. 
[F.  Luterbacher].  Appréciation  favorable  de  ce  livre  dont  les  sages  conclu- 
sions sont  destinées  sans  doute  à  heurter  des  opinions  assez  répandues. 
11  Moritz  Haupt  als  Akad.  Lehrer  etc.  <cf.  R.  des  R.  4,  155,  41  >.  v.  Belger  [G. 
HinrichsJ.Cet  ouvrage  n'est  ni  un  éloge  ni  une  'biographie  scientifique';  45 
il  étudie  surtout  l'enseignement  de  ce  maître  de  l'interprétation  méthodi- 
que', qui  est  en  même  temps  un  grand  caractère.  Clarté  dans  l'exposi- 
tion, grande  compétence  dans  les  jugements,  chaleur  et  impartialité  dans 
l'appréciation.  Analyse  détaillée.  V.  la  fin  dans  la  4°  livr.  ^\  34®  assemblée 
des  philologues  allemands  à  Trêves,  suite  [Egenoltf].  Egenolfî:  la  gram-  «0 
maire  grecque  de  Mélanchthon  ;  elle  procède  des  grammairiens  grecs.  ~ 
Questions  scolaires. 
11  Avr.  La  question  des  sources  de  Césai'  dans  B.G.  lib.  8;  Bell.  Alex.; 


148  1880.    —   ALLEMAGNE. 

Bell.  Afric.  et  Bell.  Hispan.  [Petersdorff].  Combat  la  combinaison  trouvée^ 
par  Nipperdey  pour  mettre  d'accord  l'auteur  de  la  lettre  à  Balbus,  qui  dit 
avoir  continué  les  commentaires  jusqu'à  la  mort  de  César,  avec  sa  propre 
hypothèse,  d'après  laquelle  Hirtius  (l'auteur  de  la  lettre)  n'aurait  écrit  que 
5  le  8°  livre  des  comment,  et  le  Bell.  Alex.  N.  suppose  qu'Hirtius  a  écrit  sa 
lettre  avant  les  commentaires  et  qu'il  est  mort  avant  l'achèvement  com- 
plet de  son  ouvrage.  C'est  cette  hypothèse  généralement  admise  que  dis- 
cute et  que  repousse  Petersdorff.  Il  pense  qu'Hirtius  s'est  fait  faire  par  des 
témoins  oculaires,  des  relations  de  toutes  les  guerres  qu'il  raconte  (et 
10  non  pas  seulement,  comme  le  veut  N.,  de  la  guerre  d'Afrique  et  d'Espa- 
gne) et  qu'il  copie  ses  sources  littéralement  à  l'exemple  de  César.  Cela 
expliquerait  aussi  bien  la  possibilité  de  terminer  l'oeuvre  commencée  en- 
tre Mars  44  (mort  de  César)  et  Avril  43  (mort  d'Hirtius),  que  l'indécision 
qui  du  temps  de  Suétone  déjà  existait  au  sujet  de  l'auteur  de  l'ouvrage. 
15  Oppius  que  Suélone  mentionne  comme  l'un  des  personnages  auxquels  de 
son  temps  on  attribuait  les  Bell.  Alex.,  Afric.  et  Hispan.,  pourrait  bien  avoir 
été  l'auteur  d'une  de  ces  relations.  On  trouve  un  Oppius   en  Afrique 
comme  légat  de  César  (bell.  Afric.  c.  68).  ^  34^  assemblée  des  phil.  allem. 
à  Trêves  [Egenolff].  UhliCt  :  sur  deuxanciens  mss.de  grammairiens  grecs, 
20  et  les  éléments  nécessaires  d'un  'Corpus  gramm.  graecorum'.  Ce  n'est 
pas,  comme  le  disait  l'auteur  il  y  a  deux  ans,  le  Grottaferratcnsis  qui  est 
le  meilleur  ms.  de  Denys,  mais  le  Monacensis  310,  malheureusement 
fragmentaire,  et  le  ms.  qui  en  dérive,  le  Leidensis  Vossianus  76.  Le 
Monac.  est  du  9«  ou  du  dO*'  s.  Remarques  paléographiques.  Preuves  de  la 
25  filiation  de  ces  deux  manuscrits.  Le  Grottaf.  dérive  du  Leidens.  L'auteur 
termine  par  l'énumération  des  ouvrages  que  contiendra  le  Corp.  Gram. 
Graec.  que  publiera  Teubner,  après  l'achèvement  du  C.  Gr.  Latinor.  Les 
lexiques,  au  moins  les  grands,  en  seront  exclus  ;  (le  rp.  le  regrette  vive- 
ment). —  Blass  :  sur  le  rhythme  chez  les  prosateurs,  en  partie,  chez  Dé- 
30  mosthène.  —  Ed.  Heydenreich  :  sur  le  libellus  de  Constantino  Magno,  etc. 
Analyse  du  sujet  et  appréciation  de  la  valeur  de  l'ouvrage.  HMai.  Dicuil, 
de  mensura  orbis  terrae  [Foss].  Exposition  du  plan  et  du  contenu  de  ce 
compendium  de  géographie;  ses  sources;  renseignements  sur  l'auteur; 
les   éditions;  indication  de  qqs.  problèmes ^  de  détail.  ^  Sur  l'Hélène 
35  d'Euripide  [J.  Kviçala].  Discussion  et  correction  de  4  passages  :  v.  229 
sq.  ;  v.  340  sq.;  v.709  sq.;  v.  959  sq.  f  Sur  Horace,  Odes  3,  1  [Em.  Rosen- 
berg].  Le  1"  strophe  qu'aucun  lien  logique  n'unit  au  reste  de  l'ode 
doit  être  considérée  comme  l'épigraphe  du  3«  livr.  tout  entier  :  qq.  ch. 
d'analogue  à  la  1"  ode  du  i"  livre,  ou  à  la  dernière  du  3^.  Celte  fière 
40  préface  convient  tout  particulièrement  au  3«  livre  qui  renferme  les  œuvres 
les  plus  mûries  du  poète.  %  Geschichte  der  roem.  Litteraiur  v.  W.  Kopp.  4" 
éd.  [Hertz].  Appréciation  très  défavorable.  ^  Ciceros  erste  und  zweite  philip- 
pischeRede  fûrd.  Schulgebr.  herausg.  V.  A.  KOCH.  5  Aufl.  v.  Alf.  Eberhard. 
[R.  Klussmann].  L'ouvrage  a  été  complètement  refondu,  à  son  très  grand 
45  avantage.  L'introduction  a  été  maintenue.  Le  commentaire  est  plus  déve- 
loppé, le  texte  amélioré.  Remarques  critiques. 

^^  Juin.  Trois  questions  catulliennes[K.  P.  Schulze].l°  Emploi  des  noms 
propres  chez  les  poètes  romains.  Dans  l'allocution,  ils  n'emploient  en 
général  qu'un  nom,  le  cognomen  ou  le  nomen  gentilicium;  qqs.-uns 
50  n'emploient  que  le  premier  :  Tibulle,  Virgile,  Horace  dans  les  Épodes, 
Properce  et  Ovide  (ces  2  derniers  chacun  avec  une  exception).  Catulle  et 
Horace  (dans  ses  autres  œuvres)  emploient  aussi  et  sans  différence  no- 
table le  nomen  gentilicium.  En  prose,  le  prénom  employé  seul  est  fami- 


I 


ZEITSCHRIFT  FUER  DAS  GYMNASIALWESEN.  149 

lier;  joint  au  nomen  gentil,  et  plus  tard  au  cognomen,  il  constitue  l'ap- 
pellation  usitée  dans  les  lois  et  les  décrets  du  Sénat.  Il  en  est  de  même 
en  poésie.  Ces  règles  donnent  les  résultats  suivants  pour  la  critique  de 
Catulle  :  1<^  L'allocution  solennelle  'Marce  Tulli'  (c.  49,  2)  montre  que  la 
poésie  est  ironique.  —  2<»  La  conjecture  de  Scaliger  :  Quinte  (c.  67,  12)  & 
adoptée  par  presque  tous  les  éditeurs  modernes,  ne  peut  se  soutenir. 
Avec  elle  s'évanouit  l'argument  le  plus  tort  qu'on  ait  présenté  pour  prou- 
ver que  Catulle  portait  le  prénom  de  Quintus.  —  3°  Il  est  impossible  de 
lire  avec  Lachmann,  Hàupt  et  L.  Mûller  (c.  68  v.  H,  30  et  68)  'Mani'  et 
'Manius',  comme  si  cette  pièce  était  adressée  à  un  Manius  AUius.  De  plus  lo 
Mani  est  purement  conjectural.  L'étude  des  mss.  conduits,  à  voir  dans  le 
c.  68  deux  poèmes  distincts,  l'un  de  v.  i-40,  l'autre  de  v.  41-'!  60;  le  1" 
adressé  à  un  Mallius,  le  2°  à  un  Allius.  La  similitude  des  noms  a  amené 
la  fusion.  La  conjecture  deMunro:  Mani  (c.  6, 42), tombe  aussi.  S.  reprend 
ensuite  d'une  manière  plus  détaillée  la  discussion  sur  le  prénom  Quinte,  i^ 
et  montre  que  les  autres  preuves  à  l'appui  de  Topinion  que  Catulle  portait 
Je  nom  de  Quintus  ne  sont  pas  solides  et  admet  sur  l'autorité  de  Jérôme 
It  d'Apulée  que  ce  prénom  était  Gaius.  Puis  il  étudie  les  relations  de  Ca- 
tulle avec  Cicéron,  que  nous  ne  connaissons  que  par  le  c.  49.  Cette  petite 
pièce  ne  peut  être  prise  que  dans  un  sens  ironique.  11  termine  par  quel-  20 
ques  conjectures  sur  difTérents  passages  de  Catulle,  Horace,  Stace.  ^ 
L'assaut  du  palais  de  Priam  par  Pyrrhus.  (Virg.  En.  II  479  sq.)  [C.  Nauck]. 
Explication  de  ce  passage  dont  on  n'a  pas  jusqu'ici  bien  compris  le  sens, 
parce  que,  par  les  mots  'firma  robora'  on  entendait  les  battants  de  la 

Iiorte,  sens  que  ne  justitient  ni  les  termes  employés,  ni  l'ensemble  du  ré-  23 
it.  'Firma  robora  cavare' est  une  répétition  de  'duralimina  perrumpere'; 
irgile  entend  :  'firma  robora  liminum'  et  non  'valvarum'.  Le  pluriel  dé- 
igne  les  deux  moitiés  du  seuil  qui  se  trouvent  sous  les  deux  battants. 
Les  'postes'  sont  les  deux  poutres  qui  placées  verticalement  forment  les 
montants  extérieurs  des  battants  et  portent  en  haut  et  en  bas  les  pivots  ^^ 
sur  lesquels  ceux-ci  tournent.  Ces  'postes'  sont  appelés  'trabs'  (v.  481)  et 
'excisa  trabe  ^r^excisis  postibus'.  Vellit  =  Vellere  vult  (Servius).  L'ouver- 
ture pratiquée  par  Pyrrhus  se  trouve  donc  sous  la  porte,  les  pivots  sont 
brisés,  et  la  porte  ne  tient  plus  qu'au  moyen  de  la  barre  intérieure  qui  en 
maintient  les  deux  battants  ;  au  v.  493  nous  la  voyons  tomber  et  Pyrrhus  3^ 
atteint  le  but  indiqué  au  v.  480. 

11  Jl.-Aoùt.  Sur  le  rapport  de  la  Vertu  et  de  la  Connaissance  chez 
les  Grecs  avant  Socrate  [Baumeister].  La  doctrine  fondamentale  de  la  philo- 
sophie de  Socrate,  que  la  saine  connaissance  a  pour  conséquence  néces- 
saire la  pratique  du  bien,  n'est  pas  sortie  tout  d'une  pièce  du  cerveau  de  *^ 
ce  sage,  mais  elle  existe  plus  ou  moins  clairement  exprimée,  dès  les 
temps  les  plus  anciens,  dans  l'esprit  des  Grecs.  L'auteur  recherche  les 
vestiges  de  cette  opinion  dans  les  monuments  littéraires  à  partir  d'Ho- 
mère. 1  H.  L.  Ahrens,  Beitraege  zur  griech.  u.  latein.  Etymologie  [P.  Cauerj. 
Première  partie  d'une  série  d'études  étymologiques  dont  le  point  de  ^3 
départ  sera,  non  l'identité  des  racines,  mais  la  similitude  des  idées 
exprimées.  Cette  1"  livraison  contient  une  étude  des  termes  grecs  et  latins 
qui  signifient  la  main,  c.  à.  d.  le  mot  piç  et  sa  famille.  Sept  'excursus' 
développent  qqs.  points  de  détail.  Ce  livre  «est  un  témoignage  nouveau 
de  la  science  étendue  de  l'auteur  et  de  son  talent  de  combinaison.  Il  s'est  ^o 
sagement  borné  au  latin,  au  grec  et  aux  langues  germaniques.  Cependant 
dans  ce  livre  si  riche  de  ;faits  et  d'idées,  on  trouve  peu  de  démonstra- 
tions parfaitement  convaincantes  ;  le  développement  des  significations 


150  1880.   —  ALLEMAGNE. 

y  occupe  à  la  vérité  une  plus  grande  place  que  dans  d'autres  ouvrages, 
mais  la  nouvelle  méthode  d'analyse  que  se  propose  l'auteur  n'y  apparaît 
pas  encore  bien  clairement. 
%%  Cet.  Sur  le  Laelius  de  Cicéron  [G.  F.  W.  Mûller].  M.  (l'éditeur  de 
6  la  2«  édition  du  Laelius  de  Seyffert)  défend  contre  Nauck  la  constitution 
du  texte  ou  l'interprétation  de  plusieurs  passages  de  son  livre.  ^  Hense, 
Stitdienzu  Sophokles  [G.  Kaibel].  Analyse  détaillée  du  Commentaire  critique 
sur  les  Trachiniennes  (qui  remplit  la  plus  grande  partie  du  volume). 
Appréciation  très  défavorable.  Le  rp.  proleste  au  nom  du  sens  commun 

10  contre  une  critique  de  cette  espèce,  qui  est  un  outrage  infligé  au  poète. 
Tf^  Novemb.  Remarques  sur  Horace  [Dillenburger].  Carm.  I,  3, 17  et  33, 
'Quem  mortis  timuit  gradum?',  'Leti  corripuit  gradum'  sont  des  termes 
militaires.  La  mort  est  personnifiée,  elle  s'avance  au  pas  accéléré.  Plu- 
sieurs auteurs  ont  rejeté  un  certain  nombre  de  vers  de  cette  ode.  Gruppe 

15  ne  considère  comme  authentiques  que  les  8  premiers.  Toutes  ces  aîhétè- 
ses  sont  sans  fondement  ainsi  que  le  prouve  la  disposition  de  la  pièce  : 
deux  moitiés  de  20  vers  chacune  et  dans  chacune  d'elles  la  division  8  -h  8 
-h  4.  —  Garm.  I,  4,  8.  Keller  a  suivi  Bentley  et  remplacé  'urit'  par 'visit'. 
L'auteur  conserve  et  explique  'urit'  que  l'autorité  des  mss.  permet  du  reste 

20  de  conserver.  'Ardens'  n'est  pas  comme  le  veut  Keller,  un  'epitheton  per- 
petuum'  mais  peint  Vulcain  éclairé  par  la  lueur  du  feu,  et  comme  en  feu 
lui-même.  —  Carm.  I,  6,  2  et  3.  On  sait  que  *aliti'  est  une  conjecture  de 
Passerat,  et  que  les  mss.  ont  'alite',  mais  Servius  (ad  Georg.  m,  6)  lisait 
'aliti'.  Cependant  il  faut  conserver  'alite'.  Passages  analogues.  La  leçon 

25  que  recommande  Keller  (Epileg.  p.  28)  après  Muret  et  Bentley  :  '  qua  rem 
cunque'  doit  être  rejetée  ;  ses  preuves  sont  insuffisantes.  --  Carm.  I,  7 
contient  32  vers  :  14  -h  4  4-  14.  Les  vers  15-18  renferment  l'idée  princi- 
pale. La  3«  partie,  avec  l'allocution  :  'Molli,  Plance,  mero',  indique  l'oc- 
casion de  la  pièce  et  la  situation  particulière.  Cette  disposition  s'oppose 

30  à  la  division  de  l'ode  en  strophes  de  4  vers.  —  Garm.  I,  8  est  une  petite 
pièce  badine,  sans  prétention.  La  diviser  en  quatre  strophes,  c'est  ne  pas 
comprendre  le  charme  qui  résulte  de  son  allure  provoquante  et  de  la 
succession  vive  et  rapide  des  questions.  —  Garm.  I,  14.  Réfutation  du 
jugement  de  Gruppe  sur  cette  ode.  Remarques  sur  sa  construction.  — 

35  Carm.  I,  21.  Lehrs  pense  qu'il  devait  y  avoir  à  la  fin  une  strophe  sur 
Diane.  Gruppe  considère  cette  ode  comme  une  pauvre  répétition  du  Car- 
men saeculare,  et  le  fond  comme  la  forme  lui  en  paraissent  suspects. 
D'après  D.,  elle  est  au  contraire  une  des  plus  travaillées  ;  la  symétrie  est 
poussée  jusqu'à  la  correspondance  de  la  quantité  des  syllabes  et  par 

40  conséquent  des  césures,  (str.  1  et  3  ;  str.  2  et  4).  Il  faut  y  voir  une  intention 
bien  caractérisée.  Elle  fut  faite  probablement  à  l'occasion  de  la  dédicace 
du  temple  d'Apollon  sur  le  Palatin,  et  devait  être  chantée  par  un  chœur 
de  jeunes  gens  et  de  jeunes  filles.  Si  cela  est  exact,  voici  quelle  aurait 
été  la  division  de  la  pièce  :  str.  1,  v.  1  chanté  par  les  jeunes  gens,  v.  2 

45  par  les  jeunes  filles,  v.  3  et  4,  par  tout  le  chœur;  str.  2  :  les  jeunes  gens  ; 
str.  3,  les  jeunes  filles;  str.  4  :  tout  le  chœur.  La  symétrie  était  exigée  par 
le  chant.  'Vestraprece',  v.  16,  constitue  une  difficulté;  à  qui  s'adresse-t- 
il?  Probablement  les  deux  demi-chœurs  s'adressent  ces  paroles  l'un  à 
l'autre.  —  Carm.  I,  27,  discussion  sur  l'époque  de  la  composition  :  anté- 

50  rieure  de  beaucoup  à  730.  Analyse  d'un  ouvrage  italien  de  G.  Braun  sur 
la  nationalité  originelle  du  père  d'Horace  ;  cet  auteur  en  fait  un  juif  d'A- 
lexandrie et  retrouve  de  nombreux  passages  de  TAncien  Testament  dans 
les  œuvres  d'Horace  <cf.  R.  des  R.  2,  192,  50>. 


ZEITSCHRIFT  FUER  DAS  GYMNASIALWESEN.  151 

%^  Décemb.  EvrétAVEiv  [Paul  Stengel].  Dans  le  sens  de  «  sacrifier  »,  le  mot 
n'apparaît  qu'après  Homère  ;  il  se  trouve  chez  Hérodote.  Il  s'emploie  presque 
exclusivement  en  parlant  des  victimes  égorgées  dans  les  sacrifices  en 
l'honneur  des  morts  et  des  héros,  etdans  d'autres  sacrifices  qui  offrent  une 
grande  analogie  avec  les  premiers  (sacrifices  aux  Vents,  serments  solen-  5 
nels).  Les  anciens  expliquaient  le  mot  de  deux  manières;  en  disant  qu'on 
n'offrait  aux  mânes  que  des  victimes  qui  avaient  subi  la  castration, 
opinion  que  les  faits  réfutent;  ou  bien  parce  que  dans  ces  sacrifices  on 
courbait  vers  la  terre  la  tête  de  la  victime  et  qu'on  leur  coupait  la  gorge 
(èvTsavEiv).  Probablement  dans  Torigine  on  n'offrait  aux  mânes  et  aux  10 
dieux  infernaux  que  des  brebis.  Ce  ne  fut  que  plus  tard  que  le  mot  fut 
appliqué  à  des  animaux  plus  grands.  ^  Sur  Sophocle,  Oedipe  à  Colone 
V.  1447  sq.  [N.  Wecklein].  Ce  kommos  est  un  des  passages  les  plus 
obscurs  de  l'Oed.  à  Col.  Les  explications  données  dans  les  éditions  ou  les 
traductions  ne  sont  pas  satisfaisantes;  exposé  et  critique  de  qqs.-unes  de  15 
ces  explications.  Voici  celle  de  W.  :  Avant  tout  il  faut  bien  retenir  que 
les  mots  vÉa  xâ^e  pap6TcoTpi.a  xa)cà  ne  peuvent  se  rapporter  qu'aux  impréca- 
tions d'Oedipe,  qui  vient  de  prédire  à  ses  fils  leur  fratricide  mutuel.  Le 
i'Kùé  [AGI  signifie  'm'ont  été  exprimés',  'j'ai  entendu'.  L'objet  de  el'  n  [xoîpa 
<xT,  -/.i-^y^oim  estîpap'jTT.  )ca5câ,  ce  n'cst  ni  r/uà;,  ni  ^£vov.  Le  meilleur  ms.  a  3tt-^x*^Yit,  20 
et  Et  xfp(.âvYi  est  comme  tl  ocm  oôspviôw  v.  1443  pour  èàv  xt-^x-  Le  sens  est: 
si  le  destin  ne  les  (rà  papuir.  kolyA)  saisit  pas,  ne  s'en  empare  pas'  (cf.  àxicjcseat, 
Aj.,  648  que  le  schol.  explique  par  iliki-^isrct.i,  (pwpâTat).  Le  chœur?  exprime 
l'espoir  que  ces  terribles  imprécations  ne  se  réaliseront  pas,  et  cet  espoir 
ne  peut  se  fonder  que  sur  l'incertitude  des  prophéties  humaines,  en  face  25 
de  l'infaillibihté  de  la  sagesse  divine.  Le  raùra  qui  suit  (Dindorf  :  Tràvra) 
est  parfaitement  juste,  il  équivaut,  comme  cela  arrive  fréquemment,  à 
Msta'  avec  une  nuance  de  dédain.  It^û  p.èv  Irepa  est  incompréhensible. 
W.  change  effet  en  iiiéxm  (comme  au  v.  1744  i-nû  en  èireîxs).  Le  ^é^ta  to'^' 
qui  dans  l'antislr.  a  été  changé  en  ^é^ia  5"'  pour  la  symétrie  avec  èTret  30 
devra  être  rétabli.  'Effsywv  est  l'antithèse  de  au^wv  àvw.  Les  prophéties 
humaines  sont  assujetties  au  contrôle  du  temps,  parce  que  le  temps  seul 
démontre  leur  justesse,  et  avec  le  temps,  les  unes  se  réalisent,  les  autres 

ne  se  réalisent  pas.   'ETTsy^wv  u,àv  ârepa,  rà  ^'  au^wv  =   Ta  [Aev  ètts/^wv,  rà  ^'  aûÇœv. 

Le  sens  de  -rrap'  r{^.ap  devient  clair  aussi,  =  alternis  diebus  ;  les  prophéties  35 
humaines,  même  celles  qui  sont  stires,  n'ont  pas  une  sûreté  absolue. 
irap'  -naap  aiiôt;  signifie  :  'parfois  elles  sont  sûres,  parfois  elles  ne  le  sont 
pas'.  Voilà  le  sens  général,  et  il  ne  reste  plus  qu'à  faire  disparaître  quel- 
ques inégalités  dans  le  texte.  Hermann,  avec  une  probabilité  très  grande, 
a  répété  vea  devant  Pap67roT[xa.  Le  sens  de  (Aâtriv...  cppâdat  est  rendu  beaucoup  40 
plus  clair  par  le  léger  changement  de  |xàr/iv  en  [^.aràv  (Heimsoeth  et 
Blaydes).  La  conjecture  de  Bergk  qui  intercale  un  ^'  entre  les  deux  ôpâ  est 
appuyée  par  l'interprétation  proposée.  Enfin,  dans  l'antistr.  v.  1466  il  y  a 
un  mot  qu'il  est  impossible  de  maintenir,  c'est  cùpavta.  Après  une  discus- 
sion approfondie  W.  se  décide  pour  la  conjecture  àp-^ta.  L'antistrophe  et  45 
la  str.  2  n'offrent  pas  de  difficultés  si  l'on  accepte  l'explication  que 
Heath  donne  de  ti  aàv  àcprasi  téXo;  :  quemnam  emittet  finem  i.  e.  quemnam 
finem  portendet'.  Quant  à  la  seconde  antistrophe  la  critique  n'est  pas  en 
état,  avec  les  moyens  qu'elle  possède  actuellement,  de  la  restituer  défini- 
tivement. W.  propose  sous  toutes  réserves  :  iw,  ici,  |  iraî  fàôt  pàô',  et'  eî  tu-^-  50 

/.«vei;  I  Ttept  -^{jxXx  irsTpàv  |  èvaXiw  Iloaei^aovi'w  ^su>  |  PoûOutov  éffTiav  à-^i^tùv,  txoû.  ^ 
H.  OSTHOFF,  Das  physiologische  und  psychologische  Moment  in  der  sprachlichen 
Form6ï7(iu7ig.  [Seller  j.  Ce  discours  prononcé  par  un  des  chefs  de  la  jeune  école 


152  1880.   —  ALLEMAGNE. 

grammaticale  sera  très  utile  à  ceux  qui  désirent  se  mettre  au  courant  de 
la  nouvelle  direction  que  la  linguistique  a  prise  depuis  quelques  années. 
^  De  Tacito  dialogi  qui  de  oratoribus  inscribitur  auctore.  Diss.  H.  Wei^kauff. 
Edit.  aucta.  [G.  Andresen].  Ce  livre,  qui  est  en  partie  une  réimpression, 

6  fournit  des  matériaux  complets,  souvent  nouveaux,  pour  une  étude  com- 
parative du  Dialogue  et  des  ouvrages  historiques  de  Tacite,  et  peut  ser- 
vir ainsi  de  répertoire  aussi  bien  pour  ceux  qui  admettent  que  pour  ceux 
qui  contestent  l'identité  de  l'auteur  du  Dialogue  et  de  l'auteur  des 
Annales.  H.  G. 

10  Zeitschrift  Fiir  deutsclies  i%.1terthuin  iiiid  deutt-iclie 
Liitteratur.  T.  12  (24  de  la  collection),  l'^  partie.  Articles  de  lond. 
2^  livr.  La  mère  des  dieux  des  Aestiens  [K.  MûUenhoff  et  W.  Mannhardl]. 
La  déesse  prusso-lettique  Seewa  ou  Ziza  (en  slave  Ziwa),  dans  laquelle 
Schafarik  avait  voulu  retrouver  la  «  Mater  Deùm  »  des  Aestiens,  citée  par 

15  Tacite,  De  Mor.  Germ.  c,  45,  et  dont  il  faisait  une  Gérés  slavo-teutonique, 
n'a  jamais  existé  que  dans  son  imagination.  ^^  2«  partie.  (Anzeiger). 
(T.  6  de  cette  série  spéciale),  1"  livr.  H.  Dunger,  Dictys-Septimiiis;  ûber  die 
ursprùngliche  Abfassung  und  dieQuellen  der Ephemeris  belli  Trojani[R.  Peiper]. 
L'auteur  prouve  d'une  façon  péremptoire  qu'il  n'y  a  jamais  eu  ni  en  grec, 

20  ni  en  latin,  de  rédaction  plus  détaillée  de  l'Ephemeris  et  que  le  prétendu 
traducteur  L.  Septimius  en  est  en  réalité  l'auteur.  D.  le  place  au  4»  s.  ap. 
J.-C.  On  admettait  généralement  cette  solution;  mais,  après  la  démons- 
tration de  D.,  on  peut  espérer  d'en  avoir  fini  avec  toute  tentative  nouvelle  de 
réhabiliter  l'opinion  contraire.  ^  K.  Wieseler,  Zur  Geschichte  der  Kleina- 

25  siatischen  Galater,  etc.  [K.  MûUenhoff].  L'auteur  prétend  que  les  Galates 
étaient  d'origine  germanique  :  mais  il  n'était  nullement  préparé  à  traiter 
une  question  aussi  difficile,  et  il  n'arrive  à  donner  à  sa  thèse  un  semblant 
de  confirmation  qu'en  identifiant  de  la  façon  la  plus  arbitraire  les 
noms  grecs  ou  latins  avec  des  noms  germains  réels  ou  reconstruits  par 

80  induction.  A.  Fécamp. 

ZeitBchrififur  deutsche  Philologie.  T.  H   3*  livr.  W.  ARNOLD, 

Deutsche  Urzeit  [Th.  v.  Hagen].  Ouvrage  très  important  pour  l'étude  de 

l'histoire  des  populations  germaines  jusqu'à  la  fondation  de  la  monarchie 

franque.  Le  i"  livre  surtout  apporte  beaucoup  de  lumières  et  de  résul- 

35  tats  nouveaux  au  sujet  des  luttes  avec  les  Romains.  %^  T.  12,  1"  livr. 
S.  Zehetmayr,  Aiialogisch-vergleichendes  Woerterbuch  iiber  das  Gesammtgebiet 
der  indo-germanischen  Sprachen  [0.  Behagel].  Le  titre  indique  suffisamment 
le  but  de  l'ouvrage  :  les  articles  sont  rangés  dans  Tordre  alphabétique  des 
mots  latins.  Malgré  nombre  de  singularités  et  d'erreurs,  ce  livre  pourra 

40  rendre  de  grands  services,  mais  seulement  à  ceux  qui  seront  en  état 
d'en  contrôler  point  par  point  toutes  les  indications.         A.  Fécamp. 

ZeitBclirift  fur  iVumismatik.  T.  7,  livrais.  4.  La  trouvaille  de 
Cattènes  (fig).  [A.  Erman].  Le  4  sept.  1878,  an  a  trouvé,  près  de  la  gare  de 
Cattènes  (cercle  de  Mayence,  gouv.  de  Coblenz)  une  urne  pleine  de  de- 
rniers romains  en  billon  fortement  oxydés;  après  nettoyage  on  constata 
la  présence  des  monnaies  suivantes:  Valérien,  11  pièces;  Gallien,  737; 
Salonine,  51  ;  Saloninus,  2  ;  Valerianus  minor,  1  ;  Postumus,  65;  Laelia- 
nus,  2;  Victorinus,  862;  Marins,  9;  Tétricus  (père  et  fils),  1  ;  Tétricus 
(père),  6.313;  Tétricus  (fils),  3.237;  Claude  le  gothique,  718;  Quintillus, 

60  43;  Aurélien,  14;  indéterminables,  28;  total  :  12.093.  Le  grand  nombre 
des  monnaies  au  nom  des  Tétricus  et  la  présence  du  type  Restitutor 
Orientis  sur  deux  des  14  monnaies  d'Aurélien  permettent  d'attribuer  à 
l'an  273,  époque  où  Tétricus  fut  vaincu  par  Aurélien,  l'enfouissement  de 


I 


ZEITSCHPJFT  FUER  NUMISMATIK.  153 

cette  somme,  qui  constituait  sans  doute  la  caisse  militaire  d'un  des  corps 
de  troupe  de  Tétricus.  Détails  sur  l'alliage  et  l'exécution  artistique,  rap- 
prochement de  cette  trouvaille  et  d'une  trouvaille  analogue  faite  près  deBàle 
ilyalO  ans  ;  description  des  monnaies.^  Marins  et  Victorinus  (fig).  [A.  Er- 
man].  Les  empereurs  gaulois  sont,  sur  le  seul  témoignage  de  TrebelliusPol-  s 
lioUjClassésdansTordre  suivant  :  Postumus,  Laelianus, Victorinus,  Marius, 
Tétricus;  l'ordre  indiqué  par  les  monnaies  est  différent  -.Postumus,  Laeli- 
anus, Marius,  Victorinus  (avec  effigie  de  Marius,  Victorinus  (avec  sa  propre 
effigie).  En  examinant  les  textes  des  historiens  Aurélius  Victor,  Eutrope, 
Orose,  Trebellius  PoUion,  E.  les  met  d'accord  avec  les  monnaies  aux-  lo 
quelles  il  donne  raison.  Les  monnaies  de  Victorinus  à  l'effigie  de  Marius 
ont  été  frappées  tout  au  commencement  de  son  règne  pour  un  temps  où 
la  figure  du  César  était  encore  inconnue.  ^  Apollon  et  Philoctète  sur  une 
monnaie  de  Lamia  (fig.)  [Friedlaender].  Sous  le  titre  de  réattributions, 
Percy  Gardner  a  publié  dans  le  Numismatic  Chronicle  3  remarques  inté-  15 

pressantes  <R.  des  R.   3,  255,  24).  Fraenkel  a  répondu  en  détail  à  la  1" 

;<R.  des  R.  4,  6,  11>;  dans  la  2*^  ,  P.  G.  voit  sur  une  monnaie  de  Lamia 
l'hétère  Lamia  et  Demetrius  en  Hercule,  contrairement  à  l'opinion  de  F. 
qui  avait  attribué  les  types  à  Apollon  et  Philoctète;  F.  combat  les  conclu- 
sions de  P.  G.  et  maintient  les   siennes.  La  3«  remarque  concerne  une  20 

^petite  monnaie  d'or  de   Rhodes  portant  une  tête  attribuée  jusque-Uà  à. 

[flélios  dit  P.  G.  Depuis  longtemps,  dès  la  première  édition  du  'Buch  iïber 
das  Mûnskabinet',  on  avait  attribué  cette  tête  à  Aphrodite;  ce  pourrait 
être,  ajoutait-on,  Rhodos  tille  de  Poseidos  et  d'Hélia,  et  aussi  d'Hélios  et 
d'Aphrodite;  c'est  comme  fille  d'Hélios  qu'elle  est  radiée:  P.  G.  en  fait  la  20 
déesse  inconnue  Alectrona  ou  Electryona;  sans  le  suivre  sur  ce  terrain, 
F.  constate  que,  depuis  longtemps,  on  y  avait  vu  une  tête  de  femme. 
•j  La  trouvaille  de  monnaies  de  Rathstube  [Friedlaender].  Le  domaine  de 
R.  est  dans  le  gouvernement  de  Danzig,  on  y  a  trouvé  :  r)  Tige  en  or, 
sans  doute  l'extrémité  d'un  torques;  2°)  petite  plaque  quadrangulaire  30 
dorée  ayant  fait  partie  de  quelque  ornement  ;  3°)22solididu5«  siècle;  l'em- 
pire d'Occident  y  est  représenté  par  les  empereurs  :  Placidius  Valenli- 
nianus  III,   425-455  (1   solidus),   Anthemius,   467-472  (I),  Julius   Nepos 

1474  (i)  ;  l'empire  d'Orient  par  :  théodose  II,  408-450  (9),  Léon  I,  457-474(8), 
Léon  II  et  Zenon,  474  (1),  Basiliscus,  476  (1).  Les  monnaies  de  l'empire  35 
d'Occident  ont  été  frappées  à  Ravenne,  Milan  et  Arles  ;  celles  de  l'empire 
d'Orient,  la  plupart  à  Constantinople,  les  autres  à  Thessalonique.  Toutes 
sont  connues,  qqs.-unes  sont  rares,  par  ex.  un  solidus  de  Léon  I  cos.  Dr. 
buste  à  g.,  volumen  et  croix  dans  les  mains,   i^.  Léon  I  de  face,  siégeant 
comme  consul;  à  l'exergue  THSOB  =r  Thessalonique,  72  (le  solidus  =  1/72  40 
de  la  livre  d'or)  ;  le  solidus  de   Junior  Nepos,  celui  de  Léon  II  et  Zenon. 
Le  solidus  d'Anthémius  confirme  F.  dans  l'opinion  déjà  émise  par  lui 
(Vandalen-Mûnzen  p.  53)  que,  sur  certaines  monnaies,  c'est    Ricimer  et 
non  Léon  I  qui  est  représenté  avec  Anthemius.  ^  Une  monnaie  deMessape; 
supplément  [Friedlaender].  F.  a  publié  <R.  des  R.  4,  153,  26>  une  monnaie  4.-, 
de  Messape  trouvée  à  Rubi  dont  il  n'a  pas  pu  lire  la  légende;  la  1"  let- 
tre pourrait  être  K,  la  2«  n,  ou  a,  la  3°  avant-dernière  i  ;  il  faut  attendre 
le  nouvel  exemplaire  que  doit  envoyer  Jatta.   ^  Monnaies  du  Nord  du 
Péloponnèse  (pi.  VIII)  [H.  Weil].  Étude  historique  et  monétaire  concer- 
nant les  villes  :  Hélike,  dont  la  monnaie,  antérieure  à  l'an  373,  époque  oii  50 
la  ville  périt,  est  la  plus  ancienne  monnaie  en  cuivre  du  Péloponnèse, 
qu'on  puisse  dater;  Dyme,  dont  une  monnaie,  qui  donne,  pour  la  pre- 
mière fois,  le  nom  de  la  ville  en  entier,  confirme  les  anciennes  attribu- 


154  1880.    —    ALLEMAGNE. 

tions;  Heraea,  dont  les  monnaies  portant  H,  trouvées  en  Italie,  avaient 
été  regardées  à  tort  comme  italiennes;  Sicyone,  où  W.  étudie  un  petit 
groupe  particulier  de  monnaies  au  type  de  la  colombe. 
%^  T.  8,  livr.  1-2.  Acquisition  du  cabinet  royal,  du  l"""  avr.  à  la  fin  de 
5  l'année  1879.  (pi.  2,  fig.)  [Friedlaender].  Achat  de  la  collection  de  mon- 
naies romaines  du  capitaine  Sande  ;  37  médaillons  ;  4  en  or  de  Constan- 
tin le  Gr.,  1  en  argent  de  Julia  Domna,  pièce  principale,  unicum  de  la 
collection  de  lord  Northwick,  vendu  aux  enchères  600  marks  il  y  a  20  ans  ; 
26  médaillons  romains  parmi  lesquels  1  de  Trajan  avec  les  3  divinités  du 

10  Capitole,  très  beau,  1  de  Gordien  le  Pieux,  un  de  Florian,  6  grecs  dont  3 
d'Antinous  ;  540  pièces  dites  grands  bronzes  ;  les  pièces  de  cette  collec- 
tion se  recommandent  au  point  de  vue  de  l'art,  de  la  rareté  et  de  la  con- 
servation ;  elles  ont  aussi  un  intérêt  historique,  par  ex.  :  série  concernant 
les  voyages  et  les  inspections  militaires  d'Hadrien  dans  les  provinces, 

15  un  Nerva  avec'  vehiculatione  Italiae  remissa'.  Les  achats  isolés  compren- 
nent 1)  Grecques  :  or  14,  argent  i4,  bronze  99,  parmi  lesquelles:  1 
décadrachme  d'Alex,  le  Gr.  de  la  plus  grande  rareté,  trouvé  à  Bagdad  ;  un 
octadrachme  d'Alexandre  I  de  Macédoine,  la  plus  ancienne  monnaie 
connue  avec  nom  de  roi,  l'a  plus  ancienne  aussi  dont  la  date  soit  fixée 

^0  (490-454)  ;  c'est  sur  elle  qu'on  se  base  pour  déterminer  le  style  du  5«  siè- 
.cle  ;  H  slaters  d'or  de  Ptolémée  Soter  différenciés  par  le  seul  [mono- 
gramme ;  monnaie  de  Pheneos  avec  Hermès  portant  un  enfant  et  la 
légende  apka2,  tétradrachme  d'Amphipolis  ;  didrachme  de  Sicile,  sans 
doute  contemporain  des  derniers  rois  de  Syracuse  ;   monnaie  rare  du 

25  nome  de  Cabasite,  frappée  sous  Hadrien  ;  sur  47  nomes  qui  ont  frappé 
monnaie,  45  sont  représentés  au  musée  de  Berlin.  Deux  hectées  avec 
masque  de  comédie,  type  nouveau,  dont  le  choix  n'avait  rien  d'officiel, 
aussi  on  n'en  peut  faire  l'attribution  à  des  villes,  à  peu  d'exceptions  près  ; 
d'autres  types  sont  empruntés  à  des  monnaies  frappées  hors  de  l'Asie 

30  mineure  ;  F.  donne  de  deux  d'entre  elles  une  attribution  certaine  ;  ces 
monnaies  sont  assez  récentes  ;  celles  qui,  par  leur  provenance,  semblent 
appartenir  à  la  Thrace  ou  à  la  Macédoine  sont  plus  anciennes.  Monnaie 
d'Alabanda  au  type  d'Apollon,  avec  la  tête  de  Dionysos  au  revers,  et  la 
légende  Kiccioc,  surnom  du  dieu,  lu  à  tort  kicceoc  par  Sestini.  Monnaie 

36  de  Tarse  frappée  sous  Macrin,  la  seule  connue.  Bronze  de  Carystus, 
avec  les  profils  de  Poséidon  et  d'Héraclès,  dieux  de  cette  ville,  accolés  à  la 
façon  de  Janus,  mais  en  sens  inverse.  Monnaies  de  Smyrne,  et  unique  de 
Stratonicée,  où  la  tête  de  Géta  est  effacée  à  dessein  ;  monnaie  de  Cibyra  où 
on  a  effacé  la  tête  et  le  nom  de  Domitien.  Monnaie  espagnole  rare  de 

40  Bruloriga,  ville  connue  seulement  par  Et.  de  Byzance  qui  la  place  entre 
le  Baetis  el  les  Turditani  ,•  le  poisson  qui  est  sur  la  monnaie  indique  que 
la  ville  était  située  sur  le  fleuve  ou  sur  la  mer;  cette  monnaie  porte,  en 
toutes  lettres,  le  nom  de  la  tribu  Sergia,  chose  rare,  même  dans  les  ins- 
criptions. 2)  R  omaines  et  byzantines  :  or  2,  argent  3  ,  bronze  170. 

•ii  Beau  médaillon  d'argent  de  Severus  Alexander  :  AEQVITAS  AVGVSTI,  les 
trois  monetae.  Denier  en  argent  de  Tétricus  I  avec  tète  laurée  (les  deniers 
de  bronze  ont  la  couronne  radiée),  rare  :  IMP  TETRIGVS  PIVS  AVG.  i^: 
COMES  AVG.  Le  cabinet  possède  un  autre  denier  d'argent,  tête  laurée. 
SPES  PVBLIGA.  ^  Les  noms  de  l'empereur  Balbinus  [Mommsen].  On  lit 

50  sur  des  monnaies  ;d'Amisos  dans  le  Pont  :  agKM-kâi-kâa-baabinoc.  On 
ne  connaissait  de  cet  empereur  que  les  noms  D.  Gaelius  Balbinus  ;  des 
inscriptions  milliaires  d'Afrique  donnent  les  mêmes  noms  que  la  mon- 
naie, mais  complets:  Imp.  Gaes.  D.  Gaelius  Calvinus  Balbinus,  plus. 


» 


ZEITSCHRIFT   PUER  NUMISMA.TIK.  155 

felix,  Augustus.  La  monnaie  d'Alexandrie,  conservée  au  musée  de  Vienne, 
porte  KAN  au  lieu  deKAA,  c'est  une  erreur  du  graveur.— Pupien,  collègue 
de  Balbinus,  est  appelé  Pupienius  sur  les  inscript,  et  Pupienus  sur  les 
monnaies;  sur  les  monnaies  de  Tarsos,  il  s'appelle  nouTrinvoç,  noirnnvo;, 
lïouTTflvoç,  nou7nr,v:o;,  iiûTrTiv.o;,  iioitar.vioç,  riorâwio?;  CCS  erreurs  s'expliquent  par  le  5 
texte  du  biographe  de  cet  empereur:  «  ignobilis  génère, sed  virtutibus  clarus.» 
—  Un  copiste  ignorant  a  relevé  en  Afrique  l'inscr  caaaovc  ...  ||  ... 
CA(I)PIKAN. . .  Il  ...  nATPPHA. . .,  etc.  Ce  texte  ne  peut  s'appliquer  qu'aux 
deux  anciens  Gordiens.  Sallet  a.,  d'après  une  monnaie  grecque,  rétabli 
ainsi  leurs  noms  :  MM.  Antonii  Gordiani  Sem  (pronii)  Romani  Africani  ;  lo 
on  pourrait,  d'après  cela,  compléter  la  première  ligne  :  (roPA)iANw  c(em); 
mais  ce  n'est,  comme  la  lecture  de  Sallet,  qu'une  simple  conjecture.  % 
Les  portraits  d'Alexandre  le  Grand  sur  les  monnaies  grecques  du  roi 
Lysimaque  de  Thrace  (fig.)  [J.  Naue].  Considérations  générales  sur  les 
portraits  dans  l'antiquité  grecque.  Les  portraits  d'Alexandre  offrent  un  15 
intérêt  particulier.  N.  dresse  le  catalogue  des  statues  d'Alexandre  que 
l'on  a  conservées,  les  divise  en  deux  séries,  les  compare  aux  portraits 
représentés  sur  les  monnaies,  puis  tire  la  conclusion  que  les  têtes  des 
monnaies  de  Lysimaque  sont  des  portraits  d'Alexandre  exécutés  d'après 
cette  statue  de  Lysippe  que  Plutarque  a  décrite,  ^f  Les  noms  des  moné-  20 
taires  sur  les  deniers  de  la  république  [Kluegmann].  Les  différentes  émis- 
sions de  monnaies  d'argent  ne  furent  pas  différenciées  à  l'origine;  bientôt 
on  les  distingua  par  le  nom  de  la  ville  d'émission,  ce  qui  devint  inutile 
quand  Rome  eut  le  monopole  de  battre  monnaie  ;  elles  furent  alors 
différenciées  par  des  insignes  auxquels  s'ajoutèrent,  dans  certains  cas,  25 
le  monogramme  du  magistrat  monnayeur,  plus  tard  on  y  substitua  le  nom 
et  les  titres  de  ce  magistrat.  Les  seuls  deniers  qui  portent  le  prénom 
seul  sont  ceux  de  Sylla  avec  Faustus  (269-75.  Mommsen-Blacas);  un  petit 
nombre  de  deniers  portent  le  gentilicium  ;  le  cognomen  est  plus  fréquent, 
plus  souvent  il  est  joint  au  praenomen,  sauf  sur  un  denier  011  il  a  été  so 
ajouté  au  nomen  ;  comme  autre  moyen  de  distinction,  on  emploie  le  nom 
du  père,  quelquefois  l'indication  de  la  tribu,  le  nom  mis  au  génitif,  le 
titre,  tant  celui  du  magistrat  monétaire  que  ceux  qu'il  a  pu  avoir  par 
ailleurs,  comme  les  différentes  prétures,  î'édilité  et  le  titre  imperator.  ^ 
Eros  sur  les  monnaies  (pi.  \)  [Haus  Riggauer].  R.  veut  faire  pour  les  s* 
monnaies  une  étude  analogue  î\  celle  de  Furtwaengler  au  sujet  des 
représentations  d'Eros  sur  les  vases  peints;  il  n'y  a  qu'Athènes  et  Parion 
qui  aient  représenté  Eros  seul  sur  leurs  monnaies  ;  le  culte  d'Eros  était 
répandu  partout  où  on  adorait  Aphrodite  ;  la  plus  ancienne  représenta- 
tion d'Eros  sur  une  monnaie  appartient  à  Eryx,  où  une  colonie  phéni-  40 
cienne  avait  introduit  le  culte  d'Aphrodite;  on  le  trouve  sur  une  monnaie 
en  argent  de  Nagidus  en  Cilicie,  de  la  première  moitié  du  4°""  siècle; 
quelques  staters  d'Ambracie,  avec  Pégase,  du  milieu  du  4«  siècle  et  anté- 
rieurs à  Alexandre,  représentent  Eros  comme  accessoire  à  la  tête  de 
Pallas;surun  tétradrachme  de  Syracuse,  Eros  seul  monté  sur  un  quadrige,  45 
et  couronné  par  une  Niké,  406  av.  J.  C.  ;  sur  une  monnaie  du  Bruttium 
du  4e  siècle,  Eros  accompagne  Amphitrite.  Sur  ces  monnaies  Eros  ne 
paraît  que  comme  accessoire,  car  les  dieux  ne  figuraient  comme  type  que 
sur  les  monnaies  des  lieux  où  ils  étaient  l'objet  d'un  culte.  Eros  paraît 
rarement  sur  les  monnaies,  même  associé  à  Vénus,  et,  chose  étonnante,  so 
c'est  hors  de  la  Grèce  proprement  dite.  Comme  type  accessoire,  il  figure 
plutôt  dans  des  sujets  de  genre.  Description  critique  de  monnaies  repré- 
sentant Eros  et  Aphrodite,  Eros  seul  avec  divers  accessoires,  Eros  figu- 


156  1880.    —  ALLEMAGNE. 

rant  dans  renlèvement  de  Proserpine,  accompagnant  ou  plutôt  guidantj 
Bacchus,  Eros  avec  Psyché,  Eros  génie  de  la  mort  ;  d'autres  monnaies! 
représentent  seulement  la  tête  d'Eros.  Dans  ce  travail  R.  ne  s'est  pasj 
occupé  des  monnaies  romaines  que  l'on  peut  étudier  dans  Cohen.  ^  As- 
8  clepios  et  Hygiea  sur  les  monnaies  de  Bizya  (fig.)  <R.  Weil].  A  l'occasion 
de  la  réfutation  par  Wieseler  d'un  arti€le  de  Sallet  sur  les  prétendues 
représentations  en  relief  des  repas  funéraires  (R.  des  R.,  3,  149,  20  et 
Goetting.  Nachr.  1880,  p.  34  sq.),  W.  examine  en  particulier  les  monnaies 
de  Bizya  dont  Wieseler  contestait  à  tort  le  caractère  de  représentations 

10  votives  à  Asklèpios.  Ces  monnaies  ont  trait  à  une  victoire  de  l'empereur 
Philippe  sur  les  Carpi.  IJ  est  difficile  de  déterminer  le  rapport  précis  qu'il 
y  a  eu  entre  cette  émission  et  l'expédition  de  Philippe.  ^  Nymphodoros 
souverain  d'Abdère  vers  430  av.  J.  C.  (fig.)  [A.  v.  Sallet].  Monnaie  d'Abdère 
qui  porte    le    nom    de    Nymphodore,  c'est,  suivant  S.,  le    Nymphodore 

15  cité  par  Hérodote,  et  Thucydide,  qui  exerçait  le  pouvoir  à  Abdère  vers 
430.  ^  Les  successeurs  d'Alexandre  le  Gr.  en  Bactriane  et  dans  l'Inde, 
2«  supplément  (fig.)  [Id.].  S.  a  entre  les  mains  une  trouvaille  déplus 
de  200  monnaies  bactriennes  indiennes  non  classées  ;  le  plus  grand 
nombre  appartenait  aux  Turuskhas  et  à  leur  prédécesseur  immédiat  Soter 

20  Magnus  ;  il  y  avait  aussi  beaucoup  d'Arsacides  et  quelques  Sassanides  ; 
parmi  ces  derniers,  une  série  de  grands  cuivres  d'Arsacidel  avec  buste  de 
son  fils  SaporI  lui  faisant  face,  au  type  de  l'autel  à  feu;  ils  portent 
en  outre  la  légende  suivante  en  pehhvi  :  «  Artachster  nura  zi  (autel 
du    feu    d'Artaxerxès  )  »  ;    un    autre    exemplaire  rappelant  les  mon- 

25  naies  des  rois  Pacores  et  Orthagenes,  avec  légende  en  caractères  incon- 
nus ;  à  ces  monnaies  s'ajoutent  d'autres  pièces  fares,  différant  notable- 
ment des  monnaies  analogues  connues,  aux  noms  d'Antiochus  II  roi  de 
Syrie  comme  roi  de  Bactriane,  d'Arsaces  Justus,  d'Orlhagnes,  de  Soter 
Magnus  ;  deux  de  Kanerki,  dont  l'une  à  l'image  de  Bouddha  nimbé,  l'autre 

30  avec  l'inscription  Edoe  (?)  entourant  l'image  d'Hélios-Mioro.  ^  Lettre 
d'Eckhel  [Id.].  Lettre  inédite,  adressée  à  un  personnage  inconnu  (la  !'•*' 
partie  manque)  appelé  Excellence  ;  Eckhel  s'y  défend  contre  l'opinion  de 
certains  savants  de  son  temps,  plus  philologues  que  numismates,  se 
rapportant  de  préférence  à  Barthélémy  et  à  l'abbé  Le  Blond  ;  il  maintient  son 

35  jugement  sur  Golz,  etc.  Cette  lettre  n'a  pas  été  écrite  avant  avril  1789, 
ni  après  qu'on  eut  connu  à  Vienne  la  prise  de  la  Bastille  (14  juillet  1789). 
^[  Médaillon  en  argent  de  Gordien  III  (fig.)  [F.  van  Vleuten].  Médaillon  en 
argent  ou  plutôt  en  billon  trouvé  près  de  Bonn  ;  il  se  distingue  par  ses 
dimensions  autant  que  par  sa  beauté.  Dr.  :  IMP.GORDIANVS.PIVS.FELIX- 

40  AVG.  buste  de  l'empereur  à  g.  :  i^.  :  AEQVITAS  AVGVSTI  les  trois  déesses 
monétaires.  ^  Nécrologie  [A.  v.  S. -Dr.  M.].  Henry  Cohen,  A.  D.  Mordtman, 
W.  Rentzmann,  énumération  de  leurs  principaux  travaux.  ^  Percy  Gar- 
DNER,  The  coins  of  Elis  [R.  W.].  Analyse  assez  étendue  de  l'ouvrage,  sans 
appréciation.  ^  [Klûgmann].  Observation  concernant  un  lingot  de  prove- 

45  nance  inconnue, et  untressis  de  la  collectiondu  Vatican, publiéparVisconli 
(Studi  e  document!  di  storia  e  diritto).  K.  ne  croit  pas  que  la  tête  casquée 
du  tressis  soit  Rome  dont  on  n'avait  fait,  à  cette  époque,  aucune  person- 
nification. Ce  serait  plutôt  Minerve.  H.  Thédenat. 
Zeitschrirt     fïir     verglelchenden     Sprachforscbung    auf 

50  dem  Gebiete  der  indog.  Sprachen  T.  25.  Livr.  1  et  2.  Deux  a  ariens  et  les 
palatales.  [Joh.  Schmidt].  Examen  de  la  doctrine  de  Amelung  et  de  Brug- 
man  sur  l'existence  de  plusieurs  a  dans  la  langue  primitive.  L'auteur 
poursuit  la  détermination  des  différents  a  indo-européens  au  moyen  de 


BEITRAEGE  ZUR  KUNDE  DER  INDOGERMANISCHEN   SPRACHEN.   157 

l'étude  des  palatales.  ^  L'origine  du  parfait  faible  en  grec  [Karl  Brug- 
man].  Le  parfait  faible  en  -xx  est  une  formation  nouvelle,  propre  au  grec. 
Dans  Homère  on  ne  trouve  qu'une  vingtaine  de  parfaits  de  ce  genre 
et  tous  formés  de  thèmes  à  voyelle.  Brugman  ne  considère  comme  anté- 
hellénique  que  ^s^wyca  =:  sk.  dadà'ça  (et  peut-être  oXwXejca).  Après  que  ^é^wxx  -^ 
etÊ'S'wxa  (d'.où  dérivent  les  autres  aor.  en  -)4a)  furent  entrés  dans  le  système 
de  conjugaison  de  ^(-Wi  et  eurent  été  considérés  comme  parties  inté- 
grantes de  ce  système,  le  K  de  ces  formes  reste  dans  le  sentiment  de  la 
langue  comme  un  élément  formatif  du  thème  du  parfait.  La  forme  Mw/.x 
suffit  seule  à  expliquer  la  formation  de  toute  la  catégorie  nouvelle  des  ^^ 
parfaits  en  xa,  d'abord  pour  les  thèmes  à  voyelle,  puis  pour  les  thèmes  à 
consonne,  lesquels  ne  se  trouvent  pas  encore  chez  Homère.  %^  Livr.  3. 
Association  de  formes  dans  les  noms  de  nombre  indo-germaniques,  sur- 
tout au  point  de  vue  du  grec  [Joh.  Baunack],  L'auteur  distingue  différentes 
classes  d'analogie  admissibles  pour  la  formation  des  noms  de  nombre  ;  ^^ 
il  étudie  dans  cette  première  partie  de  son  travail  les  adverbes  numéraux 
en  -xiî,  les  multiplicatifs  adverbiaux  en  -x*,  les  proportionnels  en  -TTXâaio; 
et  -rrXadiwv,  les  adjcct.  multiplicatifs  en  -ivXoû;,  les  substantifs  dérivés  de 
numéraux  et  les  composés  pronominaux.  1  Sur  les  noms  de  nombre 
(Jacob  Wackernagel].  i»  evEevâxovra,  octuaginta,  octavus  ;  2<»  catur.  ^  ^^ 
TEtymologies  grecques  [K.  Brugman].  Études  étymologiques  sur  ^sÛTepo;, 

^euraTOç ;  a£S&[j,at,  ooêc'w ;  Xoc^ofxat  ;   èviTvrto.   ^^  Livr.    4.  TenuiS  et  Media    [JuliuS 

Hoffory].  Critique  de  la  définition  des  ténues  et  des  moyennes  dans  la 
théorie  de  Sievers.  H.  Godet. 

I!    Beitraege  ziir  Kunde  der  indoge raianischeii  Sprachen  ^^ 

||(omis  à  son  ordre  alphabétique).  T.  6.  Livr.  1  et2.  Les  sources  épigraphiques 
du  dial.  béotien.  2*'  partie  [R.  Meister].  M.  énumère  et  commente  les  inscr. 
de  Lebadée  (35)  de  Thespies  et  environs  (51),  d'Akraephion  (7),  de  Kopae  (12) 
Hyettos  (25),  de  Platées  (6),  de  Chéronée  (7),  de  Coronée  et  environs  (44), 
^^deThisbe  (17),  do  Ghorsia(5),  de  Leuctres  (3),  d'Haliarte  (2),  de  Siphae  ^<^ 
'(4),  d'Eilesion  ?  (3)  ;  diverses  (7)  ;  addenda  et  corrigenda.  ^  Appendice  sur 
la  lecture  des  inscr.  cypriotes  en  langue  indigène  [W.  Deecke].  1)  Inscrip- 
tion du  monument  du  Muséum  de  Londres  dit  'bearded  archer'  (Coll. 
Lang).  étudiée  par  D.  à  Londres,  publiée  dans  l'Athenaeum  et  donnée  ici 
corrigée.  Les  caractères  doivent  se  lire  de  droite  à  gauche;  loin  d'être  ^s 
'très  anciens'  (M.  Schmidt),  ils  sont  de  la  dernière  époque  et  de  la  variété 

dite  'paphique'.  Il  lit:  ''ijapwTaroç  'Aptfiajo;  £[v]6â^e -«pwt  F'fipw[t]  'vajô[v]  to[v]^' 

eWs  îv  'Aaû[v]ra  Tô)  utjw  îOovtxYi[i]  ^ojài  joa8Ja[i],  et  traduit  :  'Le  très  saint  Ari- 
baios  a  donné  ici  ce  sanctuaire  au  héros  Horus  à  l'occasion  d'une  juste 
double  victoire  de  son  fils  Amyntas'.  Discussion  historique  sur  Amyntas  ^^ 
qui  soulève  des  problèmes  non  encore  résolus.-2)  Analyse  et  explication 
de  la  plus  grande  des  inscr.  de  la  coll.  Cesnola  ;  elle  vient  de  Golgoi 
actuellement  à  New-York.  Elle  se  compose  de  4  hexamètres  précédés  et 

suivis  du  mot   x^'P^^s.  D.    lit  :  KpaoTiFàva^   y.à.  iroTi,  FriTru  p.é-ya-    p,Yi  ttot'   iVdarti 
I  ^eoïi;  (pspt  jcà  ^vaTOÏ;  èpepaLiiva   i7a[v]Ta)copa(jTo;'  |  où  -^âp  ti  è-retoTaï;,  à[  vjôpœTTC,   ^ew,  ^^ 

àx[x]'iTux'  â  xifip  I  ^ew  )cup.ep7ivai  uâ[v]Ta,  Ta  à[v]^pa):Toi  «ppovÉwi.  Il  traduit  :  *  Domi- 
nateur de  Chypre  etSeigneur,  je  proclamerai  une  grande  chose  :  n'apporte 
pas,  impudemment,  des  hommages  égaux  aux  dieux  et  aux  mortels,  car, 
ô  homme,  tu  ne  dois  pas  te  placer  au-dessus  de  la  divinité  ;  mais  à  la 
divinité  est  échu  le  pouvoir  de  diriger  tout  ce  que  les  hommes  pensent'. 
Cette  inscr.  offre  des  rapprochements  entre  le  dial.  cypr.  et  le  vocabulaire 
aussi  bien  que  la  syntaxe  homériques  ;  elle  paraît  aussi  impliquer  la 
connaissance  du  drame  attique.  —  3)  Explication  de  l'inscr.  de  Drimu  ; 


50 


158  1880.    —    ALLEMAGNE. 

complète,  très  bien  conservée,  lignes  et  mots   séparés.  Transcription  : 

KuTrpoxpocTiFo;  rat  ['iJoXaw  |  w  5'e'  o  {aoi  ttociç  'Ova<TtTtp.0(;  |  FOiiwvî^aç*  S'Î7ra[i];  TÎ_aî.  'Jej 

suis  ici  (l'image)  de  Kyprokratis,  fille  d'Iolaos.  Mon  époux  est  Onasitimos 
fils  d'Oison.  J'ai  deux  enfants'.  Le  nom  propre  est  au  génit.,  puis  elle 
5  parle  d'elle-même  à  la  1'°  personne;  ce  fait  se  retrouve  dans  une  autre 
inscr.  1  Un  7  initial  est-il  tombé  devant  x  [0.  Weise]  ?  L'auteur  démontre 
que  loin  d'être  un  groupe  initial  désagréable  aux  grecs,  7X  se  trouve  plus 
IVéquemment  dans  la  période  historique.  Il  analyse  les  mots  dans  lesquels 
L.  Meyer  affirme  l'existence  ancienne  d'un  G  initial,  et  combat  ses  conclu- 

10  sions.  A  propos  dexâa?  =  grâvan  (L.  Meyer)  il  signale  cette  loi  que  tous 
les  mots  sanskrits  qui  commencent  par  une  gutt.  +  r  donnent  en  grec 
gutt. -h  p;  tandis  que  ceux  où  la  gutt.  primit.  s'est  changée  en  palatale 
ç,  j,  h  donnent  en  grec  gutt.  +  x  (p.  ex.  kravis-xpéaç,  çru-xXûw).  ^  Encore 
trois  inscriptions  éoliennes  [Fr.  Bechtel].  Une  inscr.  de  la  plaine  de  Troie 

15  dont  le  dial.  n'avait  pas  été  reconnu  par  Foucart,  une  d'Aegae  et  un 
iragm.  de  décret  d'origine  inconnue.  ^  HsIvo?  (^évoç)  [Léo  Meyer].  Après 
avoir  analysé  et  rejeté  les  étymologies  de  ce  mot  données  par  Pott, 
Kuhn,  Aufrecht,  Benfey,  Brugman,  l'auteur  montre  que  dans  Homère  le 
mot  a  toujours  le  sens  d'hôte,  d'homme  uni  parles  liens  de  l'hospitalité  et 

20  non  d'étranger.  Ce  sens  en  particulier  est  sans  exceptions  celui  des  com- 
posés ou  des  dérivés  de  lihoq,  Meyer  trouve  l'analogue  de  ln-iiU^^  dans  le 
verbe  ksaimajati  qui  se  trouve  3  lois  dans  le  Rigveda  et  les  3  fois  au 
partie,  prés.  Boethlingk  et  Roth  le  traduisent  une  fois  par  'se  reposant' 
et  les  deux  autres  fois  par  'offrant  le  repos,  offrant  l'hospitalité,  ©ùtiv  'se 

25  mouvoir  avec  impétuosité'  et  ôueiv  'sacrifier'.  [L.  Meyer].  Curtius  essaie  de 
rattacher  ces  deux  verbes  par  des  transitions  de  sens,  mais  chacun  de 
ces  mots  n'a  que  le  sens  donné  plus  haut,  ^ùia  et  ^ùveiv  ne  se  distinguent 
chez  Hom.  qu'en  ce  que  le  dernier  ne  s'applique  qu'aux  hommes.  Il  se 
rattache  au  Skr.dhti,  dhûnàuti  qui  a  il  est  vrai  le  plus  souvent  le  sens 

30  transit,  .^ûetv,  quoi  qu'on  ait  dit,  est  étroitement  lié  à  hu  'sacrifier',  prés, 
guhàuti  dont  la  rac.  primit.  était  probablement  ghu.  %  Castigàre  fasti- 
gare,  etc.  et  quelques  autres  formations  latines  avec  un  -îg-  ou  ig-  inté- 
j  ieur.  [L.  Meyer].  Les  formations  de  ce  genre  se  divisent  en  deux  classes, 
ceux  qui  ont  -ig-  et  ceux  qui  ont  -îg-.  Les  premiers  sont  des  dérivés  de 

35  subst.  ou  d'adj.  composés  avec  le  verbe  ag.  (Nâvigare  de  *navigus,  rèmi- 
gâre,  de  rêmex  ou  *remigus,  mitigare  de  *mîtigus)  ;  ceux  qui  ont  -îg-  (à 
l'exception  de  aurîga)  ne  contiennent  probablement  pas  la  rac.  ag  et  sont 
des  dérivés  particuliers  à  la  langue  latine.  1  Suite  de  l'appendice,  etc.  v. 
plus  haut.  [W.  Deecke].  Dix  inscr.  cypriotes  transcrites  et  commentées.  1 

40  Etymologies  [A.  Fick].  H.  G. 

Zeitscbrlft  fiip  Voelkerpsychologie  u.  Sprachi;viasen- 
»4chart.  T.  12,  1'^'^  livr.  Loi  phonétique  et  Analogie  [Misteli]  :  Fin.  L'au- 
teur examine  dans  cette  dernière  partie  de  son  article  la  question  de  la 
fréquence  de  l'analogie  dans   les   langues   modernes    et  les  langues 

45  anciennes  (critique  de  l'opinion  de  Paul).  Enfin,  il  montre  que  la  nouvelle 
école  grammaticale  tombe  elle-même  dans  le  défaut  qu'elle  reproche  à 
l'ancienne,  l'abus  de  formes  primitives  indogerm.  (critique  de  Saussure, 
Mém.  sur  le  syst.  primit.,  etc.)  ^1  2«  livr.  Désignation  par  le  langage  des 
termes  qui  expriment  la  mesuré  et  le  nombre  dans  différentes  langues 

50  [Pott].  Les  mesures  et  les  nombres  désignés  d'après  les  parties  du  corps 
humain  ;  comparaison  de  ces  termes  dans  différentes  langues.  1  Sur  les 
caractères  de  l'étymologie  populaire  [0.  Weise].  Ses  causes  et  son  exten- 
sion ;  prédilection  du  langage  populaire  pour  la  composition,  la  clarté, 


1^     qui 

h 


ARCHAEOLOGISCH-EPIGRAPHISCHE  MITÏHEILUNGEN  159 

l'expression  concrète;  influence  des  couleurs  sur  l'étymol.  popul.  ;  ten- 
dance à  l'euphémisme.  ^  Quelques  remarques  sur  les  noms  de  vaisseaux. 
[K.  Himly].  Analyse  ctymol.  de  quelques  termes  (slaves)  désignant  des 
vaisseaux.  ^l*f[  Livr.  3.  Sur  la  coutume  du  jet  de  pierres  et  la  formation 
de  tas  de  pierres.  [K.  Haberland].  Cette  coutume  se  retrouve  chez  les  ■■> 
peuples  musulmans,  les  Hébreux,  en  Afrique,  dans  la  Mongolie  et  le 
Thibet,  dans  l'Inde,  en  Amérique,  en  Europe.  L'origine  primitive  de  cette 
coutume  est  l'idée  vague  que  l'âme  est  liée  au  corps,  même  après  la 
mort,  et  qu'une  pierre  ajoutée  au  tas  contribue  à  retenir  Tàtne  de  celui 
]ui  est  enterré.  H.  G.  lo 


AUTRICHE -HONGRIE 

1)  AUTRICHE 

Rédacteur  général  :  Frédéric  Schubert. 


Archoeologiscli-epigraphisclie  Mlttlieiluo^en  aus  Oes- 
terrelcb.  4^  année.  1"  livr.  Études  sur  l'histoire  des  artistes  grecs,  t. 
L'École  Parienne-Attique  [W.  Klein].  L'art  à  Paros  est  probablement  20 
d'origine  Cretoise  ;  histoire  des  différents  artistes  originaires  de  Naxos 
et  de  Paros,  renseignements  donnés  par  Pline  et  Pausanias  sur  chacun 
d'eux  ;  leurs  œuvres  :  K.  s'étend  surtout  sur  la  famille  des  Praxitèles  dont 
il  restitue  la  généalogie  et  sur  Scopas.  %  Fouilles  faites  'sur  le  Palatin  de 
1722-1728  [R.  Schneider].  Descriptions  de  8  planches  acquises  par  le  25 
cabinet  impérial  des  médailles  et  des  antiques,  elles  se  rapportent  aux 
fouilles  faites  par  François  I  duc  de  Parme  et  Plaisance  dans  les  jardins 
Farnèse  et  sur  le  Palatin  de  1722-1728  ;  la  1°  indique  le  lieu  où  se  firent 
les  fouilles  ;  la  2^  nomme  les  statues  trouvées,  les  3  suivantes  indiquent 
les  peintures  murales,  la  6«  et  la  7«  les  voûtes,  et  la  8°  quelques  esquisses,  so 
f  Antiquités  romaines  en  Bosnie  et  en  Herzégovine  [M.  Hoernes].  Jusqu'à 
0.  Blau  on  s'était  peu  inquiété  des  antiquités  rom.  de  la  Bosnie  et  de 
l'Herzégovine  ;  on  se  contentait  d'identifier  les  localités  aussi  bien  que 
possible  avec  les  stations  de  la  «  Tabula  Peutingerana  »  et  avec  l'itinéraire 
d'Antonin  ;  H.  continue  le  travail  de  Blau  et  il  indique  les  ditférenles  35 
inscr.  et  les  pierres  funéraires  qu'il  a  trouvées  à  Brotnjopolje,  dans  les 
environs  de  Ljubuski,  dans  la  vallée  de  la  Trébizat  et  sur  la  route  de 
Mostar  à  Sarajevo,  à  Rogatica  et  à  Gorazda.  •[[  Monuments  anciens  qui  se 
trouvent  à  Vienne  dans  des  collections  particulières  (suite)  [W.  GurhttJ. 
Bronzes  de  la  collection  Trau.  b)  ustensiles  divers,  8  miroirs,  strigilis,  40 
objets  de  toilette  ou  ornements,  bracelets,  vases,  lampes,  trépieds,  ser- 
rures et  clefs,  casques,  armes  défensives  et  offensives,  outils.  1  Inscrip- 
tions de  Dodone.  a.  Trois  inscr.  dédicatoires  sur  bronze  [Th.  Gomperz]. 
La  1"  sur  une  bande  de  bronze,  la  2"  sur  une  pointe  de  lance,  la  3«  sur 
un  fragment  de  vase.  —  b.  Inscr.  sur  des  plaques  de  plomb  [W.  Gurlitt],  45 
restitution  et  lectures  de  quelques  inscr.  d'après  Karapanos.  —  c.  Anti- 
quités [R.  Schneider].  Statuettes  en  bronze,  bouclier,  anneaux,  pied  gau- 
che d'une  statue  équestre,  petits  bas-reliefs.  %  Sur  la  Vénus  de  Milo  (2 
pi.)  [Benndorf].  Description  d'une  tête  et  d'un  bras  en  marbre  trouvés  à 
Traites,  de  travail  grec  et  offrant  une  grande  analogie  avec  la  Vénus  de  50 
Milo  avec  cette  différence  que  la  Vénus  de  Tralles  est  d'un  tiers  plus 
petite  que  la  Vénus  de  Milo  :  qqs.  différences  dans  les  traits  du  visage  ; 
deux  hypothèses  se  présentent  :  ou  bien  les  deux  Vénus  ont  été  faites 


160  1880.    —   AUTKICHE-HONGKIE. 


lil 


d'après  un  même  original,  ou  bien  celle  de  ïralles  est  la  copie  libre  de 
celle  de  Milo,  ce  qu'il  est  difficile  d'admettre.  ^Fouilles  d'Ossero  [Benndorf]. 
Bronzes,  objets  en  verre,  ornements,  lampes  enterre,  inscr.  sur  terre  cuite, 
22  balles  de  plomb  destinées  à  être  lancées  dont  l'une  porte  l'inscr.  sui- 
5  vante  :  »  Pcrlinacia  vos  tolet  ».  10  inscr.  diverses.  ^  Fouilles  de  Ronchi  et 
d'Aquilée  [E.  Maionica].  Inscr.,  autels,  fgments  en  marbre,  tètes,  reliefs 
trouvés  à  Ronchi  ;  plusieurs  inscr.  dont  qq-unes  chrétiennes  trouvées  à 
Aquilée.  %  Notices  sur  un  voyage  dans  les  environs  de  Essegg  et  de 
Milrovica  [Kubitschek  et  Brunsmid].  Détails  sur  tous  les  objets  antiques 

10  (monnaies,  marbres,  briques,  inscr.  sarcophages,  vases,  etc.)  qui  sont  la 
propriété  de  plusieurs  habitants  de  cette  contrée  et  qui  ont  été  trouvés 
dans  le  pays,  entre  autres  une  curieuse  inscr.  sur  brique  ainsi  conçue  : 
«  Protinus  Aeneas  procedere  longius  iras  ».  ^  Addenda  et  rectifications 
au  C.  I.  L.,  t.  3.  (Dacia)  [C.  Torma].  Corrections  proposées  d'après  de  nou- 

lô  veaux  estampages  à  plusieurs  des  inscr.  du  G.  I.  L.,  t.  3  ou  d'autres 
recueils,  nouvelles  inscr.  ;  dans  cet  article  l'auteur  donne  3  inscr.  dont 
une  nouvelle,  la  2^  a  déjà  été  publiée  par  le  C.  I.  L.  t.  3,  824,  mais  avec 
plusieurs  mauvaises  lectures,  la  3«  a  paru  dans  les  Arch-epigr.  Mitth.,  t.  3, 
p.  H3,  n.  12.  ^  Pierre  funéraire  trouvée  à  Celli  [A.Heinrich].  Cette  pierre 

20  porte  une  inscr.  incomplète  qui  date  du  2^  s.  et  des  figures  en  relief.  % 
Inscr.  de  Carnuntum  [0.  H.].  Trouvée  en  1879,  elle  porte  le  nom  d'un 
certain  Statius,  c'est  une  pierre  tumulaire. 

^^  2°  livr.  Addenda  et  rectifications  au  G.  I.  L.  t.  3  (Dacie)  (suite)  [G. 
Torma].  Continuation  de  l'article   précédent,  27  inscr.  dont  plusieurs 

25  inédites.  1  La  triple  Hécate  (5  pi.)  [E.  Petersen].  Hécate,  ses  rapports 
avec  Artemis  et  Sélènè,  ses  représentations,  entre  autres  la  statue  d'Alca- 
mène  telle  que  l'a  décrite  Pausanias  ;  on  ne  la  rencontre  nulle  part  aussi 
fréquemment  qu'à  Athènes  :  deux  groupes  de  représentations,  les  unes 
plus  anciennes  ayant  pour  attributs  des  flambeaux  longs  reposant  sur  le 

30  sol,  des  fruits,  une  coupe  et  un  chien  ;  les  autres  avec  des  flambeaux 
courts,  une  épée,  un  poignard,  un  fouet,  des  clefs,  des  serpents.  1. 
Groupes.  Toujours  en  marbre  blanc  de  préférence  pentélique,  descrip- 
tion :  o  formes  de  vêtements,  la  tête  toujours  couverte  du  polos  ou  du 
kolothos,  des  bouches  tombant  sur  les  épaules,  souliers  aux  pieds.  Les  3 

35  figures  sont  semblables  ou  deux  seules  se  ressemblent,  ou  elles  diffèrent 
les  unes  des  autres,  ou  enfin  deux  d'entre  elles  n'ont  qu'une  main  placée  de 
la  même  façon,  exemples;  étude  des  attributs,  flambeau,  corbeille  et  coupe 
fruits  et  chien  ;  étude  rapide  sur  l'Hécate  d'Alcamène  du  Temple  de  Niké. 
^  Antiquités  de   la  vallée   du  Danube   de  Pancsova  jusqu'à   Orsova  [L. 

40  Boehm].  Détails  sur  les  différentes  antiquités  observées  dans  un  voyage 
récent  dans  la  vallée  du  Danube,  inscr.  diverses.  ^  Antiquités  romaines 
en  Bosnie  et  en  Herzégovine  (suite)  [M.  Hoernes].  Environs  de  Noviba- 
zar  et  Bosnie  occidentale,  inscr.  dont  qq.  unes  se  trouvent  dans  le  G.  I.  L. 
III,  détails  sur  les  stèles  trouvées.  1  Voyage  en  Corinthe  [v.  Domazewski]. 

45  1.  21  inscr.  inédites,  ii.  Inscr.  déjà  publiées,  mais  que  l'auteur  a  revues 
et  corrigées.  1  Vase  en  bronze  de  Constantinople  (avec  pi.)  [Lowi].  Ce 
vase  appartient  au  prince  de  Reuss  ;  il  est  couvert  de  bas-reliels  peu  soi- 
gnés et  non  ciselés  qui  représentent  des  lutteurs  nus  ;  il  est  intéressant 
par  sa. technique  et  sa  forme  comparaison  ;  avec  d'autres  vases.  1  La 

50  blessure  de  Téléphos  [E.  Loewi].  Le  combat  de  Téléphos  [contre  les  Grecs 
se  trouve  représenté  sur  un  cratère  du  musée  de  l'Ermitage  n°  1275  publié 
par  Michaelis  dans  les  «  Annali  dell'Instituto  »  4859  p.  267  sq.  %  Trou- 
vailles faites  à  Alt-Palanka  [L.  Boehm].  Trouvé  les  5  objets  suivants  :  une 


ARCHEOGilAPHO   TRIESÏINO.  161 

Statuette  d'Hercule  eu  bronze,  un  serpent  du  même  métal,  un  moulin  à 
bras  0,33  c.  de  diamètre  et  0,7  de  haut.,  une  brique  romaine  avec  inscr. 
et  une  lampe.  ^  C.  I.  L.  3,  5134  U.  Binderl.  Complément  à  cette  inscr. 

A.  K. 
Arciieograpiio  TTrîestîno.  Nouv.  série.  Vol.  6.  Fasc.  4.  Les  Garni   5 
E-ur  les  rives  de  la  mer  Adriatique,  et  de  l'orig-ine  du  nom  'Trieste'  [Perva- 
noglu].  Le  nom  des  Garni  est  identique  à  celui  d'Apollon  Garnéen,  dieu 
;olaire  de  l'Asie  centrale,  adoré  aussi  en  Carie  sous  le  nom  de  Triopa. 
On  retrouve  dans  Tergeste  le  nom  de  Triopa  ou  plutôt  du  promontoire 
Triopio,  'triforme'.  Les  Romains  traduisirent  le  nom  carnique  de  ïriopion  lo 
ijue  les  navigateurs  Rhodiens  avaient  apporté  des   rives  de   la  Carie. 

!l  Les  additions  au  livre  de  'remediis  fortuitorum'  de  Sénèque  démontrées 
œuvre  de  Pétrarque  ;  et  des  rapports  de  Pétrarque  avec  Sénèque  [A.  Hor-" 
ils].  (Étude  de  33  pages).  Après  Gicéron,  Sénèque  était  Fauteur  préféré  de 
^P.  Comparaison  du  style  des  lettres  de  Sénèque  et  de  celles  de  P.  —Sans  15 

Ivertir  que  la  'consolatio  ad  Polybium'  et  le  'de  brev.  vilse'  sont  deux 
»uvres  distinctes,  P.  en  corrige  les  manuscrits.  P.  doutait  que  la  tragé- 
jie  Oclavia  fût  de  Sénèque;  il  confond  le  philosophe  avec  le  rhéteur  son 
père;  mais  il  démontre  que  le  traité  'de  quatuor  virtutibus'  est  de 
Martinus  Dumiensis.  P.  est  supérieur  à  Boccace  dans  l'art  critique.  ^  La  20 
chorographie  de  Pomponius  Mêla  attribuée  faussement  à  Boccace  [Hortis]. 
Histoirede  Terreur  de  L.  F.  Schultz  dans  sa  lettre  à  Gœthe.  Cela  tient  à  ce 
que  Boccace  avait  usé  largement  de  Mêla  pour  composer  ses  livres  géo- 
graphiques 'de  Montibus,  de  Silvis',  etc.  Exemples  des  emprunts  faits  par 
B.  f  •[  Inscriptions  inédites  d'Aquilée,  d'Istrie  et  de  Trieste  [Gregorutti],  25 
n»*  73  à  94.  ^  Les  Istri  [Pervanoglu].  Recherches  sur  l'histoire  la  plus 

ikutique  des  Istri  et  leurs  rapports  avec  les  Romains.  ^  Antiques  vases  de 
ferre  d'Aquilée  [Gregorutti].  Description  de  ces  vases;  fac-similé  des  ins- 
criptions qu'ils  portent;  n°^  1-230  <cf.  plus  bas,  1.  38-40.)      ' 

^^  Vol.  7.  Fasc.  1-2.  Les  colonies  grecques  sur  les  côtes  orientales  de  ao 
la  mer  Adriatique  [P.  Pervanoglu].  Aux  temps  les  plus  anciens,  ces  côtes 
étaient  habitées  de  peuples  barbares  voués  à  la  piraterie,   adorant   un 
être  divin  sans  forme  et  sans  nom  qu'ils  croyaient  régner  dans  l'intérieur 

Ijde  la  terre  et  au  fond  de  la  mer.  Plus  tard,  mais  encore  avant  le  9''  s.  av. 
j.-G.,  vinrent  des  colons  ioniens  qui  apportèrent  leurs  croyances,  le  culte  du  35 

^ieu  solaire  de  l'Asie  Mineure,  lequel  fit  oublier  la  divinité  grossière. 
Enfin  vers  735  des  colons  doriens  arrivèrent  sur  les  côtes  de  l'IUyrie  et  de 
l'antique  Liburnie,  où  ils  établirent  tant  de  colonies  célèbres.  ^[  Antiques 
vases  de  terre  d'Aquilée  [Gregorutti]  suite,  n°»  231-535. 

^^  Fasc.  3-4.  Antiques  vases  de  terre  d'Aquilée  (fin).  [Gregorutti],  40 
n°«  536-080.  Note  sur  les  familles  auxquelles  ont  appartenu  ces  vases  et 
les  précédents  décrits  ;  on  y  remarque  s'urtout  les  gentes  'Albia,  Anneia, 
Annia,  Ateia,  Attia,  Avillia,  Calidia,  Clodia,  Gornelia,  Gellia,  Murria, 
Perennia,  Rasinia,  Rufrenia,  Saria,  Saufeia,  Sentia,  Sergia,  Sertoria, 
Seslia,  Terertia,  Tettia,  Titia,  Vibia,  Villinia,  Volusia'.  On  peut  retrouver  45 
qqf.   le  nom   des  fabricants  spéciaux  à  une  famille  ,  ainsi   'Samiaris' 

iypoar  la  Tettia,  'Jucundus'  et  'Telamus'  pour  la  Cahdia,  'Hilarus'  et 
ÏLomusus'  pour  la  Saufeia,  'Bargatus'  pour  la  Perennia,  et  'Silus'  pour  la 
Volusia.  Sur  10C8  pièces  de  terre  cuite  conservées  à  Aquilée,  137  appar- 
tiennent à  la  gens  Gellia.  ^  L'origine  du  nom  de  la  mer  Adriatique  50 
[Pervanoglu].  Recherches  mythologiques.  Suivant  Servius  (1,720)  Fatrium 
lirait  son  nom  du  feu  sacré  qu'on  y  conservait;  or  'atrium'  est  une  cor- 
ruption de  'Adar',  dieu  du  feu  en  Asie.  Les  colons  doriens  ont  voulu 

15.  i>E  niiLOL.  :  Juillet  188] .  —  necue  des  Revues  de  1880.  V.  —   il 


162  1880.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 


donner  à  la  mer  dont  ils  venaient  de  prendre  possession  le  nom  de 
divinité  que  leurs  ancêtres  adoraient  en  Asie.  Châtelain. 

Bullettino  di    archeologia    e    storla    Dalmata.    3^    année. 
Livr.  1-12.  Inscriptions  inédites,  au  nombre  de  55   [F.  Bulic].  Elles  pro- 

5  viennent  de  Salona  ,  Jader  (Zara),  Albamaris  (Zaraveccliia),  Corinium 
(Karin),  Inaronia(Brele),  Magnum,  Promona,  Asseria  (Podgradje)  et  Aenona 
(Nona).  La  plupart  sont  fragmentaires.  Celle  du  n°  50  est  digne  de 
remarque;  trouvée  en  1873  à'Vojnic  di  Sinj,  elle  révèle  le  nom  ancien  de 
la  ville  *Ganonae'  :  «  Quamvis  ave.  viator.  rogo  ne  graveris  et  |  tumulum 

10  contempla  meum  lege  et  moraris  iam  |  aliquid  //////  dum  vixi  hilaris 
iucundus  amicis  |  nunc  i  /////////////  qui  //  cunimia  natus  i  sum  ganonis 
conditus  in  illurico.  Vale  et  bene  1  facito  dum  fatum  venit,  »  •]  Les 
gemmes  du  Musée  de  Spalato  (suite).  %  Monuments  des  martyrs  histori- 
ques de  Salona  et  sépulture  chrétienne  de  cette  ville.  [G.  B.   de  Rossi]. 

15  Deux  sarcophages  ornés  de  figures  et  d'inscriptions  découverts  près  du 
cimetière  de  S.  Domnione.  Une  inscription  dont  un  estampage  a  été 
communiqué  à  Tauteur  par  Dumont,  paraît  exécutée  par  un  graveur  qui,  ne 
comprenant  rien  au  texte,  a  fait  plusieurs  omissions  et  transpositions 
très  singulières.  Cette  inscr.   date  du  iv^  ou  du  y*  s.  de  notre  ère. 

20  ^  Fouilles  à  Savona  en  1880.  Lampe  de  terre  cuite  avecl'inscr.  -Trtoaxooc;; 
nombreux  sarcophages.  %  Ruines  antiques  dans  le  district  de  Benkovac. 
%  Aperçu  historique  de  la  Dalmatie  depuis  les  temps  les  plus  anciens 
jusqu'à  l'époque  d'Auguste  (suite).  L'Illyrie,  province  romaine,  aux  temps 
de  la  République.  On  prétend  qu'elle  a  été  instituée  prov.  rom.  en  59  av. 

25  J.  C.  ;  il  est  plus  probable  que  c'est  dès  118.  Administrateurs  de  cette 
province  jusqu'à  César  :  Extension  et  limites  de  cettefprovince  du  côté  de 
la  Macédoine,  de  l'Italie,  de  la  Mésie  et  de  la  Pannonie.  Emplacement  des 
peuples  mentionnés  par  Pline.  Division  de  la  province  en  2,  puis  3  juri- 
dictions ou  Conventus.  Institutions  des  Illyri  ;  villes  remarquables  ;  Collèges 

30  des  'Magistri'  et  des  'Quaestores'.  Citoyens  romains  dans  les  villes 
lUyriennes.  César  en  Illyrie;  soulèvement  des  Dalmates  qui  lui  détruisent 
une  armée.  Siège  de  Salona.  Cornificius  contre  les  Dalmates.  Vatinius 
proconsul  de  la  Dalmatie.  Domination  des  Boiens.  Oroles  et  Burvista;  ce 
dernier  mourut  sans  doute  en  même  temps  que  César.  Malheurs  de  l'Illyrie 

35  après  le  triomphe  d'Asinius  Pollion  sur  les  Parthes  et  les  Dalmates. 
Guerre  contre  les  lapides,  les  Pannoniens.  Étendue  de  Tancienne 
Pannonie  :  Siscia,  cité  municipale  et  commerciale.  Triomphe  définitif 
d'Auguste  sur  les  Dalmates,  les  Derbani  et  les  autres  peuples  de  l'Illyrie. 
^  Les  armes  dites  'sibyne,  ou  'sigyne'.  (D'après  laRev.  arch.  Cf.R.  des  R. 

40  4,  222,  2).  L'auteur  Observe  qu'Ennius  attribuait  déjà  aux  lUyriens  rem- 
ploi des  *sibyne'.  ^  Émigrations  de  l'Asie  dans  la  Thrace  :  Troyens  et 
Mésiens  (trad.  de  l'allemand  de  B.  Giseke).  Châtelain. 

i^isty  fiiologicicé  a  paedagogické.  7"  année.  Livr.  1-2.  Vergi- 
liana  [J.  Kviçala].  L'auteur  traite  Aen.  ii  420  sq.,  567-588,  644  sq.,710  sq., 

45  771  ;  m  321  sq.,  333  sq.,  599  sq,,  623  sq.,  700  sq.,  IV  208  sq.,  242  sq.,  571 
sq.^  Un  manuscrit  miscellané  de  la  bibliothèque  de  Strahov  [J.  Kviçala]. 
Ce  ms.  qui  date  du  15^  siècle  comprend  les  Halieutika  d'Oppien,  les  Argo- 
nautes Orphiques,  les  hymnes  de  Callimaque  et  scholies,  l'épopée  de  Mu- 
sée rà  xaô'  *Hpw  xat  Aéav^pov  et  uuc  double  Collection  de  proverbes  dont  la 

50  plus  grande  partie  correspond  à  l'àvôoXd^iov  de  Stobée,  mais  qui  en  diffère 
en  certains  points  assez  importants.  ^  Articles  exégétiques  [J.  Podslat- 
ny].  Sur  Sali.  Jug.  110,  1  ;  Virg.  Aen.  v.  673  sq.,  864  sq.  %  Études  critiques 
sur  Euripide  [J.  Rrâl].  L'auteur  traite  Cycl.  141  sq.  175.  %  Cviçchna  Kniha 


I 


MITÏHEILUNGEN  D.  GEOGRàPHISCHEN  GESELLyCHAFT.  163 

ku  prekladani  z  çestiny  na  jazyk  latinsky  A)  pro  treti  gymnasijni  tridu  B)  pro 
ctvrtou  gymn.  tr.  (Livre  d'exercice  pour  traduire  du  tchèque  en  latin.  A) 
pour  la  S*'  classe  de  gymn.  B)  pour  la  4°  classe  de  gymn.),  par  Klumpar 
[R.  Novâk].  La  matière  que  présentent  ces  exercices  est  abondante  et  bien 
choisie  ;  toutefois  il  y  a  plusieurs  remarques  sur  le  texte  qui  sont  super-  5 
flues  pour  les  3«  et  4*=  classes,  d'autres  se  rapportent  plutôt  au  langage  de 
la  latinité  d'argent  qu'à  celui  des  classiques.  La  rédaction  du  texte  tchèque 
r'est  pas  toujours  claire,  ni  correcte.  ^  Latinska  cviçebna  Kniha  pro  prvni 
indu  gymnasijni.  (Livre  d'exercice  latin  pour  la  1"  classe  de  gymn.),  par 
l'r.  0.  NovoTNY,  3'^  éd.  remaniée  par  K.  Doucha  [R.  Novâk].  La  '3''  édition  lo 
marque  auprès  des  précédentes  un  progrès  sensible.  La  méthode  du  rema- 
niement est  excellente,  entre  autres  l'indication  de  la  quantité  des  voyelles 
(  ui,  à  la  vérité,  n'est  pas  toujours  indiquée  avec  conséquence.  Mérite  ce- 
pendant d'être  louée.  ^  De  Fabio  Pictore  annalium  Romaiiorum  scriptore  com- 
rientatio,  par  Vasak,  program.  de  gymn.  [Id.].  Travail  peu  original  :  dis-  15 
(  ute  1)  la  vie  de  Fabius  Pictor,  2)  son  traité  d'histoire,  les  sources  où  il 
;.  puisé,  son  authenticité,  la  langue  dans  laquelle  il  était  écrit  (grec  ou 
latin),  le  titre  et  le  temps  de  son  origine.  ^  P.  Ovidii  Nasonis  carmina  se- 
iecta  avec  des  notes  explicatives,  par  0.  Gehlen  et  K.  Schmidt  [Id.].  L'ou- 
^Tage  renferme  trop  peu  d'élégies  d'Ovide,  lesquelles  sont  particulièrement  20 
jiropres  au  gymnase.  Tout  à  fait  à  louer  quant  au  texte  et  au  commen- 
taire qui  est  très  réduit.  ^  P.  Ovidii  Nasonis  carm.  sel.  éd.  Grysar  [Id.]. 
;:elte  13'=  édition  ne  montre  non  seulement  aucune  amélioration,  dont  le 
livre  avait  tant  besoin  dès  sa  1"^  publication,  mais  on  a  encore  ajouté  au 
iexle  de  nouvelles  fautes  d'impression.  Naturellement,  on  n'a  pas  profité  25 
des  efforts  que  les  critiques  ont  faits  pour  corriger  le  texte  d'Ovide. 

Tl  Livr.  3-4.  Étymologie  du  mot  'sodés'  [Fr.  Maixner].  L'auteur,  après 
lYoir  discuté  les  étymologies  admises  jusqu'à  présent,  se  décide  pour 
;elle  qui  se  trouve  déjà  dans  Cic.  orat.  45,  154,  par  suite  de  laquelle  *so- 
Jes'  est  à  résoudre  en  *si  audes',  de  sorte  que,  dans  cette  combinaison,  30 
ludcre  (de  'avidere',  comme  'gaudere'  de  'gavidere')  est  encore  employé 
fans  le  sens  de  convoiter,  avoir  envie  de,  désirer.  Donc  'sodés'  =:  s'il 
vous  plaît.  ^  Études  exégétiqueset  critiques  sur  lesépodes  d'Horace  [Id.]. 
fraite  l'épode  11  25  sq.,  37,  39,  49,  65.  ^  Études  critiques  sur  Euripide 
J.  Kràl].  Traite  Cycl.  179  sq.,  232  sq.,  299  sq.,  320  sq.,  345  sq.,  397  sq.,  35 
525  sq.,  545  sq.,  673  sq.,  Hiketid.  45  sq.,  79  sq.,  219  sq.,  277  sq.,  275  sq., 
660  sq.,  843  sq.  ^  Latinska  mluvnicepro  nizsi  a  stredni  tridy  gymnasijni{gTa.m- 
maire  latine  pour  les  classes  inférieures  et  moyennes  de  gymn.),  par  Ko- 
KiNEK  [R.  Novàk].  Grammaire  excellente,  mais  manque  d'observations 
sur  certaines  particularités  de  langage  d'auteurs  classiques  tels  que  Li-  40 
vius,  Ovide,  Salluste,  Virgile,  Horace.  La  phonétique  manque  tout  à  fait.^ 
Syntaxe  grecque  pour  les  gymnases  russes  en  comparaison  des  syntaxes  russe 
et  latine,  par  E.  Cerny  [Mayer].  Le  défaut  principal  du  livre  est  qu'il  n'y  a 
guère  que  la  syntaxe  attique  qui  y  soit  traitée  et  que  l'auteur  s'efforce 
plus  d'offrir  un  moyen  de  traduire  durusseen  grec,  que  du  grec  en  russe.  45 
T  Obrazy  z  dejin  naroduv  starovekych  (tableaux  de  Thistoire  des  peuples  de 
l'antiquité),  par  J.  Safranek  [J.  Peisker].  L'attente  fiévreuse  inspirée  par 
les  promesses  de  l'introduction  n'est  pas  satisfaite.  F.  Schubert. 

Mitiheilunf^en  d.  geogrnplilaclieii  Oeeellscliaft  In  ^^kTfen. 

T.  23,  n.  2.  La  topographie  antérieure  aux  Slaves  de  la  Bosnie,  Herzégo-  50 
vine,  Tchernagora  et  des  pays  limitrophes.  [W.  TomaschekJ.  Après  un 
résumé  historique  de  l'établissement  des  voies  romaines  dans  l'Illyricum , 
fauteur  reconstitue  en  détail,  d'après  les  itinéraires  et  les  autres  docu- 


164  1880.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

ments,  la  géographie  romaine  de  la  région.  Servitium,  station  d'une  flotte 
sur  la  Save,  est  identifié  avec  Turkich-Gradichka.  Le  nom  de  Delminium, 
antique  métropole  des  Dalmates,  signifie  en  albanais  d'une  façon  géné- 
rale lieu  de  pâturage.  Celui  de  Brindia,  sur  l'Una,  dont  l'analogie  avec 
^  Brundulum    en  Yénétie,  Brazza  une  des  îles  Dalmates,  est  manifeste, 
vient  de  f-ifév^o;,  qui  signifie  «  cerf  »  dans  la  langue  des  Messapiens  de 
l'Italie  méridionale.  Commençant  par  la  Bosnie,  l'auteur  signale  les  sites 
où  se  trouvent  dés  monuments  et  des  inscriptions,  ainsi  que  des  traces 
d'exploitation  métallurgique.  Nombreux  détails  sur  le  développement  que 
10  prit  le  travail  des  métaux,  surtout  le  lavage  de  l'or,  à  partir  d'Auguste. 
Les  centres  principaux  d'extraction  métallurgique  paraissent  avoir  été 
Splonum,  placé  par  Tauteur  dans  le  district  de  Stari-Maïdan,  Matrix,  dans 
la  haute  vallée  de  l'Urbas,  Argentaria,  dans  le  voisinage  de  Séraiévo.  La 
plaine  de  Séraiévo,  où  s'élevait  encore  Staneclum,  était  déjà  dans  Tanli- 
15  quité  le  cœur  du  pays  et  le  centre  du  commerce.  Une  inscription  trouvée 
à  Liubuchki  (Herzégovine)  sur  le  site  de  Bigeste,  indique  le  séjour  dans 
cette  ville  de  la  Legio  YIII  Aug.,  à  une  époque  qui  doit  être  antérieure  au 
désastre  de  Varus,  car  cette  légion  fut  alors  confiée  au  légat  de  Pannonie. 
^  Même  sujet  (fin)   [Id].  D'importantes  ruines  qui  se  trouvent  vers  la 
20  source  du  Lukoch,  entre  Liubuchki  etMostar,  sont  attribuées  à  l'ancienne 
Emanio  du  géographe  de  Bavenne.  Dans  le  Kossovo-polié,  campi  Darda- 
nici  des  anciens,  la  route  de  Thessalonique  bifurquait  au  nord,  d'une 
part  vers  la  Dalmatie,  de  l'autre  vers  Naïssus.  Les  Veneli,  avec  lesquels 
Sylla  eut  à  lutter,  habitaient  sur  le  haut  Lim;  leur  nom  rappelle  le  peuple 
25  illyrien  des  embouchures  du  Pô,  comme  celui  desSiculotte,  entre  le  Visitor 
et  le  Drin,  rappelle  les  Sicules  d'Italie  et  de  Sicile,  probablement  d'origine 
illyrienne.  La  Dalmatie  et  la  Liburnie  furent  divisées  en  trois  circons- 
criptions administratives.  Les  limites  actuelles  de  la  Bosnie,  en  y  joignant 
la  Dalmatie  autrichienne,  correspondent  à  celles  du  Conventus  Saloni- 
30  tanus.  Le  nombre  de  décuries  dans  chacun  des  trois  conventus  montre 
que  dès  l'antiquité  la  Bosnie  était  plus  peuplée  que  l'Herzégovine,  la 
Rascie  et  le  nord  de  l'Albanie.  L'auteur  insiste  dans  sa  conclusion  sur  la 
différence  radicale  que  présente  la  nomenclature  ethnique  et  topogra- 
phique de  rillyrie,  Pannonie,  Vénétie,  lapygie  et  Sicile,  avec  celle  de  la 
35  légion  de  l'Hsemus.  P.  Vidal-Lablache. 

ivumismatieche  Zeitsciirîft.  i2«  année,  jr.-juin.  La  fête  décen- 
nale de  la  société  numismatique  de  Vienne,  20  mars  1880.  Allocution  du 
président  [Fr.  Kenner].  Coup  d'œil  rétrospectif  sur  le  decennium  d'exis- 
tence de  la  Soc.  num.  de  Vienne.  —  (fig.)  Description  de  la  médaille 
40  frappée  pour  la  circonstance  à  l'effigie  d'Eckhel.  —  [C.  v.  Ernst].  Étude 
technique  sur  l'art  du  monnayage  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à 
nos  jours;  procédés  de  fabrication  aux  différentes  époques  ;  préparation 
et  essai  du  métal;  fabrication  du  flan,  frappe  et  coulage.  ^[  Les  monnaies 
de  Canatha  de  la  décapote.  [H.  C.  Reichardt].  Waddington  a  tiré  des  ins- 
45  criptions  la  conclusion   qu'il  y  avait  deux  villes   nommées   Canatha, 
s'écrivant,  l'une  par  un  e  l'autre  par  un  T.  Les  monnaies  lui  donnent 
raison  et  pour  la  différence  d'orthographe  et  pour  la  différence  d'attribu- 
tion des  deux  noms.  ^  Images  de  Constantin  et  de  ses  fils  regardant  en 
haut  [Fr.  Kenner].  Cesmonnaies  donlon  ne  s'est  pas  occupé  depuis  le  court 
60  paragraphe  d'Eckhel  sont  à  l'effigie  de  Constantin,  de  ses  fils  Constance, 
Constant  et  Constantin,  aussi  bien  comme  Césars  que  comme  Augustes, 
et  aussi  du  César  Delmatius.  Caractères  qui  les  distinguent  des  autres 
monnaies  de  Constantin.  Elles  ont  pour  but  de  représenter  l'empereur 


STTZUXGSBERTCHTE   DER   AKADEMIE  DEll   WTSSENSCHAFTEN.     165 

d'une  manière  plus  idéale  et  plus  conforme  à  la  situation  de  Constantin. 
Les  monnaies  des  fils  présentent  la  tète  droite  et  non  plus  courbée 
comme  celles  de  Constantin,  c'est  un  retour  à  l'ancienne  tradition. 
K.  cherche  à  établir  la  chronologie  et  les  circonstances  des  différentes 
émissions  de  ces  monnaies  dont  il  donne  le  catalogue  dans  un  appen-  5 
(lice.  •[Monnaies  des  Quades  (fig.  [J.  Neudeck].  Après  une  étude  ethnolo- 
i^ique  des  Quades,  N.  décrit,  dans  l'ordre  chronologique,  quelques-unes 
(Je  leurs  monnaies  appartenant  aux  rois  :  Sissavarus,  sans  doute  contem- 
porain de  César  ou  d'Auguste,  L (?),  Vannius,  49-50  ap.  J.-C,  Ario- 

ijaesus,  174  et  ilo  ap.  J.-C,  une  monnaie  d'alliance  d'Ariogaesus  et  de  10 
i;allomarius  roi  des  Marcomans,  174  et  175.  L'état  de  ces  monnaies  ne 
permet  pas  de  supposer  qu'elles  aient  été  falsifiées.        H.  Thédenat. 

H^ltzungsanzeiger  der  Akaclemie  der  Wlaeienschnfteii. 
îi  nov.  1879.  Sedlmayer  remet  son  rapport  sur  l'examen  approfondi  des 
iianuscrits  des  Pères  de  l'Église  latine,  entrepris  pour  la  commission  des  15 
Lirchenvaeter,  dans  les  bibliothèques  de  Londres  et  de  Cheltenham.  ^ 
19  nov.  Humer  rend  compte  des  recherches  sur  le  même  sujet  dans  les 
Mbliothèques  de  la  Suisse  et  de  l'Allemagne  du  Sud.  ^^  17  mars  1880. 
Keller  envoie  ses  Epilegomena  zu  Horaz  2'^  p.  %  14  avr.  Benndorf  pré- 
sente l'ouvrage  'IVouvelles  recherches  archéologiques  dans  Samothrace',  20 
(xéculées  parA.  Conze,  A.  Hauser,  0.  Benndorf.  ^  5  mai.  Conze  rend 
compte  de  l'état  des  travaux  pour  l'entreprise  des  reliefs  des  tombeaux. 

Iî  F.  Schubert. 

il^itzunj^âberlctite  <lei*  il.Ua«Jem!e  dei*  IVissenschaften. 
\o\.  95,  livr.  2.  Remarques  critiques  sur  Zosime  et  à  quel  point  il  est  digne  25 
de  foi  [HoeflerJ.  La  prévention  contre  le  christianisme,  qui  caractérise  Ju- 
lien, s'est  aussi  emparée  de  Zosime  ;  elle  trouble  son  regard  relativement 
aux  événements  de  son  entourage.  La  valeur  des  derniers  livres  de  Zo- 
sime consiste  essentiellement  en  ce  que,  les  sources  étant  rares  pour  les 
premières  années  d'Honorius,  Zosime  met  en  évidence  la  personne  de  30 
Slilichon  et  attribue  le  maintien  de  l'empire  à  ce  personnage  distingué. 

^^  Livr.  3.  Études  sur  la  technique  du  vers  héroïque  après  Homère 
[Rzach].  Du  prolongement  des  voyelles  précédentes  opéré  par  des  con- 
sonnes liquides,  dans  les  vers  hexamètres  et  pentamètres  après  Homère. 
—  La  première  partie  principale  discute  cet  effet,  en  tant  qu'il  se  fait  35 
sentir  dans  les  liquides  du  son  initial,  la  2«  partie,  en  tant  qu'il  se  montre 

ns  les  liquides  de  l'intérieur  du  mot. 

H^  Vol.  96,   livr.   1.  Manéthon  et  Diodore  de  Sicile   [Krâl].  Après  un 

erçu  général  des  sources  de  Diodore,   l'auteur  prouve  par  un  grand 
nombre  de  détails  que  les  Upal  àva-jpacpaî  (rédigés  en  langue  égyptienne)  sur  40 
lesquels  Diodore  s'appuie  plus  d'une   fois,  dans  le    l^""  livre,  lui   furent 
transmises  par  les  AîpTTTiaxâ  de   Manéthon  écrits  en  grec  et  remontant 
jusqu'à  Ptolémée  Philadelphe.  En  même  temps  K.  tâche  de  trouver  qqs. 
nouveaux  points  d'appui  pour  la  composition  de  l'ouvrage  de  Manéthon. 
11^  2Mivr.  Cléon  dans  Thucydide  [Bûdinger].  Analyse  détaillée  du  dis- 45 
cours  de  Cléon  contre  les  Mytilénions  (et  de  celui  de  Diodote  pour  ceux- 
ci)  ainsi  que  de  la  relation  de  Thucydide  sur  la  catastrophe  de  Pylos  et 
sur  la  fin  de  Cléon.  L'auteur  en  déduit  que  Thucydide  est  resté  fidèle  aux 
nobles  maximes  de  l'exactitude  et  de  l'impartialité,  môme  vis-à-vis  de  son 
ennemi  Cléon.  f  Émendalions  à  l'histoire  naturelle  de  Pline,  iv  [Mûller].  50 
Discute  et  corrige  XX  c.  70,72,74,  136,  211,  239;  xxi  c.  32,  66;  xxii  c.  53, 
76,  94;  xxui  c.  40,  79,  109  ;  xxiv  c.  72;  XXVI  c.  88  ;  XXVII  c.  5,  22,  138  ; 
xxvin  c.  52,  82,  114,  133,  150,  174,  181,  183,217.  ^  Sur  les  éditions  les 


166  1880.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

plus  anciennes  des  Instructions  de  Gommodien  [Dombart].  Déjà  à  la  fin 
du  17°  et  au  commencement  du  48°  siècle,  les  deux  premières  éditions 
des  Instructions  (édit.  princ.  de  Nie.  Rigaltius  de  4649  et  une  préparée 
aussi  par  Rigaltius,  de  4650)  ont  été  fort  rares,  et  les  éditeurs  d'alors  se 
5  contentaient  communément  de  l'édition  de  4666,  comme  base  de  leurs 
travaux,  sans  avoir  aucune  idée  de  l'importance  proprement  dite  de  l'édit. 
princeps.  Parmi  les  éditeurs  postérieurs,  il  n'y  a  que  Oehler  qui  ait  jeté 
un  coup  d'œil  sur  les  deux  plus  anciennes  éditions,  mais  il  ne  peut  pas 
faire  autorité  comme  source  authentique.  Le  mérite  de  E.  Ludwig  con- 
10  siste  particulièrement  dans  la  comparaison  et  la  mise  à  protit  habile  des 
manuscrits  A  et  B.  L'auteur  communique  une  lettre  française  de  Rigaltius 
à  Sirmond,  collée  dans  un  exemplaire  de  l'édit.  princ,  à  la  Bibliolh. 
nationale  de  Paris.  ^  La  fin  de  l'Empire  des  Mèdes  [Bùdinger].  L'empire 
des  Mèdes  fut  conquis  par  Cyrus  sans  combat  et  sous  la  condition  de 
15  l'égalité  des  droits,  mais  privé  de  ses  privilèges  après  l'insurrection  sous 
le  premier  Darius  et  traité  comme  les  autres  provinces,  Cyrus  est  bien  en 
effet  fils  d'une  princesse  Mède.  Nous  ne  sommes  absolument  sûrs  que 
de  deux  rois  Mèdes,  Kyaxares  (Vakistarra)  et  Astyages.  Dans  Hérodole  (et 
en  partie  dans  Ctésias)  paraît  la  tradition  nationale  des  temps  préhistori- 
20  ques  et  de  la  fin  de  l'Empire  ;  mais  Xénophon  reproduit  rinlerprétation 
perse  nationale,  telle  qu'elle  s'était  formée  au  commencement  du  4«  siècle 
av.  J.  C.  ^  Recueil  de  gloses  sur  le  poète  Sedulius  [Humer].  Un  commen- 
taire sur  Sedulius  désigné  clairement,  dans  Tancien  catalogue  du  cou- 
vent de  St-Emmeram  à  Ratisbonne,  sous  le  titre  'Remigii  commentum 
25  super  Sedulium',  se  trouve  en  effet  dans  le  ms.  de  Munich  49456,  sacc.  x. 
L'auteur  prouve  qu'il  s'agit  du  grammairien  Rémi  d'Auxerre  appartenant 
au  9«  siècle;  il  communique  les  remarques  de  ce  commentaire,  proso- 
diques, métriques,  lexicographiques,  et  orthographiques.  Il  en  apprécie 
la  valeur  (surtout  au  point  de  vue  de  la  critique  du  texte).  ^^  3°  livr.  La 
30  tradition  relative  aux  mss.  de  Victor  de  Vite  [Petschenig].  Description  et 
classification  des  manuscrits.  Rapport  réciproque  ot  valeur  des  deux 
classes  de  mss.  --  Étude  sur  la  critique  du  texte.  —  Tradition  du  'liber 
fidei  catholicae';  authenticité  de  la 'passio'  et  du  prologue. 

F.  Schubert. 
35      i;vieaer  studien.   T.  2,   4«  livr.  Remarques  critiques  [Th.  Gom- 
perz].  Lire  dans  Bergk,  Poet.  lyr.  gr.  645  ^  (Aristot.  v,  4583  A  42)  où  ^lya. 
^'  8(TTi  xaêeïv.  —  2°  C'est  en  464  après  J.  C.  que  Ton  peut  trouver  la  trace 
la  plus  ancienne  de  l'emploi  de  la  tachygraphie  grecque.  —  3°  Thucyd.7, 
64,  2.  Au  lieu  de  y.xi  vxe;,  lire  :  xal  ît^toîç.  —  4»  Dans  le  4"  des  5  fragm.  des 
40  écrits  de  Philodème  sur  la  rhétorique  (Hercul.  Vol.  Coll.  ait.  ix,  fol.  41) 
les  mots  :  woTe...  Vi  téx^yi  permettent  de  voir  là  une  allusion  à  un  poète 
comique,  de  Ménandre  par  exemple,  et  qui  aurait  écrit  tgv  fxèv  piov  |  i  9601? 
£^to/.£,  To  Bk  xctXw;  ^Tîv  Y)  Ts'xr/;.  —  5°  Obscrvatious  sur  la  fin  de  l'ouvrage 
d'Heraclite.  Lire  p.  449  Mehler  ô'auaot  au  lieu  de  ô^6^cf.ai;  p.  404-405  M.  au- 
45  lieu  de  iràvra  6eo}x-^£Ïv,  lire  iravT*â(iTpoXo"j'eïv. —  6°  Lire  daus  Procopc  B.  Goth.  4, 
22,  p.  629  Md  uE  xaVvÉYiv  et  PoXwffta.  Observation  sur  Kaibel  (Epigr.  gr. 
p.  483).  —  7«  Lire,  Bergk  P.  L.  G."  \  426.  Xp7i{i,aTo;  àp^oV-evc;.  La  p.  52  du 
t.  XI  des  Vol.  Hercul.  (Coll.  ait.)  offre  des  fragments  où  l'on  voit  un  dis- 
tique de  Solon  (P.  L.  G.  »  430  frg.  26.)  La  coïncidence  des  données  rela- 
50  tives  à  la  poésie  erotique  de  Solon,  chez  Hermias  dans  le  Phèdre  de 
Platon,  et  chez  Plutarque,  Amator  c.  5,  permettent  de  remonter  à  une 
source  commune  qui  serait  r'EpwTtxo;  d'Aristote.  P.  66  G.  reconnaît  les 
débris  du  mot  2ocpo  |  ;cX(y))c.  —  8°  Correction  sur  Antiphon,  Or.  5,  46;  3 


WIENER  STUDIEN.  167 

^,  3;  4,7,  2.  —  9»  Notes  critiques  sur  les  Doxographi  de  Diels.  Plusieurs 
corrections.  —  10«  Lire  dans  Théognis  (ou  plutôt  Mimnerme)  1066  : 
ToûTrov  o\)Sï  vceïv.  —il»  Sur  la  critique  et  l'exégèse  des  nouveaux  fragments 
poétiques  publiés  par  H.  \Veil<cf.  R.  de  Philol.t.  4,  p.  1  sq.>  Lire  au  der- 
nier A^ers  du  1"  frag.  Treipâaotxat  ^71  (AYi  U.ÊT'  aî<Tx.uvvi;  cpépEtv;  au  commencement  5 
du  2°  y^y-aTi.  Observations  et  conjectures  sur  le  fragment  d'Eschyle 
Kàfs;  Ti  EùftoTTY).  •[[  Contribution  à  Thistoire  de  la  tradition  des  écrits  de 
Denys  d'Halicarnasse.  [H.  Schenkl].  Conclusions  :  Avant  le  IS*^  s.  on  fit 
une  édition  de  Thucydide  à  laquelle  le  Trepl  tûv  ©ouxu^t^ou  î^twaàrwv  servit 
d'introduction.  Le  ms.  qu'on  utilisa  à  cet  effet  dérivait  d'un  ancêtre  du  lo 
Parisinus  1741.  Au  sujet  de  la  Monographie  de  Thucydide  l'archétype  de 
TAmbrosianus  H9  sup.  (M)  et  du  Palatinus  58  (p)  était  écrit  en  quater- 
nions  et  contenait  à  la  page  environ  25  lignes  de  l'édition  Tauchnitz; 
ce  ms.  avait  de  bonne  heure  perdu  des  feuillets;  dans  ce  ms.  l'écrit  sur 
Thucydide  ne  tenait  pas  la  i^*^  place,  car  le  commencement  de  cet  écrit  ir. 
remplissait  les  deux  dernières  feuilles  d'un  quaternion.  ^  Sur  Nonnus 
de  Panopolis  [Scheindler].  Observations  sur  le  plan  des  Dionysiaques, 
^ur  les  mots  employés  à  la  2«  et  à  la  4^  arsis,-6ur  les  nombreux  passages 
où  Nonnus  a  imité  la  métrique  d'Homère,  sur  l'alliance  du  nominatif 
avec  le  vocatif.  Sur  la  césure.  Procédés  de  métrique  de  Nonnus  repro-  20 
duits  par  Musée,  Tryphiodore,  etc.  1  L'année  de  la  conquête  de  l'Egypte 
par  Gambyse  [Jakob  Krâl].  La  chronologie  égyptienne  permet  de  la  fixer 
au  printemps  de  528  av.  J.  C.  (à  suivre).  ^  La  tradition  manuscrite  du 
poème  '  Consolatio  ad  Liviam'  [Schenkl].  Les  mss.  conservés  sont  peu 
nombreux  et,  si  l'on  en  croit  Baehrens,  semblent  avoir  été  copiés  sur  les  25 
éditions  principes  de  Bologne  ou  de  Rome  (vers  1471).  S.  fournit  les 
variantes  d'un  ms.  de  Dresde  déjà  signalé  par  Haupt  (Epiced.  Drusi,  4850, 
p.  2  —  Opusc.  I,  316),  de  l'ed.  Romana  et  d'une  editio  Veneta  (1472).  Ces 
nouvelles  sources,  jointes  aux  anciennes,  permettent  de  reconstituer 
l'archétype.  Remarques  sur  divers  passages.  %  Sur  l'anthologie  latine  30 
fj.  Huemer].  Correction  au  n<>  689  de  Riese  d'après  le  ms.  878  de  Saint- 
Gall,  s.  XI;  argument  sur  l'Enéide  tiré  du  Sangall.  397,  s.  ix;  pièce  en 
vers  septénaires  publiée  d'après  le  Sang.  254,  s.  ix.  Diverses  poésies 
chrétiennes  tirées  d'autres  mss.  de  la  même  bibliothèque.  ^  Contribu- 
tions critiques  à  l'Historia  evangelica  de  Juvencus.  i.  [Huemer].  Enumé-  35 
ration  des  manuscrits.  Imitations  de  Virgile.  Remarques  sur  la  métrique 
de  Juvencus;  corrections  de  nombreux  passages.  ^  Contributions  criti- 
ques à  Paulin  de  Noie.  11  [Zechmeister].  <cf.  R.  des  R.  4,  165,  10>.  Beau- 
coup de  corrections  au  texte  de  Muratori  (Migne,  Patrol,  t.  6i).  ^[  Sur  la 
valeur  du  signe  vo  et  du  signe  ou  soudé  à  un  u  dans  la  langue  des  Romains  40 
ultivés  depuis  l'époque  du  sénatus-consulte  des  Bacchanales  en  186 
v.  J.  C.  [Bronislaus  Kruczkiewicz].  Examen  de  cette  question  de  phoné- 
i^ue;  témoignages  desgrammairiens  latins.  1[  Mi  scell  en.  Notes  sur  des 
papyrus  d'Herculanum  [Gomperz].  Principalement  sur  Philodème.  ^  Sur 
Cicéron  [Id.].  Philip.  1,  7,  15;  lire  'audebitis  rationem.  »  Philip.  2;  4r. 
retrancher  comme  interpolés  les  mots  'neminem  occultantibus'  (il,  26) 
et 'fuisse  tam  multos' (12,  27).  f  Sur  Euripide,  Hippolyte  114-117,  et 
4  passages  des  Phoenissae  [Hilberg].  --  Sur  les  scolies  des  Jours  d'Hé- 
siode [Wrobel].  Variantes  d'un  ms.  d'Olmiitz  <cf.  R.  des  R.  4,  164,  12>. 

H    Sur    Lucien,    'ÏTrep    toù   èv   T-fi   Trpoaa-YCpeûoÊi   TVTaiop.aroç,  C.    13  [A.  Schwarz].  50 

f  Sur  Polyen  5,  2,  17  [J.  Bass].  —  Sur  Dion  Chrysostomc  Orat.  6  et  7 
[Schenkl].  %  Schedae  criticae  [Sedlmayer].  1"  Défense  chez  Théocrite 
13,  61  du  texte  de  l'Ambros.  222;  2«  Dans  Ovide,  Her.  1,1;  *hanc'  s'ap- 


168  1880.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

plique  à  'salutem'  de  la  suscription  ;  Palmer  a  donc  eu  tort  de  changer 
ce  mot  en  '  haec'.  \0,  3,  rétablir  la  leçon  des  mss.  récents  :  '  qiiam  legis'. 
15,  119,  Riese  a  eu  tort  de  suspecter  'oscula  non  dura'  (cf.  Art.  am. 
1,  668);  3°  Sur  l'Anthol.  lat.  n.  123,  126,  200  (Pervig.  Veneris),  253,  463, 

5  645,794;  4°  Tacite  Hist.  4,  48,  lire  'pertemptasset'  au  lieu  do  'tempe- 
rasset'.  |Id.  dial  de  or.  c.  H,  lire  :  'quando  enim  harum  recitationum'. 
^  De  Trinummi  Plautinae  v.  57-65  [Schenkl].  ^  Sur  Lucilius  et  l'Antho- 
logie grecque  [J.  M.  Stowasser].  ^  Sur  Sparlien,  Vita  Hadr.  et  Aelii  Yeri 
[Schenkl].  ^  Sur  Avianus  [Huemer].  Notice  et  variantes  du  ms.  Sangall. 

10  1396,  s.  xi-xii. 

^4  2*  livr.  De  metoecis  atticis  [H.  Schenkl].  Étude  de  65  pages  d'après 
les  textes  et  les  inscriptions.  1°  De  la  condition  des  étrangers  dans  la 
Grèce  antique.  2°  A  quelle  époque  remonte  l'institution  des  métèques  k 
Athènes?  Vers  le  temps  de  Clisthène.  3°  Du  nombre  des  métèques.  Sous 

15  Périclès,  Athènes  comptait  environ  15.000  étrangers  capables  de  porteries 
armes,  et  180.000  citoyens  libres  (en  comptant  les  hommes,  les  femmes  et 
les  enfants).  4°  De  la  condition  des  métèques;  en  quoi  elle  différait  de  celle 
des  citoyens  pour  les  fonctions  publiques,  l'armée,  les  affaires  religieu- 
ses, les  tribunaux.  5°  De  Pisotelia  accordée  aux  métèques  qui  avaient  bien 

20  mérité  de  la  République.  ^  Analecta  [G.  Hartel].  Les  meilleurs  mss.  d'En- 
node  sont  le  Vatic.  3803,  s.  ix-x,  le  Lambethianus  325,  s.  ix-x,  les  Tre- 
censes461,  469,  658;  s.  xii;  enfin  un  important  ms.  de  Bruxelles  apparte- 
nant à  une  autre  famille.  Corrections  et  explication  d'un  grand  nombre  de 
passages  d'Ennode.  Note  sur  le  pluriel  de  respect  chez  cet  auteur  qui  em- 

25  ploie  même  le  pluriel  'domini'  en  s'adressant  à  une  seule  personne;  on  y 
trouve  couramment  :  'valete,mi  domina'.  ^  Corrections  sur  la  Johannide 
de  Corippus  [M.  Petschenig].  Ce  texte  transmis  par  le  seul  Trivultianus  du 
xiV  s.,  malgré  les  améliorations  de  J.  Partsch  (Mon.Germ.  hist.  Auct.  an- 
tiq,  t.  3,  p.  2)  est  encore  assez  malade.  P.  propose  18  pages  de  conjec- 

30  tures.  ^  Sur  la  critique  du  texte  d'Âusone  [Schenkl].  Beaucoup  de  correc- 
tions. Renseignements  sur  le  Vossianus  pour  les  Professores.  ^Miscel- 
len.  Mélanges  épigraphiques  [F.  Stolz].  Sur  Tinscr.  n°  6  de  Cauer  (Delec- 
tus  inscr.  gr.).  ^  Sur  Nonnus  [Is.  Hilberg].  Remarques  de  métrique  ;  ad- 
ditions à  Tart.  publié  dans  la  1^«  livr.  %  Mélanges  étymologiques  [0.  Kel- 

35 1er],  raiw^oç;  à^-yéxxw,  mot  d'emprunt  persico-grec;  polire,  'AxeXwo;;  Gar,v 
sumen;  sulpur;  caecus  y.aixîa;;  7;îr/i,- pix,  faeteo  faex;  bestia;  tandem; 
ÈTTiTTi^eioî  idoneus;  peccare.  ^  Les  suites  de  fins  de  vers  identiques  dans 
Ovide  [Sedlmayer].  Liste  des  passages  où  0.  termine  par  le  même  mot,  les 
pentamètres  de  deux  distiques  consécutifs,  par  ex.  'nurus',  Her.  5,  82  et 

40  84.  Listes  d'autres  réunions  de  vers  offrant  des  consonnances.^  Sur  l'An- 
thologie latine  [Schenkl].  Collationdu  ms.de  la  bibl.  Augelica  de  Rome  V, 
3,  22  pour  les  n°*  658  et  687  de  Riese.  Importance  de  deux  mss.  Palatins 
pour  Symphosius,  etc.  ^  Sur  Cicéron,  pro  Sestio  10,  24  [Id.].  Remplacer 
'sermonis'  par  'sectaq'.  %  Cicéron,  ad  fiim.  1,  2,2  [A.  Goldbacher].  Examen 

45  critique  de  ce  passage.  ^  Isidore,  Etym.  1,  3,  8  [Huemer].  Dans  deux  en- 
droits Is.  rapporte  que  le  signe  de  la  mort  était  0  et  celui  de  la  vie  ï  ou 
T.  Huemer  voit  dans  t  une  altération  de  ï  (û-ymvet)  ou  de  V  (vivit).  %  Sur 
Paulin  de  Noie  [Zechmeister].  Carm.  10,  101  (Migne)  lire  :  'ignosce  dé- 
mens'. H,  60  :  'animo  te  geram'.  14  (Nat.  3),  35  :  'Orant  tum  veniam'.  17, 

50  243  :  'subarans'.  24,  60  'ferverent'  avec  'e'  bref.  ibid.  97  :  'Mors  navitis, 
pax  sequori,  Foris  silebat...'.  Plusieurs  autres  conj.  sur  le  Carm.  24.  ^ 
'Primum  — sic'  et  'prius  ~  sic'  [Petschenig].  Exemples  de  celte  cons- 
truction chez  les  écrivains  de  la  décadence,  entre  autres  chez  Porphyrion. 


ZEITSCHPJFT  FUER  DTE   OESTERREICHISCHEX   GYMNASIEN.      169 

t  Slace,  Silv.  I,  2,  60  [Bitscliofsky].  'leclo'  que  l'on  avoulu  corriger  de  dif- 
férentes façons  peut  se  défendre  par  un  exemple  analogue  de  'toro' 
(Theb.  2,  89-92).  H.  Lebègue  et  E.  C. 

Zeîtsclirift  fur  <lie  Oe»tcrrelcli!scheii  Gyntinasîeii.  T.  34, 

l»"»  livr.  H.  Weil,  De«ys  d'Halicarnasse,  Première  lettre  àAmmée  [H.  Schenkl].   & 
Bonne  édition  pour  les  classes  :  qq.  critiques  de  détail,  notamment  sur 
la  valeur  que  W.  attribue  aux  mss.  qu'il  a  eus  à  sa  disposition  :  qq.  con- 
jectures peu  heureuses,  d'autres  excellentes.  ^  A.  Reifferscheid,  Annae 
Comnenae  Alexiadis  lihri  X-XF[W.  Tomaschek].  Travail  fait  avec  beaucoup 
de  soin,  R.  a  soigneusement  consulté  les  mss.,  s'est  identifié  avec  son  lo 
auteur  et  mérite  tous  les  éloges,  qq.  remarques  typographiques.  ^  D. 
MuELLER,  Alte  Geschichte  [F.  Krones].  Éloges.  ^  E.  Dahn,  Lernbuch  f.  d. 
Geschichts-TJnterricht  [Id.].  Cette  4  ""^  partie,  qui  comprend  l'histoire  ancienne, 
est  un  livre  de  classe  iail  avec  goût  et  intelligence.  ^  Der  grammatische 
Schuluîîterricht  und  die  sprachwissenschaftliche  Méthode  [H.  Osthoff].  Dans  ce  i5 
rapport  fait  pour  la  48°  réunion  des  professeurs  des  gymnases  du  Rhin 
Moyen,  0.  s'est  attaché  à  montrer  l'importance  que  doivent  avoir  pour  les 
études  les  progrès  de  la  grammaire  comparée;  il  enseigne  par  des  exem- 
ples comment  les  professeurs  doivent  s'y  prendre  lavec  la  déclinaison 
grecque  et  avec  les  verbes,  surtout  avec  l'impératif.  J^  L.  Mueller,  Q.  Ho-  20 
rata  carmina  [].  Les  changements  apportés  dans  cette  nouv.  édition,  sur- 
tout dans  la  partie  critique  des  prolégomènes,  satisferont  tous  les  lec- 
teurs ;  l'auteur  émet  de  nouveau  l'opinion  que  le  texte  des  carmina  a  été 
très  altéré  et  interpoléaprès  lamortd'Horace  et  que  les  variantes  fournies 
par  les  mss.  ne  peuvent  qu'être  peu  utiles  pourla  restitution  des  passages;  25 
mss.  que  préfère  M.  ^  J.  Vahlen,  L.  Annaei  Senecae  dialogorum  lihri  Xîî 
[].  Édition  posthume  de  l'excellent  ouvrage  de  Koch  ;  mérite  tous  les  éloges. 
^H.  Weil,  Vn  papyrus  inédit  de  labibl.de  Amb.  Firmin-Didot\].^Q\\  n'a  pas 
seulement  publié  avec  le  plus  grand  soin  ce  précieux  papyrus,  il  a  res- 
titué avec  sagacité  plusieurs  passages  et  expliqué  la  teneur  de  chaque  ao 
fragment  avec  la  plus  grande  science;  le  critique  fait  l'éloge  en  terminant 
de  la  nouvelle  édition  d'Euripide  que  W.  vient  de  publier.  1[  C.  Capelle, 
Anleitung  zum  latein.  Aufsatz  [].  On  ne  peut  que  souhaiter  le  plus  grand 
succès  à  cet  excellent  opusculedestinéaux  élèves  et  même  à  ceux  qui  ont 
terminé  leurs  études  de  gymnase.  ^  E.  Berger,  Lateinische  Phraséologie  3.-, 
[M.Gitlbauer].  Il  faudrait  que  les  matières  de  ce  très  bon  ouvrage  fussent 
autrement  ordonnées,  il  est  difficile  a  ceux  qui  ne  le  savent  pas  par  cœur 
de  trouver  de  suite  ce  dont  ils  ont  besoin. 

T|1[  2°  livr.  Anthologie  grecque  [A.  Ludwich].  Corrections  aux  passages 
suivants  de  l'Anth.  Pal.  ;  Asklepiades,  v,  464  ;  Paulus  Silentiarius,  vi,  82;  40 
Léonidas,  vi,  4;  anonymes,  vu,  339  et  ix,  442;  Philippus,  ix,  240;  ano- 
nyme dans  Kaibel,  Epigr.  gr.  672.  ^[  Notes  sur  différents  auteurs  [Nolte]. 
Le  titre  de  l'ouvrage  d'Orose  doit  être  non  pas  'Ormesta  mundi',mais  'Or- 
mista  mundi';  on  trouve  ce  mot  dans  les  mss.  du  x-xi«  s.  Il  faut  lire  dans 
Sénèque  Thyest.  067  :'metus  an  dolor'  et  dans  Hercul.  fur.  457  'suspenso'  45 
ou  'suspensis'.  —  Comme  nous  n'avons  pas  de  mss.  de  Boècc  (Philo- 
soph.  Consol.)  antérieur  au  ix°  s.  il  est  nécessaire  de  comparer  avec  soin 
les  mss.  du  x°  et  xi°  s.  et  de  tenir  compte  des  gloses  nombreuses  qui  s'y 
trouvent;  2  pages  de  corrections  au  texte.  Tf  C.  Ltjetjohann,  Apu/e»  de 
deo  Socratis  liber  [H.  Koziol].  L'auteur  a  montré  qu'on  pouvait  se   servir  so 
pour  la  correction  du  texte  d'Apulée  d'autres  mss.  que  du  Monac.  624,  qui 
au  dire  deGoldbacher  était  le  meilleur;  il  s'est  servi  du  Florentinus  Marc. 
284,  et  du  Paris.  8624,  et  a  fait  œuvre  devéritablesagacité,  exemples  de  plu- 


170  1880.   —  AUTRICHE-HONGRIE. 

sieurs  de  ses  corrections  heureuses.  ^  CoeliSedulii  Opéra  [LRuemerj.CeUa 
nouvelle  édition  est  sans  valeur.  H  E.  Heydenreich,  Incerti  auctoris  de  Cojis- 
tantino  Magno,  etc.  [E.  Ludwig].  Cet  opuscule  plein  d'intérêt  complète  Sui- 
das; le  texte  a  été  reconstitué  d'après  deux  mss.  qui  ne  sont  pas  exempts 
5  d'incorrections  et  l'éditeur  ne  s'en  est  pas  servi  d'une  façon  très  heureuse. 
^  J.  HuEMER,  Untersuchimgen  ùher  die  aeltésten  lateinisch-christlichen  Rhyth- 
men  [Id.].  Travail  savant  et  consciencieux.  ^  H.  Welzhofer,  Thukydides 
imd  sein  Geschichtswerk  [L.  Cwiklinski].  Ne  répond  pas  du  tout  à  ce  qu'on 
est  en  droit  d'attendre  d'un  ouvrage  sur  Thucydide.  ^  H.  Jordan,  Kritische 

10  Beitraege  zur  Geschichte  der  lateinischen  Sprache  [G.  Meyer].  Cet  ouvrage  se 
propose  de  pénétrer  dans  cette  époque  de  l'histoire  de  la  langue  latine 
qui  précède  la  littérature  romaine  :  il  est  instructif  et  intéressant  et  sou- 
lève un  grand  nombre  de  questions  :  le  !«'  chapitre  contient  des  études 
sur  l'histoire  des  mots  empruntés  au  grec;  le  2«  traite  du  rhotacisme,  en 

15  retrace  l'histoire  et  en  établit  les  lois  ;  le  3«  contient  des  études  sur  l'an- 
cienne poésie  sacrée  et  le  4®  sur  le  latin  archaïque.  ^  Un  manuscrit  de 
Virgile  [Hechfellner].  La  bibliothèque  de  l'Université  d'Inspruck  possède 
un  ms.  de  V.  qui  d'après  l'écriture  doit  provenir  d'Italie,  il  fera  l'objet 
d'un  programme.  ^  Leo,  L.  Annaei  Senecae  Tragoediae  [h].  Cette  édition  se 

20  distingue  par  le  soin,  la  science  et  la  solidité  des  connaissances  de  l'édi- 
teur, le  texte  est  excellent;  elle  peut  servir  de  modèle  aux  jeunes  philolo- 
gues. ^  SCHULTZ,  Pro  lege  Manilia  etPro  Atxhiapoeta[l.  Prammer].  Éditions 
de  classes.  ^  J.  v.  Falke,  Hellas  und  Rom  [].  Certaines  parties  de  cet  ou- 
vrage sont  très  bien  faites;  il  développera  le  goût  de  l'antiquité. 

25  ^^  3^  livr.  Sur  la  Médée  d'Euripide  [F.  Schubert].  Explications  et  correc- 
tions des  passages  suivants,  v.  5, 11  sqq.  ;  21  sq.  ;  37-45  ;  58  ;  59  sqq.  ;  76  sq  ; 
106  sq;  127  sq.  ;  140.  ^  Horatii  Satiral,  1,  v.  92  [Suman].  Explication  de  ce 
passage,  qui  à  partir  du  v.  92  doit  être  rapproché  duv.27.  ^Sur  l'Agricola 
de  Tacite  [Ig.  Prammer].  Explication  du  chap.  27,  fin   du  31,  et  du  com- 

30  mencement  du  33.  %  L.  Sadée,  De  Dionysii  Halicarnassensis  libris  rhetoricis 
quaestiones  criticae  [H.  Schenkl].  Ce  livre  dénote  des  recherches  personnel- 
les et  sérieuses,  l'auteur  a  fait  lui-même  la  collation  des  mss.  dont  il  se 
sert  et  il  a  fait  effort  pour  être  aussi  exact  et  complet  que  possible.  1  K. 
TuECKiNG,  C.  Taciti  Agricola  [Prammer].  2«  édition  en  progrès  sur  la  précé- 

35  dente  et  bien  appropriée  à  son  but.  ^  L.  Mueller,  Rei  metricae  poetarum 
Latinorum  praeter  Plautum  et  Terentium  summarium  [A.  Zingerlé].  Ouvrage 
destiné  aux  commençants,  très  bien  fait;  il  est  regrettable  que  Fauteur 
laisse  de  côté  Plante  et  Térence.  ^  A.  Bauer^  Herodot's  Biographie  [i.  Jung]. 
L'auteur  a  recueilli  et  classé  tous  les  détails  que  l'antiquité  nous  a  laissés 

40  sur  Hérodote,  il  a  déterminé  la  valeur  et  l'origine  de  chacun  de  ces  rensei- 
gnements; il  ne  croit  pas  qu'Hérodote  ait  eu  beaucoup  de  succès  après  sa 
mort  et  pense  que  l'époque  alexandrine  faisait  peu  de  cas  de  lui,  ce  qui 
n'est  pas  certain  du  tout;  cetouvrageaplusdevaleurparlesremarquesqu'il 
donne  et  qui  n'auraient  pointété  faites  autrement,  que  par  des  résultats  posi- 

45  tifs.  ^  J.  Hoffmann,  Das  alte  Athen  nach  eigenen  Naturaufnahmen  reconstruirt 

und  in  Oel  gemalt  [].  Contient  deux  plancïies,  la  vue  d'Athènes  depuis  les 

jardins  d'Aphrodite  et  l'Acropole  du  côté  0.  avec  l'Aréopage;  on  ne  peut 

que  désirer  le  succès  de  cette  publication. 

^^  4«  livr.  Horace,  Odes  iv,  2  [R.  Ziwsa].  On  a  prétendu  que  cette  ode, 

50  à  partir  du  v.  32,  ne  devait  pas  être  d'Horace  ;  le  commencement  con- 
traste, il  est  vrai,  avec  la  fin,  mais  on  peut  tout  concilier,  si  l'on  admet 
qu'elle  a  été  composée  non  pas  tant  pour  célébrer  Pindare,  que  pour  faire 
indirectement  l'éloge  d'Auguste.  ^  Sur  Paulin  de  Pella  [W.  Brandes]. 


ZEITSCHRIFT  FUER  DIE  OESTERREICHISOHEN  GYMNASIEN.      171 

Ch.  Daumius,  dans  son  éd.  de  Paulin  do  Périgueux,  a  publié  le  'Carmen 
eucliaristicum'  de  Paul,  de  Pella,  d'après  la  Biblioth.  Pair.  t.  8.  Ce  poème 
est  une  des  productions  les  plus  intéressantes  à  tous  égards  du  v"  s. 
B.  propose  plusieurs  corrections  au  texte  qui  est  très  altéré.  ^  K.  v.  Baer, 
Ueber  die  homerischen  Localitaeten  in  der  Odyssée  [J.  Zechmeister].  Ouvrage  5 
posthume  publié  par  L.  Stieda;  les  uns  croient  que  chaque  localité  dé- 
crite par  Homère  a  existé,  les  autres  sont  d'une  opinion  tout  opposée  et 
ne  voient  que  fictions  dans  les  récits  du  poète  ;  il  faut  s'arrêter  à  une 
opinion  moyenne  comme  le  voulait  Baer.  On  a  joint  3  cartes  à  cet  ouvrage 
qui  ne  laisse  rien  à  désirer  pour  l'exécution.  ^  E.  Seiler,  Vollstaendiges  10 
Griechisch-Beutsches  Woerterbuch  ùber  die  Gedichte  des  Homeros  u.  der  Home- 
riden  [Id.].  Cette  8«  édition,  due  à  Capelle,  n'est  pas  seulement  un  livre 
de  classe,  mais  un  ouvrage  scientitique  fait  avec  soin  et  tenant  compte  de 
tout  ce  qui  a  paru  sur  Homère  depuis  la  1"  édition.  ^  J.  U.  Faesi,  Homcr's 
Odyssée  [Id.].  Nouvelle  édition  qui  reproduit  presque  sans  changement  la  15 
précédente  ;  on  n'a  pas  tenu  compte  des  critiques,  l'éditeur  ne  paraît  pas 
savoir  qu'il  a  paru  un  2»  volume  des  études  de  Bekker  sur  H.  T  C.  L. 
Urlighs,  De  vita  et  honoribus  Taciti  [0.  Keller].  L'auteur  montre,  dans  la  fin 
de  son  étude,  que  l'Agricola  de  Tacite  n'est  pas  une  véritable  Maudatio*, 
mais  une  biographie  louangeuse  et  sympathique  d'Agricola;  dans  la  20 
i«  partie,  beaucoup  plus  étendue,  il  traite  '  de  honoribus  et  vita  Taciti'  ; 
il  conclut  que  Tacite  n'a  été  guidé,  dans  la  composition  de  TAgricola,  par 
aucune  idée  personnelle;  qq.  remarques  du  critique  sur  ce  travail  excel- 
lent, et  surtout  sur  la  correction  'Priscino'  au  lieu  de  'Prisco'  proposée 
par  Waddington  au  ch.  44  et  adoptée  par  Urlichs.  ^  0.  Ribbegk,  Fried.  25 
Wilh.  Ritschl  [A.  Horawitz].  Cette  biographie  du  grand  philologue  devrait 
se  trouver  dans  toutes  les  bibliothèques.  ^  Sur  la  prononciation  du  latin 
dans  les  gymnases  autrichiens  [Fr.  Novotny].  Développe  Topinion  d'Hartel 
que  l'on  doit  habituer  les  élèves  à  prononcer  le  latin  d'après  la  quantité  ; 
on  doit  se  guider  non  seulement  d'après  la  vue,  mais  aussi  d'après  l'oreille,  30 
et  donner  à  chaque  mot  son  Megitimum  sonum';  pour  cela,  la  quantité 
devrait  être  marquée  dans  les  livres  de  classe.  ^  Kraner,  C.  Julii  Caesaris 
commentarii  de  b.  c.  [  Ig.  Prammer].  Excellent.  ^  Eberhard  et  Hirschfelder, 
M.  T.  Ciceronis  orationes  selectae  XIX  [].  Reproduction  de  l'éd.  précédente; 
on  y  a  joint  la  Divinatio  in  Q.  Caecilium.  %  Rapport  sur  des  Programmes  35 
écrits  en  hongrois  [J.  Krâl]  :  Dolezel,  Origine  et  développements  de  la  satire 
romaine  jusqu'à  Horace.  Manque  d'originalité  ;  Tauteur  ne  développe  que 
les  idées  connues  sans  toujours  adopter  la  plus  vraisemblable.  —-  K.  Ri- 
mer, Jugement  d'Horace  sur  Ennius  et  Lucilius{en  hongrois).  Pas  do  conclu- 
sion nouvelle.  —  A.  Viravsky,  Comment  Virgile  a-t-il  imité  Apollonius  de  40 
Rhodes  dans  son  Enéide.  L'auteur  a  recueilli  tous  les  passages  où  Virgile 
imite  Ap.;  il  en  a  cependant  omis;  se  lit  avec  plaisir.  —  J.  Majer,  Les 
drames  d'Eschyle,  L  Sept  contre  Thébes.  Sans  rien  apporter  de  bien  nouveau 
dans  cette  étude  esthétique,  l'auteur  montre  qu'il  connaît  E.  à  fond  ;  il  va 
peut-être  un  peu  loin  en  essayant  de  tout  expliquer  par  la  disposition  du  45 
drame.  —  R.  Beer,  Développements  de  la  puissance  du  sénat  romain.  Peu  d'o- 
riginalité, mais  au  courant  de  la  question.  %  Palmstein,  Ueber  die  Bedeu- 
tung  der  Humanitaetsstudien  in  Alterthum  unddie  Gegenwart[J .Wrohe\].Kien 
d'absolument  nouveau,  mais  intéressant  et  bien  fait.  P.  s'est  acquitté  avec 
honneur  de  sa  tâche.  1[  A.  Makowski,  Die  Machtsphaere Octavians  und  ihr  60 
wolthaetiger  Einfluss  auf  die  Verwaltung  der  Provinzen  [Id.].  Agréable  à  lire 
et  bien  fait.  ^  J.  Ogorek,  Wann  hat  Cicero  die  beiden  ersten  Catilinarischen 
Reden  gehalten  [J.  Zycha].  Écrit  avec  feu,  mais  un  peu  trop  de  'juvenilis 


172  1880.    —   ATTTRICHE-HONGRIE. 


ardor'  dans  sa  polémique  contre  Hachtmann.  ^  C.  Hauser,  Ber  participiale] 
Dativ  des  oertlichen  und  geistigen  Standpunctes  nach  Ursprung  und  Gehraud 
hei  den  latein.  Schriftstellern  [Id.].  Travail  sérieux  et  solide,  çà  et  là  quelques 
repétitions,  Touvrag-e  gagnerait  à  leur  suppression.  ^  À.  Krondl,  Quae 
5  potissimum  Vergilius  similitudinibus  illustraverit  [Id.].  Le  style  n'est  pas  aussi 
soigné  que  le  sujet.  ^  Réponse  de  Strigl  à  l'article  de  Zechmeister  sur  le 
programme  Pisistratus  und  Homer  <v.  R.  des  R.  4,  173,  8>  et  réplique  de  Z. 
^^  5^  livr.  Disscrtationes  Philologicae  Halejises  vol.  4.  R.  Hendess,  Oracula 
Graeca  quae  apmd  scriptores    Graecos   et  Romanos  extant    [A.    Scheindler]. 

10  <Cr.  R.  des  R.  2,  21,  27.)  Beaucoup  de  soin.  2  pages  de  corrections  du 
critique.  *|[  L.  Lange,  Roemische  Alterthûmer  [0.  Hirschfeld].  Cette  3e  éd.  du 
2«  vol.  de  l'ouvrage  de  Lange  contient  des  changements  nombreux,  elle  a 
été  mise  au  courant  de  la  science.  ^  Th.  Kayser,  Des  Q.  Horatius  Flaccus 
Oden  und  Epoden  [0.  Keller].  La  traduction  qui  accompagne  le  texte  peut, 

15  sans  conteste,  être  classée  parmi  les  bonnes.  ^  Dittenberger,  C.  J.  Cae- 
sai^is  comm.  de  h.  gai.  [Ig.  Prammer].  Cette  11"  éd.  a  subi  de  grands  chan- 
gements et  contient  un  index  géographique  soigneusement  fait.  ^  G.  An- 
DRESEN,  C.  Taciti  dialogus  de  oratoribus  [Id.].  Nouvelle  éd.  où  Ton  a  tenu 
compte  des  critiques.  ^  C.  Peter,  Zur  Kritik  der  Quellen  der  aelteren  roe- 

20  mischen  Geschichte  [0.  H.].  Destiné  à  expliquer  les  vues  de  P.  sur  la  valeur 
des  sources  de  l'ancienne  hist.  rom.  et  à  détendre  ces  vues  contre  certains 
résultats  de  la  critique  moderne  avec  lesquels  il  n'est  pas  d'accord  ;  il  n'y 
a  qu'un  bien  petit  nombre  de  ces  résultats  que  P.  considère  comme  acquis 
à  la  science  ;  ouvrage  instructif  et  solide. 

25  ^^  6«  livr.  Remarques  sur  les  petits  écrits  de  Xénophon  [F.  Rûhl].  On 
ne  pourra  porter  un  jugement  fondé  sur  le  texte  et  la  valeur  des  diffé- 
rents mss.  de  V'iKnoL^i^y.ôç  de  Xénophon  que  lorsqu'on  aura  fait  la  colla- 
tion du  Vaticanus  de  Courier;  en  attendant,  R.  propose  une  série  de 
corrections  au  texte  de  ce  traité  ;  il  passe  ensuite  au  Kuvyi7£Tty.dç  dont  l'au- 

30  thetiticité  est  admise  par  tous,  à  l'exception  du  premier  et  des  2  derniers 
chap.;  déjà  au  temps  d'Arrien  ce  traité  était  connu  sous  la  forme  qu'il  a 
maintenant,  et  si  certains  passages  sont  l'œuvre  d'un  faussaire,  il  faut 
accorder  que  les  altérations  sont  bien  anciennes;  R.  croit  que  c'est  une 
œuvre  de  la  jeunesse  de  Xénophon,  composée  dans  l'intervalle  qui  s'é- 

35  coula  entre  le  renversement  des  30  et  le  départ  de  Xénophon  pour  l'Asie, 
ou  bien  entre  la  paix  de  Nicias  et  la  guerre  de  Décélie;  il  défend  ensuite 
l'opinion  qu'il  a  émise  sur  les  nopoi,  dont  plusieurs  passages  lui  paraissent 
avoir  été  déplacés  et  d'autres  altérés.  ^  Duntzer,  Homers  Iliad  [J.  Zech- 
meister]. L'éditeur  a  apporté  beaucoup  de  soin  dans  celte  nouvelle  éd., 

40  mais  il  y  a  encore  bien  des  choses  à  corriger.  %  Th.  Recker,  Plato's 
Charmides  [K.  Ziwsa].  Sera  accueilli  avec  empressement  par  tous  ceux  qui 
s'occupent  de  Platon  ;  intéressant  pour  la  solution  des  difficultés  que  pré- 
sente le  Charmides  etpour  les  aperçus  nouveauxqu'il  développe.  ^WOHLRAB, 
Platon's  Phaedon  [Id.].  Éd.  de  classe  dont  la  valeur  est  dans  les  explications 

45  et  les  notes  qui  sont  excellentes.  ^  Cron,  Platon  Apologie  et  Criton  [Id.]. 
Très  bonne  édition.  ^  A.  Weidner,  M.  Tullii  Ciceronis  arUs  rhetoricae  lihri 
duo  [v.  Morawski].  W.  a  soigneusement  recueilli  tout  ce  qui  pouvait  servir 
à  la  critique,  mais  n'a  pas  su  en  tirer  parti.  ^  Ktjrtz  u.  Friesendorff, 
Grieehische  Schulgrammatik  [A.   Goldbacher].  Livre  fait  plutôt   pour  les 

50  classes  moyennes  que  pour  les  classes  supérieures  ;  les  auteurs  s'en 
tiennent  autant  que  possible  aux  anciennes  méthodes.  ^  Heruing,  Hiero- 
nymi  de  viris  inlustribus  liber  [J.  Huemer].  Pourquoi  tout  ce  qui  doit  servir 
à  établir  le  texte  est-il  si  légèrement  traité,  et  pourquoi  ne  dit-on  pas  un 


il 


I 


ZEITSCHRIFT  FUER  DIE  OESTERREICHISCHEN  GYMXASIEN.      173 

mot  des  rapports  des  mss.  entre  eux?  il  faut  une  autre  édition  qui  com- 
hle  les  lacunes  de  celle-ci  et  qui  soit  vraiment  critique. 

^1[7°  livr.  Le  pont  du  Rhin  dans  César  (B.  G.  4,  17)  [R.  Maxa].  Après 
une  étude  du  texte  de  César,  l'auteur  développe  ses  idées  sur  ce  pont  fa- 
meux ;  il  y  joint  une  illustration  destinée  à  rendre  plus  claire  son  opinion  s 
qui  diffère  de  celles  de  Cohausen  et  de  Rlieinhard,  et  croit  que  sa  solution 
satisfera  toutes  les  exigences  de  la  technique.  ^  Sur  Hésiode  [H.  Flach]. 
Réponse  à  la  brochure  de  F.  Schoell,  De  Pandora  Hesiodi  meletcmata  cri- 
tica,  dont  F.  relève  les  assertions  erronées.  F.  défend  ses  conjectures 
contre  les  critiques  de  Schoell  qui  sont  sans  fondement.  ^  T.  Puschmann,  lo 
Alexander  von  Traites  [W.  Biehl].  Alexandre  de  ïralles  était,  au  dire 
d'Hippocrate  et  de  Galien,  le  médecin  le  plus  fameux  de  Tantiquité.  Nous 
n'avons  pas  d'édition  critique  de  ses  œuvres  ;  P.  a  montré  dans  cette  édi- 
tion qu'il  joignait  les  connaissances  techniques  indispensables  à  la  saga- 
cité du  critique.  Tf  K.  E.  Georges,  Ausfàhrliches  lat.-deutsches  Handwoerter-  i  j 
huch  [Allgayer].  Éd.  très  remaniée  et  augmentée  de  cet  estimable 
ouvrage  ;  laisse  encore  qq.  chose  à  désirer;  12  pages  de  critiques.  ^  J. 
SiEBELis,    Woerterbuch  zu  Ovid's  Metamorphosen  [A.  Zingerle].  Éloges. 

%^  8*^  et  9^  livr.  Le  nombre  dans  la  République  de  Platon,  viir,  545- 
547  D  [Rettig].  Dans  cette  étude  de  17  pages,  R.  combattant  les  opinions  20 
de  Hermann,  Zeller,  etc.,  s'efforce  d'expliquer  la  pensée  de  Platon;  il 
établit  ce  qui  doit  être  considéré  comme  une  plaisanterie  et  ce  qui  est 
sérieux,  et  pour  cela  recueille  tous  les  passages  de  la  Rép.  qui  peuvent 
jeter  qq.  lumière  sur  ce  passage,  et  explique  le  passage  même.  ^  Une 
tglose  de  Placidus  [H.  Roensch].  Explication  de  la  glose  qu'on  trouve  dans  25 
fl'édition  de  Deuerling,  p.  61,  8-lO.Étudede  chacun  des  mots,  entre  autres 
de  '  filii  Judaeorum',  qui  doit  être  synonyme  de  '  Christiani'.  Cette  glose 
nous  donne  une  idée  de  la  triste  situation  des  chrétiens  sous  les  empe- 
reurs romains.  ^  S.  Mekler,  Kritische  Beitraege  zu  Euripides  und  Sophocles 
,  et  Euripidea  [Gomperz].  De  très  bonnes  choses  dans  ces  études.  ^  R.  30 
ISchnee,  Ein  Beitrag  zur  Kritik  der  Aristophanesscholien  [C.  Holzinger], 
lOpuscule  très  intéressant.  S.  étudie  d'après  Suidas  les  variantes  des  sco- 
llies  des  Acharniens  et  de  l'Assemblée  des  femmes  et  rétablit  le  texte  de 
'bien  des  passages  ;  il  se  montre  conservateur,  et,  bien  que  Ton  ne  puisse 
souscrire  à  toutes  ses  conjectures,  il  faut  reconnaître  son  habileté  et  sa  80 
sagacité.  ^  A.  Rzach,  Studien  zur  Technik  des  nachhomerischen  heroischen 
Verses  [A.  ScheindlerJ.  Ouvrage  d'une  patience  admirable  et  d'une  clarté 
Lires  grande  qui  sera  utile  aux  métriciens  et  aussi  aux  grammairiens. 
f^  H.  Becker,  Studia  Apuleiana  [A.  Goldbacher].  La  1*  partie  de  cette  étude 
traite  du  style  des  Métamorphoses  qui  diffère  tellement  de  celui  des  autres  40 

»  écrits  d'Apulée  ;  la  2'^  cherche  à  démontrer  que  c'est  à  tort  qu'on  attribue 
à  Ap.  le  'De  mundo'  ;  l'auteur  fait  preuve  de  connaissances  sérieuses  et 
de  sagacité.  ^  Ouvrages  de  classes  [F.  StolzJ.  Deux  grammviires  grecques, 
l'une  de  Kocii,  l'autre  de  Bamberg  :  critique  assez  sévère  de  la  r,  qui  n'est 

^pas  un  bon  livre  de  classe;  éloges  de  la  2^  Grammaire  grecque  élémen-  45 
taire  d'après  Curtius,  par  E.  Feichtinger  ;  assez  bon  résumé,  mais  dont 
l'utilité  est  contestable,  Appelmann,  Paradigmes  des  verbes  grecs.  A  quoi 
bon  cet  ouvrage,  quand  les  grammaires  sont  si  complètes?  Kocii,  Grie- 
chisches  Lesebuch.  Mezger  und  A.  ScilMlD,  Griechische  Chrestomathie.  ècilMlD, 
Voruebungen  zur  Einleitung  in  die  griech.  Syntax.  F.  Jacobs,  Elementarbuch  50 
der  griech.  Sprache.  Éloges  du  1"  et  surtout  du  2«  de  ces  4  derniers  ou- 
vrages; le  3*^  est  utile,  mais  n'est  pas  assez  précis;  éloges  sans  réserves 
du  livre  de  Jacobs,  qui  mérite  une  place  d'honneur  parmi  les   livres  de 


174  1880.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

classes.  Dihle  und  Haacke  ,  Materialen  zu  griech.  Exercitien.  Éloges. 
^  E.  Hannak,  Geschichte  des  Alterthums  [A.  Faeulhammer].  Bon  ouvrage 
pour  les  classes.  %  J.  Beloch,  Der  italische  Bund  miter  Rom's  Hégémonie 
[W.  Kubitschek].  B.  cherche  à  donner  dans  cel  ouvrage  une  image  claire 
5  et  sûre  de  la  configuration  politique  de  l'Italie  avant  la  guerre  sociale;  il 
a  su  donner  à  son  ouvrage  un  caractère  original,  par  des  considérations 
statistiques  sur  les  territoires  italiens  avant  Sylla;  ce  livre  a  une  très 
grande  valeur,  les  sources  ont  été  étudiées  de  très  près,  beaucoup  de 
chapitres  sont  décisifs,  les  hypothèses  sont  toutes  appuyées  sur  des  rai- 

10  sonnements  solides.  ^  K.  Tuegking,  Cornelii  TacUi  Germania  [Ig.  Pram- 
mer].  Nouv.  éd.  de  ce  livre  de  classe  bien  fait.  ^  Programmes  :  S.  Wolf, 
Hypatia  die  Philosophin  von  Alexandrien  [A.  MartyJ.  Travail  très  sérieuse- 
ment fait  sur  cette  femme  remarquable  à  tous  égards,  qui  mourut  en  415 
ou  416,  et  dans  laquelle  quelques  auteurs  n'ont  voulu  voir  qu'une  intri- 

lô  gante.  ^  E.  Feichtinger,  Zur  Behandlung  des  griech.  Verbums  in  der  Schide 
[J.  Rappold].  Sera  utile  aux  jeunes  professeurs,  mais  n'apprendra  rien  de 
nouveau  à  ceux  qui  ont  déjtà  la  pratique  de  renseignement.  %  J.  Kisciia, 
Das  Intéresse  und  die  wechselseitigen  Beziehungen  der  lat.,  griech.  und  deut- 
schen  Sprache  [Id.].  Le  titre  de  cet  excellent  opuscule  n'est  pas  très  clair; 

20  dans  la  pensée  de  Tauteur,  l'intérêt  est  le  motif  pour  lequel  on  doit  ap- 
prendre. %  Dittel,  Ueber  den  gegenwaertigen  Stand  des  Lateinschreibens  [Id.]. 
Très  bien  traité,  mais  n'apportant  pas  de  solution  satisfaisante. 

1^  10®  livr.  Sur  Ausone  [K.  Schenkl].  Corrections  aux  passages  sui- 
vants, Epigr.  9,  5  ;  118,  9  ;   130,9,10;   137,  7  sq;  140,  3;  144;  141,  2,  3. 

25  %  R.  Arnoldt,  Die  chorische  Technik  des  Euripides  [F.  Hoppe].  Ouvrage  qui 
dénote  une  méthode  excellente  et  un  soin  scrupuleux,  divisé  en  6  cha- 
pitres. 1.  Manière  dont  Euripide  construit  ses  tragédies.  2.  Caractéristique 
du  chœur  dans  les  tragédies  d'Eur.  3.  La  parodos.  4.  Les  stasima.  5.  Les 
chants  du  chœur  et  les  kommoi.  6.  Les  'interloquien'  du  chœur  et  les 

30  cxodika.  Livre  plein  de  science.  ^  Gh.  Graux,  Xénophon,  Économique 
[K.  Schenkl].  Bonne  éd.  de  classe,  qui  ne  serait  point  faite  pour  les  gym- 
nases autrichiens  ;  le  texte  a  été  revu  et  plusieurs  leçons  nouvelles  pro- 
posées. 1  K.  NIPPERDEY,  Cornélius  Tacitus  [I.  Prammer].  Nouv.  éd.  très  peu 
modifiée  ;  l'éditeur  montre  trop  de  respect  pour  la  mémoire  de  Nipperdey. 

35  ^  H.  Peter,  P.  Ovidii  Nasonis  Fastorum  libri  VI[S.Sedlmayer].  2°  éd.  revue 
qui  mérite  un  excellent  accueil  ;  la  l'^  partie  comprend  le  texte  revu  avec 
soin  et  les  notes,  la  2^  des  remarques  critiques  et  exégétiques  et  un  com- 
mentaire. 
^^  11«  livr.  Sur  le  livr.  I  de  Martial  [H.  Flach].  Friedlaender  a  remarqué 

40  avec  justesse  que  le  texte  de  Martial  a  été  beaucoup  moins  altéré  que  celui 
des  autres  poètes  latins,  bien  que  par  places  il  soit  obscur  et  difficile  a 
saisir.  F.  propose  un  certain  nombre  de  corrections.  ^  Le  verbe  'elibe- 
rare'  [H.  Roensch].  Dans  un  fragment  de  la  traduction  de  la  'Leptogene- 
sis',  R.  a  corrigé  'eliberare' en  'deliberare';  il  reconnaît  son  erreur  et 

-i'ï  montre  que  'eliberare'  est  un  mot  latin  signifiant  délivrer.  ^  Glossogra- 
phie  [Id.].  Additions  à  l'ouvrage  de  Loewe  Prodromus  corporis  gloss.Lat. 
'%  G.  Meyer,  Griechische  Grammatik  [F.  Stolz].  Excellent.  %  I.  Prammer, 
Tacitus.  Agricola  [J.  Mueller].  Bonne  éd.,  qq.  remarques  de  détail  sur  le 
texte].  %  J.  Gantrelle,  C.  Taciti  historiarum  libri  qui  supersunt  [I.  Prammer]. 

•><^  Bonne  éd.  destinée  aux  élèves  de  langue  française.  ^H.  Droysen,  Eutropi 
Breviarium  [R.  Bitschofsky].  Éd.  critique  faite  avec  beaucoup  de  soin, 
détails  sur  les  mss.  utilisés  par  Droysen.  %  G.  Landgraf,  De  figuris  etymo- 
logicis  linguae  latinae  [J.  Golling].  L'auteur  ne  s'occupe  à  fond  que  de  l'an- 


EGYETEMES  PHILOLOGIÂI  KOEZLOENY.  175 

cienne  latinité,  Plaute  elTérence;  son  ouvrage  bien  divisé,  clair  et  soigné, 
peut  servir  de  point  de  départ  pour  des  études  analogues  sur  la  latinité 
classique.  ^  A.  Ebert,  Allgemeine  Geschichte  der  Literatur  des  Mittelalters  m 
Abendlande  [J.  Huemer].  Le  premier  volume  s'occupe  de  la  litt.  lat.  sous 
Charlemagne  et  sous  ses  successeurs  jusqu'à  Charles  le  Chauve  et  traite  s 
des  hymnes  d'église  ;  il  a  coulé  beaucoup  de  peines  à  son  auteur  et  sera 
très  utile.  ^  Programmes  :  A.  Sturm,  în  Taciti  minoriim  librorum  aliquot 
locos  animadv.  criticae  et  exegéticae  [Prammer].  Écrit  en  latin  lacile,  mais 
non  exempt  de  fautes;  traite  d'un  certain  nombre  de  passages  de  la  Ger- 
manie de  Tacite.  lo 

^^  42®  livr.  Additions  au  Dictionn.  lat.-allemand  de  Georges  [C.  Paucker]. 
l''  partie  :  mots  extraits  surtout  des  écrits  de  St  Jérôme.  ^  Sur  Ausom; 
[K.  Schenkl].  Corrections  aux  passages  suivants  :  Epist.  ii,  13;  ix,  34. 
%  G.  Andresen,  C.  Taciti  dev.  et  m.  Julii  Agricolae  liber  [Prammer].  Le 
texte  de  cette  nouvelle  éd.  a  été  soigneusement  revu  sur  de  nouvelles  15 
collations,  le  commentaire  est  très  soigné.  ^  B.  Muenz,  Die  Keime  der 
Erkenntnisstheorie  in  der  vorsophistischen  Période  der  griech.  Philosophie 
[Th.  Wildauer].  Cet  opuscule,  où  l'auteur  s'efforce  de  retracer  les  pre- 
miers vestiges  de  la  théorie  de  la  connaissance  dans  la  philosophie 
grecque,  a  une  certaine  valeur  malgré  qq.  erreurs.  %  0.  Wilpert,  De  sche-  20 
mate  Pindarico  et  Alcmanico  [L  Hilberg].  Travail  consciencieux  sur  un  sujet 
intéressant.  ^  Article  nécrologique  sur  Joseph  Zechmeister  [M.  Gitlbauer]. 

Adrien  Krebs. 

2)  HONGRIE 

Rédacteur  général  :  Emil  Thewrewk  de  Ponor. 

Egyeteme»  ï»iiiioiogiai  Koezioeny.  4«  année,  n»  i.  Traduction 

desChevaliersd'Aristophane,v.  1-562  [Jean  Arany].T[ Hymne  de  S^^Ediltrude 
[Thewrewk].  48  distiques  (versus  serpentini)  sur  la  vie  de  S^'v  Ediltrude,  30 
composés  vers  la  fin  du  vii^  siècle  et  publiés  d'après  le  Cod.  Voss.  Q.  416, 
saec.  X.  A  la  fin  de  l'hymne  manquent  3  ou  5  distiques.  ^  Georges  I, 
archevêque  de  Kalocsa  [E.  Abel].  Humaniste  hongrois,  qui  vécut  vers  la 
fin  du  xv«  siècle,  fit  ses  études  en  Italie,  fut  ensuite  plusieurs  fois  ambas- 
sadeur de  Matthias  I  à  la  cour  romaine,  et  mourut  archevêque  de  Kalocsa  35 
(Hongrie)  en  1479.  Son  ami  Janus  Pannonius  et  des  humanistes  romains 
louent  ses  vers  latins  et  sa  prose.  Le  célèbre  Vespasiano  Bisticci  nous  ra- 
conte qu'il  acheta  à  Florence  des  livres  pour  3000  florins  et  qu'il  érigea 
une  bibliothèque  publique  aux  Cinq-Églises,  dont  il  était  prévôt. ^Pierre 
Garâzda  [Abel].  Humaniste  hongrois  du  xv°  siècle,  ami  de  Janus  Panno-  40 
nius,  Ugolinus  Verinus,  Marsile  Ficin,  BaptistaGuarinus  et  Bartholomaeus 
Fontius.  Ses  vers  latins  ne  nous  sont  pas  parvenus.  Il  était  archidiacre  de 
Gran,  étudiait  à  Florence,  pris  part  à  la  conjuration  contre  Matthias  I,  et 
fut  enterré  à  Gran.  Des  manuscrits  de  Justin  (s.  xiii)  et  des  Quatre 
Évangiles  (s.  x)  sont  les  seuls  débris  de  sa  bibliothèque.  1  Le  lieu  de  45 
mort  de  Janus  Pannonius  [Abel].  C'est  le  château  'Medvevar'  d'Osvalde, 
évèque  d'Agram  en  Croatie.  ^  Juvé?iaZ  par  Fr.  Irmei  [J.  Ront].  Ce  traité  pu- 
bhé  dans  la  revue  '  Koszoru'  (La  couronne)  rapporte  les  idées  de  Boissier 
'Juvénal  et  son  temps'. 

11  N"*  2.  L'empereur  Julien  [E.  Finâczy].  i.  Résumé  des  travaux  de  50 
Teufîel,  Hertlein,  Mucke,  Auer  etc.  sur  la  vie  de  Julien.  ^  Horace  Sat.  11,  G. 
[traduit  par  J.  Csengeri].  ^  Das  Princip  der  Silbenwaegung...  in  der  griechi- 
schen  Poésie  von  Is.  Hilberg  [Abel].  Résumé  des  résultats  de  Hilberg  et  de 


176  ^  1880.    —   x^UÏRICHE-HONGRIE.  ^^ 

Scheindler  (Zeitschr.  f.  oest.  Gymn.  1879).  %  Un  fragment  scythique  [Abel]^^P' 
Réimpression  des  derniers  douze  vers  de  la  Théogonie  de  J.  Tzelzes  (God. 
Gasanat.  G  iv  16),  où  l'on  trouve  des  phrases  scythiques,  persanes  et  la- 
tines. Le  texte  de  Bekker  (1870,  Acad.  de  Berlin)  est  peu  correct. 
5  %^  N°  3.  Aristophane  comme  critique  dans  les  Grenouilles  [J.  Kont]. 
Prouve  que  le  jugement  porté  par  Aristophane  sur  Euripide  était  juste, 
et  qu'il  le  jugeait  comme  représentant  de  la  tragédie  grecque  de  la  déca- 
dence. 1  Variae  lectiones  [Thewrewk].  1°  God.  Bern.  236.  f.  1411^  col.  1  il 
laut  lire  :  'Fariolalus  :  divinatus'  au  lieu  de  'Parcoletus  :  div.'  2°  God. 

10  Bern.  \6.  f.  83^^  col.  1  :  'Halcida  :  nomen  anguis',  lire  :  'Halcedo  :  nomen 
avis'.  3°  God.  Bern.  16.  f.  179'^  col.  3  :  'Veterator  :  stofosus  inpostor'  et 
ibid.  1.  181''  col.  3  'Uterator  strofus'.  Corriger  :  'Veterator  :  orpocpaïo;,  in- 
postor. 4°  Lucilius  incert.  38  'haec  odiosa  mihi  vitiligost.  «  num  dolet» 
inquit'.  Les  meilleurs  mss.  de  Festus  Pauli  donnent  'vituligo'  au  lieu 

15  de  'vitiligo'.  "6"  Festus  Pauli  p.  128,  v.  Manalem  lapidem  :  'aquas  mana- 
rent'  des  édd.  Lindemann  et  Mùller  sont  des  fautes  d'impression  au  lieu 
de  'aquas  manarel  '.  La  correction  de  Lersch  (Fulgent.  p.  32)  '  aquae  ma- 
narent'  est  donc  inutile.  ^  Neuf  épigrammes  de  Martial  (i  64,  ii  38,  m  12, 
II  20,  IV  24,  77,  V  33,  73,  X  47)  [trad.  par  A.  Havas].  ^  Sophokles  tragoediai... 

20  forditotta  (Les  Tragédies  de  Sophocle...  traduites)  par  Grégoire  Gsiry. 
[G.  Pecz].  Excellente  traduction,  dans  laquelle  Pecz  ne  trouve  que  très  peu 
de  fautes  à  corriger.  ^  Biographie  d'Ant.  Bonfini  [Abel].  Sommaire  des 
biographies  de  Bonfin  écrites  par  Windisch,  Kemény,  Garboni,  Zeno,  et 
Gatàlogue  des  Œuvres  manuscrites  de  Bonfin  conservées  dans  les  biblio- 

25  Ihèques  de  Rome  et  de  Venise.  ^  L'Enfer  de  Virgile  [G.  Pecz].  Extrait  de 
l'article  'Die  Unterwelt  Vergils'  de  E.  Eichler  (Zeits.  f.  oest.  Gym.  1879). 
^  Aristophane,  Acharn.v.  100  et  104  [Gh.Pozder].  Cite  les  différentes  expli- 
cations proposées  pour  ces  deux  vers  persans.  P.  croit  que  le  v.  104  est  écrit 
en  grec,  le  v.  104  en  persan,  mais  qu'il  est  impossible  d'expliquer  ce  dernier. 

30  %^  N''4.  La  parabase  dans  les  comédies  d'Aristophane  [G.  Boros].  La 
parabase  s'est  probablement  développée  du  chant  phallique.  Théorie  des 
sept  parties  de  la  parabase  ;  analyse  des  parabases  de  toutes  les  comédies 
d'Aristophane.  Les  ouvrages  modernes  traitant  de  la  parabase  ont  été 
mis  à  profit.  1  L'empereur  Julien  [Finâczy].  ii.<Gf.no2>.  Caractérise  Julien 

35  comme  écrivain.  1  Grammatica  Sophoclea  [W.  Ferencz].  Énumération  de 
toutes  les  formes  doriques  et  poétiques,  dont  Sophocle  s'est  servi  en 
abandonnant  l'usage  du  pur  atticisme.  ^  Hesiodi  carmina.  Rec.  C  Goett- 
LiNG.  Ed.  terlia  quam  cur.  J.  Flach  [E.  Abel].  Op.  et  Dies,  v.  29,  il  faut 
lire  o-i77£'jovt';  v.  61  àôxvâTr,;  ^è  âif,;  (c'est  la  leçon  des  Schol.  Pind.,  Flach 

40  accepte  celle  du  plus  récent  Origenes  :  àô^vâroiç  ^à  .^eotç).  Dans  la  citation 
des  Op.  et  Dies  v.  60  les  mss.  des  Schol.  Pind.  Nem.  vi,  1,  donnent  i/.iXiuat, 
ainsi  que  les  mss.  de  Hésiode,  non  èxÉx^ja.  p.  lx  Flach  assure  que  des  scho- 
lies  du  Scutum  ont  été  à  tort  attribuées  à  Tzetzes.  Mais  on  lit  dans  le  God. 

AmbrOS  G,  222  inf.    (saec.   XIIl)   une    OîToôiai;  ouv  ^sw  tyî;  àorî^o;  èv  auvro'jxw  et 

45  ensuite  une  è^TÔy/îdi;  toO  tj;£t^ou  toû  'iwâwou.  Le  texte  de  ce  ms.  est  dans  les 
Opéra  et  Dies  le  même  que  dans  le  God.  Paris.  1310,  dans  le  Scutum  il  est 
plus  ancien  que  tous  les  mss.  jusqu'ici  collationnés.  Abel  donne  la  col- 
lation, et  prouve  que  les  suivantes  leçons  de  ce  ms.  sont  préférables  à 
celles  des  autres  mss.  et  de  Flach  :  v.  59  aaiov  ttoXéu-oio,  v.  121  iràvTYi,  134 

50  p.cp<:pvoïo,  147  pXcG'jpcïo  TffCCTcÔTrou,  170,  171  cù^i  vu  tw  -ys  cù^ÉTepo;  Tpestriv,  4o8  èo' 
7ipa)c)ia  xoaTsp'Jcppova.  —  LcS  fragments  n.  VIII,  XXXIV,  LXVII,  CXVII,  CLXVI,  CGV 

sont  empruntés  à  des  éditions  arriérées  des  Scholia  Apollonii  Rhodii  et 
Scholia  Nicandri  ;  les  éditions  de  Keil  en  donnent  le  texte  plus  correct. 


EGYETEMES  PHILOLOGIAI  KOEZLOENY.  177 

^^  N*»  5.  Aristophanes  vigjatékai.  Forditotta...  (Les  Comédies  d'Aristo- 
phane traduites)  par  J.  Arany  [E.  Abel].  Le  1"  voL  de  cette  excellente  tra- 
duction faite  par  un  des  plus  grands  poètes  hongrois,  contient  les  Cheva- 
liers, les  Nuages,  les  Guêpes  et  la  Paix.  ^  Latin  Mondattariy  etc.  (Gram- 
maire de  la  langue  latine  appliquée  à  la  grammaire  de  Kosztka-Perthes),  s 
écrite  par  V.  Kosztka.  2°  éd.  [G.  Pecz].  Cette  2°  éd.  est  aussi  mauvaise 
que  la  première. 

^%  N»  6.  Des  mots  étrangers  dans  les  langues  grecque  et  latine  [Gh. 
Pozder].  Additions  àVANiÇEK  'Fremdwoerterim  GriechischenundLateinischen\ 

ÉtymolOgie  des  mots  suivants  :  MÎ^mktcç,  'AXo-^oûvyi,  "AaaaTptç,  "Ai^^uti;,  'Apiap-àvriÇ  10 
'Apiapâ|xvYi;,    'Apia^ip'/i;,  "AToaaa,  Ba^uXwv,  EùcppaTYi;,  0f,pai,  Kapx.^^wv,  KaajavJavvi, 
ILoaaapTiÎTÎvYi,  MavS'àvYi,   Mi-^d^\iXoi,   Me-^af^ipyi; ,    Me^açc'pvYiç ,  Ms-^aTravo;,  Mt^a^aCo;, 
Mî-^a^oarriç,    Mî'jjicpi;,    Mirpa^'àrviç,  MûXirra,    NiTOMCpt;,   opoooc-^-^ai,   ïlâpau;,   P&Jo-^cuvn, 

iiToÎTÉipa,  oxolvo;,  TpiTavTaix{AYiç.  ^  A  goeroeg  irodalom  toerténete.  (Histoire  de  la 
littérature  grecque)  Écrite  par  Jebb,  trad.  par  E.  Finâczy  [G.  Pecz.].  Le  tra-  i5 
(lucteur  a  corrigé  quelques  fautes  de  Toriginal.  %  Aristophanes,  Irta  Kont 
[G.  Pecz].  Étude  populaire  sur  la  vie  et  les  écrits  d'Aristophane,  et  his- 
toire de  la  comédie  grecque.  L'auteur  a  profité  de  toute  la  littérature  aristo- 
phanique.  T  La  couronne  de  Meleagros  [Trad.  en  hongrois  par  E.  SzabôJ. 

^^  N"  7  et  8.  Thucydide  [Bâszel].  1*»  De  la  tâche  de  l'exégète  en  général  so 
.!t  de  celui  de  Thucydide  en  particulier.  2<>  Caractère  de  Thucydide  comme 
liomme  et  écrivain.  3°  Traite  des  discours  insérés  dans  l'œuvre  de  Thuc. 
^k°  Du  style  de  son  histoire.  5°  Ouvrages  concernant  Thuc.  et  son  œuvre. 
'î  Variae  Lectiones  [Thewrewk].  1»  Cod.  Bern.  178,  f.  23b  col.  1.  Au  lieu  de 
'Cogiarium  donalio  oluparentorum',  il  faut  lire  : 'Congiarium  donatio  25 
inperatorum'.  —  2°  Incerti  de  Constantino  Magno,  etc.  cap.  40  'Nec 
sinedeorum  sublimium  dispositione  talis  concubitus  accidere  potuit'.  Au 
lieu  de  'sine'  les  mss.  ont  'absit',  il  faut  donc  lire  *absque'.-—  3°  Festus 
Pauli  110,  11  Mnit  te  nunquam  febris'  les  mss.  et  les  edd.  avant  Linde- 
mann  ont*Init  te  umquam  febris'.  Plaute  a  écrit  :  Initted  umquam  febris.  30 
—  4*  La  forme  '  thensaurum  '  (thesaurum)  au  lieu  de  '  thésaurus  *  citée  par 
Koffmane  (Lex.  lat.  Wortformen  p.  193)  d'après  Petron.  76,  8  se  trouve 
aussi  dans  Festus  Pauli  p.  8,  14.  —  S"  La  glose  'Decoctor  :  glulto  caneo 
popino  abro',  autrefois  corrigée  par  Thewrewk  <R.  des  R.  4,  176,  48> 
en  'Decoctor  :    glutto,   ganeo,   popino   âêpo;',   doit   être    corrigée   en  85 
*Decoctor  :  gl.  g.  pop.  ambro',  cf.  Paulus  Festi  p.  17,  2*Ambrones  fue- 

runt  gens  quaedam  Gallica Ex  que  tractum  est,  ut  turpis  vitae  homi- 

aes  ambrones  dicerentur'.  T[  Abel,  Magyarorszagi  humanistak  es  a  dunai 
tudos  tarsasag  (Des  humanistes  hongrois  et  la  Sodalitas  Litteraria  Danu- 
biana)  et  Analecta  ad  historiam  renascentium  in  Hungaria  Utterarum  spectan-  40 
tia..,  éd.  Eug,  Abel  [E.  Abel].  Contient  des  additions  à  ces  deux  livres 
importants  pour  l'histoire  de  l'humanisme  en  Hongrie.  ^  'iwàwou  B.  tea<ï>ï, 
2j^1fpap.(xaT(a  éxxr<vi)câ...  [J.  Kout].  Élogc.  ^  La  Mort  de  Guarinus  Veroneusis 
[Abel].  Lettre  inédite  de  Baptista  Guarinus  adressée  à  son  frère  Leonello, 
datée  :  Ferrariae  Nono  Kal.  Januarii  1461,  dans  laquelle  Baptista  rapporte  45 
les  éloges  faits  de  Guarino  père  par  le  duc  Borgia  et  raconte  les  disposi- 
tions du  duc  et  du  Sénat  pour  élever  un  mausolée  à  Guarino.  A  la  fin 
Baptista  donne  commission  à  Leonello  de  procurer  à  Vérone  un  statuaire 
et  du  marbre  pour  ce  mausolée, 

m  N"  9  et  10.  La  véracité  de  Cornélius  Nepos  dans  sa  biographie  de  50 
Clmon  [Finâczy].  Nepos  et  Plutarque  ont  pris  leurs  informations  à  la 
même  source  :  Théopompe.  Quelquefois  le  récit  de  Nepos  n'est  pas  conforme 
à  la  vérité  :  Elpinice  n'était  pas  la  'germana  soror'  de  Cimon,  mais  sa 

».  »i  FBttoi.  :  Juillet  1881.  —  Bcvue  dts  Revues  de  1880.  V.  —  12 


178  1880.   —  BELGIQUE. 

sœur  de  mère  (utérine)  ;  le  récit  de  la  fondation  d'Amphipolis  est  pris  de 
Théopompe,  qui  s'est  trompé  dans  ce  détail  ;  la  double  victoire  de  Cimon 
auprès  de  Mycale  fut  gagnée  en  Pamphylie  auprès  de  l'Eurymédon  ;  enfin 
l'expédition  de  Cimon  contre  Scyrus  eut  lieu  avant  la  bataille  auprès  de 

5  l'Eurymédon,  non  après  celle-ci.  ^  Aristophane  considéré  au  point  de 
vue  religieux  [J.  Kont].  Arist.  professe  des  sentiments  très  religieux  dans 
les  Archan.,  les  Chevaliers,  les  Nuages  et  les  Guêpes,  mais  ses  sentiments 
se  changent  bientôt  en  tout  le  contraire  dans  la  Paix  et  les  Oiseaux  ;  la 
Lysistrate  nous  fait  voir  un  état  d'hésitation,  tandis  que  les  Tesmoph., 

10  les  Grenouilles  et  les  Eccles.  nous  sont  de  nouveau  témoins  de  ses  senti- 
ments religieux,  et  le  Plulus  de  sa  rechute  dans  Tirréligion.  ^  Des  mots 
étrangers  dans  les  langues  grecque  et  latine  [Pozder].  Les  mots  expliqués 
dans  cet  article  <cf.  n°  6>  sont  les  suivants  :  à-y-^apo;,  'Att^îy;;,  'Ape-.ct,  Xpaâxn;, 

.'Apraoûpaç,  'A(j7ra6îv/i;,  'AaTua-^vi;,  Ba-^taravov,    Bot-^coa;,  Boarpa,  Bupaa,   Ar/ioxri;,  A'.S"w 

lôs'ETuu.avâ'po;,  Zx^pà/cap-a,  ZxpyiTiç,  'l^i;,  Kspxa,  MaaaaXîa,  Ms-^àj^u^oî,  Mtouarj;,   'Ova- 

cpî'pvYi;,  'Ovocpa;,  IlapàS'sKio;,  IlîTscppri;,  'Payxl,  2a"yx.ouviâô{ûv,  Tùpo;,  OxpvaaTTYi;,  Xcxaîni;, 

TofAeoij^avrx. ,  "o^o;.  ^  Variac  lectiones  [Thewrewk].  1°  La  forme  laeter 
{=:  laevus)  récemment  découverte  par  Thewrewk  doit  être  restituée  au 
Gloss.  Paris,  éd.  Hildebrand  p.  do2  :  latrus  :  laepus  (lisez  laetrus  :  laevus) 

20  et  aux  gloses  '  abavus  '  latrus  :  laevus.  —  2°  Festus  Pauli  p.  27, 1  *  Appelli- 
lavisse  appellasse'.  Peut-être  faut-il  lire  *  Appellitavisse  saepe  appellasse'  ; 
voy.  Arvocitat  saepe  advocat,  Abnutare  saepe  abnuere,  Auditavi  saepe  au- 
divi.  —  3°  Hildebrandi  Glos.  Paris,  p.  i  3,  1  i  1  :  '  Ante  omnes  prae  omnes '. 
Hild.  corrigeait  'prae  omnia'  ou  'praeter  omnes'.  Mais  la  glose  est  tirée 

25  de  Virg.,  Mn.,  ii,  40,  il  faut  donc  lire  :  'prae  omnibus'.  ^  Theokritos 
idylljei  es  a  goeroeg  s  romai  idyll.  (Théocrite  et  l'idylle  des  Grecs  et  des  Ro- 
mains), par  A.  Baszel  [E.  Abel].  Livre  populaire  contenant  l'histoire  de 
l'idylle  grecque,  la  biographie  de  Théocrite  et  une  analyse  pleine  d'esprit 
de  ses  poèmes.  Quelques  chapitres  (la  biographie  de  Th.,  les  mss-,  scholies 

30  et  éditions)  sont  écrits  plutôt  pour  des  philologues  que  pour  des  gens  du 
monde.  E.  Thewrewk. 

BELGIQUE 

Rédacteur  général  :  P.  Thomas. 

Annales  du  Cercle  arcbéolofçique  de  Mous.  T.  i6,  2*  par- 
tie (1879-1880).  Notice  sur  des  antiquités  gallo-romaines  et  franques  trou- 
vées à  Angreau  (avec  planches)  [Théod.  BernierJ.  P.  Thomas. 

40  Atiien«euni  bei$çe  (L').  2«  année  (1879).  1"  mai.  Alph.  Wauters, 
Wissant,  Vancien  Portus  Iccias.  L'auteur  établit,  par  de  nouvelles  recherches, 
que  le  port  où  Jules  César  s'embarqua  pour  passer  dans  la  Grande-Bre- 
tagne est  Wissant,  et  non  Boulogne.  ^^  15  mai.  Lettre  de  Grèce  :  Sparte 
[Ad.  de  Ceuleneer].  La  vallée  de   FEurotas.   L'art  sparliale.  %%  1"  jn. 

45  L'Hortensius  de  Cicéron  en  1597  ;  lettre  de  V.  di  Giovanni  [Alph.  Le  Roy]. 
Di  Giovanni  (Giornale  di  Sicilia,  5  mai  1879)  a  trouvé  dans  le  ms.  2  Qq  D. 
69  de  la  bibliothèque  communale  de  Palerme  le  catalogue  des  livres  de 
S.  Biigolino  (f  lt)04),  qui  renferme  l'indication  suivante  :  'Ciceronis  Hor- 
tensias'. Tl^  15  jn.  Lettre  de  Grèce  :  Les  touilles  d'Olympie  [Ad.  de  Ceu- 

60  leneer).  ^^  1"  jl.  Lettre  de  Smyrne  :  Smyine  et  Éphèse  [Ad.  de  Ceule- 
neer]. Le  musée  de  l'École  évangélique  de  Smyrne.  Remarques  topogra- 
phiques, ^f  15  jl.  L'Hortensius  de  Cicéron  [P.  Thomas].  L'Hortensius 
mentionné  dans  le  catalogue  de  Bagolino  (v.  n"  du  1"  jn.)  n'est  autre 


BULLETIN  DE  l' ACADÉMIE  ROYALE  179 

chose  que  le  Lucullus  ou  2^  livre  des  Premières  Académiques  <cf.  Rev.  de 
Philologie,  t.  3,  p.  152>.  H  15  nov.  Mycènes  et  ses  ruines  [Ad.  de  Ceule- 
neer].  Notes  archéologiques  prises  sur  les  lieux.  L'auteur  pense,  avec 
Koehler,  que  l'art  dont  on  trouve  des  vestiges  à  Mycènes,  appartient  à 
l'époque  de  la  civilisation  carienne.  ^^  1"  déc.  Ad.  Michaelis,  Storia  s 
deW  Istituto  archeologico  germanico,  1829-1879  [Ad.  de  Ceuleneer].  Soigné. 

^T  3«  année  (1880).  l^»"  jr.  N.  J.  Saripolos,  Essai  politique  et  moral  sur 
Thucydide  [P.  Thomas].  Superficiel  et  sans  originalité.  1*[  1"  fév.  Les 
musées  d'Athènes,  i.  [Ad.  de  Ceuleneer].  %^  15  fév.  Droysen,  Geschichte 
Alexanders  des  Grossen,  3*^  Aufl.  [P.  Thomas].  Ouvrage  classique.  L'auteur  m 
ne  rend  pas  toujours  justice  à  la  Grèce  vaincue.  ^^  i^^  mars.  Claudio 
Jannet,  Les  institutions  sociales' et  le  droit  civil  à  Sparte  [V.  Brants].  Analyse 
détaillée  et  éloge  du  livre.  ^[^  1"  mai.  Alf.  Croiset,  La  poésie  de  Pindare 
et  les  lois  du  lyrisme  grec  [P.  Thomas].  Excellent  ouvrage,  qui  joint  le  mé- 
rite delà  forme  àcelui  du  fond.  L'auteur  a  consciencieusement  étudié  les  15 
sources  et  consulté  les  travaux  modernes.  Il  fait  preuve  de  jugement  et 
de  goût.  ^  J.  Gantrelle,  Cornelii  Taciti  Historiarum  libri  qui  supersunt, 
nouvelle  éd.  [P.  T.]  Travail  savant  et  souvent  original.  L'introduction 
contient  des  remarques  intéressantes  sur  le  style  de  Tacite.  ^  Un  projet 
de  mission  scientitique  belge  en  Grèce  [L.  Alvin].  Cf.  Rev.  de  l'instr.  publ.  20 
t.  22,  6«  liv.  et  t.  23,  1^«  liv.  t^  1"  jn.  Les  Musées  d'Athènes,  n.  [Ad.  de 
Ceuleneer].  ^f  l"jl.  Paul  Devaux,  Études  politiques  sur  les  principaux 
événements  de  l'histoire  romaine  [A.  Troisfontaines].  L'auteur  possède  bien 
son  sujet  et  montre  d'éminentes  qualités.  «  Quantité  d'endroits  de  ces 
<(  deux  volumes  passeraient  à  juste  titre  pour  des  modèles  de  disserta-  25 
«  lions.  »  Le  rp.  déclare  qu'il  aurait  à  faire  de  nombreuses  réserves,  no- 
tamment pour  tout  ce  qui  touche  à  l'histoire  des  rois  et  des  premiers 
temps  de  la  république.  %  Lettre  archéologique  de  Rome  :  Les  fouilles 
[G.  Lacour].  ^^  15  jl  et  l^'^  août.  Ad.  de  Ceuleneer,  Essai  sur  la  vie  et  le 
régne  de  Septime-Sévére  [X.  Troisfontaines].  Beaucoup  d'érudition.  L'auteur  30 
a  tiré  bon  parti  des  documents  épigraphiques.  Quelques  critiques  :  cer- 
taines assertions  ne  sont  pas  suffisamment  prouvées  ;  la  forme  laisse  à 
désirer.  ^^  l^""  août.  S.  REmACE,  Manuel  de  philologie  classique [Ch.  Michel]. 
Livre  extrêmement  utile,  qui  n'a  pas  de  modèle  en  français.  Lerp.  relève 
un  certain  nombre  d'erreurs  et  d'omissions.  Le  livrée,  'Grammaire  com-  w 
parée',  devrait  être  complètement  refondu.  P.  Thomas. 

Bulletin^  de  l'i^caclémiie    royale  de»    laclence!»,  de»    let- 
tre» et  des  beuiix-arta  d(5  Belgique.  T.  48.  Sur  le  COUrS   de  l'I- 
lyssus  [Ad.  de  Ceuleneer].  L'Ilyssus  ne  se  perd  pas  dans  la  plaine,  comme 
on  le  croit  communément;  il  se  jette  dans  le  Céphisse  et  les  deux  tleuves  40 
atteignent  ensemble  la  baie  de  Phalère.  ^  Découverte  d'un  tombeau  pé- 
lasgique  en  Attique  [Id.].  Courte  communication  relative  au  tombeau  dé- 
couvert à  Menidi.  Ressemblance  qu'il  présente  avec  le  «  trésor  des  Atrides  » 
à  Mycènes.  T[  JNote  sur  des  ouvrages  de  >Bozzo  et  di  Giovanni  [Alph.  Le 
Roy].  L'Hortensius  qui  figure  au  catalogue  de  Bagolino  (v.  Athen.  belge,  45 
l"jn.  et  15  jl.  1879)  pouirail  bien  être  ce  fameux  Imité  qu'on  croit  perdu. 
«  De  ce  que  certains  écrivains  du  moyen  âge  ont  désigné  le   'Lucullus* 
«  sous  le  nom  d'*  Hortensius',  il  ne  s'ensuit  pas  que  cette  coiitusioii  ait 
«  été  générale.  »  •[[  Lssai  poliiique  et  moral  sur  Tliucydid»'  [iN.  J.  Suripo- 
los].  Thucydide  est  le  tbndaleur  de  la  «cirnce  politique  et  le  premier  qui  50 
ait  soumis  les  faits  histori(jues  à  un  exiimen  approlondi  et  philosophique. 
Analyse  des  principes  politiques  el  muraux  énoncés  dans  son  ouvrage. 
Ht  T.  49.  Note  sur  l'édition  des  Histoires  de  Tacite  publiée  par  Gaj^trelle 


180  1880.    —  BELGIQUE. 

[Wagener].  Texte  soigneusement  revu  ;  notes  substantielles;  introduction 
littéraire  contenant,  au  sujet  du  style  de  Tacite,  une  théorie  originale,  pro- 
bablement vraie.  ^  Note  supplémentaire  concernant  la  tombe  de  Tépoque 
romaine  découverte  à  Lovenjoul,  en  février  1878  [L.  Galesloot].  Sur  nin 
5  nouveau  flacon  en  verre  trouvé  dans  la  tombe.  P.  Thomas. 

Bulletin  des  commission»   i*oyaiei«    d'art  et  d'areliéolo- 

gîe.  18°  année  (1879).  Livr.  1-2.  Épigraphie  romaine  de  la  Belgique 
(suite).  [H.  Schuermans].  Les  sigles  C.  G.  P.  F.  doivent  être  interprétés 
«  Classis  Germanica  Pia  Fidelis.  »  Étude  historique  sur  la  Classis  Germa- 

10  nica.  Un  détachement  de  la  flotte  germanique  du  Rhin  a  été  cantonné  sur 
TEscaut,  à  Rumpst.  Établissement  permanent  construit  sur  leRuppel  par 
les  marins  de  la  flotte.  Le  Bas-Escaut  a  tait  partie  de  la  'Germania  infe- 
rior',  à  l'armée  de  laquelle  appartenait  la  Classis  Germanica  Pia  Fidelis. 
•[[  Livr.  9-10  et  11-12.  Épigraphie  romaine  de  la  Belgique(suite)[H.  Schuer- 

15  mans].  Inscriptions  recueillies  à  l'étranger.  —  Inscriptions  militaires. 
Inscriptions  religieuses.  Inscriptions  civiles.  Texte  avec  un  commentaire 
critique  et  explicatif.  ^^  19°  année  (1880).  Livr.  5-6.  Un  cimetière  nervo- 
romain  à  Jumet  [Ch.  Piot].  P.  Thomas. 

Bulletin  de  la  Société  belge  de  géographie.  4"   année,   n° 
20  1 .  Burdo,  Niger  et  Bénué  [Wauters].  La  découverte  du  Niger  remonte  aux 
Nasamons.  Le  Niger  de  Ptolémée  ne  serait  que  le  cours  d'eau  de  Juba  et 
de  Pline,  transporté  plus  au  Sud  pour  remplir  les  vides  de  la  carte,  ^f 
n®  2.  L'éléphant  d'Afrique  [Id.].  Les  témoignages  anciens  prouvent  que 
l'éléphant  d'Afrique  avait  été  apprivoisé.  Les  peintures  égyptiennes  et  les 
26  médailles  romaines  reproduisent  les  traits  particuliers  à  l'espèce  afri- 
caine. L'éléphant  a  habité  dans  l'antiquité  la  Numidie  et  la  Maurétanie  ; 
ce  serait  entre  le  3°  et  le  7°  siècle  de  notre  ère  qu'il  aurait  disparu  de  ces 
contrées.  ^^  n"  6.  Histoire  des  travaux  et  des  projets  de  colonisation  des 
Belges  [Verslraete].  Anciennes  colonies  belges  dans  l'ile  de  Bretagne  :  le 
30  nom  de  Kantium  dans  César  conserve  la  prononciation  flamande  du  radi- 
cal, Menapia  dans  Ptolémée  est  peut-être  Dublin.  Vidal-Lablache. 

Bulletin  de  la  (Société  de   ^^éographie  d*A.nvers.   T.   5,  3' 

fasc.  La  cartographie  chez  les  anciens  [Delgeur].  L'origine  des  mots  lon- 
gitude et  latitude  remonte  à  Démocrite  d'Abdère,  qui  allongea  la  terre  de 

85  TEst  à  l'Ouest  dans  la  proportion  de  trois  à  deux.  Description  de  Topéra- 
tion  géodésique  d'Ératosthènes,  des  deux  projections  de  Ptolémée.  Les 
Romains  ne  connurent  les  cartes  géographiques  que  par  leurs  relations 
avec  la  Grèce,  et  pas  longtemps  avant  la  fin  de  la  République.  L'orbis 
pictus  d'Agrippa  repose  sur  les  matériaux  fournis  par  les  ingénieurs  qui 

40  mesurèrent  l'empire.  Vidal-Lablache. 

Bévue  belge  de  iVumlsmatlque.  T.  36.  Quelques  monnaies 
romaines  inédiles  [Dissard].  Description  (avec  pi.)  de  22  médailles  impé- 
riales en  or,  en  partie-  inédites,  appartenant  aux  musées  de  la  ville  de 
L-yon.  Vespasien  :  2;  Titus  :  1  ;  Adrien  :  2  ;  Antonin  :  2  ;  Faustine  mère  : 

45  2  ;  Marc-Aurèle  :  2  ;  Faustine  jeune  :  1  ;  Julia  Paula  :  1  ;  Valérien  père  :  1  ; 
Gallien  :  3;  Aurélien  :  1  ;  Dioclétien  :  1  ;  Constantin  I  :  1  ;  Constance  II  : 
1  ;  Julien  II  :  1.  Tl  Notice  sur  un  dépôt  de  monnaies  gallo-romaines  trouvé 
à  Thulin  [Ch.  De  Bove].  Courte  indication  des  types  les  plus  remarquables. 

P.  Thomas. 

eo  Bévue  de  Bei§;ique.  15  déc.  Trois  ouvrages  nouveaux  sur  l'his- 
toire ancienne  [P.  Thomas].  Paul  Devaux,  Etudes  politiques  sur  les  princi- 
paux événements  de  l'histoire  romaine.  Œuvre  de  valeur,  Tétude  sur  Annibal 
et  la  deuxième  guerre  punique  est  surtout  remarquable.  La  partie  relative 


REVUE  DE    l'instruction   PUBLIQUE.  181 

à  l'époque  royale  paraît  manquée  :  l'auteur  fait  trop  d'état  de  la  tradition. 
—  FusTEL  DE  CouLANGES,  Recherches  su7'  le  tirage  au  sort  appliqué  à  la  nomi- 
nation des  archontes  athéniens.  Théorie  subtile  et  habilement  défendue,  mais 
que  le  rp.  ne  peut  admettre.  —  Id.,  Étude  sur  la  propriété  à  Sparte.  F.  de  C. 
nie  l'existence  de  lapropriété  collective  à  Sparte.  Les  chapitres  sur  «les  Sy  s-  s 
sities  »  et  sur  «  l'inégalité  des  fortunes  et  les  causes  qui  ont  fait  disparaître 
la  petite  propriété  à  Sparte  »  sont  excellents.  Quelques  critiques.  «  Mais  il 
«  faut  louer  sans  réserve  le  charme  et  la  clarté  de  l'exposition,  l'abon- 
«  dance  des  idées  et  des  faits,  la  finesse  de  Targumentation.  Plusieurs 
«  des  résultats  auxquels  est  parvenu  M.  F.  de  C.  seront  pour  la  science  lo 
«  des  acquisitions  durables.  >^  P.  Thomas. 

Revue  de  l'Instruetlon  publique.  T.   23,   i'^  livr.  La  paix  de 
Cimon  [Motte].  <V.  R.  des  Rev.  t.  4,  p.  179.)  %  L'École  française  d'Athènes 
(suite)  [Ad.  de  Ceuleneer].  Il  serait  désirable  que  tous  les  ans,  un  jeune 
savant  belge  fût  adjoint  à  TÉcole  française  d'Athènes.  Utilité  d'une  mis-  is 
sion  scientifique  permanente  en  Italie  et  en  Grèce.  U  Ch.  Robyt,  T.  Livii 
ab  urhe  condita  liber  II,  texte  annoté  [L.  R.].  Nombreuses  critiques.  ^^  2° 
livr.  De  la  politique  dans  Euripide  [G.  Mallet].  Euripide  n'est  l'homme 
d'aucun  parti  ;  c'est  un  idéaliste  quelque  peu  misanthrope.  On  ne  trouve 
pas  chez  lui  un  système  politique  bien  tracé.  Il  n'est  point  partisan  de  20 
la  tyrannie,  comme  le  prétend  Platon  ;  mais  il  hait  le  trouble  et  la  confu- 
sion. Il  fait  l'éloge  de  la  classe  moyenne.  ^^  3°  livr.  Réponse  au  compte 
[rendu,  etc.  (v.  1'°  livr.)  [Ch.  Robyt].  Notes  de  Tauteur  du  compte  rendu 
[L.  R.]  H  Ad.  de  Ceuleneer,  Essai  sur  la  vie  et  le  règne  de  Septime-Sévère  [L. 
R.]  Très  consciencieux.  Grand  amas  de  matériaux.  Les  notes  «  constituent  25 
«  un  vrai  répertoire  bibliographique  pour  toute  l'histoire  de  la  civilisation 
«  au  commencement  du  iiP  siècle.  »  Quelques  objections  :  l'auteur  exa- 
gère la  cruauté  de  Sévère  ;  il  a  tort  de  comparer  Julia  DomnaàMessaline. 
^t  4«  livr.  La  paix  de  Cimon  (suite  et  fin)  [Motte].  La  dénégation  de  Cal- 
listhène  n'est  pas  une  preuve  concluante  contre  l'existence  de  la  paix.  Si  30 
Théopompe  a  nié  l'authenticité  du  traité  (comme  cela  paraît  certain,  quoi 
qu'en  dise  Ad.  Schmidt),  son  autorité  est  fort  sujette  à  caution.  La  colonne 
qu'a  vue  Théop.,  et  sur  laquelle  le  traité  était  gravé  «  en  caractères 
ioniens  »,  n'était  qu'une  copie,  postérieure  à  l'archontat  d'Euclide,  de  la 
stèle  primitive.  «  Si  vantards  que  l'on  suppose  les  Athéniens,  on  ne  peut  35 
«  les  accuser  d'avoir  poussé  l'impudence  jusqu'à  élever  un  monument 
«  commémoratif  d'un  fait  qui  n'aurait  pas  eu  lieu.  »  L'authenticité  du  do- 
cument cité  par  Plutarque  d'après  Cratéros  n'est  pas  contestable.  Enfin 
Plutarque  (Pericl.  12)  fournit  une  nouvelle  preuve  de  l'existence  de  la 
paix.  —  Résumé  et  conclusion  (v.  Revue,  tomes  18,  19,  21,  22,  23)  :  1»  la  40 
paix  de  Cimon  est  un  événement  authentique  ;  2°  elle  a  été  conclue  peu 
après  la  bataille  de  Salamine  en  Chypre,  probablement  en  447  ;  3°  elle  fut 
négociée  par  Callias,  sous  l'influence  de  Périclès  ;  4°  clauses  du  traité, 
t  Claudio  Jannet,  Les  institutions  sociales  et  le  droit  civil  à  Sparte,  2«  édit. 
[P.  Thomas].  Ouvrage  estimable,  mais  quelques  erreurs  de  détail  et  beau-  45 
coup  de  citations  inexactes.  ^  Emile  Châtelain,  Notice  sur  les  manuscrits 
des  poésies  de  S.  Paulin  de  Noie,  suivie  d'observations  sur  le  texte  [P.  T.].  Té- 
moigne d'une  érudition  solide  et  d'un  goût  sûr,  et  fait  faire  un  grand  pas 
à  la  critique  d'un  auteur  trop  longtemps  néglige.  ^  Revue  de  philologie,  de 
littérature  et  d'histoire  anciennes,  nouv.  série.  [P.  T.].  Recueil  de  haute  va-  «0 
leur,  recommandé  à  tous  les  philologues.  ttS"  liv.  Les  funérailles  faites 
au  nom  de  l'État  à  Rome  et  dans  les  municipes  [R.  de  Block].  Les  funé- 
railles payées  par  le  peuple  au  moyen  d'une  souscription  publique  (  «  Sti- 


182  1880.   — ■  DANEMARK. 

pis  »  ou  «  aeris  collatio  »)  étaient  un  honneur  rendu  aux  hommes  émi- 
nents.  Les  cotisations  n'étaient  pas  personnelles  et  volontaires  :  il  fallait 
un  vote  du  peuple.  Un  autre  genre  de  funérailles  officielles  beaucoup  plus 
fréquent  était  celui  dont  les  frais  étaient  supportés  par  le  trésor  public  en 
5  vertu  d-'un  sénatus-consulte.  Sous  l'empire,  on  prodigua  ces  obsèques  offi- 
cielles. Comment  on  y  procédait,  description  des  cérémonies.»  Publicum 
funus  »  signifie  toujours  les  funérailles  auxquelles  le  peuple  était  invité 
(«  indictivum  funus  »).  %  Étude  étymologique  sur  le  mot  «  fastigium  » 
[Grafé].  «  Fastigium  »  ne  vient  pas  de  «  fistus  »,  mais  de  «  fa  »,  «  s'en- 

10  tr'ouvnr,  bailler  »,  -|-  «  stig  »,  «  s'avancer»,  +  le  sutfixe  «  iu-m  ».  «  Fa- 
slig-iu-m  »:==  «  ce  qui  va  en  s'ouvrant,  en  s'écartant.  »  De  là,  «  inclinai- 
son, pente,  talus  »  (Varron,  César,  T.  Live,  etc.)  ;  puis,  «  élévation,  pro- 
fondeur. »  Comme  terme  d'architecture,  «  fastigium  »  =  proprement 
«  l'écarlement  (des  deux  pentes  du  toit),  et  de  là  on  a  passé  à  l'idée  de 

15  «  sommet,  point  culminant.»  ^^  6°  livr.  P.  Devaux,  Études  politiques  sur 
l'histoire  romaine  [H.  P.].  Ouvrage  savant,  ingénieux,  souvent  original. 
L'auteur  juge  trop  défavorablement  Hannibal.  P.  Thomas. 

DANEMARK 

Rédacteur  général  :  Johan  Ludvig  Heiberg. 

Aarbô^er  Tor  nordiek  Oldkyadl^hed  o^  Hietorie  1879. 
Sur  l'âge  de  pierre  et  l'âge  de  bronze  en  Europe  et  en  Amérique  [J.  J.  A. 
25  Worsaae].  L'auteur  soutient  ses  idées  sur  l'âge  de  la  pierre  et  du  bronze, 
en  Italie  et  en  Grèce,  en  s'appuyant  sur  les  découvertes  de  Schliemann 
et  d'autres  archéologues  <  Quelques  planches  représentent  des  objets 
en  bronze  trouvés  en  Italie  et  en  Grèce.)  Heiberg. 

fLort  Udsigt  over  det   pliiloloe;1sk.-hf»torIeke  Samfunds 

30  Virksomhed  1878-1880.  Remarques  critiques  sur  le  texte  de  Cicéron, 
oratio  pro  A.  Caecina  [J.  N.  Madvig].  §  51  il  faut  lire  :  'quae  judici 
(=r  judicii)  aut  stipulationis'  au  lieu  de  :  quae  iudicia  aut  stipulationes. 
—  73  ;  '  certum  a  pâtre  acceptum  '  au  lieu  de  :  certum  aut  a  paire  accep- 
turum.  —  74  :  *  quae  in  manu  tua'  au  lieu  de  :  '  quae  mina  tua',  ce  que 

35  porte  le  ms.  principal.  —  95  :  'tibi  de  amicorum,  his  de  Aquilii  sententia 
responderat.  Est  aequum;  at  enim'  au  lieu  de  :  tibi  de  amicorum  de  his 
de  A.  s.  responderat  et  aequum.  At  enim.  —  104:  il  faut  omettre  les  mots 
'virtute  cognita' entre 'pudore' et  'et  spectata  fide'.  Plus  loin  dans  le 
même  paragraphe  il  faut  hre  :  'amplissimis  vetere  nomine  negotiis'  au 

40  lieu  de  :  amplissimis  se  tutire  nomine  totius.  %  Sur  Euclide  [J.  L.  Hei- 
berg]. Notices  sur  la  vie  et  les  œuvres  d'Euclide  ;  le  prétendu  15"  livre 
des  éléments  a  été  composé  au  6°  siècle  par  un  élève  du  célèbre  architecte 
Isidore  de  Milète  (ô  ^pTepo;  [^i-^aç  ^i^âoxaXo;,  comme  il  est  appelé  aussi  par 
Eutocius).  ^  Tables  des  matières  pour  les  années  1854-1880  de  cette  pu- 

45  blication  ^  Heiberg. 

iVordieikXidekrirt  for  FJlologi.  Nouv.  sér.  t.  4  ;  3®  livr.  Sur  les 
phrases  jointes  à  un  substantif  par  une  préposition  chez  les  principaux 
auteurs  latins  (en  suédois)  [K.  Ahlèn].  Continuation  ;  donne  des  exemples 
de  cette  construction  pour  les  prépositions  :  ab,  de,   ex  (très  commun), 

50  cum,  sine, pro  (rare).  ^Remarques  critiques  sur  Cicéron,  de  officiis  (en 
latin)  [J.  Forchhammer].  Discussion  de  la  méthode  qu'il  faut  suivre  pour 

1.  Sur  la  publication  du  cercle  philologique  de  Copenhague  en  mémoire  du  25»  anniver- 
saire de  sa  fondation,  v.  Revue  critique  1881,  n»  3. 


NORDISK  TIDSKRIFT  FOR  FILOLOGI.  183 

la  critique  du  texte  de  ces  livres.  On  doit  distinguer  deux  classes  de  mss., 
l'une  représentée  par  Ambrosianus,  Bambergensis,  Herbipolitanus,  Ber- 
nensis  2  et  Bernensis  1  (interpolé  et  sans  valeur),  l'autre  par  Bernensis 
3  seule.  Ce  ms.  est  récent  et  interpolé,  mais  offre  néanmoins  de  bonnes 
leçons  et  peut  souvent  remplir  les  lacunes  delà  déclasse,  m,  103,  5 
il  faut  lire  :  '  sed  prima  quaeque  videamus  '  au  lieu  de  :  sed  prima  videa- 
nius.  —  III,  112,  les  mots  *cum  primo  luci'  doivent  être  conservés.  —  m, 
H6  :  'At,  qui  ab  Aristippo'  au  lieu  de  :  atqui  ab  Aristippo.  —  De  divi- 
natione  11,  lU,  lire  :  'ex  primis  primi  cuiusque  versus'.  ^  L'origine  du 
mot  p.ovaxd;  [H.  V.  Lund].  L'auteur  dérive  p-ovaxo?  du  mot  égyptien  monkha,  10 
=  un,  initié.  ^  A.  Krohn,  Die  platonische  Frage  [H.  Hœffding].  Critique 
assez  favorable,  quoique  le  rp.  ne  partage  pas  absolument  les  conclusions 
de  Krohn.  Il  est  probable  que  Platon  employait  en  même  temps  la  mé- 
thode empirique  comme  préparative,  puis  la  méthode  spéculative,  comme 
l'a  fait  Kant.  ^  Contributions  critiques  à  Lucien  (en  latin)  [xM.  C.  Gertz].  15 
Alexandre,  chap.  I  lin,  il  faut  omettre  les  mots  :  xv...  è^uvaMTo.  —  Schol.  in 
Hom.  Odyss.  14,  214  lire  :  àTryiXoviaévou  au  lieu  de  uTToXitTrop-évou.  —  Alexandre, 

chap.  6  :    cutw;  -^àp    aÙTYÎ  (au  lieu    de  aùroî)  T'^    1T.   T.   (j,.    cp.    Tûù;  ttXouoÎcu;.  7  : 
|7,Yi^'  à-^avaxTeïv.  10  :  tei^o;  Jcat  xàxeï-  cl  ^'  àpx  x.xi.  Puis  il  faut  Omettre  les 
mots  >tai  àfxcpipdXouç.  14  :  lire  :  èxeïvo  £[^.ppuûv  avec  le  ms.  v  2.  15  :  lire  :  r(A£paç  20 
piv  ouv  oXt^aç  oïxot;  rtvaç,  que  présente  W2  n'est  qu'une  conjecture  du  co- 
piste. 18  :  omettre  >cal  Eîjcdvaç.  Puis  :  >cal  ovop,a  ^é  (au  lieu  de  7e).  19  :  il  faut 

corriger  la  ponctuation  comme  suit  :  xaipè;  xv,  cuTirsp  éWa  xà  uâvra  £(ji.ep,yix.âvYiTO, 
X7.1  xpàv  Toïç  ^eofxévoiç  xxt  ^saTriJ^eiv,  irap'  'Âp^^iXo'xou ;  peut-être  faut-il    Omettre  Jca/t 

avant  xpàv;  ce  mot  est  souvent  interpolé  chez  Lucien  par  les  copistes.  21  ;  25 
x.xT(ù  57VI  (au  lieu  de  ûttc)  tw  Xivw.  30  :  omettre  opwv;  cf.  Thucydide  8,  43,  4  ; 
8,  96,  3.   Plus  loin    dans    le   même    chapitre   il    faut   lire  rk  p,èv  wç 

ï^o'vte;    xà    ^k    xoti     w;    àxoùaavTs;     5'iYi'youp-svoi.    38    :      il     faut     Omettre    "yovai. 
45  :  il  faut  lire   xaxaXeuoôévxa  (ttûcvu...  (xeu.Yivdai  ;  )   xat    tt  apaivo  Xauaa  vxa.    48    : 

à^oXo^iav  )4axà  xo'v.  ^  Sur  l'indicatif  aoriste  employé  pour  le  temps  non-jo 
passé   dans    les    propositions    hypothétiques    et   potentielles   [P.   L. 
Ghristensen-Schmidt].  Résumé  et  résultats  de  plusieurs  articles  de  l'auteur 
sur  les  propositions  hypothétiques  et  potentielles.  La  différence  entre 
l'aoriste  et  l'imparfait  dans  certaines  propositions  n'est  pas  que  l'aoriste 
soit  employé  du  temps  passé,  l'imparfait  dti  temps  présent  ;  elle  est  la  35 
même  que  la  différence  entre  l'optatif  de  l'aoriste  et  du  présent.  L'auteur 
étudie  en  citant  de  nombreux  exemples  les  cas  [où  se  trouve  ainsi  l'in- 
dicatif de  l'aoriste.  Tf  Bibliographie  de  1877-1878  pour  le  Danemark,  la 
Suède  et  la  Norvège  [G.  Joergensen]. 
T[^  T.  5,  IMivr.  Sur  Pausanias  v,  16  [L.  B.  Stenersen].  Après   avoir  40 

examiné    l'emploi    des    mots   £-n:î-^papi.a*,    èXe^eîov  (où   èXe-^eïa),  ËTTOç,    -^pà(j,{xaxa, 

m-^'pàcpeiv,  -^pacpetv  chez  Pausanias,  puis  les  phrases  employées  par  cet  auteur, 
où  il  parle  de  la  peinture,  Sten.  conclut  que  les  mots  en  question 
àvaôeïvaî  acpiai'^  â'au  -^paij^xj/.svatç  eîjtdva;  sclou  l'usagc  de  Pausanias  doivent  ôtrc 
entendus  comme  désignant  des  portraits  en  peinture.  La  statue  Vaticanc  45 
(Galleria  dei  candelabri  n.  222)  qu'on  a  combinée  avec  ce  passage  de 
Pausanias  n'a  aucun  rapport  avec  lui.  1  Remarques  critiques  sur  Cicéron, 
de  naturadeorum  (en  latin)  [J.  Forchhammer].  Les  mss.  de  ces  trois  livres 
se  divisent  en  deux  classes  AGV-BE  ;  A  est  le  ms.  principal.  Quelquefois 
de  bonnes  leçons  n'ont  pas  encore  été  reçues  dans  le  texte,  par  exemple  50 
Paradoxa  §  33  :  'putetur.  imperatorquomodo  ?  aut'  ;  cf.  orat.  pro  Deiotaro 
24  ;  —  de  nat.  deorum  i,  77  :  quam  sui  (peut-être  :  quam  quasi  sui)  ;  m, 
8  :  quod  quaeris  ;  m,  74  :  venena;  cf.  de  officiis  m,  36;  —de  divinatione 


184  1880.   —   ÉTATS-UNIS  DE  l' AMÉRIQUE  DU  NORD. 

II,  118  :  diceret;  quod  licet.  Discussion  sur  une  vingtaine  de  passages. 
Sur 'inquit' employé  sans  sujet;  l'auteur  réprouve  l'emploi  de'inquit' 
dans  la  signification  de  'dit-on'.  ^  Remarques  critiques  sur  Plaute  [J.  L. 
Ussing].  L'auteur  proteste  contre  quelques  critiques  défavorables  sur  son 

5  édition  de  Plaute  en  expliquant  ses  idées  sur  la  vraie  méthode  pour  cor- 
riger ce  texte.  Additions  et  corrections  au  2«  vol.  de  l'éd.  susdite  ;  discus- 
sion de  qqs.  passages  des  Bacch.,  Capt.  et  Curculio. 

Heiberg. 
Tidfikrift   for  Mathematik .    4«   série,   3»  [année.    1879.   5«  livr 

10  Quelques  hypothèses  sur  la  méthode  d'Archimède  pour  calculer  des  raci- 
nes carrées  [H.  G.  Zeuthen].  A  l'occasion  des  'Quaestiones  Archimedeae' 
de  Heiberg,  l'auteur  propose  une  hypothèse  nouvelle  sur  ce  problème  ; 
il  en  publie  une  autre  de  A.  Steen  et  discute  l'hypothèse  proposée  par 
Oppermann.  ^T  4®  année.  1880. 2«  livr.  Sur  l'histoire  des  mathématiques 

15  comme  objet  d'enseignement  aux  universités  Scandinaves  [G.Enestroem]. 
Notices  détaillées  sur  les  ouvrages  relatifs  à  cette  branche  de  la  science. 

Heiberg. 

ESPAGNE 

Rédacteur  général  :  Eduardo  de  Hinojosa. 

Boletin  de  la  Real  il.cadeiiilR  de  la  Hlstoria.  5^  fasc.  MuL- 
LER,  Numismatique  de  l'ancienne  Afrique  [F.  Codera].  Analyse  de  cet  ou- 

25  vrage.  Quelques  monnaies  que  Mûller  suppose  appartenir  à  l'Afrique  ont 
été,  peut-être,  frappées  en  Espagne.  En  somme,  ce  livre  est  très  impor- 
tant pour  la  connaissance  de  la  numismatique  africaine,  ainsi  que  pour 
l'étude  de  l'antiquitéphénicienneetpour  celle  de  la  numismatique  primi- 
tive de  l'Espagne,  dont  les  monnaies  avec  lettres  phéniciennes  ne  peuvent 

30  être  connues  qu'au  moyen  d'une  étude  parfaite  des  monnaies  analogues 
frappées  en  Afrique.  Hinojosa. 

Ciencia  Gristiana  (La).  13^  vol.  Sur  l'emplacement  de  l'ancienne 
Iliberis  [L.  Eguilaz].  Suite  de  l'étude  commencée  dans  le  vol.  10  <cf.  R. 
des  R.  4,  182,  33>.  HiNOJOSA. 

.15  Re%ista  de  cienclas  historiens.  Avril.  Matériaux  pour  l'étude 
de  la  religion  des  Ibères.  [S.  Sanpere  y  Miquel].  Étude  sur  les  croyances 
religieuses  des  peuples  de  l'Espagne  avant  l'établissement  des  Grecs  et 
des  Carthaginois  dans  la  péninsule,  fondée  principalement  sur  les  monu- 
ments figurés.  Conclusion  :  «  La  religion  et  l'art  ibériques  sont  identiques 

40  à  la  religion  et  l'art  qui  se  développèrent  dans  les  régions  du  Bas-Nil 
pendant  la  domination  des  Hycsos,  quoique  l'élément arlistiqiie  ne  s'élevât 
pas  à  la  même  hauteur  qu'en  Egypte.  »  Cette  théorie  d'après  laquelle  la 
religion  phénicienne  se  propagea  en  Espagne,  après  avoir  subi  l'influence 
de  celle  de  TÉgypte,  doit  être  le  point  de  départ  pour  étudier  avec  un  sens 

45  plus  élevé  les  antiquités  de  Cerro  de  los  Santos,  considérées  comme  indé- 
chiffrables, et  celles  de  Tarragona,  nommées  vulgairement  égyptiennes. 
^  Martorell,  Apuntes  arqueologicos  ordenados  por  S.  Sanpere  [F.  Botel  y 
Sisô].  Étude  sur  les  sépultures  d'Olerdula,  et  description  des  ruines  du 
théâtre  romain  d'Alcudia,  suivies  d'une  dissertation  de  Sanpere  sur  les 

50  antiquités  de  la  Sardaigne  et  de  Minorque.  Ouvrage  estimable.  Botet  croit 
que  les  sépultures  d'Olerdula  ne  doivent  pas  être  attribuées  aux  Ibèrespri- 
raitifs,maisqu'ellesappartiennentcertainementàrépoquechrétienne.TAn- 
noncede  la  découverte  d'une  inscription  funéraire  romaine  dans  le  Puchet. 


AMERICAN  JOURNAL  OF  PHILOLOGY.  185 

f^  Mai.  Bibliographie  historique  de  Catalogne.  !•  partie.  Épigraphie  [A. 
Elias  de  Molins].  Catalogue  des  livres,  des  revues  et  des  journaux  où  l'on  a 
publié  des  inscrip.  romaines  trouvées  dans  les  provinces  de  Catalogne. 
%  BOTET  Y  Sisô,  Noticia  historica  y  arqueologica  de  la  antiqua  ciudad  de 
Emporion  [Id.].  Éloges,  avec  qqs.  réserves,  de  cette  publication,  où  il  y  a  des  h 
affirmations  très  contestables,  et  peut-être  inexactes.  !![  Août.  Additions 
à  la  bibliographie  épigraphique  de  Catalogne  [A.  Balaguer  y  Merino]. 
Supplément  au  catalogue  publié  par  E.  de  Molins  dans  la  livr.  de  mai.  ^ 
Mélanges  numismatiques  [A.  Pedrals  et  Pujol  y  Camps].  Pedrals  publie 
une  monnaie  ibérique  inédite  et  reproduit  une  inscrip.  avec  des  [caractè-  lo 
res  ibériques  trouvée  à  Barcelone  et  déjà  publiée.  Pujol  fait  connaître 
une  monnaie  inédite  de  Rhode.  ^%  Sept.  Monnaies  inédites  [C.  Pujol]. 
Description  de  qqs.  variétés  nouvelles  des  monnaies  emporitaines  et  de 
leurs  imitations.  %%  Nov.  Épigraphie.  Une  inscript,  inédite  de  Tortose 
[S.  S.].  Copie  d'une  inscrip.  romaine  de  cette  ville  insérée  dans  les  *Flos-  is 
culi'  de  Pujades.  ^^  Décembre-Mars.  Épigraphie.  Inscriptions  ibériques 
et  romaines  [C.  Pujol].  Inscrip.  funéraire  de  Fl.Manlius  Silvanus  trouvée 
à  Lérida  en  1880,  et  des  marques  ibériques  gravées  sur  quelques  briques 
du  musée  de  Tarragone.  1[  Numismatique.  Monnaie  d'or  avec  les  types 
d'Emporiae  [J.  Zobel  de  Zangroniz].  Études  sur  les  imitations  des  mon-  20 
naies  emporitaires  faites  dans  la  Catalogne  et  dans  le  S.  et  S.  0.  de  la 
France.  Jusqu'à  présent  on  ne  connaissait  que  des  pièces  de  ce  genre  frap- 
pées en  argent.  Zobel  publie  une  imitation  en  or  qu'il  croit  de  provenance 
française.  ^  Numismatique  de  l'Espagne  citérieure  [C.  Pujol].  Catalogue 
des  monnaies  de  cette  province  qui  n'ont  pas  été  insérées  dans  le  '  Nuevo  25 
metodo  y  clasificacion  de  las  monedas  autonomas  de  Espana'  de  Delgado. 
L'auteur  adopte  l'ordre  alphabétique,  malgré  ses  inconvénients,  pour  faci- 
liter la  comparaison  de  son  travail  avec  le  Nuevo  metodo.  Il  publie  dans 
ce  !«'  article  des  variétés  pour  la  plupart  inédites  de  monnaies  d'Airilia, 
Alavona^Aracili,  Aranda,  Arc-Orgelia,  Aregrada,  Arstia(?),etArzahez.Ren-  30 
seignements  statistiques  et  commentaires.  Hinojosa. 

Revista  de  Kspana.  75°  vol.  Poésie  didactique  et  religieuse  des 
Geltibériens  [J.  Costa].  Études  sur  les  chants  nuptiaux  et  funéraires  dans 
l'antiquité  et  au  moyen-âge.  1^  77°  vol.  Poésie  religieuse  de  TEspagne 
dans  Tantiquité  [J.  Costa].  Commentaire  sur  qqs.  inscriptions  latines  de  35 
l'Espagne  portant  des  noms  des  divinités  indigènes.  Témoignages  des 
écrivains  classiques  au  sujet  des  usages  religieux  des  anciens  Espagnols, 
et  rapprochements  de  ces  usages  avec  ceux  des  autres  peuples  de  l'anti- 
quité. Hinojosa. 

ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE  DU  NORD. 

Rédacteur  général  :  Hilton  "W.  Humphreys. 

American  «lournai  of  Piiiioiogy,  edited  by  Basil  L.  Gilders-  45 
leeve  (Baltimore.  —  Trimestriel).  T.  I,  l'»  livr.  ^Uon  à-nh  oujAêo^.wv  et  SUon 
<iu{i.6oXaiai  [W.  w.  Goodwin].  L'auteur  s'occupe  des  questions  suivantes  : 
l»  Dans  quel  cas  a-t-on  forcé  les  alliés  à  faire  leurs  procès  à  Athènes? 
2"  Qu'est-ce  que  signifient  les  mots  ^U%\  à-jro  ou(AêdXo)v  considérés  à  part  des 
^u[i.6dxatai  ^(jcat  de  Thucydide  ?  3°  Les  Çup.6dXaiai'  ^Ucli  de  Thucydide  et  les  50 
'^tjcxi  ànb  ou(x6oXa)v  sout-ellcs  identiques  ?  Dans  la  discussion  de  la  3«  ques- 
tion l'auteur  se  sert  de  deux  passages,  qui  ont,  dit-il,  échappé  à  tous 
avant  lui  :  Aristot.  Pol.  m,  1,  10  ;  11,  5,  H,  où  Tàç  twv  ffup.€oXaîfa)v  (^(xaç)  et 


186  1880.   —  ÉTATS-UNIS  DE  L' AMÉRIQUE  DU    NORD. 

^t;caç  irept  <Tup.goXatwv  se  rapportent  évidemment  à  des  procès  d'affaires  ;  et  il 
conclut  que  c'est  cela  que  Thucydide  veut  désigner  par  ^up-êolatai  ^-aai. 
^  Geddes,  Problem  of  the  Homeric  Poems  [L.  R.  Packard].  Le  rp.  compare 
la  théorie  de  Grote  avec  celle  de  Geddes.  Discussion  de  la  dernière.  Nom- 
5  breuses  objections,  dont  voici  les  plus  importantes  :  i°  Le  langage  parti- 
culier, qui  caractérise,  selon  G.,  la  partie  ulysséennede  l'Iliade,  est  dû  àla 
différence  des  matières  détaillées  dans  cette  partie  ;  et  le  livre  (v)  qui  a  la 
plus  grande  ressemblance  linguistique  avec  la  partie  achilléenne  raconte 
aussi  des  événements  très  semblables,  tels  que  des  batailles,  etc.  2"  Même 

10  si  Ton  concède  à  G.  sa  partition  de  l'Iliade,  chacune  des  parties  contient 
en  soi  des  contradictions  que  sa  théorie  n'explique  pas.  ^  Les  empiéte- 
ments de  i>.i  sur  où  dans  le  grec  du  bas  temps  [B.  L.  Gildersleeve].  L'em- 
ploi de  u.rï  dans  les  cas  où  on  attendrait  où,  est  dû  à  des  usages  qui 
existaient  déjà  à  la  bonne  époque.  La  statistique  que  donne  l'auteur  se 

15  rapporte  surtout  à  Lucien,  mais  il  cite  aussi  beaucoup  d'autres  écrivains. 
Les  recherches  se  classifient  comme  il  suit  :  1°  M^i  avec  Tinlinilif  dans 
r  '  oratio  obliqua'.  Le  négatif  naturel  de  l'infinitif  est  (atî,  et  on  ne  devait 
le  remplacer  par  où  qu'après  que  Tinfinitif  avait  commencé  à  représenter 
l'indicatif,  c.-à.-d.  dans  le  style  indirect.  Mais  on  trouve  à  l'époque  clas- 

20  sique  beaucoup  de  restes  de  l'usage  préhistorique,  comme  [atî,  après 
ojivuvai,  p.apTup£ïv,  etc.,  et  même  après  cpàvai,  xé-^siv,  cl'edôai,  vo{i.îî^£iv,  d'où  vient 
que  plus  tard  on  a  admis  l'usage  libre  de  (xyi  avec  l'infinitif  dans  le  style 
indirect.  —  2°  "On  p.Ti.  Chez  Homère  après  les  verbes  'jurandi';  autrement 
rare  avant  les  bas  temps.  Mais  l'usage  plus  tard  de  on  ^.i  se  dérive,  sans 

25  doute,  de  l'emploi  de  [ax  avec  l'infinitif  dans  le  style  indirect.  Nombreux 
exemples.  —  3°  Mvi  causal.  Entraîné  par  on  p-ii  objectif  ;  on  employait  i>.-n 
aussi  avec  on  causal.  Puis^ton,  et  finalement  t7:e(  suivit  la  même  voie.  — 
4°  Mr.  relatif.  Le  relatif  causal  avec  [i-iri  se  développe  de  k  (oon?)  qualificatif 
avec  (xvi.  Bien  remarquable  est  iii  avec  o;  (San?)  après  un  négatif  :  où^év  èanv 

30  0  n  (A-À  irsTToînxaç.  —  5°  Mi  avec  le  participe.  Développement  de  tous  les 
usages  indiqués  ci-dessus,  lesquels  devinrent  si  répandus,  que  dans  la 
langue  moderne  le  participe  n'admet  jamais  que  cette  particule  négative. 
^[  Notes.  I.  Le 'Dionysion' à  Marathon  [Th.  Davidson].  Discussion  de 
qq.  inscriptions  déterrées  par  un  torrent,  lesquelles  montrent  qu'il  y  a  eu 

35  un  Dionysion  auprès  de  Marathon.  L'auteur  en  trouve  une  mention  an- 
cienne, Bekk.  Anecd.  p.  262.  f  ii.  SurHom.  II.  ii,  318-19  [Merriam].  Prouve 
que  Cicéron  a  lu  à-^nXov  ou  àîCmXov  avec  le  sens  d'  'invisible',  et  compare 
le  passage  avec  Od.  v,  168-9.  ^  m.  Varia  [Davidson].  1°  Restitution  de 
Corinne  frag.  20.  2»  Aristot.  Met.  a  7,  p.  4072,  B  2  (Bekk.)  lire  eon  ^àp  nvt 

40  To  ou  é've)ca  x.x\  nvo'ç  (sic),  wv  xtI.  3°  PauS.  I,  26,  5  (6)  lire  X7.1  (èXaîa)  —   ^itïXoDv 

•^àp  jctI.  ^  Comptes  rendus  de  livres.  J.  W.  Clough,  A  Study  of  the  Hexame- 
ter  of  Virgil,  et  A  Study  of  the  Principal  Latin  Rhythms  other  than  the  Hexa- 
meter  [Humphreys].  Œuvres  manquées.  ^  J.  H.  Wheeler,  De  Alcestidis  et 
Hippohjti  Euripidearum  interpolationibus  [B.  L.  G.].  Œuvre  honorable  pour 

45  un  novice,  f  H.  M.  Tyler,  Sélections  from  the  Greek  Lyric  Poets  [Id.].  Livre 
dont  le  fondement  est  l'édition  de  Buchholtz.  Manqué.  Erreurs  étonnantes. 
^  Précis  (avec  appréciation)  des  revues  et  journaux  suivants  :  Kevue  de 
Philologie,  nouv.  série.  T.  i-iii  [Humphreys].  Rev.  Archéologique,  1879,  jl.- 
sept.   [A.  D.  Savage].  Hermès,  xiv,  1,  2,  3  [E.  G.  Sihler].   'AÔTivatov,  1879 

50  [Th.  Davidson].  Fleckeisen's  Neue  Jahrbùcher,  1878,  7,8  [E.  G.  S.].  Mnemo- 
syne,  vu,  2  [G.  D.  Morris].  ^  Liste  de  publications  récentes. 

tl  2«  livr.   Notes  étymologiques   et  grammaticales    [F.    D.  Allen]. 
1)  TviXoupoç  :  dérive  de  tyiXo-  et  opo;  ou  oupoç,  originalement  Fo'poç  (qui  regarde). 


I 


AMERICAN  JOURNAL    OF  PHILOLOGY  187 

2)  ôewpo;.  Examine  plusieurs  théories.  Le  dérive  (presque  avec  Pott)  de 
eea-Fopo;  (cf.  doF.  ôsàpoç).  3)  Défend  TTciFso  qui  se  trouve  dans  une  inscr. 
d'Olympie.  4)  Aaicppwv.  Discute  les  théories  d'autres.  Proposerai;  (flambeau, 
feu),  cppwv  (cppYiv).  5)  Siremps  (e)  =  si  rem  eampse,  où  si  =  sic  6).  Mac  te 
virtute  esto.  Tient  'macte'  pour  un  voc.  quand  la  voyelle  finale  est  brève,  s 
dans  quel  cas  'esto'  ne  l'accompagne  jamais  ;  autrement  'macte'  est  un 
adverbe.  Exemples.  7)  Temperare  :  dérive  de  'tempus'  dans  le  sens  ori- 
ginal d'  «  espace  borné.  »  Développement  théorétique  de  la  signification. 
8)  Penetrare  :  de  penetro -,  thème  qui  se  trouve  dans  'penetralis'.  Cf. 
intrare,  etc.  f  Recherches  sur  la  loi  de  Grimm  [H.  C.  G.  Brandt].  Compte  lo 
rendu  du  progrès  des  études  de  grammaire  comparée.  •[[  L'Oecononiicus 
de  Xénophon  [C.  D.  Morris].  Critique  minutieuse  de  l'édition  de  Karl 
LmcKE,  que  le  rp.  condamne  complètement.  Nombreuses  discussions  de 
détail.  ^  La  quatrième  pièce  de  la  Tétralogie  [M.  W.  Humphreys].  i**  Dis- 
cute la  métrique  du  Cyclops.  Corrige  la  leçon  des  mss.  dans  v.  7  et  v.  546  is 
(Dind.).  Dans  7  lire  îTsav  avec  synérèse.  2°  Compare  i'Alceste  avec  le  Cy- 
clops. 3°  Discute  le  fragment  d'Euripide  publié  par  Weil  dans  son  Papy- 
rus inédit.  Conjectures  :  v.  27  lire  çÉp'  h  r'  ô  vûv  au.  v.  44,  Tvsipàaoïj.ai  H. 
Conclusion  :  avec  la  dernière  correction  le  fragment  peut  appartenir  à  une 
tragédie  écrite  après  01.  89  ;  mais  rien  n'empêche  de  croire  qu'il  soit  tiré  20 
d'un  drame  satirique.  H  Comptes  rendus  :  Revue  de  Philologie,  t.  4,  1 
[Humphreys].  Rhein.  Muséum,  35,  1  [Id.].  Philologus,  t.  38,  3,  4  [Price]. 
^  Lanx  Satura.  \.  Quelques  erreurs  de  latinité  d'un  auteur  allemand. 
2.  Erreurs  de  Timayenis  dans  son  Aesops  Fables.  3.  La  correction  de  Meh- 
LER,  Hom.  II.  ir,  291,  àvty)6m'  àvsx,£aôai,  est  fautive  ;  àv£X£oôa.i  ne  prend  jamais  25 
le  participe  aoriste.  Autres  erreurs  du  même  auteur.  4.  Mention  de  The 
Greek  Anthology  de  Paul  Drysen.  5.  Sommaire  de  la  discussion  du  chant 
des  Frères  Arvales  par  Bréal  (Rev.  crit.  <v.  plus  loin).)  ^  Liste  des  publi- 
cations récentes. 

^T[  3«  livr.  Verrius  Flaccus  [H.  Netlleship].  Discute  le  *De  Verborum  si-  30 
gnificatu',  de  Festus,  et  le  'compendium'  du  travail  de  Festus,  fait  par 
Paulus.  Courte  histoire  de  la  vie  et  des  travaux  de  Valerius  Flaccus  ;  c'est 
le  premier  auteur  d'une  encyclopédie  dressée  par  ordre  alphabétique; 
mais  il  s'est  servi  de  glossaires  spéciaux  alphabétiques.  Varron  même 
semble  avoir  eu  devant  lui  des  listes  alphabétiques  (cf.  Ling.  Lat.  vu,  9-  35 
12,  43-51,  88-92,  98-101).  Verrius  cite  des  glossaires  de  plusieurs  auteurs. 
Son  ouvrage  a  contenu  originairement  plusieurs  livres  sous  chaque  lettre 
de  l'alphabet,  et  Festus  les  a  réduits  à  un  seul  livre  pour  chaque  lettre. 
Verrius  s'est  servi  des  auteurs  séparément,  et  a  fait  des  listes  alphabéti- 
ques pour  chaque  auteur.  Puis  il  a  mis  les  notes  pour  chaque  lettre  l'une  40 
après  l'autre,  de  sorte  que  la  liste  entière  sous  chaque  lettre  n'est  pas 
strictement  alphabétique.  Nombreuses  observations  spéciales.  ^  L'Ablaut 
(variation  des  voyelles  radicales)  dans  les  racines  grecques  qui  montrent 
une  variation  entre  e  eto  [Maurice  Bloomfield].  Cet  article  étendu  (46  p.) 
résume  les  recherches  récentes  de  linguistique,  et  discute  au  long  les  45 
variations  des  voyelles  radicales.  Intéresse  surtout  les  linguistes.  ^  Paul 
ScHROEDER,  R.  Bentley' S  Emendationen  zum  Plautus,  etc.  [M.  Warren].  Les  mê- 
mes corrections  se  trouvent  dans  un  appendice  à  '  A  critical  Edition  ofthe 
Captivi'  par  E.  A.  Sonnensciiein.  Le  rp.  compare  ces  deux  publications 
l'une  avec  l'autre,  en  signalant  qq.  différences.  Puis  il  examine  les  cor-  50 
rections  mêmes,  et  cite  un  grand  nombre  de  passages  où  Bentley  a 
devancé  les  critiques  postérieurs.  H  Comptes  rendus  des  revues  et  jour- 
naux suivants:  Mnemosyne,  t.  7,  3,  4  [Morris].  Rev.  de  Philologie,  t.  4,  2 


188  1880.   —  ÉTATS-UNIS  DE  L* AMÉRIQUE  DU  NORD. 


[Humphreys].  Neue  Jarbûcher,  1879,  9,  10,  11,  12  [D'Ooge].  Hermès,  1880 
[Sihler].  ^  Lanx  Satura.  Note  de  vulgarisation  sur  ^eutepo;  (^6uop.at)  et 
oïêofAat  (ffoêïw).  %  Liste  de  publications  récentes. 
^Tl  4'»  livr.  Le  Neapolitanus  de  Properce  [R.  Ellis].  Cherche  à  démon- 
5  trer,  au  moyen  de  nombreux  arguments,  que  Baehrens  a  tort  1)  quand  il 
regarde  tous  les  mss.  interpolés  comme  inutiles  ;  et  2)  quand  il  tient  N 
pour  interpolé.  Conclusions  :  N  est  aussi  pur  que  les  4  mss.  principaux 
de  Baehrens.  Les  arguments  de  Baehrens  contre  N  peuvent  être  employés 
contre  ses  mss.  Ce  que  dit  B  sur  l'archétype  de  ses  quatre  mss.  ne  doit 

10  être  accepté  qu'en  partie.  ^  Nouvelle  distribution  proposée  pour  les  par- 
ties de  la  Parodos  des  Guêpes  [F.  G.  Allinson].  Résumé  du  travail  d'AR- 
NOLDT,  Die  Chorpartien  bei  Aristophanes,  avec  une  critique  de  sa  distribution 
de  la  parodos  des  Guêpes.  Allinson  propose  la  suivante  :  i.  239-247  : 
8  choreutes  (Tetr.  iamb.  cat.)  Premier  intermède,  248-257  ;  choryphée  et 

15  un  garçon,  ii.  258-272  :  8  choreutes  (Tetr.  syncop.).  m.  273-290  :  8  cho- 
reutes (Dactylo-épitrites).  Il  cherche  à  montrer  que  cette  distribution 
fournit  un  meilleur  sens  et  une  ordonnance  plus  naturelle  pour  le  chœur. 
%  L'imparfait  et  plus-que-parfait  du  subjonctif  dans  le  latin  bourgeois 
[E.  A.  Fay].  Discussion,  fondée  sur  les  langues  romanes.  Conclusions  : 

20  1°  La  forme  classique  de  l'imparfait  du  subj.  n'a  pas  existé  parmi  le  petit 
peuple,  mais  on  y  substituait  le  plus-que-parfait.  2°  On  a  probablement 
exprimé  l'idée  de  l'imparfait  tantôt  par  le  plus-que-parfait,  tantôt  par  un 
composé  du  part.  parf.  passif  avec  'haberem'  ou  quelque  autre  auxiliaire. 
Mais  il  est  possible  que  tout  cela  n'ait  eu  lieu  qu'à  l'époque  de  la  forma- 

25  tion  des  langues  romanes.  ^  Notes  sur  l'Agamemnon  d'Eschyle  [Lewis 
Campbell].  Pourquoi  Eschyle  n'a  pas  fait  mention  de  Mycènes  et  pourquoi 
Ménélas,  selon  Eschyle,  a  régné  à  Argos  avec  son  frère.  ~  40  passages 
sont  expliqués  ou  corrigés.  ^  Varia  [M.  W.  Humphreys].  i.  1.  u.éa<po[Aa'  a 
une  signification  (contemnere)  qui  ne  se  trouve  pas  dans  le  lexique  de 

30  Liddell  et  Scott.  2.  Défend  la  correction  de  Herwerden  :  pvaoïv  pour  cro- 
p.aaiv  (Eur.  Alcest.  403)  contre  Wecklein.  —  ii.  Aristophanea.  1.  Emploi  de 
l'exclamation  ta;  H.  rectifie  la  leçon  des  mss.  dans  Aristoph.  Pac.  60,  en 
restituant  au  domestique  les  mots  ta.  l'a;  et  corrige  une  erreur  de  Bakhuy- 
zen,  qui  (De  Parodia  in  Com.  Aristoph.)  donne  sa  (Nub.  1260)  à  Amynias. 

35  2.  Critique  de  la  remarque  de  Bakhuyzen  sur  Aristoph.  Ach.  540.  3.  Com- 
pare Ach.  790  avec  Antig.  513,  Av.  1245  avec  Antig.  2  sqq.,  et  Ran.  1443-4 
avec  Eur.  Hec.  689.  4.  Critique  des  idées  de  Bakhuyzen  sur  la  scène  pro- 
méthéenne  dans  Av.  (1494  sqq.).  1  Note  de  Téditeur  sur  la  dernière  note  : 
rapprochement  de  Philocléon  dans  sa  maison  avec  Danaë  dans -la  tour. 

40  Approuve  la  remarque  d'Humphreys  qu'il  n'est  pas  nécessaire  de  supposer 
une  parodie  dans  de  tels  cas.  ^  Note  sur  ma;  [Allinson].  Maintient  que 
TTîa;  dans  Solon  36,  21  et  Hom.  Od.  ii,  135  est  un  adjectif,  et  cherche  à 
montrer  que  la  forme  est  possible  pour  un  adj.  ^  Gustav  Meyer,  Griechi- 
sche  Grammatik  [B.  L.  G.].  Courte  mention  avec  promesse  d'une  critique 

45  étendue.  T|  J.  H.  Roby,  A  Latin  Grammar  for  Schools  [M.  Warren].  Abrégé 
de  sa  grammaire  bien  connue,  qui  n'est  bon  ni  pour  les  commençants  ni 
pour  les  étudiants  avancés.  Beaucoup  de  fautes.  1  Butcher  and  Lang, 
The  Odyssey  ofHomer  done  into  English  Prose  [B.  L.  G.].  Critique  favorable. 
Mention  de  qqs.  notes.  ^  A.  C.  Merriam,  The  Phaeacian  Episode  of  the 

50  Odyssey  [Id.].  Critique  en  général  très  favorable.  Qqs.  unes  des  notes  sont 
trop  élémentaires  pour  un  ouvrage  si  profond  et  original.  Profusion  de 
style.  1[  Henry  Dunbar,  A  Complète  Concordance  to  the  Odyssey  and  Hymnsof 
Homer  [Id.].  i<  Satisfera  toutes  les  exigences  raisonnables.  »  Ij  Weinkauff, 


I 


TRANSACTIONS  OF  THE  AMERICAN  PHILOLOGICAL  ASSOCIATION.   189 

De  Tacito  Dialogi  auctore  [M.  Warren].  Critique  en  général  favorable. 
^  Comptes  rendus  des  revues  et  journaux  suivants  :  Mnemosyne,  t.  8, 
1,  2  [Morris].  Archaeol.  Zeitung,  1879,4  [Louis  Dyer].  Hermès,  1880,  2,  3 
[Sihler].  If  Nécrologie.  1.  Anderson  (Frank  Eustace),  né  en  1844,  t  1880 
à  Leipzig.  Aucun  ouvrage  mentionné.  2.  Une  élégie  grecque  sur  le  même  s 
(six  vers).  3.  Haldeman  (Samuel  Stehman),  né  en  1818,  f  1880.  Écrits  : 
••Some  points  in  Linguistic  Etymology';  'Eléments  of  Latin  Pronuncia- 
tion';  'Analylic  Orthography  (travail  couronné);  'Alfixes  to  English 
Words'  ;  *  Outlines  of  Etymology  '  ;  etc.  Nombreux  ouvrages  sur  l'Archéo- 
logie et  même  sur  la  Géologie,  la  Conchologie  et  l'Entomologie,  etc.  lo 
f  Lanx  Satura.  Quelques  erreurs  ridicules  chez  plusieurs  auteurs  si- 
gnalées par  réditeur  et  par  M.  W.  H.  Humphreys. 

Transections  oftheilkiiierican  Pliilologio.al  il.ssociation. 
1879.  Sur  la  nature  de  la  césure  [M.  W.  Humphreys].  l^Deux  objets  de  la 
3ésure  :  a)  Dans  les  vers  longs,  elle  donne  du  temps  pour  reprendre  ha-  n 
leine.  b)  Elle  tient  ensemble  les  deux  portions  du  vers  ;  car  le  lecteur  ne 
peut  s'arrêter  trop  sans  perdre  le  temps  du  pied  dans  lequel  se  trouve  la 
césure,  ce  qu'il  ne  fera  jamais.  Par  conséquent,  dans  les  vers  brefs  elle 
n'exige  pas  de  pause,  mais  peut  tomber  entre  deux  mots  étroitement  liés. 
Grand  nombre  d'exemples.  2°  C'est  une  erreur  que  de  penser  que  les  mo-  20 
nosyllabes  ne  puissent  pas  précéder  la  césure.  3°  Critique  de  qqs.  vues  de 
G.  Hermann  et  de  J.  H.  H.  Schmidt.  ^  Sur  certaines  influences  de  l'élision 
[Id.].  1«  Discussion  de  la  diérèse  avec  élision  au  milieu  des  trimètres 
iambiques  (quasi-caesura)  en  grec.  Examen  de  tous  les  trimètres  des 
grands  tragédiens.  Nombreuses  remarques  de  détail.  La  quasi-caesura  ne  25 
se  trouve  après  la  1°  dipodie  que  quand  il  y  a  là  une  pause  longue,  ou 
quand  le  vers  se  partage  entre  deux  histrions.  2**  La  quasi-caesura  est 
très  rare  en  latin.  Causes  de  ce  fait.  3°  Principes  sur  lesquels  se  fonde  la 
quasi-caesura.  4*»  L'élision  à  la  lin  des  vers.  Dans  les  trimètres  grecs,  un 
vers  ayant  cette  élision  a  la  dernière  syllabe  toujours  longue,  et  on  doit  30 
le  lire  avec  le  suivant  sans  aucune  pause.  Les  exemples  dans  les  hexamè- 
tres sont  à  répudier.  En  latin,  au  contraire,  dans  les  hexamètres  il  y  en  a 
deux  cas  :  1)  quand  la  connexion  entre  deux  vers  est  très  étroite  ;  2)  quand 
la  conjonction  *que'  se  trouve  à  la  fin  et  deux  fois  de  plus  dans  le  vers, 
une  fois  après  la  césure.  Autres  exemples  cités.  Discussion  d'autres  faits  35 
concernant  'que'.  5°  La  loi  de  Porson  relativement  à  la  césure  dans  le 
5*  pied.  Exceptions  excusées  par  Télision.  6°  L'usage  en  latin.  70  Relations 
de  l'élision  à  l'accent.  ^  Développement  du  subjonctif  en  latin  dans  les 
propositions  principales  [A.  Harkness].  1.  Les  formes  du  subjonctif,  exa- 
minées d'après  l'étymologie,  dénotent  l'effort,  l'action  tentée  ;  et  elles  sont  40 
alliées,  selon  l'origine  et  la  signification,  au  présent  conatif.  2.  L'action 
tentée  dénote  :  a)  action  désirée,  proposée  ;  b)  probable,  possible.  3.  Les 
subjonctifs  dans  les  propositions  principales  se  subdivisent  en  deux 
classes  :  a)  subjonctif  optatif;  b)  subj.  potentiel.  4.  Ou  à  l'une  ou  à  l'autre 
de  ces  deux  classes  appartiennent  :  a)  le  subj.  dans  toutes  les  propositions  45 
principales  ;  b)  le  subj.  dans  les  propositions  de  condition,  de  concession, 
de  dessein,  de  consécution.  If  La  révision  originelle  du  discours  sur  la 
Couronne  [M.  L.  D'Ooge].  Combat  la  théorie  de  Kirchhoff  (Abhandl.  d. 
Akad.  zu  Berlin,  1875).  If  Quel  est  l'auteur  du  Dialogus  de  Oratoribus? 
[T.  Peck].  P.  se  déclare  pour  Tacite.  Arguments  nombreux  :  1.  Pline  le  50 
jeune  (ix,  10).  2.  Le  témoignage  des  mss.  3.  Considérations  chronologi- 
ques. 4.  Un  motit  personnel  :  la  justification  du  cours  suivi  par  Maternus 
est  une  justification  de  ce  que  Tacite  a  fait.  5.  Consistance  des  vues  de 


190  1880.    —   FRANCE. 

Tacite  avec  celles  de  l'auteur  du  Dialogus.  6.  Explication  de  la  différence 
de  style.  ^  Sur  la  date  de  la  composition  du  Prométhée  d'Eschyle  [T.  D. 
Seymore].  Discussion  fondée  surtout  sur  de  nombreux  passages  de  Pin- 
dare.  S.  conclut  que  le  Prométhée  a  été  écrit  en  Sicile  après  la  publication 

5  de  la  2°  Pythiquc  et  de  l'Hyporchème  que  Pindare  écrivit  pour  Hiéron  ; 
c.-à-d.  entre  472  et  468  av.  J.-G.  ^^  Les  'Proceedings',  annexés  aux 
'Transactions',  contiennent  les  sommaires  des  articles  précédents,  ainsi 
que  des  suivants  :  Les  travaux  de  Denys  d'Haï,  dans  la  critique  et  la  rhé- 
torique [E.  G.  Sihler].  Court  sommaire.  %  Sur  quelques  passages  de 

10  l'Odyssée  [A.  C.  Merriam].  Soutient  l'authenticité  de  vi,  35,  244-3,  276-88; 
VII,  3H-16.  Discute  vi,  35.  ^  Sur  un  ms.  des  Lettres  ad  Familiares  [R.  F. 
Leighton].  L'auteur,  qui  a  examiné  les  mss.  Harléiens,  conclut  qu'ils  sont 
indépendants  du  Mediceus.  1[  Sur  les  négatifs  en  grec  [A.  Sander].  Main- 
tient entre  autres  choses  que  p-vi  cù  est  plus  faible  que  le  négatif  simple, 

15  où,  et  non  pas  plus  fort.  ^  Sur  les  verbes  grecs  qui  ajoutent  e  au  thème 
dans  quelques  temps  qui  n'appartiennent  pas  au  système  du  présent 
[Goodwin].  Court  sommaire.  Humphreys. 

FRANCE 

Rédacteur  général  :  Emile  Châtelain. 

Annales  de  la  F'aculté  de»  lettres  de  Bordeaux.  2°  année, 

25  l"livr.  Du  caractère  lyrique  et  de  la  disposition  dans  les  hymnes  de 
Callimaque  [A.  Couat].  <Cf.  R.  des  R.  3,  d85,  39>.  Callimaque  a  su,  pour 
des  fêtes  déterminées,  et  en  tenant  compte  des  nécessités  de  chacune 
d'elles,  composer  en  vers  hexamètres  des  poèmes  lyriques  ou  épiques,  ou 
tous  les  deux  ensemble,  dont  la  nouveauté  et  la  variété  se  dissimulent 

30  sous  l'apparence  d'une  modeste  imitation  des  modèles  antiques.  Ses 
hymnes  peuvent  se  diviser  en  trois  classes  :  les  hymnes  3  et  4  sont  épi- 
ques avec  qq.  mélanges  de  lyrisme  ;  1  et  2  ont  le  mouvement  d'une  ode  ; 
5  et  6  participent  de  ces  deux  caractères.  Callimaque  cherche  à  rapprocher 
les  limites  des  genres.  ^  L'éloquence  des  délateurs  [Th.  Froment].  Quoi- 

35  qu'il  ne  reste  rien  de  cette  éloquence  canine,  on  en  peut  deviner  la  mé- 
thode d'après  Quintilien,  Tacite  et  Pline  le  jeune.  Ses  principales  ressour- 
ces sont  la  violence  et  la  ruse,  elle  exige  surtout  du  tempérament,  de 
l'imagination  et  de  l'audace.  Elle  invoque  sans  pudeur  les  grands  sou- 
venirs de  la  vieille  Rome,  mais  elle  est  née  de  l'alliance  des  rhéteurs  et 

40  des  Césars.  Elle  s'adapte  à  la  nouvelle  procédure,  tronquée  et  mutilée 
comme  elle,  et  à  la  nouvelle  politique.  ^  Communications.  —'Traduction 
française  des  derniers  chapitres  de  l'Économique  d'Aristote  [É.  Egger]- 
<Cf.  R.  des  R.  4, 188,  13).  L'auteur  avertit  que  le  texte  latin  de  Durand 
d'Auvergne,  incoirect  en  son  original,  et  encore  altéré  dans  les   copies 

45  qui  nous  en  sont  parvenues,  n'est  pas  toujours  éclairé  par  le  texte  des 
autres  versions  latines.  Il  y  aurait  à  faire  sur  tous  ces  textes  latins  et  sur 
la  traduction  de  iNicole  Oresme  un  travail  de  critique  ébauché  seulement 
par  Rose  et  Susemihl.  ^  Notes  sur  divers  points  d'histoire  des  mathéma- 
tiques grecques  [C.  Henry],  i.  Sur  qq.  mss.  de   Diophante.  Avons-nous 

50  réellement  perdu  7  livres  de  l'Arithmétique,  ou  Topinion  qui  lui  attribue 
13  livres  n'a-t-elle  pas  pris  naissance  dans  le  lait  que  chacun  des  livres 
étant  dédoublé,  l'œuvre  de  D.  aurait  présenté,  avec  le  traité  des  'Nombres 
oplygones'  un  ensemble  de  i3  livres.  Contenu  du  Vatic.  gr.  200.  —  ii. 


ANNALES  DE  LA  FACULTÉ  DES  LETTRES  DE  BORDEAUX.        191 

Sur  un  passage  de  Viète.  L'Adraste  cité  (Isag.  in  art.  anal.  3)  doit  être 
Adraste  d'Aphrodisias,  péripatéticien  et  géomètre  distingué. 

^^  2«  livr.  De  l'Invention  et  du  Style  dans  les  hymnes  de  Callimaque 
[Couat].  Malgré  ses  défauts  (faiblesse  de  l'invention,  abus  de  l'esprit, 
manque  de  grandeur  et  de  gravité),  Callimaque  offre  encore  les  qualités   s 
essentielles  du  génie  grec;  le  naturel,  la  mesure,  l'élégance.^^lLes  collèges 
de  *néoi'  dans  les  cités  grecques  [M.  CoUignon].  Textes  relatifs  à  Tinsti- 
tution  encore  peu  connue  des  v/oi  (âgés,  selon  C,  de  20  à  22  ans).  C'est 
la  continuation  de  l'éphébie.  C'est  un  groupe  constitué  avec  son  conseil, 
ses  magistratures,  ses  finances  (soumis  néanmoins  à  l'autorité  de  l'un  lo 
des  magistrats  de  la  cité)  qui  exerce  une  action  indépendante,  a  ses  actes, 
ses  greffiers,  ses  lieux  de  réunion.  Il  assiste  aux  fêtes  publiques  ;  il  a  des 
cultes  spéciaux,  des  concours  qui  lui  sont  propres.  C'est  la  jeunesse 
organisée  surtout  pour  développer  l'éducation  reçue  dans  l'éphébie.  ^ 
Deux  inscriptions  grecques  du  musée  de  Verdun  [Fd.].  Ce  sont  deux  mo-  i5 
numents  athéniens  représentant  le  banquet,  avec  brèves  inscriptions.  ^ 
Communications.  —  Étude  sur  les  lettres  de  Pline  et  de  Trajan  relatives 
aux  chrétiens  de  Bithynie  [P.  Dupuy].  A  l'exception  d'une  phrase,  le  rescrit 
de  Trajan  paraît  authentique,  mais  la  lettre  de  Pline  a  été  falsifiée.  Un 
chrétien  lettré  put  de  bonne  heure  remplacer  dans  son  exemplaire  la  brève  20 
missive  de  Pline  par  le  long  morceau  que  nous  possédons  ;  c'était   déjà 
fait  avant  Tertullien.  ^  L'article  de  Suidas  sur  Hypatia  [Tannery].  Les 
mots  pvYi  'lotS'wpouTcûcpaoaocpou  sontinterpolés, puisqu'il  est  certain  qu'Hypatia 
mourut  vierge  ;  rétablir  eî?  devant  xov  à(jTpovop.i)cbv  xavova.  Dans  la  2"  partie, 
empruntée  à  la  vie  d'Isidore  par  Damascius,  lire  'Avôsa-.c;  au  lieu  de  Aî^saioç-  25 
—  Indication  du  passage  d'Adraste  visé  par  Viète  (cf.  P°  livr.). 

^^  3°  livr.  Quintilien  avocat  [Froment].  Recherches  sur  ce  que  devaient 
être  les  plaidoyers  de  Q.  Bien  des  passages  de  l'inst.  Orat.  font  allusion 
aux  affaires  plaidées  par  Q.  Son  originalité,  soit  au  barreau,  soit  à  l'école, 
c'est  d'avoir  remis  en  honneur  les  préceptes  et  les  exemples  de  Cicéron.  so 
Probité  et  désintéressement  de  Q.  ^  Communications.  —  Notes  critiques 
sur  un  manuscrit  de  Juvénal  ayant  appartenu  au  cardinal  de  Richelieu  [A. 
Gasté].  Richelieu  possédait  2  mss.  de  Juv.  L'un  se  trouve  aujourd'hui  dans 
la  Bibl.  de  la  Sorbonne,  n'»  4767  (mieux  vaudrait  dire  à  la  Bibl.  nationale 
n°  16697)  ;  l'autre  est  le  n°  170  de  la  Bibl.  publique  du  Mans  ;  il  date  du  35 
xii-xiiP  s.  et  peut-être  rangé  parmi  les  meilleurs  mss.  «  mediocris  notae.  » 
Exemples  des  fautes  qu'on  y  trouve  ;  listes  de  variantes. 

tl4«  livr.  Les  Messéniennes  de  Rhianus  [Couat].  (Étude  de  26  pages). 
L'épopée  historique  de  Rhianus  ne  nous  est  connue  que  par  le  4^  livr.  de 
Pausanias  et  par  6  fragments  dont  5  n'ont  qu'un  vers.  Recherches  sur  le  4o 
contenu  du  poëme  el  les  causes  qui  en  ont  facilité  la  perte.  Rhianus 
n'avait  sans  doute  pas  plus  de  génie  qu'Apollonius  de  Rhodes.  ^  Commu- 
nications. —  Sur  quelques  traductions  de  l'Économique  d'Arislote 
[Hauréau].  R(3nseignements  sur  un  grand  nombre  de  manuscrits.  Le 
monde  latin  eut,  avant  la  renaissance  des  études  grecques,  deux  traduc-  45 
tions  complètes  de  l'Économique,  et  la  2«,  dont  Rose  et  Susemihl  ont 
méconnu  le  mérite,  vaut  au  moins  la  1",  ayant  été,  comme  celle-ci,  faite 
sur  le  grec.  Elle  se  trouve  principalement  dans  le  ms.  de  l'Arsenal 
n°  699  (1°  77);  l'auteur  en  est  peut-être  Guillaume  de  Meerbeke,  archevêque 
de  Corinlhe.  Une  autre  version  a  été  faite  au  commencement  du  xv°  s.  «o 
par  Léonard  Bruni  d'Arezzo  qu'on  a  accusé  à  tort  de  faux  el  de  plagiai; 
nous  ne  devons  pas  désespérer  de  retrouver  un  jour  le  manuscrit  grec 
dont  il  prétend  s'être  servi.  Châtelain. 


192  1880.    —    FRANCE. 

i%.nauaire  de  l'association  pour  Pencourugendent  des 
études  grecques  en  F'rance,  14^  année.  Discours  [Gidel,  prési- 
dent]. Mention  élogieuse  des  ouvrages  de  :  Boulomédas,  sur  la  vie  parti- 
culière des  anciens  Grecs;  l'archevêque  Dorothée,  table  générale  de  la 
»  Patrologie  grecque  de  Migne;  Dareste,  traduction  française  des  plai- 
doyers politiques  de  Démosthène,-  Daremberg  et  Ruelle,  édit.  complète 
et  traduct.  partielle  des  œuvres  de  Ruphus  d'Éphèse;  Bastien,  trad.  nou- 
velle de  quelques  dialogues  de  Platon  ;  Loiseau,  trad.  de  Thucydide;  Cou- 
GNY,  trad.  des  historiens  et  géographes   grecs   des  Gawies,  t.  I-H;  Croiset, 

10  Sur  la  poésie  de  Pmdare.  ^  Rapport  [A.  Croiset,  secrétaire].  Mention  élo- 
gieuse de  :  Caussade,  Précis  de  la  littérature  grecque  ;  Bayet,  Recherches  sur 
l'histoire  de  la  peinture  chrétienne  en  Orient;  Caillemer,  Le  droit  de  succession 
légitime  à  Athènes;  Y  ast,  Le  cardinal  Bessarion.  Analyse  de  .ces  deux  der- 
niers ouvrages.  ^%  Les  questions  homériques  à  la  Sorbonne  en  1835- 

16  1836,  cours  de  M.  Fauriel  [Egger].  Introduction  sur  les  travaux  publiés  en 
France  relativement  à  la  question  homérique  depuis  Dugas-Montbel  jus- 
qu'à ce  jour.  Suit,  d'après  douze  articles  d'Egger  insérés  dans  le  Journal 
de  rinstruction  publique  du  temps,  le  résumé  rédigé  par Talbot,  du  cours 
de  Fauriel  sur  cette  question.  ^  Héro  et  Léandre, poème  de  Musée, traduit 

20  par  Christophe  de  Harlay,  comte  de  Beaumont  [Communication  de  E. 
Miller].  Il  y  a  en  tête  de  cette  publication  une  notice  de  Miller  sur  les  imi- 
tateurs et  les  traducteurs  de  ce  poème  en  vers  français.  T[  Homère  dans  le 
moyen  âge  occidental  [Queux  de  Saint-Hilaire].  ^  Les  Nomes  de  Terpan- 
dre  et  les  Odes  de  Pindare  [A.  Croiset].  Critique  détaillée  d'une  opinion  de 

25  Westphal  reprise  et  appliquée  à  Pindare  d'un  bout  à  l'autre,  par  Mezger, 
dans  son  livre  récent  intitulé  Pindars  Siegeslieder^  opinion  suivant  la- 
quelle les  sept  parties  signalées  par  Pollux  dans  certains  nomes  de  Ter- 
pandre  devraient  se  retrouver  dans  les  odes  de  Pindare  notamment  et 
encore  ailleurs.  Croiset  montre  que  cette  opinion  n'est  pas  soutenable, 

80  puis,  examinant  ce  que  pouvaient  être  ces  sept  parties  de  Terpandre, 

savoir  :  ÎTvapx.**  fJ^-^f^PX*»  îtaTarpoTra,  p-eToxararpoTça,    ô{xcpaXoç,    acppa-yi;,   £7rtXo"yo;,  il 

conclut  qu'elles  devaient  désigner  des  «  divisions  musicales  »  plutôt  que 
des  divisions  logiques  et  oratoires,  ou  du  moins  qu'elles  s'appliquent  à 
des  groupes  d'idées  assez  distincts  les  uns  des  autres  pour  correspondre 
35  à  des  groupes  mélodiques  et  rythmiques  parfaitement  détinis.  f  Vies  des 
Sophistes  de  Philostrate,  extraits  d'une  traduction  nouvelle  [Bourquin]. 
Notice  sur  la  biographie  et  les  écrits  de  Philostrate,  sur  les  extraits  des 
Vies  de  sophistes,  traduits  par  Belin  de  Ballu  ;  plan  de  cet  ouvrage  de 
Philostrate.  Il  y  a  ici  cinq  extraits  de  la  traduction  complète  que  Bour- 
se quin  possède  en  portefeuille;  ce  sont  :  l'introduction  et  les  vies  de  Gor- 
gias,  Antiphon  de  Rhamnonte,  Critias,  Alexandre Péloplaton,Onomarque. 
Sous  la  traduction  sont  des  notes  explicatives  et  d'autres  notes  où  l'auteur 
indique,  en  cas  de  variantes,  la  leçon  qu'il  a  adoptée  et  les  raisons  de  son 
choix.  Suit  un  appendice  contenant  un  commentaire  de  Bourquin  sur  les 
45  extraits  ici  publiés.  ^  Nicomaque  de  Gérase,  Manuel  d'harmonique  et 
autres  textes  relatifs  à  la  musique  [Ruelle].  Notice  d'histoire  littéraire 
concernant  Nicomaque.  Traduction  française  du  Manuel;  commentaire 
sous  la  traduction.  ^  Nicéphore  Grégoras,  éloge  de  la  ville  d'Héraclée  du 
Pont,  d'après  Memnon  et  autres  historiens  inconnus  [Sathas].  Notice  sur 
«0  le  profit  qu'il  y  a  à  tirer  de  la  littérature  byzantine  pour  la  connaissance 
de  Tantiquité  classique.  Édition  princeps  d'une  lettre  de  Grégoras  à  Ma- 
xime d'après  le  Parisin.  graecus  3040.  ^  Théologie  et  doctrine  religieuse 
de  Socrate  :  Socrate  et  notre  temps  [G.d'Eichthal].  Ce  mémoire  développé 


I 


ANNUAIRE  DE   LA   SOCIÉTÉ  FRANÇAISE   DE   NUMISMATIQUE.      193 

se  compose,  outre  une  introduction,  de  chapitres  intitulés  :  la  théologie 
deSocrate;du  principe  d'analogie  anthropomorphique;  la  providence 
divine  de  la  manleutique  ;  de  l'emploi  dans  les  Mémorables  du  mot  Trpovoia 
(Providence)  comme  expression  d'un  attribut  divin  ;  coup  d'œil  sur  l'his- 
toire de  la  doctrine  de  la  Providence  depuis  l'époque  de  Socrate  jusqu'à  5 
nos  jours;  vraie  piété,  vertu  civile  ;  le  Daimonion;  jugements  sur  Pla- 
ton et  Xénophon  en  tant  qu'historiens  de  Socrate.  ^  Catalogue  de  publi- 
cations relatives  aux  études  grecques  (1879-1880)  [Ruelle].    Cir.  Graux. 

Annuaire   cl»  lu   société   française   de  nuinismaticiue  et 
«i'arciiéoloRîe.  2'  série,  T.  d ,  3°  p.  1879.  Monnaie  inédite  de  Philippe  lo 
ic  tétrarque  [F.  de  Saulcy].  Tète  de  l'empereur  Auguste,  avec  légende 
d'une  lecture  incertaine;  cette  monnaie  est  de  l'an  12  du  règne  de  Phi- 
lippe, c.-à-d.  entre  7  et  8" de  l'ère  chrétienne.  —  Pièce  inédite  de  Zénodore 
::,.  zn-NE-KAi  (an  87)  N(so;),  K(aiaaf)  tête  nuc  d'Octave  à  dr.  ^...TtTPPXHi 
isic)  —  ZHNOA....  tête  nue  de  Zénodore  à  G.;  contremarque  t(itoç)  K(ai(jap)  i5 
appliquée  sans  doute  sur  la  monnaie  pendant  le  siège  de  Jérusalem.  L'ère 
employée  par  Zénodore  commençait  entre  118  et  110  av.  J.-C.  ^  Les  col- 
eclions  de  monnaies  anciennes  au  Trocadéro  [Héron  de  VillefosseJ.  Les 
monnaies  sont  d'un  grand  secours  pour  l'étude  de  l'art,  parce  qu'elles 
:5ont  datées.  La  Grèce  était  représentée  par  les  collections  de  Paravey,  20 
Dutuit  et  Hirsch,  la  numismatique  romaine  par  la  série  de  Lemaitre,  les 
aurei'  de  Ponton  d'Aijiécourt  et  les  contorniates  de  Ch.  Robert,  lamon- 
idie  gauloise  par  les  collections  de  Ch.  Robert  et  Changarnier-Moissenet; 
caractère  particulier  et  pièces  remarquables  de  ces  collections.  ^  La  so- 
ciété française  de  numismatique  à  l'exposition  univ.  de  1878,  exposition  25 
Lucien  de  Hirsch  [L.  de  Hirsch].  Collection  grecque;  monnaies  belles  et 
rares  de  la  Grande  Grèce,  de  la  Sicile,  de  la  Macédoine  ;  monnaies  diverses 
d'Asie  Mineure,  de  Syrie,  de  Bactriane,  d'Afrique.  ^  Numismatique  an- 
cienne de  l'Orient,  expos,  de  H.   Hoffmann  [attribué  à  Schlumberger]. 
Monnaies  d'or  fortement  mélangées  d'argent  des  rois  de  Lydie,  les  !"•  30 
monnaies  asiatiques  à  coin,  monnaies  frappées  par  Darius  et  ses  succes- 
seurs les  Achéménides,  entre  autres  le  double  darique  d'or  et  la  grande 
monnaie  d'arg.,  au  revers  de  la  forteresse  ;  suite  des  rois  parlhes,  des  rois 
arsacides  ;  plus  de  50  pièces,  attribuées  par  le  duc  de  Luynes  aux  satrapes 
de  l'Elynaïde,  série  unique,  monnaies  des  Sassanides,  et,  parmi  elles,  35 
pièces  en  or  de  la  plus  grande  rareté,  entre  autres  et  surtout  celles  de 
Saper  I,  de  Yarahran  II  et  de  sa  famille,  de  Narsès,  d'Isdegerd  I,  de 
Pérose.  Autres   monnaies  de  souverains  asiatiques  qui  sont  des  raretés 
insignes,  des  princes  du  Tabéristan,  d'Ecbatane,  des  satrapes  du  Farsis- 
tan,  des  rois  des  Omanes,  de  la  Characène,  etc.  ^  Les  monnaies  primitives  40 
de  Rome  et  de  l'Italie  centrale  et  le  système  monétaire  de  la  rép.  romaine, 
de  7oi  à  30  av.  J.-C.  Exposition  de  Lemaitre  [A.  Lemaitre].  Chacune  des 
phases  du  monnayage  romain  est  représentée  dans  cette  collection,  non 
par  des  séries  complètes,  mais  par  des  spécimens  de  choix  dont  la  tota- 
lité ne  dépasse  pas  500.  Exposé  des  systèmes  monétaires  de  Rome  aux  4.5 
différentes  époques  :  l'aes  rude  ou  morceau  de  cuivre  brut;  l'aes  grave  de 
Servius  Tullius,  représenté  dans  la  collection  par  un  quadrussis  avec  un 
bœuf  pour  type  ;  le  type  delà  proue  de  navire  appartient  à  une  période 
distincte  et  postérieure.  Les  decemvirs,  parla  loi  des  douze  tables,  régu- 
larisèrent les  types  et  les  formes  du  système  libral,  les  séries  italiques  50 
de  L.  sont  tout  à  fait  remarquables.  Exposé  historique  des  différentes 
modifications  apportées  au  poids  et  aux  types  des  monnaies  de  Rome  et 
des  provinces  de  l'Italie  et  spécimens  de  ces  changements  figurant  dans 

u.  DE  iMULOL.  :  Juillet  1881.  —  Iteoue  des  lievues  de  1880.  V.  —   va 


194  1880.    —    FKANCE. 

la  collection  de  L.  ^  Les  monnaies  impériales  romaines  en  or.  Exposi- 
tion de  Ponton  d'AmécourL  (2  pi.)  [Ponton  d'Amécourt].  Cette  collection 
se  compose  de  645  aurei,  d'une  conservation  admirable,  dont  beaucoup 
sont  uniques  et  (}uelques-uns  entièrement  inédits  :  catalogue  de  ces 
5  aurei  dont  la  liste  commence  avec  Sylla  (81  av.  J.  C.)  pour  se  clore  avec 
les  Paléologues  (1261-1453).  Descr.  des  pièces  les  plus  rares,  parmi  Jes- 
quelles  celles  de  Domitiile,  Julie  fille  de  Titus,  Pescenius  Niger,  Albin, 
Gordien  d'Afrique,  Julia  Soaemias,  Julia  Moesa,  Uranius  Antoninus, 
Postume  d'or  au  revers  d'Hercules  Deusoniensis,  etc.  ^  Médaillons  con- 

10  torniates  [Ch.  Robert].  Ces  médaillons  ont  rapport  aux  nombreux  specta- 
cles dont  on  gratifiait  le  peuple  à  Rome  et  dans  les  provinces.  R.  a  classé 
ses  contorniates  suivant  la  nature  des  jeux  auxquels  ils  ont  trait;  les 
têtes  qui  sont  sur  ces  médaillons  en  sont  le  revers,  les  sujets  empruntés 
aux    scènes  du  théâtre,  du  cirque,  de  Tarène  ou  du  stade,  doivent  être 

15  considérés  comme  le  droit:  suit  le  catal.  divisé  en  3  parties  :  1°  sujets 
divins;  2°  jeux  du  cirque,  de  l'amphithéâtre  ou  du  stade,  concours,  etc.; 
3°  médaillons  inachevés.  ^Monnaies  gauloises  (pL,  figures)  [-Ch.  Robert]. 
Les  Gaulois  ont  copié  les  types  religieux  des  Grecs  et  des  Romains  sans 
y  attacher  une  idée  religieuse,  ils  voulaient  simplement  faire  circuler  leurs 

20  monnaies  sous  une  étiquette  ayant  cours  et  en  possession  déjà  confiance. 
Les  attributions  par  peuple  et  par  chef  sont  fort  incertaines,  et  rendent 
nécessairement  ce  classement  arbitraire  en  bien  des  points.  Le  catal.  est 
ainsi  divisé  ;  1®  Massaliétide  dont  les  Gaulois  ont  imité  beaucoup  de  mon- 
naies; 2°   Sud  de  la    Gaule,   c'est-à-dire  ancienne  Aquitaine,  province 

2û  romaine  jusqu'à  Lyon;  3°  Centre  de  la  Gaule,  moins  les  cités  maritimes, 
c.-à-d.  à  peu  près  la  Celtique  de  César;  4°  Ouest  de  la  Celtique,  qqs-uns 
des  peuples  que  César  range  parmi  les  Celtes  maritimes;  5°  Nord  de 
la  Gaule,  Belges  de  César,  île  de  Bretagne  ;  6°  Régions  Iransrhénanes  et 
danubiennes. 

3'^  11[T.  d,  4"  p.,  1880.  Trouvaille  de  Couvron  [A.  de  Belforl].  La  M'""  de 
S^-Chamans  et  son  fils,  en  poursuivant  leurs  fouilles  <cl.  R.  des  R.  4, 221. 
26)  dans  le  cimetière  gallo-romain,  ont  trouvé  un  trésor  rempli  de  mon- 
naies en  billon,  au  nombre  de  685;  la  plus  ancienne  est  de  Caracalla 
(entre  213  et  217),  la  plus  récente  est  de  Postume.  Suit  la  liste  des  pièces 

35  dont  4  ne  sont  pas  dans  Cohen  ;  1°  Dr.  :  DIVO  TRAIANO,  son  buste  radié 
à  dr...  i^  :  CONSECRATIO,  autel  allumé;  restitution  de  Gallien.  2°  Dr.: 
1MP.CAES.M.ANT.G0RDL\NVS  AVG,  buste  radié  à  dr.  avec  la  cuirasse  et 
la  paludamentum.  i^  :  P.M.TR.P.Il.COS.P.P.  Mars  nu,  casqué,  courant  à 
dr.,  le  manteau  surTépaule,  portant  une  hasteet  un  trophée  sur  l'épaule. 

^"  3«  Valérien  père,  i^:  APOLLINI-PROPVGN.  V  Dr.  :  IMP.SALON.VALEHIA- 
NVS.AVG.tête  radiée  à  dr.  avec  la  cuirasse  et  le  paludamentum.  a:  SPES 
PVBLICA  l'espérance  debout,  à  g.  tenant  une  fleur  et  relevant  sa  robe. 

H.  Thédenat. 

Bibliothèque    de   l'école   «les   Cliai-tes.   T.    41.   1'^'=   et  2^    livr. 

■45  Catalogues  des  manuscrits  du  Vatican.  Traduction  de  plusieurs  articles 
italiens  de  G.  B.  deRossi  insérés  dans  l'Aurora  (13  févr.  25,  27,  28  et  29 
avr.  1880).  Notice  sur  les  catalog-ues  des  différents  fonds  du  Vatican  dont 
la  pubhcation  va  être  entreprise  par  LéonXIIL  ^Une  visile  à  Cheltenham 
[P.  VioUet].  Renseignements  sur  la  bibliothèque  privée   laissée  par  feu 

50  ThomasPhillippscontenant30.000manuscrils.  L'auteur  s'est  surtout  occupé 
des  mss.  importants  pour  l'histoire  du  droit  en  France.  ^  Glossaire  anglo- 
saxon  d'Épinal  [].  Fort  intéressant  pour  la  paléographie,  peut-être  le  plus 
;incien  monument  de  la  langue  anglo-saxonne,  fl  S**  livr.  Souscription 


BULLETIN   CRITIQUE  DE   LITTÉRATURE,   d'hISTOIRE  195 

en  lettres  grecques  d'un  ms.  de  Vendôme  |J.  QuiclieralJ.'Le  n"  31  de  la 
bibliothèque  publique  de  celle  ville,  du  x«  s.,  contenant  Cassien,  offre  une 
souscription  où  les  lettres  lalines  V,  E,  0,  S,  T,  sont  exprimées  par 
ï,  H,  ii,  c  et  0  ;  I  par  l'upsilon  pointé.  Le  copiste  doit  être  rattaché  à  l'école 
ce  Tours.  ^  L'évangéliaire  de  Rossano.  Histoire  de  la  découverte  acci-  s 
(ientclle  d'une  version  des  évangiles  antérieure  à  S.  Jérôme  <cf.  plus 
haut,  p.  124,  31  et  37).  Il  ne  reste  plus  que  les  év.  de  S.  Mathieu  et 
s.  Marc,  ^j  L'institut  archéologique  de  S.  Pétersbourg.  %  Curiosités  paléo- 
j.,raphiques  d'Italie.       ^  •  E.  C. 

Bulletin  erîtique  de  littérature,  d'iiietoire  et  de  tii^olo-  lo 
içie*.  (2°  sér.  de  l'Ècho  bibliographique)  1"  année.  15  mai.  P.  Willems,  Le 
Droit  public  romain,  depuis  la  fondation  de  Rome  jusqu'à  Juslinien.  4^  éd. 
[BeurlierJ.  «  Excellent  résumé  des  connaissances  acquises  aujourd'hui  ». 
Le  critique  toutefois,  en  certains  endroits  aurait  voulu  plus  de  netteté 
(hronologique,  qqs.  points  importants,  tels  que  les  chapitres  relatifs  aux  15 
])OStes  et  à  l'armée  auraient  gagné  à  être  développés.  Enfin  un  index  des 
termes  grecs  et  latins  expliqués  dans  l'ouvrage  est  indispensable.  m[  IS 
jn.  BoissiER,  Promenades  archéologiques  [Duchesne].  Compte  rendu  très  fa- 
^'orable.  ^  S.  Reinach,  Manuel  de  Philologie  classique  d'après  le  Triennium 
l»hilologicum  de  W.  Freund,  etc.  [Beurlier].  «Tous  les  chapitres  n'ont  pas  20 
la  même  valeur.  A  côté  de  parties  plus  légèrement  traitées  et  véritable- 
ment insulfisantes,  d'autres  sont  dignes  de  grands  éloges.  »  Le  critique 
signale  qqs.  desiderata.  En  somme  ce  livre,  tel  qu'il  est,  est  appelé  à 
lendre  de  grands  services,  ^f^  1"  jL  Beurlter,  Histoire  abrégée  de  la  litté- 
rature latine  depuis  les  origines  de  Rome  jusqu'au  vi«  s.  de  l'ère  chré-  25 
ienne  [P.  Lallemand].  Petit  livre  utile,  bien  fait,  sans  prétention,  pres- 
(jue  complet  malgré  sa  concision.  Qqs.  observations  du  critique.  ^^  15 
jl.  E.  Fallex,  Anthologie  des  poètes  latins  avec  traduction  française  [R.  Re- 
j^nier].  Livre  à  l'usage  des  classes  et  qui  sera  utile  aux  écoliers.  %  Julien 
Sacaze,  Épigraphie  de  Luchon  [H.  ThédenatJ.  Critique  saine,  conjectures  30 
)ruclentes  et  réservées,  procédés  vraiment  scientifiques.  If  l"août.  Em. 
''ernique.  Étude  sur  Préneste,  ville  du  Latium.  Thèse  [Lallemand].  A  abordé 
souvent  avec  succès  des  questions  délicates.  Analyse  et  observations  du 
critique,  f  Variétés.  Cachets  inédits  des  médecins  oculistes  Magillius  et 
I).  Gallius  Sextus  (1  pi.  d'héliogravure)  [H.  Thédenal]. Texte,  traduction  cl  ss 
commentaire.  Cachet  de  Magillius:  r  «  Magilli(i)  dialep||idos  ad  cicatri 
ces).  »  20  «  Magilli(i)  Th||urinum  'c(rocodes).  »  3°  «  Magilli(i)  diox||sus 
ad  cicatri(ces)  ve(teres).  »  4°  Magilli(i)  dia||lepiclos  c(rocodes).  »  —  Cachet 
le  D.  Callius  Sextus  :  1<»  «  D(ecimi)  :  Galli(i)  se[x]ti||s[ph]rag||is  ad  aspri- 
lu(l(ines).  »  2°  D(ecimi)  Galli(i)  se[x]ti  pel|nici(llu)m  le(ne)  ad  lipp(ilu- 40 
dinem).  »  3"^  «  D(ecimi)  Galli(i)  se[x]l(i)  s[ph]ra||gis  ad  impet(um)  lippil(udi- 
nis).  »  4°  '.(  I)(ecimi)  Galli(i)  se[x]ti  ||  divinu(m)  ad  asp(ritudines).  »  %%  1 5  août. 
Lettre  de  L.  Duchesne  au  directeur  du  Bulletin.  ^1  J.  M.  Sestier,  La  Pira- 
terie dans  Vantiquité  |  E.  Beurlier].  Bon  résumé  ,  mais  point  d'aperçus 
nouveaux,  f  P.  de  Saint-Victor,  Les  deux  masques,  Tragédie-Comédie.  45 
1"  série  :  Les  Antiques.  Eschyle  [Lallemand].  Intéressant.  P.  de  Saint- 
Victor  «  joue  avec  les  mots  comme  Paul  Véronèse  jouait  avec  la  lu- 
mière. »  (Nous  ne  saurions  partager  l'admiration  du  critique).  Cachets 
inédits  des  médecins  oculistes  Magillius  et  D.  Gallius  Sexlius  [Thé- 
denal]. Fin.  ff  15  sept.  V.  G uÉ rln,  L 'i/c  de  Rhodes.  2°  édition  avec  carte  60 

1.  Ce  l'ocueil  parait  lo  l'-r  ot  le  15  de  chaque  mois  dans  un  format  st^mblahhi  à  celui  de  la 
Revue  critique.  Nous  écartons  de  notre  analyse  tout  ce  qui  ue  cpucorue  que  la  tliéologie. 


106  1880.    —   IKANCE. 

[E.  Beurlier].  Réimpression  sans  changement  de  ce  livre,  le  plus  complet 
qui  existe  aujourd'hui  sur  cette  île.  ^*j[  l^"*  oct.  Eug.  Baret,  (Euvres  de 
Sidoine  Apollinaire  [L.  Duchesne].  Cette  éd.  est  loin  d'être  en  progrès  sur 
celle  de  Sirmond.  L'introduction  littéraire  de  B.  est  un  travail  sérieux  et 
h  intéressant.  Qqs.  observations  du  critique.  T[  E.  Baudat,  Étude  sur  Denys 
d'Halicarnasse  [D.  L.].  Travail  qui  accuse  de  minutieuses  recherches,  •i*^ 
15  oct.  0.  HmscHFELD,  Contribution  à  Vhistoire  dudroit  latin.  Trad.  de  l'alle- 
mand par  H.  Thédenat  [J.  V.].  Concerne  le  'majus'  et  le  'minus  Latium'. 
Conclusion  :  «  La  division  en  'majus  Latium'  et  'minus  Latium'  n'est  pas 

10  de  beaucoup  antérieure  au  temps  même  où  écrivait  Gaius.C'estàHadrien, 
ou  à  l'un  de  ses  prédécesseurs  immédiats,  qu'il  faut  l'attribuer.  Lalraduc- 
tion  française  est  élégante.  ^  P.  Clairin,  Bu  génitif  latin  et  de  la  préposi- 
tion DE  [Lallemandj.  Peu  d'originalité  dans  la  l"""^  partie  consacrée  au  gé- 
nitif latin.  La  2«  relative  à  la  préposition 'de' dans  la   décomposition  du 

u  latin  contient  des  remarques  fines.  La  3«  partie  concerne  la  formation  du 
français.  ^^  l'^' nov.  J.  M.  Guardia,  C.  lulii  CaesarHs  Commentariide  B.G. 
[E.  B.].  Éd.  pour  les  classes  dans  laquelle  l'auteur^  complètement  rompu 
avec  les  habitudes  orthographiques  des  éditeurs  français.  G.  a  trop  né- 
gligé la  partie  géographique,  il  aurait  pu  avec  avantage  supprimer  des 

20  allusions  politiques  et  religieuses.  ^^  15  nov.  Cachet  inédit  du  médecin 
oculiste  Ferox  [Thédenat].  <Cf.  4  et  15  août.)  Texte,  traduction  et  étude 
relative  au  médecin  Ferox.  Lecture  :  «  Féroces  crocodes  ||  ad  veteres  cicatr 
(ices).  »  Th.  incline  à  penser  que  des  médecins  faisaient  graver  des  ca- 
chets, portant  non  leur  propre  nom,  mais  celui  du  médecin  dont  les  col- 

25  lyres  étaient  à  la  mode.  Toutefois  il  pose  la  question  sans  la  résoudre. 
^[^  l^'^déc.  Jules  Martha,  Catalogue  des  figurines  en  terre  cuite  du  musée  de 
la  société  archéologique  d'Athènes  avec  8  planches.  16°  tasc.  de  la  bibl.  des 
éc.  fr.  de  Rome  et  d'Athènes  [Thédenat].  Utile  et  consciencieux  travail. 
Les  planches  qui  accompagnent  le  catalogue  sont  d'une  bonne  exécution  K 

30  Henri  Lebégue. 

Bulletin  de  la  Société  de  géographie  de  l*aris.  6°  série, 
t.  19.  Mars.  Voyage  au  pays  des  Médjourtines  [Revoit].  Le  nom  de  Kiiro- 
mata,  que  porte,  chez  les  indigènes,  un  pic  situé  près  du  cap  Gardalui, 
dans  l'Aromatica  regio,  rappelle  le  nom  ancien.  %%  Avril.  De  la  frontière 

35  entre  les  Bellovaques  et  les  Vélocasses  [Bonnefoy].  Cette  frontière  aurait 

été  marquée  par  une  ligne  de  mégalithes ,    près  de  Chars  en  Vexin. 

'  %^  Sept.  Les  monts  Aourès  [Latruffe].  Les  traces  d'occupation  romaine 

dans  l'Aourès  sont   restreintes   aux  deux  vallées  Ouâd'Abdi  et  Ouàd- 

Meghâr.  Yidal-Lablache. 

40  Bulletin  de  la  Société  languedocienne  de  géographie. 
T.  2.  N*»  7.  Du  culte  de  quelques  divinités  topiques  en  usage  dans  le  midi 
de  la  France  [Michel].  On  connaît  vingt-trois  autels  votifs  aux  Proxènes, 
dix-sept  chez  les  Volces  Arécomiques,  trois  chez  les  Voconces,  trois  chez 
les  Cavares.  Hypothèses  sur  Forigine  et  la  nature  de  ce  culte.  %%  T.  3. 

45  pyjos  j_2.  Études  sur  la  cartographie  ancienne  [Soubeiran].  Les  cartes 
d'Agathodémon  seraient-elles  de  Marin  de  Tyr,  corrigées  d'après  les  idées 
et  sous  la  direction  de  Ptolémée?  %%  T.  3.  N°«  3-4.  Le  passage  d'Hannibal 
à  travers  le  Dauphiné[Révillout].  L'auteur  considérant  les  traditions  rap- 
portées par  Polybe  (m,  50,  1)  et  par  Tite-Live  (xxi,  31),  comme  en  oppo- 

»o  sition  l'une  avec  Fautre,  donne  la  préférence  à  la  dernière.  A  la  nouvelle 

1.  Nous  arrêtons  notre  analyse  à  ce  numéro.  Le  suivant,  qui  porte  la  date  1"  décembre  et 
1er  janvier,  sera  analysé  l'année  prochaine. 


BULLETIN  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES   197 

du  départ  de  Scipion,  H.  revient  vers  le  sud,  et,  par  Veynes,  Gap  et  Chorges, 
gagne  la  vallée  de  la  Durance  et  le  Genèvre.  Vidal-Lablaghe. 

Oulletin  de  la  Société  de  l'Bistoire  de  I*arl»  et  de  l'Ile- 
de-France.  Jr.-Févr.  [J.  Romain  Boullenger].  B.  signale  l'ouverture  du 
musée  Carnavalet;  le  rez-de-cliaussée  est  consacré  surtout  aux  nombreux  s 
objets  gallo-romains  trouvés  à  Paris  pendant  ces  dernières  années  ;  les 
objets  sont  accompagnés  d'inscriptions  explicatives  très  bien  faites.  — 
La  partie  des  arènes  de  la  rue  Monge  qui  n'a  pas  encore  été  explorée  va 
être  couverte  de  nouveaux  bâtiments  ;  la  Société  espère  que  ce  sera  Toc- 
casion  de  fouilles  complètes  et  bien  conduites.  H.  Thédenat.       lo 

Oulletin    de    la   Société    nationale     des    antiquaires    de 
France.  i879,  4^  livr.  [Fréd.  Moreau].  M.  rand  compte  de  ses  fouilles 
sur  le  territoire  de  Trugny,  commune  de  Bruyères  ;  il  y  a  trouvé  de  nom- 
breuses sépultures  contenant  des  vases  et  des  objets  en  silex,  en  fer,  en 
bronze  et  une  boucle  d'oreille  en  or.  ^  [Mowal].  Signale  une  inscr.  gau-  is 
loise  en  caraclèreis  grecs,  trouvée  à  Nîmes.  *f[  [Villefosse].  Inscriptions 
d'Hadjar-Roum,  dont  l'abbé  Grussenmeyer  lui  a  envoyé  les  estampages; 
une  seule  est  inédite  :  [Au]g(ustae)  Nemesi  [sac(rum)]  ||  Julius  Germa||nus 
dec(urio)    al(ae)  Thr(acum)  ||  praepositus  coh(orti)||secundae  Sardor(um} 
(anno)  pr(ovinciae)  ccxviiii  (:=  209  p.  Chr.).  Y.  indique  qq.  rectifications  à  20 
la  lecture  de  Tinscr.  Plusieurs  inscr.  funéraires  de  El-Kammam  et  Médina, 
copiées  dans  l'Aurès  par  le  D^  Reboud  ;  les  inscr.  de  ces  régions  sont 
rares.  Les  personnages  mentionnés  sur  ces  monuments  sont  morts  à  un 
ùge  avancé  ;  Guérin  a  fait  la  môme  observation  au  sujet  des  inscr.  fun. 
de  la  régence  de  Tunis.  ^  [J.  Quicherat].  Cournault  croit  que  le  bronze  25 
gravé  à  la  page  21G  du  Bulletin  de  1878,  représente,  non  une  panthère, 
comme  on  l'a  cru,  mais  une  lionne.  T[  []  Copie  envoyée  par  FI.  Yallentin, 
d'une  inscr.  de  l'emp.  M.  Aurclius  Claudius,  trouvée  à  Grenoble,  en  mai 
1879,  dans  les  travaux  de  la  citadelle.   ^  [Yallentin].  On  a  découvert  au 
lieu  dit  la  Luzerniôre,  commune  de  Moirans  (Isère),  un  vase  contenant  30 
[environ  500  monnaies  gauloises;  Y.  en  a  examiné  qq.-unes,  ce  sont  186 
W  imitations  des  deniers  romains  au  type  des  Dioscures,  avec  la  légende 
COxMA;  73  monnaies  des  Yolces  Arécomiques,  avec  la  légende  YOL;  des 
deniers  au  type  de  l'hippocampe,  du  chamois.  T[  [Villefosse].  Borne  mil- 
liaire  de  Claude,  trouvée  au  camp  de  la  Yalbonne,  près  Lyon,  elle  appar-  35 
tenait  à  une  voie  de  Lyon  à  Genève  par  la  rive  droite  du  Rhône;  nouvel 
exemple  des  nombreux  travaux  d'utilité  publique  exécutés  sous  Claude. 
^j  [GuifïVey].  Note  tendant  à  établir  l'antiquité  réelle  de  la  tète  de  Gybèle 
et  du  buste  de  m.moaioc  aciatikoc  ||  iatpoc  megoaikoc,  conservés  au  ca- 
binet des  médailles.  ^  [Mowat].   Restitue,  plus  complètement  qu'il  ne  4o 
l'avait  fait,  une  inscription  de  Saintes  :  [D(iis)  M(anibus)  ||et  mem(oriae)] 
G(aii)  Juli(i),  Ri[g]ovcriugi  f(ilii),  Yol(linia  tribu),  Marino,  [seviro  augus]- 
tali  primo,  c(uratori)  c(ivium)  R(omanorum),  quaestori  verg[obreto],  |j 
[Julia]  Marina,  filia  f[ecit  d(e)  s(uo)?].  L'inscr.  dans  la  tribu  est  rare  dans 
ies  inscr.  de  la  Gaule  Belgique  ;  le  gentilicium  Julius  indique  le  l' tiers  45 
du  P  siècle  de  notre  ère  ;  vergobreto  est  synonyme  de  duumviro  ;  le  texte 
de  César  (B.  G.  1,  16)  :  u  In  his  Divitiaco  et  Lisco,  qui  summo  magistratui 
praeerant,  quem  Vergobretum  appellant  Aedui...  etc.  »,  ne  doit  plus, 
comme  on  l'a  fait  à  tort,  être  corrigé  'praeerat'  ;  comme  les  duumviri,  les 
vergobreli  étaient  au  nombre  de  deux,  une  monnaie  gauloise  le  contirme  :  so 
'Caltos  Cisiambos  Yercobreto',  le  dernier  mot  est  au  pluriel.  ^  [Egger]. 
Le  Gentilicium 'Julius' n'indique  pas  nécessairement  le  commencement 
du  1"  siècle.  •[  [Yillefosse].  Inscr.  de  Oudjel  (Algérie),  faisant  connaître 


il 


198  1880.    —    FRANCE. 

le  nom  ancien  de  la  ville  :  Respub(lica)  Uzelitanorum,  qu'il  ne  faut  pas 
confondre  avec  la  Colonia  Julia  Augusta  Uzellis  en  Sardaigne.  Cette  inscr. 
est  dédiée  au  genius  areae  frumentariae  ;  elle  nous  apprend  que  la  Resp. 
Uzelitanorum  avait  des  décurions  présidés  par  un  magister,  que  l'élection 
5  annuelle  avait  lieu  le  3  des  nones  de  jr.,  que  cette  élection  était  faite 
dans  un  capitole  ;  une  autre  inscr.  trouvée  près  du  bordj  d'Aïn-Gueltar, 
indique  l'existence  d'un  capitole  dans  une  autre  localité  de  nom  inconnu. 
—  Restitue  ainsi  l'inscr.  d'une  patère  noire,  vernissée,  à  reliefs,  du  Lou- 
vre, provenant  de  Cervetri  :  [L.  Cajnoleiu,  [1.  f.,  fjecit  Cale[nu].  T[l[4«  tri- 

10  mestre.  —  [Palustre].  P.  croit  qu'on  a  mis  au  jour,  à  Vienne,  les  vestiges 
d'une  basilique.  ^  [De  Witte].  Statuette  en  bronze  de  Vulcain,  trouvée  à 
Clermont-Ferrand.  ^  [Gaidoz].  Sur  la  patère  de  Reims,  communiquée  par 
Mowat  <R.  des  R.  4,  192,  45),  on  voit  une  3«  ligne  avec  les  lettres  V.  S. 
L.  M.  1[  [Mowat].  Main  en  bronze  conservée  au  musée  de  Rennes,  portant 

15  des  marques  de  tatouage  ;  c'est  une  main  votive  ;  une  autre  main  talouée 
est  conservée  au  musée  de  Darmstadt.  —  Une  statuette  en  terre  cuit(3, 
provenant  des  environs  de  Strasbourg,  représente  une  divinité  féminine, 
assise,  tenant  dans  son  giron  un  petit  quadrupède  ;  rapprochement  avec 
deux  statuettes,  dont  l'une  provient  de  l'Allier  (Tudot,  p.  35,  lig.  51)  ; 

20  Heuzey  fait  remarquer  que  l'on  représentait  souvent  Cybèleavec  un  lion, 
et  Déméter  et  Vénus  avec  un  quadrupède  sur  les  genoux.  1[  [Mowat].  Ger- 
mer Durand  envoie  la  copie  d'une  inscr.  relevée  par  lui  à  St-Laurent  de 
Trêves,  qu'il  lit  ainsi  :  Ma(rti)  Tritullo  cons(ervatori),  Acrani{us)?  V(otum) 
s(olvit)  l(ibens)  m(erito)  ;  M.  propose  la  lecture  :  Ma(rti)  Tritullo  consa- 

25  crani  v(otum)  s(olverunt)  l(ibentes)  m(erito).  ^  [Maxe  Verly].  Présente  un 
moulage  de  la  patère  de  Reims  qu'il  faut  décidément  lire  :  Mart.  sacr.  || 
lulius  Durnaci...  ||  v.  s.  1.  m.  ^  [Villelosse].  Anse  d'amphore,  découverte 
à  Angers,  on  y  lit  :  GSEMPO  ;  une  anse  de  Clermont-Ferrand  porte  le  nom 
de  L.  Junius  Melissus,  qu'une  autre  anse  de  Néron  montre  associé  à  sa 

âo  sœur  Melissa  <R.  d.  R.,  t.  3,  190,  15);  la  même  association  se  retrouve 
sur  des  anses  trouvées  à  Rome.  ^  [A.  Bertrand].  Compte  rendu  des 
fouilles  d'un  tumulus  à  Apremont  ;  Char  à  quatre  roues,  garniture  de 
coiffure  d'homme,  tibules,  perles  en  or,  étoffes.  1[  [Rayet].  Scyphos  de 
Tanagra,  représentant  la  lutte  de  Thésée  et  du  Minotaure  d'un  côté,  de 

35  l'autre  la  légende  de  Minas  et  de  Dédale;  époque  :  8^  siècle  ;  Heuzey  croi- 
rait le  monument  moins  ancien  et  l'attribue  au  commencement  du  6°  s. 
^  [Mazard].  Statuette  venant  de  Suez  ;  le  Louvre  en  possède  de  môme 
provenance.  ^  [De  Laurière].  Inscr.  d'Auch,  faisant  connaître  Aurelius 
Tertinus,  centurion  de  la  30°  légion.  —  Un  autel,  trouvé  à  Lectoure, 

40  porte  :  Divae  Faustinae.  ^  [Villefosse].  Notice  sur  une  fabrique  d'objets 
en  ivoire,  découverte  à  Djimilah  par  Dufour.  %  [Heuzey].  Coupe  en 
verre  noir,  à  vernis  brillant,  portant  inscription,  donnée  au  Louvre 
par  de  Witte.  ^  [Mowat].  Monument  épigraphique  provenant  de  l'Archi- 
pel,  au  musée  de  Vannes,  [K]aXXîaTiov  Ari[xnTpîcu  'A6r,va[î&u]  ôu-^âr/ip  -/.fr.aTà  -/.aîfs. 

45  —  Une  inscript,  grecque,  qui  se  trouve  à  la  mairie  de  Clermont  (Oise) 
(Bulletin  des  Ant.  de  Fr.  1861,  p.  87),  n'est  qu'un  surmoulage  d'une 
inscr.  d'Athènes  conservée  au  musée  d'Amiens  ;  on  l'avait,  à  tort,  consi- 
dérée comme  provenant  de  la  Gaule.  ^  [Villefosse].  Variantes  ou  correc- 
tions à  la  restitution  donnée  par  Balestra  <R.  des  R.  3, 193,  5>  d'une  inscr. 

50  métrique  de  Corne  (Italie).  ^  [Quicherat].  Epitaphe  de  G.  Atilius  Decumi- 
nus,  trouvée  dans  les  remparts  de  Die  (Drôme).  ^  [Rochambeau].  Cachet 
d'oculiste  trouvé  dans  la  commune  de  Fontaine-en-Sologne  (Loir-et-Cher). 
Le  médecin  est  M.  (Glaudius)  Rectus;  les  collyres  :  chloron,  diaglaucen, 


» 


BULLETIN  DE  LA.  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES    199 

pelagium,  anicetum  ;  pas  de  nom  de  maladie  ;  avec  le  cachet  ont  été  trou- 
vées deux  monnaies,  l'une  de  iMessaline,  l'autre  de  Maximin.  ^  [^Villefosse]. 
Moulage  d'un  pied  en  bronze  doré,  du  musée  de  Ciermont-Ferrand  ;  il 
doit  avoir  appartenu  à  une  statue  haute  de  3  mètres  ;  serait-ce  un  frag- 
ment de  la  statue  de  Mercure  faite  par  Zénodore  pour  les  Arvernes?  Il  ap-  & 
pai'lenait  au  moins  à  une  des  principales  statues  du  temple.  ^[  [De  Lastey- 
rie].  Inscr.  encastrée  dans  un  des  montants  de  la  porte  St-Gilles,  à  Pons 
(Charente-lnf'^«);  c'est  une  borne  milliairc  de  Gordien  III,  de  l'an  242. 
%  [Mowat].  Moulage  d'un  fragment  d'inscript.  en  caractères  grecs,  trou- 
vée par  Germer-Durand,  dans  la  bibliothèque  de  Nîmes;  ce  devait  être  un  lo 
texte  gaulois  ;  M.  se  demande  si  on  n'y  voit  pas  qqs.  lettres  du  mot 
TOOTTiOïC  qui  se  lit  sur  une  inscr.  gauloise  du  musée  d'Avignon.  —  Dessin 
de  la  main  antique  tatouée  communiquée  (;i-dessus. 

^^  1880.  Livr.  \,  l*""  trimestre.  [Heuzey].  Compte  rendu  des  travaux  de 
l'année  1879.  ^  Mowat].  Présente  lapatère  de  Reims  dont  il  a  été  question  lo 
ci-dessus  ;  la  lecture  Julius  et  la  présence  des  lettres  V.  S.  L.  M.  sont  con- 
firmées. ^[  [Grellet-Balguerie].  Noms  de  potiers  provenant  de  vases  re- 
cueillis au  Mas-d'Agenais  (Tarn)  :  Esuat,  Recad,  Verrio,  Cusa,  Alban, 
Kuf...,  L.  Eppi,  Donicati.  ^  [Lefort].  Description  du  cimetière  gallo-romain 
des  Mazières,  commune  de  Soulzais  (Cher);  ossements  incinérés  dans  des  20 
vases,  dans  des  cavités,  probablement  dans  du  verre.  Tf  [Ch.  Robert]. 
Communique,  au  nom  de  F.  Valentin,  une  inscr.  trouvée  dans  la  cathédrale 
de  Valence,  c'est  un  milliaire  d'Aurélien,  de  Tan  273,  qui  se  trouvait  sans 
doute  à  4  milles  en  aval  de  Valence,  sur  la  voie  qui  joignait  Lyon  à  la 
Méditerranée  ;  de  Villefosse  rappelle  que  8  bornes,  appartenant  au  règne  25 
d'Aurélien,  ont  été  trouvées  en  France  ^  [Villefosse].  Bandeau  en  or  es- 
tampé, provenant  de  Bretagne  ;  il  appartient  au  musée  St-Germain.  —  V.  a 
été  avisé  par  l'abbé  Delattre  de  la  découverte,  au  fond  d'un  puits,  à  la 
Marsa  (Tunisie),  d'une  Vénus  marine,  près  d'elle  est  un  amour  ailé  sur  un 
dauphin.  ^  [Cournault].  Clefs  de  différentes  époques,  agrafe  de  baudrier  30 
en  bronze  appliquée  sur  fer,  trouvées  à  Einville  (Meurlhe),  petites  tètes  de 
lions  en   ivoire,   provenant  de  sarcophages  égyptiens,  mais  rappelant 
l'art  assyrien,  ^f  [De  Witte].  Miroir  étrusque  représentant  Mélicerte  qui  se 
jette  dans  les  flots  et  dont  le  corps  est  rapporté  sur  la  rive  par  un  dau- 
phin ;  le  nom  du  cavalier  est  Hercle,  celui  du  cheval  Pakste.  ^  (fig.).  [H.  35 
Thélenat].  Présente  l'anse  d'amphore  déjà  communiquée  par  Villefosse; 
il  faut   lire   :   G(aii)  Semp(ronii)    O(lympi);    d'autres  vases   portant  C. 
semp.  01. 

•j^  2°  livr.  (plan)  [Thédenat].  Donne,  d'après  une  lettre  du  colonel  Du- 
burgua,  une  descr.  et  un  plan  des  fouilles  faites  à  Angers,  place  du  Rai-  40 
liement,  et  une  liste  des  noms  de  potiers  trouvés  en  cet  endroit.  — • 
Inscr.  inédite  de  Beyruth  :  'Julia.  c.  fil.  H  Mamaia||  vix.  ann.  xxx.'  Ma- 
maia  est  le  nom  grec  de  Mamaea  ;  Julia  Mamaea,  la  mère  de  l'empereur 
Sévère  Alexandre,  était  également    d'origine    syrienne  ;    sa  patrie   est 
Emesa.  ^f  [Cournault]. Rasoir  en  bronze,  trouvé  en  Bourgogne.^[  [Mowat.]  45 
Germer  Durand  a  envoyé  les  estampages  de  deux  inscriptions  trouvées 
près  des  arènes  de  Nîmes  ;  ce  sont  les  épitaphes  de  deux  gladiateurs  de  la 
catégorie  des  Thraces.  %  [J.  Quicherat.]  Compte  rendu  détaillé  des  fouilles 
de  Moreau,  dans  le  cimetière  gaulois  de  Trugny,  commune  de  Bruyères 
(Aisne).  Le  cimetière  doit  être  de  l'époque   des  premiers  Césaru  ;  un  so 
bronze  de  Trajan  le  fait  subsister  jusqu'à  la  lin  du  i'-'^  siècle:   assorti- 
ment céramique  plein  d'intérêt,  bronze,  fers  do  lance,  etc.  ^  [Villefosse.] 
V.  a  reçu  de  Schmittcr,  à  Cherchell,  la  copie  de  plusieurs  inscr.  trouvées 


200  1880.    —   FRANCE. 

dans  cette  localité  :  1°)  Inscr.  relatant  des  travaux  exécutés  pendant  qu 
P.  Aelius  Peregrinus  était  gouverneur  de  la  Mauritanie  Césarienne,  sou 
le  règne  de  Septime  Sévère  et  de  Caracalla.  2°)  Inscr.  érigée  par  C.  Demi 
tins  Alexander  en  l'honneur  de  Caracalla.  3°)  Inscr.  érigée  en  170  d 

5  l'ère  mauritanienne,  Juliae  Augustae,  matri  Caesarum  Auguslorum.  4'') 
Inscr.  funéraire  de  Ti.  Claudius  Thalamus,  ancien  esclave  de  Ptoléraée; 
on  a  également  trouvé  à  Gherchell  plusieurs  statues  dont  l'une  était  sans 
doute  une  Isis.  ^  [Roman].  Noyau  central  d'un  grand  médaillon  de 
bronze  ;  on  l'a  creusé  et  étamé  pour  en  faire  un  miroir  ;  l'autre  côté  porte 

10  la  -tête  de  Commode  en  Hercule.  %  [Schlumberger].  Ancre  antique  en 
plomb,  de  la  forme  la  plus  ancienne,  trouvée  sur  les  côtes  de  Carie;  d'un 
côté  on  litsoTEiPA.  ^[Guérin.]  Raconte  son  voyage  à  Rhodes,  et  croit  que 
l'emplacement  du  célèbre  colosse  était  l'entrée  d'un  canal  large  de  8  mètres, 
aujourd'hui  comblé.  ^  [Mowat.]  Une  plaque  de  bronze  patinée,  trouvée  à 

1-5  Rodez  et  envoyée  par  l'abbé  Cerès,  a  la  forme  d'un  croissant  percé  d'un 
trou  au  centre;  on  y  voit  les  traces  d'une  bélière  de  suspension  ;  elle 
porte  en  pointillé  le  nom  ROMANVS.  ^  [Terninck.]  Mazard  a  fait  un  travail 
sur  les  glaçures  céramiques  plombifères,  connues  selon  lui  de  très  bonne 
heure  en  Orient;  quant  à  la  Gaule,  il  n'en  est  certain  que  pour  l'Allier; 

20  T.  a  trouvé  à  Arras  les  débris  d'un  vase  couvert  d'une  glaçure  métallique 
jaune.  —  T.  identifie  ensuite  le  vicus  Helena  avec  le  mont  Eleu.  ^  [Deca- 
gny.]  Répondant  à  Longnon  identifie  le  vicus  Helena  avec  Allaincs 
(Somme).  ^  [Longnon.]  Réfute  les  deux  opinions  précédentes,  et,  à  l'aide 
d'une  Charte  du  9°  siècle,  établit  que  Helesmes  représente  l'ancien  site  du 

25  vicus  Helena.  *[[  [P.  Nicard.]  Présente  de  la  part  de  Keller,  de  Zurich,  les 
dessins  d'objets  en  fer  trouvés  dans  les  tourbières  de  Hedingen  :  lingots 
de  métal  servant  de  monnaie  aux  Celtes,  César  les  nomme  talea  ;  engins 
de  guerre  nommés  stimuli,  manches  d'épée...  N.  fait  des  réserves  sur 
quelques-unes  de  ces  attributions.^  [Rertrand.]Kerviller  a  découvert  des 

30  haches  en  pierre  polie,  une  épée  en  bronze  et  une  hache  enmanchée,  à 
2  mètres  au-dessous  de  l'endroit  de  ses  premières  découvertes.  ^  [J.  Qui- 
cherat.]  Le  P.  de  la  Croix  a  trouvé  à  Poitiers  des  subslructions  consi- 
dérables, et,  dans  un  puits,  avec  d'autres  objets,  une  urne  en  bronze, 
portant,  en  pointillé,  autour  de  l'orifice  :  Deo  Mecurio  {sic).  Adsmerio.  I. 

35  Venixxam  v  s  1  m.  Venixxam  est  un  nom  de  femme,  I.  doit  se  lire  I(ulia). 
^  [Id.]  Q.  lit  une  note  dans  laquelle  Chazaud  critique  les  observations  de 
Longnon  sur  l'emplacement  de  Vosagus  et  de  Lipidiacus.  ^  [LongnoUj. 
Défend  son  opinion  et  l'appuie  sur  de  nombreux  exemples  %  (fig.)  [Ville- 
fosse.]  Présente  deux  pièces  de  Neapolis  (Campanie)  et  dix-neuf  de  Car- 

40  thage,  le  tout  en  bronze,  trouvées  à  Monaco.  Au  même  endroit,  on  a 
trouvé  une  marque  de  potier  :  C.  Aemili  Eutychi.  ^  [Thédenat.]  Fragment 
d'inscr.  trouvé  à  Bellevue,   près  Genève:  D(iis)  m(anibus)  |1  [et]  quieti 

aeternae  || Proci ^  [Mowat.]  Il  y  a  identité  entre  le  Mercurius  Ads- 

merius  de  Poitiers  et  le  Deus  Atesmerius  d'une  inscr.  trouvée  à  Meaux. 

45  ^  [Lefort.]  On  a  trouvé  à  Valon  (Cher)  un  fragment  de  poterie,  avec  la 
marque  :  Cobnert(us)  f(ecit).  ^  (fig.)  [Mazard.]  Sacaze  a  trouvé  des  armes 
dans  les  tumulus  d'Avezac-Prat,  sur  le  plateau  de  Lannemezan  (Hautes- 
Pyrénées).  M.  identifie  quelques-unes  de  ces  armes  avec  le  saunion,  arme 
dont  se  servaient  les  Gaulois  quand  ils  combattaient  de  la  façon  que  Dio- 

fio  dore  explique  par  le  verbe  aauviâÇcuat,  et  le  gaisos  également  désigné  par 
Diodore.  ^  (fig.)  [Mowat.]  La  petite  plaque  de  Rodez  était  un  ornement  de 
harnais,  Romanus  est  le  nom  du  cheval;  avec  cette  plaque  était  une  petite 
balle  garnie  de  pointes,  et  destinée  à  accélérer  la  course  du  cheval  qui  la 


I 


t 


BULLETIN  DE  LA   SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES   ANTIQUAIRES  201 

portait  suspendue.  On  a  trouvé  d'autres  phalères  de  chevaux  en  France.— 
Une  plaque  en  bronze,  trouvée  à  Jouy-devant-Dombasle  porte  CAMBO- 
CLVANDVCI,  et  au  centre,  en  cercle,  les  lettres  GI  S  V;  on  lui  a  attribué 
une  destination  hippique.  M.  propose  la  lecture  :  Cambo  Cluaniduci, 
g(ladiator)  primus,  s(peclatus)  v(ictor)  de  même  sur  le  petit  monument  5 
de  Neuvy-sur-Barangeon,  M.  lit  :  Dea  subremi,  pr(imi)  sal(tatoris),  ou  Dca 
subremi,  pr(imi)  sal(tuarii).  —  Une  espèce  de  bouton,  conservé  au  cabinet 
des  médailles,  porte:  BANNAI,  c'est  une  marque  de  fabrique.  Il  [Ville- 
fosse,  j  Sur  la  plaque  de  Jouy-devant-Dombasle,  S  V  ne  peut  se  lire  S(pec- 
tatus)  Y(ictor),  la  lecture  de  l'inscription  sur  laquelle  s'appuie  M.  a  été  10 
réformée  depuis;  I  ne  peut  signifier  primus,  il  faudrait  au-dessus  une  barre 
horizontale  ;  S(pectatus)  devrait  être  accompagné  de  la  date  ;  jamais  tessère 
de  gladiateur  n'a  eu  cette  forme.  —  Les  deux  hypothèses  Saltalor  ou  Sal- 
tuarius  sont  également  inadmissibles.  ^  [Bertrand.]  Piette  a  trouvé  à 
Eauze  une  inscr.  mentionnant  un  curator  civilatis  Elusatium  ;  entre  les  15 
deux  premiers  mots  est  le  chrisme  avec  a  et  w.  ^  [Saglio.]  Récit  des 
fouilles  faites  dans  l'antique  Nasium  par  Denis.  D.  a  trouvé  une  grande 
lettre  en  bronze,  R,  de  33  centimètres,  un  fragm.  d'inscr.  sur  bronze. 
ALIABST  II  EX.  D.O.  P  ;  pavés  en  mosaïque,  dont  l'un  représente  l'en- 
lèvement d'Europe  ;  aux  quatre  angles  sont  des  bustes  de  femmes,  sans  20 
doute  les  quatre  saisons  ;  quelques  inscr.  votives,  restes  d'un  amphi- 
théâtre, pierres  gravées,  fibules,  monnaies,  etc.  ^  Deuxième  trimestre.— 
[F.  Vallentin.]  Bas-relief  du  musée  de  Grenoble  provenant  d'Athènes,  signé 
Aristoclès.  ^  [Mowat].  Sur  l'inscr.  du  vase  votif  de  Poitiers,  M.  lit 
YEiMXXAMvsLM  :  Venixamus  l(ibens)  m(erito),  et  fait  dériver  de  ce  nom  25 
le  nom  de  lieu  Venaxomodurum  qu'il  corrige  ainsi  :  Venixomodurum. 
|Cet  ex-voto  a  été  trouvé  dans  une  enceinte  ou  étaient  deux  sacellum  dont 
l'un  consacré  à  Mercure  ;  le  second  devait  l'être  à  Rosmerla  ou  Visucia. 
^  [J.  Quicherat.]  Il  faut,  à  cause  de  la  dimension  des  caractères,  ne  pas 
séparer  les  lettres  VSLM  et  considérer  'Venixxam'  comme  un  nom  de  30 
femme.  ^  [De  Witte.]  Dans  l'église  de  Beaulieu,  Corrèze,  on  conserve  une 
vierge  enrichie  de  pierres  gravées  antiques,-  elles  sont  au  nombre  de  dix; 
de  W.  en  indique  les  sujets. 

^^  3"  livr.  [J.  Quicherat].   Communique,  de  la   part   de  Chazaud,  un 
milliaire  des  deux  Philippes  (247-249)  trouvé  dans  le  cimetière  de  Vichy.  35 
^  [Guérin].  Détail  sur  son  voyage  à  Rhodes:  il  y  a  recueilli  des  noms  de 
lieu  ayant  une  origine  phénicienne.  ^  [De  Wiltc].  Communique  de  la  part 
de  Karapanos   le  dessin  d'une    statuette  en  bronze  d'Apollon,  trouvée  à 
Tarente.  K.  croît  que  cette  statuette  n'a  pas  été  coulée,  mais  taillée  dans 
le  bronze;  elle  rappelle,  comme  style,  une  des  pièces  les  plus  anciennes  40 
trouvées  dans  les  fouilles  de  Dodone.^[  [Villefosse].  Ë.  de  Quélen  possède 
une  urne  funéraire  en  verre,  fermée  par  une  plaque  de  plomb  qui  porto 
une  inscript,  à  la  pointe  :  Iuliae.Melli  ||  dis  et  Naidis  ||  matris  ejus  ||  oss[aj 
commixta.  On  a  d'autres  exemples  d'ossemens  ainsi  mélangés;  l'urne  de- 
vait être  dans  un  columbarium,  provenance  :  Nais.  ^  (FigO  [Villefosse].  45 
Pierre  gravée  de  Tébessa  ;  tête  barbue,  à  dr.,  d'un  côté  de   la  tète  :  CVE, 
de  l'autre  VHF.  —  Anneau  en  bronze  de  même  provenance,  sur  le  chalon: 
buste  à  G.,  devant  le  buste  une  palme,  et  <à  g.  de  la  palme  une  victoire 
debout,  couronnant  la  tête.  Travail  de  basse  époque.  ^[  De  Barthélémy 
présente  le  moulage  de  Tinscr.  grecque   du  musée  de  Grenoble;  après  r,o 
examen,  Rayet  ne  voit  pas  de  raison  de  la  regarder  comme  suspecte.  1[ 
[SacazeJ.  Inscr.   inédites  des  Pyrénées  :  Gourdan  :  Serranconi  |1  Belheio- 
rigis   l(ilio)||et  Baesellae  uxori  ||  hered(es)   fecer(unt)  ex    test(amento). 


503  1880.  —  FPwVNCE. 

—  Sur  un  fragment  :  Ando  ||  sinis.  —  Épitaphe  mutilée.  —  Inscr.  votive  : 
Fannac  Marti  Daho;  Allmer,  mal  renseigné,  a  lu,  au  lieu  de  FANNAG  : 
T(itus),  ANN(ius)  AC(ceptus).  —  Inscr.  votive  :   Ceniuria.   Baiosii  deo. 

—  Valentine,  près  Saint-Gaudens:  inscriptions  funéraires  ou  votives  por- 
5  tant  les  noms  de  Antullus,  Siradi.^  [FourdrignicrJ.  Notes  sur  des  casques 

coniques  trouvés  dans  des  sépultures  gauloises  à  Cuperly  et  àlhuisy.  ^ 
[Villefosse].  Les  verriers  mettent  leur  signature  en-dessous  du  vase;  ex- 
ception à  cette  règle,  fragment  portant  inscription  en  creux  sur  le  goulot 
[...Lu]creti  Festiv[i]  ;  sur  un  goulot  en  verre  de  la  collection  de  Quélen,  en 
10  relief:  IMPERATOfï;  un  landier  de  Clermont-Ferrand  porte  en  graffilo  : 
Gavidus  1|  ...ust...  sur  des  poteries  rouges  du  Puy-de-Dôme  :  Sacerom 

—  Marcellusf—  Of.  Ruf.  —  Envoyé  par  Delattre,  fragment  d'inscr.  trouvé 
àCarthage  :  I-AV  ||  H-S  CGC  ||  TIAEDID,  caractères  de  bonne  époque.  1| 
[RayelJ.Explicationsau  sujet  des  chapitaux  coloriés  du  temple  ionique  de 

15  Priène  ;  les  couleurs  employées  sont  le  rouge,  le  cinabre,  et  ce  bleu  d'A- 
lexandrie dont  Yitruve  donne  la  composition;  ce  bleu  s'est  retrouvé  ù 
Pompéi,  Caniros  (ile  de  Rhodes),  Tanagra.  Les  temples  d'Halicarnasse,  de 
Didyme,  d'Ephèse  qui  sont  aussi  ioniques  et  du  iv°  siècle  étaient  égale- 
ment peints  ;  il  devait  en  être  ainsi  pour  les  monuments  ioniques  d'Athè- 

20  nés  et  les  monuments  doriques  de  la  même  ville  au  temps  de  Périclès.  % 
(Fig.)  [ïholin].  Détails  sur  le  cimetière  de  Montayral  (Lot-et  Garonne)  ex- 
ploré par  de  Bonal.  La  sépulture  par  inhumation  domine  ;  une  tombe 
contenait  un  vase  en  verre  et  trois  médaillons  d'argent  dont  deux  repré- 
sentent une  chasse  ;  le  dessin,  d'un  bon  travail,  est  obtenu  par  l'estam- 

25  page;  la  date  de  la  sépulture  est  le  iii°  ou  le  iv«  siècle.  ^1  [Mowat],  Le  vi- 
ens nommé  dans  Pline  Scingomagus  et  dans  Strabon  sxi-^-yo'u.a-^o;  doit  rap- 
peler Excingomagus,  du  nom  d'homme  Excingus  fréquent  dans  l'épigra- 
phie  des  Gaules,  et  du  mot  gaulois  p.âp;,magus;  d'ailleursdesmanuscrils 
de  Strabon  donnent  les  leçons  'EcTjci-^-^o'ixa-^o;  et  'E^axr^-^oaa-^o;.  Utilité  de  l'é- 

30  tude  des  noms  gaulois  pour  rétablir  les  noms  de  lieux.  ^  (Fig.)  [Rayet]. 
Pointe  de  lance  en  bronze,  provenant,  de  Grèce  ;  elle  porte  l'inscript.  : 
0£o^(opo?  àvÉ9yix£  [:iaoiA6a.  Théodoros  a  consacré  à  [Zeus]  Basileus;  mention  de 
deux  autres  pointes  de  lances  votives,  l'une,  trouvée  à  Olympie,  avec 
rinscr.  Meôàvioi  àiTo  Aa)C£^aiu,cviwv,  une  autre,  inédite,  provient   de   Béotie  : 

35  Toù  n-roisw;  îapo'v  consacré  à  [Apollon]  Ptoieus.  ^  [Tissol].  Sur  le  tarif  de 
Zaraï  le  mot  vassae  ou  datassae  est  resté  douteux  comme  sens.  Dans  le 
dialecte  de  l'île  de  Djerba,  identique  à  celui  de  l'Aurès,  le  mot  «fatassa»  dé- 
signe les  pois  verts  en  cosse;  serait-ce  le  même  mot  qui  se  retrouve 
sur  le  tarif,  mot  que  les  latins  auraient  emprunté  à  la  langue  du  pays?  ^ 

40  [Villefosse].  Peut-être  faut-il  lire  [M]atassae  (pourmataxae)  ;  il  serait  alors 
question  de  soie  arrivant  souvent  par  caravanes.  Wilmanns  regarde  le 
tarif  de  Zaraï  comme  un  tarif  municipal;  il  peut  n'en  être  pas  moins  un 
tarif  de  douane;  V.  pense  que  la  station  Ad  portum  et'Zaraï  n'en  faisaient 
qu'une  ;  il  corrige  ainsi  qu'il  suit  la  lecture  qu'il  avait  donnée  de  la  H« 

■iû  ligne  :  pecora  innundin(aria  jum(enta)  immunia.  ^  [Villefosse].  Vincent 
Durand  a  envoyé  les  dessins  de  trois  fragments  antiques  retirés  des  sub- 
slructions  de  l'ancienne  église  et  prieuré  de  Pommiers,  ils  ont  dû  appar- 
tenir à  des  milliaires  ;  ils  sont  sansinscription,  à  partie  socle  du  troisième 
qui  porte  dans  un  creux  et  renversées  les  lettres  VHI,  peut-être  une  mar- 

50  que  propre  à  la  carrière  d'où  provient  le  bloc.  ^[  [De  Laurière].  On  a  dé- 
couvert, à  Rome,  près  du  pont  Sixte,  un  columbarium;  L.  en  donne  une 

•  descript.  détaillée;  il  était  appliquécontre  la  face  extérieure  du  mur  d'Au- 
rélien  ;  on  y  a  trouvé  plusieurs  inscr.,  des  deux  principales,  l'une  porl(^ 


BULLETIN  DE   LA   SOCIÉTÉ   NATIONALE   DES   ANTIQUAIRES       203 

le  nom  de  C.  Sulpicius  Platorinus,  l'autre,  brisée  dans  la  partie  supé- 
rieure, est,  par  suite,  sans  nom.  i[  [Villefosse].  Attribue  à  un  person- 
nage de  la  gens  Sulpicia  l'inscription  mutilée  ci-dessus  :  le  cognomen 
Platorinus  était  particulier  à  la  gens  Sulpicia.  ^  [Barthélémy].  Communi- 
que, de  la  part  de  leurs  possesseurs,  1°  une  phalère  en  bronze  et  une  fi-  5 
bule  émaillée  de  Rodez.  2'»  Une  fibule  gauloise  de  l'oppidum  de  iMont-Cé- 
sar  (Oise).  3°  Une  statuette  de  Vénus(32  centimèlres)de  Mandeure.^  (Fig.) 
[J.  Quicherat].  Fragment  de  poterie  rouge  sigillée,  de  Poitiers,  représen- 
tant une  jeune  fille  allant  otfrir  un  sacrifice.  *|  [Chabouillet].  On  a  re- 
trouvé un  diptyque  du  consul  Rutius  Achilius  Sividius  (488).  ^  [Mowat].  10 
Inscr.  funéraire  d'Allene  (Lozère)  érigée  à  Gemina  par  son  mari  Anlicus. 
—  Inscr.  votive  du  musée  de  Gap  :  Pompeia  Lucilla  H  AUobrog.  ||  v  .  s.  1. 
m.  Allobrox  est  le  nom  d'une  divinité  ethnique.  Perrot,  Chabouillet,  de 
Jubainville  et  Rayet  font  des  objections;  Tépithète  ethnique  devrait  être 
précédée  du  nom  du  dieu.^  [Poinssot].  Offre  à  la  société  l'album  des  mo-  15 
saïques  trouvées  près  de  l'Oued-Athménia,  province  de  Constantine;  dé- 
tails sur  ces  monuments.  ^  [Bertrand].  Détails  sur  la  collection  Campa- 
gne, appartenant  à  Mlle  Audoux  (de  Corbeil);  elle  consiste  surtoilt  en 
armes  en  bronze  tirées  de  la  Seine,  et  semblant  indiquer  l'existence  près 
Corbeil,  à  une  époque  reculée,  d'un  passage  de  la  Seine  qui  aurait  été  sou-  20 
vent  attaqué  et  défendu. ^^  Troisième  trimestre,  [de  Witte].  Buste  représen- 
tant un  chef  gaulois,  trouvé  dans  la  Saône,  à  Lyon.  T[  [Bertrand].  Dans 
un  tumulus  à  Mercey,  Eug.  Perron  a  trouvé  un  bandeau  en  or  ana- 
logue à  celui  d'Apremont,  mais  sans  ornement,  et  une  oenochoé  en 
bronze.  AChateauroux,  il  existe  un  monument  qui  est  la  reproduction  de  25 
l'autel  de  Reims  où  l'on  voit  un  dieu  gauloiscornu  et  accroupi  ;  ce  monu- 
ment éclaircitdes  détails  restés  obscurs  sur  celui  de  Reims.  ^  [De  Wis- 
mes].  Annonce  qu'il  est  occupé  d'un  travail  ayant  pour  but  de  démontrer 
l'affinité  du  langage  des  inscriptions  que  l'on  rencontre  sur  d'anciens 
monuments  bretons,  et  de  celles  qu'on  lit  en  Afrique  sur  des  monuments  no 
de  la  province  de  Constantine.  —  Communication  d'un  fragment  de  po- 
terie rouge,  trouvé  à  Poitiers, ony  voit  un  satyre  combattant  une  chèvre. 
•|  [Bertrand].  En  examinant  la  place  des  trous  qui  fixaient  les  lettres  de 
l'inscr.  de  l'Arc  d'Orange,  B.  a  lu  distinctement  :  'Augusti.  f.  divi.  luli. 
nepoti.  August',  ce  qui  confirme  la  lecture  de  Saulcy  ;  l'inscr.  est  donc  30 
du  temps  de  Tibère,  mais  le  monument  est  peut-être  antérieur,  la  frise 
sur  laquelle  est  l'inscr.  n'était  donc  pas  destinée  à  la  recevoir,  comme  on 
le  voit  par  son  ornementation  ;  l'inscription  a  été  appliquée  postérieure- 
ment. ^  (Fig.)  [Thédenat].  Fragm.  d'inscr.  grecque  ....a....a  ||  ....wavwp  j| 

....pto;  é  i-^EUM^  Il  ...O'j  Kaîaapo;  ||  ....[cpjatocpî  X.  Le  mot  cpatocpi,  qui  est   un  mois  du  io 

calendrier  d'Alexandrie,  fixe  la  provenance.  •[[  [Bertrand].  Piette  a  trouvé 
àEauze  (Gers)  une  inscription  qui  paraît  être  du  v  siècle  et  contient  le 
nom  de  la  cité.  ^[  [Thédenat].  Communicationd'unpetittaureau  en  bronze, 
d'ancien  style  grec,  trouvé  à  Mycène«.  Rayet  le  croit  du  111°  siècle  avant 
J.  C,  de  Witte  du  commencement  du  v«  ou  de  la  fin  du  vi®.  ^  [Heuzey].  15 
Terre  cuite  de  Chypre  représentant  un  guerrier  portant  un  casque  conique, 
qui  ressemble  beaucoup  au  casque  assyrien,  mais  en  diffère  en  certains 
points;  la  cuirasse  aussi  offre  des  détails  intéressants.  ^  [Diétrich.j  A 
Edeburg,  près  du  Rhin,  on  a  trouvé  quatre  masses  de  fer  forgé  et  des  po- 
teries avec  les  noms  :  Primus,  Scottus,  Gautus,  Castus.  ^  [Sacaze].  Ins-  50 
criptions  inédites  des  Pyrénées:  Milliaire,  trouvé  à  Valentine, près Saint- 
Gaudens;  inscriptions  funéraires  et  votives  de  différentes  localités;  on  y 
remarque  les  noms  d'hommes  :  Attacon,  Siriccon,  Sennaccius,  Orcotar 
(?)  Estencon,  Silexcon,  Burinus,  Neurus.  H.  Thédenat. 


204  1880.    —   FRANCE. 

Ouiietin  monumental.  o«  série,  t.  8,  n""*  1-2.  Les  monuments 
des  thermes  romains  de  Luxeuil,  2"  article  (fig.)  [Ern.  Desjardins].  3"") 
Inscriptions  funéraires  ;  une  série  d'inscr.  fun.  sont  accompagnées  de  bas- 
reliefs  qui  représentent  un  personnage  tenant  un  cyathus  de  la  main 
5  droite,  et  souvent,  de  la  gauche,  un  vase  plus  grand  destiné  à  remplir  le 
verre  ;D.  pense  que  ces  représentations  déterminent  le  caractère  reli- 
gieux du  culte  des  sources  de  Luxeuil:  n°»  5-14;  parmi  ces  épitaphes 
sont  celles  de  Aminum  (nom  de  femme),  de  Victorinus,  coactiliarius, 
c'est-à-dire  marchand  de  laine  brute,  d'un  menuisier.  ^  Milliaire  récem- 

10  ment  découvertà  Valence  [FI.  Vallehtin].  On  a  découvert,  sur  un  pilier  delà 
cathédrale  de  Valence  (Dauphiné)  l'inscription  d'une  borne  milliaire 
d'Aurélien.  Cette  borne  appartenait  à  la  voie  qui  allait  de  Lyon  au  rivage 
massilien  ;  elle  est  postérieure  au  triomphe  d'Aurélien  sur  Zénobie  et 
Tetricus,  c'est-à-dire  qu'elle  est  des  années  274  ou  275.  ^  La  société  fran- 

15  caise  d'Archéologie  en  Milanais  (fig.)  [Laurière].  La  cuve  basptismale  de 
la  cathédrale  de  Novare  porte  l'inscription  antique:  Umbrenae||A.  f. 
Pollae  II  Doxa.  lib.  ||t.  f.  i.  ^  Nouvelles  découvertes  à  Poitiers  [].  Le  P. 
Delacroix  a  découvert,  à  Poitiers,  les  substructions  d'un  temple  de  Mer- 
cure et  d'un  autre  temple  consacré  à  une  déesse  ou  à  un  dieu  inconnu; 

20  dans  un  puits  situé  près  de  là,  on  a  trouvé  un  vase  portant,  sur  le  bord  du 
goulot,  l'inscription  :  Deo  Mercurio  Admerio  ||  I.  Venixxamus  l.  m. 
T[^  N°  3.  Les  monuments  des  thermes  romains  de  Luxeuil,  3^  art.  (fig.) 
[Desjardins].  4°)  n°^  15-29,  insc.  funéraires,  dont  les  représentations  n'ont 
aucun  rapport  avec  les  eaux.  5°)  Conclusion  :  les  monuments  de  Luxeuil 

25  proviennent  partie  des  thermes,  partie  du  centre  de  la  ville.  On  sait  de 
Luxeuil  (Luxovium),  que  c'était  une  ville  très  ancienne,  qu'il  y  avait,  au 
temps  des  Romains,  un  établissement  thermal,  qu'il  s'y  trouvait  beaucoup 
de  statues  et  de  monuments,  qu'au  sixième  siècle  tout  avait  été  ruiné  et 
converti  en  solitude.  ^  Note  sur  l'inscr.  votive  découverte  à  Poitiers.  — 

30  Correction  d'un  nom  de  lieu  antique  [Mowat].  M.  identifie  le  Mercurius 
Adsmerius  de  Poitiers  avec  le  D.  Atesmerius  dont  l'inscription  a  été 
trouvée  à  Meaux.  Le  Venixxamus,  auteur  du  vœu,  porte  un  nom  qui  est 
entré  dans  la  composiiion  d'un  nom  de  lieu  de  la  Rétie,  orthographié  par 
les  copistes  de  la  Notitia  dignitatum,  Venaxadorum,   Venaxamodorum, 

35  mais  que  M.  corrige  Venixamodurum.  Le  puits  où  a  été  trouvée  cette 
inscr.  était  dans  l'enceinte  de  deux  temples  dont  le  l''^  était  consacré  à 
Mercure;  le  second  l'était  peut-être  à  Maia  ;  l'ex-voto  de  Meaux  présente 
aussi  les  indices  d'une  association  de  deux  divinités.  ^  Découverte  d'an- 
tiquités au  vieux  Noviomagus  Lexoviorum  [De  Laporte].  Renseignements 

40  sur  les  fouilles  antérieures;  L.  signale  la  découverte  d'une  tête  sculptée 
en  pierre,  assez  belle  et  bien  conservée.  ■]  Découvertes  d'antiquités  à 
Lisieux  (Calvados)  [Id.].  Les  objets  ont  été  découverts  à  l'endroit  si  riche 
en  antiquités  qu'on  appelle  l'herbage  du  Grand  Jardin.  Il  comprend  des 
vases  en  verre,  des  vases  et  statuettes  ou  Iragm.  de  statuettes  en  terre 

45  cuite,  deux  bracelets  en  bronze.  ^^  N°  4.  Nouvelles  de  Rome  [De  Lau- 
rière]. Au  forum,  entre  la  via  sacra  et  le  mur  qui  soutient  les  jardins  du 
Palatin,  on  a  mis  au  jour  des  restes  de  nombreuses  maisons;  au  Trans- 
tévère,  dans  des  terrains  dépendant  des  jardins  de  la  Farnésine,  on  a 
trouvé  des  peintures  fort  bien  conservées  d'une  maison  du  temps  d'Au- 

50  guste  :  sujets  de  genre,  scènes  de  famille,  sujets  mythologiques  ;  une 

'  peinture  est  signée  :  2EA€YK02  EnoiEi.  La  voûte  était  ornée  de  reliefs  en 
stuc  dont  on  n'a  retrouvé  que  de  beaux  fragments.  Enfin  on  a  découvert 
un  columbarium  qui  doit  dater  de  l'époque  de  Tibère,  propriété  sans 


COMPTES  IIEXDUS   DES   SÉANCES  DE  l'aCADÉMIE   DES    IXSCR.    205 

doute  de  la  gensSulpicia;  deux  belles  inscriptions  mentionnent  des  mem- 
bres de  cette  famille  .  •;  Découvertes  à  Nyons  (Drôme)  [J.  Morel  a  découvert 
ime  chambre  romaine  pavée  en  mosaïque,  et  différents  objets  d'usage 
domestique,  entre  autres  des  objets  en  or  ou  en  ivoire  ayant  servi  de  pivots 
ou  crapaudines  pour  les  portes.  ^  Un  monument  gaulois  dans  les  Vosges  s 
[A.  B.]  La  colonne  surmontée  d'un  cavalier  qui  foule  un  monstre  angui- 
pède,  trouvée  dans  le  lit  de  la  Moselle,  est  un  monument  analogue  à  ceux 
de  Merten  et  de  Cussy.  Voulot  croit  que  le  cavalier  représentait  un  dieu- 
^soleil  traversant  un  gué  avec  l'aide  du  monstre  anguipède;  tous  les  mo- 
numents de  ce  genre  ont  été  trouvés  sur  l'emplacement  d'un  gué  ou  d'une  lo 
inare  antique,  ^[^i  N°^  5-6.  Les  dolmen  et  les  tumuli  des  bois  de  Paliolive, 
])rès  les  Vans  (Ardèche)  (pi.)  [Gabriel  Carrière].  Sous  certains  de  ces  dol- 
men on  ne  trouve  que  le  silex  et  l'os,  de  même  pour  les  tumuli.  Sous 
d'autres  dolmen  on  trouve  du  bronze  et  du  silex  poli.  ^  N®«7-8.  Le  musée 
archéologique  de  Limoges  [Palustre].  Sur  une  stèle  :  D(is)  M(anibus)  et  15 
Il  memor  (iae)  Divixti  ||  L(ucius)  Moxius,  p(ater)  vivus  pi^osuit).  ^  Décou- 
vertes dans  la  Drôme.  []•  Morel  a  fait,  sur  le  territoire  de  la  commune  de 
Pochette,  des  découvertes  importantes,  entre  autres,  celle  d'un  glaive 
i^aulois,  et,  dans  une  autre  station  voisine,  celle  de  fragments  de  poterie, 
•Je  silex,  des  nuclei,  deux  fusaïoles  en  terre,  etc.  H.  Thédenat.  20 

Comptes  rendus  des  «séances  de  ri%.endéiiiie  des  inscrip- 
tions. 4*=  sér.  T.  8.  Jr.-mars.  GefTroy  annonce  l'ouverture,  à  Rome,  d'un 
louveau  musée,  à  la  Lungara,  appelé  musée  ïibérin  et  destiné  à  contenir 
es  découvertes  faites  dans  le  lit  du  Tibre.  ^  Desjardins  lit  un  mémoire  de 
Tissot  sur  le  bassin  du  Bagrada  et  la  voie  romaine  d'Hippo  Regius  à  Car-  25 
:hage.  ^  J.  Reinach  présente  2  bas-reliefs  provenant  de  Palmyre  et  qu'il 
iestine  au  musée  du  Louvre.  ^  GetTroy  annonce  la  découverte,  au  Forum, 
d'une  3°  inscr.  relative  à  Stilicon.  —  Fouilles  entreprises  par  Salomon 
Reinach  dans  un  terrain  de  la  Via  Labicana.  ^[  Communications.  Em- 
preinte (J'un  cylindre  assyrien  [J.  Menant].  •[  Carte  ethnographique  de  la  30 
France  [G.  Lagneau].  ^[  Note  sur  l'origine  et  la  signification  de  l'emblème 
chrétien  du  poisson  [Delaunay].  Cet  emblème  n'avait  pas  cours  dans  la 
symbolique  des  mystères  païens,  lorsqu'à  la  fin  du  1"^  siècle  il  fut  employé 
par  les  chrétiens  ;  il  perdit  beaucoup  de  sa  vogue  dans  les  Églises  quand 
il  fut  adopté  parles  cultes  rivaux  du  christianisme,  vers  le  3° siècle.  ^Le  35 
mythe  de  Pygmalion  et  le  dieu  Pygmée  [Phil.  Berger].  ^  Sur  une  statuette 
de  Tarcnte,  en  bronze,  représentant  Apollon  [DeWitte].  Dessin  envoyé  par 
Karapanos.  ^  Lettre  de  Tissot  sur  la  découverte  d'un  texte  épigraphique 
(lubie  de  Souk-el-Khmis).  Importance  de  cette  découverte  <cf.  plus  haut, 
p.  27,  iO>.  ^  Perrot  offre  les  thèses  de  Fernique  sur  Préneste  et  la  région  40 
des  Marses  ;  Desjardins,  celle  de  Zévort  Edgard,  Be  gallicanis  impera- 
toribus. 

•[^!  Avr.-jn.  Geffroy  annonce  la  découverte,  à  Pompei,  d'un  Faune  en 
bronze,  haut  de  0™oO.  C'est,  suivant  Lafaye,  une  des  plus  belles  œuvres 
qui  soient  sorties  du  sol  de  Pompei.  ^[  GefTroy  envoie  une  note  sur  des  45 
découvertes  récentes  faites  à  Rome  :  une  inscr.  sur  marbre  blanc  en  très 
beaux  caractères  ;  2  urnes  cinéraires  rondes  et  4  carrées,  toutes  richement 
sculptées  ;  statue  de  femme,  anneaux  d'or,  tète  d'homme;  petite  fontaine 
avec  échelons  de  marbre  pour  diviser  Teau.  ^  Delisle  communique  la 
lettre  par  laquelle  lord  Ashburnham  restitue  gracieusement  à  la  biblio-  50 
thèque  de  Lyon  les  fragments  du  Pentateuque  en  onciale,  arrachés  par 
Libri.  ^f  Foucart  adresse  les  épreuves  et  clichés  de  3  monuments  conser- 
vés au  musée  de  Patissia,  à  Athènes.  %  Gefîroy  :  renseignements  sur  les 


206  1880.    —   FRANCE 

découvertes  faites  auprès  de  la  Farnésioe,  entre  autres  une  belle  inscr. 
%  Le  Blant  ;  Photographies  de  peintures  et  de  stucs  découverts  aux  jardins 
de  la  Farnésine  ;  les  peintures  sont  signées  œab'roc  <?noiC"i.  ^  Sur  un 
nouveau  fragment  d'Euripide  [Miller].  Il  s'agit  du  fragm.  découvert  par 
5  Blass  et  publié  aussi  par  Weil  (R.  de  philol.  1880).  ^  Le  mythe  de  l'Andro- 
gyne  et  les  cylindres  assyro-chaldéens  [Menant].  •;  lixplic  d'une  formule 
inscrite  sur  plusieurs  monnaies  mérovingiennes  [Ueloclie].  ^  Fragments 
d'inscr.  romaines  découvertes  à  Bordeaux,  rue  Grassi  [R.  Dezeimeris]. 
Une  d'elles  fait  connaître  le  nom  de  femme  :  'Alicurita' ;  deux  autres 

10  mentionnent  un  bienfaiteur  de  la  ville,  G.  Julius,  peut-être  le  préteur  mu- 
nicipal, G.  Julius  Secundus,  qui  vivait  sous  Glaude.  ^  Lettre  à  Desjardins, 
dans  laquelle  sont  expliqués  plusieurs  textes  épigraphiques  [Mo^vat]. 
1°  L'inscr.  de  Souk-el-Khmis  doit  dater  de  182  ou  183.  2°  Une  inscr.  de 
Garthage  offre  le  mot  'mizadoteren'  au  lieu  de  'mizeoterenen',  autrement 

15  dit  'meditcrranei',  les  habitants  de  l'intérieur  par  opposition  à  ceux  du 
quartier  maritime  'Portuenses'.  3°  Inscr.  mosaïques  de  l'Oued-Atmenia. 
^  Ouvrages  présentés,  par  Girard  :  S.  Reinagh,  Manuel  de  philologie  das^ 
sique  ;  par  Thurot  :  Harant,  Emendationes  et  adnotationes  ad  T.  Liuium 
(Môme  après  Madvig,  «  H.  a  pu  trouver  à  glaner  un  assez  bon  nombre  de 

20  remarques  heureuses  qu'il  a  rédigées  dans  une  latinité  claire  et  élégante. 
Son  travail  est  tout  à  fait  digne  d'encouragement,  aujourd'hui  que  la  phi- 
lologie latine  languit  tellement  dans  notre  pays  et  menace  même  de  s'é- 
teindre »)  ;  par  Perrot  :  J.  Martha,  Catalogue  des  figurines  en  terre  cuite  du 
musée  de  la  Soc.  arch.  d'Athènes;  par  Desjardins  :  Sacaze,  Épigraphie  de 

25  Luchon. 

^%  Jl.-sept.  Gefîroy  écrit  que  la  colleclion  qui  était  à  l'étroit  en  haut  du 
musée  Kircher  sera  transportée  dans  un  ancien  couvent,  à  Gapo-le-Case. 
^  Desjardins,  à  propos  d'une  brochure  de  Pomialov.^ri,  en  russe,  concer- 
nant 2  diplômes  militaires  romains  trouvés  en  Bulgarie,  ^j  Prou  :  sur  la 

30  construction  des  théâtres  d'automates  dans  l'antiquité.  %  Fgger  :  Aperçu 
sur  la  langue  grecque  et  sa  prononciation.  ^  Deloche  :  sur  l'identité  des 
Ligures  et  desGeltes.^  Gommunications.  Note  complémentaire  sur  l'inscr. 
de  Souk-el-Khmis  [Tissot].  ^  Sur  une  inscr.  du  règne  de  Phocas  [Id.]. 
^  Sur  un  anneau-cachet  d'or  mérovingien,  orné,  au  chaton,  d'une  corna- 

35  line  gravée  antique  [Deloche].  Exemple  d'un  personnage  qui,  à  l'époque 
mérovingienne,  signait  de  son  nom  de  'Donobertus'  les  médicament- 
qu'il  livrait  au  public.  Ge  bijou  peut  dater  du  7«  s.  ^  Explication  d'une 
inscr.  céramique  gauloise  renfermant  un  nouveau  verbe  [B.  Mowat]. 
Gomparaison  avec  d'autres  inscr.  gréco-gauloises.  %  Gyrus  et  le  retour 

40  de  l'exil  ;  étude  sur  2  inscr.  cunéiformes  relatives  au  règne  de  Nabonid 
et  à  la  prise  de  Babylone  par  Gyrus  [J.  Halévy].  %  Note  sur  Gissonius  et 
Mogontia,  divinités  ethniques  de  la  Gaule  [Prost].  ^  Une  intaille  antique 
inédile  [De  Longpérier].  ^[  Rapport  sur  les  travaux  de  l'Académie  [le  se- 
crétaire perpétuel].  *|]  Livres  offerts,  entre  autres  par  Egger  :  Sestier,  La 

45  piraterie  dans  l'antiquité. 

^^  Oc-t.-déc.  Ghevarrier  envoie  le  dessin  d'une  terre  cuite  trouvée  à 
Palmyre,  représentant  sur  une  face  une  femme  à  demi  couchée  sur  un  lit 
de  parade  avec  divers  attributs  ;  l'autre  face  offre  le  péristyle  d'un  temple 
et  3  personnages  armés,  peut-être  les  3  fils  de  la  reine  de  Palmyre  Zéno- 

50  bie.  ^  Ghevarrier  décrit  la  partie  de  la  statue  colossale  de  Jupiter  décou- 
verte l'an  dernier  à  Gaza.  %  Gommunications.  Un  nouveau  texte  des  Actes 
des  saintes  Félicité  et  Perpétue  et  de  leurs  compagnons  martyrs  en  Afri- 
que, à  Garthage,  sous  le  règne  de  Septime  Sévère  [Aube].  Importance  de 


CONGllÈS  ARCHÉOLOGIQUE   DE  FRANCE.  '^07 

ce  texte  conservé  dans  7  mss.  de  la  Bibl.  nationale  et  négligé  parles  Bol- 
landistes.  %  Estampages  et  interprétation  de  4  inscr.  relevées  près  de  la 
ville  actuelle  deTerracine  [R.  de  la  Blanchère].  ^  Les  bijoux  d'Apremont 
jA.  Bertrand].  Fabriqués  exclusivement  cà  l'usage  des  Gaulois,  ces  bijoux 
3t  d'autres  semblables  trouvés  en  Gaule  datent  du  5°  au  2°  s.  avant  J.-C.  s 
^i  La  topographie  de  Tyr[G^*^  de  Bertou].  %  Discours  du  président  [Edmond 
Leblant].  ^j  Rapport  de  la  commission  des  écoles  d'Athènes  et  do  Rome 
Heuzcy].  Travaux  de  HaussouUier  (Organisation  intérieure  du  dème),  Ed- 
mond Pottier  (Divinités  funèbres  sur  les  peintures  des  lécythes  blancs), 
Mondry  Beaudouin  (Étude  du  dialecte  éléen),  Amédée  Hauvette-Besnault  lo 
(Stratèges  athéniens),  Marcel  Dubois  (Sur  la  constitution  de  la  seconde  ligue 
achéenne),  Salomon  Reinach  (Étude  sur  la  gravure,  l'orthographe  et  la 
langue  des  inscriptions  attiques,  depuis  l'époque  d'Eschyle  jusqu'à  celle 
d'Auguste)  ;  explorations  diverses  faites  par  les  membres  de  l'École  d'A- 
thènes ;  les  résultats  en  sont  généralement  publiés  dans  le  Bull,  de  corr.  is 
liéll.  Fouilles  d'IIaussoullier  à  Delphes.  —  Travaux  de  G.  Lafaye  (Histoire 
(lu  culte  des  dieux  d'Alexandrie,  Sérapis,  Isis,  Harpocrate,  dans  le  monde 
romain)  ;  de  la  Blanchère  (Le  Port  de  Terracine,  histoire  et  archéologie), 
A.  Martin  (Étude  des  mss.  et  scholiastes  d'Aristophane),  Lacour-Gayet 
(Fastes  consulaires  d'Antonin  le  Pieux).  ^Sont  présentés  avec  éloges,  entre  20 
autres  livres,  par  de  Longpérier  :  0.  Rayet,  Monuments  de  l'art  antique; 
parThurot  :  L.  Havet,  De  versu  Saturnio  eVLe  Querolus.  «  Ces  deux  thèses 
Jonl  honneur  à  l'érudition  française  et  autorisent  à  concevoir  quelque  es- 
pérance de  l'avenir  de  la  philologie  latine  parmi  nous,  si  toutefois  cet 
exemple  est  suivi.  »  Par  Girard  :  Van  den  Bergk,  Petite  histoire  des  Grecs.  25 

E.  G. 
Congrès  nrcliéologique  «le  France,  46*' SCSSion  tenue  à  Vienne 
en  1879.  Découvertes  faites  à  Vienne  depuis  1841  jusqu'à  ce  jour  (pi.) 
[Leblanc],  Exposé  des  fouilles   faites  à  Vienne  et  des  antiquités  mises 
à  jour  y  compris  les  inscr.  (cette  longue  énumération  échappe  à  l'analyse).  30 
^  Note  sur  une  sculpture  en  bois  de  l'époque  romaine  découverte  à  Vienne 
(pi.)  [de  Laurière]  <cf.  R.  des  R.,  3,  195,  39).  ^  Tous  les  vases  antiques 
trouvés  à  Vienne  sont-ils  le  produit  d'une  fabrication  locale,  ou  bien  le 
résultat  d'une  importation  étrangère?  [Récamier].  Il  y  avait  à  Vienne  une 
fabrique  spéciale,  distincte  de  celle  de  Lyon.  Considérations  sur  les  cour-  35 
ses  en  Gaule,  sur  l'arrosage  de  la  piste,  etc.  ^  Des  voies  de  communica- 
tion entre  Vienne  et  Lyon  dans  l'antiquité  [Brouchoud].  1°  avant  la  con- 
quête romaine  :  2  voies,  situées  l'une  et  l'autre  sur  la  rive  g.  du  Rhône, 
reliaient  Lyon  à  Marseille;  l'une,  longue  d'environ  35  kilom.  traversait 
le  pays  des  Allobroges,  c'était  la  plus  ancienne,  l'autre,  un  peu  plus  Ion-  40 
gue,  longeait  le  pays  des  Allobroges.  2"  depuis  la  conquête  :  la  table  de 
Peutinger  ne  mentionne  que  la  plus  ancienne  des  deux,  l'itinéraire  d'An- 
tonin ajoute  une  route  plusmoderne,surla  rive  dr.  datant  de  la  conquête 
<!t  mesurant  35  kilom.  1/2.  ^  Pont  du  Rhône  entre  Vienne  et  Sainte-Co- 
lombe (pi.)  [Leblanc].  A  l'époque  romaine  Vienne  communiquait  avccSle-  45 
Colombe  par  3  points;  un  seul  a  subsisté  jusqu'en  1651;  historique  des 
différentes  réparations  dont  ce  pont  a  été  l'objet  depuis  1302.  %  Palais  du 
Miroir  [Leblanc].  On  nomme  ainsi  des  ruines  situées  sur  le  territoire  de 
St-Romain-en-Gal,  au  N.  de  Ste-Colombe.  Descr.  de  ces  ruines;  Cochard 
y  a  vu  des  thermes,  un  palais  et  un  temple, Lebas  les  bainset  lesmaisons  50 
de  campagne  des  habitants  de  Vienne,  Prosper  Mérimée  des  Thermes; 
Garon  y  a  trouvé  des  souterrains,  des  marbres  et  une  inscription  funé- 
raire en  vers;  L.  se  demande  si  ce  n'était  pas  un  palais  d'été  des  gouver- 


208  1880.  —  FiiANCE 

neurs  de  Vienne.  Détails  historiques  sur  les  fouilles.  ^  [].  Les  souterrains 
du  palais  du  Miroir  avaient  pour  but  de  le  défendre  contre  les  inonda- 
tions en  l'exhaussant.  ^  Rapport  sur  les  fouilles  exécutées  sur  la  rive 
dr.  du  Rhône,  entre  St-Étienne-des-Sorts  et  Roquemaure  [H.   Nicolas]. 

5  Nombreux  débris  gaulois  et  romains  (murs,  mosaïques,  poteries,  verre, 
monnaies  (dont  qq.  unes  phocéennes),  nombreuses  substructions)  aux 
environs  du  village  de  Laudun.  Le  reste  du  mémoire  est  consacré  à  la 
géologie  et  à  l'époque  préhistorique.  ^  Du  mot  «  carpusculus  »  à  propos 
d'une  inscr.  du  musée  de  Vienne  [Palustre].  <Cf.  R.  des  R.  4,  195,  32>. 

10  ^  Voies  à  rainures  chez  les  anciens  (pi.)  [Gaillemer].Sur  des  routes  anti- 
ques de  la  Grèce,  du  Latium,  de  l'empire  romain,  il  existait  des  rainu- 
res que  l'on  voit  encore;  ce  ne  sont  pas  des  ornières  creusées  par  les 
roues  des  chars,  mais  des  rainures  pratiquées  à  dessein  et  dans  lesquelles 
entraient   les  deux  roues.  Ce  procédé  était  employé  dans  les  lieux  d'un 

15  accès  difficile;  on  constate  sur  un  tronçon  de  voie  qui  passe  à  Pierre- 
Pertuis  (Jura),  l'existence  de  ces  rainures;  pour  éviter  les  rencontres,  tan- 
tôt on  établissait  deux  voies  l'une  à  côté  de  l'autre,  tantôt  les  rainures 
s'inlléchissaient  en  demi-cercle  sur  le  côlé  de  la  voie  pour  la  rejoindre 
un  peu  plus  loin.  Des  rainures  semblables  se  voient  sur  des  voies  qui  tra- 

20  versent  d'autres  contrées  et  spécialement  sur  la  voie  du  Val-de-Fier, 
(Haute-Savoie);  ce  val  est  très  resserré,  au  centre  est  un  monticule  d'où 
l'on  domine  les  deux  extrémités  du  val;  des  marches,  dont  on  voit  encore 
la  trace,  y  donnaient  accès  ;  au  sommet  on  a  trouvé  les  restes  d'une  habi- 
tation romaine  ;  c'était  sans  doute  le posted'un  guetteur  chargé  d'indiquer 

25  à  l'aide  d'un  signal,  aux  voitures  qui  se  présentaient  à  l'entrée  du  passage, 
si  une  autre  voiture  y  était  engagée  en  sens  contraire.  %  [Palustre]. 
Compte-rendu  d'une  visite  au  musée,  on  y  a  remarqué  surtout  les  fragm. 
d'une  statue  en  bronze,  de  belles  mosaïques,  une  statuette  en  bronze, 
dite  «  statuette  de  la  semaine  »,  les  tuiles  de  bronze  doré,  ^j  Torques  avec 

30  figures  humaines  trouvées  dans  le  cimetière  gaulois  de  Courtisols  (Mar- 
ne) [Morel].  Richesse  des  cimetières  gaulois  de  la  Marne  ;  M.  a  découvert 
dans  une  sépulture  gauloise  ditférenls  objets  et  entre  autres  un  torques 
en  cuivre  orné  de  plusieurs  fig.  en  relief;  grande  rareté.  L'ornementation 
rappelle  l'art  étrusque  le  plus  pur;  c'est  une  contribution  à  l'étude  de 

35  cette  question  :  les  objets  en  bronze  recueillis  en  Gaule  proviennent-ils 
d'une  industrie  nationale  ou  d'importations  italiennes,  grecques  ou 
orientales?  ^  Les  tables  de  Claude  [Caillemer].  Trouvées  en  1527  ou  28 
sur  la  colline  de  St-Sébastien;  elles  contiennent  un  frag.  du  discours  que 
Claude  prononça  au  Sénat  pour  demander  l'admission  des  Gaulois  au  sé- 

40  nat  et  aux  magistratures.  On  en  a  publié  une  magnifique  édition,  mais 
elle  contient  de  graves  erreurs;  G.  en  cite  un  exemple.  Une  nouvelle  étude 
faite  par  un  savant  versé  dans  la  connaissance  du  droit  public  romain  est 
nécessaire.  ^  Inscription  latine  découverte  à  Grenoble  en  mai  4879 [FI. 
Vallentin].  Cette  inscr.  des  plus  importantes  a  été  dédiée   à  l'empereur 

45  Claude  (le  Gothique),  en  269,  par  les  *vexillationes  alque  équités  itemque 
praepositi  et  ducenarii  protectores,  résidentes  in  Narbonensi  provincia', 
par  les  soins  de  Julius  Placidianus,  préfet  des  Vigiles;  elle  se  rapporte  à 
une  expédition  contre  Tetricus,  qui  ne  put  être  exécutée,  et  aux  premiers 
succès  de  Claude  contre  les  Goths;  on  en  peut  inférer  que,  du  temps  de 
50  la  domination  de  Tetricus  en  Gaule,  la  Narbonnaise  obéissait  à  Claude. 
Julius  Placidianus  est  connu  par  d'autres  inscr.;  il  fut  sénateur,  préfet 
du  prétoire,  consul  en  273.  ^  Excursion  à  Gemens  [].  Visite  aux  5  aque- 
ducs romains  qui  amenaient  jadis  les  eaux  à  Vienne;  ils  sont  encore  uti- 


GAZETTE  ARCHÉOLOGIQUE,  909 

lises  en  partie.  T[  Objets  d'art  provenant  de  Vienne  [de  Laurière].  Mention 
des  objets  dispersés  dans  les  collections  particulières  et  dans  les  musées 
le  St-Germain,  de  Lyon,  du  Louvre;  de  L.  cite  des  extraits  d'études  con- 
sacrées à  ces  antiquités.  ^  [Desjardins].  Critique  les  conclusions  de  Ra- 
vaisson  sur  la  Vénus  de  vienne  <cf.  R.  des  R.  4,  210, 4>  ;  ce  n'est  pas  une  ^ 
Vénus,  mais  une  femme,  ce  qui  n'ôte  rien  au  mérite  artistique  de  l'œuvre. 
^[Brouchoud].  La  voie  romaine  découverte  au  palais  du  Miroir  est  plus 
belle  et  mieux  construite  que  celle  qui  est  sur  les  bords  du  Rhône;  elle 
devait  conduire  en  Provence  par  la  rive  dr.  ^  [De  Laurière].  On  a  trouvé  _ 
en  Sicile  et  à  Laon  des  mosaïques  représentant,  comme  celle  de  Vienne,  lo 
Orphée  jouant  de  la  lyre,  et  des  animaux  autour  de  lui.  ^  L'époque  pré- 
historique et  gauloise  dans  le  dépt.  des  Hautes-Alpes  [Roncau].  Localités 
où  l'on  a  fait  des  trouvailles,  avec  indication  de  la  nature  de  ces  trou- 
vailles et  de  l'époque  où  elles  ont  eu  lieu.  Division  du  dépt.  en  4  zones, 
otFrant  les  traces  d'une  civilisation  toujours  plus  avancée,  et,  sans  doute,  is 
peuplées  successivement.  Emplacement  respectif  des  objets  ayant  appar- 
tenu à  des  périodes  différentes.  R.  déplore  que  les  objets  trouvés  ne  soient 
pas  réunis  dans  un  musée  central.  ^  Note  sur  les  restes  de  murailles 
antiques  situées  à  Vienne  au-dessous  du  mont  Pipet  [T.   Desjardins]. 
Description  de  ces  ruines,  disposition  des  lieux.  Cène  sont  pas  les  restes  20 
d'un  amphithéâtre  ;  tout  au  plus  peut-on  y  voiries  substructions  destinées 
à  soutenir  les  gradins  d'un  théâtre.  ^  Le  temple  romain  de  Vienne  en 
Dauphiné  (pi.)  [T.  Desjardins].  Critique  des  opinions  émises  parles  au- 
teurs antérieurs  ;  le  temple  improprement  attribué  à  Auguste  et  à  Livie  a 
été  construit  postérieurement  aux  Antonins,  de  i40  à  170  ap.  J.-C,  par  25 
Jes  artistes  de  second  ordre  ;  les  restaurations  de  Constant-Dufeux  n'ont 
pas  été  heureuses,  et  ont  introduit  dans  le  monument  un  manque  d'har- 
monie qui  surprend  désagréablement.  ^  Note  sur  les  remparts  romains 
Je  Vienne  (plan)  [A.  de  Rochas].  Les  remparts  de  Vienne  sont  de  l'an  iOO 
av.  J.-C,  date  de  la  conquête  de  l'Allobrogie  par  les  Romains;  ils  furent  30 
détruits  en  880.  R.  reproduit,  avec  les  réserves  nécessaires,  la  descr.  de 
Mermet  qui  n'a  pas  indiqué  ses  sources.  Les  murs  sont  construits  dans 
l'appareil  que  Vitruve  appelle  Isodomum,.  Observation  sur  la  disposition 
le  certaines  parties  des  remparts  au  point  de  vue  de  la  défense.  *[[  Rap- 
port de  l'Académie  royale  des  sciences,  belles-lettres  et  arts  de  Lyon  sur  35 
les  antiquités  découvertes  à  Ste-Colombe  [E.  Rey,  A.  Chenavard].  Aspect 
imposant  des  ruines  ;  elles  ont  été  faites  non  par  le  temps,  mais  par  les 
Sarrasins  en  736.  Abondance  des  objets  découverts  et  réunis  dans  le  musée 
le  Vienne,  dans  le  musée  Michaud  et  dans  la  tour  de  Ste-Colombe.  Descr. 
des  souterrains  trouvés  par  Garon  ;  on  y  voit  un  hypocauste;  ces  ruines  40 
sont  sans  doute  celles  de  thermos.  On  a  eu  à  déplorer  la  destruction  d'une 
magnifique  mosaïque  représentant  Achille  reconnu  à  la  cour  de  Lycomè- 
des.  Mesures  à  prendre  pour  assurer  la  continuation  des  fouilles  et  la 
conservation  des  antiquités.  H.  Thédenat. 

Gazette  archéologique.  Livr.  4.  Les  poteries  italiques  primitives  *5 
(fig.)  [Lenormant].  L.  distingue  et  décrit  8  types  locaux  différents  de  la 
poterie  primitive  italienne  :  !<>)  Type  circumpadan  ;  cimetières  de  Villa- 
nova,  du  Podere  Benacci  à  Bologne,  de  Savignano,  de  Bazzano  dans  le 
Modénais.  2°)  Type  étrusque,  trouvé  en  difiTérents  endroits,  mais  surtout 
dans  les  tombes  «  a  piccolo  pozzo  »  de  Poggio  Renzo,  la  plus  ancienne  so 
nécropole  de  Chiusi.  S")  Type  latial,  dans  les  nécropoles  de  la  région  des 
monts  Albains.  4")  Type  picentin  des  environs  d'Asculum,  de  Firmum  et 
d'Hairia.  5»)  Typesabin  récemment  révélé  parles  découvertes  de  Corlinium 

K.  DE  PUU.OL.  :  JuiUet  1881.  —  Hevue  des  Revues  de  1880.  V.  -  14 


210  1880.    —    FRANCE. 

et  d'Amiternum.  6°)  Type  campanien,  dans  la  nécropole  de  Suessula.  7°) 
Type-Japygo-Messapien,  imparfaitement  défini,  diverses  localités  de  la 
Terre  d'Otrante.  8°)  Type  œnotrien,  dans  les  montagnes  de  la  Calabre,  à 
Casalnuovo.  ^  Achille  et  Thétis  (fig.)  [de  Witte].  Ce  sont  ces  2  personna- 

5  ges  que  présente  la  gravure,  de  travail  étrusque,  d'un  beau  scarabée  en 
cornaline.  Thélis  est  ailée  ;  elle  est  ainsi  représentée  sur  des  miroirs 
étrusques  et  sur  un  couvercle  de  Lécané  conservé  au  musée  de  Naples  ; 
ces  ailes  sont  expliquées  par  une  tradition  que  rapporte  Ptolémée  Héphes- 
tion  6,  p.  36,  éd.  Roulez;  Thétis  épousant  Pelée  reçut  de  Zeus  les  ailes 

10  d'Arcé.  ^  Bacchus,  peinture  de  Pompéi  (pi.  2,  fig.)  [Léon  Fivel].  Bacchus, 
vêtu  en  grappe  de  raisin  et  représenté  comme  dieu  lare.  L'intérêt  principal 
de  cette  peinture  est  dans  une  représentation  du  Vésuve,  antérieure  à 
l'éruption  de  79,  ce  qui  tranche  une  question  longtemps  débattue.  ^  (fig.) 
[E.  Liénard].  Statuette  de  femme  tenant  dans  ses  bras  un  porc,  trouvée  à 

15  Thespies,  c'est  Déméter  elle-même,  ou  une  prêtresse  de  son  culte  qui  se 
prépare  à  offrir  le  porc  à  la  déesse.  Renseignements  sur  la  cérémonie  qui 
consistait  à  jeter  dans  un  souterrain  des  porcs  vivants.  A  Thespies  on  a 
trouvé  une  inscr.  qui  fixe  le  nom  primitif  de  Déméter.  'A^éa  de  àxo;  dou- 
leur, altéré  ensuite  'Axaîa.  ^  La  trinité  carthaginoise  (pi.  3,  fig.)  [Philippe 

20  Berger].  2°  part,  d'un  art.  qui  ne  touche  qu'accidentellemmentàla  mytho- 
logie classique,  conclusion  de  B.  :  Le  bandeau  en  argent  trouvé  dans  les 
environs  de  Batna  et  conservé  au  musée  de  Constantine  (Gaz.  arch.  1879, 
pi.  21)  offre  les  trois  aspects  de  la  grande  déesse  de  Garthage  ;  ou  plutôt 
les  3  principes  qu'elle  représente  :  Uranie,  Pandémos,  Pélagia.  Ce  sont, 

25  à  peu  de  chose  près,  les  trois  principes  que  les  Grecs  ont  personnifiés 
sous  les  traits  de  Junon,  Vénus  et  Minerve,  Héra,  Aphrodite  et  Artémis.  ^ 
Eros  sphériste  (pi.  4)  [Ernest  Babelon].  Une  statuette  de  la  collection 
Lécuyer,  trouvée  à  Pagae  de  Megaride,  représente  Eros  prêt  à  lancer  la 
sphère  ;  comme  l'arc,  les  flèches  et  le  flambeau,  la  sphère  est  le  symbole 

30  des  blessures  faites  par  Tamour.  Étude  sur  le  rôle  et  les  différentes  signi- 
fications de  la  sphère  dans  les  traditions  et  dans  les  scènes  mythologi- 
ques, sur  les  jeux  de  balle  dans  l'antiquité,  sur  la  pomme  qui,  entre  les 
mains  d'Eros  et  de  Vénus,  a  la  même  signification  que  la  sphère.  T|  (fig.) 
[E.  de  Chanot].  Statuette  de  Tanagra,  femme  à  sa  toilette,  agenouillée  à 

35  terre,  arrangeant  ses  cheveux  d'une  main,  tenant  de  l'autre  un  miroir.  Motif 
nouveau,  dans  les  représentations  analogues  connues  la  femme  est  tou- 
jours assise.  1[  (Fig.)  [Gh.  Fichot].  F.  a  acheté  à  Paris  un  bas-relief  antique 
avec  inscr.  votive.  —  [Villefosse].  Ge  bas-relief  dont  l'inscr.  a  été  publiée 
par  L.  Rénier,  L  A.  n"  1543,  provient  de  Timgad.  près  Lambèse.  Il  repré- 

4«  sente  Saturne  entre  le  Soleil  et  la  Lune  ;  au-dessous,  un  personnage 
voilé  dans  une  niche.  On  a  trouvé  beaucoup  de  stèles  votives  en  l'hon- 
neur de  Saturne  à  Sétif,  Mons  et  Djimilah  ;  les  stèles  qui,  comme  celles 

,  de  F.,  représentent  Saturne  entre  le  Soleil  et  la  Lune,  proviennent  de  Lam- 
bèse. —  [Lenormant].  La  tête  voilée,  placée  dans  une  niche,  représente 

45  celui  qui  a  fait  le  vœu.  L.  développe  cette  idée  que  le  Saturne  endormi  de 
ce  bas-relief  est  l'expression  plastique  d'une  donnée  capitale  dans  les 
régions  sémitiques  ou  syro-phéniciennes,  celle  du  sommeil  hivernal  du 
Dieu  solaire,  qui  se  reproduit  périodiquement  chaque  année.  ^  (Fig.)  [E. 
de  Chanot].  Applique  en  bronze  trouvée  dans  'l'Italie  méridionale  ;  Scylla 

50  avec  des  chiens  à  sa  ceinture  ;  elle  ressemble  à  la  scylla  qui  décore  le 
casque  de  Minerve  sur  les  monnaies  de  Thurium,  la  partie  postérieure 
du  corps,  en  forme  d'être  marin,  se  termine  par  la  tête  d'une  pistrix  ana- 
logue à  celle  que  Hiéron  I  fit  placer  à  l'exergue  des  monnaies  de  Syracuse, 


GAZETTE    ARCHÉOLOGIQUE.  211 

à  l'occasion  de  sa  victoire  navale  sur  les  Étrusques  ;  qq.  chose  d'analo- 
çr\iQ  se  voit  sur  une  gourde  en  terre  cuite  de  Canosa  en  Apulie.  ^  Miroir 
grec  (pi.  5)  [Albert  Dumont].  On  ne  connaît  que  15  miroirs  grecs  ornés  de 
dessins  gravés  au  trait.  Celui-ci,  le  15°  connu,  a  été  gravé  par  un  ouvrier 
grec  peu  habile,  sur  un  miroir  qui  n'était  pas  destiné  à  recevoir  de  gra-  5 
vure  ;  c'est  le  second  miroir  à  manche  décoré  au  trait  ;  le  sujet  n'a  rien 
de  particulier.  La  gravure  pour  les  miroirs  était  répandue  en  Grèce 
comme  en  Étrurie,  et  tous  les  degrés  de  l'art  y  sont  représentés.  1[  Ha- 
drien, statue  trouvée  en  Crète  (pi.  6)  [A.  Sorlin-Dorigny].  Statue  d'Hiéra- 
pytna,  conservée  au  musée  du  vieux  sérail  et  attribuée  à  tort,  par  E.  10 
Goold,  à  Q.  Metellus  Creticus  ;  Dethier  en  a  fait  un  Caracalla,  c'est  une 
statue  triomphale  d'Hadrien.  Remarquons  sur  la  cuirasse  la  louve  de 
Romulus  et  de  Rémus  avec  Pallas,  tandis  qu'une  feuille  d'acanthe  à  7 
lobes  représente  les  7  collines.  L'histoire  d'Hadrien  ne  fournit  que  deux 
occasions  de  triomphe  :  la  répression  des  Maures  et  celle  des  Juifs  ;  15 
cependant  l'homme  terrassé  sous  le  pied  de  l'empereur  ne  paraît  pas 
appartenir  ni  à  l'une  ni  à  l'autre  de  ces  nationalités,  c'est  |un  des  meil- 
leurs spécimens  de  l'art  officiel  de  ce  temps.  ^  [Edmond  Blanc].  Dans  le 
territoire  de  Vallauvis,  près  d'Antibes,  on  a  trouvé,  dans  un  tombeau, 
gallo-romain,  un  plateau  rond,  en  bronze,  le  centre  d'un  bouclier,  dont  20 
le  reste,  à  en  juger  par  les  débris,  devait  être  en  cuir;  et  des  mascarons 
représentant  une  tète  coiffée  du  bonnet  phrygien,  à  rapprocher  des  cas- 
ques coniques  en  cuir  et  bronze  de  style  assyrien,  trouvés  en  Gaule. 

f ^  Livr.  2.  L'enlèvement  d'Hélène,  Hélène  et  Ménélas  à  la  prise  de 
Troie,  vase  peint  portant  les  signatures  de  Hiéron  et  de  Macron  (pi.  7  et  8)  25 
J.  de  Witte].  Les  vases  de  Hiéron  datent  de  la  fin  du  5°  siècle  ;  de  W.  en 
a  décrit  H,  Baunn  18  ;  depuis  l'ouvrage  de  ce  dernier  on  en  a  trouvé  qqs. 
autres.  Celui-ci  est  un  cotyle  à  2  anses,  trouvé  à  Bosco  d'Acerra  (Sues- 
sula),  fabriqué  dans  l'Attique  de  425  à  430  av.  J.-C.  et  apporté  en  Italie. 
Descript.  fles  deux  sujets  énoncés  dans  le  titre  de  ce  mémoire.  On  lit  sur  30 
le  vase,  outre  les  noms  des  personnages  :  hiepon  ehoiesen  et  makpon 
EAPÀOSEN  ;  c'est  la  1^°  fois  que  paraît  le  nom  de  Macron,  peintre  qui  tra- 
vaillait dans  la  fabrique  du  céramiste  Hiéron.  Peintures   très  belles, 
inscr.  en  dialecte  ionien.  ^  Pectoral  d'argent  découvert  dans  une  sépul- 
ture du  Kouban   (fig.)  [Ch.  de  Linas].  Ce  pectoral  trouvé   en  1875  par  35 
Tiesenhausen  dans  le  tumulus  n°  2  groupe  des  7  frères,  à  l'embouchure 
du  fleuve  Kouban  (Hypanis)  appartient  à  l'art  grec  du  5"  s.  av.  J.-C.  Un 
oiseau  soutient  de  sa  queue  et  de  ses  ailes  étendues  une  baguette  sur  la- 
quelle une  biche  étalant  une  immense  ramure  allaite  son  faon  ;  profond 
sentiment  d'élégance  ;  Stéphani  a  rapproché  cette  biche  de  la  biche  Céry-  40 
nitide  des  mythographes  ;  de  L.  cite  les  passages  des  auteurs  anciens 
ayant  trait  à  cette  légende  ;  l'antiquité  signale  d'autres  biches  cornigères  ; 
catalogue  des  monuments  appartenant  à  la  céramique,  à  la  numismatique 
et  à  la  sculpture  qui  représentent  la  biche  ou  le  cerf  de  Diane.  L'auteur 
du  bijou  a  voulu  représenter  une  des  biches  cornigères  de  l'Anauros.  —  45 
A  suivre.  %  Miroirs  grecs  à  relief  (pi.  9)  [E.  Liénard].  Ces  miroirs  ont  été 
trouvés  aux  environs  de  Corinthe.  Sur  l'un,  d'un  art  médiocre,  deux 
personnages  nus  assis  dos  à  dos,  tournent  la  tôte  l'un  vers  l'autre  ;  ils 
tiennent,  appuyé  sur  leur  genou,  un  objet  de  forme  incertaine  ;  l'un  est 
hermaphrodite,  peut-être  tous  les  deux,  ils  ont  une  chaussure  inusitée  50 
dans  l'art  grec.  Sujet  que  L.  n'essaiera  pas  d'expliquer.  Le  2«  miroir,  d'un 
ravail  plus  élégant,  représente  Dionysos  et  Eros,  association  fréquente.  ^ 
^Fig.)[Lenormant].  Raoul  Rochette  et  Stéphani  en  recueillant  les  dessins 


212  1880.    -.  FRANCE. 

de  vases  peints  représentant  la  naissance  de  Dionysos  sortant  de  la  cuisse 
de  Jupiter,  ont  cité  celui  qui  est  dessiné  dans  un  des  volumes  de  dessins 
inédits  de  Millin,  mais  sans  le  reproduire.  L.  donne  ce  dessin,  et  celui 
du  revers  du  vase,  qui  a  trait  aussi  au  mythe  de  Dionysos  puisqu'il 
5  retrace  la  fureur  de  Lycurgue.  Le  dessin  est  mauvais;  on  ne  sait  où  est 
le  vase,  enfoui  peut-être  dans  une  collection  inconnue.  Sur  le  cahier  de 
Millin,  le  dessin,  fort  mauvais,  était  accompagné  de  cette  note  aujour- 
d'hui disparue  :  «  Vaso  che  si  trova  in  casa  del  S'^  d.  Genn.  Patierno, 
restauratore,  alla  salita  de  Reggj  Studj,  n.  63  :  altezza,  palmi  2  4/2  ;  dia- 

10  métro,  1  palmo,  3  {/%  oncie.  »  Le  vase  original  était  du  style  apulien  ou 
tarentin  de  la  décadence,  et  devait  avoir  la  forme  de  l'oxybaphon.  %  La 
levrette  de  Vienne  (pi.  10)  [E.  Babelon].  Statue  en  marbre,  trouvée  au  lieu 
dit  la  Grange-Marat,  à  qqs.  kil.  Sud  de  Vienne  (Isère),  une  des  plus  belles 
représentations  d'animaux  qui  nous  soit  restée,  exécutée  par  un  de  ces 

15  artistes  grecs  que  les  Romains  employaient.  Ce  lévrier  ressemble  à  celui 
de  la  monnaie  de  la  gens  Postumia  (Cohen,  pi.  35,  Postumia  7).  Discursus 
sur  les  représentations  d'animaux  dans  l'antiquité,  et  sur  les  figures  de 
lévriers  nombreuses  dans  les  peintures  de  vases.  ^  Apollon,  statuette  de 
bronze  (fig.)  [J.  de  Witte].  Statuette  archaïque  d'Apollon,  achetée  à  Naples 

2Q  par  C.  Karapanos.  On  connaît  plusieurs  statuettes  de  très  ancien  st^lc 
représentant  Apollon.  ^  Jupiter,  bronze  du  musée  de  Lyon  (pi.  11)  [E.  de 
Chanot].  Statuette  trouvée  dans  la  Saône,  près  de  Mâcon.  Style  lourd  ; 
œuvre  d'art  médiocre.  L'attitude  rappelle  le  Zeus  Polieus  de  l'Acropole 
d'Athènes,  reconnu  par  0.  Jahn  sur  les  monnaies  en  bronze  de  cette  ville, 

25  mais,  plus  encore  le  Zeus  Ithomaios  ou  Ithomatas  des  monnaies  messé- 
niennes,  exécuté  par  Agéladas  pour  les  réfugiés  de  Naupacte,  et  dont 
l'original  même,  ou  une  copie,  avait  été  placé  dans  le  sanctuaire  de  l'I- 
thome,  après  la  reconstitution  de  la  Messénie  par  Épaminondas.  Brunn 
et  Overbeck  ont  eu  tort  de  contester  l'identification  du  Zeus  d'Ithome  avec 

80  le  Zeus  des  monnaies  messéniennes. 

•[[^  Livr.  3.  Pectoral  d'argent  découvert  dans  une  sépulture  du  Kouban, 
2^  art.  [Gh.  de  Linas].  Étude  sur  les  représentations  de  l'allaitement  dans 
Tantiquité,  sur  la  race  à  laquelle  les  anciens  ont  attribué  les  biches  cor- 
nigères,  sur  le  rôle  de  Diane  unie  à  Vénus  dans  l'enfantement,  union 

S5  exprimée  dans  notre  pectoral  par  la  colombe  do  Vénus  et  la  biche  de 
Diane.  Conclusions  :  1»  Le  pectoral  caucasien  porte  l'image  d'une  biche 
de  l'Anauros,  sinon  la  biche  Cérynitide  elle-même  ;  2°  les  biches  corni- 
gères  de  la  mythologie  étaient  des  rennes  que  Toubli  ou  l'éloignement 
avaient  transformées  en  cerf.  3''  L'allaitement  du  faon  par  la  biche  rentre 

40  directement  dans  les  attributions  d'Artémis-Aphrodite.  ^  Pierre  gravée 
trouvée  à  Constantine  et  représentant  le  Panthéon  d'Agrippa  (fig.)  [Héron 
de  Villefosse].  Ce  doit  être  le  Panthéon  après  la  restauration  de  Tan  202 
sous  Septime-Sevère  ;  on  avait  supposé  que  le  fronton  portait  les  3  statues 
de  Jupiter,  de  Mars  et  de  Vénus.  Cette  pierre  gravée  n'en  fournit  aucune 

45  preuve.  ^  Pelée  et  Atalante  (pi.  13-44)  [Lenormant].  Atalante  lutta  victo- 
rieusement contre  Pelée  aux  jeux  des  funérailles  de  Pélias.  Des  vases 
peints  et  des  miroirs  étrusques  réprésentent  ce  sujet.  L.  groupera  qqs 
nouveaux  monuments.  Sur  une  cylix  de  Vulci,  Atalante  lave  ses  cheveux 
devant  Pelée  assis;  ils  sont  nus  et  se  préparent  à  la  lutte.  Un  scarabée 

60  étrusque,  mal  interprété  par  Winckelmann,  représente  Pelée  lavant  ses 
cheveux  avant  la  lutte.  Un  scarabée  gréco-italique  d'ancien  style,  publié 
par  Panofka,  représente  le  bain  d' Atalante.  La  lutte  est  retracée  sur  une 
belle  plaque  en  terre  cuite  d'ancien  style  grec  (collect.  de  Bammeville)  et 


GAZETTE  ARCHÉOLOGIQUE.  213 

sur  un  scarabéoïde  de  Cufium  (Metropolitan  Muséum  of  art  de  New- York) 
queKing  n'a  pas  compris.  ^  [J.  de  Witte].  W.  a  publié  un  miroir  étrusque 
<R.  des  R.  4,  207,  52)  où  il  a  reconnu  Mélicerte  se  jetant  dans  les  flots;  le 
miroir  appartient  à  Lewis  de  Cambridge;  W.   cite  différentes  opinions 
iîmises  sur  ce  sujet  et  se  défend  d'avoir  dit  que  le  nom  'Hpax.Xrç  de  l'Hercule   s 
Trec  n'est  pas  autre  chose  que  celui  du  dieu  phénicien  Melqarth  retourné  ; 
opinion  qu'il  regarde  comme  inexacte.  ^  Vénus,  bronze  romain  (pi.  15) 
E.  de  Chanot].  Vénus  à  sa  toilette  (collection  Dutuit)  demi-nue  ;  beau  tra- 
vail romain  du  1"  s.  ap.  J.  C.  ;  coiffure  des  femmes  de  la  famille  impé- 
riale de  cette  époque;  ressemblance  avec  Antonia,  mère  de  Claude,  mais  lo 
pas  assez  caractérisée  pour  permettre  de  désigner  formellement  ce  bronze 
3omme  une  Antonia  en  Vénus.  ^  Tête  de  marbre  du  musée  de  Vienne 
pi.  18)  [E.  Liénard].  Tête  de  jeune  femme  d'un  charme  extrême,  d'une 
grâce  juvénile  et  virginale  dignes  des  meilleurs  maîtres,  malgréjes  muti- 
lations;  c'est   un  original  grec  de  Tart  le  plus  parfait  qu'on  croirait  i5 
apporté  de  Syracuse  ou  d'Athènes,  si  on  ne  savait  qu'il  provient  du  Dau- 
phiné.  If  Plaques  votives  en  terre  cuite  trouvées  à  Corinthe  (fig.)  [G.  Rayet]. 
Ces  plaques  votives  ont  été  trouvées  à  2  kil.  s.-o.  de  l'Acrocorinthe  par 
un  paysan  qui  a  gardé  le  secret  sur  les  circonstances  de  sa  trouvaille.  On 
voit,  sur  des  vases  peints,  la  représentation  de  plaques  semblables.  Celles-  20 
ci  sont  en  argile,  les  peintures  se  détachent  sur  un  fond  blanc  jaunâtre  ; 
les  inscriptions,  peintes  en  noir  rougeàtre,  sont  en  lettres  corinthiennes 
du  6''  s.  Descript.  de  plusieurs  de  ces  plaques  :  les  sujets  représentés 
sont  Poséidon,  des  potiers  dans  l'exercice  de  leur  métier,  pugilistes  gro- 
tesques. 1[  Miroir  étrusque  (pi.  17)  [E.  Babelon].  Apollon  est  en  discussion  25 
avec  un  personnage,  la  victoire  semble  indécise  entre  les  deux  rivaux. 
C'est  sans  doute  la  lutte  d'Apollon  et  d'Idas  pour  la  possession  de  Mar- 
)essa  (Iliade,  1,  557-564);  ce  sujet  est  figuré  sur  d'autres  monuments, 
f  [Lenormant].  Les  Étrusques  donnent  souvent  des  ailes  à  des  person- 
lages  empruntés  à  la  mythologie  grecque  où  ils  n'ont  pas  cet  attribut.  30 
Igissaient-ils  ainsi  d'après  des  données  poétiques  et  mythologiques,  ou 
par  pure  fantaisie?  On  ne  le  sait  pas  encore.  La  Thétis  ailée  des  miroirs 
étrusques  et  du  scarabée  de  Danicourt  se  rattache  à  une  conception  de  la 
mythologie  poétique  des  Hellènes.  Calchas,  honoré  comme  un  dieu  fati- 
dique par  les  populations  italiotes,  était  représenté  avec  des  ailes,  indice  85 
de  son  caractère  surnaturel. 

tl  Livr.  4.  Peinture  d'un  vase  de  la  collection  Jatta  (pi.  19)  [Giov.  Jatta]. 
Trois  femmes  à  leur  toilette  autour  d'un  loutêr;  deux  sont  nues,  l'une 
vèiue;  un  satyre  nu  et  il^yphallique  se  tient  derrière  elles.  Ce  sujet  repré- 
sente, suivant  J.,  la  toilette  des  trois  Charités,  suivant  Heydemann  un  4o 
tableau  de  la  vie  familière;  la  peinture  est  des  plus  exquises  et  le  vase 
appartient  à  la  meilleure  époque  de  l'art;  le  revers  représente  trois 
éphèbes  nus,  dont  l'un  tient  une  bourse,  un  autre  un  strigile.  —  [Lenor- 
mant]. L.  se  range  à  l'avis  de  Heydemann!;  la  femme  vêtue  sert  les  deux 
autres;  ce  sont  des  hétères  idéalisées,  allégorisées,  on  mêlait  souvent  un  45 
Satyre  ou  un  Amour  à  ces  scènes  familières;  les  3  éphèbes  du  rçvers  font, 
comme  sujet,  le  pendant  de  la  peinture  principale.  1[  Apollon  dans  la  doc- 
trine des  mystères  (fig.)  [F.  Robiou].  Sur  un  vase  de  Nola  (Musée  de  Naples) 
on  voit  un  personnage  à  longs  cheveux,  assis  dans  l'attitude  de  la  médi- 
tation, il  tient  une  lyre  en  écaille  de  tortue,  et  s'entretient  avec  une  femme  50 
vêtue  tenant  une  lance  ;  derrière  cette  femme  Mercure  debout.  R.  expose 
les  diverses  interprétations  de  cette  peinture  qui  ont  été  proposées  ;  quant 
à  lui,  après  une  longue  étude  d'après  les  peintures,  du  culte  d'Apollon  et 


214  1880.   —  FRANCE. 

de  ses  rapports  avec  les  mystères  de  Bacchus,  il  arrive  à  cette  conclusion 
nouvelle  que  nous  assistons  à  une  scène  de  l'autre  monde  et  que  la 
femme  est  une  défunte  accueillie  par  Apollon  dans  le  séjour  infernal.  ^ 
Buste  en  bronze  d'un  chef  gaulois  (pi.  20-21)  [F.  de  Saulcy].  Buste-por- 

5  trait  gaulois  (collection  Danicourt)  trouvé  dans  la  Saône,  orné  d'un 
torques,  les  yeux  étaient  en  verre  de  couleur  bleue  foncée,  œuvre  d'un 
bon  style;  c'est  un  chef  gaulois.  —  (fig.)  [J.  W.].  Danicourt  a  rapproché 
de  cette  tète  plusieurs  monuments,  entre  autres  deux  monnaies  d'ar- 
gent attribuées  aux  Galètes  et  ayant  fait  partie  du  trésor  de  Vernon 

10  (Vienne),  elles  ont,  comme  le  buste  de  la  Saône,  un  torques.  Sur  l'une, 
dr.  :  Lucinacios,  ^  :  Ulatos;  sur  l'autre  :  Ulatos.  ^  Géryon,  bronze 
étrusque  (pi.  22)  [E.  de  Chanot].  Guerrier  cuirassé  à  trois  têtes  (Musée  de 
Lyon)  :  Hésiode  attribue  à  Géryon  non  3  corps,  comme  la  plupart  des 
mythographes,  mais  3  têtes;  d'autres  monuments  confirment  la  donnée 

15  d'Hésiode.  La  mythologie  italiote  fournit  aussi  un  personnage  tricéphale, 
Hérilus,  fils  de  Feronia;  la  Gaule,  la  Cilicie,  la  Crète,  la  Sardaigne  ont 
leurs  personnages  triples  ou  tricéphales,  parallèles  à  Géryon.  En  Sardai- 
gne on  fabriquait  des  idoles  tricéphales,  inspirées  par  l'influence  phéni- 
cienne ou  carthaginoise.  Les  Grecs  et  les  Étrusques  ont  emprunté  aux 

20  Phéniciens  le  type  plastique  de  leurs  représentations  de  Géryon,  emprunt 
voulu  et  non  pas  résultant,  comme  on  l'a  prétendu,  de  quiproquos  en- 
fantins sur  des  images  mal  comprises.  %  Monuments  d'argent  trouvés  en 
Syrie  (pi.  23-24)  [de  Witte].  Collection  Czartoryski.  2  plaqués  d'argent  avec 
sujets  en  relief,  estampés,  puis  finement  retouchés  au  ciselet;  magni- 

25  fiques  spécimens  de  l'art  hellénique  du  3°  s.  av.  J.-C.  ;  ces  plaques  sont 
des  emblemata  ayant  servi  d'ombilic  à  des  phiales  ou  autres  récipients. 
!«'  sujet  :  Bacchant  soulevant  la  draperie  d'une  jeune  bacchante  endormie. 
2'  sujet  :  Une  jeune  fille  attire  à  elle  Bacchus  ivre  ;  c'est  sans  doute  Méthé; 
les'deux  sujets  ont  pour  objet  les  mystères  de  Dionysos,  la  célébration 

30  des  bacchanales.  Une  autre  plaque  est  enrichie  d'ornements  et  de  fleu- 
rons de  la  plus  grande  élégance;  une  statuette  en  argent  représente 
Caïus  ou  Lucius  César  (petits-fils  d'Auguste)  tenant  une  patère.  Feuardent 
possède  une  autre  plaque  de  même  provenance,  représentant  une  pan- 
thère saisissant  un  faon  de  biche  qu'elle  s'apprête  à  dévorer.   ^  Zeus 

35  Casios  [Fr.  JLenormant].  Seleucus  Nicator  fonda  Séleucie  sur  l'emplace- 
ment où  était  tombé  un  aérolithe  de  forme  conique  qui  devint  le  dieu 
local  sous  le  nom  de  Zeus  Céraunios  ou  Casios,  héllénisation  d-u  nom  de 
dieu  aranéen  Qaçiou.  Le  culte  de  Qaçiou,  que  Lévy  a  identifié  avec  le  dieu 
iduméenKo^£(Josèphe,  Ant.  jud.,  15,  7,  9)  existai^  dès  le  7«  s.  Dans  cer- 

40  taines  contrées,  Qaçiou,  essentiellement  bétyle  aérolithique,  était  adoré 
comme  dieu  montagne,  le  mont  Casios  près  Antioche,  par  exemple.  Le 
commerce  transporta  ce  culte  sur  les  côtes  de  la  Méditerranée.  Dans  les 
fables  hellénistiques  qui  se  formèrent  sous  les  Séleucides,  à  Antioche, 
pour  donner  une  origine  grecque  à  une  partie  des  habitants  de  cette  ville, 

45  le  dieu  du  mont  Casios  ou  Casion  devint  un  héros  venu  de  Grèce. 

H.  ThédenA-T. 
Oazette  des  beaux-arts.  Janv.  Antiquités  et  curiosités  de  la  ville 
de  Sens,  musée  lapidaire,  bibliothèque,  trésor,  cathédrale  (pi.  et  ûg.) 
[An.  de  Montaiglon].  Sens  était,  bien  avant  Lutèce  une  ville  importante  ; 

50  renseignements  bibliographiques  concernant  cette  cité  ;  les  restes  romains 
y  sont  nombreux,  on  y  a  trouvé  plusieurs  belles  mosaïques.  —  Musée  la- 
pidaire :  c'est  le  rempart  gallo-romain  qui  en  a  fourni  les  éléments  ;  la 
construction  de  ce  rempart  n'est  pas  antérieure  au  milieu  du  quatrième 


GAZETTE  DES  BEAUX- ARTS.  215 

siècle.  Les  stèles  funéraires  sont  nombreuses,  il  ne  reste  rien  des  arènes 
dont  les  matériaux  ont  dû  être  employés  pour  la  construction  du  rempart. 
Les  ruines  de  la  Motte  liar  sont  les  plus  considérables,  on  ne  sait  pas  au 
juste  quelle  était  la  destination  de  l'éditice.  M.  signale  l'inscr.  deM.  Ma- 
gilius  Honoratus  remarquable  par  sa  dédicace  où  sont  mélangés  des  5 
noms  d'hommes  et  de  dieux;  les  stèles  funéraires  sont  d'un  mérite  iné- 
gal ;  l'exécution  est  médiocre  mais  les  poses  et  les  draperies  ont  de  la 
beauté.  Il  devait  y  avoir  à  Sens  un  temple  de  Diane,  plusieurs  motifs  de 
sculptures  sembleraient  l'indiquer  :  Le  beau  bas-relief  d'Endymion  et  de 
Diane,  celui  d'Iphigénie  en  Tauride.  Sens,  comme  les  autres  villes  de  la  10 
Gaule,  avait  une  architecture  très  ornementée,  Tltalie  était  plus  sobre. 
M.  réclame,  pour  ces  monuments,  un  abri  qui  les  protège  et  les  sauve  de 
la  destruction.  %  Le  musée  de  la  sculpture  comparée  au  Trocadéro  (tig.) 
[Marius  Vachon].  Après  quelques  considérations  sur  les  expositions  rétros- 
pectives, V.  indique  quel  sera,  dans  les  différentes  salles,  la  distribution  15 
des  différents  types  des  sculptures  de  l'antiquité,  du  moyen  âge,  de  la 
renaissance  et  des  temps  modernes.  ^%  Févr.  Deux  nouveautés  archéolo- 
giques de  la  Campanie  (fig.)  [Fr.  Lenormant].  1°)  Les  fouilles  de  Suessula  : 
renseignements  historiques  sur  cette  ville.  Les  fouilles  dont  Spinelli  a 
pris  l'initiative  permettent  de  suivre,  par  les  monuments  céramiques,  la  20 
succession  des  phases  de  la  civilisation  d'une  petite  villecampanienne, du 
7°  au  1"  siècle  avant  J.  C.  Le  type  le  plus  ancien  est  représenté  par  des 
vases  d'une  terre  noirâtre,  produits  d'une  première  fabrication  indigène 
qu'on  retrouve  par  toute  Tltalie,  et  qui  se  divisent  en  six  types  locaux  difTé- 
rents  :  les  types  étrusque,  latial,  picentin,  sabin,  campanien,  bruttien.  25 
Cette  poterie  se  mélange  ensuite  avec  les  premiers  vases  peints  de  fabri- 
cation grecque  à  décors  géométriques  ou  avec  figures  d'animaux,  puis 
avec  les  porcelaines  égyptiennes  d'importation  punique.  Viennent  ensuite: 
les  vases  asiatico-lybiens  à  zones  d'animaux  réels  ou  fantastiques  imités 
de  tapisseries,  les  vases  à  figures  noires,  les  vases  à  figures  rouges,  ap-  30 
partenant  à  la  belle  époque  de  l'art;  les  vases  de  la  décadence  donnent, 
dans  leurs  dessins,  une  grande  place  au  blanc;  les  poteries  étrusco-cam- 
paniennes  à  reliefs  et  à  vernis  noir  imitant  le  bronze  leur  succèdent, 
nous  arrivons  ainsi  à  l'époque  de  Syllaqui  est  marquée  par  le  verre  et  les 
poteries  rouges  à  reliefs.  2°)  Le  musée  de  Capoue.  C'est  aux  fouilles  de  35 
Patturelli  que  ce  musée  doit  sa  richesse  ;  ces  fouilles  ont  mis  à  jour  un 
temple  dont  les  sculptures  portent  le  cachet  de  l'époque  de  la  première 
guerre  punique  et  rappellent  le  sarcophage  de  Scipio  Barbatus  ;  on  y  a 
trouvé  bon  nombre  de  statues  représentant  une  femme  assise  et  portant 
un  ou  plusieurs  enfants  au  maillot,  ce  sont  des  ex-voto  pro  suscepta  proie  40 
érigés  à  une  déesse  de  la  maternité.  L.  conclut,  d'après  des  plaques  de 
terre  cuite  votives  portant  des  inscriptions  osques  que  la  déesse  du  temple 
fouilléparPatturellifutd'abordCérès,et,  à  l'époque  romaine, JunonLucine. 
11  Mars.  Deux  nouveautés  archéologiques  de  la  Campanie,  dernier  article 
(fig.)  [Fr.  Lenormant].  La  fouille  a  fourni  environ  30  000  plaques  de  45 
terre  cuite,  intactes  ou  fragmentées,  c'est  la  stips  votive  du  temple  ;  L. 
divise  en  sept  classes  ces  ex-voto  qui  appartiennent  à  l'art  grec  et  non 
romain  ;  ils  sont  donc  antérieurs  à  la  guerre  sociale.  Il  y  avait,  près  du 
temple,  une  fabrique  de  poterie,  où  l'on  fabriquait  les  ex-voto  et  d'autres 
produits,  surtout  des  antéfixes  dont  un  certain  nombre  représentent,  60 
suivant  L.,  Diane  Tifatine.  H  Avril.  Notes  historiques  et  descriptives  sur 
le  casque  depuis  l'antiquité  jusqu'à  nos  jours  (fig)  [Paul  GoutJ.  Étude, 
d'après  les  auteurs  et  les  monuments,  des  différentes  formes  des  casques 


216  1880.   —  FRANCE. 

chez  les  Égyptiens,  les  Perses,  les  Grecs,  les  Romains  (casques  de  gladia- 
teur, de  légionnaire,  de  prétorien),  les  Germains  Daces,  les  Gaulois. 
^^Mai.  Les  fouilles  d'Olympie  (fig.)  [0.  Rayet].  Les  inscr.  ont  été  la  partie 
la  plus  abondante  des  fouilles  ;  on  a  trouvé,  sur  des  socles  de  statues 
6  mentionnées  par  Pausanias  les  noms  de  Pythagoras  de  Samos,  de  Micon, 
de  Glaucias,  d'Egine  et  de  Polyclète l'Ancien  pour  le  oe  siècle,  pour  le  4« 
les  noms  d'Apelléas,  de  Polyclète  le  Jeune,  de  Naucydès  d'Argos,  de  Dae- 
dale  et  de  Gléon  de  Sicyone.  Les  statues  sont  peu  nombreuses;  les  empe- 
reurs païens  d'abord  puis  Constantin  et  Théodose  en  avaient  dépeuplé 

10  Olympie.  R.  cite  une  tête  de  Jupiter  en  bronze  fort  curieuse  pour  l'étude 
des  procédés  artistiques  à  la  fin  du  7*  s.  ou  au  commencement  du  6%  le 
célèbre  Hermès  en  marbre  tenant  Hercule  enfant.  R.  étudie  en  détail  les 
figures  du  fronton  ouest  du  templQ  de  Zeus,  œuvre  d'Alcamène,  un  des 
plus  grands  sculpteurs  de  la  seconde  moitié  du  5«  siècle,  et  caractérise 

15  ainsi  le  talent  de  l'artiste  :  «  talent  épris  avant  tout  de  la  distinction, 
maître  aux  goûts  délicats,  j'allais  dire  aristocratiques.  »  L'œuvre  d'Alca- 
mène, supérieure  à  celle  de  Paeonios,  pâlit  si  on  la  compare  à  celle  de 
Phidias  ;  il  y  a  entre  ôes  deux  artistes  la  distance  qui  sépare  le  talent  du 
génie.  ^^  Sept.  0.  Rayet,  Monuments  de  Vart  antique  (pi.)  [Louis  Gouse]. 

20  Jugement  très  élogieux  ;  G.  loue  sans  réserve  le  choix  éclairé  des  monu- 
ments, la  remarquable  exécution  des  planches  et,  en  ce  qui  concerne  le 
texte,  le  goût  artistique  et  l'érudition  sûre  de  l'auteur.      H.  Thédenat. 

•fournal  de»  savante.  Jr.  École  française  d'Athènes  ,  Bulletin  de 
correspondance  hellénique,  années  1-3.  (Suite  et  fin).  [Gh.  Lévèque.]  Analyse 

25  et  appréciation  complètement  favorables.  Éloge  particulier  des  travaux 
épigraphiques  d'É.  Egger  et  de  P.  Foucart.  ^  Le  Musée  de  S.  Germain. 
Salle  de  l'arc  triomphal  d'Orange  (4"  art.)  [F.  de  Saulcy.]  Le  Musée  de  S. 
Germain  est  devenu  en  moins  de  vingt  ans  «  une  véritable  merveille  ». 
Tout  ce  qui  est  non  seulement  nécessaire,  mais  utile  pour  la  constitution 

30  des  séries  y  est  représenté,  en  l'absence  du  monument  original,  par  des 
moulages  qui  ont  le  mérite  de  vrais  trompe-l'œil.  A  propos  de  ceux  qui 
figurent  l'arc  de  triomphe  d'Orange  ,  l'auteur  propose  une  restitution 
nouvelle  de  l'inscr.  dédicatoire  de  ce  monument.  Cette  inscription  «  en 
lettres  de  bronze,  appliquée  contre  l'architrave,  n'avait  laissé  d'autres 

35  traces  que  celles  des  crampons  qui  fixaient  les  lettres  contre  la  pierre.  » 
La  première  ligne  paraît  avoir  été  :  TL  CAESARI.  DIVL  AVGVSTL  FIL. 
DIVI.  IVLL  NEP.  COS.  IIIL  IMP.  VIIL  TR.  POT.  XXIIL  «  Les  deux  pre- 
miers mots  de  la  seconde  ligne  étaient  tout  aussi  certainement  PONT 
MAX Les  trois  chiffres  nous  conduisent  à  l'an  21  de  J.-C,  date 

40  qui  correspond  précisément  à  la  défaite  de  Sacrovir  »  (dont  le  nom  se 
rencontre  sur  le  monument)*  L'absence  du  titre  Augustus  n'a  rien  d'ex- 
traordinaire, puisque  ce  nom  manque  sans  exception  «  sur  toutes  les 
monnaies  de  Tibère  frappées  à  Lyon,  au  type  de  l'autel  de  Rome  et  d'Au- 
guste ;  or  ces  monnaies  sont  des  plus  communes.  »  L'auteur  passe  ensuite 

45  à  l'étude  de  l'armement  et  du  costume  des  Gaulois  tels  que  les  offre  le  mo- 
nument. Il  commence  par  citer  les  passages  de  Diodore  qui  se  rapportent  à 
ce  sujet.  ^^  Fév.  Recension  critique  des  textes.  Madyig,  Adversaria  critica, 
GoBET,  Collectanea  critica  (1"  art.).  [É.  Egger].  Aperçu  de  l'histoire  de  la 
paléographie  et  de  la  critique  dans  les  temps  modernes.  Les  philologues 

50  qui  ont  exposé  dans  ce  siècle,  complètement  ou  partiellement,  les  princi- 
pes de  la  critique  des  textes,  sont  God.  Hermann,  Jacobs,  Beck,  Voemel 
dans  les  Prolégomènes  de  son  Démosthène,  Henri  Weil  dans  ses  préfaces, 
enfin  Madvig  et  Cobet.  «  L'enseignement  méthodique  »  de  la  critique  des 


JOURNAL  DES  SAVANTS.  217 

textes  «  est  donné  avec  régularité  dans  les  séminaires  philologiques  d'Ou- 
tre-Rhin ;  il  Test  en  France  dans  quelques  cours  de  nos  écoles  supérieures, 
comme  le  Collège  de  France,  la  Faculté  des  Lettres  S  l'École  pratique  des 
hautes  études.  >>  t  Le  Musée  de  S.  Germain.  Salle  de  l'arc  triomphal  d'Orange 
(suite  et  fin).  [F.  de  Saulcy.]  Comparaison,  pour  ce  qui  regarde  le  costume  s 
et  l'armement  des  Gaulois,  des  renseignements  laissés  par  Diodore  avec 
les  bas-reliefs  de  l'arc  d'Orange  et  les  types  des  monuments  numismati- 
ques.  De  la  parfaite  concordance  des  monuments  et  des  textes,  il  résulte 
que  les  uns  et  les  autres  sont  contemporains.  «  La  conclusion  à  laquelle 
je  m'arrête  avec  la  plus  entière  confiance  est  donc  que  l'arc  d'Orange  a  lo 
été  réellement  élevé  en  l'honneur  de  Tibère,  après  la  répression  sanglante 
de  l'insurrection  fomentée  par  Sacrovir  et  Florus.  «^  Du  droit  de  propriété 
à  Sparte  (1"  article).  [Fuslel  de  Coulanges.]  A  propos  du  livre  d'Em.  de 
Laveleye,  Be  la  propriété  et  de  ses  formes  primitives,  dont  la  conclusion  est 
que  «les  sociétés  primitives,  obéissant  à  un  sentiment  instinctif,  recon-  is 
«  naissaient  à  tout  homme  le  droit  naturel  de  jouir  du  sol,  et  qu'elles  par- 
u  tageaient  également  entre  tous  les  chefs  de  famille  la  terre,  propriété 
((  collective  de  la  tribu.  »  Sans  contester  la  valeur  philosophique  de  cette 
théorie,  l'auteur  de  l'article  prétend  établir,  en  ce  qui  concerne  Sparte, 
qu'elle  ne  peut  se  démontrer  ni  par  des  textes,  ni  par  des  faits.  Il  y  avait  20 
à  Sparte  «  une  séparation  profonde  entre  la  propriété  du  sol  et  la  tenure 
ou  l'occupation  de  ce  même  sol.  La  première  était  réservée  au  citoyen, 
la  seconde  était  dévolue  à  une  population  servilc.  La  première  était  abso- 
lument héréditaire  en  droit,  la  seconde  était  à  peu  près  héréditaire  en 
fait.  Il  y  avait  ainsi,  pour  chaque  petit  domaine,  un  ilote  qui  le  cultivait  et  25 

un  Spartiate  qui  percevait  une  part  des  fruits La  famille  était  constituée 

à  Sparte  suivant  les  mêmes  principes  fondamentaux  que  dans  le  reste  de 

la  Grèce »  Si  la  liberté  était  à  peu  près  nulle  pour  les  hommes,  elle 

était  grande  pour  les  femmes.  D'ailleurs  u  la  discipline  lacédémonienne 
n'excluait  ni  la  vie  privée,  ni  la  propriété  individuelle,  ni  le  luxe  intérieur,  30 
ni  l'inégalité  des  fortunes.  »  ^^  Mars.  Du  droit  de  propriété  à  Sparte  (2»^ 
art.).  [Fustel  de  Coulanges].  Ce  qu'étaient  au  juste  les  syssities.  «  L'u- 
sage des  repas  communs  s'opposait,  non  à  la  propriété  privée,  mais  à  la 
liberté  individuelle,  qui  fit  toujours  défaut  à  Sparte.  »  L'or  et  l'argent 
n'étaient  nullement  inconnus  à  Sparte,  ils  paraissent  même  y  avoir  été  non  35 
moins  abondants  que  recherchés.  Pour  ce  qui  est  de  la  propriété  territoriale, 
ce  que  nous  savons  de  son  régime  est  tout  l'opposé  de  la  communauté  des 
biens.  ^  Recension  critique  des  textes  (2«  et  dernier  art.),  [É.  Egger].  Quel 
service  on  rendrait  aux  éditeurs,  si  Ton  préparait  pour  eux  un  bon  réper- 
toire de  toutes  les  corrections  répandues  sans  ordre  dans  des  centaines  ^o 
de  volumes  !  »  Courte  biographie  de  Madvig.  Analyse  de  ses  Adversaria, 
en  particulier  de  l'introduction  consacrée  à  la  théorie  de  la  critique  des 
textes.  Biographie  de  Cobet,  et  éloge  de  ses  travaux.  ^  Le  concubinat  en 
droit  romain  (1"  art.).  [Ch.  Giraud.jfT^  Avr.  Les  Scholiastes  de  Virgile.  Essai 
surServius  et  son  commentaire,  par  Ém.  Thomas.  [G.  Boissier.]  Analyse  et  ^^ 
appréciation  très  favorable.  L'auteur  aurait  pu  alfirmer  avec  plus  d'assu- 
rance que  Servius  n'était  pas  chrétien.  Le  critique  incline  à  penser  qu'à 
l'époque  où  Macrobe  a  composé  ses  Saturnales,  dans  lesquelles  Servius 
joue  un  rôle,  ce  dernier  n'avait  pas  encore  publié  son  commentaire. 

1.  Eu  ce  qui  concerne  le  Collège  de  France  et  la  Faculté  des  Lettres,  sera-t-il  permis 
d'émettre  le  vœu  que  les  affiches  do  ces  établissements  fassent  mention  désormais  do  cet 
enseignement  méthodique,  demeuré  jusqu'ici  occulte,  nous  ne  saurions  dire  pour  quelles 
raisons,  attendu  que  le  fait  môme  nous  était  absolument  iuconnu.  Y. 


218  1880.   —  FRANCE. 

Annonce  et  éloge  de  l'éd.  Thilo  et  Hagen,  dont  un  volume  a  paru.  ^  Du 
droit  de  propriété  à  Sparte  (3®  et  dernier  art.).  [Fustel  de  Coulanges.]  Le 
législateur  de  Sparte  avait  voulu  établir  à  tout  jamais  une  rigoureuse 
discipline  et  un  mode  d'égalité.  La  discipline,  il  avait  cru  l'assurer  par 
5  réducation  commune,  les  repas  communs,  les  exercices  militaires  de  tous 
les  jours  ;  mais  le  Spartiate  avait  trouvé  bien  des  moyens  d'éluder  la  loi, 
et  il  s'était  fait  remarquer  au  milieu  des  autres  Grecs  par  son  amour  de  l'ar- 
gentet  son  goût  pour  les  jouissances  de  la  vie.  L'égalité,  le  législateur  avait 
cru  l'assurer  par  un  régime  de  petite  propriété  et  par  des  lois  qui  inter- 

10  disaient  de  tester  et  de  vendre  :  précautions  inutiles,  les  pauvres  avaient 
trouvé  des  détours  pour  vendre  et  les  riches  pour  acheter.  C'était  même 
l'absence  de  liberté  dans  les  transactions  qui  avait  le  plus  contribué  à 
ruiner  les  pauvres  et  à  enrichir  une  centaine  de  familles.  Non  seulement 
rinégalité   a   pénétré    dans  Sparte  ;  mais    Sparte    est  même  ,  parmi 

15  toutes  les  villes  grecques,  celle  où  il  y  a  eu  le  plus  de  disproportion 
dans  la  richesse,  àvw[j,aXta  xtxctewç,  dit  Aristote.  Elle  est  la  seule  qui  nous 
offre  le  spectacle  de  la  richesse  se  concentrant  de  plus  en  plus  dans  les 
mêmes  mains.  Plus  le  législateur  avait  fait  effort  pour  faire  régner  l'éga- 
lité, plus  l'inégalité  est  devenue  profonde.  »  1^  Mai.  Alfred  Croiset,  La 

20  poésie  de  Pindare,  et  les  lois  du  lyrisme  grec.  [É.  Egger.]  Analyse  et  appré- 
ciation très  favorable.  On  souhaiterait  un  chapitre  sur  les  traducteurs  de 
Pindare.  ^  Un  traité  de  droit  syro-romain  du  v^  siècle.  Syrisch-roemisches 
Rechtsbuch,  aus  dem  fûnften  Jahrhundert,  mit  Unterstiltzung  der  Akad.  d. 
Wiss.  zu  Berlin,  aus  orientalischen  Quellen  herausgegeben,  ùbersetzt  und  erlaeu- 

25  tert,  von  K.  G.  Bruns  und  Ed.  Sachau.  [A.  Esmein.]^^  Juillet.  W.  Helbig, 
Die  Italiker  in  der  Poebene  (avec  une  carte  et  2  planches),  d""^  article.  [Geor- 
ges Perrot]  Résumé  des  précédents  travaux  de  l'auteur.  ^  Saint-Lager, 
Réforme  de  la  nomenclature  botanique  (1"'  article).  [Eug.  Fournier.]  Énumé- 
ration  des  causes  d'erreurs  dans  l'identification  des  noms  anciens  et  des 

30  noms  modernes  des  plantes  ;  méthode  à  suivre  dans  cette  recherche. 
Nombreux  exemples  :  ainsi  le  passage  de  Théophraste  traduit  par  Pline 
l'Ancien,  16,  38,  est  défiguré  par  une  lacune,  et  parait  devoir  être  restitué 

comme  suit  :  Kat  xaùra  p.èv  £uax,i<TTa  jcal  ciov  Trpiovw^yi, 'xaSâTrep (rà  Bt  àa^iara 

;caôâ7rEp>  rà  ttj;  èXaTYiç  xal  xà  rfn;  TtîTvoç.  rieû^n  cst  le  Larix  des  Latins,  en  d'au- 

35  très  termes,  le  mélèze.  Le  lis  blanc  n'existe  pas  en  Grèce  à  l'état  spontané: 
on  n'y  rencontre  que  le  lilium  chalcedonicum,  à  fleur  rouge.  Pour  l'Italie 
on  trouve  des  renseignements  précieux  dans  le  Dizzionario  botanico  ita- 
liano  d'Ottaviano  Targiani-Tozzetti,  où  sont  relevés  les  noms  vulgaires  des 
plantes  dans  les  divers  dialectes  modernes.  Pour  la  Grèce,  il  n'y  a  pas 

40  d'ouvrage  analogue  ;  car  la  Flora  Graeca  de  Sibthorp  mérite  peu  de  con- 
fiance. ^^  Août.  W.  Helbig,  Die  Italiker  in  der  Poebene.  2^  art.  [Georges 
Perrot].  Analyse.  ^  Saint-Lager,  Réforme  de  la  nomenclature  botanique,  2^ 
et  dernier  art.)  [Eug.  Fournier.]  L'auteur  donne  un  catalogue  des  végé- 
taux connus  des  anciens,  auquel  on  peut  reprocher  d'être  fondé  sur  le 

45  seul  examen  des  textes.  D'ailleurs  il  établit  très  bien  que  les  Grecs  ont  eu 
la  notion  très  nette  du  genre  et  de  l'espèce,  malgré  la  synonymie  ordi- 
naire de  ^évoç  et  £i^*;.  Selon  le  critique,  Théophraste  s'est  élevé  encore  plus 
haut  :  témoin  le  chapitre  5  du  livre  8  du  irepl  ccutûv,  où  il  expose  les  carac- 
tères des  divers  genres  de  la  famille  des  Légumineuses.  «  Nos  Graminées 

50  sont  les  svuaevoaTrÉpaaTa  de  Théophraste,  nos  Papavéracées  ses  [^.nxwvaâ, 
nos  Conifères  ses  xwvocpdpa,  nos  Légumineuses  ses  èxxogo>cap77a,  nos  Crucifè- 
res ses  £XXo€&<77rép[j(.aTa,  nos  Composécs  ses  7ra7r7roo7T£pp.aTa,  nos  Aroïdécs  ses 
xecpaxdppi^a,  nos  Liliacécs  ses  ^ok^A.  w  ^  Paul  Baret,  Essai  historique  sur 


I 


JOURNAL  DES  SAVANTS.  219 

la  iwononciaUon  du  grec.  —  R.  Kondopoulos,  'Aôavaotâ  tyîç  'EXXïivucviç  ifXwa- 

ar;  Ti  àveupeai;  Triç  'Ou.ripijcx;  'yXwctoyiç  èv  Taîç  ^rijAw^ÊOi  ^laXexTOK;  rîi;  au'yx.pdvou  'EXXyi- 

vtxTî;.  [É.  Egger.]  Le  premier  de  ces  deux  opuscules  établit  nettement  que 
la  prononciation  du  grec  a  varié  selon  les  temps  comme  aussi  selon  les 
lieux.  Le  second  attribue  à  tort  au  grec  le  privilège  d'une  immortalité  s 
que  cette  langue  partage  en  réalité  avec  d'autres  ;  par  exemple  le  latin, 
qui  se  survit  dans  les  langues  néo-latines  tout  aussi  bien  que  le  grec 
ancien  dans  l'idiome  ou  les  idiomes  de  la  Grèce  moderne.  T[l[  Sept.  W. 
Helbig,  Die  Italiker  in  der  Poebene.  (3°  art.)  [Georges  Perrot.]  Fin  de  cette 
analyse  développée,  où  sont  mis  en  lumière  les  résultats  les  plus  intéres-  lo 
sants  des  recherches  de  H.  ^  Le  Roman  chrétien  des  Reconnaissances. 
[Ernest  Renan.j  If  La  Salle  d'Alesia  au  Musée  de  Saint  Germain-en-Laye. 
[F.  de  Saulcy.]  Ce  l®"^  article  renferme  un  historique  des  fouilles  d'Alise- 
Sainte-Reine  et  une  liste  des  objets  trouvés.  La  conclusion  est  qu'Alise- 
Sainte-Reine  est  bien  Alesia.  ^"[l  Oct.  Note  sur  un  vers  latin.  [Adrien  de  is 
Longpérier.]  Le  vers  quasi  proverbial  'Indocti  discant  et  ament  meminisse 
periti'  est  dû  au  Président  Hénault,  qui  le  donnait  comme  une  traduction 
des  vers  741-742  de  l'Essai  sur  la  Critique  de  Pope.  D'ailleurs  une  phrase 
toute  pareille  se  trouve  au  commencement  de  la  6Miouvelle  de  la  d"  jour- 
née du  Décaméron  de  Roccace.  ^  Jurien  de  la  Gravière,  La  Marine  des  20 
Anciens  {{"  et  2"^  parties),  1"  art.  [H.  Wallon.]  Ces  deux  parties  concernent 
«  la  bataille  de  Salamine  et  l'expédition  de  Sicile,  la  revanche  des  Perses, 
les  tyrans  de  Syracuse.  »  L'analyse,  non  critique,  insiste  principalement 
sur  la  question  de  savoir  ce  qu'était  la  TpnipYi;.  T[  La  Salle  d'Alesia  au  Musée 
de  S.  Germain-en-Laye  (Suite  et  fin).  [F.  de  Saulcy.]  Traite  des  oppida  25 
gaulois,  des  fouilles  de  Bibracte  (Mont  Beuvray),  de  l'émaillerie  éduenne, 
et  conclut  que  la  civilisation  des  Gaulois  était  supérieure  à  ce  qu'on  croit 
généralement.  ^^  Nov.  Jurien  de  la  Gravière,  La  Marine  des  anciens 
[H.  Wallon].  Fin.  «  Cette  espèce  de  revue  de  la  marine  ancienne  par  l'amiral 
français  n'est  pas  sans  fruit  pour  la  science  de  l'antiquité  elle-même  ;  il  so 
dissipe  plus  d'une  obscurité  du  passé,  tout  en  y  cherchant  des  leçons  pour 
l'avenir.  »  ^  Les  colons  du  Saltus  Burunitanus  [A.  Esmein].  Vise  Tarticle 
de  Mommsen  dans  Hermès  et  la  lettre  de  Ch.  Tissot  à  E.  Desjardins 
(Comptes  rendus  de  l'Acad.  des  Inscriptions).  Reproduction  du  texte  de 
l'inscription,  tel  qu'il  a  été  établi  par  Mommsen.  «  Pour  tout  ce  qui  en  35 
ressort  quant  à  l'administration  romaine,  on  peut  considérer  que  le  der- 
nier mot  a  été  dit  par  M.  Mommsen.  Mais  sur  d'autres  points,  en  parti- 
culier sur  ce  que  l'inscription  apporte  de  nouveau  à  l'histoire  du  colonat, 
l'illustre  épigraphiste  allemand  n'a  émis  qu'un  avis  fort  bref  et  qui  nous 
paraît  contestable.  »  Ainsi  Mommsen  a  tort  de  nier  que  les  'coloni'  de  Tins-  40 
cription  soient  bien  des  colons  au  sens  propre  du  mot,  des  colons-serfs 
comme  ceux  des  temps  postérieurs.  La  lex  Hadriana  dont  il  est  question 
dans  l'inscription  pourrait  bien,  selon  Tauteur  de  l'article,  être  identique 
àl'Édit  perpétuel  de  Salvius  Julianus.  L'une  des  règles  générales  conte- 
nues dans  ce  texte  législatif  devait  «  être  celle-ci  que  nous  retrouvons  45 
dans  le  droit  postérieur  :  le  colon  sera  protégé  en  ce  sens  que  les  rede- 
vances auxquelles  il  est  soumis  par  les  règlements  ou  par  la  coutume, 
seront  fixes  désormais  et  ne  pourront  être  augmentées.  »  %  Une  page 
inédite  de  l'histoire  de  Milhridate  Eupator,  dit  Mithridate  le  Grand 
[É.  Egger.]  Reproduction,  d'après  Jourgievitch,  d'une  inscription  grecque,  50 
récemment  découverte  parmi  les  ruines  de  Chersonésos,  auprès  de  Sébas- 
topol.  Cette  inscription  «  nous  apporte  toute  une  page  de  renseignements 
précieux  sur  les  exploits  militaires  de  Diophantos,  un  des  premiers  capi- 


220  1880.   —  FRANCE. 

taines  qui  aidèrent  Mithridate  à  étendre  sa  puissance  en  dehors  des  limites 
de  son  petit  royaume  de  Pont,  en  soumettant  les  Scythes  de  la  Chersonèse 
Taurique  et  du  voisinage.  »  Traduction,  quelques  rectifications  et  remar- 
ques. Traduction  d'une  autre  inscription  originaire  d'Ephèse,  qui  se  rat- 

5  tache  étroitement  à  la  lutte  de  Mithridate  contre  les  Romains  (publiée  par 
Henri  Waddington).  ^^  Dec.  Salomon  Reinach,  Manuel  de  Philologie  clas- 
sique, d'après  le  Triennium  philologicum  de  Freund  et  les  derniers  travaux  de 
Vérudition  [Gaston  Boissier].  «  Ce  n'est  pas  beaucoup  se  compromettre  que 
de  prédire  au  Manuel  de  philologie  un  succès  rapide,  et  surtout  le  genre 

10  de  succès  que  l'auteur  a  cherché  de  préférence  :  il  sera  utile  à  la  jeunesse 
studieuse  et  servira  l'enseignement  public.  »  Les  derniers  chapitres,  qui 
traitent  des  antiquités  grecques  et  romaines,  semblent  les  plus  intéres- 
sants et  les  meilleurs  de  l'ouvrage.  ^  CEuvres  de  Michel  Ghoniate  Acomi- 
nate  [E.  Miller].  Y. 

15  i^ettrec»  chrétiennes  (L.e»)  Revue  d'enseignement,  de  philologie 
et  de  critique.  (Paraît  tous  les  deux  mois  ;  18  fr.  par  an.)  T.  1.  Mai-jn. 
De  l'accentuation  et  de  la  prononciation  latines  étudiées  spécialement  au 
point  de  vue  du  chant  liturgique  [J.  Pothier].  ^  Observations  sur  le  texte 
de  S.  Paulin  de  Noie  [E.  Misset].  A  propos  de  la  publication  d'Emile 

20  Châtelain,  Notice  sur  les  mss.  des  poésies  de  S.  Paulin  de  Noie.  «  Sur  les 
140  corrections  environ  que  propose  le  savant  éditeur,  qq-unes  peut-être, 
si  Ton  veut  y  prendre  garde,  sembleront  bien  hasardées.  »  Le  critique 
propose  de  lire  différemment  une  douzaine  de  passages.  ^  P.  Allard, 
L'art  païen  sous  les,  empereurs  chrétiens  [D.  Legeay].  ^  L.  Duchesne,  De  co- 

25  dicibus  mss.  graecis  PU  II  [U.  Chevalier].  Aura  une  utilité  réelle  jusqu'à  la 
publication  du  catalogue  des  mss.  du  Vatican  par  Léon  XIIL  f*f[  Jl.-août. 
Du  sens  des  mots  'depositio,  depositus'  dans  l'épigraphie  chrétienne 
[P.  AUard].  %  Études  sur  la  latinité  des  Pères  Africains  [J.  Aymeric].  ^ 
Quelques  erreurs  du  'Thésaurus'  relatives  à  Prudence  [Misset].  ^  Bois- 

30  SIER,  Promenades  archéologiques  [P.  Allard]  ^  E.  Ruggieri,  Storia  dei  santi 
Padri  e  deW  antica  letteratura  délia  Chissa  [Misset].  ^  Delisle,  Mélanges  de 
paléographie  et  de  bibliographie  [U.  Chevalier].  ^^  Sep.-oct.  Anton.  Zm- 
GERLE,  Zu  spaeteren  lateinischen  Dichtern  [E.  Misset],  ^^  Nov.-déc.  Quelques 
mots  du  vocabulaire  de  Tertullien  [P.  Lallemand].  E.  C. 

35      Mémoires  de  l'A-cadéml©  des  inscriptions*  T.  29,  2°  partie. 

Comment  Homère  s'orientait.  Explications  fort  simples  substituées  à  des 
fables  trop  savantes  [Th.  Henri  Martin].  Appendice  au  mémoire  sur  la  Cos- 
mographie grecque  à  l'époque  d'Homère  et  d'Hésiode.  ^  Mémoire  sur  les 
hypothèses  astronomiques  des  plus  anciens  philosophes  de  la  Grèce 

40  étrangers  à  la  notion  de  la  sphéricité  de  la  terre  [Id.].  (Étude  de  224  p.) 
1»  Cosmogonies  mythologiques.  2»  Considérations  préliminaires  sur  les 
philosophes  ioniens.  3»  Thaïes.  4»  Anaximandre.  5<>  Anaximêne.  6'^  Hypo- 
thèse astronomique  d'Heraclite  ;  7^»  —  deXénophane  ;  8°  —  d'Anaxagorc  ;  • 
9<»  —  d'Archélaûs  ;  10»  —  de  Diogène  d'ApoJlonie,  11»  -—  d'Antiphon  le  So- 

45  phiste  ;  12°  —  d'Empédocle  ;  13«  —  de  Leucippe  et  de  Démocrite  ;  14°  — 
de  Métrodore  de  Chio.  ^  Sur  la  formation  historique  des  deux  classes  do 
citoyens  romains  désignés  dans  les  Pandectes  sous  les  noms  d"honestio- 
res*  et  d"huminores'  [V.  Duruy].  «  La  société  romaine,  gouvernée  d'abord 
par  une  aristocratie  de  naissance,  -ensuite  par  une  aristocratie  d'argent, 

50  n'eut  jamais  que  du  dédain  pour  les  citoyens  pauvres  et  pour  les  arti- 
sans, même  aux  beaux  jours  de  la  liberté  républicaine.  Il  n'y  eut  pas 
davantage  d'égalité  pour  les  hommes  libres  des  provinces,  après  qu'on 
leur  eut  concédé  le  droit  de  cité.  L'empire  effaça  bien  la  différence  établie 


I 


MÉMOIRES  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES  ANTIQUAIRES.  221 

entre  le  'civis'  et  le  'peregrinus',  mais  il  la  reporta  entre  le  riche  et  le 
pauvre;  et,  aux  deux  époques,  la  plus  grande  partie  des  habitants  du 
monde  romain  resta  marquée  par  la  loi  du  signe  de  la  dégradation  civi- 
que. %  Sur  les  'tribuni  militum  a  populo'  [Id.].  Ces  tribuni  semblent  être 
le  débris  italien  d'une  coutume  générale  et  nécessaire  dont  les  préfets  de  s 
l'Occident  et  les  slralègcs  de  l'Orient  étaient  le  débris  provincial.  %  His- 
toire des  hypothèses  astronomiques  grecques  qui  admettent  la  sphéricité 
de  la  terre  [Th.  H.  Martin].  1"^°  section.  Hypothèses  les  plus  simples,  mais 
4ans  lesquelles  beaucoup  de  faits  importants  sont  méconnus.  Hypothèse 
astronomique  de  Parménide.  ^  Sur  une  médaille  d'or  mérovingienne  lo 
lortant  à  la  fois  le  nom  gallo-romain  et  le  nom  plus  récent  d'une  ville 
|auloise  [Deloche].  Observations  sur  le  changement  de  nom  de  villes  dans 
la  Gaule  du  3°  au  7«  siècle.  E.  C. 

Mémoires  de  la  Société  de   linguistique  de    Paris.    T.    4, 
se.  2.  Contribution  à  la  connaissance  du  dialecte  osque  [M.  Bréal].  Ex- 15 
lication  de  qq.  mots  de  la  Table  de  Bantia  et  des  Tables  Eugubines.  H 
aôao;  [EggcrJ.  On  peut  reconnaître  dans  la  le  radical  d'un  mot  signifiant 
ivision,  séparation'.  1[  Is,  ea,  id  [L.  Havet].  *  is'  est  formé  de  2  adj.  défec- 
tueux, Tunde  la  3°  décl.  qui  donne  'is,id,em',rautredela2^etdelal''°qui 
donne  'eo,  ea,  ii,  ils,  eae,  etc.'  Le  thème  de  ce  dernier  est  'io'  et  'eo'.  20 
L'identité  de  ce  2'^adj.  avec  le  relatif  grec  S?  est  évidente.  T|  Caulae,  colum, 
coleus  [Id.].  Il  est  ridicule  de  tirer  'caulae'  du  grec  aùxin  ;  le  rapport  de  sens 
très  étroit  (ridée  d'un  treillis)  entre  'colum'  et  'caulae'  prouve  que  'colum' 
est  pour  *caulum.  'Coleus'  est  peut-être  pour  ""cauleus.Tf^  3Mivr.  Études 
latines  [L.  Havet].  Remarques  hnguistiques  sur  qualus,  quasillus  ;prelum;  25 
scala;  ramentum  ;  tomentum  (de  tondere);  hamus,  prehendere;  pecunia, 
peculium;  pronus  ;  prurio,  pruna;  —pris-,  magis,   satis,  potis,  nimis. 
—  Adverbes  en*  die'  ; —  iecur,  iocinoris,  Uti^o;:  —  nuncupare;  — pulpa, 
z^T-rûh;  :  —  mulcere  ;    baetere  ;   nos,  nas,   nâo  ;  —  omen   (pour   aug- 
men)  ;  'au'  pour  0  long  ;  —  uls,  ouïs,  ois  ;  polteo  (dans  Varron,  L.  L.  5, 47-52  30 
rélabhr 4  fois'  ols'= ultra  après  les  adjectifs  terminés  en  'ceps'.)— Porcobera, 
Porcifera  (rivière  qui  passe  à  Gênes  ;  les  deux  lettres  B  et  F  sont  des  no- 
tations d'un  même  son  qui  manquaità  lalangue  latine,  c.-à-d.  le  v  dentilabial 
des  Français).  ^  Aranea  [Bréal].  Vient  bien  de  àpâ^vYi.  ^  La  désinence  des 
pluriels  neutres  indo-européens  [L.  Havet].  Ils  ont  tous  pour  désinence  un  35 
A  bref,  diversement  altéré  parfois  en  vertu  des  lois  phonétiques  ;  la  dési- 
nence primitive  en  a  long,  supposée  par  Bopp  et  Schleicher,  n'existe  nulle 
part.  T[  Sur  lo  son  de  groupe  7p.  [Id.].  Quel  était  le  son  de  la  25°  lettre  grec- 
que, ou  agma,  mentionnée  par  Varron.  •Jlf  4"  livr.  Venum  [Havet].  %  Notes 
mythologiques  [Phil.  Berger].  i.Pygmée,  Pygmalion.  11.  Sur  le  nom  propre  40 
Baal-Maleac  (nom  théophore).  %  Le  génitif  TXaaîaio  [E.  Baudat].  T[  DT  latin 
et  celtique  [Bréal].  Relation  entre  ottév^w,  spondeo,  sponte.  %  Deux  étymo- 
logies  latines  [Id.].'  Spendeo'  vient  de  okXyîv,  et  signifiait  d'abord  'avoir  la 
jaunisse'  puis  'être  jaune,  resplendir'.  —  'Squaleo'  littéralement'  se  cou- 
vrir d'écaillcs'  vient  de  *squala.  ^  La  voyelle  phonétique  en  grec  [A.-H.  iô 
Sayce,  traduit  par  Emile  Baudat].  •[[  Étymologies  [L.  Havet].  Karà,  contra; 
■—  culex.  E.  C. 

Méuioires  de  la  Société  nationale  des  j^nliquaires  de 
France,  4°  série,  t.  iO,  1879.  Trésor  de  Monaco,  notice  d'un  médaillon 
inédit  de  Gallien  et  de  8  monnaies  romaines  en  or  (fig.)  [Mowat].  Contrai-  ûd 
rement  à  Mommsen,M.  regarde  comme  relativement  fréquentes  les  décou- 
vertes exclusivement  composées  de  monnaies  en  or.  Les  9  pièces  d'or 
trouvées  en  1879  à  la  Condamine,  près  de  Monaco,  sont  rares  ;  une  seule, 

».  M  PHiLW.  :  Octobre  1881.  —  Bévue  des  Revues  de  1880.  V.  —  15 


222  1880.   —  FRANCE. 

le  médaillon  de  Gallien,  est  inédite.  Les  8  aurei  sont,  en  prenant  les  n" 
de  Cohen  :  1,  177,  229,  224,  variété  nouvelle  du  n«  74,  variété  nouvelle  des 
n°s  ao8,  710,  7.  Descript.  du  médaillon  inédit  :  dr.:  IMP.GALIENYS.AVG, 
COS.V.  Tête  laurée  de  Gallien  à  dr.;  au-dessous,  un  petit  Pégase  bridé. 
5  galopant  à  fond  de  train  à  dr.,  le  tout  dans  un  cordon  de  grénetis; 
^.;P.M.TR.P.VIIII.COS.IIII.P.P.  L'empereur  debout,  à  g.,  vêtu  delà 
toge  prétexte  et  voilé,  tenant  de  la  gauche  une  baguette,  de  la  dr.  une  pa- 
lère  et  sacrifiant  sur  un  autel  allumé,  le  tout  dans  un  cordon  de  grénetis. 
Diamètre,  29  mm.;  poids,  22  gr.  600.  C'est  un  médaillon  hybride,  qui  doit 

10  être  dédoublé  en  deux  types,  frappés  à  des  dates  différentes  et  dont  on  n'a 
pas  encore  trouvé  d'exemplaire.  L'un  a  dû  être  frappé  en  261  à  l'occasion 
du  4^  consulat  de  Gallien  ;  l'autre  serait  commémoratif  d'événements  ac- 
complis de  262  à  263  par  Tempereur,  soit  sous  la  protection  d'Apollon 
solaire,  soit  avec  le  concours  de  l'armée  de  Pannonie  inférieure  ;  le  Pégase 

15  peut  avoir  ces  2  significations.  Cette  dernière  pièce,  dont  le  médaillon  de 
Vienne  n'est  qu'un  exemplaire  manqué,  par  suite  d'un  accident  de  mon- 
nayage, serait,  sauf  le  métal,  pareil  au  médaillon  de  bronze  ALACRITATI 
du  musée  de  Vienne.  ^  Appendice  sur  les  inscriptions  et  monnaies  datées 
de  Valérien  et  de  Gallien  [Id.].  M.  croit  que  les  consulats  simultanés  de  Va- 

20  lérien  et  de  Gallien  et  leurs  puissances  tribuniliennes  ont  toujours  été  au 
pair,  ce  qui  est  contraire  à  Topinion  commune  ;  s'il  y  a  divergence  sur 
certaines  monnaies  frappées  en  province,  c'est  qu'elles  n'ont  pas  compté 
les  consulats  suffects.  A  partir  du  jour  où  Gallien  fut  seul  Auguste,  on 
ne  compta  plus  que  ses  consulats  ordinaires.  Il  faut  aussi  tenir  compte 

25  de  ce  fait,  dans  la  détermination  des  puissances  tribuniliennes,  que,  à 
partir  de  261,  Gallien  anticipa  sur  la  date  du  1"  janvier.  ^  Trésor  de  Mo- 
naco, notice  sur  les  bijoux  (fig.)  [Villefosse].  L'enfouissement  du  trésor 
n'est  pas  antérieur  à  l'an  276,  il  doit  remonter  au  dernier  quart  du  3^  siè- 
cle. Description  des  objets  :  1°)  Tête  en  or  creux,  style  barbare,  mais  d'une 

30  excessive  recherche  dans  l'exécution,  c'est  un  portrait  ;  2*>)  bandeau  d'or 
couvert  de  reliefs  au  repoussé,  et  repris,  par  endroits,  au  burin  ;  3°,  4° 
et  50)  bracelets  en  or  de  style  et  d'ornementation  divers  ;  6°)  armilles 
unies,  formées  d'un  anneau  en  pâte  de  verre  entouré  d'une  mince  feuille 
d'or;  7')  bracelet  en  jais;  8°)  plaques  en  jais  ou  en  pâte  de  verre,  ayant 

35  appartenu  à  une  parure  ;  9°)  bracelet  en  matière  noire  indéterminée  ; 
10°)  épingle  en  bronze  ;  12°)  monnaie  de  bronze  méconnaissable.  Ces  objets 
appartenaient  à  la  toilette  d'une  femme.  H.  Thédenat. 

Monuments  grecs.  N°  9.  Héraklès  au  repos,  bronze  grec  du  musée 
du  Louvre  (1  pi.)  [Jules  Martha].  Statuette  découverte  dans  la  Doride  ; 

40  état  de  conservation  presque  parfait  ;  ce  bronze  a  une  patine  très  belle  ; 
modelé  très  remarquable,  comme  étude  scrupuleuse  de  la  nature.  La 
statuette  a  été  reprise  à  l'outil  jusque  dans  les  moindres  détails  ;  elle 
rappelle  l'école  de  Lysippe  et  par  ce  côté  et  par  l'air  de  vie  qui  l'anime. 
Ressemblance  frappante  avec  la  figure  d'Alexandre-Hercule  portée  sur  des 

45  tétradrachmes  macédoniens.  Rapprochement  avec  les  copies  de  l'Hercule 
produit  par  Lysippe  surtout  celles  de  l'Hercule  Farnèse  et  celui  du  palais 
Pitti.  L'Héraklès  ici  décrit  s'en  distingue  par  quelque  chose  de  plus  libre 
et  plus  dégagé.  On  retrouye  cette  conception  d'athlète  solide,  alerte  et 
nerveux  sur  le  fronton  d'Égine,  sur  un  grand  nombre  de  vases  peints, 

50  sur  les  monnaies  d'Héraclée  et  de  Crotone.  En  résumé,  ce  bronze  ne  res- 
semble à  aucune  des  statues  connues  d'Héraklès.  Ici  la  massue  est  en  fer. 
Pausanias  (x,  18,  6)  mentionne  un  groupe  représentant  la  lutte  d'Hercule 
contre  l'hydre  exécuté  tout  en  fer.  Il  n'est  pas  impossible  que  cette  sla- 


NOUVELLE  REVUE  HISTORIQUE  DU  DROIT.  223 

luette  provienne  des  ruines  du  temple  de  Delphes.  ^  Note  sur  un  dessin 
au  trait  de  style   archaïque  trouvé  dans   l'Ile  de  Samos  (1   fig.)  [Paul 
Girard].  La  pierre  portant  ce  dessin  provient  des  ruines  de  l'Héraion. 
Historique  sommaire  des  fouilles  opérées  depuis  d807  jusqu'à  nos  jours, 
par  un  voyageur  anglais,  par   Guérin,  Jean  Ghika,  prince  de  Samos,   5 
Humann  et  l'auteur  (Cp.  Bull,  de  corr.  hellén.  t.  4,  p.  483).  Le  dessin  qui 
représente  une  tête  de  femme  a  été  tracé  avec  une  pointe.  Peut-être  était- 
ce  l'esquisse  d'une  peinture  à  fresque  ou  plutôt  d'un  projet  de  peinture, 
car  il  ne  reste  aucune  trace  de  couleur.  Ce  croquis  n'a  jamais  été  achevé. 
Il  est  encore  plus  probable  que  c'est  un  dessin  crayonné  sans  destination  10 
])récise  par  quelque  artiste  ou   artisan   désœuvré.  En  tout  cas  le  travail 
dénote  une  main  exercée.  On  peut  en  placer  la  date  au  commencement 
du  v°  siècle.  Ruelle. 

IVotices  et  extraits  des  manuscrits.  T.  29,  2°  p.  Glossaire 
:(rec-latin  de  la  bibliothèque  de  Laon  [E.  Miller].  Texte  et  commentaire.  15 
mportance  de  ce  glossaire  dont  l'auteur  est  toutefois  étranger  aux  règles 
grammaticales  et  synthétiques  de  la  langue  grecque.  Recherches  sur 
'histoire  dudit  ms.  de  Laon.  %  Notice  sur  le  ms.  n.  344  de  la  reine 
:hrisline  au  Vatican  [Hauréau].  Contient  de  nombreuses  poésies  du 
îioyen  âge.  ^  Sur  plusieurs  mss.  de  la  bibliothèque  de  Lyon  [L.  Delisle].  20 
Dans  le  catalogue  de  Delandine,  l'âge  des  écritures  est  indiqué  au  hasard. 
Renseignements  sur  19  mss.  dont  9  en  onciale  (du  6°  au  7^  s.)  et  10  du 
S''  au  9e  siècle.  Ces  mss.  (contenant  des  commentaires  sur  les  psaumes, 
Jivers  ouvrages  de  Beda,  St.  Augustin,  St.  Jérôme,  etc.)  sont  tous  impor- 
tants pour  les  études  paléographiques.  E.  C.         25 

IVouvelle  revue  historique  du  Droit  français  et  étran- 
ger. T.  4.  La  condition  de  l'enfant  naturel  et  de  la  concubine  dans  la 
législation  romaine  [P.  Gide].  L'auteur,  contrairement  à  l'opinion  admise 
jusqu'ici,  soutient  que  le  concubinatus  n'est  point  une  institution  juri- 
dique, mais  un  simple  fait  qu'il  distingue  nettement  du  mariage  légi-  30 
time  (justae  nuptiae),  et  des  unions  illégitimes  (stuprum).  Le  concu- 
binage ne  pouvait  s'appliquer  qu'aux  femmes  de  classe  inférieure,  qui 
n'appartenaient  point  à  la  caste  des  matrones.  En  vain  a-t-on  cité  à 
l'appui  de  l'ancienne  thèse  des  textes  qui  énumèrent  les  conditions  requi- 
ses pour  qu'il  y  ait  concubinatus;  car  ils  doivent  être  entendus  en  ce  35 
sens  que  si  ces  conditions  n'existent  point  l'union  est  alors  illégitime 
et  tombe  sous  le  coup  des  lois  pénales  ;  aucun  effet  légal  ne  résulte  du 
concubinatus.  Il  n'y  a  qu'une  seule  exception  :  si  le  patron  affranchit  son 
esclave  pour  en  faire  sa  concubine,  celle-ci  est  tenue  de  tous  les  devoirs 
de  l'épouse  sans  en  avoir  les  droits.  Mais  cette  situation  est  une  consé-  40 
quence  de  l'affranchissement  plutôt  qu'un  effet  du  concubinatus.  Au  point 
de  vue  des  mœurs  il  est  certain  que  cette  union  était  vue  moins  défavo- 
rablement à  Rome  que  chez  nous,  ainsi  que  le  prouvent  les  inscriptions 
funéraires  mentionnant  des  concubines.  Mais  cette  tolérance  n'existait 
qu'à  l'égard  de  l'homme  ;  elle  ne  s'étendait  pas  à  la  femme.  En  résumé  45 
le  concubinatus  romain,  dont  on  a  voulu  faire  un  demi-mariage,  sous  le 
nom  de  concubinat,  n'est  pas  autre  chose  que  notre  concubinage.  Quant 
aux  enfants  issus  du  concubinatus,  il  n'y  a  pas  de  règles  spéciales 
pour  ou  contre  eux  ;  à  Rome  les  enfants  naturels  sont  soumis  au  droit 
commun.  A  l'égard  du  père  ils  n'ont  aucun  droit;  ils  lui  sont  étran- 50 
gers.  Celui-ci  peut  tout  leur  refuser  et  il  n'est  tenu  de  rien  leur  laisser. 
Légalement  les  enfants  naturels  n'ont  point  de  père  :  ceci  s'applique  à  tous, 
les  spurii,  vulgo  concepti  et  naturales  liberi  ;  à  l'égard  de  la  mère  ils  sont 


224  1880.   —  FRANCE. 

traités  sur  le  même  pied  que  les  enfants  légitimes.  Ces  règles  sont  une 
application  des  principes  qui  régissent  la  constitution  de  la  famille 
romaine.  Sous  TEmpire,  les  mœurs  réagissent  et  il  se  produit  un  mouve- 
ment en  faveur  des  enfants  naturels  ;  mais  les  lois  n'apparaissent  qu'à 
«  partir  de  Constantin.  Elles  transforment  complètement  la  situation  juri- 
dique de  ces  enfants,  parce  qu'à  ce  moment  l'organisation  de  la  famille 
était  profondément  moditiée.  On  distingua  alors  les  enfants  naturels  des 
enfants  légitimes,  et  on  traita  différemment  les  diverses  catégories  d'enfants 
issus  hors  du  mariage.  %^  6^  livr.  Fragments  inédits  de  droit  romain 

10  d'après  un  manuscrit  du  mont  Sinaï  [R.  Dareste].  Publie  16  petits  frag- 
ments dont  le  texte  a  été  établi  avec  le  concours  de  Ch.  Graux  et  H.  Weil. 
Ils  sont  l'œuvre  d'un  jurisconsulte  ou  d'un  professeur  de  droit  qui  repro- 
duit ou  explique  des  règles  empruntées  aux  commentateurs  de  Sabinus, 
Ulpien,  Paul.  Il  y  est  parlé  d'un  traité  'de  tutelis',  qui  est  probablement  de 

15  Gains.  La  date  de  ce  manuscrit,  découvert  par  Bernardakis,  dans  la  cou- 
verture d'un  manuscrit,  au  couvent  du  mont  Sinaï,  est  de  la  2'  moitié  du 
5"  siècle  <cf.  plus  haut,  R.  de  Philol.  p.  121  >.  J.-B.  Mispoulet. 

Polybiblioii  (partie  littér.).   Mars.  A.  Croiset,  La  poésie  de  Pindare 
et  les  lois  du  lyrisme  grec  [C.  Huit].  Comble  une  lacune.  La  1"  partie  (lois 

20  du  lyrisme)  est  la  plus  neuve  en  France;  les  développements  sur  Tesprit 
de  la  poésie  pindarique  et  son  art  sont  du  plus  haut  intérêt.  ^  E.  Thomas, 
De  vaticinatione  vaticinantibusque  personis  in  Graecorum  tragoedia  [G.  H.].  Ré- 
serves sur  le  style.  Ce  travail  montre  clairement  la  transformation  de  la 
notion  de  Dieu  chez  les  trois  tragiques  ;  il  rectifie  les  idées  communes 

25  sur  la  fatalité  dans  le  drame  grec.  ^  L.  Duchesne,  De  codicibus  mss.  grae- 
cis  PU  IL  Catalogue  €ommaire  des  mss.  grecs  ayant  appartenu  à  ce  pape 
et  déposés  aujourd'hui  au  Vatican,  quelques-uns  du  ix^  et  du  x«  s.  On  y 
trouve  :  les  premiers  chants  de  l'Iliade,  Démosthène,  Archimède,  Lyco- 
.phron,  le  manuel  d'Épictète,  six  livres  du  comment,  de  Proclus  sur  le 

30  Parménide.  ^  Antonio  RubioyLluch,  Estudio  critico-bibliografico  sobre  Ana- 
crconte.  [Th.  <de>  P<uymaigre>].  Biographie  du  poète,  discussion  de 
l'authenticité  de  qq.  pièces,  examen  des  textes,  nomenclature  des 
ouvrages  composés  sur  Anacréon.  Ils  ont  été  très  nombreux  en  Espagne. 
%^  Mai.  E.  Thomas,  Essai  sur  Servius  et  son  commentaire  sur  Virgile  [C, 

35  Huit].  Dans  un  livre  qui  rendra  service  à  tous  les  interprètes  de  Virgile, 
H.  a  éliminé  du  texte  de  Servius  toutes  les  additions  postérieures,  et  a 
discuté  la  valeur  des  informations  qu'il  renferme.  ^^  S.  Reinagu,  Manuel 
de  philologie  classique  [P.  Lallemand].  Compte  rendu  très  élogieux.  Ré- 
serves sur  certaines  appréciations.  Le  rp.  regrette  l'absence  de  diverses 

40  mentions.  Il  était  impossible  de  faire  tenir  utilement  en  si  peu  de  pages 
un  résumé  de  grammaire  comparée.  ^%  Août.  St.  Mallarmé,  Les  dieux 
antiques  (d'après  G.  W.  Cox)  [Ern.  B<abelon>].  N'est  point  le  manuel  élé- 
mentaire de  mythologie  qu'on  attend  encore  en  France  ;  n'est  pas  précis 
et  n'est  pas  mis  au  courant.  %  E.  Fernique,  Étude  sur  Préneste,  ville  du 

45  Latium.  [A.  de  B.].  Le  meilleur  parti  a  été  tiré  des  monuments.  Le  temple 
de  Préneste  aurait  été  élevé  à  une  divinité  complètement  latine,  'For- 
tuna  primigenia',  qui  aurait  donné  naissance  à  toutes  les  autres.  L'étude 
des  ruines  manque  de  plan.  ^%  Octobre.  E.  Beurlier,  Histoire  abrégée  de 
la  littérature  latine  [Pousset].  Résumé  méthodique  sous  un  petit  format, 

50  indiquant  les  sources  en  notes.  1|  Ad.  de  Ceuleneer,  Essai  sur  la  vie  et  le 
règne  de  Septime-Sévère  [Francotte],  Excellente  monographie.  Dans  l'intro- 
duction l'auteur  discute  les  sources,  accorde  une  certaine  valeur  à  l'His- 
toire Auguste  et  place  Dion  au-dessus  d'Hérodien.  De  Nolhac. 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  225 

Revue  archéologique.  Nouv.  série,  21®  année.  Jr.  Les  terres  cuites 
babyloniennes  (pi.  1)  [Léon  Heuzey].  Intérêt  qu'aurait,  pour  la  science, 
l'étude  des  terres  cuites  de  la  Babylonie  et  des  contrées  limitrophes  ;  état 
de  la  question  ;  ces  terres  cuites  n'appartiennent  pas,  comme  on  l'a  cru,  à 
une  époque  de  décadence.  De  l'étude  de  plusieurs  figurines  du  Louvre,  H.   « 
conclut  que  les  moins  anciennes  figurines  peuvent  dater  de  l'époque  des 
Perses  ;  que  cette  classe  de  terres  cuites  représente  un  art  propre  babylo 
nien,  résistant  à  toute  influence  occidentale,  différent,  en  bien  des  points, 
de  l'art  assyrien,  et  ayant  occupé  un  degré  intermédiaire  entre  l'Egypte  et 
l'Assyrie.  Là  aussi  on  trouve,  à  leur  source,  plusieurs  familles  de  repré-  lo 
sentationsdont  on  peut  suivre,  d'orient  en  occident,  la  propagation  et  les 
différentes  transformations.  ^  La  victoire  de  Samothrace  (fig.  pi.  2)  [Ch. 
Champoiseau].  G.  raconte  comment,  en  1863,  il  a  découvert,  a  Samothrace. 
et  expédié  au  Louvre  la  statue  de  la  Victoire  ;  en  1878,  Ch.,  dans  une  2«  mis- 
sion, recueillitetembarquapourlaFranceles26  marbres  composant  le  pié-  i5 
destal  en  forme  de  galère.  Cette  statue,  destinée  à  être  vue  de  loin,  était  placée 
sur  une  colline  ;  elle  a  dû  être  établie'par  Démétrius  I,  qui  régna  sur  la 
Macédoine,  laThrace  etîles  voisines  (295-287  av.  J.  C),  et  dont  les  mon- 
naies représentent  une  victoire  analogue  à  celle  de  Samothrace.  %  Notice 
sur  des  inscr.  et  des  antiquités  provenant  de  Bourbonne-les-Bains,  suivie  20 
d'un  essai  de  catalogue  général  des  mon.  épigraphiques  relatifs  à  Borvo  et 
à  Damona  (fig.  pi.  3)  [Ghabouillet].  1«  Inscr.  et  antiquités  provenant  de 
Bourbonne-les-Bains  et  conservées  au  cabinet  des  médailles;  a)  6  Inscr. 
relatives  à  Borvo  et  à  Damoua  avec  commentaires  ;  b)  catalogue  d'objets, 
comprenants!  n°";les  n°^2,3  et4sontunbustedebronzedcDamouaetpeut-  25 
être  les  débris  d'une  statue  de  la  déesse  ;  le  n°  31  se  compose  d'un  lot  de 
nombreuses  médailles  gauloises  en  argent,  bronze  et  potin,  entre  autres 
une  monnaie  de  Germanus  au  type  du  taureau  en  argent  ou  potin,  on  n'en 
connaissait  qu'en  bronze;  c)4  inscr.  diverses  (à  suivre).  ^Catulle,  xxix 
[Benoist].  Texte  et  notes  critiques  ;  extrait  d'une  édition  destinée  à  paraître  30 
prochainement.  T[  Nouvelles  archéologiques  et  correspondance.  Qq.  obser- 
vations de  Leeman  au  sujet  du  mémoire  de  Bertrand  <R.  des  R.  4, 224,  31> 
sur  les  cimetières  mérovingiens  de  la  Gaule.  T[  A.  Bouché  -  Leclerq,  His- 
toire de  la  divination  dans  l'antiquité  [G.  Maspero].  B.  L.  s'est  borné  aux 
peuples  classiques;  chose  prudente  dans  l'état  actuel  de  la  science,  quoi-  35 
qu'il  en  résulte  qq.  lacunes.  On  pourrait  relever  qq.  faits  contestables; 
livre  écrit  avec  une  science  qui  ne  sera  pas  dépassée  de  sitôt. 

1[T[  Févr.  Notice  sur  des  inscr.  et  des  antiquités  provenant  de  Bour- 
bonne-les-Bains (pi.  4)  [Ghabouillet].  Second  essai  de  catalogue  général 
des  monuments  épigraphiques  relatifs  à  Borvo  et  à  Damona.  Texte  et  com-  40 
mentaire  de  11  inscr.  provenant  de  Bourbonne-les-Bains  et  de  4  inscr.  de 
Bourbon-Lancy  (à  suivre).  1  La  borne  milliaire  de  Paris  (fig.)  [Ern.  Des- 
jardins]. Trouvée  en  1877  dans  le  cimetière  mérovingien  de  Paris  où  on 
l'avait  creusée  et  employée  comme  sarcophage.  La  pierre  a  dû  porter  suc- 
cessivement 3,  peut-être  4  inscr.  que  l'on  gravait  en  pratiquant  lerebou-  4â 
chage  de  la  précédente.  La  1"  partie  de  la  dernière  inscr.  gravée  entre  le 
31  mars  307  et  le  1"  janvier  308  était  ainsi  conçue  :  [dd.  nn.  M.  Aur  || 
Maximianoll    et.  FI.  Val  H  Constantino  ||  ]  Augg.  et||  dn  Gai.  Val  ||  Ma- 
ximinoll   nobil  Caes  etc.  Elle  portait  donc  les  noms  des  empereurs  Ma- 
ximien, Constantin  et  Maximin  Daza  (à  suivre),  t  La  médecine  publique  50 
dans  l'antiquité  grecque  [D""  A.  Vercoutre].  Absence  ou  insuffisance  des 
livres  traitant  Thistoire  de  la  médecine  dans  l'antiquité  au  point  de  vue 
professionnel  ;  critique  des  travaux  du  d'  Briau.  Charondas  le  premierpro- 


226  1880.   —  FRANCE. 

mulgua  une  loi  décrétant  que  les  malades  seraient  soignés  aux  frais  pu- 
blics (Diod.  12,  13,  4);  ce  qui  porte  à  600  av.  J.-C.  l'institution  de  la  mé- 
decine publique.  Les  cités  élisaient  généralement  leur  médecin  qui  alors 
s'appelait  ^■/lu.oateùwv,  et,  recevant  un  traitement,  soignait  gratuitement  les 

5  citoyens  (à  suivre).  ^  Lettre  au  directeur  de  la  Revue  [F.  de  Coulanges]. 
F.  maintient  contre  d'Arbois  <R.  des  R.  4,  225,  37>  ses  propositions  :  les 
Druides  ont  été  persécutés  en  2  choses  :  1°  on  a  interdit  leurs  pratiques 
sanguinaires;  2°  on  a  supprimé  leur  organisation  hiérarchique  ;  ils  n'ont 
pas  été  persécutés  en  ce  sens  que  :  i°  on  n'a  pas  interdit  le  culte  de  leurs 

10  divinités  ;  2°  on  n'a  pas  fait  violence  à  leurs  personnes.  ^  Nouvelles  archéo- 
logiques et  correspondance.  Listes  des  antiquités  grecques  et  romaines 
acquises  par  le  Louvre  en  1879.  ^  P.  Allard,  Uartpaien  sous  les  empereurs 
chrétiens  [Duchesne].  Le  livre  de  A.  est  une  thèse  tendant  à  démontrer 
que  les  chrétiens,  empereurs  et  évoques,  ont  généralement  respecté  les 

15  monuments  païens.  D.  croit  qu'il  y  a  des  réserves  à  faire.  Bailleurs,  dans 
l'ensemble,  le  livre  de  A.  est  vrai,  vivant,  et  la  grâce  ne  lui  fait  pas  défaut. 

aÙTYiç  To  1837  (xe'xft  Tou  1879  TsXeuTûvToç  [G.  Perrot].  p.  en  rendant  vraiment 
hommage  aux  services  rendus  par  la  société  arch.  d'Athènes,  lui  reproche 

20  d'avoir  contribué  à  la  loi  grecque  sur  les  antiquités  et  de  s'être  montrée 

peu  favorable  aux  fouilles  entreprises  par  les  savants  étrangers  à  leurs 

frais.  ^  Claudio  Jannet,  Les  institutions  sociales  et  le  droit  civil  à  Sparte  [G. 

P.].  Conscience  et  exactitude  dans  l'étude  des  textes,  bonne  méthode. 

^^1    Mars.  Notice  des  inscr.  etc.  de  Bourbonne-les-Bains  [Chabouillet]. 

25  3  inscr.  d'Entrains;  7  provenant  de  Saint-Vulbas  (Ain),  d'Aix-en-Diois, 
d'Aixen  Savoie,  de  Port-sur-Saône,  de  Caldas  de  Vizella  (Portugal),  de  Dre- 
vant  (à  suivre).  ^  La  borne  milliaire  de  Paris  (pi.  5)  [Desjardins].  Les  2 
dernières  lignes  doivent  se  lire  :  «  a.  civ.  Par  ||  R  C  V.  »  Personne  ne  con- 
teste la  lecture  :  a  civ(itate)  P(arisiorum).  La  ville,  dont  le  nom  com- 

30  mence  par  R  est  Reims,  Rémi.  Cette  borne  est  donc  une  de  ces  bornes 
«  récapitulatives  »,  donnant  en  bloc  la  somme  des  milles  ou  des  lieues  sur 
un  parcours  donné,  cette  route  devait  aller  de  Reims  à  Paris  par  Soissons. 
Lecture  complète  de  Tinscr.  [D(ominis)  n(ostris)  duobus  M.  Aurelio  Maxi- 
miano  et  Fl(avio)  Val(erio)  Conslantino].  Aug(uslis)  duobus,  et  D(omino) 

35  n(ostro)  Gal(erio)  Val(erio)  Maximino.  Nobil(issimo)  Caes(ari).  A  civ- 
(itate)  Par(isiorum),  R(emos)  centum  et  quinque  millia  (passuum)  (à  sui- 
vre). ^  Sépulture  antique  de  Ceretolo  près  de  Bologne  (Ualie)  [H.  A.  Ma- 
zard].  Gazzadini  attribue  aux  Etrusques  des  vases  en  bronze  et  des  armes 
provenant  du  tombeau  de  Ceretolo  ;  il  croit  que  l'élément  gaulois  n'est 

40  pas  représenté  par  Tarchéologie  dans  le  Bolonais.  M.,  après  une  étude  des 
armes  en  fer  gauloises,  cherche  les  affinités  gauloises  du  mobilier  funé- 
raire de  la  tombe  de  Ceretolo.  ^  Un  nouveau  cachet  d'oculiste  romain 
découvert  à  Fontaine  en  Sologne  (Loir-et-Cher)  (fig.)  [de  Rochambeau]. 
<V.  Bull,  monum.  4Mivr.  de  1879.)  ^  Nouvelles  archéologiques.  Décou- 

45  verte  à  Rome  d'une  inscr.  commémorative  de  la  défaite  de  Radagaise  à 
Fésules  par  Stilicon  (fin  de  405)  ;  la  3^  connue  de  Stilicon  ;  les  2  autres  C.  L 
L.,  6,  1730,  1731.  —  Don  au  musée  Saint-Germain,  par  Lefort,  de  2  urnes 
funéraires  du  cimetière  gallo-romain  desMazières  (Cher).  —  Long  article 
de  Weber  sur  les  fouilles  de  Pergame,  extrait  de  l'Impartial  de  Smyrne. 

50  ^  Pappadopoulos  Kerameus,  Ocù/.atjcâ  [G.  P.].  Étudc  topographiquc  intéres- 
sante mais  un  peu  courte  sur  Phocée;  peu  de  vues  personnelles  dans 
la  partie  historique.  ^  Cari  Robert,  Thanatos  [Id.].  Dissertation  fort  bien 
composée  et  très  intéressante:  bonnes  reproductions  des  monuments.  1 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  227 

A.  Tardieu,  Géographie  de  Strabon^  traduction  nouvelle  [Id.].  Très  bonne 
traduction  fondée  sur  une  révision  scrupuleuse  du  texte.  On  espère  des 
commentaires  et  on  attend  une  table. 

^^  Avr.  La  borne  milliaire  de  Paris.  Note  sur  les  voies  romaines  de 
Paris  à  Reims  (pi.  6)  [Longnon].  La  voie  de  Paris  à  Reims  à  laquelle   s 
appartenait  le  milliaire  en  question  devait  passer  par  Roissy,   Chene- 
vières,  Moussy-le-Neuf,  Ver,  Montagny  Ste-Félicité,  Nanteuil-le-Haudouin, 
Peroy-lès-Gombries,  Levignen,  Gondreville,  Vaunoise,  Pisseleux,  Villers- 
Cotterets,  la  forêt  de  Retz,  Soissons.  Le  tronçon  de  Soissons  à  Reims  est 
connu.  —  Appendice  [Desjardins].  Étude  'de  9  bornes  milliaires  de  la  lo 
Gaule  portant  le  nom  de  Maximin  Daza  Nobilissimus  Caesar,  du  1"  mai 
305  au  {"janvier  308.   H  Exploration  du  tumulus  de  Kerhué-Bras   en 
Plonéour-Lanvern  (Finistère)  (fig.  pi.  7)  [P.  du  Chatellier].  Association  du 
silex  avec  les  armes  en  bronze  richement  représentées.  Objet  en  pierre 
polie   de  0  °^,  52  de  long,  0  °^,  043  de  large,  0  ™,  019   d'épaisseur  au  is 
centre,  le  seul  connu.  Particularités  curieuses  dans  la  disposition  des 
objets  et  la  construction  du  monument.  ^  La  médecine  publique  dans 
l'antiquité  grecque  [D^*  A.  Vercoutre].  Les  villes  donnaient  à  leur  médecin 
un  ialrium  (tarpcïov,  îriTpaTov,  ÎYiTpt'yi),  bâtiment  contenant  son  logement,  sa 
salle  de  consultations,  d'opérations,  son  laboratoire,  sa  pharmacie,  sa  20 
chambre  de  malades  ;  la  ville  lui  fournissait  les  médicaments.  Il  avait, 
attachés  ànla  salle  des  malades,  des  aides  élèves  et  des  aides  esclaves  ; 
ces  salles  étaient  réservées  aux  malades  pauvres.  Ces  frais  et  le  traite- 
ment du  médecin  étaient  fournis  par  un  impôt  nommé  iatricon.  Le  trai- 
tement était  peu  élevé,  et  le  médecin  devait  nourrir  à  ses  frais  les  mala-  25 
des  pauvres  recueillis  dans  Tiatrium  (à  suivre).  •[[  Comment  périt  l'insti- 
tut druidique  [V.  Duruy].  Auguste  donna  aux  provinces  gauloises  une 
organisation  sociale  en  dehors  de  laquelle  se  trouvèrent  les  Druides; 
Tibère  leur  appliqua  des  lois  républicaines   proscrivant  la  magie;  les 
empereurs  cherchèrent  à  rendre  le  Druidisme  inerte  plus  qu'à  Texlirper  ;  3o 
ils  ne  firent  pas   rechercher  les   fauteurs  de  l'ancien  culte,  mais  les 
punirent  quand  ils  se  trahirent  par  des  actes  extérieurs  en  désaccord 
avec  les  lois.  If  Nouvelles  archéologiques.  Découverte  à  Pompéi  d'un 
faune  en  bronze  d'une  grande  beauté.  ^  Odobesco,  Antichitate  scythice 
[Ch.  de  Linas].  Remarquable  mémoire,  à  lire  ;  analyse  détaillée.  ^  Louis  35 
Pauliat,  Étude  nouvelle  sur  Homère,  la  société  au  temps  d'Homère  ['^'^].  Qqs 
défauts  d'exposition.  Observations  souvent  fines  et  justes. 

1[T[  Mai.  Liste  des  principales  sépultures  et  cimetières  mérovingiens  de 
la  Gaule  et  des  contrées  voisines  [].  Liste  des  pays  allemands.  T"  Archéo- 
logie gauloise  (fig.)  [Ed.  Flouest].  Description  d'un  casque  gaulois,  en  fer,  *o 
trouvé  dans  l'oppidum  de  Vié-Cioulat  (Gard).  Il  est  antérieur  à  la  con- 
quête romaine,  on  y  sent  une  influence  gallo-grecque.  F.  ajoute  2  bou- 
terolles  en  bronze,  provenant  l'une  de  Dompierre  (Ain),  l'autre  de  La  Lau- 
pie  (Drôme),  à  la  liste  de  bouterolles  dressée  par  Bertrand  <R.  des  R.  3, 
190,  29>.  ^  Delà  médecine  publique  dans  l'antiquité  grecque  [Vercoutre].  45 
Les  aides  élèves  s'installaient  dans  l'officine,  prenaient  un  engagement 
au  bout  duquel  ils  prêtaient  le  serment;  généralement  ils  payaient  le 
médecin.  Les  aides  esclaves  ne  pouvaient  soigner  que  les  esclaves.  Le 
médecin  public  était  un  personnage  important  dans  la  cité  ;  les  villes, 
quelle  que  tût  leur  importance,  n'en  avaient  qu'un.  Inscr.  établissant  que  50 
des  médecins  ont  obtenu  des  récompenses  pour  leur  dévouement.  L'em- 
ploi de  médecin  public  était  peut-être  héréditaire,  comme  la  profession 
médicale  elle-même.  H  Mémoire  sur  la  restauration  du  Parthénon  [E.  Lo- 


228  1880.   —  FRANCE. 

viol].  L.  donne  une  longue  liste  de  ses  observations.  ^  Nouvelles  archéo- 
logiques. On  a  trouvé  à  Olympie  le  petit  Bacchus  que  la  statue  d'Hermès 
tenait  dans  ses  bras  ;  —  un  canot  lacustre  dans  le  lac  de  Brienne. 
^^  Jn.  L'autel  de  Saintes  et  les  triades  gauloises  (fig.  pi.  9  et  10)  ![Ber- 
5  trand].  Les  reliefs  sculptés  sur  l'autel  de  Saintes  se  rattachent  à  un 
ensemble  de  monuments  représentant  de  vieilles  divinités  celtiques, 
ayant  les  caractères  suivants  :  1°  Attitude  bouddhique,  c.-à.-d.  accroupie, 
les  jambes  croisées  ;  2°  des  cornes  ;  3®  le  torques  ;  4°  la  triade  ou  la  tri- 
céphalie  ;  5°  la  bourse  ou  Toutre  ;  6°  le  dragon  à  queue  de  poisson  et  la 

10  tête  de  bélier.  ^  La  médecine  publique  dans  l'antiquité  grecque  [Ver- 
coutre].  L'Iatrium  était  un  véritable  petit  hôpital  ;  cette  assistance  suffi- 
sait dans  les  circonstances  ordinaires  ;  elle  a  duré  des  siècles.  La  ville 
de  Rome  essaya,  sans  succès,  d'imiter  les  Grecs,  mais  d'autres  cités  ro- 
maines eurent  leur  médecin  public,  salarié  par  elles.  Quand  le  christia- 

15  nisme  voulut,  par  charité,  établir  des  hôpitaux,  il  ne  fit  que  reprendre  en 
l'étendant  et  en  la  modifiant,  l'idée  grecque  ;  c'est  en  orient,  dans  les 
villes  grecques,  qu'ont  été  fondés,  au  4''-  siècle,  les  1"^  hôpitaux  propre- 
ment dits.  Tl  Restitution  à  la  ville  de  Mylae  en  Sicile  de  plusieurs  mon- 
naies attribuées  à  Mytistratus,  de  la  même  île  (fig.)  [F.  Bompois].  Stuart 

20  Poole,  Barclay  Head  et  Percy  Gardner  dans  leur  Catalogue  of  the  greek 
coins  in  the  British  Muséum,  attribuent  à  la  ville  de  Mytistratus  deux 
hemilitrae  et  une  uncia,  toutes  3  en  bronze.  B,  démontre  que  ces  mon- 
naies ne  peuvent  appartenir  qu'à  Mylae  ou  qu'à  Mytistratus,  puis  établit, 
par  de  nombreux  arguments,  qu'il  faut  les  attribuer  à  Mylae  (à  suivre).  ^ 

25  S.  Reinach,  Manuel  de  philologie  classique  [G.  Perrot].  Ouvrage  dont  on 
avait  besoin.  Erreurs  et  inexactitudes  inévitables  dans  un  plan  si  vaste, 
comprenant  toutes  les  spécialités.  Ce  travail,  fait  avec  tant  d'érudition, 
sera  amélioré  dans  des  éditions  successives;  tel  qu'il  est,  il  rend  déjà  les 
plus  grands  services. 

30  ^^  Jlt.  L'autel  de  Saintes  et  les  triades' gauloises  (fig.  pi.  11,  12, 12  bis) 
[A.  Bertrand].  L'attitude  accroupie,  les  cornes,  le  torques  semblent  avoir 
une  origine  asiatique  ;  les  Gaulois  n'ont  emprunté  la  triade  et  la  tricé- 
phalie  ni  aux  Grecs,  ni  aux  Romains  ;  l'idée  mère  de  la  bourse  ou  de 
l'outre  appartient  à  la  mythologie  la  plus  ancienne;  le  serpent  figurait 

35  dans  certaines  cérémonies  des  mystères  et,  dans  les  mystères  de  la  Mère 
des  dieux,  le  bélier  était  associé  à  Hermès.  ^  Dissertation  sur  un  anneau 
cachet  d'or  mérovingien  orné,  au  chaton,  d'une  cornaline  gravée  antique 
(fig.)  [M.  Deloche].  La  figure  de  la  cornaline  est  la  Fortune,  travail  du  V 
siècle.  L'inscription  du  chaton  est  f  DONOBERTVSFEETMDICMI  que  D. 

40  lit  :  Donobertus  fe[ci]t  m(e)dic(a)m(en)  i(llud)  ;  c'est  une  empreinte 
avec  laquelle  le  médecin  signait  ses  remèdes,  dont  il  était  responsable 
devant  la  loi.  Le  monument  a  été  trouvé  àSt-Chamant  (Corrèze).  ^  Resti- 
tution à  la  ville  de  Mylae  en  Sicile  de  plusieurs  monnaies  attriîjuées  à 
Mytistratus  de  la  même  île  [F.  Bompois].  Identification  de  Mytistratus 

45  avec  Amestratus  ;  on  possède  des  monnaies  d'Ameslratusqui  ne  viennent 
pas  de  la  même  fabrique  que  celles  dont  nous  nous  occupons,  lesquelles, 
ne  pouvant  être  de  Mytistratus  ou  Amestratus,  sont  de  Mylae.  ^  Sur  une 
inscr.  du  7^  s.  récemment  trouvée  à  Garthage  [Tissot].  f  Opt(imo)clemen- 
(lissimo)  Il  felicissimoq(ue)  II  principi  ||  d(omino)  n(ostro)  Focae  imp(era- 

50  tori)  II  Smar[a]gdus,  |1  exarc(hus)  Italiae  |I ,  dev(otus)  ejus  clem(entiae)  i| 
hanc  statua[m]  majest(ati)  ejus  d(e)dicavit).  Cette  statue  était  sans  doute 
semblable  à  la  statue  dorée  élevée  également  à  Phocas  par  le  même  per- 
sonnage, à  Rome.  La  date  de  l'inscript.  de  Carthage  flotte  entre  602  et 


EEVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  229 

608.  TLe  dieu  Allobroxet  les  matrae  allobrogicae  [R.  Mowat].  M.  lit  ainsi 
une  inscript,  de  Labàtie-Montsaléon  (Htes-Alpes)  :  Pompeia  Lucill(a)|| 
Allobrog(i)  []  v(otum)  s(olvit)  l(ibens)  m(erito),  ex-voto  au  dieu  AUobrox;  ■ 
peut-être  fiiut-il  lire  allobrog(icis),  dans  lequel  cas  l'ex-voto  serait  dédié 
aux  matrae  allobrogicae.  ^  Paul  Devaux,  Études  politiques  sur  les  princi-  5 
paux  événements  de  l'histoire  romaine  [G.  P.].  Souvent  long,  froid  ;  indépen- 
dance d'esprit  et  originalité,  pages  pleines  d'observations  judicieuses.  ^ 
SCHREiBER,  Aipollon  Pt/thoktonos[M.  Gollignon].  S.  étudie  avec  soin  les  diffé- 
rentes traditions,  ne  modifie  pas  les  idées  reçues;  serre  de  près  son  sujet. 

^^  Août.  Tète  de  bronze  représentant  un  cbef  gaulois  (fig.  pi.  13  et  14)  10 
[A.  Danicourt].  Tète  de  chef  gaulois  caractérisée  par  le  torques.  2  mon- 
naies des  Calètes  portent,  en  effigie,  une  tête  ornée  du  torques  qui  n'est 
pas  sans  rapport  avec  la  nôtre.  Une  tête  de  Méduse  (Collect.  Gréau  de 
Troyes)  semble  sortie  de  la  même  fabrique.  ^  L'autel  de  Saintes  et  les  tri- 
ades gauloises  (tig.)  [A.  Bertrand].  Les  personnages  des  triades  gauloises  15 
ne  sont  pas  les  mêmes  sur  tous  les  monuments,  mais  il  ressort  de  l'étude 
de  ces  monuments,  que,  sous  cette  variété  apparente,  se  cache  le  senti- 
ment d'une  unité  primitive.  Il  y  a  très  vraisemblablement  rapport  entre 
les  triades  gauloises  et  les  mystères  cabiriques.  Au-dessous  ou  à  côté  du 
tricéphale,   on  rencontre  Mercure,  Apollon,  Pan,  Hercule,  Déméter  et  20 
Coré,  divinités  qui,  à  l'exception  d'Hercule  en  rapport  avec  le  tricéphale 
en  tant  que  Géryon,  rentrent  dans  le  cycle,  même  le  plus  étroit,  des 
mystères.  Les  noms  gaulois  de  ces  divinités  sont  :  Esus,  Tentâtes,  Taranis, 
Rosmerta,  Aerecura,  assimilables  et  assimilés,  à  l'époque  romaine,  à  Ju- 
piter, Pluton,  Apollon,  Mercure,  Pan,  Gérés  et  Proserpine,  peut-être  aussi  25 
aux  Dioscures,  à  Vulcain  et  à  Eros.  L'origine  de  la  triade  gauloise  est 
asiatique;  il  est  hors  de  doute  que  l'autel  de  Saintes  représente  une  lé- 
gende celtique  habillée  à  la  romaine.  ^  Fouilles  exécutées  à  Délos  (pi.  i5) 
[Homolle].  H.  chargé  d'une  mission  à  Délos  a  fait  déblayer  le  temple  d'A- 
pollon et  le  territoire  sacré  dans  un  espace  long  de  500  m.  sur  150  à  200.  30 
Résultats  :  16  édifices,  portiques,  temples,  constructions  de  l'agora;  50 
morceaux  de  sculpture  dont  qqs.  uns  de  première  valeur,  près  de  800 
inscript,  ou  fragments.  Description  sommaire  des  édifices  découverts.  H. 
va  reprendre  ses  fouilles  ;  le  déblaiement  du  port  aurait  de  l'intérêt.  % 
Marques  de  briques  romaines;  les  anciens  ont-ils  connu  les  caractères  85 
mobiles?  [A.  Getfroy].  G.  établit  par  des  exemples  l'utilité  de  l'épigraphie 
céramique  pour  la  géographie,  l'économie,  la  chronologie.  Éloge  du  re- 
cueil de  Descemet  et  services  qu'il  rendra.  D.  ne  croit  pas  que  les  anciens 
aient  connu  les  caractères  mobiles;  G.  n'ose  pas  se  prononcer.  ^  Le 
monument  de  Portieux  (fig.)  [F.  Voulot].  Historique  de  la  découverte.  V.  4o 
commence  le  récit  de  ses  fouilles  ;  il  a  constaté  l'existence  de  2  voies 
romaines  se  dirigeant  exactement,  pour  passer  la  Moselle,  sur  le  point  où 
le  cavalier  et  les  débris  de  colonnes  gisaient  dans  le  fleuve.  %  Nouvelles 
archéologiques.  Moreau  poursuit  ses  fouilles  dans  TAisne.  Résultat:  1370 
sépultures  franques  et  romaines  ;  on  trouvera  sans  doute  des  sépultures  45 
antérieures  aux  Romains.  Dans  les  tombes,  silex  taillés,  jetés  là  en  con- 
formité de  qq.  rite  funéraire  encore  inconnu.  ^  Lenormant,  Les  origines 
de  Vhistoire  d'après  la  Bible  et  les  traditions  des  peuples  orientaux  [G.  Mas- 
pero].  Facilité  et  érudition  prodigieuses;  erreurs  inévitables  dans  une  telle 
masse  d'idées;  L.  a  voulu  faire  connaître  les  conclusions  les  plus  récen-  50 
tes  d'une  science  en  formation  perpétuelle;  il  a  réussi.  ^  A.  Croiset,  la 
poésie  de  Pindare  et  les  lois  du  Lyrisme  grec  [P.  Girard].  Emploi  très  heureux 
de  la  méthode  historique,  œuvre  personnelle  et  littéraire  dans  le  bon  sens 


230  1880.   —  FRANCE. 


du  mot;  goût  et  érudition.^  J.  Martha,  Catalogue  des  figurines  en  terre  cuite 
du  musée  de  la  société  archéologique  d'Athènes  [Id.].  Descriptions  sobres  et 
précises;  préface  pleine  d'intérêt  et  de  remarques  ingénieuses,  résultat 
des  observations  personnelles  de  M. 
6  1^  Sept.7  inscr.  inédites  du  cabinet  de  Torcy  à  Dijon  (fig.)  [Desjardins]. 
Inscr.  provenant  d'un  cimetière  romain  situé  près  Dijon,  sur  le  domaine 
Les  Pousseux.  2  inscript,  sont  du  S»  siècle,  les  autres  du  4^  Noms  nou- 
veaux :  Dribionos,  Acterolus  ?  Hereollus?  Itillicus,  Batinius  ou  Batinio. 
%  Le  Christianisme  de  l'empereur  Philippe  244-249  [Aube].  A.  regarde  la 

10  thèse  affirmative  au  sujet  du  christianisme  de  Philippe,  de  sa  femme  et 
de  leur  fils  comme  bien  fondée;  on  ne  peut  opposer  aux  témoignages  qui 
l'attestent  que  des  raisons  sans  valeur.  ^  Inscr.  funéraire  d'Alexandrie 
[Gagnât].  Inscr.  composée  de  28  vers  choliambiques,  mètre  très  rare 
dans  les  inscriptions  ;  emploi  de  l'apostrophe.  La  forme  des  lettres  ne 

15  permet  pas  de  reculer  la  date  plus  haut  que  le  règne  d'Auguste;  monu- 
ment du  1"  siècle  sans  doute.  ^J.  SÂCAZE,JÉpis'rap/iie  de  iMc/io7i[R.  G.].  Ou- 
vrage fait  avec  conscience;  2  des  bornes  milliaires  semblent  suspectes; 
S.  a  eu  tort  de  ranger  les  inscript,  funéraires  parmi  les  religieuses.  ^W. 
Neumann,  Parenté  du  gaulois  et  du  latin  [H.  Gaidoz].  N.  n'est  ni  philologue, 

20  ni  archéologue;  il  a  travaillé  hâtivement  avec  des  matériaux  insuffisants, 

n'a  guère  de  louable  que  les  intentions.  ^  A.  G.  Goudard,  Notice  sur  les 

médailles  dites  pied  de  sanglier  [X.].  G.  cite  des  sources  qu'il  ignore,  laisse 

de  côté  les  points  les  plus  importants  ;  ouvrage  à  revoir. 

^f  Oct.  Note  sur  deux  inscr.  fausses  (fig.)  [Thédenat].  Gaillou  roulé  de 

25  Marseille,  avec  inscript,  grecque  en  relief,  publié  par  Caylus(6, 130),  Gros- 
son  (Monum.  de  Marseille,  p.  138),  de  la  Saussaye..  etc..  T.  le  regarde 
comme  faux.  Même  opinion  au  sujet  d'une  inscript,  sur  bronze  du  cabinet 
des  médailles,  souvent  publiée  comme  vraie,  et  rejetée  comme  fausse  par 
Mommsen  (G.  I.  L.  1,  p.  159).  ^Le  dieu  Esus  à  propos  des  tricéphales, 

80  lettre  à  Bertrand  [H.  Martin].  Confirmation  des  opinions  émises  par  B.  ^ 
Nouvelles  archéologiques.  Acquisition,  par  le  musée  Saint-Germain,  du 
mobilier  funéraire  du  tumulus  d'Apremont,  et  des  armes  gauloises  re- 
cueillies par  Champagne  au  gué  de  la  Seine  à  Corbeil.  —  Découverte  à 
Ghampigny  (Aube)  d'une  sépulture  appartenant  au  5«  ou  6°  s.  av.  J.-C. 

35  avec  magnifique  mobilier  funéraire.  ^  É.  Révillout,  Chrestomathie  démo- 
tique; nouvelle  Chrestomathie  démotique  [P.  Pierret].  Travail  énorme,  d'une 
perspicacité  peu  commune,  fait  faire  à  la  science  un  pas  immense,  c'est 
la  découverte  d'un  nouveau  monde.  R.  a  trop  négligé  les  notes  gram- 
maticales pour  ceux  qui  voudraient  apprendre. 

40  ^^  Nov.  Les  collections  d'antiquités  de  Laurent  le  Magnifique  (pi.  19) 
[Mùntz].  Commence  le  catalogue  des  bronzes,  médailles  et  mosaïques  by- 
zantines (à  suivre).  ^Sépultures  franques  de  Joches  (Marne)  (fig.  pi.  20) 
[de  Baye].  On  a  trouvé  des  silex  empruntés  à  la  station  de  Razet,  voisine 
des  sépultures.  Descr.  de  vases,  fibules,  armes,  colliers,  etc.  117  sépul- 

45  tures  ont  été  visitées.  %  Les  noms  des  deux  premiers  Gordiens  [traduit  de 
Sallet].  <cf.R.desR.4, 153,  17>.lLe  monument  de  Portieux  (fig.)[F.Vou- 
lot].  Comparaison  avec  les  monuments  de  Cussy  et  de  Merten,  comme  ces 
derniers,  celui  de  Portieux  est  de  la  moitié  du  3°  siècle  ;  il  parait  constituer, 
avec  les  monuments  analogues,  mais  plus  fidèlement,  une  reproduction 

50  d'un  prototype  dont  il  faudra  chercher  Torigine  en  Asie.  ^  Congrès  de 
Lisbonne,  lettre  à  Alex.  Bertrand  [H.  Martin].  Récit  d'une  visite  aux 
ruines  d'une  ville  inconnue  dans  les  montagnes  du  Minho;  poteries 
romaines  et  celtiques,-  pierres  ornées  de  motifs  d'ornementation,  em- 


^1 

',e      i| 


REVUE   CELTIQUE.  231 

pruntés  tous  aux  êtres  inanimés,  sauf  un  bas  relief  figurant  le  soleil. 
^  0.  Rayet,  Monuments  de  l'art  antique  [G.  Perrot].  Planches  heureuse- 
ment choisies,  texte  bien  fait  et  au  courant  de  la  science  ;  P.  signale  les 
inconvénients  qu'offre,  pour  certains  monuments,  la  reproduction  par 
la  photographie.  s 

^  Dec.  Les  inscr.  romaines  du  musée  d'Amiens  (pi.  21,  22)  [Ern.  Des- 
jardins]. Rectifications  au  catalogue  qui,  sur  9  monuments  épigraphiques 
conservés  au  musée,  n'en  a  publié  qu'un  exactement;  texte  et  commen- 
taire des  9  inscriptions.  ^  Vases  peints  archaïques  découverts  à  Knossos 
(Crète)  (pi.  23)  [B.  HaussouUier].  Contrairement  aux  vases  de  même  pro-  lo 
venance,  ceux-ci  appartiennent  à  une  époque  très  ancienne  et  doivent  être 
rapprochés  de  ceux  de  Rhodes,  Santorin,  Mycèncs,  Spata.  ^  Inscr.  inédites 
de  la  Valle  di  Terracina  [R.  de  la  Blanchère].  Texte  et  commentaire  de  4 
inscr.  funéraires  relevées  par  B.  sur  le  bord  des  routes  et  cliemins  qui 
traversaient  la  plaine  de  la  Valle;  on  y  relève  le  nom  nouveau  Orcilia.  is 
^Bouché-Leclercq,  Histoire  grecque  de  Curtius,  traduite  de  l'allemand,  T.  1. 
[G.  Perrot].  Cette  histoire  est  la  meilleure  que  notre  siècle  ait  vu  paraître» 
personne  n'a  eu  au  même  degré  que  Curtius  la  variété  de  connaissances 
requises  pour  ce  travail.  La  traduction  donne  l'illusion  d'une  œuvre  ori- 
ginale,- B.  L.  a  adopté  pour  les  notes  une  disposition  plus  heureuse  que  20 
celle  de  Curtius.  If  Abel  Hovela.cque,  L'Avesta,  Zoroastre  et  le  Mazdéisme 
[j.Darmesteter].  Cet  ouvrage  judicieux  comble  une  lacune;  H.  s 'est  mis  à  la 
portée  des  lecteurs  non  spécialistes;  ses  conclusions  manquent  parfois  de 
fermeté;  ce  n'en  est  pas  moins  un  travail  utile  et  consciencieux. 

H.  THÉDENAT.  25 

itevue  celtique.  T.  4,  n^  2.  Sirona  [Ch.  Robert].  Recherches  sur  le 
mythe  assez  obscur  de  Sirona.  13  inscriptions  mentionnent  cette  déesse  : 
1  de  Norique,  9  de  l'extrémité  de  la  Belgique  et  des  confins  germaniques, 
1  de  la  Gaule  Lyonnaise,  1  de  l'Aquitaine,  1  de  l'Italie  (C.  I.  L,  6,  n°  36). 
Sirona,  comme  l'Apollon  gaulois,  auquel  elle  est  souvent  associée,  a  pu  ao 
présider  aux  sources  bienfaisantes,  mais  elle  était  aussi  une  puissance 
fécondante  favorisant  les  productions  de  la  nature,  puisqu'elle  porte  sur 
un  monument  de  Baumberg  tles  fruits  et  des  épis.  %  L.  Revon,  La  Haute- 
Savoie  avant  les  Romains  [H.  G.].  Intéressant.  ^  Barges,  Recherches  archéo- 
logiques sur  les  colonies  phéniciennes  établies  sur  le  littoral  de  la  Celto-Li-  35 
gurie  fPhil.  Berger].  On  ne  possède  pas  un  monument  qui  atteste  la  pré- 
sence des  Phéniciens  à  Marseille  avant  l'arrivée  des  Phocéens.  ^  G.  de 
MoRTiLLET,  les  poticrs  allobroges  [H.  de  Villefosse].  Il  s'agit  des  vases  en 
terre  grise  portant  sous  le  fond  une  marque  circulaire  en  relief.  Le  cri- 
tique fait  plusieurs  rapprochements  sur  les  marques  de  potiers  et  en  40 
étudie  la  transcription,  négligée  par  l'auteur.  ^  Chronique.  Un  musée  gaUc- 
romain  à  Dornach  (Alsace).  Plusieurs  monuments  publiés  par  Brambach 
dans  son  Recueil  des  inscr.  du  Rhin  se  retrouvent  dans  la  coll.  de  Engel- 
Dollfus.  ^  Nécrologie.  Le  général  Casimir  Creuly  (1795-1879).  Note  sur  ses 
publications.  ^^  N°  3-4.  Monnaie  gauloise  inédite  de  Luctérius,  chef  45 
Cadurque  [A.  de  Barthélémy].  Notice  lue  àl'Acad.  des  inscr.  f  Mercurius 
finitlmus.  [Fi.  Vallcntin].  Un  autel  découvert  en  1822  à  La  Couche,  et  con- 
servé à  Gap,  mentionne  un  Mercure  'finitimus'  c.-à-d.  'viarum  atque  ili- 
nerum  dux',  qq.  ch.  d'analogue  au  Jupiter  terminus  des  Romains.  %  Les 
dieux  de  la  cité  des  Allobroges.  Note  additionnelle  [Id.].  <cf.  des  R.  4,  225, 50 
49>.  Un  texte  de  1'  Ephem.  epigr.  confirme  le  caractère  de  dieu  national 
appliqué  à  Sucellus.  —  La  divinité  d'Aix-les-Bains  était  Bormanus  ou  Bor- 
mana;  le  même  dieu  gaulois  des  eaux  thermales  s'appelait  donc  Bormo  et 


232  *  1880.   —  FRANCE. 

Borvo  dans  la  France  centrale,  Bormanus  en  Provence  et  Bormanicus 
en  Espagne.  1  Nécrologie.  Caignart  de  Saulcy  (1807-1880).  Liste  complète 
de  ses  travaux.  E.  C. 

Revue  critique  d'Histoire  et    de   I^lttérature.    14°    année. 

5  5  jr.  Adolf  Bauer,  Herodofs  Biographie.  Chr.  Roese,  Hat  Herodot  sein  Werk 
selbst  herausgegeben^  1.  [Henri  Weil].  «  M.  Bauer  n'a  prouvé  ni  l'indifférence 
du  public  pour  l'ouvrage  d'Hérodote  au  V  siècle,  ni  l'ignorance  où  les 
hommes  les  plus  instruits  se  seraient  trouvés  alors  au  sujet  de  la  vie  de 
l'auteur D'un  autre  côté,  il  persiste  à  regarder  comme  authentiques 

10  certaines  anecdotes  qui,  suivant  nous,  furent  inventées  pour  expliquer  le 
mal  qu'Hérodote  dit  des  Thébains  et  des  Corinthiens.  Ces  anecdotes  portent 
les  caractères  évidents  de  l'invention.  »  —  «  M.  Roese  est  de  l'avis  de  ceux 
qui  pensent  qu'Hérodote  ne  mit  pas  la  dernière  main  à  son  ouvrage,  et 
qu'il  ne  le  publia  pas  lui-même.  L'argumentation  de  M.  R.  est  bonne,  et 

15  la  thèse  qu'il  soutient  me  paraît  solidement  établie.  »  Deux  questions  con- 
troversées sont  discutées  d'une  manière  remarquable  :  1®  L'auteur  pense 
que  les  discours  relatifs  à  la  meilleure  forme  de  gouvernement  à  établir 
en  Perse  étaient  répandus  en  Grèce  avant  Hérodote,  et  avaient  dès  lors 
rencontré  des  incrédules.  2°  L'idée  de  KirchhofF,  qu'Hérodote  aurait  quitté 

20  Thurium  en  431  pour  revenir  à  Athènes,  ne  saurait  être  admise  comme 
une  vérité  démontrée.  ^T  12  jr.  J.  L.  Heiberg,  Quaestiones  Archimedeae 
[''  Inest  de  arenae  numéro  libellus').  [Ch.  Th.].  L'auteur  paraît  réunir 
«  tout  ce  qu'il  faut  pour  donner  l'éd.  d'Archimêde  qui  nous  manque.  » 
^T  19  jr.  Karl  Frey,  Aeschylus-Studien  [H.  Weil].  Traite  de  la  figure  àiih 

25  îtoivcu,  des  comparaisons  (et  métaphores),  d'une  manière  qui  ne  paraît  point 
partout  satisfaisante.  <(La3°  section,  intitulée 'Cassandre,Étéocle,Anligone', 
aurait  pu  être  supprimée  avec  avantage.  »  1^  26  jr.  Henri  Gaidoz,  Esquisse 
de  la  religion  des  Gaulois  [H.  d'Arbois  de  Jubainville].  De  très  intéressants 
et  très  exacts  aperçus.  Le  défaut  est  d'avoir  été  composé  avec  des  maté- 

30  riaux  beaucoup  trop  peu  nombreux.  L'auteur  est  «  malheureusement 
trop  sceptique,  et  par  conséquent  trop  défiant  de  lui-même.  »  Personne  n'a 
plus  que  lui  les  qualités  nécessaires  pour  composer,  non  une  simple  bro- 
chure, mais,  dans  la  mesure  où  cela  est  possible  aujourd'hui,  une  my- 
thologie celtique,  «  d'une  façon  qui  satisfasse  le  critique  le  plus  sévère.  » 

35  m[2  fév.  Denys  d'Halicarnasse^  1"  lettre  à  Ammée  [Ch.  G.].  Appréciation  de 
cinq  éditions  que  nous  classons  dans  l'ordre  de  mérite  que  paraît  leur  as- 
signer l'article,  celles  de  H.  Weil,  Alfred  (Croiset,  Bierre,  Bernage  et 
Gasté.  «  L'édition  de  M.  Weil  est  un  modèle  du  genre.  »  Considérations 
générales  sur  les  devoirs  d'un  éditeur  de  textes  anciens  au  19"  siècle  : 

40  «  Que  firent  à  la  Renaissance  les  premiers  éditeurs  des  auteurs  grecs?  Ils 
livrèrent  tels  quels  à  l'impression  les  mss.  conservés  dans  les  bibliothè- 
ques, choisissant  ceux  dont  l'écriture  était  la  plus  familière  aux  composi- 
teurs et  qu'eux-mêmes  lisaient  le  plus  volontiers,  c.-à-d.  des  mss.  copiés 
de  leur  temps,  et,  de  toute  cette  longue  série  de  transcriptions  succes- 

45  sives ,  les  plus  dégénérées  de  la  pureté  originelle.  »  T[  Lettre  sur  les 

mss.  des  Helléniques  [0.  Riemann].  «  De  toute  manière,  B  occupe  parmi 
les  mss.  une  place  toute  particulière,  et  dans  ma  thèse  je  n'ai  pas  assez 
insisté  sur  ce  point.  Toutefois,  je  continue  à  croire  que,  là  où  l'on  a  à 
choisir  entre  deux  leçons  également  admissibles  en  elles-mêmes  (par  ex. 

50  les  mêmes  mots  placés  soit  dans  tel  ordre,  soit  dans  tel  autre),  et  données 
l'une  parB,  l'autre  par  le  reste  des  mss.,  il  n'est  point  évident  que  ce  soit 
B  qui  représente  le  vrai  texte.  »  Observations  sur  qq.  autres  mss.  H 
16  fév.  Emile  Baudat,  Étude  sur  Denys  d'Halicarnasse  et  le  traité  de  la  dis- 


REVUE  CRITIQUE  D'HISTOIRE  ET  DE  LITTÉRATURE.  233 

position  des  mots.  —  Cari  Schmidt,  De  apophthegmatum  quae  sub  Plutarchi  no- 
mine  feruntur  collectionibus.  [Gh.  G<raux>].  Le  premier  de  ces  écrits,  quoi- 
que sans  grande  nouveauté,  «n'est  pas  sans  mérite  et  se  lit  avec  intérêt.  » 
Le  second  est  un  travail  original,  méthodique,  et  qui  fait  faire  à  la  science 
un  pas  en  avant.  ^^  23  fév.  Gr.  N.  Bernardakis,  Symbolae  criticae  et  palaeo-  6 
graphicae  in  Plutarchi  Vitas  et  Moralia.  [Alfred  Jacob].  Beaucoup  à  prendre. 
^f  8  mars.  Jacques  Flach,  La  table  de  bronze  d'Aljustrel  (Étude  sur  Tad- 
ministration  des  mines  au  I"  siècle  de  notre  ère).  [E.  Gaillemer].  Étude 
complète.  Observations  du  critique  sur  qq.  points.  ^^  15  mars.  P.  De- 
charme,  Mythologie  de  la  Grèce  antique.  [G.  E.  R.].  «  Son  livre,  en  somme,  lo 
est  solide,  au  courant  de  la  science,  et,  déplus,  très  agréable  à  lire;  enfin 
il  comble  une  lacune  et  est  d'une  utilité  manifeste.  »  1[  G.  B.  de  Rossi, 
Fiante  icnografiche  e  prospettiche  di  Roma  anteriori  al  secolo  16.  [Eug.  Miintz]. 
«  Par  l'abondance  des  informations,  la  rigueur  de  la  critique,  l'importance 
des  résultats,  ce  nouveau  travail  ne  le  cède  nullement  à  ses  aînés.  »  %^  u 
22  mars.  Paul  Guiraud,  Le  différend  entre  César  et  le  sénat  [Gh.  G.].  La 
question  paraît  résolue,  tant  par  l'auteur,  que  par  Fustel  deGoulanges  qui, 
dans  le  Journal  des  Savants,  a  éclairci  un  point  demeuré  obscur.  «  Une 
de  ces  monographies  qui  font  avancer  la  science.  «  ^  Plutarque^  Vie  de 
Démosthène[\d.].  Appréciation  très  défavorable  de  4  éd.  pour  les  classes,  par  20 
A.  Julien,  Emile  Pessonneaux,  S.  Bernage,  Gh.  R.  Delaitre.Gcs  éditeurs 
«  n'expliquent  guère  que  ce  qui  ne  fait  pas  difficulté.  »  %^  29  mars.  Pom- 
pei  e  la  regione  sotterratadalVesuvio  nelVanno  19. {Mémoire  et  nolicespubliés 
par  l'administration  des  fouilles.)  [Gaston  Boissier.].  Analyse  de  plu- 
sieurs de  ces  mémoires,  notamment  de  celui  de  Ruggiero,  (surladate,  25 
les  phases  de  Téruption  et  l'état  antérieur  des  lieux),  et  de  celui  de  Com- 
paretti  (sur  la  villa  des  papyrus,  suivant  lui  villa  de  L.  Galpurnius  Piso 
Caesoninus,  à  Herculanum),  «  la  perle  du  recueil.  »  %^  12  avril.  Al.  Alger- 
MissEN,  Quaestiones  Ovidianae  criticae.  [E.  Châtelain.]  «Fait  preuve  de  saga- 
cité et  de  jugement  dans  la  plupart  des  cas.  »  D'ailleurs  peu  de  nou-  30 
veautés,  à  ce  qu'il  semble.  ^îf  19  avril.  L.  A.  Milani,  i^i  Mito  di  Filottete 
nella  letteratura  classica  e  neU  arte  figurata  [G.  Perrot.]  Intéressant,  paraît 
bien  complet.  ^11  26  avril.  Hertzberg^  Geschichte  von  Hellas  [R.  Lallier]. 
Résumé  exact,  bien  au  courant;  les  figures  sont  très  imparfaites;  l'his- 
toire littéraire  tient  trop  peu  de  place.  ^  Jacob  bernays,  Lucian  und  die  35 
Kyniker  [Louis  Morel].  Martha  dans  ses  'Moralistes  sous  Tempire  romain' 
a  été  plus  juste  p.our  Lucien.  ^  H.  Wallon,  Histoire  de  l'Esclavage  dans 
V Antiquité,  ^'^  éd.  [Paul  Viollet].  Encore  amélioré  et  enrichi,  grâce  aux  tra- 
vaux récents.  Quelques  observations  critiques.  1[1[  10  mai.  Alfred  Croiset, 
Lapoésie  de  Pindareet  les  lois  du  lyrisme  grec  [H.  Weil].  «  Son  livre  est  une  4o 
introduction  on  ne  peut  plus  complète  à  l'étude  de  Pindare  ;  c'est  aussi  une 
exposition  claire  et  judicieuse  des  idées  et  des  vues  du  grand  lyrique, 
ainsi  que  des  procédés  de  son  art,  une  appréciation  juste  de  son  génie  et 
de  la  valeur  de  ses  odes.  »  Les  objections  portent  surtout  sur  la  partie 
qui  concerne  la  métrique.  1[  Géographie  de  Strabon,  trad.  Amédée  Tardieu,  45 
T.  3  et  dernier  [Gh.  Th.].  Bien  au  courant  des  travaux  sur  le  texte,  très 
consciencieusement  fait.  ^  Klein,  Die  Verwaltungsbeamten  der  Provinzien 
des  roemischen  Reichs  bis  auf  Diocletian.  1.  [P.  G.].  Éloges.  H[  24  mai.  Sa- 
lomon  Reinach,  Manuel  de  philologie  classique  d'après  le  triennium  philolo- 
gicum  de  W.  Freund  et  les  derniers  travaux  de  l'érudition  [Michel  Bréal].  60 
Analyse,  chapitre  par  chapitre,  et  appréciation  très  élogieuse.  A  la  suite 
un  post-scriptum,  signé  Gh.  G.,  011  sont  relevées  assez  sévèrement  un  cer- 
tain nombre  de  fautes  et  d'omissions,  m  31  mai.  Emil  Wille,  Ueber 


234  1880.    —   FRANCE. 

eXso;  xal  «po'êo;  m  Aristoteles'  Poetik  [Em.  Baudat.].  Explication  «  aussi  hypo- 
thétique que  les  autres.  »  ^  Fr.  Helm,  Quaestiones  syntacticae  de  partici- 
piorum  usu  Tacitino,  Velleiano,  Sallustiano  [0.  Riemann].  «  Une  grande 
partie  de  cet  ouvrage  consiste  en  une  statistique  minutieuse  de  faits 

6  grammaticaux  absolument  dépourvus  d'intérêt.  »  Cependant  une  étude 
intéressante  sur  l'origine  des  constructions  telles  que  «  Aegyptum  pro- 
ficiscitur  cognoscendae  antiquitatis.  »  ^T"  7  juin.  Acta  Joannis,  éd.  Th. 
ZaHxN  [Max  Bonnet].  ^  Hermann  Hagen,  Zur  Geschîchte  der  Philologie  und 
lur  roemischen  Litteratur  [Ch.  Th.].  L'article  porte  sur  le  4°  et  dernier  opus- 

10  cule  de  ce  recueil  (fragments  d'une  traduction  latine  de  la  Synopsis 
d'Oribase,  avec  remarques  sur  la  langue  de  cette  version),  dont  «  l'étude 
est  fort  intéressante  pour  la  connaissance  des  origines  des  langues 
romanes.  »  ^T  14  juin.  J.  Krall,  Die  Composition  und  die  Schicksale  des 
Manethonischen  Geschichtswerkes  [G.  Maspero.].  Éloges,  critiques  de  détail. 

15  ^  Sex.  Propertii  Elegiarum  libri  4.  Rec.  Baehrens  [Frédéric  Plessis]. 
Édition  très  remarquable,  malgré  un  bon  nombre  de  corrections  impar- 
faitement justifiées,  et  qui  constitue  un  grand  progrès  dans  les  études  sur 
Properce.  L'article,  assez  étendu  et  critique,  donne  des  renseignements 
sur  les  mss.  ainsi  qu'un  historique  sommaire  des  éditions.  1^  21  juin. 

20  Eeari  Otte,  De  fabula  Œdipodea  apud  Sophoclem[E.  T.]<?M.Tournier,ancien 
Directeur  de  notre  Revue,  nous  prie  de  dire  ici  qu'il  n'eet  pas  l'auteur  des 
articles  publiés  dans  la  Revue  critique  avec  cette  signature,  au  moins  à 
partir  de  1879.)  Athétèses  et  transpositions  tout  à  fait  arbitraires.  %  Her- 
mann UsENER,  De  Stephano  Alexandrino  [Gh.  Th.].  «  M.  U.  a  rassemblé  tout 

25  ce  que  Ton  peut  recueillir  relativement  à  la  personne  et  aux  ouvrages 
d'Etienne  d'Alexandrie,  qui  a  enseigné  la  philosophie  et  les  mathéma- 
tiques à  Gonstantinople,  du  temps  de  l'empereur  Héraclius.  »  A  la  suite, 
deux  opuscules  d'astrologie  et  d'astronomie,  l'un  faussement  attribué  à 
Etienne,  l'autre  authentique.  Ingénieuse  dissertation,  des  plus  inléres- 

80  santés  pour  Thistoire  de  la  philosophie  et  des  sciences.  ^^[  28  jn.  François 
Lenormant,  La  Monnaie  dans  l'antiquité.  T.  3.  [Anatole  de  Barthélémy.] 
Éloges  :  renseignements  extrêmement  abondants,  des  parties  toutes  nou- 
velles, d'autres  comme  épuisées;  çà  et  là  on  souhaiterait  plus  d'ordre. 
Cari  ÇONRADT,  Die  Abtheilung  lyrischer  Verse  im  griechischen  Drama  (i.  Es- 

35  chyle,  Prométhée  et  Perses).  [Henri  Weil].  Le  critique  ne  se  sent  pas 
«responsable  d'une  théorie  aussi  singulière.  »  ^  Ansiofdis  vifa  scriptore 
Laertio.  Éd.  Bywater.  [Gh.  Th.].  Remarquable  spécimen  d'une  éd.  com- 
plète de  Diogène  Laërce.  ^  Emile  Châtelain,  Notice  sur  les  mss.  de  S.  Paulin 
de  Noie  [Charles  Thurot.  —  E.  Thomas.].  Les  deux  appréciations  trèsfavo- 

40  râbles,  la  2«  avec  un  mélange  de  qq.  remarques  critiques.  1  A.  Boucherie, 
Note  additionnelle  sur  le  'EpayivcujxaTa  et  le  Kaôrju.£ptv7i  oj^aîa  de  Julius  PolluX' 
[A.  D.].  «  Complète  un  travail  déjà  fort  riche  en  faits  nouveaux.  » 

^^5  juillet.  F.  Max  Mûller,  Origine  et  développement  de  la  religion  étu- 
diés à  la  lumière  des  religions  de  l'Inde,  trad.  J.  Darmesteter.  —  Girard  de 

45  RiALLE,  La  Mythologie  comparée,  T.  1.  [Abel  Bergaigne.]  Appréciation  extrê- 
mement favorable  du  1"  de  ces  ouvrages,  assez  défavorable  du  second. 
^  Henry  Dunbar,  A  complète  concordance  to  ths  Odyssey  and  Hymns  of 
Homer  [Ch.  G.].  Imprimée  de  la  façon  la  plus  claire  pour  l'œil,  paraissant 
construite  avec  une  conscience  parfaite  ;  c'est  le  pendant  de  la  concor- 

50  dance  publiée,  il  y  a  quelques  années,  par  Prendergast  pour  l'Iliade.  A  la 
fin  est  un  tableau  comprenant  les  vers  qui  se  retrouvent,  soit  exactement 
soit  avec  des  variantes,  à  la  fois  dans  différents  poèmes  homériques.  %^ 
12  jl.  Annuaire  de  V Association  pour  l'encouragement  des  études  grecques  en 


REVUE  CRITIQUE  d'HISTOIRE  ET  DE   LITTÉRATURE.  235 

France  (1879).  [Emile  Legrand.]  L'article  se  borne  à  une  simple  mention 
des  mémoires  qui  ont  rapport  à  Tantiquité.  Observations  assez  nom- 
breuses sur  les  autres.  1[  N.  E.  Fernique,  Étude  sur  Préneste,  ville  du  La- 
tium.  —  Id.,  De  regione  Marsorum  [Maurice  Albert].  Bonnes  monographies. 
^  Clémente  Lupi,  I  Decreti  délia  Colonia  Pisana  ridotti  a  miglior  lezione  ^ 
[R.  Mowat].  Édition  définitive  des  deux  fameuses  tables  improprement 
dénommées  'Cenotaphia  Pisana'.  %^  19  jl.  Theodor  Schreiber,  Apollon 
Pythoktonos  [P.  Decharme.]  Apporte  «  qq.  vraisemblances  nouvelles  sur 
certains  points   controversés.   »   ^T[  28  jl.    Ch.  Descemet,  Inscriptions 
doliaires  latines.  (Marques  de  briques  relatives  à  une  partie  de  la  gens  i^ 
Domitia).  [Emmanuel  Fernique.]  Renseignements  utiles  et  nouveaux.  % 
Notice  sur  un  ms.  de  Quinte-Curce.  [A.  Thomas.]  Le  Vat.  1869  contient, 
insérés  à  divers  endroits  du  texte  de  Quinte-Curce,  des  fragments  histo- 
riques inédits  que  l'auteur  de  l'article  avait  cru  pouvoir  attribuer  tout 
d'abord  à  Trogue-Pompée,  mais  où  il  reconnaît  maintenant  une  compi-  ^^ 
lation  du  Moyen  âge.  Indication  des  auteurs  qui  ont  fourni  les  éléments 
de  chaque  paragraphe,  et  dont  le  texte  peut  ainsi  être  corrigé  çà  et  là  au 
moyen  de  ce   Vaticanus.  (Ainsi    dans  J.  Valerius,   Lettre   de  Darius  à 
Alexandre,  au  lieu  de  'habenam  scythicam',  le  Vat.   fournit  la  variante 
certaine  'scuticam'.)  %^  2  août,  Ch.  Clermont-Ganneau,  L'imagerie  phé-  20 
nicienne  et  la  Mythologie  iconologique  chez  les  Grecs.  (1.  La  coupe  phéni- 
cienne de  Palestrina.)  [P.  Decharme.]  L'explication  de  la  coupe,  déjà  étu- 
diée en  détail  par  Helbig,  est  non  moins  juste  que  nouvelle.  Quant  à  la 
théorie  que  l'auteur  y  rattache,  le  critique  la  trouve  établie  jusqu'ici 
d'une  manière  insuffisante  (voir  R.  des  R.  3,  223,  28  et  42>.  ^Tf  9  août.  25 
Sumner  Maine,  Études  sur  V histoire  des  institutions  primitives,  trad.  Durieu 
DE  Leyritz.  [Paul  Viollet.]  «  Du  plus  haut  intérêt,  plein  de  vues  originales 
et  neuves.  Malheureusement  les  renvois  aux  sources  y  sont  trop  rares  : 
il  y  règne  une  certaine  abondance  facile  et  parfois  dangereuse  ;  la  texture 
générale  est  un  peu  lâche  ;  et  Pon  sent  trop  que  ces  'conférences'  faites  à  ^o 
Oxford  ont  gardé  en  devenant  livre  leur  forme  première.  »  Préface  remar- 
quable du  traducteur.  %  A.  Frigell,  Collatio  codicum  Livianorum  atque  edi- 
tionum  antiquissimarum.  [Em.  Châtelain.]  Extrêmement  utile.  Renvoi  à  la 
Revue  de  Philologie,  tome  4,  pour  la  rectification  de  qq.  inexactitudes. 
T[^  16  août.  Philip  Keiper,  Die  Perser  des  Aeschylos  als  Quelle  fur  altper-  35 
sische  Alterthumshunde.  [James  Darmesteter.]  Recueil  assez  utile  de  maté- 
riaux. La  partie  purement  historique  est  traitée  avec  sens  et  jugement.  La 
partie  linguistique  parait  laisser  beaucoup  à  désirer.  La  conclusion  de 
l'auteur  est  qu'Eschyle  ne  montre  que  des  idées  très  vagues  au  sujet  de 
la  religion  et  des  institutions  de  la  Perse,  et  que  l'onomastique  est  le  ^o 
domaine  où  il  apporte  le  plus  d'élénïents  nouveaux,  sinon  sûrs.  T[  Karl 
Kocii,  Die  Baeume  und  Straeucher  des  alten  Griechenlands  [Alfred  Jacob.] 
«  Ouvrage  moins  complet  que  celui  de  Lenz  et  qui  ne  saurait  le  rempla- 
cer même  pour  les  plantes  ligneuses.  Mais  il  sera  fort  utile  pour  la  com- 
paraison de  la  géographie  botanique  dans  l'antiquité  et  dans  les  temps  ^^ 
modernes  ;  et  il  redresse  des  erreurs  commises  soit  par  les  anciens,  soit 
par  ceux  qui  les   ont  interprétés.  )>   Des  contresens,   quelquefois  fort 
étranges,  dans  l'interprétation  des  textes.  T[  C.  G.  Bruns,  Fontes  juris  an- 
tiqui  romani.  (4*  éd.  augmentée  et  corrigée.)   —  0.  Lenel,   Beitraege  zur 
Kunde  des  praetorischen  Edicts .  [E.  Caillemer.]  Appréciation  favorable,  sur-  5o 
tout  du  premier  de  ces  ouvrages,   manuel  extrêmement  utile,  encore 
amélioré  et  notablement  augmenté.  %%  23  août.  Georg  Curtius,  Grund- 
zùge  der  griechischen  Etymologie  (5»  éd.  remaniée  avec  le  concours  d'Ernst 


236  1880.  —  FRANCE. 

Windisch).  —  Id.,  Bas  Verbum  der  griechischen  Sprache  (2^  éd.  [Michel 
Bréal.]  Mis  au  courant  de  tous  les  progrès  de  la  science.  %  GeorgBusoLT, 
Forschungen  zur  grieschischen  Geschichte.  [R.  Lallier.]  Trois  mémoires,  qui 
sont  comme  autant  de  pièces  justificatives  ou  d'appendices  à  la  grande 
5  histoire  entreprise  par  l'auteur.  Ils  concernent  les  relations  de  Sparte  et 
d'Olympie,  la  ville  prétendue  de  Pisa,  Argos  de  421  à  418.  %^  30  août. 
Euripidis  Alcestiséd.  Rud.  Prinz.  [Alfred  Jacob.]  Article  étendu  et  critique, 
qui  paraît  avoir  surtout  pour  but  de  faire  connaître  certaines  conjectures 
soit  propres  à  l'auteur  de  l'article  (comme  èv  àpasatv,  au  lieu  de  èv  àv^^âaiv, 

10  vers  723),  soit  émises  dans  les  conférences  de  l'École  pratique  des  Hautes 
Études.  T"  August  Mau,  Pompejanische  Beitraege.  [Emmanuel  Fernique.] 
Précision  extrême  d'analyse,  'connaissance  approfondie  de  l'architecture 
antique,  sûreté  dans  les  déductions.  %^  6  sept.  Edm.  Cougny,  Extraits 
des  auteurs  grecs  concernant  la  géographie  et  V histoire  des  Gaules.  T.  2.  [Gh. 

15  G<raux.>]  k  Le  travail  de  l'éditeur  et  du  traducteur  est  moins  bien  exécuté, 
généralement  parlant,  que  celui  du  compilateur.  »  D'ailleurs,  plus  de 
50  pages  de  textes  absolument  omis  par  les  Bénédictins,  ou  découverts 
depuis  eux  (Polybe,  Diodore,  Denys  d'Halicaruasse).  «-If^  13  sept.  Fr. 
SCHIERN,  Om  en  ethnologisk   Gaade  fra  Oldtiden.  [E.   Beauvois.]    Grands 

20  éloges.  Il  s'agit  de  savoir  «  si  les  étrangers  que  Q.  Metellus  Geler,  pro- 
consul de  la  Gaule  Gisalpine  en  l'an  62  avant  notre  ère,  reçut  d'un  roi  de 
Germanie,  étaient  bien  des  Indiens,  comme  ils  l'affirmaient,  et  par  quelle 
voie  ils  étaient  arrivés  en  Europe.  »  L'auteur  pose  «  très  nettement  la 
question,  mais,  contre  son  habitude,  il  ne  la  résout  pas.  »  ^^  20  sept. 

25  FORCELLINI,  Totius  Minitatis  Lexicon,  éd.  V.  DE  Vit.  [A.  Geffroy.]  Article 
étendu,  dont  l'objet  principal  paraît  être  de  faire  valoir  tout  ce  qu'a  coûté 
de  peines  et  tout  ce  qu'est  appelé  à  rendre  de  services  le  travail  «  réelle- 
ment immense»  du  nouvel  éditeur.  Quelques  observations  critiques  sur 
le  détail.  ^^  27  sept.  Hermann  von  Rohden,  Die  Terracotten  von  Pompeji. 

30  [0.  Rayet.]  G'est  le  l"vol.  d'une  série,  qui  doit  comprendre  les  terres 
cuites  de  tout  le  monde  grec  et  romain  (sous  la  direction  de  R.  Kekulé). 
Beaucoup  de  soin,  de  curiosité  patiente  et  d'érudition.  La  plupart  de  ces 
monuments  ne  présentent  d'ailleurs  qu'un  intérêt  fort  limité.  Les  dessins 
(de  Ludwig  Otto)  justifient  mal  la  réputation  énorme  dont  cet  artiste  jouit 

35  parmi  les  archéologues  d'Allemagne.  ^^  4  oct.  Aristotelis  Ethica  Nicoma- 
chea  ;  éd.  Fr.  Susemihl.  [X.]  Appareil  critique  très  complet  ;  les  conjec- 
tures du  nouvel  éditeur  sont  presque  toutes  plausibles,  hormis  les 
alhélèses,  genre  de  correction  que  le  critique  juge  a  particulièrement 
incertain.  »  ^%  11  oct.  Al.  Harant,  Emendationes  et  adnotationes  ad  Titum 

40  Livium.  [Gharles  Thurot.]  Appréciation  très  favorable.  Citation  des  con- 
jectures que  le  critique  juge  les  plus  plausibles.  Considérations  générales 
sur  le  délaissement  des  études  philologiques  en  France.  %^  18  oct.  Wil- 
helm  Meyer,  Die  Urbinatische  Sammlung  von  Spruchversen  des  Menander, 
Euripides  nnd  anderer.  [Gh.  G.]  Mémoire  bien  fait,  introduction  à  une  nou- 

45  velle  publication  des  Sentences  monostiques  de  Ménandre,  pour  laquelle 
l'auteur  a  déjà  dépouillé  plus  de  deux  douzaines  de  mss.  1125  oct.  Hans 
Duetschke,  Antike  Bildwerhe  in  Oberitalien.  4.  —  Theodor  Sghreiber,  Die 
antiken  Bildwerke  der  Villa  Ludovisi  in  Rom.  [Emmanuel  Fernique.]  Cata- 
logues de  grande  valeur,  publiés  sous  le  patronage  de  T'Institut  de  cor- 
so respondance  archéologique  de  Rome.  L'introduction  de  Schreiber  est  par- 
ticulièrement remarquable.  %^  8  nov.  Ed.  de  Hinojosa,  Historia  del  Dere- 
cho.  [J.  B.  Mispoulet.]  Exposé  élémeutaire,  clair  et  précis.  ^^  15  nov. 
Max  Wallies,  De  fontibus  Topicorum  Ciceronis  [E.  C]  Discussion  bien  con- 


Il 


$i 


REVUE  DE  l'histoire  DES  RELIGIONS.  237 

duite,  mais  conclusion  tout  hypothétique.  T[1|  22  nov.  Oskar  Lehmann,  Die 
tachygraphischen  Abkûrzungen  der  gnecMschen  Handschriften  [Ch.  G(raux)]. 
Article  étendu  et  critique.  Ce  recueil  «sera  d'une  grande  commodité  pour 
ceux  qui  auront  à  préparer  un  cours  ou  un  livre  sur  les  abréviations 
grecques.  »  Mais  il  manque  à  l'auteur  <(  la  pratique  des  mss.  eux-mêmes,   s 
que  rien  ne  remplace,  et  par  suite  toute  sûreté  de  jugement   dans  les 
questions  qu'il  soulève.  »  ^[  Ern.  Schneider,  Quaestiones  Ammianeae  [E.  C] 
Parait  médiocre.  ^%  29  nov.  Gaston  Boissier,  Promenades  archéologiques  : 
Rome  et  Pompéi  [x.]  i<  Livre  de  vulgarisation,  mais  comme  il  en  paraît  trop 
peu,  à  l'étranger  comme  en  France.  »  ^^  6  déc.  Jules  Martiia,  Catalogue  lo 
des  figurines  en  terre  cuite  du  Musée  de  la  Société   archéologique  d'Athènes. 
[Emm.  Fernique.]  Méthode  précise,  remarquable  introduction.  If  Martin 
Hertz,  Analecta  ad  carminum  Horatianorum  historiam,  2,  3,  4.  [E.  Châtelain.] 
Concerne  encore  les  réminiscences  d'Horace  chez  les  écrivains  suivants. 
«  Plein  de  renseignements  utiles,  et  en  partie  nouveaux,  sur  une  foule  15 
d'auteurs  qu'on  lit  peu  aujourd'hui.  M.  Hertz  ne  prétend  pas  avoir  épuisé 
la  question,  il  a  voulu  seulement  en  montrer  l'intérêt,  et  on  peut  dire 
qu'il  a  pleinement  réussi.  «  Il  montre  notamment  par  de  nombreux 
exemples  que  les  poésies  d'Horace  n'ont  pas  été  délaissées  jusqu'à  Néron, 
comme  le  pensait  Kiessling.  %^  13  déc.  R.  Sciinee,  Ein  Beitrag  zur  Kritik  20 
der  Aristophanesscholien.  [Albert  Martin.]  Insiste  particulièrement  sur  le 
profit  qu'on  peut  tircF  de  Suidas.  Appréciation  généralement  favorable. 
^  Fried.  Schlee,  De  versuum  in  canticis  Terentianis  consecutione.  [E.  C]  Dis- 
cussion claire  et  souvent  convaincante.  Sur  un  point,  le  critique  va  môme 
plus  loin  que  l'auteur  :  «  Lorsque,  dans  une  longue  suite  de  vers  iambi-  25 
ques  oclonaires,  il  se  trouve  un  ou  deux  trochaïques  septénaires  ou  réci- 
proquement, et  que  rien  n'indique  un  changement  de  scène,  à  mon  avis, 
nous  scandons  mal,  ou  le  texte  est  altéré.  «^^  20  déc.  Cari  Peter,  Zur 
Kritik  der  Quellen  der  aelteren  roemischen  Geschichte.  —  J.  G.  foLLGRAAF, 
Greek  writers  of  roman  history.  [Ch.  G.]  Jugement  très  favorable  sur  ces  30 
deux  ouvrages.  ^  G.  Loewe,  Prodromus  corporis  glossariorum  latinorum. 
Id.,    Glossographisches.  H.    Hagen  ,  De    Placidi    glossis.   Id.,    Gradus    ad 
criticen.   Samuel   Berger  ,  De   glossariis    et  compendiis   exegeticis   qiiibus- 
dam  medii  aevi.  [E.  Châtelain.]  Analysés  et  loués  ;  qq.  réserves  en   ce 
qui  concerne  le  'Gradus  ad  criticen'.  %^  27  déc.  L.  Annaei  Sénecae dialogo-  35 
rum  lihri  \2,  éd.  H.  Ad.  KocH  (terminée  par  J.  Vahlen).  [E.  Châtelain.] 
Bonne  édition,  dont  le  continuateur  a  jugé  à  propos,  peut-être  à  tort, 
d'abréger  l'appareil  critique.  Notice  de  22  pages  sur  le  ms.  de  Milan,  où 
se  remarque  cette  singularité,  qui  se  rencontre  ailleurs  encore,  suivant 
le  critique  :  que  des  mots  écrits  in  extenso  ont  été  ensuite  corrigés  en  40 
vue  d'y  introduire  des  abréviations.  ^  Ad.  de  Ceuleneer,  Essai  sur  la  vie 
et  le  règne  deSeptime  Sévère.  [Georges  Lacour-Gayet.]  La  composition  et  le 
style  laissent  beaucoup  à  désirer.  De  bons  chapitres  d'ailleurs,  et  partout 
la  preuve  d'un  travail  considérable.  Rectifications  sur  un  certain  nombre 
de  points.  Y.       ■*& 

Revue  do  Thistoiro  des  relig^Ion»,  dirigée  par  Maurice  Vernes, 
(paraît  tous  les  2  mois).  T.  1.  Jr.-févr.  La  divination  italique  [Bouché- 
Lcclercq].  Morceau  détaché  de  1" Histoire  delà  Divination  dans  l'antiquité' 
qui  paraîtra  dans  le  4°  vol.  de  cet  ouvrage.  ^  Bulletin  critique  de  la  my- 
thologie aryenne  [A.  Barth]  et  de  la  religion  de  l'Egypte  [MasperoJ.  ^  La  ^® 
mythologie  iconologique  [Clermont-Ganneau].  %^  Mars-avr.  La  formation 
d'une  religion  officielle  dans  l'empire  romain  [V.Duruy]. La  religion  officielle 
d'Auguste,  faite  d'éléments  anciens  et  d'éléments  nouveaux  adroitement 

R.  DE  pniLOL.  :  Octobro  1881.  —  Jievue  des  Hevues  de  1880.  V.  ~  IG 


238  1880.  —  FRANCE. 

combinés,  n'était  qu'une  grande  mesure  administrative  <cf.  plus  loin,  p. 
25 i, 47).  1[  Esquisse  du  développement  religieux  chez  les  Grecs  [Tiele> 
Extrait  du  Manuel  de  l'hist.  des  religions,  dont  la  traduction  paraît  chez 
Leroux.  1^  Mai-jn.  Le  dieu  suprême  dans  la  mythologie  indo-européenne 

6  [J.  Darmesteter].  ^  Bulletin  critique  de  la  religion  assyro-babylonienne 
[Guyard]  et  des  religions  de  la  Chine  [H.  Cordier].  ^^  T.  2.  Jlt-août.  Les 
monuments  funéraires  des  Grecs  [F.  Ravaisson].  ^  Bulletin  critique  de  la 
mythologie  grecque  [P.  Decharme].  Examen  des  récents  travaux,  traitant 
surtout  de  l'influence  orientale  dans  la  constitution  des  religions  grec- 

10  ques.  ^  Bulletin  critique  de  la  mythologie  gauloise  [Gaidoz].  ^^  Sept.- 
oct.  Comment  distinguer  les  éléments  exotiques  de  la  mythologie  grecque 
[Tiele].  f  ^  Nov.-déc.  Bulletin  critique  de  la  mythologie  latine  [Bouché- 
teclercq].  Notice  sur  les  travaux  des  auteurs  qui  ont  le  plus  fait  avancer 
la  question  depuis  Niebuhr  :  Ambrosch,  Krahner,  Klausen,  H.  Jordan, 

15  Preuner,  Usener,  Hertzberg,  Schwenck,  Mommsen,  Marquardt,  Boissier, 
etc.  E.  C. 

Revue  de  philologie»  de  littérature  et  d'histoire  an- 
ciennes. T.  4.  Avis  aux  lecteurs.  Ch.  Thurot,  0.  Riemann  et  E.  Châtelain 
succèdent  aux  anciens  directeurs,  f  Questions  relatives  aux  nouveaux 

20  fragments  d'Euripide  et  d'autres  poètes  grecs  [H.  Weil].  1»  Euripide  a-t-il 
composé  des  drames  bourgeois  ?  c'est  très  incertain.  Les  arguments  de 
Cobet  n'empêchent  pas  que  le  grand  morceau  de  44  Irimètres  n'ait  pu 
appartenir  à  une  tragédie.  2°  Les  deux  morceaux  tragiques  anonymes  doi- 
vent-ils être  réunis  en  un  seul?  La  réunion  présente  trop  de  difficultés. 

25  3°  Diverses  observations  sur  les  autres  morceaux.  Plusieurs  corrections 
de  texte.  ^  Quelques  mots  des  chants  des  Saliens  [L.  Havet].  Dans  Festus, 
au  lieu  de  'polteo'  lire  'pro  olteo'.  'olteus'  est  peut-être  pour'olticus'. 
'lanicus  doit  être  restitué  aux  chants  Saliens  eux-mêmes  (Varron  7,  26). 
t  Lectiones  Xenophonteae  [Herwerden].  Conjectures  sur  la  Rép.  des 

30  Lacédémoniens,  la  Rép.  des  Athéniens;  de  vectigalibus,  Hipparchicus,  De 
re  equestri.  t  Quintilien  10,  i,  66  [Ch.  Thurot].  Corriger  'tragœdiam'  au 
lieu  de  'tragœdias'.  ^  Les  particules  enclitiques 'que,  ve,  ne' placées 
après  un  e  bref  [Harant].  Aux  premiers  âges  de  la  langue  latine  on  ne  trou- 
vait là  rien  de  choquant  ;  cet  archaïsme  s'est  maintenu  dans  la  langue  of- 

35  ficielle,  dans  les  textes  de  lois,  etc.  Mais  dans  la  littérature  il  était  déjà 
rare  du  temps  de  Cicéron,  et  après  lui  il  disparut  à  peu  près  complètement 
jusqu'à  ce  que  les  auteurs  de  la  décadence  vinssent  l'exhumer.  1  Tite- 
Live  5,  42,  6  [0.  Riemann].  Lire  'excepit  aut  lux  deinde  noctem  inquietam'. 
T[  L'accident  du  roi  Darius  [J.  Geoffroy].  Interprétation  du  passage  d'Hé- 

40  rodote  (3,  129).  Opinions  des  chirurgiens  grecs  sur  l'astragale.  ^  Notes  de 
grammaire  [0.  Riemann].  i°  Les  parfaits  en  *-iere'.  2°  Inferior  quam.  — 
3°  Étymologie  de  où^stç.  4°  Futur  passif  attique.  5°  Le  nom  propre  'HfwW 
6°  Assimilation  du  M  au  B.  7»  'Tôt,  quot'  employés  substantivement. 
8°  tuo'Xyi  =  TCo'Xst,  'Ypaap.xTYl  r=:  -ypap,u.aT£ï.  9°  'Quam'  suivi  du  subjouctif  après 

45  un  comparatif.  ^  Sur  Cicéron,  De  Finibus.  Supplément  rectificatif  à  la  colla- 
tion d'un  ms.  [0.  Nigoles].  Collation  du  Paris.  6331  avec  l'éd.  de  Madvig. 
^  Études  sur  les  archontes  athéniens  [J.  Nicole],  i.  Examen  d'une  théorie 
récemment  exposée  par  Fustel  de  Coulanges.  Suivant  N.,  les  archontes 
annuels  avant  Solon  étaient  élus  et  non  tirés  au  sort  ;  Solon  maintint  et 

50  consacra  cet  usage  traditionnel  des  Athéniens.  %  Un  ami  de  l'empereur 
Claude.  Lettre  à  Ch.  Robert  sur  2  inscr.  de  Viviers  [E.  Desjardins].  Resti- 
tue et  complète,  l'une  par  l'autre,  2  inscr.  relatives  à  L.  Vestinus,  né  dans 
la  colonie  de  Vienne,  chevalier  romain.  ^  Un   manuscrit  de  Corbie 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,   DE  LITTÉRATURE  ET  d'HISTOIRE.      239 

[Omont].  Le  ms.  que  Riese  n'a  pu  retrouver  pour  TAnth.  lat.  n.719  est  le 
paris.  13047.  0.  en  donne  la  collation  pour  cette  pièce.  ^  Sur  l'Anthologie 
latine  [E.   Châtelain].  1°  L'origine  des  prétendus  fragments  de  Gallus 
(n.  914-916  Riese).  Documents  tirés  du  ms.  B  106  de  la  Bibl.  Vallicellana 
d'après  lesquels  Estaço  avait  reçu  un  texte  fort  différent  de  celui  des  édi-   5 
tiens,  ce  qui  semble  prouver  que  les  vers  en  question  sont  une  œuvre 
de  la  Renaissance.  2°  Carmen  Octaviani  Caesaris  (n.  672).  Variantes  du 
Paris.   16236.  3°(n.  763).  Correction  fournie  par  le  ms.  du  Vatican  Reg. 
215.  4°  et  5°  (n.  779  et  788).  Variantes  du  Paris,  16236.  6«  (n.  488)  Var.  du 
Regin.  215.  ^  Notes  paléographiques  [Ch.  Graux].   1.  Un  fragment  de  lo 
Sapho  chez  Choricius.  Restitution  par  H.  Weil.  2"*  L'encre  à  base  métalli- 
que dans  l'antiquité.  3**  Age  d'un  Plutarque  de  Florence.  La  souscription 
a  été  retouchée  et  ne  peut  plus  servir  à  dater.  4°  Un  prétendu  bombycinus 
de  l'an  1095.   5«  Manuscrit  d'auteurs  militaires  grecs  à  la  bibliothèque 
Barbérine.  Le  Paris.  2442  et  le  Barb.  ii-97  sont  deux  parties  d'un  seul  i5 
ms.  l[De  l'emploi  des  mots  ^ôacret,  positione*  en  prosodie  [Thurot].  Histoire 
du  sens  attribué  à  ces  mots  ;  primitivement*  par  convention'.  H  faut  avoir 
soin  de  dire  que  la  'syllabe',  et  non  la  voyelle,  est  longue  par  position. 
^  A  propos  de  1'  'Auditorium  Maecenatis  '  [Boissier].  Les  lectures  publiques 
ont  eu  lieu  d'abord  dans  les  théâtres  publics  ou  privés,  et,  quand  on  20 
construisit  des  salles  exprès   pour  elles,  ce  ne  furent   guère  que  des 
théâtres  en  raccourci.  ^  Suppléments  au  mémoire  de  Frigell   'Collatio 
codicum  Livianorum' [0.  Riemann].  Collation  partielle  du  Laurent.  63, 19, 
du  Vatic.  3329,  des  Vatic.  1840,  1845,  des  Laur.  63,  16;  63,  2;  63,  4;  d'un 
Veronensis.  T[*|[  De  l'impératif  futur  latin  [Thurot].  Classement  des  exem-  25 
pies  d'impératifs  en  'to'  qui  semblent  s'écarter  de  Ja  règle.  ^  Eschyle, 
ILPromélhée,  51  [H.  W.].   Corriger  'Epwxo.' tî;  ^'cû  ;  xoù^sv.  ^  Sur  Xénophon 
|f[0.  Riemann].  1.  Le  verbe  àvoî-^w  chez  X.  2.  A  propos  deDécélie.  T[  Sidoine 
ApoUinaire,  Carm.  2,  367  [Châtelain].  Lire  'En  Agrigentini  '.  ^  Un  nouveau 
fragment  de  la  MeXaviTrinn  èza^ïùuç  d'Euripide  [H.  Weil].  Texte  du  feuillet  de  30 
parchemin  découvert  par  Blass;  conjectures  diverses.  1[  Homère,  Iliade 
12,  50  [Id.].  Lire  oùU  tw  Ï-k^i.  ^  Note  sur  un  ms.  de  Florence  contenant 
des  lettres  de  Sénèque  [Châtelain].  Descr.  du  Laur.  66,  40;  qq.  variantes. 
1  Tite-Live  22,  5,  8  [0.  R.].  Lire  'animorum  adeoque  intentus'.  Tf  Sur 
l'une  des  2  nouvelles  épigrammes  de  Posidippe  [H.  W.].  Lire  au  vers  2 :  35 
tp.TCeftcpatvoWvov,  *|[  Euripide,  Iph.  Taur.  932  [0.  R.],  La  forme  r^-j-eXn;  ne  doit 
plus  être  suspectée.  i[  Un  nouveau  fragm.ent  (f'Agathon  [H.  Weil].  Resti- 
tution de  deux  vers  anapestiques  cachés  jusqu'ici  dans  Denys  d'Halic. 
(p.  1035  R).  TfT  Du  pluriel  de  respect  en  latin  [Châtelain].  C'est  au  y° 
siècle  après  J.-C.    que  cet  usage  s'est  introduit.  T[  Depidius,  Detidius  40 
[L.  Havet].  Le  nom  de  cet  être  mythique  étant  incertain,  on  peut  le  recon- 
naître dans  Varron  5,  52  sous  la  forme  'Defldius'.  ^[Tf  Sur  l'Europe  d'Es- 
chyle [H.  Weil].  Le  morceau  tragique  anonyme  est  plutôt  d'Eschyle  que 
d'un  imitateur,  comme  le  pense  Kock.  Nouvelles  conjectures  sur  le  texte. 
TAntiphon,  Meurtre  d'Hérode,  §  29,  5  et  49  [H.  W.].  3  corrections.  ^  Ad  ^s 
iEschylum  et  Sophoclem  [Herwerden].  Conjectures  sur  Esch.  Agam.  et 
fragm.  ;  Soph.  Philoct.  (13  passages).  T[  Études  sur  les  archontes  athéniens 
[J.  Nicole].  2«  article.  ^[Étude  sur  les  distiques  moraux  de  Caton,  d'après 
deux  mss.de  Montpellier  [Léon  Fontaine].  Description  de  ces  mss.,  l'un 
du  ix«,  l'autre  du  xi*  s.  Variantes  qu'ils  fournissent.  Leur  importance,  so 
If  'Que'  après  un  'e'bref  [0.  Riemann].  Rétablir* et  tabe'  au  lieu  de 
*tabeque'  dans  T.-Live2i,  39,  2.  1  Appien,  Guerres  civiles  2,  82  [Ch.  G.]. 
Ponctuer  :  ô  ^è  «  Aa^xT^pw;  »  àvÊèoYiffs  «  vucYioop.ev...  ^  Varron,  L.  L.  7,  3  [L.  Ha- 


240  1880.   —  FRANCE. 

vel].  Rétablir  'ipse  tui  tritavi'.  %^  Celte  Revue  publie  désormais  un 
'Bulletin  bibliographique'  indépendamment  de  la  'Revue  des  Revues'. 

E.  C. 
Revue  de»  deux  mondes.  T.  37-42.  1  mai.  Le  passage  d'Hannibal 
6  à  travers  la  Gaule  et  les  Alpes  d'après  un  livre  récent.  (Hennebert,  Histoire 
d'Uannihal,  2  vol.  parus)  [A.  Réville].  ^  1  jlt.  L'empereur  Julien  d'après  de 
récentes  publications  (A.  Na ville,  Julien  l'Apostat  et  sa  Philosophie  du 
polythéisme;  F.  Rode,  Geschichte  der  'Reaction  Kaiser  Julians;  Sievers,  Bas 
Leben  des  Libanius  [G.  Boissier].  Plusieurs  points  de  détails  sont  éclairés 
10  par  ces  ouvrages.  ^  1  août.  Les  études  d'archéologie  classique  depuis 
Winckelmann  jusqu'à  nos  jours  [G.  Perrot].  En  partie  d'après  K.  B.  Stark, 
Handbuch  der  Archœologie  der  Kunst.  ^  15  août.  Un  poète  comique  philo- 
sophe. Épicharme  [J.  Girard].^  1  sept.  Le  drame  macédonien,  i.  Les  pha- 
langes pauvres  [Jurien  de  la  Gravière].  ^  La  réorganisation  du  Musée  de 
15  Boulaq  et  les  Études  égyptologiques  en  Egypte  [G.  Charmes].  ^  15  oct.  et 
15  nov.  Le  drame  macédonien.  [J.  de  la  Gravière].  ii.  La  bataille  d'Issus. 
Découvertes  géographiques  d'Alexandre,  m.  Le  siège  de  Tyr. 

Revue  des  études  Juives.  Publication  trimestrielle  de  la  société 
des  études  juives.  N°  1  (jl.-sept.).  Cyrus  et  le  retour  de  l'exil  [J.  Halévy]. 
20  Étude  sur  2  inscr.  cunéiformes  relatives  au  règne  de  Nabonide  et  à  la 
prise  de  Babylone  par  Cyrus  (Notice  lue  à  TAcad.).  ^  Notes  épigraphi- 
ques  touchant  qqs  points  de  l'histoire  des  Juifs  sous  l'empire  romain 
[A.  Darmesteter].  Réunion  des  inscr.  latines  relatives  aux  Juifs  ;  traduc- 
tion et  commentaire.  ^  G.  J.  Ascoli,  Iscrizioni  inédite  o  mal  note  Greche, 
25  Latine,  Ebraiche  di  antichi  sepolcri  Giudaici  del  Napolitano,  avec  8  pi. 
[A.  D.].  Publication  qui  renouvelle  la  science  épigraphique  juive.    E.  C. 

Revue  des  questions  bistoriqucs.  14®  année.  T.  27.  L'Avesta  et 
son  origine  d'après  les  travaux  les  plus  récents  [F.  Robiou].  ^  Le  brigan- 
dage d'Éphèse  et  le  concile  de  Chalcédoine  [A.  Largenl].  ^  Une  question 
30  de  l'histoire  littéraire  de  la  Grèce  [F.  Lenormant].  Le  2«  livre  d'Hérodote 
est  une  des  parties  de  l'œuvre  dont  la  rédaction  est  la  plus  ancienne,  une 
de  celles  qu'H.  publia  séparément  les  premières.  Ce  livre  a  été  connu  de 
Pindare  ;  donc  la  publication  ne  peut  être  descendue  au-dessous  de  443 
av.  J.-G.  Il  a  peut-être,  entre  458  et  456,  é^é  connu  d'Eschyle  qui  semble 
35  faire  allusion  à  un  passage  de  ce  livre  dans  les  Suppliantes  (vs.  279-284). 
11  y  a  donc  une  assez  grande  probabilité  à  ce  que  ce  2*^  livre  ait  été  com- 
posé en  458,  immédiatement  après  le  retour  du  fils  de  Lyxôs  de  son 
voyage  sur  les  bords  du  Nil.  ^  Les  plans  de  Rome  publiés  par  De  Rossi 
[L.  Duchesne].  ^^j  T.  28.  Les  inscriptions  latines  sur  briques  [G.  Lacour]. 
40  Analyse  de  Descemet,  Inscriptions  doliaires  latines.  Livre  utile.  %  L'apolo- 
gie d'Aristide  et  l'épître  à  Diognète  [Henry  Doulcet].  L'apologie  récem- 
ment retrouvée  dans  un  ms.  aménien,  et  l'épître  à  Diognète  doivent  être 
du  même  auteur,  Aristide,  contemporain  d'Hadrien.  E.  C. 

Revue  des  sociétés  savantes  des  départements*  7°  séric, 
46 1.  1,  3«  livr.  Le  milliaire  d'Arles  (fig.)  [Mowat]  Sur  le  milliaire  trouvé  jadis 
dans  l'ancien  forum  d'Arles,  M.  lit  aux  lignes  9  et  10  :  [Arel]ATE-MAS 
[siliam]  1|  [mi]LIARIA-PONI-S[tatuit].  Rectification  au  texte  des  éditeurs 
précédents  ;  la  route  d'Arles  à  Marseille  reçut  ses  bornes  en  l'an  435.  ^ 
Deux  marques  de  fabricants  d'amphores  au  musée  archéologique  de  la 
50  ville  du  Mans  (fig.)  [E.  Rucher].  Deux  fragm.  d'amphores  trouvés  au 
Mans  portent  l'un  Uriteus,  —  ur  est  fréquent  dans  les  noms  gaulois  surtout 
comme  prétixe,  mais  aussi  comme  suffixe,  —  l'autre  :  scottus  ;  on  lit 
scottius  sur  une  marque  du  musée  de  Nantes.  --  De  Lasteyrie,  rappor- 


REVUE  DES  SOCIÉTÉS  SAVANTES  DES  DÉPARTEMENTS.    241 

teur,  rapproche  de  Urileus  le  nom    Uritues  trouvé  à  Bavay.  If  Rapport 
sur  les  communications  manuscrites   [J.   Quicherat].    Le  cabinet   des 
estampes  (Bibl.  nat.)  est  en  possession  de  l'album  où  Cournault  a  dessiné 
les  objets  gaulois  découverts  dans  ses  fouilles  des  lacs  de  Suisse  et  de  la 
région  supérieure  du  Danube.  C.  signale  qqs  objets  intéressants  qu'il  n'a  s 
pas  dessinés  ;  rapport  de  la  poterie  lacustre  avec  celle  de  certaines  tribus 
arabes.  —  Du  Chatellier  a  trouvé,  dans  le  tumulus  de  Run-aour  (Finis- 
tère), des  silex  et  des  fragments  de  poterie,  dans  le  tumulus  de  la  Torche- 
en-Plomeur,  côte  d'Audierne,  des  silex  et  une  tasse  à  fond  rond  ;  sur  le 
versant  du  même  mamelon,   entassement  de   débris  alimentaires.  —  lo 
Fouilles  du  mont  Beuvray  par  Bulliot  <R.  des  R.  3,  236,  2>.  —  (Fig.)  Au 
lieu  dit  Rochéga,  entre  Montréal  et  Gondrin  (Gers),  on  a  trouvé,  dans  une 
sépulture,  des  bijoux  en  argent  d'époque  romaine,  mais  inspirés  encore 
par  l'art  national  ;  bague  représentant  un  personnage  nu,  assis,  cares- 
sant un  animal,  ou  lui  présentant  une  coupe.  Une  autre  bague,  trouvée  à  15 
Paulhiac  (Gers),  représente  un  citharède  assis,  devant  lui  un  personnage 
agenouillé  ;  peut-être  Achille  et  Priam.  —  (Planche).  Découverte  au  Mas- 
d'Agenais  (Lot-et-Garonne)  d'une  belle  statue  sans  tête,  prise  d'abord 
pour  une  Vénus,  c'est  sans  doute  une  Hébé.  —  Foisset  communique  la 
photographie  d'une  tète  de  femme  couronnée  d'un  diadème  radié,  de  l'é-  20 
poque  romaine,  trouvée  à  Bligny-sous-Beaune  (Côte-d'Or).  Peut  être  une 
déesse  Belina  ou  Belena,  d'où  viendraient  les  noms  Beliniacum,  et  Belna 
(nom  latin  de  Beaune),  très  conjectural.  —  Clément  Simon  a  communi- 
qué la  statue  d'un  personnage  mithriaque  trouvé  à  Ste-Claire  (Gers). 
Liste  des  monuments  mithriaques  trouvés  en  Gaule,  ils  sont  rares;  à  ce  25 
sujet  texte  meilleur  de  Tépitaphe  grecque  d'un  prêtre  de  Mithra,  publiée 
inexactement  par  Gruter  (1559,  12).  —  Substructions  d'un  établissement 
romain  à  Ste-Foy  (Gironde).  —   Léon  Martres  signale  à  Serre-Gaston 
(Landes)  une  ruine  curieuse  appelée  \à  Salle  par  les  habitants.  Enceinte 
de  2  hectares  formée  par  un   fossé  et  terre-plein  ;  au  centre  éminence  30 
(Haute-Salle)  de  4  à  5  mètres  surmontée  d'une  petite  tour  d'apparence 
romaine,  le  tertre  central  fut  un  cimetière.  —  Tcrninck  décrit  les  objets 
mérovingiens  qu'il  a  découverts  dans  le  cimetière  de  St-Nicolas-lès-Arras. 
^^  4«  livr.  Réunion  annuelle  des  délégués  des  sociétés  savantes  à  la 
Sorbonne.  Les  médailles  sont  données  à  3  sociétés  :  \°  Société  archéol.  des  35 
antiquaires  du  centre,  fondée  en  1867  :  travaux  de  E.  Beaurepaire,  des 
Méloizes,  Rapin,  Buhot  de  Kersers  ;  on  doit  à  cette  société  le  catalogue 
du  musée  lapidaire  de  Bourges,  t.  4,  p.  1  des  Mémoires;  2*  Société  archéol. 
de  Bordeaux,  fondée  en  1873  :  travaux  de  Sausas  créateur  du  musée  lapi- 
daire de  la  rue  des  Facultés,  et  fondateur  de  la  société,  de  Dezeimeris,  40 
de  Braquehaye,  de  Dubois,  créateur  du  musée  Dubois  ;  3«  Société  historique 
et  archéologique  de  Périgueux,  fondée  en  1874  :  travaux  du  D"^  Galy, 
Walgrin  de  Taillefer,  créateur  du  musée.  ^  Compte  rendu  des  lectures. 
Section  d'Histoire  et  de  Philologie.  [Hippeau].  Fourvière  et  Ainay  sous 
la  domination  romaine,  par  de  Raverat,  de  la  Société  lit.  hist.  et  arch.  de  45 
Lyon.  C'est  à  Fourvière,  sur  le  pic  d'Ainay,  et  dans  la  partie  du  Rhône 
qui  en  baignait  le  pied,  que  furent  martyrisés  les  chrétiens;  l'amphi- 
théâtre où  ils  périrent  est  celui  qui  était  au  pied  de  la  colline.  1  Section 
d'Archéologie  [Chabouillet].  — [Bleicher].  L'enceinte  avec  blocs  vitrifiés 
du  Hartmannswillerkopf  appartient  aux  temps  préhistoriques  ;  l'état  de  50 
la  science  ne  permet  pas  de  préciser  davantage  la  date  des  camps  vitri- 
fiés. ^  [Brun].  Renseignements  sur  le  bel  état  de  conservation  du  théâtre 
de  Vintimille.  ^[[Godard-Faultrier].  Communication  sur  les  fouilles  de  la 


242  1880.   —  FRANCE. 

place  du  ralliement  à  Angers  ;  anse  d'amphore  avec  l'inscrip.  caesen;  mo- 
saïque. 1[  [Castan].  Épitaphe  de  Geminia  Titulla  Arausiensis  (d'Orange), 
mater  sacrorum.  Une  autre  inscription  mentionne  le  vœu  fait  à  Mercure 
par  une  autre  mater  sacrorum,  d'où  G.  conclut  que  les  matres  sacrorum 

6  étaient  des  prêtresses  de  Mercure.  Ce  serait  plutôt,  suivant  Ghabouillet, 
des  prêtresses  de  Mithra.  <R.  des  R.  4,  233,  16>.  .^  [Buhot  de  Kersers]. 
Fragments  d'architecture  romaine  à  Bourges  <cf.  R.  des  R.,  4,  223,  30>.  *| 
[Mayaud].  Le  Praetorium  d'Aquitaine  doit  être  placé  au  Puy-de-Jouë,  alias 
Mont-de-Jouë,  près  St-Goussaud,  canton  de  Bénévent  (Creuse).  Travail 

10  méthodique  et  prudent  suivant  le  rapporteur  qui  trouve  trop  ambitieuse 
l'expression  :  le  Praetorium  d'Aquitaine  ;  il  serait  mieux  de  dire  :  Praeto- 
rium in  Aquitania.  1  [P.  Guégan].  Indication  et  dessins  d'objets  préhisto- 
riques, gaulois  et  romains  trouvés  à  Mareil-Marly  (Seine-et-Oise).  ^ 
[E.  Blanc]  B.  lit  un  essai  sur  qqs  inscriptions  remarquables  des  Alpes- 

15  Maritimes;  éloge.  B.  a  retrouvé  l'inscr.  d'Ahenobardus;  2 inscr.  trouvées  à 
Briançonnet  font  mention  de  l'Ordo  Briganliorum  ;  faut-il  conclure  que 
c'est  Briançonnet,  et  non  Briançon,  qui  était  le  siège  de  l'ordo  ?  Sans  se 
prononcer  définitivement,  B.  incline  vers  l'affirmative.  1  [F.  Voulot]. 
Contrairement  aux  décisions  de  la  commission  de  topographie  des  Gaules, 

20  V.  place  Solimariaca  à  Soulosse  et  n'admet  pas  que  Mosa  soit  au  Moulin 
rouge  ;  le  rapporteur  serait  disposé  à  penser  comme  V.  ^  [Liénard]. 
Fouilles  faites  à  Baalon  en  1877  ;  découverte  d'un  édicule  en  pierre,  de  0  "^^ 
62  de  h.,  et  d'un  bas-relief  représentant  un  foulon.  ^  [Cournault].  C.  lit 
un  mémoire  sur  des  fouilles  exécutées  en  1878  dans  la  forêt  voisine  de 

25  LunkofTer  (Argovie)  par  la  société  des  antiquaires  de  Zurich;  dessins 
représentant  des  antiquités  de  diverses  époques.  Ils  seront  déposés  à  la 
bibliothèque  nationale.  %  [Eug.  Lemarié].  Travail  consciencieux  sur  les 
voies  romaines  de  la  Charente-Inférieure  ;  dessin  de  3  monuments  encore 
à  déterminer  :  le  terrier  de  Toulon  (terrier,  dans  la  Charente-Inférieure, 

30  signifie  tertre),  le  fanal  d'Ebéon,  la  pile  de  Pyrelange.  t  [Mercier].  Le  ter- 
rier de  Toulon  est  le  soubassement  d'une  tour  de  bois  construite  lors  de 
la  conquête  des  Gaules  par  les  Francs.  Quicherat  croirait  plutôt  que  ce 
fut  un  fanal  élevé  au  9«  s.  %  [Prévost].  Les  murs  vitrifiés  étaient  un 
moyen  expéditif  de  fortifier  une  enceinte  usité  par  les  Romains  contre 

35  les  barbares  vers  les  4^  et  S*»  siècles.  11  faudrait  faire  des  expériences  de 
vitrification.^[Du  Chatellier].  Exploration  du  tumulus  de  Kerheuret  en  Plu- 
guffan  (Finistère).  Sépulture  de  l'âge  de  bronze;  urne  contenant  des  cen- 
dres ;  C.  a  reconnu  l'ustrinum  où  avait  été  opérée  la  crémation  du  défunt 
et  peut-être  de  ses  parents  ou  bien  la  crémation  de  victimes.  ^  Bibliogra- 

40  phie  des  sociétés  savantes. 

HT^  Série.T.2,livr.  i.  Compte  rendu  des  séances.  13  mars-7jlt.  1879.  t 
Rapport  des  membres  du  comité  sur  les  publications  des  sociétés  savantes. 
Section  d'histoireetdephilologie.  Mémoires  de  la  société  d'émulation  du 
Doubs,  5°  série,  T.  1,  1876  [G.  Desjardins].  Lecture  de  Besson  sur  le  Césa- 

45  risme  et  la  démocratie  à  Rome.  ^  Mémoires  de  la  société  éduenne,  nouvelle 
série,  T.  7, 1878  [L.  Bellaguet].  Mémoire  de  Bulliot  sur  les  foires  de  Bibracte; 
à  ce  sujet  recherche  sur  les  foires  en  Gaule  avant  et  après  la  domination 
romaine  ;  elles  avaient  un  caractère  à  la  fois  religieux,  politique  et  com- 
mercial. ^  Bulletin  de  la  société  archéologique  scientifique  et  littéraire  de 

50  Béziers,  2°  série,  T.  5  à  9, 1869  à  1878  [P.  Meyer].  Caron  <T.  5>veut  prouver 
que  les  langues  romanes  ne  descendent  pas  du  latin,  mais  ont  une  origine 
celtique.  M.  s'étonne  que  cette  société  sérieuse  ait  inséré  une  semblable 
élucubration.  ^-  Noguier  <T.7>  étudie  Ensérune  et  Montady,  stations  gau- 


REVUE  DES  SOCIÉTÉS  SAVANTES  DES  DÉPARTEMENTS.    243 

loiscs,  gallo-romaines  et  féodales.  M.  demande  les  preuves  de  l'élymologie 
celtique  attribuée  par  N.  à  Ensérune.  1  Section  d'archéologie.  Comptes 
rendus  et  mémoires  de  la  Société  d'émulation  des  Côtes- du-Nord.,  T.  14,  1877 
[A.  Darcel].  Rapport  de  J.  Morvan  sur  des  fouilles  archéologiques  à  Saint- 
Théo  :  monticule  contenant,  en  2  couches,  des  cendres  mêlées  de  nom-  ^ 
breux  fragments  d'os  d'animaux  et  de  scories  de  fer;  on  ne  peut  déter- 
miner de  date.  —  Micault  décrit  un  bracelet  en  or  et  2  lingots  en  bronze 
trouvés  dans  une  tourbière  au  Guern-an-Floch,  en  Mael-Pestivien  (Côtes- 
du-Nord)  ;  liste  raisonnée  des  objets  d'or  trouvés  en  Bretagne.  T]  P.  du 
Chalellier  décrit  les  galeries  et  chambres  des  monuments  de  Kerugou.  Il  lo 
y  a  trouvé  des  vases  contenant  des  ossements,  des  haches  polies,  des  silex 
et,  chose  nouvelle,  de  petits  coffres  en  pierres,  soigneusement  clos,  pleins 
de  cendres  mêlées  de  charbons.  —  Droguet  fils  lit  une  ïnotice  sur  des 
lingots  en  fer,  ayant  même  forme,  qq.  soit  le  lieu  de  la  trouvaille,  Suisse, 
Picardie,  Bretagne  ;  ils  ressemblent  à  ceux  que  Place  a  trouvés  à  Ninive,  is 
et  qui,  selon  lui,  sont  des  outils.  Utile  contribution  à  l'histoire  delà  mé- 
tallurgie. —  Exploration  du  cimetière  gaulois  de  Kerviltré  par  du  Chatel- 
licr  :  poteries,  armes,  bijoux  de  bronze  et  même  d'or;  qq.  ruines  de  mai- 
sons circulaires  en  clayonnage.  Mémoires  de  la  Société  d'émulation  d'Ahbe- 
ville,  a*'  série,  T.  2,  1873-76.  [Quicherat].  La  société  d'Abbeville  manque  20 
d'activité,  faute  de  travaux  elle  revient  sur  d'anciennes  découvertes  ou 
notices  d'antiquités  utiles  à  rappeler  ou  dont  les  conclusions  sont  à 
modifier. 

^%  Livr.  2.  Comité  archéologique  et  historique  de  Noyon.  —  Comptes  rendus 
et  mémoires  lus  aux  séances.  T.  5, 1878.  Sceau  de  potier  en  terre  cuite  :  25 
BIILIN.  Belin(us);  sur  un  autre  :  BIIL.  —  Cachet  d'oculiste  trouvé  en  1873 
entre  Thourotte  et  Machemont  (Oise)  :  M.  L.  Maritumi  dialepidos  ad  ||  M. 
L.  Maritumi  paccianum  ad  aspritu.  1[  Bulletin  monumental,  3^  série,  T.  6, 
<cf.  R.  des  R.,  3,  194, 18).  ^Mémoires  de  l'Académie  des  sciences  belles-lettres 
et  arts  de  Clermont-Ferrand,  T.  19, 1877  [A.  Bertrand].  Fouilles  de  Delort  dans  30 
les  3  tombelles  de  Mons,  plateau  formant  un  oppidum  occupé  à  toutes  les 
époques.  Deux  des  tombelles  étaient  gauloises,  on  a  trouvé  dans  l'une 
une  épée  du  type  de  Hallstadt,  chose  nouvelle  en  ce  pays,  dans  l'autre  des 
bracelets  en  bronze  de  forme  inconnue  en  Auvergne  ;    la  3®  tombelle 
semble  un  monument  mégalithique  dégénéré  :  ^  Bulletin  archéologique  et  35 
historique  publié  sous  la  direction  de  la  société  archéologique  de  Tarn-et-Garonne^ 
T.  6, 1876.  [Id.].  Ed.  Forestié  signale,  à  la  villa  de  Sas-Marty,  à  Saint-Ro- 
main, prèsMiramont,uneintéressante  mosaïque  romainede  50  m.  de  long 
sur  3  m  50de  large;  dessins  variés;  d'un  côté  ony  lit  conculanuSjdeTautre  une 
inscription  qui  n'a  plus  qu'un  seul  mot  :  coloribus.  ^  Bulletin  de  la  société  40 
archéologique ethistorique delaCharente^^'^ SQÙQiyl .  \ ,  {B11[Q>.  de  Ris].  Rapport 
deChauvet  et  Lièvre  surles  fouilles  des  tumulus  de  laforêtde  Boixe.  Un  des 
dolmens,  détruit  aujourd'hui,  offre,  sculptée  en  relief,  une  ligure  qui  res- 
semble à  un  lituus.  Les  autres  dolmens  inviolés  n'ont  présenté  cependant 
aucun  squelette  entier,  ni  aucun  vase  ;  les  fragments  ne  se  raccordaient  45 
pas  de  façon  à  donner  même  le  profil  d'un  vase,  chose  inexplicable  avec 
l'intégrité   du  tumulus.  ^  Mémoires  de  la  société  d'Emulation  du  Doubs^  5® 
série,  T.  2,  1877.  [A.  Darcel].  Mémoire  de  Gastan  sur  Vesontio,  colonie  ro- 
maine; G.  réfute  aisément  un  contradicteur  qui  prétendait  retrouver  laplace 
des  anciens  monuments  de  Vesontio,  en  suivanlTitinéraireet  les  stations  so 
de  la  fête  des  fous  qui  aurait  été  la  continuation  d'une  tradition  païenne. 
1  Bulletin  de  la  société  archéologique  de  Soissons,  2"  série,  T.  8,  1877.  [A.  de 
MontaiglonJ.  Note  de  Michoux  sur  la  découverte  d'anciens  tombeaux  et 


244  1880.   — -  FRANCE. 

de  traces  romaines  dans  la  forêt  de  Retz  de  Villers-Cotterets.  ^  Bulletin  de 
la  société  des  sciences  historiques  et  naturelles  de  VYon7ie,  année  1878,  T.  32, 
1879  [Ed.  de  Barthélémy].  Quantin  signale  la  découverte  d'un  vase  gaulois 
de  grandeur  extraordinaire,  recouvert  d'un  2°  vase  pénétrant  dans  l'in- 

6  térieur,  le  tout  enveloppé  dans  une  chappe  de  terre  glaise  séchée  au  soleil; 
à  l'intérieur  os  calcinés,  objets  en  bronze,  feuille  de  cuivre  repoussé.  Lieu 
de  la  découverte  :  La  Souris,  route  de  Lyon  à  g.,  en  face  la  villa  Yves,  au 
faubourg  Saint-Gervais  d'Auxerre.  ^Bulletinde  la  société  d'études  scientifiques 
et  archéologiques  de  la  Ville  de  Braguignan,  T.    11,  1876-77.  [A.   Lenoir]. 

10  Olivier  a  publié  la  description  et  les  dessins  d'un  dolmen  situé  à  la  Ver- 
rerie-vieille, près  Saint  Paul-les-Fayence,  sur  la  route  de  Caillan.  Osse- 
ments très  nombreux; silex,  bronzes,  perles,  cuivre.  ^Rapport  des  mem- 
bres du  comité  sur  les  communications  manuscrites.  Section  d'Archéo- 
logie. [Ch.  Robert].  Rapport  sur  2  mosaïques  découvertes  à  Bordeaux  et 

15  communiquées  par  Braquehaye.  %  [A.  Bertrand].  Chevrier  communique 
une  panthère  trouvée  dans  le  Lyonnais  ;  C.  croit  que  ces  animaux  étaient 
des  objets  de  culte.  Poggi  a  écrit  que,  sous  Auguste,  l'usage  d'avoir  des 
animaux  féroces  était  répandu  ;  de  là  l'habitude  d'en  faire  des  repré- 
sentations. 

20  11 3°  livr.  [J.  Quicherat].  Morel  envoie  une  communication  peu  précise 
sur  une  découverte  datant  de  1854  :  vase  trouvé  à  Fouchères  qui  démontre 
avec  quelle  incohérence  les  potiers  accouplaient  souvent  leurs  sujets 
décoratifs  ;  M.  a  aussi  fouillé  au  même  endroit  un  cimetière  où  les  corps 
avaient  été  inhumés  la  face  contre  terre.  M.  n'est  pas  heureux  dans  ses 

25  assimilations  de  lieux.  —  (tig.)  Rapport  de  Terninck:  à  une  lieue  de  Thé- 
rouane  détruite  en  1353,  était  une  ville  romaine,  la  Ville  verte,  également 
disparue.  T.  décrit  ensuite  les  fouilles  qu'il  a  faites  à  la  demi-lune,  n°24, 
de  la  fortification  d'Arras  :  15  chambres,  2  portiques.  Taire  des  pièces  est 
revêtue  de  béton;  bas-relief  en  gypse  représentant  un  vieillard  dont  le 

80  style  rappelle  l'art  du  moyen-âge  ;  tête  en  bronze  d'enfant,  chauve,  joufflu, 
riant,  type  fréquent  en  Gaule.  Base  de  la  figurine  d'une  déesse  mère,  avec 
l'inscr.  Pistillus,  verre  à  vitre  que  T.  croit  coulé  et  non  soufflé;  il  ren- 
contrera des  incrédules.  Dans  les  fouilles  du  faubourg  Saint-Nicolas,  T.  a 
exploré  des  tombes  qui  bordaient  une  voie.  Dans  les  tombes,  ossements 

35  nombreux,  objets  de  ménage  et  outils  appartenant  à  diverses  industries  ; 
vaisselle  abondante,  vases  en  bronze  ou  en  cuivre,  amphores  ayant  con- 
tenu de  l'huile.  Au  milieu  de  deux  fosses  objet  singulier  :  «  armature 
de  fer  composée  de  4  tiges  de  44  cent,  de  haut,  que  relient  entre  elles 
4  bandeaux  aussi  en  fer,  l'assemblage  formant  un  carré  de  42  cent,  de 

40  côté.  Les  tiges  se  terminent  par  des  antennes  qui  se  projettent  en  dehors, 
tandis  qu'intérieurement  il  y  a  un  3«  appendice  retombant  en  forme  de 
crosse  ;  des  vestiges  de  bois  adhéraient  à  ces  crosses  ainsi  qu'aux  ban- 
deaux d'enchâssement  »  ;  outils  de  menuisier,  3  moyens  bronz96,  d'Au- 
guste, d' Agrippa,  de  Tibère,  2  haches  en  pierre  éclatée  n'appartenant  cer- 

45  tainement  pas  à  un  dépôt  antérieur.  1  [Chabouillet].  Germer  Durand  a 
envoyé  l'épitaphe  d'un  rétiaire,  trouvée  à  Nîmes  :  Ret(iarius)  L(ucius) 
Pompeius  pugnarum  novem,  n(atione)  Viannessis  (sic),  an(norum)  xxv, 
Optata  conjux  d(e)  s(uo)  d(edit).  1  [A.  Bertrand].  Payen  mentionne  une 
couche  de  silex  taillés,  recueillis  sous  une  construction  romaine,  près  du 

50  puits  romain  du  Bir-ensa.  B.  croit  les  silex  contemporains  de  l'occupation 
romaine.  —  Guégan  annonce  la  découverte  d'un  cimetière  probablement 
mérovingien.  —  Nicaise  a  trouvé  à  Semide  (Ardennes),  dans  une  tombe 
gauloise,  un  objet  en  fer  d'usage  indéterminé.  B.  croit  que  c'est  une  pen- 


REVUE  ÉPIGRAPHIQUE  DU  MIDI  DE  LA  FRANCE.  245 

deloque.  ^  Bibliographie  des  sociétés  savantes .  Table  du  T.  2  de  la  7» 
série.  H.  Thédenat. 

Revue  épîgrapliîque  du  midi  de    la  F'rance,    par    Allmer. 

N°  9.  Avr.-jn.  2  fragments  d'inscr.  provenant  d'Orange.  ^  Itiscr.  prove- 
nant de  Nîmes  et  de  localités  diverses  de  l'ager  Nemausensis  :  inscr.   5 
funéraires  de  Connaux  avec  le  nom  Vitlus,  pour  Vitulus,  Ateponis  filius  ; 
d'Uzès  :  Frontonius  ;  de  Ners  :  Titiola  ;  de  Yezenobres,  de  Martignargues  : 
carassou...  nom  gaulois  ;  de  Sandras  :  JuliaSestula.  A  l'ermitage  de  Col- 
lias,  5  inscr.  semblent  indiquer  qu'un  sanctuaire  païen  a  précédé  la  cha- 
pelle chrétienne  :  2  inscr.  votives,  l'une  à  Jupiter,  l'autre  à  Mars  Budeni- 10 
eus,  3  inscr.  funéraires.  A  St-Privat,  inscr.  à  Jupiter  et  à  l'empereur, 
épilaphe  avec  le  nom  gaulois  Danotala  qui  se  trouve  sous  la  forme  mas- 
culine (Dannotali  filius)  à  Alise  Ste-Reine,  6  inscr.  honorifiques  élevées 
par  les  Voconces  à  M.  Cominius  Aemilianus  à  l'occasion  de  ses  promo- 
tions successives  aux  dignités  de  flamine  provincial  de  la  Narbonnaise  et  15 
de  curateur  de  la  colonie  d'Aix.  Épitaphe  et  inscr.  votive  Lunae  et  Isidi, 
de  Manduel.  4  épitaphes  de  La  Coste,  2  de  Miramas,  1  de  St-Césaire,  1  de 
Milhaud.  ^[Narbonne  et  localités  diverses  de  l'ager  Narbonensis  :  inscr. 
d'une  statue  élevée  à  Septime  Sévère  par  les  Narbonnais,  T.  Sextio  Laterano, 
L.  CuspioRufino  coss.  =  197;  — àFontcouverleiCentunculus  ||  hic.  T[  Cor-  20 
rections  :  au  n°  129,  Valbone  aurait  appartenu,  suivant  Valentin-Smith, 
aux  Ségusiaves  et  à  la  province  Lyonnaise.  —  Au  n*'  140,  lisez  Lucius  au 
lieu  de  Sextus.  • 

^^  N°  10,  Jlt.-Sept.  Narbonne  et  localités  diverses  de  l'ager  Narbonen- 
sis (suite).  A  Monts,  borne  milliaire  au  nom  de  Constance  Chlore  =:  305  25 
ou  306.  —  A  Montségur,  3  tablettes  de  bronze  décernées,  à  défaut  de 
statues,  par  les  cités  de  Sens,  Auxerre  et  Orléans,  à  Claudius  Lupicinus 
leur  patron,  gouverneur  de  la  Sénonie,  non  postérieures  à  378.  Magen  et 
Tholin  préparent  un  travail  sur  ces  tablettes  pour  la  Revue  archéolo- 
gique, il  Epitaphe  de  Barron,  près  Auch,  avec  les  noms  ibériens  :  Aboi-  3o 
ssus,  Saleduna,  Illaus.  ASt-Bertrand  de  Comminges,  épitaphe  du  Convène 
Andossus.  Tj  Inscript,  funéraire  de  Toulouse,  M.  J.  Lupus  à  Phoebio,  son 
fils.  1  Inscr.  de  Narbonne  :  Fragm.  semblant  avoir  appartenu  au  temple 
de  Rome  et  d'Auguste,  petit  arc  au-devant  d'un  laraire  public  sur  un  car- 
refour où  était  une  fontaine,  avec  inscr.  à  Trajan  de  l'an  98,  et  sur  la  35 
frise  :  ad  urnam  pote(ntem).  Statue  élevée  à  un  empereur  par  les  Narbon- 
nais ;  autel  taurobolique  ;  laraire  augustal  décoré  d'un  temple  dédié  à 
Junon  ou  à  Apollon  et  à  la  divinité  des  empereurs  ;  statue  élevée  par  les 
membres  d'un  collège  d'artisans  à  Sex.  Fadius  secundus,  flamine  provin- 
cial de  la  Narbonnaise,  leur  patron  ;  lettre  de  remerciement  de  celui-ci,  ■*<> 
contenant  donation  d'un  capital  de  16.000  sesterces,  dont  les  intérêts  ser- 
viront, à  perpétuité,  à  fêter  sa  naissance.  —  Inscr.  d'une  statue  élevée  à 
Celeyran  par  les  Narbonnais,  en  l'honneur  d'un  empereur.  ^  Inscr.  de 
Gap  contenant  la  fin  d'une  formule  de  prière  récitée  par  le  prêtre  avant 

d'immoler  :  ita  dico,  ita  testor,  ita  consecro ||  [deinde]  hostias  (sacer-  ^a 

dos)  immolavit. 

Tn[N°  11.  Oct-déc.  1880.  Épitaphe  de  Bordeaux  mentionnant  la  tribu  Volti- 
nia.  ^3  inscr.  de  Bordeaux  avec  commentaires,  extraites  du  mémoire  de 
Dezeiméris  :  Remarques  sur  des  inscr.  récemment  découvertes  à  Bordeaux, 
Tune  d'elles  mentionne  la  reconstruction  des  bains  publics.  ^  Inscr.  vo-  «o 
live  de  L.  Valerius  Communis,  civis  Aquensis  (de  Dax),  trouvée  à  La- 
plume.  ^  Sauvagnas:  borne  milliaire  au  nom  des  empereurs  Dioclétien 
et  Maximien  et  des  Césars  Constance  Chlore  et  Galère  (293  à  303),  mar- 


246  1880.   —  FRANCE. 

quant  la  6»  lieue  après  Agen,  sur  la  route  allant  d'Agen  à  Cahors.  1  Agen  : 
autel  d'Atlo  au  dieu  Maglomatonius.  %  Inscript,  de  Lectoure  :  inscr.  (i'une 
statue  élevée  à  Marc  Aurèle  par  les  habitants  de  Lectoure  (Lactoratenses) 
à  Marc  Aurèle,  en  176  ;  inscr.  mentionnant  un  taurobole  offert,  en  176, 
5  par  la  cité  de  Lectoure  pour  la  conservation  de  la  famille  impériale,  sans 
doute  Marc-Aurèle  et  Commode,  176  ;  on  a  plusieurs  autels  se  rapportant 
à  cette  cérémonie  ;  Inscr.  funéraire  offrant  une  particularité  fréquente 
sur  les  inscr.  de  Bordeaux  :  une  lettre  remplacée  par  un  point  :  D-F. 
pour  def(uncti).  f  Autel  de  St-Laurent  de  Trêves,  élevé  par  des  Consacrani 

10  àMarsTritullus.^6inscr.  de  Nîmes:  fragm.d'inscr.  gauloise  en  caractères 
grecs  ;  épitaphes  de  l'Espagnol  Q.  Vettius  Gracilis,  gladiateur  thrace,  de 
L.  Pompeius,  rétiaire  de  Vienne,  d'Aptus,  Thrace,  d'Alexandrie,  de  Colom- 
bus  Serenianus,  éduen,  mirmillon,  de  Juvencus,  mirmillon.  ^  A  Cadenet  : 
les  3  frères  Vassillii  à  leur  père,  ■f  A  Ste-Anastasie  :  épitaphe  avec  le 

15  nom  gaulois  Senocondius.  ^Gargas,  inscr.  grecque  avec  les  noms  gau- 
lois :  Excingus  et  Balovicus.  T[  Rectifications  aux  n°»  160,  187.  Au  184, 
Mommsen  propose  de  lire  :  ad  urnam  pote[mus].  —  L'inscr.  de  Sex.  Fa- 
dius,  n«  188,  quoique  datée  de  l'an  11  de  notre  ère,  a  été  refaite  au  temps 
des  Antonins.  Thédenat. 

20  Itevue  générale  de  l'architecture  et  des  travaux  pu- 
blics* 4«  série,  t.  7,  37«  de  la  collection,  1880.  ^°  1.  Principes  de  la  for- 
tification antique  (fig.  pi.  1-4)  [de  Rochas].  Travaux  de  siège  ;  définition 
des  termes  techniques  :  fortification,  ligne  de  circonvallation,  tortues, 
mines,  tranchées,  retranchements,  camps,  etc.  Détails  de  la  fortification 

25  d'une  place,  principes  qui  doivent  présider  à  la  construction  des  fortifi- 
cations <cf.  plus  haut,  R.  de  Philol.  p.  194>.  ^^  N°  2.  Principes  de  la  for- 
tif.  etc.,  (fig.)  [id.].  Suite  du  sujet  précédent  :  des  différents  tracés,  case- 
mates, batteries,  fossés,  chemins  couverts,  porte,  poterne,  etc..  Assiette 
et  forme  générale  de  l'enceinte,  tours  isolées...  etc..  ^%  N*»  3.  Principes  de 

30  la  fortif.,  etc.,  (fig.)  [id.]  Traduction  annotée  du  traité  de  fortification 
extrait  de  l'encyclopédie  mécanique  de  Philon  de  Byzance.  ^  Congrès 
annuel  des  architectes  français.  Quelques  monuments  romains  du  midi 
delà  Gaule.  [Ern.  Desjardins].  Causerie  sur  la  Maison  carrée  de  Nîmes, 
sur  l'arc  de  triomphe  d'Orange,  dont  D.  lit  ainsi  l'inôcript:  Ti  Caesari  divi 

35  Aug  f  divi  Juli  nep  Augusto  cos  IIII  tr  pot  XXIII  imp  VIII  pont  max  ob 
Galliam  servatam  rebellesque  subactos,  et  sur  le  monument  de  Sl-Rémy, 
qui,  d'après  son  inscript.,  ne  peut  être  postérieur  à  Auguste.  %%  N°  4. 
Principes  de  la  fortif...  etc.  [de  Rochas].  Suite  de  la  traduction  de  Philon 
de  Byzance,  et  traduct.  du  ch.  5  du  1.  1  du  traité  d'architecture  de  Vitruve. 

40  1  Les  envois  de  Rome  en  1880  [Albert  Thomas].  Laloux  a  envoyé  des 
parallèles  intéressants  sur  les  emplacements  de  la  basilique  Ulpia,  du 
Forum  transitorium,  du  temple  du  soleil.  Sujets  bien  choisis  et  exécutés 
avec  soin  ;  qqs  reproches  de  détail.  —  Ménot  a  envoyé  le  chapiteau  de  Mars 
vengeur,  chef-d'œuvre  traité  avec  la  conscience  et  le  soin  qu'exigeait 

45  une  œuvre  si  parfaite.  —  Blondel  a  envoyé  le  temple  de  la  Concorde, 
étude  scrupuleuse  et  solide,  traitée  avec  la  sage  simplicité  qui  est  la 
qualité  connue  de  B.  —  Paulin  a  donné  les  thermes  de  Dioclétien  ;  la 
maladie  a  interrompu  l'auteur,  qui  a  recueilli  des  renseignements  utiles 
à  l'aide  desquels  il  fera  un  excellent  travail.  ^[^  N°  Set  6.  Principes...  etc. 

60  (fig.)  [A.  de  Rochas].  Liste  et  description  de  plusieurs  enceintes  fortifiées. 

H.  Thédenat. 
Revue  historique.  T.  12.    G.  BusOLT,  Die  Lakedaimonier  und  ihre 
Bundesgenossen.  1"  part.  [Ad.  Holm],  Cet  ouvrage  sur  plus  d'un  point  fait 


REVU]E3  HISTORIQUE.  247 

avancer  l'histoire  de  la  Grèce.  L'auteur  et  le  rp.  sont  d'avis  que  Tantago- 
nisme  des  Doriens  et  des  Ioniens  est  essentiellement  Tœuvre  du  v°  siècle 
av.  J.-C.  et  contestent,  contre  E.  Curtius,  l'importance  d'Olympie  dans  la 
formation  de  la  ligue  péloponnésienne.  Exposé  de  la  situation  politique 
des  états  du  Péloponnèse  autres  que  Lacédémone.  B.  combat,  mais  d'une  5 
façon  non  décisive,  suivant  le  rp.,  l'opinion  d'après  laquelle  les  Lacédé- 
moniens  sont  les  auteurs  du  renversement  des  Cypsélides,  et  de  qq.  tyrans 
du  Péloponnèse,  ce  qui  serait  contredire  l'assertion  d'Arislote  (Pol.  v,  8, 
18).  Récit  détaillé  des  campagnes  de  Xerxès.  En  somme,  bon  travail, 
excellents  principes  de  critique.  Ce  i^'  vol.  qui  fait  bien  augurer  du  2^  10 
sert  à  corriger  toutes  les  idées  étroites  que  nos  histoires  grecques  ont  pu 
jusqu'ici  mettre  en  circulation.  •[[  Max  Zceller,  Latiiim  und  Uom  [R.  Lal- 
lier].  L'auteur  considère  non  pas  le  peuple  romain  lui-même,  mais  les 
différentes  cités  qui  sont  venues  peu  à  peu  s'adjoindre  à  lui  et  se  perdre 
dans  l'unité  romaine.  Il  convient  d'attendre  le  2°  vol.  pour  se  prononcer  15 
sur  la  valeur  de  Touvrage  entier.  Du  reste,  l'auteur  paraît  bien  préparé  à 
la  tâche  qu'il  a  entreprise.  T[  V.  Duruy,-  Histoire  des  Romains,  t.  6.  [P.  Gui- 
raud].  Ce  volume  a  trait  à  la  période  comprise  entre  la  mort  de  Marc 
Aurèle  et  l'avènement  de  Dioclétien.  C'est  la  période  des  princes  afri- 
cains et  syriens,  de  l'anarchie  militaire,  des  30  tyrans.  D.  s'est  acquitté  20 
de  sa  tâche  avec  bonheur.  Critique  de  son  assertion  sur  la  dépopulation 
de  l'empire  romain  qui  dans  l'espace  de  20  ans  aurait  réduit  ses  habi- 
tants de  moitié.  L'opinion  contraire,  émise  par  Fustel  de  Coulanges,  est 
plus  plausible.  Le  rp.  combat  aussi  cette  affirmation  que  dès  le  3®  s.  les 
libertés  locales  avaient  à  peu  près  disparu.  L'inscr.  de  Thorigny  témoigne  25 
de  l'importance  qu'avait  conservée  à  celle  époque  l'assemblée  générale 
des  représentants  de  la  Gaule.  D.  n'a  pas  toujours  bien  apprécié  le  rôle 
du  Sénat,  qui  ne  cessa,  au  3^  siècle,  de  jouer  un  rôle  considérable,  qui 
conjura  toujours  le  démembrement  de  l'empire  à  la  suite  de  guerres  civi- 
les bien  faites,  sans  cela,  pour  le  consommer.  T  Le  procès  de  C.  Rabi-  30 
rius.  Le  gouvernement  et  l'opposition  démocratique  au  début  du  consulat 
de  Cicéron.  [R.  Lallier].  Ce  procès  est  un  des  plus  curieux  épisodes  de  la 
lutte  engagée  à  cette  époque  (690)  entre  la  démocratie  et  l'aristocratie.  Il 
y  a  lieu  d'y  revenir  encore  après  Mommsen  et  Mérivale.  Cicéron,  jus- 
qu'alors le  porte-parole  du  parti  populaire,  devient  le  candidat  de  la  35 
noblesse.  Parmi  les  7  candidats  au  titre  de  consul,  Cicéron,  Catilina  et 
Antonius  tenaient  les  premiers  rangs,  ces  2  derniers  marchant  de  pair. 
C.  Antonius  et  Cicéron  furent  élus.  A  l'instigation  de  César,  Rabirius  est 
mis  en  accusation  pour  avoir  tué  en  654  le  tribun  Salurninus.  T.  Attius 
Labiénus,  neveu  d'un  Q.  Labiénus,  massacré  en  même  temps  que  Satur-  40 
ninus,  et  agent  secret  de  César,  accuse  Rabirius  de  haute  trahison  (per- 
duellio)  et  le  traduit  devant  les  duumvirs  à  l'effet  d'être  pendu  en  croix. 
On  choisit  pour  juges  C.  J.  César  et  son  parent  Lucius,  un  des  consuls  de 
l'année  précédente.  Hortensius  et  Cicéron  se  partagèrent  la  défense  de 
l'accusé.  Du  plaidoyer  d'Hortcnsius  il  ne  reste  que  2  mots  :  'Cicatricum  45 
mearum'.  Il  s'agit  des  blessures  reçues  par  son  client  au  service  de  la 
république.  Le  plaidoyer  de  Cicéron  nous  est  parvenu  incomplet.  L'ora- 
teur essaie  de  renverser  les  rôles  et  pose  cette  question  à  l'accusateur  : 
«  Allons,  Labiénus,  lequel  de  nous  deux  est  le  meilleur  ami  du  peuple?» 
Examen  du  discours  Pro  Rabirio,  ou  Cicéron  confond  la  cause  du  Sénat  50 
avec  celle  de  la  république  tout  entière.  Son  plus  grand  mérite  est  d'avoir 
établi  et  défendu,  dans  cette  affaire,  l'union  du  Sénat  et  des  chevaliers. 
Le  plaidoyer  de  l'avocat  a  pu  rester  sans  effet  :  les  tendances  et  les  décla- 


248  1880.   —  FRANCE. 

rations  de  l'homme  d'État  n'en  conservent  pas  moins  leur  valeur.  ^  Fr. 
VON  Adrian,  Praehistorische  Sludien  aus  Sicilien  [Ad.  Holm].  L'auteur,  géo- 
logue autrichien,  a  fait  des  fouilles  importantes  dont  il  fait  connaître  les 
résultats  ainsi  que  ceux  des  fouilles  antérieures.  La  période  paléolithique 
^  est  représentée  par  des  grottes  contenant  des  instruments,  des  débris  de 
poterie,  des  restes  de  vivres  ;  la  période  néolithique  par  des  grottes  et 
des  tombeaux  qui  renferment  des  crânes  humains.  Une  partie  de  la  popu- 
lation néolithique  doit  êtreantérieureauxPhéniciens.  Vestiges  des 2  races 
ibérique  et  ligurienne,  celle-ci  postérieure  à  celle-là.  La  présence  de 

10  l'obsidienne  dans  les  débris  découverts  renouvelle  le  problème  relatif  à 
la  provenance  de  cette  pierre  en  Occident.  ^IT.  \  3.  J.  G.  Cuno,  Vorgeschi- 
chte  Roms,  impart.  Die  Keîten  [H.  d'Arbois  de  Jubainville].  L'auteur  ici, 
comme  dans  ses  autres  ouvrages,  ne  montre  nul  souci  de  la  phonétique. 
L'idée  principale  de  son  livre  c'est  Tintime  parenté  de  la  race  celtique 

15  avec  la  race  italique,  dans  laquelle  il  comprend  même  les  Étrusques,  ce 
qui  l'amène  à  découvrir  des  noms  de  lieu  celtiques  en  Étrurie.  Cet 
ouvrage  dénote  un  grand  savoir  et  peut  être  fort  utile  comme  recueil  de 
textes,  mais  il  faut  s'en  servir  avec  une  extrême  réserve.  ^  P.  Guiraub, 
Lé  différend  entre  César  et  le  Sénat  [R.  Lallier.].  <cf.  R.  des  R.  4,  21.3,  4fi>. 

20  Le  rp.  oppose  au  système  de  G.  celui  de  Fustel  de  Coulang^es  et  y  ajoute 
de  nouvelles  objections  pour  conclure  que  le  problème  reste  insoluble. 
Autre  critique.  Cicéron,  suivant  G.,  serait  revenu  d'exil  actif,  plein  de 
confiance,  s'elforçant  de  constituer  le  grand  parti  des  honnêtes  gens, 
tandis  que  l'opinion  commune  le  présente  comme  découragé  et  bien  ré- 

25  solu  à  ne  plus  se  compromettre.  La  vérité  parait  être  entre  ces  deux  affir- 
mations. Cicéron  depuis  son  exil  se  montre  tour  à  tour  dévoué  à  la  cause 
de  la  liberté  romaine,  et,  rudement  éprouvé  par  l'hostilité  de  Clodius, 
livré  à  l'irrésolution  et  à  la  versatilité.  Ces  réserves  posées,  le  rp.  voit 
dans  le  travail  de  G.  le  fait  d'un  esprit  consciencieux,  patient  et  vraiment 

30  original.  ^  Erm.  Ferrero,  Vordinamento  délie  armate  romane  [Hermann 
Haupt].  F.  a  exposé  l'histoire  des  flottes  de  la  République  sous  une  forme 
attrayante  et  d'une  façon  très  claire,  mais  il  est  loin  d'avoir  épuisé  le 
sujet.  Exemples  nombreux  à  Tappui  de  cette  critique.  En  ce  qui  concerne 
le  recrutement  des  troupes  de  mer,  F.  est  arrivé  à  un  résultat  remar- 

35  quable.  C'étaient  les  provinces  orientales,  notamment  la  Dalmalie  et  la 
Pannonie,  qui  les  fournissaient  presque  exclusivement.  Le  rp.  conteste 
l'identification  de  la  'Vexillatio  classiariorum'  avec  une  petite  escadre 
provinciale.  Les  «  Vexillarii  Classis  »  lui  paraissent  plutôt  avoir  été  des 
soldats  de  marine  qui,  suivant  les  circonstances,  servaient  dans  l'armée 

*o  de  terre.  ^Guil.  Stille,  Historia  legionum  auxiliorumque  inde  ab  excessu  divi 
Augusti  usque  ad  Vespasiani  tempora'[B\och].  Bon  travail  où  la  bibliogra- 
phie de  la  question  est  assez  complète.  Seulement  l'auteur  ne  paraît  pas 
avoir  connu  un  travail  important  de  Léon  Renier  sur  l'inscr.  de  Nettuno 
(J^i  des  savants,  fév.  et  avr.  1867).  ^Ad.  Schmidt,  Bas  Perikleische  Zeitalter. 

45  2°  part.  [Ad.  Holm.].  L'auteur  cherche  à  démontrer  que  Stésimbrote,  for- 
mant la  base  des  écrits  de  Plutarque,  est  de  fait  la  source  principale  de 
tout  ce  que  nous  savons  du  siècle  de  Périclès.  L'ordre  assigné  dans  les 
mss.  aux  vies  de  Plutarque  doit  correspondre  à  celui  dans  lequel  elles 
ont  été  composées,  assertion  que  le  rp.  n'admet  pas  sans  réserves.  Il 

50  paraît  établi  que  Stésimbrote  était  contemporain  de  Périclès.  Son  ouvrage 
est  une  source  à  laquelle  ont  dû  puiser  Thucydide,  Diodore  et  Plutarque. 
Seulement  l'auteur  s'avance  beaucoup  lorsqu'il  cherche  à  déterminer  ce 
qui  doit  être  rapporté  à  cette  source.  Il  croit  avoir  prouvé  ce  qu'il  n'a 


I 


SÉANCES  DE  L*ACADÉMIE  DES  SCIENCES  MORALES.  249 

rendu  que  probable.  Comme  S.  se  réfère  souvent  à  rargumcntalion  déve- 
loppée dans  ses  'Études'  encore  non  publiées  sur  Plutarque,  il  jfaut  en 
attendre  la  publication  pour  contrôler  ses  conclusions.  Ruelle. 

Iteviie  philoeophicfue.  T.  9.  A.  MATINÉE,  Platon  et  Plotin.  Étude  sur 
2  théories  philosophiques  [Y.].  Suivant  M.,  Platon  a  reconnu  trois  sortes  5 
d'idées  bien  distinctes  :  Dieu  et  ses  attributs  (le  Beau,  le  Juste,  le  Vrai,  le 
Bien),  les  idées  du  monde  sensible  et  les  idées  de  relation  (égalité,  iné- 
galité, petitesse  et  grandeur).  Il  n'est  question  dans  ce  livre   qu'incidem- 
ment de  Plotin  ;  M.  fait  une  critique  assez  pénétrante  de  son  mysticisme. 
En  général,  les  Alexandrins  ont,  sur  les  points  essentiels,  gravement  dé-  lo 
figuré  ou  même  entièrement  méconnu  la  doctrine  platonicienne.  Tf  Thaïes 
et  ses  emprunts  à  l'Egypte  [P.  Tannery].  Si  l'on  veut  apprécier  les  em- 
prunts faits  aux  Orientaux  par  les  Grecs  en  matière  de  philosophie,  il 
convient  de  préciser  avant  tout  le  caractère  réel  de  l'influence  exercée  par 
les  barbares  sur  la  constitution  des  sciences  mathématiques  et  astrono- 15 
miques  en  Grèce.  C'est  aux  Grecs  qu'appartient  la  gloire  d'avoir  constitué 
les  sciences  aussi  bien  que  la  philosophie.  Mais  il  faut  voir  si  Thaïes,  au 
retour  de  ses  voyages  en  Egypte  a  fait  autre  chose  que  de  provoquer  le 
mouvement  intellectuel  en  introduisant  dans  le  milieu  hellène  des  procé- 
dés techniques  empruntés  aux  barbares  et  en  y  faisant  connaître  leurs  20 
opinions.  En  ce  qui  concerne  l'arithmétique,  les  Grecs  avaient  fait  de  no- 
tables emprunts  à  TÉgypte.  Le  papyrus  Rhind,  publié  par  Eisenlohr,  con- 
tient un  'Manuel  du  calculateur',  antérieur  à  la  conquête  grecque  et  re- 
montant peut-être  au  xi«  siècle  av.  J.-C,  sinon  plus  haut;  on  y  trouve 
qqs  notions  sur  la  géométrie  pratique,  notamment  la  racine  (pir-e-mus)  25 
du  mot  'pyramide'.  Ce  traité  offre  des  ressemblances  frappantes  dans  l'é- 
noncé des  problèmes  avec  les  ouvrages  géodésiques  d'Héron  et  les  procé- 
dés des  Agrimensores  romains.  Les  théorèmes  prétendus  découverts  par 
Thaïes  et  OËnopide  étaient  connus  des  Égyptiens  :  ceux-ci  n'ont  jamais 
eu,  en  géométrie,  qu'un  art,  dont  les  Grecs  ont  fait  une  science.  La  tradi-  30 
tion  qui  attribue  à  Thaïes  la  découverte  du  théorème  relatif  à  la  valeur  de 
la  somme  des  angles  d'un  triangle  n'est  appuyée  sur  aucun  argument  sé- 
rieux, pas  plus  que  celle  de  la  proposition  d'après  laquelle  tout  angle  ins- 
crit dans  une  demi-circonférence  est  un  angle  droit,  bien  que  celle-ci  ait 
été  rapportée  dès  le  1"  s.  de  notre  ère.  Thaïes,  en  résumé,  était  disciple  35 
des  Égyptiens  pour  la  géométrie.  En  astronomie,  il  est  peut-être  plus  fa- 
cile de  préciser  ce  qu'il  ignorait  que  ce  qu'il  connaissait.  La  science  cos- 
mologique ne  devait  naître  qu'avec  Anaximandre  ;  c'est  de  ce  philosophe 
que  date  le  1"  essor  de  la  pensée  hellène.  If  Le  somnambulisme  de  So- 
crate[P.  Despine].  (Extrait  d'un  ouvrage  intitulé  :  Étude  scientifique  sur  40 
le  somnambulisme).  Platon  (Banquet)  présente  Socrate  comme  étant  resté 
un  jour,  au  siège  de  Potidée,  24  heures  durant  debout  et  immobile.  Ce 
dut  être  un  accès  de  somnambulisme  compliqué  de  catalepsie.  De  plus, 
Socrate  s'arrêtait  souvent  pour  écouter  ses  pensées,  pour  entendre  son 
démon.  Il  avait  donc  des  hallucinations,  rhais  on  ne  doit  pas  en  conclure  45 
comme  Lélut  (Démon  de  Socrate)  qu'il  était  aliéné.  Ruelle. 

Séance»  et  travaux  de  PA-cadômie  de»  scleneos  morales 
et  politiques.  Nouv.  sér.  T.  13.  Le  Sophiste  est-il  l'œuvre  de  Platon? 
[Ch.  Huit.]  (Suite).  Examen  de  la  théorie  de  la  xoivwvîa  tûv  -^evwv  ou  'partici- 
pation mutuelle  des  espèces'.  Cette  question  ne  reparaît  dans  aucun  autre  80 
dialogue  de  Platon,  le»"  argument  contre  l'authenticité  du  Sophiste.  La 
critique  verbale  en  fournit  un  autre.  Pour  désigner  l'idée,  Platon  se  sert 
indifféremment  des  mots  i^éa,  eîJoç,  -yi'voç.  Ce  dernier  mot,  très  rare  dans 


250  1880.   —  FRANCE. 

les  autres  dialogues,  est  au  contraire  celui  qu'emploie  de  préférence  l'au- 
teur du  Sophiste.  Ici  le  non-être  fait  partie  intégrante  de  l'ensemble  des 
choses  au  même  titre  que  l'être  ;  mais  Platon  partout  ailleurs  ne  veutadmet- 
tre  une  idée  que  là  où  il  reconnaît  la  marque  ineffaçable  de  l'être  ;  il  re- 
5  fuse  l'existence  au  non-être  (Rép.,  V,  478  b,  Théét.  167  a).  Il  se  serait  donc 
de  tout  point  contredit.  ^Le  différend  entre  César  et  le  Sénat  [V.  Duruy]. 
Événements  accomplis  depuis  le  consulat  de  J.  Césaret  de  Bibulus,  en  59. 
Premiers  actes  de  César  consul;  publicité  des  actes  du  Sénat;  présenta- 
tion d'un  projet  de  loi  agraire.  Caton  était  seul  à  défendre  le  Sénat  contre 

10  ces  efforts  tentés  pour  l'affaiblir.  Cicéron  s'éloignait  de  la  scène  politique. 
César,  pour  réprimer  dans  Rome  la  fraude  sous  toutes  ses  formes  et  pour 
améliorer  l'administration  provinciale,  fit  passer  un  grand  nombre  de 
lois  dont  les  plus  importantes  restèrent  en  vigueur,  au  moins  dans  leur 
esprit,  jusqu'à  la  fin  de  l'empire.  L'opposition  que  le  Sénat  fit  à  ces  lois 

15  tourna  contre  son  autorité.  Tableau  de  la  corruption  des  mœurs  politiques 
à  cette  époque.  Prestige  de  César  vainqueur  des  Gaulois.  Incidents  relatifs 
à  l'antagonisme  de  Clodius  et  de  Cicéron,  caractéristiques  de  l'état  des  es- 
prits à  Rome,  en  57.  Alliance  de  César,  de  Crassus  et  de  Pompée;  200  sé- 
nateurs et  un  grand  nombre  de  personnages  importants,  entre  autres  Ci- 

20  céron,  souscrivent  à  cette  alliance.  Le  Sénat  décrète  un  deuil  public  en  si- 
gne de  protestation,  mais  le  peuple  répond  à  cette  manifestation  en  me- 
naçant de  brûler  la  curie.  César  nommé  proconsul  pour  un  nouveau 'quin- 
quennium'  à  partir  de  54.  Dion  Cassiusfixe  à 3  ans  la  durée  de  ce  procon- 
sulat, mais  il  a  contre  lui  le  témoignage  de  tous  les  autres  historiens,  et 

25  cet  argument  que  le  'quinquerinium'  accordé  aux  proconsuls  Pompée  et 
Crassus  dut  l'être  à  César,  proconsul  des  Gaules.  Tf  Le  Sophiste  est-il 
l'œuvre  de  Platon?  (Suite).  Historique  de  la  question  d'authenticité.  So- 
cher  (1820)  a  proposé  d'attribuer  ce  dialogue  à  un  philosophe  de  l'école 
de  Mégare.  Appréciations  diverses  des  historiens  de  la  philosophie  sur  la 

30  valeur  et  la  portée  du  Sophiste.  Ueberweg  l'attribue  à  un  auditeur  de  Pla- 
ton initié  aux  doctrines  d'Aristote.  Schaarschmidt  (1862-66)  a  combattu 
l'authenticité,  mais  en  recherchant  trop  subtilement  peut-être  les  traces 
de  la  compilation.  Grote,  en  Angleterre,  partage  les  doutes  de  Socher.  En 
France,  personne  avant  le  présent  travail  ne  les  avait  encore  exprimés.  % 

35  Les  Économiques  d'Aristote  [Ém.  Egger].  Philodème  (Vol.  Herc.  t.  3)  at- 
tribue ce  texte  à  Théophraste  <cf.  R.  des  R.4,  188, 13>.  1  Note  addition- 
nelle [Barthélémy  St-Hilaire].  L'hypothèse  faisant  Théophraste  l'auteur  des 
Économiques  connus  sous  le  nom  d'Aristote  n'a  rien  d'invraisemblable. 
^  Le  différend  entre  César  et  le  Sénat  (suite).  Inutilité  du  consulat  de 

40  Pompée  et  de  Crassus  en  matière  de  législation.  Rixes  des  gens  de  Milon 
et  de  Clodius.  Pompée  élu  seul  consul  le  27  févr.  52,  sur  la  proposition  de 
Caton,  ce  qui  détermina  la  réunion  de  Pompée  avec  le  Sénat.  Crassus  était 
mort  en  53.  Série  de  mesures  illégales  prises  par  le  Sénat  pour  accroître 
l'autorité  de  Pompée  contre  César.  Le  Sénatus-consulte  du  7  jr  49,  déclare 

45  César  ennemi  public  s'il  ne  quitte  pas  sur  Theure  son  armée.  C'était  lui 
enlever  illégalement  6  mois  d'imperium.  Question  de  la  légalité  du  passage 
du  Rubicon  résolue  en  faveur  de  César.  Nature  du  gouvernement  impérial 
à  Rome.  «  Le  fond  de  la  puissance  impériale  à  Rome  fut  la  puissance  tribu- 
nitienne.  »  ^  Étude  sur  la  propriété  à  Sparte  [Fustel  de  Coulanges].  On  a 

50  prétendu  que  les  anciennes  sociétés  n'étaient  passées  que  tardivement  et 
par  degrés  au  régime  de  la  propriété  privée.  Pour  ce  qui  est  de  Sparte,  il 
faut  partager  en  2  périodes  les  historiens  qui  peuvent  éclairer  la  question, 
la  l'« donnant  les  témoins  véridiques  et  comprenant  Hérodote,  Hellanicus, 


SÉANCES  DE  l' ACADÉMIE  DES  SCIENCES  MORALES.  251 

Charon  de  Lampsaque,  Thucydide,  Xénophon,  l'auteur  du  petit  traité  sur  le 
gouvernement  de  Sparte,  Platon,  Isocrate,Aristote,HéraclideetDicéarque. 
La  2°  période  est  occupée  par  des  philosophes  ou  des  historiens  dont  les 
idées  propres  pouvaient  influencer  leurs  manières  d'envisager  les  faits, 
tels  sont  le  stoïcien  Sphaeros,  Persseos,  Polybe.  Plutarque  puise  sans  cri-  5 
tique  à  ces  2  sources.  On  ne  lit  nulle  part  qu'à  Sparte  la  terre  ait  été  com- 
mune à  tous.  Les  documents  de  la  1"  période  ne  parlent  ni  d'égalité  ni 
d'indivision,  ceux  de  la  2°  parlent  d'égalité,  mais  non  pas  d'indivision.  Ni 
les  uns  ni  les  autres  n'indiquent  jamais  que  la  propriété  j^rivée  n'existât 
pas.  Le  droit  d'héritage  existait  à  Sparte.  Distinction  existant  dans  certains  10 
cas,  des  mots  Sparte  et  Lacédémone.  Il  s'en  fallait  de  tout  que  Sparte 
ignorât  la  vie  privée.  T[  De  la  condition  de  l'enfant  naturel  et  de  la  con- 
cubine dans  la  législation  romaine  [Paul  Gide].  Justinien  dans  les  Novelles 
(89,  Prsef.)  observe  que  le  nom  même  de  vdôo;ou  naturalis  est  resté  absent 
des  livres  de  droit  jusqu'à  Constantin.  La  concubine,  par  contre,  occupe  15 
dans  le  Digeste  un  titre  spécial.  Le  concubinat,  fait  extra-légal,  est  défini 
par  la  loi  et  délimité  par  elle  entre  les  'justae  nuptiae'  et  le  'stuprum'.  Si 
la  concubine  affranchie  avait  de  par  la  loi  des  droits  et  des  obligations, 
elle  les  tenait  de  son  affranchissement.  C'est  ainsi  qu'elle  pouvait  être  in- 
culpée d'adultère.  ^  Étude  sur  la  propriété  à  Sparte  (suite).  Les  repas  com-  30 
muns  ou  Syssities  n'avaient  pas  le  caractère  «  communiste  »  qu'on  leur 
prête  d'ordinaire.  Si  l'homme  prend  part  à  ces  repas,  sa  famille  prend  les 
siens  au  foyer  domestique  ;  et  d'ailleurs  les  Syssities  ne  réunissaient  que 
des  groupes  de  15  hommes  environ.  Quant  à  la  richesse  mobilière,  elle  ne 
différait  guère  de  ce  qu'elle  était  dans  le  reste  de  la  Grèce.  On  éludait  la  25 
loi  qui  interdisait  la  fortune,  en  plaçant  son  argent  à  l'étranger  <cf.  plus 
haut,  p.  217,  14  et  218,  4>.  Le  droit  de  Sparte  ne  s'écartait  pas  sensible- 
ment du  plus  ancien  droit  d'Athènes.  ^[De  la  condition  de  l'enfant  na- 
turel, etc.  (Suite).  Dans  la  loi  romaine,  l'enfant  naturel  est  assimilé  à  un 
étranger  vis-à-vis  de  son  père,  à  un  enfant  légitime  vis-à-vis  de  sa  mère;  30 
seulement  l'enfant  légitime  dans  ses  rapports  avec  sa  mère  ne  se  distingue 
pas  de  l'enfant  naturel.  Toutefois,  avec  le  temps,  la  condition  de  l'enfant 
naturel  prit  le  pas  sur  celle  de  l'affranchi,  notamment  dans  l'exercice  des 
fonctions  municipales.  Il  peut  devenir  décurion,  édile,  questeur,  préteur. 
Sous  Justinien,  la  loi  lui  a  marqué  sa  place  à  côté,  mais  en  dehors  de  la  35 
famille.  Sous  ce  rapport  comme  sous  plusieurs  autres,  le  droit  de  Justi- 
nien marque  un  progrès. 

111[T.  14.  Étude  sur  la  propriété  à  Sparte  (suite).  Sous  Lycurgue,  il  y  eut 
une  distribution  du  sol  entre  les  9000  Spartiates.  Au  temps  d'Aristote,  la 
propriété  est  répartie  d'une  façon  tout  à  fait  inégale.  Elle  restait  d'ailleurs  40 
exclusivement  en  la  possession  des  citoyens  de  Sparte.  La  peine  de  l"ATiu.îa 
est  une  des  principales  causes  de  la  diminution  du  nombre  des  ci- 
toyens. L'inégalité  des  fortunes  fut  une  conséquence  des  moyens  em- 
ployés par  les  petits  propriétaires  pour  se  dessaisir  du  reste  de  leurs  biens. 
Ces  deux  causes  réunies  amenèrent  la  formation  d'une  multitude  qui  pre-  45 
nait  rang,  toujours  croissante,  au-dessous  des  Spartiates  propriétaires, 
oxXo;  à,Tcpoç  xal  ànaoç.  ^  Formation  d'une  religion  officielle  dans  l'empire 
romain  [V.  Duruy].  Ce  fut  à  titre  d'utilité  qu'Auguste  protégea  la  religion. 
Dès  les  commencements  de  laRép.,  on  ne  devait  adorer  que  des  dieux  ro- 
mains. Plus  tard  les  dieux  comme  les  hommes  du  reste  de  l'Italie  reçu-  oo 
rent  le  droit  de  cité  ;  puis  vint  le  tour  des  divinités  helléniques  facilement 
assimilées  aux  romaines  ;  enfin  l'Olympe  romain  s'étendit  avec  l'empire. 
Auguste  réorganisa  le  culte,  le  personnel  religieux,  révisa  les  livres  sy- 


252  1880.   —  FRANCE. 

billins,  «  seul  évangile  que  les  Romains  connussent  »,  fermala  bouche  aux 
magiciens,  interdit  la  pratique  des  religions  d'Egypte  et  de  Judée,  enfin 
tenta  de  ramener  la  religion  aux  proportions  d'un  culte  national,  tout  en 
faisant  une  part  aux  divinités  locales  de  chaque  province,  qu'il  dota  du 

6  nom  de  Lares  Augusti.  Mais  l'Orient,  «  cette  fabrique  inépuisable  de  reli- 
gions »,  envoie  à  Rome  Isis  et  Sérapis,  la  Grande-Mère,  le  Sabasios  phry- 
gien, puis  le  dieu  des  Juifs.  La  religion  officielle  d'Auguste  n'était  qu'une 
grande  mesure  administrative.  ^  Le  concubinat  en  droit  romain  [Ch.  Gi- 
raud].    Réfutation  d'un  mémoire   contenant  entre   autres   conclusions 

10  celle-ci  :  «  que  le  concubinage  n'était  soumis  à  aucune  condition  légale, 
ne  pouvant  produire  aucun  effet  légal  soit  entre  les  deux  personnes  ainsi 
unies,  soit  à  Tégard  des  enfants  de  cette  union.  »  r^  partie,  traitant  de  la 
littérature  de  la  matière  depuis  le  xii°  siècle  jusqu'à  nos  jours  et  tendant 
à  établir  l'unanimité  des  grands  interprètes  du  droit  romain  pour  recon- 

15  naître  le  caractère  légal  du  concubinatus,  qu'il  ne  faut  pas  traduire  par  le 
mot  concubinage.  Du  concubinat  romain  paraît  être  né  le  mariage  mor- 
ganatique. Ruelle. 

Société  Française  cle  numismatique  et  d'arcliéologie 
(Comptes  rendu»  de  la).  2"  sér.,  t.  1,  3«  p.,  1879.  <Cf.  R.  des  R.  3, 196> 

20  d'Arbois  de  Jubainville,  Le  Dieu  de  la  mort  et  les  origines  mythologiques  de  la 
race  celtique  [De  Rougé].  Certaines  statuettes  antiques,  représentant  un 
homme  armé  d'un  marteau,  sont  celles  du  dieu  de  la  mort  chez  les  Gaulois, 
appelé  Dispater  par  César,  et  dont  les  Gaulois  pensaient  tirer  leur  ori- 
gine. J.  constate  que  les  Irlandais  croyaient  aussi  descendre  d'un  dieu 

25  Miled,  venu  du  pays  des  morts  ;  quel  était  ce  pays  ?  ^  [de  Ponton  d'Amé- 

•  court.]  P.  d'A.  rend  compte  d'un  art.  du  Num.  chronicle  relatif  à  des  mon- 
naies himyarites,  et  constatant,  chez  les  anciens  Arabes,  l'existence  de 
monnaies  à  la  chouette,  imitées  de  celles  d'Athènes.  1  [de  Rougé.]  Brugsch 
a  démontré  qu'Ésope  aurait  emprunté  le  sujet  de  ses  fables  à  un  auteur 

30  égyptien  ;  il  se  propose  d'en  publier  la  traduction  d'après  le  texte  qu'il  a 
trouvé  sur  un  papyrus  démotique  du  musée  de  Leyde  (I,  384).  ^  Georges 
DE  DuBOR,  Assyrie  et  Chaldée  [de  Rougé].  Excellent  résumé  sur  les  décou- 
vertes et  les  progrès  des  études  se  rapportant  aux  écritures  cunéiformes, 
bien  au  courant  des  résultats  obtenus.  %  [Ponton  d'Amécourt.]  Il  existe 

35  une  magnifique  suite  des  monnaies  d'or  de  la  famille  de  Constantin  le 
Grand,  frappées  presque  toutes  à  Trêves  ;  elles  représentent  les  portraits 
de  ces  princes,  et,  aux  revers,  les  événements  de  leurs  règnes  ainsi  que 
les  monuments  de  Trêves  ;  P.  d'A.  a,  entre  autres,  les  médaillons  inédits  et 
à  fleur  de  coin  de  Saint-Hélène  et  de  Fausta,  l'entrée  triomphale  de  Cons- 

40  tantin  et  de  son  fils  Constance,  le  médaillon  représentant  la  porta  inclyta, 
la  grande  médaille  des  vœux  décennaux  en  l'honneur  de  Constantin  II, 
un  médaillon  représentant,  d'un  côté  Constantin  et  de  l'autre  deux  de  ses 
fils,  Crispus  et  Constance  II,  frappé  entre  323  et  326  ;  il  existe  une  autre 
pièce  où  sont  représentés  Crispus,  Fausta  et  Constantin  II.  ^  [de  Lau- 

45  rière.]  Une  inscr.,  trouvée  sur  l'emplacement  d'Alba  Fucentia,  est  ainsi 
restituée  par  de  L.:  Volkano  L(ucius)  Helvaci(us),  G(aii)  f(ilius),  M(arci) 
n(epos),  Corbulo,  pr(aetor)  don(avit),  de  sen(atus)  sent(entia).  Ce  texte 
confirmerait  l'existence  d'un  sénat  à  Alba  Fucentia,  il  n'a  été  publié  ni  par 
Mommsen  dans  les  inscr.  de  Naples,  ni  par  Fernique  dans  les  inscr.  du 

50  pays  des  Marses.  ^  [de  Laurière].  Statuette  en  bronze  de  Hygie  repré- 
sentée sous  les  traits  d'une  femme  tenant  à  la  main  un  serpent  qui  boit 
dans  une  coupe.  ^  [de  la  Gruère.]  Fragments  de  stèles  avec  inscr.  néo- 
puniques  provenant  de  Carthage.  Villefosse  remarque  qu'on  trouve,  à 


ACADEMY   (THE).  253 

Cartilage,  beaucoup  de  stèles  avec  l'image  de  Tanit  «  la  grande  dame  », 
qqf.  entre  2  mains  ou  le  caducée;  ces  stèles  sont  le  véritable  registre  de 
l'état  civil  carthaginois.  ^  [Opperl.]  Inscr.  cunéiforme  que  0.  vient  de  dé- 
chiffrer, d'après  laquelle  un  roi  d'Assyrie,  du  10«  s.  av.  J.-C,  aurait  eu, 
pour  se  procurer  de  Tambre,  des  rapports  commerciaux  avec  les  contrées   s 
du  nord  de  l'Europe  (Dantziget  Meniel);  c'est  le  documcml  le  plus  ancien 
relatif  au   commerce.   ^  Em.  ïaillelois,  La  vérité  sur  le  trésor  de  Leity 
[Van  Peleghen].  Ce  trésor,  dont  on  a  exagéré  l'importance,  se  compose  de 
7  kilogr.  500  gr.  de  petits  bronzes  et  de  billons,  d'une  broche  ou  fibule 
et  de  2  bracelets  en  bas  argent  ou  potin  ;  les  pièces,  au  nombre  de  3  à  lo 
400,  ont  été  dispersées,  T.  n'en  a  retrouvé  que  279  comprenant  22  empe- 
reurs ou  impératrices  depuis  Sévère  Alexandre  jusqu'à  Aurélien  ;  une 
pièce  attribuée  par  T.  à  Trajan  le  Grand  doit  être  un  Trajan-Dèce  ;  il  y  a 
lieu  de  remarquer  deux  pièces  inédites  de  Gallitai  :  GÂLLIENVS  AVG. 
Buste  radié  à  dr.  avec  la  cuirasse  ;  û.  :  FIDES  MILIT,  la  foi  debout,  à  g.,  i5 
tenant  deux  enseignes  militaires;  variété  de  Cohen,  n°  147.  —Sur  la 
seconde  pièce  Gallien  est  qualifié  LMP.  C'est  une  variété  de  Cohen,  n°  464. 
%  Rapport  sur  les   publications  annuelles  de  la  Société  d'archéologie  lor- 
raine[E.  Rivière].  Signale  avec  éloges  un  travail  de   Schmit  sur  la  géo- 
graphie ancienne  du  territoire  de  Contrexéville,  et  un  mémoire  de  Dupeux  20 
sur  l'autel  consacré  à  Hercule  Saxanus,  conservé  au  musée  lorrain;  sui- 
vant D.,  Saxanus  serait  un  dieu  appartenant  «  en  propre  aux  Germains, 
un  Schwert-Gott,  un  dieu  de  l'épée.  »  ^  [de  Wismes.]  Fragments  de  verres 
antiques,   notamment   un   petit   vase  trouvé   au  lycée  de  Nantes,    un 
bronze  antique   de  la  coll.  Pourtalès  représentant  l'Amour  portant  la  25 
massue  d'Hercule,  sujet  qui  se  retrouve  sur  une  lampe  en  terre  cuite; 
une  superbe  petite  lête  d'empereur  romain,  en  bronze,  peut-être  celle 
d'Hercule.  %  [de  Vaissières.]  Statère  d'or    gaulois    des   Aulerci-Ceno- 
manni,  portant  sur  le  droit  la  tête  du  dieu  Ogmios  surmontée  d'un  hip- 
pocampe, et,  au  revers,  un  cheval  androcéphale  traînant  ;un  char  où  se  30 
trouve  un  personnage  tenant  un  rameau.  %  [de  Vaissières.]  Signale  les 
fouilles  de  Delort  dans  des  tumulus  situés  près  de  Sainl-Flour  ;  lus  pote- 
ries qu'on  y  a  trouvées  attestent  l'époque  de  la  pierre  polie,  l'ère  cel- 
tique et  la  période  gallo-romaine.  ^  [Frossard.]  Les  Boïens  du  Nivernais, 
d'origine  celtique,  avaient  quitté  la  Germanie  pour  suivre  les  Helvètes  35 
dans  leurinvasion  de  la  Gaule  ;  il  s'établirent,  après  les  victoires  de  César, 
,  entre  rAllicr  et  la  Loire, et  y  eurent  pour  chef-lieu  une  Gergovia  qu'il  ne  faut 
pas  confondre  avec  celle  des  Arvernes.  T[  [Hoffmann.]  H.  n'a  jamais  vu  de 
monnaie  avec  l'abeille  à  l'elfigie  de  Bérénice,  il  en  existe  à  l'elfigie  d'Arsi- 
noé.  Tf  [Caron.]  Trouvaille  à  Joinville-le-Pont  de  1.500  pièces  commençant  4o 
à  Vespasien  et  Unissant  à  Philippe.  %  [Dupriez.]  Découverte,  dans  la  com- 
mune de  Betting-lès-Saint-Avold  (ancien  département  de  la  Moselle),  d'une 
briqueterie  gallo-romaine.  ^[Villefosse.]  Les  monuments  indiens,  envoyés 
par  le  prince  de  Schleswig-Holstein  au  musée  du  Louvre,  rappellent  les 
ouvrages  de  l'art  classique  et  sont  une  preuve  nouvelle  de  l'inlluence  45 
hellénique  en  Orient.  H.  Tiiédenat. 

GRANDE-BRETAGNE. 

Rédacteur  général  :  A.    Angellier  . 

Acadeuiy  (Xlie).  8  Jr.  H.   Blogh,  Di'e  Qiiellsn  des  Flavius  Joscphus 
in  seiner  Archaeologie.  L'auteur  a  recherché  quel  degré  de  confiance  on  doit 

K.  DK  iMiiLOL.  :  Octobre  1831.  —  Bévue  des  Uevues  de  IS30.  V.  -    17 


254  1880  —  GRANDE-BRETAGNE 

à  Flavius  Josèphe,  et  de  quelles  sources  orales  il  a  profilé.  ^  Société 
royale  de  littérature.  Waldstein  a  écarté  l'opinion  qui  attribue,  non  à 
Praxitèle,  mais  à  son  petit-llls  le  groupe  d'Hermès  et  Dionysos  d'Olympie. 
^  Notes  archéologiques  de  l'Italie  du  Sud  [Fr.  Lenormant].  Description 
5  des  tombes  à  Ganosa.  Tombe  de  la  famille  Daunia,  contenant  11  chambres, 
avec  une  sorte  d'Atrium  remarquablement  décoré.  Terres  cuites  nouvelles 
avec  des  fig.  géométriques  en  noir  ou  violet  sur  fond  blanc.  Terres  cuites 
trouvées  dans  une  tombe  datée  par  l'inscr.  funéraire  de  iMedella,  femme 
de  Dasmus,  morte  en  687  U.  G.  —  Le  colosse  en  bronze  de  Barlettarepré- 

10  sente  Théodose  plutôt  que  Héraclius.  1[^  10  jr.  Suite  de  l'art,  précédent. 
Japygia.  Description  de  2  colonnes  de  l'époque  impériale,  qui,  placées  en 
face  du  port  de  Brindes,  marquaient  la  fin  de  la  via  Appia.  Détails  sur  la 
topographie  de  Tarente  et  sur  les  terres  cuites  tarentincs  que  l'auteur  a 
envoyées  au  Louvre.  ^^  17  jr.  SoNNENSCiiEfN,P/ai<ficap^ij;i[Ellis].Gontient 

15  la  collation  du  ms.  du  British  Muséum.  ^^  24  jr.  Notes  archéologiques 
de  l'Italie  du  Sud  [LenormantJ.  Étude  détaillée  sur  la  topographie  des  villes 
maritimes  de  la  Grande  Grèce  :  Métaponte  ,  Héraclée,  Crotone,  etc.  — 
A  la  Roccella,  près  Catanzaro,  découverte  du  bras  d'une  colossale  statue 
de  bronze.  —  Le  nom  de  ville  'Carcines',  dans  Pline,  est  une  faute  de 

20  texte  qui  cache  le  nom  du  fleuve  'Garcinus'  nommé  par  Thucydide.  ^^ 
31  jr.  The  Clouds  of  Aristophane  s,  cd.  Merry.  Notes  abondantes  et  intéres; 
santés.^  Gapes,  Livy.  Admirable.  ^  Nettlesiiip,  Vergil.  La  discussion 
de  la  légende  d'Enée  tient  trop  de  place,  quoique  intéressante  et  sérieuse. 
^  Campbell,  Sophocles.  Écrit  avec  soin,  mais  lourd  et  fatigant  à  lire-  ^[ 

25  Goodwin,  Greek  Grammar.  Excellent  de  tous  points.  L'auteur  a  fait  faire 
de  grands  progrès  à  la  syntaxe.  ^  Mss.  de  Gicéron.  [J.  B.  Mayor.]  Le  cod. 
Hegius  et  les  2  codd.  Elienses  dont  s'est  servi  Davies  pour  l'éd.  du  De  Na- 
tura  Deorum  sont  disparus.  L'art,  marque  leur  importance  et  rappelle 
les  mentions  qui  en  ont  été  faites.  ^F.  Lenormant,  La  iUon?iaie  dans  l'An- 

30  tiquité.  Vol.  3.  [Percy  Gardner].  Essai  lumineux  sur  les  théories  qui 
avaient  cours  sur  la  nature  de  la  monnaie  et  leurs  conséquences  prati- 
ques. Peu  d'erreurs.  ^^7  févr.  Notes  archéologiques.  Sohn  prépare  un 
livre  des  recherches  faites  à  Samothrace.  ^^  14  févr.  Notes  arch.  du  S. 
de  ritalie  [Lenormant].  Grande  Grèce.  Identification  de  Scyllaceum,  de  Gau- 

35  lonia,  etc.  Délimitation  du  territoire  de  Locres.  Explication  topographique 
du  siège  de  Locres  par  Hannibal.  (T.  Liv.  1.  29.)  ^^  21  févr.  Recherches 
égyptiennes  [Sayce].  S.  a  trouvé  un  compte  de  la  garnison  romaine  d'Élé- 
phantine  fait  par  Aebutius  Niger  et  Serenus,  tt^x^tose;)  àapp-./.Yi;  'Eizox^ni^r,; 
Institut  archéol,  inscr.  sur  une  tablette  votive  trouvée  à  Binchester  (Vino- 

40  vium).  ^  Notes  archéol.  du  Sud  de  l'Italie  [Lenormant].  Étude  sur  la 
céramique  de  Suessula.  L'auteur  suit  l'ordre  des  temps  et  marque  les 
caractères  propres  à  chaque  époque.  Près  de  Gapoue,  temple  Osco-Gam- 
panien,  dédié  à  une  vieille  déesse  italique  représentée  avec  des  enfants 
sur  ses  genoux  sur  de  nombreux  ex-voto  'pro  proie  suscepta'.  Inscr. 

45  osques  de  ce  temple  :  Uioviai  Damuse  (Juno  Lucrna)  Vesoliai  deiviai 
(Venus  genitrix).  —  A  Pompei,  peinture  de  Bacchus-Racemus  dont  la 
ligure  sort  d'une  masse  de  raisins  couleur  d'ambre,  tenant  la  place  du 
corps,  "jl^  28  févr.  Sayce,  Introduction  to  the  science  of  Language  [A.  S.  Wil- 
kins].  Livre  au  courant  des  dernières  recherches.  ^  3"^*^  1.  de  l'Analyse 

50  de  Xénophon,  cd.  Jebb,  avec  version  en  gr.  moderne  de  Bardalachos. 
Utile.  Bonne  préface.  ^^  6  mars.  A.  Rcemer,  Lie  Exegetischcn  scholien  der 
Ilias  im  Codex  Venetus  B.  [D.  B3Ionro].  Toutes  ces  scholies  se  trouvent 
au  milieu  d'autres  dans  le  ms.  Townley.  On  leur  a  attribué  trop  d'impor- 


ACADEMY   (tHE).  255 

tance.  L'auteur  le  montre.  ^  Noies  d'archéologie.  L'Institut  allemand 
d'Athènes  fait  étudier  en  détail  les  Propylées  et  le  temple  de  la  Victoire.^ 
Dans  le  Frager's  Magazine,  Paley  cherche  à  prouver  que  l'écriture  n'a  pas 
été  usitée  pour  la  littérature  jusqu'à  Platon.  Un  passage  des  Grenouilles 
d'Aristophane  parle  des  livres  comme  d'une  nouveauté.  Les  œuvres  d'Hé-   5 
calée  et  d'Hellanicus  ont  pu  être  transmises  oralement.  Cet  auteur  ne  fait 
pas  attention  aux  inscr.  gritlonnées  par  des  soldats  sur  les  colDSses 
d'AbuSimbel.  L'écriture  semble  avoir  été  employée  a^ux  usages  littéraires 
en  Phénicie,  dès  Tépoque  de  David.  ^^  13  mars.  La  conquête  de  la  Médic 
et  de  Babylone  par  Cyrus  [Saycc].  Une  inscr.  publiée  par  Rawlinson  reclilie  10 
nos  idées  sur  la  conquête  de  laMédie.  Babylone  s'est  rendue  du  premier 
coup.  ^  Lewis,  A  latin  dictionary  [Neltleship].  L'aut.  indique  ce  que  doit 
être  un  bon  diction,  lat.  et  signale  qq.  erreurs  dans  celui  de  Lewis  qui  a 
le  mérite  d'avoir  une  bonne  orthographe  latine.  ^  Société  philologique  de 
Cambridge.  Lecture  de  Postgatc  sur  Tibulle  IV,  13.  ^^^Omars.  institut  is 
archéologique.  Inscr.  trouvée  en  Angleterre  en  1870.2  'Tabulae  honestac 
missionis'  à  Cilburnum.  ^[3  avr.  Bunbury,  A  histonj  of  ancient  Geography. 
[Tozer].  L'auteur  était  parfaitement  préparé  à  un  tel  ouvrage  et  l'a  cons- 
ciencieusement exécuté.  La  géographie  homérique  est  particulièrement 
remarquable.  T[^  10  avr.  Fouilles  d'Olympie.  [J.  Schubring].  Appréciation  20 
de  l'Hermès,  de  la  Victoire,  et  de  la  Métope  Atlas  dont  les  moulages  ont 
été  envoyés  d'Olympie  au  Brilish  Muséum.  Les  parties  accessoires  en  sont 
traitées  fort  négligemment.  ^Tf  17  avr.    IIatgii,  The  moral  philosophy  of 
Aristotle[E.  William].  Traduction  fort  insulfisanle  de  l'Ethique  à  Nicoma- 
que,  suivie  de  la  paraphrase  attribuée  à  Andronicus  de  Rhodes.  ^  J.  CooK  23 
WiLSON,  Aristotelian  studies.  I.  L'auteur  étudie  le  i'^^  livre  de  l'Ethique  k 
Nicomaque,  et  montre  que  ce  n'est  qu'une  compilation  de  plusieurs  sour- 
ces où  les  mômes  passages  se  trouvent  répétés  2  ou  3  fois.  Tout  n'est 
pas  certain  dans  ce  livre  utile  et  curieux.  ^  Société  des  antiquaires. 

r  Lecture  de  Bloxam  sur  la  situation  de  la  station  romaine  de  Triponliuni  30 
qu'il  place  à  un  endroit  appelé  Caves  Inn,  à  12  milles  de  Venonis.  \ 
Ancien  mur  sur  le  Monte  Leone  dans  les  Maremmes  [C.  H.  Wilson].  Beau- 
coup plus  ancien  que  les  plus  anciens  murs  étrusques,  ces  murs  étaient 
énormes;  ils  datent  d'une  période  où  l'aspect  géologique  du  pays  n'était 
pas  le  même  qu'aujourd'hui  et  sont  l'œuvre  d'une  population  forte  par  35 
le  nombre  et  la  discipline.  %^  1"  mai.  II.  Weil,  JJn  papyrus  inédit  de  la  Bibl. 
Firmin  Didot  [Ellis].  Le  papyrus  peut  être  rapporté  à  l'an  161  av.  J.-C.  et  le 
1"  fragm.  qu'il  contient  aux  Téménides  d'Euripide.  Le  frag.  très  corrompu 
de  la  Médée  confirme  une  correction  de  Wakeheld  et  une  leçon  qui  éton- 
nait :  TTcX'.Twv  V.  12.  Pour  le  fragm.  qui  peut  appartenir  aux  Kàce;  d'Eschyle  40 
E.  propose  qq.  corrections  et  préfère  celles  de  Blass  à  celles  de  W.  Dans 
le  fragm.  de  comédie  il  propose  de  lire  au  v.  5  Trafx^xc^^  8  mai.  A.  Mac- 
GEORGE,  Old  Glasgow:  the  Place  and  the  People  [Burnelt].  La  civilisation 
romaine  n'a  pas  laissé  de  traces  durables  en  cette  région,  et  l'auteur  n'a 
pu  réellement  parler  de  Glasgow  sous  l'occupation  romaine.  Il  tire  grand  45 
parti  de  2  sculptures  romaines  représentant  des  captifs  bretons  pour 
conjecturer  quel  était  le  caractère  de  ces  hommes.  *[\  On  trouve  dans  la 
Contemporary  Review  un  remarquable  article  de   F.  Lenormant  sur  les 
mystères  d'Eleusis.  1[^[  15  mai.  Arnold,  The  Roman  System  of  Fromncial 
Administration.  [G.  C.  Warr].  Essai  puisé  aux  bonnes  sources  et  bien  écrit,  so 
H  VoN  Rhoden  et  Otto,  Die  Terracotten  von  Pompeii.  [Murray].  Le  sujet 
était  ingrat.  Les  reproductions  d'Otto  témoignent  d'une  grande  habileté  ; 
le  texte  de  von  Rhoden  d'une  pleine  compétence.  ^  Le  ministre  de  l'Ins- 


256  GRANDE-BRETAGNE. 

truclion  publique  d'Italie  a  chargé  Grammurini  d'examiner  les  murs  de  Monte 
Leone  et  d'en  rechercher  la  date.^^22  mai.  Renouf,  T/ie  origine  and  growth 
of  Religion,  as  illustrated  hy  the  religion  ofAncient  Egypt,  L'auteur  a  étudié  en 
maître  la  religion   égyptienne.  Il  n'en  a  pas  tiré  d'éclaircissement  sur  la 
6  formation  des  religions.  Il  croit  que  les   Hébreux   et  les  Gi'ecs  n'ont 
emprunté  aucune  idée  aux  Égyptiens.  ^  Zambelios,  Parlers  grecs  et  romains. 
Leur  point  de  contact  préhistorique  [].   L'auteur,  qui  est  fort  ignorant, 
aurait  mieux  fait  de  ne  pas  écrire  ce  livre,  où  il  prétend  établir  que  la 
plupart  des  mots  français  sont  dus  à  la  langue  gr.  apportée  en  Occident 
10  par  des    colons  de   Marseille.  ^  Société   philologique   de    Cambridge. 
Remarque  de  Burn  sur  Properce  IV  (V),  4,  14.  Ce  n'est  pas  le  'lacus 
Servilius",  mais  des  mare?  sur  Tlilsquilin  auxquelles   font   allusion    les 
mots  'illo  lonte'.  —  Lecture  de  A.  Verrait  sur  les  foimes  en  oVjvc;  et  coûvr, 
qui  n'étaient  guère  employées  dans  le  dialecte  attique  du  v^  siècle  ;  elles 
15  sont  venues  d'Ionie,et  ont  été  employées  avec  précaution  par   les  poètes 
dramatiques.  1[  Société  des  antiquaires.  Telfer  présente  un  bloc  de  poi- 
phyre  portant  une  tète  de  lion  gravée,  apporté  d'Erivan  et  provenant  d'un 
temple  bâti  parTiridate,  roi  d'Arménie.  ^^29  mai.  Société  philologique. 
Lecture  d'Henri  Schmidt  sur  les  dernières  recherches  des  savants,  d"où 
20  il  résulte  que  la  langue  gr.  aurait  conservé  les  plus  vieilles  formes  indo- 
ei|ropéennes,  les  langues  teutoniques  venant  ensuite  et  le  sansciit  seule- 
ment en  troisième  lieu.  ^Note  de  Rome  [Barnabei].  Près  de  Ponte  Sisto 
on  a  trouvé  le  magnifique  tombeau  de  la  gens  Sulpicia  Platorina,  d'une 
époque  très  peu  postérieure  à  celle  d'Auguste.  Inscr.  «  C.  Sulpicius  M.  ï. 
25  vot.  Platorinus  11  sévir  x-vir.  stlitibus.  iudicH  Sulpicia  PhUorina  ||  Corneli 
Prisci.  »  Fragment  d'une  statue  de  Tibère,  f^f  5  jn.  0.  Rayet  et  A. 
Thomas,  Miletet  le  golfe  Latmique  [Murray].  Reproduction  .des  sculptures 
trouvées  à  Milel  et  résultats  de  recherches  sur  l'architecture  milésienne. 
Détails  sur  le  temple  de  Priène.  ^  Les  sculptures  de  Pcrgame  [Pcrcy 
aa  Gardner  ].  Longue  description  de  ces  sculptures  qui,   acquises   parle 
Musée  de  Berlin,  l'ont  mis  au  i''^  rang  pour  l'archéologie  classique.  1^  12 
jn.  L'Agamemnon  d'Eschyle  joué  à  Oxford  par  les  élèves.  ^  Le  Manuel  de 
Philologie  classique  de  S.Reinach  contient  une  énorme  quantité  de  matériaux 
utiles ,  sous  une   forme  heureuse  et  commode.  Omissions  et  erreurs 
asd'appréciation.  Par  exemple  :  Markiand  n'est  pas  le  plus  grand  criiique 
anglais.  Blomficld  et  Shilleto  ne  doivent  pas  être  mis  sur  le  même  rang 
comme  éditeurs  de  Thucydide.  Le  critique  souhaite  une  adaptation  de  ce 
livre  pour  les   Anglais.  —   Simmel  de  Leipzig  a  publié    un    complé- 
ment à  l'édition  Ottt.  Mûller  de  Festus,  aussi  cher  que  mal  fait.  —  Goetz 
40  a  donné  chez  Teubner  un  édit.  du  Curculio  avec  une  collation  d'un  ms.  de 
Milan  inconnu  jusqu'ici  et  supérieur  au  ms.  J.  du   British  Muséum. — 
UssiNG  vient  de  publier  ÏEpidicus,  la  Mostellaria  et  les  Ménechmes,  avec  des 
corrections  détestables.  H  ignore  ou  méconnaît  absolument  la  vjileur  des 
travaux  de  Ritschl.  ^  Notes  de  Rome.  Découverte  près  le  tombeau  Plato- 
46.  rinus  de  nouvelles  inscr.  et  de  piliers  de  marbre,  l'un  indiquant  la  limite 
du  chemin  public  sur  les  bords  du  Tibre.  %^  Littérature  historique  en; 
France.  [G.  Hanotaux].  La  maison  Hachette  a  fait  merveille  pour  l'illus-, 
iration  de  la  consciencieuse  Histoire  romaine  de  Duruv.  Dorénavant  tout 
ouvrage  d'histoire  antique  devra  être  ainsi  illustré.  —  L'ancienne  Rome  par 
50  le  général  Favé  est  un  livie  estimable  écrit  pour  prouver  l'importance 
des  institutions  militaires.  ^  Découvertes  archéologiques  au  Piémont. 
[Barnabei].  Travaux  de  la  nouvelle  société  d'archéologie  de  Turin  depuis 
4875,  date  de  sa  fondation.  Découverlc  de  2  gros  colliers  d'or  massif  dans 


ACADEMY  (tHE),  257 

la  plaine  de  Verceil.  ^  Marbres  grecs  du  British  Muséum  8  tablettes  et 
stèles  funéraires  avec  reliefs  et  inscr.  venant  probablement  dAsic 
Mineure,  ^^f  26  jn.  L'édition  de  l'Éthique  à  Nicomaque  par  Susemihl 
[Wilson].  W.  discute  qq.  reproches  adressés  par  S  à  son  étude  sur  les 
§§  1-iO  du  1.  7  (le  l'Élhique.  T[  Synopsis  of  the  contents  ofthe  British  Muséum  s 
[Fr.  Lenormant].  Le  Brit.  M.  a  publié  de  magnifiques  reproductions  en 
((  éloclrotypc  »  de  ses  médailles,  avec  un  excellent  catalogue  ;  qq.  cri- 
tiques de  détail. 

^^3  jlt.  Ch.    Clermont-Ganneau,  Vimagerie  phénicienne  et  la  mytholo- 
gie phénicienne  chez  les  Grecs  [A. -H.   Sayce].  Idées  neuves.  «  Mythologie  lo 
oculaire  »  née  chez  les  Grecs  d'une  interprétation  hasardeuse  d'images 
phéniciennes.  Cette  explication  ingénieuse  ne  s'applique  pas  à  tous  les 
cas  pour  lesquels  l'auteur  la  propose.  ^  Whitney,   A  Sanskrit  grammar 
[Atkinson].  Côtés  originaux  de  ce  livre.  La  statistique  y  joue  un  rôle  sim- 
pliticatcur.  11  joint  la  solidité  du  fond  à  la  clarté  de  la  forme.  ^  Stephani,  la 
Compte  7'enda  pour  l'année  1877  sur  les  antiquités  de  Mycènes  [MuTray].  Ce  livre 
traite  surtout  de  la  légende  d'Eros  et  Psyché,  et  combat  Schliemann  par 
des  arguments  fort  intéressants,  quoique  pas  toujours  convaincants.  %^ 
10  jlt.  Découvertes  archéologiques  en   Ligurie  [Barnabei].  A  Cenisola, 
entre  la  Vara  et  la  Macra,  on  a  mis  au  jour  des  tombes  semblables  aux  20 
lombes  liguriennes  de  Veleia.  Les  monnaies  qu'on  y  a  trouvées  permet- 
tent de  les  reporter  à  une  date  antérieure  h  660  U.  C.  et  peut-être  à  l'an 
580  où  les  Liguriens  furent  battus  près  de  hà  par  le  consul  Mucius.  ^  17 
jlt.  Mahaffy,  a  history  of  classical  Greek  littérature  [Welldon].  Bon  livre.  On 
voudrait  que  Tant,  eût  plus  étudié  les  écrivains  gr.,  et  moins  les  critiques  25 
allemands.  Il  fait  trop  peu  de  place  à  Aristote,  sous  prétexte  qu'il  n'est 
pas  «  classique.  »  Il  parle  mieux  des  poètes  que  des  prosateurs.  ^^24  jlt. 
Inscr.  d'IIalicarnasse  [C.  T.  Newton.].  L'aut.  réclame  contre  une  citatiort 
inexacte  de  son  'Histoire  des  découvertes'  faites  par  M.  Dareste  dans  la  cor- 
respondance Hellénique.  Il  n'a  pas  dit  que  l'inscr.  reproduite  par  Dareste  30 
fût  de  Cnide.  ^^  31  jlt.  C.  T.  Newton,  Essais  on  Art  and  Archaeology  [J.  P. 
Mahaffy].  Utile.  Grande  compétence.  L'essai  sur  les  inscr.  gr.  est  le  plus 
importanl.   Curieux  appendice  sur   l'épigraphie.   ^T[  7   août.  Abbott,' 
ïïellenica  :  a  Collection  of  Es  sa  y  s  [Symonds].  Excellents  articles  écrits  par  9 
personnes  différentes  sur  la  Rép.  de  Platon,  la  Politique  d'Arist.,Épicure  ss 
les  discours  de  Thucydide,  etc.  ^T[  14  août.  Maspero,  Fragm.  d'un  commen- 
taire sur  le2^livre  d'Hérodote  [Amelia  B.  Edwards].  C'est  un  travail  sur  le 
roman  égyptien  de  Letua,  qui  montre  ù.  quelles  sources  H.  puisait  sa  con- 
naissance de  l'Egypte.  ^  R.  Menge  vient  de  publier  à  Leipzig  une  utile  'In- 
troduction à  l'art  antique',  clairement  rédigée  et  bien  illustrée.  ^^[  21  4o 
août.  Le  déchiffrement  des  inscr.  Hittites  [Sayce].  ^  Deegke,  Etruskischc 
Forschungen.  Das  Templum  von  Piacenza  [Sayce].  Livre  plein  d'habileté,  de 
savoir  et  de  pénétration.  Étude  sur  le  bâton  augurai  et  sur  les  noms 
Etrusques.  ^^  28  août.  Le  monument  primitif  de  Rock-Heron  en  Asie- 
mineure  [Dennis].  Observations  sur  les  figures  colossales  taillées  dans  le  ^'» 
mont  Sipyle.  Observations  de  Sayce  sur  le  même  sujet.  ^^  4  sept.  Lang, 
Theocritus,  Bion  and  Moschus,  Rendered  into  Engl.  [Ellis].  L'art  relève  des 
contre-sens  dans  cette  traduction.  ^^  U  sept.  Barclay  V.  Head,  On  the 
chonological  séquence  ofthe  coins  of  Ephesus  [Lenormant].  Étude  complète  et 
bien  digne  du  savant  auteur.  U  a  établi  entre  autres  points  que  leperson-  &« 
nag(3  signataire  des  médailles  n'est  pas  un  prêtre,  mais  le  premier  magistrat 
(éponyme)  de  la  Prytaneis.  •[  18  sept.  Stanyiiurst,  Translation  of  Virgil's 
Aeneid.  I-IV,  1582.  Reprintcd  [Gosse].  Curieux  et  ridicule  essai  de  Iraduc- 


258  1880.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

lion,  en  licxam.  el  vers  pour  vers.  %  Deux  nouvelles  éditions  de  Properce 
[b:ilis].  Celle  de  Baehrens  se  recommande  par  l'emploi  de  nouveaux  mss., 
dont  4  lortimporlants  n'avaient  pas  été  encore  collationnés  avec  soin.  Celle 
doPALMER  repose  sur  le  ms.  de  Naples  qui  pour  Baehrens  est  sans  auto- 

5  rilé.  Palmcr  donne  pour  la  première  fois  les  leçons  du  ms.  Perusinus 
îiuquel  il  attache  trop  d'importance.  Il  a  trouvé  nombre  d'excellentes  correc- 
tions. ^^  25  sept.  FORMBY,  Ancient 'Rome  and  Us  Connection  ivith  the  Christian 
Religion  [G.  C.  Warr].  L'auteur  ignore  les  résultats  de  la  critique  moderne. 
Il  cherche  à  démonli'er  que  Rome  a  eu  pour  mission  providentielle  de 

10  réunir  les  nations  dispersées  et  de  former  un  gouvernement  stable  qui  fût 
la  base  de  la  religion  nouvelle.  Son  ouvrage  est  intéressant  en  tant 
qu'  «  histoire  romaine  catholique.  »  ^  Les  Inscr.  Hittites  [Sayce].  Rensei- 
gnements surla  conquête  de  la  Lydie  par  les  Hittites  et  la  prise  de  Sardes 
par  les  Cimmériens  (selon  Eusèbe)  en  1078  av.  J.-C.  ^^  2  oct.  Paley  a 

15  publié  des  éd.  classiques  d'  «  Agamemnon,  »  des  «  Euménides,»  des  Per- 
ce ses,  »  supérieures  à  sa  grande  éd.  d'Eschyle.  —  L'éd.  du  ch.  ii  des  Géor- 
giques  par  Skrine  contient  une  introduction  fort  bien  écrite,  d'excellentes 
notes,  et  une  lettre  montrant  admirablement  le  lien  étroit  entre  le  poème 
et  son  cadre  qui  est  l'Italie.  —  L'éd.  d'Alceste  par  Jerram  est  soignée. 

20  Petites  erreurs  dans  la  constitution  du  texte  et  l'interprétation.  Ainsi  au 
versH9,J.  dit  à  tort  que  l'optatif  sans  àv  exprime  une  impossibilité  incon- 
ditionnelle. Tl  Découvertes  archéolegiques  en  Lombardie  et  à  Venise. 
[F. Barnabei].  Découvertes  à  Côme  de  60  urnes  en  granit  et  en  marbre;  à 
Este,  d'une  tablette  de  bronze  portant  un  texte  de  loi,  et  de  nombreux 

25  objets;  à  Venise,  de  l'inscr.  de  Quintus  ^milius  depuis  longtemps 
trouvée  et  copiée,  puis  reperdue,  et  qu'en  l'absence  du  texte  original  on 
penchait  à  croire  apocryphe;  à  Pesaro,  de  remplacement  où  était  la 
«  schola  deee  Minervae.  »  H  16  oct.  Synopsis  of  the  contents  ofthe  Biitish  Mu- 
séum. Department  of  Greek  and  Roman  Antiquities  [Michaelis].  Très  soigneu- 
se sèment  dressé.  M.  critique  en  détail  certaines  interprétations  de  sculp- 
tures gr.  empruntées  à  Flesch  par  Newton,  auteur  du  catalogue.  1^  30 
oct.  Société  philologique  de  Cambridge.  Lecture  de  Mayor  sur  le  mot 
«  Eous  »  qui  dans  Prop.  1, 16,  29,  et  dans  nombre  d'autres  passages  signi- 
fie l'aube,  et  non  l'étoile  du  matin.  ^^  13  nov.  Inscr.  romaine  découverte 

35  à  Brough-By  Stancmore  [T.  Watkin].  Discussion  sur  le  texte  très  mutilé  de 
cette  inscr.  qui  peut-être  se  rapporte  à  Caracalla.  ^  L'inscr.  romaine  dé- 
couverte à  Bath  [J.  Rhys].  Longue  discussion  sur  cette  inscr,  de  huit 
lignes,  très  difficile  à  lire.  ^  The  Bacchae  of  Euripides.  Ed.  Sandys.  [Paley]. 
Une  bonne  correct,  v.  126.  àvà  8*  i^x^u.%rx  TuaTrâvwv.  Discussion  de  plusieurs 

40  autres  corrections  et  opinions  de  S.  ^  Société  philol.  de  Cambridge.  Cor- 
rections proposées  par  Verrait  à  la  Médée  d'Euripide.  ^  Murray,  History  of 
Greek  sculpture  from  the  carliest  Times  to  the  Age  of  Pheidias  [0.  Benndorff]. 
Gr.  service  rendu  à  l'histoire  de  l'art.  Belles  illustrations.  1^20  nov.  Dé- 
couvertes de  restes  romains  à  York.  3  autels  avec  les  inscr.  suivantes 

45  CIVLIVS  I  CRESCENS  |  MATRI  I  BVS.    DOMESTICIS  |  V.   S.  M.  L,  et  DEO  VETERI  | 

PRiMVLVS  VOL  I  M.  Fragm.  d'une  statue  d'un  empereur,  ou  de  Mars,  lï 
27  nov.  Société  numismatique.  Découvertes  récentes  de  médailles  illy- 
riennes,  de  Scutari  avec  la  lég.  sKOAPiwnN,  de  Lissos  avec  la  lég. 
AissoTÂN.  ^^  4  déc.  La  nouv.  Inscr.  de  Brough-by  Stanemor  [Hubnerl. 
50  H.  reconstruit  ainsi  cette  inscr.  :  «  Imp  (eratorij  Csesa  |  (ri)  L.  Sep  (timio): 
Severo  pi  1  o.  Pertin]  aci  Aug(usto)  et  |  [M.  Aur(clio  Anto  nino  Cees  ari)  j 
[Coh(ors  II  Gallorum  j  instante  (Aeljio  Clejmente  dec(urione).  »  ^  0.  Rayet, 
Monuments  de  V  art  antique.  Grand  éloge  du  texte  et  des  reproductions.  Hlj 


ATHEN^UM  (THE).  259 

\i  déc.  Henry  Sciiliemann,  Bios  [Murray].  L'auteur  a  retiré  beaucoup  des 
absurdités  qui  déparaient  son  dernier  livre  sur  Troie.  Pourtant  il  est 
encore  difficile  d'accepter  ses  assertions.  Il  eût  fait  mieux,  s'il  eût  été 
sauvé  de  qq.uns  de  ses  amis.  ^^  \S  déc.  La  dernière  découverte  d'anti- 
quités romaines  à  York  [Raine].  Inscr.  de  l'autel  de  Mars  :  deo  martic  |  s 
AGRivs.  !  ARVSPEX.  1  V.  S.  L.  M.  ^  Sociélé  d'autiquaircs  de  Cambridge. 
Fouilles  de  Hugues  le  long  de  la  ligne  de  VVansdyke.  Etudes  sur  le  vallum 
romain,  ^fl  24  déc.  Représentation  de  l'Agamemnon  d'Eschyle  k  Oxford. 

Adrien  Legrand. 

Arclinclogla  Cambrciisis.  4"  série.  Vol.  il.  N°  44.  14  OCt.  Inscrip-  lo 
lions  romaines  trouvées  à  Ralh  [John  Rhys].  Dans  une  localité  qui  avait 
déjà  fourni  des  médailles  des  empereurs  Hadrien,  Trajan,  Vespasien,  An- 
tonin,  etc.,  on  a  découvert  entre  autres  une  inscr.  curieuse  :  «  [Coljiavit 
Vilbiam  mihi  Q.  |  aqua  com  Cliquât.  :  segin  |  navit  eam  Quinnutale  :  1 
cxpê  Relus,  Velvinna. . .  LV  :  |  C.  Verinus  Aerianus  Exs|itianus  Agustalis:  i^ 
Sep  I  Catus  Minianus  com  |  lovina  Germanill[a].  »  Essai  d'interprétation 
et  de  resUtution.  ♦  E.  C. 

;itiien»euni  (xiic).  3  jr.  Explorations  en  Mésopotamie  [E.  Sachau], 
Découverte  à  Zebed,  au  N.  E.  du  désert  syrien,  d'une  inscr.  chrétienne'' 
trilingue  en  grec,  en  arabe  et  en  une  langue  inconnue.  ^  Société  phildlo-  20 
gique.  Poslgate  rapporte  le  verbe  *dere'  qu'on  trouve  dans  'credere'  non 
au  sanskr.  'dha'  (placer)  mais  à  'da'  d'où  vient  le  verbe  dare.  ^^  10  janv. 
Campbell,  Sophocles.  Bon  livre  de  critique  littéraire  mais  trop  exclusive- 
ment tourné  à  Tadmiralion  pour  le  poète,  ^  Capes,  Livy;  Nettleship,  VcrgiL 
Bons  livres  :  le  1'^'^  un  peu  court  pour  l'ampleur  du  sujet;  le2®  vaut  plutôt  25 
par  l'exactitude  des  informations  que  par  une  bonne  critique  littéraire. 
%%  17  jr.  W.  Hatcu,  The  Moral  Philosophy  of  Aristotle.  Traduction  de  l'E- 
thique à  Nicomaque  et  de  la  paraphrase  à  Andronicus  de  Rhodes.  %  J.  B. 
Mayor  demande  des  renseignements  sur  3  ras.  du  'De  Natura  Deorum' 
employés  parDavies  cl  disparut^  depuis.  ^Association  archéologique.  Dé-  3o 
couverte  à  Ixworlh  de  vases  romains  en  bronze,  curieusement  ornés.  %^ 
24  jr.  Société  numismatique.  Lecture  de  P.  Gardner  :  indications  fournies 
parles  monnaies  romaines  de  Macédoine  ctde  Thrace  sur  le  culte  du  so- 
leil. ^^  14  févr.  La  prise  d'Ecbatane  [Rawlinson].  La  délaite  d'Astyage  et 
la* prise  de  sa  capitale  par  Cyrus  sont  mentionnées  sur  une  tablette cunéi-  3» 
forme  de  Babylone  décrite  par  Pinches.  ^  Notes  archéologiques.  Inscr. 
d'une  tablette  votive  trouvée  à  Binchester  (Vinovium)  :  [aes]  cvlapio  [et.] 

SALVTI.    [PRO.  SALVJTE.  ALAE.   VET[T0NVM.]  C.  R.  M.  AVRE.  [L.  CRUSSOCOMAS. 

me.  [v.  s.]  L.  M.  T[^  28  févr.  Hclleiiica  :  A.  Collection  of  Essays  on  Greek  Poe- 
ty,  Philosophy,  History  and  Religion.  Ed.  Arbott.  Livre  de  vulgarisation.  Les  *o 
essais  sur  l'éducation  selon  Platon,  sur  l'état  selon  Arislote  et  surPolybe 
sont  les  meilleurs.  ^Société  des  antiquaires.  Découvertedel77  médailles 
romaines  de   Tetiicus   le  jeune,  à  Priestley  Moor,  Bedfordshire.  ^So- 
ciété archéologique.  Ruines  romaines  trouvées  sur  les  bords  du  Loddon. 
Lecture  de  Pinches,  sur  les  difïérenles  formes  de  tablettes  en  terre  cuite  ^^ 
de  Babylone  et  d'Assyrie.  ^  Société  numismatique.  Lecture  de  Greenwell 
sur  des  monnaies  gr.  qu'il  possède,  provenant  d'Abdère  et  d'Amphipolis, 
de  Cyzique,  d'Eryx.  ^^  13  mars.  Livres  classiques  :  The  Phormioof  Terence 
ed  J.  Bond  et  Walpole.  Contient  les  résultats  des  travaux  de  Umpfenbach 
et  Dlziazko,  et,  en  plus,  qq.  ch.  de  personnel.  Fort  wiWa.  Aristophanes.  The  so 
Glouds,  Ed.  Merry.  Excellent.  H[  20  mars.  Livres   philologiques,  ^f  Jebb, 
The  Anabasis  of  Xenophon  with  the  Modem  Greek  version  ofC.  Bardalachos. 
Permet  de  comparer  le  grec  ancien   avec  le  moderne  Mais  la  tra- 


260  1880.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

duction  écrite  il  y  a  '60  ans  ne  correspond  plus  déjà  à  la  langue  d'aujour- 
d'iini.  ^  Noies  de  Rome  [R.  Lanciani].  Découverte  dans  le  forum  d'un 
monument  de  la  décadence  avec*  inscr.  relative  aux  armes  de  Stilicon.  50 
épilaphes  trouvées  dans  la  nécropole  entre  la  Minerva  Medica  et  la  Porta 
5  Maggiore,  l'une  concernant  Geminius  Félix,  'medicus  ocularius  a  com- 
pitu  aliario'.  Ce  compilus  désigne  qq.  place  de  la  o^  région.  ^^  27  mars. 
BuNBURG,  A  history  of  Ancient  Geography.Gw  service  rendu.  La  partie  de 
géographie  scientifique  serait  plus  claire,  si  de  temps  en  temps  l'auteur 
s'était  arrêté  pour  résumer  Télat  des  connaissances  aune  époque.  Il  mon- 

10  trefort  bien  le  manque  de  méthode  de  la  géographie  antique,  même  pour 
des  régions  très  connues.  ^1[  3  avr.  Livres  classiques.  Ovidii  epistolse  XIV . 
Ed.  ScHUCRBURG.  Notes  et  introduction  bien  faites.  The  Phœnissœ  of  Euripide  s. 
The  Orestes  of  Ew\  Ed.  F.  Palky.  L'éditeur  est  dans  ces  travaux  en  pro- 
grès sur  lui-même.  ^  Nesbitt,  Glass.  Illustrated.[].  Excellent.  L'art,  cm- 

15  prunte  au  livre  un  historique  détaillé  sur  l'industrie  du  verre  en  Egypte, 
on  Grèce,  à  Rome.  L'anecdote  rapportée  par  Pline  sur  l'origine  du  verre  est 
vraisemblable.  ^  Fouilles  d'Olympie  [Schubring].  Découverte  de  deux 
nouvelles  palestres,  près  de  Téglise  Byzantine.  Détails  nouveaux  sur  l'He- 
Tseum,  le  Metroum,  le  'Trésor  de  Mégare'  avec  l'inscr.  Ma^afswv  sur  l'archi- 

20  trave  et  une  gr.  scène  sculptée  sur  le  fronton,  la  salle  de  l'Echo,  les  sculp- 
tures du  temple  de  Zeus.  Fondations  du  gr.  autel  de  Zeus  mises  au  jour. 
Inscr.  contenant  une  pr.rpa  en  dialecte  éléen,  et  datant  de  580  av.  J.-C.  %% 
10  avr.  Institut  archéol.  Lecture  de  Davidson  sur  les  «  itinera  »  d'Antonin. 
L'abréviation  M.  P.  M.  signifie  non   pas  «  millia  passuum»  mais  u  millia 

25  plus  minus.  »  ^•[f  17  avr.  Découverte  dans  l'ile  de  Wight  d'une  villa  ro- 
maine dont  un  plancher  en  mosaïque  et  plusieurs  murs  ont  été  mis  à  jour. 
Découverte  d'un  petit  autel  romain  h  l'endroit  appelé  The  Lawes,  South 
Shields.Fragm.  de  vaisselles  romaines  en  terre  trouvées  à  Londres,  l'une 
portant  en  lettres  cursives  la  marque  du  potier.  ^Découvertes  en  Grèce, 

30  [WaldsteinJ.On  a  trouvé  à  Olympie  presque  tout  le  Dionysos  enfant  de  Praxi- 
tèle,à  Athènes  une  tabledepierreoùIaNiké  Apleros est  représentée,  fendani 
les  airs.  %^  1"  mai.  Association  archéologique.  Dans  la  villa  romaine  d( 
Wight,  les  fouilles  avancent  ;  découverte  de  belles  mosaïques.  De  Gra] 
Birch  commente  2  inscr.  romaines  du  temps  de  la  Rép.  trouvées  à  Malte. 

35  Près  Winchester,  au  N.-E.  de  la  ville  on  a  mis  au  jour  un  pont  à  3  archeî 
massives,  qu'on  croit  romain.  1[^  15  mai.  Notes  de  Rome.  [R.  Lanciani 
Description  des  richesses  trouvées  dans  le  tombeau  de  Platorinus  sur  lai 
rive  du  Tibre  :  une  statue  cl  un   buste  de  jeunes  femmes,  d'un  Iravail 
achevé.  Statue  de  Tibère.  ^Sources  de  Bath  [Davis],  Découverte  d'une  ta- 

40  blette  de  métal  avec  inscr.  latine.  Traduction  de  Sayce.  ^^  22  mai.  Palet 
a  terminé  l'éd.  de  Sophocle  commencée  par  Blaydes.  Le  nouvel  éditeur  ades 
principes  opposés  à  ceux  de  Bl.  et  croit  les  mss.  suffisamment  corrects.  Le^ 
commentaire  est  solide  et  savant,  mais  dépourvu  d'intérêt  etde  largeur  danj 
les  vues.  ^%  5  jn.  Société  des  antiquaires.  Fragm.  de  poteries  romaines  trou^j 

45  vés  récemment  à.Vorlaby,  Lincolnshire. Frank  présente  un  anneau-cachel 
en  or  de  Phaaspes,  roi  de  Persépolis,  en  350  av.  J.-C.  ^^  12  jn.  Associa- 
tion archéologique.  Des  inscr.  apportées  d'Italie  au  18^  s.  sont  encastrées 
dans  les  murs  d'une  maison  à  Higham,  Kent.  Elles  sont  entourées  d< 
bordures  d'une  grande  beauté.  ^^  19  jn.  Ciceronis  Cato  Major,  éd.  Reid.I 

50  Appendice  intéressant  où  les  passages  traduits  ou  imités  du  grec 
sont  rapprochés^  des  textes  originaux.  Une  très  bonne  correction  ch.9,  § 
29  'quam  senectute'au  lieu  de  'senectutis'.  *[^  Newton,  Essays  on  Art  and 
Archœology.  Contient  difTércnts  articles  enregistrant  les  notions  récemment 


• 


ATHENiEUM   (tHE).  261 

acquises  sur  la  Grèce  ancienne.  Donne  parfois  comme  sur  ce  qui  est  ex- 
posé à  être  contesté.  1  Fouilles  ci  Olympie  [J.  Schubring].  Description, 
d'après  les  restes  mis  au  jour,  d'un  ensemble  d'édifices  servant  aux  exer- 
cices, situés  entre  l'Altis  et  le  Cladéus,  et  qui  sans  doute  portaient  le  nom 
général  de  Gymnase  (Pausanias).  Description  du  Stade,  des  différents  5 
(c  Trésors  »  des  cités  gr.  m  26  jn.  Société  des  antiquaires.  Communica- 
tion de  Ferguson  sur  l'archéologie  du  Cumberland,  et  spécialement  sur 
les  découvertes  de  restes  romains  à  Maryport.  ^  Antiquités  de  Chypre. 
Nombreux  objets  en  verre,  en  or,  en  argent,  en  terre  cuite,  etc.,  trouvés 
par  le  major  di  Cesnola.T[  Fouilles  d'01ympie[J.  Schubring].  Découvertes  10 
qui  complètent  à  peu  près  les  sculptures  du  fronton  E.du  temple  de  Zeus. 
Description  du  fronton  Ouest,  etc. 

^^  d  i\i.  llvNTER,  An  Introductio7î  to  Roman  Law.  Exposition  claire  et 
concise.  L'auteur  suit  l'ordre  des  Inslitutes.  ^[Notes  de  Rome[R.  Lanciani]. 
Inscr.  trouvées  dans  la  tombe  de  S.  Platorinus.  Autel  dédié  au  dieu  Sil-  15 
vanus.  Curieuse  statue  de  berger  de  l'époque  de  la  décadence.  A  Ostie  mise 
au  jour  des  anciens  docks  de  la  ville.  T[  Institut  archéologique.  Lewis  lit 
un  mémoire  sur  les  antiquités  de  Palerme  et  présente  un  caducée  d'Ima- 
charaavec  l'inscr.  imaxâpaion  aamosion.  ^^I  iO  jll.  Notes  d'Athènes  [M. 
P.  Lambros].  Trouvaille  à  Dipyle  d'une  curieuse  stèle  avec  un  motif  20 
sculpté  et  rinscr.  navaÎTio?  '\p4avT£[6;] ;  dans  la  rue  qui  va  à  Phalère,  d'une 
statue  de  Ménade  couchée;  à  l'entrée  de  l'Acropole,  d'une  Victoire,  etc.  ^1[ 
17  jlt.  Société  royale  deLittér.  Lecture  sur  les  Pélasges  et  les  Albanais.  Les 
Albanais  dérivent  des  Pélasges  qui  avaient  même  origine  que  les  Grecs, 
mais  n'étaient  pas  mêlés  avec  d'autres  races  et  ne  se  sont  pas  perfec-  25 
tionnés.  T[  Mahaffy,  A  History  of  Classical  Greek  Literatuve.  Très  intéres- 
sant, ne  dépasse  pas  230  av.  J.-C.  Augmenté  d'un  essai  de  Sayce  sur  le 
style  homérique.  ^^  24  jlt.  Le  musée  Torlonia,  à  Rome  [^R.  L.].  600  mar- 
bres de  toutes  provenances.  Descr.  des  plus  remarquables.  1[^  31  jlt. 
Theocritus,  Bion,  and  Moschus  trad.  Lang.  Précédé  d'une  étude  plus  histori-  30 
que  que  critique  sur  Théocrite  et  son  temps.  ^Robert  Burne,  Old  Rome,  a 
Handbook  to  the  Ruins.  Utile.  Divisé  en  sections  topographiques  choisies 
un  peu  au  hasard.  L'art,  relève  qqs  points  sur  lesquels  l'auteur  n'est  pas 
bien  au  courant  des  dernières  découv.  ^^  14  août.  G.  Curtius,  Bas  Verbum 
der  Griechischen  Sprache.  Vol.  I,  2°  éd.  Vol.  II  translated  by  Wilkins.  Ce  \i-  35 
vre  met  de  l'ordre  dans  le  chaos  apparent  de  la  conjugaison  grecque.  Il 
donne  de  précieuses  collections  de  formes  verbales  peu  connues.  ^14 
août.  Littérature  de  la  paléographie  [].  Reproductions  photographiques 
publiées  par  la  société  de  paléographie.  La  10^  partie  est  d'un  mérite  ex- 
traordinaire. <Voy.  plus  loin  l'analyse  de  cette  publication).  T  lliad,  Book  4o 
22  éd.  LiDGwiCK.  Excellente  éd.  classique.  %  Un  instrument  astrologique 
des  Étrusques.  Disque  de  bronze  divisé  en  38  compartiments,  décrit  et 
expliqué  dans  la  4°  partie  des  'Etruskische  Forschungen'  de  Deecke.^^[ 
21  août.  Compte  rendu  de  la  commission  Impériale  archéologique  pour 
l'année  1877  (St-Pétersbourg)  [].  Exposition  par  Schulze  d'une  théorie  pa-  \h 
radoxale  sur  l'origine  des  tombeaux  de  l'acropole  de  Mycènes  et  les  per- 
sonnes qui  y  sont  enterrées.  ^^  28  août.  Sélections  from  the  Attic  orators 
éd.  by  Jebb.  Morceaux  bien  choisis.  Excellents  au  point  de  vue  philologi- 
que. L'interprétation  est  très  bonne  et  qqs  corrections  remarquables,  p. 
ex.  :  àijxwv  p.  aÙTcov,  Lysias,  Olymp.  4.  ^  ClermontGanneau,  La  coupe  de  50 
Valestrina  [].  3  scènes  dessinées  sur  cette  coupe  d'après  les  modèles  Égyp- 
tiens sont  donnés  par  C.  G.,  comme  la  base  de  la  légende  grecque  d'Héra- 
clès et  Géryon.  La  littérature  assyrienne  aurait  fourni  à  l'auteur  l'origine 


262  1880.    —  GRANDE-BRETAGNE. 

de  cctlo  légende  antérieure  aux  Phéniciens.  Son  livre  est  remarquable, 
mais  son  système  hasardé.  ^^  4  sept.  Encyclopœdia  Britannica.  Vol.  X  et  XI. 
Art.  de  Jebb  sur  l'histoire  grecque  jusqu'à  la  mort  d'Alexandre,  bon  pour 
les  temps  préhistoriques,  iacomplet  pour  ce  qui  suit.  Art.  remarquable  de 

6  DONALDSON  sur  l'histoirc  gr.  depuis  Alexandre.  ^\  Curtius  et  Treu,  Die 
Ausgrabungen  zu  Olympia.  IV  Uebersicht  der  Arheiten  iind  Fimde  (39  pi.)  [J. 
Schubring].  Photographies  intéressantes.  Détails  sur  les  résultats  de  la 
4^  année  des  fouilles  :  connaissance  plus  exacte  de  TAltis  et  du  Stade  ; 
plan  exact  de  Buleuterium,  50  inscr.  nouvelles,  le  fronton  du  temple  de 

10  Zeus  complété,  etc.  ^  Notes  d'Athènes  [Lambros].  Découverte  sur  la  route 
de  Zéa  d'un  théâtre  mentionné  par  Xénophon,  Hell.  2,4.  Découverte  des 
sépultures  des  combattants  de  Chéronée.  If  W  sept.  Jebb  se  défend  de 
qqs  critiques  adressées  à  son  abrégé  de  l'Hist.  dans  un  art.  sur  l'Encyclo- 
paedia<v.  plus  haut).  ^[^  18  sept.  Mycènes  [WestrofT].  Défend  les  théories 

15  de  Stephani  et  Schulze  sur  les  antiquités  de  Mycènes;  attaque  les  asser- 
tions contraires  de  Sayce.  ff  25  sept.  Formby,  Aiicient  Bome[].  Écrildans 
une  intention  religieuse  fort  louable  ;  ne  satisfera  ni  le  savant,  ni  l'histo- 
rien. Tff  9  oct.  Sayce,  Introduction  to  the  Science  ofLanguage.  Excellent,  à 
part  quelques  hérésies  mentionnées  dans  l'art,  f  Overbeck,  Geschichte  der 

20  Griechischen  Plastik.  Ce  i"  fasc.  sur  les  origines  de  l'art  grec  est  remar- 
quable. L'auteur  attache  trop  peu  d'importance  aux  influences  Égyptien- 
nes et  orientales,  f  Les  restes  romains  ta  Saudown  [Brabrook].  Une  cham- 
bre d'une  grande  villa  romaine,  datée  par  des  monnaies  de  Galien  et  de 
Constance  (337).  Depuis  l'exploration  d'Uriconium,  c'est  la  plus  impor- 

25  tante  découverte  qu'on  ait  faite,  ff  30  oct.  Barclay  V.  Head,  Guide  to  the 
Grcek  and  Roman  Coins  exhibited  in  Electrotype  in  the  Brilish  Muséum.  Excel- 
lent guide,  mieux  fait  que  celui  du  Musée  de  Berlin.  %  P.  Gardner,  Coins 
of  Elis.  L'auteur  montre  que  \'6  périodes  de  l'hisl.  grecque,  de  471  av. 
J.-G.  à  217  après  J. -G.,  sont  caractérisées  par  les  monnaies  d'Elis.  Grande 

30  compétence,  f  f  C  nov.  Notes  de  Napics  [H.  W.].  Vestiges  d'une  ancienne 
race  latine  trouvés  par  Novi.  Nécropole  dans  la  Via  Gabinia.  ^1[  20  nov. 
Notes  de  Naples  [Id.].  Plaques  d'or,  ayant  rapport  au  culte  Orphique,  trou- 
vées à  Sybaris.  Gommencementde  fouilles  à  Gaprée  :  beaux  marbres  dans 
des  restes  de  villa  romaine,  f  L'ancien  phare  à  Alexandrie  [Butler],  f  1 27 

35  nov.  Les  progrès  desdécouvertesétrusques.2excellenlsarticles  de  Dcecke 
(dans  la  Goetting.  Anz.),  montrent  bien  les  merveilleux  progrès  des  études 
étrusques  depuis'G  ans.  ^  Notes  de  Borne  [B.  Lanciani].  Découverte  d'une 
ancienne  rue  sur  l'Avenlin,  fort  aristocratique,  et  qui  suivait  le  tracé 
de  la  Via  di  S.  Sabina;  de  nouveaux  points  des  murs  de  Servius;  des  pié- 

40  destaux  avec  inscr.  dans  le  théâtre  d'Ostie,  etc.  %%  4  déc.  H.  Schliemann, 
llios,  the  resuit  of  Researches  in  the  Years  1871-3,  1878-9.  Livre  solide  et  sa- 
tisfaisant. L'art,  discute  qqs  points  de  topographie,  •^f  11  déc.  TheBacchx 
of  Euripides.  Ed.  Sandys.  Belles  illustrations.  Interprétation  qui  témoigne 
du  savoir  et  du  soin.  Ace  vol.  sont  joints  des  'Adversaria' fort,  instructifs. 

45  f  Mont  Athos.  Lambros  n'a  pas  trouvé  de  ms.  plus  intéressant  que  qqs 
collections  de  proverbes  et  un  traité  sur  les  particularités  dialectales  du 
grec,  ff  18  déc.  H.  Schliemann,  I/ios.  Suite  du  précédent  art.  L'ouvr. 
prouve  qu'il  y  a  eu  7  cités  successives  superposées  à  Hissarlik.  La  3''  est 
Troie,  f  Espagne  Bomaine  [Capt.  Oliver].  Découverte  par  l'amiral  Wood  à 

50  illora,  près  Grenade,  d'une  inscr.  sur  stèle  en  mémoire  de  qq.  officier 
Cantabrien.  f  Notes  d'Athènes  [Sp.  P.  Lambros].  Homolle  a  découvert  à 
Délos  une  curieuse  maison  particulière.  Autres  découvertes,  f  f  25  déc. 
Société  numismatique:  4  deniers  d'or  romains  de  Temp.  avec  inscr.  :  2  de 


I 


JOURNAL   OF  PHILOLOGY. 


263 


I 


Julia  Domna  :  un  de  Caracalla  et  Géta  :  un  de  Plautilla.  Monnaies  de  Té- 
tricus  fréquentes  en  Angleterre  et  en  France  et  qui  ont  dû  être  cachées 
lors  de  la  réunion  à  l'empire  des  provinces  de  Gaule  et  de  Bretagne. 

Adrien  Legrand. 
•inurnni  of  l'^iiiioiogy.  Vol.  9.  N**  17.  Notes  sur  les  Acharniens   s 
d'Aristophane  (suite)  [W.  G.  Clark].  23  p.  de  notes  critiques  sur  les  v.  io8- 
392.  ^  Sur  le  caractère  de  la  tutelle  exercée  par  les  agnats  sur  les  mineurs 
et  les  femmes  [Perceval  M.Laurence].  Dans  Gaïus  I,  168,  la  lacune  'quia.. 

11 r osa'  doit  être  restituée  «  quia  non  "videtur  onerosa  »  au  lieu  de 

'lucrosa'  proposé  par  Pellat.  %  L'histoire  des  voyages  d'Enée  [H.  Nettles-  lo 
hip].  La  légende  de  la  descendance  troyenne  des  Romains,  pleinement 
accréditée  au  2"  siècle  av.  J.-C.,  mais  ignorée  des  écrivains  grecs  anté- 
rieurs, qui  croient  Rome  fondée  par  des  Grecs,  ne  repose  que  sur  la  men- 
tion d'un  débarquement  d'Énée  au  cap  lapyx.  Sur  ce  seul  fondement,  la 
légende  née  de  Torgueil  romain  s'est  établie  en  tirant  un  parti  extraordi-  i5 
naire  de  simples  rapprochements  grammaticaux  :  1°  la  ressemblance  for- 
tuite de  certains  noms  de  lieu  avec  le  noms  d'Énée  a  fait  croire  à  un 
séjour  du  héros  dans  ces  lieux;  2®  le  souvenir  d'Énée  a  été  introduit  dans 
des  choses  purement  italiennes,  mais  dont  les  noms  se  prêtaient  à  celte 
confusion.  —  Variations  de  cette  légende  chez  Fabius  Pictor,  P.  Albinus  20 
Caton,  Cassins  Hemina,  Varron.  Virgile  a  puisé  aux  mêmes  sources  que 
Denys;  comparaison  des  récits  de  ces  deux  écrivains.  1°  Virgile  a  choisi 
comme  centre  de  l'histoire  d'Énée  Tile  placée  entre  R.  et  Carthage.  2"  Il 
est  conforme  à  Varron  pour  tout  ce  qui  concerne  les  Pénates.  3°  Son 
5«  chant  viendrait  plus  naturellement  après  le  3°.  4°  Il  a  à  peu  près  créé  de  25 
toutes  pièces  l'épisode  de  Carthage,  en  changeant  les  motifs  de  la  mort 
de  Didon.  Les  détails  de  cette  mort  se  retrouvent  dans  Trogue  Pompée 
et  Timée.  5°  Pour  la  guerre  avec  Latinus,  il  a  choisi  entre  deux  tniditions 
opposées.  Il  Sur  les  'Graeci  Annales'  de  Fab.  Pictor  [H.  Nettleship].  - 
'Graeci  Annales'  désigne  moins  des  annales  écrites  en  langue  grecque  30 
que  des  annales  sur  des  sujets  g-recs  (sans  doute  l'histoire  d'Énée).  Le 
reste  des  œuvres  de  F.  Pictor  était  en  latin.  Celle-ci  était  peut-être  sim- 
plement transcrite  d'un  historien  grec.  1[  Sur  qq.  passages  de  Valerius 
Flaccus  [Ellis].  Conjectures  sur  49  passages.  •[[  Pelronianum  [EUis].  E. 
transcrit  le  début  du  ms.  Phillips  9672,  du  x*  s.;  curieuse  préface  d'un  as 
traité  de  rhétorique,  où  l'auteur  (.inconnu  jusqu'ici)  dit  qu'il  n'aime  en- 
seigner qu'à  un  petit  nombre  d'élèves  choisis.  Pétrone  est  cité  dans  ce 
passage,  et  ce  morceau  rappelle  son  style. ^[Propertiana  [Posigate].  Conj. 
sur  9  pass.  du  1. 1,4  du  1. 11, du  1. 111,6  du  l.iv,2  dul.v.lSurl'ÛEd.  roi,v.  1337- 
46  [R.  Borton  Smith].  Au  v.  i34i  lire  wcpsXsïr'  oXsôptdv  p-e-yà  au  lieu  de  w  çîxoi,  40 
TGV  û>iôpiov  p,£-j'xv.  Le  copiste  a  écrit  ov  an  lieu  de  cx,  et  répété  ox  pour  faire 
un  sens:  de  là  les  autres  altérations.  1  Le  'Trojamentum'  de  Virgile  [F. 

P.  Simpson].  L'art,  explique  à  l'aide  de 
fig.  géométriques  le  carrousel  décrit 
JEn.  V,  560-88.  Les  3  pelotons  de  cava-  45 
liers  (terni)  se  séparent  (discurrere  pa- 
res... agmina  Diductis  solvere  choris) 
et  se  dirigent  du  centre  vers  les  som- 
mets d'un  triangle  équilatéral,  puis 
reviennent  des  sommets  vers  le  centre  50 
(rursus  vocati  Convertere  vias),  puis  du 
centre  aux  sommets,  et  ainsi  de  suite. 
Enfin,  chacun  des  pelotons  décrit  un 


264  1880.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

cercle.  Les  3  cercles  sont  sécants;  mais  les  pelotons  ne  se  trouvent  pas  en 
même  temps  aux  points  d'intersection.  Ils  paraissent  ainsi  tour  à  tour  se 
poursuivre  et  s'éviter  les  uns  les  autres.  %  Examen  philologique  du  mythe 
des  Sirènes  [Postgate],  Homère  ne  décrit  pas  leur  aspect.   Les   poètes 

b  grecs  les  ont  représentés  sous  la  forme  d'oiseaux.  Sstfv^  qui  veut  dire 
aussi  cygne,  hirondelle,  peut  venir  de  la  rac.  sanskr.  'svar'  qu'on 
retrouve  dans  certains  noms  d'oiseaux.  Le  mythe  aurait  pour  origine  des 
chants  d'oiseaux  entendus  près  de  parages  dangereux.  ■[  Remarques  sur 
un  chœur  des  Choéphores  et  sur  le  verbe  xo-râ^w  et  les  mots  de  même 

10  famille  [Verrall].  Dans  ce  long  article,  V.  critique  la  leçon  de  Paley 
pour  le  chant  du  chœur  v.  921-959 ,  propose  nombre  de  conjectures 
et  refond  presque  en  entier  tout  le  passage.  Il  ne  croit  pas  aux 
lacunes  signalées  par  Weil  ou  Paley.  On  n'a  pas  vu  qu'à  partir  du  v.  962 
(éd.  Paley)  jusqu'à  la  fin,  le  sens  est  :  «  le  palais  sera  délivré  des  gardes 

15  étrangers  dont  la  présence  le  souille.  »  Au  v.  965  -rravrcUç  -/.sovoîcst  une  ab- 
surdité du  copiste  pour  TravrcXè;  y.favcc,  vicux  mot  disparu,  venant  de  7,?7.îvm 
comme  y,âvo;  de  yj.îy<'i  (qu'on  doit  écrire  aussi  à  la  place  de  xpovo;  dans 
Pind..  fragm.  i50)  et  qui  désigne  ici  les  gardes  qui  sont  une  souillure 
pour  le  palais.  Les  mots  orav  àcp'  éartaç  -îrâv  ÈxâjYi  iLÙao;  ne  sont  qu'une  glose 

20  et  doivent  être  rejetés.  Au  v.  969  to  7:àv  est  une  mauv.  lecture  pour  Tfo- 
TTocv  =r 'changement  de  fortune',  compl.  dir.  de  Opsouivu;.  L'altération  de 
Tp  en  T  très  fréq.  Ainsi,  au  v.  939  ëXax.e  ^'  è;  rh  izàv  est  pour  ê^ix.t  ^'  k  Tp'.iràv. 
(De  même  écrire  roo-ràv  au  lieu  de  tô  ttôcv  dans  le  Prométhée,  v.  454  et  dans 
les  Suppl,,  V.  59.4;  Tfcrrwv  au  lieu  de  tottiùv  dans  les  Eum.,  940;  ^tal  rpoTrwv  au 

25  lieu  de  scal  tottwv  dans  Eur.  Ilipp.,  1053,  etc.)  Les  v.  942-945,  qui  n'ont  pas 
leurs  correspondants  métriques,  étaient  répétés  textuellement  comme  un 
simple  refrain  après  le  v.  962  et  à  la  fin.  —  L'auteur  attire  l'attention  sur 
les  formes  rô-n-n  et  totto?,  absentes  des  lexiques,  qui  se  rapporteraient  au 
verbe  Tcirâi^o)  et  dont  on  retrouve  la  trace  dans  Euslathe,  Comment,  sur 

30  l'Il.,  p.  543,  mais  qui  auraient  disparu  des  textes,  confondues  par  les  co- 
pistes avec  des  formes  plus  fréquentes,  telles  que  Tpo-mi  ou  ror.i^.  Il  res- 
tilue  ces  mots  dans  un  grand  nombre  de  passages  de  Pindare  et  des  tra- 
giques. Chemin  faisant,  l'auteur  établit  «  qu'une  erreur  fréquente  des 
copistes  consiste  dans  le  changement  de  cas  des  adjectifs  qu'ils  font  rap- 

35  porter  arbitrairement  au  substantif  le  plus  voisin  ou  le  plus  en  vue.  » 

^^  N»  18.  Notes  sur  les  Acharniens  d'Aristophane  (suite)  [W.  G.  Clark]. 

20  p.  de  notes  critiques  sur  les  v.  393-578.  ^  Catulle,  107,  7  [J.  Munro]. 

Lire  :  'Aut  magis  sevum  optandum  hac  vita  ducere'.  La  confusion  de  'us' 

en  'um'  est  fréquente.  Dès  lors,  'hac'  ne  faisait  plus  le  vers  et  a  été 

40  remonté  au  vers  précédent.  ^Anthologie  latine  [R.  EllisJ.Le  ms.n°743  de 
Reims,  jusqu'ici  inconnu,  contient  un  poème  élégiaque  de  92  v.,  publié 
d'après  qq.  autre  ms.  perdu  par  Burmann,  Riese  (n.  897),  etc.  Leçons 
de  ce  ms.  —  Sur  qq.  petites  pièces  inédiles.  —Sur  une  épigr.  faussement 
attribaée  à  la  Renaissance  <Voy.  plus  loin,  Transact.  oC  Ihe  Oxford  phil. 

45  Soc).  ^  Korax  et  Tisias  [Verrall].  Arguments  pour  prouver  que  Korax  de 
Syracuse,  l'auteur  de  la  T3x.vr,,  a  eu  pour  collaborateur  Tisias,  et  que  c'est 
à  ces  deux  grammairiens  que  fait  allusion  Pindare  (Olymp.,  2,  83).  ^ 
Horatiana  [H.  A.  J.  Munro].  Od.,  2,  3,  11,  ponctuer  :  'ramis  quot!  oblique 
laborat'.  —  Epod.,  2,25.  Lire  'rivis'  et  non  'ripis'.  — \0d.,  i,  15,22. 

50  Préférer  la  variante  'genti'.  —  3,  29,  G,  'nec'  est  préférable,  et  si  'non' 
était  plus  autorisé,  on  pourrait  même  l'attribuer  à  Horace.  —  Epist .,  1 ,2, 3 1 , 
lire  :  'Ad  strepitum  citharae  recreatum  ducere  somnum'.  —  Sat.,  1,  6, 
126,  Ijrc:  'fugio  Campum  pulsumque  trigona'.  —  Od.,  2,  6,  19,  'fertili 


1 


Il 


NUMISMATIC  (tHE)  CHRONlCLE.  '  265 

Baccho'  a  le  sens  de  'proptcr  ferlilem  Bacchurn'.  —  Od.,  3,  27.  La  glose 
de  Porphyrion,  quoique  corrompue,  confirme  'rumpil'.  ^[Heraclite  e-l 
Albert  le  Grand  [I.  Bywaler].  Un  passage  d'Albert  sur  Torobus  (De  Végé- 
tal., 6,  401,  p.  545  Meyer)  a  été  emprunté  à  Héraclile,  sans  doute  à  tra- 
vers une  traduction  arabe.  ^  Sur  Properce  [Ellisj.  Examen  de  8  passages  5 
qu'Ellis  propose  de  lire  autrement  que  Baehrens.  ^  Le  traité  entre  Rome 
et  Curthage  sous  le  premier  consulat  [Tlios.  II.  Dyer].  Polybe  dit  que  le 
1"  traité  avec  Carlhage  eut  lieu  l'an  245  de  Rome;  Diodorc,  Orose  en  400: 
T.-Live,  mentionnant  celui  de  406,  ne  dit  pas  qu'il  y  en  eut  auparavant. 
En  scrutant  le  sens  des  textes,  l'auteur  prouve  contre  Mommsen  que  le  lo 
traité  de  245  est  authentique  et  n'a  pas  été  inventé  par  Polybe.  —  Lettres 
de  G.  Long  approuvant  la  conclusion  du  précédent  article,  ^jf  Sur  Properce 
[Simpson].  Explication  nouvelle  du  distique,  2,  34,  83-84.  —  Traces  de 
différents  dialectes  dans  la  langue  d'Homère  [D.  B.  Monro].  Examen  cri- 
tique des  opinions  de  Sayce  sur  cette  question.  ^  Les  curies  romaines  is 
[Pelliam].  L'auteur  insiste  sur  la  connexion  des  curies  et  des  tribus,  qui 
a  pu  commencer  à  l'époque  où  Denys  les  réunit  (2,  7).  %  Sur  l'authenticité 
de  TibuUe,  iv,  13  [Postgate].  Lecture  laite  à  la  Société  philologique  de 
Cambridge  pour  prouver  l'authenticité  de  cette  pièce.  Courte  réplique  à 
Baehrens.  %  Un  dernier  mot  sur  Lucilius  [Ellis  et  Munro]  <cf.  R.  des  R.,  20 
i,  230,  17).  Longue  discussion  entre  ces  deux  philologues,  le  premier 
pense  que  Lucilius  a  pu  employer  'hoc'  avec  0  bref  ;  le  2%  que  Lucilius  n'a 
jamais  connu  que  'hoc'  avec  0  long.  Adrien  Legrand  et  E.  C. 

i^umiB^maiic  (tlie)  cliroulele.  ]N^^'=  série,  t.  20.  N°  77.  Compte  rendu 
des  séances.  ^  Réunion  annuelle,  le  président  rend  compte  des  travaux  de  25 
l'année  précédente.  ^  Sur  qqs  monnaies  grecques  rares  (pi.  1)  [W.  Green- 
well].  G.  étudiera  qqs  belles  et  rares  monnaies  de  sa  collection  en  même 
temps  qu'il  les  reproduira  par  l'autotypie,  excellent  procédé.  Descr.  de 
monnaies  de  Rhegium,  d'Eryx,  d'Abdère,  de  Thasos,  d'Amphipolis,  de  Phi- 
lippe II,  d'Elis,  de  Cyziquc,  de  Lampsaque,  de  Cyrène.  ^  Notice  sur  une  3o 
monnaie  de  ïarente  au  revers  de  laquelle  on  a  cru  voir  un  personnage 
plaçant  un  fer  au  pied  d'un  cheval  (fig.)  [Dr.  A.  Corson].  Les  Grecs  ne 
ferraient  pas  leurs  chevaux;  c'est  un  serviteur  qui  ôte,  des  sabots  du  che- 
val, de  petits  cailloux  on  des  corps  étrangers  qui  le  gênaient.  ^Leswas- 
tika  indien  et  ses  analogues  dans  TOuest  (pi.  2,   3)  [Edward  Thomas].  35 
Toutes  les  manifestations  de  cet  emblème  se  résumentdans  la  conception 
primitive  du  mouvement  solaire  qui,  dans  Tastronomie  des   anciens, 
roulait  sous  la  voûte  céleste.  Etude  de  cette  môme  idée  et  de  sa  représen- 
tation symbolique  chez  les  Chaldéens,  les  Troyens,  les  Indiens  elles  Grecs. 
•i  Ares   comme  dieu-soleil,  et  symboles  solaires  sur  les  monnaies  de  40 
Macédoine  et  deThrace  (pi.  4)  [Percy-Gardner].  Mûller  et  Thomas  ont  omis, 
dans  leurs  travaux  sur  le  swastika,  les  représentations  du  culte  solaire 
sur  les  monnaies  de  Macédoine  et  de  Thrace;  G.  désire  combler  cette  la- 
cune. Ares  avait,  en  Thrace  et  en  Macédoine,  les  caractères  d'un  dieu- 
solaire  ;  en  Grèce  môme,  on  trouve  des  traces  du  culte  d'Ares  ainsi  entendu.  45 
Les  monnaies  de  Macédoine  et  de  Thrace  portent  des  emblèmes  com- 
muns à  Ares  et  au  soleil.  G.  pense  que  cette  élude  pourrait  s'étendre  aux 
monnaies  de  Lycie,  de  Rhodes,  de  la  Carie. 

11  N°  78.  Sur  la  suite  chronologique  des  monnaies  d'Éphèse  (pi.  5-9) 
[Barclay  v.  Head].  B.  dislingue,  avant  la  domination  romaine,  outre  la  50 
période  préhistorique  et  légendaire,  10  périodes,  de  700  à  133  av.  J.-C.  ; 
après  que  les  Romains  eurent  hérité  d'Attale  III  et  que  l'Asie  occidentale 
lût  devenue  une  province  romaine,  3  périodes,  133-G7.  De  cette  étude, 


266  1880.   —    GRANDE-BRETAGNE. 

B.  conclut:  1°)  que  la  chronologie  des  monnaies  d'Ephèse,  depuis  les 
temps  les  plus  reculés  jusqu'à  l'établissement  de  l'empire,  est  approxi- 
mativement fixée;  2)  que  les  magistrats  dont  les  noms  paraissent  réguliè- 
rement sur  les  monnaies  étaient  annuels  ;  3°)  que  ce  magistrat  annuel 
5  était  le  premier  Prytanis,  président,  à  Ephèse,  du  Prytanée  chargé  de 
l'exécution  des  décrets  du  sénat  et  du  peuple,  et  qu'il  fut,  de  l'année  407 
av.  J.-C.  jusqu'au  temps  d'Auguste,  l'éponyme  de  la  cité. 

^^  N°  79.  Sur  des  monnaies  de  Syrie  et  de  Bactriane  (pi.  10)  [Percy- 
Gardner].  G.  étudie  1°  les  monnaies  d'Agathocles,  avec  type  d'Alexandre; 

i«  2<*  les  monnaies  des  anciens  Séleucides;  3°  les  imitations  des  monnaies 
d'Athènes.  Caractères  de  ces  monnaies  au  point  de  vue  de  l'inlluence 
grecque  et  indigène  ;  date  ;  références  au  travail  de  Sallet  sur  le  même  su- 
jet. Tl  Lamia  [Percy-Gardner].  G.  répond  à  une  attaque  de  Friedlaender 
(R.dcs  R.  153,  17)  contre  Tattribution  qu'il  a/aite  d'une  tôte  figurant  sur 

15  une  monnaie  de  Lamia  <R.  des  R.,  3,  255,  33>;  G.  maintient  toutes  ses 
conclusions. 

%%  N°  80.  Sur  qqs  découvertes  récentes  de  monnaies  illyriennes  (pi.  13, 14) 
[Arthur  J.  Evans].  Monnaies  trouvées  :  Skodra,  autonomes,  i3;  Lissos, 
autonome,  1;  Genthios,  6;  Dyrrachion,  16;  Apollonia,  1;  incertaine,  1; 

20  Total  38.  On  n'avait  pas  encore  de  monnaies  de  Lissos.  Les  monnaies  de 
Skodra,  frappées  vraisemblablement  sous  la  domination  macédonienne, 
ont,  sur  quelques  exemplaires,  le  nom  inconnu  du  roi  Genthios;  on  a 
trouvé,  dans  l'Ile  de  Lésina,  des  monnaies  d'un  roi  également  inconnu, 
Ballaios,  dont  les  monnaies,  trouvées  à  Risano  (Rhizon),  ont  une  apparence 

25  celtique  :  Etude  historique  sur  ces  monnaies.  Conclusion  :  les  monnaies 
de  Skodra  et  de  Rhizon  nous  montrent  les  deux  extrémités  et  qqs  anneaux 
intermédiaires  d'une  longue  chaîne.  Les  plus  anciennes  monnaies  du  roi 
Genthios  portent  le  bouclier  et  le  casque  de  Macédoine  ;  les  monnaies  du 
pj'ince  inconnu,  qui  est  sans  doute  le  dernier  de  ses  successeurs,  portent 

30  les  dieux  tutélaires  de  la  république  romaine.  %  Sur  une  létradrachme 
himyaritiqueet  sur  le  trésor  de  San'à  (pi.  d5)  [Barclay  v.  Head].  Imitation 
d'une  létradrachme  d'Alexandre,  de  Tan  200;  celte  monnaie  prouve  combien 
était  étendue  l'influence  d'Alexandre;  elle  montre  que  l'écriture  de  cette 
langue  était  dès  lors  employée  sur  les  monnaies,  et  donne  le  nom  du 

35  roi  inconnu  Ab— yatha.  La  monnaie  de  ce  roi  n'est  pas  une  pure  imita- 
lion  de  celle  d'Alexandre;  elle  est  adaptée  aux  idées  du  peuple  pour  qui 
elle  est  frappée.  Observation  sur  l'ouvrage  de  Schlumberger  ;  Le  trésor 
de  San'à.  ^  Les  médailles  ordinairement   attribuées  à   Livie,  etc.,  (fig.) 
^  [A.  Colson].  C.  examine,  critique,  change,  quand  il  y  a  lieu,  des  attribu- 

40  lions  de  monnaies  faites  à  Livie  d'Auguste.  ^  Table  de  la  n'^"  série, 
l.  1-10.  H.  Thédenat. 

Palaeo^-rapliical  Society.  Facsimiles  ol  ancient  manuscripls,  etc. 
Part.  10.  Planche  loi.  Philodème,'  onciale  grecque  du  1"  siècle.  Fac- 
similé  de  2  colonnes  des  papyrus  d'Herculanum  (Vol.  Hcrculan.  coll.  ait. 

45  t.  4).  ^  PI.  152.  Métrodore  :  onciale  grecque  du  r  s.  sur  papyrus.  Deux 
colonnes  (Vol.  Herc.  coll.  ait.  t.  6)  sont  reproduites.  ^  PI.  153.  Brilish 
Muséum,  papyrus  cxiv.  L'Iliade  d'Homère  en  onciale  du  2°  s.  (?)  Repro- 
duction de  2  colonnes  de  ce  volume  acheté  par  Bankes  en  Egypte  en  1821 
et  au  Brit.  Mus.  depuis   1879.  ^  PI.  154.  Parham.  Bibliothèque  de  Lord 

50  Zouche.  Évangéliaire  grec  de  l'an  980  en  onciale.  ^Pl.  155.  Vatican,  graec. 
394.  Jean  Climaque,  minuscule  grecque  du  11°  s.  ^  PI.  156.  Paris.  Bibl. 
nationale  lat.  [nouv.  acq.  2195.  Psautier  latin  en  minuscule  écrit  dans 
l'abbaye  de  Saint-Martin   de  Tournay  en  1105.  Fac-similé  d'une  demi- 


it 


TRANSACTIONS  OF  OXFORD  PHILOLOGICAL  SOCIETY  267 

page  sur  4  colonnes,  f  PI.  157.  Brit.  Mus.  Harleianus  5575.  Eulhymius  Ziga- 
benus:  minuscule  grecque  de  l'an  1281.  ^Pl.  158.  Brit.  Mus.  King'sms.lG. 
L'Iliade  d'Homère  :  minuscule  datée  de  l'an  1431.^  PI.  159.  Naples,  Musée 
national.  Fac-similé  de  3  tablettes  de  L.  CaeciliusJucundus,  dont  l'écriture 
cursive  romaine  date  des  années  55  ou  5G  de  notre  ère.  ^  PI.  160.  Vali-  5 
can.  lai.  5757.  Palimpseste  contenant  de  première  main  la  République  de 
Cicéron  en  onciale  du  4^  s.  (?)  et  de  2°  main  un  ouvrage  de  S.  Augustin 
en  onciale  du  7^^  s.  11  PI.  161-162.  Milan.  Ambros.  c-77-sup.  Sermons  de  S. 
Sévérien,  évèque  de  Gabala,  en  onciale  du  6*^  s.  Une  partie  de  ce  ms.  est 
palimpseste,  ^f  PI.  163.  Brit.  Mus.  Harleianus  2965.  Livre  de  {prières,  écrit  10 
en  Angleterre  au  8°  s.:  il  otrre  les  abréviations  particulières  à  l'écriture 
saxonne.  ^  PI.  164.  Durbam.  Bibliotb.  de  la  Calbédrale,  ms.  B-ii-30.  Cas- 
siodore,  écrit,  suivant  une  tradition,  de  la  main  même  de  Baeda.  L'écri- 
ture saxonne  semble  du  8*  siècle.  1[  PI.  166.  Brit.  Mus.  Colton  ms.  Ves- 
pasian  b.  yi.  Miscellanées.  La  partie  reproduite  du  ms.  a  été  écrite  entre  15 
les  années  811  et  814  en  Angleterre.  ^  h.  166-167.  Même  ms. 
DilTérents  traités  de  Baeda.  Écrit,  peut-être  en  France,  vers  848.  Deux 
pages  de  cette  partie  sont  reproduites.  H PI- 168.  Oxford.  Bodleian  Library. 
Digby  ms.  63.  Traité  sur  le  cycle  pascbal.  La  souscription  :  «  Raegenbol- 
dus  sacerdos  de  Wentonia  civitate  (Wincbester)  scripsit  istum  libellum  et  20 
Iquicumque  legit  semper  pro  illum  orat  et  pro  baernini  suum  patrem  » 
«permet  de  dater  ce  ms.  du  milieu  du  9°  s.  îf  PI.  169.  Munich.  Holbiblio- 
thek,  lat.  6262.  Commentaires  de  Raban  Maur.  Écrit  en  Bavière  entre  854 
et  875.  •[[  PI.  170.  Canterbury.  Archiv  of  the  Dean  and  Chapler.  Charte  de 
Guillaume  le  Conquérant  de  l'an  1072.  H  PI.  171.  Brit.  Mus.  Egerton  ms.  25 
617,  618.  Portion  de  la  traduction  Wycliifite  de  la  Bible.  L'écfiture  est 
antérieure  à  l'an  1397.  1[  PI.  172-173.  Brit.  Mus.  Add.  ms.  18850.  Livre 
d'heures  du  duc  de  Bedford,  avec  miniature;  exécuté  entre  1423  et  1430. 
Fac-similc  de  2  pages.  %  PI.  174-175.  Brit.  Mus.  Add.  ms.  18851.  Bréviaire 
de  la  reine  Isabelle,  avec  miniatures,  daté  de  1497.  Les  miniatures  re-  30 
produites  représentent  l'adoration  des  mages  et  saint  Jean  dans  l'Ile  de 
Patmos.  Le  ms.  a  été  exécuté  en  Espagne  pour  Tusage  des  Frères  prê- 
cheurs. E.  G. 

Xraiisactions^  of  tlie  OxTord  phllologicnl  society.  1870-80. 
31  oct.  1879.  Un  ms.  des  évangiles  de  S.  Jean,  du  7*^  siècle,  appartenant  au  35 
Stoneyhurst  collège  [Wordsworth].  On  peut  en  voir  des  fac-similés  dans 
TArchacologia  t.  16,  p.  17  et  Paleogr.-Society,  pi.  17.  Description  de   ce 
ms.  en  belle  onciale,  de  ses  abréviations  :  texte  qu'il  contient.  Il  a  pu  être, 
comme  le  veut  la  tradition,  la  propriété   de  St.  Cuthbert;  écrit  par  un 
scribe  celtique  ou  saxon  et  peut-être  par  le  saint  lui-même.  1]  14  nov.  40 
Sur  la  figure  supposée  de  Niobé,  au  mont  Sipylus  [Sayce].  C'était  peut- 
être  d'abord  une  Cybèle,  mais  l'état  de  dégradation  où  elle  se  trouvait 
déjà  avant  l'occuçation  de  Smyrne  par  les  Ioniens  l'a  fait  rattacher  à  la 
légende  de  Niobé.  Les  12  enfants  attribués  à  Niobé  par  Homère  semblent 
être  les  12  mois  de  l'année.  Le  poète  du  24°  livre  de  l'Iliade  était   sans  45 
doute  natif  de  Smyrne,  malgré  son  ignorance  de  la  topographie  de  la 
Troade.  ^[  28  nov.  Sur  le  ms.  des  Éthiques  à  Nicomaque  conservé  au  Cor- 
pus (GCG,  charlac.  s.  xv)  [J.  A.  Stewart].  Résultats  de  la  collation  des 
livres  1,  3,4,  5  et  6.  Insuffisance  de  la  collation  faite  par  Wilkinson  (1715). 
Rapport  de  ce  ms.  avec  le  K  de  Bekker  et  autres  mss.  ^|  Notes  lexicogra-  50 
phiques  [NettleshipJ.Agina.  Vi  doit  être  bref;  remarques  sur  ^tricari'que 
les  gloses  dites  d'Isidore  donnent  pour  synonyme  à  'aginari'.  —  Alapa. 
Il  faut  renoncer  à  l'idée  de  'manumissio*  qu'on  attribue  à  ce  mot  dans  un 


268  1880.    —    GRANDE-BRETAGNE. 

passage  de  Phèdre  (2,  5)  mal  compris  ;  le  sens  esl  :  «  Vous  ne  méritez 
qu'un  soulflet  pour  voire  servilité,  et  vous  n'avez  même  pas  fait  assez 
pour  le  mériter.  »  —  Gilo.  Ce  mot  de  Feslus  (p.  43  M.)  doit  être  restitué 
dans  Nonius  p.  25,  et  dans  l'exemple  de  Varron  cité,  au  lieu  de  'silènes, 
5  silonem'.  —  Metueredeos.  Baehrens  a  eu  tort  de  croire  le  mol  'metuere' 
(dansJuvénal  et  C.  I.  L.  5,  1,  88)  traduit  de  l'hébreu; 'metuere  deos'  est 
une  expression  aussi  latine  que  8zia:8a.uj.o^nx  est  grecque.  —  Prona  maria 
r=  une  mer  unie.  —  Secare,  secta,  seclio,  etc.  Longue  note;  examen  des 
interprétations  des  grammairiens  latins.  On  trouve  dans  Virgile  et  Horace 
10  des  traces  du  sens  primitif;  secare  =  sequor.  Tf^  6févr.  1880.  Description 
du  Roi  dans  les  poèmes  homériques  [T.  G.  Snow].  11  y  a  plus  de  légendes 
et  de  reconstructions  idéales  que  de  réalité.   ^  Arguments  de  quelques 
poèmes  cycliques  [Monro].  Examen  d'une  théorie  récente  de  Michaelis 
(Hermès,  14,481  ;  cf.  R.  des  R.  4,  144,24)  sur  le  contenu  d'un  feuillet  perdu 
15  dans  le  cod.  Venetus  (iMarc.  454).  Il  est  difficile  d'admettre  que  ce  feuillet 
ait  contenu  toute  1' 'ixîcv -jTspat;  de  Stésichore.  ^  Sur  une  épigramme  latine, 
Burmann  IV,  99,  Meyer  1582  [R.  Ellis].  L'auteur  l'a  trouvée  dans  un  ms. 
de  Modène  (vi  B  iv  134)  du  15«  siècle.  Cette  pièce  de  il  vers  phaléciens  : 
«  Me  longe  effigie  venusliorem.. .  Forsan  llos  novus  ibit  e  sepulcro»), 
20  attribuée  par  Mommsen  à  Giov.  Cotta  (1483-lolO)  parait  à  E.  réellement 
antique.  On  peut  croire,  sur  la  foi  de  3  mss.,  qu'elle  a  été  copiée  sur  une 
pierre  de  Tergeste  (Trieste)  ;  le  mot  'Quinterius'  aurait  été  intercalé,  peut- 
être  par  Cotta,  à  la  mort  d'un  jeune  chambellan  du  cardinal  Golonna. 
T[  Classification  des  propositions  conditionnelles  en  grec  [F.  D.  Morice;. 
25  Longue  étude.  ^^  5  mars.  Sur  la  caractéristique  (  a  brel)  du  partait  (;t 
de  l'aoriste  premier  en  grec  [Monro].  ^^  30  avr.  Sur  l'édition  de  la  Phy- 
sique d'Aristole  par  Prantl  [Shute].  Passages  où  Prantl,  dans  sa  prédi- 
lection pour  le  Paris.  E,  a  adopté  des  leçons  évidemment  mauvaises.  Un 
ms.  bodléiencoîitenant  la  Physique  et  autres  traités  d'Arislote,  serait  très 
30  important  pour  la  l'"*'  version  du  i"  chap.  du  7°  livre  ;  c'est  une  mauvaise 
copie  d'un  ms.  de  grande  valeur;  il  est  souvent  d'accord  avec  F  et  1  de 
Bekker.  On  peut  dire  que  Prantl  n'a  pas  fait  faire  de   progrès  au  texte 
d'Aristote.  T|^  28  mai.   Kirchhoff,  Ueber  die  Entstehimgszeit  des  Herodo- 
teischen  Geschichtswerkes,  2°  éd.  [Evelyn  Abbott].  Nombreuses  objections 
35  aux  dates  que  K.  a  voulu  fixer  pour  la  composition  des  diflercnts  livres 
d'Hérodote.  T[^[  Liste  des  89  communications  lues  à  la  Société  depuis  sa 
fondation  (1870)  avec  indication  des  journaux  où  elles  ont  été  publiées* 

Châtelain. 

Xriinsactlons    of  tlie   Society    €>f  Oil>Iic»l    archecology. 

40  Vol.  7,  part.  1.  Note  sur  un  monument  funéraire  de  Palmyrc  [W.  Wrightj. 
(avec  phologr.).  Comparaison  de  l'inscr.  bilingue  de  South  Shields  avec  2 
autres  analogues,  l'une  en  latin,  l'autre  en  grec.  ^Fouilles  et  découvertes 
en  Assyrie  [Hormuzd  Rassam].  (avec  4  plans).  %  Portes  de  bronze  décou- 
vertes à  Balawat,  par  Rassam  [Théo  G.  Pinches].  (Avec  planches  figurant 

45  leur  restauration).  Ces  portes  sont  couvertes  de  dessins  relatifs  au  règne 
de  Shalmaneser  II,  roi  d'Assyrie  de  859  à  825  av.  J.-C.  Plusieurs  morceaux 
sont  à  Paris,  entre  les  mains  de  Schlumberger<cf.  un  article  de  Lenormant, 
Gaz.  Arch.  1879>.  E.  G. 


(1)  Nous 
îu  l'obligeance 


adressons  les  plus  vifs  remerciements  à  la  Sociëté  philologique  d'Oxford  qui  a 
mce  de  nous  envoj-er  le  présent  fascicule  de  ses  'Transactions'. 


Il 


ARCHIV  FUEE  MITTEL-UND  NEOGRIECHISCHE  PHILOLOGIE.      269 

GRÈCE 

Rédacteur  général  :  0.  Ribmann. 

"VrchSv  fur  mittel-  undl  neugpîeclilsclie  Philologie  *.  T.  1, 

fasc.  1-2.  Le  dialecte  tsaconien;  faits  qui  prouvent  que  c'est  une  trans- 
formation du  dialecte  laconien  [Mich.  Deffner].  Deffner  pense  que  la  con- 
naissance du  tsaconien  peut  aider  à  reconstituer  Tancien  dialecte  laconien. 
Les  Doriens  accentuaient  épwiAsvci  et  sans  doute  aussi  ôpwaévat;  cette  parti-  lo 
cularilé  se  retrouve  en  tsaconien,  et,  par  analogie,  Deffner  conclut  de 
l'accentuation  tsaconienne  moderne  du  parfait  que  les  Doriens  accen- 
tuaient peut-être  aussi  swpâjcîc,  S'i^wx.o.  etc.  (=^iS'w>cau,i).  Deffner  croit  que, 
par  l'orthographe  a  dans  les  formes  laconiennes  ato;,  atXn  etc.,  les  anciens 
voulaient  figurer,  non  le  son  «  s  »,  mais  le  son  du  ô  grec  moderne.  Le  is 
tsaconien  prononce  «ou»,  et  non  «u»,  dans  beaucoup  de  mots  (à-j^upa),  qui 
devaient  être  prononcés  de  même  en  laconien.  Les  assimilations  suivantes 
(dont  quelques-unes  sont  attestées  par  les  grammairiens  anciens)  devaient, 
selon  Deffner,  être  propres  au  dialecte  laconien,  à  en  juger  par  les  formes 
tsaconiennes  modernes  :  >c>c  :=  ax,  tt  =  a-,  tttt  =  or,  -tttit  =:  tit.  tt  =  xt,  tt  20 

=  ITT,  TTTC  =  {y.7r,  X.X.  z=  -^K  ;  Tzff  =z  jj.cp,  XX,  =  -yx»  "^^  =  ^^  ^X  =  ^X,  «x  =  <ix,  t6 

=  o5,  Tô  =  xQ;  l^P  =  Tp»  ^^  —  T^,  77  =  5^7»  ^^  =  >^^,  ^^  —  ^^;  f^p-  =  ly-f  ^ 
r=  pv.  Liste  de  différentes  gloses  laconiennes  d'Hésychios  qui  se  retrouvent 
dans  le  tsaconien.  ^  Courte  histoire  des  cas  grecs,  depuis  la  déclinaison 
à  cinq  cas  du  grec  ancien  jusqu'à  la  disparition  partielle  de  la  flexion  26 
nominale  en  tsaconien  [Mich.  Deffner].  Les  formes  grecques  n'ont  été 
modifiées  en  rien  par  l'influence  des  formes  latines,  non  plus  que  par 
celle  des  formes  romanes,  albanaises^  ou  slaves.  Une  cause  qui  a  dû 
contribuer  à  Taltération  des  (ormes  grecques,  c'est  le' jargon,  ou  grec^ 
plus  ou  m.oins  barbare,  que  parlaient  les  esclaves,  lesquels  en  moyenne  30 
étaient  par  rapport  aux  hommes  libres  dans  la  proportion  de  3  ou  4  à  1. 
Faits  qui  ont  amené  peu  à  peu  la  simplification  de  la  déclinaison  grecque  ; 
substitution  de  -s;  à  -a;  à  l'accusatif  pluriel  {accusatifs  TrXsiovep,  x^p^^ip  dans 
l'éléen  dès  le  3«  s.  av.  J.  C);  disparition  de  l't  adscrit  dans  la  prononcia- 
tion dès  l'an  dOO  av.  J.  C,  ou  mênîB  avant;  confusions  entre  la  1'°  et  la  35 
3"  déclinaison,  qui  n'en  forment  plus  qu'une  dans  le  grec  moderne;  dis- 
parition du  V  final  ta  l'accusatif  singulier  (les  anciens  prononçaient  :  tôx 

Xo-Yopi  aoi),  Top  pocTTTYi;  «U,  d'OÙ  cllCZ   les  modernes  :  tô  Xo-^o   [j.ou,  tô  pàirrr  aou); 

simplification  de  la  syntaxe  :  empiétements  de  l'accusatif  sur  le  datif  (paci- 
Xîûo),  'jtoXejj.w,  TrapajcoXcuôw  etc.  deviennent  transitifs  dans  la  langue  posté-  40 
rieure),  du  génitif  sur  le  datif,  tendance  très  ancienne  à  employer  au  lieu 
du  datif  Tvpo;  ou  Ȕ;,  etc^]  Le  verbe  tsaconien  et  ses  formes  [Mich.  Deffner]. 
Definer  croit  que  les  anciens  Grecs  se  servaient  quelquefois  de  la  péri- 
phrase avec  ôî'Xto  tout  à  fait  dans  le  sens  du  futur  simple;  il  cite  Sophocle, 
Antigone,  238  (cf.  234),  et  Xénophon,  Anabase,  3,  4,  41.  T[  Mousinitsa,  une  45 
idylle  du  Korax  [Theod.  von  Heldreich].  Étude  sur  les  espèces  d'arbres 
qu'on  rencontre  dans  la  région  du  mont  Korax,  et  identification  des  noms 

1.  Noua  ne  pouvons  analyser  ici  que  les  parties  d'articles  qui  intéressent  la  philologie 
ancienne. 

[2.  M.  Deffner  nie  que  la  disparition  de  l'infinitif  et  son  remplacement  par  la  périphrase  va 
avec  le  subjonctif  soient  dûs  d  une  influence  albanaise.  Qu'on  me  permette  d'ajouter  ici  que 
déjà  dans  le  Nouveau  Testament  t-ia.  est  employé  dans  presque  tous  les  cas  oh  le  latin  se 
«ert  de  ut  avec  le  subjonctif,  c'est-à-dire  dans  beaucoup  de  cas  oh  l'ancienne  syntaxe 
grecque  demanderait  l'infinitif.  —  O.  R.] 

tt.  M  PHiLOL.  :  Octobre  1881.  —  Ilevue  des  Revues  de  1880.  V.  ~  i.s; 


270  1880.  —  GRÈCE. 

modernes  avec  la  nomenclature  de  Théophraste  (par  exemple,  I'o^ûyi  de 
Théophraste  s'appelle  encore  aujourd'hui  o^ua,  c'est  le  hêtre;  cp-/î-^oç  est  une 
espèce  de  chêne).  ^  L'élevage  des  abeilles  dans  l'Ofis  et  Taccident  des 
Dix  Mille  dans  les  villages  des  Golches  [Mich.  Deffner].  Le  miel  qu'on 
6  récolte  aujourd'hui  dans  TOfis  (à  l'E.  de  Trébizonde)  produit  encore  les 
mêmes  effets  toxiques  que  le  miel  des  Golches,  qui  rendit  malades  les 
soldats  de  Xénophon,  Anabase,  4,  8, 19-21.  Les  Ofites  actuels  ne  mangent 
de  leur  miel  que  cuit,  conservé  pendant  un  an  au  moins,  et  pris  en  très 
petite  quantité.  Les  soldats  de  Xénophon  le  mangèrent  sans  doute  en 

10  rayons  (xnpîov).  Les  propriétés  toxiques  de  ce  miel  viennent  de  ce  qu'il  est 
récolté  en  grande  partie  sur  les  fleurs  de  l'azalea  Pontica.  Deffner  place 
le  territoire  des  Golches  entre  le  cours  du  Pyxitès  et  celui  de  l'Ofis  actuel. 
^  Réponse  à  P.  Papageorgiou  [Mich.  Deffner].  Remarque  incidente  :  Plaute, 
Aululaire,  3,  5;  15,  corriger  «  quo  »  en  «  quoi.  »  0.  Riemann. 

15  À0HNÂION.  T.  8,  fasc.  5.  De  quelques  points  relatifs  à  l'adoration  de  la 
divinité  chez  les  Grecs  [Evth.  Kastorchis].  Traite  des  cérémonies  par  les- 
quelles on  consacrait  aux  Dieux  les  statues  ou  les  temples  qu'on  leur 
offrait.  %  Borne  avec  inscription  du  sanctuaire  d'Asklèpios  à  Lessa  [J. 
Kondakis].  Inscr.  :  opo;  'AaxXairioO.  Description  de  divers  restes  antiques 

30  dans  la  même  région.  ^  Quelques  corrections  au  traité  de  Galien  iripl 
iftwv  [J.  Pandazidis].  P.  5,  1.  17  sqq.  de  l'éd.  d'Iwan  Mûller,  lire  :  àxxci  ksit' 
âXXyiv;  10,  9  sqq.  :  èirwv  i  t«u.pwv  et  ovta;;  H,  17  :  i^iap-a;  H,  21  sqq.  :  ^toiT- 
Twvnç  et  87ÎI  Tô)  ToùTO  «pÂ^ai;  13,  21  sqq.  :  supprimer  itA^;  15,  1  sqq.  :  suppri- 
mer T«  après  ^tacpopai;  17,  9  sqq.  :  lire  «>tTiivcp.îva)v.  ^  Inscriptions  inédites 

s6  d'Athènes  et  du  Pirée  [St.  Koumanoudis].  8  fragm.,  dont  l'un  (n°  4)  du 
4'  s.  av.  J.  G.  :  Koumanoudis  y  voit  un  décret  de  thiasotes  ou  d'orgéons; 
n°  2,  mot  nouveau  :  ii^drr,;;  n*  6,  inscr.  votive  mentionnant  le  héros  Eury- 
médon.  — Bas-relief  votif  de  Tépoque  romaine  {description  avec  planche). 
^  Décret  attique  d'avant  Euclide  [P.  Evstratiadis].  Longue  inscr.  d'Eleusis 

jo  <cf.  plus  bas,  p.  284,  1.  34).  ^  Nouvelles  archéologiques  [E.  K.].  Bas-reliel 
et  Apollon  archaïque  d'Orchomène,  transportés  à  Athènes.  Fouilles  de 
Kondakis  à  Nauplie.  ^%  Fasc.  6.  Corrections  critiques  au  texte  de  Stra- 
bon  [Margaritis  Dimilsas],  7,  323,  lire  tô»  'Iov(w  titid-^n,  au  lieu  de  tû  itxiXuêj» 
TTiX.  7,  326  :  après  xal  TofjLcpaïoi,  supprimer  xai  'opîaTai.  Ibid.  lire  :  xal  nap- 

30  ôîvoi  xal  {AaadapiQTiot  xai)  Bpù*]^ci iript  à  IIivïOTai oÛ;  xai  Aaaaapyjîîou; r  Aiu- 

piOTTOç  xal  il  IliXofjfOvta,  etC.  327  :  6  ^i  '£pi"][wv  {p^wv  Ik  twv)  'iXXupDcwv  Ofwv  xai  noXXà 
5'i^ap,«vo;  pt6|xaTa  i^  Twv  Aiupio'iîwv  >cal  Bpû-Ycov  xai  IliXa-ydvwv  xal  Au-^xr^aTciv.  Ibid.  ' 
tôvtdi  TOÛToïc^  -yi-^ouv  r  IliXai-jovta  xat  in\  tw  'Epi-^œvi  etC tûv  Aapfionwv xal 

'AXxep.£val  xal  2Tû{ji.pappx  (Aippiorwv  et  itûp-pappa  est  l'orlhographe  des  inscr.).  ^ 
40  Mélanges  de  critique  et  de  grammaire  [K.  Kondos].  1.  X-yvoTiacfiai,  que  Cobet 
considérait  comme  le  futur  attique  de  âpow,  est  un  barbarisme.  —  2.  Le 
simple  àjcTi'oç  existe,  mais  àxtoç  ne  se  rencontre  que  dans  les  composés 
(Plutarque,  G.  Gracchus,  7, 1,  on  lit  aujourd'hui  xtitxaoi  vaxTriç).  — 3.  Jamais 
a<Tw  à  la  bonne  époque  :  dans  les  passages  de  Théognis,  d'Euripide,  de 
46  Sappho  qu'on  cite  pour  la  forme  àiîau,  il  faut  sans  doute  corriger  àsi^w. 
Exemples  de  la  forme  poétique  àit^'u  (=  a^tù)  chez  Philostrate,  Épictèle  et 
le  Pseudo-Lucien.  —  4.  Gonfusion  de  rndcuaiv  (de  îr.at)  avec  aaouaiv.  ^  Le  lion 
de  Ghéronée  [Evth.  Kastorchis].  Il  s'agit  du  lion  colossal  qui  s'élevait  sur 
le  tombeau  des  Thébains  morts  à  Ghéronée  (Pausanias,  9,  40,  4),  et  dont 
80  la  Société  archéologique  d'Athènes  a  entrepris  de  rajuster  les  morceaux. 
Fouilles  commencées  sur  cet  emplacement  :  découverte  de  la  base  du 
lion,  d'une  enceinte  fermée  de  murs  qui  l'entourait,  d'ossements,  etc. 
Remarques  sur  la  topographie  de  la  bataille  de  Ghéronée.  Étude  sur  la 


À0HNAION.  271 

signification  symbolique  du  lion,  soit  sur  les  tombeaux,  soit  dans  d'autres 
constructions  ^  ^  Corrections  au  texte  de  Thucydide  et  au  texte  d'Hésy- 
chios  [Pierre  Papageorgiou].  Thucydide,  2,  13,  3,  lire  :  xal  eï  n  TotouTorpoTiov 
XV,  oùx  iXoiajovoî,  etc.  3,  51,  lire  :  iXwv  CUV  àTTo  TYi;  viiacu  irptôTov,  etc.  Hésychios, 

gloses  aÙTo'Xiiov,  BtpovtxîS"»;,  ^Xîaxi,  "yYiptïv,  -](X»u)c-inaa;,  i^vafiTîTa,  S'airpov,  5'ia'YpajXfxi-    5 
cr|xo;,  5'iaxpi^cîv,  ^laXt-^siv,  ^lotTtXiîîtv,  5'ixiïv,  S'ix«XXov,  S'oXix.ocppMv,  ^dXo;,  5'ov3t>c-in|ii.aTa.  ^ 

Existence  d'un  oracle  dans  la  plaine  de  Thria  [E.  K.].  Témoignages  anciens 
qui  établissent  ce  fait;  cf.  l'inscr.  récemment  trouvée,  v.  Rev.  des  Rev., 
4,  261,  50.  %  Nouvelles  archéologiques.  Les  tombeaux  anciens  de  Nauplie 
et  les  labyrinthes  que  Strabon  mentionne  au  même  endroit  <cf.  Rev.  des  lo 
Rev.,  3,  262,  10>  [EvtH.  Kastorchis,  J.  Kondakis,  D.  Philios].  Outre  les 
fouilles  dans  les  tombeaux  du  fort  Palamède,  Kondakis  a  découvert  à 
l'Haya  Moni  située  près  de  là  un  hypogée  qui  pourrait  bien  être  le  laby- 
rinthe dont  parle  Strabon  (p.  369,  373).  —Lettres  de  J,  Kondakis,  décri- 
vant les  tombeaux  du  fort  Palamède.  —  Article  de  D.  Philios  (avec  1  pi.)  n 
sur  les  fouilles  de  Nauplie  :  comparaison  entre  les  objets  trouvés  dans 
les  tombeaux  et  ceux  de  Spata  et  de  Mycènes.  T  Fouilles  à  Athènes  [D. 
Philios].  Fouilles  au  Dipyle  et  à  l'hôpital  militaire;  bas-relief  du  4*  s.  av. 
J.  C.  <cf.  plus  bas,  p.  276,  1.  16>.  1  Inscriptions  de  l'Attique  et  d'autres 
endroits  [St.  Koumanoudis].  4  Iragm.  d'Athènes  :  n»  1,  borne  du  Pirée»  20 
antérieure  à  Euclide  <cf.  Rev.  des  Rev.,  4,  262,  4Ô>;  n"  2,  peut-être  frag- 
ment d'une  àTTpoaTaoîou  ^(xyi  (peut-être  archonte  nouveau,  Dèmotélès).  Inscr. 
métrique  de  Méthana  :  dédicace  d'un  temple  à  Hèraklès  (époque  impé- 
riale). Fragm.  d'inscr.  de  Œtylos.  ^  Une  correction  au  texte  de  l'Antigone 
de  Sophocle  [J.  Protodikos].  V.  1322,  au  lieu  de  [xâxxov,  lire  (V  àxxov.  25 

^^  T.  9,  fasc.  1 .  KspaàTi*  au{ji,^oXi)ca  qui  se  trouvent  dans  le  Musée  numisma- 
tique d'Athènes  ou  chez  des  particuliers  (avec  7  pi.)  [Achille  Postolaka]. 
Depuis  40  ans  environ,  on  trouve  à  Athènes  ou  au  Pirée  de  petites  pièces 
de  cuivre  (de  5  à  9  millimètres  de  diamètre  en  général),  portant  des  lettres, 
des  monogrammes  ou  diverses  représentations  figurées;  Postolaka  ne  30 
croit  pas  que  ces  pièces  aient  servi  de  monnaies  :  il  y  voit  des  espèces  de 
tessères  (marques,  méreaux  ou  jetons),  tout  en  reconnaissant  qu'on  ne 
sait  pas  jusqu'ici  quel  en  pouvait  être  l'emploi.  Ces  pièces  paraissent 
remonter  à  la  fin  du  4»  ou  au  3»  s.  av.  J.  C,  sauf  une,  qui  est  plus  ancienne. 
—  Catalogue  méthodique  de  tous  ces  Kcpi^âna,  comprenant  259  n°*.  T  Ins-  35 
cription  archaïque  d'un  vase  altique  [St.  Koumanoudis].  Inscr.  en  carac- 
tères archaïques,  se  lisant  de  dr.  à  g.  :  Hb;  vjv  ôpx«<JTov  «àvrov  àTaXoTara  itaîî^n, 
tÔTov  éWjdiv.  ^^  Fasc.  2.  Le  coffre  de  Kypsélos  (avec  3  pi.)  [J.  Pandazidis]. 
Le  coffre  avait  la  forme  d'un  parallélépipède,  placé  dans  l'opisthodome  le 
long  d'une  des  parois  latérales.  En  entrant,  on  avait  devant  soi  l'un  des  40 
petits  côtés  du  parallélépipède  (la  Txpwtn  x^p*  de  Pausanias,  3,  17,  6)  :  ce 
côté  était  partagé  en  trois  bandes  horizontales;  la  bande  inférieure  était 
divisée  en  deux  champs  (Pélops  et  ÛEnomaos;  départ  d'Amphiaraos),  la 
bande  supérieure  de  même  (Hèraklès  et  l'Hydre  ;  les  fils  de  Borée  et  les 
Harpyes);  les  jeux  funèbres  après  la  mort  de  Pélias  occupaient  la  bande  4,1 
du  milieu.  Tournant  ensuite  à  droite,  on  arrivait  à  l'un  des  côtés  longs 
(^lUTi'fît  ywpa,  Pausanias,  5,  18,  1)  :  ce  côté  était  partagé  dans  le  sens  hori- 
zontal en  2  parties,  dans  le  sens  vertical  en  6  ;  il  comprenait  ainsi  12  re- 
présentations, que  Pausanias  décrit  par  groupes  de  deux,  en  allant  de  g. 
à  dr.  Le  3"  et  le  4"  côté  devaient  offrir  la  même  disposition  que  le  1"  et  le  50 
2°.  Enfin  le  5«  côté  {-h  àvwTaTw  y^pa,  Pausanias,  5,  19,  7)  était  le  couvercle 

[1.  Dans  cette  étude,  M.  K.  a  oublié  d«  mentionner  U  lionne  «rchaïqu©  trouvée  dana  la 
nécropole  de  Gorfou,  v.  Rev.  den  Rev.,  t,  244,  4Î.  —  O.  R.] 


^72  1880.  —  GRÈCE. 

du  coffre,  qui  était  partagé  en  quatre  scènes,  tournées  chacune  dans  un 
sens  différent.  —  Pausanias,  5,  17,  12,  au  lieu  de  «pàp^Aascot  ei^évat,  lire  :  cpap- 
ixaxt^a;  sïvat.  ^  Quaestionum  Ciceronianarum  pars  I  [Spyr.  Vasis].  Ad  fam. 
1,  1,  au  lieu  de  «  perfecta  re  de  me  »,  lire  :  «perfecto  reditu  meo.  »  De 
5  orat.  2,  §  110,  lire  :  «  quibus  additis  <quae>  defenditur  sententia  scripti 
perspicua  fuisset.  »  §  182  :  «  vultus  pudor,  <dolor>is  significatio.  » 
P.  Arcli.,  §  16,  au  lieu  de  «  continentissimos  »,  lire  «  constantissimos.  » 
§  23,  lire  :  «  quo  hominum  nostrorum  tela.  »  f  Nouvelles  archéologiques 
[Evth.  Kastorchis].  Continuation  des  fouilles  de  Stamatakis  à  Chéronée. 

10  —  Fouilles  de  D.  Philios  au  Pirée  :  découverte  des  restes  de  l'ancien 
théâtre,  qui  paraît  avoir  été  du  4°  ou  du  Z""  s.  av.  J.  C.  —  Découverte,  par 
Kavvadias  et  Kastorchis,  non  loin  de  l'ancienne  Scillunte,  des  ruines  d'un 
temple  dorique,  de  la  même  époque  et  du  même  style  que  celui  de  Phi- 
galie.  1  Petite  épée  de  Mycènes,  à  ornements  d'or  [Athanase  Koumanou- 

15  dis].  Cette  épée  fait  partie  de  la  collection  Schliemann.  Sur  les  deux  faces 
de  la  lame  sont  collées  de  toutes  petites  feuilles  d'or  jaune,  d'or  rou- 
geâtre  ou  d'èlektron,  qui  sont  découpées  de  façon  à  figurer,  d'un  côté  cinq 
hommes  combattant  contre  trois  lions,  de  l'autre  côté  un  lion  poursuivant 
des  biches.  Une  épée  à  ornements  semblables,  provenant  de  Thèra,  se 

20  trouve  au  musée  de  Copenhague.  ^  Inscriptions  inédites  [St.  Koumanou- 
dis].  3  fragm.  d'Athènes,  2  du  Laurion,  dont  une  inscr.  chrétienne  assez 
ancienne;  fragment  de  Thespies,  de  la  bonne  époque,  ff  Fasc.  3.  Cor- 
rections critiques  au  texte  des  fragments  de  Strabon  (suite)  [Marg.  Dimit- 

Sas].  Livre  7,  fragm.  10,  lire  :  w  vo'tcu  5"à  raï;  èx^oXalç  toù  nriVtio;,  tw  'OXùtAiro),  t« 
25  Titapio,  Tcï;  Kap.€ouvtoiç  xal  toïç  'lXXupi)coïç  y.al  'HirïipwTixqï;  opeot.  12  :  ttiv  àvw  xal 

Toù;  Ilaicva;  ô  'Epi-vcôv,  ô  'A.Ç1Ô;  ^  xal  ô  2Tpu[xtôv.  15  :  iroTajxbç,  àpy^datv&ç  ix.  toj  IIÎvS^ou 

Aairiôûv  Kcà  twv  Tip-irûv  péwv,  ^tyô^i'iôç  Te  etC.  20  :  fAtTa  tÔ  Aîov  at  tcû  'EXi/Cwvo;  irora- 

p.où   i>cPoXai "AXwpo;  )cai  ô  *AXiàx{Awv  iroTajxdç.....  'OptOTÛv  xal  xfi;  Bêppoîa;  tv   àpi- 

CTtpâ oup.pàXXwv  Tû  AouJioc.  22  :  on  irpô;  vo'tov  toû   Aiou  6  Ilnvito;  T:&Ta[i.d;  iartv 

30  i(ùi  ToO  'AXiàxp.ovo;  ivcrap-ou lîra  *AXiâ)cp.ti)v  xal  Aou^iaç  TrcTaji.ot.  23  :  ô  'A^idç,  napa- 

Xapwv xai  S'tatpciv  tt^v  ti t^ixai  etC.   33  :  remplacer  Si-y-j'Itixô)  par  Axavô-w  ou 

2Tpup.ovi>câ).  24  :  remplacer  ©eaaaXGvixYi  par  ©laroaXovUna,  qui  est  la  forme  cons- 
tante chez  Strabon,  et  supprimer  les  mots  r  TrpoTipcv  ©EpixYi  Uctitho  (ci.  Rev. 
des  Rev.,  4,  262,  20)  :  l'identification  de  Thessalonique  avec  Thermè 

35  repose  uniquement  sur  ce  texte  de  l'abréviateur  de  Strabon;  elle  est 
inconnue  et  à  Strabon  lui-même  et  aux  autres  auteurs  anciens  qui  parlent 
de  Thessalonique;  plusieurs  textes  distinguent  formellement  Thessalo- 
nique de  Thermè  :  Pline  l'ancien,  4,  10;  Procope,  r.ifi  y.Tiau.àTuv,  4,  3  et  4; 
enfin  Etienne  de  Byzance  consacre  à  chacune  des  deux  villes  un  article 

40  différent,  et  dit  que  Thessalonique  s'appelait  anciennement  Halia  (Meineke 
corrige  à  tort  'Axîa  en  0£pp.a).  Exemples  certains  d'interpolations  du  même 
genre  chez  l'abréviateur  de  Strabon  (fragm.  20  :  S  vùv  ^.h  xaXtïrai  'Apu^wv, 
fragm.  22  :  r  vûv  Kîrpov  xaXtîTai).  ^  Rectification  d'une  interprétation  erronée 
[Spyr.  Vasis].  Gicéron,  De  orat.,  2,  §  327  :  par  «servilis  percontatio»  il  faut 

45  entendre  les  questions  que  Simon  adressait  aux  esclaves  des  amis  de  son 
fils,  pour  avoir  des  renseignements  sur  la  conduite  de  ce  dernier  :  v.  An- 
drienne,  1, 1,  56  sqq.  %  Inscriptions  d'Attique  inédites  [St.  Koumanoudis]. 
4  n*»;  n«  1,  à  rapprocher  de  l'inscr.  publiée  Philhistor,  1,  p.  189;  n°  3, 
plaque  hypothécaire  destinée  à  être  encastrée  dans  le  mur  de  la  propriété 

50  hypothéquée  (inscr.  tracée  à  Tencre,  de  la  fin  de  l'époque  macédonienne); 
n°  4,  liste  d'archontes,  à  rapprocher  de  C.  LA.,  3,  n°»  1005-1013  :  archonte 
nouveau,  Mennéas,  de  l'époque  d'Auguste.  ^  Programme  des  cours  de 

[1    La  grammaire  demanderait  plutôt  xat  b   'A^tôs.  —  G.  R.] 


BULLETIN  DE  CORRESPONDANCE  HELLÉNIQUE.  273 

l'Université  d'Athènes  pour  l'année  1880-1881.  ^^  Fasc.  4.  Variantes  au 
texte  de  quelques  lettres  du  patriarche  Photios,  et  six  lettres  d'un  gnos- 
tique  à  Nikèphoros  Ouranos,  u-a-^ia-rpo;  d'Antioche  [J.  Sakkélion].  Les  va- 
riantes de  Photios  sont  tirées  de  deux  mss.  de  la  bibliothèque  de  Patmos, 
l'un  du  12»  s.,  Tautre  de  la  tin  du  iO"  ou  du  commencement  du  ii*.  Les  & 
lettres  du  gnostique  sont  extraites  du  premier  de  ces  deux  mss.  ^  Quae- 
stionum  Giceronianarum  pars  II  [Spyr.  Vasis].  De  orat.  1,  §  38,  supprimer 
les  mots  «  quam  adjumenta.  »  §  61,  remplacer  «  scientiae  »  par  «  scientia  >» 

(ablatif).  §  82,  lire  :  «  cum venissem  Athenas  (complures  autem  ibi 

commoratus),  sed  cum  cottidie,  etc.  »  §  114  :  «  conformatio  quaedam  oris  lo 
et  totius  corporis  figura.  »  §  205  :  «  confiteare  ».  §  209  :  entre  «  idem  »  et 
«  illud  »,  supprimer  «  esse.  »  §  248,  lire  :  «  quas  in  jure  positas  defende- 
rem.  y*  §  263  :  «  exercitalio  <non>  oratorum  etc.  »  1  Inscr.  de  Pharai  (en 
Messénie)  [P.  Komninos].  Décret  honorifique.  ^  Inscr.  inédite  de  Thèra 

[Emm.   Joannidis].  *A  pouXà  kcÙ  o  Jàixoç  OùXTT[îa]vNopîav  OùXTttvîîC  Bx(tiXo)cXyi«v  etc.  15 

(X(pr,pwiEe;  puis  13  trimètres  iambiques.  ^  Inscr.  inédite  de  Lampsaque 
[St.  Koumanoudis].  91  lignes,  malheureusement  fort  mutilées;  selon 
Koumanoudis,  c'est  un  décret  de  la  ville  de  Lampsaque  en  l'honneur  de 
deux  descendants  de  Thémistocle,  pour  les  récompenser  des  services 
qu'ils  avaient  rendus  à  la  ville  en  se  rendant  en  ambassade  auprès  du  20 
consul  T.  Flamininus.  1[  Inscr.  inédites  de  Béotie  [P.  Stamatakis].  Ché- 
ronée  :  consécrations  d'esclaves  àSérapis.  Mois  béotien  'A-^piwvioç,  inconnu 
jusqu'ici.  %  Nouvelles  archéologiques  [Evth.  Kastorchis].  Continuation 
des  fouilles  à  Chéronée  (234  squelettes  découverts)  et  au  théâtre  du  Pirée. 
—  Découverte,  à  Athènes,  d'une  imitation  réduite  de  l'Athèna  Parthénos  35 
de  Phidias,  de  l'époque  romaine;  à  en  juger  par  les  restes  anciens  qu'on 
a  trouvés  au  même  endroit,  la  statue  devait  appartenir  à  une  maison 
particulière,  où  elle  était  l'objet  d'un  culte  domestique.      0.  Riemann. 

OuUetln  de   correspondance  hellénique.   T.  4.  Jr.    Inscrip- 
tions d'Orchomène.  Pièces  relatives  à  un  prêt  fait  par  une  femme  de  30 
Thespies  à  la  ville  d'Orchomène  (suite)  [P.  Foucart].  Traduction  et  com- 
mentaire. L'inscription,  qui  se  place  entre  220  et  192  av.  J.  C,  renferme 
quelques  formes  dialectales  intéressantes.  ^  Sur  quelques  monuments 
figurés  trouvés  à  Délos  [Th.  Homolle].  Description  des  planches  publiées 
dans  le  3«  vol.  du  Bulletin,  n""  8,9, 14, 15, 16, 17.  La  plupart  de  ces  statues  35 
sont  archaïques  :  il  faut  surtout  remarquer  une  série  d'images  d'Artémis  et 
une  tête  de  femme  voilée,  de  la  belle  époque.  T[  Aristotimos,  tyran  des 
Éléens  [E.  Muret].  Descr.  des  monnaies  qui  portent,  suivant  l'auteur,  les 
initiales  d'Aristotimos,  tyran  des  Éléens,  vers  277-265.  ^  Inscription  de 
Cléones  [M.  Collignon].  Signature  de  deux  artistes  argiens.  Xénophilos  et  40 
Straton,  déjà  connus.  4  Décret  des  Abdéritains,  trouvé  à  Téos  [E.  Pottier, 
Ani.  Hauvette-Besnault].  Premier  document  épigraphique  d'Abdère,  relatif 
à  une  ambassade  envoyée  au  sénat  romain  par  les  Abdéritains,  que  mena- 
çait le  roi  deThrace,  Gotys.  Abdère  est  représentée  par  deux  habitants  de 
Téos,  sa  métropole  (après  168  av.  J.  C).  ^  Ni>tpt)cov  i^  'Attdc^;  àvà-^Xuçov.  45 
[K.  MuXwvà;].  Bas-relief  funéraire  du  4*  siècle,  selon  l'auteur  (pi.  1).  ^ 
Nouvelles  et  correspondance.  Inscriptions  de  Salonique,  Pagaj,  Paros. 

U^  Fév.  Inscription  bilingue  de  Délos,  découverte  par  Homolle  [E.  Re- 
nan]. Inscr.  phénicienne  et  jjrecque,  datant  du  règne  du  roi  Abdaschtoreth, 
du  4»  s.  av.  J.  C.  1  Deux  figurines  de  Tanagre  en  terre  cuite  [J.  Martha].  50 
Description  des  pi.  3, 4,  tirées  du  '  Catalogue  des  figurines  en  terre  cuite  du 
musée  de  la  Soc.  archéol.  d'Athènes',  pubhé  par  Martha  dans  la  Biblio- 
thèque des  Écoles  françaises  d'Athènes  et  de  Rome,  fasc.  16.  If  Inscrip- 


274  1880.  —  GRÈCE. 

tions  de  Pompéiopolis  [M.  Beaudouin,  E.  Pottier].  2  fragments  gravés 
sur  les  corniches  de  la  colonnade.  ^  Inscriptions  d'Orchomène  (suite) 
[P. Foucart].  Catalogues  militaires,  de223-192  av.  J.  G.  Renseignements  inté- 
ressants sur  l'archonte  des  Béotiens  (apxwv  BoiotcT;),  sur  les  polémarques. 
8   Foucart  résume  ce  qu'on  sait  des  polémarques,  de  leurs  fonctions,  etc. 

—  Fragments  de  comptes.  —  Consécration  d'esclaves  à  Sérapis  et  à  Isis. 

—  Décret  de  proxénie.  —  Inscriptions  funéraires,  dont  4  archaïques. 
Ces  inscr.  renferment  quelques  formes  dialectales  intéressantes.  ^  Mxxi- 
i'cvîaç  àpx«'oXo-^i)toc  [Map-^apîm?  AYiiAirtraç] .  Inscr.  inédites  de  Vitolia,  Achris  et 

10  Salonique,  toutes  de  basse  époque.  ^  Inscription  de  Téos.  [E.  Pottier, 
Am.  Hauvette-Besnault].  C'est  Tinscr.  3059  du  C.  I.  G.,  dont  un  fragment 
inédit  avait  été  publié  en  i875  par  Hirschfeld  (Hermès,  9,  p.  501).  La  copie 
de  Boeckh  est  incomplète,  et  les  8  lignes  de  la  partie  inférieure  qu'y 
ajoutent  P.  et  H.-B.  sont  les  seules  qui  fassent  connaître  exactement 

15  l'objet  de  l'inscription.  C'est  une  loi  de  Téos  ayant  pour  but  de  régler 
l'emploi  d'une  somme  d'argent  donnée  par  Onésimos,  et  destinée  à  l'ins- 
truction des  enfants.  Renseignements  intéressants  sur  les  traitements  des 
maîtres.  ^  Inscriptions  de  Kasos  [M.  Beaudouin].  14  inscr.  funéraires, 
dont  une  latine  du  1"  siècle  avant  l'ère  chrétienne.  ^  Vases  peints  ar- 

20  chaïques,  découverts  à  Knosos  (Crète)  [B,  Haussoullier].  A  rapprocher  des 
vases  de  Rhodes,  Santorin,  Mycènes  et  Spata.  Cf.  la  pi.  publiée  dans  la  Rev. 
archéol.,  déc.  1880.  T  Nouvelles  et  correspondance.  Inscriptions  de  Koloé 
(Phrygie)  et  du  Pirée,  relatives  au  culte  de  Mên  (M/ivl  nàacu,  tw  Mr.vî) — 
Inscription  de  Chio.  Remarque  au  sujet  d'une  inscr.  publiée  dans  un 

25  n»  précédent  du  Bull.  (t.  3,  p.  323,  n°  9.)  —  Bas-relief  de  Philadelphie. 
Description  d'un  bas-relief  sur  lequel  était  gravée  l'inscr.  publiée  par 
Rayet  (Bull.,  i,  p.  307).  —  Inscr.  métrique  d'Athènes,  du  V  s.  av.  J.  C. 

T^T  Mars-avr.  Note  sur  une  grotte  décorée  de  bas-reliefs  près  de  Korykos 
[Max.  Collignon].  (PI.  il.)  Description  d'une  grotte  analogue  à  l'anlre 

30  corycien  décrit  par  Strabon  et  Pomponius  Mêla,  et  qui  est  située  dans  la 
même  vallée.  ^  Inscription  de  Rhodes.  Donations  au  prolit  d'une  com- 
munauté d'éranistes  [J.  Martha].  Fragm.  d'une  inscr.  du  3*  s.  av.  J.  C. 
Donation  d'un  terrain  pour  les  sépultures,  t;  râtpia,  c'est-à-dire  d'un  champ 
dont  l'érane  devra  affecter  les  revenus  à  la  sépulture  des  éranistes.  —  L.  H 

35  èv  TOC  xToîva.  Ce  mot,  qu'on  rencontre  dans  plusieurs  inscr.,  désigne  une 
division  territoriale.  ^  Notes  sur  l'orthographe  attique  (suite)  [0.  Rie- 
mann].  14.  Déclinaison  des  comparatifs  en  -îwv.  15.  Aoriste  des  verbes  en 
-otîvo).  ^  Inscriptions  d'Èrythrées  et  de  Téos  [E.  Pottier,  Am.  Hauvette- 
Besnault].  1»  Erythrées.  Noter  l'inscr.  1  en  l'honneur  du  fils  de  Flavius 

40  Philostrate,  le  sophiste  célèbre,  auteur  du  traité  des  Images.  2°  Téos.  Noter 
les  inscr.  21,  où  se  trouvent  mentionnées  les  communautés  religieuses 
des  2ap.o6paî4ta<iTaî,  des  Mudrai,  OÙ  est  cité  le  nom  de  Craton,  le  célèbre  joueur 
de  flûte,  connu  déjà  par  les  inscr.,  et  37  ;  fragment  d'une  liste  des  vain- 
queurs couronnés  dans  un  des  concours  lyriques  et  dramatiques  de  Téos. 

45  ^  Supplément  à  la  chronologie  des  archontes  athéniens  postérieurs  à  la 

CXXII»  olympiade    (suite)   [Th,  Homolle].  II.  ncau^œvio;,  'AptaroXa;,  'AvôiaTXpioc, 

KaXxîffTpxToç,  AiûxXvi;,  'Ap-^tîo;  et  SOU  groupe.  L'archoutat  de  Poseidonios,  pos- 
térieur à  165,  ne  peut  être  reporté  plus  bas  que  157.  Aristolas  est  le  suc- 
cesseur immédiat  de  Poseidonios.  Entre  Aristolas  et  Anthestérios  il  y  eut 
50  peut-être  2  ou  3  éponymes.  Anthestérios,  Kallistratos  et  Mnésithéos  se 
suivent.  Dioklès  fut  archonte  sous  le  règne  de  Nicomède  Epiphane  (149- 
91).  Argeios  fut  archonte  en  97  av.  J.  C.  Échécratès,  Médeios,  Théodosios, 
Proclès,  Argeios  se  succèdent  donc  de  lOJ  à  97.  %  Objets  de  bronze  con- 


I 


BULLETIN  DE  CORRESPONDANCE  HELLÉNIQUE.  275 

serves  au  Musée  du  Varvakion'[E.  Pottier].  Descr.  sommaire  de  la  collec- 
tion du  Varvakion,  et  particulière  d'une  figurine  provenant  de  la  Locride 
Opuntienne,  qui  est  reproduite  à  la  pi.  2.^  Les  nécropoles  chrétiennes  de 
risaurie  [L.  Duchesne].  Chambres  sépulcrales  et  inscriptions  de  Séleucie, 
de  Drouhan,  d'Aourouka,  d'Ermének  (GermanicopoUs),  de  Moût  (Claudio-  5 
polis).  H  Fragments  d'une  description  de  l'Argolide,  faite  en  1701  par  un 
ingénieur  italien  [M.  Beaudouinj.  Copiés  par  B.  à  Venise.  La  descr. 
très  exacte  de  Mycènes  est  particulièrement  intéressante.  %  Dédie,  dé- 
liennes[Th.  Homolle].  i.  Inscr.  antérieures  à  167. La  plupart  portent  les  noms 
de  personnages  importants  et  la  signature  de  Tartiste  qui  avait  sculpté  lo 
la  statue,  l'athénien  Parthénoklès  (entre  277  et  239),  Polianthès  de  Cyrène 
(2«  siècle),  Philotechnos  de  Samos  (223-193),  Démostratos  d'Athènes  (2«  s.). 
Noter  la  première  copie  complète  de  l'inscr.  dédicatoire  du  portique 
de  Philippe,  ii.  Inscr.  postérieures  à  167.  Noter  la  signature  de  l'artiste 
Héphaistion,  fils  de  Myron,  d'Athènes.  T  Inscription  d'Eleusis  du  5«  siècle  16 
(pi.  15)  [P.  Foucart].  Ordonnance  pour  la  consécration  dos  prémices  des 
récoltes  aux  déesses  d'Eleusis.  Inscr.  très  importante  de  61  lignes,  dont 
F.  donne  la  traduction  et  le  commentaire.  Le  conseil  et  le  peuple  d'Athènes, 
adoptant  l'ordonnance  proposée  par  les  commissaires  (Eu^"^p«<pri;),  décident 
que  les  Athéniens,  conformément  aux  usages  des  ancêtres  et  à  l'oracle  20 
de  Delphes,  offriront  aux  deux  déesses  d'Eleusis  les  prémices  des  récoltes, 
que  les  alliés  auront  à  s'acquitter  de  la  même  obligation,  que  tous  les 
autres  Hellènes  seront  invités  à  imiter  l'exemple  des  Athéniens  et  de  leurs 
alliés.  L'inscr.  appartient  à  une  catégorie  de  mesures  législatives,  appe- 
lées E'Ji'Te*?*^^  Qui  est  distincte  des  lois  et  des  décrets.  Foucart  réunit  25 
tous  les  passages  des  inscr.  et  des  auteurs  oîi  se  trouve  ce  mot  avec  le 
sens  d'ordonnance,  et  détermine  ce  qu'étaient  les  Eu^-yfacpYiç.  ^  Fragment 
de  stèle  archaïque  provenant  d'Abdère  [E.  Pottier].  Descr,  d'un  fragment 
conservé  à  Athènes,  au  Musée  national.  Le  bas-relief  d'Abdère,  qui  date 
du  5»  siècle,  et  les  monnaies  d'^Enos  montrent  l'influence  de  l'école  attique  so 
sur  les  monuments  figurés  de  la  Thrace.  f  Inscr.  relative  à  un  stratège 
de  la  Paralie  [J.  M.].  Publiée  inexactement  C.  L  G.,  n»  179. 

^^  Mai.  L'ile  de  Karpathos  [M.  Beaudouinj.  Inscr.  recueillies  par  B. 
dans  un  voyage  fait  en  1879.  B.  fixe  exactement  l'emplacement  de  la  ville 
ancienne  de  Brykunte  (Vourgounda),  et  décrit  qqs.  tombeaux  (niches  ou  «s 
chambres  sépulcrales)  qu'il  a  vus  dans  l'île.  ^  Monuments  funéraires 
récemment  découverts  à  Parikia  (Paros)  [?;  article  en  grec].  Inscr.  funé- 
raires gravées  sur  des  sarcophages,  ornés  de  bas-reliefs.  2  sont  métriques, 
toutes  sont  d'assez  basse  époque.  1  Ex-voto  au  dieu  Cavalier  (pi.  9-10) 
[M.  Collignon].  Bas-reliefs  grossiers  sculptés  sur  un  rocher,  entre  Chor-  «o 
zum  et  Téfény,  sur  les  confins  de  la  Pisidie  et  de  la  Phrygie.  Ils  offrent 
la  répétition  d'un  sujet  identique  :  un  personnage  à  cheval,  tourné  vers 
la  droite,  brandissant  un  javelot  ou  un  épieu.  M.  C.  les  rapproche  des 
marbres  avec  inscriptions  où  le  môme  personnage  est  représenté  et  appelé 
ôeo;,  ôed;  oci^wv.  Ccs  marbrcs  sout  douc,  comme  les  bas-reliefs  décrits  plus  45 
haut,  des  ex-voto  à  une  divinité  dont  le  nom  ne  saurait  être  fixé 
avec  certitude.  ^  Inscr.  d'Halicarnasse  [B.  Haussoullier].  Inscr.  de  la  fin  du 
0"  siècle,  écrite  en  dialecte  ionien.  Listes  d'acquéreurs.  I.  Liste  de  ceux 
qui  acquièrent  les  biens  des  débiteurs  insolvables  d'Apollon,  d'Athéné  et 
de  la  déesse  Parthénos.  II.  Liste  de  ceux  qui  «  achètent  les  débiteurs  des  fio 
dieux  »,  c'est-à-dire  la  créance  du  dieu,  du  temple  sur  les  débiteurs.  L'ins- 
cription renferme  un  grand  nombre  de  noms  cariens  (noms  d'hommes  et 
noms  d'endroits)  qui  ont  été  réunis  à  la  fin  de  l'article,  et  auxquels  ont 


276  1880.  —  GRÈCE. 

été  joints  les  noms  cariens  que  l'on  rencontre  dans  les  auteurs  et  les  inscr. 
déjà  publiées.  ^  La  confédération  des  Cyclades  au  3«  siècle  av.  J.  C.  [Th. 
Homolle].  Inscr.  découvertes  àDélos,  et  faisant  connaître  une  institution 
que  ni  les  auteurs  ni  les  historiens  n'ont  signalée,  la  confédération  des 
5  insulaires  (vraitôTai,  xoivôv  twv  vr.aïuTwv).  Ce  5401VC1V  apparaît  sous  le  i"  ou  le 
2»  Ptolémée;  il  est  continuellement  en  rapport  avec  les  souverains 
d'Egypte,  et  sa  durée  correspond  à  peu  près  à  celle  de  la  domination  ma- 
ritime des  Lagides.  C'est  à  Délos  qu'il  dépose  ses  archives.  Quelles  sont 
les  îles  dont  se  compose  la  confédération?  Où  se  réunissent  les  représen- 

10  tants  des  îles  (aûvs^pot,  rh  auvé^piov)?  Les  inscr.  ne  nous  rapprennent  pas.  ^ 
Nouvelles  et  correspondance.  Fouilles  à  Samos.  Dédicaces  en  l'honneur 
d'Apollon  etdes  Nymphes.  — Inscr.de  Thèbes,mentionnantlacompagnie  des 
artistes  dionysiaques  de  l'Isthme  et  de  Némée.  —  Inscr.  de  Traites  (fragment 
d'un  cadastre?).  —  Fouilles  à  l'Acropole.  Découverte  d'un  nouveau  frag- 

15  ment  de  la  balustrade  qui  bordait  la  terrasse  du  temple  de  Niké  Aptéros. 
—  Fouilles  de  la  Société  archéologique  au  Dipyle. 

^^  Juin.  Sur  une  inscr.  de  Cnidc  [R.  Dareste].  Texte,  traduction  et  com- 
mentaire d'une  inscr.  très  curieuse  au  point  de  vue  du  droit  et  de  la 
science  financière,  découverte  à  Cnide  et  publiée  déjà  par  Newton.  Inscr. 

20  du  3'  siècle.  La  ville  de  Cnide  a  eu  recours  à  un  emprunt  .par  souscrip- 
tion, sans  intérêts,  pour  élever  un  portique.  Afin  d'assurer  le  rembourse- 
ment de  l'emprunt,  elle  donne  aux  préteurs  une  hypothèque  sur  certains 
revenus  publics.  ^Inscriptions  de  Délos.  Décrets  en  l'honneur  du  poète 
Démotélès  d'Andros,  du  médecin  Archippos  de  Céos,  du   grammairien 

25  Dioscouridès  de  Tarse.  [Th.  Homolle].  3  décrets  de  proxénie.  Démotélès, 
probablement  contemporain  de  Callimaque,  avait  écrit  une  poésie  du 
genre  des  hymnes  destinés  à  être  récités  dans  les  fêtes  d'Apollon  (tcù;  (xûôoj; 
Tcù;  îTTixwpicuç  7£-^^pa(p£v).  Le  décret  en  l'honneur  de  Dioscouridès  est  un  dé- 
cret de  Cnose  en  Crète  :  on  sait  les  relations  qui  existaient  entre  les  deux 

30  lies.  Dioscouridès  a  composé  d'après  Homère  un  éloge  de  Cnose  (è^x-w- 
P-tov)  :  il  envoie  Myrinos,  un  de  ses  élèves,  poète  épique  et  lyrique,  pour 
réciter  sa  composition.  Le  peuple  reconnaissant  nomme  Dioscouridès 
proxène.  L'inscr.  est  en  dialecte  crétois  assez  pur.  Noter  la  suppression 
de  l'augment  dans  alpîôyi.  ^  Ntjcpixcv  i^  'Attux;  àvà-yXucpov  [K.  MuXwvà;].  Dcscrip- 

35  tion  du  bas-relief  reproduit  à  la  planche  5,  et  que  Mylonas  attribue  à 
l'époque  de  perfection  de  l'art  grec.  ^  26(j.u.ty.Ta  àf/^aioXo-^Dcâ  [k.  M'j).o)và;].  Des- 
cription de  5  objets  (4  vases  et  1  miroir)  appartenant  à  des  collections 
particulières  :  3  de  ces  vases  sont  des  lécythes  blancs  où  est  représenté 
Charon.  (Cf.  Bull.  1,  p^  39-48;  3,  p.  176-178.)  f  Inscriptions  d'Asie  Mineure 

40  [E.  Pottier,  Am.  Hauvette-Besnault].  Inscr.  d'Adramyttium,  de  Pitana  et 
Elsea.  Noter  le  n**  3  en  l'honneur  de  Flavius  Herculanus,  ancien  primi- 
pile,  prsefectus  legionis  {il  èràpytov  r=:ex  prsefectis),  et  le  n°  6,  borne  mil- 
liaire  portant  le  nom  du  consul  M'.  Aquiliius  M',  f.  ^  L'Héraion  de  Samos 
[Paul  Girard]  (pi.  12).  Exposé  des  résultats  des  sondages  pratiqués  en 

45  1879  sur  l'emplacement  de  l'Héraion.  Descr.  détaillée  des  bases  de  co- 
lonnes, entre-colonnements,  de  la  colonne  restée  debout,  et  des  débris 
d'un  petit  temple  dorique  en  pierre.  Conclusions  :  1°  l'Héraion  était  un 
temple  immense,  de  30  mètres  au  moins  de  façade;  il  était  dirigé  de  l'E. 
à  ro.  ;  2*  il  était  diptère,  et  d'axe  en  axe  les  entre-colonnements,  dans  le 

50  sens  de  la  longueur,  mesurent  4™92;  3°  le  temple  actuel  a  été  reconstruit 
avec  les  débris  d'un  Héraion  antérieur;  Â"  la  colonne  restée  debout  dif- 
fère des  colonnes  supportées  par  les  bases  voisines  de  Tangle  N.  E.  Elle 
n'a  sans  doute  jamais  été  terminée.  5°  L'Héraion  était  environné  de  sanc- 


i 


BULLETIN  DE  CORRESPONDANCE  HELLÉNIQUE.  277 

tuaires  secondaires.  ^  Inscriptions  d'Halicarnasse  [B.  Haussoullier] 
(suite).  1.  Décret  de  proxénie,  dédicaces  et  inscr.  funéraires.  Noter  le  n»  8 
en  l'honneur  d'une  prétresse  des  Corybantes,  le  n«  12  avec  la  signature 
de  l'artiste  inconnu  ^y.ïuMi  Aaip-evou  'Opoawiu;,  le  n*»  21  gravé  sur  la  tombe 
d'^lios  Dionysios,  philosophe  du  Musée,  àm  Mouaiiou.  •[[  Un  guerrier  tégéale  5 
(pi.  7)  [E.-Pottier].  Stèle  découverte  à  Décélie  et  portant  le  nom  du  mort, 
Lisas  de  Tégée.  C'est  un  archer,  armé  d'un  bouclier,  détail  nouveau  dans 
l'armement  des  Grecs.  P.  attribue  la  stèle  à  la  fin  du  4« siècle.  ^Nouvelles 
et  correspondance.  Fouilles  de  l'Acropole  (suite).  Découverte  d'un  bas- 
relief  représentant  un  quadrige.  —  Théâtre  du  Pirée  :  fouilles  entreprises  lo 
par  la  Société  archéologique  à  l'extrémité  E.  de  la  rue  Praxitèle;  ce 
théâtre,  distinct  de  celui  de  Munichie,  est  mentionné  par  Xénophon  (Hel- 
lén.,  2,  4).  Inscriptions  de  Paros.  Corrections  aux  inscr.  publiées  plus 
haut. 

tt  Jlt.  Inscriptions  de  Lesbos  [E.   Pottier,  Am.  Hauvette-Besnault].  is 
Noter  les  n"  1  et  2.  Fragments  d'un  cadastre,  à  comparer  avec  3  fragm. 
analogues  trouvés    à  Théra ,  Astypalaia,   Tralles.   —  3.  Distributions 
publiques  faites  par  un  personnage  à  l'occasion  de  solennités  religieuses. 
Remarquer  les  ôeo^aioia,  fêtes  en  l'honneur 'de  Dionysos.  —  6.  Fragment 
relatif  aux  dispositions  prises  pour  la  construction  d'un  édifice.  —  Dédi-  20 
caces  en  l'honneur  d'empereurs,  Trajan,  Hadrien.  —21.  Décret  découvert 
à  Molyvo,  datant  du  temps  où  les  Ptolémées  possédaient  Lesbos  (222-205 
av.  J.-C),  rendu  au  nom  du  xoivôv  twv  npwTjwv  en  l'honneur  de  Praxiklès,  chef 
de  la  x,£XXr,aTUî.  Noter  l'infinitif  éolien  ^1^(ù^,  qui  ne  se  trouvait  que  dans  un 
vers  de  Théocrite  (29,  9).  —  29.  Dédicace  qui  permet  de  déterminer  exac-  25 
tement  l'emplacement  du  temple  de  Dionysos  à  Lesbos.  T"  Fragments 
inédits  de  droit  romain,  d'après  un  ms.  du  mont  Sinaï  [Rod.  Dareste]. 
Fragments  découverts  par  Vernardakis  sur  la  couverture  en  papyrus  d'un 
manuscrit.  L'auteur  écrit  au  5"  siècle  de  notre  ère,  entre  438  (codeThéo- 
dosien)  et  529  (code  de  Justinien).  Il  commente  Paul,  Ulpien  et  probable-  30 
ment  Gaïus.  Il  écrit  en  grec,  mais  cite  des  mots  et  quelquefois  des  lignes 
entières  en  latin.  Ces  fragments  sont  en  lettres  onciales,  et  le  déchiffre- 
ment en  est  difficile.  (Dareste  a  donné  des  mêmes  fragments  une  2' copie 
plus  exacte  et  plus  complète  dans  la  Nouv.  rev.  hist.  de  droit.  Cf.  plus 
haut,  p.  2'24,  ]  0>.  Noter  les  fragments  :  3  (retentio  propterliberos),  dans  lequel  35 
est  cité  un  texte   de  Paul  qui  nous  était  inconnu.  —  11,  qui  apprend 
dans  quel  cas  la  dot  constituée  par  le  père  est  adventice.  —  12.  Règles  de 
la  cession  in  jure  de  la  tutelle  légitime.  —  13.  Du  tuteur  Atilien.  Un  Latin 
ne  pouvait  pas  être  donné  tuteur  ex  lege  Atilia  :  cette  particularité  était 
inconnue.  —  14.  Définition  nouvelle  des  'impensae  necessariae'.  ^  Ins-  40 
criptions  archaïques  de  Gortyne  (Crète)  [B.  Haussoullier].  2  fragments 
d'inscr.  boustrophèdon,  provenant  du  même  endroit  et  présentant  les 
mêmes  formes  de  lettres  que  l'inscription  ïhénon,  conservée  au  Louvre. 
N''  l,  fragment  d'une  loi  sur  la  propriété  foncière,  i*""  §.  La  famille  est 
autorisée,  dans  certains  cas,  à  vendre  ou  à  hypothéquer  ses  biens  patri-  45 
moniaux  ;  2°  §  :  conditions  auxquelles  doit  être  faite  la  vente  ou  cédée  l'hy- 
pothèque; 3«  §:  garanties  données  à  l'acheteur  ou  au  créancier  hypothé- 
caire. Noter  les  mots  7raTpoiG>co;,  le  futur  àxxaTaaet  d'uu  verbe  inconnu,  les 
infinitifs  ônmieai,  àT^o^d^tHi.  ^  Oracle  d'Apollon  Pythien  aux  Cyzicéniens, 
trouvé  à  Délos  [Th.  Homolle].  Inscr.  de  la  fin  du  3"  s.  ou  de  la  1"  moitié  50 
du  2%  comprenant  deux  parties  :  1°  Toracle  donné  aux  Cyzicéniens  et 
déclarant  la  ville  sainte  ('«?«);  2°  le  décret  en  vertu  duquel  les  Déliens, 
sur  là  demande  des  Cyzicéniens,  reconnaissent  ce  caractère  sacré.  ^  Nîv. 


278  1880.  -^  GRÈCE. 

irpcaxTYiaara  toù   sv  tw  Bap^^ocîîw  Mouticîou  [K.  MuXwvâ;].  DeSCr.  deS    IllOnumentS 

récemment  acquis  par  le  Varvakion.  La  plupart  sont  des  monuments  funé- 
raires. Noter  le  n^  3  (bas-relief  représentant  Pan  et  les  nymphes),  <v. 
Bull.,  1881,  livr.  de  jn.>.  ^  Statue  de  style  archaïque,  trouvée  dans  l'île  de 
5  Samos  [Paul  Girard].  (PI.  13-14.)  Statue  d'Héra,  consacrée  par  XTifau-ûYi;, 
ainsi  que  l'apprend  l'inscription  gravée  sur  le  manteau.  La  tète,  qui  était 
probablement  voilée,  manque,  i.  G.  résume  les  renseignements  que  four- 
nissent les  auteurs  et  les  inscriptions  sur  le  type  adopté  par  les  Samiens 
pour  représenter  leur  déesse  nationale,  ii.  Il  rapproche  la  statue  de  Samos 

10  de  l'Artémis  délienne  découverte  par  HomoUe  <cf.  R.  des  R.,  4,  264,  3>,  de 
figurines  de  provenance  phénicienne,  publiées  par  de  Longpérier  (Musée 
Napoléon,  3,  pi.  26),  des  statues  découvertes  par  Newton  sur  la  route  du 
temple  des  Branchides.  Postérieur  à  l'Artémis  délienne  et  aux  statues  des 
Branchides,  le  marbre  samien  date  de  la  fin  du  6«  siècle  ou  du  commen- 

15  cernent  du  5«.  Les  lettres  de  l'inscr.  sont  conformes  à  l'alphabet  dont  on 
se  servait  à  Samos  à  cette  époque.  ^Nouvelles  et  correspondance.— 
Inscr.  de  Mételin.  Épitaphe  métrique  en  l'honneur  d'une  chienne,  qui  est 
représentée  au-dessus  de  l'inscr.  —  Borne  milliaire  portant  le  nom  du 
consul  M'.  Aquillius  M',  f.,  qui  a  été  découverte  à  Azizié,  sur  la  route 

20  d'Éphèse  à  Traites,  <Cf.  plus  haut,  p.  276,  42.) 

If  Dec.  Les  hypogées  doriques  de  Néa  Paphos  dans  l'île  de  Chypre  [E. 
Pottier].  Pottier  divise  en  trois  catégories  les  tombeaux  taillés  dans  le 
roc,  si  nombreux  en  Orient.  L  Exemples  :  Tombeau  de  Délikli  Tasch  (val- 
lée du  Rhyndakos),  de  Midas  en  Phrygie,  etc.  IL  Tombeaux  lyciens  de 

25  Telmissos,  Phellos  et  Antiphellos.  III.  Tombes  doriques  de  Délikli  Tasch 
à  Urgub  en  Gappadoce,  de  Gherdek-Kaïn-si  en  Phrygie,  et  des  tombes 
ioniques  en  Lycie  (Telmissos,  Myra,  Antiphellos).  Les  hypogées  doriques 
de  Chypre  se  rapprochent  beaucoup  des  deux  premiers  monuments  de  la 
troisième  série  :  ils  se  rattachent  à  la  période  d'imitation  des  œuvres 

30  helléniques,  entre  le  6"  et  le  4«  s.,  mais  plus  près  du  6°.  t  Sur  quelques 
villes  anciennes  de  la  tlhersonèse  de  Thrace  [Am.  Hauvette-Besnault]. 
Exposé  des  recherches  faites  par  Hauvette  entre  Maïlo  et  Gallipoli.  Frag- 
ments d'inscriptions  de  Maïto  (Madytos)  :  n»  1.  Inscr,  en  Thonneurd'un 

personnage  7T£p.<()6tiç  èul  OTçaToXo-^iav  àirb  *Pu(xaîa)v  il;  rr.v  aÙTYiv  tTvafx»'*''  =^^  mis- 

36  SUS  ad  dilectum  a  Romanis  in  eandem  provinciam.  —  Hauvette,  suivant 
l'opinion  de  Choiseul-Gouffier,  place  l'ancienne  Cœla  à  Kilia.  —  Sestos 
serait  non  loin  du  village  d'Ialova.  C'est  du  côté  de  Dzimalikioï  qu'il  faut 
chercher  les  restes  d'^Egospotamos  plutôt  que  sur  la  rive  gauche  du 
fleuve,  f  Inscriptions  de  Dymae  (en  Achaïe)  [M.  D.].  Noter  le  n®  4,  inscr. 

40  latine,  portant  le  nom  de  L.  Caecilius  L.  F.  Macer,  aed,  ii.  vir.  f  Inscrip- 
tion d'Halicarnasse  [B.  H,].  Corrections  et  additions  à  l'inscription  publiée 
plus  haut,  qui  renfermait  un  grand  nombre  de  noms  cariens.  1  2up.{jA>cTa 
xpiTt)t«  [K,  Kû'vrc;],  Corrcctious  au  texte  de  Mich.  Psellos,  Hésychios  (au  mot 

TTïpîdx^iP  :  àvriXa^oO  xal  Û7rtp|J.(Xx.Yi<jcv  aU  liCU   de  àvrl  toû  Xafi&û  Jcat  b-nt^uxy^-fiaoii) ,  Ga- 

45  lien,  Libanios  ('Etciot.  1309.  ja^Atù^  àvôv^  au  lieu  de  2îtXaj;.ivtfa)v  àvôr,),  de  Chœro- 
boscos.  ^  Additions  et  corrections  au  contrat  d'Orchomène  [P.  Foucart]. 
Elles  sont  fournies  par  un  meilleur  estampage,  communiqué  par  Stama- 
takis,  f  Bas-relief  du  musée  de  Patissia  [0.  Rayet]  (planche  4).  Bas-relief 
attique  très  mutilé,  de  la  fin  du  6«  siècle,  où  l'on  retrouve  la  même  préoc- 

•0  cupation  de  la  grâce  et  le  même  goût  du  fini  que  dans  l-a  stèle  de  Xéno- 
phanlos.  Une  mortelle  ou  une  déesse  d'un  ordre  inférieur  est  représentée 
adressant  ses  hommages  à  l'une  des  grandes  divinités  de  l'Olympe.  1[ 
Inscription  de  Lemnos.  Dédicace  des  clérouques  athéniens  d'Hépheestia 


E(I>HMEPI2  Tf)N  «DIAOMAefiN.  279 

[S.  Reinach].  L'inscription  est  du  2"  ou  du  3°  s.  av.  J.  C,  Noter  la  mention 
du  oTpaTvipç  xaxà  iro'xiv,  Stratège  local  :  iro'Xtç,  opposé  à  àcTTu,  ne  peut  désigner 
qu'Héphsestia,  par  opposition  à  Athènes.^  Inscription  gravée  sur  un  vase 
de  terre  cuite  [Am.  H.-B.].  Vase  provenant  sans  doute  de  Béotie.  Inscr. 
rop^iS'ao  6{AÎ  (le  génitif  désigne  le  propriétaire  du  vase),  gravée  en  caractères  s 
archaïques.  B.  Haussoullier. 

BYPnN.  (Bulletin  littéraire  du  syllogue  Byron),  t.  5,  n°«  17  et  18.  Études 
sur  Pindare  [N.  Pétris].  Examen  des  vers  Olymp.  9,  86-87.  P.  propose 
d'adopter  l'interprétation  des  scholiastes  et  d'attribuer  à  l'optatif  la  valeur 
qui  lui  est  propre,  de  cette  façon  :  'Puissé-je  faire  un  récit  détaillé,  qui  lo 
convienne  et  profite  au  char  des  muses*.  (Nous  n'avons  sous  les  yeux 
que  les  n"  i  à  18  du  Byron).  Ruelle. 

E2TIÂ.  8  jn.  Épigramme  de  l'empereur  Auguste  [A.  Rangabé].  Texte  et 
traduction  en  grec  de  cette  épigramme,  découverte  à  Berne  dans  un 
manuscrit  du  10«  siècle,  et  écrite  en  notes  tironiennes  déchiffrées  par  is 
Hagen.  Rangabé  n'émet  aucun  doute  sur  l'authenticité  de  ce  morceau, 
contestée  par  A.  Jahn  <cf.  plus  haut,  p.  440,  8>.  11123  nov.  Excursion  à 
Orchomène,  et  fouilles  exécutées  sur  son  territoire  [Sophie  Schliemann]. 
Inscr.  découvertes,  —  A  la  profondeur  de  3™  50,  découverte  de  vases 
noirs  qui  rappellent  ceux  qu'on  a  rencontrés  dans  les  tombeaux  de  20 
Mycônes.  Ruelle. 

EOHMEP12  TON  (ï)iAOMA0ON, 2°  sér.  T.  3  (suite).. l"jr.  Études  sur  Pindare 

(suite)  [N.  Pétris].  Olymp.  9,  55  :  xiivwv  ^'  l'doav  |  xaXî^âcTrt^t;  ûaîTep&i  TTpo-YOvoi 
àpxoc6»v  paraphrasé  ainsi  :  et;  tjtiîvouç,  r  «;  tov*-^ovov,  ^ctti;  à|ji.oi6aiw;  ouvS'sS'sjAévoç 
à-^évvviaê  TÔv  Xao'v,  tvviTÎvt^cv  cl  ûfx.  L(,â-/_ip.oi  Trpo'-j'ovot  i\  à^yr.ç.  Il  faut  placer  UU  repOS  25 

après  âpxàÔEv  plutôt  que  de  lier  ce  mot  à  la  suite  de  la  phrase.  Digression 
sur  les  Locriens.  %  Vie  et  discours  de  Démosthène  [Plutarque  Papa- 
joannis].  Étude  biographique  et  littéraire.  %  Sur  Virgile,  Éneide,  9,  140-142 
[S.  S.].  L'auteur  défend  la  correction  «  nunc  »  (v.  441),  adoptée  parForbi- 
ger,  contre  la  leçon  des  mss.  «  non  »  admise  par  presque  tous  les  éditeurs.  3o 
11  45  jr.  Nouveaux  fragments  de  poètes  grecs  [P.  Papageorgiou].  Analyse 
critique  de  la  publication  de  H.  Weil,  *Un  papyrus  inédit  de  la  bibliothèque 
de  M.  Ambr.-F.  Didot,  etc.'  Pour  ce  qui  est  du  grand  fragment  d'Euripide, 
l'hypothèse  de  Weil,  suivant  laquelle  il  se  rapporterait  aux  Téménides, 
est  «  certainement  improbable.  »  Plus  plausible  est  l'assertion  de  Gobet,  qui  as 
veut  y  voir  un  fragment  d'un  drame  salyrique  d'Euripide.  Critique  ver- 
bale d'après  Cobet,  mais  avec  quelques  corrections  personnelles  à  l'au- 
teur. 11  4"  fév.  Remarques  de  grammaire  [Kondos].  Kplaa  et  non  Kpt'aaa.  — 
nïaa  et  non  nîdaa,  —  Nïaa,  et  non  Neïaa.  —  Bîaa,  Bpîaa.  D'autres  villes  ont 
porté  un  nom  en  -laaa,  telles  sont  :  "laaa,  Tiaax  ou  Tta<T«t,  etc.  1  Les  spec-  ^^ 
lacles  chez  les  Romains  (suite)  [D.  Patsopoulos].  (Aucune  indication  des 
sources).  H  45  fév.  Philologica  [J.  Ikonomidis]  (Extrait  de  la  Clio).  Ana- 
lyse critique  de  la  publication  des  nouveaux  fragments  d'Euripide,  etc., 
par  Cobet.  V.  33  du  grand  fragm.  d'Euripide,  le  papyrus  donne  dans 
l'une  des  deux  copies  nxTEPTEAHMWEi,  dans  l'autre  nATEPApAHMVEi  ;  Weil  45 
et  Cobet  ont  donné  conjecturalement  :  irâTip,  ob  xi^n  irsîpav  èv  tw(xô)  Ciw;  L'au- 
teur de  l'article  propose  de  lire:  p-éxpi  -^octou  ^-h  (papyrus  :  tyiv)  tx;  t6x,yiç,  || 
rocTip,  xeXY.^r.  Tviipav  y.,  t.  X.  Autres  obs.  portant  sur  répigramme  de  Posidippe. 
Corrections  principales  :  v.  3,  oîtoTrat  cûptt'  J'  i^l  vr.awv.  ^-  V.  6,  Tcûp-^o;  ôS' 

à-rrXâxœv  <patvïT'  àîco  ara^twv.  ExplicatiOU  dcS    motS  axio-rroç,   oxottyi,    "/yM^  àîrXaTo;  50 

pour  (XTrXiTo;.  1  Inscription  funéraire  [J.  Stamatélos],  Texte  d'une  inscrip- 
tion delà  province  de  Vonitsa,  ^postérieure  au  4«  siècle  av,  J.  C;  3  noms 
propres  nouveaux;  adjectif  ^ravroêopo;  (l'inscr.  donne  iravToeapYi;) ;  adjectif 


280  1880.  —  GRÈCE. 

àicptTo?  appliqué  à  Hadès.  ^  Nouvelles  littéraires  [S.  S.].  Analyse  d'une 
communication  faite  par  M.  Bréal  à  l'Acad.  des  inscr.  sur  le  texte  du  chant 
des  frères  Arvales;  reproduction  de  la  lecture  de  Bréal.  —  Analyse  d'une 
dissertation  de  Schmidt,  u  De  apophthegmatum  quae  sub  Plutarchi  nomine 

5  feruntur  collectionibus.  »  Conclusions  :  1.  M  les  apophth.  des  rois  et  des 
généraux  ni  les  apophth.  lacédémoniens  ne  sont  de  Plutarque.  — 2.  L'au- 
teur du  premier  de  ces  recueils  a  dû  puiser  dans  les  écrits  conservés  et 
perdus  de  Plut.,  ainsi  que  dans  les  apophth.  lacéd.,  et  enfin  dans  la  col- 
lection des  «  dicta  Gatonis  »;  certains  emprunts  ont  été  faits  aussi  à  Héro- 

10  dote.  —  3.  Les  apophth.  des  rois  ont  été  lus  par  Élien,  et  par  conséquent 
la  formation  de  ce  recueil  est  postérieure  de  peu  au  temps  de  la  mort  de 
Plutarque.  Les  apophth.  lacéd.  sont  extraits  en  partie  des  écrits  de  Plut. 
L'Agésilas  de  Xénophon  a  fourni  un  contingent  à  ce  recueil.  ^^  1"  mars. 
Remarques  dp  grammaire  [K.  Kondos].  Kvïax,  xvtaaa.  Les  deux  formes  se 

15  rencontrent,  mais  la  plus  ancienne  est  xvïoa  ou  xvtan.  ^  Nouvelles  litté- 
raires [S.  S.].  Analyse  de  la  monographie  de  Yiertel,  relative  à  la  pré- 
tendue découverte,  par  Pétrarque,  des  lettres  de  Cicéron.  Pétrarque  a 
découvert  les  lettres  à  Brutus,  à  Quintus,  à  Octave  et  à  Atticus,  mais  non 
pas  les  lettres  familières.  ^%  15  mars.  Remarques  de  grammaire  [K.  Kon- 

20  dos].  Aàptaa,  Aocptada,  même  ol3servation  que  pour  xvïoa  (voir  ci-dessus).  — 
"Eaiffa,  écrit  aussi  "EjxEaa.  — 'zS'eacTa  s'écrit  aussi  "E^îaa;  autrcs  exemples 
analogues.  —  "AyAaa.^  'A-^ptoa,  Kpîutaa,  etc.,  s'écrivent  toujours  par  un  s.  ^ 
Les  spectacles  chez  les  Romains  (suite)  [D.  Patsopoulos].  Combats  de 
bêtes  :  ils  datent  de  l'entrée  des  Romains  à  Carthage.  Naumachies  :  elles 

25  furent  données  pour  la  première  fois  par  J.  César,  l'an  46. 11  Archéologie. 
Découverte  de  tombeaux  préhistoriques  dans  les  fouilles  du  fort  Palamède. 
Parenté  des  objets  trouvés  avec  ceux  de  Mycènes,  de  l'Héraion,  de  Spata 
et  de  Ménidhi.  ^  La  victoire  de  Samothrace.  Cent  fragments  d'une  statue 
colossale  avaient  été  rapportés  au  Louvre  il  y  a  15  ans  par  Champoiseau. 

30  Celui-ci  vient  de  compléter  cette  découverte  par  celle  du  socle  de  la  statue 
<cf.  Rev.  des  Rev.,  4,  202,12).  Cette  statue  est  attribuée  à  un  élève  de  Ly- 
sippe.  1^^  Tome  4.  i"  avr.  Le  nouveau  fragment  d'Euripide  et  la  tragédie  à 
laquelle  il  appartient  [Grég.  Vernardakis].  (Extr.  de  l"Hu.£pa.)  Analyse  des 
opinions  de  Weil  et  de  Cobet.  ^^  15  avr.  Remarques  de  grammaire  [K. 

35  Kondos].  B^aa,  Briaua.  Le  nom  commun  (en  dorien  êàada)  s'écrivait  par  deux 
2,  comme  vYîaaa  et  d'autres;  le  nom  propre,  tantôt  par  deux,  tantôt  par  un 
seul.  ^  Le  nouveau  fragment  d'Euripide  (suite)  [G.  Vernardakis].  Essai  de 
reconstitution,  avec  les  fragments  antérieurement  connus,  de  l'Andro- 
mède d'Euripide.  ^  Décret  attique  d'avant  Euclide  [P.  Evstratiadis].  Ins- 

40  cription  de  61  lignes  trouvée  à  Eleusis.  <Cf.  plus  haut,  270,  30.)  %% 
1«'  mai.  Remarques  de  grammaire  [K.  Kondos].M)u(ja,  Nûaa.  Le  nom  com- 
mun cpuaa  et  le  nom  propre  Nùaa  s'écrivaient  par  un  seul  2;  l'orthographe 
avec  deux  2  est  fautive.  Supâxcaoai  est  dorien  ;  autres  formes  de  ce  nom.  ^ 
Nouveau  fragment  d'Euripide  [G.  Vernardakis].  Suite.  C'est  vers  la  fin  de 

45  l'Andromède  que  doit  se  placer,  suivant  l'hypothèse  de  l'auteur,  le  frag- 
ment publié  par  Weil.  ^^  15  mai.  Rem.  de  grammaire  [K.  Kondos].  "e^îvto, 
l'évTo  z=  è-ysvETo,  et  non  pas  =  È-^évovTo.  Réfutation  de  l'opinion  de  Philippe 
Joannou.  ^^  l^' jn.  Rem.  de  grammaire  [K.  Kondos].  A  propos  du  mot 
moderne  -h  àTroxpsw;,  al  àTToxpso),  l'article  traite  de  l'accentuation  des  com- 

50  posés  de  îcps'a;.  ^^  1"^"^  jl.  (suitc).  aîp'îcepo);,  àx-Epw;,  pivGXEpo);,  etc;  mots  terminés 

en  -xepwç, xî'paToç,  — xspaç.  ^  La  MeXavîiTT:yi  S'Eau.ûri;  d'Euripide.  Nouveau 

fragment  inédit  [D.  Kyriakopoulos].  Texte  d'après  Weil.  ^^  15  jl.  Sur  les 
expressions  homériques  îlwpo';,  alibc^,  vtôpo<|',T,vc<j;[N.  Pétris].  L'auteur  cherche 


Il 


MITTHEILUNGEN  DES  DEUTSCHEN  INSTITUTES.  281 

Torigine  de  ces  mats  dans  les  langues  sémiliques.  ^^  1"  août.  Suite  de 
l'art,  précédent.  ^^  15  août.  Reproductions  d'articles  publiés  par  H.  Weil, 
H.-M.  Baird,  et  B.-L.  Gildersleeve.  ^^  1"  sept.  Corrections  au  texte 
d'Horace  [S.  B.].  Odes,  1,  3,  17  :  «  siccis  oculis  »,  lire  «  fixis.  »  Ibid.,  26  : 
((  per  vetitum  nefas  »,  lire  peut-être  «  perpetuum  in  nefas  »,  1,  28,  13  :  5 
«  quamvis  clipeo,  etc.,  concesserat  »  lire  :  «  concesserit.  »  Examen  de 
divers  autres  passages.  ^^  15  sept.  Philologie.  Analyse  d'un  article 
de  A.  Teuber  sur  l'origine  du  mot  «  interest.  »  <V.  Rev.  des  Rev., 
4,  147,  17>.  •[[  Reproduction  d'une  note  de  0.  Riemann  sur  le  verbe 
àvoî-^w  chez  Xénophon  <cf.  plus  haut,  239,  28).  ^^  1"  oct.  Études  sur  lo 
Pindare  (suite)  [N.  Pétris].  Examen  des  derniers  vers  de  l'Olymp.  9.  Lec- 
ture proposée  :  Aîàvreov  T£  S'atal  'iXiocS'a  5"i)covt'  Ètti  arecpâvoi;  te  êwp.ov.  ^^  15  OCt. 

Extrait  d'une  traduction  du  manuel  de  philologie  classique  de  Sal.  Rei- 
nach,  par  S.  Sakellaropoulos  et  D.  Kyriakopoulos,  avec  additions  fournies 
par  l'auteur,  par  les  traducteurs  et  par  plusieurs  autres  professeurs  de  is 
l'université  d'Athènes.  (Continué  dans  les  n°»  suivants.)  *||^  15  nov. 
L'Athénadu  Varvakion  [J.  Dragatzis].  Description  détaillée  de  la  statue.  Sa 
signification,  son  histoire,  son  degré  de  conservation,  sa  valeur.  ^^ 
({"  déc.  manque.)  Ruelle. 

JHIttheilungeii   de»  cleutschen     arcliaeolostscheii     lasti-  20 
tûtes  In  Athen.  4«  année,  4®  livr.  stèles  funéraires  attiques  de  l'an- 
cien style  (suite.  Cf.  R.  desR.  4,  273,  41)  [G.  Loeschcke].  Détails  nouveaux 
sur  la  stèle  de  Lyseas:  le  mort  était  représenté  de  grandeur  naturelle,  son 
image  était  peinte  sur  le  socle,  contours  et  principales  hgnes  en  noir, 
champ  en  rouge;  cette  stèle  date  des  dernières  années  de  Pisistrate;  com-  as 
paraison  avec  les  représentations  de  vases  peints.  lOautres  stèles  du  vi*  ou 
du  commencement  du  v  s.,  recherches  sur  le  côté  technique  des  stèles; 
distinction  à  établir  entre  les 'columnae'  et  les  'monumenta';  artistes 
statuaires  de  l'Attique.  ^  Un  édit   de  Justinien  [A.  Mordtmann].  Texte 
trouvé  au  cap  Nagara,  près  des  Dardanelles,  d'un  décret  de  Justinien  con-  3o 
cernant  la  navigation   sur   le   Bosphore.  ^   Même   sujet  [Z.  Lingenthal]. 
Étude  de  ce  décret  et  de  ses  différentes  parties,  dont  nous  ne  possédons 
que  la  4*  partie  (la  sanction),  et  le  commencement  de  la  5°  (le  tarif).  ^ 
'A^-^el&v  Kopivôiaxov  [A.  Rousopoulos].  (1  pi.).  Hauteur  0  "^25  ;  périmètre 0°^  44; 
on  y  voit  représenté  un  homme  monté  sur  un  quadrige;  détails  sur  lecos-  35 
tume  de  l'écuyer,  sur  le  char  et  sur  la  technique  de  ce  vase  ;  il  porte  plu- 
sieurs inscriptions  qui  permettent  de  compléter  l'alphabet  corinthien;  il 
paraît  dater  de  la  première  moitié  du  1"  siècle  av.  J.  C.  ^  Stèles  d'éphèbes 
athéniennes  [U.  Koehler].  12  fgments   d'une  stèle  trouvée   le  printemps 
dernier  au  Pirée,  plus  ancienne  que  les  stèles  analogues  trouvées  jus-  40 
qu'ici,  puisqu'elle   date  de  l'Ol.  118,  4  (305/4  av.  J.  C).  Elle  nous  donne 
des  détails  nouveaux  sur  l'institution  de  l'éphébie  et  paraît  prouver  entre 
autres  que  la  durée  d'une  éphébie  avait  déjà  été  réduite  à  un  an  vers  305; 
mention  des  sophronistes  ;  époque  oîi  ce  collège  de  magistrats  fut  en  fonc- 
tion; liste  des  éphèbes  par  tribus;  pour  expliquer  la  diminution  constante  45 
du  nombre  des  éphèbes,  il  faut  admettre  qu'à  la  fin  du  4"»  s.  on  n'entrait 
plus  dans  le  corps  des  éphèbes  à  un  âge  déterminé;  autre  fgment  datant 
de  l'Ol.  121,  1  (296/5  av.  J.  C).  %  L'autel  des  douze  dieux  à  Athènes  [L.v. 
Sybel],  (Avec  pi.)  Étude  sur  un  autel  représentant  les  12  dieux  trouvés  en 
1877  ;  il  n'y  a  de  conservé  que  5  déesses  et  3  dieux  :  Zeus,  Héra,  Apollon,  so 
Athèna,   Dèmèter,  Poséidon,  deux  déesses   dont  il   est   impossible  de 
dire  les  noms.  Comparaisons  avec  les  autres  monuments  antiques.  ^  Pra- 
siac  [H.  G.  Lolling"].  Recherches  sur  le  dème  de  Prasiae,  qui  était  l'un  des 


282  1880.  —  GRÈCE. 

plus  riches  de  l'Attique.  1°  situation  :  on  doit  le  placer  près  de  la  baie  de 
Porto  Rafti;  2°  culte  et  temples  de  ce  dème;  il  y  avait  là  un  temple  d'A- 
pollon, c'est  de  là  que  partait  la  théorie  de  Délos.  Territoire  de  Prasiae. 
Situation  et  ruines  de  l'ancienne  Prasiae.  ^  Vases  d'Égine  [U.  Koeh- 
5 1er].  (Avec  pi.)  Ces  deux  vases,  échantillons  d'une  industrie  particulière 
qui  florissait  à  Égine  à  une  époque  relativement  primitive,  sont  en  por- 
celaine égyptienne;  comparaison  avec  des  vases  analogues. 

^^5«  année,  1"  livr.  Nisaea  et  Minoa  [H.  G.  LoUing].  Topographie  de 
ce  port  de  Mégare  et  de  cette  île  ;  discussion  des  renseignements  fournis 

10  par  Thucydide,  Strabon,  Pausanias  et  des  opinions  des  modernes.  ^Statue 
de  l'Acropole  (1  pi.)  [A.  Furtwaengler].  La  tête  et  le  torse  de  cette  statue,  qui 
représente  un  jeune  garçon  de  13  à  15  ans,  ont  été  trouvés  sur  l'Acropole 
d'Athènes;  la  statue  est  de  l'époque  archaïque  ;  il  résulte  de  l'étude  ap- 
profondie à  laquelle   se  livre  l'auteur  qu'avant  Phidias  il  y  avait  une 

15  école  de  sénateurs  qui  se  rapprochait  de  l'école  qui  a  produit  les  sculptu- 
res des  frontons  d'Olympie.  ^  Nouveaux  fragments  d'inscr.  relatives  à  la 
marine  [C.  Schaefer].  Ces  deux  fragments  assez  considérables  ont  été 
trouvés  au  Pirée;  la  1"  inscr.  est  de  l'Ol.  105/4  (357/6),  et  se  rapproche 
pour  la  forme  de  l'inscr.  iv  de  Boeckh;  la  2%  dont  on  ne  peut  préciser  la 

20  date,  rappelle  l'inscr.  i  de  Boeckh  ;  toutes  deux  sont  gravées  sur  des  pla- 
ques de  marbre  de  l'Hymette;  elles  nous  donnent  l'énumération  des  diffé- 
rents agrès  des  navires  qui  se  trouvaient  au  port  de  Zéa  et  les  totaux  des 
dépenses.  ^  Fouilles  de  Tégée  [A.  Milchhoefer].  Détails  sur  ces  fouilles, 
qui  ont  mis  au  jour  entre  autres  un  grand  nombre  de  fgments  appartenant 

25  à  un  temple  dorique  périptère  hexastyle,  et  des  statuettes  de  bronze  et  en 
terre  cuite.  ^  Nouveau  fragment  de  l'Edictum  Diocletiani  de  pretiis  [J. 
Schmidt].  Ce  fragment,  de  0  ™  60  de  haut,  0  °^  40  de  large,  était  encastré 
dans  le  mur  d'une  église  ;  il  comprend  deux  colonnes  de  40  lignes  cha- 
cune, c'est  la  traduction  grecque  du  décret  si  important  de   Dioclétien 

30  'De  pretiis'.  Détails  intéressants  sur  l'orthographe  etlagrammaire,  remar- 
ques archéologiques.  ^  Inscription  métrique  [J.  H.  Mordtmann].  Correc- 
tions à  la  lecture  d'une  inscr.  publiée  dans  le  t.  4  des  Mitth.  <cf.R.  des  R. 
4,  273,  26>.  %  La  division  des  tribus  athéniennes  en  trittyes[C. Schaefer]. 
Inscr.  trouvée  au  Pirée,  qu'il  faut  rapprocher  de  C.  LA.  1,  517,  et  qui  nous 

35  donne  les  trittyes  d'une  tribu  ath.  Cette  division  avait  un  caractère  mili- 
taire et  était  faite  aussi  en  vue  des  assemblées  du  peuple;  chacune  des  30 
trittyes  avait  ses  magistrats  spéciaux  (TptTTûapxoi). 

^■j[  2"  livr.  Contributions  à  la  Périégèse  de  l'Acropole  d'Athènes  [U.Koeh- 
1er].  I.  La  statue  d'Athèna  et  le  Parthénon  :  on  est  surpris  de  ne  trouver 

40  nulle  part  d'inventaire  de  la  statue  élevée  en  438;  K.  croit  en  retrouver  les 
traces  dans  4  inscr.  du  C.  I.  A.  (ii,  667,  670,  719,727)  ;  il  croit  que  cet  in- 
ventaire delà  statue  elle-même  se  faisait  tous  les  4 ans;  comment  on  s'y 
prenait;  renseignements  parvenus  jusqu'à  nous  sur  chacune  des  parties 
de  la  statue  :  qu'appelait-on  Parthénon  ?  %  Relief  et  torse  d'Athèna  à 

45  Athènes  (1  pi.)  [L.  v.  Sybel].  Étude  d'un  bas-relief  représentant  Athèna 
avec  l'olivier  et  le  hibou;  hauteur  0™34,  largeur  actuelle  O'^IS  ;  époque 
gréco-romaine;  ce  doit  être  une  copie  d'une  œuvre  plus  ancienne;  étude 
d'un  torse  de  la  même  déesse.  %  Notes  de  voyage  [J.  Schmidt].  Inscr.  di- 
verses (55),  recueillies  dans  un  voyage  en  Béotie  et  en  Phocide.  ^  Fouilles 

50  du  f*  Palamède  [H.  G.  Lolling],  1"  fgments  de  vases  sans  autre  ornement  que 
le  brunissage  de  la  terre  ;  2°  vases  avec  bandes  comme  ornements  ;  5°  vases 
plus  richement  ornés  trouvés  dans  la  nécropole  du  f  Palamède;  entrée  de 
la  nécropole  ;  intérieur;  études  sur  les  chambres  funéraires.^  Stèles  funé- 


I» 


MITTHEILUXGEN  DES  DËUTSCHEN  INSTITUTES.  283 

raires  peintes  (1  pi.)  [A.  Milchhoefer].  Étude  de  30  pages  sur  les  stèles 
peintes  et  les  monuments  funéraires,  les  divers  tombeaux;  la  manière 
d'orner  les  stèles  ;  les  amphores  de  marbre  et  les  lécythes  avec  leurs  orne- 
ments, les  diverses  sortes  de  stèles.  T  Comptes  rendus  de  séances. 

^^  3°  livr.  Notes  de  voyage  (fin)  [J.  Schmidt].  Inscr.  recueillies  à  Del-  & 
phes  ;  qqs  bas-reliefs  représentant  Éros  et  Dionysos.  ^  Bas-relief  repré- 
sentant les  Nymphes  (1  pi.)  [A,  Milchhoefer].  Ce  bas-relief  votif  aux  Nym- 
phes et  à  Pan  a  une  largeur  de  0™70  et  une  hauteur  de  0^675  ;  on  y  voit  un 
homme  portant  le  nom  d'Archandros,  vis-à-vis  3  Nymphes,  puis  Pan;  com- 
paraison avec  d'autres  monuments  analogues;  ce  bas-relief  date  du  5»  s.  lo 
f  Gythère  [R.  Weil].  Géographie  de  Cythère,  antiquités  et  inscr.  qui  s'y 
trouvent.  *!  Hermès  attique  ancien  [H.  G.  LoUing].  Le  C.  I.  G.  12  donne, 
d'après  Fourmont,  une  inscr.  qu'il  prétend  provenir  d'un  Hermès  d'Hippar- 
que;  elle  n'est  pas  d'un  de  ces  Hermès,  mais  elle  a  appartenu  à  un  Hermès 
de  cette  époque  ou  même  d'une  époque  antérieure.  Restitutions  diverses  is 
du  texte  de  Fourmont.  Ce  qu'étaient  les  Hermès  et  leur  but.  %  Relief 
d'une  coupe  représentant  Artémis  (1  pi.)  [R.  Kekulé].  Description  de 
ce  fragment  de  coupe  représentant  Artémis,  d'après  un  dessin  de  Gilliéron. 
^  Fouilles  sur  l'Acropole  au  printemps  1880(1  pi.)  [R.  Bohn].  Résultat  des 
fouilles  faites  près  du  temple  de  la  Victoire  Aptère;  divers  fgments  et  inscr.  20 
^  Inventaire  du  trésor  athénien  delà  fin  du  4»  s.  [U.  Koehler].  Ce  fgment 
est  postérieur  à  TOI.  117,  2  (311/10  av.  J.  C)  ;  il  contient  les  comptes  des 
trésoriers  de  la  déesse  pour  les  années  306  !  5  et  305 1 4  ;  il  est  important  pour 
l'histoire  des  finances  alh.  ^[Base  de  Carnéade  [Id.].  Ce  monument  élevé 
en  l'honneur  du  philosophe  Carnéade  (213-129),  fondateur  de  la  nouvelle  Aca-  25 
demie,  par  Attalos  et  Ariarathès,  a  été  trouvé  près  de  la  stoa  d'Attale.  %  Sta- 
tuette équestre  athénienne  [L.  v.  Sybel].  Statuette  en  marbre  pentélique, 
description.  %  Frise  de  l'Èrechtheion  [L.  v.  Sybel].  Énumération  des  divers 
fragments  de  cette  frise  qui  se  trouvent  au  musée  de  l'Acropole.  ^  Pierre- 
limite  du  téménos  d'Artémis  Amarysia  [Lolling].  Description  de  cette  30 
pierre-limite  et  restitution  de  l'inscr.  Artémis  Amarysia  avait  un  culte  im- 
portant dans  le  dême  d'Athmonon  (Pausan.  i,  31,  5).  H  Le  Nymphaion  sur 
îeParnès  [Id.].  Détails  sur  ce  sanctuaire  commun  à  Pan  et  aux  Nymphes 
et  lecture  nouvelle  d'une  inscr.  %  Supplément  à  l'art,  de  Weil  sur  Cythère. 
Une  inscription.  35 

^^  4<'  livr.  Le  monument  de  Porphyrius  [Mordtmann].  (1  pi.) Description 
détaillée  de  ce  monument,  qui  se  trouve  dans  l'église  de  Ste-Irène  à  Cons- 
tantinoplc.  Tf  Fouilles  faites  sur  l'Acropole  d'Athènes  au  printemps  1880 
(suite)  [R.  Bohn].  Inscr.  et  fgments  divers  trouvés  dans  ces  fouilles  fruc- 
tueuses. %  Inscriptions  trouvées  par  Bohn  sur  TAcropole  [Koehler].  Étude  40 
détaillée  et  restitution  des  14  inscr.  trouvées,  les  unes  votives,  les 
autres  contenant  des  décrets  du  peuple  ;  une  mentionne  la  «  <fuXYi  twv  Iuxewv  » 
régiment  de  cavalerie  formé  d'hommes  de  la  même  tribu  (elle  est  du  4«  s.), 
une  autre  le  catalogue  de  vainqueurs  aux  concours  tragiques,  etc.  ^  Sta- 
tue d'AthènaHygieia  à  Athènes  [Bohn].  Détermination  de  la  position  exacte  19 
de  cette  statue.  ^  'Em-ypacpal  MiXtôtûù,  npiwYK;  xat 'A<ppcJiota;  [A.  Papadopoulos 
Rérameus].  5  inscr.  trouvées  à  Milet,  7  àPriène,  une  à  Aphrodisias  (en  Ca- 
rie). ^  Athèna  et  Marsyas  [L.  v.  Sybel].  Description  de  ce  relief  représen- 
tant Athèna  et  le  satyre  Marsyas,  comparaison  avec  des  monnaies.  ^  Liste 
de  noms  athéniens  du  4«  s.  [Lolling].  Cette  liste  se  trouve  sur  une  plaque  so 
de  marbre  pentéhque  ;  restitution  des  noms  qu'elle  donne.  ^navc)çâ-jaX[j.âTtcv 
[K.  Mylonas].  Description  d'une  statuette  de  Pan,  de  0™76  de  hauteur 
trouvée  à  Sparte  et  actuellement  au  Varvakion  ;  comparaison  avec  29  au- 


284  1880.  —  GRÈCE. 

1res  statues  représentant  le  môme  dieu.  ^  Relief  des  Amazones  de  Patras 
(i  pi.)  [L.  Gurlitt].  Nouvelle  figure  de  la  frise  du  temple  de  Phigalie  ré- 
cemment découverte.  Elle  date  de  l'époque  romaine.  ^  Torse  d'Athènes 
(2  pi.)  [U.  K.].  Ce  torse  est  celui  d'un  homme  mort  et  non  d'un  dormeur.^ 

5  AthènaParthénos  [K.  Lange].  Statuette  trouvée  au  nord  du  Varvakion,  re- 
présentant Athèna;  description  détaillée,  surtout  du  casque  et  de  ses  or- 
nements ;  la  Victoire  a  O^'ie  de  haut^  si  Ton  tient  compte  delà  tête  qui 
manque.  Il  Représentations  de  vases  peints  de  Gamiros  [G.  Loeschcke] 
(2  pi.).  Ces  vases  ont  été  trouvés  dans  la  Nécropole  de  Camiros  et  se  trou- 

10  vent  au  British  Muséum;  d'après  les  inscr.  ils  sont  athéniens;  on  y  voit  un 
prêtre  qui  consacre  une  statue  votive;  énumération  d'autres  objets  trouvés. 
Tf  Ornements  de  navires  [Lolling].  On  donnait  aux  navires  des  ornements 
qui  portaient  le  nom  de  diverses  parties  du  corps  humain  ;  les  parties 
ornées  étaient  surtout  la  TTpùavy)  et  la  irpwpa.  Ce  qu'on  entendait  par  ôcpOaXfxoî, 

15  description  d'  «  yeux»  en  marbre.  ^Monument  de  Cyzique[Id].Based'une 
statue  avec  inscription.  A.  K. 

nAPNÀ2202.  T.  4.  Jr.  Remarques  de  grammaire  [K.  Kondos].  vi.  'Evi^pa,  et 

non  â'vt^pa.  VII.  'Ava.^wT:'jp£Î,  àva^wTî'jpiÏTat,  etC,  non  àva.î^<û7Tupcî,  àvaJ^uTvupoÙTai,  etC. 
—  'Àva^W7Tup-/iai;,  et  non  àva^wTTuptooiç.  ^^  Fév.  Suite.  VIII.  Ma.ï[jLOur  u.iuô).  nîÔYi>toç, 

20  et,  moins  bien,  Tvt6r,Ç.  ^Le  frag.  d'Euripide  récemment  découvert  et  la  tra- 
gédie à  laquelle  elle  appartient  [Vernardakis].  (V.  ci-dessus  'Ecpr.a.  t.  «ptX. 
p.  280,  32  et  44).  1  L'ancien  volcan  de  l'Argéos  [M.  Lambros].  L'Argéos,  mon- 
tagne de  Cappadoce,  a  recommencé  à  lancer  des  flammes.  Reproduction 
d'une  monnaie  d'Alexandre  Sévère,  portant  au  ^.  une  représentation  de 

25  cette  montagne  en  éruption  (monnaie  de  Césarée,  Kaiaâptia  Trpo;  tû  'Ap-^aîw, 
ville  appelée  aussi  Eusebeia  et  Mazaca).  1  Fouilles  d'Olympic  [P.  Kavva- 
dias].  Statue  acéphale  de  la  Fortune,  tète  d'empereur  romain  (Titus?),  tête 
(le  jeune  homme,  tête  de  la  Victoire  de  Péonius,  Hermès  polychrome  de 
Praxitèle;  objets  nombreux  de  poterie  et  de  bronze,  tête  du  taureau  cno- 

30  sien  et  autres  débris  appartenant  à  la  métope  du  temple  de  Jupiter,  con- 
servés au  Louvre.  %  L'Hermès  du  Pirée  [Dragatzis].  Stèle  quadrangulaire. 
A  la  partie  inférieure  du  buste  d'un  archonte,  se  lit  une  inscr.  éphébique. 
^  Le  Zeus  de  Gaza  (extrait  de  la  naXi-^^tveaia).  Buste  colossal  de  Zeus 
Olympien  enfoui  sous  2  mètres  de  sable.  ^  Décret  attique d'avant  Euclidé 

05  [['."  Evstratiadis].  Stèle  en  marbre  trouvée  à  Eleusis,  portant  une  inscr.  de 
Cl  lignes,  datant  d'une  année  entre  459  et  420,  probablement  avant  429. 
<V.  ci-dessus  'E<pr,p..T.cp'.x.,p.280,39>.^Lampon  leDevinouleChresmologue 
[S.  S.].  Linscr.  reproduite  ci-dessus  contient  une  disposition  addition- 
nelle, relativement  à  la  publication  du  décret,  dont  le  promoteur  est  un 

40  certain  Lampon,  devin,  contemporain  de  Périclès  etd'Anaxagore.^Inscr. 
honorifique  de  Gorcyre  [J.  Romanos].  (Extr.  du  journal  de  Corcyre  'Ri- 
ghas  de  Phères',27  jr.  1880).  Inscr.  dorienne  datant  de  l'époque  romaine, 
mais,  particularité  rare,  rédigée  dans  le  dialecte  dorien.  ^  Inscr.  funé- 
raire [Stamatélos].  Trouvée  à  Vonitsa  <v.  p.  279,  517>.  Elle  paraît  dater 

i5  du4«  s.  ap.  J.  C,  contient  3  noms  propres  nouveaux,  'AptaTc/.pàr/i,  'Eyj^im, 
A'jai^tvo;,  et  l'adjectif  TvavTcÉdpo;  (la  copie  portait  Travrcêapinc).  ^  Miroir  étrusque 
[S.  S.].  Mention  d'une  communication  d'e  J.  de  Witte  à  l'Acad.  des  Inscr. 
(9  jr.  1880).  ^Nouvelles  archéologiques,  concernant  des  trouvailles  faites 
à  Tanagre,  sur  la  route  de  Phalères,  rue  du  Pirée  ;  à  Nauplie  (inscr.  por- 

&o  tant  "Opo;  'Ao>cXa; kicù)  et  à  Thessalonique  (statuette  de  0°^76  figurant  Eros 
dormant,  d'une  excellente  facture).  ^^  Mars.  Remarques  de  grammaire 

[Kondos].  XI.  hxiài,  >C5t6£(iTWÇ,   tvecTTo>;,    etC,  et    non   iaro;,  xaÔEaToç,  tvêaTo;,  etC. 

*E<iTdç  est  une  altération  de  éarw;  (pour  turao;)  introduite  par  un  grand  nom- 


I 
I 


ÎIAPNÂ220^.  285 

bre  de  copistes  et  par  qqs  critiques  du  moyen  âge,  notamment  Tzetzès  et 
Chœroboscos.  ^  La  maison  des  Pisons  à  Herculanum,  et  la  bibliothèque 
qui  s'y  trouvait  [Sakellaropoulos].  Détails   sur  la  bibliothèque   dite  de 
Philodèmc.  On  y  a  relevé  341  papyrus,  dont  19  publiés  dans  la  1"  série 
des  Vol.  Herc,  176  dans  la  2°  et  146  encore  inédits  sur  lesquels  porte  l'exa-  5 
men  de  Comparetti.  Il  en  reste   1462   dont  le  déroulement  n'a  pu  encore 
avoir  lieu.  Dans  65  des  341  papyrus  déroulés  se  lit  le  nom  de  l'auteur, 
dans  la  proportion   qui  suit  :  Épicure,  11;  Démétrios,  5;  Polystrate,  2; 
Colotès,  2  ;  Carniscos,  1  ;  Philodème,  43;Chrysippe,  1.  Le  traité  de  Philo- 
dème  TTEpî  7voir,u.aT&)v  est  en  plusieurs  exemplaires.  <Gf.Riv.di  filol.,  t.  3>.  lo 
Bustes  de  L.  Calpurnius  Pison,  —  d'A.  Gabinius,  —  de  Sénèque  (?).  Détails 
sur  les  papyrus  latins,  qui,  au  nombre  de  18,  paraissent  avoir  été  mis  à 
part  dans  une  caisse.  D'après   Comparetti,  l'habitation   était  la  propriété 
des  Pisons,  et  la  bibliothèque,  celle  de   Philodème.  ^Décret  d'avant  Eu- 
clide   (le  même  que  ci-dessus),  publié  avec  l'accentuation,  d'après   la  i5 
naXi-^^evEdia  [P.  Evstratiadis].  •([  Statue  de  Ménade  endormie  [Milchhoefer]. 
Trouvée  auprès  de  l'hôpital  militaire.  Comparaison  de  cette  statue  avec 
qqs  autres  analogues  conservées  dansdivers  muséesd'Europe.  La  Ménade 
endormie  a  eu  pour  dérivé  le  type  de  l'Hermaphrodite;  —  le  prototype  de 
l'Hermaphrodite  est  une  imitation  du  prototype  de  la  Ménade  endormie.  ^  20 
DécouA^erte  à  Olympie  d'une  petite  tête  de  Bacchus  enfant.  —  Trouvailles 
de  Nauplie,  analogues  à  celles  de  Mycènes  et  de  Spata.  —  Fouilles  à  Sa- 
mos  dans  un  puits  où  on  a  trouvé  des  dents  d'animaux,  d'une  grandeur 
extraordinaire,  et,  à  22  mètres  de  profondeur,  une  plaque  portant  d'un  côté 
l'inscr.  'Atto'xxwvo?  vup,cpri-^£Tgw  et  de  l'autre  le  mot  vu(Acp£tov.  ^^  Avr.  Sur  la  25 
légende  romaine   de  l'enlèvement  des  Sabines  [L.  Viola,  trad.  en  grec 
par  M.  L.].  Romulus  a-t-il  jamais  existé  ?  Rome  a-t-elle  été  fondée  de 
la  façon  que  rapporte  la  tradition  ?  La  légende  en  question  a  dû  pren- 
dre naissance  dans  ce  double  fait  :  1°  que  le  mariage  religieux  chez  les 
Romains  avait  une  forme  désignée  sous  le  nom  de  'confarreatio';  2''  que,  30 
à  une  certaine  époque,  les  Sabins  constituaient  une  tribu  romaine  établie 
sur  le  mont  Quirinal.  Rapprochement  du  nom  de  Talassius,  Talassus,  in- 
voqué dans  les  mariages  romains,  et  de  celui  de  Vénus  issue  de  la  mer, 
ôaxâoaioç,  et  déessc  de  la  génération.  T[  Remarques  de  grammaire  [K.  Ron- 
dos]. xopi^"^^«  x^^f^v  et  non  /.cpo"^"»!?-  Rétablissement  de  la  forme  ^o^iotiHi  «s 
d'après  Hippocrate,  Galien,  Rufus  d'Éphèse,  Dioscoride,les  scholiastes  mé- 
dicaux, etc.  ^  Glossaire  du  dialecte  de  Trébizonde  [J.  StamatelosJ.  On 
compte  aujourd'hui  4  dialectes  dans  les  pays  de   langue  grecque,  le  Cre- 
tois, le  cypriote,  le  tsaconien  et  le  trapézuntin.  Ce  dernier  n'a  encore 
donné  lieu  à  aucune  étude.  Relevé  des  emprunts  faits  par  ce  dialecte  à  la  40 
langue  des  anciens  Grecs.  %^  Mai.L'Antigone  de  Sophocle  [Pétris].  Étude 
littéraire.  ^  Remarques  de  grammaire  [K.Kondos].aaTu,àaTur,;,  àaroç,  àdTixo'ç. 

àareio;,  d'OÙ  àaxei^ou.ai  [àanï(ju.6t;,  àariïa^.a.)  et  àaTSieûop-ai.  —  àciTiXo;  et  nOU  àaruxo';; 

àoTÎrr.ç,  rare,  se  rencontre  dans  Soph.,à(jTo;est  déjà  dansHom.;  àdrao';,  plus 
rare  que  àcTeloç,  est  opposé  à  ^evi>cdç,  à(iTstî;e<iôai  emporte  une  idée  de  poli-  45 
tesse,  d'élégance.  àoT£Vffp.a,  c'est  la  chose  ou  la  parole  plaisante,  peu  ou 
point  sérieuse.  T[  Sur  la  langue  parlée  par  Jésus  Christ  [Constantin 
Papazis].  Jésus  devait  comprendre,  parler  et  même  écrire  le  grec  et  le  la- 
tin, mais  la  langue  maternelle  était  probablement  un  dialecte  syro-chal- 
déen  ou  araméen  à  peine  connu  de  ceux  qui  l'entouraient.  ^  L'Artémision  50 
[G.  Philaretos].  Ce  temple  s'élevait  sur  un  petit  promontoire  situé  dans  lo 
golfe  d'Eubée,  où  fut  livrée  la  bataille  navale  de  480.  On  a  trouvé  sur  ce  point 
de  nombreuses  monnaies  grecques  et  romaines,  dont  qqs-unes  portent 

B.  i)E  rniLOL.  :  Octobio  1881.  --  Bévue  des  Revues  de  1880.  V.  —  19 


286  1880.  —  GRÈCE. 

l'image  d'Artémis.  Ruines  importantes  d'un  temple,  qui  a  reçu  le  nom  de  la 
Panaghia.  Descr.  du  site  de  l'Artémision.  ^  Fouilles  d'Olympie  [Kawadias]. 
Buste  de  femme  Lapithe  où  l'on  reconnaît  l'œuvre  d'Alcamène,  l'émule  de 
Phidias.  1  Limite  de  Munichie  [J.  Ch.  Dragatzis].  Elle  vient  d'être  déter- 

6  minée  parla  découverte  d'une  inscr.  archaïque.  ^  Théâtre  du  Pirée[J.  A. 
Dragatzis].  Les  fouilles  continuent  et  donnent  des  résultats  importants.  ^ 
Petite  épée  de  Mycènes  [].  Koumanoudis  a  réussi  à  mettre  à  découvert  le 
travail  très  fin  de  cette  arme,  dont  la  poignée  porte  5  clous  d'or.  Le  dessin 
représente  une  lutte  de  4  hommes  contre  3  lions.  ^  Fouilles  de  la  Farné- 

10  sine  [S.  S.].  D'après  les  rapports  de  GefTroy.  %  Continuation  des  fouilles 
entreprises  par  Bohn  dans  les  Propylées.  Inscr.  votive,  du  4°  s.  av.  J.-C. 
^1  Mélanges.  Nouveau  fragm.  d'Euripide  [S.  S.].  Il  appartient  à  une  des 
2  Mélanippes,  la  Mél.  captive.  Papyrus  acquis  par  le  musée  de  Berlin  dans 
la  ville  égypt.  de  Medinet-el-Fayoun.  L'écriture  ne  parait  pas  postérieure 

15  au  4*^  s.  ap.  J.-C.  1^8  publication,  par  Blass  (Zeitschr.  fùr^Egypt.  Sprache, 
1880),  2%  par  le  même  avec  commentaire  (Rh.  Mus.  1880),  3%  par  H.  Weil 
(Revue  de  philol.).  1^  Jn.  Les  monuments  funéraires  des  Grecs  [F.  Ravais- 
son,  trad.  par  S.  S].  Conférence  à  l'association  scientifique.  ^  L'île 
Mégistè  (Castellorizon)  [A.  Spiridis].  Descr.  de  cette  île,  une  des  Sporades, 

20  sur  les  côtes  de  la  Lycie  entre  Patara  et  Myra,  juste  en  face  de  Phellos. 
Inscr.  inédite  (avec  sigma  carré)  :A'.c);  Ms^taTétùç.  Autre  inscr.  publiée  par  Ross, 
finissant  par  les  mots  'Aivdxxuvi  Me-yiaTeï.  ^  Sur  la  langue  parlée  par  Jésus 
Christ  [K.  Lambryllos].  Réponse  aux  observations  contenues  dans  l'art, 
ci-dessus   de  Papazis.  ^  Fouilles   d'Olympie   en  mai  :  Zeus  couronné, 

25  2  statuettes  de  Zeus  nu  et  couronné,  1  d'homme  couché,  tête  d'athlète 
barbu,  etc.  %  Antiquités  du  Pirée  [Dragatzis].  i.  Le  tcl^-Iolç  dans  l'Éphébie. 
Dans  les  inscr.  éphébiques  d'Athènes  on  n'avait  pas  encore  rencontré  la 
trace  d'une  charge  économique,  sauf  peut-être  celle  d'agoranome.  2  inscr, 
seulement  font  exception  et  contiennent  le  litre  de  Taf^ia;.  La  1"  a  été  pu- 

30  bliée  dans  le  n°  de  fév.,  la  2%  qui  l'est  ici,  donne  le  nom  d'un  Tau,îa;,  Phi- 
letairos,  sous  l'archonte  Caillas.  Ce  doit  être  un  4°  archonte  de  ce  nom, 
qui  aurait  exercé  sa  charge  vers  la  fin  du  3'  s.  ou  le  commencement  du 
2°.  II.  Nouvelle  pierre-limite  du  Pirée.  Inscr.  de  la  belle  époque  ainsi  res- 
tituée :  "Opo;  y.r[m^  àv5'paTro^]uv.  m.  Tcxte  de  4  stèlcs  funéraires  du  Pirée. 

35  ^  Inscr.  de  Messène  (Extrait  de  l'Hora,  14  jn.)  [].  Inscr.  archaïques  trou- 
vées à  Ithome,  la  1"  de  18  lignes,  les  autres  d'une  ligne.  Plusieurs  noms 
propres  messéniens  peu  ou  point  connus.  lllJlt.  Remarques  de  grammaire 
[Kondos].  'E7ri€ouXÊucp.ai  au  lieu  de  tuiêouXeûo,  et  ÈTîiêcuXeûo)  Tivoc  au  lieu  de 
mêouXeûw  rivî  sont  particuliers  au  déchn  de  l'hellénisme.  ^  L'emplacement 

40  de  la  sépulture  de  Sophocle.  Polémique  entre  Telfy  et  D.  Pandazis.  Le  1", 
dans  son  roman  historique  'Les  trente  tyrans',  le  place  à  Colone,  sur  la 
route  de  Décélie;  Pandazis  à  Décélie  même.  ^  Antiquités  du  Pirée  [Dra- 
gatzis]. I.  Le  théâtre  du  Pirée  ;  nouvelles  fouilles,  ii.  Le  théâtre  près  de 
Munichie.  Distinction  des  2  théâtres,  ce  qui  expliquela  différence  de  noms 

45  dans  Thucydide  (ôsaTp&v  iv  Tf  Mouvi^îa)  et  dans  Xénophon  (ô.  èv  ne.patsï).  % 
Inscr.  grecque  de  Sélinunte  [P.  Chiotis].  Publiée  par  Ph.  Mariotti  dans 
la  FanfuUa  de  Rome.  Recherches  sur  la  signification  d'un  a  initial  et  du 
mot  p.uaTi;.  Mariotti  interprète  a  zr=  ^ouXy!,  et  voit  dans  p-ucti;  soit  le  sens  du 
mot  'initiée',  soit  un  nom  propre.  Autre  ex.  du  a  initial  =  ^cùxo;  (C.  I.  G. 

80  2104).  MûaTiç  est  un  nom  propre  déjà  connu.  ^^  Août.  Mythologie  néo- 
hellénique [N.  Politis].  Mythes  populaires  météorologiques.  Rappro- 
chements entre  les  superstitions  actuelles  et  celles  de  Tantiquité.  ^  La 
pierre  d'Homère,  c.-à-d.  le  Dascali  (^i^aaxaXeïov),  et  la  tradition  des  habi- 


nÂPNA2202.  287 

tants  deChio  sur  cette  pierre  [Papazis].  A  1  heure  de  la  capitale  de  l'île, 
on  rencontre  une  pierre  debout  où  l'on  a  vu  tantôt  une  stèle,  tantôt  les 
restes  d'un  fauteuil.  La  tradition  en  a  fait  la  tribune  où  Homère,  puis  ses 
successeurs  lisaient  et  expliquaient  ses  poèmes;  Tournefort  l'a  recueillie 
et  admise.  Nouvelles  raisons  qui  la  confirment.^  Fouilles  de  Délos  aux  5 
frais  du  gouvernement  français  [P.  Kavvadias].  Statue  colossale  de  Ofellius 
Marins,  exécutée  par  2  artistes  athéniens  :  Denys,  fils  de  Timarchidès, 
et  Timarchidès,  fils  de  Polyclès.  Grande  inscr.  destinée  au  musée  délien 
qui  va  être  fondé  à  Mycono.  Statuettes  :  1  Muse,  2  Aphrodites  acéphales, 
dont  la  2°  rappelle  celle  de  Praxitèle.  On  a  l'espoir  de  découvrir  sur  le  sol  10 
de  Délos  rien  moins  qu'une  nouvelle  Pompéi.  T[  Le  musée  archéologique 
de  Constantinople[].  Inauguré  récemment  par  le  gouvernement  ottoman. 
Objets  principaux  :  cénotaphe  d'Euripide  ;  trouvailles  faites  à  Thessalo- 
nique  :  une  Perséphonè  endormie,  qui  est  un  chef-d'œuvre.  Antiquités  d'É- 
phèse  :  un  bel  anaglyphe  d'Harmodius  et  Aristogiton,  statue  colossale  de  is 
jCaracalla  foulant  de  son  pied  gauche  le  sol  delà  Crète,  etc.  ^  Nouvelle 
maison  trouvée  à  Pompéi  [S.  S.].  ^  Découverte  de  10  tombeaux  à  Sa- 
jmos.  Bas-relief  avec  inscr.  ^[^  Sept.  Mythologie  néo-hellénique  (suite).  T^ 
[Monnaie  inédite  d'Hypata   [P.  Lambros].  Hypata,  capitale  des  Ainiens 
[dans  le  bassin  du  Sperchius,  au  pied  de  l'QEta,  détruite  par  les  Romains  20 
ll'an  192  av.  J.-C,  n'est  plus  mentionnée  qu'au  6®  s., par  Hiéroclès.  Appelée 
[au  moyen  âge  Néai  nâxpai,  comme  capitale  de  la  Thessalie,  puis  Patraziki, 
par  les  Turcs,  elle  a  repris  son  nom  antique  depuis  la  guerre  de  l'indé- 
pendance. La  monnaie  en  question  (fig.),  en  bronze,  est  la  1'^  connue  por- 
tant le  nom  d'Hypata  :  ('ïTvaTatwv).  Au  droit,  tète  de  Jupiter  ;  au  ^  Athèna,  25 
[tenant  d'une  main  une  Victoire  et  de  l'autre  une  lance.  ^  Notes  sur  l'Élide 
,[J.  Ch.  Dragatzis].  Antiquités  grecques,  romaines,  etc.,  inconnues  ou  non 
[décrites,  relevées  en  Élide.  ^  Le  temple  de  Theisoa  en  Arcadie  [H.  Kavva- 
dias]. Fouilles  de  ce  naos,  dirigé  du  N.  au  S.,  et  non*  de  l'E.  à  l'O.  comme 
[d'ordinaire.  Découvertes  attestant  l'existence  sur  l'emplacement  de  Di-  «0 
^raitsani  d'une  ville  très  antique,  flf  Oct.Mythologie  néo-hellénique  (suite). 
1  Antiquités  du  Pirée[J.  Ch.  Dragatzis].  i.  Anaglyphe  votif  portant  le  mot 
mutilé  eiXixito.  II.  Inscr.  trouvée  sur  un  bloc  de  pierre  et  à  peine  lisible.  ^ 
Inscr.  de  Loryma  en  Carie  [Démosth.  Chaviaras].  4  inscr.,  dont  la  plus 
étendue,  bien  conservée,  a  7  lignes.  T[  Découvertes  au  mont  Athos.  Ana-  35 
lyse  du  rapport  de  Sp.  Lambros  sur  les  mss.  grecs  remarqués  par  lui. 
Relevé  des  textes  relatifs  à  l'antiquité  :  1<>  Discours  inédit  de  Grégoire  le 
Théologien,  Consolations  à  Parthenius  ;  2°   Divers  recueils  parémiogra- 
phiques  inédits;  3"  Collection  sur  Thistoire  des  animaux,  formée  sur  l'or- 
dre de  Constantin  Porphyrogennète.  If  L'Aréopage  au  temps  de  Solon[Pa-  40 
parrigopoulos].  4«  chap.  d'un  livre  inédit  :  'L'Aréopage  dans  l'Athènes 
antique'.  ^  Sur  la  langue  parlée  par  Jésus  [Papageorgis].  Adopte  la  con- 
clusion de  Papazis  (cf.  ci-dessus),  mais  trouve  erronés  qqs  points  secon- 
daires de  sa  dissertation  et  de  celle  de  Lambryllos.  ^  Notes  d'étymologie 
comparée  [K.  Lambryllos].  Figures  et  étymologies  des  mots  servant  à  dé-  45 
signer  la  vie  et  la  mort.  %  Fouilles  de  TAcropole  [S.  S.].  D'après  les 
Miltheil.  ^  Fouilles  d'Orchomène.  Recherches" de  Schliemann  et  de  sa 
femme.  ^  Fouilles  à  Rome  [A.  R.].  Explorations  rue  de  Ste-Sabine  sur 
l'Avenlin,  etc.  ^  Inscr.  grecques  en  Russie  [S.  S.].  D'après  la  Cômm. 
arch.  de  St-Pétersbourg,  pour  1877.  4  inscr.,  dont  une  métrique.  ^^  Dec.  50 
Antiquités  du  Pirée  [Dragatzis].  Inscr.  délimitative  d'une  maison  vendue 
pour  l'acquittement  d'une  dette.  Inscr.  de  l'époque  macédonienne.  Parti- 
cularités nouvelles.  Ruelle. 


288  1880.  —  ITALIE. 

nA\TnN  (organe  du  Syllogue  d'enseignement  d'Athènes).  T.  2,  n"  6,  avr. 
Histoire  de  la  grammaire  grecque  (suite)  [N.  Chalkiopoulos].  Examen  des 
opinions  de  Platon  et  d'Aristote  sur  la  formation  des  mots,  sur  leur 
nature,  leurs  espèces,  sur  les  parties  du  discours.  Influence  des  stoïciens 

5  sur  les  études  grammaticales;  celles-ci  furent  une  conséquence  du  déve- 
loppement qu'ils  donnèrent  à  la  dialectique.  %^  Mai-jn.  Grammaire  [K. 
Kondos].  Examen  des  lormes  usitées  et  inusitées  du  verbe  àxi'ax»,  àiiax.0- 
{Aai.  ^^  Dec.  Sur  les  orthographes  béotiennes  as,  ce,  at,  -n,  ot,  u  [Th.  Papadi- 
mitrakopoulos].  Reprise  d'un  travail  publié  Athinéon,  t.  3,  p.  S6.  L'auteur 

10  combat  l'opinion  de  Blass,  qui  défend  la  prononciation  érasmionne  (Ueber 
die  Aussprache  des  Griechischen,  Berlin,  1870),  et  se  fonde  sur  les  parti- 
cularités bien  connues  de  Torthographe  béotienne,  ae,  ce  au  lieu  de  ai,  oi, 
Ti  au  lieu  de  ai,  u  au  lieu  de  ci,  pour  prétendre  que  dès  avant  Euclide,  ai, 
Cl  avaient  «  en  Grèce  »  une  prononciation  monophthongique^   Ruelle. 

15  npAKTiKA...  Actes  de  la  Société  archéologique  d'Athènes  (jr.  1879  —  jr. 
4880).  Exposé  des  travaux  [St.  Koumanoudis].  Fouilles  au  temple  de  Bac- 
chus.  Découverte  de  61  objets,  dont  2  inscriptions.  Fouilles  près  de 
l'église  de  Raya  Triada  :  4953  objets,  dont  4  inscriptions,  13  monnaies, 
2133  anses  d'amphores  avec  inscr.,  1190  lampes.  Ruelle. 

ITALIE 

Rédacteur  général  :  E.  Châtelain. 

25      iVnnall  deir  Instituto  di  corriepondenza  archeolo^ica. 

T.  51.  Objets  trouvés  dans  un  tombeau  à  Préneste.  2"  série  [W.  Helbig]. 
(cf.  R.  des  R.  1,  246,  35>.  Description  et  commentaire  de  ces  objets  dont 
la  pi.  G  des  Ann.  et  la  pi.  2  du  H»  vol.  des  Monumenti  offrent  les  dessins. 
6  frag.  d'incrustations  en  ivoire  où  l'on  aperçoit  encore  des  traces  de 

30  couleur  et  de  dorures.  H.  montre  que  l'art  d'incruster  en  ivoire  fut  pra- 
tiqué, dès  une  haute  antiquité,  en  Orient  (Cf.  Psaumes  45,  8  ;  Rois  1,  10, 
18,  etc.)  et  en  Grèce  (Schliemann,  Mykenae,  p.  117-179,  p.  178  n.  127,- 
Iliade,  4,  141;  Odyss.  4,  73,  etc.  Il  semble  que  les  incrustations  en  ivoire 
trouvées  à  Préneste  sont  de  provenance  phénicienne  ou  plutôt  carlhagi- 

35  noise.  Candélabre  de  bronze,  haut  de  0  m.  90,  surmonté  d'un  chapiteau 
légèrement  concave  :  il  devait  en  être  fait  le  même  usage  que  du  Xap-T^rrip 
dont  il  est  question  dans  l'Odyssée,  19,  63.  Le  chapiteau  ressemble  à 
ceux  du  chandelier  juif  à  7  branches  représenté  sur  TArc  de  triomphe  de 
Titus.  Cratères,  trépieds,  fibules,  etc.  ^  Observations  sur  la  2"  série  des 

40  objets  trouvés  dans  un  tombeau  à  Préneste  [Fabiani].  Examen  des  sujets 
qui  y  sont  sculptés,  lesquels,  selon  F.,  dénotent  une  origine  assyrienne. 
*^  L'invention  de  la  flûte  [G.  Jatta].  Vase  peint  découvert  près  de  Canosa 
en  1876.  Figures  rouges  sur  fond  noir  (pi.  D).  Personnages  principaux  : 
Minerve  jouant  de  la  flûte,  un  Fleuve,  Marsyas,  Jupiter  ;  au  revers,  Bac- 

45  chantes  et  Satyres  dansant.  L'âge  qu'on  attribue  au  vase  est  le  3°  s.  av. 
J.-C.  1  Deux  miroirs  découverts  l'un  à  Bolsène,  l'autre  à  Télamone  [A. 
Kluegmann].  Le  1"  représente  la  louve  allaitant  Romulus  et  Rémus. 
D'après  la  légende  c'est  Faustulus  seul  qui  découvre  les  2  jumeaux,  mais 
ici  d'autres  personnages  sont  présents  :  Rhéa  Sylvia,  le  Génie  du  mont 

50  Palatin,  etc.  Discussion  sur  l 'époque  où  la  louve  apparaît  surles  monnaies 
romaines  :  inductions  pourétablir l'âge  du  miroir.  Quant  au  mirior  de  Téla- 

(1)    [Voy.  une   réfutation   de'  cet  argument  par  v.   Wilamowitz-Môllendorff,  Zeitschr.  f. 
Gymnasialwesen.  1877,  p.  649  fin.  —  O.  R.] 


ANNALI  DELL'   INSTITUTO  DI  CORRISPONDENZA  ARCHEOLOGICA.  289 

nione,  dont  l'exécution  est  fort  belle,  il  représente  une  métamorphose, 
genre  de  sujet  rarement  choisi  par  les  artistes  anciens.  Médée  tient  approché 
des  lèvres  d'Éson  le  breuvage  qui  le  fait  rajeunir  (Ovid.  Métam.  7,  159). 
Minerve,  'Aôr.vâ  *Y-^(eia  (Preller,  Gr.  Mylhol.l^p.  179)  fournit  ce  breuvage  : 
elle  a  en  main  la  coupe  où  il  a  été  puisé.  Le  père  de  Jason  est  représenté  5 
au  moment  où  la  transformation  extérieure  a  eu  lieu,  mais  son  attitude 
affaissée  prouve  qu'il  n'a  pas  encore  recouvré  la  vigueur  de  la  jeunesse 
(Monumenli,  11  pi.  3).    ^  Deux  compositions  relatives  au  mythe  d'Al- 
ceste  [G.  FranckeJ.  Bas-reliefs  sur  une  base  de  marbre  italien,  ayant  fait 
partie  d'un  monument  funéraire.  Sculptures  grossières  du  3°  s.  de  notre  lo 
è.  Sur  le  1"  on  voit  Alceste  étendue  morte.  Sur  l'autre.  Hercule  qui  vient 
de  délivrer  Alceste  (pi.  E,  1).  T[  Hercule  sur  le  bûcher  [G.  Francke].  Haut- 
relief  en  marbre  (pi.  E,  2).  Conservé  à  Naples.  Les  monuments  anciens 
offrant  une  composition  analogue  sont  passés  en  revue.  •[[  Vase  repré- 
sentant Érichthonios  [R.  Engelmann].  Découvert  dans  File  de  Rhodes,  i5 
conservé  au  Brit.  Mus.  (pi.  F).  Il  porte  peint  de  face  :  Minerve  s'avançant 
vers  le  jeune  Erechthée.  L'enfant  est  assis  dans  une  ciste  placée  sur  un  tas 
de  pierres  d'où  surgissent  deux  serpents.  Au  revers,  deux  filles  de  Cécrops. 
Doit  être   du   5°  ou  du  commencement  du  4^  siècle   av.  n.  è.  %  D'une 
mosaïque  représentant  l'expédition  de  Bacchus  dans  l'Inde  [G.  Ghirardini].  20 
Conservée  aumus.Kircher;  mesure  0,44  sur  0,52  (pl.G).  Bacchus  frappant  un 
barbare.  A  gauche,  uTie  bacchante  ayant  à  ses  pieds  un  barbare  qu'elle 
vient  d'abattre.  Le  dieu  et  la  bacchante  n'ont  pour  toute  arme  que  la 
crosse  'pedum'.  %  Ulysse  échappant  à  Polyphème  [A.  Mau].  Peinture 
murale  de  Pompéi  (cf.  Bullett.  1873,  53;  1877,  91).  Au  1"  plan,  Polyphème,  25 
aveugle,  suivi  de  son  troupeau.  Non  loin,  Ulysse  (?)  et  ses  compagnons, 
épouvantés,  épient  les  mouvements  du  Cyclope.  Copie  d'une  œuvre  bien 
composée  (pi.  H).  %  Sarcophage  trouvé  à  Chiusi  [A.  Milchhoefer]  (pi.  1  du 
9^  vol.  des  Mon.,  et  pi.  A.  B.  des  Ann.).  Cette  trouvaille  importante  a  déjà 
été  décrite  dans  le  Bullettino   de  1877,  p.  196-199.  M.  juge,  d'après  une  3o 
monnaie  romaine  trouvée  dans  le  monument,  un  as  oncial  où  n'apparaît 
pas  encore  le  nom  du  triumvir  monétal,  que  le  sarcophage  est  de  la  1" 
moitié  du  2^^  ou  de  la  fin  du  3"  s.  av.  J.-C.  Formes  qu'affectent  les  sarco- 
phages chez  les  différents  peuples  et  spécialement  chez  les  Étrusques. 
M.  les  étudie    ensuite  sous  le  rapport  artistique  et  essaie  de  les  classer  35 
d'après  ces  éléments  :  il  en  induit  que  le  sarcophage  en  question  appar- 
tient au  3*"  s.^de  n.  è.  1  Sur  le  mythe  d'Érichthonios  [H.  Heydemann]. 
C'est  le  sujet  qui  a  déjcà  été  traité  ci-dessus.  La  présente  interprétation 
du  vase  peint  diffère  quelque  peu  de  la  l'^.  ^  Monuments  de  Capoue  [F. 
von  Duhn].  Urnes,  figurines,  monnaies  de  Tanagra  et  d'Égine  (Mon.,  H,  4o 
pi.  6).  Étude  étendue,  d'où  se  dégagent  de^  considérations  sur  la  façon 
dont  l'art  et  la  civilisation  helléniques  s'introduisirent  en  Italie,  de  même 
que  sur  l'époque  où  ce  progrès  fut  accompli.  ^  D'un  monument  Isiaque 
découvert  près  de  la  voie  Flaminienne  [0.  Marucchi]  (pi.  i).  Cippe  de 
marbre  portant,  sculptés  en  relief  :  latéralement,  Anubis  et  Harpocrate  ;  45 
de  face,  une  figure  d'homme.  A  sa  tète  rase  et  à  ses  vêtements  on  recon- 
naît un  prêtre  d'isis.  Sur  la  base  on  lit  :  m.aemilivs.  crescés  (sic)  fecit. 
siBi  I  ET.AEBVTiAE.EVTVciAE.LiBERTAE.  Dans  ccttc  inscr.  le  nom  de  l'af- 
franchie n'est  pas  le  'gentilicium'  du  patron.  Sans  doute  celui-ci  appar- 
tenait originairement  à  la  gens  Aebutia  ;  il  aura  passé  dans  la  famille  50 
Aemilia  par  adoption.  L'affranchissement  de  son  esclave  se  sera  fait 
avant  cette  adoption.  Détails  historiques  sur  le  culte  des  divinités  égyp- 
iennes  à  Rome.  Appendice  :  Sur  un  autre  cippe  portant  une  inscr.  rela- 


290  1880.  —  ITALIE. 

tive  à  un  Mictor  triarum  decuriarum'.  ^  Deux  statues  de  femmes  assises 
[F.  von  Duhn].  Conservées  au  Musée  Torlonia  h  la  Lungara  (Mon.  II,  pi. 
H,  12).  La  1"  a  été  trouvée  près  de  Rome  en  1824  ;  elle  est  en  marbre 
pentélique  :  on  la  suppose  du  4«  siècle  av.  n.  è.  La  2«,  découverte  dans 

^  la  Villa  àes  Gordiens,  offre  les  traits  idéalisés  de  Livie.  Parallèle  entre  ces 
deux  statues  en  vue  d'établir  leur  valeur  artistique  respective.  Description 
de  plusieurs  statues  qui  se  rattachent  à  ce  type.  ^  Sur  un  type  d'athlète 
usité  dans  la  statuaire  [H.  Brunn].  C'est  le  suivant  :  l'athlète  est  debout  ; 
de  la  main  droite,  munie  du  balsamaire,  il  verse  sur  ses  membres  l'huile 

^'^  servant  à  les  oindre.  B.  étudie  une  statue  conservée  à  Monaco  et  une 
autre  du  musée  de  Dresde,  offrant  ce  type  (Mon.  11,  pi.  7  ;  Ann.,  pi.  S  T). 
%  Scène  d'amour,  peinture  sur  un  vase  athénien  [G.  Robert].  Le  vase  se 
trouve  au  musée  du  Varvakion,  il  a  la  forme  d'une  oenochoé,  de  0  m.  30 
de  haut.  Belle  peinture  de  la  moitié  du  4«  siècle  av.  n.  è.  (pi.  N).  Repré- 

^^  sente  une  jeune  femme  assise,  une  hétère  selon  R.  Elle  a  les  yeux  fixés 
sur  un  éphèbe  qui  s'avance  guidé  par  Éros.  ^  Déjanire,  statue  du  musée 
Chiaramonti  [C.  Robert].  Déjanire  est  assise,  le  torse  nu  (pi.  M).  Belle 
statue  décorative  du  commencement  de  l'Empire.  ^  Thétis  apportant  les 
armes  d'Achille  [R.  Engelmann].  Vase  peint  du  Musée  britannique  (Mon. 

20  H,  pi.  8).  Sujet  principal  :  Thétis  tient  embrassé  son  fils  que  la  mort  de 
Patrocle  plonge  dans  la  douleur.  Deux  personnes  de  la  suite  de  Thétis 
portent  les  armes  du  héros.  Minerve  est  présente,  elle  encourage  Achille 
à  venger  Patrocle.  ^  Vase  du  Musée  britannique  représentant  un  xœao; 
[R.  Engelmann].  On  y  voit  quatre  personnages  dont  l'un,  particularité 

26  inusitée  dans  une  scène  comique,  est  coiffé  de  la  tiare  phrygienne  (pi. 
U).  1  Tète  de  Sapho  [F.  Gamurrini].  En  marbre  de  Paros,  conservée  au 
palais  Pitti,  à  Florence.  Copie  d'une  œuvre  de  Tépoque  de  Praxitèle  (pi. 
0).  G.  y  voit  le  véritable  portrait  de  Sapho,  ou  du  riioins  le  type  que 
l'antiquité  avait  adopté  comme  tel.  ^  Les  trouvailles  faites  dans  l'antique 

30  nécropole  de  l'Esquilin,  1"  partie.  Petits  autels,  ornés  de  figures,  en 
terre  cuite  [E.  Dressel].  Le  plus  grand  ne  mesure  que  0  m.  25  de  h.  sur 
0°^;i2  de  1.  On  suppose  qu'ils  servaient  de  supports  aux  lampes  funèbres 
ou  qu'on  y  brûlait  de  l'encens  (arula  turicrema).  Descr.  de  20  types  de 
ces  autels  ;  les  reliefs  qu'ils  offrent  sont  souvent  très  remarquables  sous 

35  le  rapport  du  dessin,  du  modelé  et  de  la  composition  (Monumenti  11,  pi. 
10,  10  a;  pi.  P,  Q  du  volume).  D.  examine  longuement  la  question  de 
leur  origine;  il  conclut  qu'ils  sont  Tœuvre  d'artistes  étrusques,  mais 
qu'ils  ont  été  fabriqués  dans  le  Latium.  Il  suppute  qu'il  y  a  un  siècle  de 
différence  entre  ces  'arulae'  dont  le  style  est  archaïque,  et  les  plus  ré- 

40  centes.  Ces  dernières  ne  remonteraient  pas  au  delà  de  la  moitié  du  6^  s. 
de  Rome.  ^  Vases  étrusques  avec  représentations  relatives  aux  Enfers 
[G.  Koerte].  Trois  de  ces  vases  sont  publiés  pour  la  première  fois  dans  le 
11»  vol.  des  Mon.  pi.  4,  5.  Ils  ont  été  trouvés  à  Orvieto  et  ils  sont  de  la 
décadence  de  la  peinture  sur  vases.  Dans  les  scènes  mythologiques  qu'ils 

45  portent  on  distingue  Pluton,  Caron,  Cerbère.  Sur  un  quatrième  vase  (pi. 
V  du  volume)  on  remarque  une  espèce  de  Caron  femelle,  qui  rappelle  la 
'xapovTiciaa.'  d'une  poésie  néo-grecque.  Cf.  Schmidt,  der  Volksglaube  der 
Neugriechen,  245.  ^  Tête  de  petite  dimension  provenant  d'Athènes  [W. 
Klein].  En  marbre  grec  (pi.  K  et  L).  Se  trouve  au  Musée  du  Varvakion  ;  K. 

50  la  donne  comme  étant  de  Tépoque  de  Praxitèle.  Peut-être  tète  du  jeune 
Dionysos.  Siège  de  marbre  conservé  au  palais  Corsini  [Helbig].  Exhumé 
à  Rome  (Mon.  H,  pi.  9).  Porte  en  relief  des  scènes  de  chasse,  sacri- 
fices, etc.  Spécimen  de  l'art  osque.  Ed.  Gellens-Wilford. 


ARCHIVIO  STORICO  PER  LE  PROVINCE  NAPOLETANE.  291 

Archivlo  délia  Societià  Itomana  di  Storia  patria.  Vol.  4, 
fasc.  I.  D'une  légende  relative  à  la  naissance  et  à  la  jeunesse  de  Cons- 
tantin le  Grand  [A.  Coen].  Exan:ien  du  traité  anonyme  publié  récemment 
par  Heydenreich;  essai  pour  dégager  les  faits  historiques  des  récits  roma- 
nesques. Le  mss.  de  la  biblioth.  Chigi  à  Rome  (Q.  ii,  51,  chart.  s.  xi)  con-  s 
tient  ce  même  opuscule  avec  qq.  variantes  meilleures  dont  C.  commu- 
nique une  liste  choisie  (à  suivre).  E.  C. 

Archlvlo  etorico,  artiBtîco,  archeologico  e  letterario 
delia  città  e  provincia  dlRoma.  Année  6,vûl.  4,  fasc.  4.  Archéo- 
logie [Gori].  Dernières  fouilles  de  Rome  au  forum,  dans  la  via  Sacra  et  à  lo 
la  Farnesine.  Trésor  découvert  dans  la  tombe  de  Marie  femme  d'Honorius. 
Inscr.  de  Stilicon,  une  des  plus  importantes  du  5«  siècle.  Elle  fait  allusion 
à  la  victoire  remportée  à  Pollenza  et  à  Vérone  en  403  sur  les  Goths  d'Alaric 
par  les  fidèles  et  courageux  soldats  de  Stilicon.  Gori  réfute  qq.  erreurs 
de  Mommsen  et  de  Henzen.  —  Inscr.  de  Gordien.  Véritable  emplacement  is 
des  Carinae  et  du  Ceriolensis  ou  Gerionia  (Varron,  L.  L.  4,  47).  Sépulcre 
de  la  gens  Sulpicia.  Cippes  et  inscriptions  diverses.  E.  C. 

Arctiivio  etorlco  itaiiano,  4^  série,  t.  5.  Fasc.  2-3.  Motif  de  l'abdi- 
cation de  l'empereur  Dioclétien  [Morosi].  Opinions  des  anciens.  L'auteur 
propose  (dans  cet  article  et  2  autres)  une  nouvelle  solution.  ^^  T.  6,  fasc.  20 
2.  C.  de  Fkâncesghi,  Ulstria.  Note  storiche  [G.  Occioni  Bonaffons].  Livre 
fait  avec  talent  et  impartialité.  ^  G.  Dotto  de  Dauli,  Vltalia  dai  primordii 
air  Evo  antico  [G.  Rosa],  Beaucoup  de  soin.  T[  Mélanges  de  paléographie 
et  de  diplomatique  [C.  Paoli].  i.  L'écriture  d'or  dans  les  documents;  notice 
sur  un  acte  de  1114  conservé  à  Florence,  dont  la  première  ligne,  en  on-  25 
ciale,  est  ornée  d'or  et  de  rouge,  n.  Une  charte  opistographe  du  8«  siècle. 
Une  charte  que  Brunetti  croyait  mutilée,  ne  l'est  pas,  mais  la  suite  du 
texte  est  écrite  au  revers;  fait  assez  rare.  Tf^f  Fasc.  3.  D.  Gomparetti,  Rela- 
zione  sui  papiri  ercolanesi  [Paoli].  <cf  plus  loin,  p.  293,  10).  La  méthode 
inventée  par  Sickler  en  1819  pour  dérouler  les  papyrus  n'aboutissait  qu'à  30 
leur  destruction.  La  direction  du  Musée  de  Naples  a  fa.it  mieux.  Le  cri- 
tique ne  partage  pas  l'avis  de  G.  qu'à  l'avenir  on  devrait  laisser  de  côté 
les  fragments  très  courts,  mais  il  approuve  l'idée  de  G.  que  l'officine  des 
papyrus,  confiée  à  des  hommes  techniques,  soit  placée  sous  la  direction 
d'un  philologue  expert  qui  reverrait  les  textes  avant  la  publication.  E.  G.  35 

Arclilvlo  storico  perle  province  !^apoletane.  Anil.  5,  fasc. 
2.  Inscription  latine  [G.  de  Petra].  A  Tollo,  entre  Ghieti  et  Ortona,  on  a 
trouvé  un  cippe  avec  une  inscr.  pleine  de  réminiscences  poétiques:  «  Sex. 
NiNNivs.  M.  F.  I  BvTiGV  s  AV  s  I  crcptam  e  gremio  qum  ia  |  diem  nuptis 
faxs  altéra  morti  |  erepta  atque  patri  namqe  infan  |  hic  quoque  inauditu  40 
sentiet  ips  |  desiderioque  tenentes  conceleb  [  ipsi  certant  titulum  hune 
celeb  I  parcite  (dum)  parcites  crédite  mi  ne  |  sex  ninnivs  sex.  f.  bvticvs, 
etc.  »  Inscr.  importante  en  ce  qu'elle  est  la  seule  authentique  d'Ortona, 
les  autres  ayant  été  suspectées  par  Mommsen  comme  ne  reposant  que  sur 
l'autorité  de  Ligori.  ^^  Fasc.  3.  Fiokelli,  Documenti  inediti  per  servire  alla  45 
storia  dei  Musei  d'Italia.  Utile  pour  la  connaissance  des  anciens  musées, 
entre  autres  du  Musée  de  Portici  en  1802  où  étaient  déposés  les  objets 
trouvés  à  Herculanum.  ^  Furchheim,  Bibliotheca  Vompejana.  Gatalogo 
ragionato  di  opère  sopra  Ercolano  c  Pompei  pubblicate  in  Italia  ed  ail' 
Estero  dalla  scoperta  délie  due  città  fino  ai  tempi  piu  recenti.  Gon  un  50 
appendice  sul  Vesuvio  [].  Publié  par  un  libraire  de  Naples  ami  de  l'anti- 
quité. 196  ouvrages  sur  Herculanum  et  130  sur  Pompei  sont  mentionnés, 
mais  la  liste  est  très  incomplète.  E.  C. 


292  1880.  —  ITALIE. 

Arclitvio  Btorico  siciliano.  Nouv.  sér.  4«  année,  fasc.  3.  léron  et 
les  3  premières  pythiques  de  Pindare  [Niccolo  Camarda].  Il  faut  transposer 
ces  odes  ;  la  2*^  doit  être  la  l'^,  et  réciproquement;  la  3«  faisant  suite  à  la  1°. 
Les  éloges  adressés  à  léron  ne  sont  pas  une  fière  ironie,  comme  le  pen- 
5  sait  Grote,  mais  l'expression  de  louanges  méritées.  ^^  Fasc.  4.  Études 
sur  l'histoire  de  Palerme  à  Tépoque  antique  [A.  Holm].  La  ville  a  été  fondée 
par  les  Grecs  et  non  par  les  Phéniciens.  Il  existe  18  autres  lieux  portant 
le  même  nom  de  Panormos,  tous  fondés  par  des  Grecs.  Palerme  était 
habitée  par  des  Grecs  bien  avant  l'invasion  grecque  dont  parle  Thucydide 

10  et  qui  prit  aux  Phéniciens  une  bonne  partie  de  la  Sicile.  E.  G. 

ii^rchivio  «torlco  i^ombardo.  Année  7,  fasc.  2.  Dans  la  Rivista 
archeologica  Comense,  annexée  à  cette  publication,  on  trouve  :  Sur 
un  tombeau  de  l'âge  de  fer  [A.  Longhi].  %  Découvertes  récentes  d'anti- 
quités romaines  à  Come. 

15     ii^rchivio  Veofeto-  T.  19.  Histoire  monumentale,  littéraire,  paléo- 
graphique de  la  bibliothèque  capitulaire  de  Vérone  (suite)  [G.  B.  Giuliari]. 
i%.tti    délia    R.    i^ccademia    del    L.incei.    Année    276.    3°    sér. 
(sciences  morales,  historiques  et  philologiques).  T.  3  (suite).  Recherches 
alexandrines  [Lumbroso].   Étude  sur  la  fête  du  25  Tibi  (20  janvier)  en 

20  Egypte.  —  Lettre  d'Alexandre  à  Cléomène,  gouverneur  de  l'Egypte  (Arrien 
7,  23);  on  n'est  pas  sûr  qu'elle  soit  authentique.—  Place  qu'occupait  Alexan- 
drie dans  le  bilan  actif  de  l'Egypte  ;  à  l'époque  de  sa  décadence,  elle  four- 
nissait annuellement  80  millions  de  francs  d'impôt.  —  Culte  d'Auguste  à 
Alexandrie.  —  La  via  nova  Hadriana  de  Bérénice  à  Antinoé  était  pourvue 

25  d"aquationes',  de  'stationes'  et  de  'praesidia'.  Détails  empruntés  à  un 
ms.  de  la  Bibl.  du  roi  à  Turin,  contenant  le  journal  d'un  voyage  scienti- 
fique entrepris  par  deux  Français,  Bert  et  Raffeneau-Delile,  aux  mois  de 
Frimaire  et  Brumaire  de  l'an  ix.  —  Sur  le  caractère  des  Alexandrins. 
^  Travaux  publiés  en  Italie  sur  l'Egypte  et  Alexandrie  [Id.].  (Long  art., 

30  avec  index.)  ^  Du  séjour  primitif  des  peuples  sémitiques  [I.  Guidi].  Argu- 
ments en  faveur  de  la  Babylonie.  f  ^  Année  277.  T.  4.  La  cachette  de  Vé- 
néra [L.  A.  Milani].  C'est  le  plus  grand  amas  connu  de  monnaies  romaines 
de  la  2°  moitié  du  3°  siècle  de  notre  ère.  On  en  compte  4665.  L'auteur  les 
décrit  et  les  classe  (mémoire  de  213  pages  et  2  pi.).  %  Topographie  de 

35  Rome  antique.  Commentaires  de  Frontin  sur  les  eaux  et  les  aqueducs. 
Sylloge  épigraphique  des  eaux  [R.  Lanciani].  (Mémoire  de  400  pages  et 
iO  pi.  dont  nous  ne  pouvons  qu'indiquer  les  chapitres  :>  1°  Des  eaux  de 
sources  à  Rome  ;  du  Tibre,  des  puits  d'eau  vive  ;  des  sources  urbaines, 
des  compluvii  et  des  citernes.  2°  De  l'eau  Appia.  3°  De  l'Anio.  40  Des  eauxj 

40  Marcia,  Tepula  et  Julia.  5*  Des  eaux  tusculano-albaines,  difîérenles  de  la! 
Julia  et  de  la  Tepula.  6"»  De  l'eau  Virgo.  7°  De  l'Alsietina.  8°  De  la  Claudia 
et  de  l'Anio  nouveau.  9°  De  la  Trajana.  10°  De  TAlexandrina.  11°  De  l'a- 
queduc de  la  villa  des  Quintilii.  12°  Des  quatorze  eaux  de  Procope.  13°  Des 
conduites  pour  la  distribution  des  eaux.  14°  Sylloge  épigraphique  (plus 

45  de  690  inscr.  relatives  aux  eaux).  15°  Des  magistrats  des  eaux  (magistrats 
républicains,  curatores  aquarum,  officiers  et  fonctionnaires  inférieurs  ; 
système  de  l'administration).  16°  Architecture  hydraulique.  17"  Du  droit 
'ducendae  tuendaeque  aquae'  :  des  concessions  d'eau  aux  particuliers  ; 
des  formantes  administratives  et  techniques  pour  dériver  l'eau  accordée  ; 

50  des  expropriations  pour  utilité  publique  ;  de  la  servitude  des  propriétés 
traversées  par  les  aqueducs;  droits  des  propriétaires  traversés  par  les 
aqueducs;  de  la  prestation  des  travaux;  de  la  zone  neutre  le  long  des 
aqueducs;  de  *vectigalium  reditu  ad  jus  aquarum  pertinentium ' ;  des 


ATTI  DELL  A.  R.   ACCADEMIA  DEI  LINCEI.  293 

sanctions  pénales.  %^  T.  5.  Le  rire  sardonique  [Ettore  Pais].  Sens  de  cette 
expression  ;  critique  des  explications  fournies  par  les  anciens.  Elle  doit 
être  originaire  d'Asie  mineure,  peut-être  de  la  Lydie,  et  tirée  du  culte  de 
Sardan  ou  Sandan  ;  les  victimes  offertes  à  ce  dieu  se  jetaient  joyeuses  sur 
le  bûcher  ;  l'expression  fut  employée  ensuite  pour  un  rire  douloureux  ou  ^ 
un  rire  forcé.  Origine  des  fausses  interprétations.  T  Sur  le  sort  du  mot 
'philosophe'  [Lumbroso].  Philosophus  peut  signifier,  à  partir  du  4^  s.  de 
notre  ère,  'artiste',  puis,  opposé  à  'pecuarius',  signifie  le  seigneur  d'une 
villa  (dans  une  mosaïque  de  thermes  romains,  en  Numidie).  Mais  dans 
Pline,  ce  mot  n'a  pas  le  sens  que  lui  attribue  De  Vit.  ^  Rapport  sur  les  lo 
papyrus  d'Herculanum  [D.  Comparetti].  Histoire  de  la  découverte  (1752), 
difficultés  pour  dérouler  et  lire  ces  papyrus.  État  actuel  de  la  question. 
Catalogue  des  papyrus  déroulés  et  inédits  dont  les  dessins  sont  conservés 
là  Naples  ou  à  Oxford  dans  la  Bodléienne.  La  Direction  du  Musée  de  Na- 
'  pies  prépare  un  Catalogue  général  très  complet.  ^  Sur  la  manière  de  is 
traiter  la  chevelure  et  la  barbe  à  l'époque  homérique  [Helbig].  Les  Grecs 
d'Homère  ressemblaient  beaucoup  plus  aux  compagnons  du  roi  Hiram  de 
Tiro  qu'aux  Athéniens  de  l'époque  de  Périclès  ;  ils  avaient  un  style  asia- 
tique, contrairement  aux  opiniofis  courantes.  ^  Observations  d'histoire 
romaine,  de  S37  à  217,  sur  les  légions,  les  imperii  et  l'institution  des  pro-  20 
vinces  consulaires  [Al.  Tartara].  Importance  du  témoignage  d'Appien  qui 
reproduit  sans  doute  Fabius  Pictor  pour  cette  époque  obscure. 

ff  Rapports  sur  les  fouilles  d'antiquités  communiqués  à 
l'Académie,  d'après  l'ordre  du  Ministre,  par  G.  Fiorelli.  Mai  1879. 
1.  Asti.  Terres-cuites,  miroirs,  monnaies.  ^3.  Olmeneta  (près  Crémone).  25 
Découverte  de  408  pièces  de  monnaies  dans  les  ruines  d'une  villa  romaine  ; 
ce  sont  des  denarii  en  argent.  ^  4.  Calvatone.  Fouilles  fructueuses 
dans  la  propriété  d'Antonietta  Gamba  :  candélabre  en  bronze,  fragments 
architectoniques,  etc.  ^  7.  Asolo.  Fragm.  d'inscriptions.  ^\  8.  Fane.  Inscr. 
fragmentaires.  Tf  11.  Orvielo.  Tombes  archaïques.  ^  14.  Tolfa  <cf.  R.  des  3o 
R.  4,288,  16>.  Restes  de  nécropole.  ^  15.  Rome.  Beaucoup  de  petites  trou- 
vailles, entre  autres  des  inscr.  Via  Latina  et  Via  Ostiense.  T[  16.  Preturo. 
Plusieurs  inscr.,  qq.  bas-reliefs.  If  18.  Pompei.  Description  de  nombreuses 
peintures  [Sogliano].  Représentations  de  Bacchus.  %  19.  Atella.  Tombes. 
%  21.  Sybaris.  Barnabei  a  relevé  qqs.  inscr.  grecques  dont  une  provient,  35 
suivant  Comparetti,  d'un  initié  aux  mystères.  ^[25.  Cagliari.  Trouvailles 
dans  un  pozzo.  T[  27.  San-Sperato.  Tombes  puniques.  •[[  33.  Oschiri.  Restes 
de  nécropole  romaine. 

n  J'î-  2.  Angera  (ancienne  station  mihlaire).  Vases  en  terre  cuite. 
T  3.  Padoue.  Inscr.  des  familles  Cameria  et  Cartoria.  --  A  Monselice,  qq.  4o 
inscr.  de  Volumnius.  T[  5.  Forli.  Description  de  840  deniers  consulaires 
trouvés  à  Pieve  Quinta  [Santarelli].  Ce  trésor,  analogue  à  celui  découvert 
en  1859  à  Arbanates  (France),  a  dû  être  enfoui  vers  l'an  717  de  Rome,  par 
le  possesseur  effrayé  du  soulèvement  de  la  Gaule.  On  y  remarque  une 
monnaie  du  roi  Juba,  avec  inscr.  numide.  Le  Musée  de  Forli  possède  ainsi  *^ 
plus  de  5500  médailles.  If  7.  Rome.  Fragm.  de  statues,  d'inscr.;  monnaies. 
1  9.  Pentima.  Tombes,  inscr.;  fragm.  d'os  travaillé.  If  11.  Pignataro-Inte- 
ramna.  Piédestal  d'une  statue  élevée  par  le  peuple  'Interamnatium'  à  M. 
Senlius,  sous  le  consulat  de  Bassus  et  Filippus.  ^  13.  Suessula.  Tombes  ; 
une  inscr.  grecque.  Tl  14.  Pompei.  Objets  divers.  ^  15.  Salerne.  Tombes  ^0 
et  inscr.  •]"  16.  Lipari.  24  tombes  contenant  45  vases. 

^1  Jlt.  1.  Como.  Inscr.  funéraire  dont  les  caractères  attestent  le  5°  s. 
de  notre  ère.  ^f  2.  Rondineto.  Découvertes  préromaines  déjà  mentionnées 


294  1880.   —   ITALIE. 

dans  la 'Rivista  archeologica  délia  provincia  di  Como'.  num.  il  et  13 
[Barelli].  ^  3.  Cantù.  Tombes;  monnaies.  %  4.  Castelvetro.  2  tombes  très 
riches,  restes  de  la  belle  époque  de  la  puissance  Étrusque.  ^  H.  Rome. 
Via  Portuense,  une  inscr.  métrique  de  4  vers.  ^  17.  Pompei.  Peu  de  ré- 
5  sultats.  %  18.  Castellamare  di  Stabia.  Inscr.  funéraire.  ^  Erbesso.  Beaux 
vases;  transférés  au  musée  de  Syracuse,  qui  ne  possédait  rien  de  la  né- 
cropole d'Erbesso. 

^^  Août.  1.  Lodi.  Vases,  objets  divers,  f  2.  Adria.  Fouilles  dans  le  jar- 
din public  (avec  plan)  [Bocchi].  Fragm.  de  statues,  vases,  etc.  f  4.  Pen- 

10  tima  (Corfinium).  En  recherchant  les  fortifications  de  César,  on  a  trouvé 
l'inscr.  «  pes.  pros.  ecuf.  incubât.  |  casnar.  oisa.  aetate  1  c.  anaes.  solois. 
des.  forte  |  faber.  »  ^  6.  Castellamare.  Inscr.  funéraires  et  un  milliaire 
d'Hadrien  trib.  potu.  cos.  m.  ^  7.  Découvertes  faites,  durant  la  construc- 
tion des  chemins  de  fer  Calabro-Siciliens,  à  Torremare-Potenza,  Crotone, 

15  etc.  Gir^enti  (restes  de  la  nécropole  d'Agrigente). 

Tf^  Sept.  3.  Citta  di  Castello.  Inscr.  «  L.  Vennius  Sabinus  (?)  cum  efficace 
fil.  fontem  et  conceptum  aquae  suis  terminis  usq.  ad  kaput  formae  pu- 
blicae  tifernatibus  tiberinis  d.  d.  »  ^  4.  Castelleone  di  Suasa.  Objets  d'or, 
argent;  terres  cuites.  ^  6.  Rome.  Marbre  avec  inscr.  d'un  'aedituus  Ve- 

20neris'.  f  7.  Gassino.  Inscr.  mentionnant  un  temple  dédié  à  Jupiter. 
^  8.  Pompei.  Rien  d'important.  ^  9.  Fasano.  Deux  beaux  vases  trouvés  à 
Egnazia  [Jatta].  ^11.  Barletta.  Tombes  et  monnaies  d'argent  mentionnant 
les  noms  de  50  familles  romaines.  T  12.  Sybaris.  Rapport  sur  les  fouilles 
[Cavallari]  (avec  plan  topographique  de  la  région). 

25  ^^  Oct.  1.  Vintimille.  Grandes  amphores  près  du  théâtre  antique. 
^  2.  Lac  de  Garde.  Bronzes  nombreux.  ^  3.  Fossombrone  (Forum  Sem- 
pronii).  Tombes,  anneaux,  lampes.  ^4.  Todi.  Urnes,  vases,  ornements; 
une  sculpture  (fig.)  curieuse  pour  le  costume.  ^  6.  Rome.  (Nouveau  plan 
des  fouilles  du  Forum.)  Beaucoup  d'inscr.  céramiques;  inscr.  funéraires. 

30  Long  fragm.  de  '  laterculum'  militaire  (30  Hgnes).  Une  inscr.  ainsi  conçue  : 
«  CoUegio  salutari  Fortunae  reducis  Hermès  Gosmi  Vilici  vicarius  d.  d.  » 
^  8.  Alatri.  Recherches  sur  l'antique  aqueduc  dans  cette  ville  [Tucci]. 
Étude  topographique.  ^  11.  Pompei.  Découvertes  topographiques,  pein- 
tures et  inscr.  [Sogliano].  On  remarque  un  graffito  écrit  par  un  ignorant: 

35  «  fiJius  salaxquot  mulierorum  difutuisti  »  et  les  suivants  :  «  Marthae  hoc 
trichilinium  est,  nam  in  trichilino  cacat  »  —  «  cacator,  cave  malum  ». 
%  12.  Termini-Imerese.  Inscr.  du  tribun  militaire  Pollienus. 

^^  Nov.  1.  Como.  Tombe  préromaine.  ^2.  Giviglio.  Nouveau  rapport 
[Barelli]  <cf.  R.  des  R.  4,  284,  53).  ^  3.  Gravedona.  2  tombes  romaines, 
vases.  4  4.  Fino  Mornasco.  Tombe  romaine,  vaisselle.  ^  5.  Castione.  Os- 
sements, vases.  ^  7.  Genisola.  Rapport  sur  la  découverte  d'une  nécropole 
ligure  [Podestà].  Nombreux  vases  et  objets  divers  (reproduits  dans  2  plans). 
t  9.  CastelS.  Pietro  deirEmilia,  près  Bologne.  Objets  provenant  de  tom- 
bes et  qui  seront  déposés  au  musée  de  cette  ville.  ^  10.  Forli.  Restes  de 

^5 'pavimentum  testaceum' ;  terres  cuites.  T  11.  Corneto-Tarquinia.  Terres 
cuites,  bronzes,  inscr.  ^  12.  Rome.  Inscr.  céramiques  et  autres.  Mosaï- 
ques dans  les  thermes  d'Antonin.  Peintures  à  la  Farnésine.  ^  13.  Aquila. 
Fragm.  d'inscr.  important  pour  l'histoire  de  cette  ville.  ^  14.  Corfinium. 
Continuation  des  fouilles  [De  Nino].  ^  15.  Alfedena.  72  lombes.  Plus  de 

^0  150  objets  qui  étendront  nos  connaissances  sur  la  vie  des  antiques  popu- 
lations voisines  du  Samnium.  ^  16.  Sepino.  Bronzes,  or,  argent,  terres 
cuites.  T[18.  Pompei.  Peu  de  résultats.  On  restaure  les  anciennes  décou- 
vertes. %  20.  Termini-Imerese.  Mosaïques  sur  la  colline  de  S.  Lucia. 


ATTI  DELLA  R.   AOCADEMIA  BEI  LINCEI.  295 

^1  Dec.  3.  Sarteano.  Nécropole  préhistorique.  T  6.  Rome.  Cippes  avec 
inscr.  funéraires.  Statuettes  ;  une  inscr.  grecque  relative  à  Marc  Aurèle. 
Via  Osliense,  près  du  temple  de  Vulcain,  un  'album'  de  noms.  T[  8.  Sul- 
mona.  Fragm.  architectoniques.  %  9.  Cumes.  Fouilles  dans  la  propriété 
de  Palumbo  [E.  Stewens].  Tombes  nombreuses.  T[  14.  S.  Giorgio  sotto  6 
Tarante.  2  vases.  ^  15.  Tarante.  Vases,  f  17.  Fonni.  Importance  pour  la 
topographie  des  trouvailles  faites  à  Sorabile. 

11^  Jr.  1880.  2.  Citta  di  Castello.  Grande  quantité  de  bronzes  trouvés 
dans  les  champs  et  dépesés  en  partie  au  musée  de  Pérouse  ou  à  Arezzo. 
%  4.  Norcia.  Importantes  découvertes  faites  à  Ancarano  [Guardabassi]  lo 
(avec  2  plans,  l'un  des  constructions  irrégulières  et  du  temple  d'Ancarano, 
l'autre  reproduisant  les  bronzes  antiques  conservés  désormais  au  musée 
Guardabassi,  à  Pérouse).  Descr.  détaillée.  ^  8.  Rome.  Inscr.  funéraires. 
%  9.  Pompei.  Ruines  romaines  aux  environs  de  la  ville.  ^  10.  Taranto. 
Lames  de  plomb  avec  inscr.  de  noms  propres  grecs.  T  11.  Taormina.  15 
Restes  de  censtrucjion  grecque  ;  chapiteau  ionien  avec  légende  grecque, 
chrétienne  ou  juive  •«"-£?*  aâg(€a)T(ov)  à-^aôii.  ^  12.  Megara-Hyblaea.  Explo- 
ration méthodique  [Cavallari].  Tombes  ;  vases,  terres  cuites,  bronzes,  etc. 

Hf  Févr.  1.  Asolo.  Fouilles  prouvant,  malgré  les  doutes  de  Mommsen, 
qu'il  y  avait  là  une  colonie  dont  Acelum  était  le  centre.  %  2.  Pieve  di  Ca-  20 
dore.  Inscr.  dont  les  caractères  ressemblent  à  l'étrusque.  If  3.  Valle  di 
Cadore.  Cadran  solaire  ;  inscr.  ^  4.  Bologne.  Tombe  fort  ancienne  aux 
environs  de  la  ville.  ^  7.  Pentima  et  8.  Viterbe.  Inscr.  funéraires.  T  10. 
Rome.  Beaucoup  d'inscr.  entre  autres  une  relative  aux  soldats  d'Arcadius, 
Honorius  et  Théodose,  après  la  guerre  Gothique.  Tf  12.  Ferentino.  Re-  25 
cherches  sur  le  mode  de  construction  employé  dans  cette  ville  par  les 
Romains  (avec  plan).  ^  14.  Pouzzoles.  Reprise  des  fouilles  dans  l'amphi- 
théâtre, ^i  15.  Pompei.  Peu  de  choses.  ^  16.  Salerne.  Tombeaux.  %  17.  Pon- 
lecagnano.  Inscr.   militaire.    ^    20.  Strongoli.    Fouilles  méthodiques. 
T[22.  Caltagirone.  Monnaie  d'Agrigente,  représente  un  aigle  dévorant  un  so 
lièvre,  avec  la  légende  AKPArANT. 

TT[Mars.  1.  Turin.  L'inscr.  perdue  (C.  I.  L.  v,  8078)  est  désormais  au 
musée  de  Turin.  ^  2.  Lac  de  Garde.  Bronzes  antiques.  %  3.  Bologne.  Tom- 
bes de  l'âge  de  fer  et  de  l'époque  étrusque.  %  6.  Castiglione  del  Lago. 
Tombes  étrusques.  T[  7.  Terni.  Inscr.  funéraire.  ^  9.  Rome.  Inscriptions.  35 
fil.  Alife.  Tombes  en  tuf  et  terre  cuite;  inscr.  de  la  gens  Baebia. 
^  13.  Cumes.  Tombes  de  différents  modèles  ;  vases,  statuettes.  ^  14.  Pouz- 
zoles. Monnaies  ;  peu  de  résultats.  Les  fouilles  de  l'amphithéâtre  sont 
suspendues,  f  15.  Pompei.  Graftiti,  peintures  ;  très  beau  satyre  en  bronze, 
haut  de  0°^51  (lithographie  dans  la  pi.  3).  ^  16-28.  Trouvailles  faites  à  40 
Ruvo,  Mazara  del  Vallo,  Taranto,  Caltagirone,  Cagliari,  Seltino  S.  Pietro, 
Decimomannu,  Sicci,  Nureci,  Villagrande,  Bortigali,  Bitti.  f  29.  Chere- 
mule.  Objets  nombreux  déposés  au  musée  naissant  de  Sassari. 

mi  Avr.  5.  Viadana.  Monuments  préhistoriques  [Parazzi].  ^  14.  Norcia. 
Tombes  avec  objets.  1  16.  Bolsena.  Urnes  ,  bronzes ,  terres  cuites.  « 
T  17.  Viterbe.  Vases,  ornements,  f  19.  Tolfa.  Trésor  de  bronzes  archaï- 
ques découvert  par  hasard.  Rapport  détaillé  [Klitsche  de  la  Grange]. 
if  20.  Rome  (plans  4,  5).  A  propos  d'une  inscr.,  généalogie  de  C.  Sulpicius 
Platorinus,  triumvir  monétal  de  Tan  736.  Descr.  détaillée  du  tombeau  de 
ce  personnage,  récemment  découvert. —- Explication  du  pi.  4  représen- so 
tant  les  fouilles  de  la  Farnésine.  Tf  22.  Pentima.  Tombes  et  édifices  de 
l'ancienne  Cerfinium.  *If  23.  S.  Maria  di  Capua.  Tombes  ;  vase  à  peinture 
représentant  un  guerrier  avec  la  légende  enea.  f  24.  Cumes.  Lecture  et 


396  1880.  —  ITALIE. 

commentaire  de  l'inscr.  sur  lame  de  plomb  :  «  Barcalhes  Dasi  M.  l(iberlus), 
M.  Dassius,  M.  Callius  Cerdo,  salvi  nisei  isla  re  qua  âges  qum  Q.  Gava 
literas  perlegerit  G.  Vitrasi.  »  ^25.  Pompei.  Découvertes  topographiques 
et  artistiques  [Sogliano].  ^26.  Gorigliano-Galabro.  Fouilles  sur  le  terri- 
5  toire  de  l'antique  Sybaris.  3  lames  d'or  de  0™047  sur  0'"028,  avec  des  inscr. 
grecques  (pi.  6)  difficiles  à  expliquer.  Essai  d'interprétation  [Gomparetti]. 
Ge  sont  des  vers  grecs  relatifs  aux  mythes  orphiques.  ^  29.  Strongoli. 
Fouilles  méthodiques'  [Volante].  ^  30.  Galtagirone.  Monnaies  ;  bronzes. 
1[31.  Partanna.  Inscr.  grecque. 

10  •[[•jy  Mai.  \.  Grescentino.  Tombeau  de  l'époque  d'Auguste.  ^  8.  Velletri. 
Importance  des  fouilles  aux  environs  de  cette  ville  pour  l'archéologie  et 
la  topographie  [Tucci].  ^  9.  Ghieti.  Restes  d'édifices  antiques.  Plusieurs 
inscr.  ^  H.  Sepino.  Fouilles  dans  l'antique  area[Fulvio].  Inscr.  ^  14.  Por- 
tici.  Inscr.  funéraire  d'Eutyces,  terminée  par  :  «  quod  ego  isperabi  ut  tu 

15  mihifaceres.  »  ^  15.  Pompei.  Graffiti,  objets  divers.  ^  16.  Pontecagnano. 
Nécropole  près  de  l'antique  Picentia  [Pecori].  ^  20.  Métaponte.  Inscr. 
grecque  lue  par  Gomparetti  :  'atïo'xxwvo;  aujc.  eîaî,  ©eâ-^eo;  M.  6(riu.a).  Gette 
inscr.  où  l'on  peut  voir  le  nom  de  'Rudiae',  remonte  au  6«  siècle  av.  J.-G. 
Le  temple  voisin  devait  être  consacré  à  Apollon  Lycien.  ^  21.  S.  Marco 

20  di  Alunzio.  Ruines  d'un  temple  grec.  Inscr.  grecques  et  latines  ;  monnaies. 
f  23.  S.  Fratello.  Inscr.  grecques.  ^  26.  Tindari.  Inscr.  grecques  et  latines. 
Monnaies  inédites  de  Tindari. 

Tl^  Jn.  1.  Angera.  Gimetière  antique.  ^7.  Peschiera.  Fouilles  à  l'em- 
bouchure du  Mincio.  Bronzes  et  terres  cuites.  ^  8.  Verona.  Inscr.  en 

25  l'honneur  d'Isis,  trouvée  dans  l'église  de  S.  Stefano.  ^  9.  Padoue.  Fragm. 
d'inscr.  et  de  statue  provenant  d'un  théâtre.  ^  10.  Este.  Fragment  de  loi 
romaine  de  20  lignes  sur  une  table  de  bronze.  1  H.  Parrochia  di  Gaver- 
zano  (prov.  di  Belluno).  Tombes  remplies  d'objets  qui  enrichiront  le  musée 
de  Belluno.  ^  13.  Arezzo.  Ruines  de  Gaslrum-Marchionis.  ^  17.  Gorneto- 

30  Tarquinia.  Vases,  monnaies,  cippes  étrusques.  ^  18.  Rome.  Inscriptions, 

dont  une  métrique.  ^  20.  Pompei.  Peinture  représentant  le  Vésuve  (pi.)  ; 

et,  à  côté,  Bacchus  revêtu  d'une  grappe  de  raisin  ;  elle  provient  d'un 

laraire.  E.  G. 

ilLtti  della  ft.  ^iLCcademia  délie  ecienze  di  Xorino  (Glasse  des 

35  sciences  morales,  historiques  et  philologiques).  Vol.  io,  1«  livr.  Diplôme 
impérial  d'Industria  (Monteu  da  PO)  [V.  Promis].  Daté  de  l'an  2d4.  Une 
page  est  illisible  à  cause  des  abréviations  et  de  la  barbarie  des  caractères. 
Liste  des  69  diplômes  connus  (2  pi.).  ^  2«  livr.  Sur  la  bibliothèque  de 
Matthias  Corvin  [E.  Ricotti]  <cf.R.  des  R.  4,  281,  20>.  Récit  que  fit  le  comte 

40  Marsigli  de  son  entrée  dans  la  bibl.  en  1686  après  la  prise  de  Buda.  11  ne 
trouva  plus  que  10  caisses  de  livres  et  mss.  mêlés,  chercha  en  vain  qq. 
ms.  grec  et  finit  par  emporter  qqs.  mss.  latins  et  livres  imprimés  comm< 
un  simple  souvenir.  D'un  autre  côté  il  a  laissé  un  catalogue  de  274  mss, 
provenant  de  Buda,  et  qui  devaient  ou  aller  à  Vienne  sous  la  conduite  di 

45  général  Rabatta,  ou  lui  être  concédés.  Pour  tout  concilier,  il  faut  supposer 
que  Rabatta  les  donna  plus  tard  à  Marsigli  pour  le  remercier  de  lui  avoii 
signalé  les  10  caisses.  ^  D'une  monnaie  d'or  attribuée  aux  Volsinii  [A. 
Fabretti].  On  lit  depuis  longtemps  'velzpapi'  sur  les  exemplaires  connus 
de  cette  monnaie.  Un  examen   plus  attentif  permet  de  lire  'Velznani'  =^ 

50 'Volsiniani',  c.-à-d.  le  simple  nom  du  peuple  étrusque  en  question. 
^^  3°  livr.  Sur  une  tessère  romaine  en  os  [V.  Promis].  Trouvée  dans  le 
Tibre  ;  on  y  lit  PHILADELPHO.  VIL  G'est  peut-être  le  nom  d'un  convive  ou 
un  billet  de  théâtre  personnel.  ^^  4'^  livr.  Sur  2  fragments  grecs  des  Epi- 


BULLETTINO  DELLA  COMMISSIONE  COMUNALE  397 

très  de  S.  Paul  du  5*^  ou  6^  siècle,  conservés  à  laBibl.  Nat.  de  Turin  [Pey- 
ron].  Dans  le  ms.  B.  1,  5  on  trouve  comme  feuillets  de  garde  4  pages 
contenant  2  fragm.  divers  des  Épîtres  de  S.  Paul.  Pasini  les  avait  men- 
tionnés comme  fragments  d'un  auteur  ascétique.  Ce  qu'il  y  a  de  curieux, 
c'est  que  ces  pages  proviennent  d'un  célèbre  ms.  écrit  en  Syrie  ou  en  Pa-  6 
lestine,  coUationné  avec  l'autographe  de  S.  Pamphile,  et  ayant  appartenu 
au  monastère  de  S.  Anastase  en  Macédoine;  précisément  du  même  ms. 
dont  la  Bibl.  Nat.  de  Paris  possède  12  feuillets  (Bibl.  Coisliniana,  n.  202). 
Dans  les  pages  de  Turin,  comme  dans  celles  de  Paris,  la  belle  onciale 
grecque  a  été  restaurée  au  10°  ou  11^  s.  avec  une  encre  plus  noire.  %  Sur  lo 
un  tronc  de  colonne  militaire  romaine  [V.  Promis].  On  a  retrouvé  par  ha- 
sard à  Turin  une  inscr.  vue  à  Suse  par  Guichenon,  vue  à  Turin  en  1704 
et  en  1781  par  d'autres,  mais  perdue  depuis  ;  c'est  l'inscr.  du  C.  I.  L.  v, 
p.  2,  n.  8078.  ^Tl  5°  livr.  Fouilles  dans  la  terramare  de  Gorzano  en  1879 
[F.  Goppi].  Découvertes  préhistoriques  importantes.  T[^  6°  livr.  Sur  les  is 
souches  ibéro-ligures  en  Occident  et  dans  l'Italie  antique  [L.  Schiaparelli]. 
^^  7*'  livr.  Noms  de  lieux  italiens  dérivés  des  noms  de  plante  [G.  Flechia]. 
L'auteur  part  des  mots  latins  et  indique  plus  de  1600  noms  de  lieux  ita- 
liens qui  en  sont  dérivés.  %  Du  concept  de  la  Fatalité  dans  les  chants 
d'Hésiode  [D.  Pezzi]  <cf.  R.  des  R.  4,  289,  16>.  E.  C.         20 

Atti  délia,  société  di  archeolo^ia  e  belle  arti  per  la  pro- 
vincla  dl  XorSno.  Vol.  3,  fasc.  2-3-4.  De  l'antique  Industria  nommée 
d'abord  Bodincomagum  et  de  ses  monuments  [A.  Fabretti],  (Suite.)  <Cf. 
R.  des  R.  4,  289,  35.)  Description  (avec  plans)  des  fouilles  entreprises  par 
la  Société.  Commentaires  des  inscriptions.  Descr.  et  reproduction  photo-  25 
graphique  de  nombreuses  statuettes.  %  Tombes  romaines  découvertes  à 
Turin  [Ferrero].  ^  Antiquités  romaines  et  du  moyen  âge  dans  la  vallée 
d'Aoste  [Ed.  Bérard]  (art.  en  français  ;  à  suivre).  E.  C. 

Biillettino  délia  CommlsBione  arclieologica  comunale 
dl  Roma.  8°  Année,  2°  sér.,  Jr.-mars.  Supplément  au  fi^  vol.  du  C.  I.  L.  30 
<cf.  R.  des  R.  3,  282,  34).  [R.  Lanciani].  Les  incr.  inédites  relevées  ici 
proviennent  de  Rome,  elles  sont  en  général  peu  étendues  et  souvent  à 
l'état  fragmentaire.  1)  Inscr.  religieuses.  Le  n°  152  a,  est  d'un  initié  au 
culte  de  la  Dea  Syria  :  d  M  |  terentia  matron  |  g.ivlio  abdederae  |  fecit 

FRATRI   PIENTISS  |  IMO  —  GALLO  |  DFASVRIAES  |  AB.ISIS    ET    SE  |  RAPIS.    DaUS  35 

celte  inscr.  la  Dea  Syria  se  trouve  rapprochée  des  divinités  égyptiennes. 
L.  croit  que  le  culte  de  la  Dea  Syria  était  desservi  dans  la  3°  région  de 
Rome  (où  Isis  et  Sérapis  avaient  leur  temple).  Jusqu'ici  les  inscr.  relatives 
à  la  Dea  Syria  fournies  par  Rome  avaient  été  recueillies  au  Transtévère 
(14^  région),  mais  comme  c'est  accidentellement  qu'elles  s'y  trouvaient  40 
réunies,  on  aurait  tort  d'en  inférer  que  le  culte  de  cette  déesse  était  con- 
centré dans  la  14«  région.  N.  157,  bas-relief  (pi.  1)  représentant  Jupiter 
armé  du  foudre  et  de  la  lance  ;  à  côté,  une  figure  de  femme,  nue,  à  che- 
val, avec  l'inscr.  :  0En  ZBEPeoTPAfi-  kai  iambaaoyah-  Eni<i)A  |  nh2taïoi2... 
L.  croit  le  Deus  Berthurdus  identique  à  la  divinité  connue  par  une  inscr.  45 
de  Périnthe  :  au  beasoypao  (Borghesi,  OEuvr.  9,  274).  N.  158,  dEO-  SOLI- 
mWicto  1  MALACHIBE/o...  (Cf.  C.  I.  L.,  6,  710).  N.  160,  AU-  HAin-  MErAAQ- 
2APAniAi...  —  2)  Inscr.  impériales  ;  n.  165,  frag.  relatif  à  Titus,  revêtu  delà 
puissance  tribunilienne  pour  la  1'"  fois  :  TRIB-  POTEST  ;  il  y  est  qualifié 
en  même  temps  decensor  designatus.  N.  168,  fragm.  d'une  inscr.  grecque  50 
dédiée  par  la  ville  de  Tarse  à  Gordien  II.  Dans  un  appendice,  L.  donne 
l'inscr.  restituée  par  Waddinglon.  Elle  est  intéressante  par  les  titres  qu'y 
porte  la  capitale  de  la  Cilicie  :  topaiành  2E0ïHPiavYi  'AXe^«v-  [  ^piav-n  ANTfi- 


â98  1880.   —  ITALIE. 

NEINIANH-  ÂAPIANri  Tapcjo;  r  àptoryi  |  xal  lAe-^iaTH-  KAI-  KÂAAI2TH-  MHrpoTToXiç  tûv 

Tftwv  I  t:rapxiwv  KiXijcia;  'iSAïPiAç  xal  (?)  Aujcasviaç...  —  3)  Inscr.  de  l'administra- 
tion  des  Eaux;  n.  174,  conduite  d'un  pied  de  diamètre,  découverte  Piazza 
di  Termini,  à  2  m.  73  de  profond.  C'est  le  plus  long  tuyau  de  cette  espèce 

ô  qui  ait  été  trouvé  à  Rome.  Il  servait  à  approvisionner  d'eau  le  forum  de 
Trajan.  Dans  l'antiquité,  il  avait  été  coupé  déjà  par  des  constructions 
faites  par  Dioctétien.  Porte  inscrits  les  noms  d'Hadrien  et  du  procurateur 
des  Eaux  Petronius  Sura.  —4)  Inscr.  relatant  des  magistrats;  n.  179, 
conduit  de  plomb  ofTrant  le  nom  de  C.  Julius  Avitus,  le  mari  de  Julia  Maesa, 

10  l'aïeul  maternel  d'Élagabale,  proconsul  d'Asie  sous  Caracalla.  N.  181, 
fragm.  d'inscr.  restituée  de  Rufius  Antonius  Agrypnius  Volusianus,  préfet 
de  la  Ville  pour  la  2°  fois  en  421  (Cf.  Corpus  vi,  1661).  — ^)  Inscr.  relat.  aux 
flottes  et  à  l'armée  ;  n.  186,  ti  •  ivlio  •  Av&  *  lib  |  xantho  •  tragtatori  |  ti  • 

CAESARIS  •  ET  |  DIVX  '  CLAVDI  |  ET  "  SUE  •  PRAEF*  CLASSIS  [  ALEXANDRIAE  1  ATEL- 
15  LIA  •  PRISCA  •  VXOR  |  ET  '  LAMYfiVS  '  L  *  HEREDE3  |  V  '  A  '  LXXXX.  L.  appelle  l'at- 

tention  sur  le  mot  'tractator'  qu'il  entend  dans  le  sens  qu'y  attachent 
Martial  {3,  82)  et  Sénèque  (ép.  66).  Jusqu'ici  le  plus  ancien  document  qu'on 
avait  sur  la  flotte  d'Alexandrie  datait  de  86  de  n.  è.  L'inscr.  qui  précède 
semble  antérieure  à  celte  année.  C'est  la  1"  fois  aussi  qu'on  mentionne 

20  un  subpraefectus  de  cette  flotte.  La  dénomination  'Classis  Alexandriae' 
au  lieu  de  Classis  Alexandrinae  est  aussi  nouvelle.  —  6)  Inscr.  diverses. 
Les  groupes  suivants,  7  à  11,  se  composent  d'inscr.  funéraires  classées 
d'après  les  quartiers  de  Rome  où  elles  ont  été  découvertes.  La  commis- 
sion communale  d'archéologie  a  recueilli  sur  les  terrains  situés  entre  le 

25  temple  de  Minerva  Medica  et  la  Porte  Majeure,  où  l'on  a  tracé  la  Via  del 
principe  Eugenio,  92  inscr.  sépulcrales  (10°  groupe,  pi.  2,  3).  Si  l'on  y 
joint  le  résultat  des  fouilles  antérieures  entreprises  à  cet  endroit,  on  a 
une  famille  épigraphique  locale  de  850  inscr.  Le  sol  renfermait  là  des  sé- 
pulcres superposés  de  la  fin  de  la  Républ.,  du  1"  et  du  2«  s.  de  l'Empire. 

30  Parmi  les  inscr.  nouvellement  mises  au  jour  (n.  269-361),  se  trouvent 
des  épitaphes  d'esclaves  et  d'affranchis  dont  les  maîtres  ou  les  patrons 
portaient  les  noms  historiques  de  :  T.  Statilius  Taurus,  Q.  Pompeius  Bithy- 
nicus  (chargé  sous  Auguste  de  recueillir  l'héritage  de  Nicomède),  Manlius 
Torquatus  (Cic.  pro  Planco,  H),  P.  Licinius  Stolon  (triumvir  monétal  sous 

35  Aug.),  P.  Fundanius  Maximus.  Le  n.  275  révèle  la  dénomination  de  quel- 
que Vicus  ou  localité  de  l'Esquilin  :  AB  AQVA  CONCLUSA.  Le  n.  349  ap- 
prend que  le  médecin  oculiste,  M.  Geminius  Félix,  résidait  dans  un  endroit 
appelé  COMPITVM  ALIARVM.  Cf.  Jordan,  Topogr.  2,  587.  1  Sur  une  am- 
phore avec  inscr.  araméenne,  découverte  au  camp  des  Prétoriens  [E.  Fa-., 

40  biani]  (pi.  4,  5). 

^f  Avr.-jn.  Les  noces  d'Hélène  et  de  Paris  [Ersilia  Caetani  Lovatelli] 
Bas-relief  ornant  un  cratère  de  marbre  grec  exhumé  sur  l'Esquilin  (pi. 
7,  8).  Description  détaillée  et   détermination  du   sujet   qui  se  compose 
de  dix  figures  d'un  bon  style.  Sujet  principal  :  Paris  accompagné  de 

45  l'Amour,  Vénus  et  Hélène  assises,  trois  Muses  ;  au  revers,  les  Grâces,  d'un 
caractère  archaïque.  Paraît  être  de  l'époque  d'Hadrien.  ^  Supplément  au 
tome  6  du  C.  I.  L.  [R.  Lanciani].  Suite.  Le  n.  379  est  d'un  '  aedituus  Veneris 
hortorum  Sallustianorum'  ;  n.  381,  relatif  à  Caracalla  :  M.  Aurelius  Anto- 
ninus  Caesar,  Imperator  destinatus  ;  n.  384,   à  Arcadius,  Honorius  et 

60  Théodose;  n.  385  et  suiv.,  importantes:  renseignent  sur  la  famille  de 
Marcia  Furnilla.  ^  Sur  une  statue  d'Hercule  combattant  [C.  L.  Visconti]. 
Découverte  près  des  jardins  de  Mécène  (pi.  9,  10).  En  marbre  pentélique, 
mesure  1  m.  82.  Le  bras  gauche  manque,  de  même  que  l'extrémité  du 


■ 


BULLETTINO  DELL*  INSTITUTO  DI  CORRISPONDENZA  ARCHEOLOGIOA.299 

bras  droit.  Paraît  avoir  fait  partie  d'un  groupe  le  (héros  combattant  les 
chevaux  de  Diomède).  Peut-être  copie  d'une  œuvre  de  Lysippe. 

^^  Jlt.-sept.  Tète  de  jeune  garçon,  en  marbre  grec  [Ersilia  Caetani  Lo- 
valellij.  Coiffée  du  casque  des  conducteurs  de  char  (pi.  i\).  Exhumée  sur 
l'Esquilin.  D'un  beau  travail.  ^  Découvertes  dues  à  la  démolition  des  5 
tours  de  la  porte  Fiaminienne  [G.  L.  V.  et  V.  V.]  (pi.  12,  13).  Fragm.  d'une 
inscr.  contenant  le  cursus  honorum  sénatorial  de  Q.  Trebellius  Catulus, 
offrant  l'un  des  rares  exemples  d'un  personnage  promu  au  grade  de  légat 
d'une  légion  avant  d'avoir  exercé  la  préture.  Plusieurs  fragm.  de  marbre 
avec  des  ornements  architectoniques  d'une  bonne  époque.  Un  petit  nom- 10 
bre  d'inscr.  mutilées. 

T[^  Oct.-déc.  Base  antique  de  marbre,  décorée  de  bas-reliefs  figurant  le 
iNil  [Ersilia  Caetani  Lovatelli]   (pi.  14,  15,  16).  Trouvée  à  Rome  près  de 
l'église  de  S.  Vital.  De  forme  cylindrique  ;  haut.,  0  "».  37;  diamètre,  0  "^.  33. 
Soutenait  s.  doute  un  candélabre.  Du  temps  des  Antonins,  mais  proba-  15 
blement  copie  de  qq.  grande  composition  connue  parles  auteurs.  ^  Statue 
de  Marsyas,  découverte  près  de  l'Odeum  des  Jardins  de  Mécène  [C.  L.  V.] 
(pi.  17-20).  En  marbre  de  Phrygie  ;  mesure  2  "^.  70.  Marsyas  est  dans  l'at- 
titude du  supplice  que  lui  fait  subir  Apollon  :  bras  levés  et  liés.  La  statue 
est  brisée  en  plusieurs  endroits.  Les  fouilles  faites  pour  en  retrouver  les  20 
fragments  ont  mis  au  jour  :  un  magnifique  torse  de  Faune  (pi.  19),  de 
grandeur  naturelle  en  marbre  grec  ;  un  chien  (molosse)  assis,  plus  grand 
que  nature,  en  marbre  rarissime  'lapis  ophites';  une  statue  de  Melpomène 
et  plusieurs  fragments  de  sculptures  en  marbre  ;  des  fistules  avec  inscr. 
qui  semblent  révéler  le  nom  d'un  frère  de  l'orateur  Fronton  :  Corneliorum  25 
Frontonis  et  Quadrati.  ^  Les  inscriptions  de  l'amphithéâtre  Flavien  [R. 
Lanciani].  Le  but  de  l'auteur  est  de  former  un  recueil  des  inscr.  déjà 
connues  du  Colysée,  mais  disséminées  dans  une  foule  de  livres,  et  d'en 
publier  quelques-unes  qui  sont  inédites.  Il  donne  et  commente  dans  ce 
fascicule  les  inscr.  concernant  l'édification  et  les  restaurations  du  mo-  30 
nument  et  celles  des  sièges   et  des  gradins  (pi.  21-23).  Parmi  les   T" 
on  remarque   une  restitution  curieuse.  D'habiles  épigraphistes,  ayant 
sous  les  yeux  une  centaine  de  débris  de  marbre  qui  ne  portaient  que  des 
monosyllabes  incohérents,    ont  reconnu  qu'il  y  avait  là  les  fragments 
de  3  inscr.  relatives  à  Valentinien  IIL  La  plus  intéressante,  presque  en-  35 
tièrement  restituée,  est  ainsi  conçue  :  prO  DIVTurna  FELICITAte  -  dD  NN 
llavi  THEodosi  et  plACIDI  VALENTINIANI  PERPETVOrum  iNVICTlSSIMO- 
RVM  PRINCIPVM  FLAVIVS  pauluS  VIR  GIARISSIMVS  PRAEfeCTVS  YRBI 
ileruM  VICE  sacra  iVDICANS  INSTAVRAVIT  AQuis  DIMISSis...AR...MCA... 
VMETI...QVAE  ANTE   NON  FVERANt  AD  MAIOREM  GRATIAM  VOluptA-  40 
TEMQ  -  populi  adiecit.  ^  Catalogue  des  objets  d'art  antique,  découverts 
par  les  soins  de  la  commission  archéologique  communale,  du  4"  jr.  au 
31  déc.  1880  et  conservés  au  Capitole  ou  dans  les  magasins  communaux. 
23  peintures  murales  ;  2  mosaïques  ;  5  statues,  dont  une  d'Hercule,  ac- 
compagnée d'une  inscr.  où  l'on  donne  au  héros  l'épithètc  inusitée  de  45 
'Jovius'  ;  14  bustes  ou  tètes,  de  ce  nombre  un  buste  de  la  première  Faus- 
tine  ;  6  urnes  ou  sarcophages,  dont  2  avec  inscr.;  7  bas-reliefs,  parmi 
lesquels  3  avec  inscr.,  Tun  de  grande  proportion,  présente  une  figure  de 
femme,  que  l'on  prend  pour  la  1"  Faustine,  accompagnée  de  divinités  de 
la  mer  ;  pierres  gravées,  etc.  ^  Actes  de  la  commission  et  dons  reçus.  Pu-  «0 
blication  de  plusieurs  inscr.  mutilées.  Ed.  Gellens-Wilford. 

Bullettiuo  dell'   iQstituto   di  corrlepoudenza  archeolo- 
gioa.  Jr.-févr.  Séance  du  19  décembre  1879  :  Geselli  présente  une  lampe 


300  1880.    —    ITALIE. 

de  terre  cuite  surmontée  de  l'inscr.  Eros.  Atriensis;  il  croit  que  cette  inscr. 
équivaut  à  la  marque  de  fabrique  :  Eros,  qualifié  d'Atriensis,  serait,  selon 
lui,  l'esclave  qui  dirigeait  la  poterie.  ^  Dressel  s'oppose  à  cette  interpré- 
tation. Il  dit  que  les  inscr.  placées  au  haut  des  lampes  renseignent  sur 
5  la  destination  de  ces  objets  tandis  que  l'estampille  de  la  fabrique  figure 
toujours  au  bas  des  lampes.  ^  Helbig  reconnaît  que  la  tète  à  oreilles  de 
Satyre,  exhumée  sur  l'Esquil-in  le  22  mai  1874,  est  celle  d'un  centaure  ; 
mais  il  établit,  contrairement  à  ce  qu'on  avait  avancé,  que  c'est  la  tête  de 
Chiron.  ^  De  Rossi  s'occupe  d'une  lamelle  de  plomb  avec  formule  impré- 

10  cative  et  magique  conçue  en  latin;  particularité  curieuse,  on  y  voit  le 
nom  et  l'indication  de  la  demeure  d'une  personne  contre  laquelle  les 
imprécations  étaient  dirigées  ;  «  Trade  |  morti  fili[u]m  aselles  praeseticium 
prislin[a]rium  |  qui  manet  in  regione  nona,  etc.  »  ^  Kluegmann  :  rensei- 
gnements divers  sur  quelques  miroirs  gravés.  ^  Helbig  soumet  un  bronze 

15  décoratif  haut  de  0°^  48,  c'est  un  bois  de  cerf  qu'il  regarde  comme  une 
offrande  faite  à  Diane.  —  Parle  ensuite  de  fruits,  pommes,  poires,  figues 
en  terre  cuite  polychrome,  trouvés  à  Corneto  et  fort  bien  exécutés;  ils 
rappellent  un  passage  de  Pline  (H.  N.  35, 155)  :  «  M.  Varro  tradit  sibi  cogni- 
tumRomaePossimnomine,aquofactapomaetuvas,item  piscis,non  possis 

20  aspectu  discernere  a  veris.  »  ^  9  jr.  De  Rossi  signale  une  bulla  de  bronze 
d'un  collier  d'esclave  fugitif,  portant  :  «  Hilarionis  |  sotene  me  et  revo  | 
ca  me  quia  fugi  de  r.  |  XII  ad  balin.  scrib  |  oniolum  Rome  |  A  (une  cou- 
ronne) n.  »  Ce  genre  de  colliers  ne  remonte  pas  plus  haut  que  Constantin 
et  ils  portent  généralement  des  indications  précieuses  pour  la  topographie 

25  de  Rome.  ^  Helbig  :  2  têtes  d'Apollon,  antérieures  à  l'époque  d'Alexandre; 
tête  de  Marsyas,  crue  copie  de  l'œuvre  de  Myron.  ^  Dessau  parle  de  qq. 
notices  sur  des  inscr.  latines  de  l'Afrique  septentrionale,  contenues  dans 
le  livre  de  Giovanno  Leone  Africano  :  Descrizione  di  Africa  terza  parte  del 
mondo.  Il  pense  que  ces  notices  ont  été  tirées  de  l'ouvrage  de  Ibn  Karik 

30  écrivain  arabe  du  3«  siècle  de  n.  è.  Cette  opinion  est  combattue  par  Lum- 
broso  et  Fabiani.  ^  Articles.  Fouilles  de  Todi  [VV.  Helbig].  Elles  ont  fait 
reparaître  un  nombre  considérable  de  tombes  de  la  moitié  du  3«  et  de  la 
fin  du  2e  siècle  av.  n.  è.,  mais  toutes,  sauf  2,  avaient  été  fouillées  ancienne- 
ment et  dépouillées  des  objets  en  métal  qui  y  étaient  contenus.  Description 

35  des  objets  trouvés  dans  les  urnes  restées  intactes,  candélabres,  cistes, 
lampes,  cratère,  etc.  ^  Fouilles  de  Pompéi  [A.Mau].  Suite.  Description 
détaillée  de  la  maison  formant  l'angle  S-0.  de  l'île,  cf.  Bull.  1878. 1  Musée 
Ouvaroff  [W.  Helbig].  A  Porreccie,  sur  la  route  de  Moscou  à  Smolensk. 
Riche  collection    d'antiquités  trouvées  en  Russie.  L'élément  grec  y  est 

40  représenté  par  des  fouilles  entreprises  dans  la  Russie  méridionale  par  le 
comte  A.  Ouvaroff.  Contient  également  une  collection  considérable  d'anti- 
quités cypriotes  acquises  en  1870.  Observations  sur  un  sarcophage  ovale 
de  marbre  que  Winkelmann  avait  déjà  signalé  (Mou.  ined.  I,  89). 
%%  Mars.  Séances.  16  jr.  Dessau  parle  d'une  inscr.  de  Cirla  où  l'on  voit 

45  que  'M.  Caecilius  Q.  f.  Quir.  Natalis'  après  avoir  exercé  toutes  les  magis- 
tratures municipales  dans  la  susdite  ville,  élève  un  arc  de  triomphe  à 
Caracalla.  D.  montre  que  ce  Natalis  est  le  même  personnage  dont  parle 
Minucius  Félix  dans  son  dialogue  intitulé  'Octavius'  ;  par  conséquent  il  se 
serait  converti  au  christianisme.  L'opinion  de  D.  est  partagée  par  De  Rossi. 

50  ^  Kluegmann  :  Iragm.  de  marbre  portant  en  relief  Apollon  lançant  des 
flèches.  ^  Helbig  :  amphore  attique,  trouvée  à  Orvieto,  avec  la  chasse  du 
sanglier  de  Galydon.  1  23  jr.  Pigorini  :  Sur  une  série  d'objets  découverts 
dans  les  terramares  deJ'Émilie  et  dans  les  palafittes  de  la  côte  orientale 


BULLETTIXO  DELL'  LXSTITUÏO  DI  CORRISPONDENZA  ARCHEOLOGICA.oOl 

du  lac  de  Garde,  entre  Peschiera  et  Pacengo.  Démontre  la  parfaite  iden- 
tité de  forme  et  de  matière  de  cette  double  série  d'objets;  en  conclut  qu'un 
môme  peuple  habitait  primitivement  ces  2  localités  de  l'Italie.  ^  Lanciani 
signale  qq.  découvertes  épigraphiques  faites  près  de  la  porta  S.  Lorenzo  et 
près  de  la  Porta  Maggiore.  Il  cite  le  columbarium  des  'liberti'  de  la  'gens  5 
Sauceia'  et  communique  le  fragment  d'une  inscr.  relative  à  un  procurator 
summi  choragii  :  «  M.  AVRE  lius.  aug.  lib.  |  AEGIS  thus,  procurator  |  SVM 
CHoragi,  etc.  »  ^  Dressel  :  monnaies  de  bronze  de  petit  module  (Cohen, 
Med.  cons.  pi.  48)  où  figure  selon  les  numismatistes  une  enclume.  Dressel 
y  voit  un  petit  autel,  en  effet  il  possède  une  de  ces  monnaies  où  la  flamme  lo 
est  nettement  représentée  au-dessus  d'une  de  ces  prétendues  enclumes, 
preuve  qu'il  faut  y  reconnaître  un  autel.  T[  Articles.  Fouilles  :  la  Basilique 
Fulvia  Aemilia  [A.  Pellegrini].  Détails  historiques  :  elle  tire  son  nom  des 
censeurs  M.  Fulvius  Nobilior  et  M.  AemiUus  Lepidus  (573  de  Rome). 
Recherches  pour  déterminer  l'emplacement  de  la  Basilique  ;  près  de  l'église  n 
des  Saints  Côme  et  Damien  on  en  a  trouvé  des  vestiges  :  quelques  bases 
de  colonnes  en  travertin,  des  dalles  de  marbre.  T  Fouilles  de  Corneto[W. 
Helbig].  2  tombes  de  l'époque  romaine.  Un  scarabée  de  jaspe  de  provenance 
punique,  portant  gravé  le  dieu  Melkart,a  été  trouvé  dans  une  tombe  du  5" 
siècle   av.  n.  è  :  preuve  qu'à  cette  époque  Garthage  ou  ses  colonies  20 
avaient  des  relations  commerciales  avec  l'Étrurie.  Découverte  importante 
d'un  tombeau,  encore  intact,  paraissant  être  du  3°  siècle  av.  J.  G.,  riche 
en  antiquités:  petits  bronzes,  terres  cuites  polychromes,  etc.  ISur  des 
poteries  trouvées  sur  les  bords  du  lac  de  Nemi  [L.  Nardoni].  Vases,  tasses 
fabriqués  sans  le  secours  de  la  roue,  aux  formes  grossières,  de  l'époque  25 
néolithique.  ^  Sur  la  fondation  d'Alexandrie  [G.  Lumbroso].  Il  résulte  de 
la  comparaison  des  textes  anciens  que  la  ville  se  composait  de  2  régions 
principales,  l'une  'Rhacotis'  égyptienne  et  antérieure  à  la  conquête,  l'autre 
'Ncapolis'  dont  l'origine  est  due  à  Ptolémée  et  où  il  avait  bâti  son  palais 
et  le  mausolée  d'Alexandre.  Réfutation  de  l'opinion  de  Hase  que  NeapoHs  30 
ne  date  que  du  2"  siècle  de  notre  ère. 

^^  Avril.  Séances  :  Lanciani  s'occupe  d'un  bas-relief  avec  dédicace  au 
dieu  sPisp^oupr^oç  et  à  'iau.[^xr5'ouXYi  et  de  qq.  inscr.  provenant  de  fouilles  ré- 
centes faites  à  Rome  (cf.  Bullettino   comunale   4880  p.  3  et  suiv.)  ^ 
Kluegmann   parle  d'un  miroir  représentant  Jason,   Dionysos,  Ariane,  35 
Castor  et  Éros  avec  inscr.  étrusques  de  leurs  noms,  parmi  lesquelles 
celui  d'Èros  'Aminth'  se  rapproche  du  latin  'Amor'.  Il  produit  les  plâtres 
des  bas-reliefs  qu'on  remarque  sur  un  vase  de  terre  cuite  du  Musée  du 
Varvakion,  figurant  un  combat  de  héros   grecs  contre   des  Amazones 
conçu  d'une  manière  nouvelle,  ^f  Helbig  :  fragment  d'un  bas-relief  de  40 
terre  cuite  polychrome  :  on  y  voit  Apollon  et  un  corbeau  perché  sur  une 
table,  d'une  grande  finesse  d'exécution.  T[  6  févr.  Eroli  :  Rapport  sur  le 
mémoire  de  Chierici  sur  l"aes  signatum'  des  deux  versants  de  l'Apennin 
inséré  dans  le  Bullettino  paleoetnologico  3,  d879  p.  148.  ^  13  févr.  Klueg- 
mann :  fragment  de  marbre  offrant,  sculptés  en  relief,  Léda  et  le  Cygne.  45 
Comparaison  avec  des  compositions  analogues  conservées  à  Madrid  et  à 
Londres.  —Miroirs  étrusques  inédits  de  la  collection  Torlonia  à  Rome.  Les 
héros  qui  y  sont  gravés  portent  les  noms  de  Atrc,  Enuna,  Pulluce,  Castur, 
K...ple,Mera,Uni,Elach  (évidemment  pour  Elachsanlre).^  Helbig:  Galamus 
de  bronze  trouvé  à  Rome,  avec  pointe  fendue  comme  les  plumes  modcr-  50 
nés.  H.  entre  dans  des  détails  touchant  les  instruments  et  les  matériaux 
dont  les  anciens  se  servaient  pour  écrire.  Les  écrivains  grecs  et  romains 
taisaient  surtout  usage  du  'calamus'  et  du  papyrus  ainsi  que,  plus  tard, 

it.  DE  puiLOL.  :  Octobre  1881.  —  Bévue  des  Revues  de  1880.  V.  -  20 


302  1880.  —  ITALIE. 

du  parchemin.  De  Rossi,  au  contraire,  croit  qu'ils  employaient  pour  faire 
le  brouillon  de  leurs  compositions  littéraires  les  tablettes  de  cire  et  le 
style.  Tl  20  févr.  Helbig  maintient  l'opinion  qu'il  a  formulée  dans  la 
séance  précédente  touchant  la  préférence  que  les  lettrés  grecs  et  romains 

;5  accordaient  au  calamus  et  au  papyrus.  Il  se  fonde  sur,  Plutarque,  Dé- 
mosth.  29;  Perse,  sat.  3,  40;  Auson.  ép.  8^  48;  etc.  Le  même  présente 
une  lécythe  avec  figure  de  jeune  fille  :  c'est  jusqu'ici  le  seul  vase  peint 
qui  ait  été  trouvé  sur  l'emplacement  de  l'antique  Crotone.  ^  Barnabei  : 
inscr.  découverte  à  Todi.  Elle  porte  en  beaux  caractères  de  l'époque  d'Au- 

10  guste  :  «  q.  caecilio  q,f  |  attico.tri.mil  |  coloni.leg.xxxxI.  »  ^  Henzen  à 
propos  de  l'inscr.  précédente  recherche  les  époques  où  Rome  compta  un 
nombre  de  légions  aussi  élevé  :  il  recherche  également  l'époque  où  Todi 
(colonia  Julia  fida  Tuder,  Muratori,  1411,  4)  reçut  des  colons  :  ceci  eut 
lieu  selon  toute  apparence  sous  le  2^  triumvirat  ;  et  la  41°  légion  men- 

15  tionnée  dans  l'inscr.  faisait  sans  doute  partie  des  43  lég.  dont  les  trium- 
virs disposaient  après  la  bataille  de  Modène.  ^1  Articles.  Fouilles  de  Pom- 
péi  [A.  Mau.]  Suite.  Peintures  de  la  maison  décrite  dans  Tarticle  précédent. 
^  Fompei  e  la  regione  sotterrata  dal  Vesuvio  nelV  anno  LXSIV  [A.  Mau].  Le 
rp.  analyse  qqs-uns  des  mémoires  publiés,  sous  le  titre  précité,  par  47  sa- 

20  vants  italiens  à  l'occasion  du  48«  centenaire  du  désastre  de  Pompéi. 

^^  Mai.  Séances.  27  févr.  Pigorini  :  ciste  de  bronze  trouvée  à  Tolentino, 
offrant  qq.  particularités  intéressantes.  —  Parle  de  la  découverte  d'une 
station  lacustre  près  d'Offida  (ancien  Picenum.)  ^  Stevenson  :  inscr. 
découverte  Via  di  porta  S.  Paolo  :  bonae.deae  |  galbillae  I  zmaragdvs  | 

25  CAESARIS,AVG  |  YILICVS  I  HORREORVM  |  GALBIANORVM  |  COH.TRIVM.D.D   |  CYM. 

fenia.onesime.  L'épithète  qu'on  donne  ici  à  la  Bonne  Déesse  est  sans 
doute  dérivée  de  Galba  ;  quant  aux  'horrea  Galbae'  ils  étaient  situés  dans 
la  13°  région.  ^  Henzen  pense  que  les  3  cohortes  dont  parle  l'inscr.  ci- 
dessus  sont  les  cohortes  urbaines  :  il  n'y  en  avait  que  3  au  commence- 

30  ment  de  Tempire,  puis  dans  le  G.  L  L.,  6,  338  on  a  un  'sodalicium  horreo- 
rum  Galbanorum  cohortium'.  ^  Kieseritzky  :  3  figurines  de  terre  cuite, 
dont  2  proviennent  du  Pirée,  la  3°  de  Mégare  ;  description  sommaire.  1[[ 
5  mars.  Lumbroso  commente  un  passage  de  Spartien  (Pesc.  Niger,  12), 
voy.  ci-dessus.  ^  De  Rossi  s'occupe  d'un  fragment  d'inscr.  trouvée  sur 

35  la  voie  Latine  :  ..te.  svbigor...  |  ...svth.pensioni...  |  ...perfrvor.ho...  |  !Les 
2  dernières  lignes  correspondent  à  2  vers  d'une  inscr.  sépulcrale  publiée 
dans  le  Bull.  <R.  des  R.  3,  288, 22>  :  et  podagram  careo,  nec  sum  pensio- 
nibus  arrha  — et  gratis  aeterno  perfruor  hospitio.  Quant  à  la  1"  ligne,  elle 
a  été  mal  lue,ildoits'y  trouver. ..NESVBITO.E....  ce  qui  donne  d'après  Tinscr. 

40  sépulcr.  déjà  citée  *nec  sum  soUicitus  ne  subito  esuriam'.  Le  texte  des 
2  inscr.  était  identique.  De  R.  cite  d'autres  cas  d'exemplaires  multiples 
d'une  même  inscription.  ^  Kluegmann  :  miroir  portant  4  figures  avec  les 
noms  de  forme  étrusque  :  Ercole,  Phuphluns,  Vesuna,  Soutaph.  Com- 
mentaire. 1[  12  mars. Barnabei  :  tombe  découverte  à  Pozzale  (Nord  de  l'Italie), 

45  bronzes  monnaies  impériales.  ^Helbig  :  balsamaire  provenant  de  Corneto  ; 
présente  la  forme  d'un  homme  nu,  assis,  les  mains  sur  la  poitrine,  à  la 
face  imberbe  rappelant  le  style  égyptien.  —  Cuillère  de  bronze  d'une 
conformation  particulière  propre  à  la  fin  de  Tépoque  impériale.  *[[  Hen- 
zen ;  Inscr.  découverte  à  Grenoble  :  «  Imp.  Caesari.  |  M.  Aur.  Claudio  | 

50  pio.  felici  invicto  1  aug.  germanico  |  max.  p.  m.  trib.  potes  |  tatis.  ii.  cos. 
patri.pa  |  triae.proc.vexil  |  lationes.atque.  {  equites.itemque.  |  praepositi. 
et.  duce  |  nar.  protect.  ten  |  dentés,  in.  Narb.  |  prov.  sub.  cura.  lui.  | 
Placidiani.  v.  p.  prae  |  fect.  vigil.  devoti  |  numini.  maiesta  |  tique,  eius.  » 


BULLETTINO  DELL'  INSTITUTO  DI  CORRISPONDENZA  ARCHEOLOGICA.  303 

L'inscr.  est  relative  à  Claude  le  Gothique  ;  elle  est  datée  de  sa  2«  puis- 
sance tribunitienne,  260.  ap.  J.-C.  Commentaire.  Puisqu'elle  a  été  trouvée 
dans  la  Narbonnaise,  elle  inlirme  l'opinon  reçue  que  les  trois  provinces 
de  la  Gaule  obéissaient  à  Tétricus.  ^  Articles.  Fouilles  de  Givita  Castel- 
lano  [Kieseritzky].  Bassin  antique  dont  les  eaux  paraissaient  douées  de  5 
propriétés  curatives;  outre  des  gobelets,  on  y  a  trouvé  des  objets  qui  y 
avaient  été  jetés  comme  offrandes,  des  bronzes  et  des  terres  cuites  repré- 
sentant des  parties  du  corps  humain  :   jambes,  pieds,  langue,  etc.  H 
Étuis  de  bronze  contenant  des  lamelles  de  plomb  [L.  Nardoni].  Amulettes 
sépulcrales.  Elles  proviennent  du  camp  des  Prétoriens,  de  l'Esquilin  et  10 
du  Viminal.  On  observe  des  traces  de  lettres  sur  les  lamelles  de  plomb 
roulées  que  renferment  ces  étuis  (dessins  dans  le  texte).  ^  'Porta  Fonti- 
nalis'  [G.  v.  Bezold].  En  construisant  le  palais  Antonelli  sur  les  hauteurs 
de  la  Via  Magnanapoli,  on  a  mis  au  jour  des  vestiges  du  mur  de  Servius 
TuUius,  B.  expose  les  raisons  qui  lui^font  penser  que  la  Porta  Fontinalis  i5 
était  située  à  cet  endroit.  T[  Inscr.  au  bas  d'une  statue  de  Pescennius 
Niger  [G.  Lumbroso].  Cette  inscr.  est  fournie  par  Spartien  (vie  de  Niger, 
J2)  qui  rapporte  que  la  statue  était  un  don  du  roi  de  Thèbes.  Mais  à  cette 
'  ipoquc  la  Thébaïde  faisait  partie  de  la  province   romaine  d'Egypte  et 
l'était  pas  soumise  à  un  roi  comme  plusieurs  l'ont  cru.  L'auteur  de  20 
article  par  qqs  rapprochements  des  termes  de  l'inscr.  avec  d'autres 
lassages  d'auteurs  anciens,  arrive  à  la  conclusion  qu'il  s'agit  ici  du  roi 
'une  peuplade  barbare  que  la  faiblesse  des  empereurs  romains  avait 
iolérée  au  cœur  de  la  Thébaïde  ;  il  émet  l'hypothèse  que  ces  barbares   • 
laient  les'Blemmyi'  (Quatremère,  Mém.  géog.  et  hist.  sur  l'Egypte,  2,  «« 
77).  %  Pompei  e  la  regione  sotterrata  dal  Vesuvio  [A.  Mau].  (suite.) 
^^  Juin.  Séances.  19  mars.  De  Fontenay  montre  qu'à  l'origine  la  pâte 
e  verre  en  Italie  était  composée  d'un  silicate  de  fer,  plus  tard  elle  reçut, 
lomme  base,  la  soude,  importée  de  l'Egypte  et  de  la  Phénicie.  f  Klueg- 
ann  :  miroir,  déjà  publié,  portant  :  Turan,  Recua,  Met.  ia;  observations  so 
nrle  nom  'Recua'.  ^  Helbig  :  Vase  avec  figures  en  relief  polychromes 
ur  fond  bleu,  de  la  fin  du  3«  siècle  av.  n.  è.  If  Mau  :  Serrures  antiques,  sur 
la  plaque  de  l'une  on  lit  :  VivAS  m  Deo.  1f2  avr.  Gamurrini  rend  compte  de 
découvertes  faites  à  Orvieto  (Volsinium).  Colonne  de  travertin  avec  dédi- 
cace à  'Tinia'  forme  étrusque  pour  Jupiter.  Détermine  la  position  du  temple  35 
de  Jupiter  à  Volsinium;  près  de  Tunique  porte  de  cette  ville,  ^j  9  avr. 
Gamurrini  :  sceau  de  bronze.  Les  noms  qui  y  sont  inscrits  'M.  Antonius 
Severianus  clarissimus  vir'  répondent,  selon  De  Rossi,  aux  initiales  du 
personnage  qui  figure  dans  l'inscr.  «  eclesia  fratrum  huncrestituittitulum 
M.  A.  L  Severi-ani  C.  V.»  (Renier,  \.  A.,  4025).  ^  Dressel  signale  un  dépôt  49 
d'antiquités  votives  trouvé  sur  le  Quirinal,  composé  de  vases  archaïques  ; 
qq.  uns  de  forme  singulière,  il  en  fait  la  classification.  ^  De  Rossi  :  frag- 
ments épigraphiques  mis  au  jour  à  Leprignano  près  de  l'antique  Capena. 
Rectification  des  noms  des  consuls  de  135  av.  n.  è.  présentés  d'une  ma- 
nière fautive  par  les  faslographes.  Ces  consuls  s'appelaient  ;  L.  TutiOius  4& 
Lupercus  Pontianus  et  P.  Calpurnius  Atilianus  Rufus.  Documents  épigra- 
phiques à  l'appui,  f  Helbig  :  magnifique  pierre  gravée,  haut.  0^027,  trou- 
vée près  de  la  porte  S.  Giovanni.  La  matière  paraît  être  une  espèce  de  jaspe 
qui  ne  se  rencontre  qu'en  Sicile.  La  beauté  du  style  de  la  pierre  en  fixe  l'âge 
à  la  fin  du  5°  siècle  av.  n.  è.  ^  Dressel  :  tessère  gladiatoriale,  trouvée  à  50 
Capoue.  On  y  lit  :  dara-bab  |  non.febr  |  spect  |  l-corn-l-val  ;  porte  les 
noms  des  consuls  de  l'an  86  av.  n.  è.  Les  consuls  ordinaires  de  cette  année 
étaient  C.  Marius  et  L.  Cornélius  Cinna.  Le  nom  de  ce  dernier  figure  sur 


I 


304  1880.  —  ITALIE. 

la  tessère  ainsi  que  celui  de  L.  Valerius  Flaccus  lequel  était  un  consul 
sufFectus.  Il  remplaça  Marius  qui  mourut  le  17  janv.  de  l'année  précitée.  ^ 
Articles.  Fouilles  de  Vulci  [W.  Helbig].  Exploration  de  plusieurs  sépulcres 
à  chambres,  vases  peints,  qq.uns  intéressants.  Plaques  de  terre  cuite  poly- 
5  chrome  à  reliefs  ayant  servi  à  décorer  les  murs  d'un  édifice.  Grande  tombe 
déjà  fouillée  anciennement,  débris  de  sculptures  :  belle  tète  de  Méduse. 
Tombeau  intact,  squelette  de  petite  fille,  pendants  d'oreilles  en  or,  miroir, 
vases.  ^  Plume  de  bronze  du  Musée  d'Aoste  [V.  Promis].  C'est  la  5°  de  ces 
plumes  connues,  voy.  ci-dessus,  n°  d'avril.  Trouvée  dans  la  vallée  d'Aoste, 
10  bien  conservée.  ^  Remarques  sur  la  configuration  topographique  de 
Pompéi  [G.  v.  Bezold].  Discute  les  opinions  sur  la  matière  des  2  hommes 
les  plus  autorisés,  Fiorelli  et  ISissen,-  opinions  qui  diffèrent  en  bien  des 
points.  S'attache  lui-même,  en  s'insj)irant  des  travaux  de  ses  devanciers,  à 
donner  un  plan  logique  de  Pompéi,  embrassant  les  parties  de  la  ville  non 
15  encore  déblayées. 

f  T[  Jl.-Août.  Séances.  16  avr.  Etienne  De  Rossi  distingue,  pour  l'âge  des 
vases  archaïques  qui  ont  reparu  sur  le  sol  du  Latium,  quatre  périodes. 
Caractères  propres  à  chacune.  Indication  des  localités  où  les  vases  appar- 
tenant à  ces  périodes  respectives  ont  été  trouvés.  ^  Marucchi  montre  que 
20  c'est  à  tort  qu'on  a  pris  le  mot  assalectvs  inscrit  au  bas  d'une  statue 
d'Esculape  pour  le  nom  d'un  artiste  ancien.  ^  Helbig  produit  les  dessins 
d'une  collection  de  miroirs  étrusques  de  diverses  provenances.  Sur  l'un 
on  voit  2  guerriers  et  une  femme  ailée,  désignés  par  :  Erus  (l'équivalent 
non  pas  de  '£?«?,  mais  de  rf«?,  héros),  Zimuthe  (Diomède),  Sinthrepus. 
25  ^\  23  avr.  Séance  solennelle  commémorakve  de  la  fondation  de  Rome. 
Henzen  :  (discours)  Inscr.  du  forum  récemment  découverte,  gravée  à  l'occa- 
sion de  la  défaite  de  Radagaise  :  «  Fidei.Virtutiq.  Devotissimorum  j  Militum 
Domnorum  nostrorum  |  Arcadi  Honori  et  Theodosi  |  PerenniumAugusto- 
rum  I  Post  confectum  Gothicum  ]  bellum   felicitate   aeterni  |  Principis 
ao  Domni  Nostri  Honori  |  consiliis  et  ïortitudine  |  Inlustris  viri  comilis  et  ( 
////// SPQR|  curante  Pisidio  Romulo.VC.  Praef.Vrbi   vice  sacra  | 
iterum  iudicante.  »  Date  d'environ  405  de  n.  è.  Le  nom  et  les  titres  du  vain- 
queur, Stilicon,  ont  été  martelés.  On  sait  qu'il  tomba  en  disgrâce  et  fut  mis 
à  mort.  ^  G.  Lumbroso  :  (discours)  sur  l'importance  d'Alexandrie,  la  place 
35  qu'elle  tenait  dans  le  monde  ancien.  Détails  historiques  sur  la  beauté, 
l'étendue  de  cette  ville,  que  plusieurs  auteurs  mettaient  au-dessus  de  Rome. 
^Articles.  Fouilles  de  Pompéi,  suite  [Mau].  ^  Deux  vases  peints  trouvés  à 
Lecce  (Calabre)  [Helbig].  Amphore  haute  de  0°^  21,  représentant  les  noces 
de  Cadmus  et  d'Harmonia.  Noms  des  personnages  en  caractères  grecs  ; 
40  figures  noires.  — Amphore  haute  de  0°^28  :  deux  figures  de  femmes,  etc., 
couleur  brune  sur  fond  gris.  Fabrication  locale  ;  mauvaise  imitation  de 
vases  grecs.  ^  Plomb  magique  [C.  Stornaiuolo]  (fac-similé  dans  le  texte). 
Trouvé  près  de  Minturne,  sous  le  crâne  d'un  squelette;  remarquable  parce 
qu'il  contient  une  longue  énumération  des  parties  du  corps  humain,  géné- 
45  ralementàpeine  indiquées  sur, les  plombs  de  ce  genre:  «dii  iferi.  vobis. 
comedo  (etc.)ticene  carisi  (etc.)  comedo  ilius.  memra  colore  ficura  caput. 
capillaumbra.cerebru.  frute,etc.(— Dii inferi  vobis commendo—Tychenera 
Charisii—commendoilliusmembracoloremfiguram  caput  capillos  umbram 
cerebrum  frontem  etc.  »  ^  Synopsis  of  the  contents  of  the  British  Mus.  DepK  of 
•^0  coins  andmedals^  a  Guide  to  the  sélect  greek  and  roman  coins  exhibited  in  clec- 
trotype,  new  édition  [A.  Kluegmann].  Appréciation  très  favorable  ;  le  rp.  loue 
la  classification  des  médailles  en  7  séries  repondant  à  7  époques,  et  les 
notes  fiistoriques  et  archéologiques  que  le  livre  fournit  sur  chacune  de 


COSMOS   DI  GUIDO  CORA. 


;^05 


ces  époques;  ce  qui  fait  qu'il  supplée  en  qq.  sorte  à  une  'doctrina  num- 
morum'  mise  en  rapport  avec  la  science  actuelle. 

tl^  Sept.  Fouilles  de  Pompei  [Mau].  Suite,  rég.  0,  île  6. 1[  Sculptures  de 
Scopas  au  musée  de  Tégée  [P.  Cavadias].  Par  les  soins  de  l'auteur  un 
petit  musée  s'est  formé  à  Prali  sur  le  territoire  de  l'antique  Tégée.  Con-  5 
tient  quelques  sculptures  très  précieuses  provenant  du  fronton  du  temple 
d'Athena  Aléa;  elles  sont  de  Scopas  ou  de  ses  élèves  :  tête  de  héros,  tète 
casquée  de  guerrier,  fragment  d'un  bras,  tète  de  sanglier.  ^  As  et  'dupondii* 
surfrappés  par  les  Vandales  [H.  Dressel].  La  collection  de  l'auteur  (voy. 
Bull.  d.  Inst.  1879,  126)  s'est  enrichie  de  4  as  et  d'un  dupondius.  La  sur-  lo 
frappe  sur  les  as  est  XLII  et  sur  le  dupondius  LXXXIII;  3  des  as  sont  de 
Vespasien,  le  4°  de  Domitien.  Le  dupondius  est  de  Galba.  ^  Sur  une  ins- 
cription impériale  de  l'Afrique  [H.  Dessau].  Le  nom  de  l'empereur  a  été 
martelé,  mais  il  s'agit  d'Héliogabale  ou  d'Alex.  Sévère.  L'inscr.  (Annales 
delà  soc.  archéol.  de  Constantine,  1876-77  p.  348)  est  intéressante  parce  is 
qu'elle  fait  remonter  jusqu'à  Galba  la  généalogie  du  prince  auquel  elle  est 
dédiée.  C'est  une  exception, car  les  empereurs  précités  avaientrompu  avec 
cette  coutume  (C.  L  L.,  3  p.,  892;  Ephem.  ep.,  2,  404)  introduite  par  le  vrai 
chef  de  leur  dynastie,  Seplime  Sévère. 

1^  Oct.-nov.  Fouilles  de  Vulci  [W.  Helbig].  (Suite).  Plusieurs  chambres  20 
sépulcrales,  6  sarcophages  ;  débris  d'une  ciste  de  toilette  en  os,  serrure  de 
bronze;  miroir  représentant  la  famille    de   Priam  et  Hélène;  vases  de 
bronze;  instrument  de  fer  pour  enlever  la  terre  et  les  herbes  du  soc  delà 
charrue 'rallum',  masques  de  terre  cuite  polychrome.  ^Fouilles  de  Pompei 
[Mau].  9^  rég.,  île  6,  suite.  ^  Sur  les  collections  d'objets  d'art  ancien  existant  25 
à  Moscou  [W.  Helbig].  Inventaire  du  Musée  Galitzin.  Marbres  :  statue  de 
Satyre  considérée  comme  une  copie  du  'periboëtos'  de  Praxitèle;  une  tête 
qui  rappelle  le  type  de  la  Méléagre  d'Euthycrate,  tils  de  Lysippe  ;  buste  de 
Faustine,  femme  d'Antonin  le  Pieux,  etc.  Bronzes  :  une  statuette  archaïque 
d'Aphrodite  d'un  travail  très  fin,  les  yeux  de  la  déesse  et  un  méandre  qui  ^o 
borde  sa  tunique  sont  argentés  ;  statuette  d'Alexandre  le  Grand  d'une  exé- 
cution médiocre,  la  tête  est  surmontée  d'un  disque  solaire  entouré  de 
rayons.  Le  Musée  contient  également  une  collection  de  vases.  On  y  admire 
aussi  une  bague  portant,  gravé  sur  or,  un  homme  et  une  femme  qui  tuent 
un  hon  ;  le  style  comprend  le  double  élément  assyrien  et  égyptien  et  incline  ^5 
vers  l'art  phénicien  ou  carthaginois.  Le  cabinet  de  médailles  de  l'Université 
s'est  enrichi  de  quelques  antiquités  provenant  de  la  Grèce.  Tasse  trouvée 
en  Argolide  ornée  de  peintures.  Idole  archaïque  provenant  de  la  Béotie; 
figure  de  femme  assise  tenant,  couché  sur  ses  genoux,  un  lion. 

11  Dec.  Voyage  en  Étrurie  [W.  Helbig].  Suite,  voy.  Bull.  1879  p.  137;  A  ^^ 
Vulci,  3  tombes  de  l'époque  romaine;  2  inscr.,  l'une  porte  :  Clodia-sex-l 
I  ciiiAE  (sic)  ;  Au  Voltone,  localité  près  du  lac  de  Bolsène,  fouilles  com- 
mencées pour  retrouver  l'emplacement  du  Fanum  Voltumnae;  à  Pérouse, 
collection  formée  par  le  professeur  Pelluci  de  petits  objets  archaïques  en 
bronze  représentant  des  parties  du  corps  humain,  bras,  pieds,  yeux,  etc.,  *» 
ayant  servi  à  des  pratiques  superstitieuses;  à  Cortone,  plaque  de  travertin 
avec  bas-reliefs  de  la  plus  haute  antiquité,  figurant  2  guerriers;  territoire 
de  Chiusi  ;  grande  tombe,  fibuUes,  miroir, etc.;  àCetona,  vases  peints  très 
intéressants  :  à  Castiglione  del  Lago,   urnes,   strigiles  de  fer,  casque  de 
bronze;  à  Sienne,  magnifiques  pierres  gravées.  1  Fouilles  de  Pompei  ^o. 
[A.  Mau].  Rég.  9,  île  6;  suite.  Ed.  Gellens-Wilford. 

Cosmo»  <iî  Ouido  Cora.  T.  6,  n°  5-6.  Études  sur  Strabon  [Marti- 
nelli].  Le  manuscrit  de  Strabon  qui  a  été  découvert  en  1875,  à  la  Badia 


306  1880.  —  ITALIE. 

Basiliana  de  Grotta-ferrata,  est  peut-être  le  plus  ancien  qu'on  connaisse. 
Aperçu  sommaire  des  éditions  ou  traductions  dont  Strabon  a  été  l'objet 
en  Italie,  en  France,  en  Allemagne  et  en  Angleterre,  depuis  l'édition  d'Aide 
en  1516.  Yidal-Lablache. 

g  Miscellanea  di  storia  italiana  édita  per  cura  délia R.  Deputazione 
di  storia  patria.  T.  19  (t.  4  de  la  2°  série).  Catalogues  d'anciennes  biblio- 
thèques piémontaises  [Ant.  Manno].  1°  Donation  de  mss.  faite  en  1272,  au 
couvent  de  S.  Domenico  à  Turin,  par  Giovanni  da  Torino,  frère  prêcheur 
du  couvent  de  S.  Eustorgio  à  Milan  (Saints  Pères,  Aristole,  Cicéron,  Sé- 
ly  nèque,  Boèce).  2<»  Catal.  de  4475  :  livres  donnés  par  le  prêtre  Ant.  Rovaria, 
à  la  chapelle  et  à  l'hôpital  de  Borgo  d' Aie.  3°  Inventaire  du  petit  Archivio 
du  roi  d'armes  du  grand  Ordre  de  Savoie  (4539).  4<>  Ouvrages  composant* 
la  petite  bibl.  ducale  à  Rivoli,  en  1561.  E.  G. 

Rassegna  «tettimanale.  T.  3-4  (4879).  42  jr.  Les  Étrusques  [N.  Caix]. 
15  Progrès  de  nos  connaissances  sur  les  Étrusques,  d'après  le  récent  ou- 
vrage :  K.  0.  MuELLER,  Die  Etrusker,  revu  par  W.  Deecke.  ^  26  jr.  Décou- 
vertes archéologiques  à  Rome.  Le  Capitole  et  le  temple  de  Jupiter  [De 
Ruggiero].  ^  Les  Étrusques  [Pantanelli].  1  2  févr.Oreste  Raggi,  I  colli  al- 
bani  tusculani  [].  ^  9  févr.  Les  Étrusques  [Caix].  Réponse  à  l'art,  de  Panta- 
20  nelli.  ^23  févr.  Découvertes  archéologiques  à  Rome.  La  cité  des  7  collines 
[Ruggiero].  Long  article.  ^  20  avr.  A.  Portioli,  Monumenti  a  Virgilio  in 
Mantova  [].  %  27  avr.  La  morale  d'Épicure  [Comparetti].  ^  Anciennes 
peintures  murales  découvert^es  dans  les  jardins  de  la  Farnésine.^18  mai. 
W.  Arndt,  Schrifttafeln  zum  Gebrauch  bel  Vorlesungen  u.  zum  Selbstunterricht 
25  [J.  Insuffisant  pour  l'écriture  cursive  ;  trop  de  planches  de  lecture  facile. 
Utile  cependant  pour  les  écoles.  ^  10  août.  D'un  nouveau  critique  de  Platon 
enAllSnagne  [A.  G.].  Les  interprétations  de  la  doctrine  de  P.  par  Teich- 
mûUer  offrent  autant  de  difficultés  que  cette  doctrine  elle-même.  %  34  août. 
Lesbia  [p-i^po;].  ^   44  sept.  Une  traduction  de  Silius  Ilalicus  [Id.].  Trad. 
3JJ  méritoire  en  vers  italiens  par  On.  Occioni.  Le  rp.  signale  un  assez  grand 
nombre  d'inexactitudes.  ^  2  nov.  Une  nouvelle  traduction  de  Lucrèce 
[[i.i>cpo;].  La  trad.  en  vers  de  Rapisardi,  supérieure  à  celle  de  Marchelti, 
par  le  choix  du  texte  latin,  ne  régale  pas  toujours  par  la  facilité  de  l'élo- 
cution.  ^  23  nov.  Gatulle  et  Lesbie  [Id.].  Caractère  de  la  passion  de  Ga- 
35  tulle.  Autres  femmes  qu'il  a  aimées.  Quand  il  dit  simplement  '  puella',  il 
ne  faut  pas  nécessairement  y  reconnaître  Lesbie. 

tl  T.  5-6  (4880).  48  jr.  Sur  l'origine  de  la  végétation  classique  [W. 
Helbig].  La  végétation  en  Grèce  et  en  Italie  à  l'époque  classique  est  un 
simple  résultat  de  la  civilisation.  La  nature  n'y  est  pour  rien.  Les  Grecs 
40  ont  tout  importé  de  l'Orient  ;  les  Latins  ont  cultivé  les  plantes  de  la  Grèce, 
de  l'Afrique,  etc.  ^45  févr.  Le  ms.  Mediceo-Laurentien  de  Virgile  [G.  Paoli]. 
Description  de  ce  fameux  ms.  La  souscription  et  l'épigramme  d'Apronia- 
nus,  que  Ribbeck  attribue  au  6«  ou  7°  siècle,  paraît  à  Paoli  de  la  fin  du  5^ 
Le  ms.  est  bien  celui  de  Macarius  et  non  une  copie.  Il  a  pu  être  écrit  entre 
45  la  fin  du  4c  siècle  et  le  commencement  du  5«.  Comment  est-il  entré  dans 
la  bibl.  Laurentienne  ?  Comment  Bandini  a-t-il  pu  dire  que  Cosme  I  l'avait 
acheté  très  cher  aux  héritiers  du  cardinal  Pie  Rodolphe  de  Garpi?  U  n'a 
pas  connu  une  lettre  du  cardinal  Del  Monte  à  Cosme  (Sienne,  2  jr.  4568), 
par  laquelle  nous  savons  que  le  ms.  avait  appartenu  au  card.  Antonio  del 
50  Monte,  puis  au  pape  Jules  III,  oncle  du  correspondant  qui  Tavait  laissé  à 
son  neveu  comme  une  relique  très  précieuse  conservée  depuis  longtemps 
dans  sa  famille.  Le  card.  de  Garpi  l'avait  emprunté,  gardé  si  longtemps 
que  les  savants  du  46«  s.  croyaient  qu'il  en  était  propriétaire;  à  sa  mort, 


RASSEGNA  SETTIM ANALE.  307 

le  ms.  avait  été  transféré  au  Vatican.  Le  vrai  possesseur,  qui  avait  été  qq. 
temps  en  prison,  eut  assez  de  peine  à  le  recouvrer.  On  peut  conjecturer 
que  le  successeur  de  Cosme  put  enfin  acheter  le  ms.  aux  héritiers  du  card. 
Del  Monte,  mort  en  1577.  Enfin  le  ms.  fut  à  Paris  de  1799  à  1816.  ^7  mars. 
L'humorisme  de  Gicéron  flg".  Gentile].  Étude  sur  le  caractère  de  la  plai-.  5 
sauterie  cicéronienne  ;  c'était  une  ironie  humaine  et  douce.  ^  14  mars. 
Les  menhirs  dans  la  terre  d'Otrante  [Cosimo  de  Giorgi].  ^  The  palaeogra- 
phical  Society,  part.  9.  Bonne  publication  à  laquelle  ont  beaucoup  fourni 
les  bibliothèques  d'Italie.  Mais  pourquoi  les  Italiens  ne  feraient-ils  pas 
aussi  une  collection  de  fac-similés  de  leurs  mss.  ?  ^  21  mars.  Pompei  e  la  lo 
regione  sottevrata  dal  Vesumo  nelV  anno  Lxxix  [].  Réunion  de  différents  mé- 
moires publiés  pour  l'anniversaire  de  la  destruction  de  Pompei.  On  re- 
^  grette  de  ne  pas  y  rencontrer  qq.  opuscules  des  maîtres  comme  Fiorelli, 
Minervini,Garrucci,  etc.  Plusieurs  mémoires  n'apprennent  rien  de  nouveau. 
Les  plus  intéressants  sont  ceux  de  Ruggiero  (qui  fixe  le  jour  de  l'enseve-  is 
lissement,  le  24  août  ou  le  23  nov.),  de  Petra  sur  les  monuments  de  la 
ville  d'Herculanum  qui  a  fourni  tant  de  bronzes,  de  Comparetti  sur  la  même 
villa  des  Pisons  et  la  bibliothèque  des  papyrus.  Bartolini  s'est  contenté 
de  traduire  un  article  de  la  Zeits.  f.  Rechtgeschichte.  Enfin  on  y  remarque 
un  savant  article  de  Scacchi  sur  les  maisons  foudroyées.  Le  volume  est  20 
en  somme  précieux,  mais  se  ressent  trop  de  la  précipitation.  %  25  avr. 
Zoroastre  et  sa  rehgion  [I.  Pizzi].  %  2  mai.  L'inhumation  et  la  crémation 
dans  Corfinium  [A.  de  Nino].  L'auteur  s'étonne  qu'une  ville  si  importante 
jadis  n'ait  pas  encore  trouvé  d'historien  ;  les  fouilles  dirigées  par  fauteur 
de  cet  article  permettront  d'en  essayer  une  monographie  scientifique.  Les  25 
monnaies  trouvées  auprès  des  urnes  prouvent  que  la  crémation  a  duré  à 
Corfinium  au  moins  entre  les  années  11  et  183  de  notre  ère.  La  nécropole 
de  cette  ville  est  curieuse  en  ce  qu'on  y  trouve  la  crémation  superposée  à 
l'inhumation.  Plusieurs  objets,  entre  autres  une  inscr.  péligne,  se  trouvent 
au  Museo  Corfiniese  de  Pentima.  ^  Lorenzo  Leonij,  Inventario  dei  Codici  30 
délia  Comunale  di  Todi  [].  En  1290  le  card.  Bentivegna  laissait  au  couvent 
des  Frères  mineurs  plus  de  300  mss.  qui,  réduits  à  183,  furent  ensevelis 
dans  l'église  de  S.  Fortunato.  De  1773  à  1853  ils  restèrent  dans  une  ar- 
moire de  la  sacristie.  Aujourd'hui,  joints,à  d'autres  mss.  de  l'Archivio  et 
des  couvents  supprimés,  ils  s'élèvent  au  nombre  de  228.  C'est  surtout  une  ^5 
bibl.  franciscaine,  mais  qui  contient  aussi  Aristote,  Gicéron,  Sénèque, 
Boèce,  etc.  Les  descriptions  du  bibliothécaire  semblent  soignées.  If  9  mai. 
R.  KiEPERT,  Atlante  geogr.  universale,  con  lesto  di  B.  Malfatti  [].  Éloge.  ^ 
30  mai.  La  vie  de  Gatulle  [Hierro].  Long  article.  H.  place,  avec  Schwabe, 
la  mort  de  G.   en  700.  ^  Revue  de  philologie,  de  littérature  et  d'histoire  an-  '40 
demies,  nouv.  sér.,  t.  1-3.  Gette  revue  prouve  le  relèvement  des  études  en 
France.  La  Revue  des  Revues  qui  y  est  annexée  est  indispensable  et  reste 
un  modèle  pour  son  programme  bien  ordonné.  ^  Zangemeister  et  Wat- 
TENBAGH,  Exempla  codicum  latinorum.  Supplemcntum  [].  Excellent,  mais  le 
latin  de  1'  '  Enarratio  tabularum'  est  bien  dur.  ^  Yigil.  Inama,  Manuale  di  43 
letteratura  greca  [].  L'auteur  puise  aux  sources,   et  ne  se  contente  pas 
de  traduire  les  livres  allemands  ;  du  reste  il  a  publié  une  grammaire 
grecque  dont  la  syntaxe  est  meilleure  que  celle  de  Gurtius.  Son  plan  est 
bon,  mais  son  style  laisse  à  désirer.  Suivant  Inama  les  études  courent  le 
risque  de  devenir  trop  philologiques  et  pas  assez  esthétiques  ;  il  faut  so 
«  considérer  les  poèmes  comme  une  œuvre  vivante  et  non  comme  un  ca- 
davre où  Ton  se  plaît  à  enfoncer  le  scalpel  de  l'anatomie.  »  ^^  4  jjt. 
Vannugci,  Proverbi  latini  illustrati  [].  Érudition  sûre  et  de  première  main*. 


308  1880.  —  ITALIE. 

^  48  jlt.  De  Franceschi,  L'fs^na ;  note  storiche  [].  Bonne  méthode.  ^  1  août. 
La  religion  et  la  politique  de  Valère  Maxime  [De  Nino],  V.  ne  croyait  sans 
doute  pas  à  ce  qu'il  racontait  en  fait  de  religion  ;  en  politique  il  défend 
la  toute-puissance   de  l'empereur.    Néanmoins  c'est  un  auteur  à  lire. 

5^19  sept.  Ariens  et  Chinois  [G.  Puini].  ^  24  oct.  Bertolini,  Storia  romana 
insino  alla  invasione  de'  barbari  di  V.  DuRUY,  trad.  et  annot.  [],  Inutile. 
t  31  oct.  L'épopée  persane  [I.  Pizzi].  t  14  nov.  Tulliola  [L  Gentile]. 
^  28  nov.  Nouvelles  découvertes  archéologiques  près  d'Ostuni  [G.  de 
Giorgi].  Tombes,  monnaies,  objets  d'art.  ^  De  Gubernatis,  MUologia  []. 

10  Ge  manuel  n'est  pas  un  des  mieux  réussis  parmi  les  travaux  du  fécond 
écrivain.  ^  5  déc.  F.  Martini,  C.  Valerio  Catullo.  Monografia  [].  Compila- 
tion sans  valeur.  ^  The  Palaeographical  Society,  part.  iO  [].  L'attribution  à 
Métrodore  dans  la  pi.  i53  est  incertaine,  Comparelti  l'a  prouvé.  ^  12  déc. 
Le  chœur  des  initiés  dans  les  Grenouilles  d'Aristophane  [Franchelti]. 

15  ^  19  déc.  Carini,  Poésie  scelte  di  Catullo,  Tibullo  e  Pt^operzio  voltate  in  lingua 
italiana  [].  Médiocre.  %  26  déc.  Novelli,  Ero  e  Leandro,  traduit  du  grec  en 
italien.  E.  C. 

Rivista  dl  filologia  e  d'istruzlone  classica.  T.  8.  Jr-fév.  Sur 
la  nécessité  de  faire  dépendre  la  syntaxe  de  la  doctrine  des  formes  [P. 

20  Merlo].  Encore  de  l'origine  et  de  la  valeur  des  modes  dans  les  langues 
classiques.  ^  Osthoff  und  Brugman,  Morphologische  IJntersuchungen  auf 
dem  Gebiete  der  indogerman.  Sprachen  [Giacomino]  <cf.  R.  des  R.  4,  306,  47). 
Longue  analyse  ;  qq.  critiques.  ^  F.  Bertani,  Grammatica  latina  ad  uso 
délie  sGuole,  part.  1  :  Etimologia  [F.  Eusebio].  Le  critique  insiste  sur  la  dif- 

25  ficulté  de  faire  une  grammaire  élémentaire  conforme  aux  progrès  de  la 
linguistique.  L'auteur  n'est  pas  toujours  assez  clair  pour  la  jeunesse.  Les 
règles  et  exemples  incertains  auraient  dû  être  plus  soigneusement  exclus. 
%  Pompei  e  la  regione  sotterrata  dal  Vesuvio,  etc.  [Ferrero].  Volume  impor- 
tant par  les  travaux  de  qq.  maîtres,  mais  où  l'on  n'aurait  pas  dû  admettre 

30  certaines  dissertations  trop  inférieures.  T[  P.  Allart,  L'art  païen  sous  les 

empereurs  chrétiens  [Id.].  Erudition  copieuse,  bon  style.    ^  Ktrchhoff, 

TJeber  die  Abfassungszeit  dcr  Schrift  von  Staate  der  Athener  [Gamozzi]  <cf. 

R.  des  R.  4,  3,  2>.  Peut  servir  de  modèle  aux  jeunes  philologues  de  l'Italie. 

^%  Mars-jn.  Observations  critiques  sur  l'Electre  d'Euripide  [G.  Vitelli]. 

35  (Longue  étude  de  116  p.)  Notice  sur  les  mss.  Le  Florentinus  (Badia,  172) 
peut  dériver  d'un  ms.  copié  sur  L.  (Laurent.  32,  2).  L'Electre  est  une  desj 
pièces  les  plus  corrompues.  G.  examine  plus  de  100  passages  et  propose^ 
un  grand  nombre  de  corrections,  non  seulement  pour  l'Electre,  maispoui 
Alceste,  Androm.  Bacch.  Bel.  Heracl.  Herc.  Hicet.  Iph.  Aul.  Jon.  Med.  el 

40  les  fragments  ;  Platon,  Phœdr.;  Soph.  (4  passages),  Ajax,  Eleclr.  etTrach; 
^  Les  mss.  de  Vérone  des  distiques  de  Caton  [Cipolla],  Le  ms.  de  la  biblj 
Capitulaire  150  clxiii,  du  9°  siècle  est  très  important  ;  un  autre  à  la  Bibl. 
Communale,  du  14«  s.,  a  peu  de  valeur.  C.  s'étend  longuement  sur  la  va- 
leur du  premier  dont  il  publie  la  collation  faite  avec  l'éd.  Hauthal.  ^  Revi 

45  de  philologie,  de  littérature  et  d'histoire  anciennes,  i-iv,  1  [G.  V.]  «  «Tandiî 
qu'en  Italie  les  jeunes  gens  n'arrivent  qu'à  faire  de  bonnes  compilations^ 
en  France  la  jeunesse  studieuse  commence  à  s'attacher  aux  recherches 
minutieuses  el  patientes.  »  La  Revue  des  Revues,  utile  aux  philologues  de 
tous  les  pays,  est  surtout  indispensable  aux  Italiens.  ^  Doxographi  graeci, 

50  coll.  rec.  H.  Diels  [Id.].  Modèle  de  critique  verbale  et  historique.  Les  his- 
toriens de  la  philosophie  grecque  ne  pourront  manquer  d'être  reconnais- 
sants à  l'éditeur.  ^  Cerrato,  Del  fato  nelle  poésie  Omeriche  [Cipolla].  Beau- 
coup d'érudition  ;  style  excellent,  f  A.  Pellegrini,  Il  dialetto  greco-calabro 


STUDI  E   DOCUMENTI  DI   STORIA  E  DIRITTO  309 

di  Bova  [G.  Morosi].  ^  Ern.  Curtius,  De  A.  Persii  Flacci  patria  [E.  F.]. 
(Ecrit  pour  le  livre  publié  en  l'honneur  de  Sauppe.)  Traite  avec  élégance 
du  littoral  qui  s'étend  du  port  de  Luni  au  promontoire  de  Populonia. 

^^  T.  9,  livr.  1-2.  Jlt.-août.  Italica  [Fr.  d'Ovidio].  Un  cas  de  cl  =  tl  en 
ombrien  et  deux  en  étrusque?  L'inscr.  osque  de  Nesce  est-elle  authenti-   ^ 
que?  On  a  de  fortes  raisons  pour  en  douter.  ^  Les  représentations  de 
Tapothéose  d'Héraklès  [Gh.  Ghirardini].  L'entrée  d'H.  dans  l'Olympe  a  été 
représentée  de  manières  très  différentes.  Étude  et  classification  de  tous  les 
monuments  qui  se  rapportent  à  la  vie  divine  du  héros.  (Étude  de  60  pages.) 
T[  COMPARETTi,  Relazione  siii  papiri  ercolanesi  <voy.  plus  haut,  p.  293,  10)  ^^ 
[E.  Ferrero].  Analyse  et  éloge.  Le  rpi.  pense  comme  Tauteur  qu'on  peut 
encore  trouver  des  papyrus  à  Herculanum,  mais  non  à  Pompei  où  tout  a 
été  carbonisé.  ^   G.  Teiciimueller,   TJeber  die  Reihenfolge  der  Platonischen 
Dialoge  [P.  Merlo].  Le  nouveau  principe  de  classification  ne  parait  pas 
certain  au  rp.  If  E.  Pais,  Il  2\paanio2  rEAns  <cf.  plus  haut,  p.  293,  1>  ^^ 
[F.  R.].  L'hypothèse  de  P.  est  encore  contestée,  mais  très  vraisemblable; 
c'est  pour  le  moment  le  dernier  mot  de  la  science.  T  T,  Livi  ah  urhe  con- 
dita  libri  a  26  ad  30,  rec.  A.  LuCHS  [Ferrero].  Édition  qui  paraît  faite  avec 
soin  et  critique.  Le  rp.  parle  brièvement  des  mss.  de  la  3^  décade  jadis 
délaissés  et  remis  en  honneur  depuis  peu.  ^  1.  Le Filippice  di  M.  Tidlio  Ci-  ^^ 
cerone,  trad.  e  ill.  da  G.  Mestica;  2.  ProverM  latini  illustr.  da  A.  Vannucci, 
t.  1  [C.  Giambelli].  Éloge  tempéré  par  de  nombreuses  crkiques  pour  le 
livre  de  Mestica  ;  analyse  et  louange  de  celui  de  Vannucci,  auquel  on  peut 
seulement  reprocher  un  jugement  sévère  sur  Socrate.  ^  A.  Fabretti,  Di 
una  moneta  di  oro  attribuita  ai  Volsiniesi  [E.  F.]  (cf.  plus  haut,  p.  296,  47>.  ^^ 
Analyse  et  éloge.  ^  <La  fin  de  l'année  1880  ne  nous  est  pas  encore  par- 
venue). E.  C. 

^tudi  e  documenti  clî  Storia  e  Diritto  (publication  de  TAca- 
démie  des  conférences  historico-juridiques).  Année  1,  fasc.  1-2.  L'éloge 
funèbre  de  Turia,  par  son  mari  Q.  Lucretius  Vespillo,  consul  en  735  ^^ 
[G.  B.  de  Rossi].  L'auteur  qui  a  découvert  jadis  à  Paris  un  supplément 
de  cet  éloge  copié  par  Sirmond,  propose  certaines  restitutions  à  Tinscr. 
du  C.  L  L.  VI,  1527.  Les  fragments  dont  on  n'a  qu'une  copie  provenaient 
sans  doute,  comme  ceux  de  Fabretti,  du  cimetière  souterrain  d'Hclena, 
près  la  via  Labicana.  Questions  juridiques  soulevées  par  cette  inscr.  ^^ 
T  Sur  qq.  fragments  des  anciens  jurisconsultes  romains  [Alibrandi].  Exa- 
mine les  fragments  du  livre  5  des  Rcsponsa  de  Papinianus,  fragments  de 
parchemin  provenant  d'Egypte  et  actuellement  à  Berlin  <cf.  plus  haut, 
p.  114,  13,  et  R.  des  R.  4,  105,  11),  discute  les  restitutions  de  Krûger  et  en 
propose  de  nouvelles.  Ce  serait  l'œuvre  môme  de  Papinianus,  et  non  un  ^^ 
extrait.  Le  ms.  serait  antérieur  à  l'an  321,  époque  où  une  disposition  de 
Constantin  ôta  toute  valeur  aux  Notes  de  Paul  et  d'Ulpien.  ^  Le  quini- 
pondium  et  le  tressis  du  médailler  du  Vatican  [C.  L.  Visconti].  Le  1",  dont 
on  connaît  d'autres  exemplaires,  doit  être  étrusque  ;  le  tressis  ou  tripon- 
dium  (valant  3  as)  serait  de  Sutri,  ancienne  alliée,  puis  colonie  de  Rome  ^^ 
après  371  (383  av.  J.-C).  %%  Fasc.  3-4.  Sur  qq.  fragments  des  anciens  ju- 
risconsultes romains  [Alibrandi]  (suite).  Examen  des  morceaux  du  traité 
'dejudiciis'  dont  l'auteur  doit  être  de  l'époque  impériale.  Appendice  sur 
l'article  précédent  (Responsa  de  Papinianus).  E.  C. 


810  1880.  —  PAYS-BAS. 

LUXEMBOURG 

Rédacteur  général  :  P.    Thomas. 

Publications  de  la  section  liistorlQue  cle  l'Institut  royal 
$i,rand-ducal  de  L.uxenibourg*  T.  34  (12).  L'autel  païen  découvert 
à  Leudelange  (Leudelingen),  et  déposé  au  musée  historique  de  Luxem- 
bourg [J.  Engling].  Description  (avec  1  pi.)  de  l'autel  romain  découvert 
10  en  mai  1879,  dans  les  fondations  du  chœur  de  l'église  de  Leudelange. 
Bas-reliefs  :  figures  de  Vesta,  Mercure,  Terpsichore  (?  selon  d'autres,  Ne- 
haleania  ou  Junon)  et  Hercule.  A  en  juger  par  le  travail,  ces  figures  doi- 
vent être  de  la  bonne  époque.  L'autel  n'appartient  pas  à  un  temple.  Con- 
jectures sur  la  cause  de  sa  conservation  pendant  la  période  chrétienne, 

P.  Thomas. 

PAYS-BAS 

Rédacteur  général  :  Y. 

Mnemosyne*  Nova  séries.  Vol.  8.  (Nous  nous  bornerons  ordinai- 
rement à  extraire  les  observations  générales  et  celles  qui  ont  rapport  à 
d'autres  auteurs  que  celui  qui  fait  le  sujet  de  l'article).  Pars  1.  De  locis 
nonnullis  apud  Eunapium  (suite)  [C.-G.  Cobet].  Page  1  :  nscïs'vat  et  irp^ais- 
25  vai  sont  souvent  confondus.  Dans  Thucydide,  4,  47,  il  faut  écrire  toù;  axo- 
Xa(T£pov  TrpotovTaç.  P.  4  :  Dans  Gahen,  t.  6,  p.  641,  Kûhn,  rétablir  d'après 

Platon  (Lois  3,  689  D),  (J-TiTE  -^pâaixara  (x-nre  <)Cvt  cTriaTtùvrai,  exprCSSiOU  qui  SB 

rencontre  ailleurs  encore.  P.  ^  :  «  Tralaticia  confusio  est  inter  ^uptiv  et  <pu- 

pàv.  »  p.  7  :   «  NjwTîpiî^siv  £iç  Tiva  eSt  idem  qUOd   /.axtÔ;  ':Toiitv  Tiva  vel  àS'tXEÏv.  » 

30  p.  10  ;  «  nuôa-j^dpav  rivà  ttouïv  jocose  dicebant  pro  'facere  ut  aliquis  obmutes- 
cat',  et  nu6apptj;eiv  est  'obmutescere'.  »  P.  11  :  Les  écrivains  de  la  déca- 
dence disent  ôeâaeat  pour  ôpâv,  et  réciproquement.  Ib.  :  «  Graecf  slaturam 
corporis  inixefft  metiebantur,  Romani  pedibus.  Magnae  staturae  homines  in 
Italia  'senum  pedum'  erant,  in  Graecia  TerpaTîTixeiî-  »  P-  12  :  "EwaTo;  doit 

35  partout  céder  la  place  àevaroç.  ib.  :  chez  les  écrivains  vraiment  classiques, 
T^xijcta  ne  signifie  jamais  que  'âge',  et  non  'stature'.  P.  14  :  àxapixw;  et  à-/,a- 
pioTwç  ont  souvent  été  pris  Tun  pour  l'autre.  P.  15  :  Eunape  est  loin  de 
mériter  créance  dans  tout  ce  qu'il  raconte  de  Libanius.  P.  16  :  'a^wtcç 
àmxhh  (Eunape,  page  97;  Plutarque,  Pompée,  2,  12)  signifie  's'en  aller 

40  sans  regret'.  P. '16  :  11  n'y  a  rien  de  vrai  dans  le  jugement  d'Eunape  sur 
le  style  de  Libanius.  P.  18  :  'AXXo  àxxo;  xé-^ovre;  n'est  pas  grec  :  on  disait 
àxx&ç  àxxo.  P.  20  :  «  Anni,  aetas,  senectus  uTiiévai  dicuntur,  ut  'obrepere' 
Latine  :  sic  et  ÛTroêrivai  et  ÛTCavaêyjvai  dicebant.  »  ^  Notes  critiques  sur  Aulu- 
Gelle,  14,  7,  5  et  15,  27,  4  [G.  G.  C.]  ^  Ad  fragmenta  Comicorum  Graeco- 

45  rum  [S.  A.  Naber].  Dans  le  scholiaste  d'Aristophane,  Chevaliers,  528,  écr. 
Ta  EùTrdXi^oç  xXé-rTTovra.  Chez  Deuys  d'Halicamassc,  Lettre  à  Cn.  Pompée,  5, 

2upa)cd(Jtoi  S'a  ':rapa>aêdvTeî...,  Ka|ii.apivaïoi  S'a...,  2upa;cd(jioi  ^ï  7ruv9avdu.£voi,  commen- 
cent trois  citations  distinctes.  Dans  Lucien,  Éloge  de  Démosthène,  24, 
écr.  Ta  fx,eT£(opa  7r£pl  xoctw  â-^ap'vTa  (cf.  Cobet,  Var.  Lect.,  page  90).  ^  Notes 
50  critiques  sur  cinq  passages  de  Diodore  de  Sicile  [C.  G.  C.].  %  Fragmenta 
inedita  poetarum  Graecorum  [C.  G.  Cobet].  Il  s'agit  des  nouveaux  frag- 
ments d'Euripide  et  d'autres  poètes  grecs  publiés  par  Henri  Weil  dans  les 
Mémoires  de  l'Association  pour  l'encouragement  des  Études  grecques  en 


I 


MNEMOSYNE.  311 

France,  d'après  un  papyrus  inédit  de  la  bibliothèque  d'Ambroise  Firmin- 
Didot.  Cobet  loue  le  travail  de  Weil,  reproduit  en  entier  le  grand  morceau 
d'Euripide,  ainsi  que  les  deux  épigrammes  de  Pbsidippe  et  deux  autres 
fragments,  et  commente  ou  corrige  le  texte  en  divers  endroits.  A  l'en 
croire,  le  grand  morceau  ne  provient  pas  d'une  tragédie  d'Euripide,  mais  5 
d'un  drame  satyrique  du  même.  Il  fait  ressortir,  après  Weil,  l'incorrection 
de  la  copie  du  fragment  de  Médée,  copie  qui  est  pourtant  du  temps  d'Aris- 
tarque.  Chemin  faisant,  il  propose  d'écrire  dans  Anaxippe,  chez  Athénée, 
page  417  A,  jcaraaw.-TovT'  èç  aùràç  et  dans  Posidippe  (chez  le  même,  p.  518 
D)  :  è)cXeav£l  ^ÉXa-^oç.  ^  Thucydidea  [G.  G.  Cobet].  Nombreuses  corrections  ^^ 
au  texte  des  deux  premiers  livres,  à  propos  de  la  récente  édition  de  H.  van 
Herwerden.  p.  68  :  f  s'exprime  en  grec  par  t&v  iti^n  al  ^ûo  p.oîpai,  twv  irÉvre 
{Aïpwv  rà  ^6o.-Ib.  :  «  Scholia  in  Thucydidem  neque  antiqua  sunt  et  perexigui 
pretii.  Constantinopoli  (v.  Schol.,  4,  83;  i,  132;  1,  97)  scripta  sunt  a  Grae- 
culis  neque  doctis  neque  ingeniosis  et  perraro  in  iis  aliquid  reperias  quod  w 
sit  simul  novum  et  bonum.  Contra  scatent  erroribus  et  commentis.  »  Ib.  : 
Les  terminaisons  -viffav  et  -rôriaav  ont  été  souvent  substituées  l'une  à  l'autre 
par  les  copistes.  P.  72  :  Dans  Thucydide,  2,  2,  écr.  ^éx-cLt-cn  Euv£[i.eivav  atrpta- 
xovTouTeiç  anov^ai  (cf.  i,  18;  4,  74).  P.  73  :  «  Saepe  scribae  naturae  ordinem 
pervertunt.  Saepe  ipsi  literulis  (a,  p,  -f)  aut  lineolis  errorem  suum  corri-  ^o 
gunt,  sed  non  infrequenter  vitiosa  compositio  inemendata  remansit.  » 
P.  74  :  Dans  Thucydide,  i,  82,  retrancher  wairep  kc/X  x[x£ïç.  Dans  3,  76,  w<jir«p 
vûv  u{j.eîç.  Dans  3,  53,  wffTvep  )cai  èdfxév.  Dans  6,  21,  oîouç  xat  'AÔYivaiouç.  Daus  6,  68, 
wairsp  y.cd  i^iÂç.  <Nous  citous  CCS  correctious,  bien  qu'elles  portent  sur  Thu- 
cydide même,  attendu  qu'elles  ne  sont  pas  à  leur  place  naturelle  dans  25 
■  l'article.)  P.  76-77  :  Indication  de  plusieurs  retranchements  à  opérer  dans 
huit  passages  de  différents  livres.  P.  78  :  àvôpwivoi  a  souvent  cédé  la  place 
soit  à  àvepwTToi,  soit  à  ol  àvôpwTrot.  Ib.  :  Les  copistes  ajoutent  souvent,  sans 
aucune  raison  ni  utilité,  les  mots  aùTà,  aCiTwv,  aùroûç.  Ib.  :  De  la  fréquei^e 

I  confusion  entre  ûoTÉpa  et  ûarepata,  irpoTspa  et  TrpoTEpaia  :  examen  de  plusieurs  30 
passages  de  Thucydide,  où  ces  mots  se  rencontrent.  P.  79-80.  Des  syl- 
lepses  comme  al  v-ïis;...  ^e^tore;.  Retranchement  des  mots  ol  arparYi-yot  dans 
plusieurs  passages  de  Thucydide.  Dans  4,  26,  écr.  twv  veûv...  ol  (i.èv...  ol  Si. 
Dans  4,  71,  al  ^è  twv  Ms^apswv  axolaeiç  cpo€o6{X6vot  ol  [xàv.  P.  82-83  :  Témoignages 
anciens  relatifs  à  l'intrusion  de  gloses  ou  de  notes  marginales  dans  le  35 

texte.  Galien,  tome  17,  A,  page  634  :  ^yîXov  on  TrapÊ^-^é^pairTai  toûto  irpo;  Tivoç, 
où'/^  ÛTïb  'l7r7vo>4pàTOuç  •ys-j'paTrTaf  rdjct.  8é  Ttç  xat  -Trpoos'ypatj^ev  lv£)cev  éauToD,  xaôaTrep  eîw- 
6ap,gv  UTTopyidiv  èv  toïç  jAeTWTTtotc  (in  marginibus)  Ta  TotaÔTa  'Trpoff-^poc9eiv,  eirà  Ttç  twv 
p.eTa"fpacpovTtùv  to  ^têXiov,  w;  aùxoù  toO  au-y-ypacpéwç  ov,  eî;  to  ucpoç  aÙTO  u-eTeÔYixev.  Id., 
tome  16,  p.  202  :  cpaivaxai  toIvuv  irpoa-j'pacpèv  ûiro  rtvoç,  auôi;  S"è  et;  Toii^acpo;  uiro  toû  ^^ 
piêXio-^pâcpou  fXETaTeôelaôai.  Scholiaste  de  ThUCydidC,  4,  444  :  Oif^ai  TO  «  Toï;  Aaxg- 
^aip,ov(ot;  »  à(ji.apTyi[i.a  toû  "Ypacpéwç  èvôsvxoç  tw  jcet[j.ÊV(t)  (sic  '  lextum  '  appcllaut)  OTcep 
XV  èpjXYiveia  toO  acptai,  ^^wôév  Ttvt  irporepov  eriTeÔÊÎaa.  P.  84  :  COUfusion  entre  S'exa  et 
Téaaape;.  u  Morc  autiqUO  A  eSt  Six-x,  ut  M  (j.uptot,  X  '/ii'kioi,  H  éxaTo'v,  Il  uévre.  »  Ib.  : 

Confusion  fréquente  entre  'Aônvîôv  et  'AôYivalwv.  P.  85  :  «  Boni  scriptores  is 
'    semperoTTtûç  et  otw  tpo'ttw  (quod  idem  est)  et  ôttwç  (atî  componuntcum  futuris 
indicativi  aut  aoristis  'secundis'  <vel  praesentibus.  Cf.  page  408)  conjun- 
ctivi...  Eadem  plane  ratio  est  in  où  (xyi.  »  Ib.  :  mbô^^^ot.  a  été  souvent  changé 
en  Tveiôoaevoi.  P.  87  :  Les  Attiques  disaient  constamment' avec  crase  To^aôd, 

•rà-TriTYiS'êta,  TaTrivixia,  xàTrlxeipa,  toùtc'  èp.ol,  TaTTi  &çciy.fiç.  P.  88  :  «  Vitia  et  menda  50 

codicum  Thucydidis  Cornelio  Nepote  sunt  aliquanto  antiquiora.  »  Dans 
Aristophane,  Acharn.,  524,  écr.  viavlai  'x^xéi^Touai  :  «  xXéTtTeiv  de  rébus  poni 
solet,  'furtim'  aut  'furto  surripere',  «)c>tX«TCT6tv  de  personis,  'clam  subdu- 


312  1880.   —  PAYS-BAS. 

cere'.  P.  92  :  «  Nunquam  strw  pro  l'vS'ov  apud  bonos  scriptores  legitur.  » 
P.  97  :  ^uap.ayj^a  doit  être  souvent  substitué  à  ^uu.u.a-/jav  dans  Thucydide. 
P.  100  :  «  De  perfecti  forma  sopa>ca  (non  éwoa/ca,  quod  est  in  libris  Mss. 
perpetuum)  nulla  est  jam  dubitatio,  de  plusquamperfecto  £wpct//fl  dubitari 

5  etiam  potest,  sed  nuUum  me  memini  légère  in  Attico  poeta  versiculum, 
qui  controversiam  dirimat.  )>  P.  101  :  Les  plus  mauvais  mss.,  ceux  qui 
ont  le  moins  d'autorité,  renferment  souvent  d'excellentes  leçons,  dues  à 
de  simples  conjectures.  P.  102  :  «  Soient  sedulo  magistelli  adscribere  vrîaoç, 
w'Xiç,  TTOTaijLo;,  oçoç,  àxpa,  àj^ptoTTipiov  et  similia.  »  P.  106  :  Les  Attiques  élidaient 

10  devant  les.  voyelles  la  finale  de  ^uo,  Tpîa,  éxTà,  ^sV.a.  De  même  ils  disaient  xà 
acpÊTsp'  aùTwv  (et  non  ccpsTEpa).  P.  108  :  Exemples  de  changement  de  mode 
dans  Thucydide.  ^  Sur  Cicéron,  Pro  L.  Flacco,  62  [H.  T.  Karsten].  Rappro- 
chement avec  Isocrate,  Panégyrique,  24.  ^  Ad  poetas  Graecos  [v.  Herwer- 
den].  Dans  Aristophane,  Chevaliers,  937,  écr.  èjxirXTifAEvo;  cpôatYiç,  ïrplv  et; 

15  Dans  Euripide,  Alceste,  827,  xoupàv  ts  ^uaTwpcdtûirov.  Quatre  corrections  sur 
l'Hippolyte  du  même.  %  Sept  corrections  au  texte  de  Galien,  tome  5 
[C.  G.  G.] 

f  f  Pars  2.  Thucydidea  (suite)  [C.  G.  Gobet].  Goncerne  les  livres  2  et  3. 
P.  113  :  Les  mots  pïÎTwp,  arpaTy.pç,  paaiXsù;  (saus  article),  sont  des  gloses 

20  fréquentes  à  côté  des  noms  propres.  Ib.  :  Quae  verba  formantur  ab  adje- 
ctivis  in  mç  exeuntibus  abjiciunt  :  ubi  diphthongus  ei  ictu  est  destituta.  Sic 

ex  Xeïo;  naSCitur  Xeaiveiv,  eTTiXeatvsiv,  èxXexiveiv.  A  xî'Xsioç-formatur  teXew;  et  tiXêouv, 
ab  "Apsio;  Twà-^o;  'Apsoira'YÎTYi;  et  'ApeoTca'YtTtJco;,  et  a  ôsïo;  ôêâî^siv  et  èiriôcâJ^eiv  :  sed  in 

aoristo  ubi  ictus  in  n  recurrit  ôetâaa;  et  t-môEtâcra;  sola  proba  forma  est.  » 
25  P.  114-  :  «  £TCi6eâJ;£iv  est  'obtestai'i  et  invotare  Deos  ultores  scelerum'.  » 
P.  116  <cf.  p.  79-80>  :  Exemples  de  syllepses  comme  al  vîisç...  pcuXop.£vût.  Ib.  : 
èxeîvïi  pour  èm  est  une  expression  de  la  décadence,  et  doit  n'être  qu'une 
faute  de  copiste  partout  où  on  le  rencontre  dans  Thucydide.  P.  120  : 
exemples  de  la  confusion  d''Âôr,v£)v  et  'A.6r.vatuv  (  cf.  p.  84).  P.  122  :  «  Qui 
30  olim  Thucydidis  libros  in  capita  dispescuerunt,  eos  saepe  videbis  frangere 
magis  quam  dividere...  Saepissime  in  oratione  bimembri  in  priore  capite 
ij.£v  ponitur,  in  sequenti  hi  satis  inepte.  »  Ib.  :  Le  parfait  passif  de  -TTsaTro) 
était  inconnu  aux  Grecs  de  la  décadence,  d'où  beaucoup  d'altérations  : 

«  quid  eSSet  àpro;  eu  7v»7r£|i,a£voç  SCiebaUt,  non  item  sirtaToXYi  TreTreixfAÉvn  aut  irpsV 

35  êii;  TOTOixasvci  quid  cssct.  ))  p.  124  :  E^ov-reçet  (Tx.ovT£;sont  souvent  confondus, 
p.  125  :  £)covT£;  et  d-Ao^irz;  le  sont  qqf.  dans  Thucydide.  P.  130  :  «  Saepissime 
Graeculi  in  zeugmate  id  quod  eleganter  omissum  est  admodum  inelegan- 
ter  inserunt  de  suo.  »  P.  137  :  «  Perpetuo  confunduntur  in  codd.  mss. 
iT£t6o{A£vc;,  mb6u.vioç  et  Truôopvo;.  »  P.  142  :  L'emploi  de  i/.  et  Trpo;  pour  ÙTTo  avec 

40  les  verbes  passifs  est  étranger  à  la  prose  attique.  Ib.  :  le  chapitre  84  du 
livre  3  de  Thucydide,  que  les  anciens  exégètes  rejetaient  unanimement 
comme  intrus,  au  dire  du  Scholiaste,  peut  être  un  morceau  de  Philiste, 
primitivement  écrit  à  ta  marge.  ^  Dans  Diodore  de  Sicile,  2,  45,  3,  écr. 
àx,pTOTou;  /caTao;c£i)aJ;o6(Ta;  [G.  G.  G.].  ^De  locis  nounullis  Thucydideis  e  libris 

45  6  et  8  [H.  van  Herv^erden].  P.  160  :  aTaupwaa  est  qqf.  confondu  avec  arpà- 
T£U(ji.a.  p.  176  :  Le  Gorpus  inscr.  att.  n'offre  aucun  exemple  de  -rrepî  pour  ÛTvsp 
antérieur  au  2^  siècle  avant  notre  ère.  L'article  (de  37  pages)  contient 
peu  d'observations  générales,  si  ce  n'est  sur  la  langue  de  Thucydide 
même.  ^  Défense  de  la  variante  Trep'.éar/iaxv  oFcv  jxaXa-^aa  dans  Platon,  Timée, 

50  page  70  D  [G.  G.  G.].  De  locis  quibusdam  in  Epistolis  Giceronis  ad  Fami- 
liares  et  ad  Atticum  [G.  G.  Gobet].  18  pages  de  notes  pour  la  plupart  très 
brèves.  P.  186  :  Correction  de  deux  passages  d'Asconius  (sur  la  Milo- 
nienne,  pages  53-54).  P.  187  :  Il  y  avait  deux  Marcus  Valerius  Messalla, 


I 


MNEMOSYNE.  313 

qu'on  a  souvent  confondus.  Ib.  :  Note  sur  l'histoire  intérieure  de  Rome 
dans  les  années  34-51.  P.  189  :  Dans  le  discours  pour  Plancius,  3,  8,  écr. 
«  ut  ejus  exitio  qui  creatus  sit.  )>  P.  191  :  Dans  le  De  Finibus,  2,  18,  écr. 
<(  qui  tamen  <non>  solebat  uti  suo  'bono'.  P.  193  :  Dans  Diogenianus,  éd. 

Schneidewin,  2,   18  :  àp-yupc'aiç  Xo-^-xaicn  [xàx.o'j  koÙ   TTàvxa   xfaTviae'.;.  P.  193  :  Le    ô 

mot 'syllabus',  souvent  employé  par  les  modernes,  n'a  d'autre  origine 
qu'une  fausse  leçon  d'une  lettre  à  Atticus  (4,  4,  1),  où  il  faut  lire  <jiXX6- 
êo'j;.  Ib.  :  Un  passage  d'une  autre  lettre  au  même  (6,  1,  1)  prouve  que 
ceux  qui  allaient  en  ce  temps  de  Rome  à  Brindes  passaient  par  Equus 
Tuticus  :  d'où  il  paraît  résulter  que  c'est  bien  à  Equus  Tuticus  et  non  à  lo 
Asculum  Apulum  qu'Horace  a  fait  allusion  dans  les  mots  «  oppidulo  quod 
versu  dicere  non  est.  »  %  Giceronis  oratio  pro  Caelio  [G.  M.  Francken]. 
29  pages  de  notes  non  seulement  philologiques,  mais  encore  historiques  : 
ainsi,  à  la  page  217,  est  un  arbre  généalogique  de  la  famille  des  Claudii. 
P.  219-220  :  Dissertation  critique  sur  un  passage  deXucrèce,  3,639  et  pré-  i5 
cédents.  «  'Dissicere'  a  *seco'  et  'disicere'  a  *iacio'  perpeluo  confusa 
sunt...  Verbi  'secare'  antiquior  forma  fuit 'secere',  ut  fuerunt 'lavere, 
sonere,  tonere',ejusque  verbi  vocalis  in'i'  transiit.  »  P.  221  :  Les  copistes 
ont  souvent  confondu  'derectus'  et  'decretus'.  P.  223  :  Gicéron  a  forgé 
beaucoup  de  mots  :  «  operae  pretium  foret,  si  res  omnino  dubia  esset,  ex  20 
libris  de  Republica  vocabula  colligere  quae  superior  aetas  tanquam  bar- 
bara  notasset.  In  una  pagina  (2,  7-9)  invenimus  'circumiectus'  (subst.), 
'oratrix',  tum  (horresco  referens)  'potentatuç'.  »  ^  Restitution  et  inter- 
prétation d'un  passage  des  Gontroverses  de  Sénèque  (2,  7,  9)  [H.  ï.  Kar- 
sten].  (Notes  critiques)  [G.  G.  G.].  Dans  Lucien,  Pêcheur,  21,  écrire  xal  25 
((Aiôc)  TrXtiou;  wtnv  al|AéXatvai.  Daus  Garciuus  (chez  Diodore  de  Sicile,  3, 5),  [xeXafA- 
êaôeTç  (au  heu  de  p,eXawcpa£ïç),  et  de  même  [xeXa[Aga.63ç  dans  Euripide,  Hélène, 
517.  Gorrection  de  six  passages"  de  Galien. 

^•|y  Pars  3.  Ad  Galenum   [mol  ^^lapwcxewç  >cat  6êp2tî:«îa;  Twv  Iv  t^  kaorou  ^uyti 

l^im  -jvaôwv)  [G.  G.  Gobet].  «  Perdignus  lectu  hic  Galeni  liber  ex  pessimo  30 
Codice  editus  flagitiose  corruptus  est  et  aliis  mendis  obsitus  et  lacunis 
hians,  quas  sentire  et  animadvertere  possumus,  sed  sarcire  et  explere, 
praeter  pauculas,  non  possumus.  »  Pag.  240  :  «  In  Codicibus  paullo  vetu- 
stioribus^  et  vi  et  >c  scribunturductu  tam  simili  ut  vix  oculis  discernipos- 
sint.  »  Pag.  240  :  «  Galenus  rà  xpoaàtTîyi,  quae  Pythagorae  nominc  fereban-  35 
tur,  tenebat  memoriter  et  bis  quotidierecitabat»  (pag.  30,  Kûhn).  Viennent 
ensuite  deux  notes  qui  ontrapport  à  des  passages  d'autres  ouvrages  de  Ga- 
lien. (D'autres  notes  sur  le  môme  complètent  plusieurs  pages  du  même  fas- 
cicule.) %  Ad  fragmenta  Gomicorum  Graecorum  (suite)  [S.  A.  Naber].  P.  231  : 
Dans  Platon,  Politique,  p.  269  E,  écrire  ttî;  auToyf.vxasw;  (au  lieu  de  Tvi;  auToû  40 

xivY-aEwç);   id.,  Lois,  7,  p.  817  B,  aÙTOTTOtYiTat;  daUS  ThUCydidC,  7,  57,  aÙTOiwve;; 

dans  Dion  Gassius,  46,  19,  aÙTopwaaîwv.  P.  239  :  Nombreux  exemples  de 
la  locution  parenthétique  uû;  S'oxîïç;  ^  De  locis  nonnullis  apud  Antiphon- 
tem  [G.  G.  Gobet].  A  propos  de  l'édition  de  Victor  Jernstedt,  et  des  Obser- 
vationes  Anliphonteae  publiées  par  le  même  dans  le  Journal  du  Ministère  46 
de  l'Instruction  publique.  (S.-Pétersbourg,  juillet  1878.)  Grand  éloge  de 
ces  deux  travaux.  P.  270-271  :  Il  faut  écrire  avec  élision  eu  ol^'  on,  oùx.  oî^' 

ÔTiwç,  TZfxf  'Aôrivaîoi;,  oXi-^'  aTra,  tto'XX'  (Xtt%,  ucp'  mv  -Ji^ciaT'  £X,pviv,  XÉpiij.'  àv,  Troixcaïu.' 

àv,  è^T.piradT'  àv, -revoit'  àv,  et  avec  crase,  xaXoç  xe  /cà-^aôoç.  Il  faut  écrire  ri  (j'étais), 
■o^ri  (je  savais),  2°  pers..,  f.^YiaOa,  3"  pers.  d&vant  une  voyelle,  vl^eiv,  [^aciiXyi;  so 

(et  non  PaatXaî;),  (kaiXéa?  (et  UOU  paoïXeï?),  sïp-ev  (non   eivip-ev),  tiev  (non   etyidav), 

ToXpidetav  (non  ToXjj.7îaai£v) ,  è^e^eiirvweaav  (non  -xeitiav).  Lcs  anciennes  inscrip- 
tions portent  ^wpeiàv  (non  ^oipeàv).  P.  272  :  «  Scribuntur  in  codicibus  a  et  eu 


314  1880.   —  PAYS-BAS. 

ductu  tam  simili  ut  oculis  discerni  nequeant  »;  d'où  des  confusions 
comme  (ko&^iç  pour  EÙaaêïi;  et  vice  versa.  P.  273  :  «■  Atheniensium  vêtus 
lingua  popularis,  qna  Comici  utuntur  et  Oratores,  habet  verbum  èôs'Xw, 
non  ôÉXw.  Itaque  constanter  dicebant  riôsXcv,  rôslrida,  nonnunquam  ^Oéxyixa. 
5  Forma  brevior  est  in  proverbiis  quibusdam  et  sententiis  ôeco  ôéxovto;,  h  6soç 
6eX7).  »  P.  274  :  Correction  au  texte  d'une  inscription  qui  offre  otto;  avec  le 
subjonctif  aoriste  premier,  contrairement  à  la  règle  connue  (voir  plus 
haut,  pars  1>.  A  ce  propos,  Gobet,  sans  méconnaître  le  grand  profit  qu'on 
peut  tirer  des  inscriptions  pour  la  connaissance   du   dialecte   attique, 

10  demande  qu'en  cela  même  on  évite  l'excès  :  «  quoniam  ol  •ypau.p.aTTi;  qui 
décréta  concipiebant  non  omnes  erant  eruditi,  sed  complures  eorum  àraî- 
^l'jToî  Tivs;  xai  à{;.a6aTç,  nou  est  miraudum  monumentaquaedam  etiam  peran- 
tiqua  vitiis  scatere,  quibus  accedunterrores  novi,quos  lapicidarum  incu- 
ria  fiidit.  »  Nombreux  exemples  de  ces  fautes  de  lapicide  empruntés  aune 

15  seule  inscription  (Inscript.  Atticae,  1,  168,  page  77).  Cobet  annonce  qu'il 
pourra  revenir  sur  ce  sujet.  P.  283-284  :  Tvajâ  nvo;  pour  Otto  tivo;  après  un 
verbe  passif  ou  à  signification  passive  est  de  basse  grécité.  De  même  «v 
avec  un  nom  d'instrument  (ex.  xaôtxÉoôai  tivô?  èv  f^axr/ipia) ;  de  même  ÛTrâp- 
X81V  pour  iivat.  Ib.  :  «  Ubi  praecedit  êUazi  fioi,  é'^o^av  aùroïç  et  similia,  infini- 

20  tivo  sequenti  adduntur  participia  aut  in  dativo  aut  in  accusativo,  sed  longe 
frequentius  in  accusativo.  »  P.  285  ;  «  Scribae  aut  lectores  laceri  et  per- 
rosi  codicis  lacunas  aut  lacunulas  explebant  de  suo,  ut  plurimum  infeli- 
citer  et  inepte.  »  Exemples  de  corrections  fondées  sur  ce  principe.  P.  287  : 
Exemples  de  constructions  comme SoXwv  ÈpiciEt  tcùç  ctou;  cÔto?  tyiv  cpûaiv  (Démos- 

25  thène,  page  421).  P.  288  :  «  Non  aliter  dicebant  Attici  quam  xàm,  >cix.eivo;, 

xà-^w  et  similia...  xà'TriTriS'eta,  Tàfyupiov,  ràp-j^upia,  ràvS'pàiroS'a,  toùtt'  £|jto(,  ôotaotTiov, 

6ai|xàTia.  Ib.  :  le  meilleur  ms.  d'Antiphon  paraît  être  le  Crippsianus  (A),  plutôt 
que  l'Oxoniensis  (N).  P.  290  :  xaôrpai,  (TY)p.rvai,  sont  les  formes  attiques; 
après  le  siècle  d'Alexandre,  elles  ont  cédé  constamment  la  place  à  xaôàpat, 

30  <7Yip.àvai.  Ib.  :  «  Verbum  (xto6-^pâo6at  vitio  natum  et  cum  analogia  pugnans 
numquam  Graecis  antiquis  in  usu  fuit,  et  ubicumque  apud  Veteres  nunc 
legitur  cum  vitio  ambulat.  Pugnat  cum  analogia,  inquam  :  nempe  ex 
s-YpYi  recte  e-^pàv,  t^e-ypâv,  è-^7u5a6(58i,  e^E-^pocaôat  lormautur,  et  perpetuo  om- 
nium usu  frequentantur.  Ex  p-eas-^po;  autem  non  (xeat^^tjàaôai  nascitur,  sed 

35  |Ai<T6-^-^uoùa6ai,  nou  p.£afvpy)p.a,  sed  p-tae-ypoixa.  »  ^  De  locis  aliquot  Thucydi- 
deis  e  libro7  [H.  van  Herwerden].  P.  306  :  rectification  d'une  note  critique 
du  même  dans  son  précédent  article  (sur  Thucydide,  6,  66,  3).  Ib.  Dans 
Thucydide,  2,  44,  1,  écr.  èv  àxxwv  eùTwvtaiç.  ^  Ad  Theognidem  [H.  W.  van  der 
Mey].  Quelques  observations  critiques,  suivies  d'une  copie  intégrale  du 

40  ms.  dit  Mutinensis  (aujourd'hui  à  notre  Bibliothèque  Nationale^).  ^  De 
aetate  Erotiani  [G.  G.  G.].  Le  lexique  d'Hippocrate,dû  à  Érotien,  est  dédié 
à  «  Tarchiatre  Andromachos.  »  Or,  Galien  connaît  deux  archiatres  de  ce 
nom,  qu'il  distingue  par  les  épithètes  6  irpeagùTepoç,  6  viwTEpoç,  et  dont  l'un 
était  archiatre  de  Néron.  Andromachos  l'Ancien  avait  composé  un  poème 

45  élégiaque  îrepl  ôripia^vi;  dédié  à  cet  empereur.  %  Lectiones  codicis  Sinaitici 
quatuor  [J.  H.  A.  Michelsen].  Goncerne  les  Actes  des  Apôtres  et  l'Épître 
aux  Gorinthiens.  ^  Erasmi  error  [G.  G.  G.].  Le  prétendu  proverbe  «  In 
Pisa  animum  confirma  »  provient  d'une  méprise  sur  le  sens  de  èv  iziia^ 
(Homère,  Odyssée,  u,  23),  devenu  èv  mari  dans  Synesius  (Éloge  de  la  cal- 

50  vitie).  "(1    Ad  Platonis,  Protagoram  [G.  G.  Cobet].  Éloge  de  la  récente 

1.  Ut^e  publication  de  ce  geure  est  d'une  valeur  inestimable  pour  les  philologues.  Il  nous 
sera  bien  permis  de  remercier  ici  M.  van  der  Mey  au  nom  des  hellénistes  qui  noua 
lisent.  Y. 


MNEMOSYNE.  315 

édition  procurée  par  Martin  Schanz.  P.  336  :  tù[i.âp£ia  est  la  forme  attique, 
lùiLOLçin  la  forme  ionienne.  P.  341  :  Le  pluriel  neutre  où^eva  n'est  pas  grec. 
P.  342  :  siXi^^iàv  (pour  îxi^-^iàv)  n'est  qu'une  faute  d'orthographe  analogue 
à  TÊi[j.àv  (pour  Tip.âv).  Ibid.  :  On  disait  tô  au^d  ou  xaùrov,  mais  la  crase  était 
de  règle  dans  ly^  raùToû,  Iv  tvZt^o,  tU  raùrov.  P.  343  :  «  C'est  donc  pour  cela  5 
que  ))  se  disait  en  attique  raù-r'  àpa,  et  non  S'ià  raûT'  àpa. 

%%  Pars  4.  'A7ro(/.vYip.ov£6p.aTa  Guiliclml  Georgii  Pluygers  [G.  G.  Cobet]. 
Éloge  de  la  science,  de  l'intelligence,  du  caractère  de  ce  philologue  trop 
modeste,  qui  ne  pouvait  presque  se  résigner  à  écrire.  Suivent  43  pages 
de  conjectures  communiquées  par  lui  à  l'auteur  de  l'article  ou  consignées  10 
à  la  marge  de  ses  livres.  Elles  concernent  Gornelius  Nepos,  les  ouvrages 
de  rhétorique  et  les  discours  de  Gicéron.  (Sera  continué.)  ^  Ad  Platonis 
;Protagoram  (suite)  [G.  G.  Gobet].  La  plus  grande  partie  de  Tarticle  est 
consacrée  à  des  considérations  générales  sur  la  critique  des  textes.  A 
propos  des  formes  ^oxoï;,  ^oxoT,  qui  doivent  certainement  être  éliminées  du  15 
texte  de  Platon,  malgré  les  exemples  très  nombreux  qu'on  en  rencontre 
dans  les mss., Gobet  énonce  le  principe  suivant:  «Lectionescodicum pen- 
dent ab  opinionibus  grammaticorum.  »  Les  grammairiens  ignares  de  la 
décadence  ont  banni  systématiquement  des  textes  beaucoup  de  formes 
attiques  qu'ils  tenaient  pour  barbares.  Il  en  a  été  de  même  pour  les  monu-  20 
ments  de  la  littérature  latine,  avec  cette  différence  que  les  copistes  latins 
étaient  infiniment  moins  intelligents  encore  que  les  copistes  grecs.  Nous 
savons  d'ailleurs,  par  des  témoignages  anciens,  que  les  grammairiens  de 
Rome  n'ont  pas  été  à  toutes  les  époques  du  même  avis  sur  les  questions 
d'orthographe.  Gobet  attribue  à  une  manie  d'archaïsme  les  formes  comme  25 
*quoius,  quoi',  qu'il  regrette  de  trouver  dans  les  éditions  modernes  de 
GatuUe  ^  La  fin  de  l'article  est  consacrée  aux  corrections  conjecturales, 
très  souvent  heureuses  parce  qu'elles  étaient  généralement  très  faciles  à 
trouver,  qui  ont  quelquefois  pour  effet  de  rendre  méconnaissable,  au  pre- 
mier abord,  le  rapport  de  deux  manuscrits  très  proches  parents.  Tels  30 
sont  le  Bodleianus  (B)  et  le  Venetus  (T)  en  ce  qui  regarde  le  Protagoras. 
L'un  et  Tautre  proviennent  d'une  seule  et  même  source  :  mais  le  premier 
a  été  écrit  avec  un  soin  religieux  par  un  copiste  ignorant,  et  n'a  pas  été 
corrigé;  l'autre  a  subi  des  corrections,  que  Gobet  place  en  regard  d'es 
leçons  fautives  du  Bodleianus.  «  Itaque  in  ponderanda  fide  librorum  ca-  35 
vendum  maxime  est  ne  quem  librum  bonum  et  utilem  esse  credamus 
propterea  quod  bonas  et  veras  lectiones  complusculas  solus  servavit; 
nam  si  constabit  eas  esse  ab  acuto  lectore  excogitatas,  ipsae  in  eodem 
honore  habendae  sunt  quo  Griticorum  post  renatas  litteras  emendationes, 
sed  liber  ipse  pro  inutili  abjiciendus  erit.  »  Si  Gobet  avait  à  faire  une  édi-  40 
tion  du  Protagoras,  il  relèverait  avec  le  plus  grand  soin,  à  Texemple  de 
Schanz,  toutes  les  leçons  du  Bodleianus,  et  ne  s'inquiéterait  des  autres 
mss.,  y  compris  le  Venetus,  que  pour  noter  les  conjectures  plausibles  que 
peuvent  y  avoir  glissées  d'anciens  correcteurs.  ^  Correction  de  trois  pas- 
sages d'ApoUodore  [G.  G.  G.].  ^  "ATaxTot  [G.  Badham].  Conjectures  sur  45 
Démosthène,  Ambassade;  Thucydide,  livres  2  et  3;  Platon,  Philèbe.  Dans 

Thucydide,  4,  98,  écrire   "Jrâv  ^'  tlx-hç  eivai  twv...  xaTetp-^ojxévwv  lû'Y'YvwjJLdv  Tt  -yipe- 

1.  On  voit  combien  Gobet  est  loin  d'approuver  la  prétendue  méthode  statistique,  recom- 
mandée encore  aujourd'hui  par  divers  philologues  allemands,  comme  la  seule  grâce  à  laquelie 
on  puisse  retrouver  les  formes  grammaticales  de  la  langue  de  certains  auteurs,  Hérodote 
par  exemple.  Pour  ces  philologues,  la  forme  qui  se  rencontre  le  plus  fréquemment  dans  les 
manuscrits  est  celle  qu  on  doit  tenir  pour  authentique.  Pour  Cobet,  la  lorme  authentique 
est  plutôt  celle  qui,  par  exception  et  par  hasard,  a  échappé  au  zèle  inconsidéré  des  anciens 
réviseurs  de  textes.  Il  y  a  là,  si  nous  ne  nous  trompons,  le  principe  d'un  renouvellement 
complet  de  la  philologie  critique.  Y. 


316  1880.   —  PAYS-BAS. 

<r9ai.  ^  Correction  de  sept  fragments  de  Théopompe  et  de  Gharon  de  Lamp- 
saque  chez  Athénée.  Dans  Théopompe  chez  Etienne  de  Byzance,  au  mot 
X'jTpoTToXi;,  écr.  ità^io^  à7rw.ci(7L>ivov  e^  'Aoûtioç.  Dans  les  anciens  mss.,  le  mot 
xwpîov  a  pour  abréviation  un  i  surmonté  d'un  w.  %  Ad  fragmenta  Gomico- 
5  rum  graecorum  [S.  A.  Naber].  P.  414  :  Dans  le  vers  de  Ménandre  ainsi 
restitué  par  Gobet  (voir  R.  des  R.,  i,  268,  45>  :  uirb  twv  à^aôûv  ^àp  eux  ïyj.ç 
c(t:oi  liar.;},  Naber  préférerait,  comme  moins  grossier,  t-oi  iTTûor;  (cf.  Epi- 
stolographi  Graeci,  collect.  Didot,  Lettres  de  Diogène,  38,  page  253  :  w;  (Ar.^s 
0770U  TTTuo-ri  Tiç  TOTiov  Eivai).  P.  419  :  Dans  Euripide,  Hippolyte,  386,  écrire  xaùra 

10  7'  ovTS  -j'pâ[A[xaTa.  P,  422  :  DaUS  SophOClC,  AjaX,  1353,  Tâ)v  cptXwv   TnTdwuevoç  (au 

lieu  de  vDCMaevoç).  p.  428  :  Dans  Procope,  Epist.  73  :  r^-ivodoUv  réxyfi;  sî;  àxpov 
àcpï-/,63ti.  ^  Trois  corrections  au  texte  d'Aristide  [G.  G.  G.].  %  Thucydidea. 
Ad  librum  4  [G.  G.  Gobet].  P.  440  :  «  ^laxtv^uvsûe-.v  est  quod  omnes  novimus 
'in  adeundo  periculo  usque  ad  extremum  perseverare'....  Sed  â^tajciv^u- 
15  veucoôai  quid  cst?  Ipsa  forma  déclarât  esse  e  numéro  verborum  quae  certa- 

men  et  COntentionem  Signifîcant,  ut  àirs'.Xeïv  ^ia7:£iXeîaeai,  poàv  S'iaêcâaôai,  to^sùeiv 

^laTc^eûEoôxt,  et  alla  sexcenta,  quae  omnia  praeter  ^taîrtve-.v  verbi  medii  for- 
mam  assumunt  :  et  sic  ex  jciv^uveùeiv  S'iaxiv^uveûeaôai  nascitur....  'audacia  et 
pertinacia  inter  se  contendere'.  P.  443  :  «  Multorum  additamentorum 

20  originem  vides  :  si  quid  apud  Thucydidem  alio  locode  eadem  re  scriptum 
est,  Graeculi  sedulo  annotant  in  margine,  unde  facile  in  textum  irrepunt, 
aut  ipsis  auctoris  verbis  aut  ad  praesentem  locum  utcumque  accommo- 
datis.  »  P.  443  :  «  Nulla  exemplorum  copia  umquam  efficere  poterit  ut 
quod  fieri  non  possit  tamen  esse  faclum  videatur.  Librarii  ubi  semel  erro- 

25  rem  imbiberunt  sine  fine  errant.  »  P.  449  :  Il  faut  accentuer  anôhia^  comme 
à'^e-.av,  é'v^stav),  et  nou  ctTo^e-av.  Page  451  :  'Moins  de  cinquante'  se  dit  iida- 

acu;  Y)  7r£VTTi)covTa,  OU  èXaoaou;  tmv  TrsvnnxovTa .  P.  452  :  «  Mirifica  eSt  ThucydidiS 

in  nonnullis  formis  constantia  semper  Ta  aÙTà  7:$pl  twv  aùrwv  xé-^ovto;.  »  P.  453  : 
L'article  est  nécessaire  devant  le  nom  dans  les  phrases  comme  toù;  Aaxe- 

30  S'atjxovtou;  où  'Yipw(j>c(o  o  Tt  jiouXovTai  OU  cncore  cùic  l'cpr.  5'ta-j".pw(T)ceiv  Trv  ^OTiv  ciîOTsp* 

ixeî^wv.  ^  Index  scriplorum  quorum  loci  tractantur  in  vol.  6,7  et  8.     Y. 

ITerslagen  enHfcdecleelingen  der  Kon.  iUcademie  van 
XVetenecliappeii.  Vol.  IX,  3  (pag.  369-372).  ^  Rapport  sur  le  con- 
cours de  poésie  latine  [Th.  Borret,  S.  A.  Naber  et  J.  G.  G.  Boot].  La  com- 

35  mission  propose  de  décerner  (parmi  les  onze  poèmes  latins  présentés  au 
concours)  la  médaille  d'or  provenant  du  legs  de  Hoeufft  au  poème  inti- 
tulé Satira  in  mulieres  emaiicipatas,  et  une  mention  honorable  à  l'élégie 
Lacus  Albanus,  ainsi  qu'à  une  autre  qui  porte  pour  titre  Ad  Eugeniam  Augus- 
tam  in  funere  fllii  Aloysii  [Ludovici  ?j  Eugenii  Napoleoiiis  consolatio.  L'auteur 

40  de  la  Saf^m  est  P.  Esseiva,  qui  a  déjà  très  souvent  remporté  la  palme 
dans  ce  concours,  l'auteur  de  l'élégie  Ad  Eugeniam  se  nomme  Francesco 
Pavesi,  le  troisième  poète  n'a  pas  encore  communiqué  son  nom.  Les  con- 
clusions de  la  commission  sont  approuvées  par  l'assemblée.  ^^  Vol.  X, 
1.  Sur  quelques  fragments  tragiques  récemment  découverts.  [H.  van  Her- 

45  werden].  Get  article  contient  un  examen  critique  de  23  trimètres  tragiques 
publiés  pour  la  première  fois  par  M.  Henri  Weil  d'après  un  papyrus  inédit 
de  la  Bibliothèque  de  M.  Ambroise  Firmin-Didot.  L'auteur  cherche  à  éta- 
blir :  1)  que  M.  Friedrich  Blass  et  d'autres  savants  Allemands  ont  raison 
d'en  faire  un  seul  fragment  et  non  pas  deux  fragments  de  tragédies 

50  diverses,  comme  a  fait  M.  Weil,  2)  que  la  thèse  du  premier  éditeur  et  des 
autres  érudits  que  ce  sont  des  vers  d'Eschyle  est  assez  incertaine,  et 
qu'à  raison  de  leurs  particularités  métriques  et  lexicographiques  il  vaut 
peut-être  mieux  les  attribuer  à  quelque  poète  tragique  du  quatrième 


I 


VÈRSLAGEN  EN  MËDEDEËLINGEN.  317 

siècle  et  de  l'école  d'Eschyle,  qui  aurait  connu  en  même  temps  les  œuvres 
de  Sophocle  et  d'Euripide.  Rien  n'empêche  de  croirequ'un  sujet  de  tragédie 
comme  le  Kàps;  x  Eùpw7T-/i  d'Eschyle  ait  servi  une  deuxième  fois.  En  troi- 
sième lieu  l'auteur  donne  une  épicrise  des  principales  conjectures  pro- 
posées par  Weil,  Blass,  Buecheler  et  d'autres,  auxquelles  il  en  adjoint  ou  ^ 
substitue  quelques-unes   de  sa  main.   Dans   le  fragment  d'Eschyle  98 

(Dind.)  il  lit  :  àXX'  "Aprj;  cpiXsï  'Acl  ik  Xwara  Tràvra  Xwrî^eiv  arpaTcu  en  comparant 

Sophocle  fr.  649,  4  et  Eschyle,  Suppj.  962.  %^  Même  vol.,  2.  Deux  observa- 
tions sur  la  Icx  Coloniae  Genetivae  Juliae  [G.  M.  Francken  ^].  La  première 
de  ces  observations   sur  la  loi  municipale  de  la  colonie  Urso  ou  Ursao  i" 
(Ephemeris  Epigr.  ir,  105,  IH,  m,  87)  a  rapport  au  chap.  61,  sur  la  'ma- 
nus  iniectio'.  Que  ce  passage  soit  une  partie  de  la  loi  des  xii  tables  ne 
suit  pas  de  l'usage  de  'ast'  pour  'si'  dans  les  mots  :  «  si  quis  in  eo  vim 
faciet,  ast  eius  vincitur  »  (comme  le   croyaient  Mommsen  et  Jordan), 
parce  que  ni  dans  les  xii  tables,  ni  ailleurs,  'ast'  n'indique  simplement  i& 
une  condition,  mais  que  ce  mot  sert  seulement  à  continuer  ou  à  résumer 
une  suite  de  conditions.  L'expfession  *vim  facere'  n'admet  pas  non  plus 
utie  conclusion  en  faveur  des  xii  tables  :  elle  n'a  pas  le  sens  technique 
qu'on  observe  dans  'vim  dicere',  mais  celui  de  violence.  Il  s'agit  d'une 
exécution  pour  l'État  ;  le  magistrat  ordonne  la  'manus  iniectio'  contre  le  20 
débiteur  (soit  d'un  impôt  soit  d'un  'ultro  Iributum')  condamné.  Dans  ce 
cas,  si  quelqu'un  a  recours  à  la  violence  ('si  quis  in  eo  vim  faciet',  c'est-à- 
dire  s'il  tache  de  délivrer  le  débiteur  qui  est  conduit  en  prison),  on  met 
la  main  sur  sa  personne  sans  en  avoir  le  droit  ;  et  si  cela  est  bien  prouvé 
('ast  eius  vincitur',  s'il  est  convaincu, ='convincitur'),  il  sera  redevable  du  25 
double  ('dupli  damnas  esto'),  etc.  Mais  il  faut  toutefois  avouer  que  le 
législateur  d'Ursao  a  imité  la  langue  des  anciennes  lois  :  la  construction 
de  'vinci  alicuius',  quoique  sans  exemple,  n'est  pas  contraire  au  génie 
de  la  langue  latine  antique;  l'omission  du  sujet  «  'ni  vindicem  dabit  indi- 
catumve  faciet'  (à  savoir  :  *is  unde  petitur'),  'secum  ducito'  ('petilor')  »  30 
est  conforme  au  style  des  xn  tables  (Schoell  p.  73)  ;  de  même  la  formule 
'iure  iudicari'  se  trouve  dans  les  deux  lois  :  xii  lab.  m.  1  :  «  aeris  con- 
fessi  debiliqueiure  iudicatis  xxx  dies  iusti  sunto  »  (car  c'est  ainsi  qu'il 
faut  lire  selon  l'explication  d'Aulu-Gelle  pour  :  «  aeris  confessi  [rebusque 
iure]  iudicalis  t.  d.  i.  s.,  »  de  Schoell).  Lcx  col.  Gen.  61   :  'iudicati  iure  35 
manus  iniectio  esto'.  Mais  il  n'y  a  pas  lieu  de  croire  que,  dans  les  mots  en 
question,  la  reproduction  soit  littérale,  tandis  que,  dans  les  autres  parties 
où  l'on  peut  comparer  l'ancienne  loi,  rien  n'est  répété  sans  changements. 
L'autre  observation   porte,  à  propos  des  amendes,  dont  quelques-unes 
sont  énormes,  sur  l'origine  et  l'authenticité  de  la  loi  d'Ursao.  Elle  con-  40 
lient  celle  d'Antoine,  consul   en  44,  qui,  probablement  pour  toutes  les 
colonies  de  l'Hispania  Baetica,  était  composée  en  concordance  avec  la 
lex  Julia  plus  ancienne  sur  la  fondation  des  colonies  en  général  (c.  79  et 
104).  Outre  cela,  on  y  trouve  des  parties,  qui  doivent  leur  origine  au  fon- 
dateur ou  chef  de  la  colonie  («cui  colonis  agrorum  dandorumius  e^iege  45 
Julia  est  »),  distingué  de  celui  «  qui  eamcoloniamdeduxerit  »  (c.  97).  Par 
cette  circonstance  s'explique  la  différence  des  articles  97  et  130,  qui  sont 
sans  doute  de  divers  auteurs,  puisque  le  second  limite  le  premier,  pen- 
dant que  celui-ci  (97)  est  général  sans  exception  aucune.  Néanmoins  les 
deux  chapitres  cités  admettent  une  explication  satisfaisante  :  le  chef  et  le  50 
fondateur  de  la  colonie  et  leurs  descendants  sont  ses  patrons  naturels  ; 

1.  I/analyse  (jui  suit  a  été  commuuiquée   à  M.  van   Ilerwerdeu,  sur  sa   demande,   pai- 
M.  Francken  lui-mômo.  Y. 

K.  DE  PuiLOL.  :  Octobre  1881.  —  Ilevue  des  Revues  de  1880.  V.  —  21 


318  1880.   —  PORTUGAL. 

d'autres  doivent  être  élus  par  les  suffrages  de  25  décurions  au  moins  ; 
les  sénateurs  romains  cependant  sont  exclus,  hors  ceux  qui  sont  en 
Italie  sans  commandement;  pour  la  nomination  des  derniers  est  requise 
une  majorité  des  trois  quarts  des  décurions.  Il  est  clair  que  l'exclusion 

5  de  l'article  130  est  plus  récente  que  l'article  97.  Or  la  dernière  partie  de 
la  loi,  c.  122-134,  a  une  rédaction  très  imparfaite  et  est  gravée  par  un 
ouvrier  très  ignorant;  l'expression  est  prolixe,  et  le  rédacteur  a  voulu 
imposer  par  des  amplifications.  Puisque  la  plupart  de  ces  articles  se 
rapportent  aux  décurions,  on  peut  soupçonner  que  celte  rédaction  a  été 

10  faite  sous  leurs  auspices,  ou  bien  que,  cette  partie  ayant  été  perdue,  on 
l'a  suppléée  aussi  bien  que  cela  était  praticable.  On  sait  que  cette  table 
(c.  122-134)  est  gravée  d'une  autre  main,  et  qu'aucune  des  tables,  selon 
Mommsen  et  Hûbner,  ne  remonte  plus  haut  que  la  fin  du  premier  siècle 
de  notre  ère.  Pour  croire  avec  Ussing,  que  la  dernière  a  été  forgée 

15  de  nos  jours  en  Espagne,  il  faudrait  avoir  plus  de  preuves  ;  car  on  ne 
saurait  dire  avec  U.  qu'elle  n'a  rien  qui  soit  neuf  pour  nous  ;  au  con- 
traire, il  n'est  guère  croyable  que  de  notre  temps  un  antiquaire  en  état 
de  composer  des  lois  soit  en  même  temps  aussi  ignorant  en  matière 
grammaticale,  tandis  que  la  maladresse  et  l'impéritie  des  copistes  anciens 

20  sont  attestées  suffisamment  par  maint  exemple  des  inscriptions  et  papy- 
rus antiques.  Quant  au  chiffre  énorme  de  l'amende  (c.  132),  il  s'expli- 
que par  des  raisons  politiques  :  en  Espagne,  dans  un  pays  subjugué  à 
la  suite  d'une  lutte  acharnée  et  toujours  prêt  à  se  révolter,  dans  une 
colonie,  qui  toujours  avait  les  armes  à  la  main,  ce  devait  être  le  premier 

25  soin  des  conquérants,  que  personne  ne  s'interposât  comme  patron  entre 
eux  et  la  colonie  et  ne  renouvelât  la  guerre  à  peine  éteinte. 

H.  VAN  Herwerden. 
ï 
PORTUGAL 

Rédacteur  général  :  F.  A.  Coelho. 

Ai*cheolo§;it4  artistica,  publicada  por  Joaquim  de  Vasconccllos. 
Vol.  I,  fasc.  V.  Porto,  1879.  4°.  Citania  [E.  Hiibner].  Ce  travail  a  pour  base 

35  qqs  publications  portugaises  auxquelles  les  découvertes  faites  au  Mont  de 
S.  Româo  de  Briteiros,  entre  Braga  etGuimarâes,  ont  donné  lieu.  L'au- 
teur incline  à  voir  en  Citania  une  dénomination  savante  basée  peut-être 
sur  Valerius  Maximus  VI,  4,  1.  Il  faut  étudier  les  ruines  semblables  que 
Ton  trouve  dans  la  péninsule  ibérique  pour   arriver  à  des  hypothèses 

40  scientifiques  sur  Citania.  D'après  l'auteur  on  a  dans  Citania  un  oppidum 
callaïque  avec  qqs  rares  vestiges  de  l'invasion  de  la  civilisation  romaine 
qui  fit  sonner  l'heure  fatale  de  cette  place. 

Boletim  architectonico  e  de  Archeolo^in  da  Real  Asso- 
ciaçào    do»   Arctiitectos   c   Archeolo^o»   portugueses.  Se- 

45  gonda  série.  Tomo  II.  N°  9.Introducçâo  à  archeologia  da  Peninsula  iberica  por 
A.  F.  SiMÔES.  Simple  notice  ;  beaucoup  d'éloges.  %  J.  Possidonio  da  Sjlva, 
Noçôes  elementares  d' archeologia.  Simple  notice  élogieuse  sur  cet  ouvrage 
fondé  sur  les  publications  de  du  Caumont.  %  C.  Ribeiro,  Noticia  de  algu- 
mas  estaçôes  e  monumentos  prehistoricos.  Simple  notice.  ^^  N°  10.  Rapport 

50  de  J.  Possidonio  da  Silva  à  l'Assoc.  des  Architectes  portugais  le  2  mai 
1879.  L'auteur  fait  mention  de  la  découverte  de  plusieurs  instruments 
préhistoriques.  ^  Mémoire  sur  l'ancienne  Vianna  de  Santa  Luzia.  [E.  de 
B'igueiredo  Guerra],  Des  conjectures  sur  les  anciennes  Vianna  etBritonia; 


RUSSIE.  —  ACTA  SOCIETATIS  SCIENTIARUM  FENNICAE.         319 

l'auteur  croit  Santa  Luzia=:Vianna,  Mondonhedo  (en  Gallice)=:Britonia. 
f T  N»  11.  Tombeau  de  l'âge  de  la  pierre  [J.  da  SiJva].  Un  très  ancien 
tombeau  renfermant  un  squelette  complet  de  femme  fut  découvert  en 
1879,  à  la  Tapada  da  Ajuda.  1^  N°  12.  F.  Martins  Sarmento,  Observaçôes  a 
Citania  do  Dr.  Emilio  Hûbner.  Cette  brochure  critique  quelques-unes  des  5 
observations  de  Hûbner  dans  l'Archeologia  artislica  (voy.  ci-dessus). 
^  Gabriel  Pereira,  Traducçâo  do  livro  III  de  Strabâo  e  da  Vida  de  Sertorio 
de  Plutarcho,  precedida  d'algumas  observaçôes  sobre  a  romanisoçâo  da 
peninsula  iberica.  Notice  de  ces  traductions  qui  ne  sont  pas  faites  sur 
les  originaux.  lo 

Hietoria    e  Ulennorias  da  A.cafleiiiia  Real  da»    (^ciencias 

de  i^isboa.  (Glasse  das  Sciencias  moraes,  politicas  e  Bellas-lettras). 
Nova  série.  Tomo  V.  Parte  I  (Vol.  XLV  de  la  collection.)  Antiguidades  de 
Mafra  [S.  P.  M.  Estacio  da  Verga].  L'auteur  rend  compte  dans  une  partie 
de  ce  travail,  qui  est  un  rapport  sur  ses  explorations,  de  la  découverte  ou  i5 
existence  de  cimetières,  d'inscriptions,  de  produits  céramiques,  de  mon- 
naies et  d'autres  antiquités  qui  découlent  de  la  période  romaine.  ^  Les 
tragiques  de  la  Grèce  [Luiz  Garrido].  Considérations  littéraires. 

Instituto.   Vol.  27.  P.  343-4.  396-8.  428-30.  Trois  traductions  portu- 
gaises en  vers  d'Horace,  Ode  III,  2,  dont  une  est  du  xvi®  siècle.  20 

p  Positîvieino.  Revista  de  philosophia  dirigida  por  Theophilo 
Braga  e  Julio  de  Mattos.  Porto,  Livraria  Universal  de  Magalhaês  et 
Moniz.  I  anno.  N<*  3.  Organisation  de  la  société  romaine  [Th.  Braga], 
Court  résumé  d'après  P.  Wilhelm,  avec  des  considérations  philosophi- 
ques. H II  anno.  N°  2.  La  Grèce  dans  l'histoire  de  l'humanité  [Consiglieri  25 
Pedroso].  Leçon  d'ouverture  d'un  cours  d'histoire.  L'auteur  s'y  attache 
surtout  à  indiquer  ce  que  les  Grecs  doivent  aux  peuples  qui  les  ont  pré- 
cédés dans  l'histoire. 

A.  Renascenca.  N°  4.  Mythologie  ibérique  [Gabriel  Pereira].  Ins- 
criptions déjà  connues  du  dieu  Endovellicus.  Conclusion,  renfermant  des  30 
considérations  sur  les  dieux  ibériques.  HT"  N*«  5-7.  A.  F.  Simôes,  Intro- 
ducçâo  à  archeologia  da  Peninsula  iberica  [F.  A.  Coelho].  La  partie  descrip- 
tive de  ce  livre  est  très  intéressante  ;  la  partie  technique  est  très  faible.  ^ 
Le  temple  romain  d'Evora  [Gabriel  Pereira].  Description  et  histoire  de  ce 
monument.  T[T|  N°«  8-10.  Sur  les  fouilles  de  Sabroso  [F.  Martins  Sarmento].  35 
A  Sabroso,  à  un  kilomètre  de  Citania,  on  ne  retrouve  pas  de  vestiges  de 
l'influence  romaine.  Sabroso  aurait  été  abandonné  de  sa  population  avant 
l'époque  où  cette  influence  s'étendit  à  celte  région.  On  y  a  trouvé  des 
instruments  de  pierre,  de  fer,  etc.,  deux  statues  de  porcs,  des  maisons 
circulaires,  comme  à  Citania.  L'ornementation  des  pierres,  les  signes  sur  40 
les  roches  sont  identiques;  mais  Sabroso  serait  bien  plus  ancien  que 
Citania.  ^  Opinions  sur  Citania  [A.  F.  Simôes].  Revue  des  opinions  sur 
Tancienneté  et  sur  l'origine  de  Citania.  Coelho. 

RUSSIE^ 

FINLANDE 
Rédacteur  général  :  Chr.  Cavallin. 

Acta  »ocietatle  scientiaruin  femileae.  Tomus  1 1 .  De   Vocum  &^ 

m  poematis  graecis  consonantia  [F.  Gustafsson].  Après  avoir  expliqué  le 


P 


1.  Mistchenko,  empêché  par  la  maladie,  a  dû  remettre  à  l'an  prochain  l'analyse  des  revue» 
Russes  dont  il  est  cuargé. 


im  1880.  —  SUÉDE. 

terme   'consonantia',  l'article  traite  de   ces  'figurae   orationis',  qu*on  a 

'  nommées  'anaphora,  homoioteleuton,  allilteratio'  et  en  cite  de  nombreux 
exemples.  ^  De  Codicibus  Boetii  de  institutione  arithmetica  librorum  Ber- 
nensibus  [Id.].  Notice  sur  six  manuscrits  qui  se  trouvent  à  la  bibliothèque 
5  de  Berne.  Discussion  de  leur  âge  (o38-xP  siècle;  F.  219-x^  s.;  A.  9i-xi«; 
212-ix°  ou  x°;  87  daté  de  l'an  1004,  299-x°  ou  xi«  s.),  et  leur  rapport  avec 
les  manuscrits  employés  par  Friedlein. 

Tidskrlft   utgirven    af  pedagoglska    foerenlii§;en    i    Fin* 
land.  4880,  fasc.  2.  Sur  quelques  points  de  métrique  grecque  [F.  Gus- 

10  tafsson].  Continuation  de  l'article  qui  est  dans  le  1"  fasc.^lî  1881,  fasc.  2. 

■  Titi  Livii  ah  urhe  condita  XXI.  Med  foerklaringar  af  A.  Frigell  [F.  Gus- 
tafsson].  L'article  donne  une  appréciation  favorable  de  cette  édition  cri- 
tique et  explicative.  G.  ajoute  quelques  remarque  scritiques  sur  le  texte  et 
les  explications. 

15  OefVeraIst  af  Fiiiska  Vetenskapssocietetens  f'oerliand- 
lingar.  1876,  III.  Om  grsefningarna  vid  Olympia.  Faredoerag  af  G.  E. 
EsTLANDER.  %%  1878-79.  En  jemfoerelse  mellan  finskan  och  latinet  [F. 
Guslafsson].  Comparaison  des  langues  latine  et  finlandaise.      Cavallin. 

SUÈDE 

Rédacteur  général  :  Chr.  Cavallin. 

IVordi»k  Xldekrift  foer  Vetenskap,  Konst  ocli  Induatri. 

55  3  Arg.  1880.  Fasc.  5.  J.  N.  MADVift,  Bemaerkninger  om  enkelte  Punkter  af 
den  romerske  Strafretspleie  i  Republikens  Tid  [J.  E.  Centerwall].  L'auteur 
discute  certains  points  douteux  des  antiquités  romaines  :  'poena  capita- 
lisa, *litis  aestimatio',  'album  judicum',  le  nombre  des  juges  dans  les 
'quaesliones  perpetuae",  *judices  editicii'.  %^  Fasc.  8.  Nouvelles  études 

30  Pompéiennes  [J.  E.  Centerwall].  Esquisse  à  propos  de  quatre  nouveaux 
livres  sur  Pompéi  (R.  Roeding,  Pompeji,  en  bild  ur  dct  antika  stadslifvet  ; 
C.Brunn,  Pompeji,  dets  historié  og  Mindesmaerker ;  Pompei  e  la  regionc  sot- 
terrata  del  Vesuvio  nelV  anno  LXXIX.  —  G.  BoiSSiER,  Promenades  archéolo- 
giques.) 

35  Pedagogisk  Xidskrift  utgifven  af  H.  F.  Huit.  XVI  Argangen  1880. 
Bastian  Daiil,  Om  Udtalen  af  latin  i  aeldre  og  nyere  tid  [C.].  De  la  vraie 
prononciation  latine.  Remarques  critiques.  1  Lucian  Mueller,  Metrik  der 
Griechen  und  Roemer  [C.].  %  S.  J.  Cavallin,  de  Xenophonteo  temporum  et  mo- 
dorum  usu  in  enuntiationibus  orationis  ohliquae  primariis  ad  tempora  praete- 

40  rita  relatis  [C.].  Thèse  soignée.  L'article  en  donne  un  résumé  et  discute 
une  douzaine  de  passages  de  Xénoi^hon,  Thucydide  et  Platon.  %%  17°  an- 
née, 1881.  Ungdomens  uppfostran  i  den  klassiska  forntiden.  Mil  [O.-S.]. 
De  réducation  chez  les  anciens  peuples.  ^  Nœgra  ord  om  de  latinska  infi- 
nitiv former nas  Tidsbetydelse  [S.  J.  Cavallin].  A  propos  d'un  article  dans  le 

45  'Tidskrift  utgifven  af  Pedagogiska  Foereningen  i  Finland'  XVI,  333-39. 
L'auteur  traite  de  la  signification  temporelle  des  infinitifs  latins  comparés 
aux  grecs.  ^  Léo  Meyer,  Griechische  Ao)Hste[C.].  Après  avoir  caractérisé 
les  formes  des  aoristes  grecs,  Tauteur  traite  la  syntaxe  homérique  des 
modes  de  la  formation  la  plus  simple.^  Léo  Meyer,  AJS  im  griechischen, 

50  lateinischen  und  gothischen.  Ein  Beitrag  zur  vergleichenden  Syntax  der 
indogermanischen  Sprachen  [C.].  ^  Valda  skrifter  af  Platon.  I  svensk  oef- 
versoettening  oef  M.  Dalsjo  [F.].  Compte  rendu  critique.        Cavallin. 


k 


1880.  —  SUISSE.  —  TURQUIE.  321 

SUISSE 

Rédacteur  général  :  J.  Nicole. 

Indicateur  d'antiquités  Buisses^  Enumération  d'objets  Irouvés 
récemment  clans  les  ruines  d'un  établissement  romain  à  Gheseaux,  près 
Lausanne  (avec  planche)  [J.  Cornu].  If  Note  sur  des  antiquités  romaines 
découvertes  à  Soleure,  en  1878  (avec  planche)  [Amiet].  Ces  antiquités 
consistent  surtout  en  débris  de  poteries  dont  plusieurs  conservent  le  nom  lo 
de  l'artisan.  ^  Note  sur  un  moule  de  terre  trouvé  également  à  Soleure  et 
portant  le  nom  du  fondeur  romain  Cirrus  (avec  planche)  [Amiet].  ^  Sur 
les  murs  d'Augusta  Raurica  [Burckhardt-Biedermann].  Compte  rendu  de 
fouilles  exécutées  en  1877  et  en  1879,  par  les  soins  de  la  société  archéolo- 
gique et  historique  de  Bàle,  sur  remplacement  d'Augusta  Raurica.  Ces  tra-  15 
vaux  ont  permis  de  reconnaître  et  de  relever  d'une  manière  définitive  le 
tracé  des  murs  d'enceinte  au  S. -0.  et  au  S. -E.  de  l'ancienne  ville  ainsi  que 
le  prolongement  ultérieur  de  ce  mur  au  delà  de  Violenbach.  Description 
en  grande  partie  hypothétique  de  la  porte  S.-O.  d'Augusta.  T[  Note  sur  des 
antiquités  romaines  trouvées  à  Baden  (Argovie)  [Fricker].  ^  Antiquités  20 
romaines  dans  le  Valais  [Fellenberg].  Note  sur  une  statuette  et  sur  13 
monnaies  impériales  (deTrajan  à  Constantin)  trouvées  près  deSalquenen 
(Haut-Valais). 

niueée   iVeucliâteiols.   Aventicum.  Ses   ruines   et   son   histoire 
"Dagnet].  (Trois  articles  avec  un  plan   topographique).  Esquisse  rapide  25 
iaite  d'après  les  recherches  et  les  conjectures  des  archéologues  et  deshis- 
oriens.  Nicole. 

ï 
i  TURQUIE 

Rédacteur  général  :  Ch.-Em.  Ruelle. 
EAA.HNIK02    (I)U0A0riK02    2ÏAA0r02    (6    èv    KovaTavTtvouTCoXst)  .    26-y^pap.jjLa 

TîEptcfc'v.  Tome  13.  Inscriptions  grecques,  latines  et  serbes  de  la  province 
de  Belgrade  [S.  Aristarchis].  Description  de  28  inscr.  dont  24  grecques,  sr, 
3  latines,  1  serbe,  12  inscr.  grecques  et  2  inscr.  latines  remontant  à  l'an- 
tiquité profane.  Ruelle. 


PRINCIPALES  ABREVIATIONS 
EMPLOYÉES  DANS  LA  REVUE  DES  REVUES 


ap.  J.-C signifie  :  après  Jésus-Christ. 

art —  article. 

au  dr —  au  droit . 

au  ^ —  au  revers. 

au  L  de —  au  lieu  de. 

av.  J.-C;  av.  n.  è.  —  avant  Jésus-Christ;  avant  notre  ère. 

cf —  confer. 

C.  LA —  Corpus  Inscriptionum  Atticarum. 

C.  L  L —  Corpus  Inscriptionum  Latinarum. 

coll —  coUegit  et  qqf.  collection. 

dépt —  département. 

descr —  description. 

éd.;  edd —  edidit.  ow  édition;  éditions. 

fasc —  fascicule. 

(fig.) indique  qu'une  figure  est  annexée  à  V article. 

frag.  ou  fr signifie  fragment. 

h —  haut. 

LA —  Inscriptions  romaines  de  l'Algérie. 

I.  R.  N —  Inscriptiones  regni  Neapolitani. 

inscr —  inscription  ou  inscriptions. 

jr —  janvier. 

livr —  livraison. 

mon —  monument. 

ms —  manuscrit. 

mss —  .  manuscrits. 

p —  page  ow  partie. 

p.e —  peut-être. 

(pi.) indique  qu'il  y  a  un  plan  relatif  à  l'article. 

pi.  h signifie  plus  haut. 

qq.  ou  qqs —  quelque,  quelques. 

R.  des  R —  Revue  des  Revues. 

r» —  recto. 

rp —  rapporteur. 

s —  siècle. 

t.  ow  T —  tome. 

V.  ou  voy —  Voyez. 

vo —  verso. 

vol —  volume. 


TABLES 


REVUE    DES    REVUES  ' 


I.    TABLE    GÉNÉRALE  DES    MATIERES 


,15.45.     38,28.    88,2. 
112,29.        162,25. 
233,47.    255,50. 


99,11. 


Abdère  273,41. 
accouchement  85,47. 
Achille  210,4. 
Acta  Johannis  234,7. 
Acta  martyrum  206,52. 
acteurs  16,21. 

ADMINISTRATION    27, 

91,16.        103,19. 

171,50.    219,36. 
Adraste  191,2.26. 
Adriatique  161,50. 
Aduatuca  39,39. 
Action  9,18. 

Aegritudo  Perdicae  60,21. 
Afrique  184,24. 
Agathon  239,37. 
Agésilas  33,28. 
agriculture  98,52. 
Agrippa  111,28. 
Agrippine  30,4. 
Akominatos  95,12.    220,13. 
Alba  Fucensis  252,45. 
Alceste  289,8. 

.  Alcibiade  35,20.    88,10.     112,9. 
Alcman  56,26. 
Alesia  40,11.    219,12.24. 
Alexandre    le    Grand    32,15. 

131,4.     179,10. 

—  d'Aphrodisias  24,19. 

—  de  Tralles  83,48.    85,27.    173,11. 
Alexandrie  82,4.    138,47.    230,12.    262, 

34.    292,18.    301,26.    304,34. 
Alexis  136,50. 

AIjustrel  84,26.    92,13.    233,7. 
allaitement  212,32. 
ALPHABET  26,33.     114,27. 
Amazones  284,1. 
Amipsias  117,32. 


105,14. 


25,17.    41,24.    110,52. 


Voy.  Magie. 


Ammien  14,46. 

137,39.    237,7. 
Amours  10,30. 
amulettes  303,9. 
Anacréon  224,30. 
Anaximène  115,15. 
Ancarano  295,10. 
Ancre  200,10. 
ANECDOTA   18,3.     13,14.     26,51.    60,11. 

21.    64,37.     114,14.     119,45.     125,27. 

131,44.     137,10.    138,28.    140,6.     144. 

18.    169,28.    273,2.    277,26.     287,37. 
Angara  293,39.     296,23. 
Anisa  (ville)  114,28. 
Anna  Comnène  169,9. 
Anthime  85,31. 

ANTHOLOGIE     GRECQUE        56,11.  121,5. 

168,7.  169,39.  187,27.  Voy.  Métri- 
ques (inscr.  gr.) 

ANTHOLOGIE   LATINE  59,51.      117,18.      140, 

6.  167,30.  168,4.40.  239,1.2.  264, 
40.  268,16.  279,13.  —Ad  Pisones 
110,7.  Voy.  Aegritudo  Perdicae,  Mé- 
triques (inscr.  lat.). 

ANTHROPOLOGIE  30,12.  40,3.  87,26. 
182,24.  208,8.  241,50.  242,12.36. 
253,32.  280,26.  292,12.  295,44. 
297,14.  300,52.  302,23.  319,2.35. 
Voy.  Dolmens,  Ethnographie,  Nécro- 
poles. 

Antigone  111,32. 

Antiphon  166,53. 
27. 

antiquités  98,11. 
Archéologie. 

Aphrodite  31,39. 

Apollodore  11,44.    315,45. 

Apollon  7,49.     109,6.      120,44.     153,13. 

161.7.  201,38.      205,37.     213,25.47. 

229.8.  235,7.   270,31.    277,49.    300,50. 


239,45.    313,44.    314, 
112,1.     132,10.   Voy. 


1.  Voir  l'avis  publié  en  tête  des  Tables  de  Tau  dernier. 


324 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Apollonius  Dyscole  130,4.     138,0. 

Appien  106,31.     112,17.    239,52. 

Apulée  20,1.    107,9.    169,49.     173,39. 

Apulum  39,11. 

Aqueducs  208,52.    292,35. 

Aquila  294,47. 

Aquilée  160,6.    161,28. 

Archelaos  133,6. 

ARCHÉOLOGIE  6,6.  14,31.  15,24. 
20,28.  21,46.  22,21.  29,14.  30,7. 
103,8.  108,31.  130,26.  132,25.  134, 
23.  142,31.47.  145,15.  152,10.  159, 
18.  161,5.  162,3.  178,37.  179,41. 
180,6.  184,47.  193,10.  197,11.  207, 
27.  209,45.  2H,47.  221,48.  222,38. 
225,1.      240,10.44.       245,3.      252,18. 

254.4.  259,10.  268,39.  287,11.  288- 
305  pass.  318,34.43.  321,5.  Yoy. 
Armes,  Art,  Délos,  Olympie,  Pompei, 
Rome,  Votives  (offrandes),  etc. 

Archiloque  56,24. 

Archimède  116,7.     184,10.    232,21. 

ARCHITECTURE  14,34.     145,42.    146, 

32.  242,7.  246,32.  Yoy.  Art,  Autels, 
Fortifications,  Parthénon,  Temples, 
Théâtres    etc. 

archontes  130,13.     181,2.    238,47.    239, 

47.    271,22.    272,51.    274,45. 
aréopage  287,40. 
Ares  31,39.    265,40.  Voy.  Mars. 
Aristide  (apolog.)  137,6.    240,41. 

—  (rhéteur)  84,46.    316,12. 
Aristophane  35,8.     46,11.     111,35.     116, 

26.  127,3.  176,30.  177,1.16.  178,5. 
188,31.    207,19.  —   Achar7i.    176,27. 

263.5.  264,36.    311,52.  —  Aves  102, 

10.  115,42.  116,27.  137,17.  — 
Equit.  15,51.  120,19.  175,29.  312, 
14.   —    Lys.    14,26.      15,51.      17,34. 

—  Nub.  2b4,21.  259,50.  —  Ban.  102, 
6.  176,5.  308,14.  —  Thesm.  14,26. 
15,51.      17,33.      —     Vesp.     188,11. 

—  (schol.)  115,41.  116,27.  173,21.  237, 
21.    310,45. 

Aristote  85,13.  139,12.  234,36.  — 
Ethic.  Nicom.  21,7.  109,23.  123,36. 
127,34.  236,35.  '  255,24. 46.  257,3. 
259,27.  267,47.  —  Logic.  13,45.  — 
Metaph.  24,18.  186,39.  —  Oeconom. 
190,42.  191,43.  250,35.  —  Phys. 
136,15.  268,26.  —  Poet.  12,5.  129, 
40.     136,8.     139,23.    234,1. 

Aristotimos  273,37. 

ARMÉE  37,37.  47,14.  Voy.  Flotte,  Lé- 
gions, Militaires  (art  et  histoire). 

ARMES  30,15.  83,33.  162,39.  200,46. 
202,31.    203,19.    205,18.    227,14.    243, 

33.  244,37.  272,14.  277,7.  Voy. 
Casques. 

ART  5,8.  6,6.  19,5.  94,51.  108,31. 
123,50.     145,15.    159,18.     180,6.    197, 

11.  204,1.  205,43.  207,27.  209,45. 
214,47.  220,24.  221,48.  222,38.  225, 
1.  240,44.  252,52.  257,39.  258,33. 
260,53.  281,20.  288-305  pass.  Voy. 
Bijoux,  Ivoire,  Miroirs,  Mosaïques, 
Musées  et  collections ,  Peintures  , 
Potiers,  Reliefs,  Sculptures,  Tableaux, 


Terres  cuites,  Vases. 
ARTISTES  6,43.     159,19.    201.24.    216,5. 

273,40.  275,10.14. 
Asconius  312,52. 
Asklépios  270,18. 
Assyrie  139,40.    252,32. 
ASSYRIOLOGIE  6,38.     205,30. 
ASTROLOGIE  261,41.  Voy.  Amulettes, 

Magie. 
ASTRONOMIE  265,37.  Voy.  Cosmogra- 
phie. 
Atalante  212,45. 
Athèna  109,21.    273,25.   281,17.    283,48. 

289,44.    Voy.    Minerve. 
Athénée    116,17.     120,7.     311,7.     316,2. 
Athènes    8,50.       18,7.      34,6.     109,17. 

119,36.    170,45.   207,8.   255,2.    261,19. 

262,10.51.    271,17.    Voy.    Archontes, 

Parthénon. 
Augusta  321,12. 
Augustin  116,24. 
Aulu-Gelle      13,24.      116,20.       140,26. 

310,43. 
Aurelius  Victor   134,7.  Voy.   Liber  de 

vir.  ill. 
Ausone    19,47.    30,35.     106,43.     174,23. 

175,12. 
autels  14,52.    228,3.30.    229,14.    290.30. 

301,10.  310,7. 
Aventicum  321,23. 
Avianus  168,9. 
Avienus  24,7. 


Babrius  137,19. 

Bacchus    210,10.    228,2.    254,46.    288, 

16.     289,20.     293,34.     296,31.     Voy. 

Dionysos. 
Balbus  126,45. 
balsamaire  302,45. 
banquiers  99,25. 
Bible  5,30.     12,13,    109,18.     124,24.32. 

44.    142,16.     195,5.     205,51.    267,35. 

314,45. 
BIBLIOGRAPHIE    45,8.     51,7.     98,5. 

100,15.    103,20.    108,26.     124,6.     134, 

31.     167,9.     182,44.    183,38.    185,1,7. 

186,51.   192,5.    193,7.    224,30.  266,40. 

26B,,m.  291,48.  292,29.  Voy.  Erudition 

(Histoire  de  F). 
BIBLIOTHÈQUES  95,18.    96,9.    98,2.    104, 

8.     111,36.     124,23.49.     194,45.    224, 

25.     287,35.    292,16.     306,7.     307,30. 
Bibracte  38,14. 

BIJOUX  207,3.    222,27.    241,13.    243,7. 
biographes  grecs  111,5. 
Bion  133,39.  257,47.  261,30. 
Boccace  96,23.32.    111,53. 
Boëce  20,11.    169,46. 
Bologne  295,22.33. 

BOTANIQUE    3,17.     84,8.      218,28.42. 
235,42.  269,46.  297,16.Voy. Végétation. 
Bourbonne  225,20.38.     226,2^. 
Bretagne  91,22. 
brigandage  240,28. 


I.    TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES. 


325 


G 


CACHETS     195,34.48.      196,20.     198,51. 

206,34.    226,42.    228,37.   243,25.   260, 

45. 
CALENDRIER  26,37.    102,11.    131,21,    133, 

32. 
Callimaque  162,48.    190,25.    191,3. 
Callinus  117,49. 
Camiros  284,8. 
Campanie  28,6.    86,20.    103,41.    122,23. 

143,46. 
Canosa  254,5. 
Capena  303,43. 
Capoue  215,35.    289.39. 
Caprée  262,33. 
Carnéades  283,25. 
Carthage  37,39,    88,29.    104,28.   108,17. 

117,27.    252,52.    265,6. 
carrousel  263,44. 
cartographie  180,33.    196,45. 
casques  202,5.    203,46.    211,22.    215,.51. 

227,40. 
Cassiodore  119,10. 
Castor  (historien)  33,38.    129,4. 
Caton  d'Utique  134,28. 

—  distich.  de  mor.  130,50.  239,48. 
308,41. 

Cattènes  152,43. 

Catulle  103,35.    116,15.17.    118.47.    121, 

10.11.  148,47.     225,29.    264,37.    306, 

34.  307,39.    308,11.15.    315,27. 
cavalerie  83,29. 

CELTIQUE    (langue    ET    HISTOIRE)  221,42. 

228.6.  242,52.    248,12.    252,20. 
Cenisola  257,19. 

Censorinus  117,25. 
centaure  300,7. 
centurions  17,11. 

CÉRAMIQUE  200,18.     206,38.     254,41. 
Voy .  Lampes,  Potiers,  Vases,  Vaisselle. 
Ceretolo  226,37. 
César  38,9.     147,53.    248,19.    250,6.39. 

—  B.  Gall.  13,43.  20,8.  120,24. 
134,1.  172,16.  173,3.  196,16.  —  Ji. 
Civ.  13,44.     116,17.     122,40.    171,32. 

—  Voy.  Hirtius. 

Chéronée  270,49.    272,9.     273,21.24. 
Chersonnèse  278.31. 
CHIRURGIE  63,21.    85,42. 
Chœroboscos  285,2. 
CHRISTIANISME  28,13.26.29.     29,41. 

39.12.  45,13.    90,53.     95,41.     99,52. 

191.18.  205,31.  230,10.  259,7.  275, 
3.  Voy.  Acta  Joannis,  Acta  Marty- 
rum  ,  Droit  Ecclésiastique  ,  Jésus- 
Christ. 

Christodore  135,50. 

CHRONOLOGIE  32,29.    36,10.    62,18.    106, 

35.  114,49.  115,15.  126,47.  Voy. 
Archontes,  Calendrier. 

Cicéron  16,39.    25,25.     307,5.     313,19. 
—r/ief.  64,20.     172,46.    315,11     (Voy. 
Cornificius)  —Invent.  11,39.     12,5è. 

—  13,33.  —  de  orat.  126,35.     272,44. 

273.7.  —  Brutus   116,19.  —   Orator 

116.19.  126,33.     272,44.    273,7.    - 


Topic.  236,53.  —  Hortensws  178,45. 

52.  179,45. 

—  orationes  171,34.  315,11.  —  Rose, 
corn.  144,45.  —  Verr.  103,36.  —  Cae- 
cin.  182,31.  —  Imp.  Cn.  Pomp.  (leg. 
Manil.)  115,24.  170,22.  —  Cluent. 
38,4.  —  Catil.  171,52.  —  Flacc.  312, 
12.  —  Sulla  26,18.  —  Arch.  170,22, 
272,7.  —  Sest.   168,47.  —  Cael.  139, 

53.  313,12.  —  Plane.  313,2.  —  Phi- 
lip. 137,27.  148,42.  167,45.  311, 
20. 

—  epist.10,30.  96,25.  116,53.  121,51. 
122,4.    280,16.  —  famil.  26,18.     120, 

20.  168,44.  190,11.  272,3.  312,50. 
—  Att.  26,18.     137,27. 

—  philos.  51,45.  127,23.  —  finib.  27, 
35.  139,17.  238,45.  313,3.  —  nat. 
JDeor.  183,47.  254,26.  259,29.  — 
Divin.  183,53.  —  off.  182,50.  —  se- 
nect.  260,49.  —  amie.  150,4. 

—  Voy.  Asconius. 
Cilburnum  255,17. 

cimetières  100,7.     180,17.    199,19.    202, 

21.  208,30.  225,33.  227,38.  230,42. 
243,17.    244,.51.    Voy.  Nécropoles. 

Cimon  181,12.29. 

Cirta  27,45, 

cistes  302,21. 

Citania  22,21.    319,5.43. 

Claude  le  Gothique  303,1. 

Claudien  102,48.     135,12.    140,12. 

Cléon  165,45. 

CLIMAT  142,49.    147,16. 

Cnide  276,17. 

Cœlius  Antipater  30,21.     104,36.     107, 

29.     129,17. 
COLLÈGES  16,23.  18,8.191,6.Voy.Thiases. 
COLONIES  17,3.    92,21.    161,30.    180,28. 

219,38.    231,35.    295,20.    317,10. 
Colysée  299,28. 

Côme  253,24.    292,52.    294,38. 
comices  89,41.    90,9. 
comiques  grecs  19,35.    310,44.     313,39. 

316,4. 
COMMERCE  21,17.    36,50.    87,7.    301,21. 

Voy.  Foires,  Vente. 
Commodien  13,28.  166,1. 
concubinat  217,43.    223,27.    251,12.28. 

252,8. 
confédération  275,4. 
CONFRÉRIES  274,31.41. 
Constantin  120,27.    126,18.    144,6.    164. 

48.    170,2.    177,26.    291,2. 
consuls  89,10.    136,25.   222,19. 
contorniates  194,10. 
copistes  147,37.    314,21.    315,21. 
Corbulon  25,31. 
Corcyre  284,41. 
Cornificius   12,52.    26,11.    126,17.    307, 

23. 
Corfinium  294,10.49.    295,23.51. 
Corinne  186,39. 
Corinthe  160,44. 
Corippus  168,26. 
Cornélius  Nepos  11,42.    177,50.    311,51. 

315,11. 
Corneto.  Voy.  Tarquinia. 


326 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


COSMOGRAPHIE      220,36.39.      221,7. 

Voy.    Astronomie. 
COSTUME  84,43.    281,35. 
couleurs  202,14. 
COURSES  83,36.    299,4. 
crémation  242,38.    307,22. 
Crimée  146,22. 
CULTE  8,7.   20,40.   23,36.    196,41.   207, 

17.    214,38.    262,32.    270,15.    275,16. 

49.    289,52.  Voy.  Druides,  Mythologie, 

Religion,  Votives  (offrandes). 
Cumes  295,4.37.53. 
curies  105,48,    112,45.    265,15. 
Cybèle  197,38.    198,20. 
Cypre  104,41.   132,43.    146,45.    261,8. 
cypriotes  (inscriptions)    157,32.    158,39. 
Cyrus  240,19.    255,10. 
Cythère  (ville)  283,  11. 


Dacie  108,27.    160,14. 

Dalmatie  162,22. 

délateurs  190,34. 

Delminium  164,2. 

Dèlos  229,28.    2Q2,'ô2.    273,34.47.    275, 

13.  276,3.    277,50.    287,5. 
Delphes  207,16. 

Dèmèter  198,21.    210,15. 
Demetrius  Scepsius  19,29. 
Démocrite  123,42.  143,12. 
Démosthène    36,4.     128,3.     279,27.    — 

Plaid,    politiques   192,6.  —   Coron. 

189,47.  —  Ctesiph.    35,48.  —  Légat. 

315,46. 
Denys    d'Halicarnasse    102,46.     125,43. 

167,7.    169,5.    170,30.    190,8.     196,5. 

232,35.53.    310,46. 

—  de  Thrace  53,32. 

DIALECTES    GRECS    24,49.     56,26.     85,8. 
104,30.    106,41.    111,16.    157,27.   256, 

14.  265,14.  269,7.  273,30.  274,7. 
284,43.  285,37.  308,53.  314,9.  Voy. 
Dorisme. 

DIALECTES  ITALIQUES  22,9.    139,36.  Voy. 

Etrusque,  Osque. 
Diane  215,51. 
Dictys  119,7.    152,17. 
Dicuil  148,31. 
Dioclétien  282,27.    291,19. 
Diodore  33,34,    102,24.    119,38.    131,23. 

165,38.    310,50.    313,26. 
Diogène  Laèrce  63,24.    117,33.    234,36. 
Diogenianus   313,4. 
Dion  Cassius  37,52.    134,3.    311,42. 

—  Chrysostome  167,51. 

Dionysos  146,19.   186,33.    212,1.   290,51. 
Diophante  190,49. 
diplômes  militaires  93,9.    206,29. 
divination  63,37.    224,22.    237,47.    284, 

37. 
Diyllos  36,29. 
Dodone  159,43. 

dolmens  205,11.    243,42.  244,10. 
Donat  119,29. 
dorisme  56,9. 
douane  202,43. 


doxographes  grecs  19,9.    23,23.    106,25. 

167,1. 
Dracontius  60,15. 
DRAME    13,17.     35,3.     110,15.      174,25. 

176,30. 
DROIT  236,51. 
DROIT  GREC  104,1.    185,46.   192,12.    217, 

12.    218,2. 
DROIT  ROMAIN  4,29,   5,42,    20,42.    21,10. 

17.    85,35.    88,39.    91,32.   98,30.  106, 

38.    113,15.     144,18.     195,17.     196,7. 

218,22.     224,9.    235,48.    261,13.    263, 

7.    277,27,    309,28.29.     317,9.     Voy. 

Papinianus. 

DROIT  ECCLÉSIASTIQUE  93,38. 

Druides  226,7.    227,27. 


E 


eaux  292,35.    298,2. 

école  française  d' Athènes  207,7. 

—  de  Rome  207,16. 

ÉCRITURE  255,3.  Voy.  Alphabet,  Copistes, 

Plume. 
Eginètes  9,36. 
Egypte  106,18.    107,50.    109,7.    167,21. 

237,50.    249,11.    256,3.    Voy.    Orient. 

ÉGYPTOLOOIE  230,35. 

élections  104,2. 
éléphants  180,24. 
Elien  118,14. 
Elis  156,48. 
Empédocle  24,5. 
Emporium  185,5. 

ENCYCLOPÉDIE  94,29.  105,10.  179. 
33.     195,19.     220,6.     224,37.    228,25. 

233.49.  281,13. 
Enée  263,10. 

—  le  tacticien  33,44.    105,2. 
énigmes  81,10. 

Ennius  25,25.    37,35. 

Ennode  168,20. 

enseignement  274,16. 

Epaminondas  35,39. 

éphèbes  281,42.    286,26. 

Ephèse  178,50.    257,49.    265,49.    287,14. 

éphorat  33,53.    104,13. 

Ephore  18,17.    135,25. 

Epicharme  240,13. 

Epicure  52,46.    306,22. 

épigrammes  27,34. 

EPIGRAPHIE  159,18.    321,32. 

—  GRECQUE  5,19.  8,20.27.  9,33.  10, 
21.31.  18,6.  22,34.  25,26.  26,12.25. 
27,7.  32,47.  35,41.  56,13.  111,16. 
114,18.    129,49.    137,50.    168,32.    191, 

15.  198,43.  201,50.  203,39.  207,12. 
230,5.25.  240,24.  246,15.  257,32. 
314,6.    Voy.    Délos,   Oiympie,   etc 

—  LATINE  14,35.  16,11.  22,5.  25,30. 
27,11.45.  28,2.29.  29,38.  39,47.  91, 
,47.  120,31.  134,17.  140,19.  180,7.14. 
185,14.16.  195,30.  197,16.  201,52. 
206,13.   216,33.   228,48.   231,6.    235,9. 

238.50.  240,21.    245,2.    252,45.    255, 

16.  258,34.44.     259,5.10.36.     309.33. 
I       Voy.   Aljustrel,  Cachets,    Métriques 


I.  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES. 


327 


(inscr.     lat.),     Milliaires     (bornes), 

Tables  Claudiennes. 
Epiménide  81,51. 
épiques  grecs  31,14. 
Eratosthène  106,47. 
Erginos  6,50. 
Erichthonios  289,15.37. 
Eros  6,16.    210,27.    300,1. 
Erotien  314,41. 
erotiques  grecs  18,36. 
ÉRUDITION  (HISTOIRE  DE,)  7,18.  18, 

27.     95,25.     96,43.      100,14.     108,52. 

110,17.44.    142,1.     147,33.44.     171,25. 

175,22.33.    176,22.    177,38.43.    179,5. 

189,4.    192,13.   217,41.  231,44.    232,2. 

315,7. 
Eschyle     16,18.    64,42.     115,8.     195,46. 

232,24.     258,15.    —    Agam.     118,22. 

125,39.    130,41.    132,52.    188,25.    239, 

46.     256,32.    —    Choeph.    264,9.     — 

Eumen.  264,24.  —  Europ.   239,42.  — 

Pers.      123,53.      234,34.     235,35.     — 

Prom.  190,2.    234,34.  235,27.    264,23. 

—  Sept.  120,49.  171,43.  —  Suppl. 
118,22.  264,24.  —  fragm.  133,6. 
136,49.    167,3.    239,46.    317,6. 

—  (schol)  64,50. 

esclavage    100,1.   233,37.   300,20. 

Esope  187,24. 

esthétique  122,51. 

Esus  (dieu)  230,29. 

ETHNOGRAPHIE  36,52.  98,14.  112,34. 

142,43.       152,24.32.      165,6.      205,30. 

206,32.  218,26.  219,9.  236,19.  292.30. 

308,5. 
Etienne  d'Alexandrie  109,28.   234,24. 
Etrurie  305,40. 
Etrusques  17,45.    20,38.    21,36.    88,28. 

103,39.     108,38.     110,34.     124,3.  257, 

41.    261,42.    262,35.   306,14.19.   309,5. 
ÉTYMOLOGiEs  12,6.   32,32.   83,34.    101,51. 

103,52.      116,48.       119,6.      121,9.20. 

137,31.    140,21,    149,44.    163,27.    168, 

34.     174,5;!.      182,8.      186,52.     188,2. 

235,52.  Voy.  Linguistique. 
Euclide  182,40. 
Eudocia  19,11.    110,39. 
Eugippius  40,24. 
Eunape  310,24.37. 
Euripide  64,11.    109,1.    118,16.    126,53. 

173.29.  174,25.  308,39.  —  Ajax  12, 
12.  —  Alcest.  128,34.  187,15.  188, 
31.  236,7.  258,19.  312,15.  —  Ar- 
chelaiis  137,1.  —  Bacch.  12,9.  258, 
38.  262,42.  —  Cycl.  128,38,  162,53. 
163,35.  187,15.  —  Electr.  118,21. 
308,34.  —  Helen.  148,35.  313,27.  — 
Hêracl.  130,22.  —  Hiket.  163,36.  — 
Hippol.  167,47.  186,44.  264,25.  312, 
15.  316,8.  —  Ion.  117,33.  —  Iph. 
Aul.  130,22.  —  Iph.  Taur.  239,36.  — 
Med.  25,47.    128,34.    258,41.    170,25. 

—  Orest.  260,14.  —  Phœn.  13,47. 
167,48.  260,12.  —  fragm.  130,23. 
133,3.  135,35.  136,49.  137,13.  140, 
43.     167,3.     187,17.     206,4.     238,20. 

239.30.  255,36.  279,31.42.  280,37.51. 
284,21.    286,12.    310,50.    316,44. 


Eutrope  126,13. 
Evora  319,14. 


139,21.    174,50. 


F 


Fabius    jpictor  37,27.    163,14.    263,29. 

Fatalité  297,19.    308,52. 

Faustine  140,33. 

ferrage  des  chevaux  265,38. 

Festus  176,14.     187,31.     256,39. 

FÊTES  99,39.    117,48.     137,48.     277,18. 

finances  283,24. 

Florus  116,44. 

FLOTTE    23,48.    248,30.     298,13.     Voy. 

Marine, 
flûte  122,24.    143,47.    288,42. 
foires  242,47. 

fortifications  209,28.    246,21. 
Fortune  284,27. 
Frontin  41,28.  292,35. 
fruits  300,16. 
Fulgence  176,17. 
funérailles  132,20.     181,51.  229,46. 


Gaïus  263,8. 

Galates  152,25. 

Galien  82,12.    83,18.     103,26.     125,45. 

270,20.     278,44.     310,26.     312,16. 

313,28.29. 
Gallus  239,3. 

Gaule  38,30.    90,46.    196,41.    236,14. 
Gaulois   153,5.     194,17.     214,5.     229, 

10.    232,28.     238,10.    241,4.     253,28. 
gauloise  (langue)  197,15.    199,12.     202, 

28.     230,19.    240,51.    246,15. 
Gaza  7,15. 

géographes  grecs  192,9. 
GÉOGRAPHIE    25,28.      26,5.     28,39. 

38,30.    39,14.     86,7.     104,5.     111,28. 

112,44.    113,48.    142,30.    144,12.    163, 

49.    180,32.    196,31.40.    244,26.     255, 

17.     260,7.    286,19.    305,52.     307,38. 

309,2.  Voy.  Topographie  et  toute  la 

Table. 
GÉOLOGIE  3,7. 
Germanie  39,34.     90,45.     102,42.     103, 

31.    108,28.    112,37.    113,24. 
Géryon  214,11. 
Glasgow  255,43. 
GLOSSAIRES  102,44.    135,30.    174,45.    176, 

8.     177,24.     178,19.    187,36.     194,51. 

223.14.  237,31.    285,37. 
Gorgones  105,12. 

Goths  119,45. 

Gortyne  277,41. 

Gracchus  38,2. 

GRAMMAIRE  122,15.    129,35. 

—  GRECQUE  6,50.  16,18.  18,30.  20, 
31.  42,8.  47,40.  55,10.  101,15.  102, 
24.     107,49.     108,41.     109,20.29.47. 

119.15.  120,34.  141,18.  157,1.  163, 
42.  172,49.  174,15.47.  175,20.  176, 
35,  183,30.  188,43.  190,13.  236,1. 
254,25.    261,34.     268,24.25.     269,24. 


328 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


270,40.  279,38.  280,14.19.41.46.48. 
284,17.51.  285,24.42.  280,27.  288,2. 
(1.  310.31G  pass .  Voy.  Dialectes, 
Orthographe. 

—  LATINE  11,45.  12,33.40.  14,4.  16, 
10.46.  41,29.  46,13.42.  49,46.  83,6. 
105,31.  120,2.  121,46.  126,23.  128, 
12.  129,30.  140,12.  147,11.  163,37. 
170,9.  177,4.  182,47.  189,38.  196, 
12.  234,2.  238,32.41.  239,25,39.  281, 
8.    308,21. 

grammairiens  grecs  53,4.  122,28.  125, 
49.    143,51.    148,19.    264,45. 

—  latins  109,53. 

Grande  Grèce  254,4.17.34.40. 

Grattius  138,20. 

gravure  88,24. 

GREC  VULGAIRE  13,26.    105,27.    109,52. 

186,11.    314,3. 
gromatici  126,40. 
grottes  274,28. 
gymnases  142,42. 


H 

Hadrien  211,9. 

Halicarnasse  277,1.    278,41. 

Hannibal  196,47.    240,4. 

Harmodius  et  Aristogiton  23.35.    27.51. 

287,15. 
Harmonia  25,48. 
harnachement  200,52. 
Harpocration  116,37.    121,26. 
Hécate  160,25. 
Hécatée  81,53. 

Hélène  211,24.    298,41.    305,22. 
hellénisme  o6,8. 
Hephaestia  278,53. 
Héraclès  222,38.    309,7. 
Heraclite  166,44.   265,2. 
Herculanum  8,11.    9,20.     86,39.    285,2. 

291,29.    293,11,    309,10. 
Hercule    6,50.     161,1.    289,12.     298,51. 

Voy.  Héraclès. 
Hermès  7,26,    283,12.    284,31. 
hermocopides  35,19.    109,35.    115,47. 
Hermocrate  88,12. 
Hérodien  131,44.    139,21.    140,4. 

—  le  grammairien  135,42. 

Hérodote  32,37.53.   41,52.  54,38.   232,5. 

268,33.    —    Lib.    ii.     32,31.    257,36. 
—  III.    238,39.  —  VIII.  140,39.  —  ix. 

137,34. 
Hésiode    18,7.     119,29.    120,12.    132,49. 

173,8.    176,37.   297,20. 

—  (schol.)  167,48. 

Hésychius  30,48.    102,33.  271,4.  278,43. 

—  de     Milet    19,12.     110,41.     121,35. 
136,30. 

hiatus  102,17.24. 

Hiéronyme  de  Cardie  36,1.22. 

—  de  Rhodes  18,5. 

Hippocrate     85,4.10.     127,32.      314,41. 
HIPPOLOGIE  7,38.  Voy.  Ferrage  des  che- 
vaux. Harnachement. 
Hirtius  12,53,    83,16. 
HISTOIRE    ANCIENNE    31,50.    39,30. 


169,12.    235,26.  Voy.  Egypte,  Orient. 
HISTOIRE      AUGUSTE    39,4.     102,52.    112, 

24. 
HISTOIRE  GRECQUE    15,48.    18,5.16, 

50.    27,2.    28,32.    33,46.    81.4.    87,48. 

104,38.     108,48.     112,4.    130,37.    140, 

15.     170,23.    231,16.     233,33.     236,2. 

246.52.  262,5.  319,30.  Voy.  Athènes, 
Ephèbes,  Éphorat  ,  Hermocopides  , 
Sparte. 

HISTOIRE    NATURELLE  83,25.   Voy. 

Botanique. 
HISTOIRE     ROMAINE    13,15.    21.18. 

23,52.     25,5.       28,5.48.     36,34.      106, 

21.     108,3.     111,23.    126,48.     133,10. 

147,31.      172,11.20.      178,41.    220,46. 

233.16.  237,29.  237,52.  250,6.39. 
251,47.  265,6.  293,20.  308,5.  313,1. 
Voy.  Comices,  Elections,  Rome,  Tri- 
bus. 

Homère  28,17.  39,21.  43,6.  101,42. 
104,51.  119,15.  123,38.  126,51.  134, 
26.  140,17.  141,18.  171,5.  186,3. 
192,14.    22.     220,36.    227,36.    268.11. 

280.53.  286,53.  308,52.  —  Iliad, 
118,3.    120,40.   124,1.    125,35.    127,26, 

128.17.  172,38.  186,36.  187,25.  239. 
31.    261,41. 

—  Odyss.  103,32.  107,20.  125,32.  188, 
48.48.50.52.  234,47.  —  Hymn.  234. 
47. 

—  (schol.  Iliad.)  12,19.  103,23.  139,7. 
254,51. 

—  (schol.  Odyss.)  183,17. 

Horace  12,15.  20,35.  48,42.  107.15. 
109,45.  111,19.  123,39.  149,21.  165, 
19.    169,20.     171,39.     172,14.     237,13. 

—  OcZ.  13,3.  131,52.  148,36.  150,11. 
170,49.    264,48.    265,1.   281,4.   319,20. 

—  Carm.  Saec.  138,16.  —  Sat.  117,13. 
170,27.  175,51.  264,52.  313,10.  — 
Epist.  22,51.    128,51.    264,51. 

HYDROGRAPHIE  3,7.  Voy.  Eaux. 

Hygie  252,50. 

Hygin  25,22.    110,49.    126,40. 

Hypata  287,19. 

Hypatia  107,21.     113,38.     174,12.     191, 

22. 
hypogées  278,21. 


lapygia  254,11. 

Ibères  184,36. 

ICONOGRAPHIE      7,45.     8,9.     10,26. 

285,11.    290,26. 
Iliberis  184,33. 
Illyrie  28,43.    163,50. 
Ilyssus  179,38. 
impôts  92,9.    114,18. 
Industria  297,22. 
insignes  90,34. 

Interamna  293,48.  Voy.  Terni. 
Iris  9,43.      ' 
Isidore  168,45. 
Isis  289,43.    296,25. 
Isocrate  20,34.    44.27. 


I.    TABLE  GENERALE  DES  MATIERES. 


329 


Istrie  161,25.    291,21.    308,1. 
Italie  105,22.    108,49.    174,3. 
itinéraires  260,23.  Yoy.  Voies, 
ivoire  288,30. 


Jérôme   119,2.    129,25.    172,52.    175,12. 

Jésus-Christ  285,47.    286,22.    287,42. 

Josèphe  124,14.    253,52. 

Julien   116,12.     175,50.     176,34.     240,6. 

Julius  Africanus    114,49. 

Jupiter  14,52.    206,50.    212,21.    284,33, 

Voy.  Zeus. 
Justin  33,34. 
—  martyr  117,40.    137,7. 
Justinien  281,29. 
Juvénal    14,19.     27,27.    138,13.    175,47. 

191,32. 
Juvencus  167,35. 


Karpathos  275,33. 
katharsis  12,3. 
Kypsélos  271,38. 


Lactance  135,10. 

lampes  300,4. 

Laocoon  6,6. 

lapicides  314,14.    318,6. 

LATIN  BIBLIQUE  ET  VULGAIRE  12, 
13.37.  16,46.  115,38.  118,1.  168,52. 
188,18.  294,35.  Voy.  Anthime,  Glos- 
saires. 

Léda  301,45. 

légendes  136,13.  285,25.  291,12.  Voy. 
Enée,  Régulus,  Romulus. 

LÉGIONS  37,47.  92,53.  107,38.  113,9. 
133,41.  164,17.  248,40.  302,12.28. 
Voy.  Centurions,  Militaires  (Art  et 
histoire). 

Lesbia  118,51.    306,29.34. 

Lesbos  277,15.26. 

Leucippe  143,12.    147,24. 

LEXICOGRAPHIE  GRECQUE  104,16. 
125,31.  275,52.  279,53.  283,50.  310- 
316  pass.  —  Ajoutez  iy?y.z-^î  270,27. 
ivTf/Avstv  151,1.  Biy.iO'Xi  310,32.  [/.iixfOixy.i 
188,28.  vcWT£;î(Ç££v  310,29.  TÛoLi  (adj.) 
188,41.  nu9«-/5/îiÇ-:£v310,31.  rinyï  et  rànoi 
264,28.  itnoSiSy.^inOxt  7,38.  Û7:o//:trat 
81.21. 

LEXICOGRAPHIE  LATINE  16,13.  46, 
39.  82,39.  97,2.  108,14.  129,2.  173, 
15.  175,11.  236,25.  255,12.  267,50. 
313,20.  —  Ajoutez  :  armatura  29, 
44.  corpuscidus  208,8.  depositiis  220, 
27.  eliherare  174,42.  Ganonae  162,9. 
-icius  90,16.  7iiacteliil,i.  philosophus 
293,7.  reliquatio  29,45.  sic  120,33. 
syllahus  313,6.  Uzelitani  198,1.  vas- 
me  (ou  datassae)  202,36. 


Libanius  135,51.    278,45. 

Liber   de  viris  illustribus  14,2.    109,10. 

129,27. 
LINGUISTIQUE  5,24.  14,1.  15,21.  18,9. 

21,3.     13,50.     57,34.    102,31.    104,20. 

107,18.24.    109,26.    110,20.29.    114,41. 

115,28.    123,20.    129,52.    141,31.    151, 

52.    152,36.     156,49.     157,25.    158,41. 

167,40.    169,15.     177,8.     178,12.    187, 

10.42.    221,14.    254,48.     256,19.    257. 

13.    259,21.    262,18.    287,44.    308,18, 

21.  Voy.  Etymologies,  Prononciation, 

Prosodie. 

LITTÉRAIRES       (VARIKTÉs)       54,7.       58,34. 

82,6.  95,31.  96,20.  107,26.  109,44. 
113,44.  142,52.  185,32.  187,22.  219, 
11.15.    2.56,6.    316,33. 

LITTÉRATURE    GRECQUE    81,8.29.      110,43. 

113,18.  135,17.  177,14.  "192,11.  240, 
29.    257,24.34.    261,26.    319,18. 

LITTÉRATURE  LATINE  95,47.    103,14.     109, 

34.     148,41.     175,3.    195,24.    223,19. 

224,49.    234,9. 
livre  143,17. 
Longin  20,6.    137,25. 
Lucien   45,10.    122,51.    188,15.    233,35. 

—  Dem.    encom.   310,48.  —  Haliens 

313,25.  —  de  lapsu  in  salut.  167,50. 
Lucilius   121,41.     168,7.     176,13.     265, 

20. 
Lucrèce  121,8.42.    132,33.    306,31.    313, 

15. 
Lucretia  11,40. 
Lycurgue  27,16.    112,5. 
Lydus  114,7. 

Lyon  39,9.    92,6.    241,44. 
lyriques  grecs  55,20. 
Lysias  22,15. 


M 


magie  300,10.    304,42. 

MAGISTRATS      140,28.      200,15.      266,3. 

274,5.  275,31.  279,2.  298,8. 
Malalas  25,2.6.  26,19,1?  126,25. 
Manéthon  32,30.     104,25.     106,35.    165, 

38.    234,14. 
Marathon  186,33. 
Marc  Aurèle  246,3. 
MARIAGE  29,7.    285,29. 
MARINE  21,32.    34,16.    39,32.    219,20.28. 

282,17.  Vov.  Flotte,  Trière. 
Mars  246,10.' 
Marsyas  283,48.    299,17. 
Martial  116,31.    174,39.    176,18. 
masques  10,26.    108,9. 
mathématiciens  30,43.    81,5. 
MATHÉMATIQUES    110,38.     134,46. 

184,9.    190,48.    249,21. 
Mayence  14,51. 
Mazara  87,35. 
MÉDECINE  19,6.    84,36.     129,37.    225, 

50.     227,17.45.    228,10.    238,39.     303, 

5.  Voy.  Chirurgie, 
médecins  85,35.    298,37. 
Médée  288.2. 
Mèdes  166.13. 


330 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES   REVUES. 


Méduse  229.13. 

Mégare  282,9. 

Mêla  96,34. 

Mélanchthon  143,41.    147,51. 

Méléagre  177,19. 

Mélicerte  199,33.     213,3. 

Memnon  142,3. 

méiiade  285,16. 

Ménandre  121,28.     236,43. 

Mercure  29,49.    200,34.43.    204,30.    231, 

46.    242,3.    Voy.    Hermès. 
Mésopotamie  259,18. 
Messène  286,35. 
MÉTALLURGIE  243,16. 
métamorphose  289,1. 
Métaponte  146,47.     296,16.     . 

MÉTÉOROLOGIE  36,45. 

métèques  168,11. 

MÉTHODOLOGIE  216,49.    307,50. 
MÉTRIQUE   GRECQUE    13,39.     22,19. 

48,3.35.    63,43.     82,36.     110,49.     111, 

12.     118,24.      122,11.     123,52.    128,5. 

134,9.    139,38.     165,32.     167,18.     171, 

52.    173,36.    179,13.    189,14. 
MÉTRIQUE  LATINE  13,39.    25,11.    59, 

11.     103,35.     104,32.    110,33.    122,11. 

41.    148,48.    168,38.    170,6.35.    175,29. 

186,42.  189,14.    207,22.    237,23. 

MÉTRIQUE   (INSCRITPIONS   GRECQUES)    282, 

31.    287,50.    296,5. 

—  (iNSCR.  latines)  162,9.  291,19.  302, 
37. 

MÉTROLOGIE  6,25.  9,1.  310,33.  Voy. 
Milliaires. 

Metz  146,5. 

miel  270,3. 

Milet  255,27. 

MILITAIRES  (ART  ET  HISTOIRE) 
5,36.  13,26.  14,33.43.  25,22.  29,15. 
37,45.  39,16.45.  83,44.  84,42.  92,25. 
112,16.  121,5.  129,37.  136,10.  137, 
28.  139,26.  180,9.  240,13.  273,3. 
294,37.  299,8.  Voy.  Armée,  Cava- 
lerie, Enseignes,  Flottes,  Fortifica- 
tions, Légions,  Mot  d'ordre. 

milliaires  (bornes)  197,34.  199,8.23. 
201,35.  203,51.  204,9.  225,42.  226, 
27.    227,4.    230,17.   240,45.    245,25.52. 

Mimnerme  167,2. 

MINÉRALOGIE  84,22. 

Minerve  282,39.  Voy.  Athèna. 

miroirs  199,33.  211,2.46.  213,25.  284, 
46.  288,46.  300,14.  301,47.  302,42. 
304,22. 

Mithra  241,24.    242,6. 

Mithridate  219,49. 

MŒURS  ET  USAGES  29,5.  85,48.  195, 
4.  244,17.  Voy.  Concubinat,  Culte, 
Esclavage,  Mariage,  Piraterie. 

monnayage  155,20.    164,41. 

MOSAÏQUES  201,22.  203,15.  205,3,  206, 
16.  208,5.  209,10.42.  243,38.  244. 
14.    260,33.    289,20.    294,53. 

Moschus  257,47.    261,30. 

mot  d'ordre  119,53. 

MUNICIPES  91,32. 

Munychie  286,4. 

Musée    162,48.     179,9.     192,19.    308,16. 


MUSÉES        ET         COLLECTIONS         7,11.  8, 

22,      9,11.27.      10,8.      86,46.     96,49. 

109,21.       115,7.      145,17.-52.       146,10. 

147,27.       154,4.       159,39.      179,17.21. 

193,18.       197,4.      203,17.      205,14.23. 

53.    206,27.    209,2.     214,48.      216,26. 

217,4.     226,11.47.       230,40.       231,41. 

240,14.     257,5.    25S,2S.     261,28.    271, 

26,     275,1.     287,11.      291,45.     295,9. 

299,41.      301,47.       304,49.      305,5.25. 
musiciens  274,41. 

MUirUQUE  95,6.    192,45.   Voy.  Flûte. 
Mycènes    19,32.     28.22.     39,26.    124,40. 

132,43.    179,2.    203,44.    257,16.     261, 

46.    272,14.    275,8. 
Myron  7,53. 

mystères  293,36.    296,7. 
MYTHOLOGIE    31,39.    44,7.     56,32.53. 

59,29.    107,43.    117,30.     137,45.     152, 

12.      205,8.     206,5.41.     210,20.    213, 

30.       224,41.      229,1.15.       231,20.50. 

233,10.    235,21.    237,50.    240,27.    241. 

22.     252,20.     257,9.     264,3.     265,35, 

286,50.      287,18.31.       319,29.       Voy. 

ApoUon,     Bacchus,     Culte,    Dèmèter 

Mercure,  etc. 


N 


Nabalis  (fl.)  40,8. 

Naples  262,30.32. 

Narbonne  245,18.24. 

Nasium  201,17. 

Nauplie  271,9.16.    285,22. 

navires  284,12. 

Néarque  121,31. 

NÉCROPOLES  87,2.  262,31.  275,3.  284.9. 
290,30.  293,38.  294,41.  295,1.  296, 
16.  Voy.  Cimetières. 

Nicéphore  192,48. 

Nicomaque  de  Gérase  192,45. 

Niger  (fl.)  180,20. 

Niobé  267,41. 

Nonnus  22,18  .  27,25  .  139,11.38  . 
167,16.    168,33. 

Notitia  dignitatum  28,45. 

NUMISMATIQUE  6,46.  29,53.  39,3. 
16.  87,5.  88,23.  104,19.  105,16. 
114,47.  115,20.  130,27.  137,28.  152, 
42.  160,10.  164,36.  180,41.  184,24. 
185,9.12.19.24.  193,9.  206,7.  221, 
10.50.  222,18,43.  230,22.  234,31. 
253,11.39.  254,29.  259,32.42.46. 
262,23.26.53.  265,24.  284,24.  287, 
19.  288,18.  289,31.  292,32.  293, 
26.41.  295,30.  296,22.  301,8.  304, 
51.     305,8.     309,42.     311,25.     319,16. 

nymphes  283,7.32. 


Oedipe  128,9. 

Olympie  4,37.  5,7.  6,33.  7,20.24.  8, 
23.  9,33.  10,31.  18,34.  105,41.  115, 
26.  129,48.  140,11.  145,50.  146,8. 
178,49.    216,3.    247,3.  255,20.   260,17. 


I 


I.    TABLE   GÉNÉRALE  DES    MATIERES. 


331 


30.     261,2.10.     262,6.    284,26.   286,2. 

24. 
Oppien  162,47. 
oracles    103,3.     105,53.     132,41.    172,9. 

271,7. 
Orange  203,34. 
orateurs  attiques  261,47. 
Orchomèue  146,42.    274,2.    278,46.   279, 

17.    287,47. 
Oribase  234,11. 
Orient    42,4.    104,48.      105,43.    106,19. 

108,24.    113,22.    118,37.    137,51.    156, 

16.    162,41.    193,29.     229,48.     235,35. 

253,3.43.       257,44.      258,12.     259,34. 

268,40.    308,7. 
Orose  169,43. 
Orphée  15,24.    209,11. 

ORTHOGRAPHE      GRECQUE     274,36.       288,6. 

—  LATINE    15,15.    16,10.     177,31,    315. 

25. 
Orvieto  (Volsinium)  303,34. 
osque  (langue)  221,15. 
Ossero  160,2. 
Ostie  261,16.    262,40. 
outils.    243,13.    244,35.43. 
Ovide  58,16.    82,45.    163,18.22.     233,29. 

—  Her.  167,53.    260,11.  —  Ars.  Am. 
21,22.  —  Met.    11,40.    132,1.    173,18. 

—  Fast.  19,38.    174,35.    —  Halieut. 
128,28.  —  Ad  Liv.  167,24. 


Paionios  146,9. 

PALÉOGRAPHIE  124,17.  261,38.  266, 
42.  307,7.  308,12.  Voy.  Bibliothè- 
ques, Copistes,  Livre,  Plume,  Sticho- 
métrie,  Tachygraphie,  Textes  (patho- 
logie des). 

—  GRECQUE  5,30.  21,26.  26,49.  ^2, 
21.     56,29.     109,31.     115,31.      138,5. 

142.27.  143,53.     224,15.    237,2.    314, 
39. 

—  LATINE  4,29.  86,37.  103,45.  144, 
20.  194,.52.  195,1.8.  223,20.  246,8. 
291,23.    306,24.    307,44. 

Palerme  292,6. 

Pan  283,8.52. 

panthère  197,26.    244,16. 

Papinianus  114,14.    144,39.    309,40. 

Paris  298,41. 

Partliénon  8,31.   9,43.     11,22.     227,53. 

282,39. 
patères  198,12.  199,15. 
Paulin  de  Noie  140,47.    167,37.    168,48. 

181,46.    220,19.    234,38. 

—  de  Pella  170,53. 

Pausanias  116,8.    183,40.    186,40. 

PEDAGOGIE  44,43.  51,20.  108,15. 
113,30.  122,4.  129,34.  147,13.  163, 
1.8.   169,33.     172,50.    173,43.    188,45. 

195.28.  196,17.    308,25. 

PEINTURE  23,44.  86,50.  2(»4,51.  206,2. 
207,9.  211,33.  213,37.  283,1.  289, 
24.  293,34.  294,34.  295,52.  296,31. 
302,17.    304,4.    306,22. 

Pélasges  261,23. 


Pères  latins  165,15. 

Pergame    7,9.    114,11.     124,4.     142,31. 

145,23.    146,15.    226,49.    256,27. 
Pérouse  97,8. 
Perse  18.3.    51,10.    309,1. 
Pesaro  258,27. 
Pestum,  8,6. 

Pétrarque  96,23.    161,13. 
Pétrone  16,46,  25,25.    263,34. 
Phavorinus    138,22.    140,37. 
Philiste  312,42. 
Philoctète  143,13.    233,31. 
Philodème  134,44,    166,40.    167,44. 
PHILOSOPHIE    17,41.      18,4.      20,14. 

24,18.     108,32.     121,42.     123,1.     127, 

43.    134,35.    149,37.     151,52.     175,16 

249,4.    319,11. 
Philostrate  192,36.    274,40. 
Phinée  10,1. 
Phocéens  112,8. 
Photios  273,1. 

pierres  précieuses  301,18.  303,47.  305,50. 
Pindare   56,38.     110,3.    111,11.    179,13. 

192,10.24.     218,20.     224,18.     229,52. 

223,40.    292,2.   —   01.  279,7,22.    281, 

11.  —  Pijth.  131,19.    132,51.    292,2. 

—  (schol.)  56,50.    176,41. 
piraterie  21,43.    195,43.    206,45. 
Pisons  50,17. 

Pise  235,5. 

Placidus  121,49.    138,18.    173,25. 

Platon  20,52.     104,53.    134,36.46.    183, 

11.  249,4.  306,26.  309,13. —^poZog. 
172,46.  Charm.  105,20.  122,51.  172, 
41.  —  Crit.  172,46.    —  Lach.  117,35. 

—  Leg.  137,23.  313,41.  —  Parmen. 
129,38.    136,19.   —  Phaedon    172,44. 

—  Phaedr.  120,52.  136,2.  308,40.  — 
Phileh.  119,34.  315,46.  —  Polit.  313, 
40.  —  Protag.  20,15.  107,52.  314,50. 
315,12.31.   —  Repuhl.    139,8.    173,19. 

—  Sophist.  249,48.  250,26.  —  Sym- 
pos.  12,45.  —  Tim.  312,49. 

Plaute  25,25.     108,44.     184,3.     187,47. 

—  Amph.  120,8.  —  Aul.  138,15.  270, 
13.  —  Bacch.  101,35.  —  Capt.  17,36. 
108,42.    254,14.  —  Cifvc.  11,31.    103, 

12.  116,14.  118,36.  256,40.  —  Epid. 
256,42.  —    Men.    139,16.     256,42.    — 

—  Most.  256,42.  —  Trin.  168,7. 

—  (schol.)  12,27. 
plébiscites  90,39. 

Pline  60,25.    165,50.    254,19. 

—  le  jeune  191,17. 
Plotin  249,4. 
plume  301,49.    304,8. 

Plutarque  33,34.  —  Vitae  33,35.  —  139, 
3.48.  233,5.  —  Demosth.  233,20.  — 
Moral.  57,5.  —  Apophth.  58,3.  233, 
1.    280,4. 

poètes  lyriques  grecs  166,36.    186,45. 

poètes  mineurs  latins  20,19.  109,50. 
117,51. 

POLITIQUE  88,35.  111,25.  112,22.  179, 
22.  180,51.  181,18.  182,15.  229,5. 
308,2. 

Pollux   (grammairien)    116,36.     234,41. 

Polybe  29,41.    102,16.    134,16. 


â3^ 


ÏABLES  t)E  LA  REVUE  DES  BEVUES. 


Polyen,  167,51. 

Polyxène  88,19. 

Pompei  86,42.  88,15.  129,44.  146,1. 
205,43.  210,10.  227,33.  236,11.29, 
237,9.  254,46.  255,51.  291,48.  293, 
33.50.  294,4.33.  295,39.  296,3.15.31. 
300,36.  302,16.18.  303,26.  304,11.37. 
305,3.    307,10.    308,28. 

Pont  107,6. 

pontifes  99,29. 

ponts  173,3.    207,44. 

Porcia  22,39.    116,20. 

Porphyrius  Optatianus  126,31. 

Portieux  229,40.     230,46. 

Poséidon  11,26. 

Posidippe  135,40.    136,50.    239,35.    279, 

48.  311,3. 
Posidonius  52,22.36. 
POSTES  89,38. 

potiers  199,17.41.    200,45.    231,38.    240, 

49.  260,29.    321,9. 
pourpre  83,34. 
Pouzzoles  295,27.37. 
Prasiae  281,53. 

Praxitèle  9,23.    260,30.    284,29. 
Préneste  195,32.   205,41.    224,44.    235,3. 

261,51.    288,26.40. 
Priène  202,15. 
Procope  316,11. 
PRONONCIATION  110,26.    167,40.    206,31. 

219,1.     220,17.    269,16.    288,10. 
Properce  19,14.    103,34.    111,43.    126,1. 

138,43.    188,4.    234,15.    256,11.    258, 

1.33.    263,38.    265,5.12.    308,15. 
propriété  250,49.    251,20. 
Proserpine  287,14. 
PROSODIE  101,43.    239,16. 
Protagoras  115,41. 
Proteus  20,31. 
PROVERBES  97,15.    162,49.    307,53.    311, 

22.    314,47.  Voy.  Phavorinus. 
PROVINCES  28,24.    Voy.   Administration, 

Colonies,  Municipes. 
Prudence  220,29. 
Psellos  278,43. 
Ptolémée  25,39.42.    27,17. 
Publilius.  Voy.  Syrus. 
Pygmalion  205,36. 


Q 

Quinte  Curce  36,18.    46,13.    235,12. 
Quintilien  191,27.  238,31. 


R 


Rabirius  247,30. 

razoirs  199,45. 

Régulus  88,14. 

iiELiEFS    4,37.    160,47.    165,22.    201,23. 

205,26.     210,37.    214,24.     257,2.    270, 

28.    273,16.    276,35.     278,48.     283,16. 

289,9.    298,42.    301,32. 
RELIGION    57,8.     178,5.     184,36.     185, 

32.     192,52.     232,28.    234,43.     237,46. 

251,47.    256,3.    259,40.    297,36.     301, 


19.  308,2.  Voy.  Christianisme,  Culte,] 
Mystères,  Mythologie. 

rétiairfe  244,46. 

Rhianus  191,38. 

Rhodes  195,50.    200,12.     201,36. 

rhythme  122,32.    144,4. 

rire  293,1.    309,15. 

roman  81,43.    108,50.    122,34. 

ROME  24,41.  28,13.26.  37,1L  89,21. 
110,10.  111,9.  135,4.  146,28.  159,24. 
179,29.  204,45.  205,46.  237,8.  246, 
40.  247,12.  256,22.44.  258,7.  260, 
2.36  .  261,14,31  .  262,16.37  .  287, 
48.  291,10.  292,34.  293,31.46.  294, 
19.28.46.  295,1.13.24.35.48.  296,30 . 
304,25. 

Romulug  285,27.    288,47. 

Roscius  144,45. 

Ruphus  d'Ephèse  192,7. 

Rutilius  132,3. 


Saintes  228,4.30.    229,14. 

Saliens  (chant  des)  238,26. 

Salluste  40,28.    131,48.  —  Jug.   117,52. 

162,52. 
Salvien  40,24. 
Samos  223,2.    285,23. 
Samothrace    165,20  .     225,12.     254,33 . 

276,43.    280,28. 
Sapho    56,32.    137,13.     239,11.    290,26. 
sarcophages  289,28. 
satire  171,36. 
Saturne  210,43. 
satyres  7,53. 
Savoie  231,34. 
Savona  162,20. 
Scipion  37,44. 
scholies  81,9. 
Scopas  9,11. 
SCULPTURES   19,51.    115,2.    207,31.    215, 

13.    236,48.    258,42.    262,20. 
Scylla  210,49. 
Scythes  227,34. 
Sedulius    110,35.    126,27.    166,22.    170, 

1. 
SÉNAT  90,24.   116,32.    171,46. 
Sénèque  25,25.    139,18.  —  dialog.    169, 

26.    237,35.  —  Tra^iq.   anim.    130.1. 

132,8.  —  Mort.  Claud.  (Apocol.)  17,2. 

—  Epist.  20,22.    105,7.   135,45.    239, 

33.  —  Rem.    fort.  161,12. 

—  {trag.)     106,12.     170,19.  —   Thyest. 
169,45.  —  Octav.  161,18. 

—  (controvers.)  313.24. 
Sens  214,48. 

Sepino  296,13. 

Septime    Sévère    181,24.     224,51.     237, 

42. 
serrures  303,32. 
Servius  111,15.   217,45.   224,34. 
seviri  38,41.   91,52. 
Sibylles  106,18.    116,3. 
Sicile  87,18.    91,31. 
Sidoine  Apollinaire  196,3.    'ZZ9,2^, 
Silius  138,10.   306,29. 


I.   TABLE  GENERALE  DES  MATIERES. 


333 


I 


Sirènes  264,4. 

Sirona  231,26. 

Smyrne  178,50. 

Socrate   15,19.    85,12.    123,37.     192,53. 

249,40. 
Solon  113,8. 
somnambulisme  249,39. 
Sophocle  14,21.    15,28.    47,17.     126,53. 

173,29.      176,19.35.      254,24.     259,23. 

260,41.  286,40.    308,40.  —  Aj.  316,10. 

—    Antig.     12,47.      134,13.      146,53. 

271,24.    285,41.    —    Cycl.    19,45.    — 

Electr.    120,35.    121,44.    —    HeracL 

19,45.  —  Oed.  Col.  151,12.    234,20.  — 

Oed.    tyr.   125,40.    263,39.   —    Phil. 

120,47.  —    Trach.   120,46.    150,7.  — 

fragyn.  118,23. 
Sophron  139,8. 
Souk-el-Khmis  (table  de)  27,10.    205,39. 

219,32. 
Sparte    21,22.     63,1.     178,43.      179,12. 

181,4.44.     217,13.31.     218,2.      22Q,22. 

246,52.    250,49.    251,20.38. 
Spartien  168,8.    302,33.    303,17. 
spectacles  279,40. 

SPHRAGISTIQUE 303,37.  Voy.  Cachets. 
Stace  119,5.    149,21.  -  Silv.  169,1. 
STATISTIQUE  112,15. 
STATUES  135,50.     139,27.    198,11.    212, 

12.     270,48.     282,10.    283,27.    290,7. 

48.    Voy.  Sculptures. 
Stésichore  56,33.    268,13. 
Stésimbrote  33,40.   248,44. 
stichométrie  82,14.    143,30. 
Stilicon  205,28.    22Q,Alo.    291,14. 
Stobée  138,32. 
Strabon   86,12.    104,49.    127,5.    131,38. 

227,1.     233,45,    270,32.    272,23.    305, 

52.   319,7. 
Strongoli  295,7. 
Style  18,32.    107,10.    119,41. 
Suessula  87,1.   215,18.    254,41.    293,49. 
Suétone    136,25. 
Suidas    15,52.     19,12.      30,47.     115,16. 

116,5.    135,27.    139,15.    191,22. 
Sulmona  295,4. 
Sybaris  293,35.    296,5. 
Synésius  57,4. 
Syrus  18,12.    108,11. 


tabellarii  48,37. 

tableaux  119,49.  Voy.  Peintures. 

tables  Claudiennes  208,37. 

tachygraphie  143,2.    147,17. 

Tacite  19,24.  82,42.  83,3.  103,13.  115, 
39.  129,43.  174,33.49.  —  Ann.  107, 
34.  —  Hist.  108,24.  121,12,^168,5. 
179,17.53.  —  libri  minores  175,7.  — 
Germ.  13,23.  108,29.  117,21.  174,10. 
—  Agric.  107,30.  120,53.  126,6.  170, 
28.34.  171,18.  174,48.  175,14.  — 
dialog.  19,29.  152,3.  168,6.  172,18. 
189,1.49. 

Tanagre  27t3,50.   284,49. 

Taormina  295,15. 


Tarquinia  294,45.   296,30.    301,17. 

tatouage  198,15. 

Tégée  282,23. 

Téléphos  160,50. 

TEMPLES    8,53.    119,49.  202,17.    209,22. 

245.33.  256,18.  272,13.  285,51.  286, 
1.    287,28.    296,20.   319,14. 

tératologie  86,1. 

Térence    25,11.    —   Ad.  11,53.   102,50. 

—  Hec.  96,15.  —  Phorm.  96,15.  259, 
48. 

Terni  295,35. 
Terpandre  192,23. 
Terracine  207,3.18.    231,13. 
terres  cuites  8,48.    145,17.    196,26.  203, 
46.     206,46.    225,1.     230,1.     236,29. 

237.11.  255,51.    273,50.    302,31. 
Tertullien  220,34. 

tessères  271,32.   296,51.    303,50. 
TEXTES    (PATHOLOGIE  DES)   49,22. 
82,12.     101,35.     106,9.33.51.     117,14. 

120.12.  128,22.  130,42.  138,40.  139, 
53.  143,1.  147,37.  169,21.  183,4.25. 
186,44.  188,6.  216,47.  217,38.  232, 
40.  237,32.  264,33.  311,7.28.  312,6. 
313,18.  314,13.  315,17.  316,19.  Voy. 
Copistes,  Lapicides,  Paléographie. 

Thaïes  21,21.    249,11. 

Thanatos  20,12.   226,52. 

THÉÂTRE  81,18.    82,34.    95,6.  Voy.  Ac- 

teurs. 
théâtres  206,30.     239,20,    241,52.    277, 

10.    286,5.43.    296,26. 
Thémistocle  118,31. 
Théocrite  103,29.    121,33.  167,52.    178, 

26.    257,47.  261,30. 
Théodoret  121,16. 
Théodose  39,  7.    254,10. 
Théognis  15,32,36.    17,50.    314,38. 
THÉOLOGIE142,ll.  Voy.  Christianisme, 

Philosophie. 
Théophraste  218,32.     250,35,37.     270,2. 
Théopompe  18,18".    27,4.    139,25.     177, 

52.    316,1. 
thermes  204,2.22.     209,41.  246,47. 
Thessalonique  272,34. 
Thétis  290,18. 
thiases  118,27.    270,26. 
Thucydide  106,6.    114,34.    119,31.    121, 

37.    130,18.     165,45.     170,7.     177,20. 

179,8.49.    312,2.18.44.  —it6.  I.    118, 

39.     137,34.    140,39.     311,11.    —    ii. 

271,2.    311,11.    315,46.   —m.  311,22. 

315,46.  —  IV.  310,25.   315,46.   316,13. 

—  VI.  311,23.    —  VII.  311,41.   314,35. 

—  VIII.  108,20.    131,51. 

—  (schol.)  53,29.    311,13,41.    312,41. 

Tiberianus  60,22. 

Tibulle  15,26.    118,53.    127,13.    255,15. 

265,18.    308,15. 
Timée  87,42. 
Timoléon  87,38. 
Timothée  139,22. 
Tite  Live  18,41.    206,18.    235,33.    236, 

39.   254,22.    259,24.  —  Lib.  i.  147,6. 

—  II.  181,16.  —  V.  238,38.  —  3«  dé- 
cade 136,47.  —  XXI.   239,51.  —  xxii. 

239.34.  -  xxxv-xxi.    21,40.    106,49 


K.  DE  rniLOL.  :  Octobre  1881.  —  Jievue  des  Revues  de  1880. 


V.  —  22 


334 


TABLÉS  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


309,18.  —  XXX.  13,50.  —  xxxiii.  13,53. 
Todi  300,31.    302,9. 
toilette  293,16. 
tombes   179,41.  180,3.  Voy.  Cimetières, 

Nécropoles. 
TOPOGRAPHIE     14,45.     34,7.     43,6. 

126,3.     145,20.     170,5.     233,13.    240, 

38.    242,19.    254,16.     255,30.    295,35. 

Voy.  Géographie, 
tragiques  grecs  63,32. 
Trebellius  Pollio  139,28. 
Trêves  142,47. 
tribuni  a  populo  221,4. 
tribus  282,33. 
trière  124,5. 
Trieste  161,6. 
Trogue  Pompée  36,30. 
Troie    3,2.    39,26.     142,2.     259,1.     262, 

41.47. 
Tulliola  308,7. 
Tusculum  306,18. 
Tyr  207,6. 
Tzetzès  176.2.    285,1. 


U 

Ulj^sse  289,24. 

Universités  (histoire  des)  97  pass.  Voy. 
Erudition  (hist.  de). 


vaisselle  244,36.  302,47.  Voy.  Archéo- 
logie. 

Valerius  Flaccus  130,12.51.   133,7. 

—  Maximus  308,2. 

Varron  130,53.  —  L.L.  239,53.  —  R. 
Rust.  117,19.  —  Antiq.  19,38. 

VASES  6,43.  8,34.  9,21.49.  31,14.  87, 
30.  107,41.  137,42.  142,3.  160,46. 
161,27.38.40.  209,45.  211,25.  215,22. 
217,32.  231,9.  244,3.21.  271,36. 
274,19.  275,38.  279,3.  281,34.  282, 
4.50.  284,7.  288,42.  290,12.19.23.41. 
303,31.    304,16.37.  305,33. 

Végèce  126,43. 

végétation  306,37. 

Velleius  Paterculus  117,10. 

Veneti  164,23. 

Venixamodurum  204,35. 

ventes  287,51, 

Venus  17,40.  159,48.  198,21.  199,29. 
203,7.    209,5.    213,7. 


verre  (pâte  de)  303,27. 

VERRERIE     103,11.    201,42.    202,7.   244, 

32.    253,23.     260,14. 
Verrius  Flaccus  187,30. 
Vesontio  243,48. 
Vésuve  296,31. 
Vibius  Rufinus  136,10. 
Victor  Vitensis  166,30. 
Vicus  Helena  200,21. 
VIE    PRIVÉE    29,5.    111,9.     192,3.    Voy. 

Mœurs   et  usages, 
villas    146,5.    260,25.32.    262,33. 
Vintimille  24L53.    294,25. 
Virgile    83,17/    123,47.     127,9.    137,26, 

147,34.    172,5.    176,25.     254,22.     259, 

24.  306,21.41.  —  Bue.  117,40.    120. 

25.  121,49.  123,4.  —  Georg.  258,16, 
—  Aen.  11,39.  119,42.  123,24.  129,6, 
131,35.40.  132,53.  133,9.29.  162, 
44.52.  171,40.  257,52.  263,42.  279, 
28.  -  Cul.  129,11. 

vitrification  241,49.      242,33. 

Vitruve  126,39. 

VOIES    29,15.     39,41.     205,25.    207,36. 

209,7.     227,4.     229,41.    242,28.     292, 

24. Voy.  Commerce,  Milliaires  (bornes), 

Postes, 
voies  à  rainures  208,10. 
Vosagus  200,37. 
votives  (offrandes)  213,17.    245,10.    275, 

39.    283,6.   287,32.    303,7.41. 
Vulci  304,3.  305,20. 


Xénophon  61,13.  128,41.  172,25.  239, 
27.  --  Anah.  33,17.  254,49.  259,52. 
—  Hellen.  119,32.  232,46.  —  Hipp. 
238,30.  —  Oecon.  187,11.  —  Rep, 
Athen.  238,30.  308,32.  —  Rep.  Laced. 
33,26.  238,30.  —  De  re  eq.  238,30.  — 
Sympos.  130,19.  —  Vect.  238,30. 


YZ 


Zénobie  39,1. 
Zeus  7,15.    214,34. 
ZOOLOGIE  83,38. 

Naturelle. 
Zoroastre  307,22. 
Zosime  165,25. 


Voy.  Jupiter. 
84,52.    Voy.  Histoire 


II.   TABLE   DES   AUTEURS   DE  LIVRES 


Abbott  257,33.    259,40 
Abel  97,53.    177,38.41. 
Abraham  107,5.    112,51. 
Abresch  57,47. 
Acta  semin.  Erla7ïgensisb2,53. 

55,42.    56,14. 
Adam  43,11. 
Adler  (F.)  115,27. 


—     (F.  Th.)  126,36. 
Adrian  248,2. 
Ahrens  18,9.     149,44. 
Albani  75,44. 
Algermissen  59,7.    233,28. 
AUard  220.23.  226,12.  308.30. 
Alten  21,46.     111,21. 
Ambrosoli  80,47. 


Ameis  43,30. 
Anagnostakis  85,53. 
Andresen      122,5. 

175,14. 
Anhalt  40,46. 
Appelmann  173,47. 
Arabandinos  109,48. 
Arany  177,2. 


172,17. 


II.   TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES. 


335 


I 


Arbois  de  Jubainville  252,20. 
Aristarchosbey  84,5. 
Armbruster  54,32. 
Arndt  306,24. 
Arnold  (Bruno)  68,5. 

—      (W.)  152,31.   255.49. 
Arnoldt  174,25.     188,11.  ' 
Ascoli  240,24. 
Autenrieth  66,9. 
Bachmann  65,'47.     127,2. 
Badt  105,53. 
Bahnscli  134,43. 
Bâhrens  19,15.   20,20.    59,52. 

74,7.44.       76,15.       109,50. 

111,44.       117,51.       127,14. 

234;i5.    258,2. 
Bahrfeldt  104,20. 
Baldi  82,8. 
Bamberg  173,44. 
Bang  103,2. 

Bar  14,17.    39,20.    171,4. 
Barclay  257,48.    262,25. 
Bardalachos  254,50. 
Bardt  38,4. 
Baret  (Eug.)  196,2. 

—  (Paul)  218,53. 
Barges  231,34. 
Bartal  98.5. 
Barthold  118,19. 
Barwalds  32,43.     , 
Bastelaer  85,48. 
Bastien  192,7. 
Baszel  178,27. 
Baudat  196,5.    232,53. 
Bauer  (Ad.)  42,28.42.    54,38. 

170,38.    232,5. 

Bayet  192,  11. 

Bebel  97,15. 
.Bêcher  75,36. 
[Becker  (H.)  20,1, 107,9.173,39. 

—  (Paul)  103,8. 

—  (Th.)  105,21.    172,40. 
fBeer  171,46. 

Begemann  55,49. 

Belger  64,41.      74,5.      97,50. 

108,52.  147,44. 
Bellermann  47,19. 
Beloch  28.6.     86,20.     103,41. 

174,3.     ' 
Belsheim  142,11. 
Bendau  39,23.    44,9. 
Bender  98,12.  110,10.  146,29. 
Benloew  78,15. 
Benndorf  84,13.    165,21. 
Benseler  44,27. 
Bentley  17,38.    108,44. 
Berger  (E.)  169,35. 

—  (H.)  106,46. 

—  Sam.)  102,44.    237,33. 
Bergk  (Th.)  56,37. 

Bergk  (Van  den)  207,25. 
Bergmann  97,50. 
Bernage  232,37.    233,21. 
Bernard  99,39. 
Bernardakis  127,4.    233,5. 
Bernays  (G.)  110,15.    134,53. 

—  (Jac.)  45,23.    233,35. 
Bernhardi  65,11. 
Bernhardy  82,23. 
Bertani  308,23. 
Berthold  74,30. 
Bertolini  86,38.    308,5. 
Beurlier  195,24    224,48. 
Bierre  232,37. 

Biese  70,25. 

Binder  19,24. 

Birt  59,39.    128,28.    147,31. 

Blanc  97,33. 

Blasel  38,2. 


Blass    18,0.      44,28.      81,38. 

148,29. 
Blaydes  14,24.  17,33.  260,41. 
Bloch  253,52. 
Block  88,15. 
BlQmner  105,38. 
Boissier      195,18.         220,29. 

237.8.  320,34. 
Bombe  128,12. 
Bonazzi  97,8. 
Bond  259,49. 

Bornemann  80,17.     129,4. 
Botet  y  Siso  185,4. 
Bôttger  (G.)  124,12. 

—  (M.)  47,46.     66,11. 
Bôttner  75,48. 

Bouché  -  Leclercq       225,33. 

231,16. 
Boucherie  234,40. 
Boulodémos  192,3. 
Brandt  47,40. 
Bratsanos  98,45. 
Braun  (G.)  150,50 

—  (Ph.)  65;3. 
Brehme  128,13. 
Brenner  28,10. 
Briau  85,35. 
Brix  71,9.28. 
Bromig  65,5. 
Bruch  66,33. 
Brugman  77,20.    308,21. 
Brùll  42,24.    55,4. 
Brunet  97,9. 

Brunn  18,29.    320,33. 
Bruns  218,25.    235,48. 
BQcheler  20,23.    105,8. 
Bùdinger  121,37. 
Bunbury  255,17.    260,7. 
Burne  261,31. 
Busolt  21,22.     28,33.     33,48. 

34,33.         35,32.  79,25. 

108,47.       113,33.        236,2. 

246,52. 
Butcher  188,47. 
Buttmann  53,38. 
Bywater  234,37. 
Gaesar  55,27. 
Gaillemer  192,12. 
Gamarda  56,46. 
Gampbell  254,24.    259,23. 
Gantor  110,37. 
Gapelle  169,32.    171,12. 
Capes  254,22.    259,24. 
Garini  308,15. 
Garminati  56,22.    99,11. 
Gasagraudi  30,4. 
Gastiglione  87,35. 
Gaussade  192,11. 
Gavallari  87,39. 
Gavallin  42,11.  55,10.  320,39. 
Gerny  73,41.    163,43. 
Gerrato  55,46.     308,52. 
Gesnola  104,41. 
Geuleneer  179,29.        181,24. 

224,50.    237,41. 
Ghatelain    181,46.        220,20. 

234  38. 
Ghris't  (Aug.)   44,6. 

—  (Wilh.)  72,45.  129,40. 
Ghristensen  90,12. 

Glairin  196,12. 

Glavel  80,45.  ' 

Glermont-Ganneau      235,20. 

257.9.  261,50. 
Cobet  216,48. 
Gohausen  84,31. 
Comment,  in  hon.  Mommseni 

50,15.   56,47.   59,44.   90,42. 
92,50.    94,18.25. 


Gomparetti    86,40.       301,28. 

;,09,10. 
Gonradt64,4.    234,34. 
Gonze  145,51.    165,21. 
Gonzen  40,42. 
Gook-Wilson    21,8.      127,40. 

255,25. 
Gorradini  82,50. 
Gorssen  52,36. 
Gotterill  20,31.    45,53. 
Gougny  192,8.    236,13. 
Groiset46,6.    111,11.    179,13. 

192,9.        218,19.        224,18. 

229,51.     232,37.    233,39, 
Gron  172,45. 
Gruchon  99,25. 
Grusius  46,39. 
Gsiky  176,20. 
Guno  37,4.     248,11. 
Gurtius  (Garl)  79,30. 

—  (Ernst)  18,2.  28,39. 
34,8.  81,30.  115,27.  262,5. 
309,1. 

—  (Georg)  20,31.  235.52. 
261,34. 

Dahl  320,37. 

Dahn  169,12. 

Dammert  67,39. 

Daremberg  112,2,    192,6. 

Dareste  192,5. 

Darmesteter    (James)   32,15. 

234,44. 
Daub  121,37. 
Davidson  53,33. 
Decharme  233,9. 
Deecke  20,38.     37,5.     88,27. 

108,38.       257,41.       261,43. 

306,16. 
Degner  56,9. 
Delaitre  233,21. 
Delbruck    18,30,      109,26.28. 

120,35. 
Delisle  220,31. 
Denison  83,28. 

Descemet  229,38.235,9. 240,40. 
Desjardins  37,7.  38,30.  38,37. 
Dettweiler  65,22. 
Deuticke  56,23. 
Devaux      111,25.         179,22. 

180,51.    182,15.    229,5. 
De-Vit  82,40.     236,25. 
Dielsl9,9.     106,26.    308,50. 
Diercks  80,32. 
Dietrich  92,18. 
Dihle  174,1. 
Dilthey  56,12.18. 
Dittel  49,46.    174,21. 
Dittenberger  18,4.     172,15. 
Dolezel  171,36, 
Donaldson  82,34.    262,5. 
Dondorff  113,7. 
Dorothée  192,4. 
Dossios  104,18. 
Dotto  de  Dauli  301,22. 
Doucha  163,10. 
Drctger  12,40.   77,31.    126,7. 
Draheim  75,24. 
Dressel  18,28. 
Drioux  82,16. 
Droysen  (II.)  126,13.     174,50. 

—  (J.  G.)  36,8.  105,14. 
112,43.    179,9. 

Drysen  187,27. 
Dïibner  61,28. 
Dubor  252,32. 
Duchesne    111,36.        142,19. 

220,24.    224,25. 
Duhn  18,28.    147,26. 
Dum  33,52,     104,12. 


336 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Dfinimler  60,19.  95,47. 
Dunbar  188,52.  234,47. 
Duncker  (Max)  39,18. 

—  (R.)  128,2. 
Dunger  152,17. 
Duntzer  172,38. 
Dupond  89,6. 
Dupuy  98,49. 

Durieu  de  Leyrita  235,26. 

Durm  146,32. 

Duruy  247,17.    256,48.   308,6. 

Dutschke  236,47. 

p]berhard  148,43.    171,33. 

Ebers  104,42. 

î]bert  95.51.    175,3. 

Ebrard  70,34. 

Eckstein  129,32. 

Eggers  73,35. 

Ehlers  81,10. 

Eichert  46,40.    82,44. 

Eichheira  38,15. 

Ellis  116,15. 

Encijclopaedia         Britannica 

262,2. 
Erdmann  129,30. 
Erhardt  20,46.    113,39. 
Ernst  97,31. 
Es  (Van  den)  82,14. 
Esseiva  316,40. 
Essellen  40,14. 
Bvers  79,49. 

Eyssenhardt  98,50.    126,38. 
Eysert  32,42. 
Eyth  57,16. 

Fabretti  21,37.39.    309,24. 
Fabricius  57,7. 
Falke  170,23. 
Fallex  195,28. 
Farenheid  110,18. 
Fâsi  171,14. 
Faulmann  124,17. 
Favaro  81,51. 
Favé  256,50. 

Feichtinger  173,46.    174,15. 
Fellner  108,20. 
Fernique     195,32.        205,40. 

224,44.    235,3. 
Ferrero  39,32.    248,30. 
Ferwer  37,52.    112,22. 
Feuerstein  62,28. 
Fiorelli  301,45. 
Fiorentino  96,20. 
Fischer  87,17.     98,2. 
Flach    19,12.13.       110,40.42. 

176,38.    233,7. 
Flathe  97,21. 
Foerster  126,43.     129,10. 
Fokke  88,9.    112,9. 
Forcellini  82,39.    236,25. 
Formby  258,7.    262,16. 
Foss  34,9. 
Foy  13,36.    105,27. 
Franceschi  301,21.    308,1. 
Francke  (Kuno)  96,2. 
Frânkel  34.23. 
Francken  80,38. 
Frankfurter  107,17. 
Frénoy  98,29. 
Freund  44,36.    82,33. 
Frey  64,53.    232,24. 
Friedrich  108.17. 
Friesendorflf  172,48. 
Frigell  235.32.    320,11. 
Fritzsche  (F.)  45,13. 

—  (F.  V.)  71,29. 
Frôhlich      38,10.  99,42. 

129,37. 
Frôhner    103,11.     145,18. 
Furchheim  301,48. 


Furtwftngler  18,33. 

Fustel   de   Goulanges  90.44. 

181,2. 
Gaede  19.28. 
Gaidoz  232,27. 
Gamurrini  21,37. 
Gantrelle  174,49.     179,17.53. 
Gardner      114,49.         156,42. 

262,27. 
Gardthausen  115,31.  142,27. 
Gasté  232,38. 
Gebhardi  74,22.    123,24. 
Gebhardt  124.38.     142,20. 
Geddes,  186,3. 
Gehlen  163,19. 
Geibel  51,27.     122,18. 
Geiger  55,30. 
Geist  48,14.     67,1. 
Gemoll  110,50.     126,41. 
Gentile  104,2. 
Genz  37,16.    113,15. 
Geoffroy  85,13. 
Georges  (Ernst)  82.47. 

—        (K.  E.)  173,15. 
Gerber  82,41.    103,13.    129,2. 
Gerth  108,41. 
Gilbert  (G.)  35,17.    78,36. 

—        (O.)  104,36. 
Giovanni  96,53. 
Girard  de  Rialle  234,44. 
Girardin  83,44. 
Gladstone  28,16.  39,23.   44,8. 
Glaser  123.31. 
Gloel  68,23. 
Glough  186.41. 
Gôbel  125,32.    129,38. 
Gôler  V.  Ravensburg  17,40. 

20,8.9. 
Gôll  82,37. 
Goodwin  254,25. 
Goos  39,10. 
Gossrau  129,7. 
Gôlzer  99,53. 
GOrlitz  41,41. 
GOttling  176,37. 
Gôtz  35,19.      71,40.      103,12. 

256,39. 
Goudard  230,21. 
Gozzadini  83,32. 
Grahn  86,2. 
Grassmann  74,6. 
Graul  48,13. 
Graux  37.45.    104,8.    124,23. 

174,30.  ' 
Gravier  e  21,32. 
Greef  82,42.     103,13.     129,3. 
Grosse  146,13. 
Grosso  80,48. 
Grumme  125,35.    126,51. 
Grûndler  46,41. 
Grysar  163,22. 
Guardia  196,16. 
Gubernatis  308,9. 
Guérin  195,50. 
Guiraud  233,16.    248,18. 
Gùldenpennig  39,7. 
Gurlitt  18,7. 
Gustafsson  52,29. 
Gutersohn  97,32. 
Guttentag  65,40. 
Haacke  174,1. 
Hachez  42.28.    54.52. 
Hagen  95,35.     218,1.    234,8. 

237  32. 
Hahn  77,42.    108,23. 
Hailstone  62,11.52. 
Halm  40,  23. 
Hands  18,31. 
Hanna50,2.    73,29. 


Hannak  174,2. 
Hansel  50,4.     73,50. 
Harant  18,40.  206,18.  236, 
Harder  82,49. 
Harnack  124,38.    142,20. 
Hartel  36,3.     103,53. 
Hartfelder  52.26. 
Hartman  109,35. 
Hartmann  45,44. 
Hatch  127,45.  255,23.  259,: 
Hauck  145.37. 
Haupt  41,Ï0.    58,51. 
Hauser  165.21.    172,1. 
Havet  (L.)  37,34.  207,22. 
Head  114.48.    257,48.   262,25: 
Hedicke  74,17.     76.41. 
Heerdegen      44,3,         94,35. 

105,10. 
Heiberg  116,7.    232.21. 
Heilmann  69,8. 
Heine  52,1. 
Heintze  128,9. 
Heinze  57,52. 
Heisterbergk  92.24. 
Heitz  82.28. 
Helbig  18,28.     21,18.    83,46. 

98,14.      112,33.     218.25.4i; 

219.9. 
Heldreich  83,38.    84,51. 
Hellwig  41.28. 
Helm  12.33.    105,34.    234,2. 
Helmreich  85,18. 
Hendess  172,8. 
Hennebert  240.5. 
Hense  14,21.     150,6. 
Hentze  43,29. 
Herbst  35,23. 
Hercher  41,35. 
Herding        119,3.        129.26. 

142.29.     172,51. 
Hermann  107,5.    112,51. 
Hermathena  128,7. 
Hertz  50,4.    73,18.    237,13. 
Hertzberg       29,2.       104,23. 

112,26.    233,33. 
Herwerden  111,16. 
Herzfeld  112,40. 
Heydenreich'     12,38.      37,27. 

120,28.       126,18.       148,30. 

170,2. 
Hilberg  60,11.  63,51.  175,53. 
Hildesheimer   14,2.      109,10. 

129,27. 
Hiller  18.5. 
Hinojosa  236,51. 
Hirsch  85,52. 
Hirschfeld       84,13.       89,27. 

92,5.     196,7. 
Hirschfelder  171,33. 
Hirzel  18.4.    52,17.    127,22. 
Hôck  79,16. 
Hodgkin  108,49. 
Hofer  42,20.     69,5. 
Hoffmann  55,36.  75,4.   77,16. 

83,9.         105,48.         112,45. 

170,45. 
Hofmann  122,5. 
Holder  72,5. 
Holle  65,28. 
Holtzendorff  106,40. 
Holwerda  57,34.    78,9. 
Holzapfel  18,16.  87,48.   90,7. 

104,38. 
Hôlzer  123,12. 
Hôlzermann  39,51.    40,15. 
Horawitz  97,17. 
Hôrner  126,34. 
Hortis  96,22.31.    111,53. 
Hottenroth  103,5. 


II.    TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES. 


337 


Houdoy  91,32. 

Houghton  83,25. 

Houssaye  35,20. 

Hovelacque  231,21. 

Hûbner   28,30.    40,15.    65,8. 

Hudemann  89,38. 

Hùffer  112,53. 

Hug  105,2. 

Hugues  91,18. 

Hùlsen  19.38. 

Hûlseubeck  40,15. 

Humer  126,26.     170,6. 

Hunrath  86,12.     104,49. 

Hunter  261,13. 

Ifland  39,7. 

Ignatius  46,47.    83,6. 

Ihne  106,21.    126,48.     147,15. 

Imbert-Gourbeyre  85,12. 

Imhoof-Blumer  88,25. 

Inama  307,45. 

Irmei  175,47. 

Jacobs  40,33.    173,50. 

Jacoby  77,23. 

Jackson  127,37. 

Jacquey  85,38. 

Jadart  97,38. 

jager  88,13. 

Jahns  39,16. 

Jâkel  43,9. 

James  98,  40. 

Jannet        179,12.        181,44. 

226,22. 
Jebb  80,21.    177,15.    254,50. 

259,51.    261,48.    262,3. 
Jeep  74,40.     102,49.     132,39. 
Jernstedt  313,44. 
Jerram  258,19. 
Joly  82,9. 
Jonas  70,23. 
Jordan  (H.)     37,11,    40,28. 

75,13.    170,9. 

—    (W.)     125,34. 
Jos  77,23. 
Josson  98,31. 
Juergons  79,29. 
Julien  233,21. 
Jung  105,25. 
Jungwirth  48,36.    63,35. 
Jurien  de  la  Gravière  21,32. 

219,20.28. 
Justi32,7.     104,48. 
Kaas  128,1. 
Kammel  103,16. 
Kampen  38,13.     126,4. 
Karst  36,18.    47,10.    79,3.8. 
Kastorchis  97,37. 
Kaufmann  103,31.     112,37. 
Kaupert  28,39.    34,7.8. 
Kayser  15,29.   51,37.   67,1.29. 

172,13. 
Keck  35,2. 
Keep  70,6: 
Keil  109,53. 
Keiper  235,35. 
Kekul(5  107,41.    230,31. 
Keleti  97,52. 
Relier  48,42.    72,4.5.     85.26. 

107,15.     111,19.     165,19. 
Kellerbauer  72,43. 
Kern  73,53. 
Kiderlin  75,34. 
Kienitz  70,31.     77,52.     83,21. 
Kiepert  37,3.      39,14.      86,8. 

110,13.       112,44.       113.30. 

307,38. 
Kiessling       68,49.       109,15. 

111,14 
Kirchhoff       42,29.        54,47. 

103,32.    268,33.    308,31. 


Kirchner  62,17. 

Kischa  174.17. 

Klatt  126,46. 

Klein     28,24.     38,31.      88.2. 

91,29.        112,28.        129,43. 

233,47. 
KIopsch  112,13. 
Klotz  79.50. 
-^lloucek  74,21.     76,45. 
Klûgmann  18,29. 
Klumpar  163,3. 
Klussmann  76,4. 
Knaack  20,18. 
Koch  (E.)  173,44.48. 

—  G.  A.)      51,17.    73,10. 

108,14. 

—  (H.  Adolf)  237,36. 

—  K.)  235,42. 

—  (V.  H.)  108,15.    148,43. 
Kohi  94,6. 

Kôhler  18,5.     83,15. 

Kohlmann  74,32. 

Kolbenheyer  63,40. 

Kolisch  48,39. 

Kondopoulos  219,1. 

Konstas  56,33. 

Kont  177,16. 

Kôpke  96,16. 

Kopp  82,22.    148,41. 

KOppel  74,45. 

Kôrber  55,22. 

Korinek  163,38. 

Korn  58,51. 

Kôrting  126,25. 

Kôster  72,42. 

Kosztka  177,6. 

Kosztka-Perthes  177,5. 

Kraffert  81,5. 

Krafft  79,33. 

Krall  104,25.    108,23.  234,13. 

Kramer  40,40. 

Kraner  171,32. 

Krause  76,38.    83,17.    97,13. 

112,17. 
Krauss  28,27. 
Krehl  124,42. 
Krichauff  47,44. 
Krichenbauer  44,15. 
Krohn  183,11. 
Krondl  172,4. 
KrQger  49,14.15.     72,39.40. 
Kuhlbars  43,25. 
Kuhn  33,46.    38,35. 
Kfahner  77,37.     105,31. 
Kùllenberg  55,52. 
Kupfer  46,43. 
Kurtz  172,48. 
Kuttner  103,34.     126,1. 
Kviçala  76,25.   127,9,  128,23. 

147,34. 
Lagarde  124,25. 
Lahnieyer  52,10. 
Lambros  95,14.     108,51. 
Landgraf  121,9.    174,52. 
Lang  188,47.   257,46.    261.30. 
Lange  (J.)  78,7.  ' 

—  (L.)     36,42.     90,19.38. 
94.38.     172,11. 

Langsdorf  57,43. 
Larombière  132,33. 
Lattmann  46,20. 
Laudieu  47,10. 
Lautensach  73,43. 
Lauth  105,42.    106,18.    109,7. 
Laveleye  217,14. 
J.eeuwen  46,10. 
Legrand  109,52. 
Lenanneur  74,39. 
Lehmann  21,26.  109,31.237,1. 


Lehndorff  83,36. 
Lehrs  103,37.     110,17. 
Leipziger  Sttidien  104,10. 
Leist  20,42.    21,9. 
Leitschuh  80,43. 
Lenormant       39,15.       88,23. 

229.47.    234,31.    254,29. 
Léo  35.2.     106,13.     170,19. 
Leonij  307,30. 
Lepetit  82,20. 
Lèques  93,13. 
Lewis  255,12. 
Libke  146.25. 
Lidgwick '261,41. 
Lincke  62,31.     187,13. 
Lindenschmit  39,25.    108,8. 
Loiseau  192,8. 
Lommer  68,3. 
Lôning  93,39. 
Lôwe  237,31. 
LOwenfeld  97,19. 
Lowinski  50,8.    65,45.   73,49. 

125,39. 
Lûbbert  38,20. 
Luber  78,27. 
Luchs   21,41.     106,50.     309. 

18. 
Lùck  47,52. 
Luckenbach  79,11. 
Lûdke  59,11. 
Ludwig  110,36.     166,9. 
Lutsch  50,10.     73,25. 
Luxardo  89,17. 
Maass  106,28.    116,6. 
Macgeorge  255,42. 
Madvig  41,12.  81,15.  216,47. 

320,26. 
Mahly  110,43. 
Magnus  85,53. 
Mahaffy  257,24.    261,26. 
Mahlow  107,23. 
Maixner  76,37. 
Maier  171,42. 
Makowski  171,50. 
Malfatti  307,38. 
Mallarmé  224,41. 
Marquardt        29.4.        36,39. 

98,25.     111,9.     125,46. 
Martha  196,26.  206,23.  230,1. 

237,10. 
Martini  308,11. 
Martins  70,16. 
Martorell  184,47. 
Marx  65,20. 
Masius  96,43. 
Maspero  257,36. 
Matinée  249,4. 
Mau  18,28.    86,42.    236,11. 
Maury  37,7. 
Maxa  76,43. 
May  42,13.    55,18. 
Mayr  55,2. 
Mehler  187,24. 
Meiser  20,11. 
Meissner  51,51. 
Mekler  47,28.    67,49.     109,1. 

126,53.     173,29. 
Melandri  56,23.    97,48. 
Meltzer  88,29.   97,23.    104,27. 

117,27. 
Memorie  e  docum.  per  la  stor. 

deW  Univ.  di  Pavia  97,2. 
Mendelssohn  106,31. 
Menge  82,52.  146,31.    257,39. 
Merriam  188,49. 
Merry  254,21.    259,51. 
Mestica  309,21. 
Meyer  (A.)  73,52. 

-    (Edm.)  107,5.6.   112,51 


B38 


TABLES  DE  LA.  REVUE  DES  REVUES. 


Meyer  (Gust.)  109,20.  174,47. 
188,43. 

—  (Léo)      21,14.     107,49. 

110,29.    320,48.50. 

—  (Wilhelm)  18,12. 108,12. 

236,43. 
Mezger  97,51.  110,3. 

173,49.     192,25. 
Michael  110,52. 
Michaelis  33,35.  50,17.  179,5. 
Miedzychodzki  65,34. 
Milani  67,40.    233,31. 
Milchhôfer  18,28. 
Milner  68,13. 
Mistriotis  66,51. 
MocW  61,2. 
Mohr  78,5. 
Moll  113,20. 
Mommsen  (Theod.)  88,36. 

—  (Tycho)  56,42. 
Morpurgo  97,6. 
Morrioue  87,37. 
Morsch  76,40. 
Môrschbacher  79,46. 
Mortillet  231,38. 
Motz  122,53. 

Much  84,20. 
Muche  66,38. 
Mûhlbacher  113,1. 
Mûldener  124,9.36. 
Mùller   (Alf.)  109,47. 

—  (G.  L.)  184,23. 

—  (Aug.)  77,19. 

—  (David)  169,12. 

—  (Eduard)  81,3. 

—  Gust.)  78,3. 

—  (G.  H.)  47,31.35. 

—  (H.  Dietr.)  110,24. 

—  (H.  J.)  147,6. 

—  (Iwan   103,26. 

—  Joh.)  60,51. 

—  (J.  G.)  32,44. 

—  Karl)  56,2. 

—  Karl     Fried.)     63,42. 

110,33.     316,16. 

—  (K.  F.  W.)  51,46. 

—  K.  Ottf.)  82,26.  256,39. 

306,16. 

—  (Lucian)    12,15.    13,39. 

20,35.  49,19.  72,25. 
126,32.  169,20.  170, 
35.    320,38. 

—  (Max)  234,43. 
Mûller-Strùbing  35,8.    106,5. 

128,41. 
Munk,  82,29. 
Mùnscher  74,26. 
Muntean  48,22.    67,32. 
Mùnz    (B.)   20,14.        108,32, 

175,16. 
Murray  258,41. 
Naber  43,18. 
Nadrowski  103,52. 
Nake  123,7.10.14. 
Naquet  92,8. 
Natorp  33,33. 
Nauck  47,20.    66,46. 
Nauraann  33,25.     128,5. 
Naville  240,7. 
Nesbitt  260,14. 
Nesper  55,21. 
Nestlé  142,23.24. 
Nettleship       74.11.       76,50. 

97,51.    254,22.'  259,24. 
Netzker  75,11. 
Neubaur  142,25. 
Neumann  230,19. 
Newton  19,5.    32,47.    257,31. 

258,31.    260,52. 


Nicolai  80,26.  103,14.  109,33. 

Niebuhr  146,12. 

Nipperdey   41,10.19.     174,33. 

Nisse  129,44. 

Nissen  94,21.    147,16. 

Nitsche  36,1.    43,21. 

Noren  42.7. 

Novell!  308,16. 

Novotny  50.30.  72,47.  163.10. 

Occioni  306,30. 

Odobesco  227,34. 

Oebler  60,23. 

Oeri  (J.)  19,44. 

Ogorek  171,52. 

Oncken  112,27. 

Opuscula  ad  Madvig.    41,13. 

92,23. 
Orelli  32,45. 
Ostermann  122,47. 
Osthoflf       77,20.  147,14. 

151,52.    308,21. 
Otte  67,2.    234,20. 
Otto  48,17.    255,51. 
Overbeck  19,51.    262,19.     - 
Padelletti  106,38. 
Pais  309,15. 

Palaeogr.  Society  307,7. 
Pallaveri  80,42. 
Palmstein  171,47. 
Papadopoulos  95,18.    226,50. 
Paparrigopoulo  80,37. 
Pasquier  113,44. 
Pauli  17,45.     21,39,    103,39. 

110,34. 
Pauliat  227,35. 
Pavesi  316,  42. 
Pearman  65,50. 
Peine  70,26. 
Peiper  19,47.     106,42. 
Pellegrini  308,53. 
Pennigsdorf  77,49. 
Percy  156,42. 
Pereira  319,7. 

Person  37,44.    38,28.    91,16. 
Perthes  147,11. 
Pessl  106,35. 
Pessonne'aux  62,44.        70,7. 

233,21. 
Peter  (Cari)  13,15.  28,4.  108, 

3.    147,41.    172,19.    237,28. 

-    (Herm.)    59,19.   113,18. 

174,35. 
Petersen  59,6. 
Petit  de  JuUeville  29,9. 
Petrequin  85,3. 
Petschar      50,31.  73,29. 

109,45. 
Petschenig  102,51. 
Pfordten  104,29. 
Pfundtner  103,38. 
Philipp  48,3.    66,17. 
Philippi  111,28. 
Pichler  112,48. 
Pick  113,3. 
Piderit  126,35. 
Pietsch  105,41. 
Pinto  19,5. 
Pio  108,23. 
Planer  113,8. 
Plew  39,3.    112,23. 
Plùss  50,33.    74,3. 
Poestion  81,8. 
Poggi  96,48. 

Pôhlmann  63,11.    127,30. 
Polie  59,2.3. 
Pomialovski  206,28. 
Pompei    e   la   reg.  sott.    dal 

Vesuvio     302,18.      303,26. 

307,10. 


Poole  114,48. 
Portioli  306,21. 
Possidonio  da  Silva  329,3. 
Prammer      83,2.  107,31. 

174,47. 
Prantl  268,27. 
Preibisch  99,29. 
Preller  146,13. 
Prinz  68,7.     128,33.    236,7. 
Puschmann     83,48.       85,27. 

173,10. 
Quackenbos  80.20. 
Radtke  123,5. 
Raggi  306,18. 
Ramorino  107,52. 
Ramsauer  127,34. 
Rangabé  110,26. 
Rapisardi  306,32. 
Rayet    (01.)    207,21.    216,19. 

256,26.    258,52. 
Redslob  70,30. 
Rehdantz  61,28. 
Reid  260,49. 
Reifferscheid    45,18      50,49. 

73,49.    77,44.     169,8. 
Reinach  (S.)   179,33.   195,19. 

206,17.        220.6.        224,37. 

228,25.    233,49.    256,33. 
Reissermeyer  48,35. 
Renan  54,7.    82,6. 
Renier  93.9. 
Renouf  256,2. 
Reuss  36,25.    112,5. 
Révillout  230,35. 
Revon  231,33. 
Revue  de   Philologie   18i,49. 

186,47.     317,40.     318,44. 
Rhoden  255,51. 
Ribbeck  97,41.     171,25. 
Ribeiro  318,48. 
Riccoboni  76,48. 
Richter  77,53. 
Riedel  88,11. 
Riemann  61,40. 
Rieppi  65,39. 
Riggenbach  32,45. 
Ritschl  41,11.    71,39.    94,44. 

104,32. 
Ritter  93,47.    142,27. 
Rittershain  84.43. 
Robert  (G)    20,12.    226,52. 

—    (Ul.)  96.9. 
Roby  188,45.  ' 
Robyt  181,16. 
Roderich  45,10. 
Rode  240,8. 
Rodenberg  40,25. 
Roding  320,32. 
Rohde  81,43,   121,37.    147,24. 
Rohden  236,29. 
RoUet  85,14. 
Rômer   (A).    12,18.        43,43. 

103,23.    128.17.    254,51. 
Rosa  83,34. 

Roscher  105,12.    123,1. 
Rose  85,32. 

Rose  42,44.    68.51.    232,5. 
Rossi     (G.    B.  'de)        28,13. 

233,12.     240,38. 
Rothlauf  134,46. 
Rottsahl  88,9.    112,11. 
Rubio  y  Lluch  224,30. 
Rudloff  69,11. 
Ruelle  192,6. 
Ruffet  95,41. 
Ruggieri  220,30. 
Ruggiero  86,34.    88,38. 
Ruhe  51,1.    73,39. 
Rumpel  104,15. 


II.    TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES. 


339 


I 


Runck  81,9. 

Rzach  173,36. 

Saalfeld  83,22. 

Sacaze  195,30.  206,24.  230,16. 

Sachau  218,25. 

Sadée  170,30. 

Safranek  163,47. 

Saglio  112,2. 

Saint-Victor  195,45. 

Saint-Lager  218.27.42. 

Sallet  105,16.     112,31. 

Salvoni  72,38. 

Sandys  258,41.    262,43. 

Sanpere  184,47. 

Saripolos  179,7. 

Sarniento  319,4. 

Satlias  18.50.    95,5. 

Sauppe  (H.)  40,24. 

Saussure  21,3.     158,47. 

Sayce      110,19.  254,48. 

262,18. 
Schambach  47,48. 
Schanz  315,1. 
Schaumberg  56,36. 
Scheibmaier  126,45. 
Schenk  67,52.     128,38. 
Schepss  96,14. 
Schiern  41,53.    236,19. 
Schlee  237,23. 
Schleicher  79,11. 
Schliemaun    28,22.        259,1. 

262,40.47. 
Schraid  173,49. 
Schmidt  (Ad.)  34.52.    248,44. 

—  (B.)  94,30.  ' 

—  (Garl)  58,3.    233,1. 

—  (Fritz)  71,4. 

—  (Johan.)  38,40.     91,51. 

—  (Jos.)  77,24. 

—  (K.)  99,51.    103,19. 

—  (M.)  47,40. 

—  (Mor.)  65,46. 

—  (W.)  18,36. 
Schmitt  18,32. 
Schmitz  147,17. 
Schnee  173,31.    237,20. 
Schneider  (Ern.)  237,7. 

—  (O.)  121,36. 

—  (Rich.)    53,45.       54,4. 
125  51.52. 

Schnèiderwirth  113,22. 
Schneidewin  47,19.     66,46. 

—  (Max)  44,19. 
Schnoor  70,24. 

Schôll  (F.)  18,7.  71,31.  173,8. 

—  (R.)  18,8. 
Schrader  32,35. 
Schramm  67,37. 
Schreiber     109,5.         229,8. 

235,7.    236,47. 
SchrOder  (J.)  70,39. 

—  (O.)  56,53. 

—  (P.)  108,45.    187,47. 
Schubert   (A.)     51,4.      73,52. 

128,51. 

—  (R.)  79,53. 
Schuckburg  260,12. 
Schuler  09,4. 
Schultz  170,22. 
Schultze  100,7.    142,18. 
Schulze  19,31. 
Schûssler  38,22.    46,21. 
Schûtz  48,24.    111,32. 
Schwann  107,33. 
Schwarz  36,44. 
Schweikert  51,7.    73,22. 
Schwickert  66,37. 
Sedimayer  58,22. 
Sedulii  opéra  170,1. 


Seeck  28,46. 
Seidel  129,35. 
Seiler  171,10. 
Seitz  77,25. 
Sepp  13,14. 

Sestier  21,43.  195,43.  206,44. 
Siebelis  47,1.    59,22.    173,18. 
Sieglin  107,29.    129,16, 
Sievers  240,8. 
Simôes  318,46.     319,31. 
Sitzler  17,51. 
Skriue  258,17. 
Smith  (R.  Bosworth)  37,39. 
Société  arcli.  d'Athènes  226,17. 
Sommerbrodt  (Ern.)  81,28. 
—        (J.)  52,  7.    81,18. 
Sonnenschein  17,37.    108,42. 

187,49.     254,14. 
Sorof  51,51. 
Spagnolo  90,9. 
Spengel    (A.)    11,52.      70,17. 

71,17.     102,50. 
Spiegel  104,20. 
Spiess  56,25.     80,51. 
Stammbuch     des     Studenten 

96,6. 
Stark  94,51.    108,31.    146,17. 

240,11. 
Steiert  68,26. 
Stein  63,1. 
Steinhotf  70,37. 
Steinwender  92,38.    112,15. 
Stephani  257,15. 
Stern  104,42. 
Stieda  39,21.    171,6. 
Stille  92,53.    248,40. 
Stippl  65,15.    66,28. 
Stôckel  113,24. 
Stoll  80,22. 
Stolte  44,4. 
Strabo,  82,43. 
Strenge  122,39. 
Strimmer  73,34. 
Sturm  175,7. 
Subkoif  67,33. 
Suhle  61,39. 
Sumner  Maine  235,26. 
Suringar  97,16. 
Susemihl      109,24.       127,47. 

236,36.    257,3. 
Sybel  109,20. 
£ymbolae    philol.    Spenqelio 

44,49. 
Synopsis    of  the  Brit.   Mus. 

304,49. 
Szelinski  51,10. 
Tacitus  and  Bracciolini  96,50. 
Taillebois  273,7. 
Tank  59,32. 
Tannery  21,21. 
Tardieu  227,1.    233,45. 
Taruffi  86,1. 
Teichmùller  127,50.     129,35. 

309,13. 
Télfy  110,47.    177,42. 
Teltscher  59,29. 
Thédenat  196,8. 
Thielmann  74,52.    126,16. 
Thiermann  104,50. 
Thilo  218,1. 
Thomas  (A.)  256,27. 

—  (Emile)  63,37.     111,14. 

217,45.    224,21.34. 

—  (Paul)  78,2. 
Timayenis  187,24. 
Tisehendorf  142,22. 
Tischer  51,50. 
Tissot  98,52. 
Tocco  20,52. 


Tomaschek  32,18.    106,19. 
Tomaszewski  127,26. 
Torma  108,26. 
Treu  115.27.    262,5. 
Tùcking '52,11.  126,8.  170.34. 

174,10. 
Tudeer  106,41. 
Tumlirz  66,15. 
Tyler  186,45. 
Uckermann  111,35. 
Ugdulena  80.50. 
Uhdolph  77,26. 
Uhlig  53,45.     125,51    148,19. 
Uhrig  97,27. 
Unger  145,20. 
Ungermann  40,44. 
Unterforcher  74.28. 
Urlichs  61,7.    115,39.    171,18. 
Usener  109,28.    234,24. 
Ussing  256,42. 
Vahlen  20,6.     73,53.    169,26. 

237,36. 
Valdrighi  76,53. 
Valeton  28,40.    75,18. 
Vallauri  71,25.    97,48. 
Vanieek  77.28.    177,9. 
Vannucci  307,53.    309,21. 
Vapereau  80,35. 
Vasak  163,15. 
Vast  192,13. 
Viertel  96,25. 
Viravsky  171,40. 
Virck  37,23. 
Vischer  35,38. 
Vitelli  118,20. 
Vogel  (A.)     79,40. 

—  (Frid.)    41,5. 

—  (Th.)     46,14. 
Vogeler  38,17. 
Voigt  96,26. 
Voisin  68,30. 
Vôlcker  67,7.    125,40. 
Volkmann  82,30.    121,36. 
Vollbrecht  61,39. 
Vollgratf  111,23.    237,29. 
Wachsmuth        18,3.       34,6. 

121,36. 
Wackernagel  54,11. 
Wagner  95,33.     103,48. 
Waitz  108,27. 
Wallies  236,53. 
Wallon  98,32.    233,37. 
Walpole  259,49. 
Wankel  83,40. 
Warsberg  107,20. 
Wattenbach   103,47.    307,43. 
Wauters  178,40. 
Wecklein  (N.)     12,9.    33,14. 

34,29.     47,18.     66,35. 
Wegehaupt  38,7. 
Weidner  35,47.    172,46. 
Weihrich  126,23. 
Weil  (H.)  64,11.  67,45.  118,18. 

125,43.      169,5.28.     187.17. 

232,37.    255,36. 
Weinkauff       19,29.      152,3. 

188,53. 
Weissbrodt  77,50. 
Weissenborn  74,28.    147,6. 
Weissenfels  110,7. 
Welzhofer  60,47.     170,7. 
Wenczel  98,1. 
Weniger  82,4. 
Wenzel  92,28. 
Wetzel  79,47. 
Wheeler  68,13.    186,43. 
Whitney  257,13. 
Wiedemaun  107,50. 
Wiederholt  97,30. 


340 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Wieseler       68,33.        128,38. 

Wôlcker  47,36. 

Zévort  205.41. 

152,24. 

Wolf  107,21.    113.38. 

174,11. 

Ziegler  (Gh.)  103,29. 

Wilamowitz  -  Môllendorff 

Wolff  (Emil)  122,51. 

-     (E.)     45,47. 

65,48.     109.16.     111,4. 

-     (G.)     47,18. 

—     (Léo)     12,13. 

AVildauer  17,42. 

Wôllflin  70.36. 

Zimmer  118,38. 

Wilkins  261,35. 

Worner  84,31. 

Zingerle     (  Anton.  )     107,26 

Wille  233,53. 

Wôtmann  146.21. 

220,32. 

Willems  36,40.    88,53.    90,23. 

Wunder  47,18. 

-    (W.)    58,37. 

195,11. 

Wùrz  34,26. 

Zippel  28,43. 

Wilpert57,2.     175,20. 

Wùstenfeld  104,5. 

Ziwsa  103,35. 

Wilson  255,26. 

Young  66,47. 

ZOchbauer  47,37.     67,9. 

Windisch  236,1. 

Zahn  100,5.     234.8. 

Zôller       37.19.            105,22 

Wirz  40,34.40. 

Zambaldi  75.42. 

247,12. 

Wislocki  124,26. 

Zambélios  109,44.    256,6. 

Zorn  112.8. 

Wlassak  21,17. 

Zangemeister  103,46. 

307,43. 

Zycha  20,33. 

Wohlrab  104,52.    172,43. 

Zehetmayr  152,36. 

FI>-   DBS  TABLES   DE   L.^  REVUE   DES    REVUES 


ERRATA 
DE  LA  REVUE  DES  REVUES 


9,     ligne  15. 

Au  lieu  de 

.•  Calidon, 

lire  :  Calydon. 

34,36  et  35,29. 

— 

Loeschke, 

—    Loeschcke. 

39,25. 

— 

LiNDENSCHMIDT, 

—     LlNDENSCHMlT. 

44,9. 

— 

Bendan, 

—    Bkndau. 

67,29. 

— 

Rh., 

—    Th. 

104,4. 

— 

Zeitaller, 

—    Zeitalter. 

120,35. 

— 

Dellbrûck, 

—    Delbrûck. 

173,11-12. 

— 

au  dire  d'Hippocrate 

—    après     Hippocrate     et 

et  de  Galien, 

Galien. 

192,3. 

— 

BOULOMÉDAS, 

—     BOULODÉMOS. 

199,50. 

— 

Césaru, 

—    Césars. 

210,20. 

— 

accidentellemment, 

—    accidentellement. 

211,27. 

— 

Baunn, 

—    Brunn. 

237,29. 

— 

VOLLGRAAF, 

—      VOLLGRAFF. 

240,42. 

— 

aménien. 

—    arménien. 

254,49. 

— 

Analyse, 

—    Anabase. 

260,7. 

— 

BUNBURG, 

—     BUNBURY. 

Bar-le-Duc.  —  Typ.  L.  Philipoka  et  Ce.  — 


Le  Gérant  :  G.  Klincksiegk. 


REVUE  DES  REVUES 


PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A    L'ANTIQUITÉ    CLASSIQUE 


Sixième    Année 
FASCICULES     PUBLIÉS    EN     1881 


Rédacteur  en  chef  :  Emile  Châtelain 


R.  DE  PHiLOL.  :  Avril  1882,  —  Revue  des  Revues  de  1881. 


VI.  -  1 


REVUE   DES    REVUES 

ET 

PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 

RELATIVES 

A   L'ANTIQUITÉ    CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIÉS    EN    1881 


ALLEMAGNE 

Rédacteurs  généraux  *  ;  Eugène  Benoist  et  Adrien  Krebs. 

Abliandlungen  der  koeniglichen  Gesellschaft  der  'Wissenschaften 
zu  Goettingen.  T.  27.  Remarques  scéniques  et  critiques  sur  le  Cyclope 
d'Euripide  [Fr.  Wieseler].  Art.  de  37  pages.  1°  Sur  le  temps  dans  lequel  se 
passe  l'action  :  l'action  commence  avec  le  soir,  continue  toute  la  nuit  et 
dure  jusqu'à  une  partie  avancée  du  jour  suivant.  2°  Sur  le  lieu  de  l'ac-  s 
tion  :  la  scène  se  passe  sur  l'Etna  et  non  dans  le  voisinage  comme  le  vou- 
lait Schoenborn.  Détails  sur  le  décor.  3**  Quelques  remarques  sur  la  mar- 
che de  l'action  :  dernière  partie  et  la  plus  étendue  de  Tarticle.  W.  suit 
l'action  pasàpas  et  donne  toutes  les  indications  scéniques.  Incidemment 
il  parle  de  la  fin  de  Prométhée  et  de  Pliiloctète  et  admet,  ainsi  que  pour  lo 
le  Cyclope,  l'emploi  d'un  rideau.  Pour  la  critique,  les  conjectures  de  W.  ont 
été  publiées  en  partie  dans  les  «  Adnotationes  criticaead  Euripidis  Cyclo- 
pem  »  (Index  sch.  Gott.).  <Cf.  infra  Nachr.  z.  Goett.).  H.  Lebègue. 

Acta  seminarii  philologici  Erlangensis.  Vol.  2.  De  figuris  etymolo- 
gicis  linguae  latinae  [G.  Landgraf].  (Étude  de  70  pages.)  Après  deux  para-  15 
graphes  intitulés  :  De  nomine  atque  historia  figurae  etymologicae'  et 
*de  natura  ac  generibus  figurae  etymologicae',  viennent  les  chapitres  1)  De 
elymologicis  substantivorum  cum  verbis  copulationibus  (p.  ex.  tufbam 
turbare);  2)  de  copulationibus  etymologicisduorumnominum  et  verborum 
(p.  ex.  Wirium  vi'  et  'properare  propero'  ;  3)  de  gradatione  ac  compara-  20 
tione   notionum  etymologica.  Ces  chapitres,   divisés    en  paragraphes, 

1.  Les  journaux  purement  critiques,  à  quelque  pays  qu'ils  appartiennent,  constituent 
toujours  dans  la  Revue  des  Revues  une  division  à  part,  sans  quitter  pour  cela  le  rang  que 
leur  assigne  l'ordre  alphabétique  dans  leurs  pays  respectifs.  Ces  journaux  dont  \e  Rédacteur 
général  est  M.  Y.,  sont  les  suivants  :  Deutsclie  Litteraturzeitunfj,  Gœtliiigtsche  f/elehrte  Anzeigen, 
Jahresberichte  des  Geschic/dswissenschaft,  Jahresb.  des  philol.  Vereins  zu  Berlin,  Jahresb.  ûb.  d. 
Fortschritte  d.  class.  Alterthumsvnss.,  Literarisc/ies  Centralblatt,  Mittheil.  aus  d.  Inst.  Litteraiur 
Philologischer  Anzeiger,  PliUolog.  Rundschau,  Philolog.  Wochenschrift,  Bulletin  critique.  Journal 
des  Savants,  Revue  critique,  Academy,  Athenaeum. 


4  1881.  —  ALLEMAGNE. 

offrent  de  nombreux  exemples  de  la  figure  étymologique  empruntés  tant 
à  Plaute  qu'au  latin  de  la  décadence  (Ammien  Marcellin,  Apulée,  la  Vul- 
gate,  etc.).  ^  Ad  carmen  fratrum  Arvalium  [W.].  A  la  ligne  6,  'sers'  doit 
être  pour  'seirs'  =  'siveris'.  De  même,  1.  10,  lire  ;  'advocaplis'  —  'advoca- 

^  bitis'.  ^  De  dativo  verbis  passivis  linguae  latinae  subjecto  qui  vocatur 
graecus  [H.  Tillmann].  Art.  de  70  pages  où  sonL  relevés  et  classés  les 
exemples  que  fournissent  les  auteurs  latins  depuis  Piaule  jusqu'à  Ammien 
Marcellin.  •[[De  Polybii  dicendi  génère  [J.  Stich].  (72  p.)  Étude  sur  la  syn- 
taxe de  Polybe.  —  Corrections  proposées  pour  trois  passages  :  3,  6, 1; 

i«  100,  1;  6,42,  4  [C.  Wunderer].  ^  De  libro  Pseudo-Apuleiano  de  Mundo 
[Jonathan  Hoffmann].  (25  p.).  L'auteur  du  'De  Mundo' a  imité  librement  le 
TTÊpl  xoWou  du  Pseudo-Aristote,  et  il  vivait  sans  doute  après  Apulée  et  Aulu- 
Gelle,  mais  avant  Alexandre  Sévère  et,  avec  probabilité,  dans  le  courant 
du  1"  s.  ap.  J.-C,  comme  le  pense  Zeller.  ^  Ad  Galcni  vol.  IV,  821,  10-15 

15  éd.  Kuehn  [M.].  Bonne  correction  fournie  par  5  mss.  %  Galeni  libellum 
iTEfl  aîf£(T£fc)v  Toï;  £i<Tapjx£voiç  [reccusuit  G.  Helmreich].  (72  p.)  Notice  sur  les 
mss.  grecs  etsur  ceux  des  traductions  latines;  l'édition,  accompagnée  de 
variantes,  est  suivie  d'une  Enarratio  de  26  p.  pleine  de  notes  critiques.  ^ 
De  Syntaxi  Frontoniana  [Ad.  Ebert].  De  l'emploi  des  cas,  des  prépositions, 

20  du  nombre  de  certains  mots,  des  pronoms,  des  adverbes,  des  adjectifs, 
du  gérondif,  du  supin,  des  verbes,  des  temps,  de  l'infinitif,  de  l'accusatif 
avec  l'infinitif,  etc.;  de  l'allitération,  de  la  richesse  de  la  langue.  Appen- 
dix  :  Emendationes  Frontonianae.  E.  propose  une  trentaine  de  correc- 
tions. T[  Emendationes  Plautinae  [A.  Luchs].  Amph.  925  (ou  3,  2,  44),  lire 

25  'abstinei'  =:^  'abstini'  (ancienne  forme  de  parfait  conservée  dans  Hetini'. 
—  Mil.  963  (ou  4,  1,  16),  lire  *audeam'  au  lieu  de  'auderem'.  1  De  asynde- 
tis  Aeschyleis  [Theod.  Gollwitzer].  (45  p.)  1°  Asyndeta  impropria.  2''Asyn- 
deta  propria  ;  ces  deux  chapitres,  subdivisés  en  paragraphes,  fournissent 
un  ample  relevé  des  ex.  d'asyndètes  chez  Eschyle.  ^  Emendationes  Plau- 

30  tinae  [A.  Luchs].  Mil.  1072  (ou  4,  2,  80),  lire  'exorarei  te'.  —  Ib.  1331  (4, 
8,  21)  :  'moror  :  requiescat  (ou  quiescat)  malo,  ne  interveneris'.  ^  Quacs- 
tionum  Sallustianarum  pars  altéra  [F.  Vogel].  (44  p.)  <cf.  R.  des  R.  3,  5, 
18>.  Passages  imités  de  Salluste  par  les  auteurs  qui  se  trouvent  entre  Am- 
mien Marcellin  et  Isidore,  puis  entre  Isidore  et  Eckhard  IV,  époque  seu- 

35  lement  etfleurée  dans  le  précédent  article.  Firmicus  Malernus,Symmaque, 
Sidoine,  Jordanis,  Grégoire  de  Tours  ont  plus  ou  moins  emprunté  des 
expressions  à  Salluste.  Après  3  siècles  de  silence,  on  retrouve  de  nouveau 
la  trace  du  goût  des  lettrés  pour  Salluste.  Utilité  de  ces  imitations  pour 
corriger  le  texte  des  Fragments  de  Salluste.  Corrections  sur  qq.  passages. 

40  1  Sur  la  titulature  de  l'empire  romain  [Chr.  Schoener].  (51  p.)  Rejet  du 
nom  générique  et  adoption  d'un  cognomen.  Commentaire  sur  les  titres 
de  'imperator,  Augustus,  Caesar,  princeps,  dominus,  rex\  Adjectifs  déri- 
vés de  ces  mots.  Renseignements  généraux  sur  les  titres  suivants  appli- 
qués à  des  personnes  :  clementia,  pietas,  indulgentia,  mansuetudo,  tran- 

45  quillitas,  majestas,  aeternitas,  perennitas,  serenitas,  sanclitas.  ^  Ad 
Galenum  vol.  IV,  p.  789  éd.  Kuehn  [M.].  L'auteur  critique  la  leçon  adoptée 
par  Kuehn  en  cet  endroit.  ^  Arrianea  [Aug.  Boehner].  Examencritique  de 
7  passages.  R.  Foerster  a  raison  contre  Koechly,  quand  il  attribue  à  Arrien, 
et  non  à  Élien,  les  chapitres  1-32  de  la  Tactique.  ^Addenda et corrigenda 

50  pour  les  volumes  1  et  2.  E.  C. 

Archaeologische  Zeitung.  38°  année,  4°  livr.  Études  sur  Olympie 
[A.  E.  J.  Holwerda].  1.  Les  fêtes  d'Olympie  se  succédaient  pendant  5  jours 
dans  l'ordre  suivant  :  a)  Pouôucîa;  b)  lutte  des  enfants,  c)  lutte  des  hommes, 


ARCHAEOLOGISCHE    ZEITUNG,  O 

l"^"  partie,  suivie  d'un  xwao;;  c)  2"  partie  suivie  de  même  d'un  xwixo;;  d) 
sacrifices  des  vainqueurs  et  des  théories,  banquet  dans  le  Prytanée.  2). 
'Ecps^psta  et  "Eçs^po;  étudiés  d'après  deux  inscr.  trouvées  à  Olympie.  ^  Dé- 
termination du  pied  athénien  d'après  le  Parlhénon  et  le  Théseion  [Fr. 
Hultsch].  Il  était  de  0™  3083  à  l'époque  qui  précède  la  construction  du  5 
Parthénon.  If  Dokimasie  de  la  cavalerie  athénienne  (pi.  15).  [G.  Koerte]. 
Deux  genres  de  dokimasies  :  l'une  consistait  en  une  parade  officielle  de 
toute  la  cavalerie  ;  l'autre  se  passait  pour  chaque  cavalier  devant  une 
commission  déléguée  par  la  pcuXï),  c'est  cette  dernière  qui  est  représentée 
sur  une  coupe  du  musée  de  Berlin;  description  de  cette  coupe,  dans  l'in-  lo 
térieur  de  laquelle  nous  voyons  un  archer  scythe  au  service  d'Athèties.  ^ 
Victoires  dans  les  fêtes  deBacchus  (pi.  16)  [A.  Milchhoefer].  Fragment  d'un 
cratère  où  l'on  voit  représentée  la  dédicace  d'un  trépied  ;  représentations 
analogues  déjà  connues.  ^  Groupe  d'Artémis  (pi.  17)  [J.  Friedlaender]. 
Cette  statuette  de  0,80  c.  de  haut  représente  Artémis  s'appuyant  sur  une  15 
idole  qu'on  ne  peut  déterminer  ;  comparaison  avec  une  monnaie  d'Eu- 
karpia  et  avec  une  lampe  provenant  de  Cnide.  ^  A  propos  de  la  coupe 
d'Arkésilas  [0.  Puchstein].  Comparaison  des  représentations  de  cette 
coupe  avec  des  peintures  égyptiennes,  et  date  approximative  de  la  fabri- 
cation de  cette  coupe  provenant  de  l'époque  d'Amasis  et  d'Arkésilas  II.  %  20 
Relief  votif  à  la  mère  des  dieux  (pi.  18)  [L.  Gurlitl].  Description  du  dessin 
(1/3  grandeur  naturelle)  de  ce  relief  important,  qui  est  partagé  en  4  fragm., 
et  qui  date  du  5^  siècle.  ^  Laocoon,  peinture  de  vase  [W.  Klein].  Ce  can- 
thare  du  musée  britannique  a  été  décrit  par  Panofka  (Cab.  Pourtalès)  et 
par  Raoul-Rochette  qui  se  sont  entièrement  trompés  dans  l'explication  des  25 
peintures,  elles  représentent  Laocoon  et  non  pas  Oreste  et  Néopolème.  ^ 
Sculptures  de  Tégée  [A.  Milchhoefer].  L'auteur  se  range  à  Tavis  de  ceux  qui 
voient  dans  des  fragments  qu'il  a  publiés  (dans  Mitth.  des  d.  a.  Inst.)  des 
restes  des  figures  du  fronton  du  temple  d'Athènè,  de  Scopas.  ^  Vase  non 
authentique  [A.  Furlwaengler].  Ce  vase  du  musée  de  Dresde  décrit  par  30 
0.  Jahn  (Vasen  mit  Goldsmuck,  tab.  Il,  3,  4)  est  l'œuvre  d'un  faus- 
saire. Tf  Sur  le  n»  193  des  inscr.  d'Olympie  [R.  Weil].  Le  Kallistrate  men- 
tionné dans  cette  incr.  est  le  même  que  nous  voyons  désigné  comme 
nauarque  dans  une  autre  inscr.  de  Délos,  publiée  par  HomoUe.  ^  Addenda 
à  l'art,  de  Petersen  sur  l'Apollon  au  cerf  de  Canachos  <v.  R.  d.  R.  5,  7,  35 
48)  :  dessin  expliquant  l'interprétation  de  P. 

tf  39°  année,  1«  livr.  Technique  des  vases  [0.  Benndorf].  Étude  sur  une 
couleur  blanche  dont  on  se  servait  pour  remplir  le  sillon  des  graffiti  dans 
les  peintures  de  vases.  ^  Euripide  (pi.  1)  [G.  Krûger].  Le  Brit.  Mus.  a  ac- 
quis une  tête  d'Euripide  admirablement  conservée  ;  représente-t-elle  bien  40 
Euripide  ?  Il  n'y  a  pas  d'inscr.  mais  si  l'on  lient  compte  des  divers  ren- 
seignements que  nous  avons  par  les  lexicographes  et  par  Fauteur  de  la 
vie  de  ce  poète,  on  est  amené  à  conclure  que  ce  n'est  pas  là  un  buste 
d'Euripide,  on  ne  trouve  pas  de  ressemblance  avec  les  représentations 
connues  ;  comparaison  avec  un  buste  de  Copenhague  ;  si  c'est  là  une  tête  45 
d'Euripide,  il  faut  admettre  qu'elle  représente  à  elle  seule  toute  une  classe 
de  portraits  d'E.  inconnue  jusqu'ici  et  qui  date  de  sa  jeunesse.  %  Les  At- 
lantes (reXapLwve;)  sur  la  table  de  bronze  d'Aniza  (pi.  2).[E.  Curtius].  La  table 
de  bronze  du  musée  de  Berlin  sur  laquelle  est  gravé  le  décret  des  habi- 
tants d'Anisa  en  l'honneur  d'Apollonios,  offre  un  grand  intérêt  pour  Far-  50 
chitecture  ;  elle  était  surmontée  d'un  fronton  encadré  à  droite  et  à  gauche 
de  colonnes  et  de  chapiteaux  corinthiens,  sur  lesquels  se  trouvaient  deux 
hommes  supportant  de  la  tête  et  d'une  main  une  architrave  ;  elle  doit  être 


6  »       1881.  —  ALLEMAGNE.  ' 

d'origine  syrienne  et  provenir  d'une  époque  où  rinfluence  romaine 
se  faisait  sentir  dans  les  villes  syriennes  hellénisées  ;  étude  de  16  pages 
sur  les  Atlantes,  Telamones,  Caryatides,  où  C.  examine  toutes  les  ques- 
tions qui  se  rapportent  à  ces  soutiens  architecturaux,  les  classe  par 

5  genres,  étudie  la  manière  dont  ils  supportent  ce  qui  est  placé  sur  eux  et 
détermine  les  caractères  de  l'époque  classique.  ^  Vases-trépieds  de  Ta- 
nagra  (pi.  3,  4,  5)  [G.  Lœschcke].  Description  d'un  vase  en  forme  de  tré- 
pied du  musée  de  Berlin,  trouvé  dans  les  tombeaux  de  Tanagra,  il  est  à 
ligures  noires  avec  deux  rangs  de  figures  allant  de  droite  à  gauche  :  on 

10  y  voit  Persée  fuyant  après  le  meurtre  de  Méduse;  comparaison  avec  des 
scènes  analogues  ;  sur  la  panse  une  procession  dionysiaque  se  rendant 
au  sacrifice,  avec  un  accompagnement  de  danseurs,  de  joueurs  d'instru- 
ments et  de  victimes  ;  d'après  la  technique  et  le  style,  ce  vase  paraît  être 
athénien.  Sur  le  couvercle  on  voit  une  frise  d'animaux  et  au  centre  une 

15  chasse  au  lièvre  ;  étude  des  représentations  analogues.  L.  montre  qu'à 
Corinthe  et  à  Athènes,  du  milieu  du  7°  s.  jusqu'au  commencement  du  5%  ces 
chasses  se  représentent  constamment,  les  personnages  sont  les  mêmes, 
la  raison  de  cette  persistance  est  la  facilité  avec  laquelle  on  pouvait  rendre 
de  tels  sujets,  il  y  a  là  une  question  de  technique  :  l'art  à  ses  débuts  trai- 

20  tait  des  sujets  faciles.  %  Monuments  de  fart  ancien  en  Grèce  [A.  Milch- 
hoefer].  1)  Le  monument  des  harpies  ;  M.  montre  qu'il  a  eu  raison  de 
reconnaître  dans  les  divinités  du  monument  funèbre  de  Xanthos  des 
morts  considérés  comme  héros  ;  il  applique  les  mêmes  raisonnements 
aux  deux  figures  assises,  le  sceptre  en  main,  du  monument  lycicn  des 

25  Harpies.  2)  L'Apollon  de  Ténée  :  cette  statue  n'est  qu'une  statue  funé- 
raire. 3)  Statues  archaïques  de  femmes  de  l'Acropole  d'Athènes  ;  elles  se 
trouvent  dans  le  musée  de  l'Acropole  et  sont  sans  tètes,  ces  tètes  M.  croit 
les  avoir  retrouvées  dans  une  autre  salle  du  même  musée.  4)  Pied  appar- 
tenant aux  sculptures  du  fronton  du  Parlhénon,  c'est  un  pied  d'homme 

30  colossal  et  très  bien  fait,  il  se  trouve  dans  le  musée  Patissia  ;  ses  dimen- 
sions. ^  Relief  d'Athènes  [L.  Gurlitt].  Ce  relief  se  trouvait  dans  le  vesti- 
bule du  Musée  national  d'Athènes,  il  a  beaucoup  souffert  ;  au  centre  on 
distingue  3  figures  d'hommes  formant  un  groupe;  la  composition  est  très 
symétrique,  il  semble  représenter  une  scène  de  comédie  et  pour  le  style 

35  se  rapproche  du  monument  de  Lysicrate,  il  serait  du  4«  siècle.  ^  Rectifi- 
cations à  l'art.  Hermès  Carmilos  [A.  Conze]  <v.  R.  des  R.  5,  7,26).  C.  sup- 
prime un  des  exemples  qu'il  avait  donnés  pour  prouver  qu'Hermès  était 
l'échanson  de  la  (^-TfiTyip  ôswv  et  en  ajoute  deux  autres.  ^  Fouilles  d'Olympie 
[W.  Dœrpfeld  et  G.  Treu].  Enceinte  consacrée  à  Pélops,  autel  de  Jupiter, 

40  le  Leonidaion,  plusieurs  enceintes  entourées  de  colonnes  ;  statuettes  de 
bronze,  têtes,  sculptures,  ustensiles  et  inscr.  très  nombreuses,  une  sta- 
tuette d'Aphrodite,  tête  en  marbre  archaïque  remontant  au  6°  siècle  ;  un 
grand  nombre  d'autres  têtes  dont  une  en  terre  cuite  mi-nature.  ^  Ins- 
criptions d'Olympie  [Kirchhoft  et  Purgold].  N»*  381-392.   %  Sur  un  orne- 

45  ment  curieux  gravé  sur  une  plaque  de  bronze  et  consistant  en  une  série 
de  cercles  concentriques  et  de  lignes,  reproduisant  avec  des  variantes 
assez  grandes  un  motif  qui  se  rencontre  souvent  àOlympie[K.  Purgold]. 
1  Étude  sur  une  inscr.  relatant  la  victoire  de  Deinosthenès  [E.  Curtius]. 
Pausanias  6, 16,  8,  mentionne  cette  inscr.  et  le  monument,  on  y  lit  ces  mots 

50  rfocra  arâXa,  OÙ  était  Cette  «  première  stèle  »  et  quel  rapport  y  a-t-il  entre 
elle  et  la  victoire  de  Deinosthenès,  qui  avait  probablement  été  employé  à 
mesurer  les  routes  du  Péloponnèse  ? 
^T[  2e  livr.  Dimensions  de  THéraion  de  Samos  et  de  qq.  autres  temples 


ARCHAEOLOGISCHE    ZEITUNG.  7 

[F.  Hultsch].  Étude  de  30  p.  sur  les  dimensions  de  l'Héraion  de  Samos,  du 
temple  d'Apollon  Epikurios  à  Bassae  près  Phigalie,  de  celui  d'Athène  à 
Égine,  de  l'Artemision  d'Éphèse  ;  eurhytmie  des  temples  grecs.  ^  Deux 
mosaïques  de  Sparte  (pi.  6)  [R.  Engelmann].  L'une  représente  Achille  à 
Scyros  au  moment  où  il  s'empare  des  armes  d'Ulysse  ;  à  dr.  et  à  g.  une  5 
fille  de  Lycomède  ;  sur  la  seconde  nous  voyons  Europe  et  son  taureau, 
elle  est  flanquée  de  deux  amours  tenant  une  écharpe  :  les  deux  sont  du 
1«"^  siècle  av.  J.-C,  la  seconde  est  d'une  pierre  plus  belle  que  la  première. 
^  Statuette  polychrome  de  Vénus  (pi.  7)  [R.  Dilthey].  Cette  statuette,  trou- 
vée à  Pompéï  en  1873,  est  couverte  d'une  couche  de  peinture  bien  con-  lo 
servée  ;  elle  représente  Vénus  (0,90  c.  de  haut)  s'appuyant  sur  une  idole 
(0,o7  c).  H  L'ambassade  à  Achille  :  aryballe  attique  (pi.  8)  [G.  Robert]. 
Cette  aryballe  du  musée  de  Berlin  a  été  trouvée  en  Attique,  les  anses 
sont  brisées  ;  près  des  anses  on  voit  représentés  deux  chiens  se  précipi- 
tant l'un  sur  l'autre  ;  sur  la  panse  l'artiste  a  peint  l'ambassade  à  Achille,  i5 
la  scène  se  divise  en  deux  groupes,  l'un  à  gauche  composé  de  trois 
hommes,  l'autre  à  droite  comprenant  deux  hommes  debout,  Phénix  et 
Diomède  ;  Achille  est  au  milieu  du  groupe  de  gauche,  l'air  triste  et  préoc- 
cupé, avec  lui  sont  Ulysse  et  Ajax  :  comparaison  avec  d'autres  vases, 
étude  des  différents  types.  T|  Polybe  [A.  Milchhoefer].  Pausanias  men-  20 
tionne  en  Arcadie  cinq  monuments  de  Polybe,  il  faut  en  ajouter  un 
sixième  découvert  en  1880  près  de  l'ancienne  Kleitor,  description  ;  rap- 
prochement d'une  inscr.  qui  s'y  trouve,  avec  une  inscr.  d'Olympie  et  res- 
titution :  un  bas-relief  nous  donne  le  portrait  du  grand  historien.  ^  Ju- 
piter et  Apollon  dans  le  combat  des  géants,  reliefs  trouvés  à  Termessus  25 
major  [G.  Hirschfeld].  Description  de  ces  deux  bas-reliefs  où  l'on  voit 
d'une  part  Jupiter,  de  l'autre  Apollon,  luttant  contre  les  géants.  ^  Reliefs 
de  Pergame  [A.  Furlvvaengler].  Ils  représentent  la  lutte  d'Hercule  contre 
les  géants.  ^  Phinée  [J.  de  Witte].  Description  d'une  composition  qui 
se  trouve  sur  une  amphore  du  Catalogue  Durand  628  ;  on  y  voit  Phinée  30 
aveugle  placé  devant  une  table  chargée  de  mets,  la  femme  de  Phinée  est 
sur  l'autre  face.  1  Inscriptions  d'Olympie  [A.  Kirchhoff]  n°»  393  —  396. 
[K.  Purgold]  n°«  .396  —  414  et  suppléments  aux  n««  143,  227,  259,  346, 
371.  Plusieurs  détails  épigraphiques  très  intéressants. 

^T[  3°  livr.  I/Athéna  Promachos  de  Phidias  [K.  Lange].  Nous  avons  peu  35 
de  renseignements  sur  la  Promachos,  elle  avait  la  lance  au  poing  et  était 
casquée,  on  en  a  la  représentation  dans  une  monnaie  publiée  par  Beulé  ; 
rapprochement  avec  une  statue  décrite  par  Sybel  et  trois  répliques,  dont 
l'une  est  le  torse  Médicis  :  la  Promachos  a  été  projetée  après  l'Athéna 
Parthenos,  mais  avant  la  construction  des  Propylées  ;  si  Pausanias  dit  40 
que  la  Promachos  est  plus  ancienne  que  la  Parthenos,  c'est  qu'étant  en 
bronze,  elle  a  demandé  moins  de  temps  pour  être  exécutée.  ^  Études  sur 
Olympie  [A.  E.  J.  Holwerda].  3.  A  propos  du  Pentathle,  a)  comment  déci- 
dait-on de  la  victoire  ;  si  après  le  quatrième  jeu  il  y  avait  deux  vain- 
queurs ayant  remporté  chacun  deux  victoires  dans  les  jeux  précédents,  45 
un  7;âX7.icu.a  entre  ces  deux  décidait  à  qui  revenait  la  victoire  définitive  ; 
si  après  le  quatrième  jeu,  il  y  avait  3  vainqueurs,  deux  avec  une  victoire, 
un  avec  deux,  la  lutte  s'engageait  entre  ces  trois,  si  c'était  le  dernier  qui 
triomphait,  il  était  proclamé  vainqueur  définitif,  si  c'était  l'un  des  deux 
autres,  un  nouveau  irâxaiaiAa  décidait  entre  les  deux  qui  avaient  été  vain-  50 
queurs  deux  fois  ;  s'il  y  avait  quatre  vainqueurs,  le  dernier  jeu  décidait 
auquel  de  ces  quatre  revenait  la  victoire,  b)  Suite  des  jeux,  on  ne  sait  pas 
s'ils  commençaient  par  le  saut  ou  bien  par  le  disque,  en  troisième  lieu 


8  1881.  —  ALLEMAGNE. 

venait  le  javelot,  en  quatrième  la  course,  en  cinquième  la  lutte.  3)  Re- 
marques sur  le  saut,  le  javelot  et  le  disque.  ^  Vases  cyrénaïques  (pi.  \0- 
13).  [0.  Puclîstein].  Étude  de  34  pages  sur  ce  genre  de  vases,  leur  style, 
leur  forme  et  leur  ornementation.  ^%  Ce  journal  contient  en  outre  le  ré- 
5  sumé  des  acquisitions  du  musée  royal  en  1880,  sculptures  et  moulages, 
bronzes,  terres  cuites,  tables  votives  peintes,  vases  de  tout  style,  pierres 
précieuses  et  ornements  :  on  y  lit  le  compte  rendu  des  séances  de  la  So- 
ciété archéologique  de  Berlin,  de  Tlnstitut  archéol.  de  Rome  et  la  chro- 
nique des  fêtes  de  Winckelmann.  Adrien  Krebs. 

10  Beitraege  zur  Kunde  der  indogermanischen  Sprachen.  T.  6,  liv.  3. 
L'apophonie  latine,  ii.  [F.  Froehde].  Partant  des  idées  émises  par  lui 
dans  un  précédent  art.  sur  le  système  des  voyelles  indog.,  l'auteur  veut 
montrer  dans  quelles  limites  le  latin  a  hérité  de  l'apophonie  originaire. 
11  étudie  les  racines  verbales  terminées  par  une  consonne,  (à  suivre.)  ^  Sur 

15  l'inscr.  osque  du  bronze  de  Bantia[H.  Jordan].  La  lecture 'p  ||  istacusil|m 
nerum'  (Avellino)  ainsi  que  la  traduction  de  ces  mots  est  impossii)le. 
La  trad.  de  *nerum'  par  'nobilium'  repose  sur  une  hypothèse  in- 
vraisemblable; il  est  probable  que  ce  mot  cache  le  nom  d'une  magistra- 
ture. Ce  passage  qui  mentionne  des  tribuns  du  peuple,  et  les  mots  non 

20  encore  expliqués  '  medicim  ***  sinum  VI  nesimum'  renferment  sans 
doute  des  données  sur  leurs  attributions.  Mais  si  la  position  des  tribuns 
du  peuple  à  Bantia  vis-à-vis  du  Sénat  de  cette  ville  répondait,  jusqu'à  un 
certain  point,  à  ce  qu'elle  était  à  Rome  avant  Sylla,  leur  relation  avec  la 
questure  et  les  magistratures  plus  élevées  auxquelles  elle  donnait  accès, 

25  n'avait  aucun  rapport  avec  la  situation  respective  de  ces  magistratures  à 
Rome.  Il  est  à  désirer  qu'une  collation  nouvelle  et  minutieuse  de  Torigi- 
nal  avec  le  dessin  de  de  Petra  et  l'édition  de  Mommsen  nous  renseigne 
exactement  sur  l'état  de  la  1.  29  du  bronze,  et  qu'on  sache  si  la  copie 
originale  qu'Avellino  a  faite  du  fragm.  disparu  existe  encore  et  si  elle  dif- 

30  fère  de  ce  que  nous  donne  le  Bull.  Nap.  Peut-être  pourra-t-on,  après  cela, 
faire  encore  un  pas  en  avant.  Car  le  fgm.  d'Avellino  n'est  pas  sans  im- 
portance pour  la  reconstitution  du  sens  de  la  1.  29.  ^  Contributions  à 
l'étude  du  3  grec  [A.  Fick].  On  admettait,  jusqu'à  présent,  que  le  p  grec 
provenait,  dans  une  large  mesure,  d'un  bh  ou  d'un  v  antéhell.  F.  veut 

35  montrer  que  l'égalité  ^  =  bh  (sauf  dans  qqs  formes  dialectales)  n'est  vraie 
que  lorsque  le  voisinage  d'une  aspirée  a  entravé  le  développement  pho- 
nétique régulier.  Quant  à  la  substitution  d'un  3  à  un  ancien  v  elle  n'avait 
lieu  que  dans  l'écriture  et  était  étrangère  à  la  langue  parlée.  A.  croit  pou- 
voir affirmer  que  le  p  qui  ne  dérive  pas  d'une  aspirée  labiale  ou  d'un  ir  ou 

40  u.  devant  une  moyenne,  est  dû  à  un  ancien  g.  Il  réunit  une  trentaine 
d'étymologies  à  l'appui  de  sa  thèse.  1  L  +  dentale  dans  l'ancien  indien 
[Ph.  Fortunatov].  Dans  ce  groupe,  l  disparaît  et  la  dentale  devient  lin- 
guale. Exemples.  ^  Contributions  à  l'étude  du  grec  vulgaire  [Karl  Foy]. 
Elles  se  présentent  sous  la  forme  de  remarques  lexicologiques  et  critiques 

45  sur  le  texte  d'un  recueil  de  chants  rhodiens  du  xiv**  siècle,  inconnu  jus- 
qu'ici et  que  W.  Wagner  a  publié  pour  la  première  fois  (Leipzig  1879);  ce 
recueil  est  intitulé  'AX(pagr,Tc?  xr;  à^dm^;.  %  Étymologies  populaires  dans  le 
grec  ancien  et  le  grec  moderne  [N.  Dossius].  Exemples  intéressants  de 
noms  géographiques  et  de  noms  propres  étrangers  que  l'étymol.  popu- 

50  laire  cherche  à  expliquer.  ^  Contributions  étymologiques  [0.  Weise].  1) 
p,àvu'  irixpov.  A6au.àvêç  Hesych.  M.  Corrige  {j^aVj-  lAtxpov  et  le  rapproche  de  la  rac. 
man.  dans  le  scr  manâk,  'un  peu',  et  dans  p.e-:wv.  Quant  à  l'accent,  les 
Athamanes  doivent  sans  doute  être  comptés  parmi  les  Éoliens  qui  reti- 


1 


BEITRAEGE  ZUR  KUÎ^DE  DER  INDOGERMANISCHEN   SPRACHEN.        9 

• 

raient  l'accent  dans  les  adject.  en  u;.  2.)  Lat.  vlriae  —  lit.  viline,  bracelets.  3) 
lit.  eschketras,  baleine  =  lat.  excetra,  sorte  de  serpent,  soit  qu'il  y  ait  eu 
emprunt,  soit  par  origine  commune.  4).  ei>.6-  p-sXav  Hesych.  Comme  t^.ïXa; 
vient  d'une  rac.  'mal'  (être  sale),  d'où  vient  aussi  (^.cxûvw;  il  est  probable 
qu'il  faut  rapprocher  l'adj.  sîxû;  du  subst.  îxû;  (Iliad.  21,  318)  'limon,  fange'.  5 
La  coexistence  de  formes  en  et-  et  en  i  long  s'explique  par  l'ancien  F  ini- 
tial. 5).  TCTs'p-.;  =  anc.  11.  ail.  'varn\  tttc^'.;  n'a  rien  de  commun  avec  -rrrescv;  le 
P  appartient  à  la  rac.  -:xt  est  pour  ir,  comme  dans  ^ttoW.;,  etc.  ^  Supplé- 
ment au  dictionnaire  indo-germanique  [A.  Bezzenberger  et  A.  Fick].  Liste 
de  83  mots  dont  les  congénères  se  retrouvent  dans  l'une  ou  l'autre  des  10 
langues  indo-européennes. 

^^  V  liv.  Les  inscriptions  du  dialecte  éléen  [C.  Daniel].  L'ancien  traéit 
qui  a  servi  de  base  à  Ahrens  pour  l'étude  du  dialecte  éléen  était,  jusqu'à 
ces  dernières  années,  le  seul  monument  qui  pût  fournir  une  connaissance 
sûre  de  ce  dialecte.  Les  fouilles  d'Olyrapie  ont  rendu  à  la  lumière  un  cer-  15 
tain  nombre  d'autres  inscr.  éléennes,  dont  plusieurs  bien  conservées,  et 
qui  datent  de  différentes  époques.  Elles  ont  été  publiées  dans  l'Arch. 
Zeit.  Outre  les  signes  généraux  qui  permettent  de  reconnaître  l'époque,  le 
dial.  éléen  offre  encore  des  signes  particuliers,  le  zétacisme,  l'envahisse- 
ment graduel  du  rhotacisme  et  la  disparition  du  digamma.  Le  1"  carac-  20 
tère  ne  se  trouve  que  dans  les  très  anciennes  inscr.  Le  rhotacisme  aug- 
mente d'une  manière  régulière  en  commençant  par  les  mots  courts  et  peu 
importants  :  il  y  a  cependant  des  exceptions  qui  dépendent  soit  de  varié- 
tés locales,  soit  d'hal)itudes  individuelles.  Le  digamma  donne  lieu  à  plu- 
sieurs observations  de  détail.  D.  distingue  3  périodes  :  1°  Les  inscr.  écrites  25 
de  droite  à  gauche  ou  boustrophédon;  2<*  les  inscr.  dont  la  direction  est 
de  gauche  à  droite,  mais  dont  les  caractères  sont  anciens;  3*  les  inscr. 
écrites  avec  le  nouvel  alphabet.  —  1'"*' pér.  :  2  inscr.;  2«  pér.,  a)  avant 
l'an  500  :  9  inscr.  b)  v''  siècle  :  3  inscr.;  3^  pér.,  2  inscr.  Un  appendice 
donne  4  petites  inscr.  peu  importantes  et  de  provenance  douteuse.  30 
^  La  transcription  du  bactrien  [R.  Pischel].  P.  propose  et  discute  une 
transcription  du  zend  plus  simple,  plus  homogène,  qui  ne  nécessite  l'em- 
ploi d'aucun  des  caractères  servant,  avec  une  valeur  différente,  à  la  trans- 
cription du  sert,  et  qui  évite  les  lettres  grecques  dont  abusent  Hiibsch- 
mann  et  Bartholomae.  T[  Sur  la  place  du  dialecte  lesbien  parmi  les  35 
dialectes  congénères  [A-  Fûhrer].  L'idée  erronée  d'un  dialecte  éolien  pri- 
mitif qui  comprendrait  les  dial.  de  Lesbos,  de  la  Thessalie,  de  la  Béolie, 
de  l'Arcadie  et  de  Chypre,  dialecte  qu'on  oppose  comme  une  unité  spéci- 
fique au  dial.  dorien  et  ionien-attique,  se  retrouve  encore  parfois  dans  les 
études  de  dialectologie  malgré  les  travaux  concluants  de  KirchhofT,  qui  40 
ont  fait  abandonner  le  nom  de  dial.  éolien  pour  celui  de  dial.  lesbien.  Au 
lieu  de  donner  des  preuves  de  cette  unité,  on  renvoie  avec  prédilection 
aux  'observations  sur  la  dialectologie  grecque'  publ.  par  Gurtius  (Goelt. 
Nachr.  1862).  F.  pense  que  Gurtius  lui-même  ne  défendrait  plus  aujour- 
d'hui ses  conclusions,  sans  l'obstination  que  mettent  ses  disciples  à  en  45 
appeler  à  ce  travail.  L'auteur  montre  que  les  caractères  sur  lesquels  re- 
pose celte  prétendue  unité  de  dialectes  sont  des  coïncidences  de  détail, 
tandis  que  dans  les  points  essentiels  ils  présentent  des  différences  si 
fondamentales  qu'elles  écartent. toute  idée  d'unité.  Le^béotien,  en  particu- 
lier et  le  lesbien,  pour  ne  parler  que  des  plus  connus,  sont  séparés  par  50 
un  abîme;  et  les  caractères  communs  qu'on  peut  citer,  appartiennent 
également  au  béotien  et  ta  des  dial.  doriens,  de  sorte  qu'ils  ne  prouvent 
rien.  Il  faut  répéter  ce  qu'avançait  Hirzel  sans  le  démontrer,  que  dans 


10  1881.   —  ALLEMAGNE. 

leur  essence,  les  dial.  de  la  Béotie  et  ceux  du  N.-O  de  l'Asie-Mineure,  sont 
aussi  éloignés  entre  eux  que  les  pays  eux-mêmes.  ^  Optimus  et  pessi- 
mus;  proximus  [Léo  Meyer].  Optimus  ne  peut  venir  d'un  *optitumus  sup- 
posé, mais  du  suffixe  '  tama'  directement  ajouté  à  une  rac.  verbale.  Cette 

5  rac.  se  trouvera  dans  le  sanscrit  âp,  '  atteindre,  atteindre  le  but'  et  op- 
timus signifie  primitivement  'celui  qui  atteint  le  mieux  le  but'.  L'expli- 
cation de  pessimus  a  été  tentée  avec  peu  de  succès.  Pauli  paraît  avoir 
raison.  Il  suppose  à  la  base  de  pejor  et  pessimus  un  positif  *pedus  (qui  se 
trouve  sur  le  sol;  bas).  En  effet,  c'est  la  seule  forme  d'où  puissent  dériver 

10  ces  deux  mots.  Cette  rac.  '  ped'  doit  être  rapprochée  du  sert  pad  :  padya- 
tai  'tomber,  périr,  pâdayali  '  il  fait  tomber'.  Elle  se  retrouve  aussi  dans 
le  lai.  pessum  (ire,-dare).  Pessimus  signifie  'celui  qui  fait  tomber,  qui 
ruine  le  mieux'.  Quant  à  proximus,  Froehde  a  donné  la  seule  étymologie 
satisfaisante.  La  gutt.  y  est  ancienne;  ce  mot  se  rattache  étroitement  au 

15  sert  parc,  '  mêler,  mettre  en  rapport';  l'aor.  ved.  a-pràk  offre  la  même 
méthathèse  dur  que  le  latin  ;  le  sens  est  clair.  Dans  'prope'  et  'pro- 
pior',  qu'on  ne  peut  séparer  de  proximus,  le  p  dérive  du  c,  comme  p.  ex. 
lupus  en  regard  de  xûxo;,  probablement  par  une  influence  assimilatrice 
du  p  initial.  ^  Caries  [Léo  Meyer].  Doit  être  rapproché  du  sanscrit  'car' 

20  (briser);  pass  :  '  se  séparer'  part.  '  çîrna  '  brisé,  déchiré,  désagrégé,  dé- 
composé.) ^  Ato^w  [Léo  Meyer].  Étude  du  sens  et  de  l'emploi  de  ce  mot 
dans  Homère.  Le  correspondant  sanscrit  est  *  sarj'  (Itàchcr,  laisser  aller, 
abandonner);  la  forme  européenne  devait  être  '  slag'.  Les  formes  homé- 
riques de  Xx-^w  prouvent  l'existence  antérieure  d'une  sifflante  initiale,  la 

25  voyelle  longue  du  grec  semble  indiquer  une  ancienne  nasale  (cf.  Xa7-;â?;e.v 
et  languescere) ,  d'autres  formes  se  sont  développées  sans  nasale, 
Xoc-^wv,  xà-^apo;,  laxus  (pour  lag-tus,  slag-tus).  ^  Les  inscriptions  du  dialecte 
de  laPhthiotide  [A.  Fick].  Fick  donne  9  inscriptions  de  Thebai  Phthiolides; 
1  de  Alos  ou  Kalos;  i  de  Pteleon;  1  deMeliteia;  3  de  Thaumakoi;  i2  de 

30  Lamia.  ^  Archiv  fur  mittel-  und  neugriechische  Philologie  herausgegeb.  v. 
M.  Deffner.  Bd  I,  i-2  [v.  Hatzidakis].  Appréciation  très  défavorable  sur 
DefTner.  H.  G. 

Blaetter  fur  das    Bayerische  Gymnasialschul^vesen.    Tome    17. 
l"""  livr.  Le  tombeau  des  Thébains  à  Chéronée.  [H.  W.  Reich].  Récit  d'une 

35  excursion  faite  en  novembre  1880  à  Chéronée.  Sur  le  bord  de  la  route 
qui  mène  à  Daulis  et  à  Delphes,  près  du  village  de  Kaprena  (ancienne 
Chéronée)  se  trouve  le  tombeau  ;  c'est  un  rectangle  de  24  m.  sur  15  :  au  mi- 
lieu du  grand  côté  nord,  sur  le  bord  de  la  route,  se  trouve  la  base  du  lion 
colossal,  dont  les  fragments  sont  à  quelque  distance.  La  hauteur  totale 

40  du  lion  (à  la  tête)  pouvait  être  de  4  m.  Le  tombeau  contenait  254  cadavres, 
ceux  du  tfpô;  Xox,o;  thébaiu,  resté,  d'après  Plutarque,  invaincu  jusqu'à  Ché- 
ronée. Ils  ne  sont  probablement  pas  tombés  «î  la  place  où  ils  ont  été  enter- 
rés. Les  cadavres  étaient  placés  sur  7  lignes.  Sept  cadavres  étaient  cou- 
chés longitudinalement  entre  les  lignes  et  un  peu  plus  haut;  ils  ont  sans 

45  doute  été  retrouvés  après  coup.  Ils  étaient  bien  conservés,  chez  la  pluparton 
pouvait  encore  constater  par  les  fractures  du  crâne  ou  des  os  la  blessure 
qui  avait  amené  la  mort.  ^Encore  le  pont  du  Rhin  de  César  [Wirth].  Réfute 
l'explication  que  R.  Maxa  (Zeits.  f.  oest.  Gymn.  t.  31,  p.  481,  sq.)  donne 
de  la  'junctura'  des  '  tigna  sesquip. ';  W.  recommande  sa  propre  expli- 

ôo  cation  <v.  R.  des  R.  5, 13,  26>.  ^  Sur  les  Olynthiennes  de  Démoslhène  [A]. 
Tableau  synoptique  delà  chronologie  des  années  359-348,  et  des  discours 
de  D.  prononcés  durant  cette  période.  Ce  tableau  est  tiré  du  mémoire  de 
Unger  pub.  dans  Sitzungsb.  der  b.  Ak.  der  W.  1880  p.  273,  sq.  ^  Ausgew. 


BLAETTER  FUR  DAS   BAYERISCHE   GYMNASIALSCHULWESEN.       11 

Komoedien  des  T.  M.  Plautus  v.  J.  Brix.  3.  Bd  :  Menaechmi.  3.  Aufl.  [Dom- 
bart].  Remarques  sur  un  grand  nombre  de  passages,  destinés  à  com- 
pléter ou  à  rectifier  le  commentaire.  ^  Aeschrjli  tragoediae,  v.  Kirchhoff 
[Metzger].  Le  texte  s'écarte  deDindorf  dans  plusieurs  centaines  de  passages; 
ie  Med.  tait  loi  dans  la  plupart  des  cas  ;  tout  montre  que  K.  a  voulu  four-  5 
nir  une  base  nouvelle  à  la  critique  du  texte.  Avantages  et  inconvénients 
de  ce  retour  à  la  tradition.  K.  ne  traite  pas  la  question  des  grandes  inter- 
polations, et  admet  moins  de  lacunes.  Indispensable  au  critique  et  propre 
à  former  le  jugement. 

t1[  2«  livr.  Sur  Tite  Live  38,  26,  6.  [D'^  Stumpf].  Le  passage  :  'Nesioiae,  lo 
Cranii,   Palenses' a  été  corrigé  par  Weissenborn  (1851)  en  '  Cranii  <el> 
Palenses'  de  sorte  que  '  Nesiotae'  devrait  s'entendre  dans  le  sens  d'  'in- 
sulani'.  Madvig  (Emend.  Liv.  p.  443)  a  proposé  une  correction  que  S. 
désapprouve.  Il  ne  faut  donc  rien  changer  au  texte  de  W.  Maintenant  où 
chercher  le  m^o;  de  Tite  Live  et  dans  quel  rapport  est-il  avec  les  autres  15 
noms  de  la  ¥  ville  que  nous  donnent  la  tradition?  La  situation  de  npwwoi 
est  fixée  (Poros  actuel).  La  tradition  historique,  appuyée  sur  le  témoignage 
des  monnaies  et  d'une  inscr.  ne  permet  pas  d'admettre  qu'à  Tépoquedont 
parle  Tite  Live,  la  4"  ville  delatétrapole  ait  été  autre  que  Pronnoi.Beeskow 
croit  trouver  ce  Nésos  sur  la  côte  ouest,  dans  un  endroit  nommé  Asso  ou  20 
Nesso;  si  cette  conjecture  est  vraie,  il  faut  admettre  chez  Tite  Live  et 
probablement  aussi  chez  Strabon,  une  confusion  de  noms.  T[  Sur  Tite  Live 
21,  31,  10-H.   [M.  Kiderlin].  Insérer  le  verbe 'gignit'  après  ou  plutôt 
avant  le  mot  gurgites;  '  et  ob  eadem  '  commence  une  nouvelle  proposi- 
lion;  '  transitu'  doit  être  pris  dans  le  sens  général  de  traverser  (soit  sur  25 
des  bateaux,  soit  à  pied).  ^  Die  drei  Reden  des  Perikles  bei  Thukydides, 
V".  H.  Kraz  [Soergel].  Traduction  excellente  ;  critique  pénétrante  et  mesu- 
rée. Examen   de  divers  passages.  ^  Kaufmann,  Vortrag  ûber  die  Ausgra- 
hungen  in  Olympia  [Fûrtner].  Très-bon  résumé,  topographique  et  archéo- 
logique, de  l'expédition  allemande  de  1875-1880,  accompagné  du  plan  30 
i'Olympie,  et  de  la  bibliographie  du  sujet.  ^  J.  H.  Schmidt,  Synonymik 
ier  griech.  Sprache  3.  Bd.  [Burger].  Annonce  du  dernier  vol.  qui  parait 
trahir  une  certaine  fatigue,  surtout  comparé  au  2°.  Analyse  et  discussion  du 
3hap.  sur  les  couleurs,  sur  pcûXsGÔat...  èôsXetv  etxp-n...  S'eï.  ^îf  K.  Heraeus,  Uebe?- 
mige  unbeachtet  gebliebene  Fehler  u.  controverse  Stellen  im  Texte  der  Germania  35 
les  Tacitus.  Festschrift,  etc.  [Eussner].  Soulève  de  nombreuses  questions, 
dont  plusieurs  sont  traitées  pour  la  1"  fois,  et  toujours  avec  la  même  péné- 
tration. Discussion  de  quelques  conjectures.  ^  Fr.  Herbst,  Quaestiojies 
Taciteae  [Eussner].  Contient  qq.  idées  qui  méritent  d'être  retenues.  ^Cae- 
sars  gall.  Krieg  u.  Theile  seines  Bûrgerkriegs,  etc.  v,  A.  v.  Gceler,  herausg.  40 
von  E.  A.  V.  Gœler  [J.  Gerstenecker].  L'éditeur  a  refondu  en  un  tout 
6  ouvrages  de  son  père,  parus  de  1854-1861.  L'ordre  des  matières  a  été 
changé  en  conséquence.  Le  texte  n'a  été  modifié  que  lorsque  des  résul- . 
tats  certains  l'ont  exigé.  Des  notes  do  l'éditeur  exposent  les  travaux  plus 
récents  et  l'état  actuel  ôeS  questions.  Les  plans  ont  été  refaits.  Les  plans  45 
et  les  cartes  ont  aussi  été  publiés  séparément. 

11[  3°  livr.  Sulpice  Sévère  imitateur  de  Virgile  [J.  Fûrtner].  On  a  signalé 
les  emprunts  que  S.  S.  fait  à  Salluste,  Tacite,  Vclleius,  Q.  Curce,  mais 
TeufTel  p.  ex.  ne  mentionne  pas  même  Virgile.  Prato,  et  W.  Ribbeck 
citent  bien  qq.  imitations  ;  mais  aucun  auteur  ancien  n'a  fourni  à  S.  S.  60 
autant  d'images,  de  tournures,  de  mots.  Des  passages  entiers  sont  em- 
pruntés à  ce  poète  (Cf.  p.  ex,  la  rencontre  de  Severus  et  de  Postumia- 
nus  avec  En.  6,  682-699).  L'auteur  en  analyse  et  en  cite  un  grand  nombre; 


12  1881.   —  ALLEMAGNE. 

la  plupart  ne  peuvent  provenir  que  de  Virgile;  qqf.  on  est  tenté  de  se 
demander  si  c'est  Virgile  qui  a  servi  de  modèle,  ou  si  S.  S.  n'a  pas  puisé 
directement  dans  Lucrèce.  ^  Études  sur  le  sens  de  toigûtc;  [Ant.  Bullin 
ger].  A  l'appui  de  l'interprétation  que  B.  a  donnée  de  ce  mot  (tûv  ToicûTfâv 

5  7Taôr,{i-ocT(ov)  dans  la  définition  qu'Arislote  donne  de  la  tragédie,  l'auteur 
recherche  dans  d'autres  auteurs  des  passages  où  ce  mot  a  le  même  sens. 
[l  passe  en  revue  Hérodote,  neuf  discours  de  Démosthène,  le  panégy- 
rique d'Isocrate  et  un  traité  d'Aristote.  ^  SurThéocrite  7,  136  [K.  Zettel]. 
'hpbv  u^wp  doit  être  pris  dans  son  sens  propre  et  non  pas  (Fritzsche) 

10  comme  une  simple  épithète  épique,  qui  serait  peu  à  sa  place  dans  la 
bouche  des  personnages  de  Tidylle.  ^  Euripide,  Iphig.  Taur.  v.  1214  ou 
H92  ou  1184  [Geist].  Au  commencement  de  ce  vers,  il  manque  3  syllabes 
que  les  critiques  restituent  de  différentes  façons.  G  propose  et  défend  sa 

conjecture  eî;  cpîXou;. —  Eurip.  Heracl.  v.  769.  lire  raaou;  iôâvaTCi  ôeol  cpavoOvTa'. 

15  qui  paraît  répondre  à  toutes  les  exigences.  —  Eurip.  Aie.  992:  lire  cp''>^a 
j^ivoT'  ïiv  jAeô'  rixtov,  992  cptXa  ^'  eTi  xal  3xvoi3<Ta,  qui  ne  diffère  que  par  l'adjonc- 
tion de  Tt  de  la  leçon  des  meilleurs  mss.  ^  Theognidis  reliquiae  éd. 
J.  Sitzler;  Theognidis  elegiae  sec.  cur.  recogn.  Gh.  Ziegler.  [J.  Dreykorn]. 
Le  1"  ouvrage  est  un  essai  de  reconstitution  du  vrai  Théognis.  Tous  les 

20  vers  ou  groupes  de  vers  qui  contiennent  le  mot  KOpve  (S.  considère  ce  mot 
comme  un  appellatif,  =  nobilis,  adressé  aux  nobles  Mégariens)  sont  de 
Théognis,  les  autres  ne  sont  pas  de  lui.  C'est  comme  un  signe  extérieur 
qui  désigne  les  vers  authentiques.  Le  texte  est  traité  en  conséquence. 
S.  retranche  aussi  tous  les  vers  où  Théognis  s'adresse  aux  dieux  ou  qui 

25  trahissent  le  sentimont  de  l'amitié.  De  ce  qui  reste,  il  cherche  à  faire  un 
tout.  Il  donne  le  texte  complet  d'après  le  cod.  A.  Remarques  critiques 
du  rp.  Malgré  ses  défauts,  l'ouvrage  laisse  l'impression  d'un  effort  sin- 
cère et  même  d'une  certaine  méthode.  —  Z.  suit  la  tradition  de  très  près, 
et  donne  cependant  un  texte  lisible.  Il  ne  donne  que  4  conj.  de  lui. 

30  Cette  2«  éd.  est  encore  en  progrès  sur  la  1'^  T[  P.  Willems,  le  Droit  public 
romain,  ¥  éd.  [M.  Rottmanner].  Annonce  de  la  nouvelle  éd.,  très  favo- 
rable. 

T[T|  4«  livr.  Les  Punica  de  C.  Silius  Italiens  et  la  3°  décade  de  T.  Live  [L. 
Bauer].  (cf.  5«  livr.)  Contre  Heymacher,  B.  prouve  que  l'ancienne  opinion, 

35  c.-à-d.  que  Tite  Live  est  la  source  de  Silius,  est  la  seule  juste.  Les  écarts 
entre  ces  auteurs,  sur  lesquels  insiste  H.,  s'expliquent  par  la  différence 
des  points  de  vue  et  par  les  efforts  que  fait  Silius  pour  masquer  un  peu 
sa  dépendance.  Il  y  a  des  traces  nombreuses  de  sources  différentes,  qui 
prouvent  un  travail  de  combinaison.  Le  travail  poétique  est  analogue, 

40  s.  imite  Homère  et  Virgile,  mais  puise  aussi  un  peu  partout.  Le  jugement 
de  Pline  sur  Silius  est  absolument  vrai.  ^  Sur  l'édition  de  Virgile  de 
Kappes  [Deuerling].  Il  faut  constater  dans  rintérôt  des  écoles  que  malgré 
qq.  explications  qui  marquent  un  progrès  dans  l'exégèse  de  Virgile,  c'est 
une  œuvre  manquée.  Analyse  de  nombreux  passages.  ^  Sur  le  prologue 

45  perdu  du  Rhésus  [A.  Steinberger].  L'argument  du  Rhésus  parle  de  deux 
prologues.  Il  cite  un  vers  du  1",  puis  onze  vers  du  2''  qui  paraît  à  l'auteur 
de  l'arg.  'prosaïque  et  peu  digne  d'Euripide'.  Hartung  pense  que  ce  vers 
formait  le  commencement  du  vrai  prologue,  et  qu'il  était  prononcé  par 
Agamemnon  ;  il  rejette  avec  le  Scholiaste  le  fragment  du  2«  prologue.  St. 

50  pense  au  contraire  que  le  vrai  prologue  est  celui  dont  nous  avons  onze 
vers  ;  son  contenu  s'unit  de  la  façon  la  plus  naturelle  avec  les  premiers 
vers  de  la  tragédie,  et  surtout  il  prépare  et  explique  très  bien  l'interven- 
tion d'Athènè  v.  595,  qui  demeurerait  incompréhensible. 


1 


BLAETTER  FUER  DAS  BAYERISCHE  GYMNASIALSCHULWESEX.   13 

TfT[.5«  livn  Quelques  passages  d'Arislole,  Métaph.  a  [R.  Stoelzle].  Cri- 
tique et  interprétation  du  pass.  994  A  22,  et  994  b  16-20.  ^Virgile,  En. 
4,  436  [K.  Geist].  '  Cumulatam  morte  rcmittam'  doit  être  conservé,  seule- 
ment 'remittam'  doit  être  pris  dans  le  sens  de  'céder,  éloigner  de  son 
esprit,  oublier'  (ex  :  opinionem,  iram,  remittere);  'morte'  serait  abl.  de  5 
temps;  il  traduit  :  si  tu  me  l'accordes,  je  t'en  récompenserai  avec  usure 
(cumulatam)  et  je  ne  l'oublierai  que  dans  la  mort.  Sur  cette  expression, 
cf.  Ov.  Pont.,  3,  2,  27.  —  En.  7,627.  Il  faut  considérer  'arvina  pingui' 
non  comme  un  abl.  d'instrument,  mais  comme  un  abl.  de  séparation; 
c.-tà-d.  :  ils  enlèvent  la  graisse  dont  on  avait  enduit  les  armes  pour  lo 
prévenir  l'oxydation.  ^  Les  Punica  de  S.  Ilalicus,elc.  (v.  4°  livr.)  ^  Collec- 
tion de  Romans  Grecs  publ.  p.  S.  Lambros  [Krumbacher].  Contribue  d'une 
manière  intéressante  à  faire  connaître  la  part  que  prit  Byzance  à  la  renais- 
sance poétique  au  moyen  âge.  ^  Homers  Odyssée  v.  J.  H.  Voss  [M.  Koch]. 
Réimpression  de  la  l'"^  édit.  (1781)  de  celle  traduction  qui,  surtout  sous  15 
sa  forme  primitive,  est  presque  un  ouvrage  original.  Introduction  de 
Bernays  sur  les  trad.  allem.  d'Hom.  au  IS**  s.  ^  Halm,  die  Rede  fur  P. 
Sestius,  5°  Aufl.  [C.  Hammer].  Le  texte  reste  autant  que  possible  fidèle  à  la 
tradition,  le  commentaire  est  un  modèle  de  précision  et  de  clarté.  Obser- 
vations sur  qqs  passages.  20 

%%  6«  livr.  Sur  Caes.  B.  G.  5,  43.  [Scholl].  'ferventes  fusili  ex  argilla 
glandes...  jacere  coeperunt'.  K.  Wagener  corrige  fusilis  =  fusiles.  Mais 
il  y  a  une  difficulté  grammaticale  :  l'emploi  de  deux  adj.  indiquant  une 
qualité,  qui  ne  seraient  pas  unis  par 'et';  de  plus  la  difficulté  de  sens 
subsiste.  Il  faut  conserver  '  fusili'  et  le  prendre  dans  le  sens  de  'plastique'.  25 
Le  mot  ferventes  constitue  une  seconde  difficulté,  car  l'argile  ne  peut  être 
chauffée  de  manière  à  communiquer  le  feu  au  loin.  S.  rapproche  de  ce 
passage  une  communication  intéressante  de  Raumer.  Dans  les  contrées 
de  la  Sambre  on  fait  au  moyen  d'un  mélange  de  houille  et  de  terre  glaise 
des  boules  qu'on  brûle  dans  les  cheminées.  N'est-il  pas  vraisemblable  30 
que  c'est  au  moyen  de  glandes  fabriquées  de  la  même  façon  que  les  Ner- 
viens  incendiaient  les  toits  de  chaume  de  Cicéron  dans  les  mêmes  con- 
trées? %  Gust.  Meyer,  Griechische  Grammatik  [Bibl.  indog.  Gramm,).  [G. 
Orterer].  0.  signale  de  nombreuses  lacunes,  mais  reconnaît  dans  cet 
ouvrage  un  guide  sûr,  avec  l'aide  duquel  les  philologues  arriveront,  sou-  35 
vent  par  un  chemin  pénible,  à  se  rendre  compte  des  principaux  résultats 
obtenus  par  la  grammaire  comparée.  T  Wunder,  Sop/todzs  tragoed.  Oedipus 
rex,  cur.  N.  Wecklein  [Metzger].  Introduction  refondue;  beaucoup  de 
matériaux  sous  un  petit  vol.  %  Aristoteles  u.  Prof.  Zeller  in  Berlin  v. 
A.  BuLLiNGER  [Wirth].  Quoique  le  rp.  ne  soit  d'accord  avec  B.  que  sur  peu  40 
de  points,  il  considère  ce  petit  ouvrage  comme  propre  à  éclairer  le  lec- 
teur sur  les  doctrines  principales  du  philosophe. 

11  7°  et  8<^  livr.  Localisation  des  îles  homériques  [Wiminer].  Exposé  de 
l'art,  de  K.  Jarz  (Zlschr.  f.  wissensch.  Geogr.  t.  2,  p.  10)  qui  retrouve 
Trinakia,  Scheria,  Ogygia,  Aiaia,  et  quelques  autres  îles  plus  petites,  45 
dans  le  groupe  des  Canaries.  C'est  plutôt  un  point  de  vue  intéressant, 
qu'une  solution  de  la  question.  •[[  Deffner,  Archiv  fur  mittel—und 
Neugriechische  Philologie,  1  Bd.  [Krumbacher].  L'existence  30  fois  séculaire 
'  de  la  langue  grecque  promet  des  résultats  importants  pour  l'histoire  du 
développement  du  langage.  Mais  les  travaux  préparatoires  manquent  50 
encore  et  D.  a  voulu  leur  fournir  un  organe  central.  Exposition  du 
contenu.  1  P.  Langen,  Beitraege  zur  Kritik  und  Erklaerung  des  Plautus. 
[Dombart].  Série  d'excursus  originaux.  Ce  livre  exercera  une  grande  et 


14  1881.  —  ALLEMAGNE. 

salutaire  influence  sur  l'exégèse  et  la  critique  de  Plante.  Discussion  de 
divers  passages. 

^^  9«  livr.  Adversaria  [Eussner].  Sur  les  'Â7rou.vYiu.ov£6aaTa  de  Pluygers 
publiées  par  Cobel  (Mnemos.  t.  8  et  9).  Sur  la  différence  entre  '  oratio' 

5  et  'historia'  (Quint.  10,  1,  31  ;  33.  —  Plin.  ep.  5,  8,  9-H).  %  Sur  F.  G. 
Welcker  et  sa  Biographie  par  Kekulé  [H.  Fugger].  ^  Sur  Eurip.,  Androm. 
V.  6  et  7  [Geist].  Lire  :  vùv  h  i  n?  aXkn  ^u?Tux£<î*aT-fl  "ï^vr.  ^  Sur  Virgile,  En. 
1,  396  [M.  Miller].  Il  faut  se  représenter  ces  cygnes  divisés  en  deux 
bandes  (bis  senos),  mais  toujours  disposés 'ordine  longo'  c.-à-d.  en 

10  colonnes  les  uns  derrière  les  autres  ;  au  moment  où  Vénus  les  montre  à 
Énée,  les  uns  prennent  terre  (aut  capere),  les  autres  se  disposent  à  le 
faire,  ce  que  Virg.  exprime  par  jam  despectare  videntur  captas,  se.  ab 
illis.  Cette  explication  répond  exactement  au  v.  400.  1  G.  W.  Gossrau, 
Lateinische  Sprachlehre, '2.^'' verhess.  Aufl.  [Scholl].   Originalité  et  sûreté, 

15  intelligence  saine  des  phénomènes  grammaticaux,  précision  dans  les 
définitions,  sagacité  dans  l'analyse. 

11[  10«  livr.  sur  Iliade  19,  287-300  [Seibel].  Réfute  l'opinion'  d'Overdick 
qui  voit  dans  les  paroles  de  Briseis  un  threnos  chanté,  accompagné  par 
un  chœur  de  femmes,  et  qui,  après  avoir  retranché  les  2  derniers  vers, 

20  divise  le  reste  en  3  strophes.  îf  Contributions  à  Martial  [Renn].  Épig.  7, 
50,  6  :lire  '  prope  ter  senas  vixit  Olympiadas',  dans  le  sens  de  18  x  5  = 
90  ans.  Ep.  51  v.  11,  lire  avec  Schneidewin  et  un  certain  nombre  de  mss.  : 
'Neque  enim  satis  ante  vacabit'.  Observations  sur  le  sens  de  neque  et 
nec  dans  Martial.  Ep.  51  v.  13,  lire  :  *nobis  licet'.  ^  Sur  Commodien 

25  [Dombart].  Observations  critiques  et  correction  d'un  certain  nombre  de 
passages.  H.  G. 

Berichte  ûber  die  Verhandlungen  der  koenigl.  saechs.  Gesellschaft 
der  'Wissenschaften  zu  Leipzig.  1881.  1-2  Abth.  Analecta  pour  servir 
à  la  critique  et  à  l'explication  des  sculptures  du  Parthénon  [OverbeckJ. 

80  <Voy.  R.  des  R.  5,  11,  21  >.  n.  Sur  le  prétendu  Thésée.  0.  rattache  à  cette 
statue  D  (fronton  oriental)  une  main  gauche  tenant  un  fragment  de  bâton 
qu'il  regarde  comme  faisant  partie  d'un  sarment  chargé  de  raisins;  la 
main  droite  aurait  tenu  un  thyrse;  ce  serait  Dionysos  avec  une  chevelure 
à  la  mode  ancienne  ;  cela  confirmerait  l'hypothèse  qui  fait  de  E,  Kova  et 

35  F,  Dèmèter.  Cependant  tout  cela  n'est  qu'une  hypothèse.  —  m.  Sur  les 
figures  KLM  du  fronton  Est.  0.  prouve  par  un  examen  approfondi  du 
marbre  qu'il  est  impossible  de  les  séparer  en  deux  groupes.  C'est  une 
triade  et  très  probablement  celle  des  Moirai  ;  rien  n'empêche  de  se  les  re- 
présenter filant  (2  planches).  %  Sur  la  composition  de  la  frise  de  Phiga- 

40  lia  [K.  Lange].  Examen  soigneux  de  l'original  qui  se  trouve  au  British 
Muséum  ;  L.  relève  qqs.  erreurs  de  son  devancier  Ivanoff;  démontre  que 
l'on  possède  la  frise  entière  et  établit  d'une  manière  définitive  la  place  de 
plusieurs  des  plaques  de  marbre.  Expliqueune  partie  des  irrégularités  qui 
existent  dans  la  construction  de  ce  temple  (1  pL).  ^\  Contributions  à  la 

45  paléographie  grecque  [Gardthausen].  <Voy.  R.  des  R.  4,  9,  2o>.iv.  Remar- 
que sur  la  copie  faite  par  Tischendorf  du  fragt  de  Ménandre  publié  par  Co- 
bet  (Mnemos.  1876).  —  v.  Sur  la  minuscule  grecque  dans  l'Italie  méridio- 
nale. Mss.  de  l'an  1291,  de  Rossano.  —  vi.  Sur  la  manière  d'écrire  les 
notes  dans  Péglise  grecque.  Publication  de  l'introduction  d'un  recueil  de 

50  cantiques  grecs  contenant  l'explication  du  système  musical;  point  de  vue 
purement  paléographique  (3  planches).  ^  Analecta  pour  servir  à  la  criti- 
que et  à  l'explication  des  sculptures  du  Parthénon  [Overbeck].  iv.  Poséi- 
don (fronton  0)  présente  des  traces  de  vêtement,  v.  Le  fragment  d'aile  ap- 


CORRESPONDENZBLATT  DES  GESAIkTMTVEREINS  15 

partient  à  Niké  (I,  fronton  Est),  vi.  Main  colossale  avec  un  fragment  de 
torche  ;  appartient  à  une  figure  debout  ;  peut-être  Artémis  ou  Dèmèter. 
vir.  Il  n'y  avait  que  peu  d'ornements  peints  sur  la  frise  du  Parthénon, 
et  seulement  sur  des  surfaces  planes  ;  ailleurs  ils  manquaient  ou  étaient 
en  marbre  ou  en  bronze  (1  planche).  H.  Meylan.  s 

Commentationes  philologae  Jenenses,ediderunt  seminariiphilologo- 
rumJenensis  professores.  Vol.d.  De  fontibusZonarae  quaestionesseleclae 
[P.  Sauerbrei].  Recherches  sur  les  sources  des  livres  14  et  15  de  Zonaras. 
Exemples  de  la  manière  dont  il  puisait  dans  les  auteurs.  En  résumé,  Z.  a 
surtout  suivi  Théophane,  et  incidemment  Georges,  Cedrenus,  Léon  le  lo 
grammairien,  Nicéphore  et  Procope.  Son  œuvre  n'est  réellement  utile  que 
pour  le  règne  de  Léon  le  Grand,  parce  les  sources  où  il  a  puisé  pour  cette 
partie  sont  perdues.  1  De  Juli  Frontini  strategematon  libro  qui  fertur 
quarto  [Gotth.  Gundermann].  Les  éditeurs  des  Stratagèmes  n'ont  consulté 
que  de  mauvais  manuscrits  et  ils  ont  ignoré  la  meilleure  classe  de  rass.  is 
Description  des  mss.  divisés  en  2  classes;  1°  (les  meilleurs)  :  Harleian. 
2666,  saec.ix;  Gothan.  101,  s.  ix;  Cusanus  14,  s.  xii;  2»  Paris.  7240,  saec. 
x-xi;  Gudianus  16,  s.  xiv  init.  ;  Harleian. 2729,  s.  xii,  Oxon.,  s.  xii.  Suit 
une  édition  du  4«  livre  des  Stratagèmes  accompagnée  de  25  pages  de  notes 
critiques.  %  De  Theodoro  lectore  Theophanis  fonte  prsecipuo  [J.  V.  Sarra-  20 
zin].  Il  semble  que  Théophane  ait  puisé  dans  Théodore  tout  ce  qu'il  rap- 
porte depuis  l'an  439  après  J.-C.  Recherches  sur  les  autres  auteurs  con- 
sultés par  Théophane.  E.  G. 

Gorrespondenzblatt    des.  Gesammtvereins   der   deutschen  Ges- 
chichts  und  Alterthumsvereine.  29^  année.  1"  et  2®  livr.  Trouvé  près  25 
de  Donassenheim  les  fondations  d'un  bâtiment  romain.  %^  5°  livr.  Deux 
nouvelles  sépultures  de  légionnaires  trouvées  à  Mayence.  1)  pierre  tumu- 
laire  avec  inscr.  et  relief  représentant  un  légionnaire  de  la  'legio  II  Pan- 
nonica',  elle  est  mutilée  et  offre  qq.  analogie  avec  une  pierre  tumulaire 
trouvée  à  Strasbourg  en  1737,  aujourd'hui  à  Mayence   ;  2)Autre  pierre  tu-  so 
mulaire  recouvrant  5  personnes,  un  soldat  de  la  'legio  I  adjutrix'  et  ses 
camarades,  également  mutilée.  ITf  6°  livr.  Description  d'un  moule  à  épée 
de  bronze  trouvé  dans  l'ile  de  Sylt.  Tf  Les  Romains  prenaient  aux  sources 
de  Finthener  l'eau  qu'ils  faisaient  venir  à  Mayence;  inscr.  d'un  monument 
dédié  aux  nymphes.  ^^  7°  livr.  Liste  des  ouvrages  parus  dans  Tannée  as 
par  les  soins  de  la  'Centraldirection  der  MonumentaGermaniae'.^f  Trouvé 
près  de  Walhendorf  des  souterrains  analogues  à  ceux  que  mentionne 
Tacite,  Germ.  16  ;  des  tombeaux  dont  qqs.-uns  d'après  leur  contenu,  se- 
raient très  anciens;  une  villa  romaine  qni  a  dû  être  construite  au  2^  s.  ap. 
J.-G.,  et  brûlée  dans  le  3°  par  les  Alamenes,  qq.  statuettes  de  bronze.  ^  40 
Trouvé  à  Mayence  une  pierre  tumulaire  avec  inscr.  e^  relief  représentant 
un  homme  (Tertinius  Svitulus)  et  sa  femme.  fT  8°  livr.  Histoire  de  la 
ville  de  Dieburg,  bâtie  sur  l'emplacement  d'une  ancienne  ville  romaine.  T 
Trouvé  près  de  Mayence  un  tombeau  romain  qui  a  contenu  deux  per- 
sonnes; inscr.  et  deux  bustes.  T[  Trouvailles  romaines,  entre  autres  chaî-  45 
nettes  de  bronze.  %^  9«   livr.   Découvert  près  de  Mayence  une  galerie 
souterraine  faite  par  les  Romains.   n[  10®  livr.  Le  pont  du   Rhin  à 
Mayence  est  de  construction  romaine  [F.  Schneider].  Étude  sur  cette  ques- 
tion, avec  passages  d'auteurs  latins  et  preuves  à  l'appui.  ^]  Inscription 
romaine, trouvée  dans  l'Odenwald  [Zangemeister].  Inscr.  votive,  assez  bien  60 
conservée  qui  se  trouve  sur  un  autel  dédié  à  Diane,  remarquable  en  ceci, 
qu'elle  offre  dans  6  lignes  très  courtes  trois  exemples  de  latin  vulgaire  : 
'Diane'  pour  *Dianae',  'pro'  construit  avec  l'ace,  et  'suvos'  pour  *suos'.  If 


16  1881.   —  ALLEMAGNE. 

Deux  autels  romains  et  plusieurs  inscr.  trouvés  à  Seligenstadt.  •jj^  il»  et 
12"  livr.  Le  pont  du  Rhin  (suite).  L'auteur  continue  son  étude  et  déter- 
mine l'époque  précise  de  la  construction,  235  ap.  J.-G.  environ.  ^  Le  mur 
d'enceinte  de  Rippenweiher  dans  l'Odenwald  [v.  Cohausen].   Description 

5  de  ce  rempart  composé  de  blocs  énormes  et  qui  correspond  à  la  descrip- 
tion d'Ammien  Marcellin,  28,  2.  %  Détails  sur  les  fouilles  laites  depuis 
Mayencc  jusqu'à  Wetter  le  long  du  'Limes  Romanus'.l2  inscr.  trouvées  à 
Wimpfen,  intéressantes  pour  l'épigraphie  rom.  ^^  Cette  Revue  contient 
en  outre  le  compte  rendu  des  discussions  qui  ont  eu  lieu   aux  séances 

10  générales  du  'Gesammtvereins  der  d.  Geschichts-und  Alterthumsvereine» 
ô  Francfort  :  dans  la  lO*»  livr.  il  est  question  du  castel  romain  qui  aurait 
existé  à  Gunthersburg,  près  Francfort:  dans  la  il^et  12Mivr.  on  traite  des 
bains  romains  de  Rergen,  des  autels  ou  pierres  sacrées  qui  ont  été  encas- 
trés par  les  Romains  eux-mêmes  dans  des  murs  de  fortification  ;  des  rap- 

15  ports  entre  le  mur  d'enceinte  du  Taunus  et  la  route  romaine,  et  enfin  des 
souterrains  mentionnés  par  Tacite,  Germ.  16  et  qui  servaient  de  retraites 
et  de  greniers  aux  Germains.  A.  K. 

Correspondenz-Blatt  fur  die  Gelehrten-und  Realschulen  Wûrt- 
tembergs.  T.  27.  3«  et  4»  livr.  Observations  critiques  et  exégéliques  sur 

20  l'Enéide  de  Virgile  [0.  Treuber].  En.  \,  453,  au  lieu  de  'inlrans'  (Ribb.) 
lire  'inhians'.  2,  30.  On  pourrait  être  tenté  de  lire  ainsi  la  fin  du  vers  : 
*hic  Ajax  cessare  solebat'.  2,  161  T.  propose  :  'si  magnaque  pandam. 
2,  173.  S'il  y  a  lieu  à  une  émendation  (Kvicala),  il  faudrait  lire  'laesosque 
per  artus'.  3,  682  sqq.  lire  :  'contra  jussa  monent  Heleni,  Scyllam  atque 

25  Charybdim  |  inter,utrimqueviaeleti discrimine  parvo,  |  ni  teneant cursus; 
certum  est  darelintearetro'.  4,  65 sqq.,  lire  :  'Heu  vatum  ignavae  mentes! 
etc.'.  4,  436  T.  propose  de  lire  :  'quam  mihi  quum  dederit,  tum  laeta 
mente  remiltam',  scil.  cum.  7,  544  lire  'et  alis  enixa  per  auras';  v.  546 
'sic  in  amicitiam  coeant'  8,  449  sqq  :  changer  impositis  en   impulsis. 

30  TfTf  5«  et  6°  livr.  Sur  la  séparation  des  syllabes  [Vogelmann].  V.  étudie  au 
point  de  vue  de  la  pratique  scolaire  les  règles  d'après  lesquelles  on 
sépare  les  syllabes  à  la  fin  des  lignes,  dans  le  grec,  le  latin,  l'allemand, 
le  français,  l'italien,  l'espagnol  et  l'anglais,  et  conclut  à  la  plus  large  tolé- 
rance à  l'égard  de  l'élève  qui  applique  aux  langues  étrangères,  même  au 

35  latin  et  au  grec,  les  règles  qui  existent  pour  l'allemand.  ^  Sur  la  gram- 
maire grecque  de  Koch  [Kohn].  Réfutation  de  la  théorie  d'Aken  quant  au 
plus-que-parfait;  observations  sur  celle  de  Baeumlein  quant  à  l'imparfait 
et  à  l'aoriste;  discussion  des  passages  correspondants  de  la  grammaire  de 
Koch.  f  1[  7e  et  8«  livr.  Sur  l'orthographe  latine  [Cari  Wagener].  A  propos 

40  d'un  art.  sur  le  même  sujet  de  Kraz  (liv.  1  et  2),  W.  trouve  que  Kraz 
n'est  pas  conséqu^t;  le  désir  de  distinguer  des  formes  qui  auraient  la 
môme  orthographe  n'est  pas  une  raison  suffisante  pour  faire  adopter  une 
orthographe  notoirement  fausse  (nae,  quum,  proh).  Quant  à  l'étymologie, 
elle  ne  doit  être  consultée  qu'en  seconde  ligne  ;  il  s'agit  avant  tout  de 

45  restituer  Torthographe  du  temps  de  Quintilien.  W.  se  décide  pour  retrac- 
tare  (contre  Kraz)  pourharena,  crus,  futtilis  (malgré  l'étymologie),  helluo; 
dilectus  (et  non  'delectus',  K.)  hère  (et  non  'heri');  scaena  d'après  les 
inscriptions,  psenitet,  genetrix.  ^^  9«  et  10°  livr.  Remarques  critiques  et 
exégéliques  sur  Salluste  (B.  Jug.  c.  31)  [Treuber].  Il  faut  voir  dans  '  ni  '  une 

50  forme  arch.  =  ne,  comme  dans  Lucrèce  3,  286,  et  dans  une  inscr.  ;  Le  'a 
vobis'  signifie  :  'de  votre  part;  beaucoup  de  choses  dont  vous  portez  la 
responsabilité'.  §22  lire  'arripitur'  au  1.  de  'eripitur',  et  dans  la  dernière 
phrase  au  lieu  de  ad  hoc  ;  *  ad  (  =  at)  haec  (pour  hae  comme  on  trouve 


CORRESPONDENZ-BLATT  FUER  WUERTTEMBERG.        17 

qqf.,  môme  chez  Cicéron)  si  non  sint  injuriae,  etc.  T[  Le  bouclier  d'Enée 
(En.  8,  628-731)  [OesterlenJ.  Essai  de  reconstruction  du  plan  que  Virgile 
avait  devant  les  yeux.  Et  d'abord  dans  Mecerat  et'  il  ne  laut  pas  prendre 
et  =  etiam,  '  aussi,  entre  autres  ',  ce  qui  ne  peut  se  comprendre  au  début 
d'une  description;  ce  'et'  auquel  rien  ne  répond  en  apparence  est  repris  5 
par  des  expressions  analogues,  p.  ex.  :  635  nec  procul  hinc  Romani;  639 
post  idem  inter  se;  645  nec  non  Tarquinium.  Les  tableaux  décrits  sont 
représentés  dans  4  cercles  concentriques.  Le  premier  qui  entoure  l'umbo 
(630-666)  contient  8  tableaux  en  deux  séries,  630-646,  647-665).  Le  second 
(v.  671-713)  représente  sur  les  petits  côtés  du  bouclier  la  mer  et  sur  les  lo 
longs  côtés,  d'une  part  la  bataille  d'Actium,  de  l'autre  la  fuite  d'Antoine 
et  de  Cléopàtre.  Le  troisième,  scènes  (666-670)  des  enfers  :  \°  L'entrée 
des  enfers;  2°  les  tourments  :  Catilina  ;  3°  les  Champs-Elysées;  4'*Caton 
juge  des  enfers.  Enfin  avec  le  v.  714  commence  le  4°  cercle  qui  occupe  le 
bord  du  bouclier,  et  contient  le  triomphe  d'Octave.  ^  'ïum'  dans  l'apo-  i5 
dosis  (après  quum)  est-il  latin?  [Treuber].  Réponse*  à  Kraz  qui  avait 
contesté  la  latinité  de  la  correction  proposée  par  Treuber  de  En.  4,  436 
(livr.  3  et  4). 

11^  T.  28  1^''  et  2°  livr.  Les  traditions  sur  la  fondation  des  jeux  olym- 
piques [Knapp].  L'étude  des  anciennes  traditions  ne  fournit  aucun  argu-  20 
ment  contre  l'opinion  de  Strabon  (8,  p.  354  et  355)  et  on  ne  pourra 
probablement  jamais  arriver  à  une  conception  plus  précise  de  Torigine 
de  ces  jeux  et  dissiper  l'obscurité  mythique  qui  Tenveloppe.  ^Sur  Tacite 
Germ.  c.  30,  1.  [K.].  Interprétation  de  'et  Cattos  suos...  deponit'.  ^  Obser- 
vations sur  César  [Wenningj.^Notes  exégétiques  sur  R.  G.  I,  c.  1,  c.  20,  25 
c.  25.  ^%  3°  et  4<^  livr.  Discours  sur  Thucydide   [Ableiter].  Inlluence 
exercée  sur  Th.  par  le  mouvement  philosophique  de  son  temps.  Celle  des 
sophistes  est  considérable,  mais  Th.  a  opposé  à  leurs   exagérations, 
l'indépendance  de  pensée  et  l'impartialité  qu'ils  avaient  eux-mêmes  con- 
tribué à  développer  en  lui.  Le  tîoîvtx  psî  d'Heraclite  repris  par  Protagoras  a  30 
été  transfiguré  et  est  devenu  la  grande  loi  du  développement  universel  : 
Trav-ra  rJo-jAz  x.x\  eXaaaojjôai.  Là  noblc  et  calmc  impartialité  de  l'historien  qui 
résulte  de  la  reconnaissance  des  droits  de  chacun  et  l'art  de  parler  du 
même  sujet  en  se  mettant  à  des  points  de  vue  différents  (àvTtXû-^ix.Yi  tîxvyî) 
sont  dus  aussi  à  la  discipline  de  l'école.  Enfin  Th.,  comme  les  sophistes,  35 
fait  de  l'intérêt  le  mobile  des  actions  humaines,  tout  en  condamnant  la 
poursuite  d'un  intérêt  égoïste  ou  bas.  If  Sur  Tacite,  Germ.  c.  13.  Insignis 
mobilitas...  aspici.  [Krauss].  Exégèse  de  ce  passage  ;  K.  défend  contre^ 
l'autorité  de  tous  les  mss.  qui  portent  'ceteris'  la  correction  de  J.  Lipse 
'ceteri'.  •|n[5°  et  6°  livr.  Sur  Tacite,  Germ.  c.  11  [Hochstetter].  Ut  turbae  40 
placuit,  considunt  armatl.   Il  ne  faut  pas  corriger,  mais  sous-entendre 
'considère' après  'placuit'.  ^  Pour  la  justification  de  Tacite  [G.  Fehleisen]. 
Contre  Dûrr,   qui  dans  un  mémoire  '  Les  procès  de  lèse-majesté   sous 
Tibère',  cherche  à  réhabiliter  l'empereur.  F.  insiste  d'abord  sur  le  fait  que 
Tibère  étendit  aux  paroles  mêmes  la  loi  de  lèse-majesté  et  en  aggrava  la  45 
pénalité.  Il  lui  reproche  aussi  d'avoir  encouragé  la  délation  et  d'avoir  été 
souvent  juge  et  partie  dans  des  procès  de  ce  genre.  Puis  il  analyse  un 
certain  nombre  de  procès  de  lèse-majesté  proprement  dits,  et  de  haute 
trahison,  et  conclut  en  disant  que  l'histoire  nous  force  à  revenir  à  l'opi- 
nion traditionnelle  ;  en  présence  des  faits,  tout  essai  de  réhabiliter  Tibère  so 
devient  un  hommage  pour  Tacite.  T[^f  9«  et  10°  livr.  Sur  Horace,  Od.  4,  12 
[OesterlenJ.  Le  Virgile  à  qui  est  adressée  cette  ode  n'est  autre  que  le 
poëte.  Quant  à  la  difficulté  chronologique,  Oe.  la  résout  en  supposant 

R.  DE  piiiLOL.  :  Avril  i^S2.  ~  Jievite  des  lîevues  de  1881.  VI.  — 


18  1881.   —  ALLEMAGNE. 

que  cette  ode  aurait  été  écrite  peu  après  les  satires  et  les  épodes  et  dans 
le  même  temps  que  les  premières  odes.  Non  comprise  dans  le  recueil  des 
3  premiers  livres  paru  en  23  av.  J.-C,  probablement  îi  cause  de  son  carac- 
tère intime  et  un  peu  ironique,  elle  aurait  été  insérée  par  Hor.  dans  le 

6  4«  liv.  publié  7  ans  après  la  mort  de  Virg.,  comme  un  témoignage  des 

relations  familières  qui  existaient  entre  les  deux  amis.  ^  Adolf  Michaelis, 

Ueber  die  Entwickelung  der  Archaeologie  in  unserem  Jahrhundert  [P.  W.] 

Analyse  d'un  discours  prononcé  à  l'univ.  de  Strasbourg.  H.  G. 

Deutsche  Litteraturzeitung.  2*^  année.   1  jr.  0.  v.  Gebhardt  et  Har- 

10  NACK,  Evangeliorum  cod.  graecus  purpureus  Rossanensis  [ZoepfFel].  <v.  R.  des 
R.  5,  i24,  32>.  ^  Philologische  Untersuchungen.  Publié  par  Kiessling  et  Wi- 
LAMOWiTZ-MoELLENDORFF.  Fasc.  3  (de  biographis  graecisquaestiones  selec- 
tae)  [H.  Diels].  Beaucoup  de  résultats  de  détail  neufs  et  sûrs.  La  lettre  de 
W.-M.  se  distingue  par  VI^x^yct.  comme  par  l'Êv-'î-^çia  du  style  <cf.  ibid. 

lâ  m,  3>.  ^  G.  OehmighExX,  Plinianische  Studien  zur  geograpMschen  u.  Kunst- 
historischen  Litteratur  [Urlichs].  Beaucoup  d'application  et  de  sagacité, 
mais  il  n'y  a  là  que  des  études.  ^  Th.  Friedrich,  Biographie  des  Barkiden 
Mago  [Holm].  De  la  clarté  et  de  la  pénétration.  ^  Hoelder,  Die  Entwicke- 
lungsformen  des  roemischen  Privatrechts  [Zachariae  v.  Lingenthal].  Ne  manque 

20  pas  d'élévation,  mais  n'est  pas  toujours  suifisamment  clair.  ^^  8  jr. 
Mettauer,  De  Platonis  scholiorum  fontihus  [Wilamowilz-Moellendorfï].  Ex- 
cellent. %  Nicephori  archîepiscopi  Constantinopolitani  opusculahistorica  Ed.  de 
BooR  (Accedit  Ignatii  Diaconi  vita  Nicephori)  [Eberhard].  De  la  prudence 
et  du  soin.  ^  Eisenlohr,  Das  lateinische  Verbum  [H.  Jordan].  Mauvais.  % 

25  P.  WiLLEMS,  Le  droit  public  romain  depuis  la  fondation  de  Rome  jusqu'à  Jus- 
tinien  A"  éd.  [Seeck].  Confus.  W.  manque  des  qualités  nécessaires  pour  un 
travail  aussi  étendu.  *^^  15  \v.LycophronisAlexandra  rec.G.KiNKEL  [Scheer]. 
Est  un  des  plus  tristes  exenj4)les  de  légèreté  et  d'incapacité.  ^  P.  Ovidius 
Naso.  Rec.KoRN.  T.  2.  Metamorphoseon  libri  15  [F.  Léo].  Montre  de  la  pru- 

30  dence  et  une  connaissance  exacte  du  poète. ^SEDLMAYER,Knïisc/ier  Commen- 
tarzu  Ovids  Heroiden  [iû.].  Utile  T^our  les  objections  qu'il  provoquera. ^DoM- 
BART,  Ueber  die  aeltesten  Ausgaben  der  Instructionen  Comtnodians  [Hanssen] 
(Pour  l'analyse  v.  R.  des  R.  5,  163,  53  et  13,  27).  Méritoire.  ^  Kaufmann, 
Deutsche  Geschichte  bis  auf  Karl  den  Gr.  T.  1.  Les  Germains  des  temps  pri- 

35  mitifs  [Krusch].  Éloges.  ^  Stark,  Systematik  u.  Geschichte  d.  Archaeologie  d. 
Kunst  [R.  Kekulé].  Ouvrage  laissé  inachevé  par  la  mort  de  Tauteur,  et  qui 
témoigne  d'une  application  énorme.  H22  jr.  J.  Be^^xys,  2  Abhaiidhmgen 
ûberdie  aristotelische  Theoriedes  Dramas[J.  Rééd.  avec  qq.  additions  d'anciens 
travaux  parmi  lesquels  celui  sur  l'eflet  de  la  tragédie  n'a  pas  été  modifié; 

40  les  objections  qu'il  a  soulevées  n'ont  pas  été  prises  en  considération,  ^f 
Delbrueck,  Einleitung  in  das  Sprachstudium  [Joh.  Schmidt].  Le  critique  pro- 
teste contre  l'appréciation  peu  favorable  de  D.  au  sujet  de  Bopp  et  de 
Schleicher.  ^  Piccolomini,  Estratti  inediti  dai  codici  greci  délia  biblioteca 
Mediceo-Laurenziana  (T.  16  des  Annali  délie  univ.  Tosc.)  [H.  Usener].  An- 

45  nonce.  ^^  29  jr.  Tudeer,  De  dialectorum  Graecarum  digammo  testimonia 
inscriptionum  [Hinrichs].  Utile  et  témoignant  d'une  louable  application.  La 
disposition  laisse  à  désirer.  ^  Lycurgi  oratio  in  Leocratem  éd.  Thalheim 
[Kaibel].  Texte  bien  établi.  La  critique  de  T.  est  en  général  satisfaisante. 
^  Elter,  De  Joannis  Stobaei  cod.  Photiano  [H.  Diels].  Résultats  très  impor- 

50  tants.  Toutefois  E.  va  trop  loin  dans  l'application  de  sa  méthode.  ^J.  Hue- 
mer,  Zur  Geschichte  der  mittellateinischen  Dichtung  (Hugonis  Ambianensis 
sive  Ribomontensis  opuscula)  [E.  Voigt],  En  général  rien  de  neuf.  A  peu 
près  manqué.  1  Ein  spanisches  Steinbuch...  hrsg.  v.  Wollmoeller  [].  Tra- 


I 


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DEUTSCHE  LITTERATURZEITUNG.  19 

duction  espagnole,  assez  infidèle  de  Marbode  (liber  de  gemmis  et-mystica 
seu  moralis  applicalio)  et  du  livre  16  des  origines  d'Isidore,  découvert  au 
British  Muséum.  Intéressant  au  point  de  vue  delà  langue. Éloges  pourV. 
^^  5  fév.  E.  V.  SCHMIDT,  Die   Philosophie   der  Mythologie    u.   Max   Mùller 
[Pfleiderer]. Soulève  des  objections  sérieuses.  ^LANGEN,Bei7raeâ'e  zur  Kritik   5 
u.  Erklaerung  des  Plantas  [].  Travail  solide.  ^  Stephani,  Compte  rendu  de  la 
commission  Imp.  archéologique  pour  Vannée  1877  (6  pi.),  [Furtwaengler].Rien 
d'essentiellement  neuf  dans  le  texte;  des  méprises  singulières  <v.  R.  des 
R.  5,  257,  15  et  19,  30-  lllf  ^'^  févr.  F.  Mezger,  Pindars  Siegeslieder  erklaert 
[Wilamowilz-Moellendorff].  Mauvais.  T[  F.  Blass,  Dî'e  Attische  Beredtsamkeit,  lo 
{3«  partie,  r^  section  :  partisans  et  adversaires  de  Démosthène)  [A.  v. 
Bamberg].  Éloges.  ^  Hertzberg,  Geschichte  von  Hellas  u.  Rom  [].  Critiques 
sur  le  groupement  des  faits,  l'incertitude  de  qqs.  résultats,  enfin  sur  le 
style  surchargé  d'épilhètes.  %^  19  fév.  I.  Bruns,  Platos  Gesetze  voru.  7iach 
ihrer  Herausgabe  durch  Philipp  von  Opus  [Heitz].  Étude  critique  où  l'auteur  i5 
a  fait  preuve  de   sagacité.  1[  Archiv  fur  mittel-u.  neugriechische  Philologie. 
Hrsg.  V.  Deffner.  t.  1,  fasc.  1-2  [Rangabé].  Annonce.  Le  critique  reproche 
à  D.  de  dédaigner  la  xoivyi  qui  est  actuellement  la  langue  des  lettrés.  U 
Zielinski,  Die  letzten  Jahre  des  ziveiten  punischen  Krieges  [Holm].  Éloges, 
malgré  qqs.  critiques.  ^  K.  B.  Stark,  Vortraege  u.  Aufsaetze  aus  dem  Gebiete  20 
der  Archaeologie  u.  Kunstgeschichte.  Ed.  G.  KmxEL  [Blûmner].  Utile,  quoique 
vieilli  sur  qqs.  points.  ^  Soltau,  Ueber  die  Entstehung  u.  Zusammensethung 
der  Volksversammlungen  [Jordan].  Les  résultats  ne  sont  pas  en  rapport  avec 
le  travail  dépensé  trop  souvent  à  réfuter  des  théories  de  peu  de  valeur. 
%  A.  V.  K1RCHENHEIM,  Die  Regentschaft  [Laband].  Compilation  ampoulée  et  25 
sans  nouveautés.  TITl  26  fév.  F.  Becker,  Die  hcidnîsche  Weiheformel  D.  M. 
auf  altchristlichen  Grabsteinen  [Heinrici].  Résout  définitivement  la  question 
dans  le  sens  païen.  ^  G.  Oehler,  De  simplicibus  consonis  continuis  ingraeca 
lingua  sine  vocalis  productione  geminatarum  loco  positis  [Bezzenberger].  Peu 
satisfaisant.^  P.  Pulch,  De^Eudociae  quod  ferturViolario  [Wil.Moellendorff].  3o 
Conclusions  définitives  et  qui  détruisent  radicalement  toutes  les  combi- 
naisons de  L  Flach  ('vir  de  hoc  autore  haud  dubie  inprimis  meritus').  ^ 

G.  VoiGT,  Die  Widerbelebung  des  klassischen  Altertums T.   1.  2®  éd.  [A. 

ReifTerscheid].    Loué.   T   Philtppi,  Zur  Reconstruction   der  Weltkarte  des 

Agrippa  (avec  5  esquisses  autographiées)  [Partsch].  Résultats  douteux.  ITf  35 

5  mars.  Lehmann,  Die  tachygraphischen  Abkuerzungen[Die\s].  Bon  en  somme 

malgré  qqs  objections  de   détail.  T[  Huschke,  Die  jûngst  aufgefundenen 

Bruchstïicke  aus  Schriften  roemischer  Juristen  [Zachariae  v.  Lingenthal].  A  fait 

avancer  la  lecture  du  texte.  Article  critique.  ^^  12  mars.  Die  Perser,  Tra- 

goedie  des  Aeschylos.  Traduit  et  complété  par  H.  Koechly.  Ed.  K.  Bartscii  *o 

[H.].  La  traduction  allemande  de  K.  est  en  général  bien  écrite.  L'hypothèse 

d'après  laquelle   la  fin  des   Perses   serait  perdue  est  inadmissible.  % 

Huschke,  Die  neue  oskische  Bleitafel  u.  die  pelignische  Inschrift  aus  Corfinium 

["F.  B.].  De  bonnes  indications  parfois,  quoique  les  principes  d'étymologie 

soient   mauvais.  ^  J.  Beloch,  Der  italischc  Bund  unter  Roms   Hégémonie  46 

[Seeck].  Fait  avec    négligence.  Des  idées  ingénieuses  cependant.  Livre 

utile,  à  condition  de  refaire  tout  le  travail  dont  B.  s'est  dispensé.  If  Luebke, 

Geschichte  der  Plastik  von  den  aeltesten  Zeiten  bis  zur  Gegenwart.  T.  1.  3^  éd. 

[Furtwaengler].  Mauvais.  ^^  19  mars.  Wa.ltema.tii,  De  Batrachomyomachiae 

origine,  natura,  historia...  [Rohde].  Manqué.  Latin  obscur.  ^JusTi,  Geschichte  50 

des  alten Persiens  [E.].  Grands  éloges.  ^  Furtwaengler,  DerSatyr  aus  Per- 

gamon.  3  pi.  [Loeschcke].  Expose  avec  clarté  et  concision  l'histoire  des 

types  de  Silène,  du  Satyre  et  de  Pan.  Résultats  importants.  11[26  mars. 


20  1881.   --  ALLEMAGNE. 

Daub,  De  Suîdae  biographicorum  origine  et  fide  (11^  Suppl.  Jahrb.)  [Wil.- 
Moellendorff].  De  l'application  dépensée  sans  profit.  ^  Schreiber,  Die  an- 
tiken  Bildwei^ke  der  Villa  Ludovisi  (3  grav.  1  pian)  [v.  Duhn].  Comble  une 
lacune.  Éloges  et  observations  de  détail  du  critique.  ^^  2  avr.  E.  Zeller, 
^  Die  Philosophie  de?'  Griechen...  P.  3.  1^  sect.  (la  Philosophie  après  Aristote) 
3«  éd.  [Susemihl].  Éd.  supérieure  à  la  précédente;  titre  de  gloire  pour  la 
science  allemande.  %  Ruge,  Bemerkungen  zu  den  griechischen  Lehnwoertern 
im  Lateinischen  [H.  Jordan].  Le  critique  montre  parqqs  exemplescomment 
R.  traite  les  questions  difficiles.  ^  Stiller,  De  Castoris  libris  Chronicis 
10  [Holm].  Montre  d'une  manière  satisfaisante  ce  qui  dans  Eusèbe  peut  pro- 
venir de  Castor;  S.  n'a  pas  épuisé  la  qucstionen  ce  quiconcerneDiodore. 
Bonne  correction  de  v.  Gutschmid  à  l'article  de  Suidas  sur  Castor.  ^  J. 
Overbeck,  Geschichte  der  griechischen  Plastik  (3'^  éd.  remaniée  et  augmen- 
tée) [Kekulé].  A  fait  de  louables  etïorts  pour  mettre  à  profit  les  décou- 
la vertes  récentes,  sans  modifier  le  plan  primitif;  mais  n'a  pas  toujours 
réussi.  *^^[  9  avr.  Aeschyli  tragoediae,  éd  A.  Kirchhoff  [Hitler].  C'est 
comme  éd.  portative  la  plus  sûre  et  la  pks  recommandable.  %^  \6  avr. 
Revue  des  Études  juives  n°«  1  et  2  [Wellhauscn].  Annonce.  (VoirR.  des  R.  5, 
240,  18>.  Tj^"  23  avr.  KmsTE,  Die  constitutionellen  Verschiedenheiten  der 
2)  Verschlusslaute  im  Indogermanischen  [Verner].  Hypothèses  contestables.  % 
R.  Ntcolai,  Geschichte  der  roemischen  Litteratur  [k.  Kiessling].  Mauvais.  Le 
critique  cite  un  certain  nombre  de  phrases  à  titre  d'échantillons.  ^  Boehm, 
Quaestiones  Laconicae  [v.  Wil.-Moellendorff].  Sans  valeur.  ^  Gelzer,  Sextus 
Julius  Africanus  u.  die  byzantinische  Chronographie  (P.  1.  La  chronographie 
25  de  J.  A.)  [A.  Schoene].  Bon,  mais  il  faudrait  plus  de  clarté  dans  les  re- 
cherches de  détail.  Observation  du  critique  sur  la  2e  éd.  d'Africanus.  ^ 
Eratosthenes'  geographische  Fragmente  neu  gesammelt...  v.  H.  Berger  [Ger- 
land]. Analyse  et  éloges.  1[130  avr.  J.  G.V.HaHN,  NeceXXviviîcà  Trapaaûôta 

Publié  par  Pio  [Rangabé].  Beaucoup  de  travail  sur  un  sujet  d'intérêt  mé- 

^^  diocre.  %  Publilii  Syri  mimi  sententiae.  Rec.  0.  Friedrich  [Léo].  Violente 
arbitrairement  la  tradition;  qqs.conjecuires  estimables.  Le  commentaire, 
la  meilleure  partie  de  l'ouvrage,  témoigne  d'une  lecture  appliquée.  ^ 
BUDINSZKY,  Die  Ausbreitung  der  lateinischen Sprache  iiber  Italien  u.  die  Provinzen 
des  roem.  Reiches  [r.].  Excellent.  %  Luckenbach,  Das  Verhaeltnis  d.  griechis- 

35  chen  Vasenbilder  zu  d.  Gedichten  d.  epischen  Kyklos  [C.Robert].  Appréciation 
favorable  en  somme  malgré  qqs.  réserves.  ^^  7  mai.  J.  Ouvert,  Le  peuple 
et  la  langue  des  Mèdes  [F.  Spiegel].  Intéresse  le  philologue,  le  linguiste  et 
l'historien  <v.  pi.  loin,  Jahresb.  d.  Geschichtswiss.).  W.  Meyer,  Die  Vrbina- 
tische  Sammlung  v.  Spruchversen  des  Menander^  Euripides,  u.  A.  [Diels].  Dé- 

40  couverte  de  53  vers  dont  M.  a  exagéré  l'importance.  Travail  solide  néan- 
moins. ^  Recueil  de  fac-similés  à  Vusage  de  l'École  des  Chartes.  Fasc.  1. 
[Wiegand].  Soigné.  •[[  Revista  de  ciencias  hisioricas.  T.  i.  Publié  par  S.  San- 
pere;  2*  M ARTORELL,  Apuntes  arqueologicos  ordenadospor S ANViiB.E[HuebneT]. 
Annonce  <v.  R.  des  R.  5,  i84,  35  et  47>.  ^  Cantor,  Vorlesungcn  iiber  Ges- 

vo  chichte  der  Mathematik.  T.  1  [Curtze]*.  Livre  'epochemachend'.  %^  14  mai. 
C  Pauli,  Etruskische  Studien  Fasc.  3.  [Deecke].  Foule  d'explications  inté- 
ressantes, qui,  d'ailleurs,  malgré  la  sagacité  de  P.  ne  sont  que  des  hypo- 
thèses plus  ou  moins  vraisemblables.  ^  Mahaffy,  Ueber  den  Ursprung  der 
homerischen  Gedichte;  2°  Sayce,  Ueber  die  Sprache  der  homerischen  Gedichte. 

50  Trad.  par  Imelmann  [G.  Hinrichs].  Nombreuses  critiques.  ^  E.  Thomas. 
Scoliastes  de  Virgile  [Kiessling].  Travail  soigné  et  utile;  jugement  sain.  *[[ 
Petersen,  Quaestiones  de  historia  gentium  Atticarum  [Wilamowitz-Moellen- 
dorff].  Sans  valeur.  %  R.  Kekulé,  Das  Leben  Fried.  Gottl.  Welckers  [F.  v. 


I 


DEUTSCHE  LITTERATURZEITUNG.  21 

Duhn].  Loué.  %%  21  mai.  H.  Paul,  Principîen  der  Sprachgeschichte  [Bezzcn- 
berger].  Platitudes  exprimées  avec  une  ennuyeuse  'Philistrositaet'.  Tota- 
lement manqué.  ^Iwan  Mueller,  Spécimen  novae  éd.  libri  Galeniani  qui  ins- 

crihitur  Q-:^  xaîç  toû  ofwu.aTo;  jcpocdeaiv  at  r-îi?  t|^u/,7i?  S'uvaptstç  exovrai  [W. 

Studemund].  Soigné.  Qqs.  observations  critiques  de  S.  ^  E.  Wagner,  Be  s 
M.  Valerio  Martiale  poetarum  Augusteae  aetatis  imitatore  [Schenkl].  De  bons 
résultats  mais  qui  pourraient  être  encore  plus  nombreux.  Tf  L.  v.  Ranke, 
Weltgeschichte  (1"  Part.  Les  plus  anciens  peuples  et  les  Grecs.)  [Roepell]. 
Analyse  détaillée  de  ce  livre  dans  lequel  les  qualitésrachètent  amplement 
les  défauts.  ^  Palma  di  Cesnola,  Cypern.  Seine  aîtenStaedte^  Graeber  u.  Tem-  lo 
pel,  trad.  par  L.  Stern  avec  introduction  de  G.  Ebers '[Pielschmann]. 
L'ouvrage  a  beaucoup  gagné  grâce  aux  nombreuses  améliorations  de  S. 
1[^  28  mai.  Busse,  De  praesidiis  Aristotelis  Politica  emcndandi  [Susemihl]. 
Soigné.  B.  a  vu  juste  le  plus  souvent  :  mais  il  devra  se  métier  de  son  pro- 
pre jugement.  ^Boeder, Zur  Erklaerung  u.  Kritik  des  Isaios  [Hug].  Contesta-  i5 
ble  sur  bien  des  points.  ^  Moniimenta  Germaniae  histo7Hca{P.  prior  :  Poetae 
latini  aevi  Carolini.Rec.DuEMiMLER)  [Humer].  Très  louable  en  somme  bien 
qu'il  reste  beaucoup  à  faire.  ^Homers  Odyssée  v,  J.  IL  Voss  (Réimpression 
de  la  r^  éd.  de  1781,  avec  introduction  de  Bernays)  [].  Annonce.  ^  Ch. 
Graux,  Essai  sur  les  origines  du  fonds  grec  de  VEscurial  [Wattenbach].  Éloge  20 
sans  réserve  de  la  science  de  l'auteur,  ainsi  que  de  son  remarquable  talent 
d'exposition.  %^  4  jn.  L.  Lange,  Spicilegiûm  criticum  in  Ciceronis  orationem 
de  domo  [Eberhard].   Éloges.  ^  Bech,  Verzéichnis  der  alten  Handschriften 
u.  Bruche  in  der  Bomherren-Bibliothek  zu  Zeitz  [].  Annonce.  T[  Zobel  de  Zan- 
GRONiz,  Estudio  historico  de  la  Moneda  antiqua  Espanola  [Hûbner].  Fournit  25 
une  base  solide  aux  travaux  ultérieurs.  Analyse.  TfT[  U  jn.  Pohl,  Bas 
Ichthys-Monument  von  Autun  (1  pi.)  [G.  Heinricij.  Approfondi,  bien   que 
toutes  les  questions  ne  soient  pas  résolues.  ^  Matinée,  Platon  et  Plotin 
[H.  F.  Millier].  Aperçus  souvent  contestables.  ^  Hart,  Be  Tzetzarum  no- 
mine,  vitiSy  scriptis  [Scbeer].  A  rectifié  des  erreurs  anciennes  et  abouti  à  30 
des  résultats  nouveaux  auxquels  on  ne  pourra  guère  ajouter.  ^  Linke, 
Quaestiones  de  Macrobii  Saturnaliorum  fontibus  et  WissowA,  Be  M.  Saturna- 
liorum  fontibus  [Riessling].  2  diss.  couronnées  par  la  Faculté  dcBreslauet 
qui  se  complètent.  La  2«  est  préférable  à  la  V^.  ^  Suringar,  Bido  (Trag.  ex 
segmentis  priorum  librorum  Aeneidos  composita  ab  auctore  incerto  [Ericli  35 
Schmidt].  Le  poème  n'a  pas  d'originalité.  La  métrique  y  est  négligée.  1] 
BusoLT,  Forschungen  zur  griech.  Geschichte.  P.  1  [WiL-Moellendortf].   Fait 
légèrement  et  sans  critique.  ^  Polîtes,  Anati^giç  (xerewpoXo-^i^bi  {y.ùôoi 
<v.  R.  des  R.  5,  286,  50>  [H.  Usencr].  L'intérêt  principal  du  livre  consiste 
en  ce  qu'il  fait  connaître  des  traditions  populaires,  une  littérature  incon-  40 
nue  en  dehors  de  la  Grèce,  des  collections  non  imprimées  et  d'anciens 
mss.  ^T[  18  jn.  Platonis  operaquae  feruntur  omnia.  T.  8.  Gorgias  et  Menon. 
Ed.  M.  SCHANZ  [Susemihl].  Très  bon.  ^  G.  Meyer,  Griechische  Grammatik^ 
[Joh.  Schmidt].  Cet  ouvrage,  malgré  ses  défauts,  est  le  meilleur  livred'en- 
semble  pour  les  commençants.  ^[^1  2o  jn.  0.  Keller,  Epilegomenazu  Horaz.  45 
P.  3  [A.  Kiessling].  A  jeter  au  panier.  *![  Thumser,  Be  civium  Atheniensium 
muneribus  corumque  immunitate  [Wil.-Moellcndorlf].  Le  meilleur  livre  sur 
cette  matière.  Observations  du  critique.  ^  R.  Schneider,  Bie  Geburt  der 
Af/ie7ia  (6  pi.)  [].  Contestable,  de  la  pénétration  néanmoins.  T[1f  2J1.H. 
BoNiTZ,  IJeber  den  TJrsprung  der  homerischen  Gedichte,  5''  éd.  procurée  par  R.  50 
Neubauer  [G.  Hinrichs].  Très  recommandable.  1^  9  jl.   Glogau,  Ziel  u. 
Wesen  der  humanistischen  Bildung  [].  Apologie  intéressante  des  études  clas- * 
siques  dans  le  sens  de  Boeckh  et  de  Steinthal.  1  Rangabé,  Bie  Aussprachc 


22  1881.   —  ALLEMAGNE. 

des  Griechischm  [].  Combat  pour  l'itacisme   avec  des  armes  émoussées 
depuis  longtemps.  ^  Stampini,  La  Poeèia  Romana  e  la  metrica  et  Commento 
metrico  a  19  odi  diOrazio  Flacco  [Léo].  Le  1"  est  insuffisant;  le  2% tout  élé- 
mentaire, n'a  rien  de  remarquable  au  point  de  vue  de  la  critique.  ÎEnmann, 
5  Vntersuchungen  ûeber  die  Quellen  des  Pompeius  Trogus  fur  die  griechische  u. 
sicilische  Geschichte  [Holm].  Ouvrage  couronné  par  l'Université  de  Dorpat 
et  qui  contient  beaucoup  de  nouveautés  de  détail.  ^  E.  da  \eiga,  A  tabula 
de  bronze  de  Aljustrel  et  Memoria  das  Antiguidades  de  Mertola  [Hûbner]. 
Éloges  surtout  pour  le  second  travail.  ^^  16  jl.  Brugman,  Morphologis- 
u)  che  Vntersuchungen  auf  dem  Gcbiete  der  indog.  Sprachen  P.  3  [Collitz].  Mon- 
tre combien  la  jeune  école  de  grammairiens  mérite  peu  d'imitateurs  dans 
les  points  où  elle  est  originale.  ^  Graux,  De  Plutarchi  codice  manu  scripto 
Matritensi  injuria  neglecto  <R.  de  Phil.  tome  5.)  [Diels].  Intérêt  au  point  de 
vue  critique  et  historique  de  cette  trouvaille  qui  est  la  plus  imporlanlc 
15  que  G.  ait  faite  dans  les  mss.  d'Espagne.  ^  Merguet,  Lexicon  zu  den  Reden 
des  Cicero.  P.  2  [Andresen].  Excellent.  %  C.  S.  Koeiiler,  Das  Tierleben  im 
Sprichwort  der  Griechen  u.  Roemer  [H.  Usener].  Nullement   scientifique.  % 
Reineri  Phagifacetus  (avec  la  vers,  latine  de  S.  Brant).  Rec.  Lemcke  [Ericli 
Schmidt].  Nouvelle  éd.  critique  de  ce  poème  du  12"  s.  qui  d'après  L.  con- 
20  tient  des  allusions  à  Horace,  Ovide,  etc.  ^  Hortis,  Studj  sulle  opère  latine 
del  Roccaccio  [].  Grands  éloges.  ^  Deppe,  Der  roemische  Rachekrieg  in  Deuts- 
chland  14-16  n.  Chr[0.  H.-E].  Mauvais.  ^  G.  Weber,  Le  Sipylos  et  ses  monu- 
ments (pi.)  [G.  Hirschfeld].  Soigné.  ^T  23  jl.  Aristophanis  Comoediae.  P.  3 
Ecclesiazusae.  Ed.  Blaydes  [A.  v.  Bamberg].  Le  critique  renvoie  à  l'ap- 
25  préciation  qu'il  a  déjà  donnée  <v.  R.  d.  R.  5,  17,  33>.  %  Aristophanis  Ranae. 
Rec.  A.  V.  Velsen  [id.].  Très  soigné,  toutefois  le  relevé  des  variantes  a  été 
poussé  jusqu'à  la  minutie.  ^Rayet,  Monuments  de  Vart  antique.  Livr.  1  et  2 
(pi.)  [Conze].  Le  texte  repose  sur  des  connaissances  sérieuses  et  témoigne 
d'un  goût  délicat;  l'exécution  est  excellente.  ^^  30  jl.  F.  Spiess,  Das  3e- 
30  rusalem  desJosephus  [Furrer].  Approfondi.  ^  Breyer,  Analecta  Pindarica  1. 
[E.  Hiller].  Soigné  et  approfondi.  ^  Gnesotti,  Animadversiones  in  aliquot 
Ovidii  Metamarphoseon  /ocos  [Léo].  A  peu  près  manqué.  !![  6  août.  Aristote- 
lis  Ethica  Nicomachea  rec.  Susemihl  [Heitz].  Apparat  critique  plus  complet 
et  plus  soigné  que  dans  les  éd.  publiées  jusqu'à  ce  jour.  "HT.  Livi  ab  urbe 
35  Gonditalibri.  Rec.  H.  J.  Mueller  (P.  1.  Contenant  les  livres 'l  et  2;  P.  2  :  25 
et  26)  [Luchs].  Constitue  un  progrès  marqué  dans  la  critique;  le  texte  mé- 
rite d'être  placé  à  côté  de  celui  de  Madvig.  ^  F.  Vogel,  De  Hcgesippo,  qui 
dicitur,  Josephi  interprète  [B.  Niese].  Cherche  en  vain  à  démontrer  qui?  saint 
Ambroise  n'est  pas  l'auteur  du  remaniement  en  latin  de  Josèphe,  attribué 
40  à  Hégésippe.  ^  Bellew,  The  Races  of  Afghanistan  [Gerland].  L'identifi- 
cation des  'ATrap'jTat,  des  25LTTap^ai,  des  AttS"()cai  est  très  réussie.  ^  Pompei. 
Rivista  illnstrata  di  archeologia  popolare  [G.  Hirscheld].  Annonce,  ^•f  13 
août.  Christ,  Der  Gebrauchder  griechischen  Partikel  te  mit  besonderer  Rezug- 
nahme  auf  Homer;  2°  Die  Wiederholungen  gleicher  u.  aehnlicher  Verse  in  der 
45  lims  [Renner].  Le  critique  accepte  les  résultats  principaux  de  C.  ^  Heister- 
bergk,  Ueber  den  Namen  Italien  [Seeck].  Recherches  claires  et  solides.  ^De 
Rochas  d'AiGLUN,  Principes  de  la  fortification  antique  [L.  F.].  <v.  R.  de  Phil. 
t.  3.)  Traité  avec  clarté  et  compétence.  A  recommander  aux  professeurs. 
^^  20  août.  Xenophontis  qui  fertur  libellas  de  republica  Atheniensium.  Ed.  A. 
50  KiRGHHOFF  (2°  éd.  coiTigéc)  [Wil.-Moellendorff].  Peu  de  changements  nota- 
bles. *![  Hauschild,  Die  Grundsaetze  u.  Mittel  der  Wortbildang  bei  Tertullian 
[A.  Reifferscheid].  Manqué.  ^  Wiedemann,  Geschichte  Aegyptens  von  Psa- 
mctichl  bis  auf  Alex ander  den  Gr.  [Pietschmann.]  Repose  sur  des  connais- 


» 


DEUTSCHE  LITTERATURZEITUNG.  23 

sances  solides.  %%TI  août.  Sanders,  Neugriechische  Grammatik  [Rangabé]. 
Remaniement  en  allemand  du  livre  anglais  de  E.  Vincent  et  Dickson.  ^ 
B.  Fabricius,  Die  Elegien  des  Albius  TibiUlus  w.  einiger  Zeitgenosseji  erklaert 
[Schenkl].  Travail  d'amateur.  ^  Matthiass,  Bas  foenus  nauticum  u.  die 
geschichtliche  Entwickeîung  de)'  Bodmerei  [Ehrenberg].  Soigné.  ^^  3  sept.  5 
Fragmenta  philosophorum  graecorum  Rec.  Mullach  (3.  Les  platoniciens  et 
les  péripatéticiens.)  [Heitz].  A  refaire  depuis  le  commencement.  ^  Plotini 
Enneades  rec.  H.  F.  Mueller.  T.  2  [VolkmanJ.  Est  un  progrès  sur  l'éd.  de 
Kirchhoff.  Observations  critiques.  ^Rubio  y  Lluch,  Estudio  critico-biblio- 
grafico sobre  Anacreonte  y  la  colleccion  Anacreontica  [G.  Kaibel].  La  partie  bi-  lo 
bliographique  a  seule  qq.  valeur.  %%  iO  sept.  K.Frey,  Homer  [G.  Hinrichs]. 
Mauvais.il  Venanti  Fortunati  opéra  poetica  (Mon.  Germaniae  T.  ^.  P.  1. 
ed  F.  Leo  [Voigt].  Très  bon.  ^  Schlichteisen,  De  flde  historica  Silii  Italici 
[Holm].  Beaucoup  de  lecture.  Très  soigné.  Les  résultats  principaux  sont 
concluants.  ^  Burckhardt,  Die  Zeit  Constantins  des  Gr.  (2*'  éd.)  [Seeck].  Pas  is 
de  changements  notables  à  la  i"'  éd.  ^  Jurien  de  la.  Gravière,  La  marine 
des  anciens.  —  Cartault,  La  trière  athénienne  (5  planches)  [L.  Brunn].  Le  i^^ 
est  fciit  sans  souci  de  la  philologie;  le  2"  témoigne  de  connaissances  tech- 
niques unies  à  une  solide  méthode  philologique.  ^%  17  sept.  Deecke 
et  Pauli,  Etruskische  Forschungen  u.  Sludien.  Fasc.  1.  [Lattes].  Abonde  en  20 
observations  ingénieuses  et  en  conjectures  heureuses.  ^  Die  Bibliotheken 
derKloester  des  Athos  (rapport  de  Sp.  Lambros,  trad.  parBoLTz[Wattenbach]. 
Nombreuses  erreurs  dans  la  trad.  allemande.  ^  Tocilescu,  Dacia  inainte 
de  Romani  P.  1  et 2  (fig.)  [Tomaschek].  Très  soigné.  %  H.  Kiepert, iVouueZ/e 
carte  de  la  régence  de  Tmiis  [Gerland].  A'ulilisé  avec  avantage  pour  les  rui-  S5 
nés  romaines  les  matériaux  réunis  par  G.  Wilmanns.  ^^  24  sept.  A.  v. 
Kampen,  Descriptiones  nobilissimorum  apud  classicos  locorum.  Ser.  i  (i5  ad 
Caesaris  de  B.  G.  commentarios  tabulae)  [Dittenbergerj.Loué.  ^[Huebner, 
Ueber  mechanische  Copien  v.  Inschriften  [0-  Hirschfeld.]  Écrit  instructif  à  re- 
commander à  tous  les  amis  de  l'antiquité.  %  Wezel,  De  opiflcio  opiftcibus-  30 
que  apud  veteres  Romanos.  P.  1.  [Bûchsenschûtz].  Pas  de  résultats  sûrs. 
î[l[  l^'^oct.  H.  V.  Kleist,  Der  Gedankengang  in  Plotins  erster  Abhandlung 
[H.  F.  MûUer].  Répond  fort  bien  aux  exigences  de  la  question.  '^  F.Wie- 
seler,  Scenische  u.  Kritische  Bemerkunhen  zu  Euripides'  Kyklops  (v.  pi.  h. 
Abhandl.  d.  Gesell.  d.  Wiss.  Goett.)  [Wil.-Moellendorff].  Des  choses  bien  35 
étranges  sur  la  mise  en  scène.  ^  0.  Hempel,  Quaestiones  TheoGriteae[G, 
Kaibel].  Du  soin,  beaucoupde  nouveautés,  mais  résultats  contestables  parce 
que  H.  n'a  pas  su  borner  son  sujet.  Latin  défectueux.  ^  Hansen,  De  tropis 
et  flguris  apud  Tibullum  [K.  Schenkl].  Inférieur  à  Dissen.lf  Poehlmann,  Die 
Anfaenge Roms  [Seeck*].  Témoigne  d'une  lecture  extraordinaire,  mais  man-  40 
que  de  critique.  P.  prend  des  hypothèses  douteuses  pour  des  résultats 
certains.  ^  Brentano,  Zur  Loesung  der  trojanischen  Frage  (2  plans)  [Furl- 
v^'angler].  Parait  assez  inutile.  ^^  8  oct.  Thiemann,  Grundzûge  der  home- 
rischen  Modus-Syntax..[G.  Hinrichs].  Rien  de  neuf  ni  de  juste  sur  la  préten- 
due différence  de  àv  et  de  îcîv,  que  le  critique  désirerait  voir«  enterrée  45 
définitivement  ».  %  Boletim  de  Architectura  e  ArcheologiaT .  2  et  3  [Hûbner]. 
Annonce.  ^[^  15  oct.  Van  Herwerden,  Lapidum  de  dialecto  Attica  testimonia 
[Dittenberger].  Utile  aux  philologues.  1[  F.  HartmaNxN,  De  aoristo  secundo 
[Mahlow].  Approbation  mêlée  de  qqs.  réserves.  ^\  P.  Meyer,  Untersuchung 
liber  die  Frage  der  Echtheit  des  Briefwechsels  Cicero  ad  Brutum  [Andresen].  50 
Conclut  contre  l'authenticité  d'une  façon  satisfaisante.  ^  Hagemann,  De 
Graecorum prytaneis  capitad  [A.  Hug].  Soigné  et  utile  dans  qqs.  parties.  •[ 
V.  Veith,  Vetera  castra  [0.  H.-Ë.].  Intéressant  quoiqu'il  soulève  bien  des 


24  1881.  —  ALLEMAGNE. 

objections.  ^  G.  Loeschcke,  Observationes  archaeologicae  [Korte].  Conjectures 
le  plus  souvent  justes.  ^%  22  oct.  Phitarque,  vie  de  Dêmosthéne,  éd.  Cli. 
Graux  [A.  v.  Bamberg].  En  progrès  notable  sur  celle  de  Teubner.  Parfai- 
tement disposée  et  annotée.  ^  Cornelii  Nepotis  Vitae  excellentium  imperato- 
5  rum,  édil.  de  classe  par  Cobet  [H.  J.  Mûller].  Constitue  un  progrès  dans 
la  critique  de  Népos;  mais  malgré  la  science  de  C.  les  résultats  ne  sont 
pas  partout  satisfaisants.  ^  Wentzel,  De  Juba  meirico.  P.  ]  [Léo].  Con- 
testable sur  bien  des  points.  ^  Szanto,  TJntersuchungen  ùber  das  attischc 
Bùrgerrecht  [WiL-Moellendorfl].  2  monographies  dont  la  1^°  est  satisfai- 

10  santé;  la  2^  l'est  fort  peu  malgré  qqs.  observations  justes.  ^^  29  oct. 
Platos  Bialog  Theaetet.  Trad.  et  commentaire  par  v.  KiRCHMANN[Heilzl.  Non 
scientifique.  %  Constans,  De  sermone  Sallustiano  [Scheindler].But  modeste 
complètement  atteint.  Toutefois  C.  aurait  mieux  fait  de  procéder  d'une 
manière  plus  scientifique  <v.  pi.  loin  Rev.  Critique).  ^P/ii7o%îsc/ic  Untersu- 

15  chungen...  Fasc.  2  (sur  les  poètes  d'Auguste)  par  Léo  etKiESSLiNG[Vahlen]. 
Le  1"  a  vu  juste  dans  les  points  principaux,  les  études  du  2"  sont  très 
utiles  pour  Texégèse  des  Odes  d'Horace.  ^  Huegel,  Geschichtliche  u.  sysie- 
matische  Entwickelung  w.  Ausbildung  der  Perspective  in  der  klassischen  Malerei 
[Furtwaengler].  Mauvais  pour  le  fond  et  pour  la  forme.  ^Thode,  Die  Arif^^eu 

20  in  den  Stichen  Marc-antons,  Agostino  Venezianos  u.  M.  Lantes  [Michaelis]. 
Bon.  %^  5  nov.  Haesecke,  Die  Entstehung  des  1.  Bûches  der  Ilias  [G.  Hin- 
richs].  Méthode  prudente,  recherches  ingénieuses;  mais  au  fond  jeu  spi- 
rituel. ^  Hanssen,  De  artemetrica  Commodiani  [\o\g[].  Contribution  estima- 
ble. T[  Mueller-Struebing,  Thukydideische  Forschungen  [v.  Wilamowilz-Moel- 

25  lendorfî].  Tissu  d'excentricités.  %^  12  nov.  Veteris  Testamenti  graeci  codd. 
Vaticanus  et  Sinaiticus  collati  a  Nestlé  [Nowack].  Travail  important  faisant 
suite  à  la  6"  éd.  des  Septante  de  Tischendorf.  ^  Pappenheim,  Erlaeuterungen 
zu  des  S.  Empiricus  Pyrrhoneischen  Grundzùgen  [Diels].  Attache  trop  d'im- 
portance à  la  terminologie  de  S.  %  Birt,  Elpides  [G.  Kaibel].  Non  sans 

30  valeur  :  maiç  on  attendait  mieux  de  B.  ^  Ribbeck,  Fr.  Wilh.  Ritschl.  T.  2. 
[Bûcheler].  On  ne  pouvait  élever  à  Ritschl  un  monument  plus  honorable. 
^  F.  Dahn,  Urgeschichte  der  germanischen  u.  romanischen  Voelker.  T.  1 .  Fasc. 
1-3  [Holder-Egger].  Est  le  meilleur  livre  sur  le  sujet.  ^  Heydemann, Sa^yr- 
w.  Bakchennamen.  (fig.)  [G.  Hirschfeld].  Très  méritoire.  ^^  19  nov.  H.Weil, 

35  Eschyle.  Morceaux  choisis  [H.].  Éd.  de  classe  parfaitement  appropriée  à  son 
but.  Liste  des  corrections  de  texte  nouvelles.  %  M.  Valerii  Martialis  Epi- 
grammaton  lib.  1.  Rec.  Joh.  Flach  [K.  Schenkl].  Texte  corrigé  heureuse- 
ment en  maint  endroit.  Toutefois  la  plupart  des  conj.  de  F.  rencontrent 
peu  d'assentiment.  Commentaire  méritoire.  ^  Ad.  Bauer,  Themistokles[\i. 

40  Niese].  De  valeur  inégale.  ^  Die  Reliefs  an  der  Balustrade  der  Athena  Nike. 
Ed.  R.  Kekulé  (avec  des  'Beitraege'  de  G.  Loeschcke  et  de  Bohn.  7  pi.)  [C. 
Robert].  Éloge  du  texte  et  des  dessins  (de  Ludw.  Otto).  ^^  26  nov.  Klin- 
kenberg.  De  Euripideorum  prologorum  arte  et  interpolatione  [Wilamowitz- 
Moellendorff].  Est  la  meilleure  dissertation  sur  Euripide  depuis  celle  de 

45  Hirzel;  de  la  sagacité  et  une  solide  connaissance  de  la  langue.  Abus  de 
l'athétèse.  ^  Euripide.  Alceste,  éd.  H.  Weil  [id.].  Petite  éd.  de  classe;  la 
critique  y  est  généralement  mesurée.  ^  The  Medea  ofEuripides.  Ed.  Verrall 
[id.].  De  fines  remarques;  l'érudition  laisse  à  désirer.  ^^  3  déc.  Heyna- 
CHER,  Was  ergibt  sich  aus  dem  Sprachgebrauch  Caesars  im  B.  G.  ?  [Andre- 

50  sen].  Satisfaisant.  ^  Legrand,  Recueil  de  contes  populaires  Grecs  [Boltz]. 
Annonce.  ^  L.  Havet,  De  Saturnio  Latinorum  versu  (Bibl.  Éc.  H.  Et.)  [Léo]. 
Beaucoup  de  soin,  d'application;  de  très  bonnes  choses.  Mais  le  critique 
est  d'un  autre  avis  quant  au  fond.  ^  J.  Klein,  Fasti  consulares  (depuis  la 


DISSERTATIONES  PHILOLOGICAE  ARGENTORATENSES .  25 

mort  de  César  jusqu'à  Dioclétien)  [Bormann].  Comble  très  heureusement 
une  lacune.  ^  Carta  corografica  e  archeologica  delV  Italia  Centrale  sous  la 
direction  dé  Kiepert  [Partsch].  Très  bon.  ^f  10  déc.  Maerkel,  Platos  Ideal- 
Stat  dargestellt  [Heilz].  N'épuise  pas  le  sujet,  mais  atteint  bien  son  but.  ^ 
Lud.  Adam,  Bie  Odyssée  u.  der  epische  Cyklus  [G.  Hinrichs].  Du  travail  sans  & 
doute,  mais  de  nombreux  défauts.  Le  critique  se  réserve  de  donner  une 
appréciation  plus  étendue  dans  Zeils.  f.  oesterr.  Gymn.  ^  Pfitzner,  Ges- 
chichteder  roemischen  Kaiserlegionen  (d'Auguste  à  Hadrien)  [Seeck].  Ne  mérite 
pas  qu'on  s'y  arrête.  ^[  Perrot  et  Chipiez,  Histoire  de  l'art  dans  Vantiquité. 
T.  1.  L'Ég-ypte  [Conze].  Grands  éloges  pour  le  texte  et  Texécution.  TJ^  17  lo 
déc.  J.  Bernays,  Phokion  u.  seine  neueren  Beurtheiler  [Diels].  Cherche  à  jus- 
tifier Phocion  en  lui  attribuant  certains  principes  philosophiques.  Plai- 
doyer brillant.  ^  Vanucci,  Proverbi  latini  illustrati  [Genthe].  De  l'applica- 
tion, du  goût  et  du  jugement;  mais  plus  intéressant  que  scientifique.  ^ 
KuMKEj  Diodoinis  Siculusu.  die  roemische  Annalistik  [Holm].  Mérite  un  examen  is 

attentif.  K.  a  vu  souvent  juste.  ^  DiMITSAS  nepl  tyîç  àXyiôoù;  -rearpî^oç  Toù 

èloy^o'j  )cax>.tT£x.vou  Haitùviou  [Lambros].  InstrucUf;  mais  on  regrette  d'y 
trouver  des  attaques  personnelles.  1[1f  24  déc.  Coote,  The  Romans  of  Bri- 
tain  [Hûbner].  Livre  étrange  mais  qui  renferme  parfois  des  remarques 
savantes  et  ingénieuses.  Henri  Lebègue.  20 

Dissertationes  philologicae  Argentoratenses  selectae.  Vol.  2.  De 
versibus  in  Lucretii  carminé  repetitis  [C.  Gneisse].  Dans  cette  étude  de 
84  p.  G.  passe  en  revue  les  différents  vers  ou  passages  répétés  dans 
Lucrèce,  il  les  divise  en  cinq  classes,  a)  répétitions  dues  au  poète  lui- 
même,  elles  sont  en  très  petit  nombre,  b)  répétitions  dues  aux  copistes,  25 
elles  sont  passées  sous  silence  puisque  Lachmann  a  épuisé  le  sujet,  c) 
celles  qui  sont  dues  à  ce  que  Lachmann  a  appelé  le  'philosophus  lector', 
d)  celles  qu'il  faut  attribuer  à  l'éditeur  du  Denat.  rerum  ;  et  enfin  e)  celles 
qui  sont  du  fait  d'un  grammairien  qui  a  amplifié  ou  corrigé  Lucrèce. 
Suit  un  tableau  de  onze  passages  répétés  par  Lucrèce  lui-même  et  un  3o 
index  de  tous  les  passages  cités  dans  le  travail.  ^  De  Dionysii  Halicar- 
nassensis  scriptis  rhetoricis  quaestiones  criticae  [Léon.  Sadée].  Après 
avoir  dans  son  chap.  I,  comparé  entre  eux  les  cod.  FlorentinusetAmbro- 
sianus,  S.  conclut  qu'ils  proviennent  tous  deux  d'un  archétype  datant 
du  S<^  s.,  il  étudie  séparément  chacun  des  mss.,  examine  leurs  diverses  35 
leçons  en  les  comparant  avec  celles  de  la  vulgate,  et  en  les  adoptant  ou 
en  les  corrigeant  :  dans  un  2°  chap.  il  recherche  dans  ces  deux  mss.  les 
fragments  des  anciens  écrivains,  prosateurs  ou  poètes,  qui  ne  se  trou- 
vent que  dans  Denys,  c.-à-d.  Pindare,  Trasymaque,  Lysias,  Isée,  Dinar- 
que,  Théophraste,  Philochore,  Démétrius  Magnés  ;  il  consacre  un  3°  chap.  -*<> 
à  rechercher  en  quoi  l'exemplaire  de  Thucydide  dont  se  servait  Denys 
d'H.  diffère  des  mss.  encore  existants  de  l'historien  athénien,  ou  s'ac- 
corde avec  eux,  il  montre  qu'il  y  a  une  grande  ressemblance  entre  le 
texte  suivi  par  D.  et  celui  de  Bekker.  Un  4»  chap.  contient  les  corrections 
au  texte  de  D.  proposées  par  S.  Suit  un  index  des  passages  cités  et  des  ^^ 
corrections.  %  De  sermonis  proprietatibus  quae  leguntur  apud  Cornili- 
cium  et  in  primis  Ciceronis  libris  [Ph.  Thielmann].  Rapports  qu'il  y  a 
entre  le  style  de  Cornificius  et  celui  de  Cicéron,  T.  s'est  borné  aux 
premiers  ouvrages  publiés  par  Cic.  :  il  étudie  a)  les  mots,  b)  les  formes 
des  mots,  c)  la  syntaxe,  d)  la  formation  des  mots  ;  qq.  corrections  à  la  ^o 
Rhétorique  de  Cornificius. 

1^  Vol.  3.  De  diebus  contionum   ordinarium  apud  Athenienses  [A. 
Reusch].  Énumération  de  tous  les  passages  du  C.  L  A.  t.  2,  où  il  est 


26  1881.  —  ALLEMAGNE. 

question  d'assemblées  xûpiat;  jours  où  elles  ont  été  tenues  ;  du  nombre 
dos  assemblées,  quatre  par  mois  au  temps  des  dix  tribus,  elles  n'étaient 
pas  convoquées  à  jours  fixes,  mais  suivant  les  besoins  tantôt  plus  tôt, 
tantôt  plus  tard  dans  le  mois  ;  c'était  aux  prytanes  que  revenait  le  droit 

^  de  désigner  laquelle  de  ces  assemblées  était  la  x-jpîa.  Pollux  s'est  donc 
trompé  en  affirmant  que  la  première  assemblée  du  mois  était  toijjours  la 
îc'jpta  :  quels  étaient  les  sujets  traités  dans  chaque  assemblée?  Erreur  de 
Pollux  qui  a  voulu  attribuer  à  chaque  assemblée  des  matières  distinctes, 
alors  que  les  inscr.  prouvent  que  sauf  pour  la  îc-jpîa,  les  besoins  du  moment 

10  taisaient  loi  :  manières  de  convoquer  les  assemblées  et  formules  em- 
ployées pour  désigner  cet  acte  administratif.  L'auteur  a  ajouté  trois 
tableaux  développés  se  rapportant  au  sujet  qu'il  traite.  ^  De  versuum 
dochmiacorum  origine  [G.  Pickel].  i)  Des  vers  appelés  vers  syncopés,  2) 
des  vers  dochmiaques  qui  sont  des  vers  iambiques  ou  mieux  des  tripo- 

15  dies  iambiques,  dont  la  seconde  arsis  est  syncopée.  ^  De  vocabulis 
graecanicis  quac  tradunlur  in  inscriptionibus  carminum  Horatianorum 
[E.  Zarncke].  Recherche  sur  la  provenance  des  mots  grecs  ajoutés  dans 
les  mss.  d'Horace  aux  titres  de  ses  poésies,  et  qui  paraissent  avoir  eu 
pour  but  de  désigner  le  genre  de  chaque  poésie  ;  ils  sont  en  majeure 

20  partie  sans  importance,  car  on  ne  peut  résumer  en  un  mot  la  tendance 

d'une  épître  ou  d'une  ode  d'Horace  ;  on  ne  peut  préciser  l'époque  où  ils 

ont  été  ajoutés,  ils  sont  antérieurs  en  tous  cas  au  commencement  du 

4«  siècle. 

^^  Vol.  4.  Epigrammata  graeca  in  Aegypto  reperta  [0.  Puchstein]. 

25  Étude  épigraphique  de  78  pages  sur  37  inscr.  publiées  entre  autres  par 
Kaibel  ;  détails  sur  la  métrique,  la  langue,  l'écriture  de  ces  épigram- 
mes,  corrections  diverses.  ^  De  M.  Terenti  Yarronis  de  lingua  latina 
librorum  codice  Florentino  [A.  Groth].  G'est  du  ms.  de  la  Laurentienne 
de  Florence  désigné  par  la  lettre  F  et  datant  du  xi°  siècle  que  provien- 

30  nent  tous  les  mss.  du  De  lingua  latina  de  Varron;  l'auteur  en  a  fait  la 
recension  et  consigne  dans  une  étude  de  68  pages  le  résultat  de  ses 
recherches.  ^  De  genatu  Atheniensium  quaestioncs  epigraphicaeselectae 
[V.  Heydemann].  Gonsidéralions  sur  l'autorité  du  Sénat  dans  l'adminis- 
tration des  deniers  publics,  autorité  du  même  Sénat  dans  les  honneurs 

3p  qu'il  décernait,  juridiction  du  Sénat,  rôle  du  Sénat  dans  la  question  des 
travaux  publics,  dans  le  recouvrement  des  tributs  des  alliés  et  dans 
les  relations  commerciales  d'Athènes  avec  les  autres  peuples,  surtout 
pour  ce  qui  a  rapport  aux  traités  :  qq.  remarques  sur  C.  L  A.  i,  52. 
restitution  du  texte.  ^  De  metris  Pindari  quaestiones  très  [F.  Vogl].  1) 

■40  Pindare  a  toujours  évité  à  la  fin  du  vers  les  syllabes  se  terminant  par 
une  brève.  2)  De  la  continuation  du  rhythme  dans'les  strophes  doriques. 
3  )  De  la  syllabe  douteuse  dans  le  vers  au  milieu  de  la  strophe 
dorique.  ^  De  Eudociae  quod  fertur  violario  [P.  Pulch].  Le  Violarium  a 
été   à  tort  attribué   à  l'impératrice  Eudoxic   Macrembolilissa,  il   n'est 

i^  qu'une  compilation  faite  après  1313,  d'après  des  sources  très  mauvaises, 
l'auteur  n'est  pas  grec,  il  n'est  pas  non  plus  italien  ;  étude  approfon- 
dies des  sources  en  99  pages. 

^%  Vol.  5.  De  arte  metrica  Commodiani  [F.  Hanssen].  Étude  sur  la 
métrique  des  deux  poëmes  composés  par  Commodien  en  238  et  249  ; 

50  10  des  césures;  2»  accent  grammatical;  3°  de  la  quantité  des  syllabes; 
4°  synizèse,  syncope,  aphérèse  du  mot  «  est  »,  hiatus,  prosodie  des  noms 
propres  hébreux;  5°  d'autres  poêles  ont  employé  la  même  métrique.  fDe 
P.  Papinio  Statio  Vergilii  et  Ovidii  imilatore,  accedit  appendix  crilica  [B. 


GOETTINGISCHE  GELEHRTE  ANZEIGEN.  27 

Dcipser].  Dans  cette  minutieuse  étude  de  plus  de  100  pages,  Tauleur  monter 
que  Stace  dans  la  Thébaïde  a  imité  Virgile,  rarement  Ovide,  pour  la 
disposition  et  le  style  ;  il  lui  a  emprunté  des  figures,  des  images,  des 
expressions,  des  fins  de  vers  ainsi  qu'à  Ovide;  c'est  Virgile  qui  est  son 
guide  dans  les  descriptions  et  qui  lui  a  servi  de  modèle  dans  ses  artifices  •*> 
épiques,  c'est  encore  cà  Virgile  qu'il  a  emprunté  sa  mythologie;  dans  un 
appendice  critique  D.  propose  un  certain  nombre  de  corrections  qu'il 
motive  en  30  pages.  T[  De  clausula  rhetorica  quae  praecepit  Cicero 
quatenus  in  orationibus  secutus  est  [G.  WuestJ.  Recherche  sur  les  nom- 
bres employés  par  Cicéron  dans  ses  discours;  a-t-il  puisé  ou  non  dans  lo 
la  pratique,  les  préceptes  qu'il  donne  dans  TOrator;  pour  quelles  raisons 
a-t-il  employé  certains  nombres  et  en  a-t-il  évité  d'autres,  d'où  lui 
venaient  les  règles  qu'il  posait,  en  quoi  s'accordait-il  avec  ses  devan- 
ciers où  différait-il  d'eux.  A-t-il  enfin  employé  dans  sa  vieillesse  les 
mêmes  nombres  que  pendant  sa  jeunesse  et  pourquoi  ses  derniers  is 
discours  diffèrent-ils  des  premiers.  ^  De  oratione  «  Pro  Polystrato  « 
Lysiaca  [A.  Pohl].  i)  Des  charges  remplies  par  Polystrate;  2)  des  procès 
qui  lui  furent  intentés;  3)  de  l'époque  où  ce  discours  fut  prononcé,  vers 
410  ;  4)  de  la  forme  et  de  la  disposition  de  ce  discours  ;  on  ne  sait  pas  qui 
Ta  composé.  Adrien  Krebs.  20 

Goettingische  gelehrte  Anzeigen.  5-12  jr.  Poetae  latini  aevi  Carolini 
(Monum.  Germ.).  Rec.  Duemmler.  Annonce.  ^^  26  jr.  A.  de  Ceuleneer, 
Essai  sur  la  vie  et  le  règne  de  Septime  Sévère  (Mém.  couronné  par  l'Acad.  de 
Belgique)  [0.  Hirschfeld].  Pas  de  résultats  neufs  et  féconds;  travail  con- 
sciencieux néanmoins  et  solide.  HT!  16  fév.  E.  v.  Wietersheim,  Geschichte  25 
der  Voelkerwanderung.  T.  1.2^  éd.  remaniée  par  F.  Dahn  [Kaufmann].  Des 
améliorations  sans  doute;  mais  comme  autrefois  le  livre  a  le  défaut  d'être 
un  mélange  de  recherches  et  d'exposition.  ^[^  23  fév .  Uoe^a^  Beitraege  zur 
Erklaerung  u.  Kritik  des  Isaios  [Blass].  Idées  fausses  sur  la  grammaire  et 
sur  la  constitution  du  texte.  2  conj.  estimables.  TfT[  16  mars.  Bunbury,  so 
A  history  of  ancient  geography  [Partsch].  On  a  affaire  le  plus  souvent  à  un 
guide  sûr.  ^[Tf  6  avr.  ^AYGE,]Introduction  to  the  Science  ofLanguage.  2  Vols. 
[Fick].  A  recommander  aux  élèves  et  aux  maîtres,  bien  qu'il  contienne 
mainte  erreur  de  détail.  ^^  13-20  avr.  Aristophanis  Thesmophoriazusae. 
Ed.  Blaydes  [A.  V.  Velsen].  Base  du  texte  mauvaise,  apparat  critique  35 
insuffisant;  abus  des  conj.  En  général  paraît  fait  trop  vite.  Néanmoins  de 
bonnes  corrections  de  B.  ou  d'autres  utiles  pour  la  critique  du  texte.  %^ 
4-18  mai.  Kaufmann,  Deutsche  Geschichte  bis  auf  Karl den  Gr.T.  l.[Meitzen]. 
Art.  étendu  <v.  Deutsche  Lit.).  T  Zotenberg,  La  chronique  de  Jean  évêque 
de  Nikiou  (Journ.  Asiatique)  [Noeldeke].  Beaucoup  de  prudence  et  de  soin.  40 
1[  Schreiber,  Die  antiken  Bildiverke  der  Villa  Ludovisi  [MichaelisJ.'Eloges  et 
observations  du  critique.  1]^  15-25  mai.  Krichenbauer,  Théogonie  u.  Astro- 
nomie  [Roscher].  En  dépit  de  la  médaille  d'or  dont  l'ouvrage  a  été  l'objet, 
le  critique  le  renvoie  'in  die  Papiermûhle'.  —  Schreiber,  Apollon  Pythok- 
tonos  (2  pi.  de  photogravure).  Modèle  de  monographie  mythologique.  1[^  45 
1  jn.  Philippi,  Zur  Reconstruction  der  Weltkarte  des  AgiHppa  [Hansen]. 
A  vu  juste  dans  les  points  principaux;  mais  il  faudra  de  nouvelles  recher- 
ches. T[^  22-29  jn.  Keller,  Epilegomena  zu  Iloraz  [Haeussner].  Répertoire 
critique  d'une  richesse  extraordinaire  et  base  solide  d'interprétation  sur 
laquelle  devront  reposerles  éd.  classiques.  Art.  étendu.  ^  Devaux,  Études  50 
politiques  sur  les  principaux  événements  de  l'histoire  romaine  [Plew].  En 
général,  ce  qui  est  bon  n'est  pas  neuf  et  réciproquement.  ^^  27  jl.  0.  v. 
Gebiiardt  et  Harnack,  Evangeliorum  cod.   graecus  purpureus  Rossanensis 


28  1881.   —  ALLEMAGNE. 

[Zuckcr].  Important  pour  la  paléographie  à  cause  de  l'époque  que  les 
miniatures  du  ms.  permettent  de  déterminer  avec  certitude.  %^  10-17 
août.  NOHLE,  Die  Staatslehre  Platos  in  ihrer  geschichtUchen  Entwickelung 
[Alberti].  Fait  avec  soin.  Art.  étendu,  •jf^  31  août.  Heisterbergk,  Ueber  den 
5  Namen  Italien  [Deecke].  Réfute  les  étymologies  proposées  jusqu'ici,  mais 
non  celles  de  Nissen.  —  Poehlmann,  Die  Anfaenge  Roms.  Bien  des  points 
contestables.  ^^  7  sept.  Sophocles  Ed.  by.  Campbell.  T.  2  :  Ajax,  Electre, 
Trachiniennes,  Philoctète  [Wecklein].  Contestable  au  point  de  vue  de  la 
critique  et  de  l'explication  grammaticale,  néanmoins  commentaire  méri- 

10  toire.  ^^  14  sept.  Baumstark,  Ausfùhrliche  Erlaeuterung  des  besonderen 
voelkerschaftlichen  Theiles  der  Germania  [Schweizer-Sidler].  N'est  pas  à  négli- 
ger. Observations  du  critique  sur  de  nombreux  points.  %^  21-28  sept. 
Arisfophanis  comoediœ.  Rec.  Blaydes.  T.  2.  Lysistrata  [A.  v.  Bamberg].  Des 
qualités  certainement,  mais  est  loin  de  répondre  aux  moindres  exigences 

15  de  la  philologie  <cf.  supra).  ^^  5  oct.  Floigl,  Ctjrus  u.  Herodot  nach  den 
neugefundenen  Keilînschriften  [Oppert].  Manqué.  ^  Veteris  Testamenti 
Graeci  codd.  Vaticanus  et  Sinaiticus.  Collation  de  Nestlé  [HoUenberg]. 
Soigné.  ^  12  oct.  Gustav  Meyer,  Griechische  Grammatik  [Léo  Meyer].  Peu 
de  nouveautés  dans  cet  ouvrage,  où  la  phonétique  domine  et  où  est 

20  réuni  avec  abondance  ce  qui  paraît  clair  en  qq.  sorte  et  intelligible,  f*! 
26  oct.  Graux,  De  Plutarchi  cod.  Matritensi  [Heylbut].  <v.  pi.  h.  Deutsche 
Lit.).  Découverte  fort  importante.  ^^  9-16  oct.  Morphoîogische  Untersu- 
chungen.  T.  3,  par  Brugman  [Fick].  Art.  dirigé  contre  les  «  jeunes  gram- 
mairiens. »  B.  sacrifie  trop  aux  théories  linguistiques  de  l'Inde  ancienne 

25  et  au  principe  de  l'analogie.  ^  Soltau,  Ueber  Entstehitng  ii,  Zusamtnens- 
tehung  der  altroemischen  Volksversammlungen  [Doehle].  Méritoire,  bien  que  la 
forme  laisse  à  désirer.  %%  23  nov.  E.  Curtius  et  Kaupert,  Karten  v.  Attika 
Fasc.  1.  [Sauppe].  Très  bon;  à  recommander  aux  philologues.  ^[^  30  nov. 
Meltzer,  Geschichte  der  Karthager,  T.  1  [Niese].  Travail  solide,  quoique 

30  non  entièrement  réussi.  %^  21  déc.  xMettauer,  De  Platonis  scholiorum  fon- 
<i6?is  [Sauppe].  Très  soigné,  mais  repose  sur  une  idée  fausse.  1^28  déc. 
Erdmann,  De  Pseudolysiae  epitaphii  codd.  et  P.  Oratio  funebris  (édition)  [id.]. 
Beaucoup  de  soin  et  de  bonheur.  Observations  critiques. 

Henri  Lebègue. 

35  Hermès.  T.  15,  4°  livr.  Notes  sur  la  Médée  d'Euripide  [U.  v.  Wilamowitz- 
Moellendorff].  1)  Par  la  scène  dei'enlrevue  entre  Médée  et  Egée,  Euripide  a 
voulu  flatter  les  Athéniens  et  rendre  hommage  à  une  légende  populaire  à 
Athènes.  Cette  légende  était  surtout  connue  par  un  drame  d'Euripide, 
l'Egée,  composé  avant  432  et  formant  trilogie  avec  un  Thésée  et  un 

40  Hippolyte  d'une  rédaction  antérieure  à  celui  que  nous  possédons.  Quanta 
ridée  de  faire  de  Médée  la  meurtrière  de  ses  enfants,  c'est  bien  une  inven- 
tion d'Euripide.  La  Médée  est  une  des  tragédies  dont  le  texte  nous  est  par- 
venu dans  le  meilleur  état.  2)  Commentaire  du  monologue  de  Médée,  v.  1019 
sqq.  Tout  s'explique  sans  aucun  changement,  sauf  les  v.  1062-1063,  qui 

4i  sont  une  répétition  de  1240-1241  et  qu'il  faut  supprimer.  De  même  la  scène 
de  réconciliation  entre  Médée  et  Jason  peut  très  bien  se  comprendre 
sans  aucune  transposition.  3)  Commentaire  du  chœur  en  l'honneur 
d'Athènes.  4)  Le  chœur  v.  1231-1292  a  été  défiguré  par  les  critiques 
modernes,  qui  ont  voulu  le  plier  à  leurs  théories  métriques.   Il  suffit 

50  de  rejeter  le  v.  1272,  qui  est  une  interpolation,  et  de  le  diviser  d'une 
manière  rationnelle.  5)  Remarques  sur  le  prologue  et  les  scènes  qui  le 
suivent.  6)  Commentaire  et  corrections  à  divers  passages.  7)  Explication 
du  passage  du  prologue  y.xTtùAv.  tw^s  -y^v  Kopôîxv  etc.l  Note  provisoire 


1 


HERMES.  29 

sur  Theognis  [H.  Jordan].  Un  nouvel  examen  du  ms.  de  Paris  a  prouvé  à 
l'auteur  l'injustice  des  attaques  dont  la  collation  de  Bekker  a  été  l'objet 
de  la  part  de  Pressel,  van  der  Mey  et  Herwerden.  Toutes  les  lectures,  à  qq. 
légères  erreurs  près  de  B.,  se  trouvent  confirmées.  T[  Remarques  complé- 
mentaires sur  la  lettre  de  Gornélie  mère  des  Gracques  [H.  Jordan].  La  cor-  5 
rection  de  Haupt  :'nonpudebit  te'doit  être  adoptée.  Suit  une  disserta- 
tion sur  les  'dei  parentum'  ou  'dei  parentes'  et  le  'deus  parens'  :  ce  sont 
les  dieux  des  ancêtres,  complètement  distincts  des  dieux  mânes  et  étroi- 
tement liés  au  génie  du  chef  de  la  famille.  A  ce  propos  l'auteur  examine 
au  point  de  vue  linguistique  l'inscr.  G.  I.  L.,  6,9659  et  en  compare  le  10 
style  à  celle  de  Sosus  (Bull.  com.  1880,  n.  275).  ^  Quaestiones  orthogra- 
phicae  latinae  [H.  Jordan].  l»De  même  qu'on  est  enfin  convenu  d'écrire 
'  Sallûstius  '  avec  deux  11,  de  même  il  faut  se  rendre  à  l'évidence  des  inscr. 
de  la  meilleure  époque  qui  prescrivent  d'écrire  'PauUus'.  Quant  au  c  de 
'Quinctius'  et  de  'Quinctillus'  il  ne  s'impose  pas  d'une  façon  aussi  15 
constante  et  tout  prouve  qu'il  a  été  de  bonne  heure  rejeté  ou  assimilé  au 
t;  du  reste  à  côté  de  Quinctius  et  Quinclilius  on  rencontre  constamment 
la  forme  Quintilis.  2°  Sur  l'orthographe 'dilectus  delectus';  3°  'Thensa'; 
vient  sans  doute  du  grec,  mais  son  origine  reste  encore  incertaine 
'Ihus' vient  peut-être  aussi  du  grec,  mais  l'emprunt  est  très  ancien,  il  a  20 
donné  des  dérivés  en  latin  et  l'aspiration  a  disparu  de  la  prononciation 
en  tous  temps,  de  l'écriture  dans  les  temps  anciens  ;  l'h  n'a  été  réintro- 
duit qu'après  Gicéron.  ^  Gontributions  à  l'histoire  des  ouvrages  de  Pla- 
ton et  d'Aristote  [E.  Zeller].  1<»  Le  Griton  a  servi  de  modèle  à  TEudème 
d'Aristote;  le  songe  d'Eudème,  auquel  un  jeune  homme  apparait  pendant  25 
une  maladie,  lui  promettant  qu'il  guérira  et  reviendra  au  bout  de  5  ans 
dans  sa  patrie,  est  imité  du  songe  de  Socrate  dans  sa  prison.  D'un  côté 
comme  de  l'autre  cette  patrie,  c'est  le  séjour  des  âmes  dans  l'autre  vie. 
2<'  Quoi  qu'en  pense  Freudenthal  (Hellenist.Stud.,  3,  316),  jamais  Proclus 
n'a  douté  de  l'authenticité  de  la  République  de  Platon.  Tout  ce  qu'on  30 
peut  admettre  à  la  rigueur,  c'est  que,  d'après  Olympiodore,  [n^oif^ôu.vtx 
TXîHXàT.  cpix.,  c.  26),  il  refusait  à  la  Rép.,  aux  Lois  et  aux  Lettres  le  titre 
de  Dialogues,  qu'il  les  excluait  du  nombre  des  dialogues  proprement  dits  : 
encore  n'est-il  pas  bien  certain  qu'Olympiodore  n'ait  point  commis  ici 
une  inexactitude  ou  une  méprise.  3*»  La  Politique  d'Aristote  était  connue  35 
d'Eudème  et  a  été  utilisée  par  lui.  ^  Rapports  du  livre  X  de  l'Iliade  avec 
l'Odyssée  [A.  Gemoll].  Relève  les  similitudes  de -style  et  de  pensées  qui 
existent  entre  les  deux  poëmes.  Gonclusion  :  c'est  la  Dolonie  qui  est  dans 
un  rapport  d'indépendance  vis-à-vis  de  l'Odyssée,  et  l'auteur  de  la  Dolo- 
nie a  forcément  connu  l'Odyssée' dans  son  état  et  son  contexte  actuel.  40 
TIQuaestiones  Tullianae[G.  A.  Lehmann].  De  Domo§  118,  lire;  ut  nondum 
<magnam>  consecutus  sit  ;  ibid.  lire  :  adulesccnte  <illo  scientiorem) 
quemquam;  id.,  §  143,  lire  :  hanc  meam  domum;  De  aruspicum  res- 
ponsis  §  20,  lire  :  qui  est  <nisi  esl>  ex  gigantibus  illis...  tam  impius...; 
id.,  §54.  lire  :  et  dominatus  regnum  ;  Pro  Gaccina,  §  23,  lire  :  nam  4& 
eas  ipsas  res  quas  improbissime  fecit  tcstimonia  sumpsit  en  supprimant 
in  entre  nam  et  eas;  id.,  §  24,  lire  :  qui  confitetur,  au  lieu  de  quid  ; 
id.,  §  52,  supprimer  le  point  d'interrogation  après  auctoritatibus;  id., 
§  55,  lire  :  ex  verbis  <ipsis>  ius  constituamus  ;  id.,  §  97,  lire  avec  le 
ms.  T  :  adimi  non  posse;  Pro  A.  Gluentio,  §  4G,  Supprimer  ven en 0  et  50 
remplacer  iam  par  nam;  id.  §  49  remplacer  illud  par  idem  ou  écrire 
<idem>  illud;  Pro  P.  Sulla,  §  49.  placer, soit  avant  soit  après  ad,  ou  bien 
amici  ou  bien  amicorum;  Pro  Sulla.  §  39,  lire  :  sed  iam  non  quaero 


30  1881.   —  ALLEMAGNE. 

(quid  purget  aut>  purgetne  Cassius  Sullam;  Or.  Phil.  XI,  §  26,  lire  : 
aciei  au  lieu  de  acio.  ^  Deux  inscriptions  raturées  [Joh.  Schmidt]. 
Selon  toute  apparence  l'inscr.  de  la  Casa  Simonetti,  G.I.  L.  6,  1194,  date  de 
l'an  421.  On  n'avait  pas  remarqué  jusqu'ici  que  le  côté  gauche  de  la  base 
5  contenait  primitivement  9  lignes  dont  la  disposition  est  encore  visible 
malgré  les  coups  de  ciseau  qui  les  ont  raturées.  Or  il  ne  nous  est  par- 
venu aucune  inscr.  datée  des  consuls  de  421,  Eustathius  et  Agricola.  11 
est  donc  vraisemblable  que  les  lignes  martelées  contenaient  la  date  de 
l'érection,  que  si  nous  n'avons  aucune  inscr.  datée  de  ces  deux  consuls, 

10  c'est  qu'ils  avaient  été  victimes  de  la  rage  des  délateurs  et  frappés  de 
r  «  erasio  nominum  ».  —  De  même  l'inscr.  publiée  par  Lanciani  (Bull, 
comun.  6,  251),  porte  la  trace  très  distincte  de  2  lignes  et  demie  raturées 
postérieurement.  L'inscr.  mentionne  Fla(vius)  Leontius  praef(ectus)  urbi 
llerum...  Cette  2"  préfecture  de  Leontius,  à  laquelle  on  assigne  l'an  355- 

15  356,  peut  très  bien  se  placer  en  359  sous  les  consuls  Eusebius  et  Hypa- 
tius.  Or  en  371  tous  deux  furent  accusés  de  haute  trahison  et  bannis.  Le 
jugement  fut  rapporté  peu  après.  Mais  dans  l'intervalle  la  peine  de  la 
«  damnatio  memoriae  »  avait  bien  pu  leur  être  appliquée.  La  «  damnatio 
memoriae  »  et  par  suite  l'  «  erasio  nominum  »  n'était  point  exclusivement 

20  bornée  au  cas  d'une  condamnation  à  mort,  mais  atteignait  tout  individu 
déclaré  traître  à  la  patrie  et  banni.  ^  La  lame  de  plomb  de  Balh  [K.  Zan- 
gemeister].  Nouvelle  tentative  de  déchiffrer  l'inscr.  trouvée  le  31  mars  1880 
dans  les  bains  romains  de  Bath.  Z.  lit:  q(ui)  mihi  ma(n)teliu(m)  in(v)o- 
lavit,  I  sic  liquat  <c>  com  aqua  ella...  ta  |  ni  q(ui)  eam  (sa)lvavit..  Vinna 

25  vel  [?]  I  Exsupereus,  (V)erianus,  Severianus,  |  Agustalis,  Comitianus,  Ca- 
tusminianus,  |  Germanill(a),  lovina.  Nous  avons  affaire  à  une  «  defixio»; 
l'inscr.  peut  dater  du  2«  siècle.  ^Citania,  suite  des  antiquités  du  Portu- 
gal [E.  Hiibner].  Nouvelles  conjectures  sur  l'origine  du  nom  ;  rectifica- 
tion à  la  descr.  des  huttes  trouvées  dans  les  ruines;  énumération  et 

30  explication  des  inscr.  trouvées  depuis  le  précédent  art.;  coup  d'œil  sur 
les  découvertes  faites  récemment  dans  les  autres  contrées  celtiques.  1 
Heraclitea  [K.  J.Neumann].  Publication  de  quatre  y,^r,aiLo\  twv  'exuvix.wv  ô-wv 
qui  se  trouvaient  dans  le  ms.  de  Justin  de  Strasbourg  et  dont  N.  a 
retrouvé  une  copie  à  la  Bibl.   de  l'Univers,  de  Tubingue.  ^  Mélanges. 

35  L'inscr.  d'Erythrae  [W.  Dittenberger].  1.  13-15  lire  :  è7riacXr.6£'[vTe;  x?^<]  |  {^«wv 

auva'YW'Y^;  xal  à7:ooT[oÀ-^;  toï;  T^epl  Asovjvopiov  pap^âpct;.  D'aprèS  Celte    restitution 

l'inscr.  serait  de  l'an  270  ou  un  peu  antérieure  ;  ainsi  se  trouverait  aussi  datée 

'  et  placée  à  la  même  époque  une  autre  inscr.  d'Erythrae  traitant  de  la 
vente  d'une  charge  de  prêtre  et  publiée  dans  Rev.  Arch.  30,107.  f  Sur 

40  Plutarque  [W.  Dittenberger].  Dans  Thésée,  c.  14  lire  -.eôuov  ^àp  'E/caXr.aiv  cl 

irépi^  ^Yjp.ot H  Sic  [Th.  Braune].  Bien  que  'sic'  s'emploie  toujours  au 

sens  modal,  on  trouve  dans  Plante  qqs  exemples  du  sens  locatif,  qui, 
d'après  la  forme,  était  normalement  le  sens  primitif  de  sic  :  mais  hic, 
illic,  istic  suffisant  à  toutes  les  nuances  du    sens  locatif,  sic  a  perdu  de 

4.5  bonne  heure  ce  sens,  pour  ne  garder  que  le  sens  modal.  %  Dans  Cicéron, 
De  Orat.  1,  §.  30  [W.  Meyer],  lire,  d'accord  avec  Cassiodore  et  en  suppri- 
mant coetus  :...  quam  posse  dicendo  tenere  liominum  mentes,  adlicere 
voluntates,  impellere  quo  velit...'  coetus  manque  aussi  dans  les  2  mss. 
d'Erlangen.  ^  Trois  gloses  d'Hesychius  [H.  Rohl].  Confirme  par  d'autres 

50  témoignages  les  trois  gloses  suivantes  :  Tpw^siv  t^t^upt^siv  ouvcuctâ^ïtv ;  wrri. 
ail)  i£pdu.aç- Twv  Upwv  èïTifjLsXoûasvc;.  ^  Le  ms.  de  Pollux  de  Florence  [E.  Maass]. 
Une  collation  du  ms.  de  Florence  a  prouvé  que  L  (Laurentianus)  appar- 
tient à  la  classe  du   Palatinus  ;  qu'il  n'en  dérive  pas  directement,  mais 


HERMES.  81 

provient  d'un  archétype  commun  et  plus  complet  ;  que  néanmoins  il 
concorde  souvent  soit  avec  A  ou  B,  soit  avec  A  et  B;  que  L  est  plus 
corrompu  que  les  mss.  utilisés  jusqu'ici  pour  la  constitution  du  texte  ; 
mais  qu'en  somme  il  permet  de  compléter  environ  30  passages,  où  ce 
qu'il  contient  en  plus  ne  peul-èlre  attribué  à  des  additions  arbitraires  s 
des  copistes.  ^  Adsertor  libertaiis  [H.  Schiller].  Prouve  contre  Mommsen 
que  «  adsertor  liberlatis  »  s'applique  très  bien  et  même  le  plus  souvent  à 
celui  qui  a  remplacé  un  mauvais  souverain  par  un  meilleur  et  non 
exclusivement  à  celui  qui  a  renversé  la  monarchie  ;  c'est  le  cas  par 
exemple  pour  Vindex  lors  du  renversement  de  Néron.  %  Plutarchea  [H.  lo 
Nohl].  Dans  Plutarque,  Galba,  c.  18,  rétablir,  après  ToaoùTov,  ou  bien  ô'a&v 
ûff£ox,£To,  ou  bien  oaov  ot  Yi-^eaovs;  u7réax.ovTo;  id.  C.  22,  lire  :  é  ^è  ttîç  (au  iieu  de 

ri;)  |XÊv   £jji.7rpooÔîv  x|i.£pa;...;  id.,  C.  26,  aU   lieU   de   KsXctou  ^è  îcal  Aàxwvo;,  lire  : 

'i/csXou  ^£  xal  Aaxwvoç;  id.,  C.  4,  lire,  saus  rien  changer  à  la  leçon  des  mss.  : 
Toj  arpaTtcoraoù  Toc-^fAXTo;  in7£[Aova.  ^  Une  découverte  astronomique  [B.].  Dans  is 
Germanicus,  Aratea.  v.  567  lire: 'etgeminus  (ou  gelidus)  capricornus'. 
On  évite  ainsi  de  faire  parcourir  au  Soleil  à  travers  les  signes  du  zodiaque 
une  route  en  complet  désaccord  avec  les  données  de  l'astronomie.  ^  Dies 
ater  [0.  Gruppe].  Ne  signifie  pas  autre  chose  que  le  1^'jour  après  le 
commencement  de  la  semaine,  -atr-  se  retrouve  en  effet  accolé  aux  noms  20 
de  nombre  désignant  entre  autres  les  jours  qui  suivent  Icb  ides,  quinqua- 
trus,  sexatrus,  septimatrus. 

^^T.  16,  r"  Livr.  La  légende  de  Rémus  [Th.  Mommsen].  Rémus  n'ap- 
partient pas  à  la  légende  primitive  de  la  fondation  de  Rome;  toutefois 
son  introduction  dans  cette  légende  est  antérieure  à  la  guerre  des  Sam-  25 
nites.  La  généalogie  des  deux  jumeaux,  telle  qu'elle  résulte  des  récits  de 
Callias,  peut  se  résumer  ainsi  :  Latinus,  aborigène,  successeur  d'Enée  et 
fils  de  Télémaque  et  de  Circé,  épouse  Rhoma,  fille  de  cette  Rhoma  qui 
avait  poussé  les  Troyens,  au  moment  où  ils  débarquèrent  en  Italie,  à 
incendier  leurs  vaisseaux.  De  cette  union  naquirent  Rhomus  etRomuIus,  80 
les  fondateurs  de  Rome,  et  Télégonos,  le  fondateur  de  ïusculum.  A  quoi 
Rhomus  ou  Rémus  a-t-il  dû  son  introduction  dans  la  légende?  Sans  doute 
au  besoin  qu'on  éprouva,  après  la  chute  des  rois,  de  trouver  un  précédent 
à  rinstitution  d'une  magistrature  suprême  dont  l'autorité  était  partagée 
entre  deux  consuls.  Quant  à  la  mort  prématurée  de  Rémus,  elle  s'explique  as 
par  la  nécessité  de  faire  place  à  Titus  Tatius,  du  jour  où  a  lieu  l'union 
des  Romains  et  des  Sabins.  Mais,  comme  il  fallait  conserver  l'opposition 
entre  la  monarchie  avec  un  seul  chef  suprême  et  la  rép.  avec  ses  deux 
consuls,  Tatius  lui-même  ne  tarda  pas  à  disparaître.  Le  même  fait  s'est, 
du  reste,  produit  dans  la  légende  d'Albe.  Dans  la  rédaction  primitive,  40 
Numilor,  l'ainé  des  fils  de  Procas,  est  renversé  par  son  frèro  Amulius; 
d'après  des  rédactions  postérieures,  ils  se  partagent  d'un  commun  accord 
le  gouvernement  du  royaume  et  l'administration  des  biens  de  leur  père. 
T  Un  deuxième  fragment  de  la  Loi  Rubria  de  l'an  705  de  Rome  [Th. 
Mommsen].  L'objet  du  fragm.  trouvé  à  Este  en  juin  1880  est  le  même  que  45 
celui  du  fragm.  déjà  connu.  C'est  un  décret  du  peuple  déterminant  les 
conséquences  qui  résultent  pour  les  localités  transpadanes  du  droit  de 
cité  que  leur  accorda  César  en  705.  La  4"  table  de  la  Loi  Rubria,  trouvée  à 
Veleia  dans  la  Cispadane,  réglait  les  juridictions  de  la  Cisalpine  telles 
qu'elles  résultaient  précisément  de  cette  extension  du  droit  de  cité  à  la  50 
Transpadane;  il  est  donc  tout  naturel  que  le  même  décret  ait  été  publié  à 
Atesle  (Este).  Il  n'y  a  en  effet  aucune  raison  de  supposer  que  plusieurs 
décrets  successifs  aient  été  rendus  pour  régler  la  même  matière.  Du  reste, 


32  1881.  —  ALLEMAGNE. 

si  les  deux  fragm.  présentent  çà  et  là  qqs.  différences  dans  l'orthographe 
et  dans  les  formules,  ce  sont  de  simples  nuances,  qui  n'empêchent  point 
de  les  considérer  comme  deux  parties  d'un  même  tout.  La  Loi  Rubria  fut 
promulguée  non  pour  conférer  le  droit  de  cité  romaine,  mais  pour  régler 
5  les  conséquences  de  la  collation  de  ce  droit  ;  la  loi  en  vertu  de  laquelle  le 
droit  lui-même  fut  accordé  est  la  loi  Roscia  du  11   mars  de  la  même 
année.   Conséquences  pour  l'organisation  juridique  de  la  Cisalpine,  le 
droit  d'évocation  à  Rome,  l'époque  à  laquelle  la  Cisalpine  cessa  de  comp- 
ter comme  province,  et  la  compétence  des  autorités  locales.  %  Note  addi- 
10  lionnelle  au  T.  15,  p.  366.  [F.  Blass.].  L'identification  proposée  par  Bergk 
(Rhein.  Mus.  1881),  pour  le  l^'^des  fragm.  de  papyrus  du  musée  égyptien 
de  Berlin,  est  inattaquable.  Pour  le   2^,   son  hypothèse  n'est  pas  plus 
admissible  que  la  solution  présentée  primitivement  par  Blass.  Les  deux 
feuillets  font  partie  d'une  même  feuille:  la  portion  polie  du  2°  fragment 
15  forme  le  début  et  la  portion   polie  du  1"  lui  fait  suite;  preuves  à  l'appui. 
Remarques  et  corrections  de  détail.  ^  Quaestiones  orthographicae  lati- 
nae  [H.  Jordan].  4'^  Sur  'quotannis'  et  'quotidie',  leur  formation,   leur 
orthographe;  la  forme  quotannis  n'est  ni  fautive,  ni  vulgaire,  elle  est  au 
contraire  très  répandue  et  se  trouve  sur  les  inscr.  les  plus  soignées  et 
20  dans  les  meilleurs  textes.*  Quotidie'  vient  du  locatif  de  'quot' et  de 
l'ablatif  de  'dies'  et  est  formé  comme  pridie,  meridies.  Quant  aux  formes 
'  cotidie,  cottidie'  etc..  qui  dominent  dans  les  inscr.  et  les  mss.  elles  ont 
suivi  l'analogie  des  conjonctions  *quom',   confondue  de  bonne  heure 
avec  la  préposition  'cum',  et  'quor'  devenue  'cur';  le  redoublement  du 
25 1,  dans  'cottidie,  cottidianus',  etc..  n'a  rien  de  commun  avec  le  même 
phénomène  dans  'littera,  Juppiter,  quattuor',  car  l'o  des  composés  de 
'quot'  est  bref.  5°  Classis  ne  peut  venir  dexXr.atç,  même  par  un  prétendu 
intermédiaire  dorien  xXàaiç,  qui,  du  reste,  est  une  pure  hypothèse  et  n'est 
attesté  par  aucun  monument  :  du  reste,  en  admettant  même  cette  origine, 
30  on   n'expliquerait  point  le  redoublement  de  l's   ni  le   changement  de 
sens;  il  faut  le  rattacher  à  xXr.^ov  dans  la  glose  d'Hesychius  xX^^&v  awfov. 
^  La  dispuie  des  Dieux  au  sujet  d'Athènê  [C.  Robert]  1).  Nouvelle  expli- 
cation de  la  scène  représentée  sur  THydria  de  Saint-Pétersbourg.  La  scène 
ne  représente  pas  l'instant  où  Poséidon  et  Athènè  frappent  la  terre  pour 
35  en  faire  sortir  l'objet  qui  doit  décider  de  la  lutte,  mais  le  moment  qui  suit 
cette  action  et  qui  précède  le  jugement.  Athènè  est  d'un  coté  avec  son 
olivier  ;  Poséidon  vient  de  mettre  pied  à  terre  et  c'est  pour  cela  qu'il  tient 
son  cheval  par  la  bride;  il  a  à  ses  pieds  la  source  salée  de  l'Acropole, 
qu'il  vient  de  faire  jaillir  :  cette  source  est  indiquée  par  deux  dauphins.  Si 
40  son  trident  est  encore  tourné  vers  la  terre,  c'est  que  dans  son  dépit  il 
veut  déraciner  Tolivier.  C'est  pour  s'opposer  à  cet  acte  de  violence, 
,que  le  serpent  d'Érichthonios,  qui  vient  de  s'enrouler  autour  de  l'oli- 
vier, darde  sa  tête  vers  lui,  que  Dionysos  interpose  son  Ihyrse  ;  et  c'est 
pour  venger  cet  affront  fait  à  son  arbre  qu'Athènè  brandit  sa  lance  contre 
45  le  dieu  et  s'apprête  à  fondre  sur  lui.  Derrière  Poséidon  est  Amphitrite,  en 
fuite.  Le  personnage  royal  qui  est  auprès  de  la  source  est  Cécrops  ;  la 
jeune  fille  à  côté  de  Dionysos  est  Pandrosos,  la  nymphe  du  Pandroseion; 
enfin  le  petit  temple  est  rErechtheion.  La  même  scène,  avec  qqs.  légères 
divergences,  se  retrouve  sur  qqs.  monnaies.  2).  Discussion  des  documents 
50  littéraires  concernant  la  légende.  Dans  la  forme  primitive  de  la  légende, 
la  source  et  l'olivier  sont  non  pas  des  dons  offerts  par  les  deux  divinités 
à  l'Atlique,  car  alors  la  source  de  Poséidon  serait  un  triste  cadeau,  mais 
des  signes  destinés  à  marquer  leur  puissance  ;  et  l'assemblée  des  Dieux 


HERMES.  33 

se  décide  en  faveur  d'Alhènè  non  en  raison  de  l'utilité  de  son  olivier, 
mais  parce  que  c'est  elle  qui  a  fait  pousser  le  premier  olivier  et  surtout 
parce  qu'elle  peut  produire  un  témoin  de  son  action,  Cécrops,  tandis  que 
personne  n'a  vu  Poséidon  lorsqu'il  a  fait  jaillir  sa  source.  Quant  au  juge- 
ment qui  termine  la  dispute,  il  est  rendu  par  les  dieux  dans  une  forme  de  s 
la  légende  attestée  par  un  vers  de  Cratinus,  par  de  simples  mortels  dans 
une  autre,  qui  n'a  pour  elle  l'appui  d'aucun  auteur  aussi  vieux,  mais  qui 
néanmoins  pourrait  bien  être  aussi  ancienne  que  la  1%  sinon  plus.  Mais 
dans  toutes  les  formes  de  la  légende  il  existait  une  lacune;  aucune  ne 
parle  de  l'instant  où  la  dispute  éclate  et  où  Poséidon  et  Athènè  se  trou-  lo 
vent  en  présence,  prêts  à  en  venir  aux  mains;  c'est  précisément  ce 
moment  de  l'action  que  représente  le  vase  de  St-Pétersbourg;  non  seule- 
ment donc  il  s'accorde  avec  les  témoignages  écrits,  mais  il  les  complète. 
3)  Le  fronton  occidental  du  Parthénon  contenait  une  représentation  de 
la  dispute  de  Poséidon  et  d'Athènè,  qui  est  incontestablement  l'original  i5 
de  la  scène  représentée  sur  le  vase  de  St-Pétersbourg.  T[  Contributions  à 
l'explication  et  à  la  critique  de  Lysias  [E.  Stutzer].  l»  Rétablit  l'ordre 
matériel  dans  lequel  se  sont  déroulées  les  diverses  phases  du  procès  qui 
fait  l'objet  du  discours  9.  Propose  une  longue  série  de  corrections  pour 
chacun  des  paragraphes  de  ce  discours.  Défend,  en  s'appuyant  sur  les  20 
observations  faites  au  cours  de  cet  examen,  l'authenticité  du  discours  9 
contre  Herrmann,  et  maintient  que  nous  avons  atTaire  à  un  résumé  fait 
par  un  rhéteur,  qui  le  tenait  pour  authentique.  2°  Nombreuses  remarques 
et  corrections  de  détail  à  chacun  des  paragraphes  du  discours  4.  3"  Même 
travail  pour  le  discours  27  ;  il  en  résulte  que  les  trois  passages  où  Thaï-  25 
heim  voit  des  interpolations  n'en  contiennent  pas.  *|[  Sur  Avienus  [A. 
Breysig].  Corrections  à  30  passages.  ^  Sur  les  sources  de  Végêce 
[M.  Schanz].  Détermine  les  emprunts  faits  par  Végèce  àPaternus;  montre 
entre  autres  que  c'est  chez  Paternus  que  Végèce  a  puisé  ce  qu'il  dit  des 
Constitutions  d'Auguste,  de  Trajan  et  d'Hadrien,  des  caisses  d'épargne  30 
des  soldats,  de  l'antiqua  legionis  ordinatio.  Il  resterait  à  voir  si  on  ne 
peut  pas  encore  retrouver  ainsi  d'autres  fragments  d'auteurs  militaires, 
à  rétablir  ceux  de  Paternus  dans  leur  pureté  et  à  les  classer.  %  Mélanges. 
Adsertor  libertatis  [Th.  Mommsen].  Maintient  sa  1"  opinion  sur  la  valeur 
de  ce  terme,  qui  s'applique  uniquement  à  celui  qui  a  renversé  la  monar-  35 
chie,  et  réfute  les  arguments  apportés  à  l'appui  de  l'opinion  contraire  par 
H,  Schiller  dans  Hermès  (v.  pi.  haut).  1[  Dans  Isocrate,  Lettre  2  §  16 [G. 
Jacob]  lire  :  TaOïviv  eùXo-Ycûvra;.  %  Une  faute  de  Tite  Live  [Joh.  Schmidt]. 
L'ambassade  envoyée  à  Rome  parles  habitants  de  Coronée,  après  la  prise 
de  leur  ville  par  Licinius,  ne  put  arriver  à  Rome  qu'en  170;  les  mots  40 
'priore  anno'de  Tite  Live  43,  4  sont  donc  une  addition  inexacte  qu'il  a 
faite  de  sa  propre  autorité  et  les  ambassadeurs  de  Coronée  mentionnés 
dans  ce  passage  sont  les  mêmes  que  ceux  auxquels  fait  allusion  le  2» 
sénatus-consulte  de  l'an  170  concernant  les  Thisbéens.  Tf  Note  complé- 
mentaire au  t.  13,  607  [K.  J.  Ncumann].  L'original  de  la  pensée  exprimée  45 
dans  le  3"  fragm.  d'Heraclite  se  trouve  dans  Aristot.  Rhét.  23,  p.  1400  b; 
et  cette  pensée  a  été  souvent  attribuée  à  Xénopbane. 

11  2«  livr.  Remarques  critiques  sur  des  inscriptions  grecques  [W.  Dil- 
tenberger].  1°  Parmi  les  inscr.  publiées  par  0.  Riemann  (Bull.  hell.  1,  81), 
4  portant  la  mention  'ex  insula  eetarûpa'  ou  autre  semblable  sont  origi-  50 
naires  de  l'île  de  Théra  ;  suivent  qq.  corrections  à  d'autres  inscr.  du  même 
recueil.  2"  L'inscr.  publ.  par  Kumanudis  ('A6nvxîov,7, 207,  n.  2)  est  originaire 
de  Chalkédon  et  non  d'Erythrée  ;  dissertation  juridique  sur  les  droits  et 

R.  DE  PHiLOL.  :  Avril  1882.  —  Bévue  des  Revues  de  1881.  VI.  —  3 


34  1881.  —  ALLEMAGNE. 

devoirs  de  l'acheteur  d'une  charge  de  prêtre.  3°  L'inscr.  d'Orchomène 
(Le  Bas-Foucart  353)  a  été  datée  par  Foucart  de  l'an  199;  or,  on  peut 
prouver  qu'Orchomène  avait  déjà  lait  une  1®  fois  partie  de  la  ligue 
achéenne  vers  233;  l'inscr.  se  rapporterait  donc  plutôt  à  cette  époque, 
û  Corrections  pour  les  1.  11-13  et  le  paragraphe  final;  correction  au  texte 
des  inscr.  suivantes.  4°  Kumanudis  'Aôrv.  8,  528,  n.  1  reproduite.  Mitlhlgn. 
d.  Inst.  in  Athen.  5,  85.  (Les  'ETroxfeï;  dont  il  serait  ici  question  formaient 
sans  doute  une  Trittye  de  la  Phylè  Aegeis.)  5°  Décret  p.  p.  Kumanudis 
'AÔTÎv.  5,  513.  6°  L'inscr.  d'Olbia  dans  Hermès,  13,  373.  (Le  statère  d'Olbia 

10  aurait  valu  soit  2,66  soit  2,44  drachmes  attiques.)  7°  Inscr.  agonistique  de 
Ghios,  G.  1.  G.  2214.  8°  Lettre  de  Philippe  de  Macédoine  aux  autorités  de 
Nisyros.  9°  G.  I.  Att.  1,  40,  1.  51.  lO»  Inscr.  d'Erythraep.  p.  Foucart  (Bull, 
hell.  3,  388).  (Les  troupes  ptolémaïques  dont  il  est  question  ne  peuvent 
être  que  celles  de  Ptolémée  Philadelphe.)  —  Décret  en  l'honneur  de  Gonon 

15  (Rev.  Arch.  13,  p.  3),  contrat  des  Erythréens  avec  Hermias,  Le  Bas-Wad- 
dington,  Asie,  1536*  1.  18-22.  (L'auteur  de  la  lettre  d'un  roi  Anliochus 
aux  autorités  d'Erythrae,  p.  p.  Gurtius,  Monatsb.  d.  kgl.  Akad.  1876,  p.  554, 
est  Antiochus  II  Theos  (269-247)  et  non  Antiochus  I  Soter.)  11°  Inscr. 
'Aôïiv.  5,  p.  30,  n.  18.  12°  Inscr.  p.  p.  Wescher  (Rev.  Arch.  1865,  p.  352). 

20  13°  Début  de  l'inscr.  d'Amorgos  (ap.  Ross.  Inscr.  ined.  8,  n.  126).  ^  Sur 
Proclus  et  Olympiodore  le  jeune  [J.  Freudenthal].  Maintient  contre  Zeller 
(v.  pi.  haut)  que  Proclus  a  réellement  mis  en  doute  l'authenticité  non  seu- 
lement de  l'Epinomiset  des  Lettres,  mais  encore  de  la  République  et  des 
Lois  de  Platon.  L'argumentation  de  Zeller  repose  sur  une  distinction  à 

2ô  établir  entre  les  termes  a\j-^-^çd^^aira.,  qui  aurait  désigné  les  écrits  de  Platon 
en  général,  et  ^làxo-yct,  qui  se  serait  appliqué  spécialement  aux  dialogues  : 
or  jamais  une  distinction  de  ce  genre  n'a  eu  cours  dans  l'antiquité.  Du 
reste  èxêàxxet  employé  seul  ne  peut  signifier  qu'une  chose  :  rejeter,  tenir 
pour  apocryphe.  L'affirmation  d'Olympiodore  est  en  opposition  avec  les 

30  paroles  même  de  Proclus.  Pour  concilier  cette  contradiction,  on  peut  ad- 
mettre que  la  Vie  de  Platon  et  les  Prolégomènes  sont  l'œuvre  non  d'Olym- 
piodore lui-môme  mais  de  disciples  qui  recueillirent  inexactement  son 
enseignement  oral.  Enfin  Proclus  lui-même,  dans  sa  longue  carrière,  a 
pu  plus  d'une  fois  se  contredire  à  son  insu,  souvent  aussi  changer  d'avis. 

35  Arguments  à  Tappui.  %  Ancienne  inscription  latine  de  Rome  [H.  Jordan]. 
L'inscr.  publ.  par  Dressel  (Annali  1880)  est  bien  en  latin  archaïque,  mais 
dans  l'écriture  et  dans  la  langue  elle  a  subi  l'influence  d'un  autre  dialecte. 
Analyse  grammaticale  et  linguistique.  L'inscr.  n'est  pas  métrique,  la  lan- 
gue se  rapproche  de  celle  des  lois  royales.  Essai  de  déterminer  l'usage 

40  auquel  le  vase  était  consacré  et  par  qui  il  l'avait  été.  Le  dialecte  est  le  latin 
archaïque  mélangé  d'ombrien  et  de  samnite  ;  l'écriture  est  rétrograde, 
l'alphabet  offre  de  grandes  analogies  avec  celui  de  l'inscr.  du  lac  Fucin, 
l'inscr.  est  au  plus  tard  du  5°  s.  •[[  Un  nouveau  fragment  mathématique 
de  Bobbio  [Ghr.  Belger].  Ms.  en  parchemin  de  Bobbio,  actuellement  à 

45  Milan,  contenant  les  Étymologies  d'Isidore.  Le  copiste  a  recueilli  son  par- 
chemin feuille  à  feuille  un  peu  partout;  il  a  lavé  celles  qui  étaient  assez 
résistantes;  il  a  simplement  écrit  par-dessus  l'écriture  primitive  ou  entre 
des  lignes,  quand  la  feuille  était  trop  mince  pour  supporter  un  lavage.  Les 
p.  113-114  contiennent  le  fragm.  en  question.  Angelo  Mai  et  A.  Peyron 

50  les  ont  déjà  déchiffrées  en  partie.  Belger  communique  le  résultat  d'une 
nouvelle  lecture,  après  avoir  expliqué  les  théorèmes  de  géométrie  que 
contient  le  fragm.,  en  prenant  pour  point  de  départ  ce  qu'Anthémius  dit 
des  miroirs  ardents.  Le  fragm.  faisait  partie  d'un  traité  de  physique;  l'au- 


n 


HERMES.  35 

leur  est  probablement  un  Byzantin  du  6®  siècle.  %  Interpolations  de  la 
Table  des  fastes  [J.  Weber].  Ajoute  aux  interpolations  déjà  signalées  par 
Mommsen  deux  autres  relatives  aux  années  349  et  353.  %  Le  décret  de 
l'assemblée  du  peuple  athénien  en  l'honneur  de  Zenon  [H.  Droysen].  Le 
décret  reproduit  par  Diogène  dans  la  Vie  de  Zenon  peut  être  authentique,   5 
à  l'exception  d'un  paragraphe  qui  excite  la  méfiance  au  point  de  vue  du 
contenu  ou  de  la  forme  ;  de  toute  façon,  le  texte,  tel  qu'on  le  possède,  a 
subi  des  retouches,  qui,  du  reste,  n'en  altèrent  point  le  fond.  Il  parait 
être  le  résultat  d'une  fusion  opérée  à  une  époque  qu'on  ne  peut  déterminer 
entre  deux  décrets  différents.  ^  Sur  l'armement  des  légionnaires  romains  lo 
[E.  Hùbner].  Il  semble  résulter  des  deux  monuments  funéraires  du  Musée 
de  Vérone  (C.  I.  L.,  5,  3774  et  3375)  qu'au  1"  et  au  2^  s.  tout  au  moins  les 
centurions  et  les  porte-aigles  de  la  onzième  légion  Claudia  portaient  la 
Morica  squamala'.  Les  cuissards  faisaient  sans  doute  partie  du  costume 
normal  d'un  centurion.  Enfin  on  peut  admettre  que  la  lorica  squamata,  la  i5 
segmentata  et  les  ocreae  étaient  parties  intégrantes  de  l'armement  régu- 
lier d'un  légionnaire.  ^  Sur  la  stichométrie  [M.  Schanz].  Le  cod.  Glarkia- 
nus  (ms.  de  Platon  de  la  Bodléienne  d'Oxford)  provient  d'un  ms.  dans 
lequel  les  stiques,  qui  comprenaient  35-34  lettres,  étaient  numérotés  par 
centaines  en  marge.  Le  même  mode  de  compter  se  retrouve  dans  un  autre '20 
ms.  de  Platon,  le  Venetus  185.  L'observation  exacte  de  cette  stichométrie 
partielle  (l'auteur  appelle  stichométrie  totale  celle  qui  indique  en  tête  ou 
à  la  fin  d'un  ouvrage  le  nombre  total  de  stiques  dont  il  se  compose)  peut 
servir  à  déceler  les  lacunes  ou  les  interpolations.  Ainsi,  en  s'appuyant 
sur  ce  principe,  on  peut  prouver  que,  dans  le  Cratyle  437  d,  les  mots  -cdh  2-> 
^è  ÊTTKDce^pwaeôx...  Ou  (xoi  ^om  (environ  10  lignes  d'impression)  sont  interpolés. 
^  Mélanges.  Sur  les  gloses  de  Papias  [M.  Gohn].  Signale  l'importance 
d'un  vol.  de  la  Bibl.- du  Séminaire  de  la  Doopsgezinden  à  Amsterdam  : 
c'est  l'exemplaire  des  gloses  de  Papias,  Venetiae  1496,  dont  s'est  servi 
ScaUger  et  sur  lequel  il  a  mentionné  de  nombreuses  remarques  et  correc-  3o 
tions  du  texte.  H  Poids  attiques  de  Pompéi  [Th.  Mommsen].  Dans  les  pre- 
miers temps  de  l'Empire,  les  habitants  de  Pompéi  se  servaient  à  la  fois 
des  poids  romains  et  des  poids  attiques  ;  il  resterait  à  voir  dans  quelle 
mesure  cette  fusion  des  deux  systèmes  a  été  ojî^érée  et  dans  quelles  limites 
s'étendit  l'usage  de  ce  système  romano-hellénique.  35 

TT[  3°  Livr.  Critères  linguistiques  pour  la  chronologie  des  Dialogues  de 
Platon  [W.  Dittenberger].  En  examinant  l'emploi  de  la  particule  (A-nv,  soit 
seule,  soit  accompagnée  d'autres  particules  y.cd  p.7iv,  àxxà  j^viv,  t(  (/.-«v;,  -^t  (at.v, 
àxxà-{XTÎv,  on  peut  classer  les  ouvrages  de  Platon  en  2  groupes  :  dans  le  1", 
qui  comprend  Criton,  Eutyphron,  Protagoras,  Charmide,  Lâchés,  Hippias,  40 
Euthydème,  Ménon,  Gorgias,  Cratyle,  Phédon,  p.Yiv  commence  seulement  à 
apparaître  dans  les  expressions  5cal  p.Yiv ,  àxxà-{i.7iv  et  n'apparaît  dans 
aucune  autre  liaison  ;  dans  le  2"  groupe,  [atov  devient  de  plus  en  plus  fré- 
quent dans  toutes  les  liaisons,  et  ce  second  groupe  peut  se  subdiviser 
lui-même  en  2  sections,  dont  l'une  comprend  le  Banquet,  Lysis,  Phèdre,  h 
République,  Théétète,  et  l'autre  Parménide,  Philèbe,  Sophiste,  Politique, 
les  Lois.  Examiné  à  ce  point  de  vue,  le  Parménide,  dont  on  a  déjà  d'autres 
raisons  de  révoquer  en  doute  l'authenticité,  paraît  très  suspect.  En  cher- 
chant un  point  de  comparaison  dans  les  ouvrages  contemporains  écrits 
en  prose  et  susceptibles  d'être  datés  d'une  manière  certaine,  on  trouve  50 
que  la  ligne  de  démarcation  tracée  entre  les  deux  groupes  >peut  être  rap- 
portée à  une  date  précise,  l'an  385  environ,  et  que  le  Banquet  est  l'ouvrage 
le  plus  ancien  du  2«  groupe.  De  plus,  l'examen  linguistique  prouve  qu'il 


36  1881.   —  ALLEMAGNE. 

y  a  eu  à  cette  époque  une  notable  interruption  dans  l'activité  littéraire  de 
Platon  ;  or,  c'est  précisément  le  moment  de  son  voyage  en  Sicile.  Il  sem- 
blerait même  que  c'est  de  la  Sicile  qu'il  rapporta  cette  prédilection  que 
l'on  constate  désormais  chez  lui  pour  àxxà-p.7iv  et  ri  (jnnv;  Ces  résultats  se 
5  contrôlent  du  reste  par  d'autres  particularités  du  même  ordre,  l'emploi 
de  wtjTîep  et  de  xaôàivep,  de  é'wc  et  de  p-éxpi»  de  IwdTrep  et  as^pii^sp,  du  pléonasme 
Tocxx-iciwç,  enfin  par  les  arguments  philosophiques,  esthétiques,  historiques 
et  autres  déjà  fournis  depuis  longtemps.  ^  Les  sacrifices  des  Hellènes  aux 
vents  [P.  Stengel].  Le  culte  des  vents  n'apparaît  en  Grèce  qu'après  les 

10  guerres  médiques.  C'est  en  voyant  les  Perses  faire  des  sacrifices  aux 
vents,  que  les  Grecs  se  hâtèrent  de  les  imiter  pour  se  les  rendre  favora- 
bles. C'est,  du  reste,  une  importation  phénicienne.  On  leur  offre,  en  effet, 
des  victimes  humaines,  et  c'est  des  Orientaux  que  les  Grecs  ont  pris  ce 
genre  de  sacrifice  ;  on  leur  offre  aussi  des  chevaux  et  des  ânes,  autre 

15  coutume  venue  de  la  Perse.  Ces  sacrifices  présentent  les  plus  grandes 
analogies  avec  ceux  qu'on  offre  aux  divinités  souterraines  et  aux  morts. 
%  Homerica  [H.  van  Herwerden].  Observations  et  corrections  à  une  cen- 
taine de  passages.  ^  Un  prétendu  fragment  d'Ennius  [E.  Maass].  C'est  à 
tOKt  que  le  nom  d'Ennius  parait  dans  le  4°  oracle  sibyllin  du  Cod.  Chisia- 

20  nus  lat.  H.  193,  fol.  267.  Dans  le  Valicanus  5H9,  fol.  201,  ce  même  oracle 
porte  :  *quam...  in  libro  punici  belli  et  Piso  in  annalibus  nominat'  ; 
faut-il  rétablir  :  Naevius  comme  le  porte  Lactance?  C'est  possible  :  en 
tout  cas,  Ennius  n'a  rien  à  voir  ici.  ^  Le  catalogue  des  commentateurs 
d'Aralus  de  la  Bibl.  du  Vatican  [E.  Maass].  L'auteur  a  retrouvé  ce  cata- 

25  logue  mis  au  jour  par  Petrus  Victorius,  qui  n'en  indiquait  point  la  pro- 
venance ;  il  en  a  découvert  un  autre  qu'il  publie  également.  Examen 
comparatif  des  deux  rédactions.  L'archétype  des  deux  catalogues  était 
simplement  l'index  d'un  ouvrage  sur  l'astronomie,  qui  ne  nous  est  point 
parvenu,  et  ne  portait  en  conséquence  aucun  titre.  Déplacé  ensuite,  il  fut 

30  successivement  reproduit  comme  appendice  à  divers  traités  d'astronomie. 
Les  deux  rédactions,  qui  nous  sont  parvenues  à  travers  diverses  copies, 
dont  les  seules  conservées  datent  du  14°  et  du  15°  s.,  ont  été  faites  à  une 
époque  où  l'ordre  alphabétique  n'avait  point  encore  été  introduit  dans 
l'archétype.  Le  titre  de  A  est  postérieur  à  l'introduction  de  l'ordre  alpha- 

?>5  bétique;  pour  B  le  titre  existait  déjà,  quand  on  y  ajouta  le  petit  catalogue 
des  xavcNo-^pâ(pot ;  le  choix  des  titres  est  de  date  récente  et  a  subi  l'influence 
de  considérations  basées  sur  le  contexte  dans  lequel  les  morceaux  ont 
élé  trouvés.  ^  Répétitions  de  vers  et  de  portions  de  vers  dans  Virgile 
[E.  Albrecht].  L'auteur  classe  ces  répétitions  sous  les  rubriques  suivantes  : 

M  i°  Tournures  qui  se  reproduisent  dans  le  récit  d'événements  identiques 
ou  semblables  et  qui  par  suite  entraînent  similitude  de  forme  ;  2°  vers 
que  V.  lui-même  a  empruntés  à  ses  propres  ouvrages  antérieurs  ;  3°  répé- 
titions faites  de  propos  délibéré  ;  4°  vers  de  l'Enéide  qui  conviennent 
moins  à  une  place  qu'à  l'autre  et  dont  par  suite  la  priorité  peut  être  assi- 

45  gnée  à  celui  qui  convient  le  mieux  au  passage  où  il  se  trouve,  sans  qu'il 
soit  licite ^pour  cela  de  les  considérer  comme  interpolés  dans  l'autre  pas- 
sage. Conclusion  générale  :  Bon  nombre  de  ces  répétitions  sont  de  véri- 
tables bouche-trous,  d'autres  n'étaient  que  provisoires,  mais  le  poète  n'a^ 
pas  eu  le  temps  d'y  mettre  de  nouveau  la  main  et  il  les  avait  mis  provi- 

60  soirement  en  désespoir  de  cause.  Bon  nombre  d'autres  répétitions  sont 
intentionnelles  et  dans  la  plupart  des  cas  V.  les  a  faites  à  l'imitation 
d'Homère,  qu'il  traduit  presque  mot  ponr  mot.  Ce  procédé  ne  dénote  chez 
lui  aucune  infériorité  ;  elles  ont  toujours  leur  raison  d'être.  Énumératioa 


HERMES.  »37 

des  répétitions  de  portion  de  vers  au  milieu,  au  commencement  ou  à  la  fin 
du  vers.  Tf  Supplément  d'études  suisses  [Th.  Mommsen].  1)  César  n'a 
point  connu  la  source  du  Rhône;  il  considère  le  Rhône  supérieur  comme 
le  cours  supérieur  du  Rhin,  et  cette  erreur  a  été  en  partie  reproduite  par 
Strabon,  4,  3,  3,  p.  192.  —2)  César  passe  sous  silence  les  conséquences  5 
politiques  de  ses  campagnes  et  les  conventions  conclues  avec  les  popula- 
tions soumises.  En  ce  qui  concerne  la  campagne  de  Tan  696  contre  les 
Helvètes,  le  discours  de  Cicéron  pour  Balbus  permet  de  suppléer  à  ce  si- 
lence et  d'en  faire  connaître  le  résultat.  Les  Helvètes,"  dont  le  territoire 
devint  partie  intégrante  de  la  province  romaine,  furent  classés  parmi  les  lo 
peuples  fédérés  ;  mais,  par  une  clause  qu'on  ne  peut  guère  s'expliquer,  il 
fut  formellement  stipulé  que  le  droit  de  cité  ne  pourrait  être  accordé  par 
l'un  des  peuples  contractants  aux  nationaux  de  l'autre.  —  3)  Discussion 
de  2  inscr.  concernant  les  pagi  des  Helvètes.  La  prétendue  inscr.  qui  au 
rait  été  trouvée  à  Kloten  en  1601  n'est  qu'une  audacieuse  mystification  et  13 
une  copie  maladroite  de  l'inscr.  d'Avenches.  Cette  fois,  au  lieu  d'être  sur 
papier,  le  faux  est  gravé  sur  pierre.  Il  reste  donc  acquis  que  les  Tigurins 
avaient  leur  centre  à  Avenches  et  non  à  Ziirich.  —  4)  La  2®  inscr.,  trouvée 
également  à  Avenches  en  1809,  est  du  1"  siècle;  enfin  une  3»  inscr.  du 
même  temps  est  déjà  connue  et  se  trouve  dans  Hagen,  n«  33  :  ces  deux  20 
dernières  sont  relatives  à  un  même  Fab.  Camillus  et  leur  contenu  prouve  ^ 
qu'à  partir  de  cette  époque  les  pagi  disparaissent  et  que  dès  la  constitu- 
tion de  la  colonie  les  vici  seuls  subsistent  :  tout  au  plus  reste-t~il  trace 
des  pagi  dans  le  culte.  —  5)  Dissertation  sur'lcs  'équités  singulares'.  En 
général  ils  sont  originaires  des  bords  du  Rhin  et  du  Danube,  ou  de  qq.  25 
provinces  éloignées,  telles  que  la  Bretagne,  l'Asie  Mineure,  l'Afrique  ;  au 
contraire,  on  ne  trouve  parmi  eux  aucun  habitant  de  la  Narbonaise,  des 
Gaules  ou  de  l'Espagne  ;  ils  semblent  avoir  eu  pour  but  de  remplacer  les 
gardes  du  corps  germains  dissous  par  Galba.  Ceux  qui  en  font  partie  sont 
des  hommes  libres,  tout  au  plus  qqs.  uns  sont-ils  des  affranchis.  Ils  ne  ^* 
font  de  droit  partie  d'aucune  tribu  ;  ils  n'ont  pas  le  droit  de  cité  romaine, 
et  c'est  précisément  pour  pouvoir  au  besoin  les  employer  contre  les  ci- 
toyens romains  que  les  empereurs  les  recrutent  exclusivement  parmi  les 
étrangers.  Mais  ce  droit  leur  est  concédé,  comme  aux  auxiliaires,  au  mo- 
ment de  leur  retraite,  après  25  ans  de  bons  services.  Ils  ae  peuvent  per-  85 
muter  d'un  corps  à  un  autre  et  ne  se  recrutent  qu'exceptionnellement 
dans  d'autres  troupes.  Leur  situation  est  à  peu  près  celle  des  équipages 
de  la  flotte  italique.  Ceux-ci  également  se  composent  d'abord  d'esclaves 
impériaux  et  d'affranchis,  plus  tard,  et  d'une  façon  prépondérante,  d'é- 
trangers. La  1«  organisation  militaire  de  la  flotte  date  vraisemblablement  40 
de  Claude.  Mais  c'est  à  partir  d'Hadrien  que  les  inscr.  nous  permettent  de 
nous  faire  une  idée  de  sa  constitution.  La  grande  masse  de  l'équipage 
est  composée  d'étrangers  originaires  de  la  Grèce,  de  l'Egypte,  de  la  Syrie, 
de  l'Asie  Mineure,  de  la  Thrace,  etc.;  comme  pour  les  équités  singulares, 
on  constate  l'absence  des  Gaulois,  des  habitants  de  la  Narbonaise,  de  4.^^ 
l'Espagne  et  de  l'Italie.  En  somme,  la  situation  juridique  des  uns  et  des 
autres  est  donc,  à  de  rares  exceptions  près,  la  suivante  :  Ils  ne  sont  pas 
cives  romani,  ils  ne  sont  plus  peregrini;  ils  sont  donc  nécessaire- 
ment de  droit  latin.  Ce  droit,  quand  leur  cité  d'origine  ne  le  possède  pas, 
leur  est  personnellement  acquis  par  le  fait  de  l'entrée  au  service.  Du  reste  so 
le  nonr  de  colonie  qui  se  trouve  appliqué  à  des  villes  placées  dans  ce  cas 
par  les  inscr.  de  plusieurs  d'entre  eux,  n'a  rien  de  contradictoire  avec 
la  constitution  civile  et  politique  de  l'empire;   et  depuis  Hadrien  rien 


38  1881.   ■;-  ALLEMAGNE. 

n'empêche  d'admettre  qu'il  y  eut  des  colonies  de  droit  latin  ;  c'est  ce  droit 
qui  aurait  été  conféré  aux  Helvètes  par  Vespasien.  —  6)  Les  équités  sin- 
gulares  restèrent  même  de  droit  latin  après  Tédit  de  Caracalla,  dont  l'effet 
fut  du  reste  non  de  donner  en  bloc  le  droit  de  cité  romaine  aux  habitants 
5  de  l'empire,  mais  d'étendre  les  limites  dans  lesquelles  il  était  individuel- 
lement conféré.  Il  en  fut  sans  doute  autrement  pour  la  flotte,  dans  laquelle 
on  trouve  dès  lors  qq.  citoyens  romains.  —  7)  Ces  considérations  expli- 
quent la  présence  chezles  Helvètes  d'un  curator  civium  Romanorum 
conventus  Helvetici.  Un  conventus  civium  Romanorum  et  par  suite 

10  un  curator  ne  pouvaient  exister,  ^'une  manière  spéciale,  que  dans  une 
commune  de  droit  inférieur,  soit  qu'elle  fût  de  droit  latin,  soit  qu'en  vertu 
de  l'ancien  traité  on  continuât  à  la  considérer  comme  fœderata.  —  8)  La 
notion  de  civitas  en  ce  qui  concerne  les  Gaulois  en  général  s'applique 
uniquement  au  groupe  d'une  même  peuplade  de  même  origine,  à  une  di- 

15  vision  territoriale  et  non  à  la  population  d'une  ville,  comme  en  Italie.  La 
collation  du  droit  de  cité  latine  ne  changea  donc  en  rien  les  conditions 
d'existence  de  la  cité  helvétique.  Par  suite  les  curatores  colonorum  n'é- 
taient, chez  les  Helvètes,  qu'un  collège  de  fonctionnaires  de  rang  subal- 
terne, qu'on  ne  peut  comparer  au  curator  rei  pnblicae  :  c'était  une  magis- 

20  trature  toute  locale,  cantonale  pour  ainsi  dire  et  non  urbaine,  dont 
Texistence  même  explique  pourquoi  les  inscr.  ne  font  aucune  mention  de 
rédilité  chez  les  Helvètes.  —  9)  Les  résultats  acquis  dans  cette  étude  sont 
applicables  à  l'ensemble  des  populations  gallo-germaniques  ;  ils  exphquent 
leur  constitution  politique,  par  suite  celle  de  l'empire  au  6«  s.  de  Rome, 

25  montrent  comment,  tout  en  étant  incorporées  à  l'empire,  elles  gardèrent 
leur  individualité  nationale,  et  jettent  enfin  un  jour  nouveau  sur  l'ancienne 
constitution  politique  des  Germains.  —  iO)  A  propos  d'une  inscr.  décou- 
verte en  1875  à  Eschenz,  M.  cherche  à  préciser  les  délimitations  de  la 
Germanie  supérieure  et  de  la  Rétie  :  depuis  Tasgaetium  (Eschenz)  la  vallée 

30  inférieure  du  Rhin  fait  partie  de  la  Germanie  supérieure  ;  toute  la  rive 
septentrionale  du  lac  depuis  Eschenz  jusques  et  y  compris  Brigantium 
(Bregenz),  appartient  à  la  Vindélicie  ;  Rheineck  et  l'embouchure  du  Rhin 
dans  le  lac  font  partie  de  la  Relie,  et  en  amont  du  lac  la  frontière  est 
donnée  par  les  massifs  des  Alpes  d'Uri,  de  Glarus  et  d'Appenzell  ;  enfin  la 

^  rive  méridionale  du  lac  depuis  Rheineck  jusqu'à  Eschenz  appartient  aux 
Helvètes.  %  L'inscription  latine  de  Caiatia  [Th.  Mommsen]  peut,  d'après 
la  langue  et  l'écriture,  être  datée  de  la  1'°  moitié  du  dernier  siècle  de  la 
République;  elle  concerne  la  concession  d'une  prise  d'eau  faite  par  un 
habitant  de  la  ville  avec  l'autorisation  du  préteur  urbain  de  Caiatia  sur 

40  une  source  située  dans  un  terrain  dépendant  du  domaine  public.  ^  Ana- 
lecta  Macrobiana  [G.  Wissowa].  Un  grand  nombre  de  bons  mots  attribués 
par  Macrobe  à  certains  personnages  dans  le  livre  2  des  Saturnales  se 
retrouvent  chez  Quintilien.  Or,  si  M.  n'a  pas  révélé  l'auteur  chez  lequel  il 
les  avait  puisés,  Q.  au  contraire  indique  comme  sa  source  lo  De  urbanitate 

45  de  Domitius  Marsus  :  c'est  donc  aussi  cet  auteur  qui  a  lourni  à  M.  bon 
nombre  de  traits  d'esprit.  Pour  la  source  de  Sat.  3,  c.  13-18,  on  ne  peut 
arriver  à  la  déterminer  d'une  façon  certaine.  Tout  ce  que  l'on  peutdire 
c'est  que  M.  a  fait  ses  emprunts  à  un  seul  auteur,  qui  aurait  écrit  au  plus 
tôt  au  3«  s.  ap.  J.-G.  Il  doit  beaucoup  à  Pline  l'Ancien,  mais  par  l'intermé- 

50  diaire  d'un  compilateur  de  Serenus  Sammonicus,  qui  lui-même  avait  com- 
pilé Pline.  ^  Mélanges.  Notice  provisoire  sur  le  ms.  de  Theognis  Vatic.  915 
[H.  Jordan].  Résultat  d'une  nouvelle  collation  faite  avec  l'éd.  de  Ziegler. 
L'opinion  de  Z.,  qui  nie  que  le  Vatic.  dérive  soit  directement,  soit  indirec- 


HISTORISCHE  ZEITSCHRIFT.  39 

tement  du  Parisinus,  est  confirmée.  Son  archétype  était  très  voisin  du 
Paris.,  mais  il  était  déjà  interpolé,  et  le  copiste  du  Vatic.  a  encore  aug- 
menté le  nombre  des  interpolations.  ^  Dans  la  1"  des  inscr.  falisques 
[H.  Jordan]  publiées  dans  Bull.  dell'Inst.  jlt.  1881,  la  forme  Zextoi 
{rzz  Sextei  )  confirme  pour  le  7«  siècle  Texistence  d'une  permutation  entre  5 
oi  etei.  Dans  la  3°  il  faut  lire  '  Mareiio';  le  double  i  devait-il  servira  marquer 
le  ;  du  suffixe  é-j-o?  C'est  ce  que  l'auteur  se  réserve  d'examiner. 

Albert  Fécamp. 
Historische  Zeitschrift.  Vol.  9.  2°  livr.  Th.  Mommsen,  Rocmische  Fors- 
chungen  [F.  Ruehl].  L'auteur  a  réuni  dans  ce  volunie  des  articles  parus  10 
dans  l'Hermès,  en  les  complétant  et  en  lès  tenant  au  courant  de  la  science, 
il  en  a  ajouté  d'autres  :  toute  personne  s'occupant  de  ces  questions  sera 
heureuse  de  les  trouver  réunis.  ^  K.  Peter,  Zur  Kritik  der  Quellen  dcr 
aelteren  roemischen  Geschichte  [id.].  Cet  ouvrage  a  du  bon,  mais  il  ne  satis- 
fait pas  la  critique,  dont  l'œuvre  commence  là  où  s'arrête  l'auteur;  la  10 
manière  dont  P.  raconte  l'histoire  romaine  est  commode,  mais  inadmis- 
sible <v.  R.  des  R.  D,  108,  3.)  ^  E.  E.  Hudemann,  Geschichte  des  roemischen 
Postwesens  waehrend  der  Kaiserzeit  [G.  Z.].  A  de  la  valeur,  mais  n'est  pas 
assez  au  courant  de  la  science.  Tf  F.  Da.hn,  Die  Alamannenschlacht  bei 
Strassburg  [Riezler].  Écrit  avec  habileté  et  avec  exactitude,  retrace  d'une  20 
manière  brillante  la  bataille  livrée  par  Julien  aux  Alamans.  ^^  3«  livr. 
M.  Klatt,  Forschungen  zur  Geschichte  des  Achaeischen  Bundes.  1.  Quellen  und 
Chronologie  des  Kleomenischen  Krieges  [B.  Niese].  K.  commence  par  analyser 
les  sources  qui  sont  les  biographies  de  Cléomène  et  d'Aratus  de  Plutar- 
que,  il  traite  ensuite  de  la  guerre  et  surtout  de  la  chronologie  des  événe-  25 
ments,  il  fait  preuve  de  beaucoup  d'habileté  et  ses  remarques  sont  sou- 
vent excellentes  :  il  n'a  cependant  pas  échappé  à  certaines  efreurs;  ainsi, 
il  place  la  bataille  de  Sellasie  en  221,  tandis  qu'elle  a  eu  lieu  plutôt  en 
222  :  il  termine  par  trois  suppléments  dont  deux  méritent  d'attirer  l'at- 
tention. ^  W.  luNE,  Roemische  Geschichte,  IIl-V  [F.  Ruehl].  Ces  3  Vol.  vien-  «o 
nent  s'ajoutera  deux  vol.  parus  il  y  a  déjà  quelques  années,  ils  ne  méri- 
tent pas  les  mêmes  reproches,  l'auteur  se  montre  beaucoup  plus  à  la 
hauteur  de  sa  tâche  ;  son  ouvrage  cependant  n'est  pas  bien  fait,  il  pèche 
par  la  forme  et  par  l'idée  dominante;  sans  parler  d'autres  défauts  plus 
graves  encore,  il  ennuie  parfois,  toutefois  c'est  une  œuvre  de  patience  35 
qui  n'est  pas  sans  certains  mérites.  %  P.  Guiraud,  Le  différent  entre  César 
et  le  Sénat  [G.  Z.].  Contient  d'excellentes  remarques,  mais  ne  donne  pas 
une  solution  satisfaisante  de  la  question.  ^  E.  Napp,  De  rébus  imperatore 
M.  Aurelio  Antonino  in  oriente  g estis  [G.  Z.].  Trop  diffus,  beaucoup  de  répé- 
titions; le  sujet  est  sérieusement  étudié,  mais  sans  résultat  nouveau.  ^%  40 
4«  livr.  L'explosion  de  la  guerre  civile  en  l'an  49  av.  J.-C.  (2"  art.)  [H.  Nis- 
sen].  <v.  R.  d.  R.  5,  28,  48>.  Étude  de  56  pages  sur  les  préliminaires  de 
cette  guerre  civile,  sur  le  rôle  joué  par  César,  le  Sénat,  Pompée,  Cicéron 
et  les  autres  acteurs  de   ce  grand   drame,  l'auteur  passe  en   revue   les 
événements  auxquels  il  assigne  une  date.  ^1  François  Lenormant,  La  4;, 
monnaie  dans  Vantiquité,  tom.  4,  2,  3  [R.  Weil].  L'auteur  sait  habilement 
grouper  les  données  de  ses  devanciers  et  fait  faire  un  pas  à  la  question  ; 
bien  qu'il  n'ait  pas  encore  en  main  tous  les  éléments  voulus,  tant  que  le 
Brit.  Mus.  n'aura  pas  terminé  son  catalogue,  on  voit  qu'il  possède  à  fond 
son  sujet.  ^  H.  Welziiofer,  Thukydides  und  sein  Geschichtsxcerk  [B.  Niese].  50 
Cet  ouvrage  qui  devrait  être  une  caractéristique  et  une  appréciation  de 
Thucydide,  n'est  qu'un  panégyrique  qui  n'apprend  rien  do  nouveau.  ^ 
V.  DuRUY,  Histoire  des  Romains^  vol.  VI  [0.  Seeck].  Critique  très  sévère  de 


40  1881.   —  ALLEMAGNE. 

ce  6«  vol.  qui  raconte  l'époque  de  Commode  à  Dioclétien  :  D.  n'a  pas  le 
coup  d'oeil  psychologique,  ne  sait  ni  distinguer  les  époques,  ni  apprécier 
lee  sources,  ni  donner  à  chaque  fait  son  importance.  Les  chapitres  con- 
sacrés au  développement  du  christianisme  sont  de  beaucoup  les  mieux 

6  faits,  ce  sont  des  essais  intéressants  et  bien  écrits.  ^  V.  Veith,  Vetera 
Castra  mitseinem  Umgebungenals  Stuetzpunkt  d.  roem.-germ.KriegeimIJahrh. 
vor  und  nach  J.-C.  [A.  Duncker].  Étude  sur  une  forteresse  romaine  située 
près  de  Xanten,  bien  faite  au  point  de  vue  militaire.  ^^  o«  livr.  La  ba- 
taille de  Marathon  [M.  Duncker].  Étude  de  20  pages  sur  la  victoire  de  Mara- 

10  thon  et  sur  son  importance  ;  cette  victoire,  comme  on  le  voit.'par  le  nombre 
desmortsestla  plus  grande  qu'aient  remportée  les  Grecs  sur  la  terre  ferme, 
elle  mérite  la  gloire  dont  elle  est  entourée  et  le  récit  d'Hérodote  a  une  très 
grande  valeur,  quoiqu'on  en  ait  dit.  %^  6«  livr.  Stark,  Vortraege  und  Auf- 
saetze  aus  dem  Gebiete  der  Archaeologie  u.  Kunstgeschichte[L.  v.S.].  On  trou- 

15  vera  dans  ce  recueil  posthume  une  série  d'articles  concernant  l'antiquité. 
^  ÉCOLE  FRANÇAISE  DE  RoME,  Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire.  Fasc.  1  et  2 
[A.  Schaefer].  Énumération  des  différents  articles  parus.  Celte  revue  nou- 
velle ne  pourra  que  profiter  aux  études  archéol.  et  histor.  ^  M.  Duncker, 
Geschichtedes  Alterthums[F.  Spiegel].  Nouvelle  édition  de  cette  excellente  " 

20  histoire;  diffère  sensiblement  des  précédentes.  If  V.  Floigl,  Cyrus  und 
Herodot  nach  den  neugefundenen  Keilinschriften  [id.].  Rend  aux  lecteurs 
rinestimable  service  de  les  renseigner  sur  des  découvertes  récentes 
d'inscr.  de  la  plus  haute  valeur  concernant  le  royaume  des  Mèdes  et  des 
Perses.  ^  Schliemann,  Ilios,  Stadt  und  Land  der  Trojaner[L.  v.  S.].  Mieux 

25  ordonné  que  les  précédents  ouvrages  du  même  auteur,  on  s'y  retrouve 
facilement,  il  est  intéressant.  ^  Conze,  etc.,  Bie  Ergebnisse  der  Ausgra- 
bungen  zu  Pergamon  [L.  v.  S.].  Ouvrage  qui  place  devant  les  yeux  émer- 
veillés du  lecteur  une  foule  de  monuments  venant  de  Pergame,  en  les 
accompagnant  de  documents  topographiques,  épigraphiques  et  archéolo- 

30  giques.  ^  J.  Bernays,  Phokion  und  seine  neueren  Beurtheiler  [A.  Schaefer]. 
C'est  le  dernier  écrit  d'un  des  savants  les  plus  pénétrants,  les  plus  fins, 
les  plus  instruits  qu'il  soit  possible  de  rèlre;  éloges  de  cet  ouvrage  qui 
traite  de  Phocion,  homme  politique  et  philosophe,  laissant  de  côté 
l'homme  de  guerre.  ^  G.  F.  Hertzberg,  Geschichte  des  Roem.  Kaiserreiches 

35  [J.  Jung].  Sera  bien  accueilli  des  lecteurs;  les  illustrations  sont  faites  avec 
soin  et  l'ouvrage  se  lit  facilement,  ^f  J.  Durr,  Die  Reisen  der  Kaisers  Ha- 
drian  [id.].  Cet  ouvrage,  fait  avec  soin,  contient  outre  les  voyages  d'H. 
des  études  sur  des  questions  de  chronologie  se  rapportant  au  séjour 
d'Hadrien  à  Athènes,  sur  les  sources  de  Spartien  dans  sa  vie  d'Hadrien, 

40  sur  la  lettre  d'Hadrien  dans  Vopiscus,  Vita  Saturnini.  A.  K. 

Jahrbûcher  des  Vereins  von  Alterthumsfreunden  im  Rheinlande. 
H.  69.  Pourquoi  Tacite  a-t-il  publié  la  Germanie  ?  [I.  Asbach].  Afin  d'appe- 
ler l'attention  des  Romains  sur  le  pays  qu'ils  devaient  occuper,  et  pour 
les  orienter  dans  ces  régions  inconnues,  comme  de  nos  jours  au  moment 

45  où  éclate  une  guerre  on  se  hâte  de  publier  une  étude  sur  le  théâtre  de  la 
guerre.  ^  Antiquités  trouvées  dans  les  environs  de  Trêves  pendant  les 
années  1879  et  1880  [F.  Hettner].  Thermes  romains,  fondations,  inscr., 
fragments  divers,  reliefs,  temple,  ustensiles  de  bronze,  cimetière  romain, 
sculptures,  villas  romaines,  monuments  funéraires,  anneaux  en  or;  sta- 

50  tues;  verrerie  romaine  où  Ton  a  trouvé  des  verres  de  toute  nature,  etc. 
^  Routes  militaires  romaines  dans  les  pays  Rhénans,  la  Westphalie  et  le 
Hannovre  [J.  Schneider].  Quatre  groupes  de  route,  le  premier  allant  de 
Trêves  sur  le  côté  gauche  de  la  Moselle  vers  le  Rhin,  près  de  Neuwied  et 


Il' 


JAHRBUECHER  FUER  CLASSISCHE  PHILOLOGIE.  41 

de  Jà  vers  la  mer  du  Nord  ;  le  second  traversant  la  Meuse  et  le  Rhin  et 
allant  vers  le  N.-E.  dans  la  direction  d'Ems;  le  troisième  allant  de  TOuest 
à  l'Est  jusqu'au  Weser  ;  le  quatrième  partant  de  l'embouchure  de  l'Ems 
et  remontant  le  côté  gauche  de  ce  fleuve. T  Inscriptions  delà  Dea  Mogon- 
tia  [K.  Zangemeister].  Cette  inscr.  trouvée  près  de  Metz  en  avril  1880  offre  5 
ceci  de  remarquable,  que  c'est  la  première  fois  qu'on  rencontre  le  nom 
de  la  déesse  Mogontia  :  y  a-t-il  qq.  rapport  entre  cette  «  dea  )>  et  Mogon- 
tiacum.  ^  Inscriptions  de  Neckarau  [id.].  Texte  de  2  inscr.,  l'une  avec 
fragments  de  relief,  l'autre  datant  du  2"  s.  ou  de  la  prem.  moitié  du  3«.  ^ 
Inscription  de  Kreuzwald  [id.].  Inscr.  mutilée  où  on  lit  :  Deo  Gissonio  10 
P...  L(ibens)  s(olvit),  ce  dieu  n'est  autre  que  Mercure.  ^  Inscription  de 
Dexlanden  [id.].  Elle  se  trouvait  sur  un  petit  autel.  ^  Nouvelles  inscrip- 
tions de  Bonn  (avec  pi.)  [P.  Wolters].  Discussion  et  restitution  de  5  inscr. 
milit.  dont  une  votive.  ^  Verre  romain  (avec  pi.)  [E.  aus'm  Werth].  Ce 
2"  article  est  consacré  aux  coupes  et  patènes  en  verre  d'époques  païenne  15 
et  chrétienne,  elles  portent  des  inscr.  et  des  décorations  qui  montrent 
que  la  plupart  sont  d'époque  chrétienne.  ^  Nouvelles  découvertes  près 
Xanten  (avec  pi.)  [E.  aus'm  Werth].  C'est  près  de  Xanten,  sur  le  Fursten- 
berg,  qu'était  placé  le  célèbre  camp  fortifié  romain  appelé 'vetera  castra'; 
après  la  destruction  de  ce  camp  dans  la  guerre  contre  les  Bataves,  Trajan  20 
établit  dans  la  plaine,  au  Nord,  un  autre  camp  où  il  plaça  la  30»  légion 
(Ulpia  victrix),  on  en  a  retrouvé  les  substructions.  If  Die  Kunst-und  Ges- 
chichtsdenkmaeler  der  Provinz  Westphalen  [? .  Lehfeld].  Cette  1"  partie  est 
consacrée  au  cercle  de  Hamm,  on  y  trouve  mentionnés  les  monuments 
germains  et  romains  dans  l'ordre  chronologique,  c'est  un  ouvrage  utile.  25 
1[  P.  Lehfeldt,  Die  Holzbaukunst  [H.  Otte].  Ouvrage  sérieux  et  approfondi 
sur  les  constructions  en  bois  ;  un  chapitre  est  consacré  à  l'antiquité.  ^  0. 
v.  Gebhardt  und  A.  Harnack,  Evangeliorum  codex  graecus  purpureus  Rossa- 
nensis  (2),  etc.  [Lamprecht].  Descr.  de  ce  ms.  des  Évangiles  qui  date  du 
6«s.  et  qui  est  accompagné  d'illustrations  ;  critique  de  cette  publication.  30 
%  Miscellen.  Couvercle  en  plomb  avec  inscr.  d'une  urne  contenant  des 
cendres,  l'inscr.  porte  «  Vossatilii  »  il  est  au  musée  de  Berlin.  2)  Restes 
de  la  voie  romaine  militaire  conduisant  d'Ettlingen  à  Wattsteig  et  delà  à 
Reichenbach.  3)  Autel  romain.  4)  Trouvaille  faite  près  de  Bregens  d'une 
table  de  bronze,  de  monnaies  et  de  colonnes  rom.  6)  Trouvé  près  de  St-  35 
Julien  des  inscr.,  des  reliefs  et  des  sculptures. 7)  Lampe  antiqueenbronze. 
8)  Objets  nombreux  et  diversdeprovenance  rom.  trouvés  près  de  Mayence 
et  du  Rhin,  plusieurs  inscr.  10)  Trouvé  près  de  Gonsenheim  une  pierre 
votive  rom.  datant  de  Caracalla.  H)  Près  de  Metz,  trouvé  divers  objets, 
terres  cuites,  verres  et  inscr.  14)  Tombeau  romain.  15)  Près  de  Neuss,  on  40 
a  mis  à  jour  des  murailles,  diverses  substructions,  et  des  objets  de  pro- 
venance rom.  \6)  Dans  la  Souabe  Wurlembergeoise,  découvert  des  fonda- 
tions intéressantes  avec  des  hypocausles.  17)  Camp  romain  dans  l'Oden- 
wald  badois.  18)  Briques  avec  inscr.  A.  K. 

Jahrbûcher  fur  classische  Philologie.  12  Supplementband.  Liv.  1.  45 
Sur  le  nom,  la  biographie  et  les  ouvrages  des  Tzetzès  [G.  Hart].  Dans  les 
8  chapitres  de  ce  travail,  H.  traite  toutes  les  questions  relatives  au  nom, 
à  la  personne,  au  temps  et  aux  ouvrages  des  deux  savants.  Tf  Commen- 
taire exégétique  du  Théètète  de  Platon  [Hermann  Schmidt].  Après  une 
courte  introduction  sur  les  personnages  et  le  but  du  dialogue,  S.  passe  à  50 
l'explication  (p.  85-190).  Ce  travail  fait  suite  à  un  'commentaire  critique' 
publié  dans  le  9''  vol.  <R.  des  R.  2,  37,  13>.  t  Le  génitif  singulier  dans  la 
2«  déclinaison  grecque  [K.  Lugebil].  A  propos  d'une  assertion  de  Nauck 


42  1881.   —  ALLEMAGNE. 

(Mélanges  gréco-romains,  p.  466),  L.  reprend  toute  la  question  du  gén.  Il 
montre  que  la  iorme  cj  dérive  immédiatement  d'une  forme  en  w  (qui 

'  appartenait  primitivement  à  tous  les  dialectes,  et  qui  s'est  restreinte  4 
l'éol.  et  au  dor.)  et  indirectement  d'ine  forme  *ojo  ou  cio  devenue  *co,  et 

5  non  de  la  forme  cFo  que  suppose  Nauck.  Cette  forme  ne  se  justifie  pas,  et 
elle  n'est  pas  nécessaire  à  l'explication  de  eu. 

f  ^  Livr.  2.  Examen  du  style  du  Dialogue  attribué  à  Tacite  [Th.  Vogel]. 
1»  le  style  de  cet  écrit  se  rapproche  à  tel  point  de  celui  de  Quintilien, 
que  l'auteur  doit  avoir  été  non  seulement  un  contemporain,  mais  encore 

10  un  ami  ou  un  disciple  de  celui-ci;  2°  l'usage  et  le  choix  des  mots  pré- 
sente une  conformité  frappante  avec  les  écrits  de  Pline  le  Jeune;  3°  l'au- 
teur est  Tacite,  mais  il  ne  faut  pas  placer  la  composition  de  cet  opuscule 
après  Domitien.  •[[Aristophane  de  Byzance  et  Suétone  sources  d'Euslathe 
[L.  Cohn].  Les  extraits  publiés  par  Miller  du  ms.  du  mont  Athos  (M) 

15  prouvent  (contre  Nauck)  qu'Eustathe  a  eu  devant  les  yeux  un  exemplaire 
des  )4ei;  d'Arist.  ou  du  moins  des  extraits  de  cet  ouvrage.  Des  6  chap. 
statues  par  Nauck,  les  deux  premiers  se  retrouvent  dans  M,  les  autres 
manquent.  L'un  d'eux  :  Trepl  pxa(jcpyip.iwv  n'est  pas  d'Arist.,  mais  un  nouveau 
chap.  TTipt  Twv  uro-Tsuopivcov  {AYi  il^Ho^xi  Toïç  iTaXai&ï;  a  pu  être  coustitué.  Les 

20  gloses  tirées  de  ce  chap.  se  trouvent  dans  Eustathe  sous  un  autre  nom. 
Un  ms.  Laurent.  (L),  décrit  par  Fresenius,  se  rapproche  beaucoup  de  M, 
et  dérive  de  la  même  source,  mais  il  ne  contient  qu'un  des  chap.  d'Arist. 
La  connaissance  de  ces  mss.  permet  de  replacer  à  coup  sûr  dans  leur 
contexte  beaucoup  des  frgm.  de  Nauck.  La  collation  de  ces  mss.  entre 

25  eux  et  avec  Eust.  prouve  que  leur  archétype  commun  était  souvent  cor- 
rompu et  mutilé.  L'exemplaire  d'Eust.  était  beaucoup  plus  complet.  Quant 
à  Suétone,  l'opinion  de  Reifferscheid  a  été  confirmée  par  qqs  extraits  de 
ce  gram.  trouvés  dans  M  et  L,  où  ils  sont  confondus  avec  ceux  d'Arist. 
Ils  sont  empruntés  à  2  livres  écrits  en  grec  :  1°  îvepl  3xaacpr.|Aiwv  dont  on  ne 

30  connaissait  avant  la  publication  des  extraits  de  M,  que  le  titre  et  une 
glose,  et  qui  contient  des  documents  précieux  de  Térudition  alexandrine, 
puisée  probablement  par  S.  dans  Pamphile  (38  ^xac^Yiaïai  ne  se  trouvent 
pas  ailleurs);  2"  TOpl  twv  ticl^  'EXXrjai  Trai^tœv, pour  lequel  les  sources  de  Sué- 
tone sont  incertaines.  Ouant  aux  rapports  d'Aristophane  et  de  Suétone,  il 

35  ne  paraît  pas  impossible  que  ce  soit  par  le  moyen  du  grammairien  latin 
que  la  connaissance  des  Xs'^ei;  soit  arrivée  aux  Byzantins  et  de  là  à  nous. 
^  Études  philologiques  sur  les  mathématiciens  grecs  [J.  L.  Heiberg].  m. 
Les  mss.  de  mathématiciens  grecs  de  Georges  Valla.  Ce  ne  fut  qu'après 
la  mort  de  G.  Valla  (1499),  que  fut  publié  son  colossal  ouvrage  encyclo- 

40  pédique  :  'De  expetendis  et  de  fugiendis  rébus'.  La  traduction  des  mss. 
grecs,  sur  lesquels  travaillait  Valla,  est  très  littérale  et  très  mauvaise;  elle 
reproduit  les  mots  et  non  le  sens;  mais  ces  défauts  mêmes  lui  donnent 
qq.  importance  pour  la  critique  de  ses  sources  et  permettent  de  tenter 
leur  reconstruction.  C'est  ce  que  fait  H.  pour  les  liv.  1-4  et  10-15,  qui  Irai- 

45  tent  de  l'arithmétique  et  de  la  géométrie.  ^  Sur  les  scholies  homériques 
qui  ont  trait  à  l'histoire  poétique  [Ed.  Schwarz].  Après  avoir  montré  que 
dans  le  Corpus  des  scol.  hom.  sont  confondues  des  données  mytholo- 
giques venant  de  sources  très  différentes,  S.  passe  à  l'étude  des  larcplatct 
pose  quelques  principes  généraux  pour  servir  à  la  déterminaison  de  leurs 

50  sources. 

^1  Livr.  3.  Les  Cantica  de  Térence  et  leur  eurythmie  [Cari  Meissner]. 
M.  se  déclare  d'accord  avec  Conradt  sur  le  principe  général  de  la  division 
en  3  de  tous  les  cantica,  mais  sa  manière  d'envisager  cette  division  est 


JAHRESBERICHTE  DER  GESCHICHTSWISSENSCHAFT.  43 

absolument  différente.  La  partie  générale,  contenant  7  chapitres,  est  sui- 
vie de  l'analyse  métrique  détaillée  des  36  cantica  qu'on  trouve  dans  Té- 
rence.  Dans  ces  morceaux  il  se  trouve  16  vers  et  3  demi-vers  qui  troublent 
la  correspondance  et  dont  M.  nie  l'authenticité.  De  plus,  l'application  du 
principe  a  donné  lieu  à  des  corrections  métriques.  %  Les  substantifs  de  ^ 
Plante  [H.  Rassow].  Énumération  de  tous  les  substantifs,  classés  d'après 
leur  terminaison;  les  noms  composés;  les  substantifs  dérivés  de  la  même 
racine  avec  un  suffixe  différent;  les  noms  grecs  transportés  dans  le  latin. 
Index  par  ordre  alphabétique  de  tous  les  substantifs  avec  l'indication  du 
cas  employé  et  de  tous  les  passages  où  ils  se  trouvent.  H.  G.         ^^ 

Jahresberichte  der  GeschichtsTvissenschaft.  2^  année.  1879.  Rap- 
port sur  l'Inde  [J.  Klatt].  R.  Hoernle  et  Gunningham  se  sont  occupés 
des  monnaies  de  l'Afghanistan.  Parmi  elles,  il  y  en  a  une  de  Domitien. 
A.  V.  Sallet,  R.  Hoernle  et  P.  Gardner  ont  étudié  la  numismatique  de  la 
Bactriane.  T[  Gardner  et  Leitner  se  sont  occupés  de  Tinfluence  grecque  i3 
dans  rinde.  *]"  Traduction  et  commentaire  par  Mac  Grindle  du  Périple  de 
la  i\ier  Erythrée  attribué  à  Arrien.  La  date  de  composition  est  fixée  par 
Reinaud  en  225  av.  J.-C.,  entre  70  et  75  par  Dillmann. 

^^Médie  et  Perse  [F.  Spiegel].  J.  Oppert,  Le  peuple  et  la  langue  des 
Perses.  Regarde  avec  Hérodote  (7,  62)  comme  très  ancienne  la  migration  20 
indogermanique  en  Médie.  ^  Mordtmann  (Zeits.  f.  Num.)  a  étudié  une 
série  de  monnaies  relatives  à  l'histoire  des  Parlhes,  de  80  avant  J.-C.  à  20 
après. 

11  Egypte  [L.  Stem].  Selon  Révillo]it,  le  nom  d'un  des  rois  indigènes 
qui  se  soulevèrent  contre  Ptolémée  Épiphane  aurait  été  Harmachis.  H.  v.  25 
Pessl  et  Krall  sont  arrivés  dans  l'étude  du  système  chronologique  de  Ma- 
néthon  à  des  résultats  tout  différents.  1  Révillout  fait  connaître  la  marche 
d'un  procès  sous  Ptolémée  Soter  dans  Transact.  of  the  Soc-  of  Bibl. 
Arch.  Le  même  (Zeits.  f.  aegypt.  Spr.)  a  étudié  les  monnaies  égyptiennes 
sous  les  Ptolémées.  1  Maspero  (Ann.  Assoc.  Et.  gr.),  continue  son  tra-  so 
vail  sur  le  2®  livre  d'Hérodote.  1  Lund  fait  dériver,  à  tort  suivant  le  rp., 
iAovax.o;  de  l'égyptien  'monkh'.  E.  Miller  (Journ.  d.  Sav.)  a  traité  des  inscr. 
grecques  de  Boulaq.  Toennies,  dans  une  dissertation  latine,  s'est  occupé 
de  Jupiter  Ammon. 

11  Assyrie  et  Babylonie  [G.  Roesch].  Pinches  (Athenaeum)  à  l'aide  35 
de  la  table  d'Igibi  apporte  sur  la  chronologie  depuis  Nabukadnezar  III 
jusqu'à  Darius  Hystaspis  des  résultats  différents  de  ceux  du  canon  des 
Ptolémées.  Schrader  (Zeits.  f.  aegypt.  Spr.)  suppose  que  Cambyse  a  été  vice- 
roi  de  Babylone  sous  Cyrus. 

11  Histoire  des  Juifs  jusqu'à  la  destruction  de  Jérusalem.  40 
1.  [Strack].  H.  Bloch  et  Em.  Schuerersc  sont  occupés  des  sources  de  Jo- 
sèphe;  ce  dernier  avec  des  résultats  plus  satisfaisants  que  B.  Boettger, 
Topographisch-historisches  Lexicon  zu  den  Schriften  des  Flavius  Joseph.  Ins- 
tructif surtout  en  ce  qui  concerne  les  questions  historiques  relatives  à  la 
géographie  de  la  Palestine.  45 

llHistoire  des  Juifs  depuis  la  destruction  de  Jérusalem 
jusqu'à  nos  jours.  2.  [Steinschneider].  Cassel  (Encycl.  Ersch  et  Gru- 
ber)  et  Sachs  ont  étudié  particulièrement  les  mots  grecs  et  latins  du 
Talmud.  Lewy  a  recherché  les  traces  de  Tantiquité  grecque  et  romaine 
dans  les  écrits  talmudiques  <v.  R.  des  R.  3,  419,  50>  avec  peu  de  connais-  50 
sance  des  travaux  particuliers  sur  ce  sujet.  Graetz  (Monatss.)  a  donné,  à 
l'aide  des  sources  talmudiques,  une  contribution  à  Thistoire  de  Pescen- 
nius  Niger,  de  Valerius  Dioclétien,  de  Constance  et  de  Gallus. 


44  1881.  —  ALLEMAGNE. 

•  ^f  Grèce,  i.  Jusqu'à  la  bataille  de  Chéronée  [Zurborgj.Sont 
mentionnées  avec  éloges  les  histoires  grecques  de  E.  Curtius  (T.  1  et  2. 
o*  éd.)  et  de  Hertzberg,  qui  toutefois  n'est  pas  exempt  de  maniérisme  dans 
l'exposition.  ^  E.  Curtius  (Hermès)  affirme  contre  Busolt  <v.  R.  des  R.  5, 

5  33,  48>,  l'existence  de  rapports  étroits,  à  une  époque  ancienne  entreSparte 
et  Olympie.  L'existence  de  la  ville  de  Pise  est  démontrée  par  Kirchhoff 
dans  Arch.  Zlg.  d'après  l'inscr.  111.  Dum,  Die  spartan.  Koenigslisten.  Résul- 
tat :  Jusqu'au  commencement  du  6°  s.,  les  listes  des  rois  sont  de  pures 
généalogies,  à  partir  de  là,  c'est  l'énumération  des  rois  qui  se  sont  suc- 

10  cédé,  d'où  incertitude  en  ce  qui  concerne  la  chronologie  des  listes  des 
rois  pour  les  temps  reculés.  J.  Beloch  (Rh. Mus.)  s'occupe  de  la  Nauarchie 
à  Sparte.  C'était  une  magistrature  annuelle,  soumise  à  l'élection  popu- 
laire. B.  essaie  vainement  de  donner  une  liste  chronologique  des  vaûapxoi 
et  des  ÈTTKJToXtï;,  car  les  historiens  ne  sont  pas  constants  dans  l'emploi  du 

15  terme  va-jap^o?-  H  Fr.  Zorn  dans  un  progr.  donne  une  bonne  monographie 
de  Phocée  et  de  ses  colonies  dans  le  sud  de  la  Gaule.  Posseldt  dans  une 
diss.  inaugurale  étudie  la  condition  des  villes  grecques  sur  la  côte  ouest 
de  l'Asie-Mineure.  H.  Droysen  (Hermès)  s'est  occupé  du  irpûroîà^wv  des  lois 
de  Solon.  ^  Pour  les  antiquités  politiques  de  l'Attique  le  rp.  renvoie  en 

20  général  au  rapport  de  H.  Lipsius  (Jahresb.  de  Bursian  1878).  Bonne  con- 
tribution à  la  connaissance  du  parlementarisme  à  Athènes,  par  Hartel 
(Sitzber.  d.  Wiener  Ak.).  Toutefois  qqs.  uns  de  ses  résultats  ont  été  con- 
testés par  Gilbert  (Jahrb.  f.  cl.  Phil.)  qui  démontre  dans  Philol.  qu'il  n'y  a 
eu  jusqu'à  la  fin  du  4°  s.  qu'un  xotià  rpuraveiav  •^^cn.u.^xzthi  tHç  PouXr;  désigné 

25  officiellement  dans  les  inscr.  par  6  xarà  irpuT.    -|'pap.aaTeû;  ou  é  •ypajxp.aTeu;  TY-; 

pouXYî;.  C.  Schaefer  dans  une  diss.  assigne  d'après  les  inscr.  la  2°  de  ces 
expressions  au  5°  s.  et  la  1"  au  temps  qui  a  suivi  TOI.  103, 21.  v.  Wilarao- 
wilz-Moellendorff  dans  Hermès  adopte  ces  résultats,  traite  des  renseigne- 
ments lexicographiques  sur  les  ^pajxaxTeï;  et  démontre  d'après  la  vraie  tra- 

30  dition  aristotélique  l'existence  d'un  àvapwoTr;  non  mentionné  par  les  inscr. 
Point  de  résultats  nouveaux  dans  le  progr.de  Michl  sur  l'archontat. 
Celui  de  Sturm,  utile  pour  la  politique  générale  d'Athènes,  est  à  certains 
égards  en  arrière  des  travaux  d'Oncken,  de  Lugebil  et  d'autres.  Fellner 
(Wien.  Ak.)  a  donné  une  esquisse  de  l'histoire   financière   d'Athènes 

85  aux  5«  et  4''s.,  adoptantles  résultatsdeKoehleretsurtoutceuxdeKirchhofl* 
<v.  R.  des  R.,  5,  34,  39>.  J.  Christ  dans  une  diss.  inaugurale  arrive  à  peu 
près  au  même  résultat.  H  s'écarte  cependant  de  Kirchhoff  pour  le  rapport 
des  éxxnvoTap.îat  aux  Tap.tai  -nn;  esoD.  %  Un  document  de  la  marine,  entre  335 
et   330,  découvert  au  Pirée  et  publié  par  U.  Koehler  (Mittheil.  d.  d.  Inst. 

40  Athen)  jette  un  jour  nouveau  sur  la  triérarchie  et  sur  l'cixoXo-yia  ou  exemp- 
tion au  moyen  d'une  certaine  somme  d'argent,  •j]  Sur  la  biographie  d'Hé- 
rodote et  la  composition  de  son  ouvrage,  Chr.  Roese  dans  un  progr.  adopte 
essentiellement  les  idées  de  Bauer  <v.  R.  des  R.  5,  33, 1>.  A.  Bauer  dans 
Jahrb.  f.  cl.  Phil.  cherche  à  démontrer  que  les  parties  d'Éphore  qui  sont 

45  la  base  du  !!•  livre  de  Diodore,  reposent  pour  la  plupart  sur  Hérodote.! 
Mûller-Strûbing  (ibid.)  conteste  la  présence  de  l'Aiantis  à  l'aile  droite 
lors  de  la  bataille  de  Marathon.  La  retraite  sur  Athènes  ne  se  serait  effec- 
tuée que  le  lendemain.  Il  cherche  à  déterminer  la  situation  du  polémar- 
que,  sur  les  attributions  duquel  il  n'est  pas  d'accord  avec  Lugebil  (ibid.). 

50  L'art  de  Jurien  de  la  Gravière  (R.  des  2  mondes)  n'est  pas  sans  mérite  : 
mais  rien  de  nouveau  et  des  erreurs  étranges.  Sp.Lambros  dans  napvadao'î 
étudie  les  événements  qui  suivirent  la  bataille  de  Platées,  etpour  Tappré- 
ciation  de  la  tradition  d'Hérodote  se  rencontre  avec  Wecklein.  Sans  va- 


JAHRESBERICHTE  DER  GESCHICHTSWISSENSCHAFT.  45 

leur  scientifique,  d'après  Koehler,  est  un  essai  sur  Thémistocle,  du  même 
auteur  paru  dans  'EoTÎa.  ^  Sur  l'histoire  de  Périclès,2"»vol.  de  Ad.ScHMiDT, 
<v.  R.  des  R.  5,  34,  51).  Lerp.  mentionne  qqs.  réserves.  S.et  v.  Wil.-Moel- 
lendorfF  s'accordent  sur  l'authenticité  du  nipl  ©eixiaTocXéou;  (cf.ibid.  33,  39>, 
mais  non  sur  le  caractère  de  l'écrit,  auquel  S.  attribue  une  haute  valeur,  s 
S.  cherche  à  coordonner  en  système  les  principes  critiques  de  Plutarque: 
mais  l'ordre  de  rédaction  des  biographies  chez  lui  diffère  de  celui 
qu'adopte  Th.  Michaelis  <v.  même  page,  35>.  S.  traite  aussi  une  question 
relative  à  la  composition  de  l'ouvrage  de  Thucydide,  où  il  tire  de  2,  57-56 
des  arguments  nouveaux  pour  une  rédaction  successive  et  une  double  lo 
rédaction.  A.  Schaefer  et  U.  Koehler  dans  Hist.  Zschr.  ont  critiqué  dans 
l'ouvrage  de  Schmidt  l'appréciation  «  tendenzioes  »  sur  la  politique  inté- 
rieure de  Périciês.  Holtzapfel,  Untersuchungen  ùber  die  Darstellung  der 
griechischeîi  Geschichte  von  489  bis  413  v.  Chr.  Apprécie  les  résultats  de  ses 
devanciers  (Volquardsen,  Ruhl,  Natorp,  etc.)  et  soumet  à  une  revision  at-  i5 
tentive  les  sources  de  Thistoire  du  siècle  de  Périclès  et  de  Tépoque  qui 
suivit.  Un  progr.  de  Goethe  concerne  spécialement  les  sources  de  Corn. 
Nepos.  Wilamowitz  dans  Hermès  étudie  le  rôle  de  Damon  auprès  de  Péri- 
clès. U.  Koehler  (Mitth.  d.  d.  Inst.  Athen)  étudie  les  restes  d'un  décret  atti- 
querelalifàuneambassadeégestéenne  à  Athènes,  cf.  Diod.  H,  86.  Un  autre  20 
frag.  peut  se  rapporter  aux  comptes  pour  la  construction  du  Parthénon. 
cf.  G.  LA.  \.  300-311.  J.  de  la  Gravière  <cf.  supra)  traite  de  la  marine  de 
Périclès.  Remarques  intéressantes  surtout  au  sujet  de  la  construction  de 
la  trière  grecque.  Schubring  (Arch.  Ztg.)  montred'aprèsuneinscr.d'Olym- 
pie  que  les  Messôniens  établis  à  Naupacte  en  456  étaient  unis  avec  les  ï5 
anciens  habitants  par  des  traités.  L.  Ahrens  (Philol.)  discute  l'inscr. 
d'Olympie  n°  7  que  E.  Curtius  (Arch.  Ztg.)  place  à  l'époque  de  la  3®  guerre 
de  Messénie,  mais  sans  donner  lui-même  une  estimation  chronologique. 
1  Sur  la  légende  de  Thucydide,  R.  Hirzel  (Hermès)  et  0.  Gilbert  (Philol.) 
réfutent  Thypothèse  de  Wilamowitz  d'après  laquelle  Th.  serait  mort  à  la  so 
cour  d'Archéiaûs  de  Macédoine.  G.  reconnaît  dans  le  ^i(f^a^i.a.  d'ÛEnobios 
(Paus.  1,  23,  9)  le  même  décret  qui,  en  404,  favorisa  le  retour  des  pros- 
crits. Cet  OEnobios  serait  le  fils  d'Euklès,  général  avec  Th.  en  424,  et  au- 
rait fait  élever  à  Thucydide  la  statue  mentionnée  par  Pausanias,  vraisem- 
blablement le  prototype  de  2  portraits-bustes  qui  sont  conservés  (cf.  Ad.  35 
Michaelis,  Festgruss.  d.  Univ.  Strassb.  1877).  G.  explique  les  divergences 
du  texte  de  Th.  5,  47,  avec  la  rédaction  de  Toriginalrécemment  découvert. 
Unger  (Abh.  d.  Mûnch.  Ak.)  et  Mùller-Strûbing  <cf.  supra)  se  sont  oc- 
cupés de  la  chronologie  de  Thucydide.  Herbst  (Philol.)  a  approfondi  la 
question  relative  à  la  date  de  composition  de  l'ouvrage  de  Thucydide.  ^  40 
Lantoine  (R.  Hist.)  a  tracé  de  Cléon  un  portrait  d'après  Grote,  mais  il  n'a 
pas  apprécié  les  travaux  allemands  parus  après  Grote  sur  ce  sujet.  Tf  Sur 
l'expédition  de  Sicile,  Bachof  dans  Jahrb.  f.  cl.  Phil.  revendique  Timée 
comme  source  de  Diodore  13  et  14,  par  des  raisons  convaincantes.  Excel- 
lente monographie  d'Hermocrate  dans  un  progr.  de  Riedel.  Rien  de  neuf  45 
dans  l'étude  des  sources  sur  l'expédition  de  Sicile  dans  celui  de  Rottsahl. 
Néanmoins  travail  utile.  Un  progr.  de  Fokke  est  une  apologie  du  rôle 
d'Alcibiade  dans  cette  guerre,  apologie  qui  repose  moins  sur  un  examen 
sérieux  des  sources  que  sur  des  considérations  subjectives.  ^  Sur  la 
question  du  dernier  ostracisme  l'hypothèse  du  rp.  <v.  R.  des  R.  5,  35,  26)  so 
d'après  laquelle  Phéax  et  Hypcrbolos  subirent  l'ostracisme  à  la  place  de 
Nicias  et  d'Alcibiade  est  acceptée  par  Holtzapfel,  et  avec  certaines  réserves 
par  J.  H.  Lipsius  (Jahresb.  de  Bursian),  mais  rejetéeparE.  Curtius  (Griech. 


46  1881.   —  ALLEMAGNE. 

Gesch.)  et  Volquardsen  (Jahresb.  de  Bursian).  Philippi,  dans  Jahrb.  f. 
cl.  Phil.,  au  sujet  d'un  article  de  Koumanoudis  (XôTivaicv)  traite  qqs.  ques- 
tions relatives  aux  Hermacopides.  Mûller-Strùbing  (Jahrb.  f.  cl.  Phil.) 
propose  de  lire  :  Thucyd.  8,  46  au  lieu  de  è?  "Ecpeacv,  t;  Aéêe^cv  (suivant  le 
^  vp.  le  manque  de  cohésion  découvert  par  M. -S.  tendrait  à  ce  que  le  8*  livre 
est  inachevé)  et  Xén.  Hellén.  1,  1,  9  au  lieu  de  eî;  'EXXxdTrovTcv,  à;  'Ecfeaov, 
conject.  hardie  selon  le  rp.  et  rejetée  par  Schenkl  (Jahresb.  de  Bursian). 
CuRTius  {Griech.  Gesch.)  démontre  contre  Loeschke  que  le  mode  de  voîation 
en  usage  à  Athènes  compromettait  la  liberté  du  vote.  Une  diss.  inaugurale 
10  de  Luckenbach  s'occupe  des  événements  entre  la  bataille  d'iEgos  Potamos 
et  la  prise  d'Athènes. U.  Koehler publie  (Mitlheil.  d.  d.  Inst.Athen.)  1  inscr. 
relative  à  la  reconstruction  des  murs  d'Athènes  par  Conon.  Suivant  Fell- 
ner  (cf.  supra)  l'autorité  du  Tau.ia;  xr;  xotvx;  irpooo^cj  a  commencé  avec  l'an- 
née de  Nausinikos,  au  plus  tôt  en  334  selon  Wilamowitz  (Hermès).  %  Un 
15  progr.  de  E.  Pkeuss  s'occupe  de  l'histoire  de  la  confédération  béotienne. 
Soigné.  1  Un  art.  de  H.  Weil  (v.  Rev.  de  philol.  3,  1)  traite  de  la  2°  expé- 
dition d'Eubée  et  de  la  guerre  d'Olynthe.  Ditges  dans  un  progr.  reconnaît 
dans  les  premiers  discours  politiques  de  Démosthène  le  germe  de  sa  fu- 
ture politique  nationale.  H.  Haupt  (Rh.  Mus.)  a  étudié  les  antécédents  de 
20  TafTaire  d'Harpale. 

^T[  Grèce.  2.  Histoire  d'Alexandre  et  des  Diadoques  [Klaltj. 
Importance  des  inscr.  d'Olympie.  Voir  les  n°»  254,  25o,  259,261  dans  Arch. 
Zeitschr.  ^  La  critique  relative  à  Diodore,  Polybe,  Plutarque,  Strabon, 
Pausanias  et  à  leurs  sources  tend  à  être  de  plus  en  plus  conservatrice. 
25  Broecker,  Untersuchungen  ùber  Diodor,  cherche  à  défendre  Diodore  du 
reproche  de  compilation  inepte.  C.  Peter,  ZurKritik  deraelterem  roemischen 
Geschichte.  Est  moins  favorable  à  Diodore,  en  ce  qui  concerne  ses  sources. 
P.  défend  Polybe  du  reproche  de  partialité  contre  0.  Gilbert,  Rom  u. 
Karthago  in  ihren  gegenseitigen  Beziehungen  241-218  v.  Chr.  Selon  G.  F. 
30  Unger  (Rh.  Mus.),  les  2  premiers  livres  de  Polybe  ne  doivent  pas  être 
jugés  aussi  favorablement  que  le  reste  de  l'ouvrage.  Strehl,  Die  chronolo- 
gischen  Daten  bei  PolyMus^  les  défend.  |Le  rp.  n'admet  pas  l'opinion  de 
Unger  (Philol.  Anz.)  lorsqu'il  Tétend  à  ce  qui  précède  la  ligue  achéenne 
jusqu'en  222.  Valeton  (ibid.)  arrive  en  général  aux  mêmes  résultats  que  le 
35  rp.  (dont  il  ne  connaît  pas  l'ouvrage),  H.  Zurborg,  Forsch.  zur  Geschichte 
des  Achaeischen Bundes  Impart,  (v.  Jahresb.  de  Bursian),  Michaelis  (lahresb. 
d.  philol.  Ver.)  explique  autrement  que  V.  les  rapports  de  Polybe  et  de 
Plutarque  avec  Phylarchos.  V.  S'est  efforcé  d'indiquer  la  date  de  com- 
position des  livres  de  Polybe.  Unger  (Sitzb.  d.  Mùnch.  Ak.)  essaie  de 
40  démontrer  l'indépendance  de  Pausanias  7,  14  à  l'égard  de  Polybe,  38,  ce 
qui  ne  paraît  pas  prouvé  au  rp.  %  Sur  le  degré  de  dépendance  des  écri- 
vains postérieurs,  de  Plutarque  notamment,  à  l'égard  de  Polybe,  les  résul- 
tats de  Schubert  (Jahrb.  f.  Phil.)  sont  insuffisants  (v.  Jahresb.  de  Bursian 
et  pi.  h.  les  travaux  de  Broecker  et  de  Peter).  BernardahiSy  Symbolae  cristicae 
45  et  palaeographicae  in  Plutarchi  vitas  parallelas  et  moralia.  N'est  pas  sans  im- 
portance pour  l'histoire  des  Diadoques.  ■[[  Hirt,  De  fontibus  Pausaniae  in 
Eliacis.  Pausanias  pour  les  inscr.  d'Olympie  s'est  servi  d'un  auteur  qui  est 
peut-être  lepériégète  Polémon.  ^Hunrath,  Die  Quellen  StrabosimG.  Bûche 
untersucht.  Étude  soignée.  D'après  Schweder,  Beitraege  zur  Kritik  d.  Choro- 
M  graphie  des  Augustus,  différentes  notices  qui  provenaient  d'Artémidore  ont 
été  rapportées  à  la  chronographie  d'Auguste.  ^G.  CvKiivsJnschriften  und 
Studien  zur  Geschichte  von  Samos^  Unger  (Philol.),  Dittenberger,  G.  I.  A. 
T.  3.  P.  1.  N»  1H4,  Usener  (Rhein.  Mus.),  H.  Droysen  (Herm.),  se  sont  occu- 


JAHRESBERICHTE  DER  GESCHICHTSWISSEKSCHAFT.  47 

pés  du  cycle  de  Méton.   Unger  (Herm.)  a  traité  des  inscr.  attiques  à 
double  date,  de  l'époque  postérieure.  Ce  fait  aurait  duré  de  170  à  128.  % 
Pour  la  chronologie  de  Polybe  relative  à  la  ligue  achéenne  le  schéma  de 
Niese  (Herm.)    est   insuffisant.  Celui  de  Mommsen,  'Roemische  Fors- 
chungen '  parait  lAieux  fondé.  Nissen,  Auguste  et  Théodore  Mommsen,   u 
Unger  (Philol.),  J.  G.  Droysen  (Herm.)  se  sont  occupés  des  olympiades  de 
Polybe,  mais  la  question,  selon  le  rp.  aurait  besoin  d'un  nouvel  examen. 
Le  rp.  ne  peut  admettre  les  résultats  d'Unger  relatifs  à  la  chronologie  des 
assemblées  ordinaires  de  la  ligue  et  à  l'année  des  Stratèges  (Sitzb.  d. 
Mûnch  Ak.)  Mommsen,  *Roem.  Forsch.'  a  combattu  avec  succès  selon  le  lo 
rp.  les  théories  d'Unger  relatives  à  la  date  d'élection  des  consuls.  *][  Unger 
établit  avec  certitude  contre  Droysen  que  les  Néméennes  étaient  célébrées 
tous  les  2  ans  en  été.  L'époque  des  Isthmiques  a  été  aussi  fixée  par  lui 
(Philol.)  celle  des  Pythiques  par  Koehler  C.  1.  A.  2.  319.  Unger  établit  pour 
une  01.  le  schéma  des  4  grands  jeux.  11  donne  aussi  une  liste  de  stra-  15 
tèges,  mais  le  rp.  préfère  celle  de  Nissen.  ^  Pour  l'histoire  des  temps 
postérieurs,  le  rp.  cite  avec  éloge  le  travail  de  Hertzberg  (cf.  supra),  qui 
a  utilisé  non  sans  critique  les  études  récentes.  Une  monographie   de 
Neijmeyer,  Philopoemeji  der  letzte  der  Hellenen  n'est  pas  sans  valeur,  mais 
laisse  désirer  une  meilleure  critique.  Une  diss.  de  Haupt  <cf.  supr.)  touche  20 
qqs.  points  de  l'histoire  de  l'époque  postérieure.  Jérusalem  (Wien.  Stud.) 
publie  un  décret  honorifique  des  Sestiens  vers  120.  ^  L'histoire  des  états 
grecs  est  très  courte  dans  Hertzberg.  F.  Rûhl  dans  N.  Jahrb.  f.  Philol. 
s'est  occupé  du  trésor  de  Ptolémée  2  Philadelphe.  A.  v.  Sallet  donne  (Zeits 
f.  Num.)  des  renseignements  précieux  sur  les  successeurs  d'Alexandre  en  25 
Bactriane,  <v.  R.  des  R.  5.  105,  16)  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Koenigreichs 
Pontos  place  la  fondation  du  royaume  dans  l'hiver  302  |  1  sous  Mithri- 
date  3.  L'essai  de  chronologie  des  guerres  de  Mithridate  6  dans   l'Asie 
mineure  a  soulevé  les  objections  de  Gutschmid  (Lit.  CentrbL).  Un  progr. 
de  Schneiderwirth  s'occupe  de  Séleucie  sur  le  Tigre.  K.  Wieseler,  Die  30 
deutsche  Nationalitaet  der  Kleinasiatischen  Galater  et  Zur  Geschichte  der  Klei- 
nasiatischen  Galater  11.  des  deutschen  Volkes  in  der  JJrzeit,  Hypothèses  qui 
trouveront  difficilement  de  l'assentiment. 

^^Rome  et  l'Italie.  1.  Jusqu'à  Marc-Aurèle  [F.  Abraham].  Coup  d'oeil 
sur  l'état  des  fouilles  et  des  documents  épigraphiques  de  l'époque  romaine  s"» 
en  Italie  et  à  l'étranger.  (Pour  l'analyse  v.  les  recueils  spéciaux  résumés 
dans  la  R.  des  R.>  ^  Pour  la  numismatique  le  rp.  mentionne  les  travaux 
de  C.  Robert  (Arch.  Zeits.),  de  Rluegmann,  V effigie  di  Roma  nei  tipi  mone- 
tarii  •giù  antichi,  de  Blau   (Zeits.  f.  Num.).  T]   Pour  l'étude  des  sources 
C.  Peter  <v.  R.  des  R.  5,  108,  3>.  Rambeau,  Charakteristik  d.  hist.  Darstel-  40 
lung   des   Stillust    (cf.  Mollmann,    Quatenus  Sallustius  e  scriptorum  graec. 
exempîo  pendeat)  accuse  Salluste  de  partialité  dans  son  CatiJina.  Valeton 
(cf.  supra)  traite  des  sources  de  Polybe  et  se  montre  favorable  à  cet  écri- 
vain. Suivant  Strehl  (ibid.)  Polybe  a  ordinairement  2  sources;  sa  chrono- 
logie est  d'accord.  Broecker  (ibid.)  réhabilite  Diodore.  i  progr.  de  Peters-  « 
dorlV  signale  dans  César  (B.  G.)  des  passages  empruntés  presque  littérale- 
ment aux  rapports  de  Labienus  et  de  Q.  Cicéron.  1  diss.  de  Gurlilt  traite 
de  la  publication  des  lettres  de  Cicéron.  Paul  Meyer  (Leipz.  Stud.)  traite  de 
la  vie  et  des  écrits  de  Strabon.  Hunrath  (cf.  supra)  étudie  ses  sources 
pour  le  6°  livre.  Hasenmueller,  De  Strabonis  geographi  vita,  Niese  (Herm.)  60 
et  P.  Meyer  arrivent  à  des  résultats  différentspourla  naissance  de  Strabon. 
Urlichs,  De  vita  et  honoribus  Taciti,  démontre  que  Tacite  n'a  pas  écrit 
Agricola  pour  gagner  la  faveur  de  Trajan.  Une  diss.  de  G.  Hoffmann 


I 


48  1881.   —  ALLEMAGNE. 

établit  que  Tacite  a  utilisé  les  acta  senatus  par  l'intermédiaire  d'un  ou  de 
plusieurs  auteurs.  H.  Haupt  (Hermès)  démontre  contre  Mommsen  que  les 
excerpta  de  Planude  ne  proviennent  de  Jean  d'Antioche  que  pour  la  1" 
partie.  %  Le  rp.  mentionne  les  histoires  romaines  de  Hertzberg  (cf.  supra), 
5  de  IHNE,  et  de  Duruy.  1  Pour  la  chronologie  de  Rome,  Unger  (Abhandl. 
d.  Bayer  Akad.  d.Wiss.)  a  donné  des  résultats  très  importants.  ^  Pour  la 
vie  privée  des  Romains,  voir  Marquardt,  Handbuch  der  roem.  AUerthùmer, 
t.  7,  les  écrits  populaires  de  Bender,  Ro7n.  u.  roem.  Leben  im  AUerthum,  de 
BoissiER,  Promenades  archéologiques  à  Rome  et  à  Pompéi^  de  Spagnolo,  Die 
i<>  Consularcomitien  vomJahre  702  d.  Stadt,  de  Froelich,  Triumphzug  des  Germa- 
nicus,  de  Lang  (progr.).  7«  éd.  (corrigée)  de  la  Cité  Antique  de  Fustel  de 
CouLANGES.  ^  Pour  le  droit  public  voir  2°  vol.  de  Lange,  Roemische  AUer- 
thùmer où  l'auteur  combat  Willems  <v.  R.  des  R,  5,  36,  40>.  Peu  de  chan- 
gements. Du  même.  De  magistratuum  Rom.  renuntiatione  et  de  centur.  comi- 
J5  tior.  forma  recentiore.  La  démonstration  est  dirigée  surtout  contre  Pu'ESS, 
Die  Entwickelung  der  Centurienverfassung^  et  s'appuie  sur  les  lois  Salpen- 
sana  et  Malacitana.   Dupond,  De  la  Constitution  et  des  Magistratures  ro- 
maines sous  la  République.  A  consulter  avec  précaution.  ^  Em.  Hoffmann, 
Patricische  u.pleb.  Curien.  Vues  neuves  et  originales  <v.  R.  des  R.  5,  105, 
20  48>  mais  aussi  des  hypothèses  hasardées.  Voigt,  Ueber  d.  Clientel  u.  Liber- 
tinitaet,  concerne  la  situation  juridique  des  clients  et  des  affranchis.  2  diss. 
de  Frénoy  etdeJossoN  sur  les  pérégrins  et  les  affranchis  n'ont  pas  d'im- 
portance scientifique.  11  en  est  de  même  selon  0.  Hirschfeld,  Le  Majus  et 
le  MiJîus  Latium,  de  la  tentative  de  Beaudoin,  Zur  Gesch.  des  latin.  Rechts, 
25  d'interpréter  le  complément  trouvé  par  Studemund  à  Gaius  1,  95,  96. 
Willems  (R.  Arch.)  traite  de  la  présidence  du  Sénat.  Les  art.  de  Mommsen 
dans  Roem.  Forschungen  sur  la  translation  deTImperium  et  sur  les  Ludi 
magni  et  Romani  sont  des  réimpressions  sans  changement,  mais  non 
celui  sur  lePomerium,  où  M.  combat  Nissen  et  adopte  les  hypothèses  de 
30  Jordan  au  sujet  de  la  ville  sur  le  Palatin.  M.  traite  aussi  de  la  fête  des 
Latins.  Palham  dans  Journ.  of.  Philol.  interprèle  le  titre  de  princeps  des 
empereurs  dans  un  sens  plus  général  que  celui  de  princeps  senatus. 
Boissier  (R.  de  Phil.)  explique  l'expression  «  acta  legens  ».  G.  Hahn,  De 
'    censorum  locationibus.  Sensé,  mais  rien  de  neuf.  ^   Sur  les  provinces  : 
35  Zama,  Uagro  romano.  Description  des  phases  de  la  culture  du  sol  dans  le 
Latium.  Jordan  dans  'Jordan,  Friedlaender,  Hirschfeld,  Commentationes\ 
démontre  d'après  les  (inscr.  le  goût  encore  vif  des  Romains  pour  l'agri- 
culture jusqu'à  la  fin  du  5®  s.  de  Rome.  Beloch,  Campanien.  Très  méritoire. 
Toutefois  Holm  (Jahresb.  de  Bursian)  y  a  relevé  des  fautes  nombreuses. 
40  F.  de  Goulanges,  Comptes  rendus  Ac.  d.  se.  mor.,  et  d'Arbois  de  Jubain- 
ville  dans  R.  Arch.  (avec  Duruy)  interprètent  différemment  les  causes  de 
la  disparition  des  Druides  <v.  R.  d.  R.  5,  226,  5>.  Ch.  Morel,  Mém.  Soc. 
Hist.  de  la  Suisse  Romande,  a  étudié  les  associations  des  citoyens  romains. 
H  se  rencontre  souvent  avec  Mommsen.  ^  Pour  l'organisation  militaire, 
45  le  t.  2  de  Marquardt,  Hoem.  Staatsvencaltung,  est  indispensable.  Le  progr. 
de  KLOPSCHSur  le  'Dilectus' manque  de  valeur  scientifique.  Joh.  Schmidt 
(Hermès)  a  étudié  les  'evocati',  et  Mommsen  la  'cohors  praetoria'  (ibid.). 
Fincati  a  donné  un  court  aperçu  sur  la  tactique  navale  des  anciens.  H. 
Haupt  (R.  Hist.)  a  fourni  des  additions  importantes  au  livre  de  Ferrero 
.00  <v.  R.  des  R.  5,  39,  32>.  ^  Pour  l'histoire  primitive  du  Latium,  notices 
estimables  dans  Bulletino  d.  Vulcanismo  ital.,  dans  Helbig,  Sopra  lapri- 
mitiva  civiltà  italica  et  dans  son  ouvrage  capital,  Die  Italiker  in  der  Po- 
Ebene.  J.  G.  Cuno  (Neue  lahrb.)  a  traité  des  établissements  étrusques  en 


iAHllESBERICHTE  DEU  GESCHICHTSWISSEKSCHAFT.  49 

Campiinie.  ^  Pour  l'histoire  de  la  royauté  et  de  la  République  jusqu'à 
l'incendie  des  Gaulois,  un  art.  de  Rug^ero  (Rassegn.  settim.)  sur  le  mur 
de  Scrvius,  et  plusieurs  de  Mommsen  (Roem.  Forsch.)  qui  sont  des  réim- 
pressions peu  modidées.  Meltzer  dans  son  hist.  des  Carthaginois 
démontre  que  le  1"  traité  entre  Carthage  et  Rome  est  des  premiers  temps  & 
de  la  République.  Mommsen  compte  122  années  consulaires  depuis  le 
commencement  de  la  République  jusqu'à  la  bataille  de  l'Allia.  Seeck 
(Hermès)  propose  de  lire  dans  Poiybe  2, 10, 1  tp-a  /.-jX  ou  Tîaraap*  /.al  Tfiâ/c&vra 
au  lieu  de  Tp-.âxovra.  Unger  (ibid.)  et  Strehl  (cf.  supra)  arrivent  à  des 
résultats  différents  pour  la  chronologie  des  guerres  des  Gaulois.  ^Rudert  lo 
(Leipz.  Stud.)  a  traité  de  la  situation  de  droit  public  des  Campaniens  dans 
la  guerre  des  Latins.  Les  rapports  de  Poiybe  et  de  Diodore  sur  la  guerre 
des  mercenaires  ont  été  étudiés  par  Rûhl  (Neue  Jahrb.)  et  Unger  avec 
des  résultats  semblables.  ■■  Mommsen  combat  de  nouveau  dans  ses  Roem. 
Forsch.  les  idées  de  Herzog  (Comment,  in  hon.  Mommsen.)  et  Beloch  i6 
(Rh.  Mus.)  au  sujet  do  la  liste  (de  529  |  225)  des  Italiens  en  état  de  porter 
les  armes.  ^  Sieglin  dans  une  diss.  éclaircit  la  chronologie  confuse  de 
T.  Live  sur  les  combats  d'Hannibal  «n  Espagne.  Geist(Blaelter  f.  d. bayer. 
Gymn.)  et  0.  Gilbert  (Suppl.  Jahrb.)  ont  étudié  le  passage  des  Alpes;  lès 
hypothèses  hardies  de  ce  dernier  concernant  l'ouvrage  de  Caelius  ont  été  20 
bien  relevées  par  Sieglin  {Die  Fragmente  d.  L.  Caelius  Antipater)^  qui  toute- 
fois a  le  tort  de  vouloir  démontrer  que  Caelius  a  composé  2  ouvrages, 
îgelhaaf  (Suppl.  Jahrb.)  combat  Keller,  {Der  Zwcile  piinische  Krieg)^  qui 
jxagère  l'importance  d'Appien  et  accuse  Poiybe  de  partialité  en  faveur 
les  Scipions.  Riese  (Neue  Jahrb.)  fixe  au  27  juin  la  date  de  la  bataille  de  25 
'rasimènc  et  maintient  (Ovide,  Fastes  6)  contre  H.  Peter  sa  transposition 
les  vers  763-68  et  769  suiv..  Genzken  dans  une  diss.  a  étudié  le  récit  de 
T.  Live  sur  les  campagnes  des  2  Scipions  en  Espagne.  *f  Une  étude  de 
Mommsen,  dans  Roem.  Forschungen,  a  donné  sur  la  paix  conclue  avec 
.\ntiochus  en  19j,  des  résultats  intéressants  confirmés  par  Hirschfeld  30 
dans  Jordan,  etc.'(Comment.  philologaein  honorem  Theodori  Mommseni). 
Il  réfute  aussi  (ibid.)  les  théories  d'Unger  et  d'Ihne,  sur  les  procès  des 
Scipions.  Duruy,  dans  Journal  des  savants,  a  fait  un  tableau  de  la  société 
romaine  d'alors  avec  talent,  mais  sans  nouveauté.  ^  Iiine  ,  Roem. 
Ocschichte.  T.  o.  Qqs.  points  bien  traités  par  cet  auteur  qui  manque  3.» 
parfois  d'unité  de  jugement.  ^1  Byvanck,  dans  une  diss.  démontre  que 
Appien  et  Plutarquc  pour  l'histoire  de  Tib.  Gracchus  ont  une  source  com- 
mune. A.  Schneider,  Die  drei  Scaevola  Ciceros.  Étude  biographique.  Hansen 
(Neue  Jahrb.)  étudie  les  voyages  d'Eudoxe  vers  107.  Tyrrell,  Correspon- 
dcncc  ofCiccro.  Défend  Cicéron  contre  Froude;  il  représente  Catilina  comme  10 
insignifiant.  Nettleship  (Journ.  of  Phil.)  démontre  que  la  politique  de 
Cicéron,  dans  sa  carrière  judiciaire,  a  toujours  été  commandée  par  les 
intérêts  des  chevaliers.  Gaumitz  dans  Leipz.  Stud.  s'est  occupé  du  procès 
d'Acmilius  Scaurus.  L'essai  de  Froude  sur  César  est  un  panégyrique  fan- 
taisiste. La  question  de  droit  entre  César  et  le  Sénat,  traitée  avec  des  résul-  45 
tais  différents  par  Mommsen  et  Zumpt,  Studia  liomana^  a  été  reprise 
par  Guiraud  et  F.  de  Coulanges  <v.  R.  des  R.  3,233, 16>.  Quant  à  l'appré- 
ciation générale  des  laits,  le  rp.  souscrit  au  jugement  de  Duruy  (Acad. 
des  se.  morales).  Une  diss.  de  Heimbacii  traite,  sans  une  pénétration  suf- 
fisante, de  T.  Live  comme  source  de  D.  Cassius  pour  les  années  40-42;  30 
une  de  P.  Krause  concerne  les  sources  de  Tan  44.  Approfondi.  Buercrlein 
dans  une  diss.  a  étudié  les  sources  et  la  chronologie  concernant  les 
expéditions  contre  les  Parthes,  713-718  de  Rome.  •[  Ruhl  (Neue  lahrb.) 

u.  DK  piiiLOL.  :  Avril  1882.  —  Revue  dos  lievues  de  1881.  VI.  ~  4 


ÔO  1881.    -—   ALLEMAGNE. 

défend  la  date  de  23  ap.  J.-C.  pour  la  mort  de  Juba.  Le  rp.  mentionne  un 
essai  de  Szujski  sur  Néron,  qui  suivant  la  R.  Hisl.  est  une  brillante 
esquisse  d'après  les  travaux  récents,  mais  dont  les  conclusions  sont 
quelque  peu  hardies. 

5  ^1|  Rome  et  l'Italie.  2.  Depuis  Marc-Aurèlc  jusqu'à  la  chute 
de  l'Empire  d'Occident  [Boize].  Napp,  De  rehus  imperatore  M.  AurcUo 
Antonino  in  Orie7ite  gestis.  Élnôc  approfondie  d'après  les  sources,  les  inscr. 
et  les  monnaies.  Analyse.  Duruy,  Histoire  des  Romains  depuis  les  temps  les 
plus  reculés  jusqu'à  rnoclétien  <v.  R.  des  R.  5,39,  o>.  Alb.  Duncker  dans 

10  Annalen  d.  Ver.  f.  Nass.  Alterthumskunde  traite  des  guerres  germano- 
romaines.  Entre  autres  résultats  il  conteste  la  victoire  de  Glaudius  Go- 
thicus  au  lac  de  Garde  288,  mentionnée  par  Aurel. Victor  et  confirmée  par 
une  inscr.  (v.  Renier,  Ac.  Inscr.).  Une  diss.  inaugurale  de  Sghlemmeu 
s^occupe  de  Décius.  Analyse.  Rendall,  The  cmperor  Julian,  paganism  and 

16  christianity.  Soigné  et  intéressant.  Gumpoltsberger,  Kaiser  Gratian.  Ana- 
lyse de  cet  ouvrage  étendu,  pour  lequel  ni  les  inscr.  ni  les  monnaies 
n'ontété  utilisées.  Edm.  Voigt,  Kritische  Bemerkungen  zur  Gesch.  d.  Gildofiis- 
chen  Krieges^  porte  à  15000  environ  le  nombre  des  soldats  de  l'armée  em- 
ployée contre  Gildon,  et  démontre  l'invraisemblance  du  récit  de  Zosime 

20  concernant  la  mortdeMascezel.  E.  Schneider,  dans  une  diss.  inaugurale, 
établit  comme  sources  d'Ammien,  Valère  Maxime,  A.  Gelle  et  Hérodien. 
Estimables  corrections  au  texte  d'Ammien.  F.  W.  Rustow,  DerCaesarismus. 
Sans  valeur  historique.  Hudemann,  Geschichte  d.  roem.  Postivesens  waehrend 
der  Kaiserzeit.  2°  éd.  corrigée.  Repose  sur  des  études  sérieuses.  Également 

25  intéressant  est  un  écrit  populaire  de  Friedlaender  dans  Deutsche  Rftnd- 
schau,  sur  les  villes  d'Italie,  sous  l'Empire.  Sallet  (Zeits.  f.  Num.)  dé- 
montre que  les  2  Gordiens  outre  leurs  noms  ont  porté  celui  d'Alricanus. 
Geffroy  (Ac.  Inscr.)  communique  un  travail  de  Descemet,  sur  la  gens 
Domitia.  Héron  de  Villcfosse  (R.  arch.)  et  de  Rossi  (R.  des  quest.  hist.)  se 

30  sont  occupés  des  inscr.  de  Thala  et  d'Haidrah.  E.  Desjardins  (R.  de  Phil. 
3,33)  traite  du  culte  des  Divi  de  Rome  et  d'Auguste.  Analyse.  J.  Jung  dans 
Hist.  Zeits.  a  étudié  l'état  de  la  population  rurale  vers  la  fin  de  l'Empire. 
Coote  (R.  Arch.)  s'est  occupé  de  l'influence  romaine  sur  la  Grande-Rreta- 
gne.   Le  rp.  mentionne  avec   ploges,   Lecky,  Sittengeschichte  Europas  v. 

35  Augustus  bis  auf  Karl  d.  Gr.  2^  éd.  revue  par  Ford.  Loewe. 

Tll  Histoire  de  l'Église  <à  l'exception  de  la  théologie)  [E.  Meyerj. 
Hieronymi  de  viris  illustribus  liber  (avec  la  continuation  de  Gennadius).  Ed. 
Herding.  Ludwig  a  publié  le  Carmen  apologeticum  et  les  Instructiones  <v. 
Deutsche  Lit.),  et  Heydenreicii,  Incerti  auctoris  de  Const.   ejusque  matre 

40  Helena  libellas  <v.  R.  des  R.  5,  144,  5).  Ruffet,  Récits  d'hist.  de  l'Église. 
Prétend  que  le  prologue  du  poète  Juvencus  est  d'une  véritable  grandeur. 
Huemer,  De  Sedulii  vita  et  scriptis  <v.  ibid.  126,  27)  place  avec  Lelmbagh, 
(progr.)  la  date  du  'carmen  paschale'  à  430.  Nouvelle  éd.  des  œuvres  de 
Sedulius  par  Looshorn. 

45  T[l  Généralités  sur  l'Antiquité.  Suppléments  [F.  Abraham]. 
L'histoire  de  l'Orient  et  de  la  Grèce  de  Bo^'GHi(en  italien)  est  une  brillante 
exposition  des  travaux  de  la  science  actuelle.  Wallon,  Hist.  de  l'esclavage 
dans  l'antiquité  2^  éd.  Est  le  meilleur  ouvrage  sur  ce  sujet.  Daudrillart, 
Hist.  du  Luxe.  Sans  valeur  scientifique.  %  3»  vol.  de  Lenormant,  La  mon- 

50  naie  dans  l'antiquité.  BouTKOWSKY,  Dictionnaire  numismatique.  Loué  par  la 
Wien.  num.  Zeits.  A.  de  Schott  a  décrit  120  monnaies  romaines  inédites 
(R.  belge  de  num.)  ^  Meltzer,  Gesch.  d.  Karthager.  Analyse  <cf.  supra) 
^  Baran  dans  une  diss.  traite  de  la  description  dans  l'Iliade  de  la  plaine 


« 


.JAltEESBERICHTE  DEH  GESCHICHÏSWISSENSCHAFT.  51 

fJe  Troie.  Burnouf,  Mémoires  sur  VAtitiquité,  Affirme  que  la  latigue  parlée  à 
Troie  était  parente  du  grec.  11  Irouve  dans  les  restes  deMycène  beaucoup 
de  traces  de  Tinfluence  assyrienne.  Helbig  (Arch.  Zeil.)  place  les  tombeaux 
de  Mycène  à  une  époque  antéhomérique  ;  la  civilisation  d'alors  était  en 
partie  supérieure  à  celle  de  l'époque  où  les  poèmes  ont  été  composés.  Goos  5 
a  trouvé  de  nombreuses  ressemblances  entre  les  trouvailles  de  Tordos 
(Transylvanie)  et  celles  d'Hissarlik,  et  adopte  l'hypothèse  de  Fligier  sur  la 
migration  des  Thraces  en  AsieMineure.  KARAPA^'OS,  Dodo7ie  et  ses  rwmcs.  Im- 
portant. Wilisch  (Neue  Jahrb.)  a  étudié  les  traditions  de  Corinlhe  et  leur 
valeur  historique.  F.  de  Goulanges  (Ac.  des  se.  morales)  démontre  qu'on  lo 
a  exagéré  la  signification  des  lois  de  Lycurgue;  dans  la  Nouv.  Rev.  de  droit 
français  il  établit  que  le  tirage  au  sort  pour  la  nomination  des  Archontes 
à  Athènes  existaitavantPériclès.  Un  progr.de  Chevalier  s'occupe  de  l'in- 
vasion gauloise  en  Grèce.  Art.  deMommsen  dansEphem.  Epigr.  :  1°  Sena- 
tus  Gonsullum  Adramylenum;  2°  Crescens  auriga;  3«  Nomina  et  gradus  ip 
centurionum<v.  R.  des  R.  5,  37,  47>.  Traduction  en  allemand  de  l'bist. 
d'Arménie  de  Faustus  de  Byzance  par  Lauer.  F.  selon  Lauer  aurait  vécu 
entre  350  et  450  ap.  J.-C. 

^^1  La  Germanie  primitive  jusqu'à  la  fin  de  la  migrai  ion  des 
peuples  [Bolzej.  Peu  sérieux  sont  les  essais  de  K.  Wieseler,  <cf.  supra)  so 
cl  de  Backhaus,  Die  Germanen,  ein  semitischer  Volksstamm.  L.  Erhardt, 
Aelteste  yermanische  Staatenbildung .  Cherche  a  démontrer  la  provenance 
germanique  des  Nerviens  et  des  Trévires.  Pas  absolument  convaincant. 
Keferstein,  lîistorische  fragmente.  S'est  occupé  de  la  provenance  des  Thu- 
ringiens.  Rien  de  nouveau.  V.  Langhans,  IJeher  d.  Ursprutig der  Nordfriesen  20 
Soigné.  Edm.Meycr  dans  Picks  Monalss.  a  démontré  le  peu  de  fondement  de 
laconj.deDederich(Tac.Agric.  28)  'a  Siluribus'  au  1.  de  'a  Suebis'.  Mûllen- 
holTdans  Abhandl.d.  Berl  Ak.  a  cherché  l'explication  des  mots'Istvaeones, 
Ingvaeones  et  Ilerminones'  (Tac).  K.  Christ  (Picks  M.)  a  étudié  les  noms  des 
Teutons,  Trévires,  Nerviens,  etc.  Au  sujet  des  Némètes  il  combat  l'opinion  30 
de  Mehlis  dont  les  Bilder  aus Deiitschlands  Vorzeit  et  les  Studien  z.  aeltesten. 
Gesch.  d.  Wieinkmde,  suivant  le  rp.,  n'ont  aucun  intérêt  historique.  Bau- 
mann  dans  Forsch.  z.  d.  Gesch.  a  donné  une  explication  erronée  du  mot 
Alamanni.  Interprétations  différentes  des  lettres  C  A  H  F  de  la  borne  '  inter 
Teutonos'  <v.  R.  des  R.  5,  39,  46>  par  Mommsen  et  K.  Christ.  Veith  (Picks  35 
M.)  publie  une  étude  intéressante  sur  la  bataille  de  César  et  d'Arioviste 
(2  pi.)  et  une  autie  sur  les  combats  de  Labienus  avec  les  Trévires  en  54 
(3  pi.).  A.  Dcderich  (ibid.)  place  vers  Tongres  le  castellum  Aduatuca,  con- 
truirement  à  Goeler,  Cohausen  et  Yeith.  J.  Schneider   (ibid.)  place   entre 
Mûlheim  et  Bonn  le  passage  du  Rhin  par  César.  Il  décrit  d'après  ses  'Neue  40 
Beitraege  z.  Gesch.  d.  Rheinlands'2  routes  militaires  entre  la  Ruhr  et  l'Ys- 
sel  etc.  <v.  R.  des  R.  5,  30,  40>.  Relativement  à  la  bataille  d'Aliso  <ibid. 
40,  il)  et  à  la  défaite  dé  Varus,  opinions  diverses  de  J.  Schneider  de 
Schierenbcrg,  de  Deppe,  de  Giefers,  et  de  Boettger.  W.  Arnold,  Deutsche 
Vrzeit,  et  G.  Kaufmann,  Deutsche  Gesch.  bis  auf  Karl  d.  Gr.  {,  T.  1.  Ces  tra-  45 
vaux  non  destinés  au  public  savant  sont  au  courant  des  résultats  acquis 
(Pour  le  travail  d'EanARDi  cité  pi.  h.  v.  R.  des  R.  5,  20,  46>.  F.  Dahn, 
Bausteînc.  Réunion  d'art,  déjà  parus.  D.  y  (ait  preuve  de  critique  et  d'ima- 
gination. Mullcnholf  (Zeits  t.  d.  Alterlh.)  s'est  occupé  de  Tanfana  (Tac.  Ann. 
1,  51).  3°  édition  de  la  Germanie  par  Sciiweizer-Sidler.  Ed.  de  Claudien  w 
par  Jeep;  de  Sidoine  Apollinaire  par  Baret  ;  de  Corippus  par  Partscii,  de 
Victor  de  Vita  par  Halm,  d'Eutrope  par  H.  Droysen.  Petschenig  (Wien. 
Sitz.-Ber.)  a  fourni  des  contributions  à  la  critique  desScriptorcs  historiac 


5â  1881.  —  ALLEMAGNE. 

Aiigustae.  Schneider  traite  des  sources  d'Animien  Marcellin  <cf.  supra). 
CosTE  a  extrait  et  traduit  d'Ainmien  ce  qui  se  rapporte  à  rAllcmagnc. 
Traduction  en  allemand  par  Brenner,  de  la  vie  de  S.  Séverin  par  Eugyp- 
pius.  Médiocre.  D'après  Knoell  (Sitzungsber  d.  Wien.  Ak.)  le  Taurinensis 
5  est  pour  cet  ouvrage  le  représentant  de  la  meilleure  famille  de  mss. 
^^  Paléographie  [Waltenbach].  Bond  etMaunde  THOMPSON,r/iePa/aeo- 
graphical  Societtj.  V.  {-S,  Choix  judicieux,  exécution  excellente.  •*  Pa/co- 
grafla  artistica  di  Montecassino.  Fasc.  3.  Concerne  l'écriture  lombarde.  On 
retrouve  le  soin  des  anciens  Bénédictins  pour  la  calligraphie.  ^  G.  Fou- 

10  GARD,  Elementi  di  Paleografia.  dO  fac-similés  de  belle  exécution.  ^;  Le  rap- 
port de  Bartolini  sur  les  tablettes  de  cire  de  Pompei  n'intéresse  pas  la 
paléographie.  ^  Zange3IEISTER  et  Wattenbach,  Exetnpla  codd.  Latinonim 
litteris  înajusculis  scriptorum.  Supplément.  ^  Mommsen  (Ber.  d.  Berl.  Ak.) 
a  donné  un  fac-similé  de  frag.  juridiques  en  onciale  trouvés  en  Egypte. 

15  ^  Gitlbauer  (Zeits.  f.  oeslerr.  Gymn.)  dans  sa  description  du  Livius  cod. 
de  Vienne,  a  démontré  contre  Madvig  la  présence  d'abréviations  dans  la 
majuscule.  Beaucoup  de  fautes  des  mss.  actuels  viennent  de  ce  qu'elles 
ont  été  négligées  ou  mal  lues.  Châtelain  (R.  critique)  ne  pense  pas  qu'on 
puisse  fonder  un  système  sur  ces  fautes,  à  cause  de  leur  petit  nombre 

20  dans  Fétendue  du  ms.  Le  rp.  n'est  pas  de  cet  avis.  ^  Les  mss.  en  onciale 
des  traductions  de  la  Bible  antérieures  à  Saint  Jérôme  forment  un  groupe 
particulier.  Le  rp.  mentionne  :  Ziegler,  Die  lut.  Bibelùbersetzungen  vor 
Hieronymus.  Delisle,  Mélanges  de  Paléographie  et  de  Bibliographie  (Pentateu- 
que  de  Lyon)  atlas  et  planches.  Belsheim,  Cod.  aureus  (5  planches).  •[  Delis- 

25  le,  Notice  sur  un  ms.  Mérovingien  montre  qu'à  la  même  époque  des  écri- 
tures différentes  étaient  employées  dans  un  môme  ms.  Le  même  (Mél.)  a 
fourni  une  contribution  importante  à  la  paléographie  wisigothiquc.  •; 
Laubmann  (Mûnch.  Sitz.-Ber.)  a  montré  dans  une  souscription  que  la 
voyelle  est  remplacée  par  la  consonne  suivante.  %  Pour  les  notes  tiro- 

30  niennes  Zeibig,  Gesch.  u.  Litcratur  d.  Geschwindschrcibekujist.  2°  éd.  Très 
méritoire.  Uhlemann  (dans  Literaturblatt).  RuESS,ire6er  die  Tachyr/raphie  der 
Jtoemer.W.  Schmitz  <v.  R.  des  R.  5,  143,  \),Studienzud.  Tiron.  Noten.  Clair 
et  précis.  Le  même  (Literaturblatt  et  Picks  Monalss.)  Fœrstcr  (Neue  Jahrb.). 
%  Paoli,  Del  Vapiro.  Approfondi,  mais  la  question  n'est  pas  épuisée.  *[ 

85  W.  Meyer,  2  antike  Elfenbeintafcln,  démontre  que  le  *caniculus'  des  em- 
pereurs byzantins  est  une  corruption  de  'caliculus'.  ^  Pour  l'enseigne- 
ment de  la  paléographie,  Arndt,  Schrifttafeln,  fasc.  \  et  2.  Wattenbach, 
Anleitung  zur  latein.  Palaeographie,  3° éd.  (cf.  Paoli,  Rass.  settim.).  ^  Duffus 
Hardy,  Registrum  palatinum  Dunelmense,  traite  des  abréviations.  La  disposi- 

40  tion  laisse  à  désirer.  Henri  Lebègue. 

Jahresberichte  des  Philologischen  Vereina  zu  Berlin,  7*^  année  K 

1.  Homère  (à  l'exclusion  de  la  haute  critique).  [Gauer.]  Éd.  de  l'Iliade 

(seconde  partie)  par  A.  Nauck.  Le  travail  le  plus  important  de  beaucoup 

publié  au  sujet  d'Homère  depuis  1874,  date  de  la  publication  du  premier 

45  fascicule.  L'auteur  s'est  proposé  de  purger  le  texte  des  fautes  imputables 
aux  Alexandrins.  Il  s'est  préparé  à  sa  tâche  par  les  plus  patientes  études, 
et  s'en  est  acquitté  avec  une  fermeté  et  une  maturité  de  jugement,  qui 
assurent  à  son  œuvre  une  influence  durable,  quelque  hardies  ou  même 
téméraires  que  puissent  paraître  certaines  de  ses  corrections.  Il  faut 

50  rapprocher  de  cette  éd.  (en  attendant  l'écrit  justificatif  promis  par  Fau- 
teur) les  remarques  critiques  qu'il  a  publiées  dans  le  Bull.  Acad.  S.-Pélers- 

1.  Liste  des  rapports  :  Homère.  1.  Hérodote,   7.  Lysias,  J.    I/Vcurguc,  S.  Lucien,  10.  Corné- 
lius Nepos.  6.  TJte-Live,  .'{.  Ovide  et  les  Kléiriaques  roniaiuw.  *■).   Tacite,  3.  Archéoloirio,  2. 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEN  VEREINS.     ^  58 

bourg.  Suit  une  analyse  de  rarlicle  d'A.  Ludwich  (Wissenscli.  Mon.) 
intitulé  'Aristarchisch-homerische  Apliorismen',puis  un  compte  rendu  des 
parties  publiées  en  dernier  lieu  des  éditions  Faesi  (revue  par  Franke  et  W.  C. 
Kayser),  KoGU,  La  Roche,  Ameis  (revue  par  Hentze)  et  H.  Duentzer.  L'analyse 
consiste  surtout  dans  l'énumération  des  cbangemenls  introduits  dans  le  • 
texte  de  la  précédente  édition  ;  l'appréciation  se  réfère  en  général  aux  précé- 
dents rapports.  On  s'étonne  de  voir  que  Franke  persiste  à  placer  l'ancien 
Ilios  là  où  est  aujourd'hui  Bounarbaschi.  On  peut  reprocher  encore  cette 
lois  à  Koch  le  grand  nombre  d'explications  divergentes  qu'il  rapproche 
sans  choisir  entre  elles.  Le  commentaire  de  La  Roche  est  sec.  Les  appen-  lo 
dices  des  Ameis-Hentze  sont  un  excellent  répertoire  des  remarques 
critiques  auxquelles  ont  donné  lieu  soit  la  composition  générale  des  deux 
poèmes,  soit  les  détails  de  leur  texte.  L'Odyssée  de  Faesi  est  un  bon 
livre  ;•  mais  elle  aurait  dû  être  corrigée  un  peu  moins  discrètement.  La 
révision  de  FOdyssée  d'Ameis  par  Hentze  est  très  méritoire.  Dûntzer  a  is 
remanié  à  fond  son  éd.  du  même  poème.  On  regrette  de  trouver  dans  le 
commentaire  beaucoup  de  traductions  inutiles  ou  même  défectueuses. 
A.  ROEMER,  Bie  excgetischen  Scholien  der  Ilias  im  Codex  Vcnetus  B.  Travail 
irréprochable  et  concluant  ^  Articles  du  même  dans  Blaetter  bayer.  G. 
('Thukydides  und  Aristarch')  et  dans  Neue  lahrb.  (Zu  den  Fragmenten  20 
des  Aristonikos).  A.  Schimberg,  Analecta  Arintarchea.  Concerne  les  passa- 
ges des  grammairiens  relatifs  aux  homonymies.  L'auteur  croit  qu'Aris- 
larque  avait  été  amené  à  traiter.ce  sujet  par  la  conjecture  de  Zénodote 
KyXatu.îv£o;  au  lieu  de  nuXauAÉvîc;,  et  qu'il  en  avait  fait  la  matière  d'un  écrit 
spécial.  L.  Friedlaendler,  Observationes  Aristarcheae  (Ind.  lect.  Kœnigs-  25 
berg).  Réfuie  les  deux  hypothèses  qui  viennent  d'èlre  mentionnées,  mais 
a  pour  objet  principal  de  confirmer  le  précédent  travail  du  même  tou- 
chant l'origine  du  fragment  sur  les  signes  critiques  attribué  par  Cobet 
et  W.  Dindorf  à  Aristonicus.  Articles  de  Schrader  dans  Hermès  :  'Porphy- 
rios  bei  Eustalhios  zur  BotwTÎa',  de  Cobet  dans  Mnemos.,  sur  les  scholies  30 
de  l'Odyssée,  d'Iskrzycki,  dans  Zeits.  oester.  G.  (même  sujet  :  excellentes 
corrections),  d'O.  Lehmann  (Hermès)  sur  un  ms.  du  Brilish  muséum  ;  de 
W.  Ribbeck  (Rliein.  Mus.),Keppel  (Blaett.bayer.G.),  Herwerden  (Revue  de 
Philol.),  Wecklein  (Rhein.  Mus.),  E.  Kammer  et  R.  Kohler  (Neue  Jahrb. 
et  Mnemos.),  A.  Ludwich  (ib.  :  sur  l'Hymne  àDéméter.),  Muller-Strûbing  35 
(Wissensch.  Mon.).  Wilamowitz  (Index  Icctionum.  Greifswald)  a  proposé 
une  correction  à  deux  vers  du  ch.  24  de  FIliade.  Quelques  remarques 
critiques  de  Haupt  ont  trouvé  place  dans  Belger,  M.  Haiipt  als  akad, 
Lehrer.  (?>,  Praeparationen  zu  Homer's  Ilias.  Livre  de  classe  sans  aucune 
valeur.  Lexicon  Homericum  composuerunt,  C.  Capelle  ,  etc.,  edidit  H.  40 
Ebeling.  Est  aujourd'hui  terminé  avec  le  second  volume,  sauf  une  lacune 
encore  à  remplir  entre x-.pvâw  et  o.  Le  rp.  se  borne  à  donner  une  idée  du  plan 
général,  d'après  quelques  articles.  La  disposition  est  peu  commode,  et 
rend  les  recherches  bien  difficiles  ;  il  est  surprenant  que  le  lexique  bien 
plus  petit  de  Seiler  el  Capelle  donne  parfois  des  renseignements  bibliogra-  45 
phiques  plus  complets.  A  tous  autres  égards,  c'est  un  répertoire  extrême- 
mont  riche.  C.  Tiiiemann,  Homerisches  Verballexicon.  Livre  de  classe, 
excellent  pour  le  fond,  mais  dont  la  forme  et  le  plan  prêtent  malheureu- 
sement à  de  nombreuses  objections.  Articles  d'Allen  sur  l'origine  du  vers 

1.  Nous  évitons  autant  quo  possible,  dans  l'analyse  des  rapports,  de  revenir  sur  le  contenu 
des  ouvrages  dont  la  R.  des  R.  a  déjà  lait  connaître  la  substance  à  ses  lecteurs.  Sur  d'au- 
tres, on  trouvera  plus  de  détails  dans  l'analyse  du  Jahrcsbcricht  de  Ilursian  (Voy.  plus 
loin).  '  Y. 


54  '  1881.   —  ALLEMAGNE. 

homérique,  dans  Zeits.  vergl.  Spr.  ;  do  Hilberg  et  de  Ludwich  sur  la  cor-^ 
reption  attique  chez  Homère,  dans  Wiener  Studien  ;  de  Christ  sur  les; 
interpolations  dans  Homère,  dans  Sitz.  bayer.  Akad.  ;  ;de  Fick,  dans  Bei- 
traege,  sur  Tp'.)r,ai)6£;;  de  Froehde,  ib.,  sur '(ipâoawv';  de  Cobet  (Mnem.)  surj 

i  TÔx?-^pov;de  Malden  (Journ.  of  Philol.)  sur  un  vers  de  l'Odyssée;  de; 
Postdate  (ib.)  sur  ^ou^âïoî.  A.  Goebel,  Lexilogus  zu  Uomer  iind  den  Homeri- 
den  (tome  2).  Compte  rendu  ironique.  K.  W.  Krueger,  Homerische  und 
Herodotische  Formenlehre,  ^^  éd.  corrigée  par  W.  Poekel.  Bonne  revision 
d'un  livre,  qui,  malgré  ses  défauts,  a  rendu  et  rend  encore  les  plus 

10  grands  services.  W.  Ribbeck,  Homerische  Formenlehre,2''  éd.  L'ordre  laisse 
à  désirer;  et  les  choses  douteuses  tiennent  trop  de  place  dans  un  livre 
destiné  aux  classes.  Les  Leipziger  Studien  ont  publié  des  mélanges  homé- 
riques de  G.  Curtius.  Knoes,  Dedlgammo  Homerico,  3.  Le  principal  mérite 
paraît  consister  dans  le  soin  avec  lequel  les  matériaux  sont  recueillis. 

15  Articles  de  Léo  Meyer  sur  y-txâvw  et  de  Gustav  Meyer  sur  loro;,  dans  Bei- 
traege;de  Kammer  ('Nochmals  fur  Homer  und  Aristarch'),  dans  Noue 
Jahrb.  M.  Woerner,  Ueber  den  Gebrauch  der  homerischer  mit  Praepositionen 
zusammengesetzten  und  mit  dem  suffix  to  gebildeten  Adjectiva.  1  rès  bonne 
explication  de  àvc;:Tata^isTCTaTo(s.ent.TCOTT.aotTa)et  autres  expressions  analogues, 

20  comme  uradTrî^ta,  TTpoTC&^tJ^wv,  xaTaXocpà^êta  cpipav.  A.  Grumme,  Homerische  Mis- 
cellen.  Très  bon  programme  qui  concerne  1»  la  subordination  ot  la  coor- 
dination, 2°  une  acception  particulière  de  /.al  (réellement,  en  otTet).  H. 
Jordan,  De  Pronominalium  quae  dicuntur  interrogationum  usu  Homerico.  Con- 
cerne les  phrases  intcrrogatives  qui  commencent  par  tî;,  ttû;,  etc.,  ainsi 

25  que  l'emploi  de  Si  et  de  H  après  ces  mots.  De  très  bonnes  choses, 
par  ex.  un  changement  de  ponctuation  dans  0,247  :  èoat,  ç-îfic-rs,  ôeûv.  A. 
Keil,  De  particularum  finallum  Graecarum  vi  principali  et  usu  Homerico.  Bon 
travail  surl'va,  é'w;,  ottw?,  etc.,  résultats  parfois  contestables.  E.  Juhl,  D^ 
numein  pluralis  usu  Homerico.  Tend  à.   montrer  que  l'emploi  du  pluriel  là 

30  où  l'on  attendrait  le  singulier  a  son  explication  dans  la  signification 
même  du  mot  mis  au  pluriel,  indépendamment  d'ailleurs  du  sons  du 
passage  où  ce  mot  se  rencontre.  J.  Kllnguahdt,  De  Genetivi  usu  Homerico 
etHesiodeo.  Objections  sur  plusieurs  points.  Funk,  Ueber  den  Gebrauch  ér 
Praeposition  ir.l  bei  Homer.  Ramène  partout  la  préposition  à   la  valeur  d'un 

h  adverbe  ;  exagération  d'une  remarque  parfaitement  juste  de  Naegelsbach. 
0.  Braumueller,  Krankheit  und  Todbei  Homer.  Homère  paraît  ne  connaître 
d'autre  médecine  que  la  chirurgie.  Dans  Bull,  dell'  Inst.  Corr.  arch., 
Helbig  a  commenté  les  expressions  àpppor.Xo;  et  xXctat  T:îr.xçu.vtcz.  Dans  Ann. 
Et.  grecques.  Th.  H.  Mai'tin  a  parlé  des  longs  jours  et  des  courtes  nuits 

40  du  pays  des  Lestrygons,  ainsi  que  des  traditions  homériques  et  hésiodi- 
ques  sur  le  séjour  des  morts.  Dans  Mitteil.  geogr.  Ges.,  K.  Jarz  a  invoqué 
le  témoignage  de  l'Odyssée  à  l'appui  de  r'Umsetzungstheorie  der  Meere'. 
Article  fort  peu  convaincant  de  W.  E.  Gladstone,  'The  Oiympian  syslcm 
versus  the  Solar  theory'  (dans  The  nineteenth   Century),  qui  a  provoqué 

45  un  réplique  de  W.  Cox  'Homeric  mythology  and  religion'  (dans  Frasers 
Magasine).  A.  Gemoll,  Zur  Einfùhrung  in  den  Homer.  (1.  Homers  Lebon 
undGesaonge).  Travail  sans  prétention,  non  sans  mérite.  0.  W'ilmann, 
Lesebuch  ans  Homer.  N'est  point  partout  à  la  portée  des  enfants.  Karl 
Lehrs  ,  Dissertatio  de  ironia  quatenus  in  historia  studiorum  Homericorum 
50  cernitur.  Écrit  ancien  (1831)  sur  les  principales  sottises  qui  ont  été  dites 
au  sujet  d'Homère.  Dans  Ann.  dell'  Inst.,  H.  Heydemann  a  publié  deux 
peintures  de  vases  qui  représentent  des  scènes  de  l'Odyssée.  O.Friedel,  De 
philosophorum  Graecorum  studiis  Homericis.  Programme  analysé  sans  appré- 


I 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEX  VEREINS.  55 

ciation.  N.  Pétris,  *Ojxïifi>cat  p.çXçTai  tz%$x  Pwjxaîot;.  Fait  surtout  d'après  les 
travaux  allemands.  Friedrich  Hërmann,  Vergils  Aeneide  verglichen  mit  H's 
Odyssée undilias.  Intéressant,  bien  au  courant,  trop  favorable  à  Virgile.  A. 
FfiEiiiERR  VON  Warsberg,  Odysseische  Laiidschaften^  3.  Ouvrage  d'un  dilet- 
tante, mais  très  intéressant.  A  la  suite  du  rapport  viennent  une  réclama-  s 
tion  fort  vive  de  H.  Diintzer  contre  le  jugement  du  rp.  sur  son  éd.  de 
l'Iliade,  jugement  où  il  ne  trouve  qu'une  remarque  fondée,  et  une  répli- 
que fort  modérée  de  Cauer,  qui,  tout  en  maintenant  ses  observations, 
reconnaît  que  l'éd.  dont  il  s'agit  contient  après  tout  beaucoup  de  choses 
non  seulement  nouvelles,  mais  encore  utiles.  ip 

2.Archéologie  [Engelmann],  Conze,  Humann, Bohn,  Stiller,  Lolling, 
et  Rascudorf,  Die  Ergebnisse  der  Ausgrabungen  zu  Pergamon.  Précieux  ou- 
vrage, dû  à  la  collaboration  d'archéologues  très  compétents,  et  riche- 
ment illustré.  Le  prix  en  est  très  modéré.  C.  B.  Stark,  Systematik  und  Ge- 
schichte  der  Archaeologie  derKunst.  Ouvrage  posthume,  fragmentd'un  manuel  I5 
complet  qui  manquera  malheureusement  à  la  science,  d'ailleurs  formant 
par  lui-même  un  tout,  et  bien  digne  de  son  auteur.  E.  Curtius  et  Kau- 
PERT,  xitlas  von  Athen.  D'une  haute  importance.  Pausanias,  éd.  0.  Jahn, 
revue  par  A.  Miciiaelis  et  augmentée  de  plusieurs  planches.  Très  bonne. 
Textbuch  zu  Seemans  Kunst  historischen  Bilderbogen.  Très  bon  complément  %o 
de  cette  utile  publication,  formant  comme  un  abrégé  de  Thisloire  de  l'art. 
R.  Menge,  Einfuehrmg  in  die  antike  Kunst.  Publication  d'une  utilité  dou- 
teuse à  côté  de  la  précédente.  L'auteur  reproduit  Igénéralement  les  plan- 
ches de  Seeman,  auxquelles  il  a  consacré  un  article  dans  Neue  Jahrb. 
W.  BucHNER,  Leitfaden  der  Kutistgeschichte,  Assez  bien  approprié  à  son  objet,  «s 
W.  Lange,  Das  antike  griechisch-roemische  Wohnhaus.  Très  faible.  Fr.  Reber, 
Die  Ruinen  Roms,  2°  éd.  Éloges.  H.  Bender,  Rom  und  roemisches  Lebenim 
Alterthum  (avec  de  nombreuses  figures).  Non  destiné  aux  savants  spé- 
ciaux, disposé  assez  capricieusement,  souvent  choquant  par  l'anachro- 
nisme alfecté  des  expressions,  assez  bon  d'ailleurs.  Mémoires  d'A.  Mau.ao 
(Ann.  deir  Inst.)  sur  une  peinture  de  Pompéi,  représentant  le  départ 
d'Ulysse  de  chez  Polyphème  ;  de  R.  Engelmann  (ib.j  sur  une  peinture  de 
vase  où  est  figurée  Thélis  avec  les  armes  d'Achille,  de  C.  Robert  (ib,)  sur 
les  peintures  de  l'Esquilin.  Article  de  Bader  (Neue  Jahrb.)  sur  l'égide  homé- 
rique. Lessing,  Lao/îoort,  comm.  par  H.  Blumer  (2°  éd.  corrigée  et  augmen-gs 
tée).  Le  volume  est  plus  que  doublé,  et  tous  les  changements  sont  des 
améliorations  ;  le  texte  est  publié  comme  celui  d'un  classique  grec  ou  latin 
Article  do  H.  Brunn  sur  le  groupe  de  Laocoon  dans  Arch.  Zeit.  Imiioof- 
Blumer,  Portraetkoepfe  auf  roemischen  Muenzen.  Tout  ti  fait  recommandable 
et  d'un  prix  extrêmement  modique  :  122  médailles  avec  un  texte.  H.  40 
Schliemann,  Ilios.  Appréciation  en  somme  favorable,  bien  qu'il  s'y  mêle 
un  peu  d'ironie.  Schliemann  reconnaît  lui-même  que  la  Troie  qu'il  a 
retrouvée,  ou  la  ville  qu'il  appelle  ainsi,  doit  remonter  à  un  temps  bien 
antérieur  à  celui  du  poète  qui  l'a  chantée,  et,  d'autre  part,  que  c'est 
autour  de  lui  que  ce  poète  a  cherché  les  éléments  de  ses  descriptions.,  43 
Mais  alors,  pourquoi  vouloir  à  toute  force  reconnaître  dans  les  antiquités 
d'Hissarlik  les  objets  décrits  par  Homère?  D'ailleurs,  on  ne  peut  dénier 
à  Schliemann  le  mérite  d'avoir  jeté  du  jour  sur  une  civilisation  bien 
ignorée  jusqu'à  lui.  Il  faut  reconnaître  aussi  qu'il  a  montré  celte  fois 
plus  de  circonspection  que  dans  ses  précédents  travaux.  m 

3.  Tite-Live  [H.  J.  Mûller].  Compte  rendu  des  éditions  ou  parlies 
d'éditions  données  par  le  rp.  lui-même.  H.  J.  Mûller  (texte  seul  et  révi- 
sion de  l'éd.  explicaliv(^  Weissenborn),  Frïgell,  Madvig  (3«  éd,  faite  aver 


50  1881.  —  ALLEMAGNE. 

le  concours  d'UssiNG),  E.  Woelfflin  (2«  éd.),  C.  Tuecking  (2«  éd.),  A. 
LucHS,  F.  Friedersdorff.  Mûller,  dans  la  critique  du  texte,  est  moins 
conservateur  que  n'était  Weissenborn  ;  il  a  mis  à  profit  des  communica- 
tions particulières  de  Frigell  pour  ce  qui  regarde  les  [mss.  Son  éd.  sans 

5  notes  donne  exactement  le  même  texte.  Celle  de  Frigell  parait  laite  d'a- 
près Weissenborn,  Madvig  et  Woelfflin.  La  liste  des  changements  intro- 
duits par  Madvig  dans  son  éd.  des  livres  2i-2o  occupe  3  pages.  Le  tra- 
vail de  Woellflin  mérite  d'être  recommandé  spécialement  pour  l'usage  des 
classes.  Celui  de  Tuecking,  bien  que  revu  avec  un  grand  soin  par  l'au- 

10  teur,  paraît  moins  bon.  L'éd.  critique  des  '  livres  26-30  due  à  Luchs  est 
excellente  :  les  prolégomènes,  en  particulier,  débattent  les  questions  de 
critique  d'une  façon  presque  toujours  concluante,  en  ce  qui  concerne 
notamment  les  sources  du  texte  autres  que  le  Puieanus.  Celle  de  Frie- 
dersdorff, nouvelle  aussi,  est  un  bon  livre  de  classe.  Cependant  le  texte 

15  est  arriéré  ;  c'est,  sauf  modifications,  celui  de  Weissenborn  dans  l'éd. 
Teubner  1878  (identique  à  celle  de  i851  *)  tandis  qu'il  eût  fallu  employer 
la  dernière  éd.  explicative  donnée  par  le  même  (chez  Weidmann).  Al. 
Harant,  Emendationes  et  adnotationes  ad  Titum  Livium.  «  De  corrections 
évidentes,  indubitablement  dignes  de  passer  dans  le  texte,  je  n'en  ai  pas 

20  trouvé  beaucoup,  mais  j'en  ai  trouvé  sur!  presque  tous  les  livres,  à  côté 
d'un  nombre  notable  de  choses  très  dignes  de  remarque  et  'd'attention.  » 
Compte  rendu  de  4  pp.  A.  Meyerhoefer,  Gritica  studia  Liviana.  Une  dou- 
zaine de  conjectures,  citées  dans  le  rapport,  ainsi  que  celles  de  Pluygers, 
publiées  par  Cobet  (Mnemos.),  de  Dederich  (Neue  Jahrb.),  de  Geist  (Blaett. 

25  bayer.  G.),  de  Léo  (Rhein.  Mus.),  de  Morilz  Mûller  (Goelt.  Gel.  Anz.),  Tra- 
vail de  Harant  (Revue  de  Philol.)  sur  *que,  ve,  ne'.  Énuméralion  (pages 
i77-l 80)1  d'un  assez  grand  nombre  de  remarques  éparses  dans  divers 
recueils  et  programmes  ou  dissertations.  0.  Riemann,  Études  sur  la  lanrjue 
etla  grammaire  de  Tite-Live.  u  Hier  istExaktheit  dcr Méthode  und  Grûndlich- 

80  ((  keit  der  Untersuchung  mit  Gelehrsamkeit  und  Klarem  IJrteil  verbun- 
«  den.  »  G.  Richter,  Beitrag  zum  Gebrauch  des  Zahhvortes  im  Lateinischen 
{[.Livius].  Indispensable  pour  l'étude  de  toutes  les  questions  relatives 
aux  noms  de  nombre.  Articles  de  [Riemann  dans  Rev.  Philol.  Th.  Momm- 
SEN,  Roemische  Forschungen  (t.  2).  Formé  en  grande  partie  d'articles  pré- 

35  cédemment  publiés  dans  Hermès,  mais  considérablement  augmentés. 
Un  travail  nouveau  sur  T'historia  graeca'  de  P.  Scipion,jfils  de  l'Africain  ; 
à  consulter  pour  l'explication  9e  Tite-Live,  et  même  pour  la  critique  du 
texte.  Cari.  Peter,  Zur  Kritik  der  aelteren  roemischen  Geschichte.  Renvoi  au 
compte  rendu  de  Luterbacher  (Zeits.  Gymn.).  Travail  de  Sieglin  sur  Cae- 

40  lius  Antipater  dans  le  supplém.  des  Jahrbûcher,  et  de  Egelhaaf  (ib.)  sur 
Polybeet  Tite-Live.  F.  Luterbacher,  Der  Prodigienglaube  und  Prodigienstilder 
Roemer.  Très  bon,  précieux  particulièrement  pour  l'étude  du  'sermo  pro- 
digialis';  plusieurs  corrections  de  texte.  Mémoire  d'Unger'Die  roemis- 
che Stadtaera'  dans  Abhandl.  bayer.  Akad.  G.  Wulsch,  De  praepositionis 

45  'per'  usu  Liviano.  Utile  et  bien  fait.  Th.  Zieunski,  Die  letzten  Jahre  des  2. 
punischen  Krieges.  Bon  travail  critique. 

4.  Lysias  [H.  Roehl.]  Trois  articles  d'E.  Stutzer  dans  Hernies  ;  un  de 
Wecklein  dans  Rh.  Mus.  Ausgewaehlte  Reden  des  Lysias  erkl.  v.  R.  Rau- 
CHENSTEiN  (fasc.  1,  8«  éd.  procurée  par  K.  Fuhr.)  Contient,  outre  l'intro- 

1.  «  Iliacos  intra  mux'os  peccatur  et  extra  ».  Nous  ne  nous  lasserons  pas  de  réclamer  con- 
tre cet  ahus.  et  nous  regrettons  vivement  de  voir  une  librairie  qui  a  rendu  de  pareils 
.services  à  la  science  encourager  par  son  exemple  une  pratique  de  nature  à  induire  en  erreur 
même  un  éditeur  sérieux.  Y. 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEN  YEREIXS.  5/ 

(ludion,  les  discours  12,  13,  25,  16  et  31.  Le  réviseur,  qui  s'était  préparé 
à  sa  tâche  par  d'excellents  travaux  sur  les  orateurs  altiques,  s'en  est  ac- 
quitté parfaitement.  Ainsi  il  a  mis  à  profit  les  collations  récentes  de  Lam- 
bros  et  de  Schoell.  Cependant  le  rp.  désapprouve  au  point  de  vue  de 
l'usage  dans  les  classes  l'introduction  dans  le  texte  des  signes  d'addition  & 
etd'athétèse,  <>  et  [].  Il  blâme  aussi,  toujours  au  même  point  de  vue, 
la  mention  faite  dans  les  introductions  et  les  notes  d'opinions  contra- 
dictoires, celle  de  noms  de  philologues,  de  titres  de  livres.  Il  voudrait 
que  toutes  ces  choses  fussent  réléguées  dans  un  appendice  publié  à  part 
011  les  professeurs  pourraient  aller  les  chercher.  Par  là,  on  affaiblirait  lo 
les  préventions  actuellement  assez  répandues  contre  l'emploi  d'édd. 
annotées  dans  les  classes.  Autre  choix,  annoté  pour  l'usage  des  classes 
par  H.  Frohberger  (t.  1,  2«»  éd.  revue  par  G.  Gebauer).  Comprend  les 
discours  12,  13  et  25  seulement,  et  forme  pourtant  un  volume  de  510  pa- 
ges. Aussi  le  nouvel  éditeur  avoue-l-il  lui-même  avoir  travaillé  pour  les  la 
savants  et  les  professeurs,  plutôt  que  pour  les  écoliers.  D'ailleurs  per- 
sonne, sans  doute,  ne  connaît  aussi  bien  que  lui  la  rhétorique  des 
orateurs' athéniens,  et  son  travail,  extrêmement  riche  à  cet  égard,  en  est 
une  nouvelle  preuve. 

5.  Tacite  (hormis  la  Germanie)  *  (Pour  1878,  1879  et  çà  et  là  les  20 
années  précédentes.)  [Georg  Andresen].  Die  Annales  des  T.  Schulausg.  v. 
A.  Draeger,  (t.  I,5«éd.).  Il  paraît  résulter  des  observations  critiques, 
fort  nombreuses  du  rp.,  que  cette  éd.  n'a  pas  été  revue  avec  tout  le  soin 
désirable.  Cornélius  Tacitus  erkl.  v.  Karl  Nipperdey  (t.  1,  7''  éd.  revue  par 
G.  Andresen).  Énumération  des  principaux  changements  introduits  par  25 
le  rp.,  et  renvoi  au  compte  rendu  publié  dans  Blaetter  bayer.  G.  Agricola, 
3«  éd.  A.  Draeger.  Beaucoup  de  modifications  dans  le  texte;  bon  nombre 
de  notes  peu  exactes  ou  superflues  ont  été  retranchées.  Agricola,  2"  éd.  K. 
T0ECKIN6.  D'importants  changements  dans  le  texte,  mais  tous  ou  peu 
s'en  faut  empruntés  à  d'autres  éditeurs  ou  critiques.  Dialogus  de  Orato-  30 
ribus,  2«  éd.  G.  ANDRESEN  <le  rp.>.  Le  commentaire  a  été  abrégé,  la  criti- 
que du  texte  est  devenue,  dans  l'ensemble,  plus  conservatrice.  Articles 
de  A.  E.  (Liter.  Centr.),  d'O.  Heine  (Jen.  Litter.),  de  J.  Prammer  et  de  Joh. 
Mûller  (Zeits.  oesterr.  G.).  Traduction  allemande  de  la  2°  partie  des  An- 
nales, par  Ad.  Stahr  :  assez  bonne,  mais  les  notes  ne  renferment  guère  35 
que  des  hypothèses  historiques  sans  justification  suffisante  ;  l'auteur 
persiste  à  combattre  l'autorité  du  témoignage  de  Tacite.  A.  Gerber  et 
A.  Greef  ont  poussé  jusqu'au  mot  *ef(igies'  leur  excellent  Leœicon  Taci- 
teum.  K.  L.  Urlichs,  Commentatio  de  vita  et  honoribus  Taciti.  Très  bon. 
(Voir  plus  loin,  Jahresbericht  von  Bursian.)  Dans  Riv.  di  Filol.  Merca- 40 
lanti  a  pubhé  un  article  sans  nouveauté  sur  quelques  lettres  de  Pline 
étudiées  comme  documents  pour  la  biographie  de  Tacite.  Jansen,  De  Taciïo 
Lialogi  audore.  C'est  surtout  une  revue  critique  des  opinions  émises  jus- 
qu'ici. Analyse  assez  étendue.  (Ross),  Tacitus  and  Bracciolini.  The  Annals 
forged  in  the  flfteenth  century.  De  l'analyse,  fort  développée,  de  cette  dis-  45 
sertation  paradoxale,  nous  nous  bornerons  à  extraire  la  remarque  sui- 
vante :  «  L'authenticité  de  tous  les  classiques  latins  devrait  soulever  de 
grands  doutes,  attendu  que  c'était  toujours  l'écrivain  le  plus  désiré  et  le 
plus  haut  coté  qui  arrivait  à  la  lumière  ;  puis,  parce  que  le  lieu  de  la 
découverte  était  généralement  un  cloître  inconnu  situé  dans  une  contrée  80 

1.  L'analyse  du  rapport  de  Woelfflia  (Jahresbericht  von  nursian)  sur  le  même  auteur, 
qui  a  été  rédigée  avant  celle-ci,  est  pour  cette  raison  beaucoup  plus  complète.  Ou  y  trouvera 
Tanalyse  de  plusieurs  livres  qui  n<' sont  ici  que  mentionnés  ou  appréciés  brièvement. 


S8  1881.    —  ALLEMAGNE. 

lointaine  ol  barbare,  et  son  auteur,  toujours  un  homme  très  lettré  et  bon 
latiniste.  »  Articles  de  Gantrelle  et  de  Delbœuf  sur  l'Ag-ricola  (dans  Rev. 
Instr.  belg.).  Guethling,  De  Conielii  Taciti  libris  minoribus.  (1,  Agricola). 
Programme  analysé  sans  appréciation.  Ritler  von  Feistmantel,  Psycho- 
5  logisches  in  des  T.  Annalen.  Comme  le  précédent.  Belger,  M.  Haupt.  Quel- 
ques remarques  sur  Tacite.  Travail  extrêmement  intéressant  de  Momm- 
sen  (Herm.)  sur  la  famille  de  Germanicus.  J.  Asbach,  Analecta  historiea  et 
epiifraphica  latina.  Dans  le  nombre,  des  recherches  chronoloi^iques  sur 
certains  faits  rapportés  dans  les  Annales,  et  fixation  du  consulat  de 

10  Tacite  à  l'an  98  (non  97).  Articles  de  R.  Mowat  (Rev.  philol.)  et  F.  Rûhl 
(Neue  Jahrb.)  sur  des  personnages  dont  parle  Tacite.  Schuessleu,  Die 
Licinii  Crassi  der  roemischen  Kaiserzeit.  Analyse  sans  appréciation.  E.  Moll, 
Zur  Généalogie  des  julisch-claudischen  Kaiserhauses.  Très  utile  et  soigné. 
Huelsenbeck,  Die  Gegend  der  Varusschlacht.Ca  serait  une  localité  voisinede 

15  Werl.  Dans  Monatschrift  lûr  die  (ieschichteWestdeulschlands,  H.  Hart- 
mann a  recherché  quel  chemin  suivit  Germanicus  de  l'Ems  au  Weser,  et 
A.  Dederich  a  proposé  de  remplacer  dans  Agric,  28,  'a  Suebis' par 'a 
Siluribus'.  Pfitzner,  Das  Verhalten  des  Tiberius  im  Sénat  bel  der  Uebernahme 
der  Herrschaft.  Tibère  n'aurait  pas  agi  avec  dissimulation;  Tacite,  malgré 

20  son  amour  de  la  vérité  et  l'élévation  de  son  caractère,  n'était  pas  en  posi- 
tion de  lui  rendre  justice.  H.  Etsenhuth,  Germanicus  und  Agrippina.  Assez 
insignifiant.  A.  Schedlbauer,  Kaiser  Tiberius.  La  défiance  et  la  pusillani- 
mité, qui  faisaient  le  fond  de  son  caractère  auraient  été  les  conséquences 
d'un  dérangement  d'esprit,  et  de  même  les  débauches  de  sa  vieillesse.  A. 

25  Ziegler,  Die  politische  Seite  der  Regierwig  des  Kaisers  Claudius  (mit  Krilik 
der  Quellen  und  Hilfsmittel).  Brève  analyse,  (t.  Uoffmanu,  De  Taciti  anna- 
libus  Historiisque.  Croit  que  Tacite  a  eu  les  Acla  Senatus  pour  sourrc  prin- 
cipale, mais  non  pour  source  directe,  au  moins  ordinairement.  Ed.WoLFF, 
Dî'e  Spmc/ie  des  r.  Travail  digne  d'attention,  dirigé  particulièrement  con- 

30  tre  Woeifflin,  qui  croit  que  le  style  de  Tacite  a  passé  par  des  phases 
reconnaissables  dans  ses  divers  écrits.  Knoes,  De  dativi  finalis  gui  dici- 
tur  usu  Taciteo.  Bien  complet  et  ordonné  avec  intelligence.  F,  Joerlfng, 
Ueber  dcn  Gebrauch  des  Gerundiums  und  Gerundivums  bei  Tacitus.  Pai'ait 
médiocre.   F.  Helm,   Quaestiones  sijntacticae  de  participiorum  usu  Tacitino 

35  Velleiano,  Sallustiano.  Recueil  de  matériaux  consciencieusement  lait,  mais 
mal  ordonné.  0.  Erdmann,  Ueber  den  Gebrauch  der  lat.  Adjectiva  mit  dem 
Genetiv.  Bon  et  instructif,  malgré  des  lacunes.  H.  Hahn,  De  particularum 
'quasi'  et  ^velut'  usu  Taciteo.  Analyse  assez  étendue.  K.  Klein,  De  verbis 
separandi  apud  Tacitum.  Des    omissions,    des  hors   d'oeuvre.  Prammer, 

40  Einzelne  Bemerkungen,  etc.  Instructif.  Id.,  Taciteische  Miscellen.  Complément 

du  précédent.  Articles  de  Nesbilt  dans   Hermalhena  et  de  Huemer  diins 

Zeits.  oeslerr.  G.  C.  H.  Steudl\G,  Beitraege  zur  Textkritik  im  Dialog  des  T. 

Jiectification  de  l'appareil  critique  de  Michaelis,  classement  des  mss., 

conjectures  (celles-ci  médiocres).  (Vahlen),  hidex  lectionum,  de  Berlin, 

45  1878-1879.  Observations  critiques,  plus  ou  moins  concluantes,  sur  des 
passages  du  Dialogue.  K.  Knaut,  Obscrvationes  criticae  ia  Taciti  qui  fer- 
tur  Dialog um.  Bien  écrit,  au  courant;  mais  aucune  des  coirections  pro- 
posées ne  force  l'assentiment.  E.  Baehrens,  Miscellanea  critica.  45  pages 
concernent  Tacite.  Conjectures  très  nombreuses  et  très  hardies,  émises 

.•io  avec  une  assurance  extrême.  Remarques  détachées  de  Haacke  (Zeits. 
Gymn.)  M.  Hertz.  W.  Clemm  et  Tiedke  (Rhein.  Mus.),  Wirz  (Philol.), 
Maguire,  Palmer,  Tyrrell,  Sandford,  et  Brady  (Hermathena);  une  chez  Fr. 
VOGEL,  'OaoïoTYiTE;  Sallustianac'. 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEX  VEREINS.  59 

6.  Cornélius  Nepos  [Gemss.]  2''  éd.  Ed.  Ortmann.  Énumération  des 
principaux  changements.  Grande  éd.  explicative  K.  Nipperdey,  (2»  ëd. 
procurée  par  Bernh.  Lupus).  Attendue  depuis  longtemps,  répond  à  tout  ce 
qu'on  pouvait  espérer.  Les  remarques  de  langue  ont  pris  une  place  plus  im- 
portante. L'index  géographique,  supprimé  comme  inutile,  a  été  remplacé  ^ 
par  des  excursus  empruntés  au  2"  Spicilegium  de  Nipperdey,  dont  les 
notes  manuscrites  ont  été  utilisées  pour  l'éd.  même  jusqu'à  la  vie  d'A- 
gésilas.  Longue  liste  de  changements.  La  6°  éd.  Hinzpeter,  revue  par 
HoELSCHER,  paraît  être  une  répétition  pure  et  simple  de  la  5«.  Dans  la 
C  éd.  du  lexique  spécial  de  Nepos,  dû  à  Haacke,  on  regrette  la  suppres-  lo 
sion  des  signes  de  quantité  sur  la  plupart  des  mots.  Goethe,  Die  Quellen 
des  Cornélius  Nepos  zurgr.  Geschichte.  La  principale  source  serait  ordinai- 
rement Éphorc;  pour  Cimon  et  Alcibiade,  ce  serait  Théopompe.  Appro- 
fondi. Articles  d'A.  Schaefer  (sur  Thémistocle)  jdans  Rhein.  Mus.,  de  IL 
Schubert  (sources  de  Plutarque),  dans  Supplém.  Jahrb.,  de  H.  Kallen-  i-"^ 
herg(les  Diadoques)  dans  Philol.  G.  Osthelder,  Beitraege  zur  Texteskritik 
des  Cornélius  Nepos.  Conjectures  rejetées  pour  la  plupart  par  le  rp.  W.  Igna- 
TIUS,  De  Verborum  cum  praepositionihus  compositoruni  apud  Cornelium  Nepo- 
tem,  etc.,  cum  dativo  structura.  Non  sans  importance.  B.  Lupus,  Der  Sprach- 
gebrauch  des  Cornélius  Nepos.  Reproduction,  avec  développements,  de  deux  20 
programmes  du  même  ;  riche  et  indispensable  complément  de  l'éd.  men- 
tionnée plus  haut. 

.    7.  Hérodote.   [H.  Kallenberg.]  Travail  d'A.  Bauer 'Die  Benutzug  Hc- 
rodots  durch  Ephoros  bei  Diodor'  dans  Supplém.  Jahrb.  Bachof,  Quacs- 
tiuncula  Herodotca.  Très  digne  d'attention  ;  combat  l'idée  de  Schoell  et  de  35 
Bauer,  que  les  3  derniers  livres  ont  été  composés  avant  la  plus  grande 
partie  de  ce   qui  précède.  Scuuler,   Ueber  Herodots  Vorstellung  von  den 
Ora/ie//i.  Programme,  dont  la  conclusion  est  surtout  religieuse  et  morale. 
Heil.mann,  De  infinitivi  syntaxi  Herodotea.  Rudloff,  Observationes  in  oratio- 
nem  Herodoteam.  GOECKE,  Ziir  Konstruktion  der  Verba  dicendi  et  sentiendi  bei  30 
Homer  und  Herodot.  La  première  de  ces  dissertations  est  bonne  et  très  soi- 
gnée ;  la  dernière  est  inutile  après  le  travail  de  Cavallin  sur  le  discouis 
indirect  dans  H.  La  5°  éd.  de  Krûger,  Borner,  und  Her.  Formlehre, revue  par 
POEKEL,  paiait  ne  rien  contenir  de  nouveau   sur  Hérodote.  Articles  de 
Liebhold,  Mueller-Struebing,  Stengei,  Roscher  et  C.  Wachsmuth  (Neues5 
Jahrb.),  de  Steup  (Rhein.  Mus.),  d'E.  Tournier  (Revue  de  Philol.),  de  Mas- 
pero  (Ann.  Et.  ç^i\).   'iipc^oTo-j  IcT&ptr.;  àTroM-î- 2®  éd.  expl.  K.  W.  Kruegeh, 
(livres  3-4),  procurée  par  W.  Poekel.  Énumération  disposée  méthodique- 
ment, des  changements,  qui  sont  Tort  nombreux.  Une  collation  inédite 
d'un  ms.  de  Cambridge,  qui  concorde  généralement  avec  les  meilleurs,  40 
a  suggéré  plusieurs  transpositions  de  mots.  Les  conjectures,  dont  beau- 
coup ne  sont  que  proposées  en  note,  sont  toujours  inslruciives  et  font 
réfléchir,  même  lorsqu'elles  ne  persuadent  pas.  Herodotos  erkl.  von  H.  Stein 
(livre  7).  Liste  des  leçons  nouvelles  empruntées  en  partie  à  la  seconde 
famille  de  mss.  (PRz),  et  des  principaux  changements  introduits  dans  45 
l'annotation. 

8.  Lycurgue.  [Guslav  Lange].  Éditions  explicatives  d'Adolph  Nicolai 
et  de  C.  REiiDAiNTZ,  la  première,  bien  mieux  appropriée  k  l'usage  des  clas- 
ses que  la  2",  qui  parait  plutôt  destinée  aux  philologues.  On  trouve  dans 
celle-ci  de  nombreuses  conjectures,  de  valeur  fort  inégale,  des  notes  fort  f.o 
érudites  plutôt  qu'utiles  à  Tintelligence  du  texte,  le  tout  témoignant  d'un 
grand  travail  plutôt  que  d'une  attention  constamment  soutenue.  Pour  ce 
qui  regarde  spécialement  la  constitution  du  texte,  on  ne  peut  plus  se 


60  1881.  —  ALLEMAGNE. 


servir  désormais  de  l'éd.  Scheibe  (celle  de  1880  et  les  précédentes  du  même 
n'étant  que  des  réimpressions  de  celle  de  1853^);  il  faut  consulter  les  arti- 
cles de  Friedrich  Blass,  d'Emil  Rosenberg,  et  de  Theodor  Thalheim  dans 
Neue  Jalirb.  (de  1875  à  1877)  ;  Em.  Rosenberg,  Zar  aeusseren  und  inneren 
f,  Kritik  der  Rede  des  Lykurg  gegen  Leokrates;  enfin  l'éd.  de  Th.  Thalheim, 
(avec  un  article  du  môme  dans  Hermès).  On  peut  dire  qu'en  somme  la 
leçon  et  la  valeur  relative  des  mss.  sont  aujourd'hui  connues  avec  une 
sùrelé  suffisante,  g-rtice  surtout  à  Thalheim  :  «  A  (Grippsianus);est  lems.le 
plus  voisin  de  l'archétype  ;  B  (Laurentianus)  dérive  de  A,  bien  que  non 

10  immédiatement  ;  et  de  B,  les  autres  mss.  »,  sauf  pourtant  TOxoniensis 
(N),  qui  parait  dériver,  non  de  A,  mais  de  la  même  source  que  A,  et  avoir 
une  autorité  moindre  que  ce  dernier  ms.  (tel  est  du  moins  le  jugement 
de  Thalheim,  auquel  le  rp.  semble  souscrire).  Il  reste  aussi  de  l'incerti- 
tude quant  à  l'autorité  de  l'Aldine  ainsi  que  des  notes  marginales  de  l'Al- 

15  dine  de  Hambourg.  L'édition  de  Thalheim  donne  un  appareil  critique 
réduit  à  l'essentiel,  d'après  les  principes  qui  précèdent  :  elle  parait  d'ail- 
leurs insuffisante  à  plusieurs  autres  égards.  Friedrich  Blass,  Die  'Attische 
Beredsamkeit,  partie  3,  section  2.  Ce  qui  concerne  Lycurgue  est  à  la  hau- 
teur de  tout  le  reste  de  cet  ouvrage,  dont  l'importance  est  capitale.  Garl. 

20  Droege,  De  Lycurgo  Atheniensi  pecuniarum  publicarum  administratore.  Tra- 
vail soigné,  approfondi,  intéressant,  plutôt  que  décisif,  sur  un  sujet  fort 
obscur.  (Ce  rapport  n'occupe  pas  moins  de  30  pages.) 

9.  Ovide  et  les  Èlégiaques  romains  (1879-!880).  [H.  Magnus].  P. 
Ovidhis  Naso.  Rec.  Otto  Korn  (t.  2,  Métamorphoses).  Cette  éd.,  par  son  appa- 

25  reil  critique,  riche  et  renouvelé,  comble  enfin  une  lacune  des  plus  fâcheu- 
ses. Selon  Korn,  tous  nos  mss.  des  Métamorphoses  dérivent  plus  ou  moins 
directement  d'un  archétype  appartenant  à  une  recension  des  Métamor- 
phoses contemporaine  de  Charlemagne  ou  à  peu  près.  Les  meilleurs 
représentants  de  cet  archétype  sont  aujourd'hui  les  mss.  Marcianus  et 

30  Londinensis  (M  et  B),  le  dernier  surtout.  Le  rp.  croit  ces  conclusions 
voisines  de  la  vérité,  bien  qu'il  y  trouve  encore  certains  points  obscurs, 
en  partie  par  la  faute  d'une  préface  trop  sommaire.  Il  faut  regretter  [aussi 
que  la  place  occupée  par  les  leçons  de  l'Amplonianus  n'ait  pas  été  consa- 
crée plutôt  à  la  mention  intégrale  des  variations  du  ms.  de  Copenhague. 

S5  Quoi  qu'il  en  soit,  l'éd.  de  Riese  est  aujourd'hui  absolument  surannée. 
Choix  des  Métamorphoses,  H°  éd.  Siebelis,  revue  par  F.  Polle(1«'  fasc). 
A  subi  bien  plus  de  changements  dans  cette  éd.  que  dans  les  précédentes: 
malheureusement  beaucoup  de  ces  changements  consistent  dans  des  sup- 
pressions de  vers  suggérées  par  Merkel,  ce  qui  a  de  grands  inconvénients 

40  au  point  de  vue  de  l'usage  des  classes,  où  les  éditions  précédentes  du 
même  choix  sont  répandues  :  sans  compter  que  la  philologie  même  aurait 
souvent  des  objections  à  faire  à  ces  retranchements.  D'autres  modifica- 
tions, de  texte  ou  de  notes,  sont  au  contraire  très  heureuses.  Un  autre 
choix  des  Métamorphoses,  dû  à  J.  Meuser  (2e  éd.  corrigée),  est  loin  de 

45  valoir  le  précédent.  Un  troisième,  de  L.  Englmann  (2*'  éd.)  à  l'usage  des 
classes  de  Bavière,  est  destiné  évidemment  à  des  écoliers  très  peu  avan- 
cés. Le  même  auteur  a  donné,  aussi  pour  les  classes,  une  Anthologie 
d'Ovide,  Tibulle  et  Phèdre,  qui  a  le  même  caractère.  J.  Siebelis,  Woer- 
terbuch  zu  Ovids  Metamorphosen  (3*^  éd.  procurée  par  F.  Polle).  Remanié 

60  et  mis  au  courant  avec  le  soin  le  plus  louable  et  une  parfaite  compé- 
tence :  le  seul  défaut  à  signaler,  c'est  que  les  traductions  manquent  sou- 

1.  Voj'ez  plus  haut,  page  56.  note. 


1 


M 


^AHRËSBËRICHTÈ  JbÈS  PHILOLOGISCHEN  VERËIXS.  Bl 

vent  d'élégance.  P.  Ovidi  Nasonis  Fastorum  libri  6.  Erkl.  v.  Hermann 
Peter  (2<'  éd.  corrigée).  Les  corrections  portent  principalement  sur  le 
texte  ainsi  que  sur  l'appareil  critique.  Énumération  de  ces  changements. 
Eloge.  H.  St.  SEDI3IAYER,  Kritischcr  Kommcntar  zu  Ovid's  Heroiden.  Très 
commode  ;  continuation  des  Prolegomena  crilica  du  même,  et  annonce  «> 
d'une  édition  qui  ne  tardera  pas  trop  à  paraître,  et  qui  sera  la  bienvenue. 
F.  PoLAND,  Ovid's  Tristien.  Elegicn  eines  Verbannten.  Livre  de  vulgarisa- 
lion,  qui  parait  sans  importance  scientifique.  ^  K.  P.  Sciiulze  a  donné  un 
choix  des  élégiaques  romains  (Catulle,  Tibulle,  Properce),  d'où  il  a  exclu 
Ovide  sans  raisons  valables,  ce  qui  est  le  plus  grave  reproche  que  lo 
mérite  ce  livre,  d'ailleurs  destiné  aux  classes  et  sans  intérêt  scientifique. 
De  plus  la  critique  du  texte  est  conservatrice  jusqu'à  la  superstition,  et  le 
commentaire  explicatif  laisse  souvent  à  désirer.  Suit  l'analyse  de  deux 
articles  sur  Catulle,  l'un  de  K.  P.  Schulze  (Zeils.  Gymn.),  l'autre  de  F. 
Schoell  (Neue  Jahrb.).  0.  Harnecker,  Bas  68  Gedicht  des  Gatullus.  Bon  i5 
travail,  indispensable  pour  Fétude  de  la  question.  K.  Ziwsa,  Die  euryth- 
viischc  Technik  des  C at ullus.  Traiie  des  figures  dites  allitérations,  *anno- 
minatio,  conduplicatio,  revocatio'  de  manière  à  épuiser  le  sujet.  Article 
de  F.  Léo  sur  Properce  dans  Rhein.  Mus.  Sex.  Propertii  Elegiarum  libri  4. 
Rec.  Aem.  Baeiirens.  Encore  bien  plus  défectueuse  que  les  édd.  de  20 
atuUe  et  de  Tibulle  données  par  le  même.  Léo  (article  cité)  a  parlaite- 
ent  montré  que  les  propositions  de  Baehrens  quant  à  la  valeur  des  mss. 
ne  contiennent  pas  un  mot  de  vérité.  Quant  aux  conjectures  propres  au 
nouvel  éditeur,  il  y  en  a  peut-être  une  demi-douzaine  sur  cent  qui  se 
laissent  discuter.  Au  contraire,  on  doit  lui  savoir  gré  d'avoir  réuni  celles  -'5 
des  critiques  qui  l'ont  précédé  :  c'est  même  la  seule  utilité  de  son  livre. 
C.  E.  Sandstroem,  Emendationes  in  Propertium,  Liicanum,  Valeriuni  Flaccum, 
Citation  de  deux  ou  trois  conjectures. 

10.  Lucien.  [0.  Wichmann.]  Fr.  Paetzolt,  Observatioiies  criticae  in  Lu- 
ciamm,  iOl  conjectures  portant  sur  50  ouvrages  de  Lucien,  parmi  les-  30 
quelles  il  en  est  de  plausibles.  Le  rp.  en  propose  treize  pour  son  compte. 
Ausgewaehlte  Schriften  des  Lukian,  fur  d.  Schulg.  erk.  von  K.  Jacobitz, 
(t.  {,  2"  éd.  corrigée).  Conservateur  à  l'excès  et  avec  passion,  l'éditeur  est 
loin  d'avoir  fait  profiter  son  texte  de  tous  les  travaux  publiés  depuis  vingt 
ans.  Ses  notes  sont  souvent  par  trop  élémentaires.  Le  nombre  en  a  nota-  35 
blement  augmenté.  H.  Heller,  Die  Absichts  saetze  bei  Lukian  (1"  partie  : 
îva,  w;,  oTTw;  :  daus  Symbolcic  Joachimicac).  Excellent  travail.  Analyse  d'un 
article  d'E.  Ziegeler  sur  Lucien  (Neue  Jahrb.),  dans  lequel  il  s'agit  spécia- 
lement du  Démonax.  F.  V.  Fritzscue,  De  libvis  pseudolucianeis.  L'auteur 
s'attache  surtout  à  faire  ressortir  la  légèreté  dont  Bekker  a  fait  preuve  40 
dans  son  édition  de  Lucien,  notamment  en  ce  qui  concerne  les  questions 
d'authenticité.  Il  juge  qu'une  étude  attentive  du  style  de  L.  en  général, 
étude  que  Bekker  ne  paraît  pas  avoir  faite,  permettrait  d'arriver  à  des 
résultats  moins  contestables;  et  qu'on  pourrait  même  essayer  de  recon- 
naître, tant  d'après  le  choix  des  sujets,  qu'au  moyen  des  particularités  de  iâ 
la  diction,  la  période  de  la  vie  de  Lucien  à  laquelle  ses  divers  ouvrages 
doivent  être  rapportés.  Énumération  des  conjectures  sur  le  Dialogue  des 
Dieux,  dues  au  rp.  lui-même,  0.  Wichmann  (Neue  Jahrb.);  F.  V.  Fritzsche, 
Lucianea  (i  et  2)  ;  Additamenta  Lucianea.  Dans  ces  trois  indices  lectionum 
de  l'Univ.  de  Rostock,  raut(^ur  continue  son  éd.  demeurée  interrompue,  50 
par  la  publication  des  Dialogues  des  Morts  H-27  incl.  Relevé  des  leçons 
nouvelles  ou  remarquables  qui  se  rencontrent  dans  ce  travail.  L'auteur 
annonce  qu'il  prépare  une  petite  éd.  de  Lucien.  *  Uéclamation  de  K.  P. 


62  l88i.  —  ALLEMAGNE. 

Schulze  contre  la  partie  du  rapport  sur  Ovide  et  les  élégiaques  romain 
qui  le  concerne.  Réplique  du  rp.,  A.  Magnus. 
Jahresbericht  ueber  die  Fortschritte  der  classischen  Alterthum 

wisseiischaft.7« année  (fin).  GRIEGlilSGHE  KLASSIKER.  Les  Grammai 

5   riens  grecs.  [P.   Egenolff.]  Dans  ce  rapport  consacré  uniquement  au 
lexiques,  trouveront  place  quelques   additions  à  celui  de  l'année  précéda 
dente.    Aelii  Dionysii    Halicarnasensis  reliquias    colleg.    illustr.    Th.   Pli. 
ScHWARTZ.  Contemporain  d'Hadrien  et  des  Antonins,  descendant  de  l'au- 
teur des  Antiquités  romaines,  ce   grammairien  est  à   distinguer   d'un 

10  troisième  Denys  d'Halicarnasse,  qui  vivait  dans  le  même  temps,  et  que 
Suidas  qualifie  as^-.arr;;  et  «.oudixo;.  Le  passage  classique  sur  Aelius  est  dans 
la  Bibl.  de  Photius  (cod.  152).  On  y  voit  qu'Aelius  était  auteur  d'un  très 
précieux  recueil  de  mots  attiques,  dont  il  y  avait  deux  éditions,  la  2« 
complétant  la   !''«.   Le  recueil  de   Schwarlz  est  un   travail   superficiel, 

15  négligé,  mal  conçu,  qui  n'a  pas  même  profité  complètement  des 
recherches  de  Naber  dans  son  éd.  du  Lexique  de  Photius,  et  qui  ne  vaut 
pas  la  simple  dissertation  de  Rindfleisch,  «  De  Pausaniae  et  Aelii  Dionysii 
lexicis  rhetoricis  »  (1866).  A  propos  d'Eustathe  qui,  selon  Schwartz,  cite 
expressément  Aelius  189  fois,  le  rp.  annonce  qu'il  prépare  un  Index  nomi- 

20  num  de  cet  auteur.  Cobet,  Collectanea  critica.  Mention  et  appréciation  de 
toutes  les  remarques  sur  Suidas,  qui  ont  souvent  le  défaut  de  n'être  pas 
nouvelles.  En  passant,  le  rp.  parle  de  plusieurs  lexiques  spéciaux  pour 
la  connaissance  des  esprits,  lexiques  qui  trouveront  place  dans  le  Corpus 
des  lexiques  grecs  dont  il  prépare  la  publication.  Reinhold  Mighaelis, 

25  De  Juin  Pollucis  studiis  Xenophonteis.  Soutient  avec  raison,  bien  que  sa 
démonstration  soit  insulfisanle,  contre  Erwin  Rohde,  que  Pollux  a  con- 
sulté les  auteurs  mômes,  et  non  seulement  ceux  qui  les  avaient  cités 
avant  lui.  Les  emprunts  à  Xénophon  sont  au  nombre  de  200  environ.  Les 
citations  sont  loin  d'être  toujours  exactes,  bien  qu'il  n'y  ait  pas  lieu 

3>  d'accuser  Pollux  de  Mraus'  comme  croit  pouvoir  le  faire  l'auteur  de  ce 
consciencieux  travail.  Cobet,  Collectanea  critica.  Énumération  et  critique 
de  ses  conjectures  sur  le  texte  d'Harpocration;  puis,  des  corrections  du 
même  (Mnemos.)  au  texte  des  lexiques  contenus  dans  le  1"  vol.  des  Anec- 
dota  de  Bekker;  enfin  de  celles  des  observations  critiques  de  Kondos 

35  (Bull,  corresp.  hell.)  qui  ont  rapport  aux  Grammairiens,  lexicographes, 
scholiastes;  (ce  qui  concerne  riy/iax  ou  (Tîpxicv  est  particulièrement  soigné.) 
A  ce  propos,  le  rp.  recommande  l'éd.  minor  de  Schmidt  comme  la  meil- 
leure à  consulter  pour  Hésychius.  Une  correction  certaine  aux  scholies 
Victoriennes   d'Homère,,  par    Bleicher,   dans    Symbolae   philol.   in    hon. 

40  L.  Spengel;  conjecture  sur  Suidas,  au  mot  <1)iXiotîwv,  par  Ls.  Hilberg  (dans 
Epistula  crilica  ad  J.  Vahlenum).  G.  Curtius  (Sludien),  en  réponse  à  une 
objection d'A.  Nauck  «dans  sa  recensionà  la  vérité  extrêmement  impolie 
mais  très  instructive  du  livre  de  G.  sur  le  Verbe  »  a  bien  établi  que  dans 
Hésychius  les  verbes  ne  sont  pas  toujours  expliqués  au  temps  où  ils  sont 

45  donnés  dans  la  glose.  E.  Heydenreich  (Rhein.Mus.)  montre  que  ôv:<^  inter- 
prétédans  Hésychius  par  Pxôo;  équivaut,  ainsi  que  parfois  ce  dernier  mot, 
à  ^vdcpG;.  E.  Rohde  (ib.)  a  traité  du  sens  de  l'expression  727072  dans  les 
articles  biographiques  de  Suidas  :  travail  extrêmement  approfondi  et 
ingénieux,  d'où  il  résulte  que  chez  Suidas,  du  moins  dans  l'immense 

50  majorité  des  cas,  aussi  bien  que  chez  les  chronographes,  727&vc  signifie 
non  pas  «  naquit  »,  maisr;>tu.aj;ev  (  «  florissait  »  >  ;  de  même  encore  dans 
Hésychius  et  dans  les  sources  d'Hésychius.  A  cela  sont  rattachées  des 
observations  extrêmement    précieuses  pour  l'histoire   de  la  littérature 


JAHtlËSBËÙlCHT   VOX  BUUstAX.  6o 

grecque,  et  quelques  excellentes  corrections  de  texte.  Dans  un  Supplément 
du  Philol.,  Hugo  Weber  a  publié  des  recherches  très  consciencieuses, 
mais  qui  auraient  gagné  çà  et  là  à  être  exposées  sous  une  forme  moins 
prolixe  et  plus  claire,  sur  le  Lexique  d'Hésychius.  Analyse  de  id  pages. 
Le  rp.  croit,  comme  l'auteur,  que  les  rsptspi-oTiivr.Tc;  (livre  à  l'usage  des  5 
pauvres  studieux),  de  Diogenianus,  qui  ont  fourni  le  noyau  du  lexique 
d'Hésychius  étaient  un  recueil  différent,  et  pour  le  fond  et  pour  la  forme 
de  l'abrégé,  composé  parle  même,  du  -r^éfl  •j'Awdowv  xal  ovcaàTwvde  Pampbile. 
C'était  un  ouvrage  très  élémentaire  dont  Diogenianus  avait  puisé  les 
matériaux  directement  dans  un  grand  nombre  de  lexiques  spéciaux,  et  lo 
disposé  alphabétiquement  comme  le  recueil  d'Hésychius  lui-même.  Les 
principes  dont  Schmidt  est  parti  pour  distinguer  dans  son  édition  l'apo- 
cryphe de  l'authentique  sont  inadmissibles  en  des  points  essentiels. 
Ouant  aux  sources  de  Diogenianus,  c'étaient  au  premier  rang  les  lexiques 
spéciaux  de  Didyme,  puis  les  travaux  bien  moins  importants  de  ïhéon,  w 
Kpiclès,  Glaucias,  le  lexique  attique  dePausanias.  Les  additions  propres 
à  Hésychius  consistent  en  références  à  l'appui  de  certaines  gloses,  en 
gloses  homériques,  et  particulièrement  en  explications  de  proverbes 
(Diogenianus  n'avait  admis  certainement  que  ceux  dont  les  auteurs 
avaient  fait  usage,  qu'il  trouvait  par  conséquent  dans  les  lexiques  qui  lui  20 
servaient  de  sources).  Dans  le  titre,  Xî^swv  7:a<jâ»v  cuva^w^Yi  /.arà  dT&ty^eïov  se 
jjnpportc  à  l'ouvrage  primitif,  celui  de  Diogenianus;  Jx  twv  'AfKjrâpxtu  /-ai 
jATTmwvc;  y.at  'H/.tc^wpou  aux  plus  importantes  entre  les  additions  d'Hésychius, 
B.  savoir  les  gloses  homériques.  Ce  dernier  grammairien  d'Alexandrie, 
fclus  consciencieux  qu'intelligent,  vivait  à  la  fin  du  4'^  et  au  commence-  t& 
^ent  du  5°  siècle.  L'ordre  du  recueil,  primitivement  alphabétique,  a  été 
dérangé  successivement  dans  la  suite  des  siècles;  à  une  époque,  où  déjà 
sans  doute  beaucoup  d'annotations  marginales  avaient  pénétré  dans  le 
texte,  un  copiste  entreprit  de  rétablir  cet  ordre  :  c'est  lui  qui,  faute  de 
connaître  le  digamma,  a  mis  sous  la  lettre  r  tous  les  mots  commençant  «0 
par  F.  Le  dérangement  de  la  disposition  alphabétique  ne  prouve  rien 
pour  ni  contre  l'authenticité  d'un  article.  Toutes  les  'Glossac  sacrae'  pro- 
viennent d'interpolation.  Quant  au  rapport  du  lexique  d'Hésychius  avec 
les  autres  recueils  du  même  genre,  il  est  loin  d'être  complètement  éclairci  : 
et  une  nouvelle  collation  de  l'unique  manuscrit  (un  Marcianus  de  Venise  u 
du  lo"  s.)  est  fort  désirable  :  le  rp.  annonce  qu'elle  ne  se  fera  pas  long- 
temps attendre.  Dans  Jahrb.,  W.  Boehme  a  parfaitement  corrigé  une  des 
(ilossae  sacrae.  Hans  Flacii,  Untersuchungen  ueher  Eudokia  und  Suidas 
(avec  une  table  des  auteurs  cités  par  Eudocia).  L'auteur  corrige  souvent 
très  heureusement  l'édition  de  l'iwvia  (violarium)  donnée  par  Villoison,  40 
soit  par  conjecture  soit  au  moyen  de  passages  parallèles.  Il  croit,  à  tort 
selon  lerp.,  ((u'Eudocia  Macrembolitissa,  femme  successivement  des  deux 
empereurs  Constantin  Dukas  et  Romain  Diogène,  est  bien  l'auteur  de 
celte  compilation,  dont  la  principale  valeur  provient  des  emprunts  faits  à 
l'Epitomc  d'Hésychius  de  Milet  (environ  la  moitié  des  articles).  Les  autres  4» 
sources  paraissent  avoir  été  surtout  un  lexique  mythologique,  dont  Flach 
attribue  la  rédaction  à  Psellus,  Philostrate  (dans  un  ms.  de  la  3°  famille), 
et  beaucoup  d'autres,  Diogène  de  Laërte,  les  scholiastes  d'Homère  et 
d'Hésiode,  ceux  de  S.  Grégoire  de  Nazianze,  Théophile  d'Antioche, 
Palaephutos,  l'Etymologicum  Magnum,  Cornutus,  les  Catastérismes  attri-  60 
bues  à  Ératosthène.  Pour  la  critique  du  texte  de  ce  dernier  ouvrage,  (;à  et 
là  aussi  de  Diogène  de  Laërte,  le  Violarium  devra  être  mis  à  contribution. 
De  ce  qu'on  y  trouve,  en  plus  de  cinquante  endroits,  des  renseignements 


64  1881.    —  ALLË^iAGNË. 

qui  ne  sont  pas  dans  Suidas,  dans  une  trentaine  d'autres,  des  renseigne- 
ments plus  exacts,  enfin,  cinq  biographies  que  Suidas  ne  donne  pas,  on 
doit  conclure  que  Tauteur  n'a  pas  copié  ce  lexicographe,  mais  que  tous 
deux  ont  puisé  à  une  même   source   :  cette  source  est  1" 'Ovou-aToX-J-^o; 

5  d'Hésychius  de  Milet,  ou,  plus  probablement,  un  abrégé  de  cet  ouvrage. 
Environ  200  articles,  sur  les  1023  du  lexique  qui  nous  est  parvenu,  pro- 
viendraient d'interpolation  (comme  le  passage  Anecd.  Villoison  page  677), 
où  il  est  question  de  Cyriaquc  d'Ancône,  qui  vivait  au  lo°  s.).  Sans  sous- 
crire absolument  à  toutes  les  conclusions  de  l'auteur,  il  faut  rendre 

10  hommage  à  l'application  étonnante  et  méritoire  avec  laquelle  il  s'est 
acquitté  d'une  tâche  qu'il  aurait  pu  juger  au-dessous  de  son  talent.  Sa 
thèse  a  été  directement  contredite,  pour  ce  qui  est  du  rapport  d'Eudocia 
à  Hésychius  et  à  Suidas  dans  un  article  d'Adam  Daub  sur  les  articles 
biographiques  de  Suidas  (Jahrb.  Supplem.  (voir  R.  des  R.  5,  30,  47», 

15  ainsi  que  dans  un  programme  du  même  De  Eiidociae  Violarii  in  vitis  scrip- 
torum  Graecorum  fontibus.  Daub  pense  qu'Eudocia  a  puisé  à  la  fois  dans 
Hésychius  et  dans  Suidas.  Analyse  fort  détaillée  (25  pages)  comme  la 
plupart  de  celles  que  renferme  ce  rapport,  et  appréciation  fort  élogicusc, 
en  dépit  d'un  certain  nombre  de  réserves.  L'article  sur  Suidas  en  parti- 

20  culier  est  de  la  plus  haute  importance.  Corrections  du  même  (Neue  Jahrb.) 
au  texte  de  deux  articles  de  Suidas  (Anaximène,  Anacréon)  <y.  R.  des  R. 
5,  llo,  15>.  Le  Rhein.  Mus.  a  publié  un  article  d'Erwin  Rohde  sur  Philon 
de  Byblos  et  Hésychius  de  Milet,  et  des  recherches  de  Hans  Flach  sur  ce 
dernier  <Voir  R.  des  R.  4,  130,  2  et  5,  136,  30>.  G.  Buenger,  De  Aristo- 

25  phanis  Equitiim,  LysistraJtac,  Thesmophoriazusarum  apiid  Suidam  reliquiis  : 
Suidas,  qui  écrivait  vers  9o0,  cite  Aristophane  en  3401  passages  (plus 
souvent,  par  conséquent,  qu'aucun  autre  écrivain),  d'après  un  texte  néces- 
sairement plus  ancien  qu'aucun  des  manuscrits  connus  jusqu'ici.  Si  Tau- 
leur  s'est  borné  aux  trois  pièces  ci-dessus,  c'est  qu'elles  sont  les  seules 

30  pour  lesquelles  on  possède,  grâce  à  Velsen,  un  appareil  critique  satis- 
hiisant.  11  admet  sans  preuves  sulfisanles  que  Suidas  avait  dépouillé  lui- 
même  pour  son  usage  les  onze  pièces  d'Aristophane  qui,  déjà  de  son 
temps,  subsistaient  seules.  Tout  en  rendant  justice  au  soin  et  aux  quali- 
tés d'esprit  dont  ce  travail  témoigne,  le  rp.  estime  que  les  recherches 

35  ultérieures  pourront  en  moditler  sensiblement  les  résultats.  Dans  Rhein. 
Mus.,  E.  Rohde  a  proposé  une  restitution,  non  admise  par  le  rp.,  d'un 
passage  de  Suidas  (au  mot  Tupawiwv).  Ernst  Maass,  De  SibyJlarumindicibus. 
Un  chapitre  traite  des  listes  de  Sibylles  qu'on  trouve  chez  Suidas.  Une 
seule  a  de  la  valeur  (II,  2,  pages  739-740  de  l'éd.  Bernhardy).  Elle  doit 

âo  provenir  d'Hésychius,  qui  lui-même  l'avait  tirée  d'une  source  inconnue. 
Le  rp.  loue  l'érudition,  la  pénétration  et  même  la  conscience  de  l'auteur, 
tout  en  lui  reprochant  l'assurance  extrême  avec  laquelle  il  affirme  ce 
qu'il  faudrait  d'abord  prouver.  Le  rapport,  interrompu  ici  faute  de  place, 
renvoie  à  Tannée  prochaine  Tanalyse  de  plusieurs  ouvrages  importants, 

45  les  éd.  d'Eudocia  et  du  Pseudo-Hésychius  par  Flach,  le  travail  de 
Carnuth  sur  les  sources  de  TEtymologicum  Gudianum,  la  très  bonne 
notice  de  Pappadopoulos  et  Miller  dans  Ann.  Et.  gr.,  le  bel  écrit  d'UnLio 

sur  etîV   et  0co5'(OfTlTO'J   TTcsl  TTVi'JU.âTtOV. 

Platon  (1877-1871))  [Martin  Schanz].  A.  Krohn,  Die  Platonische  Fraye. 
60  La  République  serait  le  plus  ancien  des  ouvrages  de  Platon.  Les  diffé- 
rentes parties  en  auraient  été  composées  à  des  époques  différentes,  dans 
Tordre  suivant.  Livres  1-4,  8-10,  5-7,  et  marqueraient  autant  de  phases 
dans  le  développement  intellectuel  de  l'élève  de  Socrate.  L'auteur  retire 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  65 

d'ailleurs  certaines  des  propositions  avancées  par  lui  dans  son  ouvrage 
spécial  sur  la  République.  Il  promet  de  démontrer  ailleurs  ce  qu'il  se 
borne  ici  à  affirmer,  la  priorité  de  la  République  relativement  à  tous  les 
dialogues:  c'est  là  en  effet  la  pierre  de  touche  de  tout  le  système  selon  le 
rp.,  qui  ne  se  lassera  pas,  dit-il,  de  rappeler  à  Tauleur  sa  promesse.   «"■» 
G.  Teighmueller,   Ueber  die  Reiheiifolge  der  PL  Dialoge.  Le  changement 
dans  la  forme  du  dialogue,  dont  il  est  question  dans  le  Théétète,  143  C, 
permettrait  de  discerner  lesquels  entre  les  dialogues  sont  antérieurs, 
lesquels  postérieurs  à  celui-là.  Très  fier  de  sa  découverte,  l'auteur  paraît 
ignorer  que  Schleiermacher  l'avait  faite  avant  lui,  sans  y  attacher,  toute-  lo 
fois,  autant  d'importance.  H.  Coiien,  Vlaton's  Ideenlehre  und  die  Mathe- 
matik.  Le  rp.  admire  la  profondeur  d'esprit  de  l'auteur,  la  beauté  de  son 
style  :  mais  il  ne  peut  approuver  sa  méthode.  Selon  lui,  une  étude  sérieuse 
de  la  théorie  des  idées  suppose  l'examen  philologique  approfondi  de 
tous  les  passages  qui  s'y  rapportent.  B.  Rothlauf,  Die  Mathematik  zu  15 
Platon's  Zeitenimd  seine  Beziehwigen  zu  ihr.  Ce  n'est  guère  qu'une  accumu- 
lation de  matériaux.  Kramm,  De  ideis  Platonis  a  Lotzei  iudicio  defensis. 
L'auteur  s'attache   à  réfuter  l'opinion  de  Lotze,  «  ideas  esse  nihil  nisi 
veritales  valentes,  nusquam  nisi  in  mente  et  in  rébus  exsistentes.  »  Sa 
méthode  est  imparfaite,  ses  arguments  rappellent  parfois  ceux  des  scho-  20 
lastiques,  sa  connaissance  des  travaux  modernes  est  insuffisante  :  à  ce 
propos,  le  rp.  recommande,  comme  le  meilleur  ouvrage  sur  la  matière, 
celui  de  Stumpf,  «  Verhaeltniss  des  platonischen  Gottes  zur  Idée  des 
Guten  )>.  0.  Ihm,  Ueber  den  Begriff  der  PL  ^6la.  Rien  de  particulier.  G.  F. 
Rettig  (Zeits.  Philos.)  a  donné  sur  l'ama  dans  le  Philèbe  un  article  qui  25 
n'est'  qu'une  refonte  de  deux  opuscules  antérieurs.  Pour  lui,  uspa;  est 
l'idée,  aîTîa  la  divinité.   La  divinité  est  la  créatrice,  non  seulement  du 
monde,  mais  encore  des  idées.  G.  Schneider,  Das  Princip  des  Masses  in 
der  PL   Philosophie;  article  du  même  sur  la  théorie  des   idées  dans  le 
Philèbe  (Philosophische  Monatshefte).  Pour  l'auteur,  les  idées  sont  des  30 
pensées,  des  pensées  éternellement  et  immuablement  présentes  dans  le 
v&O;  divin  ;  l'idée  n'est  ni  ràw.pov,  ni  le  ivépa;,  ni  l'aiTta,  mais  elle  est  contenue 
dans  l'atria.  Platon  admet  les  mêmes  principes  qu'Aristote,  y  compris  ceux 
de  la  cause  finale  et  de  la  cause  efficiente.  Dans  l'opuscule  sur  le  Philèbe, 
l'auteur,  partant  de  ce  que  dans  ce  dialogue,  «  la  mesure  fondée  sur  le  35 
nombre  et  déterminée  par  lui,  paraît  comme  principe  formel  »,  recherche 
quel  rôle  jouent  chez  Platon,   en  général,   la  mesure  et  l'équilibre. 
T.  WiLDAUER,  Die  Psychologie  des  Willens  bei  Sokrates,  Platon  und  Aristoteles, 
T.  2.  Excellent.  Indépendamment  de  ce  qui  est  proprement  son  objet, 
l'auteur  fait  voir  l'inlluence  de  la  psychologie  platonicienne  jusque  sur  40 
la  philosophie  morale  du  Moyen-âge.  Grands  éloges,  à  peine  quelques 
réserves.  Fried.  Bertram,  Die  TJnsterblichkeitslehre  Plato's.  Peu  à  prendre, 
sauf  une  réfutation  des  hypothèses  de  Teichmueller.  Stamm,  Die  Staats- 
lehre  des  Platon  und  Aristoteles.  Exposition  bien  écrite,  rien  de  nouveau. 
<c  Combien  il  vaudrait  mieux  que  les  publications  scolaires  de  ce  genre  45 
fussent  consacrées  à  des  recherches  exactes  et  complètes  sur  la  langue 
des  auteurs  !  Tous  ces  écrits  auraient  alors  une  valeur  durable.  »  Rade- 
BOLD,  Das  plat.  Staatsideal.  Programme  sans  valeur,  qui  suggère  la  môme 
réfiexion  que  le  précédent.  On  peut  négliger  aussi  Périclis  Grigoriadis 
(îïspt  Twv  uMm  rapà  iixâTwvi)  et  KoENiGS  (Uebcr  Plato's  Kunstanschauung).  Le  ^(t 
programme  de  K.  Fischer,  Ueber  die  Dichterstellen  bei  Plato  ne  paraît  pas  de  " 
nature  à  effacer  l'excellent  écrit  de  Th.  Heine,  De  ratione  quae  Platoni  cum 
poetis  Graccorum  intercedit^qui  ante  eumflorucrunt.  La  Zeits.  Gymn.  a  publié 

u.  Dii  puiLOL.  :  Avril  lSi>2.  —  lievue  des  Revues  de  18S1.  VI.  —         5 


66  1881.  —  ALLEMAGNE. 

un  travail  de  G.  Schneider  sur  ce  qu'il  y  a  de  platonicien  dans  les  ch.  77- 
78  du  Cato  major  de  Cicéron;  les  Jahrb.,  un  article  de  M.  Wohlrab  sur  le 
Crilon  de  Platon,  où  est  affichée  la  prétention,  fort  mal  justifiée,  selon  le 
rp.,  de  montrer  la  voie  à  la  critique  du  texte  de  cet  auteur.  Les  prolégo- 

5  mènes  de  l'Apologie  et  du  Griton,  dans  l'éd.  du  même,  n'ont  absolument 
aucune  valeur.  Dans  Rhein.  Mus.,  le  rp.  a  établi  que  le  ms.  Coislih.  155 
(Bekker  r)  dérive  presque  complètement  du  Marcianus  t.  Autres  articles 
du  même,  tous  relatifs  aux  mss.,  dans  Rhein.  Mus.,  Neue  Jahrb.,  Philol., 
Herm.  Ce  dernier  recueil  a  publié  aussi  un  article  d'A.  Jordan  qui  com- 

10  plète  la  démonstration  d'une  vérité  déjà  reconnue,  à  savoir  que  le  Pari- 
sinus  A  est  la  seule  source  pour  les  Lois.  Sig.  Teuffel,  Kritisch-Exege- 
tisches.  ('Nachtraege  zu  dessen  Studien  und  Charakteristiken").  On  y 
trouve  reproduits  deux  articles  du  Rhein.  Mus.,  l'un  sur  le  ms.  de 
Tûbingcn,  l'autre  sur  le  Banquet.  Aug.  Roeper,  Be  dualis  usu  Platonico. 

15  Très  méritoire,  déjà  apprécié  par  le  rp.  dans  Goett.  gel.  Anz.  Le  même 
croit,  contrairement  à  l'auteur,  que  ni  raîv,  ni  ^utïv  ni  ^6»  ne  sont  des 
formes  authentiques  chez  Platon.  Ce  qui  suit  concerne  successivement 
chaque  dialogue  en  particulier.  Apologie.  Notes  critiques  et  exégétiques 
de  Rieckher  ('Kleine  Beitraege  zur  Textesgestaltung  griech.  Schriftsteller' 

80  dans  Festschrift  d.  loiirtt.  Gymn.  zur  Saecularfeier  der  Univ.  Tùbingen),  de 
Th.  Gomperz  ('Marginalien'  dans  Rhein.  Mus.),  H.  Uhle,  Cron,  Wecklein, 
0.  Erdmann,  A.  Doering  (Jahrb.),  Naber  (Mnemos.),  Wecklein  (Rhein. 
Mus.),  Ludw.  Schmidt  (Philol.)  ;  Ad.  Lichtenheld,  Erklaerendes  zu  Platon's 
Kriton  und  zur  Apologie  20  c.  Criton.  Remarques  sur  plusieurs  passages 

25  dans  les  opuscules  cités  de  Rieckher  et  de  Lichtenheld.  Phédon.  Notes 
critiques  ou  explicatives  de  Rieckher  (ouvrage  cité),  Vahlen  (ouvrage 
cité  <?»,  Cobet  et  Naber  (Mnemos.).  Platon's  ausgewaehlte  Schriften.  F.  d. 
SchulQé  erkl.  vi.  Phaedon,  erkl.  v.  M.  Wohlrab.  Remaniement  d'un  com- 
mentaire primitivement  écrit  en  latin,  commentaire  que  le  rp.,  qui  ne 

30  paraît  pas  tenir  à  être  soupçonné  d'indulgence  envers  l'auteur,  juge  «  une 
compilation  habilement  faite  et  d'un  usage  commode  ».  Dieckmann,  Ueber 
einige  Umstellungen  in  Platon's  Phaedon,  Deux  conjectures,  dont  une  déci- 
dément improbable.  Cratyle.  Observations  surtout  critiques  de  Cobet 
(Mnemos.).  Page  400  B,  Rud.  Hirzel  {Pythagoreisches  imGorgias)  retranche 

35  Cl  à[y,9i  'Opcpéa.  Platonis  Cratylus.  Ed.  M.  Schakz  <le  rp.>.  «  Dans  ce  volume, 
j'ai  encore  donné  sous  le  texte  les  leçons  qui  intéressent  l'orthographe  et 
les  formes  grammaticales;  dans  les  suivants  j'ai  relégué  les  leçons  de  ce 
genre  dans  un  appendice  critique.  J'espère  «qu'on  fera  bon  accueil  à  cette 
innovation.  Ainsi  limité  à  l'essentiel,  l'appareil  critique  est  considérable- 

40  ment  simplifié  et  éclairci.  Les  questions  d'orthographe  et  de  grammaire 
ne  peuvent  être  résolues  à  la  lumière  d'un  seul  passage;  il  faut  nécessai- 
rement considérer  la  tradition  du  texte  dans  son  ensemble.  On  sait  que 
Schneider,  dans  son  éd.  de  la  République,  a  porté  une  grande  attention 
sur  ce  côté  de  la  critique  :  mais  ce  qu'il  a  donné   ne  saurait  suffire  à 

45  l'état  actuel  de  la  critique  platonicienne.  Je  me  propose  donc  de  traiter  les 
questions  d'orthographe  et  de  grammaire  dans  les  prolégomènes  de 
chaque  volume  de  mon  éd.  et  d'arriver  ainsi  peu  à  peu  à  faire  une  gram- 
maire de  Platon.  Une  fois  l'éd.  critique  terminée,  le  texte  stéréotype  sera 
ramené,  pour  ce  qui  est  delà  grammaire  et  des  formes,  à  cette  complète 

50  uniformité  qu'il  est  impossible  de  réaliser  dès  l'abord  dans  tous  les  détails 
d'un  bout  à  l'autre  d'un  si  grand  ouvrage.  Dans  l'éd.  du  Cratyle,  les  mss. 
B  (le  Clarkianus)  et  T  sont  pour  la  première  fois  pris  pour  bases;  les 
autres  ne  sont  mentionnés  que  çàetlà  et  nulle  part  sans  motif.  »  Suivent 


I 


•lAHKESBEftICHT  VON    BÛRSIAN.  ()7 

qq.  additions  et  reclifiCtUions.  Thcétète.  PL  Theaetetus.  Ace.  quaestiones 
grammaticae.  Ed.  M.  SciiANZ.  Les  prolégomènes  traitent  de  jcaxb?  xà-^aôdç,  de 
l'aphérèse  dans  èîCEïvc;,  des  noms  en  v.y.  et  ta,  de  )C£x-n[i[j.Yiv,  de  saTo;.  Le  9°  sup- 
plém.  des  Jahrb.  a  publié  un  commentaire  critique  de  H.  Schmidt,   qui 
parait  sans  grande  valeur,  et  témoigne  notamment  d'une  ignorance  com-   5 
plète  en  ce  qui  concerne  les  vraies  sources  du  texte.  Conjectures  de 
Badham  dans  Mnemos.  et  Pliilol.  Sophiste.  Une  note  critique  de  Naber 
(Mnemos.).  Politique.   Deux  conjectures  de  Cobet  (ib.).  Parménidc. 
0.  Apelt,  Untersiichungen  ueber  den  Parmeiiides  des  PI.  L'auteur  y  voit  un 
ouvrage  de  la  jeunesse  de  Platon,  et  un  tissu  de  sophismes  dont  Tobjei  10 
serait  uniquement  polémique.  DansRhein.  Mus.,  Cl.  Baeumker  a  parlé  du 
sophiste  Polyxène,  et,  ta  ce  propos,  émis  une  hypothèse  au  sujet  de  Par- 
ménide.   Philèbe.   R.  Reinhardt,  Der  Philebus  des  Plato  und  des  Aristo- 
teles  Nikomachische  Ethik.  Ne  concerne  guère  que  le  Philèbe  et  surtout  pour 
ce  qui  est  du  plan.  2''  éd.   Charles  Badham  (revue  et  augmentée).  Les  15 
additions  sont  considérables  (dans  le  nombre,  des  conjectures  nouvelles 
sur  l'Euthydème);   de  plus  la  critique  de  l'auteur  s'est  sensiblement 
modifiée  :  «  Je  crois,  dit-il,  maintenant  plus  fermement  que  jamais,  que 
les  trois  quarts  des  fautes  de  grammaire,  des  obscurités,  des  absurdités 
que  nous  trouvons  dans  les  bons  auteurs,  n'ont  d'autre  origine  que  des  20 
interpolations  ou  volontaires  ou  accidentellement  importées  de  la  marge.  » 
De  là  uiî  abus  des  crochets  que  déploreront  ceux  qui  savent  apprécier  le 
talent  critique  de  l'auteur.  Nouvelles  conjectures  du  même  dans  Mnemos. 
L'Index  Lectionum  der  Un.  Berlin  f.  Somm.  ^879  contient  un  remarquable 
travail  de  Vahlen  sur  plusieurs  passages  du  Philèbe;  l'Hermès,  une  excei-  20 
lente  note  et  conjecture  du  même  sur  25  d.  Liste  sans  appréciation  des 
remarques  critiques  de  W.  D.  Pearman  dans  Proceedingsof  the  Canadian 
Institute  :  l'auteur  parait  ne  pas  connaître  l'éd.  de  Badham.  Banquet. 
V.  PAMER,  Zur  Frage  ueber  das  gegeiiseitige   Yerhaeltniss  der  Symposien  des 
Xenophon  und  P.  Sans  valeur  scientifique.  W.  Wiegand,  Die  Wissenschafl-  30 
liche  Bedeutung  der  platonischen  Liebe.  Conférence,  qui  parait  médiocrement 
goûtée  du  rp.,  ainsi  que  le  travail  de  C.  Rueck  sur  les  Parents  de  l'Amour 
à  propos  du  Banquet  de  Platon  (dans  Symb.  philolog.  in  hon.  Spengel.)  Les 
Neue  Jahrb.  ont  publié  un  article  de  M.  Wohlrab  intitulé  '  Knabeuliebc 
und  Frauenliebe  im  PI.  Symposion'  <voir  R.  des  R.  4,  112,  10>,  que  le  35 
rp.  juge  d'une  rare  faiblesse.  Notes  critiques  de  Cobet  (Mnemos.),  Suse- 
mihl  et  Rieckher  (Rhein.  Mus.),  Chr.  Cron  (Jahrb.).  Phèdre.   Travail  de 
H.  Usener  sur  le  temps  où  fut  composé  ce^dialogue  (Voir  R.  des  R.  o, 
436,  2.)  Au  cours  de  son  analyse,  le  rp.  déclare  qu'à  ses  yeux  la  priorité 
du  Phèdre  relativement  à  la  République  est  plus  que  douteuse.  Article  40 
insignifiant  de  C.  Ziwsa  (dans  Zeits.  oesterr.  G.)  sur  le  mythe  égyptien 
du  Phèdre.  Conjectures  de  Kramm  et  Gustav  Schneider  (ouvrages  cités), 
de  Cobet  et  Badham  (Mnemos.).   Charmide.Th.  Becker,  Plato's  Char- 
midesinhaltlich  erlaeutert.  La  otocppoaûvvi  dont  il  est  question  dans  le  Char- 
mide  ne  serait  pas  une  vertu,  mais  la  connaissance  de  soi-même.  Le  rp.  45 
n'est  pas  tout  à  fait  convaincu,  d'autant  moins  qu'à  ses  yeux  le  Charmido 
n'est  pas  de  Platon:  ce  qui  ne  l'empêche  pas  de  rendre  justice  au  talent 
de  l'auteur.  Nombreuses  corrections  de  Cobet,  dans  Mnemos.  :  une  noU; 
du  môme  (ib.)  sur  le  Ly  si  s.  Euthydème.  J.  A.  BaumAiNN,  Commt?/iiafio  de 
nonnullis  Euthydemi  PL  locis.  Travail  consciencieux  et  où  il  y  a  de  bonnes  50 
choses.  Martin  SGHANZ<le  rp.>a  publié  ce  dialogue  réuni  au  Protagoras. 
Liste  des  formes  grammaticales  dont  traitent  les  prolégomènes.  3°  éd., 
de  ce  dernier  dialogue,  avec  introduction  et  notes,  par  Ed.  Jahn.  Éd.  de 


68  1881.    —  ALLEMAGNE. 

classe,  qui  ne  parait  pas  avoir  été  tenue  au  courant.  Ad.  AVestermater, 
Der  Mythns  in  Plato's  Protagoras,  D'assez  bonnes  choses,  sans  rien  qui  soit 
précisément  nouveau.  A  propos  d'une  phrase  surXénophon,  le  rp.  émet 
l'idée  qu'aucun  auteur,  contrairement  à  l'opinion  vulgaire,  n'est  moins^ 

5  approprié  à  l'étude  du  dialecte  atlique.  Dans  Philol.,  H.  v.  Kleist  a  publié 
sur  l'importance  méthodologique  du  Protagoras  (voir  R.  des  R.  4,  123,^ 
10>  un  travail  prolixe,  plein  de  subtilités,  notamment  en  ce  qui  co^ncerm  ' 
l'ordonnance  prétendue  symétrique  du  dialogue.  Autre  travail,  à  peu  près' 
inutile,  sur  le  même  sujet,  de  F.  Ramorino  (dans  Riv.  di  Filol.),  qui  a 

10  publié  aussi  des  In  Platonis  Protagoram  explanationes,  où  il  n'y  a  rien  d'es- 
sentiellement nouveau.  Notes  critiques  de  Ludw.  Sclimidl  (Philol.),  F.  W. 
Miinscher  (Zeits.  Gymn.),  Cobet  (Mnemos.).  Gorgias.Ed.  Mistriotis 
(avec  notes  en  grec  moderne).  Misérable,  à  en  juger  par  la  recension  de 
Rernardakis,  dont  Je  rp.  donne  qq.  extraits.  Rud.  Hirzel,  Pythagorcischcs 

15  m  Platon's  Gorgias  (tirage  à  part  des  Comment,  in  hon.  Mommseni).  Il  s'agit 
de  savoir  qui  désignent  les  expressions  n;  tûv  ac^wv,  ti;  u-uOcXc-^wv  xcayô; 

ivrp  ta»;  SixsXo;  tiç  r,  IraXixo;.  6  77fo;  iaï  Xé^wv  :  la  SCCOndC  fait  allusiOU,  selOH 

l'auteur,  à  un  pythagoricien,  peut-être  Philolaos.  Conjectures  de  Cobet  et 
Naber  (Mnemos.)  et  de  Rieckher  (ouvrage  cité)  ;  de  Naber  (Mnem.)  sur  le 

20  Ménon;  notes  critiques  d'O.  Apelt  (Zeils.  Gymn.)  sur  leGrand  Hippias; 
de  Naber  (Mnemos.)  et  d'A.  Leickert  {Kritische  Betrachtungen  uebei-  Platon's 
Menexenus,  où  sont  jugés  apocryphes  les  ch.  15-17)  sur  le  Mériexène. 
A.  Roeper  (ouvr.  cité)  juge  que  les  anachronismes  qui  se  trouvent  dana  ce 
dialogue  ne  peuvent  être  attribués  ta  Platon.  République.  Observations 

25  de  Naber  et  Cobet  (Mnemos.),  Pearman  (mémoire  cité),  Zahlfleisch  (Zeits. 
oesterr.  G.)  ;  C.  Liebhold  <?>  «  a  de  nouveau  maltraité  Platon  »  dans  qqs. 
passages.  Timée.  Remarques  de  G'.  Schneider  (ouvrage  et  articles  cités), 
Cobet  (Mnem.).  Lois,  Epi  no  mis.  Ed.  Martin  Schanz.  Ne  comprend  encore 
que  les  6  1""  livres,  avec  une  vingtaine  de  dissertations  grammaticales, 

30  dont  le  rapport  énumère  les  sujets.  Suivent  qqs.  additions  et  rectifications. 
Ivo  RRU^'S,  De  Legum  Platonicarum  compositione  quaestiones  selectae.  Travail 
extrêmement  intéressant,  sur  lequel  le  rp.  se  propose  de  revenir.  Conjec- 
tures de  Cobet  et  de  Naber  (Mnem.).  Lettres.   Une  conjecture  de  Naber 
Mnemos.).  H.  Stoessel, Epistolae  Platonicae  et  Dio7iis  vita  Plutarchea  quomodo 

35  cohaereant.  Soutient  que  Piularque  a  puisé  surtout  à  une  source  autre  que 
les  Lettres. 

Arislote  et  Théophrasle  (1878-1879).  [Franz  Susemihl].  Eduard 
Zeller,  Die  Philosophie  dei'  Griechen  in  ihrer  geschichtlichen  Enticickelmig 
II,  2  [Ainstoteles  und  die  alten  Peripatetiker.  2^  éd.  Compte  environ  200  pages 

40  de  plus  que  l'éd.  précédente.  L'authenticité  du  testament  est  défendue 
contre  Grant;  l'authenticité,  ou  du  moins  l'authenticité  immédiate  de 
l'Herménie,  est  jugée  douteuse;  Fidée  que  nous  n'avons  qu'un  extrait  de 
la  Poétique  est  abandonnée  ;  ce  qui  concerne  les  è^wTtoucolXoY-i  est  modifié. 
Une  grande  partie  des  recherches  sur  la  destinée  des  écrits  d'Aristoteont 

45  été  renouvelées  de  la  façon  la  plus  heureuse.  Sont  encore  à  noter  les  re- 
marques sur  l'induction  chez  Aristote,  sur  sa  conception  de  l'éternité  du 
monde  et  de  ses  rapports  avec  Dieu,  sur  sa  théorie  de  l'art,  etc.  George 
Grote,  Aristotle.  2*^  éd.  augmentée.  Les  additions  consistent  en  deux  essais 
posthumes,  Fun  sur  l'Éthique,  l'autre  sur  la  Politique;  l'un  et  l'autre  in- 

f.o  complets,  et  laissant  dans  l'ombre  bien  des  difficultés,  mais  d'un  vif 
intérêt  même  là  où  ils  n'offrent  rien  de  précisément  nouveau.  D'ailleurs, 
les  questions  de  haute  critique  que  soulèvent  l'Éthique  à  Nicomaque  et  la 
Grande  Morale  n'existent  pas  pour  l'auteur.  A.  Emmlnger,  Die  Vorsokra- 


I 


JAHRESBERICHT  YON  BURSIAN.  69 

tische  Philosophie  nach  dm  Berichtendes  Aristoteles. MéôiocTG,  bien  qu'extrait 
d'un  écrit  couronné.  CI.Baeumkera  publié  dans  Rhein.  Mus.  un  article  in- 
téressant sur  le  sophiste  Polyxène,  inventeur  de  l'objection  à  la  théorie 
des  idées,  rapportée  par  Aristote,  et  connue  sous  le  nom  d'argument  du 
troisième  homme.  H.  Diels  (Ilerm.)  a  montré,  au  moyen  de  la  paléogra-  r> 
pliie,  comment  le  titre  des  "Xtx/.tx  a  pu  être  altéré  en  ^làTaxTa.  Jacob  Ber- 
nays  (Rnein.  Mus.)  s'est  occupé  de  l'élégie  à  Eudème.  Simple  annonce  de 
la  continuation  des  Erlaeuterungen  zu  den  zweiten  Analytiken,  par  J.  A.  von 
KiRGiiMANN,  et  d'une  S'' éd.  des  Elementalogices  Aristoteleae,  par  F.  A.  Tren- 
DELENBURG.  Daus  Ncuc  Jahrb.,  Cari  Meiser  a  traité  de  la  traduction  du  lo 
-rrspt  ipuz/ivEiaç  par  Boècc.  Aunoncc  très  sommaire  de  la  traduction  de  la  Mé- 
taphysique, avec  une  introduction,  par  J.  Barthélémy  S.  Hilaire  (l'intro- 
duction a  été  traduite  en  allemand,  le  rp.ne  comprend  pas  bien  pourquoi). 
Anton  BULLINGER,  Des  Aristoteles  Erhabenheit  ùber  allen  Dnalismus  und  die 
vermeintlichen  Schivierigkeiten  seiner  Geistes-und  Unsterblichkeitslehre.  Sans  i5 
importance.  Ar.  Phjsica  Rec.  K.  Prantl.  Bonne  éd.,  dont  le  texte  diffère 
notablement  de  celui  qu'a  donné  Bekker,  attendu  qu'ici,  le  ms.  principal 
E  (dont  il  est  regrettable  que  toutes  les  leçons  ne  soient  pas  indiquées) 
est  pris  pour  base.  Dans  Abhandl.  Berl.  Akad.,  Eduard  Zeller  s'est  attaché 
à  montrer  que  c'est  avec  raison  qu'Aristote  prétend  avoir  enseigné  lèpre-  20 
mier  que  le  monde  non-seulement  n'aura  pas  de  fin,  mais  encore  n'a  pas 
eu  de  commencement,  et  à  faire  ressortir  l'heureuse  influence  de  cette 
doctrine  sur  le  système  entier  d'Aristote.  Dans  Zeits.  oesler.  Gymn.,  G. 
Hofmann  a  parlé  d'un  passage  de  la  Lune  sur  Mars  mentionné  par  Aris- 
tote. Aristotele.  Esposizio7ie  critica  délia  psicologia  greca.  Defmizione  delVani-  25 
ma.  Il  trattato  deW Anima,  Lib.  I  ec.  1-3  del  L.ll.  Traduzione  e  note  di  Giam- 
batlista  Barco.  Fait  avec  beaucoup  de  soin  et  d'intelligence,  sera  très  utile 
à  tous  ceux  qui  s'occupent  d'Aristote.  Dans  la  critique  du  texte,  l'auteur 
se  montre  conservateur  à  l'excès.  Conjectures  sur  le  texte  du  même  ou- 
vrage, par  Chr.  Belger  (Hermès).  Deux  dissertations  de  loannis  A.  Varélas  ao 
(en  grec)  et  de  Royer  (en  latin)  paraissent  sans  importance  scientifique. 
J.^EVUAEVSERj  Aristoteles* Lehrc  von  dem  sinnlichen  Erkenntnissvermoegen  und 
seinen  Organen.  Ouvrage  important,  compte  rendu  relativement  très  dé- 
taillé. Dans  Jahrb.,  'Emendationes  Aristoteleae' de  Mïchacl  Hayduck,  affé- 
rentes surtout  aux  ouvrages  zoologiques.  Th.  Watzel,  Die  Zoologie  des  ar. 
Aristoteles.  Inachevé,  paraît  excellent,  ù,  en  juger  par  une  courte  annonce 
de  Karl  B.  Relier.  Dans  Herm.,  W.  Dittenberger  a  corrigé  et  interprété  un 
passage  de  l'Histoire  des  Animaux,  où  il  s'agit  de  Kédripolis  ou  Kétripo- 
ris.Nombreuseséditions. Traduction, analyses,  intégrales  ou  partielles,  de 
la  Morale  à  Nicomaque  par  G.  Ramsauer  (avec  une  lettre  critique  de  Su-  40 
semihl),  Henry  Jackson,  Ed.  Mogre,  Walter  M.  Hatch.  La  première  marque 
un  sérieux  progrès,  bien  que  l'auteur  ignore  presque  absolument  les  tra- 
vaux modernes,  même  les  recherches  grammaticales  de  Bonitzet  deVali- 
len,  et  que  ses  conjectures  soient  de  valeur  fort  inégale.  Le  rp.  renvoie  à 
la  recension  de  ThiïTot  dans  la  Revue  critique.  (Voir  R.  des  R.  4,  232,  2>,  45 
où  se  trouvent  des  conjectures  qu'il  a  toutes  citées  dans  sa  propre  édi- 
tion. L'éd.  du  0°  livre  donnée  par  Jackson  en  est  un  excellent  et  indis- 
pensable complément.  Outre  un  article  (dans  Neue  Jahrb.)  sur  les  mss. 
de  l'Éthique  à  Nicomaque,  utilisés  par  Bekker,  on  doit  au  rapporteur  lui- 
même,  Franz  Susemihl,  De  recognoscendis  Ethicis  Nicomacheis  dissertatio,  50 
travail  relatif  aussi  aux  sources  du  texte.  J.  Cook  \\iLS(m,  Aristotelean  Stn~ 
dies,  \.  L'auteur  émet,  au  sujet  du  7«  livre  de  l'Éthique  à  Nicomaque,  une 
hypothèse  sur  laquelle  le  rp.  reviendra.  G.  Teichmueller,  Neue  Stmlien  zur 


70  1881.   -—  ALLEMAGNE. 

Creschichte  der  Begrife.  Fasc.  3  {Die  prahtische  Vernunft  bei  Aristoteles.).  Pa- 
rait jugé  assez  défavorablement  parle  rapporteur,  dont  les  'Sludien  zur; 
Nicomachischen  Elhik'  (Neue  Jahrb.)  ont  pour  objet  de  le  réfuter.  Georg: 
Kaas,  Die  Lehre  des  Aristoteles  von  der  Lust.  Peu  de  nouveautés.  Un  écrit 

f.  f:;'rec  sur  le  même  sujet,  de  D.  I.  Olympios,  est  un  travail  d'écolier.  Karl 
I^EINHARDT,  Der  Philebus  des  Flato  und  des  Aristoteles  Nikomachische  Ethik. 
Bon.  Dans  Neue  Jahrb.,  excellent  article  de  Richard  Noetel  sur  l'Éthique 
ù  Nie,  I,  A.  Aristoteles'  Politik.  Griechischund  deutsch  herausgegeben  von  Franz 
SusEMiHL.  Pour  l'analyse  de  son  travail,  le  rp.  se  borne  à  renvoyer  aux 

10  recensions  qu'en  ont  faites  Eucken,  Thurot,  Dittenberger  et  le'  Litter. 
Centralblatt.L'éd.  qu'lmm.BEKKERa  donnée  du  même  ouvrage  a  été  réim- 
primée en  dépit  de  son  imperfection  notoire.  Conjectures  sur  la  Politique 
dans  Moritz  Schmidt,  Miscellanea  Philologica,  3.  L'article  du  rp.  (dans  Neue 
Jahrb.)  sur  Julien  et  Aristote  concerne  plutôt  le  premier  que  le  second. 

10  Hermann  Schmidt,  Die  Erziehangsmethode  des  Aristoteles.  Sans  importance. 
Notes  critiques  d'A.  KirchhofT  (Hermès)  sur  l'Économique.  É.  Egger  (Ann. 
Fac.  Bordeaux)  a  appelé  fort  à  propos  l'attention  des  philologues  sur  les 
^    vieilles  traductions  latines  des  Économiques,traduclions  dont  laplus  impor- 
tante est  celle  de  Durand  d'Auvergne,  qui  vivait  au  xiii'^  s.  Les   Comptes 

2n  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions  renferment  un  mémoire  de  Dclisle 
sur  les  Éthiques,  les  Politiques  et  les  Économiques  d'Aristote,  traduites 
et  copiées  pour  le  roi  Charles  V,  d'où  il  résulte  que  ces  volumes  existent 
encore  épars  dans  diverses  bibliothèques.  Le  texte  de  la  Rhétorique  a 
donné  lieu  à  une  conjecture  de  Wilamowitz-Moellendorff  ('Parerga')  dans 

2-.  Hermès)  et  à  quelques-unes  d'Emminger  (ouvrage  cité).  Aristotelis  de  Poe- 
tica  liber.  Rec.  Guilelmus  Christ.  Le  rp.  est  d'accord  avec  l'auteur  quant 
aux  principes;  il  approuve  moins  l'exécution,  en  dépit  de  quelques  cor- 
lections  heureuses.  Moins  heureuses  paraissent  être  les  conjectures  de 
Theodor  Bergk  ('Lesefrûchte'   dans   Neue  Jahrb.),  de   Richard   Arnoldt 

:J"  (Wissensch.  Monatsbl.),  et  d'Ernst  Essen  {Bemerkungen  zu  Aristoteles'  Poe- 
tik),  ces  dernières  particulièrement  aventureuses,  bien  qu'une  ou  deux 
paraissent  tout  à  fait  plausibles.  Emil  Wille,  Uberêktoi  xal  cpo'êoç  in  Aris- 
toteles' Poetik.  Très  digne  d'attention,  bien  que  l'auteur  se  montre  un  peu 
trop  content  de  lui-même,  et  que  ses  conclusions neparaissent  pas  accep- 

=!•■'  labiés  :  il  en  a  paru  une  très  bonne  recension,  due  à  Emile  Baudat,  dans 
la  Revue  critique.  H.  Breitinger,  Les  Unités  d'Aristote  avant  le  Cid  de  Cor- 
neille. (Étude  de  littérature  comparée.)  Opuscule  intéressant  et  instructif, 
complété  dans  un  article  du  même  (Revue  crit.)  'Un  passage  de  Castelve- 
tro  sur  l'unité  de  lieu'.  Théophraste.  Doxographi  Graeci.  CoUegit,  recen- 

*(>  suit,  prolegomenis  fndicibusque  instruxit  Hermannus  Diels.  Ouvrage 
couronné,  d'un  mérite  tout  à  lait  hors  ligne.  Par  'doxographi'  l'auteur 
désigne  les  écrivains  qui  ont  exposé  les  doctrines  des  philosophes.  Cette 
partie  de  la  littérature  grecque  procède  de  deux  origines  principales  : 
1°  les  18  livres  des  cpudixal  ^6lxi  de  Théophraste;  2°  l'è:riTcu.Ti,  de  date  bien 

45  postérieure  et  de  bien  moindre  importance,  du  stoïcien  éclectique  Aréios 
Didyme  d'Alexandrie,  l'ami  d'Auguste  :  dans  cette  compilation  dérivéedes 
sources  les  plus  diverses,  les  plus  anciennes  comme  les  plus  récentes, 
il  s'agissait,  non  des  systèmes  particuliers  des  divers  philosophes,  mais 
des  doctrines  des  principales  écoles  de  la  décadence,  comme  les  Acadé- 

f-o  miciens,  les  Péripatéticiens,  les  Stoïciens;  les  trois  parties  de  la  philoso- 
phie. Logique,  Physique,  Éthique,  y  étaient  traitées  séparément.  Dans 
l'ouvrage  de  Théophraste,  au  contraire,  il  n'était  question  que  des  plus 
anciens  philosophes  jusqu'à  Platon  inclusivement,  à  commencer  par  les 


JAHRESBERICHT  VON  BURBIAX,  71 

anciens  'Physiciens'  d'avant  Socrate.  Leurs  doctrines  étaient  exposées 
dans  un  ordre  systématique.  Ainsi,  le  premier  livre  portait  sur  les  princi- 
pes, TTepî  àp7>v.  Selon  Diels,  il  faudrait  reconnaître  une  autre  partie  du 
même  ouvrage  dans  le  Trsfi  aîaOvîdîwv  qui  nous  est  parvenu.  En  même  temps, 
Théophraste,  au  moins  dans  les  prertiiers  chapitres,  mettait  en  rapport  les  * 
maîtres  avec  les  disciples,  et  frayait  ainsi  la  voie  à  cette  école  de 
biographes,  qui,  à  partir  de  Sotion ,  s'appliqua  particulièrement  à 
déterminer  la  succession  des  principaux  représentants  de  chaque  secte. 
i;/auteur  montre  ensuite  comment  cet  ouvrage  de  ThéophrîTste  a  été 
abrégé,  mis  à  contribution  directement  ou  indirectement,  dans  les  temps  ^^ 
qui  ont  suivi  :  de  telle  façon  qu'on  en  suit  l'influence  comme  à  la  trace  à 
travers  toute  l'antiquité.  L'édition  des  fragments  doxographiques  qui  fait 
suite  aux  prolégomènes  n'est  pas  moins  remarquable.  De  riches  indices 
nominum  et  verborum  y  sont  joints.  Dans  Hermès,  E.  Zeller,  sous  ce 
titre  'Der  pseudo-philonische  Bericht  ûber  Theophrast',  a  indiqué  une  '^ 
correction  à  faire  au  livre  de  Diels  (Voir  R.  des  R.  5,  23,  22>. 

Lucrèce  (1878-1879,  avec  qqs.  additions  aux  précédents  rapports)  [A. 
Brieger].  Fr.  Bockemueller,  Studien  zu  Lucrez  und  Epikur.  Ouvrage  d'un 
prix  exorbitant,  mais  indispensable  en  dépit  des  nombreuses  objections 
qu'il  soulève.  L'auteur  s'est  proposé  surtout  de  rechercher  les  lois  de  la  20 
composition  dans  Lucrèce.  Il  distingue  dans  chaque  livre  des  'chapitres' 
qui  se  subdivisent  en  'sections'^ comme  les  sections  en  'groupes',  et  les 
groupes  en  'membres'.  Il  admet  des  parenthèses  d'une  longueur  de  60 
vers  (ainsi  livre  ] ,  vers  265-328).  Cela  n'empêche  pas  que  son  idée  ne  soit 
juste  au  fond,  et  qu'il  n'ait  raison  de  partir  de  là  pour  déterminer  le  degré  2'» 
d'achèvement  de  chaque  livre  considéré  en  particulier.  D'autre  part,  il  a 
cherché  dans  les  écrits  de  l'école  épicurienne  ce  qui  est  à  rapprocher  de 
Lucrèce.  Il  a  eu  tort  de  joindre  au  texte  des  traductions  approximatives 
à  l'excès.  Une  conjecture  singulière  du  même  dans  Neue  Jahrb.  Patin  a 
donné  une  traduction  de  Lucrèce  sans  valeur  scientifique.  Le  rp.  place  à  3o 
un  degré  plus  élevé  Poyard,  Lwcrece,  Morceaux  choisis,  ou  \ete\le  deMunro 
est  pris  pour  base,  et  dont  l'annotation,  bien  qu'insuffisante,  est  faite  avec 
intelligence.  Compte  rendu  détaillé  de  notes  exégétiques  et  critiques  de  Th. 
Tohle  et  J.  Woltjer  (Neue  Jahrb.).  Kannengiesser,  De  Lucretii  versibus 
transponendis.  Sujet  difficile,  traité  d'une  manière  satisfaisante.  Gneisse,  »'' 
De  versibus  in  Lucretii  carminé  répétais.  L'auteur,  tout  en  admettant  que  le 
poème  de  L.  est  resté  inachevé,  retranche,  par  une  inconséquence  mani- 
feste, tout  ce  qu'il  y  trouve  d'imparfait.  Il  a  voulu  ébranler  une  des  bases 
sur  lesquelles  repose  depuis  Lachmann  la  critique  de  Lucrèce.  Il  n'y  a  pas 
réussi,  mais  il  a  déployé  dans  sa  tentative  beaucoup  de  savoir  et  d'iritel-  «40 
ligence,  et  fait  avancer  en  beaucoup  de  points  la  critique  du  texte.  C. 
WoLFF,  De  Lucretii  vocabulis  singularibus .  En  progrès  marqué  sur  les  pré- 
cédents travaux  du  même  genre  :  complet,  bien  disposé,  méthodique,  et 
témoignant  d'une  excellente  instruction  grammaticale.  Il  est  question  de 
Lucrèce,  4,  41,  dans  un  travail  instructif  et  approfondi  de  F.  L.  Lentz  45 
(Wissensch.  Monatsbl.)  sur  l'emploi  du  verbe  'dare'.  DansRhein.  Mus.,  G. 
ïeichmûller  a  traité  de  l'idée  de  l'espace  dans  Lucrèce,  et  pris  à  partie 
sans  raison,  W.  Hoerschelmann,  faute  d'avoir  compris  son  latin.  Dans 
Jen.  Litter.  est  un  article  de  Fr.  Purmann,  injuste  pour  Lucrèce,  selon  le 
rp.  W.  Mallock,  Lucretius  (dans  Ancient  Classics  for  English  Readers).  ïra-  f>i» 
duction  partielle,  analyses,  exposition  du  système  à  l'usage  des  gens  du 
monde.  Les  traductions  en  verssoîit  d'une  grande  beauté.  Les  Grenzboten 
ont  publié  un  court  article  du  rp.  sur  les  pressentiments  de  la  moderne 


72  1881.  —  ALLEMAGNE. 

science  de  la  Nature  chez  Lucrèce,  entremêlé  de  traductions  en  vers  alle- 
mands, dont  il  cite  deux  échantillons.  La  traduction  française  de  L.  La- 
rombière,  quoique  bien  inférieure  à  celle  d'André  Lefôvrc  en  force  et  en 
éclat,  se  distingue  par  une  fidélité  qui  n'exclut  pas  un  vrai  souffle  poé- 
5  tique. 

Tacite  (1877-1880,  et  çà  et  là  1876).  [Eduard  Woelfflin.]  A.  Gerber  et 
A.  Greef,  Lexicon  Taciteum.  Fasc.  \-3  (va  jusqu'cà  'effigies').  C'est  décidé- 
ment le  modèle  du  genre,  le  'Lexicon  lexicorum'.  C'est  à  peine  si  l'on 
pourrait  faire  quelques  objections  de  peu  d'importance  quant  à  la  disposi- 

10  lion  typographique.  L'impression  môme  «  est  si  correcte,  que  l'éditeur 
pourrait  presque  promettre  une  prime  à  quiconque  découvrirait  un 
chiffre  inexact.  »  On  voit  par  cet  exemple  les  services  que  la  lexicographie 
est  propre  et  appelée  à  rendre  aux  études  philologiques.  Herm.  Hahn,  De 
particularum  'quasi'  et  'velut'  usu  Taciteo.  Le  mérite  en  consiste  essentiel- 
le lement  dans  la  réunion  et  l'ordonnance  des  matériaux.  J.  A.  Klintberg, 
Deformis  enunciationum  condicionalium  apud  T.  «  Il  en  résulte  que  Tacite  a 
employé  le  subjonctif  bien  plus  souvent  que  les  prosateurs  plus  anciens, 
et  que  les  petits  écrits  ainsi  que  les  Histoires  s'éloignent  moins  que  les 
Annales  de  la  latinité  classique.  «Wil.  Knoes,  De dativifinalis  quidiciturusu 

20  Taciteo.  Paraît  très  complet,  rapproché  du  3°  fasc.  du  Lexicon  Taciteum,  qui 
a  paru  depuis.  Fr.  Joerling,  Ueber  denGebrauch  des  Gerundiums  undGerun- 
divumshci  Tacitus.  Incomplet,  non  au  courant.  Le  môme  sujet  est  plus  com- 
plètement traité  dans  l'ouvrage  d'ailleurs  fort  imparfait  lui-même  de  Franc. 
Helm,  Quaestîones  syntacticae  de  partici'piorum  usu  Tacitino,  Velleiano,  Sallus- 

25  tiano.  Le  sujet  était  intéressant  :  car  l'usage  du  participe  prend  une  ex- 
tension remarquable  à  partir  de  Cicéron  (César  encore  n'emploie  nulle 
part  le  participe  futur  actif).  Eduard  Wolff,  Die  Sprache  des  Tacitus.  A 
pour  objet  de  combattre  une  idée  du  rapporteur,  reprise  et  confirmée 
pour  plusieurs  parties  de  la  grammaire  dans  une  douzaine  de  disserla- 

30  tions  ou  programmes,  à  savoir  qu'on  peut  suivre  dans  le  style  de  Tacite 
les  phases  d'un  développement  successif.  Cornelii  Taciti  Dialogus  de  Orn- 
toribus.  2"  éd.  explicative  Georg  Andresen  (fait  partie  de  la2°  éd.  du  grand 
Tacite  Orelli-Bailer).  L'annotation  critique  est  renouvelée.  Beaucoup  moins 
de  conjectures  dans  le  texte  que  dans  l'éd.  pour  les,  classes  du  même  et 

35  aucun(i  qui  soit  nouvelle  ;  d'ailleurs,  tous  les  bons  traviaux  modernes 
ont  été  utilisés.  Édition  du  môme  ouvrage  pour  les  classes,  par  Cari 
Peter.  L'auteur  croit,  sans  preuves  suffisantes,  k  une  influence  considé- 
rable des  écrits  de  Sénèque  le  Philosophe  sur  le  style  du  Dialogue.  Con- 
servateur en  histoire,  il  l'est  aussi  en  philologie  critique,  ce  qui  ne  l'a 

40  pas  empêché  de  proposer  plusieurs  conjectures  nouvelles.  Joh.  Vahlen, 
'De  Taciti  dialogo  disputatiuncula'  (dans  Gomment,  philol.  in  hon.Momm- 
seni)  et  préambule  à  un  Index  lectionum  (Berlin,  1878-1879).  Beaucoup  de 
bonnes  remarques  exégétiques  et  critiques.  C.  H.  Steuding,  Beitraege  zur 
Text-Kritik  im  Dialog  des  Tacitus.  Juge  que  le  ms.  Ottobonianus  n'est  pas 

45  copié  sur  le  Farnesianus,  mais  est  lui-même  une  source  où  il  ne  faut 
d'ailleurs  puiser  qu'avec  prudence.  Suivent  la  liste  et  l'appréciation  des 
conjectures  publiées  de  1869  à  1877,  auxquelles  l'auteurenjoint  quelques- 
unes  de  son  fonds  :  entre  celles  des  autres  philologues,  il  paraît  estimer 
surtout  celles  de  Baehrens  (dans  Rhein.  Mus.  et  Neue  Jahrb.).  C.  Kinaut, 

50  Observationes  criticae  in  T.  qui  fertur  Dial.  de  Orotoribus.  \\cm-ài\\ndh\e,  bien 
que  peu  remarqué  jusqu'ici.  Quelque  exagération  dans  la  recherche  de  la 
'concinnitas'.  J.  A.  H.  G.  Jansen,  De  Tacito  Dialogi  auctore.  Les  doutes  émis 
récemment  par  Andresen  et  d'autres  donnent  de  l'opportunité  à  cette  pu- 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  73 

blication,  quiéclaircit  bien  la  matière.  Franz  Weinkauff,  De  Tacito  diaîogi 
audore.  Réimpression  actuelle,  avec  des  additions   médiocrement  heu- 
reuses, de  deux  programmes  (de  iS'ôl  et  18o9)  aujourd'hui  épuisés,  qui 
ont  fuit  faire  un  grand   pas  à  la  question.  Theod.  Vogel,  De  dialogi  qui 
Taciti  nomme  fertur  sermone.  Le  style  rappelle  en  maint  endroit  Quintilien   5 
et  Pline  le  Jeune.  Ce  qui  n'empêche  pas  que  l'auteur  ne  soit  Tacite,  élève 
de  Quintilien,  et  ami  de  Pline,  lui-même  élève  de  ce  maître.  Taciti  Agri- 
cola.  Éd.  explic.  G.  Peter.  Analogue  à  Téd.  du  Dialogue  donnée  par  le 
même  (voyez  plus  haut).  Éd.  Georg.  Andresen.  Un  peu  différente  de  celle 
du  Dialogue,  du  même  (voyez  plus  haut).  Le  commentaire  est  remanié  de  lo 
telle  façon  qu'il  y  reste  peu  du  travail  d'Orelli.  Trois  conjectures  seule- 
ment sont  propres  à  Téditeur.  La  partie  historique  du  commentaire  est 
particulièrement  digne  d'éloges.  Pour  ce  qui  regarde  la  langue,  qqs.  ob- 
servations originales,  par  ex.  qu'on  évite  pour  l'euphonie  le  comparatif  en 
*rior'  des  adjectifs  en 'rus'.  Ainsi 'férus'  fait 'ferocior';  'mirus,  mirabilior';  ib 
'decorus,  decentior'.  Adam  Eussner  a  publié  des  'Ausfiihrungen  zu  T. 
Agricola'  (dans  Bayer.  Gymn.),  qui   offrent  de  Pintérêt.  J.  Gantrelle,  A 
quel  genre  littéraire  appartient  V  Agricola  de  T.?  L'auteur  explique  qu'en  ap- 
pelant PAgricola  un  éloge  historique,  il  n'a  pas  voulu  parler,  comme  Pa 
cru  Eussner  (qui  voit,  lui,  dans  le  même  écrit  une  œuvre  historique,  une  20 
biographie),  d'un  ouvrage  oratoire  à  la  façon  des  'laudationes'  romaines, 
en  d'autres  termes,  d'un  discours.  E.  Guthling,  De  T.  Agricola.  S'attache 
à  réfuter  certaines  propositions  récemment  émises  au  sujet  de  cet  ou- 
vrage. Aug.  Reifferscueid,  Analecta  critica  M  grammatica ,  Soutient  contre 
le  rp.  que  le  vrai  titre  de  la  Germanie  est  'De  situ  Germaniae'  et  non  'De  25 
situ  ac  populis  Germaniae'.  Nombreuses  éditions  du  même  ouvrage  dues 
à  H.  ScuwEiZER-SiDLER  (2''  éd.  latine  et  3°  éd.  allemande),  J.  Gaktrelle, 
Fried.  Kritz  (4*^  éd.  procurée  par  W.  Hirschfelder),  Ignaz  Prammer,  Al- 
fred Holder.  La  grande  éd.  latine  de  Schweizer-Sidler  paraît  faite  surtout 
pour  les  historiens  et  les  juristes;  celle  de  Gantrelle,  évidemment  destinée  30 
aux  commençants,  n'en  a  pas  moins  un  caractère  original;  celle  de  Kritz, 
très  heureusement  remise  au  courant  par  Hirschfelder,  se  recommande 
surtout  par  l'interprétation  logique  et  grammaticale;  cellede  Holder  offre 
un  texte  modifié  en  beaucoup  d'endroits  avec  le  secours  d'un  appareil  cri- 
tique nouveau,  dans  lequel  l'Hummelianus  occupe  une  place  d'honneur  35 
(malheureusement,  ce  ms.,  aujourd'hui  perdu,  n'est  connu  que  par  des 
collations  trop  suspectes;  et  quant  aux  conjectures  de  l'éditeur,  elles  pa- 
raissent souvent  très  malheureuses);  celle  de  Prammer  contient  de  très 
bonnes  remarques  sur  la  langue,  notamment  sur  les  réminiscences  de 
Virgile  dans  le  style  de  Tacite.  Très  nombreux  opuscules  ou  articles  sur  40 
la  Germanie,  qui  ont  pour  auteur  G.  Hane,J.Wormstall,  Fried.  Spaelter, 
Heinr.  Boettger,  E.  Orlmann  (Zeits.  Gymn.),  J.  Huemer  (Zeits.  oester.  G.), 
H.  Schiïtz  (Neue  Jahrb.),  E.  Baehrens  (ib.),  Cari  Heraeus,  0.  Ilirschfeld 
(Zeits.  oester.  G.).  Le  premier  est  sans  valeur;  celui  de  Spaelter  n'en  a' 
qu'au  point  de  vue  de  l'usage  des  classes;  l'essai  géographique  de  Boeti-  45 
ger  n'est  ni  approfondi,  ni  au  courant.  Anton  Baumstark,   AmfilhrUch^ 
Erlaeuterungen  des  besonderen  voelkerschaftlichen  Theiles  der  Germania  des  T. 
Ouvrage  posthume,  terminé  en  i87G,  non  au  courant,  par  conséquent  pa- 
radoxal et  de  peu  d'autorité  dans  les  questions  de  langue,  mais  précieux 
par  l'abondance  des  renseignements  historiques  et  archéologiques.  Fr.  60 
ScHWAN,  Der  Godesberg  und  die  Ara  Ubiorum  des  Tacitus.  Cherche  à  identi- 
fier cette  Ara   avec  le  Godesberg  (près  de  Bonn).  Joli.  A.  Sïurm,  In  Taciti 
minorum  librorum  aliquot  locos.  Une  partie  a  rapport  à  la  Germanie.  Cornelii 


74  1881.    -—  ALLEMAGNE. 

Taciti  Historiarum  libri.  3e  éd.  Garl  Heraeus.  Beaucoup  de  corrections  nou- 
velles eiTipruntées  pour  une  partie  aux  travaux  de  Joh.  Mûller,  ainsi  qu'à 
des  communications  écrites  de  Urlichs  et  de  Max  Bonnet.  Éd.  J.  Gan- 
TRELLE.  Très  bonne  éd.,  parfaitement  au  courant,  avec  des  conjectures 

^  nouvelles  ;  d'ailleurs  faite  surtout  pour  les  classes  et  les  écoles  de  Belgique 
et  de  France.  W.  Dieckmann,  Num  de  ratione  quae  inter  Tacitum  et  Plinii 
historias  intercédât  recte  Nissenius  iudicaverit.  Paraît  judicieux.  R.  Lange, 
De  Tacito  Plutarchi  auctore.  S'attache  à  développer  et  à  confirmer  une  idée 
précédemment  soutenue  par  Clason,  Nipperdey  et  lerp.  F.  Beckurts,  Zur 

1"  Quellenkritik  des  T.  Sueton  und  Cassius  Bio  :  Las  Vierkaiserjahr.  Pense  que 
la  source  a  dû  être  un  livre  d'annales.  Œuvres  de  Tacite,  avec  un  commen- 
taire, éd.  Emile  Jacob  (Annales).  Peu  ou  pointde  choses  nouvelles:»  mais 
l'éditeur  s'est  attaché  à  choisir  avec  goût,  et  à  rendre  en  un  français 
lucide  ce  qu'il  a  choisi.  »  Leonhard,  Ueber  dieWahrhaftigkeit  und  Glaubwiir- 

15  digkeit  des  T.  Emil  Wiesner,  Tiberiusund  TacîYus.  Ouvrages  peu  approfon- 
dis, le  premier  favorable,  le  second  contraire,  à  la  thèse  de  l'impartialité 
de  Tacite.  Wilh.  Horstmann,  Ueber  die  Quellen  des  T.  in  den  ersten  6  Bù- 
chern  der  Annalen.  La  source  principale  serait  la  même  que  celle  de  Dion 
Cassius,  peut-être  Aufidius  Bassus.  Gust.  Hoffmann,  De  T.  Annaîibus  his- 

20  toriisque.  A  pour  objet  principal  de  rechercher  ce  que  Tacite  a  emprunté, 
directement  ou  indirectement,  aux  Acta  senatus.  Hermann  Schiller  (dans 
Comment,  philol.  in  hon.  Mommseni)  s'est  attaché  à  démontrer  que  la  per- 
sécution de  Néron  n'était  pas  dirigée  contre  le  Christianisme,  que  l'ex- 
pression 'Christian!'  était  inconnue  au  temps  de  cet  empereur,  enfin,  que, 

25  dans  Tacite,  'qui  fatebantur'  doit  être  interprété  «  ceux  qui  avouaient 
avoir  mis  le  feu  ».  Dans  Zeits.  oesterr.  G.,  0.  Hirschfeld  a  tâché  d'établir, 
contrairement  à  Topinion  générale,  mais  non  sans  probabilité,  que  les 
Annales  étaient  en  ^8  livres,  et  les  Histoires  en  <2.  Dans  Rhein.  Mus.,J. 
Froitzheim  a  prétendu  signaler  et  résoudre  chez  T.  (Ann.  12,  27)  une  con- 

^^  tradiction  qui  paraît  imaginaire.  Ign.  Prammer,  Bemerkungen  zu  verschie- 
denen  Ausgaben  der  Schriften  des  T.,  Id.,  Taciteische  Miscellen.  Visent  sur- 
tout le^s  éd.  de  Draeger  et  de  Heraeus.  Dans  Verhandl.  der  30  Versamml., 
Wilh.  Pfitzner  a  donné  une  caractéristique  des  deux  manuscrits  florentins 
de  f  acite,  dans  laquelle  le  rp.  signale  des  choses  très  hasardées.  J.  See- 

^'^  BECK,  De  Orationibus  Taciti  libris  invertis,  \.  Ne  paraît  pas  fort  important. 
Karl  Lud.  Urlichs,  De  vita  et  honoribus  Taciti.  Essai  d'un  érudil  fort  com- 
pétent, sur  un  sujet  fort  obscur.  Selon  l'auteur.  Tacite  naquit  en  56,  eut 
pour  maître  Quintilien;  après  sa  préture,  il  alla  en  Belgique,  où  il  resta 
quatre  ans;  mais  il  n'obtint  pas  au  retour  le  consulat  qu'il  méritait,  par 

^'^  suite  du  mauvais  vouloir  de  Domitien.  Vers  106,  il  avait  terminé  6  livres 
de  ses  Histoires.  L'Agricola  se  ressentirait  en  beaucoup  d'endroits,  et 
dans  sa  composition  même,  de  la  lecture  deSalluste.  Jacob  Krall,  Tadtus 
und  der  Orient.  ('Sachlicher  Commentar  zu  den  orientalischen  Stellen  in 
den  Schriften  des  T.  1'.)  Concerne  le  dieu   Sérapis  (Hist.  4,  83-84).  La 

45  source  de  Tacite,  comme  aussi  celle  dePlutarque  (Isis  et  Osiris)  ne  serait 

autre  que  la  upà  (îtêxoç  de  Manéthon.  Notes  sur  divers  passages  de  Tacite, 

dues  àRibbeck  (Rhein.  Mus.),  Haacke  (Zeits.  Gymn.),  W.  Christ,   Eman. 

Hoffmann  (Neue  Jahrb.),  Hertz  (Rh.  Mus.  et  Neue  Jahrb.). 

L'archéologie    du    théâtre    grec   (1876-1879)   [Nikolaus  Wec- 

5<5  klein.]  Th.  Bergk,' Verzeichniss  der  Siège  dramatischen  Dichter  in  Atheu' 
(Rhein.  Mus.)  (Voir  R.  des  R.,  4,128,7.)  L'auteur  ne  connaissait  pas  la 
publication  suivante  de  Koehler,  ce  qui  annule  en  partie  son  travail.  Ul- 
rich Koehler,  'Dokumente  zur  Geschichte  desAthenischen  Theaters'  (dans 


JAHRESBERTCHT  VOX  BURRIAN,  75 

Mitlheil.  d.  arch.  Inst.,  1878).  Colleclion  d'inscriptions  importantes,  clas- 
sées et  remarquablement  expliquées  par  l'auteur.  Les  listes  des  vain- 
queurs aux  grandes  Dionysies  étaient  érigées  dans  l'Acropole.  Aucune 
de  celles  qui  nous  sont  parvenues  n'est  plus  ancienne  que  le  4«  s.  C'est 
seulement  quand  les  fôtes  dionysiaques  avaient  perdu  leur  éclat  qu'on  5 
sentit  le  besoin  de  consacrer  par  des  monuments  durables  le  souvenir  de 
ces  concours  qui  avaient  jadis  excité  Tintérèt  de  la  Grèce  entière.  Plus 
tard  ces  listes  devinrent  la  matière  de  livres  comme  les  vîxai  Atovuotajtai 
d'Aristote.  Une  autre  série  de  fragments  épigraphiques  contient  des  didas- 
calies,  en  d'autres  termes  des  listes  chronologiques  des  représentations  lo 
dramatiques  du  théâtre  de  Bacchus.  C'est  dans  le  voisinage  de  ce  théâtre 
même  qu'on  les  a  trouvées.  Un  fragment  nous  renseigne  sur  les  repré- 
sentations tragiques  au  m.ilieu  du  4«  s.  A  côté  du  poète  est  nommé  le 
l"'  acteur.  Le  nombre  des  poètes  concurrents  est  toujours  trois;  mais  il 
arrive  qu'ils  ne  présentent  que  deux  pièces  chacun  au  lieu  de  trois.  Ce  15 
n'est  plus  que  pour  la  forme  qu'tà  chaque  fête  est  encore  représenté  un 
drame  salyrique  sans  connexion  avec  le  concours  tragique.  On  y  repré- 
sente aussi,  indépendamment  des  pièces  nouvelles,  une  tragédie  de  l'an- 
cien répertoire  (d'Euripide).  A  côté  du  prix  réservé  au  plus  habile  poète, 
il  y  en  avait  pour  le  protagoniste  qui  avait  bien  joué  son  rôle,  sans  con-  20 
cours  possible  toutefois,  puisque  le  même  jouait  dans  les  pièces  des  trois 
concurrents.  Les  poètes,  nouveaux  ou  déjà  connus,  mentionnés  dans  les 
listes  sont  Astydamas  (couronné  pour  son  Parthénopée),  Évarèle,ïimoclès. 
Les  protagonistes  sont  Theltalos,  Athénodore,  Néoptolème,  qui  étaient 

i- célèbres  au  temps  de  Démosthène  et  d'Alexandre.  Des  didascalies  comi-  25 
i  ques  il  résulte  que  vers  le  commencement  du  2*  siècle,  on  représentait 
chaque  fois  cinq  comédies,  et  en  outre  une  comédie  de  l'ancien  réper- 
toire; puis  que  les  représentations  de  comédies  n'avaient  pas  lieu  tous 
les  ans  :  ce  qui  s'explique,  selon  Koehler,  moins  encore  par  l'affaiblisse- 
ment du  génie  poétique  que  par  l'appauvrissement  de  l'État  et  le  manque  so 
de  bon  vouloir  chez  les  riches  particuliers,  ainsi  que  par  la  concurrence 
des  théâtres  princiers  d'Alexandrie,  d'Anlioche,  de  Pergame  qui  accapa- 
raient poètes  et  acteurs.  Les  vieilles  pièces  représentées  étaient  exclusi- 
vement celles  de  la  Nouvelle  Comédie  (ce  qui  paraît  prouver  que  dès  lors 
la  Nouvelle  était  nettement  distinguée  de  la  Moyenne).  L'ouvrage  d'^Aris-  85 
lote  intitulé  ^i^aojcaXiai  était  à  ces  listes  ce  que  les  vuai  Aiovu7ia/.aî  étaient 
aux  catalogues  de  vainqueurs.  Il  paraît  que,  jusqu'en  393,  il  n'y  avait  pas 
de  représentations  tragiques  aux  Lénéennes  :  c'est  du  moins  ce  qui  parait 
résulter  de  ce  fait,  que  dans  des  décrets  de  410  et  393  qui  concernent  déjà 
des  couronnements  à  proclamer  au  théâtre,  on  trouve  l'expression  oraiv  ol  40 
Tfx^w^ol  wai  sans  autre  spécitication.  Les  inscriptions  au  bas  des  trépieds 
érigés  par  les  chorèges  commencent  au  5°  siècle,  et  se  continuent  jusqu'à 
l'époque  impériale.  Koehler  fait  l'histoire  de  la  chorégie  et  de  sa  trans- 
formation radicale  entre  320  et  306.  A  celle  époque,  c'est  le  peuple  qui  est 
le  chorège;  il  nomme  pour  un  an  un  agonothète  qui  peut  décliner  cette  45 
charge  fort  dispendieuse  (une  inscription  parle  d'une  dépense  de  7  talents). 
Le  chorège  reparait  dans  les  inscriptions  du  temps  de  l'Empire,  mais  à 
côté  de  lui  aussi  l'agonothète.  A  une  autre  série  appartient  une  inscrip- 
tion mutilée,  où  Koehler  croit  reconnaître  un  catalogue  des  poètes  comi- 
ques vainqueurs  aux  grandes  Dionysies,  avec  indication  du  nombre  de  50 
^   leurs  victoires.  Cependant  un  fragment  porte  la  syllabe  xXr;  suivie  du 
nombre  \H.  Bergk  (article  cité)  rapproche  ce  texte  de  celui  de  Diodore  de 
Sicile  qui  attribue  à  Sophocle  précisément  18  victoires  :  ce  qui  lui   fait 


76  1S81.    —  ALLEMAGNE. 

croire  que  les  victoires  des  tragiques  figuraient  aussi  dans  ce  catalogue. 
La  môme  inscription  nous  fait  connaître  les  noms  de  beaucoup  d'auteurs 
comiques.  Julius  Sommerbrodt,  Scaenica.  Réimpression,  le  plus  souvent 
textuelle,  d'opuscules  dont  plusieurs  auraient  pu  rester  dans  l'oubli  sans 

5  dommage  pour  la  science,  et  dont  certains  autres  auraient  dû  être  remis 
au  courant.  Un  appendice  traite  de  la  flûte  dans  l'antiquité  grecque. 
Appréciation  en  somme  très  défavorable,  et  empreinte,  ce  semble,  d'une 
certaine  passion.  Dans  Rhein.  Mus.,  Fr.  Léo  a  donné  un  article  intitulé  : 
Une  victoire  de  Magnés,  où  il  montre  que  la  comédie  avait  sa  place  avant 

10  458  dans  les  représentations  officielles.  Le  Philologus  a  publié  un  rap- 
port d'Albert  Mûller  sur  les  travaux  de  1865  à  1873  relatifs  aux  antiquités 
scéniques.  L'auteur  montre  que  le  sens  vrai  de  ôc'xTpov  est  l'espace  réservé 
aux  spectateurs,  mais  il  n'a  pas  vu  que  l'expression  6  èttI  Ay.vaîw  à-^wv  rap- 
pelle un  temps  où  les  jeux  des  Lénéennes  se  célébraient  au  Lénaion, 

15  tandis  que  ceux  des  Grandes  Dionysies  avaient  pour  théâtre  le  marché. 
Le  rp.  discute  ensuite,  après  et  qqf.  contre  l'auteur,  la  signification  des 

mots  irpoax.ïiviov,  ÛTîcox-nviov,  irxpaoxvivta,    6i»aéXn,  7râfc5'o;.  FlACH,  Das  griechische 

TUater.  A  l'usage  du  grand  public.  Dans  Zeitschrift  fur  bildende  Kunst, 
E.  Ziller  et  Léopold  Julius  ont  figuré  et  décrit  exactement  le  théâtre  de 

20  Dionysos  à  Athènes  :  les  époques  successives  de  la  construction  sont 
soigneusement  distinguées  par  Julius.  Félix  Buchholtz  (Miscellanea  philo- 
loga)  a  traité  de  Tusage  des  'aulaea'  et  des  'vêla'  dans  la  vie  et  l'art  des 
anciens  :  ce  qui  concerne  le  théâtre  est  borné  à  un  petit  nombre  de 
remarques.  La  Revue  de  Philologie  a  publié  un  article  aussi  savant  qu'in- 

25  génieux  de  Foucart  sur  la  loi  d'Evégoros  citée  dans  la  Midienne.  M.  Fic- 
KELSCHERER,  De  theoricis  Atheniensium  pecuniis.  Le  6£wpi/.':v  n'était  en  réalité 
qu'une  gratification  dont  les  excédants  du  Trésor  faisaient  les  frais,  et 
dont  les  fêtes,  célébrées  ou  non  par  des  représentations  tbéàtrales,  étaient 
l'occasion  :  chacun  avait  la  liberté  d'employer,  ou  non,  ses  deux  oboles 

3)  à  se  procurer  un  billet  de  spectacle.  Le  théoricon  disparut  probablement 
sous  le  régime  oligarchique  de  411  et  sous  la  démocratie  modérée  qui  lui 
succéda  :  mais  on  le  voit  reparaître  déjà  dans  une  inscription  d'un  ou 
deux  ans  postérieure.  Sans  doute  encore,  il  dut  être  supprimé  sous  les 
Trente,  mais  pour  reparaître  presque  aussitôt.  Dans  la  2''  année  de  l'Olym- 

35  piade  96,  il  fut  même  porté  à  une  drachme.  Élevé  encore  sous  Eubule,  il 
fut  aboli  après  la  prise  d'Élatée,  ce  qui  n'empêche  pas  qu'entre  337  et  329, 
on  n'ait  été  forcé  d'en  diminuer  le  montant.  Quand  il  n'y  eut  pjus  d'hel- 
lénotamies,  on  créa  un  nouvel  emploi  de  préposés  à  la  caisse  du  théori- 
con. E.  Petersen,  TJeber  die  Preisrichter  der  grossen  Dionysien  zu  Athcn. 

40  Complète  et  rectifie  en  quelques  points  le  travail  connu  de  Sauppe.  Selon 
Sauppe,  on  rassemblait  quelque  temps  avant  la  fête  les  citoyens  les  plus 
compétents  en  matière  de  théâtre;  on  mettait  leurs  noms  dans  une  urne 
que  l'on  scellait  ensuite,  et  que  l'on  descellait  seulement  après  la  repré- 
sentation, pour  en  tirer  les  noms  des  cinq  juges  requis.  Petersen  croit 

45  avec  Helbig  que  la  représentation  était  précédée  d'un  premier  tirage  au 
sort,  et  que  ceux  dont  les  noms  étaient  sortis  suivaient  la  représentation, 
assis  à  une  place  déterminée.  Le  rp.  adopte  cette  opinion.  Pour  le  compte 
rendu  de  l'opuscule  de  Hermann  Sauppe,  De  collegio  artificum  scaenicorum 
atticorum,  le  rapporteur  renvoie  au  Jaresbericht  de  1874-1875.  Bruno  Ar- 

5f»  NOLD,  De  rébus  scenicis  in  Euripidis  Cyclope.  Id.  De  Euripidis  re  scenica,  2  (les 
Bacchantes,  les  Phéniciennes).  Rien  qui  ait  une  portée  générale.  J.  Nie- 
LAHR,  Quaestiones  Aristophaneae  scaenicae.  Nie  l'antiquité  de  l'usage  des 
périactes  et  des  changements  de  scène  :  à  tort,  selon  le  rp.  J.  Muhl,  Sym- 


JAHRESBERICHT  VON    BURSIAN.  7/ 

holae  ad  rem  scaenicam  Acharncnsium  Aviumque  Ainstophanis  fabularum  accu- 
ratiits  cognoscendam.  A\)pYo(ondi  et  méthodique.  Excellente  restitution  d'un 
passage  du  traité  anonyme  ireot  xwaw^iaç.  Selon  Leutsch  (Philol.)  les  acteurs 
et  leur  art  existaient  avant  Thespis  :  celui-ci  n'aurait  fait  qu'ajouter  un 
acteur  aux  rpa-^Dcot  xopoi,  et  régler  le  rôle  respectif  de  ce  personnage  et  du  & 
chœur.  Le  Discours  de  Chorikios  sur  les  Mimes,  publié  par  Charles  Graux 
(Rev.  philol.),  renferme  de  nouveaux  et  intéressants  renseignements  sur 
le  théâtre  au  temps  de  Justinien. 

NEKROLOGE.  Bruun  (Philipp  Jacob,  de  Fredrichsham,  en  Finlande), 
né  en  1804,  mort  en  1880.  Ses  travaux,  très  nombreux,  publiés  pour  la  lo 
plupart  dans  les  recueils  scientifiques  d'Odessa  et  de  St-Pétersbourg, 
sont  en  partie  consacrés  à  la  géographie  et  la  topographie  de  la  Russie 
dans  l'antiquité.  %  Nitzsch  (Karl  Wilhelm,  de  Zerbst).  1818-1880.  Fils  du 
philologue  connu  Gregor  Wilhelm  Nitzsch,  il  suivit  de  bonne  heure  son 
père  à  Kiel,  et  se  consacra  bientôt  uniquement  à  l'étude  de  l'histoire  sous  i^ 
la  direction  de  Ranke,  puis  à  Kiel  même,  de  Droysen.  Écrits  principaux  : 
Polybius;  Zur  Gcschichte  antiker  Politik  und  Historiographie;  Die  Grac- 
chen  und  ihre  naechsten  Vorgaenger;  articles  chez  Pauly,  Sybel  et  dans 
Jahrbûcher  fur  Philologie;  Die  roemische  Annalistik  von  ihren  ersten 
Anfaengen  bis  auf  Valerius  Antias.  Un  vif  amour  de  la  nouveauté,  un  20 
remarquable  talent  de  combinaison,  font  la  force  et  la  faiblesse  de  ses 
écrits.  Ses  conclusions  manquent  souvent  de  netteté.  [G.  Waitz.]  ^  Herl- 
lein  (Friedrich  Karl  Gottlob,  deWertheim).  1803-1880.  Extrêmement  versé 
dans  la  connaissance  des  prosateurs  grecs,  il  a  inséré  dans  les  programmes 
du  gymnase  de  Yertheim  des  corrections  sur  les  historiens,  les  tacticiens,  î«& 
les  orateurs.  Commentaires  sur  Thucydide  etXénophon;  éd.  de  l'Anabase, 
de  la  Cyropédie,  de  Tempereur  Julien.  Il  était  surtout  remarquable  dans 
la  critique  des  textes.  [S.]  ^  Voegelin  (Anton  Salomon,  de  Zurich).  1804- 
1880.  Élève  d'Orelli,  éditeur  du  Brutus  de  Plutarque,  auteur  de  remarques 

(critiques  sur  Platon,  Eschyle,  Aristophane,  de  traductions  partielles  des  so 
mêmes,  et  d'autres  écrits  étrangers  à  la  philologie  classique  [D'après  un 
article  de  Th.  Hug.]  ^  Fittbogen  (Christian  Wilhelm,  de  Wormlage  près 
Finsterwald).  1803-1880.  Élève  de  G.  Hermann.  Éd.  de  Justin  pour  les 
classes;  Obscrvationes  Livianae.  [D'après  R.  Schwarze.]  1|  Frohwein 
(Eugen,  de  Fuhlsborn  en  Saxe-Weimar).  1841-1880.  Élève  de  Goettling,  35 
Nipperdey,  M.  Schmidt.  De  adverbiis  grœcis;  Die  Perfectbildung  aul  'vi' 
bei   Cicero;  Reilrag  zum  Sprachgebrauch  Ciccro's;  Supplément  zu  Fr. 
Neue's  Formenlehre  der  lateinischen  Sprache  ;  Rauptregeln  der  griechi- 
schen  Syntax  (S''  éd.  remaniée  et  augmentée  de  l'ouvrage  de  Julius  Sauppe. 
[Lothholz.j  ^[  Kahlert  (Anton,  de  Neurode  dans  la  Silésie  prussienne).  40 
1804-1880.  Gornelii  Taciti  sententiœ  de  natura,  indole  ac  regimine  deo- 
rum;  diverses  études  sur  Platon  dans  les  programmes  du  gymnase  de 
Czernowitz.  [*"*]  l[Gide  (Jean-Paul  Guillaume,  d'Uzès).  1832-1880.  Juriste 
distingué,  auteur  de  nombreux  ouvrage,  dont  plusieurs  concernent  le 
droit  romain,  entre  autres  :  Étude  sur  la  condition  privée  de  la  femme  45 
dans  le  droit  romain  et  moderne,  et  en  particulier  sur  le  sénatus-consulte 
Velléien.  Recherches  sur  les  transformations  du  caractère  de  la  dot  en 
droit  romain.  Il  dirigeait  la  Revue  historique  du  droit  français  et  étran- 
ger. [Extrait  du  Polybiblion.]  ^[  Ileinzc  (Hermann,  de  Sonnenburg  en 
Poméranie).  1826-1880.  De  spuriis  actorum  diurnorum  fragmentis;  Hym-  50 
nologische  Mittheilungen.  [Kopp.]  1[  ^  Leonhard  von  Spengel.  Article  de 

1.  A  l'avenir  nous  omettrons  celles  de  ces  biographies  qui  nous  paraîtront  n'avoir  d'intërèt 
que  pour  les  amis,  collègues  ou  compatriotes  du  défunt,  l'our  commencer,  nous  passons 


78  1881.   —  ALLEMAGNE. 

20  pages,  par  le  fils  del'auteur^  f  Ruhn  [Emll,  de  Dresde).  1807-1880. 
Élève  de  Miebuhr.  Travaux  approfondis  reliés  entre  eux  par  une  idée 
commune,  celle  du  rapport  de  la  constitution  de  l'État  avec  les  institutions 
municipales.  Le  plus  important  est  Die  slaedlische  und  bûrgerliche  Ver- 
5  fassung  des  Koemisclien  Reichs  bis  aul"  die  Zeiten  Justinian's.  Puis  vien- 
nent Ueber  die  Entstehung  der  Staedte  der  Allen.  (Komenverfassung  und 
Synoikismos)  et  plusieurs  articles  dans  Neue  Jahrb.  et  Zeits.  f.  d.  Alter- 
thums-Wissenschat't.  [Franz Schnorr von  Carolsfeld.]  •[  De  Saulcy  (Louis- 
Félicien-Joseph  Caignart,  de  Lille).  1807-1880.  Érudit  remarquablement 

10  doué,  dont  la  curiosité  presque  universelle  s'est  révélée  dans  plus  de 
trois  cents  écrits;  moins  considérable  peut-être  par  ses  propres  recherches 
que  par  celles  qu'il  a  suscitées.  «  Il  a  introduit  la  clef  qui  ouvrait  la  porte. 
Saulcy  a  été  le  saint  Pierre  du  paradis  des  numismatistes.  »  «  Lui  parlait- 
on  de  son  dernier  livre,  il  était  d'ordinaire  déjà  à  cent  milles  plus  loin, 

16  dans  une  tout  autre  direction,  et  savait  à  peine  de  quoi  il  s'agissait.  » 
«  Il  entrelaçait  les  choses  certaines  et  les  choses  douteuses  de  telle  façon 
qu'on  tenait  le  douteux  pour  sûr,  et  que  l'on  doutait  du  certain.  »  ^  Ce 
qui  ne  veut  pas  dire  que  Saulcy  n'ait  mérité  une  renommée  durable  par 
de  belles  découvertes  et  par  des  livres  qui  ont  conservé  leur  valeur  et 

20  leur  intérêt.  D'ailleurs  l'érudition  classique  ne  parait  pas  avoir  été  un  des 
objets  favoris  de  ses  études.  Citons  cependant  :  Essai  de  classification 
des  suites  monétaires  byzantines;  Catalogue  des  antiquités  d'Athènes 
(dans  Revue  archéoL);  Aperçu  général  sur  la  numismatique  gauloise; 
nombreux  travaux  sur  la  topographie  des  Gaules.  Le  musée  judaïque  du 

25  Louvre  provient  en  grande  partie  de  ses  dons.  [Froehner.]  %  Cohen 
(Henry,  d'Amsterdam).  1806-1880.  D'abord  musicien  savant,  compositeus 
distingué,  ce  n'est  guère  que  dans  la  2*^  moitié  de  sa  vie  qu'il  s'adonna  à 
la  numismatique.  Attaché  au  Cabinet  des  médailles  de  la  Bibl.  natio- 
nale, puis  bibhothécaire,  il  a  publié  :  Description  générale  des  monnaies 

30  de  la  République  romaine;  Description  historique  des  médailles  impé- 
riales; plusieurs  catalogues  de  collections,  qui  sont  des  modèles;  Guide 
de  l'acheteur  de  médailles  romaines  et  byzantines;  articles  peu  nombreux 
et  de  peu  d'importance,  sauf  un  sur  les  monnaies  de  Pesccnnius  Niger 
(Revue  numismatique).  Ses  livres  paraissent  avoir  surtout  une  utilité  pra- 

35  tique  :  cependant  les  prix  indiqués  à  partir  du  4"  volume  inclusivement 
de  sfs  Médailles  impériales,  sont  trop  élevés.  Doué  d'une  puissance  de 
travail  et  d'une  mémoire  étonnantes,  Cohen  a  été  le  Mionnet  de  la  numis- 
matique romaine.  [Froehner.]  %  Martigny  (Joseph-Alexandre,  de  Sau- 
verny,  dans  TAin).  1808-1880.  Un  des  érudits  les  plus  considérables  dans 

40  le  domaine  de  l'archéologie  chrétienne.  On  lui  doit  un  Dictionnaire  des 
antiquités  chrétiennes,  qui  a  eu  deux  éditions,  avec  d'autres  écrits  sur  la 
même  matière,  comme  ;  De  l'usage  du  Flabellum  dans  les  liturgies  an- 
tiques; Dissertation  sur  la  représentation  d'Orphée  dans  les  monuments 
chrétiens  primitifs;  Le  poisson,  étude  archéologique.  [D'après  le  Polybi- 

45  blion.]  ^  Visconti  (Pietro  Ercole,  de  Rome).  1801-1880.  Neveu  du  cé- 
lèbre Ennio  Quirino  Visconti.  Monumenti  Egiziani  délia  raccolta  Papan- 

sous  sileuce  un  'Oberlelirer'  de  gymnase,  dont  le  seul  titre  littëraire  est  un  programme  :  De 
Agamemnone  Aeschyleo  (sic).  Y. 

1.  L'article  de  Charles  ïhurot,  récemment  publié  dans  ce  recueil  même  (Rev.  de  phil.,  5, 
181),  nous  dispense,  croyons-nous,  d'analyser  cette  biographie.  Y. 

2.  Les  phrases  spirituelles  que  nous  venons  de  traduire  de  notre  mieux  ne  compensent 
nullement,  à  nos  yeux,  la  faute  dont  s'est  rendu  coupable  l'auteur  de  cette  biographie  eu 
parlant  comme  il  l'a  fait  d'un  autre  savant  qui  joignait  à  une  érudition  incontestable  en 
certaines  matières  des  qualités  de  caractère  qu'on  voudrait  trouver  toujours  unies  à  la 
science.  Y. 


I 


JAHRÉSBERICHT  VON  BURSIAN.  79 

driopulo.  Antichi  monumenti  sepolcrali  scoperti  nel  ducato  di  Ceri;  autres 
travaux  d'archéologie,  de  riumismatique  et  d'épigraphie  insérés  dans  les 
'Atti'  de  l'Académie  archéologique  papale,  et  autres  recueils.  [D'après 
H.  Stevenson,  dans  le  Polybiblion.]  ^  Klûgmann  (Johann  Adolf,  de  Lii- 
beck).  1837-1880.  Élève  de  Jahn.  De  Ephoro  historico  graeco;  Die  Amazo-  5 
nen  in  der  attischen  Litteratur  und  Kunst  (et  de  nombreux  articles  rela- 
tifb  au  môme  sujet  dans  Ann.  dell'  Inst.,  Archaol.  Zeit.,  Pbilol.,  Rhein. 
Mus.);  travaux  sur  l'archéologie  de  Tart,  notamment  sur  les  vases  grecs 
(Annali  et  Bulletino);  éludes  sur  les  médailles  romaines  do  la  République 
(Zeits.  lûr  Numism.);  L'effigie  di  Roma  nei  tipi  monetarii  più  antichi.  i<» 
[Klûgmann.]  ^  Bruns  (Garl  Georg,  de  Helmstaedt).  1816-1880.  Cet  émi- 
nent  juriste  était  en  môme  temps  historien  et  philologue.  Ses  ouvrages 
de  droit  romain  sont  aussi  des  travaux  d'histoire.  Citons  :  Ueber  die  roe- 
mischen  Popularklagen  (Zeits.  f.  Rechtsgeschichte)  ;  Zur  Geschichle  der 
Cession  (dans  Symbolae  Bethmanno-HoUwegio  oblatae);  Die  sieben  Zeu-  i5 
gen  des  roemischen  Rechtes  (Comment,  in  hon.  Th.  Mommseni);  Die 
Unterschriflcn  in  den  roemischen  Rechtsurkunden  (dans  les  Mémoires  de 
TAcad.  de  Berlin);  travail  sur  les  testaments  des  philosophes  grecs  (Zeits. 
der  Savigny-Stiftung);  Fontes  iuris  Romani  antiqui  (parvenu  à  sa  4°  éd.); 
commentaires  de  peu  d'étendue  sur  diverses  inscriptions  (tables  d'Osuna,  20 
inscr.  de  Lucera,  tables  pompéiennes,  lex  metalli  Vipascensis,  nouvelles 
tables  d'Osuna)  dans  Zeits.  fur  Rechtsgeschichte;  commentaire  sur  le 
livre  de  droit  syro-romain  du  V  siècle  [**].  ^  Chasles  (Michel,  d'Éper- 
non  en  Eure-et-Loir).  1793-1880.  Ce  mathématicien,  l'un  des  plus  célèbres 
de  ce  siècle,  appartient  à  l'histoire  de  la  philologie  par  un  côté,  ses  tra-  25 
vaux  classiques  sur  l'histoire  de  la  Géométrie  et  de  l'Arithmétique,  tels 
■que  ;  Aperçu  sur  l'origine  et  le  développement  des  méthodes  en  Géomé- 
trie; Sur  le  passage  du  1"  livre  de  la  Géométrie  de  Boèce  relatif  à  un 
nouveau  système  de  numération;  Explication  de  l'abacus  de  Boèce;  De  la 
connaissance  qu'ont  eue  les  Anciens  d'une  numération  décimale  écrite  ;  30 
Sur  l'origine  de  notre  système  de  numération  ;  Sur  le  traité  d'Archimède 

Ide  numéro  arenae;  Explication  des  traités  de  l'abacus;  Les  trois  livres  de 
Porismes  d'Euclide  rétablis  pour  lai 'Mois  d'après  la  notice  et  les  lemmes 
de  Pappus  (son  ouvrage  capital  en  ce  genre,  et  un  chef-d'œuvre  accom- 
pli). [M.  Curtze.]  ^  Doehner  (Theodor,  de  Zwickau  en  Saxe).  1817-1880.  35 
Élève  de  G.  Hermann  et  de  Moritz  Haupt.  Éditeur  dés  Vies  de  Plutarque 
dans  la  collection  Didot.  Quaestiones  Plutarcheae,  en  4  parties;  Vindicia- 
rum  Plutarchearum  liber;  Satura  critica.  [R.  Richter.]  *[[  Bauer  (Wolf- 
gang,  de  Munich.  1828-1880.  Excellents  livres  pour  l'enseignement  du 
grec;  Trois  programmes  sur  les  Héraclides,  Médée,  et  Iphigénie  en  Tau-  40 
ride,  et  éditions  scolaires  des  mêmes  pièces,  ainsi  que  d'Alceste  et  d'Hip- 
polyte;  écrits  pédagogiques  fort  savants  et  fort  remarquables.  [A.  Brun- 
ner.] 

— 8«  année  K  GRIECHISCHE  KLASSIKER.  1.  La  Philoso- 
phie à  partir  d'Aristote.  [Max  Heinze.]  Le  rp.  commiuice  par  rendre  45 
compte  des  travaux  sur  l'histoire  de  la  philosophie,  ou  de  la  philosophie 
grecque,  en  général.  L'histoire  sommaire  de  Chr.  A.  Thilo,  faite  au  point 
de  vue  de  Herbart,  tend  à  établir  que  la  métaphysique  n'a  fait  que  décli- 

1.  Liste  des  rapports.  Grieghisciib  Klassikeu.  L't^popëo  à  partir  d'Homère,  2.  La  comédie 
grecque,  3.  Les  orateurs  attiques  et  les  rhéteurs  grecs,  4.  La  philosophie  à  partir  d'Aris- 
tote, 1.  —  Lateimschk  Klassiker.  Plaute,  1.  —  Altehthumskunue.  Histoire  grecque,  (5. 
Histoire  et  chronologie  romaines,  1.  Géographie  des  pi'ovinces  septentrionales  de  l'Emph-e 
romain,  2.  Epigraphie  romaine,  3.  Lexicographie  latine,  7,  Histoire  de  la  Littérature  ro- 
maine, 5  (encore  à  paraître  à  la  date  du  25  avril).  Les  sciences  exactes  dans  l'antiquité,  4.  — 
Nekkologe. 


80  1881.   —  ALLEMAGNE. 

ner  successivemenl  depuis  les  Éléales;  on  ne  peut  guère  y. voir  une 
liistoire  au  sens  propre  du  mol.  Friedrich  Ueberweg,  Grundriss  der  Ge- 
schichtc  der  Philosophie  (1.  L'Antiquité.  G«^  éd.  revue  par  Max  Heinze).  Le  rp. 
a  dû  introduire  beaucoup  de  modifications  dans  l'éd.  précédente  :  il  y  en 
5  a  moins  dans  celle-ci,  qui  d'ailleurs  a  été  mise  au  courant  de  la  science. 
Dans  la  2^  partie  du  même  ouvrage  (5"  éd.),  le  rp.  a  surtout  insisté  sur 
les  rapports  de  la  philosophie  chrétienne  avec  la  philosophie  grecque. 
Rudolf  EuCKEN,  Geschichte  der  philosophischen  Tei^minologie.  Témoigne  à  la 
fois  d'une  vaste  érudition  et  d'une  profonde  inielligence  du  développe- 

10  ment  de  la  philosophie.  Martin  Kaehler, Das  Geiuissen  (i,  i).  Exposition 
peu  claire,  mais  travail  sérieux.  L'auteur. recherche  d'abord  quelles  expres- 
sions ont  été  appliquées  à  désigner  la  conscience  chez  les  Grecs,  les  Ro- 
mains et  les  Hellénistes.  Le  plus  ancien  emploi  de  a^Wi^miç  se  trouve  dans 
une  phrase  de  Chrysippe  (chez  Diogène  Laërce,  7,  85),  où  il  ne  désigne 

15  rien  autre  chose  que  le  sentiment  de  la  vie.  Quant  à  la  signification  pro- 
prement morale  de  awAa^q,  auvei^o;,  il  conteste,  sans  doute  avec  raison, 
qu'il  faille  en  attribuer  l'initiative  aux  Stoïciens,  attendu  qu'elle  se  ren- 
contre tout  aussi  bien  chez  des  auteurs  contemporains  étrangers  au  stoï- 
cisme comme  Philon,  et  môme  à  la  philosophie  comme  Diodore  de  Sicile 

20  et  Denys  d'Halicarnasse.  Eduard  Zeller,  Philosophie  der  Gricchen  (3,  1, 
3^  éd.).  L'auteur  dit  n'avoir  pas  remanié  aussi  profondément  que  les  pré- 
cédentes cette  partie,  qui  concerne  le  Stoïcisme,  l'Épicurisme,  le  Scepti- 
cisme, l'Électisme  et  les  précurseurs  du  Néoplatonisme  :  le  texte  n'en  a 
pas  moins  été  modifié  ou  allongé  en  plusieurs  centaines  de  passages.  Les 

25  additions,  dont  le  total  monte  à  cinq  feuilles  et  demie,  portent  principa- 
lement sur  les  chapitres  qui  traitent  des  Épicuriens  et  des  philosophes  de 
la  période  romaine.  Boxographi  Graeci.  Coll.  rec.  prolegomenis  indicibus- 
que  instr.  Hermann  Diels.  Excellent  livre.  Les  textes  sont  accompagnés 
d'un  riche  appareil  critique  et  améliorés  en  maint  endroit.  Les  prolégo- 

30  mènes,  qui  comprennent  263  pages,  ont  une  grande  valeur,  bien  que 
quelques  points  puissent  réclamer  encore  des  éclaircissements,  par  ex. 
ce  qui  concerne  les  Placita  philosophorum  du  Pseudo-Plutarque,  où  l'au- 
teur voit  un  extrait  d'une  ^jvx^wp  Trspl  àpeaxdvTwv  d'un  certain  péripatéticien 
nommé  Aetius.  Incidemment,  l'auteur  s'applique  à  établir  que  la  Vie  d'Ho- 

35  mère,  attribuée  à  Plutarque,  dérive  indirectement  d'un  ouvrage  stoïcien 
sur  les  Allégories.  Les  Tables,  d'iine  exactitude  parfaite,  forment  près  de 
200  pages.  Il  est  encore  question  des  philosophes  grecs  dans  les  Recher- 
ches chronologiques  sur  les  Chroniques  d'Apollodore,  publiées  par  le 
même  dans  Rhein.  Mus.,  ainsi  que  dans  l'article  d'E.  Rohde  sur  repvs  dans 

40  Suidas  (ib.).  P.  Schuster,  Ueber  die  erhaltenen  Portraets  der  Gricchischen 
Philosophen  (avec  4  pi.  photographiées).  Bon  et  intéressant.  Papiro  Erco- 
lanense  inedito,  pubblicato  da  Domenico  Gomparetti.  Ce  fragment,  qui  ren- 
ferme une  histoire  de  l'école  stoïcienne  jusqu'à  Antipater  de  Tyr  inclu- 
sivement, provient  vraisemblablement  du  même  o^uvragc  que  la  liste 

45  d'Académiciens  précédemment  publiée,  sans  doute  la  Suvra^iç  twv  oiXoao^wv 
de  Philodème.  Th.  Gomperz  (Jenaer  Litteraturzeitung)  a  mis  en  lumière 
les  renseignements  nouveaux  qu'on  peut  tirer  de  ce  papyrus  :  ils  sont 
moins  importants  qu'on  ne  pourrait  le  croire.  Dans  Satura  philologa,  Her- 
manno  Sauppio  obtulit,  etc.,  Hirzel  a  traité  de  la  logique  des  Stoïciens,  et 

50  principalement  de  l'origine  du  mot  Logique,  pris  comme  nom  d'une 
science  :  il  fait  (avec  raison,  selon  le  rp.)  remonter  cette  origine  à  Zenon 
le  stoïcien,  en  s'appuyant  surtout  sur  les  textes  de  Gicéron,  rapprochés 
d'un  passage  de  Sénèque  et  des  témoignages  de  DiogèneLaërce.  Suit  une 


I 


JAiniESBEUICHT   VOX   BL-RîSIAN.  81 

discussion  siii'  le  litre  d'un  ouvrage  de  Ciirysippe,  et  sur  la  liste  des  écrits 
de  ce  philosophe  donnée  par  Diogène.  Max  Heinze,  lur  Erkenntnissîehrc 
der  Stoiker.  Dans  ce  travail,  le  rp.  s'est  attaché  à  montrer  comment  le 
stoïcisme  a  dû  décliner  du  sensualisme  ou  empirisme  pur  vers  une  doc- 
trine voisine  du  rationalisme,  et  a  tâché  d'éclaircir  le  sens  de  l'expression  <> 
oavTaaî*  Y.t.':c>Xr^-:\.y.i.  Dans  Rhein.  Mus.  E.  Hohde  a  donné  un  article  sur  Ma 
chronologie  de  Zenon  de  Citium'  où  il  développe  une  observation  de 
(iomperz  (art.  cité)  :  ce  dernier  est  revenu  sur  le  même  sujet  dans  Rhein. 
Mus.  Dans  Hermès,  E.  Zeller  a  traité  de  la  polémique  de  Théophraste 
contre  Zenon  au  sujet  de  l'éternité  du  monde,  et,  à  ce  propos,  examiné  la 
(ib.)  le  témoignage  du  pseudo-Philon  sur  Théophraste.  G.  J.  Diehl,  Zur 
Ethik  des  Stoikers  Zenon  vonKition.  Ce  n'est  qu'une  partie,  assez  peu  impor- 
tante par  elle-même,  d'un  travail  plus  complet.  Ed.  ^Ycllmann  a  parlé  du 
même  philosophe  dans  Neue  Jahrb.  Th.  Gomperz  (Zeits.  oesterr.  G.)  croit 
avoir  retrouvé  le  titre  d'un  écrit  jusqu'ici  inconnu  de  Cléanthe.  Dans  ij 
Comment,  in  hon.  Mommsem,  Eduard  Zeller  a  parlé  de  Panaetius,  stoïcien 
assez  indépendant,  qui  voyait  dans  Platon  le  plus  grand  des  philosophes, 
et  s'écartait  des  doctrines  de  sa  secte,  notamment  en  ce  qui  concerne 
l'immortalité  de  l'àme.  Les  témoignages,  relativement  récents,  d'après 
lesquels  il  aurait  nié  l'authenticité  du  Phédon  paraissent  fort  suspects.  20 
Voir  encore  sur  Panaetius,  et  aussi  sur  Posidonius,  les  écrits  assez  nom- 
Lbreux  de  ces  dernières  années  touchant  les  sources  des  écrits  philoso- 
iphiques  de  Cicéron,  et  le  compte  rendu  qu'en  a  publié  Th.  Schiche  dans 
Jahresb.  des  Ver.  (Voir  R.  des  R.  5,  51,  45.).  Eman.  Probst,  L.  Auîiaeus 
Seneca  aus  seinen  Schriften.  Intéressant,  non  destiné  aux  savants.  Herm.  25 
WuNDERjL.  Anniicus  Seneca  quid  de  dis  senserit.  L'auteur  ne  s'occupe  guère 
que  des  attributs  moraux  de  la  divinité.  Rien  de  particulièrement  nou- 
veau. H.  SiEDLER,  De  L.  Annaei  Senecae  philosophia  morali.  Très  faible. 
K.  F.  W.  MAi{X,Uebe)'sichtliche  Anordnung  der  die  Medizin  betreffenden  Aus- 
..  sprûche  des  Philosophcn  L.  Annaeus  Seneca.  Très  curieux  et  très  bien  fait.  30 
Feodorus  Gloeckner,  Quacstiones  Anneaanac.  Discute  qqs.  passages,  puis 
traite  de  l'infinitif  employé  comme  sujet,  du  codex  Bambergensis,  enfin 
du  temps  où  Sénèque  doit  avoir  composé  son  De  Clementia.  Herm.  Ad. 
Kocii  est  l'auteur  d'une  éd.  des  Dialogues  publiée  après  sa  mort  par  J. 
Vaiilen,  qui  a  abrégé  l'appareil  critique  :  le  Mediolanensis  y  est  pris  pour  3.5 
base;  beaucoup  et  même  un  peu  trop  de  conjectures,  soit  de  Koch  lui- 
même,  soit  d'autres,  en  particulier  de  Rladvig  cl  de  Haupt,  y  ont  trouvé 
place;  en  somme,  progrès  marqué  relativement  aux  édd.  de  Fickert  et  de 
Haase.  Le  De  beneficiis  et  le  De  clementia  ont  élé  publiés  d'après  le  meil- 
leur ms.,  le  codex  Nazarianus,  par  M.  C.  Gertz,  qui,  lui  aussi,  a  admis  40 
trop  de  corrections  conjecturales,  et  qui  malheureusement  a  omis  de 
collationner  les  niss.  de  moindre  valeur  qui  ne  procèdent  point  du  Naza- 
rianus, et  d'en  rechercher  le  rapport  avec  ce  ms.  Cette  éd.  a  donné  lieu  à 
deux  articles,  l'un  de  Kruczkiewicz  (Zeits.  oesterr.  G.),  l'autre  de  Schul- 
less  (Rhein.  Mus.).  Senecae  cpistulas  aliqiiot  ex  Bambergensi  et  Argentoratensi  vo 
codicibus  éd.  F.  Ruecheler.  Contient  les  4  lettres  du  t4«  livre  et  les  deux 
premières  du  15°;  enfin  la  3"  du  20"  1.,  celle-ci  d'après  des  mss.  de  la 
Laurentienne  et  de  S.-Gall.  Le  rp.  eslime  que  l'éloge  serait  superflu. 
G.  WiiNDiiAUS,  Varietas  lectionis  ad  L.  Annaei  Senecae  epistulas  e  cod.  Bani- 
bcrgensi  enotata.  Simple  mention.  L.  Annaei  Senecae  Monita  et  eiusdem  .m» 
morientis  extremae  voces.  Prinius  éd.  Ed.  Woelffjjn.  Le  rp.  n'admet  ni  les 
conclusions  de  l'auteur  ni  par  conséquent  l'exactitude  du  litre  qui  pré- 
cède. Jacobus  Haas,  l)e  L.  Annaei  Senecae  philosophi  monitis.  On  ne  voit 

u.  dj:  I'Uilol.  :  Avril  1882.  —  licvue  des  Revues  de  1881.  VI.  —         0 


82  1881.   —  ALLEMAGNE. 

pas  trop  pourquoi  WocKlliii  so  rélère  à  celte  tJisserlalion,  d'où,  il  résulte 
que  les  prétendus  Moiiita  ne  sont  qu'une  compilation,  dont  les  matériaux 
sont  empruntés  pour  la  pin  part  aux  ouvrages  authentiques  de  Sénèque. 
Larisch,  Ein  Bcitrag  ziir  Kritik  des  2  Bûches  von  Seneca's  Naturelles  Quae- 
5  stioncs.  Compléments  de  collations  et  observations  critiques.  0.  Hau- 
SCIINING,  De  latinitate  L.  Annaci  Senecae  philosophi.  Traite  surtout  du  style 
et  des  particularités  du  vocabulaire.  Ouvrage  soigné,  et  d'un  bon  latiniste. 
A.  HorPE,  Ucbcr  die  Sprache  des  Phil.  Seneca.  Utile  continuation  d'un  pro- 
gramme du  même  sur  le  même  sujet.  Herm.  Klammer,  Aiiimadvcrsioncs 

10  Annaeanae  grammaticae.  Paraît  ne  concerner  que  'et,  que,  ac,  atque'.  Les 
résultats  sont  peu  proportionnés  aux  efTorts.  Simple  mention  d'un  grand 
nombre  d'articles  sur  Sénèque  (parmi  lesquels  nous  croyons  pouvoir  dire 
qu'il  en  est  de  très  importants).  Travail  d'E.  Hûbner  sur  les  représenta- 
tions figurées  de  Sénèque  (Arcliaeol.  Zeit.)  Nemakic,  De  stoicorum  Roma- 

15  norumprimi  Caesarum  sacculi  factione,  etc.  Rien  de  particulièrement  nou- 
veau. Arnold  Braune,  Marc  An.rers  Meditationen  in  ihrer  Einheit  und  Bcdeu- 
tung.  L'auteur  a  voulu  montrer  qu'il  existe  une  liaison  entre  ces  pensées, 
en  apparence  détachées,  et  il  y  a  en  partie  réussi.  Puis  il  rapproche 
l'ouvrage  de  Marc-Aurèle  des    livres  analogues,  en  montre  le  rapport 

20  avec  le  Néoplatonisme,  auquel  d'ailleurs  il  reste  supérieur,  et  en  résume 
la  doctrine.  Bon  travail.  Albert  Wittstock  a  donné  une  traduction  de 
Marc-Aurèle  accompagnée  de  notes,  le  tout  à  l'usage  du  grand  public. 
Nous  nous  bornons  à  mentionner  les  ouvrages  suivants,  comme  en  géné- 
ral ceux  qui  concernent  le  christianisme  :  Karl  Franke,  Stcicismus  und 

25  Christenthum.  II.  Wjnckler,  Der  Stoicismiis  eine  Wurzel  des  Christenthums. 
(Ernst  Wadstein  a  traité  le  même  sujet  dans  Theologische  Studien  und  Kri- 
tiken.)  Bruno  Bauer,  Christas  und  die  Caesaren.  Paul  von  (jIZYCKI,  Vcher 
das  Leben  iind  die  Moralphilosophie  des  Epikur.  Rien  d'essentiellement  nou- 
veau. M.  GuYAU,  La  Morale  d'Epicure  et  ses  rapports  avec  les  doctrines  contcm- 

zoporaincs.  Sans  méconnaître  le  talent  de  l'auteur,  le  rp.  conteste  que  sa 
méthode  puisse  conduire  à  de  solides  résultats  historiques.  Nouveaux 
fragments  d'Epicure restitués  par  Gomperz  (Silz.  d.  Akad.  zu  Wien);  autres 
publiés  par  Comparetti  (Riv.  di  Filol.).  Fried.  Bku^scn,  Des  Einkureers  Phi- 
lodemus  Schrift  TTspl  (jraeîcov  /.y).  or,;/e'.waîwv.  (Einc  Darlegung  ihres  Gedanken- 

35  gehdlts.)  Tâche  dilticile,  dont  l'auteur  s'est  acquitté  aussi  bien  que 
possible.  «  L'objet  de  l'écritde  Philon  est  la  défense  de  l'induction  incom- 
plète contre  les  Stoïciens...  Nous  voyons  par  cet  écrit  comment  les  Stoï- 
ciens mêmes  faisaient  justement  de  l'induction  imparfaite  la  condition  du 
progrès  scientifique,  par  leur  théorie  de  l'uniformité  dans  la  Nature.  Mais 

40  Bahnsch  réduit  cette  induction  des  Stoïciens  à  sa  juste  valeur,  en  faisant 
voir  comment  les  lois  de  la  Nature  n'étaient  aucunement  pour  eux  sans 
exception,  et  comment  ils  n'étaient  pas  davantage  en  état  de  ramener 
l'induction  à  des  règles  fixes.  »  Corrections  de  Cobct  (Mnemos.)  sur  ler:£fl 
op^ri?  du  môme.  Travail  de  Comparetti  (dans  Pompei...  net  anno  1879}  inti- 

45  tulé  'La  villa  de'  Pisoni  e  la  sua  biblioteca'  (non  concluant,  selon  le  rp., 
et  réfuté  sur  un  point  de  détail  par  Thcod.  Mommsen,  'Inschrittbûstcn', 
dans  Archaeol.  Zeit.).  J.  Woltjer,  Lucretii philosophia  cum  fontibus  compa- 
rata.  Lucrèce  n'a  eu  d'autre  source  qu'Épicure,  dont  il  a  voulu  reproduire 
fidèlement  la  doctrine;  mais  il  ne  Papas  toujours  comprise,  sans  compter 

50  que  le  poète,  en  lui,  a  souvent  nui  au  philosophe.  R.  Hirzel,  Untersuchun- 
gcn  zu  Cicero's philosophischen  Schriften  (t.  De  Natura  deorum).  S'attache  à 
montrer  comment  Épicure  n'a  pas  conservé  invariablement  la  même  doc* 
trine  d'un  bout  à  l'autre  de  sa  carrière,  comment  Démocritc  à  l'origine, 


.JAHUESBEllICttT   VOX  BUllSIAX.  88 

|)lus  lard  les  Péripaléliciens,  ont  exercé  sur  lui  une  inlluence  notable  :  il 
exagère,  du  moins  pour  ce  qui  est  de  Démocrile,  d'après  le  rp.  et  Zeller 
(Phil.  der  Griechen).    G.  Kern,  Bcmerkimgcn  zum    \0.  Biich  des  Laertius 
Diogenes.  Sans  valeur  dans  sa  partie  générale,  comme  s'appuyant  sur  une 
thèse  de  Nietzsche  bien  réfutée  piir  J.  Freudenthal  {Ilellenistische  StiuUen):   5 
mais  de  bonnes  remarques  de  détail.  Fried.  Sciiaefer,  Quid  Gmeci  de  ori- 
gine philosophiae  a  harbaris  ducenda  cxistimaverint,  secundiun  Lacrtii  Diogcnis- 
prooemium  exponitur.  De  bonnes  choses,  mais    l'auteur  ne  prouve   pas 
ce  qu'il  veut  surtout  établir.   Dans  les  Philologische  Untersuchungen  pu- 
bliées par  A.  Kiessling  et  U.  von  Wilamowitz-Moellendorff,  fasc.  3,  E.  Maas  10 
a  soutenu,  relativement  à  Diogène  Laërce,  une  thèse  que  Wilamowilz  lui- 
même  a  parlaiiemcnt  réfutée  (ib.).  Eugen  Pappenhelm,  Des  Sextus  Empiri- 
cus  Fijrrhoneische  Grundzûge  (traduclion»avec  introduction  et  remarques). 
Bon  et  très  utile  travail.  Solides  conjectures  du  même  sur  le  même  auteui-, 
dans  Philo).  Karl  Goebel,  Die  Begrûndung  derSkcpsis  des  Aenesidemus  durch  15 
die  Zehn  Tropcn.  L'auteur  prend  les  dix  tropes  un  à  un,  en  examine  la 
valeur,  et  s'efforce  d'établir  qu'ils  se  succèdent  dans  un  ordre  rationnel, 
à  Texception  des  deux  derniers.  Ceux-ci  mêmes  sont  mieux  à  leur  plac(3 
dans  la  liste  donnée  par  Diogène  Laërce,  sans  qu'il  faille  croire  pour  cela 
que  ce  dernier  ordre  est  le  véritable.  Ce  que  Fauteur  ajoute  à  ce  sujet  a  'jo 
peu  de  probabilité.  ïheod.  Gaertner,  Neopythagoreorum  'de  beata  vita  et 
virtute  doctrina,  eiusque  fontes.  Sans  réelle  nouveauté.  C.  Hugo  Pettersgu, 
Apollonios  von  Tijana  der  Heiden-Heiland.  Sans  aucune  valeur.   L'auteur 
semble  ne  pas  même  connaître  l'excellent  travail  de  Ferd.  Chr.  Baur  sur 
le  même  sujet.  Cari  Conrad  Mûller,  De  arte  critica  Cebetis  tabulae  adhibenda.  r<> 
Méritoire.  Jean  Kévillë,  Le  Logos  d'après  Philon  d'Alexandrie.  Du  bon  dans 
le  détail.  A.  Harnoch,  De  Philonis  Judaei  Ad-^-w  inguisitio.  Écrit  pour  les 
théologiens,  ne  peut  avoir  de  valeur  que  pour  eux.  Bernhard  Ritter, 
Philo  und  diellalacha.  Méritoire,  d'autant  plus  que  le  sujet  était  à  peu  près 
neuf.  Fr.  Klasen,  Die  alttestamentliche  Weisheit  und  der  Logos  der  jùdisch-  ay 
alexandrinischen  Philosophie.  Lucius,  Die  Therapeuten.  Dans  Abhandl.  Akad. 
zu  Berlin,  Jacob  Bernays  a  donné  une  éd.  avec  trad.  et  commentaire  du 
7T£3t  àcf;Oxfo(a;  ;coWcu  de  Philou,  dout  il  a  rétabli  l'ordre  originel  au  moyen 
d'une  transposition  évidemment  nécessaire.  La  traduction,  en  particulier, 
est  un  chef-d'œuvre  digne  de  son  auteur.  Il  est  question  du  même  écrit  30 
dans  un  article  déjà  cité  d'E.  Zeller.  Dans  Monatsber.  Akad.  zu  Berlin  est 
un  travail  de  Bernays  intitulé  'Philon's  Hypolhelica  und  die  VtMwûn- 
schungen  des  Buzyges  in  Alhen'.  E.  Zeller,  Vortraege  und  Abhandlungcn, 
2.  Contient  un  travail  intitulé  'Alexander  und  Peregrinus.  Ein  Betriiger 
und  ein  Schwaermer'.  Selon  l'auteur,  Peregrinus,  par  sa  mort  volontaire,  io 
se  serait  montré  doublement  cynique,  d'abord  comme  pratiquant  le  mé- 
pris de  la  vie,  que  sa  secte  professait,  puis  comme  portant  dans  son  sacri- 
llce  une  ostentation  qui  était  de  tradition  chez  elle.  Jacob  Bernays,  Lwcirt/t 
und  die  Kyniker.  Éloges.  Anton  Polzer,  Die  Philosophen  im  2.  Jahrhundert 
nach  Christus,  vorzugsweise  nach  Lucian  geschildert.  Ne  doit  être  consulté  45 
qu'avec  précaution.  Cotterill,  Peregrinus  Proteus.  Sans  aucune  valeui'. 
L.  Freudentiial,  Ilellenistische  Studien,^.  ('DerPlatoniker  Albinos  und  ûcv 
falsche  Alkinous'.)  Excellente  méthode,  résultats  certains.  H.  Hohdicii, 
DeMaximo  Tyrio  theologo.  Ce  rhéteur  superstitieux  et  éclectique,  qui  s'ins- 
pire surtout  de  Plutarque,  a  cela  d'intéressant  que  sa  théodicée  confine  &o 
déjà  au  Néoplatonisme.  Apulei  Madaurensis  opuscula  quae  sunt  de  philoso- 
phia.  Rec.  Aloisius  Golddacuer.  Édition  bien  soignée,  notablement  meil- 
leure que  celle  qu'a  donnée  llildebrand  en  1843.  Petit  article  d'O.  Ribbeck 


84  1881.    —   ALLEMAGNE. 

sur  le  De  deo  Socratis  (dans  Hheiii.  Mus.).  B.  Aube,  Histoire  des  persécu- 
tions de  l'Eglise.  ('La  polémique  païenne,  à  la  fin  du  2*^  s.  Fronton,  Lucien, 
Celse  et  Philostrate.")  E.  Pjclagaud,  Étude  sur  Celse  et  la  première  escar- 
mouche entre  la  philosophie  antique  et  le  christianisme  naissant.  Éd.  et  trad. 
5  allemande  des  Ennéades  de  Plotin  par  Hermann  Friedrich  Mûller.  L'au- 
teur dont  on  avait  déjà  un  compte  rendu  des  travaux  sur  Plotin  (Philol.) 
et  deux  articles  sur  le  même  (Philosoph.  Monalshefte)  a  rendu  par  ces 
deux  travaux  un  grand  service  aux  études.  Concernent  encore  Plotin  : 
A.  J.  Vitringa,  Annotationcs  criticae  in  Plotini  Enneadum  partem  priorem  ;  et 

10  Hugo  von  Kleist,  article  sur  la  critique  du  matérialisme  chez  Plotin  (Phi- 
losoph. Mon.).  SicphixnW  OLP,  Ilypatia.  Bien  inférieur  au  travail  de  Richard 
Iloche  sur  le  même  sujet.  (Philologus,  1860).  J.  Wrobel  a  donné  une  édi- 
tion de  Chalcidius,  l'interprète  dli  Timée  de  Platon,  laquelle  vaut  mieux 
sans  aucun  doute  que  celle  de  Mullach,  bien  que  les  bases  du  texte  no 

15  soient  nullement  établies  d'une  manière  définitive.  Iwan  Miiller,  Quac- 
stiones  criticae  de  Chalcidii  in  Timaeum  Platonis  commentario.  Forment  jui- 
jourd'hui  3  fascicules.  H.  Ad.  Naville,  Julien  l'Apostat  et  sa  philosophie  du 
Polythéisme.  Rien  d'essentiellement  nouveau;  d'ailleurs  impartial  et  bien 
écrit.  C.  J.  Neumann,  Juliani  imperatoris  lihrorum  contra  Christianos  quac 

'20  supersunt.  Éd.  des  commentaires  de  Boèce  sur  le  tts^I  iiarvîîa;  d'Aristoto 
par  Cari  Meiser.  Très  méritoire.  (Nous  omettons  la  plupart  des  écrits 
suivants,  qui  ne  rentrent  pas  dans  notre  cadre.)  G.  Kettner,  Cornélius 
Labeo.  ('Ein  Beitrag  zur  Quellenkritik  des  Arnobius').  Cari  Merk,  Clcmens 
Xlcxandrinus  in  seiner  Abhacnrjifjkcit  ion  der  griechischcn  Philosophie.  H.  I. 

'-'5  Bestmaîsn,  Qua  ratione  Auyustinus  notioncs  philosophiac  Graecac  ad  dogmata 
anthropologica  describenda  adhibucrit. 

%^  2.  L'épopée  grecque  à  partir  d'Homère  (1878-1879).  [Alois 
Rzach.]  D'abord  viennent  qqs.  travaux  de  1877,  omis  dans  le  précédent 
rapport.  L'Ann.  Ass.  Et.  gr.  a  publié  une  élégante  *et  très  bonne  étude 

oo  d'Aug.  Couat  sur  la  querelle  de  Callimaque  et  d'Apollonius  de  Rhodes. 
Rud.  Degner,  De  dorismi  usu  Callimachco.  Fait  en  somme  une  impression 
favorable.  Assez  bonne  traduction  de  Triphiodore  en  italien  par  Alberto 
Bertolè.  Fried.  Ritter,  De  Apollinarii  Laodiceni  legibus  metricis .  Utile,  bien 
qu'incomplet.  ^  Suivent  les  travaux  de  1878  :  Hesiodi  carmina  rec.  et  coni- 

:jô  ment,  instr.  Cari  Goettling  (.3c  éd.  procurée  par  L  Flacu).  —  Hesiodi  quae 
feruntur  carmina  ad  opt.  codd.  fidem  rec.  loannes  Flacil  La  2*^  de  cesédd. 
n'est  que  \a  i"  abrégée.  Flach  a  remanié  à  fond  le  travail  de  Goettling, 
collationné  à  nouveau  les  plus  importants  manuscrits,  complété  les  prolé- 
gomènes (par  ex.  par  l'addition  d'un  chapitre  sur  les  éditions  et  les  tra- 

40  vaux  relatils  k  Hésiode).  Le  texte  a  été  corrigé  en  maint  endroit.  D'ail- 
leurs, ((quant  à  ses  propres  conjectures,  qui  ont  surtout  pour  objet  la  res- 
titution du  digamma,  Flach  n'en  a  reçu  dans  le  texte  qu'un  ])elit  nombre  : 
montrant  par  là  qu'il  comprend  la  valeur  de  ce  principe,  que  dans  les 
éditions  il  faut  savoir  reléguer  à  l'arrière-plan  son  opinion  personnelle, 

î.j  et  ne  recevoir  dans  le  texte  que  les  émendations  déjà  approuvées  par  la 
généralité  des  savants.  »  Le  combat  d'Hésiode  et  d'Homère  a  été  ajouté. 
Des  tables  terminent  le  volume.  Franz  Devantier,  DieSpurendes  anlauten- 
den  Digamma  bel  Hesiod.  1.  Méritoire.  Eduard  Kausch,  Quatenus  Hesiodi  elo- 
catio  ab  exemplo  Homeri  pendeat.  Continuation  d'une  dissertation  du  même 

.^10  qui  ne  concernait  que  la  Théogonie  :  très  consciencieux  et  intéressant 
travail.  Dans  Ann.  ass.  et.  grecques,  Th.  H.  Martin  a  parlé  des  traditions 
homériques  et  hésiodiques  sur  le  séjour  des  morts.  Remarques  sur  le  texte 
dues  à  Dergk  (Jahrb.)  et  à  W.  Ribbeck  (Rhein.  Mus.)  Dans  Bull.  Acad.  S. 


JAHRESBERICHT  VOX  BURSIAX.  85 

Pétersbourg,  remarquables  conjectures  d'A.  Nauck  à  propos  de  l'excellente 
éd.  des  fragments  des  épiques  grecs  (tome  1)  donnée  par  G.  Klnkel.  Beau- 
coup de  ces  conjectures,  et  ce  ne  sont  pas  les  moins  certaines,  tendent  à 
substituer  aux  leçons  des  mss.  les  formes  vraies  de  l'ancienne  langue 
épique  (par  ex.  -/.oXwîcW;  à  x.«>>^w(7£.v).  Autres  conjectures  de  W.  Ribbeck,  5 
dans  Kbein.  Mus.  sur  les  mêmes  fragments.  L'An.  Ass.  VA.  grecques  a 
publié  un  travail  ingénieux  et  approfondi  de  Gouat  sur  la  date  et  la  compo- 
sition des  hymnes  de  Callimaque.  Longue  analyse,  quelques  réserves. 
(Voir  au  tome  3  de  la  R.  des  R.>  Dans  Sitz.  Akad.  zu  Wien,  le  rp.  a  publié 
des  études  grammaticales  sur  Apollonius  de  Rhodes.  (Voir  ib.>  B.  Badt,  10 
Urspnmg,  Inhalt  und  Text  des  4.  Bûches  der  sibyllinischen  Orakel.  Dirigé  contre 
Ewald  et  Hilgenfeld.  Selon  l'auteur,  et  Friedlleb,  dont  il  ne  fait  que  déve- 
lopper et  défendre  l'opinion,  ce  livre  serait  l'ouvrage  d'un  Juif  qui  vivait 
vers  79  ou  80  ap.  J.-G.  A  cela  sont  jointes  des  remarques  critiques  sur  qqs. 
passages  controversés.  Instructif  et  utile  travail.  Dans  Zeitschrift  fur  Kir-  15 
chengeschichte,  Dechent  a  traité  du  caractère  et  de  l'histoire  des  Oracles 
sibyllins.  Dans  Neue  Jahrb.,  Arthur  Ludwich  a  proposé  des  corrections  au 
même  texte,  dans  lesquelles  on  reconnaît  sa  pénétration  ordinaire.  Con- 
jectures sur  Marcellus  Sidcles  et  sur  Matron,  parW.  Ribbeck  ('Varia'  dans 
Rhein.  xMus.)  On  doit  à  Eberhard  (Jen.  Litt.)  une  recension  de  Téd.  de  20 
Maxime  et  d'Ammon  donnée  par  A.  Ludwich.  Aug.  Scheindler,  Quaestiones 
Nonnianae,  1-2.  Méritoire,  concerne  uniquement  la  métrique  de  Nonnus  et 
accessoirement  celle  de  ses  imitateurs.  Le  même,  dans  Zeits.  oesterr.  G., 
a  proposé  diverses  corrections  sur  la  paraphrase  en  vers  de  l'Évangile  de 
S.  Jean.  Dans  deux  articles  de  l'Hermès,  H.  Tiedke  a  donné  un  nouveau  25 
spécimen  de  ses  recherches  sur  la  métrique  de  Nonnus.  Dans  deux  autres 
(ib.)  il  a  étudié  le  texte  de  plusieurs  passages  du  même  poète,  et  incidem- 
ment de  Colluthus.  Remarques  et  conjectures  sur  le  texte  du  Musée  l'é- 
pique, par  W.  Kloucek  et  A.  Rzach  (Zeits.  oesterr.  G.)  et  A.  Ludwich  (iNeue 
Jahrb.).  L'Hermès  contient  un  excellent  travail  d'A.  Ludwich  sur  la  Meta-  30 
phrase  des  Psaumes,  d'Apollinarius.  Isid.  Hilberg,  Das  Gesetz  der  tro- 
chaeischen  Wortformcn  im  dactylischcn  Uexameter  iind  Pentameter  der  Griechcn 
vom  7.  Jahrh.  v.  Chr,  bis  ziim  IJntergange  der  griech.  Poésie.  Un  mot  tro- 
chaïque  ne  doit  pas  être  placé  de  telle  sorte  que  le  temps  fort  tombe  sur 
la  2°  syllabe  :  il  y  a  exception  pour  un  i)etit  nombre  de  mots,  en  partie  :i.-. 
composés,  comme  r/^e,  i^vh',  aurs,  r.^é,  à/iXà,  -fii,  pour  Ics  uoms  propres  qqf.. 
et  pour  les  réminiscences  d'Homère.  •[  Travaux  de  1879:  Dans  le  tO^SuppL 
Jahrb.,  0.  Friedel  a  donné  un  travail  méritoire,  mais  minutieux  et  assez 
difficile  à  suivre,  sur  la  légende  de  la  mort  d'Hésiode.  J.  Klingiiardt,  De 
genitivi  usu  Homerico  et  Hesiodeo.  Le  sujet  n'est  pas  épuisé,  du  moins  en  ce  4o 
qui  concerne  Hésiode.  Dans  Satura  philologa  Hermanno  Sauppio,  etc., 
Friedrich  Schoell  a  étudié  le  mythe  de  Pandore  dans  les  Travaux  et  Jours  ; 
il  discute  les  athétèses  proposées,  et  conclut,  comme  avant  lui  Lehrs,  an 
rejet  des  vers  09-82,  93,  105.  Dans  Sitz.  Akad.  zu  Wien,  J.  Wrobel  a  parlé 
en  fort  grand  détail  d'un  nouveau  ms.  d'Hésiode  (bibl.  d'Olmûlz).  Note  de  4& 
Gust.  Loewe  sur  une  scholic;  de  la  Théogonie  (Rhein.  Mus.).  Dans  Egye- 
temes  Philologiai  Koezloeny,  F.  Abel  a  fait  plusieurs  observations  critiques 
sur  le  recueil  des  Epicorum  Gr.  fragmenta  publié  par  Kinkel.  Ant.  Giile- 
BOW'SKi,  De  Callimachi  hymno  in  locem.  Faible  en  somme,  si  ce  n'est  peut- 
être  dans  la  discussion  des  conjectures  déjà  proposées.  G.  Praiil,  Quaes-  r.o 
tiones metricae  deCallimacho.  Paraît  inégal  ;  latin  assez  mauvais,  impression 
très  incorrecte.  Dans  Verhandl.  der  33  Philologenvers.,  Gropius  a  émis 
une  hypothèse  assez  laborieuse  sur  Apollonius  de  Rhodes,  4,  1031-1032. 


86 


1881.   —  ALLEMAGNE. 


Dans  Wiener  Studicn,  0.  Kellcr  a  proposé  une  correction  au  texte  d'une, 
scliolie  de  Nicandre.  Tycho  Mommsen,  Die  Praepositionen  aûv  und  u.sTâ  bel  den 
nachhomerischen  Epikern,  mit  literargeschichtlichen  Excursen,  namentlich  iiber 
Diomjsios  den  Periegeten.  En  ce  qui  regarde  ce  dernier  poète,  l'auteur  montre 

f»  que  les  renseignements  qu'on  a  sur  le  temps  oîi  il  a  vécu  n'ont  aucune 
vraisemblance,  et  que  c'est  son  ouvrage  même  qu'il  faut  consulter  sur  ce 
sujet.  Arrivant  donc  au  poème,  il  écarte  d'abord  les  vers  desquels  il  est 
impossible,  malgré  les  apparences,  de  tirer  aucun  renseignement  précis. 
Au  contraire,  des  vers  919-920,  où  il  est  question  d'un  Antiochus,  on  peut 

10  se  croire  autorisé  à  induire  que  le  poème  doit  avoir  été  écrit  entre  92  et  83 
avant  notre  ère,  ou  peut-être  en  6o.  Différentes  raisons  historiques  et  géo- 
graphiques rendent  improbable  l'attribution  au  temps  de  l'Empire;  l'exa- 
men de  la  langue  et  des  particularités  métriques  en  démontre  pleinement 
la  fausseté.  Réfutation  de  l'argument  qu'on  peut  tirer  de  la  fréquence  de 

i-i  la  césure  trochaïque  :  elle  est  deux  fois  aussi  fréquente  dans  des  poèmes 
didactiques  plus  anciens.  La  forme,  en  général,  paraît  calquée  sur  celle' 
des  Alexandrins,  notamment  de  Callimaque.  En  somme,  Denys   parait 
avoir  vécu  à  la  fin  de  l'époque  alexandrine,  environ  50  ans  avant  Auguste. 
On  peut  regarder  cet  excursus  comme  un  modèle  en  ce  genre  de  recher- 

'20  ches,  bien  que  les  résultats  n'en  soient  ni  certains  ni  donnés  pour  tels. 
Quant  à  la  partie  essentielle  de  l'écrit  de  Mommsen,  laquelle  n'est  analysée 
qu'un  peu  plus  loin  dans  le  rapport,  nous  allons  la  résumer  ici  même. 
C'est  le  complément  d'un  travail  bien  connu  du  même  auteur.  Le  résultat 
principal  est  que  dans  les  123,000  vers  environ  que  l'auteur  a  dû  dé- 

25  pouiller,  il  n'y  a  qu'une  centaine  d'exemples  de  [j-ixi.  avec  le  génitif,  et 
encore  se  trouvent-ils  chez  les  plus  mauvais  poètes  de  l'extrême  déca- 
dence. Au  contraire,  la  construction  de  [mH  avec  le  datif  ne  disparaît  que 
chez  Nonnus  et  ses  imitateurs  (Apollinarius  excepté).  Excursus  sur  ce 
dernier  auteur.  Des  remarques  de  tout  genre  ôtent  à  cette  dissertation  si 

:^o  spéciale  toute  aridité.  E.  Abel,  Epistida  ad  Acm.  Tliewrewk  de  Ponor  de 
codice  Ambrosiano  Lithicoriim  quae  Orphci  nomine  circumfcruntur.  Ms.  d'une 
valeur  hors  ligne,  qui  fournit  même  des  vers  jusqu'ici  inconnus.  Dans 
Hermès,  sont  deux  nouvelles  et  remarquables  recherches  de  Ticdke  sur 
la  versification  de  Nonnus.  Dans  Egyct.  Ph.  Koe.,  E.  Abel  s'est  occupé 

"ï  des  centons  d'Homère.  Isid.  Hilberg,  Das  Princip  der  Silbcmvaeguncj  und 
die  daraus  entspringenden  Gesetze  der  Endsilben  in  der  griechischen  Poésie, 
Travail  très  consciencieux  et  très  méritoire,  où  il  s'agit  particulièrement 
des  places  de  l'hexamètre  que  ne  peut  occuper  un  spondée  terminé  par 
une  voyelle  brève  de  sa  nature,  ainsi  que  d'autres  lois  analogues  encore 

40  plus  rigoureuses,  dont  l'exagération  dernière  se  trouve  chez  Nonnus.  Sur 
plusieurs  points,  les  observations  de  l'auteur  ont  été  rectifiées  ou  com- 
plétées par  Scheindler,  dans  Zeits.  oesterr.  Gymn.  Dans  Wissenschaftliche 
Monatsblaetter,  Arthur  Ludwich  a  traité  des  mots  à  forme  d(î  molosse 
dans  les  épiques  postérieurs  à  Homère. 

4.'.  m  3.  La  Comédie  grecque  (1876-1880).  [Cari  R.  v.  Holzinger.]  G. 
BuENGER,  De  Aristophanis  Equitum,  Ltjsistratac,  Thesmophoriazusarum  ùpud 
Siiidam  reliquiis.  Les  conclusions,  en  ce  qui  concerne  la  valeur  relative  des 
sources  du  texte  d'Aristophane,  paraissent  sujettes  à  caution.  Rudolf 
ScHNEE,  Beitrag  zur  Kritik  der  Aristophanesscholien.  Même  jugement.  Les 

'•0  Sitz.  Akad.  in  Mùnchen  ont  publié  un  bon  travail  de  Jos.  Augsberger  sur 
les  Scholies  d'Aristophane  et  le  Codex  Venetus  A.  Dans  Rhein.  Mus.,  A.  v. 
Velsen  a  donné  une  collation  d'un  ms.  de  Tzetzôs,  pour  le  Plutus,  colla- 
lion  d'où  il  résulte  que  les  mss.  de  cette  catégorie  ne  fournissent  rien 


Il 


JAHRESBERICHT   VON   BURF^IA-X.  87 

d'utilo  pour  la  constitution  du  texte.  Ad.  v.  Velsen  (dans  un  programme 
de  Saarbrùcken)  a  donné   une  remarquable  éd.  critique  des  Thesmopho- 
riazusae  avec  un  bon  nombre  de  conjectures  nouvelles,  qu'il  s'est  abstenu 
en  général  d'insérer  dans  le  texte.  Entre  les  éditions  partielles  qui  ont 
pour  auteurs  Sidgwiciv,  Green,  Paley,  Rogers,  Merry,  Ducassau,  Fallex,    » 
celles  de  Rogers  sont  les  seules  qui  paraissent  destinées  à  des  lecteurs 
déjà  instruits  :  celles  de  Paley  même  semblent  n'offrir  rien  de  nouveau 
Pour  les  éditions  savantes  des  Thesmophoriazusae,  de  Lysistrate  et  des 
b:cclesiazusae  données  par  Fr.  H.  M.  Blaydes,  le  rp.  renvoie  à  l'article 
publié  par  lui-môme  dans  Zeits.  oesterr.  G.,  ainsi  qu'à  celui  d'A.  von  lo 
Bamberg  dans  Deutsche  Literaturzeitung.  Dans  Hermès,  Francesco  Novali 
a  publié  un  catalogue  inédit  des  42  (ou  44)  comédies  d'Aristophane  (avec 
les  variantes  de  titres,  Atovuao;  vayap';,  ApàaaTa  rj  N'.'Jêr,).  A  cette  publication, 
Wilamowitz  a  joint  une  note  approbalive,  avec  qq.  remarques  nouvelles. 
Is.  Hilbcrg  (Zeits.  oesler.  G.)  a  cru  retrouver  dans  ce  même  catalogue  15 
l'ordre  original  de  succession  des  comédies  dans  les  exemplaires  complets 
d'Aristophane.  Paulus  Stengel,  Ad  res  sacras  cognoscendas  cuiusnam  mo- 
menti  sint  scholia  Aristophaîiea.    (Dans  Symbolae  Joachimlcae.)    L'idée   de 
publier  à  part  les  scholies  relatives  à  un  certain  objet  est  heureuse;  la 
disposition  laisse  à  désirer.  Travail  en  somme  méritoire  et  très  utile.  Le  20 
Rhein.  Mus.  a  publié  des  remarques  sur  la  comédie  attique  de  Friedrich 
Léo.  Simple  mention,  ou  renvoi  aux  recensions  antérieurement  publiées, 
en  ce  qui  concerne  Otto  Keck,  Quaestiones  Aristophaneae  historicae.  Ferd. 
Braungarten,  Untcrsuchimg  ùber  die  Tracht  dcr  Athener  auf  Grundlage  einer 
Zusammenstellung  aller  eînschlaegigen  Ausdrûcke,  welche  sich  in  den  Komoedien  25 
und  Fragmenten  des  Aristophanes  finden.  Georg  Lukas,  Das  haeusliche  Leben 
in  Athen  zu  den  Zeiteii  des  Aristophanes.  Les  Verhandl.  der  32  Versamml.» 
contiennent  des  travaux  de  J.  Oeri,  Christ  et  Prien  sur  la  'responsio 
scénique  dans  Aristophane.  Il  faut  en  rapprocher  un  des  morceaux  pu- 
bliés ensemble  par  M.  Schmidi  sous  ce  titre  Miscellaneorum  philologicorum  30 
particula  2.  Jos.  NiEiAHR,  Quaestiones  Aristophaneae  scaenicae.  John  MuHL, 
Symbolae  ad  rem  scaenicam  Acharnensium  Aviumque  Aristophanis  fab.  accu- 
ratius  cognoscendam.  Le  premier  croit  à  une  extrême  simplicité,  le  second 
à  une  grande  complication  de  l'appareil  scénique.  D'ailleurs,  Muhl  n'admet 
pas  qu'il  y  ait  eu  changement  de  scène  dans  les  deux  pièces  dont  il  s'oc-  3r. 
cupe.  Dans  Rhein.  Mus.,  Julius  Sommerbrodt  a  parlé  de  Vùm-A^iH;  en  gé- 
néral. Note  sur  l'hypocritique,  par  E.  von  Lcutsch  (Philol.).  Joh.  van 
Leeuwen,  De  Aristophane  Euripidis  censore.  Cari   Lessing,  De  Aristophane 
Earipidis  inrisore.  C.  SciiWABE,  Aristophanes  und  Aristotelcs  als  Kritiker  des 
Euripides.Pàui  Hennig,  Aristophanis  de  Aeschtjli  poesi  iudicia.  Entre  tous  ces  40 
ouvrages  de  nature  analogue,  celui  de  Scinvabe  paraît  le  plus  approfondi. 
Wilhelm  Arnold,  Aristophanis  poetae  de  vera  et  falsa  misericordia  sententia 
adumbratur.  Inspiré  de  Schopenhauer.  Berlhold  Speck,  De  Aristophanis 
dialeoto,  \  (les  formes  épiques  et  ioniennes).  Wilh.  Bentz,  De  genitivi  usu 
apudveteris  comoediae  poetas.  C.  Brlxckmann,  De  epithetorum  usu  Aristopha-  45 
neo.  V.  UCKERMANN,  De  Aristophanis  comici  vocabulorum  formatione  et  compo- 
sitione.  Paraissent  utiles.  Dans  un  hidex  schol.  de  Greifswald,  Wilamowitz- 
Moellendorff  a  défendu  l'authenticité  d'un  vers  des  Oiseaux.  OsvvaldPRAUSE,- 
De  particulae  irp'.v  usu  tragico  et  Aristophaneo .  Aucune  différence  appréciable, 
à  cet  égard,  entre  les  tragiques  et  Aristophane.  Le  rp.  discute  en  assez  50 
grand  détail  une  «  thèse  »  de  l'auteur  relative  au  vers  1077  de  la  Paix. 
Suit  une  longue  analyse  du  remarquable  travail  de  Herm.  Miiller-Strubing 
sur  Aristophane  (dans  Neuc  Jahrb.),  et  un  examen  critique  de  la  partie  de 


88  1881.   —  ALLEMAGNE. 

ce  travail  qui  concerne  le  nocci^wv  ôaXàrTto;.  W.  H.  van  de  Sande  Bakhuyzen, 
De  parodia  m  comocdiis  Aristophanis.  La  plus  complète  collection  des  pa- 
rodies d'A.,  accompagnée  d'un  commentaire  d'une  valeur  durable.  Dans 
Revue  de  philol.,  Tournier  a  soupçonné  une  parodie  dans  un  portrait  de 

.■)  Cléon,  qui  lui  parait  rappeler  les  descriptions  de  Scylla  (changé  par  une 
plaisanterie  du  poète  en  Cynna)  ;  la  correction  ôf/ji;  àrrXc'T&'j;  proposée  par 
le  môme  est  rejetée  par  le  rapporteur.  Fr.  R.  Frommann,  De  ambiguomm 
in  Aristophanis  comocdiis  usu.  Opuscule  posthume  et  malheureusement  ina- 
chevé, qui  concerne  surtout  les  Grenouilles.  C.  Holzixger  <le  rp.>,  De 

10  verbpruni  lusu  apud  Aristophanem  (avec  un  appendice  en  grec  sur  le  même 
sujet).  C'est  un  essai  d'explication  et  de  classification  des  jeux  de  mots  d'A. 
La  Festscîirift  zu  L.  Spengels  Jubil.  contient  un  travail  distingué  de  L.  Gras- 
berger  sur  les  sobriquets  grecs.  Notice  sommaire  sur  quelques  articles 
relatifs  à  Aristophane  publiés  dans  laRevue  hongroise  Egyet.  Phil.  Koez., 

15  et  mention  de  quelques  travaux  anglais,  italiens  et  français,  dont  le  rp. 
ne  connaît  que  les  titres.  Otto  Schneider  'Emendationcs  Aristophaneae'. 
Cent  vingt  conjectures  publiées  par  décades  dans  Neue  Jahrb.  :  toutes  citées 
et  çà  et  là  discutées  par  le  rp.  Ottomarus  Bachma^n,  Conjecturarum  olser- 
vaiionumque  Aristophanearum  spécimen  i.  Extrait  d'un  plus  grand  ouvrage 

20  sur  l'emploi  des  prépositions  dans  A.  111  conjectures  nouvelles,  dont 
plusieurs  reposent  sur  la  comparaison  de  passages  analogues  ou  pré- 
tendus analogues  ;  examen  critique  de  88  autres  passages.  Certaines  con- 
jectures portent  sur  les  scholies,  les  fragments  des  Comiques  et  divers 
auteurs.  Enumération.  Kaeuler,  De  partibus  servoriim  qui  sunt  in  Aristo- 

20  phanis  Equitibus,  Vcspis,  Pace.  De  bonnes  remarques.  Theod.  Bergk 
('Lesefrûchte'  dans  Neue  Jahrb.)  a  étudié  qqs.  passages  des  Acharniens 
et  des  scholies  afférentes  à  cette  pièce  :  le  rp.  discute  assez  longuement 
contre  Fauteur  la  leçon  d'un  de  ces  derniers  passages.  Aem.  Schlxck, 
Quaestiones  Aristophaneae.  La  partie  principale  paraît  être  une  dissertation 

no  sur  le  mot  irafEiri^paciir,,  «à  laquelle  est  rattachée  une  restitution  des  vers 
255-257  de  la  Paix  :  le  tout  rejeté  par  le  rp.  Travail  de  Hermann  Schrader 
(Philol.)  sur  Cléon  et  les  Babyloniens  d'Aristophane  :  contredit  par  Fried- 
rich Léo  (Remarques  sur  la  Comédie  attique,  dans  Rhein.  Mus.)  Conjec- 
tures de  Wilamowitz  ('Parerga'  dans  Hermès)  sur  les  Acharniens.  C.  Hol- 

.",-,  ziNGER  <le  rp.>,  De  Acharnensium  vv.  463,  507,860-970.  Simple  mention.  La 
Riv.  di  Filol.  a  publié  un  article  de  Fr.  Novati  sur  les  Nuées  d'après  un 
ms.  de  Crémone,  qui  ne  paraît  dériver  directement  ni  du  Ravennas  ni  du 
Venetus,  mais  dont  la  place  dans  l'arbre  généalogique  reste  d'ailleurs  incer- 
taine, et  dont  ni  le  texte  ni  les  scholies  (bien  que  celles-ci  soient  inédites) 

10  ne  paraissent  offrir  un  grand  intérêt.  E.  Piccolomini,  Sopra  alcuni  luoghi 
délie  Nubi  di  Ar.  De  bonnes  conjectures.  L'auteur  s'attache  particulière- 
ment à  tirer  parti  de  l'observation  suivante  de  Hitler,  que  les  anciens  in- 
terpolateurs  empruntaient  généralement  dans  leurs  restitutions  les  mots 
dont  ils  avaient  besoin  aux  vers  les  plus  voisins.  Fr.  Witten,  De  Nubium 

i:>  fabula  ab  Aristophane  retractata.  S'efforce,  après  Th.  Kock,  avec  qui  il  se 
rencontre  quant  au  résultat  principal,  de  déterminer  quelles  parties  de  la 
pièce  actuelle  appartiennent  à  l'une  ou  à  l'autre  recension.  Articles  sur 
la  même  pièce  dus  à  P.  Weyland,  Al.  Drescher  et  0.  Ribbeck  (Rhein. 
Mus.),  à  Rudolf  Hirzel  (Hermès),  A.  Nauck  (Bull.  Acad.  S.  Pétersbourg), 

r,o  K.  Pansch  (Neue  Jahrb.),  R.  Foerster  (Hermès).  Gerlach,  Aristophanes 
nnd  Sokrates.  Rien  de  nouveau,  d'ailleurs  digne  d'être  lu.  A.  Kirchhotfa 
parlé  des  Chevaliers  (Hermès),  ainsi  que  Wilamowitz  ('Parerga',  ib.)  et 
Herwerden  ('Ad  poêlas  Graecos/,  dans  Mnemos.)  Sur  les  Guêpes,  conjec- 


JAHRESBERICHT  VON   BURSIAN.  89 

turcs  d'O.  Ribbeck  (Rhcin.  Mus.)  et  de  H.  Furtner  [Symholae  philologkac). 
p.  J.  HoEKSTRA,  Quaestiones  de  Ar.  Yespis.  La  partie  la  plus  importante  est 
une  polémique  contre  Mûller-Strubing.  Dans  Hermès,  Albert  von  Bamberg 
a  étudié  divers  passages  d'Aristophane  qui  ont  rapport  aux  tribunaux  ;  il 
explique  notamment  à  merveille  les  vers  1089-1091  des  Ecclesiazusae.  A  ce  5 
travail  se  rattache  un  article  de  C.  Wachsmuth  (Rhcin.  Mus.).  Conjectures 
sur  la  Paix,  de  Palmer  (Hermathena)  et  de  Wilamowitz  (Hermès).  W.  Be- 
HAGHEL,  Geschichte  der  Auffassung  der  Ar,  Voegel.  Réfute  à  p^rand  renlbrt 
d'érudition  des  idées  qui  ne  sont  plus  celles  de  personne.  Observations 
critiques  sur  la  même  pièce,  d'E.  Piccolomini  (Riv.  di  Filol.),  Wilamowitz  10 
(Hermès  :  il  rejette  le  vers  700),  A.  Ludwig  (Rhein.  Mus.),  Ed.  Hiller  (Neue 
Jahrb.)  ;  sur  les  Grenouilles,  de  K.  Schenkl  (Zeits.  oesterr.  G.),  N.  Wec- 
klein  (Philol.)  ;  sur  les  Thesmophoriazusae,  d'E.  Hiller  (Neue  Jahrb.). 
A.  Drescher,  Quaestiones  de  Ar.  Ranis,  i.  D'assez  bonnes  choses.  %  Sur 
l'histoire  de  la  Comédie  grecque  en  général,  travaux  (mentionnés  plus  15 
haut,  Rapport  sur  l'Archéol.  du  théâtre)  de  F.  Léo,  Bergk,  Koumanoudis, 
Koehler  ;  dans  Rhein.  Mus.,  remarques  de  Léo  sur  la  Comédie  atlique. 
Les  fragments  des  Comiques  ont  donné  lieu  à  des  conjectures  d'A.  Nauck 
(Bull.  Âcad.  S.  Pétersbourg),  WilamoAvilz  (Hermès),  Hdl'werden  ('Curao 
,  criticae',  dans  Mnemos).  Les  deux  fragments  communiqués  par  Tischen-  20 
I  dorf  à  Cobet  et  publiés  par  celui-ci  dans  Mnemos.,  ont  suscité  des  articles 
*  de  Wilamowitz  (Herm.),  Gomperz  (ib.),  Th.  Kock  (Rhein.  Mus.),  et  une 
brochure  de  F.  Volcm.  Fritzsciie,  De  prologis  quibusdam  comoediae  graecac. 
CoBET,  Miscellanea  critica  et  CoUectanea  critica.  Plusieurs  passages  d'Aristo- 
phane et  des  autres  comiques  y  sont  corrigés.  Dans  Mnemos.,  conjecture  25 
de  Naber  sur  les  fragments  des  comiques. 

Tf^l  4.  Les  Orateurs  attiques  et  les  Rhéteurs  grecs  (1877-1879). 
I  F.  Blass.]  C.  LuETH,  De  usu  particulae  rptv  qualis  apud  oratores  Atticos  fuerit. 
Manque  de  précision;  de  bonnes  choses  d'ailleurs.  K.  Schepe,  De  transi- 
tionis  formulis  quitus  oratores  Attici  praeter  Isocraterriy  Aeschiiiem,  Demosthe-  30 
nernque  utuntur.  Courte  analyse.  Conjectures  de  H.  Wachendorf  [Coniectanea 
in  Oratores  Atticos),  C.  Hartung  (Phil.  Anz.),  Hertlein  (Herm.),  A.  Weidner 
(Phil.  Anz.)  ;  articles  de  portée  plus  générale,  dus  à  K.  Fuhr  (Rh.  Mus.  : 
très  bon),  Morawski  (Zeits.  oesterr.  G.),  Philippi  (Rhein.  Mus.  et  Neue 
Jahrb.).  Franz  Susemihl  ('Kleine  Beitraege'  dans  Neue  Jahrb.)  a  traité  som-  n-, 
mairement  mais  complètement  de  Gorgias.  Henr.  Schaefer,  De  nonnulla- 
rum  particularum  apud  Antiphontem  usu.  Cari  Wetzell,  Beitraege  zu  dem 
Gebrauch  einiger  Partikebi  bei  Antiphon.  Travaux  soignés.  Reutzel,  Exer- 
citationes  criticae  in  Antiphontis  orationibus.  Très  louable  :  mais  la  question 
de  la  parenté  mutuelle  des  mss.  ne  doit  pas  être  étudiée  au  moyen  d'An-  io 
tiphon  seul,  indépendamment  des  autres  petits  orateurs.  Gravenhorst, 
Questiones  Andocideae.  \.  Rien  de  précisément  nouveau,  louable  d'ailleurs. 
Philippi  (Neue  Jahrb.)  a  débattu  la  question  des  Hermocopides.  A.Zucker. 
Quae  ratio  inter  vitas  Lysiae  Dionysiacam,  Pseudo-Plutarcheam,  Photianam 
intercédât.  Se  rencontre  avec  le  rp.  (Attische  Beredsamkeit).  Konrad  Her-  4.1 
MANN,  Zur  Echtheitsfrage  von  Lysias  iO.  Hede.  L'auteur  attribue  ce  discours 
(contre  Théomneste)  à  un  rhéteur  de  la  décadence  ;  le  rp.  l'attribuerait 
plutôt  à  Hermann  de  l'Epitaphios,  en  se  fondant  sur  le  rapprochement 
établi  par  Tauteur  lui-même  entre  Théomn.  28  et  Épit.  73.  E.  Albrecht, 
De  Lysiae  oratione  vigesima.  Y  voit  à  tort  selon  le  rp.  un  extrait  d'un  dis-  m 
cours  perdu,  extrait  dont  Lysias  lui-même  serait  Fauteur.  Le  même  sujet 
a  été  traité  par  Stutzer  (Herm.)  et  par  Rauchenstein  (Philol.  Anz.).  Notes 
critiques  sur  Lysias  dues  à  Liebhold  CSoue  Jahrb.),  Riihl  (Neue  Jahrb. \ 


90  1881.   —  ALLEMAGNE. 

Tlialheim  (ib.).  Isocratis  orationes.  Rcc.  Benseler  (2°  éd.  par  Blass).  La 
préface  de  Benseler  a  été  remplacée  par  un  commenlaire  critique  suivi. 
Mauvaises  conjectures  de  Gasda  (Zeits.  Gymn.).  Excellent  travail  de  Fuhr 
(Rhein.  Mus.)  sur  le  texte  d'isocrate  chez  Denys  d'Halicarnasse.  Lehman 

5  DE  Leunsfeld,  Be  oratione  ad  Demonicum  hocrciti  aUudicanda.  Soigné,  sage, 
au  courant.  Cattaneo,  Isocrate.  Sans  inripoilance  scientiiique.  Dans  Mne- 
nios.  très  nombreuses  conjectures  (pour  la  plupart  oiseuses)  de  Naber  et 
une  d'Halbertsma,  sur  Isée.  ^  Éd.  du  Discours  sur  la  Couronne  et  des 
Pliilippi([ues,  avec  notes  en  anglais  par  Lindsay  Leary  :  sans  prétention 

!<•  à  l'originalité.  Hartel,  Demosthenische  Studicn  (et  '  Demosth.  Anlraege', 
dans  Comment,  in  h.  Mommseni).  Excellents  travaux.  Henri  NVeil  (Revue  do 
Pbilol.)  a  parfaitement  confirmé  l'opinion  émise  par  lui  dans  son  éd.  do 
Démosthène,  relativement  aux  guerres  d'Olynlhe  et  d'Eubéc.  Dans  un 
programme  écrit  avec  intelligence  et  chaleur,  Ditges  a  tâché  de  démontrer 

13  que  Démosthène  dans  ses  harangues  anlérieures  aux  Philippiques  son- 
geait déjà  à  Philippe.  Remarques  critiques  sur  Démosthène  de  K.  Halm 
[Comm.  in  h.  Mommseni),  H.  Zurborg  [Hermès  :  fort  discutables).  Dans 
Rhein.  Mus.,  le  rp.  a  éprouvé  la  valeur  de  ses  précédentes  observations 
quant  au  rythme  des  discours  de  Démosthène  sur  six  discours  de  cet  ora- 

20  leur.  A  cet  égard  môme,  le  ms.  2  tient  le  1"  rang,  mais  sans  annuler  au- 
cunement l'autorité  des  autres.  La  loi  en  question  a  été  attaquée  parRûhl 
(ib.).  LUNAK,  Ohservationesi  rhctoricae  in  Demosthenem.  Excellent  travail  sur 
les  ^vwaat  et  les  comparaisons.  Article  de  Weidner  (Philol.)  sur  les  Dis- 
cours politiques  de  Démosthène.  Les  Plaidoyers  politiques  de  Démosthène, 

25  ii'ad.  avec  arguments  et  notes  par  Dareste.  La  compétence  juridique  do 
l'autour  est  attestée  par  une  introduction  dont  le  seul  défaut  est  d'être  ex- 
trêmement sommaire.  Sciiunck,  De  scholiorum  in  Demosthenis  orationes  18, 
19,  21  fontibus.  Certaines  choses  proviennent  d'Harpocralion,  d'Hésychius 
et  do  Didyme.  Travail  bien  fait,   mais   qui  demande  à   <Mre  continué. 

30  ScinvEiZER,  De  decretis  in  Dem.  De  Cor.  oratione.  Inutile.  Baervlnkel,  De 
lite  Ctesiphontea.  Approfondi.  Dans  Noue  Jahrb.,  Sitzler  (sur  l'Anlliologie) 
a  examiné  Tépigramme  citée  dans  le  discours  sur  la  Couronne,  ch.  280. 
Remarques  exégéliques  et  critiques  sur  Démosthène,  de  C.  Gebhardl 
(Blaelter  f.  d.  bayer.  G.)  et  Palmer  (Hermathcna).  Waciiendorf,  De  Dem. 

35  Midiana  or.  (2).  Croit  que  deux  discours  ont  été  fondus  en  un  :  pou  con- 
cluant. W.  Herz,  De  Dem.  Aristocrateae  prima  parte.  Hypothèse  peu  jus- 
tifiée. Conjectures  dans  xNordisk  Tidskrifl.  Wilamowitz-Moellendorff, 
Commentariolum  grammaticum.  Concerne  les  Discours  contre  Aristogilon. 
Éd.  des  Plaidoyers  civils  (avec  notes  en  anglais),  par  Sandys.  Éloge  spé- 

40  cial  du  commentaire,  où  les  questions  d'authenticité  sont  traitées  au  long. 
R.  DUi\CKER,  Inter  privatariim  causarum  orationes  Dem.  quae  pro  ijenuinis 
hahendae  sint.  Analyse.  E.  R.  SciiULZE,  Frolegomenon  in  Dem.  quae  fertur 
orationem  adversus  Apaturium  capita  2.  Très  bon.  Hoek,  De  Dem.  adv.  Pan- 
taenetum  or.  Bonne  défense  de  l'authenticité.  Wachholtz,   Do  litis  instru- 

45  mentis  in  Demosthenis  quae  fertur  oratione  in  Macartatum.  Établit  parfaite- 
ment, selon  le  rp.,  l'authenticité  de  ces  pièces.  Schwebscii,  De  oratione 
quae  contra  Leocharem  a  Démosthène  scripta  fertur.  Consciencieux  et  soigné, 
plutôt,  ce  semble,  que  concluant.  Rohdewald,  Ueber  die  pseudo-Demosthe- 
nische  Rede  gegen   Theokrines.    Exposition   lucide  ;     de     bonnes   choses. 

â"  ^!  Aeschincs'  Rede  gegen  Ktesiphon.  Erkl.  von  A.  Weidner.  Jugé  dans  Neuo 
Jahrb.  avec  une  sévérité  que  le  rp.  ne  semble  pas  trouver  excessive. 
Trentepoul,  Observationes  in  Aeschinis  usum  dicendi.  Paraît  valoir  surtout 
comme  collection  de  matériaux.  Finsterwalder,  De  coniunctivi  et  optativi 


1 


JAHRESBERTCHT   VON   BTJRSIAX.  91 

iisu  Aeschîneo.  Soigné,  sans  nouvoauté  iiiiportanlo.  Buetineu,  Quaestiones 
Aeschineae.  De  codicum  Aeschinis  generibus  et  auctoritate.  Très  bon.  ROSEN- 
BERG,  Zur  Kritik  von  Aeschines'  Ctesiphontea.  Dirigé  surtout  contre  Weidnur. 
Articles  de  Vitelli  dans  Riv.  di  Filol.  et  de  Bernhard  Sclimidt  ('  Satura  cri- 
tica')  dans  Rhcin.  Mus.  Articles  sur  l'orateur  Lycurguc,  de  Weidner  5 
(Philol.  Anz.),  Thalheim  et  Rosenberg  (Neue  Jahrb.)  ;  conjectures  de  R. 
Schmidt  (art.  cité).  Sur  Hypéride,  articles  de  Ilalberlsma  (Mnem.),  Schenkl 
(Zeits.  oest.  G.),  Fuhr(Rhein.  Mus.).  Il  est  question  de  Démade  dans  l'ar- 
ticle'Atacla' de  H.  Diels  (Hermès),  [b.,  iïerman  Haupt  a  publié  de  nouveaux 
fragments  d'un  discours  attribué  au  même  :  il  en  résulte  que  ce  discours  lo 
n'est  certainement  pas  authentique.  P.  J.  Vogel,  In  Binarchum  curae  gram- 
maticac,  rhetoricae,  criticae.  Rien  soigné;  trois  excellentes  conjectures. 
%^  Netzker,  Hermagoras,  Cicero,  Cornificius  quae  docuerint  de  ^statibus'. 
Très  consciencieux,  pourrait  être  mieux  disposé.  Dcmjs  d'Halicarnassc^ 
J»'«  lettre  à  Ammée.  Éd.  H.  Weil.  «  Le  texte  a  naturellement  beaucoup  15- 
gagné  entre  les  mains  de  Weil.  »  Excellente  introduction.  H.  Usener,  De 
Diomjsii  Halicarnas semis  Ubris  mss.  h.  Sadée,  De  Dionysii  Hal.  scriptis  rhe- 
toricis  quaestiones  criticae.  Concernent  les  mss.  Le  travail  de  Sadée  est  fort 
étendu  et  important.  Hesse,  DionysiiHal.  de  Thucydide  judicia.  J.  Wiciimann, 
môme  titre.  Reproduisent  dans  l'essentiel  les  idées  du  rp.  Kasimir  von  20 
Morawski,  'De  Dionysii  et  Caecilii  studiis  rhetoricis'  (Rhein.  Mus.).  Joli 
petit  travail.  Buschmann,  Gharakteristik  der  gr.  Rhetoren  beim  Rhetor  Seneca. 
Sujet  neuf,  joliment  traité.  Cobet,  CoUectanea  critica.  Conjectures  sur  leirs?! 
épuWa;  de  bémétrius  (et  aussi  sur  les  Orateurs  attiques). 

LATELNISCHE  KLASSIKER.  Plante  (1879-1880).  [Aug.  Lorenz.]  (Pour  la  20 
disposition  de  ce  rapport,  indispensable  à  quiconque  s'occupe  spécialement 
de  Plante,  mais  dont  l'analyse  ne  peut  être  que  très  sommaire,  on  peut 
voir  t.  5,  pp.  70-72.  Pour  l'indication  des  articles  de  revues,  nous  ne  pou- 
vons que  renvoyer  aux  tables  de  la  R.  des  R.  Nous  omettrons  aussi  les 
livres  où  il   n'est  question   de  Plaute   qu'incidemment.)  Von  Bagnato,  30 
Plautiis  in  seincm  Verhaeltnisse  zu  seinen  griechischen  Originalen.  Assez  bon 
en  somme,  quoique  ni  complet  ni  nouveau.  Mieux  vaut  s'en  tenir  aux  trois 
dissertations  de  Schrocder,  encore  sulfisantes  aujourd'hui,  bien  qu'elles 
datent  de  1833,1837  et  1853  (elles  concernent  aussi  Térence).  Loch,  lie 
gcnetivi  apud  priscos  scriptores  Latinosusu.  Très  bon.  ZiMxMERMANN, BeiYraegfe  35 
zur  lateinischen  Grammatik,  1.  (Sur  'quod'  et  *quia'.)  Approfondi  et  clair. 
11.  Jordan,  Kritische  Beitraege  zur  Geschichte  der  lat.  Sprache.  Ouvrage  très 
savant  et  très  distingué.  Langen,  Beitraege  zur  Kritik  und  Erklaerung  des 
Plautus.  Important.  Fr.  Ulrich,  De  verborum  compositorum  quae  exstant  apud 
P.  structura.  Très  consciencieux.  J.  Winter,  Ueber  die  metrische  Ueconstruc-  lo 
tion  der  P.  Cantica.  Souvent  peu  mûri,  ce  qui  va  mal  avec  le  ton  assez 
arrogant  de  railleur.  Pfluegl,  Das  lateinische  Sprichwort  bei  P.  und  Terenz. 
Sans  ordre,  sans  critique,  imparfaitement  au  courant.  J.  Vaiilen,  Prooc- 
mium  zu  dem  Index  Lect.  Berlin.  Un.  1880.  Concerne  Plante.  De  belles  cor- 
rections. Richard  Bentley's,  Emendationen  zum  Plautus  (éd.  princeps)  par  4:. 
Paul  ScHROEDER.  PubUécs  aussi  par  Sonnenschein,  dans  son  éd.  des  Gap- 
tils,  citée  plus  bas./CIc  qui  suit  concerne  chacune  d(^s  comédies  de  P. 
successivement,  dans  l'ordre  alphabétique.)  Relmiardstoettner,  Die  Plau- 
tinischen  Lustspiclc  in  spaeteren  Bearbeitungcn  {{ ,  Amphitryon).  Très  bon. 
C.  Braciimann,  De  Bacchidum  Plautinae  retractatione  scaenica  capita  5  (tirage  50 
à  part  dos  Leipzigcr  Studien).  Extrêmement  consciencieux,  mais  prolixe. 
T.  Macci  Plauti  Captivi,  éd.  SoNNENSCiiEiN.  L'appareil  critique  paraît  en 
faire  toute  la  valeur:  mais  il  renferme  des  matériaux  précieux.  CurcuUo, 


92  1881.   —  ALLEMAGNE. 

éd.  G.  GOETZ.  L'auteur  suit  la  tradition  de  Ritsclil,  mais  librement;  son 
appareil  critique  est  d'une  grande  exactitude,  sa  critique  sage.  Il  croit 
intrus  les  vers  280-298.  Epidicus,  éd.  UssiNG.  L'auteur  part  de  Tidée  que 
l'Epidicus  est  en  somme  aussi  bien  conservé  que  les  autres  pièces  de  P., 

5  que  les  contradictions  qu'on  y  relève  dans  le  détail  s'expliquent  par  la 
complication  du  sujet  et  ne  pouvaient  être  remarqués  parle  public.  Toutes 
celles  de  ses  leçons  qui  ont  leur  origine  dans  ses  théories  sur  les  Cantica 
et  autres  matières  de  métrique  et  de  prosodie  sont  systématiquement 
laissées  de  côté  par  le  rp.  Le  même  a  aussi  édité  les  Ménechmes  et  la 

10  Mostellaria.  Menaechmi,  13°  éd.  expl.  Julius  Brlx.  Mieux  soignée  que  la 
précédente  éd.  du  même,  et  augmentée  d'une  feuille. 

ALTERTHUMSKUNDE.  1.  L'histoire  et  la  Chronologie  romai- 
nes. [H.  Schiller].  G.  F.  Hertzberg,  Geschichte  von  Uellas  und  Rom.  T.  2 
(avec  dessins  et  cartes).  Fait  partie  de  la  publication  encyclopédique 'All- 

15  gemeine  Geschichte  in  Einzeldarstellungen'  etc.,  éditée  par  OiNCKen.  Rien 
de  neuf  quant  au  fond;  la  forme  est  emphatique.  %  V.  Duruy,  Histoire  des 
Romains^  t.  6  <cf.  R.  des  R.  2,  97,  29).  Le  présent  volume  va  de  Commode 
à  Dioclélien.  L'auteur  a  connu  toutes  les  sources,  et  il  en  a  tiré,  en  géné- 
ral, un  excellent  parti.  Qq.  lacunes  sont  signalées.  •;  V.  Duruy,  Histoire 

20  des  Romains  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  l'invasion  des  Barbares. 
Nouv.  édit.  revue  et  augmentée,  et  enrichie  d'environ  2500  gravures,  et  de 
iOO  cartes  ou  plans.  T.  1  et  2.  Le  1"  vol.  s'étend  jusqu'à  la  2'  guerre  pu- 
nique, le  2°  jusqu'au  1"  triumvirat.  Magnifique  publication.  Le  rp.  loue 
le  choix  et  l'exécution  des  gravures;  il  souhaite  au  livre  tout  le  succès 

25  qu'il  mérite  et  le  recommande  aux  bibliothèques  des  établissements  d'ins- 
truction. ■[  Wilhelm  Ihne,  Roemische  Geschichte,  t.  5.  Traite  de  la  Déca- 
dence de  la  république,  va  jusqu'à  la  mort  de  Sylla.  L'auteur  juge  très 
défavorablement  les  réformes  des  Gracques;  il  refuse,  contrairement  à 
l'opinion  de  Mommscn,  le  titre  d'un  véritable  homme  d'État  à  Caïus  Grac- 

3)  chus,  parce  que,  dit-il,  ses  projets  de  réformes  étaient  impraticables.  Il 
est  très  partial  en  faveur  de  Sylla.  En  somme,  volume,  selon  le  rp.,  où  se 
retrouvent  les  qualités  et  les  défauts  bien  connus  de  Ihne.  %  P.  Thomas, 
Programme  du  cours  d'histoire  politique  de  V antiquité  fait  à  VlJniversité  de 
Gand,  Histoire  romaine.  Excellent  pour  quiconque  veut  être  mis  au  fait, 

35  vite  et  bien,  des  questions  importantes  de  l'histoire  de  Rome,  ^i  H.  Goell, 
Kulturbilder  aus  Hellas  und  Rom.  3°  édit.  Sans  caractère  scientifique.  ^[ 
W.  E.  Hartpole  Lecky,  Sittengeschichte  Europa's  von  Augustus  lis  auf  Karl 
den  Grossen.  Introduction  de  F.  Loewe.  2°  éd.,  où  le  traducteur  a  tenu 
compte  des  développements  qu'a  reçus  la  3''  éd.  de  l'original  anglais. 

40  %  J.  Valeton,  Be  Romeinsche  Historiographie  in  haar  vcrhand  met  het  Ro- 
meinsche  Karakter.  Pour  des  raisons  inhérentes  aux  tendances  nationales 
l'historiographie  romaine  est  toute  de  convention;  les  historiens  grecs 
l'emportent  pour  la  sincérité  sur  les  romains.  •;  W.  Helbig,  Die  Italiker  in 
der  Voehene.  ' Beitraege  zur  altitalischen  Kultur-  und  Kunstgeschichte'. 

45  (Carte  et  2  pi.)  Savante  étude  sur  l'origine,  les  mœurs,  l'industrie,  l'agri- 
culture des  populations  préhistoriques  de  l'Italie  du  Nord.  Cette  étude  est 
basée  sur  l'inspection  des  lerramares,  amas  de  débris  qui  occupent  l'em- 
placement des  villages  bàlis  sur  pilotis,  habités  par  ces  populations  pri- 
mitives. ^  G.  F.  Unger,  Die  roemische  Stadtaera  (dans  Abhnndl.  d.  Koenigl. 

50  bayer.  Akad.  d.  Wiss.  1879).  Expose  et  examine  plusieurs  moyens  pour 
combler  des  lacunes  que  présente  la  chronologie  romaine.  Essai  très 
honorable.  ^  H.  Wirck,  Die  Quellen  des  Livius  und  Dionysios  fïir  die  aelteste 
Geschichte  der  roemischen  Repuhlik.  Ces  sources  sont,  d'après  l'auteur,  pour 


JAHRESBEllICllT  VON   BUHslAN.  93 

Denys  :  Licinius,  Gcllius  cl  Anlias;  pour  T.  Livc  :  probablement  Fabius 
Piclor,  Calpurnius  Pison  et  Antias.  •[  C.  Peter,  luv  Kritik  der  QucUen  der 
aelteren  rocmischen  Geschichtc.  Étudie  le  degré  de  créance  que  méritent, 
pour  l'histoire  des  premiers  siècles  de  Kome,  Denys,  Polybe,  Diodore  de 
Sicile,  Plutarque,  Appien  et  Dion  Cassius.  Analyse  détaillée.  ^  W.  Sie-  & 
GLIN,  Die  Chronologie  der  Bdagerwig  von  Sagunt  (dissertation).  Conclut  que 
le  siège  de  Sagonlc  eut  lieu  en  218.  •;  A.  Glardon,  Jiome  et  Carthage  (dans 
Hibl.  universelle  et  revue  suisse).  Exposé  populaire  de  la  lutte  entre  ces 
'1  villes.  Fait  suite  au  livre  de  B.  Smith  et  à  la  traduct.  de  Polybe  par  Bou- 
cliot.  li  C.  Gemelli,  Lezioni  siil  eommunismo  e  socialismo  antico  c  moderne,  lo 
Sans  offrir  du  neuf,  l'exposé  du  socialisme  à  Rome  est  intéressant. 'J.  A. 
Froude,  Caesar  (esquisse).  Écrit  par  un  homme  bien  au  courant  des  sources 
quoiqu'il  les  cite  peu;  instructif.  ■";  P<itzner>,  Belagerung  von  Alesia  (dans 
N.  Jahrb.  f.  Phil.).  Nouvelles  investigations  relatives  à  ce  sujet,  faites 
avec  compétence.  •;  A.  Dederich,  Wo  dnd  die  Usipeten  und  Tencterer  iibcr  i» 
den  lihcin  gegangen?  (dans  Pick's  Monats.  f.  d.  Gesch.  Westdeutsch.).  K.  y. 
Veith,  Die  Kaempfe  des  Labicnus  mit  den  Treveren  an  der  Semois  und  Alzettc 
(ibid.).  Données  nouvelles  sur  les  localités  où  se  livrèrent  les  combats 
dont  il  s'agit.  •;  G.  Hirschfeld,  Die  Abkunft  des  Mithridates  von  Pergamon 
(dans  Hernies).  L'auteur  tire  ses  inductions  d'un  passage  rectifié  de  Stra-  20 
bon  et  de  2  inscr.  grecques.  ^F  A.  Buercklein,  Quellen  und  Chronologie  der 
roemisch-parthischen  Feldzûge  in  den  Jahren  713-718  d.  St,  (Thèse).  Mérite  à 
tous  égards  l'attention  de  quiconque  étudiera  cette  question.  •[  F.  W. 
Huestow,  Der  Cacsarismus.  Pour  montrer  combien  le  césarisme  est  funeste, 
l'auteur  esquisse  Fhistoire  des  empereurs  romains.  Nombreuses  erreurs  î5 
liistoriques.  •^  Bartels,  Drusus,  Tiberius  und  Germanicus  an  der  Niedercms 
(dans  Jahrbuch.  d.  (icsellsch.  f.  Bildkunst  und  vaterl.  Alterth.  inEmden). 
Campagnes  de  ces  généraux  contre  les  Frisons,  les  Chauques,  les  Mar- 
ses,  etc.,  examen  des  travaux  que  ces  campagnes  nécessitèrent  :  canaux, 
ponts;  identifications  topographiques.  J.  Asbach,  Analecta  historica  et  zo 
epigraphica  latina.  Contient  huit  traités  plus  ou  moins  étendus  :  Senatus 
consulta  de  Magis  pellendis  (Tac.  Ann.  2,  32)  quo  tempore  facta  sint;  Quo 
anno  Britanni  Boudicca  duce  a  Nerone  defecerint;  Adnotationes  ad  con- 
sulatus  tabularum  L.  Caecili  lucundi  ceratarum  (Herm.  12),  etc.  E.  Napp, 
De  rébus  ab  imperatore  M.  Awelio  Antonino  in  Oriente  gestis.  Étude  sur  les  35 
expéditions  de  Marc-Aurèle  contre  l'Arménie,  les  Parthcs,  Avidius  Cassius. 
La  méthode  est  excellente,  véritablement  scientifique.  A.  Héron  de  Ville- 
fosse,  'Note  sur  P.  Pomponius  Proculus  Vitrasius  Pollio'  (dans  Bull. 
Monumental).  Donne  les  dates  relatives  à  la  carrière  de  ce  personnage, 
fournies  par  les  documents  épigraphiques;  montre  que  c'est  du  même  40 
qu'il  s'agit  dans  l'inscr.  de  Nimes  (Herzog,  Gallia  Narb.  append.  n.  164),  et 
non  de  son  père,  comme  l'avait  cru  Borghesi.  *[  W.  Arnold,  Deutsche 
Urzeit.  On  en  signale  hi  2''  édition. •[  E.  Demolîns,  Histoire  de  France  depuis 
les  premiers  temps  jusqu'à  nos  jours.  1.  Les  Origines.  La  Féodalité.  3"  éd. 
Rien  de  neuf  dans  les  pages  qui  concernent  l'antiquité.  N.  W.  Ljung-  45 
BERG,  Chronologie  de  la  vie  de  Jésus  (2  études).  Renverse  la  chronologie 
généralement  reçue.  Très  savant;  est-ce  fondé?  C'est  aux  spécialistes  à  le 
dire.  •[  F.  Delaunay,  L'église  chrétienne  devant  la  législation  romaine  à 
la  fin  du  1"  siècle  (Comptes  rendus  de  TAc.  d.  Inscr.).  Réfute  les  objec- 
tions qu'on  a  élevées  contre  l'authenticité  de  la  lettre  de  Pline  iiTrajan.  50 
Cherche  à  établir  que  les  rigueurs  exercées  par  Trajan  contre  les  cliré- 
liens,  n'avaient  pour  fondement  que  les  précédents  du  règne  de  Néron  et 
de  Domitien.  ^  M.  Joël,  Die  Angriff'e  des  lleidenthums  gegen  Juden  und  Chri- 


94  1881.  —   ALLEMAGNE. 

sten  in  don  crslen  Jahr/iundcrten  dcr  roemùchcn  Caesaren.  «  La  liaiiie  coiilro 
les  Juifs  qui  se  manifeste  dans  la  liltérat.  romaine  dès  le  2°  s.  av.  n.  c., 
était  plutôt  inconsciente  qu'un  sentiment  raisonné.  »  ^[  A.  Duncker,  Zum 
Alemannenhriege  Caracnlla's  und  dcr  angeblichcn  Alemannenschlacht  des  Clau- 
5  dius  Gothicus  am  Gardasee  (dans  Annal,  des  Vereins  f.  Nassauisclie  Allher- 
thumskunde).  Place  en  septembre  213  la  victoire  de  Caracalla  sur  les  Ala- 
mans;  expose  les  luttes  que  Rome  eut  à  soutenir  dans  la  suite  contre  ces 
])euples.  ^  C.  ScHLEMMER,  Der  Kaiser  Decias  (3  und  4  iheil).  Deux  faits 
importants  du  règne  de  Dèce  y  sont  traités  :  la  persécution  des  chrétiens 

10  et  la  guerre  contre  les  Goths.  %  K.  Goos,  Die  roemische  Lagerstadt  Apulum 
in  Dacien.  Monographie  très  soignée  d'une  ville  intéressante  par  son  ori- 
gine toute  militaire,  ses  institutions  municipales,  son  culte,  "j  De  Cham- 
PAGNY,  Les  Césars  du  3°  siècle.  Nouvelle  édition  revue  et  considérahlement 
augmentée.  Analyse  très  étendue.  Tout  ce  qui  touche  à  l'objet  de  sa 

15  grande  sollicitude,  l'Église,  est  longuement  développé  par  l'auteur;  il  né- 
glige trop  les  travaux  modernes  et  ne  fait  pas  des  sources  l'usage  que 
commande  l'état  actuel  de  la  science.  ^  A.  Coen,  Prolusione  al  corso  di  sto- 
ria  antica  (nella  R.  Accadcmia  scientifico-letteraria  di  Milano).  Exposé  ma- 
gistralement fait  de  la  situation  de  l'Empire  romain  au  4^  siècle  :  l'État 

20  établi  sur  des  bases  politiques  et  sociales  nouvelles,  l'envahissement 
continu  des  barbares  qui  se  fixent  peu  à  peu  sur  le  sol  impérial;  la  lutte 
suprême  du  paganisme  contre  le  christianisme  triomphant,  •y  R.  Mowat, 
Recherches  sur  l'empereur  Martinien  à  propos  d'une  médaille  de  ce  prince 
(Comptes  rendus  de  l'Acad.  des  Inscr.).  Prouve  que  Martinianus,  après 

25  l'abdication  de  Licinius,  prit  le  titre  d'imperalor  et  de  Caesar,  donne  ses 
noms  complets  :  Sextus  Marius  Martinianus,  et  l'identifie  avec  un  tribun 
(Mûller,  Fragm.  H.  G,  4,  198).  •[  DvMv.mL,  Aperçus  pour  servir  à  une  nouvelle 
histoire  de  Vempereur  Julien  (Mémoires  de  l'Acad.  d.  Sciences  Inscr.  de 
Toulouse).  Bien  écrit.  A  de  la  valeur  pour  l'étude  de  la  réaction  religieuse 

30  tentée  par  Julien.  ^  Zachariae  von  LlngEiMHAL,  Die  vom  Kaiser  Anasta- 
sius  fur  die  Lyhia  Pentapolis  crlasscnen  Formae  (dans  Monatsber.  d.  Berlin. 
Akad.  d.  Wiss).  Très  méritoire.  Restitution  nouvelle  et  commentaire  d'une 
inscr.  (C.  I.  G.  5187),  qui  contient  les  prescript.  d'Anastase  I  sur  l'organi- 
sation civile  et  militaire  de  la  Pentapole  Libyque.  ^  Gottardo  Garollo, 

85  Teodorico  re  dei  Goti  et  dcgV Italiani.  Excellente  monographie;  très  com- 
plète.^ De  RoziÈre,  Sur  le  gouvernement  et  la  législation  de  Thcodoric  (Acad. 
d.  Inscr.  et  Belles-Lett.).Théodoric  ne  voulut  pas  que  la  fusion  se  fit  entre 
ses  sujets  Goths  et  Romains.  Ceux-ci,  à  ses  yeux,  représentaient  l'élément 
civil,  les  Goths  l'élément  militaire.  La  justice  était  rendue  pour  chacun 

40  des  2  peuples  d'après  sa  jurisprudence  propre.  Explication  de  Uertiae 
Romanorum'.  Dom.  Fr.  Ciiamard,  Les  églises  du  monde  romain  (notam- 
ment celles  des  Gaules  pendant  les  3  premiers  siècles).  Le  rp.  analyse 
longuement  ce  livre  pour  en  faire  saisir  la  méthode  qu'il  réprouve.  %  E. 
Leblant,  Les  Acta  martijrum  et  leurs  sources  (Comptes  rendus  de  l'Acad.  d. 

45  Inscr.).  Ces  sources  étaient,  en  partie,  les  relations  olficiellcs  mêmes  des 
procès  des  martyrs,  faites  par  des 'nolarii' et  conservées  dans  les  ar- 
chives de  l'État.  ^\  A.  K.  DÉMÉTRLVDIS,  KxTâdraat;  loù  •/.p'.aT'.avtdacù  èv  tm  Pw- 
JJ.3CÏ/4W  xpàtsi,  ành  T^ç  £7r&X,*«;  Toù  AtO/cXr,Tiavcû  p.sx,ûi  t^î  u.O'ict.y/^i'Xi  t&û  M.  KwvoTavri'vou. 

Peu  de  données  nouvelles  dans  l'histoire  des  persécutions  sous  Dioclé- 
50  tien  et  ses  successeurs.  L'exposé  du  règne  de  Constantin  est  pris,  sans 
critique,  dans  le  récit  d'Eusèbe.  ^  Th.  Zail\,  Sklavcrei  und  Christenthum  in 
der  alten  Welt.  Disposition  à  élever  à  des  généralités  de  simples  faits  par- 
ticuHers.  Le  rp.  conteste  l'exactitude  des  assertions  de  l'auteur.  ^  Am. 


JAHllEïSBEUlCllT   VOX   BUUSIAX.  95  • 

(jASQUET,  De  l'autorité  impériale  en  matière  religieuse  à  Byzance.  (Nt3  rentre 
que  partiellement  dans  la  section  de  l'Antiquité  dont  s'occupe  la  Revue.) 
Méritoire  par  la  clarté  que  l'auteur  répand  partout  dans  un  sujet  lorl 
obscur.  ^  G.  Maggio,  Vrolcgomeni  alla  storia  di  Gregorio  il  Grande  e  de  suoi 
temjn.  Sans  valeur  .^cientifique,  ^ 

^1    2.   La    Géographie    des    provinces    septentrionales    de 
rEmpirc  romain  [Dellefsen].  Geographi  latini  minores,  coliegit  recensuit 
prolegomenis   inslruxit  A.   Riese.  Recommandable  à  bien  des  égards. 
Contient,  accompagnés  d'un  aperçu  critique,  des  ouvrages  de  géographie, 
à  l'état  fragmentaire,  du  temps  de  l'Empire  romain  et  du  commencement  n» 
du  moyen  tige  :  La  Ghorographie  d'Agrippa,  la  'Dimensuratio  provincia- 
rum',  la'Divisio  orbis',  la  Cosmographie  de  Julius  Honorius,  Expositio 
totius  mundi  et  gentium  de  Junior  philosophus,  etc.  E.  Sciiweder,  Bei- 
tracge  zur  Kritik  der  Ghorographie  des  Augustus.  Zweiter  ïheil.  (Pour  lu 
r*'  partie  voy.  Jahresbcr.  8,  p.  30).  Il  résulte  des  recherches  de  l'auteur  i-3 
que  la  chorographie  d'Auguste  a  servi  de  source  priacipale  pour  Mêla; 
que  Pline  y  a  largement  puisé  pour  le  territoire  romain,  et  Slrabon  pour 
l'Europe  occidentale.  Le  même  auteur  dans  *Die  Koncordanz  der  Clioro- 
graphieen  des  Pomponius  Mêla  und  des  Plinius  (Nat.  hist.  3-6)'  alfirmo 
que  Pline  et  Mêla,  en  décrivant  les  îles  de  la  Méditerranée  et  l'Arcadie,  i->u 
ont  eu  pour  source  commune  la  Chorographie  d'Auguste.  Le  rp.  s'étonne 
qu'il  ne  soit  pas  venu  à  l'esprit  de  l'auteur  que  ces  deux  écrivains  aient 
pu  se  servir  d'un  géographe  grec?  C'est  ainsi  que  G.  Hunralh  dans  '  Die 
Quellen  Strabo's  im  sechsten  Bûche'  considère  Artémidore  comme  hi 
source  principale  de  Strabon  pour  la  géographie  de  l'Italie  du  Sud,  cl  20 
aussi  de  Pline  dans  son  3°  livre.  %  R.  Hansen,'Die  Chorographie  des 
Pomponius  Mêla'  (dans  Neue  Jahrbûcher,  Bd.  117/8).  S'attache  à  établir 
dans  quelle  mesure  Hannon,  Eudoxeet  Népos  ont  servi  de  source  à  Mêla. 
•[  E.  KuHN,  Ueber  die  Entstehiing  der  Staedte  der  Alten.  Komenferfassung  und 
Synoikismos.  La  majeure  partie  du  hvre  a  trait  aux  villes  grecques-macé-  ou 
doniennes,  il  n'y  a  donc  pas  lieu  de  s'en  occuper  ici.  Pour  ce  qui  con- 
cerne les  villes  d'origine  romaine,  de  l'Espagne,  de  l'Asie-Mineurc,  de  la 
Gaule,  le  rp.  reproche  à  l'auteur  de  n'avoir  pas  tenu  compte  de  travaux 
récents,  notamment  des  notices  géographiques  éparses  dans  les  volumes 
du  Corpus  inscr.  latin,  de  Mommsen  et  de  Hùbner.  T[  G.  Goos,  Die  rocmische  r> 
Lagerstadt  Apulum  in  Dacien.  Étude  intéressante  et  bien  laite  sur  celte 
ville  qui  s'éleva  autour  du  camp  de  la  légion,  i3«  Gemina.  ^  Ephcmcris 
cpigraphica,  t.  i.  Dans  les  'additamenta'  au  G.  L  L.  t.  3,  il  est  question 
(n.  142)  d'un  'coronatus  arae  (Augusti)'.  Cette  inscr.  est  de  Dorstadt  (dont 
le  nom  latin  n'est  pas  connu).  Mommsen  place  dans  celte  localité  P'ara'  40 
qu'on  avait  crue  jusqu'ici  à  Sarmizcgethusa.  Plusieurs  inscr.  Iburnissent 
à  la  géographie  de  la  Pannonie,  du  Norique,  de  la  Dalmatie,  des  notions 
nouvelles,  ^^j  Pannonie.   A.  Mueller,  Emona.  Interprète,  en  général 
avec  compétence,  les  antiquités  de  la  Carniole.  I.  iN.  von  Sadowski, 
Die  Handelstrassen  der  Griechen  und  Roemer  durch  das  Flussgebiet  der  Oder,  io 
Weichseljdes  Dniepr  und  Niémen  an  dieGesta.  de  des  Baltischen  Mcores. 
Traduit  du  polonais  par  A.  Kohn.  L'auteur,  pour  retrouver  les  roules  sui- 
vies par  le  commerce  de  la  Grèce  et  de  Rome  vers  l'extrême  Nord,  n'a  ' 
négligé  aucune  source  d'information,  mais  ses  conclusions  ne  sont  pas 
toujours  fondées.  Bullettino  di  archeologia  e  storia  dalmata.  Année  1871).  P(;u  f)0 
de  chose  concernant  la  géographie  qui  mérite  d'être  mentionné.  Notice 
par  Bulic  sur  un  voyage  épigraphique  à  lader,  Aenona,  Nedinum,  Asse- 
ria,  etc.  0.  von  Bkeitsciiweut,  Aquilcia  das  emporiwn  an  der  Adria.  Sans 


96  1881.  —  ALLEMAGNE. 

valeur  schuilifique.  L.  SissA,  Vna  visita  a  Sustinentc  nella  Transpadana, 
Relation  de  qq.  découvertes  insignifiantes  d'antiquités.  G.  Gozzadlni,  In- 
torno  agli  scavi  archeologici  fatti  dal  Sg.  A.  Veli  pressa  Bologna.  Belle  publi- 
cation, contenant  de  nombreux  dessins.  On  y  signale,  pour  la  première 
ô  fois  dans  les  environs  de  Bologne,  des  stèles  funéraires  avec  des  inscr. 
étrusques.  ^  P.  Mo.ntecchini,  La  strada  Flaminia  detta  àel  Furh  dalV  Apen- 
7iino  alV  Adriatico.  Décrit  soigneusement  les  vestiges  de  la  voie  romaine; 
identifie  les  sites  qu'ils  longent  avec  les  localités  anciennes  connues  par 
les  Itinéraires.  •[  G.  Mociii,  Gli  Urbinati  Metaurensi  ed  Ortensî.  Prouve  que 

10  la  ville  d'irbino  s'appelait  encore  *Urbinum  Ortense' en  928  de  n.  è., 
tandis  que  *Urbinum  Metaurense'  n'existait  plus  à  celte  époque.  •^6'o?<>;m 
archéologique  de  France.  44°  session.  (Le  congrès  s'est  tenu  à  Senlis.)  Ce 
j'ecueil  contient  des  pi.  et  des  dessins.  Les  travaux  suiv.  y  sont  signalés. 
Sur  la  découverte  à  Senlis  d'un, petit  amphithéâtre  romain,  par  de  Caix  de 

15  Saint-Amour.  Hayaux  de  Tilly  identifie  la  cité  de 'Bratuspantium' (des 
Bellovaques)  avec  la  ville  appelée  plus  tard  'Caesaromagus'  puis  'Bello- 
vacum';  il  traite  également  de  la  voie  romaine  allant  de  Senlis  à  Meaux. 
Un  'oppidum'  gaulois  fort  curieux,  situé  sur  la  route  de  Cahors  à  Cler- 
mont,  est  décrit  par  E.  de    Castagne.  Congrès  archéologique  de  France. 

20  45«  session.  Renferme  plusieurs  articles  qui  ont  trait  à  la  géographie  de  la 
Gaule  :  Découverte  des  thermes  romains  de  Poitiers,  par  le  R.  P.  de  la 
Croix;  Notice  sur  les  Ambibariens,  par  Moulin;  dans  les  «  Remarques 
sur  les  inscriptions  antiques  du  Maine  »  de  Rob.  Mowat,  il  est  question 
d'une  inscr.  inédite  de  Poitiers,  où  figure  le  nom  'Belgium'  Arvii  et  Dia- 

25  blintes,  par  Le  Fizelier.  —  Les  'Arvii'  y  sont  identifiés  avec  les  *Essuvii' 
de  César.  ^  Uevue  archéologique.  Nouv.  série.  19^  année.  1878.  Deux  nou- 
velles bornes  milliaires  de  l'empereur  Postume,  par  A.  Héron  de  Ville- 
fosse.  La  1"  de  ces  pierres  porte  après  la  mention  de  l'empereur  AED[uo- 
rum]  FiniB  AB-AYG[ustoduno]M-P-LXXIL  Selon  l'auteur 'Aeduorum  fines' 

30  aurait  été  le  nom  de  l'endroit  où  se  trouve  la  pierre  (près  de  l'Yonne 
dans  le  voisinage  de  Prégilbert).  ^  Bulletin  de  la  société  de  l'histoire  de  Paris 
et  de  V Ile-de-France.  o«  année.  Article  de  A.  Longnon,  qui  tend  à  prouver 
que  'Ratomagus'  (des  Silvanectes  selon  Ptolémée)  correspond  à  Poudron 
(Oise,  diocèse  de  Senlis).  ^  Bull,  de  la  soc.  Nivernaise  des  sciences,  lettres  et 

35  arts.  2^=  série,  1877.  Recherches  très  minutieuses  de  Roubet,  touchant  la 
géographie  ancienne  des  environs  de  Nevers.  Boutillier,  à  l'aide  de  docu- 
ments épigraphiques,  parvient  à  fixer  le  site  d'une  série  de  localités  an- 
ciennes. ^  J.  MiLN,  Fouilles  faites  à  Carnac  (Morbihan).  Intéressantes  mais 
sans  importance  pour  la  géographie.  ^  De  Matty  de  Latour,  Emplacement 

40  de  la  mansion  romaine  de  Segora.  La  station  de  Scgora,  qui  figure  sur  la 
Tab.  de  Peutinger  près  de  Portus  Nametum  (Nantes),  serait,  d'après  l'au- 
teur, Faye  l'Abbesse.  ^[  Ch.  Lenthérig,  La  Grèce  et  VOrient  en  Provence  (av. 
cartes  et  pi.).  Expose  avec  beaucoup  d'érudition  tout  ce  que  cette  intéres- 
sante contrée  doit  à  Tantiquité.  La  critique  n'est  pas  toujours  sure.  D'une 

45  lecture  très  agréable.  ^  A.  Longnon,  Géographie  de  la  Gaule  au  6°  siècle 
(11  cartes).  Cet  important  ouvrage  apporte  à  la  géogr.  ancienne  un  con- 
tingent considérable  de  notions  précieuses.  %  L.  Erhahdt,  Keltcn,  Belger 
und  Germanen.  Quelles  peuplades  parmi  les  'Belgae'  étaient  germaines? 
Quelle  dilférence  y  avait-il  entre  les  Germains  et  les  Celtes?  Ces  questions 

50  sont  traitées  avec  soin  par  l'auteur.  ■[  Hermès.  Band  lo.  Hùbner  «  Citaniu, 
Alterthùmer  in  Portugal  »  rend  compte  d'un  ensemble  de  ruines  antiques  : 
vestiges  de  fortifications,  de  maisons,  inscr.  romaines.  R.  Pick,  Monat- 
schrift  fur  die  Geschichte  Westdeutschlands,  1874.  Contient  :  Die  Kaempfc 


JAHRESBERICHT   V0\   BURSIAX.  97 

der  Roemer  uncl  Gcrmaneii  bei  Limburg-,  par  K.  v.  Veilli  ;  on  a  de  cet  au- 
teur Die  Kaempfe  des  Labienus  mit  den  Treveren  an  dcrSemois  iind  Alzette  0'l/53 
av.  n.  è.  Dans  le  même  recueil,  année  1879,  figurent  également  les  4  pre- 
miers chap.  d'une  élude  de  G.  von  Hirschfeld  'Geschichte  und  Topogra- 
phie des  Rhcins  und  seiner  Ul'er  von  Mainz  bis  Holland,  mit  besonderer  * 
Berûcksichtigung  der  Roemerzeit'.  ^|  J.  Schneider,  Die  roemischcn  Mili- 
taerstrassen  des  linken  Rheinufers.  c.  Von  Koeln  bis  Bingen  (dans  Jahrb. 
des  Vereins  im  Rheinl.  1878).  Traces  d'une  double  voie  (triple  même  en 
quelques  endroits)  dont  l'auteur  détermine,  avec  sa  science  habituelle, 
les  différentes  directions.  ^  E.  Hûbner,  Der  roemische  Grenzwall  in  lo 
Deutschland  (ibid).  Travail  très  instructif  qui  expose  l'état  actuel  d'une 
question  fort  obscure  :  celle  qui  concerne  la  ligne  de  retranchements  éta- 
blis par  les  Romains  pour  protéger  les  provinces  de  l'Empire  contre  les 
Germains.  Une  carte  dressée  par  Kiepert  ajoute  encore  à  la  valeur  de  ce 
travail.  Une  série  de  publications  touchent  par  quelque  côté  au  même  sujet.  i5 
Ce  sont  les  suivantes  (le  rp.  accompagne  d'un  mot  d'analyse  les  2  pre- 
mières et  mentionne  simplement  les  titres  des  autres)  :  J.  Schneider,  'Die 
Hiigelwarte  am  Icklerhol'  (dans  Zeilschr.  f.  d.  Gesch.  Westdeutschlands, 
1878);  du  même  auteur,  'Roemische  Heerwegen  zwischen  Yssel  und  Ruhr' 
(ibid.);  du  même,  '  Die  VVarle  am  Schwienumshof  (ibid.);  E.  Hùbner,  20 
'Roemisches  in  Deutschland'  (dans  Deutsch. Rundschau);  du  même,  'Der 
Roemische  Grenzwall  in  Deutschland'  (dans  Donner  Jahrbûch.);  A.  von 
Gohausen  und  L.  Jacobi,  'Das  Roemerkastell  Saalburg';  A.  Duncker, 
'Beitraege  zur  Erforschung  und  Geschichte  des  Pfahlgrabens  im  unteren 
Maingebiet  und  der  Welterau'  (dans  Zeitschr.  f.  Hessische  Geschichte.  25 
N.  F.  8);  du  même,  'Der  roemische  Mainùbergang  zwischen  Hanau  und 
Kesselstadt'  (dans  Annal,  des  Vereins  f.  Nassauische  Allherlh.);  du  même, 
*Die  rechlrheinische  Limesforschung'  (ibid.);  C.  Christ,  'Die  Civilas  Aclia 
Hadriana  am  unteren  Main'  (dans  Korrespondenzbl.  d.  Gesammtvereins 
der  deutsch.  Gcschichts-u.  Aliherlhumvereine);  A.  Duncker,  'Ausgrabun-  30 
gen  am  Pfahlgraben  im  Bulauwalde  und  bei  Rûckingen'  (ibid.);  et  entin 
un  article  rendant  compte  de  fouilles  (dans  Darmstaedter  Allgemeine  Alili- 
taerzeitung,  1879).  ^|  M.  F.  Essellen,  Dus  roemische  Kastell  xUiso  und  der  Ort 
der  Niederlage  des  roemischen  Heeres  unter  Q.  Varus.  N'est  pas  concluant. 
J.  Schneider,  Aliso.  m.  (dans  R.  Pick,  Monatschrilt  f.  die  G.  Wesld.).  Exa-  35 
men  des  investigations  faites  pour  retrouver  le  site  d'Aliso.  L'auteur 
attend,  pour  conclure,  de  nouvelles  recherches  à  tenter  concernant  les  an- 
ciennes voies  militaires.  ^[  A.  Deppe,  Wo  hahen  wir  dus  Sommerlager  des 
Varus  aus  dem  Jahre  9  unserer  Zeilrechnung  und  das  Feld  der  Ilermann- 
schlachtimTeutoburger  Waldezu  suchen?  Petit  compendium  d'arguments  iu 
généralement  connus.  ^1  W.  Pleyte,  Ncderlandsche  Oudheden  van  de  vroegstc 
Tijden  tôt  op  Karel  den  Groote.  Édité  avec  luxe.  La  l'^  partie  traite  de  la 
géographie  et  de  l'elhnographie  de  la  Frise.  Rapport  favorable.  ^1  F.  von 
Alten,  Die  Bohlwege  {Roemerivege)  im  Herzogthum  Oldenburg.  Étudie  les 
'pontes  longi' trouvés  (quelques-uns  par  l'auteur  lui-même)  dans  les  45 
marécages  du  duché  d'Oldenbourg.  Prouve  que  ces  'pontes'  sont  d'ori- 
gine romaine,  et  les  compare  avec  d'autres  trouvés  en  Hollande.  Très 
méritoire. 

^Hi  3.  Rapport  sur  l'Épigraphic  romaine  [Haugj.   Th.  Mommsen, 
Corpus  inscriptionum  Latinarum.  Vol.  111.  Inscriptiones  Asiae,  provinciarum  50 
Europae  Graecarum,  llUjrici  Latinae  (publiée  en  1873).  Le  rp.  se  bornei'U  à 
analyser  ce  volume  qui  lorme  en  lui-même  un  ensemble  des  plus  vastes. 
Il  rend  hommage  à  Théodore  Mommsen  dont  la  science       la  prodigieuse 

R.  DE  PHiLOL.  :  Juillet  1882.  —  Revue  des  Ilevues  de  ISSl.  VI.  —  7 


98  1881.  —  ALLEMAGNE. 

activité  ont  mené  ti  bonne  fin  une  pareille  œuvre.  Il  s'occupera  dans  le 
cours  de  son  analyse,  au  moment  favorable,  des  publications  épigraphi- 
ques  récentes,  dont  la  matière  se  rattache  à  celle  du  3^  volume  du  Corpus. 
Ce  volume  se  subdivise  en  2  tomes  et  se  complète  indéfiniment.  Outre  les 

5  *additamenta' que  contient  le  2«  tome,  des  suppléments  ont  été  publiés 
par  Mommsen  dans  TEphemeris  epigrapliica  (vol.  2,  fasc.  4,  p.  287-482, 
et  vol.  4,  fasc.  1.  2,  p.  25-193).  Les  inscriptions  les  plus  importantes  du 
volume  ont  été  insérées  par  G.  Wilmanns,  dans  son  recueil  'Exempta  ins- 
criptionum  Latinarum  in  usum  praecipue  academicum  (2    vol.)  publié 

10  également  en  1873.  Parmi  les  anciens  collecteurs  d'inscriptions  dont  les 
ouvrages  ont  été  mis  à  profit  pour  le  3°  vol.  du  Corpus,  le  rp.  cite  Cyria- 
que  d'Ancône  (1426),  Michel  Fabricius  Ferrarinus  (1488),  J.  Jucundus 
(1484),  Aide  Manuce  (1566),  J.  Marcanova  de  Venise  (1457),  Félix  Felicia- 
nus  de  Vérone  (1464).   Section  I.  'Aegyptus  et  Asia'.  Les  sources  pour 

i&  cette  section,  sont  parmi  les  anciens,  Cyriaque,  Spon,  Wheler  ;  les 
modernes  qui  ont  fourni  des  matériaux  à  l'œuvre  sont  Lepsius  et  Wetz- 
stein,  L.  Renier,  F.  de  Saulcy,  G.  Perrot,  et  surtout  Renan  et  Wadding- 
ton.  1.)  Creta  et  Cyrenaica.  N.  1-8,  743-745.6022.  2.)  Aegyptus;  accc- 
dit  Aethiopia.  N.  9-85,  6023-6026,  6541  ;  Ephemeris  epigraphica,  t.  2,  n. 

20  326-344,  1021-33;  t.  4,  n.  33-36.  Eph.  ep.  2,  n.  327  et  suivants  [:  inscrip- 
tions d'Alexandrie  concernant  la  legio  II,  Traiana  Fortis  ;  la  plupart  de 
ces  inscr.  sont  données  d'après  Nerutsos  ('ETn^facpat  Tri;  àp^ai^».;  mita;  \u- 
^av^pîta;),  dans  'Aôtivaiov  (1874);  327,  338,  où  il  s'agit  respectivement  de 
centurions  de  rangs  différents 'haslatus  prior  '  et  '  princeps  prior'.  CI". 

25  Mommsen,  Nomina  et  gradus  centurionum  (dans  Ephem.  ep.  4);  n.  330 
(corrigé  1025)  mentionne  pour  la  r^  fois  un  'praefectus  statorum'  pro- 
bablement identique  au  'curator  statorum'  (Herzog,  Gallia  Narbonensis, 
n,  676).  Ephem.  4,  n.  33,  au  bas  d'une  inscr.  grecque  se  rapportant  à 
Plolémée  Évergète  (I  ou  H?)  et  élevée  dans  Tun  de  ces  endroits  où  les 

30  Juifs  se  réunissaient  pour  la  prière  (Trpco8j-/.Yi)  on  lit  :  Rex  ci  regina  iusse- 
r(unt),c.-à-d.  Zénobie  et  Vaballathus,  selon  Mommsen.  i\.34  (ibid.)  inscr.de 
l'obélisque  l'Aiguille  de  Cléopatre  (à  Londres  depuis  1877)  :  Anno  viii  | 
Augusti  Caesaris  j  Barbarus  Praef.  |  Aegypli  posuit  |  archilectantePontio. 
N.  31,  inscr.  en  vers  provenant  d'une  des  pyramides  de  Gizeh  :  Mommsen 

35  soutient  contre  Friedlaender  (Sittengesch.  2,  257)  la  leçon  :  sit  nomen... 
pyramide  alla.  3.)  Arabia.  86-114,  6027-33.  La  plupart  de  ces  inscr.  ont 
été  communiquées  aux  éditeurs  du  Corpus  par  Waddington,  et  publiées 
par  lui  dans  le  grand  ouvrage  :  '  Inscriptions  Grecques  et  Latines  recueil- 
lies en  Grèce  et  en  Asie-Mineure  par  Lebas,  Foucart  et  Waddington'.  N. 

40  90,  'Ael.  Aurel.  Theonem...  praes.  provinc.  Arabiae  vet.  integerrimum, 
benignissimum  atque  iustissimum.,  Stalil.  Ammianus...  ob  multa  mé- 
rita'; selon  Mommsen  'vet.'  est  mis  pour  '  vetustissimum',  le  rp.  au 
contraire  lit  'veteris'  :  puisque  l'Arabie  a  été  divisée  en  deux  provinces 
sous  Dioctétien,  il  suppose  que   l'une    fut   appelée  'Arabia  vêtus'  4.) 

«  Syria  Palaestina.  115-117.  Ephem.  ep.  2,  345  et  suiv.  117  insc.  de  Ra- 
mah,  sur  borne  milliaire,  d*après  un  estampage  de  Renan.  Ephem.,  2,  345 
et  suiv.,  inscriptions  de  Jérusalem  relatives  à  la  légion  10^  Fretensis.  5.) 
Syria.  118-211,  6034-49.  Ephem.  2,  1034;  4,  37  et  s.  Waddington,  et  Renan 
(d'ans  Mission  de  Phénicie)  ont  fourni  un  fort  contingent  d'inscriptions 

50  pour  celte  province.  129,  de  Canathe  :  Lucius  Vcrus  y  porte  le  litre  de 
'pontifex  maximus'.  155,  de  Béryte  :  'lovi  Balmarcodi'  (cl.  Corpus,  T.  6, 
403  :  I.  0.  m.  Baimarcodi.  181,  de  Byblos  ;  on  Ta  complétée  ainsi  :  L.  Phi- 
localus  L.  f.,  Col(onia)  Valen(tia)  Gadara...  Comme  il  n'est  dit  nulle  part 


JAHRESBËRICHT  VON  BtJKSIAK.  99 

que  Gadara  ait  été  colonie  romaine,  le  rp.  préfère  lire  :  L.  Pliilocalus  L. 
/.  Col(lina)  Gadara,  etc.  (GoUina  :  c'est  la  tribu).  202  et  205  prouvent  que 
Septime  Sévère  divisa  la  Syrie  en  deux  provinces  :  la  Goelé-Syrie  et  la 
Syrie  Phénicienne.  6.)  Mesopotamia.  212  et  s.,  6050.  7.)  Gyprus.  214- 
2i9,  6051  ;  Ephem.  2,  1035.  N.  218  inscr.  bilingue  (de  Tan   198).  Dans  le   s 
texte  latin  Audius  Bassus    est  qualifié  de  proconsul  de  'PROVIN.GYR 
GVPRI'  -  ce  que  le  rp.  lit  :  provin(ciae)  Gyr(enes)  Cypri.  Il  en  résulterait 
donc,  qu'à  cette  époque,  la  Gyrénaïque  (avec  la  Grète)  et  l'île  de  Ghypre 
n'auraient  formé  qu'une  seule  province.  8.)  Cilicia.  220-230;  Eph.  4,  30s. 
Ephem.  4,  40  inscr.  de  Germanicopolis,  éditée  par  Nerutsos  (Bull,  hellén.  lo 
1878)  :  'lussu  dd.  nn.  Gonstanlii  triumfatoris  Augusli  et  lulani  nob.  Gae- 
saris  castellum  diu  ante  a  latronibuspossessum  etprovinciis  perniciosum 
Bassidius  Lauricius,  v.  c,  com(es)  et  praeses,  occupavit  adque  ad  perpe- 
tuam  quietis  firmitatem  militum  praesidio  munitum  Antiochiam  nuncupa- 
vit'.  Par  cette  inscr.  un  passage  d'Ammien  (19,  13)  se  trouve  confirmé.  i5 
9.)  Lycia  et  Pamphylia .  231-234  ;  Ephem.  4,  41.  Une  inscr.  de  Myra  (n. 
232)  mentionne  des  'horrea'  de  l'empereur  Hadrien.  Gf.  Marquardt,  Roe- 
mische  Staatsvervaltung,  2, 131. 10.)  Gappad oci  a  et  Galati a(les  inscr.  du 
Pont,  de  la  Paphlagonie,  de  la  Lycaonie.  de  la  Pisidie  et  Isaurie,  de  l'Ar- 
ménie sont  comprises  dans  cette   section)  235-319,  6052-58;  Eph.  ep.  2,  20 
347  ;  1036-42;  4,  42-49.  Pour   cette  section,  outre  les  travaux  de  Mordt- 
mann,  qui  fit  un  voyage  à  Ancyrc  sous  les  auspices  de  l'Académie  de 
Berlin,  les  ouvrages  suivants  ont  surtout  été  mis  à  contribution  :  De 
Galatia  provincia  Romana,  et  Exploration  archéol.  de  la  Galatie  et  de  la 
Bithynie  par  G.  Perrot  ;  Researches  in  Asia  «linor,  Pontus  and  Armenia  25 
par  Hamilton.  6052,  insc.  de  Valasarpa,  dans  la  grande  Arménie,  apprend 
qu'il  y  avait  là,  sous  Gommode,  un  détachement  de  la  légion  15e  Apol- 
linaris.  Parmi  les  villes  où  la  langue  grecque  était  en  usage,  c'est  An- 
cyre  qui  fournit  le  plus  d'inscr.  romaines.  Les  insc.  249,  6054,  6055,  qui 
sont  de  là,  offrent  le  'cursus  honorum'  très  intéressant  de  personnages  3o 
de  Tordre  équestre.  Duchesne  (dans  Bull,  hell.)  a  publié  4  insc.  d'Olbasa 
(de  Pisidie).  Gf.  Eph.  ep.  4, 46.  De  Gremna,  Gonan^  et  Aarassos  (id.)  plusieurs 
inscr.  dans  Eph.  4,  46  d'après  G.  Hirschfeld.   H.)  Pontus  et  Bithynia, 
320-347,  6059;  Eph.  ep.  2,  348  et  S.  ;  4,  50.  Le  n.  325  (d'après  un  ms.  de 
Pighius)  mentionne  un  'rationalis'  (Gf.  Hirschfeld,  Verwalt.  Gesch.,300)el  35 
le  n.  6059,  amélioré  ds  Eph.  2,  348  et  4,  50  un  'actuarius  protectorum' 
cf.Marq.  2,  533.12.)  Asia,  348-483,6060-95,6574;  Eph.  ep.  350  s.,  1043-45; 
4,  51-74;  3  p.  156-160.  Insc.  dclaPhrygie.  Le  n.  348  (deTricomia)  concerne 
un  Miberlus'  qui  a  été'proximus  rationum,  procurator  marmorum,  proc. 
summi  choragi'  (Gf.  Hirschfeld,  Verw.  Gesch.  33,  87, 183).  351,  inscr.  impor-  « 
tante,  contient  plusieurs  rescrits  de  Gonstantin  et  de  ses  fils  aux  habi- 
tants d'Orcistus  (cf.  Marq.  Slaalsverw.  1,  d8.  2°  éd.).  355,  d'Aezani  :  lettre 
de  l'empereur  à  Avidius  Quietus,  procons.  d'Asie  sous  Domitien.  Insc.  de 
la  Mysie.  Eph.  3  p.  156,  4  n.  52  :  [S.  G.  de  p]ostulatione  Kyzicenor(um)  ex 
Asia,  qui  dicunt,  ut  corpus  quod  appellatur  néon  et  habent  in  civitate  45 
sua,  auctoritate  [amplissimi  o]rdinis  confirmetur.  Scri[bendo  adfue]runt... 
suivent  les  noms  de  7  témoins  en  tète  desquels  figure  avec  la  mention  de 
sa  tribu,  le  futur  empereur  Marc  Aurèle.  Précieuse  par  les  renseign. 
qu'elle  fournit  sur  la  rédact.  de  cette  sorte  de  documents.  Long  com- 
mentaire de  Mommsen.  Publiée  pour  la  l''"  fois  par  G.  Perrot  (Revue  Ar-  50 
chéol.  1876).  302  :  GEN.POPVLI...  le  rp.  propose  la  leçon  •gen(io)  populi', 
au  lieu  de  celle  de  Momms.  Insc.  de  la  Lydie.  411,  instructive  pour  la 
rédaction  des  édits  impériaux.  413,  dédicace  des'cibes  (sic)  Troad'.à  l'emp. 


100  1881.    —  ALLEMAGNE. 

Arcadius.  421,  mention  de  ]a  'classis  Syriaca'.  Un  grand  nombre  des 
insc.  d'Êplièse  publ.  dans  les  Add.  du  Corpus  el  dans  l'Eph.  proviennent 
des  fouilles  faites  par  J.  T.  Wood  (cf.  son  ouvrage  :  Discoveries  at  Ephe- 
sus),  K.  Curtius  en  a  édité  les  plus  import,  (dans  Hermès,  1870).  6065: 

5  Dianae  Ephesiae  et  phyle  Carenaeon  [C.  VJibius  G.  f.  Vof.  (pour  Ouf.) 
Salu[t]aris  (suit  le  cursus  honorum  de  ce  personnage;  sur  ses  fonctions 
voy.  Hirschf.  Verw.  G.  253  s.)...  [aedem]  argeuteam,  item  imagines  duas, 
una(m)  [Dianae]  et  aliam  phy[le]s,  sua  pecunia  fecit  etc.  G'est  le  rp.  qui 
restitue  'aedem'  d'après  les  vaol  d'argent  de  la  Diane  d'Éphèse  dans  les 

10  Act.  d.  apôtres  19,  24.  Une  insc.  en  4  exemplaires,  dont  2  bilingues  et 
2  grecs,  n.  6070,  mentionne  le  procons.  G.  Asinius  Gallus.  6070,  relat.  à 
Matidie  *imp.  Antonini  Aug.  [Pii]  materterae'.  430,  d'après  Gyriaque, 
concerne  un  juré 'ex  quin(que)  decuriis'.  431  se  rapporte  à  un  *proc. 
bibliolhecarum',  cf.  Hirschf.  Verwlt.  G.  190.  Les  n.  6075,  6574  donnent 

15  deux  importantes  carrières  de  procurateurs.  6078:  'viatori  tribunicio,  ac- 
censo  vela[to,  licto]ri  curiat(i)o'.  434  relat.  à  un  'trierarchus  clasis  Syria- 
cae  liburna  Grypi',  cf.  Aschbach, 'Die  lat.  Inschriften  mit  den  Namen 
roemischer  Scliiffe'.  Tnscr.  de  la  Garie.  448  (de  Mylasa)  contient  un  frag- 
ment de  constitution  impériale,  complété  dans  Eph.  ep.  4,  72  d'après  une 

20  traduction  grecque  (publiée  par  0.  Riemann,  Bull,  de  corrcsp.  hell.  \). 
Insc.  des  Iles.  De  Tenedos  :  Eph.  ep.  2,  50  (d'après  Weickum).  De  Les- 
bos  :  455  (Eph.  ep.  4,  72)  relat.  à  'M.  Titio  L.  f.,  pro  cos.,  praef.  classis 
(Voy.  Marq.  Staatsv.  2,  495,  n.  6),  cos.  desig. 'etc.  G.  Kaibel  publie  dans 
Eph.  ep.  2,  p.  10.  des  inscr.  de  Lesbos,  grecques  pour  la  plupart.  459 

25  (d'Amorgos)  concerne  la  création  de:  iudices  pedanei,  qui  umiliora  dis- 
ceptent.  Insc.  de  Bornes  milliaires.  471-5  (près  de  Smyrne),  5  insc.  sur 
une  colonne  :  de  l'époque  de  Sévère,  d'Aurélien,  du  temps  de  Dioclétien, 
du  temps  de  Gonstantin,  de  Valentinien  et  Valens.479et6093  mentionnent 
le  consul  M'.  Aquilius.— Section  II.)  Europae  provinciae  Graecae. 

30  1.)  Achaia.  484-573;  6096-6112;  6541-47;  Eph.  ep.  252  s.,  4,  75-108, 
651.  Gommence  par  une  notice  sur  Gyriaque  d'Ancône,  à  qui  l'on  doit  le 
plus  ancien  recueil  d'inscr.  de  cette  province.  Insc.  de  Délos.  Eph.  ep.  4, 
76:  remarquable  par  les  prénoms  rarement  usités  'Ovius'  et  'Minatus 
qu'on  y  trouve;  77  (ibid)  'A.  Terentium  A.  [f.  Varronem]  Italicei  et  Grae- 

35  cei,  quei  [Deli  consistunt]'  se  rapporte  selon  Mommsen  au  Terentius 
Varron  qui  fut  accusé  de  concussion  en  679  de  Rome;  ces  deux  inscr. 
ont  été  publ.  d'abord  par  Th.  Homolle,  Bull,  de  corresp.  hellénique.  79- 
83  (ibid.)  fragments  communiqués  par  R.  Weil,  provenant  d'Olympie. 
Nombreuses  inscr.  d'Augusta  Aroe  Patrae,  colonie  fondée  par  Auguste; 

40  499,  mention  de  'Diana  Laphria'  ;  Eph.  ep.  4,  84-88  (de  Kato-Achaia)  pu- 
bliées par  J.  Marlha,  Bull,  de  corr.  hell.  et  par  Y.  Duhn,  dans  Mitth.  d. 
archaeol.  Inst.  zu  Athen.  536  (de  la  colonie  Laus  Iulia  Gorinthus)  men- 
tionne des  charges  de  'procurator'.  Fort  curieuses,  inscr.  d'Athènes,  550 
très-importante,  donne  le  'cursus  honorum'  de  Temper.  Hadrien.  6103  : 

•iô  L.  Turr(anius)  Gratianus,  v.  c. ,  cor(rector)  prov.  Achaiae...  Mommsen 
joint  à  cette  insc.  la  liste  des  correcteurs  connus  de  l'Achaïe.  Plusieurs 
insc.  sur  vases,  intéressantes  ;  6543  :  'vive,  vivas.  pie.  zeses  (bibe,  vivas, 
Tilc,  Cviavi;).  566,  de  Delphes  (Eph.  4,  107)  :  Q.  Minucius  Q.  f.  Rufus,  leg(a- 
tus),  'Apollinei  Phutio  merito'.  567  (id.),  décret  bilingue  touchant  la 

80  délimitation  du  territoire  sacré,  rendu  sous  Trajan  selon  Mommsen. 
Bornes  milliaires,  Ephem.,4, 108  (d'après  v.  Duhn)  :  'M.  Aur.  Garus'  et  (ses 
Césars)  'M.  Aur.  Garinus'  et  'M.  Aur.  Numerianus'.  2.)  Epi  rus  (avecl'A- 
carnanie  et  Corcyre).  574-584.  Eph.  4,  109  s.  3.)  Macedonia  cumThes- 


I 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAN.  101 

salia.  083-712.  6113-6H9;  Eph.  2, 1046-54 ;  4,  Hl.  Pour  cette  province  le 
Corpus  doit  un  grand  nombre  d'insc.  nouvelles  à  L.  Heuzey  qui   les  a 
publiées  également  dans  son  ouvrage:  Mission  archéologique  en  Macé- 
doine. 386,  concerne  la  délimitation  du  territoire  de  Lamia  et  de  Hypata, 
ordonnée  par  Hadrien  :  praesentibus  utriusque   civitatis   defensoribus,   ^ 
adhibito  Iulio  Victore,  evocato  Augusti,  mensore.  Eph.  2, 1046  s.  (Larissa) 
épilaphes,  l'une  avec  le  monogramme  du  Christ:  Dis  Manibus  sacrum, 
signo  Christi,  etc.  (D'après  Ducliesne  et  de  Rossi).  600  (de  Byllis),  insc. 
intéressante  à  plus  d'un  titre  ;  mentionne  des  'vexillationes  equilum  elec- 
lorum'  ils  étaient  choisis  dans  une  série  d'ailes  de  cavalerie  et  de  cohor-  ^^ 
tes.  603  (de  Dyrrachium)  d'un  'tribunus  militum  pro  legato  et  praefectus 
quinquies  T.  Stalilii  Tauri'.  Selon  Momms.,  il  y  avait  une  différence  entre 
Epidamnus  et  Dyrrachium,  c'est  ici  seulement  qu'Auguste  établit  une 
colonie.  633  (Col.  Augusta  Iulia  Philippi)  :  quatre  inscr.  autour  d'un 
petit  temple  de  Sylvain,  avec  de  nombreux  noms  d'affranchis  et  d'escla-  ^^ 
ves  les 'cultores  [collegji  Silvani' ;  c'était  un 'collegium  funeraticium  '    . 
selon  Mommsen.  703,  remarquable  par  les  noms  barbares  qui  s'y  lisent. 
4.)Thracia,  713-748;  6120-23,  6348;  Eph.  2,  354  ;  4, 112-132.  Cf.  Dumont, 
Inscriptions  et  monuments  figurés  de  la  Thrace.  713  s.  et  Eph.  4,  112 
(d'après  E.  Conze,  Archaeol.  Untersuchungen  auf  Samothrace,  et  avec  20 
commentaire  d'O.  Hirschfeld)  concernant  des  'mystae  pii'.  Eph.  4,  119 
(Lysimachia):  cursus  honorum  d'un  personnage  de  l'ordre  équestre  (cf. 
Hirschf.  Verwit.  g.  248,).  739,  de  Byzance,  relative  aux  préf.  du  prêt. 
d'Orient,  Pusaeus  et  Anthemius.  6123  (Mahale),  porte  que  Néron  'tabernas 
et  praetoria  per  vias  militares  fieri  iussit'...  (Communiquée  par  Renier),  zf) 
3.)  Moesia  inferior  (avec  la  Chersonése  ïaurique).  749-785,  6124-6244; 
Eph.  2,  353-369;  1033;  4,  133.  Lejean  et  Kanitz,  qui  ont  exploré  récem- 
ment la  partie  occidentale  de  cette  province,  ont  enrichi  le  *  Corpus'  d'un 
nombre  considérable  d'inscriptions.  733,  inscr.  d'un  'conductor  portorii  ^ 
publici';  le  titulaire  'Iulius  Capito'  a  été  comblé  d'honneurs  par  7  muni-  ao 
cipes  et  colonies,  ce  qui  montre  quelle  importance  était  attachée  à  ses 
attributions.  6150,  album  d'un  collège  d'adorateurs  de  Bacchus,  contient 
100  noms.  Eph.  4,  133:  'C.  Ersidinus  Sexstus,  mil.  leg.  I  Itali(cae),  votum 
Hercule  solvit  merito' d'après  G.  Tocilesco  qui  a  fait  paraître  une  série 
d'inscr.  nouvellement  découvertes  dans  Arch.  epigr.  Mitth.  aus  Oester-  35 
reich.;  6154,  'cursus  honorum'  du  consul  de  L.  Annius  Ualicus  Honora- 
tus.,  6160  et  suiv.,  de  Troesmis  (îglitza)  :  60  inscr.  la  plupart  recueillies 
par  More,  et  publiées  par  Renier,  Mommsen,  Boissière  et  Desjardins  ; 
elles  prouvent  que  la  légion  3°  Macédonique,  depuis  Hadrien  jusqu'à  M.- 
Aurèle,  eut  ses  quartiers  à  Troesmis  :  elle  fut  envoyée  en  Dacie  sous  40 
Septime  Sévère.  GI78,  liste  des  vétérans  de  la  lég.  3<^  Mac,  Momms.  s'en 
est  servi  dans  son  étude  sur  les  centurions  (Eph.  4,  p.  227,  1).  6224, 
honneurs  divins  attachés  à  l'aigle  :  'aquilae  sanc(tae)  signisque  leg.  1 
Ital.';  cette  insc.  et  les  suiv.  ont  été  publ.  p.  Desjardins  dans  Ann.  d. 
inst.  1868;   cf.  Hirschfeld,  Epigr.  Nachlese  zum  C.  I.  L.  vol.  3.  —  Sec-  46 
tion  III.)  Illyricum.  Pour  la  géographie,  cf.  Detlefsen  dans  Jahresber. 
1,  p.  796  et  2-3,  p.  223-242.  J.  Jung,  dans  Roemer  und  Romanem  in  den 
Donaulaendern,  a  fait  grand  usage  des  données  de  l'épigraphie.  1.)  Dacia. 
786-1640:  6245-88  ;  Eph.  2,  370-482;  4,  134-208.  Introduction  ;  -de  Dacica- 
rum  inscriptionum  auctoribus' Ces  auteurs  sont,  du  16*  au  17"  siècle  :  50 
Joli.  Mezerzius,  Yerantius  (Eph.  4  p.  60),  M.  Sigler,  M.  Opitz;  les  contem- 
porains :  Karl  Torma,  A.  Vorady,  J.  Ackner  et  F.  Muller  à  qui  l'on  doit 
Die  roemischen  Inschriften  in  Dacien'.  Depuis  la  publication  du  Corpus' 


102  .  1881.  —  ALLEMAGNE. 

se  sont  signalés  :  K.  Gooss  (dans  Studien  zur  Géographie  imd  Geschichte 
des  trajanischen  Daciens);  0.  Hirschfeld  (  Epigraphische  Nachlese  et 
Archaeologisch-epigraphischen  Mittlieilungen  aus  Oesterreicli,  en  colla- 
borât, avec  0.  Benndorf).  2'^  introduction  :  'De  provinciae  Daciae  origine 

5  et  fine'  Lerp.  discute  brièvement  les  opinions  de  Marquardt,  Hirschfeld 
et  Mommsen  sur  l'organisation  de  la  province.  Nord  de  la  Dacie.  Un  grand 
nombre  de  troupes  y  étaient  cantonnées:  l"ala  I  Tungrorum  Fronli- 
niana'  (795),  la  'coh.  II  Britannorum  miliaria'  (Eph.  2,  466),  la  'cohors 
I  Brittanica  miliarensis'  (821),  etc.  Beaucoup  d'inscr.  dédiées  à  des  divi- 

10  nités  orientales  à  Napoca  (Klausenburg)  :  373,  375,  etc.  ;  nombreuses 
insc.  de  la  légion  5"  Macedonica  à  Potaïssa  (Thorda),  laquelle  y  séjour- 
nait; longue  liste  de  vétérans  dans  Eph.  4,  138.  Ibid.  142  (de  Dorstadt) 
prouve  selon  Hirschfeld  que  1"  ara  Augusli'  des  3  Dacies  ne  se  trouvait 
pas  à  Sarmizegetusa.  Apulum  (Karlsbourg),  colonie  née  des  '  canabae'  de  la 

15  leg.  13  gemina  (cf.  Gooss,  Die  roemische  Lagerstadt  Apulum  in  Dacien), 
inscr.  très  nombreuses:  972  à  H68  (sacrées);  1260  et  suiv.  (militaires). 
Alburnus  major  (Verespatak),  remarquable  à  cause  de  ses  mines  d'or; 
c'est  là  que  furent  trouvées  les  'tabulae  ceratae'.  1312,  'M.  Ulpius  Aug. 
lib.  Hermias,  proc.  aurariarum'.  Wilmanns  a  réuni  (Exempta  insc.  lat., 

20  1409-15)  des  insc.  concernant  le  personnel  de  l'administration  des  mines. 
1351,  d'un  'vilicus  slalionis  pontis  Augusli',  dénote  des  relat.  commer- 
ciales avec  les  barbares.  Dans  le  voisinage  de  Germisara  (Gsikmo)  il  y  a 
des  eaux  thermales  déjà  connues  des  Romains  :  'Nympbis  saluliferis', 
1397.  Sarmizegetusa  (la  capitale  'metropolis'  de  la  prov.)  fournit  beau- 

25  coup  d'inscr.  :  'Concilium  prov.  Daciarum  trium'  1454;  d'empereurs  et  de 
légats,  1443  et  suiv.  L'insc.  1581  a  révélé  le  site  de  Drobeta(Turn-Severin). 
Une  insc.  de  Gelli  a  été  publiée  par  G.  ïocilesco  et  commentée  par  Hir- 
schfeld dans  Milth.  3,  '  41  :  '[Imp.  Caes.  M.  Aur.  ?]  Commodo  Antonino  Aug. 
sub  cura  Cl.  Xenophontis,  proc.  Aug.,  Zoticus  et  Sa[lvi]anus  ser[vi ]  vi[lici  \ 

30  posuerunt.  Empreintes  de  tuiles  des  léguions  :  13°  gemina,  1^"  Italica, 
11"  Claudia,  4°  Flavia  Félix,  7°  Claudia,  6"  Hispanica,  5«  Moesiaca  (6241). 
2.)Moesia  superior.  1641-1703,  6289-6337.  Eph.  2,  483-510;  1057-9;  4, 
209-223;  652.  Les  nombreux  'additamenta'  pour  cette  province  sont  dus 
à  Kanitz  (cf.  son  livre  :  Serbien),  FI.  Romcr,  Schafarik,  Tocilesco,  0.  Hir- 

35  schfeld ,  T.  Ortvay,  etc.  Insc.  de  Bononia  (Widin),  d'après  Tocilesco 
(Milth.  3,  45)  :  Sedato  Aug(usto)  pro  sal.  Impp.Severi  et  Antonin(i)  Augg. 
etgenio  coll(egii)  fabr(um)  Q.  Ael.  Antonin.,  dec(urialis)  primus  bis(ellia- 
rius),  magis(ter)  coll(egii)  s.  s.  d.  d.  Mommsen  lit  'dec',  quand  il  s'agit 
d'un  collège,  'decurialis'  et  non 'decurio'.  La  légion  7^  Claudia  avait  ses 

40  quartiers  à  Viminacium  ('Col.  Vim.'  1474).  Eph.  4,493  (Uskup)  :  lovi  et 
Iunoni[et]  Dracconi  et  Draccenae  et  Alexandro  (pour 'Alexander' conf. 
Lucien,  Pseudom.7,  13,  15;  'Draco'  c'est  le  dieu  Glycon,  qui  est  repré- 
senté sur  des  monnaies  sous  la  forme  d'un  serpent  à  tête  humaine 
(Eckhel,  2,  383).  Les  inscr.  de  la  partie  méridionale  de  la  province  ont  été 

45  publiées  d'après  Morten  Noë,  Henzen,  et  Engelhart  (Revue  arch.  an.  1873). 
3.)  Daim  a  ti  a.  1704-3219;  6338-6437  ;  6549-66;  Eph.  2,  511-574;  1056;  4, 
224-422;  653-660.  La  plupart  de  ces  inscr.  ont  été  recueillies  par  Cyriaque 
et  parles  contemporains  :  M.  Glavinic  (BuUettino  di  archeologia  e  storia 
Dalmata),  S.  Ljubic  (Inscriptiones  quae  Zagrabiae  in  museo  nationali 

50  asservantur).  Les  deux  points 'De  provinciae  Dalmatiae  origine' et 'De 
re  militari'  sont  traités  par  Mommsen  dans  le  Corpus.  Nombreuses  inscr. 
de  Narona  (Viddo)  ;  plusieurs  mentionnent  des  'seviri'  (Cf.  Schmidt,  De 
seviris  Augustalibus).  1919  (d'Epetium)  relative  au  chef  d'une  expédition 


JAHRERBERTCHT  VON  BURSIAX.  lUr> 

(faite  par  les  troupes  de  la  Bretagne,  la  lég.  6*^  Victrix,  et  des  ailes  et  des 
cohortes)  'Adversus  Armoricanos'.Près  d'un  millier  d'inscr.  de  Salonae: 
inscr.  impériales,  de  Claude  à  Théodose;  Eph.  2,  523,  relat.  à  Nerva  oîi 
l'on  voit  (ce  qui  est  nouveau)  la  *trib.  pot.  m'  associée  à  'Cos.  m';  2097, 
insc.  tombale  d'un  'sévir  Augustalis',  affranchi  d'un  affranchi,  mention-  & 
nant  sa  première  femme,  sept  enfants,  sa  seconde  femme  (Julia  Prima) 
et  son  gendre  (Nisus)—  Wilmanns  est  dans  l'erreur  quand  il  dit  (Exemp. 
insc.  lat.,  2407)  que  Nisus  est  le  mari  de  Julia  Prima;  2634-74,  inse.  chré- 
tiennes. 2810  (Scardona)  :  'Sacerdos  ad  arem  Aug.  Liburn(iae)'.  2830 
(Burnum)  concerne  Iulius  Severus,  légat  de  la  Dacie,  de  la  Mésie,  etc.,  »« 
général  distingué  de  Trajan  et  d'Hadrien.  Eph.  4,376;  inscr.  en  vers 
avec  notes  de  F.  BUcheler.  3096  (île  de  Brattia)  :  —'cent.  coh.  I  Bel- 
g(arum)  curagens  thea(tri).  Pour  les  inscr.  des  bornes  milliaires,  cf. 
Detlefsen,  Jahresbericlit  1,  815.  Beaucoup  de  terres-cuites  trouvées  dans 
la  province  proviennent  de  la  fabrique  ;de  Vibius  Pansa.  Eph.  4,420  :  is 
inscr.  chrétienne  sur  une  patère  (de  Podgorica),  actuellement  à  Paris.  4.) 
Pannonia  inferior.  3220-3775:  6438-73:  Eph.  2,  675-796,  1060  ;  4,  423- 
449.  Sources.  Une  collection  de  30  inscr.  d'un  Anonyme,  contemporain 
de  iMathias  Corvin.  Dans  ces  dernières  année  F.  Kiss,  J.  Paur  et  surtout 
F.  Bomer  (qui  publie  ses  découvertes  dans  Archaeologiai  Kôzlemenyek  et  20 
dans  Archaologiai  Èrtesito)  ont  pris  à  cœur  de  recueillir  des  inscr.  L'ou- 
vrage le  plus  important  qui  ait  paru  après  la  publ.  du  Corpus,  est  :  Mo- 
numents épigraphiques  du  Musée  national  hongrois,  dessinés  et  expli- 
qués par  E.  Desjardins,  Budapest  1873  (la  même  année  parut  une  édition 
hongroise  plus  complète  que  la  française).  E.  Desjardins  a  publié  en  25 
outre  :  Desiderata  du  C.  I.  L.  t.  3.  Le  musée  épigr.  de  Pest,  Paris  1874.  — 
Mommsen  donne  des  détails  sur  l'organisation  de  la  province,  et  sur  les 
légions  qui  y  étaient  cantonnées.  Inscr.  de  Bassiana  (d'après  Ivan  v. 
Bojnicié  dans  Milth.  3,  475)  qui  montre  que  celle  ville  était  une  colonie  : 
'r(es)  p(ublica)  col.  Bassian'.  Plusieurs  insc.  de  'col(onia)  Flavia  Sir- ao 
mium'  (Milrovica)  ;  elle  appartenait  à  la  tribu  Quirina.  cf.  Eph.  3,  p.  233. 
De  Dalya  (Teutiburgium  ?)  :  'C.  Au[r.]  Atilianu[s]  et  Aurélia  Fausliniana 
tlli[a]  signum  Mart|is]  Vic(toris)  alae  I  c(ivium)  B(omanorum)don.  pos.' 
(dans  Milth.  3,  155).  Inscr.  de  Lugio,  'flamen,  sacerdos  arae  Aug.  n.' 
(Eph.  2,  581).  La  'coh(orsj  I  m.  Hem(esenorum)  sagitl(ariorum)  eq.  c.  R.'  sû 
tenait  garnison  à  Intercissa  (Duna-Pentele),  où  il  y  avait  également  un 
Bureau  de  douane  :  'pr(aepositus)  sta(tionis)*  (3327).  A  Stuhlweisenburg 
(autrefois 'vicus' dépendant  d'Aquincum),  très  important  cursus  hono- 
rum  d'un  sénateur  (Eph.  4.  425)  :  T.  Statilius  Maximus.  Un  grand  nombre 
d'inscr.  de  la 'Col.  Aelia  Seplimia  Aquincum'  (Alt.  Ofen)  ;  la  plupart  sont  40 
du  3«  siècle.  3505  prouve  que  la  ville  doit  son  origine  aux  'canabae*  des 
légions  :  'vet.  et  [cives]  B(omani)  co(n)s(istentes)  ad  leg.  II  ad.'  Beaucoup 
d'inscr.  de  gouverneurs  de  la  province,  et  de  légats  de  légions,  de  pro- 
curateurs et  d'autres  fonctionnaires  civils ,  d'officiers ,  de  soldats,  de 
légions,  de  corps  auxiliaires.  Les  insc.  religieuses  abondent  (cf.  Eph.  2,  45 
627-651,  etc.  où  se  trouve  la  critique  des  textes  épigraphiques  recueillis 
par  Desjardins).  Inscr.  intéressantes  de  milliaires  et  empreintes  de  briques 
portant  les  noms  de  légions,  etc.  5.)  Panonia  superior.  3776-4711, 
6474-89  ;  Eph.  2,  797-943;  4,  450-577,  660  a.  Mommsen  dans  la  'praefatio 
de  auctoribus'  cite  comme  le  plus  ancien  d'entre  eux  un  anonyme  'An-  50 
tiquus  Austriacus'.  Viennent  ensuite  Valvassoni  et  Augustinus  Tytfernus, 
i)uis  les  travaux  dans  les  publications  contemporaines  de  l'Académie  de 
Vienne,  de  la  *Centralcommission  zur  Erforderung  der  Baudenkmale'(de 


104  1881.    —  ALLEMAGNE. 

la  même  ville),  et,  depuis  1877,  les  'Archaeolo^isch-epigraphisch.  Mitthei- 
lungen  aus  Oesterreich  und  Ungarn.' Mommsen  traite  ensuite  (De  re  mili- 
tari) des  légions  de  la  Pannonie.  Inscr.  de  la  Carniole  (Krain).  Cf.  Mitthei- 
lungen  des  historischen  Vereins  lùr  Krain,  Laibach   1846  et  Emonn,  Ar- 

5  chaeologisch.  Studien  aus  Krain  par  Mûllner  (analysé  dans  Jahresb.  8,  3 
p.  07).  3776  et  suiv.  insc.  de  Nauportus  vicus  (Oberlaibach  ).  De  la 
Colonie  'Iulia  Emona',  inscr.  de  magistrats  municipaux  :  Eph.  2,  802-12. 
Dans  Mûllner,  Emona,  p.  316  :  —  [leg.  Aug.  Pannoniae  ad  censusj  acci- 
piendo[s,  leg.  Aug.  pr.  pr.  Gejrm.  infer.,  leg,  Aug.  pr.  pr.  [provinjc.  Hisp., 

10  XV  vir(o)  s.  f.,  Latobici  [publijce  patrono  d.  d.'  Inscr.  de  la  Croatie  (cf. 
les  publications  de  la  'Kroatischen  archaeol.  Vereins,  depuis  1879),  de 
la  colonie 'Flavia' et  '  Septinia  Siscia',  3964  Mabula(rius)  prov.';  3960, 
•dis(pensator)  p(rov.)  P(ann.)  s.'  4025  (de  Poetovio)  :  trierarcha  cl(assis) 
Fl(aviae)  Pannonicae';  4065:  'vil(icus)  vicesimae  hered(itatium)  utrarumq. 

15  Pann.' Mitth.  3  p.  176  (des  environs  de  Toeplitz);  'Nymphis  Salutarib. 
Aug.  Sac' 4219.  Inscr.  de  Savaria  (Stein  am  Angcr)  (cf.  Annalen  d.  ar- 
chaeol. Gesellschaft  des  Comitats  Eisenburg.)  :  'vet.  ex  p(rae)po(sito) 
silvarumdominicarum';4183  'dec.  c.  Savar.,  sacerdolalis  p. P.  s.'  4298  (de 
Brigetio):  'vet.  leg.  I  ad.  p.  f.  ex  sign(ifero).  dec.  Bri(getione),  qui  magis- 

20  trat."  4288 'genio  commerci  et  negotiantium' par  un  ser(vus)  cond(uc- 
toris)  VIII,  vil(icus)  XX';  selon  Mommsen,  il  s'agit  ici  de  T'octo  publico- 
rum  lUyrici'.  Eph.  2,  888,  insc.  tombale  d'un  'ducenarius'  et  d'un  'mil. 
leg.  I  ad.  p.  i.',  se  termine  par  l'hexamètre  :  '  Vivite  felices,  quibus  est 
fortuna  beata'.  Carnuntum  (Petronell)  cf.  0.  Hirschfeld  (dans  Mitth.  1,  130- 

25  144  ;  2, 176-189)  ;  'm(un.)  A(elium)  K(arnuntum)'  ;  nombreuses  inscr.  mih- 
taires;4452,  en  l'honneur  de  Caracalla,  par  3  cornicularii,  43  commenta- 
rienses  et  30  speculatores  des  trois  légions  de  la  Pannonie  supérieure  : 

Mitth.  2,  176 ,  cen]sor Aug.  f.,  cos.  V...  [d]esig(natus?),  se  rapporte 

selon  Mom.  et  Hirschfeld  à  Vespasien  et  Titus  (cons.  V  en  70  de  n.  è.). 

30  Sur  les  antiquités  de  Vindobona  cf.  F.  Kenner,  Vindobona  (dans  Berichte 
u.  Mittheilung.  des  Alterthumsvereins  in  Wien).  La  province  fournit  un 
certain  nombre  de  bornes  milliaires  et  d'empreintes  des  légions.  6.) 
Noricu m. 4712-5767  ;  6490-6528;  6567-9;  Eph. 2,  944-995,  1061  ;  4,  558-612. 
Pour  l'organisation  de  la  province,  cf.  Marquardt,  Staalsverwaltung  T.  1  ; 

35  Zippel,  Das  roemische  Illyrien.  Mommsen  a  tiré  parti  du  livre  de  M.  F.  v. 
Jabornegg-Altenfels,'Kaerntensroemische  Alterlhùmer'.4788  (deVirunum 
(près  de  Mariasaal),  mentionne  2  'conduclores'  et  3  'procuratores  ferra- 
riarum  Noricarum';  4797,  'arcar(ius)  regn(i)  Noric(i).  Pour  les  inscr.  de 
la  Slyrie,  le  Corpus  doit  beaucoup  à  R.  Knabl,  qui  a  consigné  ses  recher- 

40  ches  dans  Mitth.  des  hist.  Vereins  fur  Steiermark,  Gratz  1850.  5232 
(Celeia,  Cilli)  'donatus  civitate  Romana  viritim  et  immunitate  ab  divo 
Aug.'  Les  habitants  du  Norique  donnaient  les  noms  de  leurs  villes  à  leurs 
divinités  topiques:  on  a  ainsi  le  culte  de  Celeia  (5154).  5171,  cursus 
honorum  de  M.   Bassaeus  Rufus,  préfet  d'Egypte  et  du    prétoire  sous 

45  M.  Aurèle.  5211-16,  relat.  à  T.  Varius  Clemens.  5630  (Ovilava,\Vels)  :  'dec. 
et  II  vir  et  flaminis  Ael.  Cetiensium,  item  dec.  et  ii  vir  et  pontificis  colonia 
Aurélia  Antoniniana  Ovil(ava).  Inscriptions  de  Milliaires  ;  concernant 
5755,  voy.  Hirschf.  Mitth.  3 ,  56  :  BOHODVRI  |  SALO  AIVNS  |  XV.  7.) 
Raetia.  5768-6006,  6529-37,6570-3;  Eph.  2,996-1008,  1063;  4,  613-643.  Les 

ho  'auctores'  les  plus  anciens  cités  par  Mommsen,  sont  Conrad  Peutinger  et 
sa  femme  Marguerite,  J.  Turmair,  dit  Aventinus  (cf.  Eph.  4,  613,  touchant 
un  manuscr.  récemment  découvert  par  Ohlenschlager).  Parmi  les  con- 
temporains les  suivants  signalés  :  J.  Raiser,  J.  Hefner  (on  lui  doit  :  «  Das 


I 


JAHRESBERICHT   VON   BURSIAN.  105 

roemische  Bayern  »},  et  M.  Mezger.  Pour  les  questions  qui  concernent  la 
délimitation  territoriale  delà  province,  voy.  Detlefsen,  Jahresb.  2-3,  fasc. 
3,  p.  288;  Zippel,  Das  roemische  lllyrien,p.  283;  T.  Bergk,  Donner  Jahrb. 
57,  3o.  Ohlensclîlager  a  dressé  la  liste  des  gouverneurs  de  la  Rétie  dans 
Silzungsberichten  derMûnchener  Akademie  1874,3,223).  3769,  de  Brigan-  s 
tium  :  'Druso  Tib.  f.  Gaesari'.  3773,  de  Abudiacum  (Eptach)  relative  à  un 
procurateur  des  provinces  '  lud(aeae)—  Sar[din(iae)],  Africae  et  [Raetiae] 
cf.  Hirschfeld  (Verwaltungsgesch.  232)  5790  (Augusta  Yindelicum,  Augs- 
bourg)  :  'municipi  Ael.  Aug.  negotiator(es  artis?)  vestiariae  et  lintiariae. 
6929  (Emmetzheim)  :  optio  eq(uitum)  al.  Aur.  De  Castra  Regina  {Regens-  lo 
burg),  inscriptions  relatives  à  la  légion  13"^  Italica.  Inscr.  sur  anses 
d'amphores.  6007  ;  etc.  Appendices.  Res  gestae  divi  Augusti  ex  monu- 
mentis  Ancyrano  et  Apolloniensi',  ou  annexe  au  testament  d'Auguste, 
donnant  un  aperçu  des  actes  de  son  règne.  Textes  grec  et  latin  avec 
variantes,  d'après  les  fragments  des  tables  de  bronze  contenant  l'inscrip-  '^ 
tion,  trouvés  à  Ancyre^de  Galatie  et  ApoUonie  de  Pisidie.  Les  excellentes 
copies  de  G.  Perrot  et  de  E.  Guillaume  ont  été  mises  à  profit.  Suit  une 
transcription  de  l'inscr.  en  caractères  ordinaires,  où  Mommsen  restitue 
les  parties  qui  sont  perdues.  G.  Hirschfeld  apporte  qq.  améliorations  au 
texte  d'Apollonie,  dans  Ephem.  2,  p.  482.  Edictum  Diocletiani  et  collega-  20 
rum  de  pretiis  rerum  venalium,  de  l'an  301.  Divers  fragments  :  exemplum 
Aegyptiacum,  aujourd'hui  à  Aix  (d'après  Waddington)  ;  exempl.  Strato- 
nicense  (d'après  Lebas)  ;  exempl.  Megarense,  à  Athènes  (d'après  Koehler)  ; 
plusieurs  autres  fragments  provenant  de  différentes  villes.  Mommsen 
donne  le  texte  (grec  et  latin)  de  l'Édit  restitué  d'après  tous  ces  fragments.  25 
Pour  l'interprétation,  il  renvoie  à  son  commentaire  (Berichteder  Koenigl. 
saechs.  Gesellsch.  d.  Wissenschaflen  1831)  et  à  Waddington,  Édit.  de 
Dioclétien  1864.  Privilégia  mililum  veteranorumque  de  civitale  et  conu- 
bio  adhuc  reperta.  (Diplômes  militaires).  Cf.  sur  ce  sujet  L.  Renier, 
Recueil  de  diplômes  militaires,  r^  Livr.  1876,  Les  7  diplômes  du  Musée  so 
de  Pest  ont  été  publiés  par  Desjardins,  ainsi  que  par  Romer.  La  série  de 
diplômes  militaires  que  Mommsen  donne  dans  le  3«  vol.  du  Corpus  se 
compose  de  38  n°«;  il  les  fait  suivre  d'un  lumineux  commentaire  'sum- 
marium  privilegiorum  supra  relatorum';  cf.  Wilmanns,  Die  roemische 
Lagerstadt  Africa's  (dans  Comment.  Momms.),  et  Schiller,  Jahresb.  6,  3.  85 
Le  rp.  dresse  la  liste  de  ces  diplômes  et  d'autres  qui  ont  été  trouvés 
depuis  la  publication  du  Corpus;  la  plupart  de  ceux-ci  ont  paru  dans 
TEph.  epigraphica.  Le  dernier  appendice  du  Corpus  contient  : 'instru- 
menta Dacica  in  tabulis  ceratis  conscripta  aliaque  similia".  Ces  tabulae 
ceratae'  proviennent  des  mines  d'or  de  Verespatak  (Alburnus  major).  40 
Elles  vont  de  Vna  131  à  167  de  n.  è.  Table  1  :  Acte  de  dissolution  d'un 
collège  'lovis  Cerneni'  par  défaut  de  membres;  T.  5,  relat.  à  la  vente 
d'une  esclave  ;  T.  8,  mentionne  l'impôt  à  payer  pour  une  maison  ;  T.  10, 
acte  de  fermage  d'une  mine  d'or;  etc.  L'on  doit  beaucoup  à  Zangemeis- 
ter  pour  la  lecture  de  ces  tables.  Elles  sont  formulées  dans  l'ancien  lan-  45 
gage  juridique.  Gooss  en  a  commenté  quelques-unes  dans  Archiv  fur  Sie- 
benb.  Landeskundc.  —  Plusieurs  caries  géograph.  dressées  par  Kiepert 
accompagnent  le  3°  vol.  du  Corpus  K 

111  4.  Les  sciences  exactes  dans  rantiquité1(1878-1879).  [M. 
Curtze.]  (Nous  ne  pouvons  analyser  ce  rapport  que  partiellement  et  très  60 

1.  Les  rapports  1.  2  et  3  de  l'Alterlhuniskiinde  (Histoire  et  chronologie  romaines,  Géogra- 
phie des  provinces  septentrionales,  Épigraphie  romaine)  ont  été  analysés  par  M.  Éd. 
Oeli.knsAVilfoui). 


10G  1881.  —  ALLEMAGNE. 

sommairement.)  Hermalhena  a  publié  un  travail  de  G.  J.  Alman  sur  la 
géométrie  grecque  de  Thaïes  à  Euclide  (le  critique  n'en  a  eu  sous  les  yeux 
que  la  i"""  partie,  qu'il  juge  très  remarquable).  B.  Rothlauf,  Die  Mathema- 
tik  zu  Platon's  Zeiten  und  seine  Beziehungen  zu  ihr.  Epuise  la  matière.  Her- 
5  mann  Cohen,  Flaton's  Ideenlehy^e  und  die  Mathematik.  Courte  analyse,  sans 
appréciation.  Karl  KiESERiTZKr,  Die  Zahlzeichen  und  Zahlensy sterne  der  Grie- 
chen  und  ihre  Logistik.  Bon  résumé.  Giov.  Rossi,  Groma  e  squadro,  owero 
storia  delVagrimensura  italiana  dai  tempiantichi  al  secolo  17.  L'auteur  parait 
fort  peu  au  courant;  quelques  bonnes  choses  d'ailleurs.  P.  Riccardi, 

10  Cenni  sulla  storia  délia  geodesia  in  Italia.  Le  i"^  chapitre,  qui  traite  de  lu 
Gromatique  des  anciens,  paraît  décisif  en  ce  qui  concerne  la  reconstruc- 
tion de  la  'groma'.  J.  L.  Heiberg  a  publié  divers  travaux  sur  Archimède  et 
Pappus,  qui  sont  loués  sans  restpiction  par  le  rp.  Quelques  points  de  la 
terminologie  des  mathématiciens  grecs  ont  été  traités  par  le  même  (Phi- 

15  lologisk-historike  Samfunds  Mindeskrilt)  ainsi  que  par  Fr.  Hultsch  (Zeits. 
f.  Math.  u.  Phys.).  SchoemaniN,  Apollonius  von  Perga.  Monographie  cons- 
ciencieusementlaite,mais  écourtée  et  imparfaitement  au  courant.  Theonis 
Smyrnaei,  philosophi  Platonici,  expositioyerum  mathematicarum  ad  legendum 
Platonem  utilium.Wec.  Ed.  Hiller.  Bienvenu.  Pappi  Alexandrini  Collectionis 

20  quœ  supersunt,  éd.  Fr.  Hultsch.  Publication  aujourd'hui  terminée,  dont 
Hultsch  peut  être  fier  à  bon  droit.  Albin  Haebler,  Astrologie  im  Alterthum. 
Très  bon  et  complet  aperçu.  W.  Foerster,  Kalenderiuesen  und  Astrologie. 
Écrit  populaire.  S.  A.  Byr,  Die  Vorsokratische  Philosophie.  (1  :  DieDualislen. 
2  :  Die  Monisten.)  Non  apprécié.  Éloge  sans  restriction  des  travaux  delli. 

25  Henri  Martin  sur  les  hypothèses  astronomiques  des  Grecs  et  des  Romains 
(Mém.  Acad.  Inscr.).  Le  même  (Ann.  Et.  gr.)  a  examiné  les  traditions  ho- 
mériques et  hésiodiques  sur  le  séjour  des  morts.  0.  Peschel,  Geschichte 
der  Erdkunde  bis  auf  Alexander  von  Humboldt  und  Cari  Ritter  (2»  éd.  aug- 
mentée et  corrigée,  publiée  par  Sophus  Ruge).  Ouvrage  capital.  Ernsi 

30  Meyer,  Die  Geschichte  des  ersten  Meridians  unddie  Zaehlung  der  geographischen 
Laenge.  La  fixation  du  premier  méridien  remonte  à  Marinus  de  Tyr.  G. 
Hofmann  (Zeits.  osterr.  Gymn.)  a  montré  qu'il  y  a  lieu  de  reporter  le  pas- 
sage de  la  Lune  sur  Mars  mentionné  dans  l'écrit  aristotélique  De  Caelo 
(2, 12)  un  mois  après  la  date  fixée  par  Kepler  (le  4  mai,  et  non  le  A  avril). 

85  Erastothenis  Catasterismorum  reliquae.  Rec.  Garolus  Robert.  Avec  des  Pro- 
légomènes et  des  Excursus.  Parmi  les  mss.  d'Hygin  mentionnés  par  l'au- 
teur, ne  se  trouve  pas  celui  de  la  Bibl.  du  gymnase  de  Freiberg,  auquel 
une  notice  spéciale  a  été  consacrée  par  E.  C.  H.  Heydenreich.  H.  R.  Zie- 
GLER,  De  vita  et  scriptis  Cleomedis.  Cléomède  parait  avoir  vécu  vers  200  ap. 

40  J.-C.  Notices  paléographiques  et  bibliographiques,  corrections  de  texte. 
J.-G.  PoGGENDORFF,  GescMchte  deer  Physik.  Le  seul  défaut  de  ce  remarquable 
ouvrage,  publié  par  Barentin,  est  d'être  aujourd'hui  arriéré  sur  un  bon 
nombre  de  points.  Claudio  Giordano,  Délie  origini  e  dci  progressi  délie 
scienze  fisiche.  Fort  éloigné  de  valoir  le  précédent.  X.  Pfeiffer,  Die  Con- 

45  troverse  ûber  das  Beharren  der  Elemente  in  den  Verbindangen  von  Aristotele^^ 
bis  zur  Gegenwart.  Non  apprécié.  A.  Anagnostakis,  MaÉrai  -nizl  rf,;  ÔTTTi/.f.; 
Twv  àpx,aî(dv.  Les  Anciens  auraient  connu  leslunetles,  les  prismes,  etc.  Écrits 
sur  le  développement  histoiiquc  du  sens  des  couleurs  ('Farbensinn'),  par 
W.  E.  Gladstone,  H.  Magnus,  Anton  Martv,  S.  G<unlher>  (dans  Allgcm. 

50  Augsb.  Zeitung,  1878).  Entre  ces  écrivains,  Marly  est  le  seul  qui  combatte 
la  thèse  d'un  développement  successif  du  sens  des  couleurs  (voir  R.  des 
R.  3,  90,  1>;  le  rp.  parait  incliner  vers  une  opinion  mixte.  A.  Pappadopou- 

LOS,  Ilepl   Ttôv  Bu^avTÎvtov  CTaôawv   roù   Mo'jaî-.ou  tt.;  ài/^aioXo-^i/cr,;  v»    'Aôrvat;  iraiptaç 


JAHRESBERICHT  VON  BURSIAX.  107 

Simple  mention.  Le  Dictionnaire  des  Antiquités  grecques  et  romaines  de 
DARENBERft  et  Saglio  conticni  un  très  bon  et  très  complet  article  'Galcn- 
darium'  de  Ch.  Ruelle. 

1|^  5.  Histoire  de  la  littérature  romaine  <Ce  rapport  n'étant  pas 
(jncore  paru,  nous  devons  en  remettre  l'analyse  à  l'an  prochain).  5 

«|«f[  6.  L'histoire  grecque  (1879-1880).  [AdolfHolm.]  G.  F.  Hertzberg, 
Geschichte  von  Ilellas  und  Rom  (t.  1).  Très  bien  approprié   au   besoin  de 
jeunes  gens  qui  étudient  l'antiquité  classique,  et  en  général  des  lettrés 
(jui  n'ont  pas  le  temps  de  lire  les  trois  volumes  de  Curtius.  A.  Flegler, 
(ieschichte  der  Demokratie  des  Alterthvim.  Écrit  avec  chaleur,  au  point  de  lo 
vue  démocratique.  L.  von  Ranke,  TTe/^Ô'esc/iMfe.  (l.Dieaelteste  hislorische 
Voelkergruppe  und  die  Griechen.)  Celte  publication  est  un  événement  lit- 
téraire auquel  on  ne  peut  comparer  que  celle  du  Cosmos  de  Humboldt. 
Relevé  de  ce  qu'il  y  a  de  plus  intéressant  pour  l'histoire  grecque.  Ad 
ilOLM,  <le  rp.>,  Il  Ri7iascimento  italiano  e  la  Grecia  antica.  Tend  à  prouver  15 
que  la  renaissance  italienne  ne  ressemble  à  aucune  autre  époque  histori- 
que plus  qu'au  5°  siècle  av.  J.-C.  de  l'histoire  grecque.  Emil  KmiN,  Veber 
(lie  Entslehung  der  Staedte  der  Alten.  (Komenverfassung  und  Synoikismos.) 
Travail  extrêmement  précieux,  surtout  par  les  questions  qu'il  soulève  et 
sur  lesquelles  il  appelle  l'examen.  Analyse  de  5  pages.  T[  H.  Schliemann,  20 
Mykenae.  L'auteur,  comme  aussi  Gladstone, croit  pouvoir  soutenir  queles 
tombeaux  trouvés  dans  l'Acropole  étaient  vraiment  ceux  d'Agamemnon  et 
de  ses  compagnons  :  en  tout  cas,  les  richesses  trouvées  dans  ces  tom- 
beaux paraissent  indiijuer  l'époque  des  Atrides.  U.  Koehler  (Mittheil. 
arch.  Inst.  in  Athen)  y  voit  cependant  des  tombeaux  de  dynastes  cariens.  as 
Voir  encore  sur  la  même  question  F.  Adler  (dans  Archaeol.  Zeitung)  :  E. 
SciiULZE,  Mykenai  (qui  pense,  avec  Stephani  et  par  comparaison  avec  des 
trouvailles  laites  au  Sud  de  la  Russie,  que  les  trésors  enfouis  dans  les 
tombeaux  proviennent  des  Hérules);  C.  T.  Newton  (article  du  Times  tra- 
duit dans  Zeits.  f.  bildende  Kunst);  L.  Lindenschmit  (dans  Allgem.  Zei-  an 
tung  :  rien  ne  prouve  que  les  objets  trouvés  ne  proviennent  pas  de  l'épo- 

tue  qu'Homère  décrit,  ou  plutôt,  prétend  décrire).  ^  Dans  Hist.  Zeils- 
hrilt,  Niese  a  publié  des  remarques  critiques  sur  la  plus  ancienne  his- 
toire grecque.  G.  Busolt,  Forschungen  zur  gricchischen  Geschichte  {{.).  Com- 
prend trois  dissertations  (Sparte  et  Olympie;  Pise;  la  ligue  argiennc  de  35 
421  à  418),  dont  les  deux  premières  viennent  à  l'appui  du  livre  du  môme 
sur  les  Lacédémoniens  et  leurs  alliés.  Éloges.  Travaux  de  H.Gelzer  (Rhein. 
Mus.)  sur  l'époque  de  Gygès,  de  Max  Buedinger,  sur  la  fin  de  l'empirt' 
mède  (Sitz.  der  Akad.  zu  Wien)  et  sur  la  chute  de  Crésus  (ib.).  ^f  Articles 
de  F.  Mueller-Struebing  (Neue  Jahrb.)  sur  la  bataille  do  Marathon,  de  40 
J.  Steup  (Rhein.  Mus.)  sur  Hérodote  ('.»,  106)  et  Thucydide,  d'E.  Muret 
(Bull.  corr.  hell.)  sur  les  Odryses,  de  P.  Foucarl  (ib.)  sur  une  Ordonnance 
pour  la  consécration  des  prémices  des  récoltes  aux  déesses  d'Eleusis. 
Adolf  ScHMiDT,  Drts  penftZdsc/ie  Zeitalter  (Darstellung  und  Forschungen), 
'  t.  2.  Analyse  critique  en  15  pages  de  cet  important  ouvrage,  dont  le  rp.  a  4r. 
déjà  rendu  compte  dans  la  Revue  Historique.  L'auteur  possède  parlaite- 
ment  son  sujet;  il  faitpreuve  d'une  grande  pénétration;  mômeauxendroits 
où  il  n'a  peut-être  pas  atteint  la  vérité,  la  valeur  de  son  livre  demeure  in- 
contestable. A.  von  Gutschmid,  'Die  Geschichts-ueberlieferung  ueber  das 
perikleische  Zeitalter'  (Augsb.  Zeitung).  Croit,  contrairement  à  l'auteur  du  50 
livre  précédent,  que  Stésimbrote  a  écrit  dans  le  dessein  de  dénigrer  les 
Athéniens  les  plus  illustres,  comme  Thémislocle,  Thucydide  et  Périclès; 
il  accuse  même  Stésimbrote  de  mensonge  à  propos  de  Cimon,  sans  raison 


108  1881.    —  ALLEMAGNE. 

suffisante  selon  le  rp.  En  revanche,  il  montre  parfaitement  que  les  ch. 
28-31  du  Thémistocle  de  Plutarque  ne  proviennent  pas  de  Stésimbrote,  et 
en  voit  la  source  dans  Héraclide  de  Cyme,  historien  du  commencement 
du  3°  s.  av.  J.-C.  L.  Holzapfel,  Untersuchungen  ueher  die  Darstellung  der 

5  ijriech.  Geschichte  von  489  bis  A\2  v.  Chr.  bei  Ephoros.  Theopomp  und  anderen 
Autorcn.  Un  des  meilleurs  travaux  sur  les  sources  de  l'histoire  grecque 
depuis  les  recherches  de  Volquardsen  (1868).  Analyse  détaillée.  Tableau 
comparatif  des  sources  de  la  Vie  de  Périclès  d'après  l'auteur  et  Adolf 
Schmidl.  Le  !*■•  fasc.  des  Philologische  Untersuchungen,  publiés  par  A. 

10  KiEssLLxa  et  Wilamowitz-Mollendorff  contient  trois  essais  de  ce  dernier  : 
*Von  des  altischen  Reiches  Herrlichkeit  (H  excursus);  Burg  und  Stadt 
von  Kekrops  bis  Pericles  ;  Der  Makrt  von  Kekrops  bis  Kleisthenes'; 
et  de  plus  'Der  Aufgang  zur  Akropolis',  par  C.  Robert.  Articles  de 
Max  Bùdinger  sur  Gléon  dans  Thucydide  (Sitz.  der  Akad.  zu  Wien),  de 

i:>  H.  Mûller-Strûbing  sur  l'écrit  intitulé  République  des  Athéniens  (supplé- 
ment du  Philol.),  de  Th.  Homolle  surdes inscriptions  archaïques  de  Délos 
(Bull.  corr.  hell.).  H  J-  Beloch  (Rhein.  Mus.)  a  traité  de  la  navarchie  à 
Sparte.  Car.  Droege,  De  Lrjcurgo  pecuniarum  publicarum  administratore.  Le 
titre  porté  par  Lycurgue  dans  son  administration  ne  pouvait  pas  être  celui 

20  de  Tay.ta;,  bien  qu'on  le  trouve  et  dans  sa  Vie  et  dans  le  décret  de  Strato- 
clès.  Travail  distingué.  Dans  Hermès,  A.  Hoeck  a  parlé  de  la  paix  de  Phi- 
locrate,  et  W.  Dittenberger,  de  Kétriporis  de  Thrace.jRud.  Koehler,  Eine 
Qaellenkritik  zur  Geschichte  Alexander's  des  Grossen  in  Diodor,  Curtius  und 
lustin.  Nombreuses  bonnes  rema/ques  de  détail.  Dans  Rhein.  Mus.,  H. 

25  Haupt  a  recherché  les  antécédents  du  procès  d'Harpale.  Dans  un  Jahres- 
bericht  du  gymnase  de  Smichow,  L.  Chevalier  adonné  un  bon  travail  sur 
les  incursions  des  Gaulois  en  Grèce.  Le  Bull.  Corr.  hell.  contient  des 
études  d'K.  Muret  sur  Aristotimos,  tyran  d'Élis,  de  P.  Foucart  sur  une 
inscription  d'Orchomène,  de  Th.  Homolle  sur  la  confédération  des  Cycla- 

30  des  au  3°  s.,  de  Poltier  et  Hauvette-Besnault  sur  des  inscriptions  de  Les- 
bos,  de  Th.  Homolle  sur  la  Chronologie  des  archontes  athéniens  posté- 
rieurs à  la  122^  olympiade.  Les  Mittheil.  d.  d.  archaeol.  Inst.  Athen.  ren- 
ferment un  travail  de  H.  G.  Lolling  sur  un  traité  d'alliance  entre  les 
Phocidiens  et  les  Béotiens.  A.  Neumeyer,  Philopoemen.  Bien  écrit,  rien  de 

35  nouveau.  ^  Moritz  Mueller,  Geschichte  Theben's  von  der  Einwanderung  der 
Boioter  bis  zur  Schlacht  bei  Koroneia.  Dissertation  inaugurale,  conscien- 
cieusement travaillée.  P.  Meinhold,  De  rébus  Salaminiis.  Bon  opuscule. 
Article  d'U.  Koehler  (Mittheil.  d.d.  archaeol. Inst.  Athen)  sur  les  monnaies 
de  Salamine,  Eleusis  et  Orope;  autre  (ib.)  du  même  intitulé  'Attische 

40  Prytanenurkunden';  autre  (ib.)  de  Lolling  sur  Prasiae.  V.  Posseldt,  Quae 
Asiae  minoris  orae  occidentalis  sub  Dareo  Hystaspis  filio  fuerit  condicio.  De 
bonnes  choses;  latin  fort  mauvais.  W.  S.  W.  Vaux,  Greek  cities  and  islands 
ofAsia  Minor.  Ouvrage  de  vulgarisation.  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Koenig- 
reichs  Pontos,  Important,  à  compléter  d'ailleurs  par  la  recension  qu'en  a 

45  donné  le  Lit.  Centralblatt.  A.  von  Sallet  (Zeits.  f.  Numismatik)  a  parlé 
des  successeurs  d'Alexandre  dans  la  Bactriane  et  dans  l'Inde.  Articles  de 
H.  G.  Lolling  (Mittheil.  d.  d.  arch.  Inst.  Athen)  sur  Atarnée  et  sur  des  ins- 
criptions de  la  Grèce  septentrionale;  d'O.  Riemann  sur  les  îles  Ioniennes 
(Bibl.  éc.  française  d'Athènes  et  de  Rome  :  l'intérêt  en  est  plutôt  géogra- 

50  phique);  de  B.  Haussoullier  (Bull.  corr.  hellén.)  sur  des  inscriptions  de 
Chio.  A.  WlEDEMANN,  GescMchte  Aegypten'svonPsammetich  Ibîs  auf  Aleœan- 
der  den  Grossen.  Extrêmement  précieux,  surtout  dans  la  partie  qui  traite 
des  sources  égyptiennes.  Quant  à  Hérodote,  il  a  été  de  bonne  foi,  mais 


JAHRESBERICHÏ  VON  BURSIAN.  109 

non  toujours  bien  renseigné.  L'auteur  a  complété  son  ouvrage  dans  un 
article  du  Rhein.  Mus.  sur  les  inscriptions  grecques  d'Abu-Simbcl.  F.  J. 
Lauth,  Aus  Aegypten's  Vorzeit.  C'est  un  tableau  de  l'histoire  et  de  la  civi- 
lisation égyptiennes  jusqu'à  Auguste,  où  Ton  trouve  beaucoup  d'idées 
particulières  à  l'auteur,  quelques-unes  même  tout  à  fait  singulières,  'i  5 
Les  travaux  qui  intéressent  la  chronologie  grecque  ont  tous  paru  dans 
des  recueils.  Le  Rhein.  Mus.  a  publié  des  Contributions  chronologiques 
de  H.  Usener;  les  Leipziger  Studien,  un  travail  de  J.  H.  Lipsius  sur  le 
calendrier  grec;  le  Philologus,  un  écrit  de  F.  Reuss  sur  la  chronologie  du 
temps  des  Diadoques,  et  des  dissertations  de  G.  F.  Unger,  sur  les  Ar-  lo 
chontes  athéniens  de  301  à  285  av.  J.-G.  et  sur 'Die  Jahresepoche  des  Dio- 
doros'  (contre-partie  de  l'article  cité  de  Reuss);  les  Sitz.  bayer.  Akad.,  un 
mémoire  du  même,  intitulé  'Das  Slrategenjahr  der  Achaier';  la  Revue 
historique,  un  ingénieux  et  savant  écrit  de  J.  Opperl  sur  la  Méthode  chro- 
nologique (où  d'ailleurs  il  n'y  a  rien  qui  intéresse  spécialement  Thistoire  i5 
grecque).  ^1  J.  M.  J.  Valeton,  J)e  Polybii  fontibus  et  cmctoritate.  Très  incom- 
plet et  très  mal  disposé,  à  lire  cependant.  L.  0.  Broecker,  Vntersuchungen 
ûber  Diodor.  C'est  une  réhabilitation  de  Diodore,  en  partie  fondée  selon 
le  rp.  Mais  untel  sujet  demanderait  pour  être  bien  traité  600  pages  et  non 
60.  G.  J.  Schneider,  Be  Diodori  fontibus  {lib7\  i-4).  Il  faut  souhaiter  que  20 
l'auteur,  dans  la  continuation  promise,  et  qui  sera  bienvenue,  de  son 
travail,  se  défende  du  parti  pris,  et  fasse  voir  une  connaissance  approfon- 
die de  la  langue  de  Diodore.  Dans  Sitz.  der  Akad.  zu  Wien,  J.  Krali  a 
publié  un  mémoire  intitulé  'Manetho  und  Diodor.  Eine  Quellenuntersu- 
chung'.  M.  MoHR,  Die  Quellen  des  Plutarchischen  und  Nepotischcn  Themisto-  '20 
Jiles.  L'auteur  paraît  attribuer  une  trop  grande  part  à  Phanias.  Frid.  Ger- 
hard, De  Vlutarchi  in  Demosthenis  Vita  fontibus  ac  fide.  De  bonnes  choses. 
0.  Stiller,  De  Castoris  libris  Chronicis.  Assez  nombreuses  objections. 

t1[7.  Lexicographie  latine  (1879-1880).  [K.  E.  Georges.]  Forcellini, 
Totius  Latinitatis  Lexicon,  é(\.  Vinc.  De-Vit.  6  vol.  Ouvrage  aujourd'hui  ter-  ^" 
miné.  Augmenté  d'une  grande  quantité  d'articles  (tournis  surtout  par  les 
inscriptions  et  les  Pères  de  l'Eglise),  d'exemples  et  d'acceptions.  Les  travaux 
des  Allemands  ont  été  peu  utilisés,  leurs  éditions  aussi  bien  que  leurs  tra- 
vaux proprement  lexicographiques  ;  ainsi  Pline  l'Ancien  est  encore  cité 
d'après  l'éd.  d'Hardouin;  Festus,  d'après  celle  de  Lindemann.  D'ailleurs,  '"^^ 
extrêmement  méritoire.  Deux  pages  de  rectifications.  L'éd.  du  même  ou- 
vrage, procurée  par  Fr.  Corradini,  laquelle  avance  très  lentement  et  n'en 
est  encore  qu'au  tome  3,  est  plutôt  une  éd.  italienne  du  lexique  de  Klolz. 
Harper,  Latin  Dictionary  (A  new  latin  Dictionary  founded  on  the  transla- 
tion of  Freund's  latin  German  Léxicon,  edited  by  E.  A.  Andrews).  Revu  et  ^^ 
en  grande  partie  refait  par  Charton  T.  Lewis  et  Charles  Short.  Travail 
très  consciencieux  de  deux  savants  américains.  Sous  cette  forme,  lo 
livre    ne    ressemble   plus   guère,  heureusement,  à   celui   de   Freund  , 
ouvrage  surfait  à  l'origine  par  des  savants  illustres  qui  n'en  avaient 
guère  lu  que  l'excellente  préface.  3  1/2  pages  de  rectifications.  Karl  Ernsl  ^'* 
Georges  <le  rp.>,  Ausfuehrliches  lateinisch-deutsches  Handwoerterbuch  {!''  éd. 
remaniée  presque  complètement.)  Le  nombre  des  feuilles  a  été  porté  de 
154  à  191.  Indication  des  différentes  espèces    de   changements.  Errata 
et  addenda  (trois  pages).  L'auteur  demande  instamment  qu'on  veuille 
bien  lui  envoyer  les  petits  travaux  lexicographiques  qui  peuvent  être  «o 
utiles  à  l'amélioration  de  son  œuvre.  Le  même  a  publié  une  4*'  éd.  revue 
et  augmentée  de  son  petit  dictionnaire,  et  une  2"  (sans  changement)  de 
son  lexique  (encore  beaucoup  plus  petit)  pour  les  classes.  H  a  paru  de 


110  1881.    —  ALLEMAGNE. 

nouveaux  fascicules  du  lexique  des  discours  de  Gicéron  parMERGUET,  ainsi 
que  du  Lexique  de  Tacite  de  Gerber  et  Greef.  (Pour  l'appréciation,  voif 
les  précédentes  années  de  la  R.  des  R.)  Lexique  de  Gésar  et  de  ses  con- 
tinuateurs, par  0.  Eichert  (7°  éd.  corrigée).  A  profité  des  critiques  du  rp., 

5  qui  demande  encore  qq.  rectifications.  Lexique  de  Gornelius  Nepos  pa 
G.  A.  Kocii  (4''  éd.  corrigée  et  augmentée).  Sérieusement  amélioré.  Lexi- 
que de  Quinte-Gurce  par  0.  Eichert  (2"*  éd.  corrigée).  Très  soigneusement 
remanié.  Lexique  de  l'Enéide,  à  l'usage  des  classes,  par  G.  A.  Kocn.  Ou- 
vrage posthume,  publié  par  V.  H.  Koch.  Ge  n'est  qu'un  extrait  du  grand 

le  lexique  de  Virgile  du  même.  Lexique  d'Horace,  par  G.  A.  Kocii  (2°  éd. 
en  partie  remaniée).  Additions  et  corrections  notables.  On  ne  s'explique 
pas  le  silence  absolu  gardé  sur  l'éd.  des  satires  de  H.  Frilzsche.  2  pages 
de  rectifications.  Lexique  des  Métamorphoses  d'Ovide,  par  Joh.  Siebelis 
(5e  éd.  par  Fr.  Polle).  Tenu  au  courant  avec  un  soin  admirable.  G.  Pau- 

15  cker,  Suhrelictorum  lexicographiae  latinae  scrutarium.  Abondance  de  maté- 
riaux nouveaux.  Autres,  sous  forme  d'addenda  au  lexique  de  Georges, 
dans  Zeils.  oesterr.  Gymn.  (le  rp.  dit  ne  pouvoir  admettre  tous  ces  mots, 
tirés  de  S.  Jérôme  pour  la  plupart,  dans  son  Lexique  qu'ils  grossiraient 
outre  mesure).  Ph.  Thielmann,  De  sermonis  proprietatibus  quae  Ifguntiir 

20  apud  Cornificium  et  in  primis  Ciceronis  libris.  Utile.  D.  Rlnge,  Zum  Sprach- 
gebrauch  des  Caesar.  1  ('et,  que,  atque,  ac').  Bienvenu.  L'auteur  montre 
par  beaucoup  d'exemples  que  les  classiques  mêmes  ont  joint  souvent  ces 
particules  <à'nullus,  nemo,  nihil,  numquam,  nusquam'.  Aug.  Stinner, 
De  eo  quo  Cicero  in  epistalis  suis  usus  est  sermone.  Réimpression  d'excellents 

25  'programmes'.  G.  Landgraf,  De  Ciceronis  elocutione  in  orationibus  pro  P. 
Quinctio  et  pro  Sex.RoscioAmerino  consincua.  Très  consciencieux.  0.  Sciiuess- 
LER,  De  praepositiojium  ab,  ad,  ex,  apud  Ciceronem  usu.  Riche  collection 
d'exemples.  B.  Kuttner,  De  Propertii  elocutione  quaestiones.  Liste  des  mots 
dont  traite  cet  opuscule.  Max  Sander,  Der  Sprachgebrauch  des  Rheiors  Aji- 

3)  naeus  Seneca',  2.  Nombreuses  additions  à  la  Syntaxe  historique  de  Drueger. 
G.  Paucker,  'De  latinitate  Glaudiani  poetae'  (Rhein.  Mus.).  Ed.  Woellfliii 
(Sitz.  bayer.  Akad.)  '  Ueber  die  Latinitaet  des  Afrikaners  Gassius  Félix.' 
Fr.  Ullrich,  De  verbo'um  compositorum  quae  cxstant  apud  Plautam  structura. 
Extrêmement  utile  pour  la  lexicographie,  témoigne  d'une   connaissance 

35  approfondie  de  Plante  et  des  autres  poètes.  Richard  Jonas,  Zum  Gebrauch 
der  verba  frequentativa  und  intensiva  in  der  aelteren  lateinischen  Prosa.  {Cato, 
Varro,  Sallust).  Gontin nation  de  deux  précédents  travaux  (1871  et  1872)  du 
même  sur  les  mêmes  verbes.  ENGELHARDT,Passiue  Verba  mitdemAccusativ  und 
der  Accusativus  Graecus  bei  den  lateinischen  Epikern.  Analyse.  Ed.  WoELFF- 

40  LIN,  Lateinische  und  romanische  Comparution.  Très  intéressant  pour  l'élude 
du  latin  lui-même.  Gottlob  Richter,  Beitrag  zum  Gebrauch  des  Zahlwoi^ts  im 
Lateinischen  (1.  Tite-Live.)  Extrêmement  consciencieux.  A.  Draeger,  ïîisto- 
rische  Syntax  der  lateinischen  Sprache.  Id.  Nachtraege  zur  lateinischen  Syntax. 

.   (c  Draeger  a  le  grand  mérite  d'avoir  rassemblé  les  matériaux  isolés  d'une 

•45  syntaxe  historique  de  la  langue  latine,  et  d'en  avoir  composé  une  œuvre 
sans  doute  encore  partiellement  imparfaite.  »  Le  1"  vol.,  aujourd'hui 
parvenu  à  sa  2'  éd.,  a  été  porté  de  142  pages  à  G71.  Neuf  pages  daddiiions 
et  rectifications,  pour  aider  à  un  pareil  remaniement  du  tome  2.  L'auteur 
n'a  pas  assez  mis  à  profit  les  écrivains  antérieurs  à  Auguste,  Gicéron,  les 

50  poètes  de  l'âge  classique.  J.  Oberdick,  Studien  zur  lateinischen  Orthogra- 
phie. Très  approfondi.  L'orthographe  normale  serait  celle  du  temps  de  Quin- 
tilien  ;  elle  se  déterminerait  au  moyen  des  témoignages  de  grammairiens, 
contrôlé  avec  le  secours  des  inscriptions,  et  complétés  au  besoin  par  Té- 


% 


I 


Il 


LEIPÎÎIGEli  STUDIEK.  111 

tymologie.  (1.  KoFFMAiNE,  Gcschichte  des  Kirchenlateins  (i,  1).  Nombreuses 
traces  de  précipitation  et  d'inexactitude.  F.  Lutermacher,  Bcr  Vrodigien- 
(flaube  und  ProdUjienstil  der  Roemcr.  Extrêmement  précieux,  même  pour 
la  lexicographie.  Suit  une  appréciation  tout  à  fait  élogieuse  de  Téd.  an- 
glaise du  3^  livre  des  lettres  de  Pline,  due  à  John  E.  B.  Mayor,  et  dédiée  au  & 
rp.  ;  ainsi  que  de  plusieurs  articles  du  même  pub  iés  dans  Journal  ot 
philology. 

Nekrologe  [Conrad  Bursian.]  Mannhardt  (Johann  Wilhelm  Emanuel, 
de  Friedrichstadt  sur  l'Eider),  né  en  1831,  mort  en  1880.  Travaux  sur  la 
mythologie  germanique.  Quelques-uns,  manuscrits  et  légués  par  lui  à  la  lo 
Bibl.  de  TUniv.  de  Berlin,  sur  diverses  questions  de  mythologie  antique 
(Lityersès,  Eleusinies,  Lupercales,  etc.)  [G.  Mannhardt.]  1|  Haakh  (Adoll, 
de  Heilbronn). 4815-1881.  Arliclesdans  l'Encyclopédie  de  Pauly  sur  la  reli- 
gion des  Égyptiens,  les  Gentes  romaines,  etc.  Traductions  de  Polybe  et 
(partielle)  deSénèque.  Travaux  sur  l'histoire  de  l'art  allemand.  [E.  Herzogl-  i5 
«[  Cookesley  (William  Gifford,  de  Cambridge)  1803-1880.  Éditions  d'au- 
teurs classiques,  notamment  d'odes  choisies  de  Pindare,  avec  notes; 
cartes  d'Athènes  et  de  Rome  [Mayor].  ^Zechmeister  (Joseph,  de  Schaer- 
ding,  dans  la  Haute-Autriche)  1852-1880.  De  scholiis  Yindobonensibus  ad 
Horatii  artem  poeticam  ;  articles  sur  Paulin  de  Noie,  sur  les  travaux  rela-  20 
tifs  à  Homère  [D'après  M.  Gitlbauer.]  ^  Kopp  (Waldemar  Edmund,  de 
hemmin).  1825-1881.  Travaux  d'ensemble,  fort  bien  accueillis,  à  l'usage 
de  la  jeunesse  et  des  gens  du  monde,  sur  la  littérature  et  les  antiquités 
grecques  et  romaines.  ^[  Danz  (Heinrich  Emil  August,  d'Iéna),  1806-1881. 
Ouvrages  de  droit  romain,  par  ex.  Commentatio  de  Sabina  confarreatio-  «& 
nis  origine  ;  Lehrbuch  der  Geschichte  desRoemischen  Rechts  (2  éditions); 
Beitraege  zur  Geschichte  der  Entwickelung  des  Redits  bei  den  Roemern  ; 
Aus  Rom  und  Byzanz.  [D'après  Wendt.j  ^  Warschauer  (Hermann,  de 
Kroloschin,  dans  la  province  de  Posen).  1840-1880.  Bon  Ira^vail  De  per- 
lécti  apud  Homerum  usu  ;  une  syntaxe  latine  et  autres  livres  de  classe  ;  30 
programme  remarqué  sur  la  S''  ode  du  livre  3  d'Horace.  [Badt.]  •[Fickert 
(Karl  Rudolf,  des  environs  de  Neuhaldensleben).  1807-1880.  Divers  travaux 
sur  Sénèque  et  éd.  du  môme;  Glossarii  latini  fragmenta  Portensia;  Thu- 
cydides  consulte  ambiguus  ;  Vila  Haasii  (Friedrich  Haase).  [H.  Palm.J 

Y.  35 

Leipziger  Studien  zur  classischen  Philologie.  T.  4.  1"  livr.  Études 
épigraphiques  sur  le  v  paragrc^ique  des  Grecs  [Hedde  J.  J.Maassen]. 
Dans  les  inscr.  l'emploi  du  v  présente  des  variations  très  considérables 
suivant  l'époque;  très  restreint  dans  les  plus  anciennes  jusqu'à  la  fin  de 
la  93"  ol.,il  se  généralise  toujours  plus  et  devient  à  peu  près  constant  vers  <<> 
la  fin  du  4'"s.  Devant  les  voyelles,  le  v  manque  souvent  dans  les  anciennes 
inscr.,  il  se  trouve  toujours  à  la  fin  du  4'  s.  ;  devant  les  consonnes,  il  se 
trouve  déjà  fréquemment  même  dans  les  anciennes  inscr.  Au  total,  il  est 
un  peu  moins  fréquent  devant  les  consonnes  que  devant  les  voyelles.  Les 
formes  en  z  présentent  une  certaine  constance;  au  milieu  do  la  phrase,  ^^ 
elles  retiennent  volontiers  leur  v  aussi  bien  devant  les  consonnes  que 
devant  les  voyelles.  La  lettre  v  manque  in  pausà,  avec  une  grande  régu- 
larité, devant  les  voyelles  et  devant  les  consonnes,  dans  un  grand  nombre 
d'inscr.  antérieures  à403.  Après  avoir  exposé  les  opinions  des  grammairiens 
anciens  et  modernes  surla  nature  et  l'origine  de  cette  lettre.  M.  conclut  60 
qu'elle  n'est  pas  un  signe  d'antiquité,  mais  une  lettre  parasite  destinée  à 
faciliter  la  prononciation.  ^[  Études  sur  les  sources  des  scolies  de  Thucy- 
dide [E.  Schwabej.  L'auteur  s'occupe  dans  le  présent  article  des  auteurs 


112  1881.   —  ALLEMAGNE. 

des  scolies,  se  réservant  d'examiner  une  autre  fois  leur  autorité.  C.  \. 
Des  manuscrits  et  des  éditions.  C.  2.  Des  commentateurs  que  citent  les 
scolies  :  Antyllus,  Asclépiade,  Phoebammon  (Tzelzôs,  Epaphrodite),  Mar- 
cellin.  C.  3.  Des  autres  commentaires  sur  Thucydide  :  Didyme,  Nume- 
5  nius,  Vestin,  ïiberius,  Claudius  Didymus,  Evagoras,  Héron,  Porphyre, 
Aspasius  de  Byblos.  C.  4.  Grammairiens  et  lexicographes  d'où  dérivent 
les  scol.  de  Th.  :  Hérodien,  Choeroboscus,  Ammonius,  Moeris;  les  atticis- 
tes,  Pausanias,  Aelius  Dionysius,  Pholius,  Suidas,  Hesychius,  Harpocra- 
lion.  Append.  1.  Les  sources  principales  des  scol.  appartiennent  aux  3 
premiers  siècles  de  notre  ère;  la  rédaction  des  scol.  dans  leur  forme  ac- 
tuelle doit  être  placée  entre  Justinien  et  Suidas,  et  plus  près  de  Justinien. 
Append.  2.  Index  des  scol.  que  Suidas  a  transcrites  de  son  cod.  ^  Mélanges 
[J.H.LipsiusJ.  l**'Les  Archontes  dans  l'Aréopage.  INos  manuels  enseignent 
que  les  9  archontes  sortant  de  charge  entraient  dans  l'aréopage  après 

15  avoir  rendu  compte  de  leur  gestion.  Mai*;  ce  n'est  que  la  moitié  de  la  vé- 
rité. Des  passages  analysés  par  L.  prouvent  que  pendant  l'année  même  de 
leur  archontat  ils  siégeaient  et  votaient  dans  l'aréopage.  De  plus,  il  faudra 
admettre  que  l'aréopage  ne  soumettait  pas  ces  nouveaux  membres  aune 
dokimasie  formelle. —  2°  Chronologie  d'Hellanicus.  Note  contre  l'opinion 

20  de  Diehl  qui  admet  496-4H  comme  date  de  H.  —  3°  Une  correction  de 
Thucydide  tirée  de  Dion  Cassius.  S'appuyant  sur  un  passage  parallèle  de 
Dion  (40,  7),  l'imitateur  du  Th.,  L.  corrige  le  passage  de  Th.  2, 16  en  pla- 
çant le  mot  Tvc'.voijcy.aîa  devant  ÈTrotoùvro.  —  4°  Sur  le  calendrier  béotien.  L'es- 
poir exprimé  (vol.  3,  p.  213)  s'est  promptement  réalisé  et  le  12''  nom  do 

25  mois  'A-yptwvicç  a  été  retrouvé  sur  des  inscr.  de  Chéronée.  11  occupera  la  4^ 
place  et  le  Pamboiotios  par  conséquent  la  10'. 

^1  2Mivr.  DeVarronianae  doctrinae  apudPlutarchum  vestigiislP.Glaes- 
ser].  G.  examine  d'abord  les  passages  où  l'on  a  cru  reconnaître  à  tort,  ou 
sans  raisons  suffisantes,  l'autorité  de  Varron;  puis  il  montre  que  même 

ao  pour  ceux  où  Varron  est  incontestablement  la  source  première  de  Plutar- 
que,  il  est,  peu  probable  que  celui-ci  ait  puisé  directement  dans  l'auteur 
latin.  ^  Contributions  à  la  mythologie  d'Arcs  et  d'Alhèna  [F.  A.  Voigt]. 
1.  Ares  en  Étoile.  2.  Sur  le  caractère  d'Ares  en  général.  3.  Ares  à  Thèbes. 
4.  Ares,  dieu  des  Hyantes.  5.  Ares  à  Tégée  et  à  Olymple.  6.  Ares  dans  sa 

35  relation  avec  Triteia  et  Aglauros.  7.  Tydée  etDiomède.  8.  Persée.  a)  Per- 
sée  et  Dionysos,  b)  Persée  et  Gorgo.  c)  Chrysaor,  Pégase.  9.  Adraste, 
Areion.  a)  Erinys.  b)  Poséidon,  Hippios  et  Demcter  Erinys.  c)  Le  cycle 
mythologique  de  Kolonos  Hippios  à  Athènes,  d)  Potinae.  e)  Areion.  f)  Les 
Euménides  à  Sicyone  et  k  Argos.  g)  Adraste  et  l'expédition  des  Sept  con- 

40  tre  Thèbes.  1  Mélanges  épigraphiques  [G.  Curtius].  1.  La  forme  vnl  =  sjtî 
qui  n'avait  pas  été  admise  jusqu'à  présent  par  la  plupart  des  philologues, 
quoiqu'elle  se  trouve  dans  qqs  manuscrits,  est  confirmée  par  une  inscr.  de 
lalysos.  Ce  fait  devrait  engager  à  moins  de  méfiance  à  regard  de  cette 
forme  que  donnent  de  bons  mss.  de  Théocrite  et  Bion.  Quant  à  l'explica- 

45  tion,  c'est  probablement  un  emploi  abusif  du  plur.  pour  le  sing.  —  2.  C. 
relève  quelques  formes  curieuses  qui  se  trouvent  dans  les  2  inscr.  de  Ka- 
miros  et  lalysos  publiées  par  G.  T.  Newton.  Outre  x-oîva  et  Trefi^oXi^ôxiat 
mentionnés  dans  les  Grundz.  d.  gr.  Etym.;  il  note  £Ù3c-^£ïo6xt  dans  le  sens 
passif;  'AXe/.Tpivx;  £x,6c'p,£'.v  =  Ubehxi  et  ÈaTocÀa.  Une  nouveauté  épigraphique 

50  est  T&ùTct  qui  n'est  connu  que  par  les  fgmts  de  Sophron  chez  Apoll.  Dysc. 
L'inscr.  de  Kamiros  1.17  donne  irapa-^ÉvwvTi  peut-être  simple  fauted'urllio- 
graphe.  —  3.  Le  dernier  mot  cù^aaoj  de  l'inscr.  d'Abou-Simbel  étudiée  par 
Kirchhotr  et  Abel,  n'est  pas  suffisamment  clair.  Ne  pourrait-on  pas  y  voir 


LITERARISCHES   CENTRALBLATT.  113 

où^ajAw,  c.-à-d.  cù^afAo'ôev,  désignation  plaisante  que  se  serait  donnée  Pele- 
kos,  soit  qu'il  eut  été  un  enfant  trouvé,  soit  par  allusion  à  sa  vie  errante. 
—  4.  La  forme  pamphylienneu  poXsaevu;  doit  être  lue  ù  pwXTîaevu;  et  doit  s'ex- 
pliquer comme  provenant  d'un  présent  po)X£ou.xi  qui  serait  à  pwXoaat,  p&6Xc(jt,ai 
comme  at^£ou,ai  à  at'^o|j,at.  BoXinaevu;  Serait  par  la  même  ligne  que  èp&uXYiôyiv,  5 

^oûXr.di;  et  est  à  PoûXsrai  COmme  sXxs'.u  à  êXxsTXi;  [Aax,£ctTO  à  aâyjTai.  H.  G. 

Literarisches  Centralblatt.  1  jr.  Deutschmann,  De  Babrii  choliambis 
[].  Pas  de  résultats  solides.  ^  Heine,  De  ratione quae  Platoni  cum  poetis  Grae- 
corum  intercedit  [J.].  Beaucoup  de  résultats  à  considérer.  ^  'iwâwou  OiXc- 

•7:ovou  TTepl  twv  5'tacpopw;  Tovoujxsvav  Ed.    EgENOLFF  [G.    M...  r].  E.   n'a  paS  10 

corrigé  plusieurs  fautes  visibles  du  texte.  %^  8  jr.  Boetii  commentarii  in 
Ubrum  Aristotelis  T^içi  £?îj.Yiv£îa;.  Rec.  Meiser.  P.  2.  2°  éd.  [A.  E.].  Annonce. 
^  E[3ENL0HR,  Des  lateimsche  Verbum  [Bgm.].  Manqué.  ^  Langen,  Beitraege 
zur Kritiku. Erklaerung  des  Plmitus[].  Une  foule  d'excursus  soignés. ^^^1 5  jr. 
Baumgaertner,  Ueber  die  Quellen  des  Cassius  Dio  fur  die  acltere  roem.  Ges-  15 
chichte  [].De  bonnes  choses;  mais  prèle  à  de  graves  critiques.  ^  Archime- 
dis  opéra  omnia.  Vol.  \.  rec.  Heiberg  [— z— r— ].  Très  bon.  ^  Theognidis 
reliquiae.  Ed.  Sitzler  [B.].  Le  critique  n'accepte  ni  la  méthode  ni  les  ré- 
sultats de  S.  ^  Nicephori  opuscula  historica.  Ed.  C.  de  BooR  (Accedit  Ignatii 
Diaconi  vita  Nicephori)  [B.].  Beaucoup  de  soin  et  de  sagacité   If  Harant,  20 
Emendationes  et  adnotationes  ad,  T.  Livium[\.  E.].  Travail  solide  à  recom- 
mander aux  amis  de  T.  Live.  ^  Schreiber,  Die  antiken  Bildwerke  der  Villa 
Ludovisi  [Bu.].  Description  très  exacte.  1[^  22  jr.  Theognidis  elegiae.  (2^  éd.) 
Rec.  Ziegler[B.].  Annonce.^  Weinkauff,  De  Tacito  dialogi  qui  de  oratoribus 
inscribitur  auctore,  nouv.  éd.  [A.  E.].  Bon  à  consulier,  bien  qu'en  retard  sur  25 
plusieurs  points.  ^[^  29  ]?.  ScnmTLER,  Almindeiig  Kriegshistorie  [].  Annonce 
de  ce  livre  qui  traite  de  la  2^  guerre  punique  au  point  de  vue  militaire. ^Hus- 
CHKE,  Die  neue  oskische  Bleitafel  [].  Soigné.  Fait  avancer  la  question.  ^[^ 
5  fév.  Thouret,  Ueber  den  gallischen  Brand  [F.  R].  Résultats  évidents  en  géné- 
ral. <v.  R.  d.  R.  5,  30,  29>.  T|  F.  Dahn,  Vrgeschichte  der  germanischen  u.  ro-  30 
manischen  Voelker  [].  De  grande  valeur.  ^  Marty,  Di>  Frage  nach  der  geschi- 
chtlichenEntivickelung[].E}ice\\e{\[e  réfutation  de  la  théorie  Magnus=:Geiger. 
L'argument  tiré  des  peintures  de  Pompei  est  probant.  ^[EngelmaNxN, Biô/i'o- 
theca  scriptorum  classicurum.  8^  éd .  par  Preuss-  Sect.  1.  Scriplores  graeci  []. 
Très  bon.  Peu  de  fautes.  ^ Euripides,  ausgewaehlte  Tragoedien.  Vol.  4.  Bip-  35 
polyte.  Erkl.  v.  Barthold,  (1  pi.)  [J.  K.].  Très  louable,  bien  que  tout  ne  soit 
pas  à  approuver.  ^T[  12  fév.  Beckurts,  Zur  Quellenkritik  des  Tacitus,  Plu- 
tarch,  Sueton  u.Dion  Cassius.  Das  Vierkaiserjahr  [F.  R.].  Argumentation  géné- 
ralement habile  et  prudente.  ^  G.  VoIgt,  Die  Wiederbelebung  des  classischen 
Alterthums,  T.  1.  2°  éd.  remaniée  [].  Instructif.  ^^  19  fév.  Allen,  Der  Far-  40 
bensinn  [G.  E.  M.].  Combat  la  théorie  Magnus-Geiger  <v.  pi.  h.  5  fév.>.  ^ 
Poetae  latini  aevi  carolini.  Rec.  Duemmler.  T.  1.  P.  1.  [E...  t].  Très  méritoire. 
Tl^  26  fév.  Valeton,  De  Polybii  fontibus  et  auctoritate  [J.  Science  solide,  ré- 
sultats sinon  toujours  justes,  au  nioins  vraisemblables.  *|f  Georges,  Aus- 
fûhrliches  lateinisch.-deutsches  Handwoertei^buch.l*' éd.[\.].Tvès  recomman-  45 
dable  malgré  qqs.  erreurs.  H  R.  Foekster,  Farnesina-Studien[U.i.].  Beaucoup 
de  prudence  et  de  sagacité  dans  cette  élude  relative  à  rarchéologieetùla 
philologie  classiques.  ^1  5  mars.  J.  v.  Falke,  Hellas  u.  Rome  Fasc.  6-35 
[Bu.].  Belles  illustrations,  style  agréable,  mais  F.  n'est  pas  au  courant  de 
la  science  et  commet  beaucoup  d'erreurs.  ^  Warncke,  De  dativo  pluralis  50 
graeco  [(?)].  Annonce.  H  Die  Naturgeschichte  des  C.  Plinius  Secundus  Trad.  et 
annoté  par  Wittstein,  liv.  1.  [A.  E.].  Mauvais.  ^  Das  Kuppelgrab  beiMenidi 
éd.  par  l'Inst.  arch.  allemand.  [].  Important.  Les  planches  sont  d'une 

R.  DE  PHiLOL.  ;  Juillet  1882.  —  Revue  des  Hevues  de  1881.  YI.  —  8 


114  1881.  —  ALLEMAGNE. 

bonne  exécution.  %  Schulze,  Mykenaî  [].  Rencontrera  peu  d'approbation. 
^^  i2  mars.  Revue  de  l'histoire  des  religions.  T.  i.  [].  Annonce  du  l®*"  n®. 
%  Herm.  Schmidt,  Exegetischer  Commentar  zu  Plato's  Theaetet  [W.hlr.b]. 
Loué.  ^  Fr.  Haase,   Vorlesungen  ùber  lateinische  Sprachwissenchaft.  P.  2, 

5  éd.  par  Herm.  Peter  [Cl.].  Éloges  tempérés  par  qqs.  critiques.  ^  Huemer, 
Ueber  ein  Glossenwerk  zum  Dichter  Seduhus  [A.  R.].  Loué.  "lyPOLiTTS,  Ar,u.tô^£t; 
jxsTewpoXo-ytxot  [1.6Ô01  [K.K.].  Approfondi. T[  Karsten,  De  inkomsten  en  uitga- 
ve?iî;a?idenromemsc/ie?isfaai.[].  N'est  guère  scientifique.^^  19  mars.  Arislo- 
telis  Ethica  Nicomachea.  Éd.  et  commentaire  de  Ramsauer,  avec  lettre  critique 

10  de  SusEMiHL[].Ne  répond  pas  à  qu'on  est  en  droitd'attendre  deR.  ^  Deppe, 
Der  roem.  Rachekrieg  in  Deutschland  (14-16  ap.  J.-G.)  [].  Intéressant  mal- 
gré qqs.  combinaisons  douteuses.  ^Zmzow,  Psyché  u.  Eros  [Bu.].  Contes- 
table sur  biendes  points.  ^^  26  mars.  Lucian  Mueller,  Q.  Horatius  Flaccus. 
Eine  literarhistorische  Biogimphie  [A.  R.].  Bien  écrit  en  général,  mais  il  ne 

15  manque  pas  de  choses  superflues.  ^  Schwartz,  Wolken  u.  Wind.  Blitz  u. 
Donner  [].  Ecrit  mythologique  intéressant,  mais  qui  soulève  de  nombreuses 
objections,  f  Weber,  Le  Sipylos  (pi.)  [J.  S.].  Instructif.  ^%  2  avr.  Bruns, 
Plato's  Gesetze  vor  u.  nach  ihre  Herausgabe  durch  Philippos  v.  Opus.  [W.  hlr. 
b].  Résultats  aussi  convaincants  qu'ils  peuvent  Tétre  en  pareil  sujet.  ^ 

20  Deecke,  Etruskische  Forschungen.  Fasc.  3.  les  prénoms  étrusques  [].  D.  est 
incontestablement  une  autorité  sûre  en  cette  matière.^  Wisso\vA,De  Ma- 
crobii  Saturnaliorum  fontibus.  —  Linke,  Quaestiones  d.  M.  S.f.  [A.  R.].  2  bons 
travauxqui  font  avancer  la  question.  ^^9 avr.  G.  Jul.  Schneider,  De  Dîo- 
dori  fontibus  (1-4)  [F.  R.].  De  bonnes  remarques  dans  le  détail,  mais  S. 

25  se  décide  trop  souvent  par  des  raisons  subjectives.  ^SEDLMAYER,ifr^ï^sc/ler 
Commentar  zu  Ovid's  Heroiden  [A.  R.].  Travail  réussi.  ^  Schliemann,  Bios 
Stadt  u.  Land  der  Trojaner  (pi.)  [Bu.].  Gonstiue  un  progrès  important  sur 
les ''Trojanische  AUerthûmer".  Analyse  et  observations  du  critique.  ^^ 
16  avr.  ScHLiCHTEiSEN,  De  fide  historica  Silii  Italici  [F.  R.].  Examen  métho- 

30  dique  conduit  avec  pénétration  et  sagacité.  ^  CoUuthi  Lycopolitani  carmen 
de  raptu  Helenae  éd.  Abel  [A.  Lch.].  Très  utile,  surtout  comme  recueil  de 
tout  ce  qui  peut  servir  à  la  critique  du  texte,  ^  Sanders,  Neugriechische 
Grammatik  (d'après  Edg.  Vincent  et  Dickson)  [M...  r.].  Bonne  introduc- 
tion à  l'étude  du  grec  moderne.  ^  Muellner,  Emona.  Archaeologische  Studien 

35  ausKrain.  7  pi.  [Bu.].  Recherches  méritoires,  bien  que  la  compétence  de 
l'auteur  laisse  à  désirer.  ^  A.  v.  Goeler,  Caesar's  gallischtr  Krieg  et  Atlas  zu 
Caesar's  gallischem  Krieg  [].  Nouvelle  éd.  remaniée  par  le  fils  de  l'auteur.  ^ 
Mueller-Struebing,  'A6r<va{(ov  T:oXtTÊ(a(Philol.)  [G.  B.].  Le  Critique  place  la  date 
de  composition  avant  la  bataille  d'Amphipolis  et  du  vivant  de  Cléon,  non 

40  pas  entre  417  et  414  comme  M.-S.;  il  approuve  l'attribution  donné  parM.-S. 
à  Phrynichos  et  n'accepte  qu'en  partie  les  résultats  de  l'auteur  concernant 
le  but  de  cet  écrit.  En  somme  c'est  un  des  travaux  les  plus  marquants 
qui  aient  été  faits  dans  ces  derniers  temps  sur  le  domaine  de  l'histoire  grec- 
que. Art.  étendu.  ^^  30  avr.  Bahnsch,  Des   Epicureers  Philodemus  Schrift 

45  7îs?î  (HîfAcîwv  y.%\  ar,{;.£ta)(T£(ov  [].  Expositiou  clairc  et  j udicieusO'.  %  Beloch,  Der 
italische Bund  ujiter  Roms  Hégémonie  [F.  R.].  '1res  important  malgré  de  nom- 
breuses fautes  de  détail.  Servira  de  point  d'appui  pour  des  recherches  ul- 
térieures.^ Boeder,  Beitraege  zur  Erklaerung  u.  Kritik  des  Isaios  [H.].  Con- 
testable sur  certains  points  de  droit  et  de  grammaire.  ^  L.  Havet,  Le  Que- 

50  rolus  [].  Beaucoup  de  soin  et  d'application  consacré  à  l'étude  d'une  œuvre 
de  valeur  problématique.  Le  critique  conteste  l'emploi  continu  des  vers. 
^^7  mai.  L.  v.  Ranke,  Weltgeschichte  P.  1.  Les  plus  anciens  groupes  de 
peuples  historiques  et  les  grecs.  2^  éd.  [].  Grands  éloges.  1  Julianiimpera- 


LITERARISCHES  CENTRALBLATT.  115 

torii  librorum  contra  Christianos  quae  super sunt .  rec.  Neumann  [L.].  Contribu- 
tion critique  de  haute  valeur.  L'ouvrage  intéressera  les  historiens  aussi  bien 
que  les  théologiens. ^[^  14  mai.SACHAU,  UeberdieLagev.  Tigranokerta.  {Ahh. 
Akad.  Wiss.  Berlin).  [Th.  N.].  Témoigne  d'un  jugement  sain  et  d'une  pleine 
connaissance  du  sujet.  •![  Hensell,  Griechisches  Verbal- Ver zeichmss[\.¥.].  5 
Bon  livre  de  classe.  ^  Ruge,  Bemerhungen  zu  den  griechischen  Lehnwoertern 
im  Lateinischen  [0.  W.].  A  consulter  avec  prudence.  %  Q.  Carti  Rufl  historia- 
rum  libri.  Rec.  VoGEL  [A.  E.].  Excellent.  Le  critique  se  réserve  une  appré- 
ciation détaillée  dans  lahresb.  de  Bursian.  %^  21  mai.  Burckhardt,  Die 
Zeit  Constantin' s.  2^éd.[].  Livre  excellent  bien  qu'on  puisse  reprendre  plus  lo 
d'un  point  de  détail.  ^  Fox,  Die  Kranzrede  des  Demosthenes  [B.].  Beaucoup 
de  bon.  ^  Pomponii  Melae  de  chorographia  libri  3.  Rec.  Frick  [A.  E.].  Peu 
de  nouveautés,  mais  reproduit  exactement  la  tradition.  C'est  l'éd.  la  plus 
commode  et  la  plus  sûre.  m[28mai.  Hart,  De  Tzetzarum  nomine  vitis  scriptis 
[B.].  Très  bon  de  tout  point.  ^1  Publilii  Syri  Mimi  sententiae.  Rec.  0.  Frie-  i5 
DREiCH  [].  Du  soin,  mais  ne  constitue  pas  un  progrès.  %^  4  jn.  Orphei 
lithica  (accedit  Damigeron  de  lapidibus),  rec.  Abel  [A.  R.].  Bien  soigné, 
utile  surtout  grâce  à  la  découverte  d'un  ms.  très  important.  %  Holtze, 
Phraseologia  Ciceroniana  [A.  E.].  Utile,  ^^f  11  jn.  Munk,  Geschichte  der  grie- 
chischen Literatur.  3°  éd.  par  R.  Voloiann.  P.  1  et  2.  (Depuis  le  commen-  20 
cément  de  la  prose  attique  jusqu'à  la  fin  de  l'hellénisme.)  [Bu.].  On  aaiïaire 
à  un  guide  sûr.  ^^  18  jn.  Osthoff  et  Brugman,  Morphologische  Untersu- 
chungen  auf  dcm  Gebiete  der  indog.  Sprachen.  P.  3.  [D.lbr.ck].  Beaucoup  de 
nouveautés;  instructif  sinon  toujours  convaincant.  ^  Boltz,  Die  Bibliothe- 
ken  der  Kloester  des  Athos  d'après  Sp.  Lambros  [V.  G.].  Annonce.  ^  Lyco-  25 
phronis  Alexandra.  Rec.  G.  Kinkel  [B.].  S'est  occupé  surtout  des  scolies 
du  cod.  Marcianus,  où  il  reste  beaucoup  à  faire  pour  la  critique,  même 
après  K.  ^  Horawitz,  Erasmiana.  Fasc.  2.  [Bu.].  Le  critique  (Bursian)  ren- 
voie à  son  lahresbericht  1876.  ^% Pausaniae  descriptio  arcis  Athenarum.  Ed. 
d'O.  Jahn  revue  par  Michaelis (Carte  de  Kaupert)  [Bu.].  Annonce  de  cette  30 
éd.  qui  a  été  très  augmentée.  T[  A.  Th.  Christ,  Die  Wage  des  Zeus  bei  Homer 
in  e  [Bu.].  Manque  de  maturité  et  de  pénétration.  ^^  25  jn.  Plotini  Enneades 
éd.  (Vol.  2)  et  trad.  (T.  2)  par  H.  Frid  Mueller  [].  2  travaux  très  estimables. 
^  Heisterbergk,  Ueber  den  Namen  Italien  [].  Recherches  conduites  avec  mé- 
thode et  sagacité  et  qui  éclairent  maint  point  obscur.  ^  Liers,  De  aetate  et  35 
script ore  libri  qui  fertur  Demetrii  PhalereiT^Eçl  £p|;.Yiv£Îaç  [B.].  N'a  pas  réussi 
à  prouver  que  l'auteur  est  Démétrius  de  Phalère.  ^Mueller-Struebing,  Thu- 
kydideische Forschwigen  [F.  R.].  Foule  d'observations  tines,  de  belles  décou- 
vertes, d'excellentes  corrections,  de  remarques  d'une  grande  portée.  ^ 
F.  Becker,  Die  heidnische  Weihformel  D-M  auf  altchristlichen  Grabschriften  4o 
[Bu.].  Les  fac-similés  constituent  la  meilleure  partie  de  l'ouvrage.  Analyse 
et  l'ectifications  du  critique.  %^  2  jl.  Abhandlungen  des  archaeologisch-epi- 
graphischen  Seminars  der  Ùniv.  Wien.  2.  Les  voyages  de  l'empereur  Hadrien 
par  J.  DuERR  [F.  R.].  Apporte  une  série  de  dates  nouvelles  et  importantes 
et  corrige  les  résultats  de  ses  devanciers.  Éloges.  ^ Aristophanis Ra?iae.  Rec.  45 
A.  V.  Velsen  [—  g].  Une  exactitude  trop  minutieuse  dans  le  relevé  des 
variantes.  La  receiision  du  texte,  prudente  en  général,  prête  à  des  critiques 
de  détail.  ^  Aristophanis  comoediae.  P.  2.  Lysistrala.  P.  3.  Ecclesiazusae. 
Rec.  Blaydes  [—  g].  Ne  sont  pas  des  modèles  de  critique  ni  d'exégèse, 
mais  des  sujets  intéressants  pour  un  examen  approfondi.  ^  H.  Flach,  Der  50 
Tanzbei  den  Griechen  [Bu.].  Les  principaux  résultats  sont  exposés  d'une 
manière  compétente.  ^^  9  jl.  A.  de  Ceuleneer,  Essai  sur  la  vie  et  le  règne 
de  Septime  Sévère  [].  Du  soin,  de  Tapplication,  une  critique  judicieuse,  une 


116  1881.   —  ALLEMAGNE. 

connaissance  approfondie  des  sourcesetdes  auteurs  récents.  ^Comicorum 
atticorum  fragmenta.  \o].  i.  Antiquae  comoediae  fragmenta  éd.  Kock  [—g]. 
Eloges  et  rectifications.  ^  Fragmenta  philosophorum  graecorum.  Vol.  3.  (Les 
Platoniciens  et  les  Péripatéticiens)  éd.  Mullach  [W.hlr.b].  Indispensable 
b  bien  qu'incomplet.^  Soltau,  Ueber  Entstehung  u.  Zusammensetzung  der  altroe- 
mischen  Volksversammlungen[L...e].  Long  art.  d'une  polémique  assez  âpre. 
^^  16  jl.  MkTLAT.Grundzûge  der  Geschichte.P.  i  :  Histoire  ancienne  [].  Assez 
utile  ^  K.  LuGEBiL,  Der  Genetivus  singularis  in  der  sog.  zweiten  altgriechis- 
chen  Declination  [].  Théories  souvent  contestables   au  point  de  vue  de  la 

10  linguistique  moderne.  ^  C.  Koehler,  Das  Thierleben  im  Sprichiuort  der  Grie- 
chen  u.  Roemer.  [A.  M.  0.].  Observations  du  critique  sur  la  disposition.  Qqs. 
erreurs.  ^^  23  jl.  v.  Veith,  Vetera  castrai].  Loué.  1  Kraz,  Die  drei  Reden 
des  Perides  bei  Thukydides  [].  Trad.  généralement  réussie.  ^  Stark,  Vor- 
traege  u.  Aufsaetze.  éd.  par  G.  Klnkel  [Bu.].  Intéressera  ceux  qui  se  livrent 

15  aux  recherches  d'archéologie  et  d'art.  ^^  30  jl.  Elter,  De  Joannis  Stobaei 
cod.  Photiano  [B.]  Beaucoup  de  sagacité.  ^  Ch.  Graux,  Essai  sur  les  origines 
dufondsgrec  deVEscuriallB.].  Livre  extraordinairementapprofondietd'une 
importance  capitale  pour  l'histoire  de  la  renaissance  des  études  classiques. 
%  VoGEL,  De  Hegesippo  qui  dicitur  Josephi  interprète  [].  Soigné  et  couvai n- 

20  cant  dans  les  points  principaux.  *|[  Thaer,  Die  alt-acgyptische  Landwirths- 
chaft  (pi.)  [G.  E.].  Se  lit  aisément.  Qqs.  erreurs,  ^t  6  août.  M.  Tulli  Cice- 
ronis  scripta.  P.  2.  Vol.  1  :  Pro  Roscio  Amerino,  pro  Hoscio  comoedo,  div, 
in  Q.  Caecilium,  in  C.  Verrcm.  Ed.  C.  F.  W.  Mueller  [A.  E.].  Eloges.  1 
WUESTENFELD,  Das  Heerwesen  der  Mahammedaner  u.  die  arabische  Uebersetzung 

25  der  Taktik  des  Aelianus[].  Très  soigné  <v.  R.  des  R.  5,  5,  36).  ^%  13  août. 
BuLLiNGER,  Aristoteles  u.  Professer  Zeller  [].  Polémique  grossière  et  confuse. 
^  Enmajnn,  Untersuchuîigen  iXber  die  Quellen  des  Pompeius  Trogus  [F.  R.]. 
Jugement  sain;  beaucoup  d'application.  ^  Archimedis  opéra  omnia  (avec 
comment.  d'Eutocius)  T.  2.  (1  pi.  photolithog.)  éd.  Heiberg  (— z— r.). 

30  Annonce.  ^  Kvigala,  Neue  Beitraege  zur  Erklaerung  der  Aeneis  [A.  R.\.  Éloges 
et  observations  du  critique.  ^  H.  Jordan,  Capitol,  Forum  u.  Sacra  Via  in 
Rom.  i.  pi.  lithog.  [Bu.].  Analyse  et  éloges.  1^  20  août.  Ewald,  Der  Ein- 
fluss  der  stoisch-ciceronianibchen  Moral  (dans  l'Eihique  de  S.  Ambroise)  [].  Re- 
cherches conduites  avec  savoir,  prudence  et  clarté;  résultats  justes. ^Bm- 

85  DER,  Tacitus  u.  die  Geschichte  des  roemischen  Reiches  unter  Tiberius  [A.  E.].  Ne 
résout  pas  la  question;  contribution  méritoire  néanmoins.  ^C.Pauli, Efrws- 
kischeStudien.  Fasc.  3.  [W.  D  — e].  Il  n'y  a  que  5  interprétations  nouvelles 
et  sûres. ^R.NicOLAi,  Geschichte  der  roemischen  Literatur.  [A.  R.].  N'a  d'autre 
mérite  que  d'être  cher.  <v.  R.  des  R.  5,  103,  14>.  11[  27  août.  xMerguet, 

40  Lexicon  zu  denReden  des  Cicero.  T.  2.  [A.  E.].  Ouvrage  très  complet.  ^ Cons- 
tats, De  sermo«e  Sallustiano  [].  CompiinUon  non  sans  valeur,  mais  qui 
n'est  pas  à  la  hauteur  de  la  science  actuelle.  ^  Szanto,  Untersuchungen 
ùber  das  attische  ^taatsrecht.  [].  Fait  avec  habileté.  ^%  3  sept.  Glaser, 
Publius  Vergilius  Maro  als  Naturdichter  u.  Theist  [A.  R.].  Intéiessant,  mais 

45  souvent  contestable  et  diffus.  ^Gravenhorst,  Die  Entwickelungsphasen  des 
religioesen Lebens  im  hellenischen  Alterthum  [F.  R.].  Ouvrage  populaire  où  des 
assertions  discutables  sont  présentées  comme  des  faits  acquis.  ^  Kopp, 
Griechische  Sakralalterthiimer  [Bu.].  Des  paities  superflues,  d'autres  passa- 
bles. ^^  10  sept.  Petersen,  Quaestiones  de  historia  gentium  Atticarum  [F. 

50  R.].  Comble  très  heureusement  une  lacune.  ^Clermont-  Ganneau,  L'ima- 
gerie phénicienne  et  la  mythologie  iconologique  chez  les  Grecs.  P.  1.  :  la  coupe 
phénicienne  de  Palestrina  (8  pi.)  [Bu.].  Paraît  fort  contestable  au  criti- 
que. ^  Jak.  KeUjER,  Die  cyprischen  Alterthumsfunde  [Bu.].  Emprunté  en 


m 


LITERARISCHES  CENTRALBLATT.  H7 

grande  partie  à  Stern  <v.  R.  des  R.  o,  104,  41  >.  Aurait  pu  rester  inédit  sans 
préjudice  pour  la  science,  ^•jj  17  sept.  J.  Klein,  Fasti  consulares  inde  a  Cae- 
saris  nece  usque  ad  ùyiperium  Diocletiani.  [].  Beaucoup  de  travail.  ^  POEHL- 
MANN,  Die  Anfaenge  Roms  [F.  R.].  Excellent  à  tous  égards.  ^  Gaius,  institutes, 
6«  éd.  d'après  l'apographum  de  Studemund,  par  E.  Dubois  [S  —  t].  Travail  s 
de  compilation,  intéressant  néanmoins  par  un  relevé  complet  des  conjec- 
tures. ^  E.  Legrand,  Recueil  de  contes  populaires  grecs  [Rho.  Koe.].  Trad.  très 
exacte.  ^%  24  sept.  Nohle,  Die  StaatslehrePlato's.  [].  N.  a  le  mérite  de  rap- 
peler l'altenlion  sur  les  éléments  «  realistisch  »  dans  Platon.  ^Flegler, 
Geschichte  der  Demokratie  des  A'tertums  [].  Ouvrage  de  vulgarisation  non  lo 
sans  mérite.  ^  E.  Huebner,  Ueher  mechanische  Copieen  von  Inschriften  [].  Très 
utile.  %%  i  oct.  Ed.  de  Hinojosa,  Historia  del  derechoromano.  [Hr.].  Témoi- 
gne d'une  lecture  étendue  et  d'une  grande  habileté.  ^  Ribbei.k,  Fr.  W. 
Ritschl.  T.  2.  [zl.].  Excellente  biographie;  aucun  des  traits  essentiels  de 
Rilschl  n'y  manque.  ^^I  8  oct.  Maehrel,  Plato's  Ideal-Staat  [W.hlr.b].  Sensé,  is 
mais  rien  de  neuf.  Style  parfois  obscur.  ^Teichmueller,  Literarische Fehden 
(au  4«  s.  av.  J.-C.)  [Id.].  On  peut  se  demander  si  les  résultats  seront  dura- 
bles, malgré  l'esprit  et  le  savoir  de  T.  ^  Pohl,  Das  Ichthys-Monument  von 
IAutun  [].  Jugement  sain,  bonnes  connaissances  épigraphiques,  mais  pas 
de  résultats  réels  sauf  une  conj.  estimable  (vers  7).  ^^  15  oct.  Lauth,  20 
Aus  Aegyptens  Vorzeit  (depuis  les  origines  jusqu'à  Auguste).  Fasc.  3-5  [E. 
M.].  Sans  valeur.  «  Les  philologues  classiques  pourront  apprendre  avec 
intérêt  que  Manéthon  a  été  le  bibliothécaire  de  Ptolémée  Philadelphe,  et 
Ératosihène,  son  successeur.  »  ^  Dahn,  Urgeschichte  der  germanischen  u. 
romanischen  Voelker  T.  1.  Livr.  3  et  4.  [].  Loué.  ^^  22  oct.  Mahaffv,  Ueber  25 
den  Ursprung  der  homerischen  Gedichte.  —  Sayce,  Ueber  die  Sprache  d.  h.  G. 
Trad.  d'iMELMANN  [S.].  Beaucoup  de  suppositions  hardies  chez  M.  L'ou- 
vrage de  S.  à  côté  de  choses  instructives  en  contient  beaucoup  de  fausses 
ou  contestables.  ^^  29  oct.  Vanicek,  Etymologisches  Woerterbuch  derlatei- 
nischen  Sprache.  2«  éd.  remaniée  [M.  S.].  Beaucoup  d'application  <v.  R.  des  30 
R.  3,  105,47  et  108,  12>.  ^  T.  Liviab  urbe  co^zd/^a  iiôn.  Rec.  H.  J.  Mueller, 
P.  1.  Livres  1  et  2  [A.  E.].  Annonce  et  observations  critiques.  ^[T  5  nov. 
Steup,  Thukydideische  Studien.  Fasc.  1.  [B.].  Soigné,  mais  S.  etîace  trop  faci- 
lement, et  violente  le  texte.  ^  Nonni  Panopolitani  paraphrasis  s.  evangelii 
Joannei.  Ed.  Scheindler  [A.  Lch.].  Éd.  dont  les  défauts  sont  rachetés  par  de  «5 
sérieuses  qualités.  T[ T.  MacciPlautiAsinaria.Rec.GoETZ  et  Loewe,  (accedit 
cod.Ambrosiani  J.  257  infer.  spécimen  phototypicum)  [].  Mérite  les  mêmes 
éloges  que  le  Curculio  <v.  R.  des  R.  5,  103, 12>.  f  T[  12  nov.  FROHSCHAMMEft, 
Ueber  die  Principien  der  aristotelischen  Philosophie  [].  N'est  pas  pleinement 
convaincant;  témoigne  néanmoins  d'une  grande  habileté  d'exposition.  T|  40 
Bauer,  Themistokles  [G.  B.].  B.  a  raison  en  général  sur  les  points  principaux, 
mais  il  y  aurait  à  faire  plus  d'une  critique  de  détail.  ^  Die  Elf^gien des  Albius 
Tibullus,  erk.  v.  B.  Fabricius  [A.  R.].  Commentaire  souvent  obscur,  et  qui 
est  sans  valeur  scieniitlque.^ Titi  Livi  ab  urbe  conditalibri.  ErkI.  v.Weissen- 
BORN.  T.  10.  Fasc.  2.  Livre  45  et  fgments.  2«  éd.  procurée  par  H.  J.  Mueller  45 
[A.  E.].  Fait  avancer  la  critique  du  texte.  ^  F.  Lenormant,  La  Grande  Grèce. 
T.  i.  [Bu.].  Témoigne  de  connaissances  variées;  le  critique  relève  qqs. 
erreurs. ^^  19  nov.  Birt,  Elpides[k.  R.].  Selaisse  Wve.^^  Ser^vii grammatici... 
commentarii.  Rec.  Thilo  et  HagExN.  Vol.  1.  Fasc.  2.  (commentaires  sur  l'É- 
néide  liv.  4  et  5).  [A.  R.].  Mêmes  éloges  que  pour  le  1"  fasc.  tl  26  nov.  50 
ScHMiTZ,  Quellenkunde  der  roemischen  Geschichte  (jusqu'à  Paul  Diacre)  [K.  J. 
N.].  Mauvais.  ^  Diltiiey,  De epigrammatis  nonnullis  graecis.  [A.  Lch.].  4  con- 
jectures sur  l'Anthologie,  dont  2  sont  séduisantes.  Tf  Martialis  epigram- 


118  1881.  —  ALLEMAGNE. 

maton  lib.  1.  Rec.  J.  Flach,  [A.  R.].  Utile.  ^  Poetae  Mini  aevi  Carolini.  Rec. 
DuEMMLER,  (3  pi.  facsimilés  photogr.)  [E...I].  <v.  pi.  h.  19  fév.>.  ^  L.  v. 
Sybel,  Katalog  der  Sculpturen  zu  Athen  [A.  M— r].  Beaucoup  de  soin,  qqs. 
observations  de  détail  du  critique.  ^T[  3  déc.  Exercitationis  grammaticae, 
5  specimina  (Ed.  seminarii  philologorum  Bonnensis  sodales)  [Cl.].  Essais 
recommandablesde  Marx,  de  Sonnenburg,  de  Walters,  de  H.  Wolff  et  de 
Duemmler.^Hercher, Homensc/ieAM/'saeize[Cl.].Art.  instructifs, écrits  avec 
clarté  et  pénétration.  ^  BaumgarteiN,  De  Christodoro  poeta  Thebano  [A.  Lch.]. 
Fait  preuve  d'application,  de  connaissance  du  sujet,  d'un  jugement  sain. 

10  ^^  10  déc.  POLAK,  Ad  Odysseamejusque  scholiastas.  2®  éd.  Fasc.  1 .  [Sr.].  Con- 
trii3ution  très  méritoire.  ^  Adam,  Die  Odyssée  u.  der  epische  Cyklus  [Sr.].  Ri- 
dicule. ^  Heerdegen,  Ueber  historische  Entiuickelung  laPinischer  Wortbe- 
deutungen  [Cl.].  Le  critique  montre  par  un  exemple  la  méthode  de  H.  La 
grammaire  et  la  lexicographie  profiteront  beaucoup  si  les  autres  exemples 

15  sont  traités  avec  le  même  soin.  ^^  17  déc.  The  codex  rescriptus  Dublinensis 
ofSt.  Matthew  gospel  (Z).  Éd.  par  Abbott,  (2  pi.  de  facsimilés.).  [C.  R.  G.]. 
Annonce  de  cette  publication  de  fgments  en  onciale  du  6®  s.  ^  Platarque, 
vie  de  Démosthéne,  éd.  par  Ch.  Graux  [F.  Bl.].  A  rendu  un  nouvel  et  im- 
portant service  à  la  philologie  classique.  Le  critique  s'accorde  en  général 

20  avec  G.  pour  .l'appréciation  du  Matritensis.  ^  A.  Boltz,  Die  hellenische  oder 
neugriechische  Sprache  [G.  M. . .  r.].  De  nombreuses  erreurs  et  pas  de  nou- 
veautés. ^  MiLÂ.m,IlRipostiglio  délie  Venera  (avec  3  pi.  en  héliotypie)  [Bu.] 
Découverte  de  50000  monnaies  environ  <v.  R.  des  R.  5,  292,  31  >.  ^\  Begh, 
Verzeichniss  der  alten  Handschriften  u.  Druche  (du  Chapitre  de  Zeitz)  [].  Des- 

26  cription  exacte  des  mss.  dont  qqs.  uns  ont  certaine  valeur.  ^%  24  déc. 
d'EiCETUAU Socrate  et  notre  temps  [].  Pas  approfondi.  ^W.  Meyer,  Die  urbi- 
natische  Sammlung  v.  Spruchversen  des  Menander,  Euripides  u.  Anderer  [J.  K.]. 
Instructif.  T[  R.  Arnoldt,  Der  Chor  im  Agamemnon  des  Mschylus  [A.  Lch.]. 
Très  satisfaisant.  ^  H.  Heller,  Die  Absichtssaetze  bei  Lucian.  P.  1.  l'va,  <a;, 

30  oTTw;  [Bgm.].  Contribution  très  méritoire  à  la  syntaxe  historique  de  la 
langue  grecque.  ^  Lambros,  Ein  Besuch  auf  dem  Berge  Athos  (Trad.  de 
Rickenbach)  [V.  G.].  Peine  bien   superflue  :  l'original   se  lit   aisément. 

Henri  Lebègue. 
Mittheilungen  aus  der  historischen  Litteratur.  9^  année.  Fasc.  i. 

35  Beloch,  Der  Italische  Bund  unter  Roms  Hégémonie  (2  cartes)  [Th.  Hirsch]. 
Exposition  habile,  résultats  instructifs.  %  Hennés,  Das  dritte  valerisch-hora 
tische  Gesetz  u.  seine  Wiederholungen.  (Progr.)  [Zschech].  Exposé  des  résul- 
tats. ^  Monumeiita  Germaniae  historien.  T.  3.  P.  1.  Corippi  Africani  gramma- 
tici  libri  qui  supersunt.  Rec.  J.  Partsch  [F.  Hirsch].  Constitue  un  pro- 

40  grès  marquant  sur  les  éd.  récentes.  Très  soigné.  ^  Die  Geschichtschreiber 
der  deutschen  Vorzeit.  Éd.  Wattenbach.  Liv.  56-58  [F.  Hirsch].  La  livr.  57 
contient  une  traduction  par  Goste  de  qqs.  passages  d'Ammien  Marcellin 
et  une  esquisse  de  la  vie  et  du  caractère  de  cet  auteur.  ^  m i^a^iX  'A 

)Cop,tvâTOU    Tou    XwvtaTO'j    Ta  <ra)lîdu,6va par    Sp.    LaMBROS.     2    VOl.   [F. 

45  Hirsch].  Beaucoup  d'observations  intéressantes,  ff  Fasc.  2.  Wiedemann, 
Geschichte  Aegyptens  v.  Psammetich  1  bis  auf  Alexander  d.  Gr.  [Evers].  Ana- 
lyse détaillée  et  critique.  ^  Das  Kuppelgrab  bei  Menidi,éd.\)av  Tinst.  arch. 
allemand  (9  pi.)  [Droysen].  Description  de  cette  trouvaille  et  analyse  de 
la  dissertation  de  Koehler  sur  les  tombeaux  historiques  en  Grèce  ^ 

50  Unter suchung en  aus  .der  alten  Geschichte.  Fasc.  i.  Krall,  Tacitus  u.  der 
Orient  [Winckler].  Intéressant,  mais  surchargé  de  détails  secondaires.  % 
Fellner,  Forschung  u.  Darstellungsweise  des  Thukydides  (critique  du  S^ 
livre)  [id.].  Exposé  des  résultats.  ^  Devaux,  Études  politiques  sur  les  prin- 


MITTHEILUNGEN  AUS  DER  HISTORISCHEN  LITTERATUR.  119 

cipaux  événements  de  Vhistoire  romaine.  T.  d  et  2  [Zschech].  Peu  de  points 
de  vue  nouveaux;  méritoire  néanmoins  par  les  qualités  d'exposition.  % 
Fr.  Thomas,  BiograiMe  des  Barkiden  Mago  [Th.  Hirsch^  Contribution  à  la 
critique  de  Valerius  Antias,  qui  contient  plusieurs  résultats  importants. 
^  WoLFF,  Die  Aufdeckiing  u.  Aufnahme  der  zu  Deutz  gefundenen  Reste  eines   5 
roemischen  Castrums  [Scliambach].  (Pour  l'analyse,  v.  R.  des  R.  li,  29,  34>. 
Clair  et  pénétrant.  ^  F.  Dahn,  Bausteine  [Doempke].  Réunion  de  48  écrits. 
Le  style  de  D.  est  toujours  clair  et  ferme  même  dans  les  questions  épi- 
neuses. 1[  F.  Dahn,  Urgeschichte  der  germanischen  u.  romanischen  Voelker. 
T.  1.  Liv.  1  [Hirsch].  Analyse  et  éloges.  1  F.  Dahn,  Die  Alamannenschlacht  lo 
bel  Strassburg  [Sichâeùel].  Un  pea  superficiel.  1[  Kaemmel,  Die  Entstehung  des 
oesterreichischen  Deutschtums.T.  1  [llwof].  Épuise  presque  la  matière.  Expo- 
sition claire  et  souvent  élégante.  %  Krause,  Helius  Eobanus  Hessus.  2.  T. 
[Kriiner].  Étude  intéressante  sur  Eobanus  Koch,  poète  latin  qui  a  rendu 
des  services  à  l'exégèse  et  à  la  critique.  ^^  Fasc.  3.  Comptes-rendus  de  is 
la  société  historique  de  Berlin   Séance  du  7  mars.  Klatt  traite  du  nombre 
et  de  l'époque  des  assemblées  tédératives  ordinaires  chez  les  Achéens 
<v.  pi.  h.  Jahresb.  d.  Geschichtsvviss.).  ^  Palma  di  Cesnola,  Cypern.  Trad. 
par  Stern  avec  préface  d'EBERS  [Fischer].  Concerne  surtout  l'histoire  de 
la  civilisation.  %  Posseldt,  Quae  Asiae  minoris  orae  occidentatis  sub  Dareo^  20 
Hystaspis  filio,  fuerit  condicio  [Zurborg].  Très  méritoire  pour  le  fond;  la 
forme  est  fort  incorrecte.  ^  Zielinsky,  Dis  letzten  Jahre  des  zweiten  Punis- 
chen  Krieges  [Bauer].  Analyse.  ^  Burckhardt,  Die  Zeit  Constantins  d.  Gr. 
[F.  Hirsch].  Peu  de  changements  apportés  à  la  l"""  éd.  Néanmoins  B.  s'est 
tenu  au  courant  des  ouvrages  relatifs  à  la  question.  ^  Gelzer,  Sextus  25 
Julius  Africanus  u.  die  byzantinische  Chronographie.  P.  1.  [id.].  Annonce.  ^ 
Sickel,  Geschichte   der  deutschen  Staatsverfassung...   \^^  sect.  [Bressiau]. 
Trouvera  peu  d'approbation,  malgré  la  science  de  S.  ^  Transactions  ofthe 
royal  historical  society.  Ed.  Rogers.  T.  8  [v.  Kalkstein].  Annonce.  Un  mé- 
moire de  Malden  a  trait  à  la  marche  d'Alexandre  à  travers  l'Afghanistan.  30 
^^  Fasc.  4.  Comptes-rendus  de  la  société  historique  de  Berlin.  Séance  du 
2  mai.  Duncker  traite  de  la  bataille  de  Marathon.  —  13  mai.  Droysen  traite 
des  rapports  d'Athènes  avec  l'ouest.  ^  L.  v.  Ranke,  Weltgeschichte.  P.  1. 
Sect.  1  et  2.  2»  éd.  [Evers].  Éloges.  En  ce  qui  concerne  l'histoire  grecque, 
le  critique  renvoie  à  la  R.  Historique  <cf.  intra).  T[  Revue  des  programmes  35 
[Foss].  CuNO,  Die  V'^rbreitung  des  etruskischen  Stammes  ïiber  die  italische  Hal- 
binsel.  —  Frick,  Beitraege  zur  griechischen  Chronologie  u.  Litteratur geschichte. 
—  Weber,  Die  nationale  Politik  der  Athener.  Habilement  écrit,  mais  rien 
de  nouveau.  —  W.  Vollbreght,  Zur  Wûrdi^ung  u.  Erklaerung  v.  Xenophons 
Anabasis.  Clair,  judicieux  et  approfondi.  —  Vf ezel,  De  opificio  opiflcibusque  40 
apud  veteres  Romanos.  P.  1.  —  Klimke,  Diodorus  Siculus  u.  die  roemische  An- 
nalistik.  —  R.  Koehler,  Der  roemisch-celtiberische  Krieg  153-133.  Clair  et  ha- 
bilement écrit.  —  Berns,  Ciceros  Ansicht  v.  der  Geschichte.  —  F.  Reuss,  De 
Jubae  régis  historia  romana  a  Plutarcho  expressa.  Bon  latin.  —  Krause,  Ap- 
pian  als  Quelle  fur  die  Zeit  von  der  Verschwoerung  gegen  Caesar  bis  zum  Tode  45 
des  Decimus  Brutus.  P.  2.  —  GoDT,  Plutarchs  u.  Appians  Darstellung  v.  Cae- 
sarsEnde.  —  Wegehaupt,  P.  Cornélius  Dolabella.  —  Georgii,  Die  politische 
Tendenz  der  Aeneide  Vergils.  Résultats  justes  et  bien  établis.  —  Duerr, 
Die  Majestaetsprozesse  unter  dem Kaiser  Tiberius.  Diss.  agréable  et  habilement 
écrite.  —  Wolffgramm,  Neros  Politik  dem  Auslande  gegenûber.  Plaidoyer  50 
pour  Néron  bien  réussi.  ^  Benndorf  et  Hirschfeld,  Abhandl.  d.  archaeol. 
Seminars  der  Univ.  Wien.  l»  Rob.  Schneider,  Die  Geburt  der  Athena  (7  pi.), 
2'  J.  Duerr,  Die  Reisen  des  Kaisers  Hadrians  [Winckler].  S.  examine  les  es- 


k 


120  1881.  —  ALLEMAGNE. 

sais  de  reconstruction  et  propose  le  sien.  D.  rectifie  la  chronologie  de  ses 
devanciers  sur  des  points  importants.  ^Mueller-Struebing,  Thukydideische 
Forschungen  [Bauer].  Cherche  à  démontrer  la  présence  d'interpolations  qui 
se  seraient  produites  de  bonne  heure,  par  suite  de  Tadmission  dans  le 

5  texte  de  gloses  marginales.  ^  Schubert,  Die  Quellen  Plutarchs  in  den  Le- 
bejisbeschreibungen  des  Eumeiies,  Demetrius  u.  Pyrrhus  [Fischer].  Critique  sé- 
vère et  d'un  haut  intérêt  historique.  ^POEHLMANN,D^eAn/'ae^^g'eIloms[Evers]. 
Méritoire,  quoique  contestable  sur  qqs  points.  ^  Heydenreich,  Incer^^  auc- 
toris  de  Constantino  Magno  ejusque  matre  Helena  libellus  [Koenig].  Instructif 

10  en  ce  qui  concerne  la  comparaison  des  légendes  du  moyen  âge,  relatives 
à  Constantin.  %  V.  Wietersheim,  Geschichle  der  Voelkerwanderung .  T.  1.  2® 
éd.  procurée  par  Dahn  (carte  de  Kiepert)  [Bolze].  Constitue  un  progrès 
marquant  sur  la  r**  éd.  ^  Ebert,  Allgemeine  Geschichte  der  Litteratur  des 
Mittelalters  im  Abendlande.  T.  2.  Histoire  de  la  littérature  latine  depuis 

15  Charlemagne  jusqu'à  la  mort  de  Charles  le  Chauve  [Halm].  Excellent. 

Henri  Lebègue. 
Mittheilungen...  von  Petermann,  t.  27,  n.  6.  Nouveaux  voyages  en 
en  Arabie  [Wichmann].  C'est  dans  le  sud  du  pays  de  Midian  que  l'or  était 
exploité  dans  l'antiquité.  Près  de  l'embouchure  de  Ouadi-Hamz,  limite 

20  méridionale  du  territoire  égyptien,  Burton  a  trouvé  les  ruines  d'un 
temple  romain  construit  en  albâtre.  %^  N.  9.  Voyages  en  Cyrénaïque 
exécutés  par  Campcrio  et  Mamoli,  et  par  Haimann  et  Pastore  (avec 
carte).  Nombreuses  indications  de  ruines,  surtout  à  Greuna,  nécropole  de 
Cyrène,  et  à  Aïn-Schahad,  ancienne  source  d'Apollon,  située  près  des  car- 

25  rières  de  grès  qui  ont  fourni  les  matériaux  des  édifices  grecs  ou  romains 
de  la  ville  antique.  ^  Sur  un  pont  naturel  dans  la  province  italienne 
d'Ombrie  [Ph.  Relier].  Ce  pont,  formé  par  des  incrustations  calcaires,  se 
trouve  près  du  village  de  Papigno,à  l'Est  de  Terni,  un  peu  au-dessous  du 
conlluent  du  Velino  dans  la  Nera.  Rapprochement  du  passage  de  Pline 

30  (H.  N.  2,  103)  :  «  In  Ciconum  flumine  et  in  Piceno  lacu  Velino  lignum  de- 
jeclum  la'pideo  corlice  obducitur.  »  On  ne  sait  pas  avec  certitude  de  quel 
lac  il  s'agit,  car  il  y  en  a  plusieurs  dans  la  vallée  du  Velino,  qui  tous  pos- 
sèdent ou  ont  eu  la  propriété  que  signale  l'écrivain  romain. 
Mittheilungen   d.   Geogr.    Gesellschaft   in  Hamburg.   1880-81.  1" 

35  cahier.  Communication  sur  une  visite  à  Olympie[J.  Glassen].  Description 
sommaire  des  éditices  découverts  et  des  objets  recueillis.  Quoique  les 
fouilles  n'aient  pas  complètement  répondu  aux  espérances,  elles  fournis- 
sent une  riche  contribution  à  l'histoire  de  l'art  grec.  L'auteur  plaide  avec 
instance  en  faveur  du  maintien  à  Olympie  des  collections  provenant  des 

40  fouilles.  Vidal-Lablache. 

Monatsbericht  der  k.  Akademie  der  "Wissenschaften  zu  Berlin. 
[Zachariae  v.  Lingenihal].  Sur  une  traduction  latine  du  53«  livre  des  Basi- 
liques. ^  Sur  les  lots  de  terres  des  Spartiates  [Duncker].  Si  le  partage  des 
terres  attribué  à  Lycurgue  est  légendaire,  il  faut  pourtant  admettre  que 

45  chaque  Spartiate  reçut  après  l'invasion,  un  lot  de  terre  suffisant  pour 
l'entretenir  lui  et  sa  famille  ;  de  nouvelles  distributions  de  territoire  con- 
quis eurent  lieu  plus  tard  surtout  après  la  prise  d'Amyclées  et  les  guerres 
de  Messénie,  ce  sont  ces  faits-là  qui  ont  fait  naître  la  légende  d'un  àva^aff^id; 
par  Lycurgue,  et  non  comme  Grote  le  pensait,  les  essais  d'un  nouveau 

60  partage  sous  Agis  IV  et  Cléomènes  III.  ^  Une  inscription  trilingue,  de 
Zébed  [Sachau].  Dédicace  d'une  église  à  St  Serge,  de  l'an  512,  en  grec, 
syriaque  et  arabe.  ^  Contributions  à  la  critique  des  élégies  de  Properce 
[Vahlen].  Complément  à  rédition  de  Haupt  qu'il  a  rééditée  ;  les  passages 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND  PAEDOGOGIK.     121 

traités  sont  1,  4,  4;  1,  14,  24;  2,  i8,  5;  2,  27,  13;  4,  10,20;  1,  2,  7;2,16, 
11;2,  28,  7;  2,  10,  23;  3,  10,  25;  1,  15,  7;  2,  10,  25;  1,  6,  4;  3,  13;2,  13, 
47;  4,8,  88;  1,  3,  16;  4,  4,  55;  3,  8,  19;  2,25,  33;  4,  5,  38;  2,  32,  54;  2,26, 
49;  2,  29,  H  ;  2,  32,  35;  2,  9;  3,  8  ;  il  affirme  la  valeur  du  ms.  de  Naples  (à 
Wolfenbûltel)  et  défend  plusieurs  fois  la  leçon  des  manuscrits  en  l'expli-  s 
cant.  ISur  une  inscription  punique  nouvellement  découverte  [Dillmann]. 
Inscr.  dédicaloire  latine  et  punique.  Mommsen  la  place  entre  l'époque  de 
Sylia  et  celle  de  César.  ^  Contributions  à  la  géographie  ancienne  et  à 
l'épigraphie  de  la  Bulgarie  et  de  la  Roumélie  [Jirecek].  Inscriptions  grec- 
ques d'blski  Sagra,  de  l'époque  impériale,  en  partie  en  vers.  Eski  Sagra  lo 
est  l'ancienne  Beroë,  dans  la  province  de  Thrace.  2  inscr.  de  Tirnovo,  dé- 
diées à  Zeus  Olympios,  Héra  Zygia  et  Athènè  Polias.  Une  latine  à  Sisto\Y, 
et  enfin  de  Koestendil,  Colonia  Ulpia  Pautalia.  ^  Sur  Baal  avec  l'article  au 
féminin,  i  b%xX  [Dillmann].  Baal  n'est  jamais  féminin;  cela  vient  proba- 
blement d'un  scrupule  religieux  et  l'on  aurait  lu  -h  aîaxûwi.  ^  Papyrus  du  is 
couvent  du  Sinaï  contenant  des  fragments  sur  le  droit  gréco-romain  [Za- 
chariae  v,  Lingenthal].  Fragmts  d'un  commentaire  grec  sur  divers  points 
de  droit,  composé  entre  438  et  528.  ^  Les  monnaies  d'argent  de  l'Eubée 
[Imhoof-Blumer].  Le  système  monétaire  d'Eubée  fut  introduit  à  Athènes 
par  Solon  et  n'a  ainsi  pas  de  rapport  avec  celui  d'Égine;  il  dura  jusqu'à  20 
la  défection  de  l'Eubée  en  411.  Liste  des  monnaies  d'argent  connues  de 
l'Eubée  et  de  ses  colonies.  ^  Rapport  sur  la  publication  des  Monumenta 
Germaniae  historica  [Waitz].  "[[Sur  la  numismatique  ancienne  de  l'Espa- 
gne [Zobel  V.  Zangroniz].  Tableau  comparatif.  Importante  au  point  de  vue 
géographique  :  une  soixantaine  de  noms  sont  confirmés,  12  corrigés;  25 
enfin  il  y  a  environ  60  noms  qui  ne  sont  pas  connus  autrement.  T[  Sur  la 
date  de  la  construction  du  grand  autel,  à  Pergame  [Conze].  La  forme  des 
lettres  dans  les  légendes  de  l'autel  comparée  à  celle  d'autres  inscriptions 
d'époque  certaine  confirme  l'hypothèse  d'après  laquelle  l'autel  aurait  été 
bâti  par  Eumènes  II  (197-159  av.  J.-C.)  4  pi.  ^  Sur  les  restes  d'un  ms.  3o 
d'Euripide  provenant  d'Egypte  [A.  KirchhofT].  Parchemin,  écrit  en  on- 
ciale,  antérieur  au  6«  siècle,  contenant  les  vers  242-459  (éd.  Nauck)  de 
l'Hippolyte  ;  description  détaillée  ;  variantes  principales  :  v.  302  tw,  v.  430 
p  7îp&a&<p6eîïiv,  510  apn  ^' rXOe;  pas  Suffisant  pouT  le  rattacher  à  l'une  des 
deux  classes  de  mss.  d'Euripide.  (1  pi).  H.  M.  ss 

Nachrichten  von  der  K.  Gesellschaft  der  Wissenschaft  zu  Goet- 
tingen.  19  jr.  Complément  au  mémoire  «  Sur  l'accentuation  particulière 
de  è;  r=:  être  »  <v.  R.  des  R.  3,  112,  30>  [Theodor  Benfey].  Il  ne  résulte  pas 
d'un  exemple  tel  que  Hom.  II.  17,760  :  repî  -c'  àu9t  Te  ràcppov,  que  irÊpt  ait  une 
valeur  par  lui-même,  pas  plus  que  7e,  nve;  ou  (aou.  B.  réplique  contre  Cur-  40 
tius<v.  ibid.  5,  102,  24)  que  la  différence  d'accentuation  entre  àxxaetàxxâ 
ne  crée  pas  une  analogie  pourê'an  et£aTÎ,car  elle  ne  se  borne  pas  à  trans- 
former des  paroxytons  (àxxa)  en  oxytons  (àxxâ),  mais  encore  elle  change 
en  paroxytons  des  adverbes  dérivés  d'adjectifs  ou  de  noms  oxytons.  ^^ 
9  mars.  Essais  de  correction  au  Cyclope  d'Euripide  [Fr.  Wieseler].  Article  45 
étendu  et  critique  où  sont  traités  plus  de  50  vers.        Henki  Lebègue. 

Neue  Jahrbûcher  fûr  Philologie  und  Paedogogik.  T.  123  et  124. 
PHILOLOGIE.  1"  livr.  Porphyrii  Quaestionum  Homericarum  ad  Iliadem  perti- 
nentium  reliquias  coll.  disp.  éd.  H.  Schrader.  Fasc.  1  [Roemer].  Sohrader 
remplit  avec  beaucoup  de  zèle  et  de  talent  la  plus  ingrate  des  tâches.  On  50 
doit  regretter  qu'il  ait  négligé  complètement  le  Townleanus  et  le  Victo- 
rianus,  dont  la  comparaison  avec  les  autres  mss.  aident  à  distinguer  dans 
les  scholies  ce  qui  est  de  Porphyre  et  ce  qui  n'est  pas  de  lui.  IfSuriElius 


122  1881.   —  ALLEMAGNE. 

Aristide  [Arnoldt].  Disc.  H,  p.  130  Dind.,  lire  :  -/.apisaTaTYi  vùv  e'v  zo'vst  x.eïpeç  ^è 
àS'paveTî.  ^  Une  nouvelle  explication  du  groupe  de  Laocoon  [Bliimner].  Ré- 
fute au  nom  de  la  psychologie  et  de  l'esthétique  l'explication  de  Stark 
(Arch.  Zeil.  cf.  R.  des  R.  5,  6,  6)  en  la  rapprochant  de  celle  de  Gœlhe;  il 

6  affirme  qu'à  l'époque  où  vivait  le  sculpteur  la  version  de  Sophocle  avait 
fait  oublier  celle  d'Arctinus.  ^Die  drei  Reden  des  Verililes  hei  Thukydides. 
Ueberselz  und  erklaert  von  Kraz  [Ziegler].  Quelques  critiques  de  détail.  ^ 
Kritische Beitraege zur  Geschichte  der  Lateinischen  Sprache  von  Jordan  [Schwei- 
zer-Sidler].  Compte  rendu  très  favorable.  %  Beitraege  zur  Kritik  und  Erklae- 

10  rung  des  Plantas  von  Langen  [Brix].  Compte-rendu  détaillé  et  favorable.^ 
Sur  la  tradition  du  texte  d'Ausone  [Brandes].  Article  étendu.  Peiper  es- 
time que  le  Vossianus  (V)  d'une  part,  le  Tilianus  (Z)  et  sa  famille  de  l'au- 
tre, dérivent  d'une  source  unique  :  l'édition  originale  des  poésies  d'Au- 
sone. Dans  V,  nous  aurions  le  texte  incomplet  de  cette  édition,  dans  Z, 

15  au  contraire,  ce  texte  serait  grossi  de  plusieurs  pièces  publiées  après  la 
mort  du  poète.  Une  étude  approfondie  de  la  question  amène  Brandis  aux 
résultats  suivants.  Z  et  V  représentent  deux  traditions  absolument  dis- 
tinctes. Z  dérive  d'un  recueil  fait  par  un  ami  d'Ausone,  vers  370,  augmenté 
ensuite  d'un  certain  nombre  de  pièces  et  définitivement  constitué  en  383. 

20  V  dérive  de  la  dernière  éd.  que  le  poète  eût  lui-même  préparée,  édition 
qui  fut  augmentée  de  ses  œuvres  posthumes  probablement  par  son  fils 
Hesperus.  Hypothèse  sur  le  titre  de  medicus,  donné  à  Ausone  dans  l'éd. 
princeps.  ^  Sur  les  victimes  offertes  aux  morts  par  les  Grecs  [Stengel]. 
On  lit  dans  les  manuels  d'antiquités  que  les  Grecs  ne  sacrifiaient  jamais 

25  aux  morts  d'animaux  mâles  non  châtrés.  Celte  erreur,  car  les  inscr. 
prouvent  que  c'en  est  une,  provient  des  scholies  d'Homère  (Od.  H,  30). 

^T  2^  livr.  Notes  sur  Homère  (suite)  [W.  Jordan].  15.  Iliade  xviii,  v.  108 
xo'Xo;  signifie  vengeance.  —  16.  II.  ib.  v.  604-606.  xxt'  aùrouîse  rapporte  aux 
xuptaTT.T^pe,  et  p-erà  ^è  ccp'.v  à  TepTTojxevot.  —  17  et  18.  Cinq  vers  181-183  du  xix° 

30  chant  de  l'Iliade.  Ulysse  veut  adoucir  l'effet  des  paroles  méprisantes 
qu'Achille  vient  d'adresser  à  Agamemnon  (v.  147-150)  :  le  mot  àîiapj'aoaaôai 
du  V.  183  =  se  dérober  à  la  réconciliation,  à  l'apaisement.  —  19.  II.  xx, 
18  à-^xiota  précise  la  signification  temporelle  de  ^s'^yiev  :  le  flambeau  de  la 
guerre  est  tout  près  d'être  consumé.—  20.11.  xx,70.L'épithète  xpucnr.xâxxTc; 

35  compare  les  rayons  de  la  lune  à  des  fils  d'or.  —  21.  II.  xxi,  1-328.  Emet 
un  certain  nombre  de  propositions.  —  22.  II.  xxi,  568-599.  La  légende 
d'Achille  invulnérable,  bien  loin  d'être  posthomérique,  remonte  à  l'époque 
aryenne.  1  Sur  la  mythologie  [Caesar].  Réfute  une  erreur  de  Schwarlz  sur 
le  mythe  de  Jupiter  et  de  Semélé,  erreur  provenant  d'une  interprétation 

40  inexacte  d'un  passage  de  Pindare.  Signale  une  faute  analogue  de  Gruppe 
dans  son  ouvrage  sur  la  Théogonie  d'Hésiode.  ^  Sur  les  livres  VI  et  VII 
de  Thucydide  [Philippi].  Correction  à  une  vingtaine  de  passages.  Remar- 
que sur  la  date  de  la  triple  victoire  d'Alcibiade  aux  jeux  olympiques.  ^ 
Sur  les  dialogues  des  dieux  de  Lucien.  [Wichmann].  Notes  critiques  sur 

45  7  passages.  ^  Beitraege  zur  Erklaerung  und  Kritik  des  Isaios  von  W.  Roeder 
[Hilzig].  Compte  rendu  favorable  avec  qq.  réserves.^  Sur  la  critique  du 
texte  de  Théognis  [Sitzler].  Relève  dans  la  collation  du  Mutinensis  A, 
par  van  der  Mey  un  certain  nombre  de  leçons  importantes.  ^  Colluthi  Lyco- 
politani  Carmen  de  raptu  Helenae,  éd.  E.  Abel  [Ludwich].  C'est  la  l'"^  édi- 

60  lion  qui  présente  un  apparat  critique  complet  joint  à  un  texte  épuré  de 
Colluthus,  mais  Abel  s'est  exagéré  la  valeur  du  Mutinensis.  ^  Sur  le  livre 
XXV  de  Tite-Live  [Hachtmann].  Lire,  c.  16,  §  10...  Romanorum  quandoque 
res  quo  Romana...;  c.  34,  §  15  armorum  alla  auxilia  via  haud  difflcilis 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND   PAEDOGOGIK.      123 

erat,  c.  35,  §  8...  quantum  possent  tumen  utroque  ut  simul  pu^narent.  ^ 
Ovide  Métam.  15,  355  lire  :  desertaque  deseret  ignis  [Preibisch].^  L'an- 
cien camp  romain  d'après  Polybe  [Nissen].  Réponse  à  un  article  de  Han- 
kel  (cf.  N.  Jahr.  1880,  p.  737-783).  ^  Q.  Gurce  7,  4,  4,  lire  :  expertus  es 
tu  quoque  quod  ipse  reppereris.  %  Sur  le  Cato  major  de  Cicéron  [Som-  5 
merbrodt].  Tient  pour  interpolé  tout  le  §58.  %  Horace,  Od.  3,  26,7,  lire  : 
funaliaet  vectes  et  astus  [Woerner].  ^Sur  les  Silves  de  Slace  [Rossberg]. 
Lire  ;  3,  2,  83  :  quove  queam  perferre  dies  :  3,  5,  6  :  non  inler  noctes 
commenta  retexere  telas;  3,  5,  25  :  intactum  calamis;  5,  4,  15  sq.  :  at 
nunc  heu!  si  aliquis  longa  sub  nocte  puella  Brachia  nexa  tenens  ultro  lo 
te,  Somne,  repellit,  Inde  veni!  nec  te,  etc. 

Tf^  3°  livraison.  Un  genre  particulier  d'interpolation  dans  Homère 
[Christ].  Les  rhapsodes  ajoutèrent  volontiers  une  introduction  ou  une 
conclusion,  ou  l'une  et  l'autre  aux  épisodes  détachés  qu'ils  récitaient  dans 
les  fêtes.  Les  vers  ainsi  forgés  se  glissèrent  dans  le  recueil  de  Pisislrale  is 
et  du  contact  de  ces  passages  interpolés  avec  le  texte  primitif  résultèrent 
des  répétitions  ou  des  contradictionsquel'on  essayait  d'expliquer  ou  d'at- 
ténuer au  moyen  de  nouvelles  interpolations.  Christ  donne  un  certain 
nombre  d'exemples.  ^  Traces  d'une  ancienne  poésie  corinthienne  autre 
que  celle  d'Eumelus  [Wilisch].  Cite  les  passages  d'auteurs  classiques  20 
et  de  scholiastes  où  il  est  question  de  la  poésie  à  Corinthe  sous  les 
Cypsélides,  et  de  quelques-uns  de  ses  représentants  :  iEson,  Cher- 
sias,  Périandre,  Corinne.  Estime  que  le  Denys  de  Corinthe  dont  parle  Clé- 
ment d'Alexandrie  (Strom.  6,  266)  avait  recueilli,  remanié  et  publié  les  œu- 
vres d'anciens  poètes  corinthiens.  Commente  le  distique  de  Socrate  sur  25 
Ésope  à  Corinthe.  (Ap.  Diog.  Laert.  2,  42).  Recherche  dans  un  certain 
nombre  de  citations  et  d'imitations,  les  vestiges  de  la  poésie  corin- 
thienne. T[  Lire  Cic.  Brut.  §  145  :  in  augendo  in  probando  in  refellendo; 
ib.  §256  :  sive  quod  non  consuesset,  sive  quod  non  nosset.  Orator,  §  9  ; 
referuntur  ea  quse  sub  oculos  cadunt,  ipsa  non  cadit  :  sic  perfectae,  etc.  30 
[Friedrich]-  T[  Au  §  16  de  Brutus  Cicéron  fait  allusion  à  ses  àvs/c^ora  [Har- 
neckerj.  ^  Sur  les  Captifs  de  Plante  [Dombart].  Réponse  à  Martins,  qui, 
dans  ses  'Quaestiones  Plautinae'  a  contesté  que  pendant  le  1"  acte  de  cette 
comédie,  les  deux  captifs  soient  sur  le  proscenium  comme  pendant  le  pro- 
logue, opinion  émise  par  Dombart  dans  les  Bayrische  Gymnas.  Blaetter.  35 
^  Le  soi-disant  chant  du  cygne  d'Horace  [Pliiss].  Analyse  l'ode  20  du  hv.  H 
et  en  explique  les  apparentes  singularités  par  les  conditions  et  les  dispo- 
sitions particulières  ou  se  trouvait  le  poète.  ^  Florus  2,  13,  26,  lire  :  sed 
ubi  pax  fluminis  rediit  pabulationibus  et  pugnse  campos  apcruit  [Teuber]. 
^  T.  Livi  ab  urbe  condita  libri,  etc.  Rec.  Lucus  [Wodrig].  Compte  rendu  fa-  4o 
vorable  en  général.  Relève  un  certain  nombre  d'erreurs  surtout  dans  les 
choix  entre  les  variantes.  ^  Cicero  de  domo  sua  18,  48.  Lire  :  sed  eliam 
quadupedum  spurcissimo  [Oberdick].  ^  Delibro  de  viris  illustribus  urbis  Ro- 
mae  quaestiones,  H.  Hildesheimer  [Opitz].  Compte  rendu  favorable.  Cicé- 
ron, quoiqu'en  dise  Hildesheimer,  n'est  pas  une  des  sources  où  l'auteur  45 
du  De  viris  a  puisé  directement.  %  Sur  l'Anthologie  latine  21,  255,  R.  [Bit- 
sciiolsky].  Défend  contre  Petschenig  et  Riese  la  leçon  'pelagus  cum  litora 
frangit'  du  Salmasianus.  %  Contribution  à  la  critique  des  Scriptores  His- 
toriae  Augustae  (suite;  cf.  N.  J.  1879,  493-512)  [Unger].  Corrections  à  une 
cinquantaine  de  passages.  50 

TIT^  4«  livr.  Contribution  à  l'explication  des  peintures  murales  [Knapp]. 
I.  Il  y  a  une  certaine  analogie  entre  les  n°«  1565  et  574  du  recueil  d'Helîjig. 
Le  sujet  de  ces  deux  peintures  comme  probablement  aussi  d'une  de  cel- 


124  1881.   —  ALLEMAGNE. 

les  de  la  villa  Pamfili  a  trait  plus  ou  moins  au  culte  de  Cybèle.  II.  C'est 
à  tort  que  C.  Robert  a  cru  trouver  dans  un  groupe  de  sculptures  du  mu- 
sée Chiaramonli,  un  pendant  au  n»  H50  d'Helbig.  ^  Sur  Platon  Rép.  2, 
373  B  [Benseler].  Le  subst.  H^vjtchI,  qui  doit  être  maintenu,  est  employé 
5  ici  dans  son  sens  propre,  Tadj.  irâvre? étend  le  jugement  à  toutes  les  espè- 
ces de  ô/ipauTat.  ^  Monnaies,  mesures  et  poids  dans  les  inscriptions  d'avant 
Euclide  [Bûtiner-Wobst]. Supplémentau  Thésaurus.^  Sur  Athénée  [Roehl]. 

Lire  3,  p.   126  B  :  -«î  JcXutoO  othBo;  irj^oTzXl^ficn,  etc.  ;  7.  p,    302  A  :  eîç  îJ^aro;  (TTSCpâ- 

vou;  signifie  :  au  marché  où  l'on  vend  les  meilleurs  poissons.  ^  Sur  les 

10  Notices  biographiques  de  Suidas  [Daub].  Article  étendu,  contenant  des 
corrections  à  un  grand  nombre  de  passages.  ^  Caes.  B.  G.  7,  35,  2,  lire  : 
misi  ita  apertis  quibusdam  cohortibus  [Deiter].  ^  Surl'Agricola  de  Tacite 
[Schûtz].  Critique  d'une  trentaine  de  passages,  avec  conjectures.  ^  Sur 
un  àTro>pr,Tov  d'Horace  Carm.  3,  10,  3  (***).  On  a  essayé  sans  y  réussir  de 

16  déchiffrer  ne  currente  rétro  funis  eat  rota.  Toute  l'ode  est  apocryphe.  ^ 
Mélanges  (suite,  v.  N.  J.  1878,  p.  253,  i90)  [Hertz].  Notes  exégétlques  et 
critiques  sur  quelques  passages  de  Platon,  de  Sénèque,  de  Cicéron,  de 
Julien,  d'Aurélius  Victor,  de  Phiiostrate.  Dans  le  350  chap.  du  liv.  2  de 
Thucydide,  les  mots  twv  iréxaç...  nvl...  IrÉpou;  font  allusion  à  l'ambassade  en- 

20  voyé<'.  par  Rome  à  Athènes,  l'an  308  U.  C.  ^  Sur  les  Carmina  Priapea  86, 
20  [Thielmann].  Lire  :  vicinusprope  dives  est  neglegensque  Priapi. 

J^  5^1ivr.  Ares und  Aphrodite  von  TuE.MPEL[Crusius].  Compte-rendu  favo- 
rable. ^  Eurypyle,  Mélanippe  et  Comaetho  [SchuItzj.Dans  le  récit  de  Pau- 
san.  7,  19,  deux  mythes  sont  mélangés,  l'un,  celui  d'Eurypylequi  symbo- 

25  lise  l'introduction  du  culte  de  Bdcchus  et  présente  avec  la  légende  athé- 
nienne des  trois  filles  de  Cécrops,  de  frappantes  analogies,  et  celui  de  Mé- 
lanippe et  de  Comaetho.  Origine  et  signification  de  ces  deux  mythes.  ^ 
Sur  les  poètes  grecs  [R.  Schneider].  Texte  de  qqs  fragments  très  courts 
d'Euripide,  de  Sophocle  et  d'Aristophane,  trouvés  dans  la  partie  encore 

30  inédile  du  dictionnaire  grec,  que  renferme  le  Cod.  Monac.  499.  ^  Remar- 
ques sur  la  section  d'or,  dans  certains  genres  de  mètres  et  de  strophes 
[Loehbach].  ^  L'armistice  de  l'an  423  [Kiel].  Dans  le  traité  dont  Thucydide 
nous  a  conservé  la  teneur  liv.  IV,  c.  118,  §§  1-10,  il  y  a  trois  sortes  de 
clauses  à  distinguer:  1°  la  clause  du  §  l,7rsp't  p.£v...  vcp-o-j;  stipulée  à  Athènes. 

35  2"  les  clauses  des  §§  2-4  d'abord  discutées  et  adoptées  a  Sparte  dans  une 
assemblée  des  députés  de  la  ligue  péloponnésienne,  non  sans  opposition 
de  la  part  des  Phocidiens  et  peut-être  aussi  des  Béotiens.  3»  Les  dernières 
clauses  (§§  4-8.),  discutées  aussi  à  Sparte,  mais  votées  à  l'unanimité  par 
les  députés  de  la  ligue.  Enfin  le  §  9-10  fut  ajouté  à  Athènes  même,  par  les 

40  ambassadeurs  péloponnésiens.  C'était  une  ambassade  athénienne  qui  avait 
porté  à  Sparte  les  conditions  sur  lesquelles  la  ligue  délibéra  avant 
d'envoyer  à  son  tour  ses  délégués  à  Athènes.  1  Sur  les  histoires  de  Ta- 
cite [Schûtz].  Corrections  à  4  passages.  ^  Sur  l'époque  à  laquelle  fut  com- 
posé le  Théétète  [Rohde].  Un  passage  de  ce  dialogue  (p.  175  a)  fait  allu- 

45  sion  à  des  «  éloges  »  d'Agésilas  déjà  connus  du  public.  Or,  nous  savons 
que  l'Evagoras  d'Isocrate,  composé  après  l'an  374  fut  le  premier  en  date 
de  tous  les  éloges.  Donc,  la  composition  du  Théétète  et  celle  des  dialo- 
gues qui  le  suivirent  de  près,  le  Sophiste,  le  Politique,  et  le  Philèbe,  sont 
postérieures  à  l'année  354.  ^  Tacite,  dial.  Orat.  18,  lire...  :  nulla  a  parle 

5oincitatus  esset et  plus  loin  :  qui  Catone  Appium  Caecum  magis  admi- 

rantur...  ou  :  qui  prae  Catone  A.  C.  admirantur...  c.  36  :  tantum  quisque 
orator  caperet  [Schûtz].  %  Sur  Florus  2,  13, 28  [Fleckeisen].  La  correction 
pabulationibus  proposée  par  Teuber  <cf.p.  123, 39  >  se  trouve  déjà  dans  l'éd. 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND  PAEDOGOGIK.      125 

de  Germanicus  Sincerus  (an.  1741).  ^  Sur  Lucien  [Ziegeler].  Soutient  con- 
tre Bernays  que  le  Démonax  est  authentique,  contre  Schwarz  que  le  texte 
de  cet  écrit  n'a  été  ni  mutilé  ni  interpolé  par  un  auteur  chrétien  et  que 
Démonax  n'est  pas  un  personnage  liclif.  ^  Sur  Xénophon,  Cyr.  1,  1,  s. 
[Bûttner-Wohsl].  Supprimer  ocrai  t'  au  jxovapxîat.  ^  Remarques  d'un  «  réa-  s 
liste  »  sur  Horace  [Jaeger].  Art.  étendu.  Analyse  explicative  des  vers  305- 
326  de  la  3^  sat.  du  liv.  3.  Étude  sur  les  allusions  politiques  chez  Horace 
en  particulier  dans  les  odes  3  et  27  du  liv.  3.  Explication  de  Tabeundus 
Marsya  de  la  6«  sat.  du  liv.  I,  v.  120.  ^  Sur  rAegriludo  Pcrdicae  [Ross- 
berg].  Essai  de  restitution  et  notes  critiques.  T[  Alexandre  et  son  médecin  lo 
Philippe  [Rûhl].  Fait  ressortir  l'invraisemblance  du  fameux  récit  et  en 
étudie  les  sources  chez  les  différents  historiens.  1[  Horace,  Od.  1,  12,  31, 
lire  avec  Bentley  ;  sic  di  voluere  [Jacoby]. 

T[^  6«  livr.  Homers  Iliade  von  Faesi  und  F.  R.  Franke  [Renner].  Compte 
rendu  favorable.  T[  Sur  Homère  [Sitzier].  Dans  la  formule  interrogative  is 
Ti;  TToôev  £Î;  àv^pwv ;  Tiç  demande  le  nom,  ttoôsv  le  patronymique.  If  Platon, 
Lâchés,  p.  197  d,  lire  :  tw  ô'vti  oûx  àv  u;  potn  x.  t.  x.  [Eichler].  ^  De  Eudociae 
quodfertur  violario  scr.  P.  PuLCH  [Gropius].  Compte-rendu  favorable.  Pulch 
a  prouvé  que  le  violarium  d'Eudocie,  quoiqu'on  dise  Flach,  est  apocryphe  ; 
c'est  l'œuvre  d'un  faussaire  du  16«  siècle.  %  Melaia  et  Ilone  [BelochJ.  Lire  20 

Thucyd.  5,  5,3,  au  lieu  de  T^poç    'Inovéa;   xal   MeXaîcu;   lire  :  ^rpôç    'iTTwvisaç    xal 
Me^aatû;^;.  ^  Stohéc    AUlhol.  XLVI,  67,  lire   :  ri  TraÔwv   aùrô;  xaTa^ixâ^tov   xXaîeiç 

[Dressler].  T[  Sur  Horace  et  Homère  [Rosenberg].  Homère  peut  aider  à  l'ex- 
plication et  même  à  la  critique  du  texte  d'Horace  qui  l'a  imité  très  sou- 
vent. Ainsi  Od.  4,  4,  68  en  parlant  des  proelia,  H.  n'a  pas  dit  'conjugibus  25 
loquenda',  comme  le  portent  nos  éditions,  mais  'conjugibus  dolenda', 
expression  imitée  des  épilhètes  homériques  TvoXu^âxpuToç  ^axpuo'si;,  etc.  — 
Od.  1,15,  28,  lire  :  Atrides  melior  pâtre.  Cf.  Hiad.  3,  449. 1  'Hpa)cX>i;  MyîXwv 
[Stengel].  Pollux  1,  30  parle  d'un  'HpaxXfi;  MyîXwv  à  qui  l'on  offrait  à  Thèbes 
et  en  Béotie  des  pommes  en  guise  de  sacrifices;  de  là,  suivant  le  même  so 
auteur  le  vocable  de  MyiXwv.  Mais  MyiXwv  désigne  ici  Hercule  berger.  ^  Sur  les 
poètes  latins  [Baehrens].  Noies  exégéliques  et  critiques  sur  la  vie  de  Té- 
rence  par  Suétone,  et  sur  un  certain  nombre  de  passages  de  Térence,  de 
Lucrèce,  de  Catulle,  de  Properce,  d'Ovide  et  de .  l'Anthologie  latine.  ^ 
Exemples  de  l'emploi  de  sic  pourtum,  deinde,  chez  les  écrivains  de  la  35 
décadence  [Landgraf].  ^  Sex  sutfragia  [Plùss].  Réponse  à  Lange.  1  Sur 
l'Énéi^ie  de  Virgile  [Heidtmann].  Lire  1,381  :  'bis  senis  Phrygium';  ib.  425: 
egregiam  et  facilem  rectu  per  ssecula  gentem.  Le  'média  testudine  templi' 
1,  503,  désigne  le  centre  du  temple.  ^  Sur  l'histoire  du  texte  manuscrit 
de  Tacite  [Vierlel].  Yoigt  a  très  bien  établi  que  le  Laurenlianus  LXVIII,  1  40 
de  Tacite,  lorsqu'il  fut  transporté  d'Allemagne  en  Italie,  ne  faisait  qu'un 
seul  et  même  ms.  avec  le  Laurent.  XLII,  36  de  Pline  :  mais  il  piétend  à 
tort  que  ce  ms.  se  trouvait  à  Lùbeck  et  que  ce  fut  Cosme  de  Médicis  qui 
l'acheta.  Il  était  à  Corvey  et  ce  fut  Léon  X  qui  en  devint  acquéreur  peu 
avant  l'année  1509,  comme  le  prouve  entre  autres  documents  une  lettre  45 
de  cepapeà  l'archevêque  de  iMayence.  Texte  d'une  lettre  adressée  en  1517 
à  Christiern,  roi  de  Danemark,  par  Léon  X,  pour  solliciter  Tenvoi  de  ms. 
d'auteurs  classiques,  conservés  àCollenburg.^  Un  ouvrage  de  rhétorique 
inédit  [Rohde],  Le  ms.  10057-10062  de  la  bibliothèque  royale  de  Bruxel- 
les contient  entre  autres  choses  un  commentaire  inédit  sur  le  de  inven-  go 
tione  de  Gicéron.  Transcription  d'une  partie  du  texte  avec  restitutions. 
Conjectures  sur  le  nom  de  Tauteur  et  l'époque  où  il  vivait.  If  Sur  les  ad- 
jectifs latins  en  -slus  et  -utus[Roensch].  Remarques  étymologiques.  H  Sur 


126  1881.   —  ALLEMAGNE. 

Paulin  de  Noie  [Dombart].  Poem.  ultim.,  lire  :  y.  34  vendit,  dominum 
sibi  comparât  emptor  (avec  Bursian)  :  ib.  v.  86  :  qui  non  est  factus  adul- 
ter  ;  ib.  v.  250  delenit  pariter  caelum, etc.  ^  Dans  le  Genethliacum  de  Clau- 
dius  Mamertinus  c.  3,  lire  :  itidemque,  Maximiane,  Hercules  iste  luus 

5   [Klussmann]. 

%^  7«  livr.  Encore  un  genre  d'interpolation  dans  Homère  [W.  Christ].  Art. 
étendu.  Étudie  Tinfluenceen  retour  des  poèmes  cycliques  sur  les  poèmes 
homériques  et  cite  un  certain  nombre  de  passages  transportés  des  pre- 
miers dans  les  seconds.  1  Sur  Sophocle,  Trach.  i45[Golisch].^  Theognidis 

10  Elegiae  rec.  Ziegler.  Theognidis  Rel.  éd.  Sitzler  [Hiller].  1°  Fait  l'éloge  de 
l'édition  Z.,  dont  il  complète  l'apparat  pour  les  leçons  du  Mulinensis  A.  — 
2°Compte  rendu  défavorable  du  Th.  de  S.  avec  une  élude  détaillée  de  la 
plupart  des  questions  de  critique  et  d'histoire  littéraire  abordées  dans  les 
prolégomènes  de  cette  éd.  ^  t.  Die  Geburt  der  Athena  von  R.  Schneider; 

15  2.  Die  Reisen  des  Kaisers  Hadrian  von  J.  Duerr  [Petersen].  Compte  ren  du  dé- 
taillé des  deux  ouvrages  :  jugement  favorable  sur  celui  de  Dûrr.  ^  Sur 
Cornutus  [Lang].  Corrections  à  11  passages.  ^  Remarques  sur  la  place 
d'^uterque'  [Procksch].  Chez  Cicéron  quand  'ulerque'  accompagne  le  rela- 
tif, ce  qui  arrive  assez  souvent,  les  cas  où  il  suit  immédiatement  ce  pro- 

20  nom  et  ceux  où  il  le  suit  à  quelque  distance  sont  également  nombreux. 
Dans  la  plupart  des  passages  très  rares  d'ailleurs,  où  uterque  se  trouve 
avec  le  réfléchi,  l'interrogatif  ou  le  possessif,  il  y  a  intervalle  entre  les 
deux  mots.  Enfin  l'emploi  d'uterque  sans  autre  pronom  ou  adjectif  pro- 
nominal est  de  beaucoup  le  plus  ordinaire.  ^  Sur  Lucrèce  [Gneisse].  Étu- 

25  die  l'emploi  et  le  sens  de  '  porro  '  chez  ce  poète  et  applique  les  résultats  de 
celte  étude  à  la  critique  du  texte  de  plusieurs  passages.  Tl  Diogène  et  le 
Pseudophitarque  [Weygoldt].  Ce  n'est  pas  de  Diogène  d'Apollonie  qu'il  est 
question  Plut.  plac.  phil.  IV,  mais  de  Diogène  le  Cynique.  ^  Mélanges 
[Georges].  Remarques  détachées  sur  différents  écrivains  latins.  ^  Pline 

30  H.  N.  21,  iH,  lire  :  idem  oiston  dicit  aGraecis  vocari  quam,  etc.  [Weise]. 

^^  8^  et  9^  livr.  Griechische  Grammatik  von  G.  Meyer  [Clemm]'.  Compte 

rendu  détaillé.  Le  livre  de  Meyer  offre  un  exposé  assez  riche  et  bien  fait 

des  théories  les  plus  récentes  de  la  science  du  langage  appliquée  à  la 

grammaire  grecque,  mais  on  n'y  trouve  pas  de  critique,  on  n'y  trouve  pas 

35  non  plus  le  répertoire  complet  et  sûr  des  faits  grammaticaux.  %  Sur  So- 
phocle [Mùller].  Lire  Trach.  v.    650  xpo'^o^  -rraXaiov,  i^fis;  où^év;  ib.  v.  958  : 

(AwXuv  eîai^oÙCT'  àcpap;  Antig    351  :   itvtcov   eôi^ETat  à[J!,cpîXccp&v  î^u*^ov.  ^  Sur  Sophocle 

[Golisch].  Elect.  v.  1394,  lire  :  veajcovriTc-v  cip^a  -/i^r^ù^  exwv.  ^  Contribution  à  la 

critique  de  l'hymne  homérique  à  Hermès  [Stadlmûller].  Corrections  à  une 

40  dizaine  de  passages.  ^  Slobée,  Anthol.  120,  27  [Dressier],  Lire  :  OavâTo)  -^àp 

-^ipETai...  Toù  pu6{7.o0  Trviptoôî^To;  xwv  àcjAwv   toù  aa>u.aTc;  ;  p'jôfxè;  -j'âp  èoTiv  tq  àpy-o-^Vi  toû 

cwjxaTo;.  1[  Aulos  et  Nomos  [von  Jan].  Soutient  contre  Guhrauer  1**  que  les 
Grecs  à  l'époque  classique  se  sont  toujours  servis  d'une  flûte  double; 
2°  que  Tartisle  soufflait  non  pas  alternativement,  mais  simultanément 

45  dans  ses  deux  flûtes;  3°  que  le  nomos  est  une  dérivation  du  pi'ooimion.  ^ 
Les  plus  anciens  mss.  de  Platon  et  le  v  éphelcystique  [Kroschel].  C'est  à 
torl  que  l'autorité  du  Clarkiànus  a  tellement  prévalu  sur  celle  de  Vendus. 
Ainsi  le  v  ephél.dont  l'emploi  a  été  beaucoup  plus  général  à  partir  d'une 
cert.  époque  qu'au  temps  de  Platon,  figure  plus  souvent  dans  le  l"de 

50  ces  mss.  que  dans  le2^.DansProlag.p.  346,  lireiatvuixsôa  x^ovo?  èttêI  cÛTtv'eOpàv 
àita^-^eXetù.  ^  Sur  le  Parménide  et  le  Gorgias  [Liebhold].  Corrections  à  quel- 
ques passages.  Explication  de  Gorg.  513  D  :  àvapTicrOriTi-  ^ta[i.ax.o>.tvov.  ^  Sur 
leirept  ^uxTi^izoSm  de  Galien  [Marquardt].  Notes  critiques  et  conjectures  pour 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND  PAEDOGOGIK.     127 

servir  de  supplément  aux  observationes  criticae  de  l'auteur  (Leipzig,  1870). 
^  Vorlesungen  ûber  Geschichte  der  Mathematik  von  M.  Cantor  [Hullsch]. 
Compte  rendu  très  favorable.  ^  Sur  les  Templa  servant  aux  observations 
des  augures  [Regell].  Art.  étendu.  l°s'attachant  à  compléter  Nissen  sur  ce 
point  spécial,  Regell  étudie  à  l'aide  des  sources  latines  et  grecques  les  5 
deux  espèces  de  temples  auguraux,  leur  orientation  et  leur  usage.  2°  Étu- 
die les  temples  ombriens  d'après  les  tables  eugubines.  3°  Oppose  le 
témoignage  de  Tite-Live  1, 18,  sur  le  temple  augurai  à  celui  de  Plutarque. 
Num.  c.  7,  T[  1.  Die  Elegien  des  Albius  Tibullus  und  einiger  Zeitgenossen  von 
B.  Fabricius.  —  2.  Philologische  Untersuchungen  von  A.  Kiessling  und  U.  v.  !• 
WiLAMOWiTZ-MOELLENDORFF.  2.  Heft.  Zu  Augusteischeu  Dichtern  [Schulze]. 
Compte  rendu  peu  favorable  du  l-""  de  ces  ouvrages.  Remarques  sommai- 
res sur  les  parties  du  second  consacrées  à  Tibulle.  T  Bibliotheca  scripto- 
rum  classicorum  von  Ejsgelmann  und  Preuss.  I  Abtheilung,  Script,  graeci 
[Klussmannl.  En  général  dans  le  travail  de  Preuss  beaucoup  d'erreurs  et  is 
de  défectuosités  de  tous  genres  :  omissions  d'ouvrages  importants,  indi- 
cations d'ouvrages  imaginaires,  confusions  entre  auteurs  homonymes, 
doublets,  etc.,  etc.  If  Sur  le  xwpn?*'-P'^°»  '^'•^*^  ^^  Strabon  [Frick].  Chez  Slra- 
bon  2,  5,  17,  l'expression  de  x.«f07pacpixo;  uiva^  ne  désigne  pofnt,  comme  on 
l'a  cru,  la  carte  du  monde  faite  par  ordre  d'Auguste,  mais  d'une  manière  20 
générale,  une  carte  détaillée  du  monde.  Tf  Sur  les  odes  d'Horace  [Doering]. 
Soutient  avec  Kiessling  l'authenticité  de  la  6"  ode  du  liv.  I. 

Ji%  10^  livr.  L'époque  où  le  Phèdre  de  Platon  fut  composé  (2"'  art.  voir 
N.  J.  1880,  p.  707,  199)  [F.  Susemihl].  Combat  l'opinion  d'Usener  et  de  W.- 
Moellendorff  suivant  laquelle  le  Phèdre  aurait  été  composé  dès  403  ou  402.  25 
T^  Le  héros  Adrisias  [Roscher].  Le  héros  Adrislas  mentionné  par  Pausa- 
nias  VIII,  4,  1  doit  être  rangé  parmi  les  inventeurs  mythiques  des  arts  et 
métiers  :  son  nom  signifie  simplement  le  tisserand.  %  Sur  Théognis  [Hit- 
ler]. C'est  Klûgmann  qui  a  mené  à  bonne  fin  la  collation  du  Mutinensis  A, 
dont  Hitler  a  parlé  plus  haut  <p.  126,  9>.  T[  Sur  Tite-Live  [Moritz  Mûller].  to 
Notes  critiques  sur  un  certain  nombre  de  passages  des  livres  24, 25  et  26. 
Tl  Sur  Juvénal  [Roensch].  Le  «  cophino  fœnoque  »  du  vers  542  de  la  6"  sa- 
tire désigne  la  corbeille  et  le  foin  où  les  Juifs  serraient  leurs  provisions 
pour  le  Sabbat.  ^  L'ordre  des  matières  dans  l'histoire  de  Timée  [Beloch]. 
Combat  le  système  de  C.  Mûller  et  en  propose  un  autre.  %  Fr.  W.  Ritschl^  35 
ein  Beitrag  zur  Geschichte  der  Philologie  von  0.  RiBBECK,  1  vol.  [Peter].  Compte 
rendu  très  favorable. 

m  H"  livr.  Les  travaux  les  plus  récents  sur  la  critique  du  texte  de 
Platon  (2^  article)  [Wohlrab].  Défend  contre  les  attaques  violentes  de  Schanz 
les  opinions  émises  dans  son  l*""  article  (N.  J.  1876,  p.  117-130).  Sur  les  4o 
lois  de  Platon  [Liebhold].  Corrections  à  20  passages.  ^  Un  ouvrage  de 
Simmias  de  Thèbes  [Blass].  La  composition  des  A-.aXé^ei;  Aupix-îi  ^laXsxTw  pu- 
bliées pour  la  1"  fois  par  H.  Estienne  en  1570  avec  son  Diogène  Laërce, 
suivit  de  près  la  bataille  d'^Egos-Potamos.  L'auteur,  Simmias  de  Thèbes, 
se  nomme  dans  un  passage  de  la  4"  ^làxe^tç,  où  les  mss.  donnent  Mii^a;  ou  « 
Muaraç  au  lieu  de  2i(xaîaç.  «j[  Sur  les  victimes  offertes  aux  morts  par  les 
Grecs  [Stenger].  Exemple  tiré  du  C.  L  G.  NM461.  f  Encore  Leucippe  etDé- 
mocrite  [Rohde].  Soutient  contre  Diels  que  le  philosophe  Leucippe  n'a 
jamais  existé  et  que  le  Mi-^ct;  ^iâ;co(T|xo;  est  bien  un  ouvrage  de  Démocrite.  •[[ 
Sur  l'Hiéron  de  Xénophon  [Schmidt].  Lire  :  c.  2,  §  1,  jj-êiovexTcùvra;  xal  ahm  50 

)caî  -jTOTtbv  yjxl  àcppo^taîwv-^e  àirsx,0(J!.évcu{;  ib.  §  2,£TI  ^è  àXYiôet'axal  è77ioTTi|Aai;  ôeûûCTVovTaç 
âptoTTou;  xêXTtioôe;  ib.  §7,  Jtai  iroXe(xoi   [xev   ^ri  eiciiv,  5uç  ts  al  TvdXeiç  iroXejxoùai  -repôç  ràç 

Tvo'Xei;.  ^  Dans  le  n''  706  des  épigr.  grecques  de  Kaibei  xO^wvoç  =  jcu^wvîou 


128  1881.   —  ALLEMAGNE. 

fxTÎXou  [Roehl].  ^Be  Saturnio  latinorum  versu  scr.  L.  Ha  VET  [Schweizer-Sid- 
1er].  Ouvrage  important  pour  la  connaissance  de  l'ancienne  poésie  et  de 
l'ancienne  langue  latines,  et  qui  témoigne  hautement  de  la  solide  érudi- 
tion de  l'auteur.  ^  Mélanges  [Hertz].  Corrections  à  qqs.  passages  de 
5  Sénèque  le  Rhéteur,  d'Apulée,  de  Vopiscus  et  d'Ammien-Marcellin.  ISur 
Horace,  od.  2,  1  [HotTmann].  Défend  la  correction  qu'il  a  déjà  proposée 
au  V.  o  :  armanondum  expiatis  functa  cruoribus;  écrit  ib.  v.  21  :  audere 
magnos  jam  videor  duces.  ^  De  Archelypo  quodam  codice  Lucretiano 
[Woltjer].Parmilesintervallesconipris  entre  les  interpolations,  les  lacunes 

10  elles  transpositions, beaucoupcomptentunnombredevers  divisible  par  13. 
Il  a  existé  un  ms.  de  Lucrèce  dont  les  pages  contenaient  13  vers  chacune. 
^  Surl'HecyredeTérence  IV,  4  [Dziatzko].  Les  vers  648  et  649  doivent  être 
placés  après  le  v.  654.^  Sur  les  Vocabulagrsecanica  dans  les  titres  des  odes 
d'Horace  [Zarncke].  Art.  étendu.  Compare  les  épithètes  grecques  figurant 

15  en  tète  des  odes  d'Horace  dans  lesanciennes  éditions, et  recherche  le  sens 
de  ces  épithètes.  ^  Ueber  Sprache  und  Kritik  der  lateinischen  Apollonius  ro- 
manes von  Thielmann  [Schmalz].  Compte  rendu  favorable.  ^  Le  ms.  de 
Pline  acheté  par  Cosme  de  Médicis  [Welzhofer].  Contrairement  à  l'opinion 
deVoigt,  ce  n'est  pas  un  Pline  le  Jeune,  mais  un  Pline  l'Ancien  que  Cosme 

20  de  Médicis  fit  acheter  à  Liibeck. ^Mélanges  [Georges].  Corrections  àdififé- 
renls  textes  latins  (14  passages).  ^  Velleius  Palerculus  2,  17,  8.  La  leçon 
(suffragiis  factus  est),  doit  être  maintenue  [Roscher]. 

1[^  12"  livr.  Sur  la  critique  des  hymnes  homériques  [St;idtmùller].  Cor- 
rections à  6  passages.  1  Sur  le  Gorgias  de  Platon,  p.  522  d.  e.  JCronJ.  Ex- 

26  plique  ce  passage  autrement  que  Hertz  (cf.  4"  livr.).  ^  Sur  le  mythe  de 
Prométhée  [Flach].  Le  mythe  ne  remonte  point  à  l'époque  aryenne,  il  est 
né  sur  le  sol  même  de  la  Grèce.  Dans  la  version  qu'il  nous  en  donne, 
Hésiode  a  combiné  deux  éléments  :  le  Prométhée  sicyonien  et  argien, 
bicnfaiteurdes  hommes,  et  le  Prométhée lemnien,  qui  vole  le  feu  du  ciel, 

.30  tous  deux  d'origine  pélasgique.  ^  Dieux  germaniques  dans  un  milieu  grec 
[Wie.seler].  L'Hercule  peint  avec  Apollon  sur  une  amphore  du  Musée  de 
Berlin  décrite  par  Welcker,  est  le  dieu  germanique  de  la  guerre  et  du 
soleil  transporté  en  Grèce.  Note  sur  la  déesse  scytho-germanique  Chrysé 
(=  hrusé,  la  terre)  des  antiquités  de  Pergame.  ^   Sur  l'Antigone  de 

35  Sophocle  [Kern].    Lire  :  v.  392,  àXX'  -h  -^àp  Èvto;  x.%\    rap'   èXTri^a;   X*?*;  V.  601 

maintenir  la  leçon  jcov.ç..  Explication  des  vers  1061  etsuiv.  ^  Eschyle,  Sep- 
tem,  V.  10,  lire  :  t^v  èxxsîTrovTà  ti;  ib.  v.  13,  lire  :  ...wîirsp&uv  îTpï7r£i[Lowinski]. 
%  Un  digamma  épigraphique  [Rumpf].  Dans  l'inscription  trouvée  prèsde 
Sébastopol  et  transcrite  pour  la  f^  lois  par  Jourgievitch  (voir  Journal  des 

40  savants,  nov.  1880),  l'y  gravé  en  surcharge  sur  l'o  du  mot  ê'vûtva  d'après 
Foucart,  est  un  équivalent  graphique  du  digamma.  %  Lire  Caes.  B.  C.  3, 
109,  5  :  quorum  alteraccepto  vulnere  torpore  (ou  rigore)  occupatus,  etc. 
[Roscher].  ^  Sur  le  Démonax  de  Lucien  [Wichmann].  Prend  parti  pour 
Schwarz  contre  Ziegler  (voir  supra,  5"  livraison),  et  s'attache  à  prouver 

45  que  le  texte  original  de  Démonax  a  été  remanié  et  interpolé.  ^Études 
étrusques  (suite,  v.N.J.  1873, 1874etl878)[Cuno].  Le  surnom  Priscus  donné 
à  un  ïarquin  n'est  que  la  Irad.  latine  de  Lucumon  =  roi  en  étrusque. 
Tarquin  n'est  pas  originaire  de  Corinthe,  mais  de  Corythe.  Servius  est 
une  traduction  latine  de  l'étrusque  Mastarna  =  magister.  Tanaquil,  en 

60  latin  Caecilia,  est  proprement  la  déesse  du  feu.  ^  L'ancien  camp  romain 
d'après  Polybe  [Hankel].  Réplique  à  Nissen  (cf.  5»  livraison).  ^  JJntersu- 
chungen  zur  Lateinischen  Semasiologie  von  Heerdegen  [Thielmann].  Compte 
rendu  favorable.  J.  Nicole. 


NEUE  JAHRBUECHER  FUER  PHILOLOGIE  UND   PAEDOGOGIK.       129 

^1[  PÉDAGOGIE.  2"  et  3«  livr.  Meurer,  Lateinische  Lesebuch  mit  Vocabebi^ 
{.  ïiieil  fur  Sexta;  2.  Theil  fur  Quinta  |R.  Schlaeger].  Bons  livres  de 
classe  ayant  tous  les  avantages  de  la  méthode  de  Spiess  avec  quelques 
perfectionnements.  ^  Programmes  des  établissements  d'enseignement 
supérieur  de  la  province  de  Westphalie  pour  1878.  [Hoelsclier].  Atten-   ^ 
dorn,  Gymnase  :  L.  Hoff,  sur  Homère  considéré  comme  source  de  l'his- 
toire grecque.   —  Bielefeld,   Gymnase   et  École   réale   de   1"   ordre  : 
K.  Reinhard,  Le  Philèbe  de  Platon  et  l'Éthique  à  Nicomaque  d'Aristote  : 
—  Burgsteinfurt,  Gymnasium  Arnoldinum  :  W.  Rohdewald,  Le  discours 
apocryphe  de  Démosthène  contre  Théokrinès.  ^^  4*'  livr.  Spécimen  d'une  i^' 
traduction  du  Dial.  De  Oratoribus  précédé  de  qqs  digressions  [Krauss]. 
Les  digressions  traitent  des  principes  qui  doivent  présider  à  la  traduc- 
tion et  du  peu  d'attention  accordé  dans  les  classes  à  ce  dialogue,  qui 
mériterait  pourtant  d'être  mieux  traité.  ^  Livres  pour  l'enseignement  du 
latin  dans  les  classes  moyennes  et  supérieures  :  4.  G.  Meissner,  Latei- 1^ 
nische  Phraséologie  fur  die  oberen  Gymnasialclassen,  2.  Aufl.;  2.  G.  vON  JAN, 
Uebungen  zur  Erlernung  und  Répétition  der  lateinischen  Syntax^  4.  Aufl.  ; 
E.  Rosenberg,  Aufgaben  zum  Uebersetzen  ins  Lateinische,  1.  Heft  fur  Ober- 
secunda.  [i.  H.  Schmalz].  Le  l®"*  livre  répond  à  tout  ce  qu'on  peut  exiger 
d'un  ouvrage  de  ce  genre;   le  2^  maintient  vaillamment  une  réputation  20 
acquise  depuis  longtemps;  le  ^^  rendra  de  grands  services;  le  choix  fait 
par  Rosenberg  du  Discours  pourRoscius  comme  modèle  de  style  ne  peut 
qu'être  loué.   T|   B.  Schmidt,  Kurzgefasste  lateinische  Stilistik...  [Hoelzer] 
Bon   ouvrage.   ^  Compte-rendu  de  la  19^  Session  des  professeurs  des 
gymnases  du  Rhin  moyen  à  Mayence.  [Bossler].  Pohl  parle  sur  les  plus  25 
anciens  noms  de  Bonn  et  de  Mayence,  qui,  selon  lui,  étaient  Verona  et 
Caesoriacum;  Bonna  n'apparaît  que  dans  Tacite;  Caesoriacum,  qui  rappe- 
lait l'idée  de'caedes,  caedere',  a  été  changé  ensuite  eu  'Moguntiacum'  de 
la  rac.  celtique  mog  =:  crescere,  splendor,  opes,  en  vertu  du  penchant 
qu'avaient  les  Romains  pour  les  noms  de  bon  augure.  —  Velke  soutient  30 
que  Mayence  n'a  jamais  eu  de  pont  sur  le  Rhin  du  temps  des  Romains  et 
que  par  suite  le  passage  de  Festus,  point  de  départ  de  l'argumentation  de 
Pohl,  ne  prouve  rien  en  l'espèce  et  que  du  reste,  en  changeant  le  nom, 
les  Romains  n'auraient  point  adopté  une  rac.  celtique.  Eckstein  insiste 
pour  qu'on  en  reste  à  la  leçon  de  Florus;  Kohi  propose  Xanthen  comme  35 
l'un  des  endroits  où  était  établi  Tun  des  ponts  mentionnés  par  Florus.  — 
Deecke  commente  deux  inscr.  cypriotes  du  Musée  britannique  écrites  en 
langue  grecque  et  en  caractères  cunéiformes,  1  Programmes  des  établis- 
sements d'enseignement  supérieur  de  la  province  de  Westphahe  pour  1878. 
[Hoelscher].  Gûlersloh,  Gymnase  évangélique  :  J.  Rothfuchs,  Parallèle  et  40 
points  de  contact  des  idées  de  Socrate  et  de  la  doctrine  chrétienne  sur  la 
science  de  la  vie.  —Munster,  Gymnasium  Paulinum  :  J.  Oberdick,  De  sta- 
simo  primo  fabulae  ^Eschylae  quae  Septem  adversus  Thebas  inscribitur. 

—  Paderborn,  Gymnasium  Theodorianum  :  J.  Huelsenbeck,  Le  théâtre  de 

la  défaite  de  Varus  d'après  les  sources  et  d'après  des  recherches  locales.  45 

—  Soest,  Archigymnasium  :  Graul,  De  Sophoclis  Ajace.  1  Programmes 
de  Lippe  pour  1878  [Hoelscher].  Buckeburg,  Gymnasium  Adolfinum  : 
K.  Schepe,  De  Iransitionis  formulis,  quibus  oratores  attici,  praeter  Iso- 
cralem,  ^Eschinem,  Demosthenem  utuntur.  T[1[  5°  livr.  Ciceronis  epis- 
tulae  selectae  temporum  ordine  compositae  mit  Anmerkungen  versehen  von  50 
K.  F.  SuEPPFLE,  8.  Aufl.  verbessert  von  E.  Boeckel  [J.  H.  Schmalz].  Cette 
nouvelle  éd.  continue  à  mériter  l'approbation  dont  jouit  depuis  longtemps 

le  choix  de  Siippfle  et  à  être  tenue  au  courant  de  la  science,  ^f  J.  Ziaja, 

R.  DE  PHiLOL.  :  Juillet  1882.  —  Revue  des  Revues  de  1881.  VI.  _  y 


130  1881.  —  ALLEMAGNE. 

Griechisches  Uebungsbuch  zum  TJebersetzen  aus  dem  griechischen  ins  deutsche 
und  aus  dem  deutschen  iris  griechische^  1.  Abthlg.  fur  Quarta.  [A.  Rûdiger]. 
Livre  qui  mérite  d'être  recommandé.  ^  A.  Deppe,  Des  Dio  Cassius  Bericht 
ùber  die  Verusschlacht  verglichen  mit  den  ûbrigen  Geschichtsquellen  [E.  G  laser]. 

5  Travail  ingénieux,  mais  non  encore  définitivement  probant.  ^1  8*  et  9* 
livr.  B.  BcjEGHSENSGHUETZ,  Griechisches  Lesebuch,  4.  Aup..  [E.  Bachof]. 
Marque  un  grand  progrès  sur  i'éd.  précédente;  quelques  améliorations 
sont  encore  souhaitables.  ^  G.  Brandes,  Ein  griechisches  Liederbuch; 
Verdeutschungen  [W .  Gehhsivôi].  Bonnes  traductions,  fidèles  sans  raideur, 

10  libres  et  dégagées  sans  inexactitudes.  ^  F.  Huettemann,  Sur  la  religion 
populaire  et  les  mystères  sacrés  des  Hellènes  (d'après  une  conférence 
faite  à  Strasbourg).  [Se  continue  dans  les  livr.  10  et  il]. La  religion  popu- 
laire des  Grecs  telle  qu'elle  apparaît  dans  Homère  est  la  glorification 
naïve  de  la  vie  humaine,  de  la  valeur  de  l'homme,  du  prix  qu'il  laut 

15  attacher  à  son  existence  quand  elle  est  noblement  et  utilement  remplie. 
Cet  idéal  est  déjà  assombri  chez  Hésiode  par  les  préoccupations  de  la  vie 
matérielle,  de  ses  déboires  et  de  ses  souffrances.  Le  culte  pur  de  toute 
tendance  à  la  rêverie  et  aux  pratiques  secrètes  dans  Homère,  prend  déjà 
chez  Hésiode  des  allures  mystérieuses,  qui  ne  font  que  s'accentuer  chez 

20  les  poètes  orphiques  et  aboutiront  à  l'institution  des  mystères  sacrés, 
avec  tout  leur  cortège  d'initiation,  de  pratiques  secrètes  et  étranges.  Suit 
une  description  des  mystères  d'Eleusis  comme  de  ceux  qui  étaient  les 
plus  propres  à  caractériser  cet  aspect  de  la  religion  grecque  dans  la 
seconde  phase  de  son  développement.  ^  Programmes  des  établissements 

25  d'enseignement  supérieur  de  la  province  de  Westphalie  pour  1879. 
[Hoelscher].  Coesfeld,  Gymnasium  Nepomucenianum  ;  A.  Ruhe,  De  orna- 
mentis  elocutionis,  quibus  in  componendis  carminibus  usus  est  Horatius.  — 
Munster,  Gymnasium  Paulinum  ;  J.  Oberdick,  Éludes  sur  l'orthographe 
latine.    ^T[    10^    livr.    A.    Sghottmueller  ,    Lateinische    Schulgrammatik, 

30  22.  Aufl.  von  G.  E.  Putsche  [A.  Greef].  Le  nouvel  éditeur  a  apporté  bien 
des  améliorations,  mais  son  œuvre  aurait  été  meilleure,  s'il  s'était  plus 
affranchi  de  la  méthode  de  son  prédécesseur.  ^  Note  sur  la  grammaire 
latine  [J.  H.  Schmalz].  De  l'avis  des  principaux  grammairiens  modernes 
et  de  l'examen  des  auteurs,  on  peut  conclure  avec  assurance  que  la  cons- 

35  truction  'dubito  num'  est  incorrecte  et  doit  être  évitée.  ^Réunion  des 
philologues  et  pédagogistes  à  Halberstadt  le  29  mai  1881  [W.  Schuchardt]. 
Scheibe  discute  les  moyens  d'introduire  dans  l'enseignement  une  pro- 
nonciation plus  correcte  du  latin.  ^^  il*^  livr.  Les  exercices  de  conversa- 
tion latine  et  leurs  rapports  avec  la  lecture  de  Tite-Live,  d'Horace  et  de 

40  Tacite.  [J.  H.  Schmalz].  Chaleureux  plaidoyer  en  faveur  de  ce  genre 
d'exercices.  ^  Remarques  sur  l'enseignement  du  grec  [W.  Vollbrecht]. 
Conseils  sur  la  manière  d'enseigner  dans  le  moins  de  temps  possible  la 
morphologie  aux  jeunes  élèves  qui  commencent  le  grec.  ^  Sophocles  fur 
den  Schulgebrauch  erklaertvon  G.  Wolff,  3.  Theil  :  Antigone,  3.  Aufl.  bearb. 

45  von  L.  Bellermann  [J.  Sanneg].  A  peu  près  irréprochable.  ^  0.  Retzlaff, 
Griechische  Exercitien  fur  obère  Gymnasialclassen  [H.  Hampke]  Très  recom- 
mandable.  ^%  12"  livr.  L'Agricola  de  Tacite  considéré  comme  une  mine 
de  sagesse  pédagogique  [G.  Schimmelpfeng].  Met  en  lumière  tous  les  pas- 
sages de  la  vie  d'Agricola  qu'un  professeur  désireux  d'être  à  la  hauteur 

50  de  sa  mission  peut  méditer  avec  profit.  %  P.  Schmieder,  Sur  la  lecture 
de  la  République  de  Platon  dans  la  première  classe  des  gymnases 
[Fr,  MùUer].  Idées  excellentes  dont  tous  les  maîtres  appelés  à  enseigner 
dans  les  classes  supérieures  pourront  utilement  s'inspirer.  H  Pro- 


% 


NEUES  ARCHIV.  131 

grammes  des  établissements  d'enseignement  supérieur  de  la  province  de 
Westphalie  pour  4880  [Hoeischer].  Attendorn,  Gymnase  :  Beens,  Idées  de 
Cicéron  sur  l'histoire.  —  Bielefeld,  Gymnase  et  École  réale  de  1"  ordre  : 
K.  GoEBEL,  Fondements  du  scepticisme  d'Aenésidème  par  les  dixtropes.  — 
Hamm,  Gymnase  et  École  municipale  supérieure  :  G.  Heraeus,  Sur  qqs  5 
fautes  et  passages  contestables  restés  jusqu'ici  inaperçus  dans  la  Germanie 
de  Tacite.  — Hoexter,  Gymnase  :  C.  Frick,  Contributions  à  la  chronologie 
grecque  et  à  l'histoire  de  la  littérature  grecque,  i.  Acusilaùs  d'Argos; 
2.  Hellanicos  de  Lesbos  et  la  liste  des  rois  athéniens;  3.  Julius  Africanus 
elles  Excerpta  lalina  Barbari. —Munster,  Académie,  progr.  de  1879-1880  :  lo 
G.  KoERiNG,  Scriptorum  et  graecorum  et  latinorum  quos  Joannes  Malala 
chronographus  Byzantinus  laudavit  index.  —  Munster,  Gymnasium  Pau- 
linum  :  Wormstall,  La  demeure  des  Marses,  des  Ansibarii  et  des  Chat- 
luarii.  —  Soest,  Archigymnasium  :  0.  Pauli,  Quaestiones  criticae  de  Scho- 
liorum  Laurentianorum  usu.  Albert  Fécamp.         ^^ 

Neuer  Anzeiger  fur  Bibliographie  und  Bibliothekwissenschaft. 
i\°  {.  W.  Freund,  Wie  studiertman  Philologie?  4.  Aufl.  []  La  «  Bibliothèque 
d'un  étudiant  en  philologie  »  p.  64-91  contient  un  choix  de  livres  beau- 
coup trop  considérable  et  qui  est  évidemment  en  disproportion  avec  ee 
qu'un  étudiant  peut  utilement  consulter  et  s'approprier  en  six  semestres.  20 
^%  rS*^  2.  Bibliotheca  scriptorum  classicorum  hrsg.  von  W.  Engelmann,  8*^ 
Aufl.  bearb.  von  E.  Preuss,  1'^  Abthlg.  Scriptores  graeci,  l^e  Haêfte,  1880. 
[].  Sera  digne  en  tous  points  de  la  précédente  édition.  %^]  Bibliotheca  phi- 
lologica...  hrsg.  von  E.  Ehrenfeuchter,  23.  Jahrg.  1.  Heft,  Januar-Jmi  1880. 
[j.  On  ne  peut  que  souhaiter  de  voir  le  nouvel  éditeur  continuer  les  tra-  25 
ditions  de  W.  Mûldener.  Iflf  Gli  Istituti  scientifici,  letterari  e  artistici  diMilano, 
Memorie pubblicate per  curadella  Societa  storica  lombarda[R.]Très  intéressant, 
surtout  au  point  de  vue  des  détails  fournis  sur  l'histoire  de  la  Biblio- 
thèque Ambrosienne.  ^%  N'^  4.  F.  Bech,  Verzeichniss  der  alten  Handschriften 
und  Drucke  in  der  Doniherren-Bibliothek  zu  zeitz  [].  Bon  catalogue  d'une  30 
collection  aussi  rich'e  que  peu  connue  jusqu'ici,  f^  N«  5.  J.  Kraenzler, 
Catalogue  desincunables  latins  de  la  Bibliothèque  du  cercle  et  delà  ville 
d'Augsbourg.  ^  Dons  de  livres  faits  au  couvent  des  Frères  prêcheurs  de 
Turin.  Reproduction  d'un  inventaire  écrit  en  latin  par  le  notaire  du  cou- 
vent en  1278.  T[  Sp.  Lambros,  Die  Bibliotheken  der  Kloester  des  Athos,  deutsch  35 
von  A.  BoLTZ  [].  Très  louable;  montre  toute  l'utilité  du  voyage  entrepris 
par  Lambros.  ^I^  N»'  8  et  9.  W.  Poekel,  Philologisches  schrifsteller-Lexicon 
[].  Répertoire  qui  sera  d'un  usage  commode  et  rendra  de  grands  services. 
i[%  Bibliotheca  philologica,  hrsg.  von  E.  Ehrenfeuchter.  Juli-Dec.    1880 
[j.  Gagnerait  sous  tous  rapports  à  être  débarrassée  d'une  foule  de  livres  40 
qui  n'ont  que  des    rapports  lointains  ou  douteux  avec  la  philologie. 
^^  P.  H.  Sghmidt,  Catalogus  codicum  manuscriptorum  in  Bibliotheca  Monas- 
terii  Cremifanensis  Ord.  S.  Bened.  asservatorum.  Tomi  I,  fasc.  3.  []  Soigné 
et  exact,  mais  paraît  avec  une  lenteur  déplorable,  ^^f  N"  jO.  Ch.  Graux, 
Essai  sur  les  origines  du  fonds  grec  de  VEscurial.  []  Étude  «  extraordinai-  45 
rement  consciencieuse  et  approfondie.  »  %  Sp.  Lambros,  Ein  Besuch  auf 
dem  Berge  Athos.  Bericht...  Uebersetzung  von  P.  Heinricii  von  Rickenbach 
[j.  Traduction  complète  enrichie  de  notes  complémejitaires  fournies  par 
Lambros  au  traducteur.  A.    Fécamp. 

Neues  Archiv  der  Gesellschaft  fiir  aeltere  deutsche  Geschichts-  ôo 
kunde.  Vol.  6,  2"  livr.  Voyage  en  Espagne  en  1878  et  1879  [P.  Ewald]. 
Description  d'un  certain  nombre  demss.  latins  de  l'Escurial  (Real  biblio- 
teca  di  San  Lorenzo)  ;  on  y  remarque  des  mss.  de  S.  Jérôme,  de  Cassiodore, 


132  1881.   —  ALLEMAGNE. 

entre  autres  A.  ii.  10  :  Hieronym.  s.  xii;  A.  ii.  16  :  Cassiodore,  Pierre  de 
Blois  et  qq.  lettres  de  Sidoine  (I,  8;  puis  'Judseum...  perscrutavi',  lettre 
inconnue  suivant  E.  (c'est  la  lettre  vi,  H>;  I,  2);  c.  iv.  12  :  Saliuste, 
s.  XV;  P.  I.  7  et  8  :  Isid.  Etym.  s.  ix  ;  Q.  ii,  24  :   Isid.  s.  yiii;   s.  m.  3. 

5  Térence  et  les  épig.  de  Prosper,  s.  xiv.  Le  r.  m.  9  (Isid.  s.  xii)  et  plusieurs 
autres  proviennent  de  la  bibliothèque  de  J.  J.  Chifflet.  —  Mss.  de  Tolède  à 
la  Bibl.  nacional  de  Madrid  (entre  autres  le  14,  22,  s.  x  contenant  Dracon- 
tius,  Corippus,  Sedulius,  Juvencus,  etc.)  —  Mss.  latins  de  la  Bibl.  du 
noviciat  de  l'Université  centrale  (ol.  Complutensis),  de  la  Real  Academia 

]o  de  la  historia,  de  san  Millan  de  la  Gogolla,  de  san  Pedro  de  Cardena,  de 
San  Isidro,  de  la  bibliothèque  privée  du  roi,  etc.;  —  Tolède,  bibliothèque 
capitulaire;  —  Valladodid  ;  —  Salamanque  (Université);  —  Seville  (Bibl. 
Colombinaj;  puis  Cordoue,  Grenade,  Cadix,  Barcelone,  Lisbonne.  ^% 
3«  livr.  Manuscrits  de  Paris  [G.  Waitz].  Notice  sur  qqs.  mss  latins  du 

15  nouveau  fonds,  ou  des  nouvelles  acquisitions  (entre  autres  le  n"  241, 
Properce  avec  gloses  allemandes  du  xv"  s.,  Bibl.  Didot)  ou  de  l'ancien 
fonds  ;  —  Bibl.  Mazarine,  le  n»  543,  Liber  Pontificalis,  s.  xii,  connu  par 
Tabbé  Duchesne.  ^Manuscrits  latins  de  St-Pétersbourg (suite)  [K.  Gillert]. 
Notice  sur  plusieurs  mss.  «  ex  museo  P.  Dubrowsky  »  provenant  la  plu- 

20  part  de  Saint-Germain-des-Prés  <cf.  R.  des  R.  5,  124,  49>,  entre  autres 
Q.  I.  42  :  Sulpice  Sévère,  s.  xi  et  q.  iv,  5,  Justin,  depuis  'Principio  rerum' 
jusqu'à  'Xerxen...  se  in  regnum  coegit'  s.  ix.  E.  G. 

Philologische  Rundschau  ^  1®  année,  l^""  jr.  Pindars  Sieg eslieder  erk. 
V.  Fr.  Mezger  [Bulle].  Beaucoup  de  soin,  de  savoir  et  de  sagacité  dans  le 

25  détail,  mais  les  défauts  dominent.  ^  Heiberg,  Philologische  Studien  zu 
griechischen  Mathematikern.  1-2  [Weissenborn].  «  L'auteur  procède  partout 
avec  beaucoup  de  prudence,  de  soin  et  d'exactitude.  »  ^  Sex.  Propertii 
elegiarum  Ubri  4.  Rec.  BAEURENS[Heydenreich].  Indispensable  pour  l'étude 
du  poète,  mais  bien  défectueux.  ^  P.  Cornelii  Taciti....  de  vita  et  moribus 

30  Juin  Agricolae.  Ed.  Andresen  [Eussner].  Bon  remaniement  de  Touvrage 
d'Orelli.  ^  G.  Richter,  Beitrag  zum  Gebrauche  des  Zahlworts  im  Lateinischen 
P.  1  :  Emploi  dans  T.  Live.  [Krah].  Témoigne  d'une  «  akribie  »  étonnante. 
^  Delbrûgk,  Einleitung  in  dos  Sprachstadium  [BurlholornsL^].  Clair,  atta- 
chant, et  à  recommander  à  tous  les  philologues.  ^  G.  Voigt,  Die  Wieder- 

35  belebung  des  klassischen  Alterthums.  T.  1.2"  éd.  [Hess].  Restera  pour  long- 
temps une  œuvre  achevée  en  son  genre.  ^  H.  Hagen,  De  Codicis  Bernensis 
119  Tironianis  (2  pi.  photolith.)  [0.  Lehmann].  Très  important,  ^f  8  jr. 
Archimedis  Opéra  omnia  cum  commentariis  Eutocii.  Ed.  Heiberg.  T.  1. 
[Gûnther].  Le  savant  auteur  est  à  la  hauteur  de  celte   tâche  difficile. 

40  ^  Ausgewaehlte  Schriften  des  Lucian.  F.  d.  Schulg.  erk.  v.  K.  Jacobitz. 
Vol.  1.  Le  songe.  Timon.  Prométhée.  Charon.  2«  éd.  corrigée  [Ziegeler]. 
Critique  conservatrice  à  l'excès.  Les  corrections  et  le  commentaire  lais- 
sent à  désirer.  J.  montre  un  dédain  injustifiable  à  l'égard  des  travaux 
antérieurs.  ^  T.  Livi  ab.  U.  c.  liberté.  F.  d.  Schulg.  erk.  v.  Friedersdorff 

4ô  [H.  J.  Mûller].  Critique  et  commentaire  généralement  bons.  %  Cornelii 
Taciti  historianim  Ubri  qui  supersunt.  Ed.  Gantrelle  [Prammer].  Éd.  à 
l'usage  des  classes  qui  constitue  un  progrès  marquant  sur  les  autres  édd. 
de  France  et  de  Belgique.  ^  Carnuth,  Quellenstudium  zum  Etymologicum 
Gudianum  [Hilgard].  A   indiqué  d'une   façon  scientifique  la  route  qu'il 

5«  faudra  suivre  pour  corriger  l'Etym.  Gud.  %  V.  Poggj,  Di  un  bronzo  Piacen- 
tino  con  leggende  Etrusche  (1  pi.).  —  Deecke,  Etruskische Forschungen.  Fasc.  4. 
(5  pi.).  [Pauli].  Différent  sur  l'attribution  <v.  R.  des  R.  5,  108,  37>.  Tra- 

1.  Ilehclomadaire,  gi'and  iu-S».  Edité  par  G.  Wagener  et  E.  Ludwig.  Prix  :  20  mk. 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  133 

vaux  fort  intéressants  néanmoins.  ^  K.  Ernst  Georges,  Ausfùhrliches  lat.- 
deutsches  Handwoerterbuch.  2  volumes  7«  éd.  remaniée  [Saalfeld].  Très  bon 
pour  les  classes,  mais  aurait  besoin  d'être  complété  sur  certains  points. 

2  pages  et  demie  d'observations  du  critique.  ^  Hildesheimer,  De  libro  qui 
inscribitur  de  viris  illustribus  urbis  Romae  [Soltau].  Fait  avancer  les  ques-   •'> 
tions  relatives  à  cet  auteur,  à  Valère  Maxime  et  à  Plutarque.  ^  Philippi, 
Zur  Rekonstruction  der  Weltkarte  des  Agrippa  [KuntzemûUer].  Satisfaisant 
sous   tous  les  rapports.  ^^  15  jr.  Eudociae  Aiigustae  Violarium.   Rec. 

J.  Flach  [Daub].  Soigné  en  général.  ^  Hesychii  Milesii  qui  fertur  de  viris 
illustribus  librum  rec.  J.  Flach  [id.].  La  constitution  du  texte  est  généra-  '^ 
lement  satisfaisante.  ^  Fr.  Kern,  Bemerkunyen  zu  Sophokles  Aias  [Wecklein]. 

3  corrections  dont  2  sont  acceptables,  quoique  non  nécessaires.  L'expli- 
cation d'Antig.  1096  proposée  par  K.  est  contestable.  ^  Reichard,  De  inter- 
polatione  fabulae  Sophocleae  quae  inscribitur  Aiax  [Metzger].  Est,  avec  raisoH 
selon  la  critique,  pour  l'authenticité  de  la  deuxième  partie  et  suppose,  ^^ 
mais  sans  aller  trop  loin,  des  interpolations  nombreuses.  ^  Lueck,  De 
comparationum  et  translationum  usu  Sophocleo.  P.  1  et  2  [id.].  Inachevé  mais 
promet.  Bon  latin.  ^  Paetzolt,  Observationes criticae  in  Lucianum  [Ziegler], 
Provoque  souvent  la  contradiction.  Méritoire  néanmoins.  ^  Herm.  Usener, 
De  Stephano  Alexandrino  [Gûnther].  Contribution  très  estimable.  ^[Germann,  ^o 
Emendationes  Corniflcianae  [ïhielmann].  Un  certain  nombre  de  bonnes 
corrections,  mais  G.  attribue  trop  d'autorité  au  ms.  de  Wûrzbourg.  ^  Bern. 
Ritter,  Die  Grundprincipien  der  aristotelischen  Seelenlehre  [T.].  Non  sans 
talent,  mais  R.  manque  de  solides  principes.  ^  Erotemata  grammatica  ex  arte 
Dionysiana  oriunda  éd.  Egenolff  [Hilgard].  Annonce  <v.  R.  des  R.  5, 143, 40>.  25 
^  Loch,  De  genetivi  apud  priscos  scriptores  Latinos  usu  [Paetzolt].  Travail  de 
grande  valeur,  et  indispensable  pour  qui   s'occupe   de  l'ancien   latin. 

^  J.  Beloch,  Der  italische  Bund  unter  Roms  Hégémonie  [Soltau].  Très  ins- 
tructif malgré  des  erreurs.  ^^  22  jr.  Sophokles  Antigone  nebst  den  Scholien 
des  Laurentianus.  Ed.  Mor.  Schmidt  [Wecklein].  Toutes  les  conjectures  de  S.  30 
à  l'exception  de  3  sont  absolument  sans  valeur  pour  la  science.  ^  Leop. 
Schmidt,  Supplementum  quaestionis  de  Pindaricorum  carminum  chronologia 
[Sitzler].  Défend  avec  succès  la  chronologie  de  Boeckh.  ^  Kreussler, 
Observationum  in  Theocritum  particula  quarta  [G.  Harlung].  Beaucoup  de 
bonnes  choses  pour  la  critique  et  l'interprétation.  ^  Die  Enneaden  des  3.> 
Plotin.  Trad.  par  H.  Fr.  Muller.  T.  1  et  2.  [v.  Kleist].  Loué.  ^  T.  Maccii  Plauti 
comoediae.  Rec.  J.  L.  UssiNG.  Vol.  3,  P.  1.  Epidicum  Mostellariam  Me- 
naechmos  continens  [Langen].  Non  sans  valeur  pour  la  critique  et  l'ex- 
plication, mais  ne  répond  pas  aux  exigences  du  sujet.  Appréciation  défa- 
vorable en  somme.  ^  Woelfflin,  Ueberdie  Latinitaet  des  Afrikaners  Cassius  40 
Félix  (Sitz.-ber.  d.bayr.  Akad.  d.  Wiss.)  [Landgraf].  Contribution  à  l'his- 
toire de  la  langue  latine  aussi  instructive  qu'intéressante.  ^  H.  Weis- 
senborn,  Zur  Boetius-Frage  [Gûnther].  Conclusions  pas  toujours  convain- 
cantes contre  Tauthenticité  de  la  géométrie  de  Boèce.  ^  Daniel,  De  dia- 
lecto  Eliaca  [\V.  Volkmann].  Bonne  réunion  de  matériaux.  ^  Thumser,  De  a;> 
civium  Atheniensium  muncribus  eorumque  immunitate  [Zurborg].  Beaucoup 
de  soin  et  d'application.  %  Gelzer,  Sextus  Julius  Africanus  u.  die  byzan- 
tinische  Chronographie.  P.  1.  [Frick].  En  général  du  soin  et  de  la  sagacité. 
^  Anton,  Etymologische  Erklaerung  homerischer  Woerter  [Venediger].  Mau- 
vais. %^  29  jr.  KiESSLiNG  et  U.  v.  Wilamowitz-Moellendorfp,  Philolo-  00 
gische  Unter suchung en.  Fasc.  3  :  Maas,  De  biographis  Graecis  quaestiones 
selectae  [Daub].  De  la  pénétration,  mais  polémique  désagréable,  et  ton 
arrogant.  Une  lettre  de  W.-M.  réfute  certaines  idées  de  M.  et  sans  apporter 


:Jg4  1881.  --  ALLEMAGNE. 

de  nouveautés,  contient  une  contribution  estimable  à  l'étude  des  sources. 
^  Harmsen,  De  verhorum  coUocatione  apud  Aeschylum  Sophoclem  Euripidem 
capita  selecta  [Metzger].  Soigné.  ^  Van  der  Mey,  Ad  y^heogjiidem  [Sitzler]. 
Méritoire.  %  Jac.  Bernays,  2  Abhandlungen  ueber  die  Aristotelische  Théorie 

h  des  Brama  [©.].  Réimpression  presque  sans  chang-emen.ts,  qui  sera  bien 
accueillie.  1  Raab,  Die  Zenonischen  Beiceise  [Pansch].  Méritoire.  •[  A.  Otto, 
De  Fabulis  Propertianis  particula  prior  [Heydenreich].  Est  un  des  meilleurs 
travaux  qui  aient  paru  récemment  sur  Properce.  ^  Soltau,  JJeher  Entste- 
hung  u.  Zusammenstehung  der  altroemischen  Volksversammlungen  [Gruppe]. 

10  Un  peu  diffus;  approfondi  néanmoins  et  consciencieux.  ^  Duetschke, 
Ueber  ein  roem.  Relief  mit  Darstellung  der  Familie  des  Augustiis  {\  pi.  lithogr.) 
[Schreiber].  Peu  convaincant.  ^  Gossrau,  Lateinische  Sprachlehre.  2«  éd. 
corrigée  [Venedig-er].  Il  reste  encore  bien  des  desiderata.  Le  critique  cite 
l'appréciation   favorable  de  la  R.  de  Phil.  <4,  H3>.  %^  5  fév.  Pauli, 

15  Quaestiones  criticae  de  scholiorum  Laurentianorum  usu  [Kviçala].  Manque 
parfois  de  précision  et  de  clarté;  utile  néanmoins.  ^Georg  Meyer,  Quibus 
temporibus  Thucydides  historiae  suae  partes  scripserit  [Welzhoferj.  Hypo- 
thèses trop  compliquées  pour  être  vraisemblables.  •[[  Ad.  iNicoLAi,  Zur 
Litteratur  ueber  Xenophon  [W.  Vollbrecht].  Appréciation  de  deux  études  de 

20  HÉiMARDiNQUER  et  de  A.  Croiset.  La  première  est  peu  satisfaisante  selon 
N.,  la  seconde  est  bien  meilleure.  ^  Baumgartner,  Ueber  die  Quellen  des 
Cassius  Dio  fur  die  aeltere  roemische  Geschichte  [H.  Haupt].  Travail  méritoire 
bien  que  contestable  sur  certains  points.  ^  Publilii  Syri  Mimi  Sententiae. 
Rec.  Guil.  Meyer  [G.  HartungJ.  Constitue  un  progrès  sur  les  édd.  précé- 

25  dentés.  ^  Aemil.  Thomas,  Schedae  criticae  in  Senecam  rhetorem  selectae 
[Sander].  Approfondi,  et,  malgré  ses  défauts,  très  important  pour  la  cri- 
tique du  texte.  %  Philolog.  Untersuchungen{\.  pi.  h.>.  Fasc.  1  :  Aws  Kyda- 
then  (1  pi.)  [Holzapfelj.  Dissertations  de  Wilamowitz-Moellendorff  et  de 
G.  Robert  riches  en  résultats,  et  recommandables.  ^  Wiggert,  Studien 

30  zur  lateinischen  Orthoepie  [Bouterwek].  Gontribution  estimable.  %  Engel- 
MANN,  Bibliotheca  scriptorum  classicorum.  8«  éd.  par  E.  Preuss.  1'«  Sect.  : 
Ecrivains  grecs  [Klussmann].  Lacunes,  erreurs,  citations  d'écrits  qui 
n'existent  pas  etc.  <v.  R.  Gritique).  ^^  12  fév.  E.  A.  Richter,  AZ^es  u.  Neues 
zur  Expédition   Xenophons  in  das  Gebiet  der  Drilen  [W.   Vollbrecht].   Peu 

35  convaincant.  ^  Nadrowskf,  De  genuina  Demosthenis  pro  corona  orationis 
forma  [Fox].  Inacceptable  sur  tous  les  points.  %  Richard  Bentley's  Emen- 
dationem  zum  Plautus  Ed.  P.  Schroeder.  Liv.  1-3  [—g].  Annonce.  ^  Georgii, 
Die  politische  Tendenz  der  Aeneide  Vergils  [Kviçala].  N'est  pas  toujours 
convaincant;   intéressant  néanmoins.   ^  Naegler,  De  particularum  usu 

40  apud  L.  Annaeum  Senecam  philosopham.  P.  2  [H.  v.  G.].  Soigné.  1i  Incerti 
auctoris  de  Constantino  Magno  ejusque  matre  Heîena  libellus.  Ed.  Heydenreich 
ISprenger].  Analyse  et  observations  critiques.  ^  Roesiger.  Dze  Bedeutung 
der  Tyche  bei  den  spaeteren  griechischen  Historikern  [Bachof].  Le  critique 
s'accorde  avec  R.  sur  presque  tous  les  points.  ^  Gl.  Jannet,  Les  institu- 

45  tions  sociales  et  le  droit  civil  à  Sparte,  2^  éd.  augmentée  [Zurborg].  Soigné  et 
utile,  mais  les  différentes  parties  sont  de  valeur  inégale.  \\  Thourlt, 
Ueber  den  Gallischen  Brand' [Klimke].  Peu  convaincant.  ^  Genz,  Capitis 
deminutio  [Gvu\)^e].  Bien  conçu;  mais  l'exposition  manque  parfois  de 
clarté.  ^^  19  fév.  Ludw.  Adam,  D^'e  Odyssée  u.  der  epische  Gyklus  [Kammer]. 

50  Manque  absolument  de  ce  qu'il  faut  pour  traiter  ce  sujet.  ^  F.  V.  Fritzsche, 
De  Aeschylo  G.  Hennanni  [Oherdick].  La  critique  et  l'exégèse  méritent  de 

.  grands  éloges.  ^  Bacuof,  Qaaestiuncula  Herodotea  [Zurborg].  Démontre 
avec  sagacité  Tinanilé  des  hypothèses  de  Schoell  et  de  Bauer  sur  la  com- 


It 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  135 

position  des  3  derniers  livres  d'Hérodote.  ^^  W.  Vollbrecht,  Zur  Wùrdi- 
gung  u.   Erklaerung  v.  Xenophons  AnaOasis   [Hansen].  Loué.  %  Hamann, 
Mittheilungen  aus  dem  Breviloquus  Benthemianiis  et  Neue  Mittheilungen  a.  d.  B, 
[Dcuerling].  Publication  bien  faite  d'un  glossaire  d'une  rare  importance. 
1[  Menge,  Einfùhrung  in  die  antike  Kunst  (23  pi.)  [Dùtschke].  Le  critique    ^ 
accepte  en   général  le  choix  des  sujets  qui  a  été  lait  pour  l'usage  des 
classes,  mais  l'exécution  est  parfois  manquée.  ^  Englmann,  Syntax  des 
attischcn  Dialekts  (2^  éd.)  et  Homerische  Formenlehre .  —  A.  v.  Bamberg,  Home- 
rische  Formen.  3e  éd.  [W.  Vollbrecht].  Le  \"  ouvrage  est  clair  et  précis; 
le  3«  est  supérieur  au  second.   ^  Franke,  Griech.  Formenlehre.  Ed.  A.  v.  lo 
Bamberg  [Bachof].  Loué  non  sans  qqs  réserves.  ^^  26  fév.  J.  G.  Schneider, 
Ueber  die  Reden  der  Kerkyraer  u.  der  Korinthien  hei  Thukydides   [Soergel]. 
N'est  pas  absolument  convaincant;    sérieux   néanmoins   et  pénétrant. 
%  Apelt,  Observationes  criticae  in  Platonis  dialogos  [Heller].  Résultats  accep- 
tables sur  qqs  points  seulement;  néanmoins  du  soin  dans  le  détail,  et  de  is 
la  sagacité  dans  Texplication  des  pensées  difficiles.  %  Publilii  Syri  Sen- 
tentiae.  Rec.  Friedrich  [C.  Hartung].  Manque  de  clarté;  la  critique  est 
souvent  arbitraire;   néanmoins  les  qualités  l'emportent  sur  les  défauts. 
Éd.  recommandable.  ^  Poland,  Ovids  Tristien,  Elegien  eines  Verbannten 
[7p.]  Du  dilettantisme.  i[  Un  programme  (sans  titre)  de  Godt  concerne  les  20 
dernières  années  de  César  depuis  son  retour  d'Espagne  jusqu'à  sa  mort. 
Le  critique  [H.  Haupt]  s'accorde  en  général  avec  G.  %  Abel,  Magyarorszagi 
humanistak  es  a  dunai  tudos  tarsasag  et  Analecta  ad  historiam  renascentium 
in  Hungaria    litterarum  spectantia  [x.]  Annonce.  ^   Schultz,   Lateinische 
Sprachlehre  9®   éd.   corrigée,   par  Oberdick  [Radtke].   Est  d'une  grande  ^s 
valeur  scientifique  mais  d'une  utilité  contestable  pour  les  gymnases. 
^  A.  V.  Bamberg,  Mor.  Seyfferts  Hauptregeln  der  griech.  Syntax  [Menge]. 
Très  recommandable  malgré  qqs  défauts.  T[T5  mars.  Drewes,  Die  symme- 
trische Komposition  der  sophokleischen  Tragoedie Koenig  Oedipus  [Oeri] .  Manqué. 
^  Geist,  Erklaerung  einiger  Stellen  aus  Xenophons  griech.  Geschichte  [Hansen].  ^^ 
Défense  de  qqs  leçons  de  mss.  Des  considérations  inutiles  pour  les  philo- 
logues. •[[  F.  V.  Fritzsche,  De  lihris  pseudolucianeis  [Ziegeler].  Montre  la 
légèreté  du  travail  d'Imm.  Bekker  sur  Lucien.  Recommandable,  écrit  en 
latin  élégant.  ^  Duncker,  De  Paeanio  Eutropii  interprète  [C.  W.].  Beaucoup 
de  soin  et  d'application.  ^  P.  Ovidius  Naso.  Rec.  Korn.   T.  2.  Metamor-  ^^ 
phoseon  libri  15  [Zingerle].  Loué.  ^  Cornelii  Taciti  de  vita  etmoribus  Julii 
Agricolae  2"  éd.  Gantrelle  [Prammer].  Soigné  et  consciencieux.  Le  critique 
signale  un  travail  de  Baehrens  relatif  à  Tacite  où,  au  milieu   de  conjec- 
tures téméraires,  se  trouvent  de  bonnes  indications.  If  Cuno,  Verbreitung 
des  Etruskischen   Stammes   ûber   die   italische    Halbinsel   [Pauli].   Manqué.  ^^ 
^  Seemann,  Mythologie  der  Griechen  u.  Roemer.  2®  éd.  corrigée  (79  fig.) 
[Dùtschke].  Les  fig.  ne  représentent  malheureusement  que  des  statues  de 
marbre.  Le  texte  est  la  partie  la  plus  faible.  ^^  12  mars.  Bodendorff,  Das 
rhythmische  Gesetz  des  Demosthenes  [Fuhr].  N'est  pas  parvenu  à  défendre 
complètement   les   théories   de    Blass   contre    les   objections  de  Rùhl.  '*& 
^[  Heller,  Die  Absichtssaetze  bei  Lucian.  P.  \.  Uol,  m;,  otcw;  [Ziegler].  Utile 
pour  la  critique  du  texte  et  pour  Thisloire  de  la  langue  grecque.  ^  2  progr. 
de  Vahlen  et  de  Rejfferschkid  sur  le  ire  pi  u(|/ou;  [Martens].  V.  défend  la 
tradition  le  plus  souvent  avec  bonheur.  Ainsi  il  maintient,  avec  raison 
selon  le  critique,  41,9  à-^ava^Tet  de  la  tradition  contre  l'unique  conjecture  60 
de  R.  àp.v   àp-^£î.  ^  Konrad  Meyer,  Die  Wort-  u.  Satzstellung  bei  Sallust 
[Eussner].  S'est  fourvoyé.  ^  Weber,  Quitus  de  causis  Cicero  post  libros  de 
oratore  editos  etiam  Brutum  scripserit  et  Oratorem  [HotïmannJ.  Ne  peut  pré- 


136  1881.   —  ALLEMAGNE. 

tendre  à  un  caractère  scientifique;  la  forme  est  souvent  défectueuse. 
'^  Cornélius  Tacitus  erk.  v.  Nipperdey.  T.  2  :  ab  excessu  divi  Augusti  iM6, 
A^  éd.  par  Andresen  [Prammcr].  Soigné.  Bon  nombre  d'améliorations 
<v.  R.  des  R.  5,  174,  33>.  t  Bender,  Rom  u.  roem.  Leben  im  Alterthum 
5  [Kuntzemûller].  Excellent  à  tous  égards.  ^  Hand,  Lehrbuch  des  lateinischen 
suis.  3«  éd.  par  H.  Ludwig  Schmitt  [Radtke].  Très  méritoire.  %  Georges, 
Lat.-deutsches  Schulwoerterbuch  2^  éd.  avec  un  dictionnaire  des  noms 
propres  [G.  W.].  Très  bon  pour  les  classes,  mais  G.  tient  trop  peu  de 
souci  de   l'orthographe  des  mots  latins;  il  omet  d'indiquer  que  dans 

10  «  muliebris,  muliebriter  »  l'e  est  long  chez  Virgile  et  Horace,  ^•f  d9  mars 
Gerhard,  De  Plutarchi  in  Demosthenis  vita  foniibus  et  fide  [Bachot].  Du  soin 
sans  doute,  mais  la  question  principale  n'est  pas  résolue.  %  Segebade, 
Observationes  grammaticae  et  criticae  in  Petronium  [v.  Guericke].  Beaucoup 
de  soin  et  de  prudence.  S.  corrige  souvent  avec  bonheur  des  passages 

15  altérés.  En  somme  contribution  importante  à  la  langue  de  Pétrone  et  à 
l'histoire  de  la  syntaxe.  ^  Mon.  Germ.  hist.  Poctarum  latinorum  medii  aevi. 
T.  \.  Poetae  latini  aevi  Carolini.  Rec.  Duemmler  [Huemer].  D'un  grand 
intérêt  philologique.  ^  Goeler  v.  Ravensberg,  Die  Venus  v.  Milo  [Dûtschke]. 
Soigné.  ^  WOLFFGRAMM,  Neros  Politik  dem  Auslande  gegenueber  [H.  Haupt]. 

20  Approbation  mêlée  de  qqs  critique^.  ^[Kurtz  et  Friesendorff,  Griechische 
Schulgrammatik.  2^  éd.  [W.  S.].  A  des  avantages  sur  la  grammaire  de 
Curtius  et  tient  le  milieu  entre  Koch  et  Englmann.  1[^  26  mars.  Barone, 
Epimenide  di  Creta  [SchuUess].  Beaucoup  d'application  et  de  lecture  abou- 
tissant à  un  mince  résultat.  ^  Theognidis  elegiae.  Recogn.  Ziegler.  2^  éd. 

25  [Sitzler].  Éd.  fort  améliorée;  S.  approuve  un  grand  nombre  de  modifica- 
tions, néanmoins  en  ce  qui  concerne  la  critique,  il  est  souvent  d'un  avis 
différent  de  Z.  ^  Sedlmayer,  Kritischer  Commentar  zu  Ovids  Heroiden 
[Heydenreich].  Loué,  non  sans  qqs  réserves.  ^  Die  Naturgeschichte  des  Cajiis 
Plinius  Secundus.  Trad.  par  Wittstein  [Nohl].  Au-dessous  de  la  capacité 

30  d'un  passable  «  Sekundaner  ».  ^  Seebegk,  De  orationibus  Taciti  libris 
insertis.  P.  1.  [Eussner].  Ne  fait  pas  avancer  la  science;  lecture  agréable 
néanmoins  et  utile  pour  les  écoliers  des  hautes  classes.  1[  Zimmermann, 
Beitraege  ans  Terenz  zur  lateinischen  Grammatik.  \.  (Emploi  des  conjonc- 
tions quod  et  quia  dans  l'ancien  latin)  [Paetzolt].  Pas  toujours  convain- 

35  cant.  ^  Huettemann,  Die  Poésie  der  Oedipussage  [Oberdick].  Du  soin  et  de 
l'application.  ^  Guil.  Petersen,  Quaestiones  de  historia  gentium  Atticarum 
[Zurborg].  Fait  avancer  la  question,  mais  le  latin  est  lourd.  ^  Posseldt, 
Quae  Asiae  minoris  orae  occidentalis  sub  Dareo,  Hystaspis  fllio,  fuerit  condicio 
[Keiper].  Les  résultats  ne  sont  pas  en  rapport  avec  la  peine  et  le  soin 

40  dépensés.  Latin  souvent  défectueux.  ^^  2  avr.  Fox,  Die  Kranzrede  des 
Demosthenes  [R.  Yolkmann].  Défend  contre  Kirchhoff  la  composition  de  ce 
discours.  Grands  éloges.  ^  Brachmann,  De  Bacchidum  Plautinae  retracta- 
tione  scaenica  capita  5  [Langen].  Contribution  importante  à  la  critique 
plautinienne  (Pour  Tanalyse  v.  R.  des  R.  5, 101,  3o>.  ^  Brandt,  Quaestiones 

45  Propertianae  [Heydenreich].  Soigné.  Quiconque  s'occupe  de  la  critique 
du  texte  ne  devra  pas  négliger  ce  livre.  ^  Mayerhoefer,  Critica  studia 
Liviana  [Soergel].  Très  soigné  et  très  approfondi.  Grâce  à  une  méthode 
sévère  M.  a  pu  donner  un  texte  lisible  là  où  la  tradition  n'était  pas  satis- 
faisante. Les  résultats  méritent  sérieuse  considération  même  lorsque  les 

51  corrections  proposées  sont  contestables.  ^  Linke,  Quaestiones  de  Macrobii 
Saturnaliorum  fontibus.  --  WissowA,  De  M.  S.  f.  capita  3  [Kettner].  Les  2 
travaux  se  complètent  et  épuisent  presque  la  question.  ^  P'ellner, 
Forschung  u.  Darstellungsweise  des  Thukydides  (critique  du  8^  livre)  [Holz- 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  137 

apfel].  Recherches  de  valeur,  quoique  contestables  sur  plus  d'un  point 
^_  essentiel.  ^  Oehler,  De  simplicibus  consonis  continids   in  graeca  lingua... 
Hl  [Saalfeld].  Travail  soigné  d'un  élève  de  G.  Curtius.  ^  Gamurrini,  Appen- 
™'  dice  al  Corpus  Inscriptionum  Italicarum  ed  ai  suoi  supplementi  di  Ar.  Fabretti 
[Pauli].   Collections   de  matériaux  fort  importants.   1J1[  9   avr.  Paley,   s 
Remarks   on  Mahaffifs  account  of  the  rise   and  progress  of  epic  poetry... 
[Oberdick].  Le  critique  approuve  en  général  les  résultats  de  P.  qui  fixe 
à  400  environ  avant  J.-C,  la  rédaction  actuelle  du  texte  d'Homère.  Art. 
étendu.^  Vtrgils Ameide  Ed.  Gebhardi.  P.  1.  Livres  \  et  2.  [Kohlmann], 
Ed.  de  classe  recommandable.  *^    Frigell,  Livius  sont   historieskrifvare  lo 
[Schrocder].  Rien  d'essentiellement  neuf.  ^  Zur  Geschichte  der  mittella- 
teinischen  Bichtung.  Hugonis  Ambianensis  sive   Ribomontensis  opuscula.  Ed. 
HUEMER   [Peiper].    Résultats  douteux.  ^  Dido  Tragoedia.   Ed.   Suringar 
[Francke].  Intéressant,  mais  le  latin  de  réditeur  est  des  plus  imparfaits. 
^  BOYSEN,  Bibliographische  TJebersicht  ûber  die  griechischen  u.  lateinischen  i» 
Autoren  betreffende  Litteratur  der  J,  1867-1876.  Sect.    \.  Auteurs   grecs. 
Sect.  2.  Fasc.  1.  Auteurs  latins  jusqu'à  Hygin  [Klussmann].  Atenu  compte 
des  recensions  d'ouvrages  mais  laisse  bien  à  désirer.  %^  \Q  avr.  Die  Tra- 
goediendes  Aeschylos.  Trad.  en  vers  par  Bruch.  —  DiePerser.  Trad.  et  com- 
plément par  Herm.  Koechly  [Bulle].  La  trad.  de  B.  est  plus  coulante  mais  20 
moins  fidèle  que  celle  de  K.  Au  point  de  vue  esthétique,  le  complément 
des  Perses  imaginé  par  K.  est  tout  à  fait  heureux.  ^  Mosbach,  De  Aeneae 
Taciti  Commentario  poliorcetico  [Schnee].  De  la  circonspection,  mais  les 
■m    résultats  ne  sont  nullement  évidents.^  ^ewe^wf,  Untersuchungen  iiber 
H    denDiologus  des  Tacitus.  Nouv.  éd.  augmentée.  [Ed.  Wolf].  Aurait  dû  sou-  20 
H    mettre  son  ouvrage  à  une  révision  sévère.  W.  n'apporte  pas  de  nouveaux 
H    arguments  en  faveur  de  l'aulhenlicité  du  dialogue;  il  fournit  néanmoins 
H    une  bonne  contribution  à  l'étude  du  style  de  T.  ^  Thielmann,  Ueber  Spra- 
^M    che   u.  Kritik   des    lateinischen  Apolloniusronianes    [Landgraf].    Beaucoup 
H    d'observations  neuves  et  fines  sur  le  latin  vulgaire^  et  biblique.  Influence  3o 
H||de  ce  dernier  fait  notamment  sur  le  «  Libellus  de  Constantino  ».  %  Munk, 
*    Gesch.  der  Griech.  Litteratur.  3"  éd.  remaniée  par  R.  Volkmann.  2  vol. 
[Maehly].  Très  réussi  en  général.  Qqs  objections  sur  le  fond  et  sur  la 
forme  <Le  critique  se  plaint  avec  une  amertume  assez  emphatique  de  la 
recension  de  son  dernier  ouvrage  par  certains  philologues).  ^  Osthoff  as 
etBRUGMAN,  Morphologische  Tinter suchung en  aufdem  Gebiete  der  indog.  Spra- 
chen.  P.  3.  [Bartholomae].  Instructif.  Exposé   des   résultats.  ^^  23  avr. 
Klikkenberg,  De  Euripideorum  prologorum  arte  et  interpolatione  [Wecklein]. 
Ouvrage  couronné.  Beaucoup  de  goût  et  de  méthode,  mais  les  conclusions 
sont  exagérées.  ^PoetaeLatini  minores.  \o\.  i  et  2.  Rec.  Baehrens  [Maehly].  4o 
Rend  quelques   services  pour  l'appréciation  et  le  classement  des  mss. 
Mais  une  véritable  profusion  de  conj.  personnelles,  mauvaises  pour  la 
plupart.  Latin  défectueux  par  endroits.  ^  Huemer,  Ueber  ein  Glossenwerk 
zum  Dichter  SediUius.  (Sitzber.  d.  Wien.  Ak.  d.  Wiss).  [x.].  Très  méritoire. 
^[   Grasberger,  Erziehung   u.   Unterricht  im  Klassischen  Alterthum.  P.  3.  45 
[Zurborgl.  Bonne  connaissance  du  sujet.  %  C.  FmcK, Beitraege  zur  griechis- 
chen Chronologie  u.  Litteratur  geschichte  (1°  Acusilaos  d'Argos.  2**  Hellanicos 
de   Lesbos   et   la  liste  des  rois  athéniens.  3°  Julius  Africanus  et  les 
Excerpla   Latina  Barbari)  [Bornemann].  Le  1"  essai  est  peu  concluant; 
le  2"  et  surtout  le  3«  sont  plus  satisfaisants.  ^Zielinsky,  Die  letzen  Jahre  50 
desziveiten  punischen  Krieges  [Kannengiesser].  Convaincant  sur  la  plupart 
des  points.  ^  Wormstall,  Die  Wohnsitze  der  Marsen,  Ansibarier  u.  Chat- 
tuarier  [Hulsenbeck].  Long  art.  de  controverse.  %^  30  avr.  Lanza,  Esiodo 


i 


138  1881.   —  ALLEMAGNE. 

e  la  Teogonia  [Rzach].  Peu  de  nouveautés.  %  Euripide,  Alceste.  Ed.  explica- 
tive par  H.  We!l  [Wecklein].  On  reconnaît  dans  celte  éd.  à  l'usage  des  classes 
les  connaissances  approfondies  de  l'auteur  des  grandes  éd.  critiques. 
2  pages  environ  d'observations  critiques  sur  le  texte.  %  Th.  Klett,  Bas 
5  VerhaeUnis  des  Isokrates  zur  Sophistik[R.\o\km(inn].  Contribution  de  valeur 
mais  où  la  clarté  fait  parfois  défaut.  ^  Iw.  Mueller,  Spécimen  novae  editio- 

nis  libri  Galeniani  "On  raïç    toû    acifAaTOçxpàtJsoiv  al   T^;  '^^■/^H;  ^uvâu-eiç; 

iTTovrai  [Helmreich].  Méritoire.  ^lOÂNNOï  <E)iAonoNOT  irspl  tô)v  ^iacp>- 

ç<ù(;  Tovouaévwv  xal  5'tacpopa  oYijAaivdvTwv.  Ed.    EGENOLFF   [Hilgard].   Aurait 

10  pu  être  plus  conriplet  au  sujet  du  rapport  du  cod.  Hauniensis  1965  avec  le 
Thésaurus  d'Estienne.  ^  Riemer,  Charakteristik  der  Gedichte  desHoraz.  P.  2 
[Kosenberg].  Souvent  juste  et  intéressant.  Peu  de  nouveautés  toutefois. 
%  Hellmuth,  Emendationsversuche  zu  Ovids  Metamorphosen  [A.  Zingerle]. 
Peu  de   conjectures   plausibles.    ^  C.  Peiper,   Quaestiones  Propertianae. 

iT)  2  progr.  [Rossberg].  Aucune  des  conjectures  n'est  plausible;  la  traduction 
en  allemand  de  qqs  élégies  est  détestable.  ^  Ringe,  Zum  Sprachgebrauch 
des  Caesar.  P.  1  (et,  que,  atque,  [ac]).  [Dinler].  Utile.  ^  Czulenski,  Qiia  raiione 
temporibus  nostris  Cornelii  Taciti  Annales  critica  ar^e  ^rac^en^wr  [Prammer]. 
Sans  valeur.  Ce  n'est  qu'une  reproduction  plus  ou  moins  libre,  souvent 

20  en  mauvais  latin,  du  livre  de  Pfitzner.  %  Bùdinger,  Kleon  bei  Thukydides 
[Holzapfel].  Le  critique  conteste  contre  B.  l'impartialité  de  Thucydide  à 
l'égard  de  Cléon  <v.  R.  des  R.  5,  165,  45>  mais  l'approuve  sur  les  autres 
points.  ^  Droege,  De  Lycurgo  Atheniensi  pecuniarum  publicarum  adminis- 
tratore  [Zurborg].  Beaucoup  de  bon,  mais  la  question  ne  peut  être  regardée 

2r,  comme  résolue.  ^  Rich.  Koehler,  Der  roem.-celtiberische  Krieg  (153-133 
av.  J.-C.)  P.  4  [H.  Hauptl.  Loué  pour  le  fond  et  pour  la  forme.  ^  The 
American  Journal  of  Philology.  Éd.  par  Gildersleeve  [Ziegler].  Annonce  du 
jer  jjo.  <v.  R.  des  R.  5,  185,  45>.  %%  7  mai.  Gloel,  De  interpolatione  Hip- 
polyti  fabulae  Euripideae   [Fecht].  Résultats   acceptables   en   général.  ^ 

30  Karl  Uphues,  Das  Wesen  des  Denkens  nach  Plato  [Apelt].  Interprétation  de 
2  passages  du  Sophiste,  qui  n'est  pas  inattaquable.  Le  critique  laisse 
aux  philosophes  qui  en  auraient  le  temps  et  la  patience  le  soin  de  sou- 
mettre les  théories  d'U.  à  un  examen  approfondi.  %  Huelsen,  Varronianae 
doctrinae  quaenam  in  Ovidii  fastis  vestigia  extent  [Gruppe].  Travail  soigné 

35  et  utile  mais  qui  n'est  pas  exempt  de  défauts.  ^  Rossberg,  De  Dracontio  et 

Orestis  quae  vocatur  tragoediae  auctore  eorundem  poetarum  Vergilii imita- 

toribus  [A.  Zingerle].  Soigné.  ^  Fr.  Vogel,  De  Hegesippo,  qui  dicitur,  Josephi 
interprète  [Roe'nsch].  Résultats  peu  satisfaisants  bien  qu'il  y  ait  plus  d'un 
point  de  détail  heureusement  traité.  ^  Karbe,  De  centurionibus  Romanorum 

40  quaestiones  epigraphicae  [EoMaenôev].  Très  instructif.  Latin  clair.  %  K.  Lu- 
GEBIL,  Der  Genetivus  Singularis  in  der  sog.  2.  altgriechischen  Deklination 
<v.  pi.  h.  Suppl.  Jahrb.)  [Sitzier].  N'est  pas  sans  valeur,  quoique  contes- 
table sur  bien  des  points.  %  Hensell,  Griechisches  Verbalverzeichnis  [Weiske]. 
Rendra  de  grands  services  aux  écoles.  %^  14  mai.  Goecke,  Zur  Konstruction 

45  der  Verba  dicendi  u.  sentiendi  bei  Homer  u.  Herodot  [Heymann].  Insuffisant. 
t  ROETHE,  Conjecturae  Aristophaneae  [Schnee].  Le  critique  n'approuve  ni 
les  conj.  ni  les  transpositions  de  R.  <v.  R.  des  R.  5,*  102,  5.)  ^  Poselger, 
Aristoteles  Mechanische  Problème  avec  préface  de  Mor.  Ruehlmanin.  [Giinther], 
La  trad.  de  P.  est  fidèle  et  lisible.  1]  G.  J.  Schneider,  Quibus  ex  fontibus 

5opetiverit  Diodorus  libr.  3.  capp.  i-48.  —  De  Diodori  fontibus  [E.  Bachof]. 
Beaucoup  de  qualités.  Approbation  du  critique  sur  la  plupart  des  points. 
^  Ern.  Wagner,  De  M.  Valerio  Martiale  poetarum  Augusteae  aetatis  imi- 
tatore  [H.  NohlJ.  Approfondi  et  raisonné;  mais  quelquefois  W.  a  exagéré 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  139 

son  principe.  %  L.  ConstaiNS,  De  sermone  Sallustiano  [X.].  Connaissances 
étendues,  mais  C.  fait  preuve  d'un  zèle  de  compilateur  plutôt  que  de 
recherches  personnelles  et  ne  fait  pas  avancer  la  science.  Tf  Petehlechner, 
Ueber  die  Abfassungszeit  des  dialogus  de  oratoribus  [Prammer].  Aurait  pu 
rester  inédit  sans  dommage  pour  la  science.  ^  Max  Sander,  Der  Sprachge-  s 
brauch  des  Rhetors  Aîinaeus  Seneca.  2  P.  [Thielmann],  Approfondi.  Les 
résultats  de  S.  permettent  de  corriger  et  de  compléter  ceux  de  Draeger. 
^  JQNGMANN,  Quaestiones  Gennadianae  [Huemer].  Fait  faire  un  grand  pas 
aux  questions  relatives  auxmss.  ^Beckurts,  Zw  Quellenkritik  des  Tacitus, 
Sueton  et  Cassius  Dio.  Das  Vierkaiserjahr  [ïMndev].  Le  résultat  le  plusaccep-  lo 
table  de  tout  l'ouvrage  est  d'avoir  démontré  l'existence  d'une  source 
commune  pour  Thistoire  de  Vitellius.*|[WARNCKE,  De  dativo  pluralis  graeco 
[Stolz].  Ne  fait  pas  avancer  sensiblement  la  question.  ^  Heydemann, 
Satyr-u.  Bakchennamen  [Dûtschke].  Intéressant  au  point  de  vue  archéolo- 
gique. Description  des  fig.  et  discussion.  ^  W.  Kocks,  Tabelle  der  grie-  i5 
chischen  verba  anomalades  attischen  Dialekts.  S*'  éd.  [Weiske].  Qqs  critiques 
de  détail  qui  ne  restreignent  nullement  la  valeur  de  ce  livre  recomman- 
dable  pour  les  écoles,  lîf  21  mai.  Breyer,  Analecta  Pindarica  [Bornemann]. 
Soigné,  mais  latin  inégal.  ^  P.  Stengel,  Ad  res  sacras  cognoscendas  cujus- 
nam  momenti  sint  scholia  Aristophanea  [Schnee].  Des  erreurs  de  méthode.  20 
^  Plotini  Enneades  rec.  Herm.  Fr.  Mueller  vol.  2  [Baeumker].  Excellent. 
If  PiGCOLOMiNi ,  Estratti  inediti  dai  codici  greci  délia  biblioteca  Mediceo- 
Laurenziana  [Pulch].  Contient  des  scolies  inéd.  sur  Grég.  de  Nazianze,  des 
lettres  et  une  collection  de  proverbes  de  Planude.  Très  méritoire  bien 
que  P.  se  soit  trompé  avec  Flach  au  sujet  d'Eudocia  <v.  pi.  h.  D.  Lilztg),  25 
^  Ulrich,  De  verborum  compositorum  quae  extant  apud  Plautum  structura 
i[P.  Langen].  Bonne  contribution.  ^  Keller,  De  verborum  cum  praepositio- 
nibus  compositorum  apud  Lucretium  usu  [Kannengiesser].  Observations  du 
critique  qui  restreignent  beaucoup  la  valeur  et  l'utilité  de  ce  travail. 
Latin  lisible.  ^  Bock,  De  metris  Horatii  lyricis  [Venediger].  Du  soin,  mais  30 
des  vues  contestables.  ^  T.  Livi  a  U.  c.  libri.  Rec.  H.  J.  Mueller.  P.  i 
libr.  1  et  2  continens  [Krah].  Loué.  ^  Fr.  Blass,  Die  attische  Beredsamkeit. 
3«  sect.  2^^  chap.  Partisans  et  adversaires  de  Démosthènc  [B.  Volkmann]. 
Éloges  ^  Ebert,  AUgemeine  Gesch.  der  Litteratur  des  Mittelalters  im  Abend- 
lande.  T.  2  [Hamann].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le  t.  d.^  H.  Planer,  35 
Caesars  Antesignani  [Hollaender].  S'appuie  sur  une  hypothèse  fausse. 
%^  28  mai.  Johne,  Die  Antiope  des  Euripides  [Gloël].  Exposition  claire, 
connaissance  approfondie  de  la  question.  ^  Bzach,  Studien  zur  Technik  des 
nachhomerischen  heroischen  Verses  [Sitzler].  Excellente  contribution  à  la 
connaissance  de  la  métrique  <v.  B.  des  B.  5,  165,  32>.  ^  Ka.rassek,  Ueber  4o 
die  zusammengesetzten  Nomina  bei  Herodot  [Venediger].  Contestable  sur  bien 
des  points,  ^^j  Xenophontis  qui  fertur  libellus  de  republica  Atheniensium. 
2«  éd.  corrigée,  par  A.  Kirchiioff  [Zurborg].  2  conj.  nouvelles  de  K. 
(2,  18  et  3,  4).  L'apparat  critique  a  été  corrigé  et  complété.  ^  Kvicala, 
Neue  Beitraege  zur  Erklaerung  der  Aeneis  [Glaser].  Appréciation  favorable  4ri 
de  ce  livre  indispensable  pour  quiconque  veut  faire  une  connaissance 
approfondie  de  l'Éuéide.  ^  Bothstein,  De  Tibullicodd.  [Bûchle].  Porte  un 
jugement  trop  sévère  sur  le  Guelferbytanus  de  Baehrens  et  s'efforce  de 
revenir  aux  mss.  de  Lachmann.  ^  Huebenthal,  Quaestiones  de  usu  infinitivi 
historici  apud  Sallustium  et  Tacitum  [Wolfï].  Contribution  utile  à  la  gram-  50 
maire;  mais  le  latin  laisse  à  désirer.  ^[  Fr.  Herbst,  Quaestiones  Taciteae 
P.  t  et  2  [BinderJ.  Étude  sur  la  source  de  Tacite  pour  le  règne  de  Tibère. 
L'hypothèse  du  système  de  H.  est  contestable  selon  le  critique.  ^  Dùrr, 


140  1881.   —  ALLEMAGNE. 

Die  Majestaets-Prozesse  miter  dem  Kaiser  Tiberius  [Egelhaaf].  Plaidoyer  en  fa- 
veur de  Tibère,  exposé  avec  clarté  et  généralement  convaincant.  ^  H.  van] 
Herverden,  Lapidum  de  dialecto  Attica  testimonia  [W.  Volkmann].  N'est' 
ni  complet  ni  exact  <v.  R.  de  phil.).  1]  Ruge,  Bemerkimgen  zu  den  griechis-. 
6  chen  Lehnwocrtern  im  Lateinischen  [Saalfeld].  Contribution  méritoire  sansi 
doute,  mais  qui  n'épuise  pas  la  question.  ^1[  4  jn.  Peppmûller,  Hesiods* 
Werkeu.  Tage  {ira.d.)  [Benicken].  Réussi  malgré  qqs  légères  erreurs.  % 
Th.  Kayser,  Euripides  Iphigenie  in  Taurien  (trad.)  [Wecklein].  Trad.  fidèle 
et  en  vers  élégants.  1[  Xenophontis  de  postremis  belli  peloponnesiaci  annis 

10  libri  2....  rec.  atque  interpretatus  est  Breitenbach.  2«  éd.  [W.  Vollbrecht]. 
Les  théories  de  B.  sur  les  Helléniques  n'ont  pas  été  sensiblement  modi- 
fiées. L'auteur  ne  paraît  pas  tenir  compte  en  général  des  ouvrages  modernes 
relatifs  à  la  question.  Le  texte  suit  de  plus  près  la  leçon  des  meilleurs 
mss.  Le  commentaire  a  reçu  maintes  additions  mais  n'a  pas  essentielle- 

ï^  ment  changé  de  caractère.  ^  Herforth,  Ueber  die  Nachahmungen  deslsaeis- 
chen  u.  Isokratischen  Stils  bei  Demosthenes  [Fuhr].  Les  points  principaux 
sont  traités  avec  clarté  et  intelligence,  mais  peu  de  nouveautés  et  pas  un 
mot  sur  l'hiatus.  ■[[  Watzel,  Die  Zoologie  des  Aristoteles  [Gûnther].  Répond 
à  toutes  les  exigences.  •[[  Fr.  Kaelker,  Quaestiones  de  elocutione  Folybiana 

20  [Stich].  Travail  solide  <v.  pour  l'analyse  R.  des  R.  3,  102,  i6>.  ^  Wl\ter, 
JJeber  die  metrische  Rekonstruktion  der  Plautinischen  Cantica  [Dziatzko].  Des 
vues  justes  et  neuves,  mais  les  défauts  de  l'ouvrage  l'emportent  de  beau- 
coup sur  les  qualités.  ^  Hechfellner,  Ueber  eine  Innsbrucker  Vergilhand- 
schrift  [Glaser].  Ce  ms.  serait  le  représentant  d'une  famille  intermédiaire 

25  et  qui  aurait  été  négligée  jusqu'à  ce  jour.  ^  J.  Schmidt,  De  usu  inflnitivi 
apud  Lucanum,  Valerium  Flaccum,  Silium  Italicum  [Segebade].  Contribution 
de  valeur  à  l'histoire  de  la  syntaxe  latine.  ^  Nemanic,  De  Stoicorum  Ro- 
manorum  primi  Caesarum  saeculi  factione...  [Prammer].  Critiques  de  détail. 
Le  latin  est  coulant  et  le  plus  souvent  correct.  ^  Michael,  Die   verlorenen 

30  Bûcher  des  Ammianus  Marcellinus  [Eussner],  Le  critique  admet  que  les  libri 
rerum  gestarum  formaient  la  2®  partie  d'un  ouvrage  d'ensemble  dont 
la  première  a  disparu  et  rejette  les  autres  hypothèses  de  M.  <v.  ibid.  HO, 
52).  ^  V.  Veith,  Vetera  Castra  mit  seinen  Umgebungen  (2  cartes)  [J.  Schnei- 
der]. Méritoire.  %  Paucker,  Subrelictorum  lexicographiae  îatinae  scrutarium 

35  [Hamannj.Du  soin,  mais  il  manque  la  signification  en  allemand  des  mots 
rares  ou  nouveaux.  ^^  11  jn.  Bader,  Die  Baukunst  in  der  Odyssée  [Benic- 
ken]. Beaucoup  de  vues  justes  et  nouvelles,  mais  il  manque  un  plan  de 
la  maison  homérique.  ^  Lindner,  Beitraege  zur  Erklaerung  u.  Kritik  des 
Sophokles  u.  zur  S.-Litteratur  [Mufï].  AUesle  de  la  prudence  et  des  connais- 

40  sances  approfondies,  bien  que  contestables  sur  certains  points.  ^Eysert, 
Ueber  die  Echtheit  des  Prologes  in  Euripides  Ion  [ap..].  Résout  la  question 
d'une  façon  définitive  en  faveur  de  l'authenticité.  ^Roeder,  Beitraege  zur 
Erklaerung  u.  Kritik  des  Isaws  [Fuhr].  S'est  trompé  sur  des  points  de  droit  ; 
en  outre  R.  pousse  le  conservatisme  jusqu'à  défendre  les  fautes  de  gram- 

■i^  maire  des  copistes.  <cf.  infra  Rev.  Crit.).  ^  Baehrens,  Lectiones  Horatianae 
[Rossberg].  D'excellentes  conjectures;  d'autres  qui  indiquent  un  chemin 
nouveau  pour  arriver  à  la  correction.  Travail  méritoire  en  somme.  ^  E. 
Thomas,  Scoliastes  de  Virgile...  [Glaser].  Recherches  nouvelles  et  excellen- 
tes, exposées  avec  clarté.  %  Dondorff,  Aphorismen  zur  Beurtheilung  der 

50  solonischen  Verfassung  [Thumser].  Assentiment  du  critique  sur  la  plupart 
des  points,  mais  D.  n'a  pas  indiqué  souvent  ce  qu'il  devait  à  ses  devan- 
ciers. ^  Hagemann,  De  Graecorum  prytaneis  capita  3  [Zurborg].  Érudition 
solide,  exposition  claire  et  animée.  ^^  18  jn.  Homers  Ilias.  T.  2.  Fasc.  2.  —  H. 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  141 

Odyssée.  T.  2.  Fasc.  2.  6°  éd.  corrig-ée.  —  Anhang  zu  H.  0.  Fasc.  4.  2^^  éd. 
corrigée  et  augmentée;  édd.  Ameis,  revues  par  Hentze  [Benicken]. Puisse 
H.  achever  promptement  une  publication  qui  se  passe  de  recommanda- 
tion !  ^  Bie  Tragoedien  des  Sophokles.  Trad.  en   vers  par  K.  Bruch.  —  So- 
phokles  Oedipus  in  Kolonos.  Trad.  en  vers  par  Theodor  Kayser  [F.  K.].  La   0 
trad.  de  B.  est  d'un  style  assez  coulant  mais  qui  ne  rend  guère  la  physio- 
nomie du  texte.  Des   contre-sens.  Celle  de  K.  est  fidèle  et  élégante;  le 
critique  toutefois  blâme  l'emploi  de  la  rime.  %  Vergils  Aeneide.  Éd.  expli- 
cative par  Kappes.  Fasc.  3.  En.  7-70.  2*'  éd.  corrigée  [Brosin].  Ne  répond 
pas  aux  exigences  scolaires.  Le  critique  expose  les  conditions  que  doitrem-  10 
plir  une  bonne  éd.  à  l'usage  des  classes.  1[  Schlichteisen,  De /ide /usfonca 
sua  Italici  [L.  Bauer].  Approfondi.  Les  corrections  et  les  conjectures  mé- 
ritent considération.  ^  Peiper,  Die  handschriftliche  Ueberlieferung  des  Auso- 
nius  [Rossberg].  Manque  de  clarté.  Très  méritoire  néanmoins  et  servira 
de  base  à  une  éd.  critique  d'A.  <v.  pi.  h.  N.  Jahrb.)  ^Bernhardy,  Gru7i-  15 
driss  dergriech.  Litteratur.  P.  i.  P.  2,  Secl.  1  et  2  [x.].  Il  est  à  désirer  que 
cet  ouvrage  fondamental  reste  toujours  à  la  hauteur  de  la  science  et 
trouve  un  continuateur.  ^  J.  G.  Droysen,  Geschichte  Alexanders  des  Gr.  3" 
éd.  (5  cartes  de  R.  Kiepert)  [Zurborg].  Améliorations  importantes.  ^  Fr. 
Stolz,  Beitraege  zur  Deklination  der  griech.  Nomina  [-k.].  Beaucoup  d'ap-  20 
plication  et  de  sagacité,  mais  S.  manque  d'originalité  et  ne  fait  pas  avan- 
cer la  question.  %%  25  jn.  Hache,  De  participio  Thucydidio.  P.  1  [G.  Meyerj. 
»Le  critique  se  réserve  de  porter  un  jugement  d'ensemble  sur  le  travail  de 
H.  lorsqu'il  sera  terminé.  If  H.  Berger,  Die  Geographischen  Fragmente  des 
Eratosthenes  [Kuntzemuller].  A  résolu  d'une  façon  définitive  les  questions  25 
relatives  à  la  valeur  d'E.  Travail  de  haute  valeur.  1[  Catullli,  Tibulli,  Pro- 
pertii  Carmina  rec.  M.  Haupt.  4°  éd.  procurée  par  Vahlen  [Schulze].  Criti- 
que sagement  conservatrice  et  qui  augmente  les  mérités  si  remarquables 
d'ailleurs  de  l'éd.  de  H.  T[  E.  Glaser,  P.  Vergilius  Maro  aïs  Naturdichter,  n. 
Theist  [0.  G.].  Livre  qui  fait  époque  et  qu'on  ne  saurait  trop  recomman-  30 
der.  ^  Maehly,  Geschichte  der  antiken  Litteratur.  —  Traductions  d'Euripide, 
de  lyriques  grecs  et  latins  [N.].  La  l'«  publication  quoique  destinée  au 
grand  public  mérite  considération  pour  la  forme  et  pour  le  fond  de  la 
part  des  hommes  compétents.  Éloges  pour  les  trad.  Tj  Weber,  Die  natio- 
nale Politik  der  Athener  [Zurborg].  Clair  et  attrayant.  Quelquefois  cepen-  35 
dant  W.  juge  à  un  point  de  vue  trop  moderne. T[  Huschke,  Die  neue  oskische 
Bleitafel...  [Pauli].  Relativement  à  la  lecture  et  à  l'interprétation  de  la 
table  de  Capoue,  H.  est  en  désaccord  avec  BiJcheler  etBugge.  Le  critique 
préfère  les  résultats  de  ce  dernier.  Pour  l'inscr.  de  Corfinium,  H.  se  sé- 
pare absolument  de  toutes  les  interprétations  données.  ^[^  2  jl.  Auten- 40 
RIETH,  Woei'terbuch  zu  den  Homerischen  Gedichten.  F.  d.  Sc^ulg.  3*  éd.  rema- 
niée [Eberhard].  Excellent  à  tous  égards.  1[  H.  Liers,  Deaetate  et  scriptore 
libri  quifertur  Demetrii  Phalerei  irept  ép(ji.Yiv6ta;  [Dzialas].  N'a  pas  réussi  à 
justifier  péremptoirement  l'attribution  du  célèbre  gouverneur  d'Athènes. 
Travail  de  valeur  néanmoins.  ^  Pulch,  De  Eudociae  quod  fertur  Violario  45 
[Daub].  Démontre  que  le  Violarium  est  l'œuvre  d'un  faussaire  du  16«  s. 
Les  conclusions  sur  le  rapport  des  biographies  d'Eudocie  avec  celles  de 
Suidas  sont  contestables.  Travail  estimable  en  somme  et  qui  fait  avancer 
la  question.  %  Pomponii  Melae  de  chorographia  libri  3.  Rec.  Fricr  [Hansen]. 
Repose  sur  une  collation  nouvelle  du  meilleur  ms.  Elle  est  préférable  à  50 
celle  de  Parthery,  mais  n'est  pas  tout  à  fait  irréprochable.  ^  Budinszky, 
Die  Ausbreitung  der  lateinischen  Sprache  ûber  Italien  u.  die  Provinzen  des 
roem.  Reiches  [Fr.  Schoeil],  Travail  de  compilation,  utile  néanmoins.  ^  E. 


142  1881.   —  ALLEMAGNE. 

HUEBNER,  Grundriss  zu  Vorlesungen  ûber  die  lateinische  Grammatik.  2^  éd.' 
[Rlussmaiin].  Qqs  lacunes  iuévilablos  d'ailleurs.  Recueil  excellent  eo 
somme.  ^  Peljlengahr,  Die  iechnische  Chronologie  der  Roemer  (jusqu'à  la; 
réforme  grégorienne)  [0.  Gruppe],  Mauvais.  Compte  rendu  ironique,  ^^j 
5  9  jl.  A.  Keil,  De particularum  finalium  Graecarum  vi  princi2)ali  et  usu  Home-é 
rico  [Holzweissig],  Contribution  méritoire  à  l'histoire  de  la  syntaxe  greC" 
que.  ^  G.  EiCHLER,  De  Cyropaediae  capite  extremo  [Ad.   Nicolai].  Cherche 
démontrer  que  le  dernier  chapitre  est  de  Xénophon.  quoique  étranger  à^ 
la  Cyropédie.  Peu  convaincant,  mais  non  sans  mérites.  ^  Zycha,  Bemer- 

10  kungen  zu  den  Anspielungen  u.  Beziehungen  in  der  i'S  u.  10  Rede  des  Isokrates 
[Klett].  Souvent  contestable.  %  Ciceros  Rede  f.  P.  Sestias,  erk.  v.  K.  Halm,  5« 
éd.  corrigée  [P.].  Améliorations  importantes  au  texte  et  au  commentaire. 
1  Saalfeld,  C.  Julius  Caesar  [-r.J.  Intéressant.  Le  critique,  pour  justifier 
les  mesures  de  rigueur  nécessaires  suivant  lui  en  temps  de  guerre,  dit  : 

15  a  Und  wif  selber  haben  die  Franctireurs  u.  die  sie  beherbergenden  Ort- 
schaflen  auch  nicht  gerade  sanft  angefasst,  u.  das  mit  voUem  Kechte  «.f 
Rud.  Nicolai,  Geschichte  der  roem.  Litteratur  |  C.  W.].  Est  loin  de  faire  ou- 
blier TeufFel.  ^  Deppe,  Des  Dio  Cassius  Bericht  ûber  die  Varusschlacht.  —  Der 
roem.  Rachekriegin  Deutschland  (14-16   ap.  J,-C.)  [Herm.  Haupt].  Résultats 

■20  problématiques  en  dépit  des  efforts  de  D.  ^ Xllei^, Remnants  of  early  Latin 
[Bouterwek],  Très  bon  travail  qui  mériterait  d'être  traduit  eu  allemand. 
T^l  16  jl,  H.  Mùller-StrQbing  ,  Thukydideische  Forschungen  [Welzhoferj. 
Ouvrage  sans  ordre,  d'une  polémique  désagréable,  plein  de  contradic- 
tions et  peu  convaincant.  %  L.  0,  Rroecker,  Untersuchungen  ûber  Diodor 

2b  [H.  Haupt].  Résultats  généralement  négatifs,  en  contradiction  avec  la 
science  moderne.  Travail  intéressant  néanmoins,  bien  que  trop  favorable 
à  D.  ^  KcuLMANN,  De  Sallustii  Cod.  Par.  500  [Eussner].  Bonne  réfutation 
des  objections  faites  contre  la  préférence  accordée  par  Jordan  à  ce  ms. 
%  Jul.  Caesaris  Commentarii  de  B.  G,  Éd.  explicative  avec  carte  et  pi.  par 

ao  H.  Reinhard  (3*  éd.,  corrigée)  [Pfitzner].  Facilitera  l'intelligence  de  César 
dans  les  écoles  .^  V.  HEYBEUANii,  De  senatu  Alheniensium  quaestiones  epigra- 
phicae  selectae  [Zurborg].  Très  satisfaisant.  Latin  excellent.  %  PL0ECKI^GER, 
Politische  Wirren  zu  Athen  waehrend  des  peloponnesischen  Krieges  [Robert 
Schmidt],  Pas  de  nouveautés.  %  0.  Pohl,  Das  Ichthys-Monument  v.  Autun 

m  (1  pi.).  [Sedlmayer].  Méritoire.  ^Leipziger  Studien  zur  klassischen  Philologie. 
T.  3  [OsthofFj.  Observations  du  crit.  sur  les  art.  de  VVirth  et  de  G.  Cur- 
tius  <v.  pour  l'analyse  R.  des  R.  5,  101,  14).  %^  23  jl.  Komma,  Eroerterung 
der  Kùnstlerischen  Form  des  platonischen  Dialoges  Phaedon  [Apeltj.  Rien 
d'essentiellement  neuf.  ^  H.  Weissenborn,  Die  Uebersetzung  des  Euklid  aus 

40  dem  Arabischem  in  das  Lateinische  durch  Adelhard  v.  Bath  (d'après  2  mss. 
de  la  Bibliothèqye  d'Erfurt)  [Curtze].  Très  méritoire,  quoique  contestable 
sur  certains  points.  ^  Lucian  Mueller,  Q.  Horatius  Plaçons  [Rosenberg]. 
Le  livre  peut  et  doit  être  lu  par  tous  avec  profit.  ^  R.  Lange,  De  Tacito 
Plutarchi  auctore  [H.  Haupt].  Ne  va  guère  plus  loin  que  Clason  et  n'est 

45  pas  suffisamment  maître  de  son  sujet.  ^  A.  Zingerle,  Beitraege  zur  Gesch. 
der  Philologie.  P.  1.  De  carminibus  latinis  saec.  15  et  16  ineditis  [tlueraer]. 
Contribution  de  valeur.  ^  K.  Reisig,  Vorlesungen  ueber  lateinische  Sprach- 
wissenschaft  avec  les  remarques  de  F.  Haase  et  le  remaniement  de  Hagen 
T.  1.  [Schoell].  Fait  avec  une  indigne  négligence.  ^Schroeer,  Nachwelchem 

60  Prinzip  ist  die  Syntax  der  lateinischen  Sprache  aufzubauen?  [Holzweissig]. 
Instructif  bien  que  le  principe  et  son  application  paraissent  contestables 
au  critique.  ^^30jl.  Platons  Euthyphron.  F.  den  Schulg.  erk.  v.  Wohlrab. 
2^  éd.  corrigée  [Apelt].  W.  aurait  dû  pour  le  texte  suivre  de  plus  près 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  143 

Schanz.  Le  commentaire  a  été  profondément  remanié.  Incidemment  le 
critique  lait  un  grand  éloge  des  édd.  d'Heindort.  ^j  Wetzel,  Die  Lehrc 
des  'Aristoteles  v.  der  distributiven  Gerechtigkeit  u.  die  Scolastik  [Baeumker]. 
Loué  en  général,  malgré  qqs  critiques  de  détail.  ^  Feslschrift  en  l'hon- 
neur d'Eckstein  [A.  Zingerle].  Le  critique  examine  seulement  le  travail   ^ 
d'UNGER  sur  la  Giris  et  ne  trouve  que  peu  de  conjectures  dignes  déconsi- 
dération. ^P.  Ebeling,  Quaestiones Eutropianae [C.  W.]  Comble  une  lacune; 
E.  néanmois  n'a  pas  démontré  qu'Eutrope  ait  puisé  dans   Cordus.   La 
question  des  sources  des  derniers  livres  n'est  pas  encore  résolue.  ^ 
Kr[CHE]nbauer,  Théogonie  u  Astronomie  etc.  [Krall].  Mauvais.  %  Neubauer,  lo 
Ueber  die  Anwendung  der  ^pacpvj  Tcapavdawv  bei  den  Athenern  zur  Abschaf- 
fung  V.  Gesetzen  [Zurborg].  Résultats  peu  convaincants  en  dépit  de  la 
sagacité  de  N.  ^  J.  Hartman,  De  hermocopidarum  mysteriorumque  profana- 
torum  judlciis  [Gilbert].  L'auteur  s'annonce  comme  «  lector  ingenio  paulo 
sagaciore  ».  La  thèse,  qui  n'est  pas  neuve  manque  d'une  base  solide,  i^ 
■%  P[CKEL,  De  versuum  dochmiacorum  origine  [B.  R.].  Des  points  contestables, 
néanmoins  des  connaissances  approfondies.  L'auteur  promet.  ^  Gross- 
MANN,  De  particula  Quidem  [Segebade].  Méritoire  mais  manque  de  netteté 
et  n'épuise  pas  la  question.  Latin  bien  lourd.  %  Guil.  Gross,  Die  Tropen  u. 
Figuren  [ThomsJ.  Loué.  ^^  6  août.  Ad.  Glaser,  Quaestionum  Sophoclearum  -'o 
particula  altéra  [Loehbach].  Fait  suite  à  un  progr.  paru  en  1870,  et  con- 
cerne la  2°  strophe  du  2''  stasimon  d'OEd.  à  Colone.  Des  conjectures  peu 
satisfaisantes.  ^  P.  Kohlmann,  De  scholiis  Theocriteis  [Hartung].  Utile  à  la 
critique  du  texte.  %  Ritter,  Analyse  u.  Kritik  der  v.  Plato  in  seiner  Schrift 
V.  Staate  aufgestellten  Erziehungslehre  [7p.]  Pas  de  nouveautés.  ^  0.  Ribbeck,  '^^ 
Beitraege  zur  Kritik  des  Plautinischen  Curculio  [Soltau].  Travail  fondamental 
pour  la  crilique  <v.  R.  des   R.  5,  H,  30>.  %  Scheibë,  De  sernwnis  Ovidiani 
proprietatibus  (dans  les  Métamorphoses)  [A.  Zingerle].  Du  soin,  mais  des 
ouvrages  importants  n'ont  pas  été  mis  à  profit.  ^  T.  Livi  ab  u.  c.  libri 
Rec.  H.  J.   MÛLLER.  P.  6,  livres  25  et  26  [Krah].  Fait  preuve  d'une  heu-  30 
reuse  prudence.  ^  Szanto,  Untersuchungen  ueber  das  attische  Bùrgerrecht 
[Heydemann].  Bonne  contribution  bien  que  tous  les  résultats  ne  soient 
pas  acceptables.  ^  G.   Curtius,  Das    Verbum  der  griech.  Sprache...  2®  éd. 
T.  1  et  2  [Bartholomae].  Peu  de  changements  faits  à  la   1"  éd.  ^  Ad. 
MiCHAELis,  Ueber  die  Entwickelang  der  Archaeologie  in  unserem  Jahrhundert  35 
[B.  R.J.  Mérite  une  lecture  approfondie,  surtout  de  la  part  des  jeunes 
philologues.  ^  Hunfalvy,  Litterarische  Berichte  aus  JJngarn  T.  3,  4.  [Stier]. 
Réunion  d'art,  sur  des  questions  de  philologie  ou  d'archéologie  classiques. 
%^  id  août.  Fr.  Ranke,  Homerische  Untersuchungen.  Die  Doloneia  [Kammer], 
Consciencieux,  mais  des  redites  et  des  erreurs  nombreuses,  surtout  dans  40 
les  jugements  esthétiques.  ^  T/ie  Medea  vf  Euripides  avec  introd.  et  com- 
mentaire par  Verrall  [Wecklein].  De  la  sagacité,  mais  l'auteur  semble 
affecté  d'un  fâcheux  «  pruritus  emendandi  ».  ^[  Davh,  De  Eudociae  Vio- 
larii  in  vitis  scriptorum  Graecorum  fontibus  [W.  Gr.J.  N'a  pas  absolument 
réussi,  néanmoins  s'approche  plus  de  la  vérité  que  Flach.  %  S.  Preuss,  De  ib 
bimembris  dissoluti  apud  scriptores  Romanos  usu  sollemni  [SchmalzJ.  Très 
satisfaisant.  1[  Zlnzow,  Psyché  u.  Eres  [Maehly].  Beaucoup  de  qualités,  mais 
ne  réussit  pas   à  démontrer  qu'on   a  aflaire  à  un  conte  Milésien.  ^j 
Pfitzner,  Geschichte  der  roem.  Kaiserlegionen[L  JungJ.  Satisfaisant  sauf  sur 
un  point.  ^  Torma,  Ar  Aqaincumi  amphitfieatrum  ésraki  fêle  (La  moitié  N.  60 
de  l'amphithéâtre  d'Aquincum)  (pi.)  [Abel],  Contient  une  série  d'inscr. 
intéressantes  et  la  description  de    monnaies   depuis   Hadrien  jusqu'à 
Yalens.  %^  20  uoûl.  LjUaMEYER,  De  apodotico  qui  dicitur  purticulae  ae  in 


144  1881.  —  ALLEMAGNE. 

carminibus  Homericis  usu  [Grumme].  Travail  soigné  et  approfondi.  % 
BucHHOLZ,  Anthologie  ans  den  Lyrikern  der  Griechen,  T.  1.  3*  éd.  corrigée 
[Silzler].  Choix  judicieux,  introduction  et  commentaire  satisfaisants.  Plus 
de  4  pages  d'observations  du  critique.  ^  van  Leeuwen,  Commentatio  de 
5  Ajacis  Sophoclei  authentiaet  integritate  [Wecklein].  Fait  preuve  de  qualités 
sérieuses,  mais  tourne  dans  un  cercle  vicieux.  ^  Tachau,  De  enuntiatorum 
finalium  apud  Euripidem  ratione  atque  usu  [GloëlJ.  Soigné,  mais  manque  de 
clarté.  Latin  généralement  coulant.  ^  0.  Apelt,  Untersuchungen  ueber  den 
Parmenides  des  Plato  [G.  Ziwsa].  Ne  résout  pas  la  question  d'une  manière 

10  définitive;  bonne  méthode  néanmoins.^ M,  Vcderms  Martialis;  librum  pn- 
mum  éd.  J.  Flach  [GeorgesJ.  Maintes  conjectures  séduisantes  mais  qui 
s'écartent  trop  de  la  leçon  des  mss.  Commentaire  assez  bon;  certaines 
négligences.  11  C.  Schlee,  Vollstaendiges  Vocabularium  zum  Caesar  [— g.j. 
Utile.  11(27  août.  Aeschyli  tragoediae.  Ed.  A.  Kirchhoff  [B.  R.].  La  1"  éd. 

15  historico-critiqne  d'Eschyle  et  qui  constitue  un  point  de  départ  nouveau 
pour  la  critique  de  ce  poète.  Les  conjectures  de  K.  sont  généralement 
bonnes.  Réserves  du  critique  sur  qqs  points.  Malgré  son  caractère  rigou- 
reusement scientifique  cette  éd.  ne  répond  pas  aux  exigences  actuelles. 
1  Oeri,  Die  grosse  Responsioii  in  der  spaeteren  Sophokleischcn    Tragoedie,  in 

20  Kyklops  u.  den  Herakliden  [Wecklein].  C'est  la  l"fois  que  ce  sujet  est 
traité  d'une  façon  raisonnable,  et  avec  un  jugement  sain.  î  Papadopoulos, 

AIA<I>OPOI   rPA4>AI  etç    rè    jceîaevov  toù  rop-^îou  toù  nXocTfùvoç   [Schanz]. 

Collation  d'un  ms.  récent  et  sans  valeur.  ^  Ausgewaehlte  Komoedien  des  P. 
Terentius  Afer.  Éd.  explicative  par  Dziatzko.  Vol.  2.  Adelphes  [Langen]. 

25  Généralement  satisfaisant.  *î|  E.  Brentano,  Zur  Loesung  der  trojanischen 
Frage  (pi.)  [Hasper].  Combat  heureusement  Schliemann,  mais  les  théories 
personnelles  de  B.  sont  contestables.  ^  Ziegler,  Die  politische  Seite  der 
Regierung  desKaisers  Claudius.  —  DieRegierung  d.  K.  Claudius  P. 2  [H.  Haupt]. 
De  la  clarté,  du  soin,  de  la  prudence;  mais  Z.  manque  d'indépendance 

30  de  jugement.  ^^  3  sept.  Eschyle,  Morceaux  choisis  (avec  notes)  par 
H.  Weil  [Wecklein].  Belle  contribution  à  la  restitution  du  texte.  % 
V.  Fritzsche,  Epiphyllides  Lucioneae  [Ziegeler].  Les  moindres  travaux  de  F. 
méritent  considération.  Annonce  de  ce  programme  qui  est  la  suite  de  la 
recension  des  Dialogues  des  morts  (1878). T|  H.  v.  Kleist,  Der  Gedankengang 

35  in  Plotins  erster  Abhandlung...  (  Enn.  6,4  )  [Baeumker].  Très  méritoire  à 
bien  des  points  de  vue.  ^  v.  Boltenstern,  Bemerkungen  ùber  die  Wort- 
stellung  insbesondere  ûber  die  Stellung  der  Praepositionen  in  Vergils  Aeneide 
[Gebhardi].  Bonne  contribution.  %  Aug.  Reifferscheid ,  Conjectanea  nova 
[Rosenberg].  5  passages  traités,  dont  3  sur  Horace.  Assez  convaincant. 

40  1  FoRCmtAMMER,  Die  Wanderungen  der  Inachostochter  lo  [Hempel].  Convain- 
cant, au  moins  pour  l'idée  générale.  ^  Hoeck,  Die  Beziehungen  Kerkyras 
zum  zweiten  athenischen  Seebunde  [Rob.  Schmidt].  Du  soin  et  de  la  pru- 
dence. Travail  de  valeur.  %  Th.  Friedrich,  Biographie  des  Barkiden  Mago 
[VoUmer].  -De  brillantes  hypothèses,  mais  pas  de  résultats.  ^  Scherrer, 

45  Verzeichnis  der  Inkunabeln  der  Stiftsbibliothek  v.  St.  Gallen  [].  Annonce  de 
cette  importante  publication.  H  10  sept.  Wieseler,  Scenische  u.  Kritische 
Bemerkungen  zu  Euripides  Ky/c/ops  [Wecklein]  Le  critique  dit  ironiquement 
que  plus  d'un  lecteur  sera  étonné  d'apprendre  des  choses  auxquelles  il 
n'avait  pas  pensé  en  lisant  le  Gyclope.  î  Jannarakis,  Annotationes  criticae 

50  in  Longini  qui  fertur  irepl  û^'ouç  libellum  [Martens].  Rédigé  en  grec.  Manque 
de  méthode  et  fait  peu  avancer  la  critique.  ^  Knaack,  Analecta  Alexan- 
drinO'Romana  [Heydenreich].  Soigné  et  utile  bien  que  prêtant  à  maintes 
critiques.  %  Freier,  De  M.  Manilii  quae  feruntur  astronimicon  aetate  [Bechert]. 


Il 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  145 

Beaucoup  de  nouveau.  Le  critique  promet  de  revenir  sur  le  sujet.  T  Bar- 
CHFELD,  De  comparationum  usu  apud  Silium  Italicum  [L.  Bauer].  Méritoire. 
Latin  coulant.  ^  ïonder,  Die  Unterwelt  nach  C.  Valerius  Flaccus  [Eichler]. 
Soigné  et  bien  disposé.  ^  Detlefsen,  Kurze  Notizenjiber  einige  Qaellen- 
schriftsteller  des  Plinius  [Nohl].  Annonce.  %  Bindseil,  Die  antiken  Graeber   -■> 
Italiens.  P.  1  (Les  tombeaux  étrusques).  [Pauli].  Sans  prétentions  scien- 
tifiques ;  ouvrage  de  valeur  néanmoins,  et  agréablement  écrit.  ^[  J.  Dùrr, 
Die  Reisen  des  Kaisei^s  Hadrian  (Abh.  d.  arcb.-epigr.  Sem.  d.  Univ.  Wien. 
Fasc.  2)  [Sarrazin].  S'est  acquitté  de  sa  tâche  d'une  façon  remarquable.  ^ 
G.  CuRTius,  Griechische  Schulgrammatik.   13^  éd.  avec  la  collaboration   de  lo 
Tempsky  [Rohde].  Excellent  livre  de  classe  qui  a  subi  des  améliorations 
de  détail.  Le  critique  en  propose  de  nouvelles.  ^^  17  sept.  Ausgewaehlte 
Komoedien  des  Aristophanes.  Vol.  3.  (Les  Grenouilles).  Éd.  explicative  par 
Theod.  KocK  [Francke].  3^  éd.  d'un  ouvrage  de  haute  valeur.  K.  est  de- 
venu plus  conservateur,  il  aurait  dû  cependant  tenir  compte  d'un  certain  is 
nombre  de  conjectures  signalées  par  le  critique.  ^Pabst,  De  additamentis 
quae  in  Aeschinis  orationibus  inveniantur  [Bûttner].  Sans  valeur.  ^  Trois 
poèmes  grecs  du  moyen  âge  inédits  recueillis  par  W.   Wagner  [DossiosJ. 
Annonce  de  celte  publication  posthume  faite  par  Bikélas.  1  Moiir,  Zu  Si- 
dvnias'  carmina  [Bitschofsky].  Interprétations  et  corrections   de  valeur  2u 
inégale.  ^  Beltz,  Die  hcmdschriftliche  Ueberlieferung  v.  Ciceros  Bùchern  de 
republica  [K.  Hoffmann].  Méritoire,  bien  que  le  point  principal  n'ait  point 
été  suffisamment  traité.  ^  ForchhAxMMER,  Die  Wanderungen  der  Inachostoch- 
iterîo  [Wecklein].  Des  étymologies  singulières  et  le  caractère  du  Promé- 
Ithée  absolument  faussé.  ^  M.  Zirwik,  Studien  ûber  griech.   Wortbildung  25 
[Bartholomae].  Analyse  de  cet  ouvrage  qui  parait  peu  scientifique.  % 
Lucian  Mûller,  Metrik  der  Griechen  u.  Roemer  [Stier].   S'adresse  plutôt  aux 
philologues  qu'aux  écoliers.  Livre  important,  en  somme,  bien  qu'il  laisse 
à  désirer  sur  certains  points.  1[T[  24  sept.  Voss,  Homers  Odyssée.  Réimpres- 
sion delà  l"""  éd.  avec  introd.  par  M.  Bernays  [Kammer].  Méritoire,  ^f  30 
Mûller-StrQbing,  'Â.6-flvatwv  vtoXits ta  (Texte  et  paraphrase)  [Faltin].  Étude 
des  plus  instructives  bien  que  les  résultats  essentiels  suscitent  la  contra- 
diction. Tj  Aristote,  morale  àNicomaque  (8"  livre).  Éd.  explicative  par  Lucien 
LÉVY  [Cook  WilsonJ.  Le  commentaire,  à  l'usage  des  classes  est  générale- 
ment satisfciisant.  Observations  du  critique.  ^  Vergils  Gedichte  erk.  v.  35 
Ladew'ig.  Vol.  8.  En.  1-6.  9«  éd.  par  Sciiaper  [Gûthling].  Conserve  déci- 
dément la  l'^*^  place  parmi  les  édd.  de  Virgile  à  l'usage  des  classes.  Con- 
tribution du  critique  à  l'exégèse  de  cet  auteur,  f  Budinger,  Der  Ausgang  des 
medischen  Reic/tes  [Zurborg].  Cherche  à  concilier  des  traditions  divergentes. 
Le  critique  accepte  la  thèse  de  B.  dans  ses  traits  principaux  <v.  R.  des  R.  40 
5,166,13).  ^  J.  Keller,  Die  cyprischen  Altertumsfunde  [Pauli].  A  le  mérite 
de  permettre  au  grand  public  de  s'orienter  dans  l'art  de  Chypre.  ^1  Seidel, 
Observationum  epigraphicarum  capita  duo  [Nohl].  Montre  que  beaucoup  des 
incorrections  (par  ex.  les  confusions  de  cas)  qu'on  remarque  dans  les 
inscriptions  latines  proviennent  de  ce  que  les  lapicides  interprétaient  40 
souvent  à  faux  les  abréviations  du  texte  qu'ils  avaient  à  transcrire.  H  n'a 
pas  fait  une  assez  large  part  à  l'ignorance  des  rédacteurs  eux-mêmes, 
qui  suifit  à  expliquer  les  fautes  de  beaucoup  d'inscriptions  privées,  ^f 
TuMLiRZ,    Vcrsuch   einer    Théorie   der   hypothetischen    Perioden   [Apelt].    A 
souvent  trouvé  juste;  mais  sa  théorie  n'est  pas  inattaquable.  7[^[  1  oct.  ?,(» 
Glaser,  Quaestiones  criticaein  Earipidis  Electram  [Gloël].  Rejette  avec  raison 
la  construction  de  lamonodie  de  Nauck  (112-166),  mais  ne  donne  pas  une 
meilleure  distribution.  Observations  du  critique  sur  les  conjectures  de  G. 

K.  DE  PHiLOL.  :  Juillet  1882.  —  Bévue  des  Revues  de  1881.  VI.  —  10 


146  1881.    —  ALLEMAGNE. 

^  Heinrich,  Verwertung  des  siebenten  pseudo-platonischen  Briefes  [X-;.].  De 
la  pénétration,  mais  H.  n'a  pu  démontrer  que  cet  écrit  ait  une  réelle 
valeur  historique.  ^  Albr.  Jordan,  Commentariolum  de  Eunapii  Sardiani 
fragmentise  palimpsesto  Vaticano  emcndandis  [H.  Haupt].  Travail  de  valeur. 
5  ^Weise,  De  Horatio  philosopho  [Krah].  Rien  de  neuf.  Latin  correct,  sinon 
toujours  classique.  %  Gûnther,  Beitraege  zur  Geschichte  u.  Aesthetik  der 
antiken  Tragoedie  [Thiele].  Le  critique  approuve  les  idées  fondamentales  et 
fait  qqs  réserves  de  détail.  ^  Kubicki,  De  Phaeacis  cumAlcibiade  testularum 
contentione  [Gilbert].  Mauvais.  ^Delbrûck,  Syntaktische  Forschungen.  T.  4. 

10  [Barlholomaej.Arecommanderàtouslesphilologues.1]  BARTALet  Malmosi, 
Lateinische  Formenlehre.  Trad.  allemande  par  K.  Heinrich  [Stier].  Loué.^^ 
8  oct.  Ceglinski,  De  Hipponacte  Ephesio  iambographo  [Dreykorn].  Très  peu 
satisfaisant  pour  le  fond  et  la  forme.  ^  G.  Fischer,  Ueber  die  Person  des 
Logographen  in  Platons  Euthydem  [X-;.].  Fait  l'historique  de  la  question. 

15  Travail  utile  ^  Kaelker,  De  hiatu  in  libris  Diodori  SicuU  (Leipz.  Stud.).  [Roe- 
siger].  Utile.  ^  Sghmalz,  Ueber  die  Latinitaet  des  P.  Vatinius  (Gic.  ep.  ad  fam: 
5,  9  et  10)  [Georges].  Travail  original.  Rectifications  et  compléments  du 
critique.  ^  Stampini,  La  poesia  Romanaela  metrica  [Ant.  Zingerle].  La  forme 
fait  passer  sur  qqs  défauts  du  fond.  —  Th.  Franzen,  Ueber  den  Unter- 

20  schied  des  Hexameters  bei  Vergil  u.  Iloraz.  S'adresse  moins  aux  philologues 
qu'aux  écoliers.  —  Stowasser,  Der  Hexumeter  des  Lucilius.  De  la  lecture  et 
une  bonne  méthode.  Le  critique  blâme  le  ton  de  polémique  désagréable 
à  l'égard  de  L.  Mùller.  ^  Perrot  et  Ghipiez,  Histoire  de  l'art  dans  l'anti- 
quité.  Liv.  l-10[Heydemann].  Éloges.^  Reusch,  De  diebiis  contionum  ordi- 

25  nariarum  ap.  Athenienses  [Zurborg].  Autant  de  soin  que  de  pénétration. 
1|  Hehzog,  Die  Vermesswig  des  roem.  Grenzwalls  (2  pi.)  [Durr].  Traité  avec 
unelouable  compétence.^  Poeckel, PhilologischesSchriftstellerlexikon.  Liv.  1. 
[].  Permet  de  s'orienter  facilement.  Qqs  erreurs  et  omissions.  %^  15  oct. 
Braeuning,  De  adjectivis  compositis  apud  Pindarum.   2  P.   [Bornemann]. 

30  Bea'ucoup  de  soin,  mais  il  est  fâcheux  que  la  2"  partie  ne  soit  pas  plus 
développée.  ^  Ausgeivaehlte  Trogoedien  des  Euripides.  Vol.  1  Médée.  Éd. 
explicative  par  Wecklein  [au..].  Gelte  2°  éd.  à  l'usage  des  classes  est  fort 
améliorée  et  tient  une  place  d'honneur  à  côté  de  celle  de  Weil.  ^  Backs, 
Ueber  Inhalt  u.  Zweck  des  Platonischen  Dialogs  Lysis  [Berlram].  Le  critique 

35  admet  les  résultats  positifs  du  dialogue  démontrés  par  B.,  mîtis  conteste 
que  la  composition  puisse  fournir  un  argument  en  faveur  de  l'authen- 
ticité. Tl  La  république  d'Athènes.  Texte,  trad.  et  commentaire  par  Belot 
[Faltin].  Appréciation  défavorable  <v.  R.  Grit.>.  ^  Held,  Die  Rede  des 
Demosthenes  Trepl  irapajvpîaGeîav.  [Fox].  Inoffensif  et  sans  prétentions. 

io  ^  Zarncke,  De  vocabulis  graecanicis  quae  tradantur  in  inscript ionibus  car- 
minum  Horatianorum  [Rosenberg].  Peu  de  résultats  positifs;  néanmoins 
travail  conduit  avec  une  méthode  rigoureuse  et  une  grande  pénétration. 
^  Kraffert,  Beitraege  zur  Kritik  u.  Erk.  latein.  Autoi^en,  P.  1.  Caesar  de  B.  G. 
[Dinter].Trop  de  hardiesse.  ^  T.  Livi  ab  U.  c.  libri  erk.  v.  Weissenborn. 

45  T.  10.  Fasc.  2.  Livre  45  et  frag.  2°  éd.  procurée  par  H.  J.  Mueller  (Luler- 
bacher].  Améliorations  importantes.  2  appendices  nouveaux.  1[  Fuehuer, 
Ueber  den  Lesbischen  Dialekt  [W.  Yolkmann].  Méritoire.  *[^22  oct.  Wetzel, 
Die  Lehre  des  Aristoteles  v.  der  distributiven  Gerechtigkeit  u.  die  Scholastik 
[Pansch].  Réfute  mal  Trendelenburg;  ce  que  W.  dit  des  théories  scola- 

50  sliques  est  intéressant  mais  ne  fait  pas  avancer  Fintplligence  d'Aristote. 
T"NiEHtES,  Defontibus  Plutarchi  vitae  Camilli.  P.  1  et  2  [Roesiger].  Démontre 
avec  succès  contre  Peter  que  la  source  principale  de  Plutarque  n'est  pas 
Denys.  Observations  du  critique.  ^  Exercitationis  yrammaticae  specimma 


% 


PHILOLOGISCHE  RUNDSCHAU.  147 

ediderunt  Seminarii  philologorum  Bonnensis  sodales  |  Bulle].  Parmi  ces  tra- 
vaux, le  critique  cite  et  loue  non  sans  qqs  réserves  ceux  de  Marx,  de 
Sonnenburg  et  de  Wolter.  ^  Ebert,  De  M.  CornelH  Frontonis  syntaxi 
[Klussmann].  Appréciation  défavorable  bien   que  le  travail  ne  soit  pas 
absolument  sans  mérite.  ^  Hygini  gromatici  liber  de  munilionibus  castrorum   5 
ex.  rec.  GEMOLL[Foerster].  Ne  constitue  pas  un  progrès  essentiel.  Latin  de 
la  préface  obscur  par   endroits.  ^    Kopp,  Roemische  Staatsaltertilmer  u. 
Sakralaltertûmer.  2°  Repetitorium  der  alten  Geschichte  auf  Grund  der  alten 
Géographie.  3°  Griech.  Staatsaltertûmer.   4°    Gr.   Sakralaltertûmer  [P.  B.]. 
Utiles  aux  écoliers  (le  2«  excepté),  mais  sont  loin  d'être  irréprochables,  lo 
^  HoLZWEissiG,  Griech.   Syntax  [Boeder].   Bon.  ^^  29  oct.  Ausgeiuaehlte 
Tragoedien  des  Euripides.  Vol.  4  :  Hippolyte,  éd.  Barthold  [Fechl].  Contri- 
bution d'un  caractère  scientifique,  mais  trop  de  hardiesse  dans  les  conjec- 
tures; en  outre  la  répartition  des  parties  choriques  n'est  pas  toujours 
inattaquable.  ^  C.  JuliiCaesaris  commentarii  cum  supplementis  A.  JJirtii  et  15 
aliorum.  Rec.  Nipperdey  [Krafîert].  Le  texte  de  cette  4«  éd.  qui  en  général 
reproduit  celui  de  la  i^'^  éd.  (1847)  est  vieilli.  Les  philologues  auraient 
préféré  à  cette  editio  minor  une  réimpression  de  l'éd.  major.  If  Robert 
Schneider,  Die  Geburt  der  Athena  (7  pi.)  [Hempel].  Concerne  la  reconstruc- 
tion du  fronton  E.  du  Parthénon.  Dissertation  habilement  écrite  et  heu-  20 
reusement  distribuée  mais  qui  suscitera  bien  des  objections-Tf  Herm.  Hahn, 
Die  geographischen  Kenntnisse  der  aelteren  griech.  Epiker.  P.  1  et  2  [Hansen]. 
Beaucoup   de  soin   et  de  prudence.  T[  Kohlmann,  Ueber  das  Verhaeltnis 
der  Tempora  des  latein.  Verbumszu  denen  des  griech.  [Holzweissig].  Conscien- 
cieux, bien  que  n'apportant  rien  de  neuf.  Art.  étendu.  ^  Schmitz,  Studienzur  25 
latein.  Tac/iî/grap/iie.  (1  pi.)  [Lehmann].  Annonce.  Il  seraità  désirer  que  dans 
l'avenir  «cet  infatigable  chercheur»  fit  usage  de  la  pholholit.  Tf^  5  nov. 
Frey,  Homer  [Kammer].  De  l'enthousiasme  et  un  vif  sentiment  de  la  poésie 
homérique,  mais  aussi  de  la  phrase  parfois  et  des  jugements  faux,  sur- 
tout à  l'égard  de  la  critique  ancienne  et  moderne.  ^  ïh.  Fritzsche,  Bei-  so 
traegezur  Kritiku.Erk.  desPindar.  (Olymp.  YII)  [Bornemann].  Sans  valeur 
pour  Texégèse;  mauvaise  méthode.  %  Krall,  Die  Komposition  u.  dieSchick- 
sale  des  Manethonischen  Geschichtswerkes.  —  Manetho  u.  Diodor.  —  Tacitus  u. 
der  Orient  [Frick].  Les  deux  premiers  travaux  sont  manques  ;  le  3",  sans  être 
mauvais,  manque  toutefois  d'originalité.  %  M.  Tulli  Ciceronis  scripta  quae  35 
mansermit  omnia  rec.  C.  F.  W.Mueller.  P.  4.  Vol.  3  de  otL,  de  sen.,deamic., 
paradoxa,  Timaeum,  fragmenta  continens|Adler].  On  aurait  difficilement 
trouvé  un  meilleur  éditeur.  Art.  rempli  d'observrjtions  de  détail  et  étendu. 
•j  Loihar  Yolkmann,  Analecta  Thesea  [Hempefj.  Sans  nouveauté;  point  de 
résultats  solides.  Haacke,  Woerterbuch  zu  den  Lebensbeschreibungen  des  Cor-  4o 
nelius  Nepos.  6' éd.  [].  Éd.  fortement  améliorée  et  très  recommandable.  Qqs 
desiderata  néanmoins  signalés  par  le  critique.  ^%  12  nov.  Theognidis  re- 
liquiae,  éd.  SiTZLER  [Schubert].  Beaucoup  d'habileté  et  de  prudence.  Pro- 
légomènes importants.  Les  conjectures  de  S.  ont  le  mérite  de  rendre  le 
texte  plus  lisible.  Qqs  fautes  de  latin.  ^  Ovids  Metamorphosen.  F.  d.  Schulg.  aî, 
ausgewaehlt  u.  erk.  v.L.  Englmann,  2°  éd.  —  Même  ouvrage  (litre  en  latin) 
par  Meuser,  2°  éd.  corrigée  [Sedlmayer].  Le  2"  recueil  est  moins  bien  fait 
que  le  i",  et  surtout  moins  pratique.  ^  Hanssen,  De  arte  metrica  Commo- 
diana  [].  De  bonnes  émendalions,  des  règles  justes  en  partie,  bon  nombre 
d'observations  inléressantes,  néanmoins  le  critique  se  sépare  de  H.  sur  50 
des  points  importants.  1  Heinr.  Haupt,  Animadcersiones  in  Julii  Obsequen- 
tis  prodigiorum  librum  [Luterbacher].  Fait  preuve  d'un  jugement  sain  et 
d'une  grande  pénétration.  %  Koehler,  Die  homerische  Tierwelt  [WetzelJ. 


148  1881.  —  ALLEMAGNE. 

Utile  pour  rinlelligence  du  texte  d'Homère.  ^Kopp,  Griechische  Kriegsalter- 
tumer  (tig.)-  ~  ^oem.  Kriegsaltertûmer,  3»  éd.  (fig.)  [P.  P.].  Sans  valeur 
scientifique.  Utile  néanmoins  pour  les  classes.  ^  Stange,  Ueber  die  Bestim- 
mung  der  Himmelsrichtungen  bei  dm  roem.  Prosaikern  [Hansen].  Travail  de 
5  valeur.  %  Schottmueller,  Lateinische  Schul-Grammatik  (22®  éd.  de  Putsche 
remaniée)  [Holstein].  Bon.  Observations  de  détail  du  critique.  ^^  19  nov. 
VoGT,  De  metris  Pindari  quaestiones  très  [Bornemann].  Soigné,  résultats  cer- 
tains en  général.  ^  Sophocles,  avec  notes  anglaises  et  introd.par  Campbell. 
Vol.2(Ajax,  Electre,  Trachiniennes,  Philoctète,  fragments).  [Ellis].  Le 

10  commentaire  a  de  grandes  qualités  et  de  grands  défauts.  L'appareil  criti- 
que est  le  plus  complet  qui  existe.  Observations  de  détail  du  critique.  ^ 
Rothe,  Quaestiones  grammaticae  ad  usum  Plauti  potissimum  et  Terentii  spec- 
tantes  [Langen].  Instructif.  ^  F.  Adam,  Ueber  die  achtundzwanzigste  Odeim 
ersten  Bûche  desHoraz  [Dùntzer].  Manqué.  ^  Mor.  Haupt,  Die  Metamorphosen 

15  des  P.  Ovidius  Naso.  T.  H.  Livres  8-15.  2«  éd.  par  0.  Korn  [Gûthling].  Éd. 
excellente,  mais  plus  utile  aux  maîtres  qu'aux  écoliers.  %  Der  Agricolades 
Tacitus.  F.  d.  Schulg.  erk.  v.  Prammer  [Wolff].  Le  critique  n'est  pas  d'ac- 
cord avec  P.  sur  qqs  points  importants  de  la  constitution  du  texte.  Com- 
mentaire copieux,  mais  non  sans  observations  superflues.  ^  Birt,  Elpides, 

20  Eine  Studie  zur  Geschichte  der  griech.  Poésie  [B.  R.].  Instructif,  mais  la  mé- 
thode prête  souvent  à  la  critique.  ^  Furtwaengler,  Der  Sa^yr  ausPergamon 
(3  pi.)  [Dûtschke].  Méritoire.  Controverse  sur  certains  points  d'archéologie. 
%  F.  Hartmann,  De  aoriste  secundo  [Hanssen].  Travail  de  valeur.  ^^  26  nov. 
LOTTICII,  De  sermone  vulgari  Atticorum  maxime  ex  Aristophanis  fahulis  cogno- 

25  scendo  [Schnee].  Analyse.  ^  Ausgewaehlte  Reden  des  Lysias  erk.  v.  Rauchens- 
TE1N.  S''  éd.  procurée  par  K.  Fuhr.  Vol.  1  [Stutzer].  Quoique  sans  modifi- 
cations notables,  cette  éd.  constitue  un  progrès  essentiel;  chaque  page 
témoigne  du  soin  et  de  la  prudence  avec  laquelle  toutes  les  questions  ont 
été  traitées.  ^[  Stampini,  Commente  metrice  a  19  Odi  di  Orazio  [B.  R.].  N'a 

30  d'autre  intérêt  que  de  faire  connaître  rétatdes  études  métriques  en  Italie. 
^  Luehr,  De  Papinie  Statio  in  Silvis  priorum  poetarum  Romanorum  imitatore 
[Sch.].  Nul.  %  Brandes,  Ein  griech.  Liederbuch  [C.  W.].  Traduction  libre  de 
poètes  grecs,  en  vers  allemands.  Éloges,  f  W.  A.  BECKEK.Gallus  oder  Roem. 
Scenen  ans  der  Zeit  Augusts.  Nouveau  remaniement  par  Goell.  T.  1.  [Ben- 

85  der].  Des  améliorations,  mais  la  disposition  du  nouvel  éditeur  n'est  pas 
heureuse.  ^  Draege^^ Historiscke  Syntax  der  latein.  Sprache.  Tome  2.  2"  édi- 
tion. [Georges].  Ouvrage  méritoire,  mais  qui  n'a  guère  été  amélioré. 
Long  art.  rempli  de  compléments  et  de  rectifications.  ^  Ingerslev, 
Deutsch-lat.  Schulwoerterbuch  9''  éd.  [].  Excellent.  Qqs  améliorations  néan- 

40  moins  proposées  par  le  critique,  ^f^  3  déc.  Der  cher  im  Agamemnon  des 
Aeschylus  scenisch  erlaeutert  [Muff].  Travail  qui,  bien  que  suscitant  sou- 
vent la  contradiction,  abonde  en  remarques  ingénieuses  et  rend  service  à 
la  critique  et  à  l'exégèse.  %  Wecklel\,  Uber  den  Kresphontes  des  Euripides 
[Schubert].  Instructif.  ^  J.  Dupuis,  Le  nombre  géométrique  de  Platon  [Weis- 

45  senborn].  Explication  vraisemblable,  bien  que  les  conclusions  ne  soient 
pas  à  l'abri  de  la  critique.  Intéressant  de  toute  façon.  ^  Oratius'  Oden. 
Trad.  par  Herda  [Rosenberg].  Plat  et  souvent  inexact.  ^  Comelii  Taciti 
de  vita  et  moribus  Julii  Agricolae  liber  Ed.  Cornelissen  [Prammer].  98  con- 
jectures personnelles,  inutiles  pour  la  plupart.  ^  Hild,  Étude  sur  les  dé- 

60  mens  dans  la  littérature  et  la  religion  des  Grecs  [B.  R.]  Instructif,  bien  que 
le  sujet  soit  loin  d'être  épuisé.  ^  H.  Jordan,  Capitol,  Forum  u.  sacra  via  in 
Rom  [Gruppe].  Exposé  populaire  de  l'état  des  fouilles  par  un  homme 
compétent.  ^^  10  déc.  Anton,  Etymologische  Erk.  homerischer  Woerter 


PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  149 

[Venediger].  Contribution  de  valeur  sur  la  signification  des  noms  dç  Zeas, 
Poséidon,  Hades,  Apollon,  Ares,  Hephaistos,  Hermès  et  de  leurs  attributs. 
^  Baumstark,  Ausfûhrliche  Erlaeuterung  des  besondern  Voelkerschaftlichen 
Theilesder  Germania  des  Tacitiis  [GlsiSev].  Loué.  ^  Gustav  Meyer,  Griech. 
Grammatik  [Oslhoff].  Livre  d'une  utilité  indispensable  malgré  des  fautes  5 
de  détail.  ^  Wilhelmi,  De  modo  irreali^  qui  vocatur  [Holzweissig].  N'est 
pas  toujours  convaincant.  ^  L.  v.  Sybel,  Catalog  der  Sculpturen  v.  Athen 
[Dûtsclike].  Sera  apprécié  des  archéologues.  ^^  17  déc.  Holthoefer,  Aîii- 
madversiones  in  Euripidis  Herculem  et  Alcestin  [Wecklein].  De  la  pénétration 
sans  doute  mais  les  résultats  prêtent  à  de  fortes  objections.  ^  Richter,  lu 
Catulliana  [Schulze].  Essaie,  mais  sans  succès,  de  prouver  que  l'ordre  des 
poésies  de  Catulle  vient  du  poète;  de  bonnes  parties  néanmoins  dans  ce 
travail.  ^  LoREmz,DeamicoruminOviduTnstibuspersonis[Gv[ippe].LQS  ré- 
sultats de  L.  reposent  sur  des  hypothèses  inadmissibles.  Le  critique  indique 
incidemment,  au  moyen  de  données  astronomiques  fournies  par  le  15 
poêle,  répoque  de  l'exil  d'Ovide.  ^  Fr.  Vogel,  Qaaestionum  Sallustianarum 
P.  altéra  [Eussner].  Fait  preuve  d'une  lecture  abondante  et  d'une  bonne 
méthode  de  recherche;  exposition  habile.  %  Gunther,  De  conjunctionum 
causalium  apud  Qaintilianum  usu  [Bêcher].  Travail  utile.  ^  Zûhlke,  De 
Agaristes  nuptiis  [Keiper].  De  la  prudence  et  du  talent,  néanmoins  les  résul-  20 
tats  ne  rencontreront  qu'en  partie  l'assentiment  général.  Latin  souvent 
obscur.  T[  Ern.  Schulze,  Skizzen  hellenischer  Dichtkunst.  Recommandable 
aux  élèves  des  classes  supérieures.  ^  Boldt,  Der  Genetivus  Siiigularis  der 
O.-Deklination  bei  Homer  [Saalfeld].  Fait  avancer  la  question.  ^  Tillmann, 
De  dativo  verbis  passivis  linguae  Latinae  subjecto  ,  qui  vocatur  graecus  25 
[Schmalz].  Disposition  excellente,  vaste  lecture,  un  jugement  sûr  dans  les 
questions  controversées,  enfin  latin  clair  et  correct.  ^  Ingerslev,  La^- 
deutsches  Schulwoerterbuch.  9°  éd.  [].  Disposition  générale  excellente  ;  des 
modifications  seraient  nécessaires.  ^%  24  déc.  Klobasa,  Die  v.  Aristoteles 
in  der  Poetik  fur  die  Tragoedie  aufestellten  Normen  u.  ihre  Anwendung  auf  30 
die  Trag.  des  Sophokles  [ïh\Q\Q\.  Titre  singulier.  Travail  soigné,  mais  qui 
ne  fait  pas  avancer  nos  connaissances  sur  Aristote.  ^  Fr.  van  Hoffs, 
Vrobe  einer  Uebersetzung  Horazischer  Oden  [Rosenberg].  Réussit  mieux  dans 
le  mètre  moderne  que  dans  celui  de  l'original.  ^  Bone,  Anleitung  zum 
Lesen,  Ergaenzen  u.  Datieren  roem.  Inschriften  (1  pi.  lilhog.)  [Glaser].  Recom-  35 
mandable.  Henri  Lebègue. 

Philologische  VTochenschrift.  l"^"  année.  1  oct.  Madvig,  Die  Verfassung 
M.  Verwaltung  des  roem.  Staates.  T.  1  [Genz].  Travail  fait  avec  beaucoup  de 
prudence  et  qui  mérite  une  lecture  et  une  étude  approfondies.  ^  Jac. 
Bernays,  Phokion  u.  seine  neueren  Beurtheiler  [Holm].  Est  une  œuvre  de  40 
science  et  d'art  et  qui  témoigne  des  connaissances  étendues  de  B.  Qqs. 
réserves  cependant  du  critique.  T[  Fischer,  Ueber  die  Person  des  Logogra- 
phen  in  Platons  Euthydem  [p.].  Pas  de  nouveautés,  mal  composé  et  mal 

écrit. T  DeSTOUNIS,  Toû  'ApjxoûpYi    â<T(jt.a  ^yi(i.OTi)cbv   t^;  ^uCavTtvyj;   ÈTVOxrç 
2°  nept  xr;   àvaXtôaewç    xal  ttI;    aixi^aXwaîa;  ti  'Yé'/ovev    ûtvo   twv  Ilepaûv  45 
6Î;   'Attdcyiv  'AÔTva;  3°    Toû  Eav6ivou    aaaa  ^yiixotdcov   TpaTre^ouvTOÇ    t^; 

BuUvTivT.ç  iizoxfii  [Lambros].  Bonne  connaissance  de  la  poésie  populaire 
et  des  ouvrages  qui  s'y  rattachent.  %  Cornelii  Taciti  de  vita  et  moribus  Julii 
Agricolae.  Rec.   Cornelissen  [Andresen].  Critique  très    hardie  ;  foule  de 
conjectures  inutiles;  11  conj.  seulement  sont  estimables.  *[f  5  Bûcher  ^q 
Epigramme  v.  Konrad  Celtes.  Ed.  Hartfëlder  |-p-].  Utile  pour  l'histoire  de 

1.  Hebdomadaire  iD-4o.  Edité  par  W.  Hirschlelder  avec    la   t-ollaboratiou  de  G.  Andresen 
et  de  H.  HeUer.  Prix  :  6mk  (pour  ua  trimestre). 


150  1881.   —  ALLEMAGNE, 

rhumanisme.  %^  8  oct.  Meier  et  Schoemann,  Der  attîsche  Process.  Nouv. 
éd.. par  J.  H.  Lipsius.  Liv.  1.  [Fraenkel.]  Loué  en  général  ^  Mor.  Schmidt, 
Commentatio  de  numeris  in  choricis  Aiacis  Sophocleae  continuatis  [J.].  Trou- 
vera plus  (l'assentiment  auprès  des  musiciens  qu'auprès  de  la  philologie 

5  critique.  Méritoire  néanmoins.  ^  Plauti  T.  Macci  comoediae.T.  1.  Fasc.  4. 
Asinaria.  Rec.  GoETZ  et  Loewe  (avec  spécimen  en  phototypie  du  cod. 
Ambros.  J.  257)  [Niemeyer].  Très  favorable  malgré  de  nombreuses  ré- 
serves. ^  Cornelii  Nepotis  vitae  excellentium  imperatorum.  Ed.  CoBET  [].  Éd. 
classique  qui  constitue  un  progrès  marquant  pour  la  critique.  C.  est  par- 

10  ticulièrement  heureux  dans  les  corrections  de  texte  <Cf.  infra  Mnemos.). 
^%  15  oct.  Platonis  opéra  quae  feruntur  omnia.  Vol.  8  Gorgias,  Menon.  Ed. 
ScHANZ  [Heller].  l"  art.  Le  critique  analyse  le  travail  exlraordinairement 
soigné  de  S.,  au  point  de  vue  de  la  grammaire  et  de  la  critique  du  texte. 
%  Philol.  Untersuchungen.  Kiessling.  Fasc.  2.  Sur  les  poètes  d'Auguste. 

if)  Horace  [Rosenberg].  Résultats  importants  bien  qu'ils  suscitent  souvent 
la  contradiction.  ^  Q.  Curti  Rufl  Historiarwn  Alex.  2^  éd.  explicative  Th. 
VoGEL  Vol.  i  et  2.  [M.  C.  P.  Schmidt].  Malgré  les  nombreuses  corrections 
de  V.  Ie2«  vol.  mérite  les  mêmes  critiques  que  le  1".  Eloges  néanmoins 
<v.  R.  des  R.  5,46,13).  ^  Vaniçek,  Etymologisches  Woerterbuch  der  lateinis- 

20  chenSprache.  T  éd.  remaniée  '[Hintner].  A  recommander  aux  philologues; 
toutefois  les  ouvrages  imporiants  n'ont  pas  été  tous  consultés  par  V.  1[ 
Georges,  Ausfûhrliches  lat.-deutsches  u.  d.-lat.  Handwoerterbuch.  P,  1.  Lat.- 
alld.  T.  1  et  2,  7«  éd.  [Dorschel].  Constitue  un  progrès  décisif  dans  la  lexi- 
cologie latine  ^  Pape,  Griech-Deutsches  Handivoerterbuch.  T.  3  et   4.  Les 

25  noms  propres.  3"  éd.  par  Sengebusch  [-p-].  Est  en  progrès  sur  les  éd.  pré- 
cédentes ;  qqs.  desiderata  néanmoins.  ^  Tocilescu,  Dacia  inainte  de  Ro- 
mani Çercetari...  P.  1  et  2  (fig.)  [Gaster].  Servira  de  base  aux  travaux  ulté- 
rieurs sur  le  sujet.  Grands  éloges.  ^122  oct.  Platonis  opéra...  Ed.  Schanz 
<v.  15    oct.)   [Heller].    Publication    d'une   knportance    capitale.   Toute 

30  recherche  relative  à  Platon  devra  désormais  partir  de  la  constitution  du 
texte  de  S.  %  Baumann,  De  arte  metrica  Catulliana  [Draheim].  Soigné.  In- 
dispensable pour  quiconque  s'occupera  de  Catulle.  ^Schulze,  CatuUfors- 
chungen  [id.].  Résultats  négatifs  concernant  l'ordre  des  poésies.  ^  R. 
Richter,   Catulliana  [id.].   Résultats  positifs  déduits  avec  beaucoup  de 

35  sagacité. 1[  Harnecken.  Catnlls  carm.  68  [id.].  Maintient  l'unité  de  composi- 
tion de  cette  pièce.  ^  Oehmichen,  Plinianische  Studien  zur  geographischen 
u.  Kunsthistorischen  Litteratur.  [Gruppe].  Jugé  sévèrement.  7^.  Th.  Vogel, 
De  Vialogi  qui  Taciti  nomme  fertur  sermone  [].  Beaucoup  de  science  et  de 
circonspection.  Complète  et  corrige  heureusement  les  travaux  de  Wein- 

40  kauff.^  ScHMALZ,  JJeber  die  Latinitaet  des  P.  Vatinius.  (Cic.  Ep.  ad  fam.  5,9 
et  10)  [].  Analyse  <v.  Zeits.  f.  G.-W).  ^  Poekel,  Philologisches  Schriftsteller- 
Lexikon.  Liv.  1  et  2  [].  Méritoire,*  des  erreurs  néanmoins.  %%  29  oct.  R. 
Hercher,  Homerische  Aufsaetze.  Éd.  par  C.  Robert  [Braumûller].  Eloges 
pour  le  fond  et  la  forme.  ^  Newton,  On  greek  Inscriptions  et  Essays  on  Art 

45  and  Archaeology.  Trad.  par  Imelmann  [Rochl].  Est  d'une  lecture  agréable. 
^  Waltz,  Des  Variations  de  la  langue  et  de  la  métrique  d'Horace  dans  ses  dif- 
férents ouvrages  [].  Utile  pour  l'exégèse  d'Horace.  ^  Des  P.  Cornélius  Tacitus 
Geschichtswerke.  Trad.  par  Pfannschmidt  [Hirschfclder].  Mauvais.  ^  Corneli 
Taciti  de  origine  et  situ  Germanorum.  Ed.  Holder  [id.].  Annonce.  %  Vahlen, 

50  Programme  sur  qqs  passages  du  Dialogue  de  Tacite.  [Andresen].  Art. 
critique  %^  5   nov.  E.   Curtius  et  Kaupert,  Karten  v.  Attika.  Fasc.  1. 

-  Athènes  et  le  Pirée  [Belger].  Exécuté  avec  les  ressources  de  la  technique 
moderne  répond  à  toutes  les  exigences.  ^  Philol.  Untersuchungen.  LEO. 


PHILOLOGISCHE  WOCHENSOHRIFT.  151 

Fasc.  2.  <v.  15  oct>.  Sur  qqs  élégies  de  Tibulle  [Hugo  Magnus].  Résultats 
appréciables.  T"  Thomé,  De  Flori  rerum  scriptoris  elocutione.  P.  i.  [Schmalz]. 
Ne  répond  pas  aux  exigences  de  la  question.  ^  Seck,  De  Pompei  Trogi 
sermone.P.  i.  [id.].  Soigné.  1[  Ka.n,  Erasmiana  [Horawilz].  Méritoire.  ^ 
Reichling,  Joh.  Murmellius,  sein  Leben  u.  seine  Werhe  [id.].  Beaucoup  d'appli-   5 
cation.  ^^  12  nov.  Schliemann,  Reiseim  Troas  [Menadier].  Excellent  com- 
plément au  dernier  ouvrage  de  S.  «  Ilios  ».  ^  Szanto,  JJntei^suchungen  nher 
das  attische  Bûrgerrecht  [H.  Roehl].  Appréciation  mêlée  d'assentiment  et  de 
critique.  %  Catalogus  codd.  Bibliothecue  Univ.  Scientiarum  Budapestinensis 
lAbel].  Dans  le  nombre  des  mss.  il  y  en  a  116  latins  et  2  grecs.  1  The  lo 
Medea  of  Euripides  (avec  introduction  et  commentaire)  par  Verall  [Gloël]. 
Fait  preuve  d'indépendance  et  de  pénétration  ;  néanmoins  peu  de  résul- 
tats acceptables  au  moins  pour  la  critique  du  texte.  ^[  Baszel,  Thukydides 
beszédei  (Les  discours  chez  Th.)  [A.].  Est  le  premier  grand  travail  sur  Th. 
en  langue  hongroise  <v.  R.  des  R.  5,  177,  20>.  %  Gerber  et  Greef,  Lexicon  is 
Taciteum.  Fasc.  4  [Andresen].  Mérite  l'approbation  sans  réserves  qu'il  a 
déjà  reçue  des  critiques.  ^  C.  Sylvio  Koehler,  Homer  Analekta  f.  Schule  u. 
Lefte?!  [Braumûller].  Mauvais.  ^^  19  nov.  E.  Curtius  et  Kaupert,  Karten 
V.  Attika(v.  5  nov.)  [Belger].  2«  art.  Appréciation  détaillée  du  texte  (Cur- 
tius, V.  Alten,  MilchhoeCer)  et  des  pi.  Grands  éloges  ^j  E.  Curtius  et  Kau-  20 
PERT,   Wandphan  v.  Alt-Athen  [id].  Excellent  pour  l'enseignement.  % 
Kayser,  Homerische  Abhandlungen.  Ed.  Herm.  Usener  [G.  Lange].  L.  pro- 
teste contre  les  théories  de  K.  réputées  définitives  par  U.  et  qu'il  critique 
sur  bien  des  points.  ^  Adam,  Ueber  die  28  Ode  im  ersten  Bûche  des  Horaz  [Ro- 
senberg].  N'a  pas  résolu  le  problème  principal,  néanmoins  beaucoup  de  25 
science  et  de   soin.  ^  Zoega.  Et  Mindeskrift   af  Joergensen  [Brenner]. 
Destiné  au  grand  public  ;  le  ton  est  trop  souvent  celui  du  panégyrique. 
Tf^  26  nov.  M.    Dungker,   Geschichte  des  Alterthums.  Llvr.  14   et  15.  T.  5. 
3%  4°,  5e  éd.  [Holm].  Beaucoup  de  modifications  de  détail.  D.  est  un  cri- 
tique de  haute  valeur.  1[  Bauer,  Themistokles  [G.  J.  S.].  Instructif,  quoique  30 
contestable  sur  plusieurs  points.  ^  Q.  Horatii  Flacci  Carmina  selecta.  Post 
Grysarii  curam  denuo  rec.  Gitlbauer  [].  Bonne  contribution  en  général  à 
l'intelligence  d'H.  ^  Stange,  Ueber  den  Gebrauch  der  Namen  der  Himmelsge- 
genden  in  der  lateinischen  Prosa  [M.  C.  P.  Schmidt].   Fait  preuve  d'applica- 
tion et  d'un  jugement  sain  ;  mais  était  insuffisamment  préparé  pour  ce  .t-» 
sujet.  •[[  Stix,  Zum  Gebrauch  des  Infinitiv  mit  Artikel  bei  Demosthenes  [T], 
Beaucoup  de  soin.  Contribution  méritoire.  •J^f  3  déc.  E.  Curtius,  Alter- 
tum  u.  Gegemoart.  T.  1,  3«  éd.  T,  2  [].   Concerne  en  partie  la  philologie. 
Aussi  i nslructif  qu'intéressant.  ^Q. /fom^û'i''/acd  opéra  omnia,!^  éd.  (1  pi.) 
Roc.   Dillendurger   Hirschfelder].  Éd.   et  commentaire  à  l'usage  des  ^ 
classes.  Beaucoup  d'améliorations.  Éloges.  ^  Ed.  Woelfflin,  Die  alliterie- 
renden  Verbindungen  der  lateinischen  Sprache  (cf.  infra  Sitzber.  d.  bayer. 
Ak.  d.  Wiss.)  [AndresenJ.  Intéressant  et  instructif.  Le  critique  se  réserve 
d'apprécier  les  conclusions  dans  un  second  art.  1  C.  Sylvio  Koehler,  Das 
Tierlcben  im  Sprichioort  der  Griechen  u.  Roemer  [Genlhe].  Travail  de  dilet-  45 
tante  complètement  manqué   <v,  12  nov.).   t^  10   déc.  C.  I.  L,  Vol.  8. 
Inscriptiones  Africae  latinae  coll.  WiLMANNS  [Haug].  Édité  par  Th.  Momm- 
sen  avec  l'aide  de  Dessau  et  Kiepert.  C'est  un  nouveau  monument  de  la 
science  et    de  la  persévérance   allemandes.    Le    critique    exprime    le 
vœu   de  voir  les  insc.   de  l'Algérie  plus   respectées  par  les  Français.  50 
If  ElCHERT,  Vollstaendiges  Woerterbach  zu  dem  Geschichtstverke  des  Q.   Cur- 
tius Bufus,  2®   éd.  corrigée  [M.   C.  P.   SchmidtJ.   Qqs.    améliorations, 
mais  il  reste  beaucoup  à  faire  <v.  R.  des  R.  5,  46,  40).  ^  Die  Sophokleis- 


152  1881.    —  ALLEMAGNE. 

chen  Gesaenge  f.  d.  Schulg.  erk.  v.  W.  Brambach.  2«  éd.  [Gleditsch].  Peu 
d'améliorations  à  la  l""^  éd.  qui  du  reste  ne  peut  être  regardée  comme  un 
travail  définitif.  ^  Cron,  Der  Platonische  Dialog  Lâches  nach  Form  u.  Inhalt 
betrachtet  [Heller].  Très  bon.  ^  Zirwicr,  Studien  ûber  griechische  Wortbil- 

i  dung.  P.  1  et  2.  [Slier].  Il  y  a  certainement  des  parties  instructives  et 
intéressantes  à  côté  d'autres  contestables,  pour  ne  rien  dire  de  plus. 
Selon  le  critique  on  ne  peut  porter  un  jugement  définitif  sur  le  rapport 
de  ce  livre  avec  la  véritable  linguistique.  ^^  M  déc.  Retzlaff,  Vorschiile 
ziiHomer.  P.   1    et  2,  (pi.).  2^  éd.  corrigée  et  augmentée  [BraumûUer]. 

10  Constitue  un  progrès  sur  la  1'^  éd.  bien  que  les  remaniements  n'aient  pas 
toujours  été  heureux.  %  T.  Macci  Vlauti  Miles  gloriosus.  Éd.  et  annotations 
de  RiBBECK  [Niemeyer].  R.  a  été  trop  loin  dans  la  voie  des  suppressions. 
Néanmoins  ses  atliélhèses  témoignent  souvent  d'un  goùl  délicat.  ^  Q. 
Horatius  Flaccus.  Rec.  atque  interpretatus  estORELU.  Ed.  minorem  sextam 

15  post  Baiterum  cur.  Hirschfelder  [Hirschfelder].  Annonce.  ^  M.  Tullii 
in  M.  Antonium  oratio  PhiUppica  secunda.  Éd.  et  commentaire  de  Gan- 
trelle  [].  Le  critique  n'approuve  pas  les  suppressions  de  Cobet  adoptées 
par  G.  Excellent  livre  en  somme  pour  l'enseignement.  1[  L.  Annaei  Sene- 
cae  dialogonm  libri  12.  Éd.  d'après  la  recension  et  l'apparat  critique  de 

20  KocH  procurée  par  Vahlen  [Studemund].  V.  a  vu  clairement  les  défauts 
de  la  critique  de  K.  Studemund  cite  qqs.  passages  où  il  désaprouve  les 
corrections  de  ce  dernier  et  mentionne  celle  de  J.  Rech  dont  plusieurs 
lui  paraissent  pour  le  moins  estimables.  ^  Cornelii  Taciti  de  vita  et  mori- 
bus  Juin  Agricolae.  Éd.  et  commentaire  d'Ém.  Jacob  [Andresen].  A  repro- 

25  duit  le  texte  de  Gantrelle,  non  sans  qqs.  divergences.  Le  commentaire  est 
généralement  satisfaisant.  ^  Mészaros,  Horatius  cpistolainak  idoe-és  sor- 
rendje.  (Chronologie  des  épîtres  d'H.)  [A.].  Rien  de  nouveau.  ^  Ign.  Kont, 
Lessing  mint  philologus  (L.  philologue)  [A.].  Panégyrique  d'un  caractère 
populaire  qui  n'est  pas  à  sa  place  dans  les  mémoires  de  l'Ac.  hongroise. 

30  %  Bescrizione  delV  Ungheria  nei  secoli  15  e  16  [Abel].  Contient  entre  autres 
relations  diplomatiques  un  rapport  très  intéressant  de  Thomas  Dainerius 
sur  la  géographie  de  la  Hongrie  sous  la  domination  romaine.  D.  s'est 
servi  d'une  éd.  de  Ptolémée  coUationnée  avec  un  ms.  de  M.  Gorvin  et  a 
fait  qqs  suppositions  heureuses.  ^T  30  déc.  Communication  do  la  Ré- 

35  daction.  ^  Helbig,  Die  Italiker  in  der  Poebene  (1  carte  et  2  pi.)  [Genthe]. 
Excellent.  ^  G.  Rawlinson,  History  of  ancient  Egypt.  2  vol.  [H.  B.].  A  traité 
son  sujet  avec  beaucoup  d'habileté.  A  recommander  aux  professeurs  et 
aux  étudiants.  ^  Letr0x\ne,  CEuvres  choisies.  Éd.  Fagnan.  1"  sér.,  Egypte 
ancienne.  2  voit.  [id.].  Très  important.  ^  Heiberg,  Philologische  Studien  zu 

40  griechischen  Mathematikern  P.  3  [M.  C.  P.  Schmidt.].  Approfondi  <v.  pour 
l'analyse  Suppl.  Jahrb.)  ^  T.  Macci  Plauti  Miles  gloriosus.  Éd.  0.  Ribbegk 
<v.  17  déc.)  [Niemeyer].  La  critique  du  texte  est  complètement  indépen- 
dante; plus  d'une  émendation  est  brillante.  Bien  que  le  critique  diffère 
de  R.  sur  de   nombreux  points,  cette   éd.  en  somme,    prend  une  place 

45  importante  dans  l'histoire  de  la  critique  du  texte  du  Miles.  1  L.  Behrendt, 
Horaz  in  deutscher  Uebertragung  (avec  texte  original).  P.  1 .  Odes  et  Epodes 
[W.  Gebhardi].  Mauvais,  en  dépit  des  réclames  pompeuses  des  journaux. 

Henri  Lebègue. 
Philologischer  Anzeiger.  T.  10.  1880.  Oct.-nov.  Boettger,  De  singulari 

50  guadam  verbi  paraphrasi  aqud  Sophoclem  oblata  [].  Manqué.  %  Fr.  Kern, 
Bemerkungen  zu  Sophokles  Ajax  u.  Antigojie  [-X-].  Modèle  de  clarté  et  de 
finesse  d'observation.  ^  Sghenk,  Quaestiones  criticae  Euripideae  [Ludw. 
Schmidt].  Apprécie  sainement  les  conj.  des  autres.  Observations  du  criti- 


I 


PHILOLOGISCHER   ANZEIGER.  153 

que  sur  celles  de  S.  ^  Gebhardi,  Kritisch-exegetische  Studien  zum  zweiten 
Theil  V.  Vergils  Aeneis  [].  Critique  sévère  et  souvent  judicieuse  de  Téd. 
Ladewig-Schaper.  Mais  ton  de  polémique  désagréable  ;  de  plus  G.  n'est 
pas  à  l'abri  de  toute  critique.  %  Glossae  in  Juvenalem.  Ex.  cod.  Par.  éd.  H. 
Keil  [H.  Wz.].  Mérite  considéralion.  ^  Coehi  Scdulii  opéra  éd.  Looshorn  & 
[Ludewig].  Ne  s'inquiète  pas  des  travaux  récents.  Du  dilettantisme  dans 
la  critique.  De  bonnes  indications  néanmoins.  ^  Commodiani  carmina 
recogn.  E.  Ludwig.  P.  1.  [K.].  Bon  <v.  R.  des  R.  5,   165,  53>.  ^f  Beltz, 
Bie  handschriftliche  Ueberlieferimg  v.  Ciceros  Bûchern  de  republica  [Strelitz]. 
Ne  connaît  guère  son   sujet.  ^\  M.  Tullii  Cic.  de  Legibus  libri  3  erk.  v.  lo 
Adolf  du  MESNiL[id.].  La  critique  prête  à  de  sérieuses  objections.  Le  com- 
mentaire, sauf  qqs  réserves  mérite  de  grands  éloges.  ^  K.  E.  Georges, 
Ausfûhrliches  lat.-deutsches  Handivoerterbuch.  T.  1.  A. -H.  7'^  éd.  remaniée 
[Wagener].  Éd.  d'un  livre  dont  l'éloge  n'est  plus  à  faire  et  qui  a  surpassé 
toutes  les  espérances.  Qqs  additions  et  corrections  proposées  par  le  cri-  is 
tique.  ^[  Heinichen,  ûeutsch-latein.  Schulwoerterbuch.  2^  éd.  corrigée  [Lud- 
wig]. A  recommander  en  l»"»  ligne.  ^  G.  F.  Unger,  Bas  Strategenjahr  der 
Achaier  [M.  Klatt].  Méritoire  bien  que  contestable  sur  de  nombreux  points. 
<v.  pi.  h.  Jahresber.  d.  Gesch.).  ^^  Dec.  W.  Weissbrodt,  Observationum  in 
senatus  consulturn  de  Bacchanalibus .  P.  1  [].  Consciencieux.  Pleine  connais-  20 
sance  du  sujet.  ^  Braumùller,  Krankheit  u.  Tod  bei  Homer[].  A  recomman- 
der non  sans  qqs  réserves.  T[  Cascorbi,  Observationes  Strabonianae  [A.  V.]. 
Travail  qui  sans  résultats  essentiels  a  le  mérite  d'être  un  point  de  départ 
pour  des  recherches  approfondies  sur  la  langue  de  Strabon.  %  Tegge, 
De  vi  ac  notione  dialecticae  Aristoteleae  [].  Loué.  ^  Der  Agricola  des  Tacitus.  25 
F.  d.  Schulg.  erk.  v.Prammer  [].  Le  commentaire  est  la  partie  la  meilleure 
'de  l'éd.  Observations  de  détail  du  critique.  %  Herm.  Dunger,  Bictys-Septi- 
mius.  Ueber  die  ursiprûngliche  Abfassung  u.  die  Quellen  der  Ephemeris  belli 
Trojani  [H.  Haupt].  Résultats  définitifs  contre  l'hypothèse  d'un  original 
grec.  Le  critique  complète  la  thèse  de  D.  sur  qqs  points  importants.  ^  30 
^Ciceros  erste  philippische  Rede.  Trad.  par  Campe  —  En  appendice  :  Zu  Cic. 
pro  Flacco  [].  Trad.  soignée  et  généralement  fidèle.  Le  critique  approuve 
et  cite  qqs-unes  des  remarques  de  C.  sur  le  pro  Flacco.  ^  Hugo  Foerster, 
Be  hellanodicis  Olympicis  [Gilbert].  Du  soin.  ^  P.  Stengel,  Quaestiones  sacri- 
flcales  [].  Très  bon.  Complète  et  rectifie  en  maint  endroit  K.  Fr.  Hermann  35 
et  Schoemann  et  fait  avancer  la  science.  ^  Forchhammer,  Mykenae  u.  der 
Ursprung  der  mykenischen  Funde  [].  Revendique  contre  Stephani  la  priorité 
de  la  théorie  relative  aux  antiquités  en  question,  qui  selon  F.  seraient 
d'une  origine  relativement  postérieure.  i[  R.  Be/i^/ey'sEmewdafwnem  zum 
Plautus  hrsg  v.  P.  Schroeder.  Liv.  \.  [L.].  Fait  avec  le  soin  le  plus  minu-  40 
lieux. 

•[[^  T.  i\.  1881.  Jr.  WOELFFLIN,  Lateinische  u.  romanische  Komparation  []. 
Nouveau  témoignage  de  la  finesse  d'observation  de  W.  •[[  Landgraf,  Be 
figuris  etymologicis  linguae  latinae  [W.].  Très  bon.  ^  Dunbar,  A  complète 
concordance  to  theOdyssey  and  Hymns  of  Homer...  [].  Consciencieux  et  utile.  45 
^  W.  V.  Christ,  Ber  Gebrauch  der  Griech.  Partikel  tô  mit  besonderer  Bezug- 
nahme  auf  Homer  [].  Fait  avancer  la  question  bien  que  tous  les  problèmes 
ne  soient  pas  résolus.  <v.  R.  des  R.  5.  141,  18>.  ^\  Du  même,  Bie  Wieder- 
holungen  gleicher  u.  aehnlicher  Verse  in  der  Ilias  [].  Méritoire.  T[  The  Bacchae 
of  Euripides.  Éd.  critique  et  explicative  par  Sandys  [Wecklein].  Satisfaisant  50 
à  tous  égards.  Observations  de  critique  et  d'exégèse  de  W.  (4  p.  environ). 

^  PaPPAGEORGIOS,    KpiTtxà     îcaî     i  pariveurix-à    il;    rx    àTTOaTràau.aTa   twv 

*EXXiQvwv  xpa^txwv  tvoiyitwv  [id.].  Bon  début.  Beaucoup  de  résultats  sûrs 


154  1881.  —  ALLEMAGNE. 

OU  très  vraisemblables.  ^  Heine,  De  ratione,  quae  Platoni  cum  poetis  Graeco- 
rumintenedit,  qui  ante  eum  floruerunt  [Susemihl].  Réussi  sauf  dans  un  cer- 
tain nombre  de  points  de  détail.  %  Erotemata  grammatica  ex  arte  Dionysiana 
oriunda  éd.  Egenolff  [Georg  Schoemann].  Contribution  intéressante  à 
5  l'histoire  de  la  philologie  byzantine.  ^  Eudociae  Augustae  violarium  rec. 
Joh.  Flach  [Pulch].  Constitue  un  progrès  sur  les  «  Untersuchungen  »  du 
môme  auteur,  mais  laisse  encore  bien  à  désirer.  %  PubUlii  Syri  mimi  sen- 
tentiae.  Rec.  Guil.  Meyer  [Woelfflin].  Le  résultat  principal  est  de  jeter  un 
jour  nouveau  sur  la  provenance  et  l'état  des  collections  renfermant  les 

10  sentences  de  Publilius.  Éloges.  %  Ringe,  Zum  Sprachgebrauch  des  Caesar 
(et,  que,  atque,  ac)  P.  i  [Wagner].  Du  soin  et  de  l'application.  *j[  Fr.  Vogel, 
Quaestionum  Sallustianarum  P.  2  [W.].  Continuation  des  'Oj^-oiorvîTe;  Sallus- 
tianae  du  même  auteur  <v.  R.  des  R.  5,  4i,  5>.  %  Tacitus  Annalen  erk.  v. 
Nipperuey,  7^  éd.  corrigée,  par  Andresen.  T.  1  [].  Le  critique  montre  com- 

16  bien  il  reste  à  faire  pour  améliorer  encore  l'éd.  excellente  d'ailleurs  de  N. 
%  Apulei  Platonici  Madaurensis  de  deo  Socratis  liber.  Rec.  Lûtjohann.  A 
réussi  à  améliorer  le  texte  et  à  simplifier  la  base  critique.  ^  Casaius 
Félix  de  medicina.  Ed.  Val.  Ro>E  [Woellflin].  Méritoire.  ^  WCistenfeld, 
Das  Heerwesen  der  Muhammeder  u.  die  arabische  Uebersetzung  der  Taktik  des 

30  Aelianus  [].  Annonce  <cl'.  ibid.  5,  36).  1[  Fellner,  Zur  Gesch.  der  attischen 
Finanzverwaltung  im  fimften  u.  vierten  Jahrh.  [Gilbert].  Le  critique  accepte 
les  résultats  dans  la  plupart  des  points  <cf.  ibid.  4,  i64,  26>.  %  Thumser, 
De  civium  Atheniensium  muneribus  eorumque  immunitate  [id.].  Contribution 
méritoire  qui  témoigne  d'une  connaissance  approfondie  des  sources  et 

25  des  ouvrages  relatifs  à  la  question,  ^  Bie  Ergebnisse  der  Ausgrabungen  zu 
Pergamon.  Rapport  préliminaire  de  Conze,  Humann,  Bohn,  Stiller,  Lol- 
LiNG  et  Raschdoff  (7  pi.).  [Koerte].  Il  y  a  peu  de  publications  archéolo- 
giques d'une  lecture  aussi  attrayante.  Art.  étendu  et  analytique.  ^^  Fév. 
SuHLE,  De  hymno  Homerico  quarto  iiç  'A^po^ÎTYiv  [-t-].  Les  résultats  chro- 
mo noiogiques  sont  peu  convaincants.  Exposition  approfondie  néanmoins  de  la 
langue  d'Homère  et  qui  complète  et  rectifie  bien  des  idées  reçues  jusqu'à 
ce  jour.  ^  NiEHUES,  De  fontibus  Plutarchi  vitae  Camilli.  P.  4  et  2  [Herm. 
Haupt].  Le  critique  admet  avec  N.  que  Plutarque  n'a  pas  suivi  exclusive- 
ment Denys  dans  la  guerre  des  Gaulois,  mais  rejette  les  autres  résultats. 

3';  ^  Gelzer,  Sextus  Julius  Africanus  u.  die  byzantinische  Chronographie.  P.  i 
[U.].  S'est  acquitté  avec  bonheur  d'une  tâche  difficile  et  répond  à  toutes 
les  exigences.  ^  Matthias,  De  scholiis  Juvenalianis  [H.  Wz.]  Des  connais- 
sances, du  jugement  et  delà  méthode,  mais  M.  ne  fait  guère  avancer  la  ques- 
tion. ^  Ed.  Fischer,  Das  achte Buch  vom gallischen  Krieg  u.  das  bellum  Alexan- 

40  drinum  [Schiller].  Selon  F.  il  n'est  pas  encore  démontré  que  les  deux 
commentaires  proviennent  du  même  auteur.  Le  critique,  reprenant  le 
sujet  arrive  à  des  conclusions  tout  opposées.  %  Walser,  Stilwahrheit  u. 
Stilschoenheit  in  Caesars  Période  B.  Civ.  2,  22  Massilienses...  [].  Compliments 
ironiques  du  critique.  ^  A  v.  Goeler,  Caesars  gaUischer  Krieg  etc.  (1"  éd. 

43  revue  et  complétée.  Editée  par  E.  A.  v.  Goeler)  T,  2  et  pi.  [Heller].  Pleine 
connaissance  du  sujet,  grande  prudence  et  louable  application.  ^  M. 
Tullii  Ciceronis  epistolae  selectae.  F.  d.  Schulg.  erk.  v.  Sïïpfle,  8«  éd.  par 
Boeckel.  Utile.  %  Carl.  Peter,  Zur  Kritik  der  Quellen  deraelteren  roem.  Gesch. 
[H.  Haupt].  Très  instructif.  Le  critique  accepte  en  général  les  résultats 

»o  négatifs  de  P.  mais  conteste  Timpossibilité  d'une  analyse  des  sources.  ^ 
Festschrift  en  l'honneur  de  Heussi  [].  Appréciation  des  dissertations  de 
Pfitzner,  de  A.  Schmidt  et  de  Meyer.  H  Mars.  Enthoven,  De  lone  fabula 
quaestiones  selectae  [Wecklein].  Travail  estimable  quoique  contestable  sur 


I 


I 


PHILOLOGISCHER  ANZEIGER.  155 

certains  points.  %  Georg  Meyer  ,  Quibiis  temporihus  Thuaydides  his- 
toriae  suae  partes  soripserit  [L.  H.].  De  la  sagacité,  mais  pas  de  résultats 
satisfaisants,  latin  facile.  ^  Fr.  Kiel,  Quo  tempore  Thucijdides  priorem  ope- 
ris  sui  partem  composuerit  [\û.].  Les  résultats  sont  totalement  opposés  à 
ceux  de  G.  Meyer.  Éloges  pour  le  fond  et  pour  la  forme.  ^  Bernh.  Munz,  Die  r, 
Keime  der Erkentnisstheorie  in  der  vorsophistischeji  Période  der  griech.  Philoso- 
phie [H.  V.  Kleist].  Rien  de  neuf  ni  d'utile  pour  la  science.  Ce  sont  des 
extraits  assez  maladroits  du  livre  de  Peipers,  auquel  M.  a  pris,  sans  le 
dire,  des  phrases  entières.  Échantillons  de  ces  emprunts.  ^  Alexander  v. 
Traites.  Texte  et  trad.  par  Theod.  Puschmann.  2  T.  [Helmreich].  Est  la  lo 
l'^^  éd.  critique.  Toutefois  la  constitution  du  texte  ne  satislait  pas  pleine- 
ment les  philologues.  Les  notes  explicatives  et  la  trad.  méritent  des 
éloges.  %  Excerpta  anonymi  Byzantini  ex  cod.  Par.  suppl.  Gr.  607  A.  éd. 
Treu  [H.  Haupij.  Publication  importante  de  fragments  inédits  en  partie  de 
Johannes  Lydus,  d'Appien,  de  Dion  Cassius,  de  Procope.  ^  G.  Grossmann,  i5 
Horatiana  [].  Remarques  le  plus  souvent  ingénieuses  sur  00  passages  des 
épitres.  Observations  du  critique.  1[  Gnesotti,  Animadversiones  in  aliquot 
Ovidii  Metamorphoseon  ^ocos  [Nick].  De  peu  de  valeur  pour  la  critique  et 
l'exégèse.  ^  Poland,  Ovids  Tristien,  Elegien  eines  verhannten  [id.].  Sans 
valeur  scientifique.  •[[  Huelsen,  Varronianae  doctrinae  quaenam  in  Ovidii  w 
Fastis  vestigia  extent  [id.].  Laisse  à  désirer  sous  beaucoup  de  rapports.  Tf 
Ringe,  Zum  Sprachgebrauch  des  Caesars.  P.  i  (et,  que,  alque  (ac))  [iMenge]. 
De  l'application  sans  doute,  mais  l'ouvrage  a  de  graves  défauts.  ^ 
Schwartz,  Der  Ursprung  der  Stamm-  ii.  Grimdungssage  Roms  [M.  Z.].  Ins- 
tructif à  beaucoup  de  points  de  vue  malgré  qqs  assertions  contestables.  25 
^^  Avril- mai.  Ziemer,  Das  psychologische  Moment  in  der  Bildung  syntactischer 
Sprachformen  [].  Soigné.  Complète  et  corrige  dans  le  détail  Draeger,  mais 
on  cherche  en  vain  une  nouvelle  méthode  pour  la  solution  des  problè- 
mes grammaticaux.  ^  H.  Jordan,  Kritische  Beitraege  zur  Gesch.  der  latein. 
Sprache  [StrelitzJ.  Recherches  approfondies  qui  éclairent  les  questions  no 
relatives  au  développement  de  la  langue  latine.  Art.  étendu.  ^  Epigram- 
matagraecaex  lapidihus  conlecta  éd.  G.  Katbel  [].  Travail  soigné  et  mé- 
thodique, mais  il  y  a  beaucoup  de  desiderata  ;  K.  devra  en  tenir  compte 
dans  une  seconde  éd.  ^  Fr.  Kern,  Untersuchung  iiher  die  Quellen  fur  die 
Philosophie  des  Xenophanes  [].  Analyse.  %  Die  Perser.  Tragoedie  des  Aeschylos.  nr, 
Traduit  et  complété  par  Herm.  Koechly.  Édité  par  K.  Bartscu  [Wecklein]. 
L'hypothèse  de  K.  sur  le  dénouement  n'est  pas  valable.  La  trad.  est  excel- 
lente. If  Deiters,  Ucber  dns  Verhaeltnis  des  Martianus  Capella  zu  Aristides 
Quintilianus  [C.  v.  Jan].  Le  critique  approuve  les  résultats  de  D.  %  Liers, 
De  aetate  et  scriptore  lihri  qui  fertur  Demetrii  Phalerei  Tiepl  spfAYivetaî  [Hammerj.  40 
Conclut  en  faveur  de  l'authenticité.  Peu  probant.  T  Vergils  Aeneide,  F.  d. 
Schulg.  erl.  v.  Kappës.  2»  éd.  corrigée.  Fasc.  1-3  [].  Un  certain  nombre  de 
modifications  à  la  l'«  éd.  Observations  de  détail  du  critique.  1)  Thielmann, 
Ueber  Sprache  n.  Kritik  des  lat.  Apolloniusromans  [Woeltflin].  Le  critique 
admet,  non  sans  la  modifier,  la  thèse  de  T.  sur  la  rédaction  latine  de  cet  45 
ouvrage.  Des  remarques  de  langue  neuves  et  ingénieuses.  En  outre  deux 
appendices  dont  le  1"  contient  de  bonnes  observations  critiques  sur  le 
roman  de  Constantin  ;  le  2°  (dû  à  Landgraf)  établit  d'une  façon  frappante 
l'influence  de  la  Vulgale  sur  la  langue  de  Tauteur.  T[  Edlër,  Quaestiones 
Sertorianae  [Herm.  Haupt].  Peu  de  nouveauté  daub  la  critique  des  sources,  so 
En  somme  rarement  convaincant.  T[  P.  de  Saint-Vigtor,  Les  deux  masques. 
Sér.  1  :  Les  antiques,  i.  Eschyle  [Wecklein].  De  l'enthousiasme,  de  la 
chaleur,  mais  nul  au  point  de  vue  scientifique,  ^t  Jn.  Hesiodi  carmim 


156  1881.    —  ALLEMAGNE. 

rec.  et  commenlario  instruxit  Goettling,  S*^  éd.  par  J.  Flach  [Peppmûller]. 
De  graves  négligences.  Ni  l'appareil  critique,  ni  la  recension  de  F.  ne 
sont  supérieurs  aux  travaux  de  Goettling,  de  Schoemann,  de  Koechly- 
Kinkel.  Art.  étendu  et  critique.  %  Zycha,  Bemerkungen  zu  den  Anspielun- 
5  gen  u.  Beziehungen  in  der  8  u.  10  Rede  des  Isokrates  [Susemihl].  Travail  utile 
malgré  de  graves  défauts.  %P.  Ovidii  Nasonis  Fastorum  libri  6.  Éd.  critique 
et  explicative  par  Herm,  Peter.  2  P.  2''  éd.  corrigée  [iNick].  Éd.  améliorée 
à  beaucoup  d'égards.  Observations  du  critique.  ^  M.  Tulli  Ciceronis 
scripta  qiiae  manserunt  omnia  recognov.   G.  F.  W.  Mùller.  P.  4.  Voll.  1.  2. 

10  3.  [Strelitz].  Constitue  un  progrès  marquant  dans  la  constitution  du  texte. 
Long  art.  ^  Herm.  Genz,  Das  patricische  Rom  [M.  Z.].  Analyse  et  obser- 
vations du  critique.  ^  Durr,  Die  Reisen  des  Kaisers  Hadrian  [].  Grands 
éloges.  ^  Engelmann  ,  Bibliotheca  scriptorum  classicorum.  8*^  éd.  par  E. 
Preuss.  Sér.  \.  Écrivains  grecs  [].  Très  utile  malgré   un  certain  nombre 

15  de  fautes  et  d'omissions.  Î1[  Jlt.  Rzacii,  Grammatische  Studien  zu  Apollonios 
Rhodios  [Ludw.  Schmidt].  Résultats  presque  partout  acceptables.  ^  Baum- 
gaertner,  Ueber  die  Quellen  des  Cassius  Dio  fur  die  aeltere  roem.  Geschichte 
[U.].  Jugement  sain,  bonne  méthode.  Le  style  laisse  un  peu  à  désirer.  ^ 
MuNRO,  Criticisms  and  Elueidations  ofCatullus  [].  Le  commentaire  se  recom- 

20  mande  par  des  qualités  sérieuses,  mais  la  critique  est  à  peu  près  sans 
valeur.  ^  Ern.  Wagner,  De  M.  Valerio  Martiale  poetarum  Augusieac  aetatis 
imitatore  [Adler].  Du  soin.  Latin  généralement  coulant.  %  Petersdorv, 
C.  Jalius  Caesar  num  in  B.  G.  e  narrando  nonnuUae  fontibus  transcripserit  [-{-]. 
Le  critique  n'accepte  qu'avec  beaucoup  de  restrictions  la  thèse  de  P. 

25  relatives  aux  emprunts  que  César  a  pu  faire  aux  rapports  de  ses  lieute- 
nants. ^  HEiSTERBERGK,  Ueber  den  Namen  Italien  [U.].  Travail  incomplet 
mais  non  sans  qq.  valeur.  ^  Pfitzner,  Gesch.  der  roem.  Kaiserlegionen  v. 
August  bis  Hadrian  [].  Contient  beaucoup  de  bon,  mais  prèle  à  de  sérieuses 
objections.  ^  Meltzer,  Gesch.  der  Karthager,  T.  i  [U.].  Loué  en  général. 

30  ^•f  août-sept.  C.  I.  L.  Vol.  8.  Inscriptiones  Africae  Latinae  coll.  Wilmanns. 
P.  1  et  2  [Albert  Mùller].  Art.  de  24  p.  où  il  est  traité  particulièrement  de 
l'historique  du  Corpus.  ^  Budinsky,  Die  Ausbreitung  der  lat.  Sprache  ûber 
Italien  u.  die  Provinzen  des  roem.  Reiches  [].  Utile  et  clair.  Style  élégant,  ^j 
Zarncke,  De  vocabulis  Graecanicis  quae  traduntur  in  inscriptionibus  carminum 

85  Horatianorum  [H.].  De  la  prudence  et  du  soin.  ^  Cornelii  Nepotis  vitae  excel- 
lentium  imperatorum.  Ed.  classique  par  Cobet  [].  On  y  voit  les  qualités  et 
les  défauts  de  la  nouvelle  école  hollandaise  <v.  pou-r  les  conjectures  plus 
bas  Mnemos.).  ^P.  Corneli  Taciti  vitaAgricolae.  Edited  by  Allen  [].  S'est 
servi  le  plus  souvent  de  Kritz  pour  le  texte.  Le   commentaire  (sauf  pour 

40  la  partie  grammaticale)  est  soigné.  En  somme  travail  sans  originalité 
mais  qui  n'est  pas  à  dédaigner.  ^  Thomé,  De  Flori  rerum  scriptoris  elocu- 
tione.  P.  i  [].  Identifie  avec  raison  Florus  avec  le  rhéteur  et  le  poète,  mais 
il  fallait  faire  ressortir  la  couleur  poétique  du  style  de  F.  ^  Beloch,  Cam- 
panien.  Topographie,  Gesch.  u.   Leben  der  Umgebung  Neapels  im  Alterthum 

45  (avec  atlas).  Livr.  1.  [Zoeller].  Original  et  approfondi.  Les  objections  du 
critique  ne  restreignent  en  rien  la  valeur  de  l'ouvrage.  ^^,  Oct.-nov.  Hil- 
GARD,  De  artis  grammaticae  ab  Dionysio  Thrace  compositae  interpretationibus 
veteribus  [G.  Schoemann].  Excellent  travail  qui  continue  Hoerschelmann 
et  confirme  ses  résultats.  ^  Baumstark,  AmfiXhrliche  Erlaeuterung  des  be- 

50  sondern  voelkerschaftlichen  Theiles  der  Germania  des  Tacitus  [Kaufmann]. 
Critiques  de  détail  de  cet  ouvrage  dont  la  valeur  est  surtout  philologique. 
1[  M.  Tullii  Cic.  artis  rhethoricae  libri  2.  Rec.  Weidner  [Adler].  Travail  ori- 
ginal et  consciencieux,  qui  témoigne  d'une  connaissance  approfondie  du 


PHILOLOGUS.  157 

style  cicéronien.  ^  1"  \iEWTEL,Die  Wiederauffindung  v.  Cîceros  Briefen  durch 
Petrarka.  —  G.  VoiGT,  Ueber  die  handschriftliche  Ueberliefsrung  v.  C.  B.  <v. 
R.  des  R.  S,  10,  35>.  —  Viertel  (ruème  litre  que  pi.  h.  v.  ibid.  H6,  53> 
[Schirmer].  Arrivent  au  même  résultat,  c'est-à-dire  à  faire  justice  d'un 
vieux  préjugé.  —  2°  0.  E.  Schmidt,  De  epistolis  et  a  Cassio  et  ad  Cassium  5 
post  Caesarem  occisum  datis  quaest.  chronologicae.  —  Nake,  De?'  Briefwechsel 
zwischen  Cic.  u.  D.  Brutus  (N.  Jahrb.)  —  Gurlitt,  Be  M.  Tulli  Cic.  epistolis 
earumque  pristina  collectione  et  Der  Briefivechsel  zwischen  Cic.  u.  D.  Brutus 
(N.  Jahrb.).  Schmidt  et  Nake  sont  arrivés  aux  mêmes  résultats  concer- 
nant l'authenticité.  La  diss.  latine  de  G.  contient  des  résultats  neufs  et  lo 
généralement  satisfaisants,  mais  manque  de  clarté.  Latin  peu  agréable. (Pour 
l'autre  travail  de  G.  v.  ibid.  120,  20>.  —  3°  Bêcher,  De  Cic.  quae  feruntur 
ad  Brutum  epistolis.  Les  arguments  contre  l'authenticité  ne  paraisssent 
pas  convaincants  au  critique.  Qqs  conj.  estimables.  —  4°  Fried.  Schmidt. 
Zur  Kritik  u.  Erkl.  der  Briefe  Cic.  an  Atticus.  Prend  pour  base  critique  le  15 
Mediceus,  à  tort  selon  Schirmer.  Les  conj.  sont  souvent  hardies  et  peu 
convaincantes.  Qqs-unes  cependant  sont  estimables.  —  5°  Opitz,  Quo 
sermone  ei,  qui  ad  Cic.  litteras  dederunt  usi  sint.  —  Schmalz,  Ueber  den  Spra- 
chgebrauch  der  nichtciceronischen  Briefe...  (v.  Zeits.  f.  Gymn.).  Les  recher- 
ches d'O.  sont  instructives  mais  incomplètes.  S.  offre  un  excellent  mo-  20 
dèle.  ^  Gilbert,  Beitraege  zur  inneren  Gesch.Athens  im  Zeitalter  des  peloponn. 
Krieges  [Holzapfel].  Indispensable  pour  quiconque  veut  s'orienter  sur  la 
tradition  et  sur  l'état  des  recherches.  Art.  de  controverse.  %  Siebeck, 
Gesch.  der  Psycologie.  P.  1.  Sect.  1  :  La  psychologie  avant  Aristote  [H.  v. 
Kleist].  Beaucoup  de  points  de  vue  neufs  et  intéressants  exposés  avec  25 
clarté.  Livre  instructif.  %  Festschrift  en  l'honneur  d'Urlichs  [-t-].  Le  criti- 
que après  un  éloge  général  donné  aux  travaux  de  philologie  et  d'archéo- 
logie apprécie  les  diss.  de  Wecklein  (Sur  le  Cresphonte  d'Euripide)  et  de 
G.  Hartung.  (Le  protogoniste  dans  l'Antigone  de  Sophocle)  auxquelles  il 
fait  qqs  objections  de  détail.  <Le  dernier  fascicule  de  1882  ne  nous  est  30 
pas  parvenu  à  temps.)  Henri  Lebègue. 

Philologus.  T.  40.  r«  livr.  Sur  l'emploi  de  l'article,  en  particulier  avec 
le  prédicat  [A.  Procksch].  Étude  sur  l'article  dans  les  prosateurs  attiques 
et  Hérodote.  Les  résultats  auxquels  l'auteur  est  arrivé  d'une  manière 
indépendante  concordent  avec  ceux  qu'avaient  formulés  Dornseiffen.  L'ar-  35 
ticle  accompagnant  le  prédicat  n'est  pas  très  rare  dans  Platon;  il  se  trouve  • 
au  contraire  très  rarement  chez  les  autres  auteurs  examinés.  Lorsqu'un 
seul  des  termes,  un  substantif,  a  l'article,  il  faut  toujours  le  considérer 
comme  sujet,  pourvu  que  l'autre  terme  soit  également  un  nom,  ou  un 
pronom,  ou  un  nom  de  nombre;  ce  n'est  que  dans  des  propositions  con-  40 
tenant  euro;  que  celui-ci  peut  aussi  être  sujet,  et  le  nom  accompagné  de 
l'article,  prédicat;  au  contraire,  les  expressions  ô  aùro;,  tô  é'Tep&v,  xb  èvavrt&v 
et  qqs  autres  semblables,  sont  toujours  prédicat,  même  quand  le  sujet  n'a 
pas  l'article.  Dans  beaucoup  de  passages,  le  terme  accompagné  de  l'arti- 
cle n'est  prédicat  qu'en  apparence  et  un  examen  attentif  révèle  une  irré-  40 
gularilé  de  construction,  f  Moschus,  Idyl.  4,  36-37;  88  [G.  Hartung].  Au 
V.  36  xoupoTpoçpov  doit  être  maintenu.  Le  v.  37  tout  entier  doit  être  rejeté. 
V.  88,  conjecture  :  alav  èiv'  àxxoTpîyiv  —  in  peregrinamterram.*j[  Les  sources 
de  Diodore  dans  le  H*  livre  [G.  F.  Ungerj.  (Sera  continué).  U.  a  montré 
que  Diodore  ne  réduit  pas  à  la  même  unité  chronologique  les  années  de  60 
ses  différentes  sources;  il  les  adopte  au  contraire  successivement  sans  se 
rendre  compte  des  divergences   qu'elles  présentent.  La  détermination 
exacte  du  système  chronologique  adopté  par  chacun  des  auteurs  qui  lui 


158  1881.  —  ALLEMAGNE. 

servent  de  source  peut  donc  servir  de  critérium  pour  l'étendue  de  rem- 
ploi qu'il  fait  de  chacun  d'eux  et  fait  disparaître  un  grand  nombre  d'er- 
reurs chronologiques.  U.  se  livre  à  cette  étude  pour  le  H*  livre.  1°  Sys- 
tème chronologique  d'Éphore.  2°  S.  chr.  de  Timée.  3°  Les  données  chronolo- 

5  giques  sur  l'histoire  littéraire.  4°  Les  listes  des  rois  de  Sparte.  (Cf.  t.  4i, 
livr.  1 .)  1  Sur  Galon,  De  moribus  2, 17  [G.  Hartung].  11  faut  ponctuer  :  utere 
quaesitis  modice,  cum  sumptus  abundet  :  2,  14.  La  1'*  proposition  ayant  le 
parfait,  il  faut  aussi  écrire  'vicit'  dans  la  2«.  f  Dares,  Malalas  et  Sisyphos 
[H.  Haupt].  La  description  des  héros  et  des  héroïnes  homériques  dans 

10  Dares  et  Malalas  offre  des  ressemblances  si  considérables  qu'elles  ne 
peuvent  s'expliquer  que  par  la  connaissance  que  l'un-des  auteurs  avait  de 
l'autre,  ou  par  l'emploi  d'une  source  commune.  Cette  source  est  Sisyphos 
de  Gos,  qu'on  peut  considérer  comme  l'inventeur  de  ces  portraits.  Dares 
ne  se  sert  de  Sysiphos  que  subsidiairement.  Il  est  souvent  difficile  de  dis- 

16  tinguer  dans  Malalas  ce  qui  appartient  à  Dictys  et  ce  qui  appartient  à  Si- 
syphos; il  semble  du  reste  que,  de  ces  deux  auteurs  eux-mêmes,  Tun  ne 
soit  qu'un  plagiaire  de  l'autre.  î"  Études  sur  l'armement  des  légions  ro- 
maines  [Albert  Mûller].  1.  Les  légions  sous  l'empire  portaient-elles  la  cui- 
rasse de  cuir?  L'auteur  croit  qu'il  faut  admettre  pour  le  légionnaire  la  cui- 

•jo  rasse  métallique.  2.  La  'lorica  segmentata'.  Cette  forme  qui  répond  à 
toutes  les  exigences  de  la  pratique,  a  été  selon  toute  probabilité  la  cui- 
rasse des  légionnaires  sous  Tempire.  Remarques  sur  l'origine  de  celte 
cuirasse.  ^  Virgile,  En.  6,  42  [E.  v.  Leutsch].  Les  difficultés  que  les  édi- 
teurs ont  trouvées  dans  ce  passage  paraissent  provenir  de  ce  qu'on  sup- 

•J6  pose  une  forte  pause  après  le  v.  39.  Mais  les  vers  Halibus  adfala...  sacer- 
dos'  appartiennent  encore  à  ce  qui  précède  et  ce  n'est  qu'après  sacerdos 
que  commence  Un  nouveau  passage,  la  description  de  la  caverne.  Pendant 
cette  description,  les  Troyens  olfrent  leur  sacrifice  et  sortent  du  temple, 
c'est  pourquoi  on  a  v.  45  :  'ventum  erat  ad  limen'.  ^  Jahresberichte. 

30  49.  Dion  Cassius.  ^Mélanges.  1.  Sur  Sextus  Aurelius  Viclor,  de  viris  il- 
lustr.  [Helmreich].  Communications  tirées  de  manuscrits.  T[  Sur  Sophocle 
Oed.  Roi  [L.  Schmidt].  V.  402,  passage  corrompu;  la  correction  parait  être 

5teîvoi;  6  TÛp-^o;  Bi-)(x  Tu^wv  6  ab;  (ixp6;.  V.  589,  COrr  :  «va'jxâi^o'jaî  (ai   cn  àvapTràJ^cucrî 

[M.  V.  703.  Corr.  oviixaîvwv  en  auvvaîoùv  qui  donne  un  sens  convenable.  V.  1533, 

35  lire  :  c^cpr;  ^ï  ij!.a>pîa   au    lieu    de   al  ^à  [/.uptai.  V.  1583,  corr.  w;  XsXoitcoto;  I  xeîvou 

àva-rel  ptoTov  è^siiîCTTaffo.  V.  1632  au  lieu  de  àpxaîav  lire  i?/-(av.  %  De  Soph.  Ajac. 
v.923[C.F.Mùller].M.voitdansunversd'uncerlain  Ignatius  (paroles  adres- 
sées par  DieuàAdamaprèslachutej  une  réminiscence  tragique,  et  croit  pou- 
voir corriger  à  l'aide  de  celle-ci  le  v.  923  d'Ajax,  comme  suit  iw  ^6(j[A&p'  Al'a;, 

40  ct&;  àvô'  cï&u  TTîXgi;.  ^  Euripide,  Elect.  v.  975  [L.  Schmidt].  Lire  :  Myirpô;  cpovov 
^«  u.yj  TpÉaaç  ^(ôaw  ^ua;.  S.  corrige  dc  même, Sept  Chefs  v.773  :  âx^aïUt  itaî^e;, 
p.Yî  Tpscnic  TÊ6pa-^{jt.îvn.  ^  Sur  Diodore  [G.  F.  UngerJ.  15,  19.  Pour  <j'j(ïx£'jaaâ[xevoi 
lire  ou(Txîua^o(A£voi.  A  la  fin  du  chap.  retrancher  avec  Wesseling  [xyi  xaTa^cuXoû- 
aôat,  mais  au  lieu  d'ajouter  à;  avec  Reiske,  changer  waocucv  en  èp.o<iaaav.  G. 

45  22  changer  le  TîoXêa&v  qui  termine  la  1'°  phrase  en  7toX£{^.£ïv.  G.  33.  Le  texte 

traditionnel  donne  vtvawévai  àv  Tropô&ujj-svrjv. Il  faut  lire  :  vEvuyixÉvaf  S'ia-jropô&'jjxsvr;. 

G.  62  et  67  changer  êuiXsxtcu;  en  sTrapiTcu;.  1[  Sur  Platon,  Phèdre  et  Gorgias 
[H.  Siebeck].  S.  croit  trouver  dans  Phèd.  261,  A,  une  citation  de  Gorgias. 
Ce  nouvel  exemple  de  citation,  faitsi rare  dans  Platon,  permet  de  conclure 
50  contre  Zeller,  à  la  priorité  de  composition  du  Gorgias.  1[  Sur  Plotin  [H. 
F.  Mûller].  Enn.  5,  5,  8,  les  mots  [/.àxxov...  6auu.âcai-  que  le  sens  ne  réclame 
pas,  contiennent  une  construction  étrangère  au  grec.  C'est  probablement 
une  note  marginale  d'un  lecteur  romain  qui  pensait  en  latin  :  sed  nefieri 


1 


PHILOLOGUS.  159 

quidem  potest  ut  quis  mirelur.  ^  Sur  Virgile  [H.  KoestlinJ.  Eu.  S,  682  sq. 
K.  corrige  ainsi  ce  passage  difficile  :  'contra  ac  jussa  monent  Heleni  : 
Scyllam  alque  Charybdim  |  inter,  utramque  viam  leti  discrimine  parvo,  | 
ni  teneant  cursus,  certent  darelintearelro.  |  Ecce  eic' —  En.  12,  ol3  sq. 
Défend  le  mot  'maestum'  et  l'ordre  traditionneldesversconlrePeerlkamp,    & 
etc.  %  Sur  Manilius  [H.  Koestlin].  Astron.  2,  5  lire  :  geminataque  tempora 
Ponlo.  —  V.  7,  lire  :  patria  cui  injuria  septera.  —  4,  189  sq.  Corr  :  Ora 
magisterio  rugisque  coercita  virgo.  ^  Sur  Coelius  Antipaler  [G.  F.  Ungerj. 
Voici  comment  les  18  années  de  la  2°  guerre  punique  se  dislribuenl  sur 
les  7  livres  des  fgmts  de  Coelius  :  1.  1  :  218  et  217  ;  1.  2  :  216  et  215;  1.  3  :  lo 
214  et  213;  1.  4  :  212-210;  1.  5  :  209-207;  1.  6  :  206-204;   1.  7  :  203-201.  1 
César,  B.  Gall.  4,  29  [C.  Hammer].  Corrige  les  difficultés  du  passage  Ita... 
afflictabat,  en  intervertissant  l'ordre   des  deux  propositions  relatives  : 
longas  naves,  quae...deligatae,aestuscompleveral,  etonerarias,quibus... 
curaverat  quasque...  subduxerat,  tempestas  afflictabat.  ^  Sur  Tite-Live  i5 
[G.  F.  Unger].  L.  27,  15,  5.  S'appuyant  sur  plusieurs  passages,  U.  montre 
qu'il  faut  lire'  quas  Laevinus...  habuerat',  au  lieu  de*  quas  Livius'..  ^Sur 
Festus  [Id.].  U,  croit  reconnaître  que  les  troisexplicalionsde  'Februarius', 
p.  85,  données  primitivement  par  Verrius  ont  été  fondues  en  deux.  La  3* 
commence  aux  mots  :  'ejusque  feriae  erant',  etc.,  qui  paraissent  faire  20 
partie  de  ce  qui  précède.  On  rapporte  ejus  à  Junone  et  de  U\  est  venue 
l'expression  de  *amiculum  Junonis'  :  il  faut  lire  'amie.  Inui'.  Inuus  (cf. 
Liv.  2,  5,  2)  était  le  nom  du  dieu  qui  présidait  aux  Lupercales.  ^  Titus  et 
le  temple  de  Jérusalem  [Illhardt].  Les  uns  pensent  que  Titus  voulait  con- 
server le  temple,  les  autres,  qu'il  avait  l'intention  de  le  détruire  immédia-  25 
tement.  D'après  L,  la  vérité  est  entre  ces  deux  extrêmes.  La  raison  d'état 
condamnait  sans  doute  le  temple  à  une  destruction  prochaine,  mais 
l'honneur  et  l'ambition  du  prince  d'un  côté,  le  mauvais  état  des  finances 
impériales  de  l'autre,  devaient  lui  faire  désirer  de  s'en  emparer  dans  son 
intégrité.  30 

%i\  2«  livr.  La  statue  d'Hermès  trouvée  dans  le  temple  d'Héra  à  Olympie 
[H.  Rumpf].  Étude  d'après  un  moulage  du  musée  de  Francfort.  Conclu- 
sion :  il  faut  admettre  que  nous  avons  bien  la  statue  dont  parle  Paus.  V, 
17,  3.  et  qu'elle  est  de  Praxitèle.  ^  Sophocle,  Electre  103  sq.[E.v.Leutsch]. 
La  f^  partie  de  la  monodie  d'El.  v.  86-102  paraît  bien  conservée,  il  faut  35 
cependant  retrancher  tgutwv  v.  100  et  outw;  v.  101.  Quant  aux  premiers  vers 
de  la  2°  partie,  il  faut  les  restituer  comme  suit  :  àxx'  où  {xèv  H  |  Hl^  ôpyivwv 

cTU"^£pô)v  T6  -^c'wv  |  £(Jt'  àv  Xîûaow  •jraacpe'^'yei;  |  àcr-^wv  ptrà;**  |  |xy)  où,  Têx-voXéretp'  w;etC. 

Après  piTîà;,  il  y  avait  une  épilhète  de  aatfuv  comme  xaXXîdTwv,  ou  ra-^x-P'^^^^jv 
ou  £Ù7ît(TT0)v.  1]  Monuments  sépulcraux  des  guerriers  romains  [Alb.  Mùl-  40 
1er].  1.  Descriptionau  pointdevueducostumeelderarmementfle20monu- 
ments  examinés  par  M.  dans  un  voyage  en  Italie.  2.  Les  monuments  des 
équités  singulares.  ^  Sophocle,  El.  137-39  [F.  v.  Leutsch].  Lire  :  àxx'  ouroi 

Tov  "y'  ii  AÏS'a  (  lîa-yxoîvoi)    )40ÎTa;  irarEp'   àvaTaof.i;  oûre  •yo'otoi,  où  ôpiQvoiç.  ^j   Jahresbe- 

richte.  14''  Thucydide.  2°  article  jL.  Herbst].  1  Mélanges.  Sur  Ménandre  45 
TTtpi  tiTi^£i)tTaû)v  |C.  Hammer].  Spengel  croit  que  l'ordre  des  chap.  du  Man. 
de  Paris,  n»  1874  est  le  même  que  celui  du  Médic.  2  ;  c'est  une  erreur.  ^ 
Notes  diverses  [L.  Schmidt].  Sur  Platon  Sympos.  22,  C.  7.  Sur  Démosth. 
Mid  §  54.  Sur  Théocrite,  id.  4,  39.  Sur  le  Libell.  Aristotelicus  îrspl  Eevo^oc- 
vcuî,  irtpl  Z-.1VWV0Î,  Tvept  Top-^îou  p.  978,  6,  23.  Sur  Diog.  Laer.  6, 16.  ^  Sur  Plu-  50 
tarque  [G.  F.  Unger].  Solon,ch.  25,  les  mots  tô  [iiv  irpô  ouvo^ou  y.o'piovaùrnçetc, 
contiennent  un  contre-sens;  il  faut  lire  tô  u..èv  ir$pl  aùvo^ov  etc.  ^Les  livres 
de  Julien  contre  les  chrétiens  [H.  Schiller].  Quel  était  le  titre  de  l'ouvrage 


160  1881.   —  ALLEMAGNE. 

de  Julien.  Neumann  suppose  :  y-aTà  -/.pidTtavwv  Xo-^&i.  Mais  nous  savons  que 
Julien  n'employait  jamais  le  mot  'chrétien'.  Il  faut  donc  le  remplacer  par 
FaXiXaîcov,  OU  se  Contenter  de  dire  qu'on  ne  le  connaît  pas.  ^  Sur  Valerius 
Flaccus  [H.  Koestlin].  4,  129,  lire  ••  rébus  periture  secundis  !  1,  420,  pro- 

5  pose:  taurea  vulnifico  portât  crepitantia  plumbo.  J,  528;  il  faut  une  vir- 
gule après  'temptataque';  'gemuit' se  rapporte  à  Pallas  et  Saturnia;  'ambo' 
désigne  Sol  et  Mars.  2, 143.  La  corr.  de  Baehrens  :  'et  opiraa  cadavere  Nes- 
tor', doit  être  adoptée,  de  même  que  4,  308  :  'ceciditque  manus'.  l,489sq. 
il  faut  lire  :  'dominique  timentem  i  urget  equum  teneras  compressas  pec- 

10  tore  tigres'.  Plus  loin  'ut'  doit  être  changé  en  'if,  et  'pariler'  se  rapporter 
à  'haud  aliter'. 

f  ^  3"  livr.  Sur  Thucydide,  1.  4  [R.  Rauchensteinj.  Remarques  critiques 
et  exégétiques  sur  27  passages.  ^  Sur  Aristote  [H.  Siebcck].  Étude  de 
divers  passages.  ^  Sur  Diodore  [Unger],  15,  81.  Le  tt^wt^v  est  insoutenable, 

15  il  faut  lire  irepipoviTov.  ^  Contributions  à  l'histoire  du  développement  des 
institutions  militaires  de  Rome  [H.  Bruncke].  1.  La  phalange  de  Servius 
et  l'ancienne  légion  manipulaire.  Exposition  et  discussion  de  la  deuxième 
et  de  la  troisième  périodes  du  développement  de  la  tactique  romaine. 
Sur  plusieurs  points  importants,  B.  est  en  opposition  avec  les  diverses 

20  opinions  admises.  ^  Sophocle,  Antig.  [H.  Schûlz].  Comment  faut-il  com- 
prendre Yi^éto;,  V.  70?  Le  sens  est  :  même  si  tu  voulais  encore,  tu  ne  me 
ferais  plus  plaisir.  106.  Les  correct,  qu'on  a  essayées  d'AppOev  ne  sont  que 
des  expédients.  La  conj.  de  Hermann  adoptée  par  Dindorf  ao-^oôev  i/.  pa- 
raît être  bonne,  cependant  la  tmèse  a  quelque  chose  d'insolite.  Elledispa- 

25  raît  si  on  écrit  è^pâvra  çwTa  au  lieu  de  U  cpwrx  [iâvra.  ^  Mélanges.  Le  roi 
Juba  et  Dion  Cassius  [H.  Haupt].  Keller  qui  a  essayé,  sans  preuves  maté- 
rielles, de  démontrer  que  dans  la  2^  guerre  punique,  Juba  a  été  la  source 
principale  de  Dion  et  d'Appien,  a  négligé  de  citer  deux  passages  de  Dion 
qui  proviennent  indirectement  de  Juba.  ^  Varron  et  Ovide  [G. Nick]. Notes 

30  additionnelles  à  un  art-  de  l'auteur  sur  Hûlsen,  (Philol.  Anzeig.  11,  4,  p. 
182  sq.).  H  Sur  Cic.  Epist.  ad  Att.  1,  19,  §8  [Karl  Schirmer].  La  difficulté 
se  résout  très  simplement  si  l'on  adopte  sans  changement  la  leçon  du 
Cod.  Pogg.  :  adhibeam  diligentiam  atque  ita,  tamelsi  eis  novis  amici- 
tiis  etc.  i\  Revue,  bibliographique  (p.  449-679).  Addenda  et  corrigenda  (679- 

35  727).  Index. 

^^  T.  41.  Livr.  1.  Sur  Hésiode  [R.  Peppmûller].  1.  Théog.  729  sq.  Il 
n'est  pas  nécessaire  de  retrancher  le  v.  731.  il  sulfit  de  corriger  taxaraen 
vépTo-Ta,  et  alors  ces  derniers  vers^^se  rattachent  facilement  au  v.  720:  êjy^o.-cx 
ne  serait  que  l'explication  de  vépTara  qui  aurait  pénétré  dans  le  texte.  — 

40  2.  Op.  141  au  lieu  de  u-âxape;  ôvYiToi  lire  u.â)c(xp£;ôvnTùï;;  le  V.  lo9  offre  la  même 
construction.  —  3.  Op.  317  sq.  Le  fait  que  le  v,  317  se  trouve  dans  l'Odys- 
sée et  le  V.  318  dans  l'Iliade  ne  doitpas  les  faire  retrancher  ici  avec  Brunck 
et  Plularque.  Il  faut  intervertir  l'ordre  et  lire  317,  319,  318.  Une  construc- 
tion analogue  se  retrouve  Op.  579.  —  4.  Op.  493  sq.  il  ne  faut  pas  avec 

45  Schoemann  retrancher  les  v.  496,  502  et  503  ;  mettre  un  point  après  ocpsxxot; 
changer  ouv  Trsvîyi  en  aùv  ttcivyi.  Au  v.  500  lire  xoaîCeiv  comme  au  317.  —  5.Flach 
a  retranché  à  tort  Scut.  415;  il  faut  lire  i^yMô;.  au  lieu  de  xaX:cov.  Le  F  de 
£?uTo  non  observé  n'a  aucune  importance.  —6.  Flachaégalementretranché 
les  V.  Scut.  384-385  en  se  fondant  sur  une  scolie.  Mais  le  scoliaste  n'ex- 

50  prime  qu'un  blâme  pour  le  poëte  et  non  une  athélèse.  Du  reste,  même  si 
le  V.  384  avait  été  inséré  plus  tard,  cela  ne  concernerait  pas  le  v.  385  dont 
le  scol.  ne  parle  pas.  P.  regrette  qu'au  v.  390  Flach  ait  rejeté  la  correc- 
tion de  Gottling  âïjcrov  pour  eixTYiv.  —  7.  Scut.  449,  [>.ci/r,;  doit  être  changé 


PHILOLOGUS.  161 

en  u.(xx.r.v  comme  l'avait  déjà  vu  Paley.  —  8.  Discussion  de  quelques  pas- 
sages dans  lesquels  le  texte  de  Flach  (3"  éd.  de  Goettl.)  diffère  du  texte  de 
Goetlling.  1  Les  scolies  d'Aristophane  dans  le  Cod.  Ven.  474  [K.  Zacher]. 
Étude  paléographique.  Après  avoir  constaté  en  commençant  que  le  ms.  G 
(475),  n'est  qu'une  simple  copie  de  V  (474),  Z.  étudie  l'écriture  du  texte  et  5 
des  scolies  de  V.  L'analyse  de  la  disposition  extérieure  permet  de  remonter 
bien  des  degrés  dans  la  généalogie  de  ce  ms.,  et  d'observer  une  longue 
tradition.  L'écriture  du  texte  et  des  gloses  métriques  sur  mainte  page  de 
V.  nous  présente  une  image  pâlie  sans  doute,  des  exemplaires  d'Hélio- 
dore,  dans  lesquels  le  texte  était  écrit  suivant  les  préceptes  du  maître  et  lo 
accompagné  de  ceux-ci.  C'est  un  de  ces  exemplaires  qu'a  eu  sans  doute 
sous  les  yeux  l'auteur  anonyme  des  suscriptions.  ^[Gicéron  de  imp.  Pomp. 
9,  24  [E.  V.  Leutsch].  Il  faut  malgré  Halm  partir  de  :  confirmarat  opéra  eo- 
rum  qui  ad  eum  ex  ipsius  regno  concesserant  ;  le  mot  'concesserant'  seul 
est  suspect,  car  Gicéron  ne  l'emploie  pas  de  cette  façon  :  il  faut  probable-  i5 
ment  confluxerant.  T[Sur  Hérodote  [Franz  Ruhl].  Étude  de  l'inscription  de 
Lygdamis,  (dont  l'auteur  donne  un  texte  exact  d'après  un  estampage  de 
Mûller-Strûbing  et  une  copie  de  G.  Hirschfeld),  prouve  que  celte  inscr.  n'a 
rien  à  faire  avec  Hérodote  et  tout  l'épisode  de  l'histoire  d'Halicarnasse 
qu'on  en  a  tiré  appartient  au  domaine  de  la  fantaisie.  On  ne  peut  même  dé-  20 
terminer  avec  une  parfaite  exactitude  l'époque  de  la  chute  de  Lygdamis  IL 
R.  ne  voit  aucune  raison  de  douter  du  rapport  de  Suidas  au  sujet  de 
la  parenté  d'Hérodote  et  de  Panyasis.  L'époque  de  lalecture  publique  faite 
par  Hérodote  à  Athènes  est  loin  d'être  parfaitement  sûre,  il  faut  se  con- 
tenter de  dire  que  la  date  d'Eusèbe  est  possible.  Qqs  remarques  sur  les  25 
relations  de  Sophocle  avec  Hérodote.  %  Les  sources  de  Diodore  dans  le 
H*=  livre  [G.  F.  Unger].  Suite.  5.  Les  rois  macédoniens.  6.  L'histoire  des 
pays  de  l'Orient.  7.  L'histoire  de  la  Sicile  et  de  Tltalie  inférieure.  8.  Tableau 
chronologique.  T[  Sur  Tacite,  Hist.  1,  8,  6  [E.  v.  Leutsch].  Les  nombreuses 
tentatives  faites  pour  expliquer  les  mots  :  Gluvius  Rufus,  vir  facundus  et  30 
pacis  artibus,  belli  inexperlus,  ne  prouvent  qu'une  chose  ;  c'est  que  le  texte 
est  inexplicable  tel  qu'il  est  ;  il  faut  écrire  artibus  aptus.  En  général  le 
Med.  B.  omet  des  mots  plus  souvent  qu'on  ne  l'a  cru  jusqu'ici.  Ainsi  p.  ex. 
Hist.  1,  6,  utduxNeronis,  qui  n'offre  aucun  sens  doit  être  corrigé  :  ut  dux 
Neroni  fidus.  If  Jahresberichle.49.  Dion  Gassius.  1[  Mélanges.  Sur  Eschine  35 
[G.  F.  Unger].  Le  texte  d'Eschine,  Fais.  leg.  26  sq.  est  inconciliable  avec  le 
récit  que  les  historiens  font  des  événements  qui  ont  suivi  la  mort  d'Alex- 
andre II  en  368.  Il  faut  admettre  une  lacune  dans  Eschine  et  suppléer 

après  les  mots   'AXe^âv^p&u  toù  7rpe;guTàTou  twv  à^eXcpwv  qque  chOSe  comme  Trepl 

1&ÙÇ  'ixxupioù;  àoxoXouaévo'j.  ^  Sur  la  Vita  Plotini  de  Porphyre  [H.  F.  Muller].  40 
Discussion  de  quelques-unes  des  remarques  critiques  et  exégetiques  de 
Gobet  sur  la  Vita  Plotini  publiées  dans  Mnemosyne  1878.  T[  Horatius 
au};.7roTyi;  [A.  Lowinski].  Ep.  1,  20,  24,  corriger  solibus  aptum  en  potibus 
aptum.  V.  19,  sol  trepidus  en  sal  lepido.  ^  Une  conjecture  sur  le  vrai 
motif  de  l'exil  d'Ovide  [G.  Schoemann].  Dans  plusieurs  endroits  des  Meta-  45 
morphoses,  se  trouvent  des  traits  que  Livie  pouvait  s'appliquer;  d'un 
autre  côté,  elle  ne  pouvait  les  signaler  sans  se  trahir.  On  prétexta  donc 
les  frivolités  de  l'Ars  am.  pour  bannir  le  poëte  et  surtout  pour  ordonner 
que  toutes  ses  œuvres  fussent  retirées  des  bibliothèques  publiques.  ^ 
Sur  Gaton,  De  moribus  [G.  Hartung].  2,  27  :  'sequitur'  n'est  qu'une  glose  50 
de  'imminet'  et  il  faut  lire  au  lieu  de  ce  dernier  :  'factum  est'.  De  même 
3,  5,  la  proposition  relative  :  quae  etc.  est  une  glose  d'un  mot  quelconque 
qui  se  trouvait  dans  la  2°  moitié  du  vers;  H.  complète  :  'torpedine  ne  (ou 

j\.  DE  PHiLOL.  :  Juillet  1882.  —  Revue  des  Revues  de  1881.  VI.  —  il 


162  1881.  -—•  ALLEMAGNE. 

neu)  capiaris'.  4,  49,  1  lire  :  'fac  doceas  multa  et  vita  iiescire  docere', 
ou  bien  comme  'et'  manque  dans  presque  tous  les  mss  :  fac  doceas  mul- 
tos,  vita  etc.  4,  27,  lire  :  discere  ne  cesses,  tua  fac  sapientia  crescat  |  nam- 
que  datur  longi  etc.  •[  Interpolations  dans  Gicéron,  De  signis  [G.  Jacoby]. 

5  Discussion  d'une  vingtaine  de  passages  interpolés.  ^  Gicéron,  De  Orat.  1, 
86  [F.  Th.  Adler].  Gritique  la  correction  de  Klussmann  :  'et  DC  hujus  modi 
nugis',  au  lieu  de  :  et  de  hujus  modi  nugis  des  mss.  ^  Sur  Gicéron  De 
optim.  gen.  oratorum  (G.  Hammer].  §  1.  H.  propose  :  poemalis  tragici  co- 
mici  cpici,  melici  etiam  ac  dithyrambici,  sed  suum  cuique  genus  est  et 

10  diversum  a  reliquis.  .^  7.  11  faut  conserver 'ex quo' malgré  Iahn.§  i7,lire  : 
nec  ferro,  sed  quasi  rudibus  ejus  eludit  oratio.  ^  Libellus  de  Gonstanlino 
[A.  Eussner],  Gritique  de  qqs  passages.  H.  G. 

Hheinisches  Muséum  fur  Philologie.  T.  36,  l"'  livr.  L'éloge  deBogès 
sur  un  Hermès  athénien  [B,  Schmidt],  A  la  fin  du  deuxième  épigramme 

15  placé  par  Gimon  sur  les  Hermès  que  le  peuple  l'autorisa  à  élever  après  la 
prise  d*Eion,  il  faut  lire  TrpwTw  ^udaevê'wv  eupov  àixYixavtr.v,  c.-à-d.  ils  rédui- 
sirent au  désespoir  le  premier,  le  meilleur  des  ennemis;  allusion  à  la 
conduite  héroïque  de  Bogès  qui  s'ensevelit  sous  les  ruines  d'Eion  incendié 
par  lui,  plutôt  que  de  capituler.  ^  Sur  le  cod.  Laurentianus  53,35,  avec 

30  des  additions  aux  dernières  recherches  sur  les  lettres  de  Gicéron  [F.  Rûhl]. 
De  la  description  minutieuse  de  chacune  des  feuilles  de  ce  cod.  il  résulte 
que  rien  n'empêche  d'y  reconnaître  l'écriture  de  Pétrarque  :  au  contraire 
le  cod.  Laurent.  49,18  a  été  fait  simultanément  par  plusieurs  copistes  de 
profession.  Suivent  qqs  rectifications  de  détail  au  travail  de  Voigt.  f  Sur 

2«  Homère  [W.  Ghrisl].  Essais  de  corrections  et  discussion  d'une  dizaine  de 
passages.  ^  Sur  la  chronologie  des  lettres  de  Pline  le  Jeune  [J.  Asbach]. 
Rectifie  la  chronologie  adoptée  par  Mommsen  et  propose  la  suivante  : 
les  3  premiers  livres  contiennent  des  lettres  des  années  97-104.  Ep.  1,7 
est  postérieure  à  3,4  et  écrite  après  l'année  100.  Ep.  2,13  est  la  plus  ré- 

30  cente,  Ep.  2,20  la  plus  ancienne  et  date  encore  du  règne  de  Domitien.  — 
Les  lettres  du  4«  Livre,  à  Texc.  de  qqs-unes  plus  anciennes,  datent  de 
103-106. —  Le  5®Liv.  n'est  point  antérieur  à  109.  Les  lettres  de  ce  livre  et 
des  suivants  susceptibles  d'être  datées  se  répartissent  entre  106  et  109; 
qqs-unes  sont  plus  anciennes.  ^  Les  Lupercales  [G.  F.  Unger]  1.  Les 

86  collèges  des  Quintiliani  et  des  Fabiani  tirent  leur  nom  des  Quintilius  et 
des  Fabius  par  application  de  celte  coutume  qu'avaient  les  Romains,  dans 
tout  acte  important  et  surtout  dans  les  sacrifices  et  lustrations,  soit  de 
commencer  les  formules  par  des  mots  de  bon  augure,  soit  de  choisir 
pour  conduire  les  victimes  des  personnes  ayant  des  noms  qui  portent 

40  bonheur  ou  semblent  par  leur  étymologie  rappeler  l'objet  de  la  lète. 
Fabius  était  le  nom  de  famille  noble  le  plus  voisin  de  februare,  februa, 
februatio  ;  Quinctilius  rappelait  quinquare  (lustrare).  —-  2.  Les  coups  de 
lanières  que  distribuaient  les  Luperques  sur  leur  passage  ne  faisaient 
point  partie  de  la  cérémonie  primitive;  c'est  une  addition  qui  date  de 

45  462-536  de  la  ville  et  qui  fut  faite  pour  conjurer  la  stérilité  dont  les  femmes 
de  Rome  étaient  frappées;  c'est  alors  aussi  que  les  Lupercales  cessèrent 
d'être  confinées  dans  la  région  du  Palatin  et  s'étendirent  à  toute  la  ville; 
néanmoins,  en  tant  que  lustrations,  elles  continuèrent  à  être  spéciales 
au  Palatin.— 3.  Lupercus,  qui  est  tout  à  la  lois  le  nom  du  dieu  et  celui  du 

60  prêtre,  n'a  rien  de  commun  avec  lupus  :  il  dérive  de  'lues'  ou  'lua'  et  de 
'parco'  et  signifie  «  le  dieu  qui  écarte  »  tous  les  maux  en  général.  On 
Va  à  tort  identifié  dans  Tantiquité  et  dans  les  temps  modernes  avec  Faunus, 
Pan,  Februarius,  Februus,  Liber.  La  véritable  signification  de  Lupercus 


RHEINISCHES  MUSEUM  FUER  PHILOLOGIE. 


163 


est  plutôt  celle  que  donne  Servius  «  deum  bellicosum  ».  C'est  un  repré- 
sentant de  Mars.  4.  —Mais  son  nom  véritable  est  resté  inconnu  au  vulgaire, 
suivant  la  coutume  romaine  qui  gardait  secret  le  nom  de  la  divinité  pro- 
tectrice d'une  ville,  afin  que  l'ennemi  ne  put  1'  «  évoquer  ».  Ce  nom,  qui 
lut  divulgué  plus  tard,  quand,  par  l'extension  des  Lupercales,  il  eut  perdu  & 
son  rôle  spécial  de  dieu  tutélaire  du  Palatin,  pour  devenir  le  Dieu  qui 
conjure  la  stérilité,  c'est  Inuus.  C'est  un  dieu  étrusque,  ou  plutôt  un  dieu 
des  populations  italiques  soumises  aux  Etrusques.  Son  nom  est  italique 
et  parait  dériver  d'un  verbe  Mieo=arceo;  il  signifierait,  comme  lupercus, 
«  le  dieu  qui  écarte  »  le  malheur,  la  peste  et  surtout  à  l'origine  l'ennemi,  lo 
^  Sur  la  Politique  des  Athéniens  d'Aristole  [Th..BergkJ.  Les  fragments 
p.  p.  Blass  (Hermès,  15,373)  ne  sont  pas  de  Théopompe,  mais  d'Aristote 
et  faisaient  partie  de  sa  iioXiteia  'A.ÔYiva(wv.  Suit  une  rectificaiion  du  classe- 
ment proposé  par  Blass  et  un  examen  détaillé  de  leur  importance  histo- 
rique. ^  Nouvelles   lectures  [0.  Ribbeck].   Résultats  de   la  lecture  du  10 
palimpseste  pour  le  '  Miles  gloriosus'  de  Piaule.  Tf  Les  sources  de  notre 
tradition  sur  la  guerre  d'Antiochus  le  Grand  avec  les  Romains  [E.  Meyer]. 
Prouve  contre  Mommsen  que  :  1°  il  existait  une  notable  dilférence  entre  le 
récit  de  Polybc  et  celui  de  l'annaliste  romain;  2°  Polybe  s'appuie  non 
sur  une  tradition   romaine,  mais  sur  des  récits  achéens,   rhodiens  et  20 
probablement   aussi   pergamiens;    3*  Appien  s'appuie  directement  sur 
Polybe  et  non  sur  un  récit  romain  que  Polybe  n'aurait  pas  utilisé.  ^  Le 
port  de   Pompei  [F.  von  DuhnJ.  De   nouvelles   trouvailles  confirment 
Topinion  de   Ruggiero  et  permettent  d'assigner  avec  certitude   comme 
emplacement  du  port  de  Pompei  le  voisinage  desMolini  di  Bottaro  et  de  26 
Rosa.  ^  Mélanges.  Dans  Homère  ^,  203  [P.  Cauer]  lire  où^'  âiroTiGai 
à'aocTai  au  lieu  de  où^é  ttot'  loa.  ^  Sur  les  scolies  de  l'Iliade  (fin  de  t.  35,49) 
[W.  Ribbeck].  Corrections  aux  textes  de  Bekker  et  de   DindorL  ^  Sur 
quelques  écrivains  grecs.   [N.  Wecklein].  Corrections  à  divers  passages 
.  d'Eschyle,  Sophocle,    Lysias  et  Platon.  ^    Le  roi  Masinissa   dans  des  30 
inscriptions  grecques  [W.  Dittenberger].  Outre  les  dédicaces  de  Délos 
(Hermès,  13,560  ;  Rh.  Mus.  35,490),  la  liste  des  vainqueurs  aux  jeux  hip- 
piques des  Panathénées  p.  p.   Boeckh  (Annal.  dell'Inst,  1829,  p.  156) 
mentionne  aussi  le  roi  Numide  avec  l'orthographe  constante  en  grec  de 
Macavâaaa.  ^\  Sur  les  extraits  de  Planude  dans  le  Cod.  Palatinus   129.  35 
[K.  K.  Millier].  Rectifie  et  complète  la  description  du  ms.  et  l'indication 
de  son  contenu  par  Haupl,  Hermès,  14,  36-64.  %  Flavius  Blondus  sur  la 
découverte  des  lettres  de  Cicéron  [A.  Viertel].  Flavius  Blondus  a  commis 
deux  erreurs  à  ce  sujet,  l'une  en  avançant  que  les  lettres  à  Atticus  avaient 
été  trouvées  en  Allemagne  après  la  mort  de  Pétrarque,  l'autre  dans  ce  40 
qu'il  dit  des  Epistolae  ad  familiares.  f  Fragment  d'un  ms.  du  De  Olficiis 
de  Cicéron  à  Cassel  [A.  Dunckerj.  Deux  feuilles  de  parchemin  qui  avaient 
servi  à  relier  un  incunable,  l'ouvrage  de  Zarabella  Super  Clementinis; 
l'écriture  est  du  i3«  siècle.  Suit  une  liste  des  variantes  d'après  l'éd.  de 
0.  Heine,  Berlin,  1878.  ^|  Sur  Cicéron  et  Minucius  Félix.  [K.  J.  Neumann].  46 
Complète  les  preuves  déjà  fournies  par  Behr  de  l'usage  qu'a  fait  Minucius 
Félix  dans  son  Octavius  du  De  nat.  deor.  de  Cicéron  et  montre  que  dans 
§7-10  il  a  mis  à  contribution  la  portion  aujourd'hui  perdue  du  discours 
de  Cotla.  ^  Emendations  de  Bentley  à  Marcianus  Capella  [A.  Stachel- 
scheid].  Liste  des  corrections  mises  par  Bentley  en  marge  de  son  exem-  00 
plaire  de  Marc.  Cap.,  qui  se  trouve  au  Musée  Britannique,  ^f  L'âge  de 
l'entrée  au  service  chez  les  Romains  [J.  W.  Foerster].  C'était  primitive- 
ment 20  ans  accomplis  ;  à  partir  de  353  l'âge  lut  abaissé  à  19  ans  accomplis» 


164  1881.    —   ALLEMAGNE. 

^^  2e  livr.  Le  roi  Arybbas  d'Épire  [F.  Reuss].  L'auteur  reprend  et 
discute  tous  les  témoignages  concernant  Arybbas,  ses  rapports  avec 
Philippe,  la  situation  de  l'Épire  vis-à-vis  de  la  Macédoine  et  la  destinée 
de  ce  pays  au  moment  du  partage  de  l'Empire  d'Alexandre.  ^  In  Marci 
5  Antonini  commentarios.  [I.  Stich].  Résultats  d'une  nouvelle  collation 
des  divers  mss.  ^  Adnotationes  in  Senecae  dialogum  L  [C.  M.  Aubert]. 
Corrections  aune  trentaine  de  passages.  ^  Sur  les  Oiseaux  d'Aristophane 
[A.  Ludwich].  v.  492  lire  :  oi  ^à  pa^i^cu7'  àiro^e'^âi/Evot  vûjcTwp;  V.  525  lire  : 
xat  Toîî  Upot;  izxi  xi?  ècp'  u{i.ïv  opviôeuTrç  etc...  en  faisant  de  tef&ï;  le  qualificatif 

10  de  V'-^.  ^  Geographica.  [A,  Riese].  d.  Callimaque  et  les  Chalybes.  C'est  de 
Pline  que  date  l'erreur  qui  fait  des  Chalybes  les  inventeurs  de  l'acier;  ils 
étaient  simplement  réputés  comme  les  meilleurs  fabricants  d'acier;  c'est 
bien  ce  qui  ressort  du  passage  de  Catulle  (Coma  Bérénices)  66,48  et  des 
vers  de  Callimaque  (Schn.  2,147)  en  lisant  :  7£'.oÔ£v  avTÉxxov  n  xaxôv  ccutôv 

15  et  -jTpiv  ê'^Yivav;  2.  Daus  Haunou  c.  iS  lire  rop-^â^a;,  comme  chez  Pline,  et 
non  ropîxxa;;  3.  Les  Sarmates  et  les  Sauromates  ne  sont  nullement  un 
même  peuple  ;  les  Sauromates  habitaient  à  l'est  du  Tanaïs  et  les  Sarmates 
à  l'ouest  de  ce  fleuve.  ^  Contributions  à  la  critique  de  l'ouvrage  nepl  no'pwv 
[M.  Schanz].  Examen  de  la  classification  des  mss.  et  de  la  constitution  du 

20  texte  de  l'éd.  de  Zurborg.  L'ouvrage  date  bien  de  355;  mais  il  n'est  pas 
sûr  qu'il  soit  de  Xénophon  ;  l'appareil  eritique  se  réduit  à  deux  mss.  A 
et  M;  suivent  des  remarques  de  détail  sur  divers  passages.  ^  La  critique 
delà  croyance  aux  dieux  dans  Sextus  Empiricus  adv.  math.  IX,  1-194 
[K.  Hartfelder].  Les  attaques  de  Sext.  Emp.  contre  la  religion  populaire 

25  sont  les  mêmes  que  celles  de  la  nouvelle  Académie;  les  arguments  pour 
et  contre  sont  identiques  et  puisés  aux  mêmes  sources;  le  point  de  vue 
auquel  se  place  le  critique  et  qui  consiste  non  à  nier  formellement  l'exis- 
tence des  dieux,  mais  à  montrer  l'insuffisance  de  la  croyance  populaire 
est  aussi  le  même;  seule  la  forme  et  la  disposition  de   l'argumentation 

30  diffèrent  ;  tout  ce  que  dit  Sext.  Emp.  provient  de  Carnéade  et  a  été  emprunté 
à  un  ouvrage  de  Clitomaque.  ^  Latin  archaïque.  (Suite  du  t.  35,  p.  630.). 
[F.  Buecheler].  Discussion  de  l'inscr.  p.  p.  Dressel  dans  Ann.  dell'Inst. 
1880,  p.  158.  Elle  paraît  dater  du  commencement  du  5"  s.  Elle  parait  com- 
posée dans  un  mètre  qui  se  rapproche  du  saturnien.  %  Remarques  sur  les 

85  cinq  premiers  livres  de  Thucydide  [A.  Philippi]  Discussion  d'une  quaran- 
taine de  passages.  H  Recherches  sur  l'histoire  des  auteurs  métriques 
grecs.  La  composition  des  Scoliesd'Héphestion  [W.  Hoerschelmann].  On 
peut  encore  reconnaître  trois  commentaires  continus  dans  la  masse  des 
schoHes  qui  nous  sont  parvenues  :  ces  commentaires  seraient  l'œuvre  de 

40  Longin,  d'Orus  et  de  Choeroboscus.  ^  Mélanges.  —  Bribes  [L.  Men- 
delssohn].  Émendation  d'une  dizaine  de  passages  de  divers  auteurs. 
^  Sur  la  GigantomaChie  grecque  de  Claudien  [A.  Ludwich].  L'auteur  de  la 
Gigantomachie  est  probablement  le  poète  Claudien  mentionné  par  Evagrius 
dans  son  histoire  ecclésiastique  et  qui  vivait  sous  Théodose  II.  Suivent 

45  quelques  corrections  à  divers  passages.  ^  Un  épigramme  grec  à  Vérone 
[H.  LuckenbachJ.  Nouvelle  lecture  de  Tinscr.  déjà  publiée  dans  G.  I.  G.,  569, 

et   Kaibel,     Epig.    gr.    128.     %     'ETrava-^'w-yr,    àîra-^w-^Ti    et    èTravacpéfeiv,    ÈTrtcpî'psiv. 

[G.  Teichmûller].  Platon  emploie  plus  volontiers  les  termes  avec  deux 
prépositions,  Aristote  les  composés  ne  contenant  qu'une  préposition.  % 
50  Sur  un  fragment  de  Théopompe  [E.  Miller].  Dans  la  scolie  aux  Grenouilles, 
V.  218,  leCod.  Venet.  475  (G.),  n'est  qu'une  copie  du  Cod.  Venel.  474  (V) 
comme  le  supposait  déjà  Dindorf  et  la  leçon  de  G.  que  Mommsen  con- 
sidérait comme  préférable,  n'a  aucune  valeur.  ^  Sur  le  ms.  de  Lucien  (77) 


RHEINISCHES   MUSEUM  FUER   PHILOLOGIE.  165' 

de  la  Laurentienne  de  Florence  [J,  Sommerbrodtj.  C'est  un  ms.  d'origine 
mixte,  la  plus  forte  moitié  est  de  date  récente,  probablement  du  ISVl'i"  s., 
d'une  écriture  négligée  et  prodigue  d'abréviations;  le  reste  est  écrit  avec 
soin  sur  des  feuilles  réglées,  contient  peu  d'abréviations  et  date  sans 
doute  du  il''/12«  s.  ^  Les  vies  d'écrivains  romains  dans  Suidas  [H.  FlachJ.  5 
Hesychius  de  Milet  avait  compris  dans  sa  collection  de  vies  des  auteurs 
romains  aussi  bien  que  des  auteurs  grecs.  Les  maigres  notices  qu'il 
donne  sur  les  auteurs  romains  ont  été  empruntés  par  lui  à  Capito-,  le 
traducteur  d'Eulrope.  %  Un  drame  historique  [0.  Ribbeck].  Le  passage  de 
Tite-Live  5,21,8  permet  de  supposer  que  la  prise  de  Véies  avait  fourni  le  10 
sujet  d'une  fabula  praetexta.  ^Note  sur  Catulle  [A.  Biese].  Le  mot  velatum 
dans  le  poème  n"  64,  qui  a  donné  tant  de  mal  aux  commentateurs,  est 
assuré  par  un  passage  d'Ovide,  A.  am.  1,  529,  où,  parlant  aussi  d'Ariadne, 
il  imite  Catulle  et  emploie  l'expression  tunica  velata  recincta.  ^  Les 
émendations  de  Macrobe  par  Bentley  [A.  Stachelscheid].  Publie  les  émenda-  15 
tiens  mises  par  Bentley  à  la  marge  de  l'éd.  de  Leyde  (1628)  dans  une 
collation  qu'il  fit  du  Cod.  Canlabrigiensis.  If  Le  port  de  Pompéi  [A.  Mau]. 
Conteste  les  conclusions  tirées  par  von  Duhn  (v.  pi.  haut,  l""^  Livr.)  des 
trouvailles  faites  récemment  à  Pompéi  sur  le  cours  ancien  du  Sarno,  son 
embouchure  et  la  situation  du  port  de  Pompéi.  20 

^^  3^  livr.  Conjectanea  [F.  Buecheler].  Série  de  conjectures  sur  divers 
passages  de  neuf  auteurs  latins.^  Stobée  et  Aélius  [H.  Diel].  Discussion 
de  la  théorie  d'Eller  sur  la  rédaction  du  catalogue  de  Photius  et  sur  la 
conclusion  qu'on  peut  en  tirer  au  sujet  des  extraits  d'Aétius.  ^  Les 
lacunes  dans  la  chronique  de  Malalas  [L.  Jeep].  Confirme  et  complète  les  25 
idées  émises  par  Mommsen,  Hermès,  1872,  p.  323.  ^  Sur  les  ouvrages  de 
Cornélius  Celsus  [M.  Schanz].  Il  résulte  d'un  examen  de  ce  qui  reste  de 
lui  qu'on  ne  peut  pas  le  placer  au  delà  de  l'an  65  ap.  J.-C.  La  date  la  plus 
éloignée  que  l'on  puisse  admettre  pour  son  ouvrage  sur  la  médecine  est 
en  effet  l'an  23  av.  J.-C.  et  la  Monographie  sur  la  guerre  contre  les  30 
Parthes,  si  elle  est  de  Celsus,  date  au  plus  tôt  de  l'an  63  av.  J.-C.  ^  Études 
sur  la  chronologie  de  la  littérature  grecque,  i.  Homère  [E.  Rohde].  Dis- 
cussion des  arbres  généalogiques  d'Homère  et  d'Hésiode  dressés  par  les 
savants  anciens,  de  l'opinion  qui  les  regardait  comme  contemporains  et 
les  faisait  lutter  l'un  contre  l'autre  à  Chalcis  aux  funérailles  d'Amphi-  35 
damas  :  la  date  adoptée  pour  cet  événement  était  la  20°  année  avant  la 
migration  des  Ioniens.  ^  Les  monuments  de  Neumagen  [F.  Hettner]. 
Description  et  commentaire  d'une  série  de  sculptures  et  d'inscriptions 
romaines  découvertes  en  1877  |  78  à  Neumagen  sur  Moselle  entre  Bingen 
et  Trêves.  ^[Mélanges.  Un  poète  et  artiste  mimique  grec  [W.  Ditten-  40 
berger].  Dans  l'inscr.  p.  dans  Bull,  de  Corr.  hell.  5,  130,  n°  2  lire  :  v.  2 
(a)Tf,o£v  au  lieu  de  (â'jcrrrjaev  et  V.  4  [7,£[i]pi.wv  au  lieu  de  p.ï[Tp]wv;  rinscr.  est 
en  vers  choliambiques.  •jj  Sur  Alcée  [W.  Hoerschelmann].  Le  fragm.  5  B 

peut  se  compléter  à  l'aide  de  l'E^TÔpai;  et;  to  toû  'Hcpaiaxîwvoç  È-^xî'pî^iov  fol.  51 
V.    et    se    lire  ainsi   :    y^aïpâ   JtuXXâva;   6    (aéS'wv  (!^.   as    -vâp    [j.o'.  |  ^ujxbc   0[j.vfîv.    T(ii)v  45 
xopucpàatv  aù-j'aï;  |  u.aîa  -^Évva  Ta>  JcpovîS'yi  [i.aieîa  |  iraix^aoïX-^i.  ^  SUT  la  bibliothèque 

d'Apollodore  [A.  Ludwich].  III,  5,2,3  lire  i'tl^ouaaiau  lieu  de  ê'xouaat^  m,  lo, 
1,2  lire  il  (i;)  ôu-^arspa.  ^  Documents  épigraphiques  sur  des  vases  grecs 
[H.  Heydemann].  Examen  de  l'amphore  de  Caere  au  Musée  de  Berlin 
(n°  2364)  représentant  la  naissance  d'Athéné;  de  l'assiette  de  Sosias  50 
(Berl.  Vasens.  N"  1030)  représentant  un  festin  des  dieux;  la  coupe  de 
Colchos  du  Mus.  de  Berlin  N''2082;  du  vase  de  la  CoUect.  de  Munich 
N°  U52;  du  vase  d'Euthymides  du  Musée  de  Turin;  de  l'Hydria  altique  du 


166  1881.   —  ALLEMAGNE. 

Mus.  de  la  Soc.  arch.  d'Athènes;  d'un  frag.  d'un  Kantharos  de  Tanagra, 
ibid.;  d'une  petite  Pyxis  d'Athènes  au  Mus.  Brit.;  d'une  hydria  avec  une 
scène  représentant  une  balançoire  à  bascule;  de  l'inscr.  accompagnant 
la  représentation  de  la  fuite  de  Persée  devant  les  Gorgones,  Annal,  dell' 

6  Inst.  1866,  tav.  R.  p.  288;  de  diverses  inscr.  complétant  le  recueil  donné 
par  Schoene  dans  Gom.  phil.  in  honorem  Mommseni,  p.  649.  ^  Solon  et 
Crésus  [A.  Philippil.  Puisque  d'après  Phanias,  Solon  n'a  point  survécu  de 
deux  ans  à  l'établissement  de  la  tyrannie  de  Pisistrate,  il  n'a  pu  être 
témoin  de  la  chute  de  Crésus.  ^  Sur  l'Anthologie  latine  N°  901  [A.  Riese]. 

10  La  source  d'une  partie  de  cette  épigramme  a  été  découverte  par  Hagen,  De 
codicis  Bernensis  109  Tironianis,  p.  12;  reste  à  savoir  quel  est  ce  Marcus 
Tullius  auquel  la  pensée  est  attribuée  dans  le  passage  cité  par  Hagen 
comme  dans  l'épigr.  de  l'anthologie  :  ce  n'est  vraisemblablement  point 
Gicéron.  ^  Note  sur  l'histoire  de  la  transmission  manuscrite  des  lettres 

15  de  Gicéron  en  France  [0.  Voigt].  Court  aperçu  sur  les  mss.  des  Epislolae 
ad  familiares  connus  ou  signalés  en  France  du  9^  au  15"  siècle;  énumé- 
ration  des  mss.  des  Lettres  de  Gicéron  qui  se  trouvent  à  la  Bibliothèque 
Nationale  d'après  L.  Delisle,  Le  Cabinet  des  mss.  T.  L  ^  Dans  le  Glos- 
saire de  Salemo[M.  Voigt]  une  ligne  a  été  sautée  au  milieu  de  la  glosse 

20  apris  mergis  :  loca  calentium  aprum  entre  les  mots  mergis  et  loca.  ^ 
Pétrone  à  la  cour  de  Hannovre  en  1702  avec  un  mot  de  réminiscence  à 
J.  Bernays  [F.  B.].  Communication  d'une  lettre  de  Leibnitz  racontant  un 
festin  donné  à  Hannovre  lors  du  Carnaval  de  1702  sur  le  modèle  de  celui 
de  Trimalcion. 

25  ^H  4«  livr.  L'inscription  latine  de  Dvenos  [H.  Osthoff].  Discute  les  résul- 
tats auxquels  sont  arrivés  Dressel  et  Bûcheler  dans  la  lecture  et  l'inter- 
prétation de  cette  inscr.  ^In  Herodianum  technicum  [P.  Egenolff].  Colla- 
tion des  Epitomed'Hérodien,  de  Joannes  Alexàndrinus  et  d'Arcadius,d'un 
ms.  de  Copenhague.  ^  La  source  de  Gicéron  dans  le  1"  livre  des  Tuscu- 

30  lanes  [P.  Gorssen]  est  Posidonius,  dans  les  écrits  duquel  il  apprit  à  con- 
naître la  doctrine  de  Crantor.  ^Études  sur  la  chronologie  de  la  littéra- 
ture grecque.  I.  Homère  (suite)  [E.  Rohde].  Discussion  des  opinions  des 
anciens  qui  faisaient  d'Homère  et  de  Lycurgue  des  contemporains  et  de 
la  tradition  suivant  laquelle  Lycurgue,  dans  ses  voyages,  aurait  ren- 

35  contré  Homère  à  Chios.  T[  Contributions  au  déchifTrement  des  inscrip- 
tions messapiques[W.  Deecke].  Etude  sur  les  génitifs  en  -as  et  -os.  Con- 
clusion :  le  messapique  peut  être  considéré  presque  comme  un  dialecte 
grec  archaïque,  ou  si  l'on  veut  pélasgique.  ^  'o  srl  Ar.valw  àv«v  [G.  Wach- 
smuth].  Ce  passage  des  Acharnions  (v.  504)  est  interpolé.  ^Mélanges. 

40  Remarques  sur  des  inscriptions  grecques  [F.  Blass],  Suite  de  14  para- 
graphes étudiant  à  divers  points  de  vue  un  grand  nombre  d'inscriptions 
de  tous  dialectes.  ^  Documents  épigraphiques  sur  des  vases  grecs  (fin) 
[H.  Heydemann].  Examen  du  vase  de  Talos  (collection  Jatta,  N*>  1501);  de 
la  Pyxis  de  Gharès  de  Corinthe;  d'une  terre  cuite  de  Canosa;  du  vase  de 

45  Bengazi;  d'un  autre  vase  décrit  par  Lenormant,  Rev.  Arch.  N.  S.  7, 
pi.  7,  p.  559.  ^  Inscriptions  d'Olympie  [F.  B.]  Discussion  et  émendation 
des  inscr.  382  et  383  Arch.  Ztg.  1881,  p.  77  et  81.  ^  Sur  Théocrite  [A.  Lud- 
wich]  L,  136  au  lieu  de  y^-hl  ops'wv,  tel...  lire  il  toi(ù^,  xr.\.  ^  Hieronymus- 
Sophronius   considéré  comme  source  d'Hesychius  de   Milet  [H.   Flach]. 

50  Examen  des  vies  qui  se  trouvent  dans  le  Lexique  de  Suidas  et  qui  ont 
été  empruntées  par  lui  à  Hieronymus  et  à  son  traducteur  grec  Sophronius. 
^  Sur  les  lettres  de  Gicéron  à  Atticus  [S.  Brandi]  Examen  critique  et 
commentaire  de  six  passages.  ^  Encore  une  fois  le  port  de  Pompéi  [von 


I 


SITZUNGSBERICHTE  DER  AKADEMIE.  167 

Dulin].  Modifie  un  peu  ses  assertions  précédentes  et  place  l'embouchure 
ancienne  du  Sarno  près  du  Molino  de  Rosa.  ^  Une  inscription  romaine  et 
les  Curatores  locorum  publicorum  [J.  Klein].  Etude  d'une  iuscr.  p.  p. 
R.  Lanciani  dans  Bull,  délia  commiss.  archeol.  communale  (Ser.  2,  vol.  8, 
p.  80).  A.  FÉCAMP.  5 

Sitzungsberichte  der  philosophisch-philologischen  u.  historischen 
Classe  der  Akademie  der  "Wissenschaften  zu  MUncheiii  1880.  Hefl 
3  et  4.  Répétition  dans  Tlliade  de  vers  identiques  ou  semblables  [v.  Christ]. 
L'auteur  étudie  les  passages  répétés  où  l'imitation  est  dévoilée  :  par  la 
grammaire;  par  le  contexte;  par  des  modifications  maladroites.  Liste,  u) 
chant  par  chant,  des  passages  que  chacun  d'eux  imite,  et  ceux  qui  ont 
été  imités  ailleurs.  Enfin  liste  des  passages  auxquels  il  est  fait  allusion 
dans  la  suite  du  poème  et  de  ceux  que  l'on  doit  supposer  connus  pour 
pouvoir  comprendre  ce  qui  suit;  l'auteur  ne  tire  pas  de  conclusions.  ^ 
L'ordre  chronologique  des  quatre  premiers  discours  de  Démosthène  is 
[Unger].  L'auteur,  après  avoir  étudié  les  rapports  de  ces  discours  entre 
eux  et  avec  les.  faits  connus  d'après  d'autres  auteurs,  les  place  dans 
l'ordre  suivant  :  Olynth.  2,  commencement  de  l'été  352  ;  01. 1,  février  351  ; 
Philip,  l,  octobre  351  ;  01.  3,  août  349.  Tf  De  la  latinité  de  l'Africain  Cas- 
sius  Félix.  Contribution  à  l'histoire  de  la  langue  latine  [Woelt'flin].  L'au-  20 
teur  du  De  medicina  composé  en  447  ap.  J.-C.  est  probablement  originaire 
d'Afrique;  sa  langue  se  rapproche  beaucoup  de  celle  de  Caelius  Aurelia- 
nus  qui  l'est  certainement.  Étude  sur  l'emploi  de  certains  mots  et  leur 
remplacement  par  des  synonymes.  T[  Pour  servir  à  l'histoire  des  artistes 
grecs  [Brunn].  Discussion  de  qqs  points  relatifs  à  l'histoire  de  Praxitèle,  25 
Scopas,  Polyclète  le  Jeune,  Myron,  Lysippe,  etc.  ^  Sur  le  pileus  des 
anciens  habitants  de  l'Italie  [Helbig].  C'était  anciennement  la  coiffure  des 
hommes  libres  en  Italie  ;  de  là  son  importance  symbolique  ;  les  femmes 
portaient  une  coiffure  du  même  genre.  Il  fut  probablement  importé  d'Asie 
par  les  Phéniciens.  (2  pi.).  «o 

ft  ^881.  Bd.  1  et  2.  Contributions  à  la  critique  des  Métamorphoses 
d'Apulée  [Bursian].  Correction  d'un  certain  nombre  de  passages.  ^  Le 
dialogue  de  Platon,  Lâches,  considéré  au  point  de  vue  de  sa  forme  et  de 
son  contenu  [Gronl.  Ce  dialogue  traite  plus  de  la  vertu  en  général  que  du 
courage,  lequel  est  une  des  formes  de  la  vertu.  Il  a  probablement  été  ^'^ 
composé  par  Platon  avant  le  Protagoras.  ^  Locutions  de  la  langue  latine 
dans  lesquelles  l'allitération  joue  un  rôle.  [Woelfflin]  L'allitération  a  joué 
un  grand  rôle  dans  la  formation  des  locutions  latines,  et  surtout  dans  la 
langue  populaire  et  familière  ;  elle  se  fait  encore  sentir  dans  les  langues 
romanes.  Liste  très  considérable  de  ces  locutions  avec  renvoi  aux  <o 
auteurs  dont  elles  sont  tirées.  ^  Contributions  exégéliques  [Brunn]. 
Explication  de  plusieurs  bas-reliefs  représentant  des  scènes  mytholo- 
giques cl  allégoriques.  ^[  Les  contradictions  de  faits  dans  l'Iliade  [Christ]. 
Dans  l'ancienne  Iliade,  A-za*x,  les  Achéens  attaquent  Ilios  sur  la  rive 
droite  du  Scamandre  ;  les  Myrmidons  seuls  campent  sur  la  rive  45 
gauche.  D'après  les  parties  plus  récentes  de  l'Iliade  où  il  en  est  fait  men- 
tion, ce  fieuve  coule  entre  la  ville  et  le  camp  entier  des  Grecs.  Le  mur  qui 
entoure  le  camp,  inconnu  à  l'ancien  poème,  devient  un  point  essentiel 
des  chants  postérieurs.  La  partie  primitive  de  l'Iliade  ne  donne  pour 
alliés  aux  Troyens  que  les  peuples  immédiatement  voisins,  entre  autres  60 
les  Lyciens  du  Nord,  sur  les  rives  de  l'Asepos,  dont  le  chef  est  Pandaros. 
Nous  voyons  plus  tard  de  nombreux  alliés,  parmi  lesquels  les  Lyciens  du 
Sud,  avec  leurs  chefs  Sarpédon  et  Glaucos,  tiennent  le  premier  rang;  ils 


168  1881.   —  ALLEMAGNE. 

habitaient  les  rives  du  Xanthe,  à  une  assez  grande  distance  au  sud  de 
Troie.  H.  Meylan. 

Verhanlungen  der  Gesellschaft  f.  Erdkunde  zu  Berlin.  T.  8,  n.  6-7. 
Voyage  au  mont  Ida  en  Troade  [Schliemann].  L'Hellespont  n'est  nulle  part 

5  large  de  moins  de  seize  stades,  tandis  qu'Hérodote  n'en  compte  que  sept 
entre  Sestos  et  Abydos.  S.  signale  dans  la  plaine  de  Troie  l'emplacement  de 
onze  villes,  sans  compter  Ilion.  L'étendue  tles  débris  à  Hissarlik  indique 
environ  une  population  de  70  mille  habitants;  les  fouilles  n'ont  découvert 
que  la  vingt-cinquième  partie  du  champ  de  ruines.  Observations  sur  les 

10  murs  d'Assos,  dont  les  plus  anciennes  parties  remontent  tout  au  plus  au 
4°  ou  5°  siècle  av.  n.  è.  Les  ruines  d'Alexandria-Troas  ont  dix  kilom.  de 
tour;  murs  en  partie  conservés.  Vidal-Lablache. 

Verhandlungen  der  35.  Versammlung  deutscher   Philologen  in 
Stettin.  F.  Kern  traite  du  rôle,  exagéré  suivant  lui,  deSocrate  etd'Anaxa- 

15  gore  dans  l'histoire  de  la  philosophie.  ^  Sur  Tinfluence  de  l'antiquité 
classique  au  moyen  âge  [Prutz].  L'Église  pendant  la  f'  moitié  du  moyen 
âge  n'a  accepté  qu'à  contre-cœur  la  littérature  latine.  De  là  vient  que  les 
auteurs,  sauf  un  petit  nombre,  restèrent  ignorés.  Les  Croisades  exercè- 
rent une  influence  bienfaisante  sur  les  lettres.  Discussion  à  laquelle  pren- 

20  nent  part  Eckstein,  Kammer,  Kolbe  et  Tauteur.  f  Sur  l'Éthique  à  Nicoma- 
que  d'Aristote  [Susemihl].  Étude  de  20  pages  sur  les  parties  communes  de 
l'Éthique  à  Nicomaque  et  de  celles  d'Eudème  (liv.  5,  6,  7,  et  4,  5,  6).  ^ 
Socrate  erotique  [Wohlrab].  On  n'a  plus  besoin  de  défendre  Socrale  d'im- 
moralité. Sans  doute,  il  a  rendu  hommage  à  la  beauté  corporelle  de  qqs 

25  jeunes  gens,  mais  suivant  l'usage  des  Grecs  il  supposait,  à  côté  de  cette 
beauté,  une  beauté  morale  plus  accomplie;  d'ailleurs  dans  ses  expressions 
erotiques,  il  se  mêle  qq.  peu  d'ironie.  L'erotique  de  Socrate  est  simple- 
ment l'amitié.  Susemihl  fait  une  réserve  au  sujet  de  la  question  des  sour- 
ces. Les  Mémorables  de  Xénophon  sont  la  source  la  plus  sûre.  Le  Banquet 

30  au  contraire  porte  le  même  caractère  de  fantaisie  que  celui  de  Platon.  Il 
Sur  qqs  problèmes  de  la  philologie  occidentale  et  orientale  [A.  Mùller]. 
M.  signale  entre  autres  questions,  l'importance  des  traductions  du  grecen 
syriaque,  et  du  syr.  en  arabe,  pour  contrôler  les  textes  grecs  qui  existent 
ou  pour  remplacer  les  originaux  disparus.  ^  Sur  la  représentation  de  la 

35  nuit  dans  Homère  [Schirlitz].  S.  examine  trois  sortes  d'épithètes  qui  ser- 
vent à  caractériser  la  nuit  'Ap.gpc<TÎYi  et  ses  équivalents  àêpoTYi  et  àaêporo;, 
synonymes  d'àcoTiôo;,  désignent  le  caractère  divin  impérissable  de  la  nuit. 
Le  deuxième  caractère  rendu  par  [/.éxaiva  et  ses  synonymes,  est  l'obscurité. 
Enfin  ôoTi  signifie  la  rapidité  dans  l'espace.  Observations  particulières  sur 

40  l'emploi  des  épithètes  qui  expriment  l'obscurité,  sur  celui  de  àu.?poaio;  et 
de  eodç.  ^  Sur  l'origine  des  poésies  lyriques  d'Horace,  considérées  comme 
le  produit  des  tendances  et  des  besoins  de  son  époque  [Plûss].  P.  expose 
par  qqs  exemples  tirés  du  1"  livre  des  Odes  qu'Horace  est  vraiment  un 
poète  lyrique.  Eckstein  dit  que  les  conclusions  de  P.,  ingénieuses  d'ail- 

45  leurs,  pourraient  donner  lieu  à  une  assez  longue  réfutation;  il  se  borne 
néanmoins  à  exprimerune  réserve  au  sujet  du  caractère  de  l'ode  22.  ^  Sur 
le  développement  historique  de  la  signification  des  mots  latins.  [Heerde- 
gen].  Deux  principes,  l'analogie  et  le  développement  historique  influent 
sur  la  vie  d'une  langue.  A  ce  double  point  de  vue,  H.  montre,  comment 

50  dans  les  auteurs  latins,  le  sens  primitif  d'  «  orare  »  parler,  s'est  trans- 
formé en  celui  de  prier.  ^  Sur  Leucippe  etDémocrite  [Diels].  L'auteur  ré- 
fute les  théories  d'Erwin  Rohde<v.  R.  des  R.  5,  143,  i2>  et  démontre  au 
moyen  de  données  chronologiques  la  date  de  l'existence  de  Leucippe, 


ZEITSCHRIFT   FUER   RECHTSGESCHICHTE.  169 

lequel  serait  l'auteur  du  Ms-^a;  ^i7î4coao;  et  serait  plus  âgé  que  Démo- 
crite  d'environ  30  à  40  ans.  ^%  Section  orientale.  Sachau  traite  de  l'em- 
placement de  Tigranocerte  et  de  la  topographie  d'Edesse  et  de  ses  princi- 
paux monuments.  ^  Selon  Pauli,  l'étrusque  n'appartient  ni  à  un  dialecte 
indo-européen,  ni  à  un  dialecte  sémitique.  Des  inductions  tirées  de  l'his-  5 
toire  et  des  noms  propres  permettent  de  croire  que  les  Étrusques  sont  ve- 
nus d'Asie.  ^%  Section  d'archéologie.  Sur  le  vase  d'Aristonoplios  [Brunn]. 
On  voit  sur  ce  vase  un  combat  engagé  entre  des  corsaires  et  des  troupes 
grecques  régulières.  Les  premiers  (à  droite)  sont  montés  sur  un  vaisseau 
à  voile  (a;4aToç),les  seconds  (à  gauche)  sur  un  vaisseau  à  rames  (aaxpà  vaO;).  lo 
Une  discussion  sur  l'origine  du  vase  à  laquelle  prennent  part  Schaeler, 
Brunn  et  Preuner  n'aboutit  pas  à  des  résultats  positifs.  ^  Le  système  de 
rames  et  la  construction  de  la  coque  adoptés  par  Graser  [Id.].  L'auteur 
combat  le  système  de  Graser  sur  ces  deux  points  et  donne  des  mesures 
diiïérentes  de  celles  de  G.  Selon  Schaefer,  les  mesures  relevées  par  S.  au  i5 
FÏYée  ne  permettent  pas  de  tirer  une  conclusion  certaine  sur  les  dimen- 
sions des  vaisseaux.  Observation  de  Brunn  sur  un  gemme  du  musée'de 
Berlin  décrit  inexactement  par  S.  ^  Sur  les  sculptures  de  Pergame  et  spé- 
cialement la  Gigantomachie  [Preuner].  Description  de  la  composition  et 
appréciation  de  l'école  de  Pergame.  ^[  Sur  un  vase  inédit  du  musée  royal  20 
des  antiquités  à  Berlin  (pi.)  [Brunn].  L'auteur  discute  le  sens  de  vase  à 
boire  donné  par  Athénée  et  les  lexicographes  au  motàxaroc.  A  cet  effet,  il 
montre  des  reproductions  d'un  alabastron  où  l'on  voit  Éros  tendre  à  une 
jeune  fille  un  vase  à  forme  allongée  que  B. interprète  par  un  vase  à  boire. 
Cette  interprétation  n'est  pas  admise  par  les  collègues  de  B.  qui  inclinent  25 
à  voir  un  vase  de  toilette  en  général.  B.  réplique  que  ce  ne  pourrait  être 
que  rà[i,t;.  De  toute  façon,  si  l'àxarc;  n'est  pas  un  vase  à  boire,  c'est  un 
vase  à  forme  allongée  et  se  terminant  en  pointe.  Incidemment,  B.  estamené 
à  parler  des  3  fig.  représentées  dans  l'art,  de  Saglio  au  mot  «  acatus.  »  Le 
vase  de  forme  allongée  publié  par  d'Hancarviile  est  un  vase  à  puiser,  une  30 
aayi  par  conséquent  qui  a  pu  jouer  le  rôle  de  l'àfj.t;.  ^^  Section  de  philolo- 
gie. Sur  les  anapestes  initiaux  et  le  thrène  final  des  Perses  d'Eschyle 
[Conradt].  Suivant  G.,  on  peut  démontrer  que  le  nombre  13  esi  l'unité  nu- 
mérique dans  les  différentes  parties  <v.  R.  des  R.  5,  64,4  et  234,  34>.  —  Kam- 
mer  parle  de  la  composition  du  chant  \i  de  l'Iliade  et  de  son  rapport  avec  ss 
le  chant  16«,  il  conclut  qu'ils  sont  du  même  poète.  Objection  de  Beller- 
mann.  Réplique  de  Kammer.  H.  Lebègue. 

Zeitschrift  der    Gesellschaft  fttr  Erdkunde  zu  Berlin.  T.   16.    r° 
livr.  IN°  6-7.  Rapport  sur  mon  voyage  de  Tanger  à  Tombouctou  et  en  Sé- 
négambie  [Oscar  Lenz].   L'emplacement   de  Volubilis,  marqué  par  des  40 
ruines  et  des  inscriptions,  est  dans  une  vallée  à  une  demi-lieue  du  Djebel 
Zahrung,  et  non  à  Fez,  comme  on  l'a  cru  longtemps.  V.-L. 

Zeitschrift  der  Savigny-Stiftung  fur  Rechtsgeschichte .  2"  vol. 
i''"  livr.  Les  fragments  de  Berlin  relatifs  aux  'responsa'  de  Papinien 
[P.  Krùger].  L'auteur,  après  avoir  lu  le  travail  d'Alibrandi  <v.  R.  des  R.  45 
5,  309,  36>,  complète  ses  explications  <v.  R.  des  R.  4,  144,  18>.  A.  a  retrouvé 
l'ordre  dans  lequel  ces  fragments  devaient  être  lus,  et  il  a  prouvé  qu'ils  se 
référaient  aux  réponses  de  Papinien  sur  la  'bonorum  possessio  contra  ta- 
bulas'. Grâce  à  ces  données,  K.  peut  restituer  le  texte  d'une  façon  plus  satis- 
faisante. ^  Sur  le  nouveau  fragment  'de  dediticiis'  [Max  Gohn].  L'auteur  50 
se  propose  d'examiner,  à  la  suite  de  Th.  Mommsen,  Huschke,  Kruger,  les 
questions  que  ce  texte  a  soulevées.  Il  reproduit  le  fragment  et  cherche  à 
déterminer  l'ordre  et  la  disposition  des  colonnes.  Ce    texte  a  dû  être 


170  1881.    —  ALLEMAGNE. 

emprunté  au  commentaire  de  Gaius  sur  l'édit  provincial  ou  peut-être  à 
Julien.  Enfin  les  déditices  mentionnés  dans  ce  fragment,  sont  les  affran- 
chis déditices  et  la  lex  Aelia  Sentia.  ^  Un  mot  sur  les  12  Tables  [Id.], 
Intorprétation   du  mot  'duicensus'  d'après    une   nouvelle   glose.    Cette 

6  expression,  d'après  C,  est  empruntée  au  texte  des  12  Tables;  elle  se 
réière,  comme  l'a  déjà  expliqué  Huschke,  à  l'hypothèse  où  une  personne 
jouissant  de  la  'potestas'  fait  au  censeurs  une  déclaration  en  son  nom  et 
au  nom  de  celui  qui  est  sous  sa  puissance.  %  Les  décrets  du  Sénat  relati- 
vement à  Thisbae,  de  l'an    170  av.  J.-C.  [J.  Schmidt].  Étude  nouvelle  et 

10  complète  de  ce  texte  déjà  publié  et  commenté  par  Foucart,  Th.  Mommsen 
et  0.  Liiders.  L'auteur  propose  une  nouvelle  leçon  critique  de  ces  dé- 
crets ;  son  texte  diffère  notablement,  sur  plusieurs  points  importants,  de 
celui  que  nous  connaissions.  Il  est  accompagné  d'une  traduction  latine. 
De  ce  commentaire  il  résulte  notamment  qu'en  170  le  Sénat  reconnaît 

15  l'indépendance  de  Thisbae.  ^  Le  Papyrus  de  Bernardakis  [0.  Lenel]. 
Examen  critique  de  ce  texte  juridique,  d'après  une  nouvelle  reproduction 
du  manuscrit,  qui  a  été  adressée  à  L.,  et  qui  accompagne  son  article.  Il 
désirerait  la  publication  d'un  fac-similé  de  la  copie  de  Bernardakis,  pos- 
sédée par  Dareste,  afin  de  pouvoir  restituer  plus  complètement  ce  texte 

20  <Cf.  dans  la  Rev.  de  philol.  5,  p.  121-127  un  article  de  Ch.  Graux,  que  L. 
paraît  ne  pas  avoir  connu).  J.  B.  Mtspoulet. 

Zeitschrift  fur  das  Gymnasial-"Wesen.  T.  35.  Jr.  Broecker,  Untersu- 
chungen  ûber  Diodor  [H.  Kallenbergj.  Travail  fait  en  vue  de  réhabiliter 
Biodore;  qqs  résultats  à  retenir  au  milieu  de  nombreuses  assertions  qui 

25  n'ont  aucun  fondement.  %  La  35"  Assemblée  de  Philologues  et  de  Péda- 
gogues allemands  à  Stettin.  ^^  Févr.-Mars.  La  langue  des  correspondants 
de  Gicéron  dans  le  recueil  des  lettres  Cicéroniennes  [J.  H.  Schmalz]. 
Analyse  détaillée  des  particularités  que  présentent  le  vocabulaire  et  la 
syntaxe  des  lettres  de  Ser.  Sulpicius  Ru  fus  (2  lettres),  de  M.  Glaudius 

30  Marcellus  (1  lettre),  de  P.  Gornelius  Dolabella  (1  lettre)  de  M.'  Gurius 
(une  petite  lettre  importante  pour  la  connaissance  du  langage  familier  à 
Rome).  Les  lettres  des  autres  correspondants  seront  analysées  dans  un 
prochain  article.  ^  35«  Assemblée,  etc.  fin.  ^%  Mai.  Remarques  critiques 
sur  Gésar,  de  bello  Gallico  [W.  Paul].  L'auteur  n'a  pas  énuméré  tous  les 

35  passages  où  il  croit  apercevoir  des  traces  d'altération  dans  le  texte.  Il 
veut  seulement  donner  de  nouvcHux  exemples  d'altérations  déjà  connues, 
et  montrer  combien  le  texte  actuel  contient  de  passages  indignes  d'un 
écrivain  tel  que  les  anciens  nous  représentent  Gésar.  Peut-être  qu'une 
étude  approfondie  de  l'histoire  des  écrits  de  Gésar  permettra  de  déter- 

40  miner  les  altérations  et  leurs  causes.  La  découverte  du  God.  Romanus 
peut  faire  espérer  de  nouveaux  matériaux  pour  la  reconstitution  du  texte 
primitif.  ^[^  Juin.  Les  codices  Blandinii  d'Horace  de  Gruquius  [Dillen- 
burger].  Ges  mss.,en  particulier  celui  que  Gruq.  appelle  'antiquissimus', 
ont  été  considérés  jusqu'à  présent  comme  très  importants  pour  la  cri- 

45  tique  d'Horace.  Relier  les  "considère  comme  n'ayant  aucune  valeur  et  ne 
mentionne  même  plus  les  leçons  de  ces  mss.  D.  discute  un  grand 
nombre  de  passages  dans  le  but  de  montrer  que  leur  autorité  demeure, 
et  que  K.  ne  réussit  pas  à  les  faire  tomber  en  discrédit.  ^^  Jlt-Aoûl. 
L'oracle  de  Bakis  sur  la  bataille  de  Salamine  (Hérod.  8,77.)  [H.  Dûnlzer]. 

50  La  2e  moitié  du  v.  5  de  l'oracle  est  la  seule  portion  dont  le  texte  ne  soit 
pas  parfaitement  fixé.  D.  croit  qu'il  faut  écrire  irUoôxt  au  lieu  de  n'esdeai 
ou  itîetoôai.  ^  H.  MUELLER-STRtEBiNG,  Thukydideische  Forschungen  [H.  Schiilz]. 
S.  repousse  la  plupart  des  émendations  de  la  l'«  partie.  Quant  à  la  2*  qui 


1 


ZEITSCHRIFT  FUER  DEUTSCHES  ALTERTHUM.  "         171 

traite  de  la  défection  des  xMyliléniens,  il  ne  peut  pas  non  plus  en 
accepter  le  résultat.  Elle  contient  cependant  beaucoup  d'observations 
fines.  If  Classen,  Thukydides  1  u.  II  Buch,  3'  Aufl.  [H.  Schûtz].  Discussion 
de  détail.  Le  texte  et  le  commentaire  sont  très  incorrects.  ^^  Sept.  Sur 
l'usage  dé  la  particule  H  et  sa  signification  dans  Homère  [Thiemann].  0 
Quelques  exemples  qui  montrent  comment,  en  partant  de  la  signification 
purement  démonstrative,  la  particule  H  arrive  à  prendre  des  sens  en 
apparence  si  différents.  ^  Sur  Eschyle  [Fraedrich].  Choeph.  583  sq.  lire 

■ffoXXà...  5cvwS'à).wv  I  àvraitov  ^porotai,  |  ^XacTOÙat  Jtal  iTe5'aîy^[Xiot  j  ....  iraS'cjiau.&va'  xàve- 

p.oîVTO)v  I  aÀy^m  «ppaaat  xo'tov.  ^  Sophoclc,  Électre,  743.  [R.  Schneider].  La  10 
description  delà  course  dans  laquelle  Oreste  a  trouvé  la  mort,  présente 
un  passage  obscur.  La  borne  autour  de  laquelle  il  s'agit  de  tourner  se 
trouve  à  gauche,  et  on  ne  comprend  pas  comment  c'est  précisément  le 
Xuêiv  ^v(av  àpiCTTêpâv  (v.  743)  qui  produit  l'accident.  S.  explique  le  passage  en 
faisant  remarquer  que  le  timon  des  chars  n'était  pas  mobile  :  lorsque  les  15 
chevaux  tirent  adroite,  le  char  est  rejeté  à  gauche.  C'est  ce  qui  arriva  à 
Oreste  qui  avait  lâché  un  peu  trop  tôt  la  rêne  gauche.  Tf  A.  Kirchhoff, 
Aeschijli  tragoediae  [N.  Wecklein].  Il  n'existait  pas  encore  d'édition  pure- 
ment scientifique  d'Eschyle.  Celle  de  K.  est  un  modèle  précieux  par  la 
sûreté  de  la  méthode  et  le  choix  judicieux  des  émendations.  Elle  cons-  20 
titue  un  vrai  progrès  par  ses  corrections  en  partie  évidentes,  en  partie  très- 
probables.  Exemples.  T[  H.  Hildesheimer,  De  lihro  qui  inscrihitiir  de  viris 
illustribus  urbis  Romae  [F.  Luterbacher].   Exposition.  Additions  critiques. 
^^  Octob.  Anacréon  et  Horace  [J.  C.  PohlJ.  Analyse  des  passages  d'Ana- 
créon  qui  expriment  sa  manière  de  voir  sur  ces  deux  occupations  :  25 
'combattre'   et  'boire'.  Analyse   de  passages  d'Horace   (en   particulier 
Od.  -1,18)  qui  montre  que  ce  dernier  est,  en  ces  matières,  disciple  d'Ana- 
créon.  ^^  Sur  Horace,  Od.  1,3.  [E.  Rosenberg].  L'ode  ne  peut  être  adressée 
à  un  marchand;  elle  contient  même  quelques  traits  qui  paraissent  faire 
allusion   à  l'Enéide,   dont  Horace  pouvait,  à  ce  moment-là,   connaître  so 
quelques  passages.   ^  J.  Sitzler,  Theognidis  reliquiae  [Emiein].  Travail 
important  et  qui  marque  un  progrès  dans  l'étude  de  Théognis.  ^^  Nov. 
Sur  Corn.  Nepos,  Datam.  8,4,  sq.  [Kolisch].  La  difficulté  disparait  si  l'on 
écrit  'Datamen'  au  lieu  de  'pacem' (ou 'ad  pacem')  et  si  l'on  place  'amici- 
tiamque'  après  'in  gratiam';  on  aurait  donc  :  Datarnen  horlalus  est,  ut  cum  3.-) 
rege  in  gratiam  amiciliamque  rediret.  Le  cod.  Leid.  donne  la  leçon  :  ut 
cum   rege  in  amiciliam  rediret.   ^   D.    Ringe,    Zum    Sprachgebrauch   des 
Caesar.  I.  (et,  que,  atque  [ac])  [Anton].  Exposition  des  résultats  auxquels 
arrive  l'auteur;  réserve  quant  à  'atque'.  Le  rp.  formule  ainsi  le  résultat  de 
ses  propres  recherches  au  sujet  de  ce  mot:  César  emploie  atque  presque  40 
exclusivement  devant  les  voyelles,  de  sorte  que  l'usage  de  ce  mot  dépend 
de  la  lettre  initiale  du  mot  suivant  tout  autant  que  celui  de  'ac',   qui   ne 
se  trouve  pas  devant  les  voyelles.  Si  atque  est  plus  fréquent  que  ac,  c'est 
que  le  nombre  des  mois  commençant  par  une  voyelle,  sont  plus  fréquents 
que  les  autres.  Toutes  les  recherches  sur  l'emploi  des  particules  copula-  a^ 
tives  dans  la  subordination,  etc.  devront  donc  partir  de  Fidentité  de  'ac' 
et  'atque".  Une  comparaison  du  De  officiis  amène  au  même  résultat. 
T  H.  Merguet,  Lcxicon  zu  den  Heden  des  Cicero.  2.  Band  [G.  Andresen].  Très 
recommandé;  quelques  critiques  de  détail.  ^^  Une  ode  mythologique 
d'Horace  [Tli.  Plûss].  Considérations  sur  le  rôle  de  la  mythologie  dans  la  50 
poésie  lyrique  des  anciens.  H.  G. 

Zeitschrift  fiir  deutsches    Alterthum   und  deutsche   Lîtteratur. 
Nouv.   Série.   T.  13  (23  de  la  collection).  2»  partie  (Anzeiger,  T.   7), 


172  1881.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

3»  Livraison.  Ilorazens  Satiren  und  Episteln  aus  dem  lateinischen  ùbersetzt  von 
CM.  WiELAND.  1.  Theil  :  Horazens  Satire?!.  Breslau,  1881.  [B.  Scufferll. 
L'idée  de  réimprimer  la  traduction  de  W.,  qui  jouit  encore  aujourd'hui 
d'une  juste  estime-,  avait  du  bon;  mais  l'exécution  laisse  beaucoup  à 
5  désirer;  il  est  surtout  regrettable  que  l'auteur  n'ait  point  respecté  l'ordre 
adopté  par  W.  dans  la  disposition  de  son  texte.  A.  Fécamp. 

Zeitschrift  fur  deutsche  Philologie.  T.  12,  3°  Livr.  Compte-rendu  des 
séances  de  la  section  germano-romane  de  la  3o«  assemblée  des  philo- 
logues et  pédagogistes  allemands  à  Stettin   [Em.  Henrici].  4«  Séance. 

10  A  propos  de  la  formation  de  l'italien,  Mahn  étudie  l'influence  du  latin 
vulgaire  et  des  idiomes  tudesques  sur  le  latin.  A.  Fécamp. 

Zeitschrift  fur  Vergleichende  Sprachforschung.  T.  26,  livr.  1. 
Adalbert  Kuhn  [J.  Schmidt].  Article  nécrologique  sur  Kuhn,  le  fondateur 
et  pendant  près  de  30  ans  le  rédacteur  de  cette  revue.  1[  Les  prépositions 

15  germaniques  et  la  loi  des  désinences  [J.  Schmidt].  ^  Études  védiques 
[R.  Roth].  ^  Sur  l'histoire  de  l'ancien  germanique  [F.  Kluge].  Plusieurs 
études,  entre  autres  sur  les  ténues  aspirées  indogermaniques  dans  le  ger- 
manique. Variations  de  Taccent  dans  latlexion  nominale.  %^  Livr.  2  et  3. 
Le  latin  et  le  grec  dans  qqs-unes  de  leurs  principales  différences  pho- 

20  niques.  [A.  F.  Pott].  Étude  comparée  delà  phonétique  latine  et  grecque. 
Quant  au  vocalisme,  le  latin  sous  sa  forme  la  plus  ancienne,  se  trouve 
beaucoup  plus  près  du  grec.  Mais  avec  le  temps  les  diphtongues  s'effa- 
cent ;  i  et  w  remplacent  souvent  e  et  o  brefs,  ce  qui  amène  une  plus 
grande  divergence  du  latin.  %  Matériaux  pour  l'histoire  de  la  formation 

25  des  mots  dans  le  latin  [Paucker].  m.  Les  verbes  fréquentatifs.  Liste  d'en- 
viron 500  verbes  fréq.  iv.  Les  verbes  dénominatifs  en  '-are'.  Liste  de  1777 
verbes;  esquisse  sémasiologique.  ^  Sur  les  groupes  primitifs  dn,  tn,  en, 
en  latin  [R.  Thurneysen].  Les  deux  premiers  donnent  régulièrement  en 
lat.  'nd'  par  l'intermédiaire  de  'ndn'  et  de  'ntn',  ce  que  prouvent  les  mots 

30  unda,  fundus,  et  les  gérondifs.  Le  3s  'en',  devient  'ng'  par  l'intermédiaire 

.  de  'ncn';  mais  c'est  moins  certain.  ^[  Encore  la  loi  de  quantité  en  pnàkrit 

[H.  Jacobi].  ^  Réplique  [J.  Hoffory].  %  MvàojAat  =  rechercher  en  mariage 

[H.  Osthoff].  La  forme  faible  indog.  g'nâ,  'femme',  se  trouve  aussi  en  grec 

où  elle  a  dû  devenir  ^và-  par  l'intermédiaire  de  *3và;  elle  se  retrouve  dans 

35  le  dénominatif  w.vâ-c-{j.ai  de  *Pva-ic-p.ai,  =z  *je  recherche  une  femme'.  De 
même  en  sanscr.  véd.  jani-yà-ti,  dérivé  de  jani-,  jani.  ^  Mélanges  pràkri- 
tiques  [Goldschmidtj.  H.  G. 

Zeitschrift  fur  Voelkerpsychologie  und  Sprach^w^issenschaft.  T.  13. 
Livr.  1  et  2.  Sur  l'accusatif  et  ses  rapports  avec  les  autres  cas  [G.  H.  Mûller]. 

40  Histoire  de  la  théorie  des  cas  et  de  l'accusatif  en  particulier  chez  les 
Grecs,  les  Romains,  les  Byzantins  et  les  philologues  modernes.  Un  3« 
chap.  traite  de  l'histoire  de  la  théorie  des  cas  depuis  la  naissance  de  la 
linguistique.  Dans  le  4%  l'auteur  donne  sa  propre  explication  du  nomi- 
natif et  de  l'accusatif.  Les  idées  de  sujet  et  d'objet  ne  sont  pas  inhérentes 

45  à  ces  cas,  et  ne  sont  fixées  que  plus  tard.  Le  nomin.  désigne  le  résultat 
de  l'aperception  et  a  pour  signe  distinctif  le  suffixe  pronominal  '-sa',  qui 
indique  un  objet  extérieur  à  celui  qui  parle;  l'accus.  au  contraire  désigne 
l'objet  tel  qu'il  se  présente  à  la  pensée  de  celui  qui  parle,  et  prend  le 
suffixe  '-ma',  le  pronom  de  la  1"  pers.  sing.  Le  même  rapport  existe 

50  entre  l'indicatif  et  le  subjonctif.  Partant  de  cette  idée,  M.  explique  les 
différentes  fonctions  de  l'accusatif.  Il  termine  par  qqs  remarques  sur  le 
genre  grammatical,  et  sur  le  neutre  en  praticulier.  ^  Sur  les  foi-mations 
analogiques  en  particulier  dans  l'ougrien  (hongrois  et  finnois)  [F.  Misteli]. 


I 


ARCHAEOLOGISCH-EPIGRA.PHISCHE   MITïHEILUxXGEN.  173 

Développement  de  quelques  parties  des  articles  de  M.  (Lautgesetz  und 
Analogie)  à  propos  d'une  critique  faite  par  Jos.  Budenz.  H.  G. 

AUTRICHE-HONGRIE 

1)  AUTRICHE 
Rédacteur  général  :  R.  Schubert. 

Abhandlungen  des  archaeologisch-epigraphischen  Seminares  der  lo 
Universitaet  "Wien,  i"""  fasc.  La  naissance  d'Athèna  (7  pi.)  [R.  Schnei- 
der]. Étude  de  45  pages  sur  U  frenton  Est  du  Parlhénon  :  développement 
du  mythe  de  la  naissance  d'Athèna;  manière  dont  il  est  figuré  sur  les 
vases  peints,  qui  se  divisent  en  4  classes,  a)  Athèna  s'élance  tout  armée 
de  la  tète  de  Zeus;  b)  Zeus  attend  dans  la  souffrance  le  moment  de  sa  i5 
délivrance;  c)  Athèna  toute  petite  est  sur  les  genoux  de  son  père;  d)  déjà 
grande,  elle  s'avance  pour  la  première  fois  dans  l'assemblée  des  dieux  ; 
miroirs  étrusques  représentant  le  même  sujet;  —  2°  Opinions  des  savants 
sur  la  question  du  fronton  Est  ;  elles  se  détruisent  les  unes  les  autres. 
3°  Étude  d'un  -rvepiordatov  cppexTo;  romain  trouvé  près  de  Madrid  sur  lequel  est  20 
figuré  un  sujet  grec  qui  doit  être  la  reproduction  du  fronton;  essai  de 
restitution  d'après  cette  représentatian. 

11  2^  livr.  Les  voyages  de  l'empereur  Hadrien  [J.  Dûrr].  But  et  impor- 
tance des  voyages  d'Hadrien;  auteurs  qui  ont  trailé  ce  sujet;  sources; 
1)  de  l'avènement  d'H.  à  sa  première  arrivée  à  Rome,  séjour  en  Ofilent  et  25 
dans  les  provinces  du  bas  Danube  (H7-H8);  2)  séjours  d'H.  à  Rome  (1J8- 
138);  3)  voyages  d'H.  dans  l'Europe  moyenne  et  occidentale  (121-123); 
4)  ses  deux  visites  en  Afrique  (123  et  128);  5)  ses  deux  visites  à  Athènes 
(125/6  et  129)  ;  6)  voyages  en  Asie  (123, 124),  dans  les  îles  de  Thrace,  Macé- 
doine, Grèce,  Péloponnèse  et  Sicile;  7)  ses  deux  grands  voyages  (129-134);  30 
8)  coup  d  œil  en  résumé  sur  ses  voyages.  Cette  étude  de  72  pages  se  ter- 
mine par  4  appendices  de  50  p.  sur  Spartien,  Vit.  Hadr.;  sur  la  lettre  d'H. 
dans  Vopiscus,  Vil.  Saturn.  c  8.;  sur  le  cycle  intercalaire  employé  à 
Athènes  sous  l'empire  et  entin  sur  les  inscr.  relatives  aux  ditférents  voya- 
ges d'Hadrien.  A.  K.  35 

Archaeologisch-epigraphische  Mittheilungen  aus  Oesterreich. 
5"  année.  \'^  livr.  La  triple  Hécate  (suite)  [E.  Petersen]  <v.  R.  desR.5,160, 
25).  Étude  de  84  pages  :  continuation  du  1"  groupe,  comparaison  des  dif- 
férents types  entre  eux,  transibrmations  subies,  pourquoi  Hécate  est-elle 
représentée  triple;  autres  triades  delà  myth.  grecque;  2^  groupe  plus  riche  4o 
((ue  le  précédent  comprend  des  sculptures  en  ronde-bosse  sur  pierre  et 
bronze,  monnaies  et  pierres  gravées.  1  Études  sur  l'histoire  des  artistes 
grecs;  2,  les  Daedalides  [W.  Klein]  <v.R.  des  R.  5,  159,  19>.  Étude  de  21 
t)ages  sur  les  artistes  qui  se  rattachent  à  l'école  de  Dédale,  leurs  noms, 
leur  patrie,  les  auteurs  qui  parlent  d'eux.  %  Monuments  anciens  qui  se  45 
trouvent  à  Vienne  dans  des  collections  particulières  (suite)  [W.  Gurlitt]. 
Bronzes  de  la  collection  Trau  (fin).  Objets  servant  au  culte,  ustensiles 
divers,  reliefs.  1  Voyage  archéologique  dans  la  vallée  occidentale  du 
Trentin  [P.  Orsi].  Antiquités  se  trouvant  à  Trente,  Rovereto,Arco,Cimego, 
Cares,  Bivedo,  Lomaso,  Romeno,  San-Zeno,  la  plupart  avec  inscr.  1  Ins-  50 
criptions  inédites  d'Aquilée  [S.  Maionica].  16  fgments  d'inscr.  1  Relation 
d'un  voyage  en  Carinthie  [A.  v.  Domaszewski].  Inscr.  se  trouvant  soit  à 
Klagenfurt,  soit  à  Laibach,  soit  à  Salzbourg;  autre  lecture  de  l'inscr.  C.  1. 


174  1881.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

L.,  III,  u723  et  o712.  ^Inscriptions  de  Dodone  (suite)  [Th.  Gomperz] 
<v.  R.  des  R.  5,  139,  42).  Insc.  sur  bronze  au  repoussé  donnant  les  droits 
de  citoyen,  restitution,  détails  épigraphiques  :  inscr.  d'atlranchissement; 
autres  décrets;  restitution  d'inscr.  données  par  Carapanos.  ^  Lutteurs 

5  (i  pi.)  [R.  Sclineider].  Description  d'un  vase  sur  lequel  on  voit,  d'une  part, 
un  lutteur  se  préparant  au  pugilat,  et  de  l'autre,  un  second  lutteur  se 
servant  de  la  strigile. 

^^  2«  livr.  Antiques  du  château  de  Tersalto  près  Fiume  [R.  Schneider]. 
Objets  trouvés  pour  la  plupart  à  Minturnes,  statue  d'Ariane,  Silène,  Gany- 

10  mède,  Aphrodite,  Satyre  jouant  de  la  flûte,  Apollon, Dionysos;  autres  sta- 
tuettes, fragments,  sarcophages,  reliefs,  vases,  en  tout  56  objets  dont 
qqs-uns  très  beaux.  ^  Antiques  de  Salzbourg  (2  pi.)  [F.  Loewi].  a)  mosaï- 
ques; b)  sculpt.  sur  pierre,  généralement  sur  calcaire,  blanc  poreux,  qq- 
lois  sur  pierre  au  grain  plus  serré,  blanche,  au  nombre  de  13;  autels, 

15  pierres  funéraires  ;  c)  14  bronzes,  torses,  lampes,  statuettes,  bustes,  etc.; 

'  d)  ouvrages  en  argile,  terres  cuites  mal  conservées  et  grossières;  argile 
rouge  ou  verdâtre;  terra  sigillata;  reliefs;  vases;  coupesavec  inscr.;  ver- 
res ;  ce  musée  est  surtout  provincial.^  Les  ornements  en  relief  de  la  sta- 
tue d'Hékate  à  Hermannstadt  [Petersen].  Elle  porte  sur  la  poitrine  le  soleil, 

30  flanqué  de  2  génies;  à  partir  de  la  ceinture,  sou  vêtement  est  partagé  en 
4  zones  parallèles  représentant  des  sujets  relatifs  à  la  lune  dans  ses  diffé- 
rentes phases;  il  y  aurait  ainsi  opposition  entre  le  haut  de  la  statue  se 
rapportant  au  soleil  et  le  bas  à  la  lune,  à  la  x^oVia.  'Exâtr,,  toute  puissante 
sur  la  terre  et  aux  enfers.  ^  Pierre  funéraire  d'un  centurion  trouvée  à 

25  Garnuntum  (f  pi.)  [A.  v.  Domaszewski].  Très  belle  stèle  partagée  en  3 par- 
ties, dans  le  haut  une  inscr.  donnant  le  nom  et  les  grades  du  mort  qui 
était  centurion  de  la  «  legio  XVApollinaris»,au  milieu,  à  dr.,sa«  lorica  », 
au  centre,  sa  «  vitis  »  et  à  g.,  son  casque  et  ses  «  ocreae  »;  enfin,  dans  le 
bas,  le  cheval  du  mort  tenu  par  un  «  calo».  ^\  Inscr.  de  Garnuntum  [0. 

80  Hirschteld].  Fgments  de  2  inscr.  sur  grès,  donnant  des  renseignements 
importants  :  ils  sont  de  l'époque  des  Flaviens;  c'est  un  monument  élevé 
en  rhonneur  de  G.  Galpetanus  Rantius  Quirinalis  Valerius  P.  L  Pompt. 
Festins  déjà  connu  par  le  G.  I.  L.  111,  531  :  onze  autres  inscr.  et  autels. 
^  Gommunications  épigraphiques  [0.   Hirschteld].  Inscr.  de  Garinlhie, 

85  3  Igments  :  inscr.  de  Samothrace  relative  aux  mystères  de  l'année  12i  ap. 
J.-C.  ^  Inscr.  de  Pola  [A.  v.  Domaszewski].  Gippc  avec  inscr.  ^  Décou- 
vertes archéologiques,  et  épigraphiques  dans  le  Trentin  [P.  Orsi].  Lec- 
ture nouvelle  d'une  inscr.  du  C.  I.  L.  4008  et  9.  Autres  inscr.  trouvées  à 
Ala  et  Nago.  A.  K. 

40  Listy  filologické  a  psedagogické.  8«  année,  livr.  1-2.  Sur  l'Éros  de 
Platon  et  le  rapport  du  Phèdre  au  Symposion  [K.  Neudoerfl].  Après  un  ré- 
sumé des  pensées  contenues  dans  les  deux  trailés  précédents,  l'auteur 
discute  les  rapports  mutuels  entre  les  différentes  manières  de  voir  de 
Platon  sur  l'Éros,  ainsi  que  leurs  rapports  avec  les  théories  modernes. 

45  Suit  une  dissertation  sur  l'époque  de  la  rédaction  du  Phèdre  et  du  Sym- 
posion, en  tenant  compte  d'un  écrit  de  G.  Teichmûller.  ^  Articles  pour 
la  critique  d'Euripide  [J.  Kral].  L'auteur  traite  Hiket.  653  sq.,  714  sq.,  450 
sq.,  Med.  190  sq.,  780  sq.  ^  Sur  l'âge  des  antiquités  de  Mycèncs  [Id.]. 
Rapport  sur  les  raisons  avancées  par  Stephani  et  Arnold  Schulze,  contre 

fco  l'origine  préhistorique  des  antiquités  découvertes  à  Mycènes  par  Schlie- 
mann,  dont  Tauteur  se  réserve  de  faire  la  critique  dans  un  art.  ultérieur. 
^  Fragment  d'un  manuscrit  de  Brûnn  de  Valère  Maxime  [N.  Veselik].  Dans 
la  bibliothèque  du  Musée-François  à  Brunn,  il  y  a  un  ms.  composé  de 


LISTY  FILOLOGICKÉ  A   P^DAGOGICKÉ.  175 

trois  parties  autrefois  séparées,  de  la  fin  du  xiv°  ou  du  commen- 
cement du  xv^  siècle,  dont  la  l'^''  partie  contient  tout  le  \^'  livre,  et 
un  liagment  du  2»de  l'ouvrage  de  Val. -Max.  «  lactorum  etdictorum  memo- 
rabilium  libri  novem  »  ;  la  2"  partie  comprend  un  résumé  des  livres  de 
Val.  iMax.;  la  3"  partie  porte  le  titre  :  'de  diclis  vel  factis  virorum  illus-  5 
trium'.  Dans  le  fragment  de  Valerius  il  ne  se  trouve  pas  une  leçon  qui  no 
soit  déjà  connue  ailleurs  et  les  variantes  concordent  en  grande  partie 
avec  le  Codex  Bernensis.  ^Réponse  à  la  critique  de  Kral  sur  la  mytholo- 
gie grecque  de  Cimrhanzl  [Th.  Cimrhanzl].  ^[  Réponse  à  la  défense  de 
Cimrhanzl  [J.  Krai]  ^  P.  Vergilii  Maronis  opéra...,  par  E.  Benoist,  Paris,  lo 
1880  [Fr.  Maixner].  Appréciation  du  nouvel  essor  dans  la  marche  actuelle 
des  études  d'antiquités  classiques  en  France;  aperçu  de  ladisposition très 
louable  de  cette  édition;  les  matières  y  sont  traitées  d'une  manière  on  ne 
peut  plus  claire  et  concise  et  tout  à  fait  en  rapport  avec  l'état  actuel  de 
la  science.  Toutefois  on  désirerait  dans  le  2'»  chapitre  de  l'Introduclion  15 
(remarques  sur  diverses  particularités)  une  séparation  plus  marquée  des 
remarques  sur  les  formes  et  de  celles  sur  la  syntaxe,  de  même  que  çà  et  là 
une  définition  plus  exacte  de  tel  phénomène  linguislisque  (par  ex.  du 
datif  au  passif  qui  n'est  pas  basé  sur  une  imitation  du  grec).  Le  côté  re- 
lativement le  plus  faible  du  livre  c'est  le  commentaire,  puisque  ce  dernier  20 
ne  fait  souvent  aucune  mention  des  difficultés  réelles  et  d'autre  part  ren- 
ferme beaucoup  d'explications  superflues.  11  est  bien  à  regretter  que  Tau- 
leur  n'ait  pas  utilisé  les  Vergilstudien  deKvicala  qui  avaient  déjà  paru  en 

1878.  ^  Vergilii  Maronis  opéra par  BoucHOT,  Paris,  i881   [F.  Maixner]. 

Les  appréciations  littéraires  insérées  méritent  d'être  louées,  ainsi  que  25 
l'examen  soigneux  des  choses  effectives  et  la  citation  des  passages  paral- 
lèles de  la  littérature  française:  du  reste,  l'édition  de  Benoist estbien  su- 
périeure à  celle  de  Bouchot.  ^  Pisné  AnakreoiUické.  Prelozil  Fer d.  M a^ja^^ko 
[L  Kral].  Cette  trad.  des  chants  d'Anacréon  faite  malheureusement  sur 
Fédilion  surannée  de  Brunck  se  lit  facilement,  mais  elle  est  souvent  in-  jo 
correcte  ou  ne  reproduit  pas  le  sens  de  l'original  et  en  plusieurs  endroits 
elle  n'observe  pas   la  cadence.  ^[  Wkazka  prekladu  Sofokleova  Oidipa  na 
'Kolonu  od  Fr.  Visnaka  (v.  t-o09).  (Essai  de  traduction  d'OEdipe  à  Colonede 
Sophocle.  Programme  de  gymnase).  Preklad  Edipa  na  Kolone  v.  t-509,  Jos. 
KOiNciNSKY  (Essai  de  traduction  d'OEdipe  à  Colone.  Programme  de  Gym-  «5 
nase)  [J.  Kral].  Pour  l'exactitude  du  sens  et  le  naturel  de  la  langue,  la 
traduction  de  Koucinsky  est  bien  supérieure  à  celle  de  Visnak.  Il  est  vrai 
qu'elle  est  plus  libre,  mais  cela  a  son  avantage,  car  elle  vise  plutôt  à  ren- 
dre r  «  esprit  )>  que  les  «  mots  »  du  poème.  Seulement,  il  est  regrettable 
que  K.  ait  fondé  sa  traduction  sur  l'édition  de  Schneidewin  de  1854  (!)  ^i  40 
Latinska  Knika  cvicebna  po  prvou  tridu  gymnasijni,  Fr.  E.  Novotny,  nove 
zpracovat  K.  Doucha.  (Livre  de  traduction  de  langue  latine  pour  la  1'^ 
classe  de  gymnase,  remanié  par  1).  |K.  Ncudoerfl].  Le  livre  est  après  tout 
un  des  meilleurs  traités  en  langue  tchèque  pour  ce  qui  concerne  le  con- 
tenu, le  choix  et  la  disposition  des  matières,  sans  être  toutefois  parlait  45 
(abstraction  faite  de  certains  détails  sur  lesquels  les  opinions  ditfèront). 
f^  Livr.  3-4.  Sur  l'âge  des  antiquités  de  Mycènes  (fin)  [J.  Kral].  Après  la 
réfutation  des  objections  de  Stephani  et  Schulze,  Fauteur  se  déclare  pour 
leur  origine  préhistorique,  ^f  Articles  critiques  sur  Tite-Live  [R.  INovak]. 
L'auteur  traite  26  passages  des  livres  39  à  43.  ^  Une  correction  de  texte  50 
sur  Martial  [R.  Novak].  Au  lieu  de  :  nobis  facile  est(I,  18,  5),  lire  :  ne  nos 
sit  facinus.  f  Articles   critiques  [Fr.  Backovsky].  Caes.  B.  Giv.  I,  2,  lire  : 
Pompeiusque  aberat.  —  Cic.  de  imp.  Pomp.  5,  12  civitates  autem  omnes 


176  1881.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

cunclaAsiaatqueGraecia.^  Sur  les  anciennes  traductions  en  langue  tchè- 
que, des  épopées  d'Homère  de  d801-1843  [J.  Barlock].  Après  un  aperçu  his- 
torique des  plus  anciens  essais  de  traduction  de  littérature  classique  en 
langue  tchèque,  l'auteur  discute  en  détail  et  en  deux  parties  les  traduc- 

5  tions  d'Homère  de  Georges  Palkovic  (1801),  de  Jean  Nejedly  (1802),  d'An- 
toine Puchmajer  (1814),  de  Jean  Holy  (1824),  de  Charles  Kuzmany  (1838), 
de  Charles  Vinaricky  (1843),  de  Jean  Vlcek  (1842),  d'Antoine  Liska  (1842). 
%  Titi  Livi  ab  urbe  condita  librorum  partes  seleciae,  usui  scholarum  accommo- 
davit  Patocka  [Fr.  Gresl].  Cette  éd.  classique  excellente  en  tout  se  dis- 

10  tingue  avantageusement  de  celle  de  Grysar  1)  parla  réduction  et  un  choix 
bien  plus  soigné  des  matières;  2)  par  la  forme  du  texte  basée  sur  les  ré- 
sultats des  recherches  modernes;  3)  par  l'introduction  d'une  orthographe 
plus  correcte  au  point  de  vue  scientifique;  4)  par  l'indication  de  la  quan- 
tité des  syllabes  longues.  R.  Schubert. 

15  Mittheilungen  der  k.  k.  Geogr.  Gesellschaft  in  Wien.  T.  29,  il.  2. 
H.  ScHLiEMANiN,  Hios,  Stcidt  und  Land  der  Trojaner  [F.  Toula].  Résumé  des 
touilles  et  appréciation  conforme  aux  vues  de  Schliemann.^^  N.  5.  L'ex- 
ploration scientifique  de  la  Bosnie  et  de  l'Herzégovine  depuis  l'occupation 
[Em.  Jettel].  Quelques  indications  bibliographiques  concernant  les  anli- 

20  quilés  de  ces  contrées.  V.-L. 

Numismatische  Zeitschrift.  T.  12,  1880,  jlt.-déc.  Nouvelles  monnaies 
himiariliques  (pi.  5-fig.)  [J.  H.  Mordtmann].  Indication  des  trouvailles  de 
monnaies  himiaritiques  et  des  travaux  dont  elles  ont  été  l'objet.  Elles  se 
divisent  en  deux  classes:  1°  Monnaies  imitant  celles  d'Athènes;  ces  mon- 

2:,  naies  se  subdivisent  elles-mêmes  en  deux  catégories.  Tune  archaïque, 
l'autre  plus  récente.  Étude  de  ces  monnaies  au  point  de  vue  du  type,  de 
la  légende,  et  de  l'étalon.  2°  Monnaies  de  fabrication  indigène,  se  distin- 
guant des  premières  par  le  poids,  le  type  et  la  forme;  elles  portent  des 
noms  de  magistrats  et  d'ateliers  monétaires  ;  quelques-unes  portent,  au 

30  lieu  de  la  tête  nationale,  des  elfigies  d'empereurs  romains.  Étude  des 
monnaies  de  Janàf  (nom  d'une  lamille,  et  non  pas  d'un  magistrat  moné- 
taire), de  Kariba'êl  Jun'im,  de  'Umdàn  luqbidh...,  etc..  %  Monnaie  iné- 
dite, avec  consulat,  de  l'empereur  romain  Tacite  [Alex.  Missong].  Dr.  : 
IMP  I  C  I  M  I  CLA  I  TACITVS  |  AVG   buste  lauré ,  avec  le  paludamenlum 

85  rond  sur  l'épaule  droite.  i\,.  :  P  |  M  |  TR  |  P  i  GOS  |  P  |  P  Tacite  revêtu  de 
la  toge  à  g.,  élevant  de  la  main  droite  une  branche,  tenant  dans  la  gau- 
che un  sceptre.  Bronze,  aux  endroits  non  oxydés,  traces  d'argenture, 
21/22  mil.  Monnaie  intéressante  par  la  tête  lauréeet  la  date;  les  monnaies 
datées  de  Tacite  sont  très  rares.  M.  pense  que  c'est  une  monnaie  d'essai 

io  pour  une  monnaie  d'or  encore  inconnue,  ou  pour  un  coin  d'or  qui  a  été 
rejeté.  Cette  monnaie  aura  été  frappée  en  même  temps  que  les  Antonines. 
avec  le  même  métal,  contenant  3  pour  cent  d'argent,  et  aura  été  saucée 
dans  l'argent  avec  elles.  M.  fera  connaître  ailleurs  d'autres  exemples  de 
monnaies  d'essai  au  m"  siècle  de  notre  ère.  T[  Barclay  von  Head,  Synop- 

45  sis  of  the  contents  of  the  British  Muséum.  Département  of  coins  and  medals,  a 
guide  to  the  sélect  Greck  and  Roman  coins  exhibited  in  electrotype.  New  édition 
[F.  K.].  Les  pièces  reproduites  par  l'électrotypie  sont  heureusement  choi- 
sies aux  points  de  vue  artistique,  mythologique,  historique,  paléographi- 
que, technique,  rnétrologique.    Ingénieuse  combinaison  de  la  division 

50  chronologique  et  géographique.  Dans  le  texte,  caractéristique  courte  et 
instructive  des  périodes,  des  noms  des  artistes  et  des  monuments  d'art  les 
plus  célèbres;  remarques  donnant  les  derniers  résultats  de  la  science,  in- 
dication du  poids  ;  valeur  scientifique  bien  supérieure  à  celle  d'un  simple 


SITZUNGSBERICHTE  DER  AKADEMIE  DER  WISSENSCHAFTEN.      177 

catalogue,  f  Mowat,  Trésor  de  Monaco  [F.  K.].  Compte-rendu  sans  appré- 
ciation <cf.  R.  des  R.,  5,  221,  49>.  «f  Nécrologie  [C.  E.— R.  i.  p.].  P.  Nor- 
bert Dcchant,  Dr.  A.  Klûgmann,Graf  Robert  Lichnowsky.  H.  Thédenat. 
Sitzungsanzeiger  des  Akademie  der  W^issenschaften.30  juin  1880. 
Bûdinger  présente  pour  les  Denkschriften  la  dissertation  :  Cicéron  et  le  5 
patriciat,  étude  touchant  le  droit  public.  ^3  nov.  Giusepe  Barone  à  Naples 
envoie  son  ouvrage  :  Epimenide  di  Creta  e  le  credenze  religiose  di  suoi 
tempi,  studio  storico-critico  filologico.  ^  10  nov.  Rich.  Mayr  donne  une 
conférence  qui  traite  la  structure  et  la  hiérarchie  des  sciences  en  tenant 
particulièrement  compte  de  leurs  rapports  à  la  philosophie,  savoir  :  I.An-  lo 
tiquité  et  époque  de  transition  jusqu'à  Charlemagne.  ^  1"  déc.  On  pré- 
scnteàla bibliothèque  académique  :  Les  abréviations  tachygraphiques  des 
mss  grecs  par  Lehmann.  ^^  3  fev.  1881.  Benndorf  et  Hirschfeld  présentent 
le  2°  fascicule  de  la  4°  année  des  Archaeologisch.  epigraphische  Miitheilungen 
d'  «Autriche  ».  ^[  16  févr.  Benndorf  et  Hirschfeld  donnent  les  deux  pre-  i5 
miers  fascicules  des  :  Abhandlungen  des  archaeologisch-epigraphischen  Se- 
minars  à  l'Université  de  Vienne.  ^  30  mars.  On  reçoit  la  dissertation  de 
Charles  Goos,  Dacia  Traiana.  Géographie  et  histoire  de  la  Dacie  au  temps 
de  Trajan.  ^  l^^^  jn.  Wrobel  envoie  une  dissertation  sur  un  manuscrit 
d'Olmûtz  de  la  Thébaïde  de  Stace.  •[  6  jl.  La  commission  des  Pères  de  20 
l'Église  présente  le  7°  volume  du  'corpus  scriptorum'  contenant  le  Vic- 
tor Vitensis  édité  par  Petsghenig.  R.  Schubert. 

Sitzungsberichte  der  Akademie    der   Wissenschaften  zu  Wien. 
Vol.  97,  livr.  3.  Les  inscriptions  nouvellement  découvertes  sur  Cyrus  [M. 
Bûdinger].  Sous  les  décombres  de  Babylone,  on  a  trouvé  il  y  a  peu  de  25 
temps  deux  inscr.  déposées  maintenant  à  Londres,  dont  l'une  se  trouve 
sur  un  rouleau  d'argile  :  elle  n'est  qu'en  partie  lisible  et  compréhensible. 
La  nouvelle  la  plus  importante  que  cette  inscr.  fournisse,  c'est  qu'elle 
décrit  la  prise  de  Babylone  comme  ayant  eu  lieu  essentiellement  par  le 
transfuge  des  Babyloniens,  sans  aucun  combat.  Le  tout  se  termine  par  30 
une  prière,  dans  laquelle  Cyrus  et  son  fils  Cambyse  se  recommandent  à 
l'intercession  des  dieux  auprès  du  premier  des  dieux  Merodach,  par  égard 
à  su  piété.  —  Le  2°  monument  est  une  brique  seulement  séchée  au  soleil, 
qui  a  4  pouces  anglais  de  hauteur  et  3  pouces  1/2  de  largeur  couverte  sur 
l'avers  et  le  revers  de  notes  annalistiqucs  n'étant  qu'en  partie  conservées,  35 
ayant  au  moins  28  lignes  sur  colonne  double;  ces  notes  font  d'une  part 
aussi  mention  de  la  prise  de  Hagamatanu  (Ecbatane)  et  de  l'emprisonne- 
ment du  roi  mède  Istuvigu  (Astyages);  d'autre  part  il  est  fait  mention  de 
la  circonstance  que  Gobryas  avait  la  plus  grande  part  à  la  prise  de  la  ville 
de  Babylone  le  16  Duz  (juillet).  Éclaircissement  des  faits  chronologiques  4o 
mentionnés  par  l'inscr.  ^  Sur  les  scholies  de  Perse  [A.  ZingerleJ.  Note 
sur  un  manuscrit  des  schohes  de  Perse,  trouvé  par  Z.  dans  la  bibliothè- 
que du  chapitre  des  Bénédictins  Fiecht  deUnterinnthale,  manuscrit  qui  lut 
acquis  pour  le  chapitre  par  le  supérieur  Gaspar  Augsburger  (1469-1491). 
^  Critique  et  appréciation  de  la  Passio  sanctorum  quatuor  coronatorum  45 
[M.  PetschenigJ.  Particularités  linguistiques  de  la  Passio  ;  il  s'en  faut  de 
beaucoup  que  la  plupart  dv*  ces  particularités  se  retrouvent  chez  les  écri- 
vains des  îi"  et  oe  siècles  et  dans  l'Itala  ;  on  ne  peut  pas  trouver  une  trace 
certaine  qui  puisse  indiquer  une  époque  postérieure.  La  Passio  n'est  pas 
une  œuvre  altérée  au  moyen  âge.  ^  Sidoine  Apollinaire  comme  politique  59 
[M.  Biidingcr  j.  L'auteur  veut  aider  à  résoudre  la  question  suivante  :  com- 
ment le  fait  de  la  prise  de  possession  complète  de  l'empire  romain  par  les 
Germains  se  retlète-t-il  dans  l'esprit  des  écrivains  romains.  Un  de  ces  prin- 

R.  DE  PHiLOL.  :  Juillet  1882.  —  Revue  des  Revues  de  1881.  VI.  —  12 


178 


1881. 


AUTRICHE-HONGRIE . 


cipaux  représenlants  est  Sidoine  Apollinaire  qui,  comparativement  à  Eu- 
gyppius  et  à  Ennodius,  comme  par  sa  position  sociale  et  ses  études  an- 
térieures est  plus  capable  de  rendre  ce  que  pensaient  les  populations  ro- 
maines de  l'Ouest  du  commencement  de  la  domination  germaine.  %% 

5  Vol.  98,  livr.  1.  La  tradition  écrite  de  Salvien  [Fr.  Pauly].  Aucun  des  mss 
de  Salvien  connus  jusqu'à  présent  n'en  contient  toutes  les  œuvres.  La  cri- 
tique du  'de  gubernatione  Dei  libri  VIII'  repose  sur  le  rass.  A,  et  sur  B, 
quand  A  offre  des  lacunes  ou  est  devenu  illisible,  ou  porte  des  fautes 
•  évidentes;  les  autres  manuscrits  sont  à  peu  près  sans  aucune  valeur. 

10  Pour  le  traité  'ad  ecclesiam  libri  IV'  les  deux  meilleurs  mss.  sont  Paris. 
2172,  sœc.  X  =  A,  et  Paris.  2785,  saec.  xi  =  B.  Les  deux  proviennent  sans 
doute  d'un  seul  et  même  archétype,  seulement  B  est  un  peu  moins  soi- 
gneusement copié.  Pour  les  epistolae  (les  7  premières  ne  se  trouvent  que 
dans  les  fragments  de  Berne  utilisés  par  Halm,  la  9^  seulement  dans  le 

15  Paris.  2985,  la  8«  seule  dans  plusieurs  manuscrits)  ;  Tauteur  manque  de  ren- 
seignements à  partir  des  lacunes  dont  le  comblement  ne  pourrait  avoir 
lieu  qu'après  la  découverte  de  nouveaux  manuscrits.  Dans  un  supplé- 
ment, l'auteur,  d'après  un  rapport  de  Sedlmayer  sur  les  mss.  romains  de 
Salvien,  ajoute  que  les  mss.   de  Rome  ne  changent  rien   du  tout  aux 

20  conclusions  précédentes  et  qu'on  peut  renoncer  à  les  coUationner.  ^^ 
Vol.  98,  livr.  1.  3"  rapport  sur  les  travaux  préparatoires  pour  la  publication 
des  reliefs  de  tombeaux  grecs  d'origine  attique  [Al.  Conze].  Un  contrat  a 
été  signé  entre  M.  W.  Spemann  à  Stuttgart  et  l'Académie  des  Sciences  pour 
la  publication  des  reliefs  de  tombeaux  d'origine  altique.  Pour  le  dernier 

25  complément  des  matières  on  a  fait  de  nouvelles  démarches  en  Grèce,  en 
France  et  en  Allemagne.  ^  Un  nouveau  manuscrit  des  Argonautiques  or- 
phiques [Fr.  Schubert].  Il  y  a,  dans  la  bibliothèque  du  couvent  des  Pré- 
montrés de  Strahov,  près  Prague,  un  ms.  de  misccllanées  du  xv°  siècle, 
qui  contient  les  Argonautiques  orphiques  avec  d'autres  monuments  de 

30  grécité  postérieure.  Sa  valeur,  comme  le  démontre  plus  bas  l'auteur,  con- 
siste en  ce  qu'il  appartient  à  la  plus  ancienne  et  meilleure  famille  (Ruhn- 
ken.,  Vossianus,  Vindob.)  sans  toutefois  procéder  d'un  des  manuscrits  de 
ce  groupe,  il  offre  la  plus  grande  analogie  avec  le  Ruhnkanianus.  ^  Temps 
et  espace  chez  les  peuples  indogermaniques  [M.  BùdingerJ.  L'auteur  veut 

35  fournir  la  preuve  que  les  Hindous,  les  Germains,  les  Grecs,  ainsi  que  les 
Slaves  et  peut-être  les  peuples  italiques,  avaient  adopté  une  manière  de 
voir  commune,  d'après  laquelle  ils  regardaient  'le  temps  et  la  destinée' 
comme  une  puissance  divine  identique  placée  à  côté  des  autres  divinités. 
De  plus,  Tauteur  trouve  dans  le  chaos  d'Hésiode  le  terme  grec  mylholo- 

40  gique  pour  l'idée  de  l'espace.  %  Festin  des  morts  (1  pi.)  [Al.  Conze  |. 
Au  Cabinet  des  médailles  de  Paris  se  trouve  un  relief  remarquable 
représentant  un  festin  des  morts  ;  après  une  description  exacte  du 
sujet,  l'auteur  examine  la  question  de  savoir  si  dans  la  figure  de  l'homme 
couché  il  faut  reconnaître  Asklèpios  même.  %%  Livr.  3.  Études  sur  Plante 

45  [H.  Schenkl].  Outre  la  critique  d'un  grand  nombre  de  passages  dePlaute, 

l'auteur  tache  principalement  de  fournir  la  preuve  que  les  cantica  de  la 

Mostellaria  laissent  voir  une  composition  de  strophes,  qui  jusqu'ici  a  été 

niée  par  tous  les  critiques.  R.  Schubert. 

Wiener  Studien.  T.  3.  4*^  livr.  Le  papyrus  de  Vienne  n°  26  et  les  frag- 

50  menls  de  tachygraphie  grecque  dans  les  papyrus  de  Vienne,  Paris  et 
Leyde  [K.  Wessely]^  Après  une  étude  de  ces  divers  papyrus,  entre  autres 
de  celui  de  Vienne,  W.  conclut  que  les  parties  de  papyrus  grecs  cités  par 
Gardthausen  comme  tachygraphiques  ne  le  sont  pas,  mais  sont  démo- 


I 


II 


WIENER  STUDIEN.  179 

tiques,  elles  sont  écrites  de  droite  à  gauche  et  on  n'a  pas  encore  démontré 
Texistence  d'une  tachygraphie  allant  dans  ce  sens  aux  ii^  et  i"^  siècles  av. 
J.-C.  1  Addenda  sur  le  même  sujet  [J.  Krall].  Ce  qu'il  faut  entendre  par 
les  mots  ci)4îa  et  irpocrTa;  qui  Se  trouvent  dans  les  papyrus  de  Vienne.  ^  Le 
vote  dans  les  tribunaux  athéniens  [E.  Szanto].  Ce  vote  était  secret  pour  s 
les  affaires  concernant  l'État,  il  ne  Tétait  pas  pour  les  affaires  privées.  ^ 
Sur  les  tragiques  grecs  [S.  Mekler].  1)  citations  dans  Lucien,  2)  critique 
du  texte  d'Euripide,  Bacch.  288  sqq;  Héléna  M\  sqq  ;  Troad.  500  sqq; 
034;  —3)  Qq.  mots  sur  la  question  delà  «caesura  média.»  ^L'hiatus  dans 
Apollonius  de  Rhode  [A.  Rzach].  Étude  de  25  pages,  avec  exemples,  de  lo 
tous  les  cas  dliialus  dans  les  Argonautiques.  ^  Sur  Nonnus  de  Pano- 
polis  [A.  Schcindler].  <v.  R.  des  R.  5,  167,  16>.  Nonnus  emploie  les  mots 
spondaïques  de  façon  à  ce  que  l'arsis  tombe  sur  la  l""^  syllabe,  la  thesis 
sur  la  seconde,  il  ne  déroge  que  rarement  à  cette  règle  et  chez  lui  les 
spondées  se  trouvent  au  4^"^  et  au  6^°  pied  :  cette  loi  a  été  observée  aussi  i5 
par  ses  imitateurs  Musée,  Christodore,  Jean  de  Gaza,  etc.  ^  Manuscrits 
de  Lysias  [H.    Schenkl].  Tj  Détails  sur  un  Codex  S.  Marci  422,  chart. 
saec.  XV  qui  d'après  son  contenu  devait  être  un  livre  de  lecture  pour  les 
écoles  de  rhéteurs  et  qui  n'est  pas  exempt  de  fautes  :  il  contient  entre 
autres    Lysias,   Meurtre    d'Ératost'hène;    Aristide;    Dion    Ghrysostome;  20 
Gorgias,  Éloge  d'Hélène.  Qq.  leçons  nouvelles.  ^  Sur  la  déclinaison  des 
substantifs  latins  [F.  Stolz]  1.  Les  masculins  latins  en  «  en,  inis.  »  2)  le 
radical  «  ù  »  3)  Qq.  cas  de  transformation  des  noms  grecs.  Tf  Le  premier 
jour  de  l'année  du  tribuniciat  impérial  [0.  Hirschfeld].  En  731  Auguste 
abdiqua  le  consulat  et  commença  à  dater  les  années  de  la  puissance  tri-  25 
bunicienne,  qu'il  avait  revêtue  dès  748  pour  sa  vie  durant;  à  partir  de 
cette  époque,  il  renonça  au  consulat  de  la  première  partie  de  l'année, 
avant  la  fin  du  mois  de  juin,  pour  des  motifs  religieux;  c'est  à  cause  de  la 
haute  importance  religieuse  que  le  solstice  d'été  avait  dès  les  temps  les 
plus  reculés,  qu'il  se  décida  à  prendre  le  26  juin  734  pour  point  de  départ  30 
du  nouveau  siècle  et  des  années  de  son  règne.  T]  Remarques  archéolo- 
giques et  critiques  sur  certains  écrivains  rom.  [0.  Hirschfeld].  Ces  écri- 
vains sont  Aulu-Gelle  2,  2,  43;  Nonius  Marcellus;  Varron;  Suétone,  de 
gram.  c.  3;Macrobe,Saturn.4,  45,  24  ;  Velleius,  2,  39;  Tacite,  Ann.  44,  25; 
Pétrone,  c.  38,  45,  47,58,  59,  65;  Martial,  4,  34,  5;  5,  46,  5;  9,  47,  5;  44,74;  35 
Scriptores  hist.  Augustae,  Hadrianus,  M.  Aurelius,  Commodus.  ^  Lectio- 
nes  Panegyricae  [Car.  Schenkl].  Études  critiques  et  exégétiques  de  plu- 
sieurs passages;   restitutions  et  corrections;  imitations  de  Virgile  et 
d'Horace.  ^Analecta  [W.  Hartel].  Études  sur  Ennode  et  ses  mss.;  le  plus 
important  est  bien  celui  de  Bruxelles,  leçons  nouvelles.  ^[Miscellen.  40 
L'histoire  du  texte  de  Symphosius  [K.  Schenkl].   Texte  des  énigmes  de 
SymphosJus  d'après  un  ms.  de  St-Pétersbourg;  ce  ms.  appartient  à  la  pre- 
mière classe  :  ses  variantes  et  détails  paléographiques.  ^  La  flotte  des 
Perses  [J.  Krall].  D'après  les  renseignements  d'Hérodote  qu'on  peut  consi- 
dérer comme  exacts,  la  flotte  perse  au  commencement  d'une  guerre  était  45 
de  600  vaisseaux,  au  moins  dans  les  temps  anciens  ;  on  arrêtait  le  contin- 
gent des  alliés,  ainsi  les  Phéniciens  fournissaient  300  navires  :   sous 
Xerxes  il  y  eut  4207  navires;  plus  tard  ce  nombre  baissa.  %  Le  tyran 
Denys  I  de  Syracuse  [J.  Bass].  Plass  a  raison  d'alTirmcr  que  Denys  était 
de  noble  extraction,  ^f  Sur  Sophocle,  les  Trachiniennes  [J.  Hilberg].  Cor-  50 
reclions  aux  v.  316,  327  sq.  ^  'Ap^po?  [E.  Szanto].  Ce  mot  ne  signifie  pas 
obscur,  incertain,  mais  archaïque,  tombé  en  désuétude.  ^  Sur  Tite-Live 
[A.  Zingerle].  Lire  au  liv.  45,  28,  4  «  incolentium  »  au  lieu  de  «  ac  silen- 


180 


1881. 


AUTRICHE-HONGRIE . 


tiam  »  et  les  difficultés  de  ce  passage  disparaissent.  ^  Sur  les  ms.  de 
l'Epistula  Cydippes  [H.  S.  Sedlmayer].  Les  vers  13-248  des  epistulaCydippe 
(Ovide,  Heroides)  ont  été  composés  au  xv  siècle,  f  Sur  l'Anth.  lat.  689»  R. 
|7.  Huemer].  Réponse  aux  observations  d'Hagen  sur  ce  morceau  de  l'Anth. 

5  1  Sur  Stace,  Silv.  J,  o,  36  sqq.  [R.  Bitschofsky].  Correction  proposée.  ^ 
Un  ms.  de  Properce  [H.  Schenkl].  Le  God.  Corsinianus  (G)  43  e  8  donne 
des  variantes  importantes. 

%%  2*  livr.  L'inscription  des  mercenaires  d'Abu-Simbul  [E.  Abel].  Les 
inscr.  gr.  et  phéniciennes  d'Abu-Simbul  proviennent  de  mercenaires  qui 

10  entreprirent  sous  le  roi  Psammétique  une  expédition  contre  les  Éthio- 
piens ;  cette  expédition  doit  avoir  eu  lieu  en  590  ou  589  et  c'est  de  celte 
année  que  datent  ces  inscr.  les  plus  anciennes  connues  en  langue  grecque. 
^  Le  Codex  Âthous  et  le  premier  prooemium  de  Babrius  [P.  Knoell].  Le 
texte  de  Babrius  est  établi  dans  Eberhard  d'après  un  cod.  Athous  dont  la 

15  recension  faite  par  M.  Minas  et  Dindorf  laisse  à  désirer  ;  études  sur  ce 
codex,  détails  paléographiques  sur  les  diverses  écritures,  restitution  du 
texte  du  prooemium  et  des  3  vers  de  la  1'^  fable.  1|  Les  discours  d'Isée 
dans  le  Codex  Crippsianus  [H.  Schenkl].  Lectures  nouvelles  proposées  à 
la  suite  d'une  collation  attentive  de  ce  codex.  ^  Une  inscr.  de  prytanes 

20  athéniens  [E.  Gollob].  Cette  inscr.  qui  concerne  les  prytanes  de  la  tribu 
Aegeis  date  de  Uarchontat  de  Nicomaque  (341-40),  elle  donne  la  liste  de 
prytanes  qui  sont  couronnés  et  énumère  les  raisons  de  cet  honneur 
qu'on  leur  rend.  %  Critique  de  la  Paraphrase  de  Nonnus  de  Panopolis 
[A.  Scheindler].  Critique  du  texte  de   plusieurs  passages,  étude  de  34 

25  pages.  1  Études  d'épigraphie  [0.  Hirschfeld].  f)  Monument  d'Ancyre. 
Restitutions  nouvelles  du  texte,  différentes  de  celles  de  Perrot  et 
Mommsen  :  abréviations  dans  le  texte  grec  :  renseignements  topogra- 
phiques :  détails  qui  se  trouvent  seulement  dans  le  texte  grec  :  erreurs  du 
traducteur.  2)  Laudatio  Turiae,  G.  L  L.  6,  1527.  Restitutions.  3)   Inscr. 

30  d'Avignon  :  on  y  lit  le  nom  de  Drusilla  fille  de  Germanicus  (Suét.  Calig. 
c.  24),  elle  doit  avoir  servi  de  base  à  une  statue  de  Drusilla.  4)  Oratio 
Claudii.  Restitution  du  texte.  5)  Sur  les  Silves  de  Stace  :  G.  Rulilius  Gal- 
licus  à  qui  est  dédié  un  des  morceaux  (liv.  1,  4)  est  connu  par  les  inscr. 
H.  en  cite  une  nouvelle  (C.  L  L.  3,  4591)  qu'il  commente  en  s'aidant  du 

35  texte  de  Stace.  Ij  Sur  Lucilius  [Stowasser].  Critiques  du  texte.  ^  Mis- 
cellen.  Une  donnée  chronologique  de  Thucydide  [W.  Jérusalem].  Étude 
sur  Thucydide  5,  25,  3.  ^  swcEXiwrai  et  iupaxoaict  [J.  Bass].  Ces  deux  noms 
étaient  souvent  employés  l'un  pour  l'autre.  ^  Deux  ms.  de  Plutarque  à 
Vienne  [K.  Wessely].  Détails  paléographiques  sur  le  God.  phil.  gr.  129  qui 

40  a  appartenu  à  J.  Sambucus,  il  est  divise  en  2  parties,  la  première  date  du 
xiY-xv'  siècle,  la  2*^  du  xi^  Un  autre  ms.  encore  plus  intéressant  est  le 
148  écrit  au  x«  ou  xr  s.  ^  Sur  le  nepl  tûv  ^lacpdpwç  Tovou[^ivwv  de  Jean  Philo- 
ponus  [M.  Petschenig].  Un  ms.  d'Olmutz  contient  ce  traité,  il  offre  des 
différences  notables  avec  le  cod.  Hauniensis.  ^Sur  l'argument  acrostiche 

45  des  Captifs  [J.  Stowasser].  Les  singularités  de  langue  et  de  métrique 
qu'offre  cet  argument  disparaissent  si  Ton  se  souvient  que  le  versifi- 
cateur s'attache  au  prologue  et  à  la  première  scène.  %  Le  vers  interca- 
laire chez  Catulle  [G.  Ziwsa].  Ce  vers  qui  est  comme  un  refrain  se  pré- 
sente assez  souvent  chez  Catulle,  l'auteur  montre  quelle  en  est  la  valeur 

50  et  s'en  sert  pour  établir  le  texte  dans  des  passages  controversés.  1|  Sur 
Properce  2,  21,  12  [R.  Bitschofsky].  Lisez  :  «Ejecta  est,  tenuit  namque 
Creusa  domos.  »  ^  Anthologie  latine  [J.  Huemer].  Corrections  à  plusieurs 
poésies.  ^  Même  sujet  [K.  Schenkl].  Qq.  corrections  au  n»  394  R.  ^  Cri- 


ZEITSCHRIFT  FUER  DIE  OESTERREICHISCHEN  GYMNASIEN.       181 

tique  d'auteurs  de  la  basse  latinité  [M.  Petschenig].  Corrections  à  plusieurs 
passages  de  Paul;  St-Augustin;  Sulpice-Sévère ;  Corippus;  Porphyrion; 
J.  Cassianus.  ^1  Vis  [F.  Stolz].  Les  transformations  de  ce  mot  sont  vols, 
vois,  veis,  vis.  1[  Étymologies  [0.  Relier].  Proximus  vient  de  propicus 
par  propicsimus,  rapprochement  entre  /câpaêoç  et  l'allemand  Krebs,  entre  5 
Lucullus  et  XoV.aXo;,  a  (Jérivé  de  â«w.  ^  Sur  Ausone,  Epist.  34  [K.  Schenkl]. 
Etude  critique  sur  les  vers  31-37.  %  Manuscrits  de  Juvénal  [H.  Schenkl]. 
La  biblioth.  du  ïrinity  Collège  à  Cambridge  possède  2  mss.  de  Juvénal  du 
ix"  s.  qui  appartiennent  à  la  classe  interpolée  et  sont  sans  valeur  pour  la 
critique  du  texte.  A.  K.  lo 

Zeitschrift  fur  die  oesterreichischen  Gymnasien.  32°  année  i"liv. 
Remarques  sur  ce  qu'on  est  convenu  d'appeler  les  'Déclamationes  Quin- 
tiliani'  [K.  v.  Morawski].  Parmi  les  'déclamationes'  jointes  aux  œuvres 
de  Quintilien,  les  19  premières  sont  très  supérieures  aux  145  suivantes  ; 
on  a  cherché  à  expliquer  ce  fait  de  plusieurs  manières,  Teutïel  entre  i5 
autres  croit  qu'elles  sont  dues  à  un  élève  de  Q.,  tandis  que  les  autres 
sont,  de  l'avis  de  tous,  de  date  postérieure  ;  M.  après  une  étude  de  détail 
de  11  pages,  montre  qu'elles  ont  été  écrites  vers  le  S''  siècle.  ^  Anthologie 
grecque  [A.  Ludwich].  Corrections  aux  passages  suivants  :  Méléagrc, 
Anth.  Pal.  5,  57.  Rurin,^Anth.  Pal.  5,61.  Philippe,  A.  P.  0, 102.  Antipatros,  20 
A.  P.  9,  420.  Le  roi  Polémon,  A.  P.  9,  746.  î  Sur  Ausone  [K.  Schenkl]. 
Corrections  à  3  passages.  ^  P.  Schroeder,  Richard  Bentley's  Emendationen 
zim  Plautus  [H.  Schenkl].  L'éditeur  mérite  des  éloges  pour  le  soin  qu'il  a 
apporté  dans  la  publication  des  notes  du  grand  critique  anglais,  il  est 
regrettable  que  B.  n'ait  pas  donné  lui-même  une  édition  de  Plaute  et  fait  2:, 
faire  plus  tôt  à  la  science  un  pas  en  avant;  qqs  critiques  de  détail.  % 
^  J.  Zechmeister,  Homeri  Iliadis  epitome  F.  Hocheggen  [Al.  Rzach].  Cette 
première  partie  comprend  les  chants  1-iO,  cette  nouvelle  édition  est  faite 
avec  soin  et  science  et  contient  une  très  bonne  introduction  sur  les  *ele- 
menta  versus  heroici'.  ^  A.  Draeger,  Bas  Leben  des  Agricola  von  Tacitus  30 
[Ig.  Prammer].  Nouv.  édition  améliorée  :  encoreqq.  améliorations  ta  faire. 
^  W.Pape,  Griech-deutsches  Handwoerterbuch  [K.  Schenkl].  Troisième  édition 
non  complètement  remaniée,  qui  se  recommande  à  tous  les  savants.  ^ 
A.  KOCH,  Schulwoerterhuch  zur  Aeneide[A.  Zingerle].  L'utilité  de  ce  diction- 
naire de  TÉnéide  n'est  pas  évidente,  il  laisse  d'ailleurs  à  désirer  pour  les  35 
citations  et  pour  la  précision  de  la  traduction. 

1[T  2"  livr.  Du  droit  de  suffrage  des  patriciens  dans  les  comices  par 
tribus  [J.  Ptaschnik].  Après  avoir  examiné  dans  une  étude  de  20  pages 
les  diverses  opinions  émises  sur  le  moment  où  les  patriciens  possédèrent 
le  'jus  suffragii'  dans  les  'comitia  tributa',  l'auteur  établit  que  celte  -in 
modification  de  la  constitution  rom.  doit  être  reportée  jusqu'à  Voléron.  ^ 
Sur  Ausone,  Epist.  -13,  25  sqq.  [K.  Schenkl].  Correction  proposée.  % 
H.  ScHMiDT,  Vendes  und  sein  Zeitalter  [A.  Bauer].  Critique  de  la  méthode 
suivie  et  des  recherches  sur  Plutarque  ;  le  savoir  et  la  pénétration  de  S. 
ont  été  inutiles  pour  ce  qui  regarde  son  assertion  que  Stésimbrote  est  45 
la  principale  source  de  Plutarque,  tout  son  travail  digne  de  respect  est 
sans  résultat  pour  ses  idées.  ^  E.  Ortmann,  Gornelii  Nepotis  qui  extat 
liber  etc.  [R.  Bitschofsky].  Éloges.  ^  L  Poland,  Ovid's  Tristien  [E.  Lud^Yig]. 
Critique  très  sévère  de  ce  livre  qui  ne  tient  pas  ce  qu'on  attendait. 

tt  3°  livr.  Homerici  Centones  [E.  Abel].  Il  est  acquis  maintenant  à  la  so 
science  que  Zonaras  avait  raison  de  prétendre  que  les  centons  d'Homère 
sur  la  Vie  de  Jésus  composés  vers  le  milieu  du  5<^  siècle,  sont  dus  à   un 
certain  évêque  Patrikios  dont  l'impératrice  Eudocia  a  corrigé  et  complété 


182  1881.   —  AUTRICHE-HONGRIE. 

l'œuvre  restée  incomplète.  %  <i>iaXai  è^eXsuôepixal  [H.  Schenkl].  Ces  coupes 
sont  des  dons  faits  à  Athena  par  les  affranchis  menacés  par  une  ^Ur, 
àTrocxTaatou  et  reuvoyés  des  fins  de  la  plainte  par  les  tribunaux  ;  elles  sont 
en  argent  du  poids  de  100  drachmes,  ou  peut-être  sont-elles  un  don  des 

5  lils  des  affranchis  au  moment  où  ils  entraient  en  possession  de  leur 
liberté.  1  Sur  la  Batrachomyomachie  [A.  Ludwich].  Corrections  et  lec- 
tures nouvelles  proposées  pour  les  vers  42-52.  ^Sur  Ausone  [K.  Schenkl]. 
Corrections  pour  Parent.  30,  6,  'est'  doit  être  retranché  et  'nece'  changé 
en  'vice'.  Prof.  31,  11  sq.  doit  être  rétabli  ainsi  :  Grais  celebris  Camenis 

10  £  XsY  aaw  ^  Gebhard,  De  PlutarcM  in  Demosthenis  vita  fontibus  ac  fide 
[A.  Bauer].  A  d'abord  été  composé  en  allemand  et  se  divise  en  2  parties, 
la  première  réfute  Roesiger  et  la  seconde  expose  les  vue  de  l'auteur.  ^[ 

'Itùâvvou  OiXoTTovou  TTEpl  TÔJv  S'tacpofw;  Tovouas'vMv  xal  ^laçpopa  <iy)|xaivovT(ov  ;  ex  codice  Regio 

Hauniensi  1965  éd.  P.  Egenolff  [E.  Abel].  Les  précédentes  éditions  de  cet 

15  ouvrage  du  fameux  théologien  J.  Philoponos  ou  Grammaticos  (7"  siècle)  ne 
donnaient  que  l'explication  latine  des  mots,  E.  donne  le  texte  grec,  mais 
il  n'a  revu  qu'un  ms.,  d'où  il  résulte  que  les  fautes  sont  assez  nombreuses: 
comparaison  avec  le  cod.  Baroccianus.  ^  A  Luchs,  Titi  Livi  libri,  etc. 
[M.  Gitlbauer].  Cette  nouv.  éd.  est  précédée  de  prolégomènes  dans  lesquels 

20  L.  étudie  à  fond  la  question  des  mss.  et  établit  le  texte  dans  une  étude 
critique  ;  éloges  pour  l'introduction  et  pour  le  texte. 

^^  4«  livr.  Thucydide  a-t-il  écrit  dans  son  6«  et  son7«  livre  une  histoire 
spéciale  de  la  guerre  de  Sicile  [J.  N.  Fischer].  On  aurait  tort  de  consi- 
dérer ces  deux  livres  comme  une  histoire  indépendante  et  formant  un 

25  tout;  dès  l'origine  cette  histoire  a  fait  partie  de  l'ouvrage  entier.  ^  Sur 
Ausone  [K.  Schenkl].  Corrections  à  Epist.  14,  33.  ^  R.  Kekcjlé,  Die  reliefs 
an  der  Balustrade  der  Athena  Nike  nach  neuen  Zeichnungen  und  Entwûrfen 
von  L.  Otto  [E.  Petersen].  Ce  bel  ouvrage,  illustré  avec  un  grand  soin, 
sera  accueilli  avec  plaisir  et  mérite  tous  les  éloges.  ^  K.  Halm,  CAcer'os 

30  Rede  fur  P.  Sestius  [Ig.  Prammer].  Introduction  excellente  ;  cette  5«  édition 
a  prohté  de  tout  ce  qui  a  été  publié  ,et  mérite  d'être  recommandée.  % 
SiEBECK,  Geschichte  der  Psychologie,  { .  Die  Psychologie  vor  Aristoteles  [T.  Wil- 
dauer].  Cette  première  partie  qui  comprend  l'histoire  de  la  psychologie 
chez  les  premiers  philosophes  grecs,  chez  Socrate  et  Platon,  est  logique 

35  et  clairement  conçue,  elle  est  digne  d'éloges. 

tt  5«  livr.  Paulin  de  Pella  [W.  Brandes].  <v.  R.  des  R.  5,170,53)  2.  La 
chronologie  du  Carmen  eucharisticum  :  pour  fixer  la  date  du  Carmen  et 
des  principaux  événements  de  la  vie  de  Paulin,  il  faut  tenir  compte  sur- 
tout des  vers  12  sqq.,  44,  48  sq.,  232  sqq.,  474  sqq.  ;  on  place  le  baptême 

40  de  P.  en  421,  et  la  composition  du  poème  en  459  :  il  est  né  en  376,  les 

dates  données  par  Ebert  ne  sont  donc  pas  exactes.  ^  Sur  Ausone 

[K.  Schenkl].  Corrections  proposées  pour  Parent;  3,  15,  il  faut  changer 

Europam  en  Euripum;  Caes.  Tetr.  4,  1  ;   8,  1  ;  13,  55  sq.  ^  J.  Classen, 

'   Thukydides[W.  Jérusalem].  Cette  3«  éd.  du  2«  livre  a  été  augmentée,  qq. 

45  remarques.  ^  IL  v.  Herwerden,  Lapidum  de  dialecto  Attico  testimonia  colle- 
git  atque  disposait  [F.  Stolz].  Digne  d'éloges  malgré  qq.  fautes  d'impres- 
sions et  qq.  inexactitudes  :  le  l""^  chap.  est  intitulé  "De  confusione  voca- 
lium  et  diphtongorum  »  ;  le  2°  «  De  nominibus  propriis  »;  le  3"  disposé  par 
ordre  alph.  traite  de  questions  grammaticales  et  de  l'orthographe  ;  le  4% 

50  de  l'emploi  des  conjonctions  dans  les  inscr.  ^  J.  Kvigala,  Neue  Beitraege 
zur  Erklaerung  der  Aeneis  [A.  Zingerle].  Tous  ceux  qui  s'occupent  de  la 
critique  et  de  l'explication  de  Virgile,  doivent  prendre  connaissance  de 
ce  livre  si  rempli  de  détails  importants.  ^  J.  Gantrelle,  C.  Taciti  de  vita 


n 


ZEITSCHRIFT  FUER  DIE  OESTERREICHISCHEN  GYM^ASIEN.        183 

et  moribus  Julii  Agricolae  liber.  [Ig.  Prammer].  Le  texte  aussi  bien  que  le 
commentaire  de  cette  2«  édit.  sont  améliorés  :  qq.  légères  fautes  d'im- 
pression. If  S.  Lambros,  Die  Bibliotheken  der  Kloester  des  Athos  [].  Traduc- 
tion allemande  du  rapport  de  Lambros  au  parlement  grec,  donne  des 
détails  sur  les  biblioth.  du  mont  Athos,  où  se  trouvent,  classés  au  hasard,  ^ 
5759  mss.  ;  les  mss.  d'auteurs  classiques  ne  sont  pas  nombreux.  ^  Jarz, 
Wo  sind  die  homerischen  Insein  Triîiakie,  Scherie,  Ogygie,  Aiaie  zu  suchen 
[J.  Purgaj].  Erreurs,  contradictions,  manque  de  conclusion,  provenant 
d'une  connaissance  imparfaite  de  l'Odyssée  et  des  sources.  Tf  Programmes. 
A.  Peterlechner,  TJeber  die  Abfassungszeit  des  dialogus  de  oratoribus  [\.  lo 
Prammer].  Correct  et  facile  à  lire,  mais  n'apprend  rien  qui  ne  soit 
connu.  %  T.  Czulensri,  Qua  ratione  temporibus  nostris  Cornelii  Taciti  Anna- 
les critica  arte  tractentûr  [Id.].  Peu  de  valeur.  %  E.  Philtpp,  Der  iambische 
Trimeter  und  sein  Bau  bei  Sophocles  [W.  Thumser].  Excellent,  doit  être  lu 
de  tous  ceux  qui  s'occupent  de  Sophocle.  %  J.  Stowasser,  Der  Hexameter  i5 
des  Lucilius  [Id.].  Clairet  intéressant,  mais  le  sujet  était  trop  étendu  pour 
un  programme.  ^  A.  Hermann,  Darstellung  der  Beziehimg  zwischen  Boemern 
und  Parthern  von  Crassus  Tode  bis  zur  Schlactvon  Actium  etDarst.  d.  Bezieh. 
z.  P.  u.  R.  von  der  Uebernahme  der  Herrschaft  durch  Augustus  bis  zu  Tiri- 
dates  Belehnung  durch  JSero  [A.  Bauer].  Tableau  de  Thistoire  des  Parthes.  20 
^  R.  Gumpoltsberger,  Kaiser  Gratian  [Id.].  Aucune  prétention  à  l'origi- 
nalité; connaissances  solides.  T[  J.  Jaekel,  zur  Aeneasfrage  [Id.].  L'auteur 
persuadera  à  bien  peu  de  personnes  que  la  légende  d'Énée  repose  sur 
un  fond  historique. 

^T[  6*  livr.  Sur  les  Héroides  et  les  Métamorphoses  d'Ovide  [J.  Rappold].  25 
Critique  et  corrections  des  passages  suivants  :  Her.  2,  53;  2,  121;  5,  134  ; 
C,  dOO;  7,79;  7,  H3;  7,  174;  13,  117;  Met.   1,  343  sq  ;  3,  368;  3,  691  ;  4, 
537;  6,  614,  616;  7,  404;  8,  356,  637;  9,  248,  289,  639;  10,  183,  637;   M, 
344,  688.  712.  714;  13,  458,  480;  14,  120,  255,  333;  15,  250,  342;  qq.  mots 
sur  Met.  1,  15, 154;  2,  774;  6,  201.  If  Sur  l'histoire  des  études  classiques  3o 
au  Moyen  Age  [J.  Huemer].  Le  Cod.  227  du  couvent  d'Heiligenkreuz  nous 
a  conservé  un  Florilegium  des  principaux  poètes  lus  cà  cette  époque,  il 
date  du  12®  siècle  et  a  été  composé  en  Allemagne,  il  comprend  14  livres, 
les  9  premiers  extraits  des  poètes  profanes  surtout  Ovide,  les  5  derniers 
des  poètes  chrétiens.  T  J.  P.  Mahaffy,  Ueber  den  Ursprung  der  Homerischen  ss 
Gedichte  et  A.  H.  Sayge,  Ueber  die  Sprache  der  Homerischen  Gedichte  [G.  ' 
Hinrichs].  Traduction  allemande  de  ces  2  ouvrages  anglais.  Mahaffy  est 
un  décidé  chorizonte  :   Sayce  prête   le   tlanc  à  bien  des  critiques.  If 
F.  Weinkauff,  De  Taciti  dialogo,  qui  de  oratoribus  inscribitur  [Ig.  Pramer]. 
L'auteur  est   un   des  plus  vaillants    champions  de   l'authetiticité    du  40 
'Dialogus   de  oratoribus';  il   reproduit   dans   cette  édition    plusieurs 
articles  de   lui  déjà  parus  ;   s'il  avait  remanié  son  introduction   trop 
volumineuse  (170  pages)  le  lecteur  ne  se  heurterait  pas  à  de  nombreuses 
répétitions.    ^  P.  Thielmann,    Ueber  Sprache  und  Kritik  des  lateinischen 
Apolloniusromans  [Morawski].  L'auteur  ne  croit  pas  avec  Riese  et  Rohde  45 
que  cet  ouvrage   ait  été  traduit  du  grec,  c/est  le  produit  original  d'un 
auteur  latin,  la  donnée  seule  est  grecque  ;  il  étudie  ensuite  les  particu- 
larités du  style  qui  ressemble  au  latin  biblique,  traite  des  manuscrits  et 
propose  certaines  corrections;  c'est  un  livre  attachant  et  plein  de  faits. 
^  L.  Grasberger,  Ërziehung  und  Unterricht  im  classischen  Alterthum.  3.  Die  60 
Ephebenbildung  oder  die  musische  und  militaerische  Ausbildung  der  griech. 
und  rom.  Jûnglingen  [0.  Kellerj.  Très  intéressant  et  bien  fait  :  G.  dans 
cet  ouvrage  qui  traite  de  l'éducation  des  éphèbes,  a  tenu  compte  du  livre 


184  1881.   —  AUTRICHE-HONGRIE. 

d'A.  Dumont.  ^  Programmes.  D.  Nemanic,  De  S>toîcorum  Romanorum  primi 
Caesarum  saeculi  factione  etc.  [Ig.  Prammer].  2  parties,  la  première  traite 
des  stoïciens  au  d"  s.  et  de  l'opposition  qu'ils  faisaient  à  certains  em- 
pereurs, la  seconde  beaucoup  plus  courte,  étudie  en  6  pages  le  jugement 
5  porté  par  Tacite  sur  cette  école  de  philosophes;  écrit  avec  facilité  et  une 
certaine  fraîcheur-  ^  A.  Ziegler,  Diepolitische  Seite  der  Regierung  des  Kaiser 
Claudius  I.  [A.  Bauer].  Bien  des  digressions  inutiles,  la  critique  des 
sources  n'est  pas  assez  sérieuse,  il  en  résulte  que  Claude  paraît  en  maint 
endroit  atteint  de  folie;  l'auteur  ne  s'inquiète  pas  des  inscr.  ^  Sedlmayer, 

10  Kritischer  Commentar  zu  Ovid's  Heroiden  [H.  Jurenka].  Les  conjectures  de 

S.  sont  en  partie  évidentes,  d'autres  doivent  être  rejelées  ;  il  ne  réussit 

pas  toujours  à  prouver  que  certains  vers  sont  interpolés;  il  a  raison  de 

s'en  tenir  au  Cod.  P. 

^*||  7°  livr.  Observations  sur  la  latinité  de  qq.  écrivains  du  4°  siècle  et 

15  du  commencement  du  5«  ap.  J.-C.  [C.  PauckerJ.  Étude  de  19  pages  sur 
les  particularités  du  style  de  Gaudentius  Brixiensis,  Paulinus  Medio- 
lanensis,  l'auteur  de  'Zacchaei  et  Apollonii  consultationum',  Bachiarius, 
Victricius  Rotomagensis,  Severus  Majoricensis,  Evagrius.  ^  Applausus. 
[Ig.  Prammer].  Significations  de  ce  mot  latin  qui  se  présente  si  rarement; 

20  il  se  trouve  dans  Stace,|Theb.  2,  515  dans  son  sens  primitif  et  dans  Firm. 
math,  d,  dO  avec  le  sens  d'applaudissement,  f  'Et  ipse'  dans  Tacite  [Id]. 
Remarque  sur  l'emploi  de  cette  locution  dans  Tacite,  elle  se  présente 
beaucoup  plus  souvent  que  le  prétendent  Draeger  et  Heraeus;  exemples. 
^  ^.  KKA.VSS,  Artemidoros  aus  DaldisSymbolik  der  Traùme  [Th.   Gomperz]. 

25  Traduction  allemande  en  général  correcte  et  soignée  ;  la  préface  contient 
une  appréciation  de  Hirschfeld,  d'après  lequel  le  Cassius  Maximus  à  qui 
est  dédié  le  livre,  n'est  autre  que  le  philosophe  Maxime  de  Tyr;  il  est 
impossible  de  préciser  davantage  l'époque  où  parurent  ces  'Oveipoy.piTixa  ; 
les  remarques  du  trad.  ne  sont  pas  la  partie  la  moins  importante  de  son 

30  travail,  mais  quant  au  texte,  il  manque  absolument  de  critique.  ^  P. 
Wesener,  Griechisches  Elementarbuch  d'^  et  2"  partie  [Ig.  Prammer].  Trop 
de  fautes  graves  d'impressions  dans  cet  ouvrage  qui  offre  pourtant  des 
avantages.  1[  G.  Curtjus,  Griech.  Schulgram.  [Fr.  Stolz].  Coup  d'œil  sur 
l'histoire  de  cette  gram.,  qq,  réserves  de  détail,  éloges;  Kurtz  u.  Friesen- 

35  DORFF,  Gr.  Schulgram.  Ne  contient  que  l'indispensable,  écrite  avec  précision 
et  suite;  parfois  trop  sommaire,  qq.  omissions  ;  K.  Schenkl,  Griech.  Ele- 
mentarbuch, excellent  ;  W.  Ribbeck,  Homerische  Formenlehre.  Disposition 
défectueuse,  réserves;  Henzell,  Griech.  Verbalverzeichnis  et  G.  A  Weiske, 
D.  Griech.  anomalen  Verba  :  le  premier  de  ces  2  ouvrages  n'est  pas  assez 

40  systématique  ;  le  2%  qui  procède  par  ordre  alphabétique,  sera  utile  pour 
les  élèves  habitués  a  la  gramm.  de  Curtius.  1  C.  Thiemann,  Homerische 
Verballexicon  [R.  Schnce].  L'auteur  a  essayé  d'utiliser  pour  l'explication 
des  formes  verbales  dans  Homère  les  découvertes  de  la  grammaire  com- 
parée, il  est  persuadé  qu'on  ne  comprendra  bien  ces  formes  que  si  l'on 

45  connaît  les  racines  et  l'étymologie;  il  fait  preuve  de  tact  et  de  sagacité, 
et  malgré  qq.  réserves,  mérite  des  éloges.  ^  0.  Meltzer,  Geschichte  der 
Karthager  [J.  Krall].  Dans  ce  d^i- vol.  l'auteur  a  utilisé  avec  savoir  et 
patience  les  données  éparses  dans  les  auteurs  anciens,  ainsi  que  les 
renseignements  que  nous  devons  aux  monuments,  il  a  fait  un  livre 

40  excellent  dont  on  attendra  la  suite  avec  impatience. 

^^  8*  et  9«  livr.  Recherches  homériques  sur  le  sixième  'lied'  de  la  co- 
lère d'Achille  dans  Z  et  H  de  l'Iliade  et  sur  les  ouvrages  qui  traitent  de 
cette  question  [H.  Benicken].  Étude  étendue  sur  cette  question  et  citation 


I 


I 


ZEITSCHRIFT  FUER  DIE  OESTERREICHISCHEN  GYMNASIEN.        185 

des  diverses  opinions  qui  se  sont  fait  jour  à  ce  propos,  soit  dans  des  Hist. 
litt.,  soit  dans  les  articles  spéciaux.  ^  Sur  Virgile  [W.  Kloucek].  Études 
exégétiques  et  critiques  sur  les  passages  suivants  de  l'Enéide  1,  92;  2, 
522;  3,  J35-137;  4,  33,435  et  36,469-473;  5,  96,  97;  6,  143,  144;  8,  475, 
476;  10,139,  140,303-305;  il,  102,  103,204-208,  857  ;  12,216-218,  669-701,  5 
894,  895.  1  Sur  Virgile,  Enéide  1,  446  sqq.  [A.  Baar].  Explication  du  mot 
'condebat'  pris  dans  un  sens  analogue  au  ètoUi  des  artistes  grecs.  ^  A. 
Krichenbauer,  Théogonie  und  Astronomie  [A.  Rzacli]  <v.  R.  de  Phil.  5,  H0>. 
Il  est  regrettable  que  l'auteur  ait  dépensé  en  pure  perle  tant  de  travail  et 
de  soins;  il  se  trompe,  mais  n'en  mérite  pas  moins  des  remerciements.  1[  lo 
(jEBHARDI,  IHe  Aeneide  Vergils  [F.  Siiss].  Cette  l"""  partie  comprend  les  liv. 
\  et  2  avec  une  introduction  à  la  lecture  de  l'Enéide;  le  commentaire  est 
la  partie  la  plus  faible  de  l'ouvrage,  qq.  réserves  sur  le  texte;  l'impres- 
sion est  très  bonne.  ^[  J.  Hanssen,  De  arte  metrica  Commodiani  [J.  Huemer] 
<v.  R.  d.  R.  6, 26, 48>.  Cette  dissertation  sérieuse  mérite  d'être  remarquée.  ^  is 
V.  HiNTNER,  Griech.  Elementarbuch  [J.  Prammer].  Éloges.  ^  Fr.  Schultz, 
Cicero'sRedenpro  lege  Manilia  und  pro  Archia[R.  Koziol].  Recommandable; 
K.  TuECKiNG,  M.  T.  Ciceronis  De  ofjUciis  libr.  3  [Id.].  Excellente  édition  de 
classe;  0.  Gehlen,  P.  OvidiiN.  carmina  selecta.  Éloges,.  Dans  ce  même  ar- 
ticle, le  critique  parle  d'un  assez  grand  nombre  de  gram.  et  de  livres  20 
d'exercices  latins  pour  les  classes.  Voici  les  noms  des  auteurs  :  Lattmann, 
éloges  ;  Biedermann,  A.  Mueller,  Hennings,  Vielhaber,  recommandables. 
Gyranka,  Hauler,  bons.  Spiess,  Meurer,  Weller,  Busch,  pleins  de  méri- 
tes. Uppenkamp,  Rosenberg,  Radtke,  avec  leurs  livres  de  thèmes,  rendront 
de  grands  services  aux  élèves  et  aux  professeurs  ;  Ian,  Schultz,  Fischer,  25 
ScHEELE,  MusoLFF,  Traut,  rccommandablcs  à  des  titres  divers,  ainsi  que 
Englmann,  Schultz,  Rieschel,  Meissner,  Schmidt,  Hand;  il  fait  l'éloge  de 
2  diction,  de  Eichert,  Tun  pour  César,  l'autre  pour  Corn.  Népos,  ainsi 
que  de  celui  de  Polle-Siebelis  pour  Ovide,  Métamorphoses  ;  il  mentionne 
Perthes  et  ses  ouvrages  pour  la  réforme  de  renseignement  du  latin.  ^  30 
J.  Krall,  Manetho  und  Diodor  [A.  Bauer].  La  chronologie  de  Manéthon  est 
reconstituée,  mais  l'auteur  ne  fait  pas  faire  un  pas  à  l'histoire  de  l'an- 
cienne Egypte.  ^  J.  Jung,  Die  roemanischen  Landschaften  des  rom.  Reiches 
[J.  Marquardt].  L'auteur  marche  sur  les  traces  de  Borghesi,  il  est  tout  à 
fait  à  la  hauteur  de  sa  tache.  ^  J.  Binder,  Tacitus  und  die  Geschichte  des  35 
roem.  Reiches  unter  Tiberius  [A.  Bauer].  L'auteur  montre  combien  Tacite  re- 
cherchait et  aimait  la  vérité.  ^  A.  Budinsky,  Die  Ausbreitung  der  latein. 
Sprache  ueber  Italien  und  die  Provinzen  des  roem.  Reiches  [L  Jung].  Utile.  ^[ 
B.  Heisterbergk,  Veber  des  Namen  Italien  [W.  Kubitschek].  L'auteur  ne 
paraît  pas  assez  connaître  Strabon,  il  cherche  à  indiquer  à  quelle  portion  40 
du  territoire  s'est  primitivement  appliqué  le  nom  d'Italie.  î  E.  Napp,  De 
rébus  imperatore  M.  Aurelio  Antonino  in  oriente  gestis  [A.  Bauer].  Fait  avec 
soin  et  perspicacité. 

m  10«  livr.  Le  discours  d'^dipedans  l'Œdipe  Roi  de  Sophocle,  v.  216- 
275  [W.  Fox].  Après  qq.  mots  sur  les  circonstances  qui  précèdent  le  dis-  45 
cours  d'OEdipe,  F.  étudie  ce  discours  qu'il  divise  en  2  parties  en  plaçant 
les  vers  dans  un  ordre  différent  de  celui  de  la  Vulgatc;  la  1"  partie  com- 
prend les  V.  224-43,  269-72,  246-51  ;  la  2%  les  vers  252-268;  il  montre  que 
l'ordre  qu'il  adopte  est  le  vrai  et  que  nous  avons  à  faire  avec  un  discours 
bien  compris,  bien  pensé  et  bien  ordonné,  qui  faille  plus  grand  honneur  50 
à  l'art  du  poète.  ^  Élymologies  [H.  Roensch].  On  a  fait  venir  à  tort  «  ce- 
russa»,  de  «  cera  »,  il  est  de  source  grecque  et  dérive  du  féminin  de  l'adj. 
grec  ;cYi(î6(Tioç  fatal,  nuisible.  Le  mot  u  scribilita  »  qu'on  rencontre  dans 


186  1881.   —  AUTRICHE-HONGRIE. 

Plaute,  Caton,  Pétrone.  Martial,  etc.,  dérive  de  «  excribellata  »  passé  au 
crible.  'Munibile  '  dériverait  peut-être  d'un  mot  grec  (xovwgcXo;.  ^  Sur  Au- 
sone.  Epitaph.  X  [K.  Schenkl].  Au  lieu  de  lire  :  «  Euryalo,  et  Sthenelo  »,  il 
faut  lire  «  et  Sthenelo,  Euryalum  »,  ce  qui  lève  les  difficultés.  ^  0.  Hense, 
5  Studienzu  Sophocles  [H.  Sedlmayer].  Ce  vol.  de  plus  de  300  pages  sur  la 
critique  du  texte  de  Sophocle  prouve  que  l'auteur  connaît  à  fond  son  su- 
jet, qu'il  approfondit  et  étudie  avec  soin,  il  se  borne  aux  Trachiniennes 
et  à  qq.  passages  difficiles  de  Philoctète.  ^  W.  Soltau,  Ueber  Entstehiing 
und  Zusammensetzung  der  altroemischen  Volksversammlungen  [W.  Kubitschekj. 

10  L'auteur  étudie  les  assemblées,  la  division  du  peuple  et  les  controverses 
les  plus  importantes  sur  l'ancienne  constitution  romaine  ;  c'est  un 
travail  digne  d'éloges,  consciencieux  et  au  courant  de  la  bibliographie 
du  sujet,  mais  qui  ne  tient  pas  compte  des  inscr.  On  ne  peut  souscrire  à 
toutes  ses  thèses,  auxquelles  le  critique  consacre  une  élude  de  18  pages. 

15  ^f  lie  livr.  Critique  du  texte  des  ouvrages  d'Ovide  [J.  Rappold].  Études 
sur  Heroïdes  3,  75  sq.  ;  o,  68;  6,  131  sq.;  Amores  1,  7,  57  sq.;  2,  15,  11 
sqq.;  Medicamina  formae  91  ;  Artis  amatoriae  1,  9.  sq.  ;  267  ;  3,  288;  Re- 
média amoris  233  sq.;  Métamorphoses  1,  48  sq;  2,  398  sq.  ;  411  sq.,  600 
sq.  ;  6,  26  sq.  ;  201  ;  7,  769  sq.  ;  11.  180  sq.  ;  13,  482;  Fasti  1,  245  ;  2,  93, 

20  103,209;  3,229,  399,  419;  4,  85;  Tristia  1,2,  63;  1,  5,  15;  1,9,  31;  2,  77; 
2,109  sqq;  2,279  sqq;  3,1,  63;  3,7,41  ;  3,  11,43;  Ex  Ponto  libri  1,  8,35; 
2,5,23;  2,8,11;  2,8,53;  4,9,39;  4,10,  39;  4, 10,  41  ;  4,  15,  41.  1[  Classen, 
Thukydides  [W.  Jérusalem].  Éloges  de  cette  3°  éd.  du  liv.  1,  qui  est  au  cou- 
rant de  la  science  et  de  toutes  les  critiques.  1^  Poppo  et  Stahl,  Thucydidis 

25  de  bello  Pelop.  lib.  octo  [Id.].  Sera  accueilli  avec  bonheur  par  tous  ceux  qui 
s'occupent  de  Thucydide  et  qui  trouveront  dans  cette  édit.  du  liv.  6  beau- 
coup de  choses  nouvelles.  ^  J.  Huemer,  Hugonis  Ambianensis  sive  Ribomon- 
tensis  opuscula  [J.  Wrobel].  Cette  pub.  des  œuvres  d'un  poète  de  la  basse 
latinité,  Hugo  d'Amiens  ou  Ribemont,  jette  un  jour  nouveau  sur  le  latin  du 

30  moyen  âge  et  mérite  des  éloges.  Ce  sont  4  poèmes  sur  des  sujets  chrétiens. 
^^  12^  livr.  Sur  la  3«  declamatio  faussement  attribuée  à  Quintilien  [I. 
Hilberg].  Au  chap.  6,  lire  :  «  decipula  »  et  non  «  disciplina  ».  1  F.  Schu- 
bert, Eine  neue  Handschrift  der  Orphischen  Argonautika  [A.  Schindler].  Kvi- 
cala  a  trouvé  dans  un  couvent  près  Prague,  un  manuscrit  de  mélan- 

85  ges  qui,  entre  autres  poèmes  épiques  de  la  basse  grécité,  contenait  les 
«  Orphei  Argonautica  »;  S.  en  a  faitlarecension  qu'il  publie  aujourd'hui; 
après  une  introduction  et  des  détails  paléographiques,  il  croit  pouvoir  le 
faire  remonter  au  15"  siècle  ;  il  mérite  des  éloges.  ^  A.  Scheindler,  Nonni 
Panopolitani  Paraphrasis  S.  Evangeîii  Joanneî  [G.  Kinkel].  Édition  de  beau- 

*o  coup  de  valeur.  ^\  K.  Halm,  Gicero's  erste  w.  zweite  philipische  Rede  [  I.Pram- 
mer].  Qq.  changements  et  améliorations  dans  cette  6«  édition;  qq.  fautes 
sont  encore  à  corriger.  ^  0.  Friedrich,  Publilii  Syri  mimi  sententiae  []. 
L'auteur  suit  en  critique  son  bon  plaisir;  son  commentaire,  loin  d'être 
clair,  est  surchargé,  il  a  cependant  expliqué  avec  sagacité  plusieurs  sen- 

45  tences,  retrouvé  les  sources  de  qq.-unes,  et  recueilli  avec  soin  les  senten- 
ces analogues  d'auteurs  grecs  et  latins.  ^  G.  C.  Wittstein,  Die  Naturges- 
chichtedes  C.  Plinius  secundus  [Id.].  Trad.  allemande,  faible  à  tous  égards. 
%  H.  KOECHLY,  Akademische  Vortraege  und  Reden  [].  Ce  recueil  contient 
des  dissertations  sur  César  et  les  Gaulois,  sur  les  rapports  entre  THippo- 

50  lyte  d'Euripide  et  la  Phèdre  de  Racine,  sur  les  mythes  lunaires  chez  les 
Grecs,  sur  l'Iliade,  sur  Démosthènes;  on  remarquera  surtout  les  articles 
sur  l'Iliade,  puis  ceux  sur  Démosthènes,  les  autres  sont  plus  faibles.  1 
H.  Brendicke,  Genealogien  saemtlicher  griechischer  Goetter  und  Heroen  [].  Ces 


I 


EGYETEMES  PHILOLOGIAI  KOEZLOENY.  187 

tables  généalogiques  destinées  aux  élèves,  feront  plus  de  mal  que  de 
bien.  ^  Programmes.  R.  v.  Braitenberg,  Die  historischen  Aiispielungen  in 
den  Tragoedien  des  Sophocles  [A.  Rzach].  Écrit  avec  clarté  et  avec  connais- 
sance du  sujet,  ce  programme  sur  les  allusions  historiques  contenues 
dans  les  tragédies  de  Sophocle  et  les  événements  contemporains  qui  y  & 
sont  mentionnés,  sera  lu  avec  fruit.  A.  K. 

2)  HONGRIE 
Rédacteur  général  :  Emil  Thewrewk  de  Ponor. 

Egyetemes  Philologiai  Koezloeny.  6e  année.  N°  1.  Une  épigramme  de 
l'Empereur  Auguste  [J.  Beliczay].  Reproduction  en  fac-similé  du  ms.  trouvé 
par  Hagen  ;  traduction  de  l'épigramme  en  hongrois,  par  Thewrewk.  ^ 
Chants  d'Anacréon  [Thewrewk  de  Ponor].  Traduction  hongroise  d'Ana- 
créon.  3,  5,  26  A,  26  B,  31,  7,  13,  29,  30,  33,  37,  43,  45;  21.  ^  Petites  is 
traductions  [Id.]  Le  canon  de  Volcatius  Sedigitus  (Gell.  15,24),  Anth.  Lat. 
796  R.,  Attius,  Sujet  de  l'Enéide  (Anth.  Lat.),  épitaphe  de  Naevius  (Gell. 
l,  24]  ;  Ennius  sur  la  divinité.  Epigramme  de  Palladas  (Anth.  Pal.  xi,  255), 
épitaphe  d'Ennius  [Épigr.  1,  Vahl.],  chants  militaires  (Vopisc.  Aurel.,  6 
et  Suet.  Jul.  49),  Euenos  fragm.  2  éd.  Bergk.,  épitaphe  de  Plante  {(Gell.  I,  20 
27),  répilogue  des  Gaptivi  de  Plante,  Anth.  Lat.  30  R.,  Qu.  Lutatius  Catu- 
lus  (Cic.  de  Nat.  Deor.  I,  28,  79).  Ennius  Sat.  6,  7  Vahl.,  Simonid.  92, 
Meleager  28,  deux  épigrammes  de  Lucilius  (Anth.  Pal.  v,  257,  xc,  264). 
Pseudo-Theocr.  30.^  Jean  Philoponus  sur  les  diverses  significations  des 
mots  accentués  d'une  manière  différente  [Eug.  Abel].  Un  résumé  de  cet  25 
article  a  paru  avec  la  critique  de  Téd.  d'EGENOLFF  dans  la  Zeits.  fur  Oest, 
Gymn.  <voy.  pi.  h.  p.  182,  d4>  Correction  à  l'Hist.  Nat.  de  Pline  [Id.]  Réunion 
des  corrections  éparses  dans  le  commentaire  critique  qu'Abel  a  joint  à 
son  édition  des  Lithica.  Il  faut  lire  37,  10,  185  'Zamitampis'  au  lieu  de 
'Zmilampis';  37,  10,  139  'antachates'  au  l.  de 'aethachates'  ou'auta-30 
chates'  ;  37,  59,  162  'Synechitim'  au  1.  de  'synnephitim'. 

^^  N«  2.  Le  point  de  vue  religieux  d'Euripide  [J.  Kont].  Bunsen  professe 
ù  tort  que  tout  ce  qui  nous  paraît  sentiment  religieux  dans  Euripide  n'est 
que  rhétorique.  Eur.  au  contraire  a  toujours  persisté  dans  la  foi  de 
Texistence  d'un  être  supérieur  à  l'homme,  et  a  seulement  combattu  l'an-  35 
tTiropomorphisme  du  peuple,  qui  attribuait  à  la  divinité  tous  les  vices  de 
l'homme.  T[Eug.  Abel,  Histoire  de  Troie.  Budapest,  1881  [J.  Kont].  Petit 
traité,  qui  reproduit  les  résultats  des  plus  nouvelles  recherches.  On  y 
trouve  très  peu  de  polémique.  Abel  expose  contre  E.  Curtius,  que 
le  mythe  de  la  guerre  de  Troie  est  plus  ancien  que  la  colonisation  40 
éolienne  dans  la  Troade,  et  contre  M.  Mûller,  que  la  présence  des  élé- 
ments du  mythe  solaire  ne  suffit  pas  à  prouver  que  la  guerre  de  Troie 
manque  totalement  de  fond  historique.  Les  arguments  que  Gladstone, 
Schhemann  et  Brugsch-Bey  ont  produits  pour  rendre  évidentes  les  rela- 
tions de  Troie  avec  l'Egypte,  sont  aussi  réfutés,  ainsi  que  l'opinion  de  45 
Schliemann,  que  la  6»  (non  la  7")  des  sept  cités  déterrées  à  Hissarlik  était 
la  Troie  d'Homère.  Enfin  Abel  veut  démontrer  que  les  habitants  de  la  3« 
cité  de  celles  qui  précédaient  la  colonisation  éolienne  n'était  pas  habitée 
par  des  Ariens,  mais  par  des  Troyens  échappés  à  la  furie  des  Grecs.  ^Des 
nouveaux  manuscrits  de  Janus  Pannonius  [AbelJ.  Notice  sur  les  mss.  de  so 
cet  auteur,  qu'Abel  n'a  pas  décrits  dans  ses  «  Analecta  ad'  historiam  re- 
nascentium  in  Hungaria  Litterarum  spectantia  ».  Collation  des  suivants  : 
cod.  Mellicensis  275  (contenant  «  Matthiae  Régis  ad  Antonium  Constan- 


188  1881.   —  AUTRICHE-HONGRIE. 

tium  poetam  Italium  responsio»);  cod.  Cracov.  1934  (cont.  les  épigr.  «Pro 
pace»  et«adPhilippum  Yibiuraproconvivio  suo);  cod.  Universit.  Budapes- 
tinensis  H  1475  (cont.  Galeotti  Marlii  Narniensis  ad  Joannem  Pannonium), 
cnfin'un  ms.de  plusieurs  épigrammes  de  JanusPann.  copié  à  Padoue  au  com- 

5  mencement  du  xvi° s.  par  le  célèbre  historien  Szamoskoezy  (conservé  à  Ma- 
rosvasarkely).  Ces  mss.  permettent  de  corriger  plusieurs  passages. 

^^  N^  3.  Les  Saturnalia  [J.  Kont].  Procédant  de  la  théorie,  que  les  rois 
des  peuples  autocthones  subjugués  par  les  Romains  furent  dans  l'ancienne 
mythologie  romaine  adorés  comme  dieux  souterrains,  Ront  croit  que 

10  Saturne,  alors  qu'il  régnait  sur  le  Latium,  était  un  dieu  souterrain  de  cette 
nature.  Aux  Saturnalia,  les  esclaves,  qu'on  disait  les  descendants  de  Tan- 
cienne  population,  étaient  exempts  de  la  domination  de  leurs  maîtres, 
on  faisait  cesser  toute  hostilité,  parce  que  pour  réconcilier  les  dieux  on 
devait  être  réconcilié  soi-même;  on  se  faisait  présent  l'un  à  l'autre  de 

15  cierges  et  de  figures  de  cire,  ce  qui  nous  rappelle  les  Mânes  et  la  Diva 
Mania,  à  laquelle  on  sacrifiait  aussi  des  figures  de  cire  au  lieu  d'hommes. 
Enfin  aux  Saturnaha  les  fils  de  lin,  avec  lesquels  la  statue  de  Saturne 
était  liée  pendant  toute  l'année,  étaient  déliés,  c'est-à-dire  la  liberté  ren- 
due quoique  pour  peu  de  temps  au  roi  captif  de  Tancienne  population 

20  pour  apaiser  sa  colère.  ^  Variae  Lectiones  [Thewrewk  de  Ponor].  Dans 

l'épigramme  de  Palladas  (Anth.  xi,  255),  lire  Mii>.(ûii  i  yÂ^c;.  Il  est  dommage 

qu'on  ne  sache  pas,  comment  Antonius,  qui  traduit  par 'simius  idem', 

avait  lu  ce  passage. 

^^   No  4.  Alcée  [G.  Boros].  Caractère  populaire  de  ce  poète  avec  tra- 

25  duction  hongroise  (en  vers  rimes)  de  ses  fragments  les  plus  importants. 
^  Jean  Hunfalyy,  traduction  hongroise  des  Caractères  de  Théophraste. 
2''  éd.  [E.  Finaczy].  Bonne  trad.  faite  d'après  le  texte  peu  épuré  de  Schnei- 
der (1799).^  Guil.  Pecz,  Prosodie  et  métrique  latine,  pour  l'usage  privé  et  des 
écoles,  1881  (en  hongrois)  [G.  Pecz].  L'auteur  a  bien  étudié  les  derniers  tra- 

30  vaux  sur  ce  sujet,  et  il  est  à  noter,  qu'il  établit  les  règles  de  prosodie 
sur  une  base  grammaticale,  ce  qui  ne  se  trouve  que  dans  la  prosodie  de 
Stier  en  Allemagne,  et  dans  celle  de  Bartal-Malmasi  en  Hongrie. 

^^  N°  5.  Les  mots  composés  dans  Homère,  dont  la  première  partie 
est  un  verbe  [Maur.  Szilasi].  Étude  qui  se  réfère  sans  cesse  aux  travaux 

35  des  philologues  modernes.  La  classification  actuelle  des  grammaires  est 
à  blâmer  surtout  parce  qu'elle  confond  la  relation  des  deux  membres  dl! 
composé  avec  la  fonction  syntactique  du  composé  ;  il  faudra  donc  metttre 
la  suivante  plus  simple  :  i,  mots  composés  déterminatifs;  ii,  objectifs.  — 
Des  nouvelles  explications  de  mots  composés  homériques  on  peut  signa- 

40  1er  :  j/evosiJCTiç  =  asvou?  eîxo'î  (èoi)tb;  ê'xwv)  ;  l:r7rojj.a7,o;  combattant  contre  dcs  che- 
vaux;  àeaîcppwv  qui  s'éblouit  soi-même,  aîô&r.^evs-ryi;  procréé  par  l'éther;  àuxyi- 
-yévviç  procréé  par  la  lumière,  àxtassc  soufflant  au  travers  de  la  mer,  àxtorpe- 
©ée;  soumis  par  la  mer,  àXnrXoa  passant  la  mer  à  la  nage,  -yuvaijxavr,;  sédui- 
sant les  femmes,  rspocpoïnc  marchant  d'une  manière  morne.  •[[  Le  titre  du 

45  plus  grand  ouvrage  de  Tacite  [Abel].  François  Petrovich  dans  le  Journal 
de  la  Société  des  professeurs  des  écoles  moyennes  (1881,  p.  438-449), 
voulait  prouver  contre  Nipperdey,  que  le  titre  des  Annales  n'était  pas  'Ab 
excessu  divi  Augusli',  qui  peut  à  peine  être  accepté  comme  sous-titre  des 
premiers  six  livres.  Ses  arguments  sont  les  suivants:  1°.  Dans  le  cod.Med.II 

50  le  titre  '  ab  exe.  d.  Aug.',  manque  et  dans  le  cod.  Med.  I,  il  est  écrit  comme 
partie  du  texte,  pas  comme  titre.  2°  L'analogie  dans  l'intitulation  d'autres 
œuvres  historiques,  dont  Nipperdey  s'est  servi  en  faveur  du  titre  '  Ab  exe.  d. 
Aug.'  est  nulle,  parce  que  Tite-Live  a  nommé  son  ouvrage 'Historiae'  (pas 


S 


EGYETEMES  PHILOLOGIAI  KOEZLOENY.  189 

'ab  iirbe  condita'),  Hérodientaropiat  (pas  tt;  [ASTà  Mapicov  [-iaaiXsia;  taicfiai),  Pline 
'Historia'  (pas  'a  line  Aufidii  Bassi').  3°  Tacite  lui-même  nomme  son  his- 
toire en  trois  endroits  Annales.  Abel  au  contraire  prouve,  que  dans  ces 
trois  passages  le  mot  'Annales'  n'est  pas  le  titre  de  l'œuvre  et  n'en 
désigne  que  le  plan;  que  dans  le  Med.  II  il  n'y  a  point  de  titre  et  que  5 
dans  le  Med.  I,  au  moins  à  la  fin  du  3«  livre,  les  mots  «  ab  excessu  divi 
Augusti  »  sont  écrits  comme  titre.  Enfin  Abel  démontre,  que  les  titres 
'Ab  urbe  condita'  'tH;  p^e-rà  Màpx.ov  (iaaiXci'a;  loTOfîai'  et  'a  fine  Aufidii  Bassi' 
sont  les  vrais  titres  et  que  Petrovich  n'arrivait  qu'au  moyen  de  graves 
erreurs  à  la  conclusion  que  le  Med.  l  ne  fut  pas  apporté  à  Florence  en  lo 
1508,  mais  bien  en  1513. 

^^N"''  6  et  7.  Peuple  et  pays  des  Pannoniens  [H.  Froehlicb].  Après  avoir 
prouvé  que  Strabon  a  pris  ses  notices  sur  les  Pannoniens  dans  les  com- 
mentaires d'Auguste  et  la  relation  de  quelques  marchands  romains,  F. 
donne  la  description  hydrographique  d'après  Strabon,  qui  iv,  6, 10  suit  les  ib 
commentaires  d'Auguste,  et  vi,  5,  2  des  sources  plus  anciennes,  en  parlant 
du  cours  de  la  Savo.  Ensuite  il  fixe  le  territoire  des  Pannoniens  et  de  leurs 
voisins,  des  Skordiskes  et  des  Japodes,  peuples  de  race  celtique.  Les 
Grands  Skordiskes,  qui  en  388  avaient  pillé  Rome  et  s'établirent  après  la 
mort  de  Brennus  à  l'embouchure  de  la  Save  dans  le  Danube,  occupaient  20 
la  rive  gauche  du  Danube  et  la  partie  occidentale  de  la  Serbie  jusqu'au 
delà  de  laDrina;  les  Petits  Skordiskes  habitaient  à  l'Ouest  de  la  Morava 
jusqu'au  territoire  des  Triballes  et  des  Myses.  Les  Japodes  aux  temps  de 
Strabon  s'étendaient  sur  les  côtes  de  la  mer  Adriatique,  où  ils  s'étaient 
fixés  peu  de  temps  avant  le  règne  de  Philippe  de  Macédoine,  de  Fiume  25 
jusqu'à  Zara  Vecchia  ou  au  Lago  di  Vrana,  à  l'Est  jusqu'au  Danube,  et 
probablement  le  Kerka  (Titius)  était  leur  frontière  au  Sud.  Subjugué  par 
Auguste,  ce  peuple  avait  perdu  son  indépendance  et  même  son  nom  déjà 
au  temps  de  Pline.  Quant  aux  Pannoniens  mêmes  Strabon  dit  que  la  Save 
limita  leur  territoire  ,  mais  F.  prouve  qu'ils  s'établissaient  encore  au  30 
delà  de  la  Drau  dans  les  terres  nommées  aujourd'hui  comilats  de 
Somogy  et  de  Baranya.  A  l'Ouest  les  montagnes  qui  s'étendent  vers 
le  Sud,  le  long  de  la  mer  Adriatique,  le  Grand  et  le  Petit  Kapella,  lePlicé- 
vica,  etc.,  les  séparaient  de  la  mer;  leurs  frontières  s'étendaient  paral- 
lèlement à  ces  montagnes  du  Grand  Kapella  jusqu'au  lac  de  Skutari.  A  35 
l'Est  ils  habitaient  jusqu'au  delà  de  la  Drina,  d'où  l'on  va  en  ligne  droite 
au  lac  Skutari.  Le  territoire  ainsi  décrit  comprend  (hors  du  vilajet  deNovi- 
bazar)  la  Bosnie,  l'Herzégovine,  le  Monténégro  et  une  partie  du  Nord  de 
l'Albanie  jusqu'à  la  Drina.  Aussi  Froehlich  a-t-il  réussi  à  fixer  l'emplace- 
ment de  qqs  tribus  des  Pannoniens.  Les  Daesitiates  habitaient  autour  de  40 
Bosna  Seraj,  les  Ditiones  autour  de  Tusla,  les  Peirustes  à  l'Est  du  Skodra 
sur  les  bords  du  Drilon  (Drin),  les  Mazaioi  dans  les  vallées  de  l'Unna, 
Sanna  et  Verbasz  jusqu'à  la  Narenta,  les  Brenkes  dans  l'Ouest  de  la  Sla- 
vonie  de  Daruvar  jusqu'à  Diakovar,  et  les  Andizetes  dans  le  Somogy  et 
dans  la  partie  occidentale  de  Baranya.  —  Observations  sur  l'histoire  des  4r> 
Pannoniens  avant  l'occupation  romaine.  Peu  après  la  guerre  d'Alexandre 
le  Grand  contre  les  Triballes  ceux-ci  furent  vaincus  par  les  Pannoniens 
ai  les  Autiarates  confédérés  ;  les  Autiarates  alors  occupaient  le  territoire 
des  Triballes,  et  subjuguèrent  qqs  peuples  illyriens  et  aussi  les  Panno- 
niens, jusqu'à  ce  qu'ils  furent  chassés  par  les  Skordiskes,  dont  les  Pan-  *o 
noniens  ne  pouvaient  secouer  le  joug  avant  que  les  Romains  apparussent 
sur  la  scène.  ^[  Les  traducteurs  hongrois  d'Homère  [A.BarlalJ.  Comparai- 
son des  traducteurs  dont  les  traductions  contiennent  Hom.  X,  II.  1-52. 


190  1881.   —  AUTRICHE-HONGRIE, 

Ce  sont  Jean  Molnar  (1789),  Nicolas  Rêvai  (181b),  François  Koelcsey  (1816), 
François  Valyi-Nagy  (1821),  Galv.  Hertelendy  (1835),  Etienne  Szabo  (18o0- 
51  et  1853),  Léopold  Zombory  (1854),  Charles  Szeremley  (1857),  Emile 
Thewrewk  de  Ponor  (1862)  et  Eugène  Rakosy  (1873).  Bartal  trouve  que 

s  les  trad.  de  Thewrewk  et  de  Rakosy  surpassent  toutes  les  autres,  et  que 
c'est  surtout  de  Thewrewk  qu'on  pourrait  attendre  uneti^aduction  rendant 
les  beautés  de  l'original  aussi  près  que  possible.  ^  Traduction  hon- 
groise des  Lithica  d'Orphée  [Michael  Latkoczy].  Cette  traduction  est  faite 
d'après  la  meilleure  édition,  celle  d'Abel.  ^  Ernest  Finaczy,  La  femme 

10  grecque  dans  l'antiquité,  l"^"  part.  La  femme  dans  la  période  héroïque 
(en  hongrois)  [E.  Abel].  L'auteur  veut  prouver  que  la  position  sociale 
de  la  femme  n'était  pas  meilleure  dans  l'âge  héroïque,  comme  le  croient 
plusieurs  savants  ,  que  dans  la  période  attique  ;  au  contraire  la 
femme  gagnait  de  plus  en  plus  en  estime  jusqu'au  3»  siècle  av.  J.-C. 

15  Homère  ne  mentionne  aucun  droit  de  famille,  il  ne  désapprouve  pas 
l'adultère  du  mari ,  et  même  des  femmes  nobles  sont  dans  Homère 
conduites  en  esclavage,  ce  qui  n'arrivait  pas  qqs  siècles  après.  Abel 
réfute  celte  argumentation,  constatant  qu'Homère  ne  connaît  aucun 
droit  codifié,  que   les  exemples  de  l'adultère  permis  se    sont   passés 

20  après  plusieurs  années  de  séparation  des  maris,  et  qu'en  cas  de  paix  on 

n'approuvait  point  Tadultère  du  mari  (Od.  i,  433,  II.  ix,  448  sqq.)  etentin, 

que  les  femmes  esclaves  de  l'âge  héroïque  n'avaient  point  un  sort  plus 

misérable  que  celles  des  temps  plus  récents  de  l'hellénisme. 

tl  N°  8  et  9.  Traduction  en  hongrois  d'Anacréon,  20,  27  B,  27   C, 

26  40,  50  [Emile  Thewrewk].  ^Minerva  à  Rome  [Kont].  Après  avoir  passé  en 
revue  les  diverses  explications  du  nom  de  Minerva,  Kont  en  donne  une 
nouvelle,  selon  laquellei  Minerva  serait  une  composition  de  man  (  = 
homme  né  de  la  terre,  cf.  *manes'  et  'manu')  et  de  'arvum'.  Remarques 
sur  la  signification  des  différents  cultes  de  Minerve  à  Rome.  Le  temple 

80  de  Minerve  sur  le  mont  Caelius  ne  fut  pas  fondé  à  l'occasion  de  la  prise 
de  Falerii,  comme  le  veut  la  tradition,  mais  beaucoup  plus  tôt  :  Varro  (L. 
L.  4,  8,  17)  nous  informe  qu'il  y  avait  un  très  ancien  Minervium  sur  le 
Caelius,  et  il  est  probable  qu'en  390  un  Minervium  aurait  été  placé  sur  le 
Campus  Martius,  pas  sur  le  Caelius.  Le  nom  de  Minerve  se  trouvant  aussi 

85  dans  les  inscr.  étrusques  (Menerva,  Menrfa)  et  le  Caelius  étant  au  temps 
des  rois  domicile  des  Luceres,  K.  croit  que  la  Minerva  du  mont  Caelius 
était  la  déesse  des  Luceres  et  qu'elle  fut  introduite  à  Rome  de  l'Étrurie. 
—  Le  temple  de  Minerve  au  Capitole  terminé  par  Tarquin  le  Superbe 
avait  été  solennellement  promis  par  Tarquin  l'Ancien  quand  il  marchait 

40  contre  les  Sabins,  du  temps  que  les  tribus  des  Ramnes  Tities  et  Luceres 
avaient  uni  leurs  cultes  jusqu'alors  séparés.  C'est  pourquoi  Jupiter  Op- 
timus  Maxiraus,  Juno  et  Minerva  avaient  un  temple  commun  au  Capitole, 
Jupiter,  comme  le  Dieu  de  la  plus  ancienne  des  trois  tribus,  celles  des 
Ramnes,  y  occupait  la  chambre  moyenne,  Juno  était  la  déesse  des  Tities, 

46  Minerva  celle  des  Luceres.  — ■  Puis  la  chambre  de  Minerva  étant  tournée 
vers  le  Tibre,  Kont  croit  que  l'usage  du  'clavis  annalis'  était  à  l'origine 
une  action  symbolique  faite  pour  éloigner  l'ennemi  qui  venait  de  l'autre 
rive  du  Tibre.  —  Le  temple  de  Minerva  sur  l'Aventin,  dont  le  site  était 
inconnu  à  Bekker,  Kont  le  place  près  du  temple  de  Diana  (cf.  Orose  5,  12). 

60  La  Minerva  de  ce  mont  est  la  môme  que  celle  du  Caelius  (v.  Festus,  p. 
333  M.).  La  Minerva  de  l'Aventin  était  la  déesse  tutélaire  des  poètes,  des 
acteurs,  et  des  ouvriers,  qui  primitivement  venaient  de  l'Étrurie.  La  fête 
de  cette  déesse,  les  grandes  et  petites  quinquatries  (selon  la  bonne  expli- 


Il 


EGYETEMES  PttILOLOGIAI  KOEZLOENY.  191 

cation  de  Charisius  tiré  de  :  quinquare  =  lustrare)  fut  instituée  pour 
réconcilier  la  déesse,  qui  s'était  montrée  une  fois  irritée  par  qq.  action  des 
Romains.  Le  dernier  jour  de  cette  fête,  que  Bekker  croyait  à  tort  consa- 
cré à  Mars,  fut  célébré  sur  le  Palatin,  probablement  en  souvenir  de 
rancienne  Roma  quadrata ,  dont  la  mémoire  vivait  encore  longtemps 
après  chez  le  peuple;  ici  les  Ramnes  aussi  prirent  part  à  la  fête  de  la 
déesse  des  Luceres.  ^  Aulus  Persius  es  Sulpicia  Satirài;  forditotta  Barna 
Ignàcz  [E.  Abel].  Traduction  hongr.  très  élégante  et  fidèle  ;  Tintroduc- 
tion  contient  l'histoire  de  la  satire  des  Romains  et  qqs  observations  sur 
le  stoïcisme.  ^  Orphei  Lithica.  Accedit  Damigeron  de  lapidibus,  Rec.  E.  Abel.  lo 
[P.].  Enumération  des  nouveaux  résultats  de  cette  bonne  édition.  ^ 
((  Sophocles  Élete.  Irta  Krausz  Iakab  »  et  «  Soeroeg  Lantosok.  Irta  Kemény 
Hugo  ))[E.  Abel].  Deux  dissertations  qui  ne  contiennent  rien  de  nouveau. 
Celle  de  Krausz  sur  la  vie  de  Sophocle  est  une  compilation  ornée  de 
nombreuses  citations  grecques,  celle  de  Kemény  sur  les  lyriques  grecs  i5 
est  faite  d'après  les  travaux  de  Bernhardy,  Hoeman,  Hartung,  etc.  ^ 
Éneisz,  hoeskoeltemény  12  ènekben.  Irta  Virgil.  Latinbos...  (L'Enéide,  poème 
héroïque.  Traduit  et  accompagné  de  notes  et  explic.)  par  Joseph  Marki. 
Cette  t"  partie  de  la  trad.  de  Marki  (Aen.  i-vi)  mérite  éloge  à  cause  du 
soin  apporté  à  la  versification,  mais  il  est  dommage  qu'elle  fourmille  20 
d'expressions  étranges.  TfKELETi  Vincze,  ArOlympiai  asatasokros  (les  fouil- 
les d'Olympie).  Bon  résumé  de  l'histoire  et  des  résultats  des  fouilles. 

f  f  N°  10.  Les  Prologues  d'Euripide  [J.  Kont].  Résumé  et  critique  des 
opinions  qu'Aristophane,  Aristote,  Valckenaer,  Lessing,  Sulzer,  Schlegel, 
Hermann,  Raumer  et  Firnhaber  ont  exprimées  sur  les  prologues  d'Eurip.,  25 
Kont  en  propose  une  nouvelle  explication.  Euripide,  sans  se  soucier  des 
épisodes  et  des  minuties  moins  importantes  des  mythes,  a  souvent  réuni 
plusieurs  mythes  et  compris  des  trilogies  entières  d'Eschyle  dans  une 
seule  tragédie.  C'est  pourquoi  ses  prologues   ne   contiennent  pas  un 
exposé  des  motifs  et  du  sujet  de  la  tragédie,  mais  exposent  aux  lecteurs  80 
des  choses  qui  se  sont  passées  avant  le  commencement  de  la  tragédie  et 
qui   se  passeront  après,  afin  qu'ils  voient  comment  tout  cela  fait  une 
pièce  complète.  En  outre  ces  prologues  servent  à  éveiller  et  augmenter 
chez  le  spectateur  la  crainte  et  la  pitié.  Cette  explication  est  selon  Kont 
apphcable  à  tous  les  prologues  d'Euripide,  le  Rhesos  et  l' Iphigénie  en  as 
Tauride  seuls  exceptés,  qui  en  partie  ou  en  entier  nje  sont  pas  des  œuvres 
d'Euripide.  Ainsi  la  tragédie  des  Héraclides  consiste  en  deux  parties  ; 
dans  Tune  lolaûs,  dans  l'autre  Alcmène  est  la  figure  principale,  le  prolo- 
gue consolide  l'union  de  ces  deux  parties.  Dans  l'Hécube  aussi  Polyxène 
et  Polydore  sont  le  centre  des  deux  parties  de  la  tragédie,  dont  l'une  40 
est  presque  indépendante  de  l'autre.  Dans  les  Supplices,  pièce  faite  d'a- 
près une  trilogie  d'Eschyle,  le  prologue  nous  récite  la  1"  part  de  la  tri- 
logie. Si  les  Troades  n'avaient  pas  de    prologue,   nous    éprouverions 
seulement  du  dégoût  pour  la  conduite  barbare  des  Grecs,  pas  de  pitié 
pour  le  désastre  des  vaincues,  etc.  1  Discours  prononcé  le  9  octobre  1881  a 
dans  la  séance  de  la  Société  Philologique  de  Budapest  en  mémoire  de 
Nie.  Heinsius,  mort  le  7  ocl.  1681  [Finaczy].  Les  dates  biographiques  de 
ce  discours  sont  prises  de  Joecher,  et  les  renseignements  sur  les  travaux 
de  Heinsius  dans  L.  Millier  et  les  préfaces  aux  éditions  les  plus  récentes. 
1  Le  peuple  et  la  langue  des  Albanais  [B.  Eroedij.  La  partie  linguistique  50 
de  ce  travail  veut  prouver,  comme  l'ont  fait  Halm,  Camarda  et  Vassza 
Effendi,  que  les  Sek-Albanais  sont  les  descendants  des  peuples  illyrico- 
macédoniques  de  Tantiqutté,  les  Tosk-Albanais  ceux  des  peuples  épiro- 


192  1881.    —  BELGIQUE. 

tiques,  et  que  la  plus  grande  partie  de  la  langue  albanaise  est  d'origine 
pélasge.  1  Traduction  hongroise  d'Anacréon,  36  et  39  [E.  Thewrewk  de 
Ponor].  E.  Thewrewk. 

BELGIQUE 

Rédacteur  général  :  Paul  Thomas. 

Annales  de  la  Société  archéologique  de  Namur.  T.  lo,  !«  livr.  La 

10  villa  d'Anthée  [Eug.  Del  Marmol].  (Suite,  v.  T.  14).  Description  avec 
planches.  La  villa  d'Anthée  devait  posséder,  outre  une  somptueuse  habi- 
tation de  maître,  de  vastes  constructions  destinées  sans  doute  à  différents 
métiers  et  industries.  Cet  ensemble  colistituait  vraisemblablement  un  des 
établissements  les  plus  importants  qui  aient  existé  sur  le  territoire  de  la 

15  Belgique  actuelle.  Les  monnaies  et  autres  objets  trouvés  ne  dépassent 
pas  le  3«  sièclH,  ap.  J.-C.  ^^  2e  livr.  Fouilles  dans  un  cimetière  romain,  à 
Hontoir  [E.  Del  Marmol].  ^  Encore  un  mot  sur  la  situation  des  Éburons 
et  des  Aduatuques  [Caumartin].  Combat  l'opinion  de  De  Vlaminck,  qui 
place  les  Aduatuques  entre  la  Meuse  et  le  Rhin,  au  sud  et  à  Test  des 

20  Éburons. 

Athenaeum  belge  (L').  4«  année  (1881).  1"  mars.  Em.  Hannot,  Essai 
sur  la  morale  stoïcienne  [P.  T.].  Écrit  avec  chaleur  et  élégance,  mais  ce  n'est 
qu'une  simple  esquisse.  L'auteur  n'a  pas  assez  puisé  aux  sources.  1^ 
1"  avr.  Ernst  Sghulze,  Skizzen  hellenischer  Dichtkunst  [P.  T.].  Ouvrage  de 

25  vulgarisation.  ^^  15  avr.  Aristophanis  Ecclesiazusae ,  éd.  Blaydes  [P.  T.J. 
Ne  paraît  pas  tout  à  fait  au  courant;  exécution  inégale;  trop  de  conjec- 
tures. Mais  Téd.  est  un  helléniste  de  premier  ordre,  et  son  commentaire 
abonde  en  renseignements  précieux.  ^  Publications  historiques  alle- 
mandes. L.  V.  Ranke,  Weltgeschichte,  T.  1  [Paul  Baillcu].  Quelques  erreurs 

30  de  détail  ;  mais  on  ne  peut  qu'admirer  la  largeur  et  la  profondeur  des  vues 
générales,  la  finesse  des  portraits,  l'art  de  la  composition  et  le  tact  histo- 
rique de  l'auteur.  Tj^  1"  mai.  Gevaert,  Histoire  et  théorie  de  la  musique  dans 
l'antiquité,  t.  2.  [P.  Thomas].  OEuvre  qui  fera  époque.  L'auteur  possède  ta 
la  fois  «  une  science  musicale  étendue,  un  sens  artistique  et  littéraire 

35  exquis,  une  connaissance  profonde  des  langues  anciennes  et  de  l'anti- 
quité tout  entière.  »  Analyse  du  volume.  Livre  III,  Rhythmique  et 
métrique  :  on  n'a  rien  écrit,  en  français,  de  plus  satisfaisant  sur  la 
matière.  L.  IV,  Histoire  de  l'art  pratique  :  la  partie  la  plus  neuve  et  la 
plus  originale  de  l'ouvrage;  plusieurs  découvertes  importantes;  critique 

40  saine  et  grande  pénétration;  l'auteuf  a  su  rattacher  l'histoire  de  la 
musique  ancienne  à  Thistoire  générale  de  la  civilisation.  Le  style  est  à  la 
hauteur  du  sujet.  ^^  l'"'jl.  G.  B.  de  Rossi,  Fiante  iconografiche  e  prospet- 
tiche  di  Roma  anteriori  al  secolo  XVI  [G.  Lacour-Gayet].  Analyse  de  cette 
remarquable  publication.^^  13  jl.  A.  J^ivier,  Introduction  historique  au  droit 

45  romain,  2°  éd.  [E.  v.  d.  R.j.  Excellent  manuel.  ^^  15  août.  Publications 
littéraires  allemandes.  Zmzow,  Psyché  und  Eros  [Ch.].  Z.  prétend  que  le 
mythe  de  Psyché  est  essentiellement  grec,  et  que  ce  conte  a  pris  nais- 
sance à  Milet.  Trop  de  subtilité  et  trop  de  raisonnements  conjecturaux. 
T"^  1"  déc.  J.  Van  den  Gheyn,  Origines  Indo-Europèennes.  Le  berceau  des 

50  Aryas  [Ch.  Michel].  L'auteur  incline  à  placer  la  patrie  primitive  des  Ayras 
en  Bactriane.  Dans  l'état  actuel  de  nos  connaissances,  une  solution  scien- 
tifique de  la  question  esi  impossible.  ^1[  15  déc.  E.  Renan,  Marc-AurèU 
[E.].  L'auteur  excelle  dans  l'analyse  phychologique. 


1 


REVUE  DE  l'instruction  PUBLIQUE.  193 

Bulletins  de  TAcadémie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux-arts  de  Belgique.  50<'  année,  'A"  série.  (1881).  T.  1,  p.  339-357  et 
p.  553-582.  Des  localités  distinguées  par  le  qualificatif"  Vieux  »  («  Oud  ») 
et  de  leur  ancienneté  ;  importance  de  cette  remarque  pour  la  carto- 
graphie de  la  Gaule  dans  les  temps  antérieurs  à  la  conquête  de  César  5 
[Alph.  Wauters].  «  La  plupart  des  cités  gauloises  ont  été  déplacées  pendant 
la  domination  romaine,  et  l'on  doit  souvent  chercher  leur  premier  empla- 
cement aux  lieux  où  l'on  trouve  encore  aujourd'hui  des  localités  portant 
le  même  nom,  mais  accompagné  du  qualificatif 'Vieux'  ».  Preuves  à 
l'appui  de  cette  assertion,  dont  l'exactitude  a  été  contestée  par  Longnon.  lo 

Bulletin  des  commissions  royales  d'art  et  d'archéologie.  20"  année 
(1881),  livr.  1-2.  Épigraphie  romaine  de  la  Belgique  [Schuermans].  Étude 
sur  un  diplôme  militaire  romain  trouvé  à  Flémalle  (près  de  Liège). 

Revue  belge  de  Numismatique.  37"  année.  Sur  un  dépôt  de 
monnaies  romaines  découvert  à  Noorlschote  [L.  Galesloot].  i5 

Revue  de  Belgique.  1881.  15  oct.  Diomede  Pantaleoni,  Storia  civile  c 
costituzionale  di  Roma,  vol.  I  [P.  Thomas].  Application  systématique  de  la 
méthode  comparative  à  l'histoire  romaine.  Le  rp.  doit  faire  de  nom- 
breuses réserves.  Les  démonstrations  manquent  parfois  de  précision  et 


I 

,■  Dreuses  reserves.  Les  aemonsiraiions  manquent  pariois  ûe  précision  et 
■  de  rigueur  scientifique.  A  côté  d'observations  justes  et  intéressantes,  il  20 
va  des  assertions  hasardées.  L'auteur  s'est  montré  trop  avare  de  cita- 


y  a  des  assertions  hasardées.  L  auteur  s  est  montre  trop 
lions;  il  parait  ignorer  plusieurs  travaux  modernes  importants.  Beaucoup 
de  répétitions.  Malgré  ces  défauts,  l'ouvrage  est  instructif;  l'auteur  fait 
preuve  d'une  grande  indépendance  de  jugement. 

Revue  de  l'instruction  publique.  T.  24,  1"  livr.  Les  funérailles  faites  25 
au  nom  de  l'État  à  Rome  et  dans  les  municipes.  2"  art.  <V.  t.  23,  5*  livr.) 
[R.  de  Block].  Les  funérailles  officielles  dans  les  municipes.   Le  «  cen- 
sorium  funus  »  :  critique  des  explications  diverses  qu'on  a  données  de 
cette  expression;  «  censorium  funus  »  n'est  pas  un  terme  officiel,  mais 
«  une  expression  vague,  servant  à  indiquer  des  funérailles  officielles  to 
faites  avec  la  plus  grande  solennité.  »  ^  Étude  étymologique  sur  le  mot 
«  fastigium  ».  2*  art.  <V.  t.  23,  5»  livr.)  [Grafé].  Les  dérivés  de  la  rac.  «  fa  » 
et  de  la  rac.  «  stig.  »  ^  Ignaz  Prammer,  DerAgricola  des  Tacitus  fur  den  Schul- 
gebrauch  erklaert  [J.  G.].  Édition  soignée  et  utile,  complétant  et  corrigeant 
en  certains  points  les   travaux   antérieurs.  Observations  de  détail.  1[  35 
KUianus  Latynsche  Gedichten  uitgegeven  en  met  een  levensbericht  voorzien  door 
Max  RoosES  [L.  R.].  Quelques  détails  nouveaux  sur  la  vie  et  les  œuvres 
du  célèbre  lexicographe.  Les  vers  de  Kiliaen,  d'ailleurs  assez  médiocres, 
ne  sont  pas  dépourvus  d'agrément.  ^[If  2^  livr.  P.  W^illems,  Notice  sur  J.  H. 
Bormans  [L.  R.].  Bon  travail.  fH  3«  livr.  Sur  Aulu-Gelle,  m,  16,  11  [P.  T.].  40 
Lire  «  quasi  numen  »  au  lieu  de  «  quasi  nomen.  »  ^  Étude  étymologique 
sur  le  mot  «  fastigium  ».  3°  art.  [Grafé].  Les  dérivés  de  la  rac.  «  stig  », 
«  vestibulura  »  et  «  vestigium  ».  L'auteur  combat  l'étymologie  «  fas(ti)- 
tigium  »  et  «  ves(ti)-tigium  proposée  par  Gourtoy,  parce  que  l'i  est 
long  dans  «  tig»,  qui  ne  peut  venir  par  conséquent  de  la  rac.  «  tàg  ».  45 
^  Fragmenta  philosophorum  Graecorum,  collegit  Mullacil   Vol.    III  [Adh. 
Motte].  Analyse  des  études  consacrées  parMullach  aux  philosophes  dont 
il  a  réuni  les  fragments.  %  L.  Havet,  De  Saturnio  Latinorum  versu  [D.  De 
Moor].  Cet  ouvrage  se  distingue  par  la  sûreté  de  la  méthode  et  l'exac- 
titude rigoureuse  du  raisonnement.  Le  rp.  n'admet  pas  l'existence  d'un  60 
distique  saturnien.  Il  nie  que  l'ictus  puisse  allonger  à  la  fin  des  mots  une 
syllabe  brève  et  permette  à  celle-ci  de  remplir  un  pied  :  les  syllabes 
mesurées  comme  longues  étaient  réellement  prononcées  comme  des 

R.  DE  PHiLOL.  :  Juillet  1882.  —  Revue  des  Hevuei  de  1881.  VI.  —  13 


194  1881.    —  BELGIQUE. 

longues  dans  le  langage  ordinaire,  et  les  syllabes  mesurées  comme 
brèves  étaient  prononcées  comme  des  brèves;  discussion  des  passages 
controversés.  Il  n'y  a  pas  dans  les  vers  saturniens  d'exemples  d'hiatus 
qui  soient  positivement  attestés  (en  dehors  des  licences  qui  se  rencon- 
5  trent  également  chez  les  auteurs  classiques).  Les  pages  où  H.  s'occupe 
de  la  prosodie  semblent  être  la  partie  la  plus  faible  de  l'ouvrage.  Les  pre- 
miers poètes  de  Rome  n'observaient  pas  la  règle  de  la  position;  ainsi 
s'expliquent  les  quantités  :  «  simïllumae  »,  «  bibëndum  »,  «  Prosër- 
pina»,  etc.  En  résumé,  «  l'auteur  a  réuni  avec  un  rare  talent  les  matériaux 

10  nécessaires  àTétude  du  vers  saturnien.  Mais  la  question  même  a  fait  peu 
de  progrès,  et  certains  résultats,  acquis  aujourd'hui  par  la  grammaire 
historique,  méritaient  d'être  pris  en  plus  sérieuse  considération.  »  ^^ 
4Mivr.SurTérence,Phorra. ,888  [P.  Thomas].  Lire  «Nam  idem  hoc  argentum, 
ita  ut  datumst  mi,  ingraliis  |  Ei  datum  erit.  »  %  Sur  Aulu-Gelle,  m,  16,  H 

16  [L.  Havet].  <Cf.  3"  livr.)  Il  faut  conserver  «  quasi  nomen  ».  («  nomen  »  = 
«  nom  propre  »).  m  5«  livr.  L'idée  du  destin  dans  Pindare  [R.  de  Block]. 
Le  Destin  fixe  tous  les  événements  de  la  vie  humaine.  Il  est  antérieur  et 
supérieur  aux  dieux,  qui  sont  soumis  à  ses  lois  aussi  bien  que  les  mor- 
tels. Seulement,  Pindare  a  essayé  de  concilier  ce  principe  avec  la  puis- 

20  sance  et  la  majesté  divines  en  faisant  des  dieux  les  exécuteurs  volon- 
taires des  arrêts  du  Destin.  ^  Conjectures  sur  Sulpicia  [P.  Thomas].  Lire 
V.  14  «  mortalibus  »  au  lieu  de  «  morientibus  »  ;  v.  35  «  miscel  adulter  » 
au  lieu  de  «  inférât  inter  »  ;  v.  40  «  foret  mens  »  au  lieu  de  «  foret  magis  ». 
^  Note  sur  un  passage  d'Euripide  (Hippolyte,  v.  736)  [L.  R.].  Le  mot 

25  'A^ptvivâî  est  interpolé,  parce  que  l'Éridan  n'a  été  identifié  avec  le  Pô 
qu'après  le  y"»  siècle.  «  Gomment  aussi  les  femmes  du  chœur  pourraient- 
elles  se  croire  aux  limites  du  monde  sur  les  rives  du  Pô?  »  R.  propose 
Bops'ao  au  lieu  de  'A^pivivâ;  ^  L.  CONSTANS,De  sermone  Sallustiano  [P.  Thomas]. 
Ouvrage  utile,  mais  qui  laisse  à  désirer  sous  le  rapport  de  l'ordre  et  de 

30  la  méthode.  La  partie  relative  aux  particularités  du  style  de  Salluste  est 
insuffisante.  %  Âusgewaehlte  Komoedîen  des  P.  Terentius  Afer,  erklaert  von 
G.  DziATZKO,  II  :  Adelphoe  [P.  Thomas].  Bonne  édition.  Examen  de 
quelques  passages;  critiques  de  détail.  ^  J.  J.  Hartman,  De  Hermocopi- 
darummysteriorumqueprofanatorum  judiciis  [P.  Thomas].  La  mutilation  des 

85  Hermès  était  un  coup  monté  par  le  parti  oligarchique;  les  démagogues 
n'ont  fait  que  continuer  l'œuvre  commencée  par  les  oligarques  (c.-à-d.  la 
chute  d'Alcibiade).  A  l'appui  de  cette  thèse,  H.  tire  un  argument  du  mot 
ÛTroXa(ji.€àvovT£{  (Th.  VI,  28).  Le  rp.  ne  croit  pas  que  la  mutilation  des 
Hermès  ait  été  un  acte  prémédité.  ^  6°  livr.  Le  latin  et  l'esprit  d'analyse 

40  [J.  Delbœuf].  Réflexions  sur  la  manière  d'enseigner  les  éléments  du  latin. 
^  FusTEL  DE  GOULANGES,  Étude  sur  la  propriété  à  Sparte  [Adh.  Motte]. 
Remarquable  ouvrage,  dont  les  conclusions  générales  paraissent  inatta- 
quables. Pour  la  critique  des  sources,  l'auteur  a  eu  tort  de  s'en  tenir  à  la 
classification  de  Grote.  Il  révoque  en  doute  l'égalité  primitive  des  lots  de 

45  terre  :  mais  Schoemann  a  réfuté  l'argument  tiré  par  Grote  du  silence 
d'Hérodote,  de  Thucydide  et  de  Xénophon;  quant  à  Aristote,  Gilbert  sou- 
tient, non  sans  vraisemblance,  qu'il  a  parlé  dans  ses  noXiretai  de  l'égalité 
des  propriétés  territoriales  à  Sparte;  enfin  Gurt  Wachsmuth  a  démontré, 
par  un  examen  approfondi  de  Polybe,  yi,  45-46,  que  cette  égalité  était 

50  m&ntionnée  par  Éphore.  Objections  et  rectifications  relatives  à  certains 
points  accessoires.  P.  Thomas. 


p. 


NORDISK  TIDSKRIPT  FOR  FILOLOGI.  1S5 


DANEMARK 

Rédacteur  général  :  Johan  Ludvig  Heiberg. 

Aarsberetninger  og  Meddelelser  fra  det  store  kongelige  Biblio-  5 
thek.  T.  III,  5«  livr.  Les  manuscrits  à  enluminures  de  la  grande  Biblio- 
thèque royale  [Chr.  Bruun].  Suite.  Un  Virgile  du  quatorzième  siècle,  un 
Valère  Maxime  de  l'an  1383;  quelques  bibles  latines.  ^^  6"  livr.  Liste  de^ 
manuscrits  qui  ont  été  prêtés  en  dehors  de  la  bibliothèque.  ^  Les  ma- 
nuscrits à  enluminures,  etc.  Suite.  Quelques  bréviaires.  lo 

Nordlsk  Tidskrift  for  Filologi.  Nouv.  série,  t.  V,  2®  livr.  Les  dieux  et 
les  hommes  chez  Homère  [Jul.  Lange].  Le  rôle  que  jouent  les  dieux  dans 
l'Iliade  et  l'Odyssée  appartient  au  poète  qui  a  conçu  la  totalité  de  ces 
poèmes  comme  nous  les  avons,  et  n'existait  point  ou  était  beaucoup  plus 
restreint  dans  les  chants  populaires,  dont  Homère  a  formé  ses  épopées.  i6 
Ainsi  Athènè  ne  figure  guère  dans  les  aventures  racontées  par  Ulysse, 
].  9-12  (c.  13,  314  sq.),  qui  ont  conservé  le  caractère  de  fables  popu- 
laires; dans  la  faveur  d'Athènè  comme  dans  la  haine  de  Poséidon,  si  im- 
portantes pour  le  développement  des  événements  dans  le  reste  de  l'Odys- 
sée, il  faut  donc  voir  une  invention  du  poète,  par  laquelle  il  a  voulu  20 
exprimer  ses  opinions  religieuses,  ses  réflexions  sur  les  rapports  des 
dieux  avec  les  hommes,  et  encadrer  les  chants  originaux.  De  môme  dans 
l'Odyssée  c'est  Athènè  qui  fait  voyager  Télémaque  et  qui  change  Ulysse 
en  mendiant,  tandis  que  primitivement  Télémaque  a  sans  doute  conçu   , 
lui-même  le  projet  d'un  voyage  si  naturel,  et  Ulysse  est  retourné  en  réa-  25 
lité  mendiant.  En  général,  Athènè  est  un  moyen  très  efficace  de  la  com- 
position de  l'Odyssée.  Par  ci  par  là  Homère  a  gâté  la  situation  par  cette 
introduction  des  dieux,  comme  dans  le  commencement  du  18«  livre  de 
l'Iliade.  1[  In  Lucianum  (en  latin)  [M.  C.  Gertzj.Necyomant.  chap.  i,  il  faut 
omettre  èp.u.£Tpwç  avec  <i>;  chap.  2  vers  la  fin,  lire  vi/.cucjaç  Ttap'  aùrxv  (c.-à-d.  so 

TTiv  TTcpstav)  au  lieu  de  ïi>c.  ':rap'  aÙTût;;  chap.  4  Omettre  etvyi  'mX  entre  àper-^;  et  TÔv 

î^pwTa;  chap.  8  vers  la  fin  il  faut  lire  xal  irepiexôwv  r.ptaÊ  ^a^i  et  puis  omettre 
xal  irepuxôwv;  ibid.  peut-être  w;  Tàxou;  eïx.ov.  •(]  Emendatiunculac  [Chr.  Caval- 
lin].  Hymn.  Homer.  1, 142  lire  vYja;  au  lieu  devr.aou;.  Tyrtée,  xi,  17  éd.  Bergk 
il  faut  lire  ^aVxôév,  au  lieu  de  WCetv.  Platon  République  3,  402  lire  :  ^sov  au  as 
lieu  de  ^sct.  ibid.  i,  337  e,  omettre  H-a  avec  Bremi.  Xénophon  Helléniques 
II,  3,  19  omettre  ei/;.  Platon  République  5,  459  b,  omettre  eîvai.  Phédon 
103  c,  lire  xairoi  eux  àvroi-yw,  au  lieu  de  xal  TcicûTo  Ti  liytù.  ^  Correctiou  [J.  N. 
Madvig].  Cicéron  or.  pro  Caecina  104,  lire  'amplissimis  et  vetere  nomine 
negotiis',  et  non  :  amplissimis  vetere  nomine  neg.  T11[  S"  livr.  Sur  la  con-  40 
fusion  de  l'ablatif  et  du  génitif  en  grec  (art.  en  suédois)  [K.  Ahlén].  L'au- 
teur donne  pour  la  langue  homérique  de  nombreux  exemples  du  génitif- 
ablatif  reconstruit  par  Delbrûck,  en  vue  de  démontrer  que  la  signification 
du  génitif-ablatif  est  presque  partout  si  près  de  celle  du  génitif  ordinaire 
qu'on  ne  peut  guère  les  distinguer.  T[  Ambulare-amulare  [V.  ThomsenJ.  La  45 
forme  amulare,  qu'on  doit  supposer  pour  venir  de  'ambulare'à  'aller' se 
trouve  peut-être  dans  un  vers  de  Florus  chez  Spartien,  Hadr.  chap.  16  : 
*ambulare  per  Britannos'.  Cp.  aussi  ammulanlibus  chez  Hùbner  :  Inscr. 
Brit.  Christ,  n.  94.  ^  La  fable  d'Ulysse  et  Polyphème  [Kr.  Nyrop].  Déjà  en 
1837,  W.  Grimm  a  rapproché  de  la  fable  homérique  connue  onze  contes  60 
populaires  d'une  origine  très  différente.  L'auteur  y  ajoute  encore  une 
vingtaine,  dont  un,  d'Islande  (Mariu  Saga,  p.  C.  R.  Unger.  Christiania 
1871.  nr.  217}>  doit  être  compté  parmi  les  preuves  du  fait  qu'il  existait  au 


196  1881.    —  DANEMARK. 

moyen  âge,  outre  Dictys,  aussi  d'autres  émanations  de  l'Odyssée.  Collec- 
tion d'un  grand  nombre  de  contes  populaires,  où  on  retrouve  quelques 
parallèles  du  récit  homérique  sur  le  nom  outi;  pris  par  Ulysse  pour 
l'aire  illusion  au  Cyclope.  ^  Deux  conjectures  sur  Plante  [M.  C.  Gerlz]. 
5  Miles  glorios.  399  éd.  Ritschl  lire  'vicissim'  au  lieu  de  *ub^ssel'  (ainsi  B, 
ubiubist  Bothe).  Ibid.  1025  ss.  lire  'quo  pacto  hoc  liium  accedi  |  velis,  id 
refero  ad  le  consilium  (quo  pacto  hoccilium  accepi  |  velis  ut  fero  ad  te 
.consilium  B.). 

Oversigt  over    det  kongelige  danske  Videnskabernes   Selskabs 
10  Forhandlinger.  1881.  Inscriptions  grecques  d'01bia[J.  L.  Ussing].  Ussing 
publie  l'inscription  suivante  trouvée  à  Olbia  (Russie  méridionale)  et  co- 
piée par  le  professeur  Th.  Lange  de  Moskva  :  'Ettï  àpx.dvTtov  twv  irepl  'o^L^dix- 

xov  Euf/iai  I  ^tcu  wvivô;  navr([j.ou  S'w^exàTip  lè'o^ev  rfi  ^ouXii  j  xal  tw  S'^iao  [....]  Kap^o'a^ov 
'ArrâXcu   àv^pa  xa|Xw;  tTrifie^r.îcdTa  toï;  tyî;  iroXeiretaç  i.'x^£|<Ji  x,xi  î^mXwaavTa  {itov  àXoi- 

15  ^opyiTOv  èS'oxt|[xaaêv  aÙTOù  x  -Jîsîpa  tcù;  xottou;*  cv  re  -^àp  Taï;  j  y.oivaî;  x^iioLiç  aù^aiperw; 
XeiToup-^wv  àv£|7;t^"iÔTTnT0v  ivovov  £ÎaéçpÊ[p6]  xai  cp^avtov  rà;  è|-Ji:iTa-^à;  icâor.c  /.eipoTovia; 
ôXo/tXYipiav  £7r£|^Et)cvuT0*  rpoaipc'aEco;  uiv  cuv  xv  TOiaÛTYi;*  i[l]  \  ^i  izoti  xaX  to  irpo^ufxov 
aÙTOÙ  X  irarpl;  Û7vo{i.v/i  |  a£i  ouvc"/,£aT£pov  ÈTreonâTO,  [7.£ijAc6{jt.ivc[;]  |  twv  àpiara  TîoXeiTiuo- 
(xÉvwv  TÔv  ^îov  UTTo'^ei'YW.a  T[ot;]  |  vÉciç  £-j'£V£to  tx;  twv  JcaXtôv  c{>.c.idTT,TG;,  £v  T£  Taï;  I  âp^aîç 

20  TTKjTw;  >tal  TrovHcw;  ÙTr/ipertôv,  xat  àoxvtb;  rà  £7î[i]|Taa(jo|ji.£va  >c*Top^oOj<.£vo;  èv  Taï;  lîpô; 
Tcù;  •Y£tT[vt]  wvTaç  ^aoiXta;  irpsuPiîaiç,  wv  [eJî;  ttiv  àjcpeîpEiav  |  tx;  ÉpjJLYivEÎai;  OTtvcxwpEÎ  6 
Xci-yo;*  cù  p.r!v  virT[o]v  |  £:;£'.pâ^£To  èv  Taï;  Tcpô;  Iva  l'xaaTOv  OnavTinla£<ji,  àXXà  xixeï 
TsXêiw;  £Tt£"jeivwaxeTO  à|vrip'  çiXavOpwTrta  p.èv  àTra-j'djji.Evc;  Ttù;  ^£|v&u;  xal  xP^^otoï; 
vi^eot  cptXo^£vâ)v   au"Y'jsvtxc[v]  |  -nràôo;   £7:£S'£(xv'jt&,  toXeitwv  ^£  eÏ  ti;  aùxw  |  ouv£M.ti^£v  r, 

2J>  /.arà  ouvaXXa'Y'îi;  àcpopfAYiv  y5  xaJTa  cuj^.PiûaEw;  auv/i^tiav,  cuS'è  Xd"^o;  x<^px|<i*i  5'ûvaTai  tyiv 
£Î;  aÙTÔv  EÛvo'.av  àXXà  xal  TtÉpa  twv[...]  -^vi;  ÈaapTuprôyi  toù;  û-rvEp  cpiXîa;  xiv^ûvou;  |  (xÉxpi 
2cPaaTwv  (ju{j!.u.axîa  Trapa^oXEUoâjJievo;.  [  SC  5  S'y!  ètîI  toûtoi;  x  t6  Tîarpt;  •/a-U'^laç  tvsvxajaa 
TT.v  ett'  aÙTÔ»  oujAcpopàv  xal  tyiv  (i.£raXXa-yT,v  tcO  ^lou  |  PapuvojxÉvri  £<}^r,cp(aaTO  Èiraîvoiç  xal 
Taï;  7Tp£7rGtj|oat;  !|i.apTuptai;  Trapr.-YCpxffai  tô  ètt'  auTw  oup.7;To>|{i.a,  tva  xal  teOvo);  ■:^  irapà 

80  Tcï;  î^wciv  £vT£'.[j-oç,  'JT[£]|(pavw6Yivat  ^Ê  aÙTÔv  [xp'J'^H'  «J^ï'^âvw,  to'v  te  xxpuxa  |  àva-yopEÙaai] 
£7vl  Tx;  È[x]xû[Ji.i^fi;,  GTi  6  ^"fî|[^.&;  orE'fav&ï  KapJ^daî^ov  'AttocXou  î^xoavTa  xajXô);  xal  ^yiiam^s- 
Xw;,  àvaTsôrvat  ^è  to  <J;Yicpi<j|p.a  èv  èTrtarjAw  totto),  ïva  oi  àva"^8ivwffx&vT[i;]  [  TrpGTfOîniv 
£X«CTiv  eÎ;  to  {7.e'.[ji.£Ï<j6ai   ^îcv  |  È7;atvoûjX£vov.  Zwpîjavo;  NEixxpâTOU   tô  Wr,\(fiau.ci.  àvÉOTïiJe 

Kap!;oâ?;w  'AttocXcu  p.vT,u.-/i;  |  x^P^^.  L'inscription  est  très  bien  conservée;  il  ne 
35  manque  que  parfois  une  ou  deux  lettres  à  la  lin  des  lignes.  Mais  le  lapi- 
cide  a  fait  des  fautes  assez  nombreuses;  il  a  plusieurs  fois  omis  des 
lettres,  il  a  écrit  1.  30  p.E-^âXr.v  au  lieu  de  [AETaxXa-^Kiv,  et  il  a  sauté  des  lignes 
entières  (1.  3  avant  ou  après  Kap^da?;ov;  1.  27  après  twv;  1.  33  ;  cp.  C.  I.  G.  Nr. 
2061  1.  12-14).  On  peut  dater  l'inscr.  du  2"  siècle  après  J.-C.  Elle  est  pos- 
40  sédée  aujourd'hui  par  Surulschan  à  Kischenev.  L'art,  contient  une  tra- 
duction danoise,  des  notes  et  trois  fragm.  d'inscriptions  d'Olbia,  dont 
l'une  se  trouve  sur  la  même  pierre  que  la  précédente  : 

...  Eufr,(iîP'.ûv  AnjAYiTpiou  Ait  BamXEÏ 
...  IvEXEv  xal  £ijvota;  t«;  eî;  aÙTo'v. 

45     Cp.  Dion  Ghrysostome,  orat.  36,  p.  81  R.  —  Voici  les  deux  autres  : 

1  .  ^£0 


«i;  TO  lepov  Tû 

ttJo'Xew; 

STTspwTa  TÔv  x6pi[c 
..  Tiav  TuotTÎaavTïç 
...  ;  x*X£7r«v 


2.  £^oç  eî; 

Xpîwv  |JM(j3(«)0... 

..  a  ^â>v  xal  xoivco... 

..  i  TtàvTa  T«ÛT[a 
^ia]<p«pdvTw;  |At.... 

...   V71  ^t  TTi    "^ 

o^ou. 

J,  L.  Heiberg. 


AMERICAN    JOUENAL  OF  PHILOLOGY.  197 

ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE  DU  NORD. 

Rédacteur  général  :  Milton  W.  Humphreys. 

American  Journal  of  Philology.  T.  II,  5«  livr.  Verrius  Flaccus 
(2«  art.)  [Henry  Nettleship].  Histoire  du  *Dc  verborum  significatu' jus- 
qu'à la  fin  du  v°  siècle.  De  l'identité  de  plusieurs  citations,  et  d'autres 
particularités,  l'auteur  conclut  que  les  écrivains  suivants  se  sont  servis, 
les  uns  directement,  les  autres  indirectement,  du  traité  dont  il  s'agit  :  lo 
Quintilien,  Pline  l'Ancien,  Velius  Longus  (qui  s'est  peut-être  servi  du 
'De  Orthographia  '),  Aulu-Gelle,  Nonius  (qui  ne  s'est  pas  servi  d'Aulu- 
Gelle,  comme  on  l'a  prétendu),  Julius  Romanus,  Lutatius  Placidus  (dont 
les  gloses  ne  sont  pas  restreintes  à  Plante,  comme  on  le  prétend). 
Macrobe  recueillit  de  Verrius  quelques-unes  de  ses  notes  sur  Virgile,  ce  is 
qui  nous  fait  conclure  que  Verrius  était  un  des  premiers  érudils  qui  aient 
contribué  en  qq.  chose  à  l'interprétation  de  Virgile.  Méthode  que  l'on  doit 
suivre  dans  l'élucidation  de  cette  question.  ^  Sur  l'enclitique  'ne'  dans 
le  vieux  latin  [Minton  Warren].  Il  y  a  deux  mots  de  la  forme  *ne'  tout 
distincts  l'un  de  Tautre,  par  l'origine  et  par  la  signification.  W.  discute  plu-  20 
sieurs  passages  de  Plante  et  de  Térence,  où  (suivant  les  mss.)  hicine, 
egone,  tune,  tun,  ten,  men,  tibine,  etc.,  ne  sont  pas  interrogatifs;  et 
montre  que  les  grammairiens  latins  reconnaissaient  un  'ne'  avec  un  sens 
affirmatif.  (Priscien,  éd.  Keil,  II,  p.  101).  Se  servant  des  glossaires  qui  se 
trouvent  à  la  Bibl.  Nat.  de  Paris  et  dans  les  biblioth.  de  Berne  et  de  w 
St-Gall,  il  cite  un  grand  nombre  de  définitions  des  mots  tels  que  'egone, 
hocine'  dans  lesquelles  on  explique  'ne'  par  'ergo'  ou  *vero'.  Où  Plante 
dit  '  mihine '  ?  —  '  libine '  (en  réponse),  Térence  dit  *  mihine '?  —  'Tibi  vero ', 
Quand  'tune'  répond  à  'mihine?'  la  réponse  a  un  caractère  ironique  ou 
imitatif  et  le  'ne'  même  dans  la  question  'mihine?'  n'est  pas  néces- so 
sairement  interrogatif.  On  employait  'nempe'  de  la  même  manière 
(Plaut.  Aul.  270).  Ce  'ne'  se  dérive  du  radical  pronominal  'na'  d'où  vient 
aussi  nam,  -nam,  ne  (affirmatif),  num,  -num,  nunc  ;  et  de  la  forme 
secondaire  'ni'  vient  'nem'  dans  nempe.  Le  'ne'  dont  il  s'agit  est  'nem' 
après  la  perte  de  m.  Une  glose  de  Festus  (MûUer  p.  1.62)  et  une  de  Paulus  35 
(p.  163)  citent'  nemut'.  'Nempe'  se  trouve  sous  la  lorme 'nëpe' dans 
Trin.  (mss.  B  G  D).  Quant  à  la  perte  de  m  dans  tunem  (tune,  tum)  cf. 
nœnum,nœnu,  non.  'Utine'est  'nemut' renversé. 'Enim'  ne  se  dérive  pas 
de  'nam',  mais  de  'nem' ou  plutôt  de'nim'  (l'autre  forme  de  l'ace).  Cf. 
quidem  =  equidem.  Plaut.  Merc.  767,  au  lieu  du  'ni  metuis  '  des  mss.  lire  4o 
*nim'  ou  retenir  'ni  =  nim';  'enim'  n'est  pas  nécessaire.  La  force  de 
'ne'  est  donc  la  même,  à  peu  près,  que  celle  de  'enim'  chez  Plante,  où  il 
n'exprime  jamais  une  conclusion.  L'auteur  se  propose  de  discuter 'ne' 
interrogatif  plus  tard.  ^  Delbrueck,  Die  Grundlagen  der  griechischen  Syntax 
[B.  L.  G.].  Critique  minutieuse  des  3  premiers  chapitres.  Le  rp.  loue  en  45 
général  l'œuvre,  bien  qu'elle  ne  soit  pas  si  bonne  qu'il  s'y  attendait.  Il 
diffère  de  l'auteur  sur  plusieurs  questions  spéciales,  et  pense  que  le  titre 
aurait  dû  être  '  Eroerterungen'  au  lieu  de  '  Grundlagen'.  (Il  est  impos- 
sible de  résumer  cet  art.  approfondi).  ^  L.  K.  Enthoven,  De  lone  fabula 
Euripidea  questiones  selectae  [C.  D.  M.].  Courte  analyse  :  critique  assez  50 
favorable.  ^  T.  T.  Timayenis,  A  History  of  Greece  from  the  earliest  Times  to 
the  présent  [C.  D.  Morris].  Ouvrage  non  sans  mérite,  mais  trop  prétentieux 
et  contenant  des  erreurs  frappantes.  1  Pratt  and  Leaf,  The  Story  of 


198  1881.   -—  ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE  DU  NORD. 

Achilles  from  Homer's  lliad  [B.  L.  G.].  Œluvre  manquée,  qui  dénoie  l'igno- 
rance des  principes  élémentaires.  ^  Comptes  rendus  :  Rhein.  Muséum 
t.  35,  2  [Wheeler].  Philologus  t.  39,  i  [Price].  Neue  Jahrbuecher  fuer  Phil. 
i880,  1-4  [Seymour].  %  Liste  de  publications  récentes. 

5  11  6«  livr.  Varia[M.  W.  Humphreys].  l.  La  similitude  entre  Aristoph. 
Acharn.  790  et  Soph.  Antig.  313  ne  prouve  pas  que  le  premier  passage 
soit  une  parodie  du  dernier;  il  n'est  qu'une  icaparpa-yw^îa.  Des  vers  d'une 
forme  très  similaire  se  trouvent  souvent  dans  les  tragiques.  Cf.  Eur. 
Iph.  T.  497,  800;  Herc.  Fur.  843;  Phoen.  156.  —  2.  Courte  discussion  du 

w  fragm.  d'Euripide  dans  Chorikios.  Apol.  Mim.  vu,  4.  Au  v.  3  lire  o'^^îw;  avec 
synérèse.  —  3.  Discussion  de  qqs  vers  d'Euripide  qui  semblent  ne  pas 
avoir  de  césure.  On  peut  produire  la  césure  en  lisant  wXévaio'  dans  Bacch. 
1125  et  xd-^x.a'a'  dans  le  nouveau  frag.  de  Blass,  si  l'on  accepte  ces  vers 
comme  purs.  Discussion  de  l'admissibilité  d'une  telle  élision.  Mais  il  est 

15  possible  que  ces  vers  soient  gâtés.  La  comparaison  de  Bacch.  1125  avec 
Ov.  Met.  m,  708-731  indique  wxévaioi  ^e^iàv  pour  la  vraie  leçon.  Dans  l'autre 
exemple  H.  propose  x6-^y^a.ia\.Tii^o^-:iç  cpovov.(sc.  Eiç  aÙTc6;).  1  Note  [A.  D.  SavageJ. 
Sur  une  statue  cyprienne,  retrouvée  par  Cesnola,  portant  l'inscr.  ZwtXw; 
roX-^ioç  èwoiei.  Elle  est  de  l'époque  romaine.  1  C.  J.  Smith,  A  Studi/  of  Plu- 

20  tarch's  Life  of  Artaxerxes  [C.  D.  MorrisJ.  Critique  pour  la  plupart  favo- 
rable, bien  que  le  rp.  ne  partage  pas  certaines  vues  de  l'auteur.  1 
H.  Hannsen,  De  arte  metrica  Commodiani  [M.  W.  H.].  Essai  consciencieux, 
mais  peu  réussi,  de  faire  Tordre  dans  le  chaos.  1  Comptes  rendus  : 
Mnemosyne  t.  8,  3,  4;  9,  1   [Morris];  Hermès  1880,4  [Sihler];  Miscellen — 

35  [Savage];  Neue  Jahrbuecher  fuer  Phil.  1880,  5  -8  [D'Ooge].  1  Liste  de  publi- 
cations récentes. 

11  7®  livr.  Notes  sur  Placidus  [H.  Nettleship].  Une  vingtaine  de  con- 
jectures. 1  Sur  Tarticulation  [W.  D.  jWhitney].  Cet  article  ne  se  rapporte 
pas  spécialement  aux  langues  classiques,  mais  l'auteur  y  discute  des  mots 

«6  relatifs  à  Tarticulation,  tels  que  [â'vapôpo;,  ^lapôpow,  articulo,  etc.  1  Varia 
[Thomas  Davidson].  1  Soph.  Oed.  R.  329  lire  rdS'  à;  àve(7ra).  V.  37,  jcal  Taùra 

^yifAwv.    V.  227,  y-cù  [JI.ÏÎ  cpcêsïaÔai.   V.  478-9,  iTSTpa;  ojtw;  raùpo;   (?),    et  danS  la 

Strophe  iro'^a;  (?)  —  2.  Pausan.  5,  2,  8,  le  groupe  de  statues  ne  représen- 
tait pas  la  naissance  d'Aphrodite,  mais  les  noces  de  Zeus  et  Hèra.  Il  n'y  a 

S5  qu'une  lettre  à  changer;  lire  :  a-^rh  au  lieu  de  aùiôv  dans  irapà  ^'aùtôv  xôpiç. 
L'auteur  a  discuté  ce  sujet  au  long  dans  l'American  Art  Review.  —  3. 
Herod.  vm,  64  :  critique  de  la  traduction  de  Rawlinson.  Eûxou.ai  (avec 
àpàoixai)  a  souvent,  sinon  toujours,  le  sens  de  'vouer'.  1  J.  R.  S.  Sterrett, 
Qua  in  re  Hymni  Homerici  majores  inter  se  différant  antiquitate  vel  Homeritate 

Ao  investigavit  [L.  R.  P.].  Courte  mention,  en  général  très  favorable.  1 
Comptes  rendus:  Mnemosyne  ix,  2  [Morris];  Revue  de  Philologie  iy,  3  4 
[Humphreys].  Signale  une  erreur  profonde  de  H.  van  Herwerden,  qui  pro- 
pose, dans  Soph.  Philoct.  567,  o6  t'  au  lieu  de  to  t.  Cf.  Soph.  Aj.  856,  859- 
861,  et  même  Philoct.  986.  Les   exemples   de  cet  emploi  d«?  l'article 

45  abondent.  1  Liste  de  publications  récentes. 

118^  livr.  Sur  les  fragments  de  Sophocle  [R.  Ellis].  Remarques  sur  les 
ouvrages  de  Cobet,  de  Campbell,  de  Nauck,  de  Madvig,  et  d'autres.  Dis- 
cussion de  30  fragments  de  Sophocle,  et  des  fragm.  d'Euripide  qui 
suivent  :  167,  lire  TsxvoaTropeTv;  1008,  lire  et"';  et  du  frag.  1  de  Critias  :  v.  11, 

50  lire  xaùxa  après  l^rpaairov;  V.  19,  lire  Totaùra  au  licu  de  TE  TaùTc.  1  Renseigne- 
ments de  Virgile  relatifs  au  labourage,  au  repos  en  jachère,  et  à  l'alter- 
nance de  culture  :  Georg.ï,  43-83  [C.  L.  Smith].  L  Le  labourage.  Discus- 
sion de  vues  diverses  relatives  aux  vv.  47-49.  Les  écrivains  anciens 


AMERICAN  JOURNAL  OF  PHILOLOGY.  199 

n'étaient  pas  sûrs  du  sens  de  ces  vers.  Cf.  Plin.  N.  H.  18,  20,  i81.  L'auteur 
maintient  que  Virgile  savait  que  ses  renseignements  ne  s'accordaient  pas 
avec  l'usage  habituel.  Il  voulait  enseigner  que  l'on  devait  labourer  quatre 
fois,  1**  au  commencement  du  printemps,  2°  en  avril,  3°  en  été,  4'*  en 
automne  immédiatement  avant  l'ensemencement.  —  2.  L'alternance,  etc.  « 
(vv.  71-83).  Discute  les  vues  de  plusieurs  auteurs  et  la  question  de  savoir 
si  le  lin,  l'avoine  et  le  pavot  sont  mentionnés  comme  des  moissons 
intermédiaires  ou  principales.  —  Conclusion  :  1.  Dans  v.  71  Virgile  avait 
présent  à  la  pensée  l'usage  habituel  de  semer  tous  les  deux  ans  alterna- 
tivement, mais  n'avait  pas  l'intention  d'exclure  les  autres  méthodes  selon  lo 
lesquelles  on  semait  tous  les  trois  ans,  ou  moins  souvent  encore. 
2.  Dans  vv.  73-76  la  'seges'  intermédiaire  du  système  de  deux  ans  doit 
occuper  le  sol  durant  l'hiver  après  la  moisson,  et  quel  que  soit  le  sys- 
tème, elle  doit  l'occuper  pendant  le  temps  où  on  ne  laboure  pas.  3.  Les 
vers  77  sqq.  expliquent  pourquoi  il  faut  du  repos  pour  le  sol,  et  Virgile  i5 
mentionne  le  Hn,  etc.,  comme  des  exemples  de  moissons  qui  épuisent  la 
terre.  Finalement  l'auteur  propose  de  disposer  les  vers  du  passage 
comme  il  suit:  71-76,  82,  83,  77-81,  84.  Il  défend  la  position  éloignée  de 
la  clause  *urit  enim'  etc.,  et  aussi  la  proximité  des  terminaisons  simi- 
laires des  vv.  81  et  84,  que  la  disposition  proposée  met  ensemble.  %  Sur  20 
irpiv  dans  les  orateurs  attiques  [B.  L.  Gildersleeve].  Après  quelques 
remarques  générales  concernant  les  ouvrages  d'autres  érudits  sur  irptv, 
l'auteur  discute  la  conception  grecque  de  ce  mot.  npiv  est,  en  quelque 
sorte,  un  négatif  (Tvplv  èxôsïv  ma;  'A^atûv  =  ouTTw  èxôo'vTwv  'Axaiôiv),  et  par  cette 
raison  l'aoriste,  qui  dans  la  règle  accompagne  le  négatif,  se  trouve  avec  25 
irptv,  s'il  n'y  a  pas  de  besoin  spécial  du  présent  (pour  exprimer  l'effort,  etc.) 
ou  du  parfait  (pour  exp.  l'état).  On  n'employait  pas  le  subjonctif  ou  l'op- 
tatif après  une  clause  positive.  Il  faut  corriger  la  seule  exception 
(subjonct.)  L'indicatif  ne  se  trouve  pas  avec  -jrptv  à  moins  qu'il  ne  signifie 
'until'  ('jusqu'à  ce  que'),  et  dans  ce  cas  le  négatif  naturellement  précède.  30 
Remarques  sur  l'origine  de  ivpîv  avec  l'infinitif  :  Une  préposition  avec 
l'infinitif  était  inconnue  à  l'époque  d'Homère,  qui  emploie  néanmoins  irpiv 
avec  l'infin.  tout  librement.  Critique  des  vues  de  plusieurs  érudits.  Exposé 
de  l'usage  des  orateurs,  avec  beaucoup  d'exemples  tirés  d'autres  écri- 
vains. I.  npîv  avec  Tinfin.  Usage  habituel  d'Homère.  Dans  les  auteurs  85 
attiques  plus  fréquent  après  une  clause  positive,  et  «nécessaire  »  quand 
l'action  ne  s'accomplit  pas.  A.  Aoriste.  1.  Après  une  clause  positive.  Grand 
nombre  d'exemples.  2.  Après  un  nég.  Exemples  rares  après  Homère; 
18  dans  les  orateurs,  b.  Présent.  Dénote  la  continuation  ou  l'effort; 
14  exemples  dans  les  or.  c.  Parfait.  Rare  ;  5  ex.  dans  les  or.  11.  np(v  avec  40 
le  verbe  fini.  a.  Indic.  Homère  ne  l'emploie  que  dans  la  phrase  -npiv  y  ore 
[H).  1.  Aor.  (a)  Après  un  nég.  (a)  Un  fait  passé  :  20  ex.  dans  les  or.  (P)  Une 
condition  non  réelle  :  2  ex.  (b)  Après  des  clauses  positives  :  1  ex.  dans 
les  or.  (Aeschin.  1,  64).  2.  Imparfait.  Rare:  3  ou  4  exemples  dans  les 
orateurs,  b.  Subjonctif.  Après  un  nég.  Idée  conditionnelle  :  où  n^U=  £wç,  45 
h  [i.ri.  1.  Aor.  25  ex.  dans  les  or.,  presque  toujours  avec  av.  2.  Présent. 
Rare,  3  exemples  dans  les  orateurs,  c.  Optatif.  1.  Opt.  z=  Subj.  après  un 
temps  historique.  2.  Par  assimilation  :  2  ex.  dans  les  or.  d.  Optatif  avec  àv. 
Rare  et  douteux.  Quelques  remarques  générales.  ^  Friedrich  Metzger, 
Vindar's  Siegeslieder  [B.  L.  G.].  Courte  exposition  et  critique  de  la  méthode  50 
de  l'auteur,  et  de  ladécouverte  qu'il  croit  avoir  faite  d'un  artifice  mnémo- 
nique dans  les  poèmes.  Le  rp.  tourne  en  ridicule  l'application  excessive 
du  vo{i.o;  terpandrien.  Cependant  l'ouvrage  n'est  pas  sans  mérite.  Tf  Gustav 


200  1881.   r—  ÉTATS-UNIS  DE  l'aMÉRIQUE  DU  NORD. 

Meyer,  Griechische  Grammatik  [M.  Bloomfield].  Sommaire  étendu  avec 
beaucoup  de  commentaires  qui  appartiennent  à  la  linguistique.  1[  Richard 
Arnoldt,  Ber  Chor  im  Agamemnon  des  Aeschylus  [F.  G.  A.].  Courte  analyse 
de  l'œuvre  sans  appréciation.  ^  Comptes  rendus  :  Hhein.  Muséum  35,  3 

5[Wheeler];  ISeue  Jahrbuecher  fuer  Phil.  9-12  [D'Ooge];  Philologus  40,  i,  2 
[Price].  ^  Liste  de  publications  récentes. 

Transactions  of  the  American  Philological  Association.  1880.  Le 
commencement  d'une  littérature  écrite  en  Grèce  [L.  R.  Packard].  Critique 
des  vues  de  Paley  qui  maintient  (Frazer's  Magazine,  mars  1880)  que  l'on  ne 

10  s'est  pas  servi  de  l'écriture  pour  faire  et  multiplier  les  livres  avant  400  av. 
J.-C.  Les  arguments  de  Paley  sont  tous  erronés.  L'auteur  cite  plusieurs 
passages,  qui  prouvent  que  récriture  était  bien  connue  avant  460,  et  qui 
font  mention  de  livres  entre  425  et  400.  Qqs-uns  des  passages  impliquent 
la  composition  d'une  biblothèque  et  l'exportation  des  livres,  par  exemple  : 

15  Pind.  01.  XI,  1  sqq.;  Aesch.  Suppl.  946  sqq.;  Hérod.  5,  58;  Aristoph. 
Ran.  943,  1113  sqq.;  Thuc.  1,  97;  Xén.  Mém.  i,  6,  14;  iv,  2,  1  ;  Anab.  vu, 
5,  14.  Pour  montrer  que  les  livres  abondaient  entre  400  et  360,  P.  cite  les 
passages  de  Platon  qui  suivent  :  Apol.  26  d,  Phaed.  97  c,  98  b,  Symp. 
177  B,  Gorg.  462  B,  518  B,  Protag.  325  E,  Phaedr.  228  D,  230  d,  273  a, 

20  276  C,  Theaet.  152  A,  162  A,  166  c,  Soph.  232  D,  Polit.  293  A,  Parm.  128  D. 
^La  déclinaison  de  l'article  défini  dans  les  inscr.  cypriennes  [I.  H.  Hall]. 
L'examen  d'une  trentaine  d'inscr.  montre  que  l'article  cyprien  avait  la 
même  déclinaison  que  le  dorien.  L'auteur  n'a  pas  trouvé  le  nom.  et  le 
gén.  sing.  neut.,  le  nom.,  gén.  et  dat.  pi.  neut.,  et  le  dat.  pi.  fém.,  mais 

25  sur  ces  formes  on  ne  peut  avoir  de  doute.  (Il  ne  cite  aucun  exemple  du 
duel).  T[  Remarques  sur  Lucien  [Julius  Sachs].  Critique  la  méthode  pour- 
suivie par  Schwarz.  11  faut  que  l'on  considère  les  ouvrages  de  L.  par 
groupes,  et  non  séparément.  Par  exemple,  Schwarz  regarde  le  Nigrinus 
comme  une  satire;  mais  il  ne  prend  pas  en  considération  l'épitre  préli- 

80  minaire  à  Nigrinus,  qui  n'est  pas  apocryphe,  et  ne  peut  pas  être  l'intro- 
duction à  un  essai  satirique.  Sommerbrodt  veut  rejeter  la  biographie  de 
Démonax  à  cause  de  la  différence  du  style  entre  cet  ouvrage  et  le 
Nigrinus.  S.  explique  cette  différence  et  maintient  que  la  biographie  de 
D.  est  un  pi'o;  incomplet,   mais   non   pas   falsifié.  ^  Virgile  et  Platon 

85  [E.  G.  Sihler].  Discussion  surtout  du  6«  livre  de  l'Enéide.  Exemples  de 
l'influence  de  la  philosophie  platonicienne  sur  les  idées  que  Virgile 
exprime  dans  ce  passage.  Les  vues  exprimées  dans  En.  vi,  ne  sont  qu'un 
expédient  littéraire  pour  introduire  l'époque  d'Auguste  dans  le  poème,  au 
moyen  de  la  métempsychose  platonicienne,  à  laquelle  Virgile  en  réalité  ne 

40  croyait  pas.  ^  La  bataille  du  Mons  Graupius  :  Tac.  Agric.  35-37  [W.  F. 
Allen].  La  vraie  leçon  est  'Graupius',  et  le  nom  'Grampian  Hills'  est  dû  à 
une  erreur.  En  outre  la  montagne  n'est  pas  celle  que  l'on  nomme  *  Gram- 
pian Hills'  aujourd'hui,  mais  elle  est  près  de  la  mer.  La  bataille  se  livra 
donc  sur  la  côte  de  Fifeshire.  A.  discute  les  détails  du  combat,  et  pro- 

45  pose  quelques  corrections  au  texte.  Dans  c.  35  il  met  'et'  entre  'covin- 
narius'  et  'eques'.  Dans  c.  36  les  *equitum  turmae'  n'étaient  pas  des 
Romains,  mais  des  Rretons.  Au  lieu  de'  diu  aut  slante',  lire  'clivo 
astantes'.  L'auteur  ne  cherche  pas  a  rétablir  le  texte  en  entier.  1[  (Les 
«  Proceedings  »  contiennent  en   sommaire  :>  Diogène  Laërce  et  Lucien 

50  [E.  G.  Sihler].  Courte  note  sur  les  vues  de  ces  auteurs  concernant  l'ori- 
gine de  la  philosophie  parmi  les  Grecs.  %  Les  étymologies  de  Lactance 
[W.  C.  Cattell].  Très  court  sommaire.  Les  étymologies  de  L.  sont  «  caute 
legendae.  »  M.  W.  Humphreys. 


n 


Il 


ANNALES  DE  LA  FACULTÉ  DES  LETTRES  DE  BORDEAUX.   201 

FRANCE 

Rédacteur  générfil  :  E.  Châtelain. 

Annales  de  la  Faculté  des  lettres  de  Bordeaux,  3"  année.  Janvier- 
Mars  i88J.  0£Afc),  héxtù  avec  un  inlinitif  [Bcaudouin].  Avec  un  inf.  et 
accompagné  d'une  négation,  ce  verbe  doit  se  Iraduire  par  'pouvoir,'  et 
non  par  'avoir  coutume',  ni  par  le  futur.  ^  L'Hécalé  de  Gallimaque  [Coual]. 
Après  Naeke  et  0.  Schneider,  qu'il  combat  sur  certains  points,  l'auteur  lo 
analyse  et  restitue  le  poème.  Rapprochements  entre  le  combat  de  Thésée 
contre  le  taureau  de  Marathon  et  la  25°  idylle  de  Théocrite.  La  vieille 
Hécalé  reçoit  Thésée  dans  sa  cabane  avant  le  combat  :  comparaisons  avec 
Philémon  et  Baucis  d'Ovide.  ^  Les  Céramiques,  grecques  de  style  primitif 
[CoUignon].  Réunit  les  observations  faites  en  rédigeant  le  Catalogue  des  is 
vases  peints  du  musée  de  la  Soc.  arch.  d'Athènes.  ^  Quand  a  été  constituée 
la  collection  des  écrits  de  Lucien?  [Maur.  Croisât].  Ce  n'est  qu'à  la  fin  du 
IV  s.  qu'Eunape  parait  avoir  lu  la  plupart  de  ces  écrits  jusque-là  dispersés; 
les  lettrés  formèrent  des  collections  qui  n'avaient  aucun  plan  commun,  ce 
qui  explique  les  différences  radicales  de  classement  dans  les  mss.  qui  20 
nous  sont  parvenus.  Au  ix«  s.  les  recueils  qui  avaient  cours,  et  celui  dont 
s'est  servi  Photius  différait  peu  de  celui  dont  nous  nous  servons 
aujourd'hui.  %  Sur  Tàge  du  pythagoricien  Thymaridas  [P.  Tannery].  Jus- 
tifie la  première  opinion  de  Mor.  Cantor,  depuis  abandonnée  par  celui-ci, 
qui  admettait  l'identité  du  mathématicien  Thymaridas,  avec  le  pytha-  25 
goricien  Thym,  de  Tarente  ou  plutôt  suivant  T.,  de  Parcs.  ^H  Avril- 
Juin.  Inscription  de  Tarse  fCollignon].  Texte  plus  exact  que  celui  donné 
par  Waddington  dans  le  Voyage  archéol.  de  Le  Bas  (section  XII,  Cilicie, 
n<>  1480).  1[  Pline  le  jeune  et  le  barreau  sous  Trajan  [Froment].  Tableau 
de  l'éloquence  judiciaire  après  la  grande  époque;  Pline,  qui  fournit  les  30 
principaux  traits  du  tableau  dans  ses  lettres,  est  le  plus  brillant  repré- 
sentant du  barreau  sous  Trajan.  Analyse  de  son  talent  et  de  ses  théories 
oratoires.  ^  Les  deux  premières  lettres  de  Pline  à  Trajan  [P.  Dupuy].  La 
lettre  2  de  cette  correspondance  doit  être  classée  la  première  :  les  pre- 
miers éditeurs  ont  omis  à  tort  dans  le  principatus  de  Trajan  les  trois  35 
mois  qu'il  fut  associé  à  Nerva,  et  Mommsen  lui-même  a  été  trompé  comme 
eux  par  les  mots  'inter  initia  felicissimi  principatus  tui'.  f  L'article  de 
Suidas  sur  le  philosophe  Isidore  [Tannery].  Les  sources  de  cet  article 
sont  Hésychius  et  Damascius.  Cet  Isidore  ne  doit  pas  être  considéré 
comme  un  mathématicien;  il  a  été  confondu  avec  le  premier  Isidore  de  40 
Milet,  géomètre  du  vr  s.  Explication  des  mots  ûttô  tcI;  à^tXcpoï;.  Patrie  de 
l'Isidore  de  Suidas  :  son  père  était  peut-être  de  Gaza,  mais  lui-même  est 
d'Alexandrie.  T|^  Juillet  (supplément).  Observations  sur  le  discours  de 
Caton  dans  Salluste  [Lallier].  Développement  de  deux  notes  de  R.  Jacobs 
sur  le  ch.  52  de  son  édit.  de  Catilina.  Récit  de  la  séance  du  Sénat.  Caton,  u 
à  32  ans,  parle  avec  l'autorité  d'un  vieillard,  car  Salluste  mêle  avec  le 
peuple,  le  souvenir  de  Caton  le  censeur  et  de  Caton  d'Utique.  De  plus, 
par  un  art  familier  à  l'historien,  il  songe  moins  à  caractériser  un  moment 
particulier  de  la  vie  de  Caton,  que  l'ensemble  de  sa  physionomie.  Salluste 
sacrifie  toujours  l'exactitude  du  détail  à  la  vérité  générale  du  tableau.  50 
tl  Juillel-Sept.  La  lettre  grecque  K  [Beaudouin].  Z  =  ^;  selon  Curlius,  a^ 
selon  Blass;  l'auteur  résume  l'état  de  la  question,  et  après  qqs  obser- 
vations personnelles,  se   range  à  l'opinion  de  Curtius.  %  Les  poèmes 


S302  1881.   —  FRANCE. 

astronomiques  d'Aralus  [Couat].  État  des  connaissances  astronomiques 
au  moment  où  Aratus  conçoit  l'idée  de  ses  Phénomènes.  Il  n'a  rien  in- 
venté et  n'a  fait  que  traduire  Eudoxe.  Les  Phénomènes  ont  dû  être  écrits 
entre  les  années  260  et  250,  le  Canon  est  un  peu  postérieur.  Analyse  des 
&  mérites  littéraires  d'Aratus  :  sobriété  dans  les  épisodes,  précision  dans 
la  description  du  ciel.  L'exactitude  scientifique  et  technique  qui  lui  a  valu 
sa  renommée,  est  précisément  la  cause  de  l'oubli  dans  lequel  il  est  tombé, 
une  fois  sa  science  dépassée  par  les  modernes.  ^  Théorie  du  syllo- 
gisme catégorique  d'après  Aristote  [FonsegriveJ.  ^^  Oct.-Déc.  Du  rhota- 

10  cisme  éléen  et  laconien  [Beaudouin].  Les  inscriptions  laconiennes 
témoignent  que  l'usage  du  p  pour  le  a  n'est  pas  antérieur  au  v«  s.  Il  parait 
avoir  apparu  un  peu  plus  tôt  en  Élide.  Il  a  prévalu  au  iv°  s.  Il  disparaît 
en  Élide  au  I**"  s.,  et  l'on  entre  sous  l'empire  dans  une  période  d'imitation 
archaïque  où  Ton  finit  par  avoir  des  textes  ou  le  ?  remplace  le  <t  à  la  fin 

15  de  tous  les  mots.  ^  Le  procès  de  Protagoras  [Tannery].  C'est  une  légende. 
Le  Ménon  de  Platon  (p.  91)  la  contredit  formellement.  On  peut  l'expliquer 
par  des  exercices  de  rhétorique  qui  auraient  fait  attaquer  et  défendre  le 
sophiste  dans  les  écoles,  à  propos  d'une  accusation  d'impiété  et  d'un 
prétendu  début  de  livre  'sur  les  dieux'  ;  on  aurait  fini  par  croire  à  la  réa- 

20  lité  de  la  fiction.  Nolhac. 

Annuaire  de  FAssociation  pour  Fencouragement  des  études  grec- 
ques en  France.  15«  année.  Nouveaux  extraits  de  la  traduction  des 
Vies  des  Sophistes  de  Philostrate  [E.-J.  Bourquin].  I,  xxv  :  Polémon  de 
Laodicée.  —  II,  x  :  Adrien  de  Tyr.  —  xxi  :  Proclus  de  Naucratis.  Appen- 

25  dice  du  traducteur,  l®  sur  Polémon  :  Anlonius  Polémon  naquit  en  85 
après  J.-C.  ;  il  «  représente  la  sophistique  incarnée  dans  un  homme». 
Placé  avec  Quintilien,  par  saint  Jérôme,  au  premier  rang  des  déclamateurs. 
Il  nous  reste  de  lui  2  déclamations  (cf.  éd.  Hinck,  1873).  Polémon  est, 
dans  un  genre  faux,  un  artiste  aussi  habile  qu'il  est  possible  de  l'être.  — 

30  2"  Sur  Adrien.  Lorsqu'il  devient  élève  d'Hérode,  celui-ci  avait  au  moins 
26  ans  et  non  pas  au  moins  24  ans  comme  l'a  dit  Kayser.  L'empereur 
Commode  voulait  le  prendre  pour  secrétaire,  mais  l'avis  lui  en  arriva  sur 
son  lit  de  mort,  dans  l'année  même  où  Commode  fut  tué  (i92).  ^  Platon 
à  l'Académie.  Fondation  de  la  première  école  de  philosophie  en  Grèce 

35  [Ch.  Huit].  Des  plus  anciens  philosophes  grecs,  Thaïes,  Anaximène, 
Anaxagore,  on  ne  peut  dire  qu'ils  aient  été  chefs  d'école.  Le  mot  o^ox^ 
dont  le  sens  primitif  est  Moisir' n'apparaît  qu'à  l'époque  gréco-romaine 
avec  le  sens  d'une  réunion  de  disciples  autour  d'un  maître.  Parménide, 
Xénophane,  Zenon,  etc.  Socrate  lui-même  ont  plutôt  recueilli  des  adeptes 

40  que  formé  une  école.  Quant  à  Platon,  sa  nature,  son  génie,  son  éloquence, 
tout  le  prédestinait  à  devenir  un  chef  d'école.  Il  avait  la  passion  d'ensei- 
gner. Vers  387  il  fonde  l'Académie,  qui  dura  jusqu'aux  derniers  jours  du 
paganisme.  Histoire  et  description  topographique  du  gymnase  et  des  jar- 
dins de  l'Académie.  Platon  avait  une  petite  habitation  et  un  fonds  de 

45  terre  Attenant  au  gymnase.  L'enseignement  philosophique  donné  par 
Platon  avait  eu  des  précédents  en  Egypte,  dans  l'ordre  religieux,  et  en 
Italie  sous  la  forme  que  lui  avait  donnée  Pythagore.  Les  voyngcs  de  Pla- 
ton dans  ces  deux  pays  avaient  pu  lui  suggérer  l'idée  de  cet  enseignement. 
On  a  cru  à  tort  que  le  Phèdre  était  une  œuvre  composée  pour  l'inaugura- 

60  tion  de  l'école  ouverte  à  l'Académie.  Le  programme  des  matières  ensei- 
gnées était  exclusivement  philosophique;  il  n'avait  d'ailleurs  rien  de 
précis.  L'enseignement  de  Platon  dura  près  de  40  ans  (circa  387-347).  Ce 
n'est  pas  Aristote,  mais  Speusippe,  neveu  et  héritier  de  Platon,  qui  fut 


1 


203       ANNUAIRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  FRANÇAISE  DE  NUMISMATIQUE. 

désigné  par  lui-même  pour  lui  succéder.  Ce  mode  de  désignation  de  suc- 
cesseur a  constitué  la  chaire  d'or  d'Athènes  et  duré  jusqu'au  jour  où 
l'institution  fut  supprimée  par  Justinien  (en  S29).  Historique  du  mot 
'Académie' jusqu'à  nos  jours.  ^  Note  sur  un  passage  d'Aristote  [Alfred 
Croiset].  Politique  1,1,  12,  p.  1253  a  de  Bekker,  6  ^è  avôpMTco;  SïfXaeywv  cpûirat  s 
(ppovT.ciEi  )c.  T.  X.  est  traduit  :  «  l'homme  naît  armé  pour  la  sagesse  et  pour  la 
vertu,  mais  très  capable  d'employer  ses  armes  à  un  usage  tout  contraire  », 
ce  qui  donne  un  sens  clair  et  logique  à  un  passage  que  les  traducteurs 
ont  laissé  jusqu'ici  incompréhensible.  Ch.  Thurot  arrivait  à  la  même 
interprétation,  mais  en  supposant  qu'il  y  avait  lacune.  Autres  exemples  lo 
de  l'emploi  du  datif  avec  la  même  acception.  ^  Le  succès  des  Grenouilles 
d'Aristophane  à  Athènes  [H.  Weil].  Correction  dans  l'argument  grec  des 
Grenouilles  :  Ce  drame  eut  un  grand  succès  «  à  cause  de  la  parabase  qui 

s'y  trouve  »,  ^tà  tyiv  èv  aÙTU)  irapàêaaiv.  CorrCCtion    proposée  ;  S'ià  TT.v  tî;  "Ai^cu 

jiaTàêamv,  à  causc  de  la  descente  (de  Bacchus)  aux  Enfers.  Ces  scènes  en  is 
effet  étaient  faites,  bien  plutôt  que  la  parabase,  pour  déterminer  le  succès 
des  Grenouilles.  1[  Note  sur  un  passage  des  Grenouilles  d'Aristophane 
[Id.].  Euripide  demande  à  Eschyle,  dans  le  passage  examiné,  quel  mal  ses 
Sténébées  ont  fait  à  la  ville  d'Athènes  :  «  Tu  as  amené  de  nobles  femmes 
...  à  boire  la  ciguë,  par  honte,  à  cause  de  tes  Bellérophons,  ^tà  t&ù;  30 
(joùî  BeXXepocpovTa;.  »  Critique  de  l'interprétation  du  scholiaste,  lequel  a  en 
vue  la  continence  du  héros,  tandis  que  «  les  Bellérophons  formés  par 
Euripide,  ce  sont  les  hommes  à  bonne  fortune  qui  savent  faire  des  pro- 
testations d'amour,  etc.,  et  dont  les  victimes  sont  obligées  de  recourir  au 
suicide  pour  échapper  au  déshonneur.  »  ^  Catalogue  du  fonds  Théobald  25 
Fix,  dans  la  bibliothèque  de  l'association.  1"  section,  auteurs  grecs.  — 
2%  auteurs  latins,  —  4»  grammaire,  etc.,  —  5%  sujets  divers.  T[  Un  nou- 
veau manuscrit  de  Théophile  Corydalleus  (Commentaire  sur  le  traité  de 
rame  d'Aristote).  Notice  d'un  ms.  découvert  à  Paris  pas  Ch.  E.  Ruelle  et 
actuellement  conservé  à  la  bibliothèque  Sainte-Geneviève.  Volume  in-4  30 
de  461  pages.  Texte  rédigé  au  xvii»  siècle  en  grec  ancien.  Tj  Catalogue 
de  publications  relatives  aux  études  grecques  (1880-1881)  dressé  par  le 
bibHothécaire  de  l'association.  Ruelle. 

Annuaire  de  la  société  française  de  numismatique  et  d^archéo- 
iogie  2«  série,  t.  I,  5»  partie.  Note  sur  deux  monnaies  inédites  de  Palmyre  35 
et  de  la  dynastie  des  rois  Nabathéens  [F.  de  Saulcy].  Dans  son  ouvrage 
sur  la  numismatique  de  la  terre  sainte,  S.  a  fait  connaître  une  série  de 
monnaies  autonomes  de  Palmyre.  Elles  sont  anépigraphes  et  toutes  en 
cuivre.  Il  en  connaît  maintenant  une  en  argent  fin,  avec  types  analogues 
à  ceux  de  la  monnaie  en  cuivre  gravée  dans  l'ouvrage  précité,  sous  le  40 
ïi"  6  de  la  planche  25.  Il  y  avait  donc  des  monnaies  d'argent  dans  cette 
série  où  S.  n'avait  d'abord  trouvé  que  du  cuivre;  fait  nouveau.  —  S.  a 
publié  dans  l'Ann.  de  la  soc.  de  num.  (jr.  1873)  une  étude  sur  les  monnaies 
nabathéennes.  Sous  le  n°  10  de  la  planche  i,  figure  une  monnaie  en  cui- 
vre, dont  il  vient   de  trouver  l'analogue   en  argent   datant  du  règne  45 
d'Arétas  IV,  et  pesant  la  moitié  du  poids  moyen  des  monnaies  connues 
de  ce  prince.  On  ne  peut  classer  cette  curieuse  et  intéressante  monnaie 
sans  recourir  à  des  hypothèses.  1  Description  de  quelques  monnaies  ro- 
maines rares  ou  inédites  (pi.)  [A.  de  BelforlJ.  Octave  Auguste,  Cohen,  n»»  66, 
74,  31,  94,  124,  49  supplément,  avec  quelques  variantes  dans  les  types,  le  50 
style   ou  le  poids.  -   Caius,  Lucius,  Julie  et  Auguste,  Cohen,  2.  — 
Claude  I,  Cohen,  48,  54.  —  Clodius  Maccr,  Coti.,  48,  54.  —  Galba,  Coh., 
48.  —  Vitellius  et  ses  enfants,  Coh.  4.  —  Vespasien,  Coh.,  38  supplém.  -^ 


204  1881.  —  FRANCE. 

Titus  etVespasien,  Domitia,  Trajan,  Hadrien,  ne  sont  pas  dans  Cohen.  — 
Antonin,  Coh.,  320,  variante  dans  le  type.  —  JuliaDomna,  n'est  pas  dans 
Cohen.  —  Elagabale,  Coh.  20,  et  variété  du  72.  —  Gordien  le  Pieux, 
Vaiérien  père,  Dioclétien,  Carausius,  ne  sont  pas  dans  Cohen,  Licinius 

5  père,  Cohen,  18.  —  Valentinien  I,  deux  monnaies  qui  ne  sont  pas  dans 
Cohen.  ^  Études  sur  les  ateliers  monétaires  et  leurs  marques  dans  la 
numismatique  romaine  [Fr.  Lenormant].  Pendant  la  république,  le  prin- 
cipe du  gouvernement  romain  fut  la  concentration  à  Rome  même  de  la 
fabrication  de  la  monnaie  d'État.  Il  n'y  eut  exception  qu'entre  les  années 

10  U.  C.  525  et  la  guerre  d'Hannibal  ;  pendant  cette  courte  période,  les 
marques  d'ateliers,  en  monogrammes  ou  en  lettres  libres,  étaient  ROMA 
(Rome),  VIB  (Vibo),  KOP  (Corcyre),  CROT  (Crotone),  L  (Luceria),  CA  (Canu- 
sium),  KA  (Capoue),r  (Paestum);  hors  de  Rome,  on  paraît  n'avoir  frappé 
que  du  cuivre.  L^itelier  de  Rome  tira  son  nom  Moneta  de  sa  situation 

15  ad  Monetam.  La  quantité  du  numéraire  émis  prouve  son  importance.  Les 
lettres  et  symboles  des  deniers  d'argent  de  la  république  sont  des  con- 
trôles des  différentes  séries  d'émissions  plutôt  que  des  ditTérents  de  chefs 
d'ateliers.  L'emploi  deces  signes  ne  fut  pas  constant,  et  les  signes  varièrent 
suivant  les  époques.  Des  textes,  des  monnaies  et  des  inscriptions,  il  res- 

20  sort  plusieurs  faits  :  A  dater  d'Auguste,  la  moneta  du  Gapitole  ne  frappa 
plus  que  le  cuivre,  au  nom  du  sénat  ;  l'atelier  de  l'empereur,  pour  Tor  et 
Targent,  futétabli  dans  un  quartier  de  Rome  que  l'on  ignore.  Les  2  ateliers, 
absolument  distincts  jusqu'à  Nerva,  eurent,  à  partir  de  cette  époque,  une 
direction  unique,  mais  seulement  au  point  de  vue  de  l'art  et  des  procédés, 

25  de  là  un  «  optio  et  exactor  auri,  argenti  et  aeris  (Inscript,  de  l'an  1 15,  C.  I. 
L.,  6,  n"  42,  43,  44  et  791).  »  A  une  époque  qui  n'est  pas  antérieure  aux 
Flaviens,  l'atelier  impérial  fut  transporté  dans  la  3»  région,  derrière  le 
Colisée,  dans  des  terrains  ayant  appartenu  à  la  maison  dorée  de  Néron. 
Au  plus  tôt  sous  Nerva,  au  plus  tard  au  moment  de  la  réforme  monétaire 

30  de  Trajan,  l'atelier  du  Capitole  fut  transféré  dans  les  mêmes  bâtiments  que 
l'atelier  impérial,  sans  cesser  toutefois  de  dépendre  du  sénat.  A  ce  fait 
doit  correspondre  la  disparition  sur  les  monnaies  de  la  Juno  Moneta 
remplacée  par  la  Moneta  Augusti,  puis  par  les  3  Monelae  Augusti.  Peu  à 
peu,  les  deux  ateliers  firent  des  échanges  d'ouvriers,  les  procurateurs 

35  impériaux  s'immiscèrent  d'une  manière  plus  ou  moins  déguisée  dans 
la  fabrication  de  la  monnaie  sénatoriale,  et  ainsi  se  prépara  lentement  la 
suppression  du  droit  monétaire  du  sénat,  opérée  par  Aurélien,  après  la 
révolte  des  monnayers.  Sous  Constantin,  sans  doute  même  sous  Théo- 
doiic,  l'atelier  de  Rome  était  encore  à  la  môme  place.  A  dater  de  cette 

40  époque,  son  histoire  nous  échappe.  Sur  les  pièces  d'argent  de  Tibère 
Constantin  et  d'Héraclius,  et  sur  les  monnaies  de  cuivre  de  presque  tous 
les  empereurs  de  Constantinople,  on  voit  la  marque  d'un  atelier  de  Rome. 
Dans  la  seconde  moitié  seulement  du  3®  siècle,  apparaissent  sur  les 
monnaies  les  marques  des  ateliers,  mais  les  ateliers  de  province  sont 

45  sans  doute  antérieurs  à  cette  époque.  Il  est  probable  que  les  empereurs 
avaient  des  ateliers  en  province,  comme  le  sénat  à  Antioche.  Nous  trou- 
vons des  traces  de  l'existence  de  l'atelier  de  Lugdunum  jusqu'au  commen- 
cement du  3*  siècle;  à  la  fin  de  ce  même  siècle  paraissent  les  monnaies  à 
la  marque  LVG,  il  y  a  donc  une  lacune  de  95  ans  dans  les  documents, 

«0  sans  qu'il  y  ait  lieu  de  croire  que  l'atelier  fut  fermé  pendant  ce  temps. 
Une  inscription  <C.  I.  L.,  3,  4035)  montre  l'atelier  monétaire  de  Siscia  en 
Pannonie  Sup'«  fonctionnant  au  moins  3/4  de  siècle  avant  l'apparition  des 
marques  d'ateliers  monétaires.  Le  fonctionnement  de  l'atelier  impérial 


\ 


ANNUAIRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  FRANÇAISE  DE  NUMISMATIQUE.   205 

d'Antioche  fut  interrompu  depuis  Néron  jusqu'à  Trebonianus  Galius.  On 
a  donc  eu  tort  de  reculer,  jusqu'à  la  fin  du  3"  siècle,  la  fabrication  de  la 
monnaie  impériale  dans  les  provinces,  fabrication  qui,  bien  entendu,  n'a 
rien  de  commun  avec  le  monnayage  des  camps  militaires;  il  y  a  de  fortes 
présomptions  en  laveur  de  l'hypothèse  qui  fait  fonctionner  sans  inter-  5 
ruption  les  ateliers  monétaires  provinciaux  depuis  l'origine  de  l'empire. 
Il  est  probable  que,  avant  l'organisation  bien  complète  de  l'administration 
en  Gaule,  les  ateliers  étaient,  pour  ainsi  dire,  ambulants,  le  procurateur 
du  fisc  se  faisant  suivre  des  monnayers  pourvus  de  leurs  coins  et  de  leur 
outillage;  ainsi  s'expliquent  les  trouvailles  de  coins  qui  ont  dû  servir  lo 
aux  monnayers  pour  fabriquer  la  monnaie  sur  plusieurs  points  de  la 
Gaule  (à  suivre.) 

•f^  e'"^  partie.  Médaillons  contorniates  (pi.  7  et  8)  [Ch.  Robert].  Ch.  R. 
décrit  quelques  médaillons  contorniates  signalés   dans  son   catalogue 
<R.  des  R.,  5,  194,  9>.  Sujets  des  médaillons  décrits  :   1°  Enlèvement  de  i6 
Proserpine,  sujet  familier  aux  artistes,  aux  poètes  et  aux  mimes.  2°  Atys, 
avec  le  signe  j§  où  R.  est  tenté  de  voir  une  indication  de  la  somme  ga- 
gnée par  le  vainqueur  ;  explication  nouvelle.  3*  Hipsipyle,  fille  du  roi  de 
Lemnos,  dont  l'histoire  a  été  représentée  par  les  artistes  et  racontée  par 
les  auteurs  de  l'antiquité;  au  revers,  buste  de  Trajan.  4<'  Le  génie  du  lieu  20 
représenté  par  un  serpent  devant  un  autel.  Un  serpent  sur  un  contorniate 
pourrait  faire  allusion  à  une  de  ces  exhibitions  de  reptiles  fréquentes  dans 
l'antiquité.  5°  Un  auriga  victorieux  avec  la  légende  Aeliane  nica.  6°  Celés 
cheval  avec  palme,  tenu  par  un  homme  en  costume  servile  ;  au  revers 
buste  de  Nerva.  7»  Homme  et  cheval  courant;  au  revers,  buste  de  Gara-  25 
calla.  8°  Médaille  qui  n'a  pas  les  caractères  des  contorniates,  mais  qui  s'y 
rattache  par  son  sujet.  Taureau  attaqué  par  trois  chiens,  surmonté  d'une 
figure  qui  tient  une  couronne;  au  revers  Esculape  entre  Hygie  et  Hercule. 
^  Note  sur  une  monnaie  des  Volsiniens  [Garrucci].  Ariodante  Fabretti  a 
lu,  sur  deux  monnaies  d'or   du  musée  de  Florence  attribuées  aux  Volsi-  so 
niens,  Velznani  au  lieu  de  Velzpapi.  De  ces  deux  monnaies,  l'une  est 
moderne,  l'autre  est  une  galvanoplastie  de  l'exemplaire  de  Londres;  la 
lecture  Velznani  a  été  trouvée  lo  ans  avant  Fabretti.  On  a  supposé  que 
cette  monnaie  appartient  à  une  Felsina  de  l'Étrurie  propre.  La  forme  peu 
ordinaire  des  lettres  explique  les  dissentiments  des  numismatistes  sur  35 
la  lecture  du  nom  géographique. 

ITf  7"  partie.  Notice  sur  les  marques  de  la  monnaie  d'Ostie  au  iv«  siècle 
[Garrucci].  Une  monnaie  du  petit  trésor  de  Bitbourg  porte  à  l'exergue  la 
légende  inexpliquée  MOST.  Une  inscription  <Giorn.  Arcad.  1861,  p.  168> 
indique  l'existence  à  Ostie  d'un  atelier  monétaire  non  mentionné  dans  la  40 
Notitia  dignitatum  imperii.  Il  faut  lire  M(oneta)  OST(iae).  Cet  atelier  fut 
établi  en  304  par  Maxence.  Les  lettres  P,  S,  T,  Q,  placées  sur  des  monnaies 
d'Ostie  après  les  lettres  MOST,  signifient  :  p(rima),  s(ecunda),  t(ertia, 
quarta)  olficina,  il  y  avait  donc,  dans  l'atelier  d'Ostie,  4  officines.  T  La 
tessère  de  gladiateur  de  Fiesole  [Garrucci].  Euporus  Matrini  (servus)  sp-  45 
(ectavit)  id(ibus)  qui(nctilibus),  Cp  Oct(avio.,  C.  (Scribonio)  Cur(ione) 
(consulibus).  Il  faut  lire  spectavit  et  non  spectatus;  avec  celte  tessère  les 
gladiateurs  de  condition  servile  étaient  admis  aux  représentations.  Quel- 
quefois au  lieu  de  spectavit  on  lit  speclat,  ce  qui  démontre  que  la  tessère 
devait  être  conservée  pour  être  présentée  à  toute  réquisition.  H  Compte  so 
rendu  des  ventes  de  monnaies  et  de  médailles  en  1880  et  1881  [Perichaud 
et  Quélen].  Renseignements  sur  les  ventes  de  collections  :  (1880)  Minart, 
Grignon  de  Montigny,  Rafuri,  Borghesi,  Boudeville,  A.,  anonyme,  Rossi, 


306  1881.    —  FRANCE. 

A.  R.;  (4881)  Saulcy,  Gervoise,  Borghesi,  Gaillard,  Colson  (de  Noyon). 
^  Henri  Cohen,  Les  monnaies  de  Vempire  romain  2"  édit.,  1. 1.  [A.  de  B.].  Le 
critique  regrette  qu'on  n'ait  pas  conservé  la  classification  de  la  l"  édition  ; 
les  vignettes  intercalées  sont  plus  commodes,  mais  n'ont  pas  la  valeur 
ft  artistique  des  anciennes  planches.  L'intercalation  dans  le  texte  de  la 
partie  supplémentaire  est  une  amélioration  ;  additions  importantes  et 
utiles  de  monnaies  nouvelles  et  de  monnaies  coloniales.  ^  Nécrologie  [A. 
de  B.,  A.  L.,  Froehner].  Crignon  de  Montigny,  Racine,  Saulcy. 

H.  THÉDENA.T. 
10  Bibliothèque  de  TEcole  des  Chartes.  T.  42,  le  livr.  Jésus  MUNOZ  Y 
RiVERO,  Manualde  paleographia  diplomatica  espanola  de  los  siglos  xii  al  xvii 
(179  planches)  [Morel-Fatio].  «  Manuel  utile,  mais  bâclé.  »  Nombreuses 
fautes  dans  la  transcription  des  fac-similés.  %^  2*  livr.  Lavalley, 
Catalogue  des  mssde  la  Bibl.  municipale  de  Caen  [Omont].  Description  con- 
15  sciencieuse  de  522  mss.  On  y  remarque  qqs  mss.  grecs  et  arabes  prove- 
nant de  Samuel  Bochart.  ^  Pentateuchi  versio  latina  antiquissima  e  codice 
Lugdunensi...  par  U.  Robert  [d'Arbois  de  Jubainville].  R.  a  montré  un 
grand  talent  d'éditeur.  ^*|[  3«  et  4°  livr.  Poème  anonyme  sur  les  lettres  de 
l'Alphabet  [Omont].  L'auteur,  probablement  anglais,  de  l'époque  carolin- 
20  gienne  exprime  dans  une  série  de  tristiques,  les  propriétés  des  lettres. 
^^  5**  livr.  Notes  de  paléographie  grecque  k  l'occasion  d'un  livre  récent 
de  M.  Gardthausen  [Omont].  Ce  livre  forme  plutôt  un  résumé  de  la 
science  paléographique  actuelle  qu'un  traité  vraiment  original.  Supplé- 
ment aux  listes  de  copistes  et  des  manuscrits  datés  de  la  Griechische 
25  Palaeographie  de  G.  %  Chronique  et  mélanges.  Règles  pour  la  rédaction 
des  catalogues  adoptées  par  Tassociation  des  bibliothécaires  du  Royaume- 
Uni.  %  Les  malversations  à  la  bibliothèque  Vittorio-Emmanuele  à  Rome 
[Traduction  d'un  art.  inséré  dans  le  Journal  de  Francfort  par  Ern. 
Kelchner].  E.  C. 

30      Bulletin  critique  de  littérature,  d'histoire  et  de  théologie.  15  déc- 
P' janv.  1881.  Blanc,  Épigraphie  antique  du  département  des  Alpes-Mariti- 
mes,2  vol.  etjune  plaquette  (7  pi.)  [Thédenat].  Non  sans  utilité,  mais  cou- 
naissances  insuffisantes  de  l'évpigraphie  et  du  latin.  ^  Ruelle,  Bibliogra- 
phie générale  des  Gaules.   Livr.    1  [Vaudon].  Annonce.   %^  1"  fév.  Em. 
85  Thomas,  Essai  sur  Servius  [Morteveille].  Loué.  ^^  1"  mars.E.  de  Schmidt. 
Bie  Philosophie  der  Mythologie  u.  Max  Mùller  [Sarrazin].  La  2"  partie  de  ce 
travail  contient  une  analyse  «  des  plus  remarquables»  des  mythes  d'Her- 
mès, d'Hestia  et  de  Pallas  Athéné.  ^  C.  Chevalier,  Herculanum  et  Pompéi, 
2«  éd.  (fig.)  [Thédenat].  Ouvrage  de  vulgarisation  agréable  et  instructif. 
40  ^^  15  mars.  Van  den  Berg,  Petite  histoire  des  Grecs  (pi.)  [Beurlier].  Utile. 
%  iilAWi^,  Essai  sur  les  pouvoirs  du  gouverneur  de  province  (jusqu'à  Dioclétien). 
—  Cagnat,  De municipalibus  et  provincialibus  militiis  in  Imperio  Romano[ld.]. 
Le  1"  travail  est  un  résumé  clair,  mais  sans  originalité.  Des  erreurs.  Le 
2«,  fait  sur  les  sources,  est  important.  Toutefois  le  style  manque  parfois 
45  d'élégance.  ^^1  15  avril.  Evangeliorum  cod.  purpureus  Rossanensis  2,  éd.  par 
0.  V.  Gebhardt  et  Harnack  [Duchesne].  Annonce.  1^  l"mai.  Ch.  Robert, 
Monnaies  gauloises  [Thédenat].  Catalogue  qui  peut  tenir  lieu  d'un  manuel 
abrégé  de  la  numismatique  gauloise. 
T[^  T.  2.  15  mai.  A  nos  lecteurs  [Duchesne].  t  Dubois-Gughan,  Home  et  Ci- 
60  céron  [Beurlier].  Philippique  violente  contre  Cicéron,  sans  nouveauté.  Style 
contestable.  ^  Ebert,  Allgemeine  Gesch.-der  Literatur  des  Mittelalters  im 
Abendlande.  2  vol.  [Lallemand].  Œuvre  capitale  qui  mériterait  d'être  tra- 
duite en  français.  ^  Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  (de  l'Éc.  de  Rome) 


I 


BULLETIN  CRITIQUE.  207 

(i  pi.)  [].  Annonce.  ^  Inscriptions  de  Ghardimaou  (Tunisie)  [Delattre].  H[ 
l^""  jl.  U.  Robert,  Pentateuchi  versio  latina  antiquissima  [Duchesne],  «  Beau 
et  méritoire  travail  ».  <v.  R.  de  Piiii.  5,  t28>.  %  HiLDyÉtudesur  les  démonsdans 
la  littérature  et  la  religion  des  Grecs  [Huit].  Des  vues  fines  et  ingénieuses 
dans  le  chapitre  consacré  au  rôle  de  la  fatalité  dans  le  drame  athénien  et  5 
particulièrement  dans  Eschyle.  Mais  beaucoup  d'affirmations  sans  preuves 
dans  tout  Touvrage  où  la  clarté  laisse  parfois  à  désirer.  ^  Inscriptions 
de  Medjez-El-Bab  [H.  de  Villefosse].  If^  15  jl.  Lavigerie,  De  l'utilité  d'une 
mission  archéologique  permanente  à  Carthage  [Thédenat].  Exposé  des  décou- 
vertes archéologiques  et  épigraphiques.  ^  Lenormant,  La  Grande-Grèce,  10 
2  vol.  [Duchesne].  Intéressant  et  instructif.  ^^  1"  août.  Maréchal,  His- 
toire Romaine  depuis  la  fondation  de  Rome  jusqu'à  Vinvasion  des  Barbares  (pi.) 
[Beurlierj.  De  bonnes  parties,  mais  des  erreurs  communes  d'ailleurs  à 
tous  les  Manuels.  «  Combien  faut-il  de  temps  »,  dit  le  rp.  «  pour  qu'une 
proposition  démontrée  fausse,  disparaisse  des   manuels  classiques?  »  15 
Gravures  et  plans  de  fantaisie  le  plus  souvent.  ^%  15  août.Aug.MARRAST, 
La  vie  byzantine  au  6'  siècle  [Largent].  Exposé  sous  forme  dramatique  du 
règne  de  Justinien.  Critiques,  surtout  au  point  de  vue  .orthodoxe.  tT[ 
1*^  sept.  Perrot  et  Chipiez,  Histoire  de  l'art  dans  l'antiquité.  T.  1.  Livr. 
1-10  (pi.)  [Beurlier].  Publication  du  plus  haut  intérêt.  ^^  15  sept.  Waltz,  20 
1»  De  Carminé  Ci7ns.  Fait  avancer  la  question  au  point  de  vue  négatif.  — 
2°  Des  variations  de  la  langue  et  de  la  métrique  d'Horace  [Lallemand].  Qqs 
faiblesses  de  fond  et  de  forme,  mais  qui  ne  sauraient  diminuer  le  réel 
mérite  de  cette  thèse.  T  Bobc,  Dictionnaire  général  de  l'archéologie  et  des 
antiquités  chez  les  divers  peuples  [Thédenat].  Connaissances  insuffisantes  25 
pour  mener  à  bien  un  ouvrage  d'un  plan  aussi  vaste.  Le  critique,  au  sujet 
des  antiquités  romaines,  signale  qqs  art.  inexacts  ou  incomplets,  mais 
reconnaît  la  valeur  des  art.  relatifs  à  l'architecture  antique  de  la  bonne 
exécution  des  pi.  qui  s'y  rattachent.  T[T[  1"  oct.  Cornélius  Nepos.  Éd.  expli- 
cative par  JoDiN  [E.  B.].  Bon  livre  de  classe.  %  Cicéron.  De  Legibus  lib.  1.  3^ 
Éd.  class.  par  Philibert.  Du  même,  Aristote.  Morale  à  Nicomaque^  8*  livre. 
Sénèque.De  vitabeata.  —  Platon.  République,  8"  livre.  Éd.  class.  par  Car- 
REAu[id.].Leséd.deP.seressemblentpar  un  point:  l'éd.  ne  s'est  pas  préoc- 
cupé de  donner  un  texte  correct.C  du  moins,  s'est  contenté  de  reproduire 
l'éd.  d'Hermann.  ^  Taciti.  Vita  J.  Agricolae.  Éd.  par  E.  Dupuy  [id.].  Supé-  35 
rieur  pour  le  sens  du  texte  aux  éd.  philosophiques  citées  pi.  h.  <  cf. 
R.  Crit.>.  n[15  oct.  Cartault,  De  causa  Harpalica  [Beurlier].  «  Cette  dis- 
sertation remarquable  par  la  clarté  de  la  discussion  est  écrite  dans  le 
meilleur  latin.»  —  La  trière  athénienne  (Bibl.des  Éc. d'Athènes  et  de  Rome) 
(pi.).  Travail  scientifique,  ce  qui  n'exclut  pas  l'élégance  du  style.  ^^\  40 
l''"  nov.  Dèmosthène.  Discours  sur  la  couronne.  Éd.  explicative  parGiDEL  [Le- 
chevallier].  Suit  le  texte  et  Pexégèse  de  Weil.  L'intérêt  de  cette  éd.  est 
dans  les  notes  historiques.  ^  L'Épigraphie  romaine  à  l'exposition  d'Uti- 
que  [Thédenat].  Le  critique  signale  qqs  commentaires  et  interprétations 
«  d'un  comique  irrésistible.  »  Presque  tous  les  textes  épigraphiques  avaient  45 
été  donnés,  et  mieux,  dans  le  t.  8  du  C.  I.  L.  H  15  nov.  Lévy-Bing,  La 
linguistique  dévoilée.  2  fasc.  [Ernault].  Fantaisiste.  1[  De  Rochas  d'AIGLU^% 
Principes  de  la  fortification  antique.  —  Ch.  LuCAS,  Le  palais  d'Ulysse  à  Itha- 
que (pi.)  [Beurlier].  Le  1«'  travail  sera  utile  aux  explorateurs  et  aux  histo- 
riens; le  2''  est  un  bon  commentaire  du  17"  chant  d'Homère.  ^1 1"  déc.  *o 
Collection  Auguste  Dutuit  [Thédenat].  Excellent  catalogue  dû  à  Lenormant, 
Feuardent  et  Dutuit. Pour  l'exécution  des  pl.,onaeurecoursaux.meille.urs 
procédés.  tIF  ISdéc.  DuRur,  Histoire  des  Romains,  T»  4  (fig.)  [DuchesB^J. 


208  1881.    —  FRANCE. 

Nouvelle  éd.  remaniée.  Le  critique  signale  la  bonne  exécution  des  pi.  Au 
sujet  du  fond,  il  dit  :  «  Nul  ne  s'avisera  de  considérer  l'œuvre  de  M.  D. 
comme  une  œuvre  parfaite;  il  ne  manque  pas  de  gens  qui  seraient  à 
même  d'y  introduire  des  corrections  utiles  ;  qqs-uns  même,  sont,  dit-on, 
5  assez  bien  doués,  et  assez  bien  préparés  pour  la  refaire  sans  craindre  la 
comparaison.  »  HexNri  Lebègue. 

Bulletin  de  la  société  de  l^histoire  de  Paris  et  de  Tlle  de  France, 
8*  année,  1881.  Mars-avr.  La  borne  milliaire  de  Paris  [Ern.  Desjardins]. 
<Cr.  R.  d.  R.,  5,  223,  42.)  %  Note  sur  les  voies  romaines  de  Paris  à  Reims 

10  [Longnon].  <Cf.  R.  d.  R.,  5,  227,  5.)  tt  Mai-jn.  Note  sur  qqs  antiquités 
romaines  trouvées  aux  Lilas-Romainville  (2  pi.)  [H.  ïhédenat].  Dans 
un  terrain  à  lui  appartenant,  situé  entre  la  rue  Bagnolet,  aux  Lilas-Ro- 
mainville, près  Paris,  Rozière  a  fait  mettre  au  jour  un  caveau  dans  lequel 
on  descendait  par  6  marches.  On  y  a  trouvé  une  petite  ciste,  en  bronze, 

is  un  petit  buste  en  bronze  de  Mercure,  d'un  assez  joli  travail,  ayant  sur- 
monté une  tige  de  trépied,  une  petite  amphore  en  terre,  sans  anses.  ^^ 
Jl.-aoûl.  Inventaire  des  grecs  du  roi  en  1556  [H.  0.].  C'est  Claude  Gara- 
mond,  «  tailleur  et  fondeur  de  lettres  »,  qui  grava  pour  Robert  Esiienne, 
et  sur  l'ordre  du  roi  François  I",  les  magnifiques  caractères  grecs  appe- 

20  lés  «  grecs  du  roi.  »  Il  y  eut  trois  sorles  de  caractères  :  le  «  gros-paran- 
gon »,  le  plus  fort  caractère,  le  «  gros  rom.ain  »,  caractère  moyen,  le  «  ci- 
cero  »,  petit  caractèi-e.  En  1550,  Robert  Estienne  alla  à  Genève,  laissant 
l'imprimerie  à  Charles  Estienne  ;  mais  le  titre  d'imprimeur  royal  fut  donné 
par  Henri  II  à  Adrien  Turnèbe.  Charles  Estienne  lui  fit  alors  remise  des 

2^  caractères  du  roi.  Turnèbe,  nommé  professeur  de  philosophie  grecque  et 
latine,  fut  remplacé  par  son  associé  Guillaume  Morel.  0.  publie  le  texte 
de  l'acte  par  lequel  Turnèbe  céda  à  Morel  les  «  grecs  du  roi.  »  ^^  Sept.- 
oct.  Jules-César  sur  les  hauteurs  de  Romainville  [Valentin  DufourJ.  D.  se 
range  à  l'opinion  de  La  Chesnais  et  de  Fallue  qui  placent  le  camp  de  César 

*^  sur  les  hauteurs  de  Romainville.  Le  général  romain  y  établit  des  castra 
stativa  qui  durèrent  tout  le  temps  de  l'occupation  romaine,  jusqu'à  l'in- 
vasion des  barbares.  C'est  primitivement  au  camp,  et  pas  au  nom  d'un 
particulier  nommé  Romanus,  que  Romainville  doit  son  nom  moderne. 
^^  Nov.-déc.  [Duruy].  Dans  sa  note  sur  le  camp  de  César,  Dufour  a  eu 

^^  tort  d'appeler  César  consul,  au  1.  de  proconsul.  Il  n'est  pas  impossible  que 
le  camp  de  Labiénus  aitété  d'abord  assis  sur  les  hauteurs  de  Romainville. 

H.  Thédenat. 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France.  1880, 
4"  livr.  [Duval].  Note  de  Contade  sur  l'exploration  peu  fructueuse  d'une 

^0  allée  couverte,  située  au  hameau  de  la  Bertinière,  commune  de  la  Sauva- 
gère  (Orne).  ^  (PI.)  [Hamardj.  Mobilier  d'une  tombe  mérovingienne  du 
mont  de  Hermès  (Oise)  :  Monnaie  de  Gratien  sur  la  bouche  du  défunt, 
armes,  différents  ustensiles,  entre  autres  une  coupe  en  verre  avec  l'inscr. 
circulaire  rétrograde  :  OFIKINA  LAVRENTIV.  ^  [Mowat].  Note  sur  deux 

*'^  inscriptions  du  musée  de  Picardie  (Amiens),  trouvées  à  Longueau  :  Mil- 
liaire de  Maximin  Daza  (307j;  inscr.  funéraire  de  [Va]l(erius)  Januarius, 
imag[in](ifcr)  n(umeri)  Ursariensium.  Les  Ursarienses  étaient  sans  doute 
un  des  corps  mentionnés  sous  ce  nom  dans  la  Notitia  dignitatum,  comme 
étant  en  Valérie,  en  Rétie,  à  Rouen,  et  originairement  levés  à  Ursaria 

&•  (Orsera-Istrie),  ou  peut-être  dans  l'île  d'Ursaria  (Adriatique).  ^  [Id.].  Hen- 
zen  a  publié  (Orelli,  n°  52-19)  l'inscr.  D. M.  |  Aemelio  |  Morvinnico  |  Aiduo. 
M.  s'étonne  qu'on  n'ait  pas  encore  observé  l'importance  géographique  du 
cognomen  Morvinnicus,  la  plus  ancienne  mention  du  pagus  gaulois  Mor- 


1 


Il 


BULLETIN  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES.        209 

vinnicum  (aujourd'hui  le  Morvan).  ^  [Héron  de  Villefosse].  Inscr.  sur 
bronze,  trouvée  sur  le  sommet  du  Puy-de-Dôme,  avec  celle  de  Mercurius 
Dumias  :  Num.  [aug.]  |  ROiMOGILL[ius]  |  Regali[s]  |  M[acri  Fil.  |  v.  s.  l.m. 
Le  nom  Romogillius  n'était  connu  que  sous  sa  forme  léminine  Romogil- 
lia.  Texte  correct  de  l'inscription  de  Mercurius  Dumias  jusqu'ici  mal  pu-  ^ 
bliée  dans  le  Bulletin.  %  [Gouverneur].  G.  signale  une  collection  de  col- 
liers trouvés  dans  les  dolmens  et  autres  monuments  du  Morbihan  et 
comptant  25  pièces  où  figurent  tous  les  spécimens  de  pierres  précieuses 
dont  se  paraient  nos  ancêtres.  ^  [Saglio].  Photographie  d'une  très  belle 
statue  en  marbre  penlélique,  trouvée  à  Larnaca  (Chypre).  Jeune  femme  i» 
debout,  à  côté  de  l'image  plus  petite  d'une  déesse  sur  un  cippe  rond.  ^I 
[Villefosse].   V.  communique,  de  la  part  de  Parères,  une  pierre  gravée, 
trouvée  à  Galle  (province  de  Gonstantine),  et  représentant  une  danseuse  ; 
elle  est  signée  :  agVKIOV.  1|  [Bertrand].  Le  musée  de  St-Germain  vient 
d'acheter  deux  bracelets  d'or  unis  (72  et  100  grammes)  découverts  près  i^ 
du  cap  Fréhel  (Gôtes-du-Nord);  le  musée  possédait  déjà  4  autres  bracelets 
trouvés,  comme  celui-ci,  près  de  l'Océan;  ces  bracelets  sont  sans  orne- 
ment; aucun  bijou  d'or,  de  travail  étrusque  ou  oriental,  n'a  été  trouvé 
dans  l'ouest  de  la  Gaule;  ces  derniers  bijoux  se  rencontrent  toujours  dans 
des  tumulus  dont  le  mobilier  indique  le  2°  ou  3^  siècle  avant  n.  è.;  con-  20 
firm.ition  de  la  richesse  et  du  luxe  relatifs  des  populations  rhénanes  men- 
tionnés par  César,  et  de  Topinion  que  les  Gaulois  de  Test  ont  seuls  pris 
part  aux  expéditions  en  Italie  et  en  Grèce,  ceux  de  l'ouest  restant  plus 
longtemps  isolés.  ^  [Julien-Laferrière].  Milliaire  de  Claude  (imperator  XI, 
COS.  III  designatus)  trouvé  dans    le  cimetière  gallo-romain  de  La  Cha-  20 
pelle,  commune  de  Chadenac,  près  Pons  (Charenle-Inl").  Il  avait  été  trans- 
formé en  sarcophage;  autre  borne  appartenant  à  la  porte  dite  de  la  cha- 
pelle St-Gilles,  à  Pons;  on  y  voit  deux  lettres  :  I.  N.  ^  [Mowat].  Inscr. 
gauloise  découverte  à  Gargas  (Vaucluse);  ecKerrAiB\AooïiKOYNiÂi,  en  la- 
tin :  Escengae  Balovicuniae;  Escenga,  forme  féminine  de  Escingus,  Exin-  so 
gus,  connu  par  d'autres  inscriptions.  Une  autre  inscr.  gauloise,  aujour- 
d'hui perdue,  existait  près  de  Nîmes,  au  quartier  des  Garrigues  nommé 
Cattinié.  Germer  Durand  en  a  retrouvé  une  copie  inédite  prise  parSéguier: 
€CKirro  I  P6IHK0  I  NAeiAAe  |  oc,  en  latin  :  Escingorix  Condilli  filius;  il  y 
a  lieu  de  signaler  la  ressemblance  de  ce  nom  avec  Escingus.  Estampages  as 
de  deux  inscriptions  du  musée  de  Picardie  (Amiens)  :  d<>  Val(erius)  Zur- 
digi[s]  (ou  Zurdigi[s]  |  dec(urio)  a[lae].  —  2«  Val(erius)  Durio  |  circit(or) 
n(umen)Gaper|(ensium),  vix(it)  an(nos)triginta.Circitores=officiers char- 
gés des  rondes  et  des  patrouilles.  Numerus  Caperensium=:troupe  d'auxi- 
liaires recrutés  en  Lusitanie.  ^  [Bertrand].  Dessin  de  deux  coupes  étrus-  40 
ques  découvertes  dans  un  tumulus  de  Wurtemberg,  au  petit  Asperg,  près 
Ludwisliurg.  Coupes  à  dessins  rouges  sur  fond  noir,  à  l'extérieur,  orne- 
mentation formée  d'une  série  de  minces  feuilles  d'or  ornées  au  repoussé, 
découpées  en  palmelteset  lixéesav«M;de  petites  pointes  de  bronze;  autres 
objets  composant  le  mobilier  funéraire.  La  présence  des  coupes  en  terre  45 
peinte  de  style  étrusque  ou  italo-giec  est  donc  un  fait  acquis  à  la  science; 
on  connaît  onze  vases  de  même  caractère  et  de  provenance  analogue. 
Rouget  remarque  que  le  style  des  deux  coupes  est  celui  des  vases  peints 
delà  Campanie  vers  le  milieu  du  3'' siècle;  les  lames  d'or  ont  dû  être  ajou- 
tées par  les  Gaulois  ou  les  Germains,  possesseurs  des  coupes.  ^  [H.  Thé-  w 
denai].  Cachet  trouvé  à  Reims  :  Ferocis  crocodes  |  ad  veteres  cicatr[ices], 
i\  rapprocher  du  cachet  trouvé  dans  la  Saône  :  Ferocis  anicetum  |  ad  as- 
pritudines.  f  [Quicherat].  Patère  d'argent  de  Landreville  :  DEO  MER  (cu- 

R.  DE  PHiLOL.  :  Juillet  1882.  —  Revue  des  Revues  de  1881.  VI.  —  14 


210  1881.    —  FRANCE. 

rio)  GLAVARIATI.  1  [Villefosse].  Note  trouvée  dans  les  papiers  de  Denis, 
relative  à  une  inscription  de  Graux  (Vosges)  aujourd'hui  perdue.  Le  texte, 
mal  copié  par  Denis,  doit  être  ainsi  rétabli  :  Apoilini  et  Sijronae  |  Biturix 
luli(i)  f(ilius).  %  Le  président  annonce  la  mort  de  Saulcy.  ^  (Fig.)  [Mo- 
5  wat].  Cippe  funéraire  romain  (à  ïspagnac,  Lozère),  transtormé,  à  une  épo- 
que ancienne,  en  autel  chrétien.  Sous  les  symboles  chrétiens  on  distingue 
des  restes  de  l'inscr.  païenne,  f  [R.  Mowat].  Observations  et  rectifications 
concernant  les  inscr.  des  bas-reliefs  gallo-romains  conservés  au  musée 
de  Cluny.^ [Villefosse]. Fouilles  de  Lillebonne;  ony  atrouvéde  nouveaux 

10  Thermes,  un  beau  vase  à  relief  décoré  des  figures  d'Apollon  et  de  Bac- 
chus;  dans  un  autre  endroit,  on  a  découvert  une  colonne  sculptée  repré- 
sentant un  sujet  emprunté  à  l'Iphigénie  en  Tauride,  une  mosaïque  de 
Lillebonne  représentait  un  sacrifice  à  Diane  :  Diane  était  peut-être  en 
honneur  à  Juliobona;  on  conserve  au  musée  de  Rouen  et  ailleurs  des 

15  fragments  de  colonnes  à  relief  provenant  de  Lillebonne.  "[[[Heuzey].  Vases 
d'une  haute  antiquité  provenant  de  Rhodes,  achetés  par  le  Louvre; 
description.  ^  [D'Arbois  de  Jubainville].  Textes  irlandais  relatifs  à 
l'usage  celtique  d'enterrer  les  guerriers  avec  leurs  armes  ;  rapprochement 
d'un  texte  d'Hérodote  offrant  quelques  analogies.  %  [Frédéric-Moreau]. 

20  Ses  fouilles  à  Breny  (Aisne).  Cimetière  gallo-romain  avec  sépultures  et 
incinérations  mélangées;  cimetière  d'époque  Franque;  l'époque  Gauloise 
préromaine  ne  s'est  révélée  que  par  des  fragments  de  poteries.  1660  sé- 
pultures ont  été  explorées  :  gallo-romaines,  210,  dont  60  à  incinérations; 
franques,  1300;  mérovingiennes,  150.  Objets  trouvés  :  céramique  et  verre- 

25  rie,  600;  bronze,  470;  fer,  330;  silex  travaillé,  1000;  monnaies  de  Domi- 
tien,  Néron,  Trajan,  Hadrien,  Antonin,  les  deux  Faustine,  Probus,  Dioclé- 
tien.  Constance,  Constantin  P'",Magnence,Gratien, Théodose  et  Honorius. 
^  [Gaidoz].  Addition  à  la  liste  des  divinités  celtiques  données  par  Bertrand 
à  propos  de  l'autel  de  Saintes  <R.  des  R.,  5,  228,  4,  30  et  229,  14>.  H  s'agit 

30  d'un  bas-relief  trouvé  à  Niedercorn  (Luxembourg).  C'est  une  variante  au 
type  de  Reims;  il  est  important  d'observer  que  là  le  dieu  ne  fait  pas  par- 
tie d'une  triade  et  n'est  pas  assis  à  l'orientale  et  qu'on  ne  l'avait  jamais 
trouvé  dans  le  nord  de  la  Gaule  ;  il  faut  le  regarder  non  pas  comme  un 
dieu  topique,  mais  comme  une  divinité  nationale.  Observations  de  plu- 

35  sieurs  membres.  ^  (Fig.)  [Villefosse].  Autel  chrétien  portant  le  nom  du 
martyr  St  Montanus,  trouvé  par  H.  de  V.  au  sud  de  Tébessa,  sur  la  route 
de  Négrine;  au  même  endroit,  inscription  funéraire  de  Theodotus.^[Id.]. 
Statue  de  Jupiter  tenant  de  la  main  gauche  une  roue  analogue  aux  monu- 
ments appelés  rouelles  ;  cette  roue  était  la  représentation  isolée  du  symbole 

40  dont  sont  accompagnées  des  statues  et  des  inscriptions  de  Jupiter.  ^  [Mo- 
wat]. Le  dieu  gaulois  cornu  Cernunnos  est  représenté  assis,  les  jambes 
croisées,  parce  que  les  Gaulois  s'asseyaient  ainsi  (Strahon,  4,  4,  3).  Ce 
dieu  était  une  divinité  infernale  ;  ses  cornes,  symbole  de  l'abondance,  le 
montraient  comme  dieu  des  richesses.  Cette  communication  donne  lieu 

45  à  une  discussion.  On  n'admet  aucun  rapport  entre  les  cornes  du  dieu 
Gaulois  et  celles  du  diable  inventées  au  moyen  âge.  ^  [Villefosse].  Inscr. 
du  dieu  Sérapis,  trouvée  àAffreville,  station  située  près  de  Milianah,  sur 
la  voie  ferrée  d'Oran  à  Constantine.  Liste  des  inscr.  relatives  au  même 
dieu,  trouvées  à  Carthage;  fragments  d'inscriptions  trouvées  à  Carthage, 

50  dont  l'un  mentionne  un  praefectus  Urbi  ;  l'autre  est  une  dédicace  à  Mi- 
nerve. 1  [Quicherat].  Deux  inscriptions  funéraires  trouvées,  l'une  dans 
la  muraille  romaine  d'Anse  en  Beaujolais,  ^'autre,  rue  de  Trion,  à 
Lyon.  1  [Bertrand].  Les  Cornes  du  diable  ont  été  inventées  au  moyen 


« 


I 


BULLETIN  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES.        211 

âge;  Mowat  croit  qu'elles  ont  été  inspirées  par  les  représentations 
du  dieu  Gaulois  cornu;  Quicherat  est  d'un  avis  contraire.  îf  [Villefosse]. 
Un  bas-relief  antique,  donné  au  Musée  du  Louvre  par  Ch.  Fichot,etacheté 
par  lui  comme  provenant  de  Paris,  vient  d'Afrique.  <R.  des  R.,  5,210,  37>. 

%^  1881,  1^«  livr.  [Rey].  Notice  sur  la  vie  et  les  travaux  de  Saulcy.  ^  5 
[Aubert].  A.,  président  sortant,  résume  les  travaux  de  l'année.  ^  [Ville- 
fosse].  Vase  à  fond  blanc,  à  décors  rouges  et  bruns,  trouvé  à  Lezoux,  près 
Clermont-Fei-rand,  par  le  D'  Plicque.  Analogues  trouvés  au  mont  Beu- 
vray.    Détails   sur    l'immense  fabrique   de  poteries   de  Lezoux,  voies 
commerciales  de  ses  produits.  T[  [Id.].  Une  inscr.  conservée  à  Clermont-  lo 
Ferrand  (collection  Compagnon),  a  été  publiée  par  Mérimée,  comme  trou- 
vée dans  cette  ville  :  Diti  patri  Vassorix-Marti.  Ravenez,  dans  sa  traduc- 
tion française  de  l'Alsace  illustrée  (t.  2,  p.  578),  indique  formellement 
qu'elle  a  été  trouvée  dans  la  forêt  de  Haguenau,  près  Niederbetschdorff, 
il  lit,  à  tort,  la  dernière  ligne  :  Marfi  [Hardy].  Une  anse  d'amphore  con-  15 
servée  au  musée  de  Dieppe,  trouvée  en. 1846,  près  Brachy,  Seine-lnf«, 
porte  :  IIGAMIL  |  MELISS=:[ex  officinal  duorum  Camill(orum)  Meliss(o- 
rum),  ce  serait  une  association  commerciale. 

^1[  2®  livr.  [Villefosse].  On  a  trouvé  à  Rome  et  en  Espagne  la  même 
marque  ainsi  conçue  :  II  CAMILLI  |  MELISSI  =  duorum  Camilli  [et]  Me-  20 
lissi.  La  marque  du  musée  de  Dieppe  doit  être  lue  de  même.  ^  Note  pour 
servir  à  l'épigraphie  d'Elusa(fig.)  [Piette].  Texte  et  commentaire  des  inscr. 
d'Élusa  recueillies  par  P.  ou  publiées  avant  lui,  7 sont  inédites,  une  entre 
autres,  ornée  du  monogramme  du  Christ,  et  mentionnant  un  «  curator 
civitatis  Elosatium  (6^  ou  7^  siècle)  »:  P.  n'a  pas  cherché  à  être  complet.  ^  25 
[De  Marsy].  Bague  mérovingienne  f  LEODENVS  VIVA  DO  gravé  sur  un 
grenat,  avec  un  oiseau  (6^  ou  7«^  siècle).  T  [D'Arbois  de  Jubainville]. 
Identification  de  Mogontius  ou  Moguntius  avec  l'adjectif  irlandais  mochta 
ou  mogda,  qui  signifie  grand,  glorieux,  puissant.  ^  [De  Laurière].  On  a 
trouvé  à  Tanger  (Maroc)  une  mosaïque  aujourd'hui  brisée,  représen-  30 
tant  Orphée  jouant  de  la  lyre  et  les  animaux,  non  groupés  autour  du 
dieu,  mais  dispersés.  ^  [Nicard].  Dans  lepalafitted'Hauterive,  sur  le  lac 
de  Neuchâtel,  on  a  trouvé  un  petit  canard  en  argile  dont  le  cou  et  le  dos 
sont  indiqués  par  des  pièces  d'étain  rapportées.  Absence,  sur  les  vases 
lacustres,  de  représentations  empruntées  aux  règnes  animal  ou  végétal;  35 
l'ornementation  à  l'aide  de  bandes  d'étain  se  rencontre  sur  des  vases. 
Chez  les  habitants  des  cités  lacustres,  Tétain  n'était  pas  introduit  pur, 
mais  déjà  mélangé  et  dans  des  objets  fabriqués.  T[  [Bertrand].  Grande 
fibule  mérovingienne  en  argent  de  provenance  inconnue.  ^  [Id.].  Deux 
statuettes  se  rapportant  à  la  légende  des  Triades  ;  Tune,  trouvée  près  de  40 
la  Guerche  (Cher),  n'a  pas  l'attitude  bouddhique,  contrairement  à  la 
seconde  qui  est  de  provenance  chypriote.  1[  [De  Vogué]  signale  d'autres 
statues  chypriotes  ayant  une  jambe  repliée  et  l'autre  étendue  ;  toutes 
présentent  les  attributs  de  Tenfance  ;  il  en  existe  de  provenance  étrusque 
ayant  le  même  caractère;  peut-être  est-ce  le  dieu  enfant;  fréquent  dans  45 
la  Triade  égyptienne.  Pour  ce  qui  concerne  le  passage  du  mythe  oriental 
en  Gaule,  il  faut  être  réservé,  tout  en  cherchant  en  Orient  la  clé  du  mys- 
tère. ^  (Fig.)  [J.  de  Laurière].  Texte  des  inscr.  chrétiennes  trouvées  à 
Mertola  (Mirtylis  des  itinéraires)  ;  importance,  au  point  de  vue  de  l'ar- 
chéologie préromaine,  romaine,  visigothe,  arabe,  etc.,  des  fouilles  faites  50 
par  da  Veiga  au  sud  du  Portugal,  province  des  Algarves.  ^  [Mowat]. 
Cachet  de  l'ocuhste  [Corne]lius  Tryfo,  trouvé  à  CoUanges  (Puy-de-Dôme)  : 
[Ûia]mys(us)  ad  cicatr(ices),  [melijnum  ad  clar(itatem),   [tha]lasser(os) 


312  1881.    —   FRANCE. 

ad  clar(itatem),  [dial]epi(dos)  ad  as(priludineni).  ^  [Gaidozj.  Signale  le 
parallélisme  des  monnaies  bactriennes  au  type  de  l'homme  assis  les 
jambes  croisées,  avec  les  monnaies  gauloises  ayant  un  type  analogue.  11 
serait  prématuré  de  voir  dans  les  dernières  une  imitation  des  premières; 
6  les  relations  de  l'Inde  avec  la  république  romaine  appartiennent  au 
roman  ;  elles  ne  s'établirent  que  sous  l'empire.  ^  [Poinssot].  Eniretient 
la  société  de  son  exploration  de  divers  points  de  l'Algérie,  particulière- 
ment de  Tenez,  Affreville,  Orléansville,  Bougie,  des  ruines  du  Tiklat,  de 
Toudja,  des  gorges  de  Guergour,  et  fait  circuler  des  photographies.  •[ 

10  (fig.)  [Villefosse].  Descr.  des  objets  rapportés  du  Tenez  par  Poinssot  : 
1®  Descr.  de  18  intailles,  l'une  est  peut  être  le  portrait  de  Ptolémée, 
dernier  roi  de  Mauritanie,  assassiné  par  ordre  de  Caligula  en  40  ap.  J.-C. 
2» Monnaies:  il  y  a  lieu  de  remarquer  une  monnaie  de  Bacchus  II,  roi  de 
Mauritanie,  1"  siècle  av.  J.-C,  à  légende  punique  très  lisible,  publiée  déjà 

l'i  par  MûUer.  3*  Poids  de  romaine  en  bronze,  sans  doute  un  buste  d'Apol- 
lon; on  connaît  un  bon  nombre  de  monuments  analogues.  1|  [Id.j  Inscr. 
existant  dans  les  fondations  du  chœur  de  l'église  de  Saint-Quentin  (Aisne), 
mal  publiée  par  Gomart  :  [n]um(ini)  Aug(usti),  D[eo  vol]  1  kano  civit(atis) 
Vi[romand(uorum).]  |  G{aius)  Suiccius  La[tinus],  |  sac(erdos)  Rom(ae)  et 

20  Au[g(usti),  p(riraus)  p(ilus),]  |  praef(ectus)  l(egionis)  octavae,  cu[rator] 

I  civitatis  Sue[ss(ionum) ,  in]  |  quisitor  Ga[ll(iarum) ,  le]  |  gatus 

C'est  un  nouveau  Sacerdos  Romae  et  Augusli.  %  [P.  du  Chatellier]  com- 
munique un  torques  en  or  martelé  et  grossièrement  buriné,  trouvé  au 
village  deKerviltré  en  Saint-Jean-Trolimon  (Finistère).  On  avait  déjà  (1873) 

25  trouvé  en  cet  endroit  des  globules,  des  feuilles  et  3  bracelets,  le  tout  en 
or,  qui  fut  aussitôt  fondu  ;  plus  tard  on  constata  l'existence  d'un  cime- 
tière gaulois  avec  sépultures  directes  et  par  incinération  ;  entre  autres 
objets  on  y  recueillit  un  anneau  d'or  placé  sur  un  crâne,  une  mon- 
naie gauloise  en  bronze  argenté,  d'un  type  inédit.  G.  présente  en  outre 

30  une  statuette  en  bronze  d'un  personnage  nu,  debout,  coiffé,  le  bras  droit 
levé,  la  main  devait  tenir  un  objet,  le  bras  gauche  est  pendant;  style 
grossier.  Est-ce  Mars,  Mercure  ou  Taranis?  G.  possède  plusieurs  statuet- 
tes analogues,  la  tête  est  tantôt  nue,  tantôt  couverte,  f  (Fig.)  [Thédenat] 
communique,  d'après  des  photographies  envoyées  par  Terninck,  deux 

35  grafittes  trouvés  à  Arras  :  1°  Sur  une  muraille,  mot  illisible,  ec(?)xuz... 
2°  sur  une  brique  ronde  IIVASSOR,  le  R  est  très  douteux,  =  Vasso  ou  Vas- 
sor[ix],  le  A  n'est  pas  barré,  de  sorte  que,  en  renversant  la  brique,  on  a 
OSSVA.  Th.  lit  ensuite  une  lettre  dans  laquelle  Terninck  rend  compte 
des  fouilles  qu'il  a  exécutées  dans  un  quartier  de  l'antique  Atrebatum  et 

40  énumère  les  objets  qu'il  y  a  trouvés.  ^  [H.  Millon].  1°  Fouilles  du  tumu- 
lus  de  Courcelles-en-Monlagne  (Haute-Marne),  appelé  la  Moite  Saint- 
Valentin.  M.  y  a  trouvé  un  vase  en  bronze  plein  d'ossements  incinérés,  le 
vase  étrusque  récemment  communiqué  par  Bertrand,  une  épée  en  fer  dans 
son  fourreau.  2*>  M.  a  aussi  trouvé  dans  l'emplacement  d'un  gué  antique,  à 

45  Chalon-sur-Saône,  15  épées  gauloises  avec  leurs  fourreaux,  des  couteaux, 
des  poignards  mérovingiens,  des  tramées,  des  javelots ,  des  fers  de 
lances,  des  vases  en  terre  et  en  bronze,  une  coupe  en  argent  niellé, 
un  casque  en  bronze  repoussé,  autrefois  argenté.  D'autres  antiquités 
romaines  avaient  déjà  été  trouvées  en  cet  endroit.  Ce  peut  être,  selon 

30  M.,  un  souvenir  de  la  lutte  de  trois  jours  que  César  soutint  contre  les 
HeUètes  qui  voulaient  passer  la  Saône  pour  aller  assiéger  Bibracle.  ^ 
[Villefosse].  Dessin  en  couleur  de  la  célèbre  mosaïque  trouvée  à  Lillebonne 
en  1870.  Mowat  dit  que  la  lettre  K,  qui  fait  partie  d'une  des  inscriptions 


I 


BULLETIN  ÉPIGRAPHIQUE   DE  LA  GAXTLE.  213 

de  cette  mosaïque  doit  être  lue  K(arthaginensis).  Elle  pourrait  également 
désigner  Cyzique.  H.  de  V.  démontre  qu'il  faut  préférer  Carthage.  ^  [Id.]. 
Inscr.  trouvée  dans  la  vallée  de  la  Tille,  près  de  Beire-le-Chàtel  (Côte- 
d'Or)  :  Deae  lanuarie  [  Sacroviru[s]...  Sacrovirus  déjà  connu,  est  une 
forme  altérée  de  Sricrovir.  Dea  lanuaria,  déesse  d'un  mois.  Gaidoz  pense  5 
que  c'est  la  divinité  des  élrennes  (Strena),  dont  la  fête  avait  lieu  aux 
calendes  de  janvier.  ^  [Rayel].  Photographie  de  la  statue  d'Athéna,  trou- 
vée à  Athènes.  Œuvre   prétentieuse  et  grossière  du  2^  siècle  ap.  J.-C. 
intérêt  archéologique  considérable  ;  cette  statue  donne  une  idée  d'en- 
semble de  la  Parthénos  de  Phidias,  confirme  la  description  de  Pausanias  10 
et  aide  à  comprendre  les  fragments  de  reproductions  déjà  connus.  On  ne 
sait  si  la  colonne  d'un  effet  disgracieux  qui  soutient  la  main  existait  dans 
l'œuvre  primitive  de  Phidias.  Perrot  ne  le  pense  pas.  ^  [D'Arbois  de 
Jubainville].  Le  breton  actuel  diffère  du  gaulois  autant  que  le  français 
du  latin.  Il  faut  donc,  avant  de  se  servir  du  breton  pour  expliquer  le  15 
gaulois,  reconstituer  les  formes  anciennes  des  mots,  sous  peine  de  gra- 
ves erreurs.  II  [Rayet]  communique  un  vase  représentant  un  pygmée 
accroupi  dans  une  situation  grotesque,  monument  intéressant  par  la 
rareté  du  sujet  et  le  caractère  antique  de  la  peinture.  ^[[Quicherat].  Dans 
une  carrière,  près  de  Mâcon,  exploitée  à  l'époque  romaine,  on  a  trouvé,  20 
peints  en  rouge,  deux  sigles  difficiles  à  déterminer,  puis  les  mots  ARDO  " 
NIXA  I  GE  MIT.  [Id].  Tholin  a  envoyé  les  dessins  de  2  inscr.  trouvées  à 
Elusa.  1  [Lacabane].  En  détruisant  le  tumulus  de  Rustan,  commune  de 
Combes  (Lot),  on  a  trouvé,  entre  de  grandes  pierres,  plusieurs  squelettes, 
des  instruments  en  silex,  en  pierre  polie,  en  os,  un  bracelet  en  bronze  î5 
formé  d'une  feuille  de  métal  très  mince,  des  fragments  de  poteries.  T 
[Mowat].  A  propos  de  la  communication  de  Rayet  sur  la  coupe  de  Thes- 
pies,  cite  des  représentations  de  femmes  dans  une  posture  analogue  à 
celle  du   pygmée.  Il  s'ensuit  une  discussion  sur  le  phallus  considéré 
comme  talisman  contre  le  mauvais  œil.  ^[Mazard]   après  avoir  visité  30 
la  collection  de  M.  Moreau  donne  des  détails  complémentaires  sur  le 
résultat  des  fouillesdu  cimetière  de  Breny.^  [Nicard].  L'inscr.  publiée  par 
Mommsen  dans  les  inscr.  de  Suisse  sous  le  n"  192,  est  conservée  aujour- 
d'hui au  musée   cantonal  de  Lausanne;  son  authenticité  ne  doit  donc 
plus  être  mise  en  doute.  ^  [Id.].  Présente,  de  la  part  de  Keller,  une  35 
sorte  de  pieu  en  bois  de  pin,  ressemblant  fort  à  une  demoiselle  de  pa- 
veur et  trouvée  dans  la  vase  du  lac  de  Neuchâtel,  à  Bevain  près  Baudry. 
^[Cournault].  Statuette  en  ivoire  trouvée  près  de  Soulosse,  là  où  on  a  déjà 
trouvé  2.000  monnaies  en  bronze  de  Constance  Chlore  et  des  fils  de  Cons- 
tantin. Saglio  pense  que  le  style  de  la  statuette  se  rapporte  à  celui  des  40 
monnaies.  1[  [Mazard].  Il  existe  dans  la  collection  de  Moreau  un  bougeoir 
en  terre,  trouvé  dans  une  sépulture  gallo-romaine,  et  formé  d'une  petite 
soucoupe  à  anse  annulaire  surmontée  au  centre  d'une  douille  pour  rece- 
voir la  chandelle.  L'analogue  a  été  trouvée  dans  les  fouilles  du  Châtelet. 

H.  Thédenat.  4i 

Bulletin  Épigraphique  de  la  Gaule.  Jlj'.-févr.  Monument  élevé  à 
Grenoble  en  Thonneur  de  Claude  II  le  Gothique  (pi.)  [L.  Renier].  Inscr. 
trouvée  en  perçant  une  porte  dans  les  murs  de  la  citadelle  de  Grenoble 
(mai  1879);  postérieur  au  l"jr  269,  ce  monument,  le  seul  où  Claude 
porte  les  titres  Germanicus  Maximus,  fut  sans  doute  élevé  pour  célébrer  50 
la  victoire  remportée  sur  les  Alamans  en  268,  près  du  Benacus  lacus  (Lac 
de  Garde).  Le  monument  fut  élevé  sub  cura  Julii'Placidiani,  viri  perfectis- 
simi,  praefecli  vigilum.  Ce  personnage  fut  plus  tard  préfet  du  prétoire  et 


214  1881.   —  FRANCE. 

sans  doute  consul  en  273  avec  le  futur  empereur  Tacite.  Sur  des  inscrip- 
tions d'Espagne,  on  a  eu  tort  de  qualifier  Claude  Cos  II,  l'inscription 
de  Grenoble  le  prouve.  Ce  texte  est  un  des  plus  importants  trouvés  en 
Gaule.  J,  Inscriptions  africaines  [A.  Héron  de  Villefosse].  Textes  inédits 

5  ou  rectifiés  d'inscr.  trouvées  àChella  (Sala  Colonia),  faisant  mention  d'un 
A(ulus)  Caecina  Tacitus,  cos,  praeses  provinciae  Baeticae  ;  à  Ksar-Faraoun 
(Volubilis)  dans  le  Maroc;  dans  l'ile  de  Djerba  (Insula  Meninx,  puis  Girba) 
en  Tunisie,  le  seul  texte  épigraphique  provenant  de  cette  île;  à  Henchir- 
Bou-Djadi  (Civitas  Ucrensium),  en  l'honneur  de  Pertinax,  Tunisie;  à  Car- 

10  thage;  à  Cherchell  (Caesarea),  province  d'Alger  (à  suivre).  ^  Le  testament 
d'un  Lingon  vers  la  fin  du  1"  s.  de  n.  c.  [E.  Caillemer].  Texte  datant  sans 
doute  de  la  fin  du  4^"^  s.,  trouvé  sur  un  parchemin  où  un  copiste  du  10^  s. 
l'avait  transcrit.  1°  Transcription  du  ms.,  2°  texte  complété  et  corrigé  (a 
suivre).^  Remarques  sur  les  inscr.  antiques  de  Paris  (pi.)  [Mowat].  Descr. 

15  des  quatre  autels  découverts  sous  le  chœur  de  l'église  Notre-Dame  de 
Paris.  Les  noms  des  dieux  indigènes  associés  à  ceux  des  noms  romains 
marquent  Tinstallation,  dans  la  cité  des  Parisii,  du  culte  officiel  établi  par 
Auguste  ;  l'inscr.  dédiée  à  Jupiter  et  montrant  que  ce  mon.  lut  élevé  sous 
Tibère  par  les  Nantes  parisiens,  fournit  une  date  précieuse  et  donne  à 

20  penser  que  le  port  était  situé  à  cet  endroit,  à  la  pointe  de  la  cité,  et  qu'il 
existait,  à  l'emplacement  du  chœur  de  Notre-Dame,  un  temple  de  Jupiter, 
où  était  figurée  sur  des  piédestaux  une  série  de  représentations  du  pan- 
théon gallo-romain.  Des  blocs  trouvés  à  l'Hôtel-Dieu  faisaient  partie  de 
cette  galerie.  Ils  représentent  la  divinité  à  trois  visages  et  des  Génies  portant 

25  des  armes.  Les  Génies  symbolisent  le  désarmement  de  Mars  qui  devait 
être  lui-même  représenté  sur  un  bloc  non  retrouvé.  Le  dieu  à  trois  faces 
n'est  autre  que  Janus  ;  ce  même  dieu  est  également  représenté  par  les 
stèles  de  Reims  improprement  appelées  autels  tricéphales  (à  suivre). ^Mo- 
nument funéraire  découvert  à  l'hermitage  de  Tain  [Lud.  Vallentin].  Inscr. 

80  funéraire  remarquable  par  l'ascia,  le  cognomen  Julia,  et  une  ponctua- 
tion syllabique.  ^  Note  sur  Tinscr.  de  Gordien  conservée  au  musée  de 
Bordeaux  [Thédenat].  T.  s'étonne  qu'on  ait  trouvé,  à  Bordeaux,  une  ins- 
cription dédiée  à  Gordien  I  de  son  vivant.  Sur  cette  inscription,  JRobert 
restitue  à  Gordien  le  nom  Antoninus.  Sallet  préfère  restituer  Sempronius 

S5  ou  Sempronianus  <cf.  R.  des  R.,  4,  153,  17>.  Robert  est  le  premier  qui  ait 
donné  à  cette  inscr.  sa  véritable  attribution.  ^  Monuments  épigraphiques 
de  la  Creuse  [FI.  Vallentin].  Inscr.  votive  à  Mars  (trouvée  à  Couzougnat); 
Sacer.  Peroco  |  ieurus,  duori|co.  v.  s.  1.  m.  (Arrènes)  ;  inscr.  de  Vim- 
puro  au  dieu  Ivau,  sur  un  manche  de  patère  en  bronze  trouvé  à  Evaux. 

40  Rapport  entre  le  nom  du  dieu  et  celui  de  la  localité  (à  suivre).  ^  Boucle 
en  bronze  trouvée  à  Vichy  [Dissard].  Cette  boucle  trouvée  à  Vichy  offre 
en  pointillé  l'inscription  circulaire  :  Deae-  Diana-  Augustorum-  sacrum- 
dianenses-  de-  suo-  donaverunt.  %  Patère  en  bronze  de  Sainte-Catherine 
sous  Briançon  [FI.  Vallentin].  Patère  portant  sur  le  manche  le  nom  Bri- 

45  conis  ;  le  préfixe  Bric  est  fréquent  dans  les  noms  d'origine  gauloise.  Au 
même  endroit,  on  a  trouvé  sur  des  plats  en  terre  :Patrici  et  Sevvo  feci(t). 
%  Bas-relief  funéraire  attiqùe  conservé  au  musée  de  Grenoble  [FI.  Vallen-' 
tin].  Sur  un  bas-relief  d'Athènes  conservé  au  musée  de  Grenoble  <R. 
des  R.,  1,  190,  13)  V.  a  découvert  l'inscr.  inaperçue  jusqu'à  ce  jour  : 

50  ApioTOîcXYiî  I  Ni)co(xa)cou  |  Po^ioç  |  tTzoi{iaz).  ^^  N°  2,  mars-avr.  Remarques  sur 
les  inscriptions  antiques  de  Paris.  Les  autels  gallo-romains  de  la  cité, 
suite  (fig.)  [R.  Mowat].  j#)  Autel  élevé  à  Jupiter  par  les  Nautae  Parisiaci, 
sous  le  règne  de  Tibère.  Rapprochement  de  ce  mon.  avec  des  analogues. 


I 


BULLETIN  ÉPIGRA.PHIQUE  DE  LA  GAULE.  215 

Le  bas-relief  représente  une  scène  religieuse  et  des  Nautae  offrant  à 
Jupiter  une  roue.  La  roue,  symbole  du  voyage,  est  offerte  d'habitude  Jovi 
et  Fortunae  reduci.  2°)  Autel  des  3  dieux.  Jupiter,  au  dessus  'lovis",  cette 
forme  est  un  nominatif.  Vulcain,  particulièrement  honoré  par  les  bateliers, 
avec  l'inscr.  Vulcanus  Esus,  dieu  forestier,  qu'il  faut  identifier  à  Sylvain  ;  s 
Esus  est  un  nom  de  la  4°  déclinaison.  Sur  l'autre  face  de  l'autel  :  TARVOS- 
TRIGARANVS  avec  un  taureau  et  trois  oiseaux.  L'inscription  doit  être 
l'indication  énumérative  de  ces  animaux  et  être  traduite  :  «  un  taureau,  trois 
grues.  »  (à suivre.) ^Temple  des matrae,  àSahune  (Drôme)  [FI.  Vallentin]. 
Ingenua  [  Solimuta  |  matris  |  v.  s.  1.  m.  Solimuta  nom  gaulois  de  la  classe  lo 
peu  nomi3reuse  des  noms  en  utus,  Matrae,  divinités  champêtres  de  l'abon- 
dance et  de  la  fécondité.  ^  Notice  sur  deux  inscr.  de  la  Lozère  [F.  Germer 
Durand].  Inscr.  trouvée  au  hameau  de  Bruges,  commune  de  Palhers, 
-  près  Marvejols,  mentionnant  l'érection,  par  les  deux  Severii,  père  et  fils, 
d'une  villa  et  d'un  heroum.  Texte  de  l'inscr.  de  Javols,  qui  est  une  dédi-  i5 
cace  faite  à  Postume  par  la  Civitas  Gabalum.  ^  Seconde  note  sur  l'ins- 
cription de  Bordeaux  (planche)  [H.  Thédenat].  Résumé  de  la  réponse  de 
Ch.  Robert  à  Sallet  (Revue  archéologique,  janvier  d881).  T.  pense  que  la 
restitution  Sempronio  ou  Semproniano  n'est  pas  plus  solidement  établie 
que  celle  qu'elle  veut  remplacer.  La  question  n'est  pas  tranchée.  ^  Mis-  20 
cellanea  [Florian  Vallentin].  Inscriptions  funéraires  trouvées  à  Saint- 
Barthéiemy-de-Beaurepaire  (Isère)  et  à  Gourtenay  (Isère)  ;  autel  votif  à  la 
Fortune  conservé  par  l'archiviste  des  Hâutes-Alpes;  estampille  en  bronze, 
trouvée  à  Vienne  portant  le  nom  Priscus,  rétrograde.  1T[  N°  3,  mai-juin. 
Inscriptions  tunisiennes  [G.  Tissot].  Le  1"  et  le  3^  milliaire  de  la  route  de  25 
Simittu  (Ghemtou)  à  Thabraca,  trouvés  en  place,  donnent  la  direction  de 
la  voie  qui  traversait  du  sud  au  nord  le  pays  des  Kroumirs.  Le  3«  milliaire 
a  été  trouvé  parmi  des  ruines  qui  sont  peut-être  celles  du  Saltus  Philo- 
musianus.  H  Découvertes  d'antiquités  à  Saint-Gassien  (Alpes-Maritimes) 
(planche)  [Desjardins].  Au  pied  du  mamelon  de  Saint-Gassien,  on  amis  au  30 
jour  des  substructions  et  des  sépultures  avec  monnaies  dont  les  plus 
anciennes  sont  carthaginoises  et  les  plus  récentes  de  Gratien.  La  via 
Aurélia  passait  là,  franchissant  la  Siagne  sur  un  pont,  au  pied  du  mont 
Cassien  appelé  alors  Ara  luci.  On  a  trouvé,  dans  ces  sépultures,  une 
inscr.  funéraire  métrique  dont  D.  tente  la  restitution.^  Inscriptions  afri-  35 
caines  (suite)  [Villefosse].  Suite  des  inscriptions  de  Gherchell.  13  textes 
épigr.,  dont  un,  sur  mosaïque,  donne  le  nom  d'un  cheval  de  la  faction 
prasine  :  Muccosus,  prasinus,  Gl(audii)  Sabini  ;  un  autre  fait  mention  de 
Maxence  avec  la  qualification  Divi  Maximiani  gêner.  Suivent  8  inscr.  sur 
pierre  gravée,  lampes,  plats.  1  Remarques  sur  les  inscr.  antiques  de  Paris,  40 
les  autels  Gallo-romains  de  la  cité  (suite)  [Mowat].  Autel  des  4  dieux.  M. 
rattache  le  dieu  cornu  Gernunnos  aux  divinités  accroupies  connues  par 
les  rehefs  de  Reims,  de  Saintes  et  de  Vandœuvres-en-Brenno,  et  l'identifie 
à  Jupiter  Gernenus,  identique  lui-même  au  Dispater  des  Romains.  La 
posture  accroupie  est  d'origine  gauloise  et  non  orientale.  Sur  la  face  nord  45 
de  l'autel  est  sculpté  le  combat  d'Hercule  contre  l'Hydre,  et  une  inscr. 

dont  on  ne  voit  plus  que  5  lettres  SMERI G'était  une  divinité  gauloise 

identifiée  à  Hercule.  Sur  la  face  postérieure  est  figuré  Gastor,  dont  le 
nom  est  gravé  sur  la  pierre  ;  la  4°  face  représente  PoUux,  mais  le  nom  a 
disparu.  Les  Dioscures  étaient  honorés  en  Gaule,  Horace  (odes,  1,1,  12)  50 
nous  les  montre  associés  à  Hercule,  leur  caractère  funéraire  <R.  des  R., 
4, 191,  36)  les  rapproche  de  Gernunnos.  Autel  des  8  dieux  :  chacune  des 
4  faces  porte  2  divinités  :  i*  Mars  et  Minerve,  dont  on  lit  le  nom  à  moi- 


316  1881.  —  FRANCE. 

tié  effacé  [MinJERVA;  2*'  Mercure  et  une  déesse  qu'il  est  difficile  de  déter- 
miner, inscription  effacée  ;  3°  Deux  déesses,  au-dessus  de  l'une  FOR[tuna]  ; 
4»  Un  dieu  tenant  élevé  un  petit  gobelet,  sans  doute  Apollon  offrant  un 
breuvage  médical;  au-dessus  ins(-r.  très  fruste;  à  côté   une  déesse  nue, 

5  peut-être  Vénus.  On  a  regardé  à  tort  Esus  comme  un  Mars  gaulois  ;  on 
s'est  également  trompé  en  faisant  un  Mercure  de  Teutales  qui  est  le  Mars 
des  Gaulois.  Taranus  est,  pour  les  Gaulois,  le  dieu  de  la  foudre,  assimilé, 
pour  cette  raison,  au  Jupiter  des  Romains  (à  suivre).  ^  Monuments  épi- 
graphiques  de  la  Creuse  (suite)  (pi.)  [FI.  Vallentin].  Inscr.  de  la  patère 

10  d'Evaux  :  S(extus)  T(....ius)  Epap[li]rod(ilus).  Monuments  analogues; 
importance  d'Evaux  à  l'époque  gallo-romaine.  Textes,  avec  commentaires, 
d'inscriptions  presque  toutes  funéraires,  provenant  de  diflérenles  loca- 
lités de  la  Creuse  (à  suivre).  ^^  NM.  jlt-août.  Qqs  noms  gaulois  (tig.) 
[Robert].  Texte,  dessin  et  commentaire  de  l'inscr.  du  musée  de  Bordeaux 

15  offrant  les  noms  gaulois  :  Andelipa,  Advorix,  Divogena,  Ciniugena, 
Solimarus,Ateula,  Congonnetiacus,  Ica,Commitsia,Celia,  Dixiilius,Aireba. 
^  Fragments  dedolia  de  terre  cuite  de  grande  capacité  (pi.)  [A.  Allmer]. 
A.  cherche  à  comprendre  la  valeur  des  nombres  marqués  sur  des  frag.de 
dolia  trouvés  dans  différentes  localités  du  canton  de  Marsanne  (Drôme)  ; 

20  selon  lui,  XL  (amphorae  ou  quadrantalia)  =  1040  litres  et  1/2;  XLii 
s(emis)=  1103  1.  et  1/2;  xliii  =  1118  1.  et  1/2;  xlv  =  1170  1.  et  1/2.  Un 
dolium  reconstitué  à  l'aide  d'un  frag. ,  sans  chiffre ,  devait  contenir 
2160  litres.  ^  A  propos  de  Tinscî.  de  Gordien  conservée  au  musée  de 
Bordeaux,  (fig.)  [Villefosse].  L'inscr.  provient  de  Carlhage  d'où  elle  a  été 

25  apportée  à  une  époque  plus  ou  moins  ancienne  ;  nombreux  exemples 
d'inscr.  ayant  eu  une  fortune  analogue  ;  la  forme  des  lettres  indique  la 
provenance  africaine  de  l'inscr.  de  Gordien.  V.  préfère  la  restitution 
Antonino  de  Robert  à  celle  de  Sallet.  ^  Quatre  stèles  funéraires  gallo- 
romaines  de  la  banlieue  de  Besançon  [A.  Castan]. Texte  et  commentaire  de 

30  trois  inscr.  fun.  trouvées  derrière  la  gare  de  Besançon,  dans  le  cimetière 
qui  avait  déjà  donné  Tépitaphe  de  Geminia  Titulla.  ^  Qqs.  inscr.  des 
Bouches  du-Rhône  [Georges  Lafaye].  Commentaire  de  4  inscr.  fun.,  et 
d'une  inscr.  votive  Jovi  O(ptimo)  M(aximo)  (à  suivre).  ^  Remarques 
sur  les  inscr.  antiques  de  Paris  (suite).  Frag.  découverts  dans  la  cité  et 

35  transportés  au  musée  de  Cluny  (fig.)  [Mowat].  Inscr.  votive  dont  il  ne  reste 
que  qqs  lettres;  frag.  d'une  épitaphe  métrique,  et  de  3  autres  inscr.  fun.; 
inscr.  de  gradins  d'amphithéâtre.  Presque  tous  ces  textes  sont  omis  dans 
le  catalogue  du  musée  de  Cluny  (à  suivre).  H  N»  5,  sept.-oct.  Diplôme 
militaire  de  Trajan  trouvé  près  de  Liège  (pi.)  [A.  de  Ceuleneer].  C.  date  ce 

4©  diplôme  des  premiers  mois  de  l'an  98.  Ce  monument  donne  le  nom  du 

légat  de  Bretagne  à  cette  époque,  T.  Avidius Nepos;  le  cognomen 

aurait  été  rejeté  deux  lignes  plus  loin  que  le  gentilicium,  par  suite  d'un 
oubli  que  le  graveur  a  voulu  réparer  au  moment  même  où  il  s'en  est 
aperçu.  1  Cippe  funéraire  de  Sigus  (Algérie)  [R.  Gagnât].  Inscr.  <C.  I.  L. 

45  8,  5834>  à  2  registres,  contenant  l'épitaphe  du  mari  et  de  la  femme. 
Sur  les  côtés  du  mon.  sont  deux  inscr.  inédites;  l'une  est,  ou  à  peu  près, 
la  répétition  des  inscr.  de  la  face  antérieure  ;  l'autre  est  un  éloge  de  la 
femme,  fait  par  son  mari,  en  vers  peu  compréhensibles.  H  Monuments 
épigraphiques  de  la  Creuse  (fin)  [Florian  Vallentin].  Inscr.  fun.  provenant 

50  de  ditférentes  localités  de  la  Creuse.  Borne  milliairede  Moutier-d'Ahun 
au  nom  de  Gordien,  tribunitia  potestate  yi  ;  Pr(aelorium)  xx—  L(emovi- 
ces)  xxxiiii.  Celte  borne  devait  se  trouver  à  la  station  d'Acitodunum  ;  elle 
permet  de  rectifier  une  erreur  de  la  table  de  Peutinger.  %  Inscr.  de  Tunis 


BULLETIN  ÉPIGRAPHIQUE  DE  LA  GAULE.         217 

[Al.  Delattre] [kjarthagini  patriae  suae  |  [pjompeius  Faustinus ; 

Fragments  d'une  inscr.  monumentale;  inscr.  fun.  de  M(arcus)  Aurelius 
Plus;  bas-relief  représentant  Minerve,  au-dessous  :  Minervae.Aug. sac.  ; 
borne  milliaire  d'Auiélien  trib.  pot.  m,  cos.  ii  ;  m.  p.  xiiii.  l-^lle  provient 
de  Lemlou,  éloigné  de  Gabès  de  la  distance  marquée  sur  le  milliaire.  ^  s 
Qqs  inscr.  des  Bouches-du-Rliône  (suite)  [Lalaye].  Texte  et  commentaire 
de  22  inscr.  ou  fragments  plus  ou  moins  considérables.  L'une  donne  les 
noms  gaulois  Spulter  et  Exciggorix.  ^  Inscr.  de  la  Corse  [Lafaye].  Épita- 
plie  d'Egellius  iNiger,  mil(es)ex  class(e)  Misenense.lf  Rapport  sur  leslouil- 
les  archéologiques  faites  à  Vienne  en  1879-80  (pl.)[  [Leblanc].  Fouilles  lo 
continuant  celles  de  1860;  série  d'appartements  ayant  peut-être  fait  partie 
des  thermes  découverts  en  1860.  Liste  des  objets  trouvés,  bronze  :  menus 
objets,  parmi  lesquels  une  tète  de  Mercure  ;  fer  :  clous  et  gonds  de 
portes;  terre  cuite;  plusieurs  médaillons,  sur  l'un,  sujet  erotique  avec 
1  inscr.  :  ita  valea  decetme  ;  sur  un  autre,  tête  d'empereur  avec  inscrip-  is 
tion,  on  n'a  pu  lire  que  :  Aug.  tr.  ;  liste  de  noms  de  potiers.  1  Les 
musées  épigraphiques  d'Algérie  [Gagnât].  G.  en  a  visité  3.  Gelui  de  Bône, 
peu  riche,  mais  bien  soigné,  deviendra  intéressant.  Philippeville,  désor- 
dre et  incurie  déplorables.  Constantine,  bien  des  antiquités  périssent 
malgré  le  zèle  très  louable  de  la  société  archéologique  de  cette  ville.  ^^\  20 
N^'ô.  nov.-déc.  Qqs  inscr.  impériales  [R.  Garrucci].  Inscr.  mentionnant, 
d'après  la  restitution  de  G.,  [Annia  Fausti]na,  la  femme  d'Elagabale. 
Fragment  sur  lequel,  "si  les  restitutions  de  G.  sont  bonnes,  Sabinia  por- 
terait le  nom  de  Furia  qui  lui  a  été  contesté,  et  Gordien  les  titres  imp. 
caes.  qui  ne  lui  sont  pas  donnés  sur  le  marbTe  de  Santa  Maria  du  Monte  25 
Aventino.  G.  donne  le  texte  de  cette  dernière  inscr.  qui  n'a  jamais  été 
bien  publiée.  Inscr.  funéraire  de  Marino,  dont  G.  restitue  ainsi  la  l"  par- 
tie :  D.  M.  I  Homono[eae]  |  ,  Luc(illae)  Aug(usti)  f(iliae)  Veri  (conjugis  ser- 
vae).  1  Inscr.  latine  de  Monza  en  Cisalpine  (fig.)  [Victor  Poggi].  Inscr. 
trouvée  en  18o6  près  de  la  basilique  San  Giovanni  à  Monza,  transportée  30 
au  musée,  que  P.  lit  ainsi  :  lAERII  ITIV.  S(acrum)  PARENO  FECERV(nt)  V(oto) 
S(usceplo)  LEON(es),  V(oto)S(oluto)  DON(ni:m  posuerunt)  D(ei)  I(nvicti) 
M(ilhraej  ANitistites).  Les  deux  premiers  mots  se  rapportent  au  dialecte 
celtique  de  la  Cisalpine,  ce  sont  2  noms  propres.  Le  dieu  Parenus  (peut- 
être  Sparenus)  est  une  divinité  du  cycle  mithriaque,  la  forme  «  feceru  »  35 
indique  la  prononciation  vulgaire.  ^  Noms  de  potiers  gallo-romains  trouvés 
dans  le  département  de  la  Creuse  (pi.)  [P.  de  Cessac].  Les  sépultures 
de  la  Creuse  sont  de  2  genres  :  {°  Urnes  protégées  par  une  boîte  en  pierre, 
i"  et  2*'  siècles  ap.  J.-C.  ;  2"  puits  funéraires,  2®  et  surtout  3«  siècle.  Noms 
relevés  dans  les  premières  sépultures.  Noms  relevés  sur  les  vases  40 
provenant  des  puits  (à  suivre).  i[  Les  inscr.  latines  de  l'exposition  des 
fouilles  d'Utique  [Villefosse].  V.  indique  les  provenances  de  certaines 
inscr.  données  comme  provenant  des  fouilles  d'Utique.  Texte  des  inscr.: 
l*»  lapidaires,  parmi  celles  qui  sont  exposées,  5  seulement  proviennent 
d'Utique  dont  une  seule  est  intéressante  :  Fla(vius)  Faustinian(us)  hortos  |  45 
ad  Dian(am)  jug(erum)  viginti  p(edum)sex  |  Item  Sabinius  Mu  |  nianus 
f(undum)  Sexti  juge(rum)  viginti  octo  p(edum)  octo.  Cette  pierre  était 
peut-être  placée  près  d'un  aqueduc  dont  les  eaux  servaient  à  l'irrigation 
des  terrains  désignés.  2°  Inscr.  en  mosaïque.  Candida  fidilis  in  pace,  que 
Hérisson  lit  :  Candida  Eidicis  filia.  3"  Inscr.  sur  briques.  4»  Lampes  50 
romaines.  5°  Plats  rouges  vernissés.  6°  Figures  en  terre  cuite.  Les  éti- 
quettes jointes  aux  objets  exposés  sont  l'œuvre  de  M.  d'Orcet  :  «  Voilà 
au  moins  de  l'archéologie  amusante,  à  l'usage  des  bonnes  d'enfants  et 


218  1881.  —  FRANCE. 

des  militaires  !  »  ^  Miscellanea  [FI.  Vallentin].  Textes  de  12  inscr.  votives 
et  fun.  provenant  de  la  Drôme,  de  Nîmes,  du  Gers,  de  l'Aude,  des  Alpes- 
Maritimes,  du  Rhône.  %  Étude  sur  l'institution  de  l'Augustalité,  traduite 
de  l'allemand  par  AUmer  [Otto  Hirschfeld].  Critique  de  l'ouvrage  de 
8  Schmidt,  DeSeviris  Augustalibus  <Cf.  R.  des  R.,  3,  17,  12  et  168,  2o>. 

H.  Thédenat. 
Bulletin  monumental,  5"  série,  t.  9,  47   de  la  collection,  1881,  n»  1. 
Notes  sur  quelques  cachets  d'oculistes  romains  (fig.)  [Héron  de  Villefosse 
et  Thédenat].  1°  Cachet  de  C.  Tittius  Balbinus  (Martres  d'Artières,  Puy-de- 

10  Dôme).  Collyres  nouveaux  :  amimetum,  charma  ou  harma;  maladies  non 
encore  mentionnées  :  Cylon,  Chalazosis;  expression  nouvelle  sur  les  ca- 
chets :  expurgatio  et  repletio.  2°  Cachet  inédit  de  Aelius  Fotinus  (collection 
CrignondeMontigny).  Forme  triang.,  collyres  nardinum,  diarhodon,  dia- 
gessamias  ;  maladie -.impetus.  Sur  le  cachet  n»  1  de  son  recueil,  Grotefend 

15  a  eu  tort  de  lire  diace(ratos),  il  y  a  diage(ssamias).  %  A  propos  de  l'ins- 
cription votive  de  Poitiers  [Héron  de  Villefosse].  V.  rapproche  de  l'inscrip- 
tion trouvée  à  Poitiers  par  le  P.  Lacroix  et  contenant  le  nom  J(ulia)  Ve- 
mxxam(a)  <R.  des  R.,  5,  201,  24  et  204,  29>  une  inscription  d'Alichamps 
où  se  lit  le  même  nom  :  Num.  aug.  |  viinixsam  |  d.  s.  p.  ^  Ernest  Bosc, 

20  Dictionnaire  général  de  l'archéologie  et  des  antiquités  chez  les  divers  peuples 
[L.  P.].  Cel  ouvrage  comble  une  lacune,  a  nécessité  d'immenses  recher- 
ches, utile  pour  les  travailleurs,  aura  du  succès.  1[1  N"^  2-3.  Inscr.  chré- 
tienne de  Sarzeau  (Morbihan)  (fig.)  [Luco].  Cette  inscription,  encastrée  au- 
trefois dans  le  mur  d'une  maison,  près  Sarzeau,  aujourd'hui  à  Vannes, 

25  chez  Mme  Albiez,  et  signalée  dans  le  Guide-Joanne  (1880),  comme  prove- 
nant d'une  villa  romaine  située  dans  cette  localité,  a  été  apportée  de 
Rome;  elle  se  trouvait  dans  la  2®  galerie  du  1"  étage  de  la  catacombe 
St-Sébastien.  Elle  est  ainsi  conçue  :  ....  vouapiwv  j|6v  tprivr,.  ^  Notes  sur  quel- 
ques cachets  d'oculistes  romains,  2'  article  (fig.)  [Villefosse-Thédenat]. 

30  3»  Cachet  de  Cosmos  (Arles-sur-Rhône,  Bouches-du-Rhône).  Le  premier 
cachet  connu  en  grec;  collyres  fxxXivov,  àu6ïijji.6pov,  àpjjLàTtov.  CoUyrium  authe- 
merum  ou  monohemerum  signifie  :  qui  guérit  le  jour  même  ;  coUyrium 
àpfxâTiov  doit  être  sans  doute  rapproché  du  collyre  âpjxa;  tous  les  deux  sont 
connus  par  les  auteurs.  Liste  des  inscriptions  médicinales  grecques  et 

35  latines  ayant  figuré  sur  des  vases.  4°  Cachet  de  M.  Claudius  Martinus  et  de 
M.[Glaudius]Filonianus  (Reims, collection  Duquénelle).  Diacholes  ad  leu- 
coma  ;  collyre  à  base  de  fiel  contre  le  leucoma  ou  l'albugo.  Emploi  du  fiel 
par  les  oculistes  anciens;  il  est  à  remarquer  que  Tobie  était,  d'après  la 
bible,  atteint  de  cette  même  maladie,  dont  il  fut  guéri  par  le  fiel  d'un 

40  poisson.  Penicillum  lene  ad  lippitudinem.  Le  penicillum  était  une  petite 
éponge  fine;  les  médecins  anciens  faisaient  un  fréquent  usage  de  l'éponge. 
Lippitudo  ne  signifie  pas  chassie,  comme  l'ont  cru  les  traducteurs  d'Ho- 
race; le  sens  de  ce  mot  n'est  pas  connu  d'une  manière  bien  précise.^ 
Fouilles  aux  arènes  de  Saintes  (fig.)  [J.  de  Laurière].On  a  déblayé  une  par- 

45  tie  du  podium  et  du  passage  qui  précède  le  grand  portique.  Ces  construc- 
tions présentent  des  particularités  remarquables  que  L.  décrit  en  détail. 
Il  y  aurait  grand  intérêt  à  poursuivre  plus  avant  les  fouilles.  L'axe  longi- 
tudinal a  132  m.,  l'axe  transversal,  106  m.  38.  Tableau  comparatif  des  me- 
sures des  axes  des  principaux  amphithéâtres  connus.  A  Saintes,  on  a  dé- 

50  couvert  un  canal.  Etait-ce  pour  transformerl'amphithéàtreennaumachie? 
L'espace  eût  été  bien  restreint.  La  continuation  des  fouilles  permettrait 

^  d'éclaircir  cette  question  et  plusieurs  autres  pleines  d'intérêt.  ^J.  de  Baye, 
V Archéologie  préhistorique  [L.  P.].  Ce  qui  a  été  écrit  de  plus  complet  sur  la 


BULLETIN  MONUMENTAL.  219 

question.  Excellent  résumé  des  débats  soulevés  à  propos  de  la  découverte 
d'indices  du  travail  humain  dans  la  couche  miocène  de  Thenay,  près 
Pontlevoy.  J.  de  B.  réfute  avec  avantage  l'opinion  de  Lartet  qui  croit  que 
les  races  anciennes  de  l'âge  de  pierre  ont  été  remplacées,  après  un  long 
((hiatus  )),  par  une  race  toute  nonvelle.  Exposé  détaillé  et  bien  complet  5 
des  fouilles  de  la  vallée  du  Petit-Morin.  Si  l'on  y  ajoutait  une  carte,  l'ou- 
vrage ne  laisserait  rien  à  désirer.  ^  Charles  Roach  Smith,  CoUectanea  an- 
tiqua,  t.  7.  —  JoHN  EDWARD  Price,  On  a  bastion  of  Lonâon  ivall,  or  excava- 
tions in  Camomile  street,  Bishopsgate  (fig.)  [L.  P.].  L'ouvrage  de  S.  est  indis- 
pensable à  ceux  quiveulent  s'occuper  des  antiquités  de  la  Gaule.  S.  décrit  10 
tout  de  visu  et  ne  laisse  rien  échapper.  Le  t.  7  s'occupe  de  Périgueux,  Tou- 
louse, Bourges  et  Dijon,  des  cinq  fours  à  poteries  découverts  à  Colches- 
ter,  des  fouilles  de  Procolitia.  Sur  le  petit  ossuaire  en  plomb  trouvé  près 
d'York,  S.  a  tort  de  lire  Iuliae  Felicissimae,  il  y  a  Ulpiae  Felicissimae. 
Descr.  d'un  beau  cercueil  en  plomb,  de  la  collection  George  Payne  à  Sit- 15 
tingbourne.  —  P.  a  donné  une  intéressante  monographie  des  objets  dé- 
couverts à  Londres  en  détruisant  un  bastion  de  l'époque  romaine,  étude 
très  consciencieuse.  %^  ]N°»  5-6.  Excursions  à  Bernay  [Porée].  Une  des 
pierres  employées  dans  la  construction  de  l'église  (11®  siècle),  porte,  en 
grands  caractères  :  DMM  |  AUDACI-  |  VICTORIN  |  MILIOPT.  C'est  la  seule  20 
inscr.  romaine  trouvée  à  Bernay.  ^  Notes  sur  qqs.  cachets  d'oculistes 
romains,  3°  art.  (planche,  fig.)  [Villefosse-Thédenat].  5°  Cachet  de  Magil- 
lius  (Reims,  colleciion  Duquénelle).  Dialepidos  ad  cicatrices.  Collyre  dia- 
lepidos,  c'est-à-dire  aux  squames  métalliques;  on  en  a  trop  restreint  le 
sens  en  disant  squames  de  cuivre.  Cicatrices,  maladie  décrite  par  Galien,  25 
Celse  et  autres.  Thurinumcrocodes,  collyre  à  l'encens  et  au  safran.  Tex- 
tes nombreux  d'auteurs  anciens  faisant  mention  de  l'emploi  de  ces  deux 
plantes  par  les  médecins.  Collyre  dioxsus,  c'est-à-dire  au  vinaigre.  6°  Ca- 
chet de  D.  Gallius  Sextus  (Reims,  collection  Duquénelle).  Sphragis  ad  as- 
pritudines.  Collyre  Sphragis,  fait  avec  la  terre  de  Lemnos,  par  la  prêtresse  30 
de  Diane.  Curieux  récit  du  voyage  que  Galien  fit  à  Lemnos  pour  savoir 
comment  on  faisait  le  sphragis  ;  textes  mentionnant  des  collyres  ou  mé- 
dicaments du  même  nom.  Ce  collyre  parait  pour  la  première  fois  sur 
les  cachets.  Collyre  divinum,  nom  emphatique,  jusque-là  inconnu.  Peni- 
cillum  ,   aspritudines  ,   impetus  lippitudinis  ,   noms  de  collyres  ou  de  35 
maladies  déjà  commentés.  7<»  Cachet  de  Ferox  (Reims).  Une  seule  inscrip- 
tion :  Ferocis  crocodes  ad  veteres  cicatrices.  Un  autre  cachet,  trouvé  dans 
la  Saône,  porte  le  nom  du  même  oculiste.  8°  Cachet  inédit  de  Poucpe-voç  (Mu- 
sée de  Pérouse,  Italie).  Inédit.  Ce  cachet  ne  porte  pas  d'autre  inscription 
que  le  nom.  Sur  le  plat,  on  lit  MSC.  Ce  cachet  et  celui  de  Koop.o?  sont  les  40 
seuls  connus  en  langue  grecque.  Les  cachets  d'oculistes  semblent  tous 
provenir  de  Gaule  ;  la  provenance  italienne  de  ceux  qui  sont  conservés  en 
Italie  n'est  pas  démontrée.  Les  inscr.  mentionnent  cependant  des  ocu- 
listes italiens.  Liste  des  médecins  oculistes  d'Italie  connus  par  les  ins- 
criptions. 9°  Cachet  anonyme,  inédit  (Poitiers-Vienne).   Trois  noms  de  45 
collyres,  sans  indication  de  maladie  :  Diasmyrnes,  diaglaucen,  déjà  con- 
nus, phos,  nouveau  sur  les  cachets,  meationné  dans  les  auteurs.  10«  Ca- 
chet de  L.  Pompeius  Nigrinus  (AUuy-Nièvre).  Deux  tranches  gravées  :  L. 
Pomp.  Nigrini  arpas  |  ton  ad  récent  lippit  |  udine  odent  die  ex  ovo.  V.  et 
T.  hsentPomp(eius)  au  1.  dePomp(onius)  adopté  par  les  éd.  précédents.  Le  50 
collyre  arpaston  est  nouveau  ;  on  peut  supposer  à  ce  nom  trois  étymologies 
différentes.  Odent  die  a  été  lu  parles  éditeurs  précédents  :  eodem  die,  sy- 
nonyme de  authemerum.  Le  T  de  odent,  lié  avec  le  N,  est  très  visible.  Il 


220  1881.   —  FRANCE. 

est  préférable  délire  :  ad  recent(es)  lippil(udines)  odent(es)  die(m)  ;  contre 
les  ophthalniies  récentes  que  blesse  la  lumière.  Cette  lecture  donne  un 
sens  très  satisCaisant,  philologiqucment  la  forme  'odentes'  peut  être  défen 
due.  Sur  la  2«  tranche  fii?ure  un  collyre  toos,  sans  doute  le  même  que 

5  Phos  du  n°  9  (à  suivre).  %  Souvenirs  archéologiques  du  Portugal  (1880) 
(pi.  et  fig.)  [J.  de  Laurière].  Voyage  en  Portugal  à  l'occasion  du  con- 
grès international  d'anthropologie  et  d'archéologie  préhistoriques  tenu  à 
Lisbonne.  Halte  à-Mérida  (Emerita  Augusta)  :  visite  au  théâtre  antique, 
construit  en  grand  appareil.  Axe  pris  entre  ses  extrémités  extérieures 

10  =  85  m.,  axe  intérieur  —  47  m.,  on  y  a  trouvé  l'inscr.  :  M.  Agrippa.  1.  f. 
coss.  II,  trib.  pot.  III;  près  du  théâtre,  ruines  d'une  naumachie,  de  deux 
beaux  aqueducs;  ponts  romains, l'un  entier  sur  l'Alarega, l'autre  restauré 
bien  des  fois  et  reconstruit  en  partie,  sur  la  Guadiana,  arc  triomphal 
d'une  belle  époque,  colonne  formée  de  trois  autels  ronds  superposés,  ins- 

15  criplion  :  Concordiae  Augusti,  emplacement  du  grand  cirque,  etc.  A  Lis- 
bonne, beau  sarcophage  romain  représentant  les  9  Muses,  décrit  en  dé- 
tail; borne  milliaire:Imp(erator)  Caes(ar)  lyiarc(us)  Aur(elius)  |  Valerius  | 
Maxsimianus  |  invict(us)  Aug(ustus)  |  pontif(ex)  max(imus)  |  trib(unitia) 
pot(estate)V  |  co(n)s(ul)IIIIpat(er)  |  patriae)...  pro  |  con(snl)m.p.  Remar- 

20  quer  les  abréviations  Marc,  (ligne  2)  et  cons.  (ligne  8).  Texte  de  6  inscr. 

chrétiennes  (à  suivre).  ^T[N«7.  Découvertcd'un  nouvelautel  en  l'honneur 

de  Mercure  [L.  P.].  La  découverte  a  été  faite  dans  le  village  de  Monargo, 

à  9  kil.  de  Somma,  en  allant  vers  Varèse  (Lombardie)  :  Mercurio  |  Casius 

I  Veri  filius  |  v.  s.  |  1.  m.  Il  vaut  mieux  lire  C(aius)  Asius  que  Casius.  1 

25  De  lalérruredes  chevaux  [L.  P.].  Les  anciens  ferraient  leurs  chevaux  avec 
des  clous.  La  question,  jusque-là  controversée,  a  été  résolue  par  le  bas- 
relief  d'Emmaûs  signalé  par  Clermont-Ganneau.  ^  Les  fouilles  d'Utiquc 
[].  Intéressante  réunion  de  monuments  antiques.  Les  inscr.  néo-puni- 
ques ne  proviennent  pas  d'Utique.  Les  étiquettes  sont  absurdes,  elles  ont 

30  pour  auteur  d'Orcet,  nom  à  retenir.  ^  Congrès  archéologique,  48»  session 
tenue  à  Vanne  [J.  de  L.].  Compte  rendu  des  séances  et  des  excursions  (à 
suivre).  ^^  N°  8.  Inscriptions  et  devises  horaires  [Rivières].  1°  Inscr.  an- 
tiques. Cadran  du  musée  assyrien  du  Louvre  restitué  d'après  le  fragment 
trouvé  à  Oum-el-Awamid  par  Renan.  Cadran  trouvé  par  Rayet  dans  les 

35  ruines  d'Héraclée  de  Carie,  on  y  lit  :  Baaûà  nToXEfxaïw  'A7rdxx[w]vio;  XttoXXo^o- 
Tou  J  0c|xtoTa-^opa;  Mev(a>co\i  'AXE^âv^peu;  êTïoiEi.  Cadran  de  Gabies,  au  Louvre; 
moulage  d'un  calendrier  rustique  du  musée  deNaples,à  l'école  des  beaux 
arts;  autre  calendrier  du  musée  des  antiques  au  Louvre;  inscr.  de  Stabe- 
rius;  inscr.  inédite  trouvée  à  Vieille  Toulouse,  mentionnant  la  cons- 

40  truction  d'un  cadran  solaire  :  ...  Fufio  cos  |  ...  edem.basim.  et  solari  ! 
...  und  coir  \  ...  us.  circat  |  s.  Surus  |  ...  ior.  1. 1.  s.  1.  c.  |  ....  nus-Treli. 
Is  1  Diallus.Atti.P.  s.  |  Hilar.  Flavi  mslc.  |  Philodam.Volusi.es  1  Phindar. 
Curiati  Ap.   s.   Suivent  des  inscr.  modernes.  ^  Note  sur  deux  inscr. 
de  Besançon  [Villefosse].  Au  sujet  de  l'inscr.  de  Geminia  TituUa,  mater 

45  sacrorura,  publiée  par  Castan  <R.  des  R.,  4,  223,  16  et  5,  242,  2>, 
V.  mentionne  une  inscr.  de  Murviel  (Hérault),  mal  publiée  jusqu'à  ce 
jour  :  D.  m  I  P.  Anthilogi  |  patris  sacrorum  i  Cornelia  Luci.  fil.  j  d.  s.  p. 
Sur  l'inscription  de  Geminia,  Castan  a  eu  tort  de  lire  D.  Jul(ius)  P(ublici) 
l(ibertus)  Auctus;  il  faut  lire  D.  Jul(ius)  Plauctus.  Castan  a  publié  égale- 

50  ment  une  inscription  votive  dédiée  à  Mercure  par  un  M.  Mammaius  Scot- 
tus;  Mammaius  genlilicium  rare,  d'origine  Syrienne,  indique  sans  doute 
un  affranchi  de  Julia  Mammaea  <Cf.  R.  des  R.,  5,  199,  42>.  t  Nouvelles 
explications  sur  un  autel  consacré  à  Mercure  [Id.].  Sur  l'inscr.  publiée  ci- 


*l 


Il 


COMPTES  RENDUS   DES   SÉANCES  DE  l' ACADÉMIE.  221 

dpssus  (n°  7),  au  lieu  de  Casius  ou  C.  Asius,  il  faut  lire  Castus.  1  Une 
bague  antique  trouvée  à  Garhaix  (fig.)  [J.  de  Laurière].  Bague  en  or;  sur 
le  chaton,  2  bustes  affrontés,  homme  et  femme,  légende  :  Sabine  vivas. 
Cette  bague  rentre  dans  la  catégorie  des  bagues  dites  «  dono  dalae  », 
données  en  gage  d'affection;  elle  est  environ  de  la  fin  du  4«  siècle;  on  s 
ne  peut  savoir  si  elle  est  chrétienne  ou  païenne.  ^  Fouilles  gallo-ro- 
maines à  Sanxay  (Vienne)  [].  Visite  aux  fouilles  du  P.  de  la  Croix.  Dans  un 
champ,  substructions  qui  rappellent  celles  du  temple  de  Mercure  de  Poi- 
tiers. Plus  loin,  vaste  préau  au  milieu  duquel  est  une  rotonde  où  devait 
être  une  statue  de  divinité;  au  bout  du  préau,  3  escaliers  donnent  accès  lo 
dans  un  vestibule,  au  delà,  vaste  déambulatoire  au  milieu  duquel  était  le 
temple  en  forme  de  croix  grecque  et  flanqué  de  quatre  petits  préaux,  le 
tout  orné  de  colonnes.  A  l'entour,  édifices  accessoires  :  hôtellerie,  bal- 
neum,  lupanar.  De  l'autre  côté  de  la  rivière  (la  Vonne)  théâtre.  ^  Une 
inscr.  chrétienne  à  Auch  (fig.)  [J.  de  Laurière].  Hic  ad  inno  |  centem  et  15 
père  |  grinum  Ursicinum  |  an  VIII  m  II  d  X  |  chrisli  ser[v]us.  L'emploi 
de  ad  dans  ce  texte  est  à  signaler.  S-  siècle.  %  Ed.  Fleuhy,  Antiquités  et 
monuments  du  département  de  l'Aisne,  2»  partie,  (fig.)  [Marsy].  Éloges  tem- 
pérés par  des  restrictions.  T[  L'inscr.  de  Lezoux  (fig.)  [L.  P.l.  Inscr.  cur- 
sive  sur  brique,  trouvée  par  le  D"*  Plicque.  L'interprétation  du  D»"  Plicque  20 
est  contestable,  mais  il  faudrait  trouver  mieux,  ce  à  quoi  L.  P.  invite  les 
critiques  en  publiant  le  fac  similé.  H.  Thédenat. 

Comptes  rendus  des  séances  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  188i.  4"  série,  t.  9.  Janv.-Mars.  Desjardins  communique 
une  lettre  de  Gagnât,  en  mission  en  Tunisie,  contenant  une  inscr.  %  25 
Renier  lit  une  lettre  de  Cagnat,  contenant  une  inscr.  qui  fixe  la  place  de  la 
Golonia  Uppenna.  ^  Bréal  et  Lenormant  font  des  observations  sur  des 
vases  où  figurent  Talphabet  étrusque  et  l'alphabet  grec.  If  Deloche  lit  un 
mémoire  intitulé  :  renseignements  archéologiques  sur  la  transformation 
du  C  guttural  du  latin  en  une  sifflante.  ^^  Communications.  Desjardins  :  30 
sur  un  monument  découvert  à  Paris,  portant  la  figure  de  l'ascia.  % 
Desjardins  :  sur  une  lettre  de  Desbassayns  de  Richemont,  concernant  un 
fragment  d'inscription  trouvé  à  Rome,  et  sur  la  question  du  iribunus  mi- 
litum  a  populo.  Desjardins  se  range  à  l'opinion  de  Carlo  Visconti  pour  la 
restitution  de  l'inscr.,  à  celle  de  Duruy  et  Renier  pour  la  nature  du  titre  35 
qui  désigne  les  fonctions  municipales  militaires  des  cités  de  l'Italie.  % 
Bréal  :  Interprétation  nouvelle  d'une  inscription  récemment  trouvée  à 
Rome  :  joveis  at  deivos,  etc.  ^^  Livres  présentés  avec  éloge  :  par  Perrot, 
Manuel  d  archéologie  grecque  de  CoLLiGNON;  Transactions  of  the  Cambridge 
philological Society  (contenant  notamment  la  bibliographie  analytique  des  40 
travaux,  publiés  en  1879  et  1880,  sur  Homère,  Platon,  Properce  et  Ser- 
vius)  ;  les  Sacerdoces  athéniens  et  Quid  significaverint  sépulcrales  Nereidum 
figurae,  thèses  de  J.  Martha;  La  prise  de  Pergame  et  le  groupe  du  Laocoon 
d'A.  Wag^on  ;  par  E.  ligger,  Disputationes  de  fontibus  Diogenis  Laertii  parti- 
cula  de  V.  Egger;  par  Heuzey,  les  Céramiques  de  la  Grèce  propre,  (1"  part.)  45 
d'A.  Dumont;  le  1^'  fasc.  des  Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  p.  p. 
l'EcoLE  DE  Rome  (travaux  de  Jullian  sur  le  diptyque  de  Mouza,  de  R.  de 
La  Blanchère  sur  le  drainage  antique)  ;  par  Lenormant,  Terres  cuites 
antiques  trouvées  en  Grèce  et  en  Asie-Mineure  de  LÉcuyer;  Inscription  from 
Kalymnos  (acte  d'affranchissement)  de  Ch.  Newton  ;  par  Maury,  Monuments  50 
de  l'art  antique  (3®  livr.)  de  Rayet.  H  Avr.-Juin.  Analyse  de  la  brochure 
de  Mgr  Lavigerie,  renfermant  des  inscr.  d'un  cimetière  d'esclaves,  et 
demandant  la  création  d'une  mission  permanente  à  Carthage.  If  Renier 


222  1881.    —   FRANCE. 

communique  la  découverte  par  Gagnât  de  la  ville  de  Masculula  en  Tunisie, 
reconnue  par  une  inscr.  latine.  ^  Schefer  comm.  les  lettres  de  Gasselin, 
écrites  de  Tunis,  qui  mentionnent  deux  anciennes  villes,  Limisa  et  Furnis. 
%  Desjardins  communique  une  note  de  Tissot  contenant  une  inscr.  mil- 
5  liaire  envoyée  par  Delattre;  elle  est  du  temps  d'Hadrien  (129)  et  révèle 
Texistence  d'une  voie  romaine;  on  vient  de  découvrir  des  restes  du  3°  mil- 
liaire.  Renier  corrige  quelques  parties  de  l'inscr.  %  Lettre  du  Direct,  de 
l'École  de  Rome  :  1)  dans  la  nouvelle  lecture  faite  parMommsen  de  l'ins- 
cription délie  Scifelle,  La  Blanchère  rejette  la  restitution  'Dis  manibus 
10  sacrum  et  'permitere';  il  proposerait  'perfere'  (pour  perferre).  2) 
A.  Martin  propose  une  nouvelle  interprétation  du  titre  de  l'inscr.  dé 
Tauromenion  :  arpaTapl  ^tà  jrevre  ÉTÉwv  désigne  les  stratèges  nommés  pour 
un  an  et  rééligibles  seulement  tous  les  cinq  ans.  ^  Note  de  Lenormant  sur 
le  dieu  d'Emèse,  Elegabalus  ou  Heliogabalus.  ^  Lettre  de  Ruelle  sur  lu 

15  publication  totale  de  Damascius  d'après  le  cod.  Venetus  246.  ^  Commu- 
nications. Gosselin  :  Lettre  de  Tunisie;  fac-similé  d'inscriptions  latines. 
^^  Livres  présentés  avec  éloge  ;  par  Desjardins,  deux  travaux  de  Cuq 
(sur  Vexaminator  per  Italiam  et  le  magister  sacrarum  cognitionum)  ;  La  Voie 
romaine  de  Carthage   à  Hippone  par  Bulla  Regia  de  TissOT  (priorité  sur 

20  Delattre);  par  Duruy,  Ordinamento  délie  armate  Romane  de  Ferrero  ;  par 
Paris,  Études  sur  le  Querolus  de  Dezeimeris  (l'auteur  serait  Accius  Plautus, 
ami  d'Ausone);  parLeBlant,  Engraved  gems  de  Sommerville  ;  par  Egger, 
Monuments  grecs  p.  p.  l'Association  pour  V encouragement  des  études  grecques 
(9'»fasc.);par  Hauréau,  Socrate  et  notre  temps  de  G.  d'EiCHTHAL;  par  Miller, 

25  Trois  poèmes  grecs  du  moyen  âge  inédits  de  W.  Wagner  (une  Achilléide,  une 
version  du  Pseudo-Gallisthène,  et  un  roman).  ^[^  Juil.-Sept.  Tissot  lit  un 
mémoire  sur  la  campagne  de  César  en  Afrique.  ^  Halévy  lit  une  note 
relative  cà  des  inscriptions  peintes  de  Larnaca,  près  de  l'antique  Gitium.  % 
Le  directeur  de  l'école  d'Athènes  adresse  les  mémoires  de  Hauvelte-Bes- 

30  nault  (sur  les  archontes  athéniens),  Bilco  (sur  les  jeux  publics  en  Grèce), 
Clerc  (sur  les  ambassades  chez  les  Grecs),  Barilleau  (sur  les  sources  de 
l'ancien  droit  grec  et  sur  les  constitutions  de  dot  dans  l'ancienne  Grèce), 
Reinach  (sur  les  travaux  entrepris  dans  les  nécropoles  de  Myrina  et  de 
Cymé).  Le  directeur  de  l'École  de  Rome  adresse  les  mémoires  de  JuUian 

35  (sur  les  Domestici  et  les  Protectores,  gardes  des  empereurs  du  iir  au 
vir  s.),  Lacour-Gayet  (L'iconographie,  les  monuments,  etc.  d'Antonin-le- 
pieux).  Vigneaux  (Etude  historique  et  juridique  sur  le  Praefectus  urbi), 
A.  Martin  (sur  la  critique  du  texte  d'Aristophane  avant  l'École  d'Alexandrie 
et  la  collation  du  Marcianus  447  d'Athénée).    Suivent  les  rapports  sur 

40  ces  travaux,  au  nom  de  la  Commission  des  Écoles  d'Athènes  et  de  Rome, 
par  Perrot^  %  Edom  lit  un  travail  sur  Tinfraction  de  la  règle  de  l'allonge- 
ment par  p*osition  (chez  Plante  etTérence).  %%  Communications  :  Delisle, 
sur  des  feuillets  d'un  ms-  de  Cédrenus  offerts  à  la  Bibl.  Nat.  par  l'Uni- 
versité de  Bâle  pour  compléter  le  n°  1713  du  fonds  grec.  ^  Robert  offre 

45  sa  brochure  sur  les  inscr.  antiques  de  Lectoure,  avec  des  fac-similés  mss. 
^  Livres  présentés  avec  éloge  :  par  Perrot,  Le  palais  d'Ulysse  à  Ithaque  de 
Ch.  Lucas  (avec  qqs  réserves)  ;  par  Le  Blant,  Étude  sur  un  nouveau  texte  des 
Actes  des  martyrs  d'AuBÉ  (découverte  d'Usener  dans  un  ms.  grec  de  la 
Bibl.  Nat.).  ^^  Oct.-Déc.  Longpérier  écrit  pour  signaler  une  tessèreetun 

50  cachet  d'oculiste  portant  des  inscriptions.  %  De  Witte  lit  une  étude  sur  un 
vase  de  bronze,  de  travail  étrusque,  de  la  forme  du  situla,  dont  les  bas- 
reliefs  se  rapportent  aux  mystères  de  Lerne  en  Argolide.  ^  Lenormant 
rend  compte  d'une  excursion  dans  l'ancienne  Japygie  (auj.  terre  d'Otrante). 


y 


I 


CONGRÈS  ARCHÉOLOGIQUE  DE  FRANCE.  223 

•[  Renier,  ayant  examiné  une  nouvelle  copie  de  l'inscr.  latine  de  Kairouan, 
conclut  en  faveur  de  la  restitution  proposée  par  le  G.  I.  L.  ;  c'est  une  dédi- 
cace de  temple  en  l'honneur  de  Septime-Sevère  et  de  Caracalla.  ^  Long- 
périer  donne  une  explication  nouvelle  d'une  médaille  grecque  de  Syra- 
cuse. n[  Le  prix  Fould  est  accordé  à  Murray  pour  son  History  of  greek  5 
Sculpture  from  the  earliest  Urnes  down  to  the  âge  of  Pheidias.  ^^  Livres  pré- 
sentés avec  éloge  :  par  Thurot,  Lettres  françaises  inédites  de  Jos.  Scaliger 
p.  p.  Tamizey  de  Larroque;  par  Maury,  Tarants  Lithobole,  étude  de  mytho- 
logie celtique  (partant  du  vers  de  Lucain)  de  Gerquand;  par  Heuzey, 
Mélanges  d'archéologie  p.  p.  l'École  de  Rome  (fasc.  3  et  4)  ;  par  Perrot,  10 
Tite-Live,  liv.  21  et  22,  texte  p.  p.  Riemann  et  Benoist  ;  par  Desjardins, 
L'inscription  de  Gordien  P^  (conservée  au  musée  de  Bordeaux  et  de  prove- 
nance africaine),  de  Thédenat  et  Héron  de  Villefosse;  par  Laboulaye, 
Les  juges  plébéiens  de  la  colonie  de  Narbonne  de  CuQ  ;  par  Egger,  Métrique 
grecque  et  latine  de  L.  Mûller  (trad.  Legouez,  introd.  de  Benoist);  L'Egitto  15 
al  tempo  dei  Greci  e  dei  Romani  de  LUMBROSO  ;  Nicomaque  de  Gérase,  Manuel 
d'harmonique^  et  autres  textes  relatifs  à  la  musique^  traduit  et  annoté  par 
Ruelle.  Nolhac. 

Congrès  archéologique  de  France,  47«  session  tenue  à  Arrasen  1880. 
Des   études  archéologiques   dans  le   Nord  de  la  France  [Van  Drivai].  20 
En  i830  se  manifesta  un  peu  partout  un  mouvement  favorable  aux  études 
archéologiques  dû  en  grande  partie  à  feu  De  Gaumont.  En  1833,  fondation 
à  St-Omer  de  la  société  des  Antiquaires  de  la  Morinie,  ses  principaux  tra- 
vaux; en  1843,  fondation  à  Arras  de  la  commission  des  antiquités  dépar-  '' 
tementales  du  Pas-de-Calais.  Histoire  de  cette  société,  exposé  de  ses  25 
travaux,  noms  de  ses  principaux  savants;  société  académique  de  Bou- 
logne. Le  Pas-de-Calais  a  bien  mérité  de  l'archéologie.  T  Des  monuments 
mégalithiques    dans   les    départements   du  Nord   et   du  Pas-de-Calais 
[A.  Terninck].  Liste  et  description,  par  localités,  des  dolmens,  menhirs, 
pierres  posées  et  autres  monuments  mégalithiques  de  l'Artois.  T  Des  30 
routes  gauloises  dans  le  Nord  de  la  France.  Donner  la  carte  des  décou- 
vertes archéologiques  de  l'époque  gauloise,  souterrains,   tombes,  etc. 
[Id.].  Avant  l'arrivée  de  César,  il  existait,  en  Gaule,  des  routes  solides; 
caractères  distinctifs  d'une  voie  antique;  liste  des  voies,  présumées  gau- 
loises, de  l'Artois.  Liste  des  souterrains,  sépultures  antiques  et  tumuli  35 
reconnus  par  T.  ^  Y-a-t-il  dans  la  contrée  des  traces  d'oppida  [Id.].  Les 
oppida  étaient  des  lieux  de  refuge  établis  sur  des  hauteurs  et  fortifiés.  Il 
ne  faut  pas  regarder  comme  oppidum  tout  endroit  où  on  trouve  des 
débris  d'armes,  ce  ne  sont  quelquefois  que  des  ateliers  de  fabrication 
d'armes.  Liste  des  lieux  présumés  oppida;  faut-il  mettre  de  ce  nombre  les  4o 
collines  disposées  sur  deux  lignes  concentriques  autour  d'Arras,  et  sur 
lesquelles  on  trouve  des  armes  en  silex?  Ce  serait  plutôt  une  série  de 
postes  avancés,  destinés  à  couvrir  la  ville  ;  suit  la  liste  de  ces  collines.  ^ 
Que  doit-on  entendre  par  les  civitates  et  les  pagi?  Sont-ils  gaulois  ou 
romains?  [Id.].  Civitates,  nom  des  peuplades,  pagi,  subdivisions  de  ces  «6 
peuplades;  presque  toutes  les  civitates  étaient  divisées  en  4  pagi.  Les 
marcails  et  les  bornes  indiquent  les  hmites  des  anciens  pagi.  Ces  bornes 
furent-elles  placées  par  les  Gaulois  ou  les  Romains?  Il  est  difficile  de  le 
dire.  Étude  des  4  pagi  Atrébates  :  Adharctisus,  Arida-Gamantia,  Scirbiu, 
Goharia.  1[  Décrire  les  habitations  gallo-romaines  dont  on  a  retrouvé  les  00 
ruines  notamment  celles  qui  se  voient  à  Arras  [Id.].  L'ancien  Artois  est 
couvert  de  débris  d'habitations  romaines,  enfouies  à  2  ou  3  mètres, 
à  Arras,  à  30  ou  40  centimètres  dans  les  campagnes  ;  les  derniers,  sauf 


224  1881.    —  FRANCE. 

rares  exceptions,  ont  laissé  des  fondations  peu  solides.  Liste,  en  les  dis- 
posant par  siècles,  des  communes  de  l'Atrébatie,  où  T.  a  constaté  l'exis- 
tence de  ces  ruines.  Il  existe  encore  sous  le  sol  tout  un  quartier  de  l'an- 
tique Atrebatum,  tel  qu'il  a  été  abandonné  par  ses  habitants,  au 
5  commencement  du  m®  siècle,  description  minutieuse  des  touilles  que 
T.  y  a  pratiquées;  tous  les  débris  sont  restés  tels  qu'ils  ont  été  aban- 
donnés par  les  démolisseurs.  ^  Quelques  mots  sur  le  «  Vicus  Helena  » 
[Id.].  Le  mont  Elen  est  couvert  de  débris  antiques,  il  a  porté  un  castrum 
on  vicus  romain,  qui  resta   debout  jusqu'à  l'époque  Franque;  il   y   a 

10  rapport  entre  les  noms  Elen  et  Helena,  enfin  il  y  a  rapport  entre  la  descr. 
de  Sidoine  et  la  topographie  des  lieux.  ^  Où  est  placé  le  «  vicus  Helena»? 
[Fromentin].  Examen  critique  des  opinions  émises,  exposition  des  argu- 
ments. Le  <(  Vicus  Helena  »  se  confond  avec  le  Viel-Hesdin  qui  remplit, 
plus  que  les  autres  lieux,  les  conditions  exigées.  1[  Donner  le  sens  des 

15  nombreux  noms  de  lieux  saxons  qui  existent  encore;  faire  à  ce  sujet 
l'historique  des  invasions  saxonnes  dans  la  contrée  avant  et  après  César 
[H.  Moulin].  Tout  porte  à  croire  que  l'ancienne  confédération  nomade  des 
Suèves  n'était  autre  que  la  souche  même  des  Saxons  dont  le  berceau 
aurait  été  ainsi  sur  la  rive  droite  de  l'Elbe,  dans  le  Slewick-Holstein;  par 

20  suite  de  leur  position  géographique  ils  devinrent  marins.  Leur  première 
invasion  sur  les  côtes  de  la  Gaule  ne  peut  guère  remonter  au  delà  de 
Gallien  (253-267).  C'est  en  réparant  les  ruines  de  celle  invasion,  que 
Posthume,  Aurélien,  Probus  (270-282)  méritèrent  le  titre  de  Restaurateurs 
des  Gaules.  Série  de  mesures  et  de  lois  destinées  à  assurer  la  sécurité 

25  des  côtes.  Seconde  invasion  :  355,  troisième  :  368,  quatrième,  qui  détruisit 
les  villes  de  la  Gaule  :  375-383.  Au  commencement  du  v"  siècle,  les 
Saxons  s'étaient  mêlés  avec  les  premiers  habitants.  Ce  que  les  notices 
impériales  appelaient  littus  Saxonicum,  dut  s'étendre  de  l'Escaut  à  Calais, 
nous   pouvons,    à   l'aide   des  légendes   des   saints,   l'étudier  jusqu'au 

30  Yiie  siècle.  1  Liusannum,  la  métropole  des  céramistes  gallo-romains  (fig.) 
[Plicque].  A  Lezoux  se  trouvait  le  grand  centre  de  fabrication  de  la 
poterie  rouge.  Fondé  sous  Néron,  ce  centre  fut  anéanti  par  les  barbares, 
au  III®  siècle,  au  moment  de  sa  pleine  prospérité.  Un  frag.  de  cette  poterie 
porte,  en  caractères  cursifs,  une  inscription  que  P.  lit  et  traduit  ainsi  : 

35  «  Galia.  nem...  |  Liusanniti  ]  Xobertu.  m  [  oeno  (phore)  |  c(upam  impie),» 
((  Ce  vase  est  sorti  des  mains  de  Xobert  le  Liusannite,  colonie  de 
Nemetum,  Gaule.  Échanson,  remplis  cette  coupe.  »  Galia  est  écrit  par  un 
seul  L.  Ce  sont  les  Romains  qui  ont  fait  adopter  l'orthographe  Gallia. 
L'ethnique  Liusannitus  donne  le  nom  ancien  de  Lezoux  :  Liusannum.  En 

40  cet  endroit,  depuis  les  temps  histoi'iques,  on  a  fabriqué  des  poteries. 
Aujourd'hui  encore,  un  potier  nommé  GENILIER  tabrique,  par  les  mêmes 
procédés  que  dans  l'antiquité,  des  poteries,  sur  un  emplacement  où  on 
trouve  des  briques  romaines  portant  le  nom  de  potier  GENILO.  C'  nsidé- 
rations  sur  l'histoire  ancienne  de  la  localité.  Çà  et  là,  dans  cette  étude, 

45  aperçus  nouveaux  et  ingénieux  sur  la  fabrication  antique  de  la  poterie.  ^ 
Tumulus  de  Bousies,  près  Landrecies  [A.  Bréau].  B.  n'a  pu  assister  aux 
fouilles;  d'après  les  renseignements  pris,  on  a  trouvé  sous  le  tumulus 
une  centaine.de  cercueils  en  bois,  sans  orientation,  plus  ou  moins  tra- 
vaillés, les  uns  creusés  dans  un  tronc  d'arbre,  d'autres  en  planches 

50  ajustées.  Sous  quelques-uns  on  avait  pratiqué  3  trous.  Quelques  savants 
les  ont  trouvés  semblables  à  ceux  qu'on  a  découverts  en  Suède  et  en 
Norwège,  et  ont  dit  que  ces  trous  étaient  faits  pour  livrer  passage  à 
l'àme  qui,  de  temps  à  autre,  revient  visiter  le  corps.  1  Boulogne  monu- 


n 


II 


I 


GAZETTE    ARCHÉOLOGIQUE.  225 

mental  (pi.)  [Enlarl].  Nomenclature  des  mon.  gallo-romains  qui  existent 
ou  ont  existé  à  Boulogne  :  le  phare  de  Caligula,  arc  de  Claude,  temple  de 
Mars,  édifice  indéterminé  découvert  en  jetant  les  fondations  de  la  nou- 
velle cathédrale,  fondations  de  l'enceinte   gallo-romaine  sous   celle  du 
xiir  siècle,   inscriptions  funéraires   de  triérarques   de  la  ilotte   gallo-   5 
romaine,  deux  pavements  en  briques  intéressants,  çà  et  là  nombreuses 
substructions.  ^  Essai  d'un  dictionnaire  philologique  des  noms  de  lieux 
du  département  de  Vaucluse  [Albert  Maire].  M.  étudie  les  noms  de  lieux 
de  ce  département  au  point  de  vue  de  leur  étymologie  et  de  leurs  varia- 
tions. Il  Les  casques  gaulois  à  forme  conique.  L'influence  orientale  (fig.)  10 
[Ed.  Foudrignier].  Casques  trouvés  par  F.  dans  ses  fouilles;  comparaison 
avec  les  casques   antiques   grecs   et  assyriens;  il  faut  admettre   une 
influence  orientale,   mais   tellement  transformée  par  le  génie  gaulois 
qu'elle  a  donné  naissance  à  un  art  national.  %  De  l'origine  du  Vicus  et 
du  Pagus.  Est-elle  gauloise,  est-elle  romaine?  [Lecesne].  La  répartition  15 
de  la  population  en  civitas,  pagus  et  vicus  est  certainement  italique  et 
bien  antérieure,  en  Italie,  à  la  conquête  de  la  Gaule.  Elle  fut  adaptée, 
dans  notre  p'ays,  à  des  institutions  qu'elle  effaça.  On  ne  peut  connaître 
que  très  imparfaitement   les   circonscriptions  gauloises.  %  La  société 
française   d'archéologie   en   Franche-Comté  [J.  de  Laurière].  Le  mon.  20 
appelé  théâtre  romain  de  Vesontio  (Besançon)  était-il  bien  un  théâtre? 
Les  singularités  de  sa  construction  laissent  des  doutes.  La  présence,  au 
même  emplacement,  d'un  castellum  divisorium,  d'où  l'eau  était  distri- 
buée dans  la  ville,  a  fait  croire  à  qqs-uns  que  le  soi-disant  théâtre  était 
un  château  d'eau  d'un  grand  effet  décoratif.  M.  Gastan  prépare  un  travail  25 
sur  la  Porte  Noire.  Le  musée  de,  Lons-le-Saulnier  renferme  des  richesses 
archéologiques  :  une  merveilleuse  collection  d'agraffes  mérovingiennes, 
des  ustensiles    romains,    dont   quelques-uns    d'un    très  beau  travail. 
Izernore,  qui  n'a  plus  la  prétention  d'avoir  été  Alésia,  a  les  restes  d'un 
temple  romain  et  de  nombreuses  substructions  romaines.  On  y  a  trouvé  ao 
la  célèbre   monnaie  d'or  de  Vercingétorix."  Des  fouilles  bien  dirigées 
donneraient  d'heureux  résultats.  Avenches  offre,  au  point  de  vue  archéo- 
logique, un  intérêt  exceptionnel  :  mur  d'enceinte,   ruines  du  théâtre, 
dét3ris  d'un  portique,  amphithéâtre  creusé  au  sommet  d'une  éminence  ;  le 
musée  est  une  vraie  merveille.  L.  y  reviendra  avec  plus  de  détails.  35 

H.   TlIÉDENAT. 

Gazette  archéologique,  1880,  n°  5.  Sur  un  petit  vase  en  forme  de  tète 
casquée,  portant  une  inscr.  hiéroglyphique  (fig.  pi.  28)  [HeuzeyJ.  Dans 
les  nécropoles  où  se  trouvent  les  vases  grecs  représentant  la  forme  d'un 
pied  chaussé  <R.  des  R.,  3,  209,  26>  on  trouve  aussi  des  vases  ayant  la  40 
forme  d'un  casque,  dont  quelques-uns  remontent  à  la  haute  antiquité 
grecque.  Un  vase  de  ce  genre,  de  style  égyptien  quoique  représentant 
un  casque  grec,  offrant  une  inscr.  égyptienne,  et  cependant  trouvé  à  Co- 
rinthe,  parait,  à  certains  caractères,  avoir  été  fait  en  Phénicie  dans  une 
école  qui  imitait  de  près  l'égyptien.  Ce  vase   représentait-il,  coiffé  d'un  45 
casque  grec,  le  roi  Apriès  dont  il  porte  le  cartouche?  c'est  peu  probable. 
Est-ce  par  une  allusion  salyrique  que  l'on  aurait  représenté,  coiffé  à  la 
grecque,  ce  roi  qui  était  devenu  odieux  à  ses  sujets  à  cause  de  l'abus 
qu'il  faisait  des  mercenaires  grecs?  C'est  bien  trouvé,  mais  peut-être  pas 
vrai.  Peut-être  est-ce  un  guerrier  Phénicien   de  l'époque  où  ce  peuple  50 
avait  adopté  le  casque  grec  (Hérodote).  C'est  plutôt  un  de  ces  objets  mo- 
biliers dans  la  décoration  desquels  les  orientaux  auraient  représenté 
les  types  et  les  costumes  des  peuples  avec  lesquels  ils  étaient  en  rapport. 

i;.  DE  l'iiiLOL.  :  Octobre  1882.  —  lievue  des  Revues  de  188Î.  V.  -    15 


226  1881.   —  FRANCE. 

Ce  vase  est  le  plus  ancien  de  la  série  des  vases  en  forme  de  casques.  H. 
a  fait  précéder  ces  conclusions  d'une  étude  comparée  du  casque  chez  les 
anciens.  ^  Note  complémentaire  sur  deux  aryballes  de  l'Ile  de  Cos  (pi. 
28)  [Heuzey].  Le  Louvre  vient  d'acquérir  deux  aryballes  :  l'un  est  en  forme 

5  de  tète  casquée;  l'autre,  en  forme  de  tète  d'Hercule  coiffé  de  la  peau  du 
lion,  se  distingue  des  analogues  par  le  type  égyptien  du  visage  ;  il  appar- 
tient à  l'industrie  phénicienne.  La  haute  antiquité  de  ce  vase  n'est  pas 
assez  démontrée  pour  prouver  l'origine  phénicienne  de  l'Hercule  coiffé 
de  la  peau  du  lion.  Le  dieu  égyptien  Bès  est  le  seul  dieu   d'une  haute 

10  antiquité  dont  le  costume  se  rapproche  de  celui  de  l'Hercule  grec,  mais  les 
ressemblances  sont  dues  à  une  confusion  et  à  un  travail  d'appropriation 
imputables  aux  seuls  Grecs;  tel  est  l'état  de  la  question  que  de  nouvelles 
découvertes  pourront  modifier.  ^ La  trinité  carthaginoise,  suite  [P.  Berger]. 
Élude  des  symboles  accessoires  des  deux  grandes  divinités.  Importance 

15  du  bandeau  du  musée  de  Constantine  :  Il  déroule  devant  nos  yeux  une 

■*  cosmogonie  carthaginoise  illustrée,  il  nous  démontre  l'identité  de  Baal- 
Hamân  avec  Jupiter  Hammon  ;  il  nous  fait  voir  Tanit  sous  ses  trois  as- 
pects: Uranie,  Pandémos  et  Pélagia;  enfin,  il  fixe  d'une  façon  définitive 
la  signification  religieuse  du  cône  sacré  muni  de  bras  et  d'une  tète.  ^ 

20  Mosaïque  du  musée  Kircher  (pi.  25)  [E.  Liénard].  Trouvée  en  1818,  sur 
l'Aventin,  dans  la  vigna  Maccarani;  Tartiste  qui  l'a  faite  a  manifestement 
imité  un  tapis.  Confirmation  de  Topinion,  émise  plusieurs  fois  déjà,  que 
toutes  les  mosaïques  romaines  représentant  des  paysages  égyptiens 
ont  été  copiées  sur  les  célèbres  tapis  d'Alexandrie,  tant  prisés  des  anciens. 

25  ^  Victoire,  bronze  du  musée  de  Parme  (pi.  26)  [S.  Trivier].  Statue  ayant 
tenu  une  couronne  de  laurier  de  ses  deux  mains  élevées  au-dessus  de  sa 
tète.  Elle  était  originairement  placée  dans  la  main  d'une  statue  d'empe- 
reur, de  proportions  colossales,  dont  on  n'a  pas  retrouvé  d'autres  vesti- 
ges, et  qui  décorait  le  forum  de  Velleia.  ^  Vase  étrusque  à  rehefs  (pi.  27) 

30  [F.  Lenormant].  Vase  de  la  collection  Revilliod  (Genève),  appartenant  à  la 
classe  des  plus  anciennes  poteries  étrusques  de  terre  noire  décorées  de 
relief  (7«  siècle  av.  J.-C.  ou  l'«  moitié  du  6«).  Les  sujets  figurés  forment 
une  bande  étroite,  au  sommet  delà  panse,  où  la  môme  scène  est  répétée 
plusieurs  fois  :  procession  de  7  suppliants  devant  deux  divinités  siégeant 

35  sur  des  trônes.  Les  sujets  ont  été  imprimés  par  la  rotation  d'un  cylindre 
gravé  en  creux,-  les  2  anses  représentent  un  même  groupe  de  deux  per- 
sonnages, l'un  viril,  l'autre  féminin.  ^  Déméter  et  Goré  (pi.  29)  [Babelon]. 
Un  groupe  de  terre  cuite,  représentant  deux  femmes  vêtues,  dans  l'atti- 
tude de  la  douleur,  fait  partie  de  la  collection  Lécuyer.  Sans  vouloir 

40  renouveler  la  discussion  sur  la  nature  de  ces  statuettes,  sujets  de  genre 
ou  divinités,  B.  incline  pour  la  2"  opinion,  et,  en  tout  cas,  regarde  le 
groupe  en  question  comme  une  représentation  de  Déméter  et  de  Coré.  % 
Médaillon  de  poterie  romaine  du  musée  de  Nîmes  (pi.  30)  [Villefossej. 
Médaillon  ayant  orné  la  panse  d'un  vase  romain,  inédit,  conservé  au 

45  musée  de  Nimes,  il  est  anépigraphe.  Le  sujet  est  Hercule  nu,  demi-élendu, 
et  désarmé  par  les  amours,  symbole  de  la  force  subjuguée  par  la  vo- 
lupté. Mention  de  représentations  analogues.  Un  autre  médaillon,  trouvé  à 
Lyon,  représente,  entre  autres  sujets,  le  type  du  cheval  avec  le  palmier, 
tel  qu'il  se  trouve  sur  certaines  monnaies  carthaginoises,  d'autres  mé- 

60  dallions  donnent  lieu  à  des  rapprochements  analogues.  L'auteur  de  ces 
médaillons  était  peut-être  africain,  comme  le  verrier  de  Lyon,  Julius 
Alexander  natione  Afer,  et  l'ouvrier  mosaïste  de  Lillebonne,  Amor,  c(ivis) 
K(artaginiensis).  Description  de  3  autres  monuments  de  la  même  série.  % 


il 


GAZETTE  ARCHÉOLOGIQUE.  227 

Athéné  Seglétria  [Fr.  Lcnormant].  Quand  les  Romains  s'établirent  à  Scyla- 
cium,  le  Scyllétion  de  l'époque  hellénique,  ils  rappelèrent  Colonia  Miner- 
via,  Athéné  ayant  été  la  déesse  tulélaire  de  Scyllétion.  Le  règne  de  cette 
déesse  sur  une  ville  à  laquelle  sa  situation  sur  des  rochers  fertiles  en 
naufrage  a  fait  donner  le  nom  de  Scyllétion  est  intéressant  pour  l'étude  & 
de  la  religion  des  Grecs  au  Sud  de  l'Italie.  Toute  une  série  de  monuments 
qui  représentent  Minerve  comme  une  divinité  marine,  destructrice  des 
vaisseaux  aussi  bien  que  leur  constructrice,  attestent  son  culte  sur  les 
côtes  dangereuses  et  dépourvues  de  bons  ports,  de  l'Italie  méridionale. 

%^  N°  6.  Tombeau  de  la  vallée  de  Hinnom  à  Jérusalem  (pi.  31)  [Saulcy].  lo 
Tombeau  d'une  grande  simplicité  qui  n'a  d'égale  que  son  élégance;  an- 
térieur au  6*^  siècle  av.  J.-C,  c'est-à-dire  contemporain  des  rois  de  la 
dynastie  de  David.  Il  est  situé  dans  la  vallée  de  Hinnom,  qui,  théâtre 
habituel  du  culte  abominable  de  Moloch,  a  vu,  pour  cette  raison,  son  nom 
hébraïque  Gè-Hinnom  devenir  l'appellation  de  l'enfer,  le  Djehennam  des  is 
Arabes,  la  Jehenne  du  moyen  âge.  ^  Terres  cuites  de  Goloé  (fig.,  pi.  32) 
[G.  Schlumberger].  Statuette  en  terre  cuite  du  dieu  Lunus,  d'un  style 
grossier,  caractérisé  par  un  vaste  croissant  placé  derrière  les  épaules. 
D'une  main  le  dieu  tient  un  coq,  fait  étrange,  car  cet  oiseau  était,  dans 
l'antiquité,  considéré  comme  solaire.  S.  réunit  quelques  faits  démontrant  20 
un  rapport  entre  le  coq  et  les  divinités  lunaires,  mais  ne  suffisant  pas 
pour  établir  une  théorie.  Figurine  de  Vénus  Anadyomène,  de  facture 
grossière,  reproduction  dégénérée  d'un  type  primitif  sans  doute  plus  élé- 
gant. C'est  une  preuve  à  Tappui  de  l'opinion  de  M.  Ph.  Berger  que  l'A- 
phrodite Anadyomène  est  l'embellissement  par  le  génie  grec  d'un  type  25 
antique  de  la  divinité  féminine  des  religions  de  l'Asie.  %  Devin  héroïque, 
bronze  grec  (fig.  pi.  34)  [Fr.  Lenormant].  L'haruspicine  prit  naissance  à 
liabylone  et  se  répandit  de  là  dans  les  pays  voisins;  elle  fleurit  surtout 
en  Asie  Mineure,  d'où  elle  gagna  la  Grèce;  les  Romains  la  reçurent  des 
Étrusques.  L'hépatoscopie,  ou  examen  du  foie,  en  était  une  variété.  Éuu-  so 
mération  de  vases  peints  et  de  miroirs  sur  lesquels  sont  figurées  des 
scènes  d'hépatoscopie.  Pausanias   (3,  2,  2)  vit  à  Olympie  la  statue  du 
devin  Thrasybule  qui  vivait  3  siècles  av.  J.-C.;  à  ses  pieds  était  un  chien 
immolé,  le  foie  à  découvert.  Le  dessin  de  la  planche  34  reproduit  une 
statuette  en  bronze,  apportée  d'Egypte  (collection  Gréau)  et  représentant  8î 
un  jeune  homme  nu  qui  tient  un  foie.  Une  ressemblance  fortuite  a  fait 
regarder  cette  statuette  comme  une  image  idéalisée  d'Alexandre  le  Grand; 
c'est  la  représentation,  idéale  plutôt  qu'iconique,  d'un  devin  hépatos- 
cope,  écho  d'une  statue  un  peu  antérieure  à  l'époque  d'Alexandre;  c'est 
peut-être  Delphos,  éponyme  de  Delphes,  regardé  par  les  Grecs  comme  40 
l'inventeur  de  l'hiéroscopie,  ou  lamos,  ancêtre  de  la  famille  des  devins 
lamides  d'Olympie.  ^\  Chapiteaux  historiés  de  Vienne  (pi.  35  et  3C)  [E. 
Babelon].  Intérêt  qu'offrirait  une  étude    des  chapiteaux  historiés.  Les 
Romains  en  faisaient  usage  plus  que  les  Grecs.  Il  semble  qu'à  Vienne, 
où  on  en  a  trouvé  un  certain  nombre,  ce  mode  d'ornementation  était  fort  en  45 
usage.  Les  2 chapiteaux  dessinés  représentent  des  attributs  d'Apollon:  ser- 
pent, trépied,  corbeau.  L'un  a  été  restauré,  peut-être  au  3°  s.,  quand  on 
voulut  réparer  un  édifice  à  demi  ruiné  par  les  Vitelliens.  ^[  Sur  qqs  frag- 
ments de  vases  rouges  à  reliefs  (pi.  33)  [Villefosse].  V.  a  emprunté  au 
manuscrit  d'Artaud  les  dessins  de  4  fragments  de  vases  rouges,  à  relief.  50 
Deux  de  ces  fragments,  dont  l'un  a  été  trouvé  à  Ulique,  étaient  sortis 
vraisemblablement  de  la  fabrique  d'Arezzo.  Ce  que  nous  savons  des  rap- 
ports commerciaux  entre  l'Italie  et  l'Afrique  autorise   cette  hypothèse. 


228  1881.    —   FRANCE. 

Lès  deux  autres,  trouvés  l'un  càParium  (Asie),  l'autre  à  Milo  et  d'un  style  plus 
lourd,  provenaient  vraisemblablement  de  la  fabrique  asiatique  de  Per- 
l^ame. 
^^  1881,  n°  \.  Une  nécropole  anléromamc  de  la  Catalogne  (fig.)  [Jean 

6  Rubio  de  la  Serna  —  Fr.  Lenormant].  R.  d.  S.  signale  la  découverte  d'un 
cimetière  faite  dans  une  de  ses  propriétés  du  village  de  Cabrera,  à  18  kil. 
de  Barcelone  ;  ces  sépultures,  qui  semblent  préromaines,  contenaient  des 
urnes  cinéraires,  des  débris  de  repas  funéraires,  des  vases  en  argile 
rouge,  Une,  d'un  modelage  soigné,  des  vases  de  «  bucchero  nero  »,  des 

10  assiettes  en  argile  rouge,  brune,  grise,  noire,  dont  deux  portent  en  relief: 
^         L.  pense  que  ce  cimetière  est  une  nécropole  des  Laeetani  du  voi- 
NIKIA 

S 

sinagede  la  ville  d'Iluro  ou  d'Eluro  (auj.  Mataro),  remontant  au  3'  s.  av.n.è. 

15  Les  poteries  grecques  étaient  introduites  chez  les  indigènes  par  les  colo- 
nies helléniques  voisines  de  Rhoda  et  d'Emporiae.  On  avait  trouvé  des 
poteries  petites,  mais  très  analogues,  à  Ampurias  (autrefois  Emporiae). 
Aux  poteries  grecques  étaient  mêlées  des  poteries  indigènes,  appartenant 
à  cette  classe  de  poteries  dont  la  fabrication  était  répandue,  exactement 

20  avec  les  mêmes  procédés,  tout  autour  de  la  mer  Méditerranée.  On  n'en 
connaissait  pas  encore  d'exemple  dans  le  nord  de  l'Espagne.  Celle  céra- 
mique rappelle  la  céramique  italique  primitive,  mais,  plus  encore,  par  \d 
mélange  des  vases  rouges  et  noirs,  celle  qu'on  a  trouvée  à  Hissarlik  en 
Troade,  à  Alambra  en  Cypre,  et  dans  certaines  localités  de  la  Japygie.  ^ 

25  Situla  étrusque  de  bronze  (fig.  pi.  1-2)  [J.  de  Witte].  Sur  cette  situla  (collec- 
tion Czarloryski),  un  des  plus  précieux  monuments  de  l'art  étrusque, 
sont  représentés  11  personnages,  divisés  en  deux  groupes,  se  rapportant 
aux  mystères  helléniques  de  Lerne,  sans  aucun  mélange  des  tmditions 
étrusques.  Le  1"  groupe  figure  le  mythe  d'Amymone,  le  second,  Héra- 

30  clés  arrivant  à  Lerne  et  reçu  par  Dionysos.  La  situla  offre  des  mutila- 
tions intentionnelles  ,  effet  de  la  consécration  du  monument  aux 
mânes  d'un  riche  habitant  de  l'Élrurie.  Les  dénominations  données  par 
W.  aux  différents  personnages  sont  justifiées  par  des  textes  de  Pausa- 
nias  (2,  36,  6-8  ;  2,  37,  1-5).  W.  ne  connaît  que  deux  vases  étrusques,  en 

35  forme  de  situla  et  décorés  de  reliefs.  L'un,  trouvé  près  de  Bolsena,  est  con- 
servé au  musée  étrusque  de  Florence,  il  représente  un  cortège  bachique, 
l'autre,  conservé  au  Louvre,  a  été  trouvé  à  Montefiascone  ;  il  est  décoré 
de  groupes  d'animaux.  Sur  la  situla  du  prince  Czarloryski,  Amymone  se 
prépare  à  puiser  de  l'eau  dans  un  puits,  avec  un  vase  de  même  forme 

40  que  la  situla  ;  elle  tient  une  espèce  de  rouleau  en  bois  autour  duquel 
s'enroule  la  corde  qui  tient  le  vase;  les  femmes  grecques  se  servent 
encore  d'un  instrument  semblable.  "^  A  M.  François  Lenormant  [Giovanni 
JattaJL.  a  contredit  Jatla  au  sujet  de  la  représentation  figurée  sur  un  de 
sesvases<R.  d.  R.,  5, 213,44).  L.  y  voit  des  hélères  idéalisées,  J.  des  hétères 

45  représentées  sous  la  figure  des  Charités,  ce  qui  revient  à  peu  près  au 
même.  Heydemann  n'y  veut  voir  qu'un  simple  sujet  de  genre;  le  satyre 
serait  selon  lui  simple  spectateur,  et  sa  présence  indiquerait  seulement 
que  la  scène  est  placée  cà  la  campagne.  J.  pense  que,  sur  son  vase,  le  dieu 
prend  part  à  l'action  qui,  par  suite,  ne  se  passe  plus  dans  la  vie  commune, 

50  les  personnages  étant  héroïcisés  ou  môme  divinisés.  ^  Vase  découvert  à 
Lszoux  (Puy-de-Dôme)  (pi.  3-4)  [D'^  A.  Plicque].  Indication  des  travaux 
publiés  sur  Lezoux,  localité  qui  n'est  pas  connue  autant  qu'elle  mérite  de 
rêtre.  Vers  le  milieu  du  l"s.,  sous  Claude,  au  plus  tard  sous  Néron,  des 


I 

4 


GAZETTE  DES  BEAUX- ARTS.  229 

artistes  grecs  fondèrent  à  Lezoux  de  vastes  ateliers  de  poteries.  A  la  fin 
du  l'^'^  s.,  on  renonce  aux  anciens  procèdes  pour  fabriquer  les  poteries 
rouges  à  couverte  vitrifiée  d'après  les  procédés  latins.  Ces  produits  étaient 
l'objet  d'un  commerce  actif  et  d'une  exportation  lointaine.  P.  a  pu  dis- 
tinguer et  classer  les  poteries  du  temps  de  Trajan,  d'Hadrien,  d'Antonin,  5 
de  Marc-Aurèle  et  de  Commode;  au  delà  c'est  la  décadence.  Toute  cette 
industrie  fut  subitement  ruinée  au  3"  s.,  par  l'invasion.  Le  vase  dessiné 
pi.  3-4,  est  poli  et  ornementé  au  pinceau  ;  sa  forme  rappelle  celle  du 
lébès  des  Grecs.  Indication  de  fragments  analogues.  ^  Plaques  en  os 
sculpté  trouvées  à  Préneste  (pi.  5  et  6)  [E.  Fernique].  Ces  2  plaques,  trou-  lo 
vées  dans  la  nécropole  de  Préneste,  et  conservées  à  Rome,  à  la  biblio- 
thèque Barberini,  ornaient  le  couvercle  de  boîies  rectangulaires.  Le  1" 
couvercle  représente  2  groupes,  1°)  2  hommes  armés,  2°)  un  homme 
armé  et  une  femme  vêtue.  Le  2*  couvercle  représente  Mercure  et  une 
femme,  une  déesse  sans  doute,  entre  deux  hommes  armés.  La  pose  des  i5 
personnages  est  raide  et  uniforme.  F.  attribuerait  volontiers  ces  reliefs  à 
un  art  latin,  dérivé  de  Tart  grec,  mais  incapable  d'arriver  à  la  même 
perleclion.  Époque  :  fin  du  3«  et  2«  siècle  avant  J.-C.  %  [F.  L.].  L.  a  vu 
des  bijoux  grecs  trouvés  dans  un  tombeau  de  Tarente,  et,  parmi  eux, 
une  bague  d'or  dont  le  chaton  gravé  montrait  l'Eros  hermaphrodite  des  20 
mystères  de  la  Grande-Grèce,  tel  qu'on  le  voit  sur  les  vases  peints  de  la 
décadence,  ailé,  volant,  avec  sa  coiffure  de  femme  et  les  baades  de  perles 
croisées  sur  la  poitrine.  De  sa  main  droite  élevée  il  soutient  un  coffre 
carré  et  de  la  gauche  porte  un  miroir.  H.  Tiiédenat. 

Gazette  des  beaux-arts.  Jr.  1881.  L'exposition  rétrospective  de  Dus-  25 
scldorlf  (fig.)  [A.  Darcel].  Une  des  salles  était  réservée  aux  antiquités  ro- 
maines et  barbares  trouvées  dans  la  vallée  du  Rhin;  on  y  remarquait  un 
gobelet  en  verre  blanc  porté  sur  trois  coquilles  et  couvert  de  poissons 
en  relief,  trouvé  dans  un  cimetière  chrétien,  près  de  Trêves,  et  apparte- 
nant au  musée  de  celte  ville  ;  cylix  orné  de  dessins  gravés  à  la  meule,  30 
gobelet  également  gravé  à  la  meule,  représentant  trois  principaux  ac- 
teurs du  drame  des  Danaïdes,  tous  les  deux  du  musée  de  Cologne,  deux 
bols  en  verre  blanc,  ornés,  à  la  pointe  de  diamant  ou  à  la  pierre  d'émeri, 
l'un  d'une  chasse  (musée  de  Bonn),  l'autre  de  personnages  (collection 
Herstatt).  Fragment  d'un  vase  composé  d'une  couche  de  verre  blanc  cou-  35 
verte  d'un  réseau  de  verre  blanc  opaque.  Il  est  difficile  de  savoir  par  quel 
procédé  on  a  pu  exécuter  ce  curieux  travail  trouvé  dans  un  tombeau  près 
de  VVorms;  deux  magnifiques  exemplaires  de  l'émaillerie  champlevée  ro- 
maine. ^^  Mars.  La  statue  d'Atfiéna  Parthenos  récemment  découverte  à 
Athènes  (fig.)  [0.  Rayet].  Statue  très  médiocre  au  point  de  vue  de  l'art,  40 
(fin  du  2°  siècle  ou  commenc.  du  3^  ap.  J.-C),  mais  d'un  assez  grand 
intérêt  archéologique,  elle  confirme  les  hypothèses  de  Fr.  Lenormant  et 
prouve  l'exactitude  du  texte  de  Pausanias.  Cette  statue  donne  une  bonne 
idée  de  l'ensemble  de  l'œuvriî  de  Phidias.  Peut-être  l'Athèna  de  Phidias 
était  inférieure  aux  autres  œuvres  du  célèbre  artiste.  ^•J  Avril.  Le  trésor  45 
de  la  cathédrale  de  Reims  (fig. -pi.)  [Darcel].  Descr.  et  dessin  du  sarco- 
phage de  Jovinus,  à  Reims,  ^f^  Sept.  Auguste  Mariette,  esquisse  de  sa 
vie  et  de  ses  travaux  en  Egypte  (fig. -pi.)  [A.  Rhoné].  i'^^  mission  de  Ma- 
riette en  Egypte  signalée  par  la  découverte  du  Sérapeum;  2»  et  3°  mis- 
sion, création  du  musée  de  Boulaq,  descr.  des  fouilles,  dernières  années  50 
de  Mariette,  catalogue  de  ses  travaux.  ^^[  Dec.  Les  antiques  de  l'ermitage 
à  St-Pétersbourg  (fig.)  [0.  Rayet].  Le  musée  fut  fondé  par  Pierre-le-Grand. 
Historique  des  acquisitions  faites  sans  discernement.  Sur  361  marbres, 


230  1881.   —  FRANCE. 

pas  un  seul  n'est  de  grande  importance,  10  ou  12  seulement  offrent  quel- 
que intérêt;  la  «  Vénus  de  l'ermitage  même  n'est  qu'une  œuvre  de  3«  or- 
dre. La  série  des  vases  est  plus  riche  :  elle  renferme  la  fameuse  liydrie  | 
noire  à  panse  côtelée,  trouvée  à  Cumes  et  provenant  de  la  collection  '^ 
5  Campana,  morceau  d'une  grande  beauté,  unique,  mais  qui  ne  mérite  pas 
le  titre  de  «  il  re  dei  vasi.  »  Sa  fabrication  altique  n'est  pas  démontrée, 
il  peut  avoir  été  fait  à  Cumes,  où  il  a  été  trouvé.  Une  coupe  à  figures 
rouges  porte  la  signature  d'Eùcçpovio?  dont  le  Louvre  possède  deux  vases 
plus  beaux.  Le  sujet  représente  trois  femmes  occupées  au  jeu  du  «  cot- 

10  labe.  »  Il  faudrait  citer  qqs  autres  vases,  le  cabinet  de  pierres  gravées  du 
duc  d'Orléans  et  le  beau  camée  de  la  Malmaison.  Les  antiquités  du  Bos- 
phore Gimmérien  font  la  grande  richesse  du  musée  de  St-Péiersbourg. 
Notions  historiques  et  géographiques  sur  le  Bosphore  Gimmérien.  Mer- 
veilleux résultat  des  fouilles;  abondance  des  objets  d'or  et  d'argent  trou- 

15  vés  dans  les  tombeaux,  seuls  restes  des  villes  entièrement  disparues  : 
Panticapée  (capitale),  Phanagoria,  Théodosia.  R.  divise  les  œuvres  d'art 
en  trois  classes  :  1**  œuvres  de  caractère  purement  hellénique;  2°  objets 
faits  soit  en  Grèce,  soit  dans  le  pays,  par  des  ouvriers  qui  n'étaient  pas 
tous  grecs  et  qui  se  conformaient  au  goût  des  acheteurs  barbares  pour 

20  lesquels  ils  travaillaient;  3°  Objets  datant  d'une  époque  où  la  race  indi- 
gène avait  peu  à  peu  conquis  la  prépondérance  et  faits  par  des  artisans 
dépourvus  du  sentiment  de  l'art  et  cherchant  à  imiter  leurs  maîtres.  Énu- 
mération  et  descr.  des  plus  beaux  objets  appartenant  à  l'art  hellénique. 
Le  musée  possède  des  étoffes  grecques  (tissus  de  laine,  toile,  soie,  ve- 

25  lours)  ornées  par  la  broderie  ou  le  pinceau;  antiquités  des  plus  rares, 
document  unique  pour  l'histoire  de  l'industrie  chez  les  Grecs  (à  suivre). 
T[  Les  fouilles  de  Sarzec  en  Mésopotamie.  Antiquités  clialdéennes  (pi.  fig.) 
[J.  Menant].  Sarzec,  malgré  les  difficultés  matérielles  et  les  dangers,  a 
fouillé  le  sol  d'une  des  plus  anciennes  capitales  de  la  Basse-Ghaldée,  et 

30  en  a  exhumé   un  palais  où  il  a   trouvé   les   statues  et  les  antiquités  qui 

sont  au  Louvre.  M. insiste  sur  l'importance  de  ces  antiquités,  dont  il  avait 

pressenti  l'existence,  au  point  de  vue  de  l'archéologie,  de  la  philologie  et 

de  rétude  des  races.  H.  Thédenat. 

Journal  des  Savants.  Jr.  Œuvres  de  Rufus  d'Ephèse.  (Texte  collationné 

35  sur  les  mss.  Traduit  pour  la  1"  fois  en  français,  avec  une  introduction. 
Publication  commencée  par  Gh.  Daremberg,  continuée  et  terminée  par 
Gh.  Em.  Ruelle.)  [E.  Miller].  Ge  1"  art.  concerne  uniquement  les  Œuvres 
d'Oribase  (éd.  Bussemaker  et  Daremberg)  qui  précèdent  celles  de  Rufus 
dans  la  collection  des  Médecins  grecs  et  latins.  Il  relève  dans  cette  impor- 

40  tante  publication  un  certain  nombre  de  lacunes;  il  en  est  que  les  travaux 
du  D"^  RenéBriau,  notamment  son  article  'Ghirurgia'  dans  le  Dictionnaire 
des  antiquités,  rendent  moins  regrettables;  mais  les  notes  deviennent 
beaucoup  moins  nombreuses  à  partir  du  3^  volume;  les  tables  ne  ren- 
voient pas  aux  notes,  non  plus  qu'aux  scholies,  où  se  rencontrent  des 

45  renseignements  littéraires  importants;  il  n'y  a  pas  d'index  graecitatis 
(le  critique  signale  à  ce  propos  chez  Oribase  plusieurs  mots  qui 
manquent  aux  lexiques).  Gritique  du  texte  d'un  passage,  et  d'une  note 
sur  les  adjectifs  en  (ùhç.  %^  Fév.  Suite  de  l'art,  précédent.  Analyse  du 
volume  qui  contient  les  œuvres  de  Rufus;  appréciation  favorable,  sauf 

50  quelques  réserves  :  ainsi  on  souhaiterait  que  Daremberg  et  Ruelle 
eussent  étudié  plus  à  fond  Dioscoride,  et  que  le  second  de  ces  éditeurs 
connût  la  médecine  aussi  à  fond  que  les  sciences  exactes  et  la  musique 
grecque;  on  voudrait  une  table  des  matières  moins  brève  et  un  index 


JOURNAL  DES  SAVANTS.  231 

graecitatis,  ou  tout  au  moins  une  indication  plus  complète  des  mots  qui 
ne  figurent  point  dans  le  Thésaurus.  Mention  de  quelques-uns  de  ces 
mots;  critique  d'une  douzaine  de  passages  du  texte  et  de  la  traduction; 
citation  d'une  épigramme  jadis  publiée  par  l'auteur  de  l'article,  et  recom- 
mandée à  ceux  qui  s'occupent  du  supplément  de  TAnthologie  grecque.  T[  5 
Les  Pygmées  d'Homère,  d'Aristote,  de  Pline,  d'après  les  découvertes 
modernes  [A.  de  Quatrefages].  Examen  des  textes  anciens  et  des  opinions 
modernes  (comme  celles  de  BuiTon,  qui  voyait  dans  les  Pygmées  des 
singes).  «  En  somme,  les  Anciens  ont  eu  des  renseignements  plus  ou 
moins  inexacts,  plus  ou  moins  incomplets,  mais  aussi  plus  ou  moins  10 
vrais  sur  trois  populations  de  très  petite  taille,  dont  ils  ont  fait  leurs 
Pygmées.  L'une  était  placée  en  Asie,  dans  l'extrême  S.-E.,  la  seconde,  au 
Midi,  vers  les  sources  du  Nil;  la  troisième  en  Afrique,  aussi  dans  l'ex- 
trême S.-O.  du  monde  alors  connu  ou  soupçonné.  Ces  trois  populations  se 
retrouvent  de  nos  jours,  à  une  distance  de  la  Grèce  ou  de  Rome  plus  15 
grande  que  ne  l'admet  la  tradition,  mais  situées  à  peu  près  dans  la  même 
direction.  Elles  ne  sont  d'ailleurs]  que  des  fractions  de  deux  groupes 
humains  bien  caractérisés  commejaces,  occupant,  l'un  en  Asie,  l'autre 
en  Afrique,  une  aire  considérable,  et  comptant  tous  deux  non  seulement 
des  tribus,  des  peuples  distincts,  mais  même  des  sous-races.  »  Ces  peu-  20 
plades  sont  nègres  et  ont  les  cheveux  crépus;  la  différence  entre  leur 
habitat  actuel  et  celui  que  leur  assignent  les  Anciens  peut  avoir  son 
explication  dans  un  refoulement]  par  des  races  plus  grandes  et  plus 
fortes.  1[  Un  fragment  de  loi  municipale  romaine  [A.  Esmein].  Reproduc- 
tion d'un  fragment  de  table  de  bronze,  trouvé  près  d'Esté.  Commentaire,  25 
passim.  Critique  des  restitutions  d'Alibrandi.  ^^  Mars.  Rufus,  éd.  et  trad. 
Ruelle  [E.  Miller].  3®  art.  Assez  nombreuses  rectifications,  communiquées 
par  le  D^  E.  Fournier,  en  ce  qui  concerne  îPHistoire  naturelle  et  surtout 
la  botanique  médicale.  Exemple  curieux  d'une  méprise  de  traducteurs  : 
«  Hérodote,  suivant  certains  traducteurs  latins  du  XV'  s.,  aurait  dit  que  30 
les  habitants  de  l'Afrique  vivaient  de  têtes,  de  phénix  ou  de  Phéniciens. 
Ce  serait  là,  il  faut  en  convenir,  une  singulière  nourriture;  mais  il  s'agit 
simplement  de  la  tête  du  palmier,  du  chou-palmiste,  comme  nous 
l'appelons.  »  ^  Découvertes  archéologiques  à  Poitiers  [Adrien  de  Long- 
périer].  Une  inscription  paraît  confirmer  l'existence  d'un  Mercure  gau-  35 
lois  surnommé  'Atesmerius'  ou  'Adsmerius'.  Exemples  d'anagrammes. 
Inscription  de  Ste-Sophie  à  Constantinople,  qui  peut  se  lire  de  droite  à 
gauche  (Nîi};ov  àvc[i.T{xaTa  p-Yi  [Ao'vav  6<^u).  a  Ccs  'uugae  limiuares'  inventées 
pour  l'amusement  des  oisifs  nous  ont  légué  les  'bagatelles  de  la  porte'.  » 
^  L.  Havet,  De  Saturnio  Latinorum  versu,  Id.,  Le  Querolus,  comédie  latine  40 
anonyme.  [G.  Boissier].  «  Deux  des  problèmes  les  plus  difficiles  que 
soulève  l'étude  de  la  métrique  ancienne.  »  Analyse  et  appréciation  très 
favorable  du  1°'  des  écrits  cités.  Le  critique  pense  qu'il  faut  voir  avec 
Servius  dans  le  rythme  (chose  distincte  du  mètre)  le  principe  du  vers 
saturnien.  T[^  Avr.  Mélanges  de  Fr.  Tiiuroï  [É.  Egger].  Éloge  de  l'auteur  45 
et  analyse  assez  détaillée  de  ce  recueil  utile  surtout  pour  l'histoire  des 
études  dans  notre  pays.  T[  V.  Gardthausen,  Griechische  Palaeographie 
[Charles  Graux].  Publication  fort  utile  sans  doute,  mais  où  l'on  pourrait 
relever  beaucoup  d'erreurs  et  d'omissions.  Ainsi  l'auteur  ne  lait  com- 
mencer rhistoire  de  la  paléographie  qu'à  Bernard  de  Montfaucon,  et  dans  50 
les  'quelques  indications  bibliographiques  sur  les  publications  relatives 
aux  papyrus  grecs',  il  ne  cite  qu'un  seul  mémoire  d'É.  Egger,  au  lieu  de 
huit.  Suit  une  esquisse,  en  partie  d'après  Gardthausen,  en  partie  cri- 


232  1881.    —  FRANCE. 

ginale,  du  développement  de  l'écriture  grecque  dans  les  mss.  «Pour  avoir 
sous  la  main  les  éléments  strictement  nécessaires  de  la  science  des  mss. 
grecs,  il  faut,  à  l'heure  présente,  posséder  cinq  ouvrages,  outre  celui  de 
M.  Gardthausen,  à  savoir  les'Exempla,  les  Schrifttafeln  et  l'Anleitung  de 

5  M.  Wattenbach,  les  Abkùrzungen  de  M.  Lehmann,  et  le  vieux  mais  toujours 
indispensable  Montfaucon.  »  ^^  Mai.  Rufus,  éd.  et  trad.  Ruelle  (4«  art.) 
[E.  Miller].  Contient  le  texte,  avec  une  trad.  française  due  à  Ruelle,  de 
plusieurs  fragments  inédits  d'Oribase  et  autres  médecins  grecs,  retrouvés 
sur  le  mont  Athos  par  Tauteur  de  l'article.  ^  L.  Havet,  Le  Querolus  (tin). 

10  [G.  Boissier].  Compte  rendu  détaillé  et  élogieux.  Le  critique  est  fort  tenté, 
de  croire  que  le  sujet  du  Querolus  est  emprunté  à  quelqu'un  de  ces 
mimes  qu'on  a  joués  avec  tant  de  succès  pendant  tout  l'empire.  Il  admet 
avec  l'auteur  que  le  Querolus  qui  nous  est  parvenu  est  la  mise  en  prose 
d'une  pièce  en  vers.  ^  V.  Gardthausen,  Griechische  Palaeographie  (fin). 

15  [Ch.  Graux].  Suite  de  l'histoire  du  développement  de  l'écriture  grecque, 
u  Règle  pratique  pour  convertir  une  année  du  monde,  en  année  de  l'ère 
chrétienne  :  pour  les  mois  de  septembre  à  décembre  compris,  retrancher 
5509  de  Tan  du  monde,  et  5508  pour  les  huit  autres  mois.  (D'après  he- 
comput  communément  en  usage  pendant  le  Bas-Empire  à  Byzance,  le 

20  monde  avait  5508  ans  et  4  mois  révolus  au  1"  janvier  de  l'an  1  de  notre 
ère  :  car  les  années  du  monde  commençaient  au  le'-  septembre,  avançant 
ainsi  de  4  mois  sur  les  années  de  l'ère  chrétienne).  Rappelons  aussi,  en 
passant,  une  règle  pratique  pour  calculer  Tindiction  en  partant  de  l'an  du 
monde.  Diviser  le  chiffre  de  l'an  du  monde  par  15  :  le  reste  de  la  division 

25  est  le  chiffre  de  l'indiction  ou,  s'il  n'y  a  pas  de  reste,  ce  chiffre  est  15 

M.  Gardthausen  a  été  le  premier  à  attirer  l'attention  sur  un  point  impor- 
tant, à  savoir  que,  dans  les  mss  datés  du  [X«  s.  et  ceux  du  commencement 
du  x%  la  minuscule  est  pure  de  toute  forme  onciale.  »  On  peut  conclure 
de  là  que  le  ms.  2  de  Démosthène  ne  remonte  pas  à  une  antiquité  aussi 

30  reculée.  «  Les  mss. 'de  l'âge  classique  de  la  minuscule  sont  proprement 
ceux  auxquels  il  convient  de  réserver  le  titre  de 'codices  vetuslissimi'. 
Passé  le  milieu  du  x*  s.  et  jusque  vers  le  milieu  du  xiii%  les  mss.  doivent 
être  dits  'vetusti'  :  jusque-là,  on  n'a  affaire  qu'à  des  volumes  en  par- 
chemin. De  l'an  1250  environ  jusqu'à  la  chute  de  Constantinople  (1453), 

35  ce  qui  est  l'âge  du  bombycin  (papier  de  coton) ,  les  mss.  sont  'recen- 

tiores'.  Enfin  les  'codices  novelli'  sont  ceux  qui  datent  de  la  Renais- 
sance :  ils  ont  ordinairement  été  exécutés  en  Occident  par  des  Grecs 
fugitifs.  Les  copies  postérieures  à  l'an  1600  sont  encore  aujourd'hui  trop 
récentes  pour  que  la  paléographie  y  ait  égard.  »  Ce  qui  suit  concerne  tout 

40  spécialement  la  sténographie  byzantine,  qui  n'est,  à  vrai  dire,  un  peu 
connue  que  depuis  3  ou  4  ans;  puis  les  abréviations  en  général,  qui  sont 
bien  plus  anciennes  dans  la  minuscule  qu'on  ne  le  croit  ordinairement; 
surtout  dans  les  livres  d'utilité  pratique.  Pour  la  détermination  de  l'âge 
des  'chartacei'  (mss.  sur  papier  de  chiffe),  on  n'a  guère  aujourd'hui 

45  d'autre  secours  que  la  connaissance  des  papiers.  Userait  à  désirer  qu'on 
y  joignit  l'étude  des  chartacei  signés,  qui  sont  extrêmement  nombreux. 
•[[^  Juin.  Pompei  e  la  regione  sotterrata  del  Vesuvio  nelV  anno  79  [È.  Egger]. 
Aperçus  généraux  sur  l'histoire  des  fouilles.  Analyse  du  recueil  surtout 
de  ce  qui  intéresse  l'épigraphie  tant  latine  que  grecque,  ou  même  sémi- 

50  tique.  Rapprochement  avec  l'inscription  latine  823  du  recueil  d'Orelli.  ^ 
La  topographie  chrétienne  de  Lyon  [E.  Renan].  ^  A.  Bouché-Leclercq, 
Histoire  de  la  divination  dans  l'antiquité  [Alfred  Maury].  L'auteur  a  «  laissé 
fort  peu  à  faire  après  lui  »  dans  ces 3  volumes  qui  doivent  être  encore  suivis 


JOURNAL  DES   SAVANTS.  233 

d'un  4".  «  Si  l'infatigable  professeur  de  la  Sorbonne  n'a  pas  le  mérite 
d'avoir  le  premier  abordé  le  sujet  en  question,  il  a  incontestablement 
celui  de  l'avoir  éclairé  avec  une  intelligence  de  toutes  les  parties,  une 
richesse  d'érudition  et  une  abondance  de  détails,  qui  font  de  son  ouvrage 
un  traité  achevé,  et  au-dessus  duquel  rien  du  même  genre  ne  saurait  être  » 
placé.  »  ^  F.  A.  Lange,  Histoire  da  matérialisme,  trad.  Pommerol,  avec  une 
introduction  de  D.  Nolen  [Ch.  Lévèque].  Bonne  traduction  de  ce  livre, 
L  fait  au  point  de  vue  de  l'idéalisme  le  plus  outré  qu'on  ait  jamais  vu,  et 
I  pourtant  dans  un  dessein  de  conciliation.  Le  critique  s'attache  dans  ce 
premier  article  cà  réfuter,  sur  quelques  points  essentiels,  ce  qui  concerne  lo 
Démocrite  et  Èpicure.  «  Lange  aborde  l'histoire  de  chaque  système,  avec 
son  siège  fait  à  l'avance.  »  ^^  Jlt.  Pompei  (fin).  [Ém.  Egger].  Lettre  de 
Fiorelli  à  l'auteur  de  Tarticle,  expliquant  pourquoi  on  n'a  pas  trouvé  et 
l'on  ne  doit  pas  espérer  trouver  à  Pompéi  des  papyrus  comme  à  Hercu- 
lanum.  Analyse  détaillée  de  l'important  mémoire  de  Comparetti  sur  la  15 
Villa  des  Pisons;  le  critique  y  signale  quelques  conjectures  hasardées; 
notamment  ce  qui  regarde  le  prétendu  buste  de  L.  Galpurnius  Pison.  On 
s'étonne  aussi  de  voir  Tauteur  prétendre  qu'aucun  des  livres  de  la  bibl. 
où  il  croit  retrouver  celle  de  Philodème  n'a  été  reconnu  pour  l'ouvrage 
d'un  auteur  plus  récent  que  ce  philosophe  :  c'est  oublier  le  poème  sur  la  20 
guerre  d'Actium.  Le  mémoire  d'O.  Comes  sur  les  débris  ou  les  représen- 
tations de  végétaux  apporte  de  nouveaux  et  précieux  documents  à 
l'histoire  de  la  botanique  :  il  faut  regretter  que  l'auteur,  qui  fait  usage  de 
l'étymologie,  se  montre  si  peu  compétent  dans  cet  ordre  d'études.  ^ 
Littérature  grecque  moderne.  (Publications  récentes  d'ARAVANTiNOS  et  de  25 
Wagner).  [E.  Miller].  ^  R.  Garrucci,  Stoina  delVarte  cristiana  [Edmond 
Le  Blant].^  Bouché-Leclercq,  Histoire  de  la  divination  (2°  art.)  [Alfred 
Maury].  Suite  de  l'analyse.  %^  Août.  Carmina  medii  aevi  maximam  partem 
inedita,  éd.  H.  Hagen  [B.  Hauréau].  Titre  inexact.  Car  les  pièces  depuis 
longtemps  publiées  sont  ici  en  nombre  égal  à  celles  qui  voient  le  jour  qq 
pour  la  première  fois.  Les  vers  anciens  (qui  paraissent  en  etfet  inédits), 

I  donnés  dans  les  premières  pages,  ne  peuvent  provenir,  comme  le  dit 
Hagen,  d'un  ms.  du  viiP  siècle,  car  la  mention  faite  dans  ces  vers  de 
l'archevêque  de  Milan,  Tado,  indique  qu'ils  ont  dû  être  composés  entre 
863  et  869  (sans  doute  par  un  Scot  d'Hibernie).  Nombreuses  rectifications.  35 
Restitution  d'une  longue  pièce  en  hexamètres  de  l'évèque  Marbode.  ^ 
Baudrillart,  Histoire  du  luxe  privé  et  public  [É,  Egger].  Éloge  de  la  riche 
érudition  de  l'auteur,  de  son  esprit  d'impartiale  critique,  de  son  talent 
d'écrivain;  réserve  quant  à  la  composition.  Analyse.  Remarques  sur  les 
termes  employés  on  grec  et  en  latin  pour  désigner  les  différentes  formes  4o 
du  luxe.  Mention  de  certains  documents  antiques,  dont  l'auteur  aurait  pu 
tirer  un  plus  grand  parti.  ^  Georges  Perrot,  et  Ch.  Chipiez,  Histoire  de 
VArt  daiîs  l'Antiquité.  —  Monuments  de  VArt  antique,  publiés  sous  la  direc- 
tion d'Olivier  Rayet  [Jules  Girard].  Court  article,  éloge'complet  de  ces 
deux  publications.  ^  Conjectures  sur  une  tragédie  perdue  de  Théodecte,  45 
à  propos  d'une  inscription  nouvellement  découverte  à  lasos,  en  Carie 
[È.  Egger].  La  tragédie  de  Théodecte  composée  en  l'honneur  de  Mausole, 
et  intitulée  du  nom  de  ce  satrape,  avait  peut-être  pour  sujet  une  des 
conspirations  contre  sa  personne,  relatée  dans  divers  documents  épigra- 
phiques,  entre  autres  l'inscription  d'Iasos  récemment  publiée  dans  le  so 
Bulletin  de  Correspondance  archéologique.  \^  Sept.  Bouché-Leclercq, 
Histoire  de  la  Divination  dans  l'antiquité  (3*  et  dernier  article)  [A.  Maury]. 
Fin  de  l'analyse.^ Délectas Inscriptionum Graecarumproptcr dialectum  mémo- 


234  1881.    —  FRANCE. 

rabilium.  Composuit  P.  Cauer.  —  Epigrammata  Graeca  ex  lapidibus  conlecta 
éd.  G.  Kaibel  [É.  Egger].  Éloge  de  ces  deux  recueils.  Considérations 
générales  :  «  Dans  l'épigraphie  latine,  la  proportion  des  longs  textes,  par 
rapport  à  l'ensemble,  est  fort  inférieure  à  celle  que  l'on  constate  dans 
5  l'épigraphie  grecque,  et  cela  tient  à  un  fait  tout  matériel.  La  Grèce  pos- 
sédait une  admirable  richesse  en  marbres  de  couleurs  variées,  surtout  en 
marbre  blanc.  L'Italie,  offrait,  en  général,  pour  la  gravure  des  inscrip- 
tions, des  pierres  d'une  qualité  inférieure.  Aussi,  les  peuples  de  la  pénin- 
sule italique  ont-ils  volontiers  préféré  le  bronze  pour  l'inscription  de 

10  leurs*  actes  officiels,  tandis  que  les  Grecs  ont  presque  toujours  employé 
des  plaques  de  marbre.  Or  le  bronze,  enfoui  sous  la  terre,  s'y  décompose 
plus  vite  que  le  marbre;  d'ailleurs  il  n'est  que  trop   facile  à  transformer 

pour  les  besoins  de  l'industrie  et  pour  l'usage  du  luxe.  »  Les  Grecs 

firent  de  bonne  heure  des  recueils  d'inscriptions  :  «  Un  des  capitaines 

15  d'Alexandre,  le  Macédonien  Grateros,  avait  formé  ainsi  une  collection  de 
décrets  (Tuva-Yw-fYi  <J^riœtff[AaTwv)  ;  un  voyageur  archéologuc,  Polémon,  s'était 
si  bien  sigaalé  par  le  soin  de  copier  des  textes  sur  les  'stèles',  qu'on 

l'avait  surnommé  2TyiXcxo7ra;  ('le  gratteur  de  stèle').  »  «  L'origine 

réelle  des  documents  n'est  pas  toujours  marquée  par  leur  provenance. 

20  Ainsi ,  il  arrive  quelquefois  que  le  dialecte  d'une  ville  métropole  ne 

nous  est  connu  aujourd'hui  que  par  des  documents  qui  proviennent  d'une 

de  ses  colonies.  » On  peut  regretter  que  Cauer  n'ait  pas  fait  place 

dans    son   recueil  à  quelques  monuments  épigraphiques  du  'dialecte 
commun  ',  qui  n'est  qu'un  atticisme  dégénéré,  et  que  pourtant  l'on  «  tient 

25  souvent  pour  un  mélange  des  quatre  dialectes  classiques.  »  Le  critique  a 
compté  qu'  «  environ  mille  grandes  et  petites  villes  de  la  Grèce  ancienne 
sont  plus  ou  moins  richement  représentées  dans  nos  recueils  épigra- 
phiques. »  ^  Coelii  Sedulii  Opéra  (Monachii,  1879).  —  J.  Hlemer,  De  Sedulii^ 
poetae  vita  et  scriptis.  —  G.  L.  Leimbagh,  Ueberden  christlichen  Dichter  Coelius} 

30  Sedulius  und  dessen  Carmen  Paschale[G.  Boissier].  ^ Ar.  Fabretti,  Dslla  antica: 
città  d'Industria  detta  prima  Bodincomago  e  de  suoi  monumenti  [A.  de  Long- 
périer].  Analyse.  Dissertation  archéologique  à  propos  d'un  monument; 
fort  important,    un  trépied,  trouvé   à   Industria.   Quelques    notes  sur 
diverses  antiquités  figurées  dans  les  planches  du  livre  de  Fabretti.  Le 

35  critique  pense  qu'Industria,  dont  Fabretti  place  la  ruine  au  iv°  siècle,  doit 
avoir  succombé  sous  l'attaque  d'un  ennemi.  ^[^  Oct.  Delectus  Inscriptionum 
Graecarum,  etc.  de  Gauer.  —  Epigrammata\Graeca,  etc.  de  G.  Kaibel  (fin). 
[É.  Egger].  «  N'est-il  pas  singulier  de  trouver  plusieurs  fois  le  verbe 
àvsôwsv  écrit  ainsi  avec  le  v  euphonique,  même  lorsque  l'addition  de  ce  v 

40  est,  non  seulement  inutile,  mais  nuisible  à  la  mesure  du  vers,  comme 
dans  celui-ci  : 

On  dirait  que  l'e  suivi  du  v  prenait  alors,  dans  la  prononciation,  un  son 
nasal  qui  en  dissimulait  l'allongement  par  position   (page  086)».  Même 

45  page,  rectification  du  texte  d'une  inscription  métrique  (1054  de  Kaibel)  au 
moyen  d'une  copie  faite  par  Garl  Wescher.  Traduction  d'un  certain  nombre 
d'inscriptions.  ^  G.  d'EiCHTHAL,  Socrate  et  notre  temps  [Ad.  Franck].  Selon 
l'auteur  et  le  critique,  l'objet  essentiel  de  Socrate  a  été  de  substituer 
«  l'idée  de  la  Providence  aux  superstitions  du  polythéisme  et  au  fatalisme 

50  des  philosophes.  «  Mais  le  critique  ne  croit  pas,  comme  l'auteur,  qu'il 
faille  voir  en  Socrate  ce  que  l'on  appellerait  aujourd'hui  un  rationaliste, 
un  philosophe  pour  qui  la  piété  n'aurait  consisté  que  dans  la  pratique  des 
vertus  civiles  et  morales .  1^  Nov.  De  la  critique  d'attribution  en  histoire 


MÉMOIRES  DE  LA  SOCIÉTÉ  DE  LINGUISTIQUE  DE  PARIS.  235 

littéraire  [È.  Egger].  Compte  rendu  des  ouvrages  suivants  :  Pétrequin, 
Chirurgie  d'Hippocrate.  —  E.  Belot,  La  République  d'Athènes  (lettre  sur  le 
gouvernement  des  Athéniens  adressée,  378  av.  J.-C,  par  Xénoplion,  au 
roi  de  Sparte  Agésilas).  —  Les  Harangues  de  Démosthêne,  2°  éd.  Henri  Weil. 
Le  premier  et  le  secoqfd  de  ces  auteurs  n'ont  peut-être  pas  tenu  assez  de  s 
compte  de  ce  qu'était  un  manuscrit  lors  de  la  composition  des  écrits 
qu'ils  étudient.  Les  hypothèses  du  second,  particulièrement,  sont  quel- 
quefois d'une  extrême  hardiesse.  La  2°  éd.  de  Weil  témoigne,  comparée  à 
la  1'%  d'une  critique  de  plus  en  plus  déliante  dans  les  questions  d'attri- 
bution :  «  ce  qui  est  un  véritable  progrès  en  ces  matières  délicates.  »  lo 

Y. 

Les  Lettres  chrétiennes.  J.-févr.  L'Hellénisme  dans  les  écrivains  du 
moyen-âge  [Tougard].  Cf.  jlt-aoùt.  ^^  Mai-jn.  Le  rythme  du  vers  satur- 
nien, réponse  à  M.  L   Havet,  De  Saturnio  latinorum  versu  [E.  Misset].  Le 
Saturnien  n'est  pas  un  vers  métrique  fondé  sur  la  quantité;  c'est  un  vers  15 
rythmique  fondé  sur  l'accent,  analogue  à  un  vers  des  séquences  du 
moyen-àge.-Les  1« ,  3«,  6®  et  avant-dernières  syllabes  sont  accentuées.  Il 
y  a  deux  césures  :  après  la  4«  et  après  la  7«  syllabe  :  Dàbunt  màlum  — 
Métélli  —  Naévio  poétae.  «  Les  premiers  vers  à  Rome  furent  des  rythmes; 
la  quantité  n'est  qu'une  importation  grecque.»  1[^  Jlt-août.  Les  idées  20 
religieuses  dans  Hérodote  [Gonnet].  ^^  Sept-oct.  Question  de  déclinaison 
latine  [Tougard].  Les  adjectifs  en  'is'  n'ont  pas  toujours  et  uniquement 
l'ablatif  en  i  (cf.  nov.-déc).  T[T[  Nov.-déc.  La  Némésis  chez  Hérodote 
[Huit].  %  Le  drame  grec  et  les  mystères  [Lallemand].  ^  Chrestus  dans 
Suétone  (Claud.  25,  4)  [Aymeric].  ^  Le  Codex  Lugdunensis  <du  Pentateu-  25 
que)  et  la  critique  [U.  Robert].  Nolhac. 

Mémoires  de  l'Académie  des  inscriptions  et  belles-lettres,  t.  30, 
1«  partie.  Sur  l'histoire  des  hypothèses  astronomiques  chez  les  Grecs  et 
les  Romains  [Th.  Henri  Martin].  (Suite).  Hypothèses  des  Grecs  avant  l'épo- 
que Alexandrine  :  3''  hypothèse  de  Platon,  4°  hyp.  de  Philippe  d'Oponte,  so 
de  Xénocrate  et  de  Bion  d'Abdère.  Notes  supplémentaires  :  Platon  croyait 
à  la  persistance  de  l'individualité  des  âmes  humaines  après  la  mort.  Signi- 
fications absolues  données  par  les  anciens,  en  géographie  et  en  astrono- 
mie, aux  mots  'vers  Torient,  vers  l'occident,  vers  la  droite,  vers  la  gauche'. 
^  Sur  les  hypothèses  astronomiques  d'Eudoxe,  de  Callippe,  d'Aristote  et  ss 
deleur  école  [Id.].  1°  Eudoxe  et  Ménaechme  ;  2^^  Callippe  ;  3°  Aristote.  4°  Vues 
d'Aristote,  de  Polémarque,d'Autolycus  et  d'Aristothère  en  astronomie.  T[ 
Sur  les  OEconomica  d'Aristote  et  de  Théophraste  [É.  Egger].  <nouv.  éd. 
revue  et  remaniée  d'un  art.  publié  dans  les  Annales  de  Bordeaux;  v.  R. 
des  R.,  T.  IV,  1880,  p.  188.).  Note  additionnelle;  la  traduction  des  Écono-  40 
miques  d'Aristote,  publiée  en  1554  et  attribuée  à  La  Boëtie,  est  de  Gabriel 
Bonnin,  avocat  au  Parlement  de  Paris.  ^  Sur  quelques  traductions  de 
l'Economique  d'Aristote  [Hauréau].  E.  C. 

Mémoire  de  la  Société  de  linguistique  de  Paris,  t.  IV,  fasc.  4. 
'Venum'  [L.  Havet].  Pour  uosn-,  uesn-,  comme  'uester'  pour  'uoster.'  ^  45 
Notes  mythologiques  [Th.  Berger].  'Pygmalion'  ne  vient  pas  de  m-(i>.r, 
mais  du  sémitique  pa'am,  le  pas,  d'où  aussi  'Namphamo'  (Calipodius)  et 
peut-être  'Phamea'.  Pygmalion,  roi  de  Tyr,  et  Pygmalion,  sculpteur,  sont 
des  êtres  mythologiques.  Pygmalion,  nom  d'un  roi  cypriote  mentionné 
dans  Diodore,  est  peut-être  fautif,  =  nûjiaToç,  Poumaijaton;  ce  dernier  50 
nom  dérive  d'un  nom  divin  Poumai  ou  Pygmaiôn,  dont  Pygmalion  est 
une  forme  parallèle.  Pygmalion,  en  tant  que  nom  divin,  est  une  des  for- 
mes de  l'Adonis  cypriote.  Rapprochements  entre  Pygmalion,  artisan  divin, 


236  1881.   —  FRANCE. 

Hephaistos,  le  dieu  égyptien  Phlah  (Ptah  en  phénicien),  les  pygmées, 
les  Trâraixo'.  d'Hérodote;  ^rocTaixct  vient  peut-être  de  Ptah,  avec  cappa  pour 
het  comme  dans  'Cilicie*,  'Cilium',  'Harpocrate'.  ^  Le  génitif  TXaaiaFo 
[Baudatj.  Formé  par  analogie,  au  lieu  de  -ao,à  cause  des  génitifs  à  digam- 

5  ma  en  -nVoç  (attique  eo)?);  même  procédé  dans  le  datif  cypriote  t^toXiFi.  ^ 
Sponte  [Bréal].  Ablatif  de 'spons',  libation  ;  congénères,  'spondeo',  cTrcv^TÎ, 
(TîTÉv^w,  ombr.  'mefa  spefa',  gâteau  sur  lequel  on  fait  la  libation:  'sponte' 
parfois  a  encore  un  sens  analogue  à  -auspiciis'.  Note  additionnelle  d'H. 
d'A[rbois]  de  J  [ubainville], discutant  la  question  phonétique, ntpour  ndt.^ 

10  Deux  étymologies  latines  [Bréal].  'Splendeo'  vient  d'un  adjectif  'splenidus', 
qui  a  la  jaunisse,  tiré  de  a^Xiiv.  'squaleo'  vient  de  'squamula',  petite  écaille. 
^  La  voyelle  prothétique  en  grec  [Sayce].  Il  n'y  a  d'exemples  sûrs  que 
devant  les  groupes  de  consonnes  et  les  liquides.  Sayce  écarte  pour  diverses 

raisons  les  exemples    à-^aud;,  à/.-.vâ-j'jJLaTa,  à^c&ûw,   'Azo'XXwv,  à-/,avr;,  è-^eipto,  ibiltù^ 

15  èpsXo;,  o^où;,  o^upouat,  ôjcsXXw,  à-^£îpw.  'Ap.Oo;  est  peut-étrc  formé  d'à  négatif  et 
d'un  équivalent  du  vieil  anglais  'quad',  holland.  'kwaat',  mauvais.  ^  Éty- 
mologies [L.  Havet].  'Cont-ra'  rapproché  de  jcar-â,  'culcx'  du  zend  'çûnô' 
(du  moucheron),  ^•p  Fasc.  5.  Épigraphie  italique  [Bréal].  Le  chant  des 
Arvales.  Résumé  de  l'histoire  du  texte.  Fautes  commises  par  le  graveur 

20  jusque  dans  le  texte  en  latin  ordinaire  où  le  carmen  est  encadré.  Dans  le 
carmen  même,  les  fautes  sont  de  telle  nature  qu'elles  supposent  que  le 
modèle  copié  était  déjà  incorrect  (probablement  un  des  libelli  remis  aux 
frères),  copiés  eux-mêmes  sur  un  document  analogue  aux  tables  d'Iguvium 
ou  à  la  tablette  votive  d'Agnonc].  L'ancienne  S  en  sigma  couchée  ressem- 

25  ble  à  une  M,  d'où  la  faute  enos  pour  l'ancien  adverbe  'enom'  (='enim'), 
conservé  en  ombrien.  La  phrase  semvnis...,  répétée  3  fois  comme  une 
partie  du  texte,  appartient  en  réalité  au  dispositif  :  'implorer  l'un  après 
l'autre  tous  les  Génies'.  Il  faut  donc  traiter  le  texte  comme  corrompu. 
C'est  un  fragment  de  litanies3(indigitamenta  ou  axamenla)  aux  Semones. 

30  -BERBER-  cst  peut-êtrc  une  variante  de  'Marmar',  'Mavors'  etc.;  par  syn- 
crétisme religieux  demi-savant  on  réunit  les  divers  nom  de  Mars.  -Inple- 
ORis-  est  le  verbe  'implores',  sta  équivaut  à  'es'.  Restitution  :  eiNomlases 

1VVATE,  NEVE  LVEM  ARVES  MARMAR  SERS  INCVRRERE,  IN  PLEORES...,  SATA 
TVTERE  MARS  CLEMENS  SATISj'STA  BERBER,  SEMVNIS  ALTERNEI  ADVOGAPIT  GON- 

35  CTOS,  ENOM  MARMOR  ivvATO,  TRivMPE  (Eja,  Larcs,  juvatc.  Neve  luem  arvis, 
Marmar,  siveris  incurrere.  Implores...  Sata  lutere,  Mars.  Clemens  satis 
esto,  Berber.  Semones  alterne  invocabit  cunctos.  Eja,  Marmor,  juvato. 
Triumpe  !).  —  La  table  de  Bantia.  Histoire  du  terme  'opscus',  -oscus'.  Exi- 
stence probable  d'une  littérature  osque.  Histoire  de  l'interprétation  du 

40  texte  osque  de  la  table.  Traduction  et  commentaire.  Cette  loi  est  munici- 
pale, mais  probablement  l'œuvre  d'un  Romain. —  Une  inscr.  falisque  : 
'Menerva  sacru.  A.  Cotena  Lr.  f.  pretod  de  zenatuo  sententiad  vootum 
dedet.;  cuando  dalu,  rected  cuncaptum'.  'Dedet'  équivaut  à  'fecil'.  —  Inscr. 
archaïque  de  Spolète,  'honce  loucom  neqVs...'  Dans  'neqVs',  V  est  une 

45  ligature  pour  VI.  Texte  et  court  commentaire.  —  P.  S.  sur  'loufit',  conjonc 
tion  osque  (tab.  Banl.),  et  liste  des  mots  osques  admis  dans  le  lexique  dej 
Zvetaiefî",  qui  doivent  leur  existence  à  des  jonctions  ou  à  des  coupures 
impossibles.  ^  'Harena',  yi<xoç  [L.  Havet].  Supposent  peut-être  un  ancien 
neutre  'hasos'  matière  disséminée.  ^Le  mythe  de  Niobé  [Sayce].  Explora- 

50  tion  de  la  'Niobé'  colossale  du  Sipyle;  détails  nouveaux,  deux  pieds,  ou 
plutôt  deux  souliers  à  pointe  recourbée,  représentés  grossièrement,  posés 
à  plat  contre  la  partie  inférieure  de  la  figure,  la  surface  extérieure  tournée 
vers  le  spectateur;  ornement  circulaire  sur  le  sommet  de  la  coiffure.  Art 


MÉMOIRES  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES.        Ô37 

purement  lydien,  bien  antérieur  à  Homère  (dans  le  voisinage,  découverte 
de  nouvelles  tombes  préhistoriques  et  d'un  phallus  gigantesque).  Barbe 
douteuse,  pas  de  seins.  Explication  des  détails  du  mythe  solaire.  Les 
ïùvat  des  nymphes  sont  les  tombes  voisines;  l'auteur  du  XXIV°  livre  de 
l'Iliade  était  évidemment  né  à  Smyrne  ou  à  Lesbos.  Le  trône  de  Pélops  ^ 
(Pausanias)  doit  être  un  bloc  de  marbre  blanc  silué  à  environ  4/2  mille. 
•[  Étymologies  [L.  Havet]  'Has-la'  rapproché  de  'har-undo';  'ru-na'  rie 
'rud-is',  baguette;  'pa-lari'  de  'passus',  'pando',  pour  'passulari'.  Exem- 
ples d'eumgekehrte  Schreibung'  :  au  pour  0  non  diphtongue  dans  'aurea, 
aurcax,  auriga',  'cautes'  (cos  :  catus  =  dos  :  datus),  oe  pour  u  dans  10 
'oboedire'.  ^  Sur  le  sens  des  mots  qui  désignent  le  ciel  dans  les  langues 
européennes  [Ploix].  oùpavo;  est  originairement  le  ciel  pluvieux,  'coelum' 
le  ciel  sombre;  'coeruleus' et 'caesius'  signifient  'foncé' plutôt  que  'bleu', 
'caesaries'  est  une  chevelure  noir  foncé.  T  'Damnas  sunlo'  [Bréal].  Pour 
'damnâtes',  ancien  pluriel  comme  É'xxvivê;.  ^  'A-^'af^iptov  [F.  de  Saussure],  is 
Pour  'A^a-uivawv,  de  *u.vio.7.  =z  sanskdt  'manma',  esprit,  pensée.  De  même 
Ms'avwv  pour  Mjvu.wv.  L.  Havet. 

Bulletin  de  la  Société  de  lingjuistique  de  Paris,  n®  20. Séances 
de  février  et  mars  1879.  Ph.  Berger  rapproche  'Ascagne'  et  'AjjtX-.kto?-  du 
phénicien  'sakon'  ami,  compagnon.  ^ 0  avril.  J.  Halévy  rapprochant  ^î^apro;  20 
de  l'hébreu  'gargart',  pépin,  confirme  l'origine  sémitique  d'dvo;.  ^  \0  mai. 
Mowat  explique  'Plaetorius'  comme  une  dissimilation  pour  'praetorius'. 
^  7  juin.  Mowat  rapproche  -arnasi-,  sur  des  monnaies  romaines,  du 
dieu  Locb-asius  et  de  Minerva  Arn-alia.  1[  22  juin.  Berger  appuie  Tidenti- 
fication  de  Baal  Hàmân  avec  Jupiter  Ammon.  Tf1[  N°  21.  5  juillet.  Bréal  25 
compare  Cerus,  Cerlus,  Axio-cersus  et  -cersa,  noms  de  divinités.  ^  20  mars 
1(S80.  Berger  signale  une  inscription  punique  contenant  le  nom  de  la  ville 
de  Bosa  en  Sardaigne.  ^o  février  1881.  Mowat  traite  d'une  épitaphe  de 
Saintes  où  'verg(obreto)'  équivaut  à  Ilvir  iuredicundo.  ^  19  février. Mowat 
rattache  'curulis'  à  curia',  'curiones'.  ^  P.  -[-]  jss.  Bréal  explique  'satel-  30 
les'  par  'ouvrier'  mercenaire',  de  'satellum',  petit  champ.  L.  Havet  pense 
que  dans  'uicus',  'uinum',  uoi-  est  devenu  uei-,  comme  uos  est  devenu 
ucs  dans  'uester',  'uenum'.  S.  Reinach  donne  une  étymologie  de  'Vermi- 
nus',nom  d'une  divinité.  L.  Havet. 

Mémoires  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  35 
5«  série,  t.  1,  1880.  Note  sur  deux  monuments  dédiés  l'un  au  dieu  Gisso- 
nius,  l'autre  à  la  déesse  Mogonlia  (fig.)  [Aug.  Prost]  <cf.  plus  haut,  p.  41 ,  4>. 
Le  cippe  avec  dédicace  à  Cissonius  aété  trouvé  entre  Carlinget  Creutzwald, 
à  qqs  lieues  au  N.-E.  de  Metz  :  Deo  cissonio.p...l.  s.  Au  dessus  de  Tinscr. 
est  représentée  une  tête  cornue,  mal  faite,  rappelant  celle  d'un  bouc.  ^^ 
C'était  sans  doute  l'animal  consacré  au  dieu.  On  connaît  plusieurs  inscr. 
où  ce  dieu  est  mentionné  avec  des  variantes  dans  l'orthographe.  Une 
inscr.  porte  :  Mercurio  Cisonio.  Le  dieu  indigène  avait  été  associé  à  Mer- 
cure, peut-être  parce  que  l'un  et  l'autre  figurent  avec  le  bouc.  L'inscr.  à 
la  déesse  Mogontia  a  été  trouvée  sous  les  murs  de  Metz,  près  de  l'en-  -«s 
droit  où  la  voie  antique  venant  de  Scarpone  entrait  dans  la  ville  :  Deae  | 
Mogontiae.     Jul.  |  Paternus  |  tabellar  |  ex-voto.    La    déesse    Mogontia 
était  inconnue.  Existe-t'il  qq.  relation  entre  elle  et  les  inscr.  d'Angleterre  : 
Deo  Mogonti,  Deo  Mogti,  Apollini  Granno  Mogonno...  etc.  Il  est  intéres- 
sant do  rencontrer  une  déesse  Mogontia  près  de  Mayence  dont  les   noms  5o 
lurent  :  Mogontiacum,  Magontiacum,  et,  plus  tard,  Mogontia,  Magontia. 
Le  vœu  a  été  fait  par  un  Tabellarius  ;  P.  donne  une  liste  des  inscr.  men- 
tionnant des  Tabellarii,  plus  nombreuse  que  celle   de  Desjardins.  Les 


238  1881.   —  FRANCE. 

tabellarii  étaient  des  messagers  chargés  du  service  public  des  lettres  ou  dé- 
pêches, il  y  avait  aussi  des  tabellarii  privati  ;  celui  de  Tinscr.  de  Melz 
en  était  sans  doute  un.  ^  Note  sur  un  étui  à  collyre  égyptien  conservé 
au  musée  du  Louvre  (fig.)  [H.  Thédenat].  Étui  à  collyre  portant  les  inscr.  : 

5  1°  Bon  stibium,  2°  Bon  pour  la  vue,  3"  Repousser  le  sang,  4°  Repousser  la 
douleur.  —  Explication  de  ces  inscr.  au  pwnt  de  vue  de  leur  rapport 
avec  les  cachets  d'oculistes  romains.  Mention  d'étuis  à  collyre  portant 
des  inscf.  ;  l'un,  conservé  au  musée  deLeyde,  porte  les  inscr.  :  \°  Mal  de 
la  vue,  2'^  Repousser  les  yeux  qui  pleurent,  3°  Repousser 4°  Vue  de 

10  chaque  jour,  5°  légende  où  se  trouve  le  nom  du  scribe  ïétati,  possesseur 
de  rétui.  Les  traductions  des  inscr.  des  deux  étuis  ont  été  fournies  par 
Pierret.  Renseignements  sur  la  médecine  oculisUque  chez  les  Égyptiens. 
On  connaît  des  papyrus  médicaux  dans  lesquels  il  serait  intéressant  de 
rechercher  les  textes  ayant  trait   aux  inscr.  des  étuis.  Les  médecins 

15  latins  ont  suivi  les  traditions  des  Grecs,  les  Arabes  aussi;  en  étudiant  les 
textes  médicinaux  des  Égyptiens,  on  approcherait  peut-être  davantage 
des  origines  de  la  tradition.  H.  Thédenat. 

Nouvelle  Revue  historique  de  droit,  t.  5  (1881).  Etude  sur  le  'jus  ita- 
licum'[Ed.  Baudoin].!"  art.  L'auteur  adopte  comme  point  de  départ  l'opi- 

20  nion  de  Savigny,  qui  a  démontré  le  premier  que  le  jus  italicum  ne  con- 
cerne pas  la  condition  des  personnes.  A  son  tour,  il  établit,  d'après  les 
inscriptions,  que  les  personnes  sont  divisées  en  citoyens  romains,  latins 
et  pérégrins,  et  non  en  italiques.  Le  jus  italicum  se  résume  dans  la  trans- 
formation du  sol  provincial  en  sol  italique.  Pour  démontrer  sa  proposi- 

25  tion,  l'auteur  étudie  les  caractères  de  l'ager  provincialis  et  de  l'ager  ilali- 
cus.  Le  sol  italique  est  seul  susceptible  du  dominium  ex  jure  Quiritium  ; 
il  n'est  pas  soumis  à  l'impôt  foncier  et  personnel.  L'ager  provincialis  est 
frappé  par  Timpôt  et  ne  confère  que  la  possessio  ou  propriété  de  fait.  De 
là  découlent  d'autres  différences  :  les  modes  d'acquérir  la  propriété  jure 

30  civili  ne  peuvent  être  employés  pour  le  sol  provincial;  ni  l'usucapion  ni 
l'injure  cessio, ni  la  vindicatio  ne  lui  sont  applicables;  on  n'y  peut  établir 
des  servitudes  jure  civili  ;  enfin  le  sol  provincial  ne  peut  devenir  religieux. 
Doit-on  reconnaître  au  sol  des  colonies  provinciales  les  caractères  de 
l'ager  provincialis  ?  Contrairement  à  l'opinion   généralement    admise, 

35  B.  soutient  l'affirmative.  A  l'appui  de  sa  solution,  il  prétend  que  les  di- 
verses assignationes  coloniariae,  connues  par  l'histoire,  ne  confèrent  pas 
la  propriété  quiritaire.  Il  y  a  eu  deux  exceptions  à  cette  règle,  avant  l'Em- 
pire; elles  sont  la  conséquence  non  de  l'assignatio,  mais  d'une  faveur 
spéciale.  Conclusion  :  après  la  guerre  sociale  le  lot  assigné  à  un  colon, 

40  en  Italie,  est  un  ager  privatus  ex  jure  Quiritium;  en  province  c'est  un 
ager  provincialis  privato  jure.^  (2«  art.).  Les  privilèges  conférés  parle 
jus  italicum  sont  :  1»  la  transformation  du  sol  provincial  en  sol  italique, 
c'esirà-dire  la  conversion  de  la  possessio  en  propriété  Quiritaire;  2°  l'ex- 
emption de  l'impôt  provincial.  A  ce  propos  Tauteur  cherche  à  préciser  le 

4*  véritable  caractère  de  cet  impôt. 3°  Enfin,  certains  avantages  de  peu  d'im- 
portance. Quant  à  l'opinion  de  Savigny  qui  rattache  au  jus  italicum  l'or- 
ganisation municipale  italique,  B.  fait  remarquer  que,  si  les  cités  de  droit 
italique  jouissent  d'une  pareille  organisation,  c'est  à  raison  de  leur  qua- 
lité de  colonies  ou  de  municipes.  Les  cités  qui  ont  reçu  le  jus  italicum 

50  sont  toutes,  en  effet,  des  colonies  ou  des  municipes;  cette  concession  n'a 
jamais  été  faite,  et  n'aurait  pu  être  faite  à  des  cités  libres,  à  moins  qu'elles 
ne  fussent  devenues  préalablement  des  colonies.  ^  Esquisse  historique 
du  droit  criminel  de  l'ancienne  Rome  [Gh.  Maynz].  1"  art.  L'auteur  exa- 


I 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  239 

mine  les  diverses  autorités  qui  ont  exercé  la  juridiction  criminelle  sous 
la  royauté  et  sous  la  République  :  le  roi,  les  magistrats,  les  comices,  le 
Sénat,  et  les  diverses  commissionsjudiciaires.  11  étudie  en  suite  la  compé- 
tence des  diverses  sortes  &g  comices,  la  procédure  que  l'on  y  suivait,  et 
les  résultats  du  jugement.  J.-B.  Mispoulet.  5 

Polybiblion.  Févr.  L.  Hayet,  Le  Querolus;  —  De  saturnio  lat.  versu;  — 
CoNSTANS,  DeSermone  Sallustiano  [0.  Huit].  Simple  analyse.  H  Mars.  E.  HuB- 
NER,  Equisse  d'un  cours  sur  la  Grammaire  latine  [H.  Gaidoz].  Excellente 
bibliographie  de  tous  les  points  de  la  grammaire  dans  l'ordre  même  des 
traités  ^Reuffel,  Hist.  de  la  littérature  romaine,  trad.  BonnArd  et  Pierson,  lo 
t.  II  [L.  Duchesne].  Jugé  avec  éloges.  ^  Avr.  Graux,  Essai  sur  les  origines 
du  fonds  grec  de  l'Escurial  [0.  Huit].  Analyse  élogieuse.^  Juin.  Marquardt, 
Manuel  des  antiquités  romaines;  Yii°  vol.  :  La  vie  privée  des  Romains.  [P.  Lal- 
lemand].  Rectification  à  propos  de  Quintilien;  demande  une  traduction 
française.^  Jlt.  Hild,  Etudes[sur  les  démons  dans  la  littérature  et  la  religion  i5 
des  Grecs;  —  Aristophanes  impietalis  reus  [Huit],  Le  premier  ouvrage  repose 
sur  une  erreur  :  les  transformations  de  sens  du  mot  'démon'  ne  sont 
point  l'image  fidèle  des  transformations  du  sentiment  religieux  en  Grèce. 

t^  Oct.  M.   ZiRWiCK,  Etudes  sur  la  formation  des  mots  de  la  langue  grecque 
[J.  Martinov].  Bonnes  études  étymologiques  appuyées  sur  la  grammaire  20 
comparée.  T[  L.  Hervieux,  Fables  de  Phèdre,  édition  et  trad.  en  vers  libres 
[Mazard].  Texte  établi  à  la  suite  de  nouvelles  collations.        Nolhac. 

Revue  archéologique.  Nouv.  sér.  22^  année,  t.  41.  Jr.  Note  sur  un 
bronze  découvert  à  Landouzy-la-ville  (Aisne)  (fig.pl.  1)  [Héron  de  Villefosse]. 

(Statuette  de  bronze  d'un  style  très  barbare  (Musée  de  Saint-Germain].  On  25 
serait  tenté  d'y  voir  un  Hercule  sans  l'inscr.  du  socle  :  I(ovi)  O(plimo) 
M(aximo)  et  N(umini)  Aug(usti).  C'est  donc  une  divinité  indigène,  gau- 

Iloise,  assimilée  à  Jupiter.  Ce  Jupiter  tient  de  la  main  gauche  une  roue  à 
six  raies,  la  main  droite  absente  tenait  sans  doute  le  foudre,  comme  un 
autre  Jupiter  à  la  roue,  trouvé  au  Chatelet  et  conservé  au  Louvre.  Liste  30 
des  Jupiter  à  la  roue  trouvés  en  Gaule  et  en  Bretagne.  Parmi  les  monu- 
ments appelés  rouelles,  ceux  qui  représentent  l'image  exacte  d'une  roue 
sont  des  symboles  religieux  se  rapportant  au  culte  du  Jupiter  gaulois. 
Ces  petits  monuments  étaient  qqf.  portés  au  cou  comme  amulettes. 
On  a  trouvé  beaucoup  de  ces  roues  dans  l'Est  de  la  France,  surtout  en  35 
Champagne  et  particulièrement  à  Boviolle  et  à  Naix.  ^  Notes  sur  diverses 
sépultures  romaines  découvertes  au  quartier  Saint-Marcel  à  Paris  (pi.  2  et  3) 
[Toulouze].  Historique  des  fouilles  exécutées  en  1880  sur  le  terrain  d'une 
maison  portant  aujourd'hui  le  n°  3  du  boulevard  Arago.  Disposition  des 
cercueils  ;  un  groupe  de  sépultures  ne  contenait  que  des  sarcophages  40 
d'enfants  au  nombre  de  9,  dont  deux  renfermaient  une  tiole  en  verre. 
Un  de  ces  sarcophages  était  orné,  à  la  tête  et  à  Textérieur,  de  5  oves. 
^  Examen  minéralogique  et  chimique  de  matériaux  provenant  de  qqs. 
forts  vitrifiés  de  la  France  ;  conclusions  qui  en  résultent  [Daubrée].  La 
vitrification  n'a  pu  être  obtenue  que  par  une  chaleur  intense;  dans  cer-  45 
taines  contrées  on  emploie  aujourd'hui  des  procédés  analogues  à  ceux 
qui  ont  dû  opérer  la  vitrification  des  forts.  La  vitrification  de  ces  forts, 
surtout  de  ceux  de  la  Creuse  et  des  Côtes-du-Nord,  qui  sont  formés  de 
granit,  dénotent  chez  leurs  auteurs  une  habileté  surprenante  et  la  connais- 
sance du  maniement  du  feu.  T[  Inscriptions  phéniciennes  tracées  à  l'encre,  so 
trouvées  à  Larnaca  [E.  Renan].  Ces  2  inscr.  sont  tracées  à  l'encre,  sur 
des  tablettes  de  marbre,  en  caractères  cursifs.  L'une  d'elles  contient  les 
comptes  de  dépense  d'un  temple.  ^1  Nouvelles  observations  sur  les  noms 


240  1881.    —  FRANCE. 

des  deux  premiers  Gordiens  (fig.)  [Ch.  Robert].  Réponse  à  l'art,  de  Sallet 
sur  les  noms  des  Gordiens  <R.  des  R.,  4,  t53,  17).  De  nombreux  textes 
d'auteurs  anciens  donnent  de  la  vraisemblance  à  la  restitution  Antonino  ;  la 
restitution  Semproniano,  proposée  par  Sallet,  soulève  bien  des  objections. 

5  ^  A  MM.  les  Directeurs  de  la  Revue  archéologique  [D'  A.  Dechambre]. 
Dans  son  mémoire  sur  la  médecine  publique  dans  l'antiquité  grecque 
<R.desR.,5,  525,50;227,t7et45;  228,10>Vercoutre  a  commis  qqs  erreurs 
graves  et  avancé  des  affirmations  hasardées.  D.  signale  les  principales.  ^ 
P.  ClairIlV,  Du  génitif  latin  et  de  la  préposition  de  [A.  Benoist].  B.  expose 

10  le  but  de  l'auteur  et  le  plan  du  livre  qui  résout  une  importante  question 
de  syntaxe  historique.  G.  a  trop  développé  la  partie  consacrée  au  latin 
classique  et  pas  assez  celle  qui  concerne  le  bas  latin.  Dans  la  troisième 
partie  G.  abuse  des  divisions  et  subdivisions.  On  voudrait,  à  la  fin  du  livre, 
un  résumé  des  résultats  auxquels  Tauteur  a  été  conduit.  La  table  ne  faci- 

15  lite  pas  assez  les  recherches.  Somme  toute,  travail  utile  et  consciencieux. 
^  Glatjdio  et  Edoardo  Galandra,  Di  una  necropoli  barbarica  scoperta  a  Tes- 
tona  [X].  Rédaction  soignée,  planches  très  exactes. 

T[^  Févr.  Note  sur  les  monnaies  gauloises  trouvées  au  mont  Gésar  (pi. 
5)  [An.  de  Barthélémy].  Renseignements  historiques  sur  le  Mont  Gésar 

20  (commune  de  Bailleul-le-Sec,  Oise)  et  sur  les  fouilles  qu'on  y  a  pratiquées. 
Sous  les  fondations  d'un  petit  temple  romain,  Berton  trouva  un  cimetière  ; 
dans  une  tombe  étaient  203  monnaies  gauloises,  et  d'autres  éparpillées 
çà  et  Icà.  Descr.  de  25  monnaies  (à  suivre).  ^  Nouvelles  inscr.  inédites  de 
la  Valle  di  Terracina  [R.  de  la  Blanchère].  Au  lieu  appelé  Gasalelti,  sur  les 

25  bords  de  la  voie  antique,  sont  des  tombeaux  appartenant  au  1"  siècle: 
B.  y  a  copié  qqs  inscr.  funéraires  dont  il  donne  le  texte.  ^  Trois  diplô- 
mes d'honneur  du  4°  siècle  (fig.)  [Ad.  Magen.  —  G.  Tholin].  Ges  diplômes 
ont  été  trouvés  à  un  endroit  appelé  Touron,  au  bord  du  chemin  qui  va  de 
Libos  àMarmande,  à  3  kil.  du  hameau  de  la  Gaussade  et  à  égale  distance 

30  du  bourg  de  Monségur,  dans  l'arrondissement  de  Villeneuve-sur-Lot.  Il  y 
a  beaucoup  de  débris  attestant  l'existence  en  cet  endroit  d'une  habitation 
romaine.  Les  tablettes  sont  en  bronze,  chacune  d'elles  porte  les  lettres 
A  et  Q  et  le  monogramme  du  Ghrist.  1'°  tablette  ;GI(audio)  Lupicino,v(iro) 
c(larissimo),  |  consulari  |  Maximae  Senoniae  |  ob  inlustria  mérita  |  civilas 

35  Senonum  |  palrono  suo  dedicavit.  Ily  a  un  consul  Lupicinius  de  l'an  367; 
répithète  maximaappliquée  à  Senonia  est  un  faitnouveau  ;  la  Sénonie  ne  fut 
administrée parun  consulaire  que  depuis  372.  2°  tablette  :  Gl(audio),  v(iro) 
c(larissimo),  consulari  Maximae  |  Senoniae,  Autissiodu|rensium  civi- 
tas  I  .Tamis  pro  meritis  felix  |  provincia  perte  |  que  tribuit  tabulas  |  sla- 

40  tuas  decernere  vellet.  Ge  Glaudius  est  le  même  que  celui  de  la  f"  tablette. 
N  3  :  Pectora  si  resecet  scrutans  \  Aurelianorum  [  hoc  opus.  Notions  his- 
toriques sur  les  personnages  qui  ont  porté  le  nom  Lupicinus.  Ges  ta- 
blettes sont  au  musée  d'Agen.  ^  La  table  de  Souk  el-Khmis,  inscr.  romaine 
d'Afrique  [R.  Gagnât  —  E.  Fernique].  Texte  de  l'inscr.,  traduction  du  texte 

iô  (à  suivre).  ^  Le  monument  de  Portieux  (suite)  (fig.)  [F.  Voulot].  Le  cava- 
lier et  le  cheval  ont  une  vigueur  peu  commune;  le  monstre  a  des  pro- 
portions surhumaines.  Le  cavalier  tenait,  dans  une  position  horizontale, 
un  javelot  appuyé  sur  la  tête  du  cheval.  V.,  avant  de  tirer  ses  conclusions, 
croit  utile  de  décrire  les  deux  groupes  analogues  de  Hommert  et  de  Grand, 

50  le  miroir  étrusque  où  de  \yitte  a  vu  Mélicerle  <R.  des  R.,  4,  207,  52>, 
mais  qui,  suivant  V.,  représente  Melkarth,  et  le  bas-relief  du  Louvre  qua- 
lifié par  Clermont-Ganneau  :  Victoire  d'Horus  (à  suivre).  "[  Acquisitions 
récentes  du  Musée  du  Louvre  [Glément].  Le  manque  de  fonds  n'a  pasper- 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  241 

mis  au  déparlement  des  antiques  d'acheter  les  collections  Cesnola,  Para- 
vey,  Barre,  His  de  la  Salle.  La  collection  des  terre?  cuites  de  Tanagra  a 
été  portée  à  plus  de  200  pièces;  les  lécythes  blancs  îe  TAttique  sont  montés 
de  3  ou  4  à  28;  les  aryballes  athéniens  ont  été  accrus;  on  a  acheté  l'am- 
phore de  Milo,  la  coupe  signée  Douris  et  Galliadès,  la  coupe  d'Euphronios.  & 
Les  miroirs  grecs  gravés  au  trait  sont  au  nombre  de  4,  aucun  musée 
n'en  possède  autant;  le  musée  s'est  enrichi  de  beaux  fragments  de  sculp- 
ture :  une  Minerve,  une  tête  d'Apollon.,  etc.oenochoé  portant  le  nom  du 
potier  Amasis,  des  antiquités  orientales,  etc.  1[  Auguste  Mariette  [P.  Pierret]. 
Biographie,  énuméralion  des  principaux  travaux. ^Bernhard  Stark,  For-  lo 
traege  und  Aufsactze  ans  dcm  Gebiete  der  Archaeologie  und  Kunstgeschichte 
publiés  après  sa  mort  par  G.  Klnkel  [Perrôt].  Ce  recueil  est  incomplet; 
on  a  eu  le  tort  de  n'y  pas  introduire  les  dissertations  qui  exigeaient  des 
ligures.  Livre  qu'on  ne  peut  lire  sans  intérêt  ni  profit. 

^^  Mars.  Note  sur  les  monnaies  gauloises  trouvées  au  mont  César  (suite)  n 
(fig.,  pi.  6  et  7)  [A.  de  Barthélémy].  Descr.  des  n"»  26-53.  Les  monnaies  de 
celte  trouvaille  représentent  le  numéraire  ayant  cours  dans  certaines 
parties  de  la  Gaule,  à  l'exclusion  des  peuples  situés  au  Sud  de  la  Loire,  en 
Armorique  et  dans  le  Sud-Est.  L'argent  y  est  rare,  l'or  encore  plus.  Depuis 
l'an  50  av.  J.-C.  jusqu'à  la  réunion  de  l'assemblée  de  Narbonne,  en  27,  la  20 
Gaule  jouit  d'une  véritable  autonomie  et  frappa  la  monnaie  d'argent  et  de 
cuivre.  On  n'a  pas  la  preuve  que  les  Gaulois  se  soient  fait  ensevelir  avec 
de  la  monnaie.  Les  203  monnaies  du  mont  César  constituaient  un  trésor 
caché.  ^  La  table  de  Souk-el-Khmis  (suite)  [Cagnat-Fernique].  Enumération 
des  dillerenls  documents  dont  se  compose  Tinscr.  La  date  de  la  lettre  est  le  25 
12  septembre  181  ou  182;  celle  de  la  dédicace  du  mon.  est  le  15  mai  182 
ou  183.  Le  saltus  Burunilanus  devait  couvrir  les  pentes  méridionales  du 
plateau  de  Vacca  (Badja)  entre  Novis  Aquilianis  et  le  cours  inférieur  de 
l'Armascla.  Considérations  sur  les  saltus;  en  quoi  ils  diffèrent  des  pagi. 
L'inscription  mentionne  des  coloni,  paysans  de  condition  très  humble,  30 
dos  conductores  ou  fermiers  des  terres  appartenant  au  fisc,  qui  avaient, 
sur  les  coloni,  un  droit  de  corvée,  des  procuratores.  En  résumé,  les 
colons,  ayant  à  se  plaindre  des  conductores  qui  exigent  d'eux  plus  que  la 
loi  ne  permet,  font  une  réclamation  à  l'empereur  Commode.  Celui-ci  donne 
des  ordres  pour  que  justice  soit  rendue  aux  colons,  qui,  reconnaissants,  35 
élèvent  le  monument  de  Souk-el-Khmis.  1  Les  mesures  des  marbres  et 
des  divers  bois  de  Didyme  d'Alexandrie  [Tannery].  Le  fragment  publié 
par  A.  Mai  pour  la  première  fois,  puis  par  F.  Hultsch,  sous  le  titre  Ai^-jaou 
Wkîlr/.'i^oitù;  [i.sTp7.  p.apu.âpwv  axI  iravToîwv  ^ûXwv,  faisait  partie  d'uu  traité  composé 
au  commencement  du  1"  siècle  de  notre  ère.  Dix  problèmes  sont  traités  40 
dans  ce  fragment,  mais  les  données  métrologiques  qu'il  renferme,  si  elles 
suffisent  pour  lui  assigner  une  date,  ne  permettent  nullement  d'interpré- 
ter les  six  métrages  de  bois.  T.  essaie  de  combler  cette  lacune  et  discute, à 
cette  occasion,  quelques  points  obscurs  de  l'histoire  des  mesures  ancien- 
nes, ^f  L'oracle  de  Délos  [Lebègue].  L.  répond  à  des  critiques  de  Bouché-  40 
Leclercq  au  sujet  de  ses  théories  sur  l'adyton  du  Cynthe,  séjour  de  l'oracle 
d'Apollon  Délien.  B.  croit  que,  au  second  siècle  de  notre  ère,  le  paga- 
nisme romain  menacé  restaura  l'oracle  de  Délos  dans  un  vieux  temple,  et 
créa  à  ce  temple  une  légende  fabriquée  de  toutes  pièces.  L.  au  contraire 
croit  que  le  vieil  adylon  fut  l'oracle  d'Apollon  au  temps  des  grecs  aussi  50 
bien  qu'à  l'époque  romaine.  ^  Papageorgios,  Ueber  den  Aristcasbrief  [X]. 
Approbation   des   conclusions   de   l'auteur.   ^  Newton,    Essays  on  art 

and  archeology  [Haussoullier].  N.  a  recueilli  dans  ce  volume  ses  articles 

n.  DE  i-niLOL.  :  Octobre  1882.  —  Bévue  des  Revues  de  1882.  VT.  —  l(î 


242  1881.   —  FKANCJE. 

épars  dans  différentes  revues,  articles  intéressants  à  cause  de  leur  valeur 
scientifique,  de  leur  actualité  et  de  l'expérience  de  l'auteur.  H.  se  sépare 
de  N.  dans  l'interprélation  d'une  inscription  d'Halicarnasse.  ^  Cartault, 
La  trière  athénienne  [Albert].  «  Tout  dans  ce  travail  est  si  précis,  si  net,  si 
6  minutieusement  détaillé,  qu'on  pourrait,  le  livre  de  C.  à  la  main,  recons- 
truire, dans  sesmoindres parties, unetrièreatliénienne.  »  ^Lenormant,  La 
Grande  Grèce  [Perfot].  Livre  faitunpeuàla  hâte,  mais  d'un  intérêt  soutenu. 
Notions  exactes  sur  les  habitants, le  paysetl'histoire.  P.  regrette  l'absence 
de  plans  et  de  renvois  aux  auteurs  cités.  1  Ebers,  L'Egypte ;duCaire à  Phy- 

10  /ae,  traduction  Maspero  [Perrot].  E.  aime  son  sujet,  le  connaît  à  fond,  joint 

au  mérite  archéologique  le  mérite  littéraire.  Quelques  critiques  au  sujet 

des  dessins  qui  sont  cependant  en  progrès  sur  ceux  du  premier  volume. 

^^  Avr.  De   quelques   monnaies  bactriennes  à  propos  d'une  monnaie 

gauloise  (fig.,  pi.  8)  [GaidozJ.Dans  son  étude  sur  l'autel  de  Saintes  <R.  des 

15  R.,  5,  228,  4,  30;  229, 14>  Bertrand  a  réuni  les  monuments  gallo-romains 
ou  gaulois  sur  lesquels  figure  un  dieu  assis  les  jambes  croisées,  entre 
autres  une  monnaie  gauloise.  Étude  sur  les  monnaies  bactriennes  qui 
présentent  le  même  type  et  sur  les  relations  des  Romains  avec  l'Inde. 
L'état  de  la  science  ne  permet  pas  de  conclure  à  une  importation  indoue 

20  du  type  gaulois.  ^  Aperçu  historique  sur  l'exploitation  des  mines  métal- 
liques dans  la  Gaule.  Notice  supplémentaire  (fig.)  [Daubrée].  Suite  à  la 
notice  de  D.  (Rev.  arch.,  avril  1868).  Importance  du  travail  des  mines 
dans  l'antiquité;  les  archéologues  s'en  sont  peu  occupés.  Descr.  des 
mines  antiques  et  de  ce  qu'on  y  a  trouvé  :  1°.  Or  :  Gard,  Tarn,  Morbihan, 

25  Loire-inférieure.  2°  Plomb  et  argent  :  Aveyron,  Tarn,  Puy-de-Dôme,  Loire, 
Gard,  Lozère  (à  suivre).  1  Inscription  de  Chemlou  (Simittu)  Tunisie  [De- 
lattre—  H.  deV.].  Inscr.  mentionnant  la  construction  d'un  pont  par  Trajan 
et  prouvant  que  Simittu  appartenait  à  la  province  d'Afrique  et  non  à  la  Nu- 
midie.  Borne  milliaire  donnant,  pour  la  !'•'=  fois,  le  nom  antique  de  Chem- 

30  tou,  Simittu,  et  indiquant  l'existence  jusque-là  inconnue  d'une  voie  allant 
de  Simittu  à  Thabraca;  2™«  milliaire  de  la  même  voie.  Texte  et  commen- 
taire de  i4  inscr.  funéraires,  votives  ou  honorifiques.  Additions  et  correc- 
tions de  H.  de  V.  au  travail  de  D.  f  Lettre  à  M.  Egger  sur  deux  inscrip- 
tions de  Crimée  [Jurgiewitch].  La  i^'^  de  ces  inscr.  permet  de  combler  une 

35  lacune  dans  la  série  des  rois  de  Bosphore. Elle  nous  apprend  que  Aspurge 
fils  d'Asandre  a  régné  sous  Auguste,  de  l'an  2  à  13  de  notre  ère,  après 
avoir  repris  le  trône  à  Poléinon.  Slrabon  <H,  2>  s'est  trompé  en  prenant 
pour  un  peuJDie  les  Aspurgiens  (partisans  d'Aspurge).  Après  la  mortd'As- 
purge,  des  troubles  privèrent  du  trône  ses  lils  Mithradate  et  Gotys,  qui  ne 

40  le  recouvrèrent  que  sous  le  règne  de  Claude.  Texte  de  la  2''inscription.  ^ 
Weber,  Le  Sipylos  et  ses  monuments  [Perrot].  «  On  ne  saurait  trop  recom- 
mander cette  monographie  rédigée  avec  soin  et  accompagnée  de  plan- 
ches exactes,  à  ceux  qui  veulent  étudier  les  environs  de  Smyrne;  nous 
souhaitons  que  M.  Weber  étende  ses  recherches  au  pagus  et  à  la  côte 

45  méridionale  du  golfe  de  Smyrne.  » 

^^  Mai.  Aperçu  historique  sur  l'exploitation  des  mines  métalliques 
dans  la  Gaule  (suite)  (fig.)  [Daubrée].  Plomb  (suite)  :  Ardèche,  Deux-Sèvres, 
Charente,  Cher,  Hérault,  Ariège,  Savoie.  3")  Zinc  :  Gard.  Les  anciens  ne 
connaissaient  pas  le  zinc  métallique;  ils  fabriquaient  du  laiton,  sans 

50  doute  en  fondant^la  calamine  avec  du  cuivre.  4°)  Cuivre  :  Aude,  Ariège, 
Pyrénées-Orientales, Isère,  Savoie,  Haute-Savoie,  Gard,  Aveyron,  Cher.  5) 
Etain  :  Haute-Vienne,  Corrèze  (à  suivre).  1  Détermination  du  consulat  qui 
date  la  table  de  Henchir-Dakhla  [Mowat].M.  établit  que  le  rescrit  de  Corn- 


KÈVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  243 

mode  doit  être  placé  entre  le  22  octobre  180  et  le  12  septembre  181  et  le 
consulat  d'Aurelianus  et  de  Cornelianus;  par  contre  la  dédicace  du  monu- 
ment au  mois  de  mai  182.  T[  Notice  sur  des  inscriptions  et  des  antiquités 
provenant  de  Bourbonne-Ies-Bains^et  données  par  l'État  à  la  Biblioth.  natio- 
nale (fin)  (ûg.)  [Chabouillet].<cf.  R.  des  R.,  5,  225, 19,  38  ;  226,  24>.  Obser-  5 
vations  sur  l'étymologie  des  noms  Borvo  et  Damona  et  sur  les  monuments 
oùils  se  rencontrent  soit  réunis,  soit  seuls,  soit  associés  àd'autres  noms. 

^^  Juin.  Les  Dioscures  sur  un  miroir  étrusquie  du  Musée  de  Bor- 
deaux (pi.  10)  [Gollignon].  Ce  miroir,  trouvé  à  Bordeaux,  prouve  une  fois 
de  plus  les  relations  commerciales  de  cette  ville  avec  les  autres  parties  lo 
du  monde  ancien.  Le   sujet  appartient  à  cette  catégorie   appelée  par 
Gerhard  :  Dioscures  attendants.  Description  de  deux  miroirs  qui,  par  le 
sujet,  se  rapprochent  de  celui  de  Bordeaux.  ^  L'étain  dans  les  habita- 
lions  lacustres  (fig.)  [Nicard].  (Voyez  plus  haut,  p.  211,  32.)  T  Aperçu 
historique  sur  l'exploitation  des  mines  métalliques  dans  la  Gaule  (fig.)  15 
[Daubrée].  Etain  (suite)  :  Allier.  Morbihan,  Loire-inférieure;  observations 
sur  l'exploitation  antique  de  l'étain  dans  l'Europe  occidentale,  e»)  Fer  : 
Côle-d'Or,  Maine-et-Loire,  Vendée,  Loire-inférieure,  Eure,  Indre,  Cher, 
Tarn,  Aveyron,  Gard,  Pyrénées-Orientales,  Aude,  Lot-et-Garonne,  Var, 
Saône-et-Loire,  Savoie,  Meurthe-et-Moselle. i[  Traité  des  pneumatiques  de  20 
Philon  de  Byzance  (fig.)  [A.  de  Rochas].  Liste  des  traités  qui  composaient 
la  Mr/)4avw7i  aûvra^t;  de  Philon  de  Byzance,  traduction,  avec  notes,  de  son 
livre  sur  les  appareils  hydrauliques  (à  suivre).  T[  Les  sculptures  de  Per- 
game  :  la  lutte  des  géants  contre  les  dieux  (pi.  11)  [C.  Normand].  Descr. 
d'un  fragm.  du  bas-relief  de  la  Gigantomachie  de  Pergame.  N.  complétera  20 
son  étude.  ^  Tète  colossale  trouvée  dans  les  thermes  de  Féronie  (fig.) 
[R.  de  la  Blanchère].  Tête  d'un  beau  travail,  très  mutilée  par  la  main  de 
l'homme.  Il  serait  téméraire  de  l'attribuer  à  le  déesse  Féronie,  tout  attribut 
caractéristique  lui  faisant  défaut.  ^Note  supplémentaire  à  la  détermination 
du  consulat  qui  date  la  table  de  Henchir-Dakhla  [R.  Mowatj.'Le  Cornelia-  30 
nus  de  la  table,  consul  suffect  en  mai  182,  est  le  même  que  le  L.  Attidius 
Cornelianus  des  fastes  sacerdotaux;  il  ne  peut  donc  pas  être  identifié, 
comme  Tavait  fait  Mommsen,  avec  le  légat  de  Syrie  du  môme  nom   (162- 
164).  — -  Le  nom  du  collègue  du  consul  suffect  L.  Novius  Rufus  (27  mai 
186)  doit  être  restitué  :  [L.  Annio  Ra]vo,  sur  les  actes  des  Arvales  (C.  L  as 
L.,  6,  2010  a). 

in[  Nouvelle  série,  t.  42.  Jlt.  Inscriptions  de  Chemtou  (Simittu)  Tunisie 
(suite)  [Delattre— H.  de  V.].  N»M8-49  :  Inscriptions  :  funéraires,  de  blocs 
extraits  des  carrières  de  marbre,  du  3"  milliaire  de  la  route  de  Simittu  à  Tha- 
braca,  ex  voto  Plutoni  Augusto;  i'inscr.  fun.  n*>  43  donne  le  nom  d'un  40 
Saltus  Philomusianus.  Rectifications  etadditions  de  H.  de  V.:  Les  inscr.  des 
blocs  de  marbre  donnent  les  noms  des  consuls  des  années  107  et  150.  Ren- 
seignements sur  ce  genre  d'inscriptions;  Thabraca  devint  sans  doute  le 
port  d'embarquement  des  marbres  de  Simittu.  Les  mots  dilecto  lectus  dans 
le  n°  43  ont  trait  à  l'opération  du  recrutement.  ^  Examen  des  matériaux  45 
provenant  des  forts  vitrifiés  de  Craig  Phadrick,  près  Invcrness  (Ecosse), 
et  de  Hartmannsw^illerkoph  (Haute-Alsace)  [Daubrée].  Comparaison  de  ma- 
tériaux provenant  des  forts  mentionnés  dans  le  titre  avec  ceux  des  forts  de 
France  déjà  étudiés  par  D.  <cf.  plus  haut,  p.  239,  43>.  1  Liste  critique  et 
descriptive  des  monuments  mégalithiques  du  département  de  la  Creuse  50 
[De  Cessac].  Liste  des  dolmens  de  la  Creuse,  disposée  par  localités  dans 
l'ordre  alphabétique  (à  suivre).  ^  M.  J.  A.  Hild,  Ekide  sur  les  Démons 
[M.  Albert].  Etude  pour  laquelle  il  fallait  faire  œuvre  de  grammairien,  de 


244  1881.   —  FRANCE. 

littérateur  et  de  philosophe.  Sans  négliger  le  reste,  H  a  été  surtout  phi- 
losophe. C'est  le  mérite  de  son  livre. 

^^  Août.  La  date  de  la  basilique  de  Nimes  (pi.  14)  [Ern. Desjardins]. 
D.  croit  que  la  basilique,  commencée  sous  Hadrien  vers  120  ou  121,  ne 
5  fut  dédiée,  peut-être  même  achevée,  qu'après  la  mort  de  cet  empereur.  D. 
restitue  ainsi  l'inscr.  de  la  basilique  :  [Divo  Ne]Ry[ae  Traia]N[o]  E[t 
d]IVA[e  Plotinae,  divi  Traiani  (uxori)]  |I  RESPVBLTCA  NEMAVSE(n]- 
SlV[m  basilic]A[m  cum  c]0[lumnis  m]ARMO[reis  signis  c]ETER[is]  QVE 
0[rnamentis  omnibus  munificentia  divi  Hadriani  et]    \\    IMPERATORIS 

10  CA[es]ARIS  [Anlonini  Augu]STI  [Pii  co(n)s(ulis)  secundum,]  DES(ignati) 
tertium,]  A  [solo  in  ho]NO[rem  e]ORVM  [exstructam  dedicavit].  Les 
lettres  entre  crochets  sont  des  restitutions  ;  les  autres  ont  été  rétablies 
par  l'examen  des  clous  qui  servaient  à  les  fixer.  Cette  date  et  cette 
restitution  diffèrent  de  celles  proposées  par  Allmer  (cf.  plus  loin,  p.  257, 

15  14>.  ^  Traité  des  pneumatiques  de  Philon  de  Byzance  (suite)  (fig.)  [A. 
de  Rochas].  Suite  de  la  traduction  annotée.  Considérations  sur  Tétude  des 
sciences  physiques  dans  l'antiquité  et  dans  les  temps  modernes.  Nous 
devons  vénérer  comme  nos  maîtres  les  savants  de  la  première  école 
d'Alexandrie.  1  Boucliers  décoratifs  du  musée  de  Naples  (pi.  16,  fig.) 

20  [M.  Albert].  Le  musée  de  Naples  possède  42  tablettes  en  marbre  de  formes 
différentes,  ornées,  sur  leurs  deux  faces,  de  sujets  en  relief;  la  plus 
grande  a  0™  23  de  diamètre.  Elles  proviennent  de  Pompéï.  Un  petit 
nombre  a  été  trouvé  ailleurs  :  Tusculum,  Nîmes,  Avignon.  Elles  étaient 
suspendues,  comme  ornements,  dans  les  entre-colonnements  des  porti- 

-'5  ques  et  des  péristyles  ;  cinq  bas-reliefs  en  terre  cuite,  trouvés  à  Hercula- 
num  (auj.  au  Louvre)  représentent  des  portiques  avec  une  ornementation 
où  figurent  des  tablettes  semblables  (à  suivre).  ^  Liste  critique  et  descrip- 
tive des  monuments  mégalithiques  du  département  de  la  Creuse  (suite) 
[De  Cessac].  Fin  de  la  liste  des  dolmens  ;  liste  des  faux  dolmens  et  lieux 

30  dits,  des  menhirs,  des  faux  menhirs  et  lieux  dits,  des  polissoirs,  des 
pierres  à  bassins.  ^  Nouvelles  archéologiques.  [Lousteau]  L.  signale  la 
découverte,  dans  la  mer  de  Flines  (Nord),  de  monnaies  gauloises  et 
romaines,  et  de  petits  vases  qui  y  avaient  été  jetés  comme  ex-voto.  Le 
grand  nombre  des  pièces  étaient  recouvertes  de  cristaux  de  minerai  de 

35  cuivre  ;  fendues  en  deux  ces  pièces  offraient  à  l'intérieur  du  sulfure  de 
cuivre  ayant  conservé  les  empreintes  de  la  monnaie.  ^  Kavvadias,  'o 

natwvicç  xal   zk  êp*j'a    auTcû  —  'Aôr.va  ri   Trafà  tô  Bxpêr/ceïov   sOpRÔîïaa...  etc.  [X].  K. 

pense  que  Paeonios  a  eu  deux  manières,  sa  première  ayant  été  modifiée 
par  l'influence  de  Phidias  venu  à  Olympie  pour  y  faire  la  statue  de  Zeus  ; 

-ïo  c'est  par  suite  de  cette  modification  que  la  Niké  diffère  des  statues  orien- 
tales du  temple  d'Olympie.  Rien  de  nouveau  dans  le  mémoire  sur  l'A- 
Ihéné  du  Varvakeion.  Beaucoup  d'inutilités  et  de  longueurs  dans  le  travail 
de  K.  ^  A.  DE  Rochas  d'Aiglon  ,  Principes  de  la  fortification  antique. 
[G.  E.  R.]  R.  a  fait  faire  de  grands  progrès  à  l'archéologie  militaire;  un 

45  lexique  des  mots  techniques  aurait  bien  complété  cet  important  travail 
<cf.  R.  des  R.,  t.  5,  246,  21-50).  %  DuPUis,  Le  nombre  géométrique  de  Platon 
[G.  E.  R.].  D.  croit  avoir  trouvé  une  solution  définitive  du  célèbre  passage 
de  la  République  de  Platon  sur  le  nombre  géométrique  ;  mais  pour  établir 
sa  solution  il  saute  par-dessus  qqs.  difficultés  grammaticales. 

80  ^^  Sept.  Boucliers  décoratifs  du  musée  de  Naples  (pi.  17)  [M.  Albert]. 
La  superstition  antique  prêtait  aux  objets  suspendus  (figurines  de  Pluton, 
de  la  déesse  Mania,  masques  de  Bacchus)  des  vertus  préservatives  et 
bienfaisantes.  Les  Grecs  inventèrent  l'usage,  adopté  ensuite  par  les  Ro- 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  245 

mains,  de  suspendre  dans  les  temples  des  boucliers  votifs.  C'est  cet 
usage  qui,  détourné  de  son  sens  religieux,  a  donné  naissance  au  genre 
de  décoration  représenté  par  les  boucliers  décoratifs  du  musée  de  Naples. 
Ces  objets  suspendus  sont  désignés  sous  le  nom  général  d'oscilla  (Virgile, 
Georg.,  2,  389).  ^\  Les  inscr.  militaires  d'Amiens  à  propos  d'un  nouveau  & 
monument  de  la  légion  XXI  Rapax  (fig.)  [R.  Mowat].  A  propos  d'un  mé- 
moire de  Desjardins  <R.  des  R.,  3,  231,  6>  et  de  Mommsen  (Bull,  di  corr. 
arcii.,mars  1881>  M.  reslilûe,  ainsi  qu'il  suit,  l'inscr.  233  du  catalogue 
du  musée  d'Amiens  :  ...  M.[....i]us  Se[cundus?],  miles  [leg(ionis)  XXI] 
l^apacis)  f(elicis)  vex[illari(i)q(ue)  l]eg(ionis)  ejusdem  moniment[u]m  lo 
euntes[ad]  expedi(tionem)  Britannicam  [d(e)]  s(uo)  f(aciendum}  c(urave- 
runl).  M.  donne  ensuite  un  texte,  une  lecture  et  un  commentaire  des  n°* 
237,  236,  230,  232  du  même  catalogue.  ^  L'inscription  d'Eshmoun-Azar 
traduite  et  annotée  [Ch.  Bruslon].  Traduction,  notes  explicatives  (à  suivre). 
T  La  litania  de  Briteiros  (tig.)  [Henri  Martin.]  M.  s'est  trompé  en  voyant  15 
le  nom  du  dieu  Camulus  ou  Camulos  dans  l'inscr.  :  'Coroneri  Camali  do- 
mus'.  Carnalos  etCoroneros  sont  des  noms  germaniques  ;  Sarmento  ne  le 
pense  pas.  M.  propose  provisoirement  de  considérerces  monuments  comme 
«  antérieurs  aux  Germains  »  au  lieu  de  «  antérieurs  aux  Romains.  » 
^  Liste  critique  descriptive  des  monuments  mégalithiques  du  déparle- 20 
ment  de  la  Creuse  (fin)  [de  Cessac].  Fin  de  la  liste  des  pierres  à  bassin, 
liste  des  pierres  branlantes,  des  pierres  diverses,  des  pierres  aux  fées, 
des  lieux  dits.  %  Nouvelles  archéologiques.  Les  fouilles  de  Sanxay  [X.].Le 
P.  de  la  Croix  a  mis  au  jour  un  temple  en  forme  de  croix  grecque,  avec 
des  dépendances,  des  thermes,  un  th^tre;  tous  ces  bâtiments  étaient  25 
complètement  isolés  ;  on  n'a  pas  trouvé  trace  d'autres  habitations  anti- 
ques. ^  G.  Perrot  et  Ch.  Chipiez,  Histoire  de  Vart  dans  Vantiquité[K.  B.  L.] 
Analyse  étendue  de  l'ouvrage.  Beaucoup  de  science  et  de  recherches  dis- 
simulées sous  une  forme  littéraire  agréable;  reproduction  des  monu- 
ments par  la  gravure  très  exacte,  œuvre  magistrale.  30 

IfT"  Oct.  Boucliers  décoratifs  du  musée  de  Naples  (pi.  18, 19,  fig.)  (suite) 
[M.  Albert].  Catalogue  méthodique  et  descriptif  des  bas-reliefs  sculptés 
sur  les  tablettes  du  musée  de  Naples,  divisées  en  tablettes  :  circulaires 
(clipea),  elliptiques  (peltae),  rectangulaires  (scula)  (à  suivre).^  Coup  d'œil 
sur  les  monuments  antiques  de  la  Dobrudja  [Michel  C.  Soutzo].  Précis  30 
historique  sur  celte  province  depuis  la  plus  haute  antiquité  (10«  siècle 
avant  J.  C.)  jusqu'aux  luttes  de  l'empire  de  Byzance  contre  les  invasions 
des  barbares  (à  suivre).  ^  L'inscription  d'Eshmoun-Azar  (fin)  [Ch.  Brus- 
ton].  Suite  des  notes  grammaticales  et  critiques  sur  le  texte  et  la  traduc- 
tion. Résumé  :  Cette  inscription  se  compose  de  5  parties  :  i»  Eshmoun-  40 
Azar  est  mort  prématurément,  assassiné  par  ses  fils.  2«  Il  adjure  de 
respecter  son  tombeau.  3"  Temples  qu'il  a  construits.  4^  Territoires  qu'il 
a  annexés.  5°  Il  demande  encore  une  fois  le  respect  pour  sa  tombe.  Il 
n'est  pas  question,  comme  l'a  cru  Halévy,  de  l'espoir  d'une  béatitude 
céleste  ni  de  la  croyance  à  l'immortalité,  ^f  L'exposition  de  la  cour  Cau-  45 
laincourtau  Louvre,  fouilles  d'Utique.  i<>  Inscriptions  puniques  [Philippe 
Berger].  Les  inscr.  que  d'Hérisson  prétend  avoir  trouvées  dans  ses 
fouilles  sont  les  débris,  les  morceaux  de  rebut  de  la  collection  du  Khas- 
nadar;  elles  ont  été  publiées  10  ans  avant  leur  prétendue  découverte.  Les 
étiquettes  de  l'exposition  en  donnent  des  trad.  absurdes  dont  P.  cite  qqs.  50 
exemples.  2«  Inscriptions  latines  (fig.)  [Le  Blant].  Sur  la  mosaïque,  le 
second  mot  est  bien  Fidilis  et  nonEidicis.  Exemples  d'inscr.  où  le  F  et  le 
L  ont  la  même  forme  que  sur  l'inscr.  d'Utique,  dans  les  mots  Februarias, 


246  1881.   —  FRANCE. 

defunctus,  féliciter,  sepultus.  3*^  Inscriptions  latines  (suite)  [Mowat]. 
Aucune  des  8  inscr.  placées  sur  le  palier  de  l'escalier  ne  provient 
d'Utique,  elles  ont  été  publiées  dans  le  C.  I.  L.,  t.  8,  sous  les  n"*  1545, 
i270,  H50,  1152,  10521,  10016,  10017,  10498,  avec  indication  des  prove- 

5  nances.  4°  [Gagnât].  Nouveau  texte  et  nouvelle  interprétation  des  inscr. 
exposées  et  inexactement  publiées  dans  le  rapport  de  d'Hérisson  (Voyez 
plus  haut,  207,43  et 217,41).  ^Extrait  d'une  lettre  dans  laquelle  Clermo'nt- 
Ganneau  donne  qqs.  renseignements  sur  ses  explorations  archéolo- 
giques et  sur  les  travaux  qu'il  prépare. 

10  %^  Nov.  Les  fouilles  de  Chaldée.  Communication  d'une  lettre  de  Sarzec. 
(pi.  30)  [Léon  Heuzey].  1°  Extrait  d'une  lettre  dans  laquelle  S.  donne  des 
renseignements  topographiques  et  archéologiques  sur  les  constructions 
de  Tello  qu'il  a  explorées,  et  sur  les  endroits  où  il  a  trouvé  les  statues 
et  autres  objets.  2°  H.,  étudiant  les  sculptures  rapportées  par  S.,  y  re- 

16  connaît  trois  périodes  distinctes  :  une  époque  de  rudesse  et  de  naïveté 
primitives  ;  une  époque  de  sobriété  déjà  savante  dans  la  technique  et 
dans  le  style;  une  époque  de  recherche  gracieuse  et  d'exécution  raffinée. 
^  Boucliers  décoratifs  du  musée  de  Naples  (suite)  (fig.)  [M.  Albert].  Les 
représentations  figurées  sur  ces  monuments  sont  uniformes  quant  au 

80  sujet  ;  toutes  ont  trait  au  mythe  de  Dionysos  si  en  honneur  dans  l'Italie 
méridionale.  Description  de  9  tablettes  dont  7  sont  conservées  au  musée 
de  Nîmes  et  2  à  l'école  des  beaux-arts.  %  Coup  d'œil  sur  les  monuments 
antiques  de  la  Dobrudja,  suite  (pi.  21,  22,  23,  24,  fig.)  [Michel  C.  Soutzo]. 
Description  des  monuments  :  P  Adam-Clissi.  Grosse  tour  ronde,  à  moitié 

25  ruinée  ;  au  pied  sont  des  blocs  de  pierre  tombés,  couverts  de  sculptures 
d'un  style  barbare  et  énergique  ;  ce  monument  fut  peut-être  élevé  par 
les  rois  Odryse  en  mémoire  de  leurs  victoires  sur  les  tribus  gètes  et  tri- 
balles.  Description  de  plusieurs  des  fragments  de  sculpture.  Non  loin  de 
là  sont  les  restes  d'un  camp  fortifié  romain  (castra  stativa).  2°  Tomis, 

30  aujourd'hui  Custendjé.  Nombreuses  fondations  de  monuments  anciens  ; 
texte  d'une  inscription  latine  et  de  3  inscriptions  grecques  qu'on  y  a 
trouvées.  Liste  des  monnaies  de  Tomis,  conservées  au  musée  de  Bucarest 
et  non  décrites  par  Mionnet.  3°  Callatia.  Lieu  qui  mérite  d'être  exploré; 
monnaies  non  décrites  par  Mionnet.  4°  Istrus.  L'emplacement  n'est  pas 

35  bien  déterminé.  Monnaies  d'Istrus  non  décrites  par  Mionnet.  5°  Troesmis. 
Renvoi  aux  travaux  de  Léon  Renier  et  Desjardins.  ^  Cougny,  Extraits 
des  auteurs  grecs  concernant  la  géographie  et  l'histoire  des  Gaules,  t.  2,  3. 
[C.  E.  R.]  Travail  utile  et  consciencieux.  ^  L.  Hervieux,  Fables  de  Phèdre 
traduites  en  vers  [Mazard].  H.  suit  pas  à  pas  le  texte.  Si  son  vers  n'est  pas 

40  constamment  d'un  tour  bien  poétique,  il  est  souvent  élégant  et  toujours 
naturel.  ^  Barclay  Head,  Synopsis  of  the  contents  of  the  British  Muséum 
[Perrot].  On  peut,  avec  ce  catalogue,  en  se  reportant  sans  cesse  de  ses 
pages  aux  vitrines  qui  renferment  les  pièces,  acquérir  en  qqs  heures  plus 
de  notions  justes  sur  les  monnaies  qu'on  ne  le  ferait  en  passant  bien  des 

'J')  jours  à  feuilleter  beaucoup  de  gros  livres.  » 

^[t  Dec.  Dédale  et  l'Artémis  de  Délos  [Ch.  Waldstein].  W.  résume  les 
théories  de  Pétersen  sur  Dédale  :  ce  qu'on  raconte  de  sa  vie  est  mythique  ; 
les  ouvrages  non  miraculeux  qu'on  lui  attribue  ne  sont  pas  des  ouvrages 
de  sculpture  ;  les  auteurs   qui  le   mentionnent  ont  conscience  de   son 

50  caractère  mythique  et  fabuleux.  Les  auteurs  postérieurs  ont  cherché  à 
rapprocher  de  la  réalité  les  éléments  exagérés  et  miraculeux  du  mythe, 
d'où  est  née  l'opinion  mal  fondée  qui  fait  de  Dédale  un  sculpteur  histo- 
rique, réformateur  de  son  art  dans  lequel  il  aurait  introduit  l'apparence 


REVUE  CELTIQUE.  247 

de  la  vie,  de  la  liberté  et  du  mouvement.  A  côté  de  ces  légendes,  il  reste 
place  pour  un  artiste  très  antique,  peut-être  le  plus  antique  sculpteur  sur 
bois,  personnage  historique,  qui  aurait  porté  le  nom  de  Dédale.  En 
admettant  la  possibilité  de  ce  fait,  W.  se  sépare  de  Pétersen  ;  des  textes 
d'auteurs  nombreux  appuient  son  opinion.  Les  Français,  dans  leurs  s 
Couilles  récentes  à  Délos,  ont  trouvé  une  statue  d'Artémis  correspondant 
à  l'Arlémis  que  Pausanias  décrit  en  l'attribuant  à  Dédale.  C'en  est  peut- 
être  une  copie.  ^[  Découvertes  de  haches  en  plomb  (Bretagne)  (fig.)  [Pitre 
de  Lisie].  Mention,  par  localités,  des  trouvailles  de  haches  en  plomb  pur, 
laites  en  Bretagne;  analyse  chimique  du  métal  conforme  à  celui  qu'on  i» 
trouve  dans  la  contrée.  Le  nombre  de  ces  haches  est  relativement  consi- 
dérable ;  P.  n'a  garde  de  vouloir  remplacer  par  un  âge  de  plomb  Tàge  de 
cuivre  discrédité,  La  fabrication  de  ces  haches  semble  s'être  particuliè- 
rement développée  en  Bretagne;  sans  doute,  à  une  époque  où,  l'usage 
du  bronze  s'éteignant,  le  l'er  n'arrivait  pas  encore  assez  vite  des  con-  is 
trées  de  l'Est,  les  Bretons  essayèrent  de  fabriquer  eux-mêmes  leurs 
hachettes  avec  le  métal  que- leur  fournissait  leur  pays.  ^  Réflexions 
sur  une  note  de  Mommsen  relative  ci  une  inscr.  d'Amiens  [R.  Mowat]. 
Mommsen,  d'après  un  estampage  envoyé  par  Hirschfeld ,  publiait  en 
même  temps  que  M.  <cf.  plus  haut,  245,  5>  l'inscr.  n»  233  du  catalogue  20 
du  musée  d'Amiens.  Les  restitutions  proposées  par  Mom.  concordent 
avec  celles  de  Mow.,  mais  elles  sont  moins  complètes,  Mom.  n'ayant 
pu  restituer  le  nom  de  la  légion  faute  d'avoir  vu  le  point  qui  précède 
le  R  de  la  4°  ligne,  et  n'ayant  pas  lu  le  mot  «  monimentum  »  parce 
qu'il  a  cru  à  tort  que,  entre  les  deux  fragments,  un  morceau  de  la  pierre,  25 
et,  avec  lui,  des  lettres  avaient  disparu.  Mow.  donne  le  texte  d'une 
inscription  d'Andernach  (Bramb.,  675),  où  des  vexillaires  de  la  légion 
XXI  Rapax  sont  mentionnés  sous  la  môme  forme  que  sur  l'inscript. 
d'Amiens.  1  Les  explorations  de  l'institut  archéologique  d'Amérique  au 
Mexique  et  à  Assos  [Thomas  W.  Ludlow].  Les  fouilles  d'Assos  ont  été  so 
heureuses.  Le  temple  dorique  a  pu  être  reconstitué  dans  ses  parties 
essentielles;  des  inscr.  importantes  ont  été  mises  au  jour;  il  sera  publié 
une  monographie  complète  des  antiquités  d'Assos.  ^  A.  Bougot,  Philos- 
trate l'ancien,  une  galerie  antique  de  soixante-quatre  tableaux  [Petit  de  Julie- 
ville].  L'introduction  est  un  véritable  essai  sur  la  critique  d'art  dans  .':5 
l'antiquité.  B.  a  raison  de  ne  pas  se  prononcer  positivement  sur  l'exis- 
tence réelle  des  tableaux,  mais  il  a  tort  de  méconnaître  l'importance  de 
cette  partie  de  la  question  au  point  de  vue  da  l'histoire  de  l'art.  La  tra- 
duction et  le  commentaire  de  B.,  d'un  sens  si  délicat  et  si  sûr,  consti- 
tuent une  œuvre  très  utile  pour  les  artistes  et  les  lettrés.  •[[  G.  et  A.  de  40 
MoiiTiLLET,  Musée  préhistorique.  Excellence  des  dessins  de  A.  M.  Les  théo- 
ries scientifiques  et  les  classifications  de  G.  M.  sont  contestables.  Il  se 
monlie  archéologue  observateur  et  toujours  ingénieux  dans  ses  détermi- 
nations. ^[  D'Arbois  de  Jubainville,  Études  grammaticales  sur  les  langues 
celtiques  [Mowat].  Livre  intéressant;  analyse  étendue  de  l'ouvrage;  cri-  45 
tiques  de  détail.  T[  Cii.  Robert,  Cinq  inscriptions  de  Lectoure  [H.  de  Ville- 
Ibsse].  On  retrouve  dans  ce  travail  les  qualités  habituelles  de  Gh.  R.  :  la 
clarté,  la  méthode,  la  précision.  V.  propose  qqs  conjectures  nouvelles  et 
qqs  additions.  H.  Tiiédenat. 

Revue  Celtique.  T.  V,  n**  1.  Quatre  nouvelles  inscriptions  gauloises  50 
[W.  S].  Explication  de  ces  inscriptions  trouvées  à  Néris-les-bains,  à  Bavai, 
à  Nimes  et  à  Gargas  (Vaucluse).  1  Le  duel  dans  la  déclinaison  gauloise 
à  propos  d'un  nouvel  exemple   du  mot  vergobretus  [Robert  Mowat]. 


248  1881.   —  FRANCE» 

M.  donne  la  restitution  de  Tinscription  suivante  trouvée  à  Saintes  : 
d.  m.  et,  m.  C.  IVLI.  RI  j/ 0  VERIVGI.  F.  VOL.  MARINO. 

se  viro  (ou  VI.  viro). 
augusTAU.  PRIMO.  C.  G.  R.  QVAESTORI.  \ERGobreto 

5  Julia  MARINA  FILIA.  Fac.  cur 

et  il  lit  :  [D{iis)  in{anibns)  et  m  {emoriœ)].  C{aio)  Juli{o),  Ri{g)overiugi 
f{ilio),  Vol{tinia  tribu),  Marino,  [se  viro  augus]  tali  primo,  c{uratori)  c{ivium) 
R{omanorum),  quœstori,  veyg[obreto],  [Julia]  Marina,  filia,  f[aciundum\  cur 
[avit], 

10  f  H.  d'Arbois  de  Jubainville,  Etudes  de  droit  celtique  [H.  Gj.  A.  de  J. 
conjecture  que  la  fête  d'Auguste  à  Lyon  (Lugdunura)  le  t"  août,  avait 
remplacé  une  fête  gauloise  analogue  à  la  fête  irlandaise  de  Lug,  et  il  con- 
clut que  Lugns  était  le  nom  du  Mercure  gaulois, celui  que  César  a  en  vue 
sans  le  prononcer  (De  bello  Gallico,  vi,  17)  ;  c'est  s'avancer  bien  loin  dans 

15  l'hypothèse.  ^  A.  Lombaed-Dumas,  Mémoires  sur  la  céramique  antique  dans 
la  vallée  du  Rhône.  [H.  G.].  Description  de  marques  de  potier  :  ouvrage 
intéressant  pour  la  céramique.  S.  D. 

Revue  critique  d'histoire  et  de  littérature.  Io«  année.  3  jr.  A.CoN- 
ZE,  etc.,  Bie  Ergebnisse  der  Ausgrabungen  zu  Pergamon  [G.  Perrol].  «  Le 

20  Musée  de  Berlin  a  fait  là  une  de  ces  conquêtes  qui  le  mettront  bientôt  de 
pair  avec  le  Louvre  et  le  Musée  britannique.  »  ^  Guardja  ut  Wierzeyski, 
Éléments  de  grammaire  grecque,  d'après  la  méthode  analytique  et  historique. 
[Ch.  G<raux>.]  La  grammaire  de  Burnouf,  soigneusement  revue  serait 
peut-être  encore  le  livre  le  mieux  approprié  à  l'usage  des  classes.  ^% 

2r>  10  jr.  R.  KvEE^Eï{,Ausfûhrliche^Grammatik  der  lateinischen  Sprache.  [F.  An- 
toine]. Excellente  compilation;  critiques  de  détail.  ^^  17  jr.  Det  Philolo- 
gisk-historiske-Samftinds  Miiideskrift  {mélanges  du  Cercle  phil.-hist.  de  Co- 
penhague). —  J.  L.  Heiberg,  Studien  zu  griech.  Mathematikern  (tirage  à  part 
du  Suppl.  des  Jahrbûcher).  [Ch.  G.].  Analyses.  ^  J.  Overbeck,  Geschichtc 

30  der  griechischen  Plastik  (3«  éd.  augm.)  [0.  Rayet].  Extrêmement  méritoire, 
malgré  des  omissions  et  la  grossière  imperfection  des  ligures.  H24  jr. 
Pindar's  Siegeslieder  erkl.  von  Fried.  Mezger  [ACroiset].  Le  commentaire 
littéral  est  bon;  les  considérations  générales,  fort  contestables.  T|  O.Rib- 
beck,  Friedrich  W.  Ritschl.  Luc.  Mueller,  Fried.  Ritschl.  Belger,  Moriz 

35  Haupt  [Ch.  G.].  Haupt  a  été  un  fin  connaisseur.  Ritschl,  un  puissant  ini- 
tiateur. Le  livre  de  Ribbeck  paraît  le  plus  instructif  et  le  plus  intéressant 
des  trois.  Celui  de  Belger  contient  une  très  bonne  exposition  des  princi- 
pes de  la  critique  des  textes.  ^  T.  Livi  ab  u.  c.  libri  a  26  ad  30.  Rec.  A. 
LucHS.  [Al.  Harant].  «  Tous  les  matériaux  d'une  excellente  édition.  »  ^^ 

40  31  jr.  K.  Droege,  De  Lycurgo,  Atheniensi,pecu7iiarum  publicarum  administra- 
tore.  [Ch.  G.].  Tout  à  fait  manqué,  quant  à  l'ensemble  au  moins.  ^^^  14 
fév.  Festschrift  fur  TJrlichs.  [E.  Vieil].  Mélanges;  compte  rendu  sommaire. 
W.  ROEDER,  Beitrage  zûr  Erklaerung  und  Kritik  des  Isaios.  [Ch.  G.].  «  Opi- 
nions ultra-conservatrices  et  réactionnaires  en  matière  de  critique  de 

45  texte.  »  ^^  21  fév.  E.  LévÉque,  Les  mythes  et  les  légendes  de  l'Inde  et  de  la 
Perse  dans  Aristophane,  Platon,  Aristote,  Vii^gile,  Ovide,  Tite-Live,  etc.  [James 
Darmesteter].  Parait  à  refaire.  ^  Sophokles'  Ajitigone,  éd.  Moriz  Schmidt.— 
Oeri,  Bie  grosse  Responsion  in  der  spaeteren  Sophokleis  den  Tragoedie,  imKyk- 
lopsund  in  den  Eerakliden.  —  Ausgew.  Tragoedien  des  Euripides  (Hippolytus); 

50  erkl.  von  Th.  BARTHOLD.  —  P.  N.  PAPPAGEORGIOS,  KptTaà  xal  'Ep;j.r.v£UTuà  sî? 

Ta  'A7:c<jïîàa[AaTa  twv  sXUvtxwv  Tpa-^iJtwv  •rrotyiTwv.  [H.  Weil].  Appréciation  en  somme 
peu  favorable  des  deux  premiers  de  ces  ouvrages.  L'éd.  de  Barlhold  est 
le  fruit  d'une  longue  et  persévérante  étude.  La  sagacité  et  la  connaissance 


REVUE  CRITIQUE  D'HISTOIRE  ET  DE   LITTÉRATURE.  949 

de  la  vieille  langue  grecque,  ne  mantfuent  certainement  pas  à  Pappageor- 
gios.  1  Louis  Havet,  De  Satiimio  Latinorum  versu.  [Ch.  Thurol].  En  ren- 
dant justice  à  toutes  les  qualités  de  soin/de  méthode,  de  critique,  qui 
distinguent  ce  travail,  le  critique  émet  le  vœu  que  l'auteur  «  applique  les 
qualités  héréditaires  d'un  esprit  des  plus  distingués  à  des  choses  impor-   5 
tantes  qu'on  puisse  savoir,  s'il  en  trouve.  »  ^[^  Ch.  Graux,  De  Plutarchi 
cod.ms.  Matritensi  injuria  neglecto.  —  Id.  Plutarque,  Vie  de  Dêmosthène  (texte 
grec,  revu  sur  le  ms.  de  Madrid,  avec  notes).  [H.  Weil].  Le  premier  de 
ces  ouvrages  est  presque  partout  convaincant;  le  2"  donne  un  texte  sensi-  • 
blement  meilleur  que  les  éditions  antérieures,  avec  un  commentaire  très  lo 
clair  et  très  instructif.  Critiques  de  détail.  ^^  7  mars.  Wagnon,  Le  pronom 
d'identité  et  la  formule  du  réfléchi  dans  Homère,  etc.  [E.  Baudat].  Médiocre 
monographie  du  pronom  aùxc?.  ^  R.  Gagnât,  De  municlpalibus  et  provincia- 
libis  militas  in  imperio  roï?2fl?io.[E.Fernique].Les  arguments  épigraphiqucs 
à  l'appui  de  l'opinion  de  Duruy  sur  les  tribuni  militum  a  populo  parais-  i5 
sent  concluants.  1^  t4  mars.  Platon,  8«  livre  de  la  République,  éd.  AuBÉ.— 
Dêmosthène,  Discours  sur  la  Chersonèse,  éd.  Mahcou.  [Ch.  G.].  Deux  nouvelles 
preuves  de  cette  vérité  que  pour  publier  un  texte  grec,  quel  qu'il  soit,  il 
ne  suffit  pas  d'être  un  philosophe  ou  un  littérateur  distingué.  ^*1[21  mars. 
Euripide  Alceste,éô.  H.  Weil.  [Ch.  Thurot].  Notes  trop  succinctes  pour  les  20 
classes;  corrections  généralement  heureuses.  ^  Aristophanis  Thesmopho- 
riazusae,  éd.  crit.  F.  H.  M.  Blaydes.  [Albert  Martin].  Source  abondante  do 
renseignements  précieux;  mais  l'auteur  est  loin  d'être  au  courant;  ainsi, 
il  ignore  l'éd.  et  les  autres  travaux  de  Velsen;  ses  collations  n'ont  pas 
la  rigueur  désirable  ;  ses  conjectures  ne  procèdent  le  plus  souvent  que  de  25 

la  fantaisie.  ^  De  Vita Agricolae  liber,  éd.  G.  Andresen.  [J.  Gantrellej. 

Appréciation  très  élogieuse;  observations  critiques  sur  plusieurs  passa- 
ges. T[^  28  mars.  W.  Engelmann,  Bibliotheca  scriptorum  classicorum  (8®  éd. 
par  E.  Preuss).  [J.  C.].  P.  paraît  avoir  abusé  de  ce  qu'il  n'existe  pas  d'au- 
tre livre  pouvant  remplacer  celui-là.  Appréciation  très  médiocrement  fa-  no 
vorable.  ^  Van  den  Berg,  Petite  histoire  des  Grecs.  Bon  en  somme,  malgré 
une  bibliographie  fort  ^insuffisante  et  les  défauts  qui  proviennent  d'une 
rédaction  rapide.  ^^  Oncken,  A%ememe  Geschichte  (Histoire  romaine, par 
Hertzberg).  Très  bon  ouvrage  de  vulgarisation,  que  déparent  des  illus- 
trations trop  défectueuses.  ^  Clairin,  Du  génitif  latin  et  de  la  préposition  35 
DE.  [F.  Antoine].  Bonne  étude,  travail  complet,  en  tant,  du  moins  que  col- 
lection de  [matériaux,  f  T[  4  avril.  R.  Gaedé,  Demetrii  Scepsii  quae  super- 
sunt.  —  G.  Knaack,  Analccta  Alexandrino-Romana.  [Alfred  Jacob],  La  pre- 
mière de  ces  dissertations  paraît  fort  peu  probante;  la  2°  contient  une 
assez  bonne  restitution  du  plan  du  Linus  de  Callimaque.  ^  H.  Jordan,  40 
Capitol,  Forum,  und  Sacra  via  in  Rom.  [Gaston  Boissier].  Sort(i  de  confé- 
rence de  62  pages.  Sur  divers  points, conclusions  nouvelles  très  vraisem- 
blables. ^[  G.  Tiiouret,  Ueber  den  Gallischen  Brand.  (Extr.  du  Suppl.  des 
Jahrb.).  [Ch.  G.].  Soutient,  non  sans  probabilité,  que  «  Rome  a  été  non  pas 
détruite,  mais  seulement  plus  ou  moins  pillée  par  les  Gaulois,  w^t  ^^  ^'^vr.  45 
Daur,  DeSuidae  Biographicorum  origine  et  fide.  [Id.]  Ni  clarté,  ni  rigueur  dans 
les  raisonnements.  ^K  iS  avr.  Mueller-Struebing,  Thukydideische  Fors- 
chungen.  [Ch.  Thurot].  L'auteur  u  paraît  sagace  à  trouver  les  difficultés  et 
hasardeux  à  les  résoudre. «Néanmoins,  dans  deux  passages,  les  athétèses 
qu'il  propose  sont  inadmissibles.  T[^  25  avr.  A.  Zinzow,  Psyché  und  Eros.  50 
[Decbarme.  L'auteur  montre  bien  que  c'est  un  conte  grec,  moins  bien  que 
c'est  un  conte  d'origine  milésienne.^1[  2  mai.  De  Rochas  d'Aiglun,  Prin- 
cipes de  fortification  antique;  HuE,  L'artillerie  dans  l'antiquité  et  au  moyen- 


250  1881.   —  FRANCE. 

âge  ;  de  Sérignan,  La  Phalange  [Ch.  G.].  Le  1"  de  ces  écrits  est  un  bon,  clair 
et  utile  manuel;  le  second  est  médiocre;  le  dernier  paraît  sans  aucune 
valeur.  ^  P.  Warncke,  De  dativo  pluralis  gracco.  [A.  Fécamp].  Pose  mal  la 
question  et  ne  lui  lait  pas  faire  un  pas.  %  C.  lulii  Caesaris  Comm.  de  Bello 
5  Gallico,  éd.  GuARDiA.  [Max  Bonnet].  Parait  lait  légèremeni  et  sans  une 
compétence  suffisante.  ^^  9  mai.  Aristophanis  Lysistrata  el  Eccleslazusae, 
éd.  Blayder.  [Albert  Martin].  Edd.  meilleures  que  celle  des  Thesmopho- 
riazusae;  ainsi  lacollation  duRavennas  est  plus  exacte.  "TWilhelm  Meyer, 

^  Zwei  antike  Elfenheiniafeln  der  K.  Staatsbibliothek  in  Mùnchen.  [Camille  Jul- 
io lian].  C'est  en  réalité  une  étude  sur  tous  les  diptyques  à  sujets  classiques. 
^%  16  mai.  M.  Cantor,  Vorlesungen  ùber  Geschichte  der  Mathematik.  (T.  1, 
jusqu'à  1200  ap.  J.-C.}.  [J.  L.  Heiberg].  Article  très  élog-ieux.  Une  ving- 
taine de  critiques  de  détail.  ^  Wilhelm  Freund,  Cicero  historicus.  [Ch.  G.]. 
Sans  importance.  •[[  E.  Perino,  De  fontibus  vitarum  Hadriani  et  Septimî  Se- 

15  veri.  [G.  Lacour-Gayet]. Assez  satisfaisant. •[[^23  mai.  Symbolae  Joachimicai- 
(pour  l'inauguration  du  gymnase  de  Joachimsthal).  [A.  Martin].  Analyse. 
•j[^  René  ^mkMi,  La  vie  privée  des  anciens  (dessins  d'après  les  monuments 
antiques,  par  Cl.  Sauvageot).  [0.  Rayet].  Très  superficiel,  pourra  cepen- 
dant instruire  le  public  mondain  :  les  figures  sont  de  valeur  très  inégale. 

20  ^  T.  lim'  a.  u.  cond.  libri.  Recogn.  H.  J.  Mueller  (Ijvr.  1-2).  [0.  Riemann]. 
Rectifications  sur  des  points  de  détail.  ^  Cicéron,  De  Legibus,  Livre  1,  éd. 
E.  BoiRAC.  ■—  Sênèque,  Devita  beata,  éd.  V.  Brochard.  [E.  Benoist].  L'un  et 
Tautre  sans  valeur  philologique.  «  Certes,  l'étendue  et  la  profondeur  des 
connaissances  philosophiques  ne  peuvent  pas  nuire  pour  comprendre  Sé- 

25  nèque  et  Cicéron,  mais  pour  éditer  ces  auteurs,  s'il  est  une  chose  indis- 
pensable, c'est  la  pratique  des  méthodes  philologiques.  »  ^^  6  jn.  Geor- 
ges Lafaye  et  Albert  Martin,  Inscription  de  raMromém'o?i.[Gh. G.].  Analyse, 
où  il  est  tenu  compte  d'une  lettre  par  laquelle  Martin  rectifie  quelques- 
unes  de  ses  propositions.  Jugement  favorable.  If  13  jn.  G.  Autenrieth, 

30  Woerterbuch  zu  den  homerischen  Gedichten  (fig.)-  3'  éd.  «  Tout  est  traité 
avec  une  admirable  conscience.  »  f  A.  Cartault,  De  causa  Haiyalica.  — 
Hyperidis  orationcs,  éd.  Fr.  Blass.  [H.  Weil].  La  thèse  de  Cartault  est  inté- 
ressante, instructive,  et  parfaitement  au  courant.  L'éd.  de  Blass  «  réunit 
tous  les  textes  et  tout  ce  qui  peut  les  éclairer  ;  c'est  certainement  un  dos 

35  meilleurs  et  des  plus  utiles  de  la  collection  Teubner.  »  f  ïheod.  Vogel, 
éditions  de  Quinte-Curce  (l'une  donnant  le  texte  seul,  l'autre  le  texte  avec 
un  commentaire  en  allemand).  [S.  Dosson].  Appréciation  en  somme  favo- 
rable. 
ff  20  jn.  F.   VoLLBREGHT,  Woerterbuch   zu  Xenophons  Anabasis  (fig.), 

40  4°  éd.  [0.  Riemann].  «  Peut  presque  dispenser  d'une  éd.  avec  commen- 
taire. »  D'ailleurs,  critiques  assez  nombreuses,  portant  principalement  sur 
l'orthographe,  f  Favé,  L'ancienne  Rome.  [].  «  N'apprendra  peut-être  rien 
ta  ceux  qui  savent,  mais  les  autres  en  tireront  qq.  profit,  f  E.  Marx,  Essai 
sur  les  pouvoii^s  du  gouverneur  de  province  sous  la  République  romaine  et  jusqu'à 

4'')  Dioclétien.  [].  Sans  originalité,  non  sans  utilité  d'ailleurs,  f  Sestier,  La 
piraterie  dans  l'antiquité.  [Paul  Guiraud].  «  N'épuise  pas  la  question,  mais 
contient  beaucoup  de  faits  nouveaux,  au  moins  par  la  manière  dont  ils 
sont  groupés.  »  L'auteur  a  le  tort  d'étendre  démesurément  la  signihcation 
du  mot  'piraterie',  f  E.  Huebner,  Ueber  mechanische  Copieenvon  Inschriften. 

50  [Ch.  G.].  Description  des  procédés;  l'estampage  par  le  papier  humide  est 
recommandé  avec  raison  comme  le  meilleur  dans  la  plupart  dos  cas.  %^ 
27  jn.  Paul  Devaux,  Études  politiques  sur  les  principaux  événements  de  l'his- 
toire romaine.  [P.  Guiraud].  Donne  beaucoup  à  réfléchir.  Idées  nouvelles 


II 


I 


REVUE  CRITIQUE  d'HISTOIRE  ET  DE  LITTÉRATURE.  251 

en  particulier  sur  Servius  Tullius  et  sur  Hannibal  qui  aurait  été  «  surfait.» 
^  Réclamation  de  Brocliard  et  réplique  de  Benoist. 

ff  4  juillet.  0.  Rayet,  Mojiuments  de  l'art  antique  (1-2).  [X].  Admirables 
héliogravures  de  P.  Dujardin,  et  très  bonnes  notices  (quelques-unes  de 
Maspero  et  de  Maxime  CoUignon).  ^  Cl.  Perroud,  De  Syrticis  Emporiis.   r, 
[Ch.  G.].  «  Livre  bien  conçu  dans  son  ensemble  et  d'une  indéniable  valeur.  » 
Compte  rendu  assez  détaillé.  •([•J  H  jl.  J.  Dupuis,  Le  nombre  géométrique  de 
Platon.  [J.  L.  Heiberg].  Interprétation  inadmissible  au  point  de  vue  philo- 
logique, nonobstant  la  sagacité  et  l'érudition  de  l'auteur.  ^\%  18  jl.  E.CuR- 
Tius,  Griechische  Geschichte,\,  3°  et  dernier,  5«  éd.  ;  et  trad.  de  la  môme  par  lo 
Bouché-Leclercq,  t.  1.  [R.  Laitier].  Le  livre  de  Curtius  convient  mieux  au 
public   Irançais  que  celui  de  Grote.  ^  Archimedis  opéra  omnia^  éd.  J.  L. 
Heiberg.  [Ch.  Thurot.]  «  Le  peu  que  je  puis  apprécier  me  donne  une  idée 
très  favorable  du  reste.  »  ^  Colluthi  carmen,  éd.  E.  Abel.  [P.  de  Nolhac] 
Œuvre  utile,  ample  commentaire.  Critiques  de  détail,  ^j  K.  Westerburg,  if> 
Der  Ursprung  der  Sage  dass  Seneca  Christ  gewesen  sei  [].  Très  bon,  contient 
une  excellente  éd.  de  la  prétendue  correspondance  avec  S.  Paul.  ^  Exer- 
citationis  grammaticae  specimina.  Travaux  dus  à  des  étudiants  du  sémi- 
naire philologique  de  Bonn.  D'excellentes  choses. ^^  25  jl.  Paul  de  Saint- 
Victor,  Les  deux  Masques  (Tragédie-comédie.)  i.  Eschyle.  [Jules  Nicole.]  20 
Il  ne  faut  y  chercher  que  «  les  impressions  qu'un  littérateur  très  distingué 
et  tout  moderne  a  ressenties  à  la  lecture  des  drames  d'Eschyle.»  ^  Hertz- 
BERG,  Geschichte  des  Roemischen  Kaiserreichs.  [R.   Lallier].   Original ,   au 
moins  par  la  disposition  générale  et  l'heureuse  ordonnance  des  dévelop- 
pements. T[^  I'''  août.  Bibliotheca  philologica  classica  ou  Bulletin  méthodique  25 
des  études  classiques.  Courte  notice,  très  défavorable  (Dans  un  des  n»*  sui- 
vants, l'éditeur  français,  M.  Delalain,  réclame  contre  cette  appréciation.) 
T  Éditions  du  8°  livre  de  la  Morale  à  Nicomaque  d'xlm^ofe,par  A.  Philibert, 
L.  Carrau,  L.  Lévy;  traduction  du  même  par  François  Thurot  (nouvelle 
éd.  publiée  par  Ch.  Thurot.)  Appréciation  peu  favorable  des  deux  1"«  éd.,  30 
la  3"  se  recommande  par  une  excellente  introduction  et  une  annotation 
décidément  intéressante.  On  doit  à  Ch.  Thurot  une  introduction  et  des 
notes  philologiques  d'un  grand  secours.  ^  E.  Lenz,  Bas  Synedrion  der 
Bundesgenossen  im2.  athenischen  Bunde.  [Ch.  G.].  Peu  agréable  à  lire,  assez 
utile  d'ailleurs.  1  F.  Blass,  Die  Attische  Beredsamkeit  (t.  4).  [R.  Lallier.]  35 
Abondance  de  renseignements  de  toute  nature,  si  ce  n'est  que  la  partie 
historique  n'est  pas  assez  complète.  Les  conclusions  ne  se  dégagent  pas 
assez  nettement.  ^  A.  Frigell,  Epilegomena  ad  T.  Livii  Librum  1.  [0.  Rie- 
mann.]  Traite  de  plusieurs  questions  fort  intéressantes.  Discussion  de 
qqs.  points.  ^^  8  août.  Ch.  Graux,  Essai  sur  les  origines  du  fonds  grec  de  *^ 
l'Escurial.  [A.  Morel-Fatio.]  Beau  livre.  L'auteur  n'a  plus  d'éloges  à  atten- 
dre. ^[^  lo  août.  K.  LuGEBiL,  Der  Genetivus  singularis  in  der  sog.  zweitenalt- 
gricchischen  Declination.  [E.  Baudat.]  Dénote  une  grande  perspicacité.  % 
W.  Y.  Sellar,  The  Roman  poets  of  the  Republic.  [R.  Lallier.]  Sera  utile  au 
grand  public.  ^^  22  août.  Plutarque,  Vie  de  Démosthène,  éd.  L.  Feuillet.  *^ 
[Ch.  G.]  Texte  aujourd'hui  dépassé.  D'ailleurs,  de  bonnes  observations 
dans  les  notes.  ^  L.  Grasberger,  Erziehung  und  Unterricht  im  Klassischen 
Alterthum.  (3°  partie.)  [R.  Lallier].  Érudition  abondante  et  variée,  admira- 
ble effort  de  patience  et  de  travail.  ^  G.  Papageorgios,  Ueber  denAiisteas- 
brief.  [L.  D.].  Rien  de  nouveau.  11  29  août.  Gustav  Meyer,  Griechische  so 
Grammatik.  [Michel  Bréal.J  OEuvre  importante,  où  il  est  tenu  compte  des 
plus  récentes  découvertes  de  la  grammaire  comparée  et  de  l'épigraphie. 
1  Robert  Schneider,  Die  Geburt  der  Athena.  [P.  Decharme.]  Très  soigné, 


252  1881.  —  FPvANXE. 

résultais  conleslables.  ^  L.  Cojnstans,  De  Sermone  Sallustiano.  [0.  Rie- 
mann.]  Étude  consciencieuse  et  assez  complète.  Article  étendu  et  critique. 
^^  0  sept.  Lucian  Mueller,  Metrik  der  griechen  und  Roemer.  [Em.  T.] 
Court,  mais  très  substantiel.  Il  manque  une  table.  ^  Consïans,  De  sermone 

5  Sallustiajio.  (Suite  de  cet  article  lort  développé.)*;^  12  sept.  Fin  du  même. 
^^  19  sept.  G.  WiLMANNS,  Corpus  Inscriptiomim  latinarum.  Vol.  8.  (Inscrip- 
tions d'Afrique.)  [R.  M.]  10988  articles  et  une  admirable  suite  d'Index.  1i^ 
26  sept.  \V.  Troebst,  Quaestiones  Hyperideae  et  Dinarcheae.  [Henri  Weil.]  Ce 
qu'il  y  a  de  bon  et  d'utile  est  étranger  au  sujet  indiqué  par  le  titre  (ainsi 

10  des  recherches  sur  le  texte  du  rhéteur  Alexandre.)  "^  Félix  Hartmann,  De 
aoristo  secundo.  [E.  Baudal.]  Modèle  d'obscurité,  et  aucun  fait  bien  nou- 
veau. ^%  3  oct.  Xenophontis...  de  Republica  Atheniensium^  2°  éd.  A.  KlRCil- 
HOfF.  —  Emile  Belot,  La  Republique  d'Athènes  (texte  grec,  traduction,  com- 
mentaire, avec  un  supplément.)  —  H. Mûller-Strûbing,  Die  A^^isc7ic  Sc/tn/< 

15  vom  Staat  der  Athener.  [Ch.  G<raux>.]  L'éd.  de  K.  «  est  la  seule  dans  la- 
quelle on  puisse  lire  le  traité  de  la  République  des  Athéniens  sans  jamais 
perdre  de  vue  la  leçon  des  mss.  »  Le  commentaire  historique  de  Belot  pa- 
raît être  la  partie  la  plus  solide  de  son  travail,  où  l'hypothèse  joue  un 
grand  rôle.  L'ouvrage  de  Muller-Strubing  contient  un  bon  nombre  d'ex- 

20  cellentes  choses,  bien  que  les  conclusions  générales  n'en  soient  guère 
admissibles.  1  Forchhammer,  Die  Wanderungen  der  lo.  [H.  W.].  Fantai- 
sies. ^  Ciceronis  epistolae  selectae,  édit.  Frontin.  [F.  Antoine.]  Apprécia- 
tion peu  favorable.  %^  10  oct.  A.  Draeger,  Historische  Syntax  des  lateinis- 
chen  Sprache,  t.  2  (2*'  éd.).  Le  critique  propose  dix  pages  d'additions  ou 

25  corrections,  ^"[f  17  oct.  F.  A.  Gevaert,  Histoire  et  théorie  de  la  musique 
dans  l'antiquité,  t.  2.  [E.]  Sujet  très  difficile,  traité  avec  amour  et  une  com- 
pétence toute  particulière.  *|[^  24  oct.  Comicorum  Atticorum  fragmenta,  éd. 
ïhéod.  KocK  (t.  1.)  [H.  Weil.]  Excellent  travail,  où  l'on  regrette  seulement 
l'absence  d'une  collation  nouvelle  des  fragments  cités  par  Athénée.  *[ 

30  Satires  d'Horace,  éd.  expl.  Hermann  Schuetz;  Odes,  2"  éd.  critique.  Lu- 
cien MûLLER  ;  le  môme,  Quintus  HoratiusFlaccus.  (Eine  lilterar  historische 
Biographie.)  [Em.  Thomas.]  Appréciation  extrêmement  favorable  du  pre- 
mier et  du  dernier  de  ces  ouvrages,  assez  sévère  du  deuxième,  ^^i 
31  oct.  Théod.  BiRT,  Elpides.  [A.  Couat.]  Intéressant,  mais  peu  probant.  Il 

35  s'agit  des  poèmes  ainsi  intitulés,  attribués  par  Suidas  àCallimaquc  et  à 
Théocrite.  H21  nov.  Cornelii  Taciti  De  vita  et  moribus  Julii  Agricolae  liber. 
Rec.  J.  J.  C0RNELIS6EN.  [J.  Gantrellc]  Conjectures  extrêmement  hardies, 
très  souvent  inutiles.  %^  28  nov.  Aeschyli  Tragoediae,  éd.  A.  Kirchiioff; 
Eschyle,  Morceaux  choisis,  pub.  et  ann.parH.  Weil.  [A.  Croiset.]  Le  travail 

40  de  K.  a  surtout  pour  objet  de  mettre  sous  les  yeux  des  philologues  la 
leçon  exacte  du  Mediceus,  ce  qui  n'a  pas  empêché  l'auteur  de  citer  ou 
même  d'admettre  dans  son  texte  les  corrections  qui  lui  ont  paru  tout  à 
fait  évidentes.  Les  Morceaux  choisis  de  W.,  «  très  intéressants  pour  les 
hellénistes,  seront  fort  utiles  aux  écoliers.»  %%  12  déc.  D.  Comparetti, 

45  Relazione  sui  Papiri  Ercolanesi.  [Ch.  G<raux>.]  Excellent  travail  dont  le  cri- 
tique s'attache  particulièrement  à  faire  ressortir  Tutilité.  f  K.  ïumpel. 
Ares  und  Aphrodite.  [Jules  Martha.]  Parait  peu  probant.  ^  Thucydides, 
translated  into  English  by  B.  Jowett.  [Alfred  Croiset.]  Très  conscien- 
cieuse traduction,  texte  arriéré;  le  commentaire  «  est  savant,  solide, 

50  abondant,  instructif  :  il  n'est  pas  assez  net  et  décisif.  »  Bonne  introduc- 
tion, bons  excursus.  %^  19  déc.  Gr.ZENGER,  Quelques  corrections  au  texte 
d'Horace  (en  langue  russe).  [Louis  Havet.]  L'auteur  penche  trop  vers 
l'hypercritique,  bien  qu'il  la  condamne  en  théorie;^!  26  déc.  Lucien  Muel- 


11 


REVUE  DE  PHILOLOGIE.  25B 

LER,  Métrique  grecque  et  latine,  trad.  A.  Legouez.  [A.  Croiset.j  Bon,  comble 
une  lacune.  Remarquable  introduction,  d'E.  Benoist.  ^  Taciti  Annalium 
lihri  te,  éd.  E.  DuPUY.  [J.  Gantrelle.]  Jugement  peu  favorable.  V. 

Revue  des  Deux-Mondes.  T.  43-48.  3  février.   De  l'idée  de  la  mort 
cliczles  anciens  Égyptiens  "et  de  la  tombe  égyplienne[G.PerrotJ.  P.  s'attache  5 
à  montrer  que  l'architecture,  les  décorations  de  la  tombe  égyptienne,  les 
cérémonies  funèbres  des  Egyptiens  sont  en  parfait  accord  avec  les  idées 
qu'ils  se  faisaient  de  la  mort.  ^  Le  drame  Macédonien  [Amiral  Jurien  de 
la  Gravière].  <cf.  R.  D.-M.  1  7bre;  15  8bre;  1"  nov.  i880>  J.  de  G.  donne, 
d'après  les  auteurs  anciens,  le  récit  de  la  bataille  d'Arbèles,  des  opérations  10 
militaires  qui  l'ont  accompagnée,  et  mêle  à  son  récit  des  rapprochements 
avec   des  faits  de  l'histoire  moderne.  ^  15  avril.  Pindare  [J.  Girard].  A 
propos  d'un  livre  intitulé  :  La  poésie  de  Pindare  et  les  lois  du  lyrisme  grec 
de  Groiset,  g.  donne  une  appréciation  rapiffe  des  prédécesseurs  français 
de  C.  ;  il  indique  les  raisons  pour  lesquelles  il  est  nécessaire  de  se  préparer  15 
tout  spécialement  à  lire  Pindare  et  dit  quels  sentiments  et  quelles  impres- 
sions il  faut  ressentir  avant  d'aborder  celte  lecture.  ^  15  novembre.  La 
grande  Grèce  [G.  Boissier].  B.  s'inspire  d'un  ouvrage  intitulé  La  grande 
Grèce  de  Lenormant,  et  donne  en  quelques  pages  une  idée  de  l'ouvrage 
de  L.  et  l'apprécie  favorablement.  B.  insiste  principalement  sur  l'histoire  20 
de  Tarente,  de  Sybaris  et  de  Crotone.  S.  D. 

Revue  des  questions  historiques.  T.  28.  Le  premier  Liber  Pontificalis 
[L.  Duchesne].  Réponse  à  un  article  de  Lipsius.  D.  persiste  dans  ses  con- 
clusions antérieures  et  renvoie  à  laR.D.  Q.  H.  (octobre  1879).^  L'Afrique 
Romaine  [de  Ceuleneer].  Analyse  critique  d'un  livre  de  Boissiére  ;  Esquisse  25 
d'une  histoire  de  la  conquête  et  de  V administration  romaine  dans  le  nord  de 
l'Afrique  et  particulièrement  dans  la  province  de  Numidie.  De  C.  constate  un 
certain  nombre  d'erreurs,  surtout  à  propos  du 'pra3ses  provinciae  Numidise', 
du'pra3fectuslegionis', du 'principatus',de  la 'romanisationdes provinces'; 
il  blâme  des  rapprochements  trop  fréquents  entre  l'Afrique  Romaine  et  30 
l'Algérie  actuelle  ;  il  considère  cependant  cet  ouvrage  comme  utile  et 
agréable.  S.  D. 

Revue  de  Philologie,  de  Littérature  et  d^histoire  anciennes.  T.  IV. 
Sur  un  manuscrit  de  Plularque  conservé  à  la  bibliothèque  nationale  de 
Madrid.  [Ch.  Graux].  L'auteur  de  l'article  a  retrouvé  à  Madrid,  à  la  biblio-  35 
thèque  nation.,  un  ms.  longtemps  négligé,  des  vies  de  Plularque  :  ce  mss., 
qui  porte  le  n°  55,  se  compose  de  2  parties,  dont  la  l'''  seule  mérite  qq. 
attention  :  cette  r*'  partie  contient  les  vies  de  Niciaselde  Crassus,  d'Alci- 
biade  et  de   Coriolan,  de  Démosthène  et  de  Cicéron,  d'Agésilas  et  d? 
Pompée.  G.  étudie  spécialement  cinq  chap.  de  la  vie  de  Démosthène  et  les  40 
ch.  21  el  22  de  la  vie  de  Crassus.  Il  croit  que«ce  ms.  assez  récent  (xiv  s.) 
sera  très  utile  pour  la  constitution  du  texte  de  Plut.,  car  il  appartient  à 
une  famille  de  mss.  aujourd.  perdus.  G.  donne  ensuite  une  liste  des  pas- 
sages dans  lesquels  le  mss.de  Madrid  apporte  une  modif.  intéressante  au 
texte  consacré.  Ces  modifications  sont  relat.  à  la  gram.  ou  à  l'hist.  Va-  45 
riantes  relat.  h  la  gram.  Dém.  ch.  vu;  ix;  x;  xi;  xiii;  xxiii;  xxv;  xxvii; 
xxviii;  XXIX  ;  xxx;  xxxi;  Cic.  xviiï;  xxiv;  xxxii;  Agésil.  ix;  Pompée  xi; 
XLix;  Nicias  xxv;  Crassus  vi;  xi;  xv;  xxxi;  Alcib.  iv;xxi;  Cor.  xi;  xx.  Va- 
riantes relatives  à  Thist.  Dém.  xxv;  xiv;  xv;  xviii;  xx;  xxv;  xxx;  xxiri; 
Alcib.  XIX  ;  Cic.  xxix  ;  xlvii  ;  Crass.  xii  ;  Cor.  xxiv  ;  xxvi.  ^  Observ.  sur  la  »o 
Médée  d'Euripide»(G.  Vitelli].  V.  admet  au  v.  798  la  correction  eu  7s;  au  v. 

1109    la   COrr.   d   xypwaEi  p.  et  8ï  /C'JOTidct;  au  v.  1110  cuiw;  p.  cuTo;;  au    V.    345 

li'M;  ^5  a'fiv  p.  êuôç  ^'  wriv;  enfiD  il  proposc  unc  nouvcllc  lecture  des  vers 


254  1881.    —  FRANCE. 

106  et  suiv.  londéc  sur  la  confusion  d%/,ïi  et  de  eùxr..  ^  Symmaque,  L.  v 
lelt.  60  [R.  Gagnai].  Au  lieu  de  'quinquagesimse'  lire  'quadragesim© 
^  T.  Live  V,  39,  6  [0.  Riemann].  Au  lieu  de  'primo  adventus'  lire  'prim< 
sub  ips>o  advenlu'.  1  Remarques  sur  Eschyle  [H.  Weil].  W.  corrige  ou 

5  explique  les  passages  suivants  :  Agam.  v.  12  sqq;  v.26o;  v.  1052;  v.  1116  ; 
V.  1148;  V.  1225;  V.  1253;  V.  1274;  v.  1285;  v.  1410;  v.  1447  ;  Clioéph.  v.  172; 
V.  229;  V.  498;  v.  517;  v.  551-555;  v.  562;  v.  573-574;  v.  698-699;  v.  754; 
V.  770-774;  v.900;  v.  975;  v.  1019;  Eum.  v.  8;  v.  31  ;  v.  36;  v.  44;  v.  169; 
V.  330;  V.  361  ;  v.   684;  Suppli.  v.  1031  ;  Sept.c.  Th.  v.  20;  v.  440;  v.  623; 

10  V.  667;  V.  693  ;  v.  945;  Perses  v.  280-283;  v.  459:  Prom.  v.  1023;  v.  1035. 
^[  Observations  critiques  sur  le  de  Olficiis  de  Cicéron  d'après  un  manu- 
scrit de  Nice  [G.  Reldamc].  Le  ms.  dont  s'est  servi  B.  est  du  xiF  s.  B.  donne 
d'abord  les  variantes  les  plus  importantes  du  liv.  I  et  du  liv.  II  du  de 
Olficiis,  puislacollationcomp4<Me  du  liv.  Idu  môme  ouvrage.  ^Note  sur  un 

15  substantif  à  l'accusatif  en  apposition  à  une  phrase  dans  Cicéron  [J.  Gan- 
trelle].  G.  cite  un  passage  de  Gic.  (Phil.  2,  85)  qui  prouve  contrairement 
à  l'opinion  de  Gossrau  (Lat.  Sprachlehre,  §  313,)  que  ce  j;enre  d'apposi- 
tion existe  dans  Gicéron.  ^  Sophocle,  Phil.  v.  601-602  [A.  Pallis].  Lire  8[x.-n 
au  litu  de  pîa,  et  <x.ïm^  au  lieu  de  cî'uê?.  ^  Media  urbs  et  urbs  média  [0.  Rie- 

20  mann].  Dans  le  l"cas  "média"  a  un  sens  partitif,  dans  le  2%  il  a  le  sens 
ordinaire  de  l'adjectif;  nombreux  exemples  empruntés  surtout  à  Gicéron. 
^  J.  L.  Heiberg,  Archimedis  opéra  omnia  cum  commentariis  [Gh.  Tliurot]. 
Gette  édition  annule  les  précédentes.  ^  H.  van  Herwerden,  Lapidam  de 
dialecto  attico  testimoniae[c.[0.  Riemann].  Pourra  rendre  de  réels  services, 

25  malgré  quelques  lacunes.  ^  G.  Droege,  De  Lycurgo  Atthcniensi.  Simple 
annonce.  ^  R.  Boehm,  Qaœstiones  Laconicœ.  B.  recherche  les  sources  con- 
sultées par  Plutarque  dans  la  vie  de  Lycurguc.  ^  A.  Kriguenbauek,  Theo- 
Qonie  und  Astronomie.  Simple  annonce.  *^  G».  Graux,  Essai  sur  les  origines  du 
fonds  grec  de  VEscurial.  Ouvrage  qui  contient  des  documents  précieux  et 

30  qui  est  intéressant  à  tous  les  points  de  vue.  ^  0.  Kor^',  P.  Ovidius  Naso.  T. 
2  Métamorphoses  [E.  G.].  Ouvrage  utile,  donne  les  variantes  des  mss.  a  le 
tort  de  ne  pas  nous  renseigner  sur  leur  valeur.  ^  H.  S.  Sedlmayer,  Kritis- 
c/tercommeMiarzuOî;ic?sHeroiden[E.  G.].  Quelques  conjectures  mai  heureuses. 
^  L.  Hayet,  Le  Querolus.  La  traduction  que  H.  donne  est  excellente.  ^ 

35  L.  Hayet,  De  Saturnio  latinorum  versu.  Ouvrage  nécessaire  pour  se  faire 

une  opinion  sur  la  question.  %  H.  Merguet,  Lexicon  zu  Reden  des  Cicer. 

[E.  G.]  Quelques  erreurs;  en  somme  travail  très  utile  pour  la  critique  des 

textes. 

^^  Observations  à  propos  des  lettres  de  Symmaque  [G.  Boissier].  Les 

40  lettres  de  Sym.  sont  écrites  sur  le  modèle  de  celles  de  Pline  le  jeune,  mais 
moins  intéressantes.  B.  en  donne  pour  raison  1*  a  difficulté  même  de 
faire  tenir  une  lettre  à  un  correspondant,  2°  l'habitude  de  joindre  aux 
lettres  la  copie  des  actes  officiels.  La  lettre,  privée  de  celte  addition,  se 
réduit  alors  à  des  formules  de  politesse  générale,  ^j  Notes  paléographiques 

45  [Gh.  Graux].  1°  G.  établit,  contrairement  à  l'opinion  de  Groiset  (la  poésie 
dePindare,  p.  18), que  la  7°  Olympique  de  Pindareaété  écrite  enlettresd'or 
sur  cuir  ou  parchemin  et  non  gravée  sur  marbre  en  lettres  dorées.  2°  A 
propos  des  fragments  juridiques  du  Sinaï  publiés  et  déchiffrés  par  Dareste, 
G.  prouve  qu'au  Yi°  siècle,  on  connaissait  l'alphabet  normal  de  la  minus- 

50  cule  et  les  signes  abréviatifs,  considérés  ordinairement  comme  caractères 
particuliers  de  l'écriture  grecque  au  ix®  siècle.  3"  Observations  sur  le 
Pentateuque  latin  de  Lyon.  On  retrouve  sous  la  version  latine  le  texte 
d'un  manuscrit  grec  perdu,  égal  en  valeur  au  Vaticanus  et  à  l'Alexandri- 


H 


Revue  des  études  juives.  255 

nus.  %  Cicéron  ad  Herennium  iv,  63  [R.  Peyre].  Correction  du  passage.  % 
Un  fragment  du  plus  ancien  manuscrit  de  Cicéron,  de  Otficiis  [E.  Châte- 
lain]. Description  du  manuscrit  et  collation  avec  la  2oLklition  d'Orclli.  ^ 
H.  iMueller-Struebing,  Thukydideische  Forschunffen.  (Pour  l'appréciation  v. 
R.  C.  18  avril  188i>^  V.  Jer.nstkdt,  Antiphonis orationes,  édition  indispen-  * 
sable.  ^  A.  Hilgard,  De  artis  grammaticœ  ah  Dionysio  Thracc  compositae  in- 
terprétât ionibus  veteribus  etc.  Simple  annonce.  %  A.  von  Bamberg,  Griechis- 
che  Schulgrammatik.  [0.  Riemann].  Ouvrage  élémentaire,  mais  écrit  avec 
clarté  et  simplicité.  ^  G.  CClher,  De  simplicibus  consoiiis  continuis  in  grœca 
lingua  sine  vocalis  productione  geminatorum  loco  positis  [R.].  Travyil  fait  avec  lo 
soin,  l'originalité  fait  parfois  défaut.  ^  A.  Cartault,  De  causa  Harpalica. 
Il  A.  Cartault,  La  trière  athénienne.  %R.  Y.  Tyrrell,  The  miles  gloriosus,  édi- 
tion accompagnée  des  variantes  des  manuscrits  et  d'un  commentaire.  % 
M.  RoTHSTEiN,  De  Tibidli  codicibus  [E.  C.].  Plusieurs  points  contestables.  4 
13.  Fabrtcius,  Die  elegien  des  Albius  Tibullus.  Commentaire  développé.  ^  i5 
A.  SuRBER,  Die  Meleagersage.  [K].  Étude  sur  les  sources  dont  s'est  servi 
Ovide  pour  raconter  l'histoire  de  Méléngre.  ^  C.  G.  Wittstein,  Die  natur- 
geschichte  des  C.  Plinius  Secundus.  i"  fascicule  d'une  traduction  allemande 
de  l'hisloiie  naturelle  de  Pline.  W.  a  voulu  mettre  ri  la  portée  de  tout  le 
monde  cette  encyclopédie  de  la  science  ancienne.  ^  E.  Dubois,  Institutes  20 
de  Gains.  C'est  un  résumé  de  tous  les  travaux  antérieurs.  ^  H.  Kummrow, 
Symbola  critica  ad  grammaticos  latinos.  ^  H.  Hagen,  De  codicis  Bernensis  n. 
CIX  tironiaiiis  disputatio.  [E.  C.].  Utile  aux  paléographes.  ^  E.  Stampini, 
La  poesia  romana  e  la  metrica.  —  Commenta  metrico  a  XIX  odidi  Orazio  Flacco. 
—  Le  odi  barbare  di  G.  Carducci  e  la  metrica  latina.  Efforts  méritoires.  ^  2r, 
R.  Cagnat,  De  municipalibus  et  provincialibus  militiis  in  imperio  romano. 
T[R.  Cagnat,  Le portorium.  Elucide  une  question  fort  obscure. 

^[^  Le  dialecte  attique  d'après  les  inscriptions  [0.  Riemann].  R.  complète 
et  discute  sur  certains  points  l'ouvrage  de  van  Herwerden,  Lapzdwm  de 
dialecto  attico  testimohia.  ^  Strabon  v,  4,6  [R.  Peyre].  Changer  't^pu{^.£vov'  30 
en  'i^pu{;ivtov'.  ^  Léonard  de  Spengel  [Ch.  Thurot].  Biographie  de  Spengel 
d'après  Christ.  Appendice.  Programme  exigé  des  candidats  à  l'enseigne- 
ment en  Bavière.  ^  Sequi  orationem  dans  Cicéron  Phil.  vu,  i5  [J.  Gan- 
trelle].  Lire  'sequi  rationem'.  ^  Martial,  iv,  66,  14,  [H.  Le  Foyer].  Lire 
'fluvio'aulieude'fluil'.  ^Symmaque,  Ep.l,48[É.  Châtelain].  Deux  leçons  »5 
nouvelles,  ^  J.  van  Leuwen,  Commentatio  de  Ajacis  Sophoclei  authentia  et 
integritate.  [H.  W.].  Beaucoup  d'hypothèses,  mais  de  bonnes  observations 
et  des  vues  ingénieuses.  ^  M.  Schmidt,  SophoJdes,  Antigonc.  Conjectures 
ingénieuses.  ^[  E.  Blass,  Ilyperidis  orationes  quattuor.  Faits  intéressants 
pour  la  paléographie.  ^  S.  Krauss,  Artemidoros  aus  Dalis,  Symbolik  des  40 
^racMme.  Traduct.  allemande  du  traité  des  songes  d'Arlémidore.^[J,  A.  Hild, 
Étude  sur  les  démons  dans  la  littérature  et  la  religion  des  Grecs.  Fait  d'après 
de  bonnes  sources.  ^] L  A.  Hild,  Aristophanis  impietatis  reus.  Travail  sé- 
rieux. ^  G.  Lafaye  et  A.  Martin,  Inscription  de  Taiiromcnium.  %  A.  de 
Rochas  d'AiGLUN,  Principes  de  la  fortification  antique.  Utile.  ^[R.do  la  Blan-  45 
chère,  Inscriptions  de  la  valle  di  Terracina.  •j]   G.  Goetz,  Asinaria  [E.  C.]. 
Edition  précieuse.  ^  A.  Waltz,  Des  variations  de  la  langue  et  de  la  métrique 
d'Horace.  Assertions  contestables; profonde  connaissance  du  sujet:  travail 
utile,  ^f  A.  Waltz,  de  Carminé  Ciris.  ^[  L.  Constans,  de  Sermone  Sallustiano. 
Étude  méritoire.  C.  aurait  dû  revoir  les  manuscrits.  ^[  F.  Léo,  Venanti  50 
Fortunati  opéra  poetica  [E.  C.].  Édition  fort  utile  à  tous  les  points  de  vue. 
t  Revue  des  Revues.  S.  D. 

Revue  des  études  juives.  Jr.-Mars.  Un  passage  du  Talmud   sur  le 


256  1881.   —  FRANCE. 

pehlevi  [Israël  Lévi].  Le  grec,  langue  officielle  en  Palestine  aux  premiers 
siècles  de  notre  ère,  a  fait  entrer  dans  les  livret  palestiniens  des  noms 
grecs  de  charges  publiques  et  de  choses  d'administration.  ^  Avr.-juin.  La 
légende  d'Alexandre  dans  le  Talmud  [Id.].  Rapprochements  avec  Pseudo- 

^  Gallisthène  II,  39;  cf.  oct.-déc.  'Les  traductions  hébraïques  de  l'histoire 
légendaire  d'Alexandre'.  ^  Les  anciennes  épitaphes  des  Juifs  dans  l'Italie 
méridionale  [J.  Derenbourg].  Les  premières  inscriptions  funéraires  des 
Juifs  sont  en  grec  ou  en  latin;  ils  se  servaient  pour  leurs  inscriptions  de 
la  langue  du  pays  qu'ils  habitaient.  ^  Oct.-déc.  Les  inscriptions  <phéni- 

10  cicnnes)  peintes  de  Gitium  [J.  Halévy].  Noliiac. 

Revue  épigraphique du  midi  de  la  France  [Allmer].  N°  12,  jr.-mars. 
Bordeaux.  Civitas  Biturigum  Viviscorum.  Bituriges  Vivisci  =  'oîdxot  (Slrab., 
\^.  190),  Ubisci  (Plin.,  4,  i9),  oùtêiaxot  (Plol.  2,  7),  Vivisci  et  Yibisci  (Aus.); 
Bit.  Yiv.,  Bit.  Vv.,  Bit.  Vib.  (inscr.).  Peuple  d'origine  celtique  (Strab.);  si- 

15  tuation  géographique.  Chef-lieu  :  Burdigala,  Burdigalo  (Tab.  Peut.).Bur- 
degala  (Am.  Marc,  15,  H).  Bordegala  (It.  de  Bord,  à  Jér.,  liste  de  Ver.) 
Burdigila  (inscr.  d'Afrique).  Carrefour  de  o  routes  :  levers  Saintes;  2°  vers 
Périgueux;  3»  vers  Agen,  4"  vers  Dax,  5°  vers  l'Espagne.  Depuis  Dioclé- 
tien  Bordeaux  fut  dans  l'Aquitaine  ;  dans  la  Notitia   elle  est  qualifiée 

•.'0  «  metropolis  civitas  ».  Textes  des  auteurs  qui  la  concernent.  Ethnique  : 
Burdigalus  (Martial),  Burdigalenses,  Burdegalenses,  Bordegalenses,  Bor- 
daegalenses,  Burdagalenses.  Semble  n'avoir  occupé,  au  temps  de  Creg. 
Tur.,  que  la  rive  droite  de  la  Garonne.  Environ  300  inscriptions,  dont  50 
connues  seulement  par  des  copies.  Les  inscript. publiques  et  municipales, 

25  très  rares.  Publiques  :  piédestaux  incompletsdeDrusus  jeune,  de  Claude, 
de  Gordien  l'ancien;  milliaire  de  ïrajan,  taurobole  de  l'époque  Antonine, 
autel  Victoriae  Auguslorum  et  Caesarum;  un  curator  des  Bituriges  Vivis- 
ques;  un  lecteur  impérial,  deux  légionnaires.  Municipales  :  Inscript,  à 
Auguste  et  au  génie  de  la  cité,  tribu  Voltinia,  à  moins  que  ce  ne  soit  Qui- 

30  rina  (cf.  Renier,  I.  A.  3187).  Quatre  inscript,  à  G.  Iulius  Secundus,  prae- 
lor.  A  Bordeaux,  le  premier  magistrat  se  nommait  donc  praelor.  G.  Iulius 
Secundus  avait  donné  des  eaux  à  la  ville.  Un  quaestor  a  donné  un  terrain. 
Un  flamine  et  une  flaminique  du  culte  augustal.  Les  inscr.  mentionnent 
des  bains  publics,  un  portique,  deux  arcs.  Ruines  de  l'amphithéâtre.  On 

'à-'  n'a  aucune  mention  du  sévirat  augustal;  un  ordo  Biturigum  est  mentionné 
sur  une  inscr.  de  Nîmes.  Dieux  :  Jupiter,  Mercure,  Sirona,Tutela,  dont  le 
temple  existait  encore  au  temps  de  Louis  XIV.  Une  mater  sacrorum  semble 
indiquer  le  culte  de  Mithra.  Ville  de  commerce,  aussi  beaucoup  d'épilaphes 
d'étrangers  intéressantes  pour  l'étude  des  relations  commerciales.  Men- 

i'i  lion  de  5  ou  6  métiers  :  linarius,  lardarii  (sic),faber,  scaenicus  negotiator, 
boucher,  oculiste.  Inscriptions  funéraires  remarquables  par  leurs  sculp- 
tures, portraits  pleinsdevie  et  de  vérité.  Particularités  de  Tépigraphie  bor- 
delaise :  D-F  pour  D(e)F(unctus).  Le  E  semblable  au  F,  le  F  ressemble  au 
K;  le  D-M  presque  toujours  suivi  de  la  formule  ET  M(emoriae),  nom  du 

i'y  défunt  au  nominatif,  liste  de  89  noms  gaulois  relevés  sur  les  inscr.  de 
Bordeaux.  ^  Milliaire  de  Trajan  (au  musée  de  Bordeaux),  provenance  in- 
connue=:98  à  102.  %  Inscr.  fun.  d'Auch  avec  un  nom  barbare.  ^  Inscrip- 
tions de  Psarbonnc  :  mention  d'un  duumvir;  portion  du  mur  d'enceinte 
d'un  emplacement  funéraire,avec  inscr.  fun.  d'un  pilarius  (jongleur  sui- 

^0  vaut  A.)  ;  épitaphe  d'un  sévir  augustalis  corporatus;  épitaphe  de  Q.Alphius 
Quintilius. ^Inscriptions  du  Gard  trouvées  à  Aramon,  inscript,  d'un  édile, 
T.  luventius,  Voltinia  tribu.  Il  n'indique  pas  sa  filiation,  il  n'était  pas  lils 
de  citoyen,  c'est  l'édilité  qui  l'a  fait  citoyen  Romain  ;  à  cette  époque,  Ni- 


REVUE  ÉPIGRAPHIQUE  DU  MIDI  DE  LA  FRANCE.  257 

mes  n'était  que  de  droit  latin.  —  A  Collias,  inscr.  au  dieu  Aramon.  A 
Montaren,  inscr.  votive  à  Jupiter  avec  statue  du  dieu  ;  prénom  inusité  : 
Galius  Juiius  Honoralus.  A  Nîmes,  inscription  avec  le  nom  gaulois  Com- 
barillius.  ^  Inscr.  de  Vienne  Matris  Augustis.  ^  Texte  de  la  lettre  de  Sex. 
Fadius  (Ci.  R.  des  R.,  5,  245,  40)  avec  compléments  par  Mommsen.  5 

^^  N°  13,  avril-mai.  A  Poncin,  limites  de  la  Loire  et  du  Rhône  : mae 

conservatrici.  ^  Inscriptions  de  la  Drôme,  parmi  lesquelles  :  une  datée  : 
[Paulino  I]uniore?  =  534,  une  aux  Matribus.  T[  La  patère  de  Briançon 
(Hautes-Alpes),  avec  le  nom  gaulois  nouveau  Brico.  ^  Inscrip.  de  Nimes  : 
l'épitaphe  de  ï.  Juiius  TituUinus,  decurio  Viennensis,  mort  à  Nîmes  et  de  10 
Lucia  Quinta.  —  Autel  trouvé  en  1739,  à  Nîmes,  lovi  et  Nemaus(o)  T(itus) 
Flavius  Herm(es),  exactor  oper(is)  basilicae  marmorari(i)  et  lapidari(i), 
v(otum)  s(olvit).  Il  s'agit  de  la  construction  de  la  basilique  élevée  à  Nîmes 
par  Hadrien  en  l'honneur  de  Plotine.  Restitution  de  Tinscr.  en  lettres  de 
bronze  d'un  monument  qui  était  peut-être  la  basilique  de  Plotine  :  E[t  15 
d]IVA[e  Plotinae]  |  RESPVBLICA  NEMAVS(e)NSIV[m  basilicam  cum  colum- 
nis  m]ARMO[reis  signis  c[ETFR[is]QVE  ofrnamentis  omnibus  suis  munifi- 
ccntia]  |  IMPERATORIS  CA[es]ARIS  [Hadriani  AuguJSTI  [cos  ii]  DES(ignati) 
[ii]I  A  [solo  structam  et  perfectam  dedicat].  C'est  sans  doute  dès  Pannée 
118,  un  an  avant  son  passage  à  Nîmes,  qu'Hadrien  ordonna  la  cons-  20 
truction  de  la  basilique  <cf.  plus  haut,  p.  243,3>.  ^  Inscr.  votive  à 
Jupiter,  avec  la  roue,  trouvée  à  Castelnau  Valence  (Gard)  ;  au  même  en- 
droit :  M.  Cornélius  |  Vol  Fronto  ;  ce  personnage  était  citoyen,  non  de 
Sexlantio,  vicus  nimois  (auj.  Substantion),  mais  de  Nîmes.  ^  Borne  mil- 
ffaire  d'Auguste,  p.  p.,  Pontif.  Maxumus,  cos.  XIII,  tribunicia  potestate  25 
XXXVI,  imp.  XIIII,  provenant  de  St-Couat-d'Aude,  aujourd'hui  au  musée 
de  Narbonne.  Elle  semble  marquer  comme  distances  :  20  milles  de  Nar- 
bonne,  921  de  Rome  et  de  Cadix,  302  de  Saintes.  La  borne  a  été  dressée 
entre  le  26  juin  766(13  ap.  J.  C.)  et  le  26  juin  767  ;  elle  marque  imp.  XIIII, 
il  faudrait  XIX  ou  XX;  cette  différence  tient  peut-être  à  ce  fait  qu'Auguste  ^ 
avait  partagé  avec  Tibère  le  droit  de  prendre  le  titre  d'imperator  après  les 
victoires  de  ses  généraux. 

^^  N°  14,  jn-jl.  Bordeaux.  Cachet  de  l'oculiste  P.  Vindicius.  Collyre 
dioxsus,  au  vinaigre  ;  collyre  dialibanum  ad  impetum  lippitudinis.  Le 
reste  est  illisible.  ^  Eauze.  Base  avec  dédicace  à  Sévère  Alexandre,  autre  3.3 
à  Julia  Mammea  (sic)  Augusta,  Severi  Augusti  mater.  1  Lectoure,  autel  à 
Jupiter  et  épitaphe.  If  Auch  :  6  inscript,  ou  fragm.,  une  est  l'épitaphe  d'un 
veteranus  e  legione  sexta,  une  autre,  celle  de  la  femme  d'un  centurion  de 
la  légion  XXX;  une  3°  contient  des  noms  gaulois  ou  ibériens  :Torsteginno 
Urupalis  lilio,...  etc.  T[  St-Bertrand  de  Comminges,  autour  d'une  table  40 
ronde  en  marlDre  :  Tib.  Publicius  Sabinus,  vikanis  vici  Florentin!  mensas 
cum  basibus  s(ua)  p(ecunia)  f(aciendum)  c(uravit).  ^  Vieille-Toulouse.  [P. 

Vatinio  Q].  Fufio  co(n)s(ulibus)  |  [hisce  ministris ajedem  basim  et  so- 

laril[um  facijundum  coir(averunt).  Suit  la  liste  des  noms  des  magistri.    . 
Date  :  707  (47  av.  J.  C).  Mention  d'inscriptions  analogues.  T[  Narbonne,  45 
inscr.  fun.  ^  Marsillargues   (Hérault),  inscript,  votive  à  Jupiter  avec  la 
roue.  ^  Palhers   (Lozère).  Inscription  mentionnant  l'érection  d'un  he- 
roum  (ôdicule  larairc).  ^  Montaren,  près  Alais,  ex-votoà  la  déesse  Ritona. 
Il  inscr.  funéraire  de  St-Hippolyte-de-Montaigu  (Gard).  If  Vallon  (Ardèche) 
inscript,  cursive  sur  une  urne  :  col(onia)  N(emausensium).  ^  Sahune  ao 
(Drôme).  Ingenua  |  Solimuti  |  Matris  |  v.  s.  1.  m.  On  a  lu,  à  tort,  Soli- 
muta.  ^i  Inscr.  chrétienne  de  Valence,  datée  du  Consulat  do  Flavius  Maxi- 
mu  s  =  523. 

u.  D»  vuiLOL.  :  Octobvc  1882.  —  lievue  des  Revices  de  1882.  VI.  —  17 


258  1881.   —   FRANCE. 

%^  N"  15,  août-sept.  Inscr.  d'un  poids  en  marbre,  pesant  environ  40  li- 
vres, mal  lue  jusqu'à  ce  jour,  datée  par  les  noms  des  consuls  de  l'an  226. 
^  Nyons  (Drôme).  Inscr.  votive,  commençant  ainsi  :  A-L-XXXIII=:  A(rea) 
l(ata  pedes)  XXXIII.  ^  Rustrel  (Vaucluse),  autel  Mercurio  ve(n)atori.  ^  St- 

5  Cassien  (Alpes-Maritimes),  fragment  d'épitaphe;  épitaphe  métrique  :  D. 
M.  I  C.  lovio  Iulio  Ligu[ri]  |  [IJovia  Santippe  fili[o  pi]l[en]tissimo  qui  an- 
nis  vixit  |  [xx]VI,  me(n)ses  IIII  I  [tu  qjuoque  communi  |  [manjsurus  sede 
viator  |  paul[o]  siste  precor  speirans  [tibi  tjalia  ferri  ]  et  lege  :  [cu]m  ni- 
mium  c|rud[eli  sorte  peremptus].  ^  Bessas  (Ardèche),  épitaphe  avec  le 

10  nom  gaulois  Suadurigius.  ^  Bagnols  (Gard).  Cachet  de  l'oculiste  Julius  : 
l°Jul  thalass.  2°Er  Juli,  3°  Juli.  diames.  4"  Juli  dia.  =z  Thalasseros,  col- 
lyre marin,  ou  couleur  d'eau  de  mer,  mentionné  par  Galien  et  Aetius, 
Diamisus,  collyre  au  misy,  substance  métallurgique.  Peut-être  les  méde- 
cins imprimaient-ils  sur  leurs  collyres,  une  marque,  à  l'aide  du  grand 

16  côté  du  cachet,  et  une  contre-marque  à  l'aide  du  petit  côté.  ^  Inscriptions 
du  Gard  :  Inscr.  funéraires  de  Garrigues  et  Ste-Eulalie,  d'Espayran,  avec 
Je  nom  d'un  questeur  de  la  colonie  de  Nîmes,  Sex.  Bucculius  Servandus, 
de  Nîmes  avec  le  nom  gaulois  Vassedo  ;  inscript,  religieuses,  à  St-Bonnet: 
Marti  ]  suo  |  Valeri  ]  v.  s.  1.  m.,  à  Montmirat  [fulgur]  conditum,  avec  la 

20  roue,  à  Nîmes  lunoni  Reginae.  ^  Inscriptions  de  Narbonne  :  Inscr.  de  T. 
Domitius  Romulus,  Paci  Aug(ustae),  paraît  être  de  l'époque  d'Auguste.  — 
2o Inscr.  Geniopatroni,  une  inscr.  Appeae,  Sex(ti)  l(ibertae),  Cilae  lunoni; 
épitaphe  d'un  fabarius  (marchand  de  fèves). ^  Inscr.  d'Eauze  mentionnant 
le  titre  de  colonie,  Tordo  et  le  peuple  d'Eauze.  Deux  fragments  difficiles 

25  a  compléter.  ^  Lectoure.  Épitaphe  d'un  nummularius  (changeur).  ^  Bor- 
deaux, autel  votif  à  Mercure. 

1[^  N"  16,  oct.  1881  —  mars  1882.  Bordeaux,  épitaphe  avec  le  nom  gau- 
lois Carasova.  H  Mas  d'Avignon  (Gers).  Épitaphe  de  Tertullius.  1  Dax. 
Frag.  d'un  milliaire  ou  d'une  dédicace  à  un  empereur  inconnu.  ^  Sl-Ber- 

30  trand  de  Comminges.  Inscription  relatant  la  reconstruction  par  Victo[ri- 
nus],  verna  Augusti,  du  bureau  de  la  Statio  splendidissimi  vecti'galis  XL 
Galliarum  à  Lugdunum  Convenarum.Le  nom  de  l'empereur  a  été  martelé. 
^  Narbonne,  inscr.  funéraires  de  Taurus  et  de  Usulenia.  T[  St-Pons  (Hé- 
rault). Inscr.  votive  aux  dieux  Mars  Divanno  et  Dinomogetimarus.  1  Texte 

35  de  l'inscr.  de  la  Maison-Carrée  de  Nîmes,  tel  qu'il  a  été  restitué  par  Sé- 
guier.  Renseignements  historiques  sur  les  jeunes  princes  C.  et  L.  Cae- 
sar.  La  date  de  Tinscr.  doit  être  entre  l'année  effective  du  consulat  de  C. 
Caesar,  754,  et  la  mort  de  L.  Caesar,  au  mois  d'août  de  l'année  suivante. 
^  Inscr.  de  Nîmes.  Fragments  de  bases  à  Drusus  César,  fils  de  Tibère,  et 

40  à  Drusus  fils  de  Germanicus.  —  Base  de  la  statue  du  consul  G.  Aemilius 
Berenicianus  Maximus,  proconsul  de  la  Narbonnaise,...  etc.,  cursus  ho- 
norum  complet,  inscript,  accentuée.  On  ne  sait  pas  l'année  du  consulat. 
^  Épitaphe  de  L.  Castius  Thescus,  à  Castelnau-Valence  (Gard).  ^  Bessas 
(Ardèche).  Épitaphe  de  M.  PrimiusMansuetus,  flamonio  et  quattuorviratu 

4i  in  patria  functus.  %  Sérignan  (Vaucluse).  Inscr.  d'un  duumvir  et  flamine 

de  la  colonie  d'Orange  ;  le  nom  est  effacé.^  Apt.  Épitaphe  de  Quietia 

Avita,  femme  de  L.  Aurelius  Euxenus,  miles  (legionis)  IX.    H.  Thédenat. 

Revue  générale  de  l'architecture  et  des  travaux  publics,  4^  série, 

t.  8,  38«  de  la  collection,  1881.  N°  2-4.  [A.  de  Rochas].  Principes  de  la  fortifi- 

60  cation  antique  (fig.)  <Cp.  R.  des  R.,  t.  5,  246,  21  s.).  Description  de  diverses 
enceintes  fortifiées  :  Alée  (Arcadie),  Aluida  (Carie),  Antioche,  Athènes, 
Dara  (Asie-mineure),  Gorlys,  Héraclée  de  Latmos,  Lassos,  Jérusalem, 
Lépréon,  Mantinée,  Mycènes,  Nicée,  Sardes,  Thapsus,  Tirynthe,  Vienne 


REVUE  DES  SOCIÉTÉS  SAVANTES  DES  DÉPARTEMENTS.    259 

(Dauphiné),  Voivoda  (Grèce).  ^[^  N»  5.  Perrol  et  Chipiez,  Histoire  de  l'art 
dans  l'antiquité  [Guillaume].  Livre  nouveau,  même  après  les  travaux  de 
Winckelmann,  de  Schnaax,  de  Lubke,  etc.  Depuis  ces  auteurs,  les  décou 
vertes  archéologiques  se  sont  beaucoup  étendues,  et  le  moment  est  venu 
de  les  assembler,  de  les  faire  ressortir  les  unes  par  les  autres,  d'en  tirer  0 
de  lumineuses  conséquences.  ^  A.  Conze,  A.  Hauser  et  0.  Benndorf, 
Nouvelles  recherches  archéologiques  à  Samothrace,  t.  2.  [H.  de  Geymûller]. 
Analyse  de  la  partie  du  volume  consacrée  à  Thistorique  et  à  la  description 
des  fouilles  (à  suivre).  ^[^  N°  6.  A.  Conze,  etc.,  Nouvelles  recherches,  etc. 
(Suite).  Compte  rendu  étendu  des  chapitres  consacrés  à  l'ancien  temple,  à  10 
la  statue  de  la  victoire  et  à  son  piédestal  transportés  au  Louvre,  aux 
endroits  incomplètement  explorés.  L'étude  de  la  victoire  de  Samolhrace 
est  particulièrement  complète.  H.  Thédenat. 

Revue  des  sociétés    savantes  des  départements,   7"  série,   t.    3, 
i"  livr.  Compte  rendu  des  séances  des  10  novembre  i879— 9  février  1880.  15 
^  Rapports  des  membres  du  comité  sur  les  publications  des  sociétés 
savantes.  Sectiond'Histoire  et  de  Philologie.  Mémoires  dé  la  société 
académique  d'agriculture,  des  sciences,  arts  et  belles- lettres  du  département  de 
l'Aube,  t.  43,  (1878)  [DesnoyersJ.  Mémoire  de  d'Arbois  de  Jubainville  sur 
le  dieu  de  la  mort  et  les  origines  mythologiques  de  la  race  celtique.  La  20 
race  irlandaise  est  originaire  de  la  péninsule  ibérique;  le  Dis  paterde 
César  ou  dieu  de  la  mort  gaulois,  ancêtre  des  Celtes  du  continent,  est 
identique  à  la  divinité  dont  étaient  issus  les  Celtes  d'Irlande.  Suivant  la 
tradition  mythologique  de  la  Gaule  et  de  l'Irlande,  la  race  celtique  est 
sortie  du  pays  des  morts  à  l'origine  du  genre  humain.  ^  Mémoires  de  la  25 
société  d'émulation  du  Jura,  2^  série,  t.  3,  1877  [Marty-Laveaux].  Notes  de 
Léon  Benoît  sur  la  découverte,  à  S'-Lupicin,  d'un  soc  de  charrue  antique, 
deL.  Clos,  sur  le  camp  de  Coldres,  près  Lons-le-Saulnier,  de  J.  Le  Mire, 
sur  les  tumulus  de  la  Combe  d'Ain.  îf  Mémoires  de  la  société  académique  des 
sciences,  arts,  belles- lettres,  agriculture  et  industrie  de  S^-Quentin,  4"  série,  so 
t.  1,  1876-78  [C^°  de  Luçay].  Première  partie  d'un  Essai  sur  l'histoire  de 
S'-Quentin,  allant  depuis  les  temps  préhistoriques  jusqu'à  la  fin  de  la  do- 
mination romaine,  par  Lemaire.  ^  Mémoii'es  de  l'académie  nationale   des 
sciences,  arts  et  belles-lettres  de  Caen,  1878.  [E.  de  Mofras].  Etude  de  Denis 
sur  l'apologie  de  l'hellénisme  par  Julien,  et  critique  des  leçons  et  traduc-  55 
tions  de  ce  travail.  ^  Mémoires  de  la  société  des  sciences  naturelles  et  histo- 
riques, des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Cannes  et  de  l'arrondissement  de  Grasse 
t.  1  (1870)  —  6  (1876)  [Paul  Meyer].  Comparaison  pleine  de  goût  entre 
plusieurs  traductions  en  vers  de  Virgile,  par  M.  Lalanne,  sous  le  titre  : 
Etude  littéraire  sur  une  traduction  des  œuvres  de  Virgile  en  vers  fran-  40 
çais  du  xvi*^  siècle,  par  Robert  et  Anthoine  Lechevalier,  sires  d'Agneaux, 
de  Vire  en  Normandie.  ^  Section  d'Archéologie.  Bulletin  de  la  société 
scientifique,  historique  et  archéologique  de  la  Corrèze,  t.  1, 1878.  [Ed.  Le  Blant]. 
Etudes  de  Tabbé  Pau  sur  les  antiquités  gallo-romaines  de  Saignes,  d'A.  de 
Barthélémy  sur  des  monnaies  gauloises  trouvées  à  Cuzance  (Lot),  etcons-  45 
tituant  un   groupe  particulier    qui   doit  être   attribué  aux  Cadurci.    ^ 
Bulletin  de  l'académie  delphinale,  3"  série,  t.  3,  1877  [J.  Quicherat].  L'Etude 
de  Florian  ValleiUin  sur  la  voie  romaine  de  L'Oisans  aurait  dû  être  accom- 
pagnée d'une  carte.  C'est  encore  une  partie  de  la  voie  qui  conduit  de 
Grenoble  à  Besançon.  F.  V.  signale  la  porte  romaine  formée  par  le  perce-  50 
ment  d'une  roche  qui  obstruait  la  voie  et  des  rainures  taillées  au  ciseau 
pour  recevoir  les  roues  des  chars.  ^  Mémoires  de  la  société  académique  du 
Cotentin,  t.  2,  1877  [Ramé].  Renseignement  statistique  de  Moulin  sur  le 


260  1881,   —  FRANCE. 

dolmen  de  S*-Symphorien,  le  plus  important  du  pays  de  Mortain.  M.  croit 
qu'on  peut  étudier  la  voirie  gauloise  par  l'étude  des  anciens  titres,  des 
cartes  et  des  traditions;  des  fouilles  sont  le  seul  moyen  d'étudier  cette 
voirie  si  jamais  elle  a  existé.  Notes  de  Quenault  sur  le  vase  d'Urviie,  qui 
5  rentre  dans  la  série  assez  nombreuse}  des  casseroles  portant  l'estampille 
du  chaudronnier  (celui-ci  se  nommait  Pudens),  et  sur  la  tète  du  musée  de 
Coutances  que  Héron  de  Villefosse  a  démontré  avoir  été  complètement 
remaniée  à  une  époque  moderne.  ^  Mémoires  de  la  société  Eduenne, 
n^'»  série,  t.  7  [Alexandre  Bertrand].  Mémoire  de  Bulliot,  sur  la  foire  de 

10  Bibracte.  Cette  assemblée,  qui  se  tenait  chez  les  Gaulois  le  !«''  mercredi 
de  mai,  était  à  la  fois  religieuse  et  commerciale;  elle  eut  toujours  lieu  à 
la  même  date,  jusqu'à  la  révolution  ;  le  dernier  titre  qui  la  mentionne  est 
daté  du  6  mars  1789;  exemple  de  la  persistance  des  anciens  usages.  — 
Le  travail  de  Vincent-Durand  sur  les  stations  et  voies  antiques  du  pays 

15  éduen,  sans  avoir  la  prétention  d'être  définitif,  sera  utilement  consulté. 
—  Henry  de  Fontenay  démontre  que  les  Gaulois  connaissaient  presque 
toutes  nos  espèces  d'engrais,  même  celles  que  nous  croyons  d'invention 
moderne.  Le  marnage  en  particulier  était  chez  eux  d'une  pratique  an- 
cienne. —  Bulliot  a  publié  un  mémoire  sur  les  loges  de  fondeur  à  la  foire 

20  de  Bibracte.  C'étaient  des  ouvriers  nomades  qui  venaient  avec  tout  leur 
attirail  pour  le  temps  de  la  foire.  11  y  a  60  ans  à  peine,  à  la  foire  de  la 
Saint-Ladre  d'Autun,  on  voyait  arriver,  comme  il  y  a  2000  ans,  des 
orfèvres  nomades  avec  tout  leur  outillage  de  travail.  —  Bigarne  a  dressé 
un  catalogue  complet  des  nombreuses  antiquités  trouvées  à  Bolar  (près 

25  Nuits).  Travail  utile  à  consulter  malgré  l'imperfection  des  planches.  % 
Bulletin  et  mémoires  de  la  société  archéologique  du  département  d'Ille-et-Vilaine, 
t.  13,  1879  [Douët  d'Arcq].  Le  compte  rendu  des  séances  renferme  un 
bon  nombre  de  faits  archéologiques  intéressants.  —  Mémoire  savant  de 
Robiou  sur  l'archéologie  dite  préhistorique;  c'est  surtout  une  étude  cri- 

30  tique  des  livres  de  MM.  A.  Bertrand  et  Sacken  sur  la  matière.  R.  fait  bien 
connaître  l'état  actuel  de  la  science  et  démontre  l'utilité  de  ces  études.  — 
Travail  intéressant  et  exact  de  L.  Decombe  sur  l'alignement  mégalithique 
de  la  croix  des  marins,  accompagné  d'une  carte  et  de  bons  dessins,  sous 
le  titre:  Excursion  à  Saint-Briac  (Hle-et-Vilaine).  -  Compte  rendu  détaillé 

35  de  Hamard  sur  les  fouilles  exécutées  par  James  Miln  à  Carnac  en  1874- 
1876,  avec  plan.  --  Histoire,  par  Decombe,  de  la  patère  de  Rennes,  trouvée 
en  1774  avec  d'autres  objets  précieux,  donnée  au  roi  Louis  XV  par  la 
ville,  et  conservée  au  cabinet  des  médailles  à  Paris.  %  Mémoires  de  la  société 
académique  d'agriculture^  des  sciences,  arts  et  belles-lettres  du  déipartement  de 

40  l'Aube,  t.  15,  3«  série  [Le  Clerc].  Le  dieu  de  la  mort  et  les  origines  my- 
thologiques de  la  race  celtique,  par  d'Arbois  de  Jubainville  <cf.  plus  haut, 
259,19>.  Le  tumulus  d'Hancourt,  dit  Tumois,  par  l'abbé  Miliard.  Fouilles 
faites  sans  ordre,  parla  population;  on  trouva  des  squelettes,  des  vases 
qui  lurent  presque  tous  brisés,  des  objets  en  bronze,  en  fer,  des  boucles 

45  de  ceinturon,  dos  épées,  des  poignards,  une  hache  en  serpentine;  d'après 
la  description,  ces  objets  semblent,  pour  la  plupart,  appartenir  à  l'époque 
mérovingienne.  ^  Société  archéologique  de  Bordeaux,  t.  5  [Le  Clerc].  Girault 
rend  compte  de  la  découverte,  rue  Gouviou,  d'une  belle  mosaïque  dont 
les  dessins  figuraient  sans  doute  un  riche  tapis.  —  Notes  archéologiques 

50  de  Sansas  sur  les  fouilles  exécutées  à  Bordeaux  1863-1876.  Ces  notes 
publiées  en  1863  par  le  journal  «  Le  Progrès  »  indiquent,  par  les  noms 
des  rues  où  ils  ont  été  découverts,  l'emplacement  des  vestiges  de  l'ancien 
Bordeaux  mis  au  jour  par  les  fouilles. 


REVUE  DES  SOCIÉTÉS  SAVANTES  DES  DÉPARTEMENTS.    261 

f  f  2«  livr.  Rapports  des  membres  du  comité  sur  les  communications 
manuscrites.  Section  d'Archéologie  [Chabouillet].  Bertrand  signale 
la  découverte  à  Jublains  d'un  trésor  de  monnaies  romaines  (grand  et  petit 
bronze).  Plessis,  auteur  de  la  trouvaille,  en  promet  le  catalogue.  — 
Mémoire  consciencieux  et  intéressant  de  Mayaud  sur  l'emplacement  du  .  5 
praetorium  d'Aquitaine  <cf.  R.  des  R.,  5,  242,  8>.  ^  [Lasteyrie].  Communi- 
cation de  Rupin  sur  la  vierge  de  Beaulieu  (Gorrèze)  avec  figures.  Des 
intailles  antiques  et  un  camée  sont  enchâssés  dans  les  vêtements  et  les 
parures  de  la  statue.  ^  Quelques  notes  sur  les  anciens  souterrains  de 
TArtois  [A.  Terninck].  Les  souterrains  refuges  sont  nombreux  dans  10 
l'Artois.  ï.  a  trouvé  dans  ces  souterrains  :  3  vases  samiens  (à  Ervillers), 
un  plat  en  terre  noire,  avec  le  nom  BITVCAN  (sous  une  maison  antique 
d'Arras,  datant  du  second  siècle);  une  cuillère  romaine  en  bronze,  une 
monnaie  gauloise  (souterrain  du  camp  de  César  d'Etrun);  deux  haches  en 
silex  (Rouvroy).  Ces  souterrains  ont  une  origine  très  reculée.  Tf  Note  sur  15 
l'étrier  gaulois  (fig.)  [Cournault].  Etrier  gaulois  en  forme  d'anneau,  muni 
d'une  bélière  de  suspension.  Bien  des  anneaux  en  bronze,  conservés  dans 
les  musées,  ont  pu  être  des  étriers.  C'est  une  étude  nouvelle  et  intéres- 
sante cà  faire.  %  Inscriptions  inédites  provenant  de  la  démolition  des 
remparts  de  la  ville  de  Narbonne  [Berthomieu].  Envoi  de  18  inscriptions  20 
inédites.  On  s'occupe  de  créer  un  musée  ta  Narbonne.  B.  espère  que  l'édi- 
fice central  du  capitole  de  Narbonne  était  ce  temple  en  marbre  de  Paros 
mentionné  par  Ausone.  Il  faudrait  faire  des  fouilles  ;  les  fonds  manquent. 
t  Leltre  de  bronze  trouvée  à  Nasium  (pi.)  [Cournault].  Lettre  R  de  dimen- 
sions plus  considérables  que  celles  de  la  maison  carrée  de  Nimes.  Elle  25 
devait  faire  partie  de  l'inscription  d'un  grand  édifice.  ^  Bibliographie 
des  sociétés  savantes. 

T[T[  Tome  4.  Réunion  annuelle  des  délégués  des  sociétés  savantes  à  la 
Sorbonne.  Discours  du  ministre.  1  L'allocation  de  2000  francs  est  par- 
tagée entre  deux  sociétés  :  1"  La  Société  des  lettres,  sciences  et  arts  des  30 
Alpes-Maritimes,  fondée  en  1861  ;  travaux  deSardou,  Blanc,  Brun,  Rivière. 
2**  La  Société  archéologique  de  Constantine,  déjà  récompensée  en  1875; 
travaux  de  Ragot,  Mercier,  Arguel,  Baudot,  de  Bosredon,  Sainte-Marie, 
Costa,  Goyt,  Vasseur,  Cahen,  Reboud,  Delapard,  Poulie,  Beugnot,  Parisot, 
Dufour,  etc.  ^  Compte  rendu  des  lectures.  Section  d'Archéologie  35 
[Chabouillet].  —  [Brun].  Etude  sur  Cemenelum  (Cimtez).  Description  des 
ruines;  Chabouillet  n'admet  pas  l'origine  celtique  du  nom  Cemelenum.  ^ 
[Vintrignier].  La  statuette  d'Oyonnax  (Ain);  hauteur  134  millimètres. 
V.  en  fait  un  Mars,  attribution  douteuse  suivant  C.  Tf  [Noguès].  Élude  sur 
le  Chàlelier  (Charente-Inférieure).  Le  Chàtelier  est  un  vaste  talus  fait  de  40 
main  d'homme,  ayant  servi  de  camp  retranché  ou  de  forteresse,  tout  au 
moins  à  l'époque  romaine.  N.  a  recherché  tous  les  documents  que  pou- 
vaient fournir  sur  le  Chàtelier  les  annales  de  la  contrée.  ^  [Albert  des 
Méloizes].  On  a  découvert  dans  un  tumulus  de  Morthomiers  (Cher),  des 
ossements  humains,  trois  bagues,  trois  bracelets,  une  belle  oenochoe  45 
d'une  bonne  conservation  et  couverte  d'une  admirable  patine,  le  tout  en 
bronze.  %  [Morel].  M.  présente  un  torques  gaulois  en  cuivre,  orné  de 
figures  humaines,  fait  rare.  M.  serait  disposé  à  y  voir  le  dieu  cornu  des 
Gaulois.  C.  en  doute.  T  [Raverat].  R.  a  toujours  cru  que  les  premiers 
chrétiens  de  Lyon  subirent  le  martyre,  non  aux  endroits  généralement  50 
acceptés,  mais  sur  le  territoire  de  Condate.  D'après  des  découvertes  de 
Vermorel  qui  prépare  un  mémoire  sur  la  question,  les  ruines  signalées 
dans  le  Jardin  des  Plantes  ne  sont  pas  celles  d'un  amphithéâtre;  elles 


262  1881.   —  FRANCE. 

formaient  un  demi-cercle  de  portiques  destinés  à  l'ornementation  de 
l'autel  de  Rome  et  d'Auguste.  ^  [Fourdrignier].  F.  communique  des  débris 
trouvés  dans  des  tombes  gauloises,  et  la  restitution  par  le  dessin  de  cas- 
ques coniques,  dont  le  caractère  asiatique  a  été  déjà  signalé  <cf.  plus  haut, 
6  225,10).  l[Lesguillon].  L.  signale  près  le  village  de  Remy,  aux  environs 
de  Compiègne,  une  station  préhistorique  du  type  de  S^-Acheul,  à  laquelle  a 
succédé  une  station  de  l'époque  de  la  pierre  polie.  %  [C.  de  la  Croix]. 
C.  raconte  les  fouilles  par  lesquelles  il  a  mis  au  jour,  près  de  Poitiers,  un 
temple  de  Mercure,  un  sacellum,  et  trouvé,  dans  un  puits,  un  vase  en 

10  bronze  avec  l'inscription  :  De  [o]  Mercurio  Adsmerio  I(ulius)  Venixxam{us) 
v(otum)  s(olvit)  l(ibens)  m(erilo).  ^  [Voulot].  Le  monument  de  Portieux 
et  ses  similaires  représentent  un  dieu  solaire  auquel  un  géant  anguipède, 
dieu  des  profondeurs  des  eaux,  fait  passer  un  gué  ;  mythe  d'origine  asia- 
tique. C.  se  demande  si  ce  ne  serait  pas  un  empereur  romain  foulant  un 

15  ennemi  vaincu.  ^  [Morel].   M.  communique  une  statuette  en   bronze, 
trouvée,  dit-on,  à  Nyons,  et,  suivant  les  uns,  de  travail  étrusque.  Elle 
paraît  d'une  authenticité  douteuse.  Inscr.  trouvée  à  Nyons  :  INCINV  | 
OIIMVT  I  MATRI  |  VSLM,  sans  doute  un  mon.  votif  aux  Matrae.  f  Lectures 
publiées  in-extenso.  —  Notice  sur  deux  cachets  d'oculistes  trouvés  k 

20  Sens  (Yonne)  [Julliot].  Gravé  sur  une  seule  tranche,  le  1"  cachet  porte  : 
Lenem-bon;  après  avoir  hésité  entre  plusieurs  lectures,  J.  se  décide  pour  : 
<(  lenem(entum)  bonum  =  médicament  d'une  efficacité  reconnue.  L'autre 
cachet  appartient  à  Poncelet  d'Auxerre  qui  l'a  publié  en  1873.  Il  porte 
4inscr.  :  Paternianus  |  colps^liri  |  diamiso  ad  a.  Julliot  lit:  Paternianus 

25  col(lyrium)  S(everiani)  lirinon  diamiso(s)  ad  a(spritudines).  2°  Melaufaus 

I  dialepinus.  Dans  le  premier  mot  les  deux  a  u  sont  liés,  ce  qui  fait 

hésiter  J.  entre  les  lectures  Melaufaus  ou  Melanfans.  Dialepinus  est  une 

faute  pour  dialepidos.  Peut-être  faut-il  lire  la  1"  ligne  :  M(arci)  Flav(ii) 

Faus(ti).  3°  S  Severianus  S  |  dlcmyrus.  J.  propose  de  lire  diamyrus,  peut- 

30  être  collyre  à  la  myrrhe  (^là  [Aùppa;).  4°  Divixeu.  J.  rapproche  ce  nom  de 
celui  de  l'oculiste  Divixtus  (Wilmans,  2758).  —  Sur  un  des  plats  est  répété 
le  nom  Severianus.  ^  Inscription  romaine  sur  bronze  mentionnant  les 
eaux  thermales  de  l'Helvétie  (fig.)"  [Castan].  On  a  trouvé  dans  les  ruines 
de  la  villa  gallo-romaine  de  Baumotte-lez-Pin  un  certain  nombre  d'anti- 

35  quités,  entre  autres  :  un  couperet  votif  en  bronze,  avec  l'inscription  : 
Atlus  =  At(ilius)  l(ibens)  v(otum)  s(olvit).  Une  bande  de  bronze  ayant 
servi  de  pentule  à  un  petit  édicule  votif  et  portant  l'inscription  :  AQViS 
HEL  GEM,  les  lettres  HEL  formant  monogramme.  Une  lame  analogue, 
conservée  au  musée  d'Avenches,  porte  HEL  {en  monogramme)  GEMEL- 

40  LIANVS.  Mommsen  s'est  trompé  en  lisant  HEC  au  lieu  de  HEL.  Cette 
2"  inscr.  permet  de  compléter  la  première  ;  il  faut  lire,  sans  doute  :  Aquis 
Hel(veticis)  Gemellianus  =  Gemellianus,  aux  nymphes  d'Aix  (ou  Baden) 
en  Helvétie.  C'est  la  1"  fois  qu'on  rencontre  le  nom  complet  de  la  station 
balnéaire  Baden-lez-Zùrich.  ^  Bibliographie  des  sociétés  savantes. 

46  H.  Thédenat. 

Revue  historique.  Jr-av.  0.  Rayet,  Monuments  de  l'art  antique  [].  «  Si  le 
recueil  de  M.  R.  est  surtout  destiné  aux  artistes  et  aux  hommes  de  goût, 
les- historiens,  sinon  les  archéologues,  ne  le  trouveront  point  inutile 
pour  eux.  »  ^^  T.  16.  Mai-août.  Bunbury,  A  history  of  ancient  geography 

60  among  the  Greehs  and  Romans  [P.  Vidal-Lablache].  Cette  histoire  de  la  géo- 
graphie ancienne  est,  malgré  ses  imperfections,  un  excellent  instrument 
d'étude,  qui  rendra  de  véritables  services.  ^  E.  Desjardins,  Géographie 
historique  et  administrative  de  la  Gaule  romaine,  t.  ii.  [C.   E.  R.].   L'auteur 


REVUE  PHILOSOPHIQUE.  263 

If 

commence  par  une  étude  des  peuples  de  la  région  Sud-Est,  Ibères,  Li- 
gures, Ombres,  Phéniciens,  Grecs  et  Celtes  «  que  les  Romains  n'ont  pas 
distingués  des  Gaulois  »,  puis  Volces  Tectosages  et  Arécomiqucs, 
Cavares,  Yocontii,  Allobroges  etc.  Suit  une  description  de  l'état  de  la 
Gaule  à  l'arrivée  de  César,  puis  des  60  civitaies  comprises  dans  Forga-  5 
nisation  d'Auguste.  Résumé  géographique  des  campagnes  de  J.  César. 
Cette  publication  a  tous  les  caractères  d'une  œuvre  d'éducation,  car  l'au- 
teur s'est  toujours  tenu  sur  le  terrain  des  faits  et  des  notions  hors  de 
doute.  ^^  T.  17.  Sept.-déc.  De  la  réforme  des  Comices  centuriates  au 
111°  siècle  av.  J.-C.  [P.  Guiraud].  Exposé  sommaire  du  système  de  Momm-  lo 
sen.  Critique  de  ce  système.  Hypothèse  nouvelle.  Depuis  le  début  de  la 
2**  guerre  punique  jusqu'à  la  fin  de  la  République,  il  existe  un  rapport 
numérique  entre  les  tribus  et  les  centuries.  La  r°  classe  renfermait  deux 
fois  autant  de  centuries  qu'il  y  avait  de  tribus;  ces  centuries  étaient 
groupées  deux  par  deux, l'une  réservée  auxseniores,  l'autre  auxjuniores;  is 
chaque  groupe  était  désigné  par  un  nom  de  tribu.  L'assemblée  resta  tou- 
jours divisée  en  193  centuries.  Plusieurs  conjectures  ont  été  présentées 
pour  établir  la  répartition  des  centuries  entre  les  classes  de  citoyens. 
L'une  de  ces  conjectures  propose  trois  classes  comprenant,  la  1^°  18  cen- 
turies équestres,  35  cent,  de  jun.  et  autant  de  sen.,  la  2%  35  jun.  et  35  sen.  20 
et  la  3%  35  cent,  sans  distinction  de  jun.  et  de  sen.  D'après  une  autre  con- 
jecture, il  y  aurait  eu  4  classes,  la  l"""  composée  comme  la  1"  de  l'hypo- 
thèse précédente,  et  les  trois  autres  de  35  centuries.  L'auteur  propose, 
sous  toutes  réserves,  une  combinaison  où  l'on  a  5  classes  comprenant, 
la  1°  18  cent.  éq.  35  cent,  de  jun.  35  de  sen.  et  1  de  'fabri  tignarii',  la  25 
2*'  classe,  35  cent.,  1  cent,  de  'fabri  aerarii',  la  3%  20  cent.,  la  4"  20  cent. 
1  cent,  de 'liticines',  la  5°  25  cent.,  de  'cornicines',  1  de  'proletarii'. 
Vers  le  milieu  du  3°  siècle  la  centurie  éq.  perdit  la  «prérogative  »  ou  droit 
de  voter  la  1%  lequel  fut  étendu  à  toutes  les  centuries  de  la  1®  classe  et 
déterminé  par  la  voie  du  sort.  Ruelle.  30 

Revue  philosophique.  T.  10  (2°  semestre  1880).  L'Education  platoni- 
cienne. [P.  Tannery].  l^r  art.  Examen  du  programme  d'enseignement 
exposé  dans  la  République,  notamment  au  livre  7.  La  Républ.  doit  être 
un  des  premiers  écrits  de  Platon,  les  Lois  un  des  derniers.  Il  n'y  a  pas 
contradiction  ni  divergence  entre  les  idées  de  l'un  et  de  l'autre.  Plan  35 
d'études  proposé  par  Platon.  Division  et  classement  des  sciences  chez  les 
Pythagoriciens  :  arithmétique,  musique,  géométrie,  sphérique  (astro- 
nomie) ;  —  dans  Platon  :  arithmét.,  géométrie,  cinématique,  astronomie, 
musique.  Archimède  attribue  à  Eudoxe  la  mesure  du  volume  de  la  pyra- 
mide ;  il  est  plutôt  l'inventeur  de  la  démonstration  de  cette  mesure.  Dis-  40 
tinction  des  problèmes  plans,  des  probl.  solides,  et  des  probl.  gram- 
miques,  ceux-ci  exigeant  des  courbes  spéciales.  Détails  historiques  sur 
les  progrès  de  la  géométrie  supérieure  chez  les  anciens.  Platon  a  exercé 
une  influence  considérable  dans  cette  branche  de  la  science  antique. 
Digression  sur  un  passage  (990  D)  de  l'Epinomis,  œuvre  d'un  disciple  de  45 
Platon,  que  l'on  croit  être  Philippe  d'Oponte.  L'analyse  ancienne,  celle 
que  Platon  a  constituée,  est  en  fait  une  algèbre  dont  le  symbolisme  est 
relatif  à  des  figures.  %  Gustav  Teichmûller,  Ueber  die  Reihenfolge  des  Pla- 
tonischcn  Dialoge.  [T.].  Réponse  aux  obs.  de  ïh.  H.  Martin  (Rev.  crit. 
d'hist.  et  de  litt.  oct.  1879)  sur  son  précédent  travail,  portant  le  même  50 
titre.  Platon  aurait  commencé  par  reproduire  les  entretiens  de  Socrate 
sous  la  forme  diégématique,  puis  sous  celle  du  dialogue  direct. 

^1  T.  11,  mars  1881.  L'Education  platonicienne.  2«  art.  [P.  Tannery]. 


264  1881.   —  FRANCE. 

La  logistique  et  la  mélrétique.  La  logistique  ancienne  correspond  à  peu 
près  à  ce  que  Ton  appelle  auj.  l'arithmétique  ;  c'est  surtout  la  méthode 
pour  arriver  à  la  solution  des  problèmes  numériques  ;  tandis  que  l'àfiôar,- 
TixTi   comprend  les  éléments  de  notre  théorie  des  nombres.  Il  ne  nous 
5   reste  aucun  ouvrage  de  logistique  ancienne.  Réduits  à  l'hypothèse  nous 
pouvons  lui  donner  pour  base,  par  analogie,  les  écrits  des  anciens,  rela- 
tifs à  lamétrétique,  notamment  ceux  qui  portent  le  nom  d'Héron,  «  le  der- 
nier génie  original  qu'ait  produit  l'antiquité  pour  les  mathématiques.  » 
Ces  écrits  ne  renferment  que  des  définitions  et  des  données  métrolo- 
10  giques,  ainsi  que  des  calculs  pour  faire  comprendre  le  procédé  de  solu- 
tion des  problèmes,  mais  sans  explications  théoriques.  Nous  pouvons 
nous  faire  une  idée  des  traités  de  logistique  grecque  au  moyen  d'un 
traité  de  logistique  égyptienne  dont  il  a  été  parlé  précédemment  (R.  d. 
R.  de  1880,  p.  249).  Après  les  4  règles,  on  passait  à  l'étude  des  fractions, 
15  lesquelles  avaient  toujours  pour  numérateur  l'unité.  Au  temps  de  Platon, 
les  fractions  correspondant  à  nos  fractions  ordinaires  devaient  être  pra- 
tiquées dans  la  théorie  des   rapports   musicaux.  Venaient  ensuite   une 
suite  de  règles  analogues  à  nos  règles  de  trois,  d'alliage,  de  parties 
proportionnelles,  affectées  à  la  solution  des  problèmes.  D'après  un  pas- 
20  sage  de  Platon  (Lois  vu,  819)  il  y  a  lieu  de  croire  que  les  Grecs  ont 
adopté  à  leur  enseignement  les  méthodes  égyptiennes.  Le  pythagoricien 
Thyniaridas,  cité  par  Jamblique,  avait  pratiqué  un  système  déjà  compliqué 
d'équation  du  1"  degré  à  plusieurs  inconnues.  Quant  à  l'arithmétique 
grecque,  il  faut  en  chercher  l'exposé  dans  les  livres  VII,  VIII  et  IX  des 
25  Eléments  d'Euclide;  mais  les  ouvrages  de  Nicomaque  de  Gerasa  et  de 
Théon  de  Smyrne  en  donnent  la  théorie  et  l'application,  avec  renoncé 
des  principales  propositions  qui  s'y  rattachent,  accompagnées  d'exemples 
plus  ou  moins  développés.  Enumération  et  historique  des  diverses  mé- 
diétés  (u.£ooTyiT£;)  géométrique,  arithmétique,  harmonique,  sous-contraire 
30  à  l'harmonique,  cinquième  et  sixième.  Le  calcul  des  moyens  de  ces  deux 
dernières  médiétés  exige  la  solution  numérique  de  Téquation  du  second 
degré,  indice  important  de  la  connaissance  de  cette  solution  dès  l'époque 
de  Platon,  puisqu'elle  remonte  à  Eudoxe.  Plus  tard,  le  nombre  des  mé- 
diétés fut  porté  à  dix.  Examen  des  Éléments  d'Euclide.  La  matière  en  est 
35  certainement  antérieure  au  géomètre.  Distinction  de  3  groupes  dans  les 
Éléments.  1°  Les  6  premiers  livres,  consacrés  à  la  géométrie  plane  ;  2» 
les  4  suivants,  à  l'arithmétique;  les  3  derniers  à  la  géométrie  dans  l'es- 
pace. Dans  le  second  groupe,  il  faut  mettre  à  part  le  X»  livre,  consacré 
aux  quantités   incommensurables,  dont  la  notion  venait  à  peine,  au 
40  temps  de  Platon,  d'être  généralisée  par  Théétète.  L'analyse  géométrique, 
qui  consiste  à  supposer  vraie  la  proposition  à  démontrer,  résolu  le  pro- 
blème posé,  n'est  pas  un  procédé  inventé  par  Platon  ;  elle  date  au  plus 
tard  des  premiers  pythagoriciens.  Dans  Platon  elle  suppose  toujours  une 
synthèse  qui  en  est  la  vérification.  ^Hermann  Siebegk  (titre  allemand  tra- 
45  duit).  Le  développement  de  la  doctrine  de  l'esprit  (pneuma)  dans  la  science 
de  l'antiquité  [].  Art.  publié  Zeitschr.  Vœlkerpsychologie,  etc.,  année  1880. 
Les  anciens  voyaient  dans  l'air,  non  pas  comme  nous  une  substance 
mécanique  et  aveugle,  mais  un  principe  vivant  qui  enveloppe,  pénètre  et 
anime  toutes  choses.  L'air  est  considéré  même  comme  le  principe  de  la 
6o  pensée.  Le  pneuma  chez  les  Stoïciens  (tout  à  la  fois  air,  feu  (irùp  t£x.vixov), 
principe  vital,  raison  universelle).  Le  pneuma  dans  Galien  (matière  phi- 
losophique et  physiologique).  Dans  la  Bible  et  dans  Philon  le  juif,  le 
pneuma  présente  les  caractères  d'un  principe  avant  tout  spirituel.  Enfin 


SÉANCES  DE  l' ACADÉMIE  DES  SCIENCES  MORALES.  265 

dans  le  Nouveau  Testament  il  n'a  plus  rien  conservé  de  sa  nature  phy- 
sique. 

^^  T.  12,  juillet.  William  Wallace,  The  Epicureanism.  [A.  B.]  Exposé 
aussi  complet  que  fidèle  de  la  doctrine  épicurienne.  Bonne  biographie 
d'Epicure  et  description  intéressante  de  l'Institut  épicurien.  Analyse  de  la  5 
doctrine, d'après  W.  W.  qui  lajuge  avec impartialitéet  sympathie.  ^^  août. 
L'Éducation  platonicienne.  S»  art.  [P.  Tannery].  Le  mythe  d'Er  le  Pam- 
phylien  dans  Platon  (Républ.  1.  X)  présente  des  allusions  cosmologiques 
précises  et  détaillées  qui  méritent  une  étude  plus  approfondie  que  les 
autres  passages  de  ses  œuvres  où  il  aborde  les  questions  de  cet  ordre,  lo 
Analyse  et  interprétation  nouvelle  de  ce  mythe,  notamment  en  ce  qui 
concerne  la  disposition  des  8  anneaux  cylindriques  (xx^oi).  «  Le  mythe 
d'Er  nous  montrerait  Platon,  au  début  de  sa  carrière  d'écrivain,  également 
familier  avec   les  doctrines   ioniennes   et   les  croyances  italiques,   en 
essayant  une  fusion,  mais  n'attachant  pas  une  foi  bien  vive  à  aucune  15 
des  opinions  qu'il  conserve,  faisant  enfin  preuve  de  connaissances  per- 
sonnelles sérieuses  sur  la  question.  Opinion  de  Platon,  sur  la  nécessité. 
Platon  est  en  désaccord  avec  Eudoxe  sur  la  durée  des  révolutions  des. 
astres,  dont  la  constance  est  affirmée  par  cet  astronome,  et  niée  par  le 
philosophe.  Aristote   revient  à  la   doctrine   d'Eudoxe.  Platon  dans   le  20 
Timée,  tient  toujours  pour  l'immobilité  de  la  Terre  placée  au  centre  du 
monde.  Théophrasle  prétend  qu'il  abandonna  cette  opinion  dans  sa  vieil- 
lesse. Historique  des  opinions  contraires,  dans  l'antiquité,  au  système 
des  apparences  astronomiques.  Il  est  permis  de  croire  que  Platon,  après 
le  Timée,  aura  momentanément  adopté  le  système  dePhilolaos  (la  terre  25 
excentrée  et  décrivant  un  orbite),  pour  se  rallier  ensuite  à  celui  d'Ec- 
phante  et  d'Heraclite  (la  terre  au  centre  de  l'Univers,  mais  animée  d'un 
mouvement  de  rotation  sur  elle-même).  lfT[  Dec.  Même  travail  (4«  et  der- 
nier art.).  L'Harmonie,  au  sens  où  Platon  emploie  ce  mot  (àpu.ovia),  c'est 
la  constitution  de  ce  que  nous  appelons  la  gamme.  Platon  montre  une  30 
prélérence  presque  exclusive  en  faveur  du  mode  dorien  et  proscrit  les 
autres.  De  plus  il  critique  les  Pythagoriciens  (Républ.  VH,  531)  en  raison 
de  leurs  expériences  sur  le  monocorde  qu'ils  divisent  à  l'infini  sans  pro- 
fit pour  la  pratique.  Historique  de  l'harmonie  chez  les  Pythagoriciens  et 
chez  Aristoxène.  En  général,  Platon  montre,  quand  il  s'agit  de  musique,  35 
des  tendances  plutôt  rétrogrades  que  favorables  au  progrès  de  l'art.  La 
dialectique  de  Platon  considérée  au  point  de  vue  de  cette  question  :  quels 
sont,  pour  lui,  les  rapports  des  notions  mathématiques  aux  idées?  Au 
véritable  point  de  vue  platonicien,  la  thèse  d'un  nombre  idéal,  différent 
du  nombre  abstrait,  et  prétendument  nécessaire  à  son  explication,  n'est  40 
qu'une  superfélation  aussi  inutile  qu'embarrassante;  aucun  philosophe 
de  l'antiquité  ne  l'a  soutenue  avant  les  commentateurs  modernes.  Platon 
a-t-il  dit  que  l'idée  est  nombre?  Il  ne  l'a  jamais  écrit  en  propres  termes. 
Rapprochement  et  reproduction  (en  trad.  française)  de  divers  textes  où 
Aristote  discute  les  opinions  exprimées  par  Platon  sur  le  rapport  des  45 
idées  et  des  espèces  avec  le  nombre  et  avec  l'unité.  De  ces  citations  et 
des  textes   platoniciens  on   peut  dégager  la  double   formule  suivante 
comme  authentiquement  platonicienne  :  L'idée  est  nombre  en  tant  qu'elle 
est  complexe,  soit  qu'on  la  considère  au  point  de  vue  de  l'extension,  soit 
au  point  de  vue  de  la  compréhension.  L'idée  est  nombre  en  tant  que  tout  50 
ce  qui  a  une  idée  est  soumis  aux  lois  mathématiques.  Ruelle. 

Séances  et  travaux  de  l'Académie  des  sciences  morales  et  poli- 
tiques. T.  \]'ô.  BertrAiND,  L'autel  de  Saintes  et  les  Triades  gaidoiscs  [Henri 


266  1881.   —  FRANCE. 

Martin].  Les  Romains  ont  poussé  les  Gaulois  à  représenter  leurs  divinités 
associées  aux  divinités  classiques,  afin  d'en  établir  l'identité;  mais  les 
représentations  connues  des  dieux  gaulois  paraissent  avoir  plus  d'ana- 
logie avec  l'Asie  et  l'Egypte  qu'avec  la  mythologie  classique.  Les  Triades 
5  apparaissent  sous  deux  formes  H °  3  divinités  associées  sur  un  même 
autel,  une  masculine,  une  féminine,  une  3^  plus  petite  qui  paraît  être 
leur  enfant,  ou  bien  plus  grande,  dont  les  deux  autres  semblent  les 
lieutenants.  2°  Une  triple  tête,  représentant  comme  dans  le  symbolisme 
figuré  par  Abélard,  trois  qui  ne,  font  qu'un.  On  connaît,  jusqu'ici,  une 

10  vingtaine  de  triades.  Ces  monuments  nous  révèlent  la  croyance,  répandue 
chez  les  Gaulois,  à  une  unité  suprême  décomposée  en  trois  divinités  que 
Lucain  nomme  Esus,  Taranis  et  Teutatès.  %  A.  Geffroy,  Marques  de 
briques  romaines  [présenté  par  l'auteur].  Cette  sorte  d'inscription  peut 
servir  beaucoup  à  la  science  historique,  notamment  à  la  chronologie 

15  consulaire,  à  la  céramique,  à  la  géographie.  On  a  cru  y  voir  des  indices 
de  caractères  mobiles,  mais  comme  on  rencontre  des  déplacements  de 
lettres  dans  les  inscriptions  sur  pierre,  l'argument  n'a  rien  de  concluant. 
Il  vaut  mieux  y  chercher  une  preuve  de  l'ignorance  profonde  où  étaient 
les  esclaves  chargés  de  tracer  les  marques  de  briques.  ^  Wallon, H«sfoî>e 

20  de  l'esclavage  dans  l'antiquité.  [Levasseur].  Communications  à  propos  de  la 
2°  éd.  de  cet  ouvrage,  sur  les  collèges  d'artisans  chez  les  Romains,  sur 
les  industries  monopolisées.  Le  système  corporatif,  au  iv^  siècle,  était 
devenu  non  le  mode  unique,  mais  la  forme  la  plus  générale  du  travail 
industriel. 

25  1^  T.  il6.  D'EiCHTiiAL,  Socrate  et  notre  temps;  théologie  de  Socrate;  dogme 
de  la  Providence.  D'après  l'auteur,  le  trait  dominant  dans  la  philosophie 
de  Socrate,  c'est  la  croyance  à  la  Providence.  Il  faut  conclure,  de  ce  qu'il 
y  a  de  l'intelligence  dans  l'homme,  qu'il  doit  y  en  avoir  aussi  dans  la 
nature.  La  manteutique  de  Socrate  (ixavrar)  n'a  rien  de  superstitieux, 

30  rien  de  mystique  comme  celle  du  vulgaire;  c'est  un  procédé  rationnel 
uni  à  un  sentiment  de  foi  en  la  justice  et  en  la  bienveillance  divines.  Sa 
divination  est  une  prévision  de  l'avenir  et  une  détermination  des  actes, 
fondée  sur  une  religieuse  considération  des  faits.  Historique  de  la  doc- 
trine de  la  Providence  depuis  Socrate  jusqu'à  la  fin  de  la  philosophie 

35  grecque.  Autre  point  relevé  par  le  rp.  :  la  «  laïcité  »  de  la  morale  et  môme 
de  la  piété  socratique,  et  discuté  avec  des  réserves  portant  sur  toutes  ses 
parties.  ^  Les  1"»  années  du  règne  de  Constantin  [V.  Duruy].  Après  la 
retraite  de  Dioclétien,  l'empire  est  dans  les  mains  d'une  tétrarchie,  les 
deux  Auguste  Constance  et  Galère,  les  deux  Césars  Sévère  et  Maximin; 

^^  mais  aucun  d'eux  n'est  de  force  à  supporter  le  poids  du  pouvoir.  Cons- 
tantin, acclamé  par  les  légions  de  Bretagne,  partage  bientôt  l'empire 
avec  Licinius  et  Maximin-Daia.  Celui-ci  mis  à  mort  par  l'ordre  de  Cons- 
tantin, la  lutte  s'ouvre  entre  ce  dernier  et  Licinius,  qui,  accablé  d'années 
et  à  bout  de  ressources,  finit  par  déposer  la  pourpre  et  fut  relégué  à 

^^  Thessalonique.  Cette  guerre  fut,  comme  les  précédentes,  une  guerre  d'am- 
bition plutôt  qu'un  duel  entre  les  deux  religions  ancienne  et  nouvelle. 
Constantin, fortifié  par  les  démonstrations  de  confiance  que  lui  donnaient 
les  évèques  dans  la  pensée  que  l'avenir  était  aux  chrétiens,  jugea  que  la 
sagesse  politique  conseillait  d'aller  à  eux  et  il  y  alla,  mais  en  gardant 

^^  sa  froide  cruauté.  Deux  ans  après,  il  faisait  périr  sa  femme  Fausta  et  son 
fils  Crispus,  à  qui,  pourtant,  il  devait  la  défaite  décisive  de  Licinius. 
^  Platon  à  l'Académie  [Ch.  Huit.]  (Voir  ci-dessus,  p.  202.) 

Ruelle. 


ACADEMY.  267 

GRANDE-BRETAGNE. 

Rédacteur  général  :  H.  Lebègue. 

Academy  (The)  1  Jr.  WoLTMANN  and  WOERMANN.  History  of  Painting, 

ancient  early  Christian  and  mediaeval.  [A.  S.  Murray].  Traduction  anglaise 
d'un  ouvrage  de  valeur.  ^^  8  Jr.  L'inscr.  rom.  trouvée  à  Brough-by- 
Stanemore.  [T.  Watkin].  Réponse  à  l'article  de  Hubner  <v.  R.  d.  R.  5, 
258,  35et49>,W.  maintient  ses  conclusions. ^[Découverte  faite  à  Budrum  if» 
(Halicarnasse)  par  des  membres  de  l'Ecole  française  d'Athènes,  de  l'inscr. 
gr.  la  plus  longue  connue  jusqu'ici.  ^T  15  Jr.  Journal  of  Hellenic  Studies. 
[D.  B.  Monro]  Histoire  de  cette  Revue,  le  présent  vol.  contient  16  articles 
dont  11  ont  rapport  à  l'arcbéol.  ;  on  y  trouvera  des  articles  de  Jebb  sur 
Délos,  de  Ramsay  sur  les  environs  de  Smyrne  et  sur  des  inscr.  de  is 
Pamphylie,  de  Sayce  sur  la  Troade  et  la  Lycie,  de  P.  Gardner  sur  les  tom- 
beaux de  Mycènes,  de  S.  Colvin  sur  les  représent,  des  Centaures  dans  la 
peinture  des  vases,  de  Waldstein  surPythagore  de  Rhegium  et  les  premières 
statues  d'athlètes,  de  C.  Smith  sur  un  vase  archaïque,  de  P.  Gardner  surle 
Pentathle,  de  Murray  sur  l'Erechtheion,  de  Roberts  sur  les  inscr.  de  20 
Dodone,  de  Verrait  sur  l'emploi  dans  la  tragédie  gr.  des  noms  en  o'auvo;  et 
caûrn  et  qq.  revues  d'articles.  %  Sayce  a  trouvé  à  Chypre  des  poteries 
grecques.  ^  Dans  une  lettre  de  Rhodes,  Sayce  donne  des  détails  sur  son 
voyage  et  sur  ses  découvertes,  inscr.,  vases,  sculptures,  etc.  ^[^  22  Jr. 
Détails  sur  le  mur  romain  de  Londres,  on  a  douté  qu'il  soit  vraiment  25 
romain.  [J.-W.  Haies].  ^  Engelmann  et  Preuss,  Bibliotheca  scriptorum 
classicorum.  Très  exact,v indispensable  à  ceux  qui  étudient.  ^  L.  Hayet, 
Querolus.  H.  a  résolu  la  question  qui  a  torturé  plusieurs  générations  de 
savants,  les  futurs  éditeurs  du  Querolus  devront  marcher  sur  ses  traces. 
^  L.  Havet,  De  Saturnio  latinorum  versu.  Très  utile,  mais  H.  se  tient  trop  3o 
attaché  à  Mueller  dans  les  questions  de  métrique,  il  a  tracé  les  règles  du 
vers  saturnien  avec  une  très  grande  sûreté.  ^^  29  Jr.  L'inscr.  rom.  de 
Brough-by-Stanemore.  Réplique  de  Hubner  insistant  sur  la  dernière  ligne 
de  l'inscr.  T[  J.-B.  Mayoh,  M.  Tulli  Ciceronis  de  Natura  Deorum  libri  très. 
[A.-S.  Wilkins].  Très  grands  éloges.  1  La  statue  d'Athena  Nikephoros  35 
trouvée  en  décembre  à  Athènes,  paraît  être  de  l'époque  de  Néron,  le 
caractère  archaïque  de  la  tète  est  dû  à  l'imitation  d'un  original  datant 
d'avant  Phidias.  1^  5  Févr.  A.  Trollope,  Cicero.  [W.  Warde  FlowerJ.  Ce 
n'est  pas  un  livre  d'historien,  mais  il  n'en  donnera  pas  moins  au  lecteur 
une  idée  nette  et  vive  de  la  vie  privée  de  Cicéron,  bien  qu'il  manque  un  40 
peu  de  solidité  et  de  concentration.  ^^  12  Févr.  L'insc.  rom.  de  Brough- 
by-Stanemore.  [W.-T.  Watkin].  Réponse  au  D»"  Hubner.  If  Tii.  Kock, 
Comicorum  Atticorum  fragmenta.  [J.-P.  Mahaffy].  K.  a  beaucoup  ajouté  à  nos 
connaissances  par  cette  édition  où  il  fait  preuve  d'une  grande  pénétration. 
1  Statuette  récemment  découverte  d'Athenè  Parthenos.  [C.-T.  Newton].  45 
Elle  a  1°^,05  de  haut  en  comptant  la  base,  elle  est  en  marbre  blanc  qui  a  été 
recouvert  d'une  couche  de  peinture,  elle  corrobore  l'opinion  qu'on  avait 
sur  la  statue  chryséléphantine  de  Phidias,  dont  elle  est  la  copie,  et  donne 
raison  àMichaelis;  elle  est  de  l'époque  des  Antonins,et  date  probablement 
du  règne  d'Hadrien.  ^T[  19  Févr.  Le  Codex  Zacynthius  [N.  Pocok].  Ce  ms.  50 
contient  certaines  portions  de  l'Evangile  selon  saint  Luc,  il  ne  peut  pas 
ètreplusancicn  que  le  vi°  siècle,  niplusmoderne que  leviii»,  détails  paléo- 
graphiques, les  variantes  prouvent  qu'il  ne  provient  ni  du  Sinaïticus,  ni 


268  1881.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

du  Vaticanus.  ^  E.  Huebner,  Grundriss  zu  Vorlesungen  iiber  die  Lateinische 
Grammatik  [].  Ce  vol.  doit  être  dans  les  mains  de  tous  ceux  qui  désirent 
se  faire  une  idée  nette  de  lagram.  lat.,  et  des  principaux  ouvrages  écrits 
sur  ce  sujet.  ^  Détails  sur  les  fouilles  d'Olympie  depuis  le  mois  d'octobre. 

5  %%  2C  Févr.  G.  Marinellt,  Studii  Strahoniani,  Cet  article  paru  dans  le 
Cosmos  de  Cora  mérite  d'être  mentionné.  %  Conze,Hauzer  uî^d  Benndorf. 
Archaeologische  Untersuchungen  auf  Samotrake.  [A.-S.  Murray].  Excellente 
relation  de  l'expédition  faite  en  1875  et  qui  a  eu  de  si  brillants  résultats. 
^^[5  Mars.  Une  nouvelle  édition  du  Virgile  de  Connington  est  annoncée. 

10  ^  Paley,  Remarks  on  Trof essor  Mahaff'ys  Account  of  the  Rîse  [and  Progress 
of  Epie  Poetry.  [A.  Lang].  Manque  de  logique  et  ne  fait  pas  preuve  d'une 
connaissance  suffisante  des  faits.  ^  Société  pour  l'encouragement  des 
études  helléniques.  Compte  rendu  très  sommaire  de  la  séance  du  24  févr. 
^  C.  NiCHOLSON,  A  descriptive  account   of  the  roman    Vilkmeas   Brading. 

15  [C.-T.  MarlinJ.  Cet  ouvrage  donne  des  détails  sur  une  villa  romaine  décou- 
verte à  Brading  dans  l'île  de  Wight.  ^^  12  Mars.  On  annonce  la  publica- 
tion d'une  nouvelle  édition  de  Blass,  Hypéride  d'après  une  nouvelle 
collation  des  papyrus  égyptiens  :  sous  presse  Antiphon  par  le  même. 
^  Inscr.  trouvée  dans  les  bains  romains  de  Balh.  [Scarthj.  Cette  inscr. 

20  atteste  l'efficacité  des  eaux  de  Bath,  il  y  a  seize  siècles,  et  montre  l'impor- 
tance de  celte  ville.  ^^  19  Mars.  Kekulé  publiera  sous  peu  une  mono- 
graphie sur  la  tète  de  l'Hermès  de  Praxitèle.  ^^  26  Mars.  Restes  romains 
dans  l'ile  de  Wight.  [M.  Damant].  Plusieurs  découverles  récentes  prouvent 
la  longue  occupation  de  celte  île  par  les  Romains,  villas,  roules,  sque- 

25  lette,  objets  divers.  ^^  26  Mars.  On  a  découvert  dans  le  canton  de  Soleure, 
en  Suisse,  des  antiquités  romaines,  les  fouilles  continuent.  %^  2  Avr. 
DvRVY, Histoire  des  Romains. [].  Grands  éloges  de  cette  «admirable  histoire.  » 
^W.Gunion  Rutherford  va  faire  paraître  une  nouvelle  éditionde  Phryni- 
chus,  Tatticiste  du  ii°  siècle,  il  a  fait  la  recension  des  mss.  et  corrigé  le 

30  texte.  ^  Société  des  antiquaires  de  Cambridge.  Monnaie  de  bronze  frappée 
à  Nicée  de  Bithynie,  portant  sur  une  face  la  tète  de  Marc-Aurèle,  et  sur 
l'autre  Homère  assis.  ^  Société  des  antiquaires;  routes  et  restes  romains 
dans  le  Cumberland  et  le  Westmoreland.^  On  a  trouvé  près  de  Liège  une 
nouvelle  «  tabula  honestse  missionis  »  du  commencement  du  règne  de 

35  Trajan,  elle  donne  le  nom  du  nouveau  légat  de  la  Bretagne  Titus  Avidius 
Nepos  et  concerne  deux  «  alae  »  et  sixj  cohortes.  ^^  9  Avr.  Sayce  écrit 
de  Smyrne  la  relation  de  son  voyage  de  Beyrout  à  Smyrne,  à  Tarse  il  a 
visité  le  prétendu  tombeau  de  Sardanapale  dont  il  fait  la  description,  à 
Smyrne  il  a  vu  la  statue  de  Niobé  et  a  pu  lire  l'inscr.  qui  s'y  trouve, 

M  ressemblance  de  cette  statue  avec  des  statues  égyptiennes;  débris  de 
provenances  diverses  près  d'Ali  Agha  :  constructions  cyclopéennes; 
aqueduc;  inscr.  funéraires.  ^  Le  gouvernement  grec  se  propose  d(i conti- 
nuer les  fouilles  d'Olympie.  T[  On  a  découvert  dans  le  comté  d'York  une 
statue  et  trois  autels  romains.  ^^  16  Avr.  Récentes  découvertes  sur  les 

45  bains  romains  de  Bath.  [H.-M.  Scarth].  Détails  sur  ces  bains,  sur  leur  éten- 
due et  leur  importance.^  Un  antiquaire  grec  d'Alexandrie  a  trouvé  près  de 
l'endroit  désigné  par  Strabon  une  chambre  souterraine  voûtée  dont  le 
plafond  était  supporté  par  des  colonnes  doriques,  d'autres  chambres 
suivent  celle-ci,  ce  doit  être  le  tombeau  de  la  dynastie  des  Ptolémées;  on 

50  a  découvert  dans  le  Fayoum  des  papyrus  donl  plusieurs  sont  des  mss. 
grecs;  inscr.  grecques.  Fondations  d'une  villa  romaine  trouvées  dans 
l'île  de  Malte,  les  débris  recueillis  sont  de  toute  beauté.  ^^  30  Avr.  Sellar, 
The  roman  poets  of  the  Republic.  [R.  Ellis].  Nouvelle  édition  améliorée  de 


ACADEMY.  269 

cet  excellent  livre,  on  peut  reprocher  à  l'auteur  de  manquer  de  légèreté 
de  touche  en  parlant  des  poètes;  très  instructif.  •[Soc.  pour  l'encourage- 
ment des  études  helléniques;  statuette  d'Athenè  Parthenos;  casques  votifs 
et  pointes  de  lances  trouvés  à  Olympie  :  régates  chez  les  Grecs  :  les  deux 
adj.  ^yipo;  et  ^aveo';.^  E.  Weber,  Le  Sipylos  et  ses  monuments.  [Ramsay].  Inté-  5 
ressaut,  et  fait  faire  un  pas  à  la  science. ^^  7  Mai.  Société  des  antiquaires, 
cimetière  anglo-romain,  débris  romains,  murs  et  fondations.  ^^  14  Mai. 
La  Mobé  du  Mont  Sipylos.  [W.  Simpson].  Elle  est  peut-être  assise  et  ce 
doit  être  un  dieu  et  non  pas  une  déesse,  peut-être  est-ce  une  statue  de  Zeus. 
1  Société  des  antiquaires,  antiquités  rom.  trouvées  près  de  Newgate.  ^[^  lo 
21  Mai.  Livres  de  classe.  Tyrrel,  Miles  gloriosus  of  P/ai/<Ms:  excellente 
édition.  Mayor, -Boo/t  III  of  Pliny's  Letters^  a  une  réelle  valeur,  mais  le 
commentaire  est  trop  étendu  pour  des  élèves.  T]  Pratt  and  Leaf,  The 
story  of  Achilles.  Ce  choix  de  passages  de  Tlliade  est  peu  satisfaisant.  T 
Hallam,  Ovid's  Fasti.  Utile,  mais  ne  réalise  aucun  progrès.  Goodwin  and  is 
White,  Xenophonis  Aiiabasis,  Soigné.  Taylor,  Stories  from  Ovid  :  Hexameter 
Verse.  Bon  petit  livre.  Merry,  Acharniens.  Eloges,  Kynaston,  Greek  elegiac. 
poets.  Bon  pour  les  classes  supérieures.  Macaulay,  Hannihalian  War, 
Colbeck,  Caesar,  Scènes  from  Books  V  and  VI  pour  les  commençants.  Les 
éditions  de  César  et  de  Virgile,  éditées  par  Rivington,  donnent  un  très  20 
bon  texte.  ^  Sayce  annonce  qu'il  a  visité  avec  Schliemann  les  objets  que 
celui-ci  a  déposés  au  musée  d'Athènes  et  fait  part  de  ses  impressions,  il 
a  visité  Orchomène  où  il  a  découvert  l'emplacement  du  temple  d'Héraclès 
et  qq.  substructions  :  inscr.  et  nécropole  près  de  Kopae.  ^^  28  Mai. 
Curieuses  erreurs  dans  plusieurs  éditions  de  Polycarpe  [J.-H.  Backhouse].  25 
Ces  erreurs  proviennent  d'une  faute  de  texte  grave  qui  se  trouve  dans 
Pédition,  des  Patres  apostolici  de  Le  Clerc  de  1724.  ^^  4  Jn.  J.  Polylas  a 
fait  paraître  une  trad.  en  grec  moderne  de  l'Odyssée,  éloges.  %^  \{  Jn. 
SiDGWiCK,  Agamemnon.  Fait  avec  soin.^  Editions  de  Polycarpe  et  Barnabas. 
[J.  Backhouse].  Erreurs  relevées  dans  le  texte  des  éditions  de  ces  deux  30 
Pères  de  l'Eglise.  ^  F.-H.  Peters,  The  Nicomacehan  Ethics  of  Aristotle. 
Traduction  anglaise  bien  faite.  ^  Représentation  d'Œdipe  roi  en  grec  au 
collège  d'Harvard.  ^  18  Jn.  Holden,  M.  Tullii  Ciceronis  pro  Gnaeo  Plancio 
Oratioad  JMcîices  [A.-S.  Wilkins].  Excellente  édition  accompagnée  d'un  très 
bon  commentaire.  ^  Th.  Watkin  vient  d'achever  un  ouvrage  très  important  35 
sur  la  domination  romaine  en  Angleterre,  intitulé  :  Homan  Lancashire; 
toutes  les  sources  d'information  ont  été  mises  à  contribution.  ^  Cyprus 
Antiquities.  Splendide  album,  utile  aux  savants,  il  contient  la  photogra- 
phie des  objets  trouvés  à  Chypre  par,Cesnola.  T[  25  Jn.  Société  pour  l'en- 
couragement des  études  helléniques  :  lettre  de  Schliemann  sur  les  fouilles  4o 
d'Orchomène;  vase  grec  avec  figures  représentant  les  exploits  de  Thésée:  : 
boucles  d'oreilles.  ^  The  twenty  styles  of  Architecture  [J.-H.  Middletonj.  Très 
mauvais. 

Tfl2  Jlt.  Société  des  antiquaires;  villa  rom.  dans  le  comte  de  IJorset, 
T  Perrot  et  Chipiez,  Histoire  de  l'Art  dans  l'antiquité.  [A .-P.  Murray].  45 
Eloges  :  sera  très  utile.  ^  0.  Rayet,  Monuments  de  l'Art  antique.  [Id.].  Les 
planches  sont  superbes.  Le  texte  est  parfois  un  peu  bref;  éloges.  ^  E. 
Petersen,  Die  dreigestaltige  Ilekate.  [Id.].  Epuise  cet  intéressant  sujet. 
H^  9  jlt.  L  P.  PosTGATE,  Select  élégies  of  Propertius  [R.  Ellis].  Des  défauts 
qui  tiennent  à  la  jeunesse  de  l'éditeur  sont  compensés  par  de  précieuses  50 
qualités;  commentaire  plein  d'intérêt  et  très  utile.  1  Le  Britisli  Muséum 
a  fait  l'acquisition  d'une  statuette  d'Hercule  avec  une  dédicace  et  la  signa- 
ture de  l'artiste  en  grec  snr  la  plinthe,  elle  est  de  l'époque  rom.  1[*i  16  jlt. 


370  1881.   —   GRANDE-BRETAGNE. 

0.  Seemann,  The  Mythology  of  the  Greeks  and  Romans  [].  Excellent  livre  de 
classe  mis  au  courant  de  la  science.  %^  28  jlt.  B.  Jowett,  Thncydides 
translated  into  English  [A.  Goodwin].  Celte  trad.  est  accompagnée  de  noies 
qui  sont  au  courant  de  la  science  et  d'un  curieux  et  remarquable  essai 
5  sur  les  inscr.  de  l'époque  de  Thucydide,  où  l'auteur  se  montre  par  trop 
sceptique.  ^  Institut  royal  archéologique,  inscr.  funéraire,  mosaïque 
rom.,  bains  et  statue  rom.  ^^  30  jlt.  Le  prof.  Forma  vient  de  publier  en 
madgyar  un  compte  rendu  des  fouilles  qu'il  a  faites  dans  l'ampithéàtre 
romain  de  Bude.  ^  A  Melbourne,  les  étudiants  du  Trinity  Collège  ont 

10  représenté  la  «  Mostellaria  »  de  Piaule,  à  Birmingham  on  a  joué  le  «  Phor- 
mion  »,  à  Edimbourg  «  l'Antigonc  »  de  Sophocle.  ^1[  6  août.  H.  Kiepert, 
A  manual  of  ancient  geography  [C.  W.  Boase].  Traduction  bien  faite  de  cet 
ouvrage  très  utile.  %  On  annonce  une  traduction  allemande  avec  notes 
d'Artémidore,  Traité  des  songes,  par  F.  Krauss-lj^  13  août.  Le  mythe  des 

15  Sirènes  [W.  Axon].  Comparaison  de  ce  mythe  avec  des  mythes  analogues 
tirés  de  la  littérature  bouddhique  et  chinoise.  ^  Sur  l'inscr.  de  Bude 
[Hoskins-Abrahall].  Il  n'est  pas  étonnant  que  Nemesis  soit  appelée  dans 
cette  inscr.  :  «  omnipolens  »;  l'inscr.  fait  probablement  allusion  à  une 
bataille  entre  les  Romains  et  les  lazyges.  ^  R.  Y.  Tyrrell,  The  miles  glo- 

20  riosus  of  Plautus  [E.  A.  Sonnenschein].  Le  texte  est  établi  d'après  les  résul- 
tats de  la  critique  moderne,  et  T.  s'est  montré  à  la  fois  conservateur  et 
radical  :  plusieurs  leçons  originales,  le  commentaire  est  riche  et  clair, 
mais  l'apparatus  crilicus  n'est  pas  satisfaisant.  ^  Plusieurs  sculptures  et 
inscr.  funéraires  trouvées  à  Mayence,  entre  autres  le  tombeau  du  porte 

25  enseigne  de  la  14''  légion,  d'un  soldat,  d'un  chevalier  romain;  autres 
objets  de  la  plus  grande  valeur.  ^^  20  août.  J.  A.  Paley,  Bibliographia 
graeca  ;  an  Inquiring  into  the  Date  and  Origin  of  Book-writing  among  the 
Greeks  [A.  H.  Sayce].  On  ne  peut  pas  admettre  la  conclusion  de  l'auteur, 
qui  croit  que,  du  temps  d'Eschyle,  il  n'y  avait  pas  de  copistes  et  pas  de 

30  lecteurs.  ^  F.  Leïxormain'T,  La  grande  Grèce  [W.  Wolfe  Capes].  Très  intéres- 
sant et  très  érudit,  qq.  vues  hasardées.  ^%  27  août.  R.  Bosworth  Smith, 
Rome  and  Carthage  ;  the  punie  Wars  [G.  Warr].  Cet  abrégé  d'un  ouvrage 
plus  étendu  du  même  auteur  est  admirablement  fait.  ^  Le  département 
des  monnaies  du  British  Muséum.  Détails  sur  les  catalogues.  ^  Lecture 

35  faite  par  Edon  à  l'Académie  des  Inscrip.  et  Belles-Lettres  d'un  travail 
sur  certaines  licences  de  quantité  chez  les  premiers  poêles  latins.  ^ 
Ph.  Dethier,  Etudes  archéologiques  [].  Sans  grande  valeur.  ^  E.  BrExNTANO, 
ZurLoesung  der  trojanischen  Frage  [].  Ce  pamphlet  se  ressent  de  Tanimosité 
de  l'auteur  contre  Schliemann  et  ne  prouve  rien.  T[^  3  sept.  Le  mythe  des 

40  Sirènes  [D.  Fitzgerald].  Montre  comment  ce  mythe  survécut  pendant  le 
moyen  âge,  surtout  en  Irlande.  ^  Antiquities  of  lonia,  published  by  the 
Society  of  Dileltanti.  4°^«  partie  [A.  S.  Murray].  Cet  ouvrage,  dû  à  la  plume 
de  plusieurs  savanis,  est  très  bien  fait.  Fergusson  y  traite  l'origine  des 
ordres  d'architecture  grecs;  Newton  écrit  sur  Priène  et  Teos.  ^  Décou- 
ds vertes  archéol.  à  Concordia  et  dans  d'autres  localités  de  la  Vénélie  [F.  Bar- 
nabei].  Monuments  funéraires,  sarcophages  avec  inscr.  lat.  de  la  dernière 
période  de  la  décadence  de  l'art  classique  et  au  nombre  de  200;  objets 
divers,  restes  de  l'amphithéâtre  rom.  de  Padoue.  ^  10  sept.  De  1'  «  hy- 
pèthre  »  dans  les  temples  grecs  [I.  Fergusson].  Tous  les  grands  temples 

50  grecs  doriques  et  surtout  ceux  qui  avaient  deux  rangs  de  colonnes  dans 
la  cella,  étaient  éclairés  par  un  oTiaïov  -.  on  parvenait  sur  le  toit  par  un 
escaher  intérieur,  soit  de  pierre  soit  de  bois.  ^  Campbell,  Sophocles,  et 
L.  VAN  Leeuwen,  De  Ajacis  Sophoclei  authentia  et  integritate  [I.  P.  Mahaffy]. 


ACADEMY.  â71 

Le  premier  de  ces  ouvrages  est  un  spécimen  de  Tesprit  conservateur  en 
critique,  le  second  de  Tesprit  radical.  Le  premier,  soigné,  sera  très  appré- 
cié de  ceux  qui  étudient  Sophocle,  le  second  est  brillant  et  audacieux 
dans  ses  hypothèses,  m  17  sept.  J.  Tyrwhitt,  Greek  and  Gothic  ;  Progress 
and  Decay  in  the  three  arts  of  architecture,  sculpture  and  painting  [L  W.  Bra-  5 
dley].  Intéressant  et  facile  à  lire.  ^  Cesnola  prépare  un  ouvrage  intitulé  : 
Salaminia,  dans  lequel  il  parle  de  ses  fouilles  dans  l'île  de  Chypre,  un 
chap.  sera  consacré  aux  inscr.  1124  sept.  A.  S.  Wilkins,  M.  Tullii  Cice- 
ronis  de  Oratore  ad  Quintum  fratrem  libri  très  (lib.  II)  [H.  Netlleship].  Tout 
éloge  de  ce  second  volume  est  superflu.  1  Les  fouilles  d'Esté  [A.  Barna-  lo 
bei].  Ces  touilles,  faites  danslla  province  de  Padoue,  ont  mis  au  jour  des 
objets  romains  et  d'autres  d'une  époque  plus  ancienne;  tombeaux,  inscr., 
ornements  divers;  examen  des  opinions  de  plusieurs  savants  italiens  sur 

I  l'âge  des  difl^érents  tombeaux  découverts.  H  1  oct.  Inscr.  romaine  à 
Hexham  [W.  T.  Watkin].  Inscr.  funéraire  se  trouvant  sur  une  large  pierre  is 
tumulaire,  qui  porte  en  relief  la  représentation  d'un  soldat  à  cheval,  por- 
tant un  drapeau  et  écrasant  un  ennemi,  ce  soldat  appartenait  à  1'  «  ala 
petuana  ».  il  8  oct.  Une  légère  rectification  au  texte  de  l'inscr.  précitée. 
11  29  oct.  J.  N.  Madvig,  Bie  Verfassung  und  Yerwaltung  des  roemischen 
Staates  [A.  S.  Wilkins].  Ce  i"  vol.  aura  sa  place  à  part;  il  donne  une  idée  20 
nette,  claire  et  solide  des  principaux  points  de  la  constitution,  romaine; 
l'auteur  n'a  pas  recours  aux  hypothèses  hasardées,  mais  ne  s'en  tient  pas 
non  plus  à  la  tradition.  1  Société  pour  l'encouragement  des  études  hellé- 
niques. Tozer  lit  une  étude  sur  la  satire  byzantine.^Smith  un  travail  sur 
un  vase  grec  sur  lequel  on  voit  représentés  des  acteurs  comiques  déguisés  25 
en  oiseaux.  Bataille  de  Marathon.  H  12  nov.  P.  Devaux,  Études  politiques 
sur  les  principaux  événements  de  l'histoire  romaine  [G.  C.  Ware].  L'auteur  part 
de  l'idée  qu'un  des  plus;  puissants  facteurs  de  l'histoire  politique  est  la 
guerre,  elle  a  été  l'éducatrice  des  nations;  il  applique  cette  théorie  à  l'his- 
toire romaine.  1  Lettre  de  Sayce  relevant  de  grosses  erreurs  dans  un  30 
article  de  l'Edinburgh  Review  sur  Tllios  de  Schliemann.  1  Sydow,  De 
recensendis  Catulli  carminihus  [R.  Ellis].  L'objet  de  cet  opuscule  est  de 
prouver  que  les  deux  mss.  D  et  L  de  Lachmann  ne  doivent  pas  être 
regardés  comme  inférieurs  aux  mss.  G  et  0  :  Sydow  est  trop  rétrograde. 
K.  P.  ScHULTZE,  Catull-Forschungen.  Traite  du  problème  de  l'arrangement  35 
des  poésies  de  Catulle;  pour  les  14  premiers  poèmes,  S.  adopte  les  vues 
de  Weslphal,  et  croit  que  Catulle  a  bien  eu  l'intention  de  séparer  deux 
carmina  sur  le  même  sujet  par  un  carmen  sur  un  sujet  différent;  quanta 
la  disposition  des  dernières  poésies,  on  ne  peut  y  reconnaître  la  main  du 
poète.  1  Les  fouilles  faites  à  Epidaure  ont  abouti  à  la  découverte  du  40 
théâtre  d'Asclépios.  H  19  nov.  Réplique  de  l'Edinburg  Review  à  la  cri- 
tique de  Sayce.  1  Publication  prochaine  d'un  Manuel  des  inscr.  grecques 
historiques,  de  l'origine  à  la  conquête  rom.,  avec  une  introd.  et  des  notes 
par  Hicks.  H  10  déc  R.  Ellis  publiera  sous  peu  une  nouv.  édition  de 
ribis  d'Ovide,  le  texte  a  été  revu  d'après  les  mss.;  il  ajoutera  les  scholies,  45 
des  prolégomènes  très  étendus  et  une  préface.  1  Les  mss.  du  mont  Athos, 
d'après  Lambros,  sont  au  nombre  de  57G6.  1  La  2°  partie  du  vol.  3  de 
Lucianus  Samosatensis  de  Fritzsche  est  sous  presse.  1  Institut  archéol. 
King  croit  avoir  découvert  qui  est  ce  Démétrius  le  grammairien,  men- 
tionné par  Plularquc  dans  le  «  Pourquoi  les  oracles  ont-ils  cessé?  »  H  50 
31  déc.  Description  de  2  médailles  syracusaines,  présentées  à  l'Acad.  des 
Inscr.  et  Bel.-Let.  par  de  Longpérier,  et  représentant  toutes  deux  la  Pythie 
de  Delphes.  A.  K. 


272  1881.    —  GRANDE-BRETAGNE. 

ArchsBologia  :  or  miscellaneous  tracts  relating  to  anliquily  published 
by  the  Society  of  anliquaries  of  London.  Vol.  46.  2°  partie.  Exposé  des 
nouvelles  fouilles  de  Silchesler  [J.  Gerald  Joyce).  Suite  d'un  article  publié 
dans  l'Archseologia  (t,  40,  p.  403-416).  G.  J.  donne  la  description  d'une 

5  maison  (cf.  pi.  xi  et  xii)  assez  semblable  au  type  retrouvé  à  Pompei,  puis 
d'une  mosaïque  servant  de  pavé  (pi.  xiii);  il  signale  enfin  une  amphore 
portant  sur  Tanse  l'inscription  l.  ivni.  m.  elissi.  p.  ^  Dans  un  troisième 
article  sur  les  fouilles  de  Silchester,  G.  J.  donne  le  plan  général  de  la 
ville  de  Silchester  (pi.  xtv),  deux  vues  de  certaines  parties  (pi.  xv),  le  plan 

10  de  la  basilique  et  du  forum  (pi.  xvi)  ainsi  que  le  fac-similé  d'un  sceau 
portant  les  lettres  M  et  XP,  enfin  une  gravure  représentant  un  aigle  de 
bronze  trouvé  dans  le  forum  de  Silchester.  Chacune  de  ces  planches  et  de 
ces  gravures  est  accompagnée  d'un  long  commentaire  explicatif. 

S.  D. 

15  Athenaeum  (The),  tjr  Orchomène  [H.  Schliemann].  Fouilles  du  '  trésor 
de  Minyas', qui  est  en  marbre  noir.  Pausanias  le  mentionnecomme  intact; 
dimensions;  la  découverte  la  plus  importante  est  celle  d'un  thalamos  du 
côté  Est.  ^^  8  jr.  Le  musée  de  Naples  s'est  enrichi  de  quatre  statuettes; 
inscr.  grecques  trouvées  sur  le  territoire  de  Tanc.  Sybaris  :  l'ancienne 

20  nécropole  d'Ostuni  vient  d'être  découverte,  elle  est  très  étendue,  les  fouil- 
les qui  sont  suspendues  ont  mis  au  jour  entre  autres  12  belles  tombes 
riches  en  vases  et  en  monnaies.  ^^  lo  jr.  H.  Roby,  A  latin  Grammar  for 
Schools.  Excellent  à  consulter;  H.  M.  Wilkins,  A  New  Greck  Delectus.  Utile; 
H.  Hailstoin'E,  Homer  :  Iliad,  Book  xxi  :  les  notes  sont  bonnes.  %  On  donne 

25  lecture  dans  la  séance  de  la  British  archaeol.  Association  d'une  étude  de 
Smart  sur  les  restes  romains  trouvés  à  Nursling,  Hants.  ^^  22  jr.  Dernières 
acquisitions  du  Louvre,  une  Pallas,  en  relief  bacchique,  qq  fragments  et 
terres  cuites.  ^T[  29  jr.  Société  de  numismatique.  Monnaies  datant  des 
règnes  d'Alexandre  le  grand,  Antiochus  I,  Seleucus  Nicator,  Antiochus  11, 

30  Seleucus  I  :  Tétradrachme  du  2"  s.  av.  J.-C.  f  La  statue  de  la  Victoire 
trouvée  à  Athènes  ne  peut  être  attribuée  à  Phidias.  %^  5  févr.  Tyrrell, 
Miles  gloriosus  ofPlautus.  [G].  Beaucoup  plus  important  que  ne  le  ferait 
supposer  le  titre  de  livre  de  classe  qu'il  a  pris.  îl  12  févr.  S.  Scharpe, 
The  Episthe  of  Barnabas  from  the  Sinaitic  Ms.  ofthe  Bible.  [].  Texte  accompa- 

35  gné  d'une  trad.;  si  l'auteur  avait  consulté  les  ouvrages  allemands,  il  aurait 
eu  à  sa  disposition  un  texte  plus  pur  :  c'est  un  essai  digne  d'éloges.  1 
Brit.  archaeol.  association  :  pierre  tumul.  rom.  avec  reliefs  :  autre  tombe 
rom.  substructions  et  murs  rom.;  villa  rom.  %%  19  févr.  G.  H.  Wells,  The 
Euthyphro  of  Plato.  [].  Qq.  défauts  n'enlèvent  rien  au  mérite  de  cette  édi- 

40  tion,  l'introduction  est  claire,  l'analyse  du  dialogue  bien  faite,  les  notes 
sont  bonnes.  ^I  W.  Merry,  Aristophanes  :  The  Acharnians  [].  Quoique  lais- 
sant à  désirer,  contient  somme  toute  de  bonnes  choses.  %  F.  A.  Paley, 
The  Eumenides  —  The  Persae  of  Aeschj/lus  [].  Excellent  pour  les  élèves  des 
universités  et  des  écoles.  ^  G.  W.  Cox,  Horace  :  Epistles,  Book  II,  and  Epi- 

45  stola  ad  Pisones  [].  Faible.  %  G.  Long,  Select  epistles  of  Cicero.  Aussi  utile 
que  modeste.  ^[C.  S.  i err au,  Euripides.  Alcestis.  Utile  et  notes  pratiques. 
^^  26  févr.  Brit.  archaeol.  Association.  Progrès  des  découvertes  à  Lea- 
denhall-Market;  de  grandes  masses  de  murs  rom.  mises  à  jour  :  Tom- 
beaux; urnes  funéraires;  mur  rom.^  Numismatic  Association  ;  monnaies 

50  de  l'époque  de  Sertorius,  80-73  av.  J.-C.  Monnaies  d'Ephèse.  ^  Syra  [S. 
Lambros].  L'île  de  Syra  n'a  pas  joué  un  grand  rôle  dans  l'histoire,  elle 
était  pourtant  connue  du  temps  d'Homère  :  le  chef-lieu  s'appelait  Syri  ; 
les  fouilles  ont  donné  de  beaux  résultats,  surtout  en  monuments  funé- 


ATHENiEUM.  273: 

raires.  ^1  S  mars.  Notes  de  Rome  [R.  Lanciani].  Histoire  du  théâtre 
d'Ostie;  les  fouilles  ont  été  couronnées  de  succès  :  Restaurations  diverses 
faites  par  Sévère  et  Caracalla,  entre  autres  les  thermes;  découvertes 
récentes  faites  près  des  thermes;  un  ordre  du  jour  daté  du  19  avril  222  : 
Objets  trouvés  à  Ostie,  statues,  autel  superbe  avec  reliefs  qui  sont  une  des  s 
productions  les  plus  belles  de  la  sculpture  gréco-romaine;  inscr.  intéres- 
santes :  Tombeau  de  la  fille  de  Fundanus  dont  parle  Pline  (lettres  v,  16) 
trouvé  sur  le  sommet  du  Monte  Mario.  ^^  12  mars.  Rrit.  archaeol.  asso- 
ciation. Palette  de  peintre  de  date  rom.;  mur  romain  de  Lcadenhall  Market, 
fresques;  fibulae  découvertes  en  Irlande;  inscr.  d'"honestae  missionis"  lo 
trouvée  près  Liège.  ^|^  19  mars.  ïhe  ^'Journal  of  hellenic  studies"  [].  Bien 
que  ne  contenant  rien  de  bien  nouveau,  cette  revue  offre  des  articles  sur- 
tout archéologiques,  témoignant  de  sérieuses  recherches  et  d'une  critique 
très  sûre.  1126  mars  G.  H.  Hallam,  The  Faste  of  Ovid  [].  Edition  expur- 
gée bien  faite.  ^  Brit.  archaeol.  assoc.  Découverte  de  deux  fourneaux  à  is 
poterie  romains.  ^  Numismatic.  P.  Gardner  lit  un  travail  sur  les  mon- 
naies de  Corcyre,  portant  sur  la  face  les  jardins  d'Antinous,  ce  n'est  là 
qu'un  ornement  en  rapport  avec  le  culte  de  la  cité.  H  2  avr.  Vergil.  The 
Bucolics,  Georgics  and  Aeneid  et  Caesaris  Commentaries  :  The  Gallic  War. 
Bonnes  éditions  de  classe.  ^  Notes  de  Rome.  [R.  Lanciani].  Semo  Sancus  20 
Dius  Fidius  était  adoré  de  toute  antiquité  à  Rome,  2  autels  lui  étaient 
consacrés,  l'un  a  été  retrouvé  en  1574.  En  reconstruisant  le  monastère  de 
S.Silvestre,  on  a  découvert  une  statue  de  Semo  Sancus  et  un  piédestal 
avec  inscr.  :  description  de  la  statue  :  31  tombes  mises  au  jour  sur  la  Via 
Tiburtina  :  à  Pompei  on  a  découvert  un  groupe  de  bâtiments  qui  devaient  25 
être  des  bains,  avec  les  restes  de  36  Pompéiens,  débris  et  ornements 
divers,  monnaies,  etc.  Tf^I  9  avr.  Notes  de  Rome  [R.  Lanciani].  Découvertes 
à  Ostie,  bas-relief  représentant  le  'Genius  castrorum  peregrinorum'  avec 
inscr.:  portique  :  d'après  les  dernières  inscr.  le  théâtre  d'Ostie  fut  bâti, 
non  par  Adrien,  mais  par  Agrippa  :  Septime  Sévère  et  Caracalla  le  firent  30 
restaurer  et  firent  encastrer  sur  la  frise  de  marbre  du  théâtre  une  inscr. 
dont  130  fragments  ont  été  retrouvés,  qq.  inscr.  trouvées  dans  le  Tibre. 
1^11,  30  avr.  Brit.  archaeol.  Association.  Mention  d'une  collection  de  bronzes 
rom.  et  préhistorique  acquise  en  Autriche.  T[  Numismatic.  Tétradrachmes 
d'Alex,  le  gr.  et  d'Alex.  Aegus  achetés  en  Egypte.  ^  Villa  romiane  près  de  35 
Brading  [E.  W.  Brabrook].  De  nouvelles  chambres  ont  été  mises  au  jour, 
dans  l'une  on  a  trouvé  des  tuiles  et  divers  débris;  four,  monnaies, une  de 
MagncMice  351-353,  ce  qui  permet  de  dater  l'occupation  de  celle  villa  si 
curieuse.  H  7  mai.  G.  Roacii  Smith,  Gollectanea  antiqua.  Vol.  V1L[].  Cet  ou- 
vrage, commencé  il  y  a  37  ans,  traite  des  anciens  restes  surtout  romains  40 
et  saxons,  il  contient  des  articles  très  intéressants  aussi  sur  des  cercueils 
rom.  en  plomb,  enfermés  dans  des  sarcophages  ou  dans  des  coffres  de  bois 
cerclés  de  fer.  ^  Soc.  of  antiq.  Cimetière  anglo-rom.  près  de  Berkeley, 
basilique  rom.  près  de  Leadenhall  Market.  ^  14  mai.  Les  Palaeographkal 
Societi/s  Fac-Similes  qui  vont  paraître  contiendront  une  inscr.  grecque  de  45 
134  av.  J.-C.,  des  spécimens  des  mss.  grecs  de  Dioscoride  et  autres  mss., 
entre  autres  le  Cod.Sangallensis  des  Evangiles.  ^  Soc.  of  antiq.  Collection 
remarquable  de  restes  rom.  découverts  près  de  Londres.  Tj^  28  mai.  Nu- 
mismatic. Tétradrachmes  et  drachmes  de  Ilélioclès,  roi  de  la  Bactriane. 
ni  M  juin.  ArisfMle  Metaphysics.  Traduction  mal  faite.  ■[  Détails  sur  le  50 
BriLish  Muséum,  musées  et  bibliothèques.  If  Brit.  archaeol.  Association. 
Pénates  grecs  et  asiatiques  privés  de  tète.  ^  Archaeol.  Institut.  Essaisur 
les  inscr.  rom.  découvertes  en  1880  en  Angleterre.  Inscr.  trouvée  à  Col- 

u.  DE  l'uiLOL.  :  Octobre  1882.  —  Revue  des  lievues  de  1882.  VI.  _  I8 


274  1881.  —  GRANDE-BRETAGNE. 

cliester;  camée  rom.  ^  A.  S.  Murray,  A  Mstory  ofgreek  Sculpture  from 
the  earliest  Times  down  to  the  âge  of.  Pheidias  [].  Malgré  tous  les  soins 
donnés  aux  planches,  elles  ne  sont  pas  encore  satisfaisantes;  l'auleur  ne 
parle  pas  des  objets  découverts  par  Schliemann;  il  est  au  courant  de  la 

5  science  allemande  et  se  fie  peut-être  trop  aux  écrivains  de  cette  nation. 
^[^  25  jn.  A  supplément  to  Tischendorf's  *I{eliquiae  ex  incendio  ereptae  codi- 
cis  celeherrimi  Cottoniani'  contained  in  his  :  Monumenta  sacra  inedita.  Nova 
collectio  Tomus  II,  together  with  a  Synopsis  of  the  Codex  [].  Ce  m  s.  de  la 
version  des  Septante  de  la  Genèse  a  été  endommagé  par  le  feu,  les  frag- 

10  ments  sont  peu  nombreux  et  difficiles  à  lire,  l'auteur  les  a  reproduits 
avec  soin;  il  complète  la  collation  de  Tischendorf  par  des  variantes 
contenues  dans  des  fragments  qui  sont  à  Bristol.  ^  La  société  paléogra- 
phique a  fait  paraître  près  de  200  fac-similé;  les  éditeurs  ont  le  droit 
d'être  fiers  de  leur  œuvre.  ^Société  des  antiquaires.  Inscription  de  l'au- 

16  tel  latin  de  Colchesler  :  villa  romaine  découverte  dans  le  comté  de 
Dorset.  ^  Société  pour  l'encouragement  des  études  helléniques.  Boucle 
d'oreille  en  or,  vase  grec  avec  la  représentation  des  12  travaux  d'Hercule. 
H  2  jlt.  Un  ms.  palimpseste  en  onciale  des  Evangiles  [MahaffyJ.  L'écri- 
ture récente  date  de  i43i  :  qq.  feuillets  sont  importants,  certains  pas- 

20  sages  semblent  dater  de  la  fin  du  yiii^s.  %  L.  Stein  a  découvert  en  Egypte 
deux  feuillets  d'un  ms.  d'Euripide  de  28  lignes  chacun  et  qq.  fragments 
d'autres  feuillets,  le  texte  est  d'Hippolyte.  ^  Tours  romaines  au  Caire 
[A.J.  Butler].  Elles  font  parliedumurquientouraitlaforteresse  dite  de  Ba- 
bylone,  sont  très  remarquables  et  nulle  part  on  ne  rencontre  une  pareille 

26  construction.  ^^  9  jlt.  W.  G.Rutherford,  The  new  Vhnjnichus  [].  Édition 
faite  d'après  les  plus  récents  travaux,  malgré  qq.  réserves,  c'est  un  livre 
qui  mérite  les  plus  grands  éloges,  il  se  lit  facilement.  ^  Schenkel  fait  la 
collation  des  mss.  d'Epictète  de  la  'Bodleian  Library',  en  vue  d'une  édi- 
tion critique.  ^  Notes  d'Athènes  [S.  P.  Lambros].  Fouilles  à  Epidaure,  le 

30  théâtre,  œuvre  de  Polyclète,  monument  divers.  Statue  d'Hygiée  due  à  Poly- 
clète.  ^^  16  jlt.  Pratt  et  Leaf,  The  story  of  Achilles  from  Homer's  Iliad  []. 
Bien  compris  et  utile  aux  élèves.  ^  Mayor  et  Rendall,  Pliny's  Letters. 
Contient  le  liv.  III  des  lettres,  notes  trop  étendues  pour  une  éd.  de  classe, 
beaucoup  d'érudition.  ^  Tyrrell,  The  miles  gloriosus  ofPlautus.  Excellent. 

36  ^  Hildesheimer  prépare  une  édition  critique  d'Aurelius  Victor.  ^  Wolt- 
MANN  et  WoERMANN,  History  ofPainting  [],  ce  livre  est  plus  qu'une  simple 
traduction  et  il  remplace  avantageusement  Kugler.  ^  C'est  Ichonuphys, 
astronome  Egyptien,  qui  le  premier  a  eu  l'idée  d'un  jour  intercalaire  à 
ajouter  ta  l'année,  il  fut  le  maître  d'Eudoxe  qui  réforma  le  calendrier  grec. 

40  ^^  23  jlt.  F.  H.  Peters,  Tfœ  Nicomachean  Ethics  of  Aristotle[].  Cette  tra- 
duction est  la  meilleure  qui  existe  en  anglais.  ^  Archaeol.  Institute. 
Objets  remarquables  du  musée  de  Constantinople.  Tombeau  rom.  avec 
inscr.  Bains  rom.  à  Douvres  :  villa  rom.,  fers  à  cheval.^  Notes  d'Athènes. 
[S.  P.  Lambros].  La  statue  trouvée  à  Epidaure  est  peut-être  Hygiée  et 

45  serait  de  Polyclète.  ^^  30  jlt.  J.  Bernays,  Phocion  und  seine  neuerenBeur- 
theiler  [].  Digne  à  tous  égards  de  la  haute  réputation  de  Bernays.  ^  Notes 
d'Athènes.  [S.  P.  Lambros].  Préliminaires  des  fouilles  d'Eleusis  et  de  Del- 
phes. ^^  6  août.  A.  Trollope,  The  Life  of  Cicero  et  G.  E.  Jeans,  The  Life 
and  Letttrs  of  Cicero,  etc.  [].  Le  premier  de  ces  ouvrages  est  bien  écrit  et 

60  intéressant,  la  science  de  l'auteur  est  à  la  hauteur  de  sa  tâche  ;  le  second 
qui  est  une  traduction  est  aussi  bon,  mais  le  choix  des  lettres  n'est  pas 
toujours  le  même.  ^  0.  Rayet  et  A.  Thomas,  Milet  et  le  golfe  Latmique,  etc. 
[].  Sera  bien  accueilli  par  le  monde  savant.  ^  13  août.  B.  Jowett,  Thu- 


ATHEN^IJM.  ^75 

cydides  [].  Cette  traduction,  aussi  bien  que  les  notes,  et  l'introduction, 
est  digne  d'être  remarquée.  Ty*[  20  août.  Notes  d'Athènes  [S.  P.  Lambros]. 
Découvertes  de  Tana^^ra,  terres  cuites,  vases  dont  Tun  porte  la  signature 
de  Teisias,  trouvé  à  Athènes;  statue  de  femme  et  une  inscr.  relative  aux 
prytanes  de  la  tribu.  Aegeis  :  antiquités  chrétiennes.  ^1[  27  août.  Coup   5 
d'oeil  sur  l'histoire  d'York  a  l'époque  rom.  à  propos  de  la  réunion  dans 
cette  ville  des  membres  de  la  'British  association  for  the  advancement  of 
science'.  ^  Holden,  M.  T.  Ciceronis  ipro  G.  Plancio  oratio.  Très  soigné.  %  J. 
E.  Page,  Q.  Horatii  Flacci  Carminum  lib.  II.  Bon.  •[  G.  L.  Bennett,  Sélections 
from  the  Aeneid  of  Vergil.  Bon  petit  vol.  sans  prétentions.  T[  Williams,  V 
Ovid.  The  Vontic  Epistles.  Recommandable.  ^  Wells,  The  Euthydemus  of 
Plato,  Peu  satisfaisant.  ^  Villa  Rom.  de  Morton  [J.  Thorp].  Communica- 
tion d'une  lettre  donnant  des  détails  sur  l'occupation  rom.  de  l'île  de 
Wight  et  sur  cette  villa  :  mosaïques.  ^^"3  sept.  J.  P.  Postgate,  Select  Elé- 
gies of  Propsrtius.  Eloges.  %^\  il   sept.  F.  Lenormant,  La  Grande-Grèce,  u 
Paysages  et  histoire.  Très  bel  ouvrage  qui  comble  une  lacune.  ^  H.  Muel- 
ler-Struebing,  Thukydideische  Forschungen.  Prolixe,  mais  intéres.  comme 
recherche  indépendante.  ^  Mediolanum    [T.  Watkin].    Diverses  routes 
rom.  conduisant  à  cette  localité  mentionnée  dans  l'Itinéraire  d'Antonin  : 
discussion  de  la  situation  exacte  de  cette  ville  d'Angleterre.  ^^  1°^  oct.  20 
Overbeck,  Geschichte  der  Griechischen  Plastik  <v.  R.  des  R.  5,  262,  49>.  Ce 
2*' vol.  retrace  l'histoire  de  l'art  à  l'époque  où  il  se  développa  tout  à  coup  : 
éloges.  ^  Notes  d'Athènes  [M.  P.  L.].  Fouilles  de  Délos.  •j]^  15  oct.  La 
villa  rom.  de  Brading  [Westropp].  Nouvelles  fouilles  :  chambre,  hypo- 
causlc  :  celte  villa  contenait,  conformément  au  rapport  de  Columelle,  25 
une  villa  'urbana'  et  une  'rustica'.  ^[Tf  22  oct.  J.  Tyrv\^hitt,  Greek  and 
Gothic  Progress  and  Decay  in  the  three  Arts  of  Architecture,  Sculpture  and 
Painting.  L'auteur  manque  d'une  certaine  justesse  dans  ses  jugements  et 
ne  sait  pas  fondre  ensemble  ses  matériaux.  ^1[  29  oct.  Mediolanum  [T.  R. 
Jones].  Réponse  dans  laquelle  J.  maintient  ses  conclusions.  ^  Société  so 
pour  l'encouragement  des  études  helléniques.   Satire  byzantine.  Vases 
grecs  dont  les  représentations  expliquent  le  costume  du  chœur  dans  les 
Oiseaux  d'Aristoph.,  ils  datent  de  450  av.  J.-C.  1[  Notes  d'Athènes  [S.  L.]. 
Théâtre  découvert  près  d'Aegion  :  la  statue  trouvée  cà  Miloestune  œuvre 
du  moyen  âge.  ^^  5   nov.  Bibliorum  Sacrorum  graecus  cod.   Vaticaims,  85 
auspice  Leone  XIII  et  Fac-similé  oftheCod.Alexandrinus  :  Old  Testament.  Belles 
reproductions.  ^  A.   W.  Verrall,  The  Medea  of  Euripides.  Des  qualités 
brillantes;  mais  une  recherche  poussée  trop  loin  de  la  nouveauté.  ^^ 
26  nov.  Brit.  archaeol.  Association.  Villa  rom.  découverte  dans  le  comté 
de  Kent;  un  denier  de  Gallien  avec  le  nom  de  Germanicus  au  revers.  T[  40 
Notes  de  Naples  [H.  W.].  Trouvé  à  Reggio  deux  superbes  mosaïques  ap- 
partenant à  la  belle  époque  de  l'art  grec.  ^^  3  déo.  A.  Sidgwick,  Aeschijlus, 
Agamemnon.  Fait  au  point  de  vue  conservateur.  Grands  éloges.  H  Notes 
d'Athènes  [S.  L.].  Collection  Dimitrin,  une  des  plus  riches  d'Athènes; 
trouvé  deux  blocs  de  marbre  avec  une  inscr.  du  règne  d'Honorius  et  45 
d'Arcadius.  T]^[  10  déc.  Le  mot  p.wps  (Matt.  5,  22)  [A.  Neubauer].  Ne  signifie 
pas  rebelle,  comme  on  l'a  voulu,  mais  fou.  ^[^  17  déc.  Trouvé  à  Augs- 
bourg  une  statuette  en  bronze  de  Mercure.  ^1  Le  gouvernement  de  Malte 
vient  de  publier  un  mémoire  sur  les  découv.  de  Notabile  parmi  lesquelles 
il  y  a  3  statues  de  marbre,  des  inscr.  et  des  monnaies.  ^^24  déc.  Numis-  50 
matic  ussoc.  Le  monnayage  en  Béolie  au  VF  s.  av.  J.-G.  et  jusqu'à  la  con- 
quête rom.  ^  31    déc.   Archéol.  classique  en  Amérique  :  Expédition   à 
Assos  enTroade,  déc;  projet  d'une  école  américaine  à  Athènes.      A.  K. 


276-  1881.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

Hermathena.  N°  VII.  Vindictae  lalinae.  [R.  Yelverlon  Tyrrell].  Correc- 
tions ou  explications  proposées  de  divers  passages  de  Térence,  Plante, 
Cicéron,  Tacite.  ^  Horae  Taciteae.  [W.  Jackson  Brodribb  et  A.-J.  Cliurch]. 
Réponse  à  l'article  de  Nesbitt,  portant  le  même  titre,  dans  le  précédent 
5  n»  du  Recueil.  Les  auteurs  de  l'article,  traducteurs  de  Tacite,  discutent 
plusieurs  passages  de  leur  traduction,  contre  les  critiques  de  Nesbitt. 
^  Note  sur  la  Politique  d'Aristote,  viii  (v.)  7.  [R.  Yelverton  Tyrrell]. 
L'auteur  propose,  assez   timidement,  de  lire  :  oôctpovTai  èç  tcù;....  vdacu;, 

ttôctpc'jtjî  Te  xà;  TT.,  au  lieu   de  ©ôîîpovTs;  Toï;  (ou   Toù;)...  vou.oiç  (oU    vcp-ou;)  cpôcîpouTi 

lo-xà?  TToXiTEiaç.  ^  Properliana  :  Baehrens  et  le  Codex  Neapolitanus.  [A.  Palmer]. 
L'auteur  qui,  dans  son  édition  de  Properce,  a  pris  pour  point  de  départ 
le  ms.  de  Naples,  reconnaît  que  les  mss.  sur  lesquels  s'appuie  celle 
de  Baehrens  ont  une  grande  valeur,  mais  il  reproche  à  Baehrens  d'aller 
trop  loin,  et  de  déprécier  celui  de  Naples.  Palmer  examine,  à  ce  point  de 

i&vue,  un  grand  nombre  de  passages  de  son  auteur.  ^  Notes  explicatives 
sur  divers  passages  d'Euripide,  de  Platon,  d'Hérodote,  de  Thucydide,  et 
sur  le  7pacpYî  r.apavop.«v.  [J.-P.  Mahaffy].  L'auteur  ne  peut  admettre  que  Solon 
soit  l'auteur  de  cette  institution,  ni  même  qu'elle  remonte  à  Périclès. 
Son  importance  ne  date  que  de  l'époque  oii  l'ostracisme  tomba  en  désué- 

20  tude,  417  av.  J.-C,  et  elle  fut  probablement  destiné»  à  le  remplacer. 
1[  L'inscription  d'Eleusis  de  446  av.  J.-C.  [J.-B.  Bury].  Celte  inscription 
nous  montre  le  sens  propre  de  jceXeûw,  qui  est  celui  de  'presser,  engager 
fortement';  elle  nous  fait  penser  que  les  «np&t,  dont  le  nom  est  étranger,  et 
probablement  thrace,  furent  toutefois  introduits  en  Grèce  de  bonne  heure 

25  pour  des  usages  religieux;  enfin  que  les  KwXaxpsTai  reçurent  de  Périclès 
une  nouvelle  importance  dans  leurs  fonctions.  —  L'auteur  ajoute  quelques 
notes  sur  Hérodote  et  Euripide.  ^  Un  fragment  d'Euripide.  [R.  Yelverton 
Tyrrell].  L'auteur  conteste  Tauthenticité  de  ce  fragment,  récemment 
découvert  sur  un  papyrus  égyptien  du  ii°  siècle  av.  J.-C,  et  il  transcrit, 

30  à  la  fin,  un  autre  fragment  de  la  Mélanippe  d'Euripide,  qu'il  reconnaît 
comme  authentique.  ^  Notes  étymologiques  sur  le  'Lexicon'  de  Liddell 
et  Scott  [J.-K.  Ingram].  Réfutation  d'une  centaine  d'étymologies  incon- 
testablement fausses,  suivant  l'auteur  de  l'article,  qu'il  a  relevées  dans 
ce  dictionnaire  grec,  le  meilleur  d'ailleurs  qui,  dit-il,  existe  en  langue 

35  anglaise.  ^  Pindare,  traduit  par  Myers  [T.  Maguire].  Quelques  imper- 
fections relevées  çà  et  là  dans  cette  traduction  d'ailleurs  excellente.— 
A  la  fin,  notes  sur  trois  passages  de  Théocrite.  ^  Corrections  proposées 
pour  divers  passages  de  Plante,  Catulle  et  Horace.  [A.  Palmer].  ^  Cor- 
rections et  conjectures   inédites  de  Markland  sur   Catulle,   Tibulle  et 

40  Lucrèce.  [Communiqué  à  A.  Palmer,  par  A.  Stachelscheid].  T[  La  Géo- 
métrie grecque,  de  Thaïes  à  Euclide,  2°  partie.  [G.-J.  Allman]. 

Malvoisin. 
Journal  (The)  of  hellenic  studies  (organe  de  «  The  Society  for  the 
promotion  of  hell.  stud.  »  à  Londres.)  Vol.  i,  fasc.  1  et  2,  avr.  et  oct.  1880, 

45  avec  album.  Délos  [R.  C.  Jebb].  La  topographie  de  l'ancienne  Délos  n'a 
pas  été  exposée  dans  tous  les  détails  par  les  auteurs  de  Tanliquité.  Au 
xv"  siècle  Cyriaque  d'Ancône  recueillit  qqs.  inscr.  dans  cette  île.  Bondel- 
monte  (1414-1422)  y  mentionne  u  un  temple  dans  la  plaine.  »  Après  la 
prise  de  Constantinople,  en  1453,  beaucoup  de  ses  antiquités  furent  dé- 

50  truites  ou  enlevées.  La  guerre  de  1820  causa  de  nouvelles  ruines.  La 
première  carte  de  Délos  a  été  publiée  par  Tournefort  (Voyage  du  levant 

.  1727).  Stuart  et  Revett  ont  (1810)  donné  quelques  nouveaux  détails 
archéologiques.  Leake  en  1806  ne  prit,  en  y  passant,  que  le  temps  d'y 


JOURNAL  OF  HELLENIO  STUDIES.  277 

vérifier  les  observations  de  ses  devanciers.  La  commission  scientifique 
de  Morée  (1829)  inaugura  une  sérieuse  exploration  de  Tile  sacrée,  par  les 
soins  d'un  de  ses  membres,  Blouet.  Mention  des  travaux  et  des  fouilles 
entreprises  par  les  membres  de  l'Ecole  française,  A.  Lebègue,  puis  Th. 
HomoUc  ;  bibliographie  de  la  question  de  1838  à  1880.  Anciens  documents^  s 
concernant  l'histoire  de  Délos.  En  376  les  Scythes  et  les  Goths  ravagent 
les  Cyclades.  Les  Sarrasins  continuèrent  leur  œuvre  de  destruction,  puis 
les  Slaves  au  8°  siècle  et  les  pirates  Agaréniens  au  9°.  Après  cet  aperçu 
historique  l'auteur  aborde  l'exposé  des  découvertes  accomplies  par 
Lebègue  et  Homolle  (1  carte  et  grav.)  et  en  fait  ressortir  les  principaux  lo 
résultats.  1|  Emplacements  nouvellement  explorés  àSmyrnc  [W.  M.  Ram- 
say].  Relation  d'une  excursion  faite  en  compagnie  de  Dennis  et  de 
Weber,  archéologues  de  Smyrne.  Distinction  hypothétique  d'une  vieille 
Smyrne,  ville  lydienne,  et  d'une  Smyrne  grecque  peuplée  par  des  immi- 
grants. Nécessité  de  nouvelles  explorations.  ^  Notes  de  voyages  dans  la  is 
Troade  et  en  Lydie  [A.  H.  Sayce].  Il  faut  admettre  Tidentitication  de 
l'ilion  d'Homère  avec  Hissarlik.  «  Si  Troie  a  existé,  ce  ne  peut  être  que 
sur  l'emplacement  de  cette  localité.  »  A  Hissarlik,  la  cité  en'partie  détruite 
par  le  feu  dans  laquelle  Schliemann  a  trouvé  les  trésors,  a  dû  être  pré- 
cédée non  par  une  ville  unique  comme  on  l'a  cru  jusqu'ici,  mais  par  20 
deux,  d'autant  plus  queSchl.  a  rencontré  dans  deux  couches  superposées 
de  cet  emplacement,  des  objets  d'un  caractère  absolument  distinct.  Au 
village  de  Iki-Stamboul,  l'auteur  a  relevé  une  inscr.  latine  qu'il  rap- 
porte, la  croyant  inédite  (Trajani  Partiiici  Nepoti  Aelio  Hadriano  etc.) 
—  Autre  inscr.  lat.  trouvée  en  sa  présence  : 

VSTO 
TIMPXIin 

En  Lydie,  une  des  deux  figures  d'hommes  gravées  sur  un  bloc  de  ro- 
cher en  lonie  par  le  Sésostris  d'Hérodote  (H,  106)  a  été  examinée  de  nou- 
veau. Ce  bloc  fut  découvert  en  1839.  L'auteur,  qui  ne  connaissait  la'3o 
hgure  que  par  le  dessin  de  Texier,  l'a  vue  sur  place  (passe  de  Karabel  à 
3  milles  de  Nimphi,  à  20  milles  de  Smyrne).  C'est  un  produit  de  l'art 
«  Hittite  »  dont  plusieurs  spécimens  ont  été  rapportés  en  Angleterre  de  la 
capitale  Hittite  de  Carchemite  (Ferabis)  sur  l'Euphrate,  et  une  preuve  que 
l'Asie  mineure  a  été  sous  la  domination  Hittite  dans  les  ûges  préhisto-  35 
riques.  (Gp.  Academy  16  août  et  1  nov.  1879.)  Fait  important  pour 
l'histoire  de  l'art  en  Grèce.  Sur  le  côté  droit  de  la  figure  se  lisent  des 
.caractères  non  déchiffrés  jusqu'ici.  L'estampage  et  la  copie  de  ces  carac- 
tères, rapportés  par  l'auteur  et  comparés  avec  ceux  de  Garchamish  lui 
permettent  d'affirmer  qu'il  y  a  identité.  La  2^  figure  dont  parle  Hérodote  40 
est  tracée  sur  un  monolithe  découvert  en  1856,  à  10  minutes  sur  la 
gauche  de  la  P^  Nouvel  examen  du  monument,  du  site  et  de  la  voie 
antique  sur  laquelle  il  s'élève.  —  Poslscriptum  contenant  3  inscriptions 
gr.  ^1  Stephaî^i,  Sur  les  tombeaux  de  Mycènes  [Percy  Gardner].  Discus- 
sion du  méni.  de  St.  publié  dans  le  G.  rendu  de  la  comm.  arch.  russe  45 
pour  1877,  et  concluant  à  la  non-antiquité  des  tombeaux  découverts  par 
H.  Schliemann  à  Mycènes.  Steph.  veut  établir  que  les  trésors  de  Mycènes 
ont  été  réunis  et  enfouis  par  les  Hérules  vers  267  ap.  J.-G.  et  qu'ils  se 
composent  partie  des  dépouilles  de  la  Grèce,  partie  d'oeuvres  exécutées  par 
les  Goths.  Réfutation  de  cette  thèse,  ^f  Des  représentations  de  centaures  50 
sur  les  vases  peints  de  la  Grèce  [Sidney  Golvin].  (Planches.)  Etude  sur  les 
centaures,  puis  sur  trois  vases  peints  inédits.  Bibliographie  de  la  ques- 
tion. Les  épisodes  du  mythe  des  centaures  mis  en  œuvre  par  fart  antique 


278  1881.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

sont  au  nombre  de  5  :  1°  Combat  des  cent,  et  des  Lapithes  aux  noces  de 
Pirithoûs  et  d'Hippodamie,  ou  Déidamie,  sur  le  Pélion.  2''  Rencontre 
d'Héraclès  et  des  cent,  sur  le  mont  de  Pholoé  en  Arcadie.  3°  L'outrage 
fait  par  Nessus  à  Déjanire.  4°  L'enlèvement  de  Thétis  par  Pelée,  et  leur  ma- 

5  riage  chez  le  cent.  Chiron.  5°  L'éducation  d'Achille  dans  l'antre  de  Chiron. 
6°  Les  centaures  dans  le  rôle  de  chasseurs.  7"  Les  cent,  en  compagnie  de 
Bacchus.  Description  des  sujets  figurés  sur  les  planches.  La  l'^  pi. 
(7°  siècle  av.  J.-G.)  se  rattache  à  la  2«  classe,  la  pi.  2  (5«  s.)  cà  la  5*^  cl.  ;  la 
pi.  3  {4°  s.)  a  pour  sujet  Iris  entourée  et  assaillie  par  des  cent.  Etude  éty- 

10  mologique  du  mot  KsvTaupo;.  Nomenclature  détaillée  des  centaures  men- 
tionnés dans  la  littérature  gr.  ou  iat.  et  sur  les  monuments  céramogra- 
phiques.  Groupement  de  ces  personnages  d'après  le  sens  de  leurs  noms, 
qui  rappellent  tour  à  tour  les  idées  matérielles  d'inondation,  de  chasse, 
de  feu,  de   montagne,  les  idées   morales  de  science  et  de  persuasion, 

15  celles  du  bruit  des  torrents,  de  la  couleur  des  chevaux.  ^  Pythagore  de 
Rhegium  et  les  statues  d'athlètes  primitives  [Ch.  Waldstein].  (PI.  4,  5  et  6) 
Les  documents  littéraires  s'accordent  avec  les  monuments  figurés  pour 
ne  pas  faire  remonter  les  représentations  d'athlètes  plus  haut  que  le 
discobole  de  Myron,  et  les  œuvres  analogues  de  son  vainqueur  Pytha- 

20  gore  de  Rhegium.  L'Apollon  dit  de  Choiseul-Gouffier,  au  Brit.  Mus.,  une 
des  plus  belles  statues  grecques  de  ce  musée,  accuse  dans  son  exécution 
technique  un  style  postérieur  aux  œuvres  de  Canachos.  L'opinion  que 
cette  statue  est  un  Apollon  a  été  suggérée  par  sa  connexité  avec  la  statue 
identique  du  musée  de  Patissia  près  d'Athènes.  Représentation  d'un  éphé- 

25  dros  (pi.)  Est-ce  un  lutteur  de  pancrace  ou  de  pugilat?  Le  style  n'en  est 
pas  purement  attique;  il  s'y  mêle  quelque  peu  de  la  gravité  propre  à  l'art 
du  Péloponnèse.  Grâce  à  cette  méthode  d'élimination,  il  ne  reste  plus 
pour  cette  époque,  que  Pythagore  de  Rhegium,  célèbre  auteur  de  statues 
d'athlètes,  qui  florissait  entre  les  ol.  77  et  80.   Cet  artiste  excellait  à 

30  rendre  le  nu  de  l'homme,  avec  les  muscles  et  les  veines  (Pline,  34,  59), 
et  paraît  avoir  été  le  1"  qui  ait  donné  à  la  statuaire  ce  que  les  Grecs 
appellent  puead;  et  ou^ilix^It.  (Diog.  L.  8,  46).  ^  Vase  peint  archaïque  avec 
représentation  d'une  procession  nuptiale  [Cecil  Smith.]  (PI.  7).  Détails  pré- 
liminaires sur  les  cérémonies  qui  accompagnaient  les  mariages  en  Grèce, 

35  imitation  de  la  fête  des  Camélia  destinée  à  célébrer  l'union  de  Zeus  et  de 
Héra.  Description  du  vase.  %  Le  Pentathlon  des  Grecs  [Percy  Gardner]. 
(PI.  8).  Cet  exercice  était  en  grande  faveur  chez  les  Grecs.  Il  compre- 
nait les  cinq  espèces  de  luttes  que  mentionne  ce  vers  de  Simonide  ; 
àxaa,  iro^w)tsiYiv,  ^i<Txov,  àjcovta,  7râxy)v,  le  saut,  le  disquc,  la  laucc,  la  course, 

-io  la  lutte.  Les  lutteurs  du  pentathle  avaient  auprès  d'eux  un  éphédros 
(assistant  ou  adversaire),  terme  que  les  savants  allemands  ont  très  mal 
compris.  L'explication  la  plus  naturelle,  c'est  que  le  rôle  de  l'éphédros 
consistait  à  engager  la  lutte  entre  chaque  couple  d'athlètes.  Discussion 
d'un  passage  de  Pindare  (7°  ném.)  ^  L'Erechtheum  ['A.  S.  Murray]. 

45  (1  vign.)  Réfutation  de  l'opinion  de  Michaëlis  décrivant  le  porche  des  Ca- 
ryatides à  l'angle  S.  0.  de  l'Erechtheum,  et  le  considérant  comme  destiné 
seulement  à  couvrir  l'escalier  qui  conduisait  à  la  partie  0.  du  temple.  ^ 
Les  inscriptions  d'oracles  découvertes  à  Dodone  [E.  S.  Roberts].  Examen 
des  inscr.  reproduites  par  Karapanos.   Relevé  des  formules  d'invocation 

50  et  d'interrogation.  On  rencontre  dans  ces  inscr.  des  mots  appartenant 
aux  dialectes  attique  et  ionien.  Les  textes  qu'on  a  pu  lire  établissent  que 
l'oracle  a  été  consulté  par  des  Ambraciotes,  des  Corcyréens,  des  Tarentins, 
des  Ioniens  et  des  Athéniens.  Le  résultat  obtenu  par  l'examen  de  ces 


^ 


JOURNAL  OF  HELLENIG  STUDIES.  279 

inscr.  au  point  de  vue  de  la  dialectologie  n'est  pas  aussi  considérable 
qu'on  devait  s'y  attendre.  On  peut  en  dire  autant  en  ce  qui  concerne 
l'alphabet  grec.  ^  Sur  qqs.  inscr.  de  Pamphylie  [W.  M.  Ramsay]  avec 
note  de  A.  H.  Sayce.  Le  D"^  Friedla3nder  a  rapporté  qqs.  inscr.  recueillies 
sur  des  médailles  de  plusieurs  cités  de  Pamphylie  ;  mais  il  n'a  guère  5 
ajouté  aux  éclaircissements  fournis  par  J.  Siegismund  dans  les  Studien 
de  Curtius.  Discussion  sur  l'inscr.  lue  ^iaaïeon,  nom  qui  correspond  à 
la  localité  appelée  auj.  Assarkeni;  sur  diverses  médailles  de  Perga;  sur  une 
longue  inscr.  do  Sillyon.  Observations  sur  l'alphabet  employé  dans  cette 
inscr.  oi^i  une  forme  particulière  est  affectée  aux  lettres  B,  r,  e,  h.  Sayce,  lo 
dans  sa  note,  analyse  les  conclusions  de  Bezzenberger  sur  un  caractère 
inconnu  de  la  médaille  de  Sillyon.  Relevé  des  passages  d'Hesychius  d'Eus- 
tathe  et  du  grand  Etymologique  relatifs  au  vocabulaire  de  la  Pamphylie, 
notamment  au  remplacement  du  2  par  le  signe  de  l'aspiration,  ex.  u-cucT-aâ, 
u.(ù\yA.  ^  Sur  qq.  éléments  ioniens  dans  la  tragédie  attiquo  [A.  W.  Verrait].  i6 
(A  suivre.)  Parmi  les  circonstances  qui  ont  favorisé  au  a°  siècle  av.  J.-G. 
le  développement  de  l'art  hellénique,  il  faut  considérer  comme  un  élément 
important  les  distinctions  et  les  rapports  caractéristiques  des  dialectes 
grecs.  Les  tragiques,  à  commencer  par  Eschyle,  ont  emprunté  aux  prosa- 
teurs ioniens,  tels  que  Hérodote,  et  au  langage  vulgaire  les  formes  en  so 
CTuv/).  Il  en  est  de  même  de  la  forme  àûxauv  et  oùpavîviv  dans  Euripide.  T[  Ber- 
NAYS,  Lucian  und  die  Kijniker.  [L  Bywater.]  Bernays  traite  de  l'existence  d'un 
mouvement  populaire  religieux  distinct  du  paganisme  officiel  et  des  phi- 
losophies  des  écoles.  Il  considère  le  cynique  du  1"  et  du  2°  siècle 
comme  un  réformateur  religieux  au  moment  où  le  monde  grec  semblait  25 
avoir  perdu  la  vertu  d'initiative  religieuse,  et  comme  le  porte-parole  d'une 
sorte  d'opposition  populaire. 

tT[  Vol.  2,  nM,  avril.  Statuette  d'AthénéParthénos  [G.  T.  Newton].  (1  pi.) 
L'œuvre  doit  dater  du  temps  des  Antonins  et  être  sortie  des  mains  d'un 
artiste  romain.  Cette  découverte  permet  de  restituer  en  partie  l'œuvre  de  so 
Phidias.  Le  rapport  entre  la  hauteur  de  celte  statuette,  sa  base  comprise 
(39  pouces  —  1™,  05''),  et  celle  de  l'original  (39  pieds  =  12  °^.),  calculée 
par  Michaëlis  (Parthénon,  p.  272),  donne  lieu  de  croire  que  la  réduction 
était  du  pied  au  pouce.  Mention  d'une  autre  statuette  analogue,  haute 
de  2  pieds,  conservée  au  musée  de  Turin.  If  L'Ilium  homérique  et  35 
l'Ilium  hellénique  [R.  G.  Jebb].  Gonclusions  :  1<»  L'opinion  que  la 
Troie  d'Homère  a  été  détruite  et  que  son  emplacement  est  resté 
désolé  a  formé  une  partie  essentielle  de  la  légende  troyenne.  2°  La  pré- 
tention élevée  par  l'ilium  éolien  d'occuper  le  site  de  la  Troie  homérique 
ne  paraît  avoir  été  soutenue  par  aucun  écrivain,  excepté  Hellanicus,  dont  <o 
l'opinion  à  cet  égard- ne  fait  pas  autorité.  S^-i"  Les  habitants  d'Uium  qui 
émirent  cette  prétention,  gagnèrent  à  leur  opinion  Alexandre  le  Grand  et 
les  Romains.  5°  Les  historiens  compétents  de  l'antiquité  ne  l'ont  pas 
admise.  La  discussion  ouverte  par  les  anciens  Grecs  présuppose  une 
étude  minutieuse  du  texte  de  l'Iliade.  6"  Si  les  arguments  tirés  de  l'Iliade  « 
contre  l'attribution  à  Hissarhk  étaient  concluants,  ce  qui  n'est  pas  le  cas, 
ils  ne  prouveraient  rien  encore,  à  moins  que  l'on  n'adopte  la  théorie  do 
l'Iliade,  sur  laquelle  ils  reposent.  7°  L'ancienne  croyance  est  nettement 
contraire  à  Hissarlik,  mais  elle  n'ôte  rien  k  la  force  des  raisons  avancées 
par  Schliemann  en  laveur  de  cette  attribution.  S»  Une  reconnaissance  30 
aussi  lointaine  du  prototype  historique  de  la  Troie  d'Homère  perd  beau- 
coup de  sa  probabilité  intrinsèque,  si  elle  nous  interdit  de  supposer  que 
la  catastrophe  a  été  complète  et  qu'elle  a  eu  pour  conséquence,  au  moins 


280  1881.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

pour  un  temps,  l'abandon  complet  de'l'emplacement.  f  Contributions  à 
l'histoire  de  l'Eolide  méridionale  [W.  M.  Ramsay].  (A  suivre.)  I.  Sur  le 
parcours  de  qq.  voies  dans  la  province  d'Asie.  Voie  rom.  de  Smyrne  à 
Pergame  construite  par  M.  Aquillius  Glabrio.  Inscriplion,  partie  latine, 

5  partie  grecque,  tracée  vers  129  av.  J.-C.  (pierre  milliaire).  Discussion  de 
divers  fragments  de  la  table  de  Peutinger,  rectifiés  par  des  inscriptions 
milliaires.  1  Buste  de  Persée  [A.  S.  Murray].  (PI.  9).  Buste  acquis  par  le 
Brit.  Mus.  Œuvre  gréco-romaine.  Ce  peut  être  la  tète  d'Hermès  ;  toutefois 
plusieurs  raisons  militent  en  faveur  de  Persée.  Hauteur  1  pied  3  pouces. 

10  ^  Kylix  avec  représentation  des  exploits  de  Thésée  [Cecil  Smith].  (PI.  10). 
Acquis  par  le  Br.  Mus.  en  1850.  Déjà  décrit  plusieurs  fois.  Date  probable- 
ment de  la  période  comprise  entre  400  et  330  av.  J.-C.  Description  du 
sujet.  Lutte  de  Thésée  et  du  minotaure.  Châtiment  de  Sinis.  Lutte  de  Th. 
contrôla  truie  de  Krommyon  ;  —  contre   l'athlète  Kerkyon.  Lance  et 

15  massue,  semblant  figurer  le  combat  de  Th.  contre  Korynètès.  Défaite  du 
brigand  Polypémon  ou  Damastès,  surnommé  Prokrustès.  Mort  de  Skiron. 
Capture  du  taureau  de  Marathon.  Œuvre  digne  de  la  belle  époque  à  la- 
quelle elle  est  attribuée.  ^Armure  et  armes  votives  [W.  Greenwell],  avec 
note  signée  P.  G.  (Dessins  dans  le  texte.).  Descr.  d'une  pointe  de  lance, 

20  et,  à  ce  propos,  relevé  de  plusieurs  exemples  d'inscriptions  votives  en 
l'honneur  de  Jupiter-Roi  et  autres.  Rapprochement,  dans  la  note,  d'un 
vase  de  Cos  décrit  par  Léon  Heuzey  (Gaz.  arch.  1880).  ^  Sur  les  degrés 
conduisant  au  Pandroséum,  à  Athènes  [J.  Ferguson].  Discussion  de  l'o- 
pinion, émise  par  Murray,  qu'une  longue  suite  de  marches  conduisaient 

25  de  la  plate-forme  supérieure  du  terrain  compris  entre  le  Parthénon  et 
l'Ereclithéum,  à  la  cour  du  Pandroséum.  Trois  objections  principales.  Il 
faut  attendre  de  nouvelles  explorations.  ^  Les  courses  de  navires  chez 
les  Grecs  [P.  Gardner].  Sur  les  médailles  de  Corcyre  on  voit  souvent  des 
représentations  qui  paraissent  rappeler  des  courses  de  galères.  L'archéo- 

30  logie  navale  n'a  pas  encore  proposé  cette  interprétation.  Trace  de  ces 
jeux  dans  Homère  (Odyssée,  8),  Dion  Chrysostomc  (orat.  37),  Hérodote 
(6,44),  etc.  C'est  de  Grèce  que  les  Romains  durent  recevoir  leurs  nauma- 
chies.  Nomenclature  de  médailles  corcyréennes  portant  un  navire,  la 
légende  nika  et  le  nom  du  navire  vainqueur.  On  connaît  les  pièces  impé- 

^•yriales  de  Nicopolis  où  ligure  la  fête  maritime  d'Actium,  souvenir  pro- 
bable d'une  course  navale.  ^  Sur  l'inscr.  (grecque)  de  Cambridge  C.  I.  G. 
106  [E.  L.  Hicks].  On  essaie  de  démontrer  que  le  décret  provient  d'Hali- 
carnasse,  colonie  trézénienne,  et  de  l'identifier  avec  la  révolution  de  Tré- 
zène,  à  laquelle  il  fait  allusion.  La  forme  Tpo^rivioi  n'a  pas  moins  d'autorité 

40  que  le  fameux  support  de  trépied  de  Delphes  sur  lequel  nous  lisons  : 
T?&^âvtot.  ^  Inscriptions  de  Dodone  [E.  S.  Roberts].  11.  Examen  des  prin- 
cipales inscr.  rapportées  par  Karapanos  ;  on  remarque  les  ex-voto  en 
bronze,  les  décrets  octroyant  des  droits  civiques,  les  actes  d'affranchis- 
sement et  de  proxénie,  un  acte  concernant  le  mariage,  une  donation 

45  foncière,  une  poursuite  d'esclave,  une  inscr.  tracée  sur  un  objet  en  fer, 
deux  ou  trois  inscr.  sur  terre  cuite,  enfin  un  décret  de  proxénie,  le  plus 
complet  de  celte  collection,  inscrit  sur  une  tablette  de  pierre  calcaire.  % 
Exploration  d'Orchomène  en  Béotie  [H.  SchliemannJ.  Exploration  d'Orcho- 
mène  par  Elgin,  au  commencement  de  ce  siècle  ;  par  Gadakès,  en  1862, 

50  enfin  par  Schliemann  en  1880.  Bloc  de  marbre  avec  inscr.,  poteries  pré- 
historiques, et  rom.  Preuve  que,  à  une  époque  reculée,  des  plaques  de 
mêlai  poli  étaient  employées  à  rehausser  la  beauté  des  habitations  riches. 
Visite  du  Ihalamos,  Pausanias  à  la  main.  Inscr.  datant  de  dOOO  ans  et 


JOURNAL  OF  HELLENIC  STUDIES. 


281 


portant  de  nombreux  indices  de  la  prononciation  et  de  la  grammaire 
de  cette  époque  :  ai  rendu  par  £,  t  par  n,  &i  par  u,  o  par  w  et  co  par  o,  u-. 
par  l'j,  £'.  par  -/i  et  par  i;  êor.ôt  (pour  C&r.ôs-.)  toù  ao-j  ^c6).cu  (pour  tw  ow  ^cûXo)) 
comme  dans  la  langue  moderne.  Nombreuses  inscr.  antiques  presque 
toutes  en  dialecte  béoto-éolien.  ^\  Sur  l'aulhenlicité  du  canon  olympique  5 
[J.  P.  Mahaffyj.  L'opinion  commune  place  la  1"^°  ol.  en  770  av.  J.-C. 
(ieorge  Cox  qui  rejette  le  canon  olympique  n'admet  pas  de  date  précise 
plus  reculée  que  l'an  670.  INi  Grote,  ni  E.  Gurtius,  ni  G.  Cox  n'ont 
établi  l'authenticité  de  la  partie  antérieure  du  canon.  Mure  (Litt. 
gr.  4,  77-90),  fournit  une  bonne  démonstration  de  la  vérité.  La  lo 
liste  des  vainqueurs  olympiques  donnée  par  Eusèbe,  pour  les  50  pre- 
mières olympiades,  ne  doit  pas  être  acceptée  comme  authentique  si  elle 
n'est  pas  corroborée  par  d'autres  témoignages  plus  positifs.  ^  Sur  qq. 
éléments  ioniens,  dans  la  tragédie  attique  [A.  W.  Verrall].  (Suite.)  Imita- 
lion  dans  Euripide  de  la  poésie  hexamétrique  et  élégiaque.  Réminis-  i5 
cences  empruntées  par  Euripide  à  la  poésie  gnomique  et  à  la  poésie 
rhapsodique.  Formules  d'invocation  tirées  des  hymnes  et  plus  générale- 
ment de  la  poésie  religieuse  ;  expressions  épiques,  employées  par  Euripide 
dans  les  récits  d'origine  épique.  Termes  de  la  langue  des  physiciens  mis 
en  rapport  avec  les  écoles  ioniennes.  Passages  où  le  personnage  est  un  20 
asiatique  et  parle  un  langage  adapté  à  son  origine.  Passages  présumés 
suspects  comme^  ne  rentrant  pas  dans  les  règles  posées  plus  haut.  — 
Réponse  à  D.  B.  Munro,  relativement  à  la  provenance  ionienne  des  mots 
en  (j'j-m  employés  par  les  tragiques.  Tf  Le  Pentathlon  [E.  Myers].  Les 
observations  de  Gardner  sur  l'art,  du  vol.  I  relatif  au  pentathle  sont  25 
plutôt  complémentaires  que  critiques.  Sa  solution  sur  la  succession  des 
exercices  paraît  être  la  meilleure  que  l'on  puisse  proposer.  ^  Inscriptions 
de  Pamphylie.  Notes  et  rectifications  [W.  M.  Ramsay].  (Voir  t.  1).  Correc- 
tion et  déchiffrement  complémentaire  de  plusieurs  mots  compris  dans 
l'inscr.  de  Sillyon.  ^  Corrigenda.  Inscriptions  tracées  sur  deux  vases  30 
[Cecil  Smith].  Kylix  portant  un  dessin  qui  représente  un  banquet  des 
dieux  pour  le  mariage  de  Pelée  et  deThétis.  Stamnos  (cruche)  de  Chiusi  ; 
représentant  Silène  prisonnier  dans  un  bosquet  de  roses.  %  Le  bélier 
dans  la  sculpture  d'Egine.  [A.  S.  Murray].  Rectification  de  Topinion  émise 
précédemment  par  l'auteur  (Greek  sculpture,  p.  d87).  Le  passage  de  Pau-  35 
sanias  (10,17,0)  ne  vise  pas  la  caractéristique  générale  de  la  sculpture 
d'Egine,  mais  plutôt  l'œuvre  d'Onatas  et  la  statue  de  Hermès  Criophore. 
^[  Où  était  située  Dodone?[C.  Lincoln].  L'emplacement  de  Dodone  est 
fixé  à  8  milles  de  Jannina,  du  côté  du  lac  de  Dodone.  Ses  sources  phos- 
phoriques  doivent  se  retrouver  près  des  mines  de  soufre  exploitées  par  40 
Ali-Pacha,  près  de  Djerovini.  La  montagne  du  ïomarus  sera  identifiée 
avec  Olitzka.  Une  trace  de  l'oracle  dodonien  se  rencontre  dans  un  texte 
d'un  évoque  de  Dodone  vivant  au  5«  siècle  et  le  nom  que  porte  la  cité  à 
celle  époque  est  Bonditra. 

Tlll  Vol.  Il,  n«  2.  Oct.  Contribution  à  l'histoire  de  l'Eolide  méridionale  \h 
[W.  M.  Ramsay].  (Suite).  11,  Myrina,  Larissa,  Neonleichos,  Temnos  et  /Egic. 
L'Asie  mineure,  grâce  à  sa  situation,  a  toujours  été  un  champ  de  bataille 
entre  les  races  de  l'orient  et  celle  de  l'occident.  Etat  de  nos  connais- 
sances concernant  les  localités  désignées.  L'auteur  espère  y  ajouter  qq. 
peu.  Dans  la  carte  de  Kiepert,  les  attributions  d'emplacement  sont  con-  50 
jecturales  pour  un  grand  nombre  de  villes  ;  d'autres  sont  erronées  ;  des 
rivières  sont  omises.  Quant  aux  ouvrages  de  Forbiger,  Smith  (Dictionary 
of   ancient  geography,  etc.),   ils  fourmillent  d'inexactitudes  en  ce  qui 


282  1881.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

touche  l'Eolide  et  Phocée.  Emplacements  critiques  visités  par  Tautcur, 
mention  des  ruines  déjà  constatées,  mais  non  encore  décrites.  Inscr. 
tracées  sur  des  rocliers  près  de  Temnos.  Discussion  sur  la  date  de  la 
fondation  de  Smyrne,  Neonteichos,  Cyme,  etc.  Dessin  et  descr.  d'un  vase 

5  de  Phocée.  ^  Acteurs  avec  marques  à  figure  d'oiseau  [Gecil  Smith]. 
(PI.  14.)  Rapprochement  d'un  vase  inédit  du  Brit.  Mus.  et  d'une  amphore 
publiée  par  Gerhard  (Trinkschalen,  pi.  30,  fig.  1-3)  ;  réfutation  de  son 
interprétation.  Il  s'agit  d'un  aulète  jouant  de  la  double  flûte  en  présence 
de  2  grotesques  à  figure  d'oiseau.  ^  Courses  de   navires  à  Athènes 

10  [P.  Gardner].  Nouveaux  témoignages  signalés  par  l'auteur  d'après  Pausa- 
nias  (2,  35),  et  les  inscr.  éphébiques,  lesquelles  prouvent  que  les  joules 
nautiques  faisaient  partie  de  l'éducation  de  la  jeunesse  athénienne.  ^  La 
perspective  appliquée  à  l'art  grec  primitif  [A.  S.  Murray].  (PI.  15).  On 
rencontre   souvent  dans  la  décoration  archaïque  des   vases  grecs   un 

1-6.  groupe  formé  par  deux  animaux  dont  l'attitude  présente  une  certaine 
eorrélation.  L'auteur  prétend  tirer  de  ce  dualisme  un  argument  en  faveur 
do  l'emploi  de  la  perspective  dans  l'art  de  cette  époque  reculée.  L'inten- 
tion évidente  de  l'artiste  était  de  faire  voir  les  deux  côtés  de  l'animal 
sous  un   aspect  unique.  ^  Boucle  d'oreille   archaïque  [Amelia  B.  Ed- 

20  wards].  (Dessin).  Objet  trouvé  à  Athènes  en  1874  dans  les  fouilles  du 
Parthénon.  Il  est  unique  dans  son  genre,  d'or  pur,  riche  de  couleur,  long 
de  2  pouces  h  etc.  Il  pouvait  provenir  du  trésor  de  l'Hécatompédon  pillé 
par  les  Perses  lors  de  la  prise  d'Athènes  par  Xerxès  en  480.  C'est  peut- 
être  une  personnihcalion  des  heures  ou  saisons  attiques  Thallo  et  Carpo, 

26  le  printemps  et  l'automne.  Ce  dut  être  non  pas  un  ex-voto,  mais  un  bijou 
porté.  ^Statuette  de  Pallas  provenant  de  Chypre  [P.  Gardner].  (PI.  IG.) 
Belle  terre  cuite  trouvée  à  Salamine  de  Chypre.  Digression  sur  cette  classe 
de  figures  bien  connues  des  amateurs  de  l'art  depuis  les  trouvailles  faites 
à  Tanagre,  mais  encore  trop  peu  étudiées  au  point  de  vue  archéologique. 

30  Léon  Heuzey  veut  y  voir  des  objets  religieux,  Rayet  des  ustensiles  appar- 
tenant à  la  vie  quotidienne.  L'auteur  ne  se  prononce  pas.  La  statuette  en 
question  est  d'origine  évidemment  grecque;  elle  doit  dater  du  4°  siècle. 
^  Pylhagore  de  Rhégium  et  les  statues  primitives  d'athlètes  [Gh.  Wald- 
stein].  (Dessin).  Nouvelles  preuves  à  l'appui  de  la  thèse  soutenue  dans 

35  l'art,  précédent.  Discussion  de  l'appréciation  de  cette  thèse  par  G.  T. 
Newton,  qui  admet  que  la  statue  étudiée  est  bien  celle  d'un  athlète  et 
l'œuvre  de  Pythagore,  mais  ne  reconnaît  pas  un  caractère  décisif  a  l'ar- 
gumentation d'après  laquelle  ce  ne  peut  être  Apollon.  L'attribution  do 
l'œuvre  à  Pythagore  présentée  d'abord  comme  hypothétique  a  trouvé, 

40  depuis,  sa  confirmation.  ^  Une  nouvelle  pierre  gravée  du  Diadoumenos 
[Sidney  Golvin].  (Dessin),  l"^*^  représentation,  sauf  erreur,  de  ce  sujet  dont 
la  gravure  ait  été  publiée.  Une  autre  seulement  est  connue.  (Collection 
Currie).  L'athlète  est  reconnaissable,  sur  ces  deux  pierres,  à  la  branche  de 
palmier  et  au  vase  qui  la  supporte.  Si  l'on  considère  la  corrélation  sou- 

45  vent  constatée  entre  les  sujets  de  pierres  gravées  et  les  plus  célèbres 
statues  de  l'antiquité,  cette  gemme  doit  être  une  copie  du  Diadoumenos 
de  Polyclète  qui  paraît  être  l'original  de  la  statue  trouvée  à  Vaison  (Vau- 
cluse)  et  acquise  par  le  Brit.  Mus.  et  de  la  statuette  de  bronze  de  la 
bibliothèque  nationale  publiée  par  Fr.  Lenormant  en  1877.  Rapprochc- 

50  ment  avec  la  statue  Farnèse.  ^  Une  inscr.  l'hodienne  inédite  [G.  T. 
Newton].  Texte  d'une  inscr.  de  37  lignes  (dont  les  12  premières  presque 
entièrement  perdues)  trouvée  par  l'auteur  dans  les  ruines  d'une  église 
dite  Agia  Irénée,  près  du  village  d'Apolakkia.  Double  décret.  Dans  le 


JOURNAL  OF  PHILOLOGY  283 

1"  il  est  décerné  une  couronne  à  Sosicrate  fils  de  Kleonymos,  par  le 
xoivo'v  des  Eutbalidai  (supposés  les  membres  de  qq.  association  religieuse). 
Le  second,  rendu  par  la  Boulé  et  le  Démos,  ratifie  le  premier,  sous  la 
date  du  mois  de  Karneios.  Nomenclature  de  27  associations  religieuses 
instituées  à  Rhodes.  ^  Inscr.  de  Kalymnos  [G.  T.  Newton].  Emprunt  » 
anticipé  à  la  partie  II  de  'Greek  inscriptions  in  llie  Bristisli  Muséum'.  Texte 
de  l'inscr.  en  17  lignes,  trouvée  dans  les  ruines  du  temple  d'Apollon 
élevé  dans  cette  île  (l'ancienne  Kalymna).  C'est  un  aclo  d'affranchisse- 
ment sans  formalités  religieuses.  1"^°  mention  iconnue  du  mois  Theudai- 
sios  dans  le  calendrier  de  l'île,  lequel  est  maintenant  restitué  par  l'au-  lo 
teur.  ^  Sur  deux  inscr.  d'Olympie  [D.  Gomparetti].  n°«  382  et  383  des 
inscr.  publiées  dans  Arch.  Zeitung,  1881.  Critique  verbale.  Ces  inscr. 
remontent  à  l'époque  reculée  où  le  rholacisme  était  représenté  dans 
l'écriture  et  où  le  C  (IC)  était  mis  à  la  place  de  A.  C'est  probablement  la 
copie  d'un  texte  plus  ancien  écrit  êouuTpccp-fl^ov.  La  reconstruction  du  sens  is 
de  la  1^"  inscr.  est  impossible  jusqu'à  ce  que  d'autres  inscr.  d'Olympie 
puissent  en  être  rapprochées.  La  2«  ins;r.  a  trait  à  diverses  obser- 
vances religieuses,  mention  d'un  mois  appelé  afaaneys.  ^f  La  bataille 
de  Marathon  (490).  [W.  Watkiss  Lloyd].  Analyse  du  récit  d'Hérodote,  qui 
doit  être  inexact  et  incomplet.  Discussion  sur  Tintervention  légendaire  20 
du  dieu  Pan  en  faveur  des  Athéniens.  Rapprochement  avec  la  bataille  de 
Waterloo  et  avec  la  bataille  d'Arbelles.  ^  Compte  rendu  des  séances  : 
Geldart  lit  une  note  sur  l'étymologie  des  mots  ^r.po;, ^avôo;,  etc.,  savoir: 
è>4?£éi,  £^sf[p]£U7£  commc  venant  de  ^eaeuw  =  ^spo;  etp.t.  —  'EpjHi  (forme  conjec- 
turale), èv£p[p]cua£  (id.),  vEp£Ûfo  =  v£po;  £Î(i.i.  —  'E^avôjï,  fc^âvÔr,as,  ^avflw  =  C*v6oç  25 
liuA.   'E/.VcW,  —  v£uw,  È^EV£'jtJ£,  ^«vEUW  =  ^svoç  (sîc)   £tjJ.t.  RUELLE. 

Journal  of  Philology  (The).  Vol.  10.  N"  19.  Interprétations  archéo- 
logiques [R.  Burn].7  p.  de  notes  critiques  sur  deux  passages  de  Properce 
et  sur  deux  passages  de  Martial.  If  Sur  certaines  difficultés  que  présente, 
au  point  de  vue  du  génie  civil  ou  militaire^  ce  que  raconte  Thucydide  30 
(livre  III,  ch.  20-24)  des  murs  de  circonvallation  des  Péloponnésiens  et 
de  la  sortie  opérée  par  les  Platéeus  [F. -A.  Paley].  Tf  Observations  cri- 
tiques sur  les  sept  premiers  vers  d'Antigone  [F.-A.  Paley].  ^  Notes  sur 
quelques  fragments  de  la  Nouvelle  Comédie,  qui  peuvent  servir  à  expli- 
quer Catulle,  et  sur  quelques  passages  d'Eschyle,  Théognis,  Alcéo  et  85 
Ibycus  [R.  Ellis].  T"  Eclaircissement  sur  le  procès  représenté  sur  le  bou- 
clier d'Achille,  II.  2,  507,  508.  [W.  Ridgeway].  La  somme  en  question  est 
la  récompense  qui  doit  être  donnée  à  celui  qui  auraî,le  mieux  jugé,  et  non 
pas  la  compensation  pour  le  meurtre;  le  talent  d'or  dont  il  s'agit  est  un 
poids,  non  une  monnaie,  et  sa  valeur  est  probablement  celle  du  petit  40 
talent  sicilien  égal  à  six  drachmes  attiques.  %  Explication  d'un  passage 
de  Xénophon  (De  Vect.  iv,  14)  et  d'un  passage  de  Platon,  Apol.  Socr. 
p.  26,  D,  E.  [H.  Hager].  ^  Notes  sur  le  genre,  spécialement  dans  les 
langues  indo-européennes.  [J.  Gow].  Renseignements  utiles  sur  les  diffé- 
rentes manières  dont  ce  point  a  été  envisagé  dans  les  diverses  langues.  45 
Difficulté  d'établir  à  ce  sujet  une  théorie  historique  certaine,  les  documents 
n'étant  pas  ordinairement  assez  anciens,  et  ne  s'appliquant  qu'à  des 
dialectes  trop  peu  nombreux.  ^  Atakta  [J.  Bywater].  Notes  explicatives  de 
divers  passages  d'Aristote,  Callimaque,  Clément  d'Alexandrie,  (ialien, 
Hippocrate,  Ménandrc,  Platon,  Porphyre,  Strabon,  Timon  le  Sillographe.  so 
1  Notes  sur  divers  passages  de  la  politique  d'Aristote  [J.  Cook  Wilson]. 
t  Observations  sur  l'CUdipe  à  Colone  [J.  P.  Postgate].  1  Vieilles  gloses 
teuloniques  sur  Virgile,  tirées  d'un  ms.  bodléien.  [F.  Madan].  1  Traces 


284  1881.    —  GRANDE-BRETAGNE. 

de  dialectes  divers  dans  la  langue  d'Homère  [A. -H.  Sayce].  Une  étude 
à  ce  sujet  conduit  à  regarder  la  langue  d'Homère,  non  comme  une  forme 
de  Tancien  ionien,  mais  (sous  sa  forme  actuelle)  comme  la  dernière 
manifestation  d'un  dialecte  artificiel  dont  les  éléments  remontent  aux 

5  poëmes  perdus  de  l'antique  Eolide,  etqui  fut  successivement  modifié 
par  de  nombreuses  générations  de  poètes  ioniens.  ^  De  quelques  diffi- 
cultés de  la  psychologie  de  Platon  [R.  D.  Archer-Hind].  ^  Eclaircisse- 
ments sur  divers  points  de  la  République  de  Platon,  VI,  509  d  sqq.  :  la 
ligne,  la  caverne,  les  deux  méthodes  [H.  Jackson].  ^  Essai  d'interpréta- 

io  lion  des  v.  d  15-120  de  l'Agamemnon  d'Eschyle  [A.-W.  Yerrall]. 

Malvoisin. 
Numismatic  (tbe)  Chronicle,  3''  série,  t.  1,  1881,  No  \.  Types  lloraux 
sur  les  monnaies  grecques  archaïques  (pi.  i)  [Percy  Gardner],  Ces  fleurs 
ne  représentent  pas,  comme  on  l'a  cru,  les  jardins  d'Alcinoûs,  ni  l'étoile 

15  des  Dioscures.  Elles  constituent  des  types  religieux  se  rapportant  au 
culte  d'une  divinité  honorée  dans  la  ville  qui  avait  émis  la  monnaie.?. 
G.  cite  un  certain  nombre  d'exemples.  ^  Monnaies  de  l'Asie  centrale  (pi. 
2)  [Percy  Gardner].  P.  G.  a  déjà  publié  <R.  des  R.,  t.  4,  258,  20>  une  re- 
marquable monnaie  d'or  portant  le  nom  d'Andragoras.  Le  British  Muséum 

20  possède  une  monnaie  d'argent  du  même  prince,  offrant  des  particularités 
intéressantes.  Justin  cite  bien  deux  souverains  des  Parthesdu  nom  d'An- 
dragoras, mais  on  ne  peut  se  fier  à  cet  historien.  Le  droit  de  la  monnaie 
représente  une  tète  de  ville  tourelée  et  un  monogramme  inexpliqué,  le  re- 
vers une  Pallas  dont  le  style  est  une  nouvelle  preuve  de  la  rapide  extension 

25  de  l'influence  grecque  et  surtout  athénienne  dans  les  contrées  de  l'Asie 
centrale,  à  l'époque  qui  suivit  immédiatement  Alexandre  le  Gr.  —  Mon- 
naies séleucides  de  la  collection  de  M.Grant  :  6  statèresd'or  des  premiers 
Antiochus,  intéressants  pour  l'étude  iconographique  des  Antiochus  I,  II  et 
III  dans  la  série  des  rois  Syriens;  un  tétradrachme  de  Séleucus  I,  statè- 

so  res  d'or  et  tétradrachmes  des  Antiochus  I,  II  et  III.  Grant  croit  que  ces 
monnaies  proviennent  de  la  trouvaille  faite  non  loin  del'Oxus  <R.  dosB., 
t.  4,  258,  16).  ^Monnayage  d'Éphèse  [Barclay  V.  Head].  Addenda  et  cor- 
rigenda  au  mémoire  de  B.  V.  H.  sur  les  monnaies  d'Ephèse  <R.  des  R., 
l.  5,  265,  49).  Les  corrigenda  consistent  surtout  en  ceci  que  B.  H.  V.  est 

25  obligé  de  modifier  légèrement  ses  conclusions  2  et  3  <ibid.,  266,  3>  parce 
qu'il  a  trouvé  sur  les  monnaies  des  noms  nouveaux  qui  détruisent  la 
proportion  entre  le  nombre  des  magistrats  et  celui  des  années.  Les  ad- 
denda consistent  en  monnaies  nouvelles  ajoutées  à  chacune  des  13  pé- 
riodes <ibid.,  265,  5i>.  ^^  N°  2.  Plusieurs  monnaies  inédites  d'Athènes 

40  et  une  d'Eleusis  (pi.  4)  [E.  H.  Bunbury].  Étude  et  description  de  monnaies 
qui  ne  sont  pas  mentionnées  dans  l'ouvrage  de  Beulé  intitulé  :  Les  mon- 
naies d'Athènes,  Paris,  4858.^1  Miscellanea  H.  G.].  Renseignements  sur  la 
vente  de  la  collection  de  Charles  Sackville  Baie,  qui  contenait  des  mon- 
naies grecques  rares.  ^^N°3.  Sur  la  chronologie  des  monnaies  de  Béotie 

45  (pi.  8-13)  [Barclay  V.  Head].  Division  de  ces  monnaies  en  16  périodes  com- 
mençant en  l'année  600  av.  J.-C,  avec  Orchomène  et  la  ligue  Béotienne, 
pour  se  terminer  sous  l'emp.  rom.,  en  172  ap.  J.  C.  Étude  très  détaillée  des 
monn.  de  chacune  de  ces  périodes.  Ce  mémoire  occupe  toute  la  livraison. 
^^  N°  4.  Fragmenls  de  PoUux  sur  les  monnaies  anciennes  [Percy  Gard- 

50  ner].  Hultsch  croit  que,  sur  cette  matière,  Pollux  n'avait  d'autres  autorités 
qu'Aristote,  et  un  écrivain  très  peu  postérieur  à  Tibère.  P.  G.  pense  au 
contraire  que,  outre  Aristote,  Pollux  a  suivi  un  certain  nombre  d'auteurs 
auxquels  il  empruntait,  sans  beaucoup  de  discernement,  les  passages  qui 


PAL^OGRAPHICAL  SOCIETY.  285 

le  frappaient. Traduction  anglaise  annotée  du  fragment  de  Pollux  intitulé  : 
Espèces  et  divisions  des  monnaies;  talent,  mine,  slatère,  drachme,  tétra- 
drachme,  pentecontadrachme,  pentadrachme  et  leurs  divisions.  Le  texte 
grec  de  ce  fragment  occupe  les  pages  280-297  du  t.  1  des  Metrologicorum 
scriptorum  reliquiae,  édit.  Hultsch,  collection  Teubner.  ^  Compte  rendu  5 
des  séances  de  la  Société  numismatique  de  Londres,  21  octobre  1880- 
16. juin  1881.  Compte  rendu  du  meeting  annuel,  et  discours  de  John  Evans 
président,  qui  fait  un  exposé  des  travaux  de  l'année  et  rend  hommage  à 
la  mémoire  des  membres  défunts  :  F.  Caignard  de  Saulcy,  F.  Bompois, 
Edwin  Guest  et  Wingrove.  H.  Thédenat.  lo 

Palœographical  Society.  Facsimilcs  of  ancient  manuscripts,  etc. 
Part.  XI.  Planche  176  :  British  Muséum,  fcic-simile  d'une  inscription  en 
grec  (9  lignes,  C.  1.  G.  n»  4501)  et  en  syriaque  (3  lignes)  de  l'an  134  ap.  J.-C. 
^  Planche  177  :  Vienne,  hofbibliothek,  gr.  5.  Dioscoride.  Ms.  en  onciale 
du  commencement  du  vi«  s.  fac-sim.  d'une  page.  T[  Planche  178  :  Vienne,  i5 
hofbibl.  théol.  gr.  II.  Fragments  de  la  Genèse;  onciale  du  vi°  s.  (?);  repro- 
duction d'une  page  avec  miniature,  qui  représente  la  femme  de  Putiphar 
accusant  Joseph.  %  PI.  179  :  Saint-Gall,  Stiftsbiblioth.,  n"  48,  x°  s.  Évangé- 
liaire  grec  en  onciale,  avec  version  latine  interlinéairc,  écrit  en  Occident; 
on  remarque  des  ressemblances  entre  les  caractères  grecs  et  les  carac-  20 
tèrcs  latins;  fac-sim.  d'une  page.  T  PI.  180  :  Brit.  Mus.  Burney  ms.  44,  de 
l'an  1184,  ayant  appartenu  au  chevalier  d'Eon.  Vies  de  Saints;  écriture 
minuscule  mélangée  de  formes  onciales.  Reproduction  d'une  page  sur 
deux  colonnes.  ^  Planche  181  :Brit.  Mus.  Additionnai  mss.  11892,11893. 
Suidas,  écrit  par  Georges  le  Baïophore  en  1402:  fac-similé  de  la  page  qui  25 
porte  la  souscription.  ^  PI.  182  :  Brit.  Mus.,  Harley  ms.  5658.  L'Odyssée 
d'Homère,  copiée  par  Jean  Rhosos  de  Crète  en  1479.  Fac-similé  d'une 
page  qui  contient  les  21  derniers  vers  du  chant  XXil.  ^  PI.  183  :  Vienne, 
hofbibl.  Cod.  lat.  15,  attribué  au  v^  siècle.  Tite-Live  en  petite  onciale 
inégale.  Une  page  et  demie,  fin  du  livre  42.  ^  PI.  184  :  Saint-Gall,  sliftsbibl.  30 
731.  Texte  de  la  loi  salique  écrit  par  Vandalgarius  en  794;  minuscule 
lombarde.  Fac-sim.  d'une  page  avec  initiales  ornées.  ^  Planche  185  :  Saint- 
Gall,  Stiftsbibl.  348.  Sacramentarium  de  Gélase  I",  remonta'nt  probable- 
ment au  ix°  siècle.  Une  page  avec  litre  et  initiale.  ^  Pi.  186  :  Saint-Gall, 
Stiftsbibl.  672.  Canons  du  second  concile  de  Constantinoplc  suivis  du  35 
commentaire  de  saint  Jérôme  sur  le  livre  des  Rois,  en  minuscule.  Une 
partie  du  ms.  a  été  écrite  vers  888,  par  un  moine  de  Saint-Gall,  nommé 
Notker  (v.  au  bas  du  fac-sim.);  l'autre  partie  entre  celte  année  et  l'an  892. 
1  PI.  187  :  Brit.  Mus.,  additionnai  ms.  21164.  x°  s.  Lexique  tironien.  Fac- 
similé  d'une  page  à  trois  colonnes  contenant  78  mots.  Le  ms.  a  appartenu  40 
à  Pierre  Pithou,  puis  à  la  biblioth.  de  Rosny.  T]  Planches  188  et  189: 
Cathédrale  de  Salisbury  ms.  150.  Psautier  latin  en  minuscule  saxonne 
écrit  probablement  vers  969  ;  il  est  précédé  d'un  calendrier  et  suivi  de 
cantiques,  etc.,  avec  glossaire  anglo-saxon.  Une  page  du  calendrier  est 
reproduite  ainsi  qu'une  page  du  psautier.  Ij  PI.  190:  Brit.  Mus.  Cotton  45 
ms.,  Cleopatra  c.  viir.  Prudence,  en  écriture  minuscule  avec  gloses  inler- 
linéaires  et  marginales.  Ce  ms.,  écrit  en  Angleterre  dans  la  première 
moitié  du  xi'^  s.,  est  illustré  de  83  dessins  avec  titres  descriptifs  en  latin 
accompagnés  de  la  traduction  en  anglo-saxon,  celle-ci  d'une  autre  main. 
Fac-sim.  d'une  page  avec  dessins.  ^  PI.  191  :  Vienne, hofbibliolh.  cod.  lat.  50 
1247.  Épitres  de  saint  Paul,  en  minuscule,  avec  gloses  marginales  et  inler- 
linéaires  en  latin  et  quelquefois  en  irlandais,  écrites  par  Marianus  Scolus 
en  1079.  Fac-similé  de  la  page  où  se  trouve  la  souscription.  If  PI.  192  : 


286  1881.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

Brit.  Mus.,  1°  Additionnai  Charter  20613.  Donation  de  Simon  de  Saint-Liz, 
comte  de  Huntingdon;  écrite  en  minuscule  entre  1100  et  Hlo.  Fac-sim. 
de  9  lignes.  2°  Addition.  Charter  19572;  exemption  accordée  par  Henry  IV 
entre  1120  et  1135?,  minuscule;  5  lig.  3°  Addit.  Charter  19581.  Donation 
5  faite  par  le  roi  Etienne  à  l'abbaye  de  Sainte-Marie  de  Reading  entre  les 
années  1136  et  1139?,  minuscule;  10  lignes.  ^  PI.  193  :  Brit.  Mus.,  1°  Addit. 
Charter  19576.  Confirmation  par  l'impératrice  Mathilde  d'une  donation  à 
l'abbaye  de  Sainte-Marie  de  Reading,  probablement  de  l'an  1141;  minus- 
cule avec  traits  allongés  et  capitales.  2°  Addit.  Charter  8517.  Donation  de 

10  Waltor  au  prieuré  de  Saint-i>jéot,  datée  de  l'an  1165,  minuscule  ordinaire. 
1  PI.  194  :  Brit  Mus.,  Topham  Charter  10.  Charte  du  roi  Henry  II,  confir- 
mant à  l'abbaye  du  Bec  toutes  ses  possessions  et  privilèges,  p.  e.  de 
l'an  1174;  minuscule.  ^  PI.  195  :  Brit.  Mus.,  Egerton  Charter  372.  Charte 
de  Richard  I",  datée  de  la  P"  année  de  son  règne  (1189).  Fac-sim.  avec  le 

15  sceau.  ^  PI.  196  :  Brit.  Mus.,  Additionnai  ms.  24686  de  l'an  1284  ?.  Psautier 
latin  entièrement  enluminé.  On  conjecture  qu'il  avait  été  entrepris  à 
l'occasion  du  mariage  d'Alphonse  lîls  d'Edouard  I".  Fac-sim.  d'une  page. 
*j[  PI.  197  :  Brit.  Mus.,  Arundel  ms.  57.  Traduction  originale  du  traité  du 
moine  Laurent,  La  Somme  le  Roi,  faite  en  1340.  Fac-sim.  d'une  page  en 

20  minuscule.  ^  PI.  198  :  Brit.  xMus.,  xVdditionnal  ms.  11990.  La  Pharsale  de 
Lucain  en  minuscule  élégante  avec  gloses  interlinéaires  et  marginales, 
écrite  en  1378.  Reproduction  d'une  page  avec  belle  initiale.  ^  PI.  199: 
Brit.  Mus.,  Egerton  ms.  2567.  Dante,  la  Divine  Comédie,  en  minuscule, 
avec  gloses  marginales  et  interlinéaires  en  cursive  d'une  main  contempo- 

25  raine.  Le  ms.  a  été  écrit  à  Ferrare  et  terminé  en  1379.  ^  PI.  200  :  Brit. 
Mus.,  Additionnai  ms.  11814.  Claudien,  de  Consulatu  Stiliconis,  accom- 
pagné de  la  traduction  en  vers  anglais.  Ms.  exécuté  pour  Richard,  duc 
d'York,  en  1445,  à  Clare  en  SulTolk.  Petite  minuscule.  Le  texte  latin  est 
écrit  sur  verso  et  la  traduction  sur  le  recto  en  regard.  Le  fac-similé 

30  représente  le  livre  ouvert  au  commencement  du  poème  et  donne  la 
première  page  du  texte  et  de  la  traduction.  A.  Jacob. 

Transactions  of  the  Cambridge  Philological  Society.  Vol.  I.  1872- 
1880.  Notice  sommaire  sur  les  communications  des  années  1872  à  1879. 
—  1872.  Mémoires  sur  Cicéron  [A.  S.  Wilkins].  ^  Propositions  pour  un 

35  Supplément  aux  Dictionnaires  grecs  existants  [J.  E.  B.  Mayorj.  ^  Etymo- 
logies[A.  H.  Wratislaw].  ^  Mémoire  sur  les  remarques  de  A.  S.  Wilkins 
sur  Cicéron  [A.  L.  Francis].  ^  Sur  les  modifications  d'une  échelle  dans  le 
système  des  voyelles  grecques  [C.  A.  M.  Fennell].  ^  Sur  certains  passages 
de  l'Antigone  de  Sophocle  [J.  A.  Paley  et  R.  C.  Jebb].  ^  Sur  la  Morale  à 

40  Nicomaque  [H.  Jackson].  ^  A  Toccasion  de  la  vi^  Lettre  d'Isocrate;  et  : 
Sur  les  «  Sophistes  »  de  Grote  [R.  C.  Jebb].  ^  Preuve  de  l'existence 
récente  de  l'histoire  tirée  de  Thucydide,  Introd.  i,  1-23  [J.  A.  Paley].  % 
Sur  les  différentes  corrections  conjecturales  de  Juvénal,  i,  153-155 
[C.  Wordsworth  et  autres  membres].  %  Conjecture  sur  l'origine  du  nom 

«  u  Gypsey  »  qui  le  rapproche  de  Aegypsos,  à  l'embouchure  du  Danube, 
Ovide,  Pont,  i,  8,  11  —  iv,  7,  20,  53  [R.  Wratislaw].  %^  1873.  Sur  le  mot 
u  Gypsey  »  [Pinchcrle].  —  Un  ms.  de  Démosthène  [F.  A.  Paley].  ^  Thu- 
cydide, m,  23,  4  [F.  A.  Paley,  et  autres  membres].  —  Sophocle,  OEdipe, 
Roi  [A.  H.  Wratislaw].  %'  Ib.  v.   1462  [B.  H.  Kennedy].  «H  Mots  qui  ne  se 

50  trouvent  que  dans  deux  langues  indo-européennes  seulement  [E.  B. 
Cowell].  —  Servos  [C.  Taylor,  et  autres].  ^  Les  termes  sanscrits  relatifs  à 
la  vache  [E.  B.  Cowell].  ^  Métathèse  de  n  (s,  t,  d)  [C.  Wordsworth  et  J.  E. 
Sandys].  —  2xo7vcû[i.ai  [B.  H.  Kennedy].  1  Sur  Sophocle  [J.  A.  Paley  et 


M 


TRANSACTIONS  OF  THE  CAMBRIDGE  PHILOLOGICAL  SOCIETY.      287 

R.  C.  Jebb].  %  Analogie  de  Téchelle  A  gothique  avec  celle  du  grec  [C.  A.  M. 
Fennell].  %  Sur  l'Agamemnon  d'Eschyle  [A.  H.  Wralislaw].  ^  Etymologies 
grecques  [F.  A.  Paley].  ^  Platon,  Philèbe  [H.  Jackson  et  F.  A.  Paley].  ^f 
d874.  Cicéron,  De  Nat.  D.  [R.  G.  Jebb].  t  Platon,  Rep.  [H.  Sidgwick  et 
autres].  •[[  Sur  le  démon  de  Socrate  [H.  Jakson].  %  Etymologies  grecques  5 
et  latines  [C.  A.  M.  Fennell].  ^  Plaisanteries  grecques  par  à-peu-près 
[F.  A.  Paley].  ^  Dislocations  de  texte  dans  la  Morale  à  Nicomaque 
[H.  Jackson].  ^  Collation  du  ms.  de  Kerrich  du  de  Falsa  Legatione  de 
Démosthène  [F.  A.  Paley].  %  Eclaircissements  sur  divers  passages 
d'Horace  (Sat.),  Euripide  (Méd.),  Eschyle  (Eum.),  Thucydide,  Lettre  aux  lo 
Ephésiens  [A.  H.  Wratislaw].  ^  Sur  Tidée  de  la  dureté  et  de  la  douceur 
relative  des  lettres  chez  les  Hindous  [E.  B.  Covy^ell].  ^  Arislote,  Mor.  à 
Nie.  [C.  A.  M.  Fennell  et  H.  Jackson].  %^  1875.  Kûavc,-,  Hom.  Od.,  vu,  87 
[F.  A.  Paley  et  autres].  ^  Le  digamma  aspiré  oF  [F.  A.  Paley  et  autres]. 
T  Platon,  Théét.  [E.  S.  Roberts].  %  x^^Kô;  dans  Hliade,  i,  424  et  xioevTi,  lâ 
II.  V,  36  [T.  Bendyshe].  ^  Théophraste  [F.  A.  Paley  et  R.  C.  Jebb].  H 
Ajaxde  Sophocle  [A.  H.  Wratislaw].  ^  Un  ms.  des  traités  moraux  d'Aris- 
tote  [H.  Jackson].  ^[Arcesso  et  accerso  [A.  S.  Wilkins].  T]  In  puris  natu- 
ralibus  [J.  E.  B.  iMayor].  ^  Tpayj.xîJ:^  dans  Théophraste  [R.  C.  Jebb  et  F.  A. 
Paley].  S.  Jean,  xviii,  28  [J.  Kenrick  et  E.  B.  Cowell].  T  Verbes  grecs  20 
déponents  ayant  l'aoriste  en  Or.v  [R.  Shilleto].  ^  oapc;[F.  A.  Paley  et  J.  E.  B. 
Mayor].  ^  Les  racines  rax-  et  èô-  [F.  A.  Paley  et  autres].  ^  Les  racines  AK 
et  MAGH  [W.  W.  Skeat].  ^  Cicéron,  Orat.  48,  160  etQuintilien  xii,  10,  27 
[J.  E.  Nixon].  ^^  1876.  Karà  avec  Tacc;  observ.  sur  des  passages  de 
Thucydide,  d'Horace,  de  Virgile  [A.  H.  Wratislaw].  ^  a.^^1  dans  la  Pol.  25 
d'Aristote,  i,  2,  10  [H.  Jackson  et  autres].  ^  Eschyle,  Agam.  904-6  [B.  H. 
Kennedy  et  R.  Shilleto].  ^  Verbes  grecs  en  apparence  composés  parathé- 
tiques  par  à,  ^ug,  et  su  [R.  Shilleto  et  W.  W.  Skeat].  H  Euripide,  Ion,  3 
[Id.].  1[  NsoTToioç  [J.  T.  Wood  et  autres].  ^  Emploi  de  ?ionpour  ne  [J.  E. 
Nixon].  If  Kavsy.êarsow,  Col.  II,  18  [C.  Taylor].  ^  Lexicographie  grecque,  so 
2°  mémoire  [J.  E.  B.  Mayor].  *|[  Deux  petites  tables  votives  grecques, 
trouvées  a  Yorck  il  y  a  environ  35  ans,  montrées  par  S.  S.  Lewis,  do  la 
part  de  Raine  (Voy.  aussi   plus  loin  le  dernier  article  de  1879-80).  T" 

'E[j.êaTe6w   [E.  B.    Birks].  ^  àvatTo;   [Id.].  ^  ouvaaccpsîv,    àtrocpta    [R.   Shillclo].  ^ 

Remarques  sur  un  article  du  Prof.  MahafFy  dans  l'Academy  du  l"avr.  1876  35 
[R.  C.  Jebb].  1[  Notes  sur  Eschyle;  Platon;  on,  comme,  preuve  que;  1"  Ep. 
Cor.;  cl  TrXe(ove;  [A.  H.  Wratislaw].  ^  Sur  un  vase  grec  [P.  Gardner].  ^ 
Virgile,  En.  x,  186  [B.  H.  Kennedy  et-H.  A.  J.  Munro].  ^f  1877.  Traitement 
des  corps  des  criminels  à  Athènes  [H.  Hager].  ^  Eschyle,  Choéph.  472 
[F.  A.  Paley].  Tf  Thuc.  i,  118,  2;  m,  17  [M.  C.  Cullinan].  ^  Horace,  Sat.  i,  3,  40 
120  [C.  E.  Haskins].  ^  Noms  de  nombre  étrusques  [C.  A.  M.  Fennell].  ^ 
Le  participe  futur  en  grec  [F.  A.  Paley].  t  Eschyle,  Agam.  904-7  [F.  A. 
Paley  et  B.  H.  Kennedy].  ^  Le  Subjonctif  latin  'jussif  [J.  E.  Nixon].  If 
Les  quatre  vertus  cardinales  [J.  E.  B.  Mayor].  f  Les  voyages  d'Io  [E.  B. 
Birks].  *^  Catalogue  des  vaisseaux  dans  l'Iphigénie  k  Aulis  d'Euripide,  et  45 
dans  Homère  [F.  A.  Paley].  %  Thucyd.  viii,  56,  4;  102,  2;  Platon,  Philèb. 
25  D,  56  c  [H.  Jackson],  i  Horace,  Odes,  i,  3,  12  ;  11,  7,  12  [T.  Bendyshe]. 
11  Le  mode  latin  et  quelques  termes  de  la  construction  composée  en  latin 
[B,  H.  Kennedy  et  autres].  ^  Hom.  II.  xviii,  506-8;  Thuc.v,  49  [P.  M.  Lau- 
rence et  W.  W.  Skeat].  ^  Notes  explic.  sur  Eschyle,  Xénophon,  Juvénal,  59 
Sophocle,  2°  Ep.  à  Tim.,  Thucydide  [A.  H.  Wratislaw].  t  Les  niédecins 
militaires  chez  les  Grecs;   et  Lys.  Or.  xxvi,   17  [H.   Hager].  tf  1878. 
L'alphabet  runique  [E.  Magnusson].  t  Notes  sur  Sophocle  et  Eschyle 


288  1881.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

[B.  II.  Kennedy].  ^  Litléralure  grecque  écrite  des  premiers  temps 
[H.  Hayman].  ^  Sources  de  l'Hélène  d'Euripide  [F.  A  Paley].  f  Eschyle, 
Suppl.983;  Ag.  934  [F.  A.  Paley  et  B.  H.  Kennedy].  1  Age  de  l'écriture 
grecque  [G.  A.  M.  Fennell].  ^  Insertion  non  autorisée  de  àv  par  certains 

5  éditeurs  [J.  E.  Nixon].  ^  Allongement  d'une  voyelle  brève  devant  une 
muette  et  une  liquide  dans  les  tragiques  grecs,  avec  tableaux  [H.  E. 
Savage].  %  Dérivation  de  oX-/i,  etc.  [F.  A.  Paley].  ^  Arislole,  Mor.  à  INic.  i, 
7,  do  cl  VIII,  10,  2  [H.  Jackson].  ^  Deux  amphores  trouvées  cà  C[ere  [F.  A. 
Paley].  ^Règles  de  traduction  du  grec  et  du  latin  [J.  B.  Allen  et  J.  Kemp- 

10  thorne].  f  Thuc.  iv,  30,  3  [B.  H.  Kennedy].  ^  Remarques  sur  les  Forcel- 
lini  de  De  Vit  et  de  Gorradini  [J.  E.  B.  Mayor].  ^  Inscription  latine  et 
syriaque  [S.  S.  Lewis].  ^  Notes  sur  Horace,  Pindare,  Sophocle,  Thucydide 
[A.  H.  Wratislaw].  1  Pindare,  01.  m,  8;  vi,  73  [G.  A.  M.  Fennell].  ^ 
Epitaphe  latine  en  caractères  latins  et  lombards  [S.  S.  Lewis].  %^  1879. 

15  Sur  Lucilius  [H.  A.  J.  Munro].  ^  Eschyle,  Choéph.  691-9  [F.  A.  Paley].  t 
Sur  une  tabula  lusoria  et  sur  d'anciens  jeux  [H.  E.  Maddock].  ^  Eschyle, 
Ag.  H56-9  [B.  H.  Kennedy].  ^  Tipula  dans  Plante,  Pers.  ii,  2,  62.  2E(p-.o; 
àoTTiO,  Hes.  Op.  415  [J.  B.  Pearson].  ^[  Licentia  poetica  [J.  E.  B.  Mayor].  ^[ 
Hemina  sanguinis  [Id.].  t  Virgile,  En.  vi,  585  [W.  Doig].  ^  u.i^  m) 

20  àTTcvcarriaeiv  daus  Homère  [H.  Haymann].  ^  Sur  un  xovrâxiov  [G.  A.  Swaimson]. 
^[  'Gondicio'et  *conditio'  [J.  E.  B.  Mayor].  ^[  Passages  divers  de  Properce 
[J.  B.  Postgate].  1  Sur  la  '  labrique'  et  le 'rituel' de  l'Eglise,  ta Tyr,  décrits 
parEusèbe,x,  4  [H.  Hayman].  ^Dictionnaire  latin-anglais  de  Lewis  et 
Short.   Erreurs   et  omissions    diverses    commises    dans  cet  ouvrage 

25  [J.  E.  B.  Mayor].  1  Eschyle,  Sept  dcv.  Th.  24,  p.r.poi  et  p.vipîa  [F.  A.  Paley]. 
^  Inscription  sur  une  olla  [S.  S.  Lewis].  1  Eschyle,  Choéph.  935-972 
[A.  W.  Verrait]. 

^«K  1879-1880.  Gorreclion  du  v.  276  de  l'Hyppolite  d'Euripide  [E.  B. 
England].  Au  lieu  de  iroTepov  Ott'  àTYi;,  lire  -nroTepov  àor.;Û7;'.  ^  Note  sur  'eculeus', 

30  dans  Gic.  Mil.  21,  57  [W.  Doig].  t  Notes  diverses  sur  Aristophane 
[W.  Ridgeway];  ^,  sur  Sophocle,  Ξ.  Col.  [J.  P.  Postgate];  ^  sur 
Eschyle,  cà  propos  de  l'expression  Tôràv  [A.  W.  Verrall].  1  De  la  connexion 
entre  les  légendes  de  la  tragédie  grecque  et  le  mythe  héroïque 
[H.  Hayman].  Sans  vouloir  établir  de  théorie  à  cet  égard,  l'auteur  constate 

35  seulement,  en  rapprochant  les  textes,  en  quoi  les  divers  tragiques  sont 
restés  plus  ou  moins  fidèles  aux  traditions  épiques,  évidemment  plus 
anciennes,  et  qu'ils  ont  modifiées  avec  une  assez  grande  liberté,  ^i  Sur 
la  date  de  Tisias  [A.  W.  Verrait].  On  doit  fixer  à  473  av.  J.-G.  sa  collabo- 
ration avec  Gorax  dans  la  composition  de  la  reyr/i  publiée  vers  466.  t 

40  Authenticité  de  Tibulle  iv,  13  [J.  P.  Postgate].  Malgré  Popinion  de 
Baehrens,  cette  poésie  n'est  pas  plus  authentique  que  le  reste  du  livre  iv. 
^  Sur  le  mot  7vwat{i.ax,£Ïv,  Aristoph.  Ois.  555  [W.  G.  Green].  Ge  mot  signi- 
fierait, suivant  l'auteur,  non  pas  [/.dy^taHi  tyî  ^vwcsi,  mais  ^vwvy-i  rxv  ^.ayj.v. 
^  Notes  diverses  sur  Eschyle  [A.  W.  Verrait].  ^  Sur  Sophocle  et  Homère 

45  [W.  Ridgeway].  f  Sur  Platon  et  Xénophon  [H.  Hager].  %  Sur  Properce 
[R.  Burn].  ^  Sur  l'usage,  dans  la  tragédie  attique,  des  formes  en  o'auvo;, 
ccur/i  [A.  W.  Verrait].  ^  Sur  les  Néméennes  de  Pindare  [J.  B.  Postgate].  % 
Sur  Sophocle  [H.  W.  Fuliord].  \\  Sur  le  datif  'prédicatii'  en  latin  [E.  V. 
Arnold],  1  Sur  Properce  [J.  P.  Postgate].  ^  Sur  le  mémoire  de  Paley, 

60  Post-Epic  or  Imitative  Words  in  Homer,  etc.  [H.  Hayman].  ^  Corrections 
proposées  pour  la  Médée  d'Euripide  [A.  W.  Verrait].  1  Sur  l'antiquité  de 
l'inscription  grecque  d'Abu-Simbel  [F.  A.  Paley].  Elle  n'est  pas  aussi 
ancienne  que  le  pense  MahafTy.  fSur  po^o^a^cTuXo;  'Hw;  [W.  Ridgeway].  Celte 


TRANSACTIONS  OF  THE  OXFORD  PHILOLOGICAL  SOCIETY.         289 

expression,  dans  le  principe,  a  dû  désigner  les  doigts  des  pieds  :  eÙ7v>o>ca{xc;, 
xpoîcoTCejrXo;  et  p&^û^â;cTuXo?  expriment  ainsi  respectivement  par  allégorie  les 
premiers  rayons  de  lumière,  puis  la  teinte  jaunâtre  qui  vient  ensuite, 
enfin  la  nuance  rosée  qui  lui  succède,  laquelle  se  produit  en  rayons  à 
peine  divergents  et  rasant  la  terre.  ■[  Sur  à-yopà  TrXT.ôoucra  [W.  Ridgeway ].  5 
Cette  expression  désigne  probablement  9  heures  du  matin;  ^laXuoaevrî  à-^opà, 
11  heures,  et  ru-Épa  iT:oy.\'Mu.vm,  3  h.  après-midi.  %  Sur  les  mots  employés 
en  latin  (et  dans  les  langues  romanes)  pour  désigner  le  raisin  (grappe, 
grain,  etc.)  [J.  P.  Postgate].  ^  Notes  sur  Euripide  [A.  W.  Verrall].  t 
Corrections  proposées  pour  Catulle' et  Properce  [J.  P.  Postgate].  Au  lieu  10 
de  :  'cum  diva  mulier  arios'  (Cat.  xxv,  5),  ce  serait:  'cum  Murcia 
atriarios'...  et  au  lieu  de  'volnera  lavit  aqua'  (Prop.  11,  34,  92),  il  faudrait 
lire 'llevit  aqua'.  ^  Les  tables  votives  du  'scribe  Démétrius'  à  York 
[C.  W.  Kingj.  Ce  Démétrius  peut  bien  être  le  grammairien  dont  parle 
Plutarque  (Cessât,  des  Oracles,  init.),  et  qui  vint  le  voir  à  Delphes,  en  se  15 
rendant  de  la  Grande-Bretagne  à  Tarse,  sa  patrie.  E.  Mal  voisin. 

Transactions  of  the  Oxford  Philological  Society.  5  nov.  1880.  Le 
ms.  napolitain  de  Properce  [R.  EUis].  R.  Ellis  soutient  avec  Léo  et 
A.  Palmer,  contre  Baehrens,  que  ce  ms.  n'est  pas  interpolé.  ^^  19  nov. 
Note  sur  la  Rhétorique  à  Hérennius  [W.  W.  Fowler].  Il  est  question  dans  20 
ce  passage  (iv,  54,  68),  non  du  dernier  consulat  de  Sylla  en  80,  mais  du 
dernier  consulat  de  Marius  en  86,  et  la  Rhétorique  à  Hérennius  doit  avoir 
été  terminée  à  la  fin  de  84.  ^  ttXscç  et^ep^is;  [Monro].  La  forme  uXs'ê;  viendrait 
par  'hyphèrèse'  de  TrXô'ae;,  qui  a  pu  être  une  forme  de  la  déclinaison  pri- 
mitive, et  celte  relation  entre  irXés;  et  T^xim  est  la  même  entre  Y^çrnç  et  2* 
xeçwov.  ^^3  déc.  Ithaque  [Bryce].  Homère  a  dû  visiter  Ithaque,  mais  il  ne 
la  connaissait  pas  parfaitement.  ^^  H  février  1881.  Passages  divers 
d'Eschyle  et  de  Sophocle  [Prickard].  Explications  proposées,  critique  des 
textes.  1^  25  lév.  Sur  les  domaines  publics  du  peuple  romain  [H.  F. 
Pelham].  Très  bon  résumé  de  l'état  de  ces  domaines  aux  diverses  époques  ao 
de  l'histoire  de  Rome.  ^[^  Enéide,  x,  705-6  [R.  Ellis].  L'auteur  du  mémoire 
maintient  la  leçon  donnée  par  tous  les  mss.,  en  ponctuant  ainsi  :  Cisseis 

reginaParin  créât  :  Urbc  paterna  Occubat; ^  Properce,  iv  (v)  4,  71-72 

[R.  Ellis]  'Strymonis'  désigne  ici  une  Amazone.  If  Sur  le  mot  'amentum'; 
notes  diverses  sur  A.   Celle  et  sur  Placidus  [H.  Nettleship].  ^^  13  mai.  35 
Histoire  des  mots  TeTpaXo-yia  et  TfiXc-^îa  [H.  Richards].  Rien  ne  prouve  que 
les  tragiques  grecs  composassent  des  'tétralogies'  ni  des  '  trilogies '. 
Ces  deux  mots,  longtemps  inconnus,  ont  probablement  été  empruntés,  le 
premier  surtout,  aux  habitudes  du  barreau;  et  une  fois  appliqués  à  des 
groupes  iactices  de  tragédies,  ils  auront  fait  conclure  que  les  pièces  40 
avaient  été  réellement  composées  et  représentées  par  groupes  de  trois  ou 
de  quatre,  ^^f  10  jn.  Notes  étymologiques  [J.  Rhys].  A  propos  d'étymo- 
logies  celtiques,  quelques  rapprochements  se  présentent  avec  des  mots 
latins  ou  grecs, 'homo', 'TreXsjtu;',  etc.  1[  Sur  quatre  mss.  d'Oxford  des 
Origines  d'Isidore  [H.  Nettleship].  vr.-^âTso;  [Monro].  L'explication  donnée  r. 
par  Buttmann,  de  la  formation  de  ce  mot  par  transposition  pour  veTi-^atc;, 
est  mauvaise.  Il  doit  se  décomposer  ainsi  vyi-^-âr-eo;,  provenant  d'un  verbe 
tel  que  vvi^-o,  et  signifier  'fait  d'ouvrage  filé'.  1  De  l'origine  de  la  cons- 
truction de  rinfinitif  avec  xpJv  et  Trapo;  |  Monro  j.  L'infinitif  grec  est  un 
ancien  datif;  il  est  donc  probable  que  le  datif-infinitif  aura  été  employé  m 
avec  Trplv,  en  place  d'un  ablatif  plus  ancien  K  E.  Malvoisin. 

1.  Les  Transactions  of  the  Cambridge  philological  Society  et  les  Transactions  of  the  Oxford 
philological  Society  ont  étë  adressées  ù  la  Hovue  des  Revues  par  ces  Sociétés  elles-mêmes. 
Nous  les  remercions  ici  au  nom  de  tous  les  philologues  qui  consulteut  uotro  recueil. 

u.  DE  PuiLOL.  :  Octobre  1882.  —  Revue  des  Revues  de  1881.  VI.  ~  ly 


290  1881.  —  GRÈCE. 


GRÈCE 


Rédacteicr  général  :  0.  Riemann. 

A0HNAION.  T.  9,  fasc.  5.  Corrections  au  texte  de  Sophocle  et  des  frag- 
ments des  poètes  tragiques  [P.  Papayeoryiou].  Antigone,  vers  567,  lire  : 
àxx'  x^z  piv  où  p-71  À£7',  etc.  Correction  de  5  fragments  de  Sophocle,  de  9  frag- 
ments d'Euripide.  Correction    d'un   texte    d'Hésychios,   d'un  texte  des 

10  Anecdota  de  Bachmann,  d'un  texte  de  Plutarque  (nw;  ^ù  tôv  véov  7Totvi[i.àTwv 
àx&ûetv,  4,  20  E,  lire  pi^è  xaXsTratv&vTa?  àaa  toî;,  etc.}.  ^  Correclions  au  texte 
des  fragments  des  poètes  tragiques  [P.  Papayeoryiou].  Correction  de 
2  fragments  d'Eschyle,  de  2  fragments  de  Sophocle,  de  2  fragments  d'Eu- 
ripide, etc.  Correction  d'un  passage  d'Athénée.  ^  Recherches  faites  sur 

15  l'emplacement  du  tombeau  de  Chéronée  (avec  une  planche)  [L.  Phytalis]. 
Il  s'agit  du  tombeau  des  Thébains  morts  à  Chéronée,  sur  l'emplacement 
duquel  la  Société  archéologique  avait  entrepris  des  fouilles  <cf.  R.  d.  R., 
5,  270,  47>.  Plan  et  description  détaillée  des  restes  de  ce  tombeau;  sque- 
lettes et  objets  divers  qui  y  ont  été  trouvés,  etc.  ^  Inscriptions  inédites 

30  de  Béotie  [P.  Stamatakis].  5  inscriptions  de  Chéronée,  presque  toutes 
assez  longues,  contenant  des  consécrations  d'esclaves;  décret  de  proxénie 
de  Chéronée  (ethnique  nouveau  :  neuf^-âmç,  mot  nouveau  :  èvwvà,  de  èv  et  de 
wvYi);  inscription  de  Lébadée,  contenant  également  des  consécrations  d'es- 
claves (forme  nouvelle  :  PstXop.ai  =r  p&ûxcp.ai).  ^  Seconde  édition  des  ins- 

25  criptions  de  Lampsaque  [St.  Koumanoudis]  <cf.  R.  d.  R.,  5,  273,  16  et  voy. 
plus  bas  :  Mittheilungen,  t.  6,  1"  livr.>.  L'inscription  publiée,  d'après  un 
estampage,  dans  le  fascicule  précédent  de  T'AÔTivaiûv  comprend  en  réalité 
deux  inscriptions  distinctes,  qui  sont  aujourd'hui  à  Athènes  :  l'inscrip- 
tion principale,  qui  a  77  lignes,  et  un  fragment  de  19  lignes  d'une  inscrip- 

30  tion  différente  (c'est  dans  celle-ci  que  figure  le  nom  de  ïhémistocle).  Cette 
nouvelle  édition  du  texte  des  deux  inscriptions  corrige  et  complète  sur 
bien  des  points  l'édition  précédente.  — Texte  d'une  inscription  honorifique 
de  l'île  de  Lemnos  (commencement  de  l'époque  impériale).  ^  Remarques 
explicatives  et  criliques  sur  l'Œdipe  Roi  de  Sophocle  [Sp.  Panayioto- 

35  poulOS].  Vers  227,  lire  OiTE^eXsïv,  vers  228  àerTÔç  xar'  àaTOÙ,  vers  230  d  ^'  au  Ti; 

àxxo;.  Vers  287,  remplacer  tout'  èTTfa^djxriV  par  to'^'  èiroiviaâariV.  Vers  328,  lire 

ÎTap,(«)Ç  Toc^'  eiTTW.  Vers  478-479,  lire  TTéTpa;,  w;  xaûpcuç  |  i^.éXsoç  ^.tkiiù  iro^t  ônpjuwv. 

Vers  485,  lire  cûxe  ^ojccùvt'  oûtb  y  àf£a)4ov6',  etc.  Vers  487,  lire  6fàv  (sous-en- 
tendu :  TÔV  aocvriv).  Vcrs  543  :  à  propos  de  claô'  w;  TTO'.riCov,  p.  remarque  que 

40  des  formes  de  phrase  tout  à  fait  identiques  se  rencontrent  en  certains  cas 
dans  le  grec  moderne.  Vers  567,  lire  :  àp'  ê'ox.o[xev;  ttô);  P  oùxî;  Vers  572,  lire 
^uvxXôî  cpOâç,  èp-àç  etc.  Explication  du  vers  582.  Vers  639,  remplacer  ^uoïv  par 
Toïv^'.  Vers  644,  remplacer  vûv  par  iaiôv.  Vers  740,  lire  Tîva  y.6^n^  ^«pw'  ï-jm.  ^ 
Quœstionum  Ciceronianarum  pars  111  [Sp.  Vasis]  <Cf.  R.  d.  R.,  5,  273,  6>. 

45  De  oratore,  2,  §  6,  supprimer  les  mots  «  quse....  pertinerent  »;  §  9,  lire  : 
<(  quo  etiam  spe,  etc.  »  et  «  ad  <verum>  probandum  »;  §  17  :  supprimer  la 

phrase  «  quem  enim  nos  ineptum perlate  patet  »;  §  30,  lire,  avec  Bake  : 

«  quse  scientiam  ssepe  pervertat  »;  §  42,  lire  :  «  quid  in  personis  et  <tem- 
poribus)  constituta  re  »;  §  58,  supprimer  'est'  après  Mamen';  §  64,  sup- 

60  primer  'et'  après  'ratio',  ainsi  que  'persequendum  est';  §  67,  supprimer 
'de  hominum  moribus';  §  79,  lire  'videret';  §  82,  supprimer  'excitandis 
mentibus  judicum'  et  lire,  avec  la  plupart  des  mss.,  'credo'  au  lieu  de 
'crebro'  (exemples  de  'credo'  ainsi  employé  sans  aucune  ironie).  ^  Nou- 


A0HNAION.  291 

velles  archéologiques  [E.  K.]  Compte-rendu  sommaire  des  différents  tra- 
vaux entrepris  par  la  Société  archéologique  pendant  l'année  qui  vient  de 
s'écouler.  IT  Fasc.  6.  De  la  place  des  Grecs  dans  Thistoire  de  la  philoso- 
phie [P.  Grigoriadis].  Discours  d'ouverture  d'un  cours  de  philosophie  pro- 
fessé à  l'Université  d'Athènes.  1  Du  culte  domestique  chez  les  Grecs  [Evth.  s 
Kastorchis].  Disposition  d'une  maison  grecque.  Origine  du  culte  domes- 
tique. Dieux  auxquels  ce  culte  était  rendu.  Nature  de  ce  culte  ;  cérémonies 
dont  il  se  composait.  ^  Transformation  d'un  adjectif  en  nom  propre 
[G.  Sotiriou].  Athénée,  1,  29,  lire  xal  oroXr.v  râp-ppeiov  (au  lieu  de  pu-^fiov) 
^rpooôeî;.  ^  Le  mauuscrit  de  Plutarque  de  Madrid  [S.  Sakellaropoulos].  Ana-  lo 
lyse  très  élogieuse  de  l'article  de  Ch.  Graux  publié  dans  le  t.  5  de  la  Revue 
de  philologie.  1  Remarques  sur  des  poids  antiques  [A.  Papadopoulos 
Keramevs].  Description  de  divers  poids  antiques  jusqu'ici  inédits.  ^ 
Fouilles  à  Tanagre  et  à  Épidaure  [P.  Stamatakis.  —  P.  Kavvadias].  Fouilles 
de  Stamatakis  dans  des  tombeaux  à  Tanagre;  indication  des  objets  trou-  15 
vés  (statuettes,  vases,  etc.);  description  de  plusieurs  statuettes  de  terre- 
cuite  et  d'un  canlhare,  qui  porte  Tinscription  Teioîaç  èivoieaev.  —Travaux  de 
Kavvadias  à  Épidaure,  pour  déblayer  les  ruines  du  théâtre  construit  par 
Polyclète.T  Fouilles  à  Orchomène  [E.K.].  Fouilles  de  Schliemann;  décou- 
verle  de  bas-reliefs  d'un  art  extrêmement  ancien.  20 

^[1  T.  10,  fasc.  1.  Contributions  à  l'histoire  du  grec  moderne  [G.  Chat- 
zidakis].  L'auteur  de  l'article  combat  différentes  idées  émises  par  Deffner 
dans  le  t.  1  de  l'Archiv  fur  mittel-und  neugriechische  Philologie  <cf.  R. 
d.  R.,  b,  269>,  en  particulier  cette  opinion  que  l'une  des  causes  qui  cor- 
rompirent l'ancien  grec  aurait  été  Tinfluence  du  jargon  parlé  par  les  26 
esclaves.  1  Corrections  au  texte  des  scholies  d'Homère  [P.  Pappayeoryiou]. 
T  Réfutation  d'une  mauvaise  correction  ('EXê-pcoç  7vapa^iop6wp.aTo;)  [Sp.  Vasis], 
{Dans  l'exemplaire  de  1"aûw.iov  que  nous  avons  eu  à  notre  disposition,  il 
manquait  la  feuille  3,  qui  contient  précisément  cet  article  de  Yasis,  avec 
la  lin  de  l'article  de  Pappayeoryiou  et  le  commencement  de  l'article  de  ao 
Dragoumis).  T[  Délermination  de  l'emplacement  d'un  dème  attique  [S.  Dra- 
goumis].  L'auteur  de  l'article  place  le  dème  d'Anakaia  à  un  endroit 
nommé  aujourd'hui  Anakasa  et  situé  au  bord  du  Céphise,  au  N.  de  Patis- 
sia.  —  L'inscription  C.  L  A.,  t.  3,  n**  61  donne  l'adverbe  de  lieu  'Avâjcaot 
(ou  'Avaxàai),  au  licu  de  Torlhographe  qu'on  rencontre  ailleurs,  'Avoxaîaoï.  35 
^  Travaux  exécutés  par  la  Société  archéologique  depuis  deux  mois  [Evth. 
Kastorchis].  ^  Continuation  du  déblaiement  du  théâtre  qui  se  trouvait  au 
sanctuaire  d'AskIèpios  [P.  Kavvadias],  Description  des  restes  du  théâtre 
d'Épidaure,  mis  au  jour  par  les  fouilles.  Découverte  d'une  statue,  où  Kav- 
vadias voit  une  Ilygie  et  qu'il  croit  pouvoir  attribuer  à  Polyclète.  %  Ins-  40 
criptions  atliques  [St.  Koumanoudis].  Fragment  de  8  lignes,  qui  complète 
l'inscription  C.  l.  A.,  t.  2,  n«  14  b,  cf.  Addenda  nova,  p.  423.  Commentaire 
sur  cette  inscription.  —  5  autres  Iragments  d'inscriptions,  entre  autres 
un  décret  de  l'époque  macédonienne,  rendu  pour  conîérer  à  un  étranger 
le  droit  de  cité,  et  un  très  court  fragment,  qui  paraît  se  rapporter  au  rè-  45 
glement  d'un  différend  par  voie  d'arbitrage.  T  Remarques  critiques  sur 
les  inscriptions  de  Béotie  publiées  dans  le  5«  fasc.  du  t.  9  de  l"A6xvaiov 
[G.  Chatzidakis].  Correction  au  texte  de  plusieurs  passages.  Dans  l'un 
d'eux  il  faut  reconnaître  la  forme  béotienne  rit  =  aUi,  mentionnée  par  les 
grammairiens  anciens.  Remarques  sur  la  forme  A;  aùrO  z=  lauTû.  ^j^  Fasc.  2.  so 
Contributions  à  l'histoire  du  grec  moderne  [G.  Chatzidakis].  Suite  de  l'ar- 
ticle précédent.  Le  grec  moderne  ne  vient  ni  de  l'ancien  dialecte  dorien 
ni  de  l'ancien  dialecte  éolien,  mais  de  la  langue  *  commune'.  Les  préten- 


292  1881.  —  GRÈCE. 


dues  formes  éoliennes  ou  doriennes  qu'on  a  signalées  dans  le  grec  mo- 
derne ont  une  tout  autre  origine.^  Qusestionum  Ciceronianarum  pars  IV 
[Sp.  Vasis].  De  oratore,  2,  §  84  :  lire  :  «  omnia....  perpolita  <invenient. 
Quamquara  islud  eliam  sine  magislro  facillime)  adsequentur,  etc.  »;  §  91, 
5  supprimer  'etiam'  devant  'vitia'  (ou  le  remplacer  par  'tantum  ');  §  HO, 
supprimer  'scriptum'  après  'id';  §  120,  lire  *vinctum'  au  lieu  de  'tinc- 
tum';  §  159,  remplacer  'liquidum'  par  M<aetum  ac  n>itidum';  §  178, 
lire  :  «  aut  errore  aliquo  ac  permotione  mentis  »;  §  214,  remplacer 
'requirit'  par  'quserit'  et  supprimer  les  mots  «  et  simili...  actionis  »;  §  303, 

10  «  sua  prsesidia  dimittunt  »  est  expliqué  par  l'auteur  comme  signifiant 
«  sua  castra  relinquunt  »  (pour  ce  sens  de  'dimitto'  l'auteur  compare 
César,  De  bello  Gallico,  5,  18;  de  bello  civili,  1,  44);  §307,  supprimer 
'prsesidiis'  devant  ^confirmandis';  §  330,  lire  «  ne  illa  quee  suspicio- 
nem....  accurate  persequamur  et....  detrahamus  »;  §  330,  «  non  videntibus 

15  aliis  »  est  à  rattacher,  non  à  'docuit'  mais  à  'vidit';  Brutus,  §  188,  lire 
«  ad  misericordiam  inducitur,  ad  pœniendum;  irascitur,  mitigatur.  »  ^ 
Corrections  au  texte  des  scholies  de  l'Odyssée  d'Homère  [P.  Pappayeor- 
yiou].  Second  article.  ^  Inscription  métrique  de  Paros  [St.  Koumanou- 
dis].  7  distiques;  inscription  de  l'époque  romaine;  mot  nouveau  :  ouvcao- 

20  Traôoç.  ^T^  Fasc.  3  ct  4.  Additions  aux  premières  contributions  à  l'histoire 
du  grec  moderne  [G.  Chatzidakis].  Reclificalions  aux  deux  articles  précé- 
dents. %  Deuxièmes  contributions  à  l'histoire  du  grec  moderne  [G.  Chat- 
zidakis]. Suite  des  deux  articles  précédents;  l'auteur  entreprend  de  prou- 
ver, par  l'étude  de  l'emploi  de  a  long  et  de  n  en  éolien  et  en  dorien  d'une 

25  part,  dans  le  grec  moderne  d'autre  part,  que  cette  dernière  langue  n'a 
aucun  rapport  avec  l'éolien  ni  le  dorien.  i\  Des  théâtres  où  l'on  repré- 
sentait à  Rome  les  pièces  grecques  [Evth.  Kastorchis].  Histoire  des  cons- 
tructions théâtrales  à  Rome.  Manière  dont  les  spectateurs  étaient  placés 
dans  les  théâtres  de  pierre.  Description  du  théâtre  romain  :  parties  qui  le 

30  composaient;  manière  dont  la  scène  était  ornée  et  décorée;  différences 
avec  le  théâtre  grec.  1  Programme  des  cours  de  l'Université  d'Athènes 
pour  Tannée  1881-82.  ^  Nouveau  manuscrit  des  tragédies  d'Euripide 
[P.  Pappayeoryiou].  C'est  un  ms.  qui  se  trouve  à  la  bibliothèque  du  gym- 
nase de  Thessalonique  et  qui  contient  Hécube,  Oreste  et  les  Phéniciennes, 

35  mais-  qui  est  mutilé  et  de  plus  rongé  .en  certains  endroits  par  les  vers.  Il 
donne  un  certain  nombre  de  leçons  que  divers  critiques  avaient  admises 
dans  le  texte  à  titre  de  corrections  :  Oreste,  vers  140  etsuiv.  de  Téd.  Din- 
dorf,  il  attribue  les  vers  140-141  à  r^HuLîy.opc;,  levers  142  à  Electre;  vers 410, 
il  donne  àTrorpÉTret;  vers  1659,  p-mi;  Phéniciennes,  vers  566,  àp';  vers  1351, 

40  im  xpàra;  le  vers  1376  de  la  même  pièce,  supprimé  par  Valckenaër,  y 
manque.  Il  fournit  aussi  plusieurs  corrections  au  texte  des  arguments. 
Autres  variantes  remarquables.  Liste  de  toutes  les  variantes  fautives.  ^ 
Épées  de  Mycènes  (avec  1  pi.)  [A.  Koumanoudis]  <Cf.  R.  d.  R.,  5,  272,  14>. 
Détails  complémentaires  sur  l'épée  à  ornements  d'or  décrite  dans  le  tome 

45  précédent  de  l' 'AÔTÔvaiov.  Description  de  7  autres  épées  semblables,  prove- 
nant également  de  Mycènes.  ^  Travaux  d'aménagement  exécutés  dans  les 
Musées  d'Athènes.  0.  Riemann. 

Bulletin  de  correspondance  hellénique.  T.  5,  fasc.  de  jr.  Fouilles  à 
Delphes.  Le  portique  des  Athéniens  et  ses  abords  (avec  1  plan.)  [B.  Haus- 

50  soullier].  En  avant  du  mur  pélasgique,  qui  soutient  au  S.  la  terrasse  où 
s'élevait  le  temple  d'Apollon,  et  que  Foucart  et  Wescher  ont  en  partie 
dégagé,  H.  a  retrouvé  un  portique  adossé  au  mur.  Sur  le  degré  formé  par 

le  Stylobale  est  l'inscription  suivante  :  'A6evaTot  àvéôzoav  rèv  aroàv  xat  Ta  HoTîXa 


I 


BULLETIN  DE  CORRESPONDANCE  HELLÉNIQUE.  293 

xal  TàxpoTs'pi*  HsXo'vTs;  t^v  7roXeii.(ov.  Ce  portique  est  mentionné  par  Pausanias 
(10,  il,  5)  qui  en  rapporte  la  construction  à  l'époque  des  victoires  de 
Phormion  (en  429);  mais  Pausanias  fait  erreur  :  il  a  été  construit  après 
les  victoires  navales  de  Kekryphaleia  et  d'Egine  (460);  seulement,  en  429, 
les  Athéniens  consacrèrent  de  nouveaux  boucliers  et  firent  graver  une  s 
nouvelle  inscription.  —  Devant  le  portique  est  une  rangée  de  bases  et  de 
bancs  qui  longent  une  large  avenue  dallée  qui  a  été  en  partie  dégagée. 
Suivant  la  direction  du  N.-N.-E.,  puis  de  l'E.,  l'avenue  mène  à  l'angle 
oriental  du  murpélasgique.  ^  Dalle  de  marbre  de  style  asiatique  trouvée 
en  Attique  (avec  \  planche)  [G.  Perrot].  La  plaque  est  ornée  de  deux  bas-  lo 
reliefs,  représentant,  l'un  un  homme  debout  entre  deux  quadrupèdes 
ailés,  l'autre  un  cerf  terrassé  par  un  lion.  Pastiche  du  style  asiatique, 
attribué  par  P.  au  ii''  siècle  après  notre  ère.  ^  Le  calendrier  délien 
[Th.  Homolle].  Les  inscr.  découvertes  par  H.  lui  permettent  de  dresser 
une  liste  complète  des  mois  déliens,  qui  ne  correspondent  pas  rigoureu-  is 
sèment  avec  les  mois  athéniens  :  Targèlion,  Panèmos,  Hékatombaion, 
Métageitnion,  Bouphonion,  Apatourion,  Arèsion,  Posidéon,  Lènaion, 
Hiéros,  Galaxion,  Arlémision.  ^  Antiquités  de  Mylasa  [Am.  Hauvette- 
Besnault  et  M.  Dubois].  Fouilles  dans  la  maison  de  Méhémet  Effendi. 
Découverte  d'une  grande  salle  ornée  de  mosaïques  et  de  quatre  couloirs  20 
y  donnant  accès.  Des  fragments  d'inscriptions,  une  frise  ornée  de  masques 
donnent  à  penser  qu'un  théâtre  n'était  pas  éloigné.  Dédicace  mentionnant 
une  prêtresse  de  Némésis  et  un  prêtre  de  Peilho.  ^  Convention  entre 
deux  villes  de  Phocide  [M.  Beaudouin].  Inscr.  de  la  fin  du  iii«  ou  du 
commencement  du  iv  s.  Les  villes  de  Stiris  et  de  Médéon  se  réunissent  en 
une  même  cité,  aux  conditions  énumérées  dans  la  convention.  Noter  la 
forme  dialectale  tdTàvôw  pour  IdTdiabtà  et  le  mot  nouveau  àpe'ffaiov  ou  âperaiov. 
^  Statue  d'Athèna  trouvée  à  Athènes,  près  du  Varvakion  [Am.  Hauvette- 
Besnault].  Cette  statue  est  une  copie  de  l'Athèna  Parthénos  de  Phidias, 
bien  supérieure  à  la  petite  statue  découverte  en  d859  par  C.  Lenormant.  30 

Tfll  Févr.  Relief  funéraire  pour  un  athlète  victorieux  [E.  Pottier].  Ce 
relief,  découvert  à  Athènes  au  Dipylon,  représente  un  jeune  homme,  la 
tète  ceinte  d'une  couronne,  une  palme  à  la  main.  C'est  un  vainqueur  à  la 
course  et  P.  attribue  le  relief  au  iv*'  s.  ^  Décret  de  la  ville  de  Chersonèsos 
en  l'honneur  de  Diophantos,  général  de  Mithridate[P.  Foucart].  Inscrip-  35 
lion  de  56  lignes  mentionnant  trois  campagnes  de  Diophantos,  général 
de  Mithradates  VI  Eupator,  toutes  trois  antérieures  à  la  première  guerre 
de  celui-ci  contre  les  Romains.  Le  décret  est  rédigé  en  dorien  et  les 
magistrats  de  Chersonèsos  sont  les  mêmes  que  ceux  de  Mégare  :  cela  prouve 
donc  qu'Héraclée  du  Pont,  qui  fonda  Chersonèsos,  était  une  colonie  de  40 
Mégare.  ^  Antiquités  de  Maronée  et  d'Abdère  [S.  Reinach].  18  fragments 
d'inscriptions  honorifiques  et  funéraires.  Noter  le  n°  2,  fragment  de 
décret,  dont  il  ne  reste  que  les  considérants,  curieux  à  cause  de  leur  ton 
tout  philosophique.  T[  Antiquités  de  Mylasa  (suite)  [Am.  Hauvette-Besnault 
et  M.  Dubois].  11  inscr.  (Décrets  honorifiques  et  dédicaces).  Noter  le  n"  6  45 
où  il  est  question  de  tribunaux  étrangers  :  Mylasa  avait  lait  appel  à  des 
villes  alliées  pour  constituer  des  tribunaux  d'exception.  H.-B.  et  D. 
publient  de  nouveau  trois  fragments  déjà  connus,  mais  qui  se  complètent 
l'un  Tautre,  et  qu'il  est  utile  de  rapprocher  :  c'est  le  début  d'un  décret 
qui  autorise  la  reprise  en  location  héréditaire,  moyennant  abandon  du  bo 
droit  de  propriété,  des  biens  cédés  au  temple  de  Zsù;  'ooo-^wa  par  un  nommé 
Thraséas.  ^  CraniusMarcellus,  proconsul  de  Bithynie.  Monnaies  d'Apamée 
sous  les  gouverneurs  romains  [E.  Muret].  Monnaie  fixant  la  date  du 


294  1881.  —  GRÈCE. 

proconsulat  de  Granius  Marcellus  :  14  à  15  ap.  J.-G.  M.,  adoptant  la  date 
de  Borghesi,fait  commencer  l'ère  de  Bithynie  à  l'année  471  de  la  fondation 
de  Rome.  ^  Inscriptions  d'Eski-Zaghra.  Dédicace  à  Apollon  et  aux 
Nymphes;  dédicace  en  l'honneur  du  poète Pius.  ^  Une  forteresse  grecque 
5  à  Nimroud  Kalessi  [S.  Reinach].  Il  faut  peut-être  identifier  Nimroud 
Kalessi  avec  Gambrion  ou  Palaegambrion,  ou  peut-être  plutôt  avec  Aegae. 
^^  Mars.  Inscription  de  Phocide.  Convention  entre  la  ville  de  Drymœa 
et  la  confédération  des  CEtéens  [Mondry  Beaudouin].  Drymœa  avait  em- 
prunté 90  mines  aux  Œtéens  et  cet  emprunt  est  réglé  par  une  convention, 

10  conclue  vers  168-158.  L'inscription  fait  connaître  trois  villes  de  la  confé- 
dération des  (Etéens,  Héraclée,  Anlikyra,  Dryope.  ^  Inscriptions  de 
Messène  [Jules  Martha].  Fragments  de  décrets,  de  dédicaces  et  de  cata- 
logues, ces  derniers  se  rapportant  à  la  célébration  des  jeux  annuels 
appelés  'I6wp.al«.  ^  Inscriptions  de  Delphes  [B.  Haussoullier].  Décret 
réglant  l'emploi  de  sommes  offertes  par  Attale  II  à  la  ville  de  Delphes. 
La  ville  avait  chargé  des  ambassadeurs  de  faire  appel  à  la  générosité 
d'Attale,  une  première  fois  pour  l'instruction  des  enfants,  une  seconde 
fois  pour  les  cérémonies  religieuses  et  les  sacrifices  :  le  roi  envoya  la 
première  fois  18.000  drachmes  d'Alexandrie,  la  seconde  3.000.11  fut  décidé 

20  que  ces  sommes  seraient  consacrées  à  des  prêts,  dont  les  intérêts  devaient 
être  exclusivement  consacrés  à  l'instruction  des  enfants  et  aux  cérémo- 
nies religieuses.  Le  décret  règle  les  conditions  des  prêts  et  institue  la 
fête  des  'AtTaXela,  dont  les  frais  seront  couverts  par  l'intérêt  des 
3.000  drachmes.  1  Signature  du  céramiste  Teisias  [M.  Collignon].  Le 

2:.  nom  de  Teisias  d'Athènes  figure  sur  trois  fragments  de  vases  à  couverte 
noire  provenant  de  Tanagra  :  on  le  trouve  sur  deux  fragments  nouveaux 
provenant  du  même  endroit.  ^  Inscriptions  de  Carie  [Am.  Hauvette-Bes- 
nault  et  M.  Dubois].  Inscriptions  et  fragments  d'Alabanda,  de  Stratonicée, 
Lagina,Bargylia.  Noter  le  décret  n°  10  en  l'honneur  d'un  prêtre  de  Lagina, 

30  Chrysaor,  et  de  son  fils  Dèmètrios  :  ce  dernier  avait  olfert  au  peuple  des 
représentations  théâtrales,  données  pendant  six  jours  par  un  danseur  ou 
joueur  de  pantomimes  ;  et  le  n°  15,  où  il  est  question  des  jeux  Sotèria  célé- 
brés à  Delphes.  1  Deux  bas-reliefs  athéniens  du  4°  siècle  (2  planches)  [  ]. 
Le  premier  représente  trois  personnages  dont  deux  assis  et  un  debout; 

.35  il  surmonte  une  stèle  trouvée  au  Pirée,  qui  contient  un  décret  des  Athé- 
niens voté  en  347.  Les  trois  personnages  sont  les  fils  de  Leucon,le  sou- 
verain du  Bosphore  Cimmérien  :  les  Athéniens  renouvellent  avec  eux  les 
engagements  pris  avec  leur  père.  Le  second  provient  d'Eleusis  ;  il  est 
placé  au-dessus  d'un   décret  voté  par  les   Eleusiniens  en  l'honneur  du 

/iO  stratège  Derkylos,  fils  d'Auloklès,  contemporain  de  Démoslhène.  Derkylos 

est  figuré  devant  Dèmèter  assise  et  Corè  debout.  ^  Sur  la  topographie  de 

l'île  de  Kos  [St.  Pantélidis].  Recherches  sur  la  situation  du  dème  de  Hali- 

sarna.  Inscr.  mentionnant  le  ^7i|i.o;  ^Ituttictûv. 

If  Avr.-Mai.  Inscriptions  de  l'île  de  Cos  [Am.  Hauvette-Besnault  et 

45  M.  Dubois].  23  n*»'  provenant  de  la  ville  de  Cos  et  d'Antimakhia.  Noter  le 
no  1,  décret  de  la  ville  de  Cos  en  l'honneur  du  médecin  Xénotimos,  qui 
s'est  particulièrement  distingué  dans  une  circonstance  exceptionnelle; 
le  n"  6,  qui  contient  la  fin  d'un  décret  d'Halicarnasse  et  un  décret  de  Cos 
en  l'honneur  d'un  citoyen   de  Cos  (ce  décret  fait  connaître  les  Aiovûata 

50  de  Cos  et  rapporte  le  nombre  des  votants  dans  la  PouXtq  et  dans  l'assem- 
blée du  peuple  d'Halicarnasse)  ;  le  n»  7,  fragment  de  décret  relatif  à 
l'accomplissement  de  sacrifices  publics  ;  le  n°  20,  dont  H.  B.  et  D.  rap- 
prochent une  inscription  déjà  publiée  :  l'énumération  des  fêtes  citées 


I 


BULLETIN  DE  CORRESPONDANCE  HELLÉNIQUE.  295 

dans  ces  deux  textes  est  particulièrement  intéressante  :  plusieurs  s'y 
rencontrent  pour  la  première   fois,  Awpeïa  rà  h  KviS'w,  'HpâxXra  zk  èv  'laow, 

*E)4aTTi(Tta  2v  SrpaTCvtxiria,  Ôso-Yocu.ia  èv  N'jaY;,KXâ{)ta  èv  KoXocpwvi,  'Ap*/,r,-^£aiaêv  'AXixapvaaaw, 

'ÀTroXXwve-.a  èv  Mùv^'w.  ^  Grècc  et  Egypte  aux  temps  préhomériques  [C.  Papar- 
rigopoulos].  Les  Danaëns  et  les  Achéens  ont  eu  des  rapports  avec  l'Egypte  5 
aux  temps  préhomériques  :  du  17°  au  13»  siècle,  ils  ont  débarqué  à  deux 
reprises  en  Egypte  :  ils  étaient  alors  les  alliés   des   peuples  de  l'Asie- 
Mineure  contre  lesquels  ils  devaient  plus  tard  entreprendre  la  guerre  de 
Troie.  P.  cite  des  passages  de  l'Iliade  et  de  l'Odyssée  à  l'appui  des  docu- 
ments hiéroglyphiques.  '^  Inscriptions  attiques  [B.  Laticbeff].  Noter  le  10 
n°  1  (2°  moitié  du  1°"^  s.  av.  J.-C),  fragment  d'une  liste  de  prytanes  de  la 
tribu  yEantidc,  qui  était  probablement  gravée  au-dessous  d'un  décret  en 
l'honneur  du  trésorier  des  sommes  militaires.  Ce  fragment  permet  de 
déterminer  assez  exactement  la  date  de  plusieurs  documents,  notamment 
des  inscriptions  C.  I.  G.,  n^  180,  que  L.  croit  postérieure  de  peu  au  corn-  15 
mencement  du  1°"^  siècle  av.  J.-C,  et  Rangabé,  Antiqu.  hell.,  n°  965,  que 
L.  tient  pour  un  peu  plus  ancienne  que  la  nouvelle  inscription.  T[  Inscrip- 
tion de  Thèbes  [0.  Rayel].  Fragment  d'un  inventaire  de  vêtements  consa- 
crés par  des  femmes  à  une  déesse.  Cf.  C.  L  G.,  155.  ^  Sur  une  signature 
des  artistes  Mikkiadès  et  Archermos  de  Chios  [Th.  Homolle].  Fragment  20 
d'inscription  découvert  à  Dclos,  très  intéressant  pour  l'histoire  de  l'art. 
Mikkiadès  et  son  fils  Archermos  (l'inscr.  écrit  'Apx£?y.w;)  sont  deux  sculp- 
teurs célèbres  qui  vivaient  avant  la  50'^  Olympiade  :  H.  croit  que  la  statue 
qu'ils  avaient  consacrée  n'est  autre  que  la  figure  ailée  qu'il  a  découverte 
à  très  peu  de  distance  de  là.  <Cf.  R.  des  R.,  4,267,37.)  ^  Torse  de  femme  au  25 
Musée  de  Smyrne  (avec  1  pi.)  [E.  Pottier].  Le  morceau  provient  de  l'an- 
cienne Philadelphie  :  c'est  le  style  attique  des  fragments  de  l'Erechtheion. 
^  Borne  des  Pcrgaméniens  [Dim.  Baltazzi].  Inscr.  du  3"  s.,  gravée  sur 
un  rocher,  dont  l'emphicemcnt  prouve  qu'à  cette  époque  le  territoire  de 
Pergame  s'étendait  jusqu'au  Sud  du  Golfe  Elaïtique.  T[  Monnaies  de  Thés-  30 
salie  (avec  1  pi.)  [E.  Muret].  M.  distingue  trois  périodes  (autonome,  macé- 
donienne, romaine).  Description  des  monnaies  de  la  première  période  au 
type  fédéral   et  des  monnaies  de  la  période  macédonienne  (344-197). 
1  Inscriptions  de  Delphes  (suite)  [B.  HaussouUier],  Décret  relatif  à  la 
fondation  des  jeux  Sotèria  en  276.  Deux  ans  après  l'invasion  des  Gaulois,  35 
les  Etoliens  instituèrent  en  souvenir  de  leur  victoire  les  Sotèria,  et  ils 
envoyèrent  aux  cités  grecques  des  ambassadeurs  pour  leur  notifier  la 
fondation  des  nouveaux  jeux.  H.  publie  un  décret  rendu  par  les  habitants 
de  Chios  en  réponse  à  cette  ambassade.  On  y  apprend  que  les  Sotèria, 
célébrés  pour  la  première  fois  la  1'"  année  de  la  126«  Olympiade,  se  celé-  40 
braient  tous  les  quatre  ans.  L'inscr.  permet  aussi  de  restituer  les  dernières 
lignes  d'un  décret  analogue  des  Athéniens  C.  L  A.  2,  323.  Noter  les  expres- 
sions à-^wva  t(i077Û6i&v,  tcTovc'aeov  Talç  TÊ  rXiJcîat;  xat  taï;  Tip-aî;  (cf.  iraïS'a;  tîuôixoû;,  ia9(i.t- 

xoû;  dans  des  inscr.  de  Cos).  T[  Inscriptions  de  Pompéiopolis  [L.  Duchesne]. 
Quatre  inscriptions  de  la  colonnade.  <Cf.  R.  d.  R.,  5,  274,1.)  1  L'Apollon  45 
d'Orchomène  (avec  1  pi.)  [Max.  Collignon].  C.  décrit  cette  statue  archaïque 
et  la  rapproche  des  statues  d'Actium  et  de  Thèra,  qu'il  attribue  à  la  pre- 
mière moitié  du  6°  siècle.  ^\  Nouvelles.  Stèle  hypothécaire  de  Munichie 
[P.  F.].  <Cf.  R.  d.  R.,  2,  360,  46).  Inscription  du  Pirée  [P.  F.].  Inscr.  de  la 
r°  moitié  du  5«  s.;  elle  indique  que  tout  le  terrain  «  entre  la  route  et  le  50 
pont  ))  était  une  propriété  publique.  Fragment  de  décret  attique,  de  la  fin 
du  4"  ou  du  commencement  du  3"  s.  —  Inscriptions  de  Méonie  [A.  Fon- 
trier].  Trois  inscriptions  de  Koloé  et  des  environs.  —  Inscription  du  Pirée 


296  1881.  —  GRÈCE. 

[Am.  H.  B.].  Dédicace  des  Amphictions,  avec  le  nom  de  l'arliste  Sostratos. 

^^  Juin.  Monnaies  inédites  [E.  Muret].  Monnaies  de  Bastareus,  dynaste 

de  Péonie,  et  d'Orsoaltios,  dynaste  de  Thrace.  ^  Inscriptions  de  Rhodes 

et  de  Camiros  [A.  Papadopoulos  Keramevs].  Noter  le  n°l,  qui  contient 

5  une  liste  de  donations  faites  à  une  société  d'éranistes  pour  réparer  les 
dommages  causés  par  un  tremblement  de  terre.  ^Inscriptions  de  Traites 
[Am.  Hauvette-Besnault  et  M.  Dubois].  Noter  le  n°  \,  qui  contient  un 
oracle  d'Apollon  Pythien  donné  au  prêtre  de  Zeus  pour  le  salut  de  la 
ville  ;  le  n°  4,  mentionnant  le  collège  des  véoi  déjà  connu  par  des  inscrip- 

10  lions.  1  Bas-relief  des  Nymphes  trouvé  à  Eleusis  (avec  pi.)  [E.  Poltier]. 
Trois  femmes  s'avançant  vers  un  autel  dans  une  grotte  :  derrière  l'autel 
Pan  joue  de  la  flûte.  P.  rapproche  ce  bas-relief  de  seize  autres  qui  repré- 
sentent avec  quelques  variantes  le  même  sujet.  Ces  trois  femmes  sont,  à 

son    avis,    les    Nymphes.    ^    né*    TrpGaxTiiaaTa    toD    èv    tû    BapPay.s-.o)    McuGïîou 

15  [K.^iuXwvâç].  <Cf.  R.  d.  R.,  5,278,1.)  Inscriptions  funéraires,  vases  et  terres- 
cuites  récemment  entrés  au  Musée  du  Varvakion.  ^  Dédicace  athénienne 
[Am.  Hauvette-Besnault].  Consécration  faite  par  les  prytanes  de  la  tribu 
(Egéïs  en  l'année  341/0  av.  J.-C.  La  liste  des  cinquante  prytanes  est 
complète  :  elle  confirme  ce  fait  déjà  reconnu,  que  tous  les  dèmes  d'une 

20  tribu  étaient  représentés  au  Conseil.  Cf.  deux  autres  listes  de  la  tribu 
Œgéïs  C.  I.  G.,  183  ;  C.  I.  A.  2,  329.  Quelques  dèmes  y  ont  un  nombre  de 
représentants  dilférent.  ^  Inscriptions  de  Delphes  (suite)  [B.  Haussoul- 
lier].  Décret  des  Etoliens  au  sujet  des  jeux  Nikèphoria  fondés  par  le  roi 
Eumène  II.  Les  Etoliens  décident  de  prendre  part  aux  sacrifices  et  aux 

25  jeux  en  l'honneur  d'Athèna  Nikèphoros  et  de  reconnaître  l'àouXia  du  Nikè- 
phoriou.  Les  jeux  furent  peut-être  fondés  entre  179-172.  —  Décret  des  Del- 
phiens  en  réponse  à  une  ambassade  des  Sardiens.  Ceux-ci  demandent  à 
Delphes  de  reconnaître  la  fondation  de  jeux  nouveaux.  —  Décret  de  proxé- 
nieen  faveur  d'ambassadeurs  d'un  roi  de  Pergame.  ^  Statue  de  C.  Ofel- 

30  lius.  Sur  une  œuvre  signée  des  artistes  Dionysios  et  Polyclès  (avec  1  pi.) 
[Th.  HomoUe].  L'inscription  permet  de  fixer  la  généalogie  d'une  famille 
d'artistes  célèbres;  elle  confirme  l'hypothèse  de  Brunn  :  il  a  existé  deux 
Timarchidès,  l'un  père  de  Dionysios,  l'autre  fils  de  Polyclès.  Elle  fixe 
également  un  point  de  chronologie  :  c'est  entre  190  et  167  qu'il  faut  placer 

35  l'existence  de  Polyclès  et  de  Dionysios.  La  statue  d'Ofellius  est  de  plus 
un  type  intéressant  du  style  qui  dominait  au  2"  s.  av.  J.-C. 

^^  Jlt.-Déc.  Inscriptions  de  Delphes.  Inscriptions  gravées  sur  le  mur 
pélasgique  [B.  Haussoullier].  42  inscr.,  comprenant  les  actes  delphiques, 
un  décret  des  Etoliens,  les  actes  d'affranchissement  où  est  mentionné  à 

40  côté  de  l'archonte  éponyme  de  Delphes  un  magistrat  étranger.  Noter 
le  n»7,  décret  des  Delphiens  en  réponse  à  une  ambassade  des  Sardiens, 
chargée  de  consulter  l'oracle  ;  le  n°  14,  décret  des  Etoliens  où  est  cité  le 
stratège  inconnu  Timœos.  Les  actes  d'affranchissement  permettent  de 
fixer  la  date  de  quelques  stratèges  :  Damocritos  de  Calydon,  stratège 

45  pour  la  1"  fois  en  200-199,  pour  la  2"  en  193/2  ;  Phœnéas,  stratège  pour 
la  seconde  fois  en  192/1  ;  Archédamos,  stratège  pour  la  2«  fois  en  188/7  ; 
Proxénos,  dont  le  nom  n'était  pas  connu,  stratège  en  183/2.  Le  stratège 
Homèros  ne  peut  être  antérieur  à  159.  ^  Sur  des  vers  de  la  Pythie  cités 
par  Hérodote  (1,65)  [P.  Foucart].  La  copie  de  Cyriaque  d'Ancône,  qui  avait 

50  vu  rinscription  à  Delphes,  permet  les  restitutions   suivantes.  Vers  1, 

viXuOsç,  w  Au/CO£p'Y£,  VS.  3  AîCto  eî'  os  ôeov  p.avT£Û(Jcp.ai  r.ï  xal  àv^pa,  VS.  4  aâXXo'v  TCt  ôeôv 

gXTTopLai  ë{A[Aevat,  w  Au>co£p-^£.  ^  Plaque  cslampéc  de  Santorin  [Max.  Collignon]. 
Un  jeune  garçon  monté  sur  un  cheval  de  course  passe  devant  une  borne 


MITTHEILUNGEN  DES  DEUTSCHEN  INSTITUTES.  297 

d'hippodrome  (irai;  y-sXYixîîiwv).  Plaque  votive  du  5°  siècle.  ^  Inscriptions  de 
Phocide  et  d'Amphissa  [Mondry  Beaudouin].  Noter  le  catalogue  agonis- 
tique  d'Ambryssos,  et  des  actes  d'affranchissement  sous  forme  de  consé- 
cration à  Asklèpios,  entre  autres  celui  qui  a  été  découvert  à  Amphissa. 
f  Lettres  de  l'empereur  Antonin  aux  habitants  de  Thisbé  et  de  Coronée  5 
[B.  Laticheff].  Stèle  contenant  :  1°  la  fin  d'une  lettre  d'Antonin  aux  habi- 
tants de  Thisbé  au  sujet  de  leurs  disputes  pour  des  terres  avec  les  Coro- 
néens  (155  ap.  J.-C),  2°  une  lettre  de  remerciement  du  même  empereur 
aux  Coronéens  (140  ap.  J.-C),  3°  une  lettre  aux  Goronéens  au  sujet  de  leurs 
querelles  avec  Thisbé  (155  ap.  J.-C).  %  De  quelques  signatures  d'artistes,  lo 
Eutychidès,  Agasias  d'Ephèsc,  Arislandros  de  Paros,  Dèmostratos  d'A- 
thènes, Théon,  Sarpèdon  de  Délos  [Th.  Homolle].  Dèmostratos  vivait  au 
milieu  du  2°  s.  av.  J.-C;  Théon,  qui  n'était  pas  connu  jusqu'ici,  au  com- 
mencement du  même  siècle  ;  Sarpèdon  vers  le  milieu  du  3"  s.  %  Un  méde- 
cin de  l'empereur  Claude  [M.  Dubois].  Des  inscriptions  récemment  décou-  is 
vertes  permettent  de  dresser  le  tableau  généalogique  de  la  famille  de 
C  Stertinius  Xénophon,  médecin  de  Claude,  et  de  reconstituer  son  cursus 
honorum.  T[  Inscriptions  de  Samos  [Paul  Girard].  Noter  le  n°  2,  fragment 
d'un  décret  en  l'honneur  d'un  citoyen  qui  a  décoré  l'à-^opavoV-tcv  à  ses  frais; 
le  n°  3,  où  il  est  fait  mention  de  la  ^sçovTayj  ';raXaîaTpa.  ^  Décret  de  la  ville  20 
d'iasos  au  ive  siècle.  Confiscation  et  vente  des  biens  appartenant  aux 
exilés  qui  avaient  conspiré  contre  Mausole  [Am.  Hauvette-Besnault  et 
M.  Dubois].  Cf.  Le  Bas  et  Waddington,  Inscr.  d'Asie  Mineure,  377-379. 
L'inscription  comprend  :  1«  le  décret  de  confiscation  et  d'exil  contre  les 
auteurs  et  les  complices  de  la  conspiration  ;  2°  la  liste  des  magistrats  25 
qui  ont  assisté  à  la  vente  des  biens  confisqués  ;  3°  l'énumération  des 
biens  vendus  avec  la  désignation  de  l'ancien  propriétaire,  de  Tacquéreur 
et  des  garants.  Le  dialecle  est  mélangé  de  formes  doriennes.  On  ren- 
contre quelques  noms  cariens.  Cf.  R.  d.  R.,  5,  275,  51  et  278,  41.  1  Notes 
sur  trois  tètes  de  marbre  trouvées  à  Dèlos  (avec  2  pi.)  [Th.  Homolle].  30 
Deux  de  ces  têtes  sont  les  répliques  d'un  même  type,  du  Dionysos  barbu  : 
elles  ont  été  trouvées  dans  un  petit  sanctuaire  qui  est  celui  de  Dionysos. 
Ce  sont  des  reproductions  bien  exécutées  d'un  beau  modèle.  Le  troisième 
morceau  est  une  tête  archaïque  d'un  personnage  inconnu,  très  finement 
exécutée.  Peut-être  faut-il  l'attribuer  au  début  du  5«  siècle.  ^  Addition  à  35 
la  notice  sur  les  ruines  grecques  de  Nimroud  Kalessi  [S.  R.]  <Cf.  plus 
haut  4,294>.  C'est  au  3'  s.  av.  J.-C  qu'il  faut-iuipporter  ces  ruines. 

B.  llAUSSOULLIER. 
Mittheilungen  des  deutschen  archaeologischen  Insti tûtes  in  Athen. 

e™*^   année,    l''^  liv.   Fouilles  de   Gamiros   (nécropole   de  Camiros)  [G.  4o 
Loeschcke].  La  nécropole  de  Gamiros  est  une  des  plus  importantes  de 
la  Grèce;  les  sépultures,  qui  se  trouvent  dans  les  contreforts  d'une  chaîne 
de  collines  situées  non  loin  de  l'acropole,  remontentauxG'et  5«  siècles  ;  on  y 
a  trouvé  en  1863  et  04  une  centaine  de  petits  objets  :  statuettes,  vases, 
sphinx,  terres  cuites.  Les  fouilles  de  1864  sur  l'acropole  ont  été  plus  im-  45 
portantes  :  les  objets  trouvés  ont  tous  un  caractère  phénicien,  avec  qqs 
éléments  assyriens  ;  les  statuettes  en  porcelaine  sont  de  date  plus  récente 
et,  d'après  les  caractères  d'une  inscr.,  remontent  au  6* s.  T[ La  famille  de  C. 
Julius^Euryklès.  [R.  Weil].  Généalogie  d'après  les  inscr.,  les  monnaies  ei  les 
auteurs.  T[  Documents  concernant  la  marine  athénienne  [U.  Koehler].  Étude  50 
sur  deux  décrets  athéniens  :  le  premier  donné  par  Pittakis,  Eph.  arch., 
n"  3602,  n'est  qu'un  fragment  inédit  d'un  décrct.'publié  par  Boeckh,qui  date 
de  l'Olymp.  100,  4  ;  le  second  <Cf.  R.  des  R.,  5,  282, 16>  n'est  pas,  comme 


298  1881.  —  GRÈCE. 

on  l'a  cru,  aiilérieur  au  décret  5  de  Boeckh,  mais  doit  être  placé  dans  l'Ol. 
iOG,  i,  et  non  dans  l'Ol.  105,  4.  Quelques  détails  sur  les  tatcl  àxàrcici  des 
trières  athéniennes;  Graser  a  tort  d'adopter  l'hypothèse  de  2  mâts  et  de 
58  rameurs  ;  il  faut,  avec  Brunn,  n'accepter  qu'un  mal  et  54  zygites.  ^ 

5  Inscriptions  de  Cyzique  [J.  H.  Mordtmann].  Plusieurs  inscr.  nouvelles, 
contenant  des  listes  de  prytanes  ;  détermination  de  l'époque  de  chacune 
de  ces  listes,  dont  l'une  est  antérieure  à  la  domination  romaine  et  une 
autre  contemporaine  d'Hadrien  ;  ordre  dans  lequel  se  suivent  les  prylanies 
(cet  ordre  diflère  beaucoup  de  l'ordre  admis  jusqu'ici)  ;  manière  dont  les 

,0  noms  sont  disposés.^  L'Athèna  Parthénos  (2  pi.)  [K.  Lange].  A  propos  de 
la  statuette  d'Athèna  trouvée  près  du  Varvakion,  L.  étudie  en  40  pages 
la  statue  de  Phidias,  passe  en  revue  les  copies  que  nous  possédons  et 
fait  une  restitution  de  la  statue  de  Phidias,  d'après  la  statuette  nouvelle- 
ment trouvée  :  il  insiste  sur  la  colonne  qui  soutenait  la  main   tenant  la 

15  Victoire,  sur  cette  Victoire  elle-même  et  sur  les  ornements  du  casque; 
la  statue  de  Phidias  était  faite  pour  être  vue  de  face.  ^  Bulletin  d'Asie- 
Mineure  :  l'^  Décrets  honorifiques  de  Lampsaque  [H.  G.  Lolling].  Ces 
décrets  sont  gravés  sur  trois  plaques  de  marbre  ;  L.  en  donne  une  copie: 
les  deux  premières  plaques  se  complètent  ;  l'inscr.  qu'elles  contiennent 

20  permet  de  se  faire  une  idée  de  ce  qu'était  une  des  villes  les  plus  impor- 
tantes du  N.-O.  de  l'Asie-Mineure  au  commencement  du  2«  siècle  avant 
J.-G.  ;  nous  y  voyons  une  ambassade  de  Lampsaque,  envoyée  en  Grèce, 
en  Gaule  et  en  Italie,  pour  obtenir  du  Sénat  de  Rome  aide  et  protection. 
Le  3°  fragment,  qui  est  indépendant  des   deux  autres,  est  un  décret  de 

25  proxénie;  il  mentionne  une  fête  annuelle  en  l'honneur  de  Thémistocle,  à 
laquelle  l'ambassade  prit  part.  ^  Deux  vases  athéniens  (2  pi.)  [A.  Furl- 
waengler].  Le  premier  de  ces  vases  appartient  à  la  catégorie  des  vases 
trouvés  au  Dipylon,  dont  la  décoration  était  avant  tout  géométrique; 
c'est  une  œnochoè  qui  porte  une  inscr.  en  dialecte  attique  et,  comme 

30  figures,  un  chevreuil  paissant  et  derrière  lui  un  oiseau  au  long  cou.  Le  2« 
est  une  cylix  malheureusement  très  endommagée,  mais  qui  a  dii  être 
fort  belle  ;  on  y  reconnaît  Dèmèter  assise  tenant  une  phialè  dans  laquelle 
Kora,  debout,  verse  l'eau  d'une  œnochoè.  ^  L'inscription  de  Kébrènè  [H. 
G.  Lolling].  Lecture  et  restitution  de  cette  inscr.,  déjà  publiée  par  Wad- 

35  dington. 

T[f  2°  livr.  Inscriptions  de  Cyzique  (fin)  [J.  H.  Mordlmann].  Inscr.  diver- 
ses contenant  des  décrets  ;  pierre  tumulaire  avec  bas-relief.  1  Nouvelles 
de  Constantinople  et  d'Asie-Mineure  [J.  Schmidt].  36  inscr.gr.  ou  lat.,  iné- 
dites ou  mal  publiées,  recueillies  dans  un  voyage  récent  k  Constantino- 

40  pie  et  en  Asie-Mineure.  ^  Bas-relief  de  Kleitor  représentant  un  guerrier 
(1  pi.)  [L.  Gurlitt].  Trouvé  en  4880,  avec  une  inscr.  de  2  lignes,  dont  on 
ne  peut  lire  que  les  deux  mots  àvrî  àxxMv.  On  y  voit  un  homme  debout,  la 
main  droite  levée,  la  gauche  abaissée  et  tenant  les  pans  de  la  tunique  ; 
après  une  comparaison  avec  des  représentations  analogues,  G.  conclut 

45  que  c'est  un  guerrier  dans  l'attitude  de  la  prière  ;  détails  de  la  sculpture  ; 
ce  bas-relief  est  de  l'époque  où  l'hellénisme  disparaissait  sous  l'influence 
romaine.  ^  Une  inscription  de  Chalcis  [Sp.  Lambros].  Cette  inscr.  a  0,80 
de  haut,  0,38  de  large  :  texte  avec  fac-similé  ;  elle  contient  le  compte- 
rendu  d'une  séance  du  Sénat  et  d'une  assemblée  du  peuple;  d'après  les 

•>o  caractères,  elle  date  de  l'époque  chrétienne;  le  Sénat  et  le  peuple  avaient 
rendu  un  décret  en  l'honneur  du  néokoros  du  temple  d'Archégétis  à 
Chalcis.  Il  Marbres  de  l'Acropole  (2  pi.)  [A.  Furtwaengler].  1°  Statues 
archaïques,  représentant  des  7pa{i.p,aTctç  ou  des  Ta[xiai  assis.  2°  Deux  têtes, 


MITTHEILUNGEN  DES  DEUTSCHEN  INSTITUTES.  299 

dont  l'une  bien  conservée,  de  l'époque  archaïque.  ^  Fouilles  récentes  à 
Salaminede  Chypre  (1  pl.)[M.Ohncfalsch-Richtcr].  1°  Esquisse  géologique 
du  terrain.  2°  Fondation  de  Salamine  ;  son  histoire  à  l'époque  préhisto- 
rique, à  Fépoque  grecque,  à  l'époque  romaine.  3°  Descript.  des  tombeau:x 
découverts  :  ceux  des  riches,  ceux  de  la  classe  moyenne,  ceux  des  pauvres  •' 
sont  séparés  les  uns  des  autres  et  offrent  des  caractères  bien  tranchés.  4° 
Objets  trouvés  dans  les  tombes  ;  objets  d'or  et  d'argent,  pierres  gravées, 
objets  en  bronze,  en  fer,  en  albâtre,  en  verre,  en  porcelaine,  en  ivoire; 
verres  à  boire  (détails  sur  l'industrie  du  verre),  vases  d'argile,  lampes,  etc. 
1  Autel  deSestos[H.  G.  Lollingj.Cet  autel  est  en  marbre  ;  ilai^iO  de  haut  lo 
et  porte  une  inscr.  dédicatoire,  qui  nous  reporte  à  l'an  208,  sous  le  règne 
de  Ptolémée  IV  Philopator  et  d'Arsinoo.  ^  Addenda  relatifs  au  décret  de 
Lampsaque  [Lolling].  Opinion  deMommsen  sur  certains  points  de  l'inscr. 
étudiée  plus  haut. 

^^3°  livr.  Bulletin  d'Asie-Mineure  (suite)  [H.  G.  Lolling].  2»  Vallée  du  »•' 
Rhodios;  ce  que  les  auteurs  nous  ont  appris  sur  cette  rivière  et  sur  la 
contrée  environnante.  Situation  de  Krémastè  ;  cette  ville,  ainsi  nommée 
parce  qu'elle  semblait  comme  suspendue  sur  un  délilé,  doit  être  cherchée 
près  des  ruines  de  Giaour-Hissar.  Pierre  milliaire  romaine  d'Abydos  ;  cette 
pierre,  qui  a  été  placée  et  déplacée  bien  souvent,  date  du  règne  de  Dio-  20 
clétien.  Inscr.  gr.  de  Teké  de  Saradschik  ;  elle  date  de  l'époque  des  Anto- 
nins  ;  sur  la  môme  pierre  se  trouvait  un  bas-relief  d'Artémis  chasseresse. 
—  3°  Inscription  de  Zéleia;  elle  nous  donne  des  détails  intéressants  sur 
rhistoire  de  cette  ville,  dont  les  historiens  parlent  très  peu;  elle  est  con- 
temporaine à  peu  près  de  la  bataille  du  Granique.  If  Sculptures  du  temple  25 
de  Sunium  (1  pi.)  [K.  Lange].  Ces  sculptures  offrent  une  certaine  ana- 
logie avec  les  métopes  du  Parthénon,  avec  la  frise  du  Thèseion  et  d'au- 
tres sculptures  connues  ;  la  frise  représentait  probablement  les  exploits 
de  Thésée  et  les  combats  des  centaures.  ^  Monnaies  des  clèrouques  de 
Dèlos  [U.  Koehler].  Six  monnaies  de  grandeur  différente,  portant  la  tête  30 
d'Apollon  ou  d'Artémis,  au  verso  le  hibou  ou  un  vase.  Sur  3  d'entre  elles 
on  lit  le  mot  xpta  qui  doit  être  complété  par  TeTapTVi|Aopia;  ces  pièces  seraient 
donc  des  3/4  d'obole  valant  6  x^x^oï ;  2  autres  sont  des  TpiTYi{x&p;a,  la  6*^  est  un 
yaiKo-jç.  ^  Fouilles  réccntcs  à  Salamine  de  Chypre  (fin)  [Ohnefalsch-Rich- 
ter].  Statuettes  en  terre  cuite,  qui  offrent  un  très  grand  intérêt;  la  plus  a.-i 
importante  (0,21  de  haut)  représente  Athèna  et  peut  être  comparée  aux 
statueltes  de  Tanagre.  Lampe  en  terre  cuite  avec  inscr.,  oiseau,  monstre 
à  tête  humaine.  Inscr.  et  monnaies  ;  objets  divers  tels  que  fragments  de 
colonnes  ou  de  chapiteaux,  etc.  ^  Inscriptions  de  Gallipoli  [J.  H.  Mordt- 
mann].  Neuf  inscr.  inédites;  remarques  sur  les  inscr.  C.  1.  G.  n»»  2012, 40 

2017,  etc.  ^  'ETn-^pacpxl  i^c,    'Iwvta;   xai   Au^ia;  [A.  PapadopOUlOS  Kcramevs].  23 

inscr.  trouvées  en  lonie  et  en  Lydie.  ^  La  Nikè  de  Mégare  (2  pi.)  [Pur- 
gold].  Dans  ce  premier  article ,  P.  décrit  la  statue  de  la  Victoire  de 
Mégare,  connue  depuis  longtemps,  mais  qui  n'a  pas  encore  été  l'objet 
d'une  discussion  scientifique.  1|  Recherches  sur  le  Parthénon  [W.  Doerpfeld  1 45 
(1  pi.).  La  restauration  de  Boetticher  ne  peut  se  soutenir.  Il  s'est  trompé 
sur  la  position  de  la  statue  d'Athèna,  qui  était  plus  au  milieu  du  temple  (ju'il 
ne  l'admet;  derrière  elle,  il  y  avait  un  portique;  les  deux  portes  du  murO. 
de  la  cella  sont  d'époque  byzantine  ;  enfin  la  dénomination  des  diverses 
parties  du  temple,  adoptée  depuis  Roeckh  et  Boetticher,  n'est  pas  exacte;  ao 
le  nom  de  Parthénon  ne  désignait  pas,  au  sens  strict  du  mot,  une  partie 
spéciale  de  l'IIékatompédos,  mais  une  grande  salle  située  derrière,  entre 
l'Hékatompédos  et  l'Opisthodomos.  1  Inscriptions  de  Klcitor  et  d'Orcho- 


800  1881.   —   GRÈCE. 

mène  [A.  Milchhoefer].  Bas-relief  et  inscr.,  contenant  une  liste  de  proxènes; 
3  inscr.  funéraires  ;2  décrets  d'affranchissement.  ^Bas-reliefs  des  Ama- 
zones de  Patrasetfrise  de  Phigalie  [F.v.  Duhn].  Les  copies  de  Patras  sont  à 
la  frise  de  Phigalie  ce  que  les  dessins  d'un  artiste  sont  à  rœuvre  elle-même 

5  exécutée  plus  tard.  1  Inscriptions  du  Pirée  [H.  G.  Lolling^].  2  inscr.  ;  l'une, 
de  l'an  200  ap.  J.-C.  environ,  se  trouvait  sur  la  base  d'une  statue,  aujour- 
d'hui perdue,  do  Tib.  Cl.  Appius  Atilius  Bradua  Atticus  Maralhonius, 
l'autre  a  été  trouvée  près  de  Zéa.  %  Inscription  d'Arcadius  et  d'Honorius 
[H.  Swoboda].  Elle  se  trouve  sur  une  architrave  récemment  découverte; 

i'^  elle  nous  apprend  qu'un  édifice  a  été  élevé  en  l'honneur  d'Arcadius  et 
d'Honorius  par  Severus  Aëtius,  proconsul  d'Achaïe;  elle  doit  être  placée 
entre  396-401.  A.  K. 

nAPNA2202.  Jr.  L'Athèna  du  Varvakion  [Jacob  Dragatsis]  (1  pi.)  Des- 
cription, au  point  de  vue  artistique,  de  l'Athèna  découverte  le  18  déc. 

15  1880,  à  Athènes,  près  du  gymnase  Varvakion.  Sa  hauteur,  du  sommet  du 
casque  jusqu'à  la  surface  supérieure  de  la  base  qui  la  supporte,-  est 
de  l'"05.  Athèna  est  représentée  debout,  tenant  dans  la  main  droite  une 
Victoire  et  posant  la  main  gauche  sur  un  bouclier  rond  ;  son  regard 
calme  et  doux  est  dirigé  en  avant  et,  avec  une  grâce  peut-être  un  peu 

20  forcée,  elle  entr'ouvre  ses  lèvres.  Sa  tête  est  cachée  sous  un  casque  qui 
lui  recouvre  la  nuque  et  qui  a  conservé  une  partie  du  sphinx  habituel, 
surmonté  d'une  aigrette  dont  les  crins  n'ont  pas  entièrement  perdu  leur 
coloration.  Cette  Athèna  est  une  des  nombreuses  copies  de  la  statue  de 
Phidias  qui  ont  dû  être  faites  jusqu'au  règne  de  Justinien,  sous  lequel 

25  on  place  la  destruction  de  l'original.  Elle  présente  quelques  omissions  et 
quelques  additions  par  rapport  au  prototype,  ainsi  que  par  rapport  à  la 
copie  trouvée  à  la  Pnyx  en  1859.  Certains  détails  d'exécution  permettent 
de  la  placer  à  une  époque  de  transition,  où  l'art  romain  portait  encore  le 
caractère  de  la  statuaire  grecque,  soit  à  la  fin  du  1"  siècle,  soit  au  com- 

so  mencement  du  2°  siècle  après  J.-C.  1  Déclin  et  fin  de  l'Aréopage.  (L'apôtre 
Paul  et  Denys  l'Aréopagite.)  [K.  Papamichalopoulo].  L'Aréopage,  au  temps 
de  Philippe  et  d'Alexandre,  suivit  la  fortune  d'Athènes  et  déchut  de 
sa  haute  situation  comme  corps  politique.  Athénée  montre  l'état  moral 
où  était  descendu  l'Aréopage  au  3«  siècle  ap.  J.-C.  Il  caractérise  d'un 

"5  mot  les  Aréopagites.  «  Ils  étaient  devenus  des  héros  de  comédie  ».  A 
l'époque  de  Gicéron,  l'Aréopage  est  encore  une  sorte  de  cour  d'appel. 
Aulu-Gelle  cite  une  décision  de  ce  tribunal  remettant  la  cause  à  cent  ans. 
Paul  devant  l'Aréopage  l'an  52  ap.  J.-C.  (Actes,  17,  7-22).  Détails  histo- 
riques sur  Denys  l'Aréopagite  (1"  s.  ap.  J.-C),  d'après  Michel  le  Syncelle, 

40  qui  le  représente  comme  une  des  gloires  de  l'aristocratie  athénienne 
et  de  l'Aréopage;  Théophane  vante  sa  science  et  son  talent  oratoire.  Quant 
à  l'Aréopage,  il  finit  par  avoir  pour  fonction  unique  de  voter  des  hon- 
neurs publics  aux  évergètes  et  aux  protecteurs  d'Athènes.  Un  décret  le 
montre  encore  existant  l'an  380  ;  mais  son  dernier  acte  de  vitalité  se  ma- 

45  nifeste  à  l'époque  de  l'apôtre  Paul.  1  Le  lion  de  Chéronée.  Traduction  d'une 
lettre  adressée  par  Lysandre  Kaftanzoglou,  architecte,  au  président  de  la 
société  des  architectes  de  la  Grande-Bretagne  et  publiée  dans  les  Tran- 
sactions de  1879-1880.  t^  Fév.  Les  Sophistes  et  Socrate  [Néoclis  Razazis]. 
Opinions  des  Sophistes  sur  la  morale,  le  droit,  le  bien,  qui,  selon  eux, 

•'0  rv'posent  uniquement  sur  les  conventions  et  les  lois  humaines  et  ont  un 
caractère  éminemment  relatif.  Socrate,  heureusement,  est  venu  com- 
battre ces  principes,  qui  avaient  tout  envahi.  Il  n'a  rien  écrit  ;  aussi  a-t-on 
pu  dire  qu'il  n'existe  pas  un  système  de  philosophie  socratique,  mais  seu- 


nAPNÂ2202.  301 

lement  un  esprit  socratique.  A  son  tour,  cet  esprit  domine  toute  l'époque 
où  il  apparaît.  Socrate  a  caractérisé  la  notion  du  jusle  plus  purement  que 
tout  autre  philosophe  de  l'antiquité.  Sa  morale  n'est  pas  athénienne 
ou  corinthienne  ;  elle  est  cosmopolite.  La  vie  de  Socrate,  son  appa- 
rition et  son  action  dans  la  civilisation  hellénique,  son  procès,  sa  con-  b 
damnation,  voilà  des  faits  qui  méritent  d'être  rangés  parmi  les  plus  dra- 
matiques et  les  plus  instructifs  de  l'histoire.  1  Tableaux  corinthiens  [Jac. 
Dragatsis]  (avec  2  pi.).  On  a  trouvé  près  de  Corinthe  plusieurs  plaques 
enterre  cuite,  minces,  de  l'orme  quadrangulaire,  portant  des  dessins  sur 
leurs  deux  laces  et  percées  de  trous  pour  être  suspendues.  Descr.  de  deux  lo 
de  ces  dessins.  Le  le'-(long.  0°^,135,  larg.  0'", 105)  représente  un  groupe  de 
4  tailleurs  de  pierre  au  travail  ;  —  le  ^°,  qui  est  mutilé  (0,95  sur  0,75), 
Poséidon  portant  le  trident.  A  la  partie  supérieure  est  écrit  en  caractères 
archaïques:  noTEAAN,  et  dans  le  bas  du  dessin  on  distingue  encore  les 
lettres  i,  n  ou  a,  et  o,  restes  probablement  du  nom  de  celui  qui  a  fait  l'cx-  is 
voto.  On  a  découvert  une  autre  plaque  dont  il  ne  reste  plus  que  l'inscr., 
archaïque  aussi  :  MiXov-^a;  è-^pâ^ocv  àvÉôêXc.  0.  Rayet  a  publié  déjà  des  ob- 
jets de  la  même  provenance,  mais  se  rapportant  plutôt  aux  usages  de  la 
vie.  n[  Mars.  Trois  inscriptions  inédites  de  FÉdonide  (en  Macédoine) 
[M.  Dimitzas].  Détails  historiques  et  géographiques  sur  cette  province.  20 
Doxatos,  au  Nord  de  Philippes,  est  le  siège  d'une  petite  société  archéo- 
logique qui  recueille  avec  soin  les  mots  anciens,  les  proverbes,  les 
chants,  les  monnaies,  les  inscr.,  etc.  Texte  de  trois  inscr.  funéraires  en- 
voyées par  cette  société.  Elles  présentent  les  noms  propres  suivants  : 

la  {^^  \  BxCT'.eXaç  Btôuocp.o;  Iftwvtw  BxcisXou,  —  la  2°  :  AyifAïlTf.o;  [2]wTripiy^cu,  —  la  3",  'iù 

dont  la  moitié  de  gauche  est  seule  conservée:  T.  <d.  Xt^^.....  *f  L'éducation 
d'après  Aristote  [Ar.  Spathakisj.  (Voir  le  travail  du  même  sur  le  sys- 
tème d'éducation  de  Platon,  même  recueil,  1. 1",  p.  33.)  Exposé  des  idées 
exprimées  par  Aristote  dans  la  Politique  et  dans  la  Morale  à  iNicomaque. 
^  Archéologie.  Texte  de  divers  fragments  épigraphiques  nouvellement  so 
admis  dans  le  musée  du  Pirée  [Jac.  Dragatsis].  T[  Homo  sum  [Kyr.  Lam- 
bryllos].  Ce  mot  de  Térence  n'a  pas  la  portée  qu'on  lui  a  prêtée.  Il  si- 
gnifie simplement  :  «  Je  suis  homme,  je  crois  avoir  le  droit  de  m'inlé- 
resser  à  tout  ce  qui  est  humain.  »  Sénèque  a  le  premier  interprété  ce  mot 
dans  le  sens  adopté  jusqu'ici,  n  Avr.  Antiquités  de  Corinthe  [Jac.  Dra-  «5 
gatsis].  Descr.  de  2  lécylhes  avec  dessins  d'un  caractère  archaïque,  assez 
confus,  tracés  à  la  pointe.  Le  1"  représente  une  stèle  funéraire  placée 
entre  un  homme,  une  femme  et  le  Minotaure  d'une  part,  et  une  2«  femme 
d'autre  part.  Le  2®  vase  porte  une  belle  tète  de  bélier  dont  la  partie  supé- 
rieure a  été  dorée.  —  Texte  de  3  inscr.,  deux  latines  et  la  3"  latine  aussi,  4u 
mais  tracée  en  caractères  grecs.  1  Archéologie.  Fouilles  d'Orchomène  re- 
prises par  M.  et  M°  Schliemann  :  plaques  d'époque  préhistorique  et  de 
caractère  assyrien.  ^^  Mai  (manque).  H  Jn.  Archéologie.  1.  L'enfant  de 
Halais,  sculpture  en  pierre  trouvée  au  Pirée  et  déposée  au  musée  de 
cette  localité,  complément  probable  d'une  composition  multiple  dont  le  45 
sujet  reste  inconnu.  Ce  fragment  respire  la  grâce  et  la  force;  quelques 
parties  semblent  attendre  la  dernière  main.  —  2.  Une  pierre  en  forme  de 
pyramide  a  été  trouvée  aussi  au  Pirée  ;  elle  ressemble  à  10  autres  pierres 
trouvées  précédemment  ;  longueur  0.93  c;  largeur  des  deux  plus  grandes 
faces,  0.62,  des  deux  plus  petites,  0.49.  Elle  est,  comme  les  autres,  percée  00 
de  plusieurs  trous  cylindriques  dont  la  paroi  intérieure  est  recouverte  de 
plomb.  Ces  objets  ont  été  nommés  ancres,  mais  on  n'en  connaît  pas  la 
destination.  —3.  Deux  inscriptions  de  l'époque  romaine  dont  la  l'»-' 


30â  1881.   —   GRÈCE. 

(3  lignes  incomplètes  et  4  lignes  presque  complètes)  se  termine  ainsi  : 
irau^ûTpiSoûvTûç  'A>tî'oi^o;  k  Ko>.wv[&u;  la  secondc  ne  Comprend  que  2  mots  : 
npûTcç  Aaûvtc;.  ^  Bas-relicf  de  Rhénia  [Jac  Dragatsis].  (1  pi.)  Plaque 
avec  dessin  en  relief  représentant  un  jeune  garçon  vêtu  d'une  longue  tu- 

5  nique  qui  offre  une  grappe  de  raisin  à  un  oiseau.  On  lit  au-dessous  du 
dessin  :  2waà  ecocppac-rou  11  içr.oTÏ  xaips  en  caractères  de  Tépoque  romaine.  ^^ 
Jlt-aoùt.  Excursion  aux  fouilles  du  théâtre  d'Épidaure  [Nicolas  Solomos]. 
Ce  théâtre,  œuvre  de  l'Argien  Polyclète,  n'est  pas  en  marbre  blanc  comme 
on  l'a  dit,  mais  en  pierre.  Détails  sur  les  principales  découvertes  etrec- 

10  tuées  jusqu'à  ce  jour.  ^  Ma  réponse  aux  observations  présentées  [par  Pa- 
payeoryis]  sur  la  langue  parlée  par  Jésus-Christ  (t.  4°  du  Parnassos) 
[K.  Papazis].  L'auteur  conclut  en  espérant  que  son  critique  admettra 
qu'il  a  raison  d'un  bout  à  l'autre  de  son  travail.  ^  Archéologie.  Décou- 
verte, à  Sauros,  de  murailles  antiques  ayant  dû  appartenir  à  un  aqueduc,  et 

15  sur  Tune  desquelles  on  lit  15  lignes  portant  chacune  un  nom  accompagné 
du  nom  paternel.  Texte  de  cette  inscr.,  d'une  autre  comprenant  5  lignes 
(époque  romaine)  et  d'une  3^  (môme  époque)  de  2  lignes.  ^  Résultats  des 
fouilles  opérées  à  Dèlos  en  juillet  1881,  par  l'École  française  d'Athènes. 
^^  Sept.  Antiquités  d'Andros  [Jac.  Dragatsis].  Inscriptions,  les  unes  an- 

20  ciennes,  les  autres  de  la  période  byzantine.  Parmi  les  premières,  repro- 
duction de  quelques  inscriptions  publiées  imparfaitement  par  Miliarakis 
(Gycladica),  notamment  des  distiques  contenant  le  nom  d'Abascantos,  et 
du  décret  rendu  en  l'honneur  du  médecin  Artémidore  ;  autres  inscr.  iné- 
dites. ^  Encore  la  question  du  langage  parié  par  Jésus-Christ  [Lambryllos]. 

25  Réplique  à  M.  Papayeoryis.  Une  preuve  de  la  diffusion  de  la  langue  grecque 
en  Galilée  et  en  Judée  à  l'époque  de  J.-C,  c'est  que,  sur  les  70  disciples 
chargés  par  lui  d'annoncer  son  passage,  il  n'en  est  que  3  ou  4  qui  n'aient 
pas  un  nom  grec.  ^  Découverte  d'un  théâtre  antique  [Spyr.  Panayiotopou- 
los].  A  une  courte  distance  du  rivage  méridional  du  golfe  de  Gorinthe,  sur 

30  l'emplacement  de  Boura,  existent  les  débris  d'un  monument  non  men- 
tionné par  Pausanias.  C'est  un  théâtre  qui  pouvait  contenir  1.000  specta- 
teurs et  qui  fut  détruit  sans  doute  avec  la  ville  elle-même  par  le  tremble- 
ment de  terre  de  l'an  373  av.  J.-C.  ^^  Oct.  Antiquités  décrites  par  Saturnino 
Ximenès  [traduction  d'Ath.  Petridis].  Inscr.  antiques  et  byzantines  trou- 

35  vées  à  Gargaglioni,  à  Petrochori,  dans  l'île  Protè,  province  de  Triphy- 
lic,  etc.  H  Nov.-déc.  Antiquités  du  Pirée  [Jac.  Dragatsis].  \°  Deux 
bornes  avec  inscriptions.  La  forme  des  lettres  p,  ï,  a,  2  est  archaïque, 
l'^*'  inscription  :  irpoTvûXo  ^/ifxoaîo  Ho'po;.  2°  :  Hepoîo  Hopo;.  —  2°  Bas-rcHef  de  l'es- 
pèce des  banquets  funèbres;  le  lit,  sur  lequel  sont  assis  un  jeune  homme 

40  et  une  jeune  femme,  a  0,20  de  haut,  et  une  longueur  de  0,48;  3  autres  per- 
sonnages se  tiennent  auprès.  Ce  monument  porte  le  mot  a-.ovuco;  et  un  autre 
mot  dont  ilne  reste  que  les  2  dernières  lettres,  ta.  —  3°  Petit  autel  de  la 
localité  moderne  de  Halais.  On  y  remarque  3  personnages  dont  la  tète  a 
été  détruite.  Ce  sont  probablement  Cybèle,  Dèmèter  et  Athèna.  —  4*^  Petit 

45  autel  d'Égine,  acquis  par  le  musée  du  Pirée,  et  portant  aussi  trois  person- 
nages, peut-être  les  mêmes  que  ceux  du  précédent;  il  est  d'un  travail  moins 
fini.  —  50  Jambe  nue  de  pierre,  longue  de  0,60  ;  débris  d'aqueduc,  etc.  ^  Le 
lion  de  Cythère  [Nicolas  Solomos]  (1  dessin).  Monument  signalé  dès 
1825  par  un  Mikelis  de  Cydonie  en  Crète,  comme  ayant  été  découvert  par 

50  un  Anglais  dans  l'ancienne  ville  d'Aulamon^  Il  est  en  beau  marbre  blanc; 
sa  hauteur,  de  la  tête  à  la  base,  est  de  1°^,20.  C'est  le  seul  reste  de  l'art 

1.  Indication  inexacte  :  il  n'y  avait  pas  à  Cythère  de  ville  de  ce  nom;  la  baie  au-dessus 
de  laquelle  était  située  l'ancienne  ville  de  Cythère  s'appelle  aujourd'hui  Avlen>ona.  [O.  R.]. 


I 


ANNALI  dell'instituto  di  corrispondenza  archeologica.  303 

antique  conservé  dans  cette  île.  Il  a  dû  y  être  apporté,  le  marbre  faisant 
défaut  à  Cythère.  Ruelle. 

nPAKTIKÂ...  Actes  de  la  Société  archéologique  d'Athènes,  de 
janvier  1880  à,  janvier  1881.  Rapport  du  secrétaire, St.  Koumanoudis, 
sur  les  travaux  entrepris  par  la  Société.  Dans  la  ville  môme  d'Athènes,  5 
on  a  repris  les  fouilles  du  Dipyle.  Relevé  des  objets  découverts  :  fragments 
de  statues  et  de  bas-reliefs,  16;  fragments  d'architecture,  10;  inscriptions 
funéraires,  7;  vases  de  terre,  15;  lampes,  dont  quelques-unes  de  l'époqne 
romaine  et  1  ou  2  de  caractère  chrétien,  61;  statuettes,  toutes  mutilées, 
13;  objets  coniques  ou  en  forme  de  pain,  perforés,  5o  ;  anses  d'amphores  lo 
d'origine  étrangère  avec  inscriptions,  entre  autres  quelques  anses 
carrées  portant  la  figure  de  Silène,  12;  monnaies  de  bronze,  4;  objets 
divers  et  matrices  en  plâtre,  5;  \  petite  baguette  en  os  portant  une  file 
d'œufs  gravée.  Total,  203  objets.  Les  fouilles  opérées  dans  les  deux 
théâtres  du  Piréc  ont  mis  au  jour  des  pierres  et  les  fondations  d'une  15 
habitation  antique  et  d'une  église  probablament  byzantine.  Le  pro- 
fesseur du  gymnase  du  Pirée,  Jacob  Dragatsis,a  reconnu  les  fondations 
d'un  théâtre  dont  Texistence  était  controversée  jusqu'ici,  et  que  Dim. 
Philios  a  été  chargé  d'examiner.  On  a  déblayé  l'orchestre  et  l'enceinte, 
mais  les  travaux  ont  dû  être  interrompus  devant  l'opposition  des  pro-  20 
priétaires  du  terrain.  Philios  a  aussi  exploré  l'autre  théâtre.  Il  a  exécuté 
aussi  des  fouilles  à  Rhamnunte  en  Attique;  temple  de  Némésis,  sanctuaire 
de  Thémis,  quatre  sièges  (6f)ovoi),  etc.—  A  Sunium,  on  a  restauré  un  temple 
d'Alhèna.  La  Société,  avec  un  subside  du  ministère,  a  exécuté  des  fouilles 
à  Halykè,  lesquelles  ont  fourni  des  objets  semblables  à  ceux  qu'ont  20 
donnés  les  fouilles  de  Mycènes  et  de  Nauplie.—  Déblaiement  du  lion  de 
Chéronée;  découverte  de  plusieurs  squelettes  et  d'os  carbonisés.—- 
Restauration  de  plusieurs  monuments  antiques.  Le  nombre  des  objets 
conservés  dans  les  musées  de  la  Société  s'élève  à  11.721.  %  Rapport  sur 
les  fouilles  du  Pirée  [Dim.  Philios].  Ces  fouilles,  reprises  en  mars  1880,  so 
ont  amené  la  découverte  d'une  cinquantaine  d'objets,  entre  autres, 
de  20  anses  d'amphores  avec  inscriptions,  d'une  borne  portant  les 
lettres  >iiORoy,  d'une  autre,  avec  l'inscription  opo2KH  ||  ANAPAnoiL,  etc.  Plu- 
sieurs parties  du  théâtre  déblayé  rappellent  les  dispositions  de  celui  de 
Dionysos  à  Athènes.  Ruelle.         30 

ITALIE 

Rédacteur  général  :  E.  Châtelain. 

40 
Annali  dell'instituto  di  corrispondenza  archeologica.  T.  52.  Notice 
sur  des  tombes  très  anciennes,  découvertes  entre  Licata  et  Racalmuto 
[L.  Mauccri].  Les  travaux  entrepris  [pour  le  tracé  d'un  chemin  de  fer  sur 
la  côte  méridionale  de  la  Sicile,  ont  fait  reparaître,  en  divers  endroits, 
des  ustensiles  de  pierre,  de  terre  cuite  et  de  métal  (pi.  AB,  CO,  E).  Ces  45 
reliques  se  rattachent  à  deux  peuples  distincts|:  l'un  appartenait  â  l'époque 
néolithique;  l'autre  jouissait  d'un  certain  degré  de  civilisation,  il  fabri- 
quait lui-même  ses  ustensiles  d'argile,  en  même  temps  qu'on  importait 
chez  lui,  d'une  nation  voisine  (la  Phénicie?),  des  poteries  plus  parfaites, 
sur  lesquelles  on  remarque  qq.  ornements  géométriques.  On  est  autorisé  so 
à  émettre  l'hypothèse  que  ce  second  peuple  était  les  Sicanes.  ^  Deux  vases 
retraçant  des  scènes  troyennes  [A.  Michaelis].  (Voy.  Monumenti  dell'Inst. 
XI,  pi.  14,  15,  et  pi.  K  du  volume  des  Annali  dont  on  s'occupe  ici).  Une 


304  1881.    —    ITALIE. 

magnifique  amphore,  découverte  à  Bologne  par  Arnoaldi  Veli  (BuUett. 
dell'Inst.  1879,  p.  214),  est  ornée  d'une  zone  de  peintures  relatives  à  la 
prise  de  Troie,  dont  voici  les  motifs  :  le  rapt  de  Cassandre  par  Ajax, 
Éthra  reconnue  par  ses  petits-fils,  le  meurtre  de  Priam  par  Néoplolème. 
5  Ces  peintures  ne  sont  originaires  ni  de  rÉtrurie,ni  des  colonies  grecques 
du  Sud  de  l'Italie,  mais  elles  ont  été  importées  vraisemblablement  de 
l'Attique.  Un  petit  vase  peint,  fort  remarquable,  a  été  trouvé  à  S.  Maria 
di  Capua.  On  y  voit  Minerve  façonnant  la  maquette  d'argile  qui  servira 
de  modèle  à  Épéus  pour  la  construction  du  fameux  cheval  de  bois. 

10  ^\  Trois  plaques  peintes  trouvées  à  Urbisaglio  [J.  Schmidt].  (Voy  Monu- 
menti,  xi  pi.  17).  Sur  l'une  des  plaques  on  voit  une  victoire  ailée,  sur 
l'autre  une  Minerve;  la  3°  est  curieuse  parce  qu'elle  montre  un  person- 
nage du  type  de  Jupiter,  armé  du  foudre,  mais  portant,  en  outre,  le 
trident  de  Neptune  et  la  fourche  à  deux  dents  de  Pluton.  On  reconnaît  à 

15  ces  attributs  qu'on  a  ici  une  représentation  de  Jupiter,  considéré  comme 
le  maître  de  Tunivers  ;  le  souverain  du  ciel,  de  la  mer  et  des  enfers. 
Trois  masques  de  terre  cuite  trouvés  à  Corneto  [B.  Arnold].  (Voy.  Monu- 
menti,  xi  pi.  18.)  Le  i",  masque  tragique,  les  deux  autres  comiques: 
esclave,  parasite;  l'époque    ne  peut  être    déterminée.  ^  La  coupe  de 

20  Pamphalos  découverte  rà  Corneto  [H.  Heydemann].  Ce  beau  vase  peint 
a  été  décrit  déjà  dans  le  Bull.  dell'Inst.  1877  p.  113,  il  est  reproduit  dans 
les  Monum.  xi  pi.  23;  dessins  pi.  M  de  ce  volume.  Sur  l'un  des  lianes 
externes  de  la  coupe  on  voit  Hercule  combattant  Cycnus  :  H.  relève  et 
décrit  les  représentations  connues  du  même  sujet,  assez  souvent  Iraité 

25  par  les  peintres  céramistes.  On  possède  plusieurs  vases  de  Pamphaios, 
qui  florissait  au  commencement  de  la  peinture  vasculaire  à  figures 
rouges.  ^  Deux  vases  de  Bologne  représentant  Hercule  transporté  dans 
l'Olympe  et  son  entrée  au  séjour  des  dieux  [G.  Gherardini].  (Monumenli, 
XI  pi.  19  et  pi.  N.  du  volume).  Un  cratère  à  figures  rouges  d'une  époque 

30  déjà  basse  (cf.  Bullelt.  1879  p.  219-221)  présente  la  composition  suivante: 
Hercule  couronné  de  laurier,  couvert  d'une  chlamyde,  est  debout  sur  un 
char  attelé  de  quatre  chevaux,  dont  Mercure  dirige  la  marche  ascension- 
nelle. Le  jeune  lolaus  conduit  le  char.  Au  bas,  la  mer  est  indiquée  parqq. 
poissons.  Sur  une  kélébé,  également  à  figures  rouges,  on  voit  Hercule 

35  qui,  accompagné  de  Mercure,  paraît  en  présence  de  Jupiter.  Le  maître  de 
l'Olympe,  assis  sur  son  trône,  tend  au  nouveau  venu  une  patère  avec  le 
nectar  qui  doit  lui  donner  l'immortalité.  Minerve  est  à  côté  de  Jupiler; 
dans  le  fond,  Apollon  joue  de  la  lyre.  Cette  peinture,  du  plus  beau  style, 
est  incontestablement  attique  et  remonte  à  la  2«  moitié  du  v"  siècle  av. 

40  n.  è.^y  Bronzes  archaïques  d'origine  grecque  [A.  Furtwaengler].  (PI.  F,  I). 
Deux  anneaux  aplatis,  ayant  servi  de  poignées  à  des  trépieds  votifs,  l'un 
de  bronze  battu  couvert  d'ornements  géométriques  gravés  à  la  pointe, 
l'autre  de  bronze  fondu  avec  ornementation  géométrique  à  jour.—  Fibule 
et  fragments  de  diadème,  découverts  dans  une  tombe  thébaine,  avec  graf- 

45  fiti  d'animaux  dont  la  robe  est  rendue  par  des  zigzags.  L'âge  probable 
de  ces  antiquités  est  le  vi°  et  le  vue  s.  av.  n.  è.  ^  Deux  murs  d'une 
chambre  sur  le  Palatin  [A.  Mau].  (Monument]  xi,  pi.  22,  23).  Ils  font  partie 
de  la  Maison  de  Germanicus  (Visconti  et  Lanciani  *  Guida  del  Palatino' 
p.  117)  et  sont  ornés  de  peintures  architecturales  décoratives,  datant  du 

50  règne  d'Auguste.  ^  Coupe  de  Corneto  avec  épisode  du  mythe  d'Ariane 
[Kekulé].  (Monumenti  xi,  pi.  20.)  Ce  vase  a  été  découvert  dans  les  environs 
de  Corneto  en  1874;  il  est  conservé  au  musée  de  cette  ville.  Représente 
Thésée  abandonnant  Ariane  endormie.  Superbe  spécimen  de  la  céramique 


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ARCHIVIO  DELL  A  SOCIETA  llOMANA  DI  STOUIA  PATRIA.  805 

attique.  Présumé  l'œuvre  soit  d'Euphronios,  soit  de  Douris.  ^  D'une  très 
ancienne  inscription  latine  gravée  sur  un  vase  votif,  exhume  à  Rome 
[H.  Dressel].  Le  vase,  d'une  argile  noirâtre,  se  compose  de  trois  petits 
récipients  disposés  en  triangle  et  contournés  par  une  inscript,  de  128 
lettres,  écrite  de  droite  à  gauche.   Voici  la  lecture  que  D.  donne  de  ce   •*> 
document  épigraphique,  la  plus  ancienne  inscript,  romaine  connue  :  love 
(datif,  comme  plus  loin  Ope  =  Opi)  Sat(urno)  deivos  (datif  pluriel  de  la 
S''  décl.  comme  'devas'  est  un  dat.pl.  de  la  l"-"  décl.Cf.  C.  I.  L.  t.  4,  n.  814) 
quoi  {=  quei=:  qui)  med  mitât  (3°  p.  sing.  du  subj.  pr.  de  mitterc),  nei 
{=1  ne)  ted  endo  (=:  intus)  cosmis  (cornes)  virco  (virgo)  sied   (sit)  asted  n» 
(subj.de  aslare  =  assistere),  noisi  (nisi)  Ope  Toitesiai  (=r  Tutesiai,  en 
étroite  connexion  avec  '  tutari')  pacari  (—  sacrificari  pacis  petendae  causa) 
vois  (2°  pers.  sing.  du  pr.  de  volo).  —  Dvenos  (c'est  le  nom  de  l'artisan 
qui  a  fait  le  vase)  med   feced  en  manom  (me  fecit  morlui  causa,  selon 
Buecheler),  einom  (et)  dze  noine  (—  dzenoine,  répond  à  'dienoni',  Gell.  10 
Noct.  Atl.  10,  24)  med  ma(n)o  statod  (me  slatuito,  me  sistito).  %  Deux 
types  d'Apollon  [Benndorf].  (iMonumenti  xi,pl.  16). Type  1  :  tôte  de  marbre 
grecque,  exhumée  à  Rome  en   1880;  probablement  copie  d'une  œuvre 
d'Euphranor.  Type  2:  tète  de  marbre,  conservée  au  Musée  de  Vienne.  On 
n'en  connaît  pas  la  provenance.  Elle  a  longtemps  passé  pour  une  tête  de  20 
Vénus  (Sacken,  die  ant.  Sculpt.  Munz  u.  Anlikencab.  pi.  5).  Elle  parait 
imitée  d'une  statue  grecque  du  iv°  siècle,  mais  due  à  un  sculpteur  d'une 
époque  plus  basse.  *[[  Statuette  d'ivoire  d'acteur  tragique  [G.  Robert]. 
(Monument!  xi,  pi.  13).  L'acteur  est  représenté  au  moment  où  il  semble 
accabler  de  sa  colère   un  interlocuteur.  Le  masque  a  une  expression  20 
courroucée  et  méprisante:  c'est  l'indice  d'une  époque  de  décadence.  La 
statuette  date,  selon  toute  apparence,  de  la  fin  du  1"  siècle  de  n.  è. 
^  Bronzes  archaïques  de  Crète  [Milchhoefer].  (PI.  S.  T.  du  volume)   Plaque 
repoussée  avec  deux  figures  représentant  Hercule  luttant  contre  Apollon. 
Cette  plaque  doit  avoir  servi  d'applique  à  une  ciste.—  Statuette  d'Apollon  so 
criophore;  elle  surmontait,  selon  M.,  le  couvercle  de  la  même  ciste,  en 
formait  la  poignée.  ^  Sur  quelques  bronzes  trouvés  à  Cumes  et  à  Capouc 
[Helbig].  (PI.  U,  V,  W,  du  volume).  L'origine  des  cistes  ornées  de  bandes 
parallèles  est  longuement  discutée  dans  cet  article;  on  y  décrit  une  ciste 
de  ce  genre  provenant  de  Cumes.  L'auteur  pense  que  les  cistes  à  bandes  30 
découvertes  en  Italie  sont  originaires  de  la  Grèce,  ou  des  colonies  de 
Ghalcis  établies  sur  le  sol  italique.  Il  attribue  la  même  origine  aux  cistes 
pareilles  qu'on  a  trouvées  en  France,  en  Allemagne  et  en  Belgique.  Elles 
auraient  été  importées  dans  ces  pays  par  les  Grecs  que  le  commerce  de 
l'ambre  attirait  dans  le  Nord.  ^  Deux  miroirs  étrusques  [Helbig].  (Monu-  lo 
menti  xi,  pi.  21).  L'un  découvert  près  d'Orviéto,  intéressant  parce  qu'il 
porte  gravée  une  figure  de  femme  qu'on  identifie  avec  la  Vésuna  des 
tables  eugubines;  l'autre  provenant  de  Télamone,  avec  représentation 
supposée  du  mythe  d'Achille  et  de  Déidamie.  ^f  Les  objets  recueillis  dans 
la  très  ancienne  nécropole  de  l'Esquilin  [H.  Dressel].  (PI.  0,  P,  Q,  H),  a* 
2"  parlic  (cl.  Annali  1879  p.  2o3j.  Aperçu  des  poteries  pourvues  de  graffiti, 
de  inarques  de  fabrique,  ou  de  courtes  inscr.  de  tout  genre.  ^  Annexe  à 
l'article  «  Sur  quelques  monuments  de  Capoue  »  inséré  dans  les  Annali 
deirinstitulo,  1879  p.  119  [F.  Von  Duhn].  Contient  quelques  rectifications 
et  signale  un  petit  nombre  de  monuments  de  la  même  provenance,  non  &o 
mentionnés  dans  le  l''^"  article.  Ed.  Gelleks-Wilford. 

Archivio  délia  Società,  Romana  di  Storia  patria.   Vol.  4,   fasc.  2. 
GuiSEPi'E  PiNTO,  Storia  délia  mcdicma  in  lioma  al  tempo  deîRc  e  délia  Repub- 

11.  DE  pniLOL.  :  Octobrc  1882.  —  Jievuc  des  Revues  de  18.«1.  VI.  -    20 


306  1881.   —  ITALIE. 

blica  [R.  A.].  Bon  travail  quoique  peu  au  courant.  ^^  Fasc.  3  et  4.  D'une 
légende  relative  à  la  naissance  et  à  la  jeunesse  de  Constantin  le  Grand 
[A.  Coen]  (suite).  On  trouve  des  traces  de  la  légende  dans  la  notice  de 
Suidas  sur  Constantin  ;  elle  est  racontée  tout  au  long  dans  l'histoire  du 
5  martyre  de  S.  Eusignius  d'Antioche,  P.  Lambecius,  Commentarii  de  Bi- 
bliothecacaesarea  Yindobonensi,  8,  100,  et  dans  l'Histoire  ecclésiastique 
de  Nicéphore  Callislide  dit  Xantopulos  ;  autres  écrits  qui  la  mentionnent  ; 
elle  existe  au  commencement  du  Moyen-Age,  et  même  dès  le  A"  siècle; 
double  aspect  qu'elle  présente.  Plus  tard  elle  est  appliquée  à  l'empereur 

10  Manfred  (Zambrini,  Histoire  et  légende  de  l'emp.  Manfred).  Une  trans- 
formation nouvelle  se  présente  dans  le  célèbre  Urbano,  attribué  à  Jean 
Boccace.  L'auteur  de  l'Urbano  a  connu  la  légende  primitive  et  la  nouvelle 
de  Manfred  et  fondu  les  deux  récits.  A.  Martin. 

Archivio  storico  Italiano.  4*^  série,  t.  VU,  fasc.  i.  La  société  pala- 
is tine  [G.Morosi].  Histoire  de  cette  société  qui  avait  pour  but  d'aider  à  la 
publication  des  documents  concernant  l'histoire  d'Italie,  et  grâce  à  la- 
quelle plusieurs  œuvres  de  Muratori  furent  éditées  entre  autres  le  'iNovus 
thésaurus  veterum  Ins-criptionum'.  ^^  T.  Yin,  L  4.  Carta  corographica  ed 
archeologica  ddVItaîia  centrale,  ossia  Aîitico  Lazio,  Campania,  Sannio  con  parti 

•20  meridionali  délia  Sa  bina  ed  Etruria...  sotto  la  direzione  di  Enrico  Kiepert 
[A.  R].  Bibliographie  de  la  question.  Grands  éloges.  A.  Martin. 

Archivio  storico  Lombardo.  Année  8,  fasc.  1.  Le  musée  statuaire  et 
la  bibliothèque  de  Mantoue  [G.  B.  Latra].  Histoire  des  deux  collections. 
Sont  surtout  remarquables  un  Apollon,  un  Commode  ;  beau  buste  d'Euri- 

25  pide.  Parmi  les  mss.  un  Isidore,  liber  scntentiarum  du  9®  siècle,  divers 

'"  mss.  à  miniatures,  etc.  ^^  Fasc.  2.  Revue  archéologique  de  la  province 
de  Come.  Découverte  d'antiquités  romaines  dans  le  jardin  du  lycée  Volta 
à  Come  [G.  V.  Barelli].  C'est  dans  une  construction  du  Moyen-Age  qu'on 
a  trouvé  ces  antiquités;  nombreuses  inscriptions.  ^  Sépulcres  romains 

30  près  de  Montorfano  Comasco  [C.  V.  Barelli].  Quatre  lombes  contenant 
divers  objets.  A.  Martin. 

Archivio  storico  SiciUano.  5«  année,  fasc.  1-2.  Thapsus.  Appendice 
au  mémoire  :  'Les  villes  et  les  fouilles  en  Sicile  avant  les  Grecs'  [S.  Caval- 
lari].  Populations  primitives  ;  fondation  de  Thapsus  ;  diverses  fouilles  ; 

35  étude  sur  les  chambres  sépulcrales  de  la  péninsule  de  Magnisi.  ^  Sarco- 
fage  romain  dans  l'église  de  S.  M.  di  Gesù,  près  de  Palerme  [A.  Salinas]. 
Ce  monument,  qui  a  été  utilisé  comme  tombeau  au  15°  siècle,  était  un 
sarcophage  romain  dont  E.  a  pu  déchiifrer  l'inscription.  ^^[  Fasc.  3-4.  Sur 
la  topographie  de  quelques  cités  grecques  de  Sicile  et  de  leurs  monu- 

40  ments  [S.  Cavallari].  Syracuse  et  ses  environs.  Partie  méridionale  de  la 
Sicile,  diverses  races  qui  sont  venues  s'y  établir:  1°  du  cap  Pachynum  à 
l'Himère  méridionale,  2°  de  l'Himère  méridionale  au  cap  San  Marco.  1 
Notre  écriture  et  les  phases  qu'elle  a  subies  en  Sicile  [S.  V.  Bozzo].  Ce 
travail  est  le  préambule  d'un  essai  de  paléographie  sicilienne,  il  contient 

45  un  aperçu  sur  l'écriture  en  général,  et  sur  les  diverses  formes  d'écriture 

employées  en  Sicile.  %  Sur  l'emplacement  de  l'antique  cité  de  Symaetus 

[Se.  Patti].  La  découverte  d'une  nécropole  porte  l'auteur  à  croire  que  cette 

ville  était  bâtie  sur  la  rive  droite  du  fleuve  Simeto.  A.  Martin. 

Archivio  storico  per  le  province  Napoletane.   Année   6,   fasc.   1. 

fo  D.  Oderisio  Piscicelli  Taeggi,  Faleografia  artistica  di  Montecassino  [C.  Mi- 
nieri  Riccio].  (Euvre  excellente  et  très  utile.  ^  G.  Fiorelli,  Documenti 
ineditiper  servire  alla  storia  dei  Musei  dltalia  [C.  M.  R.].  Ce  volume  4  est 
aussi  utile  et  aussi  intéressant  que  les  précédents.  A.  Martin. 


ATTi  DELLA  R.  ACCADEMIA  DEI  LINCEI.  307 

Archivio  Veneto.  T.  XX.  Histoire  monumentale,  littéraire,  paléogra- 
phique de  la  bibliothèque  capitulaire  de  Vérone  [G.  B.  Giuliari]  (suite). 
De  nouveaux  articles  se  trouvent  t.  XXT  et  XXII.  %  Deux  inscriptions  ro- 
maines à  S.  Marc  [P.  Pasini].  Récit  de  la  découverte,  fac-similé  des  deux 
inscriptions.  HIT.  XXII.  Les  Vénitiens  à  Athènes  en  1687  [A.  deU'Acqua  5 
Giusli].  Récit  de  la  catastrophe  du  20  septembre  1687,  qui  ruina  le  Par-, 
thénon;  l'auteur  défend  Morosini  contre  de  Laborde.        A.  Martin. 

Atti  délia  R.  Accademia  dei  Lincei.  Année  278,  3^  série  (sciences 
morales,  historiques  et  philologiques).  T.  VI.  Inscriptions  grecques  d'O- 
lympie  et  d'Ithaque  [D.  Comparetti].  Explication  de  4  inscr.:  la  1",  trouvée  lo 
à  Olympie,  porte  le  n»  362  dans  l'Arch.  Zeit.,  1880,  p.  66  sqq.  Kirchhoff  et 
G.  Curtius  n'ont  pu  en  déterminer  le  sens  ;  lecture  de  G.,  il  y  voit  une 
consécration  faite  par  un  Eléen,  appartenant  à  un  corps  d'honneur 
d'Eléens  (Fâppr.v)  qui  s'étaient  distingués  par  des  victoires  Olympiques; 
particularités  du  dialecte  Eléen  :  l'inscr.  ne  serait  pas  antérieure  au  is 
5°  siècle.  2°  Inscr.  publiée  sous  le  n^  56,  Arch.  Zeitung  1878,  p.  48,  par 
Fraenkel,  qui  dut  renoncer  à  l'expliquer.  G.  y  voit  un  article  de  loi  réglant 
les  droits  et  les  devoirs  des  visiteurs  du  sanctuaire  d'Olympie.  Les  fautes, 
que  contient  cette  inscription,  proviennent  de  ce  fait,  qu'elle  est  une  copie 
d'un  acte  plus  ancien  écrit  pouarpocp-zi^dv;  ce  genre  d'écriture  a  mis  le  gra-  20 
veur  dans  l'embarras.  Gette  explication  s'applique  à  plusieurs  autres 
insc.  d'Olympie.  3°  Inscr.  publiée  sous  le  n°  363,  par  KirchhofF,  même 
recueil  ;  nouvelle  interprétation  de  G.  ;  les  proxènes  et  les  devins  sont 
chargés  d'éloigner  les  coupables  du  temple.  La  4°  insc.  a  été  découverte 
à  Ithaque,  par  M.  Stillmann,  elle  contient  trois  noms  de  divinités.  1[Ten-  25 
tative  de  critique  sur  les  passages  de  Tite-Live  contenant  les  dispositions 
relatives  aux  provinces  et  aux  armées  de  la  République  romaine  [A.  Tar- 
tara].  Conclusions  de  l'auteur  :  1°  G.  Claudius  Nero,  tant  qu'il  resta  sous 
Gapoue  avec  les  proconsuls,  n'avait  pas  de  commandement  propre,  cela 
explique  le  silence  que  Tite-Live  garde  sur  lui  et  ses  légions.  Le  préleur,  ao 
M.  Gornelius  Cclhegus,  qui  devait  avoir  l'Apulie  pour  province  extraordi- 
naire, ne  l'eut  pas,  car  un  commandement  ne  fut  pas  créé  en  Apulie  :  le 
préteur  resta  à  Rome  à  la  disposition  du  Sénat  qui  l'envoya  plus  tard  en 
Sicile  commander  l'armée  que  venait  de  quitter  Marcellus.  —  Les  consuls 
n'eurent  d'abord  aucune  province  ;  plus  tard  TApulie  fut  la  province  com-  35 
mune  des  deux  consuls,  et,  après  la  prise  de  Gapoue,  l'Apulie  et  la  Macé- 
doine furent  les  deux  provinces  consulaires.  —  T.  Otacillius  continue  à 
être  comme  propréteur  amiral  de  la  flotte,  sans  avoir  cette  fois  encore  de 
légion  sous  ses  ordres.  —  Les  premiers  commandements  créés  furent 
ceux  destinés  au  siège  de  Gapoue  et  au  secours  de  l'Apulie.  2.  Les  légions  40 
urbaines  de  543/212  continuent  à  être  urbaines  en  543/211.  —  Les  con- 
suls enrôlent  quatre  légions,  en  commandent  chacun  deux  ;  ce  firent  là 
les  seules  légions  nouvelles.  —  Le  nombre  total  des  légions  fut  de  23  : 
19  anciennes,  4  nouvelles.  —  En  Espagne  on  envoya  les  deux  légions 
commandées  par  G.  Glaudius  Néron  et  les  troupes  de  P.  Scipion.  3.  Cor-  45 
rection  de  trois  passages  des  livres  25,  20  de  Tite-Live.  1  Les  historiens 
de  l'histoire  Auguste  étudiés  principalement  dans  leurs  sources  [G.  Giam- 
belli].  Travail  très  étendu  de  182  pages,  examen  critique  et  historique 
d'un  grand  nombre  de  passages  des  divers  auteurs  de  l'Histoire  Auguste. 
G.  G.  confesse  que  sa  critique  est,  autant  que  possible,  conservatrice  et  50 
qu'il  essaiera  surtout  de  faire  une  œuvre  de  conciliation  entre  les  opi- 
nions opposées.  H  T.  VIL  La  loi  romaine  d'Udine  [Franccsco  SchupferJ. 
Cette  loi  est  une  preuve  nouvelle  que  le  droit  romain  n'a  pas  disparu  par 


308  1881.   —  ITALIE. 

suite  de  l'invasion  des  barbares  ;  l'auteur  en  place  l'origine  au  9°  siècle, 
c'est  un  monument  historique  important,  le  fond  en  est  romain,  avec 
quelques  modifications  dues  à  l'influence  des  barbares.  ^  Sur  une  an- 
tique mosaïque  coloriée  représentant  les  cochers  des  quatre  factions  du 

5  cirque  [Ersilia  Lovatelli-Caelani].  Les  cochers  ont  tous  les  quatre  le  même 
costume,  la  seule  dilférence  se  trouve  dans  la  couleur  de  la  tunique;  cette 
particularité  a  suggéré  à  l'auteur  son  interprétation.  Si  on  avait  voulu 
représenter  quelques-uns  des  cochers  qui  avaient  acquis  une  certaine 
célébrité,  on  aurait  inscrit  leur  nom  sur  la  mosaïque,  ou  on  les  aurait 

10  désignés  de  quelque  autre  manière.  1  L'empire  Sicilien  de  Denys  [Giulio 
Beloch].  C'est  après  le  traité  de  392  avec  les  Carthaginois  que  l'empire  de 
Denys  arrive  à  sa  plus  grande  extension  ;  la  paix  de  383,  après  une  guerre 
malheureuse,  fait  perdre  quelques  portions  de  territoire.  Dans  la  Grande- 
Grèce,  la  conquête  alla  jusqu'à  Crolone  ;  Tarente  ne  fut  jamais  attaquée. 

15  Denys  maintint  son  empire  au  moyen  de  mercenaires,  en  garnison  per- 
manente dans  les  diverses  villes  ;  c'étaient  là  de  vraies  colonies  mili- 
taires analogues  à  celles  que  Sylla  et  les  triumvirs  établirent  trois  siècles 
plus  tard  en  Italie.  Il  semble  que  ces  colonies  ne  jouissaient  que  d'une 
large  autonomie  municipale,  sans  posséder  des  droits  de  souveraineté. 

20  Sous  la  république,  la  constitution  de  Syracuse  se  rapprochait  de  celle  de 
Corinihe  la  métropole,  5  prytanes  à  la  tête  de  l'Etat,  15  stratèges  qui  plus 
tard  ne  semblent  nommés  que  pour  six  mois.  Denys  maintint  cette  cons- 
titution, il  se  contenta  de  créer  une  magistrature  nouvelle,  sous  le  nom 
d'apx.a)v,  créée  à  vie  et  investie  de  l'autorité  que  possédait  avant  le  collège 

25  des  stratèges  ;  deux  charges  nouvelles  furent  établies  ;  un  navarque  et 
un  phourarque.  Observations  sur  l'inscription  C.  I.  A.  II,  52.  ^  La  Sar- 
daigne  avant  la  domination  romaine;  études  d'histoire  et  d'archéologie 
[Ettore  Pais].  L'auteur  croit  que  les  arguments,  par  lesquels  on  veut 
prouver  d'antiques  relations  entre  les  habitants  de  la  Sardaigne  et  TE- 

30  gypte,  sont  dénués  de  toute  valeur  scientifique.  Les  'Nuraghi',  sortes  de 
tours,  en  forme  de  cône  tronqué,  construites  avec  d'énormes  pierres, 
révèlent  un  peuple  doué  de  puissantes  qualités  ;  cette  époque  est  peut- 
être  la  période  la  plus  belle  de  l'histoire  de  l'île  ;  mais  bientôt  soumis  par 
les  Carthaginois,  ce  peuple  tomba  dans  une  irrémédiable  décadence.  Fac- 

35  toreries  phéniciennes;  tentatives  des  Grecs  pour  coloniser  la  Sardaigne; 
les  Etrusques  et  les  Ligures  ;  Carlhage  chasse  tous  les  autres  peuples  et 
s'empare  de  l'île  ;  sa  domination  tut  très  favorable  au  développement  de 
la  richesse,  la  Sardaigne  était  alors  célèbre  par  le  nombre  de  ses  habi- 
tants et  la  variété  de  ses  productions.  Géographie  de  l'île  à  cette  époque, 

40  examen  des  monuments  phéniciens  et  carthaginois.  Appendices  conte- 
nant des  observations  sur  les  sources  de  l'histoire  de  la  Sardaigne  avant 
la  domination  romaine  et  sur  l'authenticité  de  quelques  idoles  en  bronze 
publiées  par  La  Marmora. 
^^  Rapports   sur  les  fouilles   d'antiquités  communiqués 

45  à  l'Académie  d'après  l'ordre  du  Ministre,  par  G.  Fiorelli. 
Juillet  1880.  1.  Bellinzago  Lombardo.  500  monnaies  romaines.  %  5.  Pro- 
vegliano-Veronese.  Deux  nouveaux  sépulcres.  ^  8.  Venise.  Une  plaque  de 
marbre  donnant  la  plus  grande  partie  de  l'insc.  C.  I.  L.  V,  1,  n.  130,  im- 
primée d'après  d'anciennes  transcriptions  et  sur  l'authenticité  de  laquelle 

50  on  avait  des  doutes.  ^  10.  Colle  in  val  d'Eisa.  Tombes  avec  divers  objets. 
^1  H.  S.  Gemignano.  Nombreuses  tombes  étrusques.  %  16.  Montalto  di 
Castro.  15  tombes  avec  quelques  inscriptions  grecques.  1  22.  Brindisi. 
Inscriptions  romaines.  T[^  Août.  i.  Venlimille.  Inscription  funéraire. 


ATTI  DELLA  R.  ACCADEMIA  DEI  LINCEI.  309 

^  6.  Castel  s.  Pietro  deirEmilia.  Dolium  contenant  des  ossements.  T]  7. 
Pesaro.  Longue  inscription,  le  collège  des  Fabri  choisit  pour  patrons 
PetroniLis  Aufidius  Vittorinus    et  plusieurs  autres  membres  de  sa  fa- 
mille. ^  9.  Bolsena.  Découvertes  très  importantes  surtout  pour  l'archéo- 
logie chrétienne  dans  les  catacombes  dites  de  S"  Christine.  •[  12.  S.  Vit-   5 
torino.  Continuation  des  fouilles  sur  l'emplacement  de  l'antique  Amiter- 
num.  ^  14.  Pompei.  Quelques  inscriptions.  tl[  Sept.  1.  Come.  Urnes 
funéraires,  avec  des  inscriptions.  ^  4.  Monteroberto.  Découverte  d'une 
très  antique  nécropole  du  Picenum.  ^  9.  S.  Vittorino.  Continuation  des 
fouilles  au  théâtre  d'Amiternum.  If  10.  Naples.  Sépulcres.  ^[  12.  Buccino.  10 
Inscriptions  romaines  assez  nombreuses.  ^  16.  Capaci.  Nécropole,  t^ 
Oct.  1.  Ventimille.  Inscriptions.  %  3.  Vérone.  Inscription  et  tombes  avec 
divers  objets.  T[  6.  Castiglione  délia  Pescara.  Débris  de  statues,  d'ins- 
criptions, monnaies,  etc.  Détermination  du  parcours  de  la  via  Aurélia.  ^ 
7.  Tolentino.  Nombreuses  tombes.  ^[11.  S.  Vittorino.  Continuation  des  is 
fouilles  au  théâtre  d'Amiternum.^  12.  Pentima.  Cryptes  et  arénaires,  ave'c 
de  nombreuses  tombes.  ^  13.  Tollo.  Buste  de  jeune  homme,  au-dessous 
inscription  assez  longue  de  Sex.  Ninnius.  M.  F.  Buticus.  ^[  18.  Pompei. 
Plusieurs  boutiques,  inscriptions,  belle  statuette  en  bronze  représentant 
l'Abondance.  ^24.  Cagliari.  Peinture  murale.  ^11  Nov.  2.  Concordia  Sa-  20 
gitlaria.  Long  rapport  sur  les  touilles  faites  en  cet  endroit  ;  quelle  était 
la    topographie    de    Concordia    à    l'époque   romaine  ;  objets  qu'on  a 
trouvés  ;  nombreuses  inscriptions  de  briques  ou  de  vases.  4  3.  Orvieto. 
Nouvelles*  découvertes  dans  la  nécropole  étrusque.  •[[  8.  S.  Angelo  in 
Formis.  Inscriptions  romaines,  ^f  10.  Palermc.  Inscription  funéraire.  ^^\  25 
Dec.  3.  Provegliano-Vcronese.  Sépulcre  avec  fragments  d'inscription.  ^ 
4.    Fossombrone.    Maisons    antiques.    ^   G.   Co/neto-lârquinia.   Coupe 
grecque,  représentant  à  l'intérieur  Hercule  arrachant  à  Nérée  le  secret 
des  pommes  des  Hespérides;à  l'extérieur,  des  qnadriges.  ^  7.  Rome. 
Nombreuses  inscriptions,  surtout  sur  la  Via  Ostiense,  quelques-unes  30 
très  importantes.  ^1  S.  Maria  di  Capua  Vetere.  Vases  avec  des  mots  grecs. 
^[  10.  Melito.  Inscriptions  funéraires,  restes  de  thermes.  1)  11.  Pompei. 
Divers  objets,  petites  statues,  un  Silène  en  marbre,  peintures  représen- 
tant Bacchus  et  Ariane,  Mars  et  Vénus.  ^[  17.  Caltanisselta.  Chambres 
sépulcrales.  35 

1^[  Jr.  1881.  1.  Castello-Valtravaglia.  Nombreuses  tombes.  H  2.  Milan. 
Fouilles  dans  l'antique  basilique  de  S.  Giovanni  in  Conca,  découverte 
d'une  belle  mosaïque  romaine.  ^  5.  Este.  Plusieurs  inscriptions.  ^  13. 
Pompei.  Belle  fontaine  en  mosaïque,  le  sujet  principal  représente  Vénus 
sortant  de  la  mer  et  tendant  à  droite  les  bras  à  un  petit  Amour.  Divers  40 
objets  de  parure,  des  bronzes,  des  vases.  ^  14.  Castelsardo.  Vases  funé- 
raires, ^^i  Févr.  Cantù.  Vases,  bronzes  :  un  de  l'empereur  Probus.  ^  7. 
Isola  délia  Scala.  Trois  tombes  romaines  avec  île  nombreux  objets  de 
toute  nature.  ^  10.  Cortona.  Vases  arétins,  sépulcre  romain.  Tj  12.  Or- 
vieto. Nouvelles  tombes  étrusques,  nombreuses  amphores.  1[  13.  Bolsena.  45 
Inscriptions  romaines,  ^f  15.  Rome.  Plusieurs  inscriptions,  une  en  écri- 
ture cursive.  ^  18.  Pompei.  Divers  objets.  Statue  en  marbre  représentant 
une  jeune  femme.  ^  25.  Selinonte.  Vases.  ^1^  Mars  2.  Montorfano.  Sé- 
pulcre avec  urne.  ^[  4.  Cellore  d'illasi.  Nécropole  barbare,  cadavres  avec 
des  fragments  d'armures,  divers  ustensiles.^  5.  Ca  di  David,  Buttapietra.  50 
Urnescl  sépulcres,  ustensiles  de  fer,  de  bronze,  verres.  ^  7.  Caslelgof- 
fredo.  Marbre  égyptien  avec  une  inscription  hiéroglyphique.  ^I  9.  Bo- 
logne. Nécropole  felsinéenne,  continuation  des  fouilles.  1|   11.  Orvieto. 


310  1881.  —  ITALIE. 

Inscription  étrusque,  diverses  inscriptions  latines.  ^  12.  Gorneto-Tar- 
quinia.  Découverte  d'une  tombe  peinte  qui  a  été  appelée  'délie  Colonne'. 
^  i4.  Rome.  Plusieurs  inscriptions.  ^  IG.  S.  Maria  di  Capua  Vetere.  Con- 
tinuation des  fouilles  dans  la  nécropole  Capuenne.  ^  18.  Pompei.  Diverses 
5  petites  statues  de  Mercure,  du  dieu  Lare,  verres,  vases  d'argent,  etc.  ^ 
19.  Canosa.  Cratère  à  figures  rouges.  ^  20.  Genosa.  Vase  grec.  ^  22.  Stron- 
goli.  Inscription,  monnaie  samnite  de  la  guerre  des  Marses.  ^^  Avril.  3. 
Casaleone.  Armes.  ^4.  S.  Ilario  d'Enza.  Cimetière  chrétien,  inscription 
portant  la  date  du  consul  Boetius.  1  7.  Orvieto.  Trois  nouvelles  tombes 

10  étrusques.  %  10.  Rome.  Nombreuses  inscriptions.  1[  11.  Ostie.  Continua- 
tion des  fouilles  par  Lanciani.  Le  théâtre  et  les  parties  adjacentes  ;  très 
bel  autel  avec  des  bas-reliefs  <'  la  plus  belle  découverte  artistique  faite  à 
Ostie  »,  le  Forum,  nombreuses  inscriptions.  T  14.  Pompei.  Inscription, 
bronze.  ^  Vaglio  di  Basilicata.  Divers  objets  précieux.  ^^  Mai.  1.  Ber- 

15  game.  Inscription,  sépulcres,  restes  de  murs.  1 10.  Vérone.  Divers  objets 
funéraires.  •[[  11.  Mozzecane.  Tombes.  ^  17.  Chiusi.  Inscriptions.  ^  18. 
Fabro.  Tombes.  ^  19.  Orvieto.  Deux  tombes  contenant  divers  objets  étrus- 
ques. ^21.  Carbognano.  Tombes  avec  divers  objets:  amphores, patères, etc.; 
inscriptions  en  langue  falisque.  ^23.  Rome.  Inscriptions,  à  la  villa  d'Ha- 

20  drien,  très  beau  vase  en  marbre  avec  bas-reliefs.  ^  25.  Pompei.  Pein- 
tures. Un  homme  et  une  femme,  peut-être  Hector  et  Cassandre;  Poly- 
phème  et  Galatée  ;  petit  buste  d'un  philosophe,  probablement  Epicure. 
Inscription  latine  archaïque.  ^  31.  Terranova  Pausania.  Sépultures.  % 
32.  S.  Antioco.  Piédestal  portant  deux  inscriptions,  l'une  latine,  l'autre 

î")  néo-Punique  :  celle-ci  est  expliquée  par  E.  Renan  qui  la  juge  très  impor- 
tante. ^%  Jn.  4.  .Vérone.  Lampes,  verres,  un  bronze,  des  monnaies.  ^  5. 
Breonio.  Fibules,  annea.ux.  ^  8.  Lozzo.  Vases  en  terre  cuite,  nombreuses 
tombes.  T[  10.  Forli.  Inscription.  ^  12.  Rapagnano.  Amphores,  vases,  un 
beau  bouclier  qui  a  au  centre  un  haut-relief  représentant  un  combat 

30  entre  fantassins  et  cavaliers.  ^  14.  Cervetri.  Divers  objets  dans  la  métro- 
pole de  Géré.  1 15.  Rome.  Inscriptions.  1  17.  Alife.  Tombes.  ^  28.  Terra- 
nova  Pausania.  Restes  d'un  grand  mur,  lampes,  petites  statues  en  bronze, 
monnaies.  %^  Jlt.  3.  Viadana.  Sépulcres  avec  de  nombreux  objets,  lam- 
pes, vases  avec  figures,  verres.  ^  12.  Montopoli.  Inscriptions.  ^  13.  Cor- 

35  neto-Tarquinia.  Continuation  des  fouilles  dans  les  nécropoles  Tarqui- 
niennes.  *||  19.  Pompei.  Plusieurs  inscriptions.  ^  23.  Syracuse.  Découverte 
de  la  nécropole  dite  del  Fusco,  à  un  certain  endroit  on  a  trouvé  110  sta- 
tuettes d'argile  votives,  ce  qui  pourrait  faire  croire  à  l'existence  en  ce  lieu 
d'un  Hecataion.  1  24.  Cagliari.  Découverte  d'une  inscription  publiée  par 

'io  Muratori.  ^^  Août  3.  Asolo.  Découverte  d'un  théâtre,  description  dé- 
taillée. T[  4.  Bologne.  Casque  étrusque  avec  inscription  et  de  très  beaux 
ornements.  %  5.  Ravenne.  Inscription.  %  10.  Catane.  Tombes  antiques 
qui  permettent  à  Carrtlelo  Sciuto-Patti  de  reconnaître  remplacement 
de  Tantique  cité  de  Symœtus.  l^f  Sept.  3.  Padouc.  Rapport  détaillé  de 

45  Gherardo  Ghirardini  sur  les  fouilles  et  sur  la  disposition  de  l'amphithéâtre. 
^  5.  Orvieto.  Tombes  étrusques.  ^  7.  Monteleone  di  Sabina.  Fragments 
antiques,  inscriptions.  ^  9.  AUumiere.  Tombes.  ^  10.  Tivoli.  Inscriptions. 
T[  11.  Palestrina.  Fragments  d'un  obélisque  imité  des  obélisques  égyp- 
tiens. ^  18.  Galtanissetta.  Tombes.  ^%  Oct.  3.  Fano.  Inscriptions,  f  6. 

50  Rome.  Rapport  très  détaillé  de  Lanciani  sur  les  travaux  pour  l'isolement 
du  Panthéon;  histoire  du  monument,  la  place  du  Panthéon,  les  thermes 
d'Agrippa.  ^  8.  Ghieti.  Inscriptions,  fragments  d'armures,  etc.  ^  10.  Atri- 
palda.  Nombreuses  tombes.  i[  41.  Pompei.  Divers  objets,  entre  autres 


BULLETTINO  DELLA  COMMISSIONE  ARCHEOLOGICA.  311 

nombreuses  coupes  avec  figures.  Ifl  Nov.  3.  o.  Maria  délie  slellc.  Tombes. 
^  8.  S.  Giorgio  di  Nogaro.  Inscription  permettant  de  déterminer  le  par- 
cours de  l'antique  voie  romaine  dans  la  Xo  région.  1[  9.  Uavenne.  Mosaï- 
ques et  sarcofages.  ^  12.  Rome.  Inscription  de  Constantin.  •[[  43.  Pompei. 
Nombreuses  inscriptions.  ^  14.  Melilo.  Continuation  des  fouilles  d'une  5 
cité  antique,  thermes,  temple,  nécropole.  ^  13.  Ruvo  di  Puglia.  Inscrip- 
tions. '^^  Dec.  2.  Come.  Murs,  divers  objets.^  3.  Garlasco.  Monnaies,  f 
H.  Corneto-Tarquinia.  Long  rapport  de  Glierardo  Ghirardini  sur  les  résul- 
tats des  dei-niôres  fouilles  dans  les  tombes  étrusques.  ^  12.  Rome.  Ins- 
criptions. ^  16.  Brindisi.  Sépulcres,  inscriptions.  %  17.  Tarenle.  Long  10 
rapport  de  Luigi  Viola  sur  les  fouilles  qu'il  avait  été  chargé  de  faire  dans 
cette  ville.  Détermination  de  l'Acropole  et  de  la  cité  :  le  temple  dorique 
de  Tarente,  divers  objets  trouvés,  inscriptions,  monnaies,  fragments 
d'œuvres  d'art,  etc.  A.  Martin. 

Bullettino  délia  Commissione   archeologica  comunale  di  Roma,  is 
1881.  Jr.-mars.  Supplément  au  t.  6  du  Corpus  Inscriptionum  Lalinarum 
[R.  Lanciani].  1)  inscr.  religieuses,  n.  436,  à  Semo  Sancus;  439,  fragment 
des  Actes  des  Arvales;  441  =  U20N  |  AI2-|  âpxqn  (lason  bis  archon),  doit 
provenir  d'une  synagogue.  2)  insc.  impériales,  444  mentionne  le  nom  de 
Trajan  Dèce;  445  :  M.  AEMILL\EMILIANI  |  MARCIA  CAEMS  FEC.  se  rap-  20 
porte  probablement  à  l'Emilien  qui  s'empara  du  pouvoir  en  253  de  n.  è. 
et  qui  fut  tué  près  de  Spolète  par  les  soldats  de  Valérien.  3)  inscr.  rela- 
tives à  l'administration  des  Eaux  et  du  Tibre,  452-53,  mention  de  'Cura- 
tores  riparum  et  Alvei  Tiberis'.  4)  inscr.  de  magistrats;  455,  du  consulaire 
Titus  Aelius  Naevius  Antonius,  déjà  connu  par  d'autres  inscr.;  462,  épi-  25 
taphe  de  Minicia  Marcella,  probablement  fille  de  C.  Minicius  Fundanus 
consul  en  108;  467 '^  fragm.  semble  se  rapporter  à  T.  Sextius  Africanus 
qui  fut  consul  suffectus  en  59  avec  M.  Ostorius  Scapula.  5)  inscriptions  mi- 
litaires, 471  :  T.  VINNISIVS  CRISPIANVS  |  EVOGATVS-AVG  |  V.  A.  GV,  le 
genlilicium  'Vinnisius'  est  singulier;  il  esta  remarquer  aussi  que  ce  30 
personnage  vécut  103  ans;  472,  en  écriture  cursive  difficile  à  lire,  sur  une 
plaque  de  jaune  antique,  a  trait  au  personnel  de  service  dans  les  Thermes 
de  Caracalla.  6)  épitaphos  recueillies  dans  le  sépulcre  de  la  'via  Tibur- 
tina' et  sur  d'autres  tombeaux.  ^  Du  buste  d'un  enfant  égyptien  [C.  L. 
V(isconti)].  PI.  2.  Le  buste,  d'un  excellent  travail,  a  été  découvert  à  Rome;  3; 
la  façon  dont  les  cheveux  de  Tenfant  sont  disposés  trahit  sa  nationalité; 
V.  reconnaît  dans  un  bas-relief  représentant  un  port  et  un  enfant  coiffé 
d'une  manière  analogue,  le  port  d'Alexandrie  contrairement  à  l'opinion 
de  qq.  savant  qui  y  voyaient  le  port  d'Ostie;  s'occupe  de  certaines  inscr. 
inédites  portant  des  noms  collectifs,   lesquels  semblent  désigner  des  40 
'Coliegia'  funeraticia.  1^  Avr.-juin.  La  fondation  de  Rome  [I.  G(uidi)]. 
Rejette   les    données    légendaires    des   écrivains  de    l'antiquité   et  les 
systèmes  des  historiens  modernes  sur  l'origine  de  Rome;  tire  ses  induc- 
tions de  certains  noms  anciens  et  conclut  que  Rome  a  été  fondée  par  des 
pasteurs  n'ayant  d'autres  préoccupations  ([ue  d'assurer  des  pâturages  à  45 
leurs   troupeaux;  appuie  l'opinion  de  Corssen  que  Rome  viendrait  de 
'Rumon'  le  fleuve  (le  Tibre),  'Roma'  serait  la  ville  sur  le  llcuve.  f  Sur 
un  plan  de  Rome  peint  par  Taddeo  di  Bartolo  dans  la  chapelle  du  palais 
de  la  République  à  Sienne,  années  1413-14  [E.  S(tevenson)].  PI.  3,  4. 
Notice  sur  les  plans  connus  de  Home  au  moyen  âge  (plutôt  vues  à  vol  50 
d'oiseau);  un  certain  lien  existe  entre  ces  plans:  ils  présentent  tous  la 
ville  du  même  côté,  du  côté  de  la  Porte  flaminienne;  dans  le  plan  dont  il 
s'agit  ici  les  édifices  sont  représentés  avec  grand  soin,  ce  qui  permet  faci- 


312  1881.    —  ITALIE. 

lement  de  les  identifier;  ce  plan -est  surtout  intéressant  pour  faire  con- 
naître la  Rome  du  moyen  âge,  on  y  remarque  la  plupart  des  monuments 
anciens  existant  encore  de  nos  jours,  les  colonnes  Antonine  et  Trajane, 
le  panthéon,  le  môle  d'Hadrien,  etc.  %  D'une  statue  archaïque  conservée 

5  sur  TAvenlin  et  des  groupes  de  sculptures  se  rattachant  au  même  type 
[C.herardo  Ghirardini].  PI.  5.  Statue  de  femme  conservée  au  couvent  de 
Saint-Alexis.  Elle  est  en  marbre  de  Paros  et  sans  aucun  doute  un  original 
grec.  Elle  possède  encore  un  peu  la  raideur  qui  distingue  les  'xoana', 
die  est  remarquable  par  la  solidité  majestueuse  de  la  charpente,  et  la 

10  fermeté  de  la  musculature  que  trahissent  les  draperies,  dont  les  mille 
détails  sont  traités  avec  une  grande  délicatesse.  Elle  est  vêtue  d'une 
tunique  et  d'un  péplum,  disposé  d'une  manière  particulière  sur  la  poitrine 
et  sur  l'épaule.  Cette  disposition  est  caractéristique  et  se  retrouve  dans 
une  série  de  sculptures  depuis  l'époque  archaïque  jusqu'à  la  période 

15  romaine.  V.  examine  soigneusement  les  œuvres  d'art,  offrant  le  môme 
type  qu'il  suit  aux  divers  moments  de  son  développement  et  de  sa  trans- 
formation. Les  archéologues  admetlentgénéralement  que  ce  type, pendant 
la  période  grecque,  servait  à  représenter  Aphrodite  et  pendant  la  période 
romaine  à  diviniser  l'Espérance;  mais  comme  des  statues  du  même 

20  genre  se  rencontraient,  en  Grèce,  dans  les  temples  de  beaucoup  de  divi- 
nités différentes,  G.  est  d'avis  qu'on  doit  y  voir  des  représentations  de 
prêtresses.  Selon  lui,  la  statue  de  l'Aventin  aura  servi  en  Grèce,  d'où  elle 
est  originaire,  à  représenter  une  prêtresse,  mais  lorsqu'elle  a  paru  sur 
le  sol  romain,  elle  aura  été  honorée  comme  la  déesse  'Spes'.  îj^l  Juil.- 
sept.  Continuation  et  fin  de  l'article  précédent  (analysé  ci-dessus).  ^Tes- 
sère  magique  [L.  Bruzza].  Petite  plaque  de  terre  cuite  où  Ton  voit,  tracée 
à  la  pointe,  en  majuscules,  une  de  ces  formules  fort  usitées  chez  les 
Gnostiques  :  SEPARA  TE  DEMONEM  A  FLORENT  |  lA  QVEM  PEPERET 
IVSTA  QVIA  1  HOC  IVBET  MAGNVS  DEVS  |  lAM   L\M  CITO  IN  NOMINE  | 

30  DEL  Le  texte  latin  est  précédé  de  deux  lignes,  en  caractères  grecs,  non 
déchiffrées.  1  Des  découvertes  provenant  de  la  démolition  des  tours  de 
la  Porte  Flaminienne  [C.-L.  V(isconti].  PI.  6-H  (Cf.  Bullett.  1880  p.  169). 
Un  fragment  d'une  table  de  marbre  présente,  en  caractères  magnifiques, 
une  inscr.  tombale  mutilée:...  F.  PAP  (  ...  AE  |  ...  OPVLO  |  ...  R.  La 

35  i^e  ligne  a  dû  contenir  le  prénom,  le  nom  de  famille  et  la  tribu  du 
personnage,  la  2°  ligne  le  cognomen,  'Scapula,  Scaeva,  Murena'  ou  un 
autre  analogue,  les  2  dernières  lignes  sont  restituées  de  la  sorte  par  V. 
= 'iter  pOPVLO  debetuR',  (ou  bien 'non  debetur').  Monument  funèbre, 
probablement  d'un  cocher  de   char,   'P.   Aelius   Gutta  Calpurnianus', 

40  Aurige  célèbre  de  l'époque  des  Antonins  (cf.  Friedlaender,  Sitteng. 
2  p.  365;  Wilmanns,  Exempta  inscr.  lat.  n.  2600  );  fragments  de  bas- 
reliefs  de  marbre  magnifiques  représentant  des  quadriges.  ^\^  Oct.-déc. 
Supplément  au  t.  6  du  Corpus  Inscr.  Latinarum  [R.  LancianiJ.  (PI.  13) 
n.  526,  inscr.  de  Constantin,  révèle  un  fait  inconnu  et  important  pour 

^'>  rhislorique  des    aqueducs   de    Rome  :    FORMAM.   AQVae.    VIRGINtS  | 
VETYSTATE    CONIAPSAM.    A    FON  |  TIBVS    RENOVAIAMARQVATVRIS  j 
EMINENTIBVS    OMNibVSDIRVTAMPECVNLV  |  SVA    POPVLI   ROAJANI   ncc 
ESSARIO.   VSVI  I  TRIBYITExhlBERL  1  D'un  bas-relief  hiératique  trouvé 
sur  l'Esquilin  [G.  Ghirardini].  PI.  14.  Figure  de  femme,  vêtue  d'une  tunique 

50  et  d'un  péplum,  semble  être  une  reproduction  d'un  modèle  archaïque, 
mais  faite  à  la  meilleure  époque  de  Rome,  c.-à.-d.  à  la  fin  de  la  Républ 
ou  au  commencement  de  l'Empire.  ^Litière  du  Capitole  [A.  C.J.  PI.  15-18. 
Description  d'une  chaise  à  porteurs  conservée  au  Musée  du  Capitole; 


BULLETTINO  DELL'INSTITUTO  DI  CORR.  ARCHEOLOGICA.  313 

aperçu  des  difTérentes  espèces  de  litières  usitées  chez  les  Grecs  et  les 
Romains  :  celle  qui  fait  l'objet  de  cet  art.  diffère  du  'bisellium'  du  Capi- 
tole  (décrit  dans  le  'Bullett/  1874  p.  22);  paraît  être  du  commencement 
du  IIP  s.  de  n.  è.  %  Sur  une  antique  stèle  votive  avec  Minerve,  en  haut- 
relief,  portant  en  guise  de  coitfure  le  masque  de  la  Gorgone  [Krsilia  s 
Caetani  LovatcUi].  PI.  19,  20.  Cette  singulière  sculpture  parait  être  du 
11°  s.  de  l'époque  impériale  et  imitée  d'une  statue  grecque.  ^|  Catalogue 
des  objets  d'art  découverts  par  la  Commission  archéologique  communale, 
du  l*"^  janv.  au  31  déc.  1881,  et  conservés  dans  les  magasins  communaux. 

Ed.  Gellens-Wilford.         lo 
Bullettino    deU'instituto  di    corrispondenza    archeologica,    1881. 
Jr.-févr.  Séance  du  7  janv.  Pigorini  fournit  des  renseignements  sur  des 
tombes    primitives    découvertes  à  Bovolone,  près  de  Vérone  relies   se 
composent  d'urnes  cinéraires,  ayant,  en  guise  de  couvercle,  un  gobelet 
renversé;  sur  quelques  urnes,  on  remarque   l'ébauche  grossière  d'une  is 
face  humaine,  celle  du  mort  probablement.  Ces  objets  présentent  tous 
les  caractères  des  antiquités  préhistoriques  recueillies  dans  les  terra- 
mares  de  l'Emilie.  P.  en  conclut  l'identité  du  peuple  dont  on  trouve  les 
cendres  à  Bovolone  avec  les  habitants  des  palalittes.  P.  signale,  en  outre, 
un  travail  de  Brizio  (dans  la  Nuova  Antol.  iaoct.   1880)  qui  soutient,  20 
contre  Helbig  'Die  Italiker  in  d.  Poebene',  la  thèse  erronée  que  les  habi- 
tants des  lerramares  étaient  des  Ligures.  Tl   Etienne  de  Rossi,  à  propos 
des  urnes  avec  représentations  de  la  face  humaine  découvertes  dans  les 
sépulcres  de  Bovolone,  dit  que  dans  les  anciennes  tombes  du  Latium  on 
a  trouvé  des  statuettes  de  terre  cuite  qui  étaient  censées  représenter  le  25 
mort;  de  môme,  les  urnes  ont  la  forme  de  la  cabane  où  avait  habité 
l'homme  dont  elles  renferment  les  cendres.  Il  croit  que  le  gobelet  qui 
couvre  les  urnes  de  Bovolone  symbolise  un  toit ,  c'est  comme  si  le  mort 
était  protégé  encore  par  le  toit  de  sa  cabane.  ^  Lanciani  communique 
un  extrait  de  son  étude  relative  aux  inscriptions  de  l'Amphithéâtre  llavien.  30 
Les  inscript,  fragmentaires  insérées  dans  le  Corp.  inscr.  lai,  t.  6  n.  1796 
c  et  h  1-lC,  mieux  lues,  prouvent  que  le  Colysée  fut  restauré  par  Théodose 
et  Yalentinien  III,  et  non  par  Gratien  et  Valentinien  II,  comme  on  le 
croyait.  Les  travaux  de  restauration  eurent  lieu  à  l'époque  où  Flavius 
Paulus  fut  'Praefectus  urbi'  c'est-à-dire  en  438,  cf.  Annali  d.  Inst.  1849  35 
p.  338.  1  14  jr.  Pigorini  relève  les  erreurs  contenues  dans  le  mémoire  de 
Brizio  M  Liguri  nelle  lerremare'.  %  Balestra  donne  un  aperçu  des  travaux 
de  la  Commission  archéologique  de  Côme  durant  ces  dix  dernières  années. 
Par  les  soins  de  cette  Commission  un  cimetière  romain  et  les  fondations    • 
d'un  temple  de  Jupiter  ont  reparu;  elle  a  déposé  au  Musée  de  Côme  une  4o 
riche  collection  d'objets  préhistoriques.  ^  Gamurrini  communique  deux 
inscript,  trouvées  près  de  Todi  dans  les  ruines  d'un  petit  temple  dédié  à 
la  Bonne  Déesse  :  QVIETA.   ATIES  |  PIERIDIS  j  MINISTRA.   BONE  DIE  | 
PROMA.   POSIT.  D.    D.  Selon  lui,  PROMA  ne  doit  pas  se  lire  'proma- 
(gistra)',  ce   qui   ne   conviendrait  point   à  Uuieta,  laquelle   n'est  que  45 
l'esclave  d'Attia;  mais,  se  référant  à  ïertullien  (ad.  uxor.  4,  2),  il  voit 
dans  'proma'  un  terme  désignant  la  personne  préposée  à  la  garde  des 
objets  sacrés  renfermés  dans  un  temple.  L'autre  inscr.  olfre  les  noms  de 
trois  Romaines,  au  moins  de  condition  libre,  probablement  des  'mulieres 
vicanae  ad  Bonam  Deam'  citées  dans  d'autres  inscriptions.  ^  Marrucchi  50 
communique   le  résultat   de   ses   études   sur   deux  bas-reliels  trouvés 
en  1872  au  Forum  près  de  la  colonne  de  Phocas.  Us  ont  trait  à  l'institu- 
tion par  Trajan  des  'pueri  alimentarii',  et  à  une  autre  mesure  bienfai- 


314  1881.   —   ITALIE. 

santé  du  môme  cnpereur,  qui  fit  brûler  les  registres  contenant  les  arriérés 
de  l'impôt  du  vingtième  sur  les  successions.  M.  cherche  ensuite  à  iden- 
tifier les  édifices  qui  figurent  sur  les  bas-reliers.  ^  Ghirardini  présente  un 
fer  de  lance  antique  pareil  aux  objets  de  môme  nature  trouvés  à  Pompéi. 

5  ^  21  jr.  Gamurrini  s'occupe  de  parcelles  de  lave  taillée  qu'on  rencontre 
souvent  dans  les  tombeaux  étrusques.  Pour  expliquer  la  présence  de  ces 
objets  dans  une  région  non  volcanique,  il  émet  l'hypothèse  que  les 
Étrusques  y  attachaient  un  sens  symbolique,  soit  comme  manifestant  la 
puissance  d'Hadès,  soit  comme  éveillant  le  souvenir  d'un  pays  sujet  aux 

10  éruptions  volcaniques  d'où  les  peuples  de  TÉtrurie  tiraient  leur  origine. 
•[  De  Rossi  pense  que  ces  morceaux  de  lave  pouvaient  provenir  de  con- 
trées limitrophes,  que  sur  le  territoire  de  Sienne  et  d'Orviéto  il  existe  des 
volcans  éteints.  ^  Helbig  déclare  qu'on  a  trouvé  des  parcelles  de  lave 
analogues  dans  le  Picénum.  •H  Luckenbach  produit  le  dessin  d'un  cratère 

ir,  à  figures  rouges  (cf.  Bullett.  1879  p.  216)  représentant  Persée  qui,  assisté 
de  Minerve,  pétrifie  un  personnage  où  l'on  peut  reconnaître  Polydecteou 
Phinée.  ^  Articles,  Fouilles  :  Chambre  sépulcrale  du  'monte  Mario' 
[H.  Dressel].  Ce  tombeau  contenait  plusieurs  sarcophages  de  pierre, 
plusieurs  cippes  et  trois  inscriptions  dont  l'une  pv)rte:'D.  M.  |  Miniciae 

20  Marcellae  |  Fundani.  I  f.  |  v.  a.  XII.  m.  XI.  d.  VU'.  D.  expose  les  raisons 
qui  lui  font  rapporter  celte  inscr.  à  la  jeune  fille  de  C.  Minicius  Fundanus, 
consul  de  Tan  107  de  n.  è.,  cf.  Pline,  Lettres,  5,  16;  il  donne  le  texte  de 
trois  autres  inscrip.  trouvées  non  loin  du  tombeau.  ^  Fouilles  de  Pesaro 
[Ciro  Antaldi].  Ruines  d'un  édifice  ancien,  avec  grande  inscription,  la 

25  '  tabula  patronatus  de  Pisaurum',  dont  il  sera  parlé  plus  loin.  ^  Fouilles 
de  Pompéi  [A.  Mau].  Région  9,  île  6,  suite,  cf.  Bullett.  -1880  p.  265. 
Descriptions  des  peintures  nouvellement  découvertes.  Texte  de  qq.  inscr. 
^^  Mars.  Séances.  28  jr.  De  Rossi  présente  le  calque  d'une  plaque  de 
marbre  figurant  les  amours  d'Atys  et  de  Cybèle  (cf.  Annali  1881).  ^ 

30  Marucchi  s'étend  sur  les  points  de  la  topographie  de  Rome  que  mettent 
en  lumière  les  bas-reliefs  exhumés  près  de  la  colonne  de  Phocas;  il  s'oc- 
cupe de  l'emplacement  du  'Comitium'.  ^  Maas  soumet  le  dessin  d'un 
bas-relief  de  terre  cuite  où  Helbig  avait  reconnu  Bacchus,  mais  qui  repré- 
sente, selon  lui,  Mithras.  ^  Helbig,  au  contraire,  et  Henzen  dénient  tout 

;)â  caractère  milhriaque  au  monument  précité.  ^  4  fév.  Helbig  signale  une 
trouvaille  faite  dans  un  tombeau  près  de  Sienne  :  c'est  l'arme  défensive 
fort  ancienne,  dont  on  connaît  déjà  plusieurs  spécimens,  appelé  'pecto- 
rale', laquelle  fut  abandonnée  plus  tard  pour  la  Morica' mais  dont  les 
Saliens,  néanmoins,  continuèrent  à  faire  usage  (ï.-Live,  1,  20).  Le  môme 

40  montre  un  scarabée  d'agate,  phénicien,  avec  la  figure  de  Melkarth.  7 
11  fév.  Pigorini  parle  sur  une  dague  de  bronze  trouvée  dans  les  environs 
de  Sulmona  et  conservée  au  Musée  préhistorique  de  Rome.  ^  Helbig  lait 
part  de  la  découverte,  en  Palestine,  d'un  casque  de  bronze,  orné,  rappe- 
lant le  casque  de   Ptolémée  II  d'un  camée  de  Vienne  (cabinet  des  anti- 

45  ques).  7  18  fév.  Helbig:  urne  de  bronze  dont  l'anse  est  ornée  de  lions 
couchés,  V.  Annali,  1880  p.  22o.  ^  25  fév.  Dressel  annonce  la  découverte 
d'une  statue  de  Semo  Sancus  :  c'est  la  première  statue  qu'on  possède  de 
ce  dieu,  qui  offre  quelque  ressemblance  avec  Apollon.  *![  Helbig  présente 
un  miroir  gravé,  de   forme  arrondie,  avec  sujet  emprunté  au    mythe 

50  d'Épéus,  cf.  Gehrard,  Etrusk.  Spiegel  2  pi.  i81.  ^  Articles.  Fouilles  de 
Corneto  [Helbig].  Elles  sont  pratiquées  dans  la  nécropole  de  l'antique 
Tarquinies.  Plusieurs  tombeaux  viennent  d'être  ouverts  :  on  y  a  recueilli 
des  vases  peints  archaïques,  quelques-uns  fort  remarquables,  des  scara- 


BULLETTINO  DELL'INSTITUTO  DI  CORR.  ARCHEOLOGICA.  315 

bées,  des  petits  bronzes;  des  peintures  ornent  les  parois  de  plusieurs 
chambres  sépulcrales.^  l.a 'tabula  patronatus' de  Pisaurum  [Henzen]. 
Inscr.  de  25  lignes;  c'est  l'acte  par  lequel  le  'collegium  iabrum'  de 
Pisaurum  choisit  pour  ses  patrons  Setina  lusta  et  Aufidius  Viclorinus. 
L'inscr.  est  datée  du  consulat  de  L.  Valcrius  Maximus  et  de  M.  Acilius  5 
Glabrio  (236  de  n.  è).  Les  renseignements  historiques  sur  les  deux  patrons 
mentionnés  par  l'inscr.  font  défaut.  D'après  les  conjectures  de  H.  on 
doit  y  voir  les  descendants  de  M.  Cornélius  Fronto,  consul  suffectus 
en  143  de  n.  è.,  et  de  G.  Aufidius  Verus,  questeur,  duovir  et  quinquen- 
nalis  de  Pisaurum.  H.  dresse  l'arbre  généalogique  supposé  des  patrons  lo 
susdits.  %  D'une  antiquité  d'Alexandrie  décrite  par  TArélin  [Lumbroso]. 
Il  s'agit  d'un  cheval  colossal  de  bronze,  le  Encéphale  d'Alexandre,  qui 
aurait  existé  dans  la  ville  égyptienne,  mais  qui  n'est  mentionné  par 
aucun  autre  auteur.  ^  Inscription  de  Terracine  [Mommsen].  L'auleur 
donne,  avec  le  concours  de  Bormann,  une  lecture  de  l'inscription,  complé-  n 
tant  l'interprétation  publiée  dans  la  Revue  archéologique  (t.  40,  p.  363) 
par  De  la  Blanchère,  à  qui  l'on  doit  la  découverte  de  ce  précieux  docu- 
ment épigraphique.  Voici  la  lecture  de  W.:[D(is)]  m(anibus)  [s(acrum) 
C]ollegi[u]m  pon[til]icum  d[e]crevit,  si  ea  ila  sunt  que  libelo  [cjontencntur, 
placere  per[mite]re  (?)  puela[m],  d(e)  q(ua  agat[ur,  s]acelo  d[e  q(uo  20 
re]fer[tur  (?)  sujpra  [scrjipto,  reponere  et  iscripturam  at  tit'uli  pristinam 
formam  restituere  piaculo  prius  dalo  operis  faeiendi  ovo  atra.  ^I  Inscrip- 
tion d'Amiens  [Mommsen].  Le  texte' de  cette  inscr.  fort  mutilée  a  paru, 
sans  commentaire,  dans  la  Rev.  archéologique  t.  40;  M.  donne  la  resti- 
tution suivante  :  [M.  Aureli]us  Se[verianus]  miles  [leg(ionis)  XXII  prim(i-  25 
geniœ)]  p(iae)  f(idelis)  vex[illariique  l]eg(ionis)  eius[dem]  Pontul[en Jtum  (?) 
eunles  [ad]  expcdi(tionem)  Britanicam  [pecunia]  s(ua)  f(aciendum)  c(ura- 
verunt).  ^*i]  Avril.  Séances.  4  mars.  De  Rossi  présente  qq.  observations 
à  propos  de  la  statue  de  Semo  Sancus  dont  il  a  été  question  dans  la 
séance  précédente.  ^  Helbig  décrit  un  vase  de  terre  cuite  décoré  de  zones  30 
de  couleurs  diverses  et  de  dessins,  trouvés  près  du  lac  de  Bracciano  :  il 
le  regarde  comme  un  spécimen  des  plus  anciens  de  l'art  étrusque.  ^ 
dl  mars.  Pigorini  rend  compte  de  deux  ouvrages  nouveaux:  «  Études  sur 
l'âge  du  bronze  en  Hongrie  par  Undset  »,  et  «  Études  paléoethnologiques 
dans  le  bassin  du  Rhône,  premier  âge  du  fer,  nécropoles  et  tumulus,  par  3.'. 
Chantre.  »  ^  Lanciani  présente  la  photographie  d'un  superbe  autel  de 
marbre  orné  de  sculptures  trouvé  au  théâtre  d'Ostie,et  datant  de  l'an  124 
de  n.  è.  ^[  Ghirardini  produit  le  dessin  d'un  vase  peint  de  la  4"  moitié 
du  v«  s.  av.  n.  è.,  ofirant  pour  sujet  l'apothéose  d'Hercule.  ^[  Articles. 
Les  nécropoles  préromaines  d'Esté,  fouilles  pratiquées  de  1876  à  1880.  40 
[A.  ProsdocimiJ.  Ces  fouilles  ont  mis  au  jour  un  nombre  considérable  de 
tombes  que  P.  attribue  aux  'Euganei',  peuple  primitif  de  l'Italie,  connu 
par  quelques  passages  de  Caton,  de  Ï.-Live,  de  Pline  et  de  Strabon.  La 
lorme  de  ces  tombes,  la  matière  et  les  qualités  artistiques  des  objets 
qu'on  y  a  recueillis,  tels  que  vases,  fibules,  anneaux,  cistes,  armes,  ont  45 
permis  à  P.  de  les  grouper  en  quatre  périodes.  La  4°  période  atteste  le 
contact  de  ce  peuple  avec  les  Romains.  ^  Mélanges  d'archéologie  et  d'his- 
toire, publiés  par  l'Ecole  française  de  Rome,  fascicules  1  et  2  mars  1881 
[Gellroy].  Aperçu  des  travaux  contenus  dans  ces  fascicules,  de  G.  Lafaye, 
A.  Martin,  H.  de  la  Blanchère,  Lacourt-Gayet,  K.  Miintz.  ^i^[  Mai.  Séances,  .^o 
18  mars.  Lt.  De  Rossi  disserte  sur  les  débris  d'armes  primitives  en  bronze 
qui  accompagnent  quelquefois,  en  Italie,  les  dépôts  de  monnaies;  il 
croit  qu'on  se  servait  de  ces  morceaux  de  métal  en  guise  d''aes  rude',  il 


316  1881.   —  ITALIE. 

propose  de  les  d«îsigner  sous  le  nom  d''aes  rude  libratum'.  ^  Helbig  fait 
remarquer  qu'anciennement  dans  les  îles  de  Chypre  et  de  Crète  on  attri- 
buait une  valeur  monétaire  à  des  haches  de  bronze,  cl.  Hesychius,  sub 
voc.  TTc'Xex'j;  et  raiiT£).£(jc)>tov.  ^  Eroli  :  dessin  d'un  petit  monument  mithriaque 
5  en  marbre  blanc  découvert  dans  le  Piémont,  ^j  1"  avr.  Fabiani:  scarabée 
portant  des  caractères  hiéroglyphiques,  trouvé  à  Palestrina.  ^  Helbig 
décrit  un  brassard  de  bronze  battu  exhumé  près  de  Volterra  et  un 
manche  de  bronze  avec  ornements  archaïques,  trouvé  près  de  Chiusi. 
%  8  avr.  Jordan,  à  propos  du  vase  à  trois  récipients  avec  inscr.  très 

10  ancienne  (Annali  1880,  p.  158),  présente  quelques  observations  sur  les 
mots  lus  par  Dressel  'mitât'  'asted','manom'.  ^  Gamurrini  fait  quelques 
remarques  sur  le  coppa  qui  ligure  d;ins  l'inscr.  précitée  dans  le  mot 
'Qoi'  et  qui  trouve  son  appui  naturel  dans  la  voyelle  o  devenue  plus 
tard  u  (Qoi  =  qui).  Le  même  s'occupe  de  dépôts  d'armes  et  d'ustensiles 

15  de  bronze,  archaïques,  brisés  et  groupés  par  fragments  d'égale  grandeur, 
découverts  près  de  Chiusi.  Il  s'attache  à  établir  que  chez  les  peuples 
primitifs  de  l'Italie,  ces  fragments  de  bronze  tenaient  lieu  de  monnaie. 
Pigorini,  au  contraire,  est  d'avis  que  ces  objets  avaient  été  mis  en  tas, 
anciennement,  pour  êlre  fondus.  Chigi,  d'autre   part,  entre  dans  des 

20  détails  qui  tendent  à  confirmer  l'assertion  de  Gamurrini.  ^  Articles. 
Fouilles  de  Corneto.  Suite  [Helbig].  Découverte  de  trois  tombes,  décorées 
de  peintures  dont  les  plus  anciennes  datent  de  la  l'"^  moitié  du  y°  siècle 
av.  n.  è.  Parmi  les  objets  qu'on  y  a  recueillis  se  remarquent  une  lame  de 
métal  recouverte  d'une  feuille  d'or,  avec  deux  figures  de  femme,  d'un 

25  style  asiatique;  un  scarabée  de  provenance  carthaginoise;  un  vase  de 
terre  cuite  (lécylhos)  avec  ornements  en  relief,  signé  :  C.  POPILl(us). 
^  Un  diplôme  militaire  de  Domitien  [Henzen].  Ce  diplôme,  trouvé  à 
Timorva  en  Bulgarie,  est  de  l'an  82  de  n.  è.  Il  a  été  accordé  aux  vétérans 
des  cohortes  auxiliaires  de  la  Germanie  supérieure,  et  à  ceux  d'une  aile 

50  de  cavalerie  et  de  deux  cohortes,  détachées  à  l'époque  susdite  dans  la 
Mésie,  mais  appartenant,  sans  aucun  doute,  à  l'armée  de  la  Germanie 
supérieure.  ^  Rectification  au  plan  du  Forum  [Jordan].  Depuis  que  des 
découvertes  archéologiques  faites  en  1870  ont  fourni  des  notions  nou- 
velles sur  la  topographie  du  forum  romain,  les  plans  qui  ont  été  publiés 

r.5  lui  donnent  la  forme  d'un  trapèze.  J.  entre  dans  des  détails  sur  les  rues 
qui  aboutissaient  au  Forum,  et  montre  que  son  emplacement  avait  plutôt 
la  forme  d'un  rectangle.  ^  Observations  touchant  le  réseau  des  rues  de 
Pompei  [Mau].  La  topographie  des  îles  récemment  déblayées  a  donné 
tort  à  Fiorelli  et  à  Nissen,  qui  avançaient,  le  premier,  que  la  ville  était 

40  divisée  en  neuf  quartiers,  le  second,  en  douze.  Les  dernières  fouilles 
confirment  l'hypothèse  de  V.  Bezold  qui  considère  la  rue  de  Mercure, 
avec  son  prolongement  au  Sud  du  forum,  comme  la  rue  principale  de 
Pompéi.  ^%  Juin.  Fouilles  de  Pompéi  [Mau].  Suite.  ^\  Excavation  à  Terra- 
nova  Pausania  [Helbig].  Découverte  d'une  châsse  de  plomb  de  1  m.  60  c. 

45  contenant  un  squelette,  un  anneau  d'or  et  des  parcelles  du  même  métal 
qui  faisaient  partie,  sans  doute,  d'un  collier  ou  d'un  bracelet.  Autour  de 
cette  relique  on  a  extrait  du  sol  un  certain  nombre  de  petits  vases  en 
terre  cuite  et  quelques  récipients  en  verre.  ^  Deux  inscriptions  d'Ostie 
[Dessau].  Elles  ont  été  copiées  sur  les  papiers  laissés  par  E.-Q.  Visconti, 

f,o  conservés  a  la  Bibliothèque  nationale  de  Paris.  La  r*^  porte  en  tète  les 
mots  'Familia  Publica',sous  lesquels  figure  une  série  de  noms  d'esclaves 
publics  et  d'affranchis  de  la  colonie  d'Ostie.  D.  conjecture  qu'on  a  ici  la 
liste  des  membres  d'une  corporation  qui,  d'après  le  témoignage  de  plu- 


I 


ËULLETTINO  DELL'iNSTITUTO  DI  CORll.  ARCMEOLOGICA.  817 

sieurs  inscript.,  existait  à  (Jslie,et  à  laquelle  les  autorités  locales  avaient 
probablement  conféré  certains  droits.  La  2°  inscr.  se  rapporte  à  un  person- 
nage dont  le  nom  a  disparu,  mais  originaire  d'Ostie.  Les  décurions  de 
cette  ville  lui  élèvent  une  statue,  parce  qu'il  a  remporté  plusieurs  fois  le 
prix  dans  les  jeux  qui  lurent  institués  sous  l'Empire,  à  l'imitation  des   ^ 
fêles  célèbres  de  la  Grèce,  dans  qq.  villes  de  l'Asie  et  de   l'Afrique.  ^ 
Observations  épigraphiques  [Henzen].  Ces  observ.  portent  sur  une  inscr. 
destinée  à  un  volume  en  préparation  du  Corpus  inscr.  lat.,  et  dont  le 
texte,  fort  incertain  d'ailleurs,   a  été  publié  prématurément   et   d'une 
manière  fautive  dans  le  'Bullettino  archcologico  comunale'  1880,  p.  ill.  lo 
^t  Juillet.  Voyage  dans  le  sud  de  l'Italie  [Helbig].  A.  S.  Maria  di  Capua, 
dans  des  collections  particulières  :  plusieurs  vases  de  terre  cuite  et  de 
bronze  intéressants.  A  Naples,  skyphos  à  figures  rouges,  de  la  meilleure 
époque;  skyphos  avec  scènes  bachiques,  d'un  dessin  relâché;  coupe  à 
deux  anses,  revêtue  d'une  couverle  noire  très  brillante  et  portant  une  «s 
légende;  coupe  à  figures  en  relief, avec  épigraphe  grecque;  fragments  de 
skyphos  rouge,  où  l'on  voit  un  groupe  de  prisonniers  barbares, en  relief; 
coupe  de  verre  d'un  blanc  mat  avec  dorures.  ^  Hypogée  falisque  près  de 
Carbognano  [Dressel].  Chambre  sépulcrale  contenant  des  poteries,  vases, 
lampes;  quelques  objets  de  bronze  et  de  ler,miroir, anneau, une  monnaie,  20 
sans  doute  une  obole  d'une  cité  Campanienne;  plusieurs  inscriptions 
falisques,  composées  de  noms  de  personnes  :  Voltio  j  Folcozeo  j  Zestoi  | 
fi  —  Sexti  fi(lius)  (?);Tito  Marei|o  Voltilio,  etc.;  la  mauvaise  qualité  du 
vernis  noir  qui  recouvre  les  poteries  accuse  le  commencement  du  vii°  s. 
de  Rome.  ^  Fouilles  do  Cervelri  [Helbig].  Découverte  d'une  tombe  encore  '^^ 
intacte,  parmi  les  nombreux  objets  qu'elle  a  fait  reparaître,  on  remarque 
une  paire  de  boucles  d'oreilles  en  or  avec  têtes  de  panthère,  archaïques, 
en  relief;  des  vases  peints  grecs,  dont  deux  marquent  l'époque  de  tran- 
sition entre  les  vases  de  style  corinthien  et  les  poteries  de  style  attique  à 
figures  noires;  une  amphore  attique;  des  vases  de  métal,  en  bronze,  en  30 
argent.  La  tombe,  d'après  le  style  des  vases,  doit  dater  de  la  fin  du  VP  s. 
av.  n.  è.  ^j  Fouilles  de  Pompéi  [Mau].  Suite,  f  Sur  l'inscription  d'Amiens 
[Mommsen].  L'auteur  ayant  eu  sous  les  yeux  une  copie  exacte  de  l'inscr. 
fragmentaire  dont  il  s'agit,  montre  que  la  lecture  (v.  ci-dessus,  n®  de 
mars)   qu'il  avait  proposée  'legionis  XII   primigeniae   piae   fidelis'  et  35 
'Pontulentum' ne   saurait  être  maintenue;   peut-être  y  avait-il   sur  la 
pierre,  pour  l'indication  de  la  légion  :  [LEG.TER.P.ÏEJK. F.  ^^\  Août  et 
septembre.  Voyage  dans  le  Sud  de  l'Italie  [HelbigJ.  Suite  et  fin.  Au  Musée 
national  de  Naples  :  la  ciste  à  bandes  parallèles  ne  peut  provenir  do 
Pompéi,  comme  on  l'a  cru;  le  style  archaïque  des  décorations,  et  la  lo 
patine   dont  elle  est  recouverte   dénotent   une  origine   plus  ancienne. 
Environs  de  Bari  :  nécropole  de  l'antique  Celia;  les  sarcophages  qui  ont 
été  mis  au  jour  ont  à  peu  près  la  forme  cubique  et  sont  moins  grands 
que  la  stature  humaine;  ils  remontent  à  la  fin  du  v°  s.  av.  n.  è.;un 
cratère  attique  trouvé  dans  l'un  d'eux  est  de  cette  époque.    Fasano  ;  45 
lékythos  à  figures  noires  sur  fond  blanc  ;canthare  avec  dorures,  scarabée 
de  Cornaline,  cippe  en  pierre  calcaire,  Ostuni  :  tombeau  avec  inscription 
messapique  consistant  en  noms  de  personnes, que  II.  essaie  de  transcrire 
ainsi  :  eiO(3  trohanOes  —  (Tpucrâvôvi;)  ;  [stjaboas  gronaïas;  nabti.o  {=  nabtai- 
6is,  Fabretli,  C.  T.  I.  29i)0?).  Lecce,  au  Musée  provincial  :  plusieurs  vases  5o 
dont  trois  amphores  grecques  avec  belles  peintures,  sujets  héroïques  des 
meilleures  époques,  ciste  à  bandes  d'origine  grecque  d'après  IL—  Oria: 
tombe,  deux  vases  de  style  local.  Tarentc  :  plusieurs  milliers  de  terres- 


âlé  1881.   —  ITALIE. 

cuites  du  iv«  et  du  ve  s.  av.  n.  è.  Métaponte:  vestiges  d'habitations  à 
double  pavement  supposé.  Cantazaro,  au  Musée: bas-relief  de  terre  cuite, 
archaïque,  d'un  beau  travail;  bas-relief  en  pierre  calcaire,  d'une  époque 
postérieure  à  Alexandre;  casque  de  bronze  orné.  Reggio  :  statuette 
5  d'acteur  comique,  bien  exécutée.  Potenza  :  trois  inscriptions  osques.  ^ 
L'inscription  de  l'aerarium  de  Palestrina  [Dessau].  Cette  inscription 
révèle  la  destination  ancienne  d'une  des  principales  ruines  de  Préneste 
M.  ANICIVS.  L.  F.  BAASO.  M.  MERSIEIVS.  C.  F.  |  AEDILES.  AERARIVM. 
FACIENDVM.   DEDERVNT.  ^t  Octobre.    Égout   antique    [Narducci].    Ce 

10  cloaque,  très  ancien,  commence  à  l'angle  de  la  via  Paganica  et  de  la 
place  Maltei,  et  s'ouvre  sur  le  Tibre  du  mole  S.  Bartholoraeo.  Il  se  compose 
de  gros  blocs  de  pierre  assemblés  sans  ciment.  ^  Nécropole  de  Cesi 
(Ombrie)  [Bellucci].  Tombes  du  commencement  de  l'âge  du  fer.  ^  Fouilles 
d'Amelia  [Eroli].  Sarcophages;  objets  de  bronze,  d'ivoire;  terres-cuites; 

15  une  grande  quantité  d''aes  rude'.  ^  Fouilles  de  Pompéi  [Mau].  Suite.  ^ 
Trois  petits  vases  du  Musée  de  Syracuse  [J.  Schmidt].  Ces  vases  présen- 
tent les  mêmes  caractères  que  ceux  qui  ont  été  publiés  par  Koehler  dans 
'Mittheil.  des  arch.  Inst.  in  Athen,  4,  336'  et  auxquels,  à  tort  ou  à  raison, 
l'on  assigne  une  provenance  égyptienne.  ^  L"aes  signatum'  du  Collège 

20  '  alla  Querce'  près  de  Florence  [De  Feis].  Cette  pièce  est  de  forme  cubique; 
elle  porte  sur  Tune  des  faces  une  belle  empreinte  de  roue  à  quatre 
rayons,  sur  une  autre,  une  ancre  fort  mal  gravée.  ^^  Novembre.  Voyage 
en  Etrurie  [Helbig].  Nouvelles  fouilles  pratiquées  à  Vulci  pour  trouver 
l'entrée  du  fameux  lumulus  'la  Coccumella';  le  but  n'a  pas  été  atteint, 

25  mais  quelques  tombes  ont  reparu.  ^  Fouilles  de  Vulci.  Parmi  les  poteries 
qu'elles  contenaient,  on  compte  plusieurs  vases  grecs  dont  l'un,  à  figures 
rouges  de  la  fin  du  v  s.  av.  n.  è.,  offre  une  scène  bachique  d'un  travail 
exquis;  sur  un  fragment  de  coupe  avec  scènes  de  courses  et  de  la  palestre 
on  remarque  la  signature  de  Douris.  %  Observations  sur  le  temple  de  la 

30  Fortune  à  Préneste  [Marucchi].  On  admet  généralement  aujourd'hui  que 
tout  l'emplacement  de  la  ville  actuelle  de  Palestrina  était  occupé  ancienne- 
ment par  un  temple  colossal  dédié  à  la  Fortune.  M.  s'attache  à  établir 
qu'il  y  avait  autrefois  à  Préneste  deux  temples  distincts,  quoique  dédiés 
à  la  môme  divinité.  1^  Décembre.  Voyage  en  Etrurie.  Suite  [Helbig]. 

35  Tessenano  :  vestiges  d'un  petit  édifice  qui,  d'après  un  fragment  d'inscr., 
paraît  avoir  été  consacré  cà  Mars.  Viterbe,  dans  la  collection  de  B.  Fal- 
cioni:deux  figurines  de  bronze  provenant  du  dépôt  d'antiquités  découvert 
au  Monte  Subasio  près  d'Assise,  cf.  BuUett.  1880,  p.  247;  urne  de  bronze 
dont    l'anse  est  ornée  de  deux    lions   couchés;  figurine   de    bronze, 

40  archaïque,  d'un  travail  très  fin;  figurine  en  bronze  d'Apollon,  se  ratta- 
chant au  type  répandu  de  l'Apollon  du  Belvédère;  monnaies  grecques, 
recueillies  dans  les  environs  de  Viterbe,  intéressantes  pour  l'étude  des 
relations  commerciales  de  la  contrée.  Orvieto,  fouilles  pratiquées  par 
R.  Mancini  :  tombes,  vases  attiques  à  figures  rouges,  couperet  de  fer  de 

45  80  centim.;  grand  sépulcre  à  deux  chambres,  cippes  de  pierre  dont  l'un 
oFifre  une  tête  d'homme  casquée  fort  archaïque,  nombreux  vases  de 
l'époque  de  la  peinture  noire,  jusqu'aux  premiers  temps  de  la  peinture 
rouge,  ustensiles  de  bronze,  deux  boucles  d'oreilles  en  or,  un  scarabée 
de  cornaline,  quatre  pièces  d''aes  rude';  plusieurs  autres  tombes  conte- 

&"  nant  un  petit  nombre  d'ustensiles  de  bronze  et  de  fer,  des  vases,  parmi 
lesquels  une  liydrie  à  figures  noires, des  amphores  et  des  coupes  à  figures 
rouges  de  diverses  époques.  1[  Sur  une  médaille  de  bronze  portant  au 
droit  les  sigles  C.  S.  et  au  revers  la  légende  :  'qui  ludit  |  arram  det  quod 


I 


EPHEMERIS  EPIGRAPHICA.  319 

satis  sit'  [Zdekauer].  Cette  méd.  a  été  publiée  par  Eckhel  (Docl.  num.  8, 
p.  3i6)  et  par  Castan  (Rev.  arch.nouv.  sér.  t.  21,  p.  261).  Suivant  Z.  elle  se 
rapporterait  au  S''  jour  des  saturnales,  ajouté  par  l'emp.  Caïus  Caligula, 
et  le  droit  et  le  revers  ne  composeraient  qu'une  même  légende  qui  se 
lirait  :  «  C(ai)  S(alurnalibus)  qui  ludit  arram  det  quod  satis  sit.  »  5 

Ed.  Gellens-Wilford. 
Epliemeris  epigraphica.  Gorporis  inscriptionum  Latinarum  sup- 
plementum,  vol.  4  (fasc.  3,  4)  1881.  —  Additamentum  ad  tabulas  trium- 
phales  Capitolinas  [Henzen].  Fragment  des  Fastes  consulaires,  exhumé 
à  Rome  en  1878  et  se  rapportant  aux  années  655-667  de  la  fond,  de  la  lo 
ville.  Contient  des  données  nouvelles  sur  la  filiation  de  qq.  grands  per- 
sonnages de  la  République  :  il  en  résulte,  comme  le  lait  remarquer  Momm- 
sen,  dans  un  court  commentaire  joint  à  l'article,  que  l'orateur  M.  Anto- 
nius  était  probablement  le  petit-fils  de  M.  Antonius,  tribun  de  la  plèbe 
en  587,  et  l'oralcur  L.  Crassus,  petit-fils  du  consul  du  même  nom,  de  i5 
l'an  586.  1[  Additamentum  ad  tabulas  triumphales  Capitolinas  [Henzen]. 
Fragment  des  années  643-650  de  Rome,  montre  que  Q.  Cœcilius  Metellus 
triompha  de  Jugurtha  en  648,  ce  qui  confirme  Tasserlion  de  Mommsen 
(Rœm.  Gesch.  6°  éd.  2  p.  146)  que  Metellus  commandait  l'armée  d'Atrique 
en  G47,  et  non  Marins.  T)  Additamenta  ad  corporis  vol.  VI  partem  primam  20 
[E.  Bormann,  W.  Henzen].  N.  723  a  :  Bonae  deae  Galbillae...,  la  Bonne 
déesse  est  souvent  invoquée  comme  un  génie  prolecteur  d'une  localité  ; 
on  a  ainsi  'Bonadea  castri  fontanorum'  (Corp.  6,  70),  'Bona  dea  An- 
nianensis  (ibid.  69)  ;  le  qualificatif  'Galbilla'  qu'on  a  ici  se  rapporte  aux 
'Horrea  Galbana'  sur  l'Aventin  ;  n.  725,  Deae  Florae  ;  735  :  Hercules  in-  25 
victe,  sancte  Silvani  nepos  — -,  Bormann  croit  que  l'Hercule  dont  il  s'agit 
dans  cette  inscr.  est  Femper.  Commode  (Bull.  d.  Inst.  1879,  p.  43)';  761, 
Deo  soli  invicto  Malachibelo  —  ;  788  :  ET  ]  P.   SEPTIMO.GETAE.NOBILIS- 
SIMO.CAESARI  (mots  martelés  sur  l'Arc  de  Septime  Sévère)  ;  800,  inscr. 
du  Pont  Valentinien,  qui  n'était  connu  jusqu'ici  que  par  les  'Mirabilia  30 
Urbis'  ;  807  :  —  Caecina  Paetus,  curator  riparum  et  alvei  Tibcris  —,  il  fut 
consul  en  70  de  n.  è;  816:   CORNELIA.AFRICANI.F  1  GRACCHORVM  sur 
sur  la  base  de  marbre  d'une  statue  de  Cornélie  (Cf.  Pline,  hist.  nat.  34, 
31);  l'omission  du  mot 'mater'  est  un  solécisme,  dont  on  a  d'autres 
exempl.  dans  Jordanès  (De  reb.  Get.  15);  849  :  Fidei  virtutiq.  devotissi-  35 
morum  militum  domnorum  nostrorum  Arcadi  Honori  et  ïheodosi...  post 
confectum  Gothicum  bellum  —  ces  derniers  mots  se  rapportent  ta  la  vic- 
toire sur  Radagaise,  remportée  par  Stilicon  ;  le  nom  de  celui-ci  figurait 
sur  l'inscr.  mais  il  en  a  été  martelé  ;  869  :  —  aedituus  Veneris  hortorum 
Sallustianorum  —  ;  874  inscr.  bilingue,  grecque-latine,  d'une  jeune  pré-  40 
tresse  de  Bacchus,  laquelle  était  également  îraorccpopo;  d'Isis  ;  le  texte  latin 
est  incomplet,  mais  il  a  été  restitué  par  Buecheler;  880  et  suiv.,  d'esclaves 
publics;  886  et  suiv.  listes  de  soldats  très  importantes  par  les  inductions 
qu'on  en  tire,  celles-ci  entre  autres  :  les  cohortes  prétoriennes  et  la  garde 
urbaine  étaient  considérées  comme  ne  formant  qu'un  seul  corps  de  mi-  45 
lice,  pendant  les  2  premiers  siècles  de  n.  è  ;  T'honesta  missio'  chez  les 
prétoriens  et  dans  les  cohortes  urbaines  s'accordait  seulement  tous  les 
2  ans  et  à  une  même  époque  ;  Septime  Sévère  qui,  lors  de  son  arrivée  au 
pouvoir,  licencia  la  garde  prétorienne,  admit  dans  celle  même  garde;, 
quand  il  la  reconstitua,  des  soldats  originaires  des  provinces  illyriennes  ;  50 
936,  épiiaplie  en  vers  d'un 'eques  singularis'.  •j]   De  muneribus  milita- 
ribus  centurionatu  inferioribus  [Cauer].  Travail  très  étendu  ;  l'auteur  pro- 
duit un  nombre  fort  considérable  d'inscr.  sur  lesquelles  il  fonde  ses 


320  1881.    —   ITALIE. 

assertions:  Mommsen,  dans  des  notes,  complète  ou  rectifie  les  données 
de  C.  Les  prétoriens,  la  garde  urbaine,  les  légions,  les  cohortes  auxi- 
liaires avaient  des  'signiferi'  ;  les  'vigiles',  les  vétérans  retenus  sous  les 
drapeaux,  les  détachements  des  légions  ou  des  cohortes  auxihaires. 
savaient,  au  contraire,  des  'vexillarii' ;  les  'aquiliferi'  ne  se  rencontrent 
que  dans  les  légions  et  chaque  légion  n'avait  qu'un  seul  de  ces  sous-olfi- 
ciers  ;  on  trouve  des  'imaginiferi'  dans  les  légions  et  dans  les  cohortes 
auxiliaires.  Quant  aux  musiciens,  on  distinguait  les  'hucinatoros',  les 
'cornicines'  et  les  'tubicines'  (Végèce,  2,  22)  ;  le  terme  *aL!:J3atores'  ne 

10  servait  pas  à  désigner  une  catégorie  spéciale  de  musiciens  :  il  avait  un 
sens  général  et  il  s'appliquait  indifîéremment  aux  3  classes  précitées.  Les 
'beneficiarii  consularis'  (du  légat  propréteur  des  provinces  impériales 
consulaires)  étaient  pris  parmi  les  légionnaires  et  non  parmi  les  soldats 
des  cohortes  auxiliaires.  Le 'prrjero^tus  urbi'  n'avait  pas  do  'beneticia- 

15  rius',  suivant  Mommsen.  Quant  aux  tribuns  militaires,  d'après  le  même, 
les  'laticlavii'  ou  'semestres',  c. -à-dire  ceux  qui  appartenaient  à  Tordre 
sénatorial,  avaient ^euls  des  'beneficiarii';  la  raison  en  serait  que  les 
'tribuni  laticlavii'  étaient  chargés,  dans  la  légion,  d'un  service  adminis- 
tratif, tandis  que  les  'tribuni  angusticlavii',  qui  faisaient  partie  de  l'ordre 

20  équestre,  exerçaient  le  commandement  militaire.  Les  'singulares'  (qui 
n'étaient  que  des  'beneficiarii'  d'un  rang  inférieur:  C.  Coelius  Anicetus 
...  singularis  spe  beneficiatus,  L  R.  N.  218)  des  légats  de  province,  des 
préfets  et  des  tribuns  du  prétoire,  semblent  avoir  lormé  des  détachements 
spéciaux,  comme  les  'équités  singulares'  de  l'empereur.  Le  'cornicula- 

25  rius' était  d'un  grade  plus  élevé  que  le  'singularis';  ainsi,  la  lecture 
(Brambach,  Inscr.  Rhen.  1599)  'S(ingularis)  leg(ati)  ex  cor(niculario)'  ne 
peut  se  soutenir.  Dans  un  dernier  paragr.  Cauer  rassemble  les  inscr.  qui 
présentent  la  série  de  grades  par  lesquels  des  sous-officiers  ont  succes- 
sivement passé,  et  comme  conclusion  il  donne  un  tableau  de  l'avance- 

30  ment  chez  les  sous-officiers;  il  fait  remarquer  que  les  promotions 
n'avaient  pas  toujours  lieu  dans  le  même  ordre.  ^  Additamentorum  ad 
Corporis  vol.  VL  Part.  I  supplementum  [G.  Huelsen].  Fragment  des  Fastes 
des  'sodales  augustales  Claudiales',  des  années  136-138  ;  Cl.  Bull.  dell. 
Inst.  1871,  p.   150.  ^f  De  Atiliie  Pomptilla?  monumento    Calaritano  [V. 

35  Grespi].  Tombeau  près  de  Cagliari,  creusé  dans  le  roc  et  appelé  par  les 
gens  du  pays  'la  grotta  délie  vipère'  ;  contient  16  inscr.  en  vers  (7  grec- 
ques et  7  latines)  relatives  à  M.  Cassius  Philippus  et  à  sa  femme  Atilia 
L(uci)  f(ilia)  Pomptilla.  La  forme  des  lettres  trahit  le  2"  s.  de  n.  è.  Les 
inscr.  latines  ont  été  restituées  par  Buecheler,  les  grecques  par  Kaibel  et 

40  par  Fauteur  de  l'article.  ^  Privilégia  militum  veteranorumque  de  civitate 
etconubio  [Mommsen].  Diplômes  militaires  découverts  récemment  (suite 
au  G.  L  L.,  vol.  3,  p.  843-919,  1058  ;  et  à  FEphem.  epigr.,  2,  452-466  ;  4,181- 
187).  N.  68,  trouvé  près  de  Tirnova,  en  Bulgarie.  Accordé  en  l'an  82,  par 
Domitien,  aux  vétérans  de  9  cohortes  auxiliaires  appartenant  à  l'armée 

45  de  la  Germanie  supérieure,  et  de  2  cohortes  auxiliaires  et  d'une  aile  de 
cavalerie,  faisant  partie  sans  doute  de  la  même  armée,  mais  cantonnées 
temporairement  dans  la  Mésie.  Fait  connaître  deux  consuls  'suffecti'  de 
l'année  82  :  M.  Larcins  Magnus  Pompeius  Silo  et  T.  Aurelius  Quietus. 
Donne  le  vrai  nom  de  C.  Vettulenus  Civica  Gerialis,  proconsul  d'Asie  sous 

50  Domitien  :  des  savants  avaient  confondu  ce  personnage  avec  Sextus  Vet- 
tulenus Gerialis  (Gf.  Waddington,  Fastes  des  prov.  asiat.,  160).  —  N.  69, 
trouvé  près  de  Liège.  De  Trajan,  l'an  68,  en  faveur  de  qq.  corps  auxi- 
liaires de  la  Bretagne.  Mentionne,  contrairement  à  l'usage,  deux  légats, 


EPHEMERIS  EPIGRAPHICÂ.  321 

qui  se  sont  succédé  sans  doute  en  Bretagne  :  T.  Avidius  [QuietusJ  et 
Nepos.  —  N.  70,  trouvé  en  Bavière.  Conféré  en  153  par  Antonin  le  Pieux 
aux  vétérans  de  4  ailes  de  cavalerie  et  de  14  cohortes  auxiliaires,  les- 
quelles, par  exception,  ne  sont  pas  nommées.  Le  nom  de  la  province  n'a 
pas  été  conservé,  mais  il  s'agit,  selon  Mommsen,  du  Norique.  —  N.  71,   s 
trouvé  en  Bulgarie.  Conféré  en  178  par  Marc-Aurèle  et  Commode  aux  vé- 
térans de  la  cohorte  'I  Flavia  iNumidarum'  qui  stationnait  dans  la  pro- 
vince de  Lycie  et  Pamphylie.  Prouve  que  cette  province  était  impériale  à 
cette  époque,  et  non  proconsulaire  depuis  135,  comme  on  l'admettait 
généralement.  —  N.  72,  trouvé  en  Autriche.  Conféré  probablement  entre  lo 
les  années  216  et  247  aux  vétérans  de  plusieurs  cohortes  et  ailes  de  cava- 
lerie, cantonnées  dans  laPannonie  inférieure.  Jusqu'en  143  les  diplômes 
militaires  accordaient  aux  vétérans  des  corps  auxiliaires  la  cité,  1"  pour 
eux-mêmes  'ipsis',  2°  'liberis  posterisque  eorum'  :  cette  seconde  partie 
de  la  formule  fait  défaut  dans  les  diplômes  de  154  à  167,  non  par  négli-  is 
gence,  comme  Mommsen  l'avait  cru  d'abord,  mais  parce  qu'une  restric- 
tion avait  été  apportée  dans  les  privilèges  de   ces  vétérans.  Dans    le 
diplôme  dont  on  s'occupe  ici  apparaît  une  nouvelle  formule  :  *equitibus 
et  peditibus.,..  civitatem  Romanam....  dédit....  praeterea  [liberis  eorun- 
dem]  decurionum  et  centurion[um  qui,  cum  filiis  in]  provinc(ia)  ex  se  20 
procreatis  [milites  ibi  casteljlani  essent".  —  N.  73,  trouvé  dans  le  Pié- 
mont. De  Valérien  et  Gallien,  l'an  254,  en  faveur  de  la  garde  prétorienne. 
^    Observationes   epigraphicae  [Mommsen].   —  29)   'Alpes   Poeninae'. 
G.  Zippel  dans  'Die  romische  Herrschaft  in  Illyricum'  avait  avancé  que 
les  Alpes  Pennines  faisaient  partie  de  la  Germanie  supérieure.  Mommsen,  20 
qui,  dans  le  Corpus  inscr.  Lat.,  3  p.  707,  avait  déclaré  qu'Auguste  réunit 
les  Alpes  Pennines  à  la  Rhétie,  défend  ici  cette  assertion  contre  Zippel, 
en  s'appuyanl  sur  qq.  passages  de  Ptolémée  (spécialement  2,  12)  et  sur 
qq.  textes  épigraphiques  (Henzen,  n.  6939,  C.  I.   L.,  5  n.  3936).  —  30) 
'Cognomina  Africana'.  Ces  cognomina  se  terminent  en  osus,  osa,  comme  so 
Gallosus,  Primosus,  Quintosus,  luliosa,  Veneriosa.  Cette  terminaison  ne 
marque  pas  l'idée  qui  est  attachée  dans  la  bonne  latinité  au  suffixe  -osus, 
mais  elle  fait  de  ces  cognomina  des  diminutifs.  De  même  les  cognomina 
en  itta,  particuliers  à  l'Afrique,  comme  Gallitla,  lulitta,  PoUitta,  Livilitta, 
sont  les  équivalents  de  Gallilla,  lulilla,  Pollilla,  Livililla.  —  31)  'Vexil-35 
latio  legionis  XI  Claudiae.  Inscr.  trouvée  en  Bulgarie  ;  date  de  153  ;  elle 
montre  que  la  légion  11«  Claudia,  qui  sous  ïrajan    avait  ses   quartiers 
d'hiver  dans  la  Gvîrmanie  supérieure,  séjournait  déjà  dans  la  Mésie  infé- 
rieure sous  Antonin  le  Pieux  ;  Mommsen  réfute  l'assertion  de  Pfizner 
(Geschichte  der  roem.  Kaiserlegionen,  p.  80)  que  cette  légion  ait  appar-  4o 
tenu  à  la  province  de  Dacie.  L'inscr.  révèle  l'époque  où  T.  Flavius  Lon- 
ginus  occupa  le  gouvernement  de  la  Mésie  inf.  ;  elle  mentionne  6  'prin- 
cipales'. Principales  tes(serarius)  lul(ius)  Aeternalis,  |  (t)ub{icen)  Aure- 
liu(s)  Postumus,  cornice(n)  Valerius  Rufus,  med(icus)  Aurel(ius)  Artemo  j 
imunes  ven(atores)  Iulius  Longinus  |  et  Fl(avius) Valerius— )»  On  apprend  45 
par  là,  chose  importante,  que  le  'medicus  legionis'  comptait  parmi  les 
'principales'.  Quant  aux 'venatores' ils  apparaissent  pour  la  première 
fois  dans  une  inscr.  ;  M.  les  assimile  aux  'pecuarii'.  —  32)  Principalium 
lecensus  secundum  praeposilos.  M.  complète  le  travail  de  Cauer  (De  mu- 
nerib.  mililaribus),  analysé  ci-dessus  ;  il  dislingue  2  catégories  de  sous-  00 
officiers,  les  uns  affectés  à  la  troupe,  les  'opliones,  spcculatores,  tesse- 
rarii,  custodes   armorum,   signiferi,  vexillarii,    aquiliferi,    imaginiferi, 
acneatores,  bucinatores,  tubicincs,  cornicines,  fisci  curatores,  carcerarii, 

u.  DE  l'iiiLOL.  :  Octobvc  1882.  —  Bcvue  des  Bévues  de  1881.  VI.  —  21 


322  1881.  —  ITALIE. 

medici,  candidali  ;  les  autres  attachés  à  la  personne  d'un  ofiicier,  d'ordi- 
naire ce  sont  les  'cornicularii,  commentarienses,  codocillarii,  librarii, 
exacti,  cxceptores,  a  quaeslionibus,  stratores,  singulares,  secutores,  be- 
neficiarii,  iminunes'.  Il  dresse  la  liste  des  'principales'  attachés  aux 
5  légats  impériaux-propréteurs,  procurateurs  ou  préfets  gouvernant  des 
provinces,  légats  de  légion,  préfets  du  camp  ou  de  la  légion,  tribuns  de 
légion,  tribuns  et  préfets  des  corps  auxiliaires,  procuralcurs-impériaux- 
linanciers  des  provinces,  préfets  du  prétoire,  préfet  de  la  ville,  préteur 
urbain,  préfet  de  l'annone,  préfet  de  l'annone  d'Ostie,  préfet  et  sous-préf. 
10  des  Vigiles,  tribuns  de  la  garde  urbaine,  des  Vigiles  et  des  'équités  sin- 
gulares'. Les  proconsuls  dont  les  pouvoirs  émanaient  du  sénat  n'avaient 
à  leurs  ordres  ni  'principales'  ni  soldats,  cependant  M.  publie  une  inscr. 
envoyée  par  Ch.  Tissot,  laquelle  montre  que  le  proconsul  d'Afrique,  après 
38  de  n.  è.  (époque  où  la  légion  qu'il  commandait  exceptionnellement  lui 
\h  fut  enlevée)  disposait  encore  d'un  certain  nombre  de  soldats.  — 33).  Titulus 
Venetus  vindicatus.  Inscr.  publiée  par  Muratori  (670,  1)  et  par  plusieurs 
autres;  on  la  croyait  fausse,  mais  on  vient,  d'en  retrouver  une  partie  et 
l'authenticité  n'en  est  plus  douteuse  ;  doit  provenir  de  Béryte,  en  Syrie  ; 
on  y  lit  Q.  Aemilius  —  Secundus  in  castris  divi  Augusti  sub  P.  Sulpicio 
20  Quirinio  leg.  aug.  Gaesaiis  Syriae  — iussu  Quirini  censum  egi  Apamenao 
civitatis  —  se  rapporte  donc  au  fameux  recensement  de  Quirinius.  M.  com- 
mente la  carrière  intéressante  de  Q.  Aemilius  Secundus,  lequel  apparte- 
nait à  Tordre  équestre.  Éd.  Gellens-Wilford. 
Nuova  Antologia  di  scienze,  lettere  ed  arti,  2°  série,  t.  XXV,  1881. 
2*  Jr.  Periclès,  Phidias  et  le  Parthénon  [E.  Brizio]   (suite).  Passe  en  revue 
tous  les  essais  de  restauration  des  frontons  du  Parthénon.  ^^  Mars. 
L'enseignement  de  l'archéologie  dans  nos  universités  [G.  Lupi].  S'occupe 
surtout  des  réformes  à  introduire.  T|^  Mai.  L'enceinte  de  Rome  [G.  Qua- 
renghi].  Étudie  toutes  les  enceintes  construites  pour  défendre  Rome, 
30  depuis  la  cité  de  Romulus,  jusqu'à  la  cité  Léonine.  %^  Sept.  Histoire 
civile  et  constitutionnelle  de  Rome  antique  à  propos  d'une  récente  publi- 
cation [A.  Gennarelli].  Gette  publication  est  celle  du  sénateur  D.  Panta- 
LEONi,  Storia  civile  e  costituzionale  di  Roma.  G.  examine  et  discute  toutes 
les  opinions  de  Pantaleoni.  A.  Martin. 
35     Nuove  Effemeride  Siciliane.  3''  série,  vol.  12.  La  bibliothèque  et  la 
Pinacothèque  de  Trépane  [Fortunato  xMondello].  Histoire  des  collections, 
manuscrits  en  parchemin,  un  Valère  Maxime  de  1302,  un  office  de  la 
Vierge  antérieur  à  1392  ;  beau  ms.  de  Boèce  du  14°  s.  Divers  manuscrits 
d'auteurs  nés  à  Trépane  ;  principaux  livres  de  la  bibliothèque. 
40                                                                                       A.  Martln. 

Rassegna  Settimanale.  T.  VII-VIII  (1881).  23  jr.  Un  étudiant  romain 
a  Athènes  l'an  U  avant  J.-G.  [L  Gentile].  Il  est  question  du  fils  de  Gicéron  ; 
Tauteur  prend  dans  les  Lettres  àAtlicustous  les  renseignements  sur  le 
genre  de  vie,  les  dépenses,  etc.,  d'un  étudiant  à  Athènes.  ^^  13  fév.  Rug- 
is giero  BoKGHi,  Dialoghi  di  Platone  tradotti^  vol.  I.  fasc.  1  et  2  (Eutifrone  e 
Apologia  di  Socrate)  [  ].  Gette  traduction  est  supérieure  à  toutes  celles 
qui  ont  été  publiées  auparavant  ;  quelques  reproches  sur  la  langue  qui 
n'est  pas  assez  pure.  HÎ  27  févr.  Fr.  Gassi,  la  Farsaglia  di  M.  Anneo  Lu- 
cano  volgarizzata  [  ].  Utile.  ^  Jahresberichte  der  Geschichtsivissenschaft,  im 
60  Auftrage  des  historischen  Gesellschaft  zu  Berlin  herausgegeben  [  ].  Quelques 
réserves  sur  la  disposition  des  matières.  ^^  6  mars.  La  légende  d'QEdipe 
[F.  Torraca].  Explique  surtout  ce  que  la  légende  est  devenue  au  Moyen- 
Age.  %^  27  Mars.  Athéna  Parthénos  [I.  Gentile].  Descr.  de  la  statue  de 


I 


323 

Phidias  ;  la  statue  récemment  trouvée  à  Athènes  en  était  une  reproduction 
assez  grossière  avec  des  inexactitudes  en  plus.  ^  B.  Heisterbergk,  Ueber 
den  Namen  Italiens  [  ].  Bon  travail,  quelques  subtilités.  H  3  avril.  E.  Stam- 
PiNi,  Lapoesia  romana  e  la  metrica,  commentario  metrico  a  19  Odi  di  Orazio 
Flacco  [  ].  On  désirerait  plus  de  précision  et  de  méthode.  •^  F.  Lenormant,  s 
La  Grande-Grèce  [  J.  Livre  des  plus  instructifs  et  des  plus  agréables.  ^^ 
24  Jlt.  La  sculpture  de  Pergame  au  musée  de  Berlin  [W].  L'art  de  Pergame 
est  l'intermédiaire  entre  l'art  grec  et  l'art  romain  ;  la  guerre  des  Dieux  et 
des  Géants  représentée  d'après  Tordre  d'Eumène  II  à  Pergame;  ce  que  le 
musée  de  Berlin  possède  de  ce  monument.  ^  G.  Fioretto,  GH  Umanisti  lo 
c  lo  studio  del  latino  e  del  greco  nel  secolo  XV  in  Italia  [  ].  Travail  sans 
valeur.  ^  21  Août.  Le  frère  de  Cicéron  [I.  Gentilc].  Inférieur  cà  son  atpé 
par  le  génie,  il  lui  était  supérieur  par  la  sincérité  de  l'amitié  fraternelle  ; 
nerveux,  colère,  capable  de  mauvais  propos,  mais  non  de  mauvaises 
actions,  il  resta  toujours  l'admirateur  d'un  frère  dont  la  supériorité  l'écra-  la 
sait.  ^^  4  sept.  Deux  poètes  grecs  au  siège  de  Parme  (1247)  [J.  Pizzi].  Ce 
renseignement  se  trouve  dans  le  ms.  Plut.  5,  10  de  la  Laurentienne  ;  ces 
poètes  étaient  Jean  d'Otrante  scribe  et  Georges  Chartophylaque,  tous  les 
deux  au  service  de  Frédéric  II.  ^  Pio  Ferreri,  Gli  Acarnesi  di  Aristofane 
[  ].  Éloges.  11^  2  Oct.  Un  roi  et  un  banquier  au  7°  siècle  de  Rome  [L  Gen-  20 
tile].  Il  s'agit  de  Ptolémée  X  Aulélès  et  de  G.  Rabirius  Postumus.  G.  ra- 
conte la  chute  et  le  rétablissement  du  roi  et  le  rôle  que  Rabirius  eut  dans 
ces  événements.  T[  G.  Biadego,  Lettere  inédite  di  L.  A.  Muratori[  ].  Eloges. 
^T[  13  Nov.  B.  JOWETT,  Thucydides  translated  into  english,ioith  introduction, 
marginal  analysis,  notes  and  indices  [  ].  Eloges.  *[[^  11  «Dec.  L.  Corner,  Del  25 
sentimento  délia  natura  nel  poema  di  Lucrezio  [  ].  Trop  de  légèreté. 

A.  xMartin. 

Rivista  di  filologia  e  dUstruzione  classica.  Année  9.  Sept. -Oct.  Sur 
la  nécessité  de  faire  dépendre  la  syntaxe  de  la  doctrine  des  formes 
[P.  Merlo]  (suite).  Examine  surtout  l'origine  des  formes  de  l'infinitif  en  30 
grec  et  en  latin.  ^  E.  Caetani  Lovatelli,  Le  nozze  di  Elena  e  Patide  rap- 
presentate  di  bassorilievo  in  un  cratère  delV  Esquilino  [E.  Ferrero].  Bonne 
élude.  "HP.  Willems,  Le  droit  public  romain  depuis  la  fondation  de  Rome 
jusqu'à  Justinien,  ou  les  antiquités  romaines  envisagées  au  point  de  vue  des  ins- 
titutions  politiques,  4^  éd.  [E.  Ferrero].  Travail  de  grand  mérite  ;  cette  nou-  35 
velle  édition  a  subi  quelques  améliorations.  ^  C.  Biusio,  Ovidio,  saggio 
critico  [F.  Ramorino].  Manque  un  peu  de  rigueur  scientifique.  ^  L'opus- 
colo  delT  HiLDESHEiMER  sul  de  Viris  illustribus  attribuito  ad  Aurelio  Vit- 
tore  [F.  Ramorino].  A  propos  de  ce  travail,  R.  fait  connaître  unms.  du  de 
Viris  illustribus,  qui  se  trouve  dans  la  Bibliothèque  du  roi  à  Turin,  ms.  40 
qui  serait  meilleur  que  les  deux  de  la  Laurentienne  et  du  Vatican.  % 
L  C.  Gerardus  BooT,  Observationes  criticx  ad  M.  Tullii  Ciceronis  epistolas 
[C.  Giambelli].  Examine  plusieurs  passages,  éloges. 

IT  Nov.-Déc.  Sur  la  nécessité  de  faire  dépendre  la  syntaxe  de  la  doc- 
trine des  formes  [P.  Merlo]  (suite  et  fin).  Usage  de  l'infinitif  en  grec  et  en  *>> 
latin.  Le  nom,  le  verbe  et  l'infinitif  chez  les  anciens,  ^f  K.  Penra,  Die 
Nominalflexion  der  indogermanischen  Sprachen  [C.  Giacomino].  Travail  de 
grand  mérite,  mais  des  choses  arbitraires.  ^  G.  Meyer,  Griechische  Gram- 
matik  [P.  Merlo].  Grands  éloges,  quelques  observations. 

m  1881.  Jr.-Mars.  De  Claudii  Giaudiani  fontibus  in  poemate  de  raptu  50 
Proserpinae  [L.  Ccrrato].  C.  traite  deux  questions  :  à  qui  Claudien  a-t-il 
emprunté  le  mythe  de  Proserpine  ?  Quels  auteurs  a-t-il  imités  dans  ses 
poèmes  ?  ^  V.  Gardthausen,  Griechische  Palaeographie  [E.  Piccolomini]. 


324  1881.  —  ITALIE. 

Examen  détaillé,  livre  indispensable.  ^[  Domenico  Pezzi,  Del  concetto  di 
Fatalità  net  Carmi  Esiodei  [L.  Cerralo].  Travail  docte  et  soigné.  ^  "Exôcg-.; 

iiTupt^tovc?   n.   Aa|A7rfcu  TTfô;  tt.v  fiouXYiv   twv   'EXXyÎvwv    Tspl   tv;;   ei;   -ô    "A-^-iov    "Ofo; 

ocTfOdroAT?  aùTcû  x.aTà  rb  ôsfo?  tcG  1880  [G.  MûUer].  L.  a  VU  dans  ces  bibliothè- 
5  ques  5766  mss  ;  M.  demande  la  publication  du  catalogue  que  promet 
L.  ^  A.  P.  ScimOEDER,  Ridiard  Bentley' s  Emendationen  zum  Flautus  aus 
seinem  Handexemplaren  de?'  Ausgaben  von  Fareus  (1623)  und  Camerarius  Fa- 
bricius  (1558)  ausgezogen  [E.  L.].  Recommande  cet  ouvrage.  ^  G.  MoROSi, 
întorno    al  motivo  del  abdicazione  delVimperatore  Diocleziano  [E.  FerreroJ. 

1»  Eloges.  ^  L.  A.  MlLAKi,  Il  ripostiglio  délia  Venera.  Monete  romane  delta 
seconda  meta  del  terzo  secolo[E.  Ferrero].  Beaucoup  de  soin. 

%^\  Avril-Mai.  De  D.  Juvenalis  vita  [H.  Stampini].  Examen  de  tous  les 
témoignages  :  comme  conclusion,  l'auteur  tente,  après  Ribbeck,  de  donner, 
ex  disjectis  et  temere  conflatis  antiqui  de  vila  commentarii  centonibus, 

15  une  notice  biographique  du  poêle.  ^  De  la  bataille  de  la  Trébie  à  celle  de 
Trasimène  [A.  Tartara].  Il  l'aut,  pour  la  bataille  de  la  Trébie,  accepter 
l'année  536/218,  date  de  Tite-Live  et  non  l'année  537/217,  date  de  Polybe. 
^1  Osservazioni  sopra  alcuni  luoghi  del  libido  intorno  al  Sublime  attribuito  a 
C.  Longino  [G.  B.  Barco].  Examen  du  travail  de  Vahlen  :  Index  Lectionum.  * 

20  E.  STAMPmi,  La  poesia  romana  e  la  metrica  [C.  Giacomino].  Travail  sérieux, 
quelques  réserves.  ^  J.  Vahlen,  Observationcs  criticœ  ad  Taciti  dialogum 
de  Oratoribus  [J.  B.  Barco].  Excellentes  corrections.  ^  L.  ScHiAPARELLi,  Le 
stirpi  Ibero-Liguri  nell'Occidente  e  nelVItalia  antka  [E.  Stampini].  Du  mérite 
scientifique,  mais  absence  de  vie  et  de  couleur. 

25  ^^  Juin.  La  commission  homérique  de  Pisistrate  et  le  cycle  épique 
[D.  Gomparetti].  Restitue  ainsi  la  lin  du  passage  de  l'Anonyme  de  Cramer, 
de  Comœd.  Anecd.  Paris,  i  :  'Ovc{^.axpîT(j)  'Aôr.vaÎM,  scal,  jcar-  ['aôw^ws&v  tm 
Kof^oXîwva]  ÈTîlxXriV,  'Oy-uXw.  ^  Un  manuscrit  du  15»  siècle  contenant  le  poème 
de  Claudien  in  Rufinum  [C.  B.  Barco].  Ce  ms.  se  trouve  dans  la  biblio- 

30  thèque  du  roi  à  Turin  ;  description,  collation,  examen  des  nouvelles 
leçons.  ^  Matteo  Ricci,  Belle  Istorie  d'Erodoto  d'AlicamassOf  volgarizzamento 
con  note  [G.  Oliva].  Quelques  critiques. 

^^  T.  X.  Jlt.-Août.  Lettres  giottologiques  [G.  J.  Ascoli].  Introduction, 
motiifs  ethnologiques  sur  les  altérations  du  langage  ;  les  combinaisons 

35  originales  du  type 'tja'  continuées  par  des  combinaisons  grecques  du  type 
T£Jo  t£û;  u;  et  où;,  et  l'usage  que  les  Grecs  ont  fait  de  quelques  lettres  phé- 
niciennes. %  Propositions  sur  une  réorganisation  des  Facultés  de  Lettres 
et  Philosophie  dans  les  Universités  du  royaume  [E.  Stampini].  Propose 
diverses  réformes.  ^  D.  Gomparetti,  îscrizioni  greche  di  Olimpia  e  di  Ithaka 

40  [G.  Oliva].  Ce  travail  doit  servir  de  modèle  aux  savants  italiens.  % 
M.  ScHANZ,  Platonis  opéra  qux  feruntur  omnia  ad  Codices  denuo  collatos,  vol.  7, 
Euthydemus,  Frotagoras  [F.  Ramorino].  Edition  supérieure  aux  précédentes. 
R.  répond  à  des  critiques  que  S.  lui  avait  adressées.^  G.Rigutini,  A/cMïie 
osservazioni  sul  nuovo  Vocabolario  delta  lingua  classica  latina  compilatoper  mo 

45  délie  scuole  [C.  Fumagalli].  Des  critiques. 

^^  Sept.-Oct.  Sur  une  inscr.  latine  très  antique  [Fr.  d'Ovidioj.  Tl  s'agit 
de  l'insc.  publiée  dans  Ann.  di  corr.  arch.  1880,  p.  158  sqq.  Observations 
au  travail  de  Dressel.  ^  Sur  la  renommée  d'Aristophane  chez  les  Anciens 
[G.  Setti].  Admiré  de  ses  contemporains,  Aristophane  est  en  quelque  sorte 

50  oublié  après  sa  mort  ;  il  faut  aller  jusqu'aux  Alexandrins  pour  retrouver 
l'admiration  du  poète,  et  encore  lui  préfère-t-on  Ménandje  ;  examen  de 
quelques  légendes  sur  Ar.  Chez  les  Romains,  c'est  surtout  la  comédie 
nouvelle  qui  adesadmirateurs^et  des  imitateurs;  Cicéron  cite  à  peine  Ar., 


i 


RTVISTA  DI  FILOLOGIA  E  d'ISTRUZIONE  CLASSICA.  325 

Horace  ne  le  nomme  qu'une  fois  ;  il  est  utilisé  par  les  lexicographes  ; 
œuvres  d'art  qui  le  concernent.  %  G.  de  Francesci,  Lo  Siato  degli  Ate- 
niesi,  studio  e  versione  [F.  Gipoila].  Bon  travail.  Quelques  observations. 
^  E.  Stampini,  Commento  metrico  a  19  Odidi  Orazio  Flacco  [  ].  Quelques  cri- 
tiques. ^  E.  Stampini,  Le  Odi  barbare  dl  G.  Carducci  e  la  metrica  latina  5 
[A.  Pasdera].  Utile.  %  Fr.  Zambaldi,  Le  parole  greche  usate  in  italiano 
[G.  Oliva].  Esquisse  excellente.  ^  F.  A.  Draegeu,  Historische  Syntax  der 
/a^emwc/ie?2  Spmc/ie  [Pi.  Sabbadini].  Voudrait  que  l'auteur  touchât  davan- 
tage à  la  syntaxe  des  poètes  classiques.  ^  A.  Cima,  Principio  délia  Stilis- 
tica  latina  [F.  Ramorino].  Bonne  publication.  %  Eus.  Gaetani  Lovatelli,  lo 
Di  una  testa  marmorea  di  fanciullo  auriga,  —  Di  una  Antica  base  marmorea 
rappresentanze  dcl  NHo,  —  Di  un  antico  mosaico  a  colori  rappresentante  le 
quattro  frazioni  del  circo  [E.  Ferrero].  Eloges.  \\  M.  Petschenig,  Victoris 
episcopi  historia  persecutionis  Africanae  provinciae  [E.  Ferrero].  Très  utile.  ^ 
E.  Dubois,  Institutes  de  Gains,  6°  éd.  [E.  Ferrero].  Succès  mérité.  is 

1|*[  Nov.  188t-Janv.  1882.  De  la  bataille  de  la  Trébie  à  celle  de  Tra- 
simène  ;  questions  d'histoire  romaine  [A.  Tarlara]  (suite).  2.  Sur  le  départ 
de  G.  Flaminius,  consul  désigné  pour  l'année  537/217.  L'absence  d'un  des 
nouveaux  consuls,  le  jour  où  ils  entraient  en  charge,  était  fine  chose 
possible  au  temps  de  la  seconde  guerre  punique  ;  ce  lait,  possible  en  tout  20 
cas,  parait  probable  et  vrai  pour  Flaminius  ;  lutte  de  ce  dernier  avec  le 
Sénat,  dont  il  méconnaît  les  ordres  et  que  les  circonstances  obligent  à 
une  politique  de  conciliation  ;  Flaminius  va  à  Rimini  parce  que  c'est  là 
que  se  trouvaient  les  légions  qui  revenaient  de  la  Trébie  et  non,  comme 
dit  Tite-Live,  par  simple  désir  de  se  rendre  en  cette  ville.  3.  Légions  25 
levées  pour  ouvrir  la  campagne  de  537/217  ;  le  consul  Flaminius  a  4 
légions,  le  consul  Servilius  en  a  autant,  le  gouverneur  de  la  Sicile  en  a 
deux,  celui  de  la  Sardaigne  une,  il  y  a  en  plus  deux  légions  urbaines,  en 
tout  13  légions.  4.  Les  légions  urbaines  du  commencement  de  537/217. 
Destinées  à  rester  à  Rome,  ces  légions  furent  envoyées  contre  Annibal  30 
après  la  bataille  de  Trasimène  et  détruites  près  du  lac  Pleslino  et  de 
Narni.  •[[  Sur  un  livre  récent  de  Delbrûck,  sur  la  traduction  italienne  de 
Merlo  et  sur  deux  nouvelles  dissertations  de  Wilhney  [F.  d'Ovidio].  His- 
toire de  la  grammaire  comparée,  évolution  des  doctrines,  examen  de 
VEinleitung  in  das  Sprachstudiiim  de  Delbrueck,  de  la  traduction  de  cet  35 
ouvrage,  par  P.  Meulo,  et  des  deux  ouvrages  de  Witilney,  On  i7îconsis- 
tency  in  vicws  of  language  et  Logica  consistency  in  vieivs  of  language.  ^  E. 
PiGCOLOMLNi,  Stadi  dl  fUologia  greca  [G.  Vitelli].  Grands  éloges.  ^  G.  Frac- 
GAROLi,  laPitiaX  di  Pindaro  [Al.  Arrô].  Bon  travail.  ^  Gourt  article  né- 
crologique sur  Gh.  Graux  [G.  Vitelli].  A.  Martin.  40 

Studi  e  documenti  di  Storia  e  Diritto.  (Publication  de  l'Académie 
des  conférences  historico-juridiques).  Année  2,  fasc.  1.  Sur  un  fragment 
de  loi  romaine  sur  la  juridiction  municipale,  découvert  près  de  la  ville 
d'Esté  en  mai  1880  [J.  Alibrandi].  Elle  est  postérieure  ît  l'an  de  Rome  687, 
date  de  la  loi  Roscia  qu'elle  abroge.  La  table  d'Esté  serait  une  première  45 
Lex  Julia  Municipalis.  Restitution  des  passages  qui  manquent  ;  explication 
des  divers  articles  de  la  loi.  ^  Exposition  de  la  règle  du  droit  romain 
Nemo  pro  parte  testatus  pro  parte  intestatus  decedere  potest  [0.  Rug- 
gieri].  L'auteur  rapproche  cette  règle  de  cette  autre  :  iNul  ne  peut  laisser 
deux  ou  plusieurs  testaments.  Il  précise  le  caractère  du  texte  romain  :  50 
un  seul  testament  pour  la  totalité  de  la  succession.  ^^  Fasc.  2.  Sur  quel- 
ques fragments  des  anciens  jurisconsultes  romains  [J.  Alibrandi].  Frag- 
ments d'un  livre 'de  judiciis'  d'auteur  inconnu.  A.  émet  l'opinion  que 


326  1881.    —  PAYS-BAS. 

ces  fragments  pouvaient  former  la  fin  du  livre  15  d'Ulpien  ad  Edictum, 
ou  le  second  'de  judiciis'.  ^^  Fasc.  3-4.  Sur  une  représentation  du  dieu* 
Semo  Sancus  achetée  par  Léon  XIII  pour  le  Musée  du  Vatican  [C.  L.  Vis- 
oonti].  Description  du  monument;  il  porte  une  dédicace  au  dieu.  Semo 

5  Sancus  était  une  divinité  sabine,  on  le  considérait  comme  le  génie  de  la 
lumière  éthérée  ;  il  offre  des  analogies  avec  Hercule,  il  veille  sur  l'obser- 

.  vation  des  serments.  Quand  les  Sabins  s'établirent  sur  le  Quirinal,  ils  lui 
élevèrent  un  temple  dans  lequel  fut  déposé  le  traité  entre  Tarquin  l'An- 
cien et  Gabies.  Détermination  de  l'emplacement.  Autres  temples  du  dieu 

10  à  Rome.  V.  croit  que  ce  culte  reprit  un  peu  de  vie  sous  Antonin  le  Pieux. 

A.  MARTm. 

PAYS-BAS 

Rédacteur  général  :  Y. 

Mnemosyne.  Nova  séries.  Vol.  9.  (Nous  nous  bornerons  ordinaire- 
ment à  extraire  les  observations  générales  et  celles  qui  ont  rapport  à 
d'autres  auteurs  que  celui  qui  fait  le  sujet  de  l'article).  Pars  I.  'A^Trcavrac- 

20  vsujxaxa  G.  G.  Pluygcrs  (suite).  [Cobet.]  32  pages  de  notes  critiques  sur 
César,  Tite-Live  (à  partir  du  livre  21)  et  Velleius  Palerculus.  P.  24:  assez 
longue  note  de  Cobet,  en  vue  d'établir  que  Marins  était  fils  d'un  cheva- 
lier (cf.  p.  27).  ^  Notes  critiques  sur  Aristide  (et  ailleurs,  passim).  [C.  G.  C] 
^  Thucydidea.  [Cobet.]  Notes  critiques  sur  le  livre  4,  à  propos  de  l'éd. 

25  Herwerden.  P.  34  ;  «  Ut  dicebant  -^àvuixat,  è-^avwôinv,  ^î-yâvwaat,  sic  et  Tf6x,c{Aai, 

•  £Tpuy>ôr.v,  Tsrpûxwaai.  Futurum  iy.rç\iyèGti^  legitur  apud  Thucydidem.  »  P.  36  : 
«  Aoristus  sTriôov,  TTiôwv  non  est  in  usu  nisi  apud  Tragicos  et  in  formulis 
antiquis  où  tiOwv  tcù;  x'jpîouç,  cûts  TTiV  [îcuXTiV  TTiôwv  CÛT6  Tov  ^x."-ov  cx  legibus  Solo- 
nis.  »  P.  38  :  «  Confunduntur  passim  inter  se  Tp£%iv  et  ax^i^n^....  'A-rrcTpÊireiv 

30  estavertere,  depellere  a  se  immincns  malum  aut  periculum,  à-rrooTpEOEiv  est 
alio  convertere,  facere  ut  aliquis  alio  se  convcrtat,  vim  aut  impetum  alio 
transférât.  »  P.  44  :  «  Ut  tandem  aliquando  constitit  nihil  ad  Platonem 
emendandum  prodesse  Ficinum,  nihil  ad  Dionysium  Halicarnassensem 
facere  Lapi  interpretationem,  sic  Vallam  quoque  ad  Thucydidem  corri- 

35  gendum  esse  inutilem  agnoscamus.  »  ^  nepî  >caTÊ(|/£u<Taévyi;  laTopia;.  Ad  Cor- 
nelium  Nepotem.  [Cobet.]  P.  47  :  Les  falsifications  de  l'histoire,  surtout 
de  la  biographie  des  grands  hommes,  ont  été  très  nombreuses  dans  la 
décadence  grecque.  Exemples  de  fables  [calomnieuses  sur  le  compte  de 
Thémistocle,  Périclès,  Cimon.  P.  50  :  Fables  mêlées  à  la  biographie  de 

40  Miltiade.  P.  56  :  —  de  Cimon.  t  Aeschylea  [S.  A.  Naber].  P.  62  :  «  Quis 
hodie  negare  ausit  olim  insigniter  saevitum  fuisse  in  tragoedias  et  comoe- 
dias,  quas  histriones  mutabant  et  mutilabant  et  novi  poetae  arbitratu  suo 
contaminabant?  »  Les  observations  qui  suivent  ne  concernent  d'ailleurs 
que  des  vers  isolés.  P.  66  :  confusion  entre  JcajAUTsiv  et  y.vàirretv.  P.  70  : 

45  a  Juxta  xepavvûvat  et  axs^avv'jvai  formae  reperiuntur  xtpvavai  et  cxt^vavat,  et  ad 
eandem  normam  juxta  x,p£aavvuvai  habebimus  xpiavâvat  »  (non  xpnixvàvat). 
P.  76.  Remarques  sur  l'emploi  de  l'impératif  ou  de  l'optatif,  selon  qu'on 
s'adresse  aux  dieux  ou  à  des  hommes.  P.  99.  Dissertation  étendue  au 
sujet  des  formes  d'optatif  en  oiv  (comme  ôéXoiv,  xâêotv)  admises  par  Dindorf 

50  et  Nauck,àtort  selon  l'auteur.  ^Procopiana.  [H.  van  Herwerden.]  9  pages 
de  notes  critiques  très  sommairement  rédigées. 

^^  Pars  2.  'AT:op.vviaov£6u.aTa  G.  G.  Pluygers.[C.  G.  Cobet].  35  pages  de  notes 
critiques  sur  les  discours  et  les  lettres  de  Cicéron  (une  seule  sur  les  ou- 


MNEMOSYNE.  327 

vrages  philosophiques  :  Acad.  Pr.  2,  92  :  'qiiae  primo  progressa  feslinan- 
ter  iradit').  ^  Procopiatia  (fin).  [H.  van  Herwerden].  P.  151  :  «  Incredibili 
feslinatione  et  socordia  editoiis  munere  perfunctus  est  Dindorfius.  » 
A  partir  de  la  page  157,  sont  relevés  les  emprunts  faits  aux  auteurs  clas- 
siques par  Procope,  que  Reiske  appelait  avec  raison  'veterum  simia'.  5 
C'est  surtout  Thucydide  que  Procope  a  imité  avec  une  servilité  telle  «  ut 
quodvis  potius  piaculum  commitleret  quam  scriberet  duplex  x,  aut  cûv,  aut 
si;.  ))  D'ailleurs  il  y  a  fort  peu  ta  tirer  de  ces  imitations  pour  la  critique  de 
l'historien  athénien,  dont  nous  voyons  par  Denys  d'Halicarnasse  que 
le  texte  a  été  de  bonne  heure  affreusement  gâté,  •jt  Sur  Cornélius  Nepos,  m 
Atticus,  13,  4.  [H.  W.  V.  d.  Mey.]  Écrire  :  «  Et  potius  industria  quam  pretio 
parare  non  mediocris  est  diligenliae.  »  ^  iisfl  y-xTc'^vjduA^T.i  loTopîa;.  Livius. 
Polybius.  [Cobet.]  Critique,  en  25  pages,  du  récit  de  Tite-Live,  44,  14-15  : 
«  iNon  eratquod  Livius  tanto  opère  indignaretur  et  exardesceret.  et  mise- 
ros  Rhodios  tanta  verborum  asperitate  insectaretur  et  tam  acerba  ironia  is 
eluderet,  nam  nihil  quidquam  in  his  veri  est.  »  P.  169-170  :  «  Quidquid 
est  apud  Livium  in  hac  parle  operis  boni  ac  veri  Polybio  debelur;  si  quid 
his  admiscuit  ex  scriptoribus  romanis  aut  ialsum  est  aut  exigui  momenti  ; 
quidquid  autem  prodigiorum  ex  Pontiticum  libris  in  annales  suos  retulit 

absurdum  est In  plerisque  nil  nisi  Polybii  narrationem  Latine  vertit;  20 

et  operae  pretium  est  videre  quam  eleganler  et  venuste  sordidum  et  ple- 
beium  Polybii  sermonem  romano  vestitu  induat,  sed  maie  faclum  quod 
erum  incuriosior  et  ad  facundas  orationes  tamquam  gemmas  operi  inse- 
rendas  intenlior  multa  negligenter,  multa  confuse  omissis  quae  necessa- 
ria  sint  et  temporum  ratione  perturbata  scribit.  »  ^  Dans  Théopompe  25 
(chez  Schol.  Aristide,  t.  3,  p.  528  Dind.)  écr.  râxiaT*  àv  aùrôv  sîp-nvxv  ironiffa- 
oôat.  ^  Epistula  crilica  [J.  B.  Kan.]  Critique  de  plusieurs  des  conjectures 
de  Pluygcrs  et  de  Cobet  sur  Cornélius  Nepos  (dans  Mnemos.,  vol.  8, 
partie  4).  T[  Dans  Plutarque,  Périclès,  ch.  13,  écr.  ^eivov  àasgviaa  xal  lAocw^eç, 
au  lieu  de  p.uôw^£ç  (cf.  Timoléon,  ch.  5);  dans  Aristide,  t.  2,  p.  746  Dind.  :  so 

opa  y.ct.i  axoTTSi-  ^eï  -^àp  aùxo  èvÔaûôx  eivaî  ttou.  [C.  G.  C]  Autiphontca  [H.  van  Her- 

werden.]  P.  201  :  deux  inscriptions  de  la  bonne  époque,  abstraction  faite 
des  nombreux  exemples  fournis  par  les  mss.,  démontrent  qu'oTrw;  et  ojîw; 
u.ri  ne  se  construisent  pas  seulement,  comme  le  prétend  Cobet,  avec  l'in- 
dicatif futur  et  le  subjonctif  aor.  2,  mais  encore  avec  le  subj.  aor.  1.  ta 
Autres  arguments  tirés  de  l'équivalence  parfaite  des  deux  aoristes,  du 
silence  des  grammairiens  anciens,  etc.  P.  203  :  Tetralogias  pravi  et  vitiosi 
acuminis  plenas  esse  ait  Cobet,  quod  judicium  aliquanto  verius  est  ex 
mea  quidem  sententia  quam  Blassii,  qui  in  diligent!  opère  quod  inscri- 
bilur  'Die  Attische  Bcredsamkeit'  vehementer  istas  oratiunculas  admira-  4o 
lur.  Non  desunt,  ut  arbitror,  indicia  in  sermone  quo  eorum  auctor  uti- 
tur,  unde  appareat  eas  non  seculo  quinto  a.  Ghristum  a  germano  scriptore 
Altico,  sed  satis  recenti  œtate  ab  homine  (lonico?)  sermonis  Atttici  non 
peritissimo  esse  composita.  »  Exemples  de  ces  formes  suspectes.  ^  Cor- 
rection de  4  passages  de  Polybe  (et  d'un  5%  25  pages  plus  loin).  [C.  G.  C]  45 
^Sophoclea.  [S.  A.  Naber.]  P.  210  :  «  Sint  Aeschyli  tragoediae  quantumvis 
corruptae  :  lamen  Sophoclis  fabulae  mihi  longe  pejus  habilae  videntur,  » 
L'auteur  approuve  complètement  l'opinion  exprimée  par  Nauck  sur  les 
nombreuses  interpolations  d'origine  alexandrine  ou  même  antérieure  qi  j 
ont  déliguré  dès  l'antiquité  le  texte  de  Soph.  P.  213  :  «  Saepe  observavi  50 
lacunas  et  omne  corruptelarum  genus  apud  Soph.  in  extremis  senariis, 
et  plus  nobis  concedi  potest  in  sexto  pede  corrigendo  quam  in  aliis.  » 
P.  215  :  Dans  Eschyle,  Eumén.  306,  peut-être  faut-il  écrire  ûavov  ^'  «xouocv. 


328  1881.   —  PAYS-BAS. 

^•[]  Pars  3.  Sophoclea  (suite).  [Naber.]  P.  225  :  *c'f£iv  a  été  souvent  sub- 
stitué à  psTTsiv  :  ainsi  dans  Démostbène,  Paix  §  12;  Julien,  Lettre  t6;  Plu- 
tarque,  Lucullus,  p.  506  E;  Aristide,  Orat.  Plat.  1,  t.  2,  p.  186.  Pp.  230- 
232.  État  de  la  question  qui  concerne  les  formes  particulières  au  duel 
5  féminin.  Les  prétendus  témoignages  épigraphiques  se  réduisent  à  rien; 
les  manuscrits  des  prosateurs  ont  peu  d'autorité  en  pareille  matière.  Mais 
il  resterai!  à  corriger  un  passage  d'Aristophane,  Grenouilles,  565,  et  quatre 
de  Sophocle  (Anlig.  2,  El.  985,aEd.  Col.  445  ettUt).  Dans  l'Odyssée,  3,60, 
l'auteur  de  l'article  a  prouvé  qu'il  faut  écrire  7:cr.;a-.T£.  Renvoi  à  Graux, 

10  Revue  de  Philol.,  t,  263.  P.  233  :  Qu'il  iaut  écrire  hl;,  nôsï;  (et  non  i«, 
T(6yi;),  avec  Cobct  (Var.  Lect.,  p.  221)  et  malgré  Porson.  Passages  de  So- 
phocle et  d'Euripide  où  les  mss.  portent  ces  formes.  P.  240  :  Etp-^âaw  doit 
prendre  la  place  d'eip-^aaat  dans  Euripide,lHécube  1254,  Médée  1353,  Hip- 
pol.  683.  Les  dernières  conjectures  ont  rapport  aux  fragments.  *[  Remar- 
is ques  critiques  sur  4  passages  de  Polybe.  [C.  G.  G.]  ^  Exogetica  et  critica 
ad  Ciceronis  oralionem  pro  A.  Caecina.  [C.  M.  Francken.]  Nous  ne  pou- 
vons que  signaler  à  nos  lecteurs  cet  important  travail,  qwi  n'intéresse  pas 
moins  les  jurisconsultes  que  les  philologues,  et  que  devront  lire  néces- 
sairement tous  les  latinistes  qui  s'occupent  spécialement  de  Cicéron. 

20  L'introduction,  faite  en  partie  d'après  un  ouvrage  récent,  dont  l'auteur  dit 
le  plus  grand  bien,  de  J.  Kappeyne  van  de  Coppello,  Over  ^vim  facere'  in 
het  '  interdictum  uti  possidetis'  n'occupe  pas  moins  de  douze  pages.  %  Notes 
sur  3  passages  de  Polybe.  [C.  G.  C.]  TfÎT&v  toO-o  ioxou.ct.'..  [Naber.]  30  pages 
de  conjectures  sur  le  texte  du  Nouveau  Testament.  ^  Dans  Appien,  Syr., 

25  ch.  63,  écr.  "Ap-^c;  àXEuàu-svc;....  eiç  tî'Xo;  t.^s'.î.  [C.  G.  C.]  ^  Annolatioues  ad 
Cornelii  Nepotis  quae  supersunt.  [Cobet.]  A  propos  de  l'éd.  K.  Halm  (1871). 
En  épigraphe,  une  phrase  de  Madvig,  qui  dit  ne  voir  aucune  raison  de 
contester  l'authenticité.  A  la  suite,  37  pages  de  corrections  et  athélèses. 
P.  307  :  Confusion  fréquente  de  'ornare'  et  'onerare'.  P.  309  :  «  Habet 

30  hoc  Nepos,  tamquam  si  pueris  fabulas  narrarel,  ut  ante  omnia  admira- 
tionem  movere  sludeat  et  de  magnis  majora  loquatur,  res  prœclaras  ver- 
bis  amplificans  et  in  majus  augens  et  omni  modo  raja^&^oXo-^wv.  »  Exemples 
de  ses  exagérations,  et,  plus  bas,  même  p.,  de  ses  méprises.  P.  316  :  con- 
firmation par  un  exemple  (Gimon,  4,3)  du  mot  de  Scaliger,  «  Codices  esse 

35  sterquilinia  ».  «  Quid  eo  homine  facias  qui  scribat  :  «  cottidie  sic  cena  ei 
quo  querebatur  ut  quos  convocatos  vidisset  in  foro  omnes  devoraret  »! 
P.  318-321.  (C  Opposita  sunt  inter  se  'institi'  (id  est  'coepi')  et  'destiti' 
(id  est  'desii');  sed  scribae  solemni  errore  pro  'consliti,  restiti,  institi' 
substituunt  'constitui,  restitui,  institui',  unde  factum  est   ut  olim  viri 

40  Latine  doctissimi  opinarentur  utrumquc  verbum  'institi'  et  'institui' 
promiscue  usurpari.  »  Nombreux  exemples  tirés  des  mss.  de  Tite-Live, 
de  César  et  de  Cornélius  Nepos.  P.  329  :  Confusion  fréquente  de  'secius, 
sequius,  segnius'.  P.  334  :  «  Permultis  indiciis  apparet  Cornclium  Nepo- 
tem  variaeet  diffusae  lectionis  luisse,  sed  ab  judicio  paullo  infirmiorem, 

45  saepe  diversa  miscere,  tempora  confundere  et  nonnumquam  in  gravissi- 
mos  errores  se  induere.  »  P.  338-339.  La  bibl.  de  Leyde  renferme  4  mss. 
de  Cornélius  Nepos,  les  Vossiani  A,  B,  C  et  le  Leidensis  de  Staveren,  qui 
les  a  fort  mal  collationnés,  ce  qui  ne  veut  pas  dire  qu'il  y  ait  utilité  réelle 
à  les  coUationner  de  nouveau;  car  «  possunl  omnes  sine  uUo  damno  in 

50  ignem  conjici.  »  Il  est  à  souhaiter  que  dans  la  prochaine  éd.  critique  de 
Nepos  les  variantes  décidément  inutiles  soient  mises  au  rebut.  ^  Epistula 
critica  (fin).  [Kan.]  Conjectures  sur  la  Guerre  des  Gaulis,  de  César;  Cicé- 
ron (Verrines,  Philippiques,  Loi  agraire,  Murena),  Cornélius  Nepos,  les 


I 


MNEMOSYNE.  329 

Lettres  do  Fronton,  Piaule,  Properce,  les  Helléniques  de  Xénophon,  Dé- 
moslhène,  Simonide,  Anacréon  et  les  Anacréontiquep,  Eschyle  (Agam.)» 
Sophocle  (Œd.  Roi).  ^  Deux  conjectures  sur  Appien.  Autres  sur  Galien, 
Hésychius,  Platon  (Rép.,  345  C  et  Lois,  807  A),  Appien,  Cornélius  Nepos. 
P.  3o9  :  texte  de  Galien,  relatif  à  l'existence  de  femmes  médecins' (ta-  '> 
Toïvat).  P.  360  :  Avec  xaXsïv,  è7:l  ^s'via  est  fréquemment  altéré  en  èivl  Esvîa  ou 

i-\  csviav.  [C.  G.  C] 

^j^  Pars  4.  Hesychiana.  [C.  G.  Gobet.]  19  pages.  P.  361  :  «  Veteres  dice- 

bant  z^oaai  (;c7.Tî'^caa',),àS"'ïi^&/-a,  s^'r/^'Eaaai  (xarêS'Yi^'earjAai),  ri^iaH^  (>caTYi5'£oô-/)v) ,  ê'5'c<Tu,a, 

è^earà  x.yÀ  TroTa,  è^w^iaoç.  Haec  omuia  apud  Gracculos  in  desuetudinem  abie-  lo 

runt,   proque    iiS   dici  COepta  Pfwacu.a-.,  pjsCpwîca,  ^É^fwaat,  £{^fwô-/iv>  P?ww-a,  [^pwrà 

•ml  ^orâ,  Pptôa-.fAcç,  quoFum  pars  apud  veteres  in  usu  fuit,  sed  rariorc  et  iere 
poetico.  »  P.  362  :  Le  futur  cpâ-^c^ai  est  un  barbarisme  de  la  décadence;  et 
encore  plus  barbare  est  la  2°  pers.  9a-y£aai.  P.  362  :  exemple  curieux  de 
quintuple  altération  dans  la  glose  àsTraXatcuat  changée  par  Ruhnkenius  en  ^^ 
Xsu^aXEctat.  P.  365  :  àvâef^yov  n'est  qu'une  corruption  d'àv^V^/ov.  Una  tantum 
forma  in  poesi  epica  usilataest  IFsS'vcv  (non  Fs^vov)  ut  àFcaoat  (non  Feîy-cai).  » 
P.  366  :  u  Veteres  dicebant  lingua  populari  ':T£Toaai,  îrc-rr,ffcu.ai  et  T.HacitM^ 

èTVToar.v    (àv37TToW,v,  xareTTToW.v,  STrêTCToV/iv,   etc.).  Poetarum    eSt    aoristUS  siTTYiv, 
izrnvT.i,  TTTaç  (^isirr/iv,  ';rpûac'-Tr,v)    et   lU   forma    média   £iTT(Xu.r.v,  TTTaoôai,  irTàasvo;  20 
(^ta^vràcôai,  'îiaTTrocasvc?,  àva7:Tau.svo;).  GraeCUli  diccbaut  t7:T-a|j(.at  (ut  larajxai)  pro 

';v£Toaat,  et  iréTaaai,  et  iu  aoristo  ÈTTîTaia  et  ÈTTcTocaôYiv.  »  Ib.  :  «  Plane  idem  est 
x-YifûTTw  et  àv7.-^opîuw....  Pro  £7ri///îp6TT£iv  Athenieuscs  dicebant  È^ava-^opsuciv  et  in 
aoristo  Èravctrsïv.  P.  367  :  «  Nomina  personarum,  non  instrumentorum, 
in-Tr,p  exeuntin,  ut  aùXr.Trip  pro  a.\)UHi,  sunt  lonica  aut  perveteris  'Atôi-  25 
^0;.  •»  P.  368  :  àTT&yjipo'Ptoc  et  àTroxsifcêiwToç  sout  dcs  formcs  vicieuses  pour 
àTC&x,£'.pop(oToç.  P.  373  :  «  â'wpo^&x.sïv  pro  5'woa  ^i^o'vat,  5"£>câ^£tv,  'largitione  cor- 
rumpere',  decrcpitac  Graecitalis  vitium  est  ».  P.  375  :  Dans  la  chanson 
sur  Harmodius,  écrire  Ux'M-r,^,  xaviV/iv.  Ib.  :  «  Veteres  dicebant  xarsâ-^viv  et 
M'iy.-^cf.,  Graeculi  '/.y.iiiyjir,^»  et  y-aTsa^aa-..  ).  P.  377  :  u  Sexceutics  in  libris  con-  30 
funduntui  ci  et  o-jtw.  ..  ib.  :  Dans  Platon,  Lysis-,  p.  208  B,  supprimer  Iwsv; 
p.  209  C,  supprimer  où  pf^'tov.  P.  379  :  les  anciens  disaient  â'^wiAat,  ciawaat. 
Ib.  :  dans  Galien,  t.  8,  p.  361,  écr.  y.Oî;  a%\  tt^myiv.  ^  Note  sur  un  passage  de 
Galien  [C.  G.  G.]  ^  Ad  Isaeum.  [H.  van  Herwerden.]  P.  380  :  «  àti,cpiogYiT£Ïv 
7r£;î  Ttvo;  est  *  disputare  de  aliqua  re',  àu.cptaêYiT£lv  tivo;  '  in  jure  sibi  aliquid  3-. 
vindicare'  ,  ~  àvr.77ot£laôx'..  P.  38G  :  Dans  Démosthène,  dise.  48,  §  20,  retran- 
cher £/-  TauTin;  t-«;  àivo^'riU.ta;.  P.  397  :  EÎaâ^Eiv  n'est  pas  Synonyme  d'sîaTrouï- 
oôai.  «  Nempe  eîaâ-^etv  nou  dicitur  ratione  habita  familiae  in  quam  quis 
adoptatur,  sed  phratriae  patris  adoptivi  in  quam  quis  introducitur.  »  Ib.  : 
Au  temps  d'Isée,  on  disait  à-^tkhQiQ^y.i,  Cri[i.twa£a6at  au  futur  passif,  et  non  40 
(;)cp£Xr,Ô7ia£o6at,  ^-/laiweï-CTECTÔat.  P.  398  :  Daus  Démosthène,  Contre  Spudias,  .^  23, 

écr.  àv  uaTEpov  àvTt^t5câ)a£v,....  r^C/CO-iu.ev.  Id.   pOUr  PhormiOU,  J^  57   :  jrpcsuTropVDtw?. 

Dans  Diodore  de  Sicile,  16,  40  :  [aid]  £Ù7rop-«aà'..  *[  Notes  sur  3  passages  de 
Galien,  dont  un  renferme  un  fragment  comique,  qui  a  échappé  à  Meineke. 
[C.  G.  G.]  Annotationes  ad  Livium.  [Gobet.]  Dissertation  de  40  pages,  où  45 
les  textes  sont  cités  in  extenso  et  çà  et  là  corrigés.  La  l'»  partie,  la  plus 
longue,  a  pour  objet  de  prouver,  contrairement  à  Topinion  des  historiens 
en  général,  notamment  de  Mommsen,  que  la  guerre  des  Romains  contre 
Persée  a  été  provoquée  par  les  Romains,  Les  quatre  sources  prétendues 
se  réduisent  en  réalité  à  deux,  Polybe  (dont  Ïite-Live  n'est  que  l'écho  et  r.o 
Diodore  que  le  plagiaire)  et  Appien,  dont  le  témoignage,  selon  Gobet, 
raprésenterait  pour  nous  celui  de  Gaton  le  Censeur  dans  ses  Origines. 
La  lin  a  pour  objet  de  réfuter  sur  un  autre  point  Mommsen  encore,  qui 


330  1881.    —  PAYS-BAS. 

«  quod  ecriptum  est  apud  Polybium  (et  apiul  Livium  descriptum)  de  tra- 
ctatis  inter  Eumcnem  et  Persea  condilionibus  amicitiae  inanem  fabellam 
esse  et  nullalide  dignam  maî^na  voce  pronunciat.  »  ^Anliquissima  inscri- 
ptio  nupcr  Romae  reperta.  [Cobet.]  Reproduction  de  cette  inscr.  publiée 

5  par  Dressel,  puis  par  H.  Jordan  (Hermès,  t.  16,  p.  225),  et  commentée 
très  savamment  par  l'un  et  par  Tautre,  mais  qui,  d'après  Cobet,  ne  serait 
probablement  qu'un  faux.  «  Profecto  aut  ego  insanio,  cui  hsec  omnia 
aegrorum  somnia  et  deliramenta  esse  videnlur,  aut  iili  qui  quae  nemo 
inlelligit  sic  temere  interpretantur.  »  ^  Quatre  pages  i  de  notes  critiques 

10  sur  Galien.  [Cobet.]  P.  445  :  «  Saepe  videbis  eî^-î  et  ei  p.r  confusa.  »        Y. 

Verslagen  en  Mededeelingen  der    Kon.  Académie  van  Weten- 

schappen.  Vol.  XI.  Sur  quelques-unes  des  découvertes  les  plus  récentes 

d'objets  d'art  grecs  [G.  Vosmaer].  L'auteur  décrit  l'Atbéné  -/,pa£>>£oâvTivo;  de 

Phidias,  d'après  la  copie  de  ce  chef-d'œuvre,  du  2°  s.  de  notre  ère,  trouvée 

15  en  1881  près  de  la  rue  de  Socratc  à  Athènes;  les  découvertes  d'Olympie 
l'amènent  à  discuter  les  divers  mérites  de  Paionios  et  d'Alcamène,  et  le 
rapport  aussi  bien  que  la  ditférence  de  leur  style  et  de  celui  de  leur  maitre 
Phidias,  duquel  ils  n'ont  pu  égaler  ni  l'art  ni  le  génie,  quoiqu'il  faille 
convenir  que  des  conditions  locales  ont  beaucoup  contribué  h  la  supé- 

20  riorité  des  groupes  du  Parthénon.  En  troisième  lieu,  l'auteur  cherche  à 
établir  le  caractère  de  l'école  de  Pergame,  en  comparant  la  Gigantomachie 
avec  les  créations  de  Phidias,  qu'il  juge  de  beaucoup  supérieures.  ^  Sur 
deux  pierres  monumentales  romaines,  trouvées  à  Horm,  près  de  Roer- 
mond.  [J.  Habets].  L'une  de  ces  pierres  porte  l'inscription  mapti  |  uaaa- 

25  MAR  I  SACRVM  |  T.DOMiT.  viNDEX  |  =)LEG.  xx.v.v.  |  V.  S. L. M.  (Marti  Halamai'do 
sacrum.  Titus  Domilius-Vindex,  centurio  legionis  vicesimae,  Valeriae 
Victricis,  votum  solvit  lubens  merito),  l'autre  mercvrio  |  apverno  |  d. 
iRMiDivs  I  AP.  PO.  LV.  (aram  posuit  libenter).  Lal'%  selon  Habels,  appar- 
tient à  la  1"  partie  du  1"  siècle  après  J.-C,  et  Halamard,  ou  plutôt  Ilala- 

30  marth,  est  le  nom  (dont  le  sens  nous  échappe)  d'un  dieu  celtique  identifié 
avec  Mars;  l'autre,  du  même  siècle,  est  dédiée  ta  un  dieu  des  Arverni,  qui 
habitaient  les  déparlements  du  Puy-de-Dôme,  du  Cantal  et  de  la  Haut»; 
Loire.   Habets  compare  une  inscription  bavaroise    (Jahrbuch  des  Ver- 
eins,  etc.  ain  Nieder-Rhein,  46,  p.  180  et  51,  p.  171),  dans  laquelle  un 

35  autel  est  dédié  *Mercurio  Arvernorici'  et  finit  son  article  par  quelques 
observations  générales.  ^  Sur  la  situation  des  stations  de  poste  (man- 
siones,  mutationes)  de  la  voie  militaire  romaine  de  Tongeren  (Adutica)  à 
Nimègue  [J.  Habets].  Par  ses  investigations  locales,  Tauteur  est  à  môme 
d'établir  que  la  *charta  Peutingeriana'  est  exacte,  excepté  pour  le  chiffre 

40  de  la  distance  de  Cuyck  (Ceuclum)  à  Nimègue  (Noviomagus),  laquelle  est 
évaluée  à  trois  leugae,  qui  font  6.666  mètres.  La  vraie  distance  est  de  six 
leugae;  l'auteur  part  de  là  pour  proposer  de  remplacer  le  chiffre  III  de  la 
Carte  par  VI.  Il  retrouve  la  station  Feresne  en  Mulhem  (entre  Eysden  et 
Lanxlaer),  Catualium  en  Heel  (au  moyen  âge  Hedel  ou  Hedele),  Blariacum 

45  en  Blerick,  et  Ceuclum  (d'après  Desjardins  la  vraie  leçon  pour  Cevecum 
ou  Cevelum,  Cenebum,  Genebum)  en  Cuyck.  ^  Observaliones  criticae  ad 
Ciceronis  Brutum  [J.  G.  G.  Boot].  Ces  conjectures  ont  rapport  aux  para- 
graphes 75,  115,  147,  174,  200,  213,  253  suiv.,  259,  273,  281,  et  au  §  5  de 
la  'oralio  pro  Coelio'.  Citons  celle  que  M.  Boot  propose  au  §  253.  Il  tant 

50  lire  :  «  aut  ereptum  illis  est  per  te  aut  cum  illis  communicatum  »,  comme 
il  ressort  de  la  comparaison  de  ce  texte  avec  celui  de  Plularque,  Cicer., 
c.  4  (^là  ooD).^  Sur  la  comédie  grecque  qui  a  servi  d'original  pour  l'Aulularia 
de  Plaute.  [G.  M.  Francken.]  En  rapprochant  un  passage  de  Chorikios, 


JOURNAL  MINISTERSTVA  NARODNAGO  PROSVÊSTCHENIÏA.         331 

publié  par  Graux  dans  la  Revue  de  philologie  (1877,  p.  228),  du  vers  297 
de  l'Aulularia  :  «  clamât  —  suam  rem  périsse  —  de  suo  ligillo  fumus  si  qua 
exil  foras  »,  l'auteur  ju£^e  fort  probable  que  Plaute,  dans  l'Aulularia,  avait 
imité  Ménandre,  comme  le  Colax  et  les  Adelphi  du  même  lui  ont  servi 
pour  le  Miles  et  le  Stichus.  Peut-être  que  le  trait  du  p./-poXovo;  chez  Théo-  5 
phraste,  Caractères  :  èarlv  uo?  o-^iovûv  ar^èv  Trpiâu.evo;  daikhh,  qu'on  retroute 
dans  l'Aulularia  II,  8,  est  de  même  emprunté  à  la  pièce  originale  de 
Ménandre  (disciple  de  Théophraste,  s'il  faut  en  croire  Pamphila  chezDio- 
gène  L.,  V,  36).  Déjà  Casaubon  a  signalé  un  rapport  pareil  entre  Ménandre, 
IV,  205  (Meineke)  et  Théophraste  Trepl  sJpwvetx?.  Il  est  non  pas  absolument  lo 
impossible,  mais  pourtant  peu  probable  que  r'rôpta  de  Ménandre  ail  été 
l'original  de  l'Aulularia;  l'auteur  pense  que  c'était  plutôt  quelque  autre 
comédie  de  ce  poète,  dont  le  titre  même  (par  exemple  «t-.xàfppo,-)  peut 
être  perdu.  H.  van  Herwerden. 

RUSSIE^ 

Rédacteur  général  :  Th.  Mjstchenko. 

Bulletin  de  l'Académie  Impériale  des  sciences  de  Saint-Péters-  20 
bourg.  Scholia  in  lamblichi  de  vila  Pythagorea  librum  ex  codice  Floren- 
tino  édita  [A.  Nauck].  La  valeur  de  ce  ms.  est  appréciée  par  Cobet  dans  la 
Mnemosyne  de  1877.  N.  a  collationné  le  cod.  Florent,  dont  il  explique 
onze  scholies.  ^  Die  parodus  der  Scptem  [M.  Schmidt].  La  seconde  partie 
(.Ui  la  parodos  depuis  le  v.  703  est  sans  doute  construite  antistrophique-  25 
ment.  Critique  des  opinions  de  Westphal,  Lachmann,  Weil,  W.  Dindorf, 
Heimsoeth  et  Prien  sur  la  r«  partie.  Cette  partie  contient  la  transition 
du  rythme  dochmiaque  au  crétique  et  de  celui-ci  au  premier.  La  paro- 
dos de  79-1G3  se  divise  en  deux  parties  :  79-105  et  100-163.  Toute  la 
parodos  est  du  mode  antistrophique.  ao 

Journal  Ministerstva  Narodnago  Prosvêstcheniïa.  1880,  N""  1-2. 
Sur  les  formes  du  génitif  singulier  de  la  soi-disant  2°  déclinaison  grec- 
que [K.  Lugebil].  Écrite  à  l'occasion  des  notes  critiques  d'A.  Nauck  <cf. 
R.  des  R.  4,  315,  22>.  La  forme  du  génit.  en  eu  dérive  de  Tojo  et  non  pas 
de  l'oFo,  comme  affirme  A.  Nauck.  La  f.  primitive  de  cette  terminaison  as 
était  -sià.  T  A.  A.  Ivanov,  Notes  philologiques.  Kiev,  1878  [Bogoluleov]. 
Livre  utile  pour  les  élèves  des  classes  supérieures  ainsi  que  pour  les 
maîtres  dos  gymnases.  ^  Virgilii  Maronis  opéra,  Nouv.  édit.  publiée  p.  E. 
Renoist.  Paris  1878  [L.  Mûller].  Ce  sont  les  remarques  formelles  et  réel- 
les qui  méritent  le  plus  d'attention.  Le  travail  se  distingue  par  son  carac-  io 
tère  pratique  et  sa  valeur  pédagogique.  ^[^  N'*  3.  La  vie  et  les  œuvres 
d'Horace  [L.  Mûller].  Avant-propos  pour  l'édition  des  odes.  L'auteur  fait 
connaître  qqs  traits  nouveaux  sur  la  caractéristique  d'Horace.  ^1  N**  4. 
Euripidea  [S.].  Conjectures  sur  qqs  vers  des  tragédies  :  Alcesle,  Hippo- 
iyle,  Andromaque,  Troade,  Rhésus,  ^f  E.  TcnERNYï,  1)  Grammaire  grecque  45 
pour  les  gymnases.  P.  1  :  l'étymologie  d'après  le  manuel  d'E.  Koch.  P.  2: 
syntaxe  grecque  comparée  à  la  syntaxe  russe  et  latine.  Moscou,  1879. 
2)  Exercices  pour  Tétymologie  grecque  d'après  le  manuel  de  Wesener. 
Après  l'apparition  du  manuel  de  Niederlée,  le  livre  de  Koch  est  un  ana- 
chronisme. La  syntaxe  a  besoin  d'un  système  plus  exact  et  de  qqs  addi-  50 
lions.  ^11  N°  5.  Biographie  de  Juvénal  [Nagouievskii].  Outre  la  vie  du 
poète,  l'auteur  discute  les  opinions  sur  les  années  de  sa  naissance  et  de 

1.  Les  titres  des  livres  russes  ont  été  traduits  en  français. 


832  1881.  —  RUSSIE, 


sa  mort  ainsi  que  sur  le  temps  et  le  lieu  de  son  exil.  ^^  N*»  C.  Conjugal 
son  du  vorbe  ç^vec  [K.  Flegel].  Le  but  de  cet  article  est  de  simplifier  1 
conjugaison  du  verbe  grec  et  de  tracer  une  partie  de  l'étymologie  de  la 
nouvelle  grammaire  grecque.  ^^  N°  7.  Praemia  militiae  et  la  question  du 

5  partage  des  terres  entre  les  vétérans  [T.  Koulakovskii].  C'est  l'épigraphie 
romaine  qui  a  fourni  les  plus  importants  matériaux  pour  cette  étude.  ^ 
Juvénal.  Sat.  7,  88-89.  L'interprétation  de  Th.  Mommsen  est  la  seule  pos- 
sible. ^^  N"  8.  Morceaux  des  Métamorphoses  d'Ovide  :  Daphné,  lo,  Argus, 
Syrinx,  Phaéthon,  Héliades,  etc.  [Trad.  par  A.  Strat.]  ^  De  Varronis  ioco 

10  quodam  [L.  Mûller].  Dans  Nonius,  s.  v.  'assa  voce'  il  faut  lire  'honesti' 
pour  'modesti'.  ^%  N»  9.  Les  tyrans  de  Phères  [Abamelek  Lazarev]. 
Après  la  caractéristique  générale  de  la  Thessalie  et  des  Thessaliens  suit 
l'aperçu  historique  des  tyrans  :  Lycophron  I,  Jason,  Polydore,  Poly- 
phron,  Alexandre,  Tisiphon  et  Lycophron  IL  Une  large  place  est  cousa- 
is crée  aux  légendes,  fî  N°  10.  Euripide,  Médée,  v.  234,  590  [P.  Nikilin]. 
Les  v.  234-237  doivent  être  rangés  dans  Tordre  suivant:  235-237,  234. 
Dans  le  v.  596  il  faut  lire  Toîat  aoï;  pour  toï;  iu.oU,  ^  Démosthène  /.x-x  KoW/oc 
§  4  [Id.].  Lire  orw  tûxoisv  pour  oTt  tû-/.oi£v.  ^  Sur  l'origine  des  antiquités  de 
Mycènes  et  sur  la  représentation  de  Psyché  dans  l'art  grec  [E.  Schullze]. 

20  Les  antiquités  de  Mycènes  sont  plus  récentes  de  1500  ans  que  ne  le  croit 
Schliemann.  L'âme  du  défunt  et  l'àme  aimante  étaient  représentées  en  Grèce 
sous  l'aspect  d'un  papillon.  ^  L'Odyssée  d'Homère  avec  les  remarques  d'E. 
Schmidt[A.  Weissmann].  Bon  texte;  remarques  substantielles.  ^%  N°  11. 
Études  épigraphiques  [W.   Latychev].  Texte  et  explication  d'une  inscr. 

25  trouvée  sur  l'Acropole.  Cette  inscr.  contient  le  compte  rendu  sur  les 
bijoux  dédiés  parles  femmes  au  vieux  temple.^ Une  inscription  athénienne 
trouvée  récemment  [W.  Ernstedt  et  W.  Latychev].  Celte  inscr.  présente 
peu  de  nouveau.  Elle  date  du  2°  s.  av.  J.-C.  (Herm.  2,  p.  326).  ^  Ernstedt, 
Sur  les  sources  du  texte  d'Andocide^  d'Isée,  de  Dinarque,   d'Antiphon  et  de 

30  Lycurgue.  Idem  :  Antiphontis  orationes  [K.  Lugebil].  Les  mss  B,  L,  M,  Z 
sont  copiés  du  ms.  A.  Le  texte  du  ms.  N.  est  assez  bon.  1f^  N»  12.  La 
philologie  comparée  et  la  grammaire  latine  I[i\etouchil].  Recommande 
renseignement  scientifique  aux  gymnases.^  K.  Flegel,  Sur  les  aspects  du 
verbe  grec.  Il  faut  distinguer  trois  aspects  .'correspondants  à  l'imparfait,  à 

35  l'aoriste  et  au  parfait;  l'auteur  examine  séparément  l'emploi  de  chaque 
aspect.  ^  W.  Ernstedt,  Ohservatlones  Antiphonteae.  Idem  :  Antiphontis  ora- 
tiones [K.  Lugebil].  Publications  consciencieuses.  Cobet  écarte  arbitraire- 
ment les  voyelles  finales  devant  les  voyelles  initiales  des  mots  suivants. 
Il  faut  conserver  xatro;  xxl  à-;aôo;.  Les  formes  cpwvx;,  ^opaâ,  r,  etc..   s'em- 

40  ployaient  chez  les  écrivains  athéniens  ainsi  que  (pMvstç,  ^opstâ,  h,  etc. 

^^  1881.  N°  1.  'Insequar'  ou  'inferar'  dans  Virgile,  Aen.  4,  543 
[A.  Mess].  Il  faut  accepter  inferar.  ^  La  question  du  culte  d'Ammon  à 
Athènes  [W.  Latychev].  Bien  avant  Alexandre  le  Grand,  les  Athéniens 
honoraient  l'oracle  d'Ammon  en  Lybie.  Une  inscr.  publiée  récemment 

45  par  Koumanoudis  fait  croire  que  vers  322  av.  J.-C.  le  culte  d'Ammon 
était  autant  respecté  que  les  cultes  des  principales  divinités  grecques. 
D'après  une  autre  inscr.  le  temple  d'Ammon  existait  à  Athènes  dans  le 
iir  s.  av.  J.-C.  ^^  N'»  2.  Sur  le  catalogue  de  mss.  grecs  d'Athos,  composé 
en  1880  [Destounis].  Ce  catalogue  renfermant  la  description  de  5766  mss. 

.50  forme  une  base  solide  pour  une  description  scientifique  des  mss. 
d'Athos.  ^  Quelques  mots  encore  sur  l'édition  d'Antiphon  p.  Ernstedt 
[Lugebil].  D'après  E.  Schmidt  l'expression  àtxoo  tw  ào-^w,  'utraque  oratio= 
lingua'  était  à  l'époque  des  humanistes  un  épitheton  ornans  pour  dési 


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I 


JOURNAL   MINISTERSTVA  NAllODXAGO  PKOSVÈSÏCHENIIA.         333 

gner  le  vrai  humaniste.  Paul  et  Ladislas  de  Poudïls  qui  sont  mentionnés 
dans  le  post-scriptum  du  ms.  Marcianus,  appartenaient  à  la  famille  du 
comte  Porcius.  ^^  N°  3.  Sur  les  sons  o  et  £  dans  la  langue  grecque 
[Th.  Korch].  L'opinion  de  Lugebil  et  de  G.  Meyer  sur  le  rapport  dV.  et  eu 
à  rî  et  0)  provient  d'un  malentendu.  La  transition  d  w  en  eu  ne  se  ren-  5 
contre  en  grec  que  dans  le  dialecte  thessalien.  D'oicqui  élait  propre  à  la 
langue  grecque  commune,  dériva  ce  à  l'époque  des  dialectes;  plus  lard  ce 
s'est  contracté  en  eu  dans  les  dialectes  ionien  et  attique  et  en  w  dans  le 
dorique,  %  Etudes  épigraphiques  [Lalychev].  Trois  inscriptions  publiées 
et  expliquées  pour  la  1'"  lois.  Une  d'elles  se  rapporte  à  la  2«  moitié  du  lo 
r' s.  av.  J.-C.  et  contient  les  noms  des  prytanes.  L'autre  renferme  les 
prescriptions  sur  les  sacrifices.  La  3«  se  rapporte  à  l'époque  romaine. 
^[^  N.  4.  Sur  quelques  nouveaux  fragments  des  poètes  grecs  [Nauck]. 
Mentionne  deux  épigrammes  publiées  dans  Epigr.gr.  ex  lap.  conlecta,  un 
papyrus  apporté  d'Egypte  par  Mariette  et  édité  par  Egger  en  1863,  et  des  i5 
iragments  inédits  de  Ménandre  rétablis  par  Gobet.  %  De  homericis  simi- 
liludinibus  apud  Vergilium  [Luniak].  Ordinairement  Virgile  imitait  Homère 
comme  son  modèle,  quelquefois  il  s'en  éloignait,  mais  avec  peu  de 
succès.  ^T[  N*^  5.  La  comédie  latine  Querolus  et  les  recherches  modernes 
sur  ce  sujet  [G.  Vêkhov].  L'ouvrage  de  L.  Hayet,  Querolus,  est  une  étude  20 
complète  et  contient  beaucoup  de  nouveau.  La  trad.  française  de  la 
comédie  est  irréprochable.  Son  texte  est  beaucoup  meilleur  que  le  texte 
de  Klinkhamer.  Mais  son  hypothèse  sur  l'origine  du  texte  n'est  pas 
admissible.  *l\^  N°  6.  Localisme.  Une  page  d'histoire  de  la  science 
grammaticale  [Netouchil].  Dans  l'histoire  de  la  théorie  du  localisme  on  25 
dislingue  deux  périodes  :  au  commencement  les  langues  grecques  et 
latines  étaient  l'objet  de  cette  théorie,  plus  tard  la  philologie  comparée 
s'en  empara.  Bopp,Pott, et  plusieurs  autres,  furent  fondateurs  du  nouveau 
localisme.  C'est  G.  Gurtius  qui  a  porté  à  cette  théorie  un  coup  décisif. 
Dans  la  science  russe,  A.  Popov  est  son  adversaire  le  plus  énergique.  ^  3o 
Orchomène  [H.  Schliemann].  (Traduction  du  manuscrit  de  l'auteur). 
Description  de  la  trésorerie  de  Minias  et  du  thalamos  par  le  côté 
oriental  sur  la  place  d'Orchomène.  TI^[  ]N°  7.  Etudes  épigraphiques 
[W.  Latychev].  L'inscr.  éditéepour  la  Te  fois,  contient  3  documents  :  \) 
la  fin  d'une  lettre  d'Antonin  le  Pieux  aux  habitants  de  Thisbé;  2)  un  rescrit  3.5 
de  reconnaissance  du  mème^ empereur  aux  Coronéens;  3)  une  lettre  à 
l'occasion  de  leurs  discussions  avec  les  Thisbéens.  ^  Iphigénie  en 
Aulide  d'Euripide  [Trad.  russe  en  prose  de  P.  Tikhonovitch].  ^  Le  Gyclope 
d'Euripide,  v.  5o8%C5  [Lugebil].  La  conjecture  de  Wieseler  v.  504  iù  p.  sn 
n'est  pas  soulenable.  Il  faut  lire  avec  Ritschl  a  à  t(  ^paîç  w;  i^éw;  rihùanx  io 
p.  ^pàa£t;  y^kù;  Vîa'jdTta.  ^[  Notcs  critiqucs  [J.  Meycr].  Virg.  Aen.  1,  8.  Dans 
la  leçon  du  ms.  'quo  numine  laeso'  il  faut  voir  un  ablat.  inslrumental. 
Caes.  13.  G.  7,32.  Lire  :  divisas 'cujusque  eorum  clientelas' pour  suas 
cujusque  etc.  •|f1[  N»  8.  De  eu  et  Goi  pronominum  usu  homej'ico  [F.  Liemi- 
radzki].  L'auleur  indique  les  passages  de  l'Il.  et  de  l'Od.,  où  ces  pronoms  -M 
(au  génit.  accus,  et  dat.)  ont  la  signification  réfiéchie.  %  Dodiacii, 
Recherches  sur  le  pronom  grec.  Nêgin,  1877  [W.  Bogolubov].  Dans  cette 
œuvre  on  trouve  Texplication  nouvelle  de  la  signification  étymologique 
et  sémasiologique  du  pronom  grec.  L'auleur  y  traite  l'histoire  de  la 
question  ;  il  recueillit  plus  de  mille  vers  de  l'Iliade  et  de  l'Odyssée  et  50 
beaucoup  de  passages  d'Hérodote,  de  Xénoplion,  de  Thucydide,  etc.  %^ 
rs"**  9-10-H.  Le  traité  de  Cicéron  De  republica  [S.  Yèkhov].  Ce  traité  ne  se 
dislingue  ni  par  la  profondeur,  ni  par  la  richesse  d'idées,  ni  par  l'origi- 


334  1881.  —  RUSSIE. 

nalitô  des  thèses;  mais  l'auteur  y  montre  l'amour  de  la  patrie  ainsi  que 
le  désir  de  la  servir.  ^  W.  Krause,  Dictionnaire  d'Homère  avec  130  gravures 
dans  le  texte  et  une  carte  de  Troie.  [J.  Meyer].  On  y  remarque  l'incon- 
séquence dans  la  transcription  de  noms  grecs,  dans  l'emploi  du  digamma 

5  et  dans  la  décomposition  des  mots.  Troie  a  été  située  à  la  place  d'Ilium 
N.  et  non  pas  de  Bunurbashi  actuel.  ^^  IN°^  10-H.  J.  Lo\jm Mi,  Etudes 
rhétoriques.  Le  {"chapitre  traite  la  théorie  des  questions  conlentieuses 
(status)  dans  les  discours  judiciaires  et  présente  avec  qqs.  changements 
insignifiants  l'exposé  des  parties  correspondantes  au  travail  de  Volkmann  ; 

10  Die  Rhetorik  d.  Griechen  u.  Roemer,  1872.  Le  2^  ch.  contient  l'aperçu 
historique  de  cette  théorie  et  en  outre  5  systèmes  de  rhétorique  ancienne 
de  ses  principaux  représentants.  Dans  le  3%  l'auteur  explique  la  stasis 
de  définition  employée  par  Démosthène  dans  son  discours  contre  Midias. 
^^  N"  11.  D.  Nagouievskii,  La  Satire  romaine  et  Juvénal  [H.   Blagovêst- 

15  chenkii].  Défauts  nombreux  et  graves  :  connaissance  insuffisante  de  la 
littérature  romaine  ;  manque  d'originalité.  ^^\  IS**  12.  Aperçu  des  docu- 
ments épigraphiques  concernant  l'histoire  du  drame  attique  [P.  NikitinJ. 
Le  chorège  dramatique  ne  représentait  pas  une  phylè  et  les  chorégies 
scéniques  ne  dépendaient  aucunement  des  phylès.  De  nouveaux  documents 

20  épigraphiques  témoignent  cette  indépendance. 

Filologitcheskiïa  Zapiski,  réd.  par  A.  Khovanskïi  Voronez.  1880.  rs**  3. 
L  Netoughil,  Syntaxe  latine  [A.  Khovanskïi].  Manuel  solide  pour  l'étude 
des  langues  anciennes  comparativement  à  l'état  actuel  de  la  linguistique. 
Il  abonde  en  exemples  empruntés  aux  écrivains  classiques.  %^-  N°  5. 

25  N.  Bov,  Essai  du rapprocheme7it  des  verbes  slaves-russes  avec  les  verbes  grecs- 
latins  dans  les  formes  et  les  racines  [Lebedev].  Beaucoup  de  matériaux 
intéressants;  exposé  dépourvu  de  système  scientifique. 

^^  1881.  N°  2.  L.  VoiEVODSKii,  Sur  Vétude  de  la  critique  et  de  la  mytho- 
logie dans  les  poèmes  d'Homère  [L.  Kolmatchevskii].  Grande  érudition;   ori- 

30  ginalité  de  jugement.  *^  E.  SciimDT,  L'Odyssée  avec  remarques.  Ch.  Yll-IX 
[J.  Meyer].  Excellent  secours  pour  ceux  qui  étudient  Homère.  ^^  N"'  3-5. 
W.  Freund,  Uobjet  et  le  -but  de  la  philologie  [A.  Govarov].  Traduction  en 
russe  du  livre  allemand  'Wie  studirt  man  Philologie.' 

Ottchet  Imperatorskoi   arkheologitcheskoi  kommissii   za    1877 

35  godas  atlasom.  St. -P.  1880.  Les  fouilles  faites  dans  les  environs  les  plus 
proches  de  la  ville  de  Kertch  ont  découvert  qqs  monnaies  et  beaucoup 
d'objets  d'argile,  de  verre,  d'or.  Quelques-uns  des  tombeaux  se  rappor- 
tent à  la  période  romaine  du  royaume  de  Bosphore,  les  autres  à  Tépoque 
la  plus  reculée  dePanticapée.  L'appendice  détaillé  de  L#Stephani  estcon- 

40  sacré  à  l'explication  de  quelques  objets  artistiques  trouvés  en  1876  dans 
la  Russie  méridionale.  ^  De  môme  pour  les  années  1878-1879.  Les 
fouilles  étaient  pratiquées  sur  la  presqu'île  de  Taman  dans  les  environs 
de  Kertch  et  près  de  Théodosie.  Plusieurs  tumuli  étaient  crevés  et  on  y 
trouva  une  quantité  d'objets  anciens.  C'est  Tannée  1879  qui  fut  la  plus 

45  heureuse.  Les  louilles  étaient  faites  sur  l'endroit  de  l'ancienne  Phanago- 

rée.  Beaucoup  d'objets  antiques  ont  été  trouvés  dans   des   tombeaux. 

L.  Stephani,  dans  son  appendice,  explique  surtout  les  objets  de  la  tisse- 

randerie  antique. 

Universitetskiïa  Izvêstïia.  Kiev.  1880.  N°^  3-4.  Sur  l'enseignement 

50  historique  de  la  grammaire  latine  [S.  Bekh].  Article  écrit  à  l'occasion  de 
la  4"^°  partie  d'une  œuvre  lithographiée  d'A.  Ivanoy.  Essai  de  la  gram- 
maire latine  scientifique  comparée  à  la  grammaire  grecque  et  slave. 
Introduction,  phonétique,  étymologie.  C'est  la  3^^  section  de  l'ouvrage, 


tlNlVERSITETSKllA  IZVÊSTIIA.  335 

l'étymologie,  qui  présente  le  plus  d'intérêt.  La  division  des  déclinaisons 
est  plus  scientidque  que  chez  Kùhner.  Le  chapitre  sur  le  verbe  latin  est 
le  plus  satisfaisant.  ^^  N°»  4-5-C.  Delbrueck,  SyntaxischeForschungenA  B. 
Die  Grundlagen  d.  griechischen  Syntax.  [P.  Alandskii].  Riche  choix  de 
malériaux.  Réserve  et  clarté  dans  les  déductions.  L'auteur  suit  l'ordre  5 
adopté  par  la  tradition  pour  la  grammaire  pratique.  Le  soin  de  l'auteur 
de  donner  une  théorie  de  la  syntaxe  grecque  est  prématuré.  1^  IN*»  8. 
L.  Pauliat,  La  société  au  temps  d'Homère.  [Th.  Mistchenko].  L'idée  domi- 
nante de  la  brochure,  que  la  société  d'Homère  a  été  organisée  pour  les 
travaux  pacifiques  et  non  pas  pour  la  guerre,  est  parfaitement  vraie,  lo 
^^i  N''  10.  L'époque  d'introduction  de  l'élection  par  le  sort  et  sa  signitica- 
lion  politique  dans  la  république  d'Athènes  [L.Voievodskii].  C'est  Clisthène 
qui  a  introduit  l'élection  par  le  sort.  Le  but  de  cette  innovation  était  un 
remplacement  rapide  et  pacifique  dans  les  charges.  ^1  1N°  M,  L.  A.  Mi- 
LAINI,  Il  mito  di  Filottete  nella  îetteratura  classica  e  nelVarte  figurata.  [Mist-  i5 
chenko].  Les  conclusions  de  l'auteur  ne  sont  pas  toujours  convaincantes. 
Mais  il  a  recueilli,  dans  son  œuvre,  tout  ce  qu'il  y  a  de  substantiel.  Appen- 
dice solide  aux  recherches  de  Schneidewin  sur  le  même  sujet. 

Tl^  1881.   N°  i.  J.   Beloch,  Der  italîsche  Bund  unter  Roms  Hégémonie. 
P.  Alandskii].  L'auteur  montre  souvent  une  extrême  crédulité  envers  '^o 
les  sources  de  l'histoire  romaine.  Mais  son  œuvre  abonde  en  données 
statistiques  exactes.  T]  A.  Budiinsky,  Die  AMs6reiÏMn(/  der  lateinischen  Sprache 
ùber  Italien  u.   die  Frovinzen  des   roemischen  Reiches   [Id.].  Exposé   clair, 
bien   ordonné,   fondé  sur  les    inscr.   et  sur   les  témoignages  des   au- 
teurs anciens.  Parfois  l'auteur  cite  des  travaux  arriérés.  ^Tl  N°  4.  Bouché-  25 
Lecleucq,  Histoire  de  la  divination  dans  Vantiquité  [Th.  Mistchenko].  Quel- 
ques légères  inexactitudes  qu'on  y  rencontre  ne  diminuent  point  les 
mérites  de  ce  travail.  Les  idées  générales  de  fauteur  sur  la  première 
lource  de  la  divination  ne  correspondent  pas  à  l'état  actuel  de  la  science 
m-  les  représentations  religieuses  des  hommes.  ITf  N"  6.  E.  Munk,  Ges-  30 
hichte   d.  griechischen   Literatur  fiir   Gymnasien,  etc.   3°  éd.  bearb.  von 
R.  VoLKMANN  [Id.].  L'œuvre  de  M.  a  beaucoup  profité  de  tous  les  change- 
ments et  compléments  farts  par  Y.  11[  N°«  6-7-8-9.  La  plus  ancienne 
période  d'histoire  de  Rome  et  son  exploration  [P.  Alandskii].  Apprécia- 
tion des  travaux  modernes  de  Nissen,  JNitzsch,  Peter,  Pirogow.  De  l'ori-  ■'>•> 
gine  de  la  tradition  ancienne  et  de  sa  valeur  pour  l'histoire  romaine. 
L'hypothèse  de  ZELLERque  la  conservation  delà  tradition  était  l'aflaire 
d'un  des  collèges  sacerdotaux  {Latium  u.  Rom.  Forschungen)  ne  peut  être 
suffisamment  vérifiée.  L'art,  de  Mommsen  (Hermès,  1. 16.  Voy.  pi.  h.  p.  31, 
23)  est  d'un  grand   intérêt.  L'œuvre  de  Devaux  (Etudes  politiques  sur  40 
les  principaux  événements  de  l'histoire  romaine),  démontre  des  procédés 
primitifs  et  bien  imparfaits.  ~  Civilisation  primitive  des  Latins  d'après 
W.  Helbig.  LeUvredeR.  Poeiilmann,  Die  Anfacnge  Roms.,  mérite  égale- 
ment l'attention.  P.  discute  les  opinions  de  Mommsen  sur  l'origine  de 
Rome.  C'est  la  conquête  de  Rome  par  les  Sabins  qui  est  le  vrai  commen-  45 
cément  de  l'histoire  romaine.  ^H  N»  7.  A.  Kirchuoff,  Ueber  die  Schrift 
vom  Staate  der  Athener,  etc.   H.  Mueller-Struebing,  'Aônvaîwv  mlinicf..  ])ic 
attische  Schrift  vom  Staate  der  Athcner  (Philolog.  4.  Supplb.  1880)  [L  Kou- 
lakovskii].  Selon  K.  le  traité  de  Xénophon  dans  son  état  actuel  est  copié 
d'un  ms.  déchiré,  d'où  sont  provenus  des  omissions  et  des  déplacements  so 
dans  le  texte.  L'étude  de  M.-Slr.   est  d'un  grand  intérêt  parce  que  l'au- 
teur y  touche  les  questions  historiques  générales  et  représente  les  scènes 
de  l'étal  intérieur  d'Athènes.  ^[1  JN"  9.  Fhilologische  Wochenschrift,  von 


336  1881.  —  SUÈDE. 

(i.  Anuresen  u.  h.  Heller.  Hrsgg.  v.  W.  Hirschfelder  [Th.  Mislcbenkoj. 
Malgré  l'abondance  des  revues  pliilolologiques  en  Allemagne,  ce  nou- 
veau journal  sera  très  utile.  %  G.  Perrot  et  Cli.  Chipiez,  Histoire  de  l'art 
dans  l'antiquité.  T.  1.  Les  auteurs  disposent  de  tous  les  moyens  pour 
5  accomplir  parfaitement  Toeuvre  commencée.  Le  1"  vol.  peut  servir  de 
modèle  pour  les  autres,  ^•jf  jN°  10.  L'armée  dans  l'état  romain  [Ivoulakov- 
skii].  A  répoque  révolutionnaire  l'armée  romaine  s'appropria  le  principe 
de  la  souveraineté  et  le  conserva  pendant  les  3  premiers  siècles  de  l'em- 
pire. ^  Suétone  et  ses  biographies  des  Césars  [Id.l.  Dans  Suétone  on  ren- 
ie contre  souvent  l'altération  des  faits  et  une  appréciation  étroite.  A  l'époque 
de  la  décadence  S.  devint  le  modèle  des  écrivains.  ^^  N°  1  i .  E.  Marx,  Essai 
sur  lespouvoii's  du  gouvernement  de  'province  sous  la  rép.  romaine  et  jusqu'à 
Dioclélien  [Id.].  Exposition  précise  et  claire;  mais  aucun  résultat  nou- 
veau et  aucune  explication  originale.  ^^  N°  12.  Corpus  inscript,  latina- 
15  rum,  8,  p.  i  et  2.  Ephemeris  epigraphica,  t.  4.  p.  3  et  4.  [Id.].  Ce  volume  du 
Corpus  renferme  10.988  inscr.,  dont  4.417  avaient  été  publiées  avant  par 
L.  Renier.  Dans  l'Ephem.  epig.  le  plus  important  des  articles  est  celui  de 
Kauer  <cf.  pi.  h.  319,52>  H  1880.  N°  1.2.3.4.7.9. H  ;  1881,  ÎS°  1.3.0.7.  Le 
rationalisme  de  Thucydide  dans  l'Histoire  de  la  guerre  du  Pélo|)onnèse. 
20  r<=  partie  (suite)  [Th.  Mistchenko].  Vers  l'époque  de  Thucydide  le  rationa- 
lisme atteint,  dans  la  société  athénienne,  le  plus  grand  développement 
dans  les  diflérenles  branches  de  la  littérature  et  dans  les  formes  de  la 
constitution  républicaine.  Tu.  Mistchenko. 

SUÈDE 

Rédacteur  général  :  Chr.  Cavallin. 

Lunds  Universitets  Arsskrift.  1881.  De  Xenophonteo   temporuni  et 

30  modorum  usu  in  enunlialionibus  orationis  obliquae  primariis  ad  tem- 
pora  praeterita  relatis.  Pars  2  [S.  J.  Cavallin].  Dans  cette  seconde  partie 
(cf.  R.  desR.  4,319,53)  se  traitent  les  interrogations  indirectes  et  les  pro- 
positions finales.  ^  Aoristi  infinitivus  homericus  ad  verba  dicendi  et  seu- 
tiendi  relatus  num  futurum  tempus  significare  possit  [Id.].  L'auteur,  qui 

35  a  traité  l'infinitif  homérique  dans  une  dissertation  en  1873,  rend  compte 
de  la  littérature  du  sujet  depuis  ce  temps-là  et  confirme  sa  proposition, 
que  l'infinitif  de  l'aoriste  ne  signifie  pas  le  temps  futur,  que  d'après 
les  verba  sperandi,  promittendi,  minandi,  jurandi. 

Nordisk  Tidskrift  foer  Vetenskap,  Konst  och  Industri,  1881 .  Fasc.  1 . 

40  Sibyllinernaoch  Voeluspa[Viktor  Rydberg].  i.A.  propos  de  l'hypothèse  pro- 
posée par  A.  Chr.  Rang  (Voeluspaa  og  de  Sibyllinske  Orakler  i  Kristiania 
Yidenskabsselskabs  Forhandlinger  1879,  9)  ,  que  l'auteur  du  poème 
Scandinavique  Voeluspa  ait  eu  pour  modèle  et  source  les  Oracles  Sibyllins, 
connus  en  Irlande  au  ix«  siècle,   IL  constate  qu'avant  le  xvi*^  siècle  les 

45  Oracles  Sibyllins  n'étaient  connus,  dans  l'Europe  occidentale,  que  par  les 
citations  de  Laclance  et  S.  Augustin.  ^  De  nye  Skulptur  Fund  i  Perga- 
mon  [Julius  Lange].  Analyse  historique,  artistique  et  mythologique  des 
sculptures  dePergame  nouvellement  découvertes,  qui  sont  au  musée  de 
Rerlin,  spécialement  de  la  grande  frise  qui  représente  des  géants  combat- 

50  tant  avec  des  dieux.  ^\^  Fasc.  2.  Sibyllinerna  och  Voeluspa  [Victor  Rydberg]. 
H.  Analyse  des  Sibyllins  et  de  la  Voeluspa.  Ces  poèmes  n'ont  rien  d'ana- 
logue, l'un  étant  tout  chrétien  et  l'autre  tout  païen.  %  Nogle  bemeerk' 
ninger  om  Sibyllinerna  og  Voeluspa  [Sophus  Rugge].  Quelques  observa- 


MUSÉE  NEUCHATELOIS.  o37 

lions  quant  à  la  première  partie  du  traité  de  Rydberg.  Bugge  ne  doute 
pas  que  des  égyplo-asiatiques  Sibyllins  n'aient  eu  quelque  iniluence  sur 
la  Voeluspa. 

Upsala  Universitsts  Arsskrift.  1881.  Epilegomcna  ad  T.  Livii  librum 
prinium  [A.  Frigell].  Revue  des  manuscrits  (p.  1-12).  L'autorilédu  cod.  M.   5 
seul  ('solivagi')  ne  doit  pas  prévaloir  sur  celle  de  tous  les  autres  (20  exem- 
ples, p.  13-19).  Discussion  critique  et  exégétique  de  IIG  passages,  p.  20-80. 
L'auteur  défend  le  texte  de  son  édition  (Upsal,  1880)  en  tant  qu'il  diffère 
des  textes  de  Madvig  et  Weissenborn  :  1,22,6.32,2.34,8.39,4  (esset)  ;  40.2 
(tum);  43,13;  44,3;  46,7;  53,3,  etc;  ailleurs  il  prétère  les  leçons  de  manus-  lo 
crits  à  ce^  qu'il  a  donné  lui-même,  pour  ne  pas  se  séparer  trop  de  ces 
éditions  communes  (p.  1);  2,1  ;  6.1  ;  40,3;  40,7;  43,13;  56,11;  59,1.  La  ten- 
dance du  livre  est  conservatrice  et  en  opposition  avec  les  'Emendationes 
Livianae'.  Conjectures  de  l'auteur  lui-même  :  43,3  (oiïerrent);  48,4.  •[  Epi- 
jegomena  ad  T.  Livii  librum  vicesimum  primum  [Id.].  En  comparant  les  is 
manuscrits  (Puteaneus,  Colbertinus,  Mediccus)  et  un  très  grand  nombre 
d'éditions  anciennes  et  modernes  l'auteur  discute  130  passages  du  texte. 
La  relation  des  '  Epilegomena'  à  l'édition  de  Frigell  (Ups.  1879)  et  à  celle 
de  Madvig  est  la  même  que  dans  les  Epilegomena  ad  librum  primum  (cf.  • 
13,  1.32,2.  38,5.  41,5).  Conjectures  de  l'auteur  :  37,5.  41,4.  44,9.  52,2.56,8.  20 
T  Grammatiska  Anmaerkningar.  i.  [O.A.  Danielsson].  Thèse  comparative. 
Le  thème  indo-européen f  [ïà,  i-î,  gr.)  tire  son  origine  de  ïë  (cf.  la  5"^"^  décli- 
naison latine),  dont  te  est  la  faible  forme  et  ï  contraction  (cf.  la  duplicité 
des  formes  de  l'optatif  r/i  et  i).  Traité  spécial  des  thèmes  die-,  dieu-  (dies* 

Zîû;).  ChR.  CaVALLIN.  35 

SUISSE 

Rédacteur  général  :  J.  Nicole.     ^ 

30 

Indicateur  d^antiquités  suisses.  Lettre  à  F.  Keller  [Hagen].  On  a 
retrouvé  près  de  Lausanne  et  transporté  au  musée  archéologique  de  celte 
ville  une  inscr.  romaine  découverte  en  1809  ou  1810  aux  environs  d'Avcn- 
ches  et  qui  avait  disparu  depuis.  Corrections  au  texte  que  Mommsen  en 
avait  donné  d'après  une  copie  dans  ses  Inscr.  conf.  Helv.,  n°  192.^35 
Observations  sur  les  voies  romaines  dans  les  canlons  de  Fribourg  et  de 
Vaud  (avec  pi.)  [Modoux].  Relève  et  décrit  les  vestiges  de  deux  voies 
romaines  :  l'une  entre  Oron  et  Porsel,  l'autre  à  Bossens,  près  Romont.  ^j 
Énumération  d'anliquités  (tumuli,  voies  romaines,  monnaies,  etc.)  non 
indiquées  par  Bonsletten  sur  sa  carte  archéologique  des  cantons  de  Fri-  40 
bourg  et  de  Vaud.  [Modoux.]  ^f  inscription  de  C.  Valérius  Camillus  à 
Avenches  [Wiener].  Copie  et  commente  le  texte  de  l'inscr.  d'Avenches, 
retrouvée  près  de  Lausanne  (vid.  sup.).  Hypothèses  sur  l'histoire  des 
personnages  mentionnés  dans  l'inscr.  Rapprochements  avec  d'autres 
textes  épigraphiques.  ^  Notice  nécrologique  sur  Ferdinand  Keller,  ton-  45 
dateur  de  la  Société  archéologique  de  Zurich  [Meyer].  ^1  rSotc  sur  les 
voies  romaines  du  Sud  de  l'Alsace  et  sur  remplacement  actuel  d'Orincis 
[Modoux].  Établit  à  l'aide  de  l'Itinéraire  que  la  station  romaine  d'Orincis 
est  la  localité  actuelle  d'Hirsingue. 

Musée  Neuchâtelois.  6*^  livr.  Notice  sur  des  anli(iiiilés  découvertes  à  50 
Pontarlier  [DaguetJ.  J.  Nicole. 


u.  BE  PHiLOL.  :  Octobrc  1882,  —  Bévue  des  Revues  de  1881.  VI.  —  2i 


ERRATA. 


ERRATA 


DU  TOME  VI  DE  LA  REVUE  DES  REVUES 


5,  ligne  31. 

Aie  lieu  de 

;  Goldsmuck, 

lire 

;  Goldschmuck. 

5,48. 



Aniza, 

— 

Anisa. 

9,12. 

— 

traéit, 

— 

traité. 

14,34. 

— 

Kova, 

— 

Kora. 

23,34. 

— 

Bemerkunhen 

> 

Bemerkungen. 

25,4. 

— 

Stat, 

— 

Staat. 

25,13. 

_ 

Vanucci, 

— 

Vannucci. 

46,51. 

— 

chronographie 

» 

chorographie. 

55,35. 

— 

Blumer. 

— 

Bluemner. 

59,23. 

— 

Benutzug, 

— 

Benutzung. 

73,51. 

— . 

SCHWAN, 

— 

SCHWANN. 

81,31. 

— 

Anneaanae, 

— 

Annaeanae» 

97,53. 

— 

science  la, 

— 

science  et  la. 

107,2. 



Darenbero, 

— 

Daremberg. 

108,12. 

— 

Makrt, 

— 

Markt. 

111,37. 

— 

paragrogique, 

— 

paragogique. 

128,16. 

— 

der, 

— 

des. 

131,30. 

— 

zeitz^ 

— 

Zeitz. 

134,3. 

— 

2£heognidem, 

— 

Theognidem. 

140,3. 

— 

Herverden, 

— 

Herwerdbn. 

149,1. 

— 

Zeas, 

— 

Zeus. 

168,37. 

— 

y^Tidoç, 

— 

ap&tTOç. 

173,49. 

— 

Rovereto, 

— 

Roveredo. 

191,41. 

^ 

Supplices, 

— 

Suppliantes. 

196,17. 

— 

b  XoxXo^cav, 

— 

b\oA\inpix*, 

196,23. 

-. 

«VTJ/5, 

— 

àvT^p. 

196,27. 

— 

agraffes, 

— 

agrafes. 

224,8  et  12. 

— 

Elen, 

— 

Eleu. 

237,9. 

— 

eumgekehrte, 

— 

umgekehrte. 

239,8. 

— 

Equisse, 

— 

Esquisse. 

239,10. 

•— . 

Reuffel, 

— 

Teuffel. 

250,7. 

— 

Blayder, 

— 

Blaydes. 

255,36. 

— 

Leuwen, 

— 

Leeuwen. 

269,11. 

— 

Tyrrel, 

— 

Tyrrell. 

269,31. 

— 

Nicomacehan, 

— 

Nicomachean. 

TABLES 


D£  LA 


REVUE    DES    REVUES 


I.    TABLE    GÉNÉRALE   DES    MATIÈRES 


Achille  7,4,12.      122,37     198,1. 

283,37. 
acteurs    75,20.       77,3.      87,30. 

305,23. 
ADMINISTRATION     25,1.52. 


46,13. 
101,30. 

140,52. 

249,13. 
335,12. 


198,51. 


283,35. 


44,11.21. 

100,11.15.43.46. 

104,34.       133,46 

107,3.        206,42. 

271,20.    289,29. 
Aduatuca  51,38. 
Aegritudo  Perdicae  125,9. 
affranchis  48,21. 
Afrique  253,24. 
Agamemnon  269,29 

AGRICULTURE   48,35. 

Agrippine  58,21. 
Alamans  39,20. 
Alcée  165,43.     188,24. 
Alcibiade  45,48. 
Alexandre  le  Grand  46,21. 

125,10.     141,18.    256,4. 
Alexandre  de  Tralles  155,10, 
Alexandrie  315,11. 
Aljustrel  22,S. 
ALPHABET  261,24.     316,12. 
Ambroise  22,39,    116,33. 
Amiens  317,32. 
Amrpien  Marcellin  16,6. 

99,15.     118,42.     128,5. 
Ammon  332,42. 
Anacrëon  23,10. 

190,24.     192,2. 
Ancyre  105. 
Andocide  332,29. 
Andros  302,19. 

ANECDOTA  139,23. 

333,13. 

Anecdota  de  Bachmann  290,10 
Anisa  5,48. 
anneaux  40,49. 


269,14. 

282,5. 

28,26. 

98,27. 
103,43. 
149,38. 
250,44. 


119.30. 


50,21. 
140,30. 


175,28. 
329,2. 


52,2. 
187,14. 


155,13.         179,21. 


Anthée  192,10. 

ANTHOLOGIE   GRECQUE  117,52.  181,18. 

188,21. 

ANTHOLOGIE  LATINE  123,46.  125,34.    166,9. 

180,4.52. 
ANTHROPOLOGIE   247,41.         260,29. 

Voy.  Dolmens.  Ethnographie,  Nécro- 
poles, 
antiquité  50,45. 
Antiphon  255,5.    332,30.37.51. 
Aphrodite  124,22. 
Apollodore  165,46. 
Apollon  5,35.    7,25.     27,45.    305,17. 
Apollonius  de  Rhodes  156,16. 
Appien  49,24,38.  93,5.  119,47. 

329,3. 
Apulée  128,5.    154,16.    167,32. 
Aratus  36,24.  202,1. 
Arcadius  300,8. 
ARCHÉOLOGIE  4,51.       15,25. 

19,7.21.     20,43.    21,27.    22,8 

24,1.    24,34.    25,2.    30,28. 

51,6.  55,11.  73,50. 


18,7. 
23,53. 
40,14.41. 
96,2. 


113,23.47.53.         114,35.         116,15.32. 

118.47.  119,6.52.  120,21.  134,28. 
143,35.  147,9.19.  148,21.  150,45. 
167,41.  173,10.36.  176,20.  185,32. 
203,35.  207,25.  207,51.  208,11.38. 
225,37.  229,25.  230,27.  231,34. 
239,23.  250,42.  259,14.  267,25. 
268,14.22.39.  272,1.  273  pass.  276,43. 
283,27.  308,44.  309,15.  323,32. 
325,13.  334,34.  337,30.  Voy.  Armes, 
Art,  Délos,  Pompei,  Sculptures,  Sta- 
tues, etc. 

Archimède  113,17.        116,29.        132,38. 

251,12.    254,22. 
ARCHITECTURE  5,51.    15,25.     40,47. 

41,26.35.41.       49,2.        51,2.       96,52. 

206.48.  227,42.  258,28.  Voy.  Art, 
Temples,  Théâtres,  etc. 

archontes  44,31.    51,12.     112,13. 
Aréopage  300,30. 


840 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Ares  112,32.     124,22. 

Argonautiques  orphiques  178,27. 

186,33. 
Aristarque,  53,21.     54,16. 
Aristide  le  Rhéteur  122,1.  326,23. 
Aristophane  76,52.        124,29.        138,46. 

288.30.  324,48.    —  Acharn.    77,2. 

198.6.  269,17.  272,41.  323,19.  — ^r. 
77,2.  164,8.  288,42.  —  Eccles.  22,24. 
115,48.  192,25.  250,6.  —  Equit. 
64,25.  —  Lijs.  '64,25.     115,48.    250,6. 

—  Ban.  22,26.  115,45.  145,13. 
203,11,17.  328,7.  —  Thesm.  27,35. 
64,25.     249,21. 

—  schol.  101,3. 

Aristophane  de  Byzance  42,13. 

Aristote  29,24.  68,37.  75,9,36. 

140,18.       160,12.       235,38.       283,49. 

287,17.     301,21.  — Eth.  Nicom.  22,33. 

114,9.        129,8.         145,34.        168,21. 

207.31.  251,28.       269,31.       270,40. 

—  Moral.  Nicom.    286,39.      287,13. 

288.7.  —  Metax>h.  13,1.  273,50.  — 
Proh.  mech.  138,48.  —   Polit.   203,5. 

276.7,  283,51.  287,26.  —  Rhet. 
33,46.  —  Rep.  Athen.  163,11. 

ARMES  15,33.      17,1.       35,10.      158,18. 

208.43.  244,19.50.     245,31.      246,18. 

247.8.  280,18.  290,43.  314,4.34. 
315,51.  Voy.  Casques. 

Arrien  4,47.     43,17. 

ART    18,35.         18,21.48.52.        20,3.13. 

22,27.    25,9.    27,41.    40,14.    ,55,15.20. 

113,23.       116,15.        120,38.        13.5,5. 

136,17.       146,24.       207,19.       233,43. 

237,35.        251,3.        2.59,1.         2Ci2,AQ. 

269,46.       271,5.        330,13.        332,19. 

336,3.  Voy.  Peinture,  Sculpture,  Sta- 
tues. 
Artémidore  184,24. 
Artémis  5,14. 
ARTISTES  167,24.         173,42.  295,20. 

296,30.    297,10. 
Arvales  (chant  des)  4,3.    236,19. 
Asie-Mineure    44,18.      119,21.,    136,38. 
associations  48,43. 
Assos  247,30. 
Assyriens  43,35. 
astrologie  106,21. 
ASTRONOMIE  27,43.         31,15.         143,10. 

106,25,33.    185,8.    235,27. 
Athèna   .5,29.       7,35.       21,49.      32,32. 

112.32.  126,14.  195,16.  227,1. 
267,35.  279,28.  293,28.  298,10 
300,12.    322,.53. 

Athénée  124,8.    290,9. 

ATHÈNES  5,6.    46,10.    274,28.    275,34. 

278.44.  287,39. 

athlètes  278,16.    282,33,43.    293,31. 
Atilia  Pomptilla  320,34. 
Aulu  Gelle  179,33.     193,40.     194,15. 
Aurelius  Victor  124,18.    274,35. 
Ausone   122,11.       141,14.      181,6,21,42. 

182,8,26,41.     186,3. 
autels    16,1.     41,34.     265,53.      299,10. 

315,36. 
Aviénus  33,26. 


Babrius  113,7.     180,13. 

Babyloniens  43,35. 

Bacchus  5,12. 

Bactriane  47,26. 

Bantia  8,15.    236,38. 

basiliques  244,3. 

Bath  30,20.    268,20.45. 

Béotiens  46,15. 

BIBLE  18,10.      24,26,       27,52.        28,17. 

41,29.        52,21.         254,22.        267,50. 

272,34.    275,35. 
BIBLIOGRAPHIE  15,36.    23,10.    36,24. 

81,2.        106,40.       113,34.      118,24.31. 

127,14.       131,16.       134,31.       137,16. 

144.45.  151,9.        156,14.        187,.50. 
203,25.     206,14.34.      249,28.     2&1,2Q. 

271.46.  332,48. 
BIBLIOTHÈQUES  18,44.  21,20.24. 

23.22.        100,14.        115,25.       116,17. 

131,16,52.      195,6.      251,40.      306,24. 

307,1,    322,35.    324,4. 
bijoux   15,46.     229,19.    261.47.    282,19. 
biographes  grecs  18_,12.     133,52. 
Boccace  22,21. 

Boèce  69,11.    113,12.     133,43. 
BOTANIQUE  233,23. 
Bourbonne  243,4. 
briques  41,44.     103,47.    266,13. 


CACHETS  258,10.    2Q2,\S. 

Caelius  Antipater   49,20.    56,40.    1.59,8. 

Caere  317,25. 

CALENDRIER  31,19.    47,1.    106,22.    107,3. 

112,23.     173,33.     179,24.     293,13. 
Callimaque  201,9.    283,49. 
Cambyse  43,38.    93,7. 
camp  41,43.     123,3. 
Campanie  48,38.     49,1.     156,44. 
Canachos  5,35. 
caniculus  52,36. 
Carthage  46,29. 
Carthaginois  28,29.  49,4.  50,53. 

156,29.     184,47. 
casques  225,10.    262,4. 
Cassius  Félix  154,18. 
Castor  (historien)  20,9. 
Caton  le  philosophe  158,6.     161,50. 
Catulle    61,9.     125,34.     141,27.     149,11. 

1.56,19.       165,11.        180,48.       271,35. 

276,38.    283,35.    289,10.    297,40. 
cavalerie  37,24. 
Celse  165,27. 

celtique  (langue  et  histoire)  129,26. 
Cemenelum  261,36. 
centaures  277,50. 
centuries  48,16. 

centurions  98,24.     101,42.     138,40. 
CÉRAMIQUE  201,14.     228,15.    248,15. 

Voy.  Lampes,  Vases. 
César  10,47.       49,44.      93,12.      135,21. 

142,13      147,16.         269,19.       274,19. 


I.   TABLE   GENERALE  DES   MATIERES. 


341 


320.21.  —  B.  Gall.  11,40.  13,21. 
17,25.  23,28.  24,49.  47,4G.  114,37. 
124,11.  128,42.  142,29.  14G,43. 
154,39,44.  156,23.  159,12.  170,34- 
250,5.  328,52.  333,43.  —  B.  Alex. 
154,40.  —  B.  Civ.  175,52. 

césarisme  50,23.     93,25. 

Chaldée  246,10. 

Chéronée  10,34.    290,10.    300,45. 

Chorikios  77,6. 

chorographie  25,2.     46,21.     306,19. 

CHRISTIANISME  19,26  50,15.36. 

82,24.     84,2,22.     94,1,15,41.     103,16. 

115,40.       142,35.       261.50.       325,14. 

Voy.  Jésus-Christ. 
Cliristodore  118,8. 
cHRONOGRAPHiE  20,24.    119,26.     133,48. 

154,35. 
CHRONOLOGIE  43,36.        47,9.       48,5. 

49,7.25.52.        50,1.        56,45.        58,8. 

92,13.         93,46.         108,31.         109,6. 

112,19.       119,37.        121,27.      122,43. 

131.8.  137,47.  142,4.  157,49. 
242,52.    243,29.    281,5. 

Chypre  21,10.    116,53.     119,18.     145,41. 

269,37. 
Cicéron  22,16.     25.47.      27,8.      119,43. 

124,17.         131,3.        135,53.        156,8. 

206.50.  250,13.  267,38  269,33. 
274,48.    276,3.    286,37. 

—  Rhet.  156,52.  255,1.  289,20.  —  In- 
vent. 125,50.  —  de  orat.  30,46.     162,5. 

271.9.  292,3.  —  Brict.  123,28.31. 
330,47.  —  Orator  123,29.  287,23. 
290,40.     opt.  gen.  or.  162,8. 

—  orationes  326,53.  —  Quinct.  Rose. 
Amer.  116,22.  —  Rose.  corn.  116,22. 

—  Verr.  116,23.  328,53.  —  Caecin. 
29,45.  195,39.  328,16.  —  Imp.  Cn. 
Pomp.  161,12.  175,53.  185,17.  — 
Cillent.  29,46.  —  leg.  Agr.  328,53.  — 
Mur.  328,53.  —  SuUa  29,52.  —  Arch. 
185,17.  —  Flacc.  153,32.  —  dom. 
21,23.  29,41.  123,43.  —  Sest.  13,18. 
142,11.  182,30.  —  Cael.  330,49.  — 
Plane.  275,8.  —  Philip.  30,1.  152,16. 
153,31.     186,40.    328,53. 

—  SpLsf.  47,48.  154,48.  49,40. 

129.51.  157,2.       163,38.        166,15. 

255.22.  272,45.     323,42.      326,53.  — 

—  Attic'  157,15.  160,31.  166,52.  — 
Brut.  23,50.     157,7. 

—  Nat.  D.  267,34.  —  Divin.  116,23.  — 
Seneet.m,2.  123,5.  147,36.  —  ^mic. 
147,36.  -  Offic.  147,36.  163,42. 
254,11.    255,2.  —    Paradox.   147,37. 

—  Rep.  145,22.  153,9.  333,52.  ~ 
L^o.  153,10.  207,30.  250,21.— T/m. 
147,37. 

Cicéron  (Quintus)  323,12. 

cimetières     40,48.        192,16.        273,43. 

Voy.  Nécropoles,  Sépultures, 
cistes  208,14. 
Citania  30,27.     96,50. 
Claude  144,28. 
Claude  le  Gothique  50,12. 
Claudien  51,51.    323,51.     324,29. 
Claudius  Mamertinus  126,4. 


Clément  d'Alexandrie  283,49. 

Cléon  45,41.     138,20. 

clients  48,21. 

Cochers  308,5. 

Colluthus  114,30.     122,49.    251,14. 

collyre   238,3.     257,33. 

COLONIES  103,29.     104,12.    258,24. 

Colysée  313,30. 

comices  48,15.    116,6 .     181,38.      263,9. 

comiques  grecs  86,45.      116,2.     252,27. 

267,42. 
COMMERCE  23,5.31.     102,22.     119,41. 
Commodien      14,24.         18,32.        24,23 

26,48.    50,38.     153,7. 
Constantin     23,15.        115,8.        119.23. 

266,37.    306,2. 
contes  249,50. 
contorniates  205,13. 
copistes  25,25.     34,47. 
Corinthe  51,9,    301,35. 
Corippus  51,51.     118,39. 
Cornélie  29,5. 
Cornélius  Nepos  24,4.      45,18.         59,1. 

150,8.       156,36.        171,33.        181,48. 

207,29.    327,12.28.    328,26.53.   329,4. 
Cornificius  25,46.     133,21. 
Cornutus  126,17. 
costume  87,26. 

couleurs  5,38.     106,48.     113,32.41. 
CULTE  36,9.     50,31.     101,16.32.     104,43. 

122,23.     127,46.     139,20. 
cunéiformes  (caractères)  129,38. 
curies  48,19. 

Cypriotes  (inscriptions)  200,20. 
Cyrus  28,16.    40,21.     177,24. 


Dacie  23,24.     150,27.     177,18. 

danse  115,51. 

Darès  158,8. 

Décius  50,14. 

Délos    5,34.     241,45.     246,46.     275,22. 

276,45. 
Delphes  290,49.    296,22.37. 
Démétrius  de  Phalère  115,36.        141,43. 

155,40. 

—  de  Scepsis  249,37. 

—  (scribe)  289,13. 
Démocrite  127,48. 

démons  207,4.    239,15.    287,5. 
Démosthène  19,11.        129,10.        139,33. 

286,47.      329,2.   —  Har.      235,4.    — 

Plaid,    politiques        10,50.         46,18. 

159,49.     167,1.1  —  Cherson.    249,17. 

—  Conon    332,17.  —    Coron.     115,11. 

134,36.      136,41.      207,41.  —  Phorm. 

329,42.   —  Légat.     146,39.     287,8.  — 

Spud.  329,41. 
Denys  d'Halicarnasse    25,32.  92,53. 

93,4. 
Denys  le  tyran  179,49. 
DIALECTES  GRECS   9,35.       20,23.       23,47. 

84,32.        87,44.         133,45.        140,23. 

146,47.        166,;^.       182,46.       2.54,24. 

255,28.    284,1. 


343 


TABLES  DE  LA   REVUE  DES  REVUES, 


Diane  15,51. 

Dictys  Septimius  153,28. 

Dieburg  15,43. 

(ligamma  287,14. 

Dinarque  252,8.     332,29. 

Dioclétien  324,9. 

Diodore  25,15.      45,44.      46,25.     47,45. 

49,12.    93,5.    114,19.    119,42.     138,50. 

142,24.        157,49.       158,42.       100,14. 

161,27.    170,23. 
Diogène  le  cynique  126,26. 
Diogène  Laërce  159,50.     200,49. 
Dion  Cassiu3  49,50.  74,10.         93,5. 

113,16.38.      134,23.     139,10.     142,18. 

156,17.    158,30.     160,26.    161,35. 
Dioscures  243,8. 
diplômes  militaires    105,29,         193,13. 

316,27. 
diptyques  250,9. 

divination  232,52.      233,27.52.     335,26. 
Dobrudja  246,23. 

Dodone  51,8.    278,48.    280,38.41. 
dokimasie  5,5. 
dolmens  243,50.  244,28.         245,20. 

260,1. 
Domitia  (gens)  50,29. 
douane  103,37. 
doxographes  70,41.     80,27. 
Dracontius  138,37. 
DRAME  18,38.    134,5.     149,31.     157,29. 

165,9.       235,24.        251,20.        279,15. 

281,14.    288,33,    334,17. 
droit  19,25. 
DROIT  GREC  24,9.       52,14.        110,43. 

120,43.     121,16.    143,31.     151,8. 
DROIT  ROMAIN  12,31.     17,45.     18,19. 

19,23.38.      37,31.       48,25.      49,11.46. 

117,12.       121,16.        134,48.       169,43. 

177,6.       192,45.        238,18.        248,10. 

307,52.    323,33.    325,41. 
Druides  48,42. 


eau  15,34.    38,38. 

eaux  thermales  102,23.    262,33, 

économie  politique  50,33. 

écriture  200,10.    270,28.    288,3,       • 

égide  55,34. 

égout  318,9. 

ÉaYPTE  22,53.    25,10.    43,24.     108,52. 

109,3.        116,21.        117,21        118,46. 

152,36.    253,4.    295,4. 
élégiaques  269,17. 
Emona  114,35. 
Énée  183,22. 
Énée  le  tacticien  137,23. 
Ennius  36,18. 
Ennode  179,39. 
éphèbes  183,53. 
Éphore  44,44. 
Épictète  274,28. 
Épicure  71,18. 
Épidaure  271,41.     291,14. 
(Spigrammes  187,11. 
ÉFIGRAPHIE  23,29.       117,11.       121,6. 


239,50.  267,3.  270,17.  Vov.  Diplômes 
Graffiti. 
ÉPIGRAPHIE  GRECQUE  5,32.48. 
6,44.48.  7,32.  9,12.  10,27.  18,46. 
26,38.  30,35.  33,48.  43,33.  45,27. 
46,22.  47,1.22.  75,1.  94,33.  97,49. 
108,16.30.48.     109,2.     111,37.     112,40. 

120.50.  121,10.         127,53.       128,38. 

129.37.  137,4.        147,22.         150,45. 

162.13.  163,31.  164,45.  166,36.40.46. 
173,36.  180,8.26.  196,10.  201,27. 
234,1.14.37.  250,27.  49.  267,11. 
276,21.  279,3.  280,37.  290  passim 
307,9.  324,39.46.  330,4.24.  332,24. 
333,9.33.     336,17. 

ÉPIGRAPHIE  LATINE  15,28.  34,41.50. 
16,8.  29,10.  30,2.23.  34.35.  35,2. 
37,13.  38,27.36.  41,5.8.11.31.36.38.40. 
47,35.         50,30.  51,34.  95,38, 

96.24.29.52.  97,49.  117,19.  121,12. 
145,43.  149,35.  151,47.  156,30. 
165,39.  166,25.  173,36.  180,26. 
206,31.  207,1.9.44.  208,45.  231,24. 
237,28.     252,6.     256,11.      267,8.32.42. 

271.14.  312,43.    319,6.    337,41.   Voy. 
"  Bantia,  Souk-el-Khmis. 

Épiménide  136,18.     177,7. 

épiques  grecs  25,5.     84,27.     137,6. 

Eratosthène  20,27.     141,25. 

Eros  114,12.      143,47.      174,24.      192,46. 

ERUDITION  (HISTOIRE  DE)    13,14.39. 

14,6.      18,52.      19,4.33.      21,16.18.35. 

24,30.     27,20.     53,39.      55,35.    ,57,50. 

58,5.     77,9.     98,14.      101,50.     111,8. 

113,40.42.      115,28.     116,26.      117,14. 

118.2.  119,6.13.  127,36.  131,37. 
132,35.  134,38.51.  135,24.  130.17. 
137,12.13.      142,46.      145,29.      140,27. 

149.51.  150,42.      151,4.26.       152,28. 

153.3.  162,20.  168,16.  172,1.13. 
176,5.  183,31.  186,28,48.  190,1. 
191,47.  193,37.  203,28.  229,48. 
231,45.  233,29.  235,12.  241,9. 
248,34.  255.31.  306,16.  323,11.16.23. 
333,1.    337,45. 

Erythrae  30,35. 
Eschine  161,35, 

Eschyle  4,27.  11,3.  20.16.  24,36, 
87,40.  134,51.144,14.30.  163,30.  171,18. 

252.38.  254,4.  283,35.  287,36.50.53, 
288.2.32.44.  289,28.—  Agam.  118.28. 
275.43.     284,10.     287,2.26.42.     329,2. 

—  Choeph.    171,8.    287,39.    288,15.26. 

—  Eumen  272,43.      287,10.      327,53. 

—  Fers.  19,40.  137,19.    155,35.  272,43. 

—  Sept.  128,37.  129,43.  158,41. 
288,25.     330,24.  —  fragm.  290,8. 

esclavage  50,48.    94,52.    266,20. 
étain  243,13. 

ETHNOGRAPHIE  24,32.  51,8. 

96,26.48.       97,43.       119,37.      135,40. 

149.4.  191,50.     192,50.     324,23. 
Etrurie  318,22.34. 

Etrusque       (langue)       20,46.        23,20. 

114,20.       116,37.       128,46.       132,51. 

169,4. 
ETYMOLOGIES        8,47.50.        10,2.19. 

29,18.         32,27.        43,32.        125,53. 


I.   TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES. 


343 


129,26.  133,49.  148,53.  150,19. 
153,44.  181,4.  185,51.  193,32.42. 
200,51.     236,9.16.48.     237,7.      288,6. 

289.42.  331,48. 
étymologiques  132,49. 
Euclide  142,40.     264,34. 

Eudocia    19,30.    26,43.    63,38.     125,18. 

133,8.     141,45.     143,44.     154,6. 
Eudoxe  49,39. 
Eugyppius  52,4. 
Eunape  146,4. 
L     Euripide       24,43.         87,38.         124,29. 

137,28.       152,52.       187,32.       191,22. 

274,21.    276,16.27.     289,9.  —  Alceste 

12,15.24.46.     138,1.      149,9.      249,20. 

272,46.     330,44.     —    Androm.    14,7. 

331,45.  —  Antiop.   139,37.  —  Jiacch. 

76,51.     153,50.     179,8.      —     Cresph. 

148.43.  157,28.  —  Cycl.  3,2.  23,34. 
76,50.  121,45.  144,47.  333,38. 
—  Electr.    145,51.     158,40.   —  Hel. 

179.8.  288,2.      —     Heracl.     12,14. 

149.9.  —  Hiket.  17i,47.  —  Hipp. 
113,36.  121,33.  138,29.  147,12. 
194,24.  248,29.  288,28.  331,45.  — 
Ion.  140,41.  154,53.  197,30. 
287,28.  —  Iph.  Aul.  287,45.  —  Iph. 
Taur.  12,12.  140,8.  333,38.  —  Med. 
24.47.  28,35.  143,41.  146,32. 
151,11.  253,51.  275,37.  287,10. 
288,51.  332,15.  —  Phoen.  76,51.  — 
Rhes.  12,45.  331,45.  —  Troad. 
179,8.  331,45.  —  Fragm.  198,10.48. 
292  32. 

Eustathe  42,13. 
Eutrope  51,52.    143,7. 


Falisques  (inscr.)  39,3. 

Faustu.s  de  Byzance  51,17. 

Festus  159,18. 

FÊTES    4,52.      5,12.      47,12.      48,28.31. 

75,38.    76,14. 
FINANCES      44,34.        45,21.        48,34. 

76,26.        114,8.        138,24.        154,21. 

258,25. 
Florus  123,38.     124,53.     156,42. 
flotte  37,40.     100,1.17.22.     179,44. 
flûle  76,6.     126,42. 
fortifications      16,5.7.      22,47.      96,52. 

97,11.       128,51.        146,26.        207,48. 

258,50. 
Fortunat  23,12. 
Forum  316,32.  Voy.  Rome. 
Frontin  15,13. 
Fronton  4,19.     329,1. 
funérailles  193,26. 


Gaïus  117,5.    255,21.    325,15. 
Galates  47,31. 

Galien  4,15.46.     21,4.     126,53.     138,9. 
283,49.    329,3.5.33.34.    330,10. 


Gaulois  38,13.    51,14.     239,27.    246,37. 

257.3.  259,2.20. 
Gennadius  139,8. 

GÉOGRAPHIE  13,43.  19,36.  23,26. 
25,2.  27,31.46.  37,3.  28.27.  55,18. 
95,6.         101,46.        105,47.        106,38. 

114.37.  120,17.  121,9.  133,7. 
150,51.  151.19.  152,30.  164,10. 
189,12.  193,3.  251,5.  262,50.53. 
270,12. 

Germanicus  58,7.21.  —  Arat,  38,16. 
Germanie     18,34.       27,26.38.        38,27. 

51,20.    117,25.     118,41.     119,9. 
Gildon  50,18. 

GLOSSAIRES   135,3.    137,44.    166,19. 
Gordiens  50,27. 
graffiti  5,38. 
GRAMMAIRE       GRECQUE       4,9.27. 

11,32.     13,33.     16,36.     19,29.    21,43. 

22,44.       23,44.48.        28,18.        41,53. 

54,18.        59,30.        61,37.        66,14.37. 

67,32.    85,9.40.     86,4.    87,45.    88,19. 

89,37.      90,38.      91,1.12.36.      111,37. 

112,40.       113,51.       116,9.       118,29. 

121.38.  126,31.46.  134,3. 
135,9.27.45.  136,21.  138,41.45. 
139,12.16.41.  141,20.  142,6.  143,33. 
144,1.7.  145,10.  146,9.29.  147,11. 
148,23.  149,5.24.  150,13.  151,36. 
156,48.  157,32.  171,5.  182,49. 
184,31.  185,16.  195,41.  197,44. 
198,28.44.  199,21.  200,1.  201,7. 
230,48.  248,22.  249,11.  250,3. 
251,18.42.50.    252,10.    255,7.    287,42. 

288.4.  289,48.  323,30.45.49.  326,47. 
327,34.  328,4.10.12.  329,10.19.41. 
331,45.  332,2.33.40.  333,44.47.  335,3. 
336,31.34. 

grammaire    grecque      moderne     23,1. 

114,33. 
GRAMMAIRE  LATINE  4,6.19.    14,14. 

17,16,       18,24.        30,41.        56.25.45. 

58,32.     59,19.     71,42.    72,14.     81,32. 

82,11.       110,23.        118,16.       12,5,37. 

126,18.    130,29.33,    132,32.41.    133,26. 

134,12.40.  135,27,52.  136,34. 

139,26.50.     140,26.    142,1.50.    143,46. 

144,37.       146,11.16.       147,3.      148.5. 

13.36.      149,19.25.      150,40.       154,11. 

155.22.  167,20.       170,27.       171,38. 

179.23.  180,43.  197,18.  235,21. 
239,8.  240,9.  248,25.  249,35 
252,23.  254,15.19.  255,33.  268,1. 
287,43.48.  288.48.  323,30.45.  325,8. 
334,22. 

grammairiens      grecs      62,5.      113.10. 

133,25.        138.9.        164,4.        166,37. 

182,14.     187,25. 
Grande  Bretagne  50,33. 
Grande  Grèce   207,11.     270,30.    323,6. 
Granius  Marcellus  295,52. 
Gratien  50,15.    183,21. 
gravure  24,20. 
GREC  VULGAIRE  8,43.    20,28.    21,38. 

24,50.       114,7.       117,7.       118,21.44. 

145,18.     148,24.      149,47.     291,21.51. 

292,21. 


344 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  BEVUES. 


115,43.        119.53. 
156,12.    173,23. 


89,43.      143,14. 


.59,23. 

276,16. 

43,31. 


Hadrien        40,37. 

126,15.     145,8. 
Harpale  46,20.    207,37. 
harpies  6,21. 

Hécate  173,37.    174,19.    269,48. 
Hégésippe  22,38.     116,19.    138,38 
Helvétie  37,2. 
Héraclès  125,28. 
Heraclite  30,22. 
héraion  6,53. 
Herculanum  206,38. 
Hermès  6,36. 
hermocopides     46,3. 

194,34. 
Hermocrate  45,45. 
Hérodote  28,15.     40,21.     44,42. 

134,52.     161,16.     235,20.23. 

296,49.    324,32.     —    Lih.  ii. 
—  viii.  170,49.    198,37. 
Hésiode  138,1.    140,7.    155,53. 

324,2. 
hiatus  146,15.    179,10.    194,3. 
Hésychius  30,49.    290,9.    329,4. 
Hésychius  de  Milet  166,49. 
Hippocrate  235,2.    283,50. 
Hipponax  d'Ephèse  146,12. 
HISTOIRE     ANCIENNE    21,8. 

50,46.        107,12.       113,30. 

116.7.  119,33.       151,28. 
326,36. 

HISTOIRE      AUGUSTE  52,1. 

179,36.    250,14.    307,47. 

HISTOIRE    GRECQUE     19,12.  20,52. 

.21,8.37.     39,23.    44,1.    59,12.  92,13. 

107.6.  116,49.      119,17.33.  124,32. 

131.8.  136,36.  142,33.  144,42. 
146,9.25.  153,18.  157,22.  164,1. 
197,52.       206,40.      249,31.  251,10. 

253.8.  281,45.     295,4.     332.11. 
HISTOIRE  NATURELLE  231,6.    Voy. 

Botanique. 
HISTOIRE       ROMAINE       19,12.19.45. 
22,22.         39,10.14.30.41.53.         40,34. 
46,27.     47,34.     50,5.     56,38.     92,12. 

107.7.  113,29.  114,11.46.  117,3.51. 
118,35.  119,23.47.  120,12.  129,26. 
130,4.  133,28.  134,9.22.47.  137,51. 
138,25.  139,10.  142,19.  153,20.34. 
154,48.     163,17.     183,20.      185,36.42. 

186.9.  193,17.  207,13.53.  208,28.34. 
249,33.  251,23.  268,27.  269,18. 
270,32.    324,16.    325,17.    329,48. 

Homère  10,22.  20,49.  21,50.  23,11.44. 
36,17.  52,42.  86,35.  117,26.  118,7. 
123,12.  125,15.23.  126,6.  129,7. 
143,39.  147,28.53.  150,43.  151,18.22. 
152,9.  162,25.  165,32.  166,32. 
195,12.  250,30.  274,31.  324,25. 
334,29.  — IZiad.  14,17.  22,45.  24,21. 
29,37.'  115,32.  121,48.  122,27. 
125,14.  140,53.  153,49.  167,43. 
181,27.       183,36.       184.51. 


160,36. 


40,19. 
114,53. 
192,29. 

123,49. 


169,35. 
272,24. 
29,37. 
145,29. 


287,15.49.    —    Odyss.  25,5. 


118,10, 
153,45. 


134,36. 
154,29. 


141,1. 
163,26. 


195,34.       198,40.       269,28. 
328,8.       332,23.      334,30.    — 
126,39.      128,23.    —    batrach. 
182,6.    —  centones  181,50.  — 
42,45.    291,26.     292,17.  —  II. 
—  Od.  118,10. 


287,13. 
hymn. 

19,50. 

schol. 
163,27. 

27,48. 
140,45. 
150,15. 
155,16. 


Horace    21,45.     24,17.      26,16. 

114,14.       125,23.        138,11. 

142,42.        144,39.        146,5. 

151,24.39.  1.52,15.46. 

170,42.    171.24.    2.52,30.52.    287,25.40 

288,12.    330,42. 
—  Od.   17,51      22,3.     123,6.36.     124,14. 

125,8.12.      127,21.     128,6.13.     146,41. 

148,14,29.46.  149,33.  151,32. 

156,35.        168,41.        171,28.       275,9. 

287,47.     323,5.     325,4.  —  Sat.    125,6. 

287,10.     —    Epist.    152,28.      161,42. 

272,45. 
Hygin  147,6. 
Hypéride  250,32. 


Ibycus  283,36. 
ICONOGRAPHIE    5,39. 

80,41.     116,51.    280,7. 
Ilium  279,35.    Voy.  Troie, 
impôts  21,47. 
Inde  43,12. 
lo  287,44. 
lonie  270,41. 
Isée    21,15.      27,29.      114,48. 

140,43.       180,17.       248,43. 

332  29. 
Isidore  19,2.     34,45.    289,44. 
Isocrate    33,37.     138,5.     142,10. 

286,40. 
Italie  50,26.     92,44.      152,35. 

253,18.    323,3.    335,15. 

Voy.  Grande  Grèce 
Ithaque  289,26. 


45,.35.     .55,39. 


122,45. 
329.34. 


156,5. 
185.39. 


Jamblique  331,22. 

Jean  de  Nikiou  27,40. 

Jérôme  50,37. 

Jérusalem  22,30.     9,24. 

JésuS'Christ     95,46.    302,11.24.    317,5. 

.TEUx  17,20.    288,16.     295,35. 

Josèphe  22,30.    43,42.     138,38. 

Juba  119,43.     160,26. 

Juifs  43,40.46.    94,1.    255,53. 

Julien   50,15.      70,14.      115,1.      124,18. 

159,53.    259,35. 
Julius  Africanus  119,26. 
Julius  Obsequens  147,.52. 
Jupiter.  7,25.     43,34. 
Justinien  207,14. 
Juvénal  127,32.     153,4.     154,37.     181,7. 

286,43.       287,50.       324,12.        331,51. 

332,7. 
Juvencus  50,42. 


I.    TABLE  GENERALE  DES    MATIÈRES. 


345 


Kallistrate  5,32. 


lampes  41,36. 

Laocoon  5,23.     55,38.     122,2. 
lapicides  145,45.    190,36. 
LATIN    BIBLIQUE     ET    VULGAIRE 
15,52.        110,18.         111,1.         137,30. 

181.1.  206,18.    207,2.     235,25. 
Latium  48,51. 

légions  25,8.    1,56,28. 

Leucippe  126,47. 

LEXICOGRAPHIE    GRECQUE     10,21. 

12.3.  43,48.  54,4.15.20.38.  62,6. 
76,17.  80,8.50.  81,6.  87,47.  115,5. 
124,7.  127,18.  134,43.  138,43. 
139,14.  141,41.  142,28.  150,24. 
164,47.  '168,35.  169,22.  179,4.51. 
180,37.  181,34.  184,38.  188,33. 
250,39.  275,46.  276,31.  286,35. 
287,29.  288,  passim.  289,5.23. 
329  34.    334  2 

LEXICOGRAPHIE       LATINE       4,40. 

14.4.  20,8.  22,16.  46,54.  28,5. 
31,6.  33,34.  43,48.  48,33.  56,39. 
71,46.  72,7.  91,40.  109,29. 
113,45.  115,36.  116,40.  117,30. 
118,14.        126,25.        127,32.        133,2. 

136.7.  140,34.  143,18.  144,113. 
148,39.  150,22.  151,16.34.52. 
153,13.       159,18.       168,48.       171,48. 

181.32.  184,18.     185,7.     195,45. 
Liber    de  viris    illustribus  123,44. 

133,59.     171,22.     323,38. 
Liber  Pontificalis  253,22. 
LINGUISTIQUE    8,10.      18,41.     20,20. 

21,1.    22,10.    27,32.    28,23.    51,1.28. 

80,50.       113,13.       114,4.       115,7.23. 

122.8.  128,52.        132,33.       134,.^0. 

137.2.  140,5.  141,53.  142,21.48. 
145,25.49.  147,24.  149,6.  151,42. 
152,5.  1.53,42.  155,26.  167,37. 
168,31.  172,10.12.38.  181,4.  185,38. 
191,50.  201,51.  225,7.  247,52. 
283,43.  286,38.44.  287,1.5.12. 
323,47.      324,33.      325,6,34.      330,32. 

332.33.  333,3.23.  334,50.  335.23. 
.337,23.  Voy.  Etymologies ,  Hiatus, 
Prononciation,  Prosodie. 

litière  312,.52. 

LITTÉRAIRES     (VARIÉTÉS)     22,18. 

25,19.        54,50.         70,37.  117,17. 

144,.52.     148,32.    151,38.      166,22. 
LITTERATURE  70,36.     139,35. 
LITTÉRATURE   GRECQUE  24,29. 

62,.53.       89,15.         115,21.        117,48. 

119,37.   123,20.    137,32.47.     141,16.32. 

148,20.       149,22.       1.53,.53.       155,52. 

164,42.        192,24.       200,8.        252,34. 

268,11.      288,1.    335,43. 
LITTÉRATURE    LATINE        20,21..34. 

24,15.        114,50.       116,38.       120,14. 


141,32.       142,17.       206,52.       239,10. 

268,53.  287,18.  288,10.21.23. 

324,44.    334,14. 
lois  325,43. 

Longin  135,48.    144,.50.    324,19. 
Lucain  61,27.    322,48. 
Lucien  61,30.     133,18.    144,32.     164,53. 

179.7.  200,26.49.  201,17.  279,22. 
—  Char.  132,41.  —  Démon.  125,2. 
128,43.  —  Dîal.  122,44.  ^  Necyomant. 

195.29.  —  Prom.  132,41.  —  Somn. 
132,41.  —  Tim.  1.32,41. 

Lucilius  180,-35.     288,15. 

Lucrèce  25,22.  '  71.17.     125,34.     126.24. 

128.8.  276,40.     323,26. 
lunettes  106,47. 
Lupercales  162,34. 

lutte  278,36.     281,24. 

luxe  50,49.     233,37. 

Lycophron  18,27.     115,26. 

Lycurgue  51,11. 

Lycurgue    (orateur)        18,47.        59,47. 

248,40. 
lyriques    grecs   144,2.     191,12. 
Lysias    27,17.     33,17.     56,47.     148,25. 

163.30.  179,17.    287,51. 


Macrobe  21,33.    38,41.     114,22.     1.36,51. 

165,15.     179,34. 
magistrats  48,15.    201,29. 
Magon  18,18.     119,3.    144,43. 
Malala  131,11.     158,8.     165,25. 
Manéthon  43,27.     147,33.     185,31. 
Manilius  144,53.     159,6. 
Marathon  40,9.    283,19. 
Marbode  19,2. 
Marc-Aurèle       39,39.        50,8.       164,5. 

192  52. 
marine  23,5.17.    45,22.     48,48.    289,27. 
Marins  2>26,22. 
Martial     14,20.     21,6.     24,37.      118,1. 

138,53.        144,11.      156,22.       175,51. 

179,35.    255,34.    283,29. 
Martianus  Capella  155,38.     163,49. 
mathématiciens  42,37.     132,26.     152,40. 

201,23. 
MATHEMATIQUES       20.45.        34,44. 

65,12.  105,49.        127,2.       148,44. 

244,46.    250,11.    251,7. 
Matrae  262,18. 
MÉDECINE      54,36.       81,31.      153,21. 

238,11.    240,6. 
médecins  287,51.     297,15. 
Mèdes  20,37.     145,39. 
Mediolanum    275,18.29. 
Mêla  115.12.     141,49. 
Ménandre  159,45.     283,.50. 
Mercure  41,11. 
Messéniens  45,25. 
MÉTALLURGIE    242,20.46.     243,15. 

Voy.  Mines. 
Métaponte  318,1. 
METEOROLOGIE  54,39.    69,24.    114,16. 

148,4. 


346 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


MÉTHODOLOGIE        131,17.  177,9. 

334,32. 
métriciens  grecs  164,37. 

MÉTRIQUE    GRECQUE   20,13.  84,33. 

85,21,26,51.     87,29.      139,39.  143,16. 

144,20.       145,27.       148,8,41.  150,3. 

152,1.        169,32.       179,12.  183,14. 

188,28.        200,3.         252,3.  253,1. 

255,24.  288.5. 

MÉTRIQUE      LATINE      ^2,^1.  24,51. 

61,41.        128,1.         139,30.  140,20. 

145,27.     146,18.       147,49.      150,31.47. 

183,16.      185,14.       193,46,  198,22. 

207,22.       231,4L        235,14.  249,2. 

252,3.         253,1.         267,30.  323,4. 

324,20.        325,5. 

MÉTRIQUES       (iNSCR.       GRECQUES)        26,24, 

155,32.     165,41. 

MÉTRIQUES    (iNSCR.    LAT.)   103,11.       164,34 

292,18. 
MÉTROLOGIE       5,4.      35,31.       124,7. 

241,36.    258,1.    291,12. 
Milet  274,52. 
MILITAIRES    (ART     et    HISTOIRE) 

44,49.         48,44.        49,16.      98,21.46. 

99,28.  101,11,39.  102,7,11,30. 

103,1.36.25.  104,3.26.  105,11. 

113,26..     116,25.         139,36.        148,2. 

154,20.        159,40.      160,16.      163,52. 

174,24.       249,52.      257,37.       258,49. 

283.30.       268,33.       287,52.       319,51. 

332,5.    336,3. 
milliaires     (bornes)    98,46.       100.26,51. 

103,13.47.     104,32.47.    208,8.    250,29. 

257,25. 
Minerve    190,25. 
mines  102,20. 
Minutius  P'elix  163,45. 
miroirs  243,8.     305,40. 
Mithridate  VI    47,28. 
xMŒURS  ET  USAGES  23,31.      50,35.      51,4, 

92,38.        136,4.        143,34.         190,10. 

291,5.    335,8. 
monnayage  176,27.     204,6. 
mosaïques        7,4.        226,20.        259,48. 

260,48.  308,4. 
Moschus  157,46. 
MUSÉES'  ET  COLLECTIONS  292,52.     275,44. 

306,23,52. 
musique  192,33.     252,25. 
Mycènes        107,21.        114,1.         153,37, 

174,48.     175,47.    277,44.    332,19. 
Mylasa  293,18.44. 
mystères  130,11. 
MYTHOLOGIE     21,38.      29,7.      30,33, 

74,44.      81,26.       102,10.42.       112,32. 

114,7.       121,14.         122,38.        124,23. 

127,26.       128,30.       135,41.        144,40, 

145,24.    '    148,50.        175,9,       178,34. 

186,53.       206,36.      226,13.        235,46. 

237,26.37.    245,15.   248,45,    252,21.47. 

255,16.  270,1,15,40.  288,33. 

314,47.        315,29.         326,3.      330,30. 

336,40.50, 


N 


navires  169,12.    282,9.    287.45. 


nécropoles    120,24.        228,4.       240,16. 

297.40.  309,49,  311,4.33.  318,12.52. 
Voy.  Sépultures,  Tombeaux. 

Némésis  235,23. 

Néron  50,2. 

Névius  36,22. 

Nicéphore  18,22.     113,20. 

Niké  299,42. 

Nîmes  244.3. 

Niobé  236,49.    269,8. 

Nonius  Marcellus  179,33,     332,10. 

Nonnus  117,35.     180,24.     186,39. 

NUMISMATIQUE       21,25.  39,46. 

41,35.       43,13.29.        47,39.        50,50. 

55,39.      94,23.       118.23.       121,18.23. 

176,21.       193,15.        203.35.       206,47. 

240,16.18.      241,15.      242,13.      244,32. 

246.41.  259,45.  261,3.  268,33. 
271,51.  272,28.50.  273,16.34.48. 
275,50.  284,13.  295,30.  296,2. 
299,29.    324,11. 

Oedipe  136,35.    322,51. 

Olympie    4,  51,       5,32.       6,38.       7,43. 

11,29.        44,6.         120,35.         191,21. 

283,11. 
Olympiodore  29,31.    34,21. 
or  120,18. 

oracles  59,28.    85,16.    24L45. 
orateurs  attiques  89,27. 
Orchomène     272,15.      280,48.      291,19. 

295,47.    301,41.    333,31. 
Orphée  115,17.     187,29.     190,8.     191,10. 

ORTHOGRAPHE  GRECQUE  66,36.    182,49. 

—  LATINE  16,39.    29,12.    32,17.    110,51. 

130  29. 
Osquè    (langue)    8,15.      19,43.     113,28. 

141,37. 
ostracisme  45,50. 
Ovide  60,23.     114,26.    .125,34.      160,29. 

161,45.      185,19.     269,16.    323,36.    — 

Am.  186,16.  ^Art.  amat.  186,17.  — 

Rem.    Am.    186,18.   —   Her.    18,31. 

136,27.       183,26.       184,10.       186,16. 

254,34.    —  Medic.   form.    186,17.   — 

Met.    18,29.     22,32.     123,2.      135,36. 

138,13,       147,46.       148,15.       155,18. 

183,27.     186,18.      254,30.     332,8.    — 

Fast.  49,27.     128,34.     155,21.     156,6. 

186,19.      269,15.      273,14.   —    Pont. 

186,21.      275,11.    —    Trist.     135,19. 

149,13.    155,19.     181,48.     186,20. 


Paeanius  135,34. 

Paionios  25,17. 

Palatin  48,30. 

PALÉOGRAPHIE     GRECQUE     14,45. 

28,1.    32,11.     52,6.     106,40.     118,16. 

206,21.        231,47.       232,15.       254,44. 

273,44.       285,10.       323,53.       329,31. 

330,10. 
PALÉOGRAPHIE    LATINE         20,41. 

52,6.        206,11.        285,10.        288,14. 

306,50.    328,29. 
Papias  35,27. 


I,   TABLE  aÉNÉRALE  DES  MATIÈRES, 


347 


papyrus  52,34.     252,45. 

ParthénoQ     14,29.52.        33,14.        45,21. 

299,45.    322,25. 
passio  sanctorum  quatuor  coronatorum 

177,45. 
Paulin  de  Noie  126,1. 
Paulin  de  Pella  182,36. 
Pausanias  45,32,34.      46,40.47.     55,18. 

115,29.     198,33. 
PÉDAGOaiE    16,30.        21,52.        57,6. 

129,1.        175,42.        185,21.       194,40. 

272,23.     301,26.     330,37. 
PEINTURE  5,19.23.    24,18.    54,52.    55,32. 
r       123,51.    267,6.    274,36. 

Pergame  7,2S.     40,27.     55,12.     154,86. 

336,47. 
Périclès    11,26.      16,19.    45,2.     181,43. 
1      332,25. 

Perse  177,41.     191,7. 

Perses  19,51.     43,20. 

Pétrone  136,13.     179,35. 

Phèdre  60,48.    239,21.  246,38. 

Phidias  7,35. 

Philoctète  335,15. 

Philodème  114,45. 

Philon  de  Byzance  243,21.    244,15. 

Philopœmen  47,19. 

PHILOSOPHIE    17,27.  20,5.  23,6.    58, 

5.  65,11.  68,39.   71,47.  79,45.   106,23, 

116,3,33.      117,39.       129,42.       131,5. 

133,23.        134,6.         143,3.        146,48. 

153,25.      155,7.      168,15.51.      182,32. 

192,22.       193,46.        200,36.        202,9. 

233,7.        264,44,  265,3.        291,3. 

Voy.  Psychologie. 
Philostrate  124,18.    202,23.     247,33. 
Phinée  7,29. 
Phocée  44,16. 

Phocion  25,11.    40,30.     149,40.    274,45. 
Phryaicus  274,25, 
Pindare  19,9.     22,30.      26,39.     132,23. 

133,33.       139,18.       147,31.      194,16. 

248.32.       253,13.       276,35.      288,12. 

13.47.    325,39. 
piraterie  250,46. 
Pisaurum  314,23.     315,2. 
Pise  44,6. 
Placidus  198,27. 
Planude  48,3.     163,35. 
Platon    21,28.       25,4.       28,3.       29,24, 

35,36.  64,49.  106,5.  113,8. 

117,8,15.      123,17.      126,46.      127,38. 

135,14.        143,25.        154,2.        163,30. 

202,35.    263,31.49.53.    265,7.     276,16. 

283.50.  287,36.  288,45.  322,45.  — 
Apol.  Socr.  283,42.  —  Eiithyd.  146,14. 
149,43.  324,42.  —  Euthyphr.  142,52. 
272,39.  —  Gorq.  21,42.  126,51.  128,24. 
144,22.      150,è9.       158,47.    —    Lach. 

125.17.  1.52,4.    167,33.  —  Leg.  19,16. 

114.18.  127,41.  329,4.  —  Lw*.  146,34. 
329,31.  —  Phéd.  142,38.  195,37.  — 
Ménon.  21,42.     150,29.    —   Parmén. 

126.51.  144,9.  —  Phileh.  129,8. 
287,3,46.  —  Protag.  126,50.  324,42. 
—  Phoed.  127,23.  158,47.  174,44.  — 
Rep.  124,3.  195,35.37.  207,32. 
249,16.      284,8.      287,4.      329,4.    — 


Sophist.   138,31.    —  Sympos.   174,44. 

—  Theet.  24,11.  41,48.  114,3. 
124,44.       287,15. 

—  schol.  18,21.    28,31. 

Plaute    13,52.        19,6.       43,6.      91,25. 

113.14.  122,10.  134,37.  140,21. 
1.53,40.       178,45.      181,23.     276,2,38. 

288.17.  324,8.    329,1.  —  ^^wi^/r.  4,24. 

—  Asin.  117,36.  150,6.  —  Aul. 
330,52.  —  Bacch.  136,43.  —  Capt. 
123,32.  180,45.  —  Cure.  143,26.  — 
Epid.  133,37.  —  Mèiech.  11,1.  133,38. 

—  Mil.  4,26,30.  152,42.  163,. 16. 
196,5.  255,12.  269,11.  270,19. 
272,32.  —  Most.  133,37. 

Pline   18,16.     111,5.      113,51.      126.30. 

128.18.  136,29.  145,5.  150,37. 
186,48.     187,27. 

Pline  le  jeune  56,41.     162,26.    201,29,33. 

269,12. 
Plotin  21,28.    23,8.32.    115,32.     13.3,36. 

139,21.     144,35.     158,51. 
Plutarquo    22,13.    28,21.     45,6.    46,42. 

80,35.    93,5.     113,38.     119,47.    142,44. 

146,51.      180,38.      253,34.     291,10.  — 

Demost/i2i,2.  ■       118,18.  136,11. 

182,10.    249,7.  —  Vitœ  49,38.    30,40. 

31,11.  68,35.         120,6.         1.54,32. 

159,51.      198,20.      327,29. 
poetiB  minores  137,40. 
POLITIQUE     27,51.     44,19.32.     58,25. 

117,10.     119,1.38.     48,50.      134,38.45. 

136.19.  140,50.        141,35.        184,7. 

225.15.  250,52.    271,26.     325,2. 
PoUux  30,51.    284,49. 

Polybe4,9.       7,20.       46,33.       47,3,43. 

49,8.12.24.       56,41.      93,4.       113,42. 

327,13,45.     328,15.23. 
Polycarpe  269,25.29. 
Polyphème  195,49. 
pomerium  48,29. 
Pompéi  206,38.  232,47.  233,12. 

316,38.    317,32. 
Pont  47,27. 

ponts  10,47..    15,47.     16,2.    120,27. 
Porphyre  121,48,     161,40.    283,50. 
Poséidon  88,1. 
POSTES  39,18.    50,24.    330,36.   Voy,  Ta- 

bellarii. 
poteries  261,22. 
Préneste   318,30. 
prénoms   100,33.    2ji7,2. 
priapea  124,20. 
prismes  106,47. 
procédure  43,28. 
procès  49,32,43,  U9.49.  140,1. 

143^12.     150,1. 
Proclus  34,21. 
Procope  326,50.    327,2. 
Prométhée  128,26. 
m'ononciation  22,1.     130,38. 
Properce  61,9,19,27.      120,53.      125,34. 

132,2ri.        134,7.        136,45.        138,14. 

141,27.      180,6.51.      269,49.       275,15. 

276,10.    283,28.      288,21.45.      289,10. 

18.33.    329,1. 

firoppjété  194,41. 
PROSODIE  54,2.    85,33.    80,15.    86,36. 


3'48 


TABLES  DE   LA  REVUE  DES   REVUES. 


124,31.         179,9.         188,38.        194,6. 

198,11. 
Protagoras  202,16. 
proverbes    22,17.  2.5,13.  91,42. 

116,n.     118,27.     151,45. 
prytanes  180,20.    333,11. 
Pseudo-Apulée  4,10. 
Pseudolucien  135,32. 
Pseudolysias  28,32. 
Pseudoplaton  146,1. 
Pseudoplutarque  126,27. 
Psyché  114,12.     14^47      192,46. 
psychologie  284,7. 
Ptolémée  II  Philadelphe  47,24. 
Pythagore  de  Rhégium  268,15.     282,33. 


Quinte-Curce  115,8.        123,4.        150,16. 

250,36. 
Quintilien   38,43.      287,23.    —   Déclam. 

181,13.     186,32. 


RELIEFS  .5,21.      6,31.      7,25.27.      24,40. 

40,48.       41,36.       134,11.      178,22.41. 

182,27. 
RELIGION    56,42.        87,8.  103,45. 

114,2.     116,46.  Voy.  Culte. 
Rémus  31,23. 
Rétie  38,29. 
rhéteurs  89,27. 
rhétorique  334,7.  Voy.  Style, 
rhotacisme  202,10. 
rhythme  90,19.     135,44. 
roman   13,12.     .50,40.      120,8.      128,17. 

137,29.     1.55,44.     162,11.     183,45. 
ROME  23,40,       28,6.        46,29.        .55,28. 

120,7.        148,.52.        1.55,34.        1.56,11. 

192,43.    249,41.43.    250,42.    273,1,20. 

311,41.    322,28.  Voy.  P^rum,  Palatin, 
routes  40,51.     95,45. 
Ru  fus  230,34.    231,26.    232,6. 
runiques  (caractères)  287,53. 


S 


Salamine  299,2.34. 

Salluste  4,32.      24,12.      47,41.      142.27. 

149,17.     1.54,12.    —    Cat.    201,44,   — 

Jug.  16,49. 
Salvien  178,5. 
Samos  46,53. 

Samothrace  259,7.9.     268,6. 
Sardaigne  308,26. 
saturnales  188,7. 
Scévola  49,38. 
scholies  131,15.     134,15. 
Scopas  5,29. 
SCULPTURE  5,27.    14,29.40.52.    40,49. 

41,36.        118,3.        149,7.  165,38. 


169,19.       248,30.        274,1.        275,21. 

295,25.       299,25.       301,44.       311,34. 

323,7. 
Sedulius  50,42.     114,6.     1.37,44.     153,5. 

234,30. 
Séleucie  (sur  le  Tigre)  47,30. 
SÉNAT  26,32.     142,32. 
Sénèque  le  rhéteur  91,22.  128,5.  134,25. 
Sénèque  124,17.     164,6.  —  dial.  1.52,19. 

—  Vit.  beat.  207,32.    2.50,22. 
sentences  20,39. 
Septime  Sévère  27,23.     115,53. 
sépultures  239,37.    313,12. 
Servius  117,49.     206,35. 
Sertorius  155,50. 
seviri  102,52.     103,5. 
Sextus  Empiricus  24,28.     164,23. 
sibylles  64,37. 
Sicile  306,32.     308,10. 
Sidoine  Apollinaire    51,51.  145,20. 

177,50. 
Silius  12,33.       13,11.      23,13.      114,29. 

141,12. 
Simmias  de  Thèbes  127,42. 
Simonide  329,2. 
Sipyle  22,23.     114,17.    269,5. 
Sisyphos  de  Cos  158,8. 
Smyrne  277,11. 
Socrate  88,51.  118,26.  234,47. 

266,25.    300,48. 
Soion  44,19.     166,7.    276,17. 
Sophocle  75,53.     124,29.    141,4.     163,30. 

186,5.         187,3.        191,12.        248,47. 

270,52.      286,53.      287,50..53.     288,12. 

289.28.  290,6.  —  Aj.  28,7.  121^46. 
130,45.       133,11.14.       144,.5.       148,9. 

152.51.  158,36.  270,53.  287,17.  - 
Antig.  126,37.  128,35.  133,14..30. 
1.52,51.       160,20.       283,33.       286,39. 

328.8.  —   Electr.        28,7.         126,38. 

148.9.  1.59,34.43.  \1\,\0.  —  Oed.  Col. 
141,5.  143,22.  175,32.  283,.52. 
288,31.    328,8.  — O^d.   tyrann.  13,38. 

135.29.  1.58,32.       185,45.       198,31. 

290.29.  329,3.  —  Phil.  28,8.  148,9. 
2,54,11.  —  Tradi.  2S,^.  126,9.36. 
148,9.  179,50.  —  Fragm.  148.9. 
198,46. 

socialisme  93,11. 

Souk-el-Khmiâ  241,24. 

souterrains  15,37.47.     261,10. 

Sparte  7,4.      44,5.7. 

Spartiates  120,43. 

Stace    26,.53.    —    Silv.    123,7.      148,31. 

180,5,32.  —  Theh.  177,20. 
STATUES  7,9.       15,40.       40,50.      159,31i 

198,19.     229,39.     260,38.     267,35.45. 

269,45.52.     272,18.     275,48.     282,26. 

298.52.  312,4. 

Stephanus  Alexandrinus  133,20. 

stichométrie  35,17. 

Stobée  18,49.     116,16.     125,22.     126.40. 

165,22.     166,50. 
stoïciens  140,28.     184,3. 
Strabon  37,5.     46,49.       47,49.      153,22. 

255.30.  268,5.     283,50. 

STYLE   3,15.       23,39.       25,46.     26,53. 
27,9.      .56,29.      58,29.     59,20.     61,r 


I.  TABLE  GENERALE  DES  MATIÈRES. 


349 


72,27.     82,6.      84,49.     87,46.     89,31. 

115,19.        129,49.       130,11.       133,17. 

13G,6.      138,18.      139,1.0.      140,16.19. 

143,20.33.      145,2.       151,2.       152,50. 

184,15.     194,28.    252,1.     325,10. 
Suétone  42,13.     74,10.     113,38.     125,33. 

139,10.     179,33.    235,25.    330,9. 
Suidas  20,1.      124,10.      165,5.     201,38. 

249,46. 
Sulpice  Sévère  11,47. 
Sulpicia  194,21. 
Symmaque  254,1.39.    255,35. 
Symphosius  179,41. 
Syra  272,51. 
Syrus  20,30.     115,15.      134,23.     135,17. 

154,8.     186,42. 


tabellarii  238,1. 
tableaux  301,7. 

tablettes     de     cire      52,11.  102,18. 

105,40. 

TACHYGRAPHIE    GRECQUE     19,36.         52,30. 

177.12.  178,50.        179,3. 

—  LATIXE   147,26. 

Tacite  11,39.  17,42.  47,52.  48,1. 
57,20.  72,6.  113,38.  116,35. 
118,51.  125,40.  136,31.  139,10.51- 
142,43.  147,34.  150,48.  276,3.  — 
Ann.l3G,2.     138,18.     154,14.     179,34. 

183.13.  —  Hist.  124,43.  132,46. 
161,30.  188,45.  253,2.  —  Ger7n. 
11,36.  15,38.  16,16.  17.24.37.40. 
28.11.  40,42.  51,50.  131,7.  150,49. 
1.56,50.  —  Agric.  ol, 21.  124,13. 
132,20.     135,37,      148,17.48.      149,48. 

152.24.  153,24.  156,38.  181,30. 
183,1.  193,34.  200,40.  207,35. 
249,26.  252,36.  —     Dialog.     42,1. 

113.25.  124,49.  129,11.  137,25. 
139,4.  150,38.50.  183,10.39.     324,22. 

Talmud  43,49. 

Tanagre  241,2.     291,14. 

Tarquinies  314,51.     316,21. 

Teisias  294,24. 

temples    6,53.     40,48.      127,3.     270,51. 

Térence    42,51.     91,34.     125,33.    270,2. 

—  Ad.  144,24.    194,32.  —  Hec.  128,12. 

—  Phorm.  194,13. 
Terracine  315,14. 

terres  cuites  41,40.     103,14.     227,10. 

Tertuilien  22,51. 

tessères  205,45.     312,25. 

TEXTES    (PATHOLOGIE   DES)  11,30. 

12,18.    21,13.      35,24.      52,17.      54,3. 

07,18.     69,6.     71,35.     88,44.    123,11. 

126,0.        128,8.         137,38.         138,29. 

145,17.       158,53.         102,4.       166,39. 

167,8.         170,38.  180,3.         291,8. 

292,36.  320,29.41.  327,10.47. 

328,1.29.40.42. 
Thapsus  300,33. 
Thémistocle       24,39.       45,1.        117,41. 

151,30. 
THÉÂTRE    3,2.     74,49.      87,33.     143,51. 


144,47.        146,7.       232,10.        267,27. 

291,37.       292,26.        302,7.        333,20. 
Théocrite  12,8.    23,30.     133,34.    159,49. 

166,47.    276,37. 
—  scliol.  143,23. 
Théodecte  233,45. 
Théodore  15.20. 
Théognis     12,18.  29,1.  38,51. 

113,18.24.     122,47.      126,10.      127,28. 

134,3.        136,24.        147,43.         171,31. 

283,35. 
Théogonie  27,43.    143,10.     185,8. 
Théophane  15,20. 
Théophraste    70,39.       188,27.      235,37. 

287,16.19. 
Théopompe  164.50.    327,25. 
thermes  40,48. 
Thésée  14,30.     280,10. 
Thucydide  11,26.     17,26.    24,24.    39,50. 

45,9.29.37.     91,19.      115,38.      116,13. 

117,32.        120,3.        122,8.        134,17. 

135,12.       142,22.       151.14.        155,2. 

159.45.  170,52.  249,47.  252,47. 
270,2.  276,16.  .  287,10.25.40.50. 
288,10.12.  323,24.  336,19.  —  i. 
164,35.    186,23.    2m,A2.  —  ii.  112.22. 

124.19.  164,35.  182,44.  —  m.  164,35. 
283,31.  -  IV.  160,12.  164,35.  —  v. 
125,21.  164,35.  180,37.  287,49.  — 
VI.  122,42.  \82,22.  186,25.  —  vu. 
122,42.  182,22.  —  viii.  46,4.  118,53. 
136,53.    287,46.   —  scol.    111,53. 

Tibère  58,19,22.    74,15. 
Tibulle  23,3.39.     60,48.     61,9.     117,43. 
127,9.    139,47.    141,27.    151,1.  255,14. 

276.39.  288,40. 
Timée  45,43.     127,34. 
Timon  283,50. 
Tisias  288,38. 

Tite  Live   52,16.    55,5.    72,44.    113,21. 

123.40.  136,47.  137,10.  175,49. 
176,9.  182,18.  248,38.  307,20. 
326,21.  327,12.  329,45.  -  i.  22,36. 
117,31.       139,32.       250.20.       251,38. 

337.15.  —  II.  22,36.     117,31.     139,32. 

250.20.  —  IV.  326,24.  —  3«'  décade. 
12,33.  —  XXI.   11,23.    49,18.    337,15. 

—  XXIV.  127,31.  —  XXXV.  22,36. 
127,31.  143,30.  -  XXXVI.  22,36. 
127,31.      132,44.      143,30.  —  xxxvii. 

159.16.  —  xxxviii.  11,10.  —  xLiii. 
33,41.— xLv.  117,43.     146,45.   179,53. 

—  fgments  117,43.     146,45. 
toilette  167,26. 

tombeaux     10,34     15,27.38.44.      40,49. 
41,40.    51,3,    118,49.     145,6.    227,10. 

229.46.  268,49. 
T(JPOaRAPHIE    51,1.      53,8.      .58,14. 

73,.52.      93,18.30.      95,40.      96.15.40. 

97,5.     115,3.     129,45.  131,14.    137,53. 

163,23.       165,17.       167,1.       169,3.40. 

192,18.     200,43.    232,52. 
tragiques      grecs      248,51.  289,37. 

290,7. 
Trêves  40,47. 
tribunaux  89,4. 
triérarchie  44,40. 
trière  23,17.    45,24.    207,39.    242,4. 


350 


TABLES  r)Ë  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Trogue  Pompée  22,6.     116,27. 

Troie    23,42.      40,24.      55,41.      114,27. 

144,26.        151,6.        168,4.        176,16. 

187,38.     270,38.     334,5.     Yoy.  Ilium. 
tuiles  102,30. 
Tunisie  243,37. 
Tyrtée  195,34. 
Tzetzès  21,30.    41,46.     115,15. 


Ulysse  195,49. 
Utique  245,46. 


Valère  Maxime  175,4. 

Valerius  Flacdus  61,27.  145,3.     160,4. 

Valla  42,37. 

Varron  26,27.     112^7. 

179,33. 
VASES  5,18.23.29.37.     6,6.     7,12.     8,2. 

20,35.        41,15.31. 

100,47.       116,52. 


138,34.     160,29. 


54,52. 
165,48. 
208,44. 
228,43.50. 

288,8. 


169,7.24.       182,1. 

226,3.28.    227,49. 

278,32.       287,37. 
Végèce  33,27. 
Vénus  7,9. 
Velleius     Paterculus 

326  21 
verre '40,50.    41,14.40. 
VERRERIE  40,50.    239,43. 
Verrius  Flaccus  197,1. 
Vetera    castra    40,7.      41,19. 

140»33. 
Victor  Vitensis  51,52.     177,22. 


55,32. 
166,42. 
225,37. 
271,25. 
298,26. 


128,21.     179,34. 


243,46. 


116,12. 


VIE      PRIVÉE      48,7.       49,34.       55,28. 

87,27.        113,48.       239,13.       250,17. 

322,41. 
villas    40,49.     268,14.    273,35.    274,15. 
Virgile  12,42.     36,38.     116,44.     140,24. 

141,30.     175,10.24.     274,19.     283,53. 

287,25.      330,38.     333,17.    —    Geot-g. 

198,52.  —  Aen.   13,3.8.     14,8.     16,20. 

17,2.18.         55,2.        116,30.        125,37. 

134,38.        137,6.        139,45.        141,8. 

145,36.       155,41.        158,23.        159,1. 

182,51.      185,2.11.      119,17.      200,35. 

275,10.    289,31.     332,41.    333,41.    — 

Cir.  143,6.    207,21. 

—  (scoliastes)  20,51.     140,48. 
VOIES  41,33.    208,9.  337,36, 
Vopiscus  128,5. 
votation  46,8.    179,5. 
votives  (offrandes)  41,39.    257,21. 
Vulci  318,25. 


Xénophane  155,35. 

Xénophon     68,3.      134,19.34.       145,31. 

287,50.      288,45.    —    Anab.     119,40. 

135,2.    219,16.  -.  Cyr.  125,3.    142,12. 

—   Hellen.     46,6.     135,30.      140,10. 

195.36.  329,1.    —   Hier.    127,50.    — 
Rep.  Athen.    22,50.     114,38.     139,42. 

146.37.  235,2.     252,12.    335,48.    — 
Symp.  67,30.  ^Vect.  164,21.    283,42. 


I 


Y.    Z 


Zenon  35,4.    ■ 
Zonaras  15,7. 


IL    TABLE   DES   AUTEURS   DE  LIVRES 


Abbott  118,16. 

Arudt  52,37. 

Abel  86,30.    114.31.     115,17. 

Arnold  (Bruno)  76,49. 

122,49.       135.22.       191,10. 

—      (W.)  51,44.     93.42. 

251,14. 

Arnoldt  118,28.     200,3! 

Adam  (F.)  148,13.    154,24. 

Asbach  58.7.     93,30. 

—     (L.)      25,5.        118.J1. 
134,49. 

Aube    84,1.     222,48.     249.10. 

Autenrieth  141,40.    250,29. 

Albrecht  89,49. 

Bachof  59.24.     134.52. 

Allen          113,40.          142,20. 

Bacbmann  88,18. 

156,36. 

Backhaus  51,21. 

Alten  97,44. 

Backs  146,33. 

Ameis  53,4.    141,2. 

Bader  140,36. 

Anagnostakis  106,46. 

Badham  67.15. 

Andresen  57,25.31.  72,32. 73,9. 

Badt  85,10: 

132,30.        136,3.        154.14. 

Bagnato  91;30. 

249,26. 

Bahnsch  82;33.     114.44. 

Anton  133,49.     148,53. 

Bahrens        58,48.          61,20. 

Apelt    67,9.      135,14.      144,8. 

132,28.     137,40.    140,45. 

Aravantinos  233,25. 

Baiter  152,15. 

Arbois  de  Jubainville  247,44. 

Bakhuyzen  88,1. 

248,10. 

Bamberg  135,8.  11,27.  255,7. 

Baran  50,53. 

Barchfeld  145,1. 

Barclay  176,44.     246,41. 

Barco  69,27. 

Baret  (Eug.)  51.51. 

Barna  191.7. 

Barone  136,22.     177,6. 

Bartal  146.10. 

Bartels  93,26. 

Barthélémy  St.-Hilaire  69,12. 

Barthold      113,36.        147,12. 

248.50. 
Bartolini  52,11. 
Bartsch  19,40.     155.36. 
Barvinkel  90,30. 
Baszel  151.13. 
Baudoin  48,24. 
Baudrillart  50.48.  233.37. 
Bauer(Ad)      24,39.       117,41. 

151.30. 

—  '    (Bruno)  82,27. 


i 


II.    TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES. 


351 


Baumann  67,49.     150,31. 
Baumgarten  118,8. 
Bftumgartner  113,15.     134,21. 

156,16. 
Baumstark      28.10.        73,46. 

149,3.     156,49.' 
Baye  218,52. 

Bech   21,23.    118,23.     131,29. 
Bêcher  157,12. 
Becker{F.)  19,26.     115,40. 

—  (Th.)    67,43. 

—  (W.  A.)  148,33. 
Beckurtz         74,9.        113,37. 

139,9. 
Behaghel  89,7. 
Behrendt  152,45. 
Bekker70,H. 
Belger  53,38.    58,5. 
Bellermann   130,45. 
Bellew  22,40, 
Beloch  19,45,     48,38.     114,45. 

118,35.       133,28.       156,43. 

335,19. 

Belot  146,37.    235.2.    252,14. 
Belsheim  52,24. 
Beltz  145,21.    153,8. 
Bender    48,8.     55,27.    136,4. 
Benndorf       119.51.        259,6. 

268,6. 
Bennet  275,9. 
Benoist      175,10.      223,11.15. 

331,39. 
Benseler  90,1. 

I  Bentley  91,45. 
Bentz    87,44. 
Berger    (H.)    20,27.     141,24. 
Bergk  (Van  den)  249,31. 
Bernays  (Jac.)  18,37.    21,19. 
25,9.    40,30.     83,43.     134,4. 
149,40.       274,45.       279.22. 
•   —      (M.)  145,30. 
Bernhardy  141,15. 
Berns  119,43.    131,2. 
Bertole  84,33. 
Bertram  65,42. 
Bertrand  265,53. 
Bestmann  84,25. 
Biadego  323,23. 
Bibliotheca  philologica  251,25. 
Biedermann  185,22. 
Binder  116,34.     185,35. 
Bindseil  145,5. 
Birt    24,29.    117,48.    148,19. 

252,34. 
Biusio  323,36. 
Blanc  206,31. 
Blanchère  (De  la)  255,45. 
Blass     60,17.     90,1.     139,32. 

250,32.    251,35.     255,39. 
Blaydes  22,24.   27,35.    28,13. 

87,9.         115,49.         192,25. 

249,22.    250,7. 
Blumer  55,35. 
Bock  139,30. 
Bôckel  129,51,     154,48. 
BockemQller  71,18. 
Bodendorff  135,43. 
Bôhm  20,22.    254,26. 
Bohn    24,41.     55,11.    151,26. 
Boirac  250,22. 
Boissier  48,9. 
Boissière  253,25. 
Boletim  de  Architectura  23,46. 
Boldt  149,23. 
Boltenstern  144,36. 
Boltz  23,22.     115,24.     118,20. 

131,36. 
Bond  52,6. 
Bone  149,34. 


Bonghi    32.2,45 
Bonitz  21,50. 
Bonnard  239,10. 
Boor   18,23.    113,19. 
Boot  323,42. 
Bosc  207,24.    218,19.52. 
BOttger  (B).  43,42. 

—  (Ileinr.)  73,42. 

—  (M.)  152,49. 
Bouché-Leclercq  232,51. 

233,27.51.    251,11.     335,26. 
Bouchot  175,24. 
Bougot  247,33. 
Boutko\rsky  50,50. 
Bov  334,25. 
Boysen  137,15. 

Brachmann     91,50.      136,42. 
Braitenberg  187,2. 
Brandes  130,8.     148,32. 
Brandt  136,44. 
Brambach  152,1. 
BraumQller  54,36.     153,21. 
Braune  82,16. 
Brauning  146,29. 
Braungarten  87,24. 
Breitenger  70,36. 
Breitenbach  140,10. 
Breitschwert  95.53. 
Brendicke    186,53. 
Brenner  52,3. 
Brentano       23.42.        144,25. 

270,37. 
Breyer  22,30.     139,18. 
Brinckmann  87.45. 
Brix  11,1.     92,10. 
Brochard  250,22. 
BrOcker       46,25.  109,17. 

142,24.    170,22. 
Bruch  137,19.      141,4. 
Brugman        22,9.  28,23. 

115,22.     137,36. 
Bruns  19,14.     68,31.     114,17. 
Bùcheler  81,46. 
Buchholtz  76,21. 
Buchholz  144.2. 
Buchner  55,25. 
BûchsenschQtz  130,6. 
Bûdinger  138,20.     145,38. 
Budinszky     20,33.       141,51. 

156,32.     185,37.     335,22. 
Bunbury  27,30.    262,49. 
Bûnger  64,24.     86,46. 
Bullinger       13,40,         09,14. 

116,26. 
Burckhardt    23,15.        115,9. 

119,23. 
BQrcklein  49,51.     03,21. 
Burnouf  51,1. 
Busch  185,23. 
Buschniann  91,22. 
Busolt  21,37.     107,34. 
Busse  21,13. 
Bussemaker  230,38. 
Battner91,l. 
Byr  106,23. 
Byvanck  49,36. 
Gagnât       206,42.  249,13. 

255,26.27. 
Galandra  240,16. 
Campbell        28,7.  148,8. 

270,52. 
Campe  153,31. 
Cantor  127,2.    250,11. 
Capelle  53,40. 

Garapanos.  Voy.  Karapanos. 
Carnuth  64,46.     138,48. 
Carreau  207.32. 
Garrau  251,29. 
Gartault        23,17.       207,37. 


242,3.     250,31.      255,11,12. 
Gascorbi  153,22. 
Gassi   322,48. 
Gattaneo  90,6. 
Gauer  234,1.37. 
Geglinski  146,12. 
Gerquand  223,9. 
Gesnola  21,10.     119,18. 
Ceuleneer  27,22.     115.52. 
Ghamard  94,41. 
Ghampagny  94,12. 
Ghantre315,35. 
Chevalier  51,13.    206,38. 
Chipiez        25,9.  146,23. 

207,19.       233,42.       245,27. 

259,1.    269,45.    336,3. 
Chlebow-ski  85,48. 
Christ  (Aug.)  22,43. 

—  (A.  Th.)  115.31. 

—  (Wilh.)  70,26.  153,46. 
48. 

Gimrhanzl  175,9. 
Glairin  240,9.    249,35. 
Glassen         171,3.         182,43. 

186,22. 
Clermont-Ganneau  116,50. 
Gobet  24,4.     62,80.31.    89,24. 

91,23.     150,8.    156,30. 
Coen  94,17. 
Cohen  (Henri)  206,2. 

—  (Herm.)    65,1J.     106,5. 
Colbeck  269,19. 
Comment,  in  hon.   Mommseni 

72,41.     90,17. 
Golllgnon  221,39. 
Comparetti    80,42.       252,44. 

324.39. 
Gonstans      24,12.         116.40. 

139,1.        194,28.  239,7. 

252,1.4.    255,49. 
Conze  40,26.     55,11.     154,26. 

248,18.     259,6.9.     268.6. 
Goote  25,18. 
Goppello  328,21. 
Gornelissen     148,48.     149,49. 

252,37. 
Corner  323,25. 
Gorradini  109,37. 
Costo    52,2. 
Gotterill  83,46. 
Gougny  246,36. 
Cox  272,44. 
Crindle  43,16. 

Croisât  (A.)   134,20.    253,14. 
Gron   153,3. 
Cuno  119,36.     135,39. 
Guq  221,17.     223.14. 
Gurtius  (Cari)  46,51. 

—  (Ernst)  28,87.  41.2. 
46,8.  5h,17.  150,51. 
151,18.20.37.     251,9. 

—  (Georg.)  143,33.  145,10. 
184,33. 

Gyranka  185,23. 
Gzulenski    138,17.     183,12. 
Uahn    24,32.     27,26.     39,19. 

51,47.        113,30.        117.24. 

119,7.9.10.     120,12. 
Daniel  133,44. 
Daremberg    107,2.       230,36. 

38. 
Dareste  90,25. 
Daub   20,1.      61,13.     H3,13. 

249,46. 
Dederich  93,15. 
Dcv'cko       23,19.  114,20 

132,51. 
Deflfner  10,31.    13,47. 
Degaer  83,31. 


352 


TABLES  DE  LA   REVUE  DES   REVUES. 


Deiters  d 55,38. 
Delaunay  93,48. 
DelbrQck      18,41.  19,17. 

132,33.        140.9.        197.44. 

325.35.  335,3. 
Dalisle  52,23.24. 
Démétriadis  94,47. 
Deniolins  93,43. 

Deppe  22,21.     97,38.     114,10. 

130,3.  142,12. 
Descemet  50,28. 
Descrizione     delV     Unyheria 

152,30. 
Desjardins  262,52. 
Destounis  149,44. 
Dethier  270,37. 
Detlefsen  145,4. 
Deutschmann  113,7. 
Devantier  83.47. 
Devaux         27,50.        118.53. 

250,52.     271,26.     335,40.' 
Dezeimeris  222,2i. 
Dickson  114,33. 
Dieckinann   66,31.     74,(5. 
Diehl  81,11. 
Diels    70,40.     80,28. 
Dillenburger  151.40. 
Dilthey  117,52. 
Dimitsas  25,16. 
Ditges  46,17.     90,14. 
Dobiach  333,46. 
Dombart  18,31. 
Dondorff  140,49. 
Doucha  175,42. 
Drager     57,22.27.         110,42. 

148.36.  181.30.      252,33. 
325,7. 

Drescher  89,14. 
Drewes  135,28. 
Drôge  60,20.    108,18.    138.23. 

248,40.     254,25. 
Droysen  (H.)  51,52. 

(J.G.)  141,18. 
Dubois  117,5.  255,20.    325.15. 
Dubois-Guchan  206,49. 
Ducassau  87,5. 
Duffus  Hardy  52,38. 
Dum  44,7. 
Dumerii  94.27. 
Dummler      21,17.  27.22. 

113,42.     118.2.7.     136,17. 
Dumont  221,46. 
Dunbar  153,41. 
Duncker  (A.)  94,3.     135,34. 

—  (Max)  40.18.     151,28. 

—  (R.)  90,41. 
Dunger  153,27. 
Dùntzer  53,4. 
Dupond  48,17. 

Dupuis       148.44.  244,40. 

251,7. 
Dupuy  207,35.     253,3. 
DQrr  40,36.  115,44. 

119,48.53.     126.15.     139,53. 

145,7.  156,12. 
Duruy  39,53.       48,5.       50.8. 

92,16.19.    207,53.    268,27. 
Dûtschke  134,10. 
Dziatzko  144,24.     194,32. 
Ebeling  53,41.    143,7. 
Ebers  21,11.      119,19.     242,9. 
Ebert        120,13.  139,34. 

147,3.  206,51. 
Ecole     française    de     Rome 

40,16.        206,53.        221,47. 
•223,10.     315,48. 
Edler  155,49. 
Egenolff      113,10.        133,25. 

138,9.     154,4.     182.14. 


Egger  (V.)  221,45. 
Ehrenfeuchter  13i;24.39. 
Eichert      110,4.7.  151,51. 

185,25. 
Eisenhulh  58,21. 
Eichler  142,7. 
Eichthal      118,26.        222,24. 

234.47.     266,25. 
Elter' 18.49.    116,15. 
Eisenlohr      18,24.        113.13. 
Emminger  68,53. 
Engelhardt  110,38. 
Engelmann  113,33.      127,14. 

131,21.       134,30.        156,13. 

249,28.     267,26. 
Englmann       60,45.        135,7. 

147,46.     185,27. 
Enmann  22.4.     116,27. 
Enthoven  154,52.     197,49. 
Erdmann  28,30.     58,36. 
Erhardt  51.21.47.     96,47. 
Ernstedt  332,28.36.51. 
Essellen  97,33. 
Essen  70,30. 
Eucken  80,8. 
Ewaid  116,32. 
Eyserl  140,40. 
Fabretti  234,30. 
Fabricius      23,3.  117,43. 

127,10.    255,15. 
Fagnan  152,38. 
Falke  113,48. 
Fallex  87,5. 
Fasi  53,3.     125,14. 
Favé  250,42. 
Feistmantel  58,4. 
Fellner       118,52.  136,52. 

154,20. 
Ferreri  323,19. 
Ferrero  48,49.     222,20. 
Festschrift    d.    roûrt.    Gymn. 

06,20. 

—  Urlichs  157,26. 
Feuillet  251,45. 
Fickelscherer  76,26. 
Finaczy  190,9. 
Finsterwalder  90,.5;3. 
Fiorelli  306,.51. 
Fioretto  323,10. 

Fischer      65,51.  146,13. 

149,42.     154.39.     185,25. 
Flach  24,37.    '  63,38.      (>4,45. 

70,17.       84,35.30.      115,50. 

133,9.10.       144,11.      154,6. 

156,1. 
Flegel  332,.33. 
Flegler  107,9.     117,9. 
Fleury  221,17. 
Floigl  28,15.    40,20. 
Foerster  (Hugo)  153,33. 

—  (R.)  113,46. 

—  (W.)  106,22. 
Fokke  45,47. 
Forcellini  109,29. 
Forchhammer  144,40.  145,23. 

153,30.     252,21. 
Foucard  (G.)  52,9. 
Fox  115,11.     130,40. 
Fraccaroli  325,39. 
Francesci  325,2. 
Franke  53,3.    82,24.     125,14. 

135,10. 
Franzen  140,19. 
Freier  144,53. 

Freiherr  v.  W'arsberg  55.4. 
Frénoy  48,22. 


Frey  23,11.     147,28. 

Frick  115,12.     119,37.     131,7.^ 

137,40.     141,49. 
P'riedel  54,52. 
Friedersdorff  50,2.    132,44. 
Friedlander  48,36.     53,25. 
Friedreich  115,15. 
Friedrich       18,17.         20,313 

135,17.  144,43.  186,42. 
Friesendorff  136,20.  184,34. 
Frigell  55.53.  137,10.  251.38. 
Fritzsche     (F.  V.)     61, 39^48. 

89,23.        134,50.        135,.32. 

144,32. 

—     (Th.)  147,30. 
Frohberger  57.13. 
Frôhlich  48.10.' 
Frohschammer  117,38. 
Frommann  88,7. 
Frontin  252,22. 
Froude  49,44.      93,12. 
Fuhr  56,49.     148,26. 
Fûhrer  146,46. 
Funk  54,33. 
Furtner  89,1. 

Furtwangler  19,51.      148,21. 
Fustel  de    Goulanges  48,11. 

193,41. 
Gaede  249,37. 
Gamurrini  137,3. 
Gantrelle     73,17.27. 

132,46.        135.37. 

182,53. 
Gardthausen  206,22, 

232,14.     323,53. 
Garollo  94,34. 
Garrucci  233,26. 
Gartner  83,21. 
Gasquet  95,1. 
Gebauer  57,13. 
Gebhard      109,20. 


74.3. 
152,16. 


231,47. 


Frendeuthal  83,5.4" 
Freund       131,17. 
.334,32. 


250,13. 


182,10. 
Gebhardi       137,9. 

185,11. 
Gebhardi       18.9. 

41.28.     200,46. 
Geffroy  206.12. 
(Jehlen  185,19. 
Geist  135,.30. 
Gelzer        20,23. 

133,47.     154,35. 
Gemelli  93.10. 
GemoU  54,40.     147,6. 
Genz  134,47.     156,11. 
Genzken  49.27. 
Georges       (K.     E.) 

113,44.         133,1. 

150.22.     153.12. 
Georgii  119,47.     134.3- 


136,11. 
153,1. 


27,53. 


119,25. 


109,46. 
1.36,6. 


r2,7.      110,2. 


Gerber  57.37 

151,15. 
Gerlach  88,50. 
Germann  133,20. 
Gertz  81,40. 

Gévaert  192,32.     242,25. 
Gheyn  192,49. 
Gidel  207,41. 
Gilbert  (G.)  157,21. 

—  (0.)  46.28. 
Gildersleeve  138,27. 
Giordano  106,43. 
Gitlbauer  151,32. 
Gizycki  82,27. 
Gladstone  106,49. 
Glardon  93,7. 
Glaser       116,43. 

143,20.     145,51 
Glôckner  81,31. 
Gloel  138.28. 


141,29. 


U.    TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES. 


353 


Glogau  21,51. 
Gnesotti  22,31.     155,17. 
Gneisse  71,35. 
Gôbel  51,6.     S3,15,     131,4. 
Gôcke  138,44. 
Godt  119,46.     135,20. 
Goldbacher  83,52. 
GOler  (A.)  11,40.41.      114,36. 
154,44. 

—     (E.  A.)  154,45. 
GOler  V.  Ravensberg  136,18. 
Gôll  92,35.     148,34. 
Goodwin  269,15. 
Goos  94,10.      95,35.      177,18. 
Gossrau  134,12. 
Gôthe  45,17.    59,11. 
Gottling  84,35.     156,1. 
GOtz   92,1.      117,36.       150,6. 

255,46. 
Gozzadini  96,2. 
Grasberger   137,45.      183,50. 

251,47. 
Graul  129,46. 

Graux    21,20.     22,12.      24,3. 

28,21.         116,16.        118,18. 

131,44.        239,11.        249,6. 

251,40.    254,28. 

Gravenhorst  89,41.     116,45. 

Greef  57,38.       72,7.       110,2. 

151,15. 
Green  87,5. 
Grigoriadis  65.49. 
Gross  143,19. 

Grossmann  143,17.     155,15. 
Grote  68,48. 
Grumme  54,20. 
Guardia  248,21.     250,5. 
Guiraud  39,36.     49,47. 
Gumpoltsberger  50,15. 

183,21. 
Gûnther  146,6.    149,18. 
Gurlitt  157,7. 
Gathling  58,3.     73,22. 
Guyau  82,29. 
Haacke  59,10.     147,40. 
Haas  81,53. 
Haase  114,4. 
Habler  106,21. 
Hache  141,22. 
Hagemanu  23,51.    140,52. 
Hageu        117,49.  132,36, 

142,48.    233,29.     255,22. 
Haha  20,28.      48,33.      58,37. 

72,13.     147,21. 
Hailstone  272,24. 
Hallani  269,15,    273,14. 
Halm   13,17.     51,52.     142,11. 

182,29.     186,40. 
Hamann  135,2. 
Hand  136,5.     185,27.     - 
Hane  73,41. 
Hannot  192,21. 
Hansen  23,38. 
Hanssen     24,23.  147,48. 

185,14.     198,22. 
Harant  56,18.    113,20. 
Harmsen  134,2. 
narnackl8,9.    27,53.    41,28. 

206,46. 
llarnecker  61,15.     150.35. 
Harnoch  83,27. 
Harper  109,39. 
Hart  21,29.    115,14. 
Hartel  90,10. 
Hartfelder  149,51. 
Hartnian  143,13.     193,33. 
Hartmann   23,48.         148,23. 

252,10. 
Hasecke  24,21.. 


Haseumaller  47,50. 
Hatch  69,41. 
Hauler  185,23. 
Ilaupt  (Heinr.)  147,51. 

—     (M.)  141,27.     148,14. 
Hauschild  22,51. 
Hauser  259,6.    268,6. 
Havet   (L.)    24,51.         114,49, 

128,1.         193,48.        231,40. 

232,9.         235,14.         239,0. 

249,6.   254,34.35.  267,27.30. 

333  20 
Head'176,44.    246,41. 
Ilechfellner  140,23. 
Heerdegen  118,12.     128,52. 
Heiberg      106,12.  113,17. 

116,29.     132,25.38.     152,39. 

248,28.    251,13.     254,22. 
Heilmann  59,29. 
Heimbach  49,49. 
Heine  65,52.      113,8.      154,1. 
Heinichen  153,16.         K 
Heinrich  131,47.    146,1.11. 
Heinze  80,3.     81,2. 
Heisterbergk   22,45.        28,4. 

115,34.        156,26.      185,39. 

323,2. 
Helbig  48,51.    92,43.    152,35. 
Held  1^6,38. 
Heller  118,29.     135,46. 
Hellmuth  138,13. 
Helm  58,34.    72,24. 
Hémardinquer  134,20. 
Hempel  23,36. 
Hennés  118,36. 
Hennig  87,40. 
Hennings  185,22. 
Hense  186,4. 
Hensell  115,5.    138,43. 
Hentze  53,4.'    141,2. 
Henzell  184,38. 
Heraeus  11,34.     73,43.     74,1. 

131,5. 
Herbst  11,38.     139,51. 
Hercher  118,7.     150,43. 
Herda  148,47. 
Herding  50,38. 
Herforth  140,15. 
Hermann  (A.)  183,17. 

—  (Fried.)  55,2. 

—  (K.)  89,45. 
Hertzberg     19,12.         40,34. 

44,3.  47,23.         48,4.36. 

92,13.         107,6.         249,34. 

251,22. 
Hervieux  239,21.    246,38. 
Ilerwerden     23,47.        140,3. 

182,45.     254,23. 
Herz  90,36. 
Herzog  146,26. 
Hesse  91,19. 
Heydemann    24,33.       139,13. 

142,31. 
Heydenreich  50,39.      106,38. 

120,8.     134,41. 
Heynacher  24,48, 
Hilberg  85,31.     86,35. 
Hild  148,49.     207,3.     239,15. 

243,52.    255,41.43. 
Hildesheimer  123,44.     133,4. 

171,22. 
Hilgard  156,47.     255,6. 
Hiller  106,19. 
Hinojosa  117,12. 
Hintner  185,16. 
Hinzpeter  59,8. 
llirschfeld      48,23.         93,19. 

119,51. 
Hirschfelder  73,28.      152,15. 


Hirt  46,46. 

Hirzel  66,34.      68,14.      82.50. 

Hôck  144,41. 

Hoff  129,6. 

Hoffmann      47,53.  48,18. 

58,26.     74,19. 
Hoffs  149,32. 
Hôk  90,43. 
Hôkstra  89,2. 
Holden  269,33.    275,8. 
Holder  73,29.     150,49. 
Holder  18,18. 
Hohn  107,15. 
HOlscher  59,9. 
Holthôfer  149,8. 
Holtzapfel  45,13.     108,4. 
Holtze  115,18. 
Holzinger  88,9. 
Holzweissig  147,11. 
Hoppe  82,8. 
Horawitz  115,28. 
Ilorstmann  74,17. 
Hortis  22,20. 
Hùbenthal  139,49. 
HQbner  23,28.    117,11.    142,1. 

239,7.    250,49.     268,1. 
Hudemann  39,17.     50,23. 
Hue  249,53. 
Hùgel  24,17. 
Halsen  138,33.     155,20. 
HQlsenbeck  58,14.    129,44. 
Hultsch  106,20. 
Humann  55,11.     154,26. 
Humer  18,50.      50,42.     114,5. 
137,13.43.      186,27.      234,8. 
Hunfalvy  143,37.     188,26. 
Hunrath  46,48. 
Huschke  19,37.43.        113,27. 

141,36. 
Hùttemann    130,10.      136,35. 

Ignatius  59,17, 

Ihm  65,24. 

Ihne  39,30.        48,5.        49,34. 
92,26. 

Imelmann      20,.50.        117,27 
150,45. 

Imhoof-Blumer  55,38. 

Ingerslev  148,38.     149,27. 

Ivanov  331,36.     334,51. 

Jacob  74,12.     152,24. 

Jacobitz  61,32.     132,40. 

Jackson  69,41. 

Jahn  55,18.     67,53.      115,30. 

Jakel  183,22. 

Jan  129,16.     185,25. 

Jannarakis  144,49. 

Jannet  134,44. 

Jansen  57,42.    72,52. 

Jarz  183,6. 

Jeans  274,48. 

Jeep  51,51. 

Jernstedt  255,5. 

Jerram  272,46. 

Jodin  207,30. 

Johne  139,37. 

Jôl  93,53. 

Jonas  110,35. 

Jordan  (Albr.)  146,3. 
-     (H.)    48,36.  49,31. 

51,23.  91,37.  116,31. 
122,8.  148,51.  155,29. 
249,40. 

JOrgensen  151,26. 

JOrling  .58,32.     72,21. 

Josson  48,22. 

Journal    of   Ilellen,    Studies 
267,12.     273,11. 

Jowet  242,48.    270,2.    274,53. 
323,24. 


u.  DE  vuiLOL.  :  Octobrc  1882.  —  Bevue  des  Revues  de  1881. 


VI.  -   23 


354 


TABLES   DE  LA  REVUE  DES   REVUES. 


Juhl  54,28. 

Jung  185,33. 

Jungmann  139,8. 

Jurien  de  la  Gravière  23, IC. 

Kaas  70,4. 

Ktthler  80,10.     88,24. 

Kaibel  155,32.    234,2.37. 

Kâlker  140,19.     146,15. 

Kampen  23,27. 

Kan  151,4. 

Kannengiesser  71,34. 

Kappes  12,42.   141,9.  155,42. 

Karapanos  51,8. 

Karassek  139,40. 

Karbe  138,39. 

Karsten  114,7. 

Kaufmann      11,28.        18,33. 

27,38.     51,45. 
Kaupert       28,27.  55,17. 

11»,30.    150,51.     151,18.20. 
Kausch  84,48. 
Kavvadias  244,36. 
Kayser  (W.  G.)  53,4. 

—  (Th.)      140,8.        141,5. 
.  151,22. 

Keck  87,23. 
Keferstein  51,24. 
Keil  (A.)  54.27.     142.5. 

—  (H.)  153,15. 

Kekulé        20,53.  24,41. 

182,26. 
Keleti  191,21. 
Keller  21,45.     27,48.     49,23. 

116,53.      139,27,     145,41. 
Kemény  191,12. 
Kern  (Fr.)  133,11.         152,50. 

155,34. 

—  (G.)  83,3. 
Kettner  84,22. 
.Kiel  155,3. 

Kieppert       23,24.  25,3. 

120,12.      141,19.        270,11. 

306,20. 
Kieseritzky  106,6. 
Kiessling      18,11.         24,15. 

127,10.    133,50.    150,14. 
Kinkel  18,27.     19,21.      85,2. 

115,26.    116.12.    241,12. 
Kirchhoff  11,3.   20,16.   22,50. 

139,43.        144,16.       171,17. 

252,12.38.    335,46. 
Kirchenheim  19,25. 
Kirchmann  24,11.     69,9. 
Kirste  20,19. 
Klammer  82,9. 
Klasen  83,30. 
Klatt  39,22. 

Klein  24,53.      58,38.      117,2. 
Kleist  23,32.    144,34. 
Klett  138,4. 

Klinghardt  54,32.     85,39. 
Klimke  25,15.    119,41. 
Klinkenberg  24,42.      137,38. 
Klintberg  72,15. 
Klobasa  148,29. 
Klopsch  48,46. 
Klùgmann  47,38. 
Knaack  144,51.    249,38. 
Knaut  58,46.    72,50. 
KnOs  54,13.    58,31.    72,19. 
Koch  (G.  A.)  110,6.     8.     10. 

181,34. 

—  m.    Adolf)       81,34. 
152,20. 

—  (V.  H.)  110,9. 
Kôchly       19,40.  137,20: 

155,36.     186,48. 
Kock  116,2.    145,14.    252,28. 
267,42. 


Kocks  139,15. 
Koffmane  111,1. 
Kôhler  (G.  S.)  22,16.     116,10. 
118,49.  147,53.  151,17.  44. 

—  (Rich.)  138.25. 

—  (Rud.)  108.22. 119,42. 
Kohlmann  143.23.'  147,23. 
Kohn  95,47. 

Komma  142,37. 

Koncinsky  175,25. 

Kônigs  65,50. 

Kont  152.27. 

J^opp  116,47.     147,6.     148,1. 

Kôring  131,11. 

Korn  18,29.    60,24.     135,35, 

148,15.     254,30. 
Kraffert  146,43. 
Krall  74.42.     118,50.     147.32. 

185,31. 
Kramm  65.17. 
Kranzler  131,31. 
Krause  49,51.      119,13.      44. 

334,2. 
Krauss  184,24.     255,40. 
Krausz   191,12. 
Kraz    11,27.     116,12.     122.7. 
Kreussler  133,33. 
Krichenbauer  27,42.     143,10. 

185,8.     254,27. 
Kritz  73.28. 
Krohn  64,49. 
KrQger  54,7.     59,33.  37. 
Kubicki  146,8. 
Kuhlmann  142,27. 
Kuhn  95,29.     107,17. 
Kùhner  248,25. 
Kummrow  255,21. 
Kurtz  136,20.     184,34. 
Kuttner  110,28. 
Kviçala       116,30.         139,44 

182,50. 
Kynaston  269,17. 
Ladewig  145,36. 
Lafaye  25027.    255,44. 
Lahmeyer    143,53. 
Lambros    13,12.    23,22. 

115,25.118,31.44.  131,35.46. 

183  3 
Landgraf    110,25.        153,43. 

155,48. 
Lang  48.11. 
Lange  (F.  A.)  233,6. 

—  (L.)  21.22. 

—  (R.)    74,7.     142,43. 

—  IW.)  55,26. 
Langen  13,52.    19,5.     91,38. 

113,13.     122,10. 
Langhans  51,25. 
Lanza  137,53. 
Larisch  82,4. 
La  Roche  53,4. 
Larombière  72,2. 
Lattmann  185,21. 
Lauer  51,13. 
Lauth   109,3.    117,20. 
Lavigerie   207,8. 
Leaf  197,53.    269,13.    274,31. 
Lavalley  206,13. 
Leary  90,9. 
Leblant  94,44. 
Lecky  50,34.    92,37. 
Lécuyer  221,49. 
Leeuwen        87,38.         144,4. 

255.36.     270,53. 
Legrand  24.50.     117,7. 
Legouez  223,15.     253,1. 
Lehfeldt  40,26. 
Lehmann    19,36.     177.13. 
Lehnsfeld  90,5. 


Lehrs  54,49. 
Leîckart  68,21. 
Leimbach    50,42.    234,29. 
Leipziger  Studien  142,35. 
Lemcke  22,18. 
Lenormant      39,45.        50,49. 

117,46.        207,10.        242,6. 

253,19.       269,30.       275,15. 

323  5 
Lenthéric  96,42. 
Lenz  251,33. 
Lentz  71,45. 
Léo    23.13.      24,15.      150,53. 

255,50. 
Leonhard  74,14. 
Lessing  55,35.     87,38. 
Letronne  152,38. 
Lévêque  248,45. 
Lévy  145,34.  109,41.  251,29. 
Lévy-Bing  207,46. 
Lichtenheld  66,23. 
Liddell  278,31. 
Liers  115,35.  141,42. 

155,39. 
Lindner  140,38. 
Lingenthal    94,30. 
Linke21,31.    114,22.    136,50. 
Lipsius  150,2. 
Liungberg  93,45. 
Lluch  23,9. 
Loch  133,26. 
Lolling  55,1.     154,26. 
Lombard-Dumas  248,15 
Long  272,45. 
Longnon  96,45 
Looshorn  153,5. 
Lorentz  149,13. 
LOschcke  24,1.  41. 
Lottich  148,24. 
Louliak  334,6. 
Lovatelli   323,31.     325,10. 
Love    (Gust.)  117,36.    150,6. 

—    (L.)   92,38. 
Lùbke  19,47. 
Lucas  207,48.    222,47. 
Luchs  56,2.    123,40.    182,18. 

248,39. 
Lucius  83,31. 
Ltick  1.33,16. 
Luckenbach  20,34. 
Ludwig  50,38.    153,8. 
Lugebil       116,8.         138.40. 

251,42. 
Lùhr  148,31. 
Lukas  87,26. 
Lumbroso  223,16. 
Lunak  90,22. 
Lupus  59,3.  19. 
Luterbacher  56,41.    111,2. 
Lath  89,28. 
Lûtjohann  154,16. 
Maas  133,51. 
Maass  64,37. 
Macaulay  269,18. 
Madvig         55,53.        149,37. 

271,19. 
Mahly  141,31. 
Maggio  95,4. 
Magnus  106,49. 
Mahafiy        20,48.         117,25. 

183,3o. 
Mallock  71,50. 
Malmosi  146,10. 
Marcou  249.17. 
Maréchal  207,11. 
Marjanko  175,28. 
Marinelli  268,5. 
Mârkel  25,3.    117,15. 
Marki  191,18. 


II.   TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES. 


355 


Marquardt  48,7.45.  239,12. 
Marrast  207,16. 
xMartha  (J.)  221,43. 
Martin    250,27.     255,44. 
Martorell  20,43. 
Marty  106,49.     113,31. 
Marx  81,29.     118,6.     206,41. 

250,43.     336,11. 
Maspero  242,10. 
Matinée  21,28. 
Matthias  154,37. 
Matthiass  23,4. 
Matty  de  Latour  96,  39. 
Matzat  116,7. 
Mayerliôfer  136,46. 
Mayor  111,5.  267,34. 

269,12.    274.32. 
Mehlis  51,31.  ' 
Meier  150,1. 
Meinhold  108,37. 
Meiser  84,21.    113,12. 
Meissner  129,15.     185,27. 
Meltzer   28,29.    49,4.     50,52. 

156,29.     184,48. 
Menge  55,22.     135,5. 
Merguet         22,15.         110,1. 

116,39.     171,48.     254,36. 
Merk  84,23. 
Merlo  325,36. 

Merry87,5.    269,17.    272.41. 
Mesnil  153,11. 
Mészaros  152,26. 
Mettauer  18,21.    28,30. 
Meurer  129.1.     185,23. 
Meu.ser  60,44.     147,47. 
Mey  134.3. 
Meyer  (Ed.)  108.43. 

—  (Edm.)  47,26. 

—  (Ernst)  106,30. 

—  (Georg.)  134,16.    155,1. 

—  (Gust.)    13,33.      21,43. 

28.18.  126,31.  149,4. 
200,1.    251,50.     323,48. 

—  (Koar.)  135,51. 

—  (P.)  23,49. 

—  (Wilhelm)  20,38. 
52,35.  118,26.  134,24. 
154,8.    250,8. 

MeyerhOfer  56,22. 

Mezger         19,9.  132,24. 

199,49.     248,32. 
Michael  140,29. 
Michaelis       18,6.  45,36. 

55.19.  62,25.  115,30. 
143,35. 

Michl  44,31. 

Milani        118,22.     ■    324,10. 

335,15. 
Miln  96,38. 
Mistriotis  68,12. 
Mochi  96,9. 
Mohr  109,25.    145,19. 
Moll  58,12. 
MoUmann  47,41. 
Mommsen      (Thëod.)      39,9. 

56,33.     97,49. 

—  (Tycho)    86,2. 
Montecchini  96,6. 
Moore  69,41. 
Morosi  324,8. 
Mortillet  247,41. 
Mosbach  137,22. 
Mowat   94,22.     177,1. 
Muhl  76,53.    87,31. 
Mullach  23,6.  116,4.  193,46. 
MùUer   (Alf.)  95,43.     185,22. 

—  ill.  F.)  23,6.  84,5. 
115,33.     133,36.     139,21. 

—  (H.    J.)    22,35.     55,52. 


117,31.  45.  139,31.  143,30. 
146,45.    250,20. 

—  (Iwan)  21,3.  84,15.  138.6. 

—  /Karl  Konr.)  83,25. 

—  (K.  F.  \V.)  116,23. 
147,36.     156,9. 

—  (Lucian)  114,13.  142, 
42.  145,27.  223,15.  248,34. 
252,3.     53. 

—  (Moritz)  108,35. 
Mûller  -  Strûbing  24,24. 

114,38.        115,37.        120,2. 

142,22.       145,31.       170,52. 

249,47.        252,14.         254,4. 

275,17.     335,47. 
Mullner  114,.34. 
Munk         115,19.  137,31. 

335,30. 
Munoz  y  Rivero  206,6. 
Munro  156,19. 
Miinz  (B.)  155,5. 
Murrav  223,5.    274,1. 
Musolff  185,26. 
Myers  276,35. 
Nadrowski  134,35. 
Nagler  434,39. 
Nagouievskii  333,51.    334,14. 
Nake  157,6. 
Napp    39,38.      50,6.      93,34. 

185,41. 
Nauck  52,43,    331,21. 
Naville  84,17. 
Nemanic       82,14.        140,27. 

184,1. 
Nestlé  24,26.    28,17. 
Netouchil  334,22. 
Netzker  91,13. 
Neubauer  21,51.    143,10. 
Neuhaeuser  69,32. 
Neumann  84,19.    115,1. 
Neumeyer  47,19.     108,34. 
Newton       150,44.        221,50. 

241,  52. 
Nicolai  20,21.    59,47.    116,38. 

134,18.    142,17. 
Nicholson  278,14. 
Niehues   146,51.     154,32. 
Nielahr  76,51.     87,31. 
Nipperdey        57,24.        59,2. 

136,2.    147,16.    154,14. 
Noble  28,3.     117,8. 
Nolen  233,7. 
Novotny  175,41. 
Oberdick      110,50.      129,42. 

130,28.     135,25. 
Oehler  19,28.    137,2,    255,9. 
Oehmichen  18,15.    150,36. 
Oeri  144,19.    248,48. 
Olympios  70,5. 
Oncken  92,15.    249,33. 
Oppert  20,36.     43,19. 
Opitz  157,17. 
Orelli  152,14. 
Ortmann  59,1.     181,47. 
Osthelder  59,16. 
Osthoff  115,22.    137,3j. 
Otto  134,6. 
Overbeck      20,13.        248,29. 

275,21. 
Pabst  145,16. 
Page  275,9. 

Palaeogr.    Society  273,45. 
Paley    87,5.     137,5.     268,10. 

270,26.     272,42. 
Pâmer  67,29. 

Pantaleoui     193,16.     822,33. 
Paoli  52,34. 

Papadopoulos  106,52.  144,21. 
Pape  181,32. 


Pappageorgios  153,52. 

211,51.     248,50.     251,49. 
Pappeuheim  24,27,     83,12. 
Partsch    51,51.     118,39. 
Patin  71,29. 
Patocka  176,9. 
Patzolt  61,29.     133,18. 
Paucker    110,14.     140,34. 
Paul  21,1. 
Pauli    20,46.    23.20.     116.36. 

131,14.     134,14. 
Pauliat  335,  8. 
Peez  488,28. 
Peiper  138,14.  141,13. 
Pëlagaud  84,3. 
Pellengahr  142,3. 
Penka  323,46. 
PeppmùUer  440,6. 
Perino  250,14. 

Perrot25,9.     146,23.    207,19. 
233,42.        245,27.        259,1. 
269,45.     336,3. 
Perroud   251,5. 
Perthes  185,30, 
Peschel  106,27. 
Peter    (Garl)    39,13.      46,26. 
47,40.    56,38.    72,37.     73,8, 
93,2.    154,48. 

—     (Ilerm.)     61,2,      114,5. 
156,7. 
Peterlechner  139,3.     183,10. 
Peters  269,31.    274,40. 
Petersdorf  156,22. 
Petersen         20,52.        76,39, 

116,49.     136,36.     209,48, 
Pétrequin  235,1. 
Pétris  55,1. 

Petscheuig     177,22.     325,13, 
Pettersch  83,22. 
Pezzy  324,1. 
Pfannschmidt  150,48. 
Pfeiffer  106,44. 
Pfitzner25,7.    58,18.    143,49. 

156,27. 
Pflûgl  91,42. 

Philibert  207,31.     251,28. 
Philipp  183,13. 
Philippi         19,34.         27,46, 

133,6. 
Piccolomini      18,43,      8S,40. 

139,22.     325,38. 
Pick  96,52. 
Pickel  143,16. 
Pierson  239,10. 
Pinto  305,53. 
Pitzner  93,13. 
Planer  139,35. 
Pleyte  97,41. 
Plockinger  142,32. 
Plûss  48,15. 
Poggendorff  106,41. 
Poggi  132,50. 

Pohl  21,26.     117,18.     142,34. 
POhlmaun        23,39.         28,6. 

117,3.  120,7.  335,43. 
POkel      54,8.       59,34.       3S. 

131,37.  146,27.  150,41. 
Polak  118,10. 
Poland  61,7,  135,19, 

155,19.     181,48, 
Politis  21,38.    114,6. 
Polie      60,36.      49.      110,14. 

185,29. 
Polylas  269,27. 
Polzer  83,44. 
Ponimerol  233,6. 
Pompei,      liivista    illuslrata 

22,41. 
Pompei  e   la    rey.   sott.   dal 


356 


TABLES   DE   LA  REVUE   DES  REVUES. 


Vesuvio   232,47.     233,12. 

Rivier  192,44. 

Poppo   186,24. 

Robert    (G.)    106,35.     134,29. 

Poselger  138,47. 

150,43.     206,46.     247.46. 

Posseldt      108,40.        119,20. 

—     lUl.)    206.17.     207.2. 

136,37. 

Roby  272,22.      ' 

Rochas       d'Aiglun       22.47. 

Postgate    269.49.     275,14. 

Poyard7l.31.' 

207,47.       244.46.       249^52. 

Prahl  85,50. 

255,45. 

Prammer       58,39.         73,28. 

Rôda  27,28. 

74,30.        148,17.        153.26. 

Rôder           21,15.          114,48. 

193,33. 

122,45.     140,42.     248,43. 

Prantl  69,16. 

Rogers  119.29. 

Pratt          197,53.          269,13. 

Rohdewald   90,48. 

274,31. 

Rohdich  83,48. 

Prause  87.  48. 

ROmer  (A.)  53,18. 

Preuss     (E.)    46,15.     113,34. 

Rooses  193.35. 

127,14.       131,22.       134,31. 

ROper  66,14. 

156,14.     249.29.      267,26. 

Rose  154,18. 

—     (S.)  143,45. 

Rose  44,42. 

Price  219.8. 

Rosenberg        60,4.          91,2. 

Probst  81.24. 

129,18.     185,24. 

Pulch  19,30.    125,1«.   141,45. 

ROsiger  134,42. 

Puschmann  155,10. 

Ross  57,44. 

Putsche    130,30.    148.5. 

Rossberg  138,35. 

Raab  134,6. 

Rossi  (G.  B.    de)  192,42. 

Radebold  65,47. 

Rothe  148,12. 

Radtke  185,24. 

ROthe  138,46. 

Rambeau  47,40. 

Rothfuchs  129,40. 

Ramorino  68,9. 

Rothlauf  65,15.    106,3. 

Ramsauer  69,40.     114.9. 

Rothstein    139,47.    255,14. 

Rangabé  21.53. 

Rottsahl  45,46. 

Ranke21,7.     107,11.     114,52. 

Rover  69,31. 

119,33.      143,39.     192,29. 

Rudloff-  59,29. 

Raschdorf    55,12.     154,27. 

Ruelle         206.33.         223,18. 

Rauchenstein  56,48.     148,25. 

230,37.      231,27.      232,6. 

Rauschning  82,5. 

Ruess  52,31. 

Rawlinson   152,36. 

Ruffet  50,40. 

Rayet     (01.)     22.27.    221,50. 

Ruge    20,7.      106,29.     115,6. 

233,44.        251, â.        262,49. 

140,4. 

269,46.     274.52. 

Ruhe  1.30,26. 

Reber  55,26.   ' 

RQhlmann  138,48. 

Regers  87,5. 
Rehdantz  59,47. 

RQstow  50,22.     93,24. 

Rutherford   274,25. 

Reichard  133,13. 

Rzach    139,38.     156,15. 

Reichling  151.5. 

Saalfeld  142,13. 

Reifferscheid   73,24.    135,48. 

Sachau  115,3. 

144,38. 

Sadée  91,17. 

Reinhard  129,8.     142,30. 

Saglio  107,2. 

Reinhardstôttner   91,48. 

Saint-Victor  155,51.    251,19. 

Reinhardt  67,13.     70,6. 

Sallet  108,45. 

Reisig  142,47. 

Sander  110,29.     139.5. 

Renan  192,52. 

Sanders    23.1.     114.32. 

Rendall  50,14.     274,32. 

Sandstrôm  61.27. 

Retzlaff  130,45.     152,8. 

Sandys  90,39.'    153,50. 

Reusch  146,24. 

Sanpere  20,43.     44. 

Reus8  119,43. 

Satura  philoloq.  H.  Saupnio 

Reutzel   89,38. 

80,48.     85,41. 

Réville  83,26. 

Sauppe  (H.)  76,48. 

Revue  de  Philologie  198,41. 

Sauvageot  250.18. 

Ribbeck    (0.)    24,30.     54,10. 

Sayce  20,49.    27,32.     117.26. 
183,36. 

117,13.       127,36.       143,25. 

152,12.  41.    248,33. 

Schafer  83,6. 

-     (W.)  184,37. 

Schanz   21,43.    66,35.     67,2. 

Ricardi  106,9. 

51.      150,12.  28.    324,41. 

Ricci   324,31. 

Schaper  145.36. 

Richter        56,31.         110,41. 

Scharpe  272,33. 
Schedlbauer  58,22. 

132,31.       134,33.       149.10. 

150,34. 

Scheele  185,26. 

Rickenbach    118,32.    131,47. 

Scheibe  143,27. 

Riedel  45,45. 

Scheindler      85,21.      117.35. 

Riemann  56,28,     223,11. 

186,38. 

Riemer  138,11. 

Schenk  152,52. 

Rieschel  185,27. 

Schenkl  (K.)  184,36. 

Riese  95,8. 

Schepe  89,29. 

Rigutini  324,43. 

Scherrer  144,44. 

Ringe         110,20.         138,16. 

Schiaparelli  324,22. 

154,10.     155,22.     171,37. 

Schimberg  53,21. 

Ritter  83,28.     84,33.     133,23. 

Schinck  88,28. 

143,24. 

Schlee  144,13. 

Schlemnier  50,13.     94,8. 
Schliemanu      40,24,      55,41. 

107,20.        114,26.         151,6, 

176.16. 
Schlicbteisen  23.13.     114.29. 

141,11. 
Schmalz       146.16.        150,40. 

157,18. 
Schmidt    (Ad.)   45,2.     107,44 

185.27. 

—  '  (B.)  129,23. 

~     (E.  von)    19,4.    206,35. 
332,23.     334,30. 

—  (Fried.)   157,14. 

—  (Hermann)  70,15. 
114,3.      181,43. 

—  (J.)   140,25. 

—  (J.  H.)  11,31. 
*-     (Leop.)    133,32. 

—  (M.)  87,30. 

—  (Mor.)    70,13.      133,30. 
150,2.     255,38. 

—  (O.  E.)  157,5. 

—  (P.  n.)  131,42. 
Schmieder  130,50. 
Schmitt  136.6. 
Schmitz  117,51. 

—  (W.)   52,32.     147,25. 
Schnee  86.49. 
Schneider   (A.)  49.38. 

—  (E.)  50,20.    ' 

—  (G.)  65,28. 

—  (G.  J.)  109.20.    138,49. 

—  (J.)  97.35.  '  114,23. 

—  (.1.  G.)  135,11. 

—  (Rob.)    21,48.     119.52. 
126,14.     147,19.    251,53. 

Schneiderwirth  47,30. 
Schnitler  113,26. 
SchOmann  106,16.     150,1. 
Schottmfiller  130,29.     148,5. 
Schrader    121,49. 
Schreiber    20,2.     27,41.    44. 

113,22. 
Schrôder  (P.)  91,46.     134,37. 

153.40.     181,22.      324.6. 
Schrôer  142,49. 
Schubert  (F.)  186,32. 

—  IR.)  120,5. 
Schuler  59,27. 

Schultz       135.24.        185,16. 

25.27. 
Schulze  (Ernst)  107,27.  114,1. 

149,22.    192,24.  271,35. 

—  (K.  P.)    61,8.     90,42. 
150,32. 

Schunck  .90,27. 

Schùssler   58,11.     110.26. 

Schuster  80,40. 

Schûtz  252,30. 

Schwabe  87,39. 

Schwann  73,51. 

Schwartz       62,8.         114,15. 

155,24. 
Schwebsch  90,46. 
Schweder  46.49.     95,13. 
Schweizer  90,30. 
Sckweizer-Sidler  51„50. 

73.27. 
Scott  278.32. 
Seck  151,3. 
Sedlmayer      -18.30.        61,4. 

114,25.        136,27.        184.9. 

254,32. 
Sedulii    opéra  234,8. 
Seebeck  74..34.     136,30. 
Seemann  135.41.     270.1. 
Segebade  136,12. 
Seidel  145,42. 


I 


II.    TABLE  DES   AUTEURS  DE  LIVRES. 


357 


Sellar  251,44.     268,52. 

Sengebusch  150,25. 

Sérignan  250,1. 

Sestier  250,45. 

Short  109,41. 

Sickel  119,27. 

Sidgwick        87.5.         «69,29. 

275.42. 
Siebeck       157,23.        182,32. 

264.44. 
Siebelis       60,36.48.      110.13. 

185,29. 
Siedier  81.28. 
Sieglin  49,17.21.     93,5. 
-Sima  325,9. 
Sissa  96,1. 
Sitzler  12,18.   113,18.  126,10. 

147,43.     171,31. 
Smith  (G.  G.  J.)  198,19. 

—  (R.  Bosworth)    269,31. 

—  (G.  Roach)  219,7. 
273,39. 

Soltau    19,22.     28,25.     116,5. 

134,8.     186,8. 
Sommerbrodt  (J.)  76,3, 
Sommerville  222,22. 
Sonnenburg  118,6. 
Sonnenschein  91,46.52. 
Spagnolo  48,9, 
Spalter  73,41. 
Speck  87,43. 
Spiess  22,29.     185,23. 
Stahl  186,24. 
Stahr  57,35. 
Stamm  65,43. 
Stampini  22,2.  146,18.  148,29. 

255,23.        323,4.        324.20. 

325,4.5. 
Stange  148.3.     151,33. 
Stark   18,35.      19,20.      40,13. 

55,14.     116,13.     241,10. 
Stein  59,43. 
Stengel        87,17.  139,19. 

153.34. 
Stepliani  19,6. 
Steru  21,11,     119,19. 
Steri-et  198,38. 
Steuding  58,42.     72,43. 
Steup  117,33. 
Stiller    20,9.     55.11.     109,28. 

154,26, 
Stinaer  110,23. 
Stix  151,36. 
Stolz  141,20. 
StOsseî  68,34. 
Stowasser  146,21.     183,15. 
Strehl  46,31.  49,9, 
Studemund  117,5. 
Sturm44,32,     73,52, 
Suhle  154,29. 
Sùppfle  129,51.     154,47. 
Surber  255,16. 
Suringar  21.34.     137,13. 
Susemihl       22,33,  69,50, 

70,9.     114,10. 
Sybet  118,3.     149,7. 
Sydow  271,31. 

Symbolae  Joachimicae  61,37. 
Symbolae  philolog.  Spengelio 

62,39.     67.33. 
Szanto24,8.'  116,42.     143,31, 

151,7, 
Szujski  50,2. 
Tachau  144,6. 
Taeggi  306,50. 
Tamizey  do  Larroque  223,8. 
Taylor  269,16. 
Tchernyi  3. 
Tegge  153,24. 


Teichmûller     65.6.        69,.53. 

117.16.    263,48. 
Tenipsky  145,11. 
Teuifel    66,11.     239,10. 
Thalheim  18,47.     60,5. 
Thar  116,20, 
Thédenat  223,13, 
Thielmann    110,19.       128,17. 

137,28.     155,43,     183,44, 
Thiemann        23,43.       53,47. 

184,41. 
Thilo  79,47.     117,49, 
Thode  24,19. 
Thomas  (A.)  274,52. 

—  (Emile)  20.50.     134,25. 

140.48.  206,35.' 

—  (Fr.)   119.3. 

—  (Paul)  92,32, 
Thomé  151,2.     156,41. 
Thompson  52,6. 

Thouret      113,29.  134,46. 

249,43. 
Thumser      21,46.  133,45. 

154,22, 
Thurot  (Gh,)  251,30, 

—  (Fr,)  231,45,     251,30, 
Timayenis  197,51, 
Tillmann  149,24, 

Tissot  222,19, 

Tocilescu  23,23.     150,26. 

Tonder  145,3. 

Torma  143,50, 

Traut  185,26, 

Trendelenburg  69,9, 

Trentepohl  90,52. 

Treu  155,14, 

Trôbst  252,8. 

TroUope  267,34,     274,48, 

Tûcking  57,29,     185,18. 

Tudeer  18,45. 

Tumlirz  145,49. 

Tumpel  124,22.     252,46. 

Tvrrell      49,39.  255,12. 

269.11.  270,19,       272,31, 
274,34. 

Tyrwhitt  271,4.     275,26. 

Uckermann  87,40. 

Ueberweg  80,2. 

Uhlig  6-1,^47. 

Ulrich        91,39.  110,33. 

139,26. 
Undset  315,34. 

Unger  92,49.     143,6,     153,17. 
Uphues  138,30, 
Uppenkamp  185,24. 
Urlichs  47,52,    57,39.     74,36. 
Usener      91,16.  133,19. 

151,22. 
Ussing   56,1,     92,3.     133,37. 
Vahlen  58,44.     67,25.     81,35. 

91, '^3,        135,48.        141,27. 

150.49.  152,20.     324,21. 
Valeton      92,40.  109,16. 

113,43. 
Vanicek  117,29.     150,19. 
Vannucci  25,13, 
Varélas  69,30, 
Vaux  108,42, 
Yeiga  22,7, 
Veith    23.53,      40,5.      93,17, 

116.12,  140,33, 

Velsen  22,26,     87,1,     115,46, 
Verrall  24,47.  143,42.  151,11. 

275,38, 
Vielhaber  185,22. 
Viertol  157,1.3. 
Villefosso  223,13. 
Vincent  114,33. 
Visnaka  175,33. 


Vitringa  84,9. 

Vogel    (Frid.)    22,37.     58,53. 

116.19.  138,37.       149,16. 
154,11. 

—  (P.  J.)  91,11. 

—  (Th.)      73,4.  115,8. 
150.17.37.    250,35. 

Vogt' 148,7, 

Voievod.skii  334,28, 

Voigt  19.33,      48,20,      50,17. 

113,39.     132,34.     157.2, 
Volkmann  (Loth.)  147,39. 

—  (R.)    115.20,        137,32. 
335,32. 

Vollbrecht    119,39.        135,1. 

250,39. 
Voss  145,29. 

\Vachendorf  89,31.     90.35, 
Wachholtz  90,44, 
Wagner  21,5,  138,52.  145,18. 

151,21,     222,25, 
Wagnon  221,44.     249,11. 
Wallace  265,3. 
Wallon  50,47.     266,19. 
Walser  154,42. 
Waltemath  19,49. 
Walters  118,6. 
Waltz      150,46,  207,20. 

255,47.49,  ' 
Warncke     113,50,        139,12, 

250,3, 
Watteubach  52,12,37,  118,41. 
Watzel  69,35,     140,18. 
Weber       22,22,  114,17, 

119.38,       135,52.       141,34, 

242.41.  269,5, 
Wecklein     13,38,  146,32. 

148,43, 
Wegehaupt  119,47, 
Weidner  90,50.     156,52. 
Weil  (II.)   24,34.46.        91,15. 

138,2.         144,31,         235,4, 

249.20.  252,39. 
Weinkauff     73,1.         113,24. 

137,24.     183,39. 
Weise  146,5. 
Weike  184,38. 
Weissbrodt  153,19. 
Weissenborn  55,53,      117,44. 

133.42.  142,39.     146,44. 
Weller  185,23, 

Wells  272,38.     275,11. 
Welzhofer  39,50, 
Wentzel  24,7. 
Wesener  184,31, 
Westerburg  241,15, 
Westermaver  68,1, 
Wetzel  14â,2,     146,47, 
Wetzell  89,37, 
Wezel  23,30,     119,40. 
White  269,16. 
WMchmann  91,19. 
Wiedemann  22,52.       108,51. 

118,45. 
Wiegand  67,30, 
Wieland  172,2, 
Wierzeyski  248,21, 
Wieseler       23,33.  47,30. 

51,20,    144,46, 
Wiesner  74,15, 
Wietersheim    120,11. 
Wiggert  134,29. 
Wilamowitz    -     MOllendorff 

18,13.  53,36,  90,37. 

108,10,       127,11,        133,50, 

134,28, 
Wildauer  65,38, 
Wilhelmi  149,6. 
Wilkius  (A,  S,)  271,8. 


358 


TABLES  DE  LA.  REVUE  DES  REVUES. 


—  (H.  M.)  272,23. 
Wille  70,32. 

Willems       12,30.  18,25. 

48,13.     193,39.     323,33. 
Williams  275,10. 
Wilmann  54,47. 
Wilmanns  151,47.         156,30. 

252,6. 
Wilson  69,51. 
Winckler  82,25. 
Windhaus  81,49. 
Winter  91,40.     140,20. 
Wirck  92,52. 
Wissowa  21,32.  114,21. 

136,51. 
*     Withney  325,36. 
Witten  88,44. 
Wittstein    113,52.        136,29. 

186,46.     255,17. 
Wiltstock  82,21. 
Wohlrah  66,28.     142.45. 
WollmOlIer  18,53. 
Wolf  (St.)  84,11, 
Wolff  115,19. 

—  (G.)  71,42. 


—  (Ed.)  58,28.     72,27. 

—  (G.)  130,44. 

—  (H.)  118,6. 
Wolffgramm  119,50.     136,19. 
Wôimin    56,1.   81,51.  110,39. 

133,40.     151,41.     153,42. 
Woltjer  82,47. 
Woltmann  267,6.    274,35. 
Wôrmann  267,6.     274,36. 
Wormstall    73,41.        131.13. 

137,52. 
W'ôrner  54,17. 
Wrobel  84,12. 
Wulsch  56,44. 
W'under  13,37.     81,26. 
Wùstenfeld  116,24.       154,18. 
Zahn  94,51. 
Zama  48,35. 
Zambaldi  325,6. 
Zangemeister  52,12. 
Zangroniz  21,24. 
Zarncke  146,40.     156,32. 
Zechmeister  181,27. 
Zeibig  52.30. 
Zeller  20:4.      68,38.      80.20. 


83,38.    335,38. 
Zenger  252,51. 
Zidja  129,53. 
Ziea-ler  (A.)  58,25.     184,6. 

—  (Gh.)  15,18.  113.24. 
126,10.     136,24.     144,27. 

—  (H.  R.)  106,38. 

—  (Léo)  52,22. 
Zielinsky       19,19.  56,45. 

119,22.     137,50. 
Ziemer  155,26. 
Zimmermann  91,35,  '  136,32. 
Zingerle  (Anton.)  142.45. 
Zinzow      114,12.  143,47. 

192,46.     249..50. 
Ziiwik  145,25.'    152,4.  239,19. 
Ziwsa  61.16. 
Zorn  44,15. 
Zotenberg  27,39. 
Zucker  89.43. 
Zablke  149.19. 
Zumpt  49,46. 
Zurborg  46,35. 
Zjcha  142.9.    156,4, 


PIN   DES  TABLES   DE   LA  REVUE   DES    REVUES. 


TABLE 


N.  B,  —  On  trouvera  una  table  détaillée  des  matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  lîeones  de  l'an  prochain. 


Pages. 

Etudes  sur  Dèmosthène.  —  ii.  De  l'authenticité  du  premier  dis- 
cours contre  Aristdgiton.  Par  H.  Wetl 1 

Quintilien  (viii,  3,  26).  Par  L.  Havet 21 

De  futuro  juncto  cum  particula  condicionali  apud  Homerum.  Par 

H.  VAN  Herwerden 22 

Le  Carmen  pas c haïe  et  ÏOpus  paschale  de  Sedulius.  Par  Gaston 

BOISSIER 28 

Notice  et  variantes  d'un  manuscrit  de  Strasbourg  contenant  les  Elé- 

7nents  harmoniques  d'Aristoxène.  Par  Gh.-Em.  Ruelle 37 

Paulin  de  Noie  (Garm.  17,  vs.  293).  Par  E.  Ghatelain 51 

Observations  critiques  sur  les  Ménippées  de  Varron.  Par 
L.  Havet 

I.  Les  sous-titres  des  Ménippées 52 

II.  Les  Euménides 54 

III.  Testamentum 60 

IV.  Sesqueulixes 61 

V.  Tacpyi  MevÎ-tittou 64 

VI.  Parmeno 70 

Notes  de  grammaire.  Par  0.  Riemann 

11)  Le  passif  impersonnel  en  grec 72 

12)  Le  génitif  objectif  des  pronoms  personnels  en  grec.  73 

13)  Xs-yw,  ^6',x;vuai,  etc.  w; 73 

Scolies  inédites  de  Juvénal  tirées  d'un  manuscrit  de  Nice.  Par 

G.  Beldamb 76 

Gicéron,  De  officiis  (m,  3,  15).  Par  L.  Havet 103 

Gharles  Graux.  Par  E.  Ghatelain 104 

A  nos  lecteurs U2 

La  critique  des  textes  grecs  à  l'Ecole  pratique  des  Hautes  Etudes. 

—  I.  Sophocle.  Par  Y 113 

Notes  sur  YAsinaria  de  Plante.  Par  L.  Havet 148 

Aristote,  Rhék)rique  (3,  7).  Par  0.  Riemann 154 

Plante,  Captifs  (m,  5,  36)  et  Pacuvius,  Iliona  (v.  198  Ribbeck).  Par 

E.  Benoist 155 

Gharles  Thurot  (avec  portrait).  Par  E.  Ghatelain ^ 171 

Stace,  Achilléide  1,  102  et  143.  Par  L.  Havet * 178 

Sur  un  parchemin  grec  de  provenance  égyptienne.  Par  Henri 

Weil 179 


TABLE. 

Secl  (diaclema)  attuleras  domo,  ^neditatum  et  cogitatum  scelus 

(Gic.  Philipp,  II,  34,  85).  Par  J.  Gantrelle 185 

La  quantité  de  Ye  dans  tabe.  Par  Al.  Harant  et  0.  R 187 

Quintilicn  (i,  1,  30).  Par  L.  Havet 188 

Remarques  critiques  sur  les  livres  XXIII,  XXIV  et  XXV  de  Tite- 

Live.  Par  0.  Riemann 193 

Un  passage  de  Quintilien  (i,  1,  24).  Par  h.  Havet 203 

Note  sur  un  passage  de  Thucydide  (ii,  80).  Par  0.  Riemann 204 

Sur  les  distiques  saturniens.  Par  L.  Havet 204 


Bulletin  bibliographique  : 


(Pour  le  titre  exact  des  ouvrage*,  voir  les  pages  indiquées.) 


Antoine,  Orthographe  latine 159 

Baehrens,  Poetae  ininores^  t.  3..     191 

Benoist,  éd.  Catulle 208 

Bock,  Mètres  d'Horace 205 

Dabi,  La  particule  ut 206 

Delisle,  Le  cabinet  des  tnss 191 

Dosson,  éd.  Quinte  Cur ce 189 

Egger   (V.),    Sources  de  Diogène 

Laërce 

Ellis,  éd.  Ovide  (Ibis) 

Goetzingen,  Antiquités  germani- 
ques  

Graux,     éd.     Plutarque,    Vie   de 

Cicéron 

Hauler,    Terentiana 

Herwerden,  Leciiones 205 

Kayser,  Homerische  Abhandlun- 

gen 156 

Lazarewitch,  jP/o>"(?.s   Homerici...     156 


157 

160 

191 

157 

189 


Legouez,    Métrique    grecque     et 

latine 

Madvig,  Verfassung  u.    Verwalt- 

ung 

Millier  (L.)  Métrique  gr.  et  lat.. . 
Petsclienig,  éd.  Victor  de  Vite... 

Pi  renne,  Sedidius  de  Liège 

Rostand,  Catulle  traduit   en  vers 

français 

Schweisthal,  Valeur  phonétique  de 

l'alphabet  latin. 

Stewart,    Manuscrits   anglais    de 

V Ethique  à  Nicomaque 

Tournier,     Clef    du     vocabulaire 

grec 

—    ,  éd.  Lucien  {Dialogues) . . . 
Vahlen,  éd.  Plante  (Ménechines) . 
Usener.  Voy.  Kayser. 
Zangemeister,  éd.  Orosc 


160 

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Revue  des  Revues  et  publications  d'académies  relatives  à  l'anti- 
quité classique.  Fascicules  publiés  en  1881.  Rédacteur  en  chef  : 
Emile  Châtelain 1-358 


-le-Duc.  —  Typ.  L.  Philipona  et  G«.  —  110  Le  Gérant  :  G.  Klincksieck. 


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