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REVUE DES REVUES
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PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
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A L'ANTIQUIÏK CLASSIQUK
Cinquième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1880-^^
Rédacteur en chef : Émil£ Châtelain
E. DE pniLoi. . Avril 1881. — Becue des Bévues de 1880. V, — 1
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REVUE DES REVUES
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIÉS EN 1880
I
ALLEMAGNE
Hédacteurs généraux * : Eugène Benoist et Adrien Krebs.
Abliandlungen der kœnisllclieu Akademlo <ler Vb^laseii-
«ohafteii zu Rerlln. Aus dem liihre 1879. Conlribulions ù la connais-
sance du pays de Troie [Virchow]. Exposition en 190 pages (et avec
deux cartes, l'une géologique et l'autre géographique) des résultais
d'une exploration de la Troade faite par Virchow au printemps de 1879. &
il y a connexion entre la discussion sur la situation de la Troie homé-
rique et rétude de la géologie et de l'hydrographie du pays. —Virchow a
plongé le thermomètre dans toutes les sources de la Troade, à la re-
cherche de cette source thermale, qui était l'une des deux sources attri-
buées par Homère au Scamandre. H nie que la source indiquée comme jo
thermale par Lechevalier, près de Bunârbaschi, possède une température
supéiieure aux autres sources de la région. Il identifie avec assurance le ,
Scamandre avec le Mendereh, dont il a exploré les sources. — Etude de
la plaine troyenne dans l'état actuel : marais, canaux artificiels, pâtu-
rages, animaux domestiques et animaux sauvages, agriculture, végéta- i,
tion. Rapprochements entre cette nature, cette faune et celte flore et les
poèmes homériques. L'arbre nommé «pm-vo? chez Homère est peut-être un
hêtre ; en tout cas, ce n'est pas un chêne. — Etude des différents cours
d'eau et torrents de la Troade ; recherche des lits qu'ils ont dû occuper
anciennement. Examen des passages de Strabon et de Pline sur la ques- «.^
tion. Virchow n'admet pas que la configuration du rivage de la mer se
1. Les iournaux purement critiques, à quelque pays qu'ils appartiennent, constituent
toujours dans la Revue des Revues une division à part, sans quitter pour cela le rang que
leur assign-i l'ordre alphabétique dans leurs pays respectifs. Ces journaux dont \q Rédacteur
général est M. Y., sont les suivants : Deutsche Li'iteraturzeituiiy, Gcetdugische geluhrte Anzeigen,
Jahresberichte des Ges' hichtswissenschaft. Jahresb. des pftilol. Vereius zu Berlin, Jahresb. ûb. d.
Fortschritte d. class. Altert/tumsv:iss., Literarische Centralblatt, Mittheil. aus d. Itist. Litteralur
Philologischer Anzeiger. Bulletin critique. Journal des Savants, Bévue critique, Academy,
Athenaeum.
4 1880. — \LLEMAGNE.
soit scnsiblenifiit modifiée (excepté au promontoire de Kum Kaleli) entre
le temps d'Homère et celui de Strabon. Constatation de mouvements
fîéologiques qui ont produit des exhaussements et des atlaissements
locaux du sol de la Troade pendant la période historique. — Jadis le
i Scamandre (Mendereh), au lieu d'incliner tout entier à l'ouest en arrivant
prés de la mer, eut sa principale embouchure plus à l'est, sans doute à
l'endroit qu'occupe maintenant celle de l'Intepé Asmâk. Par ses sables et
ses gravois, il obstrua le cours de ses « l'rères )>, le Dumbrek Tschai et le
lUinârbaschi Su, qu'il convertit en marais ; il obstrua ensuite son propre
10 débouché dans l'Intepé Asmâk ; puis, son bras de l'extrême ouest devenant
de plus en plus praticable, il se retira même du lit du KaliCatli Asmâk.
C'est ce dernier torrent ou l'Intepé Asmâk qui est le Palaeoscamandre de
Pline. On peut, dans ces conditions, en plaçant justement Troie à
Hissarlik, accorder une réalité exacte à la description de la plaine
i.-i troyenne dans l'Iliade. « On a une longue côte, continue, de l'Hcllespont,
fortement concave, comme encore aujourd'hui, et formant un large golfe
i\ partir duquel l'Hellespont s'étend en s'arrondissant vers le nord. Un
grand fleuve descend en roulant ses eaux entre le camp des Grecs et Ilion,
et il faut le passer à gué pour se transporter de l'une dans l'autre partie
50 de la plaine. Ces deux fractions de la plaine sont également propres pour
servir de champ de bataille : la plus grande se développe depuis la mer
jusqu'à la première courbe du fleuve, tout près d'Ilion ; la plus petite est
située au delà du fleuve, entre le Scamandre (Kalifatli Asmâk) et le Simoïs
(Dumbrek Tschai). Enfin, le Simoïs et le Scamandre confluent avant de
25 tomber dans la mer. Géologiquement, il n'y a rien à objecter à ce système.
Mais il faut dire aussi que, géologiquement, il est impossible de déter-
miner si le cours inférieur du Kalifatli Asmâk (à l'ouest de l'embouchure
supposée et par l'Intepé Asmâk) n'existait pas déjà du temps d'Homère. »
^ Codieis Theodosiani fragmenta Taurinensia [edidit Paulus Kruegerj.
30 Histoire du déchiffrement de ces feuillets palimpsestes découverts en
1823 par Amédée Peyron, étudiés ensuite par Vesme, puis par Krueger.
Description paléographique ; l'écriture est du sixième siècle environ.
Liste des abréviations qui se rencontrent dansées feuillets. Relevé des
coupures de mots à la fin des lignes. Le texte est ici publié avec des types
3.^ à formes d'onciales ; il remplit quatre-vingt et quelques pages, à une
quarantaine de lignes environ 'à la page. Suit une adnotalio ad apogra-
phum. ^ Le relief archaïque en bronze découvert à Olympie [E. Curtius].
La plus grande partie du mémoire est occupée par des considérations pré-
liminaires sur l'importance des reliefs métalliques au point de vue de
10 l'histoire de l'art, sur la triple technique du métal (ciselure, repoussage,
estampage), sur l'emploi des plaques de métal travaillées en relief (comme
décoration murale en place de tapisseries, comme garniture de meubles
et ustensiles divers, comme revêtement d'autels, de piédestaux, etc.), sur
l'art de l'empsestique (qui consistait à orner des sceptres, di'S baltanis de
45 porte, etc., avec des têtes de clous ou en imitant des têtes de clous) :
nombreux exemples à l'appui, cités d'après les fouilles surtout d'Etrurie,
puis de Dodone et d'ulympie , avec figures inlercalées dans le texte.
Etude du relief métallique trouvé à Olympie le 12 novembre 1877 à l'angle
S.-O. du temple deZeus (Ausgrab. v. Olymp. 3, pi. 23) : il est ici reproduit
50 sur deux planches, une première fois en héliogravure, et une autre fois
en lithographie d'après un dessin d'artiste. Digression sur le style de ta-
pisserie et le style héraldique dans l'antiquité. Rosette à sept bosses
employée comme ornementation du fond. Où l'on voit dans le relief l'art
ABHANDLUNGEX DEK S^CHSISCHEN GESELLSCHAFT. 5
grec se dégager de l'art assyrien duquel il procède. Le relief a quatre
compartiments qui se succèdent en hauteur : les deux supérieurs, sim-
plement décoralils (aigles; gritfons); le troisième représente Hercule
poursuivant de ses flèches les Centaures; le compartiment d'en bas, i'Ar-
temis perse, ailée, dans le style hiératique oriental. Curlius est porté à r,
considérer ce relief métallique d'Olympie comme plus ancien que le
coffret de Cypselos. •[ La trouvaille de bronzes à Olympie et son impor-
tance au point de vue de riiistoire de l'art [Furtwaengler]. « Aperçu ra-
pide, mais ù peu près complet, de ce qui a été trouvé en fait d'objets de
bronze à Olympie, depuis le commencement des fouilles allemandes jus- lo
qu'au milieu de juin 1879. » 11 n'a presque pas été question de ces objets
dans les publications faites jusqu'à ce jour sur les fouilles. L'auteur en a
inventorié sept milliers et demi. Là-dedans, il ne provient presque rien
des périodes du bas-empire romain cl byzantin. Cette revue de trépieds,
anneaux, boucliers, plaques, vases, ustensiles de tout genre, statuettes 10
(pour la plupart grossières et communes), etc., ne se prête guère à une
analyse sommaire. Il y a une planche de dessins divers relevés sur des
pla(|ues ou autres objets. Grands détails sur les griffons comme motifs
d'orn»'mentation. Discussion sur une inscription qui figure sur le relief
archaïque étudié par Curlius dans le roémoire qui précède : elle est lue 20
par Furtwaengler âxic; -jî^wv, nom antique d'un démon marin à queue
de poisson. Ch. Graux.
>%l>liniiclliiii^en «Ici* kœni^llcheii GeMellscbafi <ler ^IVi»-
«ciifeic*iiari<Mi ^u ooetiliiKen. T. 23. Quelques dérivés du verbe indo-
germanique ANBH-NABH [Th. Benfey]. Il est question dans le mémoire 25
notamment des formes grecques et latines suivantes : au-om, ày.Swv, àvxf, -
«çpo;, twt'x, tv(>«)*To;, ii«(v)ivT(îxcvT«, iv(v)c; et «v(v)cç, tniveçptw, tp-uLvo;, vr^ro, oovvî^ù),
iTr'.vîCjjw, etc., vevixx, ve^po;, vujjKfïi, ouèpo;, èaçoXoç, * imber', ' nebula ', * nebrun-
dines ' et ' nef^iundines '. * nimbus \ * nubere ', * nubes \ ' umbilicus ',
' umbo ', etc. %^, T. 25. Les feuillets parisiens du Codex Sarravianus 30
:paul de LagardeJ. Publication diplomatique, en caractères minuscules
ordinaires, de ces feuillets du Penlaleuque grec, qu'on estime avoir
été écrits vers le iv« siècle ap. J.-C.,et que Tischendorf avait jadis promis
de reproduire dans le îi"^ vol. de ses Monumenta sacra. Quelques pages
d'observations préliminaires sur le ras.; des notes sur les détails de la u
paléographie du ms. sont disposées au bas des pages. •^•1 T. 26. L'armée
(les Mahométans [F. Wiistenléldj. In mémoire en deux parties, et com-
posé, après un court prologue de Wûstenfeld, du texte arabe et de la tra-
duction d'un ouvrage inédit sur Tarmée des Mahométans, dans lequel est
incorporé une partie de la Tactique d'Elien. Ch. Graux. îo
Abliatidluiigeii tlar- K. atiBchsi*chen Geeellachaft dci>
WU^enechat'ien. T. 8 (p. 300-370). Sur le Vadimonium [M. Voigt I.
L'auteur recherche le sens exact des expressions' Vadimonium, vadari,
vas', etc. qui se retrouvent souvent non seulement dans les écrits desjuris-
consultes, mais aussi tantôt avec une signification technique, tantôt avec 1.5
une signification figurée, dans les auteurs classiques. M. Voigt conclut que
jusqu'ici le Vadimonium a été mal connu. D'après lui, il faut distinguer :
t« le Vadimonium de l'ancien droit, contrat de garantie, formé par l'inter-
vention d'un tiers, qui par le moyen d'une 'nuncupatio' solennelle, s'en-
gage envers le créancier en faveur du débiteur principal ; 2° le Vadimonium co
pratiqué en Sicile, et semblable a une institution grecque du même genre,
-ooaxXr.di; ; S** Celui qui prend naissance avec l'empire et qui consiste en
»^néral en une prom^^sse faite par le débiteur lui-même. Jusqu'à ce jour
6 1880. — ALLEMAGNE.
on avait toujours donné ce dernier sens au mot Vadimonium. Dans cha-
cune des trois péiiodes, l'auteur énumèi'e les cas d'application de cette
institution,, et les ctTets juridiques qu'elle produit. Il est aussi amené à
préciser le Vole des 'vades' dans les procès criminels historiques.
h MiSPOULET.
Arciiœoiogisciie ^Eeitung. 37'' année, 4^ livr. Laokoon [H. Brunnj.
Brunn rapporte les idées de Slark sur ce groupe célèbre. Slark part
d'un passage de Gœlhe qui trouve que ce groupe réveille toutes les im-
pressions tragiques. La souttrance de père inspire la peur ; la mort du
10 jplus jeune des fils, la pitié ; la situation du Painé, près de se dégager des
nœuds du serpent, l'appréhension. Gœlhe et Lessing pensaient déjà que
dans l'idée du sculpteur ce dernier ne devait pas mourir ; effeclivement
l'artiste a été fidèle à la tradition littéraire aujourd'hui retrouvée, et qui
ne fait mourir qu'un des deux fils. En tous cas, les descriptions de So-
i-"» phocle et de Virgile n'ont été pour rien dans la composition de ce
groupe. •[ Erossous la treille [A. Michaelis]. Le groupe ivproduit (pi. i3, 1)
se trouve dans la galerie du Doughty HouseàRichmond ; il est antique,
et non moderne, comme on l'a cru ; il est en marbre grec, et fut trouvé
à Rome. Il représente un amour debout qui lève les bras, et cueille les
«0 raisins d'une treille; un Pan gambade auprès et lui tend une corbeille :
au-dessus, dans les branches, un autre amour cueille des raisins, qu'il
donne ensuite à un satyre. Tout ce groupe rappelle un passage de
Théocrite (15, 118) ,- il est sans doute d'origine alexandrine. Comparaison
avec d'autres reproductions soit en 'marbre, soit sur des pierres taillées.
•jô •[ Le bas-relief métrologique d'Oxford [Id.J. Mich. admet avec Matz
que ce relief date du v<^ siècle ; en le mesurant, il croit y trouver le pied
romain C" 2957. Mais comment expliquer ce fait? Hultsch donne là-
dessus d'amples éclaircissements d'où il ressort que les dimensions
données par le relief ne sont pas des mesures officielles, mais les propor-
yo lions normales employées par les artistes quand ils figuraient un corps.
En effet, les bras étendus font plutôt 7 fois que 6 fois la longueur du pied.
De là ce module plus petit qui, comme tel, pourrait provenir de quelque
ile de l'Asie-Mineure et se rapproche du pied romain. ^[ Un bronze d'O-
lympie [A. Furlwsengler], C'est l'anse d'une chaudière, anse dont la forme
X, est celle d'un oiseau à tête humaine. On a retrouvé des exemplaires sem-
blables àPréneste et à Wan (Arménie). On reconnaît dans cet ouvrage
le caractère assyrien. C'est l'image du dieu Assur, tel qu'on le voit sur
les monuments assyriens et persans. Les exemplaires trouvés en Arménie
et à Préneste offrent toutefois quelques différences avec celui d'Olympie,
50 où le nez, la coitTure et le port du costume accusent l'influence grecque.
Tout cela permet de supposer que nous sommes en face d'un produit
|)hénicien, peut-être même de l'art hellénique primitif. ^[ Inscriptions
sur vases [R. Weil]. L'auteur a collectionné les noms des artistes qu'on
lit sur les vases du musée de Berlin. Cela le met à même de corriger et
4,> d'ajouter quelques noms à la liste dressée précédemment par Brunn
Kuustlergesch. 2, p. 634). ^ The eleclrum coin wiih inscription [Percy
Canlner]. L'auteur défend sa médaille contre les attaques dont elle a été
l'objet. Il en fixe la date à la 60" Olympiade, et étaie son opinion de raisons
numismaliques et épigraphiques. Il ne voit en outre aucun inconvénient
50 à faire de oâvo; un génitif dorien archaïque. ^ Hercule et Erginos [R.
Engelmann]. 1° Interprétation des figures peintes sur un vase de la col-
lection Jatta. E. combat Jatta et Heydemann, qui prenacnt ce dessin pour
le combat d'Hercule contre Cycnos. Aucune tradition littéraire et aucune
ARCHiEOLOGISCHE ZEITUNG. '
des nombreuses représentations du mythe de Cycnos ne les y autorisent.
Selon E., nous voyons sur ce vase Hercule prenant les armes d'Athènè
pour combattre Erginos , et même il faudrait considérer la présence
d'Athènè armant Hercule, comme le trait caractéristique de toutes les
représentations d'Hercule et d' Erginos. E. recherche la signification .-,
symbolique ou topographique de tous les objets figurés sur le vase. 2° Celte
interprétation est confirmée par plusieurs monuments, par un bas-reliel
du musée Fio-Clémentin, pris à tort pour un combat d'amazones et un
vase du musée de Pérouse. ^ Compte-rendu des fouilles de Pergame
[M. F.]. 1» Conduites par Humann et Conzc, elles enrichissent surtout le i,,
musée royal de Berlin, qui a acquis des fragm. d'une immense frise, où
est représentée la Gigantomachie en haut et vigoureux relief. Cette frise
ornait probablement limmense autel qu'Attale fit élever, au ii" s. av.
J. C. On a trouvé une autre frise, plus petite, et des débris de sculptures
de diverses époques. 2o Dans les fouilles de Gaza en Palestine, on a j ,
trouvé, parmi les idoles indigènes, une statue représentant un Jupiter
Sérapis. Cette trouvaille nous montre l'étendue du culte de Zeus Séra-
pis. ^ Comptes-rendus des séances de la société archéologique de Berlin,
et chronique de la lôte de Winckelmann. Enumération des travaux
présentés à la fête, t Compte-cendu des fouilles d'Olympie [G. Treuj. au
Trouvé pendant l'année ^878-1879: 357 sculptures, 3728 bronzes, 1190
terres cuites, 267 inscr., 1665 monnaies. Les travaux ont été repris le
14 octobre, à l'Est de l'Altis, où Ton croit avoir retrouvé la tête de la Nikè
de Paiouios. •] Inscriptions d'Olympie [G. TreuJ N" 326 à 329. [W. Dilten-
bergerj N" 330 à 333. [G. Treu] N» 87. 25
•;• 38* année, i" livr. Hermès-Cadmilos [A. ConzeJ. L'auteur énumere
les reliefs votifs dédiés à la grande déesse où se trouve un jeune homme
portant un prochus à libations. Il décrit et explique les ligures du reliel
et insiste surtout sur celle de ce jeune homme, où il reconnaît Hermès,
échanson de la déesse, symbolisant le vent (Roscher) qui apporte la pluie 30
fécondante, ^j Histoire de l'aiguiseur de Florence et de la Vénus de Mé-
dicis [A. iMichaelisJ. L'auteur recherche dans les écrivains du xvi« siècle
quand et où lurent trouvées ces statues, et le sort qu'elles ont eu avant
d'arriver au musée de Florence. Quant à l'inscription suspjecte qu'on
lit sur le piédestal de la Vénus de Médicis, elle est la copie inexacte 30
d'une inscr. antique authentique que portait la statue, et dont il reste des
traces, de sorte que le nom Cleomenes doit être vraiment celui de l'ar-
liste. •] *YT;c€iêi^ea6ai [H. Bruun!. Robert a le premier expliqué la posi-
tion d'un cheval qui écarte les jambes : celles de devant en avant, ceHes
de derrière en arrière de manière à abaisser sa croupe, atin que le cavalier so
put y monter facilement. Robert a trouvé ce motif sur la Irise du Par-
ihénon et veut le retrouver, directement copié de là, sur un vase de JNole.
Bruun croit le luit possible, mais non nécessaire, car l'usage qui a donné
naissance au motil du Parlhénon était universellement répandu. ^ Le
portrait de Sénèque [E. Hùbneij. Ln buste double du musée de Berlin 4,
présente d'un côté Socrate, et de l'autre Sénèque. Cette dernière figure se
reconnaît également sur un carnéol d'Espagne. Elle ne ressemble en rien
au bronze d'Herculanum pris à tort, jusqu'ici, pour un Sénèque. ^ Mé-
langes d'histoire des arts ^E. Petersenl. 1° Sur l'Apollon au cerf de Cana-
chos. P. commente le passage de Pline (N. H. 34, 75) où il est question 50
d'un mécanisme automatique qui faisait mouvoir le cerf, au grand éton-
nementdes dévots. Il faut se représenter le cerf tout simplement dressé
ou couché dans la main du dieu. — - 2*» le Satyre de Myron. La statue du
8 1880. — ALLEMAGNE.
musée de Lalran est un type qui se retrouve sur des vases et des reliefs
et doit remonter à un original eélèbre, celui de Myron, décrit par Pline
(34, 57) et Pausanias (i, 24). Le moment représenté est celui où le satyre,
charmé par les sons de la flûte, s'approche d'Athènè et voit la déesse
5 jeter l'inslrument, qu'il se prépare à saisir en'faisant un geste d'étonne-
ment. •[ Canéphorede Pestum [E. Curlius]. C'est une de ces statuettes
votives dont les prêtresses, choisies dans les familles nobles, taisaient
don au temple après avoir servi le dieu pendant un certain temps. Elle
est d'un style archaïque, mais déjà plein de noblesse. % Bustes avec
10 inscriptions [Th. Mommsen]. 1° Le buste que Comparetli prend pour celui
de Pison, l'ennemi de Cicéron, le possesseur d'une des belles villas
d'Herculanum, l'admirateur passionné de l'épicurien Philodéme dont les
papyrus furent retrouvés dans sa villa, ne représente point Pison, car
Pison portait la barbe (Cic. Pis. I, \ ; Sest. 8, 19). L'autre buste, où Com-
15 paretti croit reconnaître Gabinius, est tout aussi faussement nommé.
L'inscr. mal lue ne porte point le nom de Pison. Le premier de ces bustes,
faussement appelé Sénèque jusqu'ici, doit être celui d'un poète grec de
l'école Alexandrine [Robert!. Quant au buste que l'on a pris pour Gabi-
nius ou Bérénice, il attend encore sa dénomination. — 2"* Mommsen corrige
'20 deux inscr. écrites sur des bustes de la galerie de Florence. Lire : "Ou.-/ifo;
au lieu de nîpc;; Domitia est une inscription moderne, "j Comptes
rendus [Conze]. Catalogue des acquisitions du musée de Berlin pendant
l'année 1879. Séances de la Société archéol. de Berlin. •] Fouilles d'O-
lympie [G. Treu]. On a fouillé l'Est de l'Altis et le S.-O. — objets trouvés :
•j5 fouilles très fructueuses, statues, bronzes, débris d'architecture; un pied
de l'Hermès de Praxitèle (il n'a pas d'ailes) : un fragm. delà Nikè de Paio-
nios. ^ Inscriptions d'Olympie [W. Dittenberger] 334-333. [K. Purgold]
3o4-356. [A. KirchhollJ 3o7-362 ; plus un appendice de Georg. Curtius.
^1[ 2° livr. Fragment de marbre de Venise [Ch. Waldsteinl. i. Grande
30 figure féminine drapée portant le cachet de la belle époque, et que l'auteur
prend pour une des sculptures du Parthénon. Il lui trouve une place dans
le fronton E. auprès d'Asclépios, où, assise, elle représenterait une nym-
phe à coté du Céphise, et serait le pendant de la Korè du tronton 0. ^
Sur l'authenticité d'un vase d'Argos [Conze]. Ce vase, publié par Conze
35 (Arch. Zeilg. 1859) a été suspecté; il est actuellement perdu, et on ne
peut le soumettre à aucune vérification. Après quelques remarques sur
les signes distinclifs des vases faux, Conze, consultant ses dessins" et ses
souvenirs, croit que le vase en question est authentique. •[ Une tête
tragique [A. Michaelisj. Une tête en marbre du South Kensington muséum
50 appelée la mère d'Hercule, où Omphale porte une empreinte de tristesse
tragique et grandiose. Remarques délicates sur la manière de placer les
statues pour leur assurer le plus juste efTet. Certains archéologues ont
vu là une tête de femme barbare et l'ont cpmparée à la Thusnelda con-
nue ; mais la chevelure n'a rien qui trahisse l'étrangère ; elle est grecque
45 et coupée court comme celle des femmes en deuil. Aussi Jahn y a-t-il
reconnu un personnage tragique qui pourrait être Electre ou Antigone.
L'époque de la composition de ce buste peut être cherchée peu après
celle de Lysippe. ~ 2° Extraits de lettres de Braun sur une terre cuite de
Smyrne, petite figurine du musée de Londres qu'il déclare fausse. ^ Sur
ào le Ni/.r.TTÛfYt; ou sur l'âge du petit escalier qui va du S. des Propylées au
temple de Mkè [R. Bohn]. B. combat les opinions de K. Bœlticher qui
veut que cet escalier ait été construit par les Turcs au moyen âge.
tandis que B. prouve son antiquité, «r Le module iionnal des Temples
AKCHiKOLOGlSCHE ZEITUNG
Ô
Grecs [Fr. HuUschj. Les touilles d'Olympic ont révélé l'emploi de deux
pieds, l'un plus {,n'and qui est contenu 6 fois et demie dans la toise,
l'autre plus petit, qui en est la 7° partie, et se rapproche du pied romain.
— Il y avait au temps d'Hérodote deux aunes royales, celle de Babylone
(0°523) et celle d'Egypte (0'°533). Elles étaient employées à l'époque de .->
transition simultanément. On voit à Olympie se combiner les mesures
orientales et les mesures grecques. H. dresse à ce point de vue quelques
tableaux métrologiques, et montre appliquées ces différentes mesures.
Il analyse surtout les dimensions et les proportions du Parlhénon. En
général, la forme adoptée pour les constructions architecturales procédait lo
de l'aune royale. •^ OEuvres de Scopas au musée de Piali à Tégée [G.
Treu\ Une tète de sanglier prise jusqu'ici pour une tète de taureau, ainsi
qu'une tète de guerrier et une tète d'athlète, provenant sans doute du
fronton du temple d'Athénè décoré par Scopas, qui y sculpta l'histoire du
sanglier de Calidon. L'auteur note quelques n" du musée qui pourraieftt 15
avoir appartenu à cette même œuvre, et promet à qui entreprendra des
touilles d'en trouver d'autres autour du temple. •■ Mélanges. Sur les sta-
tues d'.f^gion [P. Weizsiecker'. Kœrte aurait du ajouter à sa liste des
reproductions d'une statue de lemme celle de Dresde appelée la jeune fille
d'Herculanum (catalogue Helner n" 162). •^ Nikè et Linos [G. Kœrte]. Le 20
lécylhos du musée de Berlin où ligure ce mythe a perdu ses figures
(juànd on l'a lavé à l'alcool, d'où il suit qu'elles sont fausses, comme on
l(î craignait. ■ La Catagousade Praxitèle [G. Lœschcke]. Statue-portrait à
mettre sur le même rang (jue la <ï>i>.ifjat\ïi et la in^oivcûda. N'est pas
figure de groupe comme le veut Overbeck. • Comptes-rendus t*» des 25
acquisitions du mus. de Berlin pendant 1879;2<>de la séance anniver-
saire de rinst. archéol. de Rome ; 3« des séances de la Soc. archéol. de
Berlin. • Compte-rendu des fouilles d'Olympie [Adler] : L'E. du Stade a
été mis à découvert et une grande partie du S. de l'Altis. L'auteur entre
dans des détails architectoniques et topographiques [E.Curtius]. — Parle so
des sculptures trouvées; plus de 12 tètes qui nous donnent sur l'hist. de
l'art grec des points de repère importants. G. ïreu complète et rectifie ce
qui précède dans 2 appendices. •[ Inscription d'Olympie [A. KirchhofTj.
N" 363-3G1. • Compte-rendu de l'activité de l'Inst. archéol. allemand du
l" avril 1879 à 1880. Liste des travaux publiés. ir,
•j^! 3« livr. Les Eginètes et leur état de dégradation K. Lange]. L.
défend contre Julius des opinions qu'il a précédemment émises sur ii
figures de la Glyptothèque de Munich rangées par lui au nombre des
Eginètes après les avoir mesurées et étudiées avec soin. Suivent à pro-
pos de leur emplacement, de leurs dimensions, desconsidérations sur les 40
dégâts éprouvés par les statues exposées à Tair ou enfoncées sous le sol :
comme les sculptures de Xanthos, de Phigalia, du Parthénon, d'Olympie
et de Pergame. •" Iris dans le groupe du fronton du Parlhénon [A. Trende-
lonbuig> Discussion sur un torse de femme du fronton E. du Parthénon,
auifuel les archéologues ont tour à tour donné des noms différents. Pen- u
dant de la Nikè du fronton 0., cette figure doit être dans le fronton E.
Iris, qui accompagne Poséidon comme Hermès, qui lui correspond
mythologi(|uement , accompagne Athénè. Un passage de Pausanias (3,
19,3) paraitautorisercette interprétation, •i^ Un lecythos blanc attique [A.
Furtwaengler \ F. distingue deux catégories de lecythos, les anciens et 50
les plus récents, caractérisés par des différences de style. Le vase étudié
(emprunte ses caractères aux deux classes définies : il est de l'époque
Iransituire. Analogie entre les scènes figurées sur. les stèles attiques et
iO 1880. — ALLEMAGNE.
celles qui sont peintes sur les lecythos. ^Phinée'surles peintures de vases
[A. Flascli]. Les représentations de Phinée correspondent en f^énéral à la
descriplion de Pausanias (5, 17, 4) parlant de la cassette des Kypsélides :
c'est Phinée délivré des Harpies. Représentations de ce mythe à travers
•i plusieurs monuments de l'art archaïque. F. signale deux vases du musée
Britann., qui, au lieu de représenter la délivrance de Pliinée et la fuite
des Harpies, nous représentent son supplice. Commentaire, éclaircisse-
ments techniques. ^[ Antiques de la villa Ludovisi [SchrciberJ. Le relier
de Paris et d'OEnone donne lieu à l'auteur d'apprécier et d'interpréter
10 divers reliefs du même caractère, se taisant tous remarquer par une re-
cherche très sensible du pittoresque, qu'on ne trouve pas dans les sculp-
tures de la belle époque. Cela vient de ce que ces reliefs, jadis colorés,
servaient de décoration aux murs, et remplacèrent, à partir d'une cer-
taine époque, les fresques murales. L'auteur tâche d'exposer la transition
\ô de la fresque au relief. Il montre surtout Tusage de celui-ci très répandu
sous les derniers empereurs. Il entre dans qqs détails sur Tari décoratif
de ce temps ; pour les sujets, ces reliefs datent de l'époque hellénique, f
Mélanges. Un portrait romain sur une bague d'or [J. Friedlœnderj. On voit
dans l'or d'une bague une tête dont le caractère trahit un Romain de la
îo République, et offre des ressemblances avec les effigies de Scipion et de
Marcellus. ^ Une inscription de Macédoine [ Philippos Sakellarios :■
Décret rédigé en grec datant du temps d'Adrien. ^ Encore une fois Nikè
et Linos [M. F.]. Le lecythos que Kœrle croyait faux ne l'est pas. Il avait
été trompé par un badigeonnage moderne qui, enlevé avec de l'alcool,
'-•5 découvre le dessin antique et prouve que nous avons affaire à un vase
authentique. % Le masque dit d'Alexandre mourant [H. Bliimnerj. Ce
n'est ni Alexandre (Friedrichs), ni Capanée (Overbeck),mais bien une tète
déjeune Titan, comme le montre la comparaison avec les reliefs de Per-
gamc récemment trouvés, 'i Sur un sarcophage de Sparte [M. F.] on voit
no représentés des Amours. Signification des Amours sur les monuments
funèbres. ^ Inscriptions d'Olympie [W. Dittenbergerj. N°* 366-380.
L. Bacheun.
Berichte ueber dîe Verhandlungeii der kœiiiglicli Saecli-
sischen Oesellschaft der Wissenschaften zu L<eipzig«
:j5 Philol.-Histor. Classe. T. 31. La tradition manuscrite des Lettres de Ci-
céron [G. Voigt]. Les manuscrits des Lettres de Cicéron se partagent
nettement en deux groupes, entre lesquels il n'y a de connu jusqu'à ce
jour aucun ms. mixte : le premier groupe contenant les lettres ' ad fami-
liares ', en 16 livres dans les exemplaires complets; le 2° groupe, les lettres
io à Atticus, ' ad Quintum fratrem ', la correspondance entre Cicéron et
Brutus et la lettre apocryphe à Octave. L'auteur rappelle en passant que,
pour le groupe ' ad familiares ', la critique du texte a maintenant à tenir
compte de plusieurs mss. conservés hors de l'Italie et qui ne dérivent pas
du Médiceus. D'ailleurs Pétrarque, qui est le premier italien de larenais-
45 sance qui parle des lettres de Cicéron pour les avoir lues, ne connut point
l'existence du groupe ' ad familiares '. La tradition qui présente comme
autographes de Pétrarque les deux volumes delà Laurentienne contenant
le groupe à Atticus et l'autre groupe, est mal fondée. La copie, plus ou
moins complète, que Pétrarque avait prise de sa propre main, en 1345 ou
50 13'i0, du ms. ancien de la cathédrale de Vérone contenant le groupe à
Atticus, parait perdue. Les deux volumes de la Laurentienne sont les
deux copies du Veronensis (groupe à Atticus) et du ms. de Vercelli (groupe
' ad famil.'), qu'obtint Coluccio Salutato. par l'intermédiaire de Cappelli et
^
>
BL^TTEU FUER DAS GYMNASIALWESEN . U
Loschi. en 1390 et en 1392, alors que l'un et l'autre de ces mss. originaux
se trouvaient à Milan dans la collection du duc Jean Galéas. Salulalo est
le véritable auteur de la découverie du groupe ' ad tamil.', et voici com-
ment cette découverte se lit. Il avait demandé, à iMilan, sans spécifier, une
copie des lettres de Cicéron, ne se doutant pas que le nis. de Vercclli, :,
dont il savait l'existence, contint autre chose que celui de Vérone, dont
il connaissait déjà alors partiellement le contenu par un choix de 60 let-
tres. La copie qu'on lui envoya avait été prise sur le Vercellensis : il ne
s'y rencontrait aucune de ces GO lettres. U récrivit à Milan pour qu'on lui
procurât aussi une copie du Veronensis ; et c'est ainsi qu'il lut en posses- le
sion de deux copies de même main (on ne sait pas jusqu'à présent la
main de qui), représentant les deux groupes ; ce sont les prétendus auto-
graphes de Pétrarque. De plus, le lameux Mediceus des lettres ' ad tamil.',
du xi« siècle, est certainement le Vercellensis même. Quant au Veronen-
sis, Decembrio (né en 1399) en signalait encore la présence à Milan dans 15
sa jeunesse, à .Niccoli (-f-1437) ; Lionardo Bruni, d'autre part, vit entre les
mains de Bartolommeo Capra. évèque de Crémone, un autre membrana-
ceus du groupe à Atticus, à la lois plus et moins complet que le Veronen-
sis ; il en fit part à Niccoli. La copie du Pogge doit dériver du ms. de
Salulato, L'édition princeps des lettres à Atticus, à Home en 1470, repose ...0
peut-être sur un 3° original ancien. ^1 Sur quelques Inigmentsde chevaux
du fronton Ouest du Parlhénon [Overbeck]. Première communication qui
ouvre une série d'Analecla sur la crilique et l'explication des sculptures
du Parthénon. Elle est accompagnée d'une planche représentant 4 trag-
ments inédits en 6 figures, dont une jambe et une tête, qui ont évidem- ,5
ment appartenu à l'attelage du char de Poséidon, lequel, quoiqu'on ait
dit, était traîné — c'est maintenant clair -- par deux chevaux, ainsi que
celui d'Athéna. Indication d'un torse de cheval et autres fragments qui
doivent être rapportés à l'attelage de celle déesse. Les chevaux de Nep-
tune étaient déjà tombés du fronton lors delà visite de Carrey.^f Contribu- 30
lions à la critique du Curculion de Piaule rRibbeckj. Trois séries d'obser-
vations criliijues portant, les unes sur les traces de coupures considérables
pratiquées dans la pièce originale dont le texte complet est perdu pour
nous ; d'autres, sur la distribution du dialogue en divers endroits de la
pièce; les dernières sont des conjectures sur les mots. 35
CH. (jRALX.
BUelter fUr da* Bayerl«cbe GyninB«ial ii. Real-Skcliul*
wfMki'ii. Tome 16. l"livr. Adversaria [A. Eussner]. Sur le titre et l'éditeur
du 'de inventione', sur le passage Virg. En. I, 393-400; sur le vers d'O-
vide, Met. I, 15 ; sur une * Oratio consolatoria ad Lucretiam' et une * Res- 40
ponsio Lucretia'' communiquée dans le t. 14 <v. R. des R. 3, 15, 51>.
Sur Corn. Nepos, Thrasyb. 1, 4 et 2, 4. [W. Schmidtj. Critiques et exégèse
de ces deux passages. ^1 Quelques remarques sur la Bibliothèque d'A-
pollodore [D'. W. Zippererl. Discussion et correction d'une vingtaine de
passages. ^ 'Dubitare' dans les propositions interrog. à sens négatif. [F. 40
Schollj. l'ne prop. comme par ex. : 'doutez-vous que les Grecs ne l'aient
emporté sur les Romains, etc.' ne pourra être traduite que de la manière
suivante : 'Num dubitatis, quin'.. ou (moins fréquemment) *dubitatisne
quin'.. ou 'dubitatis, quin'.. La propos, a un sens négatif, c'est pourquoi
'num' vaut mieux que ne ; le 'que' présente la propos, dépendante non 50
pas comme une interrogation, mais comme une propos, objective, c'est
pourquoi il faut employer 'quin' et non pas 'ne'. Exemples. ^ A. Spengel,
ïtir Komœdi'H des Tn-enthis. 2. Rd. Adelphœ ^Dombarti. Bonne édition,
13 1880. — ALLEMAGNE
élude sérieuse au point de vue du latin archaïque et familier; quelques
critiques de détail.
«|fr 2° livr. Metnkritisclics zur Katliarsisfragc [A. Bullinger] et Anlime-
takrilisches zur K. [J. Nicklas]. Continuation de la polémique au sujet de
5 l'interprélalion donnée par B. du passage d'Arist. poét. 1449 b 22 et contes-
tée par N. t. 15, livr. 5. ^ Provincia [Zehetmayr]. Analyse étymol. et
analogique. Ce mot se rattache à provinc-erc (gagner, acquérir) et peut
se traduire par 'pays acquis' ou mieux 'pays appartenant au gagnant'.
^ N. Wecklein, Ausgew. Tragœdien des Euripides. Fur d. Schulgebr. 3. Bd.:
10 Bacchen [Metzger]. Commentaire bref et complet, le texte marque un
progrès sur celui de Nauck. % Wecklein, Aiisgeiu. Trag. des SophoMes,
etc. 4. Bd. Aias [Metzger]. Annotations nombreuses et détaillées ; beaucoup
de tact critique. ^ Léo Ziegler, Die latein. Bihelûhersetzungen vor Hierony'
mus und dieltala des Augustus, etc. [J. Wimmer]. Ouvrage très important:
15 grande clarté et logique sévère. % L. Mùller, Q. Horatii Flacci carmina.
Iterum rec. [Eussnerl. Commentaire critique étendu ; le texte tradi-
tionnel est conservé autant que possible, car c'est une édition scolaire.
L'auteur se trouve souvent d'accord avec Bentley etMeineke. ^ A. Rœmek,
Die exegetischen Scholien der Ilias im Codex Venetus B. [J. Wimmer]. Démon-
20 tre que le Yen. B, sur lequel se basent les vol. 3 et 4 de l'éd. Dindorl
est une source très défectueuse, et une reproduction très altérée des
scholies du Victorianus. Le copiste a pratiqué de nombreuses coupures
très maladroites, il réunit souvent en une plusieurs scholies et les rend
inintelligibles. Enfin, faute de comprendre, il introduit ses propres élucu-
25 brations dans le texte. Ainsi, il arrive parfois que des sch. du Yen. B.
sont plus étendues que les sch. correspondantes du Yictorianus.
%% 3° livr. Antonius Panormita, l'auteur de commentaires sur Plante
[G. Schepss]. Antoine de Palerme a écrit, sous le règne du duc Phi lippe -
Marie de Milan et plus tard sous celui du roi Alphonse des Deux-Siciles,
30 des commentaires étendus sur Plante. La plus grande partie de ces com-
mentaires paraissent avoir été écrits avant 1435, à Pavie. Les corrections
d'A. ont pénétré dans le Cod. Yindob. de Plante, qui date de 1443. Il a
écrit sur toutes les comédies de Plante. ^ Helm, Franc, Quœstiones syn-
tacticse de participionimusu Tac'itino VelleianoSallustiano [Aulenrieth]. Très bon
:35 travail, indispensable à qui s'occupe de l'un de ces trois auteurs, en par-
ticulier de Tacite ; latin parfois un peu lourd ; qqs. critiques de détail. %
Sur la langue et le texte du libellus de Constantino magno, publié pour
la première fois par E. Heydenreich [Ph. Thielmann j. L'auteur signale
des traits de rapprochement avec le latin ecclésiastique, le latin vul-
«0 gaire et les langues romanes; il propose qqs. émendations. 1[ A. Draeger,
Historische Syntax der lat. Sprache. 1 Bd. 2 te Aufl. [Burger . Critiques gra-
ves sur le plan général du livre (la tentative de D. est prématurée) et sur
l'exécution des détails; cependant il contient des observations qui ne sont
pas perdues pour la science.
45- %^ 4^ livr. Contributions critiques et exégéliques au Banquet de Pla-
ton [J. Kreyenbiihl]. Discussion d'une trentaine de passages. ^ Sur
l'Anligone de Sophocle. [Al. Steinbergerj. Le passage d'Aristote, Poet. c.
14 (1454) exprime incontestablement un blâme à l'égard de Sophocle,
mais doit se rapporter à des vers que ne portent plus nos éditions.
60 •,*[ 5^ livr. Remarques sur le style des œuvres de jeunesse de Cicéron.
[Ph. Thielmann]. Comparaison du style de Cornificius avec celui du 'de
inventione' et des 2 premiers discours de Cicéron.
^^ fie livr. Sur la question de HirtiusTH. Schiller]. Discussion de l'hy-
p
UL^TTEH FUEK DAS GYMNASIALWESEN. 18
|t()thèse la plus récente exposée à ce sujet par Petersdorfîdans la Zeitsclir.
f. Gymn. Avr. 1880. % Petites contributions à la critique et Texégèse des
Odes d'Horace [D' Stumpt]. Od. lll, 8, 9, 'institut»' doit être pris dans
le sens de 'positœ' se. * in apotheca';rinfinit. 'lumum bibere' est un infi-
nit. de but dépendant de institulae (cf. visere montes 1,2,7.). —1,16, 8: Le s
'sic' des rass. doit être maintenu (contre Bentley), seulement il faut pren-
dre'tristes' comme accus, pi. et entendre: Sic Cor. gem. a?ra utirœ (gemi-
nant ou quatiuni) tristes. — II, 13, 38 se trouve une lacune dans le comm.
(•rit. de Keller; il fallait dire que Maborum' se trouvait aussi dans le Cod.
liland. antiquiss. •[ Remarques sur le Sermo cotidianus dans les lettres n>
de et à Cicéron [^Gust. Landgrafj. V. la fin dans la T"' livr. Revue sommaire
de ce qui a été écrit à ce sujet. Esquisse des traits principaux qui carac-
térisent le style épistolaire de Cicéron ou de ses correspondants, ^i B.
Sepp, Incevti auctoris liber de origine gentis Romanœ [Ph. Thielmann]. Indi-
cation du contenu. •' C. Peter, Zur Kritik derQuellen derxU,rœm, Geschichte v>
M. Roltmanner].
•I^ 7« livr. L'essence de la tragédie 'simple' [Alf.Steinberger]. Ce n'est
pas par une péripétie soudaine et inaltenduç, ou une reconnaissance qui
se fait au dernier moment, que se dénoue la tragédie 'simple', — mais
par un revirement que l'on peut prévoir dès le commencement et qui est e.»
rendu probable; par toute la constitution de Taction. St. arrive à ce résul-
tat en appliquant à la tragédie simple la définition donnée ailleurs par
Aristole du txûôc; «rXcO;. ^ Tac. Germ. 38. [Spalter] : Horrentem capillum
sequunlur. S. propose de lire : ' h. c. relrorsum torquent'. 1 Sur Gellius 2,
12, 4. [G. Landgral]. Au lieu dedividi,lire : ^dividiae' (— discordiae).*! Les aa
*fibuhp'du Pont du Rhin de César [Wirlhl. Explication ingénieuse que
la planche (p. '^OQ) peut seule rendre claire.
^ •! S" livr. Sur les mss. de Commodien [Dombarl]. Il n'y a jusqu'à
présent pas de raisons sulûsantes pour taire douter de l'identité del'Ande-
gavensis et du Cod. Sirmondi, identité admise par Baluze. Par contre 30
l'identité de l'And. et du Chelt.est encore douteuse, malgré leur parenté.
B n'est pas identique avec Apogr. Sirmond. Ni A, ni B ne sont une copie
proprement dite de l'Andeg. •[ Remarques sur le style des œuvres de jeu-
nesse de Cicéron. [Ph. Thielmann]. Suite, (cf. 5« livr.).^ Remarques sur
le Philocièie de Sophocle [Metzger]. Corrections de 9 passages. •; Karl 35
FoY, Lautsystem dcr griech. Vulgœrsprache [K. Krumbacherj. Première ten-
tative d'une exposition complète de la phonétique du grec moderne. Ou-
vrage d'une valeur considérable ; défectueuse sur quelques points, criti-
ques de détails. ^ Luc. M Ciller, Metrik der Griechen u. Rœmer [E.]. Résumé
destiné aux classes supérieures des 'Gymnases' et aux étudiants en phi- 4o
lologie. Une édit. en trançais va paraître.
%^\ 9« livr. Sur César et ses continuateurs [H. Schiller]. Critique d'un
travail de Venediger sur B. Gall. lll, 7 et 8 ; très superficiel ; et d'un tra-
vail de Dinter sur Bell. civ. 3, 108-12 (dans ses Quaestiones Caesarianœ). %
oùx-ivepwrc; [Wirth]. Etude de logique sur Aristole p. 16 a 33. Oj/t-àvepwirc; 45
est, non pas comme le veut celui-ci, un ovcaa àop-.aTcv mais un ovcu.» ^ixctc-
pxov ('dicholomische RestbegrifTe'). 1[ Sur les Phéniciennes d'Euripide
[A. Steinberger]. Etude de cette tragédie d'après les règles d'Aristole.
S. relève l'àvwaaXcv du caractère d'Eiéocle et I'ôcas-^cv du discours du Mes-
sager. ^ SurTile-Live [Rubner]. T. L. 30, 17, 12 : 'Communis nobis cum 50
rege gratulalio est' doit s'entendre : Comme tu nous lélicites de nos
succès, nous te félicitons des tiens ; (Weissenborn traduit différemment).
— Ib. 33, 15 resilientes enim ad manipulos, etc., remplacer 'enirn* par
14 1880. — ALLEMAGNE.
\iulem' ^1 Ci rat us [Zehelmayr]. Gratus identique avec le sanscrit gùrta,
de la rac. gàr. louer. ^ H. Hildesheimer, De lihro qui inscribitur de viVis
illustribus urbis Romx quœstioiies historicx [Helmreich].
If^lO^livr. Sur la construction de 'dubitare' [Keppel]. Après dubito
« (et, non dubito) peut se trouver une propos, interr. introduite par un pro-
nom ou un adv. interr. ou une interrogation disjonclive. p. ex. : (non]
dubito quid nobis agendum putes (ad Attic. 10, 1, 2) ; desinile dubitare,
utrum sit utilius.. an... (Verr. 3, 89, 208). — Dubito, sans négation et
sans sens négatif, est toujours suivi d'une propos, inlerrogative ; avec
i« *ne' enclitique, quand on penche plutôt pour la négation ; p. ex. 'dubito
sitne venlurus". Pour exprimer la même chose d'une manière plus forte
et aussi plus polie, on dira : 'dubito, an venlurus non sit'.Par contre,
pour indiquer qu'on incline d'une manière décidée vers l'alfirmalive, on
emploie an : 'dubito an Thrasybulum primum omnium ponam == je suis
»•'» tenté de'.Num concède pour un temps une supposition dont on n'attend
pas la réalisation : primum dubitabam, num ipse venturus esset ; sed
mox intellexi, etc. — Lorsque 'dubitare' signifie hésiter à, il est suivi de
rinfinitif ; s'il est accompagné de la négation ou s'il est employé sous la
forme interrog. on peut aussi se servir de quin. ^ Juvénal 7, H2-H4.
-'0 [Stumpt]. Il défend la leçon du Cod, Pithoei contre Haeckermann.ll Otto
Hense, Studim zu Sophokles [N. Wecklein]. Analyse détaillée ; appréciation
défavorable : aucun respect pour le texte, plusieurs centaines de conjec-
tures dans une seule pièce (Trachin.), sur lesquelles dix à peine ont une
certaine probabilité. Cependant qq. résultats utiles. % Fr. H. M. Blaydes,
i'i Aristophanis Comoediae. Annot. crit. comm. exeg. et schol. graec. instr.
Pars 1, Thesmoph. Pars 2, Lysistrata [Id.]. La constitution du texte aussi
bien que l'exégèse marque sans doute un progrès. Nouvelle collation du
Raven. D'un autre côté, pas de méthode scienliiique ni d'exactitude phi-
lologique, malgré des preuves de perspicacité. Discussion de nombreux
80 passages. H. G.
Corresponclenzblatt des Oesamiiitvereins der> deuts-
chen Ge»chiclits-und Alterthuinsvereine. 28' année. G°^° livr.
Notice sur des découvertes récentes [ ]. A Neckarau, près d'un ancien
confluent du Rhin et du Neckar, on a trouvé un bâtiment carré qui paraît
35 être un castel romain, construit, d'après une inscr., sous l'empereur
Flavius Valenlianus, discussion de l'inscr.; trouvé en outre une pierre
votive avec une image en relief d'un dieu et inscr., autels, briques, objets
divers ; il y avait là un castel et un sacellum. A Xanten, on a découvert
un bâtiment très grand, qui peut-être est romain. Le castel romain de
*o Deutz est de Tépoque de M. Aurèle. Tombeau près d'Alzei, fragments divers,
entre autres une urne en verre de 13 c. de hauteur. ^^ 1"^" livr. Liste des
ouvrages parus dans l'année, par les soins de la Centraldirection der Mo-
numenta Germanise. ^^ O'"^ livr. Le munimentum Trajani et le premier
passage du Rhin par Julien, en 357 [K. Christ]. Marche de Julien après sa
« victoire, près de Strasbourg, sur les Allamans. Etude topographique,
d'après Ammien Marcellin, 17, 1 : situation de l'armée romaine, et empla-
cement exact du munimentum de Trajan situé sur la langue de terrain
qui est entre l'embouchure du Main et le Rhin, près de Gustavburg, où
Ton a trouvé de nombreuses antiquités romaines. ^1[ lo™° livr. On a
io trouvé à Boltenen un grand nombre d'urnes funéraires très intéressantes.
1^ 11°^° livr. Notice sur les découvertes romaines faites à Mayence [ ;.
On a trouvé plusieurs autels, dont Tun avec un relief représentant Jupiter
assis sur son trône, Iragments divers, vases, colonnes, m Cette Revue
DISSERT ATIONES PHILOLOGIC^ 10
publie aussi le compte-rendu des discussions qui ont eu lieu aux séances
f^énéralesdu « Gesammtvereins der d. Geschichts-und Alterthumsvereine y
à Landshut. Dans la 1" livr. il est lait mention du champ de bataille di*
Varus, du mur frontière romain en Bavière, sa direction, son but, le rôle
(ju'il jouait, les fortifications qui lui étaient adjointes, la manière dont il 5
était construit; dans la livr. 4, on trouve traitée la question des fortifica-
tions romaines, leur construction et la manière de les reconnaître des
autres fortifications ; dans la livr. 5, on parle des tombeaux romains, on
montre que les Romains se servaient du fer à cheval, puisqu'on en a
trouvé de nombreux dans la Rhétie Nord. La 10°° livr. donne des détails lo
^ur la réunion générale de cette même société à Hambourg; on s'y est
occupé entre autres des fortifications romaines de l'Odenwald. A. K.
Correspondenzblatt Hir «lleGelelirten und Iteal»chulen
1,Vûrit€Miii>Brg«, herausg. v. Frisch u. Kraz. 27" année, 1" et 2^ liv.
sur l'orthographe latine IKraz^ Examen de quelques-unes des réformes U)
orlhographiques introduites en Allemagne. L'auteur pense que l'on peut
écrire *quum' dans les livres classiques et réserver 'cum' pour la pré-
position. Notes sur l'assimilation des consonnes dans les mots com-
posés avec des prépositions. •[L'enseignement de Socrate sur l'injustice
que Ton fait ou que Ton endure [Théod. Klelt]. Examen des témoignages 20
de Platon et de Xénophon. •[ Nouvelles recherches sur la nature et la
construction de l'infinitif [W. Rœsch]. Observations linguistiques sur
l'origine de l'infinitif grec et latin, et le profit que peut avoir la question
pour l'enseignement. 1[ Sur les représentations d'Orphée [P. Knapp].
Explication des diverses phases de ce mythe représenté sur des mosaï- 20
ques, des vases et jusque dans les catacombes de Rome. % Tibulle, Elégie
1, li [Fischer]. Traduction envers allemands. •[ Revue littéraire. Examen
ou annonce de livres nouveaux, entre autres, de la traduction de Sophocle,
(JEd. roi, Œd. Col. et Antig., par Th. Kayser. <Les livraisons suivantes
seront analysées Pan prochain). Châtelain. 30
Diasertailone» plillolofticœ Argentoratenaea selectee.
Vol. 1. Deimitatione Theognidea[R. Kûllenberg]. Liste des vers ou parties
de vers empruntés par Th. à Homère ou Hésiode; des épithètes qui se
retrouvent chez d'autres poètes. De copia verborum et sententiarum. Ob-
servations sur la métrique du pentamètre chez Th. et les autres élégiaques 35
grecs. ^ Desyllogis Theognideis [Herm. Schneidewin]. Recherches sur la
formation des collections de vers de Théognis. Le ms. Mutinensis A,
sa'c. x-xi contient à peu près tout ce que nous avons, divisé en 2 parties ;
les autres mss. très inférieurs (0-Yatic. saec. xiv, et une quinzaine d'au-
tres), ne fournissent que les 1220 premiers vers. Dans cette 1" portion, 40
beaucoup de vers sont répétés avec de légères variantes. — Une ancienne
collection devait contenir les vers 1-1000; une autre (dont le commence-
ment a sans doute été perdu) ayant les vers 1001 jusqu'à la fin de la
I'* portion, provenant d'un autre archétype, atteste une source bien plus
correcte. — Quant à la partie qui ne se trouve que dans le Mutin., sous 4r>
le titre èxs-^siwv b', c'est une compilation d'extraits de Mimnerme ,
Solon, etc., où Th. n'est pour rien. Cependant Suidas parait avoir connu
un ms. semblable au Mutinensis. •[ De ordine rerum apugna apud Aegos
Potamos commissa usque ad 30 viros institutosgestarum [H. Luckenbach],
Comparaison critique des témoignages de Xénophon et de Lysias <cf. R. 50
des R. 4, 94, 40). ■' De Aristophanis Equitum Lysistratse Thesmophoriazu-
sarum apud Suidam reliquiis [G. Bùnger]. Parmi les auteurs cités par
Suidas, Ar. occupe la l'« place (3401 citations comprenant plus de oOOO vers).
Itj • 1880. — ALLEMAGNE.
B.exaniiiie la valeur des mss. d'Ar. et pense qu'outre les 2 classes recon-
nues par le Ravennas d'une part, le Venetus et afga (cf. Sclinee, de Ar.
codic. capita duo, 1876) de l'autre, il en est une 3° représentée par l'Am-
brosianus. Ce dernier nis. est souvent d'accord avec Suidas. En résumé,
6 S. avait un ms. d'Ar., contenant \i comédies, provenant d'une source
différente de RVAFga, mais plus rapproché de R que des autres; quant
à TAmbr., malheureusement défiguré par des corruptions nombreuses,
• puisqu'il est du xiv° s., il nous reflète le ms. employé par Suidas. ^ Index
grammaticusadAfricaeprovinciainjmTripolitanaeRyzacenaeproconsularis
10 litulos latinos [Max. Hoffman]. Etude de 166 p. sur la grammaire et l'or-
thographe employées pour les inscr. du t. viii du G. I. L. (voyelles, con-
sonnes, déclinaisons, conjugaisons, syntaxe ; observations diverses sur
la lexicographie). Suivant l'auteur, le latin parlé par le vulgaire en Afri-
que était à peu près le môme que dans toutes les provinces ; c'est à tort
15 que Pompeius, Isidore, etc. ont cru certaines particularités propres à
l'Afrique. E. Châtelain.
Di««ertationes pliilologicae Haleneee. Vol. 4, pars 2. De
temporum qua Aeschylus utitur praesentis praccipue et aofisti varictate
[B. Hiibner]. Observations sur l'emploi chez Eschyle du présent pour
io exprimer un fait passé, présent ou futur, et l'emploi de l'aoriste pour
exprimer un fait presque présent. ^ De Graecorum fabularum actoribus
[Fr. Voelker]. Étude sur les acteurs antérieurs à la mort d'Alexandre,
époque où se formèrent surtout les collèges ou associations scéniques.
A l'origine, les acteurs semblent s'être attachés à la personne d'un
25 auteur; ainsi Cléandre, Mynniscus, Pindare (?) ou Timothée jouaient les
pièces d'Eschyle ; Œagros, Clidémides, celles de Sophocle ; Mnesilochus
le second tils d'Euripide, Molon, Céphisophon et Hegelochus, celles d'Eu-
ripide. — De même pour les Comiques : Cratès, avant d'écrire des comé-
dies, semble avoir interprété celles de Cratinus ; Eupolis avait à son ser-
30 -vice Autolycus ; Phrynicus, Amipsia ; Platon le comique dut après sa
ruine jouer ses pièces ou celles des autres. Recherches sur Pherecrates,
Hcrmo, ApoUodore. — Un peu plus tard, les acteurs jouissent d'une plus
grande liberté et sont quelquefois même des entrepreneurs ; les plus
importants sont Callippides et Nicostrate, Polus et Théodore, Satyrus,
35 Andronicus, puis les illustres Aristodème, Néoptolème, Thessalus, Atlié-
nodore, Aristocritus ; enfin, Parménon, Nausicrate, Ariston, Phormion,
Lycon.Tous les textes mentionnant ces personnages sont cités, commen-
tés et parfois corrigés. ^ Quid cum de ingenio et litleris tum de poetis
Graecorum Cicero senserit [E. Lange]. Cicéron a souvent falsifié la pen-
40 sée des Grecs pour se rendre populaire auprès des Romains; il n'était
pas poète et n'avait pas le sentiment de la poésie assez développé pour
apprécier les poètes grecs ; il avait lu beaucoup de leurs vers pour se
perfectionner dans l'éloquence, il goûtait surtout Homère, Euripide, So-
phocle et Ménandre. Il a senti la supériorité des Grecs, sans voir claire-
46 ment en quoi elle consistait. % Observationes grammaticae et crilicae in
Petronium [J. Segebade]. Particularités de syntaxe et traces du langage
vulgaire chez Pétrone, i. De proverbiis et quibusdam comparandi formis
(emploi et abus de 'tanquam') ; de pleonasmis et ellipsibus; de asseve-
randi formulis (edepol, ecastor, etc. ; ita, rogo) ; de quibusdam verbis
60 singulari modo usurpatis ;de paradoxi pro hypotaxi posila ; de asyndeto.
— II. Des particules 'et, que, ac, atque, sed, at, autem, tamen, atqui, ve-
rum,vero, aut, vel, seu, sive, ve'. En résumé Pétrone, même en employant
la langue vulgaire, ne s'écarte pas beaucoup de la syntaxe observée par
1>EUTn(:11E LliTEllATLUZi:ii'LNU. 17
les .'iiitros liUins. S. propose une vin^çtaine de correclions an tiixto de P.,
et conjecture chez Sénèque (Apec. c. 13) : 'celerius i, inquit Mercurius'. •^
De inilitum coloniis ab Augusto in Italia deductis [L. Hollaender]. Outre
les 28 colonies menlionnécs dans le Mon. d'Ancyre, Aug. avait installé
des troupes dans un grand nombre de villes que H. s'efforce de retrouver. 5
(H. a pu consulter les t. 9, 10, H non encore publiés du G. I. L.) Les
témoignages anciens, surtout de Pline, sont contrôlés et complétés par
les inscriptions. Les colonies omises par Pline et retrouvées soit par
Horgliesi, soit par H. sont : Abella, Abellinum, Cumue, iNuceria, Castrum
novum (Piceni), Florentia, Perusia, Firmum, Parentium, Verona, Augusta 10
Bagiennorum (?). % De centurionibus Romanorum quaestiones epigraphi-
cae [H. Karbe]. — i. De primipilaribus et decenturionum adarapliores gra-
dus processu. Distinction entre les 'primipili' et les 'primipilares' (ce qui
s'exprime par p. p. dans les inscr.), ceux qui ont été primipili, comme
entre 'consules' et *consulares'. L'ordre des primipilaires semble avoir été 15
institué par Auguste; d'origine plébéienne, les primipilaires passaient
(juelquelois dans l'ordre équestre. Quand ils refusaient cette dignité, ils
occupaient des charges publiques ; ils étaient préposés de préférence à
la réfection des routes, au commandement d'un camp ou d'une légion.
Détails sur les charges et honneurs qui leur étaient le plus souvent accor- 20
dés, et sur leur traitement. Sous les Empereurs aucun centurion ne fut
promu aux honneurs écjueslres sans avoir passé du primipilat dans
l'ordre des primipilaires. — 11. De hominibusqui a centurionatu militiam
auspicati sunt. Des jeunes gens d'origine équestre (p. ex. le grammairien
Valerius Probus) ayant perdu leur fortune, prêteraient renoncer à leurs 25
privilèges pour entrer dans le centurionat, parce que dans celte carrière,
s'ils parvenaient au premier rang, ils pouvaient recouvrer leur fortune.
La plupart de ceux qui allaient plus loin que le primipilat étaient nés
dans l'ordre équestre. Quand ces jeunes gens n'avaient pas de puissants
protecteurs ils restaient dans les rangs inférieurs du centurionat <cl. R. 30
dos li. 4, 302, 42>. E. CHATELAIN.
neuiBctie L.itterAturzeituns. Publiée par MaxRoediger*, 4" an-
née, 2 ocl. Blaydes, Aristophanis comoediae. P. 4. Thesmophoriazusae. P. 2.
Lysistrata ' Alb. v. Bamberg]. L'auteur n'a pas mis entièrement à profit ce
qui a paru en Allemagne sur la question; son éd. ne répond pas aux 35
exigences de la critique ni à celles de l'exégèse. ^ Plauti Captivi. Ed.
So.NNEiNscuEiN (avcc uu apparat, critique et de nombreuses corrections
inédites de Richard Bentley relatives à Plante) [F. Biicheler]. Collation de
J, du British Muséum. Les conjectures de B. n'offrent pas grand'chose
de positil. •; GOËLER y. Ravensburg, Die Venus von Milo (avec 4 pi. de pho- 40
togravure). [R. Kekulé]. Du soin; mais ne fait pas avancer la question
relative à l'état primitif de la statue. %*y 9 oct. T. Wildauer, Bie Psycho-
logie des Willens bel Sokrates, Platon u.-Aristoteles (2ter Th. Platons Lehre
vom NVillen) [E. Heitz]. Résultats méritoires en somme, bien que la théorie
platonicienne de la volonté reste obscure. ^ G. Pauli, Etruskische Studien 45
Fasc. I : Uebor die Bedcutung dcr etruskischen Wœrter etera lautn* eteri u.
lauliii. Fasc. 2; Uberdie etruskischen Formen arnôial u. larôial[W.Deecke].
Etend et rectitie en certains points les résultats obtenus par le critique.
Celui-ci approuve en grande partie une série de conjectures, de correc-
tions appliquées au texte des inscriptions étrusques. ^^Theognidis reliquiae , 50
eJ. J. Sitzler [G. Kaibel}. Ne fait pas avancer les questions d'origine et
' Hebdomadaire, in-i». Prix de l'âboonement pour trois mois : 7 Mark. Berlin (Weidmann.)
R. DE PuiLOL. : Avrll 1881. — Becue des lievues de 1880. V. — 2
18 1880. — ALLExMAGNE.
d'authenticité. Latin inétliocrn. % Satura philologa [W. M. j. Dissertations
en riionncur deHermann Sauppe, de valeur inégale. 1° E. Curtius. De A.
Persii patria. 2° C. Waciismutii, De gnomologio Palatino inedito. 3° W. DiT-
TEiNBERGER, Dc Menckii Pelagonis titulis. 4° H. HmzEL, De logica Stoicorum.
6 0° U.KQEHLER,De antiquissimis llellenici nominis sedîbus. 6° E. Wïlleb., Hiero-
nymi lîhodii peinpatetici fragmenta. 7" F. Blass, Miscellanea epigraphica.
8« F. SciiCELL, De Pandora Ilesiodi. 9° W. Gurlitt, De foris Athenarum,
10® H. SCHGELL, De communibiis et collegiis quibusdam Graecorum. ^^ \Q oct.
H. L. Ahrens, Die griechischen u. lateinischen Benennungen der lîaiid [Gustav
10 Meycr]. Montre les qualités et les défauts ordinaires de A. Ce travail peut
être recommandé à ceux qui s'intéressent aux recherches étymologiques.
^ Publilii Syri mimi seîitentias. Rec. G. Meyer [F. Léo]. Une plus grande
abondance de matériaux, une connaissance exacte de la tradition distin-
guent avantageusement cette éd. des précédentes, mais les questions
i.i relatives à l'authenticité des sentences et à l'origine de la collection doi-
vent être reprises de nouveau. ^ L. Holzapfel, Untersuchungen ûber die
Darstellung der griechischen Geschichte von 489 bis 413 v. Ghr. bei Ephoros
Theopomp u. anderen Autoren [H. Swoboda]. S'efforce de caractériser les
procédés particuliers des historiens relatifs à cette période. D'après H. il
20 est inexact de dire que 'tous' les historiens ont 'une' source qui leur sert
de point de départ, bien que cela soit vrai pour qq.-uns comme Diodore.
L'auteur n'a pas assez fait attention aux rapports d'Ephore avec Thucydide;
il a bien apprécié Ion de Chios et Stésimbrote. Ce qu'il dit de Théopompe
est un peu court. Le critique conteste la date de la réforme d'Éphialte et de
25 Tostracismcde Cimon. Ouvrage important en somme. ^ Monumenti delVInsti-
tuto dicorrisp. archaeolog. Vol. H, pi. i-i2.Annalideirinst.dicorrisp.arch.,
Vol. ^i,Bullettino dell'Inst. di c. arch. [G. Robert]. Compte rendu des rapports
d'Aug. Mau, d'HELBiG, de F. v. Duhn, de H. Dressel, d'A.MiLCHHCEFER, de H.
Brunn, d'A. Klùgmann. (Pour l'analyse voy. R. des R. ci-dessous). %^ 23
30 oct. B. Delbrûck, Die Grundlagen der griechischen Syntax [A. Brûcknerl.
Excellent ouvrage écrit dans un style clair et précis. ^ F. Hands, Lehr-
buch des lateinischen Stils (3° éd. par L. Schmitt) [H. Jordan]. Remanie-
ment parfois peu heureux d'un livre déjà ancien (1833). % Furtwaengler,
Die Bronzefunde aus Olympia u. deren Kunstgeschichtliche Bedeutung [H.
36 Bliimner]. Annonce. <Voy. R. des R. Abh. der Berl. Akad. d. Wissensch.).
^T[ 6 nov. F. W. SCHMIDT, Beitrœge zur Kritik der griechischen Erotiker[E.],
Travail qui repose sur des lectures nombreuses et approfondies. S. a
réussi assez souvent à rendre vraisemblable Texistence d'altérations ou
à prouver la fausseté de conjectures antérieures, de celles de Naber en par-
40 ticulier. Ses propres corrections sont d'inégale valeur. ^ A. Harant,
Emendationes et adnotationes ad T. Livium [H. J. MûUer]. Travail indispen-
sable à quiconque s'occupera désormais du texte de Tile-Live, plein de
science d'observations précieuses (par ex. la remarque sur les particules
'que, ve, ne', publiée à part dans la Revue de Philologie 1880, p. 26). La
45 partie négative est extrêmement méritoire, qu'il s'agisse des fautes des
mss. ou de celles des critiques. On peut regretter que l'auteur néglige
presque absolument les travaux modernes « dans la connaissance desquels
les savants français du temps présent se montrent extraordinairement
versés. » En ce qui concerne les conj. personnelles de H., une faible partie
50 seulement pourra entrer dans les éd. ^ G. N. Satiias, Mvr,p.£îa éxxyivixtîç
taropiaç. l'c série. Documcuts tirés des Archives de Venise. T. 1. [Zachariae
v. LingenthalJ. Annonce. Discussion du critique sur l'origine du nom
Morée. S. à bien vu que le nom désigne primitivement l'Ehde, mais il ne
l>iA IX liE LlTiEiiATLK/.EJlL NG.
19
15
20
s'est pas rendu compte que diius les plus anciens documents ct^ nom
s'écrit ainsi : 'Amorea, l'Amorée'. La suppression de l'A doit être imputée
aux abréviations familières au langage populaire. Donc 'Amorea' est un
adjectif à côlé duquel il faut sous-entendre le nom 'Elis'. 1[ C. T. New-
ton, Essays on Art and Arch(ieologjj[\{\. Michaelisj. Instructif. ^ G. PiNTO, ô
Storia delta medicina in Roma al tempo dei re e délia repiiblica [H. Heeser].
Soigné. Mais l'auteur aurait bien fait de consulter ce qui a été écrit sur
le môme sujet hors de l'ilalic, notamment en Allemagne. 1[1 13 nov.
Doxographi Graeci. Rec. H. DiELS [E. Zellerj. Ouvrage couronné par l'Aca-
démie de Berlin. Comprend tous les auteurs qui ont recueilli les opinions lo
des philosophes. Très bon. 1| H. Flach, Untcrsuchungen ïiber Eudokia u.
Suidas. Eudociae Augustae Violarium roc. J. Flach. Hesychii Milesii qui
fertur de viris illustribus rec. J. Flagu [Wilamowitz-Mœllendorir]. Combi-
naisons critiques inacceptables. % Propertii etegiarum lit. 4. Hec. Aem.
UAEiiREiNs [A. Kiessling]. Rejette Tautorilé établie par Lachniann du Nea-
politanus (N) dans lequel il voit un ms interpolé et très récent. Le criti-
que, sans se prononcer sur la date, regarde N comme la source la plus
pure de la tradition. B reconstruit un archétype à l'aide des leçons de 4
mss. inconnus ou mal connus jusqu'alors. Ce sont d'une part un Vossia-
nus A (14° s.) qui s'étend jusqu'à II, i, 63, et un Florentinus F (lo" s.) ; de
l'autre un Daventriensis D (lo* s.) cl un Valicanus V (14"). C'est là une
combinaison inadmissible. Peu de conj. plausibles. Transpositions violen-
tes. En somme cette éd. est bien eu arrière de la l'« éd. de Lachmann. •
J. J. Blnder, Tacitus u. die Qeschichte des rœmischen Reiches unter Tiberius in
den ersten 6 Ruchern ab exccssu divi Augusti [0. HirschfeldJ. Coïncide 35
avec Weidemann sur les points essentiels saut que B. admet comme
sources de Tacite les mémoires de Salluslius Crispus et de Vibius Marsus
dont l'existence est encore à prouver. ^^ 20 nov. R. Gaede, Demetrii
Scepsii qux supersunt [B. Niesej. Eloges. % F. Welnkauff, De Tacito dialogi
qui de oratoribus inscribitur auctore [G. Andresen]. Réimpression tués aug- 30
mente de 2 programmes parusà Cologne en 1857 et en 1859. ^ E. Schulze,
Mykenai. (Eine Ivritische Intersuchung der Schliemanni^chen Alterlhumer
unter Vergleichung russischer Funde) [0. Benodorf]. Place avec L. Ste-
phani les antiquités trouvées à Mycènes, à l'époque des Hérules. Réfuta-
tion du critique. %% 27 nov. Comicorum atticorum fragmenta éd. Th. KoCK.
T. I. Antiquae comoediae fragmenta [Albert v. BambergJ. Soigné, mais il
est à regretter que K. n'ait pu faire une nouvelle collation du Cod. Ven.
Marcianus (A). •": Ch. Hûlsen, Vanwiianae doctrinae quaenam in Ovidii Pas-
tis vestigia txtent [H. Jordan]. Ouvrage couronné par la Faculté philoso-
phique de runiversitéde Berlin. Cherche à démontrer qu'Ovide dans ses
Fastes s'est servi des » antiquitates rerum divinarum et humanarum » de
Yarron et non du « de Hngua latina ». Il n'a pas consulté non plus Verrius
Flaccus ni Valerius Antias. En somme H. n'a fait que confirmer des résul-
tats reconnus généralement depuis AJerkel. ^^4déc. J. J. Oeri, Die grosse
Responsion in der spseteren Sophokleischen Tragœdie, im Kyklops u. in den Hera-
kliden [G. Kaibel'. N'est pas plus convaicant que les travaux précédents
du même auteur. % R. Peiper, Die handschriftliche Ueberlieferung des Auso-
nius [F. Seiler]. A rétabli l'ordre dans la tradition très bouleversée des
mss. P. démontre en outre d'une façon irréfutable que 34 épigrammes
du recueil d'Ausone ont pour auteur un italien du 15^ s., George Mérula 50
vraisemblablement. *; J. Overbeck, Geschichte der griechischen Flastik (3''
éd. remaniée et augmentée). [A. Furtwaengler]. Les remaniements sont
bien insutlisants, surtout par rapport aux découvertes récentes. T[1[ il
35
40
m
20 1880. — ALLKMAGN!-:.
(lue. II. 1>K KEn, Stitdia Apulciima [H. Jordan]. B. Iraito di:ux (lucslions. 1°
Didureiicc. dans l'emploi des parlicnles 'adacque, incoram, insuper, elc.'
(Milrc le roman d'Apulée et les écrits didactiques du même auteur. 2° Le
traité « de mundo » traduction d'un "îTepî xoWcu ne peut d'après l'examen
5 des particules èlre attribué à Apulée mais à un savapiit inconnu du 3^' s.
•■ J. Vaiilen, Adnotationcs ad libellum de sublimitate [Wilamowilz-Mœlleu-
dorlT]. Article approbatif en somme quoique cet écrit soit dirigé contre les
conj. du critique. •[A v. Gqrler, Caesars gallischerKineg, etc. (2*^ éd. revue
et complétée. Editée après la mort de l'auteur par E. A. v. Gœler, l'"^ et 2°
10 part, il plancbes [W. Dittenberger]. Loué. ^ Anicii Manlii Severini
Boetii commentarii in librum Aristotelis Trspl spar/veîa;. Rec. G. Meiser P. 1 et 2.
^H. Usener]. Très soigné. ^ C. Robert, Thanatos [Reinhard Kekulé]. Ins-
tructif en somme, bien qu'il soulève de nombreuses objections. H^S déc.
B. MÛNZ, i** Dk Keime der Erkenntnistheorie in der vorsopMstischen Période der
15 griechisclien Philosophie. 2° Die Erkenntnis- u. Sensationstheorie des Protago-
ras [E. Heitz]. Fait preuve de sagacité et de dialectique plutôt que de
prudence. La critique signale avec éloges l'explication d'un passage du
Théélète relatif à la théorie delà sensation de Protagoras. ^ G. Knaack,
Analecta Alexandriiio-Romana [G. Robert]. Eloges. % Poetae latini minores.
20 Rec. Aem. Baeurens. T. 1 et 2 [F. Léo]. Le matériel critique a été augmenté
dans la plupart des cas ou bien l'ancien a été soumis à une révision;
mais il faut déplorer l'abus des conjectures. ^^ Senecae epistulas aliquot
ex Bambergensi et Argentoratensi codd. éd. Buecheler [H.J.Mùller]. Démontre
que A et B dérivent d'un même archétype. Dans son appareil critique,
25 l'éditeur donne, outre les leçons de A et B, les var. d'un ms. de Florence du
ou lO'^ s. et d'un ms. de St-Gall du 10*' s. (ou du 9'') lesquels offrent une leçon
différente de A B. De la prudence dans la critique du texte; les corrections
de B sont acceptables pour la plupart. ^ Das Kuppelgrab bei Menidi hrsg.
v. Deutschen archseol. lust. in Athen. 9 Taf. [G. LœschckeJ. Rapport sur les
30 iultiquités funéraires découvertes à Menidi près d'Athènes. ^^ 25 déc. J.
M. COTTERiLL, Peregrinus Proteus [E. Z]. Nul. ^ G. CuRTius, Das Verbumder
gricchischen Sprache. T. 2, 2*^ éd. [H. Gollitz]. Ed. remaniée mais pas autant
qu'elle aurait dû l'être suivant le critique. ^ J. Zycha, Bemerkungen zu den
Anspielungen in der J3. u. iO. Rede des Isokrates [U. v. Wilamowitz-Mœllen-
35 dorfï]. Peu réussi en somme. ^ L. Mùller, Q. Horatius Flaccus (Eine litte-
rarhistorische Biographie) []. Le critique cite qqs. passages de L. Mûller
qui suffisent, suivant lui, pour caractériser l'ensemble du travail. ^[ W.
Deecke, Etruskische Forschungen 4tes Helt. Das Templum v. Piacenza. 5
Taf. [G. Kœrte]. Entre autres résultats D. étend nos connaissances reiati-
40 ves aux noms de dieux étrusco-italiens. — En somme il a fait preuve d'une
rare sagacité. Henri Lebègue.
Goettincrische gelelirte y^nzeigen* 14 et 21 jr. Leist, Das rœmi-
sche Patronatrecht, 1^° partie [Ubbelohde]. Gontinuation du commentaire de
Gluck sur les Pandectes, jugée inopportune par Stœlzel. Le critique n'est
45 pas de cet avis. Article étendu sur cet ouvrage très instructif. ^^ H et
18 fév. Erhardt, Aeltcste germanische Staatenbildung [Sickel]. Le critique
partage le plus souvent les vues de l'auteur, celle-ci entre autres : il n'y
a pas de dillérence, à l'origine, entre le'rcgnum'et le ' principatus '.
Chemin faisant, le critique signale deux phases dans l'histoire de la
60 royauté germanique ; dans la 1'°, le roi n'est qu'un noble élu, il règne de
l'ait, mais non de droit; dans la 2°, la notion de la royauté se précise et
s'affirme de plus en plus. Article étendu. ^^ 3 mars. Felice Tocco, Ricerche
Platoniche [TeichmullerJ. Les questions d'authenticité relatives aux dia-
HKllMES. '21
logucs dialectiques sont hm\ traitées; des erreurs sur plusieurs points
de piiilosophie platonicienne. Très méritoire en somme. 1[^ 7 avr. Ferd.
de Saussuke, Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les Ifuiyues
indo-européennes [FickJ. Cet ouvrage a valu à son auteur une place hono-
rable parmi les linguistes. On regrette d'y trouver une disposition arlili- ^
cieilc de la matière et une alleclation des formules mathémali(|nes. ^^
14 avr. Aristotelian Studies. i. On the structure of the seveiith book of the Ni-
chomachean Ethics chuptcrs 1-10. By J. CoOK WiLSON iJ. C. Wilson]. Essai
d'exégèse et de criticiue arislotéiiciennes. ^^ 7 et 12 mai. Leist, Das rœmi-
sche Vatronatrecht, l"" p. [Ubbelohde]. Cet ouvrage, qui fait honneur à L. ^^
et à la science allemande, restera, c'est à présumer, comme la première
et la dernière exposition d'ensemble du sujet <cf. même recueil, 14 et
21 jr.>. T*[ 7 jl. Mn' im Gricchischen, Lateinischen^ u. Gothischen. Ein Beitrag
zur vergleichenden Synlax dcr indogermanischen Sprachen v. Léo Mever
[L. MeyerJ. Le latin a conservé le sens primitif de cette particule. 'An' y ^^
désigne 'ou ' dans une double interrogation, ou bien 'dans l'autre cas'
interrogatif. •f;*! 21 jl. Wlassak, Zur Geschiehte der IS'egotiorum gestio [Hœl-
der]. Eloges tempérés par qqs critiques. •{•[ 4 août. Helbig, Die ItiUiker in
der Poebenc (avec carte et 2 pi.) [Deeckel. Les résultats de ce travail, qui
détruit de nombreux préjugés, ne peuvent être considérés comme défini- 20
tifs. Loué. ^[^1 25 août. TaNxNERY, Thaïes et ses emprunts à l'Egypte [Teich-
miiller]. Eloges, •j^i 22 sept. Busolt, Die Lnkedaimonier und ihre Bundesge-
nossen. Bd. 1 : Bis zur Begrûndung der athenischen SeehegemoniefWilisch].
Personne, depuis K. 0. Millier, dans ses Doriens, n'avait traité d'une
manière aussi étendue de la politique générale du Péloponnèse. Observa- 25
lions du critique. ^î'; 6 cet. Lehmann, Die tachygraphischen Abkùrzungen
der griechischen Hividschriften (avec 10 pi. d'impression photographique
[Gardthausen]. Peut servir decomplément utileà la'GriechischePalaeogra-
phie ' du critique. On a affaire à un guide sur. Toutefois, il est regrettable
(jUL* L. n'ait pas suivi un autre plan et n'ait le plus souvent travaillé que sur 3o
(les fac-similé et non sur des mss. <Cf. plus loin, dans Rev. critique). ^^
20 oct. JuRiEN de la Gravière, La marine des anciens [VVerner]. Très élo-
gieux en général. Le rp., toutefois, s'appuyant sur Bœckh et Graser, que
J. de la G. parait n'avoir pas consultés, maintient la superposition des
rangs de rames combattue par l'auteur. •[•[ 10 et 17 nov. Nouvelles publi- 35
cations sur l'Etrusque : 1» Appendice al Corpus Inscriptionum Italicarum ed
ai suoi Supplementi di FABRETTi,ed. per cura di Gamurrlm; 2° Terzo Sup-
plemento alla recolla délie anlichissime Iscrizioni Italiche per cura di
Fabretti; 3« Etruskische Studien von Cari Pauli [Deecke]. <Cf. R. des R. 4,
304, 40>. Article étendu sur la phonétique étrusque. % T. Livi ab urbe con- 40
dita libri 20-30, rcc. Lrcus [Mor. Mûller]. Excellent travail pour la restitu-
tion du texte de la 2e moitié de la 3° décade. Le rp., toutefois, n'approuve
pas plusieurs conj. de L. •[ 22 déc. Sestier, La piraterie dans l'antiquité
[Werner]. Soigné. Mais pourquoi S. écrit-il : « Ce vieillard corycien, ' Co-
rycium senem', dont Virgile fait l'éloge, était un de ces anciens pirates » ? 45
Tl^ 29 déc. F. v. Alten, Die Bohhveye {Rœmencege) im Herzogthum Oldenburg
[Hostmann> Ne laisse aucun doute sur la question, jadis controversée, de
l'existence des 'pontes longi' dans le duché d'Oldenbourg.
* Henri Lebègue.
Dermes. T. ta, l''" livr. Observations linguistiques [H. Jordan]. 1» 50
Remarques sur 'pomerium', qui vient de 'moerus' comme l'admet
aussi Mommsen (Forschungen, p. 25), et sur 'Esquiiiae', qui d'après les
analogiesC ut-ilia, Orb-ilia, serait formé de Esqu-iliae, malgré Mommsen
22 1880. — ALLEMAGNE.
qui voit sans raison dans la i° partie du mot un ex affaibli on es, et ex-
plique la forme complète par l'analogie de 'in-quilinus'. Quant à pome-
rium, son étyniologie serait certaine (moirus, mnrus, meirus, mèrus)
si c'est vraiment doivum (donum ?) qu'il faut lire dans une inscr.
6 du lac Fucin. — 2<> Ladite inscript, reproduite et expliquée en modi-
fiant sur qqs points les interprétations de Bticheler (Rh, iMus. 1878, p.
489) et de Fiorelli (Notiz. d. Scav. 1877, t. d3, p. 328). Les caractères
sont latins de la plus ancienne forme et l'écriture est bousliophède.
La langue otTre des particularités provenant du dialecte marse ; menur-
10 hid, parent de Minerva et Ceip(us?) : cipus. Cette plaque de bronze est
un sacellum votif très petit, du 5« siècle. —3° Oliva, oleum, olivum sont-ils
empruntés au grec èxaîa, è'Xaiov? Non, car les terminaisons iva, ivum,
sont latines (saliva, gingiva, substantivus, etc.), 'eum'se trouve dans
liorreum, pluteum, formes tout à fait latines. ^ Sur la date des discours
16 de Lysias [E. Stutzer]. Après qqs considér. génér. sur la valeur hist. des
dise, de Lysias, S. fixe pour le dise. 7 la date 396, place le 14 en tout cas
après 403, le i8 en 397 et le 21 en 403 ; pour le 25, il admet une date peu
postérieure à l'expulsion des trente.^ Quaestiuncula Nonniana ii [Tiedke].
De l'emploi des enclyt. ^£, p-év, ^àp, u.£, cî, n; dans la versif. de Nonnus.
îo Règles ; correction de passages faisant exception. Nonnus affecte des
tournures empruntées à Homère et k Apollon, de Rhodes. ^ Citania, les
antiquités du Portugal [Hiibner]. Complète d'anciens art. publiés par H.
Le G. L L., ne contient aucune inscr. de Citania même. i. Auteurs qui ont
parlé de Citania aux i6^ et 17'* siècles. Aujourd'hui, les ruines appartien-
25 nent au savant amateur Sarmento, dont les fouilles fructueuses font le
sujet de plusieurs dissertations. — n. Emplacement de Citania; conjectu-
res sur l'origine du nom. Val. Max. (6, 4, 1) parle peut-être de Citania. Des-
cription des objets trouvés dans les fouilles; fragments archilectoniques.
débris de sculptures, inscr. latines du 1^^ s. ap. J. C. portant des noms
80 qu'on retrouve ailleurs ( inscr. funéraires ou petites tables de pierre
qu'on fixait aux maisons et qui portaient le nom des propriétaires, usage
inconnu aux Grecs et aux Romains), tuiles, monnaies, etc. Bibliographie
étendue des travaux archéol. publiés sur le Portugal en général et sur
Citania en particulier. ^ Communications épigraphiques [J. H. Mordt-
35 mann]. Inscr. archaïque trouvée à Cyzique en 1874, la plus ancienne con-
nue de l'Asie-Mineure septentr. (520 avant J. C). Langue et caractères
louions purs. C'est un décret ; la ville de Cyzique accorde aux enfants et
descendants de Medikesa et d'Aesopus la faveur d'être nourris a»; Pryta-
née et d'être libérés de tous les impôts à l'exception de trois. % Porcia
40 [Th. Mommsen]. N'est pas la fille de Caton d'Utique, comme le rap-
portent Valère Max., Martial, Plutarque, Dion, etc. Elle épousa en l^"^^
noces M. Bibulus CS. qui mourut en 706 laissant 2 fils dont l'un étudiait
à Athènes en 709 ; d'où il faut conclure qu'il naquit vers 691. La naissance
de sa mère ne peut remonter moins haut que 673. Or, à ce moment Caton
45 avait 14 ans. D'où il suit que Porcia n'est point sa fille. D'après Appien
elle serait la sœur de Caton le jeune, ce qui est admissible. Une légende
s'est aussi attachée à sa mort. D'après les uns elle serait morte avant
Brulus, qui aurait composé un traité sur sa perte, et auquel Cic. aurait
adressé une loLtre de condoléance ; les autres veulent qu'elle se soit tuée
60 en apprenant la mort de Brutus son mari et la ruine de la républ. Cette der-
nière version émane évidemment de la réaction républ. On a voulu donner
un j)endant féminin à Caton d'Utique. ^ Les épitres littéraires d'Horace [id.].
liectifie qqs conclusions de Vahlen sur la date de trois des épîtres d'Hor,
HEPwMES. 28
d« ï.ii l"', a(lrfiSS(;o à Auguste, date non pas de 740 (Vuhlen) mais de 741 ;
cUti est contemporaine du 4*^ liv. des Odes. — 2° l'ép. 2*^ du liv. 2, à Florus
fut d'après Vahlen composée de 734 à 737. V. avance des raisons littérai-
res « admissibles, dit M., si elles ne contredisaient pasl'unique donnée hi-
storique contenue dans l'épitre. » H. dit lui-même qu'il écrit en l'absence ^
de Tibère. Or, en 736 Tibère est en Italie. Suétone énumère les absences
que fit Tib. et on a le choix entre les années 738, 739, 742, 744 ; celle qui
convient le mieux va de l'automne 734à rautomne73o. — 3° L'ép. adressée
aux Pisons n'est pas définitivement datée malgré les travaux de Michaelis
(Conim. in lion. Mommsen, p. 420.) En plaçant cette épître dans l'âge mûr lo
d Hor.(otron ne peut guère faire autrement)on donne àces deux personnages
un j\ge (extraordinaire (Cascellius 90 ans). En la datant de 735 (Michaelis)
ou de 73(5 (Vahlen) on donne à Cascellius une carrière do 40 ans au lieu
de îiO, et une vie de 80 ans au lieu de 90, ce qui est plus acceptable, mais
non prouvé, ^i La Parabase dans le Curculio de Plante [H. Jordan], 1" is
scène de l'acte 4 ; texte restitué d'après les collations de Gœtz. (le passage
est une descript. du lorum). Eclaircissements topographiques sur le forum
au temps do Plauto ; à propos du mot * vorlanf, remarques linguistiques ;
à propos de *venditant' remarques sur la prostitution à Homo ; Vers 22
et 24 tout à fait inutiles interpolés au 7" siècle de R.Le mot *basilica'pour- 20
rait être de Plante, quand môme il serait mort avant la construction de
la basilique Porcia, qui peut bien n'avoir pas été la première. 5[ Le rapport
du Pseudo-Phi Ion surThéophraste[E.Zeller]. Lechap.23duPseudo-Philon
traitant de la doctrine aristotélique sur l'éternité du monde contient-il les
opinions de Pliilon, ou reproduit-il celles de Théophr, dans sa polémique 25
avec Zenon ? Diels (Doxographi grraeci) pense que c'est Phil. qui parle.
Zeller prétend qu'il relate librement les argum. de Théophraste, Ce livre
porte la trace de deux auteurs : l'un sec et précis, plus ancien ; l'autre,
ignorant et enthousiaste, plus récent. Ce dernier est un juif alexandrin
du 2° siècle qui a maladroitement plûtré sur le texte primitit des citations ao
doctes et des opinions mosaïques. Enlevons ces interpolations, il reste
l'ouvrage du Pseudo-Philon, un alexandrin péripat., un peu éclectique,
médiocre penseur, mais dont les renseignements sur Chrysippe, Boethus,
Critolaus, n'ont pas été contestés. Pourquoi douter davantage de ce qu'il
nous dit de Théophraste ?^ Harmodius et Aristogiton [E. Curtius]. Dans 3.5
les cités grecques un culte commémoratif perpétuait le souvenir des
grandsévénements.AprèslachutedesPisistratides,ondivinisalesassassins
d'ilipparque auxquels on donna les insignes de demi-dieux sur l'orche-
stra d'Athènes. Mais ces deux statues de guerriers cambrés se précipitant
en avant, qu'on a pris longtemps pour Harm. et Arist., ne peuvent être 40
des reproductions des figures de l'Orchestra. Un lécythos récemment
trouvé nous explique enfin ce groupe problématique. On voit les deux
guerriers placés l'un derrière l'autre ; ce groupe paraît remonter au ta-
bleau de Panannios, qui dans le Poecile représenta la bataille de Mara-
thon avec Callinuique et Miltiade en avant de l'armée, l'un se jetant sur 45
l'ennemi, l'autre animant les Grecs au combat. Ce groupe fut souvent
copié et devint le symbole populaire de l'cpaii de la défense nationale.
1[ Mélanges. Sur l'histoire de la flotte romaine [H. Haupt]. Marquart, se
londant sur deux passages de T.-Live, soutient que les socii navales
(nauta? et rémiges) furent toujours recrutés parmi les esclaves. Mais d'au- 50
1res passages de T.-Live alfirment au contraire que le recrutement se fai-
sait aussi parmi les alliés. ^ Marcus Valerius Muttines [W. Dittenberger].
Dans Wescher et Foucart (Inscr. de Delphes) on lit parmi les proxènes le
24 1880. — ALLEMAGNE.
nom (lo 'o(a)>.(£)fio; *0';.o7TovYi?. C'est le père de ce Phénicien Marcus Vale-
rius Multines qui, après avoir servi Carthage, passa au camp romain. ^
Zum Planudisclien continuator Dionis [H. Ilaupt]. Le 3° fragm. qui fait
suite au Dion éd. Dindori" provient de Constantin Manassès.
s ^^ 2" livr. Sludia Empedoclea [H. Diels]. Nombreuses corrections
apportées àl'éd. de Stein; explications pliilol. et éclaircissements philo-
sophiques sur plusieurs points de la doctrine d'Empédocle. ^ Sur Avie-
nus[A.Breysig]. Descript.du ms. D de l'Ambroisienne (chart. s. xv).Il con-
tient outre les Ai'ateaetla Descriptio orbis terrae d'Avienus, les Aratea de
10 Germanicus et de Cicéron. Pour Avicnus, il est important en ce qu'il a
conservé un passage des Prognostica qui manque dans le ms. de Vienne,
et parce qu'il est couvert de corrections et de conjectures. D est de la
même l'amille, mais plus récent que le ms. viennois, et que celui qui a
été reproduit par Téd. princeps. La biblioth. de Berlin possède un missel
15 (Ms. Diez B Sant. 94) où l'on trouve avec d'autres écrits des *Animadver-
siones in phaenomena aratea Festi Avieni'. Il est enrichi d'une foule de
conject. toujours utiles, souvent heureuses.— Corrections et explications
diverses. 1[ Sur la critique et l'explication de la métaphysique d'Aristote
et du commentaire d'Alexandre jW. Luthe]. i. Ce livre est divisé en trois
20 parties : 1° De la difficulté de connaître la vérité ; 2° de la possibilité de
la connaître ; 3° de la méthode à employer pour la connaître. Comme
l'architecte qui connaît le plan de l'édifice est supérieur à l'ouvrier qui
taille la pierre, le philosophe;qui étudie la science dans les causes et les
fins est supérieur au savant qui ne possède la science que dans les effets ;
25 l'étonnement a amené les hommes à philosopher; il r^ulte de l'igno-
rance ; or l'homme veut échapper à l'ignorance et il se met à
philosopher dans le seul désir de savoir. Donc la philosophie n'est
pas une science utilitaire , mais une science théorique. La science
du vrai demande la connaissance des causes ; les causes étant avant
30 les effets ont plus de réalité que ceux-ci; elles sont donc plus
vraies. Les causes premières sont les plus vraies ; la philosophie
a donc pour objet l'étude des causes premières. Jusqu'à quel point
pouvons-nous connaître les causes premières et les causes matérielles?
Développements à ce sujet. Nous ne connaissons du monde matériel que
35 l'état transitoire de l'être au non-être. L. corrige çà et là le texte et le
comprend parfois autrement que le commentateur Alexandre et que
Bonitz. — IL Ce livre a été contesté à tort à Aristote : la langue et les
idées sont aristotéliciennes ; et puis c'est une œuvre inachevée qui ne se
comprend qu'à l'aide des écrits d'Aristote. Il faut qu'il l'ait composée lui-
40 même ; un autre eût renvoyé aux écrits du maître. ^ Les appendices à la
description des régions de Rome [A. Klugmann]. La descript. des régions
de Rome a deux append. ; l'un est un complément du livre énumérant les
monuments et les édifices qu'il ne mentionne pas ; l'autre est un registre
général contenant outre la statistisque des monuments, des places, etc.
45 de Rome un catalogue des principaux services publics. K. lâche de faire
concorder ces renseignements avec ceux de la Notitia et du Curiosum.
Il découvre dans ces appendices qqs interpolations et transpositions qui
expliquent ces désaccords plus apparents que réels. ^ Sur le vocalisme
du dialecte ionien [Dittenberger]. D'après les inscr. de l'île de Céos on
50 peut établir cette loi : tout êta de la langue grecque est écrit E; tout êta
provenant phonétiquement de l'alpha est écrit H. Preuves à l'appui de cette
règle. Cette différence d'orthographe provenant de la phonétique trahit
sans doute une différence dansla prononciation. Plus tard, après Euclide,
»
IlEn^[Es. :25
tout è \on^ est indifféremment représenté par H. • Sur la traduction en
slave ancien de Joliunnes Malalas [H. Haupt]. Le chroniqueur syrien ne
nous est parvenu que par des fragments épars dans divers auteurs. On
vient de mettre la main dans la biblioth. de Moscou sur une trad. de
Malalas en vieux slave ; elle raconte l'iiist. romaine jusqu'à Vitellius et s
pourra aidera compléter les textes que nous avons. *[ Sur le Malalas en
slave ancien. [V. Jagic]. Ce n'est pas une trad. complète de Malalas. Ce
sont (les extraits m»Més d'extraits d'autres auteurs ; la conlrontation
avec le ms. de Bonn le prouve. Il peut y avoir eu une trad. slave antérieure
dont le ms. de Moscou et ctdui du 'chroniqueur hellénique' seraient tirés, lo
*: De lambis et Trochaeis ïerentii [J. Draheim]. Etablit les règles suivan-
tes : i) Les bisyllabes dont la l°est brève se placent à tous les endroits du
sénaire au lieu que les bisyllabes dont la l*est longue ne se trouvent jamais
au 2", au4o et au G» iambe. 2) Térence imitef les dipodies grecques, c. à. d-
qu'il évite de mettre la syllabe longue accentuée dans la 1" thesis de la is
dipodie trochtiïque et dans la 2« de la dipodie iambique. ^j Sur la critique
d'Ammien [Th. Mommsen]. La version suspectée « et ambitioso ponte
exultât atciue lirmissimo quem » où Ammien (27,3,5) dit que Symmaque
dédia un pont vient d'être conlirmée par une insci». trouvée au pont Sisto.
Ce pont appelé généralement le pont Aurélius est-il le même que le pont 20
Valentinus dont parle l'inscr. ? A Jordan de le décider. ^ De la description
des camps dans llygin [A. Gemoll]. Après d'amples développements sur
le plan et les dimensions d'un camp légionnaire, G. tâche de combler les
lacunes du cod. Arcerianus. % Varia [J. Vahlen]. Correction de nombreux
passages de Pkiule, d'Ennius, de Cicéron, de Sénèque, de Pétrone. % 20
Contributions à la restitution de 3 inscriptions de Delphes [J. SchmidtJ.
L'auteur soumet à un nouvel examen qqs inscr. déjà publiées C. I. L. 3, 567.
Scli. croit reconnaître le Charodros de l'inscr. dans une gorge voisine
de la vallée de Khachova. ^ Mélanges épigraphiques [J. H. Mordtmann].
Inscr. rom. trouvée à Charput (Arménie) datant de 64 ap. J. C. de la 3" 30
expédition de Corbulon en Arménie (Tacite xv,24. 25, 26). Eclaircissements
lopographi((ues et historiques sur Charput dans lequel on ne peut retrou-
ver sûrement aucune des cités armén. mentionnées par les auteurs. 1[
Uemarques sur l'inscr. de Corbulon trouvée en Arménie [Th. Mommsen].
L'auteur confirme les conclusionsde Mordtmann, explique certaines for- 3.>
mes, montre que l'Aurelius Fulvus dont il est fait mention dans l'inscr.
et dans Tacite (Hist. 1, 80) n'est autre que celui qui devint consul en 85 et
fut le grand'père d'Antonin le Pieux. ■' Sur la critique de la géographie
de Ptolémée [id.]. Lire 3, 3, 3 ; hMx (ms. Vat.), au lieu de 'Bîo-.a',
comme le prouve une inscr. du musée de Cagliari. Le ms. du Vat. n» 191 40
(lo« s.) est le plus important pour le texte de Ptolémée. M. le prouve par
des passages parallèles des divers mss. •[ Le Codex Vaticanus n° 191 [K.
MûllerJ. Description minutieuse. Il contient une partie plus ancienne, et
une plus récente, le tout augmenté de variantes d'une 3«main. Une partie
du ms. provient de la même source que les mss. de Florence (Plut, xxviii, 45
9.38.42.) Mais la dernière partie qui est la copie d'un excellent ms.
perdu, donne tout son prix au Vat. ■; Notes sur la Médée d'Euripide
[Fried. Leo^ L'Harmonia dont Euripide (Médée, 824) fait la mère des
Muses n'est point un personnage mythologique destiné à supplanter Mné-
mosyne ; c'est une création philosophique et fantaisiste fort semblable 50
à ces images qu'observait Otto Jahn sur les vases décorés d'or, datant
de la même époque. Un lécythos publié par Kœrte (Arch. Zeit. 1879, 93)
présente précisément une tigure d'Harmonia. Corrections de nombr. pas-
26 1880. — ALLEMAGNE.
sages, en tenant compte des conjectures de Nauck, Weil, Wecklein et
autres. Remarques sur le personnage d'Egée, sur son rôle dans la
pièce et sur sa place dans le mythe des Argonautes. L'auteur constate
que toute la pièce de Médée est encombrée d'interpolations.
fi %% 3° livr. Les Elyméens au bord de la mer Caspienne d'après Polybe
et Ptolémée [J. OIshausen]. Explications topogr. et ethnologiques sur
les peuplades mentionnées par Polybe (5, 44) et Ptolémée (6, 25); éclair-
cissements sur les Elyméens qu'il ne faut pas confondre avec les vrais
Elyméens, ceux du S. de l'Iran. Le peuple dont il s'agit ici habitait les
10 montagnes de Dilem. 0. tâche de retrouver la tiliation du nom à travers
les auteurs orientaux et propose de lire (1. c.) AsXuaoïoi. ^ Sur Cornifi-
cius [Ph.Thielmann]. Correction de nombreux passages. ^SurleC.I. A.
t. 2 [A. Reusch]. Des inscr. non datées ou dont la date est effacée peuvent
«Hre datées sur d'autres indices (indicat. du mois de l'ecclesia, des-^pos^fci,
15 mention du secrétaire, etc). L'auteur établit quelques règles à ce sujet, et
les applique aux inscr. C. \. A. 132 et 180, dont il fixe la date et restitue
le texte, ^j Quaestiones TuUianae [A. Lehmann]. Correction de qqs passages
de Cicéron : pro Sulla, ep. ad Att., ep. ad fam. ^[ L'étendue de la chroni-
que de Malalas dans le ms. d'Oxford [Neumann]. Ce ms. est partout fort
20 endommagé ; mais on peut évaluer à pou près le nombre des pages per-
dues, et en rétablir le contenu à l'aide d'autres mss. Le Parisinus con-
tient à lui seul deux tiers du commencement perdu. Le ms. d'Oxford nous
montre que Malalas avait continué sa chron. jusqu'au règne de Justinien ^
comme Mommsen (Hermès 6, 381) l'avait prévu. Description minutieuse
25 du ms. •[[ Mélanges épigraphiques [H. Droysen]. !« Sur la grandeur des let-
tres dans les inscr. grecques. Ce n'est guère qu'à partir des Diadoches
qu'on a placé sur les édifices grecs des inscr, aux caractères assez
grands pour être lisibles même à une hauteur de qqs mètres. C'est pour-
quoi le fragm. d'inscr. en vers C. LA. d, 333 peut fort bien avoir élé mis
30 sur la base de la Promachos, quoique les lettres n'aient que 0™ 013 de
haut. Celle du monum. de Lysicrate, placée à 9 m. de haut, a des lettres
grandes, de 0™ 025. Pour n'être pas lisible du sol, l'inscr. n'est-ellc pas
authentique? —2° Sur l'histoire de l'alphabet grec. Les monnaies des co-
lonies ichnai et Ceté ainsi que celles de qqs. villes barbares de Macédoine
35 sont frappées au même coin et appartiennent au même système que celles
de Thasos et d'Abdère. Une monnaie de Bisalte porte le G (— B) et le n
{= 0) caractéristiques de Thasos. — 3° Le calendrier éphésien de l'Em-
pire. Une inscr. trouvée par Wood prouve que le calendrier éphés. des
hémérologies de Leyde et de Florence est faux; qu'à Ephèse, même après
40 Auguste, on conserva le calendriea ionien. Qu'est-ce alors que le calendr.
éphésien ? — 4° Sur le calendrier attique. Une inscr. du Bull, de Corr.
hellén. (4, 225) nous fournit le plus ancien renseignement sur le calend.
grec. Elle parle d'un 2° hécatombeon qu'on aurait ajouté à Tannée. Nous
savions déjà que l'on ajouta un mois de Poséidon pour rétablir l'équili-
45 bre des saisons. Cette inscr. de 445 (Foucart) vient ébranler nos calculs
chronologiques, car il se pourrait que le retour périodique des années
bissextiles fût une vaine hypothèse. Quand le calendrier s'embrouillait trop
(Aristoph. Nuées 615, Paix 414) le peuple décrétait que l'année serait bis-
sextile. T[ Nouveaux fragm. de papyrus d'un historien trouvés au musée
60 égypt. de Berlin [F. Blass]. Description du papyrus, dont l'écriture date
du 2° s. de notre ère (Graux). Le l^frag. (passage très mutilé mais déjà
connu par Aristide 2, 536) porte des vers de Solon sur les bienfaits de la
loi abolissant les dettes. Comparaison des deux textes ; corrections, Le
I
HERMES. 27
ilos (lu iiiènie papyrus porte un ivag, historique en prose traitant des
transformations de l'archontat et désorganisation des partis après Solon.
B. essaie de restituer et d'expliquer le texte. — 2® Irag-. très endom-
magé, peut être de ïhéopompe. Il y est question de l'exil de Méga( lès et de
Xantippe, deux noms qu'on retrouve dans les auteurs (Lysias, Alcib. I,3*J). •>
Le revers de la feuille, très gâté, parle des réformes de Clisthène ; rien de
nouveau. •[ Sur le C I. A. 261)3« [A. KirchliofT]. A Mylaîsa, en Carie, on
vient de trouver un frag. d'inscr. qui forme le complément d'une inscr.
déjà publié»? dans le Corpus. Suit le texte et un f'ac simile del'inscr.qui est
un décret sur le paiement d'un impôt. ^ Le décret de Commode relatif lo
au Saltus Burunilanus [Th. MommsenJ. Inscr. trouvée non loin de Car-
thage publiée dans les Comptes-rendus de l'Ac. des Inscr. 1^80. C'est
une ()éiition de 'coloni' accablés par l'administration des domaines im-
périaux de corvées abusives. L'empereur a joint son décret, où il lait
droit à la réclamation. Détails sur l'administration des domaines impé- i5
riaux. ^i Sur Lycurgue [Th.Thalheim]. Correction de 9 passages. ■: Un ms.
remarcjuable de la Géngr. de Plolémée [J. Olshausen]. Le Venetus 516
porte sur la 1'" l'cuillc l'image enluminée d'un prince oriental richement
vêtu et au-dessous on lit en arabe le nom du sultan Alp-Arslàa, qui est
le Ky.iTCiaoôÀâv OU l'Arsalan des auteurs byzantins. La 3* feuille du 20
même ms. porte une image de femme ayant non Chàtûn. Qui était cette
femme? If De artisamatoriae Ovidianaecodice Oxoni^nsi [R.EIlisj.Descrip.
du ms. d'après Bradshau ; trop dédaigné par les éditeurs; il date du mi-
lieu du 9" s. Suit la collection de toutes les variantes et leçons différentes
de l'éd. Merkel. ^ Nonniana [II. Tiedke]. Corrige a'après les règles éta- 25
blies dans son précédent article (Herm. 15, 48) plusieurs passages des
Dionysiaques. ^| Sur un ms. de Juvénal [Hans Wirzj. On connaissait 3
mss. importants des satires de Juv., dont deux égarés ne sont conservés
que par les anciennes éditions. Celui qui reste se trouve à Montpellier ;
c'est le Pithoeanus. On vient de trouver à Aarau (Suisse) 5 feuilles volan- 30
les portant des fragm. de Juvénal, dont le texte provient de la même
source que le Pithoeanus, mais semble se rapprocher aussi du ms. perdu
de St-Gall, d'après des scolies qui en restent. ^ Sententiarum liber pri-
mus [G. Kaibel ■. Collcct. d'épigrammes extraites de divers auteurs, corri-
ées et revues sur les mss. ^ Sur les mss. du *De finibus' de Cic. [F. 35
Gustafsson]. Les mss. forment 3 classes : meliores, mixli, détériores; les
derniers ont été trop dépréciés par Madvig. Schiche (Zeitsch. f. Gymn.
1879) et Nigoles ([\ev. de Phil. i880) ont relevéja valeur méconnue de ces
mss. Quant aux meliores. les mss. du Vat. pourraient bien ne pas valoir
davantage que les mss. B et celui d'Erlangen. 5 mss. du De finibus se 40
trouvent au musée national de Naples et n'ont jamais été consultés. G. en
examine un, et le met dans la classe des mixti. 11 date du 15® siècle et
paraît être un des meliores corrigé par un des détériores. G. examine
aussi le ms. de St-Gall 850 et celui de la bibl. Barberini, tous deux de la
même classe. 1^ Sur qques inscr. de Cirta [H. Dessau]. 6 inscr. sur l'ad- 45
ministration rom. de cette province dont 5 proviennent d'un arc de triom-
phe de Caracalla. Dans les G on trouve le nom de Caecilius Natalisqui fut
un homme politique considérable de ce pays. C'est lui que Minucius Félix
met en scène dans son dialogue d'Octavius où un Caecilius prend la dé-
fense du paganisme. Cela permet de fixer à la fin du règne de Caracalla so
la date de ce dialogue. If Mélanges. Encore Harmodius et Aristogiton [E.
Petersen]. Maintient pour ce groupe l'ancienne dénomination et rejette
celle de Curtius <Voy. iMivr.) % Complément au vol. 1 i, p. 586 [H. Droy-
28
1880
ALLEM.vriXE.
sen]. Oinobios oublié dans la liste des noms athéniens connus. ^ Com-
pléniont au décret de Commode [Th. Mommsen J. Restitue d'après de
meilleures copies le texte de l'inscr. publiée. L. BacheliiN.
iiiAtoriche Zeitschrift. Nouv. sér. Vol. 8. 1° livr. — Karl Peter,
5 Rœmîsche Geschichte in Kûrzerer Fassiing. 2^ éd. [Franz Rûhl]. Bon manuel
pour les classes supérieures des gymnases. ^ J. Belocii, Campnnien. To-
pographie, Geschichte, etc. NebsteinemAllas von Campanien [Id.]. Ouvrage
insuilisant; manque de tableau d'ensemble ; accumulation de beaucoup
de matériaux; mais pas d'ordre, la meilleure partie est celle qui traite de
10 la topographie, ^f 0. Brenner, Nord- und Mitteleiiropa in den Schriften der
Alton. [Id.]. Ouvrage insuffisant; une partie des sources est laissée de
côté, le reste cité d'après de vieilles éditions. *f[ La Roma Sotterranea Cris-
tiana dcscrittaed illustrata da G. B. de Rossi. m. [Holtzmann]. Suite de la
description des catacombes ; grand intérêt épigraphique ; recherches sur
ij rétymologie du mot« catacombe ; » études très intéressantes sur l'admi-
nistration des cimetières romains. T^ 2^ livr. W. E. Gladstone, Homcr
und sein Zcitalter [L. v. S.]. L'auteur s'efforce de fixer la date où a vécu
H. : on peut placer son existence dans le siècle qui a suivi la guerre de
Troie; cette dernière ville occupait l'emplacement de la moderne Hissar-
io lik ainsi que le prouvent les fouilles de Schliemann. La guerre de Troie
se place entre 1286 et 1226 avant J.-G. — Gl. prétend qu'H. s'est inspiré de
traditions égyptiennes, ce qui est fort aventuré.^ H. Schliemann, M^/Sie/ia?.
[Id.]. Découvertes importantes , mais peu concluantes, faute d'ins-
criptions. ^ J. Klein, Die Verwaltangsbeamten der Provinzen des romischen
25 Reiches. i. Sicile et Sardaigne [J. Jung]. On aimerait souvent plus de pré-
cision ; ouvrage d'ailleurs estimable, ^l Roma Sotterranea. Die romischen
Katakomben, ^ic, von F. X. Krauss. [H. Holtzmann]. Bon manuel, résumant
bien les nouvelles découvertes, surtout celles de Rossi, dont l'ouvrage sert
de base à celui de l'auteur. ^ Inscriptiones Rritannise Christianœ éd. Aem.
30 HûBNER [J. Jung]. Comprend les inscr. du 5« jusqu'au 8° s. après J.-C,
qui ne trouvent pas place dans le C. L L. %^ 3*^ livr. Remarques critiques
sur l'histoire grecque primitive et sa tradition. [B. Niese]. L'auteur
analyse l'ouvrage de G. Busolt : « Les Lacédémoniens et leurs alliés, »
et reproche à Busolt de manquer de critique dans l'estimation des sour-
35 ces et souvent même de se servir d'ouvrages de 2° ou de 3° main. Sans
doute les sources de l'hist. grecque sont plus difficiles à étudier et plus
complexes que celles de l'hist. romaine, mais là aussi était le mérite de
l'ouvrage. En. somme, manque total d'originalité. *[^ 4° livr. Atlas von
Athen, v. E. Curtius et Kaupert [R. Weil]. Ouvrage excellept, donnant
40 les résultats de toutes les nouvelles découvertes. ^ J. M. J. Valeton,
De Polybii fontibus et auctorilate. [G.]. Ouvrage qui manque un peu
d'ordre et de méthode, mais résume assez exactement les travaux précé-
dents. ^ G. ZiPPEL, Die rœmische Eerrschaft in îllyrien bis auf Angustus
[J. Jung]. Résume heureusement les ouvrages antérieurs en corrigeant
45 parfois avec raison les résultats auxquels on était parvenu. ^ Notitla di-
gnitatum, éd. Otto Seegk [G. Z.]. Ouvrage excellent qui fournit une colla-
tion exacte des divers mss. et corrige plusieurs fautes de Téd. Bœcking.
%% 6« livr. L'explosion de la guerre civile en l'an 49 av. J.-C. (l^"" art.).
[H. Nissen]. La fondation de l'empire était la conséquence nécessaire de
60 la corruption morale et politique dans les derniers temps de la république
romaine. La constitution étant de moins en moins respectée et la puis-
sance militaire des généraux croissant de plus en plus, Sylla, puis Pom-
pée se mettent au-dessus des lois ; enfin l'attitude que prend César vis-ù-
I
il
II
.lAlIKBUECHEll DES VEREINS. 29
vis Pompée rend la f^uerrc civile inévitable. ^ Geschichte von Hcllas und
liom, V. r.. F. HERTZBEiiG[(i]. Ouvragc destiné surtout à la popularisation ;
les illustrations en lont le principal mérite et encore trouve-t-on maint
reproche à leur taire et mainte inexaclitude à y relever. •[ J. iMarquardi, -
Dus Privatlcben der Hœmei-. 1" Part. [J. Junj?.], Traite de l'organisation 5
intérieure de la famille romaine : le pater-lamilias maître absolu de la
famille. Conditions du mariage : 'justum matrimonium' ; la corruption
croissante détruit la famille comme elle détruira l'Elat. *[ Histoire de la
Grèce sous la domination Romaine, par L. Petit de Julleville [G. II.]. Excel-
lent ouvrage complétant très heureusement celui de Finlay ; les inscr., lo
les monuments ont été mis à profit. Cependant la dernière période est
moins bien traitée parce que l'auteur n'a pas connaissance des travaux
les plus récents publiés sur ce sujet. Paul Besson.
•iMlirbûchor de» Vereln» von AltertliuniBrreunclen itn
liheiiiiande. H. 68. Voies militaires romaines dans les provinces rhé- 15
nanes, la Westphalie et la Hesse-Nassau [J. Schneider]. Il n'y avait en
définitive de Mayence jusqu'en Hollande que deux voies militaires romai-
nes. Les autres routes n'étaient que des embranchements. Route de Trê-
ves au Hhin, par le côté gauche de la Moselle, du Rhin à Munster et à la
mer du Nord; voies secondaires. Route de Trêves à travers l'Hunsruck 20
sur Budlich, se dirigeant vers U* Rhin et aboutissant aprèsmaints détours
à la mer du Nord par Siegenet par le Hanovre, embranchements. G'' groupe
de routes traversant le Rhin près de Cologne dans la direction de la Hol-
lande. % A quelle époque remonte la construction de la voie militaire
romaine à travers l'Hunsruck. [F. Moeller]? La route militaire de Trêves à 25
Mayence se partage en deux bras dans l'Hunsruck, un se dirigeant vers le
S., l'autre vers le N. ; on a fait remonter le premierà, l'époque d'Auguste,
l'autre à celle de Constantin le (irand; la voie S. a dû être construite vers
13U ap. J.-C, la route de Trêves à Neumagen et au Rhin plus ancienne
d(»it dater d'Auguste, •'j Voies romaines dans le Grand Duché de Bade et 3e
dans le Wurtemberg [Th. v. Becker]. L'ancienne voie a dû être recouverte
par des constructions modernes^; les Romains n'ont construit qu'une voie
dans le pays de Bade et n'ont probablement fait qu'améliorer une route
plus ancienne. •; Restes d'un Castrum romain àDeutz (pi. 2 et 3). [Wolf].!)
Ce que Deyks a écrit sur ce castrum. 2) Fouilles et découvertes nouvel- 35
les. 3) Importance et raison d'être de ce castrum qui était une vraie
ville tonifiée et une tête de pont. 4) Origine et nom de ce castrum. ^Post-
criptum [Th. Mommsen]. Inscr. trouvée à Deutz de l'époque de Marc-Aurèlc
et de Verus ; elle doit être de 163-165, particularités de cette insc. qui en
5 lignes s'écarte 3 fois des lois ordinaires de l'épigraphie latine pour les 40
désignations otficielles. *^ Fragments d'inscr. chrétiennes de Trêves [F.
X. Kraus;. Il fragments dontl'un du 5® s. ap. J.-G. et quatre pierres tumu-
laires. % Remarques sur les inscr. du sanctuaire de Nodon <v. R. des R.
4, 17, 12> [Th. MommsenJ. Etude sur les mots 'armatura' et 'praepositus
reliquationis',- rapprochements avec d'autres textes; le 1" désigne les 45
soldats de l'élite; le 2« d'après l'élymologie (reliquare) désignerait le pré-
posé à la caisse d'épargne militaire d'une légion rom. en Bretagne. %
Histoire primitive de Heddernheim [J. Becker]. Heddernhcim a été l'une des
plus grandes villes romaines de l'Allemagne. •^ Statuette de Mercure
d'Eutingen près Pforzheim (pi. 1) [E. Wagner]. Trouvée en mai 1879, cette 50
statuette assez bien faite a 45 c. de hauteur, elle est un peu mutilée ; com-
paraison avec la statuette de Ladenburg, description. • Ein Fund v. sog.
Regenbogenschiisselchen in der Naehe von Bonn [F. v. Vleuten]. Endroits
30 1880. — ALLEMAGNE,
OÙ Ton a trouvn jusciirici ce ^i;nr{3 do riionnuiu.s, dt3Scriplion, collections
où elles se trouvent ; celle de Bonn; pariiU èti'e une transition entre ce
î^enre de monnaies et l'imitation laite par les barbares des monnaies grec-
ques.^ V. Gasagrandi, Agrippina [Minore] [M. Dùnlzer]. L'auteur s'est pro-
'» |)Osé, non sans talent, de réhabiliter la mère de Néron et de démontrer
combien sont fausses les accusations portées contre elle, mais il n'a pas
complètement réussi. ^ Miscellen. Trouvailles faites à Bonn, Cologne,
Duisburg, de tessons, vases, monnaies, tombeaux, urnes, lampes, etc.,
d'épo'U'^ l'O^^- ^)- ^^^'''^ romaine à Mariaweiler, salle de bains assez bien
10 conservée, inscr. se rapportant à la 11° légion campée à Dûren vers 70 ap.
J.-C, monnaies. 6) Trouvaille faite en Moravie de difîérenls objets re-
montant à répoque préhistorique. 7) Trouvé près de Metz les restes d'une
villa romaine, amphores, ustensiles, monnaies de 150-300 ap. J.-C. 9). Pa-
latinat du Rhin. Grand nombre d'objets antiquestrouvés en majeure partie
15 dans des tombeaux ; mentionnons surtout une hache qui poufrait bien
être une hache de licteur, elle porte une inscr. sur le fer ; tumuli de con-
structions diverses, bâtiments romains; mention d'une arme dans laquelle
on pourrait voir peut-être la 'framea' dont parle Tacite, inscriptions, etc..
12) Xanlen. Constructions romaines. Adrien Krebs.
-'0 Jlalipbûclier fur classisclie IPhilologie. 11 supplementband. 1"
livr. Les fragments de L. Goelius Antipater [W. Sieglin]. Meursius et
Plïiss ont eu raison de penser que Coelius Antipaler n'avait pas seule-
ment écrit l'histoire de la deuxième guerre punique, mais qu'il avait com-
posé dans*un âge plus avancé un second ouvrage intitulé : Histoires.
25 Contenu et disposition probables de ces deux ouvrages ; étude des divers
fragments qui nous sont parvenus pour retrouver leur place dans l'en-
semble d'où ils ont été extraits. S. examine si c'est avec raison qu'on les
attribue à Coelius, il traite ensuite des sources dont s'est servi Coelius. ^
L'incendie de Rome par les Gaulois [G. ThouretJ.Les sources les plus an-
30 ciennes et les plus sûres ne parlent pas de cet incendie ; 2) il est invrai-
semblable et il ne cadre pas avec les données historiques les plus ancien-
nes ; 3) il faut entendre tout autrement qu'on ne l'a fait les sources qui
traitent de cette période historique; 4) comment la tradition a punaitre et
à quelle époque ; o) d'autres preuves qui confirment l'opinion de T. ; 6),
35 examen des sources. ^ Les manuscrits d'Ausone[R. Peiper]. 1) L'editio
princeps et les mss. qui s'y rapportent (Z). 2) Les autres éditions ancien-
nes, les mss. de la Mosella, le Codex Ticinensis. 3) L'origine de l'épi-
grarnme de Nursius et d'Ugoletus. 4) Le codex Lugdunensis (Voss. 1U).
o) Les mss. V et Z et les rapports qu'ils ont entre eux. Extraits des mss.
10 de la classe Z. 6) Ecrits perdus, fragments, eclogœ, menus fragments. 7)
Récapitulation des résultats obtenus et tableau marquant la liliatioii des
divers mss. 8) Correspondance avec Symmaque; 9) avec Paulinus. 40)
Extraits de Sannazar, Accursii copiae. ^Etudes philologiques sur les ma-
thématiciens grecs I, II. [J. L. Heiberg]. 1) Eutokios. 2) Sur la restitution
i5 des deux livres d'Archimède Tvept a^aîpa; )47.v -a^aIv^^vj <v. Rev. de Phil., t. IV,
p. 172>.
^^ 2* livr. De Suidae biographicorum origine et fide [A. Daubj. 1) L'é-
pitome de l'ovoaaroxo^ov d'Hesychius a été presque l'unique source de
Suidas. 2) Hesychius s'était servi pour ses vies des poètes et des musi-
ôo ciens avant tout de l'histoire de la musique de Denys d'Halicarnasse. 3)
Appréciation des 'epicorum carminum tabulae e bibliothecarum catalogis
petitae'. 4) Appréciation des 'lyricorum carminum tabulae' qui ont été em-
pruntées par Denys àCallimaque et dont Hesychius s'est servi. 5) Hesychius
JAHRESBERICHTE DER GESCHICHÏSWISSENSCHAFT. 31
■a eu surtout recours à Philon de Byblos pour écrire ses notices sur lus
fTpammairicns, les orateurs, les sophistes, les historiens et les philoso-
l)hL'S i\ii. la fin (lu i" siècle av. J.-G. au règne d'Hadrien ; quelle est l'auto-
rité d(; cet écrivain. 6) Quelle est celle d'Asclepiades Myrleanus qui vivail
dans le i" siècle av. J.-C. et qui a été mis à contribution par Hesychius 5
pour les grammairiens antérieurs au siècle d'Auguste, listes des ouvra-
ges des orateurs et des historiens. 7) Hesychius a probablement puisé ses
renseignements sur les auteurs postérieurs au règne d'Hadrien dans
l'iTTiTcavi xpovixYi d'Heliconius. 8) D. ne croit pas qu'Hesychius se soit
servi du 7:tfl cawvOawv dc Demetrius Magnes. 0) De l'emploi de euro; et lo
des mots semblables dans Suidas. 10) Quelle est la part de Suidas dans
;8on ouvrage, il a complété Hesychius par Athénée et donne les litres des
comédies dans le mémo ordre que cet auteur qui les donnait au hasard.
% Les ra[)ports des figures des vases grecs avec les poèmes du cycle épi-
ue[H. Luckenbach]. Ce travail de 240 pages est divisé en trois parties, is
) Vases représentant dos sujets épiques dont nous possédons les sour-
es. 2) Poésies ne faisant pas partie de l'épopée et traditions locales. 3)
ases représentant des sujets épiques que nous ne connaissons que par
des fragments. Conclusions : i) L'épopée est la source principale des su-
jets des vases ; 2j A côté de l'épopée, il faut placer la tragédie ; 3) 11 n'y 20
a pas de représentations tirées d'autres poésies ou de mythes locaux; 4)
Les sujets des vases ne servent pas d'illustrations aux poèmes épiques et
dramatiques; 5) Aussi s'écartent-ils beaucoup des descriptions poétiques;
6) dont ils ne conservent que les traits principaux et caractéristiques; 7)
ouvent les noms des personnages ne concordent pas avec ceux de la ss
poésie ; 8) l'artiste ajoute souvent des personnages ; 9) et même pour la
période archaïque crée des personnages qui ne sont là que pour laire
nombre; 10) On retrouve souvent les mœurs du temps dans la représen-
tation des héros ; 11) les scènes où l'on voit des héros s'armant ou pre-
nant congé l'un de l'autre relèvent de la fantaisie de l'artiste; 12) On indi- 30
vidualise souvent au moyen de noms des scènes d'une portée générale ;
3) ceux qui veulent à tout prix donner des noms à chaque personnage
isquent de se tromper ; 14) Les confusions des différents moments de
•action sont fréquentes; 15) Le désaccord de la poésie et de la peinture
e montre le plus clairement dans les scènes qui ne représentent pas un as
oment déterminé de l'action ; 16) 11 est souvent difûcile de ramener les
cènes représentées àunesource déterminée ; 17) On trouve fréquemment
ans la représentation d'un sujet des traits empruntés aux sujets d'autres
oésies. ^ Ares et Aphrodite, recherches sur l'origine et la signification
e leur union [K. Tûmpel]. Histoire de la question. 1) Aphrodite Areia 40
Urania) et Ares, le couple de l'Hellénisme ; a, le culte; b, la poésie et l'art
avant Alexandre; c, Urania. l'épouse d'Ares depuis Alexandre. 2) Aphro-
ite-Erinys (Apostrophia) et Ares, le couple religieux du culte thébain; a,
ritonia, Thesmophoros, Erinys; b, Urania, Pandemos, Apostrophia ; c,
Aphrodite Apostrophia et Ares, métamorphose du couple divin des 'Acvt; 45
rinys et Ares. 3) Aphrodite Dionaia (Pandemos) et Ares, le couple poé-
ique de la mylh. grecque. Résumé. Supplément. 1. Ares et Aphrodite sur
ne coupe du musée de Berlin. 2. Les ''Acvs; àThèbes. A. K.
•Ialire»bei*lctite der GeBcliIclits^wlBsenscliart 1. l'e année.
^878. Rapport sur l'Inde [J. Klatt]. A. v. Sallet (Zeits. f. Num.) donne, 50
Ce recueil, publie par F. Abrahaîii, J. Herinami. Edm. M<'yor, >ous les au;spices de la
iété histuii([ue <ie lîerlin. est puui" llustoire ce qu<j le Jaliresb'erichte de Bursiau est pour
'antiquité classique. Paru à Berlin en 1880.
3^2 1880. -- ALLE^LVGNE.
à Tuido dos monnaies, de précieux renseignements sur la chronologie
des rois de IJaclriane. Buliler (Indian Anliquary) a apporté de nouvelles
preuves pour l'identification de Haslakavapra avec l'Astakampron des
Grecs. Traduction des 'Indica' d'Arrien, par Mac Crindlos (même recueil),
5 avec notes relatives à la géographie et cà l'ethnographie de cet auteur.
^^ Médie et Perse j usqu'au renversement des Sas sanides
[F. Spiegel]. Ferd. Justi, Geschichte des alten Persiens. Les inscr. cunéifor-
mes démontrent que précisément dans les années où Hérodote place l'at-
IVanchissement de la Médie, les rois d'Assyrie commencèrent à faire des
10 expéditions assez heureuses dans ce pays; d'autre part, le nom de Déïokès,
(lu'IIérodote considère comme l'auteur de l'indépendance médique, se re-
trouve dans les inscriptions. J. soutient avec raison que le fondateur de
la dynastie médique s'appelait Gyaxare et que Déïokès est un simple titre.
Relativement aux commencements de la dynastie des Achéménides, J.
15 s'appuie sur Clésias. •[ J. Darmesteter, La légende d'Alexandre chez les
Perses. L'orgueil national a fait d'Alexandre un fils de roi persan. Les
actions d'Alexandre sont racontées comme dans le roman du Pseudo-
Callislhène. ^ W. Tomaschek, Centralasiatis&he Studien. i. Sogdiana (Sitz.
der Akad. d. Wiss. zu Wien, 1877). Sera consulté avec fruit, notamment
20 pour les campagnes d'Alexandre.
Tlll Egypte [Ludw. Stern]. Rcvillout (Voir R. des R., t. 2, 303, 12> rap-
porte le fait inconnu jusqu'alors d'une dynastie indigène continuant de
régner à Thèbes sous Ptolémée Epiphane. Brugsch (Zeits. f. aegypt. Spr.)
relate que les usurpateurs Horsat et Anchtu se sont soulevés à Thèbes
25 contre les Ptolémées, depuis la 17*' année du règne de Philopator, jusqu'à
la 18^ année de celui d'Epiphane. ^\ Découverte à Fayyîim d'un grand
nombre de documents sur papyrus en grec, latin, arabe, etc. Ils datent
probablement du 7'' ou du S" s. ^ Lauth, Lieblein, Cari Riel se sont oc-
cupés de chronologie égyptienne. Les nouvelles découvertes ont modifié
30 en bien des points celle de Manéthon. ^ Maspero (Ann. Ass. et. gr. 1875,
1876, 1877) a commenté le 2" livre d'Hérodote. Lauth (Abhandl. Bayer.
Akad.) a recherché l'origine des noms grecs Osiris et Osymandias. Freenkel
(Arch. Zeit) a réédité avec soin Thymne d'Isis contenu dans une inscr.
d'Ios découverte par R. Weill.
35 ^^ Assyrie etBabylonie [G. Rœsch]. E. Schrader, Keilinschriften u.
Geschichtsforschung. Se défend contre v. Gutschmid du reproche d'avoir
négligé les sources non assyriennes ; il montre les erreurs d'Hérodote et
de Ctésias, relatives à l'histoire assyrienne. (Voir R. desR., t. 4, 104, 6.)
Joh. Briilb dans un Jahresb. liber das Gymn. zu Aachen, a donné une to-
40 pographie soignée de Babylone, d'après Hérodote.
^^ Histoire des Juifs jusqu'à la destruction de Jérusalem
[L. Strack]. Eysert, Ueber die Quellen fur die judische Geschichte in den letz-
ten Zeiten vor Chr. Sans valeur scientifique. Sur Josèphe : A. Baerwalds,
Josephus in Galilse (Voir R. des R., t. 4, 82, 5> et J. G. Miiller, Des Flavius
45 Joseph Schrift gegen den Apion (édité par Joh. Riggenbach et Conr. v. Orelli).
^^ La Grèce, i. Jusqu'à la bataille de Chéronée [H. Zurborg].
Épigraphie. Newton, The collection of ancient greek inscriptions in the British
Muséum, i. Attika, éd. par Hicks. Le Corpus Inscr iptionum Atticarum de l'Aca-
démie de Berlin. Le T. 1 comprend les inscriptions avant Euclide ; le T. 2
50 s'étend d'Euclide à Auguste. Le T. 3 comprend l'époque après Auguste.
f Sur l'importance des fouilles d'Olympie (Voir R. des R., t. 4>, Hermès,
Arch. Zeit., les Miltheil d. dtsch. archaîol. Inst. in Athen etc. IfSur la date
de la rédaction de l'ouvrage d'Hérodote, le rp. mentionne les hypothèses
J
If
I
JAHUES13E11ICHTE DEK GESCHICHTSWISSENSCHAIT. 33
(1(5 Kiichhoir, de Dauer (Voir R. des R., t. 4, 89, 7 et 5>, de Hachez (Voir
R. d«!S R., t. 3, 90, 45>. •; Pour la véracité de Thucydide, les questions de
composition sont suivant le rp. d'un mince intérêt direct. Il mentionne à
<o sujet les hypothèses d'Ullrich, de L. Çvviklinski, de Glassen, et il renvoie
pour toute cette question au Jaliresb. de Bursian, 1874-1875. De même, s
les questions relatives aux voya^i^es d'Hérodote, à sa biographie et à celle de
Thucydide (Bauer, v. Wilamowitz-Moellendorff, R. Schoell), relèvent plutôt
de l'histoire littéraire que de l'histoire proprement dite. Selon le rp., la
question relative au degré d'authenticité des discours de Thucydide n'a
pas une inlluence immédiate sur la véracité de l'historien. Ces discours lo
sont, d'après le r|). et Herhst, des réflexions de Th. adaptées librement à«
la situation et au caractère des personnages. Welzhofer est d'un avis du-
rèrent; il regarde les discours comme parfaitement authentiques.
^j N. Wecklein, Die Tradition der Perserkrieye. Analyse pénétrante des
causes «[ui ont pu empêcher Hérodote de saisir le véritable point de vue i*
<Voir R. des R. t. 2, i79, 39>. •[ De tous les ouvrages historiques qui
portent le nom de Xénophon, seule l'Anabase a une authenticité et une
valeur histori(iue incontestables. LaCyropédie ne peut sérieusement passer
pour une source historique, malgré les atfirmations, sans valeur du reste,
de E. Millier. La question relative aux Helléniques est encore pendante. 20
La polémique au sujet de l'authenticité (il s'agit de l'authenticité de la
lorme extérieure) a élé traitée par Grosser (Voir R. des R., t. t, 138, 35>.
Toutefois les^ partisans de l'authenticité gagnent du terrain. Kirchhotf
(Abhandl. Akad. Berlin, 1874) a démontré que r'Aôr.vxîuv iroXiTtîa est une
œuvre anonyme de la première moitié de Tan 424. E. Nauma:<n, De X. li- 2*
bro qui Aaxî^xtacvîwv ticmtiîx inscribitur, a démontré par des raisons con- -<
vaincantes, tirées de la langue de l'écrivain, l'authenticité de ce traité. La
question relative à r'A7T.oi>a.o; doit être soumise à un nouvel examen après
les recherches infructueuses de Beckhaus (Zeits. I. Gymn. W. 1872). L'au-
thenticité des n-.fci et leur rédaction dans le cours de l'année 356, peuvent, »o
d'après les monographies de Gleiniuger et du rp., être considérées comme
démontrées. * Parmi les travaux relatifs à l'étude des sources des histo-
riens compilateurs, celui de Natorp, Qtios auctores in ultimis belU Pelop
annis describendis scciiti sint Diodoi'uSy F lut archus^ Cornélius Justinus, étudie,
les sources de 413-404. C. Michaelis, Deordinc i itarum parallelarum Plutar- 35
chi, a comparé entre elles les biographies de Plutarque, afin de montrer
leurs rapports chronologiques réciproques. Idée neuve et féconde. Un pro-
gramme de Bornemann s'occupe de Castor, lequel serait, suivant B., la
source de Diodore (Voir H. des R. t. 3, 101, 17>. ? V. Wilamowitz-Moel-
lendorif défend, par des raisons convaincantes, l'attribution àStésimbrote *<>
du pamphlet perdu ne:- esaiaTcxXscu; xaî eoj/.o^î^oj xal iiêpixXîC'j;, contre Bur-
sian, Riihl, etc., et détinit bien le caractère du livre et de son auteur (Voir
R. des R., t. 2, 27, 46>. % Haupt et KirchholT se sont occupés du texte
d'Enée le Tacticien ; Hercher en a donné une éd. critique. Hug a réuni,
dans un vol., tout ce qui avait trait à Enée (Voir R. des R., t. 2, 109, 36>. *^
^ Em. KuiL\, Veber die Entstehwuj der Staedte der Alten. Etudie le développe-
ment politique des cités grecques (Pour l'appréciation, voir R. des R.,
t. 3, 100, 26>. BusoLT, Die Lakedaimonier u. ihre Bundesgenosse. Montre que
la contédération lacédémonienne reposait moins sur la communauté de
race ou la religion que sur la politique (Voir même t., 100, 44>. Gelzer, 5o
après Wachsmuth et Gilbert, a étudié la question relative à l'origine de
la double royauté à Sparte. Dum, Entstehung u. Enticicklung des spartan.
Ephorats. Résultats : Les Ephores furent institués par Théopompe pour re-
Ji. DB PHiLOL. . Avril 1881. — Beoue des Bévues de ItSO. V — a
34 1880. -- ALLEMAGNE.
présenter les rois pendant leur absence ; leur pouvoir s'étendit par suite
du désaccord croissant de ceux-ci. Toutefois, l'hypclhèse d'après laquelle
de bonne heure une loi aurait chargé les éphorcs de trancher les diffé-
rends des rois, ne peut être regardée comme démontrée. ^ Pour l'ancienne
5 histoire de l'Attique, le rp. n'a à signaler aucun ouvrage aussi important
que le i" vol. de Waciismuth, Die Stadt Athen im Alterthum. L'Institut
arch. allemand a entrepris de relever la topographie de l'Attique. H. Kau-
PERT a publié une carte d'Athènes et de ses environs, Curtius et A. Kau-
PERT un atlas d'Athènes (Voir R. des R., t. 4, d03, 6>. Foss, dans un pro-
10 gramme sur les rapports des partis dans l'ancienne Attique, arrive à des
résultats négatifs. F. ne se montre guère favorable à Solon. L. Cerrato a
donné un essai critico-biographique de Solon dans Riv. di Filol.<Voir R. des
R. 4, 306, 21>. Dondorff, dans une dissertation'» sur la noblesse et la
bourgeoisie dans l'ancienne Hellade », a étudié, avec l'aide d'Aristote, les
15 problèmes politiques et sociaux relatifs à l'ancienne Attique. G. Gilbert a
publié un travail sur les naucraries attiques qui, suivant lui, n'ont pas
existé avant Solon. Il regarde la version d'Hérodote, relative à Cylon,
comme inventée par les AIcméonides dans leur intérêt. Ces deux points
ont été combattus par G. Schoemann (Voir R. des R. 4, 73, 36>. Dans une
20 lettre à R. Schoell, G. Schoemann s'est occupé des Éphètes, et, en contra-
diction avec L. Lange et Philippi, a défendu les données de Pollux relatives
* ce sujet; il a traité aussi les rapports des Ephètes avec l'Aréopage.
^ Pour les antiquités politiques de l'Attique, le travail de M. Fraenkel, Die
attischen Geschworenengerichte, montre clairement que le nombre 6000 était
25 l'équivalent officiel de frâvre; 'Aô-ovalot. Également méritoire la dissertation
de Cari ^V\jeb.z j De mercede ecclesiastica Atheniensium , d'après laquelle
l'ej'aXvîCTiaaTiy.ov ne remonte pas à Périclès, comme on le croit généralement,
mais a été institué après la guerre du Péloponnèse. ^ Pour l'histoire du
o« s. et surtout les guerres Médiques, Wecklein, dans son ouvrage cité
30 plus haut, fait la critique d'Hérodote (Voir R. des R., t. d, d26, 43>.
W. rabaisse à tort l'importance de Marathon ; surtout le départ subit de la
flotte perse et l'abandon de l'expédition, ne sont pas motivés d'une façon
convaincante. Busolt s'est élevé avec raison contre l'hypothèse de W. Il
adopte l'hypothèse de Gurtius, d'après laquelle Miltiadc aurait attaqué les
35 Perses au milieu de l'embarquement. B. donne, au sujet de la 2^ guerre
médique, des hypothèses très remarquables. Loeschke s'est occupé de la
bataille de Salamine. Il combat les idées de Grote et de Curtius et lit par
conjecture, dans Hérodote, 8,85 Trpô; saXaaïvc?, au lieu de tvcoç 'EXsuaîvc;.
ir Pour l'époque de la l'^^' confédération attique, Kirchhoff (Abh. Berl.
40 AJcad. 1876) a tiré des documents, notamment d'un décret du peuple de 436
(C. I. A. 1, 32), des renseignements sur les éléments du trésor allié, et sur
l'emploi des finances. K. (Herm., t. H) a traité plus à fond le développe-
ment historique de la symmachie athénienne dans un article dont les ré-
sultats sont inattaquables, suivant le rp., en dépit des objections de Vol-
Aô quardsen. Léo, s'appuyant sur les résultats de K., montre que le district
ionien ne comprenait pas seulement, comme le veut celui-ci, les îles
ioniennes-éoliennes, mais les villes nouvellement affranchies du conti-
nent, de Sigeon jusqu'à Teichiussa (V. R. des R. 3, 139, i8>. Droysen a
étudié la situation de Samos dans la 1'' ligue athénienne (V. R. des R. 3,
60 26, 36>. Adh. Motte a cherché à prouver l'existence et les clauses de la
paix de Cimon (Rev. Instr. publ. en Belgique, t. 18, 19 et 21). ^ Sur l'his-
toire du siècle de Périclès, le rp. signale l'ouvrage de Ad. Schmidt, Das
perikleische Zeitalter^ dont il réserve l'appréciation pour plus tard (V. R.
JAHUESBEllICHTE DEU GElSCHICHTSWISSEXSCHAFT. 35
des H. 4, 100, 29>. Au sujet du procès de Thucydide, v. Wilumuw ilz ;i
trouvé le juste point de vuc<V. R. des R., t. 2, 27, 20>. F. Léo et 0. Keck
ont traite de l'importance politique de la comédie cl des limites de la li-
berté du théâtre. L. prétend, à l'aide des scolies d'Aristophane, trouver la
délense de bafouer sur la scène un personnage ofticiel élu par la Cheiro- 5
tonie ou par le sort. K., avec plus de vraisembfance, voit la défense de
représenter les hommes politiques ' in persona' et omciaxotî. L'ouvrage de
MuelleR'Struebing, Aristophanes u. die historische Kritik, est un des plus im-
portants des tO dernières années. Les critiques lui ont généralement re-
proché, non sans raison, d'avoir placé dans la période antérieure à Euclide lo
la charge de trésorier (6 èirl tyi ^ioiy.T.<i£'.). M. S. promet de se justifier. Polé-
mique de M. S. au sujet de la lecture du C. LA. t. 180, 1. 15, n. 14. toT;
iirî xà; ôtîXitxi'] w-^c'j; tcî; airà Ar,jA&o66vcu;. M. S. rejette la Iccture de Kochlcr et
en propose une autre, dans laquelle ressort le rôle militaire de Démos-
thène dans le Péloponnèse. La lecture de M. S. et ses déductions reposent is
sur une simple conjecture. L'auteur l'avoue lui-même. Les Beitraege zur
inneren Geschichte Athens im Zeitalter des pelop. Krieges^ de G. Gilbert, ont
été attaqués vivement par F. Riihl, à tort selon le rp.<V. R. des R.,2, 108,
2o>. Rien d'essentiellement neuf chez Goetz, Abhandlung ùber den Hermo-
kopidenprozess, et IL Houssaye, Histoire d'Alcibiade et de la République 20
athénienne. Schrader, * Klcon u. Aristoph. Babylonier' (Philol. 36) défend
l'opinion de 0. Mûller et de Koek. Leithaeuser a traité de la défection de
Mytilène et a abouti à des résultats différents de ceux de W. Herbst.
U. Koehler rapproche le décret de proxénie C. l. A. t. 1. 42 avec les am-
bassades athéniennes de 420 <V. R. des R. 2, 242, 52>. Roehl compare 25
l'inscription du C. L A. t. 1. 59 avec Lysias et Andocide. Gilbert, Seeliger
et le rp. se sont occupés de l'ostracisme d'Hyperbolos avec des résultats
différents ; il parait certain que cette institution disparut avec les réfor-
mes d'Euclide. Loeschke a détruit une erreur très répandue, relative au
mode de sutl'ragé dans le procès des'généraux. Poehlig a donné une mo- 30
nographie de Théramène, sans parvenir à réhabiliter son client <V. R. des
R, 2, 110, 15). Pour la 2* ligue maritime athénienne, l'ouvrage de Busolt,
Der zweite ath. Bund, a provoqué les rectifications de Hahn <V. R. des R.
1, 97, 40> et de Hoeck (Voir R. des R. t. 3, 116, 32>. Koehler, dans les Mit-
thcil. (Voir R. des R., t. 2, 367, 2>, a publié des documents relatifs à cette 35
époque. L'organisation financière d'Athènes a été étudiée par J. IL Lipsius
(V. R. des R. 3, 115, 17>, qui soumet à un nouvel examen la constitution
des symmories. 1| Pour l'histoire de l'hégémonie thébaine Vischer, dans
Kleine Schriften, a donné une monographie d'Epaminondas, qui, sans ap-
porter rien de bien neuf, est un modèle de clarté (Voir R. des R., t. 2, 4o
110, 16>. Fr. Bûcheler (Rhein. Mus, 1877) communique une inscription
publiée pour la 1~ fois par St. Koumanoudis, et dans laquelle le béotar-
que célèbre la part qu'il a prise à la bataille de Leuctres. Gilbert prétend
qu'il ne s'agit pas d'événements accomplis pendant la bataille, mais d'une
consécration faite à Jupiter avant le combat du bouclier d'Aristomène. 45
^ Les idées de Spengel, relatives à la lutte d'Athènes contre la Macédoine,
ont été reprises avec talent par A. Weidner. Toutefois, W., dans les notes
de son éd. critique du discours sur Ctésiphon, montrait une tendance
haineuse pour Démosthène; il se montre plus favorable envers lui dans
rintroduction de l'éd. Haupt-Sauppe. Dans un article du Philol. (Voir R. so
des R., t. 2, 149, 27>, W. s'efforce de montrer la faiblesse des arguments
de D., mais voulant trop prouver, il dépasse le but. On ne peut souscrire
aux conclusions de W. relatives à la politique générale de D. Excellente
3G 1880. — ALLEMAGNE.
«lisserliilion de iNitsciie, Kocnig Philipps Brief an die Athcner u. Ilieronymos
von Kardia, dans laquelle Ta iilli en licite de la lettre de Philippe, contenue
dans les discours de DtMnosthène, est démontrée. W. IIartel a donné,
pour Démoslhène et son temps, le travail le plus considérable qui ait paru
5 dans ces dernières années. (Pour les résultats, v. R. des R. 2, 203, 10 ; et,
pour l'appréciation, 3, \01, 3i.>
^^ Grèce. 2. Histoire d'Alexandre et des Diadoques [Kallen-
berg"]. Droysen, Geschichte des Hellenismus. Analyse détaillée de cet ou-
vrage qui a été notablement remanié. ^ Outre Droysen, Bornemann s'est
10 occupé de la chronologie de Diodore (voir ci-dessus). La question des
iNéméennes d'hiver, importante pour la chronologie des Diadoques, a été
l'objet d'une polémique entre Unger et Reuss. Selon U. Diodore a juste-
ment placé la mort d'Eumène en janvier 315. Antigone a pu à partir de
ce moment laire les marches mentionnées par Diodore et arriver à Mallos
j5 entre le 28 avril et le 8 mai. Droysen démontre l'impossibilité de ce fait.
Il arrive à ce résultat que les Néméennes des années 315, 224/3 av. J. G.,
214 ap. J. C. doivent tomber en hiver, tout au moins à l'automne.
^ Kaehst, Beitraege zur Quellenkritik des Q. Curtius Rufus a traité l'étude des
sources de l'histoire d'Alexandre. Le fond de l'ouvrage de Q. Curce est
20 l'histoire de Clitarque. Q. Curce a pu utiliser aussi Strabon, Timagène et
Artémidore.^ Pour l'étude des sources des Diadoques, Haake etRoesiger
ont combattu l'opinion de Bruckuer d'après laquelle Hiéronyme de Cardia
était la source unique de Diodore, mais sans pouvoir mettre avec succès
Duris à la place d'Hiéronyme. Nitschq les a réfutés (voir ci-dessus).
25 Reuss et le rp. (v. R. des R. 2, 151, 20)onttrouvé des traces nombreuses
d'Hiéronyme chez les autres historiens. Ces résultats ont été attaqués par
Evers et Schubert (v. R. des R. 3, 31, 52). Unger (v. R. des R. 3, 137, 29),
montre que Hiéronyme n'est pas la source unique de Diodore, qui s'est
servi aussi de Diyllos. ^ Une dissertation de Geschwandtner démontre
80 queTrogue Pompée s'est servi alternativement de deux sources. Ce sont
Hiéronyme et Duris; une autre de Aander Heyden relative à l'histoire
d'Anliochus le Grand jusqu'à son passage en Grèce n'apporte rien de bien
nouveau. L'auteur ne parait pas connaître le programme de Wutzdorff.
%^ Rome et l'Italie. I. Jusqu'aux troubles.-, des Gracques.
35 [Abraham]. Coup d'œil sur l'état des fouilles de l'époque romaine en
Italie et à l'élranger. (Pour l'analyse nous renvoyons aux recueils spé-
ciaux analysés dans la R. des R.). Jaeger et Simons se sont occupés de
l'histoire romaine en général. Le 3° vol des Staatsalterthûmer de Mar-
QUAKDT mérite les mômes éloges qui ont accueilli les deux premiers. Dans
40 le domaine de Thistoire romaine le livre de Willems, Le sénat de la répu-
blique romaine, est la publication la plus importante de l'année (v. R. des
R. 4, 91, 1). Lange, J)e plebiscitis Ovinio et Atinio disputatio. Défend avec
succès contre Willems son opinion sur les plébiscites Ovinium et Ati-
nium. ^ SciiwABZ, Der Ursprung dcr Stamm- u. Grûndangssage. Ramène la
45 plus grande partie de la légende de Romulus à des conceptions météoro-
logiques. M. Angela Krepelka dans lePhilol. (v. R. des R. 3, 129, 32) explique
rhistoire des rois par les phénomènes de la nature. ^IFr. Cipolla, Helbig,
et Kinkel ont étudié la vie sociale des Latins et des Romains avant
l'époque historique. Andrian, grâce aux antiquités découvertes à Syra-
50 cuse, à Palerme, suppose avec vraisemblance des relations commerciales
d'une très haute antiquité entre la Sicile et les lies grecques. ^ Sur la
provenance et la parenté des anciennes races italiques Cipolla et Zoeller
ont émis des opinions difTérentcs. Le rp. regrette de voir qu'on se sert
I
.TAHftESBERTCHTE DER GESCHTCHTSWISSENSCHAFT. 37
toujours des Abori<îènes, des Pélasges, des ïyrrhéniens, etc., comme
d'un point de départ pour des recherches sérieuses. L'hypothèse de
KiEPERT relative à une provenance sémitique des Etrusques parait dou-
teuse. CuNO reprend les idées de Corssen sur la parenté des Latins et des
Etrusques <v. H. des K. 4, 79, 5 et 20>, tandis que Deecke se prononce ^
contre Corssen et confirme par de nouveaux arguments la théorie de
0. Mùller. Desjardlns a démontré avec sagacité contre Maury que l'hypo-
thèse d'une parenté étroite entre les Ligures et les Celtes était mai
fondée. ^ Les questions ethnographiques relatives à la période de la
royauté à Rome sont généralement tranchées en laveur d'une conquête lo
faite par les Sabins et les Etrusques. Jordan, Topographie der Stadt Rom
im Altei'thum. Analyse. I>es résultats de ce travail n'ont pas été tous favo-
rablement appréciés par Nissen qui se rencontre avec Volquardsen pour
critiquer l'arbitraire avec lequel les sources ont été utilisées. Reber s'est
occupé de l'histoire du bâtiment à Rome. Volquardsen a traité des 3 plus i»
anciennes tribus romaines <v. R. des R. 3, 134, 36). Genz, Bas patricische
Rom. Explicjue contre les hypothèses de Volquardsen, l'origine des tribus
par. la léunion des Sabins et des Romains, ce qui selon le rp. ne donne
aucun renseignement sur la 3« tribu 'des Luceres'. M. Zoeller, Latium u.
Rom. Résultats très semblables à ceux de Volquardsen, bien que le point 20
de départ dilfère <v. R. des R. 4,79, 20>. •[ L'étude des sources de l'his-
toire de la république romaine n'a rien donné de positivement sûr.
ViRCK, Die QueÙen des Livius u, Diotiysius f. d. aelteste Gesch. d. roemischen
Republik. T. Live aurait utilisé 3 sources pour les 15 premières années de
la république, Pison, Valcrius Antias, et vraisemblablement Fabius Pictor «
(2, 18, 5). Denys a pris pour base Licinius, non sans se servir de Valerius.
E. Heydenreich, Fabius Pictor u. Livius. Ne regarde pas comme démon-
trée l'existence de rapports directs entre T. Live et Fabius <v. R. des R.
4, 79, 33>. Mommsen et Niese <v. R. des R. 3, 21, 50. 23, 37. 25, 17.) se
sont occupés des rapports entre Fabius et Diodore avec des résultats 30
différents. Unger<v. R. des R. 3, 131, 32> cherche pour la 4« et la 5« dé-
cade de T. Live à établir dans le détail les passages qui appartiennent
suivant la démonstration de Nissen à Claudius et à Valerius Antias.
L. llAVET (Ribl. de l'Éc. d. H. Et.) a démontré que dans la dernière partie
des Annales d'Ennius la chronologie n'était pas rigoureusement observée. 35
Tl Sleinwender a étudié <v. R. des R. 3, 146, 25> le développement de
l'organisation par manipules dans l'armée romaine. Le rp. n'admet pas
l'explication que donne S. de T. Live 8, 8 et 26, 4. % Sur les guerres
puniques. R. Bosworth Smith, Carthageand the Carthaginians. Travail sans
importance scientifique. Un programme de Jaeger concerne l'épisode de 4o
Régulus<voir R. des R. t. 4, 103, 43>. Desjardins et Troger diffèrent sur
l'endroit où Annibal a passé le Rhône. D. désigne l'Ardoise, T. Roque-
maure (Voir R. des R. t. 4, 27, 20>. Rien de nouveau dans la thèse de
Person, De P. Conielio Scipione Aemiliano Africano et Numantino. La disser-
tation de Graux *Notes sur les iortificâtions de Carthage à l'époque de la 45
3e guerre punique' (Bibl. d. l'Éc. d. H. Et. Fasc. 35) est « eine wahre Meister-
leislung. » «^ Alb. Mùller a traité du rang et de l'avancement dans la légion
romaine <v. R. des R. 3, 131, 1>. Le rp. n'est pas très convaincu des
assertions de M. relatives à la division de la légion par manipules; car le
passage de Polybe 6, 24 peut être interprété différemment. 50
•;iy 2. Rome et l'Italie depuis les Gracques jusqu'à la mort
de Domitien [C. Peter]. Ferwer, dans un programme sur les opinions
politiques de Dion Cassius, montre que cet historien n'a pas été le con-
88 1880. — ALLEMAGNE.
tenjpleur de la liberté, tel qu'on s'est plu à le dépeindre le plus souvent.
J. Blasel, Die Motive der Gesetzgebung des Gains Sempronius Gracchiis.
Repousse, en général avec succès, les accusations de tyrannie dont
G. Gracchus a été l'objet de la part de Momrnsen. ^ Bardt, Zu Cicero's
6 Cluentiima démontre contre Garatoni, Klotz et Zumpt que Cluentius était
accusé d'empoisonnement et non de corruption à l'égard de ses juges.
W'EGEHAUPT, M. CacliusRuftis. Tient le milieu entre les jugements contra-
dictoires de Drumann et deNiebuhr <v. R. des R, 4, 80, 47>. ^[ Thouret
s'est occupé de questions relatives à César dans un art. intitulé 'De Cice-
10 rone, Asinio Pollione, Gaio Oppio' <v. R. des R. 3, 103. iO>. Froehlich,
Historische Beitraege zur Caesarliteratur. Concerne la participation de César
aux événements de 59. La 2° partie du travail de F. sur Vercingétorix ne
donne pas de résultats nouveaux. Von Kampen, Die Helvetierschlacht bei
Bibracte. Adopte l'hypothèse admise par Napoléon III, contre Goeller,
15 Relier et Saulcy. EicmiEm, Die Kaempfe der Helvetier U. Sueben gegen Caesar.
Critique acerbe, et en partie sans mesure contre la véracité de César
<v. R. des R. 3, 73, 40>. 1 Vogeler, Quae anno V. 710 (= 44 a. Chr.) post
mortem C. Julii Caesaris acta sint in senatu romano. Pas de nouveautés.
Willems a étudié Mes pouvoirs et le rôle du sénat pendant la dernière
20 période de la République 49-29 av. J. C. ' <v. R. des R. 3, 177, G>. Luebbert,
De gentis Claudiae commentariis domesticis, cherche à montrer que les Clau-
dius n'étaient pas des ennemis du peuple. Schuessler, Die Licinii Crassi
der roem. Kaiserzeit. Monographie. Mommscn corrigeant et ' complétant
Froitzheim <v. R. des R. 2, 160, 7> a étudié (Herm.) la famille de
25 Germanicus <v. R. des R. 3, 21, 13). Il s'est occupé aussi du rôle de
Vindex (même recueil). % Un programme de Langen, concerne les sub-
sistances militaires dans le dernier siècle de la république <v. R. des R.
4, 103. 46). % E. Person, Essai sur V administration des provinces romaines
sous la république. Pas de résultats nouveaux. (Voir ci-dessus). E. Des-
■io JARDINS, Géographie historique et administrative de la Gaule romaine. T. 2.
(La conquête) 10 planches et 29 fig. Analyse. (Voir ci-dessus). Klein,
Die Verwaltungsbcamten der Vrovinzen des roemischen Reiches bis auf Diocle-
tiam. Sect. I. La Sicile et la Sardaigne (v. R. des R.4, 88, 33). Wilsdorf a
traité les Fastes de la province d'Espagne de 218-31 av. J. G. (v. R. desR.
35 3, 102, 29). E. KuHN, Ueber die Entstehung der Staedte der Alten.lmpor iSint
pour l'administration provinciale (Voir ci-dessus). 1^ Un travail de E.
Desjardins (Bibl. d. l'Éc. d. H. Et., Fasc. 35) distingue 3 sortes de « tabel-
larii » : au service du sénat, de qqs. particuliers (des fermiers notamment),
enfin du public. Joh. Schmidt, Marquardt, 0. Hirschfeld et Mommsen se
io sont occupés des « Seviri Augustales » dans les municipes. J. Schmidt, De
SeymsAwg't/s^a/i6if5, cherche à démontrer que l'Ordo Auguslalium se com-
posa des membres sortants d'un collège de 6 prêtres appelés tantôt
Seviri Augustales, tantôt Augustales, qui étaient en fonctions pendunt un
an. Marquardt lie juge pas la question tout à fait résolue, car la conti-
46 nuation du C. I. L. fournira de nouveaux matériaux. Hirschfeld cherche
un moyen terme entre l'opinion de Schmidt et celle qu'a értiise autrefois
Marquardt. Mommsen explique le but de celte institution par le désir
d'Auguste, de dédommager les affranchis des droits nombreux qu'ils
avaient perdus. Il créa à cet effet les vici magistri à Rome et le collège
50 des Augustales dans les provinces à la tète duquel étaient les Seviri qui
étaient non pas des prêtres, mais des magistrats.
^^j 3. Rome et l'Italie depuis Nerva jusqu'à la chute de
l'empire d'Occident [F. Gaerres]. Mommsen dans la Zeits. f. Num.
I
I
JAHKESBERICHTE DER GESCHICHTSWISSENSCHAFT. 39
t. 5 et 6 a publié deux articles sur Zenobia et Vallabathus et sur les
années tribuniliennes de Philippe le Jeune. Dans le même recueil t. 5
A. V. Sallot adonné un article sur les monnaies d'Hadrien, t Plew,
Marius Maximus als directe uni indirecte Quelle der Scriptores Historiae
Auyustae. Soigné (VoirR. des R. t. 3, 129, 7>. «[Duruy (Rev. Hist. t. 7) a s
donné une étude sur Seplime Sévère qui contient des aperçus neufs et
intéressants. A Gueldenpennig et J. Ifland, Der Kaiser Theodosius der
Grosse. Exposition agréable. (Voir R. des R. t. 4, 83,39). ^ L'opuscule
de 0. Hirschfeld sur Lyon à l'époque romaine est d'une haute valeur
scientifique. Mêmes éloges pour le programme de G. Goos, Die roemische lo
Lagerstadt Apulum in Dacien. < Le reste du rapport est consacré à l'histoire
du christianisme).
^^[Généralités sur l'Antiquité. Suppléments. [F. Abraham].
KiEPERT, Lehrbuch d. alten Géographie. Indispensable à tout savant qui
s'occupe de l'antiquité. «' Méritoire également l'ouvrage de Lenormant, i*
La monnaie dans l'antiquité. «^ Max Jaehns, Atlas zur Geschichte des
Kriegswesens (depuis les temps les plus reculés jusqu'à la fin du 16« s.)
Planches. Très soigné. ^ Duncker, Geschichte des Alterthiims, t. 1 et 2
(5«éd.). Témoigne du soin avec lequel l'auteur fait profiter toutes les
parties de son ouvrage des faits nouveaux. 1[ K. E. v. Baer, Ueber die 20
homerischen Lokalitaeten in der Odyssée. (Edité par Stieda). Traite avec esprit
et connaissance historique une question obscure <v. R. des R. 3, 18, 39).
Gladsto-NE, Uomer u. sein Zeitalter. (Trad. en allemand par Bendau). Fixe
l'époque do la guerre de Troie 1316-1307 av. J. C. Rapprochements
hasardés avec les documents égyptiens. Lindenschmidt , ScA/terna/ins »6
Ausyrabungen in Troja u. Myhenae. Examine les résultats des fouilles de
Schliemann au point de vue de l'histoire des temps primitifs. U. Koehler
(Milth. d. deutschen arch. Insl. in Athen) prouve que les tombeaux de
Mycènes et de Spata sont carions et datent d'une époque plus ancienne
que la période homérique. ^ Bûdinger a fixé le renversement de Cyrus 3<>
h l'année 541/40 en se servant des données de la Cyropédie <v. R. des R.
3, 165, 40). ^ Ferrero, L'ordinamento dette armate romane. Concerne la
marine romaine.
^^, La Germanie primitive jusqu'à la fin de la migration
des peuples [Boltzel. Où les Usipètes et les Tenctères ont passé le Rhin? 3ô
(Caes. B. G. 41). Watterich indiquait l'embouchure du fleuve; selon A. De-
derich (Monatsschr. t. d. Gesch. Wesldeutschlands) ce serait près de l'in-
sula Batavorum. ^ Le général K.v.Veith (ibid.) démontre que le castellum
Aduatuca (Caes. B. G. 5, 24) est situé près de Limbourg. Ce n'est pas l'A-
duatuca Tungrorum comme le prétendait Napoléon IIL ^ J. Schneider *o
(ibid.) a étudié les routes militaires des Romains sur la rive droite du
IRhin. Important pour l'histoire de César et celle de Julien. Selon Schnei-
der il n'y a pas un Limes continu, mais plusieurs Limites avec leurs rami-
fications. Il E. Hiibner a montré l'état actuel des recherches (Jahrb. des
Rhein landes Fasc. 63). ^ Seeger a étudié les fortifications romaines d'O- 45
denwald (ibid., Fasc. 62). Découverte dans cette contrée d'une pierre fron-
tière portant l'inscription « inter Teutonos. » Cela semble indiquer que
sous Domitien ou cent ans plus tard le nom des Teutons s'était conservé
chez une peuplade allemande <v. R. d. R. 3, 16, 19). Christ (Jahrb. d. R.,
(Voir R. des R., t. 3, 27, 42) traite de la garnison romaine et de la durée de .v»
l'occupation d'Obernburg sur le Main. ■' l{(ELZERiii:s^,Lokaluntersuchungen
(Die Kriege der Roemer u.Franken sowie die Befesiigungsmanierder Ger-
raanen, etc). Recherche avec un soin extrême les forteresses romaines et
40 1880. — ALLEMA.ONE.
germaniques. Objection d'Essellen(Monatsschr.) et de J. Schneider {Jahrb.
d. H.) J. Schnnidt (Monatsschr.) admet quatre périodes pour les plus an-
ciennes lortilications allemandes : 1° la pér. préhistorique et antérieure
aux Romains; 2° jusqu'à la migration des peuples; 3° jusqu'au ix^ ou x^
5 s. ; 'i° jusqu'au xviii" s. % Articles « de cet infatigable chercheur » dans la
Monatsschr. concernant les barrières, les routes militaires et les retranche-
ments des Romains, le camp romain deBonefeld. ^1 Selon Dederich (ibid.)
le lleuve Nabalis (Tacite Hist. 5, 26) serait le Leck. Son hypothèse est ap-
puyée d'une conjecture de son fils qui veut lire (Servius ad Virg., Aen. 8,
10 727) Nabalia pour l'embouchure septentrionale du Rhin au lieu du nom
'Jambal. Ij La question relative à l'emplacement d'Alise a provoqué bien
des recherches sans arriver à des résultats décisifs. (Voir pourtant l'art.
de J. Schneider dans Monatsschrift). L'emplacement de la bataille de Va-
rus a été sans plus de succès que le précédent l'objet des travaux d'EssEL-
15 LEN, de HuELSENBECK, de Hœlzermann et de HuEBNER. Edm. Meyer <v. R. des
R., 3, d7, 23) démontre que la bataille eut lieu en l'an 9 et au mois de
juillet ou au commencement d'août. ^^\ H. Hartmann (Monatsschr.) a étudié
la route que suivit Germanicus de l'Ems au Weser. ^Pour l'emplacement
de la bataille d'Idistaviso (c'est la seule forme que donne Tacite et il faut
20 la considérer comme un nominatil), R. Wagener dans la Zeitschr. f. va-
terl. Gesch. u. Alterthumskunde, indique le village appelé au moyen âge
Edessen ou Edissen qui fut détruit en 1447, et sur l'emplacement duquel
s'éleva plus tard le hameau de Varenholz. G. HALMa donné une éd. criti-
que de Salvien. H. Sauppe a publié la vie de S. Séverin par Eugippius;
25 K. RODENBERG en a donné une trad. allemande. Bûdinger (Wien. Sitzungsb.
t. 91) a donné une monographie d'Eugippius. H. Lebègue.
«laliresberichte des Pliilologi^clien Vereins zu eerllii.
6° années 1. Salluste. [Meusel]. 2° édition Heinrich JordÂxN. Enuméra-
tion des changements généralement plausibles, selon le rapporteur, qui
30 distinguent cette édition de la première, elle-même fort recommandable.
L'appareil critique a été augmenté et corrigé, presque partout heureuse-
ment. Le rp. propose d'autres rectifications dont la liste n'occupe pas
moins de dix-neuf pages. ^ 7« éd. explicative de Rudolf Jacobs, revue
par Hans Wirz. Le réviseur a pris pour base le texte de la 2'' éd. Jordan,
35 non toutefois sans le modifier dans 140 passages environ, abstrac-
tion faite des changements de ponctuation et d'orthographe. Une assez
bonne partie de ces modifications parait devoir être approuvée. En ce qui
concerne les notes explicatives, c'est surtout au point de vue de l'usage
scolaire que le rp. en critique un assezgrand nombre. En somme l'œuvre
40 de Jacobs a encore gagné entre les mains de Wirz. ^ Chr. E. Kraemer,
Emendationes Sallustiimae. Exu.men détaillé de ces conjectures et réfutation
de la plupart. L. Conzen, Beitraege zur Erklaerung des Sallust. Programme
qui paraît contenir de bonnes remarques entre beaucoup de contestables.
Appendice sur l'emploi de 'poslquam' dans Salluste. Ungermann, Bemer-
45 kungen zu Sallust. Le rp. analyse toutes les remarques, et en réfute quel-
ques-unes. Ottocar Anhalt, Quae ratio in libris rccenscndis Sallustianis recte
adhiberi videatur. Extrêmement pénible et désagréable à lire, non sans
mérite d'ailleurs. L'importance du Vaticanus, là où il confirme la leçon
d'autres manuscrits, est mise en lumière au moyeu d'exemples ordinai-
60 rement bien choisis. Là au contraire, où le témoignage du Vat. est isolé,
la leçon ne vaut rien, selon l'auteur, excepté dans cinq passages. Lesci-
1. Liste des rapports. Homère, 3. Hr-rodote, 2. Sophocle, 7. Isocrate, 4. Lucien, 5. SaHuste,
i. Ecrits philosophiques de Cicéroii, 9. Horace, 8. Quinte-Curce, ti.
I
.TAHUBSDERICHTE DES PHILOLOGISCHEX VEREINS ZU BERLIN'. 41
talions de Chaiisius et de Diomèdo n'ont de même aucune valeur, quand
elles donnent un texte différent de celui qu'on trouve dans les niss. Onant
aux leçons fournies par Priscien, elles seraient préférables en trois en-
droits à celles des meilleurs mss. Dans le détnil, de bonnes remarques
à côté de nombreuses traces de légèreté. Frid. Vogel, Wo-Jt/its; Sallustùmac. 5
Bon Iruvail d'un débutant, judicieux, bien écrit, bien au courant. Traite
surtout des imitateurs de Salluste, et du parti qu'on en peut tirer pour la
criti(iuc du texte de cet auteur. Application généralement heureuse à un
certain nombre de passages. •: Revue criliquedes conjectures et remarques
ex|)licatives sur Salluste dues à Moritz Haupt, Opusculu, iomc I; Karl NiP- lo
PERDEV, Ui)uscula ; Friedrich Hitschl, Kleine philologische Schriften, tomo
III ;J. N. Madvig, Emendationcs Livianae, 2°éd.;J. Kofod Whitte (dans
Opuscula philolo(jica ad MiidvUjium missa)\ par A. Schoene (licrmes), H. Schoell
(ib.), J. N. Otl, K. Woerner et K. Sprenger (Neuc Jahrb.), N. Wecklein
(Rhein. Mus.) Ph. Klimscha (Zeils. oester. Gymn.), A. S. Wilkins (Journal la
of Philology), S. Wesenberg {Kort Udsiyt over det Pkilologisk-historiske
Sinnfunds Virksomhed i Aarene), Halb(!rlsma et Cornelissen (Mnemosyne),
un anonyme (II. Wirz?; dans Philol. Anz.); Wirz (Zeitschr. Gymn. W.) ;
A. Eussner (Jahresbericht il. d. Fortschr.). Le recueil cité de Nipperdey
contient en outre une étude sur la valeur relative des mss. de Salluste et 20
l'usage qu'il convient d'en luire, et incidemment la remarque que le vrai
litre des deux célèbres ouvrages de Salluste est *Bellum Calilinae' et
'Bellum Jugurlhinum' (cl. Quinlilien, 3, 8. 9). Dans Philologus, H. Wirz
a recherché les rapports d'Ammien avec ses modèles, Cicéron, Salluste
Ïile-Live et Tacite. Dans Nordisk Tidskrill for Filologi, Ingvald Undset 2.1
a parlé de fragments d'un ms. de Salluste, lesquels paraissent sans va-
leur. Dans Hernies, Woflitlin et 0. .Millier ont signalé des fragments de
Salluste. WoeltVlin (ib.) a traité du rapport de Fronlin à Salluste. ^^ L. Hkll-
wiG, ZurSyntiix desSaUust. I. Concerne seulemenlles conjonctionstempo-
relles, causales, concessives, consécutives et finales. L'auteur se propose 30
de traiter de même les autres parties de la syntaxe. On ne peut que louer
son zèle, mais en lui demandant un peu plus d'exactitude. D'autre pari,
le plan est défectueux, les omissions très nombreuses, l'éd. de Jordan
est seule mise î\ contribution ; on souhaiterait que tous les passages fus-
sent cités intégralement. A. Hercher, Ueber den Gebrauch des Accusativs as
bei Sidlust. L'tile complément, pour Salluste, de la Syntaxe historique de
Draeger. L'auteur dit avoir presque terminé un travail pareil sur le génitif
et le datif. La collection des exemples est en général complète. Il est seu-
lement singulier que les omissions soient en plusieurs endroits celles de
l'Index de Dietsch. Il faut espérer que l'auteur ne s'est pas borné à cette 40
source tort insuftisante d'intbrmations. Goerlitz, De genetivi usu Sallus-
tiano. Parait fait avec une grande légèreté. Ainsi l'auteur prétend que Sal-
luste n'emploie pas 'affatim', et reproche à Draeger d'avoir dit le con-
traire : or, quand on cherche la raison de cette affirmation singulière,
on n'en trouve d'autre, sinon que Dietsch, en son Index, écrit 'adfatim'. 4â
Des contre-sens bizarres, latin souvent mauvais, qqf. inintelligible. D'ail-
leurs un certain soin et des choses utiles dans la dernière partie. ^ Puis
vient une note rectificative communiquée au rapporteur à propos de son
article sur la 2® éd. Jordan, par H. Wirz; enfin une liste des nombreux
passages de Salluste dont il est question dans les 85 pages qui composent :,o
ce rapport.
». Hérodote. Kallenberg]. Concerne les publications étrangères des
années 1875-1877. ScHiERN, le pays des plumes. Analyse (Voy. R. des R.,
42 1H80. — ALLEMAGNE.
f, 9i, 21 >. Analyse du travail de Maspero (Aun. Assoc. Etudes grecques)
sur divers passages du 2** livre, et de celui de Tissot (Bull. corr. hell.) sur la
Libye d'Hérodote. Indication des Observations d'Hovelacquc sur un pas-
sage d'Hérodote concernant certaines institutions perses : on n'y trouve
5 rien de plus que dans les récenteséditionsallemandesavec commentaire.
Relevé et, Çcà et là, critique des explications et conjectures proposées dans
la Revue de Philologie parTournier, H. Weil et Dulac. ^ Norén, De contrac-
tione verborumi7i eo exeuntium apudHerodotimi. Cherche dans les mss. quelles
sont les lettres après et devant lesquelles la contraction se fait et ne se
lo fait pas. N'aboutit, ce semble, qu'à des règles non moins incertaines que
compliquées. Cavalltn, De modis et temporibus orationis obliquae apud Hero-
dotum. Analyse, et observations personnelles du rapporteur sur divers
points négligés par Tauteur. Plusieurs objections quant au détail. May,
Le attractmiis usu Herodoteo. Paraît peu concluant sur la plupart des
15 points. Le rp. cite la phrase suivante (Hérodote, 5, 92, ^) comme fournis-
sant un exemple certain de l'attraction du relatif avec un nominatif:
s; To àçpaaTÔTarov ci soatvsro elvat; et cclle-ci, de Platon, commc propre à
éclaircir la construction de do? re avec l'infinitif; w; à-^w cù ao'vov vûv, àuà
Koù àûf TcicÙTo; cîo; twv èu.wv t;.r,^cvl aXktù TTsîôsoOai y; tw Xo->'w (Apologie, 46 B).
20 Cassian Hofer, Uebei' die Venvandtschaft des herodotischen Stiles mit dem ho-
merischen. L'auteur examine successivement, en exagérant notablement la
part qui peut revenir à une imitation volontaire, le vocabulaire, les rémi-
niscences proprement dites, les transitions, les pléonasmes, la constru-
ction des phrases, la rhétorique. Bruell, Herodots babylonische Nachrichten.
25 Traite de la géographie et de la topographie batyloniennes, particulière-
ment de la longueur du mur d'enceinte de Babylone et de l'emplacement
du temple de Bel. L'auteur se range sur ces deux points à l'avis de Raw-
linson. Bauer, Bie Entstehimg des Herodotischen Geschichtsiverkes. Hachez,
DeHerodoti itineribuset scriptis. Kirchhoff, Ueber die Entstehungszeit des He-
30 rodotischen Geschichtswerkes. 2^ éd. (Voir des analyses de ces travaux dans
R. des R., 3, 99, 45; ib., 220, 22; 4, 95, 16). « L'idée de Kirchhoff était
qu'Hérodote, comme il résulterait des allusions à des faits historiques
contemporains, a composé son ouvrage exactement dans l'ordre où nous
Tavons; mais que, parvenu au ch. 119 du livre III, son travail subit une
35 assez longue interruption, probablement par suite de son émigration à
Thurii. Cette interruption expliquerait qu'Hérodote n'ait pas tenu sa pro-
messe en ce qui regarde l'histoire d'Assyrie. Il est à remarquer, d'autre
part, que la partie qui va jusqu'à 3, 119, suppose tous les voyages d'Hé-
rodote, sauf celui de Grande-Grèce. » Le rp. î^pprouve en général la criti-
io que faite par Weil <Rev. Crit.; voir R. des R., 3, 220, 22> du système de
Bauer, et juge qu'elle peut s'appliquer en partie au travail de Hachez.
Bauer, Herodots Biographie. (Pour l'analyse, voir R. des R., 2, 202, 32>.
«Tout ce travail repose sur l'hypothèse que l'expression 'Thurien' indique
le lieu de najssance d'Hérodote. » Roese, Hat Herodot sein Werk selbst
45 herausgegeben ? L'auteur s'était déjà occupé incidemment d'Hérodote
dans un travail sur Thucydide; il avait recueilli les passages des trois
premiers livres qui, contrairement à l'assertion de Kirchhoff, trahissent une
connaissance personnelle de la Grande-Grèce (1,94; i, 167; 1,145; 2,177;
2, 123; 3, 37; 1, 145 paraît au rp. le plus significatif de ces passages).
50 Dans ce programme, publié en 1879, il adhère en somme à la théorie de
Bauer, et juge qu'Hérodote a bien réuni lui-même ses X0701 en un seul
corps d'ouvrage pour les publier sous cette forme, mais que la mort l'a
surpris avant qu'il eût pu terminer son travail, et mis son œuvre en étal
g
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 43
(Je paraître sous les yeux du public. Suivant lui, Thistorien est mort ù
Thurii, non à Athènes, comme le veut Kirchhoft\ Dans Neue Jahrb., Bergk
a publié un article sûr le rapport entre Thucydide, 4, 126, et Hérodote, 5,
71, où il maintient l'opinion précédemment avancée par lui (ibid.). (Voir
R. des R., 3, H4, 4>. ^
3. Homère. (La question homérique et la topographie de l'Odyssée
•en 1877). [G. Lange]. Après des considérations, dont la conclusion est que
la question homérique n'a pas sensiblement avancé vers sa solution dans
les années 1873-1877, le rp. examine conjointement le travail de J. Jaekel.
Das ïeiresiasorakel (dans Jahrcsb. des Gymn. zu Freistadt in 0. Oe. lo
1876) et les quatre dissertations ou programmes de Ludwig Adam : Die
aelteste Odyssée in ihrem Verhaeltnisse zw Rédaction des Onomakritos und der
Odyssee-Ausgabe Zenodots; De antiquissimis Telemachiae carmiiiibiis ; Die
ursprùnyliche Gestalt der Telemachie und ihre Einfùgung in die Odyssée; Das
doppclte Motiv im Freierniord oder der ursprùngliche Schluss der Odyssée. 15
Tous ces travaux n'offrent guère que des hypothèses, qui peuvent n'être
point inadmissibles en elles-mêmes, mais auxquelles manque une base
suliisamnient solide. S. A. Naber, Quaestiunes Uomericae. (Voir R. des R.
2, 407, 20, 3, 51, 10). Ce travail, où sont accumulées assez coniusément
les choses les plus diverses, paraît ne contenter en rien, ou peu s'en ao
huit, le rp. A. Nitsche, Untersuchuny ùber die Echtheit der Doloneia, L'au-
teur pense, comme Nitzsch, que la Dolonie que nous avons a été substi-
tuée à un autre morceau de pareil contenu : idée combattue par le rp.,
qui d'ailleurs paraît n'accorder pas grande valeur à ce travail, lien re-
onnaît davantage à celui de Kchlbars, Cur liber Iliadis 10 e contextu 25
earminis Uomeinci emovendtis sit, où cependant il souhaiterait une critique
un peu plus mesurée. H loue comme extrêmement utiles, claires et bien
laites, les introductions relatives à chaque chant de l'Iliade, insérées par
Hentze dans les appendices, eux-mêmes si précieux, de l'éd. K. F.
MEis. Les opinions diverses, en ce qui touche à la 'haute critique', y 3o
ont enregistrées presque complètement. Quant à la manière de voir de
Hentze lui-même, elle est une sorte de moyen terme entre la théorie de
l'unité et celle des chants distincts. Analyse et discussion de ses idées
uant aux chants 1, 3 et H. H a le tort de chercher à pallier des diffi-
ultés dont la théorie des chants isolés est seule à mên\e de fournir la 3.-,
olution. ^ Analyse ou simple mention des articles de H. K. Benicken,
Das Wicdererscheinen desPylaimenes.HomerischeKleinigkeiten. Contri-
utions à l'histoire des poésies homériques' (dans Zeits. lurd. oesterr.
Neue Jahrb., Revue de l'instr. publ. en Belgique). Le rp. admet
omme l'auteur que les chants E et N de l'Hiade étaient primitivement 4o
es poèmes distincts, dus peut-être à des poètes ditférents; mais il con-
este qu'on ait le droit de prononcer une athétèse, sans indiquer en
ême temps l'origine présumable de l'intrusion. A. Roemer, Ein Dichter
nd ein Kritiker vor dem Richterstuhle des Heirn R. Peppmùller. Peppmùller
vait soutenu que l'auteur du 24^ livre de l'Iliade vivait immédiatement 45
vant le commencement des Olympiades, qu'il était vraisemblablement
é à Smyrne, que les poèmes cycliques lui étaient connus, qu'il avait
ous les yeux ITliade et même l'Odyssée, telles, dans l'essentiel, qu'elles
nous sont parvenues; que l'auteur de ce chant jusque là si admiré l'avait
ris presque mot pour mot dans les deux grands poèmes homériques. 50
e plus, il s'attaquait aux athétèses d'Aristarque. Le rp. souscrit absolu-
ent à lu réfutation de Roemer, à qui il reproche seulement d'avoir em-
loyé un langage souvent peu convenable, et d'avoir paru croire que la
44 1880. — ALTJ-.MAGNE.
théorie des 'Licder' distincts était en cause dans la discussion : en ce
qui concerne Arisinrque aussi, il paraît d'un avis dilTérent sur plusieurs
points. F. Heerpegen, Uebcr den systematischen Zmammcnhang der home-
rischcn Frage. Généralités dont Tobjct n'est pas très clair. F. Stolte, Der
5 NibeliDKjc I\k)t, vcrglichen mit der llias. 2. Observations justes, intéres-
santes, bien exprimées. Au^. Christ, Schlcksal und Gottheit bei llomer.
Prétend, après Welcker, mais à tort, selon le rp., que la p.oîpo. et la
volonté de Jupilei", c'est tout un. W. Gladstone, Homer und sein Zeitalter
(trad. de l'anglais, par I). Bendan). « Le principal résultat auquel l'au-
10 teur arrive est celui-ci : Homère n'était pas un Grec d'Asie, il habitait
l'Europe, vivait non après mais avant la migration dorienne, et possé-
dait une connaissance étendue de l'Orient, particulièrement de l'Egypte.»
Combinaisons hardies, conclusions plus hardies encore : la méthode
de l'auteur, qui d'ailleurs n'est pas au courant des travaux modernes,
16 n'est guère celle qui convient à la philologie critique. Anton Krighen-
BACER, Die ïrrfahrt des Odysseus. Id., Die Irrfahrt des Menelaos. Id., Beitraege
zur homerischen Uranologie. Excentricités. E. von Baer, Ueber die homeri-
schen Lokalitaeten in der Odyssée. Invraisemblable. (Voir R. des R., 3, 18, 39.)
Max Schneideavin, Die homerische Naïvetaet. Analyse de 14 pages. (Voir R.
20 des R. 4, 116, 45; et cf. les jugements très divers auxquels renvoie la
table des tomes 3 et 4>. Appréciation sévère. L'auteur ne recueille que
les passages qui vont à sa thèse, ou ne cite les autres qu'en en forçant
le sens. Ses jugements sont partout empreints du pessimisme des Scho-
penhauer et des Hartmann; son style abonde en périodes et parenthèses
25 sans fin, en substantifs insolites et gigantesques. Confidences person-
nelles; citations inattendues, de Sardou par exemple.
-s. I soc rate. [G. Jacob.] 2*^ édition G. E. Benseler, procurée par
Friedrich Blass. L'appareil critique est pour la 1" fois disposé dans un
ordre naturel et commode. Il a été aussi complété (au moyen par ex. du
30 recueil de leçons jusqu'ici inconnues de l'Urbinas, publié par J. Bekker,
dans les Abhandlungen de l'Académie de Berlin). Les conjectures ont
été pareillement relevées et utilisées de manière à rendre le texte partout
lisible. Liste des plus importants changements adoptés ou proposés. Le
rp. rejette quelques-unes des conjectures de l'éditeur, et juge qu'en gôné-
35 rai « elles ne s'élèvent pas de la sphère de la possibilité dans celle de la
vraisemblance. » Freund, Schùler-Bibliothek. N°« 197-198 ('Praeparation
zu Isocrates ausgewaehlten Reden. Zum Gebrauch fur die Schule und den
Privatunterricht. Panegyrikos. Areopagitikos'). « Après une introduction
sur la vie et les écrits d'Isocrale, laquelle est empruntée littéralement
io pour la plus grande partie à IHistoire de la Littérature grecque d'Otfried
Mûller, vient une seconde introduction au Panégyrique, puis une traduc-
tion allemande accompagnée de notes explicatives. Une traduction des-
tinée « à l'usage des classes », cela a l'air d'une ironie : car il n'y a aucun
doute sur ce point, que l'emploi des traductions dans les préparations est
45 préjudiciable aux progrès des écoliers. Les notes explicatives reprodui-
sent ce qui se trouve dans les commentaires connus de Rauchenstein,
0. Schneider, Benseler, avec des changements et des additions de peu
d'importance et de valeur. » Preuves à l'appui de cette assertion. Juge-
ments des plus défavorables. Les Symbolœ philologicœ... Spengelio renfer-
60 ment une bonne conjecture de J. Winter, sur le Discours à' Démonique, 52
(u.à).icTa -yàp au lieu de aoXi; -yàp); la Zells. f. Gymn,, deux mauvaises d'A.
Gasda. Le Rhein. Mus a publié deux excellents articles de K. Fuhr, l'un
sur le texte d'Isocrate chez Denysd'Halicarnasse, l'autre intitulé 'Excurse
JAHRESBERICHTE DES l'IllLULOUlbCHEN VEUEINS /U BERLIN. 45
zu den atlischen Ilednern'. Dans Mnemosyne, S. A. Nabcr a donné dos
conjectures sur presque 200 passages d'Isocrate, entre lesquelles il en
est d'excellentes (ainsi rà; bv.û;, sur 10, 48). D'ailleurs l'auteur est mal au
courant : il va jusqu'à corriger des fautes d'impression du texte de
Ik'kker (éd. de Berlin), et pas toujours heureusement. Liste complète de s
ces conjectures. D'autres ouvrages publiés en 1877 ont été analysés dans
le précédent rapport. Le Philologus a publié un catalogue, composé par
M. IJoyscn, des ouvrages sur Isocrate qui ont paru dans les années
1807-1«7G.
25. Lucien [0. Wichmann]. W. Rodericii, De Luciano philosopho. La lo
seule originalité de ce travail parait consister dans une découverte vrai-
ment surprenante : celle d'attaques perfides contre dilférents dogmes
du christianisme dans divers écrits de Lucien. F. Fritzsche, Lucianea{ôàï)s
un Index lectionum de Hostock, 1878). Renferme le texte et l'appareil
crilicjue des dialogues des Morts H, 12, 13 et de qq. lignes du U^ (On i5
sait que l'éd. due au même est malheureusement interrompue à la lin du
dialogue 10). Enumération des ditrérences qui séparent ce texte de celui
de Dindorf (1858). Dans un Index scholarum dcBreslau, A. Reifferscheid
('observationes criticae cl archaeologicae') a proposé de remplacer tov ffwTa
(Goij, 0) par tàv ovs.fcv. Dans Mnemosyne, Misceilanea d'E. Mehler renier- 20
niant entre autres choses neuf conjectures tout à fait plausibles sur Lu-
_cien (ainsi dans Dial. des Morts, 7, 1, «î^&v (au lieu de f.îu') (rj^ovra. J. Ber-
~ ^AYS.Lukiitn und die Kyniker. Montre que Lucien a été injuste et pour Pé-
^grinus,et pour Théagèue qui parait avoir été, avec le cynisme lui-même,
véritable objet de ses attaques. Court aperçu des origines de la philo- -20
>phie cynique et de son développement jusqu'à la fin du F' s. de l'Em-
^re, puis en particulier de ses rapports avec le judaïsme et lechristia-
fisrae, pour ce qui est de la polémique contre le polythéisme dégénéré,
îeptique en philosophie comme en religion, et ne voyant guère pour
lumanilé d'autre idéal qu'une vie commode sous l'empire de Rome, qu'il 30
royail éternelle, Lucien, qui avait commencé par emprunter des armes
|u cynisme, et par mettre en scène quelques-uns de ses plus célèbres re-
présentants lorsqu'il s'agissait d'attaquer le polythéisme, Lucien Unit par
irire une suite d'ouvrages (les Sectes à l'Encan, le Pêcheur, Pérégrinus,
js Esclaves fugitifs) dirigés principalement contre cette école. A ce tra- 35
[ail, dont les résultats ne sont pas précisément nouveaux, mais qui est
|onstamment approfondi et impartial, est jointe une très bonne traduc-
ion du Pérégrinus, avec d'excellentes notes sur une trentaine de pas-
iges. L'auteur croit la vie de Démonax non authentique ; il voit dans le
Jynique « l'œuvre d'un byzantin qui a cru faire une bonne œuvre en met- 40
mt cette défense de sa secte sous le nom de son adversaire le plus
acharné. » ^' Dans Zeits. f. oesterr. G., Anton Schwarz a publié un article
fur le Démonax de Lucien (voir R. des R., 3, 170, 2i> dont le rp. fait le
>lus grand éloge. J. J. Hartmann, Studia critica in Lucianum. Les très
)onnes corrections que contient ce recueil perdent au voisinage d'un 45
rop grand nombre de conjectures douteuses ou décidément mauvaises,
i. ZiEGLER, Studien zu Lukian. Témoigne d'une bonne méthode critique
St d'une compétence spéciale en ce qui regarde L. Solides arguments à
'appui de l'opinion de M. Gesner, que le Charidème n'est pas de Lucien :
;el ouvrage est attribué conjecturalement, non sans raison, à un auteur 50
inconnu de la fin du 11'' ou du commencement du iii"^ siècle. Classement
les mss. du Songe ou Coq. Conjectures de 0. Wichmann <le rp.> et notes
^diverses d'E. Ziegler dans Neue Jalirb. J. M. Coterill, Peregrinus Proteits.
46 1880. — AI.LEMAGNE.
Il lie s'agit de rien moins que de démontrer la non-autlienlicité du Pere-
grinus de Lucien, et d'une douzaine d'autres ouvrages, de S. Basile, S.
Justin, Tatien, S. Jean de Damas, etc. Malheureusement il parait que cela
reste à démontrer., au moins pour le Peregi'inus,le seul de ces écrits dont
6 le rapport ait à s'occuper. Le rp. ne connaît que par la Revue critique le
travail de Maurice Croiset, Un épisode de la vie de Lucien {le Nigrinus), dont
la conclusion ne lui paraît pas essentiellementneuve.Analysed'un article
de Graux (sur l'éd. Sommerbrodt : Revue critique), dont le rp. déclare ne
pouvoir accepter les conclusions. Le même donne (ib.) une notice sur un
10 ms. de Lucien conservé à Upsal. Le travail de J. van Leeuwen, De Aristo-
phane Euripidis censore, renferme en appendice plusieurs conjectures
sur Lucien, dont quatre paraissent très plausibles au rp.
6. Quinte Curce, 1874-1879 [Max Cari Paul Schmidt]. 2*^ éd. expli-
cative Th. VoGEL. Le texte est en général celui de Hedicke. Un appendice
15 indique les leçons qui s'en écartent, ainsi que de celui de la 1"^^ éd. Le rap-
port est fait surtout au point de vue de l'usage des classes. « Le côté fort
de celle éd. consiste surtout dans la précision avec laquelle sont étudiés
le style et la grammaire de Quinte-Curce. » Appréciation des plus favora-
bles, Cornelii Nepotis liber, etc., et Curti Rufi historiae Alexandrt Magni in
20 hreviorem narrationem coactae. Par J. Lattmann, (avec un lexique). lî° éd.
Paraît analogue à notre 'Epitome historiae Graecae'. 0. Sghuessler, De Q.
Curti Rufi cod. Oxoniensi A. Ce ms. est interpolé, mais plus ancien cfue
rOxoH. B, et non sans valeur, 'comme Ta cru Zumpt par suite d'une con-
fusion'. Rectification de la généalogie des mss. On souhaiterait une liste
l'.j complète et commode des leçons notables de A. D'ailleurs la thèse de Tau-
teurparait fondée. Quant à ses conjectures, une seule sur six semble plau-
sible (4, 1, 3 :'iam rectiustum').Cf.larecension d'A. HugdansleJahresb.de
Bursian. Le Rhein. Mus. a publié qq. conjectures d'A. Eussner, inutiles
selon le rp. Dans Neue Jahrb., G. Wagener établit les règles suivantes,
30 dont il part pour corriger sept passages : dans Quinte-Gurce « tous les com-
posés de 'eo' ont les formes du parfait sans 'v', excepté la l^e personne
du singulier et du pluriel; les formes en 'averim' et 'averam' à toutes
leurs personnes, aussi bien que les terminaisons 'averunt, avère', ne sont
jamais contractées; les formes en 'avisse' et ^avissem" à toutes les per-
y-, sonnes le sont toujours ; les formes du parfait de 'adsuesco' et toutes celles
de la 2° et de la 3° conjugaison en 'everam' à toutes leurs personnes con-
servent le 'v'. » Mention d'un autre article dû à Justus Jeep (Jahrb.) dont
le rp. se dit forcé d'ajourner le compte rendu. Examen assez bref de deux
lexiques spéciaux de Quinte-Gurce, Tun suranné, de G. Gh. Ctiusius,
40 l'autre plus récent et un peu meilleur, d'O. Eighert : ni l'un ni l'autre ne
répond en aucune façon aux besoins de la science. R. Gruendler, Ueber
den Gebrauch einiger Praepositionen bei Curtius. Programme très soigné :
concerne 'propter, ob, apud, ad'. F. Kupfer, Ueber den Gebrauch des Part ici-
piums bei Curtius. Programme utile par la collection des exemples qui est
45 bien complète : d'ailleurs le rp. y trouve bon nombre de choses erronées,
sans parler d'une terminologie peu claire. Il parait n'y être question que
du participe présent. W. Ignatius, De verborum cum praepositionibus compo-
sitorum apud Cornelium Nepotem, T. Livium, Curtium Rufum cum dativo stru-
ctura. Recueil d'exemples très soigneusement fait et clairement disposé.
fto Quinte-Gurce aime à employer le datif avec tous ces verbes, plutôt que
de répéter la préposition : cela devient très sensible par la comparaison
de Quinte-Gurce et de Tite-Live, comme il résulte d'un curieux tableau
dressé par l'auteur. Examen de diverses traductions allemandes, toutes
i
JâHRESBERICHTE des PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 47
antérieures ù la période qu'embrasse le rapport : celle de J. Siebelis, qui
« aurait besoin d'être revue à fond pour devenir utile », et celle d'Ad.
Heinr. Christian, qui parait être pareillement insuffisante. A. Miller a
étudié (dans Bl. f. d. bayer. G.) le passage de Quinte-Curce, 4, 7, 2-5. Les
difficultés qu'il signale sont réelles, et les corrections de texte .ju'il pro- s
pose les feraient disparaître. Mais est-il sûr que Quinte-Curce ou l'auteur
qu'il a suivi connussent bien l'Egypte? Dans Neue Jahrb., G. Schmid a
essayé une fois de plus de déterminer l'époque où a vécu Quiute-Curce
(Voir H. des R., i, 100, 45>. Le rp. renvoie à son prochain compte rendu
l'analyse de deux dissertations de J. Kaerst et de C. F. Laudien sur les lo
sources de Quinte-Curce. Simple mention des travaux suivants qui aident
à comprendre cet auteur, mais ne s'y rapportent qu'indirectement. : P.
Spitta, De amicorum qui vovanturin Macedonum regno coîidicione ; article de
J. G. Droysen sur l'armée d'Alexandre le Grand (Hermès). L'article de
J. Draesekc ('ad Q. Curtium Hufum' dans Riv. di Filol.) n'est point par- is
venu à la connaissance du rp.
7. Sophocle (1878-I87U). [RudolfSchneider.] Appréciation des éditions
ècentcs : de Wunder revue par Wecklein (Antigone) ; de G. Wolff revue
ar Bellermann (Antigone, Œdipe roi) ; de Schneidewin revue par A.
AUCK. Celte dernière a été soigneusement mise au courant des récents 20
travaux. La révision de Bellermann est jugée en somme avec faveur.
Celle do Wecklein est l'objet de critiques nombreuses pour ce qui est
des 100 premiers vers d'Antigone. Dans Zeits. f. d. Gymn. <le journal
même où paraît ce Jahrcsbericht), G. Kern et Fr. Polie ont fort mal
étendu une cause excellente, celle de la critique conservatrice ; car les 35
onjecturesde Polie ne valent pas mieux que celles auxquelles il s'atta-
ue, et les interprétations de Kern sont encore bien plus mauvaises,
lonjectures de Siegfried Mekler {Kritische Beitraege zu Euripides u. Sopho-
es)y de Ludwig Dindorf et de Richard Meister (iNeue Jahrb.), de K. Frey
'ixc'j; dans Antigone, 578 : ibid.) Sous ce titre Emendationes et interpre- 30
tioncs Sophocleae, G. H. Mùller a réuni des notes déjà publiées qui se
sent avec intérêt, et qui paraîtraient peut-être plus concluantes, si
i*auteur ne s'attachait de préférence aux passages les plus difficiles,
numération, pièce par pièce, des corrections et interprétations propo-
ses par Herwerden (Mnemos.), Mùller (ouvrage cité), Nauck (Hermès), 35
V. Leutsch (Philol.) ; V. Woelcker, Zur Kntik und Erklaerung des (Edipus
rannos; Franz Zoechbauer, Zur Koenigsrede in Sophokles Koenig Œdipus
arait peu concluant) ; Franz Kern et Golisch (Neue Jahr.) C. A. Lehmann
ermes), Bernardukis (dans Verhandlungen der 33 Versammlung deutscher
hilologen), M. Schmidt (Index schol. d' lena). Brandt, Le praepositionum 40
ud Sophocleni usu. i. Concerne âvTÎ, àiro, irpo. A la fin une liste des pas-
ges qui ont «x, non cités dans le lexique d'Ellendt. Dans Zeits. Gymn.
rticle de A. Procksch sur le sens de irpô et l'explication du vers 1524
'ÛEd. Col. (Voir R. des R. 3, i45, H.) E. Krichauff, Quaestiones de participa
ud Sophoclem usu. Indication très sommaire des points traités dans cet 45
puscule consciencieusement fait. M. Boettger, De singulari quadam verbi
riphrasi apud Sophoclem oblata. Rien d'utile qui ne soit déjà dans l'éd. Neue.
Schambach, Sophocles qua ratione vocabulorum significationes mutet atque
riet. (2° et dernier programme.). L'auteur a bien étudié Sophocle ; mais
ne connaissance très précise du développement antérieur de la langue 50
'était pas de trop pour traiter comme il faut un pareil sujet. Paraît
édiocre. LùCK, De comparationum et translationum usu Sophocleo. Bon
'ogramme. L'auteur classe les comparaisons et métaphores d'après la
48 1880 — ALLEMAGNE.
nature des objets dont elles sont tirées ; il a soin de distinguer des autres
les métaphores auxquelles l'usage avait ôté dès lors le caractère de
figures. Kduard PliiLiPr, Der iambischc Trimeter und sein Bau bei Sophokles,
Très utile. L'auteur compare la versification de Sophocle à celle d'Eschyle
ô et tire de là des inductions relativement à la chronologie de ses pièces.
Un premier groupe serait formé d'Electre, Antigone et les Trachiniennes,
un second des deux Œdipe; un 3° de Philoctète seul, auquel il faudrait
joindre Ajax, si les considérations métriques pouvaient être seules mises
en ligne de compte. L'auteur signale deux dérogations à la règle de Por-
10 son (Antig. 68 voûv où^i^y. et Philoctète 665 ô; twv èawv). 11 compte dans
Sophocle 459 trimètres iambiques purs. Il écarte au moyen de synizèses,
de corrections ou d'athétèses les huit anapestes qu'on y trouve au 3*^ pied.
Graul, De Sophoclis Aiace. « Un de ces travaux à la douzaine, comme la
littérature des programmes en compte un si grand nombre. » H. Geist,
u De fabula CEdipodea. i( Consciencieuse exposition de la fable d'CEdipe à
partir de ses premiers commencements jusqu'à son complet développe-
ment dans Euripide. » Heinrich Otto, De fabula (Edipodea apud Sopho-
clem. Croit que Sophocle doit partout avoir suivi la môme tradition en
ce qui regarde Œdipe et sa famille. Retranche non seulement les vers
20 900-902 d'Antigone qui sont en contradiction avec ce qu'on trouve dans
les autres pièces sur Œdipe, mais encore, sans apporter de raisons
nouvelles, tout le morceau qui va de 891 à 936. MUxNTEAN, Ueber die Zeit
und Absicht der Tragocdie des Sophokles (Edipus auf Kolonos. Parait sans
nouveauté ni importance. Hermann Schuetz, Sophokles-Stadien. Antigone,
25 (Extrait du 'Magazin fur die Literatur des Auslandes'.) Défend le caractère
moral d'Antigone contre les imputations de Boeckh : imputations fort
justes, mais qui n'ont pas la portée que S. parait leur attribuer. Antigone
est placée entre deux devoirs, le devoir envers son frère, le devoir envers
l'État : quelque parti qu'elle prenne, elle doit nécessairement manquer à
30 l'un des deux. Le choix qu'elle fait atteste la noblesse de son cœur. Mais
elle a manqué à ce qu'elle devait à TÉtat : il faut qu'elle soit punie. Dans
Neue Jahrb. R. Frey a taché d^établir, par des preuves tout à fait insuffi-
santes, que le protagoniste d'Antigone n'était pas Antigone, mais Créon,
et qu'il faut corriger en ce sens Démosthène, Ambassade, § 247. Pro-
35 gramme insignifiant de Jacob REissERMEi'ER, De choro Sophocleo. ïheodor
Thomas JUiNGWiRTil, Ueber den Chor der griechischen, speziell der Sophokleis-
chen Tragoedie. Rien de nouveau. Dans Zeits. f. d. Gymn., Franz Kern a
traité des chœurs d'Antigone et de leur rapport à l'action (Voir R. des R. 4,
147, 10) : travail complètement manqué, selon le rp. Alex. Kolisgh, De
40 Sophoclis anno et natali et fatali. <V. R. des R. 4, 43, 11.) Soph. serait né non
en 495, mais en 497 (date du Marbre de Paros). Objections du rp.
8. Horace (1878-1879). [W. Mewes.] Otto Keller , Epilegomena zu
Horaz. 1. Complément de l'éd. du même, consistant dans un commentaire
sur toutes les difficultés qu'offre la constitution du texte ; il peut servir
45 d'appendice critique à toutes les éditions explicatives; malheureusement
il ne formera pas moins d'un millier de pages. L'auteur est resté fidèle à
ses idées en ce qui concerne le classement des mss. et particulièrement
le peu de valeur des Blandinii. (Voir R. des R. 4, 24, 3 et 25, 5>, ce qui
lui a attiré de vives attaques de la part de Lucian Mûller et d'un savant
60 russe, nommé Gregor Senger. Le fait est que, tout en proclamant que le
texte d'Horace nous est parvenu dans un état de cons(îrvation exception-
nel, l'éditeur se voit forcé en un grand nombre de passages d'abandon-
ner la leçon où ses principes le conduisent à voir celle de l'archétype.
JAHUESBEKICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEUEINS ZL BERLIN. 4'J
i:xemple.s d'où il résulte qu'on pourrait être tenté de faire passer à la
1"' classe, malgré les interpolations faciles à reconnaître qui les déligu-
lerit, les niss. rangés par K. dans la 3% et de n'attribuer à ceux de la
r*^ qu'une valeur tout à lait subsidiaire. L'origine des mauvaises varian-
tes est indiquée en général avec beaucoup de sagacité, grâce à l'expé- &
lience consommée de l'auteur en matière de paléographie. Là où il
interprète le texte, ses explications sont toujours dignes d'attention, quel-
(luelois décisives. Une clarté parfaite est à ses yeux la condition sine
qua non pour admettre une leçon dans le texte d'Horace. Rapproche-
ments extrêmement nombreux, surtout avec la littérature des temps qui >o
ont suivi. L'allemand de l'auteur compte bon nombre de néologismes et
de tours familiers (jue les étrangers auront peine à comprendre. D'autre
tpart on souhaiterait parfois plus de précision et de brièveté. •^ Edition
explicative des Satires et des Epllres par (i. T. A. Kruger. 9« éd. procurée
par Guslav Krùgek. Enumération de tous les changements de qq. impor- i*
{tance qui distinguent celte édition de la 8". L'appendice critique a été
porté de 30 pages à 44 et offre un répertoire bien complet pour les der-
nières années, trop complet même, du moins au point de vue de l'usage des
classes. 0.//t>r(ii«F/(icciCarm»ntt. Ilerum recognovil Lucian Mueller. L'édi-
teur continue à mettre au premier rang des mss. les Blandinii, surtout V, m
et le (iolhanus 2, qui provient, à ce qu'il parait, du même archétype.
D'ailleurs « les meilleurs mss. mêmes, dont aucun ne remonte au delà
de la période mérovingienne, ne sont pas exempts de fautes, de dittogra-
phies et d'interpolations. Les dittographies doivent leur origine, pour la
plupart, à la funeste manie, qui était propre notamment aux moines du 25
ployen Age, de substituer des synonymes aux leçons des manuscrits *.
Les interpolations remontent aux 60 premières années qui ont suivi la
mort du poète, si bien que déjà au temps de C!uiniilien le texte avait en
gros et dans l'ensemble la forme que nous lui connaissons. Les corrup-
tions qui se sont produites par la suite se laissent écarter moyennant le 30
changement de quelques lettres. » En somme le texte d'Horace est mieux
conservé que celui de beaucoup d'autres écrivains, et « la découverte
même du Codex V ne lui donnerait pas un aspect sensiblement différent. »
Il faut néanmoins le corriger çà et là par conjecture. C'est ce qu'a fait,
en premier lieu, Bentley, que l'éditeur met tout à fait hors ligne; puis ^ô
Peerlkanjp et Meineke; mais après eux, à ce qu'il semble, personne ou
presque personne, si ce n'est l'éditeur lui-même, dont les conjectures,
d'ailleurs très peu nombreuses , paraissent cependant médiocrement
goûtées du rp. Les prolégomènes ont été remaniés presque à chaque
page. L'^index nominum et rerum' a été considérablement augmenté; *o
T'index grammaticus et metricus,' remanié à fond, mais non la 'Tabula
chronologica Horatiana', ce qui est à regretter. ^ La Revue de Philologie
a publié un très intéressant article d'E. Desjardins sur le Voyage à
Brindes. Selon le rp., qui renvoie à la note de Kruger sur ce passage et
à Marquardt, le litre de préteur donné (vers 34) à Aufidius Luscus, pou- ^s
vait fort bien appartenir en réalité à ce personnage. H. Dittel, De dativi
apud Huratium usii. Très consciencieusement fait. Article de Draeseke dans
Riv. di tilol. (Voir R. des R. 4, 307, 13> : rien de bien approfondi ni de
• Voilà en vérité une bien étrange manie. Ne serait-il pas plus simple d'admettre que ces
moines, au lieu de ne copier qu'un mot ou un petit nombre de mots à la fois, avaient le
tort de lire d'un coup une liifne, peut-ftre même une plirase entière, avant de la transcrire?
La substitution des synonymes deviendrait alors imputable à une erreur de mémoire ana-
logue à celle de l'entant qui, en récitant sa leçon, prononce ' quand ' là oti l'auteur a écrit
• lorsque ', ou vice cersa. Y.
R. DE puiLOL. Avril 1881. — Beciie des Bévues de 1880.
♦ y.
50 1880. — ALLEMAGNE.
bien nouveau dans les généralités; mais l'élude spéciale de l'épître 2 du
livre 1 est digne d'éloges à tous égards. Franz Hanna, Ueber den apologe-
tischen Charakter der horazischen Satireii. Pas de résultats nouveaux.
C. Hansel, Horatiana. Programme insignifiant. Martin Hertz, Analccta
ê ad canninum Horatianorum historiam, 3. Recherche les réminiscences et
imitations d'Horace chez les écrivains d'un temps où dominait plutôt le
goût de l'archaïsme, à savoir la période qui commence à Hadrien.
A. LowiNSKF, I)e compositione, intevpolatione et emendatione primi carminis
Horatiani. Part d'une prétendue loi de la division strophique pour réduire
10 toute cette ode à 24 vers (dont \ 1/2 supposé perdu). 0. Lutsch, Einige^
Bemerkungen ùher Vcranlassung und Ziveck dcr Urteile des Horaz ûher die
alten roemischen Bichter. Considérations sans nouveauté, mais très bien
exposées sur l'antagonisme des deux partis littéraires alors en présence,
l'un tenant pour les Grecs, l'autre, notablement le plus nombreux, pour
15 les vieux maîtres romains. Les Commentationes in hon. Th. Mommseni con-
tiennent un travail, peut-être plutôt savant et ingénieux que concluant,
d'A. MiciiAELis sur les Pisons d'Horace, lesquels seraient, selon l'auteur,
non pas, comme il paraît résulter d'une scholie de Porphyrion, les fils de
L. Galpurnius Piso Frugi, mais bien ceux de Cn. Calpurnius Piso. La
20 composition de l'Art poétique pourrait ainsi être reportée dans l'inter-
valle qui sépare la mort de Quinctilius (731 = 23 ou 730 = 24) de celle
de Virgile (733 — 19), ce qui conviendrait beaucoup mieux à l'époque du
développement littéraire de Rome à laquelle les vers 48-72 paraissent
faire allusion. L'auteur réfute en passant l'opinion d'après laquelle l'Art
25 poétique serait dans un tel désordre qu'on doit supposer qu'Horace n'y a
pas mis la dernière main. Il y trouve au contraire un genre de disposition
qui est familier à Horace, surtout dans ses Epîtres. Quant à l'allusion à
un projet de dérivation du Tibre, que Preller a cru trouver dans les vers
63-65, elle serait trop problématique pour servir de base à une attribution
30 chronologique quelconque. Fr. Novotny, Quo tempore très priores Horatii
canninum libri scripti et editi sint. Arriéré et très peu probant. M. Petschar,
De satira Horatiana. Sans valeur ; et tel paraît être aussi un autre opus-
cule du même, 'De carminé Horatii epodico' cité dans celui-ci. Th. Plûss,
Gratulationsschrift des Lehrercollegiums von Schulpforte (De Horatii carm.
aô 3, 25); Id. dans Neue Jahrb. (sur la 11« ode du 2« livre); Id. dans Zeits.
f. d. Gymn. (l'ode sur Romulus et l'interprétation d'Horace). (Pour l'ana-
lyse des deux derniers de ces travaux, voir R. des R. 4, 108, 26 et 150, 40>.
Le rp. juge que l'auteur a bien fait voir les beautés et défendu l'authen-
ticité de l'ode à Quinclius Hirpinus, une de celles que préférait Meineke,
40 « ce fin connaisseur delà muse horatienne. » Il trouve d'ailleurs à redire
à plusieurs des idées exprimées par Tauteur dans cet article ainsi que
dans le suivant. Le i"^ des écrits mentionnés rentre dans la spécialité de
l'auteur, la défense de l'authenticité des odes suspectes aux critiques de
l'école de Peerlkamp. Le rp. ne peut partager son goût pour l'ode en
45 question, tout en rendant justice aux qualités de son esprit et à la valeur
de sa critique en général, à son intelligence d'Horace et de son temps, à
sa science, à son jugement. La Zeits, f. d. Gymn. a publié aussi un article
de J. C. Pohl sur la 14° épode d'Horace, que le rp. n'approuve pas. (Ana-
lyse étendue dans R. des R., 4, 149, 4.) A. Reifferscheid, Conjectanea
50 (Lectionskatalog. de Breslau). Les 4 premières pages concernent Horace,
à savoir l'ode 7 du livre 1, dont l'auteur s'attache à mettre en lumière
l'unité (l'espèce de solution de continuité qu'on remarque aux vers 14-15
se retrouverait dans les autres pièces en mètre alcmanien); puis l'ode 5
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 51
du livre 3, vers 37. A. Huhk, De ornamentis clocutionis quibus in compo-
nendis canninibus usus est Horatius. Concerne les figures de pensée; un
précédent écrit du même 'Quaesliones Horatianae' traitait des figures de
mots. Utile. A. Schubert, Iccius und Grosphus (Eine Studie zu Horaz.) Un
travail de Campe (dans Neue Jahrb., 1877), où le même sujet est bien s
mieux traité, n'est pas même mentionné. Appréciation peu favorable.
E. ScHWEiKERT, Cruquicma. Très utile programme sur les éd. d'Horace
dues ta Cruquius. Descriptions exactes, faites de visu. L'auteur cherche à
établir que le 'vêtus cod. Bland. Nannii* ne peut être identique au ' cod.
Bland. antiquiss. Cruquii '. A. Szelinski, De Versio Horatii imitatore. Bon lO
programme. Les Monatsb. der Akad. zu Berlin ont publié un travail de
Vahlen sur la chronologie des épitres littéraires d'Horace, qui paraît au
rp., comme il a paru ;\ Mommsen au sein de la même Académie, plus
ingénieux ([uc décisif. Notes de A. Doering (Neue Jahrbûcher) sur od. 3,
3, i-4, et de H. Blumner (Rhein. Mus.) sur quatre passages de sat. 2, 5.: is
non approuvées par le rp., qui d'ailleurs rend hommage à la remarquable
pénétration de Blùmner. G. \. KocH, Vollstaendiges Woerterbuch zu den
Gedichten des Q. Horatius Placcus mit besonderer Bentcksichtigung der
schwieriyen Stellen fur den Schul- und Piivatgebrauch. (2* éd. en partie
refondue.) Bon livre, quoi qu'on puisse penser des lexiques spéciaux au jo
point de vue de l'usage scolaire. C'est à peine si Je plus petit article est
resté sans changement d'une édition à l'autre : cependant bien des con-
tributions à la critique du texte ont passé inaperçues; il y a plus, des
éditions, parmi celles-là mêmes dont l'auteur dit avoir tenu compte sur-
tout, celles qui sont le plus employées dans les classes, ont été pareille- 95
ment négligées. La partie syntacticorhétorique a été retranchée : elle doit
être augmentée et publiée à part. Em. Geibel, Classisches Liederbuch
(3^ éd. très augmentée). Renferme dans le nombre 50 odes traduites
d'Horace. Personne n'était plus capable que le traducteur, bon huma-
niste en même temps que poète extrêmement distingué, de réfuter en to
tait l'opinion souvent exprimée par le rapporteur, que toute tentative de
rendre Horace dans les mètres de l'original doit nécessairement échouer ;
cependant il ne parait pas qu'il y ait tout à fait réussi, au moins dans les
odes et épodes : car la traduction des hexamètres peut lutter qqf. avec
l'original : voir par exemple la fable des deux Rats. Le rapporteur rec- ta
tifie ensuite, après nouvel examen, le jugement très sévère qu'il avait
porté l'année précédente sur le texte et la traduction de Theodor Kayser.
La traduction marque un grand progrès ; les éclaircissements qui y sont
joints renferment beaucoup de nouveautés importantes, bien que l'auteur
ait usé des travaux de ses devanciers, comme c'était son droit, et comme 40
il l'a reconnu loyalement dans ses préfaces. L'édition mérite de prendre
rang parmi les éditions scientifiques d'Horace. Le rapport se termine par
un échange de notes entre A. du Mesnil qui conteste certaines appré-
ciations du rp., et celui-ci qui les maintient.
». Écrits philosophiques de Cicéron (1877-1878). [Th. Schiche.j 46
Éd. C. F. W. Mûlleb. Bonne édition. Point de vue conservateur. L'éditeur
a remis en honneur des leçons de mss. injustement abandonnées. Par cet
attachement à la tradition s'expliquent aussi des inconséquences, au moins
apparentes, dans l'orthographe. L'annotation critique est au commence-
ment de chaque volume. •' G. Tischer, éd. explicative des Tusculanes (7« 50
éd. revue par Gustav Sorof). Révision consciencieuse. ^ Cari Meissnïr,
Éd. explicative du Songe de Scipion (2« éd. en partie retondue). Le texte
a maintenant pour base l'éd. de Baiter et Kayser. Les divergences sont
52 1880. — ALLEMAGNE.
en partie iKUireiises. Le commentaire est très détaillé. ^ Otto Heine, éd.
explicative du De Oiliciis (o^ éd. corrigée). L'introduction contient une
claire exposition des principes de la morale stoïcienne. Une critique
rigoureuse, trop rigoureuse peut-être, est le caractère distinctif de l'édi-
5 tion ainsi que du commentaire, ouvrages d'un philologue très versé dans
la matière. La correction de l'impression est « idéale ». ^ De Senectute,
éd. expl. (S^y de Julius SomxMerbrodt. Commentaire lumineux, approfondi,
riche en lines remarques de langue. Est à comparer la recension de ce
livre donnée par llaacke dans Zcils. f. Gymn. Même ouvrage, éd. expl.
10 ('i"^) Gustav Laiimeykr. Un soin particulier y est donné à l'élude de la lan-
gue et du style cicéroniens. Karl Tûcklng, éd. expl. du De Senectute et du
De Amicitia. L'auteur a écarté systématiquement tout ce qui n'est pas à
l'usage des écoliers. C'est le commencement d'une collection d'ouvrages
philosophiques choisis de Cicéron pour les classes. La valeur en paraît
15 à peu près uniquement pédagogique : et encore les notes contiennent-
elles beaucoup de choses douteuses ou décidément inexactes. ^ Rudolf
Hirzel, Vntersuchungen zu Cicero's'philosoiphischen Schriften. (\. Dénatura
deorum.) Analyse très étendue (20 pages) de ce livre ainsi que d'un arti-
cle de P. Sclnvenke sur les sources de Cicéron dans le même ouvrage
20 (Jahrb.). (Voir, sur le livre de H., R. des R., 3, 241, 49 et 75, 38 ; 2, H5,
29.) Conclusion : «Farces recherches la preuve est donc fournie que le
2" livre de Cicéron procède du irepl ôswv de Posidonius et qu'aux quatre
premiers livres de cet écrit correspondent les quatre parties de l'exposition
cicéronienne, tandis que le 5« livre de Posidonius était consacré à la po-
25 lémique contre les Epicuriens, dont Cicéron s'est servi dans son premier
livre pour léfuter Velleius. » K. Harïfelder, Die Quellen von Ciceros zivei
Bûcher?! De divinatione. (Programme de Fribourg en Brisgaw, d878). Les
résultats principaux se rencontrent avec ceux du travail publié par le rp.
sur le même sujet. Fr. V. Gustafsson, De Ciceronis primo de Finihus honorum
30 et malorum libro quaestiones. L'auteur cherche à prouver, par des arguments
qui pourraient souvent être mieux choisis, que le ms. A (aujourd'hui
Vaticanus 1513) a encore plus de valeur que Madvig ne lui en attiibue.
Suivent des renseignements sur un ms. de Dresde, de la classe infé-
rieure ; puis quelques remarques critiques et grammaticales de valeur
35 inégale. Une conjecture sur 1,18 ('ruit 'atque atlulit' au lieu de Mtaque
atttilit'), entre autres, paraît très plausible au rp. P. Corssen, De Posidonio
RhodioM. Tullii Ciccronis in libido 1 Tasculan, disp. et in Som7iio Sciinonis auc-
tore. Conclusions approuvées. Résumé des notes critiques et exégétiques
sur des passages isolés, publiées par A. Du Mesnil, A. Eussner,E. Hoffmann
40 et Ludwig Lange (Jahrb.), les trois derniers sur le De Legibus, ainsi que L.
i:rlichs(Rhein. Mus.) ;parAd.Hofmeister (Hermès, surle Dénatura deorum),
E. Hûbner (ib. sur les Tusculanes). Dans JahrbiJcher, Ed. Heydenreich a
parlé d'un ms. de Dresde qui renferme les fragments des Aratea (deux
variantes seulement paraissent à considérer, 'conversus' vers 456— 705 et
45 'gestans', vers 457 — 706. La Revue de Philologie a publié un article de J.
Lachelier sur les dieux d'Epicure d'après le De natura deorum : les con-
clusions en sont^pour une partie, à peu près identiques à celle de Hirzel
(pages 85 et suivantes des 'Untersuchungen' mentionnées plus haut);
quant à l'interprétation de 'ad deos affluât' proposée par Lachelier, le rp.
50 déclare ne pouvoir l'admettre. Ch, Thurot a donné (même recueil) des
observations sur qq. passages du DeOlficiis, « einen dankenswerten Bei-
trag zu unserer Kenntnis von der Art, wie Cicero seine griechische
Vorlage bearbeitete. » <l\van Mûller) dans Acta semin. ph. Erlangensis a
JAHRESBERICHT VOX BURslAX, 58
publii' uno remarque exég-étique sur le De Nat. deor. 2, 47, 45. F. L. I.entz
a étudié qfj. pussaores du De Amicitia dans Wissenscb. iMon. Y.
•luIireiÉbericlit ueber tlîe Fortpchrîtte der ela»Hii>ii*lteii
il.lt»rthumHviriB»enach»rt.G« année (fin). GRIECHISCHE KLASSIKER.
Les granimairiens Grecs [P. Egenolfï]. Dans le bullelin de corres- s
pondance hellénique, J. Sakkélion a publié d'après un ms. de Patmos
dont il donne la description des Ailm u.£Ô' IjToptûv u TtôvAracoftîvcu; Xo-^wv,où se
trouvent des fragments inédits, notamment de l'orateur Lycurgue, d'autres
qui offrent des variantes précieuses ou dont la source est indiquée pour
la première fois (par ex. un passage d'un ^EpwTwcoç de Lysias), d'impor- lo
tauts renseignements d'histoire littéraire, comme des titres de discours
jusqu'ici inconnus; une leçon nouvelle et certaine d'un passage de Xéno-
phon (Hellén. i, 7, 19 : àxxà xiv uiav r.u.t?av) ; enfin un bon nombre d'inté-
ressantes observations grammaticales, dont le rp. reproduit les plus im-
portantes. Mtemarques' publiées dans le même recueil sur le même is
texte, par Riemann : lo rp. les recommande vivement à tous ceux que ces
études intéressent, pour les excellentes conjectures qu'elles renferment :
mais il rejette et se réserve de réfuter ailleurs ce qui concerne les sour-
ces. Autres corrections de Condos (ib.). Le rp. énumère les plus impor-
tantes des unes et des autres en y joignant les siennes. Au point de vue 20
archéologique, l'explication des mots itpîTicôvti et ^«wîiTai, citée dans le
texte grec aux pages 129 et 131 du rapport, paraissent particulièrement
intéressantes. On doit encore à Sakkélion des AtÇti; aeO' laTop-wv U to5
«ouxj^î^ou tirés du même ms., et publiés par Louis Duchesne dans la Revue
de Philologie : le texte en est très bien conservé, et ce qui s'y rencontre 25
de fautes a été corrigé pour jla plus grande partie dans la Revue même.
Trois pages d'extraits, et conjecture nouvelle sur un passage. Le rp. se
propose de revenir ailleurs sur l'appréciation de ces scliolies. Les Disser-
laliones phil. Halenses ont publié un travail de Doberenz 'De scholiis in
Thucydidem', dont le rp. parait faire peu de cas; et l'Annuaire de l'Ass. se
des Etudes grecques, un travail (introduction, traduction, commentaire)
de Chassang sur la grammaire de Denys le Thrace, où il trouve beaucoup
d'inexactitudes et peu de choses nouvelles. Thomas Davidson, The gram-
mar of Dionysios Thrax from the Greek. Appréciation favorable. Dans Ann.
Ass. El. grecques, E. Egger a publié des 'Observations sur le vocabulaire 35
technique des grammairiens et des rhéteurs anciens', que le rp. n*ap-
prouve qu'en partie. Des ApoUonios Dyskolos vier Bûcher ùher die Syntax.
Uebers. und erlaeut. von Al. Buttmann.« Toute cette traduction est un vrai
bouquet d'alhétèses et de conjectures non justifiées, d'explications et
d'interprétations fausses. » B. n'a pas fait une étude approfondie de son 40
auteur ; et les travaux sur ce sujet ne lui sont que fort imparfaitement
connus. « La science ne gagne absolument rien à des travaux comme
celui-là. » Treize pages sont consacrées à motiver ce jugement. Apollonii
Dyscoli (?mie s{ipe/'sa/i^ Rec. appar. crit. comment, indd. adiec. Richardus
Schneider et Gustavus Uhlig. Vol. 1, fiisc. 1 (Scripta minora a R. Schnei- 45
dero édita). Celte excellente publication inaugure un Corpus Grammati-
corum Graecorum qui comprendra peut-être jusqu'aux grammairiens de
la Renaissance, et sur le plan duquel le rp. donne des renseignements
détaillés. Les éditeurs étaient entre tous désignés pour ce travail par leurs
études antérieures : leur Apollonius laisse bien loin derrière lui l'éd. 50
princeps, d'ailleurs si méritoire, due à Bekker, qui n'avait alors que
25 ans. Collations nouvelles, recueil en qq. sorte complet de toutes les
conjectures proposées. Les critiques du rp. ne portent que sur quelques
54 1880. — ALLEMAGNE.
particularités de la disposition. Il cite un certain nombre de conjectures
de Ludwich (Jen. Lit. Z.) et de Lehrs sur le texte d'Apollonius. Le com-
mentaire qui doit compléter cette partie de l'éd. n'a pas encore paru :
mais on en a un beau spécimen dans l'opuscule suivant: R. Schneider,
6 Commentarii criticiet exegetici in Apollonium Bijscolum spécimen, qui concerne
une petite partie du Traité du pronom ; qq. observations du critique.
E.Renan, Mélanges d'histoire et de voyages. Dans le nombre, un essai sur
l'Histoire delà philologie classique dans l'antiquité (à propos de l'ouvrage
de Graelenhan) et un autre sur les grammairiens grecs (à propos du livre
10 d'E. Eggcr sur Apollonius Dyscole), tous deux superticiels, bien qu'on y
reconnaisse le talent de Tauteur. Jac. Wackernagel, Bepathologiae veterum
initiis. Travail très approfondi et instructif. L'auteur essaie de démontrer
contre Ritschl que la théorie des altérations (râôn) phonétiques chez les
grammairiens grecs s'appuie sur des principes fixes, et que c'est jus-
16 tement dans la fausseté de ces principes que se trouve l'explication et
l'excuse de leurs erreurs à ce sujet. L'interprétation des poèmes homéri-
ques a été le point de départ des études grammaticales en Grèce. Or,
depuis Zénodote, on s'était habitué à voir dans la langue d'Homère un
mélange de divers dialectes : de là l'étroite union de la 'pathologie' avec
20 la dialectologie. Telle est encore la doctrine d'Héraclide de Pont, même
celle d'Apollonius Dyscole (dont le fils Hérodien commence à séparer les
deux choses) : et telle était déjà celle de Tryphon, le véritable fondateur
de la 'pathologie' , qui vivait non seulement avant Apollonius, mais
encore avant Didyme, comme Wackernagel l'établit, en montrant qu'un
25 passage d'Apollonius (De adv. 569, 14 = 159, 12 sqq.) qui paraît dire le
contraire, est à corriger : « C'est Tryphon qui mit fin à la vieille querelle
entre Alexandrie et Pergame, qui fit à l'anomalie sa place à côté de l'a-
nalogie. » Le traité Trepl Tvaôwv qui porte son nom, et que Cramer a publié,
n'est pas authentique. Ce que dit W. des fragments qui nous restent de
30 ce grammairien est jugé faux par le rp., qui loue au contraire ce qui
concerne la distinction du iràôo; et de la ivapacpôopâ, ainsi que la dialectologie
des Stoïciens. H. Armbruster , Animadversiones in Herodiani librum
TTtpl'reaôwv. Ce qui est nouveau est très peu probant. Dans Rhein. Mus., Jac.
Wackernagel s'est efforcé d'établir contre Hiller et Lentz que la an^uÀ
35 'OuLYipixx de Nicanor est d'origine postérieure à la prosodie homérique d'Hé-
rodien :1e rp. juge son argumentation plus ingénieuse que concluante;
d'ailleurs la chronologie des ouvrages de Nicanor est fort bien faite.
Hérodote (1878). [H. Stein.] Adolf Bauer, Herodofs Biographie. (Extrait
des Sitzungsber. de l'Académie de Vienne.) Fait suite au travail du même
40 sur l'origine de l'ouvrage d'Hérodote. L'auteur part de l'idée que l'œuvre
du Père de l'histoire était tombée en oubli ou en discrédit dès la géné-
ration suivante, et que ce que nous croyons savoir de sa vie provient
presque exclusivement de conjectures ou d'inventions d'origine alexan-
drine. Mais ce qu'il dit des études des Alexandrins sur Hérodote laisse
45 voir une compétence insuffisante. Ses prémisses mêmes auraient dû le
conduire à une conclusion encore plus radicale. En somme le rp. juge
inutile de réfuter une thèse si mal établie. A. Kirchhoff, TJeber die Ent-
stehungszeit des herodotischen Geschichtswerkes. Zwei akad. Abhandl. 2" édi-
tion (avec un appendice sur la date du séjour d'Hérodote à Sparte). (Voir
60 plus haut, Jahresberichte des Vereins.) Le titre seul est légèrement
modifié ; une préface et une note ont été ajoutées. Article étendu.
C. Hachez, De Herodoti itineribus et scriptis. Essai neuf et original, d'ail-
leurs plus fort dans sa partie polémique, dirigée surtout contre Bauer, que
JAHRESBERICHT VON BURSIAX. 55
dans le développement de la thèse propre à l'auteur. (Pour l'analyse,
voir R. des R., 3, 99, 45.) Ambres Mayr, Herodot ('Eine literargeschicht-
liche Studie'). Considérations esthétiques non sans intérêt ni sans finesse,
bien que le ton soit un peu trop celui d'un panégyrique. J. Brûll, Hero-
dot's babyloîiische Nachrichten. Hérodote attribue à Babylone une enceinte ^
d'un quart plus vaste que Ctésias et les autres écrivains qui Tout suivi.
L'autour s'efforce de montrer que la contradiction des témoignages est
réelle, et que ce n'est pas celui d'Hérodote qu'il faut adopter. Mais le
mérite de ce travail approfondi consiste surtout en ceci qu'il prouve que
le problème reste à résoudre. S. J. Cavallin, De modis atque temporibus i«
orationls obliquae apud Herodotum. Id., De Futuro Herodoteo. « La collection
bien complète des matériaux, leur claire et convenable disposition, le
compte tenu partout et la mention faite fréquemment des variantes, une
connaissance assez étendue des travaux relatifs au sujet, un jugement
mûr dans l'explication des passages difficiles ou douteux, font de ces w
deux écrits des répertoires de valeur aussi bien pour la critique et l'exé-
gèse d'Hérodote que pour la syntaxe historique de la prose grecque en
général. » Oswald May, De attradionis usu Herodoteo. Mélange de choses
disparates, travail d'écolier.
Les lyriques grecs (d'oclobre «876 à la fin de 4878). [F. Blass.] 20
E. Nespek, Umriss der Elégie und iamhischen Poésie der Griechen. Sans pré-
tentions scientifiques. Wilibald Koerber.Dc Graecorum hymenaeis et epithala-
miis. Au courant, peu de nouveau. Le Hhein. Mus. a publié un article du
rp. au sujet d'un nouveau fragment lyrique sur papyrus, où il croît recon-
naître un parlhénéion de Pindare (ibid. observations de Bùcheler sur le w
même fragment) ; et un autre, du rp. encore, concernant divers textes
d'Alcée, deStésichore et de Bacchylide.^Jul.CAESAR, Quaestionum de Cal-
Uni poetae eleginci aetate supplementum. Sorte d'appendice à l'écrit du môme
'De carminis (îraecorum elegiaci origine et nolione'. La conclusion est
que Callinus était contemporain d'Archiloque, mais plus âgé. G. Geiger, so
De Callini ticyiarum scriptoris aetate. (Tirage à part des Acta seminarii
Erlaugensis.) Callinos aurait vécu à la fin du règne de Gygès et au com-
mencement de celui d'Ardys; il doit avoir fleuri vers 652. L'auteur se
fonde, i( de même que Caesar, en grande partie sur les documents assyriens
dans lesquels il est question des guerres des Cimmériens avec les 35
Lydiens. » ^ Cajetan Hoffmann, Ueber Tyrtaeus und seine Kriegslieder,
L'auteur accepte la date donnée par Suidas, fait naître Tyrtée à Aphidnae
en Laconie, voit en lui un prêtre, aussi bien qu'en Lycurgue, dont il le
rapproche ; enfin soutient, avec peu de vraisemblance, que le héros messé-
nien Aristomène n'était pas contemporain de Tyrtée, mais qu'il a vécu 40
peu avant les guerres médiques. Le Rhein. Mus. a publié qq. conjectures
de valeur douteuse sur le texte de Tyrtée, et les Acta Seminarii Erlangen-
sis, un travail d'A. Koehler sur le 3«fragment (éd. Bergk) du même, tra-
vail où le l"' vers de ce fr. est jugé avec raison étranger à Tyrtée, et où
les 2<* et 3° sont supposés, sans probabilité, avoir été insérés par l'abrévia- 43
teur de Diodore. ^ L. Cerrato, Sui frammenti dei Carmi Soloniani (tirage à
part de la Rivista di Filologia). Très consciencieux ; mais la tentative de
rapporter chaque fragment à l'une des trois périodes que l'auteur dis-
tingue dans la vie de Solon, est chimérique. H. Begemann, Quaestiones
Soloneae, 2. Concerne surtout la reprise de Salamine. ^ Quelques conjec- 50
tures sur les fragments de Xénophane ont été proposées par Th. Gom-
perz (Berichte der Wiener Akad). •[ Richard Kùllenberg, De imitatione
Theognidea. Très utiles rapprochements avec Homère et Hésiode. Un cha-
56 1880. — ALLEMAGNE.
pitre sur le pentamètre dans Théognis et les autres élég-iaques. Cari
MiiLLEK, De scriptis Theognideis. Travail de valeur. Une vue nouvelle sui' le
rôle polili<|ue un moment prépondérant que Théognis parait avoir joué à
Mégare : après s'être eiïorcé de réconcilier les partis, il aurait été préci-
5 pité du pouvoir par les démagogues, secondés par la trahison d'un faux
ami. ^ Dans Rhein. Mus., Jacob Bernays a corrigé parlailement le der-
nier vers du fragment de l'élégie d'Arislote à Eudôme : mais il a vraisem-
blablement tort de vouloir rapporter ce morceau non à Platon, mais à
Socrate. 1] Rudolf Degnek, De dorismi usu Callimacheo. Bonne collection
10 d'exemples. L'auteur incline avec Meineke à imputer aux copistes le peu
d'uniformité du dialecte. ^ Notes sur l'Anthologie par R. Ellis et H.
Jackson (Journ. of Philol.), CiiY\BiLTEEY,{Observationes criticae in Antholo-
giam Graecam) ; Th. Gomperz (Berichte der Wiener Akad.), G. Kaibel
{Commentatmies phil. in hon. Th. Mommscni); Arthur Ludwich (Zeits.
15 f. oester. Gyran.), H. J. Polack (Mnemosyne), J Sitzler (Rhein. Mus.),
E. Tournicr (Revue de Philol.). Objections à celles d'Ellis, de Jackson et de
Gomperz ; éloge de celles de Ludwich, et d'une bonne partie de celles de
Dilthey, de quelques-unes de Polack et de Kaibel. Cari. Dilthey, Epigram-
matagraecain mûris picta. Ces inscriptions proviennent de Pompei et de
20 Rome ; la 1" est commentée très savamment; la seconde, restituée d'une
façon qui ne paraît point définitive. Epigrammi 170 scelti daW Antologia
Greca (traduites en vers latins par P. L Carminati, publiées et commen-
tées par P. G. Melandri). Sans prétentions scienliliques. fPaul Deuticke,
Archilocho Pario quid in graecis litteris sit tribuendum. Fait avec un grand
25 soin ; s'écarte en plusieurs points des conclusions de Bergk. ^H. Spiess,
DeAlcmanis poetae dialeeto. (Publié dans lesStudien de Curtius.) Conscien-
cieux et utile travail. Peu de nouveautés, même sur les points de détail.
Dans Hermès le rp. a rendu compte de sa nouvelle collation du fragment
sur papyrus d'Alcman ; le fac-similé joint à l'article est fait d'après une
30 photographie assez imparfaite. Quelques additions dans le volume sui-
vant d'Hermès. % La Rivista Europea a publié un article de L. Modona
sur Sapho, considérée comme une personnification du Soleil. ^ L. G.
Chadzi Ko^st as, Iliupersis nach Stesichoros. Travail de valeur. L'auteur veut
établir que Stésichore n'avait pas fait d'Enée le héros de son poème, qu'il
35 avait simplement mentionné son émigration dans les pays occideniaux.
Wilhelnsi Schaumberg, Quaestiones de dialeeto Simonidis Gei, Bacchylidis, Ibyei.
Paraît médiocrement important. *^ Poetae lijrici graeci. Rec. Theod. Bergk,
4« éd. Tome I (Pindare). Le nombre des pages est porté dans cette éd. de
383 à 488. Changements considérables dont l'article donne une idée plu-
40 tôt que rénumération complète. L'Annuaire de l'Ass. des Et. grecques a
publié un très bon travail d'Alfred Croiset sur le sens du mythe d'Ixion
dans la 2® pythique. Tycho Mommsen, Parerga Pindarica. <cf. R. des R.,
4, 22, 16.) Précieux travail sur les 3 dernières Néméennes ; fragments
nouveaux d'Euripide, etc. Conjectures et interprétations de R. Rauchen-
45 slein (Philologus), de H. Roehl et d'O. Schroeder (Jahrbûcher),de N. Pétris
('Ect-ziaspU T«v cpiXcac.ôwv), de N. Camarda, lerone e la prima Olimpica di Pin-
daro. Dans Commentationes philol. in hon. Th. Mommseni, Léopold Schmidta
combattu quelques propositions de Bergk relatives à la chronologie des
poèmes pindariques. Une controverse assez stérile pour la science s'est
50 engagée, à propos des scholies de Pindare, entre Th. Bergk (Jahrbûcher)
et K. Lehrs (Wissensch. Mon.) Eduard Lubbert, Pindaros von Kynoskepha-
lai. Discours écrit avec chaleur et finesse, où Pindare est considéré sur-
tout comme représentant de la religion apollinique. Otto Schroeder,
JAHRESBERICHT VON' BURSIAX. 57
Studia Pindarica. Sujets divers : les islhmiques 3 et 4 ; les odes où la
même victoire est célébrée, etc. 0. Wilpert, De schemate Pindiu-ico et
Alcmanico. Très soigné. Ij Hans Flach a publié dans Rhein. Mus. des éludes
sur Synésiosqui forment comme un appendice à son édition : le rp. lui
reproche d'attribuer à S. des licences métriques tout à fait invraisembla- s
blés plutôt que de recourir à des corrections souvent très faciles.
Les Morales de Plutarque (1878-1879). [H. Heinze.] 0. Fabricil's,
Ziir rcliyioesen AyischaimnQSweise des Plutarch. Intéressant, sans rien de po-
sitivement nouveau. Hésultals principaux : Plutarque se rapproche en
beaucoup de points du christianisme et des écrivains chrétiens; sa morale lo
met à contribution tout à la fois la reli^ion et la philosophie; il est
ennemi du stoïcisme comme de l'épicurisme; il adore un Dieu créateur
idéal de toute perfection; il croit à l'immortalité de Tàme; ses écrits ont
un caractère qui les rapproche de la prédication. Le rp. mentionne en
passant « l'excellent travail de Pohl, 'die Daemonologie des Plutarch'. » i»
11 loue ensuite la traduction libre (en allemand) donnée par E. Eytu des
Apo[)hthegmes des rois et des généraux. Dans ses Excursus sur les Ora-
teurs atti(iues (Rhein. Mus.), K. Fuhr a été amené incidemment à une
recherche d'un haut intérêt pour la question de Tauthenticité des écrits
attribués à Plutarque : u 11 a trouvé que, dans les Vies, Plutarque évite 20
presque absolument l'association de particules «...*»(; là où par excep-
tion elle se rencontre, c'est qu'il y a deux idées étroitement liées ensemble
(dans Eumène, 7,on peut soupçonner une altération)... Fuhr a lu ensuite
complètement les écrits philosophiques, abstraction faite de la question
d'authenticité, et il est arrivé à un résultat qu'on peut regarder comme 25
faisant époque dans cette partie de l'histoire littéraire. » Suit l'énuméra-
tion des traités de Plutarque, où ne se trouve pas la locution dont il
s'agit, et de ceux où elle se rencontre fréquemment, ces derniers sus-
pects par là même d'être apocryphes. Il est remarquable que ces résultats
ne font guère que confirmer des opinions déjà émises. III. ac ven. Scholae 30
H. Misnifîisi... congratiilantur Scholae Portensis Hector et praeceptores. (Naum-
burg, 1879.) Tend à prouver, contrairement à Barth, dans sa dissertation
sur Juba, que Plutarque a puisé dans Yerrius Flaccus (ainsi Quest. rom.
78, 45, 35^. A. E. J. HOLWERDA, Disputatio de dispositione verborum in lingiia
Gmeca, in lingua Latina et apud Plutarchum. (' Accedunt commentarioli ad 35
libros de Iside et Osiride et de Genio Socratis'.) La première partie est
tout à fait manquée. L'auteur part de l'idée absolument fausse que Plu-
tarque, à son insu, a laissé des latinismes se glisser dans sa diction,
alors que la seule raison de l'enchevêtrement qu'on remarque dans ses
phrases est la crainte de l'hiatus. Il a ignoré les travaux allemands, y 40
compris le livre de Volkmann. Suit un relevé complet, non critique, des
conjectures et interprétations proposées dans la seconde partie. Chr.
Langsdorf, Exercitationes Plutarcheae. L'auteur s'est attaché particulière-
ment aux ouvrages de Plutarque qui nous renseignent sur la vie domes-
tique de l'auteur et sur ce qu'il pensait de Tamitié. Liste de qq. conjec- 45
tures et interprétations portant sur le De amicorum multitudine ainsi que
sur le De adulatore et amico. F. L. Abresch, Obsei^vationes criticae ad Plu-
tarchi Moralium capita selecta. Nombreuses conjectures, toutes citées,
quelquefois appréciées. A la suite, une liste des non moins nombreuses
corrections de Cobet (Mnemosyne). Trois conjectures de H. Guhrauer 50
(Neue Jahrb. , H. Diels (Hermès) et Wilamowitz-Moellendortf (ib.). Ibid.,
article de R. Hirzel sur le :tï?1 cùômîa;<Voir R. des R., 4, 143, 19.) H. Heinze,
Sachlicher Commcntar zuPlutarch's pythischen Schriften. ('1. De Ei delphico.
58 1880. — ALLEMAGNE.
2. De Pythiao oraculis'.) Le rp. rappelle son commentaire sur le De garru-
litate inséré dans un programme précédent, et rectifie deux petites omis-
sions dans celui-ci. Garl Schmidt, De apophthegmatum quae sub Plutarchi
nomine feruntur collée tionibus. i. Très important, jette un jour nouveau sur
6 l'origine) au plus tard, fin du ii'', ou commencement du m* siècle de notre
ère) et sur les sources (Plutarquc, Hérodote) de ces deux compilations,
dont l'auteur est le même qui a composé l'épitre dédicatoire àTrajan. « Si
l'épistolographe, qui est le premier chez qui l'on trouve la mention de
rapports personnels entre Plutarquc et Trajan, a publié sa collection
10 d'apophthegmes comme un écrit de Plutarquc dédié à l'empereur, c'est
sans doute en vue de lui assurer une plus grande publicité... Si vraiment
Plutarquc avait voulu dédier un livre à l'empereur Trajan, il n'aurait
sûrement pas osé lui faire hommage d'une aussi misérable compilation,
et il n'aurait pas eu de peine à choisir dans le grand nombre de ses écrits
16 un ouvrage moins pauvre d'idées. »
LATEINTSCHE KLASSIKER. Ovide (1878 et 1879). [Alex. Riese.] Dans
'Attixov riaspcXo^iov, S. K. Sakcllaropoulos a donné un article sur- la fille
d'Ovide, lequel n'aboutit pas à des résultats bien certains, au moins dans
la partie affirmative. L'auteur montre de l'intelligence, mais une connais-
se sance insuffisante des travaux modernes. L'Hermès a publié un article de
Jo. Draheim, ' De arte Ovidii ', qui paraît concerner uniquement les règles
de l'élision dans Ovide. H. S. Sedlmayer, Prolegomena critiea ad Heroides
Ovidianas. Bon travail, préparatoire à une éd. critique complète des
Héroïdes. Notice sinon de tous les mss., au moins des plus importants et
25 des plus anciennes éditions; collation nouvelle du Parisinus 8242 ou Pu-
teanus. Ce dernier ms. est seul à considérer"; là seulement où il fait
défaut, il y a lieu de recourir à d'autres (ceux de Wolfenbûttel, de Gies-
sen, etc.), sans s'attacher uniquement à tel ou tel. Ce qui distingue le
Puteanus des autres mss., c'est qu'il ne dérive pas de la recension qui
30 les a tous défigurés, recension que l'auteur attribue au XP s., et que le rp.
croirait plutôt antique. Autres dissentiments du rp., pour la justification
desquels il renvoie à son compte rendu inséré dans le Centralblatt. La fin
de ces prolégomènes contient des arguments métriques du moyen âge, et
un poème sur Phèdre et Hippolyte, composé en 1414 par Pierre de Lune-
35 sana; on y voit aussi que les Anciens ne divisaient pas les Héroïdes en
livres, l'ordre qu'on trouve dans les mss. n'étant pas moins variable
qu'arbitraire. W. Zingerle, TJntersuchimgen zur Echtheitsfrage der Heroiden
Ovid's. Conclusion : toutes les Héroïdes (la lettre de Sapho non comprise)
sont authentiques, et les dernières datent de la fin de la vie d'Ovide. Bon
40 travail en somme, dont on voudrait pourtant voir retrancher les preuves
trop peu probantes. Le rp. doute tort, d'autre part, que la 12^ Héroïde
(celle de Médée) soit contemporaine du 7e livre des Métamorphoses,
comme le veut l'auteur. Il cite enfin un exemple de la diversité des opi-
nions en certaines matières : tout récemment Wilamowitz a écrit en par-
45 lant des dernières héroïdes, qu' « il faut un bien bon estomac pour les
digérer», tandis que Baehrens, dans le lo"" volume de ses Poetae latini
minores, les appelle des poèmes « quae causis plane dubiis nullisve poetae
» Sulmonensi abjudicantur. » Dans Rhein. Mus., le rp. a parlé d'une
héroïde de Déidamie à Achille, composée au moyen âge. (Voir R. des R.,
50 4, 129, 20.) Die Metamorphosen des P. Ovidius Naso, erklaert von Moritz
Haupt. T. 1, 6« éd., par Otto Korn. Très peu de changements, ce dont il
faut louer le réviseur plutôt que le blâmer : seulement il aurait dû faire
un bien plus grand usage du Marcianus, ms. connu depuis peu, car Haupt
JAHRESBERICHT VON BURSIAN,
59
n'y aurait certes pas manqué s'il avait vécu. Morceaux choisis du même
poème par J. Siebelis; édd. iO-9, par Fried. Polle. Eloges. J. Siebelis,
Woerterbuch zu Ovid's Metamorphosen, 3® éd., par Fr. Polle. Encore amé-
liore et augmenté, notamment d'un tableau où l'on voit d'un coup d'œil
à quelles places du vers les mots trisyllabes et polysyllabes se rencon- 5
trent dans les Métamorphoses, et combien de l'ois. Wilh. Petersen, Qme-
stioncs Ovidianae. Absolument inutile. Al. Algermissen, Quaestiones Ovi-
dianae. Témoigne d'un bon jugement et d'une connaissance suffisante
\ d'Ovide, sinon des travaux modernes qui le concernent. Ce sont des
études sur le texte de 44 passages (la plupart des Met.) dans les divers 10
manuscrits. Lùdke, Ueber rhythmische Malerei in Ovid's Metamorphosen.
Etudie l'elfet pittoresque des dactyles, des spondées, des diverses cé-
sures, etc. L'auteur t'ait preuve non seulement d'une grande application
et d'un véritable amour pour son sujet, mais encore d'un Un sentiment
musical. On peut lui reprocher d'avoir voulu établir des règles absolues 15
que la matière ne comporte pas. Quelques observations critiques et exé-
gétiques de L. Lange (Leipziger Sludien), d'E. Mehler, Halbertsma et Cor-
nelissen (.Mnemos.), de Fr. Polle (Jahrb.), de Hartung (Philol.). P. Ovidi
Nasonis Fastorum libri 6. 2* éd. explic. Herm. Peter. Dans la constitution
du texte, le rp. est resté fidèle à son système éclectique : d'ailleurs il a 30
mis à profit la collation du Petavianus publiée dans l'éd. du rp.,et amé-
lioré la ponctuation en plusieurs passages. Peu de changements dans les
notes; mais l'appendice u été porté do 64 à 92 pages, sans donner cepen-
dant encore le commentaire exégétique complet qu'on aimerait tant à y
trouver. Les Jahrbùcher contiennent, sur les Fastes, de bonnes remarques 25
explicatives de W. Gilbert, et quelques conjectures de W. Gemoll; puis un
article du rp. sur le jour de la bataille du lac Trasimène, et sur la néces-
sité de transposer les vers 763-770 du livre 6 du même poème, après le
vers 794. E. Teltscher, Ueber dus Wesen der Anna Perenna und der Dido.
Les trois noms Anna, Dido, Elissa correspondraient exactement, en phé- ao
nicien, aux noms des trois tiràces helléniques, Pitho,Thalie, Euphrosyne.
Fr. TAi\K, De Tristibus Ovidii recensendis. Important; renseignements nou-
veaux sur les mss.; bonne méthode ; conclusions de nature à amener un re-
nouvellement du texte en maint endroit. En somme « V" elle Palatinussont
interpolés et sans aucune autorité, L* est la seule bonne source, et là où il 35
manque, il faut recourir uniquement au Guelferbytanus et consorts, et
non au Palatinus. » Réserves du rp. sur quelques autres points. Edm.
Meyer a traité, dans un bon article de Zeits. f. Gymn., de la chronologie
des Tristes et des Pontiques. (Voir R. des R., 3, 143, 28). Theod. Birt, De
Halieuticis Ovidio poetae falso adscriptis. A le mérite de jeter une nouvelle 40
lumière sur les défauts de tout genre qu'on remarque dans ce poème,
mais ne prouve pas qu'il ne soit pas d'Ovide. L'exposition est difficile à
suivre, et le latin maniéré. Wilamowitz-Moellendortf adonné une nouvelle
éd. du 'Liber Kucis' dans Commentationes ph. in hon. Th. Mommseni : édi-
tion fort imparfaite, d'abord parce que l'auteur a cru à tort ne devoir 45
mettre à contribution d'autre ms. que le Laurentianus 223; ensuite par
ce qu'il atlecte une négligence en ce qui regarde les petites choses dou-
blement déplacée dans une édition et dans un volume dédié à Mommsen.
Le même poème a été publié par Baehrens dans ses Poetae Latini mino-
res, dont le rapport suivant sur l'Anthologie rendra compte. m
L'Anthologie latine (1878-1879). [A. Riese.] Poetae latini minores,
Rec. Aem. Baehrens. T. 1. C'est à tort que l'éditeur a adopté l'ordre chro-
nologique, attendu qu'on ignore la date de beaucoup de ces petits poèmes.
60 1880. — ALLEMAGNE.
Chaque pièce est accompagnée de l'appareil critique et d'une courte intro-
duction. La tradition des manuscrits est étudiée mieux qu'elle ne l'avait
été jusqu'ici. Cependant la collation de la ' Nux' attribuée à Ovide laisse
à désirer : le rp. en donne le complément. Quant à la critique du texte,
* à côté d'un bon nombre de conjectures plausibles, on en trouve beaucoup
qui ne sont pas nécessaires, et d'autres, nombreuses aussi, qui peuvent
passer pour décidément mauvaises. Dans Hermès, E. Hûbner s'est elTorcé
de prouver que la pièce connue sous le titre ' Epicedion Drusi ' ou ' Con-
solatio ad Liviam ' n'est pas moderne, comme on le croit généralement.
10 Compte rendu des travaux relatifs à diverses pièces dus à R. Ellis (Journal
of philol. : quelques fragments inédits, cités par le rp.) ; [sidor Hilberg
{Epistula critica ad J. Vahlenum de nonnullis scriptorum Gr. et Rom. locîs
emendandis) ; Ed. Hcydenreich (Jahrb.); G.Goetz et G. Loewe(Leipz. Stud.:
collation d'un ms. de Tolède et morceaux inédits) ; E. Baehrens (Jahrbû-
15 cher et Rhein. Mus. : nouveaux vers de Dracontius) ; Ad. Ebert et Ernst
Dûmmler (Zeitschr. f. deutsches Alterthum : sur le * Confliclus veris et
hiemis ', pièce 687) ; A. Riese (éd. du Phénix dans le Claudien de Jeep :
il l'attribue à Lactance ; cf. Rhein. Mus.) ; Rud. Pe>per (Rhein. Mus.) ; Th.
Korsch (NordiskTid. f. Fil.); E. Duemmler, EandschriftlicheVeherUeferung
20 der lateinischen Dichtungen aus der Zeit der Karolinger ; G. Goetz (Jahibù-
cher ; un anecdotum). Se sont occupés spécialement de l'Aegriludo Per-
dicae et de Tiberianus, outre Baehrens (Jahrbûcher), K. Rossberg (ib.) et
R. Ellis (Journal ol phil.). R.Oeiiler, De Tiberiani quae feruntur fragmentis.
Riche et savant commentaire.
25 Pline l'Ancien. [L. Urlichs.] Analyse du travail de Detlefsen (Jenaer
Lit. Zeit. 1874) sur le classement des mss. Il prétend que « l'archétype
dont proviennent les corrections de 2° main, dans leParisinus E(=ade
Sillig) et dans le Leidensis F, n'était pas autre que le Leidensis A, con-
servé seulement en partie, si bien qu'on ne doit tenir compte de E^ et F^
30 qu'aux endroits où la source commune fait défaut, tandis que R^ est pro-
che parent du palimpseste M, et que D^ a une valeur propre. Il donne le
stemma que voici de l'ancienne recension à laquelle appartiennenf tous
ces manuscrits sans exception.
35
40
E2 F2 M R2 D^
Il remarque d'ailleurs avec raison que ces déterminations précises n'ont
pas une grande valeur pratique pour la constitution du texte, à cause de
l'étroite parenté des sources anciennes. Le ms. F lui-même ne serait,
pense-t-il, qu'une copie de D H- G -f- V, morceaux dispersés d'un même
45 manuscrit : copie non distincte du Chiffletianus supposé perdu, dont les
leçons n'étaient connues que par l'édition Dalechamp. » Ces propositions
ont trouvé un contradicteur en Karl Welzfiofer {Ein Beitrag zur Hand-
schriftenkunde der Naturalis Historia des P/imus). Analyse détaillée (en 4 pa-
ges) et critique, mais, à ce qu'il semble, sans conclusion bien positive.
50 Le rp. répète en Unissant que la question n'intéresse que très médiocre-
ment la constitution du texte. Joh. Mueller, Emendationen zur Naturalis
historia des Plinius. (Tirage à part des Sitzungsb. der Akadcmie der Wis-
sensch. zu Wien). Conjectures dignes d'attention sur 60 passages des livres
JAHUESBEKICHT V(JN BLUSIAX. lil
îM9 : le ip. les cite toutes, bien qu'il n'en regarde qu'un petit nombre
comme tout à fait plausibles. Giuseppe Mochi, GU Urbinati Mctaurensi ed
Urtensi ricordati du Plinio ed il ierritono Balnense nominato in diplomi dcl
medio evo. Les Hortenses correspondraient à l'Urbino d'aujourd'hui, les
Melaurcnses devraient être cherchés sur les bords d'un bras du Métaure. &
(Voir Pline, 3, 114.) La forme ' Lrbanales ', leçon préférée par Jahn et
par Detlelsen, serait conlirniée par des documents du moyen âge. L. Ur-
LiCHS, Die Quellenreyister zu Plinius letzten Bâcheni. Le rp. se borne à si-
gnaler ce (jue son programme renferme de plus important quant aux
sources de Pline pour l'histoire de l'art, ainsi que deux conjectures (34, lo
139: slilo <osseo> ; 36, 35 : Praxitelis (filius». 11 rectifie une erreur rela-
tive à la postérité de Servilius Valianus.
:• année. GRIECHISCHE KLASSIKER. I. Xéno-
phon. (1879 et complément de 1878). [Karl Schenkl.] Dans les Archives
Èes Missions, Charles Graux donne des notices, qu'il promet de compléter 15
tilleurs pour quelques-uns, des mss. de Xénophon qu'il a examinés en
Espagne. Suivant le rp., « PEscorialensis de laCyropédie forme une seule
classe avec le Val. 1335, le Paris. 1040, l'Erlangensis n. 88, D (précédem-
ment Altorpiensis), et le Bremensis (R), et cette classe est celle que la
critique doit considérer d'abord. L'Escor. y occupe la l"' place avec le m
Vat., et il est d'importance spécialement pour les parties qui ne sont que
de 2° main dans celui-ci. » Conjectures sur le texte de la Cyropédie, de
K. J. Liebhold dans Jahrbùcher, et une, inadmissible, de X dans Rev. de
Philol. Dans Egyet. Philol. Koezl. Aurel Bâszcl a recherché l'objet et le
but de la Cyropédie. Analyse (Voir R. des R. 3, 173, 6.) Article de Max 25
Biidinger sur la chute de Crésus (dans Sitz. der Akad. zu Wien), (Voir R.
des R. 3, 165, 40.) L'auteur parait exagérer beaucoup la valeur historique
de la Cyropédie. % Les éd. de l'Anabase par Dùbxer et C. Reudamz, qui
portent les millésimes 1878 et 1879. ne sont que des tirages ou des réim-
pressions sans changement. K. F. Hertlein (Jen. Literat.) a proposé deux 30
corrections au texte du même ouvrage. Dans Jahrbùcher, F. Vollbrecht
a parlé une fois de plus du chapitre (5, 2) qui concerne l'expédition
contre les Drilcs. Le rp. croit comme lui que ce chapitre n'est pas inter-
polé, et approuve dans l'ensemble son explication, tout en s'en séparant
sur certains points. Explication d'un autre passage (5, 2, 29) par K. 35
Hartfelder (ibid). Très remarquable article de K. Reinhardt (Zeits. Gymn.)
sur les termes militaires employés dans l'Anabase. (Voir R. desR.4, 145,
23.) Article de F. Vollbrecht (Jahrbùcher) sur le lexique de l'Anabase de
SuHLE, où il relève de nombreuses imperfections; celui de Vollbrecut
même a été jugé lavorablemenl (ibid.) par H(artmann) *[ 0. Riemann, 40
Qua rei criticue tractandae ratione Hellenicon Xenophontis textus constituendus
sit. Travail méritoire, dont la conclusion générale est que « les mss. se
divisent en deux familles : la 1" olTre un texte lacuneux en qq. passages
au commencement du 5« livre, mais plus correct, la seconde un texte
plus complet, mais afl'ecté d'altérations diverses. » Le rp. est en général 45
d'accord avec l'auleur; s'il croit devoir réserver son jugement sur cer-
1. Liste des rapports. Griecuischk Klassiker. Tragiques grecs, 2. Hérodote, 3. Xéno-
phon, 1. Lateinischk Klassiker. Piaule, 1. Horace, 2. Bucoliques romains, 5. Epitjues
romains, 3. Rhéteurs romains (Sénèqua excepté), 4. Alterthumskunde. Histoire de la
littérature grecque. 3. Histoire et chronologie grecques, 2. Géographie de la Grande Grèce
et de la Sicile, 7. Antiquités politiques romaines, 8. Antiquités privées et religieuses
romaines, 10. Lexicugrapliie latine, 4. Grammaire latine, 1. Histoire naturelle, 5. Médecine,
6. Encyclopédie et histoire de la philologie, 9. Nekrologe. Nous devons renvoyer à l'an
prochain 1 analyse des trois (rapports sur les Grammairiens grecs, Lucrèce et l'archéologie
scénique grecque), dont la tin ue nous est point parvenue à temps.
62 1880. — ALLEMAGNE.
tains points, cela lient en partie à l'insuffisance, reconnue par l'auteur
lui-même, de certaines des collations dont il a dû faire usage. En ce qui
regarde le ms. V, l'appréciation de U. est d'une justesse incontestable :
ce ms. dérive du même exemplaire que D L, c.-à.-d. d'un exemplaire
« revisé çcà et là par un grammairien, et n'offre qu'un texte remanié tiès
arbitrairement. Une seconde partie concerne les altérations des mss.,
l'orthographe de Xénophon, la question de savoir si les Helléniques ne
sont qu'un abrégé. L'auteur y résume les travaux modernes en homme
qui les connaît bien, non sans mêler çà et là ses idées à l'exposition de
10 celles d'autrui : ce sont en général des conjectures sur le texte, que cite le
rp. L'éd. des deux 1«" livres des Helléniques par Herbert Hailstone (avec
notes en anglais) parait sans importance philologique. A ce propos, le rp.
propose pour son compte quelques corrections de texte et interprétations.
Analyse de l'article de C.Wachsmuth (Rhein. Mus.) sur la division des Hel-
15 léniques en livres <V. R. des R., 4, 128, 20>. Réfut. d'une conject. de Mûller-
Strûbing (Jahrbùcher) sur le texte. Celle de H. Malden (Journal of Ph.)
n'est pas nouvelle; celle de Naber (Mnemos.) est inutile. F. Ktrchner,
Quaestiones Xenophonteae. Il s'agit de la chronologie de la période en
question dans les livres 3-7 des Helléniques. L'auteur admet, avec Grote,
30 contre toute vraisemblance, que Xénophon a passé qq. mois à Athènes
en Tannée 400. H Conformément au vœu exprimé par Ch. Graux, dans
Rev. de PhiloL, le rp. publie une nouvelle collation faite par lui-même
du Parisinus 1302 (A) des Mémorables. Il juge d'ailleurs qu'aucune de ces
variantes n'a d'importance, à l'exception de la leçon iroXXou; {[, 3, 7),
35 relevée par Graux, et il persiste à croire l'autorité de B supérieure à celle
de A (voir un exemple frappant 1, 2, 12). Notes critiques et exégétiques
sur le même ouvrage, de G. Liebhold (PhiloL), H. Gazda (Zeits. Gymn.),
K. Neudoerfel et Kvicala (Listy filol.). Josef Feuersteln, Die Freundschaft
nach Xenophon's Memorabilien und Platon's Lysis. Rien de nouveau. ^ Xeno-
30 phon's Dialog irepl cî>covoata? m seiner ursprûnglichen Gestalt. Text und Abhand-
lungen von Karl Lincke. D'après l'auteur, l'Economique, dans la pensée
de Xénophon, devait laire corps avec les Mémorables. D'autre part, cet
ouvrage a été remanié et interpolé dans une très large mesure. L'interpo-
lateur, à qui devrait être attribuée aussi la publication d'autres écrits de
35 même origine, par exemple du livre sur la Chasse, pourrait bien être le
petit-fils de Xénophon. Sans entrer dans un examen approfondi qui l'en-
traînerait beaucoup trop loin, et sans contester d'autre part la justesse
d'un certain nombre de remarques, le rp. juge celte hypothèse insoute-
nable d'une façon générale, et s'attache à prouver, en particulier, que les
40 soupçons de L., en ce qui touche certains passages, ne sont aucunement
fondés. Il rend d'ailleurs justice aux quahtés d'esprit dont ce travail té-
moigne, et estime que les erreurs qu'on y trouve seront elles-mêmes
utiles par les recherches qu'elles provoqueront. Une édition des Econo-
miques, par Pessonneatjx, est ensuite appréciée très défavorablement.
45 ^ Le Banquet a fourni à G. H. Rettig la matière d'un beau travail (dans
PhiloL). (Voir R. des R., 4, 122, 3.) Objection du rp. sur qq. points. Notes
sur qq. passages, dues à Rettig (ibid.) et à Cobet (Mnemos). Le rp. ne
connaît, que par une très brève mention de la Revue des Revues (3, 231,
34), un mémoire de Denis, Chronologie du Banquet de Xénophon et du
50 Banquet de Platon (dans les Mém.del'Acad. de Caen). Il paraît considérer
' comme inadmissible la thèse que ce résumé attribue à Tauteur. ^ L'éd.
de lAgésilas, par H.. Hailstone (avec notes en anglais), n'offre rien de
nouveau, et n'est même qu'à demi appropriée à l'usage des classes. ^] Les
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 63
' Benierkungen ', de H. Stein, sur la République des Lacédémoniens, ont
donné lieu à une recension de C. Nuumann (dans Zeits. Gymn.) (Voir R.
des R.,-*» 14î^> 27.) Le rp. conclut qu'en somme la question n'a pas lait de
progrès, et expose qq. idées personnelles. Par le style, la langue, les
idées, la République des Lacédémoniens concorde avec les écrits certai- *
nement authentiques de Xénophon. D'autre part, le désordre est manifeste
dans le texte qui nous est parvenu; et la conclusion contraste avec tout
le reste de l'écrit, qui témoigne dans l'ensemble d'une vive admiration
pour Sparte, telle qu'elle était au moment où écrivait l'auteur. De là des
difficultés que le rp. lait ressortir, sans prétendre les résoudre. ^ Robert lo
PoEiiLMANN, llvUmische Anschauwigen ùber den Zusammenhang zwischen
Aatur und Geschichte. L'auteur relève des idées toutes modernes dans le
1" chap. du ntfl Tropcov, dont il rapproche à cet égard le 2° chap. de la Ré-
publique des Athéniens. Le rp. signale qq. autres passages analogues.
(Mém., 3, 5 ; Cyr., 1, 2 et o.) ^ Mémoire de J. D. Seymore sur le traité de is
la Chasse, dans Transaction of the American ph. Ass. (Voir une analyse
détaillée dans U. des R., i, 18o, 2.) Une étude plus approfondie serait
nécessaire pour justifier de pareilles conclusions. D'ailleurs, il est hors
de doute que ce traité, dans la forme où il nous est parvenu, ne peut être
de Xénophon ; et il y a certainement à prendre dans le mémoire dont il 3o
s'agit. ^ Dans Journal olPhil., H. Hager a parlé des chirurgiens mili-
taires en Grèce, et en particulier, mais incomplètement, de ce qu'on
trouve à ce sujet dans Xénophon. Conjecture de Bernardakis sur un pas-
sage de Diogène de Laérte où Xénophon est nommé (dans Verhandl. der
33 Versamml.). (Voir R. des R., 4, 134, 42>: Blass l'a réfutée en renvoyant a*
à un autre passage du même (Vie d'Eschine) où la même leçon se retrouve.
Le rapport se termine par une analyse critique de deux articles suscités
par la thèse de Riemann (voir plus haut), l'un de Ch. Graux (Revue criti-
que), l'autre de Riemann lui-même (ib.). (Voir notre analyse de ce re-
cueil.) Il s'agit encore de l'appréciation du classement des mss. Le rp. ao
persiste à voir la meilleure source dans B.
t^ ». Les tragiques grecs (1879). [NikoL Wecklein]. Bon travaille
Zacher sur la représentation des œuvres poétiques, particulièrement en
ce qui concerne le chœur, dans Verhandl. der 33. Versamml. Phil. (Voir
une analyse étendue dans R. des R. 4, 133, 27>. Theod. Thom . Jungwirth, 35
Ueber deti Chor der gritchischen, speciell der sophokleischen Tragoedie. Rien
d'utile à remarquer. Em. Thomas, D6 vaticinatione vaticinantibusque in Grae-
corum Tragoedia. Très intéressant. L'auteur montre très bien comment,
même à ce point de vue particulier, les trois tragiques se distinguent les
uns des autres, religieusement et littérairement. Karl Kolbenheyer, Die 40
Sage vom Zorne der Artemis gegeii Agamemnon, besonders bei den griechischen
Tragikern.Le. rp. y relève quelques inexactitudes. Karl Friedrich Mueller,
De pedibus solutis in tragicorum minorum trimetris iambicis. Complément
bienvenu de l'écrit du même 'De pedibus solutis in dialogorum senariis
Aeschyii, Sophoclis, Euripidis'. A partir de la 89« Olympiade, le trimètre 45
se montre plus libre dans les fragments des petits tragiques, aussi bien
que dans les œuvres des grands. Cependant qq. poètes revinrent plus tard
à la régularité métrique d'Eschyle, par ex., l'auteur du Rhésus, Moschion,
la Pléiade alexandriue : d'ailleurs Meineke en ce qui regarde Moschion,
et Hermann pour ce qui est de Lycophron, paraissent avoir un peu exa- 00
géré cette régularité. Isidor Hilberg, Das Princip der Silbenwaegung und die
daraus entspringen den Gesetze der Endsilben in der griechischen Poésie. Inté-
ressant, quoique prêtant à bien des objections. Les lois annoncées dans
(34 18S0. — allp:magne.
k; litre seraient au nombre de 24, dont 10 relatives au tri mètre, au tétra-
inètres et aux anapestes, les autres à l'hexamètre et au pentamètre. Selon
l'auteur, Taecentuation en grec était distincte de la 'Betonung', la V^
ayant rapport à la tonalité, la 2« à l'intensité du son. Cari CoiNRADT, Die
6 Àbtlicilung lyrischer Verse im griechischen Brama und seine Gliederung nach
der Verszahl. (1^'" fasc. Eschyle : Prométhée et les Perses). Compte rendu
ironique. Mémoire lumineux de W. Christ sur la continuité rhylhmique
des chants choriques grecs. Reproduction des nouveau^ fragments
ïambiques provenant du papyrus Didot, dont la publication a été un véri-
10 table événement philologique, et dont le déchiffrement, la restitution, l'in-
terprétation font le plus grand honneur à Henri Weil {Un papyrus inédit de
la bibl. de M. Ambroise Firmin-Didot). Articles relatifs à cette publication,
dus à Ch. Graux (Revue critique), F. Blass et F. Biicheler (Rhein. Mus.),
C. G. Cobet (Mnemos.), H. Weil (Revue de Philol.), N. Wecklein (Philol.),
15 Th. Bergk et Th. Kock (Rhein. Mus.), Th. Gomperz (Wiener Sludien). Cita-
tion, vers par vers, et çà et là critique des conjectures ou interprétations
proposées par ces divers philologues. Le rp. approuve, contrairement à
Cobet, l'attribution faite par Weil du grand fragment auxTéménides d'Eu-
ripide et il croit l'avoir contirmée 1° en corrigeant dans des vers latins vi-
20 siblement imités de ceux-ci (Rhétorique à Herennius, 2, 24, 38) 'Nam si
improbum esse Deiphontem existumas', 2° en montrant que des deux au-
tres pièces où reparaissait la légende des Téménides, à savoir le Témène
et l'Archélaiis, la seconde n'était vraisemblablement qu'une refonte de la
l''<'etqueni dans l'une ni dans l'autre ne figurait Hyrnétho, la seule
25 héroïne tragique à laquelle on puisse prêter le morceau en question. De
son côté, Cobet acru reconnaître dans ce morceau un fragment de drame
salyrique : hypothèse bien réfutée par Weil, au jugement du rapporteur.
Quant aux fragments 3-4, ce dernier est d'avis, comme Blass, qu'ils doi-
vent être réunis en un seul. L'attribution à la tragédie d'Eschyle Kàpe; y,
80 EùpwT;-/), proposée par Weil, a été soutenue par Bùcheler qui l'a ren-
due très vraisemblable. Autres observations dans le même sens, tant du
rapporteur lui-même que de Blass. Le fragment d'Euripide a été rapporté"
par Bergk au Cresphonte contre toute probabilité, par Kock à l'Archélaos,
ce qui parait inconciliable avec les vers 25-30. Objections non fondées
35 des mêmes contre l'idée émise par Blass au sujet d'Eschyle, Un article
sur les mêmes fragments, publié par Schenkl dans Zeils. Oester Gymn.,
n'est point parvenu au rp. Un fragment tragique nouveau se rencontre
dans le 2« discours de Chorikios publié par Graux (Revue de Phil.). L'ar-
ticle mentionné plus haut du rp. donne incidemment des conjectures sur
40 les fragments antérieurement connus d'Euripide.^ L'ouvrage de Christian
Belger, Moritz Haupt als akademischer Lehrer mentionne qq. remarques
d'histoire littéraire sur Eschyle, que cite le rp. La 4« éd. d'Eschyle, par F.
A. Paley, ne contient rien de remarquable, à en juger du moins par la
seule pièce que le rp. dise avoir examinée, le Prométhée : non que l'édi-
45 teur ne soit un des philologues anglais les plus versés dans la connais-
sance d'Eschyle : mais il n'a qu'une connaissance insuffisante des tra-
vaux modernes, et juge souvent de parti pris. On s'étonne par ex. de ne
pas voir même mentionnée la 'palmaris conjectura' de Weil sur le vers
899, âaaXaTTTcaÉvav. Ses corrections sont peu heureuses ; ses athôthèses,
50 souvent des plus hasardées. Id., Commentarius in scholia Aeschyli Medicea.
Corrections de valeur inégale, dont le rp. se propose d'ailleurs de tirer
parti pour l'éd. de ces scholies qu'il prépare, avec l'aide de Vitelli qui lui
en a fourni une exacte collation. Karl Frey, Aeschylus Studien, Analyse.
I
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 65
(Voir R. des R. 4, 92, 31 et 102, 18.) Ce que dit l'auteur de la figure à.r.o
•Acviou n'est pas de nature à modifier en rien le texte ni l'interprétation de
lieaucoup des passages qu'il examine. Ph. Braun, Beitraege zur Lehre vom
(jricchischen Pronomen ('o^e und cutc; bei Acschylus'). Ingénieux, ne parait pas
toutefois bien concluant. G. Bromig, De asijndeti natura ctapud Aeschylum s
usu. a Le résultat est qu'Eschyle fait un fréquent usage de toutes les es-
pèces d'asyndète, mais particulièrement de Tasyndète oratoire propre-
ment dit. » Bernh. Huebner, De temporum qua Aeschylus utitur, praesentis
praecipue et aoristi, varietate. « L'auteur montre comment dans Eschyle
l'usage habile des temps sert à la clarté. L'emploi du présent dit prophé- lo
tique n'est pas étudié. » Kurt Bernhardi, Be tones in mediis syncopatis usu
Aeschyleo. Conclusions citées sans appréciation. Nous nous bornerons à
nolercelles-ci : les parties de vers séparées par une syncope ne diflèrentpas
beaucoup on étendue; il n'yapasdesolutiondans le voisinagedes syncopes.
J. Stippl, Zur antistrophischen Responsion der anapaestischen Eypermetra bei 15
Aischylos. L'auteur admet iqu'un monomètre peut correspondre à un di-
mètre, et part de là pour étudier au point de vue de la métrique divers
passages d'Eschyle. Approfondi ; utile revue des diverses opinions émi-
ses. Chr. Herwig, 'ZurResponsionsfrage bei Aischylos '(Jahrbûcher). Tenta-
tive stérile. A. M. Marx, Veber das persoenliche Verhaeltniss zwischen Aischy- 20
los und Sophokles. Critique judicieuse des traditions relatives à ces rapports
personnels entre les deux poètes. P. Dettweiler, Quid Aeschylus de re-
publica Athmicnsium judicaverit quaeritur. Soupçonne que l'exil d'Eschyle
peut avoir eu pour cause l'inimitié du parti démocratique ; paraît oublier
qqf. ce qu'il reconnaît lui-même, qu'Eschyle, au théâtre du moins, était 25
un poète et non un homme politique. EichofT a traité de la légende de
Prométhée dans un article des Jahrbûcher, où le rp. dénonce des em-
prunts à sa propre édition. Cari Holle, Bie Prometheussage. Rien à
remarquer. Dans Zeits. Gymn., Alex. Kolisch a tâché d'établir que le
libérateur de Prométhée est, non pas Héraklès comme on l'admet générale- 30
ment, ni Hermès, comme l'a conjecturé le rp., mais Héphaistos. (Voir R. des
R..4, 145, 41). Conjectures de Badham (Mnem.) sur le texte de la même
pièce. Sur les Sept, remarques de détail diverses, de Wilamowitz (Hermès)
Wecklein et L. Schmidt (Phi loi. Anz.). J. L. Miedzyghodzki, Adnotationum
àd Aeschyli Pcrsas spécimen. Quelques conjectures sans importance. Arti- 35
clés de Phil. Keiper dans Neue Jahrb. sur les Perses (R. des R. 4, 107,
16), et dans Blaetter f. bayr. G. sur Atossa d'après les Perses d'Eschyle et
d'après Hérodote. (R. des R. 4, 10, 7>. Courte analyse, d'après la Riv. di
Fiiol. de : A. Rieppi, Bissertatio de Aeschyli Persis. Une note exégétique sur
la même pièce, dans J. Guttentag, Kritische und exegetische Bemerkungen 40
zu Lysias und andcrcn class. Aut. (Au vers 382, vauxixôv Xewv dépendrait de
la locution 5\à^Xcov >caôioTaoav : cf. orà^iov (^pau.sïv 'O/ujjlitix). Daus Ics Supplian-
tes, H. Muller-Strubing (Wissens. Monals.) a conjecturé, au vers 482,
ar. Opy!ao; teV-tî cpôov.v, et A. Nauck (Bull. Acad. S. Pétersb.),>cualv ^^iXtù^ £:T£iTa,aU
vers 801. Remarques sur qq. passages d'Agamemnon, dues à A. LowiNsiu, 45
(De emcndando prologo Agamcmnonls Aeschyleae), Mor. ScHMiDT (Miscellanea
philol. Part. A. Dans index schol. aest, lena 1879), 0. Baciimann, {Conjectura-
rum Aristophan. spec. 1 : ttooou au lieu de -rToîcu, vers 278), Wilamowitz,
{hidex scliolarum hibern. Greifswald ; 1870). Remarque du rp. sur le vers
5o0 (l'hilol. Anz. : w; signifie 'comme'). Au vers 1619, Pearman (Some 50
observations on the Philebus of Plato, the position of the roicers in the ivar-ships,
etc.) entend twv lui ^'j^;Z) ^op';non des ^u^ïTat, mais des officiers et guerriers
qui étaient sur le vaisseau. Sur les Ghoéphores, une conjecture de F. A.
n. DE PHILOL. • Avril 1881. — Bévue des Revues de 1880. V. — 5
(J6 1880. — ALLEMAGNE.
Paloy (Journ. of Philol.) et une de Wilamowilz (Hermès) ; sur les Eumé-
iiides, conjectures (mauvaises) du même (ib.) ; autres d'Al. Rzacli (Zeits.
oesterr. Gym.) et Mûller-Slrûbing (Whssens. Mon.). Conjectures de Weil
(Revue de pliil.) sur le nouveau fragment d'Eschyle publié il y a deux ans
6 dans ce mèmeJahresbericht. % Le Journal of Philology a publié une no-
tice de L. Carfipbell sur un ms. de Sophocle conservé à Cambridge : les
leçons extraites sont sans intérêt. Cinquième éd. du Sophocie de Dindorf
dans la coHection ïeubner petit format : changements insignifiants ,
révision faite négligemment. Georg. Autenrieth, Emendationes Sophodeae.
10 Plusieurs sont à remarquer : ainsi la transposition de 691 d'Antigone
après 689. M. Boettger, De singulari quadam verbi periphrasi apud So-
phodem oblata. Il s'agit des périphrases construites avec l'accusatif
comme le serait le. verbe qu'elles remplacent. Rien d'essentiellement
nouveau , et des interprétations inadmissibles ; d'ailleurs la dis-
15 position est bonne. Cari Tumlirz, Die Idée des Zeus bei Sophokles,
s'attache à montrer chez Sophocle Tidée de la Providence et celle de la
vraie piété. Eduard Philipp, Der jamhische Trimeter undseinBau bei Sopho-
kles. Ne fait guère que reproduire, en les étendant et approfondissant, des
observations déjà faites : mais son programme mérite d'être tout spécia-
20 lement recommandé à quiconque veut connaître la structure du trimèlre.
(Le rp. rappelle quil a expliqué par l'heptémiméris les dérogations à la
règle de Porson qui se rencontrent dans Sophocle). Quelques conjectures
à remarquer (Phil. 1235, Trpô; ôswv TvaTpwwv; Ajax, 467 : Trpô; pOL».a). En ce qui
concerne les solutions, les tragédies de Sophocle peuvent être ramenées
25 à trois groupes: 4°celles où Je poète suit encore tout à fait les errements
d'Eschyle (Electre, Antigone, Trachiniennes) ; 2° celles qui marquent la
transition à une métrique plus libre (Œdipe Col. et OEd. Roi); d'' Ajax et
Philoctète. Jacob Stippl, Zur antistrophischen Uesponsion der cmapaestischen
Hypermetra bei Sophokles und Euripides. Fait suite au travail analogue du
30 même sur Eschyle (voir plus haut). Le rapport donne les conclusions de
l'auteur relativement aux nombreux passages des deux poètes que son
sujet l'a conduit à étudier. Traduction de Sophocle en vers allemands
par Cari Bruch. Louée sauf réserves. Enumération des conjectures et
de quelques-unes des interprélatious nouvelles émises par Nikolas
35 Wegklein <le rp.> dans son éd. explicative d'Ajax. Conjectures sur la
même pièce de Metzger <?>, Wilamowitz (Hermès), Gustafsson (Tidskrifl),
Joh. Jos. ScHWiCKERT {Pindcir's Olympisdie Gesaenge), ces dernières pour la
plupart sans aucuhe valeur. Félix Muche, Quacstiones de re scaenica fabulae
Sophodeae quae Ajax inscribitur. (Part. 1). Ce qui est nouveau ne satisfait pas
40 le rp.; il s'en tient aux opinions qu'il a exprimées à ce sujet dans son édi-
tion. Cependant il approuve la remarque suivante, que les rôles n'étaient
pas toujours répartis de même, qu'il devait être tenu compte dans la dis-
tribution des aptitudes particulières des acteurs. Sur Electre, notes criti-
ques de Wilamowitz (Hermès), Mor. Schmidt (ouvrage cité). Ludwig
45 Schmidt (Philol. Anz.). Citation d'un certain nombre de conjectures nou-
velles tirées de la 7^ éd. Schneidewin etNAUCK d'OEdipe Roi. Autre éd. de
la même pièce par Henry Young (pour les classes, notes en anglais). « Le
texte, qui ofTre souvent des leçons tout à fait remarquables <?>, est suivi
d'un court commentaire, qui malgré sa brièveté contient beaucoup de
50 choses inutiles. Je n'ai rien trouvé qui soit digne de remarque. » Autre
de la même (notes en grec) par G. Mistriotis. Des erreurs, connaissance
insuffisante des travaux modernes, pas d'observations nouvelles, à ce qu'il
semble. Faite d'ailleurs avec intelligence et jugement. Mention d'une élé-
JAHRESBERICHT VON BURSIAN* 67
gante traduction par Theodor Kayser. IL Geist, De fabula CEdipodea. Ap-
profondi et lumineux. Heinr. Otte, De fabula (Edipodca apud Sophoclem.
Sans croire avec A. Sclioell que les tragédies thébaines formassent une tri-
logie, l'auteur admet que Sophocle avait suivi dans les trois la même tra-
dition ; ce qui lui parait fournir un nouvel argument contre l'authenticité 5
des vers 900-902 d'Antigone : pour lui, l'intrusion s'étend de 891 à 936.
Autres alhétèses, en partie tout à lait arbitraires. V. Voelcker, Zar Kritik
und ErUaerung des Oidipus Tyrannos. Une douzaine de conjectures ou inter-
prétations, non appréciées. F. Zochbauer, Zur Koenigsrede in S. Koenig Oi-
dipus. La bibliographie de la question parait être tout ce qu'on y trouve lo
d'utile. Quatre conjectures de Wilamowitz (dans Hermès) sur la même
pièce. Il a paru à Athènes une éd. d'Antigone, dont l'auteur n'est désigné
que par les initiales A. n : les corrections de texte sont en général tout à
fait arbitraires, qqf. môme elles rompent la mesure. La Zeit. Gymn. et
les Jahrbûcher ont publié deux articles de Franz Kern sur Antigone, l'un i5
et l'autre dignes d'attention, bien que sur beaucoup de points, peut-être
sur la plupart, on ne puisse donner raison à l'auteur. Au vers 40 de la
même pièce, G. A. Lehmann proposa d'écrire ri ô' àTCTouaa. Incidemment
le rp. mentionne une interprétation qui lui a été communiquée verbalement
par G. Meiser, et qu'il juge excellente (dans Ant. 469, od s'adresse au 20
Ghœur et vise le vers 383). Dans Journal of Philol. E. Abbott a combattu
les idées de Mahaffy et celles de Boeckh relativement au caractère d'Anti-
gone. Hermann Schiitz a publié dans 'Magazin fiir die Literatur des Aus-
landes' un article écrit dans le même sens que le précédent. Le rp. se
borne à faire remarquer que ce n'est pas précisément la désobéissance 25
d'Antigone à un ordre tyrannique qui motive la catastrophe finale, mais
bien ce qu'elle porte de passion dans sa résistance : de sorte qu'en une
certaine mesure on peut dire qu'elle soufï'repar sa faute. Une traduction
d'Œdipe cà Golone par Rb. Kayser mérite les mêmes éloges que ses ver-
sions d'QEdipe roi et d'Antigone. Conjectures de Bernardakis (inadmissi- 30
blés) dans Verhandi. der 33 Yersamml. ; une de Schwickert et une de
Mor. Sclimidt (ouv. cités). Muntean, Ueber die Zeit und Absicht der Trag.
CEdipus auf Kolonos. JNullement probant. Vladimir Subkoff est au leur d'une
édition des ïrachiniennes et d'observations critiques (en russe) sur la
même pièce, où l'on trouve, outre une collation nouvelle, très peu fruc- 35
tueuse, de 10 mss., un certain nombre deconjectures sur le texte. Autres
de Schwickert (ouv. cité). Schramm, De Sophoclis Trachiniarum cantico se-
cundo.Lu transposition de 220 après 217 donnerait suivant lui une symé-
trie parlaite. Dammert, Zur Kritik und ErUaerung des Soph. Fhiloktetes. Réfu-
tation satisfaisante en somme des athétès"es de Richter. L. A. Milani, Ji 40
mito diFilottetenella letteraiura dassica enell'arte flgurata.A\ec une chromo-
lithographie et trois planches photolithôgraphiques). Très méritoire, sur-
tout dans la partie archéologique. Une belle figure dePhiloctète, emprun-
tée à un vase (àpuêaxxo?; de la collection d'Al. Castellani, à Rome. T[ Henri
Weil, Sept tragédies d'Euripide (2° éd. remaniée). « Un grand nombre de 45
conjectures nouvelles, parmi lesquelles se trouvent diverses belles cor-
rections. » Citations extrêmement nombreuses. De même pour l'ouvrage
de Kviçala, Studien zu Euripides (avec qq. conjectures sur Sophocle). De
mùn)e encore pour deux opuscules de Siegfried Mekler, Kritische Beitraege
zu Euripides und Sophokles et Euripidea, qui témoignent d'un très remar- 50
quable talent pour la critique des textes. L'article du même dans Jahrbû-
cher n'otlre rien de nouveau. R. Schenk, Quaestiones criticae Euripideae.
Notes critiques et explicatives, sur le Cyclope en particulier. En plusieurs
h
68 1880. — ALLEMAGNE.
endroits, le texte traditionnel est bien défendu. H. Stadtmûller (Jahrb.)
et Wecklein (Philol.) ont corrigé des passages de diverses pièces. Fr.
LOMMER, In quantum Euripides Heracliti rationem auctoritatcmque susceperit.
Sujet heureusement choisi, remarques excellentes à côté d'autres d'une
justesse douteuse. Bruno Arnold, De Ewipidis re scenica. P. 2. (Les Bac-
chantes et les Phéniciennes). Parait peu probant sur la plupart des points.
L'éd. d'Alceste, par R. Prinz, se distingue par les mêmes qualités que
celle de Médée, par le même. « Les leçons des trois mss. principaux sont
données d'après une collation nouvelle, et une base solide est otTerte à la
critique du texte. » Citation de qq. conjectures auxquelles le rp. ajoute
les siennes et celles de Kviçala, publiées à propos de la même éd. dans
Jahrbûcher et dans Gentralbl. Rien àsignaler dans l'éd. de la même pièce
donnée par John Milner (avec notes en anglais). J. H. Wheeler, De
Alcestidis et Hippolyti Euripidearum interpolât ionibus. Athétèses très nom-
breuses, tort impartaitement motivées. Conjecture de J. Guttentag (ou-
vrage cité) ; autres de Wilamowitz (Hermès) tant sur Alcesle que sur plu-
sieurs autres tragédies du même auteur; d'O. Bachmann (ouv. cité) sur
Andromaque; de Metzger (Bayer. Gymnasialbl.) sur les Bacchantes. L'éd.
explicative de cette dernière pièce, par Wecklein <le rp.>, est précédée
d'une introduction où il est question notamment de la légende de Pen-
thée et aussi de la mise en scène. Citation d'assez nombreuses correc-
tions de texte. Th. Gomperz (Zeits. oesterr. G.) et Mor. Schmidt (ouv. cité)
ont corrigé ou commenté des passages d'Hippolyle. H. Gloel, De inter-
polatione Hippolyti fahulae Euripideae. Travail beaucoup plus méthodique
et plus sérieux que celui de ^Vheeler (voir plus haut, ligne 13), mais qui
laisse désiier lui-même plus de maturité. Herm. Steiert, Verglcichung der
T^hèdre des Racine mit dcrn Hippolytos des Euripides. La conclusion est que
Racine n'est j)as un imitateur servile, et qu'il a parfois surpassé son mo-
dèle, en particulier dans le caractère de la reine. L'éd. d'iphigénie à Aulis,
de J.-B. VoisLN, est sans valeur. Remarques de P. Merlo (Kiv. de Filol.)
sur la même pièce ; autre de Lud. Schmidt (Philol. Anz.) et de Pearman
(ouv. cité). Citation des conjectures de Tournier (Revue de Philol.) et de
Badham (iMnemos.) sur Iphigénie en Tauride. Fri éd. Wieseler, A (ino<a-
tioncs criticue ad Euripidis Cyclopem (index sch.Goettingen). Citées en partie,
g. avec quelques remarques de Kviçala dans son article sur cet opuscule
^ (Jahrbiicher). Sur Médée, notes critiques et autres de G. Vilelli (Philol.),
Badham (Mnemos.), W. C. Green (Journal ol Phil. : assez insignifianles),
H. Weil (Revue cril.). Sur Oreste, conjecture de L. Schmidt (Philol. Anz.).
The Plioenissae of Euripides. With brief notes. By F. A. Paley. Nombreaises
conjectures, que le rapport reproduit en partie. Les iragmenls d'Euripide
ont été corrigés en un endroit par G. Velke (Philol. Anz.) et augmentés (in-
dépendamment de la publication due à H. Weil) de quelques vers conte-
nus dans l'un des discours de Chorikios qu'a édités Ch. Graux (Revue de
Philol.) ; la citation de Chorikios permet de plus d'attribuer à Euripide un
^. fragment demeuré anonyme jusqu'ici. Article d'A. Klûgmann, 'Anfora
* Jatta dair Anligone e dalle Amazoni'. (Annali dell' Instit.) : il reprend la
thèse de Welcker, aujourd'hui battue en brèche, notamment par le rp.,
que la fable 72 d'Hygin renferme le sujet de l'Antigone d'Euripide. Ad.
Kiessling, Aïza/ec^a Catulliana {Index sch. Greifswald). Traite incidemment
du Protésilas d'Euripide.
^^ '^it 3. Rérodote (1879). [H. Stein]. Christian Roese, Ha« Herodot sein
Werk selbst herausgegeben ? {{''^ part.). Réj)onse négative. Le rp. paraît n'ap-
prouver guère que les objections dirigées contre KirchhofT. L'auteur exa-
20
25
80
JAHRESBERTCHT YON BURSTÀN. 69
gère, encore plus qu'on ne l'avait fait avant lui, l'état d'imperfection où
nous est parvenu Touvrage d'Hérodote. Le rp. croit avec Rawlinson,
qu'Hérodote, après avoir publié son livre, en avait préparé une 2° éd., et
que c'est cette recension imparfaite qui nous est parvenue. A. Sciiuler, He-
rodot's Vorstelliing von den Ornhcln. Rien de nouveau. P. Gassian Hofer, 8
Ueber die Verwandtschaft des herodotischen Stiles mit dem homerischen. Exa-
gère la part de l'imitation volontaire. D'ailleurs fait avec intelligence, utile
et intéressant. Lud.HEiLMANN, De w/îni^ii;i s?//z^a£ci Herodotea. Très méri-
toire même après le travail de Cavallin, 'que l'auteur parait n'avoir pas
connu. Le rp. signale en particulier le chapitre de l'emploi de l'infinitif lo
avec Tïpîv (-rrplv Ti^TTpoTepov ri). F. ïh. RuDLOFF, Ohservationes in orationem Hcrodo-
team. Une conjecture de Tournier sur 1, 37 (Revue de Phil.) est repoussée
parlerp., qui juge le passage irréprochable. Une autre de>I{;. J. Liebhold
(sur ;}, 128 :Neue Jahrb.) lui paraît peu probable. Ib., travail intéressant
et important de G. Wachsmuth, sur la situation dansl'Acropole d'Athènes is
du char d'airain traîné par quatre cavales : le rp. rejette d'ailleurs la
correction proposée par l'auteur (sur Hérodote, 5, 77), èçio'vTi rx irpoTvûxata.
Selon lui, toute la ditticulté. provient de ce qu'on veut à toute force que
les Piopylées où Hérodote a vu le char soient les nouveaux, ceux de
Mnésiclès, terminés en 432, au lieu d'admettre qu'il s'agit dans ce pas- 20
sage de l'ancien portique de l'Acropole. Par là, seulement, peut s'expli-
quer que Pausanias ait vu plus tard le même objet, en dépit de son carac-
tère sacré, à une autre place que celle où l'avait vu Hérodote ; c'est ainsi que
les otrrandes de Grésus durent être déplacées par suite de l'incendie de
l'ancien temple de, Delphes. Par là encore tombe du même coup le seul 25
argument chronologique qui semble appuyer les divers systèmes relatifs
à un second séjour d'Hérodote à Athènes, question liée à celle de la
composition des livres 3-9. Article de Mùller-Strùbing (Neue Jahrbûcher)
sur la bataille de Marathon. (Voir R. des R. 4, i09, 36>. Un reproche
adressé à Hérodote ne tombe en réalité que sur Plutarque, qui seul a dit 30
(contrairement à toute vraisemblance) que la flotte avait regagné Athènes
le jour même. Le rp. n'est pas non plus d'accord avec l'auteur touchant
la t:>hrase où il est question de Callimaque : il pense maintenant que le
supplément àxxai inséré par Valla entre al et cpuXaî doit être rejeté. W. H.
Roscher, 'Ueber die Sitte des a6vÔT,u.a'. (Ibid.) Les anciens employaient 35
comme mots d'ordre un ou deux noms de dieux, choisis parmi ceux dont
ils espéraient ou désiraient particulièrement la protection. De cette pro-
position, appuyée sur un grand nombre d'exemples, grecs et romains,
l'auteur part pour signaler des altérations dans le texte de divers au-
teurs, notamment pour changer dans Hérodote, 9, 98, u-età ^è t&ù ouvÔYiu.aro; 40
"Hêr.; en u^erà ^è toù (T'jv6r,u,aToç "Hoyi; : correction quc le rp. juge tout à lait
digne d'attention. L'Annuaire de l'Ass. des Et. grecques a publié un nou-
veau fragment d'un commentaire sur le 2° livre d'H., par Maspero. Ge
morceau est d'un intérêt particulier, moins pour l'interprétation du texte,
que pour l'appréciation des renseignements que nous donne Hérodote 45
sur l'Egypte. L'auteur réduit à leur juste valeur les exagérations accrédi-
tées au sujet de la pureté des sources où Hérodote a puisé, particulièrement
au sujet de ses rapports avec les prêtres savants de l'Egypte. « Les mo-
numents nous disent, ou nous diront un jour, ce que firent les Khéops, les
Ramsès, les Thoutmôs du monde réel. Hérodote nous apprend ce qu'on 50
disait d'eux dans les rues de Memphis. » Utiles articles de B. Beneke dans
Wissensch. Mon. sur l'histoire naturelle dans Hérodote (Voir R. des K.
4, 1 35-136, pass.>. L'auteur a recueilli, traduit et commenté tous les pas-
70 1880. — ALLEMAGNE.
sages d'H. qui intéressent son sujet. A son sens, ces témoignages portent
l'empreinte « d'une observation pénétrante et exacte, et, là où l'historien
, parle d'après d'autres, d'une sage et consciencieuse critique; en cela ils se
distinguent avantageusement des renseignementsqu'on trouve dans beau-
• coup d'autres écrivains de l'antiquité. » Sont enfin mentionnés sans ap-
préciation les recueils de morceaux choisis, publiés par Robert P. Keep,
(notes en anglais) et E. Pessonneaux (notes en français).
LATEINISCHE KLASSIKER. 1. Plante. [August' Lorenz.] Ce rapport
est comme la seconde partie de celui que nous avons analysé l'an dernier,
10 en ce sens qu'il rend compte des travaux, publiés en 4877, 4878 et 1879
jusqu'à octobre, qui concernent la seconde moitié des comédies (depuis
le Miles gloriosus jusqu'au Truculentus). Pour ce qui est des autres, des
fragments, et des questions générales relatives à Plante, il ne rend
compte que des publications de 4879 (jusqu'à octobre). — Résumé des
15 travaux d'Emil Thewrewk (Egyet. Phil. Koezl.) sur divers fragments de
Plante (et aussi d'Attius et de Titinius). Fr. Martins, Quaestiones Plautinae.
Sans solidité ni valeur. A. Spengel, Ucber die lateinische Komoedie. Inté-
ressant pour tous les amis de la littérature dramatique ancienne. Quant aux
philologues qui s'occupent spécialement de Plaute, ils n'y trouveraient
20 qu'un petit nombre de remarques nouvelles, ajoutées après coup, qui
sont signalées dans le rapport. Cet opuscule était primitivement un dis-
cours prononcé dans l'Acad. de Bavière à l'occasion du 449^ anniversaire'
de sa fondation). R. Jonas, Zum Gebrauche der Verba frequentativa und
intensiva in der aelteren lateinischen Prosa {Cato, Varro,S(dlust.). H. SCH^'00R,
25 Quaestiones Plautinae. A. Biese, De objecta interno apud Plautum et Terentium
atque de transita vcrbalium notionum. H. Pelne, De dativi imi apud priscos
scriptores Latinos. De ces dissertations grammaticales, la dernière paraît
la plus riche de faits et la plus utile ; la deuxième, qui traite de *quin',
est bien intérieure au travail de Kienitz <R. des R. 4, 49, i). Les autres
30 sont soignées. E. Redslob, Symbolae criticae ad Plâuti fabulas. Du soin,
mais peu à prendre. 0. Kienitz, De qui localis modalis apud priscos scriptores
Latinos usu. Mérite les mêmes éloges que le travail sur 'quin' dû au même,
imprimé aussi dans le 4 0° supplément des Jahrbûcher, où se trouve
encore une très utile collection de matériaux, sous ce titre : W. Ebrard,
35 De ablativi locativi instrumentalis apud scriptores Latinos usu. Le travail d'Ed.
WoELLFLiN, Lateinische und romanische Comparution^ mérite d'être recom-
mandé même pour l'élude de Plaute. ^ Steinhoff, Prolegomena zu Plautus
Amphitruo. 2. Connaissance approfondie et étendue des travaux anté-
rieurs; rien de nouveau ni d'original. J. Schroeder, De fragmentis ximphi-
40 truonis Plautinae. Très bon, très méthodique, un peu prolixe parfois. Les
fragments sont disposés mieux qu'ils ne l'avaient été jusqu'ici. Analyse
étendue, citations nombreuses. Notes de Max. Niemeyer (Hermès) sur
l'Asinaria et d'autres pièces. Jugement sévère d'O. Seyffert (Zeits. Gymn.)
sur le 2« vol. de l'éd. Ussing. (Dans ce qui suit, le rp. mentionne à propos
45 de chaque pièce les observations dont elle a été l'objet dans chacun des
ouvrages précédemment cités.) Une note de Th. Birt (Rhein. Mus.) sur la
Casina. La nouvelle éd. de l'Epidicus due à Goetz a donné lieu à des
articles critiques, où la leçon d'un bon nombre de passages est discutée
(G. M. Francken dans Mnemos. ; W. W. dans Litt. Centralbl. ; Dziatzko
50 dans Jenaer Lit.) Ce dernier critique juge que Goetz surfait le ms. J. « Ce
ms. se compose, ce que Goetz n'indique pas dans sa notice, de trois
parties tout à fait distinctes, anciennement réunies par un pur hasard... La
3° ne peut guère remonter au delà du 42<^ s. », comme l'indique le cata-
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 71
logue du British Muséum, approuvé en cela par un paléographe des plus
compétents, E. Maunde Thompson. Travail de Stiet'el sur les Ménechmes
(Bl. bayer Gymn.) : c'est un remaniement d'une publication analysée dans
le pi'éçédeut rapport. Eloges. *[ Fritz Schmidt, Untersuchimgen ûber den
Miles gloriosus (tirage k part du 9« suppl. des Jahrbûcher). Extrêmement ^
soigné et approfondi ; apprécié par W. W. dans Lilt. Centr. et par Dzia-
tzko dans Jen. Litt. Z. (Voir une anal, étendue dans R. des R. 2, 36, 32.)
Le rp. rend compte en même temps, -selon sa coutume, de ce travail, de
l'éd. de la même pièce due à Brix, d'un article de ce dernier (NeueJahrb.)
et d'un grand nombre d'observations éparses, soit dans les revues philo- ^^
logiques <pour lesquelles on peut consulter les tables du présent recueil)
soit dans les ouvrages dont il a donné préalablement la liste ^ Les
remarques qui se rapportent à un même vers sont réunies, d'où qu'elles
proviennent. Le rp. est plus bref en ce qui concerne la Mostellaria, dont il
prépare une 2° éd., se réservant de donner place dans ce travail aux obser- i^
valions nouvelles qu'il a recueillies. Il se borne à une longue citation de -
A. Spengel, Bie AMeintheiliing der Komoediendes Plautus, ouvrage apprécié
dans son précédent rapport, et qu'il cite de même à propos de plusieurs
des pièces suivantes. Studemund (De actae Stichi, etc.) donne des rensei-
gnements paléographiques qui intéressent le Poenulus. A propos du 20
Pseudolus, le rp. rectifie en un grand nombre de points de peu d'impor-
tance sa propre édition. Pour le Stichus, l'écrit cité de Studemund est ,
apprécié de la manière la plus favorable : on y trouve la confirmation de
la date découverte avec tant de sagacité par Ritschl, 200 av. J.-G. Th.
Vallauri, De variis lectionibus a Fr. Ritschelio perpemm mvectis in Stichiim '-^^
M. Accii Pîauti. Simple relevé des remarques, sans appréciation. En ce
qui concerne le Trinummus, le rp. renvoie, pour abréger, à l'appendice
critique de la 3« éd. Brix, où il est tenu compte de la plupart des travaux
récents, comme : F. V. Fritzsghe, Analecta Plautina (uniquement relatifs au
Trinummus). Le prologue et la 1"^° scène du Truculentus sont donnés in ^o
extenso tels que les a publiés Fritz Sciioell dans ses Bimnationes in Plauti
Truculentum, ouvrage déjà mentionné dans un précédent compte rendu,
mais sur lequel le rp. croit devoir revenir ici, pour louer le talent et la
pénétration de l'auteur, tout en reconnaissant que sa hardiesse est sou-
vent excessive. Suit un appendice relatif aux travaux parvenus à la con- 35
naissance de l'auteur pendant l'impression. Ce sont un intéressant
article de Stiefel (Bl. bayer. Gymn.) 1° sur les Ménechmes de Plante dans
la littérature dramatique italienne; 2° le fasc. 3 du tome \ de la grande
éd. entreprise par Ritschl, fascicule' qui contient le Gurculio, publié par
George Goeïz (on y trouve une notice sommaire sur le ms. E, une colla- -10
tion de ce ms. pour l'Epidicus, enfin qq. conjectures communiquées à
l'éditeur par Brix et par SeytTert, lesquelles sont citées parle rp.) ; 3« le
o"^ volume des Opuscula philologica de Ritschl, qui contient entre autres
choses les prolégomènes du Trinummus, du Poenulus, un travail sur
1. Nous croyons devoir reproduire ici ceUe liste, toutefois en abrégeant les titres. Fr.
Ritschl, Opuscula philologica, t. 3. Fr. Schôll, G. Gôtz, O. Lowe, Analecta Plautina.
Max. NiEMEYEU, De Plauti fabularuni recensione duplici. H. KOhler, De yerborum accentus
cuiu nuinerorum rationibus iu trochaicis septenariis Plautinis consociatione. E. Bomue, «De
ablativi absoluti apud antiquissimos Rom. script, usu. W. Studemund, De actae Stichi Plau-
îinae tempore (dans Comment, in bon. Mommseni). A. Kiessli.ng, Analecta Plautina (index.
s;;h. Greifs\vald).-H. A. Koch (article dans Rhein. Mus. sur les diminutifs dans Plaute). II.
i[.\n.\, De verborum cum praep. compositoruni cum dativo structura. J. Lange, De seuten-
iiaruiu tiHiiporalium apud priscos scr. Lat. syutaxi. M. Penmgsdorf, De quisque et quis-
(juis... J. Schneider, De proverbiis Plautinis Terentianisque. Rkdslob, Symb. ont. ad Plauti
tabulas. O. Kiemtz. De <tu1...
72 1880. — ALLEMAGNE,
l'étude de Plautc à Leipzip^ au commencement du 1G° s., un nperçu des
travaux de Ritschl lui-même.
^\^ ». Horace, [llirschfelder.] Concerne les travaux de 1878-1879 et
quelques-uns de 1877. Q. Horatl Flacci opéra recmsuerunt 0. Keller et
s A. HOLDER. Ed. minor. 0. Keller, Epilegomena zu Eoraz (1° partie. Com-
mentaire sur les trois 1"** livres des Odes). Le même, article sur le clas-
sement des mss. des Odes et Epodes (Rhein. Mus.). La petite édition,
grâce à des rectifications notables et à la mise à contribution de nouveaux
mss., est indispensable même à ceux qui possèdent la grande. Elle suffira
10 d'ailleurs parfaitement à ceux à qui elle est spécialement destinée : les
professeurs des gymnases et les étudiants en philologie. Nulle part, sauf
dans la grande, on ne trouvera même des renseignements aussi complets
sur la leçon des mss. La critique est demeurée rigoureusement conser-
vatrice, du moins à l'égard des athétèses : car les corrections proprement
15 dites sont citées plus souvent. Les éditeurs, de leur côté, ont émis qq.
conjectures nouvelles : ainsi daps Odes, 1, 20, 10, Mu bibas', à quoi le
rp. préfère une leçon, restée justîu'ici inaperçue, d'Eckstein, 'tu vides',
(lu vois sur ta table). Id., ib. 23, 6, 'ad ventos '. Ib. 3, 4, 9, ' Voiture in
avio'. Epod. 2,65, ' postosque vernas '. La ponctuation a été très soignée
20 et moditiée en beaucoup d'endroits, le plus souvent très heureusement.
L'orthographe, déjà excellente, est encore améliorée : le rp. y signale ce-
pendant encore qq. inconséquences. Cf. les articles critiques de Mewes
(Jahr. des Vereins) et de A. R. (Litt. Gentr.). Le rp. attend la fin de la pu-
blication des prolégomènes pour en rendre compte. Q. Horatii Flacci Car-
25 mina. 2^ éd. Lucian Mueller. Encore améliorée, et notablement. Les pro-
légomènes sont refondus, et on y trouve pour la 1« fois les généralités
nécessaires sur la critique du texte d'Horace. Beaucoup de conjectures
anciennes et modernes sont mentionnées. L'appareil critique de Keller et
Holder est apprécié assez dédaigneusçment : les Blandinii restent les
30 meilleurs mss., malgré des fautes grossières qui, selon l'éd., ne remontent
pas, pour la plupart, au delà des 00 années qui ont suivi la mort du poète.
Selon M., il ne faut ni croire qu'HoTace a toujours réalisé la perfection,
ni lui attribuer des absurdités. Beaucoup de remarques nouvelles, soit
critiques, soit exégétiques. Le ' libellus de melris Iloratianis' est abrégé,
35 ainsi que 1' ' index metricus '. L' ' index nominum ' est presque doublé :
il reste à corriger en maint article. D'ailleurs, grâce à cette révision, l'éd.
de Mûller est certainement destinée à garder son rang. Horace, éd.
A. Gartelier ^ Autre éd. pour les classes d'Italie, par A. Salvonl Jugée
sans valeur. Satires et épîlres, 9« édit. explicative G. T. A. Krueger,
40 procurée par Gustav Krueger. Excellent livre, que le fils de l'auteur s'est
efforcé de mettre au courant des derniers travaux, avec un soin digne
des plus grands éloges. Traductions en vers allemands de Félix Koester
(sans valeur), et d'A. Kellerbauer (version partielle des odes et épodes :
la forme laisse à désirer). Dans Viro Cl. Léon, de Spengel... congratnlantiir
45 sodales... est un travail de Wilhelm Christ, intitulé ' Fastorum Horatiano-
rum epicrisis". Le rp.en rejette les conclusions, tout en rendant hommage
à la science et au talent de l'auteur. F. NovotiNY, Quo tempore très priores
Horatii carminum libri scriptiet editi sint. Concorde en partie avec le pré-
1. Nous n'analysons pas ce compte rendu, par la raison bien simple que cette édition
remonte à une trentaine d'années, et que l'auteur est mort il y a assez longtemps déjà. Ce
n'est pas la faute du rapporteur, s'il a cru avoir affaire à un livre nouveau. Nous ne poii-
vous que répéter à ce sujet ce qui a été dit mainte fois déjà dans la Revue des Revues
(notamment tome 4, p. 63 et 64, passim). Il y a là un abus déplorable, qu'il appartient peut-
être à la Revue de Pliilologie de faire disparaître. Y.
.TAHRESBERICHT VON BURSIAN. 73
cèdent, et n'a pas davantage convaincu le rp. Les Comment, in hon. Th.
Mommseni renferment un travail d'AdoIpli Michaelis sur les Pisons d'Ho-
race, lequel contredit, souvent avec tbrce, un lémoignaf^e l'ormel de Por-
phyrion, plutôt qu'il ne le réfute irréfragablement. Dans Monatsb. der
Akad. zu B^irlm. J. Viilîlen a étudié la chronologie du 2« livre des Epitres, i
ainsi que de l'Art Poétique. Le rp. approuve sans réserve ce qui concerne
répitre a Auguste (écrite vraisemblablement, selon l'auteur, en l'an 14).
Mais, en général, son avis est que « à moins de nouvelles découvertes,
on arrivera difficilement au delà des résultats obtenus par Lachmann, ù
des conclusions qui soient unanimement approuvées. » G. A. Kocn, lo
Volîstaendiyes Woeiterbuch zu den Gedichten des Q. Horatias Flaccus. 2® éd.
en partie refondue. Comprend aujourd'hui 562 pages, c.-à.-d. soixante de
plus (jue précédemment. L'excellent index verborum, joint par Zange-
meister à la réimpression de l'Horace de Bentley, aété mis à contribution.
Un autre progrés consiste dans les références aux leçons des éditions les is
plus répandues. Le défaut est que, trop volumineux et détaillé pour les
écoliers, ce lexique renferme des choses trop élémentaires pour l'usage
des maîtres. Martin Hertz, Anulecta ad carminum Horatianorum histoviam
( Indices lectionum de Breslau ). Recherches extrêmement conscien-
cieuses sur les imitations et réminiscences d'Horace chez les écri- ao
vains suivants jusqu'à f*rudence. Analyse détaillée et appréciation très
élo^ieuse. Krnst Sciiweikert , Cruquiana. Analyse sans appréciation.
(Voir plus haut, p. ol, 7, le résumé des Jahresberichte des Vereins, qui est
d'ailleurs à rapprocher partout de celui-ci : car on a tâché que ces deux
comptes rendus ne fissent pas double emploi.) <0. Lutsch), Einige Berner- 35
hwiycn ùbt')' Vcranlassumj und Zweck der Urtheile des lloraz ùber diealten roe-
mischin Dicliter. (Jahresb. du gymn. d'Elberfeld.) Bien écrit, bonne expo-
sition dos points les plus importants pour la solution de la question.
ÎM. Pet^cha^, De satira Horatiana. Assez insignifiant. Franz Hanna, Veber
den apoloijvtischen Charakter der horazischen Satiren. Excellent travail, fine- 30
ment pensé, vivement écrit. A pour objet de montrer comment Horace,
dans beaucoup de ses satires, s'est proposé de faire sa propre apologie.
Non exempt d'exagération d'ailleurs ; la chronologie aussi laisse à désirer.
H. Strimmer, Ein roemisches Convivium zur Zeit des Horaz. Négligé et super-
ficiel : le choix lUi sujet parait être seul à louer. H. Eggers, De ordine et 35
figuris verborum, quibus Horatius in carminibus usas est. Soigné, concerne
particulièrement l'arrangement des mots, l'inversion, la trajection (ou hy-
perbate), r«v ^-.i <^J0Ïv, les diverses répétitions de mots, l'allitération, l'as-
sonance, rhomoeotéleute, etc. A. Ruhe, Quaestiones de ornamentis elocu-
tionis, quibus in componendis carminibus usus est Horatius. Ce n'est guère 40
qu'une esquisse, mais une esquisse qui promet. 0. Cerny, Ueber das so-
genannte Epitheton ornans in den Horazischen Oden. Parait médiocre.
0. Lautensach, Analecta Horatiana grammatica. Concerne les mots que le
sens parait nittacher à la fois à deux mots ou deux membres de phrase
(ainsi ' superbi ' dans ' Jam Scythae responsa petunt superbi Nuper et 45
Indi '). Méritoire, quoique sujet à objections par endroits. E. Finâczy
(Egyet. Philol. KoezI.) a recueilli et classé les passages d'Horace où le
verbe 'esse' est sous-entendu. Remarques sur lies passages isolés dues
à A. Reifferscheid (Indices lectionum de Breslau), A. Lowinski (pro-
gramme de Deutsch-Krone), C. Hansel (progr. de Sagan), C. Schenkl 50
(Zcits.ooster. G.), Ad. Kiesslinget G. Linker (Verhandl. der 32 Versamml.),
A. Meyer (pestschrift de Parchim), Adolf Schubert {Iccius und Grosphus),
Kern (progr. d'L'lni), Th. Pluss (Jahrbûcher et Zeits. Gymn.), VahleiX
74 1880. — ALLEMAGNE.
(Index lectioniim de Berlin), E. Thewrowk (Egyet. Phil. KoezL), A. Doerinf]^
(Jalirbûcher), L. Quigherat, Mélanges de Philologie, Waltz et Ernest Des-
jardins (Revue de Phil.), TIi. Pluess (Gratulationsschrift de Naumburg),
'o. Keller (Sitz. der Akad. zu Wien), H. Jordan (Hermès), A. Pohl (Zeiïs.
5 Gvnin.), Haupt (dans Belger, Moriz Haupt xils akad. Lehrer), H. Blûmner
(liliein. Mus.), Grassman.V (Progr. de Bayreuth), Draeseke (Riv. di filol.),
Karl Rieck (Jalirbûcher), Emil Baehrens [Miscellanea critica). Le rp. n'ap-
précie que quelques-uns de ces travaux, le plus souvent en les réfutant.
Il donne cependant de grands éloges à plusieurs de ceux de Th. Plûss et
!'> à celui de Desjardins.
^^3. Les épiques romains (4879). [Baehrens]. H. Nettleshtp, Ferg'iï.
Id., Suggestions introductonj to a study of îHe Aeneid. Id., Aiicient livesof Ver-
gil, unthan essay on thepoems of Vergil in connection with his life and timcs.
Les- deux premiers de ces ouvrages sont plutôt destinés au grand public
*^ et aux classes. Le dernier contient beaucoup de choses dignes d'attention,
surtout pour la chronologie. A l'appareil critique de la Vie de Virgile
par Servius sont jointes les variantes d'un vieux ms. Harleianus. E. He-
DiCKE, Fana (Prog. de Quedlinburg). Contient des notes marginales de
Bentley, tirées d'un exemplaire de Virgile conservé au Brilish Muséum :
20 elles sont dignes du grand critique et on y trouve des conjectures encore
aujourd'hui nouvelles. Wenzel Klouçek, KKf ^■sc/les und exegetisches zu Vergi-
lius (progr. de Prague). Intéressant, plutôt que concluant. Walther Ge-
BHARDI, Kritisch-exegetische Studien zum zweiten Theil von Vergil's Aeneis.
Mainte remarque digne d'attention. Le même a publié dans les Jahrbiï-
2-j cher des notes sur le l^"" livre. Simple énumération des travaux suivants :
H. Neltleship, 'Noteson The Aeneis' (Journal of Ph.). E. W. Muenscher, Die
unvollstaendigen Verse in VirgiVs Aeneide; F. Jasper, 'zu Vergil' (Zeits.
Gymn.); A. Unterforgher, Miscellen za Vergil ; Ed. Weissenborn, Unter-
suchungen ùber don Satz und Periodenbau in Vergil's Aeneide (prog. de Mul-
^^ house). ^ Berthold, De Lucani elocutione (progr. de Grimma). Recueil des
crymara xÉ^£(o; qu'on rencontre dans L. ^ Achilléide de Slace, éd. Philipp
KoHLiiANX. Bon travail, qui offre une base solide aux travaux futurs. Les
mss. sont très bien classés : ils se divisent en deux familles dont l'une (A)
est de beaucoup supérieure à l'autre (M) : et entre les mss. de celte pre-
35 mière famille,> P surpasse tous les autres. La critique est conservatrice ;
réditeur n'admet que les corrections qu'il juge évidentes. Conjectures du
rapporteur. Mention sans appréciation des deux travaux suivants : R.
Bitscholsky 'Zur Kritik und Erklaerung des Statius' (Zeits. oester. G.); L.
Lehanneur, J). p. Papinii Statii vita et opei-ibus quaestiones. •[ 2^ vol. de
^0 l'éd. critique de Claudien parL. Jeep. Jugement très défavorable, mais, à
ce quïl semble, non exempt de passion. L'appareil critique serait seul à
louer. Conjectures du rp. ^Article de G. Loewe sur un ms. de Corippus
(Rhein. Mus.). Annonce du 1" volume des PoetaeLatini minores, éd. Baeh-
rens <le rp.>. Conjectures de W. Brandes (Jahrbûcher) sur Ausone. L.
*^ Koeppel, Grammatisches ans Ausonius (prog. d'AschafTenburg). Simple men-
tion. K. Rossberg a donné dans Jahrb. un appendice à son substantiel
opuscule sur Dracontius et la 'tragédie d'Oreste'.
^^ -«. Les rhéteurs romains (Sénèque excepté) (1874-1879). [Iwan
Mûller]. Ce rapport traitera aussi d'écrivains qui pourraient être rangés
*o aussi justement parmi les orateurs. Pour Cornificius, jusqu'à 1878, voir
les rapports des années précédentes sur Cicéron ; pour Qiiintilien jusqu'à
1877, le rapport spécial qui concerne cet auteur. Phil. Tiiielmann, De ser-
monis proprietatihus quae leguntur apud Cornificium et in primis Ciceronis
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 75
//6m. Est proprement du ressort de la grammaire historique. Mais un
appendice contient des conjectures sur le teitte de Cornificius, que le rap-
porteur énumère. Autres, prescjue toutes évidentes, dans un article du
m(^me (Hermès), Autres encore d'A. Weidner dans Jahrbûcher. Cari Hoff-
mann, De verborum transpositionibus in Corniflci Rhetoricorum ad G. Hei'en- «
niumlibris. Part. 1, Tentative de restitution hardie, mais tout à fait méri-,
toire. L'auteur ne montre pas moins de bon sens que de pénétration.
Compte rendu de ce travail dans Jahrbûcher, par A. Roemer, qui propose
pour son compte deux ou trois corrections. (Les deux travaux qui sui-
vent ne sont analysés que plus loin aux pages 174-176 du rapport). Netz- lo
KKU, Uermacjoras, Cicero, Comificins quae docueinnt de statibus. L'origine de
cette acce[)tion de 'status' («jrdit;) est rapportée avec assez de vraisem-
blance aux jeux gymniques. H. Jordan, Kritische Beitraege zur Geschichte
der Intfinischen. Sprache. Examine, entre autres, qq. passages de Cornificius
et de Quinliiien. Ilenvoi pour ce qui concerne Cicéron aux rapports passés et 15
futurs sur cet auteur. ■; Th. Froment a lort bien parlé de Cassius Severus
^ans les Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux. (Voir R. des R.,
4, 187, 13>. VALETON,af.l7(2/m«s Messalla Coruimis {Cnvouinf^ue, 1874). B<3au-
coup de bonnes choses en dépit d'appréciations comme celles-ci : « Mar-
cusTullius, cui satis constat ulilitalcm publicam semper in ore fuisse, in 20
mente salutem suam, curam cutis et nummorum » ou celle-ci encore que
Cicéron et les hommes de son parti ne revendiquaient pas autre chose
que « licentiam opprimendaQ plebis..., sudore omnium se ditandi. » J.
DuAiiEiM, Schedae liutilianae. La partie la plus importante paraît être celle
qui concerne la nlation mutuelle des mss. ainsi que des plus anciennes 25
éditions :1e rp. en accepte les conclusions. Ch.Fierville, 'Renseignements
sur qq. mss. latins des bibl. d'Espagne et principalement sur les mss. de
Quintilicn'. (Dans Arch. des missions). Résultat à peu près négatif, mais
qui n'en est pas moins bon à enregistrer. Le ms. de Salamanque parait
seul digne d'une collation complète. Il est fort douteux que les bibl. d'Es- 30
pagne non visitées par l'auteur fournissent quelque chose de meilleur,
douteux aussi qu'on puisse s'en assurer d'ici à longtemps. Article de Fer-
dinand Meisterdans Philologus sur les derniers travaux relatifs à Quinli-
iien. Moriz KwEî^us y Beitraege zur Kritik und Erklaerung von Quintilian (Buch
1). Intéressantes remarques sur le texte, parmi lesquelles de bonnes cor- 35
rections. Ferdinand Bêcher, Quaestionesgrammaticae et criticaead Quintiliani
libriim dccimum. Traite d'un certain nombre de prépositions, ainsi que des
pronoms 'ipse, aliquis, quidam, quidlibet,quisquam' ; en d'autres termes,
embrasse trop de choses eu égard à son étendue; sans compter qu'une
assez grande portion est consacrée à des remarques sur le texte. Du bon 40
d'ailleurs. 3/. Fa6ù" Quintiliani Institut ion is oratoriae liber iO. Con proemio
e commento di Francesco Zambaldi. Parait fait avec soin pour l'usage de
la jeunesse d'Italie. Un appendice critique, où l'auteur examine ou cor-
rige un certain nombre de passages. Em. Albani, De Quintiliani sententia
*Af historia non cesserim Graecis...' Dialogue supposé entre Quintilien et 45
Marcellus, écrit avec une grande vivacité, mais où la pureté du latin, l'or-
thographe et la connaissance de l'histoire littéraire paraissent faire éga-
lement défaut. Fr. Boettner, De Quintiliano grammatico part. 1 (Q. de ac-
centu et de nominum verborumque declinationepraecepta). Travail méri-
toire, exposition claire; remarques critiques sur le texte citées dans le 50
rapport. Article de Mommsen dans Hermès, à i'eftet de prouver que l'ami
à qui Quintilien a dédié son Institution oratoire s'appelait Vitorius Mar-
cellus, n<Mi.Vii'toriu« Marcellus, et que c'est le même à qui Stace a dédié
76 1880. — ALLEMAGNE.
le 4° livre de ses Silves. Notes sur divers passages duos à F. Lentz (Wiss.
Monatsl)l.),Th.Birl('Uebor (ëo Vocalverbindung- eu ini Lateinischen' dans
Kliein. Mus.), Frilz Schoell (Rliein. Mus.). NoUe (Zeils. oesterr. G.). ^ Rud.
Klussmann, Emendationes Frontonianae (Inest epislula critica Guil. Slude-
5 mund). Histoire de la critique du texte à partir de l'éd. princeps; conjec-
tures intéressantes ; excursus lexicograpliiques el grammaticaux. La let-
tre de Studemund contient les résullals d'unecoUation faite par lui-même
d'une partie du palimpseste Ambrosien, et d'excellentes observations cri-
tiques. Publication très importante. Les Jahrbûcher ont publié des noies
10 bibliographiques et des conjectures sur le même auteur, dues aussi à
Klussmann. Autres observations critiques de M. Ilaupt, de Hercher et de
Vahlen (Hermès), de M. Hertz et de J. Klein (Rhein. Mus.), d'A. Eussner
(Jahrb.). Dans Hermès, Th. Mommsen a traité à fond de la chronologie
des lettres de Fronton et de plusieurs points de sa biographie. ^ XII Pane-
ls gyrici Lntini, éd. Em. Baehrens. Le mérite principal de cette éd. consiste
dans l'adoption d'excellentes conjectures d'origine ancienne et dans un
bon nombre de corrections brillantes et évidentes du nouvel éditeur. Mal-
heureusement celui-ci n'a pu à temps consulter l'important manuscrit
d'Upsal ; et c'est trop tard aussi qu'il a eu connaissance de certains
20 nouveaux manuscrits. Il s'est attaché à combler cette lacune dans un arti-
cle du Rhein. Mus., où il a inséré aussi quelques nouvelles conjectures.
Divers passages des Panegyrici ont été étudiés par Robert Enger dans
Philologus. Dans Zeits. oesterr. G., Nolte a proposé qq. corrections au
texte de Marlianus Capella.
25 ^^55. Les bucoliques romains [Th. Fritzsche]. Johann Kvigala,
Vergil-Studien. ('Nebst einer Colhition der Prager Handschrift'.). C'est, à
proprement parler, la première collation de ce ms. qui paraît ne procéder
d'aucun exemplaire connu. C'est à C qu'il ressemble le plus, surtout pour
l'orthographe. D'ailleurs la partie des Bucoliques qui est de première
30 main (9« siècle) ne comprend que de l'églogue 2, i6, à l'égl. 6, 32 et les
égl. 8-tO. Les leçons vraiment nouvelles qu'on y trouve sont 'Aspice ut
hec lambit' (8, iOo) et 'se subrigit alnus' (10, 74 : confirmation d'une con-
jecture de Valois). Dans \0, 22, le ms. de Prague porte 'Quid, Galle, in-
sanis', leçon défendue par Kv. La partie moderne (15° s.) oiïre un texte
35 qui n'est pas lui-même à dédaigner (dans 6, 74, il porte 'aut Scyllam Nisi
autquem'; dans 6,6, la 2«maina écrit 'nunc ego nam semper tibi erunt').
Eloges. F. MAiXiNER, De infinitivi usu Vergiliano. Utile, quoique les idées de
l'auteur soulèvent de nombreuses objections. H. Krause, Be VergiUi usuv-
patione infinitivi. Appréciation analogue, bien que plus élogieuse. Hans
40 MORSCH, De graecis auctoribus in Georgicis a Vergilio exprcssis. Loué. E. He-
DiCKE, Varia. Fait connaître des notes de Bentley sur Virgile, où se trou-
vent les conjectures suivantes sur les Bucoliques : 2, 46, 'feranl'; 4, 58,
Pan deus; 5, 19, attribué à Ménalque. R. Maxa, Ad strophicam VergiUi
compositionem. Fait dans un bon esprit,- condamne les corrections vio-
4.5 lentes qui n'ont d'autre objet que de rétablir la symétrie. W. Klouçek,
Kritisches und Exegetisches zu Vergilius.l^ne conjecture sur les Bucoliques,
désapprouvée par le rp. ; une sur les Géorgiques, qu'il ne croit pas néces-
saire. (D. RiCCOBONi), Quitus in rébus P. Vergilius Maro, Homerum aliosquc
imitatus, singulare ingenium prodat (progr. de Venise). Rien à signaler. H.
50 Nettlesiiip, Vergil. Exposition claire et attrayante, destinée au grand pu-
blic lettré. L'auteur était préparé à sa tache par des travaux scientifiques
antérieurs. La traduction avec texte des Cynégétiques de Némésien par L.^
Fr. Valdrighi est harmonieusement versifiée, et renferme des notes
JAHliESBEHICHT VON BLliSlAN. 77
les autres écrits anciens sur la chasse ont été utilisés. D'ailleurs, sans
iinpoi'tance pliilologique.
ALTEHTHUMSKUiNDE. 1. La Grammaire latine (1878). [NV. Deecke.]
Out'lques-uns des ouvrages analysés remontent à 1877). Articles sur la
phonétique et l'étymologie dus à W. Foerster (La quantité latine d'après *
!(' roman, dans Uliein. Mus.), H. Collilz (sur 1' * a', dans Beitraege), A. Fick
^ur 1 ' a ' et 1 ' e' longs, ibid,), F. B(ûcheler) sur une inscription latine
iicliaïquc (dans Hhein. Mus.), R. G;irrucci (sur une autre inscr. archaï-
()ue, dans Civiltà cattolica : cl'. H. l^uchhollz dans Philologus), H. Use-
)or (remarques grammaticales dans iNeue Jalirb.) ; H. Buchholtz ^sur le lo
ironom possessil latin, dans Pliilol.) ; Gandino (sur le comparatit, dans
tivista di Fil.) ; Léo Meyer (sur les patronymiques homériques et qq. lor-
nalions analogues, dans Beilr.); 0. Weise (les désignations de couleurs,
lans Beitr.), et divers (remarques étymologiques détachées, mentionnées
i la page 11 du rapport). Au même ordre d'études se rattachent les livres ii»
3U opuscules suivants : Max Hoffmann, hulex yrammuticus ad Africae 2)ro-
Unciurum Tripolitanae, Byzacenae proconsularis titulos Latinos (dans Disserta-
^ont^sphil. A/(/('/iforat.<ct.plushaut,p. 16,8): très consciencieusement fait);
ug. MLtLLiiii, De priscis vcrboruin formiê Varronianis (assez insignifiant) ;
OsTllOFF et K. Bkugman, Morphobgische Untersuchungen auf dem Gebiete 20
induy. Spracfien. l (du sutlixe verbal *û'; des noms de nombre ; des
sinences personnelles; qq. remarques sur la déclinaison indogerm.);
. Jacohy, Die Heduplkation im Lateinischen (parait assez maigre) ; Jos.
SCHMIDT, Commtntatio de nominum verbalium in * tor ' et ' tnx ' desinentium
iipud TertuUiunum copia et vi; Fr. Seitz, De adjectivis poetarum Latinoram 25
composais (statistique) ; P. l'HDOLPH, Ueber die Zusammensetzung der Verba
in der lat. Sprache (complément d'un autre écrit du même ' De linguae la-
tinae vocabulis compositis ') ; Al. \ am^^ek, Fremdwoerter im Griech. und
at. (complément du lexique étymologique de l'auteur) ; bienvenu, quoi-
u'on y trouve à côté des mêmes qualités les mêmes délauts. Ce qui suit so
oncerne la syntaxe. A. Drakger, Historische Syntax dei' lateinischen Spra-
he. Cet important ouvrage est aujourd'hui terminé ; et déjà a paru le l*''
ohime d'une 2* éd. qui a notablement profité des travaux récents, sans
arler des améliorations dues exclusivement à l'auteur. La division en
hapiires et paragraphes est restée la même. Pline l'Ancien et les deux as
iénèques ont été plus souvent mis à contribution. Le rp. eût désiré que
la distribution des matières lût modifiée. Raph. Kuehner, Ausfûhrliche
Grammatik der lat. Sprache. T. 2, sect. 1 (' Die Syntax des einfachen Satzes ').
Le rp. juge ce volume, publié après la mort de l'auteur, supérieur à celui
qui l'a précédé. Mais il en juge la disposition tout à lait défectueuse, -to
Dans Studien, Max. Ruge a traité de l'ablatif dans les anciennes langues
italiques. H. Hahn, De verborum cum pracpositionibus compositoi-um apud ve-
teres Romanorum j^oetas scaenicos cum dativo structura. Analyse. (Voir R.
des R., 4, 49, 2.) A. Reifferscheid, Analecta critica et grammatica. Une re-
marque sur ' opus est', où l'auteur croit reconnaître un génitif archaïque 45
de ' ops ' (et. ' usus est ', où ' usus ' serait un génitif). Dans ' refert ', ' re '
serait un datif. Dans Neue Jabrb.,E. Hoffmann a traité à son tour de ces
deux expressions. Ib., Th. Vogel a parlé d'un passage de Quinte-Curce au
point de vue grammatical. M. Pennigsdorf, De ' quisque' et ' quisquis ' pronomi-
num apud comicos Latinos usa. Analyse. W. \Veissbrodï, 2)e usu pronominum 50
.' hic' et ' w'. Montre que, dans de nombreux textes de droit, ' bis' est mis pour
Mis', probablement par la faute des copistes. 0. Kienitz, De ^ quin' parti-
mlae apud priscos scriptores Latinos usu. Approfondi. P. RiCHTER, De usu
78 1880. — ALLEMAGNE.
particularum eœclamativarum apud poetas Augusti aeqaales. Statistique.
P.Thomas, La Syntaxe du futur passé dans Térence. 2. Consciencieux travail,
extrait de la Revue de l'Inst. p. en Belgique. Giist. Mueller, Die Lehre vom
Infinitiv im Lateinischen. Remarques détachées, qui altoslent d'ailleurs la
5 compétence et la sagacité de l'auteur. G. Mohr, De infinitivo historico. Il est
surtout fréquent dans Virgile, Salluste, Ti^te-Live, Tacite. Remarques di-
verses. J. Lange, De sententiarum temporaliuin apud priscos scriptores Lati-
nos syntaxi. 1. Analyse très détaillée de cette dissertation de 48 pages.
HOLWERDA, Disputatio de dispositioneverborumin lingua Graeca,in lingua La-
10 tina et apud Plutarchum. Jugé très défavorablement. A la suite de ce rap-
port, en viennent deux autres, du même auteur, l'un sur les langues
italiques (ombrien, osque, étrusque : pages 22-32), l'autre sur le cypriote
(p. 32-35), tous les deux pour l'année 1878.
*^[^ «. L'Histoire et la Chronol ogie grecques, (oct. 1876 — oct.
15 1878). [G. A. Volquardsen]. L. Benloea^.', La Grèce avant les Grecs. (Étude
linguistique et ethnographique. Réiasges, Léléges, Sémites et Ioniens.)
L'auteur reprend une thèse déjà soutenue, avec des variantes, par Hahn,
Kiepert, 0. Blau, et qui ne paraît nullement inadmissible, c'est qu'il iau-
drait chercher les ancêtres des Albanais parmi les antiques populations
20 qui, selon la tradition, habitaient la Grèce avant les Hellènes. Il va jus-
qu'à retracer la civilisation de ces Albanais de l'antiquité, identifiés par
lui à la fois aux Pélasges et aux Léléges. Mais les arguments, surtout
linguistiques, qu'il fait valoir, sont loin d'être probants ; et il reste loin
du modèle qu'il s'est proposé, l'écrit où Humboldt s'est efforcé, à l'aide
25 du basque, de retrouver les traces de la nation ibérienne en Espagne.
L'exposition est gâtée souvent par une latigante recherche de l'eifet.
A. LuBER, Die ionische Phyle der Geleontes. L'hypothèse y joue un très
giand rôle. C'est une hypothèse encore, mais celle-ci au moins fort spé-
cieuse, qui fait le principal intérêt de l'article de H. Gelzer (Rhein. Mus.)
30 sur les migrations des Doriens de Lacédémone. Articles d' E. Wilisch
(Neue Jahrb.) sur la chute des Bacchiades à Corinthe ; d'A. Hug ('Aeneas
Tacticus und die Einnahme des Hafens von Megara durch Peisistratos')
dans Rhein. Mus. Travail de Wecklein (dans Sitz.der bayer. Akad.) sur la
tradition des guerres médiques. (Le rp. n'en" peut accepter les coui^lu-
35 sions, si ce n'est sur un certain nombre de points de détail.). Gustav
Gilbert, Beitraege zur inneren Geschichte Athens im Zeitalter des peloponnesis-
chen Krieges. L'auteur a réuni avec un grand soin tout ce qui intéresse
son sujet, soit dans les sources anciennes, soit dans les travaux des
modernes. La disposition pourrait être meilleure, le détail prèle à
40 d'assez nombreuses objections, enfin plus d'une question n'est pas
sulfisamment approfondie. Néanmoins, travail utile et méritoire. (Voir des
appréciations assez diverses dans les tomes 3 et 4 de la R. des R.>
Analyse étendue (10 pages). Les Neue Jahrb. ont publié un travail de
G. Loeschcke sur la bataille de Salamine. Dans Verhandl. der 32. Vers. Léo
45 a étudié l'origine de la confédération attico-délienne. (Voir R. des R., 3,
139, 18.) H. Droysen, dans Hermès, a recherché quelle était la position de
Samos au sein de la r^ confédération attique. U. Koehler (Mittheil. des
d.arch. Inst.) a parlé de deux traités publics d'Athènes (Voir R. des R.,
1, 243, 17.); P. Loucart (Revue arch ), d'un Décret des Athéniens relatif à
50 Ghalcis et de l'Alliance des Athéniens avec Leontium etRhegium en 433 ;
A. Kirchhoff (Abhandl. der K. Akad. zu Berlin), du trésor public d'Athènes
au Y^ siècle (Voir R. des R., 2, 5, 34). Appréciation favorable, au moins
en somme, de tous ces articles, moins favorable de celui de H. Lantoine
JAHRESBERICHT VON 13UKSIAX.
79
(Revue hist.) sur Cléon le démagogue. L'ostracisme d'Hyperbolos a donné
lieu à quatre articles (Hermès et Neue Jahrb.), dus à H. Zurborg et
K. Seeliger; articles dont il faut rapprocher la partie du livre de G. Gil-
bert (ouvr. cité) qui concerne le même sujet : le rp. déclare ne pouvoir se
ranger sans réserve à aucune des opinions en présence. Bon article de 5
^H. Mûller-Strûbing (Rbein. Mus.) sur la Stratégie de Déraoslbène dans la
14« année de la guerre du Péloponnèse. Apologie, en bonne partie para-
:{loxale, de l'athénien Théramèno (Voir une analyse très étendue dans
fR. des R., 2, 35-36), par C. Poehiig (Neue Jahrb.) ; jugement d'une sévérité
^qui parait excessive, de R. Lallier sur Cléophon d'Athènes (Fievue hist.). lo.
E. L. SCHLEiciiER, Kriiias von Athen. Assez insignifiant. H. Luckenbach,
ordine reram a pugna apud Aegospotamos commissa usqua ad triginta vi-
ras institutos gestarum. Solution plus vraisemblable que celles qui avaient
proposées jusqu'ici de cette question dilficile. Articles de J. Robrmoser
fZeits. t. oest. G.) sur les combats autour du Lécbaeon pendant la guerre i5
Corinthe, de Ad. Hoeck (Neue Jahrb.) sur le prince thrace Kélriporis, du
léme (ib.) sur le Conseil des confédérés dans la 2° ligue athénienne (ce
lernier, à ce qu'il semble, moins concluant que les deux autres). J. (;.
iroysen a publié dans Hermès un travail sur l'armée d'Alexandre le
[Grand, utile et méritoire, bien que prêtant, dans le détail, à d'assez 20
Inombreust'S objections. Le même a donné (Monatsi). d. K. Akad. zu Ber-
tlin) un précieux recueil des documents numismatiques, qui ont rapport
fà l'administration intérieure de l'empire d'Alexandre le Grand. Travail
[d'U. Koehler sur les possessions extérieures d'Athènes au ii'' siècle
[(Mittheil. d. d. arch. Inst.). ^ Gcorg Busolt, Lakedaemonier und ihrc Bun- 25
[desgenossen. T. i. Important travail, où sont réfutées avec succès des
[erreurs traditionnelles. On souhaiterait d'ailleurs moins de développe-
[nient sur certains points et d'autre part moins de propension à passer
[par dessus les dilficullés. G. Juergens, De rébus Halicarnassensium, {.
[Soigné, de très bonnes choses. Cari Curtius, InschrifUn und Studien zur 30
{Geschichte von Samos. Intéressant. Dans iMittheitungen d. d. arch. Inst.,
;U. Koehler a publié des décrets attiques de la f" moitié du 4° siècle.
ÎKrafft a donné sous ce titre : 'Die politischen Verhaeltnisse des thrakis-
[chen Chersonnes in der Zeit von 500 bis 413' (dans 'Festschrift der Gymn.
Wùrtternbergs zur 4. Saecularfeier der Universitaet Tùbingen) une bonne 35
[collection de matériaux, avec quelques considérations de valeur inégale.
[T^ P. iNatorp a traité des sources de l'histoire grecque pour les années
|404-394, dans Ziiits. f. d. oesterr. G. Julius Kaerst, Beitraege zur Quellen-
\hrUik des Q. Curtius Ru fus. Des choses justes et iutéressantes ; mais en
fsomme peu a[)profondi. A. Yogel, Ucber die Quelleii Plutarch's in der Bio- 40
{graphie Alexander's. Fort peu probant. Travaux de J. G. Droysen
(Hermès) sur Duris et Hieronymos, de G. F. Unger (Sitz. d. bayer. Akad.)
;sur les sources de Diodure dans l'histoire des diadoques, de H. Kallen-
beig (Philol.), sur les sources de la nième histoire jusqu'à la mort
[d'Eumèneet d'Olympias (connaissance imparfaite des travaux antérieurs; 46
conclusions en partie douteuses). J. iM0EUSGiiBACHEK,(}M/6Mij fontibus Plutar-
^chus in vita Dcmetrii describenda usus sit. Du bon. K. Wetzel, Die Quellen
\Plutarch's ira Leben des V^/rrhos.. Sans vah.'ur, au nioins dans la partie où
*raut«îur expose ses propres idées. K. Evehs, Ein Beitrag zur Untcrsuchung
der Quellen der Diadochenzeit. Superliciel. W. Klotz, Veber die Quellen zur 50
GescJiiclite Vliokiùu's in Diodoros^ Arrianos, Neposund Plutarehos. Parait assez
faible. On trouve dans le 9° supplément des Jahrbùcher un travail de
R. SciiuiiERTsur les sources dePlutarquedans ses biographies d'Ëumèoe,
80 1880. — ALLEMAGNE.
lie Dcmétrius et de Pyrrhus (Voir R. des R., 3, 31, 52> : travail très méri-
toire, ])ieii que Tauteur ne tienne pas assez compte de la maxime 'Philo-
logi cslaliquid nescire'. Suit un tableau, chapitre par chapitre, des sour-
ces des Vies de Démétrius et de Pyrrhus, selon les divers critiques. Ce tableau,
5 suivant le rp., suggère des doutes sur la valeur d'une méthode de recherche
(jui peut aboutir à de pareilles divergences. Analyse étendue du mém. de G.
F. Unger sur le calendrier de Thucydide dans Sitz. d. k. bayer. Akad. et, à
ce propos, des mémoires antérieurs du même sur le même sujet : le
rp. a eu surtout en vue de dégager les conclusions d'écrits souvent diffi-
10 ciles à lire (Voir R. des R., 3, 137, 17> ; ainsi il donne un tableau chrono-
logique, d'après Unger, des événements des années 431-411. Le Philolo-
gus a publié d'autres travaux du même sur les Néméennes d'hiver, ainsi
que sur le jour des Isthmiques elles Hyacinthies(Voir R. des R.,3, 130, 8 ;
et 2, lo3, 0.) Travail chronologique, médiocrement probant, de E. Reuss
15 (Neue Jahrb.), intitulé 'Agis undAratos'. Très bonnes recherches deH.Diels
sur les chroniques d'Apollodore dans Rhein. Mus. (Tom. 31 ,et non 33>.
L. B0RNEM4NN, De Castovis chronicis Diodori Siculi fonte ac norma. De très
bonnes choses.
^1] 3. L'Histoire de la littérature grecque (1876-1878). [E. Hiller].
•jo QuACKEiNBOS, lllustrated Eistory of ancient JAterature. Ce qui concerne la
Grèce est sans valeur. R. G. Jebb, Greek Litcraturc. Abrégé très court (iC6
pages), mais habilement fiiit etparun vrai savant. H. W. Stoll, Die Meister
dtT griechischen Litteratur. Livre de vulgarisation, écrit par un homme (jui
a l'ait ses preuves en ce genre. Mais la forme biographique qu'il a cru
25 devoir adopter convient mal au sujet; et les anecdotes qu'il rapporte sont
souvent de valeur suspecte. l\udo\ïNiKOLAi,GrieGhischeLitteraturgeschichte.
(in neuer Bearbeilung). T. 2 et 3 ('Die nachclassische Litteratur'). Beau-
coup de négligences, de fautes et d'étrangelés, comme dans le 1^^ volume.
On doit ne s'en servir qu'avec précaution; cependant le 3* volume, qui
30 concerne la littérature byzantine, parait plus soigné que le reste; et c'est
ce qu'on possède à présent déplus complet sur la matière. L'ordonnance
est souvent bizarre, et l'exposition très difficile à suivre. G. Diercks,
Litteratur-Tafeln ('Synchronistische Darstellung der Weltlitteraturin ihren
hervorragendsten Vertretern') l'^"^ partie. (L'antiquité). Les philologues
35 n'ont rien à y prendre. G. Vapereau, Dictionnaire universel des littératures.
Les indications des livres de savants français pourront être utiles aux
Allemands. M. G. Paparrigopoulo, Histoire de la civilisation hellénique. Peu
de choses sur la littérature classique. G. M. Francken, De Grieksche en
Romeinsche letterkunde yi aard en grenzen. Gonsidérations générales tant sur
40 l'histoire des littératures que sur le développement de la littérature
grecque et son rapport avec celle de Rome. Remarques excellentes sur
l'appréciation des œuvres antiques. D. Pallaveri, Vldca Greca. Bavar-
dage sans portée. Fr. Leitschuh, Der gleichmaessige Entwickelwigsgang der
griech. und deutschen Kunst und Idteratur. a Get étrange écrit a été con-
45 damné par la critique avec une rare unanimité. » Victor Glavel, Éloge de
la langue et de la littérature grecques. Discours, qui a les qualités du genre.
Fr. Ambrosoli, Letteratura greca e Latina. (Ecrits divers, publiés ou inédits,
recueillis par St. Grosso). Ges opuscules, de sujets très vaiiés, paraissent
être d'un homme de goût et d'instruction étendue plutôt que d'un savant
60 à proprement parler. Gr. Ugdulena, Corso di Letteratura Greca. T . l.Rien de
précisément original, mais du jugement et du goût. Edmund Spiess,
Entivickelungsgeschichte der Vorstellungen vom Zustande nach dem Tode aiif
Grund vergleichender Religionsforschung . Sans faire preuve d'une compé-
.)AllKL;t?BKlM( HT VON BURSIAN. 81
luiicc Spéciale eu ce qui concerne l'anlic(uilé,ni prétendre épuiser la ma-
tière, l'auteur traite son sujet avec talent, et émet mainte idée de valeur.
Kapprochements intéressants avec la Bible. Eduard Mueller, Die Idée der
Mcnschheit im hellenischen AUerthum (Publié après la mort de l'auteur par
H. KuAFFERT, dans le Suppl. des Jahrb.). Montre que le mépris des bar- s
bares n'était pas commun à tous les Grecs indistinctement, et que tous
les barbares n'étaient point vus par eux de môme œil. La forme laisse
infiniment à désirer. Poestion, Griechische hichterinnen. Sans aucune va-
leur. Fr. RuNCK, De scoiiorum origine et usu. Opuscule absolument sans
valeur. J. Ehlers, DeGraecorum aenigmatis et gryphis. Paraît devoir être de lo
peu d'utilité à ceux qui possèdent la dissertation de Morawski sur le
même sujet. Cependant, des rapprochementsintéressants avec les énigmes
des nations i^ermaniques. 'Bemerkungen ûber die Fruchtbarkeit der dra-
matischen Poésie bei den Athenaeern und ihre Bedingungen' (dans les
Kleine philologische Schriftende Madvig). Le seul écrit lisible qu'on ait sur is
ce sujet, abstraction faite, pour une partie, d'un excellent mémoire d'U.
Koeliler (voir R. des R. 3, 268, 13>. Assez nombreuses observations criti-
([ues du rp. J. Som3Ierbrodt, Scaenica. Recueil bienvenu des opuscules de
l'auteur qui concernent les antiquités scéniques. Celui qui a pour litre
'De ornatu histrionum' a seul subi quelques changements. Le rp. s'étonne 20
que Sommerbrodt ait pu soutenir, avec Heimsoetli, que ù-oy.^i^yÂ, dans les
scholiesd'Euripide, désigne tantôt les acteurs, tantôt les commentateurs.
Article d'Ernst von Leutsch (Philol.) 'Zur Gescliichtc der Hypokrilik'.
Mémoire de W. Christ 'Die Parakataloge im griechischen und roemischen
Drama' dans Abhandl. d. K. bayer. Akad., 1875. Boutyras a publié dans 25
'A>4a.v^ftvr. PjiêAi&ôwYi uu travail sans valeur scientifique sur Médée. La Revue
politique et littéraire a donné un article de H. Lantoine sur les origines
de la comédie en Grèce, que le rp. apprécie très défavorablement. Ern. Som-
merbrodt, De phlyacographis Graecis. Fait avec soin et intelligence. Assez
nombreuses objections du rp. Ernst Curtius, entre autres opuscules 3o
réunis par lui sous le titre Altcrtkivn undGegemvart, en a publié un sur le
sens historique des Grecs, où il montre à merveille quels obstacles en
gènèrentle développement, et fait ressortir non sans quelque exagération
les avantages de la conception que les Grecs se faisaient de l'histoire.
Dans Neue Jahrb., Franz Susemihl a traité de Gorgias cl de la prose at- 35
tique (objections du rp. sur qq. points). La Revue politique et littéraire a
publié une leçon d'ouverture, d'Egger, sur l'éloquence chez les Athéniens :
«juste quant au fond et intéressante dans la forme. » Friedrich Blass,
Die Attische Beredtsamkeit (3« partie, d*^ section : Démosthène). Analyse dé-
taillée et critique sur un certain nombre de points. Pour beaucoup de 4o
questions, l'auteur a renvoyé avec raison au livre de Schaefer. En ce qui
concerne le Discours de la couronne, Weil (Annuaire des El. grecques)
a mieux approfondi le sujet. ErAvin Rohde, Der griechische Homan und
seine Vorlacu fer. Analyse détaillée, ou, pour mieux dire, table des matières,
mêlée d'observations critiques, de ce livre extrêmement remarquable. Le *ô
même auteui' (dans Verhandl. der 30. Versamm.) a traité de la littérature
des nouvelles <ou romans) en Grèce et de son lapport avec TOrient, en
vue de montrer que c'est en Grèce bien plutôt que ch(îz les Indiens qu'il
faut chercher l'origine des histoires de ce genre. Dans Rhein. Mus., E.
Hillcr<le rp.>, s'est occupé des écrils attribués aux Sept Sages (ainsi qu'à 50
Epiménide). A. Favaro, Saggio di Cronografia dei Matcmatici deW Anti-
chità. Dédié à une dame, et sans prétentionsscientifiques. GoltliebRoEPER,
Ueber cinige Schriftsteller mit Namen Ikliataeos (2 programmes de Dantzig).
j:. de fiuloi,. Avril 1881. — Heciie des Revues de 1880. V. _ «
82 1880. — ALLEMAGNE.
Témoigne d'une érudition riche et approfondie, et renferme bon nombre
de choses qu'on ne s'attendrait pas à y rencontrer, par ex. des corrections
de texte sur divers auteurs, citées dans le rappoi't. Ce qui concerne le
sujet même n'a point partout convaincti le critique. ^Vemger, Bas Alex-
andrinische Muséum. Très courte, mais bonne esquisse à l'usage du grand
public. Renan, Mélanges d'histoire et dî voyages. Contient deux essais :
u écrits d'une façon atti'ayante et dignes d'être lus » sur les grammairiens
grecs. A. Baldi, Die Freunde und Foerderer der griechischen Bildung in Rom.
Rien de nouveau, ni de notable. A. Joly, Histoire de deux fables de La Fon-
10 taine. Rapprochements avec le recueil, traduit de l'arabe, de Siméon Seth.
Dans plusieurs articles de Mnémos. (3, pages 279 et 348), Colbet a si-
gnalé plusieurs passages de Galien qui ont rapport à l'altération des
textes. Recherches très savantes et approfondies de Ch. Graux (Revue de
Phil.) sur la Stichométrie. Van den Es, Letterkunde der Grieken en Romeinen.
15 Nouvelle éd., corrigée en maint endroit et augmentée d'un catalogue
bibliographique. Urioux, Histoire de la littérature grecque. L'auteur doit
avoir mis ^. profit tout particulièrement « la savante histoire de la litté-
rature grecque, par M. Schoell..., qui (pour la littéi'alure profane) a
en quelque sorte épuisé la matière. » Le rp. se borne à citer ces paroles
20 <c caractéristiques », et s'abstient de toute appréciation. Th.LEPETiT, Précis
de littérature classique (siècle de Périclès). Des plus élémentaires, comme
le précédent. W. Kopp, Geschichte der gr. Litteratur. 2^ éd. revue. Encore
beaucoup d'erreurs et d'inexactitudes. G. Bermiardy, Grundriss der gr.
Litteratur. (l''^ partie ; Histoire intérieure de la lilt. gr., 4° éd.). Les chan-
25 gernents n'ont que peu d'importance et ne vont pas au-delà de la 35^
feuille, limite où la mort a arrêté l'auteur. Karl Otfried Mueller, Ges-
chichte der gr. Litt. Us auf das Zeitalter Alexander's. 3'' éd. procurée par
Emil Heitz. Quelques rectihcations et additions dans les notes ; les cita-
tions ont été vérifiées. Ed. Munk, Geschichte der gr, Litt. 3^ éd., procurée
30 par Richard Yolkmann (f^ partie : d'Homère aux commencements de la
prose attique). Ordonnance avantageusement modifiée ; nombreuses addi-
tions ; remaniements. Mention très sommaire des ouvrages suivants :
Wilhelm Freunu, Sechs Tafeln der griechischen, roemischen, deutschen....,
Litteraturgeschichte, 2^ éd. J. W. Donaldson, The théâtre of the Grecks (traité
35 de l'histoire et de la représentation du drame grec, avec un supplément
sur la langue, les mètres et la prosodie), 8<^ éd., (ne se distingue de la
T** que par des suppressions). H. GoELL,Die Weisen und Gelehrten des Aller-
thums. 2^ éd. corrigée (pas de changements importants).
^^ ^. La Lexicograph ie latine (1878j. [K. E. Georges]. Forcelllm,
40 Totius latinitatis Lexicon, éd. De-Vit. Le lexique est complet, le glossaire
qui y est joint va aujourd'hui jusqu'au mot 'morosus'. A. Gerber et A.
Greef, Lexicon Taciteum. 1^ fasc. Témoigne du même soin que le pre-
mier. S. Strabo, Lateinisch-ungarisches Woerterbuch zu Caesar, Cicero, etc.
Extrait fort maladroitement fait de Freund et de Klotz. Otto Eichert,
45 Vollstaendiges Woerterbuch zu den Verwandlungen des P. Ovidius Naso. 1^ éd.,
revue. Imparfaitement mise au courant des derniers travaux, notamment
de la récente éd. de Merkel. Ernst Georges, Kurzgefasstes Woerterbuch der
wichtigsten Eigennamen der Lateinischen Sprache. Cet ouvrage du fils aîné
du rp. a été bien accueilli par la critique. Fr. Harder, Index Lucillanus.
50 Très méritoire et très bon. Fr. Corradini , Sul lessico Forcelliniano che
si publica net seminario di Padova. Paraît n'offrir qu'un très médiocre
intérêt. H. Menge, Kurzgefasste lateinische Synonymik. Compilation d'une
utilité douteuse, au moins au point de vue de l'usage des classes. Le
•TAHRESBERICHT VON BURSIAX. 88
meilleur écrit sui* les synonymes latins, celui de L. Ramshorn, n'a
pas été mis à contribution. Ignaz Prammer, Einzclne Bemerkungen zu
verschicdenen Ausgaben der Schriften des Tacitus. Dirige principalement
contre l'éd. que Draeger a donnée des Annales. Le rp. approuve en
général les rectifications proposées, auxquels il en ajoute d'autres, assez &
nombreuses, de son propre fonds. W. Ignatius, De verhorum cum praepo-
sitioiiibus compositorum apud Cornelium Nepotem, T. Licium, Cartium Rufum
cum dativo structura. Très consciencieusement fait et bien disposé.
Maximilianus Hoffmann, Index grammaticus ad Africae provinciarum Tripo-
litanae, Byzacenae proconsularis, tîtulos latinos. Afférent au vol. 8, n°» 1-1836 lo
du C. I. L. Extrêmement approfondi, parlaitement au courant. «Le résultat
principal est qu'il ne peut plus être question d'une orthographe particu-
lière aux inscriptions trouvées en Afrique, mais que la même ortho-
graphe, avec son rapport au latin vulgaire, se retrouve dans les autres
inscr. de tout l'Empire romain, publiées dans le Corpus. » Alb. Koehler, i5
De auctorum helli Africani et helli Eispanensis latinitate. Témoigne d'une
grande application et d'une érudition étendue. H. Krause, De Vergilii
usurpatlone infinitivi. Tout à fait bon, indispensable particulièrement à
ceux qui possèdent la Syntaxe historique de Draeger, qui y est complétée
ou rectifiée presque à chaque page dans ce qui concerne l'infinitif. 0. 20
KiENiTZ, De quin particulae apudpriscos scriptores Latinos usu. Très instructif
et très bon. G. A. Saalfeld, Griechische Lehnwoerter im Lateinischen. ('Er-
gaenzungen und Nachtraegezum Index Graecorum vocabuloruminhnguam
Latinam translatorum'). Très consciencieux et méritoire.
^^ £5. L'histoire naturelle. [Otto Relier]. W. Houghton, Gleanings 25
f'rom the natural History of the ancients. Peu de nouveau et peu decritique ;
juste d'ailleurs en général, et destiné vraisemblablement à trouver beau-
coup de lecteurs. Analyse détaillée (10 pages). G. T. Denison, A History of
Cavalry from the earliest times with tessons for the future. Renferme la meil-
leure histoire (bien qu'insulfisante encore) que l'on ait aujourd'hui, de la 30
cavalerie dans l'antiquité (en 119 pages). Les ouvrages allemands de
Koechly, Riistow, Weiss (Kostûmkunde) n'ont pas été mis à profit. J. Goz-
ZADINI, De quelques mors de cheval italiques et de Vépée de Ronzano en bronze.
Très bon. Ugo RosA, Etimologie asmme. ('Saggio di studj sulle lingue Ro-
manze'). 'Somaro' viendrait de 'sagmarius'; 'bricco, borrico' de 'burri- 35
chus'. Intéressant. G. Leundorff, Hippodromos. ('Einiges ùber Plerde und
Rennen im griech. Alterthum'). Ouvrage d'un sportsman, où l'on trouve
des éclaircissements vraiment nouveaux. Th. de Heldreich, La Faune de
Grèce, 1. Très utile, exacte et consciencieuse énuméralion des vertébrés
qui existent aujourd'hui en Grèce. Analyse de sept pages. H. Wankel, Der 40
Bronzcstier aus der Byciskala-Hoehle. L'auteur s'est jeté dans des considéra-
lions d'histoire religieuse qui ne sont nullement de son domaine. Le rp.
serait tenté de voir dans ce taureau une simple reproduction, d'origine
barbare, d'une enseigne romaine. M. J. Girardin, Sur la pourpre de Tyr.
Très bonne représentation des deux coquillages fort différents d'où se 45
tirailla pourpre. W. Helbig, Die Italiker in die Poebene. Extrait des parties
de ce livre extrêmement instructif qui intéressent l'histoire naturelle.
Alexander von Traites, texte, trad. et introd. par Th. Pusciimann. « Trois
cents années durant, rien n'avait été fait pour l'édition d'Alexandre de
Traites, l'empirique le plus important parmi les anciens écrivains sur la 50
médecine. » Le travail de P., fait avec le précieux secours d'Iwan Mùller,
comble cette lacune de la manière la plus heureuse. L'édition est faite
avec toute la rigueur qu'on pouvait désirer. L'introduction, fort étendue,
84 JiSHO. — ALLEMAGNE.
est du plus haut intérêt. Les remarques du rp. concernent certains noms
d'animaux ou de plantes. Ainsi, selon Puschmann, le poisson nommé
xrpî; est peut-être identique au xîpt; d'Oppien : mais Bourquin, dans sa
traduction française de ce poète, écrit 'cirrliis' et part de ce nom pour
5 conjecturer que le poisson dont il s'agit était Jaune ; etc. G. Aristarchos-
I3EY, 'h x,âpiv rf.ç -Travaxcîaç àXo'y;; èv 2(0/c&Topa t&O 'IvS'dco'J '0;cea.vcû èrrl 'AXe^âv^pcu
Maxe^ovi/CTi àTcctvcîa y.xrx rà; éXlrivuT.; xat àpa€i/càç 7TapxS"ocr£'.ç. Fragment détaché,
qui fait hien augurer du reste, d'un ouvrage inédit sur la botanique des
Arabes. Dans la revue Ausland, on lit que d'après le vice-consul Bilicki,
iQ les propriétés malfaisantes, déjà signalées par Xénophon, du miel de Tré-
bizonde proviennent du Datura, et non de l'Azalea Pontica, comme on le
croit généralement. Dans le même recueil est un extrait des conférences
d'A. Braun sur les plantes de l'ancienne Egypie. 0. Benndorf etO.HiRSCH-
FELD, Festschrift zur fûnfzigjaehrigpn Grùndungsfeier des arch. Instituts in
15 Rom. Contient un très bon travail de Benndorf sur la représentation d'A-
théna Niké, où il est question de la signification symbolique de la gre-
nade. Travail très consciencieux de H. Fischer (dans Archiv liir Anthro-
pologie) sur la Minéralogie considérée comme auxiliaire de l'archéologie,
del'elhnographie, etc. (la plus grande partie concerne les antiquités mexi-
20 caines). M. Much, Bas vorgeschichtliche Kwpferbergwerk auf dem Mitterberg
bei Bischofshofen. Instructif et méthodique. 11 ne s'agit en réalité que d'une
mine exploitée dans la période romaine, par des Germains, selon l'au-
teur, par des Celtes suivant un de ses critiques. Dans Deutsche Runds-
chau, Emil Hûbner a publié un article intitulé 'Roemische Bergwerkver-
25 waltung', qui n'est autre chose qu'un commentaire, en forme de confé-
rence, sur la table de bronze trouvée en 1870, à Aljustrel, dans la partie
S. du Portugal. « Le texte de cette inscription étendue, qui date du 1"
de l'Empire donne un système, conservé presque au complet, de pres-
criptions légales pour l'administration d'une mine romaine, et nous avons
30 pour la première fois des données certaines sur celte branche de l'ar-
chéologie.» <Cf. R. des R., 3, 211, 52.) A. von COHAUSENund E. Worner, Hoe-
mische Steinbrûche auf dem Feisberg au der Bergstrasse. Analyse. Hermann
Genthe, 'Ueber den Antheil der Rheinlande an vorroemischem und roemis-
chem Bernsteinhandel' (Munatsschriftlùr rheinisch-westfaelische Geschits-
35 forschung und Alterthumskunde') (Voir des R. 2, 128, 2>.
^^ o. La Médecine [R. Seligmann]. (Notre recueil étant à l'usage
exclusildes philologues et des antiquaires, nous ne pouvons songer à
reproduire même les titres de tous les livres analysés dans les 86 pages
dont se compose ce rapport. Nous nous bornerons à ce qu'il renferme de
40 plus utile et de plus intéressant pour nos lecteurs). Les premières pages
ont trait à la médecine indienne. L'Archiv lûr pathologische Anatomie a
publié deux articles de H. Froehlich, l'un sur les baraques dans la guerre
de Troie, l'autre sur le 7,itwv des héros homériques. G. von Rittershain,
Ber medicinische Wunderglaube und die Incubation im Altherthume. Traite
i5 spécialement, et d'une manière assez approfondie, de T' incubation' dans
les temples d'Esculape, et de la maladie du rhéteur Aristide. Cependant
les nouvelles découvertes faites à Athènes dans le temple d'Asklépios
n'ont pas été utilisées, ce qui ôte à l'ouvrage beaucoup de l'importance à
laquelle il aurait pu prétendre. Ont recherché ce qu'était le Silphium de
50 Cyrènc, Ilerincq et Ivon (Journal de Pharmacie et de Chimie), après
Schroff", qui, dès 1862, avait en qq. sorte épuisé la question. Von Heldreich,
La Faune de Grèce. Enumère 246 vertébrés ; les noms classiques sont sou-
vent joints aux dénominations modernes. L'article de Bikelas sur la nomen-
JAHHES13EI{I("HT VOX BUIÎSTW. 85
claUire moderne de la Faune grecque (Ann. Assoc. et. gr.) est comme un
complément du livre de H. On y voit que, de ces 246 vertébrés, 137 ont
conservé leur ancien nom. J. E. Petrequin, Chirurgie d'Hippocrate. T. 1 et
2. Ouvrage malheureusement posthume et incomplet d'un savant égale-
ment passionné pour le grec et pour la chirurgie, qui s'était préparé à s
cette œuvre par les études les plus f^atientes, attestées par d'innombrables
notes. Le rapport extrait de ces notes, en particulier, ce qui a rapport au
dialecte d'Hippocrate comparé à celui d'Hérodote, comparaison d'où il
résulte que les deux auteurs ditrèrent notablement quant à la langue.
Suit un aperçu de la bibliographie des mss. d'Hippocrate. Ce que l'auteur lo
dit des éditions et des traductions est d'une remarquable exactitude.
iMBEiiT-GouRBEYRE, De la mort de Socrate par la ciguë. Parait très complet.
Jules Geoffroy, Vanatomie et la physiologie d'Aristote. Eloges. Quelques
remarques complémentaires du rp. M. J. Rollet, Des caractères particu-
liers et du traitement de la blessure reçue par Alexandre le Grand dans le is
combat contre les Malliens. Approfondi et utile, même pour l'histoire pro-
prement dite, sujet d'ailleurs à des objections nombreuses. Article de 7
pages. G. Helmreich, Observationes criticae in Galeni de elementis secundum
Hippocratem libros. Le même, éditions critiques du ' De elementis ex Hippo-
cratis sententia' et du 'De parvae pilae exercitio'. (Simple analyse, où est 20
relevé surtout surtout ce qui concerne les mss.) Articles de M. Stein-
schneider sur le 'De morte subitanea' etle'Demorbo icterico' de Galien;
sur le 'De morbo icterico' de Rulus, et sur l'ouvrage arabe de Magnus
(ou Magnes) d'Kmèse qui traite de l'urine (dans Deutsches Archiv ICir
Geschichte der Medicin). Annonce du premier vol. des Rerum naturalium 25
scriptores graeci minores, éd. Otto Keller (contenant les paradoxographes).
Theodor Puschmann, Alexander von Traites (Texte, trad., introd.) T. 1.
Publication d'un grand intérêt, tant médical que philologique. Article de
14 pages, qui traite surtout du rapport de la nouvelle éd. aux précédentes,
des mss. mis à contribution, et des leçons les plus remarquables. ^1[ 30
Anthimi de observatione ciborum epistula ad Theudericum regem Francorum.
p éd. Valentin Rose. Texte presque entièrement renouvelé, ce qui n'em-
pêche pas que la {'° éd. ne reste elle-même indispensable cà cause de l'a-
bondance de renseignements qu'on y trouve, et de l'introduction. René
Briau, L'Archiatrie romaine ou la Médecine officielle dans l'Empire romain. 35
Les documents sont recueillis avec soin, notamment ceux que lournissent
les inscriptions. C'est par là surtout que se recommande ce livre, où se
trouve un assez bon nombre de choses hasardées. Jules Jacquey, De la
condition juridique des médecins privés et des médecins officiels ou archiatres.
Cette thèse pour le doctorat en Droit est en qq. façon un complément du 40
livre qui vient d'être mentionné. Analyse assez étendue. 1 Ce qui suit
_concerne les représentations d'instruments de chirurgie qui se reconnais-
sent sur certains ex-votos à Esculape (voir passim Ernst Curtius, 'Grie-
chische Ausgrabungen'; les Mitlheilungen d.d. arch. Insl, ; le Bulletin de
correspondance hell. ; E. Curtius et J. A. Kaupert, *Atlas von Athen'. 45
Un monument trouvé dans l'ile de Chypre par Cesnola représente un
ccouchement (cf. Kleinwaechter dans Deutsches Archiv t. Gesch. d. Med.).
A. van Bastelaer, Les instruments épilatoires chez les Romains et chez
les peuplades germaniques et franques. Le rp. à ce propos cite sa propre
collection d'instruments de chirurgie antiques, comm<î la plus riche, ^b
vraisemblablement, qui soit en la possession d'un particulier. ^ August
HiRscii, Geschichte der Augenheilkunde. Excellent. Autres ouvrages ou
articles surl'Oculislique ancienne dus à Anagnostakis, Hugo Magnus, Ch.
86 1880. — ALLEMAGNE.
D(aremberg). ^ CesareTARUFFi, Introduzione alla storia délia teratologia in
Italia. Bon. Cilons enfin E. Grahn, Bie staedtische Wasserversorgimg (cf.
un article d'E. Ziller dans Mittheil. d. d. arcli. Inst.) ; Otto Oesterlein,
article sur les origines de la médecine légale (dans Jahrbûcher der in-
8 und auslaendischen Medicin), où il prétend qu'elle a été complètement
étrangère à l'antiquité.
^% y. La géographie et la topographie de la Basse-Italie et
delà Sicile (1878-1879). [A. Holmj. H. Kiepert, Lehrbuch der alten
Géographie. L'éminent géographe a traité la géographie des pays dont on
10 s'occupe ici avec la grande science dont il a fait preuve dans tout son
livre. Le rp. signale qqs légères erreurs inévitables dans un ouvrage dont
la matière est aussi vaste. G. Hunrath, Die Quellen Strabo's im sechsten
Bûche. Désigne Arîémidore en 1" ligne, puis Polybe et la chorographie
d'Auguste comme les sources de Strabon pour la Géographie delà Basse-
15 Italie : pour l'histoire, ses sources sont d'abord Timée, ensuite Antiochus
et Ephore. Quant à la géographie de la Sicile, Strabon se serait borné à
donner des extraits de Posidonius, de la Chorographie, d'Ephore, de
Polybe et de Timée, en y joignant ses propres informations — qu'il met
aussi à profit, concurremment avec Ephore, pour les détails historiques
20 touchant cette contrée.^ J. Belogh, Campanien. ('Topographie, Geschi-
chte und Leben der Umgebung Neapels im Alterthum'.) Travail étendu,
fait par un homme très compétent, sur les villes de l'ancienne Campanie,
dont il traite l'histoire, les institutions et surtout la topographie. Un
atlas de 43 cartes accompagne le livre. Le grand mérite de l'auteur c'est
25 d'avoir soumis à sa critique et mis en œuvre les matériaux contenus
dans un nombre très considérable de monographies sur les villes de la
Campanie, écrites pour la plup-art par des Italiens. Le rp. lui reproche de
n'avoir pas assez mûri son travail : il en signale les défectuosités qu'une
publication moins hâtive aurait évitées. ^ A l'occasion du 1800« anni-
30 versaire de la catastrophe de Pompei, on a publié en 4879 une série
d'articles sur les villes enfouies sous les cendres du Vésuve, sous ce
titre : Pompei e la regione sotterrata dal Vesuvio nell'anno 79. Nous signale-
rons 2 ou 3 mémoires de ce recueil. 'Délia eruzione del Vesuvio nell'an.
79, par Ruggiero (directeur des fouilles de Pompei). Il montre, question
35 souvent débattue, qu'autrefois la mer, à l'Ouest de l'embouchure du Sar-
nus, couvrait 1200 m. de la côte actuelle, mais n'en était pas moins dis-
tante encore de 1200 m. de Pompei. 'Le tavolette cerate. Pubblicazioni e
commenti', par D. Bertoltni. Il s'agit des tablettes de ciie trouvées dans
la maison de L. Caecilius Jucundus. 'La villa dei Pisoni in Ercolano e la
40 suabiblioteca' : par des rapprochements ingénieux, l'auteur, Comparetti,
croit reconnaître dans la villa où lurent découverts les fameux papyrus
d'Herculanum, celle des Pisons. % A. Mau, Pompe jaiiische Beitracge. S'at-
tache à fixer les époques où furent construits les principaux édifices de
Pompei, leur étendue primitive, les changements qu'ils subirent ensuite.
45 Très important. Résultat de plusieurs années de recherches faites à Pom-
pei même. ^ Bocumenti inediti per servire alla storia deimiisei d'Italia, 2 vol.
publiés par le ministère de l'instr. publique. Renferment des catalogues
de collections artistiques qui ont existé en Italie, et des rapports sur des
fouilles faites autrefois, par exemple celles de Nicolo près de Torre del
•0 Greco, en 1797 ; précieux pour l'archéologie. *i Due pitlure sepolcrali
Capuane illustrate' par F. von Duhn. (Annali d.Inst. di corr. arch.) L'au-
teur attribue au 4« siècle av. notre ère deux peintures murales trouvées
dans des tombeaux osques. 1[ Deux rapports sur les fouilles faites à
JAHRESBERICHT VOX BURSIAX. 87
Suossula : 'Scavi nella necropoli di Suessula' da F. von Duhn, dans les
Bull, de rinst. archeol. et 'Relazione del Minervini di una vetiista necro-
poli scoperta nel torritorio delTantica Suessola',*dans les 'Atti deila com-
missions doi monumcnli nella provincia di Terra di Lavoro'. ^F. von
Duhn, 'Munzfund von Ciltanuova' (Zeils. iur Numismatik). Ces monnaies, &
qui sont de la tin du 6« siècle av. n. ère, élablisscnt qu'à celte époque
le golfe deTarente concentrait encore le commerce de la Grèce, lequel se
transportera bientôt en Sicile. ^ Le travail suivant fournil des données
historiques sur l'introduction, en Italie, de la civilisation et des arts de la
Grèce : 'Monumenti Capuani illuslrati' da F. von Duhn. (Ann. d. Inst. lo
archeol.). % Dans 'Notizie degli Scavi' 1878-1879, on trouve des rapports
sur les fouilles d'Amiternum (S. Vitlorino près d'Aquila), de Confinium
(près de Penlima), de Saepinum, de Cumes, de Sybaris ; sur l'emplace-
ment de la ville antique de Statule ; sur la découverte de vestiges de Fre-
gellae (sur le Liris), de la nécropole d'Aeclanum (Mirabella), des ruines i6
de Consilinum, d'une ancienne voie romaine et de tombeaux àSalerne et
à Spezzano.^ T. Fischer, Beitraege zur ^-yhysischen Géographie der Mittelmeer-
laender, besonders^ Siciliens. Livre très instructif. Théorie de la formation
du détroit de Messine; renseignements sur la géographie, le climat, les
végétaux de la Sicile; détails historiques sur ces sujets; négation d'un 20
fait avancé même dans les livres savants, que les dattiers en Sicile ne
donnent pas des fruits comestibles. ^ 'Sulle materie scritorie adoperate
in Sicilia'. Prolusione al corso di paleografia e diplomatica, letta dal Saa.
L Carini (extrait des Nuove Effemeridi Siciliane). C'est un écrit fort savant
où il est question de l'importation en Sicile du papyrus, qui y croissait 26
en plusieurs localités. Tf F. von Andrian, 'Praehistorische Sludien aus
Sicilien'. (Zeits. fur Ethnologie). Résume nos connaissances préhistori-
ques sur la Sicile. L'auteur a donné les résultats de ses propres recher-
ches et a mis à profit les travaux de ses devanciers. Il a trouvé dans une
grotte, près de Modica, des vases peints à côté d'outils de pierre, fait 30
unique en Europe : ce n'est que dans l'Amérique du Sud qu'on avait ren-
contré jusqu'ici de ces vases accompagnant des outils de pierre. ^[E.
Freeman, 'Sketches trom Eastern Sicily'. (Macmillans Magazine). Notes
érudites sur l'histoire et la topographie de la Sicile, présentées sous une
forme piquante. ^[ A. Castiglione, Sulle co^e antiche delta città di Mazara. 35
Traite de l'histoire de l'ancienne Mazara et des antiquités qu'on a encore
relatives à cette ville. ^ L. Morrione, Intorno al sito del fiume Crimiso, e
délia battaglia di Timoleonte. Etablit que la bataille où Timoléon vainquit
les Carthaginois s'est livrée sur le fleuve Hypsas. T F. Cavallari, Sulla
topografia di talune città greche in Sicilia e dei loro monumenti. Description 4o
de la côte orientale de la Sicile. Recherches topographiques faites avec
beaucoup de science. ^ E. Bachof, 'Timaios als Quelle fur Diod. 14, 55-78'.
(Neue Jahrb.) Montre que Timée a servi en partie de source à Diodore
pour sa description de la bataille de Syracuse. % Le rp. signale deux
écrits très importants relatifs aux soui'ccs de l'histoire de la Sicile : G. F. 45
Unger, 'PoIybu3S und Diodoros ûber den Soeldnerkrieg' (Rhein. Mus.), et
Diodor's Quellen in der Diadochenzeil. (Sitzungsb. der bayer. Akad. d.
Wiss.) ^ L. HoLZAPFEL, Untersuchungeu ûher die Darstellang der Griechischen
Gesehichte von 489-413 v. Chr. bei Ephoros, Theopomp und anderen Autoren. Cri-
tique sagace des sources de Diodore pour son récitde la guerre deSyracuse. 50
•[[ Mittheilangen des deutschen archaeologischen Instituts in Athen. U. Koehler,
('Epigraphische Miltheilungen') publie le fragment d'un décret des Athé-
mens qui se rapporte aune ambassade des Egestains à Athènes. Discussion
88 1880. — ALLEMAGNE.
tendant à restituer le nom d'un peuple de laSicile figurant d'une manière in-
complète sur le documentépigraphique précité. ^ J. Kleln, Die Verwaltungs-
beamten der Vrovinzen des roemisthen Reichcs bis auf Diodetian. (1,1: Sici-
lien u. Sardinien). Donne la liste des personnages chargés du gouvernc-
5 ment et de l'administration de laSicile, province romaine. Les gouver-
neurs, leurs lieutenants, les questeurs, les procurateurs sont cités dans
Tordre chronologique : des détails biographiques sont fournis sur chaque
personnage. C'est un ouvrage considérable, mais prématuié. •[ C. Rott-
SAHL, Die Expédition der Athener nach Sicilien. Bonne exposition. Fokke,
10 Alcibiades und die Sicilische Expédition. Regarde Alcibiade comme un grand
politique soucieux d'amener l'unité politique de THellade. ^ J. Riedel, Be
Hermocratis Syrac.vita ac moribiis dissertatio. S'étend sur les mérites d'Iler-
mocrate. ^ 0. Jaeger, M. Atilius Régulas. Ein Beitrag zur Geschichte des
Voclkenechts. Considère la mission de Régulus à Rome comme de l'his-
15 toire, sa mort violente comme une légende. •([ P. J. Block, Sex. Pompeius
Magnus Gn. filius. Rien de neuf pour la topographie. N'a pas lu les tra-
vaux récents sur la géographie de la Sicile. ^ C. Baeumker 'Ueber den
Sophisten Polyxenos' (Rhein. Mus.) Démontre qu'il n'y a pas identité
entre le sophiste Polyxène et Polyxène beau-frère de Denys II. ^ H.
20 Brunn, 'Die griechischen Bukoliker und die bildende Kunst'. (Sitzungsb.
d. bayer. Akad. d. Wiss.) Selon l'auteur, les poètes bucoliques grecs se
sont inspirés de peintures et de statues même là où ils ne le disent pas
expressément dans leurs vers. ^[ Fr. Lenormant, La monnaie dans l'anti-
quité. Pour la Sicile : notices fort remarquables sur les «grands graveurs
25 syracusains Cimon et Événète. ^ Imhoof-Blumer, Die Mûnzen Akarniens.
Détails précieux pour la numismatique de la Basse-Italie et de laSicile. ^
W. Dekcke, Etruskische Forschungen. 2. Après la victoire des Syracusains
sur les Athéniens, les Etrusques adoptèrent pour leurs monnaies le titre
de Syracuse. ^ 0. Meltzer, Geschichte der Karthager. t. C'est l'histoire
30 extérieure de Carthage depuis sa londation jusqu'en 306 av. J.-C, c'est-à-
dire jusqu'à l'époque de la grande puissance de la colonie phénicienne,
et de ses luttes avec la Sicile. Dans ce livre, fruit de nombre d'années
d'étude, l'auteur a mis en œuvre tous les matériaux dont on dispose pour
ce sujet qu'il a traité avec une profonde science.
^^ ^^ ». Les Antiquités romaines (politiques). 1874-1878
[H. Schiller.] Th. Mommsen, Roemisches Staatsrecht (Bd. 1 und 2). Le rp. a
publié une analyse de la 2° éd. en partie remaniée de cet ouvrage capital,
dans le ' Jenaer Liter. ' (1879); il y renvoie le lecteur. ^ E. de Ruggiero,
Studi sul diritto pubblico romano da Niebuhr a Mommsen. La meilleure étude
40 qui ait été faite sur les travaux relatifs au droit public des Romains. Con-
tient des appréciations d'une grande valeur sur JNiebuhr, Mommsen, Sa-
vigny, Walter, Becker, Lange, etc. C'est en rassemblant des éléments
épars, pour ainsi dire cachés dans les livres des anciens, et à l'aide de
documents épigraphiques, que des savants modernes ont pu ciéer la
45 science des antiquités politiques du peuple romain. Niebuhr posa les
bases de celte science : Becker, Lange complétèrent son œuvre. Mais sous
sa forme la plus rigoureuse et la plus élevée, cette science constitue le
Droit public des Romains. Mommsen, philologue et juriste à un degré
également éminent, a tait ressortir le premier, dans son Roemisches
50 Staatsrecht, l'élément juridico-politique, le pur élément romain, qui a
présidé à la naissance et au développement de chaque institution. Dans
ce livre, l'œuvre la plus importante de sa vie, il a édifié la véritable
science du droit pu])lic de Rome. P.WiiLEm, Le droit public Bomain depuis
I
.JAHUESBERTCHT VOX HIJRSIAN. 89
r origine de Rome jusqu'à Constantin le Grand (ou les anliquilés romaines en-
visagées au point de vue des institutions poliiiques. 3° éd.). Précieux
manuel qui se recommande par sa clarté et sa méthode rigoureusement
scientifique. Ecrit spécialement pour l'enseignement, mais lus opinions
personnelles de l'auteur, les controverses lourniront d'utiles informations .5
à C(;ux qui sont initiés à la science. ^ A. DupOiNU, De la constitution et des
magistratures Romaines sous la République. L'auteur atteint assez bien son
but qui n'est pas de trouver du nouveau, mais de faire un livre profitable
aux amis dos lettres latines en rassemblant des matériaux disséminés
dans les ouvrages savants. •[ A. Schaefer, '1. Die consules sutïécti der 10
ersten Zeiten der Republik. 2. Die Waelbarkeit der l^lebeier zum consu-
late '. (N. Jahrb. f. Philol.)- Soumet à un examen minutieux les cas où
dans les premieis temps de la République romaine, après le décès ou
l'abdication de Tun des consuls, on n'eut pas recours à l'élection d'un
consul sutfectus. S'attache à montrer que les plébéiens n'étaient pas ex- 15
dus constitutionnellement du consulat et que plusieurs d'entre eux arri-
vèrent à cet honneur avant L. Sextius. ^ G. C. Luxardo, La Diplomazia
quale scienza ed arte di stato presso i Romani. La vieille diplomatie qui eut
cours à Rome, selon lauteur, jusqu'à la 3^ guerre Macédonique, se ca-
ractérise parla stricte loyauté. La diplomatie nouvelle, introduite en 581, 20
est basée sur l'intrigue et la mauvaise foi. •[ Th. Mommsen, ' Der Begrifï
des Pomerium '. (Hermès.) Recherches touchant remplacement et la con-
figuration du pomerium. ^f A. Paillard, Histoire de la transmission du pou-
voir impérial à Rome et à Constantinople. Longue thèse soutenue au profit
d'une idée politique d'un intérêt d'actualité. L'auteur ne manque pas de 25
talent, mais il connaît imparfaitement les faits historiques. 11 est mieux
versé dans la littérature qui a trait à la politique de Rome. ^[ 0. Hirsch-
FELD, JJntersuchungen aus dem Gebiete der Roemischen Verivallungsgeschichte.
{\. Band : 'Die Kaiserlichen Verwaltungsbeamten bis auf Diocletian ').
C'est le travail le plus important publié sur une matière spéciale des an- ao
tiquités politiques. Le rp. renvoie à son analyse dans Jenaer Liter., et se
borne à signaler les points où l'auteur est en désaccord avec Mommsen.
H. combattes opinions de Mommsen : qu'il y avait, en droit, une assimi-
lation complète entre la fortune privée de l'empereur et les revenus pu-
blics versés dans le fisc ; que depuis Néron l'empereur disposait de fait 35
du trésor public aussi librement que de sa caisse privée; que les procu-
rateurs, même dans les provinces du Sénat, levaient les impôts destinés
au ti'ésor public, etc. ^ C. IIudemann, Geschichte des roemischen Postiuesens
waehrend der Kaiserzeit. 2» éd. ÎN'a pas tiré assez parti des travaux de ses
devanciers sur l'administration des Postes, et n'est pas toujours exact. 40
f H. Genz, 'Die Tribut comitien '. (Philologus.) Traite de l'origine des
comices tributes; de leurs pouvoirs judiciaire, législatif, électoral; de
la sanction de leurs décisions. ^[ J. J. Mùller, ' Dionysius 2, 7 (oder das
Verhaeltniss der gentes und curiae im alten Rom) ' (Philologus). Dans ce
passage de Denys d'Halicarnasse, il est question de la division faite par 45
Romulus des citoyens romains en trois tribus, subdivisées chacune en
dix curies. L'auteur cherche à interpréter le mot ^sxâ; employé par Denys,
d'après Niehulir, pour désigner la subdivision de chaque curie en dix
génies. L'auteur croit que Denys appliquait le mot h^i-, aux décuries de
chevaliers. ^ J. Beloch, ' Die roemische Censusliste'. (Rhein. Mus.). Cri- 50
tique des listes censoriales dont les chiffres nous ont été conservés.
•^f C. Bardt, 'Zur Lex Caecilia Didia und noch einmal Senatssitzungslage
der spaeteren Republik ' (Hermès), et L. Lange, ' Die promulgalio trinum
90 1880. — ALLEMAGNE.
luindinum, die lex Caecilia Didia und nochmals die lexPupia' (Rhein.
Muséum). Polémique entre les deux auteurs à propos des lois Caecili^
Didia et Pupia, interdisant les séances du Sénat à certains jours comi-
ciaux. ^ E. Herzog, * Die lex sacrata und das Sacrosanctum ' (Neue Jahrb.).
r. Trouve des explications sulfisantes dans Cicéron, pro Balbo, touchant la
nature et les effets de cette loi, qui garantissait l'inviolabilité aux tribuns
de la plèbe. ^ L. Holzapfel, De transitione ad plebem. Etudie les formalités
requises pour qu'un patricien pût acquérir directement les 'jura' de la
plèbe (' transitio ad plebem '). ^ Spagnolo, Un dï di comizi consolari a
10 Uoma negli ultimi anni délia republica. (Beil. zum Progr. des K. Liceo-Gin-
nasiale Pigafetla in Vicenza.) Scènes de mœurs politiques à Rome.
^ H. Christensen, ' Die ursprûngliche Bedeutungder Patres' (Hermès), et
''Die ursprûngliche Bedeutung der patricii' (Beilage zu Husumer Gymnasial-
programm). L'auteur arrive, sur ces questions tant controversées, à la
15 conclusion que, dans le principe, ' patres' désignait le sénat patricien
comme corps, ne s'appliquait pas à des sénateurs isolas. Le suflixe
Mcius' désigne l'appartenance; patricius veut donc dire ce qui est aux
'patres' : les 'patricii' étaient primitivement les membres du Sénat.
^ L. Lange, De patrum auctoritate commentationes duae. Soutient que la pa-
20 Irum auctorilas, sous la royauté comme sous la république, ne se rap-
portait qu'à la lex curiata de imperio, et que par ' patres ' il faut entendre
les 'patres familias gentium patriciarum '. Cette double thèse a été com-
battue par H. Christensen, dans N. Jahrb. f. Philol. 1[ P. Willems, Le
Sénat de la République rorhaine. (Tome L La composition du Sénat.) L'au-
25 teur étudie la composition du Sénat pendant la période royale, puis pen-
dant la période qui commence à la fondation de la république jusqu'à
l'admission des plébéiens dans la curie ; ensuite, à partir de ce moment
jusqu'au plébiscite Ovinium (312 av. J. C.) ; après, à plusieurs époques
limitées par les dates de 216, 179, 86, 55 avant notre ère. Finalement, il
30 traite de la composition du Sénat sous la dictature de César, sous la res-
tauration républicaine, et à dater du triumvirat jusqu'au principal d'Au-
guste. Il traite de la lectio senatus, des magistrats chargés de la faire,
des conditions requises pour l'admissibilité au Sénat, des distinctions
qu'il y avait entre les sénateurs, des 'ornamenta consularia, praetoria'.
35 Ce livre, dont la matière est très étendue, et qui dénote partout une pro-
fonde et vaste science, résout nombre de questions longtemps controver-
sées. Les tâches les plus difficiles n'ont pas effrayé l'auteur, témoin les
chapitres où il reconstitue le Sénat de 179 et de 55 avant J. C. ^ L. Lange,
De plebiscitis Ovinio et Atinio disputatio. Combat la théorie de Willems sur
40 ces deux plébiscites, mais les aiguments sont faibles. ^ H, Usener, 'Das
Verhaeltniss des Roemischen Sénats zur Kirche in der Ostgothenzeit'.
{Comment, in hon. Mommseni.) Montre que le Sénat, à l'époque des Oslro-
goths , représentait l'influence temporelle dans l'élection des papes.
% FusTEL DE CouLANGES, Histoire des institutions politiques de l'andenne
A5 France. (1. L'empire Romain — Les Germains — La royauté mérovin-
gienne.) L'auteur examine la situation de la Gaule sous la domination
romaine, pour établir sur quelles bases se sont assises plus tard les ins-
titutions politiques de la France. Il expose pour quelle cause la Gaule s'est
si promptement et si radicalement romanisée. Il prouve que l'Empire a
50 été favorablement accueilli par la Gaule. Il s'étend sur les attributions du
conseil général des Gaules à Lyon et retrouve quelques traits caractéris-
tiques de cette assemblée dans les étais généraux et provinciaux du
14» siècle. Il rattache au christianisme la décadence des institutions mu-
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 91
nicipales. Le christianisme interdisait à ses adhérents l'exercice des ma-
gistratures municipales auxquelles incombaient certaines pratiques
païennes. Après le triomphe de la religion nouvelle, l'évêque remplace le
tlamen païen et siège dans l'assemblée communale. Quant à la question
importante du droit de propriété dans les provinces, l'auteur est d'avis ^
que la propriété dominiale fit place insensiblement pendant les cinq pre-
miers siècles à la propriété privée. Le chapitre qui a trait aux classes
moyennes et à la noblesse est particulièrement instructif et intéressant.
Au 4° siècle, la classe moyenne est tombée dans une complète pauvreté.
La grande propriété englobe les possessions des petites gens, et le terrain lo
est tout préparé pour les institutions féodales. L'auteur recherche à la fin
si la société romaine était corrompue. Les données des auteurs anciens
sur ce sujet sont contradictoires. Les inscriptions, les lois, prouvent que
la morale était respectée dans les liens qui unissaient les membres
d'une famille entre eux, et dans les rapports réciproques du maître et de i5
l'esclave. ^ E. Person, Essai sur l'administration des provinces Romaines sous
la République. Ne se distingue pas par des recherches originales, n'est pas
toujours exact. ^ G. d'Hugues, Une province Romaine sous la République.
Il s'agit de la Cilicie sous le gouvernement de Gicéron. Exposé détaillé et
d'un>e lecture agréable de tout ce qui caractérise l'administration d'une 20
province vers la fin de la République. T E. Hûbner, ' Eine roemische An-
nexion '. (Rundschau.) Il s'agit de la Bretagne. L'auteur montre que les
Romains, vu l'issue delà campagne de Gésar, ne pouvaient manquer tôt ou
tard de conquérir la Bretagne : leur honneur militaire y était engagé.
Glande assujétit une partie de l'île. Pour établir comment la conquête s'é- 25
lendit peu à peu, les noms des villes, les antiquités sont d'un giand secours
à l'auteur. Il reconstruit, principalement d'après les ruines et les monu-
ments épigraphiques, les murs d'Hadrien et d'Antonin, et il expose com-
ment l'île fut perdue définitivement pour les Romains. ^ J. Klein, Die
Verwaltungsbeamten der Frovinzen des roemischen Reiches bis auf Diocletiari. 30
(Sicilien und Sardinien.) Œuvre des plus méritoires, le rp. renvoie à son
analyse dans 'Jen. Literat. 1878'. % R. J. Houdoy, Le droit municipal.
(1° partie : de la condition et de l'administration des villes chez les Ro-
mains.) Longue analyse. G'esl un ouvrage considérable dont plusieurs
parties sont traitées avec beaucoup de soin; qq.unes offrent un grand inté- ar,
rêt, par exemple le chapitre de la décadence des institutions communales.
L'auteur soutient quelques thèses nouvelles. Il comprend autrement que
Mommsen ' l'hospitium ' ; selon lui, contrairement à Topinion de Wil-
iems, les anciens Latins possédaient le connubium ; il s'efforce de démon-
trer que le décurionat ne devint point héréditaire avant l'époque de Gons- 40
tantin , etc. On lui reproche de s'être trop appuyé sur ses autorités
françaises et allemandes, de n'avoir pas eu recours plus souvent aux
textes originaux : de là résulte que les études personnelles à l'auteur sont
en nombre insuffisant, vu l'étendue du livre, dont l'exposition est prolixe.
Des matériaux importants sont restés inconnus à l'auteur : il traite de la 45
lex Goloniae Genetivae sans avoir connaissance du travail capital de
Mommsen sut ce sujet. ^ 'Lex Goloniae Juliae Genetivae urbanorum '.
Ge règlement colonial est publié dans l'Ephem. epigr. avec un commen-
taire de Mommsen. G'est une des plus importantes découvertes épigra-
phiques du siècle. Elle jette un jour nouveau sur le mécanisme des insti- fio
tutioiis municipales dans le monde romain. % Le livre de Joh. Schmidt,
De Seviris Augustalibus, a le rare mérite d'avoir avancé la science des an-
tiquités romaines. L'auteur met à profit la foule d'inscriptions relatives
92 1880. — ALLEMAGNE.
aux Augustales pour étudier à lond toutes les questions qui se niltaclieiit
à cet ordre si répandu dans les provinces occidentales de l'Empire. Il ne
parvient pas cependant à résoudre d'une manière définitive la question la
plus intéressante : ce qu'impliquent les différentes qualiticalions de se-
5 viri, d'augustales, etc. données aux membres de l'ordre. ^| 0. Hirschfeld,
Lyon in der Roemerzeit. Tableau instructif de la capitale de la Gaule,
comme résidence des autorités romaines, comme centre commercial
et religieux, siège de l'assemblée provinciale des Gaules.^ H. Naquet,
Des impôts indirects chez les Romains sous la République et sous l'Em-
\o pire. Travail fait avec soin et science. Les questions controver-
sées y sont plutôt développées que résolues. Ne présente en général pas
de données nouvelles ; possède une valeur réelle comme synthèse de
tout ce qui est connu sur la matière. % Hûbner-Mommsen, 'Lex metalli
Vipascensis', dans l'Eph. epigr. <R.des R., 2, 392, 42>, et G. Wilmanns, Die
15 roemische Bergwerksordnung von Vipasca, commentent une inscr. l'écem-
ment découverte, qui nous fait connaître les lois qui régissaient les
mines impériales de Vipasca en Lusitanie et l'organisation du Vicus éta-
bli sur le territoire des mines. ^ G. G. Dietrich, Beitraege zur Kenntnics
des roemischen Staatspaechtersy stems. Exposiilon. du système du fermage
20 public à Rome faile avec talent et avec compétence. ^ La question si
importante du Colonat a été abordée, d'une manière peu précise et fort
incomplète, par H. M. Gemzoe, 'De colonis (agricolis) dispiitatio', dans les
Opuscula philolog . ad loa. Madvigium, et avec étendue et un grand savoir
par B. Heisterbergk, Die Entstehung des Colonats. ^Pour ce qui concerne
25 les antiquités militaires considérées d'une manière générale deux ouvra-
ges sont signalés : M. Jaehns, 'Die Entwickclung des Altroemisclien
Kriegswesens' (dans le Grenzboten) , dont le mérite consiste diins le
développement et le classement des matériaux connus; et M. >Venzel,
Kriegswescn und Heeresorganisation der Roemer (absolument sans critique ;
30 les erreurs abondent, les travaux indispensables des modernes sur la
matière sont inconnus à l'auteur). 11 J. J. xMûlIer étudie l'organisation de
l'armée à Rome sous les rois, dans son travail : ' Die Eintheilung des
servianischen Heeres und die sex suffragia equitum' (Philologus). Tandis
que Mommsen admet que Tarmée de Servius Tullius était composée de
35 quatre légions, l'auteur porte ce nombre à six pour des raisons qui
paraissent concluantes, il s'appuie notamment sur l'interprétation des
'sex suffragia equitum'. ^ Plusieurs écrivains se sont occupés de la
milice romaine sous la Rép. et sous l'Empire. Th. Steinwender, Ueber die
Staerke der roemischen Légion und die Ursache ihres allmaehlichen Wachsens,
40 montre que l'accroissement successif du contingent des légions sous la
République est dans un rapport direct avec l'augmentation des tribus
locales à Rome. ^ J. J. Mûller, 'Die Aushebung und die Verhaeltniss der
Legionen zu den Tribus' (Philologus). L'auteur combat l'opinion de
Mommsen que chaque tribu fournissait un égal nombre d'hommes à la
45 légion romaine. 1[ Th. Steinwender, 'Die Entwickelung des Manipular-
wesens im roemischen Heere (Zeitschr. f. Gymn.). Cherche à reconstituer
la phalange en tenant compte des différentes époques de l'histoire de la
République et en soumettant les textes contradictoires à une critique
sévère. •[ H. Droysen, 'Die polybianische Lagerbeschreibung' (dans les
50 Comment, in hon. Mommseni) établit que Polybe en dressant le tableau
d'une armée consulaire a dû nécessairement recueillir ses informations
dans les règlements officiels qui ne pouvaient manquer d'exister à Rome
sur ce sujet. ^ W. Stille, Historia legionum auxiliorumque inde ah excessu
JAHKEyBEKICHT VON BUllSlAN. ^^O
dici Auyusti usque ad Vespasiani tempora. A du mérite ; trahit une connais-
sance insuffisante de l'histoire. H. Genthe, 'Ueber die BewafTnung eines
roemisrhen Legionars. (Verhandl. Philologen-Versammlung ). D'après
l'auteur, ce n'est pas dans les sculptures des colonnes triomphales, des
arcs de triomphe, qu'il faut chercher la vraie forme des armes du légion- 5
iiaire romain parce qu'elles ont été idéalisées par l'artiste sur ces monu-
ments olficiels. Au contraire, les représentations qu'on en voit sur les
lombeaux des légionnaires sont fidèles et répondent à toutes les armes
qui ont été retrouvées. ^ LÉo:^ Renier, Recueil de diplômes militaires. (1"
livr.). Renferme cinquante-trois de ces documents épigraphiques, dont 10
trente-sept planches soignées et d'un beau travail présentent des repro-
(JucUons en fac-similé II n'est pas nécessaire de faire ressortir l'impor-
tance de ce recueil pour les antiquités politiques de Rome. 1[ L. Lèques,
Les administrateurs militaires depuis les temps anciens jusqu'à nos jours. Dans
les quelques pages de ce livre qui concernent l'armée romaine, l'auteur 15
soutient cette thèse erronée que le questeur exerçait sur le commandant
de la légion un contrôle équivalent à celui que le tribun du peuple exer-
çait à Rome sur les magistrats. ^ A. Millier, 'Rangordnung und Avance-
ment dcr Centurionen in der roemischen Légion' (Philologus). Rectifie
les données de Marquardt (Roem. Staatsvern.) sur cette matière. % N. 20
Aladvig, Quelques remarques sur les officiers dits 'praefecti' pendant les
derniers temps de la République romaine. (Revue de philologie). Il s'agit
d'olficiers établis pour commander les détachements d'alliés et d'un rang
un peu inférieur aux tribuns légionnaires. Plus tard ils furent employés
dans les provinces. Sous l'Empire, ils étaient chargés du commandement 25
des auxilia, des cohortes, des ailes, et formaient avec les tribuns mili-
taires les militiae équestres. ^ G. Wilmanns, 'Depraefecto[castrorum et
praefecto legionis' (Ephemeris epigraph.). Etude du plus grand mérite,
qui a résolu d'une manière définitive la question. Au commencement de
notre ère, Tusage s'établit de cantonner les légions dans des camps per- 30
manents. Des praefecti castrorum furent créés alors (espèce de comman-
dants de place), et l'on envoya un de ces officiers dans chaque camp, quel
que fût le nombre des légions qui y étaient concentrées. A partir de
Domitien, chaque légion eut son camp à elle seule et partant aussi un
praefectus en propre, qui s'appela désormais 'praefectus castrorum u
legionis' et enfin 'praefectus legionis' tout court. Sous Gallien, les prae-
fecti legionis remplacèrent, dans le commandement des légions, les
légats de rang sénatorial. % Le droit ecclésiastique a fourni matière à
quelques travaux. E. Loening, Geschichte des deutschen Kirchenrechtes .
L'auteur s'occupe, dans la première partie de son ouvrage, du droit 40
ecclésiastique dans la Gaule depuis Constantin jusqu'à Glovis. Il examine
si le christianisme constituait seul la religion officielle sous Constantin et
ses successeurs ; jusqu'à quel point l'Eglise était indépendante de l'em-
pereur; quelles étaient les prérogatives, les immunités de l'évèque, du
clergé. Il traite des biens de l'Eglise et de leur administration par les 45
évoques ; du pouvoir disciplinaire et de la juridiction de ceux-ci. ^ M.
RiTTER, Staat und Kirche in der roemischen Kaiserzeit (Hist. Taschenbuch).
Selon l'auteur, les idées de l'Église relativement au rôle de l'État en face
d'elle sont nées de la situation où l'une s'est trouvée dans le princi[)e
par nippon à l'autre. Confiit sous les empereurs païens ; sous Constantin 50
et ses successeurs, nécessité pour le chef de l'État, s'inslituant chef de
l'Église, d'assurer l'exécution des décrets rendus par celle-ci ; etc. ^| 0.
Grasliol, M)ie Geselzgebung der roemischen Kaiser iiber die Giiter und
94 1880. — ALLEMAGNE.
Immunitaelen der Kirche unddos Klerus'. (Archiv.f. Katli. Kirchenrechl.).
Interprétation des décrets des Empereurs romains relatifs aux biens et
aux immunités de l'Église et du clergé. Le mérite du livre est très mince
et consiste dans le classement de ces décrets. La critique n'offre aucun
5 caractère scientitique. ^ Quant aux ouvrages sur le droit criminel, on a:
un traité élémentaire d'A.KoHL, Criminalgerichtswesen des roemischen Repu-
blik. ^ M. Voigt, 'Ueber die leges regiae'. (Abliandl. d. sacclis. Ges. d.
Wiss.) <cf. R. des R.. t. 3, p. 4, 9>. Dans les siècles derniers, on a cherché
à restituer une partie des leges regiae à l'aide de passages d'auteurs
10 anciens. Dirksen, de nos jours, soumettant ces restitutions à une criti-
que sérieuse, admettait 21 lois royales. Sur ce nombre, Voigt en écarte
H. 11 examine en grand détail chacune des lois royales, et arrive à qqs.
conclusions ditîérentes de celles de Dirksen. Les arguments produits
par les critiques modernes contre l'authenticité de ces lois sont réfutés,
16 Le livre témoigne de la profonde et vaste science de l'auteur, mais l'exis-
tence des rois Numa, Tullus Hostilius n'en demeure pas moins à l'état
de problème. ^ G. Bardl, 'Ueber das Slimmen mit 'non liquet' im roemi-
schen Givilprocess'. {Comment. Mommsen.). Recherche les cas en droit
criminel où il était possible à un juré de se prononcer par ' non liquet'.
20 Cela n'avait lieu que dans les procès ' repetundarum' et dans le *judi-
cium Junianum'. ^ A. Nissen, Das Justitium. Étude approfondie des
questions que soulèvent \è 'justitium' (ou cessation de toute affaire
publique ou privée), le 'tumultus' ainsi que le 'senatus consultum
contra rempublicam' et le 'senatus consultum ultimum'. ^ G. G. Bruns,
25 Die sieben Zeugen des roemischen Rechts'. {Comm. in honorem Mommseni).
Montre, que sous la République, il n'y avait pas encore de disposition
légale précisant le nombre de sept témoins. Il examine les cas où, sous
l'Empire, ce nombre était exigé en vertu de la loi.
1[^ O. L'Encyclopédie et l'histoire de la philologie clas-
se sique (1 878- 1879) [G. Bursian]. B. Schmidt, Ueber Wesen und Stellung
der klassischen Philologie. Discours prononcé dans une solennité univer-
sitaire. Insiste sur la nécessité qu'il y a pour arriver à la science de Tan-
tiquilé, de bien connaître les pays où la civilisation ancienne s'est déve-
loppée, de posséder des notions sur le caractère, le langage, la façon de
35 vivre des habitants actuels de ces pays. ^F. Heerdegen, Die Idée der Philo-
logie. Gritique le système de Boeckh sur l'encyclopédie et la méthodologie
des sciences philologiques. Propose à ce système des modifications qui ne
sont pas approuvées par le rp. ^ L. Lange, Ueber dass Verhaeltniss des
Studiums der classischen Philologie auf der Universitaet zu dem Berufe des
40 Gymnasiallehrers. Discours. Le futur professeur de philologie classique
dans les gymnases doit, pendant ses années d'études universitaires,
acquérir une parfaite connaissance des langues et littératures classiques,
de la langue et de la littérature nationale et de l'histoire universelle.
F. RiTSCHL, Kleine philologische Schriften. (o^' vol. Varia). Gontient : I. Un
45 écrit souvent publié déjà 'Ueber die neueste Entwickelung der Philolo-
gie'. II. 'Zur Méthode des philologischen Studiums', notes sur la méthodo-
logie de la Philologie, dont le rp. recommande instamment la lecture.
III. 'Gulachten ùber philologische Seminarien'. IV. 'Zur Geschichte der
classischen Philologie', détails sur la vie et les travaux de quelques
50 philologues. L^appendice offre un aperçu complet des écrits philologiques
de Ritschl. ^ G. B. Stark, Handbuch der Archaeologie der Kunst. (Vol. I,
!•'' fasc.) L'ouvrage comptera trois volumes. Ge premier fascicule^ traite
de l'objet de l'archéologie artistique, de ses rapports avec les autres
JAHRESBERICHT VON BURSIAX. 95
sciences, et se termine par son histoire qui est menée jusqu'aux succes-
seurs de Winckelmann. Le rp. relève les erreurs nombreuses qui dépa-
rent ce travail. ^ Le rp. commence la revue des écrits sur Thistoire des
études philologiques au moyen âge par l'examen de qqs livres relatifs à
la littérature grecque Byzantine. K. Sathas, Wcpixbv ^ox.îl».iov ^repl toù ôiârpou 5
y.'}), tt;; [^.O'jffixYÎ; rwv Bj^avrivwv -rlrci eîoa"j'o)-|'Yi et; to Kpnriîcbv ô-'xTp&v. DaUS CCt CSSai
historique sur le théâtre et la musique des Byzantins, Tauteur établit que
la poésie dramatique fut en honneur à Byzance jusqu'à la prise de Cons-
tantinople. On a du môme auteur : Ko-firtxbv eiarpov vi ouXàc-^'yi àvjxS'ûTwv xal
àpw(7Toy; ^paaaTwv (rcntéime quatre pièces dramatiques par des auteurs lo
inconnus, publiés pour la première lois, et une réimpression d'Erophile,
tragédie du Cretois Georgios Chortatzis). •^ m. 'Axou/.vâTcj toO Xcoviârcu rà
aw^'jij.cv'x rà îrXsïara £x^i^û|X£va. vùv rb TrpwTOv xatà toÙ; èv OXwpevrîoc, 'O^wviWj Tlafiaîoiç
)caî B'.svvYi xw^îixit;... par S. P. Lambros. Première partie d'un recueil des
écrits, pour la plupart encore inédits, de Michel Akominatos (1182-1205), i5
publiés d'après les manuscrits de Florence, Oxford, Paris, Vienne. Con-
tient les homélies et les discours politiques (cp.iXtat, xbpi et 7rpc(7cptovrp.aTa).
*\ Dans Mouffsiov xat ^iPX'.&Ôr.xvi t-«ç eùa-Y^eXi/.-^; ax.oXx; : A. PAPADOPOULOS,
K7.TâXo-^oç Twv T^sipovpàçtùv ty)'; êv 2{y.6pvip ^ [iXicôinx.r.; ttî; eùa-^-]feXt)cri; a-^cXri; p-srà
-apapT7Îp.aTo; TTspiexovTo; xat Tiva àvsx^oTa. Le catalogue dCS mSS. qui Se trOU- 20
vent dans cette bibliothèque comprend 145 numéros. La plupart sont du
17'^ et du 18^ siècle; dans le nombre qqs commentaires de classiques
grecs, principalement d'Arislote. Les mss. anciens traitent exclusivement
de matières ecclésiastiques. ^ 'O èv KwvoTavTtvouTrbXa 'EXXriVtxb; OiXoXc-ytxb;
^jXXo-^'cç. 2J7"^paa{;.a irep'.o^i^bv. Top; lA'. Ce rccueil périodique contient deux 25
écrits du domaine de Thistoire delà philologie, par Michel Paranikas :
l'un s'occupe de Jean Zygomalas de iNauplion, qui professa à Constanti-
nople au 16" siècle; l'autre concerne deux aventuriers grecs, Jacques
Vasilikos et Jacques Diasorinos, qui séjournèrent longtemps en Allema-
gne au 16"^ siècle et turent en rapport avec Mélanchthon et d'autres 30
savants. ^ 'AX^âS/iio? rri; à-j«--/î;. T)a% ABC der Liebe. (Eine sammlung
Rhodischer Liebeslieder zum erstem Maie herausgegeben, metrisch
ïibersetzt von W. Wagner,) Se compose de 112 petits poèmes erotiques
originaires de Tile de Rhodes et datant probablement du milieu du
ï¥ siècle. T[ H. Hagex, Zur Geschichte der Philologie und zur roemischen 35
Littcratur. Quatre dissertations dont voici les titres : 'Der Jurist und
Philolog Peter Daniel aus Orléans', 'Jacobus Bongarsius, ein Beitrag zur
Ceschichte der gelehrten Studien des 16. und 17. Jahrliunderts', 'De ali-
quot anthologiae latinae carminibus et de tractatu aliquo Bernensi de
philautia disputatio' et 'De Oribasii versione latina Bernensis disputalio. 40
% Récits d'histoire de l'Eglise, par Louis Ruffet. (P" série : Les poètes
chrétiens de l'Occident au o« et auG^siècle. — Cyrille et Méthode les apô-
tres dos Slaves. — La chaire française au moyen âge). Ce n'est pas un
livre d'érudition, comme l'auteur le reconnaît lui-même dans sa préface.
Latraduclion contenue dans ce livre, de plusieurs anciennes poésies 45
chrétiennes, sera l'ort appréciée des personnes qui ne peuvent pas les lire
dans le texte latin. ^ E. Dûmailer, Die handschriftliche Ueberlieferung der
lateinischen Dichtungen aus der Zeit der Karolinger.U u. III. (Neues Archiv
der Ces. lûr aelt. Geschichtskunde).ll s'agit de plus de 70 poètes de l'époque
carlovingienne : de courtes notices biographiques accompagnent les 60
détails sur les mss. de leurs poèmes. % Ebert, Klei?ie Beitraege zur Ges-
chichte der Karolingischen Literatur. (Berichte ûberdieVerhandl. der saechs.
Ces. der Wiss.). Recherches touchant qqs. pomts obscurs ou contestés
96 IX^i). — ALI.E.U.UiNE.
de l;i biograpliio de Tliéodulfe, évéqiie d'Orléans, de Hrabanus Maurus et
de Walahfrid Strabus. ^ Kuno Francke, Zar Geschichte der Lateinischen
Schidpocsie des i2. und id. Jahrhunderts . Représente celle poésie du moyen
âge, celte poésie scolaslique comme manquant de vie, d'originalité, mo-
5 notone, toujours la même malgré la diiïerence du genre ou de la natio-
nalité du poète. % Stammbiich des Studenten (Kulturhislorische Slammbû-
cher). Petit livre renlermant des détails intéressants et instructifs sur les
étudiants et les écoles dans l'antiquité, au moyen âge et aux temps mo-
dernes. ^ Ulysse RoBEi'iT, Inventaire sommaire des manuscrits des biblio-
10 théques de France dont les catalogues n'ont pas été imprimés. (1'^'' fasc). En-
treprise très méritoire. Le rp. appelle rattention desphilologues sur quel-
ques numéios de cet inventaire. ^| H. Limcke, l)ie Handschriften und alten
bruche der Bibliothek des Marienstifts-Gijmnasiums. (Krsle Abtheilung). Sans
intérêt pour la philologie classique. ^ G. Schepss, Sechs Maihinger Hand-
15 schriften. Signale un Phormion et une Hécyre dont les 'argumenta' otVrent
des variantes uniques. •[ E. Koepke, Mittheilungen aus den Handschriften
der Ritter Akademie zu Brandenburg a. H. 2. lacobus de Cessolis. Réim-
pression d'après les mss. d'un livre curieux du moine J. de Cessolis :
'Liber de moribus hominum et officiis nobilium', ou 'Solatium ludi sca-
20 chorum'. "y F. Fiorentino, Scritti varii di letteratura, filosofla c critica.
Renferme deux mémoires intéressants : sur la philosophie de Pétrarque,
et sur la philosophie de l'histoire dans Pétrarque. % A. Rortis, M. T. Ci-
cérone nelle opère del Petrarca e del Boccaccio. Recherche quels sont les ou-
vrages de Cicéron, qui ont été lus par Pétrarque et par Boccace. % A.
25 ViERTEL, daiis Die Wiederauffi.ndung von Cicero's Brie f en darch Petrarca^ et
G. VoiGï, dans Die Handschrif'tliche Ueberlieferung von Cicero's Briefen.
(Berichle d. saechs. Ges. der Wiss.) rejettent l'opinion accréditée que Pé-
trarque, après avoir découvert à Vérone le ms. des lettres de Cicéron ad
Brutum, ad Quintum fratrem et ad Atticum,ait découvert ou même connu
30 le codex de Vcrcelli, contenant les lettres ad lamiliares. (Cf. plus haut, p.
10,35). ^ A. HoRTis a fait paraître sur les œuvres latines de Pétrarque
et de Boccjce plusieurs travaux dont voici les titres : Le additiones al 'De
remediis fortaitorum' di Seneca 'dimostrate cosa del Petrarca e dclk attinenze
del Petrarca con Seneca. — La corografia di Pomponio Mêla attribuita f'alsa-
35 mente a Giovanni Boccaccio. — Studj suite opère latine del Boccaccio con par-
ticolare riguardo alla storia delta erudizione nel medio cvo e aile letteraturc
straniere. <cf. R. des R. 4, id, 26.) Les œuvres latines les plus remarqua-
bles deBoccace sont intitulées: 'De claris mulieribus, De casibus viro-
rum illustrium, De genealogiis deorum gentilium'. L'auteur a consacré
40 une partie importante de ce dernier volume à la recherche des sources de
l'antiquité et du moyen âge où Boccace a puisé pour ses œuvres latines :
ce travail mérite de grands éloges et le rp. le recommande aux amis des
études classiques au moyen âge et à la renaissance. ^ A. Masius, Flavio
Biondo, sein Leben und seine Werke. Ce savant du io" siècle donna le pre-
45 mier un caractèrescientitiqueà l'historiographie. Ses principaux ouvrages
sont : 'Historiarum ab inclinatione Romani imperii décades; Ralia illus-
trala ; De Roma triumphante'. ^ Lettere inédite di Fulvio Orsini al cardi-
nale Alessandro Farnese, con annotazioniarcheologiche per V. PoGGl. Il s'agit
dans ces lettres de monnaies, de gemmes et de bustes que F. Orsini était
50 chargé d'acquérir pour la collection du card. Farnèse. ^ Tacitus and
Bracciolini. The annals forged in the X\th century. On y soutient la thèse que
les Annales de Tacite ont été forgées au Jo^ siècle par Poggio Braccio-
lini ! ^1 V. di Giovanni, Filologia e letteratura Siciliana. Roule sur l'histoire
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 97
de la langue populaire en Sicile, sur les lettrés siciliens du 13^ s. et sur
quelques lexiques latins-siciliens des 14° et i^'^ siècles. ^ Memorie e docii-
menti per la storia delVuniversità di Pavia e degli nomini più illustri che v'in-
segnarono. Détails biographiques et chronologiques sur les recteurs et les
professeurs de Tuniv. de Pavie. Documents ofliciels. Lettres de pro- &
fesseurs célèbres. ^ E.Morpurgo, Roma ela Sapienza. Aperçu historique
de l'Université de Rome, depuis sa fondation en 1303, jusqu'à nos jours.
^ L. BoNAZZi, Storia diPerugia dalle origini al 1860. L'histoire de l'Univer-
sité y tient beaucoup de place. ^ G. Brunet, Quelques mots relatifs à la lit-
térature macaronique à propos d'une satire inédite. Définit Tidiome macaro- lo
nique : un dialecte factice dont une langue vulgaire fournit le radical et la
langue latine fournit les flexions. Passe en revue les écrivains macaroni-
ques de tous les pays. ^] G. Krause, Helius Eobamis Hessus, sein Leben und
seine Werke. Savante étude sur la biographie et les œuvres de ce poète et
humaniste du 15° s. Tf Heinrich Bebel, Proverbia Germanica. Bearbeitet von 15
D. SuRiNGAR. Recherches touchant les sources. Texte et commentaires. ^
A. HORAWITZ, Briefe des Claudius Cantiuncula und Ulrich Zasius. Treize let-
tres inédites du premier de ces célèbres juristes, et trois du second. ^R.
Loewenfeld, Johann KochanowsM und seine lateinischen Bichtungen. Biogra-
phie de ce poète polonais qui fut l'ami de Ronsard. Analyse de ses œuvres 20
latines. ^ T. Flathe, Sanct Afra (Geschichte der saechsisch. Fûrstenschule
zu Meissen). Cette école fut fondée en 1543. Elle compta Lessing parmi
ses élèves. ^ Q. Meltzer, Die Kreuzschule vor zweihundert Jahren. C'est
l'histoire de cette école (de Dresde) sous le rectorat de L Bohemus (1639-
1676). ^ Leipzig und seine Universitaet vor hundert Jahren. D'après le ma- 25
nuscrit d'un jeune étudiant en médecine de 1779. Anecdotes curieuses sur
Ernesti et d'autres professeurs. ^[ W. Uhrig, Geschichte des grossherzog li-
chen Gymnasiums zu Darmstadt. Publié à l'occasion du 250« anniversaire
de la fondation de ce gymnase. ^ Relativement à l'histoire d'établisse-
ments d'instruction, l'on a encore : K. Wiederholt, Geschichte der Latein- 30
schule zu Insterbuch; U. Ernst, Geschichte des Zûrcherischen Schulwesens ; J.
GuTERSOHN, Port-Royal, eine Erziehungsschule aus dem 17. Jahrhundert;
Blanc, Monographie du lycée de Nancy. *[[ Geschichte des dcutschen archaeo-
logischen Instituts 1829-1879. C'est l'histoire de l'Institut de correspondance
archéologique à Rome, lequel a rendu de grands services à la science de 35
l'Antiquité. Voici l'histoire d'un autre corps savant qui a bien mérité de
l'archéologie et de l'épigraphie : E. Kastorchis, 'iffTopix-n exÔ£<Tiç twv 7:oà^twv
rfi; £v 'Aôïivai; àp^aioXo^Dcxç s-raipia;. ^ H. Jadart, Dom Jean Mabillon. (1632-
1707). Étude suivie de documents inédits sur sa vie, ses œuvres, sa mémoire. Il
s'agit du savant bénédictin de Saint-Maur, l'auteur du livre *Dere diplo- 40
matica'. 1 0. RiBBECK, F. W. Ritschl, Ein Beitrag zur Geschichte der Philo-
logie. (T. 1). L'auteur a eu à sa disposition abondance de matériaux pour
nous édifier de la manière la plus complète sur la vie et les œuvres du
grand philologue, son maitre et son ami. Ce premier volume s'arrête au
second séjour de Ritschl à Breslau (1837-1839). t En fait d'écrits con- 45
cernant la biographie et les œuvres de savants, il reste à indiquer : 'Tre
letlere inédite di L. Muratori e una del professore G. LMontanari' (dans
Giornale Ligustico) ; J. Carminati carmina et inscriptiones edidit l. Melan-
DRius; Th. Vallauri, Be Carolo Boucherono; P. Hofmanni Peerlkampii Opus-
cula oratoria et poetica éd. \. T. Bergmann ; C. Belger, M. llaupt als akade- go
mischer Lehrer; H. Nettleship, ilf. Ha'wp^ ('a public lecture'); G. Mezger,
Nothgedrungenes Wort der Abwehr gegen Herrn Rector Soergel in Hof; V. Ke-
LETi, Th. Gaza ; Abel, Beitraege zur Biographie und zu den Werken des I. Pan-
h
R. »B rniLOL. : JulUet 1881. — Beoue des Bévues de 1880. V. — 7
98 1880. — ALLEMAGNE.
nonius; G. Wengzel, Sigismund, Johann, Stanislaus und Franz Thurzo. %
L. Fischer, Koenig Mathias Corvinus und seine Bibliothek. Insuffisant. L'auteur
ne connaît pas la littérature hongroise qui a trait à son sujet. Beaucoup
d'erreurs dans la partie historique de son ouvrage. La partie bibliogra-
5 phique est incomplète. ^A. Bartal, A Classica philologianak micelese haran-
kban ('Die Pflege der classischen Philologie in Ungarn').— Bulletin biblio-
graphique. Indique les livres de Philologie classique publiés en Hongrie
depuis 1874. Suite à la publication du même auteur sur les ouvrages de
philologie classique et de grammaire comparée qui ont vu le jour en Hon-
10 grie en 1874.
^^ lo. Les antiquités romaines (religieuses et privées).
187 8. [M. Yoigt.] H. Bender, Rom und roemisches Lebenim Aîterthum. Livre
illustré destiné au grand public. Renferme une foule de notions utiles sur
la ville et la société de Rome dans l'antiquité. W. Helbig, Die Italiker in
16 der Poebene. Les vesfiges qu'on a découverts dans la vallée du Pô de
huttes bâties sur pilotis révèlent l'existence en Italie d'une population
antérieure aux Étrusques. Les débris d'animaux, de céréales, d'usten-
siles qu'on a trouvés auprès de ces huttes permettent de pénétrer dans la
vie de ces habitants primitifs de l'Italie. C'est à l'aide de ces objets que
20 l'auteur cherche à déterminer quels étaient ces peuples. Il a pu nous
fournir un grand nombre de données sur leurs occupations, leur agricul-
ture, leur industrie. Il a fait une œuvre méritoire en rassemblant des
matériaux épars dans des publications savantes italiennes difficilement
accessibles, pour nous faire connaître une époque qui précéda la civili-
25 sation de l'ancien Latium. ^ J. Marquardt, Privatleben der Roemer, 1.
Édition nouvelle du 5"^ vol. du Manuel d'antiquités romaines de Becker et
Marquardt. Le plan du livre n'a pas été modifié iTauteur s'est borné à le
mettre au courant de la science actuelle. Forme la 1^^ partie du 5° vol.
du Manuel d'antiq. rom. de Marquardt-Mommsen. ^ G. Frénoy, Condition
30 des pérégrins à Rome en droit romain. Absence de recherches originales.
A. JossoN, Condition juridique des affranchis en droit romain. Sans profon-
deur; pas de résultats nouveaux. ^ H. Wallon, Histoire de Vesclavage dans
Vantiquité. (Tom. 2 et 3 ; 2^ éd.). La 1" édition était épuisée; depuis long-
temps on en souhaitait une nouvelle. Le plan primitif n'a pas été changé.
35 Seulement un travail stir l'esclavage dans les colonies, qui avait été
publié séparément, a été introduit dans la nouvelle éd. Spécialement les
deux derniers vol. qui traitent de l'esclavage dans le monde romain,
n'ont point subi de changements marquants. Qq. critiques- du rp. sur les
éditions des écrivains anciens dont l'auteur s'est servi. Reste toujours la
40 meilleure étude qui ait paru sur l'esclavage à Rome. % G. James, Toilette
d'une Romaine au temps d'Auguste. 3« éd. D'une lecture agréable. Dénote
des connaissances; contient qq. données nouvelles. ^ Storia délia pro-
stituzione presso tutti i popoli del mondo dai tempi più remoti sino ai nostri
giorni. Compilation d'après P. Duchatelet, Esquiros, etc. Ce qui concerne
46 la période antique est sans valeur. ^ M. I. Bratsanos, nepl ziiç Trapà
KoïvTuXiavw 7Tai^a-^ti)-^i>cYiç £va(CTt(jt.o; ^larpiêyi. Ensemble des préceptes épars dans
Quintilien touchant la pédagogie. L'auteur connaît bien son sujet et la
Kttérature qui s'y rapporte. Les citations sont défectueuses. La thèse
d'A. DuPUY, De Graecis Romanorum amicis aut praeceptoribus, n'est pas par-
50 venue au rp. ^ Fr. Eyssenhardt, Epistola urbica. Cherche à élucider quel-
ques points obscurs de l'histoire de l'architecture et de l'arpentage à
Rome. ^ P. de TissoT, Étude historique et juridique sur la condition des
agrimensores dans l'ancienne Rome. (Avec un appendice sur la loi aux cinq
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 09
noms Mamilia Roscia Peducaea Alliena Fabia.) Le but de Fauteur est de
présenter « l'agriculture sous ses faces diverses et à toutes les époques
de l'histoire romaine, de faire connaître ses attributions, le détail de ses
procédés, sa condition sociale et juridique. » Il connaît à fond son sujet
et fait preuve de connaissances variées et étendues. 11 a fait un livre très ^
utile. Il est à regretter qu'il ait pris généralement ses informations dans
les publications modernes. Son travail eût gagné en profondeur et en
exactitude, s'il avait puisé aux sources anciennes. Vignier, 'Étude sur les
agronomes romains'. (Journal d'Agriculture pratique et d'Économie
rurale.) Exposition sommaire ; l'indication des sources manque. T lo
C. Garminati, Vagricultura antica délia campagna romana. Considérations
générales sur le préjudice que cause à l'ag^riculture nationale l'état actuel
de la campagne romaine. Tf E. Zama, 'L'agro romano' (dans Gli Studj in
Italia). La cuJture de la campagne romaine y est étudiée aux différentes
époques de l'histoire. L'époque antérieure à la fondation de Rome est i5
examinée, puis celle qui s'étend de Romulus à Licinius Stolon ; ensuite la
période qui est la plus brillante et finit à Auguste. La décadence a déjà
commencé alors et elle s'achève tristement sous l'Empire, ^f J. Jung, 'Zur
Wûrdigung der agrarischen Verhaeltnisse in der roemischen Kaiserzeit'
(Hist. Zeits.). Attribue à l'existônce des latifundia à côté de petites pro- 20
priétés terriennes en Afrique et en Gaule, les grands soulèvements
qui eurent lieu dans ces provinces au ¥ siècle de notre ère. ^ Keppel, 'Die
Praedicate der Weine' (Blaetter f. d. bayer. Gymn.). Traite de la classifica-
tion des vins d'après leurs qualités, couleur, âge etc., chez les écrivains
latins. ^ G. Cruchon, Les banques dans V antiquité. Étude historique, 25
économique et juridique. Le livre est fort critiqué par le rp., qui recon-
naît que le chapitre relatif aux livres, écritures, effets de commerce de la
banque romaine, est approfondi et offre beaucoup de données nouvelles.
^ P. Preibisch, Fragmenta Uhrorum pontificiorum. Recueil de fragments des
livres des pontifes, à l'exception des *indigitamenta'. % M. Bréal, 'l'inscri- 30
ption osque de la table d'Agnone' (Acad. des Inscript.). D'après la traduc-
tion latine qu'en donne l'auteur, cette inscription nous présente un spé-
cimen de 'commentarii sacerdotales'. ^ E. Desjardins, 'Le culte des Divi et
le culte de Rome et d'Auguste'. (R. de Philologie). Fort important. Les
traits caractéristiques du double culte rendu aux empereurs y sont bien 35
mis en saillie : 1° le culte des empereurs ayant obtenu l'apothéose, 2<* le
culte provincial de Ronie et d'Auguste, c'est-à-dire de l'empereur régnant
quel qu'il soit. Présente une liste des empereurs divinisés qui diffère de
celle qu'adonnée Henzcn.^ F. Bernard, Les fêtes célèbres de l'antiquité, du
moyen âge et des temps modernes. Ouvrage illustré. Les Saturnales, le 40
triomphe, les courses de chars représentent les fêtes romaines. L'auteur
a puisé ses renseignements dans les livres modernes. % D. Froehlich,
Der Triumphzug des Germanicus. Récit animé d'un triomphe romain, fait
d'après les sources anciennes. Quand elles manquent, l'auteur a donné
carrière à son imagination. ^1 H. Jordan, 'Ueber die Ausdrûcke aedes, 45
templum, fanum, delubrum' (Hermès). Cherche à prouver que le mot 'tem-
plum' désigne un temple bâti sur une propriété privée, tandis que 'aedes',
qui a pour synonymes 'fanum' et 'delubrum', se dit d'un temple élevé sur
un terrain appartenant à l'État. ^1 Ed. Le Blant, 'Les Acta Martyrum et
leurs sources' (Nouv. Rev. historique de droit) <cf. R. des R. 4, 217, 19). 50
Bien que court, ce travail a une grande valeur 1] K. Sgiimidt, Die Anfaenge
des Ghristenthums in der Stadt Rom. S'adresse à la masse du public. Le rp.
n'a pas reçu le travail de Goelzer, intitulé 'Les femmes dans la société
b
100 1880. — ALLEMAGNE.
chrétienne au 4^ siècle'. ^ Th. Borret, 'De christen slavin in dienst by
heidensche meesters' (Versiagen derAkademie van Wetenschappen). Suite
de tableaux intéressants et soignés qui nous montrent les principaux
incidents de la vie d'une esclave chrétienne soumise à des maîtres
5 païens. ^ Th. Zahn, Sclaverei und Christenthum in der alten Welt, S'adresse
au grand public, c'est la question de l'influence du Christianisme sur
l'esclavage dans l'antiquité. 1 M. V. Schultze, Be Christiamrum veterum
rébus sepulcralibus. L'auteur soutient cette triple thèse : que déjà avant
Constantin les cimetières chrétiens étaient respectés par l'État ; que les
10 chrétiens pouvaient légalement posséder leurs cimetières; qu'ils avaient
ce droit parce que les communautés chrétiennes formaient des collegia
funeralicia, reconnus par l'État et ayant la capacité de posséder des
terres *.
NEKROLOGE [Conrad Bursian]. HefTter (August Wilhelm, de Schwei-
15 nitz en Saxe), né en 1796, mort en 1880. Juriste, auteur de Athenaeische
Gerichtsverfassung ; Gaii Institutionum commentarius quartus s. de
aclionibus ; Institutionen des roemischen und teutschen Civil-proccsses.
H Middendorf (Hermann,de Wiedenbrûck en Westphalie) 1807-1880. Son
principal ouvrage est une grammaire latine pour les classes faite en
20 collaboration avecGrûter. Autres écrits sur les Bructères, le rapport des
Hellènes aux Pélasges, la Cyropédie ; la légende des Philènes ; qq. passages
d'Horace; le lieu de la défaite de Varus. ^ Ullrich (Franz Wolfgang
Adam, de Remlingen près Wûrtzburg), 1793-1880. Encouragé à ses dé-
buts par Buttmann, Boeckli et Hegel ; professeur 46 années durant au
25 Johanneum de Hambourg avec un grand succès ; ses travaux, qui ont
paru pour la plupart dans les programmes de cet établissement, concer-
nent surtout Aristophane et Thucydide ; sa bibliothèque, très riche par-
ticulièrement en publications relatives à ces deux auteurs, appartient
aujourd'hui au Johanneum, et forme une des plus complètes bibl.de gym-
30 nase qui existent en Allemagne. [R. Hoche.] ^[Schneider (Otto, deStral-
sund). 1815-1880. Élève deWalch, Schoemann,Boeckh, Lachmann. Écrits :
De veterum in Aristophanem scholiorum fontibus ; excellente 'Epistola
de Censione hastaria' ; Nicandrea ; éditions d'Isocrate et de Callimaque.
Index Plinianus ; nombreux articles de revues. [R. Ehwald.] ^ Schmal-
35 feld (Friedrich August, d'Eisleben). 1811-1880. Son ouvrage le plus im-
portant est sa Lateinische Synonymik. Articles de revues ; 1"^ partie d'une
Commentatio de falo Homerico ; divers ouvrages pour les classes ; deux
programmes sur Sophocle. ^Wagner (Wilhelm, de Steinau près Hanau).
1843-1880. Les comiques romains, le Moyen âge grec et Shakespeare ont
40 été, en qq. sorte simultanément, les objets principaux de ses études.
Éditions (avec notes en anglais) de l'Aulularia, de Térence, de Platon
(Apologie, Criton et Phédon) ; De Plauti Aulularia ; éd. des dissertations
de Bentley sur Phalaris et des Adversaria de Dobrée ; articles de re-
vue. [R. Hoche.] ^ Zenetti (Karl August, d'Augsbourg). 1815-1880. Béné-
45 dictin, professeur d'Histoire , de Philologie et d'Esthétique au Lycée
d'Augsbourg; savant profond, homme universellement aimé et estimé.
Écrits: Explicationes ad nonnullos veterum scriptorum locos; Grundriss
der italienischen Literaturgeschichte ; Die Bildendcn Kûnste des Klas-
sischen Alterthums. ^ Rota (Giuseppe, de Bergame). 181G-1880. Traduc-
50 tion du grec, de l'allemand, de l'anglais. Éditions annotées de Virgile et
1. Les rapports 7, 8, 9 et 10 (Basse-Italie et Sicile, Antiquités romaines politiques, Ency-
clopédie de la philologie, Antiquités romaines religieuses et privées), ont été analysées par
Ed. Gellens-Wilford.
Il
LEIPZIGER STUDIEN ZUR CLASSISCHE PHILOLOGIE 101
d'Ovide. [G. Canna.] ^ Keck (Otto, de Ploen). 1855-1880. Quaestiones Aris-
tophaneae historicae ; explorations arch. à Rome, en Sicile, en Grèce (spé-
cialement à Olympie), enfin cà Naples, où il est mort. ^ Engelhardt
(Friedrich Wilhelm, de Berlin). 1793-1 880. Directeur du gymnase de Danzig.
Edition de quatre dialogues de Platon (Lâchés, Euthyphron, Apologie, Mé- s
néxène). Adnotationes criticae in Demosthenis orationes; Anacoluthorum
Platonicorum spécimen (i, 2,3); De structura periodorum Platonicarum;
Loci Platonici quorum Aristoteles in conscribendis Politicis videtur memor
fuisse. [0. Carnuth.] ^ Machelard (Eugène, de Carpentras). 1815-1880.
Nombreux ouvrages sur le droit romain.^ Rheinhold (Karl H. Th., lo
d'Osterode am Harz). 1810-1880. Médecin en chef de la flotte grecque.
Édition d'Hippocrate ; articles sur les médecins grecs ; grammaire et
dictionnaire de l'albanais, publiés sous le titre uikaa^iyA. Y.
Lieipziger Studien xuv classisctie Philologie. T. 3, 1® livr.
De motione adjectivorum quae in lo;, aicç, sioç, laoç terminantur. [God. is
Wirth]. L'auteur commence par l'examen des doctrines des grammairiens,
et Texposition de quelques principes nouveaux. Puis il étudie l'emploi de
ces adjectits dans les poètes épiques, Hérodote, les lyriques et en parti-
culier Pindare; les écrivains atliques : Thucydide, Xénophon ; les ora-
teurs, Platon; les tragiques, Aristophane; tableaux comparatifs de l'emploi 20
de chaque adjectif dans Eschyle, Sophocle; Euripide. Résultats : 1° Les
écrivains du dialecte ionien et les poètes lyriques emploient rarement les
formes communes pour les adj. en 10; et eioç, presque jamais pour ceux en
atoç; en outre les terminaisons communes sont dues souvent chez les épi-
ques à des préoccupations de métrique ou d'euphonie. 2"* Dans la prose 25
attique, le nombre des adjectifs qui sont tantôt communs, tantôt mobiles
(dont le fém. a une forme propre) est petit en comparaison des adj. tou-
jours mobiles. Les orateurs emploient très rarement les formes commu-
nes, les historiens assez souvent. Platon pousse très loin cette particula-
rité et se rapproche beaucoup des poètes tragiques. 3° Les tragiques 30
et surtout Euripide (Sophocle moins souvent) traitent la plupart des adj.
en 10; et «lo?, plus rarement ceux en aïoç, comme adjectifs à deux terminai-
sons, même lorsque le mètre ou l'euphonie ne l'exigeraient pas. — Quant
aux adj. en i[ac; ils ne suivent pas (comme l'a dit Builmann) l'analogie
des adj. en 10;. ^ De Bacchidum Plautinae retractatione scaenica capita 35
quinque [Brachmann]. L'auteur fait un exposé historique de toute la
question des remaniements, de leurs origines et leur nature ; exemples
dans la pièce de Plaute. Ce sont : Bacch. 11, se. 3; iv, se. 9'' ; v, se. 2, où
l'auteur voit des dittographies. Il signale encore quelques traces d'ad-
I jonctions et de dittographies moins importantes. Deux excursus, l'un sur 40
*tria fata' V. 953, — l'autre sur 'Lycurgus', v. 111 sq. terminent cet article
étendu. 1[, Mélanges homériques [G. Gurtius]. l"» iWat. Dans onze passages
le t initial est long, dans sept autres, il est bref; après Homère il est tou-
jours bref. G. croit que cette voyelle ne doit pas être considérée comme
longue par nature (ainsi que le fait Hartel) mais par position *Ft^-oàai de- 45
vient Ftaaàdi puis Fioaci. Les mss. présentent souvent l'orthographe par
deux d. — 2° La diectasis des voyelles. Analyse de l'hypothèse de J. Wac-
kernagel (Bezz. Beitr. t. 4) qui fait reposer tous ces faits de diectasis sur
une transcription arbitraire du texte primitif. G. déclare ne pas être per-
suadé par cette nouvelle théorie et demeure partisan de la théorie de 5a
l'assimilation. — 3° xpvipcv L'étymologie de ce mot, qui ne se trouve
qu'une fois dans Homère, n'est pas encore fixée. Le sens de 'vrai', qui est
incontestable pour Tépoque postérieure à H., ne repose que sur une
h
102 1880. — ALLEMAGNE.
fausse interprétation del'uniqlie passage d'H. où le mot se trouve. C. pro-
pose pour 1" élément >tpyi(^) métathèse avec allongement de y-ap^, — et
pour la 2° moitié la rac. ^uç = skt, gush. Le s'ens serait : 'qui plaît au
cœur, qui réjouit le cœur'. Le skt, Tallem. et l'irland. offrent aes exem-
6 pies de remploi de cette rac. in bonam partem. % Conjectures sur quel-
ques passages d'Aristophane [G. Roethe], Grenouilles, v. i80, il faut trans-
poser : 178, 181, 180, 184 ; v. 527 il faut lire où -yàp àxx' rM nrotô). V. 682
lire : è^rl Papêâpw ■«^ou.évyi -nraTà-j'o). V. 790 aU liCU de îcàxeîvoç lire )càvei)co;. V. 9o7,
lire T£X,vâa9' èpîJ^eiv. V. 1301 Sq.,lire iTropvw^icbv I ©p-ifDtôçMeXTÎTGUjXapDccbv aùXviu.âTO)v,
10 ] (TXoXîwv, xopsitov. Oiseaux 696 R. COnj. 'Epw; ô 7^&^ylvd;, aU licu de 'E. 6 TTcecCvoç.
^ Sur le calendrier grec [J. H. Lipsius]. Discussion d'un passage de
rinscr. d'Eleusis récemment découverte et publiée par Foucart (Bull,
hell., 4, p. 225) ; ce passage (1. 53) est important pour l'étude des rapports
entre le cal. Athénien et le cal. de Delphes. Il ne s'agit pas de jours intér-
im calaires comme le veut Foucart, mais d'un mois intercalaire.
^^ 2*^ livr. Quaestiones de elocutione Polybiana [Fr. Kaelker]. La 1"
partie traite de la variété que, pour éviter l'hiatus, Polybe introduit soit
dans l'emploi de formes diverses du même mot (verbes en p.t ou en w; ecpriv
ou e^pYiaa, etc.) soit dans le choix des mots ou des expressions, ou dans
20 l'ordre des mots ; la 2^ des caractères propres au style de Polybe dans la
construction de la phrase ; dans la 3% Tauteur étudie quelques particula-
rités grammaticales; dans la 4^ il signale les particularités de sens, les
néologismes ; les mots qui ne se trouvent que chez cet auteur, etc. % Sur
l'hiatus dans Diodore de Sicile [Id.]. ^ Mélanges [G. Curlius]. 1) Anas-
25 trophe. La théorie de Benfey sur l'accentuation des prépositions, exposée
dans Goett. Nachr. <R. des R. 3, 1 12, 46> doit être acceptée dans ses traits
principaux, mais B. a le tort de paraître ignorer que G. Hermann et Butt-
mann avaient sur ce point des vues fort analogues aux siennes, et de re-
procher aux philologues de conserver dans leurs lexiques et leurs gram-
30 maires des formes comme à-jvo, im, irapà, Trepî, Otto, etc., avec l'accent sur la
finale. — 2) TapTYi(Aoptov. F. de Saussure et G. Meyer admettent que dans ce
mot *TapTo; correspond à une forme primit. *trtas d'où serait sortie la forme
sancr. trtîjas, et s'appuient sur la glose d'Hesychius TapTYiixoptov to TpiTraopiov
TQ To ^ixaXxov. Mais les faits s'opposent à cette explication; car les mots
35 r\ TO %aXxov montrent que le rapTYiixopiov équivalait à deux xaXxoï, c.-à-d. au
quart d'une obole; ce mot est identique avec TeTapTin[j.optcv que quelques
pages plus loin Hes. explique par oc ^6o x.aX5toï. Cette double forme est du
reste expressément signalée par Pollux, 9, 65, c'est une nouvelle preuve
de l'étymolOgie de xpà'TTt^a (teTpàTte^a) et de^e TpucpàXeia (de TETp'jçpâXsta). Il faut
40 lire dans la glose d'Hes. TSTapTYifAopiov. H. G.
Hiiterarischee Centralblatt. 3 jr. Annalen des Vereins fur nas-
sauische Alterthumskunde u. Geschichtsforschung. T. 15 , 1879 []. Il y a
parmi les sujets traités, toute une série de dissertations consacrées aux
antiquités romano-germaniques. % Sam. Berger, De glossariis et compen-
45 diis exegeticis quibusdam medii aevi []. Richesse de renseignements biblio-
graphiques. ^^ 10 jr. Denys d'Halicarnasse, l'« lettre à Ammée, par H. Weil
[B.]. Qqs. points sur lesquels le rp. n'est pas d'accord avec W. Livre bien
fait d'ailleurs. ^ Cl. Claudiani carmina. Vol. 2. Carm. 25-37 et carmina
minora. Rec. L. Jeep [A. R.]. Éloges <Voy. R. des R., 2, 112, 50>. *j[ P. Te-
60 rentius, Comoèdien, Vol. 2. Adelphoe erkl. von A. Spengel []. Atteint son
but en somme. Diverses observations du rp. ^ Petschenig, Beitraege zur
Textkritik der Scriptores rei augustae [A. E.]. Contribution importante à la
critique du texte et à l'intelligence de ces auteurs. La tendance de P. est
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 103
conservatrice, quelquefois à l'excès. Louable circonspection dans les cor-
rections faites aux passages non suspectés jusqu'alors. % Bang, Voluspaa
og de Sibyllinske Orakler [Ezd.]. D'après l'auteur, la Voluspâ, qui forme la
base de la mythologie du nord, est une imitation des oracles sibyllins,
comme l'indique le mot Volu-spâ = Sibyllae oraculum. ^ F. Hottenroth, 5
Trachten, Haiis-,Feld-, u. Kriegsgeraethschaften der Voelker aller u.'neuer Zeit.
Livr. 1 et 2 []• Peut servir d'illustration à l'histoire de la civilisation. ^
Paul Becker, Ueber eine dritte Sammlung unedirten Henkelinschriften[]. Des-
cription approfondie des antiquités trouvées depuis 1870 dans la Russie
méridionale, et critique des <c Inscriptions céramiques de Grèce » de Du- lo
mont. ^ W. Froehner, La verrerie antique [-ch-]. Instructif, ^^f 17 jr.
r. Macci Plauti GurcuUo, rec. G. Goetz []. Grands éloges, malgré qqs. ré-
serves du rp. 1[ Gerber et Greef, Lexicon Taciteum [A. E.]. 3^ fasc. qui va
de 'convictus' à 'effigies'. Éloges. ^ Rud. Nicolai, Geschichte der roemî-
schen Literatiir 1. Kleinere Haelfte. [A. R.]. Mauvais à tous égards. T[*I[ i5
24 jr. Kaemmel, Die Anfaenge deutschen Lebens in Oesterreich bis zum Aus-
gange der Karohngerzeit [Hb.]. Entre autres sujets, l'auteur traite de la
civilisation du Norique et de la Pannonie sous la domination romaine, de
l'administration et de la civilisation romaines à l'aide du G. I. L. % Biblio-
graphische Uebersicht liber die die griechischen u. lateinischen Autoren 20
betreffende Literatur der Jahre 1867-1876. Abth. 1. GriecKische Autoren,
Heft 2. [R. Klu.]. Mérite les mêmes critiques que l'année précédente. ^
Roemer, Die exegetischen Scholien der Ilias im Codex Venetus B. [A. Lch.].
Démontre les avantages imp'ortants du Victorianus de Munich sur le Ve-
netus B pour une série considérables de scolies. On pourrait faire qqs. 25
critiques de détail. ^ Galeni lib. Trepl èôwv, rec. Iw. Mûller [Hmrch]. L'au-
teur a pu, grâce à la traduction latine de Nicolas de Khéguim (14° s.),
reconstituer en beaucoup d'endroits la leçon primitive avec certitude. T[
Theocrili carmina éd. Ch. Ziegler []. 3° éd., qui diffère peu de la seconde.
Z. s'est contenté d'utiliser les travaux de Fritzsche, de Bûcheler, d'Ahrens et so
d'autres. Éloges. %^ 31 jr. Kaufmann, Deutsche Geschichte bis au f Karl den
Grossen. T. 1 [- - d.] Bon travail. ^ A. Kirchhoff, Die homerische Odyssée [].
2*^ éd. remaniée. Toutefois, sur aucun point essentiel l'ouvrage n'a reçu
de modification. If Kuttner, DePropertii elocutione quaestiones []. Beaucoup
'e soin. ^ Ziwsa, Die eurhythmische Teknik des Gatullus [A. R.]. Intéressant; 35
mais Tauteur dépasse le but au sujet de l'allitération. % Ciceros vierte Rede
gegen Verres nach einem hinterlassenen Heft von Leurs iibersetzt von
Pfundtner. [A. Lch.]. Traduction suivie d'essais de conj. et qui sera bien
accueillie. ^T[ 7 fév. Pauli, Etruskische Studien. 1" cahier. Sur la signifi-
cation des mots étrusques ' etera, lautn, eteri et lautni'. [D.]. Fait avancer 40
les recherches sur la langue étrusque. T Beloch, Campanien [Bu.]. En
fixant les limites des localités antiques, Tauteur attache trop d'importance
à la direction des voies modernes. On pourrait, en outre, dans les parties
historiques de l'ouvrage, soulever plus d'une objection. Travail louable
d'ailh3urs. T[^ 14 fév. Exempla Codicum Latinorum literis majusculis 45
scriptorum. Supplementum continens tabulas 51-62. Ediderunt Car. Zan-
gemeister et Wattenbach [W. A.]. Instructif, notamment au sujet de la
décadence de Tonciale. ^^ 21 fév. Wilh. Wagner, àXcpàêr.To; rvi; à-^âiwiç. Das
Abc der Liebe [Bu.]. L'auteur aurait mieux fait de conserver l'ordre du
ms. La constitution du texte, la traduction métrique en allemand, le die- 50
tionnaire méritent des éloges. Pourtant il reste beeucoup à faire pour la
critique du texte. ^ Nadrowski, Neue Schlaglichter auf dunkeln Gebieten der
griechischen und lateinischen Etymologie []. Sans valeur. ^ Hartel, Studien
104 1880. — ALLEMAGNE.
ùber attisches Staatsrecht u. urkundenwesen []. Livre qui fait époque. ^
Gentile, Le elezioni ed il broglio nella repubblica romana []. Mêmes éloges
que pour l'écrit de G. sur Clodius et Cicéron. Au point de vue scientifique
cependant, point de résultats nouv. ^ Bas goldene Zeitaller []. Agréable à lire.
6 ^^ 28 fév. WÛSTENFELD, Die Géographie u. VerwaUung von Aegypten [A. W.]
Trad. de Tarabe de Calcaschandi (mort en 1418). 11 y a dans la 1" part, des
renseignements intéressants sur des débris d'antiquités aujourd'hui dis-
parus. •[[ Ch. Graux, Notices sommaires des mss grecs de la grande bibliothèque
royale de Copenhague [V. G.]. Éloges. Il serait à désirer que pour leur pays,
10 les philologues de l'Xllemagne en fissent autant. ^ Leipziger Studien der
classischen Philologie. T. 1 et 2 [Cl.]. Travaux de valeur inégale sans doute,
mais qui tous offrent quelque profit. 1^ 6 mars. Dum, Entstehung und
Entwickelung des spartanischen Ephorats bis zur Beseitigung desselben
durch Koenig Kleoraenes III [G. B.]. Bonne méthode. L'auteur cependant
15 aurait dû éviter les nombreuses digressions et répétitions. % Rumpel,
LexiconTheocriteum[].TTa.\£i\\ soigné. Le rp. a parfois un avis différent
au sujet des explications de R. U est regrettable que Tauteur n'ait pas
utilisé la 3° éd. de Ziegler. ^ Dossios, Beitraege zur neugriechischen Wort-
bildungslehre [K. F.]. Grands éloges. ^ Numismatisches Literatur-Blatt, hrsg.
20 von M. Bahrfeldt. n° d []. Annonce. ^ 13 mars. Spiegel, Erânische Alter-
thumskunde T. 3. [B. L.]. Ouvrage instructif, malgré les critiques que Ton
pourrait faire et recommandable même à ceux qui ne s'occupent pas de
philologie zende. ^^ 20 mars. Hertzberg, Geschichte von Hellas und Rom.
Vol.l. [] La partie la mieux traitée de l'ouvrage est celle qui concerne
25 Alexandre et ses successeurs. Critiques du rp. %^ 27 mars. Krall, Die Corn-
position und die Schicksale des Manethonischen Geschichtsiuerkes. [A. W.]. Ou-
vrage très utile et qui soulève des questions nouvelles. ^1 3 avr. Meltzer,
GescJ^ichtederKarthager.T. 1. [E. M.]. L'auteur fait preuve d'un jugement sain
et d'une critique pénétrante; qqs. objections du rp.^ H.V. d. Pfordten, De
80 dialecto thessalica commenXîiXio [G. M...r.]. Bonne collection des inscriptions
Ihessaliennes connues jusqu'à présent et des faits grammaticaux qui s'y
trouvent. ^ Ritschl, Opuscula philologica. Vol. 5 : Varia []. Réunion d'é-
crits divers qui n'ont pu prendre place dans les vol. précédents. La
plus grande partie du recueil est occupée par les « Prolegomena de
35 rationibus criticis , grammaticis , prosodiacis, metricis emendationis
Plaulinae ». ^ 0. Gilbert, Die Fragmente des L. Coelius Antipater []. Travail
qui ne fait guère avancer les questions relatives aux écrits de Cœlius.
^^ 10 avr. Holzapfel, Untersuchungen ùber die Darstellung der griechischen
Geschichte von 489 bis 413 vor Chr. bei Ephoros, Theopomp. u. a. Autoren
40 [A. V. G.]. Travail estimable et qui se distingue avantageusement de ceux
qui ont été faits sur la même matière. ^ Cesnola, Cypern. Deutsche Bear-
beitung von Ludw. Stern mit einleit. Vorwort von G. Ebers [Bu.]. L'éd.
allemande a des avantages marqués sur l'éd. anglaise. Pourtant les notes
de S. prêtent à qqs. critiques. Description des fouilles dirigées par Ces-
45 nota : c'est à Golgoi et à Curion que les fouilles ont donné les meil-
leurs résultats. Une partie considérable des Inscriptions de G. a été pu-
bliée et mieux publiée par Lebas = Waddington « Voyage archéologique,
Inscriptions », tome 3. ^[^ 7 avr. Justi, Geschichte des alten Persiens [E.
M.]. Mauvais. ^ Hunrath, Die Quellen Strabo's im sechsten Bûche untersucht
50 []. Recherche minutieuse et conduite partout avec circonspection. ^Thie-
MANN, Homerisches Verballexicon. [25".]. Ouvrage classique qui atteint bien
son but malgré qqs. défauts, peu importants d'ailleurs. ^^ 1" mai. Wohl-
RAB, Vier gèmeinverstaendliche Vortraege ùber Platon's Lehrenu.Lchrer [].RieD
»
LITERA.RISCHES CENTRALBLATT. 105
de bien neuf. Peut être lu cependant dans les gymnases par les élèves
des classes supérieures. ^ HuG, Aeneas von Stymphalos [A. v. G.]. Résultats:
le titre de Touvrage d'Énéeîne doit pas être ra/.Tixov ùt.ôil^w.'x mais ^rspl tcû ttû;
xfTi 7:oXic?y-ou{jL£vc'j; àvréxEiv. Le traité d'Énée aurait été rédigé en 359, ou 358 au
plus tard ; le critique assigne la date de 357 ou 356. Énée aurait vécu »
dans le Péloponnèse et aurait été le stratège de la ligue arcadienne qui en
367 chassa de Sicyone le tyran Euphron. % Senecae epistulas aliquot ex
Bamberg. et Argentorat. codd. éd. Bucheler^A. E.]. Édition critique de
7 lettres de Sénèque qui répond à toutes les exigences. Le rp. présente
qqs. conj. %^ 8 mai. Heerdegen, Die Idée der Philologie [Bu]. Annonce. Le lo
critique se réserve de donner une appréciation plus étendue dans son
Jahresbericht. ^RoscHER, Die Gorgonen undVerwandtes [Bu]. Presque toutes
les idées dos Grecs sur les Gorgones se ramènent à la signification de
tempêtes. ^^ i 5 mai. J. G. Droysen, Geschichte xilexander's des Grossen. 3" éd.
^[F. R.]. Éd. réduite où l'on a inséré qqs. résultais des recherches modernes. i5
Le texte a été modifié et amélioré çà et là. ^ A. v. Sallet, Die Nachfolger
Alexander's des Grossen in Baktrien u. Indien []. Description de monnaies
relatives à Thistoire des royaumes grecs en Bactriane et dans l'Inde.
Beaucoup de faits nouveaux; rejet de fausses hypothèses. Les discussions
historiquesdeSallet prêtent souvent à la critique. ^1[22mai. Plato'sCharmi- 20
des, inhaltlich erlaeutert v.Th.BECKER []. Louable contribution àTintelligence
H du Charmide. ■[[ Zoeller, Latium und Rom [F. R.]. Quelques points fermes
sont acquis sur une mer infinie de possibilités. Livre recommandable
d'ailleurs pour ceux qui s'intéressent à l'histoire romaine la plus reculée.
^ Jung, Roemer und Romanen in den Donaulaendem [A. v. G.]. Éloges tempe- 25
rés par de nombreuses critiques. Le critique s'étonne de ne voir jamais
cité le « Weslroemisches Reich » de Richter. 1[ Foy, Lautsystem der grie-
chischen Vulgaersprache [G. M...r.]. Travail louable mais qui a besoin
d'être complété, surtout en ce qui concerne les particularités dialectales.
Une meilleure connaissance des peuples qui sont en relation avec la 3o
Grèce aurait épargné à l'auteur de fausses étymologies. ^ Raph. Kûhner,
Ausfùhrliche Grammatik der lateinischen Sprache. T. 2. Abth. 2. [Cl.]. Qqs.
critiques sur la disposition de l'ouvrage ; néanmoins la matière est abon-
dante et bien ordonnée dans le détail. ^ Helm, Quaestiones syntacticae de
participiorum usu Tacitino Velleiano Sallustiano [A. E.]. Le rp. fait qqs. 35
critiques de détail, mais qui ne détruisent pas la valeur de cet ouvrage,
lequel témoigne d'une grande application et d'une solide connaissance
de la grammaire. % Hugo Blûmner, Technologie u. Terminologie derGciverbe
u. Kùnste bei Griechenu.Roemern. T. 2. [Bu.]. Continuation du travail soigné
et méritoire dont le 1" vol. a déjà paru <Voy. R. des R. \ , 86, 23>. Analyse <»
mêlée de critiques. ^ Pietsch, Wallfahrt nach Olympia (avr. et mai 1876)
[X.]. Intéressant ; qqs. erreurs relatives à Olympie. 1^ 29 mai. J. Lauth,
Troja's Epoche [A. v. G.]. L'auteur emprunte des théories peu soulenables
au « Koenigsbuch der alten Aegypter » de Lepsius. Ce qui appartient bien
à l'auteur, c'est de voir dans Protée Ramsès III (1325); de dire que dans ce ^s
vers : lî; 'Exutov padtX-^a ^poTwv S'viXy.p.ova râvrwv Homèrc a songé au cruel tyran
Achthoès de la 9* dynastie (2665 av. J. C), etc., etc. Compte-rendu dé-
daigneux. •[ Eman. Hoffmann, Patricische und plebejische Curien []. L'au-
teur cherche à prouver que les curies étaient primitivement patriciennes;
les témoignages contraires se rapportent à une époque où cette institu- 50
tion était déjà en décadence. Hoffmann a touché le point faible des
théories de Rubino et de Mommsen sur les auspices patriciens. T
B. Badt, Ursprung, Inhalt und Text des vierten Bûches der sibyllinischen
106 1880. — ALLEMAGNE.
Orakel [A. v. G.]. Presque toujours l'auteur a raison, quand il
signale dans le texte des altérations non aperçues jusqu'ici. Les
améliorations qu'il propose sont souvent acceptables. On peut admettre
sans invraisemblance avec lui que l'auteur de ce poème était un Juif;
8 mais il n'est pas prouvé que ce fût un pharisien. ^^Mûller-Strûbing,Po-
lemische Beitraege zurKritikdes Thukydidestextes [F. R.]. Découvre des diffi-
cultés jusque-là inaperçues ou expliquées artificiellement, qu'il résout le
plus souvent par des corrections très simples et très concluantes. L'auteur
croît être sur la piste d'une interpolation systématique du texte et promet
10 de revenir sur ce sujet dans la suite. On pourrait élever des doutes sur
une sorte d'athétèse que défend Mùller-Strûbing, celle qui consiste à
retrancher des mots comme simplement inutiles. ^ Senecae tragoediae,
rec. et emend. Leo [A. R.]. Léo s'est servi principalement du Codex
Etrascus (Laurent. 37, 13), non sans consulter les extraits du Thuaneus
16 et les fragments du palimpseste ambroisien. (Pour Tappréciation des
procédés critiques de L., voir R. des R. 4, 98, 19>. Les changements
introduits par l'éditeur sont en grande partie bien justifiés. ^1 5 jn.
Jos. Lauth, Aegyptische Chronologie [A. v. G.] Livre d'une insanité rare.
<Voy. même recueil 29 mai). ^ Tomaschek, Centralasiatische Studien. {.
20 Sogdiana [Id.]. Bonne connaissance en général des travaux relatifs à
cette question. Sujet bien traité. ^ Ihne , Roemische Geschichte. 5» Vol.
u Der Verfall der Republik » []. Paraît ennuyeux. Il y a néanmoins beau-
coup d'observations justes et neuves. La critique de l'auteur a relevé
dans l'histoire de la guerre de Jugurtha beaucoup d'impossibilités et
25 d'invraisemblances.^ Doxographi graeci, collegit, rec, prolegomenis indi-
cibusque instr. Diels, (ouvrage couronné par TAcadémie de Berlin). [B.].
Témoigne d'une application extraordinaire. Comprend tous les auteurs
qui ont recueilli les opinions des philosophes. T[ Maass, Bc Sibyllanm
indicibus [A. R.]. Résultats satisfaisants en général, pourtant il y a plus
30 d'une affirmation insoutenable qui s'est glissée çà et là à côté de bonnes
observations. T" Appiani historia Romana, éd. L. Mendelssohn,Vo1. prius [G.
Z.]. L'auteur, dans la constitution du texte, suit les principes de Schwei-
ghaeuser. D'après le critique, il y a bien des changements proposés ou
introduits dans le texte pour obéir à des règles grammaticales qu'Appien
35 ne semble pas avoir observées. Ifl 12 jn. H. v. Pessl, Bas chronologische
System Manetho's [A. v. G.]. Prémisses confuses, démonstration confuse,
résultats qui ne sont pas confus parce que rauteur s'attache à Lepsius.
Padelletti, Lehrbach der roemischen Rechtsgeschichte^ Deutsche Ausg. Mit
Riicksichtnahme auf das deutsche Universitaetsstudium besorgt v. Franz
40 v. HoLTZENDORFF. [— t.]. Éloges sur le fond et la forme. La traduction de
V. H. est elle-même un modèle. ^ Tudeer, De dialectornm graecarum di-
gammo testimonia inscriptionum [Cl.]. Livre utile. J Peiper, Die handschrift-
liche Ueberlieferung des Ausonius [A. R]. L'auteur semble avoir atteint son
but. Observations du critique. P. a en outre fait souvent de bonnes correc-
45 lions et démontré que trente des épigrammes qu'on lit dans les éd. d'Au-
sone ne sont pas de lui. ^% 19 jn. H. Berger, Die geographischen Fragmente
des Eratosthenes[E. W. S.]. L'auteur fait preuve d'une lecture très étendue
et très diverse. Son livre mérite d'être recommandé aux philologues et
aux géographes. ^^ 26 jn. T. Livii ab urbe condita libri a 26° ad 30"'«, rec.
50 LuGHS [A. E.]. La constitution du texte est fondée sur les principes sui-
vants : Tous les mss. de la 3« décade proviennent d'un ms. écrit avant le
6« s. qui contenait des lacunes et d'autres défauts et sur lequel ont été
copiés le Puteanus et un autre ms. De ce dernier, proviennent le codex
i
I
L
1
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 107
Taurinensis, fort mutilé, et un autre ms. d'où dérive le codex Spirensis
aujourd'hui perdu. Observations grammaticales et lexicologiques. L'au-
teur montre de la prudence dans la recension du texte et dans les correc-
tions.Grands élog-es. m3 jl. Jahresberichte rfer Geschichtswissenschaft hrsg.
V. F. Abraham, I. Hermann, Edm. Meyer, 1878, r° année []. Publication &
que les historiens consulteront avec fruit. ^ Ed. Meyer, Geschichte des Koe-
nigreichs Pontos [A. v. G.]. Monographie très utile, dans laquelle les questions
principales concernant l'histoire du royaume du Pont reçoivent toutes
une solution satisfaisante. % Begker, Studia Apuleiana [A. E.]. B. traite 2
questions importantes : 1° Sur la différence de style entre les Métamor- lo
phoses d'Apulée et les autres écrits de cet auteur ; 2° sur le «De mundo »
que B. conteste à Apulée, et qu'il attribue à un auteur inconnu qui vivait
à Rome au 3« siècle et connaissait mal le grec, mais possédait bien sa
langue maternelle. Cette hypothèse a un haut degré de vraisemblance. %
Otto Keller, Epilegomena zu Horaz [A. R.] Sous le rapport critique K. i5
reste résolument conservateur et n'admet que rarement des conj. Compte-
rendu favorable, malgré qqs. observations critiques, •f^f 10 jl. Frankfur-
ter, Ueber die Epenthese von j (i), F (v), im Griechischen [Bgm]. Travail qui,
bien que défectueux sous beaucoup de rapports, fait avancer la question.
^ V. Warsberg, Odysseische Landschaften. T. 3 (Das Reich des Odysseus) 20
[Bu.]. Rien de sérieux. <Voy. R. des R. 3, 408, 52>. t1[ 17 jl. Wolf, Hypa-
tia, die Philosophin von '.Alexandrie)!, (Ihr Leben, Wirken u. Lebensende
nach den Quellenschriften dargestelll) [J. Wr 1] Très complet. T Mah-
LOW, Die langen vocale A, £, 0, in den europaeischen Sprachen [Brgm.]. Travail
qui repose sur des connaissances approfondies et qui témoigne souvent 25
d'une grande sagacité. Observations du rp. ^ Ant. ZmGEKLE, Beitraege zur
Geschichte der Philologie (Th. d : Decarminibus latinis sœc. 45 et 16 incditis)
[A. R.]. Très soigné. Le rp. ajoute quelques citations de poètes imités par
les poètes latins modernes. \ Siegltn, Die Fragmente des L. Coelins Anti-
ater. []. Peu réussi en somme. ^ Tacitus, Agricola. Fur den Schulg. erkl. so
v. PraMx'her [A. E.]. L'auteur est au courant des travaux philologiques
relatifs à l'Agricola. A l'égard de la critique du texte, il en prend trop à
son aise, et prodigue les corrections arbitraires. ^ Schwann, Der Godes-
berg und die ^ ara JJbiorum' des Tacitus in ihrer Beziehnng zu den 'castra
Bonnensia' [W.]. L'auteur combat avec succès l'opinion généralement ad- «5
mise d'après laquelle Cologne aurait été le siège de l'ara Ubiorum (Tacite,
Ann. 4, 39 et 57), qu'il place près de Godesberg. C'est dans le voisinage
de Bonn que la 21« légion avait son cantonnement au commencement du
gouvernement de Tibère. Les 'castra apud aram Ubiorum' sont les mômes
que ceux qui sont mentionnés par Tacite sous le nom de 'castra Bonnen- 4o
sia'. Loué. ^ Kekulé, Ueber ein griechisches Vasengemaelde \m akad. Kunst-
museum zu Bonn (Mit 40 Abbildgn im Text u. 4 Taf. Lichtdruck) []. Con-
vaincant. Le mythe d'après lequel Hélène est née de l'œuf de Némésis,
mythe que Cratinus a utilisé, est ancien ; il se trouvait dans les chants
cypriotes, et il a peut-être été représenté par Phidias sur le piédestal de 46
la Némésis de Rhamnus (à côté de la scène décrite par Pausanias dans
laquelle Léda conduit Hélène à Némésis). Elle est dans tous les cas le
sujet d'une série d'œuvres artistiques mal comprises jusqu'ici. •[[1[ 24 jl.
Léo Meyer, Gn'ec/iwc/ieAom^e [Bgm.]. Monographie estimable, il 34 jl.
Wjedemann, Die Geschichte Aegyptens (von Psammetich I bisauf Alexander so
d. Gr.) [E. M.]. Collection très soignée de matériaux, mais la critique des
sources grecques surtout est sans valeur. ^ Ramorino, In Platonis Pro-
tagoram explanationes [M. W...b]. Connaissance étendue dos travaux rela-
i08 1880. — ALLEMAGNE.
tifs à la question. Les innovations de R. sont peu heureuses et son latin
laisse à désirer au point de vue de la correction <v. R. des R. 4, 309, 23>.
^^ 7 août. C. Peter, Zur Kritik der aelteren roemischen Geschichte [F. R.] P. di-
rige sa polémique particulièrement contre Nitzsch. Les parties négatives de
5 son travail peuvent être acceptées non sans de nombreuses réserves pour
l'ensemble et pour les détails. Mais ses principes critiques relatifs à l'an-
cienne histoire romaine sont inadmissibles ; ils font reculer la science
bien au delà de Niebuhr. % L. Lindenschmit, Die Alterthûmer unserer
heidnischen Vorzeit, 3. Ed. 2. Heft [H. B.]. Complète et rectifie les idées
10 contenues dans les «Antike Gesichtshelme u. Sepulcralmasken» de Benn-
dorf <Voy. R. des R. 4, 94, d6 et 97, d6>. Éloges. % Publilii Syri Mimi sert-
tentiae rec. Guil. Meyer []. L'auteur croit avoir retrouvé les sentences
authentiques de Publilius Syrus. Compte-rendu doucement ironique. ^If
\A août. G. A. KocH, Schulwoerterbuch zur Aeneide des P. Vergilius Maro
15 hrsg. v. V. H. KocH [A. E.]. Le critique juge cette publication inoppor-
tune pour les élèves. Des négligences. Manque de précision dans l'expli-
cation des mots, ^•[f 21 août. Friedrich, Biographie des Barkiden Mago [].
Qqs. résultats importants, entre autres l'identité d'Hamilcar et de Magon
trouveront peu d'assentiment ; en tous cas ils ne sont pas démontrés. 1[
20 Fellner, Forschung u. Darstellungsweise des Thukydides gezeigt an einer
Kritik des achten Bûches [F. R.]. Éloges tempérés par qqs. critiques. T
NEOEAAHNIKA nAPAMï0iA (Coritcs po'pulaircs grccs publiés d'après les
mss. de J. G. de Hahn, et annotés par J. Pio) [Bu.]. Analyse. ^ Krall,
Tacitus u. der Orient (1 Th. Historien 4, 83-84) []. En ce qui concerne Ta-
25 cite, le critique conteste qu'il puisse être appelé le « grand maître de la
recherche historique ». ^^ 28 août. Torma, Repertorium ad literaturam
Daciae archaeologicam et epigraphicam [H. N.]. Annonce. ^ Georg Waitz,
Bie Verfassung des deutschen Volkes in aeltester Zeit []. Relativement à la
Germanie de Tacite, l'auteur s'efTorce de réduire l'importance jusqu'ici
30 prépondérante des ms. B et b et de mettre au premier rang la famille de
C. ^ Stark, Handbuch der Archaeologie derKunst. i Bd. 1 Abth. []. Éloges.
<Voy. R. archéologique). ^^ 4 sept. Mûnz, 1. Die Keime der Erkenntniss-
theorie in der vorsophistischen Période der griechischen Philosophie. 2.
Die Erkenntniss- u. Sensationstheorie des Protagoras []. Dans le 1" de ces
15 travaux, bonne connaissance du sujet. Mais les théories personnelles de
M. prêtent plus à la critique qu'à l'approbation. Qqs. réserves du rp. dans
le second. La théorie de la sensation de Protagoras est bien exposée. ^
Deecke, Etruskische Forschung en {4. Heft. Das Templum von Piacenza. Mit
5 Tafeln) [Pa.]. Soigné et instructif. Le critique approuve les résultats,
40 d'après lesquels l'authenticité du 'Templum' n'est pas douteuse. ^^ H
sept. Gerth, Griechisches Vehungshuch []. Livre élémentaire, fait avec soin.
^ 1 T. Macci Plauti Captivi Hrsg v. Edw. A. Sonnenschein. Mit einem' Kri-
tischen Apparate, u. zahlreichen, noch nicht veroeffentlichten Emendatio-
nen v. R. Bentley, 2 Richard Bentley' s Emendationen zum Plautus hrsg v. P.
46 ScHROEDER []. De la minutic parfois. De plus, les auteurs ne parlent pas
de la méthode critique de Bentley, des corrections personnelles, ou em-
pruntées à des critiques plus anciens, etc., etc. ^[^ 18 sept. Busolt, Fors-
chungen zur griechischen Geschichte. 1 Th. [E. M.]. Résultats satisfaisants,
sauf pour certains points. % Hodgkin, Italy and her invaders 376-476. T. 1
«0 et 2. []. Ouvrage de compilation sans valeur scientitique. ^ Collection de
romans grecs par Spyridion P. Lambros [K. F.]. Très soigné. Éloges. ^
Belger, Moriz Haupt als akademischer Lehrer []. L'auteur a parfois exagéré
la valeur de Haupt. f ^ 25 sept. Blaydes, Aristophanis Thesmophoriuzusae
m
G
i
I
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 109
[-g.]. Éloges tempérés par qqs. réserves. %^ 2 oct. Mek.ler, Euripidea
[J. K.]. Critique de texte sur 63 passages d'Euripide. Dans certains cas,
M. a le premier relevé des traces évidentes de corruption ; dans d'autres,
il a voulu corriger des passages non suspects. Ses conj. ne sont pas tou-
jours heureuses. Eh somme travail utile, intéressant. ^ Schreiber, Apol- s
ionPt/^/ioÂio7zos(avec2planclies de photogravure) [Bu.]. Analyse dece travail
qui témoigne d'une vaste lecture. ^^[9 oct.LAUTH, Aus Aegypten's Vorzeit [].
pes assimilations singulières. Ainsi l'exclamation homérique w tïotvoi con-
tiendrait le nom duroiPepijW ràv rappellerait celui du prétendu Danaos ou
Thonis, etc. ^ Hildesheimer, De libido qui inscribitur de viris illustribus urbis lo
Romae quaestiones historicae []. Dans la première partie relative aux sour-
ces, les résultats sont déduits avec sagacité et démontrés en substance.
La seconde traite de la question regardée comme insoluble de l'auteur
et du siècle de récrit en question, et des sources d'Hygin. Critiques du
rp. %^ 16 oct. Philologische Untersuchungen. Hrsg. v. Kiessling, u. U. v. 15
WiLAMOwiTz-MOELLENDORFF. 1. Hcft. (Aus Kydathen.) Concerne divers
points de l'histoire d'Athènes dans l'antiquité. Vives critiques du rp. sur
la forme et sur le fond. ^^ 23 oct. Codex Alexandrinus [G. R. G.]. Fac-
similé dece ms. qui prend place à côté du Sinaïticus et du Valicanus. ^
Gust. Meyer, Griechische Grammatik [(?)]. Éloges. Tf Ludwig von Sybel, 20
Athena U7îd Marsyas [Bu.]. Essai de restauration manqué. ^ Collection Au-
uste Dutuit [Bu.]. (Antiquités, médailles, monnaies, objets divers),
nalyse et observations du critique. ^^ 30 oct. Aristotelis ethica Nicoma-
'hea. Rec. Susemihl []. Les matériaux critiques ont été réunis avec le
lus grand soin. Cette édition cependant ne fait pas oublier celle 25
e Bekker, dont elle s'écarte peu. ^ Delbrùgk, Einleitung in das Spi'ach-
iudiumiC!)]. Bonne introduction à l'étude de la grammaire comparée. ^
erm. Usener, De Stephano Alexandrino commentatio [B.]. Soigné. ^ Del-
ViiiGK, Die Grundlagen der griechischen Syn^ao; [0. .h. .f]. Cet ouvrage se
istingue des précédents en ce qu'il est populaire et qu'il témoigne d'un 30
rogrès dans la méthode de l'auteur. T[ Lehmann, Die Tachygraphischen
Abkûrziingen der griechischen Eandschriften (avec iO planches de photogra-
vure). [Wa.]. Très soigné. <Voy. plus haut. p. 21, 26>. ^ Rud. Nicolai,
Geschichte der roemischen Literatur. Derzweiten, groesseren Haelfte 1** Abth.
A. E.]. Mauvais <Voy. 17 jr>. ^ Hartman, De Hermocopidarum mysteriorum- *5
ue profanatorum iudiciis [B.]. Selon H. les accusations contre Alcibiade,
elatives aux Hermocopides ont été commencées par le parti oligarchique
t reprises par les démagogues. Le crit. accorde que d'après Thucydide
les démagogues sont intervenus plus tard, mais l'historien ne distingue
pas les vrais et les faux démagogues, et ne dit pas que la résolution du 40
euple soit due aux intrigues d'un parti. B. en outre déclare faux à priori
e vouloir reconstruire les événements en fondant le récit d'Andocide
vec celui de Thucydide qui seul est digne de foi. Le critique n'est pas
e cet avis. ^^6 nov. Zambélios, Parlers grecs et romains. T. 1. [G. M. . .r].
uvrage dépourvu de toute valeur scientifique. ^ Petschar , De Ho- 45
atii poesi lyrica [A. B.]. Rien de nouveau pour le fond. La forme ne vaut
ien. ^[^ 13 nov. Alf. Mùller, De 2 littera in lingua graeca inter vocales posita
[Bgm.]. Bon. Loué. ^ ARABANDINOS, SAXo-yti ^Yip-w^wv à(j|xàTwv rrï; 'Hireîpou [G.
M...r]. Ouvrage soigné qui enrichit la collection des chants populaires
grecs. ^ Poetae latini minores. Rec. et emendavit Aemilius Baehrens 50
Vol. 2. [A. R.]. Faible. L'éditeur s'est trop pressé. H[ 20 now . Bibliothèque
grecque vulgaire. Publiée par Emile Legrand. T. i. [K. F.]. Bon travail. ^
Scriptor es de orthographia. Ex reccnsione Henrici Keil. [A. E.]. Annonce,
110 1880. — ALLEMAGNE.
<Voy. R. des R. 3, d09, 16>. Cette dernière partie du 7° volume termine
la publication' des Grammairiens latins. ^*| 27 nov. Pindar's Siegeslieder
erki. V. Friedrich Mezger []. Le principal mérite de cet ouvrage consiste
dans l'exposition de l'enchaînement des idées chez Pindare, indiqué
6 par la répétition d'un mot important. Cet ouvrage, malgré les objections
qu'on pourra élever, aura fait avancer nos connaissances sur la compo-
sition pindarique. ^ Weissenfels, Aesthetisch-kritische Analyse der « Epis-
tula ad Pisones » []. W. ne se distingue guère de ses devanciers, qu'il
paraît ne pas connaître. Il évite les athéthèses et les transpositions, et
10 fait preuve généralement de prudence. % Bender, Rom und roemisches Le-
ben in Alterthum [Bu.]. Ouvrage à l'usage des élèves les plus avancés des
gymnases, qui atteint bien son but. Analyse. Qqs. rectifications du criti-
que. Tj Heinrich Kiepert, Leitfaden der alten Géographie [Bu.]. Réduction à
l'usage des classes du « Lehrbuch der alten Géographie ». Instructif. ^
15 Bernays, Zwei Abhandlungen ûher die aristotelische Théorie des Brama [].
Réimpression presque sans changements de deux dissertations 'epoche-
machend' qui ont paru en 1853 et en 1857. ^ Breife von Cari Lehrs an
einen Freund. Hrsg. v. Fritz v. Farenheid []. Livre qui nous montre sous
un jour favorable les quahtés éminentes de Lehrs. ^^ 4 déc. Sayce,
20 Introduction to the Science of Language []. En ce qui concerne les langues
indo-européennes, on acceptera entre autres les vues de S. sur la diver-
sité primitive du système phonétique. Le rp. malgré qqs. divergences
d'opinion sur une série de questions très importantes approuve le point
de vue de S. en général. ^ Heinr. Dietr. Mûller, Der indogermanische Sprach-
25 bau in seiner Entwickelung . 1 Th. [R. K.]. Ne peut prétendre à une valeur
scientifique. % Rangabé, Die Aussprache des Griechischen [(?)]. L'auteur se
montre favorable à la prononciation moderne, telle qu'elle est en usage
en Grèce. On ne saurait partager cette vue qu'avec certaines restrictions.
^ Léo Meyer, an im Griechischen, Lateinischen u. Gothischen [Bgm.]. Le rp.
30 accorde l'identité du grec àv avec le latin et le gothique ' an'. Mais il n'est
pas démontré que la plus ancienne signification de ce mot ait été ' oder,
sonst, andernfalls'. D'ailleurs la question traitée par M. aurait besoin
d'un nouvel examen approfondi. ^ Car. Fried. Mûller, De pedibus solutis
in Iragicorum minorum trimetris iambicis [i. K.]. Soigné. ^ Pauli, Etruski-
35 sche Studien 2. Heft. [W. D.]. Résultats approuvés par le critique. ^ Sedulii
paschalis operis liber quintus. Revidiert v. E. LuDWiG [H. R.]. Il est à désirer
que cette publication instructive soit continuée. %^ \i déc. Cantor, Vor-
lesungenûber Geschichte der Mathematik T. 1. [ë]. Livre très instructif et qui
témoigne d'une lecture étonnante. ^ Eudociae Augustae molarium. Rec.
40 Joh. Flach [B.]. Qq. soin dans l'étude des sources, mais la critique
laisse bien à désirer. ^ Hesychii Milesii qui fertur de viris illustribus librum
rec. Joh. Flach [B.]. Les qualités et les défauts de cet ouvrage sont les
mêmes que dans le précédent.^ ^/Laerly, Geschichte der antiken Literatur. i
u. 2 Th. [F. R.]. Mauvais. % Festschrift fur Ludwig Urlichs []. Annonce.
45 Parmi les dissertations offertes à U. celles de Wecklein de C. Hartung, de
Patin, de Zillgenz, de K. K. Mûller, de J. C. Schmidt se rapportent à la
philologie ancienne. % Télfy, Opuscula Graecaqusie primum in Graecorum
ephemeridibus scripsit [G. M. . .r]. La meilleure partie de la collection est
formée par des contributions à l'histoire du vers grec. % Hygini Gromatici
60 liber de munitionibus castrorum ex rec. Gemoll [A. E.]. Les changements
apportés au texte parfois s'écartent trop de la tradition. Ouvrage méri-
toire en somme. ^ Hugo Michael, Die verlorenen Bûcher des Ammianus
Marcellinus [F. R.]. Résultats : Ammien, comme Tacite qu'il continue, a
LITERARISGHES CENTRALBLATT. lll
composé deux livres qui se font suite. Nous n'avons conservé qu'une
partie du 2Mivre, lequel, selon toute vraisemblance, commençait à la
mort de Constantin. Travail bien conduit et très convaincant. ^^ 18 déc.
Philologische Uîitersuchungen. Hrsg. v. KiESSLiNG, u. U. v. Wilamowitz-
MoELLENDORFF. 3 Hcft. [E. R.]. Contient : 1. « Ernesti Maass, debiographis 5
graecis quaesliones selectae » 2. « U. v.W.-M. ad Ernestura Maassium epis-
lula ». Le 2^ ouvrage est une réfutation en règle des théories inaccepta-
bles du premier. On désirerait voir de W.-M. des travaux plus solides que
ceux qu'il a donnés jusqu'à présent. ^ J. Marquardt, Bas Privatleben der
Roemer. 1 Th. [Bu.]. Nouvelle éd. où l'on a tenu compte des nouvelles dé- 10
couvertes scientifiques. Changements importants. If Alfred Croiset, La
poésie de Pindare et les lois du lyrisme grec. [B.]. Le rp. relève le goût
.délicat, le point de vue juste de C. Toutefois qqs. erreurs et impropriétés
" e traduction. Compte-rendu très favorable. ^ Emile Thomas, Essai sur
Servius []. Travail très soigné qui offre d'abondants matériaux. ^ H. van 15
Herwerden, Lapidum de dialecto attica testimonia [G. M...r]. Très utile. Tou-
tefois le rp. regrette que v. H. ne paraisse pas connaître le travail de Cauer
ians les 'Studien' de Curtius ni les données les plus élémentaires de la
rammaire comparée. ^ Otto Keller, Epilegomena zu Horaz. 3 Th. [A. R. ]
lien à ajouter à l'appréciation déjà donnée par le rp. aux 2 premières 20
arties (Voy. 3 jl.). ^Friedr. v. Alten, Die Bohlwege {Roemerwege) im Herzog-
hum Oldenburg (avec 1 carte) [H. Br.]. Convaincant. (Pour l'analyse,
oy. p.21,46,Goetting. gel. Anzeig.>.1fTf 25 déc.VoLLGRAFF, Greek writers of
'Oman history [F. R.]. Ouvrage qui fera avancer la critique des sources
e l'histoire romaine. ^ Paul Deyaux, Études politiques sur les principaux 25
i/vènements de l'histoire romaine. T. 1 et 2. []. Ouvrage intéressant, mais fait
ans connaissance précise de la méthode et de la nature de la critique histo-
ique. If Philippi, Zur Reconstruction der Weltkarte des Agrippa [B-r.]. D'a-
irès P. les cartes que nous avons de l'antiquité et du moyen âge sont
a source principale pour la connaissance de l'ancienne géographie, et en so
articulier pour la restitution de la carte d'Auguste. Objections du rp.
ce sujet. ^ ScHÙTZ, Antigone [J. K.]. Rien d'essentiellement neuf; S.
îroit qu'Antigone est parfaitement innocente, ce que conteste le rp. tout
m accordant que la faute d'Antigone est d'une âme grande et généreuse.
^ UcKERMANN, De Aristophanis comici vocabulorum formations et composi- 35
ione [-g]. Bon travail. ^ L. Duchesne, De codicibus mss. graecis PU II [].
>escriptiûnde54 mss. grecs parmi lesquels undeDémosthène. (God.i9)du
2» s. selon Voemel, du 14« selon D. Le possesseur antérieur aurait été
Manettus selon V., Manérius selon D. Le numéro 193 que porte le ms.
serait celui de la collection de Manérius ; d'après V. il se rapporterait à la 40
" ibliothèque Palatine, à laquelle il aurait appartenu auparavant. Le rp.
e croit pas à l'existence, dans cette collection de Pie II, de mss. d'une
importance capitale et inédits. ^ Sex. Propertii elegiarum libri 4. rec.
Baehrens [A. R.]. B. rejette la valeur du Neapolitanus, établie par Lach-
mann et distingue deux familles de mss. relativement bons. La première «
se compose d'un Vossianus (14° s.) et d'un Laurentianus (15° s.) ; la 2°,
inconnue jusqu'alors, d'un Yaticanus (14° s.) et d'un Daventriensis (15« s.).
C'est avec l'aide de ces deux familles qu'on peut reconstituer l'archétype.
F. Léo a démontré (dans Rhein. Mus.) avec raison, selon le rp., que celte
classification n'est nullement fondée ; et que le Neapolitanus doit être 50
considéré comme la source la plus pure de la tradition. Comme toujours,
parmi lesconj. de B. quelques-unes sont plausibles, beaucoup ne le sont
pas. <Voy. 13 nov.>. ^ HoRTis, Studj suite opère latine del Boccaccio [F. R.].
I S(
i
112 1880. — ALLEMAGNE.
Ouvrage instructif. ^ Dictionnaire des antiquités grecques et romaines par
Daremberg et SaCxLio. Fasc. 5-7. [Bu.]. Analyse. Critique au sujet de
l'article 'Cérès' de Lenormant. Henri Lebègue.
Mittheilungen aus dei- bistoriechen I^itteratur. 8^ année.
5 Fasc. 1. Revue des programmes [R. Foss]. G. Reuss, De Lycurgea quae fertur
agrorum divisione. Combat particulièrement l'opinion d'Oncken d'après
laquelle Lycurgue n'a jamais établi chez les Spartiates une égale réparti-
tion des terres. — Friedrich Zorn, Ueber die Niederlassungen der Phokaeer an
der Siidkûste von Gallien. Rien de nouveau. — Fokke, Alcibiades u. die sici-
10 lischc Expédition. Cherche à prouver qu'on n'a pas rendu justice cà Alci-
biade. Travail estimable. -^ C. Rottsahl, Die Expédition der Athener nach
Sicilien 415-413 v. Chr. 2» Sect. Simple exposition des faits. <voy. R. des
R. t. 4, 103, 38). — L. Klopsch, Der dilectus inRom bis zum Beginn der bïirger-
lichen Vnruhen. Bon résumé, mais n'apporte rien de nouveau. — Theodor
15 Steinwerder, Ueber das numerische Verhaeltniss zwischen cives u. socii im
roemischen Heere u. die militarische Organisation der bundesgcnoessischen
Gemeinden. Soigné. — P. Krause, Appian als Quelle fur die Zeit von der Ver-
schwoerung gegen Caesar bis zum Todc des Decimus Brutus. i'^ Part. D'après
l'auteur, les données de Gicéron sont plus importantes que celles d'Ap-
30 pien. Ce dernier a utilisé souvent la môme source qu'avait Plutarque
pourson Brutus. K. donne à l'aide de Cicéron la chronologie d'un certain
nombre d'événements de Tan 44. — Ferwer, Die politischen Anschauungen
des Cassius Dio (cf. plus haut, p. 37, 52>. — J. Plew, Marins Maximus als di-
recte u. indirecte Quelle der scriptores historiae Augustae. Le critique signale,
25 sans les approuver pleinement, les résultats de P. concernant le l^' fils
adoptif d'Hadrien. ^ G. F. Hertzberg, Geschichte von Hellas u. Rom. T. i.
(Allgemeine Gesch. in Einzeldarstellungen hrsg. v. W. Oincken. Livr. 3,
4, 6, 8.) [F. Hirsch]. Analyse et éloges. ^ Jos. Klein, Die, Verwaltungs-
beamten der Provinzen des roemischen Reichs bis auf Diocletian. 1'° sect. du
30 1" vol. [William Fischer]. Travail important qui comble une lacune ; il
est à désirer qu'il soit continué. ^^ Fasc. 2. v. Sallet, Die Nachfolger
Alexanders des Grossen in Baktrien u. Indien. 7 planches. [William Fischer].
Analyse de la 1" partie qui contient un aperçu historique. ^ Helbig, Die
Italiker in der Poebene. 1 carte et 2 planches. [J. E. Lausch]. Lp mérite prin-
35 cipal de ce livre est d'avoir démontré d'une façon convaincante la prove-
nance italiote des constructions sur pilotis. <V. plus haut, p. 21 , i 8 et 98, 1 4.)
^ Georg Kaufmann, Deutsche Geschichte bis auf Cari den Grossen T. 1.
Les Germains des temps primitifs. [R. Foss]. Forme un heureux con-
traste pour le style avec la plupart des ouvrages scientifiques qui
io paraissent aujourd'hui en Allemagne. Loué. % Herzfeld, Handelsgeschi-
chte der Juden des Alterthums [Gerstenberg]. Travail important qui
comble une lacune. Certains abus de polémique. ^^ Fasc. 3. Joh. Gustav
Droysen, Geschichte Alexanders des Grossen. 3« éd. 5 cartes par Rich.
Kiepert [F. Hirsch]. Éd. à l'usage des classes bien appropriée à son but.
45 1[ Emanuel Hoffmann Patricische u. plebejische Curien [F. Zschech]. Les
théories neuves et ingénieuses de l'auteur ont beaucoup de vraisem-
blance. Il a réussi à éclairer un sujet si controversé et à combler une
lacune dans nos connaissances. ^ Friedrich Pichler, Archaeologische
Karte von Steiermark [Franz IlwofJ. Loué. ^ Jahresberichte der Geschichts-
50 wissenschaft. Pubhé sous les auspices de la Société historique de Berlin
par F. Abraham, J. Hermann, Edm. Meyer [F. Hirsch]. — Historisches
Jahrbuch, publié par la section historique de la Goerresgesellschaft,
rédigé par Georg Hûffer. ~ Mittheilungen des Instituts fur oesterreichische
MITTHEILUNGEN VON PETERMANN. 113
Geschichtaforschung, rédigé par E. MÛHLBA.GFIEII avec la collaboration de
Th. Sickel, M. Thausing et H. R. von Zeissberg. Annonce. ^ MonaUschrift
fur die Geschichte West'deatschlands. A° année 1878. Publié par Ricli. PiCK
[H. BrCsslau]. Annonce. (Voir pour l'analyse R. des R. t. 3, 112, 3>. Le
critique désirerait voir plus de modération dans la polémique. Une table 5
des matières pour chaque volume est indispensable. ^^ Fasc. 4. Revue
des programmes. [Foss]. Symbolae Joachimicae 1° Dondorff, Aphorismen
lur Beurtheilung der solonischen Verfassung. Rien de nouveau. 2° Planer,
Caesars Antesignanen, C'est au commencement de la guerre civile que_
César fit entrer dans les légions les 'antesignani' comme un nouvel 10
élément. 11 échoua à Ilerda lorsqu'il voulut en faire un corps à part dis-
tinct de la légion. En Thessalie il adopta une nouvelle formation qui
consistait à avoir dans chaque légion un certain nombre d'hommes prêts
au combat. Il se peut que les expediti et les electi aient été choisis parmi
les antesignani, mais )e texte de César ne l'indique pas. 3° H. Genz, Ueber u
die capitis deminutio. Explique la signification du mot 'caput' dans cette
locution et indique les cas relatifs à la deminutio maxima, média (ou
minor) et minima. — H. Peter, Ueber den Werth der historischen Schriftstellerei
con Koenig Juba II von Mauretanien. Le critique se borne à mentionner ce
travail qui concerne l'histoire littéraire. — Moll, Zur Généalogie desJulisch- 20
Claudischen Kaiserhauses. Intéressant, bien qu'il n'apporte rien de très
neuf. — J.Herm. ScuNEiDERWiRTH, SeZewctaam Ttâ^ns. Histoire de cette ville
fort importante sur laquelle on n'a que peu de renseignements. — Otto
Stoeckel, Die Germanen im roemischen Dienste. Distingue 3 périodes. 1*
Jusqu'à l'année 273 après J.-C. Les Germains n'arrivent pas à de hauts 25
emplois. 2"* De 273 à 375. Le nombre des Germains s'accroît et finit par
former la moitié de l'armée romaine. Les Germains arrivent aux grades
les plus élevés. 3" Prépondérance de l'élément germain. S. traite de la
vie des Germains qui se sont signalés dans l'armée romaine depuis César
jusqu'en 476. ^\ H. Kiepert, Leitfaden der alten Géographie fur die mittleren 30
Gymnasiaklassen, [Foss]. Ouvrage très utile en somme, bien qu'on puisse
laire des objections contre qqs. données de K., notamment en ce qui con-
cerne les Alamanni.^ Georg Busolt, Forschungen zur griechischen Geschichte.
l'"^ part. [Winckler]. Analyse très détaillée de ce livre qui est en partie
une polémique contre Curtius (Voir R. des R. t. 4, 140, 36> sur les rap- ss
ports de Sparte et d'Olympie, et sur Texistence de la ville de Pise, en
partie une exposition de la fédération argienne de 421-418. ^ Steph.
Wto, Hypatia, die Philosophin von Alexandrien [F. Kirchner]. Beaucoup
do soin dans la réunion et la critique des documents. 1 Louis Erhardt,
Aelteste germanische Staatenbildimg [W.Fischer]. Porte de la clarté dans cette 40
l)artie assez obscure de l'histoire. Ce travail se recommande à l'attention
des historiens, des juristes et même des philologues, notamment en ce
qui concerne l'interprétation de Tacite. Analyse <v. p. 20, 46, Goett. Anz.>.
•; L'abbé Henri Pasquier, Un poète latin du 11° s. Baudri abbé de Bourgueil,
archevêque de Dol (1046-U30). Travail intéressant et instructif, qui nous 4j
montre Baudri comme un poète bien doué et qui occupe une place très
honorable parmi les poètes latins du moyen âge. Henri Lebègue.
MitUieilung^en (O"^ Petcrniann's). T. 26, 5^ livr. Voyage aux lacs
de Natron à travers le désert de Libye [W. Junker]. Il n'y a jamais eu
de bras du Nil se jetant dans la mer à l'ouest des embouchures actuelles. 50
Mais les ruines qui couvrent le pays situé entre Ghara, sur le nouveau
canal, et Bir-Hamam, l'ancienne Halmyrae, prouvent à quel point ce terri-
toire, à peu près abandonné aujourd'hui, a été cultivé dans l'antiquité.
u. DE riiiLOL. : Juillet 1831. — JU'oiie des Ilevues de 1880. V. — a
114 1880. — ALLEMAGNE.
Sur la côte, à Abusir, s'étendent les restes de ïaposiris, parmi lesquels le
voyageur signale une construction colossale à plusieurs étages, de l'é-
poque romaine. 1^ 9° livr. Les Turkmènes [F. von Stein]. Vestiges indi-
quant l'ancienne extension de la région florissante appelée Hyrcanie sur
i la côte orientale de la mer Caspienne. Vidal-Lablache.
AIooatBbericlit der Akademie der l^issenschaften zu
iBeriin, 1880. 1" livr. Communication [von Lingenthal] d'un ms. con-
tenant entre autres fragments une copie incomplète du seul ms. connu
jusqu'ici (Codex Caseolinus à Paris) de J. Lydus, 'De magistratibus reipu-
10 blicae Romanae' ; cette copie a été faite en 1765, qqs. détails. % Fouilles
de Pergame [Conze]. Autels, temples, ruines diverses ; acropole, une des
plus grandes du monde grec, on y a trouvé un autel de marbre ; détails
sur les trouvailles diverses de Humann. ^^ V livr. Nouveaux fragments
de Papiniani Liber V Responsorum [P. Krûger]. Fragments d'un feuillet
15 très altéré du liv. V des 'Rcsponsa' de Papinianus, qui se trouvent à Ber-
lin : deux colonnes de texte avec marges remplies de scolies grecques.
T[^ 6« livr. Deux fragments nouvellement découverts des listes des tri-
buts payés par les alliés d'Athènes [A. Kirchhoff]. Sur le 1" fragment en
marbre pentélique (à rapprocher de C. I. A. I, p. 105 et 109.) trouvé au
20 s. de l'Acropole, on voit à droite que les tributs de Mykone, Kythnos,
Naxos et Andros ont été d'Ol. 83,5-85,1 de 1, 3, 6 Vp et 6 talents; à
gauche, la lecture est impossible. Le 2^ fragment appartient à une plaque
de marbre pentélique de Om.l3. On y lit des noms de localités dont deux
sont absolument inconnues et qui se trouvaient probablement en Thrace.
25 ^^ 7« livr. Décret des Aniséniens en l'honneur d'Apollonios [Curtiusj. Ce
décret bien conservé comprend 25 lignes, il est gravé sur une table do
bronze actuellement au musée de Berlin. Forme des caractères qui sont
d'une époque de transition. Il provient de la ville d'Anisa, dont le nom se
trouve ici pour la première fois; les habitants seraient, d'après leur nom,
30 d'origine syrienne, leur ville doit donc être une de ces villes syriennes
, grécisées après Alexandre ; gouvernement de cette ville ; le décret porte
qu'on décernera une couronne d'or comme récompense à Apollonios.
Mention d'Eusebeia située au S. de l'Asie-Mineure. %^\ 9° et 10* livr. Sur
les documents dont s'est servi Thucydide [A. Kirchhoff]. K. se propose
35 d'examiner les décrets dont s'est servi T., de rechercher quand et com-
ment il en a été mis en possession et quel usage il en a fait, il étudiera
neuf passages d'après l'ordre chronologique : liv. 4, 118,119; liv. 5,5, 18,
19; liv. 5,23,24; liv. 5, 47; liv. 5, 77; liv. 5, 79; liv. 8, 18, 37,58 : la pré-
sente étude ne concerne que le premier passage. A. K.
40 IVachrIchten von der K. Gesell»chaft dei* IVissenschaf •
teo zu Goetting^en. 21 jr. Sur qqs. noms de nombre indo-européens
et en particulier grecs et latins [Theodor Benfey]. Résultats : à Tépoque
de la scission des langues indo-européennes, les thèmes pour les noms de
nombre sept, huit et neuf ont été 'saptân, aktân, nâvan (fidèlement con-
45 serves en latin 'septin-, octin-, et non- pour novin-') et 'pânkan' pour le
nombre cinq, ^f Remarques sur qqs. monnaies de la Thrace et de la Mésie
[F. Wieseler]. Article relatif à la 3® partie du Catalogue numismatique du
British Muséum publiée par Reginald Stuard Poole, Barcley V. Head et
Percy Gardner. Tf La chronologie de Julius Africanus [Conrad TrieberJ.
M Démontre que Julius Africanus avait fixé la naissance de J.-C. à l'an du
monde 5502 et non à l'an 5500, comme on le croit, d'après la chrono-
graphie de Syncelle. Importance de la chronique de Julius Africanus
malgré ses défauts. H. LebèCtUE.
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 115
IVeue «falirbAcher fur Philologie und Pnedego^ik. T. 121
et 122. PHILOLOGIE, 1« livr. La composition des groupes du temple d'É-
gine [JuliLis]. Réfute G. Lange qui, dans une publication récente, cherche à
établir que chacun de ces groupes comptait quatre guerriers debout et
non pas deux, comme on l'admet en général avec Brunn. Selon J., l'effri- ^
tement des statues peut, sans aucun doute, servir à retrouver la place
qu'elles occupaient dans les groupes. — Inventaire et classement des
fragments conservés à la glyptothèque de Munich. ^ La mort d'Eschyle
[Rohde]. L'histoire d'Eschyle, tué par une tortue qu'un aigle lui avait laissé
tomber sur la tète, remonte à une assez haute antiquité : jusqu'ici toute- lo
fois on ne connaissait pas de témoignage antérieur à celui deSotadès. R.
trouve chez Simplicius un passage de Démocrite ftiisant allusion à un
récit tout semblable; Eschyle n'étant pas nommé dans ce texte, onnepeut
savoir s'il était déjcà le héros de la légende à l'époque où écrivait Démo-
crite. T[ Les données chronologiques concernant Anaximène et Anacréon lo
[DaubJ.i. Dans la notice de Suidas sur Anaximène, il faut lire : -ii-^cu^ h tyî
VE ' '0"Àuu.7;ià5't, Cl ^' èv t^ 2âp^etov àXwciEi en donnant à ^e-yovgv le sens de rixiAaJ^sv. Des
deux versions que rapproche ce passage, la 2^ oî ^' èv ttî sàp^ewv àxwaei est
celle d'Apollodore.— ii.Dans la notice de Suidas sur Anacréon, au lieu des
deux dates vê' et x8' = o2 et 25 il faut lire ^S'et ve'=:62et55.T Le denarius 20
de Dioctétien [Hultsch]. Coup d'œil sur les réformes monétaires de Dio-
ctétien. Le denier qui figure comme unité dans toutes les estimations de
l'édit de pretiis venalium (an. 301) valait la 36000^ partie d'une livre d'or,
soit 3 centimes et 133 miUièmes. 1 Cicéron, De imperio Cn. Pompei c. 13
§ 37 Hre : nisi qui aperte de se voluerit. [Richter]. ^ Die Ausgrabungen J5
ziir Olympia. 3. Uebersicht der Arbeiten und Funde vom Winter und Frûh-
jahr 1877-J878, hrsg. v. E. Curtius, F. Aller und G. Trecj. [Petersen].
Compte rendu détaillé et généralement favorable. % nfcuosxéw [Zacher]. Ce
verbe n'est point formé d'èxiw pour sixÉw serrer, et des préfixes ^rpo et èç; il
dérive d'un thème nominal 7rpo6(j£Xo,dont la racine (prus=percer) se retrouve so
dans l'adverbe homérique ^ta^pûoiov. % Griechische Palaeographie v. Gard-
THAUSEN [FoersterJ. Article étendu. L'ouvrage de G. marque un progrès
décisif dans la science paléographique, mais il est à regretter que l'auteur
n'ait pas étudié directement un plus grand nombre de mss. A côté d'er-
reurs et d'omissions de détail, il y a des parties entières défectueuses, j5
nsi le chapitre sur la tachygraphie qui n'est d'ailleurs qu'une fidèle re-
oduction des travaux déjà publiés par G.; et celui sur les copistes et les
anuscrits datés. ^ La chute du t final dans les formes verbales latines
oenschj. Exemples tirés de l'Itala. ^ C. L. Urlichs, Commentatio de vita
ethonoribus Taciti. [Eussner]. Compte rendu favorable. 40
^•[ 2® livr. Protagorea [Mûller-StrûbingJ. Le scholiaste d'Aristophane
ad Av. V. 1071 sqq., prenant à la lettre les paroles du poète, fait de Dia-
goras de Milet, qui florissaitvers la 78" Olympiade avecPindare et Bacchy-
lide, un des témoins de l'expédition de Sicile. Fritzsche a reconnu
^J'anachronisme et en a signalé la répétition chez Diodore, 13, 6; mais il a 4^
HBu tort de croire qu'Aristophane, 1, c, établissait un rapprochement
Hwitre Diagoras et les Hermocopides. Longtemps avant la fin du 5" siècle
^Hv. J. C, le nom de Diagoras symbolisait l'athéisme; Aristophane l'em-
^Bloie ici pour désigner Protagoras que les Athéniens venaient de con-
^^amner pour crime d'irréligion et dont ils avaient mis la tète à prix. Si so
plus tard on raconta la même chose de Diagoras, c'est que les gram-
mairiens se méprirent sur la pensée du poète. Il est probable qu'au vers
1071, il avait écrit Aia-^opav tov Tyîiov; nous savons, en effet, par un fragment
reu
H
m
1
116 1880. — ALLEMAGiNE.
d'Eupolis que Prolagoras était appelé 6 Ttiio;. En terminant, M. relève
certains indices de la sympathie d'Ar. pour les personnages impliqués dans
l'affaire des Hermocopides. % Encore un mot sur les listes des Sibylles
[Flach]. Recherche la provenance des divers éléments dont se compose
5 l'article de Suidas sur les Sibylles. Signale des lacunes et des erreurs
dans la partie du travail de Maass, De Sibyllinis indicibus, relative à cet
article. ^ Quaestiones Archimedeae scr. Heiberg [Menge]. Compte rendu
favorable. ^[ Sur deux passages de Pausanias. [Schubart]. 7, 5, 5, par
l'à'^aXtj.a d'Hercule à Érythres, P. entend parler d'une statue du dieu, et non,
10 comme le croit Schoell, d'un radeau sur lequel le dieu lui-même serait
venu de Tyr. — d, 27, 4, il s'agit très probablement de la statuette
d'Euéris, servante de Lysimaché. 1 Corrections à 3 passages de Julien
[Arnoldt]. ^Athénée V, 196*, lire : IlToXeaaîou toù «DiXx^éXcpcu jcxXouaévcu fiaaiXïwç
[Rûhl]. "[[l Sur le texte du Curculio de Plante [Baehrens et Fleckeisenj.
15 Remarques et conjectures. ^ Catulli Veronensis liber; Iter. rec. R. Ellis
[Schulze]. Compare les prolégomènes de cette 2« édition avec ceux de la
\'\ 1 Catulle 51, H, lire : nudum sinum recludens. [Nietzki]. % Gaesar
B. C. III, 32, 3, lire : paene vicis castellisque singulis singuli cum im-
perio praeficiebantur [Roscher]. ^ Sur le Brutus et l'Orator de Cicéron
20 [Friedrich]. Corrections à qqs. passages. ^ Porcia [Rûhl]. Mommsen a
prétendu que Porcia, femme de Brutus, n'était pas la fille, mais la sœur
de Caton d'Utique <V. plus haut, p. 22, 39>. Mais le passage d'Appien, sur
lequel il s'est appuyé, ne contredit nullement l'opinion générale, qui se
concilie d'ailleurs avec toutes nos données. ^ Sur le De Civitate Dei
20 d'Augustin [Dombart.] Corrections à deux passages.
^^ 3° livr. Emendationes Aristophaneae [0. Schneider]. Corrections au
texte de 20 passages. 1 Sur les Oiseaux d'Aristophane [Hiller]. Remarques
1» sur le texte d'une scholie ad v. 12 ; 2" sur les quatre personnages dont
l'entrée précède immédiatement celle du chœur. % Corrections au texte
30 de 3 passages d'Aulu-Gellc [Bûttner-WobstJ. ^ Sur le Codex Vossianus
86, de Martial [Deiter]. Relevé'des lacunes et des erreurs dans la collation
de Schneidewin. ^ Les 7paix{i.aT£ï; et l'àvri^paçêûç du sénat [Stojcntin]. Com-
pare et discute les idées récemment émises sur la question par S. Schae-
1er, Mille, Hartel, et W. Moellendorff. Des deux notices de Pollux et
35 d'Harpocration ad v. àvTi-;'pacp£uç ; c'est, au rebours de la thèse de W. Moel-
lendorff, la notice de Pollux qui dérive du traité d'Aristote, sur la Poli-
tique des Athéniens. Dans l'article d'Harpocration qui provient tel quel
d'un passage de Démosthène, le texte original portait : ouxàrTet y.%ï rà âiia.
iràvra (^rot. Trspî twv •ypau.u.aTEwv )cat ôti xat àvTi"Ypa.cpe'j; tÎ; Ècttiv 6; Trâvra) àvTi"j'p3C'i/£7at
40 x.T.x. Dans l'article de Pollux ad v. ^pa^jt^arcù; 6 /.arà TrpuTaveiav, lequel est tiré
tout entier de la Politique des Athéniens, les mots xaU'rîpoç — x£'?oTovoja£vo;
désignent Fàva-^px^eu? twv -ypaixpâTwv, fonctionnaire qui, à l'époque où fut
publié le traité d'Aristote, remplaçait à Athènes l'ancien 7paau.aT£Ù; rf>;
[•iouXx;. ^ Contribution à la critique de Florus [Opitz et Meiser]. Opitz cite
45 un grand nombre de cas où le texte du Nazarianus, identique à celui de
l'exemplaire de Jordanis, doit être préféré au texte du Bambergensis.
Meiser corrige 3 passages.
^^ 4^ livr. Le verbe cpp£w (-rrî^pyijxt, (^^inu.i) [Brugman]. Selon Nauck, toutes
les formes verbales classées dans les dictionnaires sous la rubrique ci;p£o)
50 proviennent de Trpo-tr.at; selon Curlius, elles dérivent de la racine ^sp-
porter. Br. se range à l'opinion de Curtius, mais en admettant que la
conjugaison de tn[j.t a influé sur celle de 9?£w, à cause de la synonymie des
deux verbes. Br. cite un certain nombre d'exemples analogues.^ Les lettres
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 117
de Cicéron retrouvées par Pétrarque [Viertelj. Estime, d'accord avec
Voigt, que Pétrarque n'a point découvert les lettres ad familiares, comme
on le croit généralement depuis Flavius Blondus, et qu'il n'a connu que
les lettres à Brutus, à Quintus et à Atticus, retrouvées par lui à Vérone,
en 1345. Si certains passages de la correspondance de Cicéron se trouvent r>
cités dans des lettres de Pétrarque portant une date postérieure à l'an
1345, c'est que ces lettres ont été remaniées entre t359 et 1361. Dans la
2" partie de cet article, Viertel revient sur le passage de l'Italia illustrata
({ui a popularisé l'erreur de Blondus et traite de l'histoire du texte des
lettres à Atticus depuis Pétrarque. ^ Sur Yelleius [Arnoldt]. Lire : 2, 49, lo
1. 'quieta aut certe non praecipitata ante initium bellorum civilium
morte functi sunt'. Dans ce môme passage, 'quieta' est suspect, 'placida'
vaudrait mieux. ^ Sur la 3° satire d'Horace [M. Schmidt]. Primitivement
cette satire comptait 160 vers au lieu de 142; les 18 vers qui manquent à
nos textes taisaient suite au vers 1 9 et remplissaient un feuillet du ms. arche- i5
type. Un autre feuillet ayant été transposé, les vers 20-28 de nos éditions
doivent être placés après les vers 29-37, et ceux-ci après le vers 72. 1T
Sur l'Anthologie latine [Riese]. Liste de variantes du Salmasianus et du
Thuaneus coUationnés sur l'édition de Riese. ^ Varron, de Re rustica
c, 10 [Hultsch]. Lire : haec posita centum centuria.Note sur la contenance 20
de la centuria. •[ Étude sur la Germanie de Tacite [E. Baehrens]. i. Le
meilleur ms. est H (Codex Hummelianus,) mais pour remonter à l'arché-
type le texte des 4 mss. B. b. C. c. (éd. Mûllenhoff) doit être aussi mis à
contribution. 11. Corrections à une trentaine de passages. ^ Sur le frag-
ment attribué à Censorinus [Hultsch]. Lire : p. 61, 17 (éd. Hultsch),.. 25
omprehensa, in qua e medio omnes lineae, etc.
1[^ 5° livr. Geschichte de?- Karthager von 0. Meltzer, l^^'vol. [Gutsch-
idt]. « C'est dans le domaine de l'histoire ancienne un des ouvrages les
lus solides qui aient paru ces dernières années. » T[ Pourquoi dit-on
chille aux pieds rapides ? [Schwartz]. Cette épithète, bien antérieure à 30
omère, a sa raison d'être dans un ancien mythe qui faisait d'Achille le
Is du soleil. 1[ Sur le Connos d'Amipsias [Wohlrab]. Exégèse du fragment
ité par Diogène Laërce 2, 28. ^ Euripide, Ion. v. 1489 sq, lire : irapôévsia
e'aà p.aTÉpo; àfAocTOpo; | a^ocp-^av' àjj.(pîêoXà 001 rà^' i^ft^^oi. xep | JcîS'oç >c. t. X. [SchmidJ.
Sur le Lâchés de Platon [Beckcr]. Les conclusions purement néga- 35
ves de ce dialogue n'ont été bien comprises ni de Zeller, ni de Cron, ni
'de Bonitz. Platon écrivit le Lâchés à une époque où il avait compris et
voulait montrer que la doctrine socratique, en croyant établir l'unité des
vertus, concluait réellement à leur identité. ^ Sur la 1'° apologie de
Justin Martyr [L. Paul]. Corrections à 5 passages. 1[ La 6° églogue de Vir- 40
gile [Kolster]. Article étendu, contenant avec l'analyse exégétique du
poème et une division antistrophique nouvelle des vers 13-86, des
recherches sur la date de cette églogue et sur les circonstances qui en
ont inspiré la composition. K. ne le range pas, comme Schaper, parmi les
derniers ouvrages de Virgile, ni, comme Flach, parmi les plus anciens. 45
Cette églogue, sauf les vers 1-12 qui résistent à tout essai dégroupement
antistrophique, est imitée d'un deces'poèmes lyriques grecs faits pour être
chantés aux Hyacinthies pendant les èva-^î<Jt/.aTa. ^ Sur Callinus et
Tyrlée. [Sitzler]. Callin. ap.Strab. 13, 627, lire : twv KitAu-epîtov wtl tcù; 'ivicvira;
-.îvûvÉvxt. ïyrtée frag. 11, v. 27 lire : sp^wv ^'oSpifxa sp-^a incpauaxiéarÔw TroXeu-î^wv. ^ 50
roetae latini minores rec. Baeiirens, Vol. I [Heydenreich]. Jugement favo-
rable. ^1 Salluste, Jug. 3, lire : neque illi quibus per fraudem bis fuit, aut
tuti auteo magis honesti sunt... nam vi quidem regere patriam atque
J18 1880. — ALLEMAGNE.
parentes [Hellwig]. ^ Contribution à la grammaire et au lexique du latin
vulgaire [Rebling]. Relève dans les inscr. qqs. faits nouveaux.
^% 6« livr. Notes sur Homère [Jordan]. <Gf. R. des R., 1, 94, 13.) 10) Les
vers III, 230-233 de l'Iliade ont été glissés dans le texte pour les mêmes
:, motifs que le v. ii, 557. — il) Iliade xi, 65 sq, lire : àxxon B' âv TruaocToiçi
xeXaîvcTo- iràp ^' àpa xa^^-w. Ibid. v. 62. cSXio; às-nî? signifie uue comète. — 42)
L'épithète de {/.e-^ax-ÂTYi; donnée en deux endroits de Tlliade (viii, 222 et xi
5) au vaisseau d'Ulysse veut dire proprement : orné à la proue d'un grand
xrTo;. — 13) Dans le xp chant de l'Iliade, les vers 668-762 ont été interpolés
10 par un des rhapsodes qui vivaient à la cour de Pisistrate et de ses fils : il
en est de même des vers 618-643 qui se sont substitués à un passage du
texte primitif. — 14) Les vers 660-673. du ch. xv de l'Iliade, suspects à
Hentze et à d'autres critiques, s'expliquent très bien du moment où l'on
prend le vÉ<po{ à^Xucc, dans le sens d'aveuglement au figuré. ^Élien, iTEpUûow
m XI, 10. p. 274 (Hercher) lire : ... dpwjav, rpccpcù; ^à xà; toù ppÉcpou; x. T. X.
[Roehl]. % Les dernières éditions d'Euripide. [Wecklein]. Compte rendu
détaillé et généralement favorable des publications suivantes : Sept tragé-
dies d'Euripide, H. Weil, 2^ édition remaniée ; Ausgewaehlte Tragoedien des
Eur., viertes Baendchen. Hippolytos, erkl. v. Th. Barthold. ; ^ippunti
20 critici sulîa Elettra diEur. da G. Vitellt. ^| Sur Euripide et Eschyle [f'rey].
Au vers 1 de TÉlectre la leçon w «ïr; i:aXat6v "Ap-^o; doit être maintenue. —
Eschyle, Ag. 1172, lire : è^à ^ï 6£p[xo7rvou; râx,' 6v Tzi^tù paXw; id. Suppl. lire :
îxovô* ofxtXov. ^Sophocle, Phèdre, ap. Stob. 74, 16 lire: pva^lv aîa/^pôv cj-^pvaiîcl
S'il oTÉ-^eiv [Schroeder]. T[ Sur la théorie du dochme [Drewes]. On doit regarder
25 le dochme comme un pied ou plutôt une mesure simple, une des espèces
du 78V0; àvtoov, offrant entre ses deux parties rhythmiques le rapport de 5 à
3.^ Les associations religieuses du Pirée. [C. Schaefer]. Considérations
générales sur l'histoire et les caractères des thiases : on a eu tort de les
confondre avec les èp-^ewvEç. Ce nom n'était donné qu'aux membres
80 d'une seule association, celle qui honorait la mère des dieux dans
le Meteoon du Pirée. Nous voyons les ôp-^iôbvi; en rapport avec d'autres
confréries, surtout avec le thiase d'Aphrodite Uranie ou Syrienne, mais il
ne faut pas en conclure comme Foucart que ce thiase se réunissait dans
le même temple. A la fin de l'article, texte et commentaire de deux inscr.
35 contenant 3 décrets des thiasotes d'Aphrodite et un des ôp^êwve;. ^ Sur
le Curculio de Plante [Niemayer]. Corrections de qqs. passages.
•JT^ 7" livr. Altindisches Leben. Die Cultur der Vedischen Arier nach den
Samhita v. H. Zimmer [Kaegi]. Compte rendu détaillé et très favorable, f
Thémistocle jugé par Thucydide I, 138,3 [Riihl]. Dans ce passage le 1®^
40 terme de l'antithèse ours •irpou.aewv... oût' èiriu,a6wv serait, suivant Wecklein,
une allusion au rôle qu'Hérodote (liv. viii, 17, 19) fait jouer à Mnésiphile
à la veille de la bataille de Salamine ; le 2* terme viserait, suivant W.
Moellendorff, le passage où Stésimbrole (ap. Plutarch. Pericl. 11, 5) affirme
que Thémistocle avait été disciple d'Anaxagore et de Mélissus. Mais par
45 cette antithèse, en rapport étroit avec le contexte, Thucydide a simple-
ment voulu marquer ce qu'il y avait d'original et de spontané dans les
vues et les plans de Thémistocle. ^ Sur Catulle [Schoell]. i. Article
étendu. Combat au nom de la grammaire l'opinion des philologues qui
ont divisé en deux élégies distinctes la 68« pièce. 11. Réfute les arguments
50 opposés par qqs-uns à Tidentification de la Clodia du pro Caelio de Cicé-
ron avec la Lesbia de Catulle, et à celle de Caelius avec Rufus, chez le
même poète. Correction à un certain nombre de passages. % Sur la vie
de TibuUe. [Schaube]. Lire : Albinus Tibullus, eques R. e Gabiis originem
I
I en
II:
NEUE JAHRBUECHER PUER PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 119
duxit, insignis forma... ante alios Corvinum Messalam dilexit. % Sur le
De viris illustribus de Si Jérôme et le Catalogus virorum illustr. de Gen-
nadius [Jungmann]. Le texte que G. Herding vient de publier chez Teubner
est des plus défectueux, comme l'apparat critique dont l'éditeur s'est
servi. % Sur Stace [Bitschofsky]. Notes critiques sur qqs. passages. T" s
Remarques étymologiques sur un certain nombre de mots latins.
[Roensch]. If SurDictys [Wagener]. Des concordances littérales entre
Cassiodore, Dictys et Salluste dans les passages que Cassiodore emprunte
à Dictys et que Dictys avait empruntés à Salluste infirment l'opinion de
Mommsen suivant laquelle Cassiodore aurait eu sous les yeux un texte lo
grec de Dictys plus ancien que notre texte latin. ^ La place de 'uterque' et
de'ubique' [Roscher]. Comme quisque, ces deux mots cèdent régulière-
ment lai '** place aux pronoms réfléchis, à suus, aux relatifs, auxinterro-
galifs, aux superlatifs et aux nombres ordinaux.
^T[ 8° livr. La déclinaison des noms en i; chez Homère [Sitzler]. Ceux ic
de ces noms dont le thème se termine par une consonne ont au singulier
le génitif en -iS'o; ([/.àvrioc, TroXuaxTioç, Tïo'pTioç ont perdu le ^ a cause du t qui
précède l'i; nâpto; qu'on trouve une fois II. m, 325 s'est substitué dans les
textes à sa forme régulière nâpio;), le datif en -iS"i (les datifs en î comme
biù, Jcv-Kiarî appartiennent aussi à des substantifs en -tiS'.), l'accusatif en 20
-IV et en -i^a (quand les deux formes coexistent, celle en -iv se met toujours
devant les voyelles : et celle en -i^a devant les consonnes) ; au pluriel
ils ont les nominatifs en -i^e;, l'accus. en -i^a;, le datif en -loi ou -io(ji (les
formes en teç, ta;, eoi ou ïdai appartiennent aux thèmes en -Tt^.). Les noms
en t; dont le thème se termine par une voyelle ont au sing. le génitif en 26
' oç, le datif en -st; au pluriel, le nominatif en -teç, l'accus. en -taç, le datif
-at ou -«ai; il n'y a en fait d'exceptions que les formes iroXvio;, iroXvit,
(îîo'Xyia se trouve chez Hésiode, non chez Homère), iroXYieç. ^ Choix de leçons
du Messanius d'Hésiode, ms. palimpseste [Flach]. ^ Donatus ad Terenti
Adelph. 1, 1, 1, lire : vel a ludo et a gesticulatione Scirtus [Koenig]. % Sur «0
Thucydide [Grossmann]. Sept passages expliqués, ou corrigés. ^ Xéno-
phon, Hell. 1, 6, 4, lire : ... iroXXàx»; àvx' ÎTriTYi^'ettov -^6vo(ji.sv«v xxt àvTt ^uvtévTwv rà
vauTiJcà x.xi àvôpcoTroi; w; %^in<JTio'i itpwaxovTwv àTretpouç ôaXàooviç TréjXTCOVTe; x. t. X.
[Richter]. % Sur le Philèbe de Platon [Liebhold]. Corrections à 10 pas-
sages (c. 14 B, 18 A B, 34 E, 41 E, 45 A, 47 C, 50 D, 64 E, 65 D, 66 c). M
^ Le 1" et le 2" débat à l'assemblée du peuple d'Athènes. 11. <cf. R. des
R. 4, 108, 29> [Gilbert]. Réplique à l'art, de Hartel <R. des R. 4, 166, 6>.
^ Diodore de Sicile, xx, 74, lire : to u,èv TrveùpLa xaTsueaev [Arnoldt]. ^ Les
discours chez Polybe [Welzhofer]. Les théories souvent énoncées par P.
sur le rôle et le caractère des discours historiques ne laissent aucun 4o
doute sur l'authenticité de ceux qu'il a mêlés à son récit soit au style
direct soit au style indirect. % Pour l'interprétation de l'Enéide (Suite.
Voir N. J. 1871-1875.) [Th. Plûss]. Étude sur 11, 229-249. Ce passage offre
de grandes beautés oratoires et lyriques: il est très faible au point de vue
de la logique du récit. ^ Pages inédites sur Thistoire des Goths [Rûhl]. 45
Texte avec notes critiques de deux récits tirés l'un du Laurent. 66, 40,
l'autre du Bamberg. I, m, 14. Études sur les sources directes ou indi-
rectes de ces anecdota.
HT^ 9° livr. Les tableaux comme ornements des temples [Zacher]. Dans
l'Enéide, 11 466-493, il ne s'agit pas de statues groupées sur le fronton 50
du temple de Junon, ni de bas-reliefs couvrant les portes, mais bien de
tableaux fixés contre les murs, soit à l'extérieur, soit plutôt à l'intérieur.
Revue des temples grecs et romains ornés de peintures. 1[ Le mot d'ordre
120 1880. — ALLEMAGNE.
d'Aratus et d'Octavicn [Roscher]. Suivant Plutarque (Arat. 7), Aratus au
moment d'attaquer le tyran Nicloclès choisit pour mot d'ordre 'AxoaXwv
'YTTsp^é^io; : c'était une comparaison entre sa propre entreprise et la lutte
d'Apollon contre Python. A Philippes, Octavien donne également le
6 nom d'Apollon pour mot d'ordre à ses soldats, au rapport de Valère-
Maxime {i , 5, 7) ; or on sait par Suétone (Aug. 94) qu'Auguste passait pour
tiis de ce dieu. ^ Athénée p. 573 c lire : àirà^uv auxYî x.f.Tà; sTaîpa; [Roehlj. ^
'HXîxrpwv. Note sur l'Amphitryon de Plante [Fleckeisen]. W. Moellendorf a
démontré que dans les 81 premiers vers du Scut. Herc. d'Hésiode 'HxlxTpwvo:
10 et "HXejcTpwvYi figuraient primitivement, au lieu de 'HXsV.TpuwKo? et d 'HXs/CTpwvYi ;
mais il affirme que dès avant Euripide la substitution des formes actuel-
les aux formes anciennes dans le texte d'Hésiode était un fait accompli.
Cependant, si Plante au vers 97 de l'Amph. emploie la forme Electri, c'est
selon toute probabilité qu'il lisait 'HXÉxTptovoç dans son exemplaire d'Hé-
15 siode : les anciens écrivains latins traduisent souvent les noms grecs en
wv par des noms en us de la 2". Au vers 98 du même prologue : natus
Argis ex Argo pâtre, 'Argo' n'est pas pour Argivo, comme le disaient
déjà les commentateurs romains : c'est : 'natus Argis ex Alcaeo pâtre'
qu'il faut lire. ^ Aristophane, Eq. 526, lire : S; tcoXXw l^oûaa; tot' è-a-vw
20 [Arnoldt]. 1] Sur la correspondance entre Cicéron et Decimus Brutus
[Gurlitt]. Article étendu. Les 25 premières lettres du xi'' livre des epist.
fam. furent publiées par Tiron dans l'ordre même où Cicéron les avait
écrites et reçues. C'est aussi l'ordre de nos mss. sauf pour les lettres i5,
18 et une partie delà 13®. ^ Caesar, B. G. v, 43, 1, lire : fusilis ex argilla
25 glandes [Wagener]. ^ La lO*' églogue de Virgile [Kolster]. Article étendu,
étude sur l'histoire de Gallus et de Lycorisou Cythéris, système nouveau
de division antistrophique. ^ Incerti auctoris de Constantino Magno . . . éd.
Heydenreich [Schroeter]. Compte rendu généralement favorable. L'édi-
teur assigne à la composition de cet opuscule une date trop reculée.*^
30 Corrections au texte du même ouvrage [Ludwig et Rohde]. ^ Lire 'colei
culum' au lieu de 'colliculum' dans l'inscr. murale publiée par l'Inst. di
corr. arch. (Bullettin. 1875 p. 191.) [Rohde]. 1[ Exemples de l'emploi de
*sic' I)our *deinde' chez les écrivains de la décadence [P. Aschenig].
^^ 10« et 11^ livr. Lie Grundlage der griechischen Syntax eroertert v.
25 Dellbrûck [Brugman]. Compte rendu très favorable. % Sophocle, Electre
lire V. 528 ; -h -^àp Aîxr ^uvaïxev. x. t. X. ; V. 601 : o^' àub; e^w*... [Krïiger]. % Sur
la signification du comparatif chez Homère [Amdohr]. Énumération et
classification des passages où le comparatif sert non à marquer un degré
plus fort de telle ou telle qualité, mais à opposer celte qualité soit à son
40 contraire, soit simplement à sa négation. % Notes sur l'Iliade [Benseler|.
II. xm, V. 669. Qm signifie (comme dans Odyss. ii, 192, non pas blâme,
réprobation, quoi qu'en dise le scholiaste, mais bien: peine, amendes.
Remarques sur les peines infligées aux déserteurs et aux rétractaires à
différentes époques de l'histoire grecque. 1[Sur le mythe délien d'Apollon
45 Pythoctone [Schreiber]. Primitivement Latone ne jouait aucun rôle dans
ce mythe. ^ Sophocle, Trach. 526, lire : è-^w 8i lAaaTvip pt-èv oîa cppàJIw [Go-
lisch]. •[[ Sophocle, Phil. 425, lire peut-être : art^y^roç p'vo; [LoehbachJ. f
Sur l'histoire de la Musique aulodique [GuhrauerJ. Réponse à l'art, de
Jan <R. desR. 4, 111, 18>. ^ Sur un passage des Sept contre Tlièbes.
50 [Lowinski]. Lire, v. 25, Sq. : èv «al vw^^wv xal (ppsalv TirapauTÎxa I xpincTYipiou; opviOa;
â<J^6u^«î Ti'xvTp I <à-jwv escari Ao^îou xptÔTîaêTai)... •[ Sur l'époqUC OÙ fut COmpOSé
le Phèdre de Platon [Susemihl]. Art. étendu. La date la plus probable
n'est pas comme le soutient Usener402, mais plutôt 396. ^ Tacite, Agri-
I
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGTE UND PAEDAGOGIK. 121
cola, i, lire : virtutibus tempora degimus ; ib. 30, traduire 'sinus famao',
j'abri du mystère [Pfundtnerj. ^ Sur l'omission du pronom suivi de
l'infinitif chez les poètes comiques latins [Funck]. Classification d'exem-
ples. Mise en formules des résultats de cette statistique. ^ Corrections au
texte de 3 épigrammes grecques [Arnoldt]. % Le camp romain dans ses s
conditions normales au temps de Polybe [Hankel]. Art. étendu accom-
pagné d'un plan. Dimensions du camp romain ; noms de ses ditférentes
portes. ^ Corrections au texte de qqs. passages de Lucrèce [Francken
et Brandt]. ^1 De figwis etymologicis linguae latinae scr. G. Landgraf [Thicl-
mann]. Jugement favorable. ^ Sur Catulle, carm. 63, 68, 101 [Moriz lo
Schmidt]. Plusieurs conjectures. ^^ Notes critiques sur les carmina n»^ 64,
'1, 8, et 7 du même poète [Roscher]. ^ Sur les histoires de Tacite [Dederich |.
V, 10. La leçon 'oppida Batavorum' doit être préférée à 'oppidum Batavo-
rum' ; ibid. l'expression 'diruit molem' doit s'entendre non d'une des-
truction complète, mais d'une rupture provisoire. ^eUv et le r,z^\ irveuaâTwv is
(le Théodoret [Uhlig]. Eîiv n'est pas une forme verbale, c'est une interjec-
tion proprement dite. Sur l'aspiration du 2^ epsilon de ce mot le traité iné-
|dit de Théodoret Trepî mi^iiÀxm apporte un témoignage de plus. Indication
[desmss. qui nous ont conservé le texte de ce traité. Extraits du codex
'Havniensis 1965. Étymologie et pneumatologie de eîiv d'après le scho- 20
liaste de Grégoire de Nazianze.
^11[ 12° livr. L'introduction des ambassadeurs près du peuple athénien
[et la irp&x.^po'^o^îa [Hoeck]. Intervenant dans la polémique entre Gilbert et
iHartel, combat l'hypothèse des deux débats successifs, mais n'admet pas
non plus que l'on doive accepter telle quelle, comme le prétend Gilbert, 25
[la détînition donnée par Harpocration de la -jrpox.eipoTovta : Explique la
[marche suivie par le sénat et le peuple dans leurs négociations avec les
[ambassadeurs étrangers. ^ Sur Ménandre [Dziatzko]. Un passage de
IDonat sur TEun. de Térence (prolog. 10 sq.) permet de fixer entre 310 et
308 av. J. C. la date à laquelle fut composé le ôr.axupo; de Ménandre. T| Sur 30
[Néarque le Cretois [Vogel]. Joint au recueil des fragments de Néarque un
îertain nombre de passages qu'il retrouve chez Arrien et Strabon. ^ Sur
rhéocrite [Hiller]. Au vers 36 de la 5° idylle, le texte vulgaire OfaV xOva; w;
[rjcpàpivTi doit être maintenu. T[ Sur l'état actuel de la critique des sources
l'Hésychius de Milet [Flach]. Compte rendu sommaire de 7 monographies ^^
lubliées entre 1872 et 1880 par 0. Schneider, Curt Wachsmuth, Volkmann,
lOHDE et Daub. ^ Cleon bei Thukydides, v. Bûdinger [Zurborg]. L'auteur
îe fâche à tort de voir dans le discours de Diodore l'expression des sen-
[liments personnels de Thucydide. Il expose et apprécie avec exactitude
raffaire de Sphactérie et la suite des événements jusqu'à la mort de Cléon. ^^
p[ Interprétation d'un fragment de Lucilius (xxviii, éd. Mûller) [Brandt]. ^
L'idée de l"omne' chez Lucrèce [Gneisse]. L''omne' chez Lucrèce n'em-
jbrasse pas avec la matière l'espace tout entier, mais seulement l'inane
lou portion de l'espace où la matière se meut. ^Note sur Sophocle, Electre,
[601. [Kriiger]. La correction 6 ^' à|j.oç é'^w proposée plus haut (p. 672) par a:,
[l'auteur, avait déjà été trouvée par Wex et Meineke. ^ Sur la place
' f'ulerque' et d"ubique' [Roscher, Meyer, Reichenhart]. Remarques pour
servir de complément à Tart. analysé plus haut. ^ Notes critiques et
jxplicatives sur 3 gloses de Placidus [A. Deuerling]. ^ La 4° égloguo de
|:Virgile [Kolsterj. Caractère allégorique de ce poème ; divisions antistro- r,o
phiques. % La tradition du texte des lettres de Cicéron [Mendelssohn]. La
[comparaison d'autographes authentiques de Pétrarque avec les Medicei
49, 7 et 49, 18 prouve que dans ces deux mss. nous n'avons pas l'écriture
122 1880. — ALLEMAGNE.
(lu poète italien et donne ainsi raison à Viertel et à Voigt. Mais, malgré
l'opinion de ce dernier, le Dresdensis m dérive réellement du Mediceus
49, 9. J. Nicole.
PÉDAGOGIE. i'« livr. Ausgewaehlte Brie/% von M. T. CiCERO, erhlaert von F.
5 HOFMANN, 2''* Baendchen, bearbeitet von G. Andresen [Schmalz]. Le choix des
lettres est un peu arbitraire; la constitution du texte manque de fixité,
Hoffmann représentant une certaine tendance, qu'Andresen abandonne
du moment où il prend la suite du travail ; la môme inégalité se retrouve
dans les notes; en somme, le livre n'aura toute son utilité qu'après avoir
10 subi une révision qui rétablisse l'harmonie entre toutes ses parties. %%
2" livr. Sur la théorie de la mesure des vers [G. Hermann]. Bien des ques-
tions de métriqueontencore besoin d'être examinées en elles-mêmes et en
ayant soin de ne pas les laisser absorber par les théories 'rhythmiques' dont
il importe de les tenir complètement séparées, si l'on veut arriver à des
15 résultats durables. *[ Remarques sur la syntaxe des cas,[E. F. Wynckenj
complétant et rectifiant Tarticle de Holzwjeissigsur le même sujet. Cf. Neue
Jahrbùcher. T. 120, i" livr. ^ Glassisches Liederbuch. Griechen tmd Roemer
in deutscher Nachbildung von È. Geibel. 3^" Aufl. [E.]. On ne peut que louer
les améliorations matérielles apportées à cette nouvelle édition ; le texte a
20 subi nombre de retouches qui méritent toute approbation. ^ 34» réunion
des philologues et pédagogistes allemands à Trêves (suite). Section d'ar-
chéologie. 1" séance. Duhn parle sur les «Traits principaux d'une histoire
de la Campanie. » — 2" séance. Une discussion s'engage sur la thèse
soutenue par v. Jan, que « les Grecs se servaient d'une flûte à deux tuyaux
25 et non d'une flûte simple. » — Sect. de philol. classique. 1" séance. (Audi-
tion en commun avec la section d'archéologie du travail de Duhn sur l'his-
toire de la Campanie, cf. ci-dessus). — S*» séance. Uhligparle sur deux mss.
des grammairiens grecs. L'un, un ms. de Munich, du ix/x« siècle, con-
tient Dionysius Thrax, les règles de la flexion de Théodose d'Alexandrie et
30 divers autres traités de grammaire; il est mutilé, mais il est complété
par l'autre, un ms. de Leyde,qui paraît en être une copie fidèle exécutée
quand le ms. de Munich était encore complet. — Blass traite du rhythme
chez les prosateurs et en particulier chez Démosthène. — E. Heydenreich
parle de la découverte d'un roman traitant de l'histoire de la jeunesse de
35 Constantin et de l'impératrice Hélène. — 3® séance. La section célèbre le
50" anniversaire de la promotion de H.L. Ahrens au doctorat etle président
énumère ce que lui doit l'étude de la grammaire grecque et des dialec-
tes grecs. — Til 3"» livr. Programmes philologiques des écoles supérieures
allemandes (suite). Lunebourg, Johanneum. Strenge, Sur l'esprit de ten-
40 dancedes Commentaires de César sur la guerre civile. 2^ partie. ^^4" livr.
Un canon de la lyrique d'Horace à l'usage des classes [W. Gebhardi]. L'au-
teur de l'article émet le vœu qu'on ne mette entre les mains des élèves
qu'un choix des meilleures poésies d'Horace, en rejetant surtout les piè-
ces de nature à blesser la pudeur moderne, et en les classant d'après les
45 sujets traités. Il passe en revue toutes les œuvres d'Horace, indique celles
qu'il y aurait lieu d'écarter de cette anthologie et répartit les autres en
six groupes. ^ Ostermann, Lateinisches Uebungsbuch, 3« et 4^ parties. [Lu-
lerbacher]. Le livre est bon ; mais il aurait encore besoin de quelques
améliorations que le rp. indique. ^Programmes philologiques des écoles
•'0 supérieures allemandes (suite). Hildesheim, Gymnase et École Réale de
1" ordre. Wolff, Le Charmide de Platon esquissé en vue d'un enseigne-
ment philosophico-propédeulique. "[[Meiningen, Gymnase Bernhardinum.
F. MoTZ, Lucien considéré comme esthéticien. 1[ Meissen, Collège du
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 123
Prince. W. Rosgher, La profondeur du sentiment de la nature chez les
Grecs et les Romains envisagée dans son développement historique. ^%
o« livr. Remarque rectificative [E. Glaser]. Rectifie une assertion erronée
que lui attribuait Eichhoff au sujet de la 4" Églogue de Virgile; cf. Jahr-
bùcher, 1879, p. 600. ^^ 6« livr. G. Radtke, Materialien ziim Uebersetzen 5
aus d. Deutschen ina Lateinische fur Gymnasialprimaner [J. H. Schmalz]. Livre
excellent. ^ B. Nake, Vorûbungen zur Anfertigung lateinischer Aufsaetze
[H. Hempel]. Cet ouvrage est appelé à rendre de grands services. •[ 5«
réunion des péd.igogistes à Halberstadt. [Sch.]. Todt expose une série de
thèses sur la lecture de Cicéron. ^^ 7« livr. B. Nake, Vorûbungen zur An- lo
fertigung lateinischer Aufsaetze [E. Hempel]. Suite. Voyez plus haut, 6® livr.
^ V. HOELZER, Uebungsbuch zum Uebersetzen ins Griechische fur Tertia [R.
Hansen]. Le plan du livre est bon; mais le texte aurait besoin de plus
d'une retouche, %^ 8^ livr. B. Nake, Uebungsbuch etc.. <cf. 6^ livr.). ^
Réunion des pédagogistes à Halberstadt. Todt développe les 8 premières is
thèses posées par lui dans la précédente réunion au sujet de la lecture de
Cicéron; une discussion s'engage, à la suite de laquelle l'assemblée s'as-
socie aux conclusions de l'orateur; les thèses 9 et 10 sont ensuite mises
en débat et également adoptées. ^ 18» réunion des professeurs des gym-
nases du Rhin moyen à Heidelberg. Osthoff montre, en prenant l'impé- 20
ratif pour exemple, comment on doit, d'après lui, traiter en classe un
chapitre de grammaire comparée au point de vue historique. — - Ihne
parle sur la Relation de la guerre de Jugurtha par Salluste. ^T[ dO« et H^
livr. Die JEneide Vergils fur Schûlen bearbeitet von W. Gebhardi, 1. Theil.
[J. H. Schmalz]. On s'attendait à voir apparaître une édition modèle et la as
plupart des notes sont autant de logogriphes, qu'un philologue àu cou-
rant de toutes les polémiques peut à peine déchiffrer; que sera-ce des
élèves? Bref, l'éditeur trahit tous les défauts qu'il ne cesse depuis des an-
nées de blâmer chez ses/ prédécesseurs et n'introduisit dans son édition
aucun des perfectionnements qu'il réclamait d'eux avec tant d'ardeur. J 30
E. Glaser, P. Vergilius Maro als Naturdichter und Theist [Z.]. Travail soi-
gné et instructif, "jl 35° réunion des philologues et pédagogistes allemands
à Stetlin. 1>^° séance générale. H. Prutz parle de l'influence de l'antiquité
classique sur le Moyen âge. Ses idées sont combattues à différents points
de vue par Eckstein, Kammer, Kolbe.— 2« séance générale. Susemihl parle ss
sur l'Éthique à Nicomaque d'Aristote. Wohlrab fait une conférence sur
Socrale considéré comme erotique. — 3° séance générale. Schirlitz parle
sur la description de la nuit dans Homère. — Plûss explique comment les
poésies d'Horace sont le produit des besoins et des tendances de son épo-
que. — 4« séance générale. Heerdegen parle sur le développement histo- ao
rique de la signification des mots en latin. — Diels parle sur Leucippe et
Démocrite. ^•[[ 12° livr. Imitations poétiques d'Horace [E. Rosenberg].
L'auteur fait ressortir le mérite de l'édition de Nauck, qui, pour chaque
passage d'Horace, renvoie aux imitations des poètes allemands, et il com-
plète les citations de Nauck. 1[ Réfutation des critiques deJ. H. Schmalz 45
de Mannheim [W. Gebhardi] et réponse de J. H. Schmalz. Polémique au
sujet du compte rendu de l'éd. de Virgile de W^. Gebhardi par Schmalz
<cf. 10" et W" livr.). ^ 35" réunion des philologues et pédagogistes alle-
mands à Slettin : Section de pédagogie. 4° séance. Kammer parle sur l'é-
tendue et la méthode de l'enseignement de l'histoire de l'art dans les gym- w
nases et traite la question de la place occupée par l'art dans la vie des
Grecs. — Section de philologie, l'** séance. Gonradt parle sur les Anapes-
tes initiaux et le thrène final des Perses d'Eschyle. Kammer traite de la
124 1880. — ALLEMAGNE.
composition du 11^ chant deTIliade et de ses rapports avec le 16« chant.
Ses idées sont combattues par Bellermann. Section des Orientalistes.
Pauli traite de l'état actuel des études étrusques. — Section d'archéologie.
Preuner parle sur les antiquités de Pergame. — Brunn combat la descrip-
ô lion de la trière donnée par Graser. Albert Fécamp.
TVeiier /kiizei^er fur Bibliographie uncl Bibliothek-wls-
t^enscliaft. N*^ 1. Delà matière des livres par un Bibliophile []. Une cau-
serie de bibliophile et rien de plus. ^ Bibliotheca philologica... hrsg. von
\Y. MûLDENER^]. Continue à mériter toute la reconnaissance des travail-
10 leurs, 'i Bibliographische Uebersicht ûber die die Griechischen und La-
teinischen Autoren betreffende Litteratur der Jahre 1867-1876. Abthlg. 1,
Heft 2 []. On regrette de ne pas trouver l'indication des prix. •TG. Boettger
vient de publier Topographisch-historisches Lexicon zu den Schriften des Fla-
vius Josephus Gompilatorisch zusammengestellt, et prépare deux autres ou-
15 vrages sur Flavius Josèphe : un « Schriftsteller-Onomasticon » et un « His-
torisches Personenregister. » ^^ N" 2. Illustrirte Geschichte der Schrift
von K. Faulmann []. Vaste et intéressant panorama dans lequel se dérou-
lent toutes les écritures depuis les temps les plus anciens. i[^N° 3. Dans
xMagyar koenvy-szemle Koezrebocsâtja, J. Csontosi a publié un article sur
20 les copistes et les peintres d'initiales du moyen âge. ^^ N° 4. Dans Neues
Archiv djer Gesellschaft fur aeltere deutsche Gesch. K., Gillert publie un
catalogue des mss. latins à St-Pétersbourg. <V. plus bas, ligne 49.) ^ Ch.
Graux, Notices sommaires des mss. grecs de la Grande Bibliothèque royale de
Copenhague [J. Très précieux. ^ Lie pariser Blaetter des Codex Sarravia7ms
25 hrsg. V. P. DE Lagarde []. Reproduction d'un des plus précieux mss. de
la version des Septante. ^^ IN° 6. Wladisslaw Wislocki, Catalogus codd.
mss. Bibliothec. Universit. Jagellonicae Cracoviensis. Fasc. o []. Important
surtout pour Aristote; témoigne du plus grand soin de la part de l'au-
teur. 1[^ iN° 7. Catalogue des mss. donnés par le comte de Sayn au cou-
30 vent des Cisterciens de Marienstatt et charte de donation de 1490. (Tous
ces mss. ont disparu depuis). ^ 0. v. Gebhardt et A. Harnack ont décou-
vert à Rossano en Calabre un « Codex graecus purpureiis » des Évan-
giles, datant du vi« siècle <voy. ci-après, ligne 38>. %^\ N«» 8 et 9. E.
Dûmmler a publié dans 'Neues Archiv der Gesellschaft lûr aeltere deutsche
35 Geschichtskunde', t. 5, n° 3, un catalogue de livres daté du xi° siècle.^
Bibliotheca philologica.., hrsg. v. W. Muldener, 32° année. 2" part. [J. Con-
tinue à mériter toute la reconnaissance des érudits. ^ Evangeliorum Codex
Graecus purpureus Bossanejisis 2, hrsg. von 0. v. Gebhardt u. A. Har-
nack [J. L'exécution de cette édition est magnifique. ITDans Russische
40 Revue 1. 16, E. Schulze publie une étude sur les découvertes de Schlie-
mann à Mycènes et sur les antiquités trouvées en Russie. ^^ N° 11. L.
Krehl, Ueber die Sage von der Verbrennung der Alexandrinischen Bibliothek
durch dieAraber []. L'auteur croit pouvoir réfuter cette légende. ^^ Codex
Alexandrinus... New Testament and Clémentine Epistles. Published by order of
45 the Trustées. Soldat the British Muséum... []. Fafcsimile de l'Alexandrinus du
Musée Britannique, le ms. le plus précieux après le Sinaiticus et le Vati-
can us. A. FÉCAMP.
I^îeiies Archiv der Gesellscbaft fur aeltere cletitsebe Ge-
Behicbtsk.u nde. Vol. 5, 2^ livr. Les manuscrits latins de St-Pétersbourg
50 [K. Gillert]. On remarque surtout deux collections : celle de Zaluski, po-
lonais contemporain et ami de Stanislas Leczinski, et celle de Dubrowsky,
secrétaire de l'ambassade russe à Paris au moment de la Révolution, qui
réussit à entrer en possession d'un grand nombre de précieux manus-
h
J^HILOLOGISCHER AXZEIGEII. 125
crits d'origine française. — Description des, mss. provenant du monas-
tère de Saint-Germain-des-Prés, avec renvois aux passages qui les
concernent dans Mabillon 'de re diplomatica' et dans le 'Nouveau traité
de diplomatique des Bénédictins' : sont décrits les n»» suivants du dernier
catalogue de S. Germain; 400 ;2H (Hieronyrausin lesaiam; 197; 100; 205 5
(Ambrosius in Lucam); 858; 108; 432 (Orosius, s. ix); le n" 253 (du cata-
logue de Montfaucon : Vigilius contra Nestorium, Augustinus de cura
gerenda pro mortuis, etc., s. ix); 460 (Cassiodorus); 1038, mais n'ayant
plus que 106 feuillets au lieu de 149; 719 (Homélies d'Origène); 254; 8^
(Hieronymi epistolae) incomplet; 189 ; 800 (Isidore, Aldhelmi enigmata, lo
etc.); 842 (Hieronymus); 1276 copié par ordre d'Adalhard de Corbie (l'au-
tre partie de ce ms. se trouve dans le Paris. 13354); 686 (Théodulphe); dix
feuillets provenant d'un ms. de Corbie (Calendrier du ix« s. — Ils portent
encore la pagination 147-156); 1295 (Cassien); 783 (Fortunat, s. viii ; le
poème des Macchabées, Adhelme, Damase, Symphosius); 937 (Canons et i5
décrets des Papes) ; 718, en écriture onciale du yi" siècle; les i"^ 24-25 et
62-73 d'un ms. de Fortunat (Montf. n» 599) avec Isidore, etc.; 106 (Évan-
giles), etc. ^^ 3° livr. (Suite du même sujet). Sont décrits, entre autres,
les n°* du dernier Catal. de S. Germ.717 (Filastri de heresibus liber; epis-
tola Barnabae, etc.); 22 feuillets seulement du ms. 613 (6 poèmes de Pau- 20
lin de Noie) en écriture lombarde du viii° ou ix® siècle ; les feuillets 99-
110 d'un ms. de S. G. (Fridegodus); un Prudence, duxii« siècle; le n''737
(Retractationcs Augustin!); 725 ; 1384; un ms. en onciale du Yii' s. (Ca-
nones). La plupart de ces mss. datent du vu*' au ix^ siècle; ils ont tous
une importance littéraire ou paléographique. (L'article sera continué). ^ 25
Sur des manuscrits [E. Dûmmlerj. Un ms. de l'Escurial (Q. II, 15) du x« s.
contient un commentaire anonyme sur Donat, et une pièce de vers en dis-
tiques à la louange de S. Columban. — Dans le Monac. 14436 est une liste
remontant au xi^ s. des mss. possédés à cette époque par le cloître de
Saint-Emmeram. Châtelain. 30
Philologischer i%iizelger. T. 10. 1879-1880. Janv.-févr. Antoni GOE-
BEL, Lexilogus zu Homer u. den Homeriden T. I []. Qqs. interprétations con-
testables ; par endroits des résultats satisfaisants. T[ Eomers Odyssée ûber-
setzt u.^erlaeutert \.V^^i\he\m Jordan [H. F. MûUer]. Neuf et original. Compte
rendu favorable (Voir R. des R., t. 2, 146, 38>. % A. Grumme, De Iliadis 35
prooemii versu quinio et de parataxis Homericae quodam génère []. Selon le
critique, la question est désormais tranchée par G. en faveur de ceux qui
regardent Ato; ^' èTeXeîsTo p&ux-n comme une construction paratactique. ^j A.
LowiNSKi, De emendando prologo Agamemnonis Aeschyleae []. Sans valeur. ^|'
V. VoELCKER, Zur Kritik u. Erklaerung des Oidipus Tyrannos von Sophokles [ ]. 40
Approfondi. Le critique signale une des conjectures de V. qui mérite une
attention particulière. V. 328-329 ; 'e-^w ^' cù ^i-i tv&tî Tàacpwê&x' utm. ^j Demjs
d'Halicarnasse. Vremière lettre à Ammée. Texte et traduction, par H. Weil
[Cari Jacoby |. Fait avancer en maint endroit la critique et Texégèse du
texte. ^ Cl. Galeni librum de parvae pilaeexercitioad codd. Laur. Par. Marc. 45
auctoritatem éd. J. Marquardt[G. Helmreich]. Complète et enrichit la tra-
dition des mss. M. démontre que tous les mss. dérivent d'un archétype, .
dont le meilleur représentant, relativement, serait le Laur. 74, 3. De bon-
nes corrections. Observations du critique. ^ Grammatici graeci recogniti et
apparatu critico instructi. T. 1, fasc. 1. Apollonii Dyscoli quae supersunt. Rec. 50
H. Schneider et G. Uhlig. T. 1, fasc. 1. (Apollonii scripta minora a R.
Schneider éd. conlinens) [G. Schoemann]. Témoigne d'une circonspection
et d'une exactitude extraordinaires. Il est à désirer que cette utile publi-
126 1880. — ALLEMAGNE.
cation soit bientôt achevée. % Kuttner, De Propertii elocutione quaestiones
[R. Ehwald]. Bonne contribution à l'étude de la langue de Properce,
malgré qqs. erreurs. ^ Descriptiones nobilissimorum apud classicos locorum,
Ser. 1. (15 ad Caesaris de B. G. commentarios tabulae). Ed. A. v. Kampen,
5 [F. Heller], Sans valeur scientifique. Appréciation détaillée de chacun des
plans, mêlée de critiques. ^ l°Das Lehen des Agricola von Tacitus. Schul-
ausgabe v. A. Draeger, 3« éd.; 2" Cornelii Taciti de vita et moribus Cn.
Juin Agricolae liber. Erk. v. Cari Tuecking. 2« éd. corrigée []. Les modifica-
tions du texte de D. sont de véritables améliorations empruntées en
10 grande partie à la 3" éd. de Halm ; le commentaire a subi aussi des modi-
fications. T. fixe avec raison la date de la publication de l'Agricola au
commencement du règne de Trajan. La disposition des notes est défec-
tueuse. ^ Eutropi breviarium ab urbe condita. Rec. H. Droysen [G. Wage-
ner]. Éd. en progrès sur celle de Hartel. Il est à regretter que l'auteur
15 n'ait pas mis plus souvent à contribution les bonnes leçons du cod. Go-
thanus 101. ^ Phil. Thielmann, De sermonis proprietatibus quae leguntur
apud Cornificium et in primis Ciceronis libris [E. W.]. Soigné. ^ Ineerti auc-
toris de Constantino Magno ejusque matre Helena libellus. Ed. E. Heydenreich
[E. Woelfflin]. L'auteur s'est trop pressé de publier ce roman ; de là, une
30 foule de conjectures inutiles, incertitude dans l'orthographe, omission de
changements nécessaires, fautes d'impression (Voir ci-dessous Verhand-
lungen der 34ten Versammlung). 2 comptes rendus anonymes sur le même
sujet.) ^^Mars-avr.-mai-jn. Fr. V^eierjcu, Beitraege zur lateinischen Gram-
matich. 'Prode' [G. Wagenerj! N'a pas donné au problème une solution
25 définitive. ^ G. Koertjng, J)e vocibus Latinis quae apud Joannem Malalam
chronographum Byzantinum inveniuntur. [Id.]. Pas convaincant. 1[ Huemer,
De Sedulii poetae vita et scriptis commentatio [R. Ehwald]. Rien de bien neuf
sur Sedulius, toutefois il y a progrès sur l'éd. d'Arevalo. La partie de la
dissertation relative à la prosodie de Sedulius forme une bonne contri-
ao bution à la métrique des poètes chrétiens. Observations du critique sur les
auteurs imités par Sedulius. ^ Publilii Optatiani Porfyrii Carmina. Rec.
Luc. MûLLER [E. Ludvig]. Annonce de cette éd. qui est d'une splendide
exécution typographique. ^ Oratons TuUiani cod. Erlangensem mutilum
contulit... Chr. Hoerner [Rubner]. G'est un des meilleurs travaux qui aient
35 été faits sur ce sujet. ^ Cicero de Oratore. F. d. Schulg. v. Piderit, 5° éd.;
par Adler [Id.]. Gette éd. pour laquelle le travail de Sorof a été mis à
contribution est en progrès sur les précédentes. Toutefois la partie cri-
tique aurait besoin d'une révision approfondie. ^ Fr. Eyssenhardt, Epis-
tulaurbica [D.Detlefsen]. Goncerne l'interprétation et la critique de Vitruve
io et des 'gromalici'. Latin élégant. Observations du critique. ^ Hygini gro-
matici liber de munitionibus castrorum ex rec. G. Gemoll []. L'auteur de ce
traité doit être placé après Tépoque de Garacalla et pas très loin de celle
de Végèce. ^ Foerster, De flde Flavii Vegetii Eenati []. Beaucoup de saga-
cité, bonne connaissance du sujet; 3 pages d'observations de détail. Latin
45 agréable. ^ J. Scheibmàier, De sententiis quas dicunt Caecilii Balbi [E. W.].
Travail soigné. Résultats satisfciisants. % Max Klatt, Forschungen zur Ges-
chichte des achaiischen Bundes. 1'" part. Sources et chronologie de la guerre
de Gléomène [U.]. Gontribution estimable. ^ Wilhelm Ihne, Roemische Ge-
schichte. T. 5. La chute de la république [M. Zoeller], Beaucoup d'aperçus
50 nouveaux. Z. a vu juste dans les points principaux. ^^ Ji.-août-sept.-oct.
A. Grumme, Homerische misceUen[], Goncerne la 'parataxis' homérique (Voir
ci-dessus, p. 125, 36> et un emploi de /.at. Approfondi. Observations du
critique. •^ Sieg. Mekler. i" Kritîsche Beitraege zu Ewipides u. Sophokles.
PHILOLOGISCHER ANZEIGER. 127
'l^ Euripidea. Textkritische Studien [Wecklein]. Conjectures de valeur iné-
gale; toutefois bon nombre de corrections heureuses. ^ Bachmann, Con-
jecturarum observa tionumque Aristophanearum spécimen 1 [Id.]. Travail méri-
toire; 4 pages environ d'observations du critique. 1[ Greg. N. Bernar-
jDAKis, Symbolae criticae in Strabonem vel censura Cobeti cmendationum in 5
Strabonem []. Cobet s'est disculpé (Mnemos. 1878) du reproche de plagiat.
B. a presque partout raison dans la partie négative de sa polémique,
mais ses propres conjectures trouveront peu d'assentiment. ^ Johann
KviçALA, Vergil-Studien nebst einer Collation der Prager Handschrift []. Cher-
che à démontrer, mais sans succès, la supériorité du ms. de Prague (n) lo
au moyen des omissions originales et des leçons particulières à ce ms.
La partie du travail relative à la critique et à l'exégèse des 6 premiers li-
vres de l'Enéide est excellente presque de tout point. ^ Tibulli Elegiarum
libri 2 (avec les Pseudo-tibuUiana). Rec. Aem. Baehrens []. La base du
texte est établie àTaide de 2 familles de mss. représentées d'un côté par is
un Ambrosianus (A) et un Vaticanus (V), tous deux de la première moitié
du xiT**' s.; de l'autre, par un ms. de Wolfenbûttel (G) du xv* s. et par les
Excerpta Parisina (Par.). Baehrens a donné à cette dernière famille une
préférence qui n'est pas toujours justifiée. Toutefois il a eu raison en
beaucoup d'endroits de rejeter la tradition. L'appareil critique est com- 20
plet en général. B. a attribué à tort à Lygdamus la pièce 5 du livre 3 qui
a pour auteur Ovide, selon le critique. % Rud. Hirzel, Untersuchungen zu
Cicero's philosophischen Schriften. 1" partie. De natura deorum [Ferd.
BecherJ. Travail riche en résultats. Analyse et observations du critique,
qui renvoie à la recension « très approfondie « de Schwenke (Neue 25
Jahrb. T. 119, 120). Article étendu. %^ Nov.-déc. Tomaszewski, De Iliadis
libro vicesimo quarto. Pars prior. [Rud. PeppmûUer]. Rien de nouveau : T.
a emprunté beaucoup à Liescgang,qu'ilcite peu, à Friedrich et au critique
qu'il ne cite jamais. Spécimen de ces emprunts. Compte rendu ironique.
^ Bobert Poehlmann, Hellenische Anschauungen ûber den Zusammenhang 30
zwischen Natur u. Geschichte [Kûhlewein]. Appréciation approfondie du
traité d'Hippocrate Trepl àÉpwv b^ârm tottwv et histoire de la théorie d'Hippo-
crate jusqu'à Strabon. Intéressant. % i° Aristotelis Ethica Nichomachea éd.
G. Ramsauer (avec une lettre critique du rp.) [F. Susemihl]. Les défauts
du travail de R. sont rachetés par d'éminentes qualités <cf. pour l'appré- 35
dation Rev. critique, 1879). 2*> nepl ^ixatoaOvr,;. The fifth book of the Nicoma-
chean Ethics of A. Edited by Henry Jackson. Grands éloges. Le critique
discute sur la part qui revient à Eudème dans ce livre. 3° Aristotelean
Studies. 1. On the structure of the seventh book of the N. E. Chapters 1-10. By
J. CooK WiLSON. D'après W. nous n'aurions à partir du chapitre 4 du 7° 40
livre qu'une compilation tardive pour laquelle Aristote et Eudème n'au-
raient guère été mis à contribution. Observations du critique. A" The mo-
ral philosophy of Aristotle consisting ofa translation , of the N. jB., and of the
paraphrase attributed to Andronicus of Rhodus, with an introductory analysis
of each book. By Walter M. Hatch. Bonne traduction, mais qui gagnerait à 40
être accompagnée du texte, d'un commentaire critique et explicatif. Le
reste du travail est de mince valeur. 5° Fr. Susemihl, De recognoscendis
Ethicis Nicomacheis dissertatio 1-2. Complète les recherches de Rassow sur
les 2 familles de mss. et montre leur valeur réciproque pour les différents
livres. 6° Gustav Teichmueller, Neue Studien zur Geschichte der Begriffe. Fasc. 50
3. (La raison pratique chez Aristote). Polémique assez violente contre
Walter. Il y a dans le travail de T. un mélange de vérité et d'erreur qui
fait que Ton ne découvre pas facilement ce qu'ilyade bon et d'instructif.
128 iHSO. — ALLEMAGNE.
7° Georg" Kaas, Die Lehre des Aristoteles von der Lust. Étude estimable
mais qui ne peut guère prétendre à une valeur scientifique. % R. Dung-
KER, Inter privatarum causarum orationes Demosthenicas quae pro genuinis
habendae sunt quaeque pro falsis breviter exponitur. Part. \. []. Latin élé-
5 gant. Compte rendu favorable. 1[ Naumann, Die Caesuren im Trimeter der
sophohleischen Electra []. Beaucoup d'application et de soin en faveur d'une
thèse insoutenable.^ iîerma^/ie?ia. (A séries ofpapers on literature, science
and pliilosopliy, by members ofïrinity Collège, Dublin.) N°5.[]. Annonce.
■[ Albert Heintze, Gregorius auf dem Steine, der mittelalterliche Ocdipus [L.
10 Schmidt]. Étude intéressante qui montre les' transformations que les idées
chrétiennes ont fait subir à la légende païenne.
^^ Jr.-févr. 1880. E. Bombe, De ablativi absoluti apud antiquissimosBoma-
norum scriptores usu [C. Wagener]. Soigné. % Fr. H. Brehme, Linguarwn
noviciarum laxam temporum significationem jampriscis linguae Latinae tempo-
15 ribm in vulgari elocutione perspici posse [Id.]. Manque d'une explication
concise au sujet du plus-que-parfait. Erreurs dans la théorie du futur
passé en 'so'. % Adolf. Roemer, Die exegetischen Scholien der llias im Codex
Venetus B [Georg.Schoemann]. Fait voir les défauts de ce ms., défauts qui
lui sont communs d'ailleurs avec le Victorianus préféré par R. Travail
20 intéressant et instructif. — Un second critique [Herm. Schrader], sans
contester les résultats de R. incline à penser que le Victorianus (écrit vers
Tan 1500) a pu recevoir des additions postérieures et souhaite de voir
établi le rapport de Victorianus avec le Townleianus. ^ Johann Kviçala,
Studienzu Euripides, avec un appendice contenant des Analectes sur So-
25 phocle. 2° part. Alceste, Ion, Hécube [N. Wecklein]. <V. R. des R., t. 4,
158, 27>. De bonnes conjectures; d'autres, et c'est la majorité, sont sim-
plement possibles et n'ont pas un haut degré de vraisemblance. 7 pages
d'observations du critique. ^ Théod. Birt, De Halieuticis Ovidio poetae
falso adscriptis [Gustav Nick]. Le critique reconnaît la justesse des appré-
30 dations faites antérieurement <v. R. des R., t. 4, 32, 16; 90, 25; 97, 12;
168, 20>. Il se borne à exposer les mérites et les défauts de ce travail très
instructif, et relève qqs. points passés inaperçus dans les recensions
précitées. %^\ Mars-avril-mai. Euripidis fabutae. Ed. R. Prinz. T. 1. Part.
1. Médée. Part. 2. Alceste. [Ludwig Schmidt]. Le principal mérite de ce
35 travail est d'avoir signalé pour la 1" fois maints endroits défectueux du
texte. L'auteur fait aussi preuve d'un jugement fin au sujet de l'authen-
ticité des vers, des transpositions, etc. Article étendu et critique, ^j Frid.
Wieseler, Adnotationes criticae ad Euripidis Cyclopen. 2. R. SCHEr<R, Qaaes-
tiones criticae Euripideae [Wecklein]. W. s'est surtout appliqué à donner
40 de nouvelles conjectures, S. à défendre les leçons des mss. Observations
du critique. ^ Hermann Mueller-Struebing, 'Aônvaîwv iroXiTsia. Die attische
Scîmft vomStaat. Études sur cet écrit, nouvelle recension du texte et pa-
raphrase [Franz Rûhl]. Mérite les mêmes éloges que le livre sur Aristo-
phane et la critique historique. Réfutant les hypothèses de Kirchhoff, de
45 Moritz Schmidt, de Cobet et de Wachsmuth, M. -S. voit dans cet écrit un
brouillon du discours prononcé par un partisan de l'oligarchie contre
une réforme de la constitution athénienne dans le sens aristocratique. Le
texte est constitué avec grand soin ; les conjectures personnelles ou non
à M-S. sont généralement bonnes. Ce discours aurait été composé après
50 la paix de Nicias, vers 415, et aurait pour auteur Phrynichos. Ce dernier
point paraît douteux au critique. •[[ Ad. Schubert, Iccius u. Grosphus. Eine
Studie zu Horaz [— t— ]. Forme agréable. S. s'est trompé dans l'interpréta-
tion de qqs. passages de l'épître 1, 12. Il trouve trop de traces de stoï-
1
PHILOLOGUS. 129
cisme dans les épîlres. Enfin il n'est pas heureux dans la défense des 2
dernières strophes de l'ode 2, 16. ^ Lexicon Taciteum. Ed. A. Gerber et A.
Greef. Fasc. 3 []. Mérite les mènnes éloges que les 2 premiers fasc. HH Jn-
jl. Ludwig BORNEMANN, De Castoris chronicis Diodori Siculi fonte ac norma
[U.]. Les conclusions méritent souvent Tassentimcnt; qqs. unes provo- &
quent la contradiction. ^ Publii Vergilii Maronis Aems. lUust. G. Guil.
GossRAU. 2° éd. []. G. est conservateur. En beaucoup d'endroits le critique
préférerait une leçon autre que celle adoptée par l'auteur. Le mérite prin-
cipal de cette éd. est dans l'exégèse ; le travail de G. est le meilleur se-
cours pour une étude approfondie de TÉnéide. ^ Foerster, Ueber die Ech- lo
theit des Vergilischen Culex u. einige Textverbesserung []. Corrections pour les-
quelles l'auteur a mis à profit en partie celles de Haupt et de Heinsius, aux
vers 20 sq. 34 sq. 37 sq. D'après F., Virgile n'aurait pas écrit de Culex;
celui que nous avons aurait été composé peu de temps avant Lucain par
un Alexandrin et attribué faussement à Virgile comme une œuvre de jeu- 1»
nesse. Ces résultats ne paraissent pas définitifs au critique. ^Wilh. Sie-
GLLN, Di'e Fragmente des L. Coelius Antipater (tir. à part du H*' Supplem.
Jahrb.>[]. Travail soigné et qui constitue un progrès notable dans l'étude
des fragments de Coelius. Toutefois le critique ne peut admettre l'hypo-
thèse d'après laquelle Coelius aurait écrit un second livre intitulé : 'His- 20
toriae'. Il n'approuve que rarement les idées de l'auteur sur la forme et le
sujet du Bellum Punicum. — Un 2*^ critique [0. Gilbert] étend les objections
du précédent et répond à la polémique dont il a été l'objet de la part de
S. — Un 3° critique [Rob. Poehlmann] relève les mômes points que les pré-
cédents. ^ îlieronymi de Viris inlustribus liber, {'kccedii Gennadiicatalogus 25
^viroruminlustrium'). Ex. rec. Herding [L.].A peu près manqué. ^ Hirsch
IH1LDESIIEIMER, De libro qui inscribitur de viris illustribus urbis Romae quaes-
tiones historicae [H. Haupt]. A parties variantes de 3 mss. inédits : le Bru-
xellensis, le Laurentianus plut. 47 n'* 32 et le Vaticanus n° 4498, rien de
nouveau. ^[^1 Aoùt-sept. Otto Erdmann, Ueber den Gebrauch der lateinischen 30
Adjectiva mit dem Genetiv, namentlich bel den Schriftstellern des 1 Jahrh. n.
Chr. []. Instructif, mais n'épuise pas la matière. ^1 Fr. Aug. Eckstein, La-
teinischen Unterricht (T. 11 de TEncyclopédie de Schmid) [C. Wagener].
Très bon travail de pédagogie, tout à fait digne d'être recommandé aux
philologues. ^ R. X.SEiBEL.Observationum epigraphicarum capita 2 []. Traite 35
d'un certain nombre de fautes grammaticales dans les inscriptions. Tra-
vail intelligent. ^[ H. Froehlich, Die Militarmedicin Homers [Iwan Millier].
Intéressant. ^R. Goebel, Ueber den platonischenParmenides[K.L Liebhold].
Analyse détaillée de ce travail intéressant et instructif. ^ Aristotelis de arte
poetica liber. Rec. Christ [Fr. Susemihl]. Le critique est d'accord avec C. 4o
sur les principes, mais moins sur l'exécution. Toutefois de bonnes con-
jectures de C. qui s'est rencontré plus ou moins avec le critique sur un
grand nombre de points, ^j C. Klein, De Vei-bis separandi apud Tacitum [].
Mauvais. Compte rendu ironique. % H. Nisse, Pompejanische Studien zur
Staedtekunde des Alterthums [M. Z.]. Analyse étendue de cet ouvrage très 45
important. <Le dernier fascicule de 1880 ne nous est pas parvenu à temps).
Henri Lebègue.
i^hilologiis. T. 38, 3° livr. 1. L'inscription d'Olympie nMll. [H. L.
Ahrens.] Les Xaxà^ftoi de l'inscr. pourraient bien être le même nom que
les Xapâ^piot, leur ville se serait alors appelée Xapâ^pa, nom que l'on trouve 50
chez Slrabon. Ligne 5, sq. lire aî^s rt; ouXaiYi, Fsppïiv aÙTÔv '7T0T(T)bv Aîa, a.l u.y\
^duM ^û/.Éoi. Suit une dissertation linguistique sur la parenté de p-ntpa et de
eîpïiVYi, ayant pour but de justifier dans le passage ci-dessus l'yi de auXai-^ et
u. UE ruiLOL. : Juillet 1881. — Jieoue des Bévues de 1880. V. — '.)
180 1880. — ALLEMAGNE.
de p.yi. ^ Dans Sénèque, Tranq. an. 2, 5 [A. EussnerJ. Lire ' vitio pariter
levés'... au lieu de... 'vitio parum levés'...; de même, ibid. 10, 3, lire :
' catena est atque laxa', au lieu de : ' catena est, aliorum laxa'... ^ La
théorie de l'article d'Apollonius Dyscole [0. Eichhorst]. 1" Art. Le traité
6 wepl àpôptùv d'Ap. Dysc. étant perdu, l'auteur cherche dans ses autres ou-
vrages quelles ont été ses idées sur l'article : 1° Ce qu'Ap. Dysc. entendait
par àpôpov; 2« pourquoi Tarticle occupe le 4** rang dans l'énumération des
parties du discours ; 3<* sur les deux espèces d'articles, apôfov 7;poTa)CT'.x'Jv (6,
y], To) et 07roTa)CTtxdv-(pronom relatif k, ri, ô) ; 4° sur la déclinaison de Tarti-
10 oie et spécialement sur le vocatif et Tinterjection w; 5° sur l'usage et la
syntaxe de l'article, et sur les mots qui peuvent ou ne peuvent pas en
être accompagnés. ^ Valer. Flacc. 7, 55 sq. [H. Koestlin]. Propose ' quam-
que ego cum vittis ' au lieu de ' aut ego '... ^ Les archontes athéniens de-
puis 01. 119, 4 = 301 jusqu'à 01. 423, 4 = 285 avant J. G. [G. F. Unger]. U.
15 cherche, pour la période indiquée, à déterminer la suite des années ordi-
naires et des années avec mois intercalaires et s'efforce d'en déduire une
liste définitive d'archontes pour le même laps de temps. Tf Rapports an-
nuels : Thucydide [L. Herbst]. l^"" art. Analyse de 12 ouvrages ou mé-
moires sur Thucydide. T| Sur le Banquet de Xénophon [G. F. Rettig]. Ad-
20 denda et Corrigenda à l'art, précédent du môme auteur <R. des R., 4,
122, 3>. ^ Mélanges. — A. Exégèse et critique des auteurs. Sur
Euripide [N. Wecklein]. Critique et émendations de Heracl. 905 sq.; Iphig.
A. 1002 sq.; Frag. 977 ; Fr. 1039, 3 sq. ISur Xénophon [Rettig]. Nouvelles
preuves sur la relation entre le Banquet de Platon et celui de Xénophon.
25 1[ B. — Extraits des mémoires et rapports des sociétés sa-
vantes et des revues. Bulletin de la Société nat. des Antiquaires de
France, 1875. A. Bertrand, Découverte de 1200 monnaies romaines et
d'une inscr. romaine à Bourbonne-les-Bains; Quicherat, Anneau d'or dé-
couvert à Soulosse, avec une inscr. portant le nom de Constantin ; Id.,
30 Inscriptions d'Arles ; de Barthélémy, Copies rectifiées des inscr. du Puy-
de-Dôme (cf. année 1874) ; A. Bertrand, Sur le Casque de Berru décrit par
Barthélémy dans les mémoires de 1873, etc.. The Edinburgh Rcview, 187o.
Janvier : Lusio Philaiis et Lawn Tennis, à propos de Burette, Mémoire
pour servir à l'hist. de la Sphéristique ou la Paume des anciens; Cox,
35 Histoire de la Grèce. On reproche à l'auteur de ramener, par esprit de
système, toutes les anciennes légendes au culte du soleil ; on loue, au
contraire, dans son ouvrage, tout ce qui a rapport à l'histoire de la ci-
vilisation. (Pour la 4^ livr. du t. 38, entièrement bibliographique (men-
tionnée à tort comme 3^ livr., R. des R. 4, 123, 7) et la 1° du t. 39, voir
40 notre Revue de l'an dernier, p. 123.)
^^ T. 39, 2* livr. Sur le Commos dans l'Agamemnon d'Eschyle, v. 1458-
1576. [B. Todt]. On s'est habitué jusqu'ici à expliquer les passages diffi-
ciles ou douteux en admettant l'existence de lacunes, il est plus rationnel
de chercher la cause de mainte obscurité, soit dans des interpolations,
45 soit dans des interversions de strophes ou de parties de strophes ; au lieu
de s'ingénier à compléter le texte à l'aide de conjectures plus ou moins
probables, il vaut mieux s'appliquer à élaguer le texte, à l'expurger de
toute addition postérieure et à le rétablir dans son ordre primitif. L'au-
teur applique ces principes au Commos de l'Agamemnon d'Eschyle.
50 ^ Caton, De Mor. I, 2 [C. Hartung]. Au lieu de : * ne somno deditus csto ',
lire : 'somno ne deditus esto '. % Sur Valerius Flaccus [H. Koestlin].
25 séries de remarques sur les leçons adoptées ou proposées par
E. Baehrens dans son édition. ^ Varron, ap. Gell. N. A. 2, 10 [E. v.
PHILOLOGUS. 131
LeutschJ. Dans le passage * negat se in literis invenisse curfarisae, etc.',
V. fait allusion à un vaste ensemble d'auteurs de tous les genres, glos-
sematum scriptorcs, grammairiens, juristes, écrivains traitant des choses
sacrées, historiens, etc. % Sur l'authenticité des lettres d'Alexandre le
Grand [R, Hansen]. Pour les lettres ayant rapport aux campagnes d'A- 5
lexandre et adressées soit à Antipater, soit à Olympias, soit aux Athéniens,
soit à d'autres destinataires inconnus, nous n'avons aucune raison de
révoquer en doute leur authenticité; quant aux billets de moindre étendue
ayant rapport à des affaires d'ordre privé, les extraits que nous en pos-
sédons sont si courts qu'il est impossible de porter sur eux un jugement 10
définitif. Les deux seules lettres que l'on puisse avec certitude déclarer
îapocryphes sont celle qu'Aulu-Gelle suppose avoir été adressée à Olym-
'pias et dans laquelle Alexandre se donnait pour le fils de Jupiter Ammon,
et celle qu'il aurait écrite à Aristote au sujet des ouvrages acroamatiques.
L'auteur se demande en terminant comment les divers écrivains ont pu 15
avoir connaissance du texte des lettres authentiques et les diverses hy-
pothèses les plus vraisemblables, soit le transfert des Archives d'Alexan-
idre en Egypte, soit la publication des lettres du roi dans les Éphémérides
Id'Eumène et de Diodote. ^ Pindare, Pyth. YI, 4 [E. v. Leutsch]. Les mots
U vao'v, que fournissent tous les mss., ont passé de la paraphrase dans le 20
lexte. % Sur l'époque du commencement de l'année chez Diodore [G. F.
Unger]. Grâce à la diversité de la date prise comme début de l'année par
les annalistes et historiens grecs, chez lesquels Diodore a puisé, on peut
;Cspérer de reconstituer, dans la majeure partie des cas, la liste des auteurs
utilisés par lui et de restituera chacun ce qui lui revient dans l'œuvre de 25
compilation entreprise d'une façon indigeste et sans méthode par Dio-
dore : il suffit d'observer dans chaque récit, où cela est possible, quel est
îe point de départ adopté pour le commencement de l'année. Partant de
ce principe, l'auteur restitue ce qui leur revient à Timée, Duris, Diyllus
d'Athènes, continuateur d'Éphore, à Hieronymos. A ce propos, Unger ré- »o
lute les objections présentées par F. Reuss contre sa manière d'expliquer
la chronologie de l'époque des Diadoques <cf, R. desR., 4, 124, 2>, prouve
que Reuss n'a pas examiné et renversé son argumentation, qu'il en a né-
gligé ou passé sous silence les points principaux et termine en maintenant
toutes ses conclusions antérieures. ^ Virgile, En. VI, 14 sq. [E. v. LeutschJ. 35
Le récit du séjour de Dédale à Cumes est emprunté en partie aux Histoires
de Salluste, en partie à la tradition vivante alors à Rome sur ce sujet.
T[ Rapports annuels ; Strabon [A. Vogel]. Analyse et critique de 8 ou-
vrages sur Strabon, ayant trait à la classification des mss. et à la consti-
tution du texte. ^ Virgile, En. VI, 16 sq. [E. v. Leutsch]. Le mot ' enavit' 40
doit être pris au sens figuré comme synonyme de voler dans l'air; le
pluriel ' templa' est un collectif et doit s'entendre de l'ensemble du temple
bâti par Dédale. ^ Mélanges. —A. Extraits de manuscrits. A pro-
pos de l'ouvrage d'Hérodien mpl ^ixpovwv. [P. Egenolff]. Édit, de 2 fragmen'tS
du ms. 1965 de la grande Bibliothèque royale de Copenhague, occupantes
les pages 664 à 675 dans le ms. et intitulés, l'un : iiaXatôv Trepl -ni; icoaoTyiro;
tm ^ixpdvwv, l'autre naXaibv irept TroaoTviTo;. ^ Contribution à la connaissance
desmss.de Salluste [Ad. Hofmeister]. Collation d'un fragment de ms. du
xii/xm« s. provenant de la couverture d'un incunable de la Bibliothèque
de l'Université de Rostock et contenant 77-81 et 99-102 du Jugurtha. so
1 B — Exégèse et critique des auteurs. Thucydide, 8, 102, § 1-2
[H. Schenk]. Les mots tw (pixîw èmTCXw doivent être supprimés. ^ Les odes
adressées par Horace à Virgile [Ed. Woelfflin]. C'est bien à Virgile que
132 1880. — ALLEMAGNE.
s'adresse Horace dans les Odes i, 3 et iv, 12. ^ Ovide, Met. 3, 640 sqq.
[H. Koesllin]. Aulieu de ' pars quid velitaure susurrât', lire : ' ... ore su-
surrai'. 1 Sur Rutilius Namatianus [G. F. Unger]. Dans Itin. I, 227-232,
les vers 231-232 doivent être intercalés entre 228 et 229 : dans les vers
5 suivants : au lieu de : sive sinus patrios incubo Faunus init. | Dum ré-
novât largo mortalia semina fétu, il faut lire : 'sive sinus patrios
incola Faunus init. | Dum rénovât largo mortalia femina felu '.
^ Senèque, De tranq. anim. [A. Eussner]. Lire 1, 1 : Mn aperto posita,
quaeque manuprenderem' ; 1,3 : 'diuturnitas inducat'; 4, 1: 'Serene,
10 minus videtur, etc.' 1 G — Notes sur les antiquités grecques.
Sur l'histoire des douze tribus athéniennes [G. Gilbert]. Après avoir étudié
l'époque des accroissements divers dans le nombre des tribus, l'auteur
arrive à reconnaître quatre périodes pour cet accroissement : i° l'exis-
tence des tribus 'AvTipvi; et \r,u.r,T^ixç est authentiquement constatée pour
15 les années 306/5 à 279/8 ; 2" celle des tribus 'Ep£-/,6r,i; vEWTspa et 'AvTi&yj;
vetoTEpa l'est depuis la suppression de l'Antigonis et de la Démétrias jusqu'à
l'institution de la Ptolémais; 3° celle des tribus 'Epe-/.6r,iç vewTc'pa et nTcXsaai;
depuis l'institution de cette dernière jusqu'à l'érection de l'Altalis ;
4<> celle des tribus nTûXsaai; et 'AxTaXiç depuis l'an 200. ^ OflVandes faites
20 aux morts [P. Stengel]. Au moment des funérailles, les offrandes consis-
tent en huile et en miel ; plus tard, les offrandes déposées sur les tom-
beaux consistent en lait ou en une préparation de miel nommée ^/.eXt-
y-parov; le vin est aussi une offrande usitée ; d'autres fois on trouve même
de l'eau, soit seule, soit mêlée aux autres offrandes ; mais les principales
25 restent toujours le miel et le vin. ^ D— Extraits des mémoires ou
rapports des sociétés savantes, ou des revues. Séances et travaux de
l'Académie des sciences morales et politiques. 1876, T. 105 : Ch. Wadding-
ton, Sur Pyrrhon et le Pyrrhonisme ; Ch. Giraud, les Tables de bronze
d'Osuna (continué dans les T. 106, 107 et 108) ; 1877, T. 108 : Lenormant,
30 Mémoire sur les origines de la monnaie dans l'antiquité ; Naudet, De l'état
des personnes et des peuples sous les empereurs romains ; Dareste, Mé-
moire sur l'ancienne loi éphésienne récemment découverte ; 1878, T. 109 :
Compte rendu favorable de Larombière, Lucrèce, De rerum natura, tra-
duction française. •[ The Dublin Review, 1875, 3° trim. Blackie, Horac
35 Hellenicae, Essays and Discussions on some important points of greek
philology and antiquity ; 4° Trim. The Déification of the Roman Empe-
rors ; 1877, 2* trim. The Character of Julius Caesar. ^ The Edinburgh
Review, 1877, T. 145. Avril : The Attic Orators from Antiphon to Isaeos,
by Jepp. L'analyse du style des divers orateurs est exacte, mais les juge-
40 ments de l'auteur sont contestables, surtout son appréciation politique
d'Antiphon ; T. 146, Juillet : Analyse de trois ouvrages sur les Oracles
sibyllins ; 1878, T. 147, Janvier : Analyse de l'ouvrage de Schliemann sur
Mycènes et de celui de Cesnola sur Chypre ; Avril : Compte rendu de 3
traductions anglaises de l'Agamemnon, et de traductions de l'Antigone,
45 de l'Electre et des Trachiniennes. % The Westminster Review 1876 et 1877.
Comptes rendus d'une vingtaine d'ouvrages consistant pour la plupart en
traductions anglaises d'auteurs classiques ou en éditions à l'usage des
classes.
%^ 3« livr. Sur Hésiode [R. Peppmûller]. Série de remarques sur Théog.
50 81 sqq., sur l'Hymne à Hécate, sur Op. 20 sqq., 314 sqq., 529 sqq., 376
sqq. % Dans Pindare, Pyth. VI, 49 [E. v. Leutsch]. Lire : h Tz-uy^odai nupî^wv.
% Contributions à la critique de l'Agamemnon d'Eschyle [B. Todt]. Exa-
men de dix passages. 1 Virgile, En. VI, 23 [E. v. Leutsch]. Commentaire
p
PHILOLOGUS. 138
des mots elata, respondet, et Cnosia tellus. 1[ Remarques sur les
fragments des tragiques grecs [N. Wecklein] : 1. Reproduction du frag-
ment d'Euripide, édité par H. Weil, d'après le papyrus égyptien de la
Bibliothèque de Amb. Firmin-Didot, suivip de qq. remarques proposant de
nouvelles corrections; 2. Émendations aux fragm.739 et740etau fragm. s
J'Archelaos 257 ; 3. Reproduction et émendation du fragment d'Eschyle
publié également par Weil. ^ Poètes épiques latins. Sur i). Valerius Flac-
ous [H. Koestlin]. Commentaire ou correction d'environ 80 passages, où
l'auteur conteste les leçons adoptées par Raehrens.T[Sur Virgile, En. VI, 27
E. V. Leutsch]. Commentaire de ce vers. ^ Contributions à la critique de lo
quelques historiens de Tépoque impériale romaine [Fr. Goerres]. Étude
critique des documents fournis sur l'histoire de l'usurpateur Julius Sabi-
nus et de sa femme Epponine, par Tacite, Plutarque etDion Cassius. L'au-
teur examme d'abord la question d'authenticité et admet que \e fond du
récit est vrai. Les parties essentielles de la narration de Plutarque lui ont is
été fournies par son ami Autobulus, d'après le récit fait par le fils même
de Sabinus ; il a évidemment amplifié et arrangé ces détails suivant les
besoins de la composition ; mais les traits principaux en sont confirmés
et complétés par Dion et Tacite ; un seul fait a lieu de surprendre, c'est
que Suétone soit absolument muet à ce sujet ; mais Tacite et Dion sont en 20
général trop bien disposés envers Vespasien pour que leur témoignage
soit suspect dans un cas où, en somme, Vespasien joue un rôle presque
odieux, d'autant plus que ce témoignage est confirmé par celui de Plu-
tarque, qui, eu égard à son origine, a toute la valeur d'une vraie déposi-
tion. Quant à la date des événements, l'auteur place la révolte de Sabinus 25
en 69/70, et son exécution, ainsi que celle de sa femme, dans les pre-
miers mois de 79, peu avant la mort de Vespasien. Il adopte pour celle-ci
|e nom d'Epponine, en avouant que ce n'est qu'une simple préférence.
i|f Dans Virgile, En. VI, 10-42 [E. v. Leutsch], le mot procul au vers 11
se rapporte au verbe petit du vers suivant; la suite du récit prouve, en so
effet, que l'antre de la Sibylle était très éloigné du rivage. ^ Sur la pé-
riode intercalaire athénienne [G. F. Unger]. L'auteur, à propos du travail
d'Usencr, paru dans Rhein. Mus. t. 34, en même temps que son propre
article sur les Archontes, Philol. t. 38 <cf. plus haut, p. 130, 13), discute
les points sur lesquels ses conclusions diffèrent de celles d'Usener et 35
maintient celles auxquelles il s'était précédemment arrêté, et dont la prin-
cipale est que le cycle de 19 ans remplace celui de 18 ans entre 346 et 325
et non en 312 seulement, comme l'admet Usener; suit une étude sur le
cycle athénien d'intercalation de 8 ans et de 19 ans. 1 Bion, Id., I, 93
[G. Hartung]. Les mots olh U^c-izi doivent être remplacés par sEâpxovTt; au 40
V. 95, au lieu de [^.iv et (T<piaiv, lire d et ocpewv. ^ Les légions urbaines [Th.
Steinwender]. L'auteur examine en quoi elles différaient des légions or-
dinaires et arrive aux conclusions suivantes : leur mission primitive fut
la garde de la ville, plus tard avec l'extension de la puissance romaine, la
garde de l'Italie ; primitivement au nombre de deux, elles furent par la 45
suite portées à quatre ; éventuellement forcées dès lors à un service plus
actif, elles passèrent dans la catégorie des juniores; néanmoins elles
se recrutèrent toujours en partie dans les classes ayant accompli leur
temps de service dans les autres légions, en partie dans les dernières et
plus récentes classes appelées au service ; elles furent à la fois composées 50
de recrues et d'invalides ; en campagne, elles servaient d'abord à garder
la ville, puis à occuper des positions sûres, et en dernier lieu à consti-
tuer une réserve, un dépôt pour les autres légions qui seules formaient
134 1880. — ALLEMAGNE.
réellement l'armée active. 1 César,*. G. 6, 26, 2 [Hartung-]. C'est bien
d'une comparaison avec un palmier qu'il s'agit et la phrase s'explique fa-
cilement en supprimant qae après rami. ^ Rapports annuels : Dion
Cassius [H. Haupt]. Compte rendu des travaux ayant pour objet la cri-
T) tique des sources de Dion depuis les temps les plus anciens jusqu'à la
deuxième guerre punique. •[[Mélanges. — A — Extraits de manus-
crits. Sur le De viris illustribus de Sext. Aurelius Victor [Fr. Helmreich].
Suite de la collation du ms. 118 de la Bibl. de la ville d'Augsbourg.
•fl B — Exégèse et critique des auteurs. Sur les règles de position
10 dans Homère [A. Buth]. Examen des cas où le v euphonique forme posi-
tion ; tandis qu'à l'arsis il forme position à tous les pieds du vers, à la
thesis il n'est employé pour former position qu'au i", 2« et V pied.
^ Sophocle, Antigone, 401 sq. [R. Peppmuller]. L'ordre des vers 401-405
a été troublé : la série des questions de Gréon et des réponses du gardien
là devient claire et naturelle en les replaçant dans l'ordre suivant : 401, 404,
405, 403, 402. f Polybe, 23, 1, 4 [G. Unger]. Au lieu de wv TrpsaSwovrcûv, lire
Mv ippoCTTreffdvTtûv. ^ Sur le séûatusconsulte des Bacchanales [W. Weisscn-
brbdt]. Dans la reproduction qu'en donne Mommsen G. I. L, 1, p. 44, le
graveur a sans raison laissé un espace vide à la ligne 26 entre * tabolam '
20 et * ahenam' ; à 5 ou 6 autres endroits, au contraire, il aurait dû en laisser
un; suivent quelques rectifications au sujet des lettres italiques destinées
à indiquer dans la transcription les lettres effacées et sur la ponctuation.
^ G — Extraits des mémoires ou rapports des sociétés savantes, ou
des revues. The Westminster Review, 1878; Verslagen en Mededeelinger
2-i der kg. Akademie van Wetenschapen, Letterkunde, 1876 : Naber, Sur la
question homérique. L'auteur nie l'unité des poèmes, mais croit
pouvoir faire la part de quelques interpolations postérieures. — Boot,
Sur quelques fragments récemment découverts d'une Vie de Gaton
d'Utique. L'auteur les déclare insignifiants et les croit traduits de
no Plutarque.
%% 4° Livr. Bibliographische Uebersicht. 1867-1876. Abtheilung 2. La-
teiner (Auteurs latins: 1. Opuscules ; 2. Varia; 3. Collections d'éditions
et de traductions ; 4. Bibliographie spéciale de chaque auteur : L. Accius
à Hygin. A. Fécamp.
;î5 PhilosopbUclie Monatstiefte. T. 16. H. 1-2. G. TetghmÛLLER,
Ueber die Reihenfolge der Platonischen Bialoge []. L'auteur trouve dans un
passage du Théétète un indice de classement pour les œuvres de Platon.
A une 1« époque (d'exposition continue, diégématique) appartiennent le
Phédon, la République, le Banquet, l'Éuthydème, le Charmide et le Prota-
'«0 goras. Le second groupe, composé après le Théétète, comprend le Cra-
tyle, le Sophiste, le Politique, le Phèdre, le Philèbe, le Ménon et le Gor-
gias, ainsi que le Parménide, le Timée et les Lois. — La République est
antérieure au Théétète <cf. R. des R. 4, 232, 29>. t Fr. Bahnsch, DesEpi-
cureers Philodemus Schrift mçl <TYiu.£if.)v xal on|/.etw(7£wç []. Commentaire sur le
4ô traité de logique de Philodème, publié par Gomperz en 1865 d'après les
papyrus d'Herculanum. T[*[[H.7-8. B. Rothlauf, Die Mathematik zuPlaton's
Zeiten und seine Beziehungen zu ihr nach Platon's eigenen Werken und
den Zeugnissen aelterer Schrifsteller []. Étude sur les rapports de Platon
avec les mathématiciens et les Pythagoriciens. Théories mathématiques de
50 Platon, exposées en 3 chapitres (Arithmétique, Géométrie, Stéréométrie).
Platon avait résolu des problèmes d'arithmétique très compliqués avec
la seule ressource des constructions géométriques. ^^ H. 10. Deux mé-
moires de G. Bernays sur la théorie aristotélicienne du Drame : 1«> Grand-
BHEINISCHES MUSEUM FUER PHILOLOGIE. 135
zûge der verlorenen Abhandlung des Aristoteles ûber Wirkung der Tragoedîe,
2° Ergaenzung zu Aristoteles ' Poetik []. Analyse et éloge. E. C.
ïilîeînîsclies Muséum tuv Rhllologie. T. 35, 1" livr. Année
de la fondation de Rome [G. F. Unger]. Dans cette étude de 36 pages, di-
visée en 11 paragraphes, Tauteur examine les différentes dates qui ont 5
été données de la fondation de Rome; il commence par les dates d'après
la chronologie vulgaire, il passe ensuite aux dates d'après la vraie chro-
nologie et aux dates mythiques et mystiques. 11 examine les passages
des auteurs grecs et latins qui ont parlé de la fondation de Rome. % Au-
thenticité du Phoenix de Lactance [H. Dechent]. LePhoenix est-il du Père lo
de l'Église Lactance? i) 11 résulte du témoignage des auteurs qu'il a été
écrit au 4« s., avant l'idylle de Claudien qui porte le même nom. 2) de
nombreux passages prouvent que l'auteur était chrétien. 3) le vocabulaire
de l'auteur du Phoenix (adjectifs, verbes, substantifs, particularités gram-
maticales, etc.) ; les sources où il puise pour ses descriptions du paradis is
et certains détails du poème prouvent que le Phoenix doit être attribué au
Père de l'Église Lactance. ^ Petites contributions à l'histoire de la litté-
rature grecque [A. Daub]. 1) L'historien Damastes et le sophiste Polos;
erreur de Nauck qui n'a pas compris le passage de Suidas relatif à ces
deux écrivains et explication du passage. 2) Remarques sur la vie et les 20
écrits de Pamphila, passages où Suidas parle de cette femme qui était la
fille de Soteridas, mais dont on ne connaît pas le mari. 3) Sur les écrits
du rhéteur Léon d'Alabanda et du sophiste Léon de Byzance ; restitution
du texte de Suidas qui se rapporte à ces deux écrivains. 4) Un ouvrage
du grammairien Diogénien mentionné par Suidas. 5) Deux écrits d'Éphore. 25
G) Sur le titre d'un ouvrage de Nicolas Damascène : il faut lire dans le
passage où Suidas parle de cet auteur segaoToD au lieu de^îou. 7) D'où pro-
vient l'erreur de Suidas qui nous dit qu'il y eut deux Sopatros. 8) Quel-
ques comédies de Sannyrion. Lectures nouvelles de qqs. passages de
Suidas. ^ Glossemata Latina[F. Bùcheler]. Martyrius, grammairien du 4« «0
ou 5<= s., composa un opuscule sur le B et le V, que Cassiodore a utilisé
et qui a été publié récemment par Keil.Pour composer cet opuscule, Mar-
tyrius a compulsé et consulté les glossaires employés de son temps et qui,
s'ils nous étaient parvenus, nous seraient très utiles pour la connais-
sance du latin archaïque et vulgaire. Tf Nouveaux fragments d'Euripide et 35
autres poètes grecs [F. Blass.]. Détails sur le papyrus inédit publié par
H. Weil. 1) Fra^gments d'Euripide ; reproduction du texte et résumé des
raisons qui l'ont fait attribuer à Euripide. 2) Vers de laMédée d'Euripide.
3) Fragment d'un tragique avec lectures différentes de celles de Weil. 4)
Fragmentd'un comique. 5) Épigramme dePoseidippos.^Mêmesujet[F.Bû- 4o
chclerJ.L'auteurétudiedeson côtélesfgments3, 4, 5 et propose des lectures
différentes. ^ In Herodianum technicum [P. Egenolff]. Les deux opus-
cules d'Hérodien Trepl (xovrpouç Xs^ewç nous ont été transmis parle Cod. Hau-
niensisou Venetus, dontE. a fait une collation complète, 5 pages de lec-
tures nouvelles. ^ Les lettres de Sénèque [0. Ribbeck]. Matériaux pour la 45
critique du texte des passages suivants : Epist. xiv, 2. xiv, 4. xv, 2 ; avec
Haase, R. voit dans les remarques qui souvent viennent rompre le fil des
idées des passages ajoutés après la mort de Sénèque et mal placés, il
croit reconnaître dans d'autres des remarques de lecteurs qui ont passé
plus tard dans le texte. ^ Les descriptions de statues faites par Christo- 60
dore et le Pseudo-Libanius [K. Lange]. Les è)c<ppàasiç du Byzantin Christodore
et du Pseudo-Libanius, si importantes pour l'histoire de l'art antique, sont
pleines d'erreurs; leurs auteurs ont souvent mal compris et mal dé-
h
136 1880. — ALLEMAGNE.
nommé les statues qu'ils décrivaient : 14 pages consacrées à Christodore
4 au Pseudo-Libanius. ^ Quand fut composé le Phèdre de Platon? [H.
Usener]. Depuis que Cobet, d'après les mss., a corrigé dans Diog. Laerl.
3, 38, xd-^ov en xd-yo;, on ne peut plus conclure de ce passage que le Phèdre
5 est le premier dialogue de Platon ; pour en savoir la date, il faut étudier;
le dialogue lui-même, son plan et son contenu; il a pu être composé déj«à'
en 403, mais il serait difficile de le placer plus bas que la seconde moitié
de 402. ^ Sur Aristote [N. Wecklein]. Corrections pour les passages sui-
vants : Poet. c. 4 p. 1149 A 26 : c. 5 p. 1448 B 9 : c. 15 p. 1454 A 22 : c. 17
10 p. 1455 B 7 : c. 19 p. 1456 B 2. •[[ G. Vibius Rufinus [J. Klein]. Inscr. lat.
trouvée près de Mayence, elle est de 43/796 et donne des détails sur un
chef militaire en Germanie inconnu jusqu'ici.
%% 2« livr. La légende des 9 dormeurs en Sardaigne [E. Rohde]. Étude
sur une légende très ancienne qui n'a jamais été remarquée et qui se
15 trouve dans Arist. Phys. ausc. IV, 11, p. 218 b 21.; elle ressemble à celle
d'Épiménide et pourrait bien être d'origine phénicienne ; elle se rapporte
aux neuf fils d'Héraclès et de la fille de Thespios qui dormirent d'un long
sommeil dans un sanctuaire de la Sardaigne. ^ Sur le commentaire du
Parménide de Platon [0. Apelt]. Il y a eu 3 éditions du commentaire de
20 Proclus sur ce Parménide, deux de Cousin, une de Stallbaum qui n'est
que la reproduction de la i^^ de Cousin ; on a joint à ce commentaire des
additions qu'on a attribuées, à tort, suivant Cousin, à Damascius, A. les
étudie à nouveau; elles ont une valeur tout autre que ne le voulait Cou-
sin, elles ne sont pas des scolies mais sont toutes du même auteur : 8
25 pages de corrections au texte de Cousin. 1[ Les consulats des empereurs
de la famille d'Auguste dans Suétone [J. Asbach], A. contrôle au moyen
des monuments épigraphiques les renseignements donnés par Suétone
sur les consulats des empereurs de la famille d'Auguste, il montre com-
bien^Suét.a écrit à la légère; il faut donc se tenir en garde contre ses
30 assertions et parfois mSne les rejeter. ^ Recherches sur Hesychius de
Milet [H. Flach]. Dans les Vitae de Suidas, celles qui étaient à l'origine
empruntées à Hesychius ont été augmentées de détails qui sont intercalés
ou ajoutés à la fin, nous n'avons donc plus le véritable Hesychius ; F. veut
démontrer que Suidas avait à sa disposition des matériaux beaucoup plus
35 considérables qu'on ne le suppose, il cherche quelle est dans les mor-
ceaux intercalés la part de Suidas et celle d'autrui ; il montre parmi les
sources citées dans les Vitae combien sont de Suidas lui-même ; il étudie
ce qui n'est pas d'Hesychius, il réunit les articles sur des écrivains anté-
rieurs à Hesychius, articles que Suidas n'a pas trouvés dans H. et a dùem-
40 prunter à d'autres auteurs ; passages provenant d'un écrivain qui com-
plétait et continuait Hesychius et qui vivait un siècle avant Suidas ; Hesy-
chius de Milet a dû écrire son livre sous l'empereur Heraclius, il était le
contemporain de Pisides, quoique plus jeune que lui, et doit être né dans
la 2° moitié du règne de Justinien (540-565) ; détails sur sa famille. Le
45 Pseudo-Hesychius n'a pas abrégé l'ouvrage d'Hesychius, mais celui de
Suidas et a vécu probablement à l'époque byzantine. ^ Troisième décade
de Tite-Live [F. Léo]. Détails sur les divers mss. de Tite-Live et lectures
nouvelles pour la3« décade. ^Nouveaux fragments de poètes grecs. [Th.
BergkJ. 1. Euripide ; 2. Eschyle ; 3. fragment d'un poète comique ; 4. Épi-
50 gramme de Posidippe ; 5. Représentations des drames d'Alexis après la
mort de ce poète. ^ Même sujet [Th. Kock]. 1. Le fragment d'Euripide ;
contrairement à l'opinion de H. Weil, ce fragment n'appartient pas aux
Téménides, ni à un drame satyrique comme le veut Cobet, mais probable-
RHEINISCHES MUSEUM FUER PHILOLOGIE. 137
menl à une tragédie intitulée « Archelaus » composée par Euripide en
rhonneur d'Archelaus roi de Macédoine. — 2. Les deux petits fragments
de tragédies ont été séparés par Weil, réunis par Blass et Bûcheler, l'au-
teur se range à l'opinion de Weil, mais ne croit pas qu'on doive les attri-
buer, du moins le premier, à l'un des trois grands tragiques. — 3. Frag- 5
ment d'une comédie, restitution du texte. ^ Les apologètes Aristide et
Justin [F. Bûcheler]. Eusèbe (Hist. Eccl. 4, 3) mentionne un certain Aris-
tide comme le plus ancien défenseur du christianisme, il est mentionné
par plusieurs des Pères de l'Eglise, surtout par S* Jérôme qui en fait le
plus grand éloge ; l'auteur croit retrouver en partie son ouvrage dans un lo
fgment d'une apologie qui nous a été transmis par un ms. du x« s. sur
parchemin, il compare certains passages avec Justin. % Nouveaux frag-
ments d'Euripide et autres poètes grecs (suite) [F. Blass]. — 5. Sappho.
Parmi les parchemins du musée égyptien de Berlin se trouve un fgment
de ms. que l'on croit de Sappho et qui d'après l'écriture doit être du 8° i5
siècle ; texte en onciale.— 6. Fragment de la Uzka^'nzTz-n ^eaixôbxtç. ^ Aristo-
phane, Oiseaux 168 [A. Ludwich]. Le vers d68 offre de grandes difficultés
d'interprétation qui disparaissent, si on replace au commencement du
vers les mots èpeï xa^i ti;, qui ont passé à la fin. ^ Époque de Babrius [K.
J. Neumann]. Crucius a montré <R. des R. 4, 93, 36> que Babrius était 20
romain et vivait au 3« s., il croit que c'est au fils d'Alexandre Sévère
qu'était dédié le 2« livre des Fables ; il a tort, c'est à Héliogabale. ^ Cri-
tiques sur les Lois de Platon [K. Dziatzko]. Corrections aux passages sui-
vants : VI, i8 ; IX, 3 ; X, 2 ; xi, 13 ; IV, 4 ; vi, 3 ; vu, 10. ^ Sur l'ouvrage
intitulé mfi û<|^ou; [E. Rohde]. Corrections k divers passages. ^ Bentley's 25
Virgiliana [A. Stachelscheid]. Plusieurs corrections et conjectures. T[ Sur
Cicéron [0. Schmidt]. Corrections, ad Att. xv, 3, 1 ; xv, 4, 2; Phil. i, 31 ;
m, 28. T[ C. Julius Commodus Orfitianus [J. Klein]. La monnaie men-
tionnée par Mionnet (Médailles gr. et rom. V, 275) est de C. Julius Com-
modus Orfitianus, légat de la Pannonie, qui vivait dans la 2® moitié du 30
règne d'Antonin le Pieux. % Maritus [Th. Aufrecht]. Ce mot est formé de
mas-ris (rium) et signifie ce qui appartient à un « mas », ce qui explique
que Caton ail pu dire 'arbores maritae'.
TflfSMivr. Hérodote 9, 106 et Thucydide [J. Steup]. Il s'agit du con-
grès de Samos et de la ligue conclue à la suite de la bataille de Mycale. 35
L'auteur tâche d'établir le texte d'Hérod. et de le mettre d'accord avec
Thucyd. I, 951 et Diodore 11, 37; que signifient les mots "iwve; et Wt'a; il
faut corriger le passage d'Hérod. et ajouter après vYiaiwraç les mots >coù t&ù;
TÎTTEtpwTaç. ^ L'exemplaire d'Ammien Marcellin annoté par Bentley [P.
Schroeder]. 11 pages de corrections et conjectures dont Bentley avait cou- 40
vert son volume conservé au Brit. mus.; <cf. R. des R. 3, 134, 10>. T
Nouvelles recherches sur le vase de Klisias etd'Ergotimos (fin) [P Weiz-
saecker]. L'auteur explique et commente les figures de ce célèbre vase et
tente de retrouver les sources littéraires qui les ont inspirées. 11 voit dans
ces représentations de Thésée et d'Ariane et de la chasse du Calydon, des «
antithèses pleines de sens et découvre partout des significations symbo-
liques. Valeur artistique de ce cratère et place qu'il faut lui assigner
dans l'histoire delà céramique athénienne. Remarques sur les fêtes pu-
bliques et la vie privée où les artistes ont pris leurs motifs : détails sur
l'alphabet des inscriptions gravées sur ce vase, f L'inscription grecque 50
d'Abu-Simbel [A. Wiedemann]. Cette inscr. a été diversement datée.
Franz, Lepsius, Ross, Ebers et Kirchhoff ont admis qu'elle mentionnait le
roi Psammetique I (664-610) ; Gutschmidet Bergk l'ont attribuée au règne
138
1880.
ALLEMAGNE.
de Psammetique II, sur la foi d'un texte d'Hérodote. A cette autorité W.
vient en joindre d'autres, celle d'Aristéas et celles bien plus concluantes
des documents phéniciens. Commentaire historique de cette inscr. qui
est la plus ancienne comme écrite en caractères ioniens. Il est intéressant
5 de voir à quelle époque cette forme de lettres entra en usage. ^1 Remar-
ques critiques sur le 'De pronomine' d'Apollonius Dyscole [W. Hoers-
chelmann]. Conjectures et variantes à ajouter à l'excellente éd. de Schnei-
der. Explications de quelques termes dé grammaire grecque et de leurs
applications dans le livre d'Apollonius. ^ Conjectanea de Silio, Juvenale,
10 Plautoet aliis poetis latinis [F. Bùcheler]. 1° Silius était un adhérent du
stoïcisme et endura les longues douleurs de sa dernière maladie avec une
patience philosophique dont plusieurs auteurs ont rendu témoignage,
entre autres Cornutus 3, 57 et Épictète 3, 8, 7. — 2** Exégèse de plusieurs
passages de Juvénal avec détails sur l'histoire et les mœurs. -- 3** De
15 même pour Plaute, Aulul. 4, 4,8. — 4° B. attire Tattention sur un com-
mentaire de l'ode séculaire d'Horace fait par Calcidius et mentionné pour
la 1"^^ fois par Mai; il en donne la substance. — 5° Remarques sur l'an-
cienne latinité de Plaute à propos des gloses de Placide. —6» Rappro-
chement entre un passage de Luxorius et un passage de Claudien présen-
20 tant une ressemblance marquée. —7° C'est Grattius et non Grattus que
s'appelait le poète contemporain d'Ovide qui fit un poème sur la chasse.
1[ Sur Phavorinus et les Florilegia du moyen âge [J. Freudenthal]. On
sait par Suidas que Phavorinus avait écrit un livre intitulé pwjxoXo-^îa et
qui probablement était une collection de pensées détachées affectant des
26 formes proverbiales. On a cru retrouver quelques maximes de ce re-
cueil dans les extraits de Stobée et de Maximus, mais la plus ample ré-
colte qu'on en ait faite provient d'un ms. de Paris n" H68 qui en contient
22 attribuées à Phavorinus. F. les publie en les accompagnant de renvois
aux passages parallèles. Description du ms. qui contient : 1» des écrits
30 pseudépigraphiques qui dans un but de propagande mettent des idées
chrétiennes ou néoplatoniciennes dans la bouche des philosophes an-
ciens; 2° des extraits de Stobée ; 3" une copie remarquable de la gnomo-
logie connue par les édit. de Leyde, de Munich et de la bibliothèque pa-
latine (pwp.oXo'YÎa £)c Toù Ar,u.03cpÎTOU xzl è-yx-^ipi^iov toû 'EwxTriTOU xal 'iccxpaTOUç) 4°
35 îKko^-h xar' àxcpàèyiTov, une collectiou qui diffère sur qqs. points des gnomo-
logies connues. Grâce à quelques coïncidences de texte on pourrait croire
au premier abord que Diogène Laerce a copié Phavorinus. Il n'en est
rien; au contraire les sentences n°« 12-20 ont été prises à Diogène Laerce
et ajoutées après coup aux 11 premières qui proviennent seules de la
40 gnomologie perdue de Phavorinus. Il n'y a pas d'écrits plus remplis d'er-
reurs que les gnomologies. Le ms..de Paris pourra peut-être aider à rec-
tifier qqs. erreurs et à corriger quelques passages de ces confuses com-
pilations. ^ Vindiciae Pj'opertianae [F. Léo]. Commente quelques vers de
Properce, et tantôt défend, tantôt récuse les conjectures de Lachmann,
45 Becker, Haupt, etc. L. reproche vivement à Baehrens, le dernier éditeur,
de ne pas avoir tenu compte du ms. de Naples, le meilleur qu'on ait de
Properce. % Sur l'histoire d'Alexandrie [Wachsmuth]. Examine le dernier
travail publié par Lumbroso (Bullettino, mars 1880) sur cette question. Il
réfute plusieurs de ses hypothèses et entre autres l'identification de Nea-
60 polis avec la partie égyptienne de la ville par opposition à la partie libyen-
ne. Strabon n'autorise pas cette interprétation. Un passage du Bellum
Alexandrinum (1, 4) indique une division topographique, produite par un
lac marécageux qui séparait la ville en deux quartiers; mais on ne peut
RHEINISCHES MUSEUM FUER PHILOLOGIE. 139
leur donner les noms de Palaiopolis et de Neapolis. Ce dernier terme
d'ailleurs n'apparaît que sur les inscr. du 2^ s. et jusqu'ici nous ne sa-
vons pas exactement à quoi il s'applique. % Ad Plutarchi vitas [van Her-
werden]. Corrections de divers passages des vies de Thésée, Lycurgue,
Selon, Publicola, Théniistocle, Périclès, Alcibiade, Coriolan, Timoléon, 5
^milius Paylus, Pelopidas, Marcellus, Caton, Philopémène, Flaminius,
Pyrrhus.^ Sur les scolies de Tlliade [W. Ribbeck]. Quelques correc-
tions au texte de Dindorf. Tf Sophron et Platon [R. Foerster]. F. défend
contre Susemihl un passage de la République de Platon (5, p. 451 b)
où évidemment Platon fait allusion aux mimes de Sophron , son lo
ami. ^ Nonniana[A. Ludv^rich]. Correction d'un passage des Dion. (28, 28). ^
Id. Dion. 33, 21 [H. Tiedke]. l[Sur le grand traité de morale pseudo-aris-
totélicien et l'éthique à Eudème [F. Susemihl]. Appelle l'attention du nou-
vel éditeur des deux ouvrages ci-dessus, sur l'importance du codex K^, et
du ms. de TAldina; qq. variantes et conjectures. % Sur Suidas [E. Rohde]. is
Corrections de plusieurs passages. If Sur les Ménechmes de Plante [G.
GoetZj\ Corrections et traces d'interpolations. ^ Sur Cicéron De finibus
[E. Schulze]. Au liv. I, 7, 23, il faut ajouter 'judicet'. ^ Sur Sénèque [I.
Gloeckner]. D'après Benef. (3, 26, 1) et d'autres témoignages (Dion 50, 8,
schol. Juv. 5, 109), il faut placerladate dubannissementdeSénèque en l'an 20
42. Tl Sur Eutrope et Hérodien [K. J. Neumann]. Corrections de deux pas-
sages, Eutrope, 19; Hérodien, 4, 3, 1. If TimothéedeMiletdansla poétique
d'Aristote [Susemihl]. Correction de2, 1148 A 15, où Timothée est mentionné
à côté de Philoxène, comme l'auteur d'un dithyrambe. Tf La Tétrobole
dans les comédies deThéopompe [Th. KockJ. Exégèse dequelques vers des 25
2Tpa7twTt^£; (Pollux, 9, 64). C'cst delà solde militaire qu'il est question. If
Une seconde statue de Masinissa à Dèlos [Wachsmuth]. Bref commentaire
de l'inscr. trouvée récemment. TfOdaenathus Augustus [J. Klefn]. !<> Cor-
rection de Trebellius Pollio c. 12 qui, bien compris, nous donne la date
264 pour Tannée où Odaenalhus roi de Palmyre prit le titre d'Augustus. so
2° Les noms exacts des consuls éponymes, jusqu'ici nommés Glabrio et
Torquatus, nous sont révélés par deux inscr., l'une grecque et l'autre la-
tine, trouvées à Smyrne. C'est Tebanianus que s'appelait le dernier et il
est dès lors impossible de le confondre avec le C. Bellicus Calpurnius
Torquatus de l'inscr. de Vienne. Remarques sur le nom et la famille de 35
Tebanianus. T] Inscr. funéraire en dialecte italique ancien [F. B.]. Com-
mentaire historique et linguistique.
llf 4« livr. Sur la métabole de Nonnus [A. Ludwich]. Corrections de
nombreux passages ; qqs. règles de versification adoptées par Nonnus.
1 L'époque de Gyges [A. Gelzerj. 2° partie. Étude détaillée. Gyges a été 40
d'après les chroniques assyriennes un personnage historique qui vécut
sous Asurbanipal (668-625) avant de devenirun personnage mythologique.
Part du mythe et de l'histoire dans ce que les auteurs racontent sur Gy-
ges. Le Gyges de l'histoire fut le lils d'une famille aristocratique appa-
rentée à la famille royale de Lydie, et parvint par une révolution à s'empa- 45
rer du trône de Lydie. Son avènement inaugura la politique des Mermna-
des qui libérèrent la Lydie en ouvrant les portes à la culture grecque et
c'est par cette brèche que l'hellénisme pénétra en Orient. ^ Ad Plutarchi
vitas (suite) [van Herwerden]. Corrections de passages des vies de Marius,
Lysandre, Sylla, LucuUus, Nicias, Crassus, Sertorius, Eumène, Agési- co
las, Pompée, Alexandre, César, Phocion, Cléomène, Gains Gracchus, Dé-
mosthène, Cicéron, Démétrius, Antoine, Dion, Brutus, Artaxercès , Ara-
tus, Galba, Othon. % L'interpolation des Caeliana de Cicéron [F. Schoell].
140 1880. — ALLEMAGNE.
S. modifie qqs. conclusions de Halm. Quant au texte des discours pour
Caelius, il y découvre plusieurs interpolations grâce au ms. de Paris et
au palimpseste de Fambroisienne et explique comment ces passades ont
pu entrer dans le texte. ^ In Herodianum technicum (2« art.) [P. Egenolff],
5 Variantes apportées à l'éd.de Lehrs et de Lenlz, d'après le ms. D. ^Sur
une épigramme intitulée 'Octaviani Augusti' [H. Hagen]. Dans un ms. de
Berne, du 10« s., contenant Priscien, il y a parmi des notes diver-
ses une épigramme qui appartient pour la langue à la belle époque et
doit être attribuée à Auguste, malgré Topinion de A. Jahn qui n'y voit
10 qu'un pastiche composé par qq. savant du moyen âge. % L'inscription
d'Olympie n« 362 [H. L. Ahrensj. Tâche après Kirchhoff <v. plus haut,
p. 8, 28) de lire et de restituer cette inscr. ^ De latinitate Claudiani poe-
taeobservationes [C. Paucker]. Sur le choix des mots, leur place dans les
vers et les locutions familières de Glaudicn. Rapprochements avec la lan-
15 gue de Stace et des classiques. % La bataille des Arginuses et le pse-
phisma de Kannonos [A. Philippi]. Correction et exégèse d'un passage de
Xénophon (Hist. i,734).lMélanges homériques [W.Ribbeck]. Explications
de qqs. expressions : jj.âx-/iç èir' àp-.aTepâ, vauaTà^L».o?,etc. Longues explications
sur la position de la flotte. ^ Latin archaïque [Bucheler]. Reproduction et
20 interprétation d'une inscr. déjà publiée par Bormann (Miscell. capito-
lina). Remarques étymologiques, linguistiques et historiques. ^ Sur Ho-
mère [Wecklein]. II. xv, 460 est interpolé. 4 Sur l'inscr. d'Olympie n» 362
[H. L. Ahrens]. Les remarques de G. Gurtius ne changent rien au déve-
loppement donné par Ahrens. % Même sujet [F. B.]. Remarques sur le
25 motevTTît qui étymologiquement correspond à 'inquit'.^ Les annotations de
Bentley sur Aulu-Gelle dans l'exemplaire du British muséum |[A. Stachel-
scheid. ^ Articles sur des inscr. [J. Klein]. Une inscr. bilingue (dans
Bull. hell. cf. R. des R. 2, 363, 33) nous donne le nom P. Rubrius Barba-
rus praefectus, qui vientàpropos combler une lacune dans la liste des pré-
30 fels égyptiens. 2° Sulla Cerialis dont on retrouve le nom dans une inscr.
publiée par Henzen est lemême que celui qui, devenud'aprôs Dion79,4, 5,
gouverneur de Gapadoce, fut condamné à mort par Héliogabale. 3° L. Tutilius
Pontianus Gentianus est le vrai nom d'un des amants de Faustine. C'est
celui qu'Anton, philos. (29, i) appelle Titilius et auquel Marc-Aurèle, trop
35 indulgent mari, accorda des places. ^ Supplément au vol. 24, p. 84. Polé-
mique où F. Schoell défend ses opinions sur Quintilien contre les atta-
ques de M. Mueller. ^ Supplément à l'étude sur Phavorinus (plus haut, p.
138, 22). Variantes recueillies par Freudenthal dans le ms. de Paris. ^ Exé-
gèse d'Hérodote 8, 53, Thucyd. 1, 89, 3; 1, 90, 2 [J. Steup]. S. s'oppose à
40 quelques conclusions erronées de Wilamowitz-Moellendorff.
Adrien Krebs et L. Bachelin.
Sitzungsbericlite dei» U. bayer. Akademie der AVIssen-
schaften acu Aiûnchen. 1878, T. 2 ; 2« livr. (omise dans notre R.
des R. t. 3, p. i38>. Sur trois tragédies perdues d'Euripide [Wecklein].
45 Longue étude (33 pages) ayant pour objet la reconstitution de l'Antiope,
TAntigone etle Telephus, d'aprèsles fragmentsd'Eur.quiontété conservés.
tl 4880. Tome 1, \^^ livr. Le 'poema ultimum' de Paulin de Noie [Bur-
sian]. Ce poème est, dans le nombre des monuments de l'ancienne litté-
rature chrétienne, un de ceux dont l'importance est considérable pour
50 l'étude des idées religieuses au moment où s'éteignait le paganisme.
Publié d'abord par Muratori (Milan 1697) dans le t. 1 de ses Anecdota,
puis dans son édition complète des œuvres de Paulin, d'après un ms.
Ambros. du x« siècle, il a été réimprimé dans la Patrol. de Migne, t.
I
SIÏZUNGSBERICHTE DER BAYER. AKADEMIE. 141
61, et par Oehler avec des corrections (Bibl. patr. eccl. lat. cur. Gersdorf,
vol. XIII). Mais il se trouve aussi dans un ms. inédit, dont J. Zechmeister
avait signalé l'importance pour la critique du texte de Paulin. C'est le
cod. Monac. lat. 6412 (Frising. 212) du x° s. B. donne une récension
nouvelle de ce poème de 254 vers, avec ses conjectures. Il signale qq. s
passages intéressants au point de vue de la Mythographie. Ainsi v. 131
sq. Vesta est présentée, sur l'autorité d'Hygin (B. croit qu'il s'agit ici de
C. Julius Hyginus, affranchi et bibliothécaire d'Auguste, dont Macrobe nous
a conservé un fragment), comme ayant inventé et enseigné l'art du tissage.
Ce même passage prouve que lorsque le culte d'Adonis fut introduit à lo
Rome, la fête funèbre qui rappelait la mort de ce dieu fut réunie avec
rantique fête de la purification du temple de Vesta. Le passage v. 116 sq.
contient des données intéressantes sur le culte d'Isis et de Sérapis. —
Dans le passage contre les philosophes (v. 32-51) il faut suivant B. enten-
dre par 'Fysici' la fraction de l'école des cyniques qui conservait encore i3
qq. décence dans la tenue et qui représentait les éléments les plus nobles
de la doctrine de cette secte. Paulin parait les confondre avec les stoïciens.
•jj L'emploi de la particule grecque t£, en particulier dans Homère [W. v.
Christ]. L'auteur étudie tous les emplois de la particule te et arrive à les
ranger dans ces quatre catégories : n copulatif et corrélatif; te indéfini ; 20
TE démonstratif et intensif ; te après le relatif. Cette 4® catégorie peut être
négligée, car son origine remonte probablement, suivant les cas, soit au
TE indéfini soit au te copulatif. La distinction entre le te indéfini et le te co-
pulatif a trouvé une expression dans la forme môme du mot ; tandis que te
— 'et' a la même forme dans tous les dialectes du grec, nous trouvons pour 25
le TEindéf. en regard du ionien tto-e, gte, ocXXote, l'indéfini éolien ttot», oTa,
àxxoTa, le dorien, ~c/.à, oxa àxxoxo, et le cyprique om. Il faut donc admettre que
quoique dans Homère la partie, copulative et la partie, indéfinie se con-
fondent dans une même forme te, ces deux particules existaient simulta-
nément comme mots distincts te et xa dans le grec avant la séparation 30
des dialectes. Puis l'auteur recherche dans les autres langues les équi-
valents de TE. La langue primitive possédait une particule k'a avec le sens
de 'et', d'où provient le skr. K'a, le zend Ca, le gr. te, le lai. *que' et le h
got. dans nich=^neque. La rac. de celte partie, k'a était ka, et nous en
avons une preuve dans le grec >cat=T£, qui est le locatif de cette racine. 35
Le TE indéfini n'avait pas avant la séparation des idiomes ariens, une
existence aussi distincte, cependant nous pouvons supposer un k'a
indéfini à côté de kam et de ka ; en effet, au te et au x« grec correspondent
en latin qui et quam, et des formes parallèles dans Tirl. le got. le skr.
et le védique. Le te démonstratif et intensif dans ri te, p,8v re, vu te, a aussi 40
un correspondant en latin, le 'ce' dans hic, nunc, sic, et en got., le h
dans svah =: sic, sôh = hic. Le sens démonstratif très visible dans le
latin a passé au sens corrélatif. Dans le sens intensif qui dérive aussi du
sens démonstratif, le dial. védique a kam ; les trois particules 'v6 te, nu
Kam, nunc' sont identiques. Tous les te grecs se ramènent donc à une 43
rac. Ka, à signification démonstrative faible ; de là en passant par le
degré intermédiaire du sens corrélatif, s'est développé aussi bien le te
copul. que le te indéfini ; d'autre part, ka a donné naissance à k'a et
par un commencement de flexion à kam. Mais la particule toi ne peut se
séparer de te, et elle se rattache à des particules latines etgermaniques pour 50
lesquelles il faut admettre une rac.démonstr. ta; dans le te démonstr. grec
on peut donc voir une confusion des rac. ka et ta. Résumé : te copul.=
arien k'a = et; te indéf-- arien k'a et kam (sens indéfini) ; te démonstr.=
142 1880. — ALLEMAGNE.
arien k'a et ta (sens démonstratif). %^ 2« livr. Nécrologie [v. Prantl]''
Georg Fr. Schoemann ; Imm. Herm. v. Fichte. ^ Miscellanées sur Troie
3<' partie [ Brunn ]. Sarpédon ou Memnon ? Plusieurs vases peints
représentent un cadavre porté par deux figures ailées dans lesquelles on
6 reconnaît généralement Hypnos et Thanatos. Mais on n'est pas d'accord
si le personnage mort est Sarpédon ou Memnon. A propos de la publica-
tion d'un cratère du Musée Gampana (Mou. d. Inst. yi, 21) l'auteur s'était
prononcé pour Memnon. Il défend et motive son interprétation. Discus-
sion et explication de qqs. autres scènes représentées sur des vases ou
10 des coupes. H. G.
'Flieologisclie I^iteraturzeitung. 5^ année. 10 avr. J. Belsheim,
Die Apostelgeschichte und die Offenbarung Johannis in einer alten lateinischen
JJebersettung aus dem « Gigas librorum » auf der Koenigl. Bibliothek zu
Stockholm, zum ersten Mal hersg. Nebst einer Vergleichung der uebrigen
15 neutestamentlichen Bûcher in derselben Handschrift mit der Vulga^a u.
mit anderen Handschriften [Gebhardt]. ^^ 8 mai. Fac-similé of the Codex
Alexandrinus (New Testament and Clémentine epistle), publish by order of
the trustées [Bertheau]. ^^ 17 jl. Schultze, Archaeologische Studien ueber
altchristliche Monumente [Overbeck]. ^ Duchesne, Étude sur le Liber ponti-
20 ficalis [Harnack]. ^^ 1 1 sept. Gebhardt u. Harnack, Evangeliorum codex
graecus purpureus Rossanensis, etc. [Schùrer]. ^^ 9 oct. Vêtus testamentum
graece juxtaLXXinterpr.^ textum Vaticauum Romanum éd. Tischendorf,
Qo éd. Prolegomena recognovit, collât, cod. Vatic. et Sinaitici adj. Nestlé;
— Nestlé, Veteris Testam. Graeci codices Vatic. et Sinaiticus cum lextu
25 recepto coUati [Schûrer], y^ 20 nov. Neubaur, Beitraege zu einer Geschi-
chte d. roemischen Christengemeinde in den beiden ersten Jahrhunderten
[Harnack]. H 4 déc. Gardthausen, Griech. Valaeographie [Id.]. ^ Ritter,
De titulis graecis chrjstianis commentatio altéra [Schultze]. ^ 18 déc.
Herding, Hieronymi de viris inl. etc. [Harnackj. Très négligé. E. G.
30 VerhaïKlItin^en der Oeeellschart €• ICrdkuade zu JBer—
lin, n° 4-5. Fouilles à Pergame [G. Humann]. Le plateau de mille pieds
au-dessus du niveau de la mer, sur lequel s'élève la citadelle, est entouré
d'un mur byzantin, dont la démolition a dégagé onze plaques de marbre
sculptées provenant d'un des édifices de l'Acropole. Gette composition,
35 connue sous le nom de Gigantoraachie, servait de revêtement à une base
en marbre, large de 33 mètres et haute de 5, surmontée par une double
rangée circulaire de colonnes ioniques d'une remarquable beauté. On a
trouvé en outre une frise représentant l'histoire de Téléphos. L'emplace-
ment d'un temple d'Auguste et d'un temple de sa fille Julie a été reconnu ;
40 un temple d'Athéné, qui s'élevait également sur l'Acropole, n'a pas été
retrouvé. Sur la pente méridionale du plateau se trouvent les ruines très
étendues d'un Gymnase. Les fouilles seront poursuivies. %^ n© 7. Sur
l'ethnologie de l'Asie-Mineure [Humann]. Cyrus le jeune, dans sa marche
de Sardes au Méandre, a dû passer par la vallée qui tourne à l'Est le
45 nœud formé par les monts Tmolus et Messogis. Vidal-Lablache.
Verhandlungpea der 34. Vereammlung deutscher Pliilolo-
gen In Trier. Trêves sous les Romains [Hettner]. Description appro-
fondie des antiquités romaines de Trêves et des environs. ^ Sur l'an-
cien climat de l'Italie [Nissen]. Le climat a exercé son influence sur les
50 périodes de l'histoire romaine. L'hiver était autrefois plus rigoureux,
mais la sécheresse moins intense en été que maintenant. ^ Sur une épo-
pée de Digenis en grec du moyen âge [Eberhard]. Ge poème a été publié
pour la l'^'' fois par Legrand et Sathas en 1875, d'après un ms. du 16° s.
■
I
VERHANDLUNGEN DER 34. VERSA.IVIMLUNG. 148
rempli de lacunes et de fautes de copie. Analyse et critique. ^ Sur la tacliy-
i^raphie latine. [Schmitz].2 systèmes l°les 'litterae singulares' ou sigles,
(exemples : P. = Publius ; SP = Spurius ; SER = Servius, ou H B = he-
redibus) mêlées aux mots écrits en entier ; 2° les notes Tironiennes destinées
à abréger des textes entiers, écrits ou prononcés. Ce dernier système &
inventé par Ennius (le poète, contrairement à l'opinion de Teuffel) et dé-
veloppé par Tiron, Philargyrus, Aquila, et Sénèque, brille d'un vif éclat
sous les Karolingiens, décroit aux commencements du 10° s. et disparaît
totalement après le 12". Description de ce système dérivé de la capitale.
Au 7° s. apparaît une sténographie syllabique. Réfutation de l'opinion de lo
Gardthausen qui prétend que la sténographie de Tiron dans sa forme la
plus ancienne a eu pour modèle la sténographie grecque. ^ Sur Leu-
cippe et Démocrite [Rohde]. L'auteur refuse à Leucippe, qui, dit-il, n'a
peut-être jamais existé, le titre d'écrivain philosophique ; il n'y a en vérité
aucun système atomistique avant Démocrite. Tout ce qui nous a été is
transmis des théories de Leucippe revient à Démocrite, en qualité d'au-
teur véritable du (j-É^aç ^id^a^oç. ^ Sur la notion du livre chez les anciens
[Birt]. Les notions de ^iSxîcv et de 'liber' dérivées de la matière subjective
de l'écriture répondaient-elles à une division purement extérieure et ne
devinrent-elles pas une abstraction lorsque le parchemin remplaça le 20
papyrus ? C'est en vue du papyrus seul que les anciens ont écrit; cette
matière offrant peu d'étendue nécessitait la division des ouvrages assez
considérables. A l'édition d'un nouvel ouvrage, la division en livres devait
correspondre à la division sur papyrus. En effet, 'volumen' qui désigne le
rouleau de papyrus s'identifie avec Tidée de livre. Isidore dit : « codex 25
mullorum librorum est, liber unius voluminis. » C'est à partir des Alexan-
drins qu'il y eut pour le 'volumen' une étendue conventionnelle, Trcfi-^pacpri
aùTâo/,r.;, modus dcstinatus. De là le soin qu'on apportait à bien propor-
tionner les livres séparés, et que personne n'a poussé plus loin que Pline
dans ses lettres. On sait que l'on portait sur les catalogues des biblio- 30
thèquesle nombre des lignes <cf. Rev. de philol. t2, 97-143>. La mesure
moyenne des ouvrages en prose est de 2000 lignes. Lorsque, le 'volumen'
fini, il fallait empiéter sur un autre on mettait sur le titre twv ei; ^ûo tô
irpoTepov, TÔ ûarepov. Les œuvres poétiqucs sont d'une étendue moitié moindre
que la prose, entre 700 et 1100 vers. Conséquences de ce sytème relatives 35
à la disposition de pièces de Théocrite, de Catulle et des Héroïdes d'Ovide.
En résumé, il faut distinguer entre les auteurs antérieurs aux Alexandrins
et les auteurs postérieurs. Chez les premiers, et surtout chez Hérodote, la
division en livres et la distribution logique sont en contradiction. D'une
part, l'œuvre fait le cadre ; de l'autre, le cadre fait l'œuvre. ^^ Section de 40
pédagogie. Sur la grammaire grecque de Mélanthon [EgenolffJ. Aperçu de
cette grammaire qui selon l'auteur mérite une place importante dans
l'histoire de la philologie. Eckstein en conteste la valeur et prétend que
Mélanthon avait puisé aux sources grecques par l'intermédiaire des tra-
ductions latines. Polémique à ce sujet entre Eckstein et EgenolfT. ^^ 45
Section d'archéologie. Esquisse d'une histoire de la Campanie d'après les
découvertes les plus récentes [v. Duhn]. ^ Les Grecs se servaient de
doubles 'auloi' et non de simples [v. Jan]. La flûte grecque à l'origine
était double ; les notes supérieures formaient l'accompagnement, les
notes inférieures la mélodie (Voir Arist. probl. 19, 12 Plutarch. Quaest. 50
conviv. 9, 9 et conjug. praec. 11). 1 Sur deux anciens mss. de gram-
mairiens grecs et sur les éléments nécessaires d'un Corpus grammatico-
rum Graecorum (2 planches de photogravure) [Uhlig]. Observations paléo-
144 1880. — ALLEMAGNE.
graphiques et grammaticales sur 2 passag:es de Denys contenus dans 1
Monacensis 310, et dans le Leidensis Vossianus 76, dérivé du i^"" selon U
Détails sur le plan du Corp. gramm. qui comprendra 6 divisions. ^ Su
le rliythme chez les prosateurs, chez Démosthène en particulier [F. Blass].
i Définition et exemples. 1 Sur un roman récemment découvert, de la jeu-
nesse de Constantin le Grand et de l'impératrice Hélène [Heydenreich] Ce
roman, publié à l'aide d'un ms. de Freiberg et d'un ms. de Dresde est
d'une date postérieure au 6« s. et a pour auteur un chrétien anonyme. Sa
valeur est triple : au point de vue de l'histoire littéraire, de Thistoire
10 légendaire, et de la langue. Observations d'Usener. Réplique de Heyden-
reich. Henri Lebègue.
Zeitachrift dei* Gesellschaf t f. Erdkunde zu Berlin» t. 15,
l'"^ livr. Journal de l'eu le D"^ Erwin von Bary, écrit pendant son voyage de
Tripoli à Ghàt et à Aïr. Rencontre entre le Ouadi Talha et le Ouadi Mûr-
is sid d'une forteresse et d'un monument funéraire de l'époque romaine.
Vidal-Lablache.
Zeitsclirift dei* Savigny Stiftun^ fur Itecbtsçeschi-
chte. Nouv. série. 1°"^ vol. Les fragments juridiques de Berlin [P. Krû-
ger]. Il s'agit de deux fragments de textes juridiques, antérieurs à Justi-
20 nien, achetés en Egypte, et actuellement au musée de Berhn. Ils ont été
publiés dans Monatsber. d. Akad. z. Berlin) (1879, 1880). Le 1" fragment
se compose d'une seule feuille, divisée en deux colonnes; la 2^ colonne du
verso n'est pas remplie. Les lettres sont semi-onciales, et l'auteur croit
avec Mommsen que le manuscrit est antérieur au 6° siècle. On ne connaît
25 pas le nom de l'auteur. Des trois parties dont se compose ce texte, une
seule, la 2-, est dans un état convenable ; elle porte la subscription ; ' de
judiciis'. Il traite des actions relatives aux 'dediticii' qui doivent être
données comme si 'dediticiorum numéro non essent'. Mommsen croit
que cette classe de personnes assimilées aux dédilices alfranchis de la
30 loi AeliaSentia sont les citoyens déchus par suite d'une condamnation
de leur droit de cité (exules). K. combat cette opinion : nous ignorons
si, antérieurement à Juslinien, il n'y avait pas d'autres déditicesque les
affranchis et d'ailleurs ce texte peut s'appliquer aussi bien à ces alfran-
chis eux-mêmes. K. ne croit pas, non plus, que ce fragment soit une
35 sorte d'instruction adressée à un magistrat pour lui tracer la marche à
suivre dans la procédure formulaire, mais simplement un commentaire
de l'édit. Le 2° fragm. se compose de 3 feuilles écrites des deux côtés,
et appartenant, d'après l'auteur, au même ms. Comme dans le 1", on y
trouve des'notaejuris',etenplus unegloseen grec.LesresponsaPapiniani
40 conservées au Digeste en forment le sujet. K. conclut qu'on est en présence
d'un manuel juridique à l'usage des étudiants de l'École de droit d'Alexan-
drie. Cette école a existé jusqu'au règne de Justinien. On sait, en outre,
que les élèves de 2^ année étudiaient le titre dejudiciis et qu'on enseignait
à ceux de 2^ et de Z"" année les Réponses de Papinien. ^ Le procès contre
45 le comédien Roscius [J. Baron]. On connaît le sujet de ce procès. C.
Fannius Chaerea, propriétaire d'un esclave, Panurgus, qui avait de gran-
des aptitudes pour le théâtre, conclut avec le comédien Roscius un con-
trat de société pour l'exploitation de cet esclave. Panurgus, dès que
Roscius eût achevé de le perfectionner dans son art, se loue au prix de
50 100.000 serterces. Sur ces entrefaites, il est tué par A. Fannius. Les deux
copropriétaires de l'esclave intentent contre le meurtrier l'action Icgis
Aquiliae, et pour ce procès Roscius constitue Fannius son cognitor.
Pendant l'instance Roscius s'entend avec Flavius qui, pour le dédomma-
I
ZEITSCHRIFT FUER BILDENDE KUNST. 145
ger de la perle subie, lui abandonne un fonds évalué par lui à 100.000
sesterces. Roscius entend que c'est pour sa part, tandis que son adver-
saire croit qu'il s'agit d'une indemnité totale. A une certaine époque an-
térieure au procès, Fannius réclame à Roscius 50.000 sesterces, moitié
de la valeur du fonds, d'après l'évaluation de Fannius. Quelle est la nature 5
de l'instance ? un compromis pour les uns, l'arbitrium pro socio pour les
autres. L'auteur combat cette dernière opinion adoptée par Huschke,
Schmidt, Belhman-Holweg. Arrivant au procès lui-même, il établit que
l'action en question est la ' condictio certae pecuniae', mais qu'elle n'est
fondée ni sur le prêt, ni sur la stipulation, ni sur le contrat litteris, ni 10
sur le vol, ni sur l'enrichissement. Cette condictio a reçu, comme l'a
prouvé Keller, une 'extension considérable, puisqu'elle s'adapte à tout
droit de créance. Cette conception, suivant l'auteur, remonte à une épo-
que antérieure. Mispoulet.
kZeit^chrift fur bildende Kunst. T. 15. H. 1. La construc- 15
ion de l'académie des sciences à Athènes [B. Foerster]. On a réservé des
'salles pour recevoir des collections archéologiques. ^ Terres cuites d'Asie
mineure publiées par W. Froehner [G. v. L]. Leur importance pour l'his-
toire de l'art et leurs caractères distinctifs. Prendre garde aux contrefa-
çons qui se multiplient. ^^ H. 3. Fr. W. Unger, Quellen der byzantinischen 20
Kunstgeschichte [P. Richter]. Utile seulement pour la topographie et l'art
romain à Byzance depuis Constantin. Ce livre traite surtout de l'art
byz. au moyen âge et à la renaissance. J^ H. 6. Les fouilles de Pergame
[Rosenberg]. L'acropole a servi de carrière de pierre aux habitants d'a-
lentour. L'emplacement de Pergame était connu des archéologues, et 25
deux textes anciens, l'un de Lucius Ampelius, l'autre de Pausanias, men-
tionnent la grande frise historiée qu'on a retrouvée. Histoire raisonnée des
fouilles et des démarches faites par le gouvernement allemand auprès
de la Porte pour l'acquisition des sculptures trouvées : elles seront
transportées au musée de Berlin. Mesures de la frise qui couronnait un 30
immense autel de Zeus élevé par les Attales : on y voit représentée en
haut et vigoureux relief la Gigantomachie. — Description de 2 têtes de
femmes d'un tout autre caractère, rappelant plutôt la Venus de Milo,
œuvies qu'on croirait athéniennes et du 4° siècle. On a aussi découvert
un gymnase et un temple romain : ce dernier, de style corinthien, est 35
probablement le templum Augusti et Urbis Romae. Des monnaies. % G.
)\a.\jgk, Die subjektive Perspektive u. die horizontalen Curvaturen des dorischen
Stils[G.'^]. H. émet quelques idées contestables sur la perspective des
lignes droites que, dans certains cas, nous percevons comme lignes
courbes par suite de la configuration de l'œil et de la concavité de l'ho- 40
rizon céleste. Application ingénieuse de ces idées à l'architecture do-
rienne. ^^ H. 10 et 11. La signification des iriglyphes [Hans Auer]. Les
éléments de l'architecture dorienne ne peuvent pas tous être expliqués
par des formes imitées de l'architecture en bois qui l'aurait précédée.
Il étudie cette question pour les triglyphes, que depuis Vitruve on a regardés 45
comme une décoration des têtes des entraits. Il rejette cette hypothèse.
Relation de l'architecture dorienne et de l'architecture égyptienne dont
plusieurs éléments ont passé au style dorien : le triglyphe n'est que l'an-
cien feuillage des frises égyptiennes stylisé et adapté à la frise comme un
simple décor. %^ BEIBLATT, n" 1. Sur les fouilles d'Olympie [Foerster]. 50
Résume le 3° vol. de CurtiusAdler etTreu sur la matière. IConze, Katalog
des Gypsabgusse des Berliner Muséums []. Contient une courte notice
archéologique sur chaque morceau de cette collection, la plus riche de
K. DE puiLOL. : Juillet 1881. — lieuue des Revues de 1880. V. — 10
146 1880. — ALLEMAGNE.
l'Europe . % iP 2. Fouilles fructueuses à Pompei : 10 maisons de la
9° région où l'on a fait une riche moisson d'objets d'art de toute espèce. .
^ n° 4. On a trouvé cà Odessa le piédestal d'une statue antique avec une
inscr. en grec archaïque de 56 strophes; plus les fondements de deux
6 basiliques. ^ n° 5. Les fouilles de Metz ont mis à découvert une villa
romaine, des ustensiles et des objets d'art, et plus de 100 monnaies. ^
n" 6. Berlin a conclu un marché avec la Porte pour l'acquisition des
sculptures de Pergame. ^ n» 7. On a trouvé à Olympie la tête de la
Niké^de Paionios ; malheureusementla face est très-endommagée. ^ n°* 9 et
10 10. La Gigantomachie du musée de Berlin. [B. Foerster]. Description et
interprétation du relief. Sa valeur artistique dans l'histoire de l'art. His-
toire des fouilles. ^n° id.Griechische Heroengeschichten v. B. G. Niebuhr
an seiîiem Sohn erzaehlt, illustrée par Preller et Grosse. [Aldenhorn].
Remplit sonbut, qui est de faire aimer la grandeur etla sobriété classiques.
15 ^ n° 18. Exposition des œuvres dePergame[B. F.]. Traduit un passage du
JIX" siècle sur les sculptures. ^ n" 26. Handbuch der Archaeologie v. Bernh.
Stark []. L'auteur, décédé à Heidelberg, a au moins laissé achevée la
première partie de son œuvre. Elle contient la méthode et Thistoire do
la science archéologique. ^ Trouvé à Olympie le Dionysos enfant qui
20 complète l'Hermès. ^ n» 28. Le d" livre de l'histoire de la peinture de
WOETMANN contient Thistoire de la peinture antique. Bien fait. ^ n° 29.
Les fouilles de la côte sud de la Crimée; importance archéologique de ce
pays. On a trouvé à Trieste des reliefs, des ustensiles, des statuettes
antiques et des terres cuites, les unes indigènes, les autres romaines.
25 ^ n° 35. Libre, Geschichte der Plastik, 3** édit. Les chapitres concernant
l'art antique tiennent compte des résultats des fouilles de Troie, de
Mycènes et d'Olympie. ^ Lettre d'Humann sur l'administration des
louilles de Pergame. ^ n° 37. Rom u. roemisches Leben im Alterthum, v.
H. Bender []. Ouvrage destiné aux gens du monde, puisé aux meilleures
30 sources et orné de belles illustrations. In» 38. Le 32° compte rendu
des fouilles d'Olympie ; très détaillé. % n° 40. Menge, Einfûhrung in die
antike Kunst []. Bien fait. % J. Durm, Konstruktive u. polychrome Détails der
griech. Baukunst Q. Recommandé aux architectes. ^ n» 40. Sur la composi-
tion de la frise de Plugalia. Élude de Konrad Lange publiée dans les
35 « mémoires » de la société archéologique de Saxe. Travail qui paraît
définitif et donne Texplication de tous les problèmes que soulevaient la
frise et la singulière ornementation de ce temple. ^ n" 41. 50« jubilé du
musée de Berlin. ^ nH\. Le « Jahrbuch » des collections artistiques de
Prusse contient des articles détaillés sur les fouilles d'Olympie et de
40 Pergame. % n» 44. Schliemann annonce au congrès anthropologique
qu'il a obtenu du gouvernement grec l'autorisation d'entreprendre des
fouilles à Orchomène. ^ Fouilles d'Olympie [B. Foerster]. Histoire de l'art
des objets trouvés; ils se répartissent en 3 classes chronologiques datant:
d'avant les guerres persiques; de l'époque classique; de l'époque des
45 Diadoches et de la conquête romaine. ^ n° 45. Trouvé à Chypre des
fragments de sculpture grecque, dans le style primitif : une Aphrodite et
un corps de femme. ^ A Métaponte [Gazette d'Augsbourg] on a trouvé les
soubassements d'un nouveau temple, et des objets d'art variés qu'on rén-
nira dans un musée près de la station. ^ Ce recueil contient en outre les
50 comptes rendus des séances de la Société archéol. de Berlin.
LÉOPOLD BACHELm.
Zeltechrlft fur das Gymnasialwesen. T. 34. Janvier. Le dis-
cours d'adieu d'Antigone dans Sophocle [Franz Kern]. Analyse des mo-
ZEIÏSCHRIFT FUER DAS GYMNASIALWESEN. 147
lils qui ont fait douter de l'authenticité du passage v. 904-921, et des ar-
guments au moyen desquels d'autres auteurs la défendent. R. considère
comme très probable, si ce n'est absolument certaine, l'interpolation jus-
qu'au V. 916, exclusivement. Il conserve ce dernier vers en adoptant Tan-
cienne conjecture de Nauck ^-h Kps'œv, au lieu de ^tà x.epS>v. ^ T. Livi ab urbe 5
condita /iôn.'Erkl. v. W. Weissenborn B. I.7«Aufl. v. H. J. Muller [Ed. Woelf-
llinj.iLcTite-LivedeWeissenbornsi remarquableparson commentaire expli-
catif n'était pas, au point de vue de la critique du texte, à la hauteur des
travaux récents. Cette nouvelle édition satisfait pleinement aux exigences
de la critique moderne. L'introduction a subi aussi d'heureuses modifica- 10
tions et des additions utiles. ^ Hermann Perthes, Latein, Formenlehre , et
trois autres ouvrages se rattachant à cette grammaire [E. Dorschel]. Ana-
lyse et critiques. ^ 18° assemblée des professeurs de gymnase de la ré-
gion du Rhin Moyen, à Heidelberg. Osthoff: La science du langage dans
l'école; Ihne : L'exposition de la guerre de Jugurtha dans Salluste^f 34® as- is
semblée des philologues allem. à Trêves [EgenolfT]. H. Nissen : le climat
de l'Italie ancienne ; Schmitz : la tachygraphie latine. Deux espèces de ta-
chygraphie : i" les 'litteraesingulares', appelées aussi 'sigles', représe^itent
la forme la plus ancienne et la plus imparfaite de la tachygraphie, car el-
les n'étaient que des abréviations de certains mots, et ne pouvaient servir 20
à écrire un texte entier. 2° Ce qu'on appelle, depuis Carpentier, les notes
tironiennes, dont l'origine est archaïque et antérieure à Cicéron et à Tiron.
Étude des dilférentes périodes de ce système de tachygraphie; exemples.
— Erwin Rohde : Leucippe et Démocrite. Aristote et Théophraste attri-
buent à tort à Leucippe ce qui appartient en réalité à Démocrite, le vrai 25
fondateur du matérialisme atomistique. — v. Duhn : sur une statue de
femme, encore inconnue, du musée Torlonia à Rome. Cette statue trouvée
en 1824 dans les fouilles du cirque de Maxence, est peut-être une copie
faite à Athènes de la statue de Leochares, représentant Olympias reine des
Molosses et mère d'Alexandre, qui fut placée d'abord dans le Philippeion 30
d'Olympie, puis dans le Heraion où la vit Pausanias. — Birt : L'idée du
livre chez les anciens.
^1 Fév.-mars. David Ruhnken [Hermann Petrich]. Biographie. % Ver-
gil-Studien nebst eimr Collation der Prager Hdschr. Von J. KviÇALA [F. Jas-
per]. Examen d'un norpbre considérable de passages, surtout du 1" livre 35
de l'Enéide, dans le but de fixer la valeur du ms. de Prague que Kv. ap-
pelle n. Le copiste ne comprend absolument pas ce qu'il écrit. Certaines
particularités du ms. prouvent qu'aucun des manuscrits connus ne peut
lui avoir servi de modèle et qu'il ne peut avoir eu une source commune
avec l'un d'eux. Ce travail contient en abondance des remarques excel- 40
lentes. ^ Peter Cari, Zur Kritik der Quellen deraelteren roemischen Geschichte.
[F. Luterbacher]. Appréciation favorable de ce livre dont les sages conclu-
sions sont destinées sans doute à heurter des opinions assez répandues.
11 Moritz Haupt als Akad. Lehrer etc. <cf. R. des R. 4, 155, 41 >. v. Belger [G.
HinrichsJ.Cet ouvrage n'est ni un éloge ni une 'biographie scientifique'; 45
il étudie surtout l'enseignement de ce maître de l'interprétation méthodi-
que', qui est en même temps un grand caractère. Clarté dans l'exposi-
tion, grande compétence dans les jugements, chaleur et impartialité dans
l'appréciation. Analyse détaillée. V. la fin dans la 4° livr. ^\ 34® assemblée
des philologues allemands à Trêves, suite [Egenoltf]. Egenolfî: la gram- «0
maire grecque de Mélanchthon ; elle procède des grammairiens grecs. ~
Questions scolaires.
11 Avr. La question des sources de Césai' dans B.G. lib. 8; Bell. Alex.;
148 1880. — ALLEMAGNE.
Bell. Afric. et Bell. Hispan. [Petersdorff]. Combat la combinaison trouvée^
par Nipperdey pour mettre d'accord l'auteur de la lettre à Balbus, qui dit
avoir continué les commentaires jusqu'à la mort de César, avec sa propre
hypothèse, d'après laquelle Hirtius (l'auteur de la lettre) n'aurait écrit que
5 le 8° livre des comment, et le Bell. Alex. N. suppose qu'Hirtius a écrit sa
lettre avant les commentaires et qu'il est mort avant l'achèvement com-
plet de son ouvrage. C'est cette hypothèse généralement admise que dis-
cute et que repousse Petersdorff. Il pense qu'Hirtius s'est fait faire par des
témoins oculaires, des relations de toutes les guerres qu'il raconte (et
10 non pas seulement, comme le veut N., de la guerre d'Afrique et d'Espa-
gne) et qu'il copie ses sources littéralement à l'exemple de César. Cela
expliquerait aussi bien la possibilité de terminer l'oeuvre commencée en-
tre Mars 44 (mort de César) et Avril 43 (mort d'Hirtius), que l'indécision
qui du temps de Suétone déjà existait au sujet de l'auteur de l'ouvrage.
15 Oppius que Suélone mentionne comme l'un des personnages auxquels de
son temps on attribuait les Bell. Alex., Afric. et Hispan., pourrait bien avoir
été l'auteur d'une de ces relations. On trouve un Oppius en Afrique
comme légat de César (bell. Afric. c. 68). ^ 34^ assemblée des phil. allem.
à Trêves [Egenolff]. UhliCt : sur deuxanciens mss.de grammairiens grecs,
20 et les éléments nécessaires d'un 'Corpus gramm. graecorum'. Ce n'est
pas, comme le disait l'auteur il y a deux ans, le Grottaferratcnsis qui est
le meilleur ms. de Denys, mais le Monacensis 310, malheureusement
fragmentaire, et le ms. qui en dérive, le Leidensis Vossianus 76. Le
Monac. est du 9« ou du dO*' s. Remarques paléographiques. Preuves de la
25 filiation de ces deux manuscrits. Le Grottaf. dérive du Leidens. L'auteur
termine par l'énumération des ouvrages que contiendra le Corp. Gram.
Graec. que publiera Teubner, après l'achèvement du C. Gr. Latinor. Les
lexiques, au moins les grands, en seront exclus ; (le rp. le regrette vive-
ment). — Blass : sur le rhythme chez les prosateurs, en partie, chez Dé-
30 mosthène. — Ed. Heydenreich : sur le libellus de Constantino Magno, etc.
Analyse du sujet et appréciation de la valeur de l'ouvrage. HMai. Dicuil,
de mensura orbis terrae [Foss]. Exposition du plan et du contenu de ce
compendium de géographie; ses sources; renseignements sur l'auteur;
les éditions; indication de qqs. problèmes ^ de détail. ^ Sur l'Hélène
35 d'Euripide [J. Kviçala]. Discussion et correction de 4 passages : v. 229
sq. ; v. 340 sq.; v.709 sq.; v. 959 sq. f Sur Horace, Odes 3, 1 [Em. Rosen-
berg]. Le 1" strophe qu'aucun lien logique n'unit au reste de l'ode
doit être considérée comme l'épigraphe du 3« livr. tout entier : qq. ch.
d'analogue à la 1" ode du i" livre, ou à la dernière du 3^. Celte fière
40 préface convient tout particulièrement au 3« livre qui renferme les œuvres
les plus mûries du poète. % Geschichte der roem. Litteraiur v. W. Kopp. 4"
éd. [Hertz]. Appréciation très défavorable. ^ Ciceros erste und zweite philip-
pischeRede fûrd. Schulgebr. herausg. V. A. KOCH. 5 Aufl. v. Alf. Eberhard.
[R. Klussmann]. L'ouvrage a été complètement refondu, à son très grand
45 avantage. L'introduction a été maintenue. Le commentaire est plus déve-
loppé, le texte amélioré. Remarques critiques.
^^ Juin. Trois questions catulliennes[K. P. Schulze].l° Emploi des noms
propres chez les poètes romains. Dans l'allocution, ils n'emploient en
général qu'un nom, le cognomen ou le nomen gentilicium; qqs.-uns
50 n'emploient que le premier : Tibulle, Virgile, Horace dans les Épodes,
Properce et Ovide (ces 2 derniers chacun avec une exception). Catulle et
Horace (dans ses autres œuvres) emploient aussi et sans différence no-
table le nomen gentilicium. En prose, le prénom employé seul est fami-
I
ZEITSCHRIFT FUER DAS GYMNASIALWESEN. 149
lier; joint au nomen gentil, et plus tard au cognomen, il constitue l'ap-
pellation usitée dans les lois et les décrets du Sénat. Il en est de même
en poésie. Ces règles donnent les résultats suivants pour la critique de
Catulle : 1<^ L'allocution solennelle 'Marce Tulli' (c. 49, 2) montre que la
poésie est ironique. — 2<» La conjecture de Scaliger : Quinte (c. 67, 12) &
adoptée par presque tous les éditeurs modernes, ne peut se soutenir.
Avec elle s'évanouit l'argument le plus tort qu'on ait présenté pour prou-
ver que Catulle portait le prénom de Quintus. — 3° Il est impossible de
lire avec Lachmann, Hàupt et L. Mûller (c. 68 v. H, 30 et 68) 'Mani' et
'Manius', comme si cette pièce était adressée à un Manius AUius. De plus lo
Mani est purement conjectural. L'étude des mss. conduits, à voir dans le
c. 68 deux poèmes distincts, l'un de v. i-40, l'autre de v. 41-'! 60; le 1"
adressé à un Mallius, le 2° à un Allius. La similitude des noms a amené
la fusion. La conjecture deMunro: Mani (c. 6, 42), tombe aussi. S. reprend
ensuite d'une manière plus détaillée la discussion sur le prénom Quinte, i^
et montre que les autres preuves à l'appui de Topinion que Catulle portait
Je nom de Quintus ne sont pas solides et admet sur l'autorité de Jérôme
It d'Apulée que ce prénom était Gaius. Puis il étudie les relations de Ca-
tulle avec Cicéron, que nous ne connaissons que par le c. 49. Cette petite
pièce ne peut être prise que dans un sens ironique. 11 termine par quel- 20
ques conjectures sur difTérents passages de Catulle, Horace, Stace. ^
L'assaut du palais de Priam par Pyrrhus. (Virg. En. II 479 sq.) [C. Nauck].
Explication de ce passage dont on n'a pas jusqu'ici bien compris le sens,
parce que, par les mots 'firma robora' on entendait les battants de la
Iiorte, sens que ne justitient ni les termes employés, ni l'ensemble du ré- 23
it. 'Firma robora cavare' est une répétition de 'duralimina perrumpere';
irgile entend : 'firma robora liminum' et non 'valvarum'. Le pluriel dé-
igne les deux moitiés du seuil qui se trouvent sous les deux battants.
Les 'postes' sont les deux poutres qui placées verticalement forment les
montants extérieurs des battants et portent en haut et en bas les pivots ^^
sur lesquels ceux-ci tournent. Ces 'postes' sont appelés 'trabs' (v. 481) et
'excisa trabe ^r^excisis postibus'. Vellit = Vellere vult (Servius). L'ouver-
ture pratiquée par Pyrrhus se trouve donc sous la porte, les pivots sont
brisés, et la porte ne tient plus qu'au moyen de la barre intérieure qui en
maintient les deux battants ; au v. 493 nous la voyons tomber et Pyrrhus 3^
atteint le but indiqué au v. 480.
11 Jl.-Aoùt. Sur le rapport de la Vertu et de la Connaissance chez
les Grecs avant Socrate [Baumeister]. La doctrine fondamentale de la philo-
sophie de Socrate, que la saine connaissance a pour conséquence néces-
saire la pratique du bien, n'est pas sortie tout d'une pièce du cerveau de *^
ce sage, mais elle existe plus ou moins clairement exprimée, dès les
temps les plus anciens, dans l'esprit des Grecs. L'auteur recherche les
vestiges de cette opinion dans les monuments littéraires à partir d'Ho-
mère. 1 H. L. Ahrens, Beitraege zur griech. u. latein. Etymologie [P. Cauerj.
Première partie d'une série d'études étymologiques dont le point de ^3
départ sera, non l'identité des racines, mais la similitude des idées
exprimées. Cette 1" livraison contient une étude des termes grecs et latins
qui signifient la main, c. à. d. le mot piç et sa famille. Sept 'excursus'
développent qqs. points de détail. Ce livre «est un témoignage nouveau
de la science étendue de l'auteur et de son talent de combinaison. Il s'est ^o
sagement borné au latin, au grec et aux langues germaniques. Cependant
dans ce livre si riche de ;faits et d'idées, on trouve peu de démonstra-
tions parfaitement convaincantes ; le développement des significations
150 1880. — ALLEMAGNE.
y occupe à la vérité une plus grande place que dans d'autres ouvrages,
mais la nouvelle méthode d'analyse que se propose l'auteur n'y apparaît
pas encore bien clairement.
%% Cet. Sur le Laelius de Cicéron [G. F. W. Mûller]. M. (l'éditeur de
6 la 2« édition du Laelius de Seyffert) défend contre Nauck la constitution
du texte ou l'interprétation de plusieurs passages de son livre. ^ Hense,
Stitdienzu Sophokles [G. Kaibel]. Analyse détaillée du Commentaire critique
sur les Trachiniennes (qui remplit la plus grande partie du volume).
Appréciation très défavorable. Le rp. proleste au nom du sens commun
10 contre une critique de cette espèce, qui est un outrage infligé au poète.
Tf^ Novemb. Remarques sur Horace [Dillenburger]. Carm. I, 3, 17 et 33,
'Quem mortis timuit gradum?', 'Leti corripuit gradum' sont des termes
militaires. La mort est personnifiée, elle s'avance au pas accéléré. Plu-
sieurs auteurs ont rejeté un certain nombre de vers de cette ode. Gruppe
15 ne considère comme authentiques que les 8 premiers. Toutes ces aîhétè-
ses sont sans fondement ainsi que le prouve la disposition de la pièce :
deux moitiés de 20 vers chacune et dans chacune d'elles la division 8 -h 8
-h 4. — Garm. I, 4, 8. Keller a suivi Bentley et remplacé 'urit' par 'visit'.
L'auteur conserve et explique 'urit' que l'autorité des mss. permet du reste
20 de conserver. 'Ardens' n'est pas comme le veut Keller, un 'epitheton per-
petuum' mais peint Vulcain éclairé par la lueur du feu, et comme en feu
lui-même. — Carm. I, 6, 2 et 3. On sait que *aliti' est une conjecture de
Passerat, et que les mss. ont 'alite', mais Servius (ad Georg. m, 6) lisait
'aliti'. Cependant il faut conserver 'alite'. Passages analogues. La leçon
25 que recommande Keller (Epileg. p. 28) après Muret et Bentley : ' qua rem
cunque' doit être rejetée ; ses preuves sont insuffisantes. -- Carm. I, 7
contient 32 vers : 14 -h 4 4- 14. Les vers 15-18 renferment l'idée princi-
pale. La 3« partie, avec l'allocution : 'Molli, Plance, mero', indique l'oc-
casion de la pièce et la situation particulière. Cette disposition s'oppose
30 à la division de l'ode en strophes de 4 vers. — Garm. I, 8 est une petite
pièce badine, sans prétention. La diviser en quatre strophes, c'est ne pas
comprendre le charme qui résulte de son allure provoquante et de la
succession vive et rapide des questions. — Garm. I, 14. Réfutation du
jugement de Gruppe sur cette ode. Remarques sur sa construction. —
35 Carm. I, 21. Lehrs pense qu'il devait y avoir à la fin une strophe sur
Diane. Gruppe considère cette ode comme une pauvre répétition du Car-
men saeculare, et le fond comme la forme lui en paraissent suspects.
D'après D., elle est au contraire une des plus travaillées ; la symétrie est
poussée jusqu'à la correspondance de la quantité des syllabes et par
40 conséquent des césures, (str. 1 et 3 ; str. 2 et 4). Il faut y voir une intention
bien caractérisée. Elle fut faite probablement à l'occasion de la dédicace
du temple d'Apollon sur le Palatin, et devait être chantée par un chœur
de jeunes gens et de jeunes filles. Si cela est exact, voici quelle aurait
été la division de la pièce : str. 1, v. 1 chanté par les jeunes gens, v. 2
45 par les jeunes filles, v. 3 et 4, par tout le chœur; str. 2 : les jeunes gens ;
str. 3, les jeunes filles; str. 4 : tout le chœur. La symétrie était exigée par
le chant. 'Vestraprece', v. 16, constitue une difficulté; à qui s'adresse-t-
il? Probablement les deux demi-chœurs s'adressent ces paroles l'un à
l'autre. — Carm. I, 27, discussion sur l'époque de la composition : anté-
50 rieure de beaucoup à 730. Analyse d'un ouvrage italien de G. Braun sur
la nationalité originelle du père d'Horace ; cet auteur en fait un juif d'A-
lexandrie et retrouve de nombreux passages de TAncien Testament dans
les œuvres d'Horace <cf. R. des R. 2, 192, 50>.
ZEITSCHRIFT FUER DAS GYMNASIALWESEN. 151
%^ Décemb. EvrétAVEiv [Paul Stengel]. Dans le sens de « sacrifier », le mot
n'apparaît qu'après Homère ; il se trouve chez Hérodote. Il s'emploie presque
exclusivement en parlant des victimes égorgées dans les sacrifices en
l'honneur des morts et des héros, etdans d'autres sacrifices qui offrent une
grande analogie avec les premiers (sacrifices aux Vents, serments solen- 5
nels). Les anciens expliquaient le mot de deux manières; en disant qu'on
n'offrait aux mânes que des victimes qui avaient subi la castration,
opinion que les faits réfutent; ou bien parce que dans ces sacrifices on
courbait vers la terre la tête de la victime et qu'on leur coupait la gorge
(èvTsavEiv). Probablement dans Torigine on n'offrait aux mânes et aux 10
dieux infernaux que des brebis. Ce ne fut que plus tard que le mot fut
appliqué à des animaux plus grands. ^ Sur Sophocle, Oedipe à Colone
V. 1447 sq. [N. Wecklein]. Ce kommos est un des passages les plus
obscurs de l'Oed. à Col. Les explications données dans les éditions ou les
traductions ne sont pas satisfaisantes; exposé et critique de qqs.-unes de 15
ces explications. Voici celle de W. : Avant tout il faut bien retenir que
les mots vÉa xâ^e pap6TcoTpi.a xa)cà ne peuvent se rapporter qu'aux impréca-
tions d'Oedipe, qui vient de prédire à ses fils leur fratricide mutuel. Le
i'Kùé [AGI signifie 'm'ont été exprimés', 'j'ai entendu'. L'objet de el' n [xoîpa
<xT, -/.i-^y^oim estîpap'jTT. )ca5câ, ce n'cst ni r/uà;, ni ^£vov. Le meilleur ms. a 3tt-^x*^Yit, 20
et Et xfp(.âvYi est comme tl ocm oôspviôw v. 1443 pour èàv xt-^x- Le sens est:
si le destin ne les (rà papuir. kolyA) saisit pas, ne s'en empare pas' (cf. àxicjcseat,
Aj., 648 que le schol. explique par iliki-^isrct.i, (pwpâTat). Le chœur? exprime
l'espoir que ces terribles imprécations ne se réaliseront pas, et cet espoir
ne peut se fonder que sur l'incertitude des prophéties humaines, en face 25
de l'infaillibihté de la sagesse divine. Le raùra qui suit (Dindorf : Tràvra)
est parfaitement juste, il équivaut, comme cela arrive fréquemment, à
Msta' avec une nuance de dédain. It^û p.èv Irepa est incompréhensible.
W. change effet en iiiéxm (comme au v. 1744 i-nû en èireîxs). Le ^é^ta to'^'
qui dans l'antislr. a été changé en ^é^ia 5"' pour la symétrie avec èTret 30
devra être rétabli. 'Effsywv est l'antithèse de au^wv àvw. Les prophéties
humaines sont assujetties au contrôle du temps, parce que le temps seul
démontre leur justesse, et avec le temps, les unes se réalisent, les autres
ne se réalisent pas. 'ETTsy^wv u,àv ârepa, rà ^' au^wv = Ta [Aev ètts/^wv, rà ^' aûÇœv.
Le sens de -rrap' r{^.ap devient clair aussi, = alternis diebus ; les prophéties 35
humaines, même celles qui sont stires, n'ont pas une sûreté absolue.
irap' -naap aiiôt; signifie : 'parfois elles sont sûres, parfois elles ne le sont
pas'. Voilà le sens général, et il ne reste plus qu'à faire disparaître quel-
ques inégalités dans le texte. Hermann, avec une probabilité très grande,
a répété vea devant Pap67roT[xa. Le sens de (Aâtriv... cppâdat est rendu beaucoup 40
plus clair par le léger changement de |xàr/iv en [^.aràv (Heimsoeth et
Blaydes). La conjecture de Bergk qui intercale un ^' entre les deux ôpâ est
appuyée par l'interprétation proposée. Enfin, dans l'antistr. v. 1466 il y a
un mot qu'il est impossible de maintenir, c'est cùpavta. Après une discus-
sion approfondie W. se décide pour la conjecture àp-^ta. L'antistrophe et 45
la str. 2 n'offrent pas de difficultés si l'on accepte l'explication que
Heath donne de ti aàv àcprasi téXo; : quemnam emittet finem i. e. quemnam
finem portendet'. Quant à la seconde antistrophe la critique n'est pas en
état, avec les moyens qu'elle possède actuellement, de la restituer défini-
tivement. W. propose sous toutes réserves : iw, ici, | iraî fàôt pàô', et' eî tu-^- 50
/.«vei; I Ttept -^{jxXx irsTpàv | èvaXiw Iloaei^aovi'w ^su> | PoûOutov éffTiav à-^i^tùv, txoû. ^
H. OSTHOFF, Das physiologische und psychologische Moment in der sprachlichen
Form6ï7(iu7ig. [Seller j. Ce discours prononcé par un des chefs de la jeune école
152 1880. — ALLEMAGNE.
grammaticale sera très utile à ceux qui désirent se mettre au courant de
la nouvelle direction que la linguistique a prise depuis quelques années.
^ De Tacito dialogi qui de oratoribus inscribitur auctore. Diss. H. Wei^kauff.
Edit. aucta. [G. Andresen]. Ce livre, qui est en partie une réimpression,
6 fournit des matériaux complets, souvent nouveaux, pour une étude com-
parative du Dialogue et des ouvrages historiques de Tacite, et peut ser-
vir ainsi de répertoire aussi bien pour ceux qui admettent que pour ceux
qui contestent l'identité de l'auteur du Dialogue et de l'auteur des
Annales. H. G.
10 Zeitschrift Fiir deutsclies i%.1terthuin iiiid deutt-iclie
Liitteratur. T. 12 (24 de la collection), l'^ partie. Articles de lond.
2^ livr. La mère des dieux des Aestiens [K. MûUenhoff et W. Mannhardl].
La déesse prusso-lettique Seewa ou Ziza (en slave Ziwa), dans laquelle
Schafarik avait voulu retrouver la « Mater Deùm » des Aestiens, citée par
15 Tacite, De Mor. Germ. c, 45, et dont il faisait une Gérés slavo-teutonique,
n'a jamais existé que dans son imagination. ^^ 2« partie. (Anzeiger).
(T. 6 de cette série spéciale), 1" livr. H. Dunger, Dictys-Septimiiis; ûber die
ursprùngliche Abfassung und dieQuellen der Ephemeris belli Trojani[R. Peiper].
L'auteur prouve d'une façon péremptoire qu'il n'y a jamais eu ni en grec,
20 ni en latin, de rédaction plus détaillée de l'Ephemeris et que le prétendu
traducteur L. Septimius en est en réalité l'auteur. D. le place au 4» s. ap.
J.-C. On admettait généralement cette solution; mais, après la démons-
tration de D., on peut espérer d'en avoir fini avec toute tentative nouvelle de
réhabiliter l'opinion contraire. ^ K. Wieseler, Zur Geschichte der Kleina-
25 siatischen Galater, etc. [K. MûUenhoff]. L'auteur prétend que les Galates
étaient d'origine germanique : mais il n'était nullement préparé à traiter
une question aussi difficile, et il n'arrive à donner à sa thèse un semblant
de confirmation qu'en identifiant de la façon la plus arbitraire les
noms grecs ou latins avec des noms germains réels ou reconstruits par
80 induction. A. Fécamp.
ZeitBchrififur deutsche Philologie. T. H 3* livr. W. ARNOLD,
Deutsche Urzeit [Th. v. Hagen]. Ouvrage très important pour l'étude de
l'histoire des populations germaines jusqu'à la fondation de la monarchie
franque. Le i" livre surtout apporte beaucoup de lumières et de résul-
35 tats nouveaux au sujet des luttes avec les Romains. %^ T. 12, 1" livr.
S. Zehetmayr, Aiialogisch-vergleichendes Woerterbuch iiber das Gesammtgebiet
der indo-germanischen Sprachen [0. Behagel]. Le titre indique suffisamment
le but de l'ouvrage : les articles sont rangés dans Tordre alphabétique des
mots latins. Malgré nombre de singularités et d'erreurs, ce livre pourra
40 rendre de grands services, mais seulement à ceux qui seront en état
d'en contrôler point par point toutes les indications. A. Fécamp.
ZeitBclirift fur iVumismatik. T. 7, livrais. 4. La trouvaille de
Cattènes (fig). [A. Erman]. Le 4 sept. 1878, an a trouvé, près de la gare de
Cattènes (cercle de Mayence, gouv. de Coblenz) une urne pleine de de-
rniers romains en billon fortement oxydés; après nettoyage on constata
la présence des monnaies suivantes: Valérien, 11 pièces; Gallien, 737;
Salonine, 51 ; Saloninus, 2 ; Valerianus minor, 1 ; Postumus, 65; Laelia-
nus, 2; Victorinus, 862; Marins, 9; Tétricus (père et fils), 1 ; Tétricus
(père), 6.313; Tétricus (fils), 3.237; Claude le gothique, 718; Quintillus,
60 43; Aurélien, 14; indéterminables, 28; total : 12.093. Le grand nombre
des monnaies au nom des Tétricus et la présence du type Restitutor
Orientis sur deux des 14 monnaies d'Aurélien permettent d'attribuer à
l'an 273, époque où Tétricus fut vaincu par Aurélien, l'enfouissement de
I
ZEITSCHPJFT FUER NUMISMATIK. 153
cette somme, qui constituait sans doute la caisse militaire d'un des corps
de troupe de Tétricus. Détails sur l'alliage et l'exécution artistique, rap-
prochement de cette trouvaille et d'une trouvaille analogue faite près deBàle
ilyalO ans ; description des monnaies.^ Marins et Victorinus (fig). [A. Er-
man]. Les empereurs gaulois sont, sur le seul témoignage de TrebelliusPol- s
lioUjClassésdansTordre suivant : Postumus, Laelianus, Victorinus, Marius,
Tétricus; l'ordre indiqué par les monnaies est différent -.Postumus, Laeli-
anus, Marius, Victorinus (avec effigie de Marius, Victorinus (avec sa propre
effigie). En examinant les textes des historiens Aurélius Victor, Eutrope,
Orose, Trebellius PoUion, E. les met d'accord avec les monnaies aux- lo
quelles il donne raison. Les monnaies de Victorinus à l'effigie de Marius
ont été frappées tout au commencement de son règne pour un temps où
la figure du César était encore inconnue. ^ Apollon et Philoctète sur une
monnaie de Lamia (fig.) [Friedlaender]. Sous le titre de réattributions,
Percy Gardner a publié dans le Numismatic Chronicle 3 remarques inté- 15
pressantes <R. des R. 3, 255, 24). Fraenkel a répondu en détail à la 1"
;<R. des R. 4, 6, 11>; dans la 2*^ , P. G. voit sur une monnaie de Lamia
l'hétère Lamia et Demetrius en Hercule, contrairement à l'opinion de F.
qui avait attribué les types à Apollon et Philoctète; F. combat les conclu-
sions de P. G. et maintient les siennes. La 3« remarque concerne une 20
^petite monnaie d'or de Rhodes portant une tête attribuée jusque-Uà à.
[flélios dit P. G. Depuis longtemps, dès la première édition du 'Buch iïber
das Mûnskabinet', on avait attribué cette tête à Aphrodite; ce pourrait
être, ajoutait-on, Rhodos tille de Poseidos et d'Hélia, et aussi d'Hélios et
d'Aphrodite; c'est comme fille d'Hélios qu'elle est radiée: P. G. en fait la 20
déesse inconnue Alectrona ou Electryona; sans le suivre sur ce terrain,
F. constate que, depuis longtemps, on y avait vu une tête de femme.
•j La trouvaille de monnaies de Rathstube [Friedlaender]. Le domaine de
R. est dans le gouvernement de Danzig, on y a trouvé : r) Tige en or,
sans doute l'extrémité d'un torques; 2°) petite plaque quadrangulaire 30
dorée ayant fait partie de quelque ornement ; 3°)22solididu5« siècle; l'em-
pire d'Occident y est représenté par les empereurs : Placidius Valenli-
nianus III, 425-455 (1 solidus), Anthemius, 467-472 (I), Julius Nepos
1474 (i) ; l'empire d'Orient par : théodose II, 408-450 (9), Léon I, 457-474(8),
Léon II et Zenon, 474 (1), Basiliscus, 476 (1). Les monnaies de l'empire 35
d'Occident ont été frappées à Ravenne, Milan et Arles ; celles de l'empire
d'Orient, la plupart à Constantinople, les autres à Thessalonique. Toutes
sont connues, qqs.-unes sont rares, par ex. un solidus de Léon I cos. Dr.
buste à g., volumen et croix dans les mains, i^. Léon I de face, siégeant
comme consul; à l'exergue THSOB =r Thessalonique, 72 (le solidus = 1/72 40
de la livre d'or) ; le solidus de Junior Nepos, celui de Léon II et Zenon.
Le solidus d'Anthémius confirme F. dans l'opinion déjà émise par lui
(Vandalen-Mûnzen p. 53) que, sur certaines monnaies, c'est Ricimer et
non Léon I qui est représenté avec Anthemius. ^ Une monnaie deMessape;
supplément [Friedlaender]. F. a publié <R. des R. 4, 153, 26> une monnaie 4.-,
de Messape trouvée à Rubi dont il n'a pas pu lire la légende; la 1" let-
tre pourrait être K, la 2« n, ou a, la 3° avant-dernière i ; il faut attendre
le nouvel exemplaire que doit envoyer Jatta. ^ Monnaies du Nord du
Péloponnèse (pi. VIII) [H. Weil]. Étude historique et monétaire concer-
nant les villes : Hélike, dont la monnaie, antérieure à l'an 373, époque oii 50
la ville périt, est la plus ancienne monnaie en cuivre du Péloponnèse,
qu'on puisse dater; Dyme, dont une monnaie, qui donne, pour la pre-
mière fois, le nom de la ville en entier, confirme les anciennes attribu-
154 1880. — ALLEMAGNE.
tions; Heraea, dont les monnaies portant H, trouvées en Italie, avaient
été regardées à tort comme italiennes; Sicyone, où W. étudie un petit
groupe particulier de monnaies au type de la colombe.
%^ T. 8, livr. 1-2. Acquisition du cabinet royal, du l""" avr. à la fin de
5 l'année 1879. (pi. 2, fig.) [Friedlaender]. Achat de la collection de mon-
naies romaines du capitaine Sande ; 37 médaillons ; 4 en or de Constan-
tin le Gr., 1 en argent de Julia Domna, pièce principale, unicum de la
collection de lord Northwick, vendu aux enchères 600 marks il y a 20 ans ;
26 médaillons romains parmi lesquels 1 de Trajan avec les 3 divinités du
10 Capitole, très beau, 1 de Gordien le Pieux, un de Florian, 6 grecs dont 3
d'Antinous ; 540 pièces dites grands bronzes ; les pièces de cette collec-
tion se recommandent au point de vue de l'art, de la rareté et de la con-
servation ; elles ont aussi un intérêt historique, par ex. : série concernant
les voyages et les inspections militaires d'Hadrien dans les provinces,
15 un Nerva avec' vehiculatione Italiae remissa'. Les achats isolés compren-
nent 1) Grecques : or 14, argent i4, bronze 99, parmi lesquelles: 1
décadrachme d'Alex, le Gr. de la plus grande rareté, trouvé à Bagdad ; un
octadrachme d'Alexandre I de Macédoine, la plus ancienne monnaie
connue avec nom de roi, l'a plus ancienne aussi dont la date soit fixée
^0 (490-454) ; c'est sur elle qu'on se base pour déterminer le style du 5« siè-
.cle ; H slaters d'or de Ptolémée Soter différenciés par le seul [mono-
gramme ; monnaie de Pheneos avec Hermès portant un enfant et la
légende apka2, tétradrachme d'Amphipolis ; didrachme de Sicile, sans
doute contemporain des derniers rois de Syracuse ; monnaie rare du
25 nome de Cabasite, frappée sous Hadrien ; sur 47 nomes qui ont frappé
monnaie, 45 sont représentés au musée de Berlin. Deux hectées avec
masque de comédie, type nouveau, dont le choix n'avait rien d'officiel,
aussi on n'en peut faire l'attribution à des villes, à peu d'exceptions près ;
d'autres types sont empruntés à des monnaies frappées hors de l'Asie
30 mineure ; F. donne de deux d'entre elles une attribution certaine ; ces
monnaies sont assez récentes ; celles qui, par leur provenance, semblent
appartenir à la Thrace ou à la Macédoine sont plus anciennes. Monnaie
d'Alabanda au type d'Apollon, avec la tête de Dionysos au revers, et la
légende Kiccioc, surnom du dieu, lu à tort kicceoc par Sestini. Monnaie
36 de Tarse frappée sous Macrin, la seule connue. Bronze de Carystus,
avec les profils de Poséidon et d'Héraclès, dieux de cette ville, accolés à la
façon de Janus, mais en sens inverse. Monnaies de Smyrne, et unique de
Stratonicée, où la tête de Géta est effacée à dessein ; monnaie de Cibyra où
on a effacé la tête et le nom de Domitien. Monnaie espagnole rare de
40 Bruloriga, ville connue seulement par Et. de Byzance qui la place entre
le Baetis el les Turditani ,• le poisson qui est sur la monnaie indique que
la ville était située sur le fleuve ou sur la mer; cette monnaie porte, en
toutes lettres, le nom de la tribu Sergia, chose rare, même dans les ins-
criptions. 2) R omaines et byzantines : or 2, argent 3 , bronze 170.
•ii Beau médaillon d'argent de Severus Alexander : AEQVITAS AVGVSTI, les
trois monetae. Denier en argent de Tétricus I avec tète laurée (les deniers
de bronze ont la couronne radiée), rare : IMP TETRIGVS PIVS AVG. i^:
COMES AVG. Le cabinet possède un autre denier d'argent, tête laurée.
SPES PVBLIGA. ^ Les noms de l'empereur Balbinus [Mommsen]. On lit
50 sur des monnaies ;d'Amisos dans le Pont : agKM-kâi-kâa-baabinoc. On
ne connaissait de cet empereur que les noms D. Gaelius Balbinus ; des
inscriptions milliaires d'Afrique donnent les mêmes noms que la mon-
naie, mais complets: Imp. Gaes. D. Gaelius Calvinus Balbinus, plus.
»
ZEITSCHRIFT PUER NUMISMA.TIK. 155
felix, Augustus. La monnaie d'Alexandrie, conservée au musée de Vienne,
porte KAN au lieu deKAA, c'est une erreur du graveur.— Pupien, collègue
de Balbinus, est appelé Pupienius sur les inscript, et Pupienus sur les
monnaies; sur les monnaies de Tarsos, il s'appelle nouTrinvoç, noirnnvo;,
lïouTTflvoç, nou7nr,v:o;, iiûTrTiv.o;, iioitar.vioç, riorâwio?; CCS erreurs s'expliquent par le 5
texte du biographe de cet empereur: « ignobilis génère, sed virtutibus clarus.»
— Un copiste ignorant a relevé en Afrique l'inscr caaaovc ... || ...
CA(I)PIKAN. . . Il ... nATPPHA. . ., etc. Ce texte ne peut s'appliquer qu'aux
deux anciens Gordiens. Sallet a., d'après une monnaie grecque, rétabli
ainsi leurs noms : MM. Antonii Gordiani Sem (pronii) Romani Africani ; lo
on pourrait, d'après cela, compléter la première ligne : (roPA)iANw c(em);
mais ce n'est, comme la lecture de Sallet, qu'une simple conjecture. %
Les portraits d'Alexandre le Grand sur les monnaies grecques du roi
Lysimaque de Thrace (fig.) [J. Naue]. Considérations générales sur les
portraits dans l'antiquité grecque. Les portraits d'Alexandre offrent un 15
intérêt particulier. N. dresse le catalogue des statues d'Alexandre que
l'on a conservées, les divise en deux séries, les compare aux portraits
représentés sur les monnaies, puis tire la conclusion que les têtes des
monnaies de Lysimaque sont des portraits d'Alexandre exécutés d'après
cette statue de Lysippe que Plutarque a décrite, ^f Les noms des moné- 20
taires sur les deniers de la république [Kluegmann]. Les différentes émis-
sions de monnaies d'argent ne furent pas différenciées à l'origine; bientôt
on les distingua par le nom de la ville d'émission, ce qui devint inutile
quand Rome eut le monopole de battre monnaie ; elles furent alors
différenciées par des insignes auxquels s'ajoutèrent, dans certains cas, 25
le monogramme du magistrat monnayeur, plus tard on y substitua le nom
et les titres de ce magistrat. Les seuls deniers qui portent le prénom
seul sont ceux de Sylla avec Faustus (269-75. Mommsen-Blacas); un petit
nombre de deniers portent le gentilicium ; le cognomen est plus fréquent,
plus souvent il est joint au praenomen, sauf sur un denier 011 il a été so
ajouté au nomen ; comme autre moyen de distinction, on emploie le nom
du père, quelquefois l'indication de la tribu, le nom mis au génitif, le
titre, tant celui du magistrat monétaire que ceux qu'il a pu avoir par
ailleurs, comme les différentes prétures, î'édilité et le titre imperator. ^
Eros sur les monnaies (pi. \) [Haus Riggauer]. R. veut faire pour les s*
monnaies une étude analogue î\ celle de Furtwaengler au sujet des
représentations d'Eros sur les vases peints; il n'y a qu'Athènes et Parion
qui aient représenté Eros seul sur leurs monnaies ; le culte d'Eros était
répandu partout où on adorait Aphrodite ; la plus ancienne représenta-
tion d'Eros sur une monnaie appartient à Eryx, où une colonie phéni- 40
cienne avait introduit le culte d'Aphrodite; on le trouve sur une monnaie
en argent de Nagidus en Cilicie, de la première moitié du 4°"" siècle;
quelques staters d'Ambracie, avec Pégase, du milieu du 4« siècle et anté-
rieurs à Alexandre, représentent Eros comme accessoire à la tête de
Pallas;surun tétradrachme de Syracuse, Eros seul monté sur un quadrige, 45
et couronné par une Niké, 406 av. J. C. ; sur une monnaie du Bruttium
du 4e siècle, Eros accompagne Amphitrite. Sur ces monnaies Eros ne
paraît que comme accessoire, car les dieux ne figuraient comme type que
sur les monnaies des lieux où ils étaient l'objet d'un culte. Eros paraît
rarement sur les monnaies, même associé à Vénus, et, chose étonnante, so
c'est hors de la Grèce proprement dite. Comme type accessoire, il figure
plutôt dans des sujets de genre. Description critique de monnaies repré-
sentant Eros et Aphrodite, Eros seul avec divers accessoires, Eros figu-
156 1880. — ALLEMAGNE.
rant dans renlèvement de Proserpine, accompagnant ou plutôt guidantj
Bacchus, Eros avec Psyché, Eros génie de la mort ; d'autres monnaies!
représentent seulement la tête d'Eros. Dans ce travail R. ne s'est pasj
occupé des monnaies romaines que l'on peut étudier dans Cohen. ^ As-
8 clepios et Hygiea sur les monnaies de Bizya (fig.) <R. Weil]. A l'occasion
de la réfutation par Wieseler d'un arti€le de Sallet sur les prétendues
représentations en relief des repas funéraires (R. des R., 3, 149, 20 et
Goetting. Nachr. 1880, p. 34 sq.), W. examine en particulier les monnaies
de Bizya dont Wieseler contestait à tort le caractère de représentations
10 votives à Asklèpios. Ces monnaies ont trait à une victoire de l'empereur
Philippe sur les Carpi. IJ est difficile de déterminer le rapport précis qu'il
y a eu entre cette émission et l'expédition de Philippe. ^ Nymphodoros
souverain d'Abdère vers 430 av. J. C. (fig.) [A. v. Sallet]. Monnaie d'Abdère
qui porte le nom de Nymphodore, c'est, suivant S., le Nymphodore
15 cité par Hérodote, et Thucydide, qui exerçait le pouvoir à Abdère vers
430. ^ Les successeurs d'Alexandre le Gr. en Bactriane et dans l'Inde,
2« supplément (fig.) [Id.]. S. a entre les mains une trouvaille déplus
de 200 monnaies bactriennes indiennes non classées ; le plus grand
nombre appartenait aux Turuskhas et à leur prédécesseur immédiat Soter
20 Magnus ; il y avait aussi beaucoup d'Arsacides et quelques Sassanides ;
parmi ces derniers, une série de grands cuivres d'Arsacidel avec buste de
son fils SaporI lui faisant face, au type de l'autel à feu; ils portent
en outre la légende suivante en pehhvi : « Artachster nura zi (autel
du feu d'Artaxerxès ) » ; un autre exemplaire rappelant les mon-
25 naies des rois Pacores et Orthagenes, avec légende en caractères incon-
nus ; à ces monnaies s'ajoutent d'autres pièces fares, différant notable-
ment des monnaies analogues connues, aux noms d'Antiochus II roi de
Syrie comme roi de Bactriane, d'Arsaces Justus, d'Orlhagnes, de Soter
Magnus ; deux de Kanerki, dont l'une à l'image de Bouddha nimbé, l'autre
30 avec l'inscription Edoe (?) entourant l'image d'Hélios-Mioro. ^ Lettre
d'Eckhel [Id.]. Lettre inédite, adressée à un personnage inconnu (la !'•*'
partie manque) appelé Excellence ; Eckhel s'y défend contre l'opinion de
certains savants de son temps, plus philologues que numismates, se
rapportant de préférence à Barthélémy et à l'abbé Le Blond ; il maintient son
35 jugement sur Golz, etc. Cette lettre n'a pas été écrite avant avril 1789,
ni après qu'on eut connu à Vienne la prise de la Bastille (14 juillet 1789).
^[ Médaillon en argent de Gordien III (fig.) [F. van Vleuten]. Médaillon en
argent ou plutôt en billon trouvé près de Bonn ; il se distingue par ses
dimensions autant que par sa beauté. Dr. : IMP.GORDIANVS.PIVS.FELIX-
40 AVG. buste de l'empereur à g. : i^. : AEQVITAS AVGVSTI les trois déesses
monétaires. ^ Nécrologie [A. v. S. -Dr. M.]. Henry Cohen, A. D. Mordtman,
W. Rentzmann, énumération de leurs principaux travaux. ^ Percy Gar-
DNER, The coins of Elis [R. W.]. Analyse assez étendue de l'ouvrage, sans
appréciation. ^ [Klûgmann]. Observation concernant un lingot de prove-
45 nance inconnue, et untressis de la collectiondu Vatican, publiéparVisconli
(Studi e document! di storia e diritto). K. ne croit pas que la tête casquée
du tressis soit Rome dont on n'avait fait, à cette époque, aucune person-
nification. Ce serait plutôt Minerve. H. Thédenat.
Zeitschrirt fïir verglelchenden Sprachforscbung auf
50 dem Gebiete der indog. Sprachen T. 25. Livr. 1 et 2. Deux a ariens et les
palatales. [Joh. Schmidt]. Examen de la doctrine de Amelung et de Brug-
man sur l'existence de plusieurs a dans la langue primitive. L'auteur
poursuit la détermination des différents a indo-européens au moyen de
BEITRAEGE ZUR KUNDE DER INDOGERMANISCHEN SPRACHEN. 157
l'étude des palatales. ^ L'origine du parfait faible en grec [Karl Brug-
man]. Le parfait faible en -xx est une formation nouvelle, propre au grec.
Dans Homère on ne trouve qu'une vingtaine de parfaits de ce genre
et tous formés de thèmes à voyelle. Brugman ne considère comme anté-
hellénique que ^s^wyca =: sk. dadà'ça (et peut-être oXwXejca). Après que ^é^wxx -^
etÊ'S'wxa (d'.où dérivent les autres aor. en -)4a) furent entrés dans le système
de conjugaison de ^(-Wi et eurent été considérés comme parties inté-
grantes de ce système, le K de ces formes reste dans le sentiment de la
langue comme un élément formatif du thème du parfait. La forme Mw/.x
suffit seule à expliquer la formation de toute la catégorie nouvelle des ^^
parfaits en xa, d'abord pour les thèmes à voyelle, puis pour les thèmes à
consonne, lesquels ne se trouvent pas encore chez Homère. %^ Livr. 3.
Association de formes dans les noms de nombre indo-germaniques, sur-
tout au point de vue du grec [Joh. Baunack], L'auteur distingue différentes
classes d'analogie admissibles pour la formation des noms de nombre ; ^^
il étudie dans cette première partie de son travail les adverbes numéraux
en -xiî, les multiplicatifs adverbiaux en -x*, les proportionnels en -TTXâaio;
et -rrXadiwv, les adjcct. multiplicatifs en -ivXoû;, les substantifs dérivés de
numéraux et les composés pronominaux. 1 Sur les noms de nombre
(Jacob Wackernagel]. i» evEevâxovra, octuaginta, octavus ; 2<» catur. ^ ^^
TEtymologies grecques [K. Brugman]. Études étymologiques sur ^sÛTepo;,
^euraTOç ; a£S&[j,at, ooêc'w ; Xoc^ofxat ; èviTvrto. ^^ Livr. 4. TenuiS et Media [JuliuS
Hoffory]. Critique de la définition des ténues et des moyennes dans la
théorie de Sievers. H. Godet.
I! Beitraege ziir Kunde der indoge raianischeii Sprachen ^^
||(omis à son ordre alphabétique). T. 6. Livr. 1 et2. Les sources épigraphiques
du dial. béotien. 2*' partie [R. Meister]. M. énumère et commente les inscr.
de Lebadée (35) de Thespies et environs (51), d'Akraephion (7), de Kopae (12)
Hyettos (25), de Platées (6), de Chéronée (7), de Coronée et environs (44),
^^deThisbe (17), do Ghorsia(5), de Leuctres (3), d'Haliarte (2), de Siphae ^<^
'(4), d'Eilesion ? (3) ; diverses (7) ; addenda et corrigenda. ^ Appendice sur
la lecture des inscr. cypriotes en langue indigène [W. Deecke]. 1) Inscrip-
tion du monument du Muséum de Londres dit 'bearded archer' (Coll.
Lang). étudiée par D. à Londres, publiée dans l'Athenaeum et donnée ici
corrigée. Les caractères doivent se lire de droite à gauche; loin d'être ^s
'très anciens' (M. Schmidt), ils sont de la dernière époque et de la variété
dite 'paphique'. Il lit: ''ijapwTaroç 'Aptfiajo; £[v]6â^e -«pwt F'fipw[t] 'vajô[v] to[v]^'
eWs îv 'Aaû[v]ra Tô) utjw îOovtxYi[i] ^ojài joa8Ja[i], et traduit : 'Le très saint Ari-
baios a donné ici ce sanctuaire au héros Horus à l'occasion d'une juste
double victoire de son fils Amyntas'. Discussion historique sur Amyntas ^^
qui soulève des problèmes non encore résolus.-2) Analyse et explication
de la plus grande des inscr. de la coll. Cesnola ; elle vient de Golgoi
actuellement à New-York. Elle se compose de 4 hexamètres précédés et
suivis du mot x^'P^^s. D. lit : KpaoTiFàva^ y.à. iroTi, FriTru p.é-ya- p,Yi ttot' iVdarti
I ^eoïi; (pspt jcà ^vaTOÏ; èpepaLiiva i7a[v]Ta)copa(jTo;' | où -^âp ti è-retoTaï;, à[ vjôpœTTC, ^ew, ^^
àx[x]'iTux' â xifip I ^ew )cup.ep7ivai uâ[v]Ta, Ta à[v]^pa):Toi «ppovÉwi. Il traduit : * Domi-
nateur de Chypre etSeigneur, je proclamerai une grande chose : n'apporte
pas, impudemment, des hommages égaux aux dieux et aux mortels, car,
ô homme, tu ne dois pas te placer au-dessus de la divinité ; mais à la
divinité est échu le pouvoir de diriger tout ce que les hommes pensent'.
Cette inscr. offre des rapprochements entre le dial. cypr. et le vocabulaire
aussi bien que la syntaxe homériques ; elle paraît aussi impliquer la
connaissance du drame attique. — 3) Explication de l'inscr. de Drimu ;
50
158 1880. — ALLEMAGNE.
complète, très bien conservée, lignes et mots séparés. Transcription :
KuTrpoxpocTiFo; rat ['iJoXaw | w 5'e' o {aoi ttociç 'Ova<TtTtp.0(; | FOiiwvî^aç* S'Î7ra[i]; TÎ_aî. 'Jej
suis ici (l'image) de Kyprokratis, fille d'Iolaos. Mon époux est Onasitimos
fils d'Oison. J'ai deux enfants'. Le nom propre est au génit., puis elle
5 parle d'elle-même à la 1'° personne; ce fait se retrouve dans une autre
inscr. 1 Un 7 initial est-il tombé devant x [0. Weise] ? L'auteur démontre
que loin d'être un groupe initial désagréable aux grecs, 7X se trouve plus
IVéquemment dans la période historique. Il analyse les mots dans lesquels
L. Meyer affirme l'existence ancienne d'un G initial, et combat ses conclu-
10 sions. A propos dexâa? = grâvan (L. Meyer) il signale cette loi que tous
les mots sanskrits qui commencent par une gutt. + r donnent en grec
gutt. -h p; tandis que ceux où la gutt. primit. s'est changée en palatale
ç, j, h donnent en grec gutt. + x (p. ex. kravis-xpéaç, çru-xXûw). ^ Encore
trois inscriptions éoliennes [Fr. Bechtel]. Une inscr. de la plaine de Troie
15 dont le dial. n'avait pas été reconnu par Foucart, une d'Aegae et un
iragm. de décret d'origine inconnue. ^ HsIvo? (^évoç) [Léo Meyer]. Après
avoir analysé et rejeté les étymologies de ce mot données par Pott,
Kuhn, Aufrecht, Benfey, Brugman, l'auteur montre que dans Homère le
mot a toujours le sens d'hôte, d'homme uni parles liens de l'hospitalité et
20 non d'étranger. Ce sens en particulier est sans exceptions celui des com-
posés ou des dérivés de lihoq, Meyer trouve l'analogue de ln-iiU^^ dans le
verbe ksaimajati qui se trouve 3 lois dans le Rigveda et les 3 fois au
partie, prés. Boethlingk et Roth le traduisent une fois par 'se reposant'
et les deux autres fois par 'offrant le repos, offrant l'hospitalité, ©ùtiv 'se
25 mouvoir avec impétuosité' et ôueiv 'sacrifier'. [L. Meyer]. Curtius essaie de
rattacher ces deux verbes par des transitions de sens, mais chacun de
ces mots n'a que le sens donné plus haut, ^ùia et ^ùveiv ne se distinguent
chez Hom. qu'en ce que le dernier ne s'applique qu'aux hommes. Il se
rattache au Skr.dhti, dhûnàuti qui a il est vrai le plus souvent le sens
30 transit, .^ûetv, quoi qu'on ait dit, est étroitement lié à hu 'sacrifier', prés,
guhàuti dont la rac. primit. était probablement ghu. % Castigàre fasti-
gare, etc. et quelques autres formations latines avec un -îg- ou ig- inté-
j ieur. [L. Meyer]. Les formations de ce genre se divisent en deux classes,
ceux qui ont -ig- et ceux qui ont -îg-. Les premiers sont des dérivés de
35 subst. ou d'adj. composés avec le verbe ag. (Nâvigare de *navigus, rèmi-
gâre, de rêmex ou *remigus, mitigare de *mîtigus) ; ceux qui ont -îg- (à
l'exception de aurîga) ne contiennent probablement pas la rac. ag et sont
des dérivés particuliers à la langue latine. 1 Suite de l'appendice, etc. v.
plus haut. [W. Deecke]. Dix inscr. cypriotes transcrites et commentées. 1
40 Etymologies [A. Fick]. H. G.
Zeitscbrlft fiip Voelkerpsychologie u. Sprachi;viasen-
»4chart. T. 12, 1'^'^ livr. Loi phonétique et Analogie [Misteli] : Fin. L'au-
teur examine dans cette dernière partie de son article la question de la
fréquence de l'analogie dans les langues modernes et les langues
45 anciennes (critique de l'opinion de Paul). Enfin, il montre que la nouvelle
école grammaticale tombe elle-même dans le défaut qu'elle reproche à
l'ancienne, l'abus de formes primitives indogerm. (critique de Saussure,
Mém. sur le syst. primit., etc.) ^1 2« livr. Désignation par le langage des
termes qui expriment la mesuré et le nombre dans différentes langues
50 [Pott]. Les mesures et les nombres désignés d'après les parties du corps
humain ; comparaison de ces termes dans différentes langues. 1 Sur les
caractères de l'étymologie populaire [0. Weise]. Ses causes et son exten-
sion ; prédilection du langage populaire pour la composition, la clarté,
1^ qui
h
ARCHAEOLOGISCH-EPIGRAPHISCHE MITÏHEILUNGEN 159
l'expression concrète; influence des couleurs sur l'étymol. popul. ; ten-
dance à l'euphémisme. ^ Quelques remarques sur les noms de vaisseaux.
[K. Himly]. Analyse ctymol. de quelques termes (slaves) désignant des
vaisseaux. ^l*f[ Livr. 3. Sur la coutume du jet de pierres et la formation
de tas de pierres. [K. Haberland]. Cette coutume se retrouve chez les ■■>
peuples musulmans, les Hébreux, en Afrique, dans la Mongolie et le
Thibet, dans l'Inde, en Amérique, en Europe. L'origine primitive de cette
coutume est l'idée vague que l'âme est liée au corps, même après la
mort, et qu'une pierre ajoutée au tas contribue à retenir Tàtne de celui
]ui est enterré. H. G. lo
AUTRICHE -HONGRIE
1) AUTRICHE
Rédacteur général : Frédéric Schubert.
Archoeologiscli-epigraphisclie Mlttlieiluo^en aus Oes-
terrelcb. 4^ année. 1" livr. Études sur l'histoire des artistes grecs, t.
L'École Parienne-Attique [W. Klein]. L'art à Paros est probablement 20
d'origine Cretoise ; histoire des différents artistes originaires de Naxos
et de Paros, renseignements donnés par Pline et Pausanias sur chacun
d'eux ; leurs œuvres : K. s'étend surtout sur la famille des Praxitèles dont
il restitue la généalogie et sur Scopas. % Fouilles faites 'sur le Palatin de
1722-1728 [R. Schneider]. Descriptions de 8 planches acquises par le 25
cabinet impérial des médailles et des antiques, elles se rapportent aux
fouilles faites par François I duc de Parme et Plaisance dans les jardins
Farnèse et sur le Palatin de 1722-1728 ; la 1° indique le lieu où se firent
les fouilles ; la 2^ nomme les statues trouvées, les 3 suivantes indiquent
les peintures murales, la 6« et la 7« les voûtes, et la 8° quelques esquisses, so
f Antiquités romaines en Bosnie et en Herzégovine [M. Hoernes]. Jusqu'à
0. Blau on s'était peu inquiété des antiquités rom. de la Bosnie et de
l'Herzégovine ; on se contentait d'identifier les localités aussi bien que
possible avec les stations de la « Tabula Peutingerana » et avec l'itinéraire
d'Antonin ; H. continue le travail de Blau et il indique les ditférenles 35
inscr. et les pierres funéraires qu'il a trouvées à Brotnjopolje, dans les
environs de Ljubuski, dans la vallée de la Trébizat et sur la route de
Mostar à Sarajevo, à Rogatica et à Gorazda. •[[ Monuments anciens qui se
trouvent à Vienne dans des collections particulières (suite) [W. GurhttJ.
Bronzes de la collection Trau. b) ustensiles divers, 8 miroirs, strigilis, 40
objets de toilette ou ornements, bracelets, vases, lampes, trépieds, ser-
rures et clefs, casques, armes défensives et offensives, outils. 1 Inscrip-
tions de Dodone. a. Trois inscr. dédicatoires sur bronze [Th. Gomperz].
La 1" sur une bande de bronze, la 2" sur une pointe de lance, la 3« sur
un fragment de vase. — b. Inscr. sur des plaques de plomb [W. Gurlitt], 45
restitution et lectures de quelques inscr. d'après Karapanos. — c. Anti-
quités [R. Schneider]. Statuettes en bronze, bouclier, anneaux, pied gau-
che d'une statue équestre, petits bas-reliefs. % Sur la Vénus de Milo (2
pi.) [Benndorf]. Description d'une tête et d'un bras en marbre trouvés à
Traites, de travail grec et offrant une grande analogie avec la Vénus de 50
Milo avec cette différence que la Vénus de Tralles est d'un tiers plus
petite que la Vénus de Milo : qqs. différences dans les traits du visage ;
deux hypothèses se présentent : ou bien les deux Vénus ont été faites
160 1880. — AUTKICHE-HONGKIE.
lil
d'après un même original, ou bien celle de ïralles est la copie libre de
celle de Milo, ce qu'il est difficile d'admettre. ^Fouilles d'Ossero [Benndorf].
Bronzes, objets en verre, ornements, lampes enterre, inscr. sur terre cuite,
22 balles de plomb destinées à être lancées dont l'une porte l'inscr. sui-
5 vante : » Pcrlinacia vos tolet ». 10 inscr. diverses. ^ Fouilles de Ronchi et
d'Aquilée [E. Maionica]. Inscr., autels, fgments en marbre, tètes, reliefs
trouvés à Ronchi ; plusieurs inscr. dont qq-unes chrétiennes trouvées à
Aquilée. % Notices sur un voyage dans les environs de Essegg et de
Milrovica [Kubitschek et Brunsmid]. Détails sur tous les objets antiques
10 (monnaies, marbres, briques, inscr. sarcophages, vases, etc.) qui sont la
propriété de plusieurs habitants de cette contrée et qui ont été trouvés
dans le pays, entre autres une curieuse inscr. sur brique ainsi conçue :
« Protinus Aeneas procedere longius iras ». ^ Addenda et rectifications
au C. I. L., t. 3. (Dacia) [C. Torma]. Corrections proposées d'après de nou-
lô veaux estampages à plusieurs des inscr. du G. I. L., t. 3 ou d'autres
recueils, nouvelles inscr. ; dans cet article l'auteur donne 3 inscr. dont
une nouvelle, la 2^ a déjà été publiée par le C. I. L. t. 3, 824, mais avec
plusieurs mauvaises lectures, la 3« a paru dans les Arch-epigr. Mitth., t. 3,
p. H3, n. 12. ^ Pierre funéraire trouvée à Celli [A.Heinrich]. Cette pierre
20 porte une inscr. incomplète qui date du 2^ s. et des figures en relief. %
Inscr. de Carnuntum [0. H.]. Trouvée en 1879, elle porte le nom d'un
certain Statius, c'est une pierre tumulaire.
^^ 2° livr. Addenda et rectifications au G. I. L. t. 3 (Dacie) (suite) [G.
Torma]. Continuation de l'article précédent, 27 inscr. dont plusieurs
25 inédites. 1 La triple Hécate (5 pi.) [E. Petersen]. Hécate, ses rapports
avec Artemis et Sélènè, ses représentations, entre autres la statue d'Alca-
mène telle que l'a décrite Pausanias ; on ne la rencontre nulle part aussi
fréquemment qu'à Athènes : deux groupes de représentations, les unes
plus anciennes ayant pour attributs des flambeaux longs reposant sur le
30 sol, des fruits, une coupe et un chien ; les autres avec des flambeaux
courts, une épée, un poignard, un fouet, des clefs, des serpents. 1.
Groupes. Toujours en marbre blanc de préférence pentélique, descrip-
tion : o formes de vêtements, la tête toujours couverte du polos ou du
kolothos, des bouches tombant sur les épaules, souliers aux pieds. Les 3
35 figures sont semblables ou deux seules se ressemblent, ou elles diffèrent
les unes des autres, ou enfin deux d'entre elles n'ont qu'une main placée de
la même façon, exemples; étude des attributs, flambeau, corbeille et coupe
fruits et chien ; étude rapide sur l'Hécate d'Alcamène du Temple de Niké.
^ Antiquités de la vallée du Danube de Pancsova jusqu'à Orsova [L.
40 Boehm]. Détails sur les différentes antiquités observées dans un voyage
récent dans la vallée du Danube, inscr. diverses. ^ Antiquités romaines
en Bosnie et en Herzégovine (suite) [M. Hoernes]. Environs de Noviba-
zar et Bosnie occidentale, inscr. dont qq. unes se trouvent dans le G. I. L.
III, détails sur les stèles trouvées. 1 Voyage en Corinthe [v. Domazewski].
45 1. 21 inscr. inédites, ii. Inscr. déjà publiées, mais que l'auteur a revues
et corrigées. 1 Vase en bronze de Constantinople (avec pi.) [Lowi]. Ce
vase appartient au prince de Reuss ; il est couvert de bas-reliels peu soi-
gnés et non ciselés qui représentent des lutteurs nus ; il est intéressant
par sa. technique et sa forme comparaison ; avec d'autres vases. 1 La
50 blessure de Téléphos [E. Loewi]. Le combat de Téléphos [contre les Grecs
se trouve représenté sur un cratère du musée de l'Ermitage n° 1275 publié
par Michaelis dans les « Annali dell'Instituto » 4859 p. 267 sq. % Trou-
vailles faites à Alt-Palanka [L. Boehm]. Trouvé les 5 objets suivants : une
ARCHEOGilAPHO TRIESÏINO. 161
Statuette d'Hercule eu bronze, un serpent du même métal, un moulin à
bras 0,33 c. de diamètre et 0,7 de haut., une brique romaine avec inscr.
et une lampe. ^ C. I. L. 3, 5134 U. Binderl. Complément à cette inscr.
A. K.
Arciieograpiio TTrîestîno. Nouv. série. Vol. 6. Fasc. 4. Les Garni 5
E-ur les rives de la mer Adriatique, et de l'orig-ine du nom 'Trieste' [Perva-
noglu]. Le nom des Garni est identique à celui d'Apollon Garnéen, dieu
;olaire de l'Asie centrale, adoré aussi en Carie sous le nom de Triopa.
On retrouve dans Tergeste le nom de Triopa ou plutôt du promontoire
Triopio, 'triforme'. Les Romains traduisirent le nom carnique de ïriopion lo
ijue les navigateurs Rhodiens avaient apporté des rives de la Carie.
!l Les additions au livre de 'remediis fortuitorum' de Sénèque démontrées
œuvre de Pétrarque ; et des rapports de Pétrarque avec Sénèque [A. Hor-"
ils]. (Étude de 33 pages). Après Gicéron, Sénèque était Fauteur préféré de
^P. Comparaison du style des lettres de Sénèque et de celles de P. —Sans 15
Ivertir que la 'consolatio ad Polybium' et le 'de brev. vilse' sont deux
»uvres distinctes, P. en corrige les manuscrits. P. doutait que la tragé-
jie Oclavia fût de Sénèque; il confond le philosophe avec le rhéteur son
père; mais il démontre que le traité 'de quatuor virtutibus' est de
Martinus Dumiensis. P. est supérieur à Boccace dans l'art critique. ^ La 20
chorographie de Pomponius Mêla attribuée faussement à Boccace [Hortis].
Histoirede Terreur de L. F. Schultz dans sa lettre à Gœthe. Cela tient à ce
que Boccace avait usé largement de Mêla pour composer ses livres géo-
graphiques 'de Montibus, de Silvis', etc. Exemples des emprunts faits par
B. f •[ Inscriptions inédites d'Aquilée, d'Istrie et de Trieste [Gregorutti], 25
n»* 73 à 94. ^ Les Istri [Pervanoglu]. Recherches sur l'histoire la plus
ikutique des Istri et leurs rapports avec les Romains. ^ Antiques vases de
ferre d'Aquilée [Gregorutti]. Description de ces vases; fac-similé des ins-
criptions qu'ils portent; n°^ 1-230 <cf. plus bas, 1. 38-40.) '
^^ Vol. 7. Fasc. 1-2. Les colonies grecques sur les côtes orientales de ao
la mer Adriatique [P. Pervanoglu]. Aux temps les plus anciens, ces côtes
étaient habitées de peuples barbares voués à la piraterie, adorant un
être divin sans forme et sans nom qu'ils croyaient régner dans l'intérieur
Ijde la terre et au fond de la mer. Plus tard, mais encore avant le 9'' s. av.
j.-G., vinrent des colons ioniens qui apportèrent leurs croyances, le culte du 35
^ieu solaire de l'Asie Mineure, lequel fit oublier la divinité grossière.
Enfin vers 735 des colons doriens arrivèrent sur les côtes de l'IUyrie et de
l'antique Liburnie, où ils établirent tant de colonies célèbres. ^[ Antiques
vases de terre d'Aquilée [Gregorutti] suite, n°» 231-535.
^^ Fasc. 3-4. Antiques vases de terre d'Aquilée (fin). [Gregorutti], 40
n°« 536-080. Note sur les familles auxquelles ont appartenu ces vases et
les précédents décrits ; on y remarque s'urtout les gentes 'Albia, Anneia,
Annia, Ateia, Attia, Avillia, Calidia, Clodia, Gornelia, Gellia, Murria,
Perennia, Rasinia, Rufrenia, Saria, Saufeia, Sentia, Sergia, Sertoria,
Seslia, Terertia, Tettia, Titia, Vibia, Villinia, Volusia'. On peut retrouver 45
qqf. le nom des fabricants spéciaux à une famille , ainsi 'Samiaris'
iypoar la Tettia, 'Jucundus' et 'Telamus' pour la Cahdia, 'Hilarus' et
ÏLomusus' pour la Saufeia, 'Bargatus' pour la Perennia, et 'Silus' pour la
Volusia. Sur 10C8 pièces de terre cuite conservées à Aquilée, 137 appar-
tiennent à la gens Gellia. ^ L'origine du nom de la mer Adriatique 50
[Pervanoglu]. Recherches mythologiques. Suivant Servius (1,720) Fatrium
lirait son nom du feu sacré qu'on y conservait; or 'atrium' est une cor-
ruption de 'Adar', dieu du feu en Asie. Les colons doriens ont voulu
15. i>E niiLOL. : Juillet 188] . — necue des Revues de 1880. V. — il
162 1880. — AUTRICHE-HONGRIE.
donner à la mer dont ils venaient de prendre possession le nom de
divinité que leurs ancêtres adoraient en Asie. Châtelain.
Bullettino di archeologia e storla Dalmata. 3^ année.
Livr. 1-12. Inscriptions inédites, au nombre de 55 [F. Bulic]. Elles pro-
5 viennent de Salona , Jader (Zara), Albamaris (Zaraveccliia), Corinium
(Karin), Inaronia(Brele), Magnum, Promona, Asseria (Podgradje) et Aenona
(Nona). La plupart sont fragmentaires. Celle du n° 50 est digne de
remarque; trouvée en 1873 à'Vojnic di Sinj, elle révèle le nom ancien de
la ville *Ganonae' : « Quamvis ave. viator. rogo ne graveris et | tumulum
10 contempla meum lege et moraris iam | aliquid ////// dum vixi hilaris
iucundus amicis | nunc i ///////////// qui // cunimia natus i sum ganonis
conditus in illurico. Vale et bene 1 facito dum fatum venit, » •] Les
gemmes du Musée de Spalato (suite). % Monuments des martyrs histori-
ques de Salona et sépulture chrétienne de cette ville. [G. B. de Rossi].
15 Deux sarcophages ornés de figures et d'inscriptions découverts près du
cimetière de S. Domnione. Une inscription dont un estampage a été
communiqué à Tauteur par Dumont, paraît exécutée par un graveur qui, ne
comprenant rien au texte, a fait plusieurs omissions et transpositions
très singulières. Cette inscr. date du iv^ ou du y* s. de notre ère.
20 ^ Fouilles à Savona en 1880. Lampe de terre cuite avecl'inscr. -Trtoaxooc;;
nombreux sarcophages. % Ruines antiques dans le district de Benkovac.
% Aperçu historique de la Dalmatie depuis les temps les plus anciens
jusqu'à l'époque d'Auguste (suite). L'Illyrie, province romaine, aux temps
de la République. On prétend qu'elle a été instituée prov. rom. en 59 av.
25 J. C. ; il est plus probable que c'est dès 118. Administrateurs de cette
province jusqu'à César : Extension et limites de cettefprovince du côté de
la Macédoine, de l'Italie, de la Mésie et de la Pannonie. Emplacement des
peuples mentionnés par Pline. Division de la province en 2, puis 3 juri-
dictions ou Conventus. Institutions des Illyri ; villes remarquables ; Collèges
30 des 'Magistri' et des 'Quaestores'. Citoyens romains dans les villes
lUyriennes. César en Illyrie; soulèvement des Dalmates qui lui détruisent
une armée. Siège de Salona. Cornificius contre les Dalmates. Vatinius
proconsul de la Dalmatie. Domination des Boiens. Oroles et Burvista; ce
dernier mourut sans doute en même temps que César. Malheurs de l'Illyrie
35 après le triomphe d'Asinius Pollion sur les Parthes et les Dalmates.
Guerre contre les lapides, les Pannoniens. Étendue de Tancienne
Pannonie : Siscia, cité municipale et commerciale. Triomphe définitif
d'Auguste sur les Dalmates, les Derbani et les autres peuples de l'Illyrie.
^ Les armes dites 'sibyne, ou 'sigyne'. (D'après laRev. arch. Cf.R. des R.
40 4, 222, 2). L'auteur Observe qu'Ennius attribuait déjà aux lUyriens rem-
ploi des *sibyne'. ^ Émigrations de l'Asie dans la Thrace : Troyens et
Mésiens (trad. de l'allemand de B. Giseke). Châtelain.
i^isty fiiologicicé a paedagogické. 7" année. Livr. 1-2. Vergi-
liana [J. Kviçala]. L'auteur traite Aen. ii 420 sq., 567-588, 644 sq.,710 sq.,
45 771 ; m 321 sq., 333 sq., 599 sq,, 623 sq., 700 sq., IV 208 sq., 242 sq., 571
sq.^ Un manuscrit miscellané de la bibliothèque de Strahov [J. Kviçala].
Ce ms. qui date du 15^ siècle comprend les Halieutika d'Oppien, les Argo-
nautes Orphiques, les hymnes de Callimaque et scholies, l'épopée de Mu-
sée rà xaô' *Hpw xat Aéav^pov et uuc double Collection de proverbes dont la
50 plus grande partie correspond à l'àvôoXd^iov de Stobée, mais qui en diffère
en certains points assez importants. ^ Articles exégétiques [J. Podslat-
ny]. Sur Sali. Jug. 110, 1 ; Virg. Aen. v. 673 sq., 864 sq. % Études critiques
sur Euripide [J. Rrâl]. L'auteur traite Cycl. 141 sq. 175. % Cviçchna Kniha
I
MITÏHEILUNGEN D. GEOGRàPHISCHEN GESELLyCHAFT. 163
ku prekladani z çestiny na jazyk latinsky A) pro treti gymnasijni tridu B) pro
ctvrtou gymn. tr. (Livre d'exercice pour traduire du tchèque en latin. A)
pour la S*' classe de gymn. B) pour la 4° classe de gymn.), par Klumpar
[R. Novâk]. La matière que présentent ces exercices est abondante et bien
choisie ; toutefois il y a plusieurs remarques sur le texte qui sont super- 5
flues pour les 3« et 4*= classes, d'autres se rapportent plutôt au langage de
la latinité d'argent qu'à celui des classiques. La rédaction du texte tchèque
r'est pas toujours claire, ni correcte. ^ Latinska cviçebna Kniha pro prvni
indu gymnasijni. (Livre d'exercice latin pour la 1" classe de gymn.), par
l'r. 0. NovoTNY, 3'^ éd. remaniée par K. Doucha [R. Novâk]. La '3'' édition lo
marque auprès des précédentes un progrès sensible. La méthode du rema-
niement est excellente, entre autres l'indication de la quantité des voyelles
( ui, à la vérité, n'est pas toujours indiquée avec conséquence. Mérite ce-
pendant d'être louée. ^ De Fabio Pictore annalium Romaiiorum scriptore com-
rientatio, par Vasak, program. de gymn. [Id.]. Travail peu original : dis- 15
( ute 1) la vie de Fabius Pictor, 2) son traité d'histoire, les sources où il
;. puisé, son authenticité, la langue dans laquelle il était écrit (grec ou
latin), le titre et le temps de son origine. ^ P. Ovidii Nasonis carmina se-
iecta avec des notes explicatives, par 0. Gehlen et K. Schmidt [Id.]. L'ou-
^Tage renferme trop peu d'élégies d'Ovide, lesquelles sont particulièrement 20
jiropres au gymnase. Tout à fait à louer quant au texte et au commen-
taire qui est très réduit. ^ P. Ovidii Nasonis carm. sel. éd. Grysar [Id.].
;:elte 13'= édition ne montre non seulement aucune amélioration, dont le
livre avait tant besoin dès sa 1"^ publication, mais on a encore ajouté au
iexle de nouvelles fautes d'impression. Naturellement, on n'a pas profité 25
des efforts que les critiques ont faits pour corriger le texte d'Ovide.
Tl Livr. 3-4. Étymologie du mot 'sodés' [Fr. Maixner]. L'auteur, après
lYoir discuté les étymologies admises jusqu'à présent, se décide pour
;elle qui se trouve déjà dans Cic. orat. 45, 154, par suite de laquelle *so-
Jes' est à résoudre en *si audes', de sorte que, dans cette combinaison, 30
ludcre (de 'avidere', comme 'gaudere' de 'gavidere') est encore employé
fans le sens de convoiter, avoir envie de, désirer. Donc 'sodés' =: s'il
vous plaît. ^ Études exégétiqueset critiques sur lesépodes d'Horace [Id.].
fraite l'épode 11 25 sq., 37, 39, 49, 65. ^ Études critiques sur Euripide
J. Kràl]. Traite Cycl. 179 sq., 232 sq., 299 sq., 320 sq., 345 sq., 397 sq., 35
525 sq., 545 sq., 673 sq., Hiketid. 45 sq., 79 sq., 219 sq., 277 sq., 275 sq.,
660 sq., 843 sq. ^ Latinska mluvnicepro nizsi a stredni tridy gymnasijni{gTa.m-
maire latine pour les classes inférieures et moyennes de gymn.), par Ko-
KiNEK [R. Novàk]. Grammaire excellente, mais manque d'observations
sur certaines particularités de langage d'auteurs classiques tels que Li- 40
vius, Ovide, Salluste, Virgile, Horace. La phonétique manque tout à fait.^
Syntaxe grecque pour les gymnases russes en comparaison des syntaxes russe
et latine, par E. Cerny [Mayer]. Le défaut principal du livre est qu'il n'y a
guère que la syntaxe attique qui y soit traitée et que l'auteur s'efforce
plus d'offrir un moyen de traduire durusseen grec, que du grec en russe. 45
T Obrazy z dejin naroduv starovekych (tableaux de Thistoire des peuples de
l'antiquité), par J. Safranek [J. Peisker]. L'attente fiévreuse inspirée par
les promesses de l'introduction n'est pas satisfaite. F. Schubert.
Mitiheilunf^en d. geogrnplilaclieii Oeeellscliaft In ^^kTfen.
T. 23, n. 2. La topographie antérieure aux Slaves de la Bosnie, Herzégo- 50
vine, Tchernagora et des pays limitrophes. [W. TomaschekJ. Après un
résumé historique de l'établissement des voies romaines dans l'Illyricum ,
fauteur reconstitue en détail, d'après les itinéraires et les autres docu-
164 1880. — AUTRICHE-HONGRIE.
ments, la géographie romaine de la région. Servitium, station d'une flotte
sur la Save, est identifié avec Turkich-Gradichka. Le nom de Delminium,
antique métropole des Dalmates, signifie en albanais d'une façon géné-
rale lieu de pâturage. Celui de Brindia, sur l'Una, dont l'analogie avec
^ Brundulum en Yénétie, Brazza une des îles Dalmates, est manifeste,
vient de f-ifév^o;, qui signifie « cerf » dans la langue des Messapiens de
l'Italie méridionale. Commençant par la Bosnie, l'auteur signale les sites
où se trouvent dés monuments et des inscriptions, ainsi que des traces
d'exploitation métallurgique. Nombreux détails sur le développement que
10 prit le travail des métaux, surtout le lavage de l'or, à partir d'Auguste.
Les centres principaux d'extraction métallurgique paraissent avoir été
Splonum, placé par Tauteur dans le district de Stari-Maïdan, Matrix, dans
la haute vallée de l'Urbas, Argentaria, dans le voisinage de Séraiévo. La
plaine de Séraiévo, où s'élevait encore Staneclum, était déjà dans Tanli-
15 quité le cœur du pays et le centre du commerce. Une inscription trouvée
à Liubuchki (Herzégovine) sur le site de Bigeste, indique le séjour dans
cette ville de la Legio YIII Aug., à une époque qui doit être antérieure au
désastre de Varus, car cette légion fut alors confiée au légat de Pannonie.
^ Même sujet (fin) [Id]. D'importantes ruines qui se trouvent vers la
20 source du Lukoch, entre Liubuchki etMostar, sont attribuées à l'ancienne
Emanio du géographe de Bavenne. Dans le Kossovo-polié, campi Darda-
nici des anciens, la route de Thessalonique bifurquait au nord, d'une
part vers la Dalmatie, de l'autre vers Naïssus. Les Veneli, avec lesquels
Sylla eut à lutter, habitaient sur le haut Lim; leur nom rappelle le peuple
25 illyrien des embouchures du Pô, comme celui desSiculotte, entre le Visitor
et le Drin, rappelle les Sicules d'Italie et de Sicile, probablement d'origine
illyrienne. La Dalmatie et la Liburnie furent divisées en trois circons-
criptions administratives. Les limites actuelles de la Bosnie, en y joignant
la Dalmatie autrichienne, correspondent à celles du Conventus Saloni-
30 tanus. Le nombre de décuries dans chacun des trois conventus montre
que dès l'antiquité la Bosnie était plus peuplée que l'Herzégovine, la
Rascie et le nord de l'Albanie. L'auteur insiste dans sa conclusion sur la
différence radicale que présente la nomenclature ethnique et topogra-
phique de rillyrie, Pannonie, Vénétie, lapygie et Sicile, avec celle de la
35 légion de l'Hsemus. P. Vidal-Lablache.
ivumismatieche Zeitsciirîft. i2« année, jr.-juin. La fête décen-
nale de la société numismatique de Vienne, 20 mars 1880. Allocution du
président [Fr. Kenner]. Coup d'œil rétrospectif sur le decennium d'exis-
tence de la Soc. num. de Vienne. — (fig.) Description de la médaille
40 frappée pour la circonstance à l'effigie d'Eckhel. — [C. v. Ernst]. Étude
technique sur l'art du monnayage depuis les temps les plus reculés jusqu'à
nos jours; procédés de fabrication aux différentes époques ; préparation
et essai du métal; fabrication du flan, frappe et coulage. ^[ Les monnaies
de Canatha de la décapote. [H. C. Reichardt]. Waddington a tiré des ins-
45 criptions la conclusion qu'il y avait deux villes nommées Canatha,
s'écrivant, l'une par un e l'autre par un T. Les monnaies lui donnent
raison et pour la différence d'orthographe et pour la différence d'attribu-
tion des deux noms. ^ Images de Constantin et de ses fils regardant en
haut [Fr. Kenner]. Cesmonnaies donlon ne s'est pas occupé depuis le court
60 paragraphe d'Eckhel sont à l'effigie de Constantin, de ses fils Constance,
Constant et Constantin, aussi bien comme Césars que comme Augustes,
et aussi du César Delmatius. Caractères qui les distinguent des autres
monnaies de Constantin. Elles ont pour but de représenter l'empereur
STTZUXGSBERTCHTE DER AKADEMIE DEll WTSSENSCHAFTEN. 165
d'une manière plus idéale et plus conforme à la situation de Constantin.
Les monnaies des fils présentent la tète droite et non plus courbée
comme celles de Constantin, c'est un retour à l'ancienne tradition.
K. cherche à établir la chronologie et les circonstances des différentes
émissions de ces monnaies dont il donne le catalogue dans un appen- 5
(lice. •[Monnaies des Quades (fig. [J. Neudeck]. Après une étude ethnolo-
i^ique des Quades, N. décrit, dans l'ordre chronologique, quelques-unes
(Je leurs monnaies appartenant aux rois : Sissavarus, sans doute contem-
porain de César ou d'Auguste, L (?), Vannius, 49-50 ap. J.-C, Ario-
ijaesus, 174 et ilo ap. J.-C, une monnaie d'alliance d'Ariogaesus et de 10
i;allomarius roi des Marcomans, 174 et 175. L'état de ces monnaies ne
permet pas de supposer qu'elles aient été falsifiées. H. Thédenat.
H^ltzungsanzeiger der Akaclemie der Wlaeienschnfteii.
îi nov. 1879. Sedlmayer remet son rapport sur l'examen approfondi des
iianuscrits des Pères de l'Église latine, entrepris pour la commission des 15
Lirchenvaeter, dans les bibliothèques de Londres et de Cheltenham. ^
19 nov. Humer rend compte des recherches sur le même sujet dans les
Mbliothèques de la Suisse et de l'Allemagne du Sud. ^^ 17 mars 1880.
Keller envoie ses Epilegomena zu Horaz 2'^ p. % 14 avr. Benndorf pré-
sente l'ouvrage 'IVouvelles recherches archéologiques dans Samothrace', 20
(xéculées parA. Conze, A. Hauser, 0. Benndorf. ^ 5 mai. Conze rend
compte de l'état des travaux pour l'entreprise des reliefs des tombeaux.
Iî F. Schubert.
il^itzunj^âberlctite <lei* il.Ua«Jem!e dei* IVissenschaften.
\o\. 95, livr. 2. Remarques critiques sur Zosime et à quel point il est digne 25
de foi [HoeflerJ. La prévention contre le christianisme, qui caractérise Ju-
lien, s'est aussi emparée de Zosime ; elle trouble son regard relativement
aux événements de son entourage. La valeur des derniers livres de Zo-
sime consiste essentiellement en ce que, les sources étant rares pour les
premières années d'Honorius, Zosime met en évidence la personne de 30
Slilichon et attribue le maintien de l'empire à ce personnage distingué.
^^ Livr. 3. Études sur la technique du vers héroïque après Homère
[Rzach]. Du prolongement des voyelles précédentes opéré par des con-
sonnes liquides, dans les vers hexamètres et pentamètres après Homère.
— La première partie principale discute cet effet, en tant qu'il se fait 35
sentir dans les liquides du son initial, la 2« partie, en tant qu'il se montre
ns les liquides de l'intérieur du mot.
H^ Vol. 96, livr. 1. Manéthon et Diodore de Sicile [Krâl]. Après un
erçu général des sources de Diodore, l'auteur prouve par un grand
nombre de détails que les Upal àva-jpacpaî (rédigés en langue égyptienne) sur 40
lesquels Diodore s'appuie plus d'une fois, dans le l^"" livre, lui furent
transmises par les AîpTTTiaxâ de Manéthon écrits en grec et remontant
jusqu'à Ptolémée Philadelphe. En même temps K. tâche de trouver qqs.
nouveaux points d'appui pour la composition de l'ouvrage de Manéthon.
11^ 2Mivr. Cléon dans Thucydide [Bûdinger]. Analyse détaillée du dis- 45
cours de Cléon contre les Mytilénions (et de celui de Diodote pour ceux-
ci) ainsi que de la relation de Thucydide sur la catastrophe de Pylos et
sur la fin de Cléon. L'auteur en déduit que Thucydide est resté fidèle aux
nobles maximes de l'exactitude et de l'impartialité, môme vis-à-vis de son
ennemi Cléon. f Émendalions à l'histoire naturelle de Pline, iv [Mûller]. 50
Discute et corrige XX c. 70,72,74, 136, 211, 239; xxi c. 32, 66; xxii c. 53,
76, 94; xxui c. 40, 79, 109 ; xxiv c. 72; XXVI c. 88 ; XXVII c. 5, 22, 138 ;
xxvin c. 52, 82, 114, 133, 150, 174, 181, 183,217. ^ Sur les éditions les
166 1880. — AUTRICHE-HONGRIE.
plus anciennes des Instructions de Gommodien [Dombart]. Déjà à la fin
du 17° et au commencement du 48° siècle, les deux premières éditions
des Instructions (édit. princ. de Nie. Rigaltius de 4649 et une préparée
aussi par Rigaltius, de 4650) ont été fort rares, et les éditeurs d'alors se
5 contentaient communément de l'édition de 4666, comme base de leurs
travaux, sans avoir aucune idée de l'importance proprement dite de l'édit.
princeps. Parmi les éditeurs postérieurs, il n'y a que Oehler qui ait jeté
un coup d'œil sur les deux plus anciennes éditions, mais il ne peut pas
faire autorité comme source authentique. Le mérite de E. Ludwig con-
10 siste particulièrement dans la comparaison et la mise à protit habile des
manuscrits A et B. L'auteur communique une lettre française de Rigaltius
à Sirmond, collée dans un exemplaire de l'édit. princ, à la Bibliolh.
nationale de Paris. ^ La fin de l'Empire des Mèdes [Bùdinger]. L'empire
des Mèdes fut conquis par Cyrus sans combat et sous la condition de
15 l'égalité des droits, mais privé de ses privilèges après l'insurrection sous
le premier Darius et traité comme les autres provinces, Cyrus est bien en
effet fils d'une princesse Mède. Nous ne sommes absolument sûrs que
de deux rois Mèdes, Kyaxares (Vakistarra) et Astyages. Dans Hérodole (et
en partie dans Ctésias) paraît la tradition nationale des temps préhistori-
20 ques et de la fin de l'Empire ; mais Xénophon reproduit rinlerprétation
perse nationale, telle qu'elle s'était formée au commencement du 4« siècle
av. J. C. ^ Recueil de gloses sur le poète Sedulius [Humer]. Un commen-
taire sur Sedulius désigné clairement, dans Tancien catalogue du cou-
vent de St-Emmeram à Ratisbonne, sous le titre 'Remigii commentum
25 super Sedulium', se trouve en effet dans le ms. de Munich 49456, sacc. x.
L'auteur prouve qu'il s'agit du grammairien Rémi d'Auxerre appartenant
au 9« siècle; il communique les remarques de ce commentaire, proso-
diques, métriques, lexicographiques, et orthographiques. Il en apprécie
la valeur (surtout au point de vue de la critique du texte). ^^ 3° livr. La
30 tradition relative aux mss. de Victor de Vite [Petschenig]. Description et
classification des manuscrits. Rapport réciproque ot valeur des deux
classes de mss. -- Étude sur la critique du texte. — Tradition du 'liber
fidei catholicae'; authenticité de la 'passio' et du prologue.
F. Schubert.
35 i;vieaer studien. T. 2, 4« livr. Remarques critiques [Th. Gom-
perz]. Lire dans Bergk, Poet. lyr. gr. 645 ^ (Aristot. v, 4583 A 42) où ^lya.
^' 8(TTi xaêeïv. — 2° C'est en 464 après J. C. que Ton peut trouver la trace
la plus ancienne de l'emploi de la tachygraphie grecque. — 3° Thucyd.7,
64, 2. Au lieu de y.xi vxe;, lire : xal ît^toîç. — 4» Dans le 4" des 5 fragm. des
40 écrits de Philodème sur la rhétorique (Hercul. Vol. Coll. ait. ix, fol. 41)
les mots : woTe... Vi téx^yi permettent de voir là une allusion à un poète
comique, de Ménandre par exemple, et qui aurait écrit tgv fxèv piov | i 9601?
£^to/.£, To Bk xctXw; ^Tîv Y) Ts'xr/;. — 5° Obscrvatious sur la fin de l'ouvrage
d'Heraclite. Lire p. 449 Mehler ô'auaot au lieu de ô^6^cf.ai; p. 404-405 M. au-
45 lieu de iràvra 6eo}x-^£Ïv, lire iravT*â(iTpoXo"j'eïv. — 6° Lire daus Procopc B. Goth. 4,
22, p. 629 Md uE xaVvÉYiv et PoXwffta. Observation sur Kaibel (Epigr. gr.
p. 483). — 7« Lire, Bergk P. L. G." \ 426. Xp7i{i,aTo; àp^oV-evc;. La p. 52 du
t. XI des Vol. Hercul. (Coll. ait.) offre des fragments où l'on voit un dis-
tique de Solon (P. L. G. » 430 frg. 26.) La coïncidence des données rela-
50 tives à la poésie erotique de Solon, chez Hermias dans le Phèdre de
Platon, et chez Plutarque, Amator c. 5, permettent de remonter à une
source commune qui serait r'EpwTtxo; d'Aristote. P. 66 G. reconnaît les
débris du mot 2ocpo | ;cX(y))c. — 8° Correction sur Antiphon, Or. 5, 46; 3
WIENER STUDIEN. 167
^, 3; 4,7, 2. — 9» Notes critiques sur les Doxographi de Diels. Plusieurs
corrections. — 10« Lire dans Théognis (ou plutôt Mimnerme) 1066 :
ToûTrov o\)Sï vceïv. —il» Sur la critique et l'exégèse des nouveaux fragments
poétiques publiés par H. \Veil<cf. R. de Philol.t. 4, p. 1 sq.> Lire au der-
nier A^ers du 1" frag. Treipâaotxat ^71 (AYi U.ÊT' aî<Tx.uvvi; cpépEtv; au commencement 5
du 2° y^y-aTi. Observations et conjectures sur le fragment d'Eschyle
Kàfs; Ti EùftoTTY). •[[ Contribution à Thistoire de la tradition des écrits de
Denys d'Halicarnasse. [H. Schenkl]. Conclusions : Avant le IS*^ s. on fit
une édition de Thucydide à laquelle le Trepl tûv ©ouxu^t^ou î^twaàrwv servit
d'introduction. Le ms. qu'on utilisa à cet effet dérivait d'un ancêtre du lo
Parisinus 1741. Au sujet de la Monographie de Thucydide l'archétype de
TAmbrosianus H9 sup. (M) et du Palatinus 58 (p) était écrit en quater-
nions et contenait à la page environ 25 lignes de l'édition Tauchnitz;
ce ms. avait de bonne heure perdu des feuillets; dans ce ms. l'écrit sur
Thucydide ne tenait pas la i^*^ place, car le commencement de cet écrit ir.
remplissait les deux dernières feuilles d'un quaternion. ^ Sur Nonnus
de Panopolis [Scheindler]. Observations sur le plan des Dionysiaques,
^ur les mots employés à la 2« et à la 4^ arsis,-6ur les nombreux passages
où Nonnus a imité la métrique d'Homère, sur l'alliance du nominatif
avec le vocatif. Sur la césure. Procédés de métrique de Nonnus repro- 20
duits par Musée, Tryphiodore, etc. 1 L'année de la conquête de l'Egypte
par Gambyse [Jakob Krâl]. La chronologie égyptienne permet de la fixer
au printemps de 528 av. J. C. (à suivre). ^ La tradition manuscrite du
poème ' Consolatio ad Liviam' [Schenkl]. Les mss. conservés sont peu
nombreux et, si l'on en croit Baehrens, semblent avoir été copiés sur les 25
éditions principes de Bologne ou de Rome (vers 1471). S. fournit les
variantes d'un ms. de Dresde déjà signalé par Haupt (Epiced. Drusi, 4850,
p. 2 — Opusc. I, 316), de l'ed. Romana et d'une editio Veneta (1472). Ces
nouvelles sources, jointes aux anciennes, permettent de reconstituer
l'archétype. Remarques sur divers passages. % Sur l'anthologie latine 30
fj. Huemer]. Correction au n<> 689 de Riese d'après le ms. 878 de Saint-
Gall, s. XI; argument sur l'Enéide tiré du Sangall. 397, s. ix; pièce en
vers septénaires publiée d'après le Sang. 254, s. ix. Diverses poésies
chrétiennes tirées d'autres mss. de la même bibliothèque. ^ Contribu-
tions critiques à l'Historia evangelica de Juvencus. i. [Huemer]. Enumé- 35
ration des manuscrits. Imitations de Virgile. Remarques sur la métrique
de Juvencus; corrections de nombreux passages. ^ Contributions criti-
ques à Paulin de Noie. 11 [Zechmeister]. <cf. R. des R. 4, 165, 10>. Beau-
coup de corrections au texte de Muratori (Migne, Patrol, t. 6i). ^[ Sur la
valeur du signe vo et du signe ou soudé à un u dans la langue des Romains 40
ultivés depuis l'époque du sénatus-consulte des Bacchanales en 186
v. J. C. [Bronislaus Kruczkiewicz]. Examen de cette question de phoné-
i^ue; témoignages desgrammairiens latins. 1[ Mi scell en. Notes sur des
papyrus d'Herculanum [Gomperz]. Principalement sur Philodème. ^ Sur
Cicéron [Id.]. Philip. 1, 7, 15; lire 'audebitis rationem. » Philip. 2; 4r.
retrancher comme interpolés les mots 'neminem occultantibus' (il, 26)
et 'fuisse tam multos' (12, 27). f Sur Euripide, Hippolyte 114-117, et
4 passages des Phoenissae [Hilberg]. -- Sur les scolies des Jours d'Hé-
siode [Wrobel]. Variantes d'un ms. d'Olmiitz <cf. R. des R. 4, 164, 12>.
H Sur Lucien, 'ÏTrep toù èv T-fi Trpoaa-YCpeûoÊi TVTaiop.aroç, C. 13 [A. Schwarz]. 50
f Sur Polyen 5, 2, 17 [J. Bass]. — Sur Dion Chrysostomc Orat. 6 et 7
[Schenkl]. % Schedae criticae [Sedlmayer]. 1" Défense chez Théocrite
13, 61 du texte de l'Ambros. 222; 2« Dans Ovide, Her. 1,1; *hanc' s'ap-
168 1880. — AUTRICHE-HONGRIE.
plique à 'salutem' de la suscription ; Palmer a donc eu tort de changer
ce mot en ' haec'. \0, 3, rétablir la leçon des mss. récents : ' qiiam legis'.
15, 119, Riese a eu tort de suspecter 'oscula non dura' (cf. Art. am.
1, 668); 3° Sur l'Anthol. lat. n. 123, 126, 200 (Pervig. Veneris), 253, 463,
5 645,794; 4° Tacite Hist. 4, 48, lire 'pertemptasset' au lieu do 'tempe-
rasset'. |Id. dial de or. c. H, lire : 'quando enim harum recitationum'.
^ De Trinummi Plautinae v. 57-65 [Schenkl]. ^ Sur Lucilius et l'Antho-
logie grecque [J. M. Stowasser]. ^ Sur Sparlien, Vita Hadr. et Aelii Yeri
[Schenkl]. ^ Sur Avianus [Huemer]. Notice et variantes du ms. Sangall.
10 1396, s. xi-xii.
^4 2* livr. De metoecis atticis [H. Schenkl]. Étude de 65 pages d'après
les textes et les inscriptions. 1° De la condition des étrangers dans la
Grèce antique. 2° A quelle époque remonte l'institution des métèques k
Athènes? Vers le temps de Clisthène. 3° Du nombre des métèques. Sous
15 Périclès, Athènes comptait environ 15.000 étrangers capables de porteries
armes, et 180.000 citoyens libres (en comptant les hommes, les femmes et
les enfants). 4° De la condition des métèques; en quoi elle différait de celle
des citoyens pour les fonctions publiques, l'armée, les affaires religieu-
ses, les tribunaux. 5° De Pisotelia accordée aux métèques qui avaient bien
20 mérité de la République. ^ Analecta [G. Hartel]. Les meilleurs mss. d'En-
node sont le Vatic. 3803, s. ix-x, le Lambethianus 325, s. ix-x, les Tre-
censes461, 469, 658; s. xii; enfin un important ms. de Bruxelles apparte-
nant à une autre famille. Corrections et explication d'un grand nombre de
passages d'Ennode. Note sur le pluriel de respect chez cet auteur qui em-
25 ploie même le pluriel 'domini' en s'adressant à une seule personne; on y
trouve couramment : 'valete,mi domina'. ^ Corrections sur la Johannide
de Corippus [M. Petschenig]. Ce texte transmis par le seul Trivultianus du
xiV s., malgré les améliorations de J. Partsch (Mon.Germ. hist. Auct. an-
tiq, t. 3, p. 2) est encore assez malade. P. propose 18 pages de conjec-
30 tures. ^ Sur la critique du texte d'Âusone [Schenkl]. Beaucoup de correc-
tions. Renseignements sur le Vossianus pour les Professores. ^Miscel-
len. Mélanges épigraphiques [F. Stolz]. Sur Tinscr. n° 6 de Cauer (Delec-
tus inscr. gr.). ^ Sur Nonnus [Is. Hilberg]. Remarques de métrique ; ad-
ditions à Tart. publié dans la 1^« livr. % Mélanges étymologiques [0. Kel-
35 1er], raiw^oç; à^-yéxxw, mot d'emprunt persico-grec; polire, 'AxeXwo;; Gar,v
sumen; sulpur; caecus y.aixîa;; 7;îr/i,- pix, faeteo faex; bestia; tandem;
ÈTTiTTi^eioî idoneus; peccare. ^ Les suites de fins de vers identiques dans
Ovide [Sedlmayer]. Liste des passages où 0. termine par le même mot, les
pentamètres de deux distiques consécutifs, par ex. 'nurus', Her. 5, 82 et
40 84. Listes d'autres réunions de vers offrant des consonnances.^ Sur l'An-
thologie latine [Schenkl]. Collationdu ms.de la bibl. Augelica de Rome V,
3, 22 pour les n°* 658 et 687 de Riese. Importance de deux mss. Palatins
pour Symphosius, etc. ^ Sur Cicéron, pro Sestio 10, 24 [Id.]. Remplacer
'sermonis' par 'sectaq'. % Cicéron, ad fiim. 1, 2,2 [A. Goldbacher]. Examen
45 critique de ce passage. ^ Isidore, Etym. 1, 3, 8 [Huemer]. Dans deux en-
droits Is. rapporte que le signe de la mort était 0 et celui de la vie ï ou
T. Huemer voit dans t une altération de ï (û-ymvet) ou de V (vivit). % Sur
Paulin de Noie [Zechmeister]. Carm. 10, 101 (Migne) lire : 'ignosce dé-
mens'. H, 60 : 'animo te geram'. 14 (Nat. 3), 35 : 'Orant tum veniam'. 17,
50 243 : 'subarans'. 24, 60 'ferverent' avec 'e' bref. ibid. 97 : 'Mors navitis,
pax sequori, Foris silebat...'. Plusieurs autres conj. sur le Carm. 24. ^
'Primum — sic' et 'prius ~ sic' [Petschenig]. Exemples de celte cons-
truction chez les écrivains de la décadence, entre autres chez Porphyrion.
ZEITSCHPJFT FUER DTE OESTERREICHISCHEX GYMNASIEN. 169
t Slace, Silv. I, 2, 60 [Bitscliofsky]. 'leclo' que l'on avoulu corriger de dif-
férentes façons peut se défendre par un exemple analogue de 'toro'
(Theb. 2, 89-92). H. Lebègue et E. C.
Zeîtsclirift fur <lie Oe»tcrrelcli!scheii Gyntinasîeii. T. 34,
l»"» livr. H. Weil, De«ys d'Halicarnasse, Première lettre àAmmée [H. Schenkl]. &
Bonne édition pour les classes : qq. critiques de détail, notamment sur
la valeur que W. attribue aux mss. qu'il a eus à sa disposition : qq. con-
jectures peu heureuses, d'autres excellentes. ^ A. Reifferscheid, Annae
Comnenae Alexiadis lihri X-XF[W. Tomaschek]. Travail fait avec beaucoup
de soin, R. a soigneusement consulté les mss., s'est identifié avec son lo
auteur et mérite tous les éloges, qq. remarques typographiques. ^ D.
MuELLER, Alte Geschichte [F. Krones]. Éloges. ^ E. Dahn, Lernbuch f. d.
Geschichts-TJnterricht [Id.]. Cette 4 ""^ partie, qui comprend l'histoire ancienne,
est un livre de classe iail avec goût et intelligence. ^ Der grammatische
Schuluîîterricht und die sprachwissenschaftliche Méthode [H. Osthoff]. Dans ce i5
rapport fait pour la 48° réunion des professeurs des gymnases du Rhin
Moyen, 0. s'est attaché à montrer l'importance que doivent avoir pour les
études les progrès de la grammaire comparée; il enseigne par des exem-
ples comment les professeurs doivent s'y prendre lavec la déclinaison
grecque et avec les verbes, surtout avec l'impératif. J^ L. Mueller, Q. Ho- 20
rata carmina []. Les changements apportés dans cette nouv. édition, sur-
tout dans la partie critique des prolégomènes, satisferont tous les lec-
teurs ; l'auteur émet de nouveau l'opinion que le texte des carmina a été
très altéré et interpoléaprès lamortd'Horace et que les variantes fournies
par les mss. ne peuvent qu'être peu utiles pourla restitution des passages; 25
mss. que préfère M. ^ J. Vahlen, L. Annaei Senecae dialogorum lihri Xîî
[]. Édition posthume de l'excellent ouvrage de Koch ; mérite tous les éloges.
^H. Weil, Vn papyrus inédit de labibl.de Amb. Firmin-Didot\].^Q\\ n'a pas
seulement publié avec le plus grand soin ce précieux papyrus, il a res-
titué avec sagacité plusieurs passages et expliqué la teneur de chaque ao
fragment avec la plus grande science; le critique fait l'éloge en terminant
de la nouvelle édition d'Euripide que W. vient de publier. 1[ C. Capelle,
Anleitung zum latein. Aufsatz []. On ne peut que souhaiter le plus grand
succès à cet excellent opusculedestinéaux élèves et même à ceux qui ont
terminé leurs études de gymnase. ^ E. Berger, Lateinische Phraséologie 3.-,
[M.Gitlbauer]. Il faudrait que les matières de ce très bon ouvrage fussent
autrement ordonnées, il est difficile a ceux qui ne le savent pas par cœur
de trouver de suite ce dont ils ont besoin.
T|1[ 2° livr. Anthologie grecque [A. Ludwich]. Corrections aux passages
suivants de l'Anth. Pal. ; Asklepiades, v, 464 ; Paulus Silentiarius, vi, 82; 40
Léonidas, vi, 4; anonymes, vu, 339 et ix, 442; Philippus, ix, 240; ano-
nyme dans Kaibel, Epigr. gr. 672. ^[ Notes sur différents auteurs [Nolte].
Le titre de l'ouvrage d'Orose doit être non pas 'Ormesta mundi',mais 'Or-
mista mundi'; on trouve ce mot dans les mss. du x-xi« s. Il faut lire dans
Sénèque Thyest. 067 :'metus an dolor' et dans Hercul. fur. 457 'suspenso' 45
ou 'suspensis'. — Comme nous n'avons pas de mss. de Boècc (Philo-
soph. Consol.) antérieur au ix° s. il est nécessaire de comparer avec soin
les mss. du x° et xi° s. et de tenir compte des gloses nombreuses qui s'y
trouvent; 2 pages de corrections au texte. Tf C. Ltjetjohann, Apu/e» de
deo Socratis liber [H. Koziol]. L'auteur a montré qu'on pouvait se servir so
pour la correction du texte d'Apulée d'autres mss. que du Monac. 624, qui
au dire deGoldbacher était le meilleur; il s'est servi du Florentinus Marc.
284, et du Paris. 8624, et a fait œuvre devéritablesagacité, exemples de plu-
170 1880. — AUTRICHE-HONGRIE.
sieurs de ses corrections heureuses. ^ CoeliSedulii Opéra [LRuemerj.CeUa
nouvelle édition est sans valeur. H E. Heydenreich, Incerti auctoris de Cojis-
tantino Magno, etc. [E. Ludwig]. Cet opuscule plein d'intérêt complète Sui-
das; le texte a été reconstitué d'après deux mss. qui ne sont pas exempts
5 d'incorrections et l'éditeur ne s'en est pas servi d'une façon très heureuse.
^ J. HuEMER, Untersuchimgen ùher die aeltésten lateinisch-christlichen Rhyth-
men [Id.]. Travail savant et consciencieux. ^ H. Welzhofer, Thukydides
imd sein Geschichtswerk [L. Cwiklinski]. Ne répond pas du tout à ce qu'on
est en droit d'attendre d'un ouvrage sur Thucydide. ^ H. Jordan, Kritische
10 Beitraege zur Geschichte der lateinischen Sprache [G. Meyer]. Cet ouvrage se
propose de pénétrer dans cette époque de l'histoire de la langue latine
qui précède la littérature romaine : il est instructif et intéressant et sou-
lève un grand nombre de questions : le !«' chapitre contient des études
sur l'histoire des mots empruntés au grec; le 2« traite du rhotacisme, en
15 retrace l'histoire et en établit les lois ; le 3« contient des études sur l'an-
cienne poésie sacrée et le 4® sur le latin archaïque. ^ Un manuscrit de
Virgile [Hechfellner]. La bibliothèque de l'Université d'Inspruck possède
un ms. de V. qui d'après l'écriture doit provenir d'Italie, il fera l'objet
d'un programme. ^ Leo, L. Annaei Senecae Tragoediae [h]. Cette édition se
20 distingue par le soin, la science et la solidité des connaissances de l'édi-
teur, le texte est excellent; elle peut servir de modèle aux jeunes philolo-
gues. ^ SCHULTZ, Pro lege Manilia etPro Atxhiapoeta[l. Prammer]. Éditions
de classes. ^ J. v. Falke, Hellas und Rom []. Certaines parties de cet ou-
vrage sont très bien faites; il développera le goût de l'antiquité.
25 ^^ 3^ livr. Sur la Médée d'Euripide [F. Schubert]. Explications et correc-
tions des passages suivants, v. 5, 11 sqq. ; 21 sq. ; 37-45 ; 58 ; 59 sqq. ; 76 sq ;
106 sq; 127 sq. ; 140. ^ Horatii Satiral, 1, v. 92 [Suman]. Explication de ce
passage, qui à partir du v. 92 doit être rapproché duv.27. ^Sur l'Agricola
de Tacite [Ig. Prammer]. Explication du chap. 27, fin du 31, et du com-
30 mencement du 33. % L. Sadée, De Dionysii Halicarnassensis libris rhetoricis
quaestiones criticae [H. Schenkl]. Ce livre dénote des recherches personnel-
les et sérieuses, l'auteur a fait lui-même la collation des mss. dont il se
sert et il a fait effort pour être aussi exact et complet que possible. 1 K.
TuECKiNG, C. Taciti Agricola [Prammer]. 2« édition en progrès sur la précé-
35 dente et bien appropriée à son but. ^ L. Mueller, Rei metricae poetarum
Latinorum praeter Plautum et Terentium summarium [A. Zingerlé]. Ouvrage
destiné aux commençants, très bien fait; il est regrettable que Fauteur
laisse de côté Plante et Térence. ^ A. Bauer^ Herodot's Biographie [i. Jung].
L'auteur a recueilli et classé tous les détails que l'antiquité nous a laissés
40 sur Hérodote, il a déterminé la valeur et l'origine de chacun de ces rensei-
gnements; il ne croit pas qu'Hérodote ait eu beaucoup de succès après sa
mort et pense que l'époque alexandrine faisait peu de cas de lui, ce qui
n'est pas certain du tout; cetouvrageaplusdevaleurparlesremarquesqu'il
donne et qui n'auraient pointété faites autrement, que par des résultats posi-
45 tifs. ^ J. Hoffmann, Das alte Athen nach eigenen Naturaufnahmen reconstruirt
und in Oel gemalt []. Contient deux plancïies, la vue d'Athènes depuis les
jardins d'Aphrodite et l'Acropole du côté 0. avec l'Aréopage; on ne peut
que désirer le succès de cette publication.
^^ 4« livr. Horace, Odes iv, 2 [R. Ziwsa]. On a prétendu que cette ode,
50 à partir du v. 32, ne devait pas être d'Horace ; le commencement con-
traste, il est vrai, avec la fin, mais on peut tout concilier, si l'on admet
qu'elle a été composée non pas tant pour célébrer Pindare, que pour faire
indirectement l'éloge d'Auguste. ^ Sur Paulin de Pella [W. Brandes].
ZEITSCHRIFT FUER DIE OESTERREICHISOHEN GYMNASIEN. 171
Ch. Daumius, dans son éd. de Paulin do Périgueux, a publié le 'Carmen
eucliaristicum' de Paul, de Pella, d'après la Biblioth. Pair. t. 8. Ce poème
est une des productions les plus intéressantes à tous égards du v" s.
B. propose plusieurs corrections au texte qui est très altéré. ^ K. v. Baer,
Ueber die homerischen Localitaeten in der Odyssée [J. Zechmeister]. Ouvrage 5
posthume publié par L. Stieda; les uns croient que chaque localité dé-
crite par Homère a existé, les autres sont d'une opinion tout opposée et
ne voient que fictions dans les récits du poète ; il faut s'arrêter à une
opinion moyenne comme le voulait Baer. On a joint 3 cartes à cet ouvrage
qui ne laisse rien à désirer pour l'exécution. ^ E. Seiler, Vollstaendiges 10
Griechisch-Beutsches Woerterbuch ùber die Gedichte des Homeros u. der Home-
riden [Id.]. Cette 8« édition, due à Capelle, n'est pas seulement un livre
de classe, mais un ouvrage scientitique fait avec soin et tenant compte de
tout ce qui a paru sur Homère depuis la 1" édition. ^ J. U. Faesi, Homcr's
Odyssée [Id.]. Nouvelle édition qui reproduit presque sans changement la 15
précédente ; on n'a pas tenu compte des critiques, l'éditeur ne paraît pas
savoir qu'il a paru un 2» volume des études de Bekker sur H. T C. L.
Urlighs, De vita et honoribus Taciti [0. Keller]. L'auteur montre, dans la fin
de son étude, que l'Agricola de Tacite n'est pas une véritable Maudatio*,
mais une biographie louangeuse et sympathique d'Agricola; dans la 20
i« partie, beaucoup plus étendue, il traite ' de honoribus et vita Taciti' ;
il conclut que Tacite n'a été guidé, dans la composition de TAgricola, par
aucune idée personnelle; qq. remarques du critique sur ce travail excel-
lent, et surtout sur la correction 'Priscino' au lieu de 'Prisco' proposée
par Waddington au ch. 44 et adoptée par Urlichs. ^ 0. Ribbegk, Fried. 25
Wilh. Ritschl [A. Horawitz]. Cette biographie du grand philologue devrait
se trouver dans toutes les bibliothèques. ^ Sur la prononciation du latin
dans les gymnases autrichiens [Fr. Novotny]. Développe Topinion d'Hartel
que l'on doit habituer les élèves à prononcer le latin d'après la quantité ;
on doit se guider non seulement d'après la vue, mais aussi d'après l'oreille, 30
et donner à chaque mot son Megitimum sonum'; pour cela, la quantité
devrait être marquée dans les livres de classe. ^ Kraner, C. Julii Caesaris
commentarii de b. c. [ Ig. Prammer]. Excellent. ^ Eberhard et Hirschfelder,
M. T. Ciceronis orationes selectae XIX []. Reproduction de l'éd. précédente;
on y a joint la Divinatio in Q. Caecilium. % Rapport sur des Programmes 35
écrits en hongrois [J. Krâl] : Dolezel, Origine et développements de la satire
romaine jusqu'à Horace. Manque d'originalité ; Tauteur ne développe que
les idées connues sans toujours adopter la plus vraisemblable. —- K. Ri-
mer, Jugement d'Horace sur Ennius et Lucilius{en hongrois). Pas do conclu-
sion nouvelle. — A. Viravsky, Comment Virgile a-t-il imité Apollonius de 40
Rhodes dans son Enéide. L'auteur a recueilli tous les passages où Virgile
imite Ap.; il en a cependant omis; se lit avec plaisir. — J. Majer, Les
drames d'Eschyle, L Sept contre Thébes. Sans rien apporter de bien nouveau
dans cette étude esthétique, l'auteur montre qu'il connaît E. à fond ; il va
peut-être un peu loin en essayant de tout expliquer par la disposition du 45
drame. — R. Beer, Développements de la puissance du sénat romain. Peu d'o-
riginalité, mais au courant de la question. % Palmstein, Ueber die Bedeu-
tung der Humanitaetsstudien in Alterthum unddie Gegenwart[J .Wrohe\].Kien
d'absolument nouveau, mais intéressant et bien fait. P. s'est acquitté avec
honneur de sa tâche. 1[ A. Makowski, Die Machtsphaere Octavians und ihr 60
wolthaetiger Einfluss auf die Verwaltung der Provinzen [Id.]. Agréable à lire
et bien fait. ^ J. Ogorek, Wann hat Cicero die beiden ersten Catilinarischen
Reden gehalten [J. Zycha]. Écrit avec feu, mais un peu trop de 'juvenilis
172 1880. — ATTTRICHE-HONGRIE.
ardor' dans sa polémique contre Hachtmann. ^ C. Hauser, Ber participiale]
Dativ des oertlichen und geistigen Standpunctes nach Ursprung und Gehraud
hei den latein. Schriftstellern [Id.]. Travail sérieux et solide, çà et là quelques
repétitions, Touvrag-e gagnerait à leur suppression. ^ À. Krondl, Quae
5 potissimum Vergilius similitudinibus illustraverit [Id.]. Le style n'est pas aussi
soigné que le sujet. ^ Réponse de Strigl à l'article de Zechmeister sur le
programme Pisistratus und Homer <v. R. des R. 4, 173, 8> et réplique de Z.
^^ 5^ livr. Disscrtationes Philologicae Halejises vol. 4. R. Hendess, Oracula
Graeca quae apmd scriptores Graecos et Romanos extant [A. Scheindler].
10 <Cr. R. des R. 2, 21, 27.) Beaucoup de soin. 2 pages de corrections du
critique. *|[ L. Lange, Roemische Alterthûmer [0. Hirschfeld]. Cette 3e éd. du
2« vol. de l'ouvrage de Lange contient des changements nombreux, elle a
été mise au courant de la science. ^ Th. Kayser, Des Q. Horatius Flaccus
Oden und Epoden [0. Keller]. La traduction qui accompagne le texte peut,
15 sans conteste, être classée parmi les bonnes. ^ Dittenberger, C. J. Cae-
sai^is comm. de h. gai. [Ig. Prammer]. Cette 11" éd. a subi de grands chan-
gements et contient un index géographique soigneusement fait. ^ G. An-
DRESEN, C. Taciti dialogus de oratoribus [Id.]. Nouvelle éd. où Ton a tenu
compte des critiques. ^ C. Peter, Zur Kritik der Quellen der aelteren roe-
20 mischen Geschichte [0. H.]. Destiné à expliquer les vues de P. sur la valeur
des sources de l'ancienne hist. rom. et à détendre ces vues contre certains
résultats de la critique moderne avec lesquels il n'est pas d'accord ; il n'y
a qu'un bien petit nombre de ces résultats que P. considère comme acquis
à la science ; ouvrage instructif et solide.
25 ^^ 6« livr. Remarques sur les petits écrits de Xénophon [F. Rûhl]. On
ne pourra porter un jugement fondé sur le texte et la valeur des diffé-
rents mss. de V'iKnoL^i^y.ôç de Xénophon que lorsqu'on aura fait la colla-
tion du Vaticanus de Courier; en attendant, R. propose une série de
corrections au texte de ce traité ; il passe ensuite au Kuvyi7£Tty.dç dont l'au-
30 thetiticité est admise par tous, à l'exception du premier et des 2 derniers
chap.; déjà au temps d'Arrien ce traité était connu sous la forme qu'il a
maintenant, et si certains passages sont l'œuvre d'un faussaire, il faut
accorder que les altérations sont bien anciennes; R. croit que c'est une
œuvre de la jeunesse de Xénophon, composée dans l'intervalle qui s'é-
35 coula entre le renversement des 30 et le départ de Xénophon pour l'Asie,
ou bien entre la paix de Nicias et la guerre de Décélie; il défend ensuite
l'opinion qu'il a émise sur les nopoi, dont plusieurs passages lui paraissent
avoir été déplacés et d'autres altérés. ^ Duntzer, Homers Iliad [J. Zech-
meister]. L'éditeur a apporté beaucoup de soin dans celte nouvelle éd.,
40 mais il y a encore bien des choses à corriger. % Th. Recker, Plato's
Charmides [K. Ziwsa]. Sera accueilli avec empressement par tous ceux qui
s'occupent de Platon ; intéressant pour la solution des difficultés que pré-
sente le Charmides etpour les aperçus nouveauxqu'il développe. ^WOHLRAB,
Platon's Phaedon [Id.]. Éd. de classe dont la valeur est dans les explications
45 et les notes qui sont excellentes. ^ Cron, Platon Apologie et Criton [Id.].
Très bonne édition. ^ A. Weidner, M. Tullii Ciceronis arUs rhetoricae lihri
duo [v. Morawski]. W. a soigneusement recueilli tout ce qui pouvait servir
à la critique, mais n'a pas su en tirer parti. ^ Ktjrtz u. Friesendorff,
Grieehische Schulgrammatik [A. Goldbacher]. Livre fait plutôt pour les
50 classes moyennes que pour les classes supérieures ; les auteurs s'en
tiennent autant que possible aux anciennes méthodes. ^ Heruing, Hiero-
nymi de viris inlustribus liber [J. Huemer]. Pourquoi tout ce qui doit servir
à établir le texte est-il si légèrement traité, et pourquoi ne dit-on pas un
il
I
ZEITSCHRIFT FUER DIE OESTERREICHISCHEN GYMXASIEN. 173
mot des rapports des mss. entre eux? il faut une autre édition qui com-
hle les lacunes de celle-ci et qui soit vraiment critique.
^1[7° livr. Le pont du Rhin dans César (B. G. 4, 17) [R. Maxa]. Après
une étude du texte de César, l'auteur développe ses idées sur ce pont fa-
meux ; il y joint une illustration destinée à rendre plus claire son opinion s
qui diffère de celles de Cohausen et de Rlieinhard, et croit que sa solution
satisfera toutes les exigences de la technique. ^ Sur Hésiode [H. Flach].
Réponse à la brochure de F. Schoell, De Pandora Hesiodi meletcmata cri-
tica, dont F. relève les assertions erronées. F. défend ses conjectures
contre les critiques de Schoell qui sont sans fondement. ^ T. Puschmann, lo
Alexander von Traites [W. Biehl]. Alexandre de ïralles était, au dire
d'Hippocrate et de Galien, le médecin le plus fameux de Tantiquité. Nous
n'avons pas d'édition critique de ses œuvres ; P. a montré dans cette édi-
tion qu'il joignait les connaissances techniques indispensables à la saga-
cité du critique. Tf K. E. Georges, Ausfàhrliches lat.-deutsches Handwoerter- i j
huch [Allgayer]. Éd. très remaniée et augmentée de cet estimable
ouvrage ; laisse encore qq. chose à désirer; 12 pages de critiques. ^ J.
SiEBELis, Woerterbuch zu Ovid's Metamorphosen [A. Zingerle]. Éloges.
%^ 8*^ et 9^ livr. Le nombre dans la République de Platon, viir, 545-
547 D [Rettig]. Dans cette étude de 17 pages, R. combattant les opinions 20
de Hermann, Zeller, etc., s'efforce d'expliquer la pensée de Platon; il
établit ce qui doit être considéré comme une plaisanterie et ce qui est
sérieux, et pour cela recueille tous les passages de la Rép. qui peuvent
jeter qq. lumière sur ce passage, et explique le passage même. ^ Une
tglose de Placidus [H. Roensch]. Explication de la glose qu'on trouve dans 25
fl'édition de Deuerling, p. 61, 8-lO.Étudede chacun des mots, entre autres
de ' filii Judaeorum', qui doit être synonyme de ' Christiani'. Cette glose
nous donne une idée de la triste situation des chrétiens sous les empe-
reurs romains. ^ S. Mekler, Kritische Beitraege zu Euripides und Sophocles
, et Euripidea [Gomperz]. De très bonnes choses dans ces études. ^ R. 30
ISchnee, Ein Beitrag zur Kritik der Aristophanesscholien [C. Holzinger],
lOpuscule très intéressant. S. étudie d'après Suidas les variantes des sco-
llies des Acharniens et de l'Assemblée des femmes et rétablit le texte de
'bien des passages ; il se montre conservateur, et, bien que Ton ne puisse
souscrire à toutes ses conjectures, il faut reconnaître son habileté et sa 80
sagacité. ^ A. Rzach, Studien zur Technik des nachhomerischen heroischen
Verses [A. ScheindlerJ. Ouvrage d'une patience admirable et d'une clarté
Lires grande qui sera utile aux métriciens et aussi aux grammairiens.
f^ H. Becker, Studia Apuleiana [A. Goldbacher]. La 1* partie de cette étude
traite du style des Métamorphoses qui diffère tellement de celui des autres 40
» écrits d'Apulée ; la 2'^ cherche à démontrer que c'est à tort qu'on attribue
à Ap. le 'De mundo' ; l'auteur fait preuve de connaissances sérieuses et
de sagacité. ^ Ouvrages de classes [F. StolzJ. Deux grammviires grecques,
l'une de Kocii, l'autre de Bamberg : critique assez sévère de la r, qui n'est
^pas un bon livre de classe; éloges de la 2^ Grammaire grecque élémen- 45
taire d'après Curtius, par E. Feichtinger ; assez bon résumé, mais dont
l'utilité est contestable, Appelmann, Paradigmes des verbes grecs. A quoi
bon cet ouvrage, quand les grammaires sont si complètes? Kocii, Grie-
chisches Lesebuch. Mezger und A. ScilMlD, Griechische Chrestomathie. ècilMlD,
Voruebungen zur Einleitung in die griech. Syntax. F. Jacobs, Elementarbuch 50
der griech. Sprache. Éloges du 1" et surtout du 2« de ces 4 derniers ou-
vrages; le 3*^ est utile, mais n'est pas assez précis; éloges sans réserves
du livre de Jacobs, qui mérite une place d'honneur parmi les livres de
174 1880. — AUTRICHE-HONGRIE.
classes. Dihle und Haacke , Materialen zu griech. Exercitien. Éloges.
^ E. Hannak, Geschichte des Alterthums [A. Faeulhammer]. Bon ouvrage
pour les classes. % J. Beloch, Der italische Bund miter Rom's Hégémonie
[W. Kubitschek]. B. cherche à donner dans cel ouvrage une image claire
5 et sûre de la configuration politique de l'Italie avant la guerre sociale; il
a su donner à son ouvrage un caractère original, par des considérations
statistiques sur les territoires italiens avant Sylla; ce livre a une très
grande valeur, les sources ont été étudiées de très près, beaucoup de
chapitres sont décisifs, les hypothèses sont toutes appuyées sur des rai-
10 sonnements solides. ^ K. Tuegking, Cornelii TacUi Germania [Ig. Pram-
mer]. Nouv. éd. de ce livre de classe bien fait. ^ Programmes : S. Wolf,
Hypatia die Philosophin von Alexandrien [A. MartyJ. Travail très sérieuse-
ment fait sur cette femme remarquable à tous égards, qui mourut en 415
ou 416, et dans laquelle quelques auteurs n'ont voulu voir qu'une intri-
lô gante. ^ E. Feichtinger, Zur Behandlung des griech. Verbums in der Schide
[J. Rappold]. Sera utile aux jeunes professeurs, mais n'apprendra rien de
nouveau à ceux qui ont déjtà la pratique de renseignement. % J. Kisciia,
Das Intéresse und die wechselseitigen Beziehungen der lat., griech. und deut-
schen Sprache [Id.]. Le titre de cet excellent opuscule n'est pas très clair;
20 dans la pensée de Tauteur, l'intérêt est le motif pour lequel on doit ap-
prendre. % Dittel, Ueber den gegenwaertigen Stand des Lateinschreibens [Id.].
Très bien traité, mais n'apportant pas de solution satisfaisante.
1^ 10® livr. Sur Ausone [K. Schenkl]. Corrections aux passages sui-
vants, Epigr. 9, 5 ; 118, 9 ; 130,9,10; 137, 7 sq; 140, 3; 144; 141, 2, 3.
25 % R. Arnoldt, Die chorische Technik des Euripides [F. Hoppe]. Ouvrage qui
dénote une méthode excellente et un soin scrupuleux, divisé en 6 cha-
pitres. 1. Manière dont Euripide construit ses tragédies. 2. Caractéristique
du chœur dans les tragédies d'Eur. 3. La parodos. 4. Les stasima. 5. Les
chants du chœur et les kommoi. 6. Les 'interloquien' du chœur et les
30 cxodika. Livre plein de science. ^ Gh. Graux, Xénophon, Économique
[K. Schenkl]. Bonne éd. de classe, qui ne serait point faite pour les gym-
nases autrichiens ; le texte a été revu et plusieurs leçons nouvelles pro-
posées. 1 K. NIPPERDEY, Cornélius Tacitus [I. Prammer]. Nouv. éd. très peu
modifiée ; l'éditeur montre trop de respect pour la mémoire de Nipperdey.
35 ^ H. Peter, P. Ovidii Nasonis Fastorum libri VI[S.Sedlmayer]. 2° éd. revue
qui mérite un excellent accueil ; la l'^ partie comprend le texte revu avec
soin et les notes, la 2^ des remarques critiques et exégétiques et un com-
mentaire.
^^ 11« livr. Sur le livr. I de Martial [H. Flach]. Friedlaender a remarqué
40 avec justesse que le texte de Martial a été beaucoup moins altéré que celui
des autres poètes latins, bien que par places il soit obscur et difficile a
saisir. F. propose un certain nombre de corrections. ^ Le verbe 'elibe-
rare' [H. Roensch]. Dans un fragment de la traduction de la 'Leptogene-
sis', R. a corrigé 'eliberare' en 'deliberare'; il reconnaît son erreur et
-i'ï montre que 'eliberare' est un mot latin signifiant délivrer. ^ Glossogra-
phie [Id.]. Additions à l'ouvrage de Loewe Prodromus corporis gloss.Lat.
'% G. Meyer, Griechische Grammatik [F. Stolz]. Excellent. % I. Prammer,
Tacitus. Agricola [J. Mueller]. Bonne éd., qq. remarques de détail sur le
texte]. % J. Gantrelle, C. Taciti historiarum libri qui supersunt [I. Prammer].
•><^ Bonne éd. destinée aux élèves de langue française. ^H. Droysen, Eutropi
Breviarium [R. Bitschofsky]. Éd. critique faite avec beaucoup de soin,
détails sur les mss. utilisés par Droysen. % G. Landgraf, De figuris etymo-
logicis linguae latinae [J. Golling]. L'auteur ne s'occupe à fond que de l'an-
EGYETEMES PHILOLOGIÂI KOEZLOENY. 175
cienne latinité, Plaute elTérence; son ouvrage bien divisé, clair et soigné,
peut servir de point de départ pour des études analogues sur la latinité
classique. ^ A. Ebert, Allgemeine Geschichte der Literatur des Mittelalters m
Abendlande [J. Huemer]. Le premier volume s'occupe de la litt. lat. sous
Charlemagne et sous ses successeurs jusqu'à Charles le Chauve et traite s
des hymnes d'église ; il a coulé beaucoup de peines à son auteur et sera
très utile. ^ Programmes : A. Sturm, în Taciti minoriim librorum aliquot
locos animadv. criticae et exegéticae [Prammer]. Écrit en latin lacile, mais
non exempt de fautes; traite d'un certain nombre de passages de la Ger-
manie de Tacite. lo
^^ 42® livr. Additions au Dictionn. lat.-allemand de Georges [C. Paucker].
l'' partie : mots extraits surtout des écrits de St Jérôme. ^ Sur Ausom;
[K. Schenkl]. Corrections aux passages suivants : Epist. ii, 13; ix, 34.
% G. Andresen, C. Taciti dev. et m. Julii Agricolae liber [Prammer]. Le
texte de cette nouvelle éd. a été soigneusement revu sur de nouvelles 15
collations, le commentaire est très soigné. ^ B. Muenz, Die Keime der
Erkenntnisstheorie in der vorsophistischen Période der griech. Philosophie
[Th. Wildauer]. Cet opuscule, où l'auteur s'efforce de retracer les pre-
miers vestiges de la théorie de la connaissance dans la philosophie
grecque, a une certaine valeur malgré qq. erreurs. % 0. Wilpert, De sche- 20
mate Pindarico et Alcmanico [L Hilberg]. Travail consciencieux sur un sujet
intéressant. ^ Article nécrologique sur Joseph Zechmeister [M. Gitlbauer].
Adrien Krebs.
2) HONGRIE
Rédacteur général : Emil Thewrewk de Ponor.
Egyeteme» ï»iiiioiogiai Koezioeny. 4« année, n» i. Traduction
desChevaliersd'Aristophane,v. 1-562 [Jean Arany].T[ Hymne de S^^Ediltrude
[Thewrewk]. 48 distiques (versus serpentini) sur la vie de S^'v Ediltrude, 30
composés vers la fin du vii^ siècle et publiés d'après le Cod. Voss. Q. 416,
saec. X. A la fin de l'hymne manquent 3 ou 5 distiques. ^ Georges I,
archevêque de Kalocsa [E. Abel]. Humaniste hongrois, qui vécut vers la
fin du xv« siècle, fit ses études en Italie, fut ensuite plusieurs fois ambas-
sadeur de Matthias I à la cour romaine, et mourut archevêque de Kalocsa 35
(Hongrie) en 1479. Son ami Janus Pannonius et des humanistes romains
louent ses vers latins et sa prose. Le célèbre Vespasiano Bisticci nous ra-
conte qu'il acheta à Florence des livres pour 3000 florins et qu'il érigea
une bibliothèque publique aux Cinq-Églises, dont il était prévôt. ^Pierre
Garâzda [Abel]. Humaniste hongrois du xv° siècle, ami de Janus Panno- 40
nius, Ugolinus Verinus, Marsile Ficin, BaptistaGuarinus et Bartholomaeus
Fontius. Ses vers latins ne nous sont pas parvenus. Il était archidiacre de
Gran, étudiait à Florence, pris part à la conjuration contre Matthias I, et
fut enterré à Gran. Des manuscrits de Justin (s. xiii) et des Quatre
Évangiles (s. x) sont les seuls débris de sa bibliothèque. 1 Le lieu de 45
mort de Janus Pannonius [Abel]. C'est le château 'Medvevar' d'Osvalde,
évèque d'Agram en Croatie. ^ Juvé?iaZ par Fr. Irmei [J. Ront]. Ce traité pu-
bhé dans la revue ' Koszoru' (La couronne) rapporte les idées de Boissier
'Juvénal et son temps'.
11 N"* 2. L'empereur Julien [E. Finâczy]. i. Résumé des travaux de 50
Teufîel, Hertlein, Mucke, Auer etc. sur la vie de Julien. ^ Horace Sat. 11, G.
[traduit par J. Csengeri]. ^ Das Princip der Silbenwaegung... in der griechi-
schen Poésie von Is. Hilberg [Abel]. Résumé des résultats de Hilberg et de
176 ^ 1880. — x^UÏRICHE-HONGRIE. ^^
Scheindler (Zeitschr. f. oest. Gymn. 1879). % Un fragment scythique [Abel]^^P'
Réimpression des derniers douze vers de la Théogonie de J. Tzelzes (God.
Gasanat. G iv 16), où l'on trouve des phrases scythiques, persanes et la-
tines. Le texte de Bekker (1870, Acad. de Berlin) est peu correct.
5 %^ N° 3. Aristophane comme critique dans les Grenouilles [J. Kont].
Prouve que le jugement porté par Aristophane sur Euripide était juste,
et qu'il le jugeait comme représentant de la tragédie grecque de la déca-
dence. 1 Variae lectiones [Thewrewk]. 1° God. Bern. 236. f. 1411^ col. 1 il
laut lire : 'Fariolalus : divinatus' au lieu de 'Parcoletus : div.' 2° God.
10 Bern. \6. f. 83^^ col. 1 : 'Halcida : nomen anguis', lire : 'Halcedo : nomen
avis'. 3° God. Bern. 16. f. 179'^ col. 3 : 'Veterator : stofosus inpostor' et
ibid. 1. 181'' col. 3 'Uterator strofus'. Corriger : 'Veterator : orpocpaïo;, in-
postor. 4° Lucilius incert. 38 'haec odiosa mihi vitiligost. « num dolet»
inquit'. Les meilleurs mss. de Festus Pauli donnent 'vituligo' au lieu
15 de 'vitiligo'. "6" Festus Pauli p. 128, v. Manalem lapidem : 'aquas mana-
rent' des édd. Lindemann et Mùller sont des fautes d'impression au lieu
de 'aquas manarel '. La correction de Lersch (Fulgent. p. 32) ' aquae ma-
narent' est donc inutile. ^ Neuf épigrammes de Martial (i 64, ii 38, m 12,
II 20, IV 24, 77, V 33, 73, X 47) [trad. par A. Havas]. ^ Sophokles tragoediai...
20 forditotta (Les Tragédies de Sophocle... traduites) par Grégoire Gsiry.
[G. Pecz]. Excellente traduction, dans laquelle Pecz ne trouve que très peu
de fautes à corriger. ^ Biographie d'Ant. Bonfini [Abel]. Sommaire des
biographies de Bonfin écrites par Windisch, Kemény, Garboni, Zeno, et
Gatàlogue des Œuvres manuscrites de Bonfin conservées dans les biblio-
25 Ihèques de Rome et de Venise. ^ L'Enfer de Virgile [G. Pecz]. Extrait de
l'article 'Die Unterwelt Vergils' de E. Eichler (Zeits. f. oest. Gym. 1879).
^ Aristophane, Acharn.v. 100 et 104 [Gh.Pozder]. Cite les différentes expli-
cations proposées pour ces deux vers persans. P. croit que le v. 104 est écrit
en grec, le v. 104 en persan, mais qu'il est impossible d'expliquer ce dernier.
30 %^ N''4. La parabase dans les comédies d'Aristophane [G. Boros]. La
parabase s'est probablement développée du chant phallique. Théorie des
sept parties de la parabase ; analyse des parabases de toutes les comédies
d'Aristophane. Les ouvrages modernes traitant de la parabase ont été
mis à profit. 1 L'empereur Julien [Finâczy]. ii.<Gf.no2>. Caractérise Julien
35 comme écrivain. 1 Grammatica Sophoclea [W. Ferencz]. Énumération de
toutes les formes doriques et poétiques, dont Sophocle s'est servi en
abandonnant l'usage du pur atticisme. ^ Hesiodi carmina. Rec. C Goett-
LiNG. Ed. terlia quam cur. J. Flach [E. Abel]. Op. et Dies, v. 29, il faut
lire o-i77£'jovt'; v. 61 àôxvâTr,; ^è âif,; (c'est la leçon des Schol. Pind., Flach
40 accepte celle du plus récent Origenes : àô^vâroiç ^à .^eotç). Dans la citation
des Op. et Dies v. 60 les mss. des Schol. Pind. Nem. vi, 1, donnent i/.iXiuat,
ainsi que les mss. de Hésiode, non èxÉx^ja. p. lx Flach assure que des scho-
lies du Scutum ont été à tort attribuées à Tzetzes. Mais on lit dans le God.
AmbrOS G, 222 inf. (saec. XIIl) une OîToôiai; ouv ^sw tyî; àorî^o; èv auvro'jxw et
45 ensuite une è^TÔy/îdi; toO tj;£t^ou toû 'iwâwou. Le texte de ce ms. est dans les
Opéra et Dies le même que dans le God. Paris. 1310, dans le Scutum il est
plus ancien que tous les mss. jusqu'ici collationnés. Abel donne la col-
lation, et prouve que les suivantes leçons de ce ms. sont préférables à
celles des autres mss. et de Flach : v. 59 aaiov ttoXéu-oio, v. 121 iràvTYi, 134
50 p.cp<:pvoïo, 147 pXcG'jpcïo TffCCTcÔTrou, 170, 171 cù^i vu tw -ys cù^ÉTepo; Tpestriv, 4o8 èo'
7ipa)c)ia xoaTsp'Jcppova. — LcS fragments n. VIII, XXXIV, LXVII, CXVII, CLXVI, CGV
sont empruntés à des éditions arriérées des Scholia Apollonii Rhodii et
Scholia Nicandri ; les éditions de Keil en donnent le texte plus correct.
EGYETEMES PHILOLOGIAI KOEZLOENY. 177
^^ N*» 5. Aristophanes vigjatékai. Forditotta... (Les Comédies d'Aristo-
phane traduites) par J. Arany [E. Abel]. Le 1" voL de cette excellente tra-
duction faite par un des plus grands poètes hongrois, contient les Cheva-
liers, les Nuages, les Guêpes et la Paix. ^ Latin Mondattariy etc. (Gram-
maire de la langue latine appliquée à la grammaire de Kosztka-Perthes), s
écrite par V. Kosztka. 2° éd. [G. Pecz]. Cette 2° éd. est aussi mauvaise
que la première.
^% N» 6. Des mots étrangers dans les langues grecque et latine [Gh.
Pozder]. Additions àVANiÇEK 'Fremdwoerterim GriechischenundLateinischen\
ÉtymolOgie des mots suivants : MÎ^mktcç, 'AXo-^oûvyi, "AaaaTptç, "Ai^^uti;, 'Apiap-àvriÇ 10
'Apiapâ|xvYi;, 'Apia^ip'/i;, "AToaaa, Ba^uXwv, EùcppaTYi;, 0f,pai, Kapx.^^wv, KaajavJavvi,
ILoaaapTiÎTÎvYi, MavS'àvYi, Mi-^d^\iXoi, Me-^af^ipyi; , Me^açc'pvYiç , Ms-^aTravo;, Mt^a^aCo;,
Mî-^a^oarriç, Mî'jjicpi;, Mirpa^'àrviç, MûXirra, NiTOMCpt;, opoooc-^-^ai, ïlâpau;, P&Jo-^cuvn,
iiToÎTÉipa, oxolvo;, TpiTavTaix{AYiç. ^ A goeroeg irodalom toerténete. (Histoire de la
littérature grecque) Écrite par Jebb, trad. par E. Finâczy [G. Pecz.]. Le tra- i5
(lucteur a corrigé quelques fautes de Toriginal. % Aristophanes, Irta Kont
[G. Pecz]. Étude populaire sur la vie et les écrits d'Aristophane, et his-
toire de la comédie grecque. L'auteur a profité de toute la littérature aristo-
phanique. T La couronne de Meleagros [Trad. en hongrois par E. SzabôJ.
^^ N" 7 et 8. Thucydide [Bâszel]. 1*» De la tâche de l'exégète en général so
.!t de celui de Thucydide en particulier. 2<> Caractère de Thucydide comme
liomme et écrivain. 3° Traite des discours insérés dans l'œuvre de Thuc.
^k° Du style de son histoire. 5° Ouvrages concernant Thuc. et son œuvre.
'î Variae Lectiones [Thewrewk]. 1» Cod. Bern. 178, f. 23b col. 1. Au lieu de
'Cogiarium donalio oluparentorum', il faut lire : 'Congiarium donatio 25
inperatorum'. — 2° Incerti de Constantino Magno, etc. cap. 40 'Nec
sinedeorum sublimium dispositione talis concubitus accidere potuit'. Au
lieu de 'sine' les mss. ont 'absit', il faut donc lire *absque'.-— 3° Festus
Pauli 110, 11 Mnit te nunquam febris' les mss. et les edd. avant Linde-
mann ont*Init te umquam febris'. Plaute a écrit : Initted umquam febris. 30
— 4* La forme ' thensaurum ' (thesaurum) au lieu de ' thésaurus * citée par
Koffmane (Lex. lat. Wortformen p. 193) d'après Petron. 76, 8 se trouve
aussi dans Festus Pauli p. 8, 14. — S" La glose 'Decoctor : glulto caneo
popino abro', autrefois corrigée par Thewrewk <R. des R. 4, 176, 48>
en 'Decoctor : glutto, ganeo, popino âêpo;', doit être corrigée en 85
*Decoctor : gl. g. pop. ambro', cf. Paulus Festi p. 17, 2*Ambrones fue-
runt gens quaedam Gallica Ex que tractum est, ut turpis vitae homi-
aes ambrones dicerentur'. T[ Abel, Magyarorszagi humanistak es a dunai
tudos tarsasag (Des humanistes hongrois et la Sodalitas Litteraria Danu-
biana) et Analecta ad historiam renascentium in Hungaria Utterarum spectan- 40
tia.., éd. Eug, Abel [E. Abel]. Contient des additions à ces deux livres
importants pour l'histoire de l'humanisme en Hongrie. ^ 'iwàwou B. tea<ï>ï,
2j^1fpap.(xaT(a éxxr<vi)câ... [J. Kout]. Élogc. ^ La Mort de Guarinus Veroneusis
[Abel]. Lettre inédite de Baptista Guarinus adressée à son frère Leonello,
datée : Ferrariae Nono Kal. Januarii 1461, dans laquelle Baptista rapporte 45
les éloges faits de Guarino père par le duc Borgia et raconte les disposi-
tions du duc et du Sénat pour élever un mausolée à Guarino. A la fin
Baptista donne commission à Leonello de procurer à Vérone un statuaire
et du marbre pour ce mausolée,
m N" 9 et 10. La véracité de Cornélius Nepos dans sa biographie de 50
Clmon [Finâczy]. Nepos et Plutarque ont pris leurs informations à la
même source : Théopompe. Quelquefois le récit de Nepos n'est pas conforme
à la vérité : Elpinice n'était pas la 'germana soror' de Cimon, mais sa
». »i FBttoi. : Juillet 1881. — Bcvue dts Revues de 1880. V. — 12
178 1880. — BELGIQUE.
sœur de mère (utérine) ; le récit de la fondation d'Amphipolis est pris de
Théopompe, qui s'est trompé dans ce détail ; la double victoire de Cimon
auprès de Mycale fut gagnée en Pamphylie auprès de l'Eurymédon ; enfin
l'expédition de Cimon contre Scyrus eut lieu avant la bataille auprès de
5 l'Eurymédon, non après celle-ci. ^ Aristophane considéré au point de
vue religieux [J. Kont]. Arist. professe des sentiments très religieux dans
les Archan., les Chevaliers, les Nuages et les Guêpes, mais ses sentiments
se changent bientôt en tout le contraire dans la Paix et les Oiseaux ; la
Lysistrate nous fait voir un état d'hésitation, tandis que les Tesmoph.,
10 les Grenouilles et les Eccles. nous sont de nouveau témoins de ses senti-
ments religieux, et le Plulus de sa rechute dans Tirréligion. ^ Des mots
étrangers dans les langues grecque et latine [Pozder]. Les mots expliqués
dans cet article <cf. n° 6> sont les suivants : à-y-^apo;, 'Att^îy;;, 'Ape-.ct, Xpaâxn;,
.'Apraoûpaç, 'A(j7ra6îv/i;, 'AaTua-^vi;, Ba-^taravov, Bot-^coa;, Boarpa, Bupaa, Ar/ioxri;, A'.S"w
lôs'ETuu.avâ'po;, Zx^pà/cap-a, ZxpyiTiç, 'l^i;, Kspxa, MaaaaXîa, Ms-^àj^u^oî, Mtouarj;, 'Ova-
cpî'pvYi;, 'Ovocpa;, IlapàS'sKio;, IlîTscppri;, 'Payxl, 2a"yx.ouviâô{ûv, Tùpo;, OxpvaaTTYi;, Xcxaîni;,
TofAeoij^avrx. , "o^o;. ^ Variac lectiones [Thewrewk]. 1° La forme laeter
{=: laevus) récemment découverte par Thewrewk doit être restituée au
Gloss. Paris, éd. Hildebrand p. do2 : latrus : laepus (lisez laetrus : laevus)
20 et aux gloses ' abavus ' latrus : laevus. — 2° Festus Pauli p. 27, 1 * Appelli-
lavisse appellasse'. Peut-être faut-il lire * Appellitavisse saepe appellasse' ;
voy. Arvocitat saepe advocat, Abnutare saepe abnuere, Auditavi saepe au-
divi. — 3° Hildebrandi Glos. Paris, p. i 3, 1 i 1 : ' Ante omnes prae omnes '.
Hild. corrigeait 'prae omnia' ou 'praeter omnes'. Mais la glose est tirée
25 de Virg., Mn., ii, 40, il faut donc lire : 'prae omnibus'. ^ Theokritos
idylljei es a goeroeg s romai idyll. (Théocrite et l'idylle des Grecs et des Ro-
mains), par A. Baszel [E. Abel]. Livre populaire contenant l'histoire de
l'idylle grecque, la biographie de Théocrite et une analyse pleine d'esprit
de ses poèmes. Quelques chapitres (la biographie de Th., les mss-, scholies
30 et éditions) sont écrits plutôt pour des philologues que pour des gens du
monde. E. Thewrewk.
BELGIQUE
Rédacteur général : P. Thomas.
Annales du Cercle arcbéolofçique de Mous. T. i6, 2* par-
tie (1879-1880). Notice sur des antiquités gallo-romaines et franques trou-
vées à Angreau (avec planches) [Théod. BernierJ. P. Thomas.
40 Atiien«euni bei$çe (L'). 2« année (1879). 1" mai. Alph. Wauters,
Wissant, Vancien Portus Iccias. L'auteur établit, par de nouvelles recherches,
que le port où Jules César s'embarqua pour passer dans la Grande-Bre-
tagne est Wissant, et non Boulogne. ^^ 15 mai. Lettre de Grèce : Sparte
[Ad. de Ceuleneer]. La vallée de FEurotas. L'art sparliale. %% 1" jn.
45 L'Hortensius de Cicéron en 1597 ; lettre de V. di Giovanni [Alph. Le Roy].
Di Giovanni (Giornale di Sicilia, 5 mai 1879) a trouvé dans le ms. 2 Qq D.
69 de la bibliothèque communale de Palerme le catalogue des livres de
S. Biigolino (f lt)04), qui renferme l'indication suivante : 'Ciceronis Hor-
tensias'. Tl^ 15 jn. Lettre de Grèce : Les touilles d'Olympie [Ad. de Ceu-
60 leneer). ^^ 1" jl. Lettre de Smyrne : Smyine et Éphèse [Ad. de Ceule-
neer]. Le musée de l'École évangélique de Smyrne. Remarques topogra-
phiques, ^f 15 jl. L'Hortensius de Cicéron [P. Thomas]. L'Hortensius
mentionné dans le catalogue de Bagolino (v. n" du 1" jn.) n'est autre
BULLETIN DE l' ACADÉMIE ROYALE 179
chose que le Lucullus ou 2^ livre des Premières Académiques <cf. Rev. de
Philologie, t. 3, p. 152>. H 15 nov. Mycènes et ses ruines [Ad. de Ceule-
neer]. Notes archéologiques prises sur les lieux. L'auteur pense, avec
Koehler, que l'art dont on trouve des vestiges à Mycènes, appartient à
l'époque de la civilisation carienne. ^^ 1" déc. Ad. Michaelis, Storia s
deW Istituto archeologico germanico, 1829-1879 [Ad. de Ceuleneer]. Soigné.
^T 3« année (1880). l^»" jr. N. J. Saripolos, Essai politique et moral sur
Thucydide [P. Thomas]. Superficiel et sans originalité. 1*[ 1" fév. Les
musées d'Athènes, i. [Ad. de Ceuleneer]. %^ 15 fév. Droysen, Geschichte
Alexanders des Grossen, 3*^ Aufl. [P. Thomas]. Ouvrage classique. L'auteur m
ne rend pas toujours justice à la Grèce vaincue. ^^ i^^ mars. Claudio
Jannet, Les institutions sociales' et le droit civil à Sparte [V. Brants]. Analyse
détaillée et éloge du livre. ^[^ 1" mai. Alf. Croiset, La poésie de Pindare
et les lois du lyrisme grec [P. Thomas]. Excellent ouvrage, qui joint le mé-
rite delà forme àcelui du fond. L'auteur a consciencieusement étudié les 15
sources et consulté les travaux modernes. Il fait preuve de jugement et
de goût. ^ J. Gantrelle, Cornelii Taciti Historiarum libri qui supersunt,
nouvelle éd. [P. T.] Travail savant et souvent original. L'introduction
contient des remarques intéressantes sur le style de Tacite. ^ Un projet
de mission scientitique belge en Grèce [L. Alvin]. Cf. Rev. de l'instr. publ. 20
t. 22, 6« liv. et t. 23, 1^« liv. t^ 1" jn. Les Musées d'Athènes, n. [Ad. de
Ceuleneer]. ^f l"jl. Paul Devaux, Études politiques sur les principaux
événements de l'histoire romaine [A. Troisfontaines]. L'auteur possède bien
son sujet et montre d'éminentes qualités. « Quantité d'endroits de ces
<( deux volumes passeraient à juste titre pour des modèles de disserta- 25
« lions. » Le rp. déclare qu'il aurait à faire de nombreuses réserves, no-
tamment pour tout ce qui touche à l'histoire des rois et des premiers
temps de la république. % Lettre archéologique de Rome : Les fouilles
[G. Lacour]. ^^ 15 jl et l^'^ août. Ad. de Ceuleneer, Essai sur la vie et le
régne de Septime-Sévére [X. Troisfontaines]. Beaucoup d'érudition. L'auteur 30
a tiré bon parti des documents épigraphiques. Quelques critiques : cer-
taines assertions ne sont pas suffisamment prouvées ; la forme laisse à
désirer. ^^ l^"" août. S. REmACE, Manuel de philologie classique [Ch. Michel].
Livre extrêmement utile, qui n'a pas de modèle en français. Lerp. relève
un certain nombre d'erreurs et d'omissions. Le livrée, 'Grammaire com- w
parée', devrait être complètement refondu. P. Thomas.
Bulletin^ de l'i^caclémiie royale de» laclence!», de» let-
tre» et des beuiix-arta d(5 Belgique. T. 48. Sur le COUrS de l'I-
lyssus [Ad. de Ceuleneer]. L'Ilyssus ne se perd pas dans la plaine, comme
on le croit communément; il se jette dans le Céphisse et les deux tleuves 40
atteignent ensemble la baie de Phalère. ^ Découverte d'un tombeau pé-
lasgique en Attique [Id.]. Courte communication relative au tombeau dé-
couvert à Menidi. Ressemblance qu'il présente avec le « trésor des Atrides »
à Mycènes. T[ JNote sur des ouvrages de >Bozzo et di Giovanni [Alph. Le
Roy]. L'Hortensius qui figure au catalogue de Bagolino (v. Athen. belge, 45
l"jn. et 15 jl. 1879) pouirail bien être ce fameux Imité qu'on croit perdu.
« De ce que certains écrivains du moyen âge ont désigné le 'Lucullus*
« sous le nom d'* Hortensius', il ne s'ensuit pas que cette coiitusioii ait
« été générale. » •[[ Lssai poliiique et moral sur Tliucydid»' [iN. J. Suripo-
los]. Thucydide est le tbndaleur de la «cirnce politique et le premier qui 50
ait soumis les faits histori(jues à un exiimen approlondi et philosophique.
Analyse des principes politiques el muraux énoncés dans son ouvrage.
Ht T. 49. Note sur l'édition des Histoires de Tacite publiée par Gaj^trelle
180 1880. — BELGIQUE.
[Wagener]. Texte soigneusement revu ; notes substantielles; introduction
littéraire contenant, au sujet du style de Tacite, une théorie originale, pro-
bablement vraie. ^ Note supplémentaire concernant la tombe de Tépoque
romaine découverte à Lovenjoul, en février 1878 [L. Galesloot]. Sur nin
5 nouveau flacon en verre trouvé dans la tombe. P. Thomas.
Bulletin des commission» i*oyaiei« d'art et d'areliéolo-
gîe. 18° année (1879). Livr. 1-2. Épigraphie romaine de la Belgique
(suite). [H. Schuermans]. Les sigles C. G. P. F. doivent être interprétés
« Classis Germanica Pia Fidelis. » Étude historique sur la Classis Germa-
10 nica. Un détachement de la flotte germanique du Rhin a été cantonné sur
TEscaut, à Rumpst. Établissement permanent construit sur leRuppel par
les marins de la flotte. Le Bas-Escaut a tait partie de la 'Germania infe-
rior', à l'armée de laquelle appartenait la Classis Germanica Pia Fidelis.
•[[ Livr. 9-10 et 11-12. Épigraphie romaine de la Belgique(suite)[H. Schuer-
15 mans]. Inscriptions recueillies à l'étranger. — Inscriptions militaires.
Inscriptions religieuses. Inscriptions civiles. Texte avec un commentaire
critique et explicatif. ^^ 19° année (1880). Livr. 5-6. Un cimetière nervo-
romain à Jumet [Ch. Piot]. P. Thomas.
Bulletin de la Société belge de géographie. 4" année, n°
20 1 . Burdo, Niger et Bénué [Wauters]. La découverte du Niger remonte aux
Nasamons. Le Niger de Ptolémée ne serait que le cours d'eau de Juba et
de Pline, transporté plus au Sud pour remplir les vides de la carte, ^f
n® 2. L'éléphant d'Afrique [Id.]. Les témoignages anciens prouvent que
l'éléphant d'Afrique avait été apprivoisé. Les peintures égyptiennes et les
26 médailles romaines reproduisent les traits particuliers à l'espèce afri-
caine. L'éléphant a habité dans l'antiquité la Numidie et la Maurétanie ;
ce serait entre le 3° et le 7° siècle de notre ère qu'il aurait disparu de ces
contrées. ^^ n" 6. Histoire des travaux et des projets de colonisation des
Belges [Verslraete]. Anciennes colonies belges dans l'ile de Bretagne : le
30 nom de Kantium dans César conserve la prononciation flamande du radi-
cal, Menapia dans Ptolémée est peut-être Dublin. Vidal-Lablache.
Bulletin de la (Société de ^^éographie d*A.nvers. T. 5, 3'
fasc. La cartographie chez les anciens [Delgeur]. L'origine des mots lon-
gitude et latitude remonte à Démocrite d'Abdère, qui allongea la terre de
85 TEst à l'Ouest dans la proportion de trois à deux. Description de Topéra-
tion géodésique d'Ératosthènes, des deux projections de Ptolémée. Les
Romains ne connurent les cartes géographiques que par leurs relations
avec la Grèce, et pas longtemps avant la fin de la République. L'orbis
pictus d'Agrippa repose sur les matériaux fournis par les ingénieurs qui
40 mesurèrent l'empire. Vidal-Lablache.
Bévue belge de iVumlsmatlque. T. 36. Quelques monnaies
romaines inédiles [Dissard]. Description (avec pi.) de 22 médailles impé-
riales en or, en partie- inédites, appartenant aux musées de la ville de
L-yon. Vespasien : 2; Titus : 1 ; Adrien : 2 ; Antonin : 2 ; Faustine mère :
45 2 ; Marc-Aurèle : 2 ; Faustine jeune : 1 ; Julia Paula : 1 ; Valérien père : 1 ;
Gallien : 3; Aurélien : 1 ; Dioclétien : 1 ; Constantin I : 1 ; Constance II :
1 ; Julien II : 1. Tl Notice sur un dépôt de monnaies gallo-romaines trouvé
à Thulin [Ch. De Bove]. Courte indication des types les plus remarquables.
P. Thomas.
eo Bévue de Bei§;ique. 15 déc. Trois ouvrages nouveaux sur l'his-
toire ancienne [P. Thomas]. Paul Devaux, Etudes politiques sur les princi-
paux événements de l'histoire romaine. Œuvre de valeur, Tétude sur Annibal
et la deuxième guerre punique est surtout remarquable. La partie relative
REVUE DE l'instruction PUBLIQUE. 181
à l'époque royale paraît manquée : l'auteur fait trop d'état de la tradition.
— FusTEL DE CouLANGES, Recherches su7' le tirage au sort appliqué à la nomi-
nation des archontes athéniens. Théorie subtile et habilement défendue, mais
que le rp. ne peut admettre. — Id., Étude sur la propriété à Sparte. F. de C.
nie l'existence de lapropriété collective à Sparte. Les chapitres sur «les Sy s- s
sities » et sur « l'inégalité des fortunes et les causes qui ont fait disparaître
la petite propriété à Sparte » sont excellents. Quelques critiques. « Mais il
« faut louer sans réserve le charme et la clarté de l'exposition, l'abon-
« dance des idées et des faits, la finesse de Targumentation. Plusieurs
« des résultats auxquels est parvenu M. F. de C. seront pour la science lo
« des acquisitions durables. >^ P. Thomas.
Revue de l'Instruetlon publique. T. 23, i'^ livr. La paix de
Cimon [Motte]. <V. R. des Rev. t. 4, p. 179.) % L'École française d'Athènes
(suite) [Ad. de Ceuleneer]. Il serait désirable que tous les ans, un jeune
savant belge fût adjoint à TÉcole française d'Athènes. Utilité d'une mis- is
sion scientifique permanente en Italie et en Grèce. U Ch. Robyt, T. Livii
ab urhe condita liber II, texte annoté [L. R.]. Nombreuses critiques. ^^ 2°
livr. De la politique dans Euripide [G. Mallet]. Euripide n'est l'homme
d'aucun parti ; c'est un idéaliste quelque peu misanthrope. On ne trouve
pas chez lui un système politique bien tracé. Il n'est point partisan de 20
la tyrannie, comme le prétend Platon ; mais il hait le trouble et la confu-
sion. Il fait l'éloge de la classe moyenne. ^^ 3° livr. Réponse au compte
[rendu, etc. (v. 1'° livr.) [Ch. Robyt]. Notes de Tauteur du compte rendu
[L. R.] H Ad. de Ceuleneer, Essai sur la vie et le règne de Septime-Sévère [L.
R.] Très consciencieux. Grand amas de matériaux. Les notes « constituent 25
« un vrai répertoire bibliographique pour toute l'histoire de la civilisation
« au commencement du iiP siècle. » Quelques objections : l'auteur exa-
gère la cruauté de Sévère ; il a tort de comparer Julia DomnaàMessaline.
^t 4« livr. La paix de Cimon (suite et fin) [Motte]. La dénégation de Cal-
listhène n'est pas une preuve concluante contre l'existence de la paix. Si 30
Théopompe a nié l'authenticité du traité (comme cela paraît certain, quoi
qu'en dise Ad. Schmidt), son autorité est fort sujette à caution. La colonne
qu'a vue Théop., et sur laquelle le traité était gravé « en caractères
ioniens », n'était qu'une copie, postérieure à l'archontat d'Euclide, de la
stèle primitive. « Si vantards que l'on suppose les Athéniens, on ne peut 35
« les accuser d'avoir poussé l'impudence jusqu'à élever un monument
« commémoratif d'un fait qui n'aurait pas eu lieu. » L'authenticité du do-
cument cité par Plutarque d'après Cratéros n'est pas contestable. Enfin
Plutarque (Pericl. 12) fournit une nouvelle preuve de l'existence de la
paix. — Résumé et conclusion (v. Revue, tomes 18, 19, 21, 22, 23) : 1» la 40
paix de Cimon est un événement authentique ; 2° elle a été conclue peu
après la bataille de Salamine en Chypre, probablement en 447 ; 3° elle fut
négociée par Callias, sous l'influence de Périclès ; 4° clauses du traité,
t Claudio Jannet, Les institutions sociales et le droit civil à Sparte, 2« édit.
[P. Thomas]. Ouvrage estimable, mais quelques erreurs de détail et beau- 45
coup de citations inexactes. ^ Emile Châtelain, Notice sur les manuscrits
des poésies de S. Paulin de Noie, suivie d'observations sur le texte [P. T.]. Té-
moigne d'une érudition solide et d'un goût sûr, et fait faire un grand pas
à la critique d'un auteur trop longtemps néglige. ^ Revue de philologie, de
littérature et d'histoire anciennes, nouv. série. [P. T.]. Recueil de haute va- «0
leur, recommandé à tous les philologues. ttS" liv. Les funérailles faites
au nom de l'État à Rome et dans les municipes [R. de Block]. Les funé-
railles payées par le peuple au moyen d'une souscription publique ( « Sti-
182 1880. — ■ DANEMARK.
pis » ou « aeris collatio ») étaient un honneur rendu aux hommes émi-
nents. Les cotisations n'étaient pas personnelles et volontaires : il fallait
un vote du peuple. Un autre genre de funérailles officielles beaucoup plus
fréquent était celui dont les frais étaient supportés par le trésor public en
5 vertu d-'un sénatus-consulte. Sous l'empire, on prodigua ces obsèques offi-
cielles. Comment on y procédait, description des cérémonies.» Publicum
funus » signifie toujours les funérailles auxquelles le peuple était invité
(« indictivum funus »). % Étude étymologique sur le mot « fastigium »
[Grafé]. « Fastigium » ne vient pas de « fistus », mais de « fa », « s'en-
10 tr'ouvnr, bailler », -|- « stig », « s'avancer», + le sutfixe « iu-m ». « Fa-
slig-iu-m »:== « ce qui va en s'ouvrant, en s'écartant. » De là, « inclinai-
son, pente, talus » (Varron, César, T. Live, etc.) ; puis, « élévation, pro-
fondeur. » Comme terme d'architecture, « fastigium » = proprement
« l'écarlement (des deux pentes du toit), et de là on a passé à l'idée de
15 « sommet, point culminant.» ^^ 6° livr. P. Devaux, Études politiques sur
l'histoire romaine [H. P.]. Ouvrage savant, ingénieux, souvent original.
L'auteur juge trop défavorablement Hannibal. P. Thomas.
DANEMARK
Rédacteur général : Johan Ludvig Heiberg.
Aarbô^er Tor nordiek Oldkyadl^hed o^ Hietorie 1879.
Sur l'âge de pierre et l'âge de bronze en Europe et en Amérique [J. J. A.
25 Worsaae]. L'auteur soutient ses idées sur l'âge de la pierre et du bronze,
en Italie et en Grèce, en s'appuyant sur les découvertes de Schliemann
et d'autres archéologues < Quelques planches représentent des objets
en bronze trouvés en Italie et en Grèce.) Heiberg.
fLort Udsigt over det pliiloloe;1sk.-hf»torIeke Samfunds
30 Virksomhed 1878-1880. Remarques critiques sur le texte de Cicéron,
oratio pro A. Caecina [J. N. Madvig]. § 51 il faut lire : 'quae judici
(=r judicii) aut stipulationis' au lieu de : quae iudicia aut stipulationes.
— 73 ; ' certum a pâtre acceptum ' au lieu de : certum aut a paire accep-
turum. — 74 : * quae in manu tua' au lieu de : ' quae mina tua', ce que
35 porte le ms. principal. — 95 : 'tibi de amicorum, his de Aquilii sententia
responderat. Est aequum; at enim' au lieu de : tibi de amicorum de his
de A. s. responderat et aequum. At enim. — 104: il faut omettre les mots
'virtute cognita' entre 'pudore' et 'et spectata fide'. Plus loin dans le
même paragraphe il faut hre : 'amplissimis vetere nomine negotiis' au
40 lieu de : amplissimis se tutire nomine totius. % Sur Euclide [J. L. Hei-
berg]. Notices sur la vie et les œuvres d'Euclide ; le prétendu 15" livre
des éléments a été composé au 6° siècle par un élève du célèbre architecte
Isidore de Milète (ô ^pTepo; [^i-^aç ^i^âoxaXo;, comme il est appelé aussi par
Eutocius). ^ Tables des matières pour les années 1854-1880 de cette pu-
45 blication ^ Heiberg.
iVordieikXidekrirt for FJlologi. Nouv. sér. t. 4 ; 3® livr. Sur les
phrases jointes à un substantif par une préposition chez les principaux
auteurs latins (en suédois) [K. Ahlèn]. Continuation ; donne des exemples
de cette construction pour les prépositions : ab, de, ex (très commun),
50 cum, sine, pro (rare). ^Remarques critiques sur Cicéron, de officiis (en
latin) [J. Forchhammer]. Discussion de la méthode qu'il faut suivre pour
1. Sur la publication du cercle philologique de Copenhague en mémoire du 25» anniver-
saire de sa fondation, v. Revue critique 1881, n» 3.
NORDISK TIDSKRIFT FOR FILOLOGI. 183
la critique du texte de ces livres. On doit distinguer deux classes de mss.,
l'une représentée par Ambrosianus, Bambergensis, Herbipolitanus, Ber-
nensis 2 et Bernensis 1 (interpolé et sans valeur), l'autre par Bernensis
3 seule. Ce ms. est récent et interpolé, mais offre néanmoins de bonnes
leçons et peut souvent remplir les lacunes delà déclasse, m, 103, 5
il faut lire : ' sed prima quaeque videamus ' au lieu de : sed prima videa-
nius. — III, 112, les mots *cum primo luci' doivent être conservés. — m,
H6 : 'At, qui ab Aristippo' au lieu de : atqui ab Aristippo. — De divi-
natione 11, lU, lire : 'ex primis primi cuiusque versus'. ^ L'origine du
mot p.ovaxd; [H. V. Lund]. L'auteur dérive p-ovaxo? du mot égyptien monkha, 10
= un, initié. ^ A. Krohn, Die platonische Frage [H. Hœffding]. Critique
assez favorable, quoique le rp. ne partage pas absolument les conclusions
de Krohn. Il est probable que Platon employait en même temps la mé-
thode empirique comme préparative, puis la méthode spéculative, comme
l'a fait Kant. ^ Contributions critiques à Lucien (en latin) [xM. C. Gertz]. 15
Alexandre, chap. I lin, il faut omettre les mots : xv... è^uvaMTo. — Schol. in
Hom. Odyss. 14, 214 lire : àTryiXoviaévou au lieu de uTToXitTrop-évou. — Alexandre,
chap. 6 : cutw; -^àp aÙTYÎ (au lieu de aùroî) T'^ 1T. T. (j,. cp. Tûù; ttXouoÎcu;. 7 :
|7,Yi^' à-^avaxTeïv. 10 : tei^o; Jcat xàxeï- cl ^' àpx x.xi. Puis il faut Omettre les
mots >tai àfxcpipdXouç. 14 : lire : èxeïvo £[^.ppuûv avec le ms. v 2. 15 : lire : r(A£paç 20
piv ouv oXt^aç oïxot; rtvaç, que présente W2 n'est qu'une conjecture du co-
piste. 18 : omettre >cal Eîjcdvaç. Puis : >cal ovop,a ^é (au lieu de 7e). 19 : il faut
corriger la ponctuation comme suit : xaipè; xv, cuTirsp éWa xà uâvra £(ji.ep,yix.âvYiTO,
X7.1 xpàv Toïç ^eofxévoiç xxt ^saTriJ^eiv, irap' 'Âp^^iXo'xou ; peut-être faut-il Omettre Jca/t
avant xpàv; ce mot est souvent interpolé chez Lucien par les copistes. 21 ; 25
x.xT(ù 57VI (au lieu de ûttc) tw Xivw. 30 : omettre opwv; cf. Thucydide 8, 43, 4 ;
8, 96, 3. Plus loin dans le même chapitre il faut lire rk p,èv wç
ï^o'vte; xà ^k xoti w; àxoùaavTs; 5'iYi'youp-svoi. 38 : il faut Omettre "yovai.
45 : il faut lire xaxaXeuoôévxa (ttûcvu... (xeu.Yivdai ; ) xat tt apaivo Xauaa vxa. 48 :
à^oXo^iav )4axà xo'v. ^ Sur l'indicatif aoriste employé pour le temps non-jo
passé dans les propositions hypothétiques et potentielles [P. L.
Ghristensen-Schmidt]. Résumé et résultats de plusieurs articles de l'auteur
sur les propositions hypothétiques et potentielles. La différence entre
l'aoriste et l'imparfait dans certaines propositions n'est pas que l'aoriste
soit employé du temps passé, l'imparfait dti temps présent ; elle est la 35
même que la différence entre l'optatif de l'aoriste et du présent. L'auteur
étudie en citant de nombreux exemples les cas [où se trouve ainsi l'in-
dicatif de l'aoriste. Tf Bibliographie de 1877-1878 pour le Danemark, la
Suède et la Norvège [G. Joergensen].
T[^ T. 5, IMivr. Sur Pausanias v, 16 [L. B. Stenersen]. Après avoir 40
examiné l'emploi des mots £-n:î-^papi.a*, èXe^eîov (où èXe-^eïa), ËTTOç, -^pà(j,{xaxa,
m-^'pàcpeiv, -^pacpetv chez Pausanias, puis les phrases employées par cet auteur,
où il parle de la peinture, Sten. conclut que les mots en question
àvaôeïvaî acpiai'^ â'au -^paij^xj/.svatç eîjtdva; sclou l'usagc de Pausanias doivent ôtrc
entendus comme désignant des portraits en peinture. La statue Vaticanc 45
(Galleria dei candelabri n. 222) qu'on a combinée avec ce passage de
Pausanias n'a aucun rapport avec lui. 1 Remarques critiques sur Cicéron,
de naturadeorum (en latin) [J. Forchhammer]. Les mss. de ces trois livres
se divisent en deux classes AGV-BE ; A est le ms. principal. Quelquefois
de bonnes leçons n'ont pas encore été reçues dans le texte, par exemple 50
Paradoxa § 33 : 'putetur. imperatorquomodo ? aut' ; cf. orat. pro Deiotaro
24 ; — de nat. deorum i, 77 : quam sui (peut-être : quam quasi sui) ; m,
8 : quod quaeris ; m, 74 : venena; cf. de officiis m, 36; —de divinatione
184 1880. — ÉTATS-UNIS DE l' AMÉRIQUE DU NORD.
II, 118 : diceret; quod licet. Discussion sur une vingtaine de passages.
Sur 'inquit' employé sans sujet; l'auteur réprouve l'emploi de'inquit'
dans la signification de 'dit-on'. ^ Remarques critiques sur Plaute [J. L.
Ussing]. L'auteur proteste contre quelques critiques défavorables sur son
5 édition de Plaute en expliquant ses idées sur la vraie méthode pour cor-
riger ce texte. Additions et corrections au 2« vol. de l'éd. susdite ; discus-
sion de qqs. passages des Bacch., Capt. et Curculio.
Heiberg.
Tidfikrift for Mathematik . 4« série, 3» [année. 1879. 5« livr
10 Quelques hypothèses sur la méthode d'Archimède pour calculer des raci-
nes carrées [H. G. Zeuthen]. A l'occasion des 'Quaestiones Archimedeae'
de Heiberg, l'auteur propose une hypothèse nouvelle sur ce problème ;
il en publie une autre de A. Steen et discute l'hypothèse proposée par
Oppermann. ^T 4® année. 1880. 2« livr. Sur l'histoire des mathématiques
15 comme objet d'enseignement aux universités Scandinaves [G.Enestroem].
Notices détaillées sur les ouvrages relatifs à cette branche de la science.
Heiberg.
ESPAGNE
Rédacteur général : Eduardo de Hinojosa.
Boletin de la Real il.cadeiiilR de la Hlstoria. 5^ fasc. MuL-
LER, Numismatique de l'ancienne Afrique [F. Codera]. Analyse de cet ou-
25 vrage. Quelques monnaies que Mûller suppose appartenir à l'Afrique ont
été, peut-être, frappées en Espagne. En somme, ce livre est très impor-
tant pour la connaissance de la numismatique africaine, ainsi que pour
l'étude de l'antiquitéphénicienneetpour celle de la numismatique primi-
tive de l'Espagne, dont les monnaies avec lettres phéniciennes ne peuvent
30 être connues qu'au moyen d'une étude parfaite des monnaies analogues
frappées en Afrique. Hinojosa.
Ciencia Gristiana (La). 13^ vol. Sur l'emplacement de l'ancienne
Iliberis [L. Eguilaz]. Suite de l'étude commencée dans le vol. 10 <cf. R.
des R. 4, 182, 33>. HiNOJOSA.
.15 Re%ista de cienclas historiens. Avril. Matériaux pour l'étude
de la religion des Ibères. [S. Sanpere y Miquel]. Étude sur les croyances
religieuses des peuples de l'Espagne avant l'établissement des Grecs et
des Carthaginois dans la péninsule, fondée principalement sur les monu-
ments figurés. Conclusion : « La religion et l'art ibériques sont identiques
40 à la religion et l'art qui se développèrent dans les régions du Bas-Nil
pendant la domination des Hycsos, quoique l'élément arlistiqiie ne s'élevât
pas à la même hauteur qu'en Egypte. » Cette théorie d'après laquelle la
religion phénicienne se propagea en Espagne, après avoir subi l'influence
de celle de TÉgypte, doit être le point de départ pour étudier avec un sens
45 plus élevé les antiquités de Cerro de los Santos, considérées comme indé-
chiffrables, et celles de Tarragona, nommées vulgairement égyptiennes.
^ Martorell, Apuntes arqueologicos ordenados por S. Sanpere [F. Botel y
Sisô]. Étude sur les sépultures d'Olerdula, et description des ruines du
théâtre romain d'Alcudia, suivies d'une dissertation de Sanpere sur les
50 antiquités de la Sardaigne et de Minorque. Ouvrage estimable. Botet croit
que les sépultures d'Olerdula ne doivent pas être attribuées aux Ibèrespri-
raitifs,maisqu'ellesappartiennentcertainementàrépoquechrétienne.TAn-
noncede la découverte d'une inscription funéraire romaine dans le Puchet.
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 185
f^ Mai. Bibliographie historique de Catalogne. !• partie. Épigraphie [A.
Elias de Molins]. Catalogue des livres, des revues et des journaux où l'on a
publié des inscrip. romaines trouvées dans les provinces de Catalogne.
% BOTET Y Sisô, Noticia historica y arqueologica de la antiqua ciudad de
Emporion [Id.]. Éloges, avec qqs. réserves, de cette publication, où il y a des h
affirmations très contestables, et peut-être inexactes. !![ Août. Additions
à la bibliographie épigraphique de Catalogne [A. Balaguer y Merino].
Supplément au catalogue publié par E. de Molins dans la livr. de mai. ^
Mélanges numismatiques [A. Pedrals et Pujol y Camps]. Pedrals publie
une monnaie ibérique inédite et reproduit une inscrip. avec des [caractè- lo
res ibériques trouvée à Barcelone et déjà publiée. Pujol fait connaître
une monnaie inédite de Rhode. ^% Sept. Monnaies inédites [C. Pujol].
Description de qqs. variétés nouvelles des monnaies emporitaines et de
leurs imitations. %% Nov. Épigraphie. Une inscript, inédite de Tortose
[S. S.]. Copie d'une inscrip. romaine de cette ville insérée dans les *Flos- is
culi' de Pujades. ^^ Décembre-Mars. Épigraphie. Inscriptions ibériques
et romaines [C. Pujol]. Inscrip. funéraire de Fl.Manlius Silvanus trouvée
à Lérida en 1880, et des marques ibériques gravées sur quelques briques
du musée de Tarragone. 1[ Numismatique. Monnaie d'or avec les types
d'Emporiae [J. Zobel de Zangroniz]. Études sur les imitations des mon- 20
naies emporitaires faites dans la Catalogne et dans le S. et S. 0. de la
France. Jusqu'à présent on ne connaissait que des pièces de ce genre frap-
pées en argent. Zobel publie une imitation en or qu'il croit de provenance
française. ^ Numismatique de l'Espagne citérieure [C. Pujol]. Catalogue
des monnaies de cette province qui n'ont pas été insérées dans le ' Nuevo 25
metodo y clasificacion de las monedas autonomas de Espana' de Delgado.
L'auteur adopte l'ordre alphabétique, malgré ses inconvénients, pour faci-
liter la comparaison de son travail avec le Nuevo metodo. Il publie dans
ce !«' article des variétés pour la plupart inédites de monnaies d'Airilia,
Alavona^Aracili, Aranda, Arc-Orgelia, Aregrada, Arstia(?),etArzahez.Ren- 30
seignements statistiques et commentaires. Hinojosa.
Revista de Kspana. 75° vol. Poésie didactique et religieuse des
Geltibériens [J. Costa]. Études sur les chants nuptiaux et funéraires dans
l'antiquité et au moyen-âge. 1^ 77° vol. Poésie religieuse de TEspagne
dans Tantiquité [J. Costa]. Commentaire sur qqs. inscriptions latines de 35
l'Espagne portant des noms des divinités indigènes. Témoignages des
écrivains classiques au sujet des usages religieux des anciens Espagnols,
et rapprochements de ces usages avec ceux des autres peuples de l'anti-
quité. Hinojosa.
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
Rédacteur général : Hilton "W. Humphreys.
American «lournai of Piiiioiogy, edited by Basil L. Gilders- 45
leeve (Baltimore. — Trimestriel). T. I, l'» livr. ^Uon à-nh oujAêo^.wv et SUon
<iu{i.6oXaiai [W. w. Goodwin]. L'auteur s'occupe des questions suivantes :
l» Dans quel cas a-t-on forcé les alliés à faire leurs procès à Athènes?
2" Qu'est-ce que signifient les mots ^U%\ à-jro ou(AêdXo)v considérés à part des
^u[i.6dxatai ^(jcat de Thucydide ? 3° Les Çup.6dXaiai' ^Ucli de Thucydide et les 50
'^tjcxi ànb ou(x6oXa)v sout-ellcs identiques ? Dans la discussion de la 3« ques-
tion l'auteur se sert de deux passages, qui ont, dit-il, échappé à tous
avant lui : Aristot. Pol. m, 1, 10 ; 11, 5, H, où Tàç twv ffup.€oXaîfa)v (^(xaç) et
186 1880. — ÉTATS-UNIS DE L' AMÉRIQUE DU NORD.
^t;caç irept <Tup.goXatwv se rapportent évidemment à des procès d'affaires ; et il
conclut que c'est cela que Thucydide veut désigner par ^up-êolatai ^-aai.
^ Geddes, Problem of the Homeric Poems [L. R. Packard]. Le rp. compare
la théorie de Grote avec celle de Geddes. Discussion de la dernière. Nom-
5 breuses objections, dont voici les plus importantes : i° Le langage parti-
culier, qui caractérise, selon G., la partie ulysséennede l'Iliade, est dû àla
différence des matières détaillées dans cette partie ; et le livre (v) qui a la
plus grande ressemblance linguistique avec la partie achilléenne raconte
aussi des événements très semblables, tels que des batailles, etc. 2" Même
10 si Ton concède à G. sa partition de l'Iliade, chacune des parties contient
en soi des contradictions que sa théorie n'explique pas. ^ Les empiéte-
ments de i>.i sur où dans le grec du bas temps [B. L. Gildersleeve]. L'em-
ploi de u.rï dans les cas où on attendrait où, est dû à des usages qui
existaient déjà à la bonne époque. La statistique que donne l'auteur se
15 rapporte surtout à Lucien, mais il cite aussi beaucoup d'autres écrivains.
Les recherches se classifient comme il suit : 1° M^i avec Tinlinilif dans
r ' oratio obliqua'. Le négatif naturel de l'infinitif est (atî, et on ne devait
le remplacer par où qu'après que Tinfinitif avait commencé à représenter
l'indicatif, c.-à.-d. dans le style indirect. Mais on trouve à l'époque clas-
20 sique beaucoup de restes de l'usage préhistorique, comme [atî, après
ojivuvai, p.apTup£ïv, etc., et même après cpàvai, xé-^siv, cl'edôai, vo{i.îî^£iv, d'où vient
que plus tard on a admis l'usage libre de (xyi avec l'infinitif dans le style
indirect. — 2° "On p.Ti. Chez Homère après les verbes 'jurandi'; autrement
rare avant les bas temps. Mais l'usage plus tard de on ^.i se dérive, sans
25 doute, de l'emploi de [ax avec l'infinitif dans le style indirect. Nombreux
exemples. — 3° Mvi causal. Entraîné par on p-ii objectif ; on employait i>.-n
aussi avec on causal. Puis^ton, et finalement t7:e( suivit la même voie. —
4° Mr. relatif. Le relatif causal avec [i-iri se développe de k (oon?) qualificatif
avec (xvi. Bien remarquable est iii avec o; (San?) après un négatif : où^év èanv
30 0 n (A-À irsTToînxaç. — 5° Mi avec le participe. Développement de tous les
usages indiqués ci-dessus, lesquels devinrent si répandus, que dans la
langue moderne le participe n'admet jamais que cette particule négative.
^[ Notes. I. Le 'Dionysion' à Marathon [Th. Davidson]. Discussion de
qq. inscriptions déterrées par un torrent, lesquelles montrent qu'il y a eu
35 un Dionysion auprès de Marathon. L'auteur en trouve une mention an-
cienne, Bekk. Anecd. p. 262. f ii. SurHom. II. ii, 318-19 [Merriam]. Prouve
que Cicéron a lu à-^nXov ou àîCmXov avec le sens d' 'invisible', et compare
le passage avec Od. v, 168-9. ^ m. Varia [Davidson]. 1° Restitution de
Corinne frag. 20. 2» Aristot. Met. a 7, p. 4072, B 2 (Bekk.) lire eon ^àp nvt
40 To ou é've)ca x.x\ nvo'ç (sic), wv xtI. 3° PauS. I, 26, 5 (6) lire X7.1 (èXaîa) — ^itïXoDv
•^àp jctI. ^ Comptes rendus de livres. J. W. Clough, A Study of the Hexame-
ter of Virgil, et A Study of the Principal Latin Rhythms other than the Hexa-
meter [Humphreys]. Œuvres manquées. ^ J. H. Wheeler, De Alcestidis et
Hippohjti Euripidearum interpolationibus [B. L. G.]. Œuvre honorable pour
45 un novice, f H. M. Tyler, Sélections from the Greek Lyric Poets [Id.]. Livre
dont le fondement est l'édition de Buchholtz. Manqué. Erreurs étonnantes.
^ Précis (avec appréciation) des revues et journaux suivants : Kevue de
Philologie, nouv. série. T. i-iii [Humphreys]. Rev. Archéologique, 1879, jl.-
sept. [A. D. Savage]. Hermès, xiv, 1, 2, 3 [E. G. Sihler]. 'AÔTivatov, 1879
50 [Th. Davidson]. Fleckeisen's Neue Jahrbùcher, 1878, 7,8 [E. G. S.]. Mnemo-
syne, vu, 2 [G. D. Morris]. ^ Liste de publications récentes.
tl 2« livr. Notes étymologiques et grammaticales [F. D. Allen].
1) TviXoupoç : dérive de tyiXo- et opo; ou oupoç, originalement Fo'poç (qui regarde).
I
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY 187
2) ôewpo;. Examine plusieurs théories. Le dérive (presque avec Pott) de
eea-Fopo; (cf. doF. ôsàpoç). 3) Défend TTciFso qui se trouve dans une inscr.
d'Olympie. 4) Aaicppwv. Discute les théories d'autres. Proposerai; (flambeau,
feu), cppwv (cppYiv). 5) Siremps (e) = si rem eampse, où si = sic 6). Mac te
virtute esto. Tient 'macte' pour un voc. quand la voyelle finale est brève, s
dans quel cas 'esto' ne l'accompagne jamais ; autrement 'macte' est un
adverbe. Exemples. 7) Temperare : dérive de 'tempus' dans le sens ori-
ginal d' « espace borné. » Développement théorétique de la signification.
8) Penetrare : de penetro -, thème qui se trouve dans 'penetralis'. Cf.
intrare, etc. f Recherches sur la loi de Grimm [H. C. G. Brandt]. Compte lo
rendu du progrès des études de grammaire comparée. •[[ L'Oecononiicus
de Xénophon [C. D. Morris]. Critique minutieuse de l'édition de Karl
LmcKE, que le rp. condamne complètement. Nombreuses discussions de
détail. ^ La quatrième pièce de la Tétralogie [M. W. Humphreys]. i** Dis-
cute la métrique du Cyclops. Corrige la leçon des mss. dans v. 7 et v. 546 is
(Dind.). Dans 7 lire îTsav avec synérèse. 2° Compare i'Alceste avec le Cy-
clops. 3° Discute le fragment d'Euripide publié par Weil dans son Papy-
rus inédit. Conjectures : v. 27 lire çÉp' h r' ô vûv au. v. 44, Tvsipàaoïj.ai H.
Conclusion : avec la dernière correction le fragment peut appartenir à une
tragédie écrite après 01. 89 ; mais rien n'empêche de croire qu'il soit tiré 20
d'un drame satirique. H Comptes rendus : Revue de Philologie, t. 4, 1
[Humphreys]. Rhein. Muséum, 35, 1 [Id.]. Philologus, t. 38, 3, 4 [Price].
^ Lanx Satura. \. Quelques erreurs de latinité d'un auteur allemand.
2. Erreurs de Timayenis dans son Aesops Fables. 3. La correction de Meh-
LER, Hom. II. ir, 291, àvty)6m' àvsx,£aôai, est fautive ; àv£X£oôa.i ne prend jamais 25
le participe aoriste. Autres erreurs du même auteur. 4. Mention de The
Greek Anthology de Paul Drysen. 5. Sommaire de la discussion du chant
des Frères Arvales par Bréal (Rev. crit. <v. plus loin).) ^ Liste des publi-
cations récentes.
^T[ 3« livr. Verrius Flaccus [H. Netlleship]. Discute le *De Verborum si- 30
gnificatu', de Festus, et le 'compendium' du travail de Festus, fait par
Paulus. Courte histoire de la vie et des travaux de Valerius Flaccus ; c'est
le premier auteur d'une encyclopédie dressée par ordre alphabétique;
mais il s'est servi de glossaires spéciaux alphabétiques. Varron même
semble avoir eu devant lui des listes alphabétiques (cf. Ling. Lat. vu, 9- 35
12, 43-51, 88-92, 98-101). Verrius cite des glossaires de plusieurs auteurs.
Son ouvrage a contenu originairement plusieurs livres sous chaque lettre
de l'alphabet, et Festus les a réduits à un seul livre pour chaque lettre.
Verrius s'est servi des auteurs séparément, et a fait des listes alphabéti-
ques pour chaque auteur. Puis il a mis les notes pour chaque lettre l'une 40
après l'autre, de sorte que la liste entière sous chaque lettre n'est pas
strictement alphabétique. Nombreuses observations spéciales. ^ L'Ablaut
(variation des voyelles radicales) dans les racines grecques qui montrent
une variation entre e eto [Maurice Bloomfield]. Cet article étendu (46 p.)
résume les recherches récentes de linguistique, et discute au long les 45
variations des voyelles radicales. Intéresse surtout les linguistes. ^ Paul
ScHROEDER, R. Bentley' S Emendationen zum Plautus, etc. [M. Warren]. Les mê-
mes corrections se trouvent dans un appendice à ' A critical Edition ofthe
Captivi' par E. A. Sonnensciiein. Le rp. compare ces deux publications
l'une avec l'autre, en signalant qq. différences. Puis il examine les cor- 50
rections mêmes, et cite un grand nombre de passages où Bentley a
devancé les critiques postérieurs. H Comptes rendus des revues et jour-
naux suivants: Mnemosyne, t. 7, 3, 4 [Morris]. Rev. de Philologie, t. 4, 2
188 1880. — ÉTATS-UNIS DE L* AMÉRIQUE DU NORD.
[Humphreys]. Neue Jarbûcher, 1879, 9, 10, 11, 12 [D'Ooge]. Hermès, 1880
[Sihler]. ^ Lanx Satura. Note de vulgarisation sur ^eutepo; (^6uop.at) et
oïêofAat (ffoêïw). % Liste de publications récentes.
^Tl 4'» livr. Le Neapolitanus de Properce [R. Ellis]. Cherche à démon-
5 trer, au moyen de nombreux arguments, que Baehrens a tort 1) quand il
regarde tous les mss. interpolés comme inutiles ; et 2) quand il tient N
pour interpolé. Conclusions : N est aussi pur que les 4 mss. principaux
de Baehrens. Les arguments de Baehrens contre N peuvent être employés
contre ses mss. Ce que dit B sur l'archétype de ses quatre mss. ne doit
10 être accepté qu'en partie. ^ Nouvelle distribution proposée pour les par-
ties de la Parodos des Guêpes [F. G. Allinson]. Résumé du travail d'AR-
NOLDT, Die Chorpartien bei Aristophanes, avec une critique de sa distribution
de la parodos des Guêpes. Allinson propose la suivante : i. 239-247 :
8 choreutes (Tetr. iamb. cat.) Premier intermède, 248-257 ; choryphée et
15 un garçon, ii. 258-272 : 8 choreutes (Tetr. syncop.). m. 273-290 : 8 cho-
reutes (Dactylo-épitrites). Il cherche à montrer que cette distribution
fournit un meilleur sens et une ordonnance plus naturelle pour le chœur.
% L'imparfait et plus-que-parfait du subjonctif dans le latin bourgeois
[E. A. Fay]. Discussion, fondée sur les langues romanes. Conclusions :
20 1° La forme classique de l'imparfait du subj. n'a pas existé parmi le petit
peuple, mais on y substituait le plus-que-parfait. 2° On a probablement
exprimé l'idée de l'imparfait tantôt par le plus-que-parfait, tantôt par un
composé du part. parf. passif avec 'haberem' ou quelque autre auxiliaire.
Mais il est possible que tout cela n'ait eu lieu qu'à l'époque de la forma-
25 tion des langues romanes. ^ Notes sur l'Agamemnon d'Eschyle [Lewis
Campbell]. Pourquoi Eschyle n'a pas fait mention de Mycènes et pourquoi
Ménélas, selon Eschyle, a régné à Argos avec son frère. ~ 40 passages
sont expliqués ou corrigés. ^ Varia [M. W. Humphreys]. i. 1. u.éa<po[Aa' a
une signification (contemnere) qui ne se trouve pas dans le lexique de
30 Liddell et Scott. 2. Défend la correction de Herwerden : pvaoïv pour cro-
p.aaiv (Eur. Alcest. 403) contre Wecklein. — ii. Aristophanea. 1. Emploi de
l'exclamation ta; H. rectifie la leçon des mss. dans Aristoph. Pac. 60, en
restituant au domestique les mots ta. l'a; et corrige une erreur de Bakhuy-
zen, qui (De Parodia in Com. Aristoph.) donne sa (Nub. 1260) à Amynias.
35 2. Critique de la remarque de Bakhuyzen sur Aristoph. Ach. 540. 3. Com-
pare Ach. 790 avec Antig. 513, Av. 1245 avec Antig. 2 sqq., et Ran. 1443-4
avec Eur. Hec. 689. 4. Critique des idées de Bakhuyzen sur la scène pro-
méthéenne dans Av. (1494 sqq.). 1 Note de Téditeur sur la dernière note :
rapprochement de Philocléon dans sa maison avec Danaë dans -la tour.
40 Approuve la remarque d'Humphreys qu'il n'est pas nécessaire de supposer
une parodie dans de tels cas. ^ Note sur ma; [Allinson]. Maintient que
TTîa; dans Solon 36, 21 et Hom. Od. ii, 135 est un adjectif, et cherche à
montrer que la forme est possible pour un adj. ^ Gustav Meyer, Griechi-
sche Grammatik [B. L. G.]. Courte mention avec promesse d'une critique
45 étendue. T| J. H. Roby, A Latin Grammar for Schools [M. Warren]. Abrégé
de sa grammaire bien connue, qui n'est bon ni pour les commençants ni
pour les étudiants avancés. Beaucoup de fautes. 1 Butcher and Lang,
The Odyssey ofHomer done into English Prose [B. L. G.]. Critique favorable.
Mention de qqs. notes. ^ A. C. Merriam, The Phaeacian Episode of the
50 Odyssey [Id.]. Critique en général très favorable. Qqs. unes des notes sont
trop élémentaires pour un ouvrage si profond et original. Profusion de
style. 1[ Henry Dunbar, A Complète Concordance to the Odyssey and Hymnsof
Homer [Id.]. i< Satisfera toutes les exigences raisonnables. » Ij Weinkauff,
I
TRANSACTIONS OF THE AMERICAN PHILOLOGICAL ASSOCIATION. 189
De Tacito Dialogi auctore [M. Warren]. Critique en général favorable.
^ Comptes rendus des revues et journaux suivants : Mnemosyne, t. 8,
1, 2 [Morris]. Archaeol. Zeitung, 1879,4 [Louis Dyer]. Hermès, 1880, 2, 3
[Sihler]. If Nécrologie. 1. Anderson (Frank Eustace), né en 1844, t 1880
à Leipzig. Aucun ouvrage mentionné. 2. Une élégie grecque sur le même s
(six vers). 3. Haldeman (Samuel Stehman), né en 1818, f 1880. Écrits :
••Some points in Linguistic Etymology'; 'Eléments of Latin Pronuncia-
tion'; 'Analylic Orthography (travail couronné); 'Alfixes to English
Words' ; * Outlines of Etymology ' ; etc. Nombreux ouvrages sur l'Archéo-
logie et même sur la Géologie, la Conchologie et l'Entomologie, etc. lo
f Lanx Satura. Quelques erreurs ridicules chez plusieurs auteurs si-
gnalées par réditeur et par M. W. H. Humphreys.
Transections oftheilkiiierican Pliilologio.al il.ssociation.
1879. Sur la nature de la césure [M. W. Humphreys]. l^Deux objets de la
3ésure : a) Dans les vers longs, elle donne du temps pour reprendre ha- n
leine. b) Elle tient ensemble les deux portions du vers ; car le lecteur ne
peut s'arrêter trop sans perdre le temps du pied dans lequel se trouve la
césure, ce qu'il ne fera jamais. Par conséquent, dans les vers brefs elle
n'exige pas de pause, mais peut tomber entre deux mots étroitement liés.
Grand nombre d'exemples. 2° C'est une erreur que de penser que les mo- 20
nosyllabes ne puissent pas précéder la césure. 3° Critique de qqs. vues de
G. Hermann et de J. H. H. Schmidt. ^ Sur certaines influences de l'élision
[Id.]. 1« Discussion de la diérèse avec élision au milieu des trimètres
iambiques (quasi-caesura) en grec. Examen de tous les trimètres des
grands tragédiens. Nombreuses remarques de détail. La quasi-caesura ne 25
se trouve après la 1° dipodie que quand il y a là une pause longue, ou
quand le vers se partage entre deux histrions. 2** La quasi-caesura est
très rare en latin. Causes de ce fait. 3° Principes sur lesquels se fonde la
quasi-caesura. 4*» L'élision à la lin des vers. Dans les trimètres grecs, un
vers ayant cette élision a la dernière syllabe toujours longue, et on doit 30
le lire avec le suivant sans aucune pause. Les exemples dans les hexamè-
tres sont à répudier. En latin, au contraire, dans les hexamètres il y en a
deux cas : 1) quand la connexion entre deux vers est très étroite ; 2) quand
la conjonction *que' se trouve à la fin et deux fois de plus dans le vers,
une fois après la césure. Autres exemples cités. Discussion d'autres faits 35
concernant 'que'. 5° La loi de Porson relativement à la césure dans le
5* pied. Exceptions excusées par Télision. 6° L'usage en latin. 70 Relations
de l'élision à l'accent. ^ Développement du subjonctif en latin dans les
propositions principales [A. Harkness]. 1. Les formes du subjonctif, exa-
minées d'après l'étymologie, dénotent l'effort, l'action tentée ; et elles sont 40
alliées, selon l'origine et la signification, au présent conatif. 2. L'action
tentée dénote : a) action désirée, proposée ; b) probable, possible. 3. Les
subjonctifs dans les propositions principales se subdivisent en deux
classes : a) subjonctif optatif; b) subj. potentiel. 4. Ou à l'une ou à l'autre
de ces deux classes appartiennent : a) le subj. dans toutes les propositions 45
principales ; b) le subj. dans les propositions de condition, de concession,
de dessein, de consécution. If La révision originelle du discours sur la
Couronne [M. L. D'Ooge]. Combat la théorie de Kirchhoff (Abhandl. d.
Akad. zu Berlin, 1875). If Quel est l'auteur du Dialogus de Oratoribus?
[T. Peck]. P. se déclare pour Tacite. Arguments nombreux : 1. Pline le 50
jeune (ix, 10). 2. Le témoignage des mss. 3. Considérations chronologi-
ques. 4. Un motit personnel : la justification du cours suivi par Maternus
est une justification de ce que Tacite a fait. 5. Consistance des vues de
190 1880. — FRANCE.
Tacite avec celles de l'auteur du Dialogus. 6. Explication de la différence
de style. ^ Sur la date de la composition du Prométhée d'Eschyle [T. D.
Seymore]. Discussion fondée surtout sur de nombreux passages de Pin-
dare. S. conclut que le Prométhée a été écrit en Sicile après la publication
5 de la 2° Pythiquc et de l'Hyporchème que Pindare écrivit pour Hiéron ;
c.-à-d. entre 472 et 468 av. J.-G. ^^ Les 'Proceedings', annexés aux
'Transactions', contiennent les sommaires des articles précédents, ainsi
que des suivants : Les travaux de Denys d'Haï, dans la critique et la rhé-
torique [E. G. Sihler]. Court sommaire. % Sur quelques passages de
10 l'Odyssée [A. C. Merriam]. Soutient l'authenticité de vi, 35, 244-3, 276-88;
VII, 3H-16. Discute vi, 35. ^ Sur un ms. des Lettres ad Familiares [R. F.
Leighton]. L'auteur, qui a examiné les mss. Harléiens, conclut qu'ils sont
indépendants du Mediceus. 1[ Sur les négatifs en grec [A. Sander]. Main-
tient entre autres choses que p-vi cù est plus faible que le négatif simple,
15 où, et non pas plus fort. ^ Sur les verbes grecs qui ajoutent e au thème
dans quelques temps qui n'appartiennent pas au système du présent
[Goodwin]. Court sommaire. Humphreys.
FRANCE
Rédacteur général : Emile Châtelain.
Annales de la F'aculté de» lettres de Bordeaux. 2° année,
25 l"livr. Du caractère lyrique et de la disposition dans les hymnes de
Callimaque [A. Couat]. <Cf. R. des R. 3, d85, 39>. Callimaque a su, pour
des fêtes déterminées, et en tenant compte des nécessités de chacune
d'elles, composer en vers hexamètres des poèmes lyriques ou épiques, ou
tous les deux ensemble, dont la nouveauté et la variété se dissimulent
30 sous l'apparence d'une modeste imitation des modèles antiques. Ses
hymnes peuvent se diviser en trois classes : les hymnes 3 et 4 sont épi-
ques avec qq. mélanges de lyrisme ; 1 et 2 ont le mouvement d'une ode ;
5 et 6 participent de ces deux caractères. Callimaque cherche à rapprocher
les limites des genres. ^ L'éloquence des délateurs [Th. Froment]. Quoi-
35 qu'il ne reste rien de cette éloquence canine, on en peut deviner la mé-
thode d'après Quintilien, Tacite et Pline le jeune. Ses principales ressour-
ces sont la violence et la ruse, elle exige surtout du tempérament, de
l'imagination et de l'audace. Elle invoque sans pudeur les grands sou-
venirs de la vieille Rome, mais elle est née de l'alliance des rhéteurs et
40 des Césars. Elle s'adapte à la nouvelle procédure, tronquée et mutilée
comme elle, et à la nouvelle politique. ^ Communications. —'Traduction
française des derniers chapitres de l'Économique d'Aristote [É. Egger]-
<Cf. R. des R. 4, 188, 13). L'auteur avertit que le texte latin de Durand
d'Auvergne, incoirect en son original, et encore altéré dans les copies
45 qui nous en sont parvenues, n'est pas toujours éclairé par le texte des
autres versions latines. Il y aurait à faire sur tous ces textes latins et sur
la traduction de iNicole Oresme un travail de critique ébauché seulement
par Rose et Susemihl. ^ Notes sur divers points d'histoire des mathéma-
tiques grecques [C. Henry], i. Sur qq. mss. de Diophante. Avons-nous
50 réellement perdu 7 livres de l'Arithmétique, ou Topinion qui lui attribue
13 livres n'a-t-elle pas pris naissance dans le lait que chacun des livres
étant dédoublé, l'œuvre de D. aurait présenté, avec le traité des 'Nombres
oplygones' un ensemble de i3 livres. Contenu du Vatic. gr. 200. — ii.
ANNALES DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE BORDEAUX. 191
Sur un passage de Viète. L'Adraste cité (Isag. in art. anal. 3) doit être
Adraste d'Aphrodisias, péripatéticien et géomètre distingué.
^^ 2« livr. De l'Invention et du Style dans les hymnes de Callimaque
[Couat]. Malgré ses défauts (faiblesse de l'invention, abus de l'esprit,
manque de grandeur et de gravité), Callimaque offre encore les qualités s
essentielles du génie grec; le naturel, la mesure, l'élégance.^^lLes collèges
de *néoi' dans les cités grecques [M. CoUignon]. Textes relatifs à Tinsti-
tution encore peu connue des v/oi (âgés, selon C, de 20 à 22 ans). C'est
la continuation de l'éphébie. C'est un groupe constitué avec son conseil,
ses magistratures, ses finances (soumis néanmoins à l'autorité de l'un lo
des magistrats de la cité) qui exerce une action indépendante, a ses actes,
ses greffiers, ses lieux de réunion. Il assiste aux fêtes publiques ; il a des
cultes spéciaux, des concours qui lui sont propres. C'est la jeunesse
organisée surtout pour développer l'éducation reçue dans l'éphébie. ^
Deux inscriptions grecques du musée de Verdun [Fd.]. Ce sont deux mo- i5
numents athéniens représentant le banquet, avec brèves inscriptions. ^
Communications. — Étude sur les lettres de Pline et de Trajan relatives
aux chrétiens de Bithynie [P. Dupuy]. A l'exception d'une phrase, le rescrit
de Trajan paraît authentique, mais la lettre de Pline a été falsifiée. Un
chrétien lettré put de bonne heure remplacer dans son exemplaire la brève 20
missive de Pline par le long morceau que nous possédons ; c'était déjà
fait avant Tertullien. ^ L'article de Suidas sur Hypatia [Tannery]. Les
mots pvYi 'lotS'wpouTcûcpaoaocpou sontinterpolés, puisqu'il est certain qu'Hypatia
mourut vierge ; rétablir eî? devant xov à(jTpovop.i)cbv xavova. Dans la 2" partie,
empruntée à la vie d'Isidore par Damascius, lire 'Avôsa-.c; au lieu de Aî^saioç- 25
— Indication du passage d'Adraste visé par Viète (cf. P° livr.).
^^ 3° livr. Quintilien avocat [Froment]. Recherches sur ce que devaient
être les plaidoyers de Q. Bien des passages de l'inst. Orat. font allusion
aux affaires plaidées par Q. Son originalité, soit au barreau, soit à l'école,
c'est d'avoir remis en honneur les préceptes et les exemples de Cicéron. so
Probité et désintéressement de Q. ^ Communications. — Notes critiques
sur un manuscrit de Juvénal ayant appartenu au cardinal de Richelieu [A.
Gasté]. Richelieu possédait 2 mss. de Juv. L'un se trouve aujourd'hui dans
la Bibl. de la Sorbonne, n'» 4767 (mieux vaudrait dire à la Bibl. nationale
n° 16697) ; l'autre est le n° 170 de la Bibl. publique du Mans ; il date du 35
xii-xiiP s. et peut-être rangé parmi les meilleurs mss. « mediocris notae. »
Exemples des fautes qu'on y trouve ; listes de variantes.
tl4« livr. Les Messéniennes de Rhianus [Couat]. (Étude de 26 pages).
L'épopée historique de Rhianus ne nous est connue que par le 4^ livr. de
Pausanias et par 6 fragments dont 5 n'ont qu'un vers. Recherches sur le 4o
contenu du poëme el les causes qui en ont facilité la perte. Rhianus
n'avait sans doute pas plus de génie qu'Apollonius de Rhodes. ^ Commu-
nications. — Sur quelques traductions de l'Économique d'Arislote
[Hauréau]. R(3nseignements sur un grand nombre de manuscrits. Le
monde latin eut, avant la renaissance des études grecques, deux traduc- 45
tions complètes de l'Économique, et la 2«, dont Rose et Susemihl ont
méconnu le mérite, vaut au moins la 1", ayant été, comme celle-ci, faite
sur le grec. Elle se trouve principalement dans le ms. de l'Arsenal
n° 699 (1° 77); l'auteur en est peut-être Guillaume de Meerbeke, archevêque
de Corinlhe. Une autre version a été faite au commencement du xv° s. «o
par Léonard Bruni d'Arezzo qu'on a accusé à tort de faux el de plagiai;
nous ne devons pas désespérer de retrouver un jour le manuscrit grec
dont il prétend s'être servi. Châtelain.
192 1880. — FRANCE.
i%.nauaire de l'association pour Pencourugendent des
études grecques en F'rance, 14^ année. Discours [Gidel, prési-
dent]. Mention élogieuse des ouvrages de : Boulomédas, sur la vie parti-
culière des anciens Grecs; l'archevêque Dorothée, table générale de la
» Patrologie grecque de Migne; Dareste, traduction française des plai-
doyers politiques de Démosthène,- Daremberg et Ruelle, édit. complète
et traduct. partielle des œuvres de Ruphus d'Éphèse; Bastien, trad. nou-
velle de quelques dialogues de Platon ; Loiseau, trad. de Thucydide; Cou-
GNY, trad. des historiens et géographes grecs des Gawies, t. I-H; Croiset,
10 Sur la poésie de Pmdare. ^ Rapport [A. Croiset, secrétaire]. Mention élo-
gieuse de : Caussade, Précis de la littérature grecque ; Bayet, Recherches sur
l'histoire de la peinture chrétienne en Orient; Caillemer, Le droit de succession
légitime à Athènes; Y ast, Le cardinal Bessarion. Analyse de .ces deux der-
niers ouvrages. ^% Les questions homériques à la Sorbonne en 1835-
16 1836, cours de M. Fauriel [Egger]. Introduction sur les travaux publiés en
France relativement à la question homérique depuis Dugas-Montbel jus-
qu'à ce jour. Suit, d'après douze articles d'Egger insérés dans le Journal
de rinstruction publique du temps, le résumé rédigé par Talbot, du cours
de Fauriel sur cette question. ^ Héro et Léandre, poème de Musée, traduit
20 par Christophe de Harlay, comte de Beaumont [Communication de E.
Miller]. Il y a en tête de cette publication une notice de Miller sur les imi-
tateurs et les traducteurs de ce poème en vers français. T[ Homère dans le
moyen âge occidental [Queux de Saint-Hilaire]. ^ Les Nomes de Terpan-
dre et les Odes de Pindare [A. Croiset]. Critique détaillée d'une opinion de
25 Westphal reprise et appliquée à Pindare d'un bout à l'autre, par Mezger,
dans son livre récent intitulé Pindars Siegeslieder^ opinion suivant la-
quelle les sept parties signalées par Pollux dans certains nomes de Ter-
pandre devraient se retrouver dans les odes de Pindare notamment et
encore ailleurs. Croiset montre que cette opinion n'est pas soutenable,
80 puis, examinant ce que pouvaient être ces sept parties de Terpandre,
savoir : ÎTvapx.** fJ^-^f^PX*» îtaTarpoTra, p-eToxararpoTça, ô{xcpaXoç, acppa-yi;, £7rtXo"yo;, il
conclut qu'elles devaient désigner des « divisions musicales » plutôt que
des divisions logiques et oratoires, ou du moins qu'elles s'appliquent à
des groupes d'idées assez distincts les uns des autres pour correspondre
35 à des groupes mélodiques et rythmiques parfaitement détinis. f Vies des
Sophistes de Philostrate, extraits d'une traduction nouvelle [Bourquin].
Notice sur la biographie et les écrits de Philostrate, sur les extraits des
Vies de sophistes, traduits par Belin de Ballu ; plan de cet ouvrage de
Philostrate. Il y a ici cinq extraits de la traduction complète que Bour-
se quin possède en portefeuille; ce sont : l'introduction et les vies de Gor-
gias, Antiphon de Rhamnonte, Critias, Alexandre Péloplaton,Onomarque.
Sous la traduction sont des notes explicatives et d'autres notes où l'auteur
indique, en cas de variantes, la leçon qu'il a adoptée et les raisons de son
choix. Suit un appendice contenant un commentaire de Bourquin sur les
45 extraits ici publiés. ^ Nicomaque de Gérase, Manuel d'harmonique et
autres textes relatifs à la musique [Ruelle]. Notice d'histoire littéraire
concernant Nicomaque. Traduction française du Manuel; commentaire
sous la traduction. ^ Nicéphore Grégoras, éloge de la ville d'Héraclée du
Pont, d'après Memnon et autres historiens inconnus [Sathas]. Notice sur
«0 le profit qu'il y a à tirer de la littérature byzantine pour la connaissance
de Tantiquité classique. Édition princeps d'une lettre de Grégoras à Ma-
xime d'après le Parisin. graecus 3040. ^ Théologie et doctrine religieuse
de Socrate : Socrate et notre temps [G.d'Eichthal]. Ce mémoire développé
I
ANNUAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE NUMISMATIQUE. 193
se compose, outre une introduction, de chapitres intitulés : la théologie
deSocrate;du principe d'analogie anthropomorphique; la providence
divine de la manleutique ; de l'emploi dans les Mémorables du mot Trpovoia
(Providence) comme expression d'un attribut divin ; coup d'œil sur l'his-
toire de la doctrine de la Providence depuis l'époque de Socrate jusqu'à 5
nos jours; vraie piété, vertu civile ; le Daimonion; jugements sur Pla-
ton et Xénophon en tant qu'historiens de Socrate. ^ Catalogue de publi-
cations relatives aux études grecques (1879-1880) [Ruelle]. Cir. Graux.
Annuaire cl» lu société française de nuinismaticiue et
«i'arciiéoloRîe. 2' série, T. d , 3° p. 1879. Monnaie inédite de Philippe lo
ic tétrarque [F. de Saulcy]. Tète de l'empereur Auguste, avec légende
d'une lecture incertaine; cette monnaie est de l'an 12 du règne de Phi-
lippe, c.-à-d. entre 7 et 8" de l'ère chrétienne. — Pièce inédite de Zénodore
::,. zn-NE-KAi (an 87) N(so;), K(aiaaf) tête nuc d'Octave à dr. ^...TtTPPXHi
isic) — ZHNOA.... tête nue de Zénodore à G.; contremarque t(itoç) K(ai(jap) i5
appliquée sans doute sur la monnaie pendant le siège de Jérusalem. L'ère
employée par Zénodore commençait entre 118 et 110 av. J.-C. ^ Les col-
eclions de monnaies anciennes au Trocadéro [Héron de VillefosseJ. Les
monnaies sont d'un grand secours pour l'étude de l'art, parce qu'elles
:5ont datées. La Grèce était représentée par les collections de Paravey, 20
Dutuit et Hirsch, la numismatique romaine par la série de Lemaitre, les
aurei' de Ponton d'Aijiécourt et les contorniates de Ch. Robert, lamon-
idie gauloise par les collections de Ch. Robert et Changarnier-Moissenet;
caractère particulier et pièces remarquables de ces collections. ^ La so-
ciété française de numismatique à l'exposition univ. de 1878, exposition 25
Lucien de Hirsch [L. de Hirsch]. Collection grecque; monnaies belles et
rares de la Grande Grèce, de la Sicile, de la Macédoine ; monnaies diverses
d'Asie Mineure, de Syrie, de Bactriane, d'Afrique. ^ Numismatique an-
cienne de l'Orient, expos, de H. Hoffmann [attribué à Schlumberger].
Monnaies d'or fortement mélangées d'argent des rois de Lydie, les !"• 30
monnaies asiatiques à coin, monnaies frappées par Darius et ses succes-
seurs les Achéménides, entre autres le double darique d'or et la grande
monnaie d'arg., au revers de la forteresse ; suite des rois parlhes, des rois
arsacides ; plus de 50 pièces, attribuées par le duc de Luynes aux satrapes
de l'Elynaïde, série unique, monnaies des Sassanides, et, parmi elles, 35
pièces en or de la plus grande rareté, entre autres et surtout celles de
Saper I, de Yarahran II et de sa famille, de Narsès, d'Isdegerd I, de
Pérose. Autres monnaies de souverains asiatiques qui sont des raretés
insignes, des princes du Tabéristan, d'Ecbatane, des satrapes du Farsis-
tan, des rois des Omanes, de la Characène, etc. ^ Les monnaies primitives 40
de Rome et de l'Italie centrale et le système monétaire de la rép. romaine,
de 7oi à 30 av. J.-C. Exposition de Lemaitre [A. Lemaitre]. Chacune des
phases du monnayage romain est représentée dans cette collection, non
par des séries complètes, mais par des spécimens de choix dont la tota-
lité ne dépasse pas 500. Exposé des systèmes monétaires de Rome aux 4.5
différentes époques : l'aes rude ou morceau de cuivre brut; l'aes grave de
Servius Tullius, représenté dans la collection par un quadrussis avec un
bœuf pour type ; le type delà proue de navire appartient à une période
distincte et postérieure. Les decemvirs, parla loi des douze tables, régu-
larisèrent les types et les formes du système libral, les séries italiques 50
de L. sont tout à fait remarquables. Exposé historique des différentes
modifications apportées au poids et aux types des monnaies de Rome et
des provinces de l'Italie et spécimens de ces changements figurant dans
u. DE iMULOL. : Juillet 1881. — Iteoue des lievues de 1880. V. — va
194 1880. — FKANCE.
la collection de L. ^ Les monnaies impériales romaines en or. Exposi-
tion de Ponton d'AmécourL (2 pi.) [Ponton d'Amécourt]. Cette collection
se compose de 645 aurei, d'une conservation admirable, dont beaucoup
sont uniques et (}uelques-uns entièrement inédits : catalogue de ces
5 aurei dont la liste commence avec Sylla (81 av. J. C.) pour se clore avec
les Paléologues (1261-1453). Descr. des pièces les plus rares, parmi Jes-
quelles celles de Domitiile, Julie fille de Titus, Pescenius Niger, Albin,
Gordien d'Afrique, Julia Soaemias, Julia Moesa, Uranius Antoninus,
Postume d'or au revers d'Hercules Deusoniensis, etc. ^ Médaillons con-
10 torniates [Ch. Robert]. Ces médaillons ont rapport aux nombreux specta-
cles dont on gratifiait le peuple à Rome et dans les provinces. R. a classé
ses contorniates suivant la nature des jeux auxquels ils ont trait; les
têtes qui sont sur ces médaillons en sont le revers, les sujets empruntés
aux scènes du théâtre, du cirque, de Tarène ou du stade, doivent être
15 considérés comme le droit: suit le catal. divisé en 3 parties : 1° sujets
divins; 2° jeux du cirque, de l'amphithéâtre ou du stade, concours, etc.;
3° médaillons inachevés. ^Monnaies gauloises (pL, figures) [-Ch. Robert].
Les Gaulois ont copié les types religieux des Grecs et des Romains sans
y attacher une idée religieuse, ils voulaient simplement faire circuler leurs
20 monnaies sous une étiquette ayant cours et en possession déjà confiance.
Les attributions par peuple et par chef sont fort incertaines, et rendent
nécessairement ce classement arbitraire en bien des points. Le catal. est
ainsi divisé ; 1® Massaliétide dont les Gaulois ont imité beaucoup de mon-
naies; 2° Sud de la Gaule, c'est-à-dire ancienne Aquitaine, province
2û romaine jusqu'à Lyon; 3° Centre de la Gaule, moins les cités maritimes,
c.-à-d. à peu près la Celtique de César; 4° Ouest de la Celtique, qqs-uns
des peuples que César range parmi les Celtes maritimes; 5° Nord de
la Gaule, Belges de César, île de Bretagne ; 6° Régions Iransrhénanes et
danubiennes.
3'^ 11[T. d, 4" p., 1880. Trouvaille de Couvron [A. de Belforl]. La M'"" de
S^-Chamans et son fils, en poursuivant leurs fouilles <cl. R. des R. 4, 221.
26) dans le cimetière gallo-romain, ont trouvé un trésor rempli de mon-
naies en billon, au nombre de 685; la plus ancienne est de Caracalla
(entre 213 et 217), la plus récente est de Postume. Suit la liste des pièces
35 dont 4 ne sont pas dans Cohen ; 1° Dr. : DIVO TRAIANO, son buste radié
à dr... i^ : CONSECRATIO, autel allumé; restitution de Gallien. 2° Dr.:
1MP.CAES.M.ANT.G0RDL\NVS AVG, buste radié à dr. avec la cuirasse et
la paludamentum. i^ : P.M.TR.P.Il.COS.P.P. Mars nu, casqué, courant à
dr., le manteau surTépaule, portant une hasteet un trophée sur l'épaule.
^" 3« Valérien père, i^: APOLLINI-PROPVGN. V Dr. : IMP.SALON.VALEHIA-
NVS.AVG.tête radiée à dr. avec la cuirasse et le paludamentum. a: SPES
PVBLICA l'espérance debout, à g. tenant une fleur et relevant sa robe.
H. Thédenat.
Bibliothèque de l'école «les Cliai-tes. T. 41. 1'^'= et 2^ livr.
■45 Catalogues des manuscrits du Vatican. Traduction de plusieurs articles
italiens de G. B. deRossi insérés dans l'Aurora (13 févr. 25, 27, 28 et 29
avr. 1880). Notice sur les catalog-ues des différents fonds du Vatican dont
la pubhcation va être entreprise par LéonXIIL ^Une visile à Cheltenham
[P. VioUet]. Renseignements sur la bibliothèque privée laissée par feu
50 ThomasPhillippscontenant30.000manuscrils. L'auteur s'est surtout occupé
des mss. importants pour l'histoire du droit en France. ^ Glossaire anglo-
saxon d'Épinal []. Fort intéressant pour la paléographie, peut-être le plus
;incien monument de la langue anglo-saxonne, fl S** livr. Souscription
BULLETIN CRITIQUE DE LITTÉRATURE, d'hISTOIRE 195
en lettres grecques d'un ms. de Vendôme |J. QuiclieralJ.'Le n" 31 de la
bibliothèque publique de celle ville, du x« s., contenant Cassien, offre une
souscription où les lettres lalines V, E, 0, S, T, sont exprimées par
ï, H, ii, c et 0 ; I par l'upsilon pointé. Le copiste doit être rattaché à l'école
ce Tours. ^ L'évangéliaire de Rossano. Histoire de la découverte acci- s
(ientclle d'une version des évangiles antérieure à S. Jérôme <cf. plus
haut, p. 124, 31 et 37). Il ne reste plus que les év. de S. Mathieu et
s. Marc, ^j L'institut archéologique de S. Pétersbourg. % Curiosités paléo-
j.,raphiques d'Italie. ^ • E. C.
Bulletin erîtique de littérature, d'iiietoire et de tii^olo- lo
içie*. (2° sér. de l'Ècho bibliographique) 1" année. 15 mai. P. Willems, Le
Droit public romain, depuis la fondation de Rome jusqu'à Juslinien. 4^ éd.
[BeurlierJ. « Excellent résumé des connaissances acquises aujourd'hui ».
Le critique toutefois, en certains endroits aurait voulu plus de netteté
(hronologique, qqs. points importants, tels que les chapitres relatifs aux 15
])OStes et à l'armée auraient gagné à être développés. Enfin un index des
termes grecs et latins expliqués dans l'ouvrage est indispensable. m[ IS
jn. BoissiER, Promenades archéologiques [Duchesne]. Compte rendu très fa-
^'orable. ^ S. Reinach, Manuel de Philologie classique d'après le Triennium
l»hilologicum de W. Freund, etc. [Beurlier]. «Tous les chapitres n'ont pas 20
la même valeur. A côté de parties plus légèrement traitées et véritable-
ment insulfisantes, d'autres sont dignes de grands éloges. » Le critique
signale qqs. desiderata. En somme ce livre, tel qu'il est, est appelé à
lendre de grands services, ^f^ 1" jL Beurlter, Histoire abrégée de la litté-
rature latine depuis les origines de Rome jusqu'au vi« s. de l'ère chré- 25
ienne [P. Lallemand]. Petit livre utile, bien fait, sans prétention, pres-
(jue complet malgré sa concision. Qqs. observations du critique. ^^ 15
jl. E. Fallex, Anthologie des poètes latins avec traduction française [R. Re-
j^nier]. Livre à l'usage des classes et qui sera utile aux écoliers. % Julien
Sacaze, Épigraphie de Luchon [H. ThédenatJ. Critique saine, conjectures 30
)ruclentes et réservées, procédés vraiment scientifiques. If l"août. Em.
''ernique. Étude sur Préneste, ville du Latium. Thèse [Lallemand]. A abordé
souvent avec succès des questions délicates. Analyse et observations du
critique, f Variétés. Cachets inédits des médecins oculistes Magillius et
I). Gallius Sextus (1 pi. d'héliogravure) [H. Thédenal]. Texte, traduction cl ss
commentaire. Cachet de Magillius: r « Magilli(i) dialep||idos ad cicatri
ces). » 20 « Magilli(i) Th||urinum 'c(rocodes). » 3° « Magilli(i) diox||sus
ad cicatri(ces) ve(teres). » 4° Magilli(i) dia||lepiclos c(rocodes). » — Cachet
le D. Callius Sextus : 1<» « D(ecimi) : Galli(i) se[x]ti||s[ph]rag||is ad aspri-
lu(l(ines). » 2° D(ecimi) Galli(i) se[x]ti pel|nici(llu)m le(ne) ad lipp(ilu- 40
dinem). » 3"^ « D(ecimi) Galli(i) se[x]l(i) s[ph]ra||gis ad impet(um) lippil(udi-
nis). » 4° '.( I)(ecimi) Galli(i) se[x]ti || divinu(m) ad asp(ritudines). » %% 1 5 août.
Lettre de L. Duchesne au directeur du Bulletin. ^1 J. M. Sestier, La Pira-
terie dans Vantiquité | E. Beurlier]. Bon résumé , mais point d'aperçus
nouveaux, f P. de Saint-Victor, Les deux masques, Tragédie-Comédie. 45
1" série : Les Antiques. Eschyle [Lallemand]. Intéressant. P. de Saint-
Victor « joue avec les mots comme Paul Véronèse jouait avec la lu-
mière. » (Nous ne saurions partager l'admiration du critique). Cachets
inédits des médecins oculistes Magillius et D. Gallius Sexlius [Thé-
denal]. Fin. ff 15 sept. V. G uÉ rln, L 'i/c de Rhodes. 2° édition avec carte 60
1. Ce l'ocueil parait lo l'-r ot le 15 de chaque mois dans un format st^mblahhi à celui de la
Revue critique. Nous écartons de notre analyse tout ce qui ue cpucorue que la tliéologie.
106 1880. — IKANCE.
[E. Beurlier]. Réimpression sans changement de ce livre, le plus complet
qui existe aujourd'hui sur cette île. ^*j[ l^"* oct. Eug. Baret, (Euvres de
Sidoine Apollinaire [L. Duchesne]. Cette éd. est loin d'être en progrès sur
celle de Sirmond. L'introduction littéraire de B. est un travail sérieux et
h intéressant. Qqs. observations du critique. T[ E. Baudat, Étude sur Denys
d'Halicarnasse [D. L.]. Travail qui accuse de minutieuses recherches, •i*^
15 oct. 0. HmscHFELD, Contribution à Vhistoire dudroit latin. Trad. de l'alle-
mand par H. Thédenat [J. V.]. Concerne le 'majus' et le 'minus Latium'.
Conclusion : « La division en 'majus Latium' et 'minus Latium' n'est pas
10 de beaucoup antérieure au temps même où écrivait Gaius.C'estàHadrien,
ou à l'un de ses prédécesseurs immédiats, qu'il faut l'attribuer. Lalraduc-
tion française est élégante. ^ P. Clairin, Bu génitif latin et de la préposi-
tion DE [Lallemandj. Peu d'originalité dans la l"""^ partie consacrée au gé-
nitif latin. La 2« relative à la préposition 'de' dans la décomposition du
u latin contient des remarques fines. La 3« partie concerne la formation du
français. ^^ l'^' nov. J. M. Guardia, C. lulii CaesarHs Commentariide B.G.
[E. B.]. Éd. pour les classes dans laquelle l'auteur^ complètement rompu
avec les habitudes orthographiques des éditeurs français. G. a trop né-
gligé la partie géographique, il aurait pu avec avantage supprimer des
20 allusions politiques et religieuses. ^^ 15 nov. Cachet inédit du médecin
oculiste Ferox [Thédenat]. <Cf. 4 et 15 août.) Texte, traduction et étude
relative au médecin Ferox. Lecture : « Féroces crocodes || ad veteres cicatr
(ices). » Th. incline à penser que des médecins faisaient graver des ca-
chets, portant non leur propre nom, mais celui du médecin dont les col-
25 lyres étaient à la mode. Toutefois il pose la question sans la résoudre.
^[^ l^'^déc. Jules Martha, Catalogue des figurines en terre cuite du musée de
la société archéologique d'Athènes avec 8 planches. 16° tasc. de la bibl. des
éc. fr. de Rome et d'Athènes [Thédenat]. Utile et consciencieux travail.
Les planches qui accompagnent le catalogue sont d'une bonne exécution K
30 Henri Lebégue.
Bulletin de la Société de géographie de l*aris. 6° série,
t. 19. Mars. Voyage au pays des Médjourtines [Revoit]. Le nom de Kiiro-
mata, que porte, chez les indigènes, un pic situé près du cap Gardalui,
dans l'Aromatica regio, rappelle le nom ancien. %% Avril. De la frontière
35 entre les Bellovaques et les Vélocasses [Bonnefoy]. Cette frontière aurait
été marquée par une ligne de mégalithes , près de Chars en Vexin.
' %^ Sept. Les monts Aourès [Latruffe]. Les traces d'occupation romaine
dans l'Aourès sont restreintes aux deux vallées Ouâd'Abdi et Ouàd-
Meghâr. Yidal-Lablache.
40 Bulletin de la Société languedocienne de géographie.
T. 2. N*» 7. Du culte de quelques divinités topiques en usage dans le midi
de la France [Michel]. On connaît vingt-trois autels votifs aux Proxènes,
dix-sept chez les Volces Arécomiques, trois chez les Voconces, trois chez
les Cavares. Hypothèses sur Forigine et la nature de ce culte. %% T. 3.
45 pyjos j_2. Études sur la cartographie ancienne [Soubeiran]. Les cartes
d'Agathodémon seraient-elles de Marin de Tyr, corrigées d'après les idées
et sous la direction de Ptolémée? %% T. 3. N°« 3-4. Le passage d'Hannibal
à travers le Dauphiné[Révillout]. L'auteur considérant les traditions rap-
portées par Polybe (m, 50, 1) et par Tite-Live (xxi, 31), comme en oppo-
»o sition l'une avec Fautre, donne la préférence à la dernière. A la nouvelle
1. Nous arrêtons notre analyse à ce numéro. Le suivant, qui porte la date 1" décembre et
1er janvier, sera analysé l'année prochaine.
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES 197
du départ de Scipion, H. revient vers le sud, et, par Veynes, Gap et Chorges,
gagne la vallée de la Durance et le Genèvre. Vidal-Lablaghe.
Oulletin de la Société de l'Bistoire de I*arl» et de l'Ile-
de-France. Jr.-Févr. [J. Romain Boullenger]. B. signale l'ouverture du
musée Carnavalet; le rez-de-cliaussée est consacré surtout aux nombreux s
objets gallo-romains trouvés à Paris pendant ces dernières années ; les
objets sont accompagnés d'inscriptions explicatives très bien faites. —
La partie des arènes de la rue Monge qui n'a pas encore été explorée va
être couverte de nouveaux bâtiments ; la Société espère que ce sera Toc-
casion de fouilles complètes et bien conduites. H. Thédenat. lo
Oulletin de la Société nationale des antiquaires de
France. i879, 4^ livr. [Fréd. Moreau]. M. rand compte de ses fouilles
sur le territoire de Trugny, commune de Bruyères ; il y a trouvé de nom-
breuses sépultures contenant des vases et des objets en silex, en fer, en
bronze et une boucle d'oreille en or. ^ [Mowal]. Signale une inscr. gau- is
loise en caraclèreis grecs, trouvée à Nîmes. *f[ [Villefosse]. Inscriptions
d'Hadjar-Roum, dont l'abbé Grussenmeyer lui a envoyé les estampages;
une seule est inédite : [Au]g(ustae) Nemesi [sac(rum)] || Julius Germa||nus
dec(urio) al(ae) Thr(acum) || praepositus coh(orti)||secundae Sardor(um}
(anno) pr(ovinciae) ccxviiii (:= 209 p. Chr.). Y. indique qq. rectifications à 20
la lecture de Tinscr. Plusieurs inscr. funéraires de El-Kammam et Médina,
copiées dans l'Aurès par le D^ Reboud ; les inscr. de ces régions sont
rares. Les personnages mentionnés sur ces monuments sont morts à un
ùge avancé ; Guérin a fait la môme observation au sujet des inscr. fun.
de la régence de Tunis. ^ [J. Quicherat]. Cournault croit que le bronze 25
gravé à la page 21G du Bulletin de 1878, représente, non une panthère,
comme on l'a cru, mais une lionne. T[ [] Copie envoyée par FI. Yallentin,
d'une inscr. de l'emp. M. Aurclius Claudius, trouvée à Grenoble, en mai
1879, dans les travaux de la citadelle. ^ [Yallentin]. On a découvert au
lieu dit la Luzerniôre, commune de Moirans (Isère), un vase contenant 30
[environ 500 monnaies gauloises; Y. en a examiné qq.-unes, ce sont 186
W imitations des deniers romains au type des Dioscures, avec la légende
COxMA; 73 monnaies des Yolces Arécomiques, avec la légende YOL; des
deniers au type de l'hippocampe, du chamois. T[ [Villefosse]. Borne mil-
liaire de Claude, trouvée au camp de la Yalbonne, près Lyon, elle appar- 35
tenait à une voie de Lyon à Genève par la rive droite du Rhône; nouvel
exemple des nombreux travaux d'utilité publique exécutés sous Claude.
^j [GuifïVey]. Note tendant à établir l'antiquité réelle de la tète de Gybèle
et du buste de m.moaioc aciatikoc || iatpoc megoaikoc, conservés au ca-
binet des médailles. ^ [Mowat]. Restitue, plus complètement qu'il ne 4o
l'avait fait, une inscription de Saintes : [D(iis) M(anibus) ||et mem(oriae)]
G(aii) Juli(i), Ri[g]ovcriugi f(ilii), Yol(linia tribu), Marino, [seviro augus]-
tali primo, c(uratori) c(ivium) R(omanorum), quaestori verg[obreto], |j
[Julia] Marina, filia f[ecit d(e) s(uo)?]. L'inscr. dans la tribu est rare dans
ies inscr. de la Gaule Belgique ; le gentilicium Julius indique le l' tiers 45
du P siècle de notre ère ; vergobreto est synonyme de duumviro ; le texte
de César (B. G. 1, 16) : u In his Divitiaco et Lisco, qui summo magistratui
praeerant, quem Vergobretum appellant Aedui... etc. », ne doit plus,
comme on l'a fait à tort, être corrigé 'praeerat' ; comme les duumviri, les
vergobreli étaient au nombre de deux, une monnaie gauloise le contirme : so
'Caltos Cisiambos Yercobreto', le dernier mot est au pluriel. ^ [Egger].
Le Gentilicium 'Julius' n'indique pas nécessairement le commencement
du 1" siècle. •[ [Yillefosse]. Inscr. de Oudjel (Algérie), faisant connaître
il
198 1880. — FRANCE.
le nom ancien de la ville : Respub(lica) Uzelitanorum, qu'il ne faut pas
confondre avec la Colonia Julia Augusta Uzellis en Sardaigne. Cette inscr.
est dédiée au genius areae frumentariae ; elle nous apprend que la Resp.
Uzelitanorum avait des décurions présidés par un magister, que l'élection
5 annuelle avait lieu le 3 des nones de jr., que cette élection était faite
dans un capitole ; une autre inscr. trouvée près du bordj d'Aïn-Gueltar,
indique l'existence d'un capitole dans une autre localité de nom inconnu.
— Restitue ainsi l'inscr. d'une patère noire, vernissée, à reliefs, du Lou-
vre, provenant de Cervetri : [L. Cajnoleiu, [1. f., fjecit Cale[nu]. T[l[4« tri-
10 mestre. — [Palustre]. P. croit qu'on a mis au jour, à Vienne, les vestiges
d'une basilique. ^ [De Witte]. Statuette en bronze de Vulcain, trouvée à
Clermont-Ferrand. ^ [Gaidoz]. Sur la patère de Reims, communiquée par
Mowat <R. des R. 4, 192, 45), on voit une 3« ligne avec les lettres V. S.
L. M. 1[ [Mowat]. Main en bronze conservée au musée de Rennes, portant
15 des marques de tatouage ; c'est une main votive ; une autre main talouée
est conservée au musée de Darmstadt. — Une statuette en terre cuit(3,
provenant des environs de Strasbourg, représente une divinité féminine,
assise, tenant dans son giron un petit quadrupède ; rapprochement avec
deux statuettes, dont l'une provient de l'Allier (Tudot, p. 35, lig. 51) ;
20 Heuzey fait remarquer que l'on représentait souvent Cybèleavec un lion,
et Déméter et Vénus avec un quadrupède sur les genoux. 1[ [Mowat]. Ger-
mer Durand envoie la copie d'une inscr. relevée par lui à St-Laurent de
Trêves, qu'il lit ainsi : Ma(rti) Tritullo cons(ervatori), Acrani{us)? V(otum)
s(olvit) l(ibens) m(erito) ; M. propose la lecture : Ma(rti) Tritullo consa-
25 crani v(otum) s(olverunt) l(ibentes) m(erito). ^ [Maxe Verly]. Présente un
moulage de la patère de Reims qu'il faut décidément lire : Mart. sacr. ||
lulius Durnaci... || v. s. 1. m. ^ [Villelosse]. Anse d'amphore, découverte
à Angers, on y lit : GSEMPO ; une anse de Clermont-Ferrand porte le nom
de L. Junius Melissus, qu'une autre anse de Néron montre associé à sa
âo sœur Melissa <R. d. R., t. 3, 190, 15); la même association se retrouve
sur des anses trouvées à Rome. ^ [A. Bertrand]. Compte rendu des
fouilles d'un tumulus à Apremont ; Char à quatre roues, garniture de
coiffure d'homme, tibules, perles en or, étoffes. 1[ [Rayet]. Scyphos de
Tanagra, représentant la lutte de Thésée et du Minotaure d'un côté, de
35 l'autre la légende de Minas et de Dédale; époque : 8^ siècle ; Heuzey croi-
rait le monument moins ancien et l'attribue au commencement du 6° s.
^ [Mazard]. Statuette venant de Suez ; le Louvre en possède de môme
provenance. ^ [De Laurière]. Inscr. d'Auch, faisant connaître Aurelius
Tertinus, centurion de la 30° légion. — Un autel, trouvé à Lectoure,
40 porte : Divae Faustinae. ^ [Villefosse]. Notice sur une fabrique d'objets
en ivoire, découverte à Djimilah par Dufour. % [Heuzey]. Coupe en
verre noir, à vernis brillant, portant inscription, donnée au Louvre
par de Witte. ^ [Mowat]. Monument épigraphique provenant de l'Archi-
pel, au musée de Vannes, [K]aXXîaTiov Ari[xnTpîcu 'A6r,va[î&u] ôu-^âr/ip -/.fr.aTà -/.aîfs.
45 — Une inscript, grecque, qui se trouve à la mairie de Clermont (Oise)
(Bulletin des Ant. de Fr. 1861, p. 87), n'est qu'un surmoulage d'une
inscr. d'Athènes conservée au musée d'Amiens ; on l'avait, à tort, consi-
dérée comme provenant de la Gaule. ^ [Villefosse]. Variantes ou correc-
tions à la restitution donnée par Balestra <R. des R. 3, 193, 5> d'une inscr.
50 métrique de Corne (Italie). ^ [Quicherat]. Epitaphe de G. Atilius Decumi-
nus, trouvée dans les remparts de Die (Drôme). ^ [Rochambeau]. Cachet
d'oculiste trouvé dans la commune de Fontaine-en-Sologne (Loir-et-Cher).
Le médecin est M. (Glaudius) Rectus; les collyres : chloron, diaglaucen,
»
BULLETIN DE LA. SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES 199
pelagium, anicetum ; pas de nom de maladie ; avec le cachet ont été trou-
vées deux monnaies, l'une de iMessaline, l'autre de Maximin. ^ [^Villefosse].
Moulage d'un pied en bronze doré, du musée de Ciermont-Ferrand ; il
doit avoir appartenu à une statue haute de 3 mètres ; serait-ce un frag-
ment de la statue de Mercure faite par Zénodore pour les Arvernes? Il ap- &
pai'lenait au moins à une des principales statues du temple. ^[ [De Lastey-
rie]. Inscr. encastrée dans un des montants de la porte St-Gilles, à Pons
(Charente-lnf'^«); c'est une borne milliairc de Gordien III, de l'an 242.
% [Mowat]. Moulage d'un fragment d'inscript. en caractères grecs, trou-
vée par Germer-Durand, dans la bibliothèque de Nîmes; ce devait être un lo
texte gaulois ; M. se demande si on n'y voit pas qqs. lettres du mot
TOOTTiOïC qui se lit sur une inscr. gauloise du musée d'Avignon. — Dessin
de la main antique tatouée communiquée (;i-dessus.
^^ 1880. Livr. \, l*"" trimestre. [Heuzey]. Compte rendu des travaux de
l'année 1879. ^ Mowat]. Présente lapatère de Reims dont il a été question lo
ci-dessus ; la lecture Julius et la présence des lettres V. S. L. M. sont con-
firmées. ^[ [Grellet-Balguerie]. Noms de potiers provenant de vases re-
cueillis au Mas-d'Agenais (Tarn) : Esuat, Recad, Verrio, Cusa, Alban,
Kuf..., L. Eppi, Donicati. ^ [Lefort]. Description du cimetière gallo-romain
des Mazières, commune de Soulzais (Cher); ossements incinérés dans des 20
vases, dans des cavités, probablement dans du verre. Tf [Ch. Robert].
Communique, au nom de F. Valentin, une inscr. trouvée dans la cathédrale
de Valence, c'est un milliaire d'Aurélien, de Tan 273, qui se trouvait sans
doute à 4 milles en aval de Valence, sur la voie qui joignait Lyon à la
Méditerranée ; de Villefosse rappelle que 8 bornes, appartenant au règne 25
d'Aurélien, ont été trouvées en France ^ [Villefosse]. Bandeau en or es-
tampé, provenant de Bretagne ; il appartient au musée St-Germain. — V. a
été avisé par l'abbé Delattre de la découverte, au fond d'un puits, à la
Marsa (Tunisie), d'une Vénus marine, près d'elle est un amour ailé sur un
dauphin. ^ [Cournault]. Clefs de différentes époques, agrafe de baudrier 30
en bronze appliquée sur fer, trouvées à Einville (Meurlhe), petites tètes de
lions en ivoire, provenant de sarcophages égyptiens, mais rappelant
l'art assyrien, ^f [De Witte]. Miroir étrusque représentant Mélicerte qui se
jette dans les flots et dont le corps est rapporté sur la rive par un dau-
phin ; le nom du cavalier est Hercle, celui du cheval Pakste. ^ (fig.). [H. 35
Thélenat]. Présente l'anse d'amphore déjà communiquée par Villefosse;
il faut lire : G(aii) Semp(ronii) O(lympi); d'autres vases portant C.
semp. 01.
•j^ 2° livr. (plan) [Thédenat]. Donne, d'après une lettre du colonel Du-
burgua, une descr. et un plan des fouilles faites à Angers, place du Rai- 40
liement, et une liste des noms de potiers trouvés en cet endroit. — •
Inscr. inédite de Beyruth : 'Julia. c. fil. H Mamaia|| vix. ann. xxx.' Ma-
maia est le nom grec de Mamaea ; Julia Mamaea, la mère de l'empereur
Sévère Alexandre, était également d'origine syrienne ; sa patrie est
Emesa. ^f [Cournault]. Rasoir en bronze, trouvé en Bourgogne.^[ [Mowat.] 45
Germer Durand a envoyé les estampages de deux inscriptions trouvées
près des arènes de Nîmes ; ce sont les épitaphes de deux gladiateurs de la
catégorie des Thraces. % [J. Quicherat.] Compte rendu détaillé des fouilles
de Moreau, dans le cimetière gaulois de Trugny, commune de Bruyères
(Aisne). Le cimetière doit être de l'époque des premiers Césaru ; un so
bronze de Trajan le fait subsister jusqu'à la lin du i'-'^ siècle: assorti-
ment céramique plein d'intérêt, bronze, fers do lance, etc. ^ [Villefosse.]
V. a reçu de Schmittcr, à Cherchell, la copie de plusieurs inscr. trouvées
200 1880. — FRANCE.
dans cette localité : 1°) Inscr. relatant des travaux exécutés pendant qu
P. Aelius Peregrinus était gouverneur de la Mauritanie Césarienne, sou
le règne de Septime Sévère et de Caracalla. 2°) Inscr. érigée par C. Demi
tins Alexander en l'honneur de Caracalla. 3°) Inscr. érigée en 170 d
5 l'ère mauritanienne, Juliae Augustae, matri Caesarum Auguslorum. 4'')
Inscr. funéraire de Ti. Claudius Thalamus, ancien esclave de Ptoléraée;
on a également trouvé à Gherchell plusieurs statues dont l'une était sans
doute une Isis. ^ [Roman]. Noyau central d'un grand médaillon de
bronze ; on l'a creusé et étamé pour en faire un miroir ; l'autre côté porte
10 la -tête de Commode en Hercule. % [Schlumberger]. Ancre antique en
plomb, de la forme la plus ancienne, trouvée sur les côtes de Carie; d'un
côté on litsoTEiPA. ^[Guérin.] Raconte son voyage à Rhodes, et croit que
l'emplacement du célèbre colosse était l'entrée d'un canal large de 8 mètres,
aujourd'hui comblé. ^ [Mowat.] Une plaque de bronze patinée, trouvée à
1-5 Rodez et envoyée par l'abbé Cerès, a la forme d'un croissant percé d'un
trou au centre; on y voit les traces d'une bélière de suspension ; elle
porte en pointillé le nom ROMANVS. ^ [Terninck.] Mazard a fait un travail
sur les glaçures céramiques plombifères, connues selon lui de très bonne
heure en Orient; quant à la Gaule, il n'en est certain que pour l'Allier;
20 T. a trouvé à Arras les débris d'un vase couvert d'une glaçure métallique
jaune. — T. identifie ensuite le vicus Helena avec le mont Eleu. ^ [Deca-
gny.] Répondant à Longnon identifie le vicus Helena avec Allaincs
(Somme). ^ [Longnon.] Réfute les deux opinions précédentes, et, à l'aide
d'une Charte du 9° siècle, établit que Helesmes représente l'ancien site du
25 vicus Helena. *[[ [P. Nicard.] Présente de la part de Keller, de Zurich, les
dessins d'objets en fer trouvés dans les tourbières de Hedingen : lingots
de métal servant de monnaie aux Celtes, César les nomme talea ; engins
de guerre nommés stimuli, manches d'épée... N. fait des réserves sur
quelques-unes de ces attributions.^ [Rertrand.]Kerviller a découvert des
30 haches en pierre polie, une épée en bronze et une hache enmanchée, à
2 mètres au-dessous de l'endroit de ses premières découvertes. ^ [J. Qui-
cherat.] Le P. de la Croix a trouvé à Poitiers des subslructions consi-
dérables, et, dans un puits, avec d'autres objets, une urne en bronze,
portant, en pointillé, autour de l'orifice : Deo Mecurio {sic). Adsmerio. I.
35 Venixxam v s 1 m. Venixxam est un nom de femme, I. doit se lire I(ulia).
^ [Id.] Q. lit une note dans laquelle Chazaud critique les observations de
Longnon sur l'emplacement de Vosagus et de Lipidiacus. ^ [LongnoUj.
Défend son opinion et l'appuie sur de nombreux exemples % (fig.) [Ville-
fosse.] Présente deux pièces de Neapolis (Campanie) et dix-neuf de Car-
40 thage, le tout en bronze, trouvées à Monaco. Au même endroit, on a
trouvé une marque de potier : C. Aemili Eutychi. ^ [Thédenat.] Fragment
d'inscr. trouvé à Bellevue, près Genève: D(iis) m(anibus) |1 [et] quieti
aeternae || Proci ^ [Mowat.] Il y a identité entre le Mercurius Ads-
merius de Poitiers et le Deus Atesmerius d'une inscr. trouvée à Meaux.
45 ^ [Lefort.] On a trouvé à Valon (Cher) un fragment de poterie, avec la
marque : Cobnert(us) f(ecit). ^ (fig.) [Mazard.] Sacaze a trouvé des armes
dans les tumulus d'Avezac-Prat, sur le plateau de Lannemezan (Hautes-
Pyrénées). M. identifie quelques-unes de ces armes avec le saunion, arme
dont se servaient les Gaulois quand ils combattaient de la façon que Dio-
fio dore explique par le verbe aauviâÇcuat, et le gaisos également désigné par
Diodore. ^ (fig.) [Mowat.] La petite plaque de Rodez était un ornement de
harnais, Romanus est le nom du cheval; avec cette plaque était une petite
balle garnie de pointes, et destinée à accélérer la course du cheval qui la
I
t
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES 201
portait suspendue. On a trouvé d'autres phalères de chevaux en France.—
Une plaque en bronze, trouvée à Jouy-devant-Dombasle porte CAMBO-
CLVANDVCI, et au centre, en cercle, les lettres GI S V; on lui a attribué
une destination hippique. M. propose la lecture : Cambo Cluaniduci,
g(ladiator) primus, s(peclatus) v(ictor) de même sur le petit monument 5
de Neuvy-sur-Barangeon, M. lit : Dea subremi, pr(imi) sal(tatoris), ou Dca
subremi, pr(imi) sal(tuarii). — Une espèce de bouton, conservé au cabinet
des médailles, porte: BANNAI, c'est une marque de fabrique. Il [Ville-
fosse, j Sur la plaque de Jouy-devant-Dombasle, S V ne peut se lire S(pec-
tatus) Y(ictor), la lecture de l'inscription sur laquelle s'appuie M. a été 10
réformée depuis; I ne peut signifier primus, il faudrait au-dessus une barre
horizontale ; S(pectatus) devrait être accompagné de la date ; jamais tessère
de gladiateur n'a eu cette forme. — Les deux hypothèses Saltalor ou Sal-
tuarius sont également inadmissibles. ^ [Bertrand.] Piette a trouvé à
Eauze une inscr. mentionnant un curator civilatis Elusatium ; entre les 15
deux premiers mots est le chrisme avec a et w. ^ [Saglio.] Récit des
fouilles faites dans l'antique Nasium par Denis. D. a trouvé une grande
lettre en bronze, R, de 33 centimètres, un fragm. d'inscr. sur bronze.
ALIABST II EX. D.O. P ; pavés en mosaïque, dont l'un représente l'en-
lèvement d'Europe ; aux quatre angles sont des bustes de femmes, sans 20
doute les quatre saisons ; quelques inscr. votives, restes d'un amphi-
théâtre, pierres gravées, fibules, monnaies, etc. ^ Deuxième trimestre.—
[F. Vallentin.] Bas-relief du musée de Grenoble provenant d'Athènes, signé
Aristoclès. ^ [Mowat]. Sur l'inscr. du vase votif de Poitiers, M. lit
YEiMXXAMvsLM : Venixamus l(ibens) m(erito), et fait dériver de ce nom 25
le nom de lieu Venaxomodurum qu'il corrige ainsi : Venixomodurum.
|Cet ex-voto a été trouvé dans une enceinte ou étaient deux sacellum dont
l'un consacré à Mercure ; le second devait l'être à Rosmerla ou Visucia.
^ [J. Quicherat.] Il faut, à cause de la dimension des caractères, ne pas
séparer les lettres VSLM et considérer 'Venixxam' comme un nom de 30
femme. ^ [De Witte.] Dans l'église de Beaulieu, Corrèze, on conserve une
vierge enrichie de pierres gravées antiques,- elles sont au nombre de dix;
de W. en indique les sujets.
^^ 3" livr. [J. Quicherat]. Communique, de la part de Chazaud, un
milliaire des deux Philippes (247-249) trouvé dans le cimetière de Vichy. 35
^ [Guérin]. Détail sur son voyage à Rhodes: il y a recueilli des noms de
lieu ayant une origine phénicienne. ^ [De Wiltc]. Communique de la part
de Karapanos le dessin d'une statuette en bronze d'Apollon, trouvée à
Tarente. K. croît que cette statuette n'a pas été coulée, mais taillée dans
le bronze; elle rappelle, comme style, une des pièces les plus anciennes 40
trouvées dans les fouilles de Dodone.^[ [Villefosse]. Ë. de Quélen possède
une urne funéraire en verre, fermée par une plaque de plomb qui porto
une inscript, à la pointe : Iuliae.Melli || dis et Naidis || matris ejus || oss[aj
commixta. On a d'autres exemples d'ossemens ainsi mélangés; l'urne de-
vait être dans un columbarium, provenance : Nais. ^ (FigO [Villefosse]. 45
Pierre gravée de Tébessa ; tête barbue, à dr., d'un côté de la tète : CVE,
de l'autre VHF. — Anneau en bronze de même provenance, sur le chalon:
buste à G., devant le buste une palme, et <à g. de la palme une victoire
debout, couronnant la tête. Travail de basse époque. ^[ De Barthélémy
présente le moulage de Tinscr. grecque du musée de Grenoble; après r,o
examen, Rayet ne voit pas de raison de la regarder comme suspecte. 1[
[SacazeJ. Inscr. inédites des Pyrénées : Gourdan : Serranconi |1 Belheio-
rigis l(ilio)||et Baesellae uxori || hered(es) fecer(unt) ex test(amento).
503 1880. — FPwVNCE.
— Sur un fragment : Ando || sinis. — Épitaphe mutilée. — Inscr. votive :
Fannac Marti Daho; Allmer, mal renseigné, a lu, au lieu de FANNAG :
T(itus), ANN(ius) AC(ceptus). — Inscr. votive : Ceniuria. Baiosii deo.
— Valentine, près Saint-Gaudens: inscriptions funéraires ou votives por-
5 tant les noms de Antullus, Siradi.^ [FourdrignicrJ. Notes sur des casques
coniques trouvés dans des sépultures gauloises à Cuperly et àlhuisy. ^
[Villefosse]. Les verriers mettent leur signature en-dessous du vase; ex-
ception à cette règle, fragment portant inscription en creux sur le goulot
[...Lu]creti Festiv[i] ; sur un goulot en verre de la collection de Quélen, en
10 relief: IMPERATOfï; un landier de Clermont-Ferrand porte en graffilo :
Gavidus 1| ...ust... sur des poteries rouges du Puy-de-Dôme : Sacerom
— Marcellusf— Of. Ruf. — Envoyé par Delattre, fragment d'inscr. trouvé
àCarthage : I-AV || H-S CGC || TIAEDID, caractères de bonne époque. 1|
[RayelJ.Explicationsau sujet des chapitaux coloriés du temple ionique de
15 Priène ; les couleurs employées sont le rouge, le cinabre, et ce bleu d'A-
lexandrie dont Yitruve donne la composition; ce bleu s'est retrouvé ù
Pompéi, Caniros (ile de Rhodes), Tanagra. Les temples d'Halicarnasse, de
Didyme, d'Ephèse qui sont aussi ioniques et du iv° siècle étaient égale-
ment peints ; il devait en être ainsi pour les monuments ioniques d'Athè-
20 nés et les monuments doriques de la même ville au temps de Périclès. %
(Fig.) [ïholin]. Détails sur le cimetière de Montayral (Lot-et Garonne) ex-
ploré par de Bonal. La sépulture par inhumation domine ; une tombe
contenait un vase en verre et trois médaillons d'argent dont deux repré-
sentent une chasse ; le dessin, d'un bon travail, est obtenu par l'estam-
25 page; la date de la sépulture est le iii° ou le iv« siècle. ^1 [Mowat], Le vi-
ens nommé dans Pline Scingomagus et dans Strabon sxi-^-yo'u.a-^o; doit rap-
peler Excingomagus, du nom d'homme Excingus fréquent dans l'épigra-
phie des Gaules, et du mot gaulois p.âp;,magus; d'ailleursdesmanuscrils
de Strabon donnent les leçons 'EcTjci-^-^o'ixa-^o; et 'E^axr^-^oaa-^o;. Utilité de l'é-
30 tude des noms gaulois pour rétablir les noms de lieux. ^ (Fig.) [Rayet].
Pointe de lance en bronze, provenant, de Grèce ; elle porte l'inscript. :
0£o^(opo? àvÉ9yix£ [:iaoiA6a. Théodoros a consacré à [Zeus] Basileus; mention de
deux autres pointes de lances votives, l'une, trouvée à Olympie, avec
rinscr. Meôàvioi àiTo Aa)C£^aiu,cviwv, une autre, inédite, provient de Béotie :
35 Toù n-roisw; îapo'v consacré à [Apollon] Ptoieus. ^ [Tissol]. Sur le tarif de
Zaraï le mot vassae ou datassae est resté douteux comme sens. Dans le
dialecte de l'île de Djerba, identique à celui de l'Aurès, le mot «fatassa» dé-
signe les pois verts en cosse; serait-ce le même mot qui se retrouve
sur le tarif, mot que les latins auraient emprunté à la langue du pays? ^
40 [Villefosse]. Peut-être faut-il lire [M]atassae (pourmataxae) ; il serait alors
question de soie arrivant souvent par caravanes. Wilmanns regarde le
tarif de Zaraï comme un tarif municipal; il peut n'en être pas moins un
tarif de douane; V. pense que la station Ad portum et'Zaraï n'en faisaient
qu'une ; il corrige ainsi qu'il suit la lecture qu'il avait donnée de la H«
■iû ligne : pecora innundin(aria jum(enta) immunia. ^ [Villefosse]. Vincent
Durand a envoyé les dessins de trois fragments antiques retirés des sub-
slructions de l'ancienne église et prieuré de Pommiers, ils ont dû appar-
tenir à des milliaires ; ils sont sansinscription, à partie socle du troisième
qui porte dans un creux et renversées les lettres VHI, peut-être une mar-
50 que propre à la carrière d'où provient le bloc. ^[ [De Laurière]. On a dé-
couvert, à Rome, près du pont Sixte, un columbarium; L. en donne une
• descript. détaillée; il était appliquécontre la face extérieure du mur d'Au-
rélien ; on y a trouvé plusieurs inscr., des deux principales, l'une porl(^
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES 203
le nom de C. Sulpicius Platorinus, l'autre, brisée dans la partie supé-
rieure, est, par suite, sans nom. i[ [Villefosse]. Attribue à un person-
nage de la gens Sulpicia l'inscription mutilée ci-dessus : le cognomen
Platorinus était particulier à la gens Sulpicia. ^ [Barthélémy]. Communi-
que, de la part de leurs possesseurs, 1° une phalère en bronze et une fi- 5
bule émaillée de Rodez. 2'» Une fibule gauloise de l'oppidum de iMont-Cé-
sar (Oise). 3° Une statuette de Vénus(32 centimèlres)de Mandeure.^ (Fig.)
[J. Quicherat]. Fragment de poterie rouge sigillée, de Poitiers, représen-
tant une jeune fille allant otfrir un sacrifice. *| [Chabouillet]. On a re-
trouvé un diptyque du consul Rutius Achilius Sividius (488). ^ [Mowat]. 10
Inscr. funéraire d'Allene (Lozère) érigée à Gemina par son mari Anlicus.
— Inscr. votive du musée de Gap : Pompeia Lucilla H AUobrog. || v . s. 1.
m. Allobrox est le nom d'une divinité ethnique. Perrot, Chabouillet, de
Jubainville et Rayet font des objections; Tépithète ethnique devrait être
précédée du nom du dieu.^ [Poinssot]. Offre à la société l'album des mo- 15
saïques trouvées près de l'Oued-Athménia, province de Constantine; dé-
tails sur ces monuments. ^ [Bertrand]. Détails sur la collection Campa-
gne, appartenant à Mlle Audoux (de Corbeil); elle consiste surtoilt en
armes en bronze tirées de la Seine, et semblant indiquer l'existence près
Corbeil, à une époque reculée, d'un passage de la Seine qui aurait été sou- 20
vent attaqué et défendu. ^^ Troisième trimestre, [de Witte]. Buste représen-
tant un chef gaulois, trouvé dans la Saône, à Lyon. T[ [Bertrand]. Dans
un tumulus à Mercey, Eug. Perron a trouvé un bandeau en or ana-
logue à celui d'Apremont, mais sans ornement, et une oenochoé en
bronze. AChateauroux, il existe un monument qui est la reproduction de 25
l'autel de Reims où l'on voit un dieu gauloiscornu et accroupi ; ce monu-
ment éclaircitdes détails restés obscurs sur celui de Reims. ^ [De Wis-
mes]. Annonce qu'il est occupé d'un travail ayant pour but de démontrer
l'affinité du langage des inscriptions que l'on rencontre sur d'anciens
monuments bretons, et de celles qu'on lit en Afrique sur des monuments no
de la province de Constantine. — Communication d'un fragment de po-
terie rouge, trouvé à Poitiers, ony voit un satyre combattant une chèvre.
•| [Bertrand]. En examinant la place des trous qui fixaient les lettres de
l'inscr. de l'Arc d'Orange, B. a lu distinctement : 'Augusti. f. divi. luli.
nepoti. August', ce qui confirme la lecture de Saulcy ; l'inscr. est donc 30
du temps de Tibère, mais le monument est peut-être antérieur, la frise
sur laquelle est l'inscr. n'était donc pas destinée à la recevoir, comme on
le voit par son ornementation ; l'inscription a été appliquée postérieure-
ment. ^ (Fig.) [Thédenat]. Fragm. d'inscr. grecque ....a....a || ....wavwp j|
....pto; é i-^EUM^ Il ...O'j Kaîaapo; || ....[cpjatocpî X. Le mot cpatocpi, qui est un mois du io
calendrier d'Alexandrie, fixe la provenance. •[[ [Bertrand]. Piette a trouvé
àEauze (Gers) une inscription qui paraît être du v siècle et contient le
nom de la cité. ^[ [Thédenat]. Communicationd'unpetittaureau en bronze,
d'ancien style grec, trouvé à Mycène«. Rayet le croit du 111° siècle avant
J. C, de Witte du commencement du v« ou de la fin du vi®. ^ [Heuzey]. 15
Terre cuite de Chypre représentant un guerrier portant un casque conique,
qui ressemble beaucoup au casque assyrien, mais en diffère en certains
points; la cuirasse aussi offre des détails intéressants. ^ [Diétrich.j A
Edeburg, près du Rhin, on a trouvé quatre masses de fer forgé et des po-
teries avec les noms : Primus, Scottus, Gautus, Castus. ^ [Sacaze]. Ins- 50
criptions inédites des Pyrénées: Milliaire, trouvé à Valentine, près Saint-
Gaudens; inscriptions funéraires et votives de différentes localités; on y
remarque les noms d'hommes : Attacon, Siriccon, Sennaccius, Orcotar
(?) Estencon, Silexcon, Burinus, Neurus. H. Thédenat.
204 1880. — FRANCE.
Ouiietin monumental. o« série, t. 8, n""* 1-2. Les monuments
des thermes romains de Luxeuil, 2" article (fig.) [Ern. Desjardins]. 3"")
Inscriptions funéraires ; une série d'inscr. fun. sont accompagnées de bas-
reliefs qui représentent un personnage tenant un cyathus de la main
5 droite, et souvent, de la gauche, un vase plus grand destiné à remplir le
verre ;D. pense que ces représentations déterminent le caractère reli-
gieux du culte des sources de Luxeuil: n°» 5-14; parmi ces épitaphes
sont celles de Aminum (nom de femme), de Victorinus, coactiliarius,
c'est-à-dire marchand de laine brute, d'un menuisier. ^ Milliaire récem-
10 ment découvertà Valence [FI. Vallehtin]. On a découvert, sur un pilier delà
cathédrale de Valence (Dauphiné) l'inscription d'une borne milliaire
d'Aurélien. Cette borne appartenait à la voie qui allait de Lyon au rivage
massilien ; elle est postérieure au triomphe d'Aurélien sur Zénobie et
Tetricus, c'est-à-dire qu'elle est des années 274 ou 275. ^ La société fran-
15 caise d'Archéologie en Milanais (fig.) [Laurière]. La cuve basptismale de
la cathédrale de Novare porte l'inscription antique: Umbrenae||A. f.
Pollae II Doxa. lib. ||t. f. i. ^ Nouvelles découvertes à Poitiers []. Le P.
Delacroix a découvert, à Poitiers, les substructions d'un temple de Mer-
cure et d'un autre temple consacré à une déesse ou à un dieu inconnu;
20 dans un puits situé près de là, on a trouvé un vase portant, sur le bord du
goulot, l'inscription : Deo Mercurio Admerio || I. Venixxamus l. m.
T[^ N° 3. Les monuments des thermes romains de Luxeuil, 3^ art. (fig.)
[Desjardins]. 4°) n°^ 15-29, insc. funéraires, dont les représentations n'ont
aucun rapport avec les eaux. 5°) Conclusion : les monuments de Luxeuil
25 proviennent partie des thermes, partie du centre de la ville. On sait de
Luxeuil (Luxovium), que c'était une ville très ancienne, qu'il y avait, au
temps des Romains, un établissement thermal, qu'il s'y trouvait beaucoup
de statues et de monuments, qu'au sixième siècle tout avait été ruiné et
converti en solitude. ^ Note sur l'inscr. votive découverte à Poitiers. —
30 Correction d'un nom de lieu antique [Mowat]. M. identifie le Mercurius
Adsmerius de Poitiers avec le D. Atesmerius dont l'inscription a été
trouvée à Meaux. Le Venixxamus, auteur du vœu, porte un nom qui est
entré dans la composiiion d'un nom de lieu de la Rétie, orthographié par
les copistes de la Notitia dignitatum, Venaxadorum, Venaxamodorum,
35 mais que M. corrige Venixamodurum. Le puits où a été trouvée cette
inscr. était dans l'enceinte de deux temples dont le l''^ était consacré à
Mercure; le second l'était peut-être à Maia ; l'ex-voto de Meaux présente
aussi les indices d'une association de deux divinités. ^ Découverte d'an-
tiquités au vieux Noviomagus Lexoviorum [De Laporte]. Renseignements
40 sur les fouilles antérieures; L. signale la découverte d'une tête sculptée
en pierre, assez belle et bien conservée. ■] Découvertes d'antiquités à
Lisieux (Calvados) [Id.]. Les objets ont été découverts à l'endroit si riche
en antiquités qu'on appelle l'herbage du Grand Jardin. Il comprend des
vases en verre, des vases et statuettes ou Iragm. de statuettes en terre
45 cuite, deux bracelets en bronze. ^^ N° 4. Nouvelles de Rome [De Lau-
rière]. Au forum, entre la via sacra et le mur qui soutient les jardins du
Palatin, on a mis au jour des restes de nombreuses maisons; au Trans-
tévère, dans des terrains dépendant des jardins de la Farnésine, on a
trouvé des peintures fort bien conservées d'une maison du temps d'Au-
50 guste : sujets de genre, scènes de famille, sujets mythologiques ; une
' peinture est signée : 2EA€YK02 EnoiEi. La voûte était ornée de reliefs en
stuc dont on n'a retrouvé que de beaux fragments. Enfin on a découvert
un columbarium qui doit dater de l'époque de Tibère, propriété sans
COMPTES IIEXDUS DES SÉANCES DE l'aCADÉMIE DES IXSCR. 205
doute de la gensSulpicia; deux belles inscriptions mentionnent des mem-
bres de cette famille . •; Découvertes à Nyons (Drôme) [J. Morel a découvert
ime chambre romaine pavée en mosaïque, et différents objets d'usage
domestique, entre autres des objets en or ou en ivoire ayant servi de pivots
ou crapaudines pour les portes. ^ Un monument gaulois dans les Vosges s
[A. B.] La colonne surmontée d'un cavalier qui foule un monstre angui-
pède, trouvée dans le lit de la Moselle, est un monument analogue à ceux
de Merten et de Cussy. Voulot croit que le cavalier représentait un dieu-
^soleil traversant un gué avec l'aide du monstre anguipède; tous les mo-
numents de ce genre ont été trouvés sur l'emplacement d'un gué ou d'une lo
inare antique, ^[^i N°^ 5-6. Les dolmen et les tumuli des bois de Paliolive,
])rès les Vans (Ardèche) (pi.) [Gabriel Carrière]. Sous certains de ces dol-
men on ne trouve que le silex et l'os, de même pour les tumuli. Sous
d'autres dolmen on trouve du bronze et du silex poli. ^ N®«7-8. Le musée
archéologique de Limoges [Palustre]. Sur une stèle : D(is) M(anibus) et 15
Il memor (iae) Divixti || L(ucius) Moxius, p(ater) vivus pi^osuit). ^ Décou-
vertes dans la Drôme. []• Morel a fait, sur le territoire de la commune de
Pochette, des découvertes importantes, entre autres, celle d'un glaive
i^aulois, et, dans une autre station voisine, celle de fragments de poterie,
•Je silex, des nuclei, deux fusaïoles en terre, etc. H. Thédenat. 20
Comptes rendus des «séances de ri%.endéiiiie des inscrip-
tions. 4*= sér. T. 8. Jr.-mars. GefTroy annonce l'ouverture, à Rome, d'un
louveau musée, à la Lungara, appelé musée ïibérin et destiné à contenir
es découvertes faites dans le lit du Tibre. ^ Desjardins lit un mémoire de
Tissot sur le bassin du Bagrada et la voie romaine d'Hippo Regius à Car- 25
:hage. ^ J. Reinach présente 2 bas-reliefs provenant de Palmyre et qu'il
iestine au musée du Louvre. ^ GetTroy annonce la découverte, au Forum,
d'une 3° inscr. relative à Stilicon. — Fouilles entreprises par Salomon
Reinach dans un terrain de la Via Labicana. ^[ Communications. Em-
preinte (J'un cylindre assyrien [J. Menant]. •[ Carte ethnographique de la 30
France [G. Lagneau]. ^[ Note sur l'origine et la signification de l'emblème
chrétien du poisson [Delaunay]. Cet emblème n'avait pas cours dans la
symbolique des mystères païens, lorsqu'à la fin du 1"^ siècle il fut employé
par les chrétiens ; il perdit beaucoup de sa vogue dans les Églises quand
il fut adopté parles cultes rivaux du christianisme, vers le 3° siècle. ^Le 35
mythe de Pygmalion et le dieu Pygmée [Phil. Berger]. ^ Sur une statuette
de Tarcnte, en bronze, représentant Apollon [DeWitte]. Dessin envoyé par
Karapanos. ^ Lettre de Tissot sur la découverte d'un texte épigraphique
(lubie de Souk-el-Khmis). Importance de cette découverte <cf. plus haut,
p. 27, iO>. ^ Perrot offre les thèses de Fernique sur Préneste et la région 40
des Marses ; Desjardins, celle de Zévort Edgard, Be gallicanis impera-
toribus.
•[^! Avr.-jn. Geffroy annonce la découverte, à Pompei, d'un Faune en
bronze, haut de 0™oO. C'est, suivant Lafaye, une des plus belles œuvres
qui soient sorties du sol de Pompei. ^[ GefTroy envoie une note sur des 45
découvertes récentes faites à Rome : une inscr. sur marbre blanc en très
beaux caractères ; 2 urnes cinéraires rondes et 4 carrées, toutes richement
sculptées ; statue de femme, anneaux d'or, tète d'homme; petite fontaine
avec échelons de marbre pour diviser Teau. ^ Delisle communique la
lettre par laquelle lord Ashburnham restitue gracieusement à la biblio- 50
thèque de Lyon les fragments du Pentateuque en onciale, arrachés par
Libri. ^f Foucart adresse les épreuves et clichés de 3 monuments conser-
vés au musée de Patissia, à Athènes. % Gefîroy : renseignements sur les
206 1880. — FRANCE
découvertes faites auprès de la Farnésioe, entre autres une belle inscr.
% Le Blant ; Photographies de peintures et de stucs découverts aux jardins
de la Farnésine ; les peintures sont signées œab'roc <?noiC"i. ^ Sur un
nouveau fragment d'Euripide [Miller]. Il s'agit du fragm. découvert par
5 Blass et publié aussi par Weil (R. de philol. 1880). ^ Le mythe de l'Andro-
gyne et les cylindres assyro-chaldéens [Menant]. •; lixplic d'une formule
inscrite sur plusieurs monnaies mérovingiennes [Ueloclie]. ^ Fragments
d'inscr. romaines découvertes à Bordeaux, rue Grassi [R. Dezeimeris].
Une d'elles fait connaître le nom de femme : 'Alicurita' ; deux autres
10 mentionnent un bienfaiteur de la ville, G. Julius, peut-être le préteur mu-
nicipal, G. Julius Secundus, qui vivait sous Glaude. ^ Lettre à Desjardins,
dans laquelle sont expliqués plusieurs textes épigraphiques [Mo^vat].
1° L'inscr. de Souk-el-Khmis doit dater de 182 ou 183. 2° Une inscr. de
Garthage offre le mot 'mizadoteren' au lieu de 'mizeoterenen', autrement
15 dit 'meditcrranei', les habitants de l'intérieur par opposition à ceux du
quartier maritime 'Portuenses'. 3° Inscr. mosaïques de l'Oued-Atmenia.
^ Ouvrages présentés, par Girard : S. Reinagh, Manuel de philologie das^
sique ; par Thurot : Harant, Emendationes et adnotationes ad T. Liuium
(Môme après Madvig, « H. a pu trouver à glaner un assez bon nombre de
20 remarques heureuses qu'il a rédigées dans une latinité claire et élégante.
Son travail est tout à fait digne d'encouragement, aujourd'hui que la phi-
lologie latine languit tellement dans notre pays et menace même de s'é-
teindre ») ; par Perrot : J. Martha, Catalogue des figurines en terre cuite du
musée de la Soc. arch. d'Athènes; par Desjardins : Sacaze, Épigraphie de
25 Luchon.
^% Jl.-sept. Gefîroy écrit que la colleclion qui était à l'étroit en haut du
musée Kircher sera transportée dans un ancien couvent, à Gapo-le-Case.
^ Desjardins, à propos d'une brochure de Pomialov.^ri, en russe, concer-
nant 2 diplômes militaires romains trouvés en Bulgarie, ^j Prou : sur la
30 construction des théâtres d'automates dans l'antiquité. % Fgger : Aperçu
sur la langue grecque et sa prononciation. ^ Deloche : sur l'identité des
Ligures et desGeltes.^ Gommunications. Note complémentaire sur l'inscr.
de Souk-el-Khmis [Tissot]. ^ Sur une inscr. du règne de Phocas [Id.].
^ Sur un anneau-cachet d'or mérovingien, orné, au chaton, d'une corna-
35 line gravée antique [Deloche]. Exemple d'un personnage qui, à l'époque
mérovingienne, signait de son nom de 'Donobertus' les médicament-
qu'il livrait au public. Ge bijou peut dater du 7« s. ^ Explication d'une
inscr. céramique gauloise renfermant un nouveau verbe [B. Mowat].
Gomparaison avec d'autres inscr. gréco-gauloises. % Gyrus et le retour
40 de l'exil ; étude sur 2 inscr. cunéiformes relatives au règne de Nabonid
et à la prise de Babylone par Gyrus [J. Halévy]. % Note sur Gissonius et
Mogontia, divinités ethniques de la Gaule [Prost]. ^ Une intaille antique
inédile [De Longpérier]. ^[ Rapport sur les travaux de l'Académie [le se-
crétaire perpétuel]. *|] Livres offerts, entre autres par Egger : Sestier, La
45 piraterie dans l'antiquité.
^^ Oc-t.-déc. Ghevarrier envoie le dessin d'une terre cuite trouvée à
Palmyre, représentant sur une face une femme à demi couchée sur un lit
de parade avec divers attributs ; l'autre face offre le péristyle d'un temple
et 3 personnages armés, peut-être les 3 fils de la reine de Palmyre Zéno-
50 bie. ^ Ghevarrier décrit la partie de la statue colossale de Jupiter décou-
verte l'an dernier à Gaza. % Gommunications. Un nouveau texte des Actes
des saintes Félicité et Perpétue et de leurs compagnons martyrs en Afri-
que, à Garthage, sous le règne de Septime Sévère [Aube]. Importance de
CONGllÈS ARCHÉOLOGIQUE DE FRANCE. '^07
ce texte conservé dans 7 mss. de la Bibl. nationale et négligé parles Bol-
landistes. % Estampages et interprétation de 4 inscr. relevées près de la
ville actuelle deTerracine [R. de la Blanchère]. ^ Les bijoux d'Apremont
jA. Bertrand]. Fabriqués exclusivement cà l'usage des Gaulois, ces bijoux
3t d'autres semblables trouvés en Gaule datent du 5° au 2° s. avant J.-C. s
^i La topographie de Tyr[G^*^ de Bertou]. % Discours du président [Edmond
Leblant]. ^j Rapport de la commission des écoles d'Athènes et do Rome
Heuzcy]. Travaux de HaussouUier (Organisation intérieure du dème), Ed-
mond Pottier (Divinités funèbres sur les peintures des lécythes blancs),
Mondry Beaudouin (Étude du dialecte éléen), Amédée Hauvette-Besnault lo
(Stratèges athéniens), Marcel Dubois (Sur la constitution de la seconde ligue
achéenne), Salomon Reinach (Étude sur la gravure, l'orthographe et la
langue des inscriptions attiques, depuis l'époque d'Eschyle jusqu'à celle
d'Auguste) ; explorations diverses faites par les membres de l'École d'A-
thènes ; les résultats en sont généralement publiés dans le Bull, de corr. is
liéll. Fouilles d'IIaussoullier à Delphes. — Travaux de G. Lafaye (Histoire
(lu culte des dieux d'Alexandrie, Sérapis, Isis, Harpocrate, dans le monde
romain) ; de la Blanchère (Le Port de Terracine, histoire et archéologie),
A. Martin (Étude des mss. et scholiastes d'Aristophane), Lacour-Gayet
(Fastes consulaires d'Antonin le Pieux). ^Sont présentés avec éloges, entre 20
autres livres, par de Longpérier : 0. Rayet, Monuments de l'art antique;
parThurot : L. Havet, De versu Saturnio eVLe Querolus. « Ces deux thèses
Jonl honneur à l'érudition française et autorisent à concevoir quelque es-
pérance de l'avenir de la philologie latine parmi nous, si toutefois cet
exemple est suivi. » Par Girard : Van den Bergk, Petite histoire des Grecs. 25
E. G.
Congrès nrcliéologique «le France, 46*' SCSSion tenue à Vienne
en 1879. Découvertes faites à Vienne depuis 1841 jusqu'à ce jour (pi.)
[Leblanc], Exposé des fouilles faites à Vienne et des antiquités mises
à jour y compris les inscr. (cette longue énumération échappe à l'analyse). 30
^ Note sur une sculpture en bois de l'époque romaine découverte à Vienne
(pi.) [de Laurière] <cf. R. des R., 3, 195, 39). ^ Tous les vases antiques
trouvés à Vienne sont-ils le produit d'une fabrication locale, ou bien le
résultat d'une importation étrangère? [Récamier]. Il y avait à Vienne une
fabrique spéciale, distincte de celle de Lyon. Considérations sur les cour- 35
ses en Gaule, sur l'arrosage de la piste, etc. ^ Des voies de communica-
tion entre Vienne et Lyon dans l'antiquité [Brouchoud]. 1° avant la con-
quête romaine : 2 voies, situées l'une et l'autre sur la rive g. du Rhône,
reliaient Lyon à Marseille; l'une, longue d'environ 35 kilom. traversait
le pays des Allobroges, c'était la plus ancienne, l'autre, un peu plus Ion- 40
gue, longeait le pays des Allobroges. 2" depuis la conquête : la table de
Peutinger ne mentionne que la plus ancienne des deux, l'itinéraire d'An-
tonin ajoute une route plusmoderne,surla rive dr. datant de la conquête
<!t mesurant 35 kilom. 1/2. ^ Pont du Rhône entre Vienne et Sainte-Co-
lombe (pi.) [Leblanc]. A l'époque romaine Vienne communiquait avccSle- 45
Colombe par 3 points; un seul a subsisté jusqu'en 1651; historique des
différentes réparations dont ce pont a été l'objet depuis 1302. % Palais du
Miroir [Leblanc]. On nomme ainsi des ruines situées sur le territoire de
St-Romain-en-Gal, au N. de Ste-Colombe. Descr. de ces ruines; Cochard
y a vu des thermes, un palais et un temple, Lebas les bainset lesmaisons 50
de campagne des habitants de Vienne, Prosper Mérimée des Thermes;
Garon y a trouvé des souterrains, des marbres et une inscription funé-
raire en vers; L. se demande si ce n'était pas un palais d'été des gouver-
208 1880. — FiiANCE
neurs de Vienne. Détails historiques sur les fouilles. ^ []. Les souterrains
du palais du Miroir avaient pour but de le défendre contre les inonda-
tions en l'exhaussant. ^ Rapport sur les fouilles exécutées sur la rive
dr. du Rhône, entre St-Étienne-des-Sorts et Roquemaure [H. Nicolas].
5 Nombreux débris gaulois et romains (murs, mosaïques, poteries, verre,
monnaies (dont qq. unes phocéennes), nombreuses substructions) aux
environs du village de Laudun. Le reste du mémoire est consacré à la
géologie et à l'époque préhistorique. ^ Du mot « carpusculus » à propos
d'une inscr. du musée de Vienne [Palustre]. <Cf. R. des R. 4, 195, 32>.
10 ^ Voies à rainures chez les anciens (pi.) [Gaillemer].Sur des routes anti-
ques de la Grèce, du Latium, de l'empire romain, il existait des rainu-
res que l'on voit encore; ce ne sont pas des ornières creusées par les
roues des chars, mais des rainures pratiquées à dessein et dans lesquelles
entraient les deux roues. Ce procédé était employé dans les lieux d'un
15 accès difficile; on constate sur un tronçon de voie qui passe à Pierre-
Pertuis (Jura), l'existence de ces rainures; pour éviter les rencontres, tan-
tôt on établissait deux voies l'une à côté de l'autre, tantôt les rainures
s'inlléchissaient en demi-cercle sur le côlé de la voie pour la rejoindre
un peu plus loin. Des rainures semblables se voient sur des voies qui tra-
20 versent d'autres contrées et spécialement sur la voie du Val-de-Fier,
(Haute-Savoie); ce val est très resserré, au centre est un monticule d'où
l'on domine les deux extrémités du val; des marches, dont on voit encore
la trace, y donnaient accès ; au sommet on a trouvé les restes d'une habi-
tation romaine ; c'était sans doute le posted'un guetteur chargé d'indiquer
25 à l'aide d'un signal, aux voitures qui se présentaient à l'entrée du passage,
si une autre voiture y était engagée en sens contraire. % [Palustre].
Compte-rendu d'une visite au musée, on y a remarqué surtout les fragm.
d'une statue en bronze, de belles mosaïques, une statuette en bronze,
dite « statuette de la semaine », les tuiles de bronze doré, ^j Torques avec
30 figures humaines trouvées dans le cimetière gaulois de Courtisols (Mar-
ne) [Morel]. Richesse des cimetières gaulois de la Marne ; M. a découvert
dans une sépulture gauloise ditférenls objets et entre autres un torques
en cuivre orné de plusieurs fig. en relief; grande rareté. L'ornementation
rappelle l'art étrusque le plus pur; c'est une contribution à l'étude de
35 cette question : les objets en bronze recueillis en Gaule proviennent-ils
d'une industrie nationale ou d'importations italiennes, grecques ou
orientales? ^ Les tables de Claude [Caillemer]. Trouvées en 1527 ou 28
sur la colline de St-Sébastien; elles contiennent un frag. du discours que
Claude prononça au Sénat pour demander l'admission des Gaulois au sé-
40 nat et aux magistratures. On en a publié une magnifique édition, mais
elle contient de graves erreurs; G. en cite un exemple. Une nouvelle étude
faite par un savant versé dans la connaissance du droit public romain est
nécessaire. ^ Inscription latine découverte à Grenoble en mai 4879 [FI.
Vallentin]. Cette inscr. des plus importantes a été dédiée à l'empereur
45 Claude (le Gothique), en 269, par les *vexillationes alque équités itemque
praepositi et ducenarii protectores, résidentes in Narbonensi provincia',
par les soins de Julius Placidianus, préfet des Vigiles; elle se rapporte à
une expédition contre Tetricus, qui ne put être exécutée, et aux premiers
succès de Claude contre les Goths; on en peut inférer que, du temps de
50 la domination de Tetricus en Gaule, la Narbonnaise obéissait à Claude.
Julius Placidianus est connu par d'autres inscr.; il fut sénateur, préfet
du prétoire, consul en 273. ^ Excursion à Gemens []. Visite aux 5 aque-
ducs romains qui amenaient jadis les eaux à Vienne; ils sont encore uti-
GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE, 909
lises en partie. T[ Objets d'art provenant de Vienne [de Laurière]. Mention
des objets dispersés dans les collections particulières et dans les musées
le St-Germain, de Lyon, du Louvre; de L. cite des extraits d'études con-
sacrées à ces antiquités. ^ [Desjardins]. Critique les conclusions de Ra-
vaisson sur la Vénus de vienne <cf. R. des R. 4, 210, 4> ; ce n'est pas une ^
Vénus, mais une femme, ce qui n'ôte rien au mérite artistique de l'œuvre.
^[Brouchoud]. La voie romaine découverte au palais du Miroir est plus
belle et mieux construite que celle qui est sur les bords du Rhône; elle
devait conduire en Provence par la rive dr. ^ [De Laurière]. On a trouvé _
en Sicile et à Laon des mosaïques représentant, comme celle de Vienne, lo
Orphée jouant de la lyre, et des animaux autour de lui. ^ L'époque pré-
historique et gauloise dans le dépt. des Hautes-Alpes [Roncau]. Localités
où l'on a fait des trouvailles, avec indication de la nature de ces trou-
vailles et de l'époque où elles ont eu lieu. Division du dépt. en 4 zones,
otFrant les traces d'une civilisation toujours plus avancée, et, sans doute, is
peuplées successivement. Emplacement respectif des objets ayant appar-
tenu à des périodes différentes. R. déplore que les objets trouvés ne soient
pas réunis dans un musée central. ^ Note sur les restes de murailles
antiques situées à Vienne au-dessous du mont Pipet [T. Desjardins].
Description de ces ruines, disposition des lieux. Cène sont pas les restes 20
d'un amphithéâtre ; tout au plus peut-on y voiries substructions destinées
à soutenir les gradins d'un théâtre. ^ Le temple romain de Vienne en
Dauphiné (pi.) [T. Desjardins]. Critique des opinions émises parles au-
teurs antérieurs ; le temple improprement attribué à Auguste et à Livie a
été construit postérieurement aux Antonins, de i40 à 170 ap. J.-C, par 25
Jes artistes de second ordre ; les restaurations de Constant-Dufeux n'ont
pas été heureuses, et ont introduit dans le monument un manque d'har-
monie qui surprend désagréablement. ^ Note sur les remparts romains
Je Vienne (plan) [A. de Rochas]. Les remparts de Vienne sont de l'an iOO
av. J.-C, date de la conquête de l'Allobrogie par les Romains; ils furent 30
détruits en 880. R. reproduit, avec les réserves nécessaires, la descr. de
Mermet qui n'a pas indiqué ses sources. Les murs sont construits dans
l'appareil que Vitruve appelle Isodomum,. Observation sur la disposition
le certaines parties des remparts au point de vue de la défense. *[[ Rap-
port de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon sur 35
les antiquités découvertes à Ste-Colombe [E. Rey, A. Chenavard]. Aspect
imposant des ruines ; elles ont été faites non par le temps, mais par les
Sarrasins en 736. Abondance des objets découverts et réunis dans le musée
le Vienne, dans le musée Michaud et dans la tour de Ste-Colombe. Descr.
des souterrains trouvés par Garon ; on y voit un hypocauste; ces ruines 40
sont sans doute celles de thermos. On a eu à déplorer la destruction d'une
magnifique mosaïque représentant Achille reconnu à la cour de Lycomè-
des. Mesures à prendre pour assurer la continuation des fouilles et la
conservation des antiquités. H. Thédenat.
Gazette archéologique. Livr. 4. Les poteries italiques primitives *5
(fig.) [Lenormant]. L. distingue et décrit 8 types locaux différents de la
poterie primitive italienne : !<>) Type circumpadan ; cimetières de Villa-
nova, du Podere Benacci à Bologne, de Savignano, de Bazzano dans le
Modénais. 2°) Type étrusque, trouvé en difiTérents endroits, mais surtout
dans les tombes « a piccolo pozzo » de Poggio Renzo, la plus ancienne so
nécropole de Chiusi. S") Type latial, dans les nécropoles de la région des
monts Albains. 4") Type picentin des environs d'Asculum, de Firmum et
d'Hairia. 5») Typesabin récemment révélé parles découvertes de Corlinium
K. DE PUU.OL. : JuiUet 1881. — Hevue des Revues de 1880. V. - 14
210 1880. — FRANCE.
et d'Amiternum. 6°) Type campanien, dans la nécropole de Suessula. 7°)
Type-Japygo-Messapien, imparfaitement défini, diverses localités de la
Terre d'Otrante. 8°) Type œnotrien, dans les montagnes de la Calabre, à
Casalnuovo. ^ Achille et Thétis (fig.) [de Witte]. Ce sont ces 2 personna-
5 ges que présente la gravure, de travail étrusque, d'un beau scarabée en
cornaline. Thélis est ailée ; elle est ainsi représentée sur des miroirs
étrusques et sur un couvercle de Lécané conservé au musée de Naples ;
ces ailes sont expliquées par une tradition que rapporte Ptolémée Héphes-
tion 6, p. 36, éd. Roulez; Thétis épousant Pelée reçut de Zeus les ailes
10 d'Arcé. ^ Bacchus, peinture de Pompéi (pi. 2, fig.) [Léon Fivel]. Bacchus,
vêtu en grappe de raisin et représenté comme dieu lare. L'intérêt principal
de cette peinture est dans une représentation du Vésuve, antérieure à
l'éruption de 79, ce qui tranche une question longtemps débattue. ^ (fig.)
[E. Liénard]. Statuette de femme tenant dans ses bras un porc, trouvée à
15 Thespies, c'est Déméter elle-même, ou une prêtresse de son culte qui se
prépare à offrir le porc à la déesse. Renseignements sur la cérémonie qui
consistait à jeter dans un souterrain des porcs vivants. A Thespies on a
trouvé une inscr. qui fixe le nom primitif de Déméter. 'A^éa de àxo; dou-
leur, altéré ensuite 'Axaîa. ^ La trinité carthaginoise (pi. 3, fig.) [Philippe
20 Berger]. 2° part, d'un art. qui ne touche qu'accidentellemmentàla mytho-
logie classique, conclusion de B. : Le bandeau en argent trouvé dans les
environs de Batna et conservé au musée de Constantine (Gaz. arch. 1879,
pi. 21) offre les trois aspects de la grande déesse de Garthage ; ou plutôt
les 3 principes qu'elle représente : Uranie, Pandémos, Pélagia. Ce sont,
25 à peu de chose près, les trois principes que les Grecs ont personnifiés
sous les traits de Junon, Vénus et Minerve, Héra, Aphrodite et Artémis. ^
Eros sphériste (pi. 4) [Ernest Babelon]. Une statuette de la collection
Lécuyer, trouvée à Pagae de Megaride, représente Eros prêt à lancer la
sphère ; comme l'arc, les flèches et le flambeau, la sphère est le symbole
30 des blessures faites par Tamour. Étude sur le rôle et les différentes signi-
fications de la sphère dans les traditions et dans les scènes mythologi-
ques, sur les jeux de balle dans l'antiquité, sur la pomme qui, entre les
mains d'Eros et de Vénus, a la même signification que la sphère. T| (fig.)
[E. de Chanot]. Statuette de Tanagra, femme à sa toilette, agenouillée à
35 terre, arrangeant ses cheveux d'une main, tenant de l'autre un miroir. Motif
nouveau, dans les représentations analogues connues la femme est tou-
jours assise. 1[ (Fig.) [Gh. Fichot]. F. a acheté à Paris un bas-relief antique
avec inscr. votive. — [Villefosse]. Ge bas-relief dont l'inscr. a été publiée
par L. Rénier, L A. n" 1543, provient de Timgad. près Lambèse. Il repré-
4« sente Saturne entre le Soleil et la Lune ; au-dessous, un personnage
voilé dans une niche. On a trouvé beaucoup de stèles votives en l'hon-
neur de Saturne à Sétif, Mons et Djimilah ; les stèles qui, comme celles
, de F., représentent Saturne entre le Soleil et la Lune, proviennent de Lam-
bèse. — [Lenormant]. La tête voilée, placée dans une niche, représente
45 celui qui a fait le vœu. L. développe cette idée que le Saturne endormi de
ce bas-relief est l'expression plastique d'une donnée capitale dans les
régions sémitiques ou syro-phéniciennes, celle du sommeil hivernal du
Dieu solaire, qui se reproduit périodiquement chaque année. ^ (Fig.) [E.
de Chanot]. Applique en bronze trouvée dans 'l'Italie méridionale ; Scylla
50 avec des chiens à sa ceinture ; elle ressemble à la scylla qui décore le
casque de Minerve sur les monnaies de Thurium, la partie postérieure
du corps, en forme d'être marin, se termine par la tête d'une pistrix ana-
logue à celle que Hiéron I fit placer à l'exergue des monnaies de Syracuse,
GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE. 211
à l'occasion de sa victoire navale sur les Étrusques ; qq. chose d'analo-
çr\iQ se voit sur une gourde en terre cuite de Canosa en Apulie. ^ Miroir
grec (pi. 5) [Albert Dumont]. On ne connaît que 15 miroirs grecs ornés de
dessins gravés au trait. Celui-ci, le 15° connu, a été gravé par un ouvrier
grec peu habile, sur un miroir qui n'était pas destiné à recevoir de gra- 5
vure ; c'est le second miroir à manche décoré au trait ; le sujet n'a rien
de particulier. La gravure pour les miroirs était répandue en Grèce
comme en Étrurie, et tous les degrés de l'art y sont représentés. 1[ Ha-
drien, statue trouvée en Crète (pi. 6) [A. Sorlin-Dorigny]. Statue d'Hiéra-
pytna, conservée au musée du vieux sérail et attribuée à tort, par E. 10
Goold, à Q. Metellus Creticus ; Dethier en a fait un Caracalla, c'est une
statue triomphale d'Hadrien. Remarquons sur la cuirasse la louve de
Romulus et de Rémus avec Pallas, tandis qu'une feuille d'acanthe à 7
lobes représente les 7 collines. L'histoire d'Hadrien ne fournit que deux
occasions de triomphe : la répression des Maures et celle des Juifs ; 15
cependant l'homme terrassé sous le pied de l'empereur ne paraît pas
appartenir ni à l'une ni à l'autre de ces nationalités, c'est |un des meil-
leurs spécimens de l'art officiel de ce temps. ^ [Edmond Blanc]. Dans le
territoire de Vallauvis, près d'Antibes, on a trouvé, dans un tombeau,
gallo-romain, un plateau rond, en bronze, le centre d'un bouclier, dont 20
le reste, à en juger par les débris, devait être en cuir; et des mascarons
représentant une tète coiffée du bonnet phrygien, à rapprocher des cas-
ques coniques en cuir et bronze de style assyrien, trouvés en Gaule.
f ^ Livr. 2. L'enlèvement d'Hélène, Hélène et Ménélas à la prise de
Troie, vase peint portant les signatures de Hiéron et de Macron (pi. 7 et 8) 25
J. de Witte]. Les vases de Hiéron datent de la fin du 5° siècle ; de W. en
a décrit H, Baunn 18 ; depuis l'ouvrage de ce dernier on en a trouvé qqs.
autres. Celui-ci est un cotyle à 2 anses, trouvé à Bosco d'Acerra (Sues-
sula), fabriqué dans l'Attique de 425 à 430 av. J.-C. et apporté en Italie.
Descript. fles deux sujets énoncés dans le titre de ce mémoire. On lit sur 30
le vase, outre les noms des personnages : hiepon ehoiesen et makpon
EAPÀOSEN ; c'est la 1^° fois que paraît le nom de Macron, peintre qui tra-
vaillait dans la fabrique du céramiste Hiéron. Peintures très belles,
inscr. en dialecte ionien. ^ Pectoral d'argent découvert dans une sépul-
ture du Kouban (fig.) [Ch. de Linas]. Ce pectoral trouvé en 1875 par 35
Tiesenhausen dans le tumulus n° 2 groupe des 7 frères, à l'embouchure
du fleuve Kouban (Hypanis) appartient à l'art grec du 5" s. av. J.-C. Un
oiseau soutient de sa queue et de ses ailes étendues une baguette sur la-
quelle une biche étalant une immense ramure allaite son faon ; profond
sentiment d'élégance ; Stéphani a rapproché cette biche de la biche Céry- 40
nitide des mythographes ; de L. cite les passages des auteurs anciens
ayant trait à cette légende ; l'antiquité signale d'autres biches cornigères ;
catalogue des monuments appartenant à la céramique, à la numismatique
et à la sculpture qui représentent la biche ou le cerf de Diane. L'auteur
du bijou a voulu représenter une des biches cornigères de l'Anauros. — 45
A suivre. % Miroirs grecs à relief (pi. 9) [E. Liénard]. Ces miroirs ont été
trouvés aux environs de Corinthe. Sur l'un, d'un art médiocre, deux
personnages nus assis dos à dos, tournent la tôte l'un vers l'autre ; ils
tiennent, appuyé sur leur genou, un objet de forme incertaine ; l'un est
hermaphrodite, peut-être tous les deux, ils ont une chaussure inusitée 50
dans l'art grec. Sujet que L. n'essaiera pas d'expliquer. Le 2« miroir, d'un
ravail plus élégant, représente Dionysos et Eros, association fréquente. ^
^Fig.)[Lenormant]. Raoul Rochette et Stéphani en recueillant les dessins
212 1880. -. FRANCE.
de vases peints représentant la naissance de Dionysos sortant de la cuisse
de Jupiter, ont cité celui qui est dessiné dans un des volumes de dessins
inédits de Millin, mais sans le reproduire. L. donne ce dessin, et celui
du revers du vase, qui a trait aussi au mythe de Dionysos puisqu'il
5 retrace la fureur de Lycurgue. Le dessin est mauvais; on ne sait où est
le vase, enfoui peut-être dans une collection inconnue. Sur le cahier de
Millin, le dessin, fort mauvais, était accompagné de cette note aujour-
d'hui disparue : « Vaso che si trova in casa del S'^ d. Genn. Patierno,
restauratore, alla salita de Reggj Studj, n. 63 : altezza, palmi 2 4/2 ; dia-
10 métro, 1 palmo, 3 {/% oncie. » Le vase original était du style apulien ou
tarentin de la décadence, et devait avoir la forme de l'oxybaphon. % La
levrette de Vienne (pi. 10) [E. Babelon]. Statue en marbre, trouvée au lieu
dit la Grange-Marat, à qqs. kil. Sud de Vienne (Isère), une des plus belles
représentations d'animaux qui nous soit restée, exécutée par un de ces
15 artistes grecs que les Romains employaient. Ce lévrier ressemble à celui
de la monnaie de la gens Postumia (Cohen, pi. 35, Postumia 7). Discursus
sur les représentations d'animaux dans l'antiquité, et sur les figures de
lévriers nombreuses dans les peintures de vases. ^ Apollon, statuette de
bronze (fig.) [J. de Witte]. Statuette archaïque d'Apollon, achetée à Naples
2Q par C. Karapanos. On connaît plusieurs statuettes de très ancien st^lc
représentant Apollon. ^ Jupiter, bronze du musée de Lyon (pi. 11) [E. de
Chanot]. Statuette trouvée dans la Saône, près de Mâcon. Style lourd ;
œuvre d'art médiocre. L'attitude rappelle le Zeus Polieus de l'Acropole
d'Athènes, reconnu par 0. Jahn sur les monnaies en bronze de cette ville,
25 mais, plus encore le Zeus Ithomaios ou Ithomatas des monnaies messé-
niennes, exécuté par Agéladas pour les réfugiés de Naupacte, et dont
l'original même, ou une copie, avait été placé dans le sanctuaire de l'I-
thome, après la reconstitution de la Messénie par Épaminondas. Brunn
et Overbeck ont eu tort de contester l'identification du Zeus d'Ithome avec
80 le Zeus des monnaies messéniennes.
•[[^ Livr. 3. Pectoral d'argent découvert dans une sépulture du Kouban,
2^ art. [Gh. de Linas]. Étude sur les représentations de l'allaitement dans
Tantiquité, sur la race à laquelle les anciens ont attribué les biches cor-
nigères, sur le rôle de Diane unie à Vénus dans l'enfantement, union
S5 exprimée dans notre pectoral par la colombe do Vénus et la biche de
Diane. Conclusions : 1» Le pectoral caucasien porte l'image d'une biche
de l'Anauros, sinon la biche Cérynitide elle-même ; 2° les biches corni-
gères de la mythologie étaient des rennes que Toubli ou l'éloignement
avaient transformées en cerf. 3'' L'allaitement du faon par la biche rentre
40 directement dans les attributions d'Artémis-Aphrodite. ^ Pierre gravée
trouvée à Constantine et représentant le Panthéon d'Agrippa (fig.) [Héron
de Villefosse]. Ce doit être le Panthéon après la restauration de Tan 202
sous Septime-Sevère ; on avait supposé que le fronton portait les 3 statues
de Jupiter, de Mars et de Vénus. Cette pierre gravée n'en fournit aucune
45 preuve. ^ Pelée et Atalante (pi. 13-44) [Lenormant]. Atalante lutta victo-
rieusement contre Pelée aux jeux des funérailles de Pélias. Des vases
peints et des miroirs étrusques réprésentent ce sujet. L. groupera qqs
nouveaux monuments. Sur une cylix de Vulci, Atalante lave ses cheveux
devant Pelée assis; ils sont nus et se préparent à la lutte. Un scarabée
60 étrusque, mal interprété par Winckelmann, représente Pelée lavant ses
cheveux avant la lutte. Un scarabée gréco-italique d'ancien style, publié
par Panofka, représente le bain d' Atalante. La lutte est retracée sur une
belle plaque en terre cuite d'ancien style grec (collect. de Bammeville) et
GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE. 213
sur un scarabéoïde de Cufium (Metropolitan Muséum of art de New- York)
queKing n'a pas compris. ^ [J. de Witte]. W. a publié un miroir étrusque
<R. des R. 4, 207, 52) où il a reconnu Mélicerte se jetant dans les flots; le
miroir appartient à Lewis de Cambridge; W. cite différentes opinions
iîmises sur ce sujet et se défend d'avoir dit que le nom 'Hpax.Xrç de l'Hercule s
Trec n'est pas autre chose que celui du dieu phénicien Melqarth retourné ;
opinion qu'il regarde comme inexacte. ^ Vénus, bronze romain (pi. 15)
E. de Chanot]. Vénus à sa toilette (collection Dutuit) demi-nue ; beau tra-
vail romain du 1" s. ap. J. C. ; coiffure des femmes de la famille impé-
riale de cette époque; ressemblance avec Antonia, mère de Claude, mais lo
pas assez caractérisée pour permettre de désigner formellement ce bronze
3omme une Antonia en Vénus. ^ Tête de marbre du musée de Vienne
pi. 18) [E. Liénard]. Tête de jeune femme d'un charme extrême, d'une
grâce juvénile et virginale dignes des meilleurs maîtres, malgréjes muti-
lations; c'est un original grec de Tart le plus parfait qu'on croirait i5
apporté de Syracuse ou d'Athènes, si on ne savait qu'il provient du Dau-
phiné. If Plaques votives en terre cuite trouvées à Corinthe (fig.) [G. Rayet].
Ces plaques votives ont été trouvées à 2 kil. s.-o. de l'Acrocorinthe par
un paysan qui a gardé le secret sur les circonstances de sa trouvaille. On
voit, sur des vases peints, la représentation de plaques semblables. Celles- 20
ci sont en argile, les peintures se détachent sur un fond blanc jaunâtre ;
les inscriptions, peintes en noir rougeàtre, sont en lettres corinthiennes
du 6'' s. Descript. de plusieurs de ces plaques : les sujets représentés
sont Poséidon, des potiers dans l'exercice de leur métier, pugilistes gro-
tesques. 1[ Miroir étrusque (pi. 17) [E. Babelon]. Apollon est en discussion 25
avec un personnage, la victoire semble indécise entre les deux rivaux.
C'est sans doute la lutte d'Apollon et d'Idas pour la possession de Mar-
)essa (Iliade, 1, 557-564); ce sujet est figuré sur d'autres monuments,
f [Lenormant]. Les Étrusques donnent souvent des ailes à des person-
lages empruntés à la mythologie grecque où ils n'ont pas cet attribut. 30
Igissaient-ils ainsi d'après des données poétiques et mythologiques, ou
par pure fantaisie? On ne le sait pas encore. La Thétis ailée des miroirs
étrusques et du scarabée de Danicourt se rattache à une conception de la
mythologie poétique des Hellènes. Calchas, honoré comme un dieu fati-
dique par les populations italiotes, était représenté avec des ailes, indice 85
de son caractère surnaturel.
tl Livr. 4. Peinture d'un vase de la collection Jatta (pi. 19) [Giov. Jatta].
Trois femmes à leur toilette autour d'un loutêr; deux sont nues, l'une
vèiue; un satyre nu et il^yphallique se tient derrière elles. Ce sujet repré-
sente, suivant J., la toilette des trois Charités, suivant Heydemann un 4o
tableau de la vie familière; la peinture est des plus exquises et le vase
appartient à la meilleure époque de l'art; le revers représente trois
éphèbes nus, dont l'un tient une bourse, un autre un strigile. — [Lenor-
mant]. L. se range à l'avis de Heydemann!; la femme vêtue sert les deux
autres; ce sont des hétères idéalisées, allégorisées, on mêlait souvent un 45
Satyre ou un Amour à ces scènes familières; les 3 éphèbes du rçvers font,
comme sujet, le pendant de la peinture principale. 1[ Apollon dans la doc-
trine des mystères (fig.) [F. Robiou]. Sur un vase de Nola (Musée de Naples)
on voit un personnage à longs cheveux, assis dans l'attitude de la médi-
tation, il tient une lyre en écaille de tortue, et s'entretient avec une femme 50
vêtue tenant une lance ; derrière cette femme Mercure debout. R. expose
les diverses interprétations de cette peinture qui ont été proposées ; quant
à lui, après une longue étude d'après les peintures, du culte d'Apollon et
214 1880. — FRANCE.
de ses rapports avec les mystères de Bacchus, il arrive à cette conclusion
nouvelle que nous assistons à une scène de l'autre monde et que la
femme est une défunte accueillie par Apollon dans le séjour infernal. ^
Buste en bronze d'un chef gaulois (pi. 20-21) [F. de Saulcy]. Buste-por-
5 trait gaulois (collection Danicourt) trouvé dans la Saône, orné d'un
torques, les yeux étaient en verre de couleur bleue foncée, œuvre d'un
bon style; c'est un chef gaulois. — (fig.) [J. W.]. Danicourt a rapproché
de cette tète plusieurs monuments, entre autres deux monnaies d'ar-
gent attribuées aux Galètes et ayant fait partie du trésor de Vernon
10 (Vienne), elles ont, comme le buste de la Saône, un torques. Sur l'une,
dr. : Lucinacios, ^ : Ulatos; sur l'autre : Ulatos. ^ Géryon, bronze
étrusque (pi. 22) [E. de Chanot]. Guerrier cuirassé à trois têtes (Musée de
Lyon) : Hésiode attribue à Géryon non 3 corps, comme la plupart des
mythographes, mais 3 têtes; d'autres monuments confirment la donnée
15 d'Hésiode. La mythologie italiote fournit aussi un personnage tricéphale,
Hérilus, fils de Feronia; la Gaule, la Cilicie, la Crète, la Sardaigne ont
leurs personnages triples ou tricéphales, parallèles à Géryon. En Sardai-
gne on fabriquait des idoles tricéphales, inspirées par l'influence phéni-
cienne ou carthaginoise. Les Grecs et les Étrusques ont emprunté aux
20 Phéniciens le type plastique de leurs représentations de Géryon, emprunt
voulu et non pas résultant, comme on l'a prétendu, de quiproquos en-
fantins sur des images mal comprises. % Monuments d'argent trouvés en
Syrie (pi. 23-24) [de Witte]. Collection Czartoryski. 2 plaqués d'argent avec
sujets en relief, estampés, puis finement retouchés au ciselet; magni-
25 fiques spécimens de l'art hellénique du 3° s. av. J.-C. ; ces plaques sont
des emblemata ayant servi d'ombilic à des phiales ou autres récipients.
!«' sujet : Bacchant soulevant la draperie d'une jeune bacchante endormie.
2' sujet : Une jeune fille attire à elle Bacchus ivre ; c'est sans doute Méthé;
les'deux sujets ont pour objet les mystères de Dionysos, la célébration
30 des bacchanales. Une autre plaque est enrichie d'ornements et de fleu-
rons de la plus grande élégance; une statuette en argent représente
Caïus ou Lucius César (petits-fils d'Auguste) tenant une patère. Feuardent
possède une autre plaque de même provenance, représentant une pan-
thère saisissant un faon de biche qu'elle s'apprête à dévorer. ^ Zeus
35 Casios [Fr. JLenormant]. Seleucus Nicator fonda Séleucie sur l'emplace-
ment où était tombé un aérolithe de forme conique qui devint le dieu
local sous le nom de Zeus Céraunios ou Casios, héllénisation d-u nom de
dieu aranéen Qaçiou. Le culte de Qaçiou, que Lévy a identifié avec le dieu
iduméenKo^£(Josèphe, Ant. jud., 15, 7, 9) existai^ dès le 7« s. Dans cer-
40 taines contrées, Qaçiou, essentiellement bétyle aérolithique, était adoré
comme dieu montagne, le mont Casios près Antioche, par exemple. Le
commerce transporta ce culte sur les côtes de la Méditerranée. Dans les
fables hellénistiques qui se formèrent sous les Séleucides, à Antioche,
pour donner une origine grecque à une partie des habitants de cette ville,
45 le dieu du mont Casios ou Casion devint un héros venu de Grèce.
H. ThédenA-T.
Oazette des beaux-arts. Janv. Antiquités et curiosités de la ville
de Sens, musée lapidaire, bibliothèque, trésor, cathédrale (pi. et ûg.)
[An. de Montaiglon]. Sens était, bien avant Lutèce une ville importante ;
50 renseignements bibliographiques concernant cette cité ; les restes romains
y sont nombreux, on y a trouvé plusieurs belles mosaïques. — Musée la-
pidaire : c'est le rempart gallo-romain qui en a fourni les éléments ; la
construction de ce rempart n'est pas antérieure au milieu du quatrième
GAZETTE DES BEAUX- ARTS. 215
siècle. Les stèles funéraires sont nombreuses, il ne reste rien des arènes
dont les matériaux ont dû être employés pour la construction du rempart.
Les ruines de la Motte liar sont les plus considérables, on ne sait pas au
juste quelle était la destination de l'éditice. M. signale l'inscr. deM. Ma-
gilius Honoratus remarquable par sa dédicace où sont mélangés des 5
noms d'hommes et de dieux; les stèles funéraires sont d'un mérite iné-
gal ; l'exécution est médiocre mais les poses et les draperies ont de la
beauté. Il devait y avoir à Sens un temple de Diane, plusieurs motifs de
sculptures sembleraient l'indiquer : Le beau bas-relief d'Endymion et de
Diane, celui d'Iphigénie en Tauride. Sens, comme les autres villes de la 10
Gaule, avait une architecture très ornementée, Tltalie était plus sobre.
M. réclame, pour ces monuments, un abri qui les protège et les sauve de
la destruction. % Le musée de la sculpture comparée au Trocadéro (tig.)
[Marius Vachon]. Après quelques considérations sur les expositions rétros-
pectives, V. indique quel sera, dans les différentes salles, la distribution 15
des différents types des sculptures de l'antiquité, du moyen âge, de la
renaissance et des temps modernes. ^% Févr. Deux nouveautés archéolo-
giques de la Campanie (fig.) [Fr. Lenormant]. 1°) Les fouilles de Suessula :
renseignements historiques sur cette ville. Les fouilles dont Spinelli a
pris l'initiative permettent de suivre, par les monuments céramiques, la 20
succession des phases de la civilisation d'une petite villecampanienne, du
7° au 1" siècle avant J. C. Le type le plus ancien est représenté par des
vases d'une terre noirâtre, produits d'une première fabrication indigène
qu'on retrouve par toute Tltalie, et qui se divisent en six types locaux difTé-
rents : les types étrusque, latial, picentin, sabin, campanien, bruttien. 25
Cette poterie se mélange ensuite avec les premiers vases peints de fabri-
cation grecque à décors géométriques ou avec figures d'animaux, puis
avec les porcelaines égyptiennes d'importation punique. Viennent ensuite:
les vases asiatico-lybiens à zones d'animaux réels ou fantastiques imités
de tapisseries, les vases à figures noires, les vases à figures rouges, ap- 30
partenant à la belle époque de l'art; les vases de la décadence donnent,
dans leurs dessins, une grande place au blanc; les poteries étrusco-cam-
paniennes à reliefs et à vernis noir imitant le bronze leur succèdent,
nous arrivons ainsi à l'époque de Syllaqui est marquée par le verre et les
poteries rouges à reliefs. 2°) Le musée de Capoue. C'est aux fouilles de 35
Patturelli que ce musée doit sa richesse ; ces fouilles ont mis à jour un
temple dont les sculptures portent le cachet de l'époque de la première
guerre punique et rappellent le sarcophage de Scipio Barbatus ; on y a
trouvé bon nombre de statues représentant une femme assise et portant
un ou plusieurs enfants au maillot, ce sont des ex-voto pro suscepta proie 40
érigés à une déesse de la maternité. L. conclut, d'après des plaques de
terre cuite votives portant des inscriptions osques que la déesse du temple
fouilléparPatturellifutd'abordCérès,et, à l'époque romaine, JunonLucine.
11 Mars. Deux nouveautés archéologiques de la Campanie, dernier article
(fig.) [Fr. Lenormant]. La fouille a fourni environ 30 000 plaques de 45
terre cuite, intactes ou fragmentées, c'est la stips votive du temple ; L.
divise en sept classes ces ex-voto qui appartiennent à l'art grec et non
romain ; ils sont donc antérieurs à la guerre sociale. Il y avait, près du
temple, une fabrique de poterie, où l'on fabriquait les ex-voto et d'autres
produits, surtout des antéfixes dont un certain nombre représentent, 60
suivant L., Diane Tifatine. H Avril. Notes historiques et descriptives sur
le casque depuis l'antiquité jusqu'à nos jours (fig) [Paul GoutJ. Étude,
d'après les auteurs et les monuments, des différentes formes des casques
216 1880. — FRANCE.
chez les Égyptiens, les Perses, les Grecs, les Romains (casques de gladia-
teur, de légionnaire, de prétorien), les Germains Daces, les Gaulois.
^^Mai. Les fouilles d'Olympie (fig.) [0. Rayet]. Les inscr. ont été la partie
la plus abondante des fouilles ; on a trouvé, sur des socles de statues
6 mentionnées par Pausanias les noms de Pythagoras de Samos, de Micon,
de Glaucias, d'Egine et de Polyclète l'Ancien pour le oe siècle, pour le 4«
les noms d'Apelléas, de Polyclète le Jeune, de Naucydès d'Argos, de Dae-
dale et de Gléon de Sicyone. Les statues sont peu nombreuses; les empe-
reurs païens d'abord puis Constantin et Théodose en avaient dépeuplé
10 Olympie. R. cite une tête de Jupiter en bronze fort curieuse pour l'étude
des procédés artistiques à la fin du 7* s. ou au commencement du 6% le
célèbre Hermès en marbre tenant Hercule enfant. R. étudie en détail les
figures du fronton ouest du templQ de Zeus, œuvre d'Alcamène, un des
plus grands sculpteurs de la seconde moitié du 5« siècle, et caractérise
15 ainsi le talent de l'artiste : « talent épris avant tout de la distinction,
maître aux goûts délicats, j'allais dire aristocratiques. » L'œuvre d'Alca-
mène, supérieure à celle de Paeonios, pâlit si on la compare à celle de
Phidias ; il y a entre ôes deux artistes la distance qui sépare le talent du
génie. ^^ Sept. 0. Rayet, Monuments de Vart antique (pi.) [Louis Gouse].
20 Jugement très élogieux ; G. loue sans réserve le choix éclairé des monu-
ments, la remarquable exécution des planches et, en ce qui concerne le
texte, le goût artistique et l'érudition sûre de l'auteur. H. Thédenat.
•fournal de» savante. Jr. École française d'Athènes , Bulletin de
correspondance hellénique, années 1-3. (Suite et fin). [Gh. Lévèque.] Analyse
25 et appréciation complètement favorables. Éloge particulier des travaux
épigraphiques d'É. Egger et de P. Foucart. ^ Le Musée de S. Germain.
Salle de l'arc triomphal d'Orange (4" art.) [F. de Saulcy.] Le Musée de S.
Germain est devenu en moins de vingt ans « une véritable merveille ».
Tout ce qui est non seulement nécessaire, mais utile pour la constitution
30 des séries y est représenté, en l'absence du monument original, par des
moulages qui ont le mérite de vrais trompe-l'œil. A propos de ceux qui
figurent l'arc de triomphe d'Orange , l'auteur propose une restitution
nouvelle de l'inscr. dédicatoire de ce monument. Cette inscription « en
lettres de bronze, appliquée contre l'architrave, n'avait laissé d'autres
35 traces que celles des crampons qui fixaient les lettres contre la pierre. »
La première ligne paraît avoir été : TL CAESARI. DIVL AVGVSTL FIL.
DIVI. IVLL NEP. COS. IIIL IMP. VIIL TR. POT. XXIIL « Les deux pre-
miers mots de la seconde ligne étaient tout aussi certainement PONT
MAX Les trois chiffres nous conduisent à l'an 21 de J.-C, date
40 qui correspond précisément à la défaite de Sacrovir » (dont le nom se
rencontre sur le monument)* L'absence du titre Augustus n'a rien d'ex-
traordinaire, puisque ce nom manque sans exception « sur toutes les
monnaies de Tibère frappées à Lyon, au type de l'autel de Rome et d'Au-
guste ; or ces monnaies sont des plus communes. » L'auteur passe ensuite
45 à l'étude de l'armement et du costume des Gaulois tels que les offre le mo-
nument. Il commence par citer les passages de Diodore qui se rapportent à
ce sujet. ^^ Fév. Recension critique des textes. Madyig, Adversaria critica,
GoBET, Collectanea critica (1" art.). [É. Egger]. Aperçu de l'histoire de la
paléographie et de la critique dans les temps modernes. Les philologues
50 qui ont exposé dans ce siècle, complètement ou partiellement, les princi-
pes de la critique des textes, sont God. Hermann, Jacobs, Beck, Voemel
dans les Prolégomènes de son Démosthène, Henri Weil dans ses préfaces,
enfin Madvig et Cobet. « L'enseignement méthodique » de la critique des
JOURNAL DES SAVANTS. 217
textes « est donné avec régularité dans les séminaires philologiques d'Ou-
tre-Rhin ; il Test en France dans quelques cours de nos écoles supérieures,
comme le Collège de France, la Faculté des Lettres S l'École pratique des
hautes études. >> t Le Musée de S. Germain. Salle de l'arc triomphal d'Orange
(suite et fin). [F. de Saulcy.] Comparaison, pour ce qui regarde le costume s
et l'armement des Gaulois, des renseignements laissés par Diodore avec
les bas-reliefs de l'arc d'Orange et les types des monuments numismati-
ques. De la parfaite concordance des monuments et des textes, il résulte
que les uns et les autres sont contemporains. « La conclusion à laquelle
je m'arrête avec la plus entière confiance est donc que l'arc d'Orange a lo
été réellement élevé en l'honneur de Tibère, après la répression sanglante
de l'insurrection fomentée par Sacrovir et Florus. «^ Du droit de propriété
à Sparte (1" article). [Fuslel de Coulanges.] A propos du livre d'Em. de
Laveleye, Be la propriété et de ses formes primitives, dont la conclusion est
que «les sociétés primitives, obéissant à un sentiment instinctif, recon- is
« naissaient à tout homme le droit naturel de jouir du sol, et qu'elles par-
u tageaient également entre tous les chefs de famille la terre, propriété
(( collective de la tribu. » Sans contester la valeur philosophique de cette
théorie, l'auteur de l'article prétend établir, en ce qui concerne Sparte,
qu'elle ne peut se démontrer ni par des textes, ni par des faits. Il y avait 20
à Sparte « une séparation profonde entre la propriété du sol et la tenure
ou l'occupation de ce même sol. La première était réservée au citoyen,
la seconde était dévolue à une population servilc. La première était abso-
lument héréditaire en droit, la seconde était à peu près héréditaire en
fait. Il y avait ainsi, pour chaque petit domaine, un ilote qui le cultivait et 25
un Spartiate qui percevait une part des fruits La famille était constituée
à Sparte suivant les mêmes principes fondamentaux que dans le reste de
la Grèce » Si la liberté était à peu près nulle pour les hommes, elle
était grande pour les femmes. D'ailleurs u la discipline lacédémonienne
n'excluait ni la vie privée, ni la propriété individuelle, ni le luxe intérieur, 30
ni l'inégalité des fortunes. » ^^ Mars. Du droit de propriété à Sparte (2»^
art.). [Fustel de Coulanges]. Ce qu'étaient au juste les syssities. « L'u-
sage des repas communs s'opposait, non à la propriété privée, mais à la
liberté individuelle, qui fit toujours défaut à Sparte. » L'or et l'argent
n'étaient nullement inconnus à Sparte, ils paraissent même y avoir été non 35
moins abondants que recherchés. Pour ce qui est de la propriété territoriale,
ce que nous savons de son régime est tout l'opposé de la communauté des
biens. ^ Recension critique des textes (2« et dernier art.), [É. Egger]. Quel
service on rendrait aux éditeurs, si Ton préparait pour eux un bon réper-
toire de toutes les corrections répandues sans ordre dans des centaines ^o
de volumes ! » Courte biographie de Madvig. Analyse de ses Adversaria,
en particulier de l'introduction consacrée à la théorie de la critique des
textes. Biographie de Cobet, et éloge de ses travaux. ^ Le concubinat en
droit romain (1" art.). [Ch. Giraud.jfT^ Avr. Les Scholiastes de Virgile. Essai
surServius et son commentaire, par Ém. Thomas. [G. Boissier.] Analyse et ^^
appréciation très favorable. L'auteur aurait pu alfirmer avec plus d'assu-
rance que Servius n'était pas chrétien. Le critique incline à penser qu'à
l'époque où Macrobe a composé ses Saturnales, dans lesquelles Servius
joue un rôle, ce dernier n'avait pas encore publié son commentaire.
1. Eu ce qui concerne le Collège de France et la Faculté des Lettres, sera-t-il permis
d'émettre le vœu que les affiches do ces établissements fassent mention désormais do cet
enseignement méthodique, demeuré jusqu'ici occulte, nous ne saurions dire pour quelles
raisons, attendu que le fait môme nous était absolument iuconnu. Y.
218 1880. — FRANCE.
Annonce et éloge de l'éd. Thilo et Hagen, dont un volume a paru. ^ Du
droit de propriété à Sparte (3® et dernier art.). [Fustel de Coulanges.] Le
législateur de Sparte avait voulu établir à tout jamais une rigoureuse
discipline et un mode d'égalité. La discipline, il avait cru l'assurer par
5 réducation commune, les repas communs, les exercices militaires de tous
les jours ; mais le Spartiate avait trouvé bien des moyens d'éluder la loi,
et il s'était fait remarquer au milieu des autres Grecs par son amour de l'ar-
gentet son goût pour les jouissances de la vie. L'égalité, le législateur avait
cru l'assurer par un régime de petite propriété et par des lois qui inter-
10 disaient de tester et de vendre : précautions inutiles, les pauvres avaient
trouvé des détours pour vendre et les riches pour acheter. C'était même
l'absence de liberté dans les transactions qui avait le plus contribué à
ruiner les pauvres et à enrichir une centaine de familles. Non seulement
rinégalité a pénétré dans Sparte ; mais Sparte est même , parmi
15 toutes les villes grecques, celle où il y a eu le plus de disproportion
dans la richesse, àvw[j,aXta xtxctewç, dit Aristote. Elle est la seule qui nous
offre le spectacle de la richesse se concentrant de plus en plus dans les
mêmes mains. Plus le législateur avait fait effort pour faire régner l'éga-
lité, plus l'inégalité est devenue profonde. » 1^ Mai. Alfred Croiset, La
20 poésie de Pindare, et les lois du lyrisme grec. [É. Egger.] Analyse et appré-
ciation très favorable. On souhaiterait un chapitre sur les traducteurs de
Pindare. ^ Un traité de droit syro-romain du v^ siècle. Syrisch-roemisches
Rechtsbuch, aus dem fûnften Jahrhundert, mit Unterstiltzung der Akad. d.
Wiss. zu Berlin, aus orientalischen Quellen herausgegeben, ùbersetzt und erlaeu-
25 tert, von K. G. Bruns und Ed. Sachau. [A. Esmein.]^^ Juillet. W. Helbig,
Die Italiker in der Poebene (avec une carte et 2 planches), d""^ article. [Geor-
ges Perrot] Résumé des précédents travaux de l'auteur. ^ Saint-Lager,
Réforme de la nomenclature botanique (1"' article). [Eug. Fournier.] Énumé-
ration des causes d'erreurs dans l'identification des noms anciens et des
30 noms modernes des plantes ; méthode à suivre dans cette recherche.
Nombreux exemples : ainsi le passage de Théophraste traduit par Pline
l'Ancien, 16, 38, est défiguré par une lacune, et parait devoir être restitué
comme suit : Kat xaùra p.èv £uax,i<TTa jcal ciov Trpiovw^yi, 'xaSâTrep (rà Bt àa^iara
;caôâ7rEp> rà ttj; èXaTYiç xal xà rfn; TtîTvoç. rieû^n cst le Larix des Latins, en d'au-
35 très termes, le mélèze. Le lis blanc n'existe pas en Grèce à l'état spontané:
on n'y rencontre que le lilium chalcedonicum, à fleur rouge. Pour l'Italie
on trouve des renseignements précieux dans le Dizzionario botanico ita-
liano d'Ottaviano Targiani-Tozzetti, où sont relevés les noms vulgaires des
plantes dans les divers dialectes modernes. Pour la Grèce, il n'y a pas
40 d'ouvrage analogue ; car la Flora Graeca de Sibthorp mérite peu de con-
fiance. ^^ Août. W. Helbig, Die Italiker in der Poebene. 2^ art. [Georges
Perrot]. Analyse. ^ Saint-Lager, Réforme de la nomenclature botanique, 2^
et dernier art.) [Eug. Fournier.] L'auteur donne un catalogue des végé-
taux connus des anciens, auquel on peut reprocher d'être fondé sur le
45 seul examen des textes. D'ailleurs il établit très bien que les Grecs ont eu
la notion très nette du genre et de l'espèce, malgré la synonymie ordi-
naire de ^évoç et £i^*;. Selon le critique, Théophraste s'est élevé encore plus
haut : témoin le chapitre 5 du livre 8 du irepl ccutûv, où il expose les carac-
tères des divers genres de la famille des Légumineuses. « Nos Graminées
50 sont les svuaevoaTrÉpaaTa de Théophraste, nos Papavéracées ses [^.nxwvaâ,
nos Conifères ses xwvocpdpa, nos Légumineuses ses èxxogo>cap77a, nos Crucifè-
res ses £XXo€&<77rép[j(.aTa, nos Composécs ses 7ra7r7roo7T£pp.aTa, nos Aroïdécs ses
xecpaxdppi^a, nos Liliacécs ses ^ok^A. w ^ Paul Baret, Essai historique sur
I
JOURNAL DES SAVANTS. 219
la iwononciaUon du grec. — R. Kondopoulos, 'Aôavaotâ tyîç 'EXXïivucviç ifXwa-
ar; Ti àveupeai; Triç 'Ou.ripijcx; 'yXwctoyiç èv Taîç ^rijAw^ÊOi ^laXexTOK; rîi; au'yx.pdvou 'EXXyi-
vtxTî;. [É. Egger.] Le premier de ces deux opuscules établit nettement que
la prononciation du grec a varié selon les temps comme aussi selon les
lieux. Le second attribue à tort au grec le privilège d'une immortalité s
que cette langue partage en réalité avec d'autres ; par exemple le latin,
qui se survit dans les langues néo-latines tout aussi bien que le grec
ancien dans l'idiome ou les idiomes de la Grèce moderne. T[l[ Sept. W.
Helbig, Die Italiker in der Poebene. (3° art.) [Georges Perrot.] Fin de cette
analyse développée, où sont mis en lumière les résultats les plus intéres- lo
sants des recherches de H. ^ Le Roman chrétien des Reconnaissances.
[Ernest Renan.j If La Salle d'Alesia au Musée de Saint Germain-en-Laye.
[F. de Saulcy.] Ce l®"^ article renferme un historique des fouilles d'Alise-
Sainte-Reine et une liste des objets trouvés. La conclusion est qu'Alise-
Sainte-Reine est bien Alesia. ^"[l Oct. Note sur un vers latin. [Adrien de is
Longpérier.] Le vers quasi proverbial 'Indocti discant et ament meminisse
periti' est dû au Président Hénault, qui le donnait comme une traduction
des vers 741-742 de l'Essai sur la Critique de Pope. D'ailleurs une phrase
toute pareille se trouve au commencement de la 6Miouvelle de la d" jour-
née du Décaméron de Roccace. ^ Jurien de la Gravière, La Marine des 20
Anciens {{" et 2"^ parties), 1" art. [H. Wallon.] Ces deux parties concernent
« la bataille de Salamine et l'expédition de Sicile, la revanche des Perses,
les tyrans de Syracuse. » L'analyse, non critique, insiste principalement
sur la question de savoir ce qu'était la TpnipYi;. T[ La Salle d'Alesia au Musée
de S. Germain-en-Laye (Suite et fin). [F. de Saulcy.] Traite des oppida 25
gaulois, des fouilles de Bibracte (Mont Beuvray), de l'émaillerie éduenne,
et conclut que la civilisation des Gaulois était supérieure à ce qu'on croit
généralement. ^^ Nov. Jurien de la Gravière, La Marine des anciens
[H. Wallon]. Fin. « Cette espèce de revue de la marine ancienne par l'amiral
français n'est pas sans fruit pour la science de l'antiquité elle-même ; il so
dissipe plus d'une obscurité du passé, tout en y cherchant des leçons pour
l'avenir. » ^ Les colons du Saltus Burunitanus [A. Esmein]. Vise Tarticle
de Mommsen dans Hermès et la lettre de Ch. Tissot à E. Desjardins
(Comptes rendus de l'Acad. des Inscriptions). Reproduction du texte de
l'inscription, tel qu'il a été établi par Mommsen. « Pour tout ce qui en 35
ressort quant à l'administration romaine, on peut considérer que le der-
nier mot a été dit par M. Mommsen. Mais sur d'autres points, en parti-
culier sur ce que l'inscription apporte de nouveau à l'histoire du colonat,
l'illustre épigraphiste allemand n'a émis qu'un avis fort bref et qui nous
paraît contestable. » Ainsi Mommsen a tort de nier que les 'coloni' de Tins- 40
cription soient bien des colons au sens propre du mot, des colons-serfs
comme ceux des temps postérieurs. La lex Hadriana dont il est question
dans l'inscription pourrait bien, selon Tauteur de l'article, être identique
àl'Édit perpétuel de Salvius Julianus. L'une des règles générales conte-
nues dans ce texte législatif devait « être celle-ci que nous retrouvons 45
dans le droit postérieur : le colon sera protégé en ce sens que les rede-
vances auxquelles il est soumis par les règlements ou par la coutume,
seront fixes désormais et ne pourront être augmentées. » % Une page
inédite de l'histoire de Milhridate Eupator, dit Mithridate le Grand
[É. Egger.] Reproduction, d'après Jourgievitch, d'une inscription grecque, 50
récemment découverte parmi les ruines de Chersonésos, auprès de Sébas-
topol. Cette inscription « nous apporte toute une page de renseignements
précieux sur les exploits militaires de Diophantos, un des premiers capi-
220 1880. — FRANCE.
taines qui aidèrent Mithridate à étendre sa puissance en dehors des limites
de son petit royaume de Pont, en soumettant les Scythes de la Chersonèse
Taurique et du voisinage. » Traduction, quelques rectifications et remar-
ques. Traduction d'une autre inscription originaire d'Ephèse, qui se rat-
5 tache étroitement à la lutte de Mithridate contre les Romains (publiée par
Henri Waddington). ^^ Dec. Salomon Reinach, Manuel de Philologie clas-
sique, d'après le Triennium philologicum de Freund et les derniers travaux de
Vérudition [Gaston Boissier]. « Ce n'est pas beaucoup se compromettre que
de prédire au Manuel de philologie un succès rapide, et surtout le genre
10 de succès que l'auteur a cherché de préférence : il sera utile à la jeunesse
studieuse et servira l'enseignement public. » Les derniers chapitres, qui
traitent des antiquités grecques et romaines, semblent les plus intéres-
sants et les meilleurs de l'ouvrage. ^ CEuvres de Michel Ghoniate Acomi-
nate [E. Miller]. Y.
15 i^ettrec» chrétiennes (L.e») Revue d'enseignement, de philologie
et de critique. (Paraît tous les deux mois ; 18 fr. par an.) T. 1. Mai-jn.
De l'accentuation et de la prononciation latines étudiées spécialement au
point de vue du chant liturgique [J. Pothier]. ^ Observations sur le texte
de S. Paulin de Noie [E. Misset]. A propos de la publication d'Emile
20 Châtelain, Notice sur les mss. des poésies de S. Paulin de Noie. « Sur les
140 corrections environ que propose le savant éditeur, qq-unes peut-être,
si Ton veut y prendre garde, sembleront bien hasardées. » Le critique
propose de lire différemment une douzaine de passages. ^ P. Allard,
L'art païen sous les, empereurs chrétiens [D. Legeay]. ^ L. Duchesne, De co-
25 dicibus mss. graecis PU II [U. Chevalier]. Aura une utilité réelle jusqu'à la
publication du catalogue des mss. du Vatican par Léon XIIL f*f[ Jl.-août.
Du sens des mots 'depositio, depositus' dans l'épigraphie chrétienne
[P. AUard]. % Études sur la latinité des Pères Africains [J. Aymeric]. ^
Quelques erreurs du 'Thésaurus' relatives à Prudence [Misset]. ^ Bois-
30 SIER, Promenades archéologiques [P. Allard] ^ E. Ruggieri, Storia dei santi
Padri e deW antica letteratura délia Chissa [Misset]. ^ Delisle, Mélanges de
paléographie et de bibliographie [U. Chevalier]. ^^ Sep.-oct. Anton. Zm-
GERLE, Zu spaeteren lateinischen Dichtern [E. Misset], ^^ Nov.-déc. Quelques
mots du vocabulaire de Tertullien [P. Lallemand]. E. C.
35 Mémoires de l'A-cadéml© des inscriptions* T. 29, 2° partie.
Comment Homère s'orientait. Explications fort simples substituées à des
fables trop savantes [Th. Henri Martin]. Appendice au mémoire sur la Cos-
mographie grecque à l'époque d'Homère et d'Hésiode. ^ Mémoire sur les
hypothèses astronomiques des plus anciens philosophes de la Grèce
40 étrangers à la notion de la sphéricité de la terre [Id.]. (Étude de 224 p.)
1» Cosmogonies mythologiques. 2» Considérations préliminaires sur les
philosophes ioniens. 3» Thaïes. 4» Anaximandre. 5<> Anaximêne. 6'^ Hypo-
thèse astronomique d'Heraclite ; 7^» — deXénophane ; 8° — d'Anaxagorc ; •
9<» — d'Archélaûs ; 10» — de Diogène d'ApoJlonie, 11» -— d'Antiphon le So-
45 phiste ; 12° — d'Empédocle ; 13« — de Leucippe et de Démocrite ; 14° —
de Métrodore de Chio. ^ Sur la formation historique des deux classes do
citoyens romains désignés dans les Pandectes sous les noms d"honestio-
res* et d"huminores' [V. Duruy]. « La société romaine, gouvernée d'abord
par une aristocratie de naissance, -ensuite par une aristocratie d'argent,
50 n'eut jamais que du dédain pour les citoyens pauvres et pour les arti-
sans, même aux beaux jours de la liberté républicaine. Il n'y eut pas
davantage d'égalité pour les hommes libres des provinces, après qu'on
leur eut concédé le droit de cité. L'empire effaça bien la différence établie
I
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES. 221
entre le 'civis' et le 'peregrinus', mais il la reporta entre le riche et le
pauvre; et, aux deux époques, la plus grande partie des habitants du
monde romain resta marquée par la loi du signe de la dégradation civi-
que. % Sur les 'tribuni militum a populo' [Id.]. Ces tribuni semblent être
le débris italien d'une coutume générale et nécessaire dont les préfets de s
l'Occident et les slralègcs de l'Orient étaient le débris provincial. % His-
toire des hypothèses astronomiques grecques qui admettent la sphéricité
de la terre [Th. H. Martin]. 1"^° section. Hypothèses les plus simples, mais
4ans lesquelles beaucoup de faits importants sont méconnus. Hypothèse
astronomique de Parménide. ^ Sur une médaille d'or mérovingienne lo
lortant à la fois le nom gallo-romain et le nom plus récent d'une ville
|auloise [Deloche]. Observations sur le changement de nom de villes dans
la Gaule du 3° au 7« siècle. E. C.
Mémoires de la Société de linguistique de Paris. T. 4,
se. 2. Contribution à la connaissance du dialecte osque [M. Bréal]. Ex- 15
lication de qq. mots de la Table de Bantia et des Tables Eugubines. H
aôao; [EggcrJ. On peut reconnaître dans la le radical d'un mot signifiant
ivision, séparation'. 1[ Is, ea, id [L. Havet]. * is' est formé de 2 adj. défec-
tueux, Tunde la 3° décl. qui donne 'is,id,em',rautredela2^etdelal''°qui
donne 'eo, ea, ii, ils, eae, etc.' Le thème de ce dernier est 'io' et 'eo'. 20
L'identité de ce 2'^adj. avec le relatif grec S? est évidente. T| Caulae, colum,
coleus [Id.]. Il est ridicule de tirer 'caulae' du grec aùxin ; le rapport de sens
très étroit (ridée d'un treillis) entre 'colum' et 'caulae' prouve que 'colum'
est pour *caulum. 'Coleus' est peut-être pour ""cauleus.Tf^ 3Mivr. Études
latines [L. Havet]. Remarques hnguistiques sur qualus, quasillus ;prelum; 25
scala; ramentum ; tomentum (de tondere); hamus, prehendere; pecunia,
peculium; pronus ; prurio, pruna; —pris-, magis, satis, potis, nimis.
— Adverbes en* die' ; — iecur, iocinoris, Uti^o;: — nuncupare; — pulpa,
z^T-rûh; : — mulcere ; baetere ; nos, nas, nâo ; — omen (pour aug-
men) ; 'au' pour 0 long ; — uls, ouïs, ois ; polteo (dans Varron, L. L. 5, 47-52 30
rélabhr 4 fois' ols'= ultra après les adjectifs terminés en 'ceps'.)— Porcobera,
Porcifera (rivière qui passe à Gênes ; les deux lettres B et F sont des no-
tations d'un même son qui manquaità lalangue latine, c.-à-d. le v dentilabial
des Français). ^ Aranea [Bréal]. Vient bien de àpâ^vYi. ^ La désinence des
pluriels neutres indo-européens [L. Havet]. Ils ont tous pour désinence un 35
A bref, diversement altéré parfois en vertu des lois phonétiques ; la dési-
nence primitive en a long, supposée par Bopp et Schleicher, n'existe nulle
part. T[ Sur lo son de groupe 7p. [Id.]. Quel était le son de la 25° lettre grec-
que, ou agma, mentionnée par Varron. •Jlf 4" livr. Venum [Havet]. % Notes
mythologiques [Phil. Berger]. i.Pygmée, Pygmalion. 11. Sur le nom propre 40
Baal-Maleac (nom théophore). % Le génitif TXaaîaio [E. Baudat]. T[ DT latin
et celtique [Bréal]. Relation entre ottév^w, spondeo, sponte. % Deux étymo-
logies latines [Id.].' Spendeo' vient de okXyîv, et signifiait d'abord 'avoir la
jaunisse' puis 'être jaune, resplendir'. — 'Squaleo' littéralement' se cou-
vrir d'écaillcs' vient de *squala. ^ La voyelle phonétique en grec [A.-H. iô
Sayce, traduit par Emile Baudat]. •[[ Étymologies [L. Havet]. Karà, contra;
■— culex. E. C.
Méuioires de la Société nationale des j^nliquaires de
France, 4° série, t. iO, 1879. Trésor de Monaco, notice d'un médaillon
inédit de Gallien et de 8 monnaies romaines en or (fig.) [Mowat]. Contrai- ûd
rement à Mommsen,M. regarde comme relativement fréquentes les décou-
vertes exclusivement composées de monnaies en or. Les 9 pièces d'or
trouvées en 1879 à la Condamine, près de Monaco, sont rares ; une seule,
». M PHiLW. : Octobre 1881. — Bévue des Revues de 1880. V. — 15
222 1880. — FRANCE.
le médaillon de Gallien, est inédite. Les 8 aurei sont, en prenant les n"
de Cohen : 1, 177, 229, 224, variété nouvelle du n« 74, variété nouvelle des
n°s ao8, 710, 7. Descript. du médaillon inédit : dr.: IMP.GALIENYS.AVG,
COS.V. Tête laurée de Gallien à dr.; au-dessous, un petit Pégase bridé.
5 galopant à fond de train à dr., le tout dans un cordon de grénetis;
^.;P.M.TR.P.VIIII.COS.IIII.P.P. L'empereur debout, à g., vêtu delà
toge prétexte et voilé, tenant de la gauche une baguette, de la dr. une pa-
lère et sacrifiant sur un autel allumé, le tout dans un cordon de grénetis.
Diamètre, 29 mm.; poids, 22 gr. 600. C'est un médaillon hybride, qui doit
10 être dédoublé en deux types, frappés à des dates différentes et dont on n'a
pas encore trouvé d'exemplaire. L'un a dû être frappé en 261 à l'occasion
du 4^ consulat de Gallien ; l'autre serait commémoratif d'événements ac-
complis de 262 à 263 par Tempereur, soit sous la protection d'Apollon
solaire, soit avec le concours de l'armée de Pannonie inférieure ; le Pégase
15 peut avoir ces 2 significations. Cette dernière pièce, dont le médaillon de
Vienne n'est qu'un exemplaire manqué, par suite d'un accident de mon-
nayage, serait, sauf le métal, pareil au médaillon de bronze ALACRITATI
du musée de Vienne. ^ Appendice sur les inscriptions et monnaies datées
de Valérien et de Gallien [Id.]. M. croit que les consulats simultanés de Va-
20 lérien et de Gallien et leurs puissances tribuniliennes ont toujours été au
pair, ce qui est contraire à Topinion commune ; s'il y a divergence sur
certaines monnaies frappées en province, c'est qu'elles n'ont pas compté
les consulats suffects. A partir du jour où Gallien fut seul Auguste, on
ne compta plus que ses consulats ordinaires. Il faut aussi tenir compte
25 de ce fait, dans la détermination des puissances tribuniliennes, que, à
partir de 261, Gallien anticipa sur la date du 1" janvier. ^ Trésor de Mo-
naco, notice sur les bijoux (fig.) [Villefosse]. L'enfouissement du trésor
n'est pas antérieur à l'an 276, il doit remonter au dernier quart du 3^ siè-
cle. Description des objets : 1°) Tête en or creux, style barbare, mais d'une
30 excessive recherche dans l'exécution, c'est un portrait ; 2*>) bandeau d'or
couvert de reliefs au repoussé, et repris, par endroits, au burin ; 3°, 4°
et 50) bracelets en or de style et d'ornementation divers ; 6°) armilles
unies, formées d'un anneau en pâte de verre entouré d'une mince feuille
d'or; 7') bracelet en jais; 8°) plaques en jais ou en pâte de verre, ayant
35 appartenu à une parure ; 9°) bracelet en matière noire indéterminée ;
10°) épingle en bronze ; 12°) monnaie de bronze méconnaissable. Ces objets
appartenaient à la toilette d'une femme. H. Thédenat.
Monuments grecs. N° 9. Héraklès au repos, bronze grec du musée
du Louvre (1 pi.) [Jules Martha]. Statuette découverte dans la Doride ;
40 état de conservation presque parfait ; ce bronze a une patine très belle ;
modelé très remarquable, comme étude scrupuleuse de la nature. La
statuette a été reprise à l'outil jusque dans les moindres détails ; elle
rappelle l'école de Lysippe et par ce côté et par l'air de vie qui l'anime.
Ressemblance frappante avec la figure d'Alexandre-Hercule portée sur des
45 tétradrachmes macédoniens. Rapprochement avec les copies de l'Hercule
produit par Lysippe surtout celles de l'Hercule Farnèse et celui du palais
Pitti. L'Héraklès ici décrit s'en distingue par quelque chose de plus libre
et plus dégagé. On retrouye cette conception d'athlète solide, alerte et
nerveux sur le fronton d'Égine, sur un grand nombre de vases peints,
50 sur les monnaies d'Héraclée et de Crotone. En résumé, ce bronze ne res-
semble à aucune des statues connues d'Héraklès. Ici la massue est en fer.
Pausanias (x, 18, 6) mentionne un groupe représentant la lutte d'Hercule
contre l'hydre exécuté tout en fer. Il n'est pas impossible que cette sla-
NOUVELLE REVUE HISTORIQUE DU DROIT. 223
luette provienne des ruines du temple de Delphes. ^ Note sur un dessin
au trait de style archaïque trouvé dans l'Ile de Samos (1 fig.) [Paul
Girard]. La pierre portant ce dessin provient des ruines de l'Héraion.
Historique sommaire des fouilles opérées depuis d807 jusqu'à nos jours,
par un voyageur anglais, par Guérin, Jean Ghika, prince de Samos, 5
Humann et l'auteur (Cp. Bull, de corr. hellén. t. 4, p. 483). Le dessin qui
représente une tête de femme a été tracé avec une pointe. Peut-être était-
ce l'esquisse d'une peinture à fresque ou plutôt d'un projet de peinture,
car il ne reste aucune trace de couleur. Ce croquis n'a jamais été achevé.
Il est encore plus probable que c'est un dessin crayonné sans destination 10
])récise par quelque artiste ou artisan désœuvré. En tout cas le travail
dénote une main exercée. On peut en placer la date au commencement
du v° siècle. Ruelle.
IVotices et extraits des manuscrits. T. 29, 2° p. Glossaire
:(rec-latin de la bibliothèque de Laon [E. Miller]. Texte et commentaire. 15
mportance de ce glossaire dont l'auteur est toutefois étranger aux règles
grammaticales et synthétiques de la langue grecque. Recherches sur
'histoire dudit ms. de Laon. % Notice sur le ms. n. 344 de la reine
:hrisline au Vatican [Hauréau]. Contient de nombreuses poésies du
îioyen âge. ^ Sur plusieurs mss. de la bibliothèque de Lyon [L. Delisle]. 20
Dans le catalogue de Delandine, l'âge des écritures est indiqué au hasard.
Renseignements sur 19 mss. dont 9 en onciale (du 6° au 7^ s.) et 10 du
S'' au 9e siècle. Ces mss. (contenant des commentaires sur les psaumes,
Jivers ouvrages de Beda, St. Augustin, St. Jérôme, etc.) sont tous impor-
tants pour les études paléographiques. E. C. 25
IVouvelle revue historique du Droit français et étran-
ger. T. 4. La condition de l'enfant naturel et de la concubine dans la
législation romaine [P. Gide]. L'auteur, contrairement à l'opinion admise
jusqu'ici, soutient que le concubinatus n'est point une institution juri-
dique, mais un simple fait qu'il distingue nettement du mariage légi- 30
time (justae nuptiae), et des unions illégitimes (stuprum). Le concu-
binage ne pouvait s'appliquer qu'aux femmes de classe inférieure, qui
n'appartenaient point à la caste des matrones. En vain a-t-on cité à
l'appui de l'ancienne thèse des textes qui énumèrent les conditions requi-
ses pour qu'il y ait concubinatus; car ils doivent être entendus en ce 35
sens que si ces conditions n'existent point l'union est alors illégitime
et tombe sous le coup des lois pénales ; aucun effet légal ne résulte du
concubinatus. Il n'y a qu'une seule exception : si le patron affranchit son
esclave pour en faire sa concubine, celle-ci est tenue de tous les devoirs
de l'épouse sans en avoir les droits. Mais cette situation est une consé- 40
quence de l'affranchissement plutôt qu'un effet du concubinatus. Au point
de vue des mœurs il est certain que cette union était vue moins défavo-
rablement à Rome que chez nous, ainsi que le prouvent les inscriptions
funéraires mentionnant des concubines. Mais cette tolérance n'existait
qu'à l'égard de l'homme ; elle ne s'étendait pas à la femme. En résumé 45
le concubinatus romain, dont on a voulu faire un demi-mariage, sous le
nom de concubinat, n'est pas autre chose que notre concubinage. Quant
aux enfants issus du concubinatus, il n'y a pas de règles spéciales
pour ou contre eux ; à Rome les enfants naturels sont soumis au droit
commun. A l'égard du père ils n'ont aucun droit; ils lui sont étran- 50
gers. Celui-ci peut tout leur refuser et il n'est tenu de rien leur laisser.
Légalement les enfants naturels n'ont point de père : ceci s'applique à tous,
les spurii, vulgo concepti et naturales liberi ; à l'égard de la mère ils sont
224 1880. — FRANCE.
traités sur le même pied que les enfants légitimes. Ces règles sont une
application des principes qui régissent la constitution de la famille
romaine. Sous TEmpire, les mœurs réagissent et il se produit un mouve-
ment en faveur des enfants naturels ; mais les lois n'apparaissent qu'à
« partir de Constantin. Elles transforment complètement la situation juri-
dique de ces enfants, parce qu'à ce moment l'organisation de la famille
était profondément moditiée. On distingua alors les enfants naturels des
enfants légitimes, et on traita différemment les diverses catégories d'enfants
issus hors du mariage. %^ 6^ livr. Fragments inédits de droit romain
10 d'après un manuscrit du mont Sinaï [R. Dareste]. Publie 16 petits frag-
ments dont le texte a été établi avec le concours de Ch. Graux et H. Weil.
Ils sont l'œuvre d'un jurisconsulte ou d'un professeur de droit qui repro-
duit ou explique des règles empruntées aux commentateurs de Sabinus,
Ulpien, Paul. Il y est parlé d'un traité 'de tutelis', qui est probablement de
15 Gains. La date de ce manuscrit, découvert par Bernardakis, dans la cou-
verture d'un manuscrit, au couvent du mont Sinaï, est de la 2' moitié du
5" siècle <cf. plus haut, R. de Philol. p. 121 >. J.-B. Mispoulet.
Polybiblioii (partie littér.). Mars. A. Croiset, La poésie de Pindare
et les lois du lyrisme grec [C. Huit]. Comble une lacune. La 1" partie (lois
20 du lyrisme) est la plus neuve en France; les développements sur Tesprit
de la poésie pindarique et son art sont du plus haut intérêt. ^ E. Thomas,
De vaticinatione vaticinantibusque personis in Graecorum tragoedia [G. H.]. Ré-
serves sur le style. Ce travail montre clairement la transformation de la
notion de Dieu chez les trois tragiques ; il rectifie les idées communes
25 sur la fatalité dans le drame grec. ^ L. Duchesne, De codicibus mss. grae-
cis PU IL Catalogue €ommaire des mss. grecs ayant appartenu à ce pape
et déposés aujourd'hui au Vatican, quelques-uns du ix^ et du x« s. On y
trouve : les premiers chants de l'Iliade, Démosthène, Archimède, Lyco-
.phron, le manuel d'Épictète, six livres du comment, de Proclus sur le
30 Parménide. ^ Antonio RubioyLluch, Estudio critico-bibliografico sobre Ana-
crconte. [Th. <de> P<uymaigre>]. Biographie du poète, discussion de
l'authenticité de qq. pièces, examen des textes, nomenclature des
ouvrages composés sur Anacréon. Ils ont été très nombreux en Espagne.
%^ Mai. E. Thomas, Essai sur Servius et son commentaire sur Virgile [C,
35 Huit]. Dans un livre qui rendra service à tous les interprètes de Virgile,
H. a éliminé du texte de Servius toutes les additions postérieures, et a
discuté la valeur des informations qu'il renferme. ^^ S. Reinagu, Manuel
de philologie classique [P. Lallemand]. Compte rendu très élogieux. Ré-
serves sur certaines appréciations. Le rp. regrette l'absence de diverses
40 mentions. Il était impossible de faire tenir utilement en si peu de pages
un résumé de grammaire comparée. ^% Août. St. Mallarmé, Les dieux
antiques (d'après G. W. Cox) [Ern. B<abelon>]. N'est point le manuel élé-
mentaire de mythologie qu'on attend encore en France ; n'est pas précis
et n'est pas mis au courant. % E. Fernique, Étude sur Préneste, ville du
45 Latium. [A. de B.]. Le meilleur parti a été tiré des monuments. Le temple
de Préneste aurait été élevé à une divinité complètement latine, 'For-
tuna primigenia', qui aurait donné naissance à toutes les autres. L'étude
des ruines manque de plan. ^% Octobre. E. Beurlier, Histoire abrégée de
la littérature latine [Pousset]. Résumé méthodique sous un petit format,
50 indiquant les sources en notes. 1| Ad. de Ceuleneer, Essai sur la vie et le
règne de Septime-Sévère [Francotte], Excellente monographie. Dans l'intro-
duction l'auteur discute les sources, accorde une certaine valeur à l'His-
toire Auguste et place Dion au-dessus d'Hérodien. De Nolhac.
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 225
Revue archéologique. Nouv. série, 21® année. Jr. Les terres cuites
babyloniennes (pi. 1) [Léon Heuzey]. Intérêt qu'aurait, pour la science,
l'étude des terres cuites de la Babylonie et des contrées limitrophes ; état
de la question ; ces terres cuites n'appartiennent pas, comme on l'a cru, à
une époque de décadence. De l'étude de plusieurs figurines du Louvre, H. «
conclut que les moins anciennes figurines peuvent dater de l'époque des
Perses ; que cette classe de terres cuites représente un art propre babylo
nien, résistant à toute influence occidentale, différent, en bien des points,
de l'art assyrien, et ayant occupé un degré intermédiaire entre l'Egypte et
l'Assyrie. Là aussi on trouve, à leur source, plusieurs familles de repré- lo
sentationsdont on peut suivre, d'orient en occident, la propagation et les
différentes transformations. ^ La victoire de Samothrace (fig. pi. 2) [Ch.
Champoiseau]. G. raconte comment, en 1863, il a découvert, a Samothrace.
et expédié au Louvre la statue de la Victoire ; en 1878, Ch., dans une 2« mis-
sion, recueillitetembarquapourlaFranceles26 marbres composant le pié- i5
destal en forme de galère. Cette statue, destinée à être vue de loin, était placée
sur une colline ; elle a dû être établie'par Démétrius I, qui régna sur la
Macédoine, laThrace etîles voisines (295-287 av. J. C), et dont les mon-
naies représentent une victoire analogue à celle de Samothrace. % Notice
sur des inscr. et des antiquités provenant de Bourbonne-les-Bains, suivie 20
d'un essai de catalogue général des mon. épigraphiques relatifs à Borvo et
à Damona (fig. pi. 3) [Ghabouillet]. 1« Inscr. et antiquités provenant de
Bourbonne-les-Bains et conservées au cabinet des médailles; a) 6 Inscr.
relatives à Borvo et à Damoua avec commentaires ; b) catalogue d'objets,
comprenants! n°";les n°^2,3 et4sontunbustedebronzedcDamouaetpeut- 25
être les débris d'une statue de la déesse ; le n° 31 se compose d'un lot de
nombreuses médailles gauloises en argent, bronze et potin, entre autres
une monnaie de Germanus au type du taureau en argent ou potin, on n'en
connaissait qu'en bronze; c)4 inscr. diverses (à suivre). ^Catulle, xxix
[Benoist]. Texte et notes critiques ; extrait d'une édition destinée à paraître 30
prochainement. T[ Nouvelles archéologiques et correspondance. Qq. obser-
vations de Leeman au sujet du mémoire de Bertrand <R. des R. 4, 224, 31>
sur les cimetières mérovingiens de la Gaule. T[ A. Bouché - Leclerq, His-
toire de la divination dans l'antiquité [G. Maspero]. B. L. s'est borné aux
peuples classiques; chose prudente dans l'état actuel de la science, quoi- 35
qu'il en résulte qq. lacunes. On pourrait relever qq. faits contestables;
livre écrit avec une science qui ne sera pas dépassée de sitôt.
1[T[ Févr. Notice sur des inscr. et des antiquités provenant de Bour-
bonne-les-Bains (pi. 4) [Ghabouillet]. Second essai de catalogue général
des monuments épigraphiques relatifs à Borvo et à Damona. Texte et com- 40
mentaire de 11 inscr. provenant de Bourbonne-les-Bains et de 4 inscr. de
Bourbon-Lancy (à suivre). 1 La borne milliaire de Paris (fig.) [Ern. Des-
jardins]. Trouvée en 1877 dans le cimetière mérovingien de Paris où on
l'avait creusée et employée comme sarcophage. La pierre a dû porter suc-
cessivement 3, peut-être 4 inscr. que l'on gravait en pratiquant lerebou- 4â
chage de la précédente. La 1" partie de la dernière inscr. gravée entre le
31 mars 307 et le 1" janvier 308 était ainsi conçue : [dd. nn. M. Aur ||
Maximianoll et. FI. Val H Constantino || ] Augg. et|| dn Gai. Val || Ma-
ximinoll nobil Caes etc. Elle portait donc les noms des empereurs Ma-
ximien, Constantin et Maximin Daza (à suivre), t La médecine publique 50
dans l'antiquité grecque [D"" A. Vercoutre]. Absence ou insuffisance des
livres traitant Thistoire de la médecine dans l'antiquité au point de vue
professionnel ; critique des travaux du d' Briau. Charondas le premierpro-
226 1880. — FRANCE.
mulgua une loi décrétant que les malades seraient soignés aux frais pu-
blics (Diod. 12, 13, 4); ce qui porte à 600 av. J.-C. l'institution de la mé-
decine publique. Les cités élisaient généralement leur médecin qui alors
s'appelait ^■/lu.oateùwv, et, recevant un traitement, soignait gratuitement les
5 citoyens (à suivre). ^ Lettre au directeur de la Revue [F. de Coulanges].
F. maintient contre d'Arbois <R. des R. 4, 225, 37> ses propositions : les
Druides ont été persécutés en 2 choses : 1° on a interdit leurs pratiques
sanguinaires; 2° on a supprimé leur organisation hiérarchique ; ils n'ont
pas été persécutés en ce sens que : i° on n'a pas interdit le culte de leurs
10 divinités ; 2° on n'a pas fait violence à leurs personnes. ^ Nouvelles archéo-
logiques et correspondance. Listes des antiquités grecques et romaines
acquises par le Louvre en 1879. ^ P. Allard, Uartpaien sous les empereurs
chrétiens [Duchesne]. Le livre de A. est une thèse tendant à démontrer
que les chrétiens, empereurs et évoques, ont généralement respecté les
15 monuments païens. D. croit qu'il y a des réserves à faire. Bailleurs, dans
l'ensemble, le livre de A. est vrai, vivant, et la grâce ne lui fait pas défaut.
aÙTYiç To 1837 (xe'xft Tou 1879 TsXeuTûvToç [G. Perrot]. p. en rendant vraiment
hommage aux services rendus par la société arch. d'Athènes, lui reproche
20 d'avoir contribué à la loi grecque sur les antiquités et de s'être montrée
peu favorable aux fouilles entreprises par les savants étrangers à leurs
frais. ^ Claudio Jannet, Les institutions sociales et le droit civil à Sparte [G.
P.]. Conscience et exactitude dans l'étude des textes, bonne méthode.
^^1 Mars. Notice des inscr. etc. de Bourbonne-les-Bains [Chabouillet].
25 3 inscr. d'Entrains; 7 provenant de Saint-Vulbas (Ain), d'Aix-en-Diois,
d'Aixen Savoie, de Port-sur-Saône, de Caldas de Vizella (Portugal), de Dre-
vant (à suivre). ^ La borne milliaire de Paris (pi. 5) [Desjardins]. Les 2
dernières lignes doivent se lire : « a. civ. Par || R C V. » Personne ne con-
teste la lecture : a civ(itate) P(arisiorum). La ville, dont le nom com-
30 mence par R est Reims, Rémi. Cette borne est donc une de ces bornes
« récapitulatives », donnant en bloc la somme des milles ou des lieues sur
un parcours donné, cette route devait aller de Reims à Paris par Soissons.
Lecture complète de Tinscr. [D(ominis) n(ostris) duobus M. Aurelio Maxi-
miano et Fl(avio) Val(erio) Conslantino]. Aug(uslis) duobus, et D(omino)
35 n(ostro) Gal(erio) Val(erio) Maximino. Nobil(issimo) Caes(ari). A civ-
(itate) Par(isiorum), R(emos) centum et quinque millia (passuum) (à sui-
vre). ^ Sépulture antique de Ceretolo près de Bologne (Ualie) [H. A. Ma-
zard]. Gazzadini attribue aux Etrusques des vases en bronze et des armes
provenant du tombeau de Ceretolo ; il croit que l'élément gaulois n'est
40 pas représenté par Tarchéologie dans le Bolonais. M., après une étude des
armes en fer gauloises, cherche les affinités gauloises du mobilier funé-
raire de la tombe de Ceretolo. ^ Un nouveau cachet d'oculiste romain
découvert à Fontaine en Sologne (Loir-et-Cher) (fig.) [de Rochambeau].
<V. Bull, monum. 4Mivr. de 1879.) ^ Nouvelles archéologiques. Décou-
45 verte à Rome d'une inscr. commémorative de la défaite de Radagaise à
Fésules par Stilicon (fin de 405) ; la 3^ connue de Stilicon ; les 2 autres C. L
L., 6, 1730, 1731. — Don au musée Saint-Germain, par Lefort, de 2 urnes
funéraires du cimetière gallo-romain desMazières (Cher). — Long article
de Weber sur les fouilles de Pergame, extrait de l'Impartial de Smyrne.
50 ^ Pappadopoulos Kerameus, Ocù/.atjcâ [G. P.]. Étudc topographiquc intéres-
sante mais un peu courte sur Phocée; peu de vues personnelles dans
la partie historique. ^ Cari Robert, Thanatos [Id.]. Dissertation fort bien
composée et très intéressante: bonnes reproductions des monuments. 1
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 227
A. Tardieu, Géographie de Strabon^ traduction nouvelle [Id.]. Très bonne
traduction fondée sur une révision scrupuleuse du texte. On espère des
commentaires et on attend une table.
^^ Avr. La borne milliaire de Paris. Note sur les voies romaines de
Paris à Reims (pi. 6) [Longnon]. La voie de Paris à Reims à laquelle s
appartenait le milliaire en question devait passer par Roissy, Chene-
vières, Moussy-le-Neuf, Ver, Montagny Ste-Félicité, Nanteuil-le-Haudouin,
Peroy-lès-Gombries, Levignen, Gondreville, Vaunoise, Pisseleux, Villers-
Cotterets, la forêt de Retz, Soissons. Le tronçon de Soissons à Reims est
connu. — Appendice [Desjardins]. Étude 'de 9 bornes milliaires de la lo
Gaule portant le nom de Maximin Daza Nobilissimus Caesar, du 1" mai
305 au {"janvier 308. H Exploration du tumulus de Kerhué-Bras en
Plonéour-Lanvern (Finistère) (fig. pi. 7) [P. du Chatellier]. Association du
silex avec les armes en bronze richement représentées. Objet en pierre
polie de 0 °^, 52 de long, 0 °^, 043 de large, 0 ™, 019 d'épaisseur au is
centre, le seul connu. Particularités curieuses dans la disposition des
objets et la construction du monument. ^ La médecine publique dans
l'antiquité grecque [D^* A. Vercoutre]. Les villes donnaient à leur médecin
un ialrium (tarpcïov, îriTpaTov, ÎYiTpt'yi), bâtiment contenant son logement, sa
salle de consultations, d'opérations, son laboratoire, sa pharmacie, sa 20
chambre de malades ; la ville lui fournissait les médicaments. Il avait,
attachés ànla salle des malades, des aides élèves et des aides esclaves ;
ces salles étaient réservées aux malades pauvres. Ces frais et le traite-
ment du médecin étaient fournis par un impôt nommé iatricon. Le trai-
tement était peu élevé, et le médecin devait nourrir à ses frais les mala- 25
des pauvres recueillis dans Tiatrium (à suivre). •[[ Comment périt l'insti-
tut druidique [V. Duruy]. Auguste donna aux provinces gauloises une
organisation sociale en dehors de laquelle se trouvèrent les Druides;
Tibère leur appliqua des lois républicaines proscrivant la magie; les
empereurs cherchèrent à rendre le Druidisme inerte plus qu'à Texlirper ; 3o
ils ne firent pas rechercher les fauteurs de l'ancien culte, mais les
punirent quand ils se trahirent par des actes extérieurs en désaccord
avec les lois. If Nouvelles archéologiques. Découverte à Pompéi d'un
faune en bronze d'une grande beauté. ^ Odobesco, Antichitate scythice
[Ch. de Linas]. Remarquable mémoire, à lire ; analyse détaillée. ^ Louis 35
Pauliat, Étude nouvelle sur Homère, la société au temps d'Homère ['^'^]. Qqs
défauts d'exposition. Observations souvent fines et justes.
1[T[ Mai. Liste des principales sépultures et cimetières mérovingiens de
la Gaule et des contrées voisines []. Liste des pays allemands. T" Archéo-
logie gauloise (fig.) [Ed. Flouest]. Description d'un casque gaulois, en fer, *o
trouvé dans l'oppidum de Vié-Cioulat (Gard). Il est antérieur à la con-
quête romaine, on y sent une influence gallo-grecque. F. ajoute 2 bou-
terolles en bronze, provenant l'une de Dompierre (Ain), l'autre de La Lau-
pie (Drôme), à la liste de bouterolles dressée par Bertrand <R. des R. 3,
190, 29>. ^ Delà médecine publique dans l'antiquité grecque [Vercoutre]. 45
Les aides élèves s'installaient dans l'officine, prenaient un engagement
au bout duquel ils prêtaient le serment; généralement ils payaient le
médecin. Les aides esclaves ne pouvaient soigner que les esclaves. Le
médecin public était un personnage important dans la cité ; les villes,
quelle que tût leur importance, n'en avaient qu'un. Inscr. établissant que 50
des médecins ont obtenu des récompenses pour leur dévouement. L'em-
ploi de médecin public était peut-être héréditaire, comme la profession
médicale elle-même. H Mémoire sur la restauration du Parthénon [E. Lo-
228 1880. — FRANCE.
viol]. L. donne une longue liste de ses observations. ^ Nouvelles archéo-
logiques. On a trouvé à Olympie le petit Bacchus que la statue d'Hermès
tenait dans ses bras ; — un canot lacustre dans le lac de Brienne.
^^ Jn. L'autel de Saintes et les triades gauloises (fig. pi. 9 et 10) ![Ber-
5 trand]. Les reliefs sculptés sur l'autel de Saintes se rattachent à un
ensemble de monuments représentant de vieilles divinités celtiques,
ayant les caractères suivants : 1° Attitude bouddhique, c.-à.-d. accroupie,
les jambes croisées ; 2° des cornes ; 3® le torques ; 4° la triade ou la tri-
céphalie ; 5° la bourse ou Toutre ; 6° le dragon à queue de poisson et la
10 tête de bélier. ^ La médecine publique dans l'antiquité grecque [Ver-
coutre]. L'Iatrium était un véritable petit hôpital ; cette assistance suffi-
sait dans les circonstances ordinaires ; elle a duré des siècles. La ville
de Rome essaya, sans succès, d'imiter les Grecs, mais d'autres cités ro-
maines eurent leur médecin public, salarié par elles. Quand le christia-
15 nisme voulut, par charité, établir des hôpitaux, il ne fit que reprendre en
l'étendant et en la modifiant, l'idée grecque ; c'est en orient, dans les
villes grecques, qu'ont été fondés, au 4''- siècle, les 1"^ hôpitaux propre-
ment dits. Tl Restitution à la ville de Mylae en Sicile de plusieurs mon-
naies attribuées à Mytistratus, de la même île (fig.) [F. Bompois]. Stuart
20 Poole, Barclay Head et Percy Gardner dans leur Catalogue of the greek
coins in the British Muséum, attribuent à la ville de Mytistratus deux
hemilitrae et une uncia, toutes 3 en bronze. B, démontre que ces mon-
naies ne peuvent appartenir qu'à Mylae ou qu'à Mytistratus, puis établit,
par de nombreux arguments, qu'il faut les attribuer à Mylae (à suivre). ^
25 S. Reinach, Manuel de philologie classique [G. Perrot]. Ouvrage dont on
avait besoin. Erreurs et inexactitudes inévitables dans un plan si vaste,
comprenant toutes les spécialités. Ce travail, fait avec tant d'érudition,
sera amélioré dans des éditions successives; tel qu'il est, il rend déjà les
plus grands services.
30 ^^ Jlt. L'autel de Saintes et les triades' gauloises (fig. pi. 11, 12, 12 bis)
[A. Bertrand]. L'attitude accroupie, les cornes, le torques semblent avoir
une origine asiatique ; les Gaulois n'ont emprunté la triade et la tricé-
phalie ni aux Grecs, ni aux Romains ; l'idée mère de la bourse ou de
l'outre appartient à la mythologie la plus ancienne; le serpent figurait
35 dans certaines cérémonies des mystères et, dans les mystères de la Mère
des dieux, le bélier était associé à Hermès. ^ Dissertation sur un anneau
cachet d'or mérovingien orné, au chaton, d'une cornaline gravée antique
(fig.) [M. Deloche]. La figure de la cornaline est la Fortune, travail du V
siècle. L'inscription du chaton est f DONOBERTVSFEETMDICMI que D.
40 lit : Donobertus fe[ci]t m(e)dic(a)m(en) i(llud) ; c'est une empreinte
avec laquelle le médecin signait ses remèdes, dont il était responsable
devant la loi. Le monument a été trouvé àSt-Chamant (Corrèze). ^ Resti-
tution à la ville de Mylae en Sicile de plusieurs monnaies attriîjuées à
Mytistratus de la même île [F. Bompois]. Identification de Mytistratus
45 avec Amestratus ; on possède des monnaies d'Ameslratusqui ne viennent
pas de la même fabrique que celles dont nous nous occupons, lesquelles,
ne pouvant être de Mytistratus ou Amestratus, sont de Mylae. ^ Sur une
inscr. du 7^ s. récemment trouvée à Garthage [Tissot]. f Opt(imo)clemen-
(lissimo) Il felicissimoq(ue) II principi || d(omino) n(ostro) Focae imp(era-
50 tori) II Smar[a]gdus, |1 exarc(hus) Italiae |I , dev(otus) ejus clem(entiae) i|
hanc statua[m] majest(ati) ejus d(e)dicavit). Cette statue était sans doute
semblable à la statue dorée élevée également à Phocas par le même per-
sonnage, à Rome. La date de l'inscript. de Carthage flotte entre 602 et
EEVUE ARCHÉOLOGIQUE. 229
608. TLe dieu Allobroxet les matrae allobrogicae [R. Mowat]. M. lit ainsi
une inscript, de Labàtie-Montsaléon (Htes-Alpes) : Pompeia Lucill(a)||
Allobrog(i) [] v(otum) s(olvit) l(ibens) m(erito), ex-voto au dieu AUobrox; ■
peut-être fiiut-il lire allobrog(icis), dans lequel cas l'ex-voto serait dédié
aux matrae allobrogicae. ^ Paul Devaux, Études politiques sur les princi- 5
paux événements de l'histoire romaine [G. P.]. Souvent long, froid ; indépen-
dance d'esprit et originalité, pages pleines d'observations judicieuses. ^
SCHREiBER, Aipollon Pt/thoktonos[M. Gollignon]. S. étudie avec soin les diffé-
rentes traditions, ne modifie pas les idées reçues; serre de près son sujet.
^^ Août. Tète de bronze représentant un cbef gaulois (fig. pi. 13 et 14) 10
[A. Danicourt]. Tète de chef gaulois caractérisée par le torques. 2 mon-
naies des Calètes portent, en effigie, une tête ornée du torques qui n'est
pas sans rapport avec la nôtre. Une tête de Méduse (Collect. Gréau de
Troyes) semble sortie de la même fabrique. ^ L'autel de Saintes et les tri-
ades gauloises (tig.) [A. Bertrand]. Les personnages des triades gauloises 15
ne sont pas les mêmes sur tous les monuments, mais il ressort de l'étude
de ces monuments, que, sous cette variété apparente, se cache le senti-
ment d'une unité primitive. Il y a très vraisemblablement rapport entre
les triades gauloises et les mystères cabiriques. Au-dessous ou à côté du
tricéphale, on rencontre Mercure, Apollon, Pan, Hercule, Déméter et 20
Coré, divinités qui, à l'exception d'Hercule en rapport avec le tricéphale
en tant que Géryon, rentrent dans le cycle, même le plus étroit, des
mystères. Les noms gaulois de ces divinités sont : Esus, Tentâtes, Taranis,
Rosmerta, Aerecura, assimilables et assimilés, à l'époque romaine, à Ju-
piter, Pluton, Apollon, Mercure, Pan, Gérés et Proserpine, peut-être aussi 25
aux Dioscures, à Vulcain et à Eros. L'origine de la triade gauloise est
asiatique; il est hors de doute que l'autel de Saintes représente une lé-
gende celtique habillée à la romaine. ^ Fouilles exécutées à Délos (pi. i5)
[Homolle]. H. chargé d'une mission à Délos a fait déblayer le temple d'A-
pollon et le territoire sacré dans un espace long de 500 m. sur 150 à 200. 30
Résultats : 16 édifices, portiques, temples, constructions de l'agora; 50
morceaux de sculpture dont qqs. uns de première valeur, près de 800
inscript, ou fragments. Description sommaire des édifices découverts. H.
va reprendre ses fouilles ; le déblaiement du port aurait de l'intérêt. %
Marques de briques romaines; les anciens ont-ils connu les caractères 85
mobiles? [A. Getfroy]. G. établit par des exemples l'utilité de l'épigraphie
céramique pour la géographie, l'économie, la chronologie. Éloge du re-
cueil de Descemet et services qu'il rendra. D. ne croit pas que les anciens
aient connu les caractères mobiles; G. n'ose pas se prononcer. ^ Le
monument de Portieux (fig.) [F. Voulot]. Historique de la découverte. V. 4o
commence le récit de ses fouilles ; il a constaté l'existence de 2 voies
romaines se dirigeant exactement, pour passer la Moselle, sur le point où
le cavalier et les débris de colonnes gisaient dans le fleuve. % Nouvelles
archéologiques. Moreau poursuit ses fouilles dans TAisne. Résultat: 1370
sépultures franques et romaines ; on trouvera sans doute des sépultures 45
antérieures aux Romains. Dans les tombes, silex taillés, jetés là en con-
formité de qq. rite funéraire encore inconnu. ^ Lenormant, Les origines
de Vhistoire d'après la Bible et les traditions des peuples orientaux [G. Mas-
pero]. Facilité et érudition prodigieuses; erreurs inévitables dans une telle
masse d'idées; L. a voulu faire connaître les conclusions les plus récen- 50
tes d'une science en formation perpétuelle; il a réussi. ^ A. Croiset, la
poésie de Pindare et les lois du Lyrisme grec [P. Girard]. Emploi très heureux
de la méthode historique, œuvre personnelle et littéraire dans le bon sens
230 1880. — FRANCE.
du mot; goût et érudition.^ J. Martha, Catalogue des figurines en terre cuite
du musée de la société archéologique d'Athènes [Id.]. Descriptions sobres et
précises; préface pleine d'intérêt et de remarques ingénieuses, résultat
des observations personnelles de M.
6 1^ Sept.7 inscr. inédites du cabinet de Torcy à Dijon (fig.) [Desjardins].
Inscr. provenant d'un cimetière romain situé près Dijon, sur le domaine
Les Pousseux. 2 inscript, sont du S» siècle, les autres du 4^ Noms nou-
veaux : Dribionos, Acterolus ? Hereollus? Itillicus, Batinius ou Batinio.
% Le Christianisme de l'empereur Philippe 244-249 [Aube]. A. regarde la
10 thèse affirmative au sujet du christianisme de Philippe, de sa femme et
de leur fils comme bien fondée; on ne peut opposer aux témoignages qui
l'attestent que des raisons sans valeur. ^ Inscr. funéraire d'Alexandrie
[Gagnât]. Inscr. composée de 28 vers choliambiques, mètre très rare
dans les inscriptions ; emploi de l'apostrophe. La forme des lettres ne
15 permet pas de reculer la date plus haut que le règne d'Auguste; monu-
ment du 1" siècle sans doute. ^J. SÂCAZE,JÉpis'rap/iie de iMc/io7i[R. G.]. Ou-
vrage fait avec conscience; 2 des bornes milliaires semblent suspectes;
S. a eu tort de ranger les inscript, funéraires parmi les religieuses. ^W.
Neumann, Parenté du gaulois et du latin [H. Gaidoz]. N. n'est ni philologue,
20 ni archéologue; il a travaillé hâtivement avec des matériaux insuffisants,
n'a guère de louable que les intentions. ^ A. G. Goudard, Notice sur les
médailles dites pied de sanglier [X.]. G. cite des sources qu'il ignore, laisse
de côté les points les plus importants ; ouvrage à revoir.
^f Oct. Note sur deux inscr. fausses (fig.) [Thédenat]. Gaillou roulé de
25 Marseille, avec inscript, grecque en relief, publié par Caylus(6, 130), Gros-
son (Monum. de Marseille, p. 138), de la Saussaye.. etc.. T. le regarde
comme faux. Même opinion au sujet d'une inscript, sur bronze du cabinet
des médailles, souvent publiée comme vraie, et rejetée comme fausse par
Mommsen (G. I. L. 1, p. 159). ^Le dieu Esus à propos des tricéphales,
80 lettre à Bertrand [H. Martin]. Confirmation des opinions émises par B. ^
Nouvelles archéologiques. Acquisition, par le musée Saint-Germain, du
mobilier funéraire du tumulus d'Apremont, et des armes gauloises re-
cueillies par Champagne au gué de la Seine à Corbeil. — Découverte à
Ghampigny (Aube) d'une sépulture appartenant au 5« ou 6° s. av. J.-C.
35 avec magnifique mobilier funéraire. ^ É. Révillout, Chrestomathie démo-
tique; nouvelle Chrestomathie démotique [P. Pierret]. Travail énorme, d'une
perspicacité peu commune, fait faire à la science un pas immense, c'est
la découverte d'un nouveau monde. R. a trop négligé les notes gram-
maticales pour ceux qui voudraient apprendre.
40 ^^ Nov. Les collections d'antiquités de Laurent le Magnifique (pi. 19)
[Mùntz]. Commence le catalogue des bronzes, médailles et mosaïques by-
zantines (à suivre). ^Sépultures franques de Joches (Marne) (fig. pi. 20)
[de Baye]. On a trouvé des silex empruntés à la station de Razet, voisine
des sépultures. Descr. de vases, fibules, armes, colliers, etc. 117 sépul-
45 tures ont été visitées. % Les noms des deux premiers Gordiens [traduit de
Sallet]. <cf.R.desR.4, 153, 17>.lLe monument de Portieux (fig.)[F.Vou-
lot]. Comparaison avec les monuments de Cussy et de Merten, comme ces
derniers, celui de Portieux est de la moitié du 3° siècle ; il parait constituer,
avec les monuments analogues, mais plus fidèlement, une reproduction
50 d'un prototype dont il faudra chercher Torigine en Asie. ^ Congrès de
Lisbonne, lettre à Alex. Bertrand [H. Martin]. Récit d'une visite aux
ruines d'une ville inconnue dans les montagnes du Minho; poteries
romaines et celtiques,- pierres ornées de motifs d'ornementation, em-
^1
',e i|
REVUE CELTIQUE. 231
pruntés tous aux êtres inanimés, sauf un bas relief figurant le soleil.
^ 0. Rayet, Monuments de l'art antique [G. Perrot]. Planches heureuse-
ment choisies, texte bien fait et au courant de la science ; P. signale les
inconvénients qu'offre, pour certains monuments, la reproduction par
la photographie. s
^ Dec. Les inscr. romaines du musée d'Amiens (pi. 21, 22) [Ern. Des-
jardins]. Rectifications au catalogue qui, sur 9 monuments épigraphiques
conservés au musée, n'en a publié qu'un exactement; texte et commen-
taire des 9 inscriptions. ^ Vases peints archaïques découverts à Knossos
(Crète) (pi. 23) [B. HaussouUier]. Contrairement aux vases de même pro- lo
venance, ceux-ci appartiennent à une époque très ancienne et doivent être
rapprochés de ceux de Rhodes, Santorin, Mycèncs, Spata. ^ Inscr. inédites
de la Valle di Terracina [R. de la Blanchère]. Texte et commentaire de 4
inscr. funéraires relevées par B. sur le bord des routes et cliemins qui
traversaient la plaine de la Valle; on y relève le nom nouveau Orcilia. is
^Bouché-Leclercq, Histoire grecque de Curtius, traduite de l'allemand, T. 1.
[G. Perrot]. Cette histoire est la meilleure que notre siècle ait vu paraître»
personne n'a eu au même degré que Curtius la variété de connaissances
requises pour ce travail. La traduction donne l'illusion d'une œuvre ori-
ginale,- B. L. a adopté pour les notes une disposition plus heureuse que 20
celle de Curtius. If Abel Hovela.cque, L'Avesta, Zoroastre et le Mazdéisme
[j.Darmesteter]. Cet ouvrage judicieux comble une lacune; H. s 'est mis à la
portée des lecteurs non spécialistes; ses conclusions manquent parfois de
fermeté; ce n'en est pas moins un travail utile et consciencieux.
H. THÉDENAT. 25
itevue celtique. T. 4, n^ 2. Sirona [Ch. Robert]. Recherches sur le
mythe assez obscur de Sirona. 13 inscriptions mentionnent cette déesse :
1 de Norique, 9 de l'extrémité de la Belgique et des confins germaniques,
1 de la Gaule Lyonnaise, 1 de l'Aquitaine, 1 de l'Italie (C. I. L, 6, n° 36).
Sirona, comme l'Apollon gaulois, auquel elle est souvent associée, a pu ao
présider aux sources bienfaisantes, mais elle était aussi une puissance
fécondante favorisant les productions de la nature, puisqu'elle porte sur
un monument de Baumberg tles fruits et des épis. % L. Revon, La Haute-
Savoie avant les Romains [H. G.]. Intéressant. ^ Barges, Recherches archéo-
logiques sur les colonies phéniciennes établies sur le littoral de la Celto-Li- 35
gurie fPhil. Berger]. On ne possède pas un monument qui atteste la pré-
sence des Phéniciens à Marseille avant l'arrivée des Phocéens. ^ G. de
MoRTiLLET, les poticrs allobroges [H. de Villefosse]. Il s'agit des vases en
terre grise portant sous le fond une marque circulaire en relief. Le cri-
tique fait plusieurs rapprochements sur les marques de potiers et en 40
étudie la transcription, négligée par l'auteur. ^ Chronique. Un musée gaUc-
romain à Dornach (Alsace). Plusieurs monuments publiés par Brambach
dans son Recueil des inscr. du Rhin se retrouvent dans la coll. de Engel-
Dollfus. ^ Nécrologie. Le général Casimir Creuly (1795-1879). Note sur ses
publications. ^^ N° 3-4. Monnaie gauloise inédite de Luctérius, chef 45
Cadurque [A. de Barthélémy]. Notice lue àl'Acad. des inscr. f Mercurius
finitlmus. [Fi. Vallcntin]. Un autel découvert en 1822 à La Couche, et con-
servé à Gap, mentionne un Mercure 'finitimus' c.-à-d. 'viarum atque ili-
nerum dux', qq. ch. d'analogue au Jupiter terminus des Romains. % Les
dieux de la cité des Allobroges. Note additionnelle [Id.]. <cf. des R. 4, 225, 50
49>. Un texte de 1' Ephem. epigr. confirme le caractère de dieu national
appliqué à Sucellus. — La divinité d'Aix-les-Bains était Bormanus ou Bor-
mana; le même dieu gaulois des eaux thermales s'appelait donc Bormo et
232 * 1880. — FRANCE.
Borvo dans la France centrale, Bormanus en Provence et Bormanicus
en Espagne. 1 Nécrologie. Caignart de Saulcy (1807-1880). Liste complète
de ses travaux. E. C.
Revue critique d'Histoire et de I^lttérature. 14° année.
5 5 jr. Adolf Bauer, Herodofs Biographie. Chr. Roese, Hat Herodot sein Werk
selbst herausgegeben^ 1. [Henri Weil]. « M. Bauer n'a prouvé ni l'indifférence
du public pour l'ouvrage d'Hérodote au V siècle, ni l'ignorance où les
hommes les plus instruits se seraient trouvés alors au sujet de la vie de
l'auteur D'un autre côté, il persiste à regarder comme authentiques
10 certaines anecdotes qui, suivant nous, furent inventées pour expliquer le
mal qu'Hérodote dit des Thébains et des Corinthiens. Ces anecdotes portent
les caractères évidents de l'invention. » — « M. Roese est de l'avis de ceux
qui pensent qu'Hérodote ne mit pas la dernière main à son ouvrage, et
qu'il ne le publia pas lui-même. L'argumentation de M. R. est bonne, et
15 la thèse qu'il soutient me paraît solidement établie. » Deux questions con-
troversées sont discutées d'une manière remarquable : 1® L'auteur pense
que les discours relatifs à la meilleure forme de gouvernement à établir
en Perse étaient répandus en Grèce avant Hérodote, et avaient dès lors
rencontré des incrédules. 2° L'idée de KirchhofF, qu'Hérodote aurait quitté
20 Thurium en 431 pour revenir à Athènes, ne saurait être admise comme
une vérité démontrée. ^T 12 jr. J. L. Heiberg, Quaestiones Archimedeae
['' Inest de arenae numéro libellus'). [Ch. Th.]. L'auteur paraît réunir
« tout ce qu'il faut pour donner l'éd. d'Archimêde qui nous manque. »
^T 19 jr. Karl Frey, Aeschylus-Studien [H. Weil]. Traite de la figure àiih
25 îtoivcu, des comparaisons (et métaphores), d'une manière qui ne paraît point
partout satisfaisante. <(La3° section, intitulée 'Cassandre,Étéocle,Anligone',
aurait pu être supprimée avec avantage. » 1^ 26 jr. Henri Gaidoz, Esquisse
de la religion des Gaulois [H. d'Arbois de Jubainville]. De très intéressants
et très exacts aperçus. Le défaut est d'avoir été composé avec des maté-
30 riaux beaucoup trop peu nombreux. L'auteur est « malheureusement
trop sceptique, et par conséquent trop défiant de lui-même. » Personne n'a
plus que lui les qualités nécessaires pour composer, non une simple bro-
chure, mais, dans la mesure où cela est possible aujourd'hui, une my-
thologie celtique, « d'une façon qui satisfasse le critique le plus sévère. »
35 m[2 fév. Denys d'Halicarnasse^ 1" lettre à Ammée [Ch. G.]. Appréciation de
cinq éditions que nous classons dans l'ordre de mérite que paraît leur as-
signer l'article, celles de H. Weil, Alfred (Croiset, Bierre, Bernage et
Gasté. « L'édition de M. Weil est un modèle du genre. » Considérations
générales sur les devoirs d'un éditeur de textes anciens au 19" siècle :
40 « Que firent à la Renaissance les premiers éditeurs des auteurs grecs? Ils
livrèrent tels quels à l'impression les mss. conservés dans les bibliothè-
ques, choisissant ceux dont l'écriture était la plus familière aux composi-
teurs et qu'eux-mêmes lisaient le plus volontiers, c.-à-d. des mss. copiés
de leur temps, et, de toute cette longue série de transcriptions succes-
45 sives , les plus dégénérées de la pureté originelle. » T[ Lettre sur les
mss. des Helléniques [0. Riemann]. « De toute manière, B occupe parmi
les mss. une place toute particulière, et dans ma thèse je n'ai pas assez
insisté sur ce point. Toutefois, je continue à croire que, là où l'on a à
choisir entre deux leçons également admissibles en elles-mêmes (par ex.
50 les mêmes mots placés soit dans tel ordre, soit dans tel autre), et données
l'une parB, l'autre par le reste des mss., il n'est point évident que ce soit
B qui représente le vrai texte. » Observations sur qq. autres mss. H
16 fév. Emile Baudat, Étude sur Denys d'Halicarnasse et le traité de la dis-
REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 233
position des mots. — Cari Schmidt, De apophthegmatum quae sub Plutarchi no-
mine feruntur collectionibus. [Gh. G<raux>]. Le premier de ces écrits, quoi-
que sans grande nouveauté, «n'est pas sans mérite et se lit avec intérêt. »
Le second est un travail original, méthodique, et qui fait faire à la science
un pas en avant. ^^ 23 fév. Gr. N. Bernardakis, Symbolae criticae et palaeo- 6
graphicae in Plutarchi Vitas et Moralia. [Alfred Jacob]. Beaucoup à prendre.
^f 8 mars. Jacques Flach, La table de bronze d'Aljustrel (Étude sur Tad-
ministration des mines au I" siècle de notre ère). [E. Gaillemer]. Étude
complète. Observations du critique sur qq. points. ^^ 15 mars. P. De-
charme, Mythologie de la Grèce antique. [G. E. R.]. « Son livre, en somme, lo
est solide, au courant de la science, et, déplus, très agréable à lire; enfin
il comble une lacune et est d'une utilité manifeste. » 1[ G. B. de Rossi,
Fiante icnografiche e prospettiche di Roma anteriori al secolo 16. [Eug. Miintz].
« Par l'abondance des informations, la rigueur de la critique, l'importance
des résultats, ce nouveau travail ne le cède nullement à ses aînés. » %^ u
22 mars. Paul Guiraud, Le différend entre César et le sénat [Gh. G.]. La
question paraît résolue, tant par l'auteur, que par Fustel deGoulanges qui,
dans le Journal des Savants, a éclairci un point demeuré obscur. « Une
de ces monographies qui font avancer la science. « ^ Plutarque^ Vie de
Démosthène[\d.]. Appréciation très défavorable de 4 éd. pour les classes, par 20
A. Julien, Emile Pessonneaux, S. Bernage, Gh. R. Delaitre.Gcs éditeurs
« n'expliquent guère que ce qui ne fait pas difficulté. » %^ 29 mars. Pom-
pei e la regione sotterratadalVesuvio nelVanno 19. {Mémoire et nolicespubliés
par l'administration des fouilles.) [Gaston Boissier.]. Analyse de plu-
sieurs de ces mémoires, notamment de celui de Ruggiero, (surladate, 25
les phases de Téruption et l'état antérieur des lieux), et de celui de Com-
paretti (sur la villa des papyrus, suivant lui villa de L. Galpurnius Piso
Caesoninus, à Herculanum), « la perle du recueil. » %^ 12 avril. Al. Alger-
MissEN, Quaestiones Ovidianae criticae. [E. Châtelain.] «Fait preuve de saga-
cité et de jugement dans la plupart des cas. » D'ailleurs peu de nou- 30
veautés, à ce qu'il semble. ^îf 19 avril. L. A. Milani, i^i Mito di Filottete
nella letteratura classica e neU arte figurata [G. Perrot.] Intéressant, paraît
bien complet. ^11 26 avril. Hertzberg^ Geschichte von Hellas [R. Lallier].
Résumé exact, bien au courant; les figures sont très imparfaites; l'his-
toire littéraire tient trop peu de place. ^ Jacob bernays, Lucian und die 35
Kyniker [Louis Morel]. Martha dans ses 'Moralistes sous Tempire romain'
a été plus juste p.our Lucien. ^ H. Wallon, Histoire de l'Esclavage dans
V Antiquité, ^'^ éd. [Paul Viollet]. Encore amélioré et enrichi, grâce aux tra-
vaux récents. Quelques observations critiques. 1[1[ 10 mai. Alfred Croiset,
Lapoésie de Pindareet les lois du lyrisme grec [H. Weil]. « Son livre est une 4o
introduction on ne peut plus complète à l'étude de Pindare ; c'est aussi une
exposition claire et judicieuse des idées et des vues du grand lyrique,
ainsi que des procédés de son art, une appréciation juste de son génie et
de la valeur de ses odes. » Les objections portent surtout sur la partie
qui concerne la métrique. 1[ Géographie de Strabon, trad. Amédée Tardieu, 45
T. 3 et dernier [Gh. Th.]. Bien au courant des travaux sur le texte, très
consciencieusement fait. ^ Klein, Die Verwaltungsbeamten der Provinzien
des roemischen Reichs bis auf Diocletian. 1. [P. G.]. Éloges. H[ 24 mai. Sa-
lomon Reinach, Manuel de philologie classique d'après le triennium philolo-
gicum de W. Freund et les derniers travaux de l'érudition [Michel Bréal]. 60
Analyse, chapitre par chapitre, et appréciation très élogieuse. A la suite
un post-scriptum, signé Gh. G., 011 sont relevées assez sévèrement un cer-
tain nombre de fautes et d'omissions, m 31 mai. Emil Wille, Ueber
234 1880. — FRANCE.
eXso; xal «po'êo; m Aristoteles' Poetik [Em. Baudat.]. Explication « aussi hypo-
thétique que les autres. » ^ Fr. Helm, Quaestiones syntacticae de partici-
piorum usu Tacitino, Velleiano, Sallustiano [0. Riemann]. « Une grande
partie de cet ouvrage consiste en une statistique minutieuse de faits
6 grammaticaux absolument dépourvus d'intérêt. » Cependant une étude
intéressante sur l'origine des constructions telles que « Aegyptum pro-
ficiscitur cognoscendae antiquitatis. » ^T" 7 juin. Acta Joannis, éd. Th.
ZaHxN [Max Bonnet]. ^ Hermann Hagen, Zur Geschîchte der Philologie und
lur roemischen Litteratur [Ch. Th.]. L'article porte sur le 4° et dernier opus-
10 cule de ce recueil (fragments d'une traduction latine de la Synopsis
d'Oribase, avec remarques sur la langue de cette version), dont « l'étude
est fort intéressante pour la connaissance des origines des langues
romanes. » ^T 14 juin. J. Krall, Die Composition und die Schicksale des
Manethonischen Geschichtswerkes [G. Maspero.]. Éloges, critiques de détail.
15 ^ Sex. Propertii Elegiarum libri 4. Rec. Baehrens [Frédéric Plessis].
Édition très remarquable, malgré un bon nombre de corrections impar-
faitement justifiées, et qui constitue un grand progrès dans les études sur
Properce. L'article, assez étendu et critique, donne des renseignements
sur les mss. ainsi qu'un historique sommaire des éditions. 1^ 21 juin.
20 Eeari Otte, De fabula Œdipodea apud Sophoclem[E. T.]<?M.Tournier,ancien
Directeur de notre Revue, nous prie de dire ici qu'il n'eet pas l'auteur des
articles publiés dans la Revue critique avec cette signature, au moins à
partir de 1879.) Athétèses et transpositions tout à fait arbitraires. % Her-
mann UsENER, De Stephano Alexandrino [Gh. Th.]. « M. U. a rassemblé tout
25 ce que Ton peut recueillir relativement à la personne et aux ouvrages
d'Etienne d'Alexandrie, qui a enseigné la philosophie et les mathéma-
tiques à Gonstantinople, du temps de l'empereur Héraclius. » A la suite,
deux opuscules d'astrologie et d'astronomie, l'un faussement attribué à
Etienne, l'autre authentique. Ingénieuse dissertation, des plus inléres-
80 santés pour Thistoire de la philosophie et des sciences. ^^[ 28 jn. François
Lenormant, La Monnaie dans l'antiquité. T. 3. [Anatole de Barthélémy.]
Éloges : renseignements extrêmement abondants, des parties toutes nou-
velles, d'autres comme épuisées; çà et là on souhaiterait plus d'ordre.
Cari ÇONRADT, Die Abtheilung lyrischer Verse im griechischen Drama (i. Es-
35 chyle, Prométhée et Perses). [Henri Weil]. Le critique ne se sent pas
«responsable d'une théorie aussi singulière. » ^ Ansiofdis vifa scriptore
Laertio. Éd. Bywater. [Gh. Th.]. Remarquable spécimen d'une éd. com-
plète de Diogène Laërce. ^ Emile Châtelain, Notice sur les mss. de S. Paulin
de Noie [Charles Thurot. — E. Thomas.]. Les deux appréciations trèsfavo-
40 râbles, la 2« avec un mélange de qq. remarques critiques. 1 A. Boucherie,
Note additionnelle sur le 'EpayivcujxaTa et le Kaôrju.£ptv7i oj^aîa de Julius PolluX'
[A. D.]. « Complète un travail déjà fort riche en faits nouveaux. »
^^5 juillet. F. Max Mûller, Origine et développement de la religion étu-
diés à la lumière des religions de l'Inde, trad. J. Darmesteter. — Girard de
45 RiALLE, La Mythologie comparée, T. 1. [Abel Bergaigne.] Appréciation extrê-
mement favorable du 1" de ces ouvrages, assez défavorable du second.
^ Henry Dunbar, A complète concordance to ths Odyssey and Hymns of
Homer [Ch. G.]. Imprimée de la façon la plus claire pour l'œil, paraissant
construite avec une conscience parfaite ; c'est le pendant de la concor-
50 dance publiée, il y a quelques années, par Prendergast pour l'Iliade. A la
fin est un tableau comprenant les vers qui se retrouvent, soit exactement
soit avec des variantes, à la fois dans différents poèmes homériques. %^
12 jl. Annuaire de V Association pour l'encouragement des études grecques en
REVUE CRITIQUE d'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 235
France (1879). [Emile Legrand.] L'article se borne à une simple mention
des mémoires qui ont rapport à Tantiquité. Observations assez nom-
breuses sur les autres. 1[ N. E. Fernique, Étude sur Préneste, ville du La-
tium. — Id., De regione Marsorum [Maurice Albert]. Bonnes monographies.
^ Clémente Lupi, I Decreti délia Colonia Pisana ridotti a miglior lezione ^
[R. Mowat]. Édition définitive des deux fameuses tables improprement
dénommées 'Cenotaphia Pisana'. %^ 19 jl. Theodor Schreiber, Apollon
Pythoktonos [P. Decharme.] Apporte « qq. vraisemblances nouvelles sur
certains points controversés. » ^T[ 28 jl. Ch. Descemet, Inscriptions
doliaires latines. (Marques de briques relatives à une partie de la gens i^
Domitia). [Emmanuel Fernique.] Renseignements utiles et nouveaux. %
Notice sur un ms. de Quinte-Curce. [A. Thomas.] Le Vat. 1869 contient,
insérés à divers endroits du texte de Quinte-Curce, des fragments histo-
riques inédits que l'auteur de l'article avait cru pouvoir attribuer tout
d'abord à Trogue-Pompée, mais où il reconnaît maintenant une compi- ^^
lation du Moyen âge. Indication des auteurs qui ont fourni les éléments
de chaque paragraphe, et dont le texte peut ainsi être corrigé çà et là au
moyen de ce Vaticanus. (Ainsi dans J. Valerius, Lettre de Darius à
Alexandre, au lieu de 'habenam scythicam', le Vat. fournit la variante
certaine 'scuticam'.) %^ 2 août, Ch. Clermont-Ganneau, L'imagerie phé- 20
nicienne et la Mythologie iconologique chez les Grecs. (1. La coupe phéni-
cienne de Palestrina.) [P. Decharme.] L'explication de la coupe, déjà étu-
diée en détail par Helbig, est non moins juste que nouvelle. Quant à la
théorie que l'auteur y rattache, le critique la trouve établie jusqu'ici
d'une manière insuffisante (voir R. des R. 3, 223, 28 et 42>. ^Tf 9 août. 25
Sumner Maine, Études sur V histoire des institutions primitives, trad. Durieu
DE Leyritz. [Paul Viollet.] « Du plus haut intérêt, plein de vues originales
et neuves. Malheureusement les renvois aux sources y sont trop rares :
il y règne une certaine abondance facile et parfois dangereuse ; la texture
générale est un peu lâche ; et Pon sent trop que ces 'conférences' faites à ^o
Oxford ont gardé en devenant livre leur forme première. » Préface remar-
quable du traducteur. % A. Frigell, Collatio codicum Livianorum atque edi-
tionum antiquissimarum. [Em. Châtelain.] Extrêmement utile. Renvoi à la
Revue de Philologie, tome 4, pour la rectification de qq. inexactitudes.
T[^ 16 août. Philip Keiper, Die Perser des Aeschylos als Quelle fur altper- 35
sische Alterthumshunde. [James Darmesteter.] Recueil assez utile de maté-
riaux. La partie purement historique est traitée avec sens et jugement. La
partie linguistique parait laisser beaucoup à désirer. La conclusion de
l'auteur est qu'Eschyle ne montre que des idées très vagues au sujet de
la religion et des institutions de la Perse, et que l'onomastique est le ^o
domaine où il apporte le plus d'élénïents nouveaux, sinon sûrs. T[ Karl
Kocii, Die Baeume und Straeucher des alten Griechenlands [Alfred Jacob.]
« Ouvrage moins complet que celui de Lenz et qui ne saurait le rempla-
cer même pour les plantes ligneuses. Mais il sera fort utile pour la com-
paraison de la géographie botanique dans l'antiquité et dans les temps ^^
modernes ; et il redresse des erreurs commises soit par les anciens, soit
par ceux qui les ont interprétés. )> Des contresens, quelquefois fort
étranges, dans l'interprétation des textes. T[ C. G. Bruns, Fontes juris an-
tiqui romani. (4* éd. augmentée et corrigée.) — 0. Lenel, Beitraege zur
Kunde des praetorischen Edicts . [E. Caillemer.] Appréciation favorable, sur- 5o
tout du premier de ces ouvrages, manuel extrêmement utile, encore
amélioré et notablement augmenté. %% 23 août. Georg Curtius, Grund-
zùge der griechischen Etymologie (5» éd. remaniée avec le concours d'Ernst
236 1880. — FRANCE.
Windisch). — Id., Bas Verbum der griechischen Sprache (2^ éd. [Michel
Bréal.] Mis au courant de tous les progrès de la science. % GeorgBusoLT,
Forschungen zur grieschischen Geschichte. [R. Lallier.] Trois mémoires, qui
sont comme autant de pièces justificatives ou d'appendices à la grande
5 histoire entreprise par l'auteur. Ils concernent les relations de Sparte et
d'Olympie, la ville prétendue de Pisa, Argos de 421 à 418. %^ 30 août.
Euripidis Alcestiséd. Rud. Prinz. [Alfred Jacob.] Article étendu et critique,
qui paraît avoir surtout pour but de faire connaître certaines conjectures
soit propres à l'auteur de l'article (comme èv àpasatv, au lieu de èv àv^^âaiv,
10 vers 723), soit émises dans les conférences de l'École pratique des Hautes
Études. T" August Mau, Pompejanische Beitraege. [Emmanuel Fernique.]
Précision extrême d'analyse, 'connaissance approfondie de l'architecture
antique, sûreté dans les déductions. %^ 6 sept. Edm. Cougny, Extraits
des auteurs grecs concernant la géographie et V histoire des Gaules. T. 2. [Gh.
15 G<raux.>] k Le travail de l'éditeur et du traducteur est moins bien exécuté,
généralement parlant, que celui du compilateur. » D'ailleurs, plus de
50 pages de textes absolument omis par les Bénédictins, ou découverts
depuis eux (Polybe, Diodore, Denys d'Halicaruasse). «-If^ 13 sept. Fr.
SCHIERN, Om en ethnologisk Gaade fra Oldtiden. [E. Beauvois.] Grands
20 éloges. Il s'agit de savoir « si les étrangers que Q. Metellus Geler, pro-
consul de la Gaule Gisalpine en l'an 62 avant notre ère, reçut d'un roi de
Germanie, étaient bien des Indiens, comme ils l'affirmaient, et par quelle
voie ils étaient arrivés en Europe. » L'auteur pose « très nettement la
question, mais, contre son habitude, il ne la résout pas. » ^^ 20 sept.
25 FORCELLINI, Totius Minitatis Lexicon, éd. V. DE Vit. [A. Geffroy.] Article
étendu, dont l'objet principal paraît être de faire valoir tout ce qu'a coûté
de peines et tout ce qu'est appelé à rendre de services le travail « réelle-
ment immense» du nouvel éditeur. Quelques observations critiques sur
le détail. ^^ 27 sept. Hermann von Rohden, Die Terracotten von Pompeji.
30 [0. Rayet.] G'est le l"vol. d'une série, qui doit comprendre les terres
cuites de tout le monde grec et romain (sous la direction de R. Kekulé).
Beaucoup de soin, de curiosité patiente et d'érudition. La plupart de ces
monuments ne présentent d'ailleurs qu'un intérêt fort limité. Les dessins
(de Ludwig Otto) justifient mal la réputation énorme dont cet artiste jouit
35 parmi les archéologues d'Allemagne. ^^ 4 oct. Aristotelis Ethica Nicoma-
chea ; éd. Fr. Susemihl. [X.] Appareil critique très complet ; les conjec-
tures du nouvel éditeur sont presque toutes plausibles, hormis les
alhélèses, genre de correction que le critique juge a particulièrement
incertain. » ^% 11 oct. Al. Harant, Emendationes et adnotationes ad Titum
40 Livium. [Gharles Thurot.] Appréciation très favorable. Citation des con-
jectures que le critique juge les plus plausibles. Considérations générales
sur le délaissement des études philologiques en France. %^ 18 oct. Wil-
helm Meyer, Die Urbinatische Sammlung von Spruchversen des Menander,
Euripides nnd anderer. [Gh. G.] Mémoire bien fait, introduction à une nou-
45 velle publication des Sentences monostiques de Ménandre, pour laquelle
l'auteur a déjà dépouillé plus de deux douzaines de mss. 1125 oct. Hans
Duetschke, Antike Bildwerhe in Oberitalien. 4. — Theodor Sghreiber, Die
antiken Bildwerke der Villa Ludovisi in Rom. [Emmanuel Fernique.] Cata-
logues de grande valeur, publiés sous le patronage de T'Institut de cor-
so respondance archéologique de Rome. L'introduction de Schreiber est par-
ticulièrement remarquable. %^ 8 nov. Ed. de Hinojosa, Historia del Dere-
cho. [J. B. Mispoulet.] Exposé élémeutaire, clair et précis. ^^ 15 nov.
Max Wallies, De fontibus Topicorum Ciceronis [E. C] Discussion bien con-
Il
$i
REVUE DE l'histoire DES RELIGIONS. 237
duite, mais conclusion tout hypothétique. T[1| 22 nov. Oskar Lehmann, Die
tachygraphischen Abkûrzungen der gnecMschen Handschriften [Ch. G(raux)].
Article étendu et critique. Ce recueil «sera d'une grande commodité pour
ceux qui auront à préparer un cours ou un livre sur les abréviations
grecques. » Mais il manque à l'auteur <( la pratique des mss. eux-mêmes, s
que rien ne remplace, et par suite toute sûreté de jugement dans les
questions qu'il soulève. » ^[ Ern. Schneider, Quaestiones Ammianeae [E. C]
Parait médiocre. ^% 29 nov. Gaston Boissier, Promenades archéologiques :
Rome et Pompéi [x.] i< Livre de vulgarisation, mais comme il en paraît trop
peu, à l'étranger comme en France. » ^^ 6 déc. Jules Martiia, Catalogue lo
des figurines en terre cuite du Musée de la Société archéologique d'Athènes.
[Emm. Fernique.] Méthode précise, remarquable introduction. If Martin
Hertz, Analecta ad carminum Horatianorum historiam, 2, 3, 4. [E. Châtelain.]
Concerne encore les réminiscences d'Horace chez les écrivains suivants.
« Plein de renseignements utiles, et en partie nouveaux, sur une foule 15
d'auteurs qu'on lit peu aujourd'hui. M. Hertz ne prétend pas avoir épuisé
la question, il a voulu seulement en montrer l'intérêt, et on peut dire
qu'il a pleinement réussi. « Il montre notamment par de nombreux
exemples que les poésies d'Horace n'ont pas été délaissées jusqu'à Néron,
comme le pensait Kiessling. %^ 13 déc. R. Sciinee, Ein Beitrag zur Kritik 20
der Aristophanesscholien. [Albert Martin.] Insiste particulièrement sur le
profit qu'on peut tircF de Suidas. Appréciation généralement favorable.
^ Fried. Schlee, De versuum in canticis Terentianis consecutione. [E. C] Dis-
cussion claire et souvent convaincante. Sur un point, le critique va môme
plus loin que l'auteur : « Lorsque, dans une longue suite de vers iambi- 25
ques oclonaires, il se trouve un ou deux trochaïques septénaires ou réci-
proquement, et que rien n'indique un changement de scène, à mon avis,
nous scandons mal, ou le texte est altéré. «^^ 20 déc. Cari Peter, Zur
Kritik der Quellen der aelteren roemischen Geschichte. — J. G. foLLGRAAF,
Greek writers of roman history. [Ch. G.] Jugement très favorable sur ces 30
deux ouvrages. ^ G. Loewe, Prodromus corporis glossariorum latinorum.
Id., Glossographisches. H. Hagen , De Placidi glossis. Id., Gradus ad
criticen. Samuel Berger , De glossariis et compendiis exegeticis qiiibus-
dam medii aevi. [E. Châtelain.] Analysés et loués ; qq. réserves en ce
qui concerne le 'Gradus ad criticen'. %^ 27 déc. L. Annaei Sénecae dialogo- 35
rum lihri \2, éd. H. Ad. KocH (terminée par J. Vahlen). [E. Châtelain.]
Bonne édition, dont le continuateur a jugé à propos, peut-être à tort,
d'abréger l'appareil critique. Notice de 22 pages sur le ms. de Milan, où
se remarque cette singularité, qui se rencontre ailleurs encore, suivant
le critique : que des mots écrits in extenso ont été ensuite corrigés en 40
vue d'y introduire des abréviations. ^ Ad. de Ceuleneer, Essai sur la vie
et le règne deSeptime Sévère. [Georges Lacour-Gayet.] La composition et le
style laissent beaucoup à désirer. De bons chapitres d'ailleurs, et partout
la preuve d'un travail considérable. Rectifications sur un certain nombre
de points. Y. ■*&
Revue do Thistoiro des relig^Ion», dirigée par Maurice Vernes,
(paraît tous les 2 mois). T. 1. Jr.-févr. La divination italique [Bouché-
Lcclercq]. Morceau détaché de 1" Histoire delà Divination dans l'antiquité'
qui paraîtra dans le 4° vol. de cet ouvrage. ^ Bulletin critique de la my-
thologie aryenne [A. Barth] et de la religion de l'Egypte [MasperoJ. ^ La ^®
mythologie iconologique [Clermont-Ganneau]. %^ Mars-avr. La formation
d'une religion officielle dans l'empire romain [V.Duruy]. La religion officielle
d'Auguste, faite d'éléments anciens et d'éléments nouveaux adroitement
R. DE pniLOL. : Octobro 1881. — Jievue des Hevues de 1880. V. ~ IG
238 1880. — FRANCE.
combinés, n'était qu'une grande mesure administrative <cf. plus loin, p.
25 i, 47). 1[ Esquisse du développement religieux chez les Grecs [Tiele>
Extrait du Manuel de l'hist. des religions, dont la traduction paraît chez
Leroux. 1^ Mai-jn. Le dieu suprême dans la mythologie indo-européenne
6 [J. Darmesteter]. ^ Bulletin critique de la religion assyro-babylonienne
[Guyard] et des religions de la Chine [H. Cordier]. ^^ T. 2. Jlt-août. Les
monuments funéraires des Grecs [F. Ravaisson]. ^ Bulletin critique de la
mythologie grecque [P. Decharme]. Examen des récents travaux, traitant
surtout de l'influence orientale dans la constitution des religions grec-
10 ques. ^ Bulletin critique de la mythologie gauloise [Gaidoz]. ^^ Sept.-
oct. Comment distinguer les éléments exotiques de la mythologie grecque
[Tiele]. f ^ Nov.-déc. Bulletin critique de la mythologie latine [Bouché-
teclercq]. Notice sur les travaux des auteurs qui ont le plus fait avancer
la question depuis Niebuhr : Ambrosch, Krahner, Klausen, H. Jordan,
15 Preuner, Usener, Hertzberg, Schwenck, Mommsen, Marquardt, Boissier,
etc. E. C.
Revue de philologie» de littérature et d'histoire an-
ciennes. T. 4. Avis aux lecteurs. Ch. Thurot, 0. Riemann et E. Châtelain
succèdent aux anciens directeurs, f Questions relatives aux nouveaux
20 fragments d'Euripide et d'autres poètes grecs [H. Weil]. 1» Euripide a-t-il
composé des drames bourgeois ? c'est très incertain. Les arguments de
Cobet n'empêchent pas que le grand morceau de 44 Irimètres n'ait pu
appartenir à une tragédie. 2° Les deux morceaux tragiques anonymes doi-
vent-ils être réunis en un seul? La réunion présente trop de difficultés.
25 3° Diverses observations sur les autres morceaux. Plusieurs corrections
de texte. ^ Quelques mots des chants des Saliens [L. Havet]. Dans Festus,
au lieu de 'polteo' lire 'pro olteo'. 'olteus' est peut-être pour'olticus'.
'lanicus doit être restitué aux chants Saliens eux-mêmes (Varron 7, 26).
t Lectiones Xenophonteae [Herwerden]. Conjectures sur la Rép. des
30 Lacédémoniens, la Rép. des Athéniens; de vectigalibus, Hipparchicus, De
re equestri. t Quintilien 10, i, 66 [Ch. Thurot]. Corriger 'tragœdiam' au
lieu de 'tragœdias'. ^ Les particules enclitiques 'que, ve, ne' placées
après un e bref [Harant]. Aux premiers âges de la langue latine on ne trou-
vait là rien de choquant ; cet archaïsme s'est maintenu dans la langue of-
35 ficielle, dans les textes de lois, etc. Mais dans la littérature il était déjà
rare du temps de Cicéron, et après lui il disparut à peu près complètement
jusqu'à ce que les auteurs de la décadence vinssent l'exhumer. 1 Tite-
Live 5, 42, 6 [0. Riemann]. Lire 'excepit aut lux deinde noctem inquietam'.
T[ L'accident du roi Darius [J. Geoffroy]. Interprétation du passage d'Hé-
40 rodote (3, 129). Opinions des chirurgiens grecs sur l'astragale. ^ Notes de
grammaire [0. Riemann]. i° Les parfaits en *-iere'. 2° Inferior quam. —
3° Étymologie de où^stç. 4° Futur passif attique. 5° Le nom propre 'HfwW
6° Assimilation du M au B. 7» 'Tôt, quot' employés substantivement.
8° tuo'Xyi = TCo'Xst, 'Ypaap.xTYl r=: -ypap,u.aT£ï. 9° 'Quam' suivi du subjouctif après
45 un comparatif. ^ Sur Cicéron, De Finibus. Supplément rectificatif à la colla-
tion d'un ms. [0. Nigoles]. Collation du Paris. 6331 avec l'éd. de Madvig.
^ Études sur les archontes athéniens [J. Nicole], i. Examen d'une théorie
récemment exposée par Fustel de Coulanges. Suivant N., les archontes
annuels avant Solon étaient élus et non tirés au sort ; Solon maintint et
50 consacra cet usage traditionnel des Athéniens. % Un ami de l'empereur
Claude. Lettre à Ch. Robert sur 2 inscr. de Viviers [E. Desjardins]. Resti-
tue et complète, l'une par l'autre, 2 inscr. relatives à L. Vestinus, né dans
la colonie de Vienne, chevalier romain. ^ Un manuscrit de Corbie
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET d'HISTOIRE. 239
[Omont]. Le ms. que Riese n'a pu retrouver pour TAnth. lat. n.719 est le
paris. 13047. 0. en donne la collation pour cette pièce. ^ Sur l'Anthologie
latine [E. Châtelain]. 1° L'origine des prétendus fragments de Gallus
(n. 914-916 Riese). Documents tirés du ms. B 106 de la Bibl. Vallicellana
d'après lesquels Estaço avait reçu un texte fort différent de celui des édi- 5
tiens, ce qui semble prouver que les vers en question sont une œuvre
de la Renaissance. 2° Carmen Octaviani Caesaris (n. 672). Variantes du
Paris. 16236. 3°(n. 763). Correction fournie par le ms. du Vatican Reg.
215. 4° et 5° (n. 779 et 788). Variantes du Paris, 16236. 6« (n. 488) Var. du
Regin. 215. ^ Notes paléographiques [Ch. Graux]. 1. Un fragment de lo
Sapho chez Choricius. Restitution par H. Weil. 2"* L'encre à base métalli-
que dans l'antiquité. 3** Age d'un Plutarque de Florence. La souscription
a été retouchée et ne peut plus servir à dater. 4° Un prétendu bombycinus
de l'an 1095. 5« Manuscrit d'auteurs militaires grecs à la bibliothèque
Barbérine. Le Paris. 2442 et le Barb. ii-97 sont deux parties d'un seul i5
ms. l[De l'emploi des mots ^ôacret, positione* en prosodie [Thurot]. Histoire
du sens attribué à ces mots ; primitivement* par convention'. H faut avoir
soin de dire que la 'syllabe', et non la voyelle, est longue par position.
^ A propos de 1' 'Auditorium Maecenatis ' [Boissier]. Les lectures publiques
ont eu lieu d'abord dans les théâtres publics ou privés, et, quand on 20
construisit des salles exprès pour elles, ce ne furent guère que des
théâtres en raccourci. ^ Suppléments au mémoire de Frigell 'Collatio
codicum Livianorum' [0. Riemann]. Collation partielle du Laurent. 63, 19,
du Vatic. 3329, des Vatic. 1840, 1845, des Laur. 63, 16; 63, 2; 63, 4; d'un
Veronensis. T[*|[ De l'impératif futur latin [Thurot]. Classement des exem- 25
pies d'impératifs en 'to' qui semblent s'écarter de Ja règle. ^ Eschyle,
ILPromélhée, 51 [H. W.]. Corriger 'Epwxo.' tî; ^'cû ; xoù^sv. ^ Sur Xénophon
|f[0. Riemann]. 1. Le verbe àvoî-^w chez X. 2. A propos deDécélie. T[ Sidoine
ApoUinaire, Carm. 2, 367 [Châtelain]. Lire 'En Agrigentini '. ^ Un nouveau
fragment de la MeXaviTrinn èza^ïùuç d'Euripide [H. Weil]. Texte du feuillet de 30
parchemin découvert par Blass; conjectures diverses. 1[ Homère, Iliade
12, 50 [Id.]. Lire oùU tw Ï-k^i. ^ Note sur un ms. de Florence contenant
des lettres de Sénèque [Châtelain]. Descr. du Laur. 66, 40; qq. variantes.
1 Tite-Live 22, 5, 8 [0. R.]. Lire 'animorum adeoque intentus'. Tf Sur
l'une des 2 nouvelles épigrammes de Posidippe [H. W.]. Lire au vers 2 : 35
tp.TCeftcpatvoWvov, *|[ Euripide, Iph. Taur. 932 [0. R.], La forme r^-j-eXn; ne doit
plus être suspectée. i[ Un nouveau fragm.ent (f'Agathon [H. Weil]. Resti-
tution de deux vers anapestiques cachés jusqu'ici dans Denys d'Halic.
(p. 1035 R). TfT Du pluriel de respect en latin [Châtelain]. C'est au y°
siècle après J.-C. que cet usage s'est introduit. T[ Depidius, Detidius 40
[L. Havet]. Le nom de cet être mythique étant incertain, on peut le recon-
naître dans Varron 5, 52 sous la forme 'Defldius'. ^[Tf Sur l'Europe d'Es-
chyle [H. Weil]. Le morceau tragique anonyme est plutôt d'Eschyle que
d'un imitateur, comme le pense Kock. Nouvelles conjectures sur le texte.
TAntiphon, Meurtre d'Hérode, § 29, 5 et 49 [H. W.]. 3 corrections. ^ Ad ^s
iEschylum et Sophoclem [Herwerden]. Conjectures sur Esch. Agam. et
fragm. ; Soph. Philoct. (13 passages). T[ Études sur les archontes athéniens
[J. Nicole]. 2« article. ^[Étude sur les distiques moraux de Caton, d'après
deux mss.de Montpellier [Léon Fontaine]. Description de ces mss., l'un
du ix«, l'autre du xi* s. Variantes qu'ils fournissent. Leur importance, so
If 'Que' après un 'e'bref [0. Riemann]. Rétablir* et tabe' au lieu de
*tabeque' dans T.-Live2i, 39, 2. 1 Appien, Guerres civiles 2, 82 [Ch. G.].
Ponctuer : ô ^è « Aa^xT^pw; » àvÊèoYiffs « vucYioop.ev... ^ Varron, L. L. 7, 3 [L. Ha-
240 1880. — FRANCE.
vel]. Rétablir 'ipse tui tritavi'. %^ Celte Revue publie désormais un
'Bulletin bibliographique' indépendamment de la 'Revue des Revues'.
E. C.
Revue de» deux mondes. T. 37-42. 1 mai. Le passage d'Hannibal
6 à travers la Gaule et les Alpes d'après un livre récent. (Hennebert, Histoire
d'Uannihal, 2 vol. parus) [A. Réville]. ^ 1 jlt. L'empereur Julien d'après de
récentes publications (A. Na ville, Julien l'Apostat et sa Philosophie du
polythéisme; F. Rode, Geschichte der 'Reaction Kaiser Julians; Sievers, Bas
Leben des Libanius [G. Boissier]. Plusieurs points de détails sont éclairés
10 par ces ouvrages. ^ 1 août. Les études d'archéologie classique depuis
Winckelmann jusqu'à nos jours [G. Perrot]. En partie d'après K. B. Stark,
Handbuch der Archœologie der Kunst. ^ 15 août. Un poète comique philo-
sophe. Épicharme [J. Girard].^ 1 sept. Le drame macédonien, i. Les pha-
langes pauvres [Jurien de la Gravière]. ^ La réorganisation du Musée de
15 Boulaq et les Études égyptologiques en Egypte [G. Charmes]. ^ 15 oct. et
15 nov. Le drame macédonien. [J. de la Gravière]. ii. La bataille d'Issus.
Découvertes géographiques d'Alexandre, m. Le siège de Tyr.
Revue des études Juives. Publication trimestrielle de la société
des études juives. N° 1 (jl.-sept.). Cyrus et le retour de l'exil [J. Halévy].
20 Étude sur 2 inscr. cunéiformes relatives au règne de Nabonide et à la
prise de Babylone par Cyrus (Notice lue à TAcad.). ^ Notes épigraphi-
ques touchant qqs points de l'histoire des Juifs sous l'empire romain
[A. Darmesteter]. Réunion des inscr. latines relatives aux Juifs ; traduc-
tion et commentaire. ^ G. J. Ascoli, Iscrizioni inédite o mal note Greche,
25 Latine, Ebraiche di antichi sepolcri Giudaici del Napolitano, avec 8 pi.
[A. D.]. Publication qui renouvelle la science épigraphique juive. E. C.
Revue des questions bistoriqucs. 14® année. T. 27. L'Avesta et
son origine d'après les travaux les plus récents [F. Robiou]. ^ Le brigan-
dage d'Éphèse et le concile de Chalcédoine [A. Largenl]. ^ Une question
30 de l'histoire littéraire de la Grèce [F. Lenormant]. Le 2« livre d'Hérodote
est une des parties de l'œuvre dont la rédaction est la plus ancienne, une
de celles qu'H. publia séparément les premières. Ce livre a été connu de
Pindare ; donc la publication ne peut être descendue au-dessous de 443
av. J.-G. Il a peut-être, entre 458 et 456, é^é connu d'Eschyle qui semble
35 faire allusion à un passage de ce livre dans les Suppliantes (vs. 279-284).
11 y a donc une assez grande probabilité à ce que ce 2*^ livre ait été com-
posé en 458, immédiatement après le retour du fils de Lyxôs de son
voyage sur les bords du Nil. ^ Les plans de Rome publiés par De Rossi
[L. Duchesne]. ^^j T. 28. Les inscriptions latines sur briques [G. Lacour].
40 Analyse de Descemet, Inscriptions doliaires latines. Livre utile. % L'apolo-
gie d'Aristide et l'épître à Diognète [Henry Doulcet]. L'apologie récem-
ment retrouvée dans un ms. aménien, et l'épître à Diognète doivent être
du même auteur, Aristide, contemporain d'Hadrien. E. C.
Revue des sociétés savantes des départements* 7° séric,
46 1. 1, 3« livr. Le milliaire d'Arles (fig.) [Mowat] Sur le milliaire trouvé jadis
dans l'ancien forum d'Arles, M. lit aux lignes 9 et 10 : [Arel]ATE-MAS
[siliam] 1| [mi]LIARIA-PONI-S[tatuit]. Rectification au texte des éditeurs
précédents ; la route d'Arles à Marseille reçut ses bornes en l'an 435. ^
Deux marques de fabricants d'amphores au musée archéologique de la
50 ville du Mans (fig.) [E. Rucher]. Deux fragm. d'amphores trouvés au
Mans portent l'un Uriteus, — ur est fréquent dans les noms gaulois surtout
comme prétixe, mais aussi comme suffixe, — l'autre : scottus ; on lit
scottius sur une marque du musée de Nantes. -- De Lasteyrie, rappor-
REVUE DES SOCIÉTÉS SAVANTES DES DÉPARTEMENTS. 241
teur, rapproche de Urileus le nom Uritues trouvé à Bavay. If Rapport
sur les communications manuscrites [J. Quicherat]. Le cabinet des
estampes (Bibl. nat.) est en possession de l'album où Cournault a dessiné
les objets gaulois découverts dans ses fouilles des lacs de Suisse et de la
région supérieure du Danube. C. signale qqs objets intéressants qu'il n'a s
pas dessinés ; rapport de la poterie lacustre avec celle de certaines tribus
arabes. — Du Chatellier a trouvé, dans le tumulus de Run-aour (Finis-
tère), des silex et des fragments de poterie, dans le tumulus de la Torche-
en-Plomeur, côte d'Audierne, des silex et une tasse à fond rond ; sur le
versant du même mamelon, entassement de débris alimentaires. — lo
Fouilles du mont Beuvray par Bulliot <R. des R. 3, 236, 2>. — (Fig.) Au
lieu dit Rochéga, entre Montréal et Gondrin (Gers), on a trouvé, dans une
sépulture, des bijoux en argent d'époque romaine, mais inspirés encore
par l'art national ; bague représentant un personnage nu, assis, cares-
sant un animal, ou lui présentant une coupe. Une autre bague, trouvée à 15
Paulhiac (Gers), représente un citharède assis, devant lui un personnage
agenouillé ; peut-être Achille et Priam. — (Planche). Découverte au Mas-
d'Agenais (Lot-et-Garonne) d'une belle statue sans tête, prise d'abord
pour une Vénus, c'est sans doute une Hébé. — Foisset communique la
photographie d'une tète de femme couronnée d'un diadème radié, de l'é- 20
poque romaine, trouvée à Bligny-sous-Beaune (Côte-d'Or). Peut être une
déesse Belina ou Belena, d'où viendraient les noms Beliniacum, et Belna
(nom latin de Beaune), très conjectural. — Clément Simon a communi-
qué la statue d'un personnage mithriaque trouvé à Ste-Claire (Gers).
Liste des monuments mithriaques trouvés en Gaule, ils sont rares; à ce 25
sujet texte meilleur de Tépitaphe grecque d'un prêtre de Mithra, publiée
inexactement par Gruter (1559, 12). — Substructions d'un établissement
romain à Ste-Foy (Gironde). — Léon Martres signale à Serre-Gaston
(Landes) une ruine curieuse appelée \à Salle par les habitants. Enceinte
de 2 hectares formée par un fossé et terre-plein ; au centre éminence 30
(Haute-Salle) de 4 à 5 mètres surmontée d'une petite tour d'apparence
romaine, le tertre central fut un cimetière. — Tcrninck décrit les objets
mérovingiens qu'il a découverts dans le cimetière de St-Nicolas-lès-Arras.
^^ 4« livr. Réunion annuelle des délégués des sociétés savantes à la
Sorbonne. Les médailles sont données à 3 sociétés : \° Société archéol. des 35
antiquaires du centre, fondée en 1867 : travaux de E. Beaurepaire, des
Méloizes, Rapin, Buhot de Kersers ; on doit à cette société le catalogue
du musée lapidaire de Bourges, t. 4, p. 1 des Mémoires; 2* Société archéol.
de Bordeaux, fondée en 1873 : travaux de Sausas créateur du musée lapi-
daire de la rue des Facultés, et fondateur de la société, de Dezeimeris, 40
de Braquehaye, de Dubois, créateur du musée Dubois ; 3« Société historique
et archéologique de Périgueux, fondée en 1874 : travaux du D"^ Galy,
Walgrin de Taillefer, créateur du musée. ^ Compte rendu des lectures.
Section d'Histoire et de Philologie. [Hippeau]. Fourvière et Ainay sous
la domination romaine, par de Raverat, de la Société lit. hist. et arch. de 45
Lyon. C'est à Fourvière, sur le pic d'Ainay, et dans la partie du Rhône
qui en baignait le pied, que furent martyrisés les chrétiens; l'amphi-
théâtre où ils périrent est celui qui était au pied de la colline. 1 Section
d'Archéologie [Chabouillet]. — [Bleicher]. L'enceinte avec blocs vitrifiés
du Hartmannswillerkopf appartient aux temps préhistoriques ; l'état de 50
la science ne permet pas de préciser davantage la date des camps vitri-
fiés. ^ [Brun]. Renseignements sur le bel état de conservation du théâtre
de Vintimille. ^[[Godard-Faultrier]. Communication sur les fouilles de la
242 1880. — FRANCE.
place du ralliement à Angers ; anse d'amphore avec l'inscrip. caesen; mo-
saïque. 1[ [Castan]. Épitaphe de Geminia Titulla Arausiensis (d'Orange),
mater sacrorum. Une autre inscription mentionne le vœu fait à Mercure
par une autre mater sacrorum, d'où G. conclut que les matres sacrorum
6 étaient des prêtresses de Mercure. Ce serait plutôt, suivant Ghabouillet,
des prêtresses de Mithra. <R. des R. 4, 233, 16>. .^ [Buhot de Kersers].
Fragments d'architecture romaine à Bourges <cf. R. des R., 4, 223, 30>. *|
[Mayaud]. Le Praetorium d'Aquitaine doit être placé au Puy-de-Jouë, alias
Mont-de-Jouë, près St-Goussaud, canton de Bénévent (Creuse). Travail
10 méthodique et prudent suivant le rapporteur qui trouve trop ambitieuse
l'expression : le Praetorium d'Aquitaine ; il serait mieux de dire : Praeto-
rium in Aquitania. 1 [P. Guégan]. Indication et dessins d'objets préhisto-
riques, gaulois et romains trouvés à Mareil-Marly (Seine-et-Oise). ^
[E. Blanc] B. lit un essai sur qqs inscriptions remarquables des Alpes-
15 Maritimes; éloge. B. a retrouvé l'inscr. d'Ahenobardus; 2 inscr. trouvées à
Briançonnet font mention de l'Ordo Briganliorum ; faut-il conclure que
c'est Briançonnet, et non Briançon, qui était le siège de l'ordo ? Sans se
prononcer définitivement, B. incline vers l'affirmative. 1 [F. Voulot].
Contrairement aux décisions de la commission de topographie des Gaules,
20 V. place Solimariaca à Soulosse et n'admet pas que Mosa soit au Moulin
rouge ; le rapporteur serait disposé à penser comme V. ^ [Liénard].
Fouilles faites à Baalon en 1877 ; découverte d'un édicule en pierre, de 0 "^^
62 de h., et d'un bas-relief représentant un foulon. ^ [Cournault]. C. lit
un mémoire sur des fouilles exécutées en 1878 dans la forêt voisine de
25 LunkofTer (Argovie) par la société des antiquaires de Zurich; dessins
représentant des antiquités de diverses époques. Ils seront déposés à la
bibliothèque nationale. % [Eug. Lemarié]. Travail consciencieux sur les
voies romaines de la Charente-Inférieure ; dessin de 3 monuments encore
à déterminer : le terrier de Toulon (terrier, dans la Charente-Inférieure,
30 signifie tertre), le fanal d'Ebéon, la pile de Pyrelange. t [Mercier]. Le ter-
rier de Toulon est le soubassement d'une tour de bois construite lors de
la conquête des Gaules par les Francs. Quicherat croirait plutôt que ce
fut un fanal élevé au 9« s. % [Prévost]. Les murs vitrifiés étaient un
moyen expéditif de fortifier une enceinte usité par les Romains contre
35 les barbares vers les 4^ et S*» siècles. 11 faudrait faire des expériences de
vitrification.^[Du Chatellier]. Exploration du tumulus de Kerheuret en Plu-
guffan (Finistère). Sépulture de l'âge de bronze; urne contenant des cen-
dres ; C. a reconnu l'ustrinum où avait été opérée la crémation du défunt
et peut-être de ses parents ou bien la crémation de victimes. ^ Bibliogra-
40 phie des sociétés savantes.
HT^ Série.T.2,livr. i. Compte rendu des séances. 13 mars-7jlt. 1879. t
Rapport des membres du comité sur les publications des sociétés savantes.
Section d'histoireetdephilologie. Mémoires de la société d'émulation du
Doubs, 5° série, T. 1, 1876 [G. Desjardins]. Lecture de Besson sur le Césa-
45 risme et la démocratie à Rome. ^ Mémoires de la société éduenne, nouvelle
série, T. 7, 1878 [L. Bellaguet]. Mémoire de Bulliot sur les foires de Bibracte;
à ce sujet recherche sur les foires en Gaule avant et après la domination
romaine ; elles avaient un caractère à la fois religieux, politique et com-
mercial. ^ Bulletin de la société archéologique scientifique et littéraire de
50 Béziers, 2° série, T. 5 à 9, 1869 à 1878 [P. Meyer]. Caron <T. 5>veut prouver
que les langues romanes ne descendent pas du latin, mais ont une origine
celtique. M. s'étonne que cette société sérieuse ait inséré une semblable
élucubration. ^- Noguier <T.7> étudie Ensérune et Montady, stations gau-
REVUE DES SOCIÉTÉS SAVANTES DES DÉPARTEMENTS. 243
loiscs, gallo-romaines et féodales. M. demande les preuves de l'élymologie
celtique attribuée par N. à Ensérune. 1 Section d'archéologie. Comptes
rendus et mémoires de la Société d'émulation des Côtes- du-Nord., T. 14, 1877
[A. Darcel]. Rapport de J. Morvan sur des fouilles archéologiques à Saint-
Théo : monticule contenant, en 2 couches, des cendres mêlées de nom- ^
breux fragments d'os d'animaux et de scories de fer; on ne peut déter-
miner de date. — Micault décrit un bracelet en or et 2 lingots en bronze
trouvés dans une tourbière au Guern-an-Floch, en Mael-Pestivien (Côtes-
du-Nord) ; liste raisonnée des objets d'or trouvés en Bretagne. T] P. du
Chalellier décrit les galeries et chambres des monuments de Kerugou. Il lo
y a trouvé des vases contenant des ossements, des haches polies, des silex
et, chose nouvelle, de petits coffres en pierres, soigneusement clos, pleins
de cendres mêlées de charbons. — Droguet fils lit une ïnotice sur des
lingots en fer, ayant même forme, qq. soit le lieu de la trouvaille, Suisse,
Picardie, Bretagne ; ils ressemblent à ceux que Place a trouvés à Ninive, is
et qui, selon lui, sont des outils. Utile contribution à l'histoire delà mé-
tallurgie. — Exploration du cimetière gaulois de Kerviltré par du Chatel-
licr : poteries, armes, bijoux de bronze et même d'or; qq. ruines de mai-
sons circulaires en clayonnage. Mémoires de la Société d'émulation d'Ahbe-
ville, a*' série, T. 2, 1873-76. [Quicherat]. La société d'Abbeville manque 20
d'activité, faute de travaux elle revient sur d'anciennes découvertes ou
notices d'antiquités utiles à rappeler ou dont les conclusions sont à
modifier.
^% Livr. 2. Comité archéologique et historique de Noyon. — Comptes rendus
et mémoires lus aux séances. T. 5, 1878. Sceau de potier en terre cuite : 25
BIILIN. Belin(us); sur un autre : BIIL. — Cachet d'oculiste trouvé en 1873
entre Thourotte et Machemont (Oise) : M. L. Maritumi dialepidos ad || M.
L. Maritumi paccianum ad aspritu. 1[ Bulletin monumental, 3^ série, T. 6,
<cf. R. des R., 3, 194, 18). ^Mémoires de l'Académie des sciences belles-lettres
et arts de Clermont-Ferrand, T. 19, 1877 [A. Bertrand]. Fouilles de Delort dans 30
les 3 tombelles de Mons, plateau formant un oppidum occupé à toutes les
époques. Deux des tombelles étaient gauloises, on a trouvé dans l'une
une épée du type de Hallstadt, chose nouvelle en ce pays, dans l'autre des
bracelets en bronze de forme inconnue en Auvergne ; la 3® tombelle
semble un monument mégalithique dégénéré : ^ Bulletin archéologique et 35
historique publié sous la direction de la société archéologique de Tarn-et-Garonne^
T. 6, 1876. [Id.]. Ed. Forestié signale, à la villa de Sas-Marty, à Saint-Ro-
main, prèsMiramont,uneintéressante mosaïque romainede 50 m. de long
sur 3 m 50de large; dessins variés; d'un côté ony lit conculanuSjdeTautre une
inscription qui n'a plus qu'un seul mot : coloribus. ^ Bulletin de la société 40
archéologique ethistorique delaCharente^^'^ SQÙQiyl . \ , {B11[Q>. de Ris]. Rapport
deChauvet et Lièvre surles fouilles des tumulus de laforêtde Boixe. Un des
dolmens, détruit aujourd'hui, offre, sculptée en relief, une ligure qui res-
semble à un lituus. Les autres dolmens inviolés n'ont présenté cependant
aucun squelette entier, ni aucun vase ; les fragments ne se raccordaient 45
pas de façon à donner même le profil d'un vase, chose inexplicable avec
l'intégrité du tumulus. ^ Mémoires de la société d'Emulation du Doubs^ 5®
série, T. 2, 1877. [A. Darcel]. Mémoire de Gastan sur Vesontio, colonie ro-
maine; G. réfute aisément un contradicteur qui prétendait retrouver laplace
des anciens monuments de Vesontio, en suivanlTitinéraireet les stations so
de la fête des fous qui aurait été la continuation d'une tradition païenne.
1 Bulletin de la société archéologique de Soissons, 2" série, T. 8, 1877. [A. de
MontaiglonJ. Note de Michoux sur la découverte d'anciens tombeaux et
244 1880. — - FRANCE.
de traces romaines dans la forêt de Retz de Villers-Cotterets. ^ Bulletin de
la société des sciences historiques et naturelles de VYon7ie, année 1878, T. 32,
1879 [Ed. de Barthélémy]. Quantin signale la découverte d'un vase gaulois
de grandeur extraordinaire, recouvert d'un 2° vase pénétrant dans l'in-
6 térieur, le tout enveloppé dans une chappe de terre glaise séchée au soleil;
à l'intérieur os calcinés, objets en bronze, feuille de cuivre repoussé. Lieu
de la découverte : La Souris, route de Lyon à g., en face la villa Yves, au
faubourg Saint-Gervais d'Auxerre. ^Bulletinde la société d'études scientifiques
et archéologiques de la Ville de Braguignan, T. 11, 1876-77. [A. Lenoir].
10 Olivier a publié la description et les dessins d'un dolmen situé à la Ver-
rerie-vieille, près Saint Paul-les-Fayence, sur la route de Caillan. Osse-
ments très nombreux; silex, bronzes, perles, cuivre. ^Rapport des mem-
bres du comité sur les communications manuscrites. Section d'Archéo-
logie. [Ch. Robert]. Rapport sur 2 mosaïques découvertes à Bordeaux et
15 communiquées par Braquehaye. % [A. Bertrand]. Chevrier communique
une panthère trouvée dans le Lyonnais ; C. croit que ces animaux étaient
des objets de culte. Poggi a écrit que, sous Auguste, l'usage d'avoir des
animaux féroces était répandu ; de là l'habitude d'en faire des repré-
sentations.
20 11 3° livr. [J. Quicherat]. Morel envoie une communication peu précise
sur une découverte datant de 1854 : vase trouvé à Fouchères qui démontre
avec quelle incohérence les potiers accouplaient souvent leurs sujets
décoratifs ; M. a aussi fouillé au même endroit un cimetière où les corps
avaient été inhumés la face contre terre. M. n'est pas heureux dans ses
25 assimilations de lieux. — (tig.) Rapport de Terninck: à une lieue de Thé-
rouane détruite en 1353, était une ville romaine, la Ville verte, également
disparue. T. décrit ensuite les fouilles qu'il a faites à la demi-lune, n°24,
de la fortification d'Arras : 15 chambres, 2 portiques. Taire des pièces est
revêtue de béton; bas-relief en gypse représentant un vieillard dont le
80 style rappelle l'art du moyen-âge ; tête en bronze d'enfant, chauve, joufflu,
riant, type fréquent en Gaule. Base de la figurine d'une déesse mère, avec
l'inscr. Pistillus, verre à vitre que T. croit coulé et non soufflé; il ren-
contrera des incrédules. Dans les fouilles du faubourg Saint-Nicolas, T. a
exploré des tombes qui bordaient une voie. Dans les tombes, ossements
35 nombreux, objets de ménage et outils appartenant à diverses industries ;
vaisselle abondante, vases en bronze ou en cuivre, amphores ayant con-
tenu de l'huile. Au milieu de deux fosses objet singulier : « armature
de fer composée de 4 tiges de 44 cent, de haut, que relient entre elles
4 bandeaux aussi en fer, l'assemblage formant un carré de 42 cent, de
40 côté. Les tiges se terminent par des antennes qui se projettent en dehors,
tandis qu'intérieurement il y a un 3« appendice retombant en forme de
crosse ; des vestiges de bois adhéraient à ces crosses ainsi qu'aux ban-
deaux d'enchâssement » ; outils de menuisier, 3 moyens bronz96, d'Au-
guste, d' Agrippa, de Tibère, 2 haches en pierre éclatée n'appartenant cer-
45 tainement pas à un dépôt antérieur. 1 [Chabouillet]. Germer Durand a
envoyé l'épitaphe d'un rétiaire, trouvée à Nîmes : Ret(iarius) L(ucius)
Pompeius pugnarum novem, n(atione) Viannessis (sic), an(norum) xxv,
Optata conjux d(e) s(uo) d(edit). 1 [A. Bertrand]. Payen mentionne une
couche de silex taillés, recueillis sous une construction romaine, près du
50 puits romain du Bir-ensa. B. croit les silex contemporains de l'occupation
romaine. — Guégan annonce la découverte d'un cimetière probablement
mérovingien. — Nicaise a trouvé à Semide (Ardennes), dans une tombe
gauloise, un objet en fer d'usage indéterminé. B. croit que c'est une pen-
REVUE ÉPIGRAPHIQUE DU MIDI DE LA FRANCE. 245
deloque. ^ Bibliographie des sociétés savantes . Table du T. 2 de la 7»
série. H. Thédenat.
Revue épîgrapliîque du midi de la F'rance, par Allmer.
N° 9. Avr.-jn. 2 fragments d'inscr. provenant d'Orange. ^ Itiscr. prove-
nant de Nîmes et de localités diverses de l'ager Nemausensis : inscr. 5
funéraires de Connaux avec le nom Vitlus, pour Vitulus, Ateponis filius ;
d'Uzès : Frontonius ; de Ners : Titiola ; de Yezenobres, de Martignargues :
carassou... nom gaulois ; de Sandras : JuliaSestula. A l'ermitage de Col-
lias, 5 inscr. semblent indiquer qu'un sanctuaire païen a précédé la cha-
pelle chrétienne : 2 inscr. votives, l'une à Jupiter, l'autre à Mars Budeni- 10
eus, 3 inscr. funéraires. A St-Privat, inscr. à Jupiter et à l'empereur,
épilaphe avec le nom gaulois Danotala qui se trouve sous la forme mas-
culine (Dannotali filius) à Alise Ste-Reine, 6 inscr. honorifiques élevées
par les Voconces à M. Cominius Aemilianus à l'occasion de ses promo-
tions successives aux dignités de flamine provincial de la Narbonnaise et 15
de curateur de la colonie d'Aix. Épitaphe et inscr. votive Lunae et Isidi,
de Manduel. 4 épitaphes de La Coste, 2 de Miramas, 1 de St-Césaire, 1 de
Milhaud. ^[Narbonne et localités diverses de l'ager Narbonensis : inscr.
d'une statue élevée à Septime Sévère par les Narbonnais, T. Sextio Laterano,
L. CuspioRufino coss. = 197; — àFontcouverleiCentunculus || hic. T[ Cor- 20
rections : au n° 129, Valbone aurait appartenu, suivant Valentin-Smith,
aux Ségusiaves et à la province Lyonnaise. — Au n*' 140, lisez Lucius au
lieu de Sextus. •
^^ N° 10, Jlt.-Sept. Narbonne et localités diverses de l'ager Narbonen-
sis (suite). A Monts, borne milliaire au nom de Constance Chlore =: 305 25
ou 306. — A Montségur, 3 tablettes de bronze décernées, à défaut de
statues, par les cités de Sens, Auxerre et Orléans, à Claudius Lupicinus
leur patron, gouverneur de la Sénonie, non postérieures à 378. Magen et
Tholin préparent un travail sur ces tablettes pour la Revue archéolo-
gique, il Epitaphe de Barron, près Auch, avec les noms ibériens : Aboi- 3o
ssus, Saleduna, Illaus. ASt-Bertrand de Comminges, épitaphe du Convène
Andossus. Tj Inscript, funéraire de Toulouse, M. J. Lupus à Phoebio, son
fils. 1 Inscr. de Narbonne : Fragm. semblant avoir appartenu au temple
de Rome et d'Auguste, petit arc au-devant d'un laraire public sur un car-
refour où était une fontaine, avec inscr. à Trajan de l'an 98, et sur la 35
frise : ad urnam pote(ntem). Statue élevée à un empereur par les Narbon-
nais ; autel taurobolique ; laraire augustal décoré d'un temple dédié à
Junon ou à Apollon et à la divinité des empereurs ; statue élevée par les
membres d'un collège d'artisans à Sex. Fadius secundus, flamine provin-
cial de la Narbonnaise, leur patron ; lettre de remerciement de celui-ci, ■*<>
contenant donation d'un capital de 16.000 sesterces, dont les intérêts ser-
viront, à perpétuité, à fêter sa naissance. — Inscr. d'une statue élevée à
Celeyran par les Narbonnais, en l'honneur d'un empereur. ^ Inscr. de
Gap contenant la fin d'une formule de prière récitée par le prêtre avant
d'immoler : ita dico, ita testor, ita consecro || [deinde] hostias (sacer- ^a
dos) immolavit.
Tn[N° 11. Oct-déc. 1880. Épitaphe de Bordeaux mentionnant la tribu Volti-
nia. ^3 inscr. de Bordeaux avec commentaires, extraites du mémoire de
Dezeiméris : Remarques sur des inscr. récemment découvertes à Bordeaux,
Tune d'elles mentionne la reconstruction des bains publics. ^ Inscr. vo- «o
live de L. Valerius Communis, civis Aquensis (de Dax), trouvée à La-
plume. ^ Sauvagnas: borne milliaire au nom des empereurs Dioclétien
et Maximien et des Césars Constance Chlore et Galère (293 à 303), mar-
246 1880. — FRANCE.
quant la 6» lieue après Agen, sur la route allant d'Agen à Cahors. 1 Agen :
autel d'Atlo au dieu Maglomatonius. % Inscript, de Lectoure : inscr. (i'une
statue élevée à Marc Aurèle par les habitants de Lectoure (Lactoratenses)
à Marc Aurèle, en 176 ; inscr. mentionnant un taurobole offert, en 176,
5 par la cité de Lectoure pour la conservation de la famille impériale, sans
doute Marc-Aurèle et Commode, 176 ; on a plusieurs autels se rapportant
à cette cérémonie ; Inscr. funéraire offrant une particularité fréquente
sur les inscr. de Bordeaux : une lettre remplacée par un point : D-F.
pour def(uncti). f Autel de St-Laurent de Trêves, élevé par des Consacrani
10 àMarsTritullus.^6inscr. de Nîmes: fragm.d'inscr. gauloise en caractères
grecs ; épitaphes de l'Espagnol Q. Vettius Gracilis, gladiateur thrace, de
L. Pompeius, rétiaire de Vienne, d'Aptus, Thrace, d'Alexandrie, de Colom-
bus Serenianus, éduen, mirmillon, de Juvencus, mirmillon. ^ A Cadenet :
les 3 frères Vassillii à leur père, ■f A Ste-Anastasie : épitaphe avec le
15 nom gaulois Senocondius. ^Gargas, inscr. grecque avec les noms gau-
lois : Excingus et Balovicus. T[ Rectifications aux n°» 160, 187. Au 184,
Mommsen propose de lire : ad urnam pote[mus]. — L'inscr. de Sex. Fa-
dius, n« 188, quoique datée de l'an 11 de notre ère, a été refaite au temps
des Antonins. Thédenat.
20 Itevue générale de l'architecture et des travaux pu-
blics* 4« série, t. 7, 37« de la collection, 1880. ^° 1. Principes de la for-
tification antique (fig. pi. 1-4) [de Rochas]. Travaux de siège ; définition
des termes techniques : fortification, ligne de circonvallation, tortues,
mines, tranchées, retranchements, camps, etc. Détails de la fortification
25 d'une place, principes qui doivent présider à la construction des fortifi-
cations <cf. plus haut, R. de Philol. p. 194>. ^^ N° 2. Principes de la for-
tif. etc., (fig.) [id.]. Suite du sujet précédent : des différents tracés, case-
mates, batteries, fossés, chemins couverts, porte, poterne, etc.. Assiette
et forme générale de l'enceinte, tours isolées... etc.. ^% N*» 3. Principes de
30 la fortif., etc., (fig.) [id.] Traduction annotée du traité de fortification
extrait de l'encyclopédie mécanique de Philon de Byzance. ^ Congrès
annuel des architectes français. Quelques monuments romains du midi
delà Gaule. [Ern. Desjardins]. Causerie sur la Maison carrée de Nîmes,
sur l'arc de triomphe d'Orange, dont D. lit ainsi l'inôcript: Ti Caesari divi
35 Aug f divi Juli nep Augusto cos IIII tr pot XXIII imp VIII pont max ob
Galliam servatam rebellesque subactos, et sur le monument de Sl-Rémy,
qui, d'après son inscript., ne peut être postérieur à Auguste. %% N° 4.
Principes de la fortif... etc. [de Rochas]. Suite de la traduction de Philon
de Byzance, et traduct. du ch. 5 du 1. 1 du traité d'architecture de Vitruve.
40 1 Les envois de Rome en 1880 [Albert Thomas]. Laloux a envoyé des
parallèles intéressants sur les emplacements de la basilique Ulpia, du
Forum transitorium, du temple du soleil. Sujets bien choisis et exécutés
avec soin ; qqs reproches de détail. — Ménot a envoyé le chapiteau de Mars
vengeur, chef-d'œuvre traité avec la conscience et le soin qu'exigeait
45 une œuvre si parfaite. — Blondel a envoyé le temple de la Concorde,
étude scrupuleuse et solide, traitée avec la sage simplicité qui est la
qualité connue de B. — Paulin a donné les thermes de Dioclétien ; la
maladie a interrompu l'auteur, qui a recueilli des renseignements utiles
à l'aide desquels il fera un excellent travail. ^[^ N° Set 6. Principes... etc.
60 (fig.) [A. de Rochas]. Liste et description de plusieurs enceintes fortifiées.
H. Thédenat.
Revue historique. T. 12. G. BusOLT, Die Lakedaimonier und ihre
Bundesgenossen. 1" part. [Ad. Holm], Cet ouvrage sur plus d'un point fait
REVU]E3 HISTORIQUE. 247
avancer l'histoire de la Grèce. L'auteur et le rp. sont d'avis que Tantago-
nisme des Doriens et des Ioniens est essentiellement Tœuvre du v° siècle
av. J.-C. et contestent, contre E. Curtius, l'importance d'Olympie dans la
formation de la ligue péloponnésienne. Exposé de la situation politique
des états du Péloponnèse autres que Lacédémone. B. combat, mais d'une 5
façon non décisive, suivant le rp., l'opinion d'après laquelle les Lacédé-
moniens sont les auteurs du renversement des Cypsélides, et de qq. tyrans
du Péloponnèse, ce qui serait contredire l'assertion d'Arislote (Pol. v, 8,
18). Récit détaillé des campagnes de Xerxès. En somme, bon travail,
excellents principes de critique. Ce i^' vol. qui fait bien augurer du 2^ 10
sert à corriger toutes les idées étroites que nos histoires grecques ont pu
jusqu'ici mettre en circulation. •[[ Max Zceller, Latiiim und Uom [R. Lal-
lier]. L'auteur considère non pas le peuple romain lui-même, mais les
différentes cités qui sont venues peu à peu s'adjoindre à lui et se perdre
dans l'unité romaine. Il convient d'attendre le 2° vol. pour se prononcer 15
sur la valeur de Touvrage entier. Du reste, l'auteur paraît bien préparé à
la tâche qu'il a entreprise. T[ V. Duruy,- Histoire des Romains, t. 6. [P. Gui-
raud]. Ce volume a trait à la période comprise entre la mort de Marc
Aurèle et l'avènement de Dioclétien. C'est la période des princes afri-
cains et syriens, de l'anarchie militaire, des 30 tyrans. D. s'est acquitté 20
de sa tâche avec bonheur. Critique de son assertion sur la dépopulation
de l'empire romain qui dans l'espace de 20 ans aurait réduit ses habi-
tants de moitié. L'opinion contraire, émise par Fustel de Coulanges, est
plus plausible. Le rp. combat aussi cette affirmation que dès le 3® s. les
libertés locales avaient à peu près disparu. L'inscr. de Thorigny témoigne 25
de l'importance qu'avait conservée à celle époque l'assemblée générale
des représentants de la Gaule. D. n'a pas toujours bien apprécié le rôle
du Sénat, qui ne cessa, au 3^ siècle, de jouer un rôle considérable, qui
conjura toujours le démembrement de l'empire à la suite de guerres civi-
les bien faites, sans cela, pour le consommer. T Le procès de C. Rabi- 30
rius. Le gouvernement et l'opposition démocratique au début du consulat
de Cicéron. [R. Lallier]. Ce procès est un des plus curieux épisodes de la
lutte engagée à cette époque (690) entre la démocratie et l'aristocratie. Il
y a lieu d'y revenir encore après Mommsen et Mérivale. Cicéron, jus-
qu'alors le porte-parole du parti populaire, devient le candidat de la 35
noblesse. Parmi les 7 candidats au titre de consul, Cicéron, Catilina et
Antonius tenaient les premiers rangs, ces 2 derniers marchant de pair.
C. Antonius et Cicéron furent élus. A l'instigation de César, Rabirius est
mis en accusation pour avoir tué en 654 le tribun Salurninus. T. Attius
Labiénus, neveu d'un Q. Labiénus, massacré en même temps que Satur- 40
ninus, et agent secret de César, accuse Rabirius de haute trahison (per-
duellio) et le traduit devant les duumvirs à l'effet d'être pendu en croix.
On choisit pour juges C. J. César et son parent Lucius, un des consuls de
l'année précédente. Hortensius et Cicéron se partagèrent la défense de
l'accusé. Du plaidoyer d'Hortcnsius il ne reste que 2 mots : 'Cicatricum 45
mearum'. Il s'agit des blessures reçues par son client au service de la
république. Le plaidoyer de Cicéron nous est parvenu incomplet. L'ora-
teur essaie de renverser les rôles et pose cette question à l'accusateur :
« Allons, Labiénus, lequel de nous deux est le meilleur ami du peuple?»
Examen du discours Pro Rabirio, ou Cicéron confond la cause du Sénat 50
avec celle de la république tout entière. Son plus grand mérite est d'avoir
établi et défendu, dans cette affaire, l'union du Sénat et des chevaliers.
Le plaidoyer de l'avocat a pu rester sans effet : les tendances et les décla-
248 1880. — FRANCE.
rations de l'homme d'État n'en conservent pas moins leur valeur. ^ Fr.
VON Adrian, Praehistorische Sludien aus Sicilien [Ad. Holm]. L'auteur, géo-
logue autrichien, a fait des fouilles importantes dont il fait connaître les
résultats ainsi que ceux des fouilles antérieures. La période paléolithique
^ est représentée par des grottes contenant des instruments, des débris de
poterie, des restes de vivres ; la période néolithique par des grottes et
des tombeaux qui renferment des crânes humains. Une partie de la popu-
lation néolithique doit êtreantérieureauxPhéniciens. Vestiges des 2 races
ibérique et ligurienne, celle-ci postérieure à celle-là. La présence de
10 l'obsidienne dans les débris découverts renouvelle le problème relatif à
la provenance de cette pierre en Occident. ^IT. \ 3. J. G. Cuno, Vorgeschi-
chte Roms, impart. Die Keîten [H. d'Arbois de Jubainville]. L'auteur ici,
comme dans ses autres ouvrages, ne montre nul souci de la phonétique.
L'idée principale de son livre c'est Tintime parenté de la race celtique
15 avec la race italique, dans laquelle il comprend même les Étrusques, ce
qui l'amène à découvrir des noms de lieu celtiques en Étrurie. Cet
ouvrage dénote un grand savoir et peut être fort utile comme recueil de
textes, mais il faut s'en servir avec une extrême réserve. ^ P. Guiraub,
Lé différend entre César et le Sénat [R. Lallier.]. <cf. R. des R. 4, 21.3, 4fi>.
20 Le rp. oppose au système de G. celui de Fustel de Coulang^es et y ajoute
de nouvelles objections pour conclure que le problème reste insoluble.
Autre critique. Cicéron, suivant G., serait revenu d'exil actif, plein de
confiance, s'elforçant de constituer le grand parti des honnêtes gens,
tandis que l'opinion commune le présente comme découragé et bien ré-
25 solu à ne plus se compromettre. La vérité parait être entre ces deux affir-
mations. Cicéron depuis son exil se montre tour à tour dévoué à la cause
de la liberté romaine, et, rudement éprouvé par l'hostilité de Clodius,
livré à l'irrésolution et à la versatilité. Ces réserves posées, le rp. voit
dans le travail de G. le fait d'un esprit consciencieux, patient et vraiment
30 original. ^ Erm. Ferrero, Vordinamento délie armate romane [Hermann
Haupt]. F. a exposé l'histoire des flottes de la République sous une forme
attrayante et d'une façon très claire, mais il est loin d'avoir épuisé le
sujet. Exemples nombreux à Tappui de cette critique. En ce qui concerne
le recrutement des troupes de mer, F. est arrivé à un résultat remar-
35 quable. C'étaient les provinces orientales, notamment la Dalmalie et la
Pannonie, qui les fournissaient presque exclusivement. Le rp. conteste
l'identification de la 'Vexillatio classiariorum' avec une petite escadre
provinciale. Les « Vexillarii Classis » lui paraissent plutôt avoir été des
soldats de marine qui, suivant les circonstances, servaient dans l'armée
*o de terre. ^Guil. Stille, Historia legionum auxiliorumque inde ab excessu divi
Augusti usque ad Vespasiani tempora'[B\och]. Bon travail où la bibliogra-
phie de la question est assez complète. Seulement l'auteur ne paraît pas
avoir connu un travail important de Léon Renier sur l'inscr. de Nettuno
(J^i des savants, fév. et avr. 1867). ^Ad. Schmidt, Bas Perikleische Zeitalter.
45 2° part. [Ad. Holm.]. L'auteur cherche à démontrer que Stésimbrote, for-
mant la base des écrits de Plutarque, est de fait la source principale de
tout ce que nous savons du siècle de Périclès. L'ordre assigné dans les
mss. aux vies de Plutarque doit correspondre à celui dans lequel elles
ont été composées, assertion que le rp. n'admet pas sans réserves. Il
50 paraît établi que Stésimbrote était contemporain de Périclès. Son ouvrage
est une source à laquelle ont dû puiser Thucydide, Diodore et Plutarque.
Seulement l'auteur s'avance beaucoup lorsqu'il cherche à déterminer ce
qui doit être rapporté à cette source. Il croit avoir prouvé ce qu'il n'a
I
SÉANCES DE L*ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES. 249
rendu que probable. Comme S. se réfère souvent à rargumcntalion déve-
loppée dans ses 'Études' encore non publiées sur Plutarque, il jfaut en
attendre la publication pour contrôler ses conclusions. Ruelle.
Iteviie philoeophicfue. T. 9. A. MATINÉE, Platon et Plotin. Étude sur
2 théories philosophiques [Y.]. Suivant M., Platon a reconnu trois sortes 5
d'idées bien distinctes : Dieu et ses attributs (le Beau, le Juste, le Vrai, le
Bien), les idées du monde sensible et les idées de relation (égalité, iné-
galité, petitesse et grandeur). Il n'est question dans ce livre qu'incidem-
ment de Plotin ; M. fait une critique assez pénétrante de son mysticisme.
En général, les Alexandrins ont, sur les points essentiels, gravement dé- lo
figuré ou même entièrement méconnu la doctrine platonicienne. Tf Thaïes
et ses emprunts à l'Egypte [P. Tannery]. Si l'on veut apprécier les em-
prunts faits aux Orientaux par les Grecs en matière de philosophie, il
convient de préciser avant tout le caractère réel de l'influence exercée par
les barbares sur la constitution des sciences mathématiques et astrono- 15
miques en Grèce. C'est aux Grecs qu'appartient la gloire d'avoir constitué
les sciences aussi bien que la philosophie. Mais il faut voir si Thaïes, au
retour de ses voyages en Egypte a fait autre chose que de provoquer le
mouvement intellectuel en introduisant dans le milieu hellène des procé-
dés techniques empruntés aux barbares et en y faisant connaître leurs 20
opinions. En ce qui concerne l'arithmétique, les Grecs avaient fait de no-
tables emprunts à TÉgypte. Le papyrus Rhind, publié par Eisenlohr, con-
tient un 'Manuel du calculateur', antérieur à la conquête grecque et re-
montant peut-être au xi« siècle av. J.-C, sinon plus haut; on y trouve
qqs notions sur la géométrie pratique, notamment la racine (pir-e-mus) 25
du mot 'pyramide'. Ce traité offre des ressemblances frappantes dans l'é-
noncé des problèmes avec les ouvrages géodésiques d'Héron et les procé-
dés des Agrimensores romains. Les théorèmes prétendus découverts par
Thaïes et OËnopide étaient connus des Égyptiens : ceux-ci n'ont jamais
eu, en géométrie, qu'un art, dont les Grecs ont fait une science. La tradi- 30
tion qui attribue à Thaïes la découverte du théorème relatif à la valeur de
la somme des angles d'un triangle n'est appuyée sur aucun argument sé-
rieux, pas plus que celle de la proposition d'après laquelle tout angle ins-
crit dans une demi-circonférence est un angle droit, bien que celle-ci ait
été rapportée dès le 1" s. de notre ère. Thaïes, en résumé, était disciple 35
des Égyptiens pour la géométrie. En astronomie, il est peut-être plus fa-
cile de préciser ce qu'il ignorait que ce qu'il connaissait. La science cos-
mologique ne devait naître qu'avec Anaximandre ; c'est de ce philosophe
que date le 1" essor de la pensée hellène. If Le somnambulisme de So-
crate[P. Despine]. (Extrait d'un ouvrage intitulé : Étude scientifique sur 40
le somnambulisme). Platon (Banquet) présente Socrate comme étant resté
un jour, au siège de Potidée, 24 heures durant debout et immobile. Ce
dut être un accès de somnambulisme compliqué de catalepsie. De plus,
Socrate s'arrêtait souvent pour écouter ses pensées, pour entendre son
démon. Il avait donc des hallucinations, rhais on ne doit pas en conclure 45
comme Lélut (Démon de Socrate) qu'il était aliéné. Ruelle.
Séance» et travaux de PA-cadômie de» scleneos morales
et politiques. Nouv. sér. T. 13. Le Sophiste est-il l'œuvre de Platon?
[Ch. Huit.] (Suite). Examen de la théorie de la xoivwvîa tûv -^evwv ou 'partici-
pation mutuelle des espèces'. Cette question ne reparaît dans aucun autre 80
dialogue de Platon, le»" argument contre l'authenticité du Sophiste. La
critique verbale en fournit un autre. Pour désigner l'idée, Platon se sert
indifféremment des mots i^éa, eîJoç, -yi'voç. Ce dernier mot, très rare dans
250 1880. — FRANCE.
les autres dialogues, est au contraire celui qu'emploie de préférence l'au-
teur du Sophiste. Ici le non-être fait partie intégrante de l'ensemble des
choses au même titre que l'être ; mais Platon partout ailleurs ne veutadmet-
tre une idée que là où il reconnaît la marque ineffaçable de l'être ; il re-
5 fuse l'existence au non-être (Rép., V, 478 b, Théét. 167 a). Il se serait donc
de tout point contredit. ^Le différend entre César et le Sénat [V. Duruy].
Événements accomplis depuis le consulat de J. Césaret de Bibulus, en 59.
Premiers actes de César consul; publicité des actes du Sénat; présenta-
tion d'un projet de loi agraire. Caton était seul à défendre le Sénat contre
10 ces efforts tentés pour l'affaiblir. Cicéron s'éloignait de la scène politique.
César, pour réprimer dans Rome la fraude sous toutes ses formes et pour
améliorer l'administration provinciale, fit passer un grand nombre de
lois dont les plus importantes restèrent en vigueur, au moins dans leur
esprit, jusqu'à la fin de l'empire. L'opposition que le Sénat fit à ces lois
15 tourna contre son autorité. Tableau de la corruption des mœurs politiques
à cette époque. Prestige de César vainqueur des Gaulois. Incidents relatifs
à l'antagonisme de Clodius et de Cicéron, caractéristiques de l'état des es-
prits à Rome, en 57. Alliance de César, de Crassus et de Pompée; 200 sé-
nateurs et un grand nombre de personnages importants, entre autres Ci-
20 céron, souscrivent à cette alliance. Le Sénat décrète un deuil public en si-
gne de protestation, mais le peuple répond à cette manifestation en me-
naçant de brûler la curie. César nommé proconsul pour un nouveau 'quin-
quennium' à partir de 54. Dion Cassiusfixe à 3 ans la durée de ce procon-
sulat, mais il a contre lui le témoignage de tous les autres historiens, et
25 cet argument que le 'quinquerinium' accordé aux proconsuls Pompée et
Crassus dut l'être à César, proconsul des Gaules. Tf Le Sophiste est-il
l'œuvre de Platon? (Suite). Historique de la question d'authenticité. So-
cher (1820) a proposé d'attribuer ce dialogue à un philosophe de l'école
de Mégare. Appréciations diverses des historiens de la philosophie sur la
30 valeur et la portée du Sophiste. Ueberweg l'attribue à un auditeur de Pla-
ton initié aux doctrines d'Aristote. Schaarschmidt (1862-66) a combattu
l'authenticité, mais en recherchant trop subtilement peut-être les traces
de la compilation. Grote, en Angleterre, partage les doutes de Socher. En
France, personne avant le présent travail ne les avait encore exprimés. %
35 Les Économiques d'Aristote [Ém. Egger]. Philodème (Vol. Herc. t. 3) at-
tribue ce texte à Théophraste <cf. R. des R.4, 188, 13>. 1 Note addition-
nelle [Barthélémy St-Hilaire]. L'hypothèse faisant Théophraste l'auteur des
Économiques connus sous le nom d'Aristote n'a rien d'invraisemblable.
^ Le différend entre César et le Sénat (suite). Inutilité du consulat de
40 Pompée et de Crassus en matière de législation. Rixes des gens de Milon
et de Clodius. Pompée élu seul consul le 27 févr. 52, sur la proposition de
Caton, ce qui détermina la réunion de Pompée avec le Sénat. Crassus était
mort en 53. Série de mesures illégales prises par le Sénat pour accroître
l'autorité de Pompée contre César. Le Sénatus-consulte du 7 jr 49, déclare
45 César ennemi public s'il ne quitte pas sur Theure son armée. C'était lui
enlever illégalement 6 mois d'imperium. Question de la légalité du passage
du Rubicon résolue en faveur de César. Nature du gouvernement impérial
à Rome. « Le fond de la puissance impériale à Rome fut la puissance tribu-
nitienne. » ^ Étude sur la propriété à Sparte [Fustel de Coulanges]. On a
50 prétendu que les anciennes sociétés n'étaient passées que tardivement et
par degrés au régime de la propriété privée. Pour ce qui est de Sparte, il
faut partager en 2 périodes les historiens qui peuvent éclairer la question,
la l'« donnant les témoins véridiques et comprenant Hérodote, Hellanicus,
SÉANCES DE l' ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES. 251
Charon de Lampsaque, Thucydide, Xénophon, l'auteur du petit traité sur le
gouvernement de Sparte, Platon, Isocrate,Aristote,HéraclideetDicéarque.
La 2° période est occupée par des philosophes ou des historiens dont les
idées propres pouvaient influencer leurs manières d'envisager les faits,
tels sont le stoïcien Sphaeros, Persseos, Polybe. Plutarque puise sans cri- 5
tique à ces 2 sources. On ne lit nulle part qu'à Sparte la terre ait été com-
mune à tous. Les documents de la 1" période ne parlent ni d'égalité ni
d'indivision, ceux de la 2° parlent d'égalité, mais non pas d'indivision. Ni
les uns ni les autres n'indiquent jamais que la propriété j^rivée n'existât
pas. Le droit d'héritage existait à Sparte. Distinction existant dans certains 10
cas, des mots Sparte et Lacédémone. Il s'en fallait de tout que Sparte
ignorât la vie privée. T[ De la condition de l'enfant naturel et de la con-
cubine dans la législation romaine [Paul Gide]. Justinien dans les Novelles
(89, Prsef.) observe que le nom même de vdôo;ou naturalis est resté absent
des livres de droit jusqu'à Constantin. La concubine, par contre, occupe 15
dans le Digeste un titre spécial. Le concubinat, fait extra-légal, est défini
par la loi et délimité par elle entre les 'justae nuptiae' et le 'stuprum'. Si
la concubine affranchie avait de par la loi des droits et des obligations,
elle les tenait de son affranchissement. C'est ainsi qu'elle pouvait être in-
culpée d'adultère. ^ Étude sur la propriété à Sparte (suite). Les repas com- 30
muns ou Syssities n'avaient pas le caractère « communiste » qu'on leur
prête d'ordinaire. Si l'homme prend part à ces repas, sa famille prend les
siens au foyer domestique ; et d'ailleurs les Syssities ne réunissaient que
des groupes de 15 hommes environ. Quant à la richesse mobilière, elle ne
différait guère de ce qu'elle était dans le reste de la Grèce. On éludait la 25
loi qui interdisait la fortune, en plaçant son argent à l'étranger <cf. plus
haut, p. 217, 14 et 218, 4>. Le droit de Sparte ne s'écartait pas sensible-
ment du plus ancien droit d'Athènes. ^[De la condition de l'enfant na-
turel, etc. (Suite). Dans la loi romaine, l'enfant naturel est assimilé à un
étranger vis-à-vis de son père, à un enfant légitime vis-à-vis de sa mère; 30
seulement l'enfant légitime dans ses rapports avec sa mère ne se distingue
pas de l'enfant naturel. Toutefois, avec le temps, la condition de l'enfant
naturel prit le pas sur celle de l'affranchi, notamment dans l'exercice des
fonctions municipales. Il peut devenir décurion, édile, questeur, préteur.
Sous Justinien, la loi lui a marqué sa place à côté, mais en dehors de la 35
famille. Sous ce rapport comme sous plusieurs autres, le droit de Justi-
nien marque un progrès.
111[T. 14. Étude sur la propriété à Sparte (suite). Sous Lycurgue, il y eut
une distribution du sol entre les 9000 Spartiates. Au temps d'Aristote, la
propriété est répartie d'une façon tout à fait inégale. Elle restait d'ailleurs 40
exclusivement en la possession des citoyens de Sparte. La peine de l"ATiu.îa
est une des principales causes de la diminution du nombre des ci-
toyens. L'inégalité des fortunes fut une conséquence des moyens em-
ployés par les petits propriétaires pour se dessaisir du reste de leurs biens.
Ces deux causes réunies amenèrent la formation d'une multitude qui pre- 45
nait rang, toujours croissante, au-dessous des Spartiates propriétaires,
oxXo; à,Tcpoç xal ànaoç. ^ Formation d'une religion officielle dans l'empire
romain [V. Duruy]. Ce fut à titre d'utilité qu'Auguste protégea la religion.
Dès les commencements de laRép., on ne devait adorer que des dieux ro-
mains. Plus tard les dieux comme les hommes du reste de l'Italie reçu- oo
rent le droit de cité ; puis vint le tour des divinités helléniques facilement
assimilées aux romaines ; enfin l'Olympe romain s'étendit avec l'empire.
Auguste réorganisa le culte, le personnel religieux, révisa les livres sy-
252 1880. — FRANCE.
billins, « seul évangile que les Romains connussent », fermala bouche aux
magiciens, interdit la pratique des religions d'Egypte et de Judée, enfin
tenta de ramener la religion aux proportions d'un culte national, tout en
faisant une part aux divinités locales de chaque province, qu'il dota du
6 nom de Lares Augusti. Mais l'Orient, « cette fabrique inépuisable de reli-
gions », envoie à Rome Isis et Sérapis, la Grande-Mère, le Sabasios phry-
gien, puis le dieu des Juifs. La religion officielle d'Auguste n'était qu'une
grande mesure administrative. ^ Le concubinat en droit romain [Ch. Gi-
raud]. Réfutation d'un mémoire contenant entre autres conclusions
10 celle-ci : « que le concubinage n'était soumis à aucune condition légale,
ne pouvant produire aucun effet légal soit entre les deux personnes ainsi
unies, soit à Tégard des enfants de cette union. » r^ partie, traitant de la
littérature de la matière depuis le xii° siècle jusqu'à nos jours et tendant
à établir l'unanimité des grands interprètes du droit romain pour recon-
15 naître le caractère légal du concubinatus, qu'il ne faut pas traduire par le
mot concubinage. Du concubinat romain paraît être né le mariage mor-
ganatique. Ruelle.
Société Française cle numismatique et d'arcliéologie
(Comptes rendu» de la). 2" sér., t. 1, 3« p., 1879. <Cf. R. des R. 3, 196>
20 d'Arbois de Jubainville, Le Dieu de la mort et les origines mythologiques de la
race celtique [De Rougé]. Certaines statuettes antiques, représentant un
homme armé d'un marteau, sont celles du dieu de la mort chez les Gaulois,
appelé Dispater par César, et dont les Gaulois pensaient tirer leur ori-
gine. J. constate que les Irlandais croyaient aussi descendre d'un dieu
25 Miled, venu du pays des morts ; quel était ce pays ? ^ [de Ponton d'Amé-
• court.] P. d'A. rend compte d'un art. du Num. chronicle relatif à des mon-
naies himyarites, et constatant, chez les anciens Arabes, l'existence de
monnaies à la chouette, imitées de celles d'Athènes. 1 [de Rougé.] Brugsch
a démontré qu'Ésope aurait emprunté le sujet de ses fables à un auteur
30 égyptien ; il se propose d'en publier la traduction d'après le texte qu'il a
trouvé sur un papyrus démotique du musée de Leyde (I, 384). ^ Georges
DE DuBOR, Assyrie et Chaldée [de Rougé]. Excellent résumé sur les décou-
vertes et les progrès des études se rapportant aux écritures cunéiformes,
bien au courant des résultats obtenus. % [Ponton d'Amécourt.] Il existe
35 une magnifique suite des monnaies d'or de la famille de Constantin le
Grand, frappées presque toutes à Trêves ; elles représentent les portraits
de ces princes, et, aux revers, les événements de leurs règnes ainsi que
les monuments de Trêves ; P. d'A. a, entre autres, les médaillons inédits et
à fleur de coin de Saint-Hélène et de Fausta, l'entrée triomphale de Cons-
40 tantin et de son fils Constance, le médaillon représentant la porta inclyta,
la grande médaille des vœux décennaux en l'honneur de Constantin II,
un médaillon représentant, d'un côté Constantin et de l'autre deux de ses
fils, Crispus et Constance II, frappé entre 323 et 326 ; il existe une autre
pièce où sont représentés Crispus, Fausta et Constantin II. ^ [de Lau-
45 rière.] Une inscr., trouvée sur l'emplacement d'Alba Fucentia, est ainsi
restituée par de L.: Volkano L(ucius) Helvaci(us), G(aii) f(ilius), M(arci)
n(epos), Corbulo, pr(aetor) don(avit), de sen(atus) sent(entia). Ce texte
confirmerait l'existence d'un sénat à Alba Fucentia, il n'a été publié ni par
Mommsen dans les inscr. de Naples, ni par Fernique dans les inscr. du
50 pays des Marses. ^ [de Laurière]. Statuette en bronze de Hygie repré-
sentée sous les traits d'une femme tenant à la main un serpent qui boit
dans une coupe. ^ [de la Gruère.] Fragments de stèles avec inscr. néo-
puniques provenant de Carthage. Villefosse remarque qu'on trouve, à
ACADEMY (THE). 253
Cartilage, beaucoup de stèles avec l'image de Tanit « la grande dame »,
qqf. entre 2 mains ou le caducée; ces stèles sont le véritable registre de
l'état civil carthaginois. ^ [Opperl.] Inscr. cunéiforme que 0. vient de dé-
chiffrer, d'après laquelle un roi d'Assyrie, du 10« s. av. J.-C, aurait eu,
pour se procurer de Tambre, des rapports commerciaux avec les contrées s
du nord de l'Europe (Dantziget Meniel); c'est le documcml le plus ancien
relatif au commerce. ^ Em. ïaillelois, La vérité sur le trésor de Leity
[Van Peleghen]. Ce trésor, dont on a exagéré l'importance, se compose de
7 kilogr. 500 gr. de petits bronzes et de billons, d'une broche ou fibule
et de 2 bracelets en bas argent ou potin ; les pièces, au nombre de 3 à lo
400, ont été dispersées, T. n'en a retrouvé que 279 comprenant 22 empe-
reurs ou impératrices depuis Sévère Alexandre jusqu'à Aurélien ; une
pièce attribuée par T. à Trajan le Grand doit être un Trajan-Dèce ; il y a
lieu de remarquer deux pièces inédites de Gallitai : GÂLLIENVS AVG.
Buste radié à dr. avec la cuirasse ; û. : FIDES MILIT, la foi debout, à g., i5
tenant deux enseignes militaires; variété de Cohen, n° 147. —Sur la
seconde pièce Gallien est qualifié LMP. C'est une variété de Cohen, n° 464.
% Rapport sur les publications annuelles de la Société d'archéologie lor-
raine[E. Rivière]. Signale avec éloges un travail de Schmit sur la géo-
graphie ancienne du territoire de Contrexéville, et un mémoire de Dupeux 20
sur l'autel consacré à Hercule Saxanus, conservé au musée lorrain; sui-
vant D., Saxanus serait un dieu appartenant « en propre aux Germains,
un Schwert-Gott, un dieu de l'épée. » ^ [de Wismes.] Fragments de verres
antiques, notamment un petit vase trouvé au lycée de Nantes, un
bronze antique de la coll. Pourtalès représentant l'Amour portant la 25
massue d'Hercule, sujet qui se retrouve sur une lampe en terre cuite;
une superbe petite lête d'empereur romain, en bronze, peut-être celle
d'Hercule. % [de Vaissières.] Statère d'or gaulois des Aulerci-Ceno-
manni, portant sur le droit la tête du dieu Ogmios surmontée d'un hip-
pocampe, et, au revers, un cheval androcéphale traînant ;un char où se 30
trouve un personnage tenant un rameau. % [de Vaissières.] Signale les
fouilles de Delort dans des tumulus situés près de Sainl-Flour ; lus pote-
ries qu'on y a trouvées attestent l'époque de la pierre polie, l'ère cel-
tique et la période gallo-romaine. ^ [Frossard.] Les Boïens du Nivernais,
d'origine celtique, avaient quitté la Germanie pour suivre les Helvètes 35
dans leurinvasion de la Gaule ; il s'établirent, après les victoires de César,
, entre rAllicr et la Loire, et y eurent pour chef-lieu une Gergovia qu'il ne faut
pas confondre avec celle des Arvernes. T[ [Hoffmann.] H. n'a jamais vu de
monnaie avec l'abeille à l'elfigie de Bérénice, il en existe à l'elfigie d'Arsi-
noé. Tf [Caron.] Trouvaille à Joinville-le-Pont de 1.500 pièces commençant 4o
à Vespasien et Unissant à Philippe. % [Dupriez.] Découverte, dans la com-
mune de Betting-lès-Saint-Avold (ancien département de la Moselle), d'une
briqueterie gallo-romaine. ^[Villefosse.] Les monuments indiens, envoyés
par le prince de Schleswig-Holstein au musée du Louvre, rappellent les
ouvrages de l'art classique et sont une preuve nouvelle de l'inlluence 45
hellénique en Orient. H. Tiiédenat.
GRANDE-BRETAGNE.
Rédacteur général : A. Angellier .
Acadeuiy (Xlie). 8 Jr. H. Blogh, Di'e Qiiellsn des Flavius Joscphus
in seiner Archaeologie. L'auteur a recherché quel degré de confiance on doit
K. DK iMiiLOL. : Octobre 1831. — Bévue des Uevues de IS30. V. - 17
254 1880 — GRANDE-BRETAGNE
à Flavius Josèphe, et de quelles sources orales il a profilé. ^ Société
royale de littérature. Waldstein a écarté l'opinion qui attribue, non à
Praxitèle, mais à son petit-llls le groupe d'Hermès et Dionysos d'Olympie.
^ Notes archéologiques de l'Italie du Sud [Fr. Lenormant]. Description
5 des tombes à Ganosa. Tombe de la famille Daunia, contenant 11 chambres,
avec une sorte d'Atrium remarquablement décoré. Terres cuites nouvelles
avec des fig. géométriques en noir ou violet sur fond blanc. Terres cuites
trouvées dans une tombe datée par l'inscr. funéraire de iMedella, femme
de Dasmus, morte en 687 U. G. — Le colosse en bronze de Barlettarepré-
10 sente Théodose plutôt que Héraclius. 1[^ 10 jr. Suite de l'art, précédent.
Japygia. Description de 2 colonnes de l'époque impériale, qui, placées en
face du port de Brindes, marquaient la fin de la via Appia. Détails sur la
topographie de Tarente et sur les terres cuites tarentincs que l'auteur a
envoyées au Louvre. ^^ 17 jr. SoNNENSCiiEfN,P/ai<ficap^ij;i[Ellis].Gontient
15 la collation du ms. du British Muséum. ^^ 24 jr. Notes archéologiques
de l'Italie du Sud [LenormantJ. Étude détaillée sur la topographie des villes
maritimes de la Grande Grèce : Métaponte , Héraclée, Crotone, etc. —
A la Roccella, près Catanzaro, découverte du bras d'une colossale statue
de bronze. — Le nom de ville 'Carcines', dans Pline, est une faute de
20 texte qui cache le nom du fleuve 'Garcinus' nommé par Thucydide. ^^
31 jr. The Clouds of Aristophane s, cd. Merry. Notes abondantes et intéres;
santés.^ Gapes, Livy. Admirable. ^ Nettlesiiip, Vergil. La discussion
de la légende d'Enée tient trop de place, quoique intéressante et sérieuse.
^ Campbell, Sophocles. Écrit avec soin, mais lourd et fatigant à lire- ^[
25 Goodwin, Greek Grammar. Excellent de tous points. L'auteur a fait faire
de grands progrès à la syntaxe. ^ Mss. de Gicéron. [J. B. Mayor.] Le cod.
Hegius et les 2 codd. Elienses dont s'est servi Davies pour l'éd. du De Na-
tura Deorum sont disparus. L'art, marque leur importance et rappelle
les mentions qui en ont été faites. ^F. Lenormant, La iUon?iaie dans l'An-
30 tiquité. Vol. 3. [Percy Gardner]. Essai lumineux sur les théories qui
avaient cours sur la nature de la monnaie et leurs conséquences prati-
ques. Peu d'erreurs. ^^7 févr. Notes archéologiques. Sohn prépare un
livre des recherches faites à Samothrace. ^^ 14 févr. Notes arch. du S.
de ritalie [Lenormant]. Grande Grèce. Identification de Scyllaceum, de Gau-
35 lonia, etc. Délimitation du territoire de Locres. Explication topographique
du siège de Locres par Hannibal. (T. Liv. 1. 29.) ^^ 21 févr. Recherches
égyptiennes [Sayce]. S. a trouvé un compte de la garnison romaine d'Élé-
phantine fait par Aebutius Niger et Serenus, tt^x^tose;) àapp-./.Yi; 'Eizox^ni^r,;
Institut archéol, inscr. sur une tablette votive trouvée à Binchester (Vino-
40 vium). ^ Notes archéol. du Sud de l'Italie [Lenormant]. Étude sur la
céramique de Suessula. L'auteur suit l'ordre des temps et marque les
caractères propres à chaque époque. Près de Gapoue, temple Osco-Gam-
panien, dédié à une vieille déesse italique représentée avec des enfants
sur ses genoux sur de nombreux ex-voto 'pro proie suscepta'. Inscr.
45 osques de ce temple : Uioviai Damuse (Juno Lucrna) Vesoliai deiviai
(Venus genitrix). — A Pompei, peinture de Bacchus-Racemus dont la
ligure sort d'une masse de raisins couleur d'ambre, tenant la place du
corps, "jl^ 28 févr. Sayce, Introduction to the science of Language [A. S. Wil-
kins]. Livre au courant des dernières recherches. ^ 3"^*^ 1. de l'Analyse
50 de Xénophon, cd. Jebb, avec version en gr. moderne de Bardalachos.
Utile. Bonne préface. ^^ 6 mars. A. Rcemer, Lie Exegetischcn scholien der
Ilias im Codex Venetus B. [D. B3Ionro]. Toutes ces scholies se trouvent
au milieu d'autres dans le ms. Townley. On leur a attribué trop d'impor-
ACADEMY (tHE). 255
tance. L'auteur le montre. ^ Noies d'archéologie. L'Institut allemand
d'Athènes fait étudier en détail les Propylées et le temple de la Victoire.^
Dans le Frager's Magazine, Paley cherche à prouver que l'écriture n'a pas
été usitée pour la littérature jusqu'à Platon. Un passage des Grenouilles
d'Aristophane parle des livres comme d'une nouveauté. Les œuvres d'Hé- 5
calée et d'Hellanicus ont pu être transmises oralement. Cet auteur ne fait
pas attention aux inscr. gritlonnées par des soldats sur les colDSses
d'AbuSimbel. L'écriture semble avoir été employée a^ux usages littéraires
en Phénicie, dès Tépoque de David. ^^ 13 mars. La conquête de la Médic
et de Babylone par Cyrus [Saycc]. Une inscr. publiée par Rawlinson reclilie 10
nos idées sur la conquête de laMédie. Babylone s'est rendue du premier
coup. ^ Lewis, A latin dictionary [Neltleship]. L'aut. indique ce que doit
être un bon diction, lat. et signale qq. erreurs dans celui de Lewis qui a
le mérite d'avoir une bonne orthographe latine. ^ Société philologique de
Cambridge. Lecture de Postgatc sur Tibulle IV, 13. ^^^Omars. institut is
archéologique. Inscr. trouvée en Angleterre en 1870.2 'Tabulae honestac
missionis' à Cilburnum. ^[3 avr. Bunbury, A histonj of ancient Geography.
[Tozer]. L'auteur était parfaitement préparé à un tel ouvrage et l'a cons-
ciencieusement exécuté. La géographie homérique est particulièrement
remarquable. T[^ 10 avr. Fouilles d'Olympie. [J. Schubring]. Appréciation 20
de l'Hermès, de la Victoire, et de la Métope Atlas dont les moulages ont
été envoyés d'Olympie au Brilish Muséum. Les parties accessoires en sont
traitées fort négligemment. ^Tf 17 avr. IIatgii, The moral philosophy of
Aristotle[E. William]. Traduction fort insulfisanle de l'Ethique à Nicoma-
que, suivie de la paraphrase attribuée à Andronicus de Rhodes. ^ J. CooK 23
WiLSON, Aristotelian studies. I. L'auteur étudie le i'^^ livre de l'Ethique k
Nicomaque, et montre que ce n'est qu'une compilation de plusieurs sour-
ces où les mômes passages se trouvent répétés 2 ou 3 fois. Tout n'est
pas certain dans ce livre utile et curieux. ^ Société des antiquaires.
r Lecture de Bloxam sur la situation de la station romaine de Triponliuni 30
qu'il place à un endroit appelé Caves Inn, à 12 milles de Venonis. \
Ancien mur sur le Monte Leone dans les Maremmes [C. H. Wilson]. Beau-
coup plus ancien que les plus anciens murs étrusques, ces murs étaient
énormes; ils datent d'une période où l'aspect géologique du pays n'était
pas le même qu'aujourd'hui et sont l'œuvre d'une population forte par 35
le nombre et la discipline. %^ 1" mai. II. Weil, JJn papyrus inédit de la Bibl.
Firmin Didot [Ellis]. Le papyrus peut être rapporté à l'an 161 av. J.-C. et le
1" fragm. qu'il contient aux Téménides d'Euripide. Le frag. très corrompu
de la Médée confirme une correction de Wakeheld et une leçon qui éton-
nait : TTcX'.Twv V. 12. Pour le fragm. qui peut appartenir aux Kàce; d'Eschyle 40
E. propose qq. corrections et préfère celles de Blass à celles de W. Dans
le fragm. de comédie il propose de lire au v. 5 Trafx^xc^^ 8 mai. A. Mac-
GEORGE, Old Glasgow: the Place and the People [Burnelt]. La civilisation
romaine n'a pas laissé de traces durables en cette région, et l'auteur n'a
pu réellement parler de Glasgow sous l'occupation romaine. Il tire grand 45
parti de 2 sculptures romaines représentant des captifs bretons pour
conjecturer quel était le caractère de ces hommes. *[\ On trouve dans la
Contemporary Review un remarquable article de F. Lenormant sur les
mystères d'Eleusis. 1[^[ 15 mai. Arnold, The Roman System of Fromncial
Administration. [G. C. Warr]. Essai puisé aux bonnes sources et bien écrit, so
H VoN Rhoden et Otto, Die Terracotten von Pompeii. [Murray]. Le sujet
était ingrat. Les reproductions d'Otto témoignent d'une grande habileté ;
le texte de von Rhoden d'une pleine compétence. ^ Le ministre de l'Ins-
256 GRANDE-BRETAGNE.
truclion publique d'Italie a chargé Grammurini d'examiner les murs de Monte
Leone et d'en rechercher la date.^^22 mai. Renouf, T/ie origine and growth
of Religion, as illustrated hy the religion ofAncient Egypt, L'auteur a étudié en
maître la religion égyptienne. Il n'en a pas tiré d'éclaircissement sur la
6 formation des religions. Il croit que les Hébreux et les Gi'ecs n'ont
emprunté aucune idée aux Égyptiens. ^ Zambelios, Parlers grecs et romains.
Leur point de contact préhistorique []. L'auteur, qui est fort ignorant,
aurait mieux fait de ne pas écrire ce livre, où il prétend établir que la
plupart des mots français sont dus à la langue gr. apportée en Occident
10 par des colons de Marseille. ^ Société philologique de Cambridge.
Remarque de Burn sur Properce IV (V), 4, 14. Ce n'est pas le 'lacus
Servilius", mais des mare? sur Tlilsquilin auxquelles font allusion les
mots 'illo lonte'. — Lecture de A. Verrait sur les foimes en oVjvc; et coûvr,
qui n'étaient guère employées dans le dialecte attique du v^ siècle ; elles
15 sont venues d'Ionie,et ont été employées avec précaution par les poètes
dramatiques. 1[ Société des antiquaires. Telfer présente un bloc de poi-
phyre portant une tète de lion gravée, apporté d'Erivan et provenant d'un
temple bâti parTiridate, roi d'Arménie. ^^29 mai. Société philologique.
Lecture d'Henri Schmidt sur les dernières recherches des savants, d"où
20 il résulte que la langue gr. aurait conservé les plus vieilles formes indo-
ei|ropéennes, les langues teutoniques venant ensuite et le sansciit seule-
ment en troisième lieu. ^Note de Rome [Barnabei]. Près de Ponte Sisto
on a trouvé le magnifique tombeau de la gens Sulpicia Platorina, d'une
époque très peu postérieure à celle d'Auguste. Inscr. « C. Sulpicius M. ï.
25 vot. Platorinus 11 sévir x-vir. stlitibus. iudicH Sulpicia PhUorina || Corneli
Prisci. » Fragment d'une statue de Tibère, f^f 5 jn. 0. Rayet et A.
Thomas, Miletet le golfe Latmique [Murray]. Reproduction .des sculptures
trouvées à Milel et résultats de recherches sur l'architecture milésienne.
Détails sur le temple de Priène. ^ Les sculptures de Pcrgame [Pcrcy
aa Gardner ]. Longue description de ces sculptures qui, acquises parle
Musée de Berlin, l'ont mis au i''^ rang pour l'archéologie classique. 1^ 12
jn. L'Agamemnon d'Eschyle joué à Oxford par les élèves. ^ Le Manuel de
Philologie classique de S.Reinach contient une énorme quantité de matériaux
utiles , sous une forme heureuse et commode. Omissions et erreurs
asd'appréciation. Par exemple : Markiand n'est pas le plus grand criiique
anglais. Blomficld et Shilleto ne doivent pas être mis sur le même rang
comme éditeurs de Thucydide. Le critique souhaite une adaptation de ce
livre pour les Anglais. — Simmel de Leipzig a publié un complé-
ment à l'édition Ottt. Mûller de Festus, aussi cher que mal fait. — Goetz
40 a donné chez Teubner un édit. du Curculio avec une collation d'un ms. de
Milan inconnu jusqu'ici et supérieur au ms. J. du British Muséum. —
UssiNG vient de publier ÏEpidicus, la Mostellaria et les Ménechmes, avec des
corrections détestables. H ignore ou méconnaît absolument la vjileur des
travaux de Ritschl. ^ Notes de Rome. Découverte près le tombeau Plato-
46. rinus de nouvelles inscr. et de piliers de marbre, l'un indiquant la limite
du chemin public sur les bords du Tibre. %^ Littérature historique en;
France. [G. Hanotaux]. La maison Hachette a fait merveille pour l'illus-,
iration de la consciencieuse Histoire romaine de Duruv. Dorénavant tout
ouvrage d'histoire antique devra être ainsi illustré. — L'ancienne Rome par
50 le général Favé est un livie estimable écrit pour prouver l'importance
des institutions militaires. ^ Découvertes archéologiques au Piémont.
[Barnabei]. Travaux de la nouvelle société d'archéologie de Turin depuis
4875, date de sa fondation. Découverlc de 2 gros colliers d'or massif dans
ACADEMY (tHE), 257
la plaine de Verceil. ^ Marbres grecs du British Muséum 8 tablettes et
stèles funéraires avec reliefs et inscr. venant probablement dAsic
Mineure, ^^f 26 jn. L'édition de l'Éthique à Nicomaque par Susemihl
[Wilson]. W. discute qq. reproches adressés par S à son étude sur les
§§ 1-iO du 1. 7 (le l'Élhique. T[ Synopsis of the contents ofthe British Muséum s
[Fr. Lenormant]. Le Brit. M. a publié de magnifiques reproductions en
(( éloclrotypc » de ses médailles, avec un excellent catalogue ; qq. cri-
tiques de détail.
^^3 jlt. Ch. Clermont-Ganneau, Vimagerie phénicienne et la mytholo-
gie phénicienne chez les Grecs [A. -H. Sayce]. Idées neuves. « Mythologie lo
oculaire » née chez les Grecs d'une interprétation hasardeuse d'images
phéniciennes. Cette explication ingénieuse ne s'applique pas à tous les
cas pour lesquels l'auteur la propose. ^ Whitney, A Sanskrit grammar
[Atkinson]. Côtés originaux de ce livre. La statistique y joue un rôle sim-
pliticatcur. 11 joint la solidité du fond à la clarté de la forme. ^ Stephani, la
Compte 7'enda pour l'année 1877 sur les antiquités de Mycènes [MuTray]. Ce livre
traite surtout de la légende d'Eros et Psyché, et combat Schliemann par
des arguments fort intéressants, quoique pas toujours convaincants. %^
10 jlt. Découvertes archéologiques en Ligurie [Barnabei]. A Cenisola,
entre la Vara et la Macra, on a mis au jour des tombes semblables aux 20
lombes liguriennes de Veleia. Les monnaies qu'on y a trouvées permet-
tent de les reporter à une date antérieure h 660 U. C. et peut-être à l'an
580 où les Liguriens furent battus près de hà par le consul Mucius. ^ 17
jlt. Mahaffy, a history of classical Greek littérature [Welldon]. Bon livre. On
voudrait que Tant, eût plus étudié les écrivains gr., et moins les critiques 25
allemands. Il fait trop peu de place à Aristote, sous prétexte qu'il n'est
pas « classique. » Il parle mieux des poètes que des prosateurs. ^^24 jlt.
Inscr. d'IIalicarnasse [C. T. Newton.]. L'aut. réclame contre une citatiort
inexacte de son 'Histoire des découvertes' faites par M. Dareste dans la cor-
respondance Hellénique. Il n'a pas dit que l'inscr. reproduite par Dareste 30
fût de Cnide. ^^ 31 jlt. C. T. Newton, Essais on Art and Archaeology [J. P.
Mahaffy]. Utile. Grande compétence. L'essai sur les inscr. gr. est le plus
importanl. Curieux appendice sur l'épigraphie. ^T[ 7 août. Abbott,'
ïïellenica : a Collection of Es sa y s [Symonds]. Excellents articles écrits par 9
personnes différentes sur la Rép. de Platon, la Politique d'Arist.,Épicure ss
les discours de Thucydide, etc. ^T[ 14 août. Maspero, Fragm. d'un commen-
taire sur le2^livre d'Hérodote [Amelia B. Edwards]. C'est un travail sur le
roman égyptien de Letua, qui montre ù. quelles sources H. puisait sa con-
naissance de l'Egypte. ^ R. Menge vient de publier à Leipzig une utile 'In-
troduction à l'art antique', clairement rédigée et bien illustrée. ^^[ 21 4o
août. Le déchiffrement des inscr. Hittites [Sayce]. ^ Deegke, Etruskischc
Forschungen. Das Templum von Piacenza [Sayce]. Livre plein d'habileté, de
savoir et de pénétration. Étude sur le bâton augurai et sur les noms
Etrusques. ^^ 28 août. Le monument primitif de Rock-Heron en Asie-
mineure [Dennis]. Observations sur les figures colossales taillées dans le ^'»
mont Sipyle. Observations de Sayce sur le même sujet. ^^ 4 sept. Lang,
Theocritus, Bion and Moschus, Rendered into Engl. [Ellis]. L'art relève des
contre-sens dans cette traduction. ^^ U sept. Barclay V. Head, On the
chonological séquence ofthe coins of Ephesus [Lenormant]. Étude complète et
bien digne du savant auteur. U a établi entre autres points que leperson- &«
nag(3 signataire des médailles n'est pas un prêtre, mais le premier magistrat
(éponyme) de la Prytaneis. •[ 18 sept. Stanyiiurst, Translation of Virgil's
Aeneid. I-IV, 1582. Reprintcd [Gosse]. Curieux et ridicule essai de Iraduc-
258 1880. — GRANDE-BRETAGNE.
lion, en licxam. el vers pour vers. % Deux nouvelles éditions de Properce
[b:ilis]. Celle de Baehrens se recommande par l'emploi de nouveaux mss.,
dont 4 lortimporlants n'avaient pas été encore collationnés avec soin. Celle
doPALMER repose sur le ms. de Naples qui pour Baehrens est sans auto-
5 rilé. Palmcr donne pour la première fois les leçons du ms. Perusinus
îiuquel il attache trop d'importance. Il a trouvé nombre d'excellentes correc-
tions. ^^ 25 sept. FORMBY, Ancient 'Rome and Us Connection ivith the Christian
Religion [G. C. Warr]. L'auteur ignore les résultats de la critique moderne.
Il cherche à démonli'er que Rome a eu pour mission providentielle de
10 réunir les nations dispersées et de former un gouvernement stable qui fût
la base de la religion nouvelle. Son ouvrage est intéressant en tant
qu' « histoire romaine catholique. » ^ Les Inscr. Hittites [Sayce]. Rensei-
gnements surla conquête de la Lydie par les Hittites et la prise de Sardes
par les Cimmériens (selon Eusèbe) en 1078 av. J.-C. ^^ 2 oct. Paley a
15 publié des éd. classiques d' « Agamemnon, » des « Euménides,» des Per-
ce ses, » supérieures à sa grande éd. d'Eschyle. — L'éd. du ch. ii des Géor-
giques par Skrine contient une introduction fort bien écrite, d'excellentes
notes, et une lettre montrant admirablement le lien étroit entre le poème
et son cadre qui est l'Italie. — L'éd. d'Alceste par Jerram est soignée.
20 Petites erreurs dans la constitution du texte et l'interprétation. Ainsi au
versH9,J. dit à tort que l'optatif sans àv exprime une impossibilité incon-
ditionnelle. Tl Découvertes archéolegiques en Lombardie et à Venise.
[F. Barnabei]. Découvertes à Côme de 60 urnes en granit et en marbre; à
Este, d'une tablette de bronze portant un texte de loi, et de nombreux
25 objets; à Venise, de l'inscr. de Quintus ^milius depuis longtemps
trouvée et copiée, puis reperdue, et qu'en l'absence du texte original on
penchait à croire apocryphe; à Pesaro, de remplacement où était la
« schola deee Minervae. » H 16 oct. Synopsis of the contents ofthe Biitish Mu-
séum. Department of Greek and Roman Antiquities [Michaelis]. Très soigneu-
se sèment dressé. M. critique en détail certaines interprétations de sculp-
tures gr. empruntées à Flesch par Newton, auteur du catalogue. 1^ 30
oct. Société philologique de Cambridge. Lecture de Mayor sur le mot
« Eous » qui dans Prop. 1, 16, 29, et dans nombre d'autres passages signi-
fie l'aube, et non l'étoile du matin. ^^ 13 nov. Inscr. romaine découverte
35 à Brough-By Stancmore [T. Watkin]. Discussion sur le texte très mutilé de
cette inscr. qui peut-être se rapporte à Caracalla. ^ L'inscr. romaine dé-
couverte à Bath [J. Rhys]. Longue discussion sur cette inscr, de huit
lignes, très difficile à lire. ^ The Bacchae of Euripides. Ed. Sandys. [Paley].
Une bonne correct, v. 126. àvà 8* i^x^u.%rx TuaTrâvwv. Discussion de plusieurs
40 autres corrections et opinions de S. ^ Société philol. de Cambridge. Cor-
rections proposées par Verrait à la Médée d'Euripide. ^ Murray, History of
Greek sculpture from the carliest Times to the Age of Pheidias [0. Benndorff].
Gr. service rendu à l'histoire de l'art. Belles illustrations. 1^20 nov. Dé-
couvertes de restes romains à York. 3 autels avec les inscr. suivantes
45 CIVLIVS I CRESCENS | MATRI I BVS. DOMESTICIS | V. S. M. L, et DEO VETERI |
PRiMVLVS VOL I M. Fragm. d'une statue d'un empereur, ou de Mars, lï
27 nov. Société numismatique. Découvertes récentes de médailles illy-
riennes, de Scutari avec la lég. sKOAPiwnN, de Lissos avec la lég.
AissoTÂN. ^^ 4 déc. La nouv. Inscr. de Brough-by Stanemor [Hubnerl.
50 H. reconstruit ainsi cette inscr. : « Imp (eratorij Csesa | (ri) L. Sep (timio):
Severo pi 1 o. Pertin] aci Aug(usto) et | [M. Aur(clio Anto nino Cees ari) j
[Coh(ors II Gallorum j instante (Aeljio Clejmente dec(urione). » ^ 0. Rayet,
Monuments de V art antique. Grand éloge du texte et des reproductions. Hlj
ATHEN^UM (THE). 259
\i déc. Henry Sciiliemann, Bios [Murray]. L'auteur a retiré beaucoup des
absurdités qui déparaient son dernier livre sur Troie. Pourtant il est
encore difficile d'accepter ses assertions. Il eût fait mieux, s'il eût été
sauvé de qq.uns de ses amis. ^^ \S déc. La dernière découverte d'anti-
quités romaines à York [Raine]. Inscr. de l'autel de Mars : deo martic | s
AGRivs. ! ARVSPEX. 1 V. S. L. M. ^ Sociélé d'autiquaircs de Cambridge.
Fouilles de Hugues le long de la ligne de VVansdyke. Etudes sur le vallum
romain, ^fl 24 déc. Représentation de l'Agamemnon d'Eschyle k Oxford.
Adrien Legrand.
Arclinclogla Cambrciisis. 4" série. Vol. il. N° 44. 14 OCt. Inscrip- lo
lions romaines trouvées à Ralh [John Rhys]. Dans une localité qui avait
déjà fourni des médailles des empereurs Hadrien, Trajan, Vespasien, An-
tonin, etc., on a découvert entre autres une inscr. curieuse : « [Coljiavit
Vilbiam mihi Q. | aqua com Cliquât. : segin | navit eam Quinnutale : 1
cxpê Relus, Velvinna. . . LV : | C. Verinus Aerianus Exs|itianus Agustalis: i^
Sep I Catus Minianus com | lovina Germanill[a]. » Essai d'interprétation
et de resUtution. ♦ E. C.
;itiien»euni (xiic). 3 jr. Explorations en Mésopotamie [E. Sachau],
Découverte à Zebed, au N. E. du désert syrien, d'une inscr. chrétienne''
trilingue en grec, en arabe et en une langue inconnue. ^ Société phildlo- 20
gique. Poslgate rapporte le verbe *dere' qu'on trouve dans 'credere' non
au sanskr. 'dha' (placer) mais à 'da' d'où vient le verbe dare. ^^ 10 janv.
Campbell, Sophocles. Bon livre de critique littéraire mais trop exclusive-
ment tourné à Tadmiralion pour le poète, ^ Capes, Livy; Nettleship, VcrgiL
Bons livres : le 1'^'^ un peu court pour l'ampleur du sujet; le2® vaut plutôt 25
par l'exactitude des informations que par une bonne critique littéraire.
%% 17 jr. W. Hatcu, The Moral Philosophy of Aristotle. Traduction de l'E-
thique à Nicomaque et de la paraphrase à Andronicus de Rhodes. % J. B.
Mayor demande des renseignements sur 3 ras. du 'De Natura Deorum'
employés parDavies cl disparut^ depuis. ^Association archéologique. Dé- 3o
couverte à Ixworlh de vases romains en bronze, curieusement ornés. %^
24 jr. Société numismatique. Lecture de P. Gardner : indications fournies
parles monnaies romaines de Macédoine ctde Thrace sur le culte du so-
leil. ^^ 14 févr. La prise d'Ecbatane [Rawlinson]. La délaite d'Astyage et
la* prise de sa capitale par Cyrus sont mentionnées sur une tablette cunéi- 3»
forme de Babylone décrite par Pinches. ^ Notes archéologiques. Inscr.
d'une tablette votive trouvée à Binchester (Vinovium) : [aes] cvlapio [et.]
SALVTI. [PRO. SALVJTE. ALAE. VET[T0NVM.] C. R. M. AVRE. [L. CRUSSOCOMAS.
me. [v. s.] L. M. T[^ 28 févr. Hclleiiica : A. Collection of Essays on Greek Poe-
ty, Philosophy, History and Religion. Ed. Arbott. Livre de vulgarisation. Les *o
essais sur l'éducation selon Platon, sur l'état selon Arislote et surPolybe
sont les meilleurs. ^Société des antiquaires. Découvertedel77 médailles
romaines de Tetiicus le jeune, à Priestley Moor, Bedfordshire. ^So-
ciété archéologique. Ruines romaines trouvées sur les bords du Loddon.
Lecture de Pinches, sur les difïérenles formes de tablettes en terre cuite ^^
de Babylone et d'Assyrie. ^ Société numismatique. Lecture de Greenwell
sur des monnaies gr. qu'il possède, provenant d'Abdère et d'Amphipolis,
de Cyzique, d'Eryx. ^^ 13 mars. Livres classiques : The Phormioof Terence
ed J. Bond et Walpole. Contient les résultats des travaux de Umpfenbach
et Dlziazko, et, en plus, qq. ch. de personnel. Fort wiWa. Aristophanes. The so
Glouds, Ed. Merry. Excellent. H[ 20 mars. Livres philologiques, ^f Jebb,
The Anabasis of Xenophon with the Modem Greek version ofC. Bardalachos.
Permet de comparer le grec ancien avec le moderne Mais la tra-
260 1880. — GRANDE-BRETAGNE.
duction écrite il y a '60 ans ne correspond plus déjà à la langue d'aujour-
d'iini. ^ Noies de Rome [R. Lanciani]. Découverte dans le forum d'un
monument de la décadence avec* inscr. relative aux armes de Stilicon. 50
épilaphes trouvées dans la nécropole entre la Minerva Medica et la Porta
5 Maggiore, l'une concernant Geminius Félix, 'medicus ocularius a com-
pitu aliario'. Ce compilus désigne qq. place de la o^ région. ^^ 27 mars.
BuNBURG, A history of Ancient Geography.Gw service rendu. La partie de
géographie scientifique serait plus claire, si de temps en temps l'auteur
s'était arrêté pour résumer Télat des connaissances aune époque. Il mon-
10 trefort bien le manque de méthode de la géographie antique, même pour
des régions très connues. ^1[ 3 avr. Livres classiques. Ovidii epistolse XIV .
Ed. ScHUCRBURG. Notes et introduction bien faites. The Phœnissœ of Euripide s.
The Orestes of Ew\ Ed. F. Palky. L'éditeur est dans ces travaux en pro-
grès sur lui-même. ^ Nesbitt, Glass. Illustrated.[]. Excellent. L'art, cm-
15 prunte au livre un historique détaillé sur l'industrie du verre en Egypte,
on Grèce, à Rome. L'anecdote rapportée par Pline sur l'origine du verre est
vraisemblable. ^ Fouilles d'Olympie [Schubring]. Découverte de deux
nouvelles palestres, près de Téglise Byzantine. Détails nouveaux sur l'He-
Tseum, le Metroum, le 'Trésor de Mégare' avec l'inscr. Ma^afswv sur l'archi-
20 trave et une gr. scène sculptée sur le fronton, la salle de l'Echo, les sculp-
tures du temple de Zeus. Fondations du gr. autel de Zeus mises au jour.
Inscr. contenant une pr.rpa en dialecte éléen, et datant de 580 av. J.-C. %%
10 avr. Institut archéol. Lecture de Davidson sur les « itinera » d'Antonin.
L'abréviation M. P. M. signifie non pas « millia passuum» mais u millia
25 plus minus. » ^•[f 17 avr. Découverte dans l'ile de Wight d'une villa ro-
maine dont un plancher en mosaïque et plusieurs murs ont été mis à jour.
Découverte d'un petit autel romain h l'endroit appelé The Lawes, South
Shields.Fragm. de vaisselles romaines en terre trouvées à Londres, l'une
portant en lettres cursives la marque du potier. ^Découvertes en Grèce,
30 [WaldsteinJ.On a trouvé à Olympie presque tout le Dionysos enfant de Praxi-
tèle,à Athènes une tabledepierreoùIaNiké Apleros est représentée, fendani
les airs. %^ 1" mai. Association archéologique. Dans la villa romaine d(
Wight, les fouilles avancent ; découverte de belles mosaïques. De Gra]
Birch commente 2 inscr. romaines du temps de la Rép. trouvées à Malte.
35 Près Winchester, au N.-E. de la ville on a mis au jour un pont à 3 archeî
massives, qu'on croit romain. 1[^ 15 mai. Notes de Rome. [R. Lanciani
Description des richesses trouvées dans le tombeau de Platorinus sur lai
rive du Tibre : une statue cl un buste de jeunes femmes, d'un Iravail
achevé. Statue de Tibère. ^Sources de Bath [Davis], Découverte d'une ta-
40 blette de métal avec inscr. latine. Traduction de Sayce. ^^ 22 mai. Palet
a terminé l'éd. de Sophocle commencée par Blaydes. Le nouvel éditeur ades
principes opposés à ceux de Bl. et croit les mss. suffisamment corrects. Le^
commentaire est solide et savant, mais dépourvu d'intérêt etde largeur danj
les vues. ^% 5 jn. Société des antiquaires. Fragm. de poteries romaines trou^j
45 vés récemment à.Vorlaby, Lincolnshire. Frank présente un anneau-cachel
en or de Phaaspes, roi de Persépolis, en 350 av. J.-C. ^^ 12 jn. Associa-
tion archéologique. Des inscr. apportées d'Italie au 18^ s. sont encastrées
dans les murs d'une maison à Higham, Kent. Elles sont entourées d<
bordures d'une grande beauté. ^^ 19 jn. Ciceronis Cato Major, éd. Reid.I
50 Appendice intéressant où les passages traduits ou imités du grec
sont rapprochés^ des textes originaux. Une très bonne correction ch.9, §
29 'quam senectute'au lieu de 'senectutis'. *[^ Newton, Essays on Art and
Archœology. Contient difTércnts articles enregistrant les notions récemment
•
ATHENiEUM (tHE). 261
acquises sur la Grèce ancienne. Donne parfois comme sur ce qui est ex-
posé à être contesté. 1 Fouilles ci Olympie [J. Schubring]. Description,
d'après les restes mis au jour, d'un ensemble d'édifices servant aux exer-
cices, situés entre l'Altis et le Cladéus, et qui sans doute portaient le nom
général de Gymnase (Pausanias). Description du Stade, des différents 5
(c Trésors » des cités gr. m 26 jn. Société des antiquaires. Communica-
tion de Ferguson sur l'archéologie du Cumberland, et spécialement sur
les découvertes de restes romains à Maryport. ^ Antiquités de Chypre.
Nombreux objets en verre, en or, en argent, en terre cuite, etc., trouvés
par le major di Cesnola.T[ Fouilles d'01ympie[J. Schubring]. Découvertes 10
qui complètent à peu près les sculptures du fronton E.du temple de Zeus.
Description du fronton Ouest, etc.
^^ d i\i. llvNTER, An Introductio7î to Roman Law. Exposition claire et
concise. L'auteur suit l'ordre des Inslitutes. ^[Notes de Rome[R. Lanciani].
Inscr. trouvées dans la tombe de S. Platorinus. Autel dédié au dieu Sil- 15
vanus. Curieuse statue de berger de l'époque de la décadence. A Ostie mise
au jour des anciens docks de la ville. T[ Institut archéologique. Lewis lit
un mémoire sur les antiquités de Palerme et présente un caducée d'Ima-
charaavec l'inscr. imaxâpaion aamosion. ^^I iO jll. Notes d'Athènes [M.
P. Lambros]. Trouvaille à Dipyle d'une curieuse stèle avec un motif 20
sculpté et rinscr. navaÎTio? '\p4avT£[6;] ; dans la rue qui va à Phalère, d'une
statue de Ménade couchée; à l'entrée de l'Acropole, d'une Victoire, etc. ^1[
17 jlt. Société royale deLittér. Lecture sur les Pélasges et les Albanais. Les
Albanais dérivent des Pélasges qui avaient même origine que les Grecs,
mais n'étaient pas mêlés avec d'autres races et ne se sont pas perfec- 25
tionnés. T[ Mahaffy, A History of Classical Greek Literatuve. Très intéres-
sant, ne dépasse pas 230 av. J.-C. Augmenté d'un essai de Sayce sur le
style homérique. ^^ 24 jlt. Le musée Torlonia, à Rome [^R. L.]. 600 mar-
bres de toutes provenances. Descr. des plus remarquables. 1[^ 31 jlt.
Theocritus, Bion, and Moschus trad. Lang. Précédé d'une étude plus histori- 30
que que critique sur Théocrite et son temps. ^Robert Burne, Old Rome, a
Handbook to the Ruins. Utile. Divisé en sections topographiques choisies
un peu au hasard. L'art, relève qqs points sur lesquels l'auteur n'est pas
bien au courant des dernières découv. ^^ 14 août. G. Curtius, Bas Verbum
der Griechischen Sprache. Vol. I, 2° éd. Vol. II translated by Wilkins. Ce \i- 35
vre met de l'ordre dans le chaos apparent de la conjugaison grecque. Il
donne de précieuses collections de formes verbales peu connues. ^14
août. Littérature de la paléographie []. Reproductions photographiques
publiées par la société de paléographie. La 10^ partie est d'un mérite ex-
traordinaire. <Voy. plus loin l'analyse de cette publication). T lliad, Book 4o
22 éd. LiDGwiCK. Excellente éd. classique. % Un instrument astrologique
des Étrusques. Disque de bronze divisé en 38 compartiments, décrit et
expliqué dans la 4° partie des 'Etruskische Forschungen' de Deecke.^^[
21 août. Compte rendu de la commission Impériale archéologique pour
l'année 1877 (St-Pétersbourg) []. Exposition par Schulze d'une théorie pa- \h
radoxale sur l'origine des tombeaux de l'acropole de Mycènes et les per-
sonnes qui y sont enterrées. ^^ 28 août. Sélections from the Attic orators
éd. by Jebb. Morceaux bien choisis. Excellents au point de vue philologi-
que. L'interprétation est très bonne et qqs corrections remarquables, p.
ex. : àijxwv p. aÙTcov, Lysias, Olymp. 4. ^ ClermontGanneau, La coupe de 50
Valestrina []. 3 scènes dessinées sur cette coupe d'après les modèles Égyp-
tiens sont donnés par C. G., comme la base de la légende grecque d'Héra-
clès et Géryon. La littérature assyrienne aurait fourni à l'auteur l'origine
262 1880. — GRANDE-BRETAGNE.
de cctlo légende antérieure aux Phéniciens. Son livre est remarquable,
mais son système hasardé. ^^ 4 sept. Encyclopœdia Britannica. Vol. X et XI.
Art. de Jebb sur l'histoire grecque jusqu'à la mort d'Alexandre, bon pour
les temps préhistoriques, iacomplet pour ce qui suit. Art. remarquable de
6 DONALDSON sur l'histoirc gr. depuis Alexandre. ^\ Curtius et Treu, Die
Ausgrabungen zu Olympia. IV Uebersicht der Arheiten iind Fimde (39 pi.) [J.
Schubring]. Photographies intéressantes. Détails sur les résultats de la
4^ année des fouilles : connaissance plus exacte de TAltis et du Stade ;
plan exact de Buleuterium, 50 inscr. nouvelles, le fronton du temple de
10 Zeus complété, etc. ^ Notes d'Athènes [Lambros]. Découverte sur la route
de Zéa d'un théâtre mentionné par Xénophon, Hell. 2,4. Découverte des
sépultures des combattants de Chéronée. If W sept. Jebb se défend de
qqs critiques adressées à son abrégé de l'Hist. dans un art. sur l'Encyclo-
paedia<v. plus haut). ^[^ 18 sept. Mycènes [WestrofT]. Défend les théories
15 de Stephani et Schulze sur les antiquités de Mycènes; attaque les asser-
tions contraires de Sayce. ff 25 sept. Formby, Aiicient Bome[]. Écrildans
une intention religieuse fort louable ; ne satisfera ni le savant, ni l'histo-
rien. Tff 9 oct. Sayce, Introduction to the Science ofLanguage. Excellent, à
part quelques hérésies mentionnées dans l'art, f Overbeck, Geschichte der
20 Griechischen Plastik. Ce i" fasc. sur les origines de l'art grec est remar-
quable. L'auteur attache trop peu d'importance aux influences Égyptien-
nes et orientales, f Les restes romains ta Saudown [Brabrook]. Une cham-
bre d'une grande villa romaine, datée par des monnaies de Galien et de
Constance (337). Depuis l'exploration d'Uriconium, c'est la plus impor-
25 tante découverte qu'on ait faite, ff 30 oct. Barclay V. Head, Guide to the
Grcek and Roman Coins exhibited in Electrotype in the Brilish Muséum. Excel-
lent guide, mieux fait que celui du Musée de Berlin. % P. Gardner, Coins
of Elis. L'auteur montre que \'6 périodes de l'hisl. grecque, de 471 av.
J.-G. à 217 après J. -G., sont caractérisées par les monnaies d'Elis. Grande
30 compétence, f f C nov. Notes de Napics [H. W.]. Vestiges d'une ancienne
race latine trouvés par Novi. Nécropole dans la Via Gabinia. ^1[ 20 nov.
Notes de Naples [Id.]. Plaques d'or, ayant rapport au culte Orphique, trou-
vées à Sybaris. Gommencementde fouilles à Gaprée : beaux marbres dans
des restes de villa romaine, f L'ancien phare à Alexandrie [Butler], f 1 27
35 nov. Les progrès desdécouvertesétrusques.2excellenlsarticles de Dcecke
(dans la Goetting. Anz.), montrent bien les merveilleux progrès des études
étrusques depuis'G ans. ^ Notes de Borne [B. Lanciani]. Découverte d'une
ancienne rue sur l'Avenlin, fort aristocratique, et qui suivait le tracé
de la Via di S. Sabina; de nouveaux points des murs de Servius; des pié-
40 destaux avec inscr. dans le théâtre d'Ostie, etc. %% 4 déc. H. Schliemann,
llios, the resuit of Researches in the Years 1871-3, 1878-9. Livre solide et sa-
tisfaisant. L'art, discute qqs points de topographie, •^f 11 déc. TheBacchx
of Euripides. Ed. Sandys. Belles illustrations. Interprétation qui témoigne
du savoir et du soin. Ace vol. sont joints des 'Adversaria' fort, instructifs.
45 f Mont Athos. Lambros n'a pas trouvé de ms. plus intéressant que qqs
collections de proverbes et un traité sur les particularités dialectales du
grec, ff 18 déc. H. Schliemann, I/ios. Suite du précédent art. L'ouvr.
prouve qu'il y a eu 7 cités successives superposées à Hissarlik. La 3'' est
Troie, f Espagne Bomaine [Capt. Oliver]. Découverte par l'amiral Wood à
50 illora, près Grenade, d'une inscr. sur stèle en mémoire de qq. officier
Cantabrien. f Notes d'Athènes [Sp. P. Lambros]. Homolle a découvert à
Délos une curieuse maison particulière. Autres découvertes, f f 25 déc.
Société numismatique: 4 deniers d'or romains de Temp. avec inscr. : 2 de
I
JOURNAL OF PHILOLOGY.
263
I
Julia Domna : un de Caracalla et Géta : un de Plautilla. Monnaies de Té-
tricus fréquentes en Angleterre et en France et qui ont dû être cachées
lors de la réunion à l'empire des provinces de Gaule et de Bretagne.
Adrien Legrand.
•inurnni of l'^iiiioiogy. Vol. 9. N** 17. Notes sur les Acharniens s
d'Aristophane (suite) [W. G. Clark]. 23 p. de notes critiques sur les v. io8-
392. ^ Sur le caractère de la tutelle exercée par les agnats sur les mineurs
et les femmes [Perceval M.Laurence]. Dans Gaïus I, 168, la lacune 'quia..
11 r osa' doit être restituée « quia non "videtur onerosa » au lieu de
'lucrosa' proposé par Pellat. % L'histoire des voyages d'Enée [H. Nettles- lo
hip]. La légende de la descendance troyenne des Romains, pleinement
accréditée au 2" siècle av. J.-C., mais ignorée des écrivains grecs anté-
rieurs, qui croient Rome fondée par des Grecs, ne repose que sur la men-
tion d'un débarquement d'Énée au cap lapyx. Sur ce seul fondement, la
légende née de Torgueil romain s'est établie en tirant un parti extraordi- i5
naire de simples rapprochements grammaticaux : 1° la ressemblance for-
tuite de certains noms de lieu avec le noms d'Énée a fait croire à un
séjour du héros dans ces lieux; 2® le souvenir d'Énée a été introduit dans
des choses purement italiennes, mais dont les noms se prêtaient à celte
confusion. — Variations de cette légende chez Fabius Pictor, P. Albinus 20
Caton, Cassins Hemina, Varron. Virgile a puisé aux mêmes sources que
Denys; comparaison des récits de ces deux écrivains. 1° Virgile a choisi
comme centre de l'histoire d'Énée Tile placée entre R. et Carthage. 2" Il
est conforme à Varron pour tout ce qui concerne les Pénates. 3° Son
5« chant viendrait plus naturellement après le 3°. 4° Il a à peu près créé de 25
toutes pièces l'épisode de Carthage, en changeant les motifs de la mort
de Didon. Les détails de cette mort se retrouvent dans Trogue Pompée
et Timée. 5° Pour la guerre avec Latinus, il a choisi entre deux tniditions
opposées. Il Sur les 'Graeci Annales' de Fab. Pictor [H. Nettleship]. -
'Graeci Annales' désigne moins des annales écrites en langue grecque 30
que des annales sur des sujets g-recs (sans doute l'histoire d'Énée). Le
reste des œuvres de F. Pictor était en latin. Celle-ci était peut-être sim-
plement transcrite d'un historien grec. 1[ Sur qq. passages de Valerius
Flaccus [Ellis]. Conjectures sur 49 passages. •[[ Pelronianum [EUis]. E.
transcrit le début du ms. Phillips 9672, du x* s.; curieuse préface d'un as
traité de rhétorique, où l'auteur (.inconnu jusqu'ici) dit qu'il n'aime en-
seigner qu'à un petit nombre d'élèves choisis. Pétrone est cité dans ce
passage, et ce morceau rappelle son style. ^[Propertiana [Posigate]. Conj.
sur 9 pass. du 1. 1,4 du 1. 11, du 1. 111,6 du l.iv,2 dul.v.lSurl'ÛEd. roi,v. 1337-
46 [R. Borton Smith]. Au v. i34i lire wcpsXsïr' oXsôptdv p-e-yà au lieu de w çîxoi, 40
TGV û>iôpiov p,£-j'xv. Le copiste a écrit ov an lieu de cx, et répété ox pour faire
un sens: de là les autres altérations. 1 Le 'Trojamentum' de Virgile [F.
P. Simpson]. L'art, explique à l'aide de
fig. géométriques le carrousel décrit
JEn. V, 560-88. Les 3 pelotons de cava- 45
liers (terni) se séparent (discurrere pa-
res... agmina Diductis solvere choris)
et se dirigent du centre vers les som-
mets d'un triangle équilatéral, puis
reviennent des sommets vers le centre 50
(rursus vocati Convertere vias), puis du
centre aux sommets, et ainsi de suite.
Enfin, chacun des pelotons décrit un
264 1880. — GRANDE-BRETAGNE.
cercle. Les 3 cercles sont sécants; mais les pelotons ne se trouvent pas en
même temps aux points d'intersection. Ils paraissent ainsi tour à tour se
poursuivre et s'éviter les uns les autres. % Examen philologique du mythe
des Sirènes [Postgate], Homère ne décrit pas leur aspect. Les poètes
b grecs les ont représentés sous la forme d'oiseaux. Sstfv^ qui veut dire
aussi cygne, hirondelle, peut venir de la rac. sanskr. 'svar' qu'on
retrouve dans certains noms d'oiseaux. Le mythe aurait pour origine des
chants d'oiseaux entendus près de parages dangereux. ■[ Remarques sur
un chœur des Choéphores et sur le verbe xo-râ^w et les mots de même
10 famille [Verrall]. Dans ce long article, V. critique la leçon de Paley
pour le chant du chœur v. 921-959 , propose nombre de conjectures
et refond presque en entier tout le passage. Il ne croit pas aux
lacunes signalées par Weil ou Paley. On n'a pas vu qu'à partir du v. 962
(éd. Paley) jusqu'à la fin, le sens est : « le palais sera délivré des gardes
15 étrangers dont la présence le souille. » Au v. 965 -rravrcUç -/.sovoîcst une ab-
surdité du copiste pour TravrcXè; y.favcc, vicux mot disparu, venant de 7,?7.îvm
comme y,âvo; de yj.îy<'i (qu'on doit écrire aussi à la place de xpovo; dans
Pind.. fragm. i50) et qui désigne ici les gardes qui sont une souillure
pour le palais. Les mots orav àcp' éartaç -îrâv ÈxâjYi iLÙao; ne sont qu'une glose
20 et doivent être rejetés. Au v. 969 to 7:àv est une mauv. lecture pour Tfo-
TTocv =r 'changement de fortune', compl. dir. de Opsouivu;. L'altération de
Tp en T très fréq. Ainsi, au v. 939 ëXax.e ^' è; rh izàv est pour ê^ix.t ^' k Tp'.iràv.
(De même écrire roo-ràv au lieu de tô ttôcv dans le Prométhée, v. 454 et dans
les Suppl,, V. 59.4; Tfcrrwv au lieu de tottiùv dans les Eum., 940; ^tal rpoTrwv au
25 lieu de scal tottwv dans Eur. Ilipp., 1053, etc.) Les v. 942-945, qui n'ont pas
leurs correspondants métriques, étaient répétés textuellement comme un
simple refrain après le v. 962 et à la fin. — L'auteur attire l'attention sur
les formes rô-n-n et totto?, absentes des lexiques, qui se rapporteraient au
verbe Tcirâi^o) et dont on retrouve la trace dans Euslathe, Comment, sur
30 l'Il., p. 543, mais qui auraient disparu des textes, confondues par les co-
pistes avec des formes plus fréquentes, telles que Tpo-mi ou ror.i^. Il res-
tilue ces mots dans un grand nombre de passages de Pindare et des tra-
giques. Chemin faisant, l'auteur établit « qu'une erreur fréquente des
copistes consiste dans le changement de cas des adjectifs qu'ils font rap-
35 porter arbitrairement au substantif le plus voisin ou le plus en vue. »
^^ N» 18. Notes sur les Acharniens d'Aristophane (suite) [W. G. Clark].
20 p. de notes critiques sur les v. 393-578. ^ Catulle, 107, 7 [J. Munro].
Lire : 'Aut magis sevum optandum hac vita ducere'. La confusion de 'us'
en 'um' est fréquente. Dès lors, 'hac' ne faisait plus le vers et a été
40 remonté au vers précédent. ^Anthologie latine [R. EllisJ.Le ms.n°743 de
Reims, jusqu'ici inconnu, contient un poème élégiaque de 92 v., publié
d'après qq. autre ms. perdu par Burmann, Riese (n. 897), etc. Leçons
de ce ms. — Sur qq. petites pièces inédiles. —Sur une épigr. faussement
attribaée à la Renaissance <Voy. plus loin, Transact. oC Ihe Oxford phil.
45 Soc). ^ Korax et Tisias [Verrall]. Arguments pour prouver que Korax de
Syracuse, l'auteur de la T3x.vr,, a eu pour collaborateur Tisias, et que c'est
à ces deux grammairiens que fait allusion Pindare (Olymp., 2, 83). ^
Horatiana [H. A. J. Munro]. Od., 2, 3, 11, ponctuer : 'ramis quot! oblique
laborat'. — Epod., 2,25. Lire 'rivis' et non 'ripis'. — \0d., i, 15,22.
50 Préférer la variante 'genti'. — 3, 29, G, 'nec' est préférable, et si 'non'
était plus autorisé, on pourrait même l'attribuer à Horace. — Epist ., 1 ,2, 3 1 ,
lire : 'Ad strepitum citharae recreatum ducere somnum'. — Sat., 1, 6,
126, Ijrc: 'fugio Campum pulsumque trigona'. — Od., 2, 6, 19, 'fertili
1
Il
NUMISMATIC (tHE) CHRONlCLE. ' 265
Baccho' a le sens de 'proptcr ferlilem Bacchurn'. — Od., 3, 27. La glose
de Porphyrion, quoique corrompue, confirme 'rumpil'. ^[Heraclite e-l
Albert le Grand [I. Bywaler]. Un passage d'Albert sur Torobus (De Végé-
tal., 6, 401, p. 545 Meyer) a été emprunté à Héraclile, sans doute à tra-
vers une traduction arabe. ^ Sur Properce [Ellisj. Examen de 8 passages 5
qu'Ellis propose de lire autrement que Baehrens. ^ Le traité entre Rome
et Curthage sous le premier consulat [Tlios. II. Dyer]. Polybe dit que le
1" traité avec Carlhage eut lieu l'an 245 de Rome; Diodorc, Orose en 400:
T.-Live, mentionnant celui de 406, ne dit pas qu'il y en eut auparavant.
En scrutant le sens des textes, l'auteur prouve contre Mommsen que le lo
traité de 245 est authentique et n'a pas été inventé par Polybe. — Lettres
de G. Long approuvant la conclusion du précédent article, ^jf Sur Properce
[Simpson]. Explication nouvelle du distique, 2, 34, 83-84. — Traces de
différents dialectes dans la langue d'Homère [D. B. Monro]. Examen cri-
tique des opinions de Sayce sur cette question. ^ Les curies romaines is
[Pelliam]. L'auteur insiste sur la connexion des curies et des tribus, qui
a pu commencer à l'époque où Denys les réunit (2, 7). % Sur l'authenticité
de TibuUe, iv, 13 [Postgate]. Lecture laite à la Société philologique de
Cambridge pour prouver l'authenticité de cette pièce. Courte réplique à
Baehrens. % Un dernier mot sur Lucilius [Ellis et Munro] <cf. R. des R., 20
i, 230, 17). Longue discussion entre ces deux philologues, le premier
pense que Lucilius a pu employer 'hoc' avec 0 bref ; le 2% que Lucilius n'a
jamais connu que 'hoc' avec 0 long. Adrien Legrand et E. C.
i^umiB^maiic (tlie) cliroulele. ]N^^'= série, t. 20. N° 77. Compte rendu
des séances. ^ Réunion annuelle, le président rend compte des travaux de 25
l'année précédente. ^ Sur qqs monnaies grecques rares (pi. 1) [W. Green-
well]. G. étudiera qqs belles et rares monnaies de sa collection en même
temps qu'il les reproduira par l'autotypie, excellent procédé. Descr. de
monnaies de Rhegium, d'Eryx, d'Abdère, de Thasos, d'Amphipolis, de Phi-
lippe II, d'Elis, de Cyziquc, de Lampsaque, de Cyrène. ^ Notice sur une 3o
monnaie de ïarente au revers de laquelle on a cru voir un personnage
plaçant un fer au pied d'un cheval (fig.) [Dr. A. Corson]. Les Grecs ne
ferraient pas leurs chevaux; c'est un serviteur qui ôte, des sabots du che-
val, de petits cailloux on des corps étrangers qui le gênaient. ^Leswas-
tika indien et ses analogues dans TOuest (pi. 2, 3) [Edward Thomas]. 35
Toutes les manifestations de cet emblème se résumentdans la conception
primitive du mouvement solaire qui, dans Tastronomie des anciens,
roulait sous la voûte céleste. Etude de cette môme idée et de sa représen-
tation symbolique chez les Chaldéens, les Troyens, les Indiens elles Grecs.
•i Ares comme dieu-soleil, et symboles solaires sur les monnaies de 40
Macédoine et deThrace (pi. 4) [Percy-Gardner]. Mûller et Thomas ont omis,
dans leurs travaux sur le swastika, les représentations du culte solaire
sur les monnaies de Macédoine et de Thrace; G. désire combler cette la-
cune. Ares avait, en Thrace et en Macédoine, les caractères d'un dieu-
solaire ; en Grèce môme, on trouve des traces du culte d'Ares ainsi entendu. 45
Les monnaies de Macédoine et de Thrace portent des emblèmes com-
muns à Ares et au soleil. G. pense que cette élude pourrait s'étendre aux
monnaies de Lycie, de Rhodes, de la Carie.
11 N° 78. Sur la suite chronologique des monnaies d'Éphèse (pi. 5-9)
[Barclay v. Head]. B. dislingue, avant la domination romaine, outre la 50
période préhistorique et légendaire, 10 périodes, de 700 à 133 av. J.-C. ;
après que les Romains eurent hérité d'Attale III et que l'Asie occidentale
lût devenue une province romaine, 3 périodes, 133-G7. De cette étude,
266 1880. — GRANDE-BRETAGNE.
B. conclut: 1°) que la chronologie des monnaies d'Ephèse, depuis les
temps les plus reculés jusqu'à l'établissement de l'empire, est approxi-
mativement fixée; 2) que les magistrats dont les noms paraissent réguliè-
rement sur les monnaies étaient annuels ; 3°) que ce magistrat annuel
5 était le premier Prytanis, président, à Ephèse, du Prytanée chargé de
l'exécution des décrets du sénat et du peuple, et qu'il fut, de l'année 407
av. J.-C. jusqu'au temps d'Auguste, l'éponyme de la cité.
^^ N° 79. Sur des monnaies de Syrie et de Bactriane (pi. 10) [Percy-
Gardner]. G. étudie 1° les monnaies d'Agathocles, avec type d'Alexandre;
i« 2<* les monnaies des anciens Séleucides; 3° les imitations des monnaies
d'Athènes. Caractères de ces monnaies au point de vue de l'inlluence
grecque et indigène ; date ; références au travail de Sallet sur le même su-
jet. Tl Lamia [Percy-Gardner]. G. répond à une attaque de Friedlaender
(R.dcs R. 153, 17) contre Tattribution qu'il a/aite d'une tôte figurant sur
15 une monnaie de Lamia <R. des R., 3, 255, 33>; G. maintient toutes ses
conclusions.
%% N° 80. Sur qqs découvertes récentes de monnaies illyriennes (pi. 13, 14)
[Arthur J. Evans]. Monnaies trouvées : Skodra, autonomes, i3; Lissos,
autonome, 1; Genthios, 6; Dyrrachion, 16; Apollonia, 1; incertaine, 1;
20 Total 38. On n'avait pas encore de monnaies de Lissos. Les monnaies de
Skodra, frappées vraisemblablement sous la domination macédonienne,
ont, sur quelques exemplaires, le nom inconnu du roi Genthios; on a
trouvé, dans l'Ile de Lésina, des monnaies d'un roi également inconnu,
Ballaios, dont les monnaies, trouvées à Risano (Rhizon), ont une apparence
25 celtique : Etude historique sur ces monnaies. Conclusion : les monnaies
de Skodra et de Rhizon nous montrent les deux extrémités et qqs anneaux
intermédiaires d'une longue chaîne. Les plus anciennes monnaies du roi
Genthios portent le bouclier et le casque de Macédoine ; les monnaies du
pj'ince inconnu, qui est sans doute le dernier de ses successeurs, portent
30 les dieux tutélaires de la république romaine. % Sur une létradrachme
himyaritiqueet sur le trésor de San'à (pi. d5) [Barclay v. Head]. Imitation
d'une létradrachme d'Alexandre, de Tan 200; celte monnaie prouve combien
était étendue l'influence d'Alexandre; elle montre que l'écriture de cette
langue était dès lors employée sur les monnaies, et donne le nom du
35 roi inconnu Ab— yatha. La monnaie de ce roi n'est pas une pure imita-
lion de celle d'Alexandre; elle est adaptée aux idées du peuple pour qui
elle est frappée. Observation sur l'ouvrage de Schlumberger ; Le trésor
de San'à. ^ Les médailles ordinairement attribuées à Livie, etc., (fig.)
^ [A. Colson]. C. examine, critique, change, quand il y a lieu, des attribu-
40 lions de monnaies faites à Livie d'Auguste. ^ Table de la n'^" série,
l. 1-10. H. Thédenat.
Palaeo^-rapliical Society. Facsimiles ol ancient manuscripls, etc.
Part. 10. Planche loi. Philodème,' onciale grecque du 1" siècle. Fac-
similé de 2 colonnes des papyrus d'Herculanum (Vol. Hcrculan. coll. ait.
45 t. 4). ^ PI. 152. Métrodore : onciale grecque du r s. sur papyrus. Deux
colonnes (Vol. Herc. coll. ait. t. 6) sont reproduites. ^ PI. 153. Brilish
Muséum, papyrus cxiv. L'Iliade d'Homère en onciale du 2° s. (?) Repro-
duction de 2 colonnes de ce volume acheté par Bankes en Egypte en 1821
et au Brit. Mus. depuis 1879. ^ PI. 154. Parham. Bibliothèque de Lord
50 Zouche. Évangéliaire grec de l'an 980 en onciale. ^Pl. 155. Vatican, graec.
394. Jean Climaque, minuscule grecque du 11° s. ^ PI. 156. Paris. Bibl.
nationale lat. [nouv. acq. 2195. Psautier latin en minuscule écrit dans
l'abbaye de Saint-Martin de Tournay en 1105. Fac-similé d'une demi-
it
TRANSACTIONS OF OXFORD PHILOLOGICAL SOCIETY 267
page sur 4 colonnes, f PI. 157. Brit. Mus. Harleianus 5575. Eulhymius Ziga-
benus: minuscule grecque de l'an 1281. ^Pl. 158. Brit. Mus. King'sms.lG.
L'Iliade d'Homère : minuscule datée de l'an 1431.^ PI. 159. Naples, Musée
national. Fac-similé de 3 tablettes de L. CaeciliusJucundus, dont l'écriture
cursive romaine date des années 55 ou 5G de notre ère. ^ PI. 160. Vali- 5
can. lai. 5757. Palimpseste contenant de première main la République de
Cicéron en onciale du 4^ s. (?) et de 2° main un ouvrage de S. Augustin
en onciale du 7^^ s. 11 PI. 161-162. Milan. Ambros. c-77-sup. Sermons de S.
Sévérien, évèque de Gabala, en onciale du 6*^ s. Une partie de ce ms. est
palimpseste, ^f PI. 163. Brit. Mus. Harleianus 2965. Livre de {prières, écrit 10
en Angleterre au 8° s.: il otrre les abréviations particulières à l'écriture
saxonne. ^ PI. 164. Durbam. Bibliotb. de la Calbédrale, ms. B-ii-30. Cas-
siodore, écrit, suivant une tradition, de la main même de Baeda. L'écri-
ture saxonne semble du 8* siècle. 1[ PI. 166. Brit. Mus. Colton ms. Ves-
pasian b. yi. Miscellanées. La partie reproduite du ms. a été écrite entre 15
les années 811 et 814 en Angleterre. ^ h. 166-167. Même ms.
DilTérents traités de Baeda. Écrit, peut-être en France, vers 848. Deux
pages de cette partie sont reproduites. H PI- 168. Oxford. Bodleian Library.
Digby ms. 63. Traité sur le cycle pascbal. La souscription : « Raegenbol-
dus sacerdos de Wentonia civitate (Wincbester) scripsit istum libellum et 20
Iquicumque legit semper pro illum orat et pro baernini suum patrem »
«permet de dater ce ms. du milieu du 9° s. îf PI. 169. Munich. Holbiblio-
thek, lat. 6262. Commentaires de Raban Maur. Écrit en Bavière entre 854
et 875. •[[ PI. 170. Canterbury. Archiv of the Dean and Chapler. Charte de
Guillaume le Conquérant de l'an 1072. H PI. 171. Brit. Mus. Egerton ms. 25
617, 618. Portion de la traduction Wycliifite de la Bible. L'écfiture est
antérieure à l'an 1397. 1[ PI. 172-173. Brit. Mus. Add. ms. 18850. Livre
d'heures du duc de Bedford, avec miniature; exécuté entre 1423 et 1430.
Fac-similc de 2 pages. % PI. 174-175. Brit. Mus. Add. ms. 18851. Bréviaire
de la reine Isabelle, avec miniatures, daté de 1497. Les miniatures re- 30
produites représentent l'adoration des mages et saint Jean dans l'Ile de
Patmos. Le ms. a été exécuté en Espagne pour Tusage des Frères prê-
cheurs. E. G.
Xraiisactions^ of tlie OxTord phllologicnl society. 1870-80.
31 oct. 1879. Un ms. des évangiles de S. Jean, du 7*^ siècle, appartenant au 35
Stoneyhurst collège [Wordsworth]. On peut en voir des fac-similés dans
TArchacologia t. 16, p. 17 et Paleogr.-Society, pi. 17. Description de ce
ms. en belle onciale, de ses abréviations : texte qu'il contient. Il a pu être,
comme le veut la tradition, la propriété de St. Cuthbert; écrit par un
scribe celtique ou saxon et peut-être par le saint lui-même. 1] 14 nov. 40
Sur la figure supposée de Niobé, au mont Sipylus [Sayce]. C'était peut-
être d'abord une Cybèle, mais l'état de dégradation où elle se trouvait
déjà avant l'occuçation de Smyrne par les Ioniens l'a fait rattacher à la
légende de Niobé. Les 12 enfants attribués à Niobé par Homère semblent
être les 12 mois de l'année. Le poète du 24° livre de l'Iliade était sans 45
doute natif de Smyrne, malgré son ignorance de la topographie de la
Troade. ^[ 28 nov. Sur le ms. des Éthiques à Nicomaque conservé au Cor-
pus (GCG, charlac. s. xv) [J. A. Stewart]. Résultats de la collation des
livres 1, 3,4, 5 et 6. Insuffisance de la collation faite par Wilkinson (1715).
Rapport de ce ms. avec le K de Bekker et autres mss. ^| Notes lexicogra- 50
phiques [NettleshipJ.Agina. Vi doit être bref; remarques sur ^tricari'que
les gloses dites d'Isidore donnent pour synonyme à 'aginari'. — Alapa.
Il faut renoncer à l'idée de 'manumissio* qu'on attribue à ce mot dans un
268 1880. — GRANDE-BRETAGNE.
passage de Phèdre (2, 5) mal compris ; le sens esl : « Vous ne méritez
qu'un soulflet pour voire servilité, et vous n'avez même pas fait assez
pour le mériter. » — Gilo. Ce mot de Feslus (p. 43 M.) doit être restitué
dans Nonius p. 25, et dans l'exemple de Varron cité, au lieu de 'silènes,
5 silonem'. — Metueredeos. Baehrens a eu tort de croire le mol 'metuere'
(dansJuvénal et C. I. L. 5, 1, 88) traduit de l'hébreu; 'metuere deos' est
une expression aussi latine que 8zia:8a.uj.o^nx est grecque. — Prona maria
r= une mer unie. — Secare, secta, seclio, etc. Longue note; examen des
interprétations des grammairiens latins. On trouve dans Virgile et Horace
10 des traces du sens primitif; secare = sequor. Tf^ 6févr. 1880. Description
du Roi dans les poèmes homériques [T. G. Snow]. 11 y a plus de légendes
et de reconstructions idéales que de réalité. ^ Arguments de quelques
poèmes cycliques [Monro]. Examen d'une théorie récente de Michaelis
(Hermès, 14,481 ; cf. R. des R. 4, 144,24) sur le contenu d'un feuillet perdu
15 dans le cod. Venetus (iMarc. 454). Il est difficile d'admettre que ce feuillet
ait contenu toute 1' 'ixîcv -jTspat; de Stésichore. ^ Sur une épigramme latine,
Burmann IV, 99, Meyer 1582 [R. Ellis]. L'auteur l'a trouvée dans un ms.
de Modène (vi B iv 134) du 15« siècle. Cette pièce de il vers phaléciens :
« Me longe effigie venusliorem.. . Forsan llos novus ibit e sepulcro»),
20 attribuée par Mommsen à Giov. Cotta (1483-lolO) parait à E. réellement
antique. On peut croire, sur la foi de 3 mss., qu'elle a été copiée sur une
pierre de Tergeste (Trieste) ; le mot 'Quinterius' aurait été intercalé, peut-
être par Cotta, à la mort d'un jeune chambellan du cardinal Golonna.
T[ Classification des propositions conditionnelles en grec [F. D. Morice;.
25 Longue étude. ^^ 5 mars. Sur la caractéristique ( a brel) du partait (;t
de l'aoriste premier en grec [Monro]. ^^ 30 avr. Sur l'édition de la Phy-
sique d'Aristole par Prantl [Shute]. Passages où Prantl, dans sa prédi-
lection pour le Paris. E, a adopté des leçons évidemment mauvaises. Un
ms. bodléiencoîitenant la Physique et autres traités d'Arislote, serait très
30 important pour la l'"*' version du i" chap. du 7° livre ; c'est une mauvaise
copie d'un ms. de grande valeur; il est souvent d'accord avec F et 1 de
Bekker. On peut dire que Prantl n'a pas fait faire de progrès au texte
d'Aristote. T|^ 28 mai. Kirchhoff, Ueber die Entstehimgszeit des Herodo-
teischen Geschichtswerkes, 2° éd. [Evelyn Abbott]. Nombreuses objections
35 aux dates que K. a voulu fixer pour la composition des diflercnts livres
d'Hérodote. T[^[ Liste des 89 communications lues à la Société depuis sa
fondation (1870) avec indication des journaux où elles ont été publiées*
Châtelain.
Xriinsactlons of tlie Society €>f Oil>Iic»l archecology.
40 Vol. 7, part. 1. Note sur un monument funéraire de Palmyrc [W. Wrightj.
(avec phologr.). Comparaison de l'inscr. bilingue de South Shields avec 2
autres analogues, l'une en latin, l'autre en grec. ^Fouilles et découvertes
en Assyrie [Hormuzd Rassam]. (avec 4 plans). % Portes de bronze décou-
vertes à Balawat, par Rassam [Théo G. Pinches]. (Avec planches figurant
45 leur restauration). Ces portes sont couvertes de dessins relatifs au règne
de Shalmaneser II, roi d'Assyrie de 859 à 825 av. J.-C. Plusieurs morceaux
sont à Paris, entre les mains de Schlumberger<cf. un article de Lenormant,
Gaz. Arch. 1879>. E. G.
(1) Nous
îu l'obligeance
adressons les plus vifs remerciements à la Sociëté philologique d'Oxford qui a
mce de nous envoj-er le présent fascicule de ses 'Transactions'.
Il
ARCHIV FUEE MITTEL-UND NEOGRIECHISCHE PHILOLOGIE. 269
GRÈCE
Rédacteur général : 0. Ribmann.
"VrchSv fur mittel- undl neugpîeclilsclie Philologie *. T. 1,
fasc. 1-2. Le dialecte tsaconien; faits qui prouvent que c'est une trans-
formation du dialecte laconien [Mich. Deffner]. Deffner pense que la con-
naissance du tsaconien peut aider à reconstituer Tancien dialecte laconien.
Les Doriens accentuaient épwiAsvci et sans doute aussi ôpwaévat; cette parti- lo
cularilé se retrouve en tsaconien, et, par analogie, Deffner conclut de
l'accentuation tsaconienne moderne du parfait que les Doriens accen-
tuaient peut-être aussi swpâjcîc, S'i^wx.o. etc. (=^iS'w>cau,i). Deffner croit que,
par l'orthographe a dans les formes laconiennes ato;, atXn etc., les anciens
voulaient figurer, non le son « s », mais le son du ô grec moderne. Le is
tsaconien prononce «ou», et non «u», dans beaucoup de mots (à-j^upa), qui
devaient être prononcés de même en laconien. Les assimilations suivantes
(dont quelques-unes sont attestées par les grammairiens anciens) devaient,
selon Deffner, être propres au dialecte laconien, à en juger par les formes
tsaconiennes modernes : >c>c := ax, tt = a-, tttt = or, -tttit =: tit. tt = xt, tt 20
= ITT, TTTC = {y.7r, X.X. z= -^K ; Tzff =z jj.cp, XX, = -yx» "^^ = ^^ ^X = ^X, «x = <ix, t6
= o5, Tô = xQ; l^P = Tp» ^^ — T^, 77 = 5^7» ^^ = >^^, ^^ — ^^; f^p- = ly-f ^
r= pv. Liste de différentes gloses laconiennes d'Hésychios qui se retrouvent
dans le tsaconien. ^ Courte histoire des cas grecs, depuis la déclinaison
à cinq cas du grec ancien jusqu'à la disparition partielle de la flexion 26
nominale en tsaconien [Mich. Deffner]. Les formes grecques n'ont été
modifiées en rien par l'influence des formes latines, non plus que par
celle des formes romanes, albanaises^ ou slaves. Une cause qui a dû
contribuer à Taltération des (ormes grecques, c'est le' jargon, ou grec^
plus ou m.oins barbare, que parlaient les esclaves, lesquels en moyenne 30
étaient par rapport aux hommes libres dans la proportion de 3 ou 4 à 1.
Faits qui ont amené peu à peu la simplification de la déclinaison grecque ;
substitution de -s; à -a; à l'accusatif pluriel {accusatifs TrXsiovep, x^p^^ip dans
l'éléen dès le 3« s. av. J. C); disparition de l't adscrit dans la prononcia-
tion dès l'an dOO av. J. C, ou mênîB avant; confusions entre la 1'° et la 35
3" déclinaison, qui n'en forment plus qu'une dans le grec moderne; dis-
parition du V final ta l'accusatif singulier (les anciens prononçaient : tôx
Xo-Yopi aoi), Top pocTTTYi; «U, d'OÙ cllCZ les modernes : tô Xo-^o [j.ou, tô pàirrr aou);
simplification de la syntaxe : empiétements de l'accusatif sur le datif (paci-
Xîûo), 'jtoXejj.w, TrapajcoXcuôw etc. deviennent transitifs dans la langue posté- 40
rieure), du génitif sur le datif, tendance très ancienne à employer au lieu
du datif Tvpo; ou Ȕ;, etc^] Le verbe tsaconien et ses formes [Mich. Deffner].
Definer croit que les anciens Grecs se servaient quelquefois de la péri-
phrase avec ôî'Xto tout à fait dans le sens du futur simple; il cite Sophocle,
Antigone, 238 (cf. 234), et Xénophon, Anabase, 3, 4, 41. T[ Mousinitsa, une 45
idylle du Korax [Theod. von Heldreich]. Étude sur les espèces d'arbres
qu'on rencontre dans la région du mont Korax, et identification des noms
1. Noua ne pouvons analyser ici que les parties d'articles qui intéressent la philologie
ancienne.
[2. M. Deffner nie que la disparition de l'infinitif et son remplacement par la périphrase va
avec le subjonctif soient dûs d une influence albanaise. Qu'on me permette d'ajouter ici que
déjà dans le Nouveau Testament t-ia. est employé dans presque tous les cas oh le latin se
«ert de ut avec le subjonctif, c'est-à-dire dans beaucoup de cas oh l'ancienne syntaxe
grecque demanderait l'infinitif. — O. R.]
tt. M PHiLOL. : Octobre 1881. — Ilevue des Revues de 1880. V. ~ i.s;
270 1880. — GRÈCE.
modernes avec la nomenclature de Théophraste (par exemple, I'o^ûyi de
Théophraste s'appelle encore aujourd'hui o^ua, c'est le hêtre; cp-/î-^oç est une
espèce de chêne). ^ L'élevage des abeilles dans l'Ofis et Taccident des
Dix Mille dans les villages des Golches [Mich. Deffner]. Le miel qu'on
6 récolte aujourd'hui dans TOfis (à l'E. de Trébizonde) produit encore les
mêmes effets toxiques que le miel des Golches, qui rendit malades les
soldats de Xénophon, Anabase, 4, 8, 19-21. Les Ofites actuels ne mangent
de leur miel que cuit, conservé pendant un an au moins, et pris en très
petite quantité. Les soldats de Xénophon le mangèrent sans doute en
10 rayons (xnpîov). Les propriétés toxiques de ce miel viennent de ce qu'il est
récolté en grande partie sur les fleurs de l'azalea Pontica. Deffner place
le territoire des Golches entre le cours du Pyxitès et celui de l'Ofis actuel.
^ Réponse à P. Papageorgiou [Mich. Deffner]. Remarque incidente : Plaute,
Aululaire, 3, 5; 15, corriger « quo » en « quoi. » 0. Riemann.
15 À0HNÂION. T. 8, fasc. 5. De quelques points relatifs à l'adoration de la
divinité chez les Grecs [Evth. Kastorchis]. Traite des cérémonies par les-
quelles on consacrait aux Dieux les statues ou les temples qu'on leur
offrait. % Borne avec inscription du sanctuaire d'Asklèpios à Lessa [J.
Kondakis]. Inscr. : opo; 'AaxXairioO. Description de divers restes antiques
30 dans la même région. ^ Quelques corrections au traité de Galien iripl
iftwv [J. Pandazidis]. P. 5, 1. 17 sqq. de l'éd. d'Iwan Mûller, lire : àxxci ksit'
âXXyiv; 10, 9 sqq. : èirwv i t«u.pwv et ovta;; H, 17 : i^iap-a; H, 21 sqq. : ^toiT-
Twvnç et 87ÎI Tô) ToùTO «pÂ^ai; 13, 21 sqq. : supprimer itA^; 15, 1 sqq. : suppri-
mer T« après ^tacpopai; 17, 9 sqq. : lire «>tTiivcp.îva)v. ^ Inscriptions inédites
s6 d'Athènes et du Pirée [St. Koumanoudis]. 8 fragm., dont l'un (n° 4) du
4' s. av. J. G. : Koumanoudis y voit un décret de thiasotes ou d'orgéons;
n° 2, mot nouveau : ii^drr,;; n* 6, inscr. votive mentionnant le héros Eury-
médon. — Bas-relief votif de Tépoque romaine {description avec planche).
^ Décret attique d'avant Euclide [P. Evstratiadis]. Longue inscr. d'Eleusis
jo <cf. plus bas, p. 284, 1. 34). ^ Nouvelles archéologiques [E. K.]. Bas-reliel
et Apollon archaïque d'Orchomène, transportés à Athènes. Fouilles de
Kondakis à Nauplie. ^% Fasc. 6. Corrections critiques au texte de Stra-
bon [Margaritis Dimilsas], 7, 323, lire tô» 'Iov(w titid-^n, au lieu de tû itxiXuêj»
TTiX. 7, 326 : après xal TofjLcpaïoi, supprimer xai 'opîaTai. Ibid. lire : xal nap-
30 ôîvoi xal {AaadapiQTiot xai) Bpù*]^ci iript à IIivïOTai oÛ; xai Aaaaapyjîîou; r Aiu-
piOTTOç xal il IliXofjfOvta, etC. 327 : 6 ^i '£pi"][wv {p^wv Ik twv) 'iXXupDcwv Ofwv xai noXXà
5'i^ap,«vo; pt6|xaTa i^ Twv Aiupio'iîwv >cal Bpû-Ycov xai IliXa-ydvwv xal Au-^xr^aTciv. Ibid. '
tôvtdi TOÛToïc^ -yi-^ouv r IliXai-jovta xat in\ tw 'Epi-^œvi etC tûv Aapfionwv xal
'AXxep.£val xal 2Tû{ji.pappx (Aippiorwv et itûp-pappa est l'orlhographe des inscr.). ^
40 Mélanges de critique et de grammaire [K. Kondos]. 1. X-yvoTiacfiai, que Cobet
considérait comme le futur attique de âpow, est un barbarisme. — 2. Le
simple àjcTi'oç existe, mais àxtoç ne se rencontre que dans les composés
(Plutarque, G. Gracchus, 7, 1, on lit aujourd'hui xtitxaoi vaxTriç). — 3. Jamais
a<Tw à la bonne époque : dans les passages de Théognis, d'Euripide, de
46 Sappho qu'on cite pour la forme àiîau, il faut sans doute corriger àsi^w.
Exemples de la forme poétique àit^'u (= a^tù) chez Philostrate, Épictèle et
le Pseudo-Lucien. — 4. Gonfusion de rndcuaiv (de îr.at) avec aaouaiv. ^ Le lion
de Ghéronée [Evth. Kastorchis]. Il s'agit du lion colossal qui s'élevait sur
le tombeau des Thébains morts à Ghéronée (Pausanias, 9, 40, 4), et dont
80 la Société archéologique d'Athènes a entrepris de rajuster les morceaux.
Fouilles commencées sur cet emplacement : découverte de la base du
lion, d'une enceinte fermée de murs qui l'entourait, d'ossements, etc.
Remarques sur la topographie de la bataille de Ghéronée. Étude sur la
À0HNAION. 271
signification symbolique du lion, soit sur les tombeaux, soit dans d'autres
constructions ^ ^ Corrections au texte de Thucydide et au texte d'Hésy-
chios [Pierre Papageorgiou]. Thucydide, 2, 13, 3, lire : xal eï n TotouTorpoTiov
XV, oùx iXoiajovoî, etc. 3, 51, lire : iXwv CUV àTTo TYi; viiacu irptôTov, etc. Hésychios,
gloses aÙTo'Xiiov, BtpovtxîS"»;, ^Xîaxi, "yYiptïv, -](X»u)c-inaa;, i^vafiTîTa, S'airpov, 5'ia'YpajXfxi- 5
cr|xo;, 5'iaxpi^cîv, ^laXt-^siv, ^lotTtXiîîtv, 5'ixiïv, S'ix«XXov, S'oXix.ocppMv, ^dXo;, 5'ov3t>c-in|ii.aTa. ^
Existence d'un oracle dans la plaine de Thria [E. K.]. Témoignages anciens
qui établissent ce fait; cf. l'inscr. récemment trouvée, v. Rev. des Rev.,
4, 261, 50. % Nouvelles archéologiques. Les tombeaux anciens de Nauplie
et les labyrinthes que Strabon mentionne au même endroit <cf. Rev. des lo
Rev., 3, 262, 10> [EvtH. Kastorchis, J. Kondakis, D. Philios]. Outre les
fouilles dans les tombeaux du fort Palamède, Kondakis a découvert à
l'Haya Moni située près de là un hypogée qui pourrait bien être le laby-
rinthe dont parle Strabon (p. 369, 373). —Lettres de J, Kondakis, décri-
vant les tombeaux du fort Palamède. — Article de D. Philios (avec 1 pi.) n
sur les fouilles de Nauplie : comparaison entre les objets trouvés dans
les tombeaux et ceux de Spata et de Mycènes. T Fouilles à Athènes [D.
Philios]. Fouilles au Dipyle et à l'hôpital militaire; bas-relief du 4* s. av.
J. C. <cf. plus bas, p. 276, 1. 16>. 1 Inscriptions de l'Attique et d'autres
endroits [St. Koumanoudis]. 4 Iragm. d'Athènes : n» 1, borne du Pirée» 20
antérieure à Euclide <cf. Rev. des Rev., 4, 262, 4Ô>; n" 2, peut-être frag-
ment d'une àTTpoaTaoîou ^(xyi (peut-être archonte nouveau, Dèmotélès). Inscr.
métrique de Méthana : dédicace d'un temple à Hèraklès (époque impé-
riale). Fragm. d'inscr. de Œtylos. ^ Une correction au texte de l'Antigone
de Sophocle [J. Protodikos]. V. 1322, au lieu de [xâxxov, lire (V àxxov. 25
^^ T. 9, fasc. 1 . KspaàTi* au{ji,^oXi)ca qui se trouvent dans le Musée numisma-
tique d'Athènes ou chez des particuliers (avec 7 pi.) [Achille Postolaka].
Depuis 40 ans environ, on trouve à Athènes ou au Pirée de petites pièces
de cuivre (de 5 à 9 millimètres de diamètre en général), portant des lettres,
des monogrammes ou diverses représentations figurées; Postolaka ne 30
croit pas que ces pièces aient servi de monnaies : il y voit des espèces de
tessères (marques, méreaux ou jetons), tout en reconnaissant qu'on ne
sait pas jusqu'ici quel en pouvait être l'emploi. Ces pièces paraissent
remonter à la fin du 4» ou au 3» s. av. J. C, sauf une, qui est plus ancienne.
— Catalogue méthodique de tous ces Kcpi^âna, comprenant 259 n°*. T Ins- 35
cription archaïque d'un vase altique [St. Koumanoudis]. Inscr. en carac-
tères archaïques, se lisant de dr. à g. : Hb; vjv ôpx«<JTov «àvrov àTaXoTara itaîî^n,
tÔTov éWjdiv. ^^ Fasc. 2. Le coffre de Kypsélos (avec 3 pi.) [J. Pandazidis].
Le coffre avait la forme d'un parallélépipède, placé dans l'opisthodome le
long d'une des parois latérales. En entrant, on avait devant soi l'un des 40
petits côtés du parallélépipède (la Txpwtn x^p* de Pausanias, 3, 17, 6) : ce
côté était partagé en trois bandes horizontales; la bande inférieure était
divisée en deux champs (Pélops et ÛEnomaos; départ d'Amphiaraos), la
bande supérieure de même (Hèraklès et l'Hydre ; les fils de Borée et les
Harpyes); les jeux funèbres après la mort de Pélias occupaient la bande 4,1
du milieu. Tournant ensuite à droite, on arrivait à l'un des côtés longs
(^lUTi'fît ywpa, Pausanias, 5, 18, 1) : ce côté était partagé dans le sens hori-
zontal en 2 parties, dans le sens vertical en 6 ; il comprenait ainsi 12 re-
présentations, que Pausanias décrit par groupes de deux, en allant de g.
à dr. Le 3" et le 4" côté devaient offrir la même disposition que le 1" et le 50
2°. Enfin le 5« côté {-h àvwTaTw y^pa, Pausanias, 5, 19, 7) était le couvercle
[1. Dans cette étude, M. K. a oublié d« mentionner U lionne «rchaïqu© trouvée dana la
nécropole de Gorfou, v. Rev. den Rev., t, 244, 4Î. — O. R.]
^72 1880. — GRÈCE.
du coffre, qui était partagé en quatre scènes, tournées chacune dans un
sens différent. — Pausanias, 5, 17, 12, au lieu de «pàp^Aascot ei^évat, lire : cpap-
ixaxt^a; sïvat. ^ Quaestionum Ciceronianarum pars I [Spyr. Vasis]. Ad fam.
1, 1, au lieu de « perfecta re de me », lire : «perfecto reditu meo. » De
5 orat. 2, § 110, lire : « quibus additis <quae> defenditur sententia scripti
perspicua fuisset. » § 182 : « vultus pudor, <dolor>is significatio. »
P. Arcli., § 16, au lieu de « continentissimos », lire « constantissimos. »
§ 23, lire : « quo hominum nostrorum tela. » f Nouvelles archéologiques
[Evth. Kastorchis]. Continuation des fouilles de Stamatakis à Chéronée.
10 — Fouilles de D. Philios au Pirée : découverte des restes de l'ancien
théâtre, qui paraît avoir été du 4° ou du Z"" s. av. J. C. — Découverte, par
Kavvadias et Kastorchis, non loin de l'ancienne Scillunte, des ruines d'un
temple dorique, de la même époque et du même style que celui de Phi-
galie. 1 Petite épée de Mycènes, à ornements d'or [Athanase Koumanou-
15 dis]. Cette épée fait partie de la collection Schliemann. Sur les deux faces
de la lame sont collées de toutes petites feuilles d'or jaune, d'or rou-
geâtre ou d'èlektron, qui sont découpées de façon à figurer, d'un côté cinq
hommes combattant contre trois lions, de l'autre côté un lion poursuivant
des biches. Une épée à ornements semblables, provenant de Thèra, se
20 trouve au musée de Copenhague. ^ Inscriptions inédites [St. Koumanou-
dis]. 3 fragm. d'Athènes, 2 du Laurion, dont une inscr. chrétienne assez
ancienne; fragment de Thespies, de la bonne époque, ff Fasc. 3. Cor-
rections critiques au texte des fragments de Strabon (suite) [Marg. Dimit-
Sas]. Livre 7, fragm. 10, lire : w vo'tcu 5"à raï; èx^oXalç toù nriVtio;, tw 'OXùtAiro), t«
25 Titapio, Tcï; Kap.€ouvtoiç xal toïç 'lXXupi)coïç y.al 'HirïipwTixqï; opeot. 12 : ttiv àvw xal
Toù; Ilaicva; ô 'Epi-vcôv, ô 'A.Ç1Ô; ^ xal ô 2Tpu[xtôv. 15 : iroTajxbç, àpy^datv&ç ix. toj IIÎvS^ou
Aairiôûv Kcà twv Tip-irûv péwv, ^tyô^i'iôç Te etC. 20 : fAtTa tÔ Aîov at tcû 'EXi/Cwvo; irora-
p.où i>cPoXai "AXwpo; )cai ô *AXiàx{Awv iroTajxdç..... 'OptOTÛv xal xfi; Bêppoîa; tv àpi-
CTtpâ oup.pàXXwv Tû AouJioc. 22 : on irpô; vo'tov toû Aiou 6 Ilnvito; T:&Ta[i.d; iartv
30 i(ùi ToO 'AXiàxp.ovo; ivcrap-ou lîra *AXiâ)cp.ti)v xal Aou^iaç TrcTaji.ot. 23 : ô 'A^idç, napa-
Xapwv xai S'tatpciv tt^v ti t^ixai etC. 33 : remplacer Si-y-j'Itixô) par Axavô-w ou
2Tpup.ovi>câ). 24 : remplacer ©eaaaXGvixYi par ©laroaXovUna, qui est la forme cons-
tante chez Strabon, et supprimer les mots r TrpoTipcv ©EpixYi Uctitho (ci. Rev.
des Rev., 4, 262, 20) : l'identification de Thessalonique avec Thermè
35 repose uniquement sur ce texte de l'abréviateur de Strabon; elle est
inconnue et à Strabon lui-même et aux autres auteurs anciens qui parlent
de Thessalonique; plusieurs textes distinguent formellement Thessalo-
nique de Thermè : Pline l'ancien, 4, 10; Procope, r.ifi y.Tiau.àTuv, 4, 3 et 4;
enfin Etienne de Byzance consacre à chacune des deux villes un article
40 différent, et dit que Thessalonique s'appelait anciennement Halia (Meineke
corrige à tort 'Axîa en 0£pp.a). Exemples certains d'interpolations du même
genre chez l'abréviateur de Strabon (fragm. 20 : S vùv ^.h xaXtïrai 'Apu^wv,
fragm. 22 : r vûv Kîrpov xaXtîTai). ^ Rectification d'une interprétation erronée
[Spyr. Vasis]. Gicéron, De orat., 2, § 327 : par «servilis percontatio» il faut
45 entendre les questions que Simon adressait aux esclaves des amis de son
fils, pour avoir des renseignements sur la conduite de ce dernier : v. An-
drienne, 1, 1, 56 sqq. % Inscriptions d'Attique inédites [St. Koumanoudis].
4 n*»; n« 1, à rapprocher de l'inscr. publiée Philhistor, 1, p. 189; n° 3,
plaque hypothécaire destinée à être encastrée dans le mur de la propriété
50 hypothéquée (inscr. tracée à Tencre, de la fin de l'époque macédonienne);
n° 4, liste d'archontes, à rapprocher de C. LA., 3, n°» 1005-1013 : archonte
nouveau, Mennéas, de l'époque d'Auguste. ^ Programme des cours de
[1 La grammaire demanderait plutôt xat b 'A^tôs. — G. R.]
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 273
l'Université d'Athènes pour l'année 1880-1881. ^^ Fasc. 4. Variantes au
texte de quelques lettres du patriarche Photios, et six lettres d'un gnos-
tique à Nikèphoros Ouranos, u-a-^ia-rpo; d'Antioche [J. Sakkélion]. Les va-
riantes de Photios sont tirées de deux mss. de la bibliothèque de Patmos,
l'un du 12» s., Tautre de la tin du iO" ou du commencement du ii*. Les &
lettres du gnostique sont extraites du premier de ces deux mss. ^ Quae-
stionum Giceronianarum pars II [Spyr. Vasis]. De orat. 1, § 38, supprimer
les mots « quam adjumenta. » § 61, remplacer « scientiae » par « scientia >»
(ablatif). § 82, lire : « cum venissem Athenas (complures autem ibi
commoratus), sed cum cottidie, etc. » § 114 : « conformatio quaedam oris lo
et totius corporis figura. » § 205 : « confiteare ». § 209 : entre « idem » et
« illud », supprimer « esse. » § 248, lire : « quas in jure positas defende-
rem. y* § 263 : « exercitalio <non> oratorum etc. » 1 Inscr. de Pharai (en
Messénie) [P. Komninos]. Décret honorifique. ^ Inscr. inédite de Thèra
[Emm. Joannidis]. *A pouXà kcÙ o Jàixoç OùXTT[îa]vNopîav OùXTttvîîC Bx(tiXo)cXyi«v etc. 15
(X(pr,pwiEe; puis 13 trimètres iambiques. ^ Inscr. inédite de Lampsaque
[St. Koumanoudis]. 91 lignes, malheureusement fort mutilées; selon
Koumanoudis, c'est un décret de la ville de Lampsaque en l'honneur de
deux descendants de Thémistocle, pour les récompenser des services
qu'ils avaient rendus à la ville en se rendant en ambassade auprès du 20
consul T. Flamininus. 1[ Inscr. inédites de Béotie [P. Stamatakis]. Ché-
ronée : consécrations d'esclaves àSérapis. Mois béotien 'A-^piwvioç, inconnu
jusqu'ici. % Nouvelles archéologiques [Evth. Kastorchis]. Continuation
des fouilles à Chéronée (234 squelettes découverts) et au théâtre du Pirée.
— Découverte, à Athènes, d'une imitation réduite de l'Athèna Parthénos 35
de Phidias, de l'époque romaine; à en juger par les restes anciens qu'on
a trouvés au même endroit, la statue devait appartenir à une maison
particulière, où elle était l'objet d'un culte domestique. 0. Riemann.
OuUetln de correspondance hellénique. T. 4. Jr. Inscrip-
tions d'Orchomène. Pièces relatives à un prêt fait par une femme de 30
Thespies à la ville d'Orchomène (suite) [P. Foucart]. Traduction et com-
mentaire. L'inscription, qui se place entre 220 et 192 av. J. C, renferme
quelques formes dialectales intéressantes. ^ Sur quelques monuments
figurés trouvés à Délos [Th. Homolle]. Description des planches publiées
dans le 3« vol. du Bulletin, n"" 8,9, 14, 15, 16, 17. La plupart de ces statues 35
sont archaïques : il faut surtout remarquer une série d'images d'Artémis et
une tête de femme voilée, de la belle époque. T[ Aristotimos, tyran des
Éléens [E. Muret]. Descr. des monnaies qui portent, suivant l'auteur, les
initiales d'Aristotimos, tyran des Éléens, vers 277-265. ^ Inscription de
Cléones [M. Collignon]. Signature de deux artistes argiens. Xénophilos et 40
Straton, déjà connus. 4 Décret des Abdéritains, trouvé à Téos [E. Pottier,
Ani. Hauvette-Besnault]. Premier document épigraphique d'Abdère, relatif
à une ambassade envoyée au sénat romain par les Abdéritains, que mena-
çait le roi deThrace, Gotys. Abdère est représentée par deux habitants de
Téos, sa métropole (après 168 av. J. C). ^ Ni>tpt)cov i^ 'Attdc^; àvà-^Xuçov. 45
[K. MuXwvà;]. Bas-relief funéraire du 4* siècle, selon l'auteur (pi. 1). ^
Nouvelles et correspondance. Inscriptions de Salonique, Pagaj, Paros.
U^ Fév. Inscription bilingue de Délos, découverte par Homolle [E. Re-
nan]. Inscr. phénicienne et jjrecque, datant du règne du roi Abdaschtoreth,
du 4» s. av. J. C. 1 Deux figurines de Tanagre en terre cuite [J. Martha]. 50
Description des pi. 3, 4, tirées du ' Catalogue des figurines en terre cuite du
musée de la Soc. archéol. d'Athènes', pubhé par Martha dans la Biblio-
thèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome, fasc. 16. If Inscrip-
274 1880. — GRÈCE.
tions de Pompéiopolis [M. Beaudouin, E. Pottier]. 2 fragments gravés
sur les corniches de la colonnade. ^ Inscriptions d'Orchomène (suite)
[P. Foucart]. Catalogues militaires, de223-192 av. J. G. Renseignements inté-
ressants sur l'archonte des Béotiens (apxwv BoiotcT;), sur les polémarques.
8 Foucart résume ce qu'on sait des polémarques, de leurs fonctions, etc.
— Fragments de comptes. — Consécration d'esclaves à Sérapis et à Isis.
— Décret de proxénie. — Inscriptions funéraires, dont 4 archaïques.
Ces inscr. renferment quelques formes dialectales intéressantes. ^ Mxxi-
i'cvîaç àpx«'oXo-^i)toc [Map-^apîm? AYiiAirtraç] . Inscr. inédites de Vitolia, Achris et
10 Salonique, toutes de basse époque. ^ Inscription de Téos. [E. Pottier,
Am. Hauvette-Besnault]. C'est Tinscr. 3059 du C. I. G., dont un fragment
inédit avait été publié en i875 par Hirschfeld (Hermès, 9, p. 501). La copie
de Boeckh est incomplète, et les 8 lignes de la partie inférieure qu'y
ajoutent P. et H.-B. sont les seules qui fassent connaître exactement
15 l'objet de l'inscription. C'est une loi de Téos ayant pour but de régler
l'emploi d'une somme d'argent donnée par Onésimos, et destinée à l'ins-
truction des enfants. Renseignements intéressants sur les traitements des
maîtres. ^ Inscriptions de Kasos [M. Beaudouin]. 14 inscr. funéraires,
dont une latine du 1" siècle avant l'ère chrétienne. ^ Vases peints ar-
20 chaïques, découverts à Knosos (Crète) [B, Haussoullier]. A rapprocher des
vases de Rhodes, Santorin, Mycènes et Spata. Cf. la pi. publiée dans la Rev.
archéol., déc. 1880. T Nouvelles et correspondance. Inscriptions de Koloé
(Phrygie) et du Pirée, relatives au culte de Mên (M/ivl nàacu, tw Mr.vî) —
Inscription de Chio. Remarque au sujet d'une inscr. publiée dans un
25 n» précédent du Bull. (t. 3, p. 323, n° 9.) — Bas-relief de Philadelphie.
Description d'un bas-relief sur lequel était gravée l'inscr. publiée par
Rayet (Bull., i, p. 307). — Inscr. métrique d'Athènes, du V s. av. J. C.
T^T Mars-avr. Note sur une grotte décorée de bas-reliefs près de Korykos
[Max. Collignon]. (PI. il.) Description d'une grotte analogue à l'anlre
30 corycien décrit par Strabon et Pomponius Mêla, et qui est située dans la
même vallée. ^ Inscription de Rhodes. Donations au prolit d'une com-
munauté d'éranistes [J. Martha]. Fragm. d'une inscr. du 3* s. av. J. C.
Donation d'un terrain pour les sépultures, t; râtpia, c'est-à-dire d'un champ
dont l'érane devra affecter les revenus à la sépulture des éranistes. — L. H
35 èv TOC xToîva. Ce mot, qu'on rencontre dans plusieurs inscr., désigne une
division territoriale. ^ Notes sur l'orthographe attique (suite) [0. Rie-
mann]. 14. Déclinaison des comparatifs en -îwv. 15. Aoriste des verbes en
-otîvo). ^ Inscriptions d'Èrythrées et de Téos [E. Pottier, Am. Hauvette-
Besnault]. 1» Erythrées. Noter l'inscr. 1 en l'honneur du fils de Flavius
40 Philostrate, le sophiste célèbre, auteur du traité des Images. 2° Téos. Noter
les inscr. 21, où se trouvent mentionnées les communautés religieuses
des 2ap.o6paî4ta<iTaî, des Mudrai, OÙ est cité le nom de Craton, le célèbre joueur
de flûte, connu déjà par les inscr., et 37 ; fragment d'une liste des vain-
queurs couronnés dans un des concours lyriques et dramatiques de Téos.
45 ^ Supplément à la chronologie des archontes athéniens postérieurs à la
CXXII» olympiade (suite) [Th, Homolle]. II. ncau^œvio;, 'AptaroXa;, 'AvôiaTXpioc,
KaXxîffTpxToç, AiûxXvi;, 'Ap-^tîo; et SOU groupe. L'archoutat de Poseidonios, pos-
térieur à 165, ne peut être reporté plus bas que 157. Aristolas est le suc-
cesseur immédiat de Poseidonios. Entre Aristolas et Anthestérios il y eut
50 peut-être 2 ou 3 éponymes. Anthestérios, Kallistratos et Mnésithéos se
suivent. Dioklès fut archonte sous le règne de Nicomède Epiphane (149-
91). Argeios fut archonte en 97 av. J. C. Échécratès, Médeios, Théodosios,
Proclès, Argeios se succèdent donc de lOJ à 97. % Objets de bronze con-
I
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 275
serves au Musée du Varvakion'[E. Pottier]. Descr. sommaire de la collec-
tion du Varvakion, et particulière d'une figurine provenant de la Locride
Opuntienne, qui est reproduite à la pi. 2.^ Les nécropoles chrétiennes de
risaurie [L. Duchesne]. Chambres sépulcrales et inscriptions de Séleucie,
de Drouhan, d'Aourouka, d'Ermének (GermanicopoUs), de Moût (Claudio- 5
polis). H Fragments d'une description de l'Argolide, faite en 1701 par un
ingénieur italien [M. Beaudouinj. Copiés par B. à Venise. La descr.
très exacte de Mycènes est particulièrement intéressante. % Dédie, dé-
liennes[Th. Homolle]. i. Inscr. antérieures à 167. La plupart portent les noms
de personnages importants et la signature de Tartiste qui avait sculpté lo
la statue, l'athénien Parthénoklès (entre 277 et 239), Polianthès de Cyrène
(2« siècle), Philotechnos de Samos (223-193), Démostratos d'Athènes (2« s.).
Noter la première copie complète de l'inscr. dédicatoire du portique
de Philippe, ii. Inscr. postérieures à 167. Noter la signature de l'artiste
Héphaistion, fils de Myron, d'Athènes. T Inscription d'Eleusis du 5« siècle 16
(pi. 15) [P. Foucart]. Ordonnance pour la consécration dos prémices des
récoltes aux déesses d'Eleusis. Inscr. très importante de 61 lignes, dont
F. donne la traduction et le commentaire. Le conseil et le peuple d'Athènes,
adoptant l'ordonnance proposée par les commissaires (Eu^"^p«<pri;), décident
que les Athéniens, conformément aux usages des ancêtres et à l'oracle 20
de Delphes, offriront aux deux déesses d'Eleusis les prémices des récoltes,
que les alliés auront à s'acquitter de la même obligation, que tous les
autres Hellènes seront invités à imiter l'exemple des Athéniens et de leurs
alliés. L'inscr. appartient à une catégorie de mesures législatives, appe-
lées E'Ji'Te*?*^^ Qui est distincte des lois et des décrets. Foucart réunit 25
tous les passages des inscr. et des auteurs oîi se trouve ce mot avec le
sens d'ordonnance, et détermine ce qu'étaient les Eu^-yfacpYiç. ^ Fragment
de stèle archaïque provenant d'Abdère [E. Pottier]. Descr, d'un fragment
conservé à Athènes, au Musée national. Le bas-relief d'Abdère, qui date
du 5» siècle, et les monnaies d'^Enos montrent l'influence de l'école attique so
sur les monuments figurés de la Thrace. f Inscr. relative à un stratège
de la Paralie [J. M.]. Publiée inexactement C. L G., n» 179.
^^ Mai. L'ile de Karpathos [M. Beaudouinj. Inscr. recueillies par B.
dans un voyage fait en 1879. B. fixe exactement l'emplacement de la ville
ancienne de Brykunte (Vourgounda), et décrit qqs. tombeaux (niches ou «s
chambres sépulcrales) qu'il a vus dans l'île. ^ Monuments funéraires
récemment découverts à Parikia (Paros) [?; article en grec]. Inscr. funé-
raires gravées sur des sarcophages, ornés de bas-reliefs. 2 sont métriques,
toutes sont d'assez basse époque. 1 Ex-voto au dieu Cavalier (pi. 9-10)
[M. Collignon]. Bas-reliefs grossiers sculptés sur un rocher, entre Chor- «o
zum et Téfény, sur les confins de la Pisidie et de la Phrygie. Ils offrent
la répétition d'un sujet identique : un personnage à cheval, tourné vers
la droite, brandissant un javelot ou un épieu. M. C. les rapproche des
marbres avec inscriptions où le môme personnage est représenté et appelé
ôeo;, ôed; oci^wv. Ccs marbrcs sout douc, comme les bas-reliefs décrits plus 45
haut, des ex-voto à une divinité dont le nom ne saurait être fixé
avec certitude. ^ Inscr. d'Halicarnasse [B. Haussoullier]. Inscr. de la fin du
0" siècle, écrite en dialecte ionien. Listes d'acquéreurs. I. Liste de ceux
qui acquièrent les biens des débiteurs insolvables d'Apollon, d'Athéné et
de la déesse Parthénos. II. Liste de ceux qui « achètent les débiteurs des fio
dieux », c'est-à-dire la créance du dieu, du temple sur les débiteurs. L'ins-
cription renferme un grand nombre de noms cariens (noms d'hommes et
noms d'endroits) qui ont été réunis à la fin de l'article, et auxquels ont
276 1880. — GRÈCE.
été joints les noms cariens que l'on rencontre dans les auteurs et les inscr.
déjà publiées. ^ La confédération des Cyclades au 3« siècle av. J. C. [Th.
Homolle]. Inscr. découvertes àDélos, et faisant connaître une institution
que ni les auteurs ni les historiens n'ont signalée, la confédération des
5 insulaires (vraitôTai, xoivôv twv vr.aïuTwv). Ce 5401VC1V apparaît sous le i" ou le
2» Ptolémée; il est continuellement en rapport avec les souverains
d'Egypte, et sa durée correspond à peu près à celle de la domination ma-
ritime des Lagides. C'est à Délos qu'il dépose ses archives. Quelles sont
les îles dont se compose la confédération? Où se réunissent les représen-
10 tants des îles (aûvs^pot, rh auvé^piov)? Les inscr. ne nous rapprennent pas. ^
Nouvelles et correspondance. Fouilles à Samos. Dédicaces en l'honneur
d'Apollon etdes Nymphes. — Inscr.de Thèbes,mentionnantlacompagnie des
artistes dionysiaques de l'Isthme et de Némée. — Inscr. de Traites (fragment
d'un cadastre?). — Fouilles à l'Acropole. Découverte d'un nouveau frag-
15 ment de la balustrade qui bordait la terrasse du temple de Niké Aptéros.
— Fouilles de la Société archéologique au Dipyle.
^^ Juin. Sur une inscr. de Cnidc [R. Dareste]. Texte, traduction et com-
mentaire d'une inscr. très curieuse au point de vue du droit et de la
science financière, découverte à Cnide et publiée déjà par Newton. Inscr.
20 du 3' siècle. La ville de Cnide a eu recours à un emprunt .par souscrip-
tion, sans intérêts, pour élever un portique. Afin d'assurer le rembourse-
ment de l'emprunt, elle donne aux préteurs une hypothèque sur certains
revenus publics. ^Inscriptions de Délos. Décrets en l'honneur du poète
Démotélès d'Andros, du médecin Archippos de Céos, du grammairien
25 Dioscouridès de Tarse. [Th. Homolle]. 3 décrets de proxénie. Démotélès,
probablement contemporain de Callimaque, avait écrit une poésie du
genre des hymnes destinés à être récités dans les fêtes d'Apollon (tcù; (xûôoj;
Tcù; îTTixwpicuç 7£-^^pa(p£v). Le décret en l'honneur de Dioscouridès est un dé-
cret de Cnose en Crète : on sait les relations qui existaient entre les deux
30 lies. Dioscouridès a composé d'après Homère un éloge de Cnose (è^x-w-
P-tov) : il envoie Myrinos, un de ses élèves, poète épique et lyrique, pour
réciter sa composition. Le peuple reconnaissant nomme Dioscouridès
proxène. L'inscr. est en dialecte crétois assez pur. Noter la suppression
de l'augment dans alpîôyi. ^ Ntjcpixcv i^ 'Attux; àvà-yXucpov [K. MuXwvà;]. Dcscrip-
35 tion du bas-relief reproduit à la planche 5, et que Mylonas attribue à
l'époque de perfection de l'art grec. ^ 26(j.u.ty.Ta àf/^aioXo-^Dcâ [k. M'j).o)và;]. Des-
cription de 5 objets (4 vases et 1 miroir) appartenant à des collections
particulières : 3 de ces vases sont des lécythes blancs où est représenté
Charon. (Cf. Bull. 1, p^ 39-48; 3, p. 176-178.) f Inscriptions d'Asie Mineure
40 [E. Pottier, Am. Hauvette-Besnault]. Inscr. d'Adramyttium, de Pitana et
Elsea. Noter le n** 3 en l'honneur de Flavius Herculanus, ancien primi-
pile, prsefectus legionis {il èràpytov r=:ex prsefectis), et le n° 6, borne mil-
liaire portant le nom du consul M'. Aquiliius M', f. ^ L'Héraion de Samos
[Paul Girard] (pi. 12). Exposé des résultats des sondages pratiqués en
45 1879 sur l'emplacement de l'Héraion. Descr. détaillée des bases de co-
lonnes, entre-colonnements, de la colonne restée debout, et des débris
d'un petit temple dorique en pierre. Conclusions : 1° l'Héraion était un
temple immense, de 30 mètres au moins de façade; il était dirigé de l'E.
à ro. ; 2* il était diptère, et d'axe en axe les entre-colonnements, dans le
50 sens de la longueur, mesurent 4™92; 3° le temple actuel a été reconstruit
avec les débris d'un Héraion antérieur; Â" la colonne restée debout dif-
fère des colonnes supportées par les bases voisines de Tangle N. E. Elle
n'a sans doute jamais été terminée. 5° L'Héraion était environné de sanc-
i
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 277
tuaires secondaires. ^ Inscriptions d'Halicarnasse [B. Haussoullier]
(suite). 1. Décret de proxénie, dédicaces et inscr. funéraires. Noter le n» 8
en l'honneur d'une prétresse des Corybantes, le n« 12 avec la signature
de l'artiste inconnu ^y.ïuMi Aaip-evou 'Opoawiu;, le n*» 21 gravé sur la tombe
d'^lios Dionysios, philosophe du Musée, àm Mouaiiou. •[[ Un guerrier tégéale 5
(pi. 7) [E.-Pottier]. Stèle découverte à Décélie et portant le nom du mort,
Lisas de Tégée. C'est un archer, armé d'un bouclier, détail nouveau dans
l'armement des Grecs. P. attribue la stèle à la fin du 4« siècle. ^Nouvelles
et correspondance. Fouilles de l'Acropole (suite). Découverte d'un bas-
relief représentant un quadrige. — Théâtre du Pirée : fouilles entreprises lo
par la Société archéologique à l'extrémité E. de la rue Praxitèle; ce
théâtre, distinct de celui de Munichie, est mentionné par Xénophon (Hel-
lén., 2, 4). Inscriptions de Paros. Corrections aux inscr. publiées plus
haut.
tt Jlt. Inscriptions de Lesbos [E. Pottier, Am. Hauvette-Besnault]. is
Noter les n" 1 et 2. Fragments d'un cadastre, à comparer avec 3 fragm.
analogues trouvés à Théra , Astypalaia, Tralles. — 3. Distributions
publiques faites par un personnage à l'occasion de solennités religieuses.
Remarquer les ôeo^aioia, fêtes en l'honneur 'de Dionysos. — 6. Fragment
relatif aux dispositions prises pour la construction d'un édifice. — Dédi- 20
caces en l'honneur d'empereurs, Trajan, Hadrien. —21. Décret découvert
à Molyvo, datant du temps où les Ptolémées possédaient Lesbos (222-205
av. J.-C), rendu au nom du xoivôv twv npwTjwv en l'honneur de Praxiklès, chef
de la x,£XXr,aTUî. Noter l'infinitif éolien ^1^(ù^, qui ne se trouvait que dans un
vers de Théocrite (29, 9). — 29. Dédicace qui permet de déterminer exac- 25
tement l'emplacement du temple de Dionysos à Lesbos. T" Fragments
inédits de droit romain, d'après un ms. du mont Sinaï [Rod. Dareste].
Fragments découverts par Vernardakis sur la couverture en papyrus d'un
manuscrit. L'auteur écrit au 5" siècle de notre ère, entre 438 (codeThéo-
dosien) et 529 (code de Justinien). Il commente Paul, Ulpien et probable- 30
ment Gaïus. Il écrit en grec, mais cite des mots et quelquefois des lignes
entières en latin. Ces fragments sont en lettres onciales, et le déchiffre-
ment en est difficile. (Dareste a donné des mêmes fragments une 2' copie
plus exacte et plus complète dans la Nouv. rev. hist. de droit. Cf. plus
haut, p. 2'24, ] 0>. Noter les fragments : 3 (retentio propterliberos), dans lequel 35
est cité un texte de Paul qui nous était inconnu. — 11, qui apprend
dans quel cas la dot constituée par le père est adventice. — 12. Règles de
la cession in jure de la tutelle légitime. — 13. Du tuteur Atilien. Un Latin
ne pouvait pas être donné tuteur ex lege Atilia : cette particularité était
inconnue. — 14. Définition nouvelle des 'impensae necessariae'. ^ Ins- 40
criptions archaïques de Gortyne (Crète) [B. Haussoullier]. 2 fragments
d'inscr. boustrophèdon, provenant du même endroit et présentant les
mêmes formes de lettres que l'inscription ïhénon, conservée au Louvre.
N'' l, fragment d'une loi sur la propriété foncière, i*"" §. La famille est
autorisée, dans certains cas, à vendre ou à hypothéquer ses biens patri- 45
moniaux ; 2° § : conditions auxquelles doit être faite la vente ou cédée l'hy-
pothèque; 3« §: garanties données à l'acheteur ou au créancier hypothé-
caire. Noter les mots 7raTpoiG>co;, le futur àxxaTaaet d'uu verbe inconnu, les
infinitifs ônmieai, àT^o^d^tHi. ^ Oracle d'Apollon Pythien aux Cyzicéniens,
trouvé à Délos [Th. Homolle]. Inscr. de la fin du 3" s. ou de la 1" moitié 50
du 2% comprenant deux parties : 1° Toracle donné aux Cyzicéniens et
déclarant la ville sainte ('«?«); 2° le décret en vertu duquel les Déliens,
sur là demande des Cyzicéniens, reconnaissent ce caractère sacré. ^ Nîv.
278 1880. -^ GRÈCE.
irpcaxTYiaara toù sv tw Bap^^ocîîw Mouticîou [K. MuXwvâ;]. DeSCr. deS IllOnumentS
récemment acquis par le Varvakion. La plupart sont des monuments funé-
raires. Noter le n^ 3 (bas-relief représentant Pan et les nymphes), <v.
Bull., 1881, livr. de jn.>. ^ Statue de style archaïque, trouvée dans l'île de
5 Samos [Paul Girard]. (PI. 13-14.) Statue d'Héra, consacrée par XTifau-ûYi;,
ainsi que l'apprend l'inscription gravée sur le manteau. La tète, qui était
probablement voilée, manque, i. G. résume les renseignements que four-
nissent les auteurs et les inscriptions sur le type adopté par les Samiens
pour représenter leur déesse nationale, ii. Il rapproche la statue de Samos
10 de l'Artémis délienne découverte par HomoUe <cf. R. des R., 4, 264, 3>, de
figurines de provenance phénicienne, publiées par de Longpérier (Musée
Napoléon, 3, pi. 26), des statues découvertes par Newton sur la route du
temple des Branchides. Postérieur à l'Artémis délienne et aux statues des
Branchides, le marbre samien date de la fin du 6« siècle ou du commen-
15 cernent du 5«. Les lettres de l'inscr. sont conformes à l'alphabet dont on
se servait à Samos à cette époque. ^Nouvelles et correspondance.—
Inscr. de Mételin. Épitaphe métrique en l'honneur d'une chienne, qui est
représentée au-dessus de l'inscr. — Borne milliaire portant le nom du
consul M'. Aquillius M', f., qui a été découverte à Azizié, sur la route
20 d'Éphèse à Traites, <Cf. plus haut, p. 276, 42.)
If Dec. Les hypogées doriques de Néa Paphos dans l'île de Chypre [E.
Pottier]. Pottier divise en trois catégories les tombeaux taillés dans le
roc, si nombreux en Orient. L Exemples : Tombeau de Délikli Tasch (val-
lée du Rhyndakos), de Midas en Phrygie, etc. IL Tombeaux lyciens de
25 Telmissos, Phellos et Antiphellos. III. Tombes doriques de Délikli Tasch
à Urgub en Gappadoce, de Gherdek-Kaïn-si en Phrygie, et des tombes
ioniques en Lycie (Telmissos, Myra, Antiphellos). Les hypogées doriques
de Chypre se rapprochent beaucoup des deux premiers monuments de la
troisième série : ils se rattachent à la période d'imitation des œuvres
30 helléniques, entre le 6" et le 4« s., mais plus près du 6°. t Sur quelques
villes anciennes de la tlhersonèse de Thrace [Am. Hauvette-Besnault].
Exposé des recherches faites par Hauvette entre Maïlo et Gallipoli. Frag-
ments d'inscriptions de Maïto (Madytos) : n» 1. Inscr, en Thonneurd'un
personnage 7T£p.<()6tiç èul OTçaToXo-^iav àirb *Pu(xaîa)v il; rr.v aÙTYiv tTvafx»'*'' =^^ mis-
36 SUS ad dilectum a Romanis in eandem provinciam. — Hauvette, suivant
l'opinion de Choiseul-Gouffier, place l'ancienne Cœla à Kilia. — Sestos
serait non loin du village d'Ialova. C'est du côté de Dzimalikioï qu'il faut
chercher les restes d'^Egospotamos plutôt que sur la rive gauche du
fleuve, f Inscriptions de Dymae (en Achaïe) [M. D.]. Noter le n® 4, inscr.
40 latine, portant le nom de L. Caecilius L. F. Macer, aed, ii. vir. f Inscrip-
tion d'Halicarnasse [B. H,]. Corrections et additions à l'inscription publiée
plus haut, qui renfermait un grand nombre de noms cariens. 1 2up.{jA>cTa
xpiTt)t« [K, Kû'vrc;], Corrcctious au texte de Mich. Psellos, Hésychios (au mot
TTïpîdx^iP : àvriXa^oO xal Û7rtp|J.(Xx.Yi<jcv aU liCU de àvrl toû Xafi&û Jcat b-nt^uxy^-fiaoii) , Ga-
45 lien, Libanios ('Etciot. 1309. ja^Atù^ àvôv^ au lieu de 2îtXaj;.ivtfa)v àvôr,), de Chœro-
boscos. ^ Additions et corrections au contrat d'Orchomène [P. Foucart].
Elles sont fournies par un meilleur estampage, communiqué par Stama-
takis, f Bas-relief du musée de Patissia [0. Rayet] (planche 4). Bas-relief
attique très mutilé, de la fin du 6« siècle, où l'on retrouve la même préoc-
•0 cupation de la grâce et le même goût du fini que dans l-a stèle de Xéno-
phanlos. Une mortelle ou une déesse d'un ordre inférieur est représentée
adressant ses hommages à l'une des grandes divinités de l'Olympe. 1[
Inscription de Lemnos. Dédicace des clérouques athéniens d'Hépheestia
E(I>HMEPI2 Tf)N «DIAOMAefiN. 279
[S. Reinach]. L'inscription est du 2" ou du 3° s. av. J. C, Noter la mention
du oTpaTvipç xaxà iro'xiv, Stratège local : iro'Xtç, opposé à àcTTu, ne peut désigner
qu'Héphsestia, par opposition à Athènes.^ Inscription gravée sur un vase
de terre cuite [Am. H.-B.]. Vase provenant sans doute de Béotie. Inscr.
rop^iS'ao 6{AÎ (le génitif désigne le propriétaire du vase), gravée en caractères s
archaïques. B. Haussoullier.
BYPnN. (Bulletin littéraire du syllogue Byron), t. 5, n°« 17 et 18. Études
sur Pindare [N. Pétris]. Examen des vers Olymp. 9, 86-87. P. propose
d'adopter l'interprétation des scholiastes et d'attribuer à l'optatif la valeur
qui lui est propre, de cette façon : 'Puissé-je faire un récit détaillé, qui lo
convienne et profite au char des muses*. (Nous n'avons sous les yeux
que les n" i à 18 du Byron). Ruelle.
E2TIÂ. 8 jn. Épigramme de l'empereur Auguste [A. Rangabé]. Texte et
traduction en grec de cette épigramme, découverte à Berne dans un
manuscrit du 10« siècle, et écrite en notes tironiennes déchiffrées par is
Hagen. Rangabé n'émet aucun doute sur l'authenticité de ce morceau,
contestée par A. Jahn <cf. plus haut, p. 440, 8>. 11123 nov. Excursion à
Orchomène, et fouilles exécutées sur son territoire [Sophie Schliemann].
Inscr. découvertes, — A la profondeur de 3™ 50, découverte de vases
noirs qui rappellent ceux qu'on a rencontrés dans les tombeaux de 20
Mycônes. Ruelle.
EOHMEP12 TON (ï)iAOMA0ON, 2° sér. T. 3 (suite).. l"jr. Études sur Pindare
(suite) [N. Pétris]. Olymp. 9, 55 : xiivwv ^' l'doav | xaXî^âcTrt^t; ûaîTep&i TTpo-YOvoi
àpxoc6»v paraphrasé ainsi : et; tjtiîvouç, r «; tov*-^ovov, ^ctti; à|ji.oi6aiw; ouvS'sS'sjAévoç
à-^évvviaê TÔv Xao'v, tvviTÎvt^cv cl ûfx. L(,â-/_ip.oi Trpo'-j'ovot i\ à^yr.ç. Il faut placer UU repOS 25
après âpxàÔEv plutôt que de lier ce mot à la suite de la phrase. Digression
sur les Locriens. % Vie et discours de Démosthène [Plutarque Papa-
joannis]. Étude biographique et littéraire. % Sur Virgile, Éneide, 9, 140-142
[S. S.]. L'auteur défend la correction « nunc » (v. 441), adoptée parForbi-
ger, contre la leçon des mss. « non » admise par presque tous les éditeurs. 3o
11 45 jr. Nouveaux fragments de poètes grecs [P. Papageorgiou]. Analyse
critique de la publication de H. Weil, *Un papyrus inédit de la bibliothèque
de M. Ambr.-F. Didot, etc.' Pour ce qui est du grand fragment d'Euripide,
l'hypothèse de Weil, suivant laquelle il se rapporterait aux Téménides,
est « certainement improbable. » Plus plausible est l'assertion de Gobet, qui as
veut y voir un fragment d'un drame salyrique d'Euripide. Critique ver-
bale d'après Cobet, mais avec quelques corrections personnelles à l'au-
teur. 11 4" fév. Remarques de grammaire [Kondos]. Kplaa et non Kpt'aaa. —
nïaa et non nîdaa, — Nïaa, et non Neïaa. — Bîaa, Bpîaa. D'autres villes ont
porté un nom en -laaa, telles sont : "laaa, Tiaax ou Tta<T«t, etc. 1 Les spec- ^^
lacles chez les Romains (suite) [D. Patsopoulos]. (Aucune indication des
sources). H 45 fév. Philologica [J. Ikonomidis] (Extrait de la Clio). Ana-
lyse critique de la publication des nouveaux fragments d'Euripide, etc.,
par Cobet. V. 33 du grand fragm. d'Euripide, le papyrus donne dans
l'une des deux copies nxTEPTEAHMWEi, dans l'autre nATEPApAHMVEi ; Weil 45
et Cobet ont donné conjecturalement : irâTip, ob xi^n irsîpav èv tw(xô) Ciw; L'au-
teur de l'article propose de lire: p-éxpi -^octou ^-h (papyrus : tyiv) tx; t6x,yiç, ||
rocTip, xeXY.^r. Tviipav y., t. X. Autres obs. portant sur répigramme de Posidippe.
Corrections principales : v. 3, oîtoTrat cûptt' J' i^l vr.awv. ^- V. 6, Tcûp-^o; ôS'
à-rrXâxœv <patvïT' àîco ara^twv. ExplicatiOU dcS motS axio-rroç, oxottyi, "/yM^ àîrXaTo; 50
pour (XTrXiTo;. 1 Inscription funéraire [J. Stamatélos], Texte d'une inscrip-
tion delà province de Vonitsa, ^postérieure au 4« siècle av, J. C; 3 noms
propres nouveaux; adjectif ^ravroêopo; (l'inscr. donne iravToeapYi;) ; adjectif
280 1880. — GRÈCE.
àicptTo? appliqué à Hadès. ^ Nouvelles littéraires [S. S.]. Analyse d'une
communication faite par M. Bréal à l'Acad. des inscr. sur le texte du chant
des frères Arvales; reproduction de la lecture de Bréal. — Analyse d'une
dissertation de Schmidt, u De apophthegmatum quae sub Plutarchi nomine
5 feruntur collectionibus. » Conclusions : 1. M les apophth. des rois et des
généraux ni les apophth. lacédémoniens ne sont de Plutarque. — 2. L'au-
teur du premier de ces recueils a dû puiser dans les écrits conservés et
perdus de Plut., ainsi que dans les apophth. lacéd., et enfin dans la col-
lection des « dicta Gatonis »; certains emprunts ont été faits aussi à Héro-
10 dote. — 3. Les apophth. des rois ont été lus par Élien, et par conséquent
la formation de ce recueil est postérieure de peu au temps de la mort de
Plutarque. Les apophth. lacéd. sont extraits en partie des écrits de Plut.
L'Agésilas de Xénophon a fourni un contingent à ce recueil. ^^ 1" mars.
Remarques dp grammaire [K. Kondos]. Kvïax, xvtaaa. Les deux formes se
15 rencontrent, mais la plus ancienne est xvïoa ou xvtan. ^ Nouvelles litté-
raires [S. S.]. Analyse de la monographie de Yiertel, relative à la pré-
tendue découverte, par Pétrarque, des lettres de Cicéron. Pétrarque a
découvert les lettres à Brutus, à Quintus, à Octave et à Atticus, mais non
pas les lettres familières. ^% 15 mars. Remarques de grammaire [K. Kon-
20 dos]. Aàptaa, Aocptada, même ol3servation que pour xvïoa (voir ci-dessus). —
"Eaiffa, écrit aussi "EjxEaa. — 'zS'eacTa s'écrit aussi "E^îaa; autrcs exemples
analogues. — "AyAaa.^ 'A-^ptoa, Kpîutaa, etc., s'écrivent toujours par un s. ^
Les spectacles chez les Romains (suite) [D. Patsopoulos]. Combats de
bêtes : ils datent de l'entrée des Romains à Carthage. Naumachies : elles
25 furent données pour la première fois par J. César, l'an 46. 11 Archéologie.
Découverte de tombeaux préhistoriques dans les fouilles du fort Palamède.
Parenté des objets trouvés avec ceux de Mycènes, de l'Héraion, de Spata
et de Ménidhi. ^ La victoire de Samothrace. Cent fragments d'une statue
colossale avaient été rapportés au Louvre il y a 15 ans par Champoiseau.
30 Celui-ci vient de compléter cette découverte par celle du socle de la statue
<cf. Rev. des Rev., 4, 202,12). Cette statue est attribuée à un élève de Ly-
sippe. 1^^ Tome 4. i" avr. Le nouveau fragment d'Euripide et la tragédie à
laquelle il appartient [Grég. Vernardakis]. (Extr. de l"Hu.£pa.) Analyse des
opinions de Weil et de Cobet. ^^ 15 avr. Remarques de grammaire [K.
35 Kondos]. B^aa, Briaua. Le nom commun (en dorien êàada) s'écrivait par deux
2, comme vYîaaa et d'autres; le nom propre, tantôt par deux, tantôt par un
seul. ^ Le nouveau fragment d'Euripide (suite) [G. Vernardakis]. Essai de
reconstitution, avec les fragments antérieurement connus, de l'Andro-
mède d'Euripide. ^ Décret attique d'avant Euclide [P. Evstratiadis]. Ins-
40 cription de 61 lignes trouvée à Eleusis. <Cf. plus haut, 270, 30.) %%
1«' mai. Remarques de grammaire [K. Kondos].M)u(ja, Nûaa. Le nom com-
mun cpuaa et le nom propre Nùaa s'écrivaient par un seul 2; l'orthographe
avec deux 2 est fautive. Supâxcaoai est dorien ; autres formes de ce nom. ^
Nouveau fragment d'Euripide [G. Vernardakis]. Suite. C'est vers la fin de
45 l'Andromède que doit se placer, suivant l'hypothèse de l'auteur, le frag-
ment publié par Weil. ^^ 15 mai. Rem. de grammaire [K. Kondos]. "e^îvto,
l'évTo z= è-ysvETo, et non pas = È-^évovTo. Réfutation de l'opinion de Philippe
Joannou. ^^ l^' jn. Rem. de grammaire [K. Kondos]. A propos du mot
moderne -h àTroxpsw;, al àTToxpso), l'article traite de l'accentuation des com-
50 posés de îcps'a;. ^^ 1"^"^ jl. (suitc). aîp'îcepo);, àx-Epw;, pivGXEpo);, etc; mots terminés
en -xepwç, xî'paToç, — xspaç. ^ La MeXavîiTT:yi S'Eau.ûri; d'Euripide. Nouveau
fragment inédit [D. Kyriakopoulos]. Texte d'après Weil. ^^ 15 jl. Sur les
expressions homériques îlwpo';, alibc^, vtôpo<|',T,vc<j;[N. Pétris]. L'auteur cherche
Il
MITTHEILUNGEN DES DEUTSCHEN INSTITUTES. 281
Torigine de ces mats dans les langues sémiliques. ^^ 1" août. Suite de
l'art, précédent. ^^ 15 août. Reproductions d'articles publiés par H. Weil,
H.-M. Baird, et B.-L. Gildersleeve. ^^ 1" sept. Corrections au texte
d'Horace [S. B.]. Odes, 1, 3, 17 : « siccis oculis », lire « fixis. » Ibid., 26 :
(( per vetitum nefas », lire peut-être « perpetuum in nefas », 1, 28, 13 : 5
« quamvis clipeo, etc., concesserat » lire : « concesserit. » Examen de
divers autres passages. ^^ 15 sept. Philologie. Analyse d'un article
de A. Teuber sur l'origine du mot « interest. » <V. Rev. des Rev.,
4, 147, 17>. •[[ Reproduction d'une note de 0. Riemann sur le verbe
àvoî-^w chez Xénophon <cf. plus haut, 239, 28). ^^ 1" oct. Études sur lo
Pindare (suite) [N. Pétris]. Examen des derniers vers de l'Olymp. 9. Lec-
ture proposée : Aîàvreov T£ S'atal 'iXiocS'a 5"i)covt' Ètti arecpâvoi; te êwp.ov. ^^ 15 OCt.
Extrait d'une traduction du manuel de philologie classique de Sal. Rei-
nach, par S. Sakellaropoulos et D. Kyriakopoulos, avec additions fournies
par l'auteur, par les traducteurs et par plusieurs autres professeurs de is
l'université d'Athènes. (Continué dans les n°» suivants.) *||^ 15 nov.
L'Athénadu Varvakion [J. Dragatzis]. Description détaillée de la statue. Sa
signification, son histoire, son degré de conservation, sa valeur. ^^
({" déc. manque.) Ruelle.
JHIttheilungeii de» cleutschen arcliaeolostscheii lasti- 20
tûtes In Athen. 4« année, 4® livr. stèles funéraires attiques de l'an-
cien style (suite. Cf. R. desR. 4, 273, 41) [G. Loeschcke]. Détails nouveaux
sur la stèle de Lyseas: le mort était représenté de grandeur naturelle, son
image était peinte sur le socle, contours et principales hgnes en noir,
champ en rouge; cette stèle date des dernières années de Pisistrate; com- as
paraison avec les représentations de vases peints. lOautres stèles du vi* ou
du commencement du v s., recherches sur le côté technique des stèles;
distinction à établir entre les 'columnae' et les 'monumenta'; artistes
statuaires de l'Attique. ^ Un édit de Justinien [A. Mordtmann]. Texte
trouvé au cap Nagara, près des Dardanelles, d'un décret de Justinien con- 3o
cernant la navigation sur le Bosphore. ^ Même sujet [Z. Lingenthal].
Étude de ce décret et de ses différentes parties, dont nous ne possédons
que la 4* partie (la sanction), et le commencement de la 5° (le tarif). ^
'A^-^el&v Kopivôiaxov [A. Rousopoulos]. (1 pi.). Hauteur 0 "^25 ; périmètre 0°^ 44;
on y voit représenté un homme monté sur un quadrige; détails sur lecos- 35
tume de l'écuyer, sur le char et sur la technique de ce vase ; il porte plu-
sieurs inscriptions qui permettent de compléter l'alphabet corinthien; il
paraît dater de la première moitié du 1" siècle av. J. C. ^ Stèles d'éphèbes
athéniennes [U. Koehler]. 12 fgments d'une stèle trouvée le printemps
dernier au Pirée, plus ancienne que les stèles analogues trouvées jus- 40
qu'ici, puisqu'elle date de l'Ol. 118, 4 (305/4 av. J. C). Elle nous donne
des détails nouveaux sur l'institution de l'éphébie et paraît prouver entre
autres que la durée d'une éphébie avait déjà été réduite à un an vers 305;
mention des sophronistes ; époque oîi ce collège de magistrats fut en fonc-
tion; liste des éphèbes par tribus; pour expliquer la diminution constante 45
du nombre des éphèbes, il faut admettre qu'à la fin du 4"» s. on n'entrait
plus dans le corps des éphèbes à un âge déterminé; autre fgment datant
de l'Ol. 121, 1 (296/5 av. J. C). % L'autel des douze dieux à Athènes [L.v.
Sybel], (Avec pi.) Étude sur un autel représentant les 12 dieux trouvés en
1877 ; il n'y a de conservé que 5 déesses et 3 dieux : Zeus, Héra, Apollon, so
Athèna, Dèmèter, Poséidon, deux déesses dont il est impossible de
dire les noms. Comparaisons avec les autres monuments antiques. ^ Pra-
siac [H. G. Lolling"]. Recherches sur le dème de Prasiae, qui était l'un des
282 1880. — GRÈCE.
plus riches de l'Attique. 1° situation : on doit le placer près de la baie de
Porto Rafti; 2° culte et temples de ce dème; il y avait là un temple d'A-
pollon, c'est de là que partait la théorie de Délos. Territoire de Prasiae.
Situation et ruines de l'ancienne Prasiae. ^ Vases d'Égine [U. Koeh-
5 1er]. (Avec pi.) Ces deux vases, échantillons d'une industrie particulière
qui florissait à Égine à une époque relativement primitive, sont en por-
celaine égyptienne; comparaison avec des vases analogues.
^^5« année, 1" livr. Nisaea et Minoa [H. G. LoUing]. Topographie de
ce port de Mégare et de cette île ; discussion des renseignements fournis
10 par Thucydide, Strabon, Pausanias et des opinions des modernes. ^Statue
de l'Acropole (1 pi.) [A. Furtwaengler]. La tête et le torse de cette statue, qui
représente un jeune garçon de 13 à 15 ans, ont été trouvés sur l'Acropole
d'Athènes; la statue est de l'époque archaïque ; il résulte de l'étude ap-
profondie à laquelle se livre l'auteur qu'avant Phidias il y avait une
15 école de sénateurs qui se rapprochait de l'école qui a produit les sculptu-
res des frontons d'Olympie. ^ Nouveaux fragments d'inscr. relatives à la
marine [C. Schaefer]. Ces deux fragments assez considérables ont été
trouvés au Pirée; la 1" inscr. est de l'Ol. 105/4 (357/6), et se rapproche
pour la forme de l'inscr. iv de Boeckh; la 2% dont on ne peut préciser la
20 date, rappelle l'inscr. i de Boeckh ; toutes deux sont gravées sur des pla-
ques de marbre de l'Hymette; elles nous donnent l'énumération des diffé-
rents agrès des navires qui se trouvaient au port de Zéa et les totaux des
dépenses. ^ Fouilles de Tégée [A. Milchhoefer]. Détails sur ces fouilles,
qui ont mis au jour entre autres un grand nombre de fgments appartenant
25 à un temple dorique périptère hexastyle, et des statuettes de bronze et en
terre cuite. ^ Nouveau fragment de l'Edictum Diocletiani de pretiis [J.
Schmidt]. Ce fragment, de 0 ™ 60 de haut, 0 °^ 40 de large, était encastré
dans le mur d'une église ; il comprend deux colonnes de 40 lignes cha-
cune, c'est la traduction grecque du décret si important de Dioclétien
30 'De pretiis'. Détails intéressants sur l'orthographe etlagrammaire, remar-
ques archéologiques. ^ Inscription métrique [J. H. Mordtmann]. Correc-
tions à la lecture d'une inscr. publiée dans le t. 4 des Mitth. <cf.R. des R.
4, 273, 26>. % La division des tribus athéniennes en trittyes[C. Schaefer].
Inscr. trouvée au Pirée, qu'il faut rapprocher de C. LA. 1, 517, et qui nous
35 donne les trittyes d'une tribu ath. Cette division avait un caractère mili-
taire et était faite aussi en vue des assemblées du peuple; chacune des 30
trittyes avait ses magistrats spéciaux (TptTTûapxoi).
^■j[ 2" livr. Contributions à la Périégèse de l'Acropole d'Athènes [U.Koeh-
1er]. I. La statue d'Athèna et le Parthénon : on est surpris de ne trouver
40 nulle part d'inventaire de la statue élevée en 438; K. croit en retrouver les
traces dans 4 inscr. du C. I. A. (ii, 667, 670, 719,727) ; il croit que cet in-
ventaire delà statue elle-même se faisait tous les 4 ans; comment on s'y
prenait; renseignements parvenus jusqu'à nous sur chacune des parties
de la statue : qu'appelait-on Parthénon ? % Relief et torse d'Athèna à
45 Athènes (1 pi.) [L. v. Sybel]. Étude d'un bas-relief représentant Athèna
avec l'olivier et le hibou; hauteur 0™34, largeur actuelle O'^IS ; époque
gréco-romaine; ce doit être une copie d'une œuvre plus ancienne; étude
d'un torse de la même déesse. % Notes de voyage [J. Schmidt]. Inscr. di-
verses (55), recueillies dans un voyage en Béotie et en Phocide. ^ Fouilles
50 du f* Palamède [H. G. Lolling], 1" fgments de vases sans autre ornement que
le brunissage de la terre ; 2° vases avec bandes comme ornements ; 5° vases
plus richement ornés trouvés dans la nécropole du f Palamède; entrée de
la nécropole ; intérieur; études sur les chambres funéraires.^ Stèles funé-
I»
MITTHEILUXGEN DES DËUTSCHEN INSTITUTES. 283
raires peintes (1 pi.) [A. Milchhoefer]. Étude de 30 pages sur les stèles
peintes et les monuments funéraires, les divers tombeaux; la manière
d'orner les stèles ; les amphores de marbre et les lécythes avec leurs orne-
ments, les diverses sortes de stèles. T Comptes rendus de séances.
^^ 3° livr. Notes de voyage (fin) [J. Schmidt]. Inscr. recueillies à Del- &
phes ; qqs bas-reliefs représentant Éros et Dionysos. ^ Bas-relief repré-
sentant les Nymphes (1 pi.) [A, Milchhoefer]. Ce bas-relief votif aux Nym-
phes et à Pan a une largeur de 0™70 et une hauteur de 0^675 ; on y voit un
homme portant le nom d'Archandros, vis-à-vis 3 Nymphes, puis Pan; com-
paraison avec d'autres monuments analogues; ce bas-relief date du 5» s. lo
f Gythère [R. Weil]. Géographie de Cythère, antiquités et inscr. qui s'y
trouvent. *! Hermès attique ancien [H. G. LoUing]. Le C. I. G. 12 donne,
d'après Fourmont, une inscr. qu'il prétend provenir d'un Hermès d'Hippar-
que; elle n'est pas d'un de ces Hermès, mais elle a appartenu à un Hermès
de cette époque ou même d'une époque antérieure. Restitutions diverses is
du texte de Fourmont. Ce qu'étaient les Hermès et leur but. % Relief
d'une coupe représentant Artémis (1 pi.) [R. Kekulé]. Description de
ce fragment de coupe représentant Artémis, d'après un dessin de Gilliéron.
^ Fouilles sur l'Acropole au printemps 1880(1 pi.) [R. Bohn]. Résultat des
fouilles faites près du temple de la Victoire Aptère; divers fgments et inscr. 20
^ Inventaire du trésor athénien delà fin du 4» s. [U. Koehler]. Ce fgment
est postérieur à TOI. 117, 2 (311/10 av. J. C) ; il contient les comptes des
trésoriers de la déesse pour les années 306 ! 5 et 305 1 4 ; il est important pour
l'histoire des finances alh. ^[Base de Carnéade [Id.]. Ce monument élevé
en l'honneur du philosophe Carnéade (213-129), fondateur de la nouvelle Aca- 25
demie, par Attalos et Ariarathès, a été trouvé près de la stoa d'Attale. % Sta-
tuette équestre athénienne [L. v. Sybel]. Statuette en marbre pentélique,
description. % Frise de l'Èrechtheion [L. v. Sybel]. Énumération des divers
fragments de cette frise qui se trouvent au musée de l'Acropole. ^ Pierre-
limite du téménos d'Artémis Amarysia [Lolling]. Description de cette 30
pierre-limite et restitution de l'inscr. Artémis Amarysia avait un culte im-
portant dans le dême d'Athmonon (Pausan. i, 31, 5). H Le Nymphaion sur
îeParnès [Id.]. Détails sur ce sanctuaire commun à Pan et aux Nymphes
et lecture nouvelle d'une inscr. % Supplément à l'art, de Weil sur Cythère.
Une inscription. 35
^^ 4<' livr. Le monument de Porphyrius [Mordtmann]. (1 pi.) Description
détaillée de ce monument, qui se trouve dans l'église de Ste-Irène à Cons-
tantinoplc. Tf Fouilles faites sur l'Acropole d'Athènes au printemps 1880
(suite) [R. Bohn]. Inscr. et fgments divers trouvés dans ces fouilles fruc-
tueuses. % Inscriptions trouvées par Bohn sur TAcropole [Koehler]. Étude 40
détaillée et restitution des 14 inscr. trouvées, les unes votives, les
autres contenant des décrets du peuple ; une mentionne la « <fuXYi twv Iuxewv »
régiment de cavalerie formé d'hommes de la même tribu (elle est du 4« s.),
une autre le catalogue de vainqueurs aux concours tragiques, etc. ^ Sta-
tue d'AthènaHygieia à Athènes [Bohn]. Détermination de la position exacte 19
de cette statue. ^ 'Em-ypacpal MiXtôtûù, npiwYK; xat 'A<ppcJiota; [A. Papadopoulos
Rérameus]. 5 inscr. trouvées à Milet, 7 àPriène, une à Aphrodisias (en Ca-
rie). ^ Athèna et Marsyas [L. v. Sybel]. Description de ce relief représen-
tant Athèna et le satyre Marsyas, comparaison avec des monnaies. ^ Liste
de noms athéniens du 4« s. [Lolling]. Cette liste se trouve sur une plaque so
de marbre pentéhque ; restitution des noms qu'elle donne. ^navc)çâ-jaX[j.âTtcv
[K. Mylonas]. Description d'une statuette de Pan, de 0™76 de hauteur
trouvée à Sparte et actuellement au Varvakion ; comparaison avec 29 au-
284 1880. — GRÈCE.
1res statues représentant le môme dieu. ^ Relief des Amazones de Patras
(i pi.) [L. Gurlitt]. Nouvelle figure de la frise du temple de Phigalie ré-
cemment découverte. Elle date de l'époque romaine. ^ Torse d'Athènes
(2 pi.) [U. K.]. Ce torse est celui d'un homme mort et non d'un dormeur.^
5 AthènaParthénos [K. Lange]. Statuette trouvée au nord du Varvakion, re-
présentant Athèna; description détaillée, surtout du casque et de ses or-
nements ; la Victoire a O^'ie de haut^ si Ton tient compte delà tête qui
manque. Il Représentations de vases peints de Gamiros [G. Loeschcke]
(2 pi.). Ces vases ont été trouvés dans la Nécropole de Camiros et se trou-
10 vent au British Muséum; d'après les inscr. ils sont athéniens; on y voit un
prêtre qui consacre une statue votive; énumération d'autres objets trouvés.
Tf Ornements de navires [Lolling]. On donnait aux navires des ornements
qui portaient le nom de diverses parties du corps humain ; les parties
ornées étaient surtout la TTpùavy) et la irpwpa. Ce qu'on entendait par ôcpOaXfxoî,
15 description d' « yeux» en marbre. ^Monument de Cyzique[Id].Based'une
statue avec inscription. A. K.
nAPNÀ2202. T. 4. Jr. Remarques de grammaire [K. Kondos]. vi. 'Evi^pa, et
non â'vt^pa. VII. 'Ava.^wT:'jp£Î, àva^wTî'jpiÏTat, etC, non àva.î^<û7Tupcî, àvaJ^uTvupoÙTai, etC.
— 'Àva^W7Tup-/iai;, et non àva^wTTuptooiç. ^^ Fév. Suite. VIII. Ma.ï[jLOur u.iuô). nîÔYi>toç,
20 et, moins bien, Tvt6r,Ç. ^Le frag. d'Euripide récemment découvert et la tra-
gédie à laquelle elle appartient [Vernardakis]. (V. ci-dessus 'Ecpr.a. t. «ptX.
p. 280, 32 et 44). 1 L'ancien volcan de l'Argéos [M. Lambros]. L'Argéos, mon-
tagne de Cappadoce, a recommencé à lancer des flammes. Reproduction
d'une monnaie d'Alexandre Sévère, portant au ^. une représentation de
25 cette montagne en éruption (monnaie de Césarée, Kaiaâptia Trpo; tû 'Ap-^aîw,
ville appelée aussi Eusebeia et Mazaca). 1 Fouilles d'Olympic [P. Kavva-
dias]. Statue acéphale de la Fortune, tète d'empereur romain (Titus?), tête
(le jeune homme, tête de la Victoire de Péonius, Hermès polychrome de
Praxitèle; objets nombreux de poterie et de bronze, tête du taureau cno-
30 sien et autres débris appartenant à la métope du temple de Jupiter, con-
servés au Louvre. % L'Hermès du Pirée [Dragatzis]. Stèle quadrangulaire.
A la partie inférieure du buste d'un archonte, se lit une inscr. éphébique.
^ Le Zeus de Gaza (extrait de la naXi-^^tveaia). Buste colossal de Zeus
Olympien enfoui sous 2 mètres de sable. ^ Décret attique d'avant Euclidé
05 [['." Evstratiadis]. Stèle en marbre trouvée à Eleusis, portant une inscr. de
Cl lignes, datant d'une année entre 459 et 420, probablement avant 429.
<V. ci-dessus 'E<pr,p..T.cp'.x.,p.280,39>.^Lampon leDevinouleChresmologue
[S. S.]. Linscr. reproduite ci-dessus contient une disposition addition-
nelle, relativement à la publication du décret, dont le promoteur est un
40 certain Lampon, devin, contemporain de Périclès etd'Anaxagore.^Inscr.
honorifique de Gorcyre [J. Romanos]. (Extr. du journal de Corcyre 'Ri-
ghas de Phères',27 jr. 1880). Inscr. dorienne datant de l'époque romaine,
mais, particularité rare, rédigée dans le dialecte dorien. ^ Inscr. funé-
raire [Stamatélos]. Trouvée à Vonitsa <v. p. 279, 517>. Elle paraît dater
i5 du4« s. ap. J. C, contient 3 noms propres nouveaux, 'AptaTc/.pàr/i, 'Eyj^im,
A'jai^tvo;, et l'adjectif TvavTcÉdpo; (la copie portait Travrcêapinc). ^ Miroir étrusque
[S. S.]. Mention d'une communication d'e J. de Witte à l'Acad. des Inscr.
(9 jr. 1880). ^Nouvelles archéologiques, concernant des trouvailles faites
à Tanagre, sur la route de Phalères, rue du Pirée ; à Nauplie (inscr. por-
&o tant "Opo; 'Ao>cXa; kicù) et à Thessalonique (statuette de 0°^76 figurant Eros
dormant, d'une excellente facture). ^^ Mars. Remarques de grammaire
[Kondos]. XI. hxiài, >C5t6£(iTWÇ, tvecTTo>;, etC, et non iaro;, xaÔEaToç, tvêaTo;, etC.
*E<iTdç est une altération de éarw; (pour turao;) introduite par un grand nom-
I
I
ÎIAPNÂ220^. 285
bre de copistes et par qqs critiques du moyen âge, notamment Tzetzès et
Chœroboscos. ^ La maison des Pisons à Herculanum, et la bibliothèque
qui s'y trouvait [Sakellaropoulos]. Détails sur la bibliothèque dite de
Philodèmc. On y a relevé 341 papyrus, dont 19 publiés dans la 1" série
des Vol. Herc, 176 dans la 2° et 146 encore inédits sur lesquels porte l'exa- 5
men de Comparetti. Il en reste 1462 dont le déroulement n'a pu encore
avoir lieu. Dans 65 des 341 papyrus déroulés se lit le nom de l'auteur,
dans la proportion qui suit : Épicure, 11; Démétrios, 5; Polystrate, 2;
Colotès, 2 ; Carniscos, 1 ; Philodème, 43;Chrysippe, 1. Le traité de Philo-
dème TTEpî 7voir,u.aT&)v est en plusieurs exemplaires. <Gf.Riv.di filol., t. 3>. lo
Bustes de L. Calpurnius Pison, — d'A. Gabinius, — de Sénèque (?). Détails
sur les papyrus latins, qui, au nombre de 18, paraissent avoir été mis à
part dans une caisse. D'après Comparetti, l'habitation était la propriété
des Pisons, et la bibliothèque, celle de Philodème. ^Décret d'avant Eu-
clide (le même que ci-dessus), publié avec l'accentuation, d'après la i5
naXi-^^evEdia [P. Evstratiadis]. •([ Statue de Ménade endormie [Milchhoefer].
Trouvée auprès de l'hôpital militaire. Comparaison de cette statue avec
qqs autres analogues conservées dansdivers muséesd'Europe. La Ménade
endormie a eu pour dérivé le type de l'Hermaphrodite; — le prototype de
l'Hermaphrodite est une imitation du prototype de la Ménade endormie. ^ 20
DécouA^erte à Olympie d'une petite tête de Bacchus enfant. — Trouvailles
de Nauplie, analogues à celles de Mycènes et de Spata. — Fouilles à Sa-
mos dans un puits où on a trouvé des dents d'animaux, d'une grandeur
extraordinaire, et, à 22 mètres de profondeur, une plaque portant d'un côté
l'inscr. 'Atto'xxwvo? vup,cpri-^£Tgw et de l'autre le mot vu(Acp£tov. ^^ Avr. Sur la 25
légende romaine de l'enlèvement des Sabines [L. Viola, trad. en grec
par M. L.]. Romulus a-t-il jamais existé ? Rome a-t-elle été fondée de
la façon que rapporte la tradition ? La légende en question a dû pren-
dre naissance dans ce double fait : 1° que le mariage religieux chez les
Romains avait une forme désignée sous le nom de 'confarreatio'; 2'' que, 30
à une certaine époque, les Sabins constituaient une tribu romaine établie
sur le mont Quirinal. Rapprochement du nom de Talassius, Talassus, in-
voqué dans les mariages romains, et de celui de Vénus issue de la mer,
ôaxâoaioç, et déessc de la génération. T[ Remarques de grammaire [K. Ron-
dos]. xopi^"^^« x^^f^v et non /.cpo"^"»!?- Rétablissement de la forme ^o^iotiHi «s
d'après Hippocrate, Galien, Rufus d'Éphèse, Dioscoride,les scholiastes mé-
dicaux, etc. ^ Glossaire du dialecte de Trébizonde [J. StamatelosJ. On
compte aujourd'hui 4 dialectes dans les pays de langue grecque, le Cre-
tois, le cypriote, le tsaconien et le trapézuntin. Ce dernier n'a encore
donné lieu à aucune étude. Relevé des emprunts faits par ce dialecte à la 40
langue des anciens Grecs. %^ Mai.L'Antigone de Sophocle [Pétris]. Étude
littéraire. ^ Remarques de grammaire [K.Kondos].aaTu,àaTur,;, àaroç, àdTixo'ç.
àareio;, d'OÙ àaxei^ou.ai [àanï(ju.6t;, àariïa^.a.) et àaTSieûop-ai. — àciTiXo; et nOU àaruxo';;
àoTÎrr.ç, rare, se rencontre dans Soph.,à(jTo;est déjà dansHom.; àdrao';, plus
rare que àcTeloç, est opposé à ^evi>cdç, à(iTstî;e<iôai emporte une idée de poli- 45
tesse, d'élégance. àoT£Vffp.a, c'est la chose ou la parole plaisante, peu ou
point sérieuse. T[ Sur la langue parlée par Jésus Christ [Constantin
Papazis]. Jésus devait comprendre, parler et même écrire le grec et le la-
tin, mais la langue maternelle était probablement un dialecte syro-chal-
déen ou araméen à peine connu de ceux qui l'entouraient. ^ L'Artémision 50
[G. Philaretos]. Ce temple s'élevait sur un petit promontoire situé dans lo
golfe d'Eubée, où fut livrée la bataille navale de 480. On a trouvé sur ce point
de nombreuses monnaies grecques et romaines, dont qqs-unes portent
B. i)E rniLOL. : Octobio 1881. -- Bévue des Revues de 1880. V. — 19
286 1880. — GRÈCE.
l'image d'Artémis. Ruines importantes d'un temple, qui a reçu le nom de la
Panaghia. Descr. du site de l'Artémision. ^ Fouilles d'Olympie [Kawadias].
Buste de femme Lapithe où l'on reconnaît l'œuvre d'Alcamène, l'émule de
Phidias. 1 Limite de Munichie [J. Ch. Dragatzis]. Elle vient d'être déter-
6 minée parla découverte d'une inscr. archaïque. ^ Théâtre du Pirée[J. A.
Dragatzis]. Les fouilles continuent et donnent des résultats importants. ^
Petite épée de Mycènes []. Koumanoudis a réussi à mettre à découvert le
travail très fin de cette arme, dont la poignée porte 5 clous d'or. Le dessin
représente une lutte de 4 hommes contre 3 lions. ^ Fouilles de la Farné-
10 sine [S. S.]. D'après les rapports de GefTroy. % Continuation des fouilles
entreprises par Bohn dans les Propylées. Inscr. votive, du 4° s. av. J.-C.
^1 Mélanges. Nouveau fragm. d'Euripide [S. S.]. Il appartient à une des
2 Mélanippes, la Mél. captive. Papyrus acquis par le musée de Berlin dans
la ville égypt. de Medinet-el-Fayoun. L'écriture ne parait pas postérieure
15 au 4*^ s. ap. J.-C. 1^8 publication, par Blass (Zeitschr. fùr^Egypt. Sprache,
1880), 2% par le même avec commentaire (Rh. Mus. 1880), 3% par H. Weil
(Revue de philol.). 1^ Jn. Les monuments funéraires des Grecs [F. Ravais-
son, trad. par S. S]. Conférence à l'association scientifique. ^ L'île
Mégistè (Castellorizon) [A. Spiridis]. Descr. de cette île, une des Sporades,
20 sur les côtes de la Lycie entre Patara et Myra, juste en face de Phellos.
Inscr. inédite (avec sigma carré) :A'.c); Ms^taTétùç. Autre inscr. publiée par Ross,
finissant par les mots 'Aivdxxuvi Me-yiaTeï. ^ Sur la langue parlée par Jésus
Christ [K. Lambryllos]. Réponse aux observations contenues dans l'art,
ci-dessus de Papazis. ^ Fouilles d'Olympie en mai : Zeus couronné,
25 2 statuettes de Zeus nu et couronné, 1 d'homme couché, tête d'athlète
barbu, etc. % Antiquités du Pirée [Dragatzis]. i. Le tcl^-Iolç dans l'Éphébie.
Dans les inscr. éphébiques d'Athènes on n'avait pas encore rencontré la
trace d'une charge économique, sauf peut-être celle d'agoranome. 2 inscr,
seulement font exception et contiennent le litre de Taf^ia;. La 1" a été pu-
30 bliée dans le n° de fév., la 2% qui l'est ici, donne le nom d'un Tau,îa;, Phi-
letairos, sous l'archonte Caillas. Ce doit être un 4° archonte de ce nom,
qui aurait exercé sa charge vers la fin du 3' s. ou le commencement du
2°. II. Nouvelle pierre-limite du Pirée. Inscr. de la belle époque ainsi res-
tituée : "Opo; y.r[m^ àv5'paTro^]uv. m. Tcxte de 4 stèlcs funéraires du Pirée.
35 ^ Inscr. de Messène (Extrait de l'Hora, 14 jn.) []. Inscr. archaïques trou-
vées à Ithome, la 1" de 18 lignes, les autres d'une ligne. Plusieurs noms
propres messéniens peu ou point connus. lllJlt. Remarques de grammaire
[Kondos]. 'E7ri€ouXÊucp.ai au lieu de tuiêouXeûo, et ÈTîiêcuXeûo) Tivoc au lieu de
mêouXeûw rivî sont particuliers au déchn de l'hellénisme. ^ L'emplacement
40 de la sépulture de Sophocle. Polémique entre Telfy et D. Pandazis. Le 1",
dans son roman historique 'Les trente tyrans', le place à Colone, sur la
route de Décélie; Pandazis à Décélie même. ^ Antiquités du Pirée [Dra-
gatzis]. I. Le théâtre du Pirée ; nouvelles fouilles, ii. Le théâtre près de
Munichie. Distinction des 2 théâtres, ce qui expliquela différence de noms
45 dans Thucydide (ôsaTp&v iv Tf Mouvi^îa) et dans Xénophon (ô. èv ne.patsï). %
Inscr. grecque de Sélinunte [P. Chiotis]. Publiée par Ph. Mariotti dans
la FanfuUa de Rome. Recherches sur la signification d'un a initial et du
mot p.uaTi;. Mariotti interprète a zr= ^ouXy!, et voit dans p-ucti; soit le sens du
mot 'initiée', soit un nom propre. Autre ex. du a initial = ^cùxo; (C. I. G.
80 2104). MûaTiç est un nom propre déjà connu. ^^ Août. Mythologie néo-
hellénique [N. Politis]. Mythes populaires météorologiques. Rappro-
chements entre les superstitions actuelles et celles de Tantiquité. ^ La
pierre d'Homère, c.-à-d. le Dascali (^i^aaxaXeïov), et la tradition des habi-
nÂPNA2202. 287
tants deChio sur cette pierre [Papazis]. A 1 heure de la capitale de l'île,
on rencontre une pierre debout où l'on a vu tantôt une stèle, tantôt les
restes d'un fauteuil. La tradition en a fait la tribune où Homère, puis ses
successeurs lisaient et expliquaient ses poèmes; Tournefort l'a recueillie
et admise. Nouvelles raisons qui la confirment.^ Fouilles de Délos aux 5
frais du gouvernement français [P. Kavvadias]. Statue colossale de Ofellius
Marins, exécutée par 2 artistes athéniens : Denys, fils de Timarchidès,
et Timarchidès, fils de Polyclès. Grande inscr. destinée au musée délien
qui va être fondé à Mycono. Statuettes : 1 Muse, 2 Aphrodites acéphales,
dont la 2° rappelle celle de Praxitèle. On a l'espoir de découvrir sur le sol 10
de Délos rien moins qu'une nouvelle Pompéi. T[ Le musée archéologique
de Constantinople[]. Inauguré récemment par le gouvernement ottoman.
Objets principaux : cénotaphe d'Euripide ; trouvailles faites à Thessalo-
nique : une Perséphonè endormie, qui est un chef-d'œuvre. Antiquités d'É-
phèse : un bel anaglyphe d'Harmodius et Aristogiton, statue colossale de is
jCaracalla foulant de son pied gauche le sol delà Crète, etc. ^ Nouvelle
maison trouvée à Pompéi [S. S.]. ^ Découverte de 10 tombeaux à Sa-
jmos. Bas-relief avec inscr. ^[^ Sept. Mythologie néo-hellénique (suite). T^
[Monnaie inédite d'Hypata [P. Lambros]. Hypata, capitale des Ainiens
[dans le bassin du Sperchius, au pied de l'QEta, détruite par les Romains 20
ll'an 192 av. J.-C, n'est plus mentionnée qu'au 6® s., par Hiéroclès. Appelée
[au moyen âge Néai nâxpai, comme capitale de la Thessalie, puis Patraziki,
par les Turcs, elle a repris son nom antique depuis la guerre de l'indé-
pendance. La monnaie en question (fig.), en bronze, est la 1'^ connue por-
tant le nom d'Hypata : ('ïTvaTatwv). Au droit, tète de Jupiter ; au ^ Athèna, 25
[tenant d'une main une Victoire et de l'autre une lance. ^ Notes sur l'Élide
,[J. Ch. Dragatzis]. Antiquités grecques, romaines, etc., inconnues ou non
[décrites, relevées en Élide. ^ Le temple de Theisoa en Arcadie [H. Kavva-
dias]. Fouilles de ce naos, dirigé du N. au S., et non* de l'E. à l'O. comme
[d'ordinaire. Découvertes attestant l'existence sur l'emplacement de Di- «0
^raitsani d'une ville très antique, flf Oct.Mythologie néo-hellénique (suite).
1 Antiquités du Pirée[J. Ch. Dragatzis]. i. Anaglyphe votif portant le mot
mutilé eiXixito. II. Inscr. trouvée sur un bloc de pierre et à peine lisible. ^
Inscr. de Loryma en Carie [Démosth. Chaviaras]. 4 inscr., dont la plus
étendue, bien conservée, a 7 lignes. T[ Découvertes au mont Athos. Ana- 35
lyse du rapport de Sp. Lambros sur les mss. grecs remarqués par lui.
Relevé des textes relatifs à l'antiquité : 1<> Discours inédit de Grégoire le
Théologien, Consolations à Parthenius ; 2° Divers recueils parémiogra-
phiques inédits; 3" Collection sur Thistoire des animaux, formée sur l'or-
dre de Constantin Porphyrogennète. If L'Aréopage au temps de Solon[Pa- 40
parrigopoulos]. 4« chap. d'un livre inédit : 'L'Aréopage dans l'Athènes
antique'. ^ Sur la langue parlée par Jésus [Papageorgis]. Adopte la con-
clusion de Papazis (cf. ci-dessus), mais trouve erronés qqs points secon-
daires de sa dissertation et de celle de Lambryllos. ^ Notes d'étymologie
comparée [K. Lambryllos]. Figures et étymologies des mots servant à dé- 45
signer la vie et la mort. % Fouilles de TAcropole [S. S.]. D'après les
Miltheil. ^ Fouilles d'Orchomène. Recherches" de Schliemann et de sa
femme. ^ Fouilles à Rome [A. R.]. Explorations rue de Ste-Sabine sur
l'Avenlin, etc. ^ Inscr. grecques en Russie [S. S.]. D'après la Cômm.
arch. de St-Pétersbourg, pour 1877. 4 inscr., dont une métrique. ^^ Dec. 50
Antiquités du Pirée [Dragatzis]. Inscr. délimitative d'une maison vendue
pour l'acquittement d'une dette. Inscr. de l'époque macédonienne. Parti-
cularités nouvelles. Ruelle.
288 1880. — ITALIE.
nA\TnN (organe du Syllogue d'enseignement d'Athènes). T. 2, n" 6, avr.
Histoire de la grammaire grecque (suite) [N. Chalkiopoulos]. Examen des
opinions de Platon et d'Aristote sur la formation des mots, sur leur
nature, leurs espèces, sur les parties du discours. Influence des stoïciens
5 sur les études grammaticales; celles-ci furent une conséquence du déve-
loppement qu'ils donnèrent à la dialectique. %^ Mai-jn. Grammaire [K.
Kondos]. Examen des lormes usitées et inusitées du verbe àxi'ax», àiiax.0-
{Aai. ^^ Dec. Sur les orthographes béotiennes as, ce, at, -n, ot, u [Th. Papadi-
mitrakopoulos]. Reprise d'un travail publié Athinéon, t. 3, p. S6. L'auteur
10 combat l'opinion de Blass, qui défend la prononciation érasmionne (Ueber
die Aussprache des Griechischen, Berlin, 1870), et se fonde sur les parti-
cularités bien connues de Torthographe béotienne, ae, ce au lieu de ai, oi,
Ti au lieu de ai, u au lieu de ci, pour prétendre que dès avant Euclide, ai,
Cl avaient « en Grèce » une prononciation monophthongique^ Ruelle.
15 npAKTiKA... Actes de la Société archéologique d'Athènes (jr. 1879 — jr.
4880). Exposé des travaux [St. Koumanoudis]. Fouilles au temple de Bac-
chus. Découverte de 61 objets, dont 2 inscriptions. Fouilles près de
l'église de Raya Triada : 4953 objets, dont 4 inscriptions, 13 monnaies,
2133 anses d'amphores avec inscr., 1190 lampes. Ruelle.
ITALIE
Rédacteur général : E. Châtelain.
25 iVnnall deir Instituto di corriepondenza archeolo^ica.
T. 51. Objets trouvés dans un tombeau à Préneste. 2" série [W. Helbig].
(cf. R. des R. 1, 246, 35>. Description et commentaire de ces objets dont
la pi. G des Ann. et la pi. 2 du H» vol. des Monumenti offrent les dessins.
6 frag. d'incrustations en ivoire où l'on aperçoit encore des traces de
30 couleur et de dorures. H. montre que l'art d'incruster en ivoire fut pra-
tiqué, dès une haute antiquité, en Orient (Cf. Psaumes 45, 8 ; Rois 1, 10,
18, etc.) et en Grèce (Schliemann, Mykenae, p. 117-179, p. 178 n. 127,-
Iliade, 4, 141; Odyss. 4, 73, etc. Il semble que les incrustations en ivoire
trouvées à Préneste sont de provenance phénicienne ou plutôt carlhagi-
35 noise. Candélabre de bronze, haut de 0 m. 90, surmonté d'un chapiteau
légèrement concave : il devait en être fait le même usage que du Xap-T^rrip
dont il est question dans l'Odyssée, 19, 63. Le chapiteau ressemble à
ceux du chandelier juif à 7 branches représenté sur TArc de triomphe de
Titus. Cratères, trépieds, fibules, etc. ^ Observations sur la 2" série des
40 objets trouvés dans un tombeau à Préneste [Fabiani]. Examen des sujets
qui y sont sculptés, lesquels, selon F., dénotent une origine assyrienne.
*^ L'invention de la flûte [G. Jatta]. Vase peint découvert près de Canosa
en 1876. Figures rouges sur fond noir (pi. D). Personnages principaux :
Minerve jouant de la flûte, un Fleuve, Marsyas, Jupiter ; au revers, Bac-
45 chantes et Satyres dansant. L'âge qu'on attribue au vase est le 3° s. av.
J.-C. 1 Deux miroirs découverts l'un à Bolsène, l'autre à Télamone [A.
Kluegmann]. Le 1" représente la louve allaitant Romulus et Rémus.
D'après la légende c'est Faustulus seul qui découvre les 2 jumeaux, mais
ici d'autres personnages sont présents : Rhéa Sylvia, le Génie du mont
50 Palatin, etc. Discussion sur l 'époque où la louve apparaît surles monnaies
romaines : inductions pourétablir l'âge du miroir. Quant au mirior de Téla-
(1) [Voy. une réfutation de' cet argument par v. Wilamowitz-Môllendorff, Zeitschr. f.
Gymnasialwesen. 1877, p. 649 fin. — O. R.]
ANNALI DELL' INSTITUTO DI CORRISPONDENZA ARCHEOLOGICA. 289
nione, dont l'exécution est fort belle, il représente une métamorphose,
genre de sujet rarement choisi par les artistes anciens. Médée tient approché
des lèvres d'Éson le breuvage qui le fait rajeunir (Ovid. Métam. 7, 159).
Minerve, 'Aôr.vâ *Y-^(eia (Preller, Gr. Mylhol.l^p. 179) fournit ce breuvage :
elle a en main la coupe où il a été puisé. Le père de Jason est représenté 5
au moment où la transformation extérieure a eu lieu, mais son attitude
affaissée prouve qu'il n'a pas encore recouvré la vigueur de la jeunesse
(Monumenli, 11 pi. 3). ^ Deux compositions relatives au mythe d'Al-
ceste [G. FranckeJ. Bas-reliefs sur une base de marbre italien, ayant fait
partie d'un monument funéraire. Sculptures grossières du 3° s. de notre lo
è. Sur le 1" on voit Alceste étendue morte. Sur l'autre. Hercule qui vient
de délivrer Alceste (pi. E, 1). T[ Hercule sur le bûcher [G. Francke]. Haut-
relief en marbre (pi. E, 2). Conservé à Naples. Les monuments anciens
offrant une composition analogue sont passés en revue. •[[ Vase repré-
sentant Érichthonios [R. Engelmann]. Découvert dans File de Rhodes, i5
conservé au Brit. Mus. (pi. F). Il porte peint de face : Minerve s'avançant
vers le jeune Erechthée. L'enfant est assis dans une ciste placée sur un tas
de pierres d'où surgissent deux serpents. Au revers, deux filles de Cécrops.
Doit être du 5° ou du commencement du 4^ siècle av. n. è. % D'une
mosaïque représentant l'expédition de Bacchus dans l'Inde [G. Ghirardini]. 20
Conservée aumus.Kircher; mesure 0,44 sur 0,52 (pl.G). Bacchus frappant un
barbare. A gauche, uTie bacchante ayant à ses pieds un barbare qu'elle
vient d'abattre. Le dieu et la bacchante n'ont pour toute arme que la
crosse 'pedum'. % Ulysse échappant à Polyphème [A. Mau]. Peinture
murale de Pompéi (cf. Bullett. 1873, 53; 1877, 91). Au 1" plan, Polyphème, 25
aveugle, suivi de son troupeau. Non loin, Ulysse (?) et ses compagnons,
épouvantés, épient les mouvements du Cyclope. Copie d'une œuvre bien
composée (pi. H). % Sarcophage trouvé à Chiusi [A. Milchhoefer] (pi. 1 du
9^ vol. des Mon., et pi. A. B. des Ann.). Cette trouvaille importante a déjà
été décrite dans le Bullettino de 1877, p. 196-199. M. juge, d'après une 3o
monnaie romaine trouvée dans le monument, un as oncial où n'apparaît
pas encore le nom du triumvir monétal, que le sarcophage est de la 1"
moitié du 2^^ ou de la fin du 3" s. av. J.-C. Formes qu'affectent les sarco-
phages chez les différents peuples et spécialement chez les Étrusques.
M. les étudie ensuite sous le rapport artistique et essaie de les classer 35
d'après ces éléments : il en induit que le sarcophage en question appar-
tient au 3*" s.^de n. è. 1 Sur le mythe d'Érichthonios [H. Heydemann].
C'est le sujet qui a déjcà été traité ci-dessus. La présente interprétation
du vase peint diffère quelque peu de la l'^. ^ Monuments de Capoue [F.
von Duhn]. Urnes, figurines, monnaies de Tanagra et d'Égine (Mon., H, 4o
pi. 6). Étude étendue, d'où se dégagent de^ considérations sur la façon
dont l'art et la civilisation helléniques s'introduisirent en Italie, de même
que sur l'époque où ce progrès fut accompli. ^ D'un monument Isiaque
découvert près de la voie Flaminienne [0. Marucchi] (pi. i). Cippe de
marbre portant, sculptés en relief : latéralement, Anubis et Harpocrate ; 45
de face, une figure d'homme. A sa tète rase et à ses vêtements on recon-
naît un prêtre d'isis. Sur la base on lit : m.aemilivs. crescés (sic) fecit.
siBi I ET.AEBVTiAE.EVTVciAE.LiBERTAE. Dans ccttc inscr. le nom de l'af-
franchie n'est pas le 'gentilicium' du patron. Sans doute celui-ci appar-
tenait originairement à la gens Aebutia ; il aura passé dans la famille 50
Aemilia par adoption. L'affranchissement de son esclave se sera fait
avant cette adoption. Détails historiques sur le culte des divinités égyp-
iennes à Rome. Appendice : Sur un autre cippe portant une inscr. rela-
290 1880. — ITALIE.
tive à un Mictor triarum decuriarum'. ^ Deux statues de femmes assises
[F. von Duhn]. Conservées au Musée Torlonia h la Lungara (Mon. II, pi.
H, 12). La 1" a été trouvée près de Rome en 1824 ; elle est en marbre
pentélique : on la suppose du 4« siècle av. n. è. La 2«, découverte dans
^ la Villa àes Gordiens, offre les traits idéalisés de Livie. Parallèle entre ces
deux statues en vue d'établir leur valeur artistique respective. Description
de plusieurs statues qui se rattachent à ce type. ^ Sur un type d'athlète
usité dans la statuaire [H. Brunn]. C'est le suivant : l'athlète est debout ;
de la main droite, munie du balsamaire, il verse sur ses membres l'huile
^'^ servant à les oindre. B. étudie une statue conservée à Monaco et une
autre du musée de Dresde, offrant ce type (Mon. 11, pi. 7 ; Ann., pi. S T).
% Scène d'amour, peinture sur un vase athénien [G. Robert]. Le vase se
trouve au musée du Varvakion, il a la forme d'une oenochoé, de 0 m. 30
de haut. Belle peinture de la moitié du 4« siècle av. n. è. (pi. N). Repré-
^^ sente une jeune femme assise, une hétère selon R. Elle a les yeux fixés
sur un éphèbe qui s'avance guidé par Éros. ^ Déjanire, statue du musée
Chiaramonti [C. Robert]. Déjanire est assise, le torse nu (pi. M). Belle
statue décorative du commencement de l'Empire. ^ Thétis apportant les
armes d'Achille [R. Engelmann]. Vase peint du Musée britannique (Mon.
20 H, pi. 8). Sujet principal : Thétis tient embrassé son fils que la mort de
Patrocle plonge dans la douleur. Deux personnes de la suite de Thétis
portent les armes du héros. Minerve est présente, elle encourage Achille
à venger Patrocle. ^ Vase du Musée britannique représentant un xœao;
[R. Engelmann]. On y voit quatre personnages dont l'un, particularité
26 inusitée dans une scène comique, est coiffé de la tiare phrygienne (pi.
U). 1 Tète de Sapho [F. Gamurrini]. En marbre de Paros, conservée au
palais Pitti, à Florence. Copie d'une œuvre de Tépoque de Praxitèle (pi.
0). G. y voit le véritable portrait de Sapho, ou du riioins le type que
l'antiquité avait adopté comme tel. ^ Les trouvailles faites dans l'antique
30 nécropole de l'Esquilin, 1" partie. Petits autels, ornés de figures, en
terre cuite [E. Dressel]. Le plus grand ne mesure que 0 m. 25 de h. sur
0°^;i2 de 1. On suppose qu'ils servaient de supports aux lampes funèbres
ou qu'on y brûlait de l'encens (arula turicrema). Descr. de 20 types de
ces autels ; les reliefs qu'ils offrent sont souvent très remarquables sous
35 le rapport du dessin, du modelé et de la composition (Monumenti 11, pi.
10, 10 a; pi. P, Q du volume). D. examine longuement la question de
leur origine; il conclut qu'ils sont Tœuvre d'artistes étrusques, mais
qu'ils ont été fabriqués dans le Latium. Il suppute qu'il y a un siècle de
différence entre ces 'arulae' dont le style est archaïque, et les plus ré-
40 centes. Ces dernières ne remonteraient pas au delà de la moitié du 6^ s.
de Rome. ^ Vases étrusques avec représentations relatives aux Enfers
[G. Koerte]. Trois de ces vases sont publiés pour la première fois dans le
11» vol. des Mon. pi. 4, 5. Ils ont été trouvés à Orvieto et ils sont de la
décadence de la peinture sur vases. Dans les scènes mythologiques qu'ils
45 portent on distingue Pluton, Caron, Cerbère. Sur un quatrième vase (pi.
V du volume) on remarque une espèce de Caron femelle, qui rappelle la
'xapovTiciaa.' d'une poésie néo-grecque. Cf. Schmidt, der Volksglaube der
Neugriechen, 245. ^ Tête de petite dimension provenant d'Athènes [W.
Klein]. En marbre grec (pi. K et L). Se trouve au Musée du Varvakion ; K.
50 la donne comme étant de Tépoque de Praxitèle. Peut-être tète du jeune
Dionysos. Siège de marbre conservé au palais Corsini [Helbig]. Exhumé
à Rome (Mon. H, pi. 9). Porte en relief des scènes de chasse, sacri-
fices, etc. Spécimen de l'art osque. Ed. Gellens-Wilford.
ARCHIVIO STORICO PER LE PROVINCE NAPOLETANE. 291
Archivlo délia Societià Itomana di Storia patria. Vol. 4,
fasc. I. D'une légende relative à la naissance et à la jeunesse de Cons-
tantin le Grand [A. Coen]. Exan:ien du traité anonyme publié récemment
par Heydenreich; essai pour dégager les faits historiques des récits roma-
nesques. Le mss. de la biblioth. Chigi à Rome (Q. ii, 51, chart. s. xi) con- s
tient ce même opuscule avec qq. variantes meilleures dont C. commu-
nique une liste choisie (à suivre). E. C.
Archlvlo etorico, artiBtîco, archeologico e letterario
delia città e provincia dlRoma. Année 6,vûl. 4, fasc. 4. Archéo-
logie [Gori]. Dernières fouilles de Rome au forum, dans la via Sacra et à lo
la Farnesine. Trésor découvert dans la tombe de Marie femme d'Honorius.
Inscr. de Stilicon, une des plus importantes du 5« siècle. Elle fait allusion
à la victoire remportée à Pollenza et à Vérone en 403 sur les Goths d'Alaric
par les fidèles et courageux soldats de Stilicon. Gori réfute qq. erreurs
de Mommsen et de Henzen. — Inscr. de Gordien. Véritable emplacement is
des Carinae et du Ceriolensis ou Gerionia (Varron, L. L. 4, 47). Sépulcre
de la gens Sulpicia. Cippes et inscriptions diverses. E. C.
Arctiivio etorlco itaiiano, 4^ série, t. 5. Fasc. 2-3. Motif de l'abdi-
cation de l'empereur Dioclétien [Morosi]. Opinions des anciens. L'auteur
propose (dans cet article et 2 autres) une nouvelle solution. ^^ T. 6, fasc. 20
2. C. de Fkâncesghi, Ulstria. Note storiche [G. Occioni Bonaffons]. Livre
fait avec talent et impartialité. ^ G. Dotto de Dauli, Vltalia dai primordii
air Evo antico [G. Rosa], Beaucoup de soin. T[ Mélanges de paléographie
et de diplomatique [C. Paoli]. i. L'écriture d'or dans les documents; notice
sur un acte de 1114 conservé à Florence, dont la première ligne, en on- 25
ciale, est ornée d'or et de rouge, n. Une charte opistographe du 8« siècle.
Une charte que Brunetti croyait mutilée, ne l'est pas, mais la suite du
texte est écrite au revers; fait assez rare. Tf^f Fasc. 3. D. Gomparetti, Rela-
zione sui papiri ercolanesi [Paoli]. <cf plus loin, p. 293, 10). La méthode
inventée par Sickler en 1819 pour dérouler les papyrus n'aboutissait qu'à 30
leur destruction. La direction du Musée de Naples a fa.it mieux. Le cri-
tique ne partage pas l'avis de G. qu'à l'avenir on devrait laisser de côté
les fragments très courts, mais il approuve l'idée de G. que l'officine des
papyrus, confiée à des hommes techniques, soit placée sous la direction
d'un philologue expert qui reverrait les textes avant la publication. E. G. 35
Arclilvlo storico perle province !^apoletane. Anil. 5, fasc.
2. Inscription latine [G. de Petra]. A Tollo, entre Ghieti et Ortona, on a
trouvé un cippe avec une inscr. pleine de réminiscences poétiques: « Sex.
NiNNivs. M. F. I BvTiGV s AV s I crcptam e gremio qum ia | diem nuptis
faxs altéra morti | erepta atque patri namqe infan | hic quoque inauditu 40
sentiet ips | desiderioque tenentes conceleb [ ipsi certant titulum hune
celeb I parcite (dum) parcites crédite mi ne | sex ninnivs sex. f. bvticvs,
etc. » Inscr. importante en ce qu'elle est la seule authentique d'Ortona,
les autres ayant été suspectées par Mommsen comme ne reposant que sur
l'autorité de Ligori. ^^ Fasc. 3. Fiokelli, Documenti inediti per servire alla 45
storia dei Musei d'Italia. Utile pour la connaissance des anciens musées,
entre autres du Musée de Portici en 1802 où étaient déposés les objets
trouvés à Herculanum. ^ Furchheim, Bibliotheca Vompejana. Gatalogo
ragionato di opère sopra Ercolano c Pompei pubblicate in Italia ed ail'
Estero dalla scoperta délie due città fino ai tempi piu recenti. Gon un 50
appendice sul Vesuvio []. Publié par un libraire de Naples ami de l'anti-
quité. 196 ouvrages sur Herculanum et 130 sur Pompei sont mentionnés,
mais la liste est très incomplète. E. C.
292 1880. — ITALIE.
Arclitvio Btorico siciliano. Nouv. sér. 4« année, fasc. 3. léron et
les 3 premières pythiques de Pindare [Niccolo Camarda]. Il faut transposer
ces odes ; la 2*^ doit être la l'^, et réciproquement; la 3« faisant suite à la 1°.
Les éloges adressés à léron ne sont pas une fière ironie, comme le pen-
5 sait Grote, mais l'expression de louanges méritées. ^^ Fasc. 4. Études
sur l'histoire de Palerme à Tépoque antique [A. Holm]. La ville a été fondée
par les Grecs et non par les Phéniciens. Il existe 18 autres lieux portant
le même nom de Panormos, tous fondés par des Grecs. Palerme était
habitée par des Grecs bien avant l'invasion grecque dont parle Thucydide
10 et qui prit aux Phéniciens une bonne partie de la Sicile. E. G.
ii^rchivio «torlco i^ombardo. Année 7, fasc. 2. Dans la Rivista
archeologica Comense, annexée à cette publication, on trouve : Sur
un tombeau de l'âge de fer [A. Longhi]. % Découvertes récentes d'anti-
quités romaines à Come.
15 ii^rchivio Veofeto- T. 19. Histoire monumentale, littéraire, paléo-
graphique de la bibliothèque capitulaire de Vérone (suite) [G. B. Giuliari].
i%.tti délia R. i^ccademia del L.incei. Année 276. 3° sér.
(sciences morales, historiques et philologiques). T. 3 (suite). Recherches
alexandrines [Lumbroso]. Étude sur la fête du 25 Tibi (20 janvier) en
20 Egypte. — Lettre d'Alexandre à Cléomène, gouverneur de l'Egypte (Arrien
7, 23); on n'est pas sûr qu'elle soit authentique.— Place qu'occupait Alexan-
drie dans le bilan actif de l'Egypte ; à l'époque de sa décadence, elle four-
nissait annuellement 80 millions de francs d'impôt. — Culte d'Auguste à
Alexandrie. — La via nova Hadriana de Bérénice à Antinoé était pourvue
25 d"aquationes', de 'stationes' et de 'praesidia'. Détails empruntés à un
ms. de la Bibl. du roi à Turin, contenant le journal d'un voyage scienti-
fique entrepris par deux Français, Bert et Raffeneau-Delile, aux mois de
Frimaire et Brumaire de l'an ix. — Sur le caractère des Alexandrins.
^ Travaux publiés en Italie sur l'Egypte et Alexandrie [Id.]. (Long art.,
30 avec index.) ^ Du séjour primitif des peuples sémitiques [I. Guidi]. Argu-
ments en faveur de la Babylonie. f ^ Année 277. T. 4. La cachette de Vé-
néra [L. A. Milani]. C'est le plus grand amas connu de monnaies romaines
de la 2° moitié du 3° siècle de notre ère. On en compte 4665. L'auteur les
décrit et les classe (mémoire de 213 pages et 2 pi.). % Topographie de
35 Rome antique. Commentaires de Frontin sur les eaux et les aqueducs.
Sylloge épigraphique des eaux [R. Lanciani]. (Mémoire de 400 pages et
iO pi. dont nous ne pouvons qu'indiquer les chapitres :> 1° Des eaux de
sources à Rome ; du Tibre, des puits d'eau vive ; des sources urbaines,
des compluvii et des citernes. 2° De l'eau Appia. 3° De l'Anio. 40 Des eauxj
40 Marcia, Tepula et Julia. 5* Des eaux tusculano-albaines, difîérenles de la!
Julia et de la Tepula. 6"» De l'eau Virgo. 7° De l'Alsietina. 8° De la Claudia
et de l'Anio nouveau. 9° De la Trajana. 10° De TAlexandrina. 11° De l'a-
queduc de la villa des Quintilii. 12° Des quatorze eaux de Procope. 13° Des
conduites pour la distribution des eaux. 14° Sylloge épigraphique (plus
45 de 690 inscr. relatives aux eaux). 15° Des magistrats des eaux (magistrats
républicains, curatores aquarum, officiers et fonctionnaires inférieurs ;
système de l'administration). 16° Architecture hydraulique. 17" Du droit
'ducendae tuendaeque aquae' : des concessions d'eau aux particuliers ;
des formantes administratives et techniques pour dériver l'eau accordée ;
50 des expropriations pour utilité publique ; de la servitude des propriétés
traversées par les aqueducs; droits des propriétaires traversés par les
aqueducs; de la prestation des travaux; de la zone neutre le long des
aqueducs; de *vectigalium reditu ad jus aquarum pertinentium ' ; des
ATTI DELL A. R. ACCADEMIA DEI LINCEI. 293
sanctions pénales. %^ T. 5. Le rire sardonique [Ettore Pais]. Sens de cette
expression ; critique des explications fournies par les anciens. Elle doit
être originaire d'Asie mineure, peut-être de la Lydie, et tirée du culte de
Sardan ou Sandan ; les victimes offertes à ce dieu se jetaient joyeuses sur
le bûcher ; l'expression fut employée ensuite pour un rire douloureux ou ^
un rire forcé. Origine des fausses interprétations. T Sur le sort du mot
'philosophe' [Lumbroso]. Philosophus peut signifier, à partir du 4^ s. de
notre ère, 'artiste', puis, opposé à 'pecuarius', signifie le seigneur d'une
villa (dans une mosaïque de thermes romains, en Numidie). Mais dans
Pline, ce mot n'a pas le sens que lui attribue De Vit. ^ Rapport sur les lo
papyrus d'Herculanum [D. Comparetti]. Histoire de la découverte (1752),
difficultés pour dérouler et lire ces papyrus. État actuel de la question.
Catalogue des papyrus déroulés et inédits dont les dessins sont conservés
là Naples ou à Oxford dans la Bodléienne. La Direction du Musée de Na-
' pies prépare un Catalogue général très complet. ^ Sur la manière de is
traiter la chevelure et la barbe à l'époque homérique [Helbig]. Les Grecs
d'Homère ressemblaient beaucoup plus aux compagnons du roi Hiram de
Tiro qu'aux Athéniens de l'époque de Périclès ; ils avaient un style asia-
tique, contrairement aux opiniofis courantes. ^ Observations d'histoire
romaine, de S37 à 217, sur les légions, les imperii et l'institution des pro- 20
vinces consulaires [Al. Tartara]. Importance du témoignage d'Appien qui
reproduit sans doute Fabius Pictor pour cette époque obscure.
ff Rapports sur les fouilles d'antiquités communiqués à
l'Académie, d'après l'ordre du Ministre, par G. Fiorelli. Mai 1879.
1. Asti. Terres-cuites, miroirs, monnaies. ^3. Olmeneta (près Crémone). 25
Découverte de 408 pièces de monnaies dans les ruines d'une villa romaine ;
ce sont des denarii en argent. ^ 4. Calvatone. Fouilles fructueuses
dans la propriété d'Antonietta Gamba : candélabre en bronze, fragments
architectoniques, etc. ^ 7. Asolo. Fragm. d'inscriptions. ^\ 8. Fane. Inscr.
fragmentaires. Tf 11. Orvielo. Tombes archaïques. ^ 14. Tolfa <cf. R. des 3o
R. 4,288, 16>. Restes de nécropole. ^ 15. Rome. Beaucoup de petites trou-
vailles, entre autres des inscr. Via Latina et Via Ostiense. T[ 16. Preturo.
Plusieurs inscr., qq. bas-reliefs. If 18. Pompei. Description de nombreuses
peintures [Sogliano]. Représentations de Bacchus. % 19. Atella. Tombes.
% 21. Sybaris. Barnabei a relevé qqs. inscr. grecques dont une provient, 35
suivant Comparetti, d'un initié aux mystères. ^[25. Cagliari. Trouvailles
dans un pozzo. T[ 27. San-Sperato. Tombes puniques. •[[ 33. Oschiri. Restes
de nécropole romaine.
n J'î- 2. Angera (ancienne station mihlaire). Vases en terre cuite.
T 3. Padoue. Inscr. des familles Cameria et Cartoria. -- A Monselice, qq. 4o
inscr. de Volumnius. T[ 5. Forli. Description de 840 deniers consulaires
trouvés à Pieve Quinta [Santarelli]. Ce trésor, analogue à celui découvert
en 1859 à Arbanates (France), a dû être enfoui vers l'an 717 de Rome, par
le possesseur effrayé du soulèvement de la Gaule. On y remarque une
monnaie du roi Juba, avec inscr. numide. Le Musée de Forli possède ainsi *^
plus de 5500 médailles. If 7. Rome. Fragm. de statues, d'inscr.; monnaies.
1 9. Pentima. Tombes, inscr.; fragm. d'os travaillé. If 11. Pignataro-Inte-
ramna. Piédestal d'une statue élevée par le peuple 'Interamnatium' à M.
Senlius, sous le consulat de Bassus et Filippus. ^ 13. Suessula. Tombes ;
une inscr. grecque. Tl 14. Pompei. Objets divers. ^ 15. Salerne. Tombes ^0
et inscr. •]" 16. Lipari. 24 tombes contenant 45 vases.
^1 Jlt. 1. Como. Inscr. funéraire dont les caractères attestent le 5° s.
de notre ère. ^f 2. Rondineto. Découvertes préromaines déjà mentionnées
294 1880. — ITALIE.
dans la 'Rivista archeologica délia provincia di Como'. num. il et 13
[Barelli]. ^ 3. Cantù. Tombes; monnaies. % 4. Castelvetro. 2 tombes très
riches, restes de la belle époque de la puissance Étrusque. ^ H. Rome.
Via Portuense, une inscr. métrique de 4 vers. ^ 17. Pompei. Peu de ré-
5 sultats. % 18. Castellamare di Stabia. Inscr. funéraire. ^ Erbesso. Beaux
vases; transférés au musée de Syracuse, qui ne possédait rien de la né-
cropole d'Erbesso.
^^ Août. 1. Lodi. Vases, objets divers, f 2. Adria. Fouilles dans le jar-
din public (avec plan) [Bocchi]. Fragm. de statues, vases, etc. f 4. Pen-
10 tima (Corfinium). En recherchant les fortifications de César, on a trouvé
l'inscr. « pes. pros. ecuf. incubât. | casnar. oisa. aetate 1 c. anaes. solois.
des. forte | faber. » ^ 6. Castellamare. Inscr. funéraires et un milliaire
d'Hadrien trib. potu. cos. m. ^ 7. Découvertes faites, durant la construc-
tion des chemins de fer Calabro-Siciliens, à Torremare-Potenza, Crotone,
15 etc. Gir^enti (restes de la nécropole d'Agrigente).
Tf^ Sept. 3. Citta di Castello. Inscr. « L. Vennius Sabinus (?) cum efficace
fil. fontem et conceptum aquae suis terminis usq. ad kaput formae pu-
blicae tifernatibus tiberinis d. d. » ^ 4. Castelleone di Suasa. Objets d'or,
argent; terres cuites. ^ 6. Rome. Marbre avec inscr. d'un 'aedituus Ve-
20neris'. f 7. Gassino. Inscr. mentionnant un temple dédié à Jupiter.
^ 8. Pompei. Rien d'important. ^ 9. Fasano. Deux beaux vases trouvés à
Egnazia [Jatta]. ^11. Barletta. Tombes et monnaies d'argent mentionnant
les noms de 50 familles romaines. T 12. Sybaris. Rapport sur les fouilles
[Cavallari] (avec plan topographique de la région).
25 ^^ Oct. 1. Vintimille. Grandes amphores près du théâtre antique.
^ 2. Lac de Garde. Bronzes nombreux. ^ 3. Fossombrone (Forum Sem-
pronii). Tombes, anneaux, lampes. ^4. Todi. Urnes, vases, ornements;
une sculpture (fig.) curieuse pour le costume. ^ 6. Rome. (Nouveau plan
des fouilles du Forum.) Beaucoup d'inscr. céramiques; inscr. funéraires.
30 Long fragm. de ' laterculum' militaire (30 Hgnes). Une inscr. ainsi conçue :
« CoUegio salutari Fortunae reducis Hermès Gosmi Vilici vicarius d. d. »
^ 8. Alatri. Recherches sur l'antique aqueduc dans cette ville [Tucci].
Étude topographique. ^ 11. Pompei. Découvertes topographiques, pein-
tures et inscr. [Sogliano]. On remarque un graffito écrit par un ignorant:
35 « fiJius salaxquot mulierorum difutuisti » et les suivants : « Marthae hoc
trichilinium est, nam in trichilino cacat » — « cacator, cave malum ».
% 12. Termini-Imerese. Inscr. du tribun militaire Pollienus.
^^ Nov. 1. Como. Tombe préromaine. ^2. Giviglio. Nouveau rapport
[Barelli] <cf. R. des R. 4, 284, 53). ^ 3. Gravedona. 2 tombes romaines,
vases. 4 4. Fino Mornasco. Tombe romaine, vaisselle. ^ 5. Castione. Os-
sements, vases. ^ 7. Genisola. Rapport sur la découverte d'une nécropole
ligure [Podestà]. Nombreux vases et objets divers (reproduits dans 2 plans).
t 9. CastelS. Pietro deirEmilia, près Bologne. Objets provenant de tom-
bes et qui seront déposés au musée de cette ville. ^ 10. Forli. Restes de
^5 'pavimentum testaceum' ; terres cuites. T 11. Corneto-Tarquinia. Terres
cuites, bronzes, inscr. ^ 12. Rome. Inscr. céramiques et autres. Mosaï-
ques dans les thermes d'Antonin. Peintures à la Farnésine. ^ 13. Aquila.
Fragm. d'inscr. important pour l'histoire de cette ville. ^ 14. Corfinium.
Continuation des fouilles [De Nino]. ^ 15. Alfedena. 72 lombes. Plus de
^0 150 objets qui étendront nos connaissances sur la vie des antiques popu-
lations voisines du Samnium. ^ 16. Sepino. Bronzes, or, argent, terres
cuites. T[18. Pompei. Peu de résultats. On restaure les anciennes décou-
vertes. % 20. Termini-Imerese. Mosaïques sur la colline de S. Lucia.
ATTI DELLA R. AOCADEMIA BEI LINCEI. 295
^1 Dec. 3. Sarteano. Nécropole préhistorique. T 6. Rome. Cippes avec
inscr. funéraires. Statuettes ; une inscr. grecque relative à Marc Aurèle.
Via Osliense, près du temple de Vulcain, un 'album' de noms. T[ 8. Sul-
mona. Fragm. architectoniques. % 9. Cumes. Fouilles dans la propriété
de Palumbo [E. Stewens]. Tombes nombreuses. T[ 14. S. Giorgio sotto 6
Tarante. 2 vases. ^ 15. Tarante. Vases, f 17. Fonni. Importance pour la
topographie des trouvailles faites à Sorabile.
11^ Jr. 1880. 2. Citta di Castello. Grande quantité de bronzes trouvés
dans les champs et dépesés en partie au musée de Pérouse ou à Arezzo.
% 4. Norcia. Importantes découvertes faites à Ancarano [Guardabassi] lo
(avec 2 plans, l'un des constructions irrégulières et du temple d'Ancarano,
l'autre reproduisant les bronzes antiques conservés désormais au musée
Guardabassi, à Pérouse). Descr. détaillée. ^ 8. Rome. Inscr. funéraires.
% 9. Pompei. Ruines romaines aux environs de la ville. ^ 10. Taranto.
Lames de plomb avec inscr. de noms propres grecs. T 11. Taormina. 15
Restes de censtrucjion grecque ; chapiteau ionien avec légende grecque,
chrétienne ou juive •«"-£?* aâg(€a)T(ov) à-^aôii. ^ 12. Megara-Hyblaea. Explo-
ration méthodique [Cavallari]. Tombes ; vases, terres cuites, bronzes, etc.
Hf Févr. 1. Asolo. Fouilles prouvant, malgré les doutes de Mommsen,
qu'il y avait là une colonie dont Acelum était le centre. % 2. Pieve di Ca- 20
dore. Inscr. dont les caractères ressemblent à l'étrusque. If 3. Valle di
Cadore. Cadran solaire ; inscr. ^ 4. Bologne. Tombe fort ancienne aux
environs de la ville. ^ 7. Pentima et 8. Viterbe. Inscr. funéraires. T 10.
Rome. Beaucoup d'inscr. entre autres une relative aux soldats d'Arcadius,
Honorius et Théodose, après la guerre Gothique. Tf 12. Ferentino. Re- 25
cherches sur le mode de construction employé dans cette ville par les
Romains (avec plan). ^ 14. Pouzzoles. Reprise des fouilles dans l'amphi-
théâtre, ^i 15. Pompei. Peu de choses. ^ 16. Salerne. Tombeaux. % 17. Pon-
lecagnano. Inscr. militaire. ^ 20. Strongoli. Fouilles méthodiques.
T[22. Caltagirone. Monnaie d'Agrigente, représente un aigle dévorant un so
lièvre, avec la légende AKPArANT.
TT[Mars. 1. Turin. L'inscr. perdue (C. I. L. v, 8078) est désormais au
musée de Turin. ^ 2. Lac de Garde. Bronzes antiques. % 3. Bologne. Tom-
bes de l'âge de fer et de l'époque étrusque. % 6. Castiglione del Lago.
Tombes étrusques. T[ 7. Terni. Inscr. funéraire. ^ 9. Rome. Inscriptions. 35
fil. Alife. Tombes en tuf et terre cuite; inscr. de la gens Baebia.
^ 13. Cumes. Tombes de différents modèles ; vases, statuettes. ^ 14. Pouz-
zoles. Monnaies ; peu de résultats. Les fouilles de l'amphithéâtre sont
suspendues, f 15. Pompei. Graftiti, peintures ; très beau satyre en bronze,
haut de 0°^51 (lithographie dans la pi. 3). ^ 16-28. Trouvailles faites à 40
Ruvo, Mazara del Vallo, Taranto, Caltagirone, Cagliari, Seltino S. Pietro,
Decimomannu, Sicci, Nureci, Villagrande, Bortigali, Bitti. f 29. Chere-
mule. Objets nombreux déposés au musée naissant de Sassari.
mi Avr. 5. Viadana. Monuments préhistoriques [Parazzi]. ^ 14. Norcia.
Tombes avec objets. 1 16. Bolsena. Urnes , bronzes , terres cuites. «
T 17. Viterbe. Vases, ornements, f 19. Tolfa. Trésor de bronzes archaï-
ques découvert par hasard. Rapport détaillé [Klitsche de la Grange].
if 20. Rome (plans 4, 5). A propos d'une inscr., généalogie de C. Sulpicius
Platorinus, triumvir monétal de Tan 736. Descr. détaillée du tombeau de
ce personnage, récemment découvert. —- Explication du pi. 4 représen- so
tant les fouilles de la Farnésine. Tf 22. Pentima. Tombes et édifices de
l'ancienne Cerfinium. *If 23. S. Maria di Capua. Tombes ; vase à peinture
représentant un guerrier avec la légende enea. f 24. Cumes. Lecture et
396 1880. — ITALIE.
commentaire de l'inscr. sur lame de plomb : « Barcalhes Dasi M. l(iberlus),
M. Dassius, M. Callius Cerdo, salvi nisei isla re qua âges qum Q. Gava
literas perlegerit G. Vitrasi. » ^25. Pompei. Découvertes topographiques
et artistiques [Sogliano]. ^26. Gorigliano-Galabro. Fouilles sur le terri-
5 toire de l'antique Sybaris. 3 lames d'or de 0™047 sur 0'"028, avec des inscr.
grecques (pi. 6) difficiles à expliquer. Essai d'interprétation [Gomparetti].
Ge sont des vers grecs relatifs aux mythes orphiques. ^ 29. Strongoli.
Fouilles méthodiques' [Volante]. ^ 30. Galtagirone. Monnaies ; bronzes.
1[31. Partanna. Inscr. grecque.
10 •[[•jy Mai. \. Grescentino. Tombeau de l'époque d'Auguste. ^ 8. Velletri.
Importance des fouilles aux environs de cette ville pour l'archéologie et
la topographie [Tucci]. ^ 9. Ghieti. Restes d'édifices antiques. Plusieurs
inscr. ^ H. Sepino. Fouilles dans l'antique area[Fulvio]. Inscr. ^ 14. Por-
tici. Inscr. funéraire d'Eutyces, terminée par : « quod ego isperabi ut tu
15 mihifaceres. » ^ 15. Pompei. Graffiti, objets divers. ^ 16. Pontecagnano.
Nécropole près de l'antique Picentia [Pecori]. ^ 20. Métaponte. Inscr.
grecque lue par Gomparetti : 'atïo'xxwvo; aujc. eîaî, ©eâ-^eo; M. 6(riu.a). Gette
inscr. où l'on peut voir le nom de 'Rudiae', remonte au 6« siècle av. J.-G.
Le temple voisin devait être consacré à Apollon Lycien. ^ 21. S. Marco
20 di Alunzio. Ruines d'un temple grec. Inscr. grecques et latines ; monnaies.
f 23. S. Fratello. Inscr. grecques. ^ 26. Tindari. Inscr. grecques et latines.
Monnaies inédites de Tindari.
Tl^ Jn. 1. Angera. Gimetière antique. ^7. Peschiera. Fouilles à l'em-
bouchure du Mincio. Bronzes et terres cuites. ^ 8. Verona. Inscr. en
25 l'honneur d'Isis, trouvée dans l'église de S. Stefano. ^ 9. Padoue. Fragm.
d'inscr. et de statue provenant d'un théâtre. ^ 10. Este. Fragment de loi
romaine de 20 lignes sur une table de bronze. 1 H. Parrochia di Gaver-
zano (prov. di Belluno). Tombes remplies d'objets qui enrichiront le musée
de Belluno. ^ 13. Arezzo. Ruines de Gaslrum-Marchionis. ^ 17. Gorneto-
30 Tarquinia. Vases, monnaies, cippes étrusques. ^ 18. Rome. Inscriptions,
dont une métrique. ^ 20. Pompei. Peinture représentant le Vésuve (pi.) ;
et, à côté, Bacchus revêtu d'une grappe de raisin ; elle provient d'un
laraire. E. G.
ilLtti della ft. ^iLCcademia délie ecienze di Xorino (Glasse des
35 sciences morales, historiques et philologiques). Vol. io, 1« livr. Diplôme
impérial d'Industria (Monteu da PO) [V. Promis]. Daté de l'an 2d4. Une
page est illisible à cause des abréviations et de la barbarie des caractères.
Liste des 69 diplômes connus (2 pi.). ^ 2« livr. Sur la bibliothèque de
Matthias Corvin [E. Ricotti] <cf.R. des R. 4, 281, 20>. Récit que fit le comte
40 Marsigli de son entrée dans la bibl. en 1686 après la prise de Buda. 11 ne
trouva plus que 10 caisses de livres et mss. mêlés, chercha en vain qq.
ms. grec et finit par emporter qqs. mss. latins et livres imprimés comm<
un simple souvenir. D'un autre côté il a laissé un catalogue de 274 mss,
provenant de Buda, et qui devaient ou aller à Vienne sous la conduite di
45 général Rabatta, ou lui être concédés. Pour tout concilier, il faut supposer
que Rabatta les donna plus tard à Marsigli pour le remercier de lui avoii
signalé les 10 caisses. ^ D'une monnaie d'or attribuée aux Volsinii [A.
Fabretti]. On lit depuis longtemps 'velzpapi' sur les exemplaires connus
de cette monnaie. Un examen plus attentif permet de lire 'Velznani' =^
50 'Volsiniani', c.-à-d. le simple nom du peuple étrusque en question.
^^ 3° livr. Sur une tessère romaine en os [V. Promis]. Trouvée dans le
Tibre ; on y lit PHILADELPHO. VIL G'est peut-être le nom d'un convive ou
un billet de théâtre personnel. ^^ 4'^ livr. Sur 2 fragments grecs des Epi-
BULLETTINO DELLA COMMISSIONE COMUNALE 397
très de S. Paul du 5*^ ou 6^ siècle, conservés à laBibl. Nat. de Turin [Pey-
ron]. Dans le ms. B. 1, 5 on trouve comme feuillets de garde 4 pages
contenant 2 fragm. divers des Épîtres de S. Paul. Pasini les avait men-
tionnés comme fragments d'un auteur ascétique. Ce qu'il y a de curieux,
c'est que ces pages proviennent d'un célèbre ms. écrit en Syrie ou en Pa- 6
lestine, coUationné avec l'autographe de S. Pamphile, et ayant appartenu
au monastère de S. Anastase en Macédoine; précisément du même ms.
dont la Bibl. Nat. de Paris possède 12 feuillets (Bibl. Coisliniana, n. 202).
Dans les pages de Turin, comme dans celles de Paris, la belle onciale
grecque a été restaurée au 10° ou 11^ s. avec une encre plus noire. % Sur lo
un tronc de colonne militaire romaine [V. Promis]. On a retrouvé par ha-
sard à Turin une inscr. vue à Suse par Guichenon, vue à Turin en 1704
et en 1781 par d'autres, mais perdue depuis ; c'est l'inscr. du C. I. L. v,
p. 2, n. 8078. ^Tl 5° livr. Fouilles dans la terramare de Gorzano en 1879
[F. Goppi]. Découvertes préhistoriques importantes. T[^ 6° livr. Sur les is
souches ibéro-ligures en Occident et dans l'Italie antique [L. Schiaparelli].
^^ 7*' livr. Noms de lieux italiens dérivés des noms de plante [G. Flechia].
L'auteur part des mots latins et indique plus de 1600 noms de lieux ita-
liens qui en sont dérivés. % Du concept de la Fatalité dans les chants
d'Hésiode [D. Pezzi] <cf. R. des R. 4, 289, 16>. E. C. 20
Atti délia, société di archeolo^ia e belle arti per la pro-
vincla dl XorSno. Vol. 3, fasc. 2-3-4. De l'antique Industria nommée
d'abord Bodincomagum et de ses monuments [A. Fabretti], (Suite.) <Cf.
R. des R. 4, 289, 35.) Description (avec plans) des fouilles entreprises par
la Société. Commentaires des inscriptions. Descr. et reproduction photo- 25
graphique de nombreuses statuettes. % Tombes romaines découvertes à
Turin [Ferrero]. ^ Antiquités romaines et du moyen âge dans la vallée
d'Aoste [Ed. Bérard] (art. en français ; à suivre). E. C.
Biillettino délia CommlsBione arclieologica comunale
dl Roma. 8° Année, 2° sér., Jr.-mars. Supplément au fi^ vol. du C. I. L. 30
<cf. R. des R. 3, 282, 34). [R. Lanciani]. Les incr. inédites relevées ici
proviennent de Rome, elles sont en général peu étendues et souvent à
l'état fragmentaire. 1) Inscr. religieuses. Le n° 152 a, est d'un initié au
culte de la Dea Syria : d M | terentia matron | g.ivlio abdederae | fecit
FRATRI PIENTISS | IMO — GALLO | DFASVRIAES | AB.ISIS ET SE | RAPIS. DaUS 35
celte inscr. la Dea Syria se trouve rapprochée des divinités égyptiennes.
L. croit que le culte de la Dea Syria était desservi dans la 3° région de
Rome (où Isis et Sérapis avaient leur temple). Jusqu'ici les inscr. relatives
à la Dea Syria fournies par Rome avaient été recueillies au Transtévère
(14^ région), mais comme c'est accidentellement qu'elles s'y trouvaient 40
réunies, on aurait tort d'en inférer que le culte de cette déesse était con-
centré dans la 14« région. N. 157, bas-relief (pi. 1) représentant Jupiter
armé du foudre et de la lance ; à côté, une figure de femme, nue, à che-
val, avec l'inscr. : 0En ZBEPeoTPAfi- kai iambaaoyah- Eni<i)A | nh2taïoi2...
L. croit le Deus Berthurdus identique à la divinité connue par une inscr. 45
de Périnthe : au beasoypao (Borghesi, OEuvr. 9, 274). N. 158, dEO- SOLI-
mWicto 1 MALACHIBE/o... (Cf. C. I. L., 6, 710). N. 160, AU- HAin- MErAAQ-
2APAniAi... — 2) Inscr. impériales ; n. 165, frag. relatif à Titus, revêtu delà
puissance tribunilienne pour la 1'" fois : TRIB- POTEST ; il y est qualifié
en même temps decensor designatus. N. 168, fragm. d'une inscr. grecque 50
dédiée par la ville de Tarse à Gordien II. Dans un appendice, L. donne
l'inscr. restituée par Waddinglon. Elle est intéressante par les titres qu'y
porte la capitale de la Cilicie : topaiành 2E0ïHPiavYi 'AXe^«v- [ ^piav-n ANTfi-
â98 1880. — ITALIE.
NEINIANH- ÂAPIANri Tapcjo; r àptoryi | xal lAe-^iaTH- KAI- KÂAAI2TH- MHrpoTToXiç tûv
Tftwv I t:rapxiwv KiXijcia; 'iSAïPiAç xal (?) Aujcasviaç... — 3) Inscr. de l'administra-
tion des Eaux; n. 174, conduite d'un pied de diamètre, découverte Piazza
di Termini, à 2 m. 73 de profond. C'est le plus long tuyau de cette espèce
ô qui ait été trouvé à Rome. Il servait à approvisionner d'eau le forum de
Trajan. Dans l'antiquité, il avait été coupé déjà par des constructions
faites par Dioctétien. Porte inscrits les noms d'Hadrien et du procurateur
des Eaux Petronius Sura. —4) Inscr. relatant des magistrats; n. 179,
conduit de plomb ofTrant le nom de C. Julius Avitus, le mari de Julia Maesa,
10 l'aïeul maternel d'Élagabale, proconsul d'Asie sous Caracalla. N. 181,
fragm. d'inscr. restituée de Rufius Antonius Agrypnius Volusianus, préfet
de la Ville pour la 2° fois en 421 (Cf. Corpus vi, 1661). — ^) Inscr. relat. aux
flottes et à l'armée ; n. 186, ti • ivlio • Av& * lib | xantho • tragtatori | ti •
CAESARIS • ET | DIVX ' CLAVDI | ET " SUE • PRAEF* CLASSIS [ ALEXANDRIAE 1 ATEL-
15 LIA • PRISCA • VXOR | ET ' LAMYfiVS ' L * HEREDE3 | V ' A ' LXXXX. L. appelle l'at-
tention sur le mot 'tractator' qu'il entend dans le sens qu'y attachent
Martial {3, 82) et Sénèque (ép. 66). Jusqu'ici le plus ancien document qu'on
avait sur la flotte d'Alexandrie datait de 86 de n. è. L'inscr. qui précède
semble antérieure à celte année. C'est la 1" fois aussi qu'on mentionne
20 un subpraefectus de cette flotte. La dénomination 'Classis Alexandriae'
au lieu de Classis Alexandrinae est aussi nouvelle. — 6) Inscr. diverses.
Les groupes suivants, 7 à 11, se composent d'inscr. funéraires classées
d'après les quartiers de Rome où elles ont été découvertes. La commis-
sion communale d'archéologie a recueilli sur les terrains situés entre le
25 temple de Minerva Medica et la Porte Majeure, où l'on a tracé la Via del
principe Eugenio, 92 inscr. sépulcrales (10° groupe, pi. 2, 3). Si l'on y
joint le résultat des fouilles antérieures entreprises à cet endroit, on a
une famille épigraphique locale de 850 inscr. Le sol renfermait là des sé-
pulcres superposés de la fin de la Républ., du 1" et du 2« s. de l'Empire.
30 Parmi les inscr. nouvellement mises au jour (n. 269-361), se trouvent
des épitaphes d'esclaves et d'affranchis dont les maîtres ou les patrons
portaient les noms historiques de : T. Statilius Taurus, Q. Pompeius Bithy-
nicus (chargé sous Auguste de recueillir l'héritage de Nicomède), Manlius
Torquatus (Cic. pro Planco, H), P. Licinius Stolon (triumvir monétal sous
35 Aug.), P. Fundanius Maximus. Le n. 275 révèle la dénomination de quel-
que Vicus ou localité de l'Esquilin : AB AQVA CONCLUSA. Le n. 349 ap-
prend que le médecin oculiste, M. Geminius Félix, résidait dans un endroit
appelé COMPITVM ALIARVM. Cf. Jordan, Topogr. 2, 587. 1 Sur une am-
phore avec inscr. araméenne, découverte au camp des Prétoriens [E. Fa-.,
40 biani] (pi. 4, 5).
^f Avr.-jn. Les noces d'Hélène et de Paris [Ersilia Caetani Lovatelli]
Bas-relief ornant un cratère de marbre grec exhumé sur l'Esquilin (pi.
7, 8). Description détaillée et détermination du sujet qui se compose
de dix figures d'un bon style. Sujet principal : Paris accompagné de
45 l'Amour, Vénus et Hélène assises, trois Muses ; au revers, les Grâces, d'un
caractère archaïque. Paraît être de l'époque d'Hadrien. ^ Supplément au
tome 6 du C. I. L. [R. Lanciani]. Suite. Le n. 379 est d'un ' aedituus Veneris
hortorum Sallustianorum' ; n. 381, relatif à Caracalla : M. Aurelius Anto-
ninus Caesar, Imperator destinatus ; n. 384, à Arcadius, Honorius et
60 Théodose; n. 385 et suiv., importantes: renseignent sur la famille de
Marcia Furnilla. ^ Sur une statue d'Hercule combattant [C. L. Visconti].
Découverte près des jardins de Mécène (pi. 9, 10). En marbre pentélique,
mesure 1 m. 82. Le bras gauche manque, de même que l'extrémité du
■
BULLETTINO DELL* INSTITUTO DI CORRISPONDENZA ARCHEOLOGIOA.299
bras droit. Paraît avoir fait partie d'un groupe le (héros combattant les
chevaux de Diomède). Peut-être copie d'une œuvre de Lysippe.
^^ Jlt.-sept. Tète de jeune garçon, en marbre grec [Ersilia Caetani Lo-
valellij. Coiffée du casque des conducteurs de char (pi. i\). Exhumée sur
l'Esquilin. D'un beau travail. ^ Découvertes dues à la démolition des 5
tours de la porte Fiaminienne [G. L. V. et V. V.] (pi. 12, 13). Fragm. d'une
inscr. contenant le cursus honorum sénatorial de Q. Trebellius Catulus,
offrant l'un des rares exemples d'un personnage promu au grade de légat
d'une légion avant d'avoir exercé la préture. Plusieurs fragm. de marbre
avec des ornements architectoniques d'une bonne époque. Un petit nom- 10
bre d'inscr. mutilées.
T[^ Oct.-déc. Base antique de marbre, décorée de bas-reliefs figurant le
iNil [Ersilia Caetani Lovatelli] (pi. 14, 15, 16). Trouvée à Rome près de
l'église de S. Vital. De forme cylindrique ; haut., 0 "». 37; diamètre, 0 "^. 33.
Soutenait s. doute un candélabre. Du temps des Antonins, mais proba- 15
blement copie de qq. grande composition connue parles auteurs. ^ Statue
de Marsyas, découverte près de l'Odeum des Jardins de Mécène [C. L. V.]
(pi. 17-20). En marbre de Phrygie ; mesure 2 "^. 70. Marsyas est dans l'at-
titude du supplice que lui fait subir Apollon : bras levés et liés. La statue
est brisée en plusieurs endroits. Les fouilles faites pour en retrouver les 20
fragments ont mis au jour : un magnifique torse de Faune (pi. 19), de
grandeur naturelle en marbre grec ; un chien (molosse) assis, plus grand
que nature, en marbre rarissime 'lapis ophites'; une statue de Melpomène
et plusieurs fragments de sculptures en marbre ; des fistules avec inscr.
qui semblent révéler le nom d'un frère de l'orateur Fronton : Corneliorum 25
Frontonis et Quadrati. ^ Les inscriptions de l'amphithéâtre Flavien [R.
Lanciani]. Le but de l'auteur est de former un recueil des inscr. déjà
connues du Colysée, mais disséminées dans une foule de livres, et d'en
publier quelques-unes qui sont inédites. Il donne et commente dans ce
fascicule les inscr. concernant l'édification et les restaurations du mo- 30
nument et celles des sièges et des gradins (pi. 21-23). Parmi les T"
on remarque une restitution curieuse. D'habiles épigraphistes, ayant
sous les yeux une centaine de débris de marbre qui ne portaient que des
monosyllabes incohérents, ont reconnu qu'il y avait là les fragments
de 3 inscr. relatives à Valentinien IIL La plus intéressante, presque en- 35
tièrement restituée, est ainsi conçue : prO DIVTurna FELICITAte - dD NN
llavi THEodosi et plACIDI VALENTINIANI PERPETVOrum iNVICTlSSIMO-
RVM PRINCIPVM FLAVIVS pauluS VIR GIARISSIMVS PRAEfeCTVS YRBI
ileruM VICE sacra iVDICANS INSTAVRAVIT AQuis DIMISSis...AR...MCA...
VMETI...QVAE ANTE NON FVERANt AD MAIOREM GRATIAM VOluptA- 40
TEMQ - populi adiecit. ^ Catalogue des objets d'art antique, découverts
par les soins de la commission archéologique communale, du 4" jr. au
31 déc. 1880 et conservés au Capitole ou dans les magasins communaux.
23 peintures murales ; 2 mosaïques ; 5 statues, dont une d'Hercule, ac-
compagnée d'une inscr. où l'on donne au héros l'épithètc inusitée de 45
'Jovius' ; 14 bustes ou tètes, de ce nombre un buste de la première Faus-
tine ; 6 urnes ou sarcophages, dont 2 avec inscr.; 7 bas-reliefs, parmi
lesquels 3 avec inscr., Tun de grande proportion, présente une figure de
femme, que l'on prend pour la 1" Faustine, accompagnée de divinités de
la mer ; pierres gravées, etc. ^ Actes de la commission et dons reçus. Pu- «0
blication de plusieurs inscr. mutilées. Ed. Gellens-Wilford.
Bullettiuo dell' iQstituto di corrlepoudenza archeolo-
gioa. Jr.-févr. Séance du 19 décembre 1879 : Geselli présente une lampe
300 1880. — ITALIE.
de terre cuite surmontée de l'inscr. Eros. Atriensis; il croit que cette inscr.
équivaut à la marque de fabrique : Eros, qualifié d'Atriensis, serait, selon
lui, l'esclave qui dirigeait la poterie. ^ Dressel s'oppose à cette interpré-
tation. Il dit que les inscr. placées au haut des lampes renseignent sur
5 la destination de ces objets tandis que l'estampille de la fabrique figure
toujours au bas des lampes. ^ Helbig reconnaît que la tète à oreilles de
Satyre, exhumée sur l'Esquil-in le 22 mai 1874, est celle d'un centaure ;
mais il établit, contrairement à ce qu'on avait avancé, que c'est la tête de
Chiron. ^ De Rossi s'occupe d'une lamelle de plomb avec formule impré-
10 cative et magique conçue en latin; particularité curieuse, on y voit le
nom et l'indication de la demeure d'une personne contre laquelle les
imprécations étaient dirigées ; « Trade | morti fili[u]m aselles praeseticium
prislin[a]rium | qui manet in regione nona, etc. » ^ Kluegmann : rensei-
gnements divers sur quelques miroirs gravés. ^ Helbig soumet un bronze
15 décoratif haut de 0°^ 48, c'est un bois de cerf qu'il regarde comme une
offrande faite à Diane. — Parle ensuite de fruits, pommes, poires, figues
en terre cuite polychrome, trouvés à Corneto et fort bien exécutés; ils
rappellent un passage de Pline (H. N. 35, 155) : « M. Varro tradit sibi cogni-
tumRomaePossimnomine,aquofactapomaetuvas,item piscis,non possis
20 aspectu discernere a veris. » ^ 9 jr. De Rossi signale une bulla de bronze
d'un collier d'esclave fugitif, portant : « Hilarionis | sotene me et revo |
ca me quia fugi de r. | XII ad balin. scrib | oniolum Rome | A (une cou-
ronne) n. » Ce genre de colliers ne remonte pas plus haut que Constantin
et ils portent généralement des indications précieuses pour la topographie
25 de Rome. ^ Helbig : 2 têtes d'Apollon, antérieures à l'époque d'Alexandre;
tête de Marsyas, crue copie de l'œuvre de Myron. ^ Dessau parle de qq.
notices sur des inscr. latines de l'Afrique septentrionale, contenues dans
le livre de Giovanno Leone Africano : Descrizione di Africa terza parte del
mondo. Il pense que ces notices ont été tirées de l'ouvrage de Ibn Karik
30 écrivain arabe du 3« siècle de n. è. Cette opinion est combattue par Lum-
broso et Fabiani. ^ Articles. Fouilles de Todi [VV. Helbig]. Elles ont fait
reparaître un nombre considérable de tombes de la moitié du 3« et de la
fin du 2e siècle av. n. è., mais toutes, sauf 2, avaient été fouillées ancienne-
ment et dépouillées des objets en métal qui y étaient contenus. Description
35 des objets trouvés dans les urnes restées intactes, candélabres, cistes,
lampes, cratère, etc. ^ Fouilles de Pompéi [A.Mau]. Suite. Description
détaillée de la maison formant l'angle S-0. de l'île, cf. Bull. 1878. 1 Musée
Ouvaroff [W. Helbig]. A Porreccie, sur la route de Moscou à Smolensk.
Riche collection d'antiquités trouvées en Russie. L'élément grec y est
40 représenté par des fouilles entreprises dans la Russie méridionale par le
comte A. Ouvaroff. Contient également une collection considérable d'anti-
quités cypriotes acquises en 1870. Observations sur un sarcophage ovale
de marbre que Winkelmann avait déjà signalé (Mou. ined. I, 89).
%% Mars. Séances. 16 jr. Dessau parle d'une inscr. de Cirla où l'on voit
45 que 'M. Caecilius Q. f. Quir. Natalis' après avoir exercé toutes les magis-
tratures municipales dans la susdite ville, élève un arc de triomphe à
Caracalla. D. montre que ce Natalis est le même personnage dont parle
Minucius Félix dans son dialogue intitulé 'Octavius' ; par conséquent il se
serait converti au christianisme. L'opinion de D. est partagée par De Rossi.
50 ^ Kluegmann : Iragm. de marbre portant en relief Apollon lançant des
flèches. ^ Helbig : amphore attique, trouvée à Orvieto, avec la chasse du
sanglier de Galydon. 1 23 jr. Pigorini : Sur une série d'objets découverts
dans les terramares deJ'Émilie et dans les palafittes de la côte orientale
BULLETTIXO DELL' LXSTITUÏO DI CORRISPONDENZA ARCHEOLOGICA.oOl
du lac de Garde, entre Peschiera et Pacengo. Démontre la parfaite iden-
tité de forme et de matière de cette double série d'objets; en conclut qu'un
môme peuple habitait primitivement ces 2 localités de l'Italie. ^ Lanciani
signale qq. découvertes épigraphiques faites près de la porta S. Lorenzo et
près de la Porta Maggiore. Il cite le columbarium des 'liberti' de la 'gens 5
Sauceia' et communique le fragment d'une inscr. relative à un procurator
summi choragii : « M. AVRE lius. aug. lib. | AEGIS thus, procurator | SVM
CHoragi, etc. » ^ Dressel : monnaies de bronze de petit module (Cohen,
Med. cons. pi. 48) où figure selon les numismatistes une enclume. Dressel
y voit un petit autel, en effet il possède une de ces monnaies où la flamme lo
est nettement représentée au-dessus d'une de ces prétendues enclumes,
preuve qu'il faut y reconnaître un autel. T[ Articles. Fouilles : la Basilique
Fulvia Aemilia [A. Pellegrini]. Détails historiques : elle tire son nom des
censeurs M. Fulvius Nobilior et M. AemiUus Lepidus (573 de Rome).
Recherches pour déterminer l'emplacement de la Basilique ; près de l'église n
des Saints Côme et Damien on en a trouvé des vestiges : quelques bases
de colonnes en travertin, des dalles de marbre. T Fouilles de Corneto[W.
Helbig]. 2 tombes de l'époque romaine. Un scarabée de jaspe de provenance
punique, portant gravé le dieu Melkart,a été trouvé dans une tombe du 5"
siècle av. n. è : preuve qu'à cette époque Garthage ou ses colonies 20
avaient des relations commerciales avec l'Étrurie. Découverte importante
d'un tombeau, encore intact, paraissant être du 3° siècle av. J. G., riche
en antiquités: petits bronzes, terres cuites polychromes, etc. ISur des
poteries trouvées sur les bords du lac de Nemi [L. Nardoni]. Vases, tasses
fabriqués sans le secours de la roue, aux formes grossières, de l'époque 25
néolithique. ^ Sur la fondation d'Alexandrie [G. Lumbroso]. Il résulte de
la comparaison des textes anciens que la ville se composait de 2 régions
principales, l'une 'Rhacotis' égyptienne et antérieure à la conquête, l'autre
'Ncapolis' dont l'origine est due à Ptolémée et où il avait bâti son palais
et le mausolée d'Alexandre. Réfutation de l'opinion de Hase que NeapoHs 30
ne date que du 2" siècle de notre ère.
^^ Avril. Séances : Lanciani s'occupe d'un bas-relief avec dédicace au
dieu sPisp^oupr^oç et à 'iau.[^xr5'ouXYi et de qq. inscr. provenant de fouilles ré-
centes faites à Rome (cf. Bullettino comunale 4880 p. 3 et suiv.) ^
Kluegmann parle d'un miroir représentant Jason, Dionysos, Ariane, 35
Castor et Éros avec inscr. étrusques de leurs noms, parmi lesquelles
celui d'Èros 'Aminth' se rapproche du latin 'Amor'. Il produit les plâtres
des bas-reliefs qu'on remarque sur un vase de terre cuite du Musée du
Varvakion, figurant un combat de héros grecs contre des Amazones
conçu d'une manière nouvelle, ^f Helbig : fragment d'un bas-relief de 40
terre cuite polychrome : on y voit Apollon et un corbeau perché sur une
table, d'une grande finesse d'exécution. T[ 6 févr. Eroli : Rapport sur le
mémoire de Chierici sur l"aes signatum' des deux versants de l'Apennin
inséré dans le Bullettino paleoetnologico 3, d879 p. 148. ^ 13 févr. Klueg-
mann : fragment de marbre offrant, sculptés en relief, Léda et le Cygne. 45
Comparaison avec des compositions analogues conservées à Madrid et à
Londres. —Miroirs étrusques inédits de la collection Torlonia à Rome. Les
héros qui y sont gravés portent les noms de Atrc, Enuna, Pulluce, Castur,
K...ple,Mera,Uni,Elach (évidemment pour Elachsanlre).^ Helbig: Galamus
de bronze trouvé à Rome, avec pointe fendue comme les plumes modcr- 50
nés. H. entre dans des détails touchant les instruments et les matériaux
dont les anciens se servaient pour écrire. Les écrivains grecs et romains
taisaient surtout usage du 'calamus' et du papyrus ainsi que, plus tard,
it. DE puiLOL. : Octobre 1881. — Bévue des Revues de 1880. V. - 20
302 1880. — ITALIE.
du parchemin. De Rossi, au contraire, croit qu'ils employaient pour faire
le brouillon de leurs compositions littéraires les tablettes de cire et le
style. Tl 20 févr. Helbig maintient l'opinion qu'il a formulée dans la
séance précédente touchant la préférence que les lettrés grecs et romains
;5 accordaient au calamus et au papyrus. Il se fonde sur, Plutarque, Dé-
mosth. 29; Perse, sat. 3, 40; Auson. ép. 8^ 48; etc. Le même présente
une lécythe avec figure de jeune fille : c'est jusqu'ici le seul vase peint
qui ait été trouvé sur l'emplacement de l'antique Crotone. ^ Barnabei :
inscr. découverte à Todi. Elle porte en beaux caractères de l'époque d'Au-
10 guste : « q. caecilio q,f | attico.tri.mil | coloni.leg.xxxxI. » ^ Henzen à
propos de l'inscr. précédente recherche les époques où Rome compta un
nombre de légions aussi élevé : il recherche également l'époque où Todi
(colonia Julia fida Tuder, Muratori, 1411, 4) reçut des colons : ceci eut
lieu selon toute apparence sous le 2^ triumvirat ; et la 41° légion men-
15 tionnée dans l'inscr. faisait sans doute partie des 43 lég. dont les trium-
virs disposaient après la bataille de Modène. ^1 Articles. Fouilles de Pom-
péi [A. Mau.] Suite. Peintures de la maison décrite dans Tarticle précédent.
^ Fompei e la regione sotterrata dal Vesuvio nelV anno LXSIV [A. Mau]. Le
rp. analyse qqs-uns des mémoires publiés, sous le titre précité, par 47 sa-
20 vants italiens à l'occasion du 48« centenaire du désastre de Pompéi.
^^ Mai. Séances. 27 févr. Pigorini : ciste de bronze trouvée à Tolentino,
offrant qq. particularités intéressantes. — Parle de la découverte d'une
station lacustre près d'Offida (ancien Picenum.) ^ Stevenson : inscr.
découverte Via di porta S. Paolo : bonae.deae | galbillae I zmaragdvs |
25 CAESARIS,AVG | YILICVS I HORREORVM | GALBIANORVM | COH.TRIVM.D.D | CYM.
fenia.onesime. L'épithète qu'on donne ici à la Bonne Déesse est sans
doute dérivée de Galba ; quant aux 'horrea Galbae' ils étaient situés dans
la 13° région. ^ Henzen pense que les 3 cohortes dont parle l'inscr. ci-
dessus sont les cohortes urbaines : il n'y en avait que 3 au commence-
30 ment de Tempire, puis dans le G. L L., 6, 338 on a un 'sodalicium horreo-
rum Galbanorum cohortium'. ^ Kieseritzky : 3 figurines de terre cuite,
dont 2 proviennent du Pirée, la 3° de Mégare ; description sommaire. 1[[
5 mars. Lumbroso commente un passage de Spartien (Pesc. Niger, 12),
voy. ci-dessus. ^ De Rossi s'occupe d'un fragment d'inscr. trouvée sur
35 la voie Latine : ..te. svbigor... | ...svth.pensioni... | ...perfrvor.ho... | !Les
2 dernières lignes correspondent à 2 vers d'une inscr. sépulcrale publiée
dans le Bull. <R. des R. 3, 288, 22> : et podagram careo, nec sum pensio-
nibus arrha — et gratis aeterno perfruor hospitio. Quant à la 1" ligne, elle
a été mal lue,ildoits'y trouver. ..NESVBITO.E.... ce qui donne d'après Tinscr.
40 sépulcr. déjà citée *nec sum soUicitus ne subito esuriam'. Le texte des
2 inscr. était identique. De R. cite d'autres cas d'exemplaires multiples
d'une même inscription. ^ Kluegmann : miroir portant 4 figures avec les
noms de forme étrusque : Ercole, Phuphluns, Vesuna, Soutaph. Com-
mentaire. 1[ 12 mars. Barnabei : tombe découverte à Pozzale (Nord de l'Italie),
45 bronzes monnaies impériales. ^Helbig : balsamaire provenant de Corneto ;
présente la forme d'un homme nu, assis, les mains sur la poitrine, à la
face imberbe rappelant le style égyptien. — Cuillère de bronze d'une
conformation particulière propre à la fin de Tépoque impériale. *[[ Hen-
zen ; Inscr. découverte à Grenoble : « Imp. Caesari. | M. Aur. Claudio |
50 pio. felici invicto 1 aug. germanico | max. p. m. trib. potes | tatis. ii. cos.
patri.pa | triae.proc.vexil | lationes.atque. { equites.itemque. | praepositi.
et. duce | nar. protect. ten | dentés, in. Narb. | prov. sub. cura. lui. |
Placidiani. v. p. prae | fect. vigil. devoti | numini. maiesta | tique, eius. »
BULLETTINO DELL' INSTITUTO DI CORRISPONDENZA ARCHEOLOGICA. 303
L'inscr. est relative à Claude le Gothique ; elle est datée de sa 2« puis-
sance tribunitienne, 260. ap. J.-C. Commentaire. Puisqu'elle a été trouvée
dans la Narbonnaise, elle inlirme l'opinon reçue que les trois provinces
de la Gaule obéissaient à Tétricus. ^ Articles. Fouilles de Givita Castel-
lano [Kieseritzky]. Bassin antique dont les eaux paraissaient douées de 5
propriétés curatives; outre des gobelets, on y a trouvé des objets qui y
avaient été jetés comme offrandes, des bronzes et des terres cuites repré-
sentant des parties du corps humain : jambes, pieds, langue, etc. H
Étuis de bronze contenant des lamelles de plomb [L. Nardoni]. Amulettes
sépulcrales. Elles proviennent du camp des Prétoriens, de l'Esquilin et 10
du Viminal. On observe des traces de lettres sur les lamelles de plomb
roulées que renferment ces étuis (dessins dans le texte). ^ 'Porta Fonti-
nalis' [G. v. Bezold]. En construisant le palais Antonelli sur les hauteurs
de la Via Magnanapoli, on a mis au jour des vestiges du mur de Servius
TuUius, B. expose les raisons qui lui^font penser que la Porta Fontinalis i5
était située à cet endroit. T[ Inscr. au bas d'une statue de Pescennius
Niger [G. Lumbroso]. Cette inscr. est fournie par Spartien (vie de Niger,
J2) qui rapporte que la statue était un don du roi de Thèbes. Mais à cette
' ipoquc la Thébaïde faisait partie de la province romaine d'Egypte et
l'était pas soumise à un roi comme plusieurs l'ont cru. L'auteur de 20
article par qqs rapprochements des termes de l'inscr. avec d'autres
lassages d'auteurs anciens, arrive à la conclusion qu'il s'agit ici du roi
'une peuplade barbare que la faiblesse des empereurs romains avait
iolérée au cœur de la Thébaïde ; il émet l'hypothèse que ces barbares •
laient les'Blemmyi' (Quatremère, Mém. géog. et hist. sur l'Egypte, 2, ««
77). % Pompei e la regione sotterrata dal Vesuvio [A. Mau]. (suite.)
^^ Juin. Séances. 19 mars. De Fontenay montre qu'à l'origine la pâte
e verre en Italie était composée d'un silicate de fer, plus tard elle reçut,
lomme base, la soude, importée de l'Egypte et de la Phénicie. f Klueg-
ann : miroir, déjà publié, portant : Turan, Recua, Met. ia; observations so
nrle nom 'Recua'. ^ Helbig : Vase avec figures en relief polychromes
ur fond bleu, de la fin du 3« siècle av. n. è. If Mau : Serrures antiques, sur
la plaque de l'une on lit : VivAS m Deo. 1f2 avr. Gamurrini rend compte de
découvertes faites à Orvieto (Volsinium). Colonne de travertin avec dédi-
cace à 'Tinia' forme étrusque pour Jupiter. Détermine la position du temple 35
de Jupiter à Volsinium; près de Tunique porte de cette ville, ^j 9 avr.
Gamurrini : sceau de bronze. Les noms qui y sont inscrits 'M. Antonius
Severianus clarissimus vir' répondent, selon De Rossi, aux initiales du
personnage qui figure dans l'inscr. « eclesia fratrum huncrestituittitulum
M. A. L Severi-ani C. V.» (Renier, \. A., 4025). ^ Dressel signale un dépôt 49
d'antiquités votives trouvé sur le Quirinal, composé de vases archaïques ;
qq. uns de forme singulière, il en fait la classification. ^ De Rossi : frag-
ments épigraphiques mis au jour à Leprignano près de l'antique Capena.
Rectification des noms des consuls de 135 av. n. è. présentés d'une ma-
nière fautive par les faslographes. Ces consuls s'appelaient ; L. TutiOius 4&
Lupercus Pontianus et P. Calpurnius Atilianus Rufus. Documents épigra-
phiques à l'appui, f Helbig : magnifique pierre gravée, haut. 0^027, trou-
vée près de la porte S. Giovanni. La matière paraît être une espèce de jaspe
qui ne se rencontre qu'en Sicile. La beauté du style de la pierre en fixe l'âge
à la fin du 5° siècle av. n. è. ^ Dressel : tessère gladiatoriale, trouvée à 50
Capoue. On y lit : dara-bab | non.febr | spect | l-corn-l-val ; porte les
noms des consuls de l'an 86 av. n. è. Les consuls ordinaires de cette année
étaient C. Marius et L. Cornélius Cinna. Le nom de ce dernier figure sur
I
304 1880. — ITALIE.
la tessère ainsi que celui de L. Valerius Flaccus lequel était un consul
sufFectus. Il remplaça Marius qui mourut le 17 janv. de l'année précitée. ^
Articles. Fouilles de Vulci [W. Helbig]. Exploration de plusieurs sépulcres
à chambres, vases peints, qq.uns intéressants. Plaques de terre cuite poly-
5 chrome à reliefs ayant servi à décorer les murs d'un édifice. Grande tombe
déjà fouillée anciennement, débris de sculptures : belle tète de Méduse.
Tombeau intact, squelette de petite fille, pendants d'oreilles en or, miroir,
vases. ^ Plume de bronze du Musée d'Aoste [V. Promis]. C'est la 5° de ces
plumes connues, voy. ci-dessus, n° d'avril. Trouvée dans la vallée d'Aoste,
10 bien conservée. ^ Remarques sur la configuration topographique de
Pompéi [G. v. Bezold]. Discute les opinions sur la matière des 2 hommes
les plus autorisés, Fiorelli et ISissen,- opinions qui diffèrent en bien des
points. S'attache lui-même, en s'insj)irant des travaux de ses devanciers, à
donner un plan logique de Pompéi, embrassant les parties de la ville non
15 encore déblayées.
f T[ Jl.-Août. Séances. 16 avr. Etienne De Rossi distingue, pour l'âge des
vases archaïques qui ont reparu sur le sol du Latium, quatre périodes.
Caractères propres à chacune. Indication des localités où les vases appar-
tenant à ces périodes respectives ont été trouvés. ^ Marucchi montre que
20 c'est à tort qu'on a pris le mot assalectvs inscrit au bas d'une statue
d'Esculape pour le nom d'un artiste ancien. ^ Helbig produit les dessins
d'une collection de miroirs étrusques de diverses provenances. Sur l'un
on voit 2 guerriers et une femme ailée, désignés par : Erus (l'équivalent
non pas de '£?«?, mais de rf«?, héros), Zimuthe (Diomède), Sinthrepus.
25 ^\ 23 avr. Séance solennelle commémorakve de la fondation de Rome.
Henzen : (discours) Inscr. du forum récemment découverte, gravée à l'occa-
sion de la défaite de Radagaise : « Fidei.Virtutiq. Devotissimorum j Militum
Domnorum nostrorum | Arcadi Honori et Theodosi | PerenniumAugusto-
rum I Post confectum Gothicum ] bellum felicitate aeterni | Principis
ao Domni Nostri Honori | consiliis et ïortitudine | Inlustris viri comilis et (
////// SPQR| curante Pisidio Romulo.VC. Praef.Vrbi vice sacra |
iterum iudicante. » Date d'environ 405 de n. è. Le nom et les titres du vain-
queur, Stilicon, ont été martelés. On sait qu'il tomba en disgrâce et fut mis
à mort. ^ G. Lumbroso : (discours) sur l'importance d'Alexandrie, la place
35 qu'elle tenait dans le monde ancien. Détails historiques sur la beauté,
l'étendue de cette ville, que plusieurs auteurs mettaient au-dessus de Rome.
^Articles. Fouilles de Pompéi, suite [Mau]. ^ Deux vases peints trouvés à
Lecce (Calabre) [Helbig]. Amphore haute de 0°^ 21, représentant les noces
de Cadmus et d'Harmonia. Noms des personnages en caractères grecs ;
40 figures noires. — Amphore haute de 0°^28 : deux figures de femmes, etc.,
couleur brune sur fond gris. Fabrication locale ; mauvaise imitation de
vases grecs. ^ Plomb magique [C. Stornaiuolo] (fac-similé dans le texte).
Trouvé près de Minturne, sous le crâne d'un squelette; remarquable parce
qu'il contient une longue énumération des parties du corps humain, géné-
45 ralementàpeine indiquées sur, les plombs de ce genre: «dii iferi. vobis.
comedo (etc.)ticene carisi (etc.) comedo ilius. memra colore ficura caput.
capillaumbra.cerebru. frute,etc.(— Dii inferi vobis commendo—Tychenera
Charisii—commendoilliusmembracoloremfiguram caput capillos umbram
cerebrum frontem etc. » ^ Synopsis of the contents of the British Mus. DepK of
•^0 coins andmedals^ a Guide to the sélect greek and roman coins exhibited in clec-
trotype, new édition [A. Kluegmann]. Appréciation très favorable ; le rp. loue
la classification des médailles en 7 séries repondant à 7 époques, et les
notes fiistoriques et archéologiques que le livre fournit sur chacune de
COSMOS DI GUIDO CORA.
;^05
ces époques; ce qui fait qu'il supplée en qq. sorte à une 'doctrina num-
morum' mise en rapport avec la science actuelle.
tl^ Sept. Fouilles de Pompei [Mau]. Suite, rég. 0, île 6. 1[ Sculptures de
Scopas au musée de Tégée [P. Cavadias]. Par les soins de l'auteur un
petit musée s'est formé à Prali sur le territoire de l'antique Tégée. Con- 5
tient quelques sculptures très précieuses provenant du fronton du temple
d'Athena Aléa; elles sont de Scopas ou de ses élèves : tête de héros, tète
casquée de guerrier, fragment d'un bras, tète de sanglier. ^ As et 'dupondii*
surfrappés par les Vandales [H. Dressel]. La collection de l'auteur (voy.
Bull. d. Inst. 1879, 126) s'est enrichie de 4 as et d'un dupondius. La sur- lo
frappe sur les as est XLII et sur le dupondius LXXXIII; 3 des as sont de
Vespasien, le 4° de Domitien. Le dupondius est de Galba. ^ Sur une ins-
cription impériale de l'Afrique [H. Dessau]. Le nom de l'empereur a été
martelé, mais il s'agit d'Héliogabale ou d'Alex. Sévère. L'inscr. (Annales
delà soc. archéol. de Constantine, 1876-77 p. 348) est intéressante parce is
qu'elle fait remonter jusqu'à Galba la généalogie du prince auquel elle est
dédiée. C'est une exception, car les empereurs précités avaientrompu avec
cette coutume (C. L L., 3 p., 892; Ephem. ep., 2, 404) introduite par le vrai
chef de leur dynastie, Seplime Sévère.
1^ Oct.-nov. Fouilles de Vulci [W. Helbig]. (Suite). Plusieurs chambres 20
sépulcrales, 6 sarcophages ; débris d'une ciste de toilette en os, serrure de
bronze; miroir représentant la famille de Priam et Hélène; vases de
bronze; instrument de fer pour enlever la terre et les herbes du soc delà
charrue 'rallum', masques de terre cuite polychrome. ^Fouilles de Pompei
[Mau]. 9^ rég., île 6, suite. ^ Sur les collections d'objets d'art ancien existant 25
à Moscou [W. Helbig]. Inventaire du Musée Galitzin. Marbres : statue de
Satyre considérée comme une copie du 'periboëtos' de Praxitèle; une tête
qui rappelle le type de la Méléagre d'Euthycrate, tils de Lysippe ; buste de
Faustine, femme d'Antonin le Pieux, etc. Bronzes : une statuette archaïque
d'Aphrodite d'un travail très fin, les yeux de la déesse et un méandre qui ^o
borde sa tunique sont argentés ; statuette d'Alexandre le Grand d'une exé-
cution médiocre, la tête est surmontée d'un disque solaire entouré de
rayons. Le Musée contient également une collection de vases. On y admire
aussi une bague portant, gravé sur or, un homme et une femme qui tuent
un hon ; le style comprend le double élément assyrien et égyptien et incline ^5
vers l'art phénicien ou carthaginois. Le cabinet de médailles de l'Université
s'est enrichi de quelques antiquités provenant de la Grèce. Tasse trouvée
en Argolide ornée de peintures. Idole archaïque provenant de la Béotie;
figure de femme assise tenant, couché sur ses genoux, un lion.
11 Dec. Voyage en Étrurie [W. Helbig]. Suite, voy. Bull. 1879 p. 137; A ^^
Vulci, 3 tombes de l'époque romaine; 2 inscr., l'une porte : Clodia-sex-l
I ciiiAE (sic) ; Au Voltone, localité près du lac de Bolsène, fouilles com-
mencées pour retrouver l'emplacement du Fanum Voltumnae; à Pérouse,
collection formée par le professeur Pelluci de petits objets archaïques en
bronze représentant des parties du corps humain, bras, pieds, yeux, etc., *»
ayant servi à des pratiques superstitieuses; à Cortone, plaque de travertin
avec bas-reliefs de la plus haute antiquité, figurant 2 guerriers; territoire
de Chiusi ; grande tombe, fibuUes, miroir, etc.; àCetona, vases peints très
intéressants : à Castiglione del Lago, urnes, strigiles de fer, casque de
bronze; à Sienne, magnifiques pierres gravées. 1 Fouilles de Pompei ^o.
[A. Mau]. Rég. 9, île 6; suite. Ed. Gellens-Wilford.
Cosmo» <iî Ouido Cora. T. 6, n° 5-6. Études sur Strabon [Marti-
nelli]. Le manuscrit de Strabon qui a été découvert en 1875, à la Badia
306 1880. — ITALIE.
Basiliana de Grotta-ferrata, est peut-être le plus ancien qu'on connaisse.
Aperçu sommaire des éditions ou traductions dont Strabon a été l'objet
en Italie, en France, en Allemagne et en Angleterre, depuis l'édition d'Aide
en 1516. Yidal-Lablache.
g Miscellanea di storia italiana édita per cura délia R. Deputazione
di storia patria. T. 19 (t. 4 de la 2° série). Catalogues d'anciennes biblio-
thèques piémontaises [Ant. Manno]. 1° Donation de mss. faite en 1272, au
couvent de S. Domenico à Turin, par Giovanni da Torino, frère prêcheur
du couvent de S. Eustorgio à Milan (Saints Pères, Aristole, Cicéron, Sé-
ly nèque, Boèce). 2<» Catal. de 4475 : livres donnés par le prêtre Ant. Rovaria,
à la chapelle et à l'hôpital de Borgo d' Aie. 3° Inventaire du petit Archivio
du roi d'armes du grand Ordre de Savoie (4539). 4<> Ouvrages composant*
la petite bibl. ducale à Rivoli, en 1561. E. G.
Rassegna «tettimanale. T. 3-4 (4879). 42 jr. Les Étrusques [N. Caix].
15 Progrès de nos connaissances sur les Étrusques, d'après le récent ou-
vrage : K. 0. MuELLER, Die Etrusker, revu par W. Deecke. ^ 26 jr. Décou-
vertes archéologiques à Rome. Le Capitole et le temple de Jupiter [De
Ruggiero]. ^ Les Étrusques [Pantanelli]. 1 2 févr.Oreste Raggi, I colli al-
bani tusculani []. ^ 9 févr. Les Étrusques [Caix]. Réponse à l'art, de Panta-
20 nelli. ^23 févr. Découvertes archéologiques à Rome. La cité des 7 collines
[Ruggiero]. Long article. ^ 20 avr. A. Portioli, Monumenti a Virgilio in
Mantova []. % 27 avr. La morale d'Épicure [Comparetti]. ^ Anciennes
peintures murales découvert^es dans les jardins de la Farnésine.^18 mai.
W. Arndt, Schrifttafeln zum Gebrauch bel Vorlesungen u. zum Selbstunterricht
25 [J. Insuffisant pour l'écriture cursive ; trop de planches de lecture facile.
Utile cependant pour les écoles. ^ 10 août. D'un nouveau critique de Platon
enAllSnagne [A. G.]. Les interprétations de la doctrine de P. par Teich-
mûUer offrent autant de difficultés que cette doctrine elle-même. % 34 août.
Lesbia [p-i^po;]. ^ 44 sept. Une traduction de Silius Ilalicus [Id.]. Trad.
3JJ méritoire en vers italiens par On. Occioni. Le rp. signale un assez grand
nombre d'inexactitudes. ^ 2 nov. Une nouvelle traduction de Lucrèce
[[i.i>cpo;]. La trad. en vers de Rapisardi, supérieure à celle de Marchelti,
par le choix du texte latin, ne régale pas toujours par la facilité de l'élo-
cution. ^ 23 nov. Gatulle et Lesbie [Id.]. Caractère de la passion de Ga-
35 tulle. Autres femmes qu'il a aimées. Quand il dit simplement ' puella', il
ne faut pas nécessairement y reconnaître Lesbie.
tl T. 5-6 (4880). 48 jr. Sur l'origine de la végétation classique [W.
Helbig]. La végétation en Grèce et en Italie à l'époque classique est un
simple résultat de la civilisation. La nature n'y est pour rien. Les Grecs
40 ont tout importé de l'Orient ; les Latins ont cultivé les plantes de la Grèce,
de l'Afrique, etc. ^45 févr. Le ms. Mediceo-Laurentien de Virgile [G. Paoli].
Description de ce fameux ms. La souscription et l'épigramme d'Apronia-
nus, que Ribbeck attribue au 6« ou 7° siècle, paraît à Paoli de la fin du 5^
Le ms. est bien celui de Macarius et non une copie. Il a pu être écrit entre
45 la fin du 4c siècle et le commencement du 5«. Comment est-il entré dans
la bibl. Laurentienne ? Comment Bandini a-t-il pu dire que Cosme I l'avait
acheté très cher aux héritiers du cardinal Pie Rodolphe de Garpi? U n'a
pas connu une lettre du cardinal Del Monte à Cosme (Sienne, 2 jr. 4568),
par laquelle nous savons que le ms. avait appartenu au card. Antonio del
50 Monte, puis au pape Jules III, oncle du correspondant qui Tavait laissé à
son neveu comme une relique très précieuse conservée depuis longtemps
dans sa famille. Le card. de Garpi l'avait emprunté, gardé si longtemps
que les savants du 46« s. croyaient qu'il en était propriétaire; à sa mort,
RASSEGNA SETTIM ANALE. 307
le ms. avait été transféré au Vatican. Le vrai possesseur, qui avait été qq.
temps en prison, eut assez de peine à le recouvrer. On peut conjecturer
que le successeur de Cosme put enfin acheter le ms. aux héritiers du card.
Del Monte, mort en 1577. Enfin le ms. fut à Paris de 1799 à 1816. ^7 mars.
L'humorisme de Gicéron flg". Gentile]. Étude sur le caractère de la plai-. 5
sauterie cicéronienne ; c'était une ironie humaine et douce. ^ 14 mars.
Les menhirs dans la terre d'Otrante [Cosimo de Giorgi]. ^ The palaeogra-
phical Society, part. 9. Bonne publication à laquelle ont beaucoup fourni
les bibliothèques d'Italie. Mais pourquoi les Italiens ne feraient-ils pas
aussi une collection de fac-similés de leurs mss. ? ^ 21 mars. Pompei e la lo
regione sottevrata dal Vesumo nelV anno Lxxix []. Réunion de différents mé-
moires publiés pour l'anniversaire de la destruction de Pompei. On re-
^ grette de ne pas y rencontrer qq. opuscules des maîtres comme Fiorelli,
Minervini,Garrucci, etc. Plusieurs mémoires n'apprennent rien de nouveau.
Les plus intéressants sont ceux de Ruggiero (qui fixe le jour de l'enseve- is
lissement, le 24 août ou le 23 nov.), de Petra sur les monuments de la
ville d'Herculanum qui a fourni tant de bronzes, de Comparetti sur la même
villa des Pisons et la bibliothèque des papyrus. Bartolini s'est contenté
de traduire un article de la Zeits. f. Rechtgeschichte. Enfin on y remarque
un savant article de Scacchi sur les maisons foudroyées. Le volume est 20
en somme précieux, mais se ressent trop de la précipitation. % 25 avr.
Zoroastre et sa rehgion [I. Pizzi]. % 2 mai. L'inhumation et la crémation
dans Corfinium [A. de Nino]. L'auteur s'étonne qu'une ville si importante
jadis n'ait pas encore trouvé d'historien ; les fouilles dirigées par fauteur
de cet article permettront d'en essayer une monographie scientifique. Les 25
monnaies trouvées auprès des urnes prouvent que la crémation a duré à
Corfinium au moins entre les années 11 et 183 de notre ère. La nécropole
de cette ville est curieuse en ce qu'on y trouve la crémation superposée à
l'inhumation. Plusieurs objets, entre autres une inscr. péligne, se trouvent
au Museo Corfiniese de Pentima. ^ Lorenzo Leonij, Inventario dei Codici 30
délia Comunale di Todi []. En 1290 le card. Bentivegna laissait au couvent
des Frères mineurs plus de 300 mss. qui, réduits à 183, furent ensevelis
dans l'église de S. Fortunato. De 1773 à 1853 ils restèrent dans une ar-
moire de la sacristie. Aujourd'hui, joints,à d'autres mss. de l'Archivio et
des couvents supprimés, ils s'élèvent au nombre de 228. C'est surtout une ^5
bibl. franciscaine, mais qui contient aussi Aristote, Gicéron, Sénèque,
Boèce, etc. Les descriptions du bibliothécaire semblent soignées. If 9 mai.
R. KiEPERT, Atlante geogr. universale, con lesto di B. Malfatti []. Éloge. ^
30 mai. La vie de Gatulle [Hierro]. Long article. H. place, avec Schwabe,
la mort de G. en 700. ^ Revue de philologie, de littérature et d'histoire an- '40
demies, nouv. sér., t. 1-3. Gette revue prouve le relèvement des études en
France. La Revue des Revues qui y est annexée est indispensable et reste
un modèle pour son programme bien ordonné. ^ Zangemeister et Wat-
TENBAGH, Exempla codicum latinorum. Supplemcntum []. Excellent, mais le
latin de 1' ' Enarratio tabularum' est bien dur. ^ Yigil. Inama, Manuale di 43
letteratura greca []. L'auteur puise aux sources, et ne se contente pas
de traduire les livres allemands ; du reste il a publié une grammaire
grecque dont la syntaxe est meilleure que celle de Gurtius. Son plan est
bon, mais son style laisse à désirer. Suivant Inama les études courent le
risque de devenir trop philologiques et pas assez esthétiques ; il faut so
« considérer les poèmes comme une œuvre vivante et non comme un ca-
davre où Ton se plaît à enfoncer le scalpel de l'anatomie. » ^^ 4 jjt.
Vannugci, Proverbi latini illustrati []. Érudition sûre et de première main*.
308 1880. — ITALIE.
^ 48 jlt. De Franceschi, L'fs^na ; note storiche []. Bonne méthode. ^ 1 août.
La religion et la politique de Valère Maxime [De Nino], V. ne croyait sans
doute pas à ce qu'il racontait en fait de religion ; en politique il défend
la toute-puissance de l'empereur. Néanmoins c'est un auteur à lire.
5^19 sept. Ariens et Chinois [G. Puini]. ^ 24 oct. Bertolini, Storia romana
insino alla invasione de' barbari di V. DuRUY, trad. et annot. [], Inutile.
t 31 oct. L'épopée persane [I. Pizzi]. t 14 nov. Tulliola [L Gentile].
^ 28 nov. Nouvelles découvertes archéologiques près d'Ostuni [G. de
Giorgi]. Tombes, monnaies, objets d'art. ^ De Gubernatis, MUologia [].
10 Ge manuel n'est pas un des mieux réussis parmi les travaux du fécond
écrivain. ^ 5 déc. F. Martini, C. Valerio Catullo. Monografia []. Compila-
tion sans valeur. ^ The Palaeographical Society, part. iO []. L'attribution à
Métrodore dans la pi. i53 est incertaine, Comparelti l'a prouvé. ^ 12 déc.
Le chœur des initiés dans les Grenouilles d'Aristophane [Franchelti].
15 ^ 19 déc. Carini, Poésie scelte di Catullo, Tibullo e Pt^operzio voltate in lingua
italiana []. Médiocre. % 26 déc. Novelli, Ero e Leandro, traduit du grec en
italien. E. C.
Rivista dl filologia e d'istruzlone classica. T. 8. Jr-fév. Sur
la nécessité de faire dépendre la syntaxe de la doctrine des formes [P.
20 Merlo]. Encore de l'origine et de la valeur des modes dans les langues
classiques. ^ Osthoff und Brugman, Morphologische IJntersuchungen auf
dem Gebiete der indogerman. Sprachen [Giacomino] <cf. R. des R. 4, 306, 47).
Longue analyse ; qq. critiques. ^ F. Bertani, Grammatica latina ad uso
délie sGuole, part. 1 : Etimologia [F. Eusebio]. Le critique insiste sur la dif-
25 ficulté de faire une grammaire élémentaire conforme aux progrès de la
linguistique. L'auteur n'est pas toujours assez clair pour la jeunesse. Les
règles et exemples incertains auraient dû être plus soigneusement exclus.
% Pompei e la regione sotterrata dal Vesuvio, etc. [Ferrero]. Volume impor-
tant par les travaux de qq. maîtres, mais où l'on n'aurait pas dû admettre
30 certaines dissertations trop inférieures. T[ P. Allart, L'art païen sous les
empereurs chrétiens [Id.]. Erudition copieuse, bon style. ^ Ktrchhoff,
TJeber die Abfassungszeit dcr Schrift von Staate der Athener [Gamozzi] <cf.
R. des R. 4, 3, 2>. Peut servir de modèle aux jeunes philologues de l'Italie.
^% Mars-jn. Observations critiques sur l'Electre d'Euripide [G. Vitelli].
35 (Longue étude de 116 p.) Notice sur les mss. Le Florentinus (Badia, 172)
peut dériver d'un ms. copié sur L. (Laurent. 32, 2). L'Electre est une desj
pièces les plus corrompues. G. examine plus de 100 passages et propose^
un grand nombre de corrections, non seulement pour l'Electre, maispoui
Alceste, Androm. Bacch. Bel. Heracl. Herc. Hicet. Iph. Aul. Jon. Med. el
40 les fragments ; Platon, Phœdr.; Soph. (4 passages), Ajax, Eleclr. etTrach;
^ Les mss. de Vérone des distiques de Caton [Cipolla], Le ms. de la biblj
Capitulaire 150 clxiii, du 9° siècle est très important ; un autre à la Bibl.
Communale, du 14« s., a peu de valeur. C. s'étend longuement sur la va-
leur du premier dont il publie la collation faite avec l'éd. Hauthal. ^ Revi
45 de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, i-iv, 1 [G. V.] « «Tandiî
qu'en Italie les jeunes gens n'arrivent qu'à faire de bonnes compilations^
en France la jeunesse studieuse commence à s'attacher aux recherches
minutieuses el patientes. » La Revue des Revues, utile aux philologues de
tous les pays, est surtout indispensable aux Italiens. ^ Doxographi graeci,
50 coll. rec. H. Diels [Id.]. Modèle de critique verbale et historique. Les his-
toriens de la philosophie grecque ne pourront manquer d'être reconnais-
sants à l'éditeur. ^ Cerrato, Del fato nelle poésie Omeriche [Cipolla]. Beau-
coup d'érudition ; style excellent, f A. Pellegrini, Il dialetto greco-calabro
STUDI E DOCUMENTI DI STORIA E DIRITTO 309
di Bova [G. Morosi]. ^ Ern. Curtius, De A. Persii Flacci patria [E. F.].
(Ecrit pour le livre publié en l'honneur de Sauppe.) Traite avec élégance
du littoral qui s'étend du port de Luni au promontoire de Populonia.
^^ T. 9, livr. 1-2. Jlt.-août. Italica [Fr. d'Ovidio]. Un cas de cl = tl en
ombrien et deux en étrusque? L'inscr. osque de Nesce est-elle authenti- ^
que? On a de fortes raisons pour en douter. ^ Les représentations de
Tapothéose d'Héraklès [Gh. Ghirardini]. L'entrée d'H. dans l'Olympe a été
représentée de manières très différentes. Étude et classification de tous les
monuments qui se rapportent à la vie divine du héros. (Étude de 60 pages.)
T[ COMPARETTi, Relazione siii papiri ercolanesi <voy. plus haut, p. 293, 10) ^^
[E. Ferrero]. Analyse et éloge. Le rpi. pense comme Tauteur qu'on peut
encore trouver des papyrus à Herculanum, mais non à Pompei où tout a
été carbonisé. ^ G. Teiciimueller, TJeber die Reihenfolge der Platonischen
Dialoge [P. Merlo]. Le nouveau principe de classification ne parait pas
certain au rp. If E. Pais, Il 2\paanio2 rEAns <cf. plus haut, p. 293, 1> ^^
[F. R.]. L'hypothèse de P. est encore contestée, mais très vraisemblable;
c'est pour le moment le dernier mot de la science. T T, Livi ah urhe con-
dita libri a 26 ad 30, rec. A. LuCHS [Ferrero]. Édition qui paraît faite avec
soin et critique. Le rp. parle brièvement des mss. de la 3^ décade jadis
délaissés et remis en honneur depuis peu. ^ 1. Le Filippice di M. Tidlio Ci- ^^
cerone, trad. e ill. da G. Mestica; 2. ProverM latini illustr. da A. Vannucci,
t. 1 [C. Giambelli]. Éloge tempéré par de nombreuses crkiques pour le
livre de Mestica ; analyse et louange de celui de Vannucci, auquel on peut
seulement reprocher un jugement sévère sur Socrate. ^ A. Fabretti, Di
una moneta di oro attribuita ai Volsiniesi [E. F.] (cf. plus haut, p. 296, 47>. ^^
Analyse et éloge. ^ <La fin de l'année 1880 ne nous est pas encore par-
venue). E. C.
^tudi e documenti clî Storia e Diritto (publication de TAca-
démie des conférences historico-juridiques). Année 1, fasc. 1-2. L'éloge
funèbre de Turia, par son mari Q. Lucretius Vespillo, consul en 735 ^^
[G. B. de Rossi]. L'auteur qui a découvert jadis à Paris un supplément
de cet éloge copié par Sirmond, propose certaines restitutions à Tinscr.
du C. L L. VI, 1527. Les fragments dont on n'a qu'une copie provenaient
sans doute, comme ceux de Fabretti, du cimetière souterrain d'Hclena,
près la via Labicana. Questions juridiques soulevées par cette inscr. ^^
T Sur qq. fragments des anciens jurisconsultes romains [Alibrandi]. Exa-
mine les fragments du livre 5 des Rcsponsa de Papinianus, fragments de
parchemin provenant d'Egypte et actuellement à Berlin <cf. plus haut,
p. 114, 13, et R. des R. 4, 105, 11), discute les restitutions de Krûger et en
propose de nouvelles. Ce serait l'œuvre môme de Papinianus, et non un ^^
extrait. Le ms. serait antérieur à l'an 321, époque où une disposition de
Constantin ôta toute valeur aux Notes de Paul et d'Ulpien. ^ Le quini-
pondium et le tressis du médailler du Vatican [C. L. Visconti]. Le 1", dont
on connaît d'autres exemplaires, doit être étrusque ; le tressis ou tripon-
dium (valant 3 as) serait de Sutri, ancienne alliée, puis colonie de Rome ^^
après 371 (383 av. J.-C). %% Fasc. 3-4. Sur qq. fragments des anciens ju-
risconsultes romains [Alibrandi] (suite). Examen des morceaux du traité
'dejudiciis' dont l'auteur doit être de l'époque impériale. Appendice sur
l'article précédent (Responsa de Papinianus). E. C.
810 1880. — PAYS-BAS.
LUXEMBOURG
Rédacteur général : P. Thomas.
Publications de la section liistorlQue cle l'Institut royal
$i,rand-ducal de L.uxenibourg* T. 34 (12). L'autel païen découvert
à Leudelange (Leudelingen), et déposé au musée historique de Luxem-
bourg [J. Engling]. Description (avec 1 pi.) de l'autel romain découvert
10 en mai 1879, dans les fondations du chœur de l'église de Leudelange.
Bas-reliefs : figures de Vesta, Mercure, Terpsichore (? selon d'autres, Ne-
haleania ou Junon) et Hercule. A en juger par le travail, ces figures doi-
vent être de la bonne époque. L'autel n'appartient pas à un temple. Con-
jectures sur la cause de sa conservation pendant la période chrétienne,
P. Thomas.
PAYS-BAS
Rédacteur général : Y.
Mnemosyne* Nova séries. Vol. 8. (Nous nous bornerons ordinai-
rement à extraire les observations générales et celles qui ont rapport à
d'autres auteurs que celui qui fait le sujet de l'article). Pars 1. De locis
nonnullis apud Eunapium (suite) [C.-G. Cobet]. Page 1 : nscïs'vat et irp^ais-
25 vai sont souvent confondus. Dans Thucydide, 4, 47, il faut écrire toù; axo-
Xa(T£pov TrpotovTaç. P. 4 : Dans Gahen, t. 6, p. 641, Kûhn, rétablir d'après
Platon (Lois 3, 689 D), (J-TiTE -^pâaixara (x-nre <)Cvt cTriaTtùvrai, exprCSSiOU qui SB
rencontre ailleurs encore. P. ^ : « Tralaticia confusio est inter ^uptiv et <pu-
pàv. » p. 7 : « NjwTîpiî^siv £iç Tiva eSt idem qUOd /.axtÔ; ':Toiitv Tiva vel àS'tXEÏv. »
30 p. 10 ; « nuôa-j^dpav rivà ttouïv jocose dicebant pro 'facere ut aliquis obmutes-
cat', et nu6apptj;eiv est 'obmutescere'. » P. 11 : Les écrivains de la déca-
dence disent ôeâaeat pour ôpâv, et réciproquement. Ib. : « Graecf slaturam
corporis inixefft metiebantur, Romani pedibus. Magnae staturae homines in
Italia 'senum pedum' erant, in Graecia TerpaTîTixeiî- » P- 12 : "EwaTo; doit
35 partout céder la place àevaroç. ib. : chez les écrivains vraiment classiques,
T^xijcta ne signifie jamais que 'âge', et non 'stature'. P. 14 : àxapixw; et à-/,a-
pioTwç ont souvent été pris Tun pour l'autre. P. 15 : Eunape est loin de
mériter créance dans tout ce qu'il raconte de Libanius. P. 16 : 'a^wtcç
àmxhh (Eunape, page 97; Plutarque, Pompée, 2, 12) signifie 's'en aller
40 sans regret'. P. '16 : 11 n'y a rien de vrai dans le jugement d'Eunape sur
le style de Libanius. P. 18 : 'AXXo àxxo; xé-^ovre; n'est pas grec : on disait
àxx&ç àxxo. P. 20 : « Anni, aetas, senectus uTiiévai dicuntur, ut 'obrepere'
Latine : sic et ÛTroêrivai et ÛTCavaêyjvai dicebant. » ^ Notes critiques sur Aulu-
Gelle, 14, 7, 5 et 15, 27, 4 [G. G. C.] ^ Ad fragmenta Comicorum Graeco-
45 rum [S. A. Naber]. Dans le scholiaste d'Aristophane, Chevaliers, 528, écr.
Ta EùTrdXi^oç xXé-rTTovra. Chez Deuys d'Halicamassc, Lettre à Cn. Pompée, 5,
2upa)cd(Jtoi S'a ':rapa>aêdvTeî..., Ka|ii.apivaïoi S'a..., 2upa;cd(jioi ^ï 7ruv9avdu.£voi, commen-
cent trois citations distinctes. Dans Lucien, Éloge de Démosthène, 24,
écr. Ta fx,eT£(opa 7r£pl xoctw â-^ap'vTa (cf. Cobet, Var. Lect., page 90). ^ Notes
50 critiques sur cinq passages de Diodore de Sicile [C. G. C.]. % Fragmenta
inedita poetarum Graecorum [C. G. Cobet]. Il s'agit des nouveaux frag-
ments d'Euripide et d'autres poètes grecs publiés par Henri Weil dans les
Mémoires de l'Association pour l'encouragement des Études grecques en
I
MNEMOSYNE. 311
France, d'après un papyrus inédit de la bibliothèque d'Ambroise Firmin-
Didot. Cobet loue le travail de Weil, reproduit en entier le grand morceau
d'Euripide, ainsi que les deux épigrammes de Pbsidippe et deux autres
fragments, et commente ou corrige le texte en divers endroits. A l'en
croire, le grand morceau ne provient pas d'une tragédie d'Euripide, mais 5
d'un drame satyrique du même. Il fait ressortir, après Weil, l'incorrection
de la copie du fragment de Médée, copie qui est pourtant du temps d'Aris-
tarque. Chemin faisant, il propose d'écrire dans Anaxippe, chez Athénée,
page 417 A, jcaraaw.-TovT' èç aùràç et dans Posidippe (chez le même, p. 518
D) : è)cXeav£l ^ÉXa-^oç. ^ Thucydidea [G. G. Cobet]. Nombreuses corrections ^^
au texte des deux premiers livres, à propos de la récente édition de H. van
Herwerden. p. 68 : f s'exprime en grec par t&v iti^n al ^ûo p.oîpai, twv irÉvre
{Aïpwv rà ^6o.-Ib. : « Scholia in Thucydidem neque antiqua sunt et perexigui
pretii. Constantinopoli (v. Schol., 4, 83; i, 132; 1, 97) scripta sunt a Grae-
culis neque doctis neque ingeniosis et perraro in iis aliquid reperias quod w
sit simul novum et bonum. Contra scatent erroribus et commentis. » Ib. :
Les terminaisons -viffav et -rôriaav ont été souvent substituées l'une à l'autre
par les copistes. P. 72 : Dans Thucydide, 2, 2, écr. ^éx-cLt-cn Euv£[i.eivav atrpta-
xovTouTeiç anov^ai (cf. i, 18; 4, 74). P. 73 : « Saepe scribae naturae ordinem
pervertunt. Saepe ipsi literulis (a, p, -f) aut lineolis errorem suum corri- ^o
gunt, sed non infrequenter vitiosa compositio inemendata remansit. »
P. 74 : Dans Thucydide, i, 82, retrancher wairep kc/X x[x£ïç. Dans 3, 76, w<jir«p
vûv u{j.eîç. Dans 3, 53, wffTvep )cai èdfxév. Dans 6, 21, oîouç xat 'AÔYivaiouç. Daus 6, 68,
wairsp y.cd i^iÂç. <Nous citous CCS correctious, bien qu'elles portent sur Thu-
cydide même, attendu qu'elles ne sont pas à leur place naturelle dans 25
■ l'article.) P. 76-77 : Indication de plusieurs retranchements à opérer dans
huit passages de différents livres. P. 78 : àvôpwivoi a souvent cédé la place
soit à àvepwTToi, soit à ol àvôpwTrot. Ib. : Les copistes ajoutent souvent, sans
aucune raison ni utilité, les mots aùTà, aCiTwv, aùroûç. Ib. : De la fréquei^e
I confusion entre ûoTÉpa et ûarepata, irpoTspa et TrpoTEpaia : examen de plusieurs 30
passages de Thucydide, où ces mots se rencontrent. P. 79-80. Des syl-
lepses comme al v-ïis;... ^e^tore;. Retranchement des mots ol arparYi-yot dans
plusieurs passages de Thucydide. Dans 4, 26, écr. twv veûv... ol (i.èv... ol Si.
Dans 4, 71, al ^è twv Ms^apswv axolaeiç cpo€o6{X6vot ol [xàv. P. 82-83 : Témoignages
anciens relatifs à l'intrusion de gloses ou de notes marginales dans le 35
texte. Galien, tome 17, A, page 634 : ^yîXov on TrapÊ^-^é^pairTai toûto irpo; Tivoç,
où'/^ ÛTïb 'l7r7vo>4pàTOuç •ys-j'paTrTaf rdjct. 8é Ttç xat -Trpoos'ypatj^ev lv£)cev éauToD, xaôaTrep eîw-
6ap,gv UTTopyidiv èv toïç jAeTWTTtotc (in marginibus) Ta TotaÔTa 'Trpoff-^poc9eiv, eirà Ttç twv
p.eTa"fpacpovTtùv to ^têXiov, w; aùxoù toO au-y-ypacpéwç ov, eî; to ucpoç aÙTO u-eTeÔYixev. Id.,
tome 16, p. 202 : cpaivaxai toIvuv irpoa-j'pacpèv ûiro rtvoç, auôi; S"è et; Toii^acpo; uiro toû ^^
piêXio-^pâcpou fXETaTeôelaôai. Scholiaste de ThUCydidC, 4, 444 : Oif^ai TO « Toï; Aaxg-
^aip,ov(ot; » à(ji.apTyi[i.a toû "Ypacpéwç èvôsvxoç tw jcet[j.ÊV(t) (sic ' lextum ' appcllaut) OTcep
XV èpjXYiveia toO acptai, ^^wôév Ttvt irporepov eriTeÔÊÎaa. P. 84 : COUfusion entre S'exa et
Téaaape;. u Morc autiqUO A eSt Six-x, ut M (j.uptot, X '/ii'kioi, H éxaTo'v, Il uévre. » Ib. :
Confusion fréquente entre 'Aônvîôv et 'AôYivalwv. P. 85 : « Boni scriptores is
' semperoTTtûç et otw tpo'ttw (quod idem est) et ôttwç (atî componuntcum futuris
indicativi aut aoristis 'secundis' <vel praesentibus. Cf. page 408) conjun-
ctivi... Eadem plane ratio est in où (xyi. » Ib. : mbô^^^ot. a été souvent changé
en Tveiôoaevoi. P. 87 : Les Attiques disaient constamment' avec crase To^aôd,
•rà-TriTYiS'êta, TaTrivixia, xàTrlxeipa, toùtc' èp.ol, TaTTi &çciy.fiç. P. 88 : « Vitia et menda 50
codicum Thucydidis Cornelio Nepote sunt aliquanto antiquiora. » Dans
Aristophane, Acharn., 524, écr. viavlai 'x^xéi^Touai : « xXéTtTeiv de rébus poni
solet, 'furtim' aut 'furto surripere', «)c>tX«TCT6tv de personis, 'clam subdu-
312 1880. — PAYS-BAS.
cere'. P. 92 : « Nunquam strw pro l'vS'ov apud bonos scriptores legitur. »
P. 97 : ^uap.ayj^a doit être souvent substitué à ^uu.u.a-/jav dans Thucydide.
P. 100 : « De perfecti forma sopa>ca (non éwoa/ca, quod est in libris Mss.
perpetuum) nulla est jam dubitatio, de plusquamperfecto £wpct//fl dubitari
5 etiam potest, sed nuUum me memini légère in Attico poeta versiculum,
qui controversiam dirimat. )> P. 101 : Les plus mauvais mss., ceux qui
ont le moins d'autorité, renferment souvent d'excellentes leçons, dues à
de simples conjectures. P. 102 : « Soient sedulo magistelli adscribere vrîaoç,
w'Xiç, TTOTaijLo;, oçoç, àxpa, àj^ptoTTipiov et similia. » P. 106 : Les Attiques élidaient
10 devant les. voyelles la finale de ^uo, Tpîa, éxTà, ^sV.a. De même ils disaient xà
acpÊTsp' aùTwv (et non ccpsTEpa). P. 108 : Exemples de changement de mode
dans Thucydide. ^ Sur Cicéron, Pro L. Flacco, 62 [H. T. Karsten]. Rappro-
chement avec Isocrate, Panégyrique, 24. ^ Ad poetas Graecos [v. Herwer-
den]. Dans Aristophane, Chevaliers, 937, écr. èjxirXTifAEvo; cpôatYiç, ïrplv et;
15 Dans Euripide, Alceste, 827, xoupàv ts ^uaTwpcdtûirov. Quatre corrections sur
l'Hippolyte du même. % Sept corrections au texte de Galien, tome 5
[C. G. G.]
f f Pars 2. Thucydidea (suite) [C. G. Gobet]. Goncerne les livres 2 et 3.
P. 113 : Les mots pïÎTwp, arpaTy.pç, paaiXsù; (saus article), sont des gloses
20 fréquentes à côté des noms propres. Ib. : Quae verba formantur ab adje-
ctivis in mç exeuntibus abjiciunt : ubi diphthongus ei ictu est destituta. Sic
ex Xeïo; naSCitur Xeaiveiv, eTTiXeatvsiv, èxXexiveiv. A xî'Xsioç-formatur teXew; et tiXêouv,
ab "Apsio; Twà-^o; 'Apsoira'YÎTYi; et 'ApeoTca'YtTtJco;, et a ôsïo; ôêâî^siv et èiriôcâJ^eiv : sed in
aoristo ubi ictus in n recurrit ôetâaa; et t-môEtâcra; sola proba forma est. »
25 P. 114- : « £TCi6eâJ;£iv est 'obtestai'i et invotare Deos ultores scelerum'. »
P. 116 <cf. p. 79-80> : Exemples de syllepses comme al vîisç... pcuXop.£vût. Ib. :
èxeîvïi pour èm est une expression de la décadence, et doit n'être qu'une
faute de copiste partout où on le rencontre dans Thucydide. P. 120 :
exemples de la confusion d''Âôr,v£)v et 'A.6r.vatuv ( cf. p. 84). P. 122 : « Qui
30 olim Thucydidis libros in capita dispescuerunt, eos saepe videbis frangere
magis quam dividere... Saepissime in oratione bimembri in priore capite
ij.£v ponitur, in sequenti hi satis inepte. » Ib. : Le parfait passif de -TTsaTro)
était inconnu aux Grecs de la décadence, d'où beaucoup d'altérations :
« quid eSSet àpro; eu 7v»7r£|i,a£voç SCiebaUt, non item sirtaToXYi TreTreixfAÉvn aut irpsV
35 êii; TOTOixasvci quid cssct. )) p. 124 : E^ov-reçet (Tx.ovT£;sont souvent confondus,
p. 125 : £)covT£; et d-Ao^irz; le sont qqf. dans Thucydide. P. 130 : « Saepissime
Graeculi in zeugmate id quod eleganter omissum est admodum inelegan-
ter inserunt de suo. » P. 137 : « Perpetuo confunduntur in codd. mss.
iT£t6o{A£vc;, mb6u.vioç et Truôopvo;. » P. 142 : L'emploi de i/. et Trpo; pour ÙTTo avec
40 les verbes passifs est étranger à la prose attique. Ib. : le chapitre 84 du
livre 3 de Thucydide, que les anciens exégètes rejetaient unanimement
comme intrus, au dire du Scholiaste, peut être un morceau de Philiste,
primitivement écrit à ta marge. ^ Dans Diodore de Sicile, 2, 45, 3, écr.
àx,pTOTou; /caTao;c£i)aJ;o6(Ta; [G. G. G.]. ^De locis nounullis Thucydideis e libris
45 6 et 8 [H. van Herv^erden]. P. 160 : aTaupwaa est qqf. confondu avec arpà-
T£U(ji.a. p. 176 : Le Gorpus inscr. att. n'offre aucun exemple de -rrepî pour ÛTvsp
antérieur au 2^ siècle avant notre ère. L'article (de 37 pages) contient
peu d'observations générales, si ce n'est sur la langue de Thucydide
même. ^ Défense de la variante Trep'.éar/iaxv oFcv jxaXa-^aa dans Platon, Timée,
50 page 70 D [G. G. G.]. De locis quibusdam in Epistolis Giceronis ad Fami-
liares et ad Atticum [G. G. Gobet]. 18 pages de notes pour la plupart très
brèves. P. 186 : Correction de deux passages d'Asconius (sur la Milo-
nienne, pages 53-54). P. 187 : Il y avait deux Marcus Valerius Messalla,
I
MNEMOSYNE. 313
qu'on a souvent confondus. Ib. : Note sur l'histoire intérieure de Rome
dans les années 34-51. P. 189 : Dans le discours pour Plancius, 3, 8, écr.
« ut ejus exitio qui creatus sit. )> P. 191 : Dans le De Finibus, 2, 18, écr.
<( qui tamen <non> solebat uti suo 'bono'. P. 193 : Dans Diogenianus, éd.
Schneidewin, 2, 18 : àp-yupc'aiç Xo-^-xaicn [xàx.o'j koÙ TTàvxa xfaTviae'.;. P. 193 : Le ô
mot 'syllabus', souvent employé par les modernes, n'a d'autre origine
qu'une fausse leçon d'une lettre à Atticus (4, 4, 1), où il faut lire <jiXX6-
êo'j;. Ib. : Un passage d'une autre lettre au même (6, 1, 1) prouve que
ceux qui allaient en ce temps de Rome à Brindes passaient par Equus
Tuticus : d'où il paraît résulter que c'est bien à Equus Tuticus et non à lo
Asculum Apulum qu'Horace a fait allusion dans les mots « oppidulo quod
versu dicere non est. » % Giceronis oratio pro Caelio [G. M. Francken].
29 pages de notes non seulement philologiques, mais encore historiques :
ainsi, à la page 217, est un arbre généalogique de la famille des Claudii.
P. 219-220 : Dissertation critique sur un passage deXucrèce, 3,639 et pré- i5
cédents. « 'Dissicere' a *seco' et 'disicere' a *iacio' perpeluo confusa
sunt... Verbi 'secare' antiquior forma fuit 'secere', ut fuerunt 'lavere,
sonere, tonere',ejusque verbi vocalis in'i' transiit. » P. 221 : Les copistes
ont souvent confondu 'derectus' et 'decretus'. P. 223 : Gicéron a forgé
beaucoup de mots : « operae pretium foret, si res omnino dubia esset, ex 20
libris de Republica vocabula colligere quae superior aetas tanquam bar-
bara notasset. In una pagina (2, 7-9) invenimus 'circumiectus' (subst.),
'oratrix', tum (horresco referens) 'potentatuç'. » ^ Restitution et inter-
prétation d'un passage des Gontroverses de Sénèque (2, 7, 9) [H. ï. Kar-
sten]. (Notes critiques) [G. G. G.]. Dans Lucien, Pêcheur, 21, écrire xal 25
((Aiôc) TrXtiou; wtnv al|AéXatvai. Daus Garciuus (chez Diodore de Sicile, 3, 5), [xeXafA-
êaôeTç (au heu de p,eXawcpa£ïç), et de même [xeXa[Aga.63ç dans Euripide, Hélène,
517. Gorrection de six passages" de Galien.
^•|y Pars 3. Ad Galenum [mol ^^lapwcxewç >cat 6êp2tî:«îa; Twv Iv t^ kaorou ^uyti
l^im -jvaôwv) [G. G. Gobet]. « Perdignus lectu hic Galeni liber ex pessimo 30
Codice editus flagitiose corruptus est et aliis mendis obsitus et lacunis
hians, quas sentire et animadvertere possumus, sed sarcire et explere,
praeter pauculas, non possumus. » Pag. 240 : « In Codicibus paullo vetu-
stioribus^ et vi et >c scribunturductu tam simili ut vix oculis discernipos-
sint. » Pag. 240 : « Galenus rà xpoaàtTîyi, quae Pythagorae nominc fereban- 35
tur, tenebat memoriter et bis quotidierecitabat» (pag. 30, Kûhn). Viennent
ensuite deux notes qui ontrapport à des passages d'autres ouvrages de Ga-
lien. (D'autres notes sur le môme complètent plusieurs pages du même fas-
cicule.) % Ad fragmenta Gomicorum Graecorum (suite) [S. A. Naber]. P. 231 :
Dans Platon, Politique, p. 269 E, écrire ttî; auToyf.vxasw; (au lieu de Tvi; auToû 40
xivY-aEwç); id., Lois, 7, p. 817 B, aÙTOTTOtYiTat; daUS ThUCydidC, 7, 57, aÙTOiwve;;
dans Dion Gassius, 46, 19, aÙTopwaaîwv. P. 239 : Nombreux exemples de
la locution parenthétique uû; S'oxîïç; ^ De locis nonnullis apud Antiphon-
tem [G. G. Gobet]. A propos de l'édition de Victor Jernstedt, et des Obser-
vationes Anliphonteae publiées par le même dans le Journal du Ministère 46
de l'Instruction publique. (S.-Pétersbourg, juillet 1878.) Grand éloge de
ces deux travaux. P. 270-271 : Il faut écrire avec élision eu ol^' on, oùx. oî^'
ÔTiwç, TZfxf 'Aôrivaîoi;, oXi-^' aTra, tto'XX' (Xtt%, ucp' mv -Ji^ciaT' £X,pviv, XÉpiij.' àv, Troixcaïu.'
àv, è^T.piradT' àv, -revoit' àv, et avec crase, xaXoç xe /cà-^aôoç. Il faut écrire ri (j'étais),
■o^ri (je savais), 2° pers.., f.^YiaOa, 3" pers. d&vant une voyelle, vl^eiv, [^aciiXyi; so
(et non PaatXaî;), (kaiXéa? (et UOU paoïXeï?), sïp-ev (non eivip-ev), tiev (non etyidav),
ToXpidetav (non ToXjj.7îaai£v) , è^e^eiirvweaav (non -xeitiav). Lcs anciennes inscrip-
tions portent ^wpeiàv (non ^oipeàv). P. 272 : « Scribuntur in codicibus a et eu
314 1880. — PAYS-BAS.
ductu tam simili ut oculis discerni nequeant »; d'où des confusions
comme (ko&^iç pour EÙaaêïi; et vice versa. P. 273 : «■ Atheniensium vêtus
lingua popularis, qna Comici utuntur et Oratores, habet verbum èôs'Xw,
non ôÉXw. Itaque constanter dicebant riôsXcv, rôslrida, nonnunquam ^Oéxyixa.
5 Forma brevior est in proverbiis quibusdam et sententiis ôeco ôéxovto;, h 6soç
6eX7). » P. 274 : Correction au texte d'une inscription qui offre otto; avec le
subjonctif aoriste premier, contrairement à la règle connue (voir plus
haut, pars 1>. A ce propos, Gobet, sans méconnaître le grand profit qu'on
peut tirer des inscriptions pour la connaissance du dialecte attique,
10 demande qu'en cela même on évite l'excès : « quoniam ol •ypau.p.aTTi; qui
décréta concipiebant non omnes erant eruditi, sed complures eorum àraî-
^l'jToî Tivs; xai à{;.a6aTç, nou est miraudum monumentaquaedam etiam peran-
tiqua vitiis scatere, quibus accedunterrores novi,quos lapicidarum incu-
ria fiidit. » Nombreux exemples de ces fautes de lapicide empruntés aune
15 seule inscription (Inscript. Atticae, 1, 168, page 77). Cobet annonce qu'il
pourra revenir sur ce sujet. P. 283-284 : Tvajâ nvo; pour Otto tivo; après un
verbe passif ou à signification passive est de basse grécité. De même «v
avec un nom d'instrument (ex. xaôtxÉoôai tivô? èv f^axr/ipia) ; de même ÛTrâp-
X81V pour iivat. Ib. : « Ubi praecedit êUazi fioi, é'^o^av aùroïç et similia, infini-
20 tivo sequenti adduntur participia aut in dativo aut in accusativo, sed longe
frequentius in accusativo. » P. 285 ; « Scribae aut lectores laceri et per-
rosi codicis lacunas aut lacunulas explebant de suo, ut plurimum infeli-
citer et inepte. » Exemples de corrections fondées sur ce principe. P. 287 :
Exemples de constructions comme SoXwv ÈpiciEt tcùç ctou; cÔto? tyiv cpûaiv (Démos-
25 thène, page 421). P. 288 : « Non aliter dicebant Attici quam xàm, >cix.eivo;,
xà-^w et similia... xà'TriTriS'eta, Tàfyupiov, ràp-j^upia, ràvS'pàiroS'a, toùtt' £|jto(, ôotaotTiov,
6ai|xàTia. Ib. : le meilleur ms. d'Antiphon paraît être le Crippsianus (A), plutôt
que l'Oxoniensis (N). P. 290 : xaôrpai, (TY)p.rvai, sont les formes attiques;
après le siècle d'Alexandre, elles ont cédé constamment la place à xaôàpat,
30 <7Yip.àvai. Ib. : « Verbum (xto6-^pâo6at vitio natum et cum analogia pugnans
numquam Graecis antiquis in usu fuit, et ubicumque apud Veteres nunc
legitur cum vitio ambulat. Pugnat cum analogia, inquam : nempe ex
s-YpYi recte e-^pàv, t^e-ypâv, è-^7u5a6(58i, e^E-^pocaôat lormautur, et perpetuo om-
nium usu frequentantur. Ex p-eas-^po; autem non (xeat^^tjàaôai nascitur, sed
35 |Ai<T6-^-^uoùa6ai, nou p.£afvpy)p.a, sed p-tae-ypoixa. » ^ De locis aliquot Thucydi-
deis e libro7 [H. van Herwerden]. P. 306 : rectification d'une note critique
du même dans son précédent article (sur Thucydide, 6, 66, 3). Ib. Dans
Thucydide, 2, 44, 1, écr. èv àxxwv eùTwvtaiç. ^ Ad Theognidem [H. W. van der
Mey]. Quelques observations critiques, suivies d'une copie intégrale du
40 ms. dit Mutinensis (aujourd'hui à notre Bibliothèque Nationale^). ^ De
aetate Erotiani [G. G. G.]. Le lexique d'Hippocrate,dû à Érotien, est dédié
à « Tarchiatre Andromachos. » Or, Galien connaît deux archiatres de ce
nom, qu'il distingue par les épithètes 6 irpeagùTepoç, 6 viwTEpoç, et dont l'un
était archiatre de Néron. Andromachos l'Ancien avait composé un poème
45 élégiaque îrepl ôripia^vi; dédié à cet empereur. % Lectiones codicis Sinaitici
quatuor [J. H. A. Michelsen]. Goncerne les Actes des Apôtres et l'Épître
aux Gorinthiens. ^ Erasmi error [G. G. G.]. Le prétendu proverbe « In
Pisa animum confirma » provient d'une méprise sur le sens de èv iziia^
(Homère, Odyssée, u, 23), devenu èv mari dans Synesius (Éloge de la cal-
50 vitie). "(1 Ad Platonis, Protagoram [G. G. Cobet]. Éloge de la récente
1. Ut^e publication de ce geure est d'une valeur inestimable pour les philologues. Il nous
sera bien permis de remercier ici M. van der Mey au nom des hellénistes qui noua
lisent. Y.
MNEMOSYNE. 315
édition procurée par Martin Schanz. P. 336 : tù[i.âp£ia est la forme attique,
lùiLOLçin la forme ionienne. P. 341 : Le pluriel neutre où^eva n'est pas grec.
P. 342 : siXi^^iàv (pour îxi^-^iàv) n'est qu'une faute d'orthographe analogue
à TÊi[j.àv (pour Tip.âv). Ibid. : On disait tô au^d ou xaùrov, mais la crase était
de règle dans ly^ raùToû, Iv tvZt^o, tU raùrov. P. 343 : « C'est donc pour cela 5
que )) se disait en attique raù-r' àpa, et non S'ià raûT' àpa.
%% Pars 4. 'A7ro(/.vYip.ov£6p.aTa Guiliclml Georgii Pluygers [G. G. Cobet].
Éloge de la science, de l'intelligence, du caractère de ce philologue trop
modeste, qui ne pouvait presque se résigner à écrire. Suivent 43 pages
de conjectures communiquées par lui à l'auteur de l'article ou consignées 10
à la marge de ses livres. Elles concernent Gornelius Nepos, les ouvrages
de rhétorique et les discours de Gicéron. (Sera continué.) ^ Ad Platonis
;Protagoram (suite) [G. G. Gobet]. La plus grande partie de Tarticle est
consacrée à des considérations générales sur la critique des textes. A
propos des formes ^oxoï;, ^oxoT, qui doivent certainement être éliminées du 15
texte de Platon, malgré les exemples très nombreux qu'on en rencontre
dans les mss., Gobet énonce le principe suivant: «Lectionescodicum pen-
dent ab opinionibus grammaticorum. » Les grammairiens ignares de la
décadence ont banni systématiquement des textes beaucoup de formes
attiques qu'ils tenaient pour barbares. Il en a été de même pour les monu- 20
ments de la littérature latine, avec cette différence que les copistes latins
étaient infiniment moins intelligents encore que les copistes grecs. Nous
savons d'ailleurs, par des témoignages anciens, que les grammairiens de
Rome n'ont pas été à toutes les époques du même avis sur les questions
d'orthographe. Gobet attribue à une manie d'archaïsme les formes comme 25
*quoius, quoi', qu'il regrette de trouver dans les éditions modernes de
GatuUe ^ La fin de l'article est consacrée aux corrections conjecturales,
très souvent heureuses parce qu'elles étaient généralement très faciles à
trouver, qui ont quelquefois pour effet de rendre méconnaissable, au pre-
mier abord, le rapport de deux manuscrits très proches parents. Tels 30
sont le Bodleianus (B) et le Venetus (T) en ce qui regarde le Protagoras.
L'un et Tautre proviennent d'une seule et même source : mais le premier
a été écrit avec un soin religieux par un copiste ignorant, et n'a pas été
corrigé; l'autre a subi des corrections, que Gobet place en regard d'es
leçons fautives du Bodleianus. « Itaque in ponderanda fide librorum ca- 35
vendum maxime est ne quem librum bonum et utilem esse credamus
propterea quod bonas et veras lectiones complusculas solus servavit;
nam si constabit eas esse ab acuto lectore excogitatas, ipsae in eodem
honore habendae sunt quo Griticorum post renatas litteras emendationes,
sed liber ipse pro inutili abjiciendus erit. » Si Gobet avait à faire une édi- 40
tion du Protagoras, il relèverait avec le plus grand soin, à Texemple de
Schanz, toutes les leçons du Bodleianus, et ne s'inquiéterait des autres
mss., y compris le Venetus, que pour noter les conjectures plausibles que
peuvent y avoir glissées d'anciens correcteurs. ^ Correction de trois pas-
sages d'ApoUodore [G. G. G.]. ^ "ATaxTot [G. Badham]. Conjectures sur 45
Démosthène, Ambassade; Thucydide, livres 2 et 3; Platon, Philèbe. Dans
Thucydide, 4, 98, écrire "Jrâv ^' tlx-hç eivai twv... xaTetp-^ojxévwv lû'Y'YvwjJLdv Tt -yipe-
1. On voit combien Gobet est loin d'approuver la prétendue méthode statistique, recom-
mandée encore aujourd'hui par divers philologues allemands, comme la seule grâce à laquelie
on puisse retrouver les formes grammaticales de la langue de certains auteurs, Hérodote
par exemple. Pour ces philologues, la forme qui se rencontre le plus fréquemment dans les
manuscrits est celle qu on doit tenir pour authentique. Pour Cobet, la lorme authentique
est plutôt celle qui, par exception et par hasard, a échappé au zèle inconsidéré des anciens
réviseurs de textes. Il y a là, si nous ne nous trompons, le principe d'un renouvellement
complet de la philologie critique. Y.
316 1880. — PAYS-BAS.
<r9ai. ^ Correction de sept fragments de Théopompe et de Gharon de Lamp-
saque chez Athénée. Dans Théopompe chez Etienne de Byzance, au mot
X'jTpoTToXi;, écr. ità^io^ à7rw.ci(7L>ivov e^ 'Aoûtioç. Dans les anciens mss., le mot
xwpîov a pour abréviation un i surmonté d'un w. % Ad fragmenta Gomico-
5 rum graecorum [S. A. Naber]. P. 414 : Dans le vers de Ménandre ainsi
restitué par Gobet (voir R. des R., i, 268, 45> : uirb twv à^aôûv ^àp eux ïyj.ç
c(t:oi liar.;}, Naber préférerait, comme moins grossier, t-oi iTTûor; (cf. Epi-
stolographi Graeci, collect. Didot, Lettres de Diogène, 38, page 253 : w; (Ar.^s
0770U TTTuo-ri Tiç TOTiov Eivai). P. 419 : Dans Euripide, Hippolyte, 386, écrire xaùra
10 7' ovTS -j'pâ[A[xaTa. P, 422 : DaUS SophOClC, AjaX, 1353, Tâ)v cptXwv TnTdwuevoç (au
lieu de vDCMaevoç). p. 428 : Dans Procope, Epist. 73 : r^-ivodoUv réxyfi; sî; àxpov
àcpï-/,63ti. ^ Trois corrections au texte d'Aristide [G. G. G.]. % Thucydidea.
Ad librum 4 [G. G. Gobet]. P. 440 : « ^laxtv^uvsûe-.v est quod omnes novimus
'in adeundo periculo usque ad extremum perseverare'.... Sed â^tajciv^u-
15 veucoôai quid cst? Ipsa forma déclarât esse e numéro verborum quae certa-
men et COntentionem Signifîcant, ut àirs'.Xeïv ^ia7:£iXeîaeai, poàv S'iaêcâaôai, to^sùeiv
^laTc^eûEoôxt, et alla sexcenta, quae omnia praeter ^taîrtve-.v verbi medii for-
mam assumunt : et sic ex jciv^uveùeiv S'iaxiv^uveûeaôai nascitur.... 'audacia et
pertinacia inter se contendere'. P. 443 : « Multorum additamentorum
20 originem vides : si quid apud Thucydidem alio locode eadem re scriptum
est, Graeculi sedulo annotant in margine, unde facile in textum irrepunt,
aut ipsis auctoris verbis aut ad praesentem locum utcumque accommo-
datis. » P. 443 : « Nulla exemplorum copia umquam efficere poterit ut
quod fieri non possit tamen esse faclum videatur. Librarii ubi semel erro-
25 rem imbiberunt sine fine errant. » P. 449 : Il faut accentuer anôhia^ comme
à'^e-.av, é'v^stav), et nou ctTo^e-av. Page 451 : 'Moins de cinquante' se dit iida-
acu; Y) 7r£VTTi)covTa, OU èXaoaou; tmv TrsvnnxovTa . P. 452 : « Mirifica eSt ThucydidiS
in nonnullis formis constantia semper Ta aÙTà 7:$pl twv aùrwv xé-^ovto;. » P. 453 :
L'article est nécessaire devant le nom dans les phrases comme toù; Aaxe-
30 S'atjxovtou; où 'Yipw(j>c(o o Tt jiouXovTai OU cncore cùic l'cpr. 5'ta-j".pw(T)ceiv Trv ^OTiv ciîOTsp*
ixeî^wv. ^ Index scriplorum quorum loci tractantur in vol. 6,7 et 8. Y.
ITerslagen enHfcdecleelingen der Kon. iUcademie van
XVetenecliappeii. Vol. IX, 3 (pag. 369-372). ^ Rapport sur le con-
cours de poésie latine [Th. Borret, S. A. Naber et J. G. G. Boot]. La com-
35 mission propose de décerner (parmi les onze poèmes latins présentés au
concours) la médaille d'or provenant du legs de Hoeufft au poème inti-
tulé Satira in mulieres emaiicipatas, et une mention honorable à l'élégie
Lacus Albanus, ainsi qu'à une autre qui porte pour titre Ad Eugeniam Augus-
tam in funere fllii Aloysii [Ludovici ?j Eugenii Napoleoiiis consolatio. L'auteur
40 de la Saf^m est P. Esseiva, qui a déjà très souvent remporté la palme
dans ce concours, l'auteur de l'élégie Ad Eugeniam se nomme Francesco
Pavesi, le troisième poète n'a pas encore communiqué son nom. Les con-
clusions de la commission sont approuvées par l'assemblée. ^^ Vol. X,
1. Sur quelques fragments tragiques récemment découverts. [H. van Her-
45 werden]. Get article contient un examen critique de 23 trimètres tragiques
publiés pour la première fois par M. Henri Weil d'après un papyrus inédit
de la Bibliothèque de M. Ambroise Firmin-Didot. L'auteur cherche à éta-
blir : 1) que M. Friedrich Blass et d'autres savants Allemands ont raison
d'en faire un seul fragment et non pas deux fragments de tragédies
50 diverses, comme a fait M. Weil, 2) que la thèse du premier éditeur et des
autres érudits que ce sont des vers d'Eschyle est assez incertaine, et
qu'à raison de leurs particularités métriques et lexicographiques il vaut
peut-être mieux les attribuer à quelque poète tragique du quatrième
I
VÈRSLAGEN EN MËDEDEËLINGEN. 317
siècle et de l'école d'Eschyle, qui aurait connu en même temps les œuvres
de Sophocle et d'Euripide. Rien n'empêche de croirequ'un sujet de tragédie
comme le Kàps; x Eùpw7T-/i d'Eschyle ait servi une deuxième fois. En troi-
sième lieu l'auteur donne une épicrise des principales conjectures pro-
posées par Weil, Blass, Buecheler et d'autres, auxquelles il en adjoint ou ^
substitue quelques-unes de sa main. Dans le fragment d'Eschyle 98
(Dind.) il lit : àXX' "Aprj; cpiXsï 'Acl ik Xwara Tràvra Xwrî^eiv arpaTcu en comparant
Sophocle fr. 649, 4 et Eschyle, Suppj. 962. %^ Même vol., 2. Deux observa-
tions sur la Icx Coloniae Genetivae Juliae [G. M. Francken ^]. La première
de ces observations sur la loi municipale de la colonie Urso ou Ursao i"
(Ephemeris Epigr. ir, 105, IH, m, 87) a rapport au chap. 61, sur la 'ma-
nus iniectio'. Que ce passage soit une partie de la loi des xii tables ne
suit pas de l'usage de 'ast' pour 'si' dans les mots : « si quis in eo vim
faciet, ast eius vincitur » (comme le croyaient Mommsen et Jordan),
parce que ni dans les xii tables, ni ailleurs, 'ast' n'indique simplement i&
une condition, mais que ce mot sert seulement à continuer ou à résumer
une suite de conditions. L'expfession *vim facere' n'admet pas non plus
utie conclusion en faveur des xii tables : elle n'a pas le sens technique
qu'on observe dans 'vim dicere', mais celui de violence. Il s'agit d'une
exécution pour l'État ; le magistrat ordonne la 'manus iniectio' contre le 20
débiteur (soit d'un impôt soit d'un 'ultro Iributum') condamné. Dans ce
cas, si quelqu'un a recours à la violence ('si quis in eo vim faciet', c'est-à-
dire s'il tache de délivrer le débiteur qui est conduit en prison), on met
la main sur sa personne sans en avoir le droit ; et si cela est bien prouvé
('ast eius vincitur', s'il est convaincu, ='convincitur'), il sera redevable du 25
double ('dupli damnas esto'), etc. Mais il faut toutefois avouer que le
législateur d'Ursao a imité la langue des anciennes lois : la construction
de 'vinci alicuius', quoique sans exemple, n'est pas contraire au génie
de la langue latine antique; l'omission du sujet « 'ni vindicem dabit indi-
catumve faciet' (à savoir : *is unde petitur'), 'secum ducito' ('petilor') » 30
est conforme au style des xn tables (Schoell p. 73) ; de même la formule
'iure iudicari' se trouve dans les deux lois : xii lab. m. 1 : « aeris con-
fessi debiliqueiure iudicatis xxx dies iusti sunto » (car c'est ainsi qu'il
faut lire selon l'explication d'Aulu-Gelle pour : « aeris confessi [rebusque
iure] iudicalis t. d. i. s., » de Schoell). Lcx col. Gen. 61 : 'iudicati iure 35
manus iniectio esto'. Mais il n'y a pas lieu de croire que, dans les mots en
question, la reproduction soit littérale, tandis que, dans les autres parties
où l'on peut comparer l'ancienne loi, rien n'est répété sans changements.
L'autre observation porte, à propos des amendes, dont quelques-unes
sont énormes, sur l'origine et l'authenticité de la loi d'Ursao. Elle con- 40
lient celle d'Antoine, consul en 44, qui, probablement pour toutes les
colonies de l'Hispania Baetica, était composée en concordance avec la
lex Julia plus ancienne sur la fondation des colonies en général (c. 79 et
104). Outre cela, on y trouve des parties, qui doivent leur origine au fon-
dateur ou chef de la colonie («cui colonis agrorum dandorumius e^iege 45
Julia est »), distingué de celui « qui eamcoloniamdeduxerit » (c. 97). Par
cette circonstance s'explique la différence des articles 97 et 130, qui sont
sans doute de divers auteurs, puisque le second limite le premier, pen-
dant que celui-ci (97) est général sans exception aucune. Néanmoins les
deux chapitres cités admettent une explication satisfaisante : le chef et le 50
fondateur de la colonie et leurs descendants sont ses patrons naturels ;
1. I/analyse (jui suit a été commuuiquée à M. van Ilerwerdeu, sur sa demande, pai-
M. Francken lui-mômo. Y.
K. DE PuiLOL. : Octobre 1881. — Ilevue des Revues de 1880. V. — 21
318 1880. — PORTUGAL.
d'autres doivent être élus par les suffrages de 25 décurions au moins ;
les sénateurs romains cependant sont exclus, hors ceux qui sont en
Italie sans commandement; pour la nomination des derniers est requise
une majorité des trois quarts des décurions. Il est clair que l'exclusion
5 de l'article 130 est plus récente que l'article 97. Or la dernière partie de
la loi, c. 122-134, a une rédaction très imparfaite et est gravée par un
ouvrier très ignorant; l'expression est prolixe, et le rédacteur a voulu
imposer par des amplifications. Puisque la plupart de ces articles se
rapportent aux décurions, on peut soupçonner que celte rédaction a été
10 faite sous leurs auspices, ou bien que, cette partie ayant été perdue, on
l'a suppléée aussi bien que cela était praticable. On sait que cette table
(c. 122-134) est gravée d'une autre main, et qu'aucune des tables, selon
Mommsen et Hûbner, ne remonte plus haut que la fin du premier siècle
de notre ère. Pour croire avec Ussing, que la dernière a été forgée
15 de nos jours en Espagne, il faudrait avoir plus de preuves ; car on ne
saurait dire avec U. qu'elle n'a rien qui soit neuf pour nous ; au con-
traire, il n'est guère croyable que de notre temps un antiquaire en état
de composer des lois soit en même temps aussi ignorant en matière
grammaticale, tandis que la maladresse et l'impéritie des copistes anciens
20 sont attestées suffisamment par maint exemple des inscriptions et papy-
rus antiques. Quant au chiffre énorme de l'amende (c. 132), il s'expli-
que par des raisons politiques : en Espagne, dans un pays subjugué à
la suite d'une lutte acharnée et toujours prêt à se révolter, dans une
colonie, qui toujours avait les armes à la main, ce devait être le premier
25 soin des conquérants, que personne ne s'interposât comme patron entre
eux et la colonie et ne renouvelât la guerre à peine éteinte.
H. VAN Herwerden.
ï
PORTUGAL
Rédacteur général : F. A. Coelho.
Ai*cheolo§;it4 artistica, publicada por Joaquim de Vasconccllos.
Vol. I, fasc. V. Porto, 1879. 4°. Citania [E. Hiibner]. Ce travail a pour base
35 qqs publications portugaises auxquelles les découvertes faites au Mont de
S. Româo de Briteiros, entre Braga etGuimarâes, ont donné lieu. L'au-
teur incline à voir en Citania une dénomination savante basée peut-être
sur Valerius Maximus VI, 4, 1. Il faut étudier les ruines semblables que
Ton trouve dans la péninsule ibérique pour arriver à des hypothèses
40 scientifiques sur Citania. D'après l'auteur on a dans Citania un oppidum
callaïque avec qqs rares vestiges de l'invasion de la civilisation romaine
qui fit sonner l'heure fatale de cette place.
Boletim architectonico e de Archeolo^in da Real Asso-
ciaçào do» Arctiitectos c Archeolo^o» portugueses. Se-
45 gonda série. Tomo II. N° 9.Introducçâo à archeologia da Peninsula iberica por
A. F. SiMÔES. Simple notice ; beaucoup d'éloges. % J. Possidonio da Sjlva,
Noçôes elementares d' archeologia. Simple notice élogieuse sur cet ouvrage
fondé sur les publications de du Caumont. % C. Ribeiro, Noticia de algu-
mas estaçôes e monumentos prehistoricos. Simple notice. ^^ N° 10. Rapport
50 de J. Possidonio da Silva à l'Assoc. des Architectes portugais le 2 mai
1879. L'auteur fait mention de la découverte de plusieurs instruments
préhistoriques. ^ Mémoire sur l'ancienne Vianna de Santa Luzia. [E. de
B'igueiredo Guerra], Des conjectures sur les anciennes Vianna etBritonia;
RUSSIE. — ACTA SOCIETATIS SCIENTIARUM FENNICAE. 319
l'auteur croit Santa Luzia=:Vianna, Mondonhedo (en Gallice)=:Britonia.
f T N» 11. Tombeau de l'âge de la pierre [J. da SiJva]. Un très ancien
tombeau renfermant un squelette complet de femme fut découvert en
1879, à la Tapada da Ajuda. 1^ N° 12. F. Martins Sarmento, Observaçôes a
Citania do Dr. Emilio Hûbner. Cette brochure critique quelques-unes des 5
observations de Hûbner dans l'Archeologia artislica (voy. ci-dessus).
^ Gabriel Pereira, Traducçâo do livro III de Strabâo e da Vida de Sertorio
de Plutarcho, precedida d'algumas observaçôes sobre a romanisoçâo da
peninsula iberica. Notice de ces traductions qui ne sont pas faites sur
les originaux. lo
Hietoria e Ulennorias da A.cafleiiiia Real da» (^ciencias
de i^isboa. (Glasse das Sciencias moraes, politicas e Bellas-lettras).
Nova série. Tomo V. Parte I (Vol. XLV de la collection.) Antiguidades de
Mafra [S. P. M. Estacio da Verga]. L'auteur rend compte dans une partie
de ce travail, qui est un rapport sur ses explorations, de la découverte ou i5
existence de cimetières, d'inscriptions, de produits céramiques, de mon-
naies et d'autres antiquités qui découlent de la période romaine. ^ Les
tragiques de la Grèce [Luiz Garrido]. Considérations littéraires.
Instituto. Vol. 27. P. 343-4. 396-8. 428-30. Trois traductions portu-
gaises en vers d'Horace, Ode III, 2, dont une est du xvi® siècle. 20
p Positîvieino. Revista de philosophia dirigida por Theophilo
Braga e Julio de Mattos. Porto, Livraria Universal de Magalhaês et
Moniz. I anno. N<* 3. Organisation de la société romaine [Th. Braga],
Court résumé d'après P. Wilhelm, avec des considérations philosophi-
ques. H II anno. N° 2. La Grèce dans l'histoire de l'humanité [Consiglieri 25
Pedroso]. Leçon d'ouverture d'un cours d'histoire. L'auteur s'y attache
surtout à indiquer ce que les Grecs doivent aux peuples qui les ont pré-
cédés dans l'histoire.
A. Renascenca. N° 4. Mythologie ibérique [Gabriel Pereira]. Ins-
criptions déjà connues du dieu Endovellicus. Conclusion, renfermant des 30
considérations sur les dieux ibériques. HT" N*« 5-7. A. F. Simôes, Intro-
ducçâo à archeologia da Peninsula iberica [F. A. Coelho]. La partie descrip-
tive de ce livre est très intéressante ; la partie technique est très faible. ^
Le temple romain d'Evora [Gabriel Pereira]. Description et histoire de ce
monument. T[T| N°« 8-10. Sur les fouilles de Sabroso [F. Martins Sarmento]. 35
A Sabroso, à un kilomètre de Citania, on ne retrouve pas de vestiges de
l'influence romaine. Sabroso aurait été abandonné de sa population avant
l'époque où cette influence s'étendit à celte région. On y a trouvé des
instruments de pierre, de fer, etc., deux statues de porcs, des maisons
circulaires, comme à Citania. L'ornementation des pierres, les signes sur 40
les roches sont identiques; mais Sabroso serait bien plus ancien que
Citania. ^ Opinions sur Citania [A. F. Simôes]. Revue des opinions sur
Tancienneté et sur l'origine de Citania. Coelho.
RUSSIE^
FINLANDE
Rédacteur général : Chr. Cavallin.
Acta »ocietatle scientiaruin femileae. Tomus 1 1 . De Vocum &^
m poematis graecis consonantia [F. Gustafsson]. Après avoir expliqué le
P
1. Mistchenko, empêché par la maladie, a dû remettre à l'an prochain l'analyse des revue»
Russes dont il est cuargé.
im 1880. — SUÉDE.
terme 'consonantia', l'article traite de ces 'figurae orationis', qu*on a
' nommées 'anaphora, homoioteleuton, allilteratio' et en cite de nombreux
exemples. ^ De Codicibus Boetii de institutione arithmetica librorum Ber-
nensibus [Id.]. Notice sur six manuscrits qui se trouvent à la bibliothèque
5 de Berne. Discussion de leur âge (o38-xP siècle; F. 219-x^ s.; A. 9i-xi«;
212-ix° ou x°; 87 daté de l'an 1004, 299-x° ou xi« s.), et leur rapport avec
les manuscrits employés par Friedlein.
Tidskrlft utgirven af pedagoglska foerenlii§;en i Fin*
land. 4880, fasc. 2. Sur quelques points de métrique grecque [F. Gus-
10 tafsson]. Continuation de l'article qui est dans le 1" fasc.^lî 1881, fasc. 2.
■ Titi Livii ah urhe condita XXI. Med foerklaringar af A. Frigell [F. Gus-
tafsson]. L'article donne une appréciation favorable de cette édition cri-
tique et explicative. G. ajoute quelques remarque scritiques sur le texte et
les explications.
15 OefVeraIst af Fiiiska Vetenskapssocietetens f'oerliand-
lingar. 1876, III. Om grsefningarna vid Olympia. Faredoerag af G. E.
EsTLANDER. %% 1878-79. En jemfoerelse mellan finskan och latinet [F.
Guslafsson]. Comparaison des langues latine et finlandaise. Cavallin.
SUÈDE
Rédacteur général : Chr. Cavallin.
IVordi»k Xldekrift foer Vetenskap, Konst ocli Induatri.
55 3 Arg. 1880. Fasc. 5. J. N. MADVift, Bemaerkninger om enkelte Punkter af
den romerske Strafretspleie i Republikens Tid [J. E. Centerwall]. L'auteur
discute certains points douteux des antiquités romaines : 'poena capita-
lisa, *litis aestimatio', 'album judicum', le nombre des juges dans les
'quaesliones perpetuae", *judices editicii'. %^ Fasc. 8. Nouvelles études
30 Pompéiennes [J. E. Centerwall]. Esquisse à propos de quatre nouveaux
livres sur Pompéi (R. Roeding, Pompeji, en bild ur dct antika stadslifvet ;
C.Brunn, Pompeji, dets historié og Mindesmaerker ; Pompei e la regionc sot-
terrata del Vesuvio nelV anno LXXIX. — G. BoiSSiER, Promenades archéolo-
giques.)
35 Pedagogisk Xidskrift utgifven af H. F. Huit. XVI Argangen 1880.
Bastian Daiil, Om Udtalen af latin i aeldre og nyere tid [C.]. De la vraie
prononciation latine. Remarques critiques. 1 Lucian Mueller, Metrik der
Griechen und Roemer [C.]. % S. J. Cavallin, de Xenophonteo temporum et mo-
dorum usu in enuntiationibus orationis ohliquae primariis ad tempora praete-
40 rita relatis [C.]. Thèse soignée. L'article en donne un résumé et discute
une douzaine de passages de Xénoi^hon, Thucydide et Platon. %% 17° an-
née, 1881. Ungdomens uppfostran i den klassiska forntiden. Mil [O.-S.].
De réducation chez les anciens peuples. ^ Nœgra ord om de latinska infi-
nitiv former nas Tidsbetydelse [S. J. Cavallin]. A propos d'un article dans le
45 'Tidskrift utgifven af Pedagogiska Foereningen i Finland' XVI, 333-39.
L'auteur traite de la signification temporelle des infinitifs latins comparés
aux grecs. ^ Léo Meyer, Griechische Ao)Hste[C.]. Après avoir caractérisé
les formes des aoristes grecs, Tauteur traite la syntaxe homérique des
modes de la formation la plus simple.^ Léo Meyer, AJS im griechischen,
50 lateinischen und gothischen. Ein Beitrag zur vergleichenden Syntax der
indogermanischen Sprachen [C.]. ^ Valda skrifter af Platon. I svensk oef-
versoettening oef M. Dalsjo [F.]. Compte rendu critique. Cavallin.
k
1880. — SUISSE. — TURQUIE. 321
SUISSE
Rédacteur général : J. Nicole.
Indicateur d'antiquités Buisses^ Enumération d'objets Irouvés
récemment clans les ruines d'un établissement romain à Gheseaux, près
Lausanne (avec planche) [J. Cornu]. If Note sur des antiquités romaines
découvertes à Soleure, en 1878 (avec planche) [Amiet]. Ces antiquités
consistent surtout en débris de poteries dont plusieurs conservent le nom lo
de l'artisan. ^ Note sur un moule de terre trouvé également à Soleure et
portant le nom du fondeur romain Cirrus (avec planche) [Amiet]. ^ Sur
les murs d'Augusta Raurica [Burckhardt-Biedermann]. Compte rendu de
fouilles exécutées en 1877 et en 1879, par les soins de la société archéolo-
gique et historique de Bàle, sur remplacement d'Augusta Raurica. Ces tra- 15
vaux ont permis de reconnaître et de relever d'une manière définitive le
tracé des murs d'enceinte au S. -0. et au S. -E. de l'ancienne ville ainsi que
le prolongement ultérieur de ce mur au delà de Violenbach. Description
en grande partie hypothétique de la porte S.-O. d'Augusta. T[ Note sur des
antiquités romaines trouvées à Baden (Argovie) [Fricker]. ^ Antiquités 20
romaines dans le Valais [Fellenberg]. Note sur une statuette et sur 13
monnaies impériales (deTrajan à Constantin) trouvées près deSalquenen
(Haut-Valais).
niueée iVeucliâteiols. Aventicum. Ses ruines et son histoire
"Dagnet]. (Trois articles avec un plan topographique). Esquisse rapide 25
iaite d'après les recherches et les conjectures des archéologues et deshis-
oriens. Nicole.
ï
i TURQUIE
Rédacteur général : Ch.-Em. Ruelle.
EAA.HNIK02 (I)U0A0riK02 2ÏAA0r02 (6 èv KovaTavTtvouTCoXst) . 26-y^pap.jjLa
TîEptcfc'v. Tome 13. Inscriptions grecques, latines et serbes de la province
de Belgrade [S. Aristarchis]. Description de 28 inscr. dont 24 grecques, sr,
3 latines, 1 serbe, 12 inscr. grecques et 2 inscr. latines remontant à l'an-
tiquité profane. Ruelle.
PRINCIPALES ABREVIATIONS
EMPLOYÉES DANS LA REVUE DES REVUES
ap. J.-C signifie : après Jésus-Christ.
art — article.
au dr — au droit .
au ^ — au revers.
au L de — au lieu de.
av. J.-C; av. n. è. — avant Jésus-Christ; avant notre ère.
cf — confer.
C. LA — Corpus Inscriptionum Atticarum.
C. L L — Corpus Inscriptionum Latinarum.
coll — coUegit et qqf. collection.
dépt — département.
descr — description.
éd.; edd — edidit. ow édition; éditions.
fasc — fascicule.
(fig.) indique qu'une figure est annexée à V article.
frag. ou fr signifie fragment.
h — haut.
LA — Inscriptions romaines de l'Algérie.
I. R. N — Inscriptiones regni Neapolitani.
inscr — inscription ou inscriptions.
jr — janvier.
livr — livraison.
mon — monument.
ms — manuscrit.
mss — . manuscrits.
p — page ow partie.
p.e — peut-être.
(pi.) indique qu'il y a un plan relatif à l'article.
pi. h signifie plus haut.
qq. ou qqs — quelque, quelques.
R. des R — Revue des Revues.
r» — recto.
rp — rapporteur.
s — siècle.
t. ow T — tome.
V. ou voy — Voyez.
vo — verso.
vol — volume.
TABLES
REVUE DES REVUES '
I. TABLE GÉNÉRALE DES MATIERES
,15.45. 38,28. 88,2.
112,29. 162,25.
233,47. 255,50.
99,11.
Abdère 273,41.
accouchement 85,47.
Achille 210,4.
Acta Johannis 234,7.
Acta martyrum 206,52.
acteurs 16,21.
ADMINISTRATION 27,
91,16. 103,19.
171,50. 219,36.
Adraste 191,2.26.
Adriatique 161,50.
Aduatuca 39,39.
Action 9,18.
Aegritudo Perdicae 60,21.
Afrique 184,24.
Agathon 239,37.
Agésilas 33,28.
agriculture 98,52.
Agrippa 111,28.
Agrippine 30,4.
Akominatos 95,12. 220,13.
Alba Fucensis 252,45.
Alceste 289,8.
. Alcibiade 35,20. 88,10. 112,9.
Alcman 56,26.
Alesia 40,11. 219,12.24.
Alexandre le Grand 32,15.
131,4. 179,10.
— d'Aphrodisias 24,19.
— de Tralles 83,48. 85,27. 173,11.
Alexandrie 82,4. 138,47. 230,12. 262,
34. 292,18. 301,26. 304,34.
Alexis 136,50.
AIjustrel 84,26. 92,13. 233,7.
allaitement 212,32.
ALPHABET 26,33. 114,27.
Amazones 284,1.
Amipsias 117,32.
105,14.
25,17. 41,24. 110,52.
Voy. Magie.
Ammien 14,46.
137,39. 237,7.
Amours 10,30.
amulettes 303,9.
Anacréon 224,30.
Anaximène 115,15.
Ancarano 295,10.
Ancre 200,10.
ANECDOTA 18,3. 13,14. 26,51. 60,11.
21. 64,37. 114,14. 119,45. 125,27.
131,44. 137,10. 138,28. 140,6. 144.
18. 169,28. 273,2. 277,26. 287,37.
Angara 293,39. 296,23.
Anisa (ville) 114,28.
Anna Comnène 169,9.
Anthime 85,31.
ANTHOLOGIE GRECQUE 56,11. 121,5.
168,7. 169,39. 187,27. Voy. Métri-
ques (inscr. gr.)
ANTHOLOGIE LATINE 59,51. 117,18. 140,
6. 167,30. 168,4.40. 239,1.2. 264,
40. 268,16. 279,13. —Ad Pisones
110,7. Voy. Aegritudo Perdicae, Mé-
triques (inscr. lat.).
ANTHROPOLOGIE 30,12. 40,3. 87,26.
182,24. 208,8. 241,50. 242,12.36.
253,32. 280,26. 292,12. 295,44.
297,14. 300,52. 302,23. 319,2.35.
Voy. Dolmens, Ethnographie, Nécro-
poles.
Antigone 111,32.
Antiphon 166,53.
27.
antiquités 98,11.
Archéologie.
Aphrodite 31,39.
Apollodore 11,44. 315,45.
Apollon 7,49. 109,6. 120,44. 153,13.
161.7. 201,38. 205,37. 213,25.47.
229.8. 235,7. 270,31. 277,49. 300,50.
239,45. 313,44. 314,
112,1. 132,10. Voy.
1. Voir l'avis publié en tête des Tables de Tau dernier.
324
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Apollonius Dyscole 130,4. 138,0.
Appien 106,31. 112,17. 239,52.
Apulée 20,1. 107,9. 169,49. 173,39.
Apulum 39,11.
Aqueducs 208,52. 292,35.
Aquila 294,47.
Aquilée 160,6. 161,28.
Archelaos 133,6.
ARCHÉOLOGIE 6,6. 14,31. 15,24.
20,28. 21,46. 22,21. 29,14. 30,7.
103,8. 108,31. 130,26. 132,25. 134,
23. 142,31.47. 145,15. 152,10. 159,
18. 161,5. 162,3. 178,37. 179,41.
180,6. 184,47. 193,10. 197,11. 207,
27. 209,45. 2H,47. 221,48. 222,38.
225,1. 240,10.44. 245,3. 252,18.
254.4. 259,10. 268,39. 287,11. 288-
305 pass. 318,34.43. 321,5. Yoy.
Armes, Art, Délos, Olympie, Pompei,
Rome, Votives (offrandes), etc.
Archiloque 56,24.
Archimède 116,7. 184,10. 232,21.
ARCHITECTURE 14,34. 145,42. 146,
32. 242,7. 246,32. Yoy. Art, Autels,
Fortifications, Parthénon, Temples,
Théâtres etc.
archontes 130,13. 181,2. 238,47. 239,
47. 271,22. 272,51. 274,45.
aréopage 287,40.
Ares 31,39. 265,40. Voy. Mars.
Aristide (apolog.) 137,6. 240,41.
— (rhéteur) 84,46. 316,12.
Aristophane 35,8. 46,11. 111,35. 116,
26. 127,3. 176,30. 177,1.16. 178,5.
188,31. 207,19. — Achar7i. 176,27.
263.5. 264,36. 311,52. — Aves 102,
10. 115,42. 116,27. 137,17. —
Equit. 15,51. 120,19. 175,29. 312,
14. — Lys. 14,26. 15,51. 17,34.
— Nub. 2b4,21. 259,50. — Ban. 102,
6. 176,5. 308,14. — Thesm. 14,26.
15,51. 17,33. — Vesp. 188,11.
— (schol.) 115,41. 116,27. 173,21. 237,
21. 310,45.
Aristote 85,13. 139,12. 234,36. —
Ethic. Nicom. 21,7. 109,23. 123,36.
127,34. 236,35. ' 255,24. 46. 257,3.
259,27. 267,47. — Logic. 13,45. —
Metaph. 24,18. 186,39. — Oeconom.
190,42. 191,43. 250,35. — Phys.
136,15. 268,26. — Poet. 12,5. 129,
40. 136,8. 139,23. 234,1.
Aristotimos 273,37.
ARMÉE 37,37. 47,14. Voy. Flotte, Lé-
gions, Militaires (art et histoire).
ARMES 30,15. 83,33. 162,39. 200,46.
202,31. 203,19. 205,18. 227,14. 243,
33. 244,37. 272,14. 277,7. Voy.
Casques.
ART 5,8. 6,6. 19,5. 94,51. 108,31.
123,50. 145,15. 159,18. 180,6. 197,
11. 204,1. 205,43. 207,27. 209,45.
214,47. 220,24. 221,48. 222,38. 225,
1. 240,44. 252,52. 257,39. 258,33.
260,53. 281,20. 288-305 pass. Voy.
Bijoux, Ivoire, Miroirs, Mosaïques,
Musées et collections , Peintures ,
Potiers, Reliefs, Sculptures, Tableaux,
Terres cuites, Vases.
ARTISTES 6,43. 159,19. 201.24. 216,5.
273,40. 275,10.14.
Asconius 312,52.
Asklépios 270,18.
Assyrie 139,40. 252,32.
ASSYRIOLOGIE 6,38. 205,30.
ASTROLOGIE 261,41. Voy. Amulettes,
Magie.
ASTRONOMIE 265,37. Voy. Cosmogra-
phie.
Atalante 212,45.
Athèna 109,21. 273,25. 281,17. 283,48.
289,44. Voy. Minerve.
Athénée 116,17. 120,7. 311,7. 316,2.
Athènes 8,50. 18,7. 34,6. 109,17.
119,36. 170,45. 207,8. 255,2. 261,19.
262,10.51. 271,17. Voy. Archontes,
Parthénon.
Augusta 321,12.
Augustin 116,24.
Aulu-Gelle 13,24. 116,20. 140,26.
310,43.
Aurelius Victor 134,7. Voy. Liber de
vir. ill.
Ausone 19,47. 30,35. 106,43. 174,23.
175,12.
autels 14,52. 228,3.30. 229,14. 290.30.
301,10. 310,7.
Aventicum 321,23.
Avianus 168,9.
Avienus 24,7.
Babrius 137,19.
Bacchus 210,10. 228,2. 254,46. 288,
16. 289,20. 293,34. 296,31. Voy.
Dionysos.
Balbus 126,45.
balsamaire 302,45.
banquiers 99,25.
Bible 5,30. 12,13, 109,18. 124,24.32.
44. 142,16. 195,5. 205,51. 267,35.
314,45.
BIBLIOGRAPHIE 45,8. 51,7. 98,5.
100,15. 103,20. 108,26. 124,6. 134,
31. 167,9. 182,44. 183,38. 185,1,7.
186,51. 192,5. 193,7. 224,30. 266,40.
26B,,m. 291,48. 292,29. Voy. Erudition
(Histoire de F).
BIBLIOTHÈQUES 95,18. 96,9. 98,2. 104,
8. 111,36. 124,23.49. 194,45. 224,
25. 287,35. 292,16. 306,7. 307,30.
Bibracte 38,14.
BIJOUX 207,3. 222,27. 241,13. 243,7.
biographes grecs 111,5.
Bion 133,39. 257,47. 261,30.
Boccace 96,23.32. 111,53.
Boëce 20,11. 169,46.
Bologne 295,22.33.
BOTANIQUE 3,17. 84,8. 218,28.42.
235,42. 269,46. 297,16.Voy. Végétation.
Bourbonne 225,20.38. 226,2^.
Bretagne 91,22.
brigandage 240,28.
I. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
325
G
CACHETS 195,34.48. 196,20. 198,51.
206,34. 226,42. 228,37. 243,25. 260,
45.
CALENDRIER 26,37. 102,11. 131,21, 133,
32.
Callimaque 162,48. 190,25. 191,3.
Callinus 117,49.
Camiros 284,8.
Campanie 28,6. 86,20. 103,41. 122,23.
143,46.
Canosa 254,5.
Capena 303,43.
Capoue 215,35. 289.39.
Caprée 262,33.
Carnéades 283,25.
Carthage 37,39, 88,29. 104,28. 108,17.
117,27. 252,52. 265,6.
carrousel 263,44.
cartographie 180,33. 196,45.
casques 202,5. 203,46. 211,22. 215,.51.
227,40.
Cassiodore 119,10.
Castor (historien) 33,38. 129,4.
Caton d'Utique 134,28.
— distich. de mor. 130,50. 239,48.
308,41.
Cattènes 152,43.
Catulle 103,35. 116,15.17. 118.47. 121,
10.11. 148,47. 225,29. 264,37. 306,
34. 307,39. 308,11.15. 315,27.
cavalerie 83,29.
CELTIQUE (langue ET HISTOIRE) 221,42.
228.6. 242,52. 248,12. 252,20.
Cenisola 257,19.
Censorinus 117,25.
centaure 300,7.
centurions 17,11.
CÉRAMIQUE 200,18. 206,38. 254,41.
Voy . Lampes, Potiers, Vases, Vaisselle.
Ceretolo 226,37.
César 38,9. 147,53. 248,19. 250,6.39.
— B. Gall. 13,43. 20,8. 120,24.
134,1. 172,16. 173,3. 196,16. — Ji.
Civ. 13,44. 116,17. 122,40. 171,32.
— Voy. Hirtius.
Chéronée 270,49. 272,9. 273,21.24.
Chersonnèse 278.31.
CHIRURGIE 63,21. 85,42.
Chœroboscos 285,2.
CHRISTIANISME 28,13.26.29. 29,41.
39.12. 45,13. 90,53. 95,41. 99,52.
191.18. 205,31. 230,10. 259,7. 275,
3. Voy. Acta Joannis, Acta Marty-
rum , Droit Ecclésiastique , Jésus-
Christ.
Christodore 135,50.
CHRONOLOGIE 32,29. 36,10. 62,18. 106,
35. 114,49. 115,15. 126,47. Voy.
Archontes, Calendrier.
Cicéron 16,39. 25,25. 307,5. 313,19.
—r/ief. 64,20. 172,46. 315,11 (Voy.
Cornificius) —Invent. 11,39. 12,5è.
— 13,33. — de orat. 126,35. 272,44.
273.7. — Brutus 116,19. — Orator
116.19. 126,33. 272,44. 273,7. -
Topic. 236,53. — Hortensws 178,45.
52. 179,45.
— orationes 171,34. 315,11. — Rose,
corn. 144,45. — Verr. 103,36. — Cae-
cin. 182,31. — Imp. Cn. Pomp. (leg.
Manil.) 115,24. 170,22. — Cluent.
38,4. — Catil. 171,52. — Flacc. 312,
12. — Sulla 26,18. — Arch. 170,22,
272,7. — Sest. 168,47. — Cael. 139,
53. 313,12. — Plane. 313,2. — Phi-
lip. 137,27. 148,42. 167,45. 311,
20.
— epist.10,30. 96,25. 116,53. 121,51.
122,4. 280,16. — famil. 26,18. 120,
20. 168,44. 190,11. 272,3. 312,50.
— Att. 26,18. 137,27.
— philos. 51,45. 127,23. — finib. 27,
35. 139,17. 238,45. 313,3. — nat.
JDeor. 183,47. 254,26. 259,29. —
Divin. 183,53. — off. 182,50. — se-
nect. 260,49. — amie. 150,4.
— Voy. Asconius.
Cilburnum 255,17.
cimetières 100,7. 180,17. 199,19. 202,
21. 208,30. 225,33. 227,38. 230,42.
243,17. 244,.51. Voy. Nécropoles.
Cimon 181,12.29.
Cirta 27,45,
cistes 302,21.
Citania 22,21. 319,5.43.
Claude le Gothique 303,1.
Claudien 102,48. 135,12. 140,12.
Cléon 165,45.
CLIMAT 142,49. 147,16.
Cnide 276,17.
Cœlius Antipater 30,21. 104,36. 107,
29. 129,17.
COLLÈGES 16,23. 18,8.191,6.Voy.Thiases.
COLONIES 17,3. 92,21. 161,30. 180,28.
219,38. 231,35. 295,20. 317,10.
Colysée 299,28.
Côme 253,24. 292,52. 294,38.
comices 89,41. 90,9.
comiques grecs 19,35. 310,44. 313,39.
316,4.
COMMERCE 21,17. 36,50. 87,7. 301,21.
Voy. Foires, Vente.
Commodien 13,28. 166,1.
concubinat 217,43. 223,27. 251,12.28.
252,8.
confédération 275,4.
CONFRÉRIES 274,31.41.
Constantin 120,27. 126,18. 144,6. 164.
48. 170,2. 177,26. 291,2.
consuls 89,10. 136,25. 222,19.
contorniates 194,10.
copistes 147,37. 314,21. 315,21.
Corbulon 25,31.
Corcyre 284,41.
Cornificius 12,52. 26,11. 126,17. 307,
23.
Corfinium 294,10.49. 295,23.51.
Corinne 186,39.
Corinthe 160,44.
Corippus 168,26.
Cornélius Nepos 11,42. 177,50. 311,51.
315,11.
Corneto. Voy. Tarquinia.
326
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
COSMOGRAPHIE 220,36.39. 221,7.
Voy. Astronomie.
COSTUME 84,43. 281,35.
couleurs 202,14.
COURSES 83,36. 299,4.
crémation 242,38. 307,22.
Crimée 146,22.
CULTE 8,7. 20,40. 23,36. 196,41. 207,
17. 214,38. 262,32. 270,15. 275,16.
49. 289,52. Voy. Druides, Mythologie,
Religion, Votives (offrandes).
Cumes 295,4.37.53.
curies 105,48, 112,45. 265,15.
Cybèle 197,38. 198,20.
Cypre 104,41. 132,43. 146,45. 261,8.
cypriotes (inscriptions) 157,32. 158,39.
Cyrus 240,19. 255,10.
Cythère (ville) 283, 11.
Dacie 108,27. 160,14.
Dalmatie 162,22.
délateurs 190,34.
Delminium 164,2.
Dèlos 229,28. 2Q2,'ô2. 273,34.47. 275,
13. 276,3. 277,50. 287,5.
Delphes 207,16.
Dèmèter 198,21. 210,15.
Demetrius Scepsius 19,29.
Démocrite 123,42. 143,12.
Démosthène 36,4. 128,3. 279,27. —
Plaid, politiques 192,6. — Coron.
189,47. — Ctesiph. 35,48. — Légat.
315,46.
Denys d'Halicarnasse 102,46. 125,43.
167,7. 169,5. 170,30. 190,8. 196,5.
232,35.53. 310,46.
— de Thrace 53,32.
DIALECTES GRECS 24,49. 56,26. 85,8.
104,30. 106,41. 111,16. 157,27. 256,
14. 265,14. 269,7. 273,30. 274,7.
284,43. 285,37. 308,53. 314,9. Voy.
Dorisme.
DIALECTES ITALIQUES 22,9. 139,36. Voy.
Etrusque, Osque.
Diane 215,51.
Dictys 119,7. 152,17.
Dicuil 148,31.
Dioclétien 282,27. 291,19.
Diodore 33,34, 102,24. 119,38. 131,23.
165,38. 310,50. 313,26.
Diogène Laèrce 63,24. 117,33. 234,36.
Diogenianus 313,4.
Dion Cassius 37,52. 134,3. 311,42.
— Chrysostome 167,51.
Dionysos 146,19. 186,33. 212,1. 290,51.
Diophante 190,49.
diplômes militaires 93,9. 206,29.
divination 63,37. 224,22. 237,47. 284,
37.
Diyllos 36,29.
Dodone 159,43.
dolmens 205,11. 243,42. 244,10.
Donat 119,29.
dorisme 56,9.
douane 202,43.
doxographes grecs 19,9. 23,23. 106,25.
167,1.
Dracontius 60,15.
DRAME 13,17. 35,3. 110,15. 174,25.
176,30.
DROIT 236,51.
DROIT GREC 104,1. 185,46. 192,12. 217,
12. 218,2.
DROIT ROMAIN 4,29, 5,42, 20,42. 21,10.
17. 85,35. 88,39. 91,32. 98,30. 106,
38. 113,15. 144,18. 195,17. 196,7.
218,22. 224,9. 235,48. 261,13. 263,
7. 277,27, 309,28.29. 317,9. Voy.
Papinianus.
DROIT ECCLÉSIASTIQUE 93,38.
Druides 226,7. 227,27.
E
eaux 292,35. 298,2.
école française d' Athènes 207,7.
— de Rome 207,16.
ÉCRITURE 255,3. Voy. Alphabet, Copistes,
Plume.
Eginètes 9,36.
Egypte 106,18. 107,50. 109,7. 167,21.
237,50. 249,11. 256,3. Voy. Orient.
ÉGYPTOLOOIE 230,35.
élections 104,2.
éléphants 180,24.
Elien 118,14.
Elis 156,48.
Empédocle 24,5.
Emporium 185,5.
ENCYCLOPÉDIE 94,29. 105,10. 179.
33. 195,19. 220,6. 224,37. 228,25.
233.49. 281,13.
Enée 263,10.
— le tacticien 33,44. 105,2.
énigmes 81,10.
Ennius 25,25. 37,35.
Ennode 168,20.
enseignement 274,16.
Epaminondas 35,39.
éphèbes 281,42. 286,26.
Ephèse 178,50. 257,49. 265,49. 287,14.
éphorat 33,53. 104,13.
Ephore 18,17. 135,25.
Epicharme 240,13.
Epicure 52,46. 306,22.
épigrammes 27,34.
EPIGRAPHIE 159,18. 321,32.
— GRECQUE 5,19. 8,20.27. 9,33. 10,
21.31. 18,6. 22,34. 25,26. 26,12.25.
27,7. 32,47. 35,41. 56,13. 111,16.
114,18. 129,49. 137,50. 168,32. 191,
15. 198,43. 201,50. 203,39. 207,12.
230,5.25. 240,24. 246,15. 257,32.
314,6. Voy. Délos, Oiympie, etc
— LATINE 14,35. 16,11. 22,5. 25,30.
27,11.45. 28,2.29. 29,38. 39,47. 91,
,47. 120,31. 134,17. 140,19. 180,7.14.
185,14.16. 195,30. 197,16. 201,52.
206,13. 216,33. 228,48. 231,6. 235,9.
238.50. 240,21. 245,2. 252,45. 255,
16. 258,34.44. 259,5.10.36. 309.33.
I Voy. Aljustrel, Cachets, Métriques
I. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
327
(inscr. lat.), Milliaires (bornes),
Tables Claudiennes.
Epiménide 81,51.
épiques grecs 31,14.
Eratosthène 106,47.
Erginos 6,50.
Erichthonios 289,15.37.
Eros 6,16. 210,27. 300,1.
Erotien 314,41.
erotiques grecs 18,36.
ÉRUDITION (HISTOIRE DE,) 7,18. 18,
27. 95,25. 96,43. 100,14. 108,52.
110,17.44. 142,1. 147,33.44. 171,25.
175,22.33. 176,22. 177,38.43. 179,5.
189,4. 192,13. 217,41. 231,44. 232,2.
315,7.
Eschyle 16,18. 64,42. 115,8. 195,46.
232,24. 258,15. — Agam. 118,22.
125,39. 130,41. 132,52. 188,25. 239,
46. 256,32. — Choeph. 264,9. —
Eumen. 264,24. — Europ. 239,42. —
Pers. 123,53. 234,34. 235,35. —
Prom. 190,2. 234,34. 235,27. 264,23.
— Sept. 120,49. 171,43. — Suppl.
118,22. 264,24. — fragm. 133,6.
136,49. 167,3. 239,46. 317,6.
— (schol) 64,50.
esclavage 100,1. 233,37. 300,20.
Esope 187,24.
esthétique 122,51.
Esus (dieu) 230,29.
ETHNOGRAPHIE 36,52. 98,14. 112,34.
142,43. 152,24.32. 165,6. 205,30.
206,32. 218,26. 219,9. 236,19. 292.30.
308,5.
Etienne d'Alexandrie 109,28. 234,24.
Etrurie 305,40.
Etrusques 17,45. 20,38. 21,36. 88,28.
103,39. 108,38. 110,34. 124,3. 257,
41. 261,42. 262,35. 306,14.19. 309,5.
ÉTYMOLOGiEs 12,6. 32,32. 83,34. 101,51.
103,52. 116,48. 119,6. 121,9.20.
137,31. 140,21, 149,44. 163,27. 168,
34. 174,5;!. 182,8. 186,52. 188,2.
235,52. Voy. Linguistique.
Euclide 182,40.
Eudocia 19,11. 110,39.
Eugippius 40,24.
Eunape 310,24.37.
Euripide 64,11. 109,1. 118,16. 126,53.
173.29. 174,25. 308,39. — Ajax 12,
12. — Alcest. 128,34. 187,15. 188,
31. 236,7. 258,19. 312,15. — Ar-
chelaiis 137,1. — Bacch. 12,9. 258,
38. 262,42. — Cycl. 128,38, 162,53.
163,35. 187,15. — Electr. 118,21.
308,34. — Helen. 148,35. 313,27. —
Hêracl. 130,22. — Hiket. 163,36. —
Hippol. 167,47. 186,44. 264,25. 312,
15. 316,8. — Ion. 117,33. — Iph.
Aul. 130,22. — Iph. Taur. 239,36. —
Med. 25,47. 128,34. 258,41. 170,25.
— Orest. 260,14. — Phœn. 13,47.
167,48. 260,12. — fragm. 130,23.
133,3. 135,35. 136,49. 137,13. 140,
43. 167,3. 187,17. 206,4. 238,20.
239.30. 255,36. 279,31.42. 280,37.51.
284,21. 286,12. 310,50. 316,44.
Eutrope 126,13.
Evora 319,14.
139,21. 174,50.
F
Fabius jpictor 37,27. 163,14. 263,29.
Fatalité 297,19. 308,52.
Faustine 140,33.
ferrage des chevaux 265,38.
Festus 176,14. 187,31. 256,39.
FÊTES 99,39. 117,48. 137,48. 277,18.
finances 283,24.
Florus 116,44.
FLOTTE 23,48. 248,30. 298,13. Voy.
Marine,
flûte 122,24. 143,47. 288,42.
foires 242,47.
fortifications 209,28. 246,21.
Fortune 284,27.
Frontin 41,28. 292,35.
fruits 300,16.
Fulgence 176,17.
funérailles 132,20. 181,51. 229,46.
Gaïus 263,8.
Galates 152,25.
Galien 82,12. 83,18. 103,26. 125,45.
270,20. 278,44. 310,26. 312,16.
313,28.29.
Gallus 239,3.
Gaule 38,30. 90,46. 196,41. 236,14.
Gaulois 153,5. 194,17. 214,5. 229,
10. 232,28. 238,10. 241,4. 253,28.
gauloise (langue) 197,15. 199,12. 202,
28. 230,19. 240,51. 246,15.
Gaza 7,15.
géographes grecs 192,9.
GÉOGRAPHIE 25,28. 26,5. 28,39.
38,30. 39,14. 86,7. 104,5. 111,28.
112,44. 113,48. 142,30. 144,12. 163,
49. 180,32. 196,31.40. 244,26. 255,
17. 260,7. 286,19. 305,52. 307,38.
309,2. Voy. Topographie et toute la
Table.
GÉOLOGIE 3,7.
Germanie 39,34. 90,45. 102,42. 103,
31. 108,28. 112,37. 113,24.
Géryon 214,11.
Glasgow 255,43.
GLOSSAIRES 102,44. 135,30. 174,45. 176,
8. 177,24. 178,19. 187,36. 194,51.
223.14. 237,31. 285,37.
Gorgones 105,12.
Goths 119,45.
Gortyne 277,41.
Gracchus 38,2.
GRAMMAIRE 122,15. 129,35.
— GRECQUE 6,50. 16,18. 18,30. 20,
31. 42,8. 47,40. 55,10. 101,15. 102,
24. 107,49. 108,41. 109,20.29.47.
119.15. 120,34. 141,18. 157,1. 163,
42. 172,49. 174,15.47. 175,20. 176,
35, 183,30. 188,43. 190,13. 236,1.
254,25. 261,34. 268,24.25. 269,24.
328
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
270,40. 279,38. 280,14.19.41.46.48.
284,17.51. 285,24.42. 280,27. 288,2.
(1. 310.31G pass . Voy. Dialectes,
Orthographe.
— LATINE 11,45. 12,33.40. 14,4. 16,
10.46. 41,29. 46,13.42. 49,46. 83,6.
105,31. 120,2. 121,46. 126,23. 128,
12. 129,30. 140,12. 147,11. 163,37.
170,9. 177,4. 182,47. 189,38. 196,
12. 234,2. 238,32.41. 239,25,39. 281,
8. 308,21.
grammairiens grecs 53,4. 122,28. 125,
49. 143,51. 148,19. 264,45.
— latins 109,53.
Grande Grèce 254,4.17.34.40.
Grattius 138,20.
gravure 88,24.
GREC VULGAIRE 13,26. 105,27. 109,52.
186,11. 314,3.
gromatici 126,40.
grottes 274,28.
gymnases 142,42.
H
Hadrien 211,9.
Halicarnasse 277,1. 278,41.
Hannibal 196,47. 240,4.
Harmodius et Aristogiton 23.35. 27.51.
287,15.
Harmonia 25,48.
harnachement 200,52.
Harpocration 116,37. 121,26.
Hécate 160,25.
Hécatée 81,53.
Hélène 211,24. 298,41. 305,22.
hellénisme o6,8.
Hephaestia 278,53.
Héraclès 222,38. 309,7.
Heraclite 166,44. 265,2.
Herculanum 8,11. 9,20. 86,39. 285,2.
291,29. 293,11, 309,10.
Hercule 6,50. 161,1. 289,12. 298,51.
Voy. Héraclès.
Hermès 7,26, 283,12. 284,31.
hermocopides 35,19. 109,35. 115,47.
Hermocrate 88,12.
Hérodien 131,44. 139,21. 140,4.
— le grammairien 135,42.
Hérodote 32,37.53. 41,52. 54,38. 232,5.
268,33. — Lib. ii. 32,31. 257,36.
— III. 238,39. — VIII. 140,39. — ix.
137,34.
Hésiode 18,7. 119,29. 120,12. 132,49.
173,8. 176,37. 297,20.
— (schol.) 167,48.
Hésychius 30,48. 102,33. 271,4. 278,43.
— de Milet 19,12. 110,41. 121,35.
136,30.
hiatus 102,17.24.
Hiéronyme de Cardie 36,1.22.
— de Rhodes 18,5.
Hippocrate 85,4.10. 127,32. 314,41.
HIPPOLOGIE 7,38. Voy. Ferrage des che-
vaux. Harnachement.
Hirtius 12,53, 83,16.
HISTOIRE ANCIENNE 31,50. 39,30.
169,12. 235,26. Voy. Egypte, Orient.
HISTOIRE AUGUSTE 39,4. 102,52. 112,
24.
HISTOIRE GRECQUE 15,48. 18,5.16,
50. 27,2. 28,32. 33,46. 81.4. 87,48.
104,38. 108,48. 112,4. 130,37. 140,
15. 170,23. 231,16. 233,33. 236,2.
246.52. 262,5. 319,30. Voy. Athènes,
Ephèbes, Éphorat , Hermocopides ,
Sparte.
HISTOIRE NATURELLE 83,25. Voy.
Botanique.
HISTOIRE ROMAINE 13,15. 21.18.
23,52. 25,5. 28,5.48. 36,34. 106,
21. 108,3. 111,23. 126,48. 133,10.
147,31. 172,11.20. 178,41. 220,46.
233.16. 237,29. 237,52. 250,6.39.
251,47. 265,6. 293,20. 308,5. 313,1.
Voy. Comices, Elections, Rome, Tri-
bus.
Homère 28,17. 39,21. 43,6. 101,42.
104,51. 119,15. 123,38. 126,51. 134,
26. 140,17. 141,18. 171,5. 186,3.
192,14. 22. 220,36. 227,36. 268.11.
280.53. 286,53. 308,52. — Iliad,
118,3. 120,40. 124,1. 125,35. 127,26,
128.17. 172,38. 186,36. 187,25. 239.
31. 261,41.
— Odyss. 103,32. 107,20. 125,32. 188,
48.48.50.52. 234,47. — Hymn. 234.
47.
— (schol. Iliad.) 12,19. 103,23. 139,7.
254,51.
— (schol. Odyss.) 183,17.
Horace 12,15. 20,35. 48,42. 107.15.
109,45. 111,19. 123,39. 149,21. 165,
19. 169,20. 171,39. 172,14. 237,13.
— OcZ. 13,3. 131,52. 148,36. 150,11.
170,49. 264,48. 265,1. 281,4. 319,20.
— Carm. Saec. 138,16. — Sat. 117,13.
170,27. 175,51. 264,52. 313,10. —
Epist. 22,51. 128,51. 264,51.
HYDROGRAPHIE 3,7. Voy. Eaux.
Hygie 252,50.
Hygin 25,22. 110,49. 126,40.
Hypata 287,19.
Hypatia 107,21. 113,38. 174,12. 191,
22.
hypogées 278,21.
lapygia 254,11.
Ibères 184,36.
ICONOGRAPHIE 7,45. 8,9. 10,26.
285,11. 290,26.
Iliberis 184,33.
Illyrie 28,43. 163,50.
Ilyssus 179,38.
impôts 92,9. 114,18.
Industria 297,22.
insignes 90,34.
Interamna 293,48. Voy. Terni.
Iris 9,43. '
Isidore 168,45.
Isis 289,43. 296,25.
Isocrate 20,34. 44.27.
I. TABLE GENERALE DES MATIERES.
329
Istrie 161,25. 291,21. 308,1.
Italie 105,22. 108,49. 174,3.
itinéraires 260,23. Yoy. Voies,
ivoire 288,30.
Jérôme 119,2. 129,25. 172,52. 175,12.
Jésus-Christ 285,47. 286,22. 287,42.
Josèphe 124,14. 253,52.
Julien 116,12. 175,50. 176,34. 240,6.
Julius Africanus 114,49.
Jupiter 14,52. 206,50. 212,21. 284,33,
Voy. Zeus.
Justin 33,34.
— martyr 117,40. 137,7.
Justinien 281,29.
Juvénal 14,19. 27,27. 138,13. 175,47.
191,32.
Juvencus 167,35.
Karpathos 275,33.
katharsis 12,3.
Kypsélos 271,38.
Lactance 135,10.
lampes 300,4.
Laocoon 6,6.
lapicides 314,14. 318,6.
LATIN BIBLIQUE ET VULGAIRE 12,
13.37. 16,46. 115,38. 118,1. 168,52.
188,18. 294,35. Voy. Anthime, Glos-
saires.
Léda 301,45.
légendes 136,13. 285,25. 291,12. Voy.
Enée, Régulus, Romulus.
LÉGIONS 37,47. 92,53. 107,38. 113,9.
133,41. 164,17. 248,40. 302,12.28.
Voy. Centurions, Militaires (Art et
histoire).
Lesbia 118,51. 306,29.34.
Lesbos 277,15.26.
Leucippe 143,12. 147,24.
LEXICOGRAPHIE GRECQUE 104,16.
125,31. 275,52. 279,53. 283,50. 310-
316 pass. — Ajoutez iy?y.z-^î 270,27.
ivTf/Avstv 151,1. Biy.iO'Xi 310,32. [/.iixfOixy.i
188,28. vcWT£;î(Ç££v 310,29. TÛoLi (adj.)
188,41. nu9«-/5/îiÇ-:£v310,31. rinyï et rànoi
264,28. itnoSiSy.^inOxt 7,38. Û7:o//:trat
81.21.
LEXICOGRAPHIE LATINE 16,13. 46,
39. 82,39. 97,2. 108,14. 129,2. 173,
15. 175,11. 236,25. 255,12. 267,50.
313,20. — Ajoutez : armatura 29,
44. corpuscidus 208,8. depositiis 220,
27. eliherare 174,42. Ganonae 162,9.
-icius 90,16. 7iiacteliil,i. philosophus
293,7. reliquatio 29,45. sic 120,33.
syllahus 313,6. Uzelitani 198,1. vas-
me (ou datassae) 202,36.
Libanius 135,51. 278,45.
Liber de viris illustribus 14,2. 109,10.
129,27.
LINGUISTIQUE 5,24. 14,1. 15,21. 18,9.
21,3. 13,50. 57,34. 102,31. 104,20.
107,18.24. 109,26. 110,20.29. 114,41.
115,28. 123,20. 129,52. 141,31. 151,
52. 152,36. 156,49. 157,25. 158,41.
167,40. 169,15. 177,8. 178,12. 187,
10.42. 221,14. 254,48. 256,19. 257.
13. 259,21. 262,18. 287,44. 308,18,
21. Voy. Etymologies, Prononciation,
Prosodie.
LITTÉRAIRES (VARIKTÉs) 54,7. 58,34.
82,6. 95,31. 96,20. 107,26. 109,44.
113,44. 142,52. 185,32. 187,22. 219,
11.15. 2.56,6. 316,33.
LITTÉRATURE GRECQUE 81,8.29. 110,43.
113,18. 135,17. 177,14. "192,11. 240,
29. 257,24.34. 261,26. 319,18.
LITTÉRATURE LATINE 95,47. 103,14. 109,
34. 148,41. 175,3. 195,24. 223,19.
224,49. 234,9.
livre 143,17.
Longin 20,6. 137,25.
Lucien 45,10. 122,51. 188,15. 233,35.
— Dem. encom. 310,48. — Haliens
313,25. — de lapsu in salut. 167,50.
Lucilius 121,41. 168,7. 176,13. 265,
20.
Lucrèce 121,8.42. 132,33. 306,31. 313,
15.
Lucretia 11,40.
Lycurgue 27,16. 112,5.
Lydus 114,7.
Lyon 39,9. 92,6. 241,44.
lyriques grecs 55,20.
Lysias 22,15.
M
magie 300,10. 304,42.
MAGISTRATS 140,28. 200,15. 266,3.
274,5. 275,31. 279,2. 298,8.
Malalas 25,2.6. 26,19,1? 126,25.
Manéthon 32,30. 104,25. 106,35. 165,
38. 234,14.
Marathon 186,33.
Marc Aurèle 246,3.
MARIAGE 29,7. 285,29.
MARINE 21,32. 34,16. 39,32. 219,20.28.
282,17. Vov. Flotte, Trière.
Mars 246,10.'
Marsyas 283,48. 299,17.
Martial 116,31. 174,39. 176,18.
masques 10,26. 108,9.
mathématiciens 30,43. 81,5.
MATHÉMATIQUES 110,38. 134,46.
184,9. 190,48. 249,21.
Mayence 14,51.
Mazara 87,35.
MÉDECINE 19,6. 84,36. 129,37. 225,
50. 227,17.45. 228,10. 238,39. 303,
5. Voy. Chirurgie,
médecins 85,35. 298,37.
Médée 288.2.
Mèdes 166.13.
330
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Méduse 229.13.
Mégare 282,9.
Mêla 96,34.
Mélanchthon 143,41. 147,51.
Méléagre 177,19.
Mélicerte 199,33. 213,3.
Memnon 142,3.
méiiade 285,16.
Ménandre 121,28. 236,43.
Mercure 29,49. 200,34.43. 204,30. 231,
46. 242,3. Voy. Hermès.
Mésopotamie 259,18.
Messène 286,35.
MÉTALLURGIE 243,16.
métamorphose 289,1.
Métaponte 146,47. 296,16. .
MÉTÉOROLOGIE 36,45.
métèques 168,11.
MÉTHODOLOGIE 216,49. 307,50.
MÉTRIQUE GRECQUE 13,39. 22,19.
48,3.35. 63,43. 82,36. 110,49. 111,
12. 118,24. 122,11. 123,52. 128,5.
134,9. 139,38. 165,32. 167,18. 171,
52. 173,36. 179,13. 189,14.
MÉTRIQUE LATINE 13,39. 25,11. 59,
11. 103,35. 104,32. 110,33. 122,11.
41. 148,48. 168,38. 170,6.35. 175,29.
186,42. 189,14. 207,22. 237,23.
MÉTRIQUE (INSCRITPIONS GRECQUES) 282,
31. 287,50. 296,5.
— (iNSCR. latines) 162,9. 291,19. 302,
37.
MÉTROLOGIE 6,25. 9,1. 310,33. Voy.
Milliaires.
Metz 146,5.
miel 270,3.
Milet 255,27.
MILITAIRES (ART ET HISTOIRE)
5,36. 13,26. 14,33.43. 25,22. 29,15.
37,45. 39,16.45. 83,44. 84,42. 92,25.
112,16. 121,5. 129,37. 136,10. 137,
28. 139,26. 180,9. 240,13. 273,3.
294,37. 299,8. Voy. Armée, Cava-
lerie, Enseignes, Flottes, Fortifica-
tions, Légions, Mot d'ordre.
milliaires (bornes) 197,34. 199,8.23.
201,35. 203,51. 204,9. 225,42. 226,
27. 227,4. 230,17. 240,45. 245,25.52.
Mimnerme 167,2.
MINÉRALOGIE 84,22.
Minerve 282,39. Voy. Athèna.
miroirs 199,33. 211,2.46. 213,25. 284,
46. 288,46. 300,14. 301,47. 302,42.
304,22.
Mithra 241,24. 242,6.
Mithridate 219,49.
MŒURS ET USAGES 29,5. 85,48. 195,
4. 244,17. Voy. Concubinat, Culte,
Esclavage, Mariage, Piraterie.
monnayage 155,20. 164,41.
MOSAÏQUES 201,22. 203,15. 205,3, 206,
16. 208,5. 209,10.42. 243,38. 244.
14. 260,33. 289,20. 294,53.
Moschus 257,47. 261,30.
mot d'ordre 119,53.
MUNICIPES 91,32.
Munychie 286,4.
Musée 162,48. 179,9. 192,19. 308,16.
MUSÉES ET COLLECTIONS 7,11. 8,
22, 9,11.27. 10,8. 86,46. 96,49.
109,21. 115,7. 145,17.-52. 146,10.
147,27. 154,4. 159,39. 179,17.21.
193,18. 197,4. 203,17. 205,14.23.
53. 206,27. 209,2. 214,48. 216,26.
217,4. 226,11.47. 230,40. 231,41.
240,14. 257,5. 25S,2S. 261,28. 271,
26, 275,1. 287,11. 291,45. 295,9.
299,41. 301,47. 304,49. 305,5.25.
musiciens 274,41.
MUirUQUE 95,6. 192,45. Voy. Flûte.
Mycènes 19,32. 28.22. 39,26. 124,40.
132,43. 179,2. 203,44. 257,16. 261,
46. 272,14. 275,8.
Myron 7,53.
mystères 293,36. 296,7.
MYTHOLOGIE 31,39. 44,7. 56,32.53.
59,29. 107,43. 117,30. 137,45. 152,
12. 205,8. 206,5.41. 210,20. 213,
30. 224,41. 229,1.15. 231,20.50.
233,10. 235,21. 237,50. 240,27. 241.
22. 252,20. 257,9. 264,3. 265,35,
286,50. 287,18.31. 319,29. Voy.
ApoUon, Bacchus, Culte, Dèmèter
Mercure, etc.
N
Nabalis (fl.) 40,8.
Naples 262,30.32.
Narbonne 245,18.24.
Nasium 201,17.
Nauplie 271,9.16. 285,22.
navires 284,12.
Néarque 121,31.
NÉCROPOLES 87,2. 262,31. 275,3. 284.9.
290,30. 293,38. 294,41. 295,1. 296,
16. Voy. Cimetières.
Nicéphore 192,48.
Nicomaque de Gérase 192,45.
Niger (fl.) 180,20.
Niobé 267,41.
Nonnus 22,18 . 27,25 . 139,11.38 .
167,16. 168,33.
Notitia dignitatum 28,45.
NUMISMATIQUE 6,46. 29,53. 39,3.
16. 87,5. 88,23. 104,19. 105,16.
114,47. 115,20. 130,27. 137,28. 152,
42. 160,10. 164,36. 180,41. 184,24.
185,9.12.19.24. 193,9. 206,7. 221,
10.50. 222,18,43. 230,22. 234,31.
253,11.39. 254,29. 259,32.42.46.
262,23.26.53. 265,24. 284,24. 287,
19. 288,18. 289,31. 292,32. 293,
26.41. 295,30. 296,22. 301,8. 304,
51. 305,8. 309,42. 311,25. 319,16.
nymphes 283,7.32.
Oedipe 128,9.
Olympie 4,37. 5,7. 6,33. 7,20.24. 8,
23. 9,33. 10,31. 18,34. 105,41. 115,
26. 129,48. 140,11. 145,50. 146,8.
178,49. 216,3. 247,3. 255,20. 260,17.
I
I. TABLE GÉNÉRALE DES MATIERES.
331
30. 261,2.10. 262,6. 284,26. 286,2.
24.
Oppien 162,47.
oracles 103,3. 105,53. 132,41. 172,9.
271,7.
Orange 203,34.
orateurs attiques 261,47.
Orchomèue 146,42. 274,2. 278,46. 279,
17. 287,47.
Oribase 234,11.
Orient 42,4. 104,48. 105,43. 106,19.
108,24. 113,22. 118,37. 137,51. 156,
16. 162,41. 193,29. 229,48. 235,35.
253,3.43. 257,44. 258,12. 259,34.
268,40. 308,7.
Orose 169,43.
Orphée 15,24. 209,11.
ORTHOGRAPHE GRECQUE 274,36. 288,6.
— LATINE 15,15. 16,10. 177,31, 315.
25.
Orvieto (Volsinium) 303,34.
osque (langue) 221,15.
Ossero 160,2.
Ostie 261,16. 262,40.
outils. 243,13. 244,35.43.
Ovide 58,16. 82,45. 163,18.22. 233,29.
— Her. 167,53. 260,11. — Ars. Am.
21,22. — Met. 11,40. 132,1. 173,18.
— Fast. 19,38. 174,35. — Halieut.
128,28. — Ad Liv. 167,24.
Paionios 146,9.
PALÉOGRAPHIE 124,17. 261,38. 266,
42. 307,7. 308,12. Voy. Bibliothè-
ques, Copistes, Livre, Plume, Sticho-
métrie, Tachygraphie, Textes (patho-
logie des).
— GRECQUE 5,30. 21,26. 26,49. ^2,
21. 56,29. 109,31. 115,31. 138,5.
142.27. 143,53. 224,15. 237,2. 314,
39.
— LATINE 4,29. 86,37. 103,45. 144,
20. 194,.52. 195,1.8. 223,20. 246,8.
291,23. 306,24. 307,44.
Palerme 292,6.
Pan 283,8.52.
panthère 197,26. 244,16.
Papinianus 114,14. 144,39. 309,40.
Paris 298,41.
Partliénon 8,31. 9,43. 11,22. 227,53.
282,39.
patères 198,12. 199,15.
Paulin de Noie 140,47. 167,37. 168,48.
181,46. 220,19. 234,38.
— de Pella 170,53.
Pausanias 116,8. 183,40. 186,40.
PEDAGOGIE 44,43. 51,20. 108,15.
113,30. 122,4. 129,34. 147,13. 163,
1.8. 169,33. 172,50. 173,43. 188,45.
195.28. 196,17. 308,25.
PEINTURE 23,44. 86,50. 2(»4,51. 206,2.
207,9. 211,33. 213,37. 283,1. 289,
24. 293,34. 294,34. 295,52. 296,31.
302,17. 304,4. 306,22.
Pélasges 261,23.
Pères latins 165,15.
Pergame 7,9. 114,11. 124,4. 142,31.
145,23. 146,15. 226,49. 256,27.
Pérouse 97,8.
Perse 18.3. 51,10. 309,1.
Pesaro 258,27.
Pestum, 8,6.
Pétrarque 96,23. 161,13.
Pétrone 16,46, 25,25. 263,34.
Phavorinus 138,22. 140,37.
Philiste 312,42.
Philoctète 143,13. 233,31.
Philodème 134,44, 166,40. 167,44.
PHILOSOPHIE 17,41. 18,4. 20,14.
24,18. 108,32. 121,42. 123,1. 127,
43. 134,35. 149,37. 151,52. 175,16
249,4. 319,11.
Philostrate 192,36. 274,40.
Phinée 10,1.
Phocéens 112,8.
Photios 273,1.
pierres précieuses 301,18. 303,47. 305,50.
Pindare 56,38. 110,3. 111,11. 179,13.
192,10.24. 218,20. 224,18. 229,52.
223,40. 292,2. — 01. 279,7,22. 281,
11. — Pijth. 131,19. 132,51. 292,2.
— (schol.) 56,50. 176,41.
piraterie 21,43. 195,43. 206,45.
Pisons 50,17.
Pise 235,5.
Placidus 121,49. 138,18. 173,25.
Platon 20,52. 104,53. 134,36.46. 183,
11. 249,4. 306,26. 309,13. —^poZog.
172,46. Charm. 105,20. 122,51. 172,
41. — Crit. 172,46. — Lach. 117,35.
— Leg. 137,23. 313,41. — Parmen.
129,38. 136,19. — Phaedon 172,44.
— Phaedr. 120,52. 136,2. 308,40. —
Phileh. 119,34. 315,46. — Polit. 313,
40. — Protag. 20,15. 107,52. 314,50.
315,12.31. — Repuhl. 139,8. 173,19.
— Sophist. 249,48. 250,26. — Sym-
pos. 12,45. — Tim. 312,49.
Plaute 25,25. 108,44. 184,3. 187,47.
— Amph. 120,8. — Aul. 138,15. 270,
13. — Bacch. 101,35. — Capt. 17,36.
108,42. 254,14. — Cifvc. 11,31. 103,
12. 116,14. 118,36. 256,40. — Epid.
256,42. — Men. 139,16. 256,42. —
— Most. 256,42. — Trin. 168,7.
— (schol.) 12,27.
plébiscites 90,39.
Pline 60,25. 165,50. 254,19.
— le jeune 191,17.
Plotin 249,4.
plume 301,49. 304,8.
Plutarque 33,34. — Vitae 33,35. — 139,
3.48. 233,5. — Demosth. 233,20. —
Moral. 57,5. — Apophth. 58,3. 233,
1. 280,4.
poètes lyriques grecs 166,36. 186,45.
poètes mineurs latins 20,19. 109,50.
117,51.
POLITIQUE 88,35. 111,25. 112,22. 179,
22. 180,51. 181,18. 182,15. 229,5.
308,2.
Pollux (grammairien) 116,36. 234,41.
Polybe 29,41. 102,16. 134,16.
â3^
ÏABLES t)E LA REVUE DES BEVUES.
Polyen, 167,51.
Polyxène 88,19.
Pompei 86,42. 88,15. 129,44. 146,1.
205,43. 210,10. 227,33. 236,11.29,
237,9. 254,46. 255,51. 291,48. 293,
33.50. 294,4.33. 295,39. 296,3.15.31.
300,36. 302,16.18. 303,26. 304,11.37.
305,3. 307,10. 308,28.
Pont 107,6.
pontifes 99,29.
ponts 173,3. 207,44.
Porcia 22,39. 116,20.
Porphyrius Optatianus 126,31.
Portieux 229,40. 230,46.
Poséidon 11,26.
Posidippe 135,40. 136,50. 239,35. 279,
48. 311,3.
Posidonius 52,22.36.
POSTES 89,38.
potiers 199,17.41. 200,45. 231,38. 240,
49. 260,29. 321,9.
pourpre 83,34.
Pouzzoles 295,27.37.
Prasiae 281,53.
Praxitèle 9,23. 260,30. 284,29.
Préneste 195,32. 205,41. 224,44. 235,3.
261,51. 288,26.40.
Priène 202,15.
Procope 316,11.
PRONONCIATION 110,26. 167,40. 206,31.
219,1. 220,17. 269,16. 288,10.
Properce 19,14. 103,34. 111,43. 126,1.
138,43. 188,4. 234,15. 256,11. 258,
1.33. 263,38. 265,5.12. 308,15.
propriété 250,49. 251,20.
Proserpine 287,14.
PROSODIE 101,43. 239,16.
Protagoras 115,41.
Proteus 20,31.
PROVERBES 97,15. 162,49. 307,53. 311,
22. 314,47. Voy. Phavorinus.
PROVINCES 28,24. Voy. Administration,
Colonies, Municipes.
Prudence 220,29.
Psellos 278,43.
Ptolémée 25,39.42. 27,17.
Publilius. Voy. Syrus.
Pygmalion 205,36.
Q
Quinte Curce 36,18. 46,13. 235,12.
Quintilien 191,27. 238,31.
R
Rabirius 247,30.
razoirs 199,45.
Régulus 88,14.
iiELiEFS 4,37. 160,47. 165,22. 201,23.
205,26. 210,37. 214,24. 257,2. 270,
28. 273,16. 276,35. 278,48. 283,16.
289,9. 298,42. 301,32.
RELIGION 57,8. 178,5. 184,36. 185,
32. 192,52. 232,28. 234,43. 237,46.
251,47. 256,3. 259,40. 297,36. 301,
19. 308,2. Voy. Christianisme, Culte,]
Mystères, Mythologie.
rétiairfe 244,46.
Rhianus 191,38.
Rhodes 195,50. 200,12. 201,36.
rhythme 122,32. 144,4.
rire 293,1. 309,15.
roman 81,43. 108,50. 122,34.
ROME 24,41. 28,13.26. 37,1L 89,21.
110,10. 111,9. 135,4. 146,28. 159,24.
179,29. 204,45. 205,46. 237,8. 246,
40. 247,12. 256,22.44. 258,7. 260,
2.36 . 261,14,31 . 262,16.37 . 287,
48. 291,10. 292,34. 293,31.46. 294,
19.28.46. 295,1.13.24.35.48. 296,30 .
304,25.
Romulug 285,27. 288,47.
Roscius 144,45.
Ruphus d'Ephèse 192,7.
Rutilius 132,3.
Saintes 228,4.30. 229,14.
Saliens (chant des) 238,26.
Salluste 40,28. 131,48. — Jug. 117,52.
162,52.
Salvien 40,24.
Samos 223,2. 285,23.
Samothrace 165,20 . 225,12. 254,33 .
276,43. 280,28.
Sapho 56,32. 137,13. 239,11. 290,26.
sarcophages 289,28.
satire 171,36.
Saturne 210,43.
satyres 7,53.
Savoie 231,34.
Savona 162,20.
Scipion 37,44.
scholies 81,9.
Scopas 9,11.
SCULPTURES 19,51. 115,2. 207,31. 215,
13. 236,48. 258,42. 262,20.
Scylla 210,49.
Scythes 227,34.
Sedulius 110,35. 126,27. 166,22. 170,
1.
SÉNAT 90,24. 116,32. 171,46.
Sénèque 25,25. 139,18. — dialog. 169,
26. 237,35. — Tra^iq. anim. 130.1.
132,8. — Mort. Claud. (Apocol.) 17,2.
— Epist. 20,22. 105,7. 135,45. 239,
33. — Rem. fort. 161,12.
— {trag.) 106,12. 170,19. — Thyest.
169,45. — Octav. 161,18.
— (controvers.) 313.24.
Sens 214,48.
Sepino 296,13.
Septime Sévère 181,24. 224,51. 237,
42.
serrures 303,32.
Servius 111,15. 217,45. 224,34.
seviri 38,41. 91,52.
Sibylles 106,18. 116,3.
Sicile 87,18. 91,31.
Sidoine Apollinaire 196,3. 'ZZ9,2^,
Silius 138,10. 306,29.
I. TABLE GENERALE DES MATIERES.
333
I
Sirènes 264,4.
Sirona 231,26.
Smyrne 178,50.
Socrate 15,19. 85,12. 123,37. 192,53.
249,40.
Solon 113,8.
somnambulisme 249,39.
Sophocle 14,21. 15,28. 47,17. 126,53.
173,29. 176,19.35. 254,24. 259,23.
260,41. 286,40. 308,40. — Aj. 316,10.
— Antig. 12,47. 134,13. 146,53.
271,24. 285,41. — Cycl. 19,45. —
Electr. 120,35. 121,44. — HeracL
19,45. — Oed. Col. 151,12. 234,20. —
Oed. tyr. 125,40. 263,39. — Phil.
120,47. — Trach. 120,46. 150,7. —
fragyn. 118,23.
Sophron 139,8.
Souk-el-Khmis (table de) 27,10. 205,39.
219,32.
Sparte 21,22. 63,1. 178,43. 179,12.
181,4.44. 217,13.31. 218,2. 22Q,22.
246,52. 250,49. 251,20.38.
Spartien 168,8. 302,33. 303,17.
spectacles 279,40.
SPHRAGISTIQUE 303,37. Voy. Cachets.
Stace 119,5. 149,21. - Silv. 169,1.
STATISTIQUE 112,15.
STATUES 135,50. 139,27. 198,11. 212,
12. 270,48. 282,10. 283,27. 290,7.
48. Voy. Sculptures.
Stésichore 56,33. 268,13.
Stésimbrote 33,40. 248,44.
stichométrie 82,14. 143,30.
Stilicon 205,28. 22Q,Alo. 291,14.
Stobée 138,32.
Strabon 86,12. 104,49. 127,5. 131,38.
227,1. 233,45, 270,32. 272,23. 305,
52. 319,7.
Strongoli 295,7.
Style 18,32. 107,10. 119,41.
Suessula 87,1. 215,18. 254,41. 293,49.
Suétone 136,25.
Suidas 15,52. 19,12. 30,47. 115,16.
116,5. 135,27. 139,15. 191,22.
Sulmona 295,4.
Sybaris 293,35. 296,5.
Synésius 57,4.
Syrus 18,12. 108,11.
tabellarii 48,37.
tableaux 119,49. Voy. Peintures.
tables Claudiennes 208,37.
tachygraphie 143,2. 147,17.
Tacite 19,24. 82,42. 83,3. 103,13. 115,
39. 129,43. 174,33.49. — Ann. 107,
34. — Hist. 108,24. 121,12,^168,5.
179,17.53. — libri minores 175,7. —
Germ. 13,23. 108,29. 117,21. 174,10.
— Agric. 107,30. 120,53. 126,6. 170,
28.34. 171,18. 174,48. 175,14. —
dialog. 19,29. 152,3. 168,6. 172,18.
189,1.49.
Tanagre 27t3,50. 284,49.
Taormina 295,15.
Tarquinia 294,45. 296,30. 301,17.
tatouage 198,15.
Tégée 282,23.
Téléphos 160,50.
TEMPLES 8,53. 119,49. 202,17. 209,22.
245.33. 256,18. 272,13. 285,51. 286,
1. 287,28. 296,20. 319,14.
tératologie 86,1.
Térence 25,11. — Ad. 11,53. 102,50.
— Hec. 96,15. — Phorm. 96,15. 259,
48.
Terni 295,35.
Terpandre 192,23.
Terracine 207,3.18. 231,13.
terres cuites 8,48. 145,17. 196,26. 203,
46. 206,46. 225,1. 230,1. 236,29.
237.11. 255,51. 273,50. 302,31.
Tertullien 220,34.
tessères 271,32. 296,51. 303,50.
TEXTES (PATHOLOGIE DES) 49,22.
82,12. 101,35. 106,9.33.51. 117,14.
120.12. 128,22. 130,42. 138,40. 139,
53. 143,1. 147,37. 169,21. 183,4.25.
186,44. 188,6. 216,47. 217,38. 232,
40. 237,32. 264,33. 311,7.28. 312,6.
313,18. 314,13. 315,17. 316,19. Voy.
Copistes, Lapicides, Paléographie.
Thaïes 21,21. 249,11.
Thanatos 20,12. 226,52.
THÉÂTRE 81,18. 82,34. 95,6. Voy. Ac-
teurs.
théâtres 206,30. 239,20, 241,52. 277,
10. 286,5.43. 296,26.
Thémistocle 118,31.
Théocrite 103,29. 121,33. 167,52. 178,
26. 257,47. 261,30.
Théodoret 121,16.
Théodose 39, 7. 254,10.
Théognis 15,32,36. 17,50. 314,38.
THÉOLOGIE142,ll. Voy. Christianisme,
Philosophie.
Théophraste 218,32. 250,35,37. 270,2.
Théopompe 18,18". 27,4. 139,25. 177,
52. 316,1.
thermes 204,2.22. 209,41. 246,47.
Thessalonique 272,34.
Thétis 290,18.
thiases 118,27. 270,26.
Thucydide 106,6. 114,34. 119,31. 121,
37. 130,18. 165,45. 170,7. 177,20.
179,8.49. 312,2.18.44. —it6. I. 118,
39. 137,34. 140,39. 311,11. — ii.
271,2. 311,11. 315,46. —m. 311,22.
315,46. — IV. 310,25. 315,46. 316,13.
— VI. 311,23. — VII. 311,41. 314,35.
— VIII. 108,20. 131,51.
— (schol.) 53,29. 311,13,41. 312,41.
Tiberianus 60,22.
Tibulle 15,26. 118,53. 127,13. 255,15.
265,18. 308,15.
Timée 87,42.
Timoléon 87,38.
Timothée 139,22.
Tite Live 18,41. 206,18. 235,33. 236,
39. 254,22. 259,24. — Lib. i. 147,6.
— II. 181,16. — V. 238,38. — 3« dé-
cade 136,47. — XXI. 239,51. — xxii.
239.34. - xxxv-xxi. 21,40. 106,49
K. DE rniLOL. : Octobre 1881. — Jievue des Revues de 1880.
V. — 22
334
TABLÉS DE LA REVUE DES REVUES.
309,18. — XXX. 13,50. — xxxiii. 13,53.
Todi 300,31. 302,9.
toilette 293,16.
tombes 179,41. 180,3. Voy. Cimetières,
Nécropoles.
TOPOGRAPHIE 14,45. 34,7. 43,6.
126,3. 145,20. 170,5. 233,13. 240,
38. 242,19. 254,16. 255,30. 295,35.
Voy. Géographie,
tragiques grecs 63,32.
Trebellius Pollio 139,28.
Trêves 142,47.
tribuni a populo 221,4.
tribus 282,33.
trière 124,5.
Trieste 161,6.
Trogue Pompée 36,30.
Troie 3,2. 39,26. 142,2. 259,1. 262,
41.47.
Tulliola 308,7.
Tusculum 306,18.
Tyr 207,6.
Tzetzès 176.2. 285,1.
U
Ulj^sse 289,24.
Universités (histoire des) 97 pass. Voy.
Erudition (hist. de).
vaisselle 244,36. 302,47. Voy. Archéo-
logie.
Valerius Flaccus 130,12.51. 133,7.
— Maximus 308,2.
Varron 130,53. — L.L. 239,53. — R.
Rust. 117,19. — Antiq. 19,38.
VASES 6,43. 8,34. 9,21.49. 31,14. 87,
30. 107,41. 137,42. 142,3. 160,46.
161,27.38.40. 209,45. 211,25. 215,22.
217,32. 231,9. 244,3.21. 271,36.
274,19. 275,38. 279,3. 281,34. 282,
4.50. 284,7. 288,42. 290,12.19.23.41.
303,31. 304,16.37. 305,33.
Végèce 126,43.
végétation 306,37.
Velleius Paterculus 117,10.
Veneti 164,23.
Venixamodurum 204,35.
ventes 287,51,
Venus 17,40. 159,48. 198,21. 199,29.
203,7. 209,5. 213,7.
verre (pâte de) 303,27.
VERRERIE 103,11. 201,42. 202,7. 244,
32. 253,23. 260,14.
Verrius Flaccus 187,30.
Vesontio 243,48.
Vésuve 296,31.
Vibius Rufinus 136,10.
Victor Vitensis 166,30.
Vicus Helena 200,21.
VIE PRIVÉE 29,5. 111,9. 192,3. Voy.
Mœurs et usages,
villas 146,5. 260,25.32. 262,33.
Vintimille 24L53. 294,25.
Virgile 83,17/ 123,47. 127,9. 137,26,
147,34. 172,5. 176,25. 254,22. 259,
24. 306,21.41. — Bue. 117,40. 120.
25. 121,49. 123,4. — Georg. 258,16,
— Aen. 11,39. 119,42. 123,24. 129,6,
131,35.40. 132,53. 133,9.29. 162,
44.52. 171,40. 257,52. 263,42. 279,
28. - Cul. 129,11.
vitrification 241,49. 242,33.
Vitruve 126,39.
VOIES 29,15. 39,41. 205,25. 207,36.
209,7. 227,4. 229,41. 242,28. 292,
24. Voy. Commerce, Milliaires (bornes),
Postes,
voies à rainures 208,10.
Vosagus 200,37.
votives (offrandes) 213,17. 245,10. 275,
39. 283,6. 287,32. 303,7.41.
Vulci 304,3. 305,20.
Xénophon 61,13. 128,41. 172,25. 239,
27. -- Anah. 33,17. 254,49. 259,52.
— Hellen. 119,32. 232,46. — Hipp.
238,30. — Oecon. 187,11. — Rep,
Athen. 238,30. 308,32. — Rep. Laced.
33,26. 238,30. — De re eq. 238,30. —
Sympos. 130,19. — Vect. 238,30.
YZ
Zénobie 39,1.
Zeus 7,15. 214,34.
ZOOLOGIE 83,38.
Naturelle.
Zoroastre 307,22.
Zosime 165,25.
Voy. Jupiter.
84,52. Voy. Histoire
II. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES
Abbott 257,33. 259,40
Abel 97,53. 177,38.41.
Abraham 107,5. 112,51.
Abresch 57,47.
Acta semin. Erla7ïgensisb2,53.
55,42. 56,14.
Adam 43,11.
Adler (F.) 115,27.
— (F. Th.) 126,36.
Adrian 248,2.
Ahrens 18,9. 149,44.
Albani 75,44.
Algermissen 59,7. 233,28.
AUard 220.23. 226,12. 308.30.
Alten 21,46. 111,21.
Ambrosoli 80,47.
Ameis 43,30.
Anagnostakis 85,53.
Andresen 122,5.
175,14.
Anhalt 40,46.
Appelmann 173,47.
Arabandinos 109,48.
Arany 177,2.
172,17.
II. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
335
I
Arbois de Jubainville 252,20.
Aristarchosbey 84,5.
Armbruster 54,32.
Arndt 306,24.
Arnold (Bruno) 68,5.
— (W.) 152,31. 255.49.
Arnoldt 174,25. 188,11. '
Ascoli 240,24.
Autenrieth 66,9.
Bachmann 65,'47. 127,2.
Badt 105,53.
Bahnscli 134,43.
Bâhrens 19,15. 20,20. 59,52.
74,7.44. 76,15. 109,50.
111,44. 117,51. 127,14.
234;i5. 258,2.
Bahrfeldt 104,20.
Baldi 82,8.
Bamberg 173,44.
Bang 103,2.
Bar 14,17. 39,20. 171,4.
Barclay 257,48. 262,25.
Bardalachos 254,50.
Bardt 38,4.
Baret (Eug.) 196,2.
— (Paul) 218,53.
Barges 231,34.
Bartal 98.5.
Barthold 118,19.
Barwalds 32,43. ,
Bastelaer 85,48.
Bastien 192,7.
Baszel 178,27.
Baudat 196,5. 232,53.
Bauer (Ad.) 42,28.42. 54,38.
170,38. 232,5.
Bayet 192, 11.
Bebel 97,15.
.Bêcher 75,36.
[Becker (H.) 20,1, 107,9.173,39.
— (Paul) 103,8.
— (Th.) 105,21. 172,40.
fBeer 171,46.
Begemann 55,49.
Belger 64,41. 74,5. 97,50.
108,52. 147,44.
Bellermann 47,19.
Beloch 28.6. 86,20. 103,41.
174,3. '
Belsheim 142,11.
Bendau 39,23. 44,9.
Bender 98,12. 110,10. 146,29.
Benloew 78,15.
Benndorf 84,13. 165,21.
Benseler 44,27.
Bentley 17,38. 108,44.
Berger (E.) 169,35.
— (H.) 106,46.
— Sam.) 102,44. 237,33.
Bergk (Th.) 56,37.
Bergk (Van den) 207,25.
Bergmann 97,50.
Bernage 232,37. 233,21.
Bernard 99,39.
Bernardakis 127,4. 233,5.
Bernays (G.) 110,15. 134,53.
— (Jac.) 45,23. 233,35.
Bernhardi 65,11.
Bernhardy 82,23.
Bertani 308,23.
Berthold 74,30.
Bertolini 86,38. 308,5.
Beurlier 195,24 224,48.
Bierre 232,37.
Biese 70,25.
Binder 19,24.
Birt 59,39. 128,28. 147,31.
Blanc 97,33.
Blasel 38,2.
Blass 18,0. 44,28. 81,38.
148,29.
Blaydes 14,24. 17,33. 260,41.
Bloch 253,52.
Block 88,15.
BlQmner 105,38.
Boissier 195,18. 220,29.
237.8. 320,34.
Bombe 128,12.
Bonazzi 97,8.
Bond 259,49.
Bornemann 80,17. 129,4.
Botet y Siso 185,4.
Bôttger (G.) 124,12.
— (M.) 47,46. 66,11.
Bôttner 75,48.
Bouché - Leclercq 225,33.
231,16.
Boucherie 234,40.
Boulodémos 192,3.
Brandt 47,40.
Bratsanos 98,45.
Braun (G.) 150,50
— (Ph.) 65;3.
Brehme 128,13.
Brenner 28,10.
Briau 85,35.
Brix 71,9.28.
Bromig 65,5.
Bruch 66,33.
Brugman 77,20. 308,21.
Brùll 42,24. 55,4.
Brunet 97,9.
Brunn 18,29. 320,33.
Bruns 218,25. 235,48.
BQcheler 20,23. 105,8.
Bùdinger 121,37.
Bunbury 255,17. 260,7.
Burne 261,31.
Busolt 21,22. 28,33. 33,48.
34,33. 35,32. 79,25.
108,47. 113,33. 236,2.
246,52.
Butcher 188,47.
Buttmann 53,38.
Bywater 234,37.
Gaesar 55,27.
Gaillemer 192,12.
Gamarda 56,46.
Gampbell 254,24. 259,23.
Gantor 110,37.
Gapelle 169,32. 171,12.
Capes 254,22. 259,24.
Garini 308,15.
Garminati 56,22. 99,11.
Gasagraudi 30,4.
Gastiglione 87,35.
Gaussade 192,11.
Gavallari 87,39.
Gavallin 42,11. 55,10. 320,39.
Gerny 73,41. 163,43.
Gerrato 55,46. 308,52.
Gesnola 104,41.
Geuleneer 179,29. 181,24.
224,50. 237,41.
Ghatelain 181,46. 220,20.
234 38.
Ghris't (Aug.) 44,6.
— (Wilh.) 72,45. 129,40.
Ghristensen 90,12.
Glairin 196,12.
Glavel 80,45. '
Glermont-Ganneau 235,20.
257.9. 261,50.
Cobet 216,48.
Gohausen 84,31.
Comment, in hon. Mommseni
50,15. 56,47. 59,44. 90,42.
92,50. 94,18.25.
Gomparetti 86,40. 301,28.
;,09,10.
Gonradt64,4. 234,34.
Gonze 145,51. 165,21.
Gonzen 40,42.
Gook-Wilson 21,8. 127,40.
255,25.
Gorradini 82,50.
Gorssen 52,36.
Gotterill 20,31. 45,53.
Gougny 192,8. 236,13.
Groiset46,6. 111,11. 179,13.
192,9. 218,19. 224,18.
229,51. 232,37. 233,39,
Gron 172,45.
Gruchon 99,25.
Grusius 46,39.
Gsiky 176,20.
Guno 37,4. 248,11.
Gurtius (Garl) 79,30.
— (Ernst) 18,2. 28,39.
34,8. 81,30. 115,27. 262,5.
309,1.
— (Georg) 20,31. 235.52.
261,34.
Dahl 320,37.
Dahn 169,12.
Dammert 67,39.
Daremberg 112,2, 192,6.
Dareste 192,5.
Darmesteter (James) 32,15.
234,44.
Daub 121,37.
Davidson 53,33.
Decharme 233,9.
Deecke 20,38. 37,5. 88,27.
108,38. 257,41. 261,43.
306,16.
Degner 56,9.
Delaitre 233,21.
Delbruck 18,30, 109,26.28.
120,35.
Delisle 220,31.
Denison 83,28.
Descemet 229,38.235,9. 240,40.
Desjardins 37,7. 38,30. 38,37.
Dettweiler 65,22.
Deuticke 56,23.
Devaux 111,25. 179,22.
180,51. 182,15. 229,5.
De-Vit 82,40. 236,25.
Dielsl9,9. 106,26. 308,50.
Diercks 80,32.
Dietrich 92,18.
Dihle 174,1.
Dilthey 56,12.18.
Dittel 49,46. 174,21.
Dittenberger 18,4. 172,15.
Dolezel 171,36,
Donaldson 82,34. 262,5.
Dondorff 113,7.
Dorothée 192,4.
Dossios 104,18.
Dotto de Dauli 301,22.
Doucha 163,10.
Drctger 12,40. 77,31. 126,7.
Draheim 75,24.
Dressel 18,28.
Drioux 82,16.
Droysen (II.) 126,13. 174,50.
— (J. G.) 36,8. 105,14.
112,43. 179,9.
Drysen 187,27.
Dïibner 61,28.
Dubor 252,32.
Duchesne 111,36. 142,19.
220,24. 224,25.
Duhn 18,28. 147,26.
Dum 33,52, 104,12.
336
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Dfinimler 60,19. 95,47.
Dunbar 188,52. 234,47.
Duncker (Max) 39,18.
— (R.) 128,2.
Dunger 152,17.
Duntzer 172,38.
Dupond 89,6.
Dupuy 98,49.
Durieu de Leyrita 235,26.
Durm 146,32.
Duruy 247,17. 256,48. 308,6.
Dutschke 236,47.
p]berhard 148,43. 171,33.
Ebers 104,42.
î]bert 95.51. 175,3.
Ebrard 70,34.
Eckstein 129,32.
Eggers 73,35.
Ehlers 81,10.
Eichert 46,40. 82,44.
Eichheira 38,15.
Ellis 116,15.
Encijclopaedia Britannica
262,2.
Erdmann 129,30.
Erhardt 20,46. 113,39.
Ernst 97,31.
Es (Van den) 82,14.
Esseiva 316,40.
Essellen 40,14.
Bvers 79,49.
Eyssenhardt 98,50. 126,38.
Eysert 32,42.
Eyth 57,16.
Fabretti 21,37.39. 309,24.
Fabricius 57,7.
Falke 170,23.
Fallex 195,28.
Farenheid 110,18.
Fâsi 171,14.
Faulmann 124,17.
Favaro 81,51.
Favé 256,50.
Feichtinger 173,46. 174,15.
Fellner 108,20.
Fernique 195,32. 205,40.
224,44. 235,3.
Ferrero 39,32. 248,30.
Ferwer 37,52. 112,22.
Feuerstein 62,28.
Fiorelli 301,45.
Fiorentino 96,20.
Fischer 87,17. 98,2.
Flach 19,12.13. 110,40.42.
176,38. 233,7.
Flathe 97,21.
Foerster 126,43. 129,10.
Fokke 88,9. 112,9.
Forcellini 82,39. 236,25.
Formby 258,7. 262,16.
Foss 34,9.
Foy 13,36. 105,27.
Franceschi 301,21. 308,1.
Francke (Kuno) 96,2.
Frânkel 34.23.
Francken 80,38.
Frankfurter 107,17.
Frénoy 98,29.
Freund 44,36. 82,33.
Frey 64,53. 232,24.
Friedrich 108.17.
Friesendorflf 172,48.
Frigell 235.32. 320,11.
Fritzsche (F.) 45,13.
— (F. V.) 71,29.
Frôhlich 38,10. 99,42.
129,37.
Frôhner 103,11. 145,18.
Furchheim 301,48.
Furtwftngler 18,33.
Fustel de Goulanges 90.44.
181,2.
Gaede 19.28.
Gaidoz 232,27.
Gamurrini 21,37.
Gantrelle 174,49. 179,17.53.
Gardner 114,49. 156,42.
262,27.
Gardthausen 115,31. 142,27.
Gasté 232,38.
Gebhardi 74,22. 123,24.
Gebhardt 124.38. 142,20.
Geddes, 186,3.
Gehlen 163,19.
Geibel 51,27. 122,18.
Geiger 55,30.
Geist 48,14. 67,1.
Gemoll 110,50. 126,41.
Gentile 104,2.
Genz 37,16. 113,15.
Geoffroy 85,13.
Georges (Ernst) 82.47.
— (K. E.) 173,15.
Gerber 82,41. 103,13. 129,2.
Gerth 108,41.
Gilbert (G.) 35,17. 78,36.
— (O.) 104,36.
Giovanni 96,53.
Girard de Rialle 234,44.
Girardin 83,44.
Gladstone 28,16. 39,23. 44,8.
Glaser 123.31.
Gloel 68,23.
Glough 186.41.
Gôbel 125,32. 129,38.
Gôler V. Ravensburg 17,40.
20,8.9.
Gôll 82,37.
Goodwin 254,25.
Goos 39,10.
Gossrau 129,7.
Gôlzer 99,53.
GOrlitz 41,41.
GOttling 176,37.
Gôtz 35,19. 71,40. 103,12.
256,39.
Goudard 230,21.
Gozzadini 83,32.
Grahn 86,2.
Grassmann 74,6.
Graul 48,13.
Graux 37.45. 104,8. 124,23.
174,30. '
Gravier e 21,32.
Greef 82,42. 103,13. 129,3.
Grosse 146,13.
Grosso 80,48.
Grumme 125,35. 126,51.
Grûndler 46,41.
Grysar 163,22.
Guardia 196,16.
Gubernatis 308,9.
Guérin 195,50.
Guiraud 233,16. 248,18.
Gùldenpennig 39,7.
Gurlitt 18,7.
Gustafsson 52,29.
Gutersohn 97,32.
Guttentag 65,40.
Haacke 174,1.
Hachez 42.28. 54.52.
Hagen 95,35. 218,1. 234,8.
237 32.
Hahn 77,42. 108,23.
Hailstone 62,11.52.
Halm 40, 23.
Hands 18,31.
Hanna50,2. 73,29.
Hannak 174,2.
Hansel 50,4. 73,50.
Harant 18,40. 206,18. 236,
Harder 82,49.
Harnack 124,38. 142,20.
Hartel 36,3. 103,53.
Hartfelder 52.26.
Hartman 109,35.
Hartmann 45,44.
Hatch 127,45. 255,23. 259,:
Hauck 145.37.
Haupt 41,Ï0. 58,51.
Hauser 165.21. 172,1.
Havet (L.) 37,34. 207,22.
Head 114.48. 257,48. 262,25:
Hedicke 74,17. 76.41.
Heerdegen 44,3, 94,35.
105,10.
Heiberg 116,7. 232.21.
Heilmann 69,8.
Heine 52,1.
Heintze 128,9.
Heinze 57,52.
Heisterbergk 92.24.
Heitz 82.28.
Helbig 18,28. 21,18. 83,46.
98,14. 112,33. 218.25.4i;
219.9.
Heldreich 83,38. 84,51.
Hellwig 41.28.
Helm 12.33. 105,34. 234,2.
Helmreich 85,18.
Hendess 172,8.
Hennebert 240.5.
Hense 14,21. 150,6.
Hentze 43,29.
Herbst 35,23.
Hercher 41,35.
Herding 119,3. 129.26.
142.29. 172,51.
Hermann 107,5. 112,51.
Hermathena 128,7.
Hertz 50,4. 73,18. 237,13.
Hertzberg 29,2. 104,23.
112,26. 233,33.
Herwerden 111,16.
Herzfeld 112,40.
Heydenreich' 12,38. 37,27.
120,28. 126,18. 148,30.
170,2.
Hilberg 60,11. 63,51. 175,53.
Hildesheimer 14,2. 109,10.
129,27.
Hiller 18.5.
Hinojosa 236,51.
Hirsch 85,52.
Hirschfeld 84,13. 89,27.
92,5. 196,7.
Hirschfelder 171,33.
Hirzel 18.4. 52,17. 127,22.
Hôck 79,16.
Hodgkin 108,49.
Hofer 42,20. 69,5.
Hoffmann 55,36. 75,4. 77,16.
83,9. 105,48. 112,45.
170,45.
Hofmann 122,5.
Holder 72,5.
Holle 65,28.
Holtzendorff 106,40.
Holwerda 57,34. 78,9.
Holzapfel 18,16. 87,48. 90,7.
104,38.
Hôlzer 123,12.
Hôlzermann 39,51. 40,15.
Horawitz 97,17.
Hôrner 126,34.
Hortis 96,22.31. 111,53.
Hottenroth 103,5.
II. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
337
Houdoy 91,32.
Houghton 83,25.
Houssaye 35,20.
Hovelacque 231,21.
Hûbner 28,30. 40,15. 65,8.
Hudemann 89,38.
Hùffer 112,53.
Hug 105,2.
Hugues 91,18.
Hùlsen 19.38.
Hûlseubeck 40,15.
Humer 126,26. 170,6.
Hunrath 86,12. 104,49.
Hunter 261,13.
Ifland 39,7.
Ignatius 46,47. 83,6.
Ihne 106,21. 126,48. 147,15.
Imbert-Gourbeyre 85,12.
Imhoof-Blumer 88,25.
Inama 307,45.
Irmei 175,47.
Jacobs 40,33. 173,50.
Jacoby 77,23.
Jackson 127,37.
Jacquey 85,38.
Jadart 97,38.
jager 88,13.
Jahns 39,16.
Jâkel 43,9.
James 98, 40.
Jannet 179,12. 181,44.
226,22.
Jebb 80,21. 177,15. 254,50.
259,51. 261,48. 262,3.
Jeep 74,40. 102,49. 132,39.
Jernstedt 313,44.
Jerram 258,19.
Joly 82,9.
Jonas 70,23.
Jordan (H.) 37,11, 40,28.
75,13. 170,9.
— (W.) 125,34.
Jos 77,23.
Josson 98,31.
Juergons 79,29.
Julien 233,21.
Jung 105,25.
Jungwirth 48,36. 63,35.
Jurien de la Gravière 21,32.
219,20.28.
Justi32,7. 104,48.
Kaas 128,1.
Kammel 103,16.
Kampen 38,13. 126,4.
Karst 36,18. 47,10. 79,3.8.
Kastorchis 97,37.
Kaufmann 103,31. 112,37.
Kaupert 28,39. 34,7.8.
Kayser 15,29. 51,37. 67,1.29.
172,13.
Keck 35,2.
Keep 70,6:
Keil 109,53.
Keiper 235,35.
Kekul(5 107,41. 230,31.
Keleti 97,52.
Relier 48,42. 72,4.5. 85.26.
107,15. 111,19. 165,19.
Kellerbauer 72,43.
Kern 73,53.
Kiderlin 75,34.
Kienitz 70,31. 77,52. 83,21.
Kiepert 37,3. 39,14. 86,8.
110,13. 112,44. 113.30.
307,38.
Kiessling 68,49. 109,15.
111,14
Kirchhoff 42,29. 54,47.
103,32. 268,33. 308,31.
Kirchner 62,17.
Kischa 174.17.
Klatt 126,46.
Klein 28,24. 38,31. 88.2.
91,29. 112,28. 129,43.
233,47.
KIopsch 112,13.
Klotz 79.50.
-^lloucek 74,21. 76,45.
Klûgmann 18,29.
Klumpar 163,3.
Klussmann 76,4.
Knaack 20,18.
Koch (E.) 173,44.48.
— G. A.) 51,17. 73,10.
108,14.
— (H. Adolf) 237,36.
— K.) 235,42.
— (V. H.) 108,15. 148,43.
Kohi 94,6.
Kôhler 18,5. 83,15.
Kohlmann 74,32.
Kolbenheyer 63,40.
Kolisch 48,39.
Kondopoulos 219,1.
Konstas 56,33.
Kont 177,16.
Kôpke 96,16.
Kopp 82,22. 148,41.
KOppel 74,45.
Kôrber 55,22.
Korinek 163,38.
Korn 58,51.
Kôrting 126,25.
Kôster 72,42.
Kosztka 177,6.
Kosztka-Perthes 177,5.
Kraffert 81,5.
Krafft 79,33.
Krall 104,25. 108,23. 234,13.
Kramer 40,40.
Kraner 171,32.
Krause 76,38. 83,17. 97,13.
112,17.
Krauss 28,27.
Krehl 124,42.
Krichauff 47,44.
Krichenbauer 44,15.
Krohn 183,11.
Krondl 172,4.
KrQger 49,14.15. 72,39.40.
Kuhlbars 43,25.
Kuhn 33,46. 38,35.
Kfahner 77,37. 105,31.
Kùllenberg 55,52.
Kupfer 46,43.
Kurtz 172,48.
Kuttner 103,34. 126,1.
Kviçala 76,25. 127,9, 128,23.
147,34.
Lagarde 124,25.
Lahnieyer 52,10.
Lambros 95,14. 108,51.
Landgraf 121,9. 174,52.
Lang 188,47. 257,46. 261.30.
Lange (J.) 78,7. '
— (L.) 36,42. 90,19.38.
94.38. 172,11.
Langsdorf 57,43.
Larombière 132,33.
Lattmann 46,20.
Laudieu 47,10.
Lautensach 73,43.
Lauth 105,42. 106,18. 109,7.
Laveleye 217,14.
J.eeuwen 46,10.
Legrand 109,52.
Lenanneur 74,39.
Lehmann 21,26. 109,31.237,1.
Lehndorff 83,36.
Lehrs 103,37. 110,17.
Leipziger Sttidien 104,10.
Leist 20,42. 21,9.
Leitschuh 80,43.
Lenormant 39,15. 88,23.
229.47. 234,31. 254,29.
Léo 35.2. 106,13. 170,19.
Leonij 307,30.
Lepetit 82,20.
Lèques 93,13.
Lewis 255,12.
Libke 146.25.
Lidgwick '261,41.
Lincke 62,31. 187,13.
Lindenschmit 39,25. 108,8.
Loiseau 192,8.
Lommer 68,3.
Lôning 93,39.
Lôwe 237,31.
LOwenfeld 97,19.
Lowinski 50,8. 65,45. 73,49.
125,39.
Lûbbert 38,20.
Luber 78,27.
Luchs 21,41. 106,50. 309.
18.
Lùck 47,52.
Luckenbach 79,11.
Lûdke 59,11.
Ludwig 110,36. 166,9.
Lutsch 50,10. 73,25.
Luxardo 89,17.
Maass 106,28. 116,6.
Macgeorge 255,42.
Madvig 41,12. 81,15. 216,47.
320,26.
Mahly 110,43.
Magnus 85,53.
Mahaffy 257,24. 261,26.
Mahlow 107,23.
Maixner 76,37.
Maier 171,42.
Makowski 171,50.
Malfatti 307,38.
Mallarmé 224,41.
Marquardt 29.4. 36,39.
98,25. 111,9. 125,46.
Martha 196,26. 206,23. 230,1.
237,10.
Martini 308,11.
Martins 70,16.
Martorell 184,47.
Marx 65,20.
Masius 96,43.
Maspero 257,36.
Matinée 249,4.
Mau 18,28. 86,42. 236,11.
Maury 37,7.
Maxa 76,43.
May 42,13. 55,18.
Mayr 55,2.
Mehler 187,24.
Meiser 20,11.
Meissner 51,51.
Mekler 47,28. 67,49. 109,1.
126,53. 173,29.
Melandri 56,23. 97,48.
Meltzer 88,29. 97,23. 104,27.
117,27.
Memorie e docum. per la stor.
deW Univ. di Pavia 97,2.
Mendelssohn 106,31.
Menge 82,52. 146,31. 257,39.
Merriam 188,49.
Merry 254,21. 259,51.
Mestica 309,21.
Meyer (A.) 73,52.
- (Edm.) 107,5.6. 112,51
B38
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
Meyer (Gust.) 109,20. 174,47.
188,43.
— (Léo) 21,14. 107,49.
110,29. 320,48.50.
— (Wilhelm) 18,12. 108,12.
236,43.
Mezger 97,51. 110,3.
173,49. 192,25.
Michael 110,52.
Michaelis 33,35. 50,17. 179,5.
Miedzychodzki 65,34.
Milani 67,40. 233,31.
Milchhôfer 18,28.
Milner 68,13.
Mistriotis 66,51.
MocW 61,2.
Mohr 78,5.
Moll 113,20.
Mommsen (Theod.) 88,36.
— (Tycho) 56,42.
Morpurgo 97,6.
Morrioue 87,37.
Morsch 76,40.
Môrschbacher 79,46.
Mortillet 231,38.
Motz 122,53.
Much 84,20.
Muche 66,38.
Mûhlbacher 113,1.
Mûldener 124,9.36.
Mùller (Alf.) 109,47.
— (G. L.) 184,23.
— (Aug.) 77,19.
— (David) 169,12.
— (Eduard) 81,3.
— Gust.) 78,3.
— (G. H.) 47,31.35.
— (H. Dietr.) 110,24.
— (H. J.) 147,6.
— (Iwan 103,26.
— Joh.) 60,51.
— (J. G.) 32,44.
— Karl) 56,2.
— Karl Fried.) 63,42.
110,33. 316,16.
— (K. F. W.) 51,46.
— K. Ottf.) 82,26. 256,39.
306,16.
— (Lucian) 12,15. 13,39.
20,35. 49,19. 72,25.
126,32. 169,20. 170,
35. 320,38.
— (Max) 234,43.
Mûller-Strùbing 35,8. 106,5.
128,41.
Munk, 82,29.
Mùnscher 74,26.
Muntean 48,22. 67,32.
Mùnz (B.) 20,14. 108,32,
175,16.
Murray 258,41.
Naber 43,18.
Nadrowski 103,52.
Nake 123,7.10.14.
Naquet 92,8.
Natorp 33,33.
Nauck 47,20. 66,46.
Nauraann 33,25. 128,5.
Naville 240,7.
Nesbitt 260,14.
Nesper 55,21.
Nestlé 142,23.24.
Nettleship 74.11. 76,50.
97,51. 254,22.' 259,24.
Netzker 75,11.
Neubaur 142,25.
Neumann 230,19.
Newton 19,5. 32,47. 257,31.
258,31. 260,52.
Nicolai 80,26. 103,14. 109,33.
Niebuhr 146,12.
Nipperdey 41,10.19. 174,33.
Nisse 129,44.
Nissen 94,21. 147,16.
Nitsche 36,1. 43,21.
Noren 42.7.
Novell! 308,16.
Novotny 50.30. 72,47. 163.10.
Occioni 306,30.
Odobesco 227,34.
Oebler 60,23.
Oeri (J.) 19,44.
Ogorek 171,52.
Oncken 112,27.
Opuscula ad Madvig. 41,13.
92,23.
Orelli 32,45.
Ostermann 122,47.
Osthoflf 77,20. 147,14.
151,52. 308,21.
Otte 67,2. 234,20.
Otto 48,17. 255,51.
Overbeck 19,51. 262,19. -
Padelletti 106,38.
Pais 309,15.
Palaeogr. Society 307,7.
Pallaveri 80,42.
Palmstein 171,47.
Papadopoulos 95,18. 226,50.
Paparrigopoulo 80,37.
Pasquier 113,44.
Pauli 17,45. 21,39, 103,39.
110,34.
Pauliat 227,35.
Pavesi 316, 42.
Pearman 65,50.
Peine 70,26.
Peiper 19,47. 106,42.
Pellegrini 308,53.
Pennigsdorf 77,49.
Percy 156,42.
Pereira 319,7.
Person 37,44. 38,28. 91,16.
Perthes 147,11.
Pessl 106,35.
Pessonne'aux 62,44. 70,7.
233,21.
Peter (Cari) 13,15. 28,4. 108,
3. 147,41. 172,19. 237,28.
- (Herm.) 59,19. 113,18.
174,35.
Petersen 59,6.
Petit de JuUeville 29,9.
Petrequin 85,3.
Petschar 50,31. 73,29.
109,45.
Petschenig 102,51.
Pfordten 104,29.
Pfundtner 103,38.
Philipp 48,3. 66,17.
Philippi 111,28.
Pichler 112,48.
Pick 113,3.
Piderit 126,35.
Pietsch 105,41.
Pinto 19,5.
Pio 108,23.
Planer 113,8.
Plew 39,3. 112,23.
Plùss 50,33. 74,3.
Poestion 81,8.
Poggi 96,48.
Pôhlmann 63,11. 127,30.
Polie 59,2.3.
Pomialovski 206,28.
Pompei e la reg. sott. dal
Vesuvio 302,18. 303,26.
307,10.
Poole 114,48.
Portioli 306,21.
Possidonio da Silva 329,3.
Prammer 83,2. 107,31.
174,47.
Prantl 268,27.
Preibisch 99,29.
Preller 146,13.
Prinz 68,7. 128,33. 236,7.
Puschmann 83,48. 85,27.
173,10.
Quackenbos 80.20.
Radtke 123,5.
Raggi 306,18.
Ramorino 107,52.
Ramsauer 127,34.
Rangabé 110,26.
Rapisardi 306,32.
Rayet (01.) 207,21. 216,19.
256,26. 258,52.
Redslob 70,30.
Rehdantz 61,28.
Reid 260,49.
Reifferscheid 45,18 50,49.
73,49. 77,44. 169,8.
Reinach (S.) 179,33. 195,19.
206,17. 220.6. 224,37.
228,25. 233,49. 256,33.
Reissermeyer 48,35.
Renan 54,7. 82,6.
Renier 93.9.
Renouf 256,2.
Reuss 36,25. 112,5.
Révillout 230,35.
Revon 231,33.
Revue de Philologie 18i,49.
186,47. 317,40. 318,44.
Rhoden 255,51.
Ribbeck 97,41. 171,25.
Ribeiro 318,48.
Riccoboni 76,48.
Richter 77,53.
Riedel 88,11.
Riemann 61,40.
Rieppi 65,39.
Riggenbach 32,45.
Ritschl 41,11. 71,39. 94,44.
104,32.
Ritter 93,47. 142,27.
Rittershain 84.43.
Robert (G) 20,12. 226,52.
— (Ul.) 96.9.
Roby 188,45. '
Robyt 181,16.
Roderich 45,10.
Rode 240,8.
Rodenberg 40,25.
Roding 320,32.
Rohde 81,43, 121,37. 147,24.
Rohden 236,29.
RoUet 85,14.
Rômer (A). 12,18. 43,43.
103,23. 128.17. 254,51.
Rosa 83,34.
Roscher 105,12. 123,1.
Rose 85,32.
Rose 42,44. 68.51. 232,5.
Rossi (G. B. 'de) 28,13.
233,12. 240,38.
Rothlauf 134,46.
Rottsahl 88,9. 112,11.
Rubio y Lluch 224,30.
Rudloff 69,11.
Ruelle 192,6.
Ruffet 95,41.
Ruggieri 220,30.
Ruggiero 86,34. 88,38.
Ruhe 51,1. 73,39.
Rumpel 104,15.
II. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
339
I
Runck 81,9.
Rzach 173,36.
Saalfeld 83,22.
Sacaze 195,30. 206,24. 230,16.
Sachau 218,25.
Sadée 170,30.
Safranek 163,47.
Saglio 112,2.
Saint-Victor 195,45.
Saint-Lager 218.27.42.
Sallet 105,16. 112,31.
Salvoni 72,38.
Sandys 258,41. 262,43.
Sanpere 184,47.
Saripolos 179,7.
Sarniento 319,4.
Satlias 18.50. 95,5.
Sauppe (H.) 40,24.
Saussure 21,3. 158,47.
Sayce 110,19. 254,48.
262,18.
Schambach 47,48.
Schanz 315,1.
Schaumberg 56,36.
Scheibmaier 126,45.
Schenk 67,52. 128,38.
Schepss 96,14.
Schiern 41,53. 236,19.
Schlee 237,23.
Schleicher 79,11.
Schliemaun 28,22. 259,1.
262,40.47.
Schraid 173,49.
Schmidt (Ad.) 34.52. 248,44.
— (B.) 94,30. '
— (Garl) 58,3. 233,1.
— (Fritz) 71,4.
— (Johan.) 38,40. 91,51.
— (Jos.) 77,24.
— (K.) 99,51. 103,19.
— (M.) 47,40.
— (Mor.) 65,46.
— (W.) 18,36.
Schmitt 18,32.
Schmitz 147,17.
Schnee 173,31. 237,20.
Schneider (Ern.) 237,7.
— (O.) 121,36.
— (Rich.) 53,45. 54,4.
125 51.52.
Schnèiderwirth 113,22.
Schneidewin 47,19. 66,46.
— (Max) 44,19.
Schnoor 70,24.
Schôll (F.) 18,7. 71,31. 173,8.
— (R.) 18,8.
Schrader 32,35.
Schramm 67,37.
Schreiber 109,5. 229,8.
235,7. 236,47.
SchrOder (J.) 70,39.
— (O.) 56,53.
— (P.) 108,45. 187,47.
Schubert (A.) 51,4. 73,52.
128,51.
— (R.) 79,53.
Schuckburg 260,12.
Schuler 09,4.
Schultz 170,22.
Schultze 100,7. 142,18.
Schulze 19,31.
Schûssler 38,22. 46,21.
Schûtz 48,24. 111,32.
Schwann 107,33.
Schwarz 36,44.
Schweikert 51,7. 73,22.
Schwickert 66,37.
Sedimayer 58,22.
Sedulii opéra 170,1.
Seeck 28,46.
Seidel 129,35.
Seiler 171,10.
Seitz 77,25.
Sepp 13,14.
Sestier 21,43. 195,43. 206,44.
Siebelis 47,1. 59,22. 173,18.
Sieglin 107,29. 129,16,
Sievers 240,8.
Simôes 318,46. 319,31.
Sitzler 17,51.
Skriue 258,17.
Smith (R. Bosworth) 37,39.
Société arcli. d'Athènes 226,17.
Sommerbrodt (Ern.) 81,28.
— (J.) 52, 7. 81,18.
Sonnenschein 17,37. 108,42.
187,49. 254,14.
Sorof 51,51.
Spagnolo 90,9.
Spengel (A.) 11,52. 70,17.
71,17. 102,50.
Spiegel 104,20.
Spiess 56,25. 80,51.
Stammbuch des Studenten
96,6.
Stark 94,51. 108,31. 146,17.
240,11.
Steiert 68,26.
Stein 63,1.
Steinhotf 70,37.
Steinwender 92,38. 112,15.
Stephani 257,15.
Stern 104,42.
Stieda 39,21. 171,6.
Stille 92,53. 248,40.
Stippl 65,15. 66,28.
Stôckel 113,24.
Stoll 80,22.
Stolte 44,4.
Strabo, 82,43.
Strenge 122,39.
Strimmer 73,34.
Sturm 175,7.
Subkoif 67,33.
Suhle 61,39.
Sumner Maine 235,26.
Suringar 97,16.
Susemihl 109,24. 127,47.
236,36. 257,3.
Sybel 109,20.
£ymbolae philol. Spenqelio
44,49.
Synopsis of the Brit. Mus.
304,49.
Szelinski 51,10.
Tacitus and Bracciolini 96,50.
Taillebois 273,7.
Tank 59,32.
Tannery 21,21.
Tardieu 227,1. 233,45.
Taruffi 86,1.
Teichmùller 127,50. 129,35.
309,13.
Télfy 110,47. 177,42.
Teltscher 59,29.
Thédenat 196,8.
Thielmann 74,52. 126,16.
Thiermann 104,50.
Thilo 218,1.
Thomas (A.) 256,27.
— (Emile) 63,37. 111,14.
217,45. 224,21.34.
— (Paul) 78,2.
Timayenis 187,24.
Tisehendorf 142,22.
Tischer 51,50.
Tissot 98,52.
Tocco 20,52.
Tomaschek 32,18. 106,19.
Tomaszewski 127,26.
Torma 108,26.
Treu 115.27. 262,5.
Tùcking '52,11. 126,8. 170.34.
174,10.
Tudeer 106,41.
Tumlirz 66,15.
Tyler 186,45.
Uckermann 111,35.
Ugdulena 80.50.
Uhdolph 77,26.
Uhlig 53,45. 125,51 148,19.
Uhrig 97,27.
Unger 145,20.
Ungermann 40,44.
Unterforcher 74.28.
Urlichs 61,7. 115,39. 171,18.
Usener 109,28. 234,24.
Ussing 256,42.
Vahlen 20,6. 73,53. 169,26.
237,36.
Valdrighi 76,53.
Valeton 28,40. 75,18.
Vallauri 71,25. 97,48.
Vanieek 77.28. 177,9.
Vannucci 307,53. 309,21.
Vapereau 80,35.
Vasak 163,15.
Vast 192,13.
Viertel 96,25.
Viravsky 171,40.
Virck 37,23.
Vischer 35,38.
Vitelli 118,20.
Vogel (A.) 79,40.
— (Frid.) 41,5.
— (Th.) 46,14.
Vogeler 38,17.
Voigt 96,26.
Voisin 68,30.
Vôlcker 67,7. 125,40.
Volkmann 82,30. 121,36.
Vollbrecht 61,39.
Vollgratf 111,23. 237,29.
Wachsmuth 18,3. 34,6.
121,36.
Wackernagel 54,11.
Wagner 95,33. 103,48.
Waitz 108,27.
Wallies 236,53.
Wallon 98,32. 233,37.
Walpole 259,49.
Wankel 83,40.
Warsberg 107,20.
Wattenbach 103,47. 307,43.
Wauters 178,40.
Wecklein (N.) 12,9. 33,14.
34,29. 47,18. 66,35.
Wegehaupt 38,7.
Weidner 35,47. 172,46.
Weihrich 126,23.
Weil (H.) 64,11. 67,45. 118,18.
125,43. 169,5.28. 187.17.
232,37. 255,36.
Weinkauff 19,29. 152,3.
188,53.
Weissbrodt 77,50.
Weissenborn 74,28. 147,6.
Weissenfels 110,7.
Welzhofer 60,47. 170,7.
Wenczel 98,1.
Weniger 82,4.
Wenzel 92,28.
Wetzel 79,47.
Wheeler 68,13. 186,43.
Whitney 257,13.
Wiedemaun 107,50.
Wiederholt 97,30.
340
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Wieseler 68,33. 128,38.
Wôlcker 47,36.
Zévort 205.41.
152,24.
Wolf 107,21. 113.38.
174,11.
Ziegler (Gh.) 103,29.
Wilamowitz - Môllendorff
Wolff (Emil) 122,51.
- (E.) 45,47.
65,48. 109.16. 111,4.
- (G.) 47,18.
— (Léo) 12,13.
AVildauer 17,42.
Wôllflin 70.36.
Zimmer 118,38.
Wilkins 261,35.
Worner 84,31.
Zingerle ( Anton. ) 107,26
Wille 233,53.
Wôtmann 146.21.
220,32.
Willems 36,40. 88,53. 90,23.
Wunder 47,18.
- (W.) 58,37.
195,11.
Wùrz 34,26.
Zippel 28,43.
Wilpert57,2. 175,20.
Wùstenfeld 104,5.
Ziwsa 103,35.
Wilson 255,26.
Young 66,47.
ZOchbauer 47,37. 67,9.
Windisch 236,1.
Zahn 100,5. 234.8.
Zôller 37.19. 105,22
Wirz 40,34.40.
Zambaldi 75.42.
247,12.
Wislocki 124,26.
Zambélios 109,44. 256,6.
Zorn 112.8.
Wlassak 21,17.
Zangemeister 103,46.
307,43.
Zycha 20,33.
Wohlrab 104,52. 172,43.
Zehetmayr 152,36.
FI>- DBS TABLES DE L.^ REVUE DES REVUES
ERRATA
DE LA REVUE DES REVUES
9, ligne 15.
Au lieu de
.• Calidon,
lire : Calydon.
34,36 et 35,29.
—
Loeschke,
— Loeschcke.
39,25.
—
LiNDENSCHMIDT,
— LlNDENSCHMlT.
44,9.
—
Bendan,
— Bkndau.
67,29.
—
Rh.,
— Th.
104,4.
—
Zeitaller,
— Zeitalter.
120,35.
—
Dellbrûck,
— Delbrûck.
173,11-12.
—
au dire d'Hippocrate
— après Hippocrate et
et de Galien,
Galien.
192,3.
—
BOULOMÉDAS,
— BOULODÉMOS.
199,50.
—
Césaru,
— Césars.
210,20.
—
accidentellemment,
— accidentellement.
211,27.
—
Baunn,
— Brunn.
237,29.
—
VOLLGRAAF,
— VOLLGRAFF.
240,42.
—
aménien.
— arménien.
254,49.
—
Analyse,
— Anabase.
260,7.
—
BUNBURG,
— BUNBURY.
Bar-le-Duc. — Typ. L. Philipoka et Ce. —
Le Gérant : G. Klincksiegk.
REVUE DES REVUES
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Sixième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1881
Rédacteur en chef : Emile Châtelain
R. DE PHiLOL. : Avril 1882, — Revue des Revues de 1881.
VI. - 1
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIÉS EN 1881
ALLEMAGNE
Rédacteurs généraux * ; Eugène Benoist et Adrien Krebs.
Abliandlungen der koeniglichen Gesellschaft der 'Wissenschaften
zu Goettingen. T. 27. Remarques scéniques et critiques sur le Cyclope
d'Euripide [Fr. Wieseler]. Art. de 37 pages. 1° Sur le temps dans lequel se
passe l'action : l'action commence avec le soir, continue toute la nuit et
dure jusqu'à une partie avancée du jour suivant. 2° Sur le lieu de l'ac- s
tion : la scène se passe sur l'Etna et non dans le voisinage comme le vou-
lait Schoenborn. Détails sur le décor. 3** Quelques remarques sur la mar-
che de l'action : dernière partie et la plus étendue de Tarticle. W. suit
l'action pasàpas et donne toutes les indications scéniques. Incidemment
il parle de la fin de Prométhée et de Pliiloctète et admet, ainsi que pour lo
le Cyclope, l'emploi d'un rideau. Pour la critique, les conjectures de W. ont
été publiées en partie dans les « Adnotationes criticaead Euripidis Cyclo-
pem » (Index sch. Gott.). <Cf. infra Nachr. z. Goett.). H. Lebègue.
Acta seminarii philologici Erlangensis. Vol. 2. De figuris etymolo-
gicis linguae latinae [G. Landgraf]. (Étude de 70 pages.) Après deux para- 15
graphes intitulés : De nomine atque historia figurae etymologicae' et
*de natura ac generibus figurae etymologicae', viennent les chapitres 1) De
elymologicis substantivorum cum verbis copulationibus (p. ex. tufbam
turbare); 2) de copulationibus etymologicisduorumnominum et verborum
(p. ex. Wirium vi' et 'properare propero' ; 3) de gradatione ac compara- 20
tione notionum etymologica. Ces chapitres, divisés en paragraphes,
1. Les journaux purement critiques, à quelque pays qu'ils appartiennent, constituent
toujours dans la Revue des Revues une division à part, sans quitter pour cela le rang que
leur assigne l'ordre alphabétique dans leurs pays respectifs. Ces journaux dont \e Rédacteur
général est M. Y., sont les suivants : Deutsclie Litteraturzeitunfj, Gœtliiigtsche f/elehrte Anzeigen,
Jahresberichte des Geschic/dswissenschaft, Jahresb. des philol. Vereins zu Berlin, Jahresb. ûb. d.
Fortschritte d. class. Alterthumsvnss., Literarisc/ies Centralblatt, Mittheil. aus d. Inst. Litteraiur
Philologischer Anzeiger, PliUolog. Rundschau, Philolog. Wochenschrift, Bulletin critique. Journal
des Savants, Revue critique, Academy, Athenaeum.
4 1881. — ALLEMAGNE.
offrent de nombreux exemples de la figure étymologique empruntés tant
à Plaute qu'au latin de la décadence (Ammien Marcellin, Apulée, la Vul-
gate, etc.). ^ Ad carmen fratrum Arvalium [W.]. A la ligne 6, 'sers' doit
être pour 'seirs' = 'siveris'. De même, 1. 10, lire ; 'advocaplis' — 'advoca-
^ bitis'. ^ De dativo verbis passivis linguae latinae subjecto qui vocatur
graecus [H. Tillmann]. Art. de 70 pages où sonL relevés et classés les
exemples que fournissent les auteurs latins depuis Piaule jusqu'à Ammien
Marcellin. •[[De Polybii dicendi génère [J. Stich]. (72 p.) Étude sur la syn-
taxe de Polybe. — Corrections proposées pour trois passages : 3, 6, 1;
i« 100, 1; 6,42, 4 [C. Wunderer]. ^ De libro Pseudo-Apuleiano de Mundo
[Jonathan Hoffmann]. (25 p.). L'auteur du 'De Mundo' a imité librement le
TTÊpl xoWou du Pseudo-Aristote, et il vivait sans doute après Apulée et Aulu-
Gelle, mais avant Alexandre Sévère et, avec probabilité, dans le courant
du 1" s. ap. J.-C, comme le pense Zeller. ^ Ad Galcni vol. IV, 821, 10-15
15 éd. Kuehn [M.]. Bonne correction fournie par 5 mss. % Galeni libellum
iTEfl aîf£(T£fc)v Toï; £i<Tapjx£voiç [reccusuit G. Helmreich]. (72 p.) Notice sur les
mss. grecs etsur ceux des traductions latines; l'édition, accompagnée de
variantes, est suivie d'une Enarratio de 26 p. pleine de notes critiques. ^
De Syntaxi Frontoniana [Ad. Ebert]. De l'emploi des cas, des prépositions,
20 du nombre de certains mots, des pronoms, des adverbes, des adjectifs,
du gérondif, du supin, des verbes, des temps, de l'infinitif, de l'accusatif
avec l'infinitif, etc.; de l'allitération, de la richesse de la langue. Appen-
dix : Emendationes Frontonianae. E. propose une trentaine de correc-
tions. T[ Emendationes Plautinae [A. Luchs]. Amph. 925 (ou 3, 2, 44), lire
25 'abstinei' =:^ 'abstini' (ancienne forme de parfait conservée dans Hetini'.
— Mil. 963 (ou 4, 1, 16), lire *audeam' au lieu de 'auderem'. 1 De asynde-
tis Aeschyleis [Theod. Gollwitzer]. (45 p.) 1° Asyndeta impropria. 2''Asyn-
deta propria ; ces deux chapitres, subdivisés en paragraphes, fournissent
un ample relevé des ex. d'asyndètes chez Eschyle. ^ Emendationes Plau-
30 tinae [A. Luchs]. Mil. 1072 (ou 4, 2, 80), lire 'exorarei te'. — Ib. 1331 (4,
8, 21) : 'moror : requiescat (ou quiescat) malo, ne interveneris'. ^ Quacs-
tionum Sallustianarum pars altéra [F. Vogel]. (44 p.) <cf. R. des R. 3, 5,
18>. Passages imités de Salluste par les auteurs qui se trouvent entre Am-
mien Marcellin et Isidore, puis entre Isidore et Eckhard IV, époque seu-
35 lement etfleurée dans le précédent article. Firmicus Malernus,Symmaque,
Sidoine, Jordanis, Grégoire de Tours ont plus ou moins emprunté des
expressions à Salluste. Après 3 siècles de silence, on retrouve de nouveau
la trace du goût des lettrés pour Salluste. Utilité de ces imitations pour
corriger le texte des Fragments de Salluste. Corrections sur qq. passages.
40 1 Sur la titulature de l'empire romain [Chr. Schoener]. (51 p.) Rejet du
nom générique et adoption d'un cognomen. Commentaire sur les titres
de 'imperator, Augustus, Caesar, princeps, dominus, rex\ Adjectifs déri-
vés de ces mots. Renseignements généraux sur les titres suivants appli-
qués à des personnes : clementia, pietas, indulgentia, mansuetudo, tran-
45 quillitas, majestas, aeternitas, perennitas, serenitas, sanclitas. ^ Ad
Galenum vol. IV, p. 789 éd. Kuehn [M.]. L'auteur critique la leçon adoptée
par Kuehn en cet endroit. ^ Arrianea [Aug. Boehner]. Examencritique de
7 passages. R. Foerster a raison contre Koechly, quand il attribue à Arrien,
et non à Élien, les chapitres 1-32 de la Tactique. ^Addenda et corrigenda
50 pour les volumes 1 et 2. E. C.
Archaeologische Zeitung. 38° année, 4° livr. Études sur Olympie
[A. E. J. Holwerda]. 1. Les fêtes d'Olympie se succédaient pendant 5 jours
dans l'ordre suivant : a) Pouôucîa; b) lutte des enfants, c) lutte des hommes,
ARCHAEOLOGISCHE ZEITUNG, O
l"^" partie, suivie d'un xwao;; c) 2" partie suivie de même d'un xwixo;; d)
sacrifices des vainqueurs et des théories, banquet dans le Prytanée. 2).
'Ecps^psta et "Eçs^po; étudiés d'après deux inscr. trouvées à Olympie. ^ Dé-
termination du pied athénien d'après le Parlhénon et le Théseion [Fr.
Hultsch]. Il était de 0™ 3083 à l'époque qui précède la construction du 5
Parthénon. If Dokimasie de la cavalerie athénienne (pi. 15). [G. Koerte].
Deux genres de dokimasies : l'une consistait en une parade officielle de
toute la cavalerie ; l'autre se passait pour chaque cavalier devant une
commission déléguée par la pcuXï), c'est cette dernière qui est représentée
sur une coupe du musée de Berlin; description de cette coupe, dans l'in- lo
térieur de laquelle nous voyons un archer scythe au service d'Athèties. ^
Victoires dans les fêtes deBacchus (pi. 16) [A. Milchhoefer]. Fragment d'un
cratère où l'on voit représentée la dédicace d'un trépied ; représentations
analogues déjà connues. ^ Groupe d'Artémis (pi. 17) [J. Friedlaender].
Cette statuette de 0,80 c. de haut représente Artémis s'appuyant sur une 15
idole qu'on ne peut déterminer ; comparaison avec une monnaie d'Eu-
karpia et avec une lampe provenant de Cnide. ^ A propos de la coupe
d'Arkésilas [0. Puchstein]. Comparaison des représentations de cette
coupe avec des peintures égyptiennes, et date approximative de la fabri-
cation de cette coupe provenant de l'époque d'Amasis et d'Arkésilas II. % 20
Relief votif à la mère des dieux (pi. 18) [L. Gurlitl]. Description du dessin
(1/3 grandeur naturelle) de ce relief important, qui est partagé en 4 fragm.,
et qui date du 5^ siècle. ^ Laocoon, peinture de vase [W. Klein]. Ce can-
thare du musée britannique a été décrit par Panofka (Cab. Pourtalès) et
par Raoul-Rochette qui se sont entièrement trompés dans l'explication des 25
peintures, elles représentent Laocoon et non pas Oreste et Néopolème. ^
Sculptures de Tégée [A. Milchhoefer]. L'auteur se range à Tavis de ceux qui
voient dans des fragments qu'il a publiés (dans Mitth. des d. a. Inst.) des
restes des figures du fronton du temple d'Athènè, de Scopas. ^ Vase non
authentique [A. Furlwaengler]. Ce vase du musée de Dresde décrit par 30
0. Jahn (Vasen mit Goldsmuck, tab. Il, 3, 4) est l'œuvre d'un faus-
saire. Tf Sur le n» 193 des inscr. d'Olympie [R. Weil]. Le Kallistrate men-
tionné dans cette incr. est le même que nous voyons désigné comme
nauarque dans une autre inscr. de Délos, publiée par HomoUe. ^ Addenda
à l'art, de Petersen sur l'Apollon au cerf de Canachos <v. R. d. R. 5, 7, 35
48) : dessin expliquant l'interprétation de P.
tf 39° année, 1« livr. Technique des vases [0. Benndorf]. Étude sur une
couleur blanche dont on se servait pour remplir le sillon des graffiti dans
les peintures de vases. ^ Euripide (pi. 1) [G. Krûger]. Le Brit. Mus. a ac-
quis une tête d'Euripide admirablement conservée ; représente-t-elle bien 40
Euripide ? Il n'y a pas d'inscr. mais si l'on lient compte des divers ren-
seignements que nous avons par les lexicographes et par Fauteur de la
vie de ce poète, on est amené à conclure que ce n'est pas là un buste
d'Euripide, on ne trouve pas de ressemblance avec les représentations
connues ; comparaison avec un buste de Copenhague ; si c'est là une tête 45
d'Euripide, il faut admettre qu'elle représente à elle seule toute une classe
de portraits d'E. inconnue jusqu'ici et qui date de sa jeunesse. % Les At-
lantes (reXapLwve;) sur la table de bronze d'Aniza (pi. 2).[E. Curtius]. La table
de bronze du musée de Berlin sur laquelle est gravé le décret des habi-
tants d'Anisa en l'honneur d'Apollonios, offre un grand intérêt pour Far- 50
chitecture ; elle était surmontée d'un fronton encadré à droite et à gauche
de colonnes et de chapiteaux corinthiens, sur lesquels se trouvaient deux
hommes supportant de la tête et d'une main une architrave ; elle doit être
6 » 1881. — ALLEMAGNE. '
d'origine syrienne et provenir d'une époque où rinfluence romaine
se faisait sentir dans les villes syriennes hellénisées ; étude de 16 pages
sur les Atlantes, Telamones, Caryatides, où C. examine toutes les ques-
tions qui se rapportent à ces soutiens architecturaux, les classe par
5 genres, étudie la manière dont ils supportent ce qui est placé sur eux et
détermine les caractères de l'époque classique. ^ Vases-trépieds de Ta-
nagra (pi. 3, 4, 5) [G. Lœschcke]. Description d'un vase en forme de tré-
pied du musée de Berlin, trouvé dans les tombeaux de Tanagra, il est à
ligures noires avec deux rangs de figures allant de droite à gauche : on
10 y voit Persée fuyant après le meurtre de Méduse; comparaison avec des
scènes analogues ; sur la panse une procession dionysiaque se rendant
au sacrifice, avec un accompagnement de danseurs, de joueurs d'instru-
ments et de victimes ; d'après la technique et le style, ce vase paraît être
athénien. Sur le couvercle on voit une frise d'animaux et au centre une
15 chasse au lièvre ; étude des représentations analogues. L. montre qu'à
Corinthe et à Athènes, du milieu du 7° s. jusqu'au commencement du 5% ces
chasses se représentent constamment, les personnages sont les mêmes,
la raison de cette persistance est la facilité avec laquelle on pouvait rendre
de tels sujets, il y a là une question de technique : l'art à ses débuts trai-
20 tait des sujets faciles. % Monuments de fart ancien en Grèce [A. Milch-
hoefer]. 1) Le monument des harpies ; M. montre qu'il a eu raison de
reconnaître dans les divinités du monument funèbre de Xanthos des
morts considérés comme héros ; il applique les mêmes raisonnements
aux deux figures assises, le sceptre en main, du monument lycicn des
25 Harpies. 2) L'Apollon de Ténée : cette statue n'est qu'une statue funé-
raire. 3) Statues archaïques de femmes de l'Acropole d'Athènes ; elles se
trouvent dans le musée de l'Acropole et sont sans tètes, ces tètes M. croit
les avoir retrouvées dans une autre salle du même musée. 4) Pied appar-
tenant aux sculptures du fronton du Parlhénon, c'est un pied d'homme
30 colossal et très bien fait, il se trouve dans le musée Patissia ; ses dimen-
sions. ^ Relief d'Athènes [L. Gurlitt]. Ce relief se trouvait dans le vesti-
bule du Musée national d'Athènes, il a beaucoup souffert ; au centre on
distingue 3 figures d'hommes formant un groupe; la composition est très
symétrique, il semble représenter une scène de comédie et pour le style
35 se rapproche du monument de Lysicrate, il serait du 4« siècle. ^ Rectifi-
cations à l'art. Hermès Carmilos [A. Conze] <v. R. des R. 5, 7,26). C. sup-
prime un des exemples qu'il avait donnés pour prouver qu'Hermès était
l'échanson de la (^-TfiTyip ôswv et en ajoute deux autres. ^ Fouilles d'Olympie
[W. Dœrpfeld et G. Treu]. Enceinte consacrée à Pélops, autel de Jupiter,
40 le Leonidaion, plusieurs enceintes entourées de colonnes ; statuettes de
bronze, têtes, sculptures, ustensiles et inscr. très nombreuses, une sta-
tuette d'Aphrodite, tête en marbre archaïque remontant au 6° siècle ; un
grand nombre d'autres têtes dont une en terre cuite mi-nature. ^ Ins-
criptions d'Olympie [Kirchhoft et Purgold]. N»* 381-392. % Sur un orne-
45 ment curieux gravé sur une plaque de bronze et consistant en une série
de cercles concentriques et de lignes, reproduisant avec des variantes
assez grandes un motif qui se rencontre souvent àOlympie[K. Purgold].
1 Étude sur une inscr. relatant la victoire de Deinosthenès [E. Curtius].
Pausanias 6, 16, 8, mentionne cette inscr. et le monument, on y lit ces mots
50 rfocra arâXa, OÙ était Cette « première stèle » et quel rapport y a-t-il entre
elle et la victoire de Deinosthenès, qui avait probablement été employé à
mesurer les routes du Péloponnèse ?
^T[ 2e livr. Dimensions de THéraion de Samos et de qq. autres temples
ARCHAEOLOGISCHE ZEITUNG. 7
[F. Hultsch]. Étude de 30 p. sur les dimensions de l'Héraion de Samos, du
temple d'Apollon Epikurios à Bassae près Phigalie, de celui d'Athène à
Égine, de l'Artemision d'Éphèse ; eurhytmie des temples grecs. ^ Deux
mosaïques de Sparte (pi. 6) [R. Engelmann]. L'une représente Achille à
Scyros au moment où il s'empare des armes d'Ulysse ; à dr. et à g. une 5
fille de Lycomède ; sur la seconde nous voyons Europe et son taureau,
elle est flanquée de deux amours tenant une écharpe : les deux sont du
1«"^ siècle av. J.-C, la seconde est d'une pierre plus belle que la première.
^ Statuette polychrome de Vénus (pi. 7) [R. Dilthey]. Cette statuette, trou-
vée à Pompéï en 1873, est couverte d'une couche de peinture bien con- lo
servée ; elle représente Vénus (0,90 c. de haut) s'appuyant sur une idole
(0,o7 c). H L'ambassade à Achille : aryballe attique (pi. 8) [G. Robert].
Cette aryballe du musée de Berlin a été trouvée en Attique, les anses
sont brisées ; près des anses on voit représentés deux chiens se précipi-
tant l'un sur l'autre ; sur la panse l'artiste a peint l'ambassade à Achille, i5
la scène se divise en deux groupes, l'un à gauche composé de trois
hommes, l'autre à droite comprenant deux hommes debout, Phénix et
Diomède ; Achille est au milieu du groupe de gauche, l'air triste et préoc-
cupé, avec lui sont Ulysse et Ajax : comparaison avec d'autres vases,
étude des différents types. T| Polybe [A. Milchhoefer]. Pausanias men- 20
tionne en Arcadie cinq monuments de Polybe, il faut en ajouter un
sixième découvert en 1880 près de l'ancienne Kleitor, description ; rap-
prochement d'une inscr. qui s'y trouve, avec une inscr. d'Olympie et res-
titution : un bas-relief nous donne le portrait du grand historien. ^ Ju-
piter et Apollon dans le combat des géants, reliefs trouvés à Termessus 25
major [G. Hirschfeld]. Description de ces deux bas-reliefs où l'on voit
d'une part Jupiter, de l'autre Apollon, luttant contre les géants. ^ Reliefs
de Pergame [A. Furlvvaengler]. Ils représentent la lutte d'Hercule contre
les géants. ^ Phinée [J. de Witte]. Description d'une composition qui
se trouve sur une amphore du Catalogue Durand 628 ; on y voit Phinée 30
aveugle placé devant une table chargée de mets, la femme de Phinée est
sur l'autre face. 1 Inscriptions d'Olympie [A. Kirchhoff] n°» 393 — 396.
[K. Purgold] n°« .396 — 414 et suppléments aux n«« 143, 227, 259, 346,
371. Plusieurs détails épigraphiques très intéressants.
^T[ 3° livr. I/Athéna Promachos de Phidias [K. Lange]. Nous avons peu 35
de renseignements sur la Promachos, elle avait la lance au poing et était
casquée, on en a la représentation dans une monnaie publiée par Beulé ;
rapprochement avec une statue décrite par Sybel et trois répliques, dont
l'une est le torse Médicis : la Promachos a été projetée après l'Athéna
Parthenos, mais avant la construction des Propylées ; si Pausanias dit 40
que la Promachos est plus ancienne que la Parthenos, c'est qu'étant en
bronze, elle a demandé moins de temps pour être exécutée. ^ Études sur
Olympie [A. E. J. Holwerda]. 3. A propos du Pentathle, a) comment déci-
dait-on de la victoire ; si après le quatrième jeu il y avait deux vain-
queurs ayant remporté chacun deux victoires dans les jeux précédents, 45
un 7;âX7.icu.a entre ces deux décidait à qui revenait la victoire définitive ;
si après le quatrième jeu, il y avait 3 vainqueurs, deux avec une victoire,
un avec deux, la lutte s'engageait entre ces trois, si c'était le dernier qui
triomphait, il était proclamé vainqueur définitif, si c'était l'un des deux
autres, un nouveau irâxaiaiAa décidait entre les deux qui avaient été vain- 50
queurs deux fois ; s'il y avait quatre vainqueurs, le dernier jeu décidait
auquel de ces quatre revenait la victoire, b) Suite des jeux, on ne sait pas
s'ils commençaient par le saut ou bien par le disque, en troisième lieu
8 1881. — ALLEMAGNE.
venait le javelot, en quatrième la course, en cinquième la lutte. 3) Re-
marques sur le saut, le javelot et le disque. ^ Vases cyrénaïques (pi. \0-
13). [0. Puclîstein]. Étude de 34 pages sur ce genre de vases, leur style,
leur forme et leur ornementation. ^% Ce journal contient en outre le ré-
5 sumé des acquisitions du musée royal en 1880, sculptures et moulages,
bronzes, terres cuites, tables votives peintes, vases de tout style, pierres
précieuses et ornements : on y lit le compte rendu des séances de la So-
ciété archéologique de Berlin, de Tlnstitut archéol. de Rome et la chro-
nique des fêtes de Winckelmann. Adrien Krebs.
10 Beitraege zur Kunde der indogermanischen Sprachen. T. 6, liv. 3.
L'apophonie latine, ii. [F. Froehde]. Partant des idées émises par lui
dans un précédent art. sur le système des voyelles indog., l'auteur veut
montrer dans quelles limites le latin a hérité de l'apophonie originaire.
11 étudie les racines verbales terminées par une consonne, (à suivre.) ^ Sur
15 l'inscr. osque du bronze de Bantia[H. Jordan]. La lecture 'p || istacusil|m
nerum' (Avellino) ainsi que la traduction de ces mots est impossii)le.
La trad. de *nerum' par 'nobilium' repose sur une hypothèse in-
vraisemblable; il est probable que ce mot cache le nom d'une magistra-
ture. Ce passage qui mentionne des tribuns du peuple, et les mots non
20 encore expliqués ' medicim *** sinum VI nesimum' renferment sans
doute des données sur leurs attributions. Mais si la position des tribuns
du peuple à Bantia vis-à-vis du Sénat de cette ville répondait, jusqu'à un
certain point, à ce qu'elle était à Rome avant Sylla, leur relation avec la
questure et les magistratures plus élevées auxquelles elle donnait accès,
25 n'avait aucun rapport avec la situation respective de ces magistratures à
Rome. Il est à désirer qu'une collation nouvelle et minutieuse de Torigi-
nal avec le dessin de de Petra et l'édition de Mommsen nous renseigne
exactement sur l'état de la 1. 29 du bronze, et qu'on sache si la copie
originale qu'Avellino a faite du fragm. disparu existe encore et si elle dif-
30 fère de ce que nous donne le Bull. Nap. Peut-être pourra-t-on, après cela,
faire encore un pas en avant. Car le fgm. d'Avellino n'est pas sans im-
portance pour la reconstitution du sens de la 1. 29. ^ Contributions à
l'étude du 3 grec [A. Fick]. On admettait, jusqu'à présent, que le p grec
provenait, dans une large mesure, d'un bh ou d'un v antéhell. F. veut
35 montrer que l'égalité ^ = bh (sauf dans qqs formes dialectales) n'est vraie
que lorsque le voisinage d'une aspirée a entravé le développement pho-
nétique régulier. Quant à la substitution d'un 3 à un ancien v elle n'avait
lieu que dans l'écriture et était étrangère à la langue parlée. A. croit pou-
voir affirmer que le p qui ne dérive pas d'une aspirée labiale ou d'un ir ou
40 u. devant une moyenne, est dû à un ancien g. Il réunit une trentaine
d'étymologies à l'appui de sa thèse. 1 L + dentale dans l'ancien indien
[Ph. Fortunatov]. Dans ce groupe, l disparaît et la dentale devient lin-
guale. Exemples. ^ Contributions à l'étude du grec vulgaire [Karl Foy].
Elles se présentent sous la forme de remarques lexicologiques et critiques
45 sur le texte d'un recueil de chants rhodiens du xiv** siècle, inconnu jus-
qu'ici et que W. Wagner a publié pour la première fois (Leipzig 1879); ce
recueil est intitulé 'AX(pagr,Tc? xr; à^dm^;. % Étymologies populaires dans le
grec ancien et le grec moderne [N. Dossius]. Exemples intéressants de
noms géographiques et de noms propres étrangers que l'étymol. popu-
50 laire cherche à expliquer. ^ Contributions étymologiques [0. Weise]. 1)
p,àvu' irixpov. A6au.àvêç Hesych. M. Corrige {j^aVj- lAtxpov et le rapproche de la rac.
man. dans le scr manâk, 'un peu', et dans p.e-:wv. Quant à l'accent, les
Athamanes doivent sans doute être comptés parmi les Éoliens qui reti-
1
BEITRAEGE ZUR KUÎ^DE DER INDOGERMANISCHEN SPRACHEN. 9
•
raient l'accent dans les adject. en u;. 2.) Lat. vlriae — lit. viline, bracelets. 3)
lit. eschketras, baleine = lat. excetra, sorte de serpent, soit qu'il y ait eu
emprunt, soit par origine commune. 4). ei>.6- p-sXav Hesych. Comme t^.ïXa;
vient d'une rac. 'mal' (être sale), d'où vient aussi (^.cxûvw; il est probable
qu'il faut rapprocher l'adj. sîxû; du subst. îxû; (Iliad. 21, 318) 'limon, fange'. 5
La coexistence de formes en et- et en i long s'explique par l'ancien F ini-
tial. 5). TCTs'p-.; = anc. 11. ail. 'varn\ tttc^'.; n'a rien de commun avec -rrrescv; le
P appartient à la rac. -:xt est pour ir, comme dans ^ttoW.;, etc. ^ Supplé-
ment au dictionnaire indo-germanique [A. Bezzenberger et A. Fick]. Liste
de 83 mots dont les congénères se retrouvent dans l'une ou l'autre des 10
langues indo-européennes.
^^ V liv. Les inscriptions du dialecte éléen [C. Daniel]. L'ancien traéit
qui a servi de base à Ahrens pour l'étude du dialecte éléen était, jusqu'à
ces dernières années, le seul monument qui pût fournir une connaissance
sûre de ce dialecte. Les fouilles d'Olyrapie ont rendu à la lumière un cer- 15
tain nombre d'autres inscr. éléennes, dont plusieurs bien conservées, et
qui datent de différentes époques. Elles ont été publiées dans l'Arch.
Zeit. Outre les signes généraux qui permettent de reconnaître l'époque, le
dial. éléen offre encore des signes particuliers, le zétacisme, l'envahisse-
ment graduel du rhotacisme et la disparition du digamma. Le 1" carac- 20
tère ne se trouve que dans les très anciennes inscr. Le rhotacisme aug-
mente d'une manière régulière en commençant par les mots courts et peu
importants : il y a cependant des exceptions qui dépendent soit de varié-
tés locales, soit d'hal)itudes individuelles. Le digamma donne lieu à plu-
sieurs observations de détail. D. distingue 3 périodes : 1° Les inscr. écrites 25
de droite à gauche ou boustrophédon; 2<* les inscr. dont la direction est
de gauche à droite, mais dont les caractères sont anciens; 3* les inscr.
écrites avec le nouvel alphabet. — 1'"*' pér. : 2 inscr.; 2« pér., a) avant
l'an 500 : 9 inscr. b) v'' siècle : 3 inscr.; 3^ pér., 2 inscr. Un appendice
donne 4 petites inscr. peu importantes et de provenance douteuse. 30
^ La transcription du bactrien [R. Pischel]. P. propose et discute une
transcription du zend plus simple, plus homogène, qui ne nécessite l'em-
ploi d'aucun des caractères servant, avec une valeur différente, à la trans-
cription du sert, et qui évite les lettres grecques dont abusent Hiibsch-
mann et Bartholomae. T[ Sur la place du dialecte lesbien parmi les 35
dialectes congénères [A- Fûhrer]. L'idée erronée d'un dialecte éolien pri-
mitif qui comprendrait les dial. de Lesbos, de la Thessalie, de la Béolie,
de l'Arcadie et de Chypre, dialecte qu'on oppose comme une unité spéci-
fique au dial. dorien et ionien-attique, se retrouve encore parfois dans les
études de dialectologie malgré les travaux concluants de KirchhofT, qui 40
ont fait abandonner le nom de dial. éolien pour celui de dial. lesbien. Au
lieu de donner des preuves de cette unité, on renvoie avec prédilection
aux 'observations sur la dialectologie grecque' publ. par Gurtius (Goelt.
Nachr. 1862). F. pense que Gurtius lui-même ne défendrait plus aujour-
d'hui ses conclusions, sans l'obstination que mettent ses disciples à en 45
appeler à ce travail. L'auteur montre que les caractères sur lesquels re-
pose celte prétendue unité de dialectes sont des coïncidences de détail,
tandis que dans les points essentiels ils présentent des différences si
fondamentales qu'elles écartent. toute idée d'unité. Le^béotien, en particu-
lier et le lesbien, pour ne parler que des plus connus, sont séparés par 50
un abîme; et les caractères communs qu'on peut citer, appartiennent
également au béotien et ta des dial. doriens, de sorte qu'ils ne prouvent
rien. Il faut répéter ce qu'avançait Hirzel sans le démontrer, que dans
10 1881. — ALLEMAGNE.
leur essence, les dial. de la Béotie et ceux du N.-O de l'Asie-Mineure, sont
aussi éloignés entre eux que les pays eux-mêmes. ^ Optimus et pessi-
mus; proximus [Léo Meyer]. Optimus ne peut venir d'un *optitumus sup-
posé, mais du suffixe ' tama' directement ajouté à une rac. verbale. Cette
5 rac. se trouvera dans le sanscrit âp, ' atteindre, atteindre le but' et op-
timus signifie primitivement 'celui qui atteint le mieux le but'. L'expli-
cation de pessimus a été tentée avec peu de succès. Pauli paraît avoir
raison. Il suppose à la base de pejor et pessimus un positif *pedus (qui se
trouve sur le sol; bas). En effet, c'est la seule forme d'où puissent dériver
10 ces deux mots. Cette rac. ' ped' doit être rapprochée du sert pad : padya-
tai 'tomber, périr, pâdayali ' il fait tomber'. Elle se retrouve aussi dans
le lai. pessum (ire,-dare). Pessimus signifie 'celui qui fait tomber, qui
ruine le mieux'. Quant à proximus, Froehde a donné la seule étymologie
satisfaisante. La gutt. y est ancienne; ce mot se rattache étroitement au
15 sert parc, ' mêler, mettre en rapport'; l'aor. ved. a-pràk offre la même
méthathèse dur que le latin ; le sens est clair. Dans 'prope' et 'pro-
pior', qu'on ne peut séparer de proximus, le p dérive du c, comme p. ex.
lupus en regard de xûxo;, probablement par une influence assimilatrice
du p initial. ^ Caries [Léo Meyer]. Doit être rapproché du sanscrit 'car'
20 (briser); pass : ' se séparer' part. ' çîrna ' brisé, déchiré, désagrégé, dé-
composé.) ^ Ato^w [Léo Meyer]. Étude du sens et de l'emploi de ce mot
dans Homère. Le correspondant sanscrit est * sarj' (Itàchcr, laisser aller,
abandonner); la forme européenne devait être ' slag'. Les formes homé-
riques de Xx-^w prouvent l'existence antérieure d'une sifflante initiale, la
25 voyelle longue du grec semble indiquer une ancienne nasale (cf. Xa7-;â?;e.v
et languescere) , d'autres formes se sont développées sans nasale,
Xoc-^wv, xà-^apo;, laxus (pour lag-tus, slag-tus). ^ Les inscriptions du dialecte
de laPhthiotide [A. Fick]. Fick donne 9 inscriptions de Thebai Phthiolides;
1 de Alos ou Kalos; i de Pteleon; 1 deMeliteia; 3 de Thaumakoi; i2 de
30 Lamia. ^ Archiv fur mittel- und neugriechische Philologie herausgegeb. v.
M. Deffner. Bd I, i-2 [v. Hatzidakis]. Appréciation très défavorable sur
DefTner. H. G.
Blaetter fur das Bayerische Gymnasialschul^vesen. Tome 17.
l""" livr. Le tombeau des Thébains à Chéronée. [H. W. Reich]. Récit d'une
35 excursion faite en novembre 1880 à Chéronée. Sur le bord de la route
qui mène à Daulis et à Delphes, près du village de Kaprena (ancienne
Chéronée) se trouve le tombeau ; c'est un rectangle de 24 m. sur 15 : au mi-
lieu du grand côté nord, sur le bord de la route, se trouve la base du lion
colossal, dont les fragments sont à quelque distance. La hauteur totale
40 du lion (à la tête) pouvait être de 4 m. Le tombeau contenait 254 cadavres,
ceux du tfpô; Xox,o; thébaiu, resté, d'après Plutarque, invaincu jusqu'à Ché-
ronée. Ils ne sont probablement pas tombés «î la place où ils ont été enter-
rés. Les cadavres étaient placés sur 7 lignes. Sept cadavres étaient cou-
chés longitudinalement entre les lignes et un peu plus haut; ils ont sans
45 doute été retrouvés après coup. Ils étaient bien conservés, chez la pluparton
pouvait encore constater par les fractures du crâne ou des os la blessure
qui avait amené la mort. ^Encore le pont du Rhin de César [Wirth]. Réfute
l'explication que R. Maxa (Zeits. f. oest. Gymn. t. 31, p. 481, sq.) donne
de la 'junctura' des ' tigna sesquip. '; W. recommande sa propre expli-
ôo cation <v. R. des R. 5, 13, 26>. ^ Sur les Olynthiennes de Démoslhène [A].
Tableau synoptique delà chronologie des années 359-348, et des discours
de D. prononcés durant cette période. Ce tableau est tiré du mémoire de
Unger pub. dans Sitzungsb. der b. Ak. der W. 1880 p. 273, sq. ^ Ausgew.
BLAETTER FUR DAS BAYERISCHE GYMNASIALSCHULWESEN. 11
Komoedien des T. M. Plautus v. J. Brix. 3. Bd : Menaechmi. 3. Aufl. [Dom-
bart]. Remarques sur un grand nombre de passages, destinés à com-
pléter ou à rectifier le commentaire. ^ Aeschrjli tragoediae, v. Kirchhoff
[Metzger]. Le texte s'écarte deDindorf dans plusieurs centaines de passages;
ie Med. tait loi dans la plupart des cas ; tout montre que K. a voulu four- 5
nir une base nouvelle à la critique du texte. Avantages et inconvénients
de ce retour à la tradition. K. ne traite pas la question des grandes inter-
polations, et admet moins de lacunes. Indispensable au critique et propre
à former le jugement.
t1[ 2« livr. Sur Tite Live 38, 26, 6. [D'^ Stumpf]. Le passage : 'Nesioiae, lo
Cranii, Palenses' a été corrigé par Weissenborn (1851) en ' Cranii <el>
Palenses' de sorte que ' Nesiotae' devrait s'entendre dans le sens d' 'in-
sulani'. Madvig (Emend. Liv. p. 443) a proposé une correction que S.
désapprouve. Il ne faut donc rien changer au texte de W. Maintenant où
chercher le m^o; de Tite Live et dans quel rapport est-il avec les autres 15
noms de la ¥ ville que nous donnent la tradition? La situation de npwwoi
est fixée (Poros actuel). La tradition historique, appuyée sur le témoignage
des monnaies et d'une inscr. ne permet pas d'admettre qu'à Tépoquedont
parle Tite Live, la 4" ville delatétrapole ait été autre que Pronnoi.Beeskow
croit trouver ce Nésos sur la côte ouest, dans un endroit nommé Asso ou 20
Nesso; si cette conjecture est vraie, il faut admettre chez Tite Live et
probablement aussi chez Strabon, une confusion de noms. T[ Sur Tite Live
21, 31, 10-H. [M. Kiderlin]. Insérer le verbe 'gignit' après ou plutôt
avant le mot gurgites; ' et ob eadem ' commence une nouvelle proposi-
lion; ' transitu' doit être pris dans le sens général de traverser (soit sur 25
des bateaux, soit à pied). ^ Die drei Reden des Perikles bei Thukydides,
V". H. Kraz [Soergel]. Traduction excellente ; critique pénétrante et mesu-
rée. Examen de divers passages. ^ Kaufmann, Vortrag ûber die Ausgra-
hungen in Olympia [Fûrtner]. Très-bon résumé, topographique et archéo-
logique, de l'expédition allemande de 1875-1880, accompagné du plan 30
i'Olympie, et de la bibliographie du sujet. ^ J. H. Schmidt, Synonymik
ier griech. Sprache 3. Bd. [Burger]. Annonce du dernier vol. qui parait
trahir une certaine fatigue, surtout comparé au 2°. Analyse et discussion du
3hap. sur les couleurs, sur pcûXsGÔat... èôsXetv etxp-n... S'eï. ^îf K. Heraeus, Uebe?-
mige unbeachtet gebliebene Fehler u. controverse Stellen im Texte der Germania 35
les Tacitus. Festschrift, etc. [Eussner]. Soulève de nombreuses questions,
dont plusieurs sont traitées pour la 1" fois, et toujours avec la même péné-
tration. Discussion de quelques conjectures. ^ Fr. Herbst, Quaestiojies
Taciteae [Eussner]. Contient qq. idées qui méritent d'être retenues. ^Cae-
sars gall. Krieg u. Theile seines Bûrgerkriegs, etc. v, A. v. Gceler, herausg. 40
von E. A. V. Gœler [J. Gerstenecker]. L'éditeur a refondu en un tout
6 ouvrages de son père, parus de 1854-1861. L'ordre des matières a été
changé en conséquence. Le texte n'a été modifié que lorsque des résul- .
tats certains l'ont exigé. Des notes do l'éditeur exposent les travaux plus
récents et l'état actuel ôeS questions. Les plans ont été refaits. Les plans 45
et les cartes ont aussi été publiés séparément.
11[ 3° livr. Sulpice Sévère imitateur de Virgile [J. Fûrtner]. On a signalé
les emprunts que S. S. fait à Salluste, Tacite, Vclleius, Q. Curce, mais
TeufTel p. ex. ne mentionne pas même Virgile. Prato, et W. Ribbeck
citent bien qq. imitations ; mais aucun auteur ancien n'a fourni à S. S. 60
autant d'images, de tournures, de mots. Des passages entiers sont em-
pruntés à ce poète (Cf. p. ex, la rencontre de Severus et de Postumia-
nus avec En. 6, 682-699). L'auteur en analyse et en cite un grand nombre;
12 1881. — ALLEMAGNE.
la plupart ne peuvent provenir que de Virgile; qqf. on est tenté de se
demander si c'est Virgile qui a servi de modèle, ou si S. S. n'a pas puisé
directement dans Lucrèce. ^ Études sur le sens de toigûtc; [Ant. Bullin
ger]. A l'appui de l'interprétation que B. a donnée de ce mot (tûv ToicûTfâv
5 7Taôr,{i-ocT(ov) dans la définition qu'Arislote donne de la tragédie, l'auteur
recherche dans d'autres auteurs des passages où ce mot a le même sens.
[l passe en revue Hérodote, neuf discours de Démosthène, le panégy-
rique d'Isocrate et un traité d'Aristote. ^ SurThéocrite 7, 136 [K. Zettel].
'hpbv u^wp doit être pris dans son sens propre et non pas (Fritzsche)
10 comme une simple épithète épique, qui serait peu à sa place dans la
bouche des personnages de Tidylle. ^ Euripide, Iphig. Taur. v. 1214 ou
H92 ou 1184 [Geist]. Au commencement de ce vers, il manque 3 syllabes
que les critiques restituent de différentes façons. G propose et défend sa
conjecture eî; cpîXou;. — Eurip. Heracl. v. 769. lire raaou; iôâvaTCi ôeol cpavoOvTa'.
15 qui paraît répondre à toutes les exigences. — Eurip. Aie. 992: lire cp''>^a
j^ivoT' ïiv jAeô' rixtov, 992 cptXa ^' eTi xal 3xvoi3<Ta, qui ne diffère que par l'adjonc-
tion de Tt de la leçon des meilleurs mss. ^ Theognidis reliquiae éd.
J. Sitzler; Theognidis elegiae sec. cur. recogn. Gh. Ziegler. [J. Dreykorn].
Le 1" ouvrage est un essai de reconstitution du vrai Théognis. Tous les
20 vers ou groupes de vers qui contiennent le mot KOpve (S. considère ce mot
comme un appellatif, = nobilis, adressé aux nobles Mégariens) sont de
Théognis, les autres ne sont pas de lui. C'est comme un signe extérieur
qui désigne les vers authentiques. Le texte est traité en conséquence.
S. retranche aussi tous les vers où Théognis s'adresse aux dieux ou qui
25 trahissent le sentimont de l'amitié. De ce qui reste, il cherche à faire un
tout. Il donne le texte complet d'après le cod. A. Remarques critiques
du rp. Malgré ses défauts, l'ouvrage laisse l'impression d'un effort sin-
cère et même d'une certaine méthode. — Z. suit la tradition de très près,
et donne cependant un texte lisible. Il ne donne que 4 conj. de lui.
30 Cette 2« éd. est encore en progrès sur la 1'^ T[ P. Willems, le Droit public
romain, ¥ éd. [M. Rottmanner]. Annonce de la nouvelle éd., très favo-
rable.
T[T| 4« livr. Les Punica de C. Silius Italiens et la 3° décade de T. Live [L.
Bauer]. (cf. 5« livr.) Contre Heymacher, B. prouve que l'ancienne opinion,
35 c.-à-d. que Tite Live est la source de Silius, est la seule juste. Les écarts
entre ces auteurs, sur lesquels insiste H., s'expliquent par la différence
des points de vue et par les efforts que fait Silius pour masquer un peu
sa dépendance. Il y a des traces nombreuses de sources différentes, qui
prouvent un travail de combinaison. Le travail poétique est analogue,
40 s. imite Homère et Virgile, mais puise aussi un peu partout. Le jugement
de Pline sur Silius est absolument vrai. ^ Sur l'édition de Virgile de
Kappes [Deuerling]. Il faut constater dans rintérôt des écoles que malgré
qq. explications qui marquent un progrès dans l'exégèse de Virgile, c'est
une œuvre manquée. Analyse de nombreux passages. ^ Sur le prologue
45 perdu du Rhésus [A. Steinberger]. L'argument du Rhésus parle de deux
prologues. Il cite un vers du 1", puis onze vers du 2'' qui paraît à l'auteur
de l'arg. 'prosaïque et peu digne d'Euripide'. Hartung pense que ce vers
formait le commencement du vrai prologue, et qu'il était prononcé par
Agamemnon ; il rejette avec le Scholiaste le fragment du 2« prologue. St.
50 pense au contraire que le vrai prologue est celui dont nous avons onze
vers ; son contenu s'unit de la façon la plus naturelle avec les premiers
vers de la tragédie, et surtout il prépare et explique très bien l'interven-
tion d'Athènè v. 595, qui demeurerait incompréhensible.
1
BLAETTER FUER DAS BAYERISCHE GYMNASIALSCHULWESEX. 13
TfT[.5« livn Quelques passages d'Arislole, Métaph. a [R. Stoelzle]. Cri-
tique et interprétation du pass. 994 A 22, et 994 b 16-20. ^Virgile, En.
4, 436 [K. Geist]. ' Cumulatam morte rcmittam' doit être conservé, seule-
ment 'remittam' doit être pris dans le sens de 'céder, éloigner de son
esprit, oublier' (ex : opinionem, iram, remittere); 'morte' serait abl. de 5
temps; il traduit : si tu me l'accordes, je t'en récompenserai avec usure
(cumulatam) et je ne l'oublierai que dans la mort. Sur cette expression,
cf. Ov. Pont., 3, 2, 27. — En. 7,627. Il faut considérer 'arvina pingui'
non comme un abl. d'instrument, mais comme un abl. de séparation;
c.-tà-d. : ils enlèvent la graisse dont on avait enduit les armes pour lo
prévenir l'oxydation. ^ Les Punica de S. Ilalicus,elc. (v. 4° livr.) ^ Collec-
tion de Romans Grecs publ. p. S. Lambros [Krumbacher]. Contribue d'une
manière intéressante à faire connaître la part que prit Byzance à la renais-
sance poétique au moyen âge. ^ Homers Odyssée v. J. H. Voss [M. Koch].
Réimpression de la l'"^ édit. (1781) de celle traduction qui, surtout sous 15
sa forme primitive, est presque un ouvrage original. Introduction de
Bernays sur les trad. allem. d'Hom. au IS** s. ^ Halm, die Rede fur P.
Sestius, 5° Aufl. [C. Hammer]. Le texte reste autant que possible fidèle à la
tradition, le commentaire est un modèle de précision et de clarté. Obser-
vations sur qqs passages. 20
%% 6« livr. Sur Caes. B. G. 5, 43. [Scholl]. 'ferventes fusili ex argilla
glandes... jacere coeperunt'. K. Wagener corrige fusilis = fusiles. Mais
il y a une difficulté grammaticale : l'emploi de deux adj. indiquant une
qualité, qui ne seraient pas unis par 'et'; de plus la difficulté de sens
subsiste. Il faut conserver ' fusili' et le prendre dans le sens de 'plastique'. 25
Le mot ferventes constitue une seconde difficulté, car l'argile ne peut être
chauffée de manière à communiquer le feu au loin. S. rapproche de ce
passage une communication intéressante de Raumer. Dans les contrées
de la Sambre on fait au moyen d'un mélange de houille et de terre glaise
des boules qu'on brûle dans les cheminées. N'est-il pas vraisemblable 30
que c'est au moyen de glandes fabriquées de la même façon que les Ner-
viens incendiaient les toits de chaume de Cicéron dans les mêmes con-
trées? % Gust. Meyer, Griechische Grammatik [Bibl. indog. Gramm,). [G.
Orterer]. 0. signale de nombreuses lacunes, mais reconnaît dans cet
ouvrage un guide sûr, avec l'aide duquel les philologues arriveront, sou- 35
vent par un chemin pénible, à se rendre compte des principaux résultats
obtenus par la grammaire comparée. T Wunder, Sop/todzs tragoed. Oedipus
rex, cur. N. Wecklein [Metzger]. Introduction refondue; beaucoup de
matériaux sous un petit vol. % Aristoteles u. Prof. Zeller in Berlin v.
A. BuLLiNGER [Wirth]. Quoique le rp. ne soit d'accord avec B. que sur peu 40
de points, il considère ce petit ouvrage comme propre à éclairer le lec-
teur sur les doctrines principales du philosophe.
11 7° et 8<^ livr. Localisation des îles homériques [Wiminer]. Exposé de
l'art, de K. Jarz (Zlschr. f. wissensch. Geogr. t. 2, p. 10) qui retrouve
Trinakia, Scheria, Ogygia, Aiaia, et quelques autres îles plus petites, 45
dans le groupe des Canaries. C'est plutôt un point de vue intéressant,
qu'une solution de la question. •[[ Deffner, Archiv fur mittel—und
Neugriechische Philologie, 1 Bd. [Krumbacher]. L'existence 30 fois séculaire
' de la langue grecque promet des résultats importants pour l'histoire du
développement du langage. Mais les travaux préparatoires manquent 50
encore et D. a voulu leur fournir un organe central. Exposition du
contenu. 1 P. Langen, Beitraege zur Kritik und Erklaerung des Plautus.
[Dombart]. Série d'excursus originaux. Ce livre exercera une grande et
14 1881. — ALLEMAGNE.
salutaire influence sur l'exégèse et la critique de Plante. Discussion de
divers passages.
^^ 9« livr. Adversaria [Eussner]. Sur les 'Â7rou.vYiu.ov£6aaTa de Pluygers
publiées par Cobel (Mnemos. t. 8 et 9). Sur la différence entre ' oratio'
5 et 'historia' (Quint. 10, 1, 31 ; 33. — Plin. ep. 5, 8, 9-H). % Sur F. G.
Welcker et sa Biographie par Kekulé [H. Fugger]. ^ Sur Eurip., Androm.
V. 6 et 7 [Geist]. Lire : vùv h i n? aXkn ^u?Tux£<î*aT-fl "ï^vr. ^ Sur Virgile, En.
1, 396 [M. Miller]. Il faut se représenter ces cygnes divisés en deux
bandes (bis senos), mais toujours disposés 'ordine longo' c.-à-d. en
10 colonnes les uns derrière les autres ; au moment où Vénus les montre à
Énée, les uns prennent terre (aut capere), les autres se disposent à le
faire, ce que Virg. exprime par jam despectare videntur captas, se. ab
illis. Cette explication répond exactement au v. 400. 1 G. W. Gossrau,
Lateinische Sprachlehre, '2.^'' verhess. Aufl. [Scholl]. Originalité et sûreté,
15 intelligence saine des phénomènes grammaticaux, précision dans les
définitions, sagacité dans l'analyse.
11[ 10« livr. sur Iliade 19, 287-300 [Seibel]. Réfute l'opinion' d'Overdick
qui voit dans les paroles de Briseis un threnos chanté, accompagné par
un chœur de femmes, et qui, après avoir retranché les 2 derniers vers,
20 divise le reste en 3 strophes. îf Contributions à Martial [Renn]. Épig. 7,
50, 6 :lire ' prope ter senas vixit Olympiadas', dans le sens de 18 x 5 =
90 ans. Ep. 51 v. 11, lire avec Schneidewin et un certain nombre de mss. :
'Neque enim satis ante vacabit'. Observations sur le sens de neque et
nec dans Martial. Ep. 51 v. 13, lire : *nobis licet'. ^ Sur Commodien
25 [Dombart]. Observations critiques et correction d'un certain nombre de
passages. H. G.
Berichte ûber die Verhandlungen der koenigl. saechs. Gesellschaft
der 'Wissenschaften zu Leipzig. 1881. 1-2 Abth. Analecta pour servir
à la critique et à l'explication des sculptures du Parthénon [OverbeckJ.
80 <Voy. R. des R. 5, 11, 21 >. n. Sur le prétendu Thésée. 0. rattache à cette
statue D (fronton oriental) une main gauche tenant un fragment de bâton
qu'il regarde comme faisant partie d'un sarment chargé de raisins; la
main droite aurait tenu un thyrse; ce serait Dionysos avec une chevelure
à la mode ancienne ; cela confirmerait l'hypothèse qui fait de E, Kova et
35 F, Dèmèter. Cependant tout cela n'est qu'une hypothèse. — m. Sur les
figures KLM du fronton Est. 0. prouve par un examen approfondi du
marbre qu'il est impossible de les séparer en deux groupes. C'est une
triade et très probablement celle des Moirai ; rien n'empêche de se les re-
présenter filant (2 planches). % Sur la composition de la frise de Phiga-
40 lia [K. Lange]. Examen soigneux de l'original qui se trouve au British
Muséum ; L. relève qqs. erreurs de son devancier Ivanoff; démontre que
l'on possède la frise entière et établit d'une manière définitive la place de
plusieurs des plaques de marbre. Expliqueune partie des irrégularités qui
existent dans la construction de ce temple (1 pL). ^\ Contributions à la
45 paléographie grecque [Gardthausen]. <Voy. R. des R. 4, 9, 2o>.iv. Remar-
que sur la copie faite par Tischendorf du fragt de Ménandre publié par Co-
bet (Mnemos. 1876). — v. Sur la minuscule grecque dans l'Italie méridio-
nale. Mss. de l'an 1291, de Rossano. — vi. Sur la manière d'écrire les
notes dans Péglise grecque. Publication de l'introduction d'un recueil de
50 cantiques grecs contenant l'explication du système musical; point de vue
purement paléographique (3 planches). ^ Analecta pour servir à la criti-
que et à l'explication des sculptures du Parthénon [Overbeck]. iv. Poséi-
don (fronton 0) présente des traces de vêtement, v. Le fragment d'aile ap-
CORRESPONDENZBLATT DES GESAIkTMTVEREINS 15
partient à Niké (I, fronton Est), vi. Main colossale avec un fragment de
torche ; appartient à une figure debout ; peut-être Artémis ou Dèmèter.
vir. Il n'y avait que peu d'ornements peints sur la frise du Parthénon,
et seulement sur des surfaces planes ; ailleurs ils manquaient ou étaient
en marbre ou en bronze (1 planche). H. Meylan. s
Commentationes philologae Jenenses,ediderunt seminariiphilologo-
rumJenensis professores. Vol.d. De fontibusZonarae quaestionesseleclae
[P. Sauerbrei]. Recherches sur les sources des livres 14 et 15 de Zonaras.
Exemples de la manière dont il puisait dans les auteurs. En résumé, Z. a
surtout suivi Théophane, et incidemment Georges, Cedrenus, Léon le lo
grammairien, Nicéphore et Procope. Son œuvre n'est réellement utile que
pour le règne de Léon le Grand, parce les sources où il a puisé pour cette
partie sont perdues. 1 De Juli Frontini strategematon libro qui fertur
quarto [Gotth. Gundermann]. Les éditeurs des Stratagèmes n'ont consulté
que de mauvais manuscrits et ils ont ignoré la meilleure classe de rass. is
Description des mss. divisés en 2 classes; 1° (les meilleurs) : Harleian.
2666, saec.ix; Gothan. 101, s. ix; Cusanus 14, s. xii; 2» Paris. 7240, saec.
x-xi; Gudianus 16, s. xiv init. ; Harleian. 2729, s. xii, Oxon., s. xii. Suit
une édition du 4« livre des Stratagèmes accompagnée de 25 pages de notes
critiques. % De Theodoro lectore Theophanis fonte prsecipuo [J. V. Sarra- 20
zin]. Il semble que Théophane ait puisé dans Théodore tout ce qu'il rap-
porte depuis l'an 439 après J.-C. Recherches sur les autres auteurs con-
sultés par Théophane. E. G.
Gorrespondenzblatt des. Gesammtvereins der deutschen Ges-
chichts und Alterthumsvereine. 29^ année. 1" et 2® livr. Trouvé près 25
de Donassenheim les fondations d'un bâtiment romain. %^ 5° livr. Deux
nouvelles sépultures de légionnaires trouvées à Mayence. 1) pierre tumu-
laire avec inscr. et relief représentant un légionnaire de la 'legio II Pan-
nonica', elle est mutilée et offre qq. analogie avec une pierre tumulaire
trouvée à Strasbourg en 1737, aujourd'hui à Mayence ; 2)Autre pierre tu- so
mulaire recouvrant 5 personnes, un soldat de la 'legio I adjutrix' et ses
camarades, également mutilée. ITf 6° livr. Description d'un moule à épée
de bronze trouvé dans l'ile de Sylt. Tf Les Romains prenaient aux sources
de Finthener l'eau qu'ils faisaient venir à Mayence; inscr. d'un monument
dédié aux nymphes. ^^ 7° livr. Liste des ouvrages parus dans Tannée as
par les soins de la 'Centraldirection der MonumentaGermaniae'.^f Trouvé
près de Walhendorf des souterrains analogues à ceux que mentionne
Tacite, Germ. 16 ; des tombeaux dont qqs.-uns d'après leur contenu, se-
raient très anciens; une villa romaine qni a dû être construite au 2^ s. ap.
J.-G., et brûlée dans le 3° par les Alamenes, qq. statuettes de bronze. ^ 40
Trouvé à Mayence une pierre tumulaire avec inscr. e^ relief représentant
un homme (Tertinius Svitulus) et sa femme. fT 8° livr. Histoire de la
ville de Dieburg, bâtie sur l'emplacement d'une ancienne ville romaine. T
Trouvé près de Mayence un tombeau romain qui a contenu deux per-
sonnes; inscr. et deux bustes. T[ Trouvailles romaines, entre autres chaî- 45
nettes de bronze. %^ 9« livr. Découvert près de Mayence une galerie
souterraine faite par les Romains. n[ 10® livr. Le pont du Rhin à
Mayence est de construction romaine [F. Schneider]. Étude sur cette ques-
tion, avec passages d'auteurs latins et preuves à l'appui. ^] Inscription
romaine, trouvée dans l'Odenwald [Zangemeister]. Inscr. votive, assez bien 60
conservée qui se trouve sur un autel dédié à Diane, remarquable en ceci,
qu'elle offre dans 6 lignes très courtes trois exemples de latin vulgaire :
'Diane' pour *Dianae', 'pro' construit avec l'ace, et 'suvos' pour *suos'. If
16 1881. — ALLEMAGNE.
Deux autels romains et plusieurs inscr. trouvés à Seligenstadt. •jj^ il» et
12" livr. Le pont du Rhin (suite). L'auteur continue son étude et déter-
mine l'époque précise de la construction, 235 ap. J.-G. environ. ^ Le mur
d'enceinte de Rippenweiher dans l'Odenwald [v. Cohausen]. Description
5 de ce rempart composé de blocs énormes et qui correspond à la descrip-
tion d'Ammien Marcellin, 28, 2. % Détails sur les fouilles laites depuis
Mayencc jusqu'à Wetter le long du 'Limes Romanus'.l2 inscr. trouvées à
Wimpfen, intéressantes pour l'épigraphie rom. ^^ Cette Revue contient
en outre le compte rendu des discussions qui ont eu lieu aux séances
10 générales du 'Gesammtvereins der d. Geschichts-und Alterthumsvereine»
ô Francfort : dans la lO*» livr. il est question du castel romain qui aurait
existé à Gunthersburg, près Francfort: dans la il^et 12Mivr. on traite des
bains romains de Rergen, des autels ou pierres sacrées qui ont été encas-
trés par les Romains eux-mêmes dans des murs de fortification ; des rap-
15 ports entre le mur d'enceinte du Taunus et la route romaine, et enfin des
souterrains mentionnés par Tacite, Germ. 16 et qui servaient de retraites
et de greniers aux Germains. A. K.
Correspondenz-Blatt fur die Gelehrten-und Realschulen Wûrt-
tembergs. T. 27. 3« et 4» livr. Observations critiques et exégéliques sur
20 l'Enéide de Virgile [0. Treuber]. En. \, 453, au lieu de 'inlrans' (Ribb.)
lire 'inhians'. 2, 30. On pourrait être tenté de lire ainsi la fin du vers :
*hic Ajax cessare solebat'. 2, 161 T. propose : 'si magnaque pandam.
2, 173. S'il y a lieu à une émendation (Kvicala), il faudrait lire 'laesosque
per artus'. 3, 682 sqq. lire : 'contra jussa monent Heleni, Scyllam atque
25 Charybdim | inter,utrimqueviaeleti discrimine parvo, | ni teneant cursus;
certum est darelintearetro'. 4, 65 sqq., lire : 'Heu vatum ignavae mentes!
etc.'. 4, 436 T. propose de lire : 'quam mihi quum dederit, tum laeta
mente remiltam', scil. cum. 7, 544 lire 'et alis enixa per auras'; v. 546
'sic in amicitiam coeant' 8, 449 sqq : changer impositis en impulsis.
30 TfTf 5« et 6° livr. Sur la séparation des syllabes [Vogelmann]. V. étudie au
point de vue de la pratique scolaire les règles d'après lesquelles on
sépare les syllabes à la fin des lignes, dans le grec, le latin, l'allemand,
le français, l'italien, l'espagnol et l'anglais, et conclut à la plus large tolé-
rance à l'égard de l'élève qui applique aux langues étrangères, même au
35 latin et au grec, les règles qui existent pour l'allemand. ^ Sur la gram-
maire grecque de Koch [Kohn]. Réfutation de la théorie d'Aken quant au
plus-que-parfait; observations sur celle de Baeumlein quant à l'imparfait
et à l'aoriste; discussion des passages correspondants de la grammaire de
Koch. f 1[ 7e et 8« livr. Sur l'orthographe latine [Cari Wagener]. A propos
40 d'un art. sur le même sujet de Kraz (liv. 1 et 2), W. trouve que Kraz
n'est pas conséqu^t; le désir de distinguer des formes qui auraient la
môme orthographe n'est pas une raison suffisante pour faire adopter une
orthographe notoirement fausse (nae, quum, proh). Quant à l'étymologie,
elle ne doit être consultée qu'en seconde ligne ; il s'agit avant tout de
45 restituer Torthographe du temps de Quintilien. W. se décide pour retrac-
tare (contre Kraz) pourharena, crus, futtilis (malgré l'étymologie), helluo;
dilectus (et non 'delectus', K.) hère (et non 'heri'); scaena d'après les
inscriptions, psenitet, genetrix. ^^ 9« et 10° livr. Remarques critiques et
exégéliques sur Salluste (B. Jug. c. 31) [Treuber]. Il faut voir dans ' ni ' une
50 forme arch. = ne, comme dans Lucrèce 3, 286, et dans une inscr. ; Le 'a
vobis' signifie : 'de votre part; beaucoup de choses dont vous portez la
responsabilité'. §22 lire 'arripitur' au 1. de 'eripitur', et dans la dernière
phrase au lieu de ad hoc ; * ad ( = at) haec (pour hae comme on trouve
CORRESPONDENZ-BLATT FUER WUERTTEMBERG. 17
qqf., môme chez Cicéron) si non sint injuriae, etc. T[ Le bouclier d'Enée
(En. 8, 628-731) [OesterlenJ. Essai de reconstruction du plan que Virgile
avait devant les yeux. Et d'abord dans Mecerat et' il ne laut pas prendre
et = etiam, ' aussi, entre autres ', ce qui ne peut se comprendre au début
d'une description; ce 'et' auquel rien ne répond en apparence est repris 5
par des expressions analogues, p. ex. : 635 nec procul hinc Romani; 639
post idem inter se; 645 nec non Tarquinium. Les tableaux décrits sont
représentés dans 4 cercles concentriques. Le premier qui entoure l'umbo
(630-666) contient 8 tableaux en deux séries, 630-646, 647-665). Le second
(v. 671-713) représente sur les petits côtés du bouclier la mer et sur les lo
longs côtés, d'une part la bataille d'Actium, de l'autre la fuite d'Antoine
et de Cléopàtre. Le troisième, scènes (666-670) des enfers : \° L'entrée
des enfers; 2° les tourments : Catilina ; 3° les Champs-Elysées; 4'*Caton
juge des enfers. Enfin avec le v. 714 commence le 4° cercle qui occupe le
bord du bouclier, et contient le triomphe d'Octave. ^ 'ïum' dans l'apo- i5
dosis (après quum) est-il latin? [Treuber]. Réponse* à Kraz qui avait
contesté la latinité de la correction proposée par Treuber de En. 4, 436
(livr. 3 et 4).
11^ T. 28 1^'' et 2° livr. Les traditions sur la fondation des jeux olym-
piques [Knapp]. L'étude des anciennes traditions ne fournit aucun argu- 20
ment contre l'opinion de Strabon (8, p. 354 et 355) et on ne pourra
probablement jamais arriver à une conception plus précise de Torigine
de ces jeux et dissiper l'obscurité mythique qui Tenveloppe. ^Sur Tacite
Germ. c. 30, 1. [K.]. Interprétation de 'et Cattos suos... deponit'. ^ Obser-
vations sur César [Wenningj.^Notes exégétiques sur R. G. I, c. 1, c. 20, 25
c. 25. ^% 3° et 4<^ livr. Discours sur Thucydide [Ableiter]. Inlluence
exercée sur Th. par le mouvement philosophique de son temps. Celle des
sophistes est considérable, mais Th. a opposé à leurs exagérations,
l'indépendance de pensée et l'impartialité qu'ils avaient eux-mêmes con-
tribué à développer en lui. Le tîoîvtx psî d'Heraclite repris par Protagoras a 30
été transfiguré et est devenu la grande loi du développement universel :
Trav-ra rJo-jAz x.x\ eXaaaojjôai. Là noblc et calmc impartialité de l'historien qui
résulte de la reconnaissance des droits de chacun et l'art de parler du
même sujet en se mettant à des points de vue différents (àvTtXû-^ix.Yi tîxvyî)
sont dus aussi à la discipline de l'école. Enfin Th., comme les sophistes, 35
fait de l'intérêt le mobile des actions humaines, tout en condamnant la
poursuite d'un intérêt égoïste ou bas. If Sur Tacite, Germ. c. 13. Insignis
mobilitas... aspici. [Krauss]. Exégèse de ce passage ; K. défend contre^
l'autorité de tous les mss. qui portent 'ceteris' la correction de J. Lipse
'ceteri'. •|n[5° et 6° livr. Sur Tacite, Germ. c. 11 [Hochstetter]. Ut turbae 40
placuit, considunt armatl. Il ne faut pas corriger, mais sous-entendre
'considère' après 'placuit'. ^ Pour la justification de Tacite [G. Fehleisen].
Contre Dûrr, qui dans un mémoire ' Les procès de lèse-majesté sous
Tibère', cherche à réhabiliter l'empereur. F. insiste d'abord sur le fait que
Tibère étendit aux paroles mêmes la loi de lèse-majesté et en aggrava la 45
pénalité. Il lui reproche aussi d'avoir encouragé la délation et d'avoir été
souvent juge et partie dans des procès de ce genre. Puis il analyse un
certain nombre de procès de lèse-majesté proprement dits, et de haute
trahison, et conclut en disant que l'histoire nous force à revenir à l'opi-
nion traditionnelle ; en présence des faits, tout essai de réhabiliter Tibère so
devient un hommage pour Tacite. T[^f 9« et 10° livr. Sur Horace, Od. 4, 12
[OesterlenJ. Le Virgile à qui est adressée cette ode n'est autre que le
poëte. Quant à la difficulté chronologique, Oe. la résout en supposant
R. DE piiiLOL. : Avril i^S2. ~ Jievite des lîevues de 1881. VI. —
18 1881. — ALLEMAGNE.
que cette ode aurait été écrite peu après les satires et les épodes et dans
le même temps que les premières odes. Non comprise dans le recueil des
3 premiers livres paru en 23 av. J.-C, probablement îi cause de son carac-
tère intime et un peu ironique, elle aurait été insérée par Hor. dans le
6 4« liv. publié 7 ans après la mort de Virg., comme un témoignage des
relations familières qui existaient entre les deux amis. ^ Adolf Michaelis,
Ueber die Entwickelung der Archaeologie in unserem Jahrhundert [P. W.]
Analyse d'un discours prononcé à l'univ. de Strasbourg. H. G.
Deutsche Litteraturzeitung. 2*^ année. 1 jr. 0. v. Gebhardt et Har-
10 NACK, Evangeliorum cod. graecus purpureus Rossanensis [ZoepfFel]. <v. R. des
R. 5, i24, 32>. ^ Philologische Untersuchungen. Publié par Kiessling et Wi-
LAMOWiTZ-MoELLENDORFF. Fasc. 3 (de biographis graecisquaestiones selec-
tae) [H. Diels]. Beaucoup de résultats de détail neufs et sûrs. La lettre de
W.-M. se distingue par VI^x^yct. comme par l'Êv-'î-^çia du style <cf. ibid.
lâ m, 3>. ^ G. OehmighExX, Plinianische Studien zur geograpMschen u. Kunst-
historischen Litteratur [Urlichs]. Beaucoup d'application et de sagacité,
mais il n'y a là que des études. ^ Th. Friedrich, Biographie des Barkiden
Mago [Holm]. De la clarté et de la pénétration. ^ Hoelder, Die Entwicke-
lungsformen des roemischen Privatrechts [Zachariae v. Lingenthal]. Ne manque
20 pas d'élévation, mais n'est pas toujours suifisamment clair. ^^ 8 jr.
Mettauer, De Platonis scholiorum fontihus [Wilamowilz-Moellendorfï]. Ex-
cellent. % Nicephori archîepiscopi Constantinopolitani opusculahistorica Ed. de
BooR (Accedit Ignatii Diaconi vita Nicephori) [Eberhard]. De la prudence
et du soin. ^ Eisenlohr, Das lateinische Verbum [H. Jordan]. Mauvais. %
25 P. WiLLEMS, Le droit public romain depuis la fondation de Rome jusqu'à Jus-
tinien A" éd. [Seeck]. Confus. W. manque des qualités nécessaires pour un
travail aussi étendu. *^^ 15 \v.LycophronisAlexandra rec.G.KiNKEL [Scheer].
Est un des plus tristes exenj4)les de légèreté et d'incapacité. ^ P. Ovidius
Naso. Rec.KoRN. T. 2. Metamorphoseon libri 15 [F. Léo]. Montre de la pru-
30 dence et une connaissance exacte du poète. ^SEDLMAYER,Knïisc/ier Commen-
tarzu Ovids Heroiden [iû.]. Utile T^our les objections qu'il provoquera. ^DoM-
BART, Ueber die aeltesten Ausgaben der Instructionen Comtnodians [Hanssen]
(Pour l'analyse v. R. des R. 5, 163, 53 et 13, 27). Méritoire. ^ Kaufmann,
Deutsche Geschichte bis auf Karl den Gr. T. 1. Les Germains des temps pri-
35 mitifs [Krusch]. Éloges. ^ Stark, Systematik u. Geschichte d. Archaeologie d.
Kunst [R. Kekulé]. Ouvrage laissé inachevé par la mort de Tauteur, et qui
témoigne d'une application énorme. H22 jr. J. Be^^xys, 2 Abhaiidhmgen
ûberdie aristotelische Theoriedes Dramas[J. Rééd. avec qq. additions d'anciens
travaux parmi lesquels celui sur l'eflet de la tragédie n'a pas été modifié;
40 les objections qu'il a soulevées n'ont pas été prises en considération, ^f
Delbrueck, Einleitung in das Sprachstudium [Joh. Schmidt]. Le critique pro-
teste contre l'appréciation peu favorable de D. au sujet de Bopp et de
Schleicher. ^ Piccolomini, Estratti inediti dai codici greci délia biblioteca
Mediceo-Laurenziana (T. 16 des Annali délie univ. Tosc.) [H. Usener]. An-
45 nonce. ^^ 29 jr. Tudeer, De dialectorum Graecarum digammo testimonia
inscriptionum [Hinrichs]. Utile et témoignant d'une louable application. La
disposition laisse à désirer. ^ Lycurgi oratio in Leocratem éd. Thalheim
[Kaibel]. Texte bien établi. La critique de T. est en général satisfaisante.
^ Elter, De Joannis Stobaei cod. Photiano [H. Diels]. Résultats très impor-
50 tants. Toutefois E. va trop loin dans l'application de sa méthode. ^J. Hue-
mer, Zur Geschichte der mittellateinischen Dichtung (Hugonis Ambianensis
sive Ribomontensis opuscula) [E. Voigt], En général rien de neuf. A peu
près manqué. 1 Ein spanisches Steinbuch... hrsg. v. Wollmoeller []. Tra-
I
I
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 19
duction espagnole, assez infidèle de Marbode (liber de gemmis et-mystica
seu moralis applicalio) et du livre 16 des origines d'Isidore, découvert au
British Muséum. Intéressant au point de vue delà langue. Éloges pourV.
^^ 5 fév. E. V. SCHMIDT, Die Philosophie der Mythologie u. Max Mùller
[Pfleiderer]. Soulève des objections sérieuses. ^LANGEN,Bei7raeâ'e zur Kritik 5
u. Erklaerung des Plantas []. Travail solide. ^ Stephani, Compte rendu de la
commission Imp. archéologique pour Vannée 1877 (6 pi.), [Furtwaengler].Rien
d'essentiellement neuf dans le texte; des méprises singulières <v. R. des
R. 5, 257, 15 et 19, 30- lllf ^'^ févr. F. Mezger, Pindars Siegeslieder erklaert
[Wilamowilz-Moellendorff]. Mauvais. T[ F. Blass, Dî'e Attische Beredtsamkeit, lo
{3« partie, r^ section : partisans et adversaires de Démosthène) [A. v.
Bamberg]. Éloges. ^ Hertzberg, Geschichte von Hellas u. Rom []. Critiques
sur le groupement des faits, l'incertitude de qqs. résultats, enfin sur le
style surchargé d'épilhètes. %^ 19 fév. I. Bruns, Platos Gesetze voru. 7iach
ihrer Herausgabe durch Philipp von Opus [Heitz]. Étude critique où l'auteur i5
a fait preuve de sagacité. 1[ Archiv fur mittel-u. neugriechische Philologie.
Hrsg. V. Deffner. t. 1, fasc. 1-2 [Rangabé]. Annonce. Le critique reproche
à D. de dédaigner la xoivyi qui est actuellement la langue des lettrés. U
Zielinski, Die letzten Jahre des ziveiten punischen Krieges [Holm]. Éloges,
malgré qqs. critiques. ^ K. B. Stark, Vortraege u. Aufsaetze aus dem Gebiete 20
der Archaeologie u. Kunstgeschichte. Ed. G. KmxEL [Blûmner]. Utile, quoique
vieilli sur qqs. points. ^ Soltau, Ueber die Entstehung u. Zusammensethung
der Volksversammlungen [Jordan]. Les résultats ne sont pas en rapport avec
le travail dépensé trop souvent à réfuter des théories de peu de valeur.
% A. V. K1RCHENHEIM, Die Regentschaft [Laband]. Compilation ampoulée et 25
sans nouveautés. TITl 26 fév. F. Becker, Die hcidnîsche Weiheformel D. M.
auf altchristlichen Grabsteinen [Heinrici]. Résout définitivement la question
dans le sens païen. ^ G. Oehler, De simplicibus consonis continuis ingraeca
lingua sine vocalis productione geminatarum loco positis [Bezzenberger]. Peu
satisfaisant.^ P. Pulch, De^Eudociae quod ferturViolario [Wil.Moellendorff]. 3o
Conclusions définitives et qui détruisent radicalement toutes les combi-
naisons de L Flach ('vir de hoc autore haud dubie inprimis meritus'). ^
G. VoiGT, Die Widerbelebung des klassischen Altertums T. 1. 2® éd. [A.
ReifTerscheid]. Loué. T Philtppi, Zur Reconstruction der Weltkarte des
Agrippa (avec 5 esquisses autographiées) [Partsch]. Résultats douteux. ITf 35
5 mars. Lehmann, Die tachygraphischen Abkuerzungen[Die\s]. Bon en somme
malgré qqs objections de détail. T[ Huschke, Die jûngst aufgefundenen
Bruchstïicke aus Schriften roemischer Juristen [Zachariae v. Lingenthal]. A fait
avancer la lecture du texte. Article critique. ^^ 12 mars. Die Perser, Tra-
goedie des Aeschylos. Traduit et complété par H. Koechly. Ed. K. Bartscii *o
[H.]. La traduction allemande de K. est en général bien écrite. L'hypothèse
d'après laquelle la fin des Perses serait perdue est inadmissible. %
Huschke, Die neue oskische Bleitafel u. die pelignische Inschrift aus Corfinium
["F. B.]. De bonnes indications parfois, quoique les principes d'étymologie
soient mauvais. ^ J. Beloch, Der italischc Bund unter Roms Hégémonie 46
[Seeck]. Fait avec négligence. Des idées ingénieuses cependant. Livre
utile, à condition de refaire tout le travail dont B. s'est dispensé. If Luebke,
Geschichte der Plastik von den aeltesten Zeiten bis zur Gegenwart. T. 1. 3^ éd.
[Furtwaengler]. Mauvais. ^^ 19 mars. Wa.ltema.tii, De Batrachomyomachiae
origine, natura, historia... [Rohde]. Manqué. Latin obscur. ^JusTi, Geschichte 50
des alten Persiens [E.]. Grands éloges. ^ Furtwaengler, DerSatyr aus Per-
gamon. 3 pi. [Loeschcke]. Expose avec clarté et concision l'histoire des
types de Silène, du Satyre et de Pan. Résultats importants. 11[26 mars.
20 1881. -- ALLEMAGNE.
Daub, De Suîdae biographicorum origine et fide (11^ Suppl. Jahrb.) [Wil.-
Moellendorff]. De l'application dépensée sans profit. ^ Schreiber, Die an-
tiken Bildwei^ke der Villa Ludovisi (3 grav. 1 pian) [v. Duhn]. Comble une
lacune. Éloges et observations de détail du critique. ^^ 2 avr. E. Zeller,
^ Die Philosophie de?' Griechen... P. 3. 1^ sect. (la Philosophie après Aristote)
3« éd. [Susemihl]. Éd. supérieure à la précédente; titre de gloire pour la
science allemande. % Ruge, Bemerkungen zu den griechischen Lehnwoertern
im Lateinischen [H. Jordan]. Le critique montre parqqs exemplescomment
R. traite les questions difficiles. ^ Stiller, De Castoris libris Chronicis
10 [Holm]. Montre d'une manière satisfaisante ce qui dans Eusèbe peut pro-
venir de Castor; S. n'a pas épuisé la qucstionen ce quiconcerneDiodore.
Bonne correction de v. Gutschmid à l'article de Suidas sur Castor. ^ J.
Overbeck, Geschichte der griechischen Plastik (3'^ éd. remaniée et augmen-
tée) [Kekulé]. A fait de louables etïorts pour mettre à profit les décou-
la vertes récentes, sans modifier le plan primitif; mais n'a pas toujours
réussi. *^^[ 9 avr. Aeschyli tragoediae, éd A. Kirchhoff [Hitler]. C'est
comme éd. portative la plus sûre et la pks recommandable. %^ \6 avr.
Revue des Études juives n°« 1 et 2 [Wellhauscn]. Annonce. (VoirR. des R. 5,
240, 18>. Tj^" 23 avr. KmsTE, Die constitutionellen Verschiedenheiten der
2) Verschlusslaute im Indogermanischen [Verner]. Hypothèses contestables. %
R. Ntcolai, Geschichte der roemischen Litteratur [k. Kiessling]. Mauvais. Le
critique cite un certain nombre de phrases à titre d'échantillons. ^ Boehm,
Quaestiones Laconicae [v. Wil.-Moellendorff]. Sans valeur. ^ Gelzer, Sextus
Julius Africanus u. die byzantinische Chronographie (P. 1. La chronographie
25 de J. A.) [A. Schoene]. Bon, mais il faudrait plus de clarté dans les re-
cherches de détail. Observation du critique sur la 2e éd. d'Africanus. ^
Eratosthenes' geographische Fragmente neu gesammelt... v. H. Berger [Ger-
land]. Analyse et éloges. 1[130 avr. J. G.V.HaHN, NeceXXviviîcà Trapaaûôta
Publié par Pio [Rangabé]. Beaucoup de travail sur un sujet d'intérêt mé-
^^ diocre. % Publilii Syri mimi sententiae. Rec. 0. Friedrich [Léo]. Violente
arbitrairement la tradition; qqs.conjecuires estimables. Le commentaire,
la meilleure partie de l'ouvrage, témoigne d'une lecture appliquée. ^
BUDINSZKY, Die Ausbreitung der lateinischen Sprache iiber Italien u. die Provinzen
des roem. Reiches [r.]. Excellent. % Luckenbach, Das Verhaeltnis d. griechis-
35 chen Vasenbilder zu d. Gedichten d. epischen Kyklos [C.Robert]. Appréciation
favorable en somme malgré qqs. réserves. ^^ 7 mai. J. Ouvert, Le peuple
et la langue des Mèdes [F. Spiegel]. Intéresse le philologue, le linguiste et
l'historien <v. pi. loin, Jahresb. d. Geschichtswiss.). W. Meyer, Die Vrbina-
tische Sammlung v. Spruchversen des Menander^ Euripides, u. A. [Diels]. Dé-
40 couverte de 53 vers dont M. a exagéré l'importance. Travail solide néan-
moins. ^ Recueil de fac-similés à Vusage de l'École des Chartes. Fasc. 1.
[Wiegand]. Soigné. •[[ Revista de ciencias hisioricas. T. i. Publié par S. San-
pere; 2* M ARTORELL, Apuntes arqueologicos ordenadospor S ANViiB.E[HuebneT].
Annonce <v. R. des R. 5, i84, 35 et 47>. ^ Cantor, Vorlesungcn iiber Ges-
vo chichte der Mathematik. T. 1 [Curtze]*. Livre 'epochemachend'. %^ 14 mai.
C Pauli, Etruskische Studien Fasc. 3. [Deecke]. Foule d'explications inté-
ressantes, qui, d'ailleurs, malgré la sagacité de P. ne sont que des hypo-
thèses plus ou moins vraisemblables. ^ Mahaffy, Ueber den Ursprung der
homerischen Gedichte; 2° Sayce, Ueber die Sprache der homerischen Gedichte.
50 Trad. par Imelmann [G. Hinrichs]. Nombreuses critiques. ^ E. Thomas.
Scoliastes de Virgile [Kiessling]. Travail soigné et utile; jugement sain. *[[
Petersen, Quaestiones de historia gentium Atticarum [Wilamowitz-Moellen-
dorff]. Sans valeur. % R. Kekulé, Das Leben Fried. Gottl. Welckers [F. v.
I
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 21
Duhn]. Loué. %% 21 mai. H. Paul, Principîen der Sprachgeschichte [Bezzcn-
berger]. Platitudes exprimées avec une ennuyeuse 'Philistrositaet'. Tota-
lement manqué. ^Iwan Mueller, Spécimen novae éd. libri Galeniani qui ins-
crihitur Q-:^ xaîç toû ofwu.aTo; jcpocdeaiv at r-îi? t|^u/,7i? S'uvaptstç exovrai [W.
Studemund]. Soigné. Qqs. observations critiques de S. ^ E. Wagner, Be s
M. Valerio Martiale poetarum Augusteae aetatis imitatore [Schenkl]. De bons
résultats mais qui pourraient être encore plus nombreux. Tf L. v. Ranke,
Weltgeschichte (1" Part. Les plus anciens peuples et les Grecs.) [Roepell].
Analyse détaillée de ce livre dans lequel les qualitésrachètent amplement
les défauts. ^ Palma di Cesnola, Cypern. Seine aîtenStaedte^ Graeber u. Tem- lo
pel, trad. par L. Stern avec introduction de G. Ebers '[Pielschmann].
L'ouvrage a beaucoup gagné grâce aux nombreuses améliorations de S.
1[^ 28 mai. Busse, De praesidiis Aristotelis Politica emcndandi [Susemihl].
Soigné. B. a vu juste le plus souvent : mais il devra se métier de son pro-
pre jugement. ^Boeder, Zur Erklaerung u. Kritik des Isaios [Hug]. Contesta- i5
ble sur bien des points. ^ Moniimenta Germaniae histo7Hca{P. prior : Poetae
latini aevi Carolini.Rec.DuEMiMLER) [Humer]. Très louable en somme bien
qu'il reste beaucoup à faire. ^Homers Odyssée v, J. IL Voss (Réimpression
de la r^ éd. de 1781, avec introduction de Bernays) []. Annonce. ^ Ch.
Graux, Essai sur les origines du fonds grec de VEscurial [Wattenbach]. Éloge 20
sans réserve de la science de l'auteur, ainsi que de son remarquable talent
d'exposition. %^ 4 jn. L. Lange, Spicilegiûm criticum in Ciceronis orationem
de domo [Eberhard]. Éloges. ^ Bech, Verzéichnis der alten Handschriften
u. Bruche in der Bomherren-Bibliothek zu Zeitz []. Annonce. T[ Zobel de Zan-
GRONiz, Estudio historico de la Moneda antiqua Espanola [Hûbner]. Fournit 25
une base solide aux travaux ultérieurs. Analyse. TfT[ U jn. Pohl, Bas
Ichthys-Monument von Autun (1 pi.) [G. Heinricij. Approfondi, bien que
toutes les questions ne soient pas résolues. ^ Matinée, Platon et Plotin
[H. F. Millier]. Aperçus souvent contestables. ^ Hart, Be Tzetzarum no-
mine, vitiSy scriptis [Scbeer]. A rectifié des erreurs anciennes et abouti à 30
des résultats nouveaux auxquels on ne pourra guère ajouter. ^ Linke,
Quaestiones de Macrobii Saturnaliorum fontibus et WissowA, Be M. Saturna-
liorum fontibus [Riessling]. 2 diss. couronnées par la Faculté dcBreslauet
qui se complètent. La 2« est préférable à la V^. ^ Suringar, Bido (Trag. ex
segmentis priorum librorum Aeneidos composita ab auctore incerto [Ericli 35
Schmidt]. Le poème n'a pas d'originalité. La métrique y est négligée. 1]
BusoLT, Forschungen zur griech. Geschichte. P. 1 [WiL-Moellendortf]. Fait
légèrement et sans critique. ^ Polîtes, Anati^giç (xerewpoXo-^i^bi {y.ùôoi
<v. R. des R. 5, 286, 50> [H. Usencr]. L'intérêt principal du livre consiste
en ce qu'il fait connaître des traditions populaires, une littérature incon- 40
nue en dehors de la Grèce, des collections non imprimées et d'anciens
mss. ^T[ 18 jn. Platonis operaquae feruntur omnia. T. 8. Gorgias et Menon.
Ed. M. SCHANZ [Susemihl]. Très bon. ^ G. Meyer, Griechische Grammatik^
[Joh. Schmidt]. Cet ouvrage, malgré ses défauts, est le meilleur livred'en-
semble pour les commençants. ^[^1 2o jn. 0. Keller, Epilegomenazu Horaz. 45
P. 3 [A. Kiessling]. A jeter au panier. *![ Thumser, Be civium Atheniensium
muneribus corumque immunitate [Wil.-Moellcndorlf]. Le meilleur livre sur
cette matière. Observations du critique. ^ R. Schneider, Bie Geburt der
Af/ie7ia (6 pi.) []. Contestable, de la pénétration néanmoins. T[1f 2J1.H.
BoNiTZ, IJeber den TJrsprung der homerischen Gedichte, 5'' éd. procurée par R. 50
Neubauer [G. Hinrichs]. Très recommandable. 1^ 9 jl. Glogau, Ziel u.
Wesen der humanistischen Bildung []. Apologie intéressante des études clas- *
siques dans le sens de Boeckh et de Steinthal. 1 Rangabé, Bie Aussprachc
22 1881. — ALLEMAGNE.
des Griechischm []. Combat pour l'itacisme avec des armes émoussées
depuis longtemps. ^ Stampini, La Poeèia Romana e la metrica et Commento
metrico a 19 odi diOrazio Flacco [Léo]. Le 1" est insuffisant; le 2% tout élé-
mentaire, n'a rien de remarquable au point de vue de la critique. ÎEnmann,
5 Vntersuchungen ûeber die Quellen des Pompeius Trogus fur die griechische u.
sicilische Geschichte [Holm]. Ouvrage couronné par l'Université de Dorpat
et qui contient beaucoup de nouveautés de détail. ^ E. da \eiga, A tabula
de bronze de Aljustrel et Memoria das Antiguidades de Mertola [Hûbner].
Éloges surtout pour le second travail. ^^ 16 jl. Brugman, Morphologis-
u) che Vntersuchungen auf dem Gcbiete der indog. Sprachen P. 3 [Collitz]. Mon-
tre combien la jeune école de grammairiens mérite peu d'imitateurs dans
les points où elle est originale. ^ Graux, De Plutarchi codice manu scripto
Matritensi injuria neglecto <R. de Phil. tome 5.) [Diels]. Intérêt au point de
vue critique et historique de cette trouvaille qui est la plus imporlanlc
15 que G. ait faite dans les mss. d'Espagne. ^ Merguet, Lexicon zu den Reden
des Cicero. P. 2 [Andresen]. Excellent. % C. S. Koeiiler, Das Tierleben im
Sprichwort der Griechen u. Roemer [H. Usener]. Nullement scientifique. %
Reineri Phagifacetus (avec la vers, latine de S. Brant). Rec. Lemcke [Ericli
Schmidt]. Nouvelle éd. critique de ce poème du 12" s. qui d'après L. con-
20 tient des allusions à Horace, Ovide, etc. ^ Hortis, Studj sulle opère latine
del Roccaccio []. Grands éloges. ^ Deppe, Der roemische Rachekrieg in Deuts-
chland 14-16 n. Chr[0. H.-E]. Mauvais. ^ G. Weber, Le Sipylos et ses monu-
ments (pi.) [G. Hirschfeld]. Soigné. ^T 23 jl. Aristophanis Comoediae. P. 3
Ecclesiazusae. Ed. Blaydes [A. v. Bamberg]. Le critique renvoie à l'ap-
25 préciation qu'il a déjà donnée <v. R. d. R. 5, 17, 33>. % Aristophanis Ranae.
Rec. A. V. Velsen [id.]. Très soigné, toutefois le relevé des variantes a été
poussé jusqu'à la minutie. ^Rayet, Monuments de Vart antique. Livr. 1 et 2
(pi.) [Conze]. Le texte repose sur des connaissances sérieuses et témoigne
d'un goût délicat; l'exécution est excellente. ^^ 30 jl. F. Spiess, Das 3e-
30 rusalem desJosephus [Furrer]. Approfondi. ^ Breyer, Analecta Pindarica 1.
[E. Hiller]. Soigné et approfondi. ^ Gnesotti, Animadversiones in aliquot
Ovidii Metamarphoseon /ocos [Léo]. A peu près manqué. !![ 6 août. Aristote-
lis Ethica Nicomachea rec. Susemihl [Heitz]. Apparat critique plus complet
et plus soigné que dans les éd. publiées jusqu'à ce jour. "HT. Livi ab urbe
35 Gonditalibri. Rec. H. J. Mueller (P. 1. Contenant les livres 'l et 2; P. 2 : 25
et 26) [Luchs]. Constitue un progrès marqué dans la critique; le texte mé-
rite d'être placé à côté de celui de Madvig. ^ F. Vogel, De Hcgesippo, qui
dicitur, Josephi interprète [B. Niese]. Cherche en vain à démontrer qui? saint
Ambroise n'est pas l'auteur du remaniement en latin de Josèphe, attribué
40 à Hégésippe. ^ Bellew, The Races of Afghanistan [Gerland]. L'identifi-
cation des 'ATrap'jTat, des 25LTTap^ai, des AttS"()cai est très réussie. ^ Pompei.
Rivista illnstrata di archeologia popolare [G. Hirscheld]. Annonce, ^•f 13
août. Christ, Der Gebrauchder griechischen Partikel te mit besonderer Rezug-
nahme auf Homer; 2° Die Wiederholungen gleicher u. aehnlicher Verse in der
45 lims [Renner]. Le critique accepte les résultats principaux de C. ^ Heister-
bergk, Ueber den Namen Italien [Seeck]. Recherches claires et solides. ^De
Rochas d'AiGLUN, Principes de la fortification antique [L. F.]. <v. R. de Phil.
t. 3.) Traité avec clarté et compétence. A recommander aux professeurs.
^^ 20 août. Xenophontis qui fertur libellas de republica Atheniensium. Ed. A.
50 KiRGHHOFF (2° éd. coiTigéc) [Wil.-Moellendorff]. Peu de changements nota-
bles. *![ Hauschild, Die Grundsaetze u. Mittel der Wortbildang bei Tertullian
[A. Reifferscheid]. Manqué. ^ Wiedemann, Geschichte Aegyptens von Psa-
mctichl bis auf Alex ander den Gr. [Pietschmann.] Repose sur des connais-
»
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 23
sances solides. %%TI août. Sanders, Neugriechische Grammatik [Rangabé].
Remaniement en allemand du livre anglais de E. Vincent et Dickson. ^
B. Fabricius, Die Elegien des Albius TibiUlus w. einiger Zeitgenosseji erklaert
[Schenkl]. Travail d'amateur. ^ Matthiass, Bas foenus nauticum u. die
geschichtliche Entwickeîung de)' Bodmerei [Ehrenberg]. Soigné. ^^ 3 sept. 5
Fragmenta philosophorum graecorum Rec. Mullach (3. Les platoniciens et
les péripatéticiens.) [Heitz]. A refaire depuis le commencement. ^ Plotini
Enneades rec. H. F. Mueller. T. 2 [VolkmanJ. Est un progrès sur l'éd. de
Kirchhoff. Observations critiques. ^Rubio y Lluch, Estudio critico-biblio-
grafico sobre Anacreonte y la colleccion Anacreontica [G. Kaibel]. La partie bi- lo
bliographique a seule qq. valeur. %% iO sept. K.Frey, Homer [G. Hinrichs].
Mauvais.il Venanti Fortunati opéra poetica (Mon. Germaniae T. ^. P. 1.
ed F. Leo [Voigt]. Très bon. ^ Schlichteisen, De flde historica Silii Italici
[Holm]. Beaucoup de lecture. Très soigné. Les résultats principaux sont
concluants. ^ Burckhardt, Die Zeit Constantins des Gr. (2*' éd.) [Seeck]. Pas is
de changements notables à la i"' éd. ^ Jurien de la. Gravière, La marine
des anciens. — Cartault, La trière athénienne (5 planches) [L. Brunn]. Le i^^
est fciit sans souci de la philologie; le 2" témoigne de connaissances tech-
niques unies à une solide méthode philologique. ^% 17 sept. Deecke
et Pauli, Etruskische Forschungen u. Sludien. Fasc. 1. [Lattes]. Abonde en 20
observations ingénieuses et en conjectures heureuses. ^ Die Bibliotheken
derKloester des Athos (rapport de Sp. Lambros, trad. parBoLTz[Wattenbach].
Nombreuses erreurs dans la trad. allemande. ^ Tocilescu, Dacia inainte
de Romani P. 1 et 2 (fig.) [Tomaschek]. Très soigné. % H. Kiepert, iVouueZ/e
carte de la régence de Tmiis [Gerland]. A'ulilisé avec avantage pour les rui- S5
nés romaines les matériaux réunis par G. Wilmanns. ^^ 24 sept. A. v.
Kampen, Descriptiones nobilissimorum apud classicos locorum. Ser. i (i5 ad
Caesaris de B. G. commentarios tabulae) [Dittenbergerj.Loué. ^[Huebner,
Ueber mechanische Copien v. Inschriften [0- Hirschfeld.] Écrit instructif à re-
commander à tous les amis de l'antiquité. % Wezel, De opiflcio opiftcibus- 30
que apud veteres Romanos. P. 1. [Bûchsenschûtz]. Pas de résultats sûrs.
î[l[ l^'^oct. H. V. Kleist, Der Gedankengang in Plotins erster Abhandlung
[H. F. MûUer]. Répond fort bien aux exigences de la question. '^ F.Wie-
seler, Scenische u. Kritische Bemerkunhen zu Euripides' Kyklops (v. pi. h.
Abhandl. d. Gesell. d. Wiss. Goett.) [Wil.-Moellendorff]. Des choses bien 35
étranges sur la mise en scène. ^ 0. Hempel, Quaestiones TheoGriteae[G,
Kaibel]. Du soin, beaucoupde nouveautés, mais résultats contestables parce
que H. n'a pas su borner son sujet. Latin défectueux. ^ Hansen, De tropis
et flguris apud Tibullum [K. Schenkl]. Inférieur à Dissen.lf Poehlmann, Die
Anfaenge Roms [Seeck*]. Témoigne d'une lecture extraordinaire, mais man- 40
que de critique. P. prend des hypothèses douteuses pour des résultats
certains. ^ Brentano, Zur Loesung der trojanischen Frage (2 plans) [Furl-
v^'angler]. Parait assez inutile. ^^ 8 oct. Thiemann, Grundzûge der home-
rischen Modus-Syntax..[G. Hinrichs]. Rien de neuf ni de juste sur la préten-
due différence de àv et de îcîv, que le critique désirerait voir« enterrée 45
définitivement ». % Boletim de Architectura e ArcheologiaT . 2 et 3 [Hûbner].
Annonce. ^[^ 15 oct. Van Herwerden, Lapidum de dialecto Attica testimonia
[Dittenberger]. Utile aux philologues. 1[ F. HartmaNxN, De aoristo secundo
[Mahlow]. Approbation mêlée de qqs. réserves. ^\ P. Meyer, Untersuchung
liber die Frage der Echtheit des Briefwechsels Cicero ad Brutum [Andresen]. 50
Conclut contre l'authenticité d'une façon satisfaisante. ^ Hagemann, De
Graecorum prytaneis capitad [A. Hug]. Soigné et utile dans qqs. parties. •[
V. Veith, Vetera castra [0. H.-Ë.]. Intéressant quoiqu'il soulève bien des
24 1881. — ALLEMAGNE.
objections. ^ G. Loeschcke, Observationes archaeologicae [Korte]. Conjectures
le plus souvent justes. ^% 22 oct. Phitarque, vie de Dêmosthéne, éd. Cli.
Graux [A. v. Bamberg]. En progrès notable sur celle de Teubner. Parfai-
tement disposée et annotée. ^ Cornelii Nepotis Vitae excellentium imperato-
5 rum, édil. de classe par Cobet [H. J. Mûller]. Constitue un progrès dans
la critique de Népos; mais malgré la science de C. les résultats ne sont
pas partout satisfaisants. ^ Wentzel, De Juba meirico. P. ] [Léo]. Con-
testable sur bien des points. ^ Szanto, TJntersuchungen ùber das attischc
Bùrgerrecht [WiL-Moellendorfl]. 2 monographies dont la 1^° est satisfai-
10 santé; la 2^ l'est fort peu malgré qqs. observations justes. ^^ 29 oct.
Platos Bialog Theaetet. Trad. et commentaire par v. KiRCHMANN[Heilzl. Non
scientifique. % Constans, De sermone Sallustiano [Scheindler].But modeste
complètement atteint. Toutefois C. aurait mieux fait de procéder d'une
manière plus scientifique <v. pi. loin Rev. Critique). ^P/ii7o%îsc/ic Untersu-
15 chungen... Fasc. 2 (sur les poètes d'Auguste) par Léo etKiESSLiNG[Vahlen].
Le 1" a vu juste dans les points principaux, les études du 2" sont très
utiles pour Texégèse des Odes d'Horace. ^ Huegel, Geschichtliche u. sysie-
matische Entwickelung w. Ausbildung der Perspective in der klassischen Malerei
[Furtwaengler]. Mauvais pour le fond et pour la forme. ^Thode, Die Arif^^eu
20 in den Stichen Marc-antons, Agostino Venezianos u. M. Lantes [Michaelis].
Bon. %^ 5 nov. Haesecke, Die Entstehung des 1. Bûches der Ilias [G. Hin-
richs]. Méthode prudente, recherches ingénieuses; mais au fond jeu spi-
rituel. ^ Hanssen, De artemetrica Commodiani [\o\g[]. Contribution estima-
ble. T[ Mueller-Struebing, Thukydideische Forschungen [v. Wilamowilz-Moel-
25 lendorfî]. Tissu d'excentricités. %^ 12 nov. Veteris Testamenti graeci codd.
Vaticanus et Sinaiticus collati a Nestlé [Nowack]. Travail important faisant
suite à la 6" éd. des Septante de Tischendorf. ^ Pappenheim, Erlaeuterungen
zu des S. Empiricus Pyrrhoneischen Grundzùgen [Diels]. Attache trop d'im-
portance à la terminologie de S. % Birt, Elpides [G. Kaibel]. Non sans
30 valeur : maiç on attendait mieux de B. ^ Ribbeck, Fr. Wilh. Ritschl. T. 2.
[Bûcheler]. On ne pouvait élever à Ritschl un monument plus honorable.
^ F. Dahn, Urgeschichte der germanischen u. romanischen Voelker. T. 1 . Fasc.
1-3 [Holder-Egger]. Est le meilleur livre sur le sujet. ^ Heydemann, Sa^yr-
w. Bakchennamen. (fig.) [G. Hirschfeld]. Très méritoire. ^^ 19 nov. H.Weil,
35 Eschyle. Morceaux choisis [H.]. Éd. de classe parfaitement appropriée à son
but. Liste des corrections de texte nouvelles. % M. Valerii Martialis Epi-
grammaton lib. 1. Rec. Joh. Flach [K. Schenkl]. Texte corrigé heureuse-
ment en maint endroit. Toutefois la plupart des conj. de F. rencontrent
peu d'assentiment. Commentaire méritoire. ^ Ad. Bauer, Themistokles[\i.
40 Niese]. De valeur inégale. ^ Die Reliefs an der Balustrade der Athena Nike.
Ed. R. Kekulé (avec des 'Beitraege' de G. Loeschcke et de Bohn. 7 pi.) [C.
Robert]. Éloge du texte et des dessins (de Ludw. Otto). ^^ 26 nov. Klin-
kenberg. De Euripideorum prologorum arte et interpolatione [Wilamowitz-
Moellendorff]. Est la meilleure dissertation sur Euripide depuis celle de
45 Hirzel; de la sagacité et une solide connaissance de la langue. Abus de
l'athétèse. ^ Euripide. Alceste, éd. H. Weil [id.]. Petite éd. de classe; la
critique y est généralement mesurée. ^ The Medea ofEuripides. Ed. Verrall
[id.]. De fines remarques; l'érudition laisse à désirer. ^^ 3 déc. Heyna-
CHER, Was ergibt sich aus dem Sprachgebrauch Caesars im B. G. ? [Andre-
50 sen]. Satisfaisant. ^ Legrand, Recueil de contes populaires Grecs [Boltz].
Annonce. ^ L. Havet, De Saturnio Latinorum versu (Bibl. Éc. H. Et.) [Léo].
Beaucoup de soin, d'application; de très bonnes choses. Mais le critique
est d'un autre avis quant au fond. ^ J. Klein, Fasti consulares (depuis la
DISSERTATIONES PHILOLOGICAE ARGENTORATENSES . 25
mort de César jusqu'à Dioclétien) [Bormann]. Comble très heureusement
une lacune. ^ Carta corografica e archeologica delV Italia Centrale sous la
direction dé Kiepert [Partsch]. Très bon. ^f 10 déc. Maerkel, Platos Ideal-
Stat dargestellt [Heilz]. N'épuise pas le sujet, mais atteint bien son but. ^
Lud. Adam, Bie Odyssée u. der epische Cyklus [G. Hinrichs]. Du travail sans &
doute, mais de nombreux défauts. Le critique se réserve de donner une
appréciation plus étendue dans Zeils. f. oesterr. Gymn. ^ Pfitzner, Ges-
chichteder roemischen Kaiserlegionen (d'Auguste à Hadrien) [Seeck]. Ne mérite
pas qu'on s'y arrête. ^[ Perrot et Chipiez, Histoire de l'art dans Vantiquité.
T. 1. L'Ég-ypte [Conze]. Grands éloges pour le texte et Texécution. TJ^ 17 lo
déc. J. Bernays, Phokion u. seine neueren Beurtheiler [Diels]. Cherche à jus-
tifier Phocion en lui attribuant certains principes philosophiques. Plai-
doyer brillant. ^ Vanucci, Proverbi latini illustrati [Genthe]. De l'applica-
tion, du goût et du jugement; mais plus intéressant que scientifique. ^
KuMKEj Diodoinis Siculusu. die roemische Annalistik [Holm]. Mérite un examen is
attentif. K. a vu souvent juste. ^ DiMITSAS nepl tyîç àXyiôoù; -rearpî^oç Toù
èloy^o'j )cax>.tT£x.vou Haitùviou [Lambros]. InstrucUf; mais on regrette d'y
trouver des attaques personnelles. 1[1f 24 déc. Coote, The Romans of Bri-
tain [Hûbner]. Livre étrange mais qui renferme parfois des remarques
savantes et ingénieuses. Henri Lebègue. 20
Dissertationes philologicae Argentoratenses selectae. Vol. 2. De
versibus in Lucretii carminé repetitis [C. Gneisse]. Dans cette étude de
84 p. G. passe en revue les différents vers ou passages répétés dans
Lucrèce, il les divise en cinq classes, a) répétitions dues au poète lui-
même, elles sont en très petit nombre, b) répétitions dues aux copistes, 25
elles sont passées sous silence puisque Lachmann a épuisé le sujet, c)
celles qui sont dues à ce que Lachmann a appelé le 'philosophus lector',
d) celles qu'il faut attribuer à l'éditeur du Denat. rerum ; et enfin e) celles
qui sont du fait d'un grammairien qui a amplifié ou corrigé Lucrèce.
Suit un tableau de onze passages répétés par Lucrèce lui-même et un 3o
index de tous les passages cités dans le travail. ^ De Dionysii Halicar-
nassensis scriptis rhetoricis quaestiones criticae [Léon. Sadée]. Après
avoir dans son chap. I, comparé entre eux les cod. FlorentinusetAmbro-
sianus, S. conclut qu'ils proviennent tous deux d'un archétype datant
du S<^ s., il étudie séparément chacun des mss., examine leurs diverses 35
leçons en les comparant avec celles de la vulgate, et en les adoptant ou
en les corrigeant : dans un 2° chap. il recherche dans ces deux mss. les
fragments des anciens écrivains, prosateurs ou poètes, qui ne se trou-
vent que dans Denys, c.-à-d. Pindare, Trasymaque, Lysias, Isée, Dinar-
que, Théophraste, Philochore, Démétrius Magnés ; il consacre un 3° chap. -*<>
à rechercher en quoi l'exemplaire de Thucydide dont se servait Denys
d'H. diffère des mss. encore existants de l'historien athénien, ou s'ac-
corde avec eux, il montre qu'il y a une grande ressemblance entre le
texte suivi par D. et celui de Bekker. Un 4» chap. contient les corrections
au texte de D. proposées par S. Suit un index des passages cités et des ^^
corrections. % De sermonis proprietatibus quae leguntur apud Cornili-
cium et in primis Ciceronis libris [Ph. Thielmann]. Rapports qu'il y a
entre le style de Cornificius et celui de Cicéron, T. s'est borné aux
premiers ouvrages publiés par Cic. : il étudie a) les mots, b) les formes
des mots, c) la syntaxe, d) la formation des mots ; qq. corrections à la ^o
Rhétorique de Cornificius.
1^ Vol. 3. De diebus contionum ordinarium apud Athenienses [A.
Reusch]. Énumération de tous les passages du C. L A. t. 2, où il est
26 1881. — ALLEMAGNE.
question d'assemblées xûpiat; jours où elles ont été tenues ; du nombre
dos assemblées, quatre par mois au temps des dix tribus, elles n'étaient
pas convoquées à jours fixes, mais suivant les besoins tantôt plus tôt,
tantôt plus tard dans le mois ; c'était aux prytanes que revenait le droit
^ de désigner laquelle de ces assemblées était la x-jpîa. Pollux s'est donc
trompé en affirmant que la première assemblée du mois était toijjours la
îc'jpta : quels étaient les sujets traités dans chaque assemblée? Erreur de
Pollux qui a voulu attribuer à chaque assemblée des matières distinctes,
alors que les inscr. prouvent que sauf pour la îc-jpîa, les besoins du moment
10 taisaient loi : manières de convoquer les assemblées et formules em-
ployées pour désigner cet acte administratif. L'auteur a ajouté trois
tableaux développés se rapportant au sujet qu'il traite. ^ De versuum
dochmiacorum origine [G. Pickel]. i) Des vers appelés vers syncopés, 2)
des vers dochmiaques qui sont des vers iambiques ou mieux des tripo-
15 dies iambiques, dont la seconde arsis est syncopée. ^ De vocabulis
graecanicis quac tradunlur in inscriptionibus carminum Horatianorum
[E. Zarncke]. Recherche sur la provenance des mots grecs ajoutés dans
les mss. d'Horace aux titres de ses poésies, et qui paraissent avoir eu
pour but de désigner le genre de chaque poésie ; ils sont en majeure
20 partie sans importance, car on ne peut résumer en un mot la tendance
d'une épître ou d'une ode d'Horace ; on ne peut préciser l'époque où ils
ont été ajoutés, ils sont antérieurs en tous cas au commencement du
4« siècle.
^^ Vol. 4. Epigrammata graeca in Aegypto reperta [0. Puchstein].
25 Étude épigraphique de 78 pages sur 37 inscr. publiées entre autres par
Kaibel ; détails sur la métrique, la langue, l'écriture de ces épigram-
mes, corrections diverses. ^ De M. Terenti Yarronis de lingua latina
librorum codice Florentino [A. Groth]. G'est du ms. de la Laurentienne
de Florence désigné par la lettre F et datant du xi° siècle que provien-
30 nent tous les mss. du De lingua latina de Varron; l'auteur en a fait la
recension et consigne dans une étude de 68 pages le résultat de ses
recherches. ^ De genatu Atheniensium quaestioncs epigraphicaeselectae
[V. Heydemann]. Gonsidéralions sur l'autorité du Sénat dans l'adminis-
tration des deniers publics, autorité du même Sénat dans les honneurs
3p qu'il décernait, juridiction du Sénat, rôle du Sénat dans la question des
travaux publics, dans le recouvrement des tributs des alliés et dans
les relations commerciales d'Athènes avec les autres peuples, surtout
pour ce qui a rapport aux traités : qq. remarques sur C. L A. i, 52.
restitution du texte. ^ De metris Pindari quaestiones très [F. Vogl]. 1)
■40 Pindare a toujours évité à la fin du vers les syllabes se terminant par
une brève. 2) De la continuation du rhythme dans'les strophes doriques.
3 ) De la syllabe douteuse dans le vers au milieu de la strophe
dorique. ^ De Eudociae quod fertur violario [P. Pulch]. Le Violarium a
été à tort attribué à l'impératrice Eudoxic Macrembolilissa, il n'est
i^ qu'une compilation faite après 1313, d'après des sources très mauvaises,
l'auteur n'est pas grec, il n'est pas non plus italien ; étude approfon-
dies des sources en 99 pages.
^% Vol. 5. De arte metrica Commodiani [F. Hanssen]. Étude sur la
métrique des deux poëmes composés par Commodien en 238 et 249 ;
50 10 des césures; 2» accent grammatical; 3° de la quantité des syllabes;
4° synizèse, syncope, aphérèse du mot « est », hiatus, prosodie des noms
propres hébreux; 5° d'autres poêles ont employé la même métrique. fDe
P. Papinio Statio Vergilii et Ovidii imilatore, accedit appendix crilica [B.
GOETTINGISCHE GELEHRTE ANZEIGEN. 27
Dcipser]. Dans cette minutieuse étude de plus de 100 pages, Tauleur monter
que Stace dans la Thébaïde a imité Virgile, rarement Ovide, pour la
disposition et le style ; il lui a emprunté des figures, des images, des
expressions, des fins de vers ainsi qu'à Ovide; c'est Virgile qui est son
guide dans les descriptions et qui lui a servi de modèle dans ses artifices •*>
épiques, c'est encore cà Virgile qu'il a emprunté sa mythologie; dans un
appendice critique D. propose un certain nombre de corrections qu'il
motive en 30 pages. T[ De clausula rhetorica quae praecepit Cicero
quatenus in orationibus secutus est [G. WuestJ. Recherche sur les nom-
bres employés par Cicéron dans ses discours; a-t-il puisé ou non dans lo
la pratique, les préceptes qu'il donne dans TOrator; pour quelles raisons
a-t-il employé certains nombres et en a-t-il évité d'autres, d'où lui
venaient les règles qu'il posait, en quoi s'accordait-il avec ses devan-
ciers où différait-il d'eux. A-t-il enfin employé dans sa vieillesse les
mêmes nombres que pendant sa jeunesse et pourquoi ses derniers is
discours diffèrent-ils des premiers. ^ De oratione « Pro Polystrato «
Lysiaca [A. Pohl]. i) Des charges remplies par Polystrate; 2) des procès
qui lui furent intentés; 3) de l'époque où ce discours fut prononcé, vers
410 ; 4) de la forme et de la disposition de ce discours ; on ne sait pas qui
Ta composé. Adrien Krebs. 20
Goettingische gelehrte Anzeigen. 5-12 jr. Poetae latini aevi Carolini
(Monum. Germ.). Rec. Duemmler. Annonce. ^^ 26 jr. A. de Ceuleneer,
Essai sur la vie et le règne de Septime Sévère (Mém. couronné par l'Acad. de
Belgique) [0. Hirschfeld]. Pas de résultats neufs et féconds; travail con-
sciencieux néanmoins et solide. HT! 16 fév. E. v. Wietersheim, Geschichte 25
der Voelkerwanderung. T. 1.2^ éd. remaniée par F. Dahn [Kaufmann]. Des
améliorations sans doute; mais comme autrefois le livre a le défaut d'être
un mélange de recherches et d'exposition. ^[^ 23 fév . Uoe^a^ Beitraege zur
Erklaerung u. Kritik des Isaios [Blass]. Idées fausses sur la grammaire et
sur la constitution du texte. 2 conj. estimables. TfT[ 16 mars. Bunbury, so
A history of ancient geography [Partsch]. On a affaire le plus souvent à un
guide sûr. ^[Tf 6 avr. ^AYGE,]Introduction to the Science ofLanguage. 2 Vols.
[Fick]. A recommander aux élèves et aux maîtres, bien qu'il contienne
mainte erreur de détail. ^^ 13-20 avr. Aristophanis Thesmophoriazusae.
Ed. Blaydes [A. V. Velsen]. Base du texte mauvaise, apparat critique 35
insuffisant; abus des conj. En général paraît fait trop vite. Néanmoins de
bonnes corrections de B. ou d'autres utiles pour la critique du texte. %^
4-18 mai. Kaufmann, Deutsche Geschichte bis auf Karl den Gr.T. l.[Meitzen].
Art. étendu <v. Deutsche Lit.). T Zotenberg, La chronique de Jean évêque
de Nikiou (Journ. Asiatique) [Noeldeke]. Beaucoup de prudence et de soin. 40
1[ Schreiber, Die antiken Bildiverke der Villa Ludovisi [MichaelisJ.'Eloges et
observations du critique. 1]^ 15-25 mai. Krichenbauer, Théogonie u. Astro-
nomie [Roscher]. En dépit de la médaille d'or dont l'ouvrage a été l'objet,
le critique le renvoie 'in die Papiermûhle'. — Schreiber, Apollon Pythok-
tonos (2 pi. de photogravure). Modèle de monographie mythologique. 1[^ 45
1 jn. Philippi, Zur Reconstruction der Weltkarte des AgiHppa [Hansen].
A vu juste dans les points principaux; mais il faudra de nouvelles recher-
ches. T[^ 22-29 jn. Keller, Epilegomena zu Iloraz [Haeussner]. Répertoire
critique d'une richesse extraordinaire et base solide d'interprétation sur
laquelle devront reposerles éd. classiques. Art. étendu. ^ Devaux, Études 50
politiques sur les principaux événements de l'histoire romaine [Plew]. En
général, ce qui est bon n'est pas neuf et réciproquement. ^^ 27 jl. 0. v.
Gebiiardt et Harnack, Evangeliorum cod. graecus purpureus Rossanensis
28 1881. — ALLEMAGNE.
[Zuckcr]. Important pour la paléographie à cause de l'époque que les
miniatures du ms. permettent de déterminer avec certitude. %^ 10-17
août. NOHLE, Die Staatslehre Platos in ihrer geschichtUchen Entwickelung
[Alberti]. Fait avec soin. Art. étendu, •jf^ 31 août. Heisterbergk, Ueber den
5 Namen Italien [Deecke]. Réfute les étymologies proposées jusqu'ici, mais
non celles de Nissen. — Poehlmann, Die Anfaenge Roms. Bien des points
contestables. ^^ 7 sept. Sophocles Ed. by. Campbell. T. 2 : Ajax, Electre,
Trachiniennes, Philoctète [Wecklein]. Contestable au point de vue de la
critique et de l'explication grammaticale, néanmoins commentaire méri-
10 toire. ^^ 14 sept. Baumstark, Ausfùhrliche Erlaeuterung des besonderen
voelkerschaftlichen Theiles der Germania [Schweizer-Sidler]. N'est pas à négli-
ger. Observations du critique sur de nombreux points. %^ 21-28 sept.
Arisfophanis comoediœ. Rec. Blaydes. T. 2. Lysistrata [A. v. Bamberg]. Des
qualités certainement, mais est loin de répondre aux moindres exigences
15 de la philologie <cf. supra). ^^ 5 oct. Floigl, Ctjrus u. Herodot nach den
neugefundenen Keilînschriften [Oppert]. Manqué. ^ Veteris Testamenti
Graeci codd. Vaticanus et Sinaiticus. Collation de Nestlé [HoUenberg].
Soigné. ^ 12 oct. Gustav Meyer, Griechische Grammatik [Léo Meyer]. Peu
de nouveautés dans cet ouvrage, où la phonétique domine et où est
20 réuni avec abondance ce qui paraît clair en qq. sorte et intelligible, f*!
26 oct. Graux, De Plutarchi cod. Matritensi [Heylbut]. <v. pi. h. Deutsche
Lit.). Découverte fort importante. ^^ 9-16 oct. Morphoîogische Untersu-
chungen. T. 3, par Brugman [Fick]. Art. dirigé contre les « jeunes gram-
mairiens. » B. sacrifie trop aux théories linguistiques de l'Inde ancienne
25 et au principe de l'analogie. ^ Soltau, Ueber Entstehitng ii, Zusamtnens-
tehung der altroemischen Volksversammlungen [Doehle]. Méritoire, bien que la
forme laisse à désirer. %% 23 nov. E. Curtius et Kaupert, Karten v. Attika
Fasc. 1. [Sauppe]. Très bon; à recommander aux philologues. ^[^ 30 nov.
Meltzer, Geschichte der Karthager, T. 1 [Niese]. Travail solide, quoique
30 non entièrement réussi. %^ 21 déc. xMettauer, De Platonis scholiorum fon-
<i6?is [Sauppe]. Très soigné, mais repose sur une idée fausse. 1^28 déc.
Erdmann, De Pseudolysiae epitaphii codd. et P. Oratio funebris (édition) [id.].
Beaucoup de soin et de bonheur. Observations critiques.
Henri Lebègue.
35 Hermès. T. 15, 4° livr. Notes sur la Médée d'Euripide [U. v. Wilamowitz-
Moellendorff]. 1) Par la scène dei'enlrevue entre Médée et Egée, Euripide a
voulu flatter les Athéniens et rendre hommage à une légende populaire à
Athènes. Cette légende était surtout connue par un drame d'Euripide,
l'Egée, composé avant 432 et formant trilogie avec un Thésée et un
40 Hippolyte d'une rédaction antérieure à celui que nous possédons. Quanta
ridée de faire de Médée la meurtrière de ses enfants, c'est bien une inven-
tion d'Euripide. La Médée est une des tragédies dont le texte nous est par-
venu dans le meilleur état. 2) Commentaire du monologue de Médée, v. 1019
sqq. Tout s'explique sans aucun changement, sauf les v. 1062-1063, qui
4i sont une répétition de 1240-1241 et qu'il faut supprimer. De même la scène
de réconciliation entre Médée et Jason peut très bien se comprendre
sans aucune transposition. 3) Commentaire du chœur en l'honneur
d'Athènes. 4) Le chœur v. 1231-1292 a été défiguré par les critiques
modernes, qui ont voulu le plier à leurs théories métriques. Il suffit
50 de rejeter le v. 1272, qui est une interpolation, et de le diviser d'une
manière rationnelle. 5) Remarques sur le prologue et les scènes qui le
suivent. 6) Commentaire et corrections à divers passages. 7) Explication
du passage du prologue y.xTtùAv. tw^s -y^v Kopôîxv etc.l Note provisoire
1
HERMES. 29
sur Theognis [H. Jordan]. Un nouvel examen du ms. de Paris a prouvé à
l'auteur l'injustice des attaques dont la collation de Bekker a été l'objet
de la part de Pressel, van der Mey et Herwerden. Toutes les lectures, à qq.
légères erreurs près de B., se trouvent confirmées. T[ Remarques complé-
mentaires sur la lettre de Gornélie mère des Gracques [H. Jordan]. La cor- 5
rection de Haupt :'nonpudebit te'doit être adoptée. Suit une disserta-
tion sur les 'dei parentum' ou 'dei parentes' et le 'deus parens' : ce sont
les dieux des ancêtres, complètement distincts des dieux mânes et étroi-
tement liés au génie du chef de la famille. A ce propos l'auteur examine
au point de vue linguistique l'inscr. G. I. L., 6,9659 et en compare le 10
style à celle de Sosus (Bull. com. 1880, n. 275). ^ Quaestiones orthogra-
phicae latinae [H. Jordan]. l»De même qu'on est enfin convenu d'écrire
' Sallûstius ' avec deux 11, de même il faut se rendre à l'évidence des inscr.
de la meilleure époque qui prescrivent d'écrire 'PauUus'. Quant au c de
'Quinctius' et de 'Quinctillus' il ne s'impose pas d'une façon aussi 15
constante et tout prouve qu'il a été de bonne heure rejeté ou assimilé au
t; du reste à côté de Quinctius et Quinclilius on rencontre constamment
la forme Quintilis. 2° Sur l'orthographe 'dilectus delectus'; 3° 'Thensa';
vient sans doute du grec, mais son origine reste encore incertaine
'Ihus' vient peut-être aussi du grec, mais l'emprunt est très ancien, il a 20
donné des dérivés en latin et l'aspiration a disparu de la prononciation
en tous temps, de l'écriture dans les temps anciens ; l'h n'a été réintro-
duit qu'après Gicéron. ^ Gontributions à l'histoire des ouvrages de Pla-
ton et d'Aristote [E. Zeller]. 1<» Le Griton a servi de modèle à TEudème
d'Aristote; le songe d'Eudème, auquel un jeune homme apparait pendant 25
une maladie, lui promettant qu'il guérira et reviendra au bout de 5 ans
dans sa patrie, est imité du songe de Socrate dans sa prison. D'un côté
comme de l'autre cette patrie, c'est le séjour des âmes dans l'autre vie.
2<' Quoi qu'en pense Freudenthal (Hellenist.Stud., 3, 316), jamais Proclus
n'a douté de l'authenticité de la République de Platon. Tout ce qu'on 30
peut admettre à la rigueur, c'est que, d'après Olympiodore, [n^oif^ôu.vtx
TXîHXàT. cpix., c. 26), il refusait à la Rép., aux Lois et aux Lettres le titre
de Dialogues, qu'il les excluait du nombre des dialogues proprement dits :
encore n'est-il pas bien certain qu'Olympiodore n'ait point commis ici
une inexactitude ou une méprise. 3*» La Politique d'Aristote était connue 35
d'Eudème et a été utilisée par lui. ^ Rapports du livre X de l'Iliade avec
l'Odyssée [A. Gemoll]. Relève les similitudes de -style et de pensées qui
existent entre les deux poëmes. Gonclusion : c'est la Dolonie qui est dans
un rapport d'indépendance vis-à-vis de l'Odyssée, et l'auteur de la Dolo-
nie a forcément connu l'Odyssée' dans son état et son contexte actuel. 40
TIQuaestiones Tullianae[G. A. Lehmann]. De Domo§ 118, lire; ut nondum
<magnam> consecutus sit ; ibid. lire : adulesccnte <illo scientiorem)
quemquam; id., § 143, lire : hanc meam domum; De aruspicum res-
ponsis § 20, lire : qui est <nisi esl> ex gigantibus illis... tam impius...;
id., §54. lire : et dominatus regnum ; Pro Gaccina, § 23, lire : nam 4&
eas ipsas res quas improbissime fecit tcstimonia sumpsit en supprimant
in entre nam et eas; id., § 24, lire : qui confitetur, au lieu de quid ;
id., § 52, supprimer le point d'interrogation après auctoritatibus; id.,
§ 55, lire : ex verbis <ipsis> ius constituamus ; id., § 97, lire avec le
ms. T : adimi non posse; Pro A. Gluentio, § 4G, Supprimer ven en 0 et 50
remplacer iam par nam; id. § 49 remplacer illud par idem ou écrire
<idem> illud; Pro P. Sulla, § 49. placer, soit avant soit après ad, ou bien
amici ou bien amicorum; Pro Sulla. § 39, lire : sed iam non quaero
30 1881. — ALLEMAGNE.
(quid purget aut> purgetne Cassius Sullam; Or. Phil. XI, § 26, lire :
aciei au lieu de acio. ^ Deux inscriptions raturées [Joh. Schmidt].
Selon toute apparence l'inscr. de la Casa Simonetti, G.I. L. 6, 1194, date de
l'an 421. On n'avait pas remarqué jusqu'ici que le côté gauche de la base
5 contenait primitivement 9 lignes dont la disposition est encore visible
malgré les coups de ciseau qui les ont raturées. Or il ne nous est par-
venu aucune inscr. datée des consuls de 421, Eustathius et Agricola. 11
est donc vraisemblable que les lignes martelées contenaient la date de
l'érection, que si nous n'avons aucune inscr. datée de ces deux consuls,
10 c'est qu'ils avaient été victimes de la rage des délateurs et frappés de
r « erasio nominum ». — De même l'inscr. publiée par Lanciani (Bull,
comun. 6, 251), porte la trace très distincte de 2 lignes et demie raturées
postérieurement. L'inscr. mentionne Fla(vius) Leontius praef(ectus) urbi
llerum... Cette 2" préfecture de Leontius, à laquelle on assigne l'an 355-
15 356, peut très bien se placer en 359 sous les consuls Eusebius et Hypa-
tius. Or en 371 tous deux furent accusés de haute trahison et bannis. Le
jugement fut rapporté peu après. Mais dans l'intervalle la peine de la
« damnatio memoriae » avait bien pu leur être appliquée. La « damnatio
memoriae » et par suite l' « erasio nominum » n'était point exclusivement
20 bornée au cas d'une condamnation à mort, mais atteignait tout individu
déclaré traître à la patrie et banni. ^ La lame de plomb de Balh [K. Zan-
gemeister]. Nouvelle tentative de déchiffrer l'inscr. trouvée le 31 mars 1880
dans les bains romains de Bath. Z. lit: q(ui) mihi ma(n)teliu(m) in(v)o-
lavit, I sic liquat <c> com aqua ella... ta | ni q(ui) eam (sa)lvavit.. Vinna
25 vel [?] I Exsupereus, (V)erianus, Severianus, | Agustalis, Comitianus, Ca-
tusminianus, | Germanill(a), lovina. Nous avons affaire à une « defixio»;
l'inscr. peut dater du 2« siècle. ^Citania, suite des antiquités du Portu-
gal [E. Hiibner]. Nouvelles conjectures sur l'origine du nom ; rectifica-
tion à la descr. des huttes trouvées dans les ruines; énumération et
30 explication des inscr. trouvées depuis le précédent art.; coup d'œil sur
les découvertes faites récemment dans les autres contrées celtiques. 1
Heraclitea [K. J.Neumann]. Publication de quatre y,^r,aiLo\ twv 'exuvix.wv ô-wv
qui se trouvaient dans le ms. de Justin de Strasbourg et dont N. a
retrouvé une copie à la Bibl. de l'Univers, de Tubingue. ^ Mélanges.
35 L'inscr. d'Erythrae [W. Dittenberger]. 1. 13-15 lire : è7riacXr.6£'[vTe; x?^<] | {^«wv
auva'YW'Y^; xal à7:ooT[oÀ-^; toï; T^epl Asovjvopiov pap^âpct;. D'aprèS Celte restitution
l'inscr. serait de l'an 270 ou un peu antérieure ; ainsi se trouverait aussi datée
' et placée à la même époque une autre inscr. d'Erythrae traitant de la
vente d'une charge de prêtre et publiée dans Rev. Arch. 30,107. f Sur
40 Plutarque [W. Dittenberger]. Dans Thésée, c. 14 lire -.eôuov ^àp 'E/caXr.aiv cl
irépi^ ^Yjp.ot H Sic [Th. Braune]. Bien que 'sic' s'emploie toujours au
sens modal, on trouve dans Plante qqs exemples du sens locatif, qui,
d'après la forme, était normalement le sens primitif de sic : mais hic,
illic, istic suffisant à toutes les nuances du sens locatif, sic a perdu de
4.5 bonne heure ce sens, pour ne garder que le sens modal. % Dans Cicéron,
De Orat. 1, §. 30 [W. Meyer], lire, d'accord avec Cassiodore et en suppri-
mant coetus :... quam posse dicendo tenere liominum mentes, adlicere
voluntates, impellere quo velit...' coetus manque aussi dans les 2 mss.
d'Erlangen. ^ Trois gloses d'Hesychius [H. Rohl]. Confirme par d'autres
50 témoignages les trois gloses suivantes : Tpw^siv t^t^upt^siv ouvcuctâ^ïtv ; wrri.
ail) i£pdu.aç- Twv Upwv èïTifjLsXoûasvc;. ^ Le ms. de Pollux de Florence [E. Maass].
Une collation du ms. de Florence a prouvé que L (Laurentianus) appar-
tient à la classe du Palatinus ; qu'il n'en dérive pas directement, mais
HERMES. 81
provient d'un archétype commun et plus complet ; que néanmoins il
concorde souvent soit avec A ou B, soit avec A et B; que L est plus
corrompu que les mss. utilisés jusqu'ici pour la constitution du texte ;
mais qu'en somme il permet de compléter environ 30 passages, où ce
qu'il contient en plus ne peul-èlre attribué à des additions arbitraires s
des copistes. ^ Adsertor libertaiis [H. Schiller]. Prouve contre Mommsen
que « adsertor liberlatis » s'applique très bien et même le plus souvent à
celui qui a remplacé un mauvais souverain par un meilleur et non
exclusivement à celui qui a renversé la monarchie ; c'est le cas par
exemple pour Vindex lors du renversement de Néron. % Plutarchea [H. lo
Nohl]. Dans Plutarque, Galba, c. 18, rétablir, après ToaoùTov, ou bien ô'a&v
ûff£ox,£To, ou bien oaov ot Yi-^eaovs; u7réax.ovTo; id. C. 22, lire : é ^è ttîç (au iieu de
ri;) |XÊv £jji.7rpooÔîv x|i.£pa;...; id., C. 26, aU lieU de KsXctou ^è îcal Aàxwvo;, lire :
'i/csXou ^£ xal Aaxwvoç; id., C. 4, lire, saus rien changer à la leçon des mss. :
Toj arpaTtcoraoù Toc-^fAXTo; in7£[Aova. ^ Une découverte astronomique [B.]. Dans is
Germanicus, Aratea. v. 567 lire: 'etgeminus (ou gelidus) capricornus'.
On évite ainsi de faire parcourir au Soleil à travers les signes du zodiaque
une route en complet désaccord avec les données de l'astronomie. ^ Dies
ater [0. Gruppe]. Ne signifie pas autre chose que le 1^'jour après le
commencement de la semaine, -atr- se retrouve en effet accolé aux noms 20
de nombre désignant entre autres les jours qui suivent Icb ides, quinqua-
trus, sexatrus, septimatrus.
^^T. 16, r" Livr. La légende de Rémus [Th. Mommsen]. Rémus n'ap-
partient pas à la légende primitive de la fondation de Rome; toutefois
son introduction dans cette légende est antérieure à la guerre des Sam- 25
nites. La généalogie des deux jumeaux, telle qu'elle résulte des récits de
Callias, peut se résumer ainsi : Latinus, aborigène, successeur d'Enée et
fils de Télémaque et de Circé, épouse Rhoma, fille de cette Rhoma qui
avait poussé les Troyens, au moment où ils débarquèrent en Italie, à
incendier leurs vaisseaux. De cette union naquirent Rhomus etRomuIus, 80
les fondateurs de Rome, et Télégonos, le fondateur de ïusculum. A quoi
Rhomus ou Rémus a-t-il dû son introduction dans la légende? Sans doute
au besoin qu'on éprouva, après la chute des rois, de trouver un précédent
à rinstitution d'une magistrature suprême dont l'autorité était partagée
entre deux consuls. Quant à la mort prématurée de Rémus, elle s'explique as
par la nécessité de faire place à Titus Tatius, du jour où a lieu l'union
des Romains et des Sabins. Mais, comme il fallait conserver l'opposition
entre la monarchie avec un seul chef suprême et la rép. avec ses deux
consuls, Tatius lui-même ne tarda pas à disparaître. Le même fait s'est,
du reste, produit dans la légende d'Albe. Dans la rédaction primitive, 40
Numilor, l'ainé des fils de Procas, est renversé par son frèro Amulius;
d'après des rédactions postérieures, ils se partagent d'un commun accord
le gouvernement du royaume et l'administration des biens de leur père.
T Un deuxième fragment de la Loi Rubria de l'an 705 de Rome [Th.
Mommsen]. L'objet du fragm. trouvé à Este en juin 1880 est le même que 45
celui du fragm. déjà connu. C'est un décret du peuple déterminant les
conséquences qui résultent pour les localités transpadanes du droit de
cité que leur accorda César en 705. La 4" table de la Loi Rubria, trouvée à
Veleia dans la Cispadane, réglait les juridictions de la Cisalpine telles
qu'elles résultaient précisément de cette extension du droit de cité à la 50
Transpadane; il est donc tout naturel que le même décret ait été publié à
Atesle (Este). Il n'y a en effet aucune raison de supposer que plusieurs
décrets successifs aient été rendus pour régler la même matière. Du reste,
32 1881. — ALLEMAGNE.
si les deux fragm. présentent çà et là qqs. différences dans l'orthographe
et dans les formules, ce sont de simples nuances, qui n'empêchent point
de les considérer comme deux parties d'un même tout. La Loi Rubria fut
promulguée non pour conférer le droit de cité romaine, mais pour régler
5 les conséquences de la collation de ce droit ; la loi en vertu de laquelle le
droit lui-même fut accordé est la loi Roscia du 11 mars de la même
année. Conséquences pour l'organisation juridique de la Cisalpine, le
droit d'évocation à Rome, l'époque à laquelle la Cisalpine cessa de comp-
ter comme province, et la compétence des autorités locales. % Note addi-
10 lionnelle au T. 15, p. 366. [F. Blass.]. L'identification proposée par Bergk
(Rhein. Mus. 1881), pour le l^'^des fragm. de papyrus du musée égyptien
de Berlin, est inattaquable. Pour le 2^, son hypothèse n'est pas plus
admissible que la solution présentée primitivement par Blass. Les deux
feuillets font partie d'une même feuille: la portion polie du 2° fragment
15 forme le début et la portion polie du 1" lui fait suite; preuves à l'appui.
Remarques et corrections de détail. ^ Quaestiones orthographicae lati-
nae [H. Jordan]. 4'^ Sur 'quotannis' et 'quotidie', leur formation, leur
orthographe; la forme quotannis n'est ni fautive, ni vulgaire, elle est au
contraire très répandue et se trouve sur les inscr. les plus soignées et
20 dans les meilleurs textes.* Quotidie' vient du locatif de 'quot' et de
l'ablatif de 'dies' et est formé comme pridie, meridies. Quant aux formes
' cotidie, cottidie' etc.. qui dominent dans les inscr. et les mss. elles ont
suivi l'analogie des conjonctions *quom', confondue de bonne heure
avec la préposition 'cum', et 'quor' devenue 'cur'; le redoublement du
25 1, dans 'cottidie, cottidianus', etc.. n'a rien de commun avec le même
phénomène dans 'littera, Juppiter, quattuor', car l'o des composés de
'quot' est bref. 5° Classis ne peut venir dexXr.atç, même par un prétendu
intermédiaire dorien xXàaiç, qui, du reste, est une pure hypothèse et n'est
attesté par aucun monument : du reste, en admettant même cette origine,
30 on n'expliquerait point le redoublement de l's ni le changement de
sens; il faut le rattacher à xXr.^ov dans la glose d'Hesychius xX^^&v awfov.
^ La dispuie des Dieux au sujet d'Athènê [C. Robert] 1). Nouvelle expli-
cation de la scène représentée sur THydria de Saint-Pétersbourg. La scène
ne représente pas l'instant où Poséidon et Athènè frappent la terre pour
35 en faire sortir l'objet qui doit décider de la lutte, mais le moment qui suit
cette action et qui précède le jugement. Athènè est d'un coté avec son
olivier ; Poséidon vient de mettre pied à terre et c'est pour cela qu'il tient
son cheval par la bride; il a à ses pieds la source salée de l'Acropole,
qu'il vient de faire jaillir : cette source est indiquée par deux dauphins. Si
40 son trident est encore tourné vers la terre, c'est que dans son dépit il
veut déraciner Tolivier. C'est pour s'opposer à cet acte de violence,
,que le serpent d'Érichthonios, qui vient de s'enrouler autour de l'oli-
vier, darde sa tête vers lui, que Dionysos interpose son Ihyrse ; et c'est
pour venger cet affront fait à son arbre qu'Athènè brandit sa lance contre
45 le dieu et s'apprête à fondre sur lui. Derrière Poséidon est Amphitrite, en
fuite. Le personnage royal qui est auprès de la source est Cécrops ; la
jeune fille à côté de Dionysos est Pandrosos, la nymphe du Pandroseion;
enfin le petit temple est rErechtheion. La même scène, avec qqs. légères
divergences, se retrouve sur qqs. monnaies. 2). Discussion des documents
50 littéraires concernant la légende. Dans la forme primitive de la légende,
la source et l'olivier sont non pas des dons offerts par les deux divinités
à l'Atlique, car alors la source de Poséidon serait un triste cadeau, mais
des signes destinés à marquer leur puissance ; et l'assemblée des Dieux
HERMES. 33
se décide en faveur d'Alhènè non en raison de l'utilité de son olivier,
mais parce que c'est elle qui a fait pousser le premier olivier et surtout
parce qu'elle peut produire un témoin de son action, Cécrops, tandis que
personne n'a vu Poséidon lorsqu'il a fait jaillir sa source. Quant au juge-
ment qui termine la dispute, il est rendu par les dieux dans une forme de s
la légende attestée par un vers de Cratinus, par de simples mortels dans
une autre, qui n'a pour elle l'appui d'aucun auteur aussi vieux, mais qui
néanmoins pourrait bien être aussi ancienne que la 1% sinon plus. Mais
dans toutes les formes de la légende il existait une lacune; aucune ne
parle de l'instant où la dispute éclate et où Poséidon et Athènè se trou- lo
vent en présence, prêts à en venir aux mains; c'est précisément ce
moment de l'action que représente le vase de St-Pétersbourg; non seule-
ment donc il s'accorde avec les témoignages écrits, mais il les complète.
3) Le fronton occidental du Parthénon contenait une représentation de
la dispute de Poséidon et d'Athènè, qui est incontestablement l'original i5
de la scène représentée sur le vase de St-Pétersbourg. T[ Contributions à
l'explication et à la critique de Lysias [E. Stutzer]. l» Rétablit l'ordre
matériel dans lequel se sont déroulées les diverses phases du procès qui
fait l'objet du discours 9. Propose une longue série de corrections pour
chacun des paragraphes de ce discours. Défend, en s'appuyant sur les 20
observations faites au cours de cet examen, l'authenticité du discours 9
contre Herrmann, et maintient que nous avons atTaire à un résumé fait
par un rhéteur, qui le tenait pour authentique. 2° Nombreuses remarques
et corrections de détail à chacun des paragraphes du discours 4. 3" Même
travail pour le discours 27 ; il en résulte que les trois passages où Thaï- 25
heim voit des interpolations n'en contiennent pas. *|[ Sur Avienus [A.
Breysig]. Corrections à 30 passages. ^ Sur les sources de Végêce
[M. Schanz]. Détermine les emprunts faits par Végèce àPaternus; montre
entre autres que c'est chez Paternus que Végèce a puisé ce qu'il dit des
Constitutions d'Auguste, de Trajan et d'Hadrien, des caisses d'épargne 30
des soldats, de l'antiqua legionis ordinatio. Il resterait à voir si on ne
peut pas encore retrouver ainsi d'autres fragments d'auteurs militaires,
à rétablir ceux de Paternus dans leur pureté et à les classer. % Mélanges.
Adsertor libertatis [Th. Mommsen]. Maintient sa 1" opinion sur la valeur
de ce terme, qui s'applique uniquement à celui qui a renversé la monar- 35
chie, et réfute les arguments apportés à l'appui de l'opinion contraire par
H, Schiller dans Hermès (v. pi. haut). 1[ Dans Isocrate, Lettre 2 § 16 [G.
Jacob] lire : TaOïviv eùXo-Ycûvra;. % Une faute de Tite Live [Joh. Schmidt].
L'ambassade envoyée à Rome parles habitants de Coronée, après la prise
de leur ville par Licinius, ne put arriver à Rome qu'en 170; les mots 40
'priore anno'de Tite Live 43, 4 sont donc une addition inexacte qu'il a
faite de sa propre autorité et les ambassadeurs de Coronée mentionnés
dans ce passage sont les mêmes que ceux auxquels fait allusion le 2»
sénatus-consulte de l'an 170 concernant les Thisbéens. Tf Note complé-
mentaire au t. 13, 607 [K. J. Ncumann]. L'original de la pensée exprimée 45
dans le 3" fragm. d'Heraclite se trouve dans Aristot. Rhét. 23, p. 1400 b;
et cette pensée a été souvent attribuée à Xénopbane.
11 2« livr. Remarques critiques sur des inscriptions grecques [W. Dil-
tenberger]. 1° Parmi les inscr. publiées par 0. Riemann (Bull. hell. 1, 81),
4 portant la mention 'ex insula eetarûpa' ou autre semblable sont origi- 50
naires de l'île de Théra ; suivent qq. corrections à d'autres inscr. du même
recueil. 2" L'inscr. publ. par Kumanudis ('A6nvxîov,7, 207, n. 2) est originaire
de Chalkédon et non d'Erythrée ; dissertation juridique sur les droits et
R. DE PHiLOL. : Avril 1882. — Bévue des Revues de 1881. VI. — 3
34 1881. — ALLEMAGNE.
devoirs de l'acheteur d'une charge de prêtre. 3° L'inscr. d'Orchomène
(Le Bas-Foucart 353) a été datée par Foucart de l'an 199; or, on peut
prouver qu'Orchomène avait déjà lait une 1® fois partie de la ligue
achéenne vers 233; l'inscr. se rapporterait donc plutôt à cette époque,
û Corrections pour les 1. 11-13 et le paragraphe final; correction au texte
des inscr. suivantes. 4° Kumanudis 'Aôrv. 8, 528, n. 1 reproduite. Mitlhlgn.
d. Inst. in Athen. 5, 85. (Les 'ETroxfeï; dont il serait ici question formaient
sans doute une Trittye de la Phylè Aegeis.) 5° Décret p. p. Kumanudis
'AÔTÎv. 5, 513. 6° L'inscr. d'Olbia dans Hermès, 13, 373. (Le statère d'Olbia
10 aurait valu soit 2,66 soit 2,44 drachmes attiques.) 7° Inscr. agonistique de
Ghios, G. 1. G. 2214. 8° Lettre de Philippe de Macédoine aux autorités de
Nisyros. 9° G. I. Att. 1, 40, 1. 51. lO» Inscr. d'Erythraep. p. Foucart (Bull,
hell. 3, 388). (Les troupes ptolémaïques dont il est question ne peuvent
être que celles de Ptolémée Philadelphe.) — Décret en l'honneur de Gonon
15 (Rev. Arch. 13, p. 3), contrat des Erythréens avec Hermias, Le Bas-Wad-
dington, Asie, 1536* 1. 18-22. (L'auteur de la lettre d'un roi Anliochus
aux autorités d'Erythrae, p. p. Gurtius, Monatsb. d. kgl. Akad. 1876, p. 554,
est Antiochus II Theos (269-247) et non Antiochus I Soter.) 11° Inscr.
'Aôïiv. 5, p. 30, n. 18. 12° Inscr. p. p. Wescher (Rev. Arch. 1865, p. 352).
20 13° Début de l'inscr. d'Amorgos (ap. Ross. Inscr. ined. 8, n. 126). ^ Sur
Proclus et Olympiodore le jeune [J. Freudenthal]. Maintient contre Zeller
(v. pi. haut) que Proclus a réellement mis en doute l'authenticité non seu-
lement de l'Epinomiset des Lettres, mais encore de la République et des
Lois de Platon. L'argumentation de Zeller repose sur une distinction à
2ô établir entre les termes a\j-^-^çd^^aira., qui aurait désigné les écrits de Platon
en général, et ^làxo-yct, qui se serait appliqué spécialement aux dialogues :
or jamais une distinction de ce genre n'a eu cours dans l'antiquité. Du
reste èxêàxxet employé seul ne peut signifier qu'une chose : rejeter, tenir
pour apocryphe. L'affirmation d'Olympiodore est en opposition avec les
30 paroles même de Proclus. Pour concilier cette contradiction, on peut ad-
mettre que la Vie de Platon et les Prolégomènes sont l'œuvre non d'Olym-
piodore lui-môme mais de disciples qui recueillirent inexactement son
enseignement oral. Enfin Proclus lui-même, dans sa longue carrière, a
pu plus d'une fois se contredire à son insu, souvent aussi changer d'avis.
35 Arguments à Tappui. % Ancienne inscription latine de Rome [H. Jordan].
L'inscr. publ. par Dressel (Annali 1880) est bien en latin archaïque, mais
dans l'écriture et dans la langue elle a subi l'influence d'un autre dialecte.
Analyse grammaticale et linguistique. L'inscr. n'est pas métrique, la lan-
gue se rapproche de celle des lois royales. Essai de déterminer l'usage
40 auquel le vase était consacré et par qui il l'avait été. Le dialecte est le latin
archaïque mélangé d'ombrien et de samnite ; l'écriture est rétrograde,
l'alphabet offre de grandes analogies avec celui de l'inscr. du lac Fucin,
l'inscr. est au plus tard du 5° s. •[[ Un nouveau fragment mathématique
de Bobbio [Ghr. Belger]. Ms. en parchemin de Bobbio, actuellement à
45 Milan, contenant les Étymologies d'Isidore. Le copiste a recueilli son par-
chemin feuille à feuille un peu partout; il a lavé celles qui étaient assez
résistantes; il a simplement écrit par-dessus l'écriture primitive ou entre
des lignes, quand la feuille était trop mince pour supporter un lavage. Les
p. 113-114 contiennent le fragm. en question. Angelo Mai et A. Peyron
50 les ont déjà déchiffrées en partie. Belger communique le résultat d'une
nouvelle lecture, après avoir expliqué les théorèmes de géométrie que
contient le fragm., en prenant pour point de départ ce qu'Anthémius dit
des miroirs ardents. Le fragm. faisait partie d'un traité de physique; l'au-
n
HERMES. 35
leur est probablement un Byzantin du 6® siècle. % Interpolations de la
Table des fastes [J. Weber]. Ajoute aux interpolations déjà signalées par
Mommsen deux autres relatives aux années 349 et 353. % Le décret de
l'assemblée du peuple athénien en l'honneur de Zenon [H. Droysen]. Le
décret reproduit par Diogène dans la Vie de Zenon peut être authentique, 5
à l'exception d'un paragraphe qui excite la méfiance au point de vue du
contenu ou de la forme ; de toute façon, le texte, tel qu'on le possède, a
subi des retouches, qui, du reste, n'en altèrent point le fond. Il parait
être le résultat d'une fusion opérée à une époque qu'on ne peut déterminer
entre deux décrets différents. ^ Sur l'armement des légionnaires romains lo
[E. Hùbner]. Il semble résulter des deux monuments funéraires du Musée
de Vérone (C. I. L., 5, 3774 et 3375) qu'au 1" et au 2^ s. tout au moins les
centurions et les porte-aigles de la onzième légion Claudia portaient la
Morica squamala'. Les cuissards faisaient sans doute partie du costume
normal d'un centurion. Enfin on peut admettre que la lorica squamata, la i5
segmentata et les ocreae étaient parties intégrantes de l'armement régu-
lier d'un légionnaire. ^ Sur la stichométrie [M. Schanz]. Le cod. Glarkia-
nus (ms. de Platon de la Bodléienne d'Oxford) provient d'un ms. dans
lequel les stiques, qui comprenaient 35-34 lettres, étaient numérotés par
centaines en marge. Le même mode de compter se retrouve dans un autre '20
ms. de Platon, le Venetus 185. L'observation exacte de cette stichométrie
partielle (l'auteur appelle stichométrie totale celle qui indique en tête ou
à la fin d'un ouvrage le nombre total de stiques dont il se compose) peut
servir à déceler les lacunes ou les interpolations. Ainsi, en s'appuyant
sur ce principe, on peut prouver que, dans le Cratyle 437 d, les mots -cdh 2->
^è ÊTTKDce^pwaeôx... Ou (xoi ^om (environ 10 lignes d'impression) sont interpolés.
^ Mélanges. Sur les gloses de Papias [M. Gohn]. Signale l'importance
d'un vol. de la Bibl.- du Séminaire de la Doopsgezinden à Amsterdam :
c'est l'exemplaire des gloses de Papias, Venetiae 1496, dont s'est servi
ScaUger et sur lequel il a mentionné de nombreuses remarques et correc- 3o
tions du texte. H Poids attiques de Pompéi [Th. Mommsen]. Dans les pre-
miers temps de l'Empire, les habitants de Pompéi se servaient à la fois
des poids romains et des poids attiques ; il resterait à voir dans quelle
mesure cette fusion des deux systèmes a été ojî^érée et dans quelles limites
s'étendit l'usage de ce système romano-hellénique. 35
TT[ 3° Livr. Critères linguistiques pour la chronologie des Dialogues de
Platon [W. Dittenberger]. En examinant l'emploi de la particule (A-nv, soit
seule, soit accompagnée d'autres particules y.cd p.7iv, àxxà j^viv, t( (/.-«v;, -^t (at.v,
àxxà-{XTÎv, on peut classer les ouvrages de Platon en 2 groupes : dans le 1",
qui comprend Criton, Eutyphron, Protagoras, Charmide, Lâchés, Hippias, 40
Euthydème, Ménon, Gorgias, Cratyle, Phédon, p.Yiv commence seulement à
apparaître dans les expressions 5cal p.Yiv , àxxà-{i.7iv et n'apparaît dans
aucune autre liaison ; dans le 2" groupe, [atov devient de plus en plus fré-
quent dans toutes les liaisons, et ce second groupe peut se subdiviser
lui-même en 2 sections, dont l'une comprend le Banquet, Lysis, Phèdre, h
République, Théétète, et l'autre Parménide, Philèbe, Sophiste, Politique,
les Lois. Examiné à ce point de vue, le Parménide, dont on a déjà d'autres
raisons de révoquer en doute l'authenticité, paraît très suspect. En cher-
chant un point de comparaison dans les ouvrages contemporains écrits
en prose et susceptibles d'être datés d'une manière certaine, on trouve 50
que la ligne de démarcation tracée entre les deux groupes >peut être rap-
portée à une date précise, l'an 385 environ, et que le Banquet est l'ouvrage
le plus ancien du 2« groupe. De plus, l'examen linguistique prouve qu'il
36 1881. — ALLEMAGNE.
y a eu à cette époque une notable interruption dans l'activité littéraire de
Platon ; or, c'est précisément le moment de son voyage en Sicile. Il sem-
blerait même que c'est de la Sicile qu'il rapporta cette prédilection que
l'on constate désormais chez lui pour àxxà-p.7iv et ri (jnnv; Ces résultats se
5 contrôlent du reste par d'autres particularités du même ordre, l'emploi
de wtjTîep et de xaôàivep, de é'wc et de p-éxpi» de IwdTrep et as^pii^sp, du pléonasme
Tocxx-iciwç, enfin par les arguments philosophiques, esthétiques, historiques
et autres déjà fournis depuis longtemps. ^ Les sacrifices des Hellènes aux
vents [P. Stengel]. Le culte des vents n'apparaît en Grèce qu'après les
10 guerres médiques. C'est en voyant les Perses faire des sacrifices aux
vents, que les Grecs se hâtèrent de les imiter pour se les rendre favora-
bles. C'est, du reste, une importation phénicienne. On leur offre, en effet,
des victimes humaines, et c'est des Orientaux que les Grecs ont pris ce
genre de sacrifice ; on leur offre aussi des chevaux et des ânes, autre
15 coutume venue de la Perse. Ces sacrifices présentent les plus grandes
analogies avec ceux qu'on offre aux divinités souterraines et aux morts.
% Homerica [H. van Herwerden]. Observations et corrections à une cen-
taine de passages. ^ Un prétendu fragment d'Ennius [E. Maass]. C'est à
tOKt que le nom d'Ennius parait dans le 4° oracle sibyllin du Cod. Chisia-
20 nus lat. H. 193, fol. 267. Dans le Valicanus 5H9, fol. 201, ce même oracle
porte : *quam... in libro punici belli et Piso in annalibus nominat' ;
faut-il rétablir : Naevius comme le porte Lactance? C'est possible : en
tout cas, Ennius n'a rien à voir ici. ^ Le catalogue des commentateurs
d'Aralus de la Bibl. du Vatican [E. Maass]. L'auteur a retrouvé ce cata-
25 logue mis au jour par Petrus Victorius, qui n'en indiquait point la pro-
venance ; il en a découvert un autre qu'il publie également. Examen
comparatif des deux rédactions. L'archétype des deux catalogues était
simplement l'index d'un ouvrage sur l'astronomie, qui ne nous est point
parvenu, et ne portait en conséquence aucun titre. Déplacé ensuite, il fut
30 successivement reproduit comme appendice à divers traités d'astronomie.
Les deux rédactions, qui nous sont parvenues à travers diverses copies,
dont les seules conservées datent du 14° et du 15° s., ont été faites à une
époque où l'ordre alphabétique n'avait point encore été introduit dans
l'archétype. Le titre de A est postérieur à l'introduction de l'ordre alpha-
?>5 bétique; pour B le titre existait déjà, quand on y ajouta le petit catalogue
des xavcNo-^pâ(pot ; le choix des titres est de date récente et a subi l'influence
de considérations basées sur le contexte dans lequel les morceaux ont
élé trouvés. ^ Répétitions de vers et de portions de vers dans Virgile
[E. Albrecht]. L'auteur classe ces répétitions sous les rubriques suivantes :
M i° Tournures qui se reproduisent dans le récit d'événements identiques
ou semblables et qui par suite entraînent similitude de forme ; 2° vers
que V. lui-même a empruntés à ses propres ouvrages antérieurs ; 3° répé-
titions faites de propos délibéré ; 4° vers de l'Enéide qui conviennent
moins à une place qu'à l'autre et dont par suite la priorité peut être assi-
45 gnée à celui qui convient le mieux au passage où il se trouve, sans qu'il
soit licite ^pour cela de les considérer comme interpolés dans l'autre pas-
sage. Conclusion générale : Bon nombre de ces répétitions sont de véri-
tables bouche-trous, d'autres n'étaient que provisoires, mais le poète n'a^
pas eu le temps d'y mettre de nouveau la main et il les avait mis provi-
60 soirement en désespoir de cause. Bon nombre d'autres répétitions sont
intentionnelles et dans la plupart des cas V. les a faites à l'imitation
d'Homère, qu'il traduit presque mot ponr mot. Ce procédé ne dénote chez
lui aucune infériorité ; elles ont toujours leur raison d'être. Énumératioa
HERMES. »37
des répétitions de portion de vers au milieu, au commencement ou à la fin
du vers. Tf Supplément d'études suisses [Th. Mommsen]. 1) César n'a
point connu la source du Rhône; il considère le Rhône supérieur comme
le cours supérieur du Rhin, et cette erreur a été en partie reproduite par
Strabon, 4, 3, 3, p. 192. —2) César passe sous silence les conséquences 5
politiques de ses campagnes et les conventions conclues avec les popula-
tions soumises. En ce qui concerne la campagne de Tan 696 contre les
Helvètes, le discours de Cicéron pour Balbus permet de suppléer à ce si-
lence et d'en faire connaître le résultat. Les Helvètes," dont le territoire
devint partie intégrante de la province romaine, furent classés parmi les lo
peuples fédérés ; mais, par une clause qu'on ne peut guère s'expliquer, il
fut formellement stipulé que le droit de cité ne pourrait être accordé par
l'un des peuples contractants aux nationaux de l'autre. — 3) Discussion
de 2 inscr. concernant les pagi des Helvètes. La prétendue inscr. qui au
rait été trouvée à Kloten en 1601 n'est qu'une audacieuse mystification et 13
une copie maladroite de l'inscr. d'Avenches. Cette fois, au lieu d'être sur
papier, le faux est gravé sur pierre. Il reste donc acquis que les Tigurins
avaient leur centre à Avenches et non à Ziirich. — 4) La 2® inscr., trouvée
également à Avenches en 1809, est du 1" siècle; enfin une 3» inscr. du
même temps est déjà connue et se trouve dans Hagen, n« 33 : ces deux 20
dernières sont relatives à un même Fab. Camillus et leur contenu prouve ^
qu'à partir de cette époque les pagi disparaissent et que dès la constitu-
tion de la colonie les vici seuls subsistent : tout au plus reste-t~il trace
des pagi dans le culte. — 5) Dissertation sur'lcs 'équités singulares'. En
général ils sont originaires des bords du Rhin et du Danube, ou de qq. 25
provinces éloignées, telles que la Bretagne, l'Asie Mineure, l'Afrique ; au
contraire, on ne trouve parmi eux aucun habitant de la Narbonaise, des
Gaules ou de l'Espagne ; ils semblent avoir eu pour but de remplacer les
gardes du corps germains dissous par Galba. Ceux qui en font partie sont
des hommes libres, tout au plus qqs. uns sont-ils des affranchis. Ils ne ^*
font de droit partie d'aucune tribu ; ils n'ont pas le droit de cité romaine,
et c'est précisément pour pouvoir au besoin les employer contre les ci-
toyens romains que les empereurs les recrutent exclusivement parmi les
étrangers. Mais ce droit leur est concédé, comme aux auxiliaires, au mo-
ment de leur retraite, après 25 ans de bons services. Ils ae peuvent per- 85
muter d'un corps à un autre et ne se recrutent qu'exceptionnellement
dans d'autres troupes. Leur situation est à peu près celle des équipages
de la flotte italique. Ceux-ci également se composent d'abord d'esclaves
impériaux et d'affranchis, plus tard, et d'une façon prépondérante, d'é-
trangers. La 1« organisation militaire de la flotte date vraisemblablement 40
de Claude. Mais c'est à partir d'Hadrien que les inscr. nous permettent de
nous faire une idée de sa constitution. La grande masse de l'équipage
est composée d'étrangers originaires de la Grèce, de l'Egypte, de la Syrie,
de l'Asie Mineure, de la Thrace, etc.; comme pour les équités singulares,
on constate l'absence des Gaulois, des habitants de la Narbonaise, de 4.^^
l'Espagne et de l'Italie. En somme, la situation juridique des uns et des
autres est donc, à de rares exceptions près, la suivante : Ils ne sont pas
cives romani, ils ne sont plus peregrini; ils sont donc nécessaire-
ment de droit latin. Ce droit, quand leur cité d'origine ne le possède pas,
leur est personnellement acquis par le fait de l'entrée au service. Du reste so
le nonr de colonie qui se trouve appliqué à des villes placées dans ce cas
par les inscr. de plusieurs d'entre eux, n'a rien de contradictoire avec
la constitution civile et politique de l'empire; et depuis Hadrien rien
38 1881. ■;- ALLEMAGNE.
n'empêche d'admettre qu'il y eut des colonies de droit latin ; c'est ce droit
qui aurait été conféré aux Helvètes par Vespasien. — 6) Les équités sin-
gulares restèrent même de droit latin après Tédit de Caracalla, dont l'effet
fut du reste non de donner en bloc le droit de cité romaine aux habitants
5 de l'empire, mais d'étendre les limites dans lesquelles il était individuel-
lement conféré. Il en fut sans doute autrement pour la flotte, dans laquelle
on trouve dès lors qq. citoyens romains. — 7) Ces considérations expli-
quent la présence chezles Helvètes d'un curator civium Romanorum
conventus Helvetici. Un conventus civium Romanorum et par suite
10 un curator ne pouvaient exister, ^'une manière spéciale, que dans une
commune de droit inférieur, soit qu'elle fût de droit latin, soit qu'en vertu
de l'ancien traité on continuât à la considérer comme fœderata. — 8) La
notion de civitas en ce qui concerne les Gaulois en général s'applique
uniquement au groupe d'une même peuplade de même origine, à une di-
15 vision territoriale et non à la population d'une ville, comme en Italie. La
collation du droit de cité latine ne changea donc en rien les conditions
d'existence de la cité helvétique. Par suite les curatores colonorum n'é-
taient, chez les Helvètes, qu'un collège de fonctionnaires de rang subal-
terne, qu'on ne peut comparer au curator rei pnblicae : c'était une magis-
20 trature toute locale, cantonale pour ainsi dire et non urbaine, dont
Texistence même explique pourquoi les inscr. ne font aucune mention de
rédilité chez les Helvètes. — 9) Les résultats acquis dans cette étude sont
applicables à l'ensemble des populations gallo-germaniques ; ils exphquent
leur constitution politique, par suite celle de l'empire au 6« s. de Rome,
25 montrent comment, tout en étant incorporées à l'empire, elles gardèrent
leur individualité nationale, et jettent enfin un jour nouveau sur l'ancienne
constitution politique des Germains. — iO) A propos d'une inscr. décou-
verte en 1875 à Eschenz, M. cherche à préciser les délimitations de la
Germanie supérieure et de la Rétie : depuis Tasgaetium (Eschenz) la vallée
30 inférieure du Rhin fait partie de la Germanie supérieure ; toute la rive
septentrionale du lac depuis Eschenz jusques et y compris Brigantium
(Bregenz), appartient à la Vindélicie ; Rheineck et l'embouchure du Rhin
dans le lac font partie de la Relie, et en amont du lac la frontière est
donnée par les massifs des Alpes d'Uri, de Glarus et d'Appenzell ; enfin la
^ rive méridionale du lac depuis Rheineck jusqu'à Eschenz appartient aux
Helvètes. % L'inscription latine de Caiatia [Th. Mommsen] peut, d'après
la langue et l'écriture, être datée de la 1'° moitié du dernier siècle de la
République; elle concerne la concession d'une prise d'eau faite par un
habitant de la ville avec l'autorisation du préteur urbain de Caiatia sur
40 une source située dans un terrain dépendant du domaine public. ^ Ana-
lecta Macrobiana [G. Wissowa]. Un grand nombre de bons mots attribués
par Macrobe à certains personnages dans le livre 2 des Saturnales se
retrouvent chez Quintilien. Or, si M. n'a pas révélé l'auteur chez lequel il
les avait puisés, Q. au contraire indique comme sa source lo De urbanitate
45 de Domitius Marsus : c'est donc aussi cet auteur qui a lourni à M. bon
nombre de traits d'esprit. Pour la source de Sat. 3, c. 13-18, on ne peut
arriver à la déterminer d'une façon certaine. Tout ce que l'on peutdire
c'est que M. a fait ses emprunts à un seul auteur, qui aurait écrit au plus
tôt au 3« s. ap. J.-G. Il doit beaucoup à Pline l'Ancien, mais par l'intermé-
50 diaire d'un compilateur de Serenus Sammonicus, qui lui-même avait com-
pilé Pline. ^ Mélanges. Notice provisoire sur le ms. de Theognis Vatic. 915
[H. Jordan]. Résultat d'une nouvelle collation faite avec l'éd. de Ziegler.
L'opinion de Z., qui nie que le Vatic. dérive soit directement, soit indirec-
HISTORISCHE ZEITSCHRIFT. 39
tement du Parisinus, est confirmée. Son archétype était très voisin du
Paris., mais il était déjà interpolé, et le copiste du Vatic. a encore aug-
menté le nombre des interpolations. ^ Dans la 1" des inscr. falisques
[H. Jordan] publiées dans Bull. dell'Inst. jlt. 1881, la forme Zextoi
{rzz Sextei ) confirme pour le 7« siècle Texistence d'une permutation entre 5
oi etei. Dans la 3° il faut lire ' Mareiio'; le double i devait-il servira marquer
le ; du suffixe é-j-o? C'est ce que l'auteur se réserve d'examiner.
Albert Fécamp.
Historische Zeitschrift. Vol. 9. 2° livr. Th. Mommsen, Rocmische Fors-
chungen [F. Ruehl]. L'auteur a réuni dans ce volunie des articles parus 10
dans l'Hermès, en les complétant et en lès tenant au courant de la science,
il en a ajouté d'autres : toute personne s'occupant de ces questions sera
heureuse de les trouver réunis. ^ K. Peter, Zur Kritik der Quellen dcr
aelteren roemischen Geschichte [id.]. Cet ouvrage a du bon, mais il ne satis-
fait pas la critique, dont l'œuvre commence là où s'arrête l'auteur; la 10
manière dont P. raconte l'histoire romaine est commode, mais inadmis-
sible <v. R. des R. D, 108, 3.) ^ E. E. Hudemann, Geschichte des roemischen
Postwesens waehrend der Kaiserzeit [G. Z.]. A de la valeur, mais n'est pas
assez au courant de la science. Tf F. Da.hn, Die Alamannenschlacht bei
Strassburg [Riezler]. Écrit avec habileté et avec exactitude, retrace d'une 20
manière brillante la bataille livrée par Julien aux Alamans. ^^ 3« livr.
M. Klatt, Forschungen zur Geschichte des Achaeischen Bundes. 1. Quellen und
Chronologie des Kleomenischen Krieges [B. Niese]. K. commence par analyser
les sources qui sont les biographies de Cléomène et d'Aratus de Plutar-
que, il traite ensuite de la guerre et surtout de la chronologie des événe- 25
ments, il fait preuve de beaucoup d'habileté et ses remarques sont sou-
vent excellentes : il n'a cependant pas échappé à certaines efreurs; ainsi,
il place la bataille de Sellasie en 221, tandis qu'elle a eu lieu plutôt en
222 : il termine par trois suppléments dont deux méritent d'attirer l'at-
tention. ^ W. luNE, Roemische Geschichte, IIl-V [F. Ruehl]. Ces 3 Vol. vien- «o
nent s'ajoutera deux vol. parus il y a déjà quelques années, ils ne méri-
tent pas les mêmes reproches, l'auteur se montre beaucoup plus à la
hauteur de sa tâche ; son ouvrage cependant n'est pas bien fait, il pèche
par la forme et par l'idée dominante; sans parler d'autres défauts plus
graves encore, il ennuie parfois, toutefois c'est une œuvre de patience 35
qui n'est pas sans certains mérites. % P. Guiraud, Le différent entre César
et le Sénat [G. Z.]. Contient d'excellentes remarques, mais ne donne pas
une solution satisfaisante de la question. ^ E. Napp, De rébus imperatore
M. Aurelio Antonino in oriente g estis [G. Z.]. Trop diffus, beaucoup de répé-
titions; le sujet est sérieusement étudié, mais sans résultat nouveau. ^% 40
4« livr. L'explosion de la guerre civile en l'an 49 av. J.-C. (2" art.) [H. Nis-
sen]. <v. R. d. R. 5, 28, 48>. Étude de 56 pages sur les préliminaires de
cette guerre civile, sur le rôle joué par César, le Sénat, Pompée, Cicéron
et les autres acteurs de ce grand drame, l'auteur passe en revue les
événements auxquels il assigne une date. ^1 François Lenormant, La 4;,
monnaie dans Vantiquité, tom. 4, 2, 3 [R. Weil]. L'auteur sait habilement
grouper les données de ses devanciers et fait faire un pas à la question ;
bien qu'il n'ait pas encore en main tous les éléments voulus, tant que le
Brit. Mus. n'aura pas terminé son catalogue, on voit qu'il possède à fond
son sujet. ^ H. Welziiofer, Thukydides und sein Geschichtsxcerk [B. Niese]. 50
Cet ouvrage qui devrait être une caractéristique et une appréciation de
Thucydide, n'est qu'un panégyrique qui n'apprend rien do nouveau. ^
V. DuRUY, Histoire des Romains^ vol. VI [0. Seeck]. Critique très sévère de
40 1881. — ALLEMAGNE.
ce 6« vol. qui raconte l'époque de Commode à Dioclétien : D. n'a pas le
coup d'oeil psychologique, ne sait ni distinguer les époques, ni apprécier
lee sources, ni donner à chaque fait son importance. Les chapitres con-
sacrés au développement du christianisme sont de beaucoup les mieux
6 faits, ce sont des essais intéressants et bien écrits. ^ V. Veith, Vetera
Castra mitseinem Umgebungenals Stuetzpunkt d. roem.-germ.KriegeimIJahrh.
vor und nach J.-C. [A. Duncker]. Étude sur une forteresse romaine située
près de Xanten, bien faite au point de vue militaire. ^^ o« livr. La ba-
taille de Marathon [M. Duncker]. Étude de 20 pages sur la victoire de Mara-
10 thon et sur son importance ; cette victoire, comme on le voit.'par le nombre
desmortsestla plus grande qu'aient remportée les Grecs sur la terre ferme,
elle mérite la gloire dont elle est entourée et le récit d'Hérodote a une très
grande valeur, quoiqu'on en ait dit. %^ 6« livr. Stark, Vortraege und Auf-
saetze aus dem Gebiete der Archaeologie u. Kunstgeschichte[L. v.S.]. On trou-
15 vera dans ce recueil posthume une série d'articles concernant l'antiquité.
^ ÉCOLE FRANÇAISE DE RoME, Mélanges d'archéologie et d'histoire. Fasc. 1 et 2
[A. Schaefer]. Énumération des différents articles parus. Celte revue nou-
velle ne pourra que profiter aux études archéol. et histor. ^ M. Duncker,
Geschichtedes Alterthums[F. Spiegel]. Nouvelle édition de cette excellente "
20 histoire; diffère sensiblement des précédentes. If V. Floigl, Cyrus und
Herodot nach den neugefundenen Keilinschriften [id.]. Rend aux lecteurs
rinestimable service de les renseigner sur des découvertes récentes
d'inscr. de la plus haute valeur concernant le royaume des Mèdes et des
Perses. ^ Schliemann, Ilios, Stadt und Land der Trojaner[L. v. S.]. Mieux
25 ordonné que les précédents ouvrages du même auteur, on s'y retrouve
facilement, il est intéressant. ^ Conze, etc., Bie Ergebnisse der Ausgra-
bungen zu Pergamon [L. v. S.]. Ouvrage qui place devant les yeux émer-
veillés du lecteur une foule de monuments venant de Pergame, en les
accompagnant de documents topographiques, épigraphiques et archéolo-
30 giques. ^ J. Bernays, Phokion und seine neueren Beurtheiler [A. Schaefer].
C'est le dernier écrit d'un des savants les plus pénétrants, les plus fins,
les plus instruits qu'il soit possible de rèlre; éloges de cet ouvrage qui
traite de Phocion, homme politique et philosophe, laissant de côté
l'homme de guerre. ^ G. F. Hertzberg, Geschichte des Roem. Kaiserreiches
35 [J. Jung]. Sera bien accueilli des lecteurs; les illustrations sont faites avec
soin et l'ouvrage se lit facilement, ^f J. Durr, Die Reisen der Kaisers Ha-
drian [id.]. Cet ouvrage, fait avec soin, contient outre les voyages d'H.
des études sur des questions de chronologie se rapportant au séjour
d'Hadrien à Athènes, sur les sources de Spartien dans sa vie d'Hadrien,
40 sur la lettre d'Hadrien dans Vopiscus, Vita Saturnini. A. K.
Jahrbûcher des Vereins von Alterthumsfreunden im Rheinlande.
H. 69. Pourquoi Tacite a-t-il publié la Germanie ? [I. Asbach]. Afin d'appe-
ler l'attention des Romains sur le pays qu'ils devaient occuper, et pour
les orienter dans ces régions inconnues, comme de nos jours au moment
45 où éclate une guerre on se hâte de publier une étude sur le théâtre de la
guerre. ^ Antiquités trouvées dans les environs de Trêves pendant les
années 1879 et 1880 [F. Hettner]. Thermes romains, fondations, inscr.,
fragments divers, reliefs, temple, ustensiles de bronze, cimetière romain,
sculptures, villas romaines, monuments funéraires, anneaux en or; sta-
50 tues; verrerie romaine où Ton a trouvé des verres de toute nature, etc.
^ Routes militaires romaines dans les pays Rhénans, la Westphalie et le
Hannovre [J. Schneider]. Quatre groupes de route, le premier allant de
Trêves sur le côté gauche de la Moselle vers le Rhin, près de Neuwied et
Il'
JAHRBUECHER FUER CLASSISCHE PHILOLOGIE. 41
de Jà vers la mer du Nord ; le second traversant la Meuse et le Rhin et
allant vers le N.-E. dans la direction d'Ems; le troisième allant de TOuest
à l'Est jusqu'au Weser ; le quatrième partant de l'embouchure de l'Ems
et remontant le côté gauche de ce fleuve. T Inscriptions delà Dea Mogon-
tia [K. Zangemeister]. Cette inscr. trouvée près de Metz en avril 1880 offre 5
ceci de remarquable, que c'est la première fois qu'on rencontre le nom
de la déesse Mogontia : y a-t-il qq. rapport entre cette « dea )> et Mogon-
tiacum. ^ Inscriptions de Neckarau [id.]. Texte de 2 inscr., l'une avec
fragments de relief, l'autre datant du 2" s. ou de la prem. moitié du 3«. ^
Inscription de Kreuzwald [id.]. Inscr. mutilée où on lit : Deo Gissonio 10
P... L(ibens) s(olvit), ce dieu n'est autre que Mercure. ^ Inscription de
Dexlanden [id.]. Elle se trouvait sur un petit autel. ^ Nouvelles inscrip-
tions de Bonn (avec pi.) [P. Wolters]. Discussion et restitution de 5 inscr.
milit. dont une votive. ^ Verre romain (avec pi.) [E. aus'm Werth]. Ce
2" article est consacré aux coupes et patènes en verre d'époques païenne 15
et chrétienne, elles portent des inscr. et des décorations qui montrent
que la plupart sont d'époque chrétienne. ^ Nouvelles découvertes près
Xanten (avec pi.) [E. aus'm Werth]. C'est près de Xanten, sur le Fursten-
berg, qu'était placé le célèbre camp fortifié romain appelé 'vetera castra';
après la destruction de ce camp dans la guerre contre les Bataves, Trajan 20
établit dans la plaine, au Nord, un autre camp où il plaça la 30» légion
(Ulpia victrix), on en a retrouvé les substructions. If Die Kunst-und Ges-
chichtsdenkmaeler der Provinz Westphalen [? . Lehfeld]. Cette 1" partie est
consacrée au cercle de Hamm, on y trouve mentionnés les monuments
germains et romains dans l'ordre chronologique, c'est un ouvrage utile. 25
1[ P. Lehfeldt, Die Holzbaukunst [H. Otte]. Ouvrage sérieux et approfondi
sur les constructions en bois ; un chapitre est consacré à l'antiquité. ^ 0.
v. Gebhardt und A. Harnack, Evangeliorum codex graecus purpureus Rossa-
nensis (2), etc. [Lamprecht]. Descr. de ce ms. des Évangiles qui date du
6«s. et qui est accompagné d'illustrations ; critique de cette publication. 30
% Miscellen. Couvercle en plomb avec inscr. d'une urne contenant des
cendres, l'inscr. porte « Vossatilii » il est au musée de Berlin. 2) Restes
de la voie romaine militaire conduisant d'Ettlingen à Wattsteig et delà à
Reichenbach. 3) Autel romain. 4) Trouvaille faite près de Bregens d'une
table de bronze, de monnaies et de colonnes rom. 6) Trouvé près de St- 35
Julien des inscr., des reliefs et des sculptures. 7) Lampe antiqueenbronze.
8) Objets nombreux et diversdeprovenance rom. trouvés près de Mayence
et du Rhin, plusieurs inscr. 10) Trouvé près de Gonsenheim une pierre
votive rom. datant de Caracalla. H) Près de Metz, trouvé divers objets,
terres cuites, verres et inscr. 14) Tombeau romain. 15) Près de Neuss, on 40
a mis à jour des murailles, diverses substructions, et des objets de pro-
venance rom. \6) Dans la Souabe Wurlembergeoise, découvert des fonda-
tions intéressantes avec des hypocausles. 17) Camp romain dans l'Oden-
wald badois. 18) Briques avec inscr. A. K.
Jahrbûcher fur classische Philologie. 12 Supplementband. Liv. 1. 45
Sur le nom, la biographie et les ouvrages des Tzetzès [G. Hart]. Dans les
8 chapitres de ce travail, H. traite toutes les questions relatives au nom,
à la personne, au temps et aux ouvrages des deux savants. Tf Commen-
taire exégétique du Théètète de Platon [Hermann Schmidt]. Après une
courte introduction sur les personnages et le but du dialogue, S. passe à 50
l'explication (p. 85-190). Ce travail fait suite à un 'commentaire critique'
publié dans le 9'' vol. <R. des R. 2, 37, 13>. t Le génitif singulier dans la
2« déclinaison grecque [K. Lugebil]. A propos d'une assertion de Nauck
42 1881. — ALLEMAGNE.
(Mélanges gréco-romains, p. 466), L. reprend toute la question du gén. Il
montre que la iorme cj dérive immédiatement d'une forme en w (qui
' appartenait primitivement à tous les dialectes, et qui s'est restreinte 4
l'éol. et au dor.) et indirectement d'ine forme *ojo ou cio devenue *co, et
5 non de la forme cFo que suppose Nauck. Cette forme ne se justifie pas, et
elle n'est pas nécessaire à l'explication de eu.
f ^ Livr. 2. Examen du style du Dialogue attribué à Tacite [Th. Vogel].
1» le style de cet écrit se rapproche à tel point de celui de Quintilien,
que l'auteur doit avoir été non seulement un contemporain, mais encore
10 un ami ou un disciple de celui-ci; 2° l'usage et le choix des mots pré-
sente une conformité frappante avec les écrits de Pline le Jeune; 3° l'au-
teur est Tacite, mais il ne faut pas placer la composition de cet opuscule
après Domitien. •[[Aristophane de Byzance et Suétone sources d'Euslathe
[L. Cohn]. Les extraits publiés par Miller du ms. du mont Athos (M)
15 prouvent (contre Nauck) qu'Eustathe a eu devant les yeux un exemplaire
des )4ei; d'Arist. ou du moins des extraits de cet ouvrage. Des 6 chap.
statues par Nauck, les deux premiers se retrouvent dans M, les autres
manquent. L'un d'eux : Trepl pxa(jcpyip.iwv n'est pas d'Arist., mais un nouveau
chap. TTipt Twv uro-Tsuopivcov {AYi il^Ho^xi Toïç iTaXai&ï; a pu être coustitué. Les
20 gloses tirées de ce chap. se trouvent dans Eustathe sous un autre nom.
Un ms. Laurent. (L), décrit par Fresenius, se rapproche beaucoup de M,
et dérive de la même source, mais il ne contient qu'un des chap. d'Arist.
La connaissance de ces mss. permet de replacer à coup sûr dans leur
contexte beaucoup des frgm. de Nauck. La collation de ces mss. entre
25 eux et avec Eust. prouve que leur archétype commun était souvent cor-
rompu et mutilé. L'exemplaire d'Eust. était beaucoup plus complet. Quant
à Suétone, l'opinion de Reifferscheid a été confirmée par qqs extraits de
ce gram. trouvés dans M et L, où ils sont confondus avec ceux d'Arist.
Ils sont empruntés à 2 livres écrits en grec : 1° îvepl 3xaacpr.|Aiwv dont on ne
30 connaissait avant la publication des extraits de M, que le titre et une
glose, et qui contient des documents précieux de Térudition alexandrine,
puisée probablement par S. dans Pamphile (38 ^xac^Yiaïai ne se trouvent
pas ailleurs); 2" TOpl twv ticl^ 'EXXrjai Trai^tœv, pour lequel les sources de Sué-
tone sont incertaines. Ouant aux rapports d'Aristophane et de Suétone, il
35 ne paraît pas impossible que ce soit par le moyen du grammairien latin
que la connaissance des Xs'^ei; soit arrivée aux Byzantins et de là à nous.
^ Études philologiques sur les mathématiciens grecs [J. L. Heiberg]. m.
Les mss. de mathématiciens grecs de Georges Valla. Ce ne fut qu'après
la mort de G. Valla (1499), que fut publié son colossal ouvrage encyclo-
40 pédique : 'De expetendis et de fugiendis rébus'. La traduction des mss.
grecs, sur lesquels travaillait Valla, est très littérale et très mauvaise; elle
reproduit les mots et non le sens; mais ces défauts mêmes lui donnent
qq. importance pour la critique de ses sources et permettent de tenter
leur reconstruction. C'est ce que fait H. pour les liv. 1-4 et 10-15, qui Irai-
45 tent de l'arithmétique et de la géométrie. ^ Sur les scholies homériques
qui ont trait à l'histoire poétique [Ed. Schwarz]. Après avoir montré que
dans le Corpus des scol. hom. sont confondues des données mytholo-
giques venant de sources très différentes, S. passe à l'étude des larcplatct
pose quelques principes généraux pour servir à la déterminaison de leurs
50 sources.
^1 Livr. 3. Les Cantica de Térence et leur eurythmie [Cari Meissner].
M. se déclare d'accord avec Conradt sur le principe général de la division
en 3 de tous les cantica, mais sa manière d'envisager cette division est
JAHRESBERICHTE DER GESCHICHTSWISSENSCHAFT. 43
absolument différente. La partie générale, contenant 7 chapitres, est sui-
vie de l'analyse métrique détaillée des 36 cantica qu'on trouve dans Té-
rence. Dans ces morceaux il se trouve 16 vers et 3 demi-vers qui troublent
la correspondance et dont M. nie l'authenticité. De plus, l'application du
principe a donné lieu à des corrections métriques. % Les substantifs de ^
Plante [H. Rassow]. Énumération de tous les substantifs, classés d'après
leur terminaison; les noms composés; les substantifs dérivés de la même
racine avec un suffixe différent; les noms grecs transportés dans le latin.
Index par ordre alphabétique de tous les substantifs avec l'indication du
cas employé et de tous les passages où ils se trouvent. H. G. ^^
Jahresberichte der GeschichtsTvissenschaft. 2^ année. 1879. Rap-
port sur l'Inde [J. Klatt]. R. Hoernle et Gunningham se sont occupés
des monnaies de l'Afghanistan. Parmi elles, il y en a une de Domitien.
A. V. Sallet, R. Hoernle et P. Gardner ont étudié la numismatique de la
Bactriane. T[ Gardner et Leitner se sont occupés de Tinfluence grecque i3
dans rinde. *]" Traduction et commentaire par Mac Grindle du Périple de
la i\ier Erythrée attribué à Arrien. La date de composition est fixée par
Reinaud en 225 av. J.-C., entre 70 et 75 par Dillmann.
^^Médie et Perse [F. Spiegel]. J. Oppert, Le peuple et la langue des
Perses. Regarde avec Hérodote (7, 62) comme très ancienne la migration 20
indogermanique en Médie. ^ Mordtmann (Zeits. f. Num.) a étudié une
série de monnaies relatives à l'histoire des Parlhes, de 80 avant J.-C. à 20
après.
11 Egypte [L. Stem]. Selon Révillo]it, le nom d'un des rois indigènes
qui se soulevèrent contre Ptolémée Épiphane aurait été Harmachis. H. v. 25
Pessl et Krall sont arrivés dans l'étude du système chronologique de Ma-
néthon à des résultats tout différents. 1 Révillout fait connaître la marche
d'un procès sous Ptolémée Soter dans Transact. of the Soc- of Bibl.
Arch. Le même (Zeits. f. aegypt. Spr.) a étudié les monnaies égyptiennes
sous les Ptolémées. 1 Maspero (Ann. Assoc. Et. gr.), continue son tra- so
vail sur le 2® livre d'Hérodote. 1 Lund fait dériver, à tort suivant le rp.,
iAovax.o; de l'égyptien 'monkh'. E. Miller (Journ. d. Sav.) a traité des inscr.
grecques de Boulaq. Toennies, dans une dissertation latine, s'est occupé
de Jupiter Ammon.
11 Assyrie et Babylonie [G. Roesch]. Pinches (Athenaeum) à l'aide 35
de la table d'Igibi apporte sur la chronologie depuis Nabukadnezar III
jusqu'à Darius Hystaspis des résultats différents de ceux du canon des
Ptolémées. Schrader (Zeits. f. aegypt. Spr.) suppose que Cambyse a été vice-
roi de Babylone sous Cyrus.
11 Histoire des Juifs jusqu'à la destruction de Jérusalem. 40
1. [Strack]. H. Bloch et Em. Schuerersc sont occupés des sources de Jo-
sèphe; ce dernier avec des résultats plus satisfaisants que B. Boettger,
Topographisch-historisches Lexicon zu den Schriften des Flavius Joseph. Ins-
tructif surtout en ce qui concerne les questions historiques relatives à la
géographie de la Palestine. 45
llHistoire des Juifs depuis la destruction de Jérusalem
jusqu'à nos jours. 2. [Steinschneider]. Cassel (Encycl. Ersch et Gru-
ber) et Sachs ont étudié particulièrement les mots grecs et latins du
Talmud. Lewy a recherché les traces de Tantiquité grecque et romaine
dans les écrits talmudiques <v. R. des R. 3, 419, 50> avec peu de connais- 50
sance des travaux particuliers sur ce sujet. Graetz (Monatss.) a donné, à
l'aide des sources talmudiques, une contribution à Thistoire de Pescen-
nius Niger, de Valerius Dioclétien, de Constance et de Gallus.
44 1881. — ALLEMAGNE.
• ^f Grèce, i. Jusqu'à la bataille de Chéronée [Zurborgj.Sont
mentionnées avec éloges les histoires grecques de E. Curtius (T. 1 et 2.
o* éd.) et de Hertzberg, qui toutefois n'est pas exempt de maniérisme dans
l'exposition. ^ E. Curtius (Hermès) affirme contre Busolt <v. R. des R. 5,
5 33, 48>, l'existence de rapports étroits, à une époque ancienne entreSparte
et Olympie. L'existence de la ville de Pise est démontrée par Kirchhoff
dans Arch. Zlg. d'après l'inscr. 111. Dum, Die spartan. Koenigslisten. Résul-
tat : Jusqu'au commencement du 6° s., les listes des rois sont de pures
généalogies, à partir de là, c'est l'énumération des rois qui se sont suc-
10 cédé, d'où incertitude en ce qui concerne la chronologie des listes des
rois pour les temps reculés. J. Beloch (Rh. Mus.) s'occupe de la Nauarchie
à Sparte. C'était une magistrature annuelle, soumise à l'élection popu-
laire. B. essaie vainement de donner une liste chronologique des vaûapxoi
et des ÈTTKJToXtï;, car les historiens ne sont pas constants dans l'emploi du
15 terme va-jap^o?- H Fr. Zorn dans un progr. donne une bonne monographie
de Phocée et de ses colonies dans le sud de la Gaule. Posseldt dans une
diss. inaugurale étudie la condition des villes grecques sur la côte ouest
de l'Asie-Mineure. H. Droysen (Hermès) s'est occupé du irpûroîà^wv des lois
de Solon. ^ Pour les antiquités politiques de l'Attique le rp. renvoie en
20 général au rapport de H. Lipsius (Jahresb. de Bursian 1878). Bonne con-
tribution à la connaissance du parlementarisme à Athènes, par Hartel
(Sitzber. d. Wiener Ak.). Toutefois qqs. uns de ses résultats ont été con-
testés par Gilbert (Jahrb. f. cl. Phil.) qui démontre dans Philol. qu'il n'y a
eu jusqu'à la fin du 4° s. qu'un xotià rpuraveiav •^^cn.u.^xzthi tHç PouXr; désigné
25 officiellement dans les inscr. par 6 xarà irpuT. -|'pap.aaTeû; ou é •ypajxp.aTeu; TY-;
pouXYî;. C. Schaefer dans une diss. assigne d'après les inscr. la 2° de ces
expressions au 5° s. et la 1" au temps qui a suivi TOI. 103, 21. v. Wilarao-
wilz-Moellendorff dans Hermès adopte ces résultats, traite des renseigne-
ments lexicographiques sur les ^pajxaxTeï; et démontre d'après la vraie tra-
30 dition aristotélique l'existence d'un àvapwoTr; non mentionné par les inscr.
Point de résultats nouveaux dans le progr.de Michl sur l'archontat.
Celui de Sturm, utile pour la politique générale d'Athènes, est à certains
égards en arrière des travaux d'Oncken, de Lugebil et d'autres. Fellner
(Wien. Ak.) a donné une esquisse de l'histoire financière d'Athènes
85 aux 5« et 4''s., adoptantles résultatsdeKoehleretsurtoutceuxdeKirchhofl*
<v. R. des R., 5, 34, 39>. J. Christ dans une diss. inaugurale arrive à peu
près au même résultat. H s'écarte cependant de Kirchhoff pour le rapport
des éxxnvoTap.îat aux Tap.tai -nn; esoD. % Un document de la marine, entre 335
et 330, découvert au Pirée et publié par U. Koehler (Mittheil. d. d. Inst.
40 Athen) jette un jour nouveau sur la triérarchie et sur l'cixoXo-yia ou exemp-
tion au moyen d'une certaine somme d'argent, •j] Sur la biographie d'Hé-
rodote et la composition de son ouvrage, Chr. Roese dans un progr. adopte
essentiellement les idées de Bauer <v. R. des R. 5, 33, 1>. A. Bauer dans
Jahrb. f. cl. Phil. cherche à démontrer que les parties d'Éphore qui sont
45 la base du !!• livre de Diodore, reposent pour la plupart sur Hérodote.!
Mûller-Strûbing (ibid.) conteste la présence de l'Aiantis à l'aile droite
lors de la bataille de Marathon. La retraite sur Athènes ne se serait effec-
tuée que le lendemain. Il cherche à déterminer la situation du polémar-
que, sur les attributions duquel il n'est pas d'accord avec Lugebil (ibid.).
50 L'art de Jurien de la Gravière (R. des 2 mondes) n'est pas sans mérite :
mais rien de nouveau et des erreurs étranges. Sp.Lambros dans napvadao'î
étudie les événements qui suivirent la bataille de Platées, etpour Tappré-
ciation de la tradition d'Hérodote se rencontre avec Wecklein. Sans va-
JAHRESBERICHTE DER GESCHICHTSWISSENSCHAFT. 45
leur scientifique, d'après Koehler, est un essai sur Thémistocle, du même
auteur paru dans 'EoTÎa. ^ Sur l'histoire de Périclès,2"»vol. de Ad.ScHMiDT,
<v. R. des R. 5, 34, 51). Lerp. mentionne qqs. réserves. S.et v. Wil.-Moel-
lendorfF s'accordent sur l'authenticité du nipl ©eixiaTocXéou; (cf.ibid. 33, 39>,
mais non sur le caractère de l'écrit, auquel S. attribue une haute valeur, s
S. cherche à coordonner en système les principes critiques de Plutarque:
mais l'ordre de rédaction des biographies chez lui diffère de celui
qu'adopte Th. Michaelis <v. même page, 35>. S. traite aussi une question
relative à la composition de l'ouvrage de Thucydide, où il tire de 2, 57-56
des arguments nouveaux pour une rédaction successive et une double lo
rédaction. A. Schaefer et U. Koehler dans Hist. Zschr. ont critiqué dans
l'ouvrage de Schmidt l'appréciation « tendenzioes » sur la politique inté-
rieure de Périciês. Holtzapfel, Untersuchungen ùber die Darstellung der
griechischeîi Geschichte von 489 bis 413 v. Chr. Apprécie les résultats de ses
devanciers (Volquardsen, Ruhl, Natorp, etc.) et soumet à une revision at- i5
tentive les sources de Thistoire du siècle de Périclès et de Tépoque qui
suivit. Un progr. de Goethe concerne spécialement les sources de Corn.
Nepos. Wilamowitz dans Hermès étudie le rôle de Damon auprès de Péri-
clès. U. Koehler (Mitth. d. d. Inst. Athen) étudie les restes d'un décret atti-
querelalifàuneambassadeégestéenne à Athènes, cf. Diod. H, 86. Un autre 20
frag. peut se rapporter aux comptes pour la construction du Parthénon.
cf. G. LA. \. 300-311. J. de la Gravière <cf. supra) traite de la marine de
Périclès. Remarques intéressantes surtout au sujet de la construction de
la trière grecque. Schubring (Arch. Ztg.) montred'aprèsuneinscr.d'Olym-
pie que les Messôniens établis à Naupacte en 456 étaient unis avec les ï5
anciens habitants par des traités. L. Ahrens (Philol.) discute l'inscr.
d'Olympie n° 7 que E. Curtius (Arch. Ztg.) place à l'époque de la 3® guerre
de Messénie, mais sans donner lui-même une estimation chronologique.
1 Sur la légende de Thucydide, R. Hirzel (Hermès) et 0. Gilbert (Philol.)
réfutent Thypothèse de Wilamowitz d'après laquelle Th. serait mort à la so
cour d'Archéiaûs de Macédoine. G. reconnaît dans le ^i(f^a^i.a. d'ÛEnobios
(Paus. 1, 23, 9) le même décret qui, en 404, favorisa le retour des pros-
crits. Cet OEnobios serait le fils d'Euklès, général avec Th. en 424, et au-
rait fait élever à Thucydide la statue mentionnée par Pausanias, vraisem-
blablement le prototype de 2 portraits-bustes qui sont conservés (cf. Ad. 35
Michaelis, Festgruss. d. Univ. Strassb. 1877). G. explique les divergences
du texte de Th. 5, 47, avec la rédaction de Toriginalrécemment découvert.
Unger (Abh. d. Mûnch. Ak.) et Mùller-Strûbing <cf. supra) se sont oc-
cupés de la chronologie de Thucydide. Herbst (Philol.) a approfondi la
question relative à la date de composition de l'ouvrage de Thucydide. ^ 40
Lantoine (R. Hist.) a tracé de Cléon un portrait d'après Grote, mais il n'a
pas apprécié les travaux allemands parus après Grote sur ce sujet. Tf Sur
l'expédition de Sicile, Bachof dans Jahrb. f. cl. Phil. revendique Timée
comme source de Diodore 13 et 14, par des raisons convaincantes. Excel-
lente monographie d'Hermocrate dans un progr. de Riedel. Rien de neuf 45
dans l'étude des sources sur l'expédition de Sicile dans celui de Rottsahl.
Néanmoins travail utile. Un progr. de Fokke est une apologie du rôle
d'Alcibiade dans cette guerre, apologie qui repose moins sur un examen
sérieux des sources que sur des considérations subjectives. ^ Sur la
question du dernier ostracisme l'hypothèse du rp. <v. R. des R. 5, 35, 26) so
d'après laquelle Phéax et Hypcrbolos subirent l'ostracisme à la place de
Nicias et d'Alcibiade est acceptée par Holtzapfel, et avec certaines réserves
par J. H. Lipsius (Jahresb. de Bursian), mais rejetéeparE. Curtius (Griech.
46 1881. — ALLEMAGNE.
Gesch.) et Volquardsen (Jahresb. de Bursian). Philippi, dans Jahrb. f.
cl. Phil., au sujet d'un article de Koumanoudis (XôTivaicv) traite qqs. ques-
tions relatives aux Hermacopides. Mûller-Strùbing (Jahrb. f. cl. Phil.)
propose de lire : Thucyd. 8, 46 au lieu de è? "Ecpeacv, t; Aéêe^cv (suivant le
^ vp. le manque de cohésion découvert par M. -S. tendrait à ce que le 8* livre
est inachevé) et Xén. Hellén. 1, 1, 9 au lieu de eî; 'EXXxdTrovTcv, à; 'Ecfeaov,
conject. hardie selon le rp. et rejetée par Schenkl (Jahresb. de Bursian).
CuRTius {Griech. Gesch.) démontre contre Loeschke que le mode de voîation
en usage à Athènes compromettait la liberté du vote. Une diss. inaugurale
10 de Luckenbach s'occupe des événements entre la bataille d'iEgos Potamos
et la prise d'Athènes. U. Koehler publie (Mitlheil. d. d. Inst.Athen.) 1 inscr.
relative à la reconstruction des murs d'Athènes par Conon. Suivant Fell-
ner (cf. supra) l'autorité du Tau.ia; xr; xotvx; irpooo^cj a commencé avec l'an-
née de Nausinikos, au plus tôt en 334 selon Wilamowitz (Hermès). % Un
15 progr. de E. Pkeuss s'occupe de l'histoire de la confédération béotienne.
Soigné. 1 Un art. de H. Weil (v. Rev. de philol. 3, 1) traite de la 2° expé-
dition d'Eubée et de la guerre d'Olynthe. Ditges dans un progr. reconnaît
dans les premiers discours politiques de Démosthène le germe de sa fu-
ture politique nationale. H. Haupt (Rh. Mus.) a étudié les antécédents de
20 TafTaire d'Harpale.
^T[ Grèce. 2. Histoire d'Alexandre et des Diadoques [Klaltj.
Importance des inscr. d'Olympie. Voir les n°» 254, 25o, 259,261 dans Arch.
Zeitschr. ^ La critique relative à Diodore, Polybe, Plutarque, Strabon,
Pausanias et à leurs sources tend à être de plus en plus conservatrice.
25 Broecker, Untersuchungen ùber Diodor, cherche à défendre Diodore du
reproche de compilation inepte. C. Peter, ZurKritik deraelterem roemischen
Geschichte. Est moins favorable à Diodore, en ce qui concerne ses sources.
P. défend Polybe du reproche de partialité contre 0. Gilbert, Rom u.
Karthago in ihren gegenseitigen Beziehungen 241-218 v. Chr. Selon G. F.
30 Unger (Rh. Mus.), les 2 premiers livres de Polybe ne doivent pas être
jugés aussi favorablement que le reste de l'ouvrage. Strehl, Die chronolo-
gischen Daten bei PolyMus^ les défend. |Le rp. n'admet pas l'opinion de
Unger (Philol. Anz.) lorsqu'il Tétend à ce qui précède la ligue achéenne
jusqu'en 222. Valeton (ibid.) arrive en général aux mêmes résultats que le
35 rp. (dont il ne connaît pas l'ouvrage), H. Zurborg, Forsch. zur Geschichte
des Achaeischen Bundes Impart, (v. Jahresb. de Bursian), Michaelis (lahresb.
d. philol. Ver.) explique autrement que V. les rapports de Polybe et de
Plutarque avec Phylarchos. V. S'est efforcé d'indiquer la date de com-
position des livres de Polybe. Unger (Sitzb. d. Mùnch. Ak.) essaie de
40 démontrer l'indépendance de Pausanias 7, 14 à l'égard de Polybe, 38, ce
qui ne paraît pas prouvé au rp. % Sur le degré de dépendance des écri-
vains postérieurs, de Plutarque notamment, à l'égard de Polybe, les résul-
tats de Schubert (Jahrb. f. Phil.) sont insuffisants (v. Jahresb. de Bursian
et pi. h. les travaux de Broecker et de Peter). BernardahiSy Symbolae cristicae
45 et palaeographicae in Plutarchi vitas parallelas et moralia. N'est pas sans im-
portance pour l'histoire des Diadoques. ■[[ Hirt, De fontibus Pausaniae in
Eliacis. Pausanias pour les inscr. d'Olympie s'est servi d'un auteur qui est
peut-être lepériégète Polémon. ^Hunrath, Die Quellen StrabosimG. Bûche
untersucht. Étude soignée. D'après Schweder, Beitraege zur Kritik d. Choro-
M graphie des Augustus, différentes notices qui provenaient d'Artémidore ont
été rapportées à la chronographie d'Auguste. ^G. CvKiivsJnschriften und
Studien zur Geschichte von Samos^ Unger (Philol.), Dittenberger, G. I. A.
T. 3. P. 1. N» 1H4, Usener (Rhein. Mus.), H. Droysen (Herm.), se sont occu-
JAHRESBERICHTE DER GESCHICHTSWISSEKSCHAFT. 47
pés du cycle de Méton. Unger (Herm.) a traité des inscr. attiques à
double date, de l'époque postérieure. Ce fait aurait duré de 170 à 128. %
Pour la chronologie de Polybe relative à la ligue achéenne le schéma de
Niese (Herm.) est insuffisant. Celui de Mommsen, 'Roemische Fors-
chungen ' parait lAieux fondé. Nissen, Auguste et Théodore Mommsen, u
Unger (Philol.), J. G. Droysen (Herm.) se sont occupés des olympiades de
Polybe, mais la question, selon le rp. aurait besoin d'un nouvel examen.
Le rp. ne peut admettre les résultats d'Unger relatifs à la chronologie des
assemblées ordinaires de la ligue et à l'année des Stratèges (Sitzb. d.
Mûnch Ak.) Mommsen, *Roem. Forsch.' a combattu avec succès selon le lo
rp. les théories d'Unger relatives à la date d'élection des consuls. *][ Unger
établit avec certitude contre Droysen que les Néméennes étaient célébrées
tous les 2 ans en été. L'époque des Isthmiques a été aussi fixée par lui
(Philol.) celle des Pythiques par Koehler C. 1. A. 2. 319. Unger établit pour
une 01. le schéma des 4 grands jeux. 11 donne aussi une liste de stra- 15
tèges, mais le rp. préfère celle de Nissen. ^ Pour l'histoire des temps
postérieurs, le rp. cite avec éloge le travail de Hertzberg (cf. supra), qui
a utilisé non sans critique les études récentes. Une monographie de
Neijmeyer, Philopoemeji der letzte der Hellenen n'est pas sans valeur, mais
laisse désirer une meilleure critique. Une diss. de Haupt <cf. supr.) touche 20
qqs. points de l'histoire de l'époque postérieure. Jérusalem (Wien. Stud.)
publie un décret honorifique des Sestiens vers 120. ^ L'histoire des états
grecs est très courte dans Hertzberg. F. Rûhl dans N. Jahrb. f. Philol.
s'est occupé du trésor de Ptolémée 2 Philadelphe. A. v. Sallet donne (Zeits
f. Num.) des renseignements précieux sur les successeurs d'Alexandre en 25
Bactriane, <v. R. des R. 5. 105, 16) Ed. Meyer, Geschichte des Koenigreichs
Pontos place la fondation du royaume dans l'hiver 302 | 1 sous Mithri-
date 3. L'essai de chronologie des guerres de Mithridate 6 dans l'Asie
mineure a soulevé les objections de Gutschmid (Lit. CentrbL). Un progr.
de Schneiderwirth s'occupe de Séleucie sur le Tigre. K. Wieseler, Die 30
deutsche Nationalitaet der Kleinasiatischen Galater et Zur Geschichte der Klei-
nasiatischen Galater 11. des deutschen Volkes in der JJrzeit, Hypothèses qui
trouveront difficilement de l'assentiment.
^^Rome et l'Italie. 1. Jusqu'à Marc-Aurèle [F. Abraham]. Coup d'oeil
sur l'état des fouilles et des documents épigraphiques de l'époque romaine s"»
en Italie et à l'étranger. (Pour l'analyse v. les recueils spéciaux résumés
dans la R. des R.> ^ Pour la numismatique le rp. mentionne les travaux
de C. Robert (Arch. Zeits.), de Rluegmann, V effigie di Roma nei tipi mone-
tarii •giù antichi, de Blau (Zeits. f. Num.). T] Pour l'étude des sources
C. Peter <v. R. des R. 5, 108, 3>. Rambeau, Charakteristik d. hist. Darstel- 40
lung des Stillust (cf. Mollmann, Quatenus Sallustius e scriptorum graec.
exempîo pendeat) accuse Salluste de partialité dans son CatiJina. Valeton
(cf. supra) traite des sources de Polybe et se montre favorable à cet écri-
vain. Suivant Strehl (ibid.) Polybe a ordinairement 2 sources; sa chrono-
logie est d'accord. Broecker (ibid.) réhabilite Diodore. i progr. de Peters- «
dorlV signale dans César (B. G.) des passages empruntés presque littérale-
ment aux rapports de Labienus et de Q. Cicéron. 1 diss. de Gurlilt traite
de la publication des lettres de Cicéron. Paul Meyer (Leipz. Stud.) traite de
la vie et des écrits de Strabon. Hunrath (cf. supra) étudie ses sources
pour le 6° livre. Hasenmueller, De Strabonis geographi vita, Niese (Herm.) 60
et P. Meyer arrivent à des résultats différentspourla naissance de Strabon.
Urlichs, De vita et honoribus Taciti, démontre que Tacite n'a pas écrit
Agricola pour gagner la faveur de Trajan. Une diss. de G. Hoffmann
I
48 1881. — ALLEMAGNE.
établit que Tacite a utilisé les acta senatus par l'intermédiaire d'un ou de
plusieurs auteurs. H. Haupt (Hermès) démontre contre Mommsen que les
excerpta de Planude ne proviennent de Jean d'Antioche que pour la 1"
partie. % Le rp. mentionne les histoires romaines de Hertzberg (cf. supra),
5 de IHNE, et de Duruy. 1 Pour la chronologie de Rome, Unger (Abhandl.
d. Bayer Akad. d.Wiss.) a donné des résultats très importants. ^ Pour la
vie privée des Romains, voir Marquardt, Handbuch der roem. AUerthùmer,
t. 7, les écrits populaires de Bender, Ro7n. u. roem. Leben im AUerthum, de
BoissiER, Promenades archéologiques à Rome et à Pompéi^ de Spagnolo, Die
i<> Consularcomitien vomJahre 702 d. Stadt, de Froelich, Triumphzug des Germa-
nicus, de Lang (progr.). 7« éd. (corrigée) de la Cité Antique de Fustel de
CouLANGES. ^ Pour le droit public voir 2° vol. de Lange, Roemische AUer-
thùmer où l'auteur combat Willems <v. R. des R, 5, 36, 40>. Peu de chan-
gements. Du même. De magistratuum Rom. renuntiatione et de centur. comi-
J5 tior. forma recentiore. La démonstration est dirigée surtout contre Pu'ESS,
Die Entwickelung der Centurienverfassung^ et s'appuie sur les lois Salpen-
sana et Malacitana. Dupond, De la Constitution et des Magistratures ro-
maines sous la République. A consulter avec précaution. ^ Em. Hoffmann,
Patricische u.pleb. Curien. Vues neuves et originales <v. R. des R. 5, 105,
20 48> mais aussi des hypothèses hasardées. Voigt, Ueber d. Clientel u. Liber-
tinitaet, concerne la situation juridique des clients et des affranchis. 2 diss.
de Frénoy etdeJossoN sur les pérégrins et les affranchis n'ont pas d'im-
portance scientifique. 11 en est de même selon 0. Hirschfeld, Le Majus et
le MiJîus Latium, de la tentative de Beaudoin, Zur Gesch. des latin. Rechts,
25 d'interpréter le complément trouvé par Studemund à Gaius 1, 95, 96.
Willems (R. Arch.) traite de la présidence du Sénat. Les art. de Mommsen
dans Roem. Forschungen sur la translation deTImperium et sur les Ludi
magni et Romani sont des réimpressions sans changement, mais non
celui sur lePomerium, où M. combat Nissen et adopte les hypothèses de
30 Jordan au sujet de la ville sur le Palatin. M. traite aussi de la fête des
Latins. Palham dans Journ. of. Philol. interprèle le titre de princeps des
empereurs dans un sens plus général que celui de princeps senatus.
Boissier (R. de Phil.) explique l'expression « acta legens ». G. Hahn, De
' censorum locationibus. Sensé, mais rien de neuf. ^ Sur les provinces :
35 Zama, Uagro romano. Description des phases de la culture du sol dans le
Latium. Jordan dans 'Jordan, Friedlaender, Hirschfeld, Commentationes\
démontre d'après les (inscr. le goût encore vif des Romains pour l'agri-
culture jusqu'à la fin du 5® s. de Rome. Beloch, Campanien. Très méritoire.
Toutefois Holm (Jahresb. de Bursian) y a relevé des fautes nombreuses.
40 F. de Goulanges, Comptes rendus Ac. d. se. mor., et d'Arbois de Jubain-
ville dans R. Arch. (avec Duruy) interprètent différemment les causes de
la disparition des Druides <v. R. d. R. 5, 226, 5>. Ch. Morel, Mém. Soc.
Hist. de la Suisse Romande, a étudié les associations des citoyens romains.
H se rencontre souvent avec Mommsen. ^ Pour l'organisation militaire,
45 le t. 2 de Marquardt, Hoem. Staatsvencaltung, est indispensable. Le progr.
de KLOPSCHSur le 'Dilectus' manque de valeur scientifique. Joh. Schmidt
(Hermès) a étudié les 'evocati', et Mommsen la 'cohors praetoria' (ibid.).
Fincati a donné un court aperçu sur la tactique navale des anciens. H.
Haupt (R. Hist.) a fourni des additions importantes au livre de Ferrero
.00 <v. R. des R. 5, 39, 32>. ^ Pour l'histoire primitive du Latium, notices
estimables dans Bulletino d. Vulcanismo ital., dans Helbig, Sopra lapri-
mitiva civiltà italica et dans son ouvrage capital, Die Italiker in der Po-
Ebene. J. G. Cuno (Neue lahrb.) a traité des établissements étrusques en
iAHllESBERICHTE DEU GESCHICHTSWISSEKSCHAFT. 49
Campiinie. ^ Pour l'histoire de la royauté et de la République jusqu'à
l'incendie des Gaulois, un art. de Rug^ero (Rassegn. settim.) sur le mur
de Scrvius, et plusieurs de Mommsen (Roem. Forsch.) qui sont des réim-
pressions peu modidées. Meltzer dans son hist. des Carthaginois
démontre que le 1" traité entre Carthage et Rome est des premiers temps &
de la République. Mommsen compte 122 années consulaires depuis le
commencement de la République jusqu'à la bataille de l'Allia. Seeck
(Hermès) propose de lire dans Poiybe 2, 10, 1 tp-a /.-jX ou Tîaraap* /.al Tfiâ/c&vra
au lieu de Tp-.âxovra. Unger (ibid.) et Strehl (cf. supra) arrivent à des
résultats différents pour la chronologie des guerres des Gaulois. ^Rudert lo
(Leipz. Stud.) a traité de la situation de droit public des Campaniens dans
la guerre des Latins. Les rapports de Poiybe et de Diodore sur la guerre
des mercenaires ont été étudiés par Rûhl (Neue Jahrb.) et Unger avec
des résultats semblables. ■■ Mommsen combat de nouveau dans ses Roem.
Forsch. les idées de Herzog (Comment, in hon. Mommsen.) et Beloch i6
(Rh. Mus.) au sujet do la liste (de 529 | 225) des Italiens en état de porter
les armes. ^ Sieglin dans une diss. éclaircit la chronologie confuse de
T. Live sur les combats d'Hannibal «n Espagne. Geist(Blaelter f. d. bayer.
Gymn.) et 0. Gilbert (Suppl. Jahrb.) ont étudié le passage des Alpes; lès
hypothèses hardies de ce dernier concernant l'ouvrage de Caelius ont été 20
bien relevées par Sieglin {Die Fragmente d. L. Caelius Antipater)^ qui toute-
fois a le tort de vouloir démontrer que Caelius a composé 2 ouvrages,
îgelhaaf (Suppl. Jahrb.) combat Keller, {Der Zwcile piinische Krieg)^ qui
jxagère l'importance d'Appien et accuse Poiybe de partialité en faveur
les Scipions. Riese (Neue Jahrb.) fixe au 27 juin la date de la bataille de 25
'rasimènc et maintient (Ovide, Fastes 6) contre H. Peter sa transposition
les vers 763-68 et 769 suiv.. Genzken dans une diss. a étudié le récit de
T. Live sur les campagnes des 2 Scipions en Espagne. *f Une étude de
Mommsen, dans Roem. Forschungen, a donné sur la paix conclue avec
.\ntiochus en 19j, des résultats intéressants confirmés par Hirschfeld 30
dans Jordan, etc.'(Comment. philologaein honorem Theodori Mommseni).
Il réfute aussi (ibid.) les théories d'Unger et d'Ihne, sur les procès des
Scipions. Duruy, dans Journal des savants, a fait un tableau de la société
romaine d'alors avec talent, mais sans nouveauté. ^ Iiine , Roem.
Ocschichte. T. o. Qqs. points bien traités par cet auteur qui manque 3.»
parfois d'unité de jugement. ^1 Byvanck, dans une diss. démontre que
Appien et Plutarquc pour l'histoire de Tib. Gracchus ont une source com-
mune. A. Schneider, Die drei Scaevola Ciceros. Étude biographique. Hansen
(Neue Jahrb.) étudie les voyages d'Eudoxe vers 107. Tyrrell, Correspon-
dcncc ofCiccro. Défend Cicéron contre Froude; il représente Catilina comme 10
insignifiant. Nettleship (Journ. of Phil.) démontre que la politique de
Cicéron, dans sa carrière judiciaire, a toujours été commandée par les
intérêts des chevaliers. Gaumitz dans Leipz. Stud. s'est occupé du procès
d'Acmilius Scaurus. L'essai de Froude sur César est un panégyrique fan-
taisiste. La question de droit entre César et le Sénat, traitée avec des résul- 45
tais différents par Mommsen et Zumpt, Studia liomana^ a été reprise
par Guiraud et F. de Coulanges <v. R. des R. 3,233, 16>. Quant à l'appré-
ciation générale des laits, le rp. souscrit au jugement de Duruy (Acad.
des se. morales). Une diss. de Heimbacii traite, sans une pénétration suf-
fisante, de T. Live comme source de D. Cassius pour les années 40-42; 30
une de P. Krause concerne les sources de Tan 44. Approfondi. Buercrlein
dans une diss. a étudié les sources et la chronologie concernant les
expéditions contre les Parthes, 713-718 de Rome. •[ Ruhl (Neue lahrb.)
u. DK piiiLOL. : Avril 1882. — Revue dos lievues de 1881. VI. ~ 4
ÔO 1881. -— ALLEMAGNE.
défend la date de 23 ap. J.-C. pour la mort de Juba. Le rp. mentionne un
essai de Szujski sur Néron, qui suivant la R. Hisl. est une brillante
esquisse d'après les travaux récents, mais dont les conclusions sont
quelque peu hardies.
5 ^1| Rome et l'Italie. 2. Depuis Marc-Aurèlc jusqu'à la chute
de l'Empire d'Occident [Boize]. Napp, De rehus imperatore M. AurcUo
Antonino in Orie7ite gestis. Élnôc approfondie d'après les sources, les inscr.
et les monnaies. Analyse. Duruy, Histoire des Romains depuis les temps les
plus reculés jusqu'à rnoclétien <v. R. des R. 5,39, o>. Alb. Duncker dans
10 Annalen d. Ver. f. Nass. Alterthumskunde traite des guerres germano-
romaines. Entre autres résultats il conteste la victoire de Glaudius Go-
thicus au lac de Garde 288, mentionnée par Aurel. Victor et confirmée par
une inscr. (v. Renier, Ac. Inscr.). Une diss. inaugurale de Sghlemmeu
s^occupe de Décius. Analyse. Rendall, The cmperor Julian, paganism and
16 christianity. Soigné et intéressant. Gumpoltsberger, Kaiser Gratian. Ana-
lyse de cet ouvrage étendu, pour lequel ni les inscr. ni les monnaies
n'ontété utilisées. Edm. Voigt, Kritische Bemerkungen zur Gesch. d. Gildofiis-
chen Krieges^ porte à 15000 environ le nombre des soldats de l'armée em-
ployée contre Gildon, et démontre l'invraisemblance du récit de Zosime
20 concernant la mortdeMascezel. E. Schneider, dans une diss. inaugurale,
établit comme sources d'Ammien, Valère Maxime, A. Gelle et Hérodien.
Estimables corrections au texte d'Ammien. F. W. Rustow, DerCaesarismus.
Sans valeur historique. Hudemann, Geschichte d. roem. Postivesens waehrend
der Kaiserzeit. 2° éd. corrigée. Repose sur des études sérieuses. Également
25 intéressant est un écrit populaire de Friedlaender dans Deutsche Rftnd-
schau, sur les villes d'Italie, sous l'Empire. Sallet (Zeits. f. Num.) dé-
montre que les 2 Gordiens outre leurs noms ont porté celui d'Alricanus.
Geffroy (Ac. Inscr.) communique un travail de Descemet, sur la gens
Domitia. Héron de Villcfosse (R. arch.) et de Rossi (R. des quest. hist.) se
30 sont occupés des inscr. de Thala et d'Haidrah. E. Desjardins (R. de Phil.
3,33) traite du culte des Divi de Rome et d'Auguste. Analyse. J. Jung dans
Hist. Zeits. a étudié l'état de la population rurale vers la fin de l'Empire.
Coote (R. Arch.) s'est occupé de l'influence romaine sur la Grande-Rreta-
gne. Le rp. mentionne avec ploges, Lecky, Sittengeschichte Europas v.
35 Augustus bis auf Karl d. Gr. 2^ éd. revue par Ford. Loewe.
Tll Histoire de l'Église <à l'exception de la théologie) [E. Meyerj.
Hieronymi de viris illustribus liber (avec la continuation de Gennadius). Ed.
Herding. Ludwig a publié le Carmen apologeticum et les Instructiones <v.
Deutsche Lit.), et Heydenreicii, Incerti auctoris de Const. ejusque matre
40 Helena libellas <v. R. des R. 5, 144, 5). Ruffet, Récits d'hist. de l'Église.
Prétend que le prologue du poète Juvencus est d'une véritable grandeur.
Huemer, De Sedulii vita et scriptis <v. ibid. 126, 27) place avec Lelmbagh,
(progr.) la date du 'carmen paschale' à 430. Nouvelle éd. des œuvres de
Sedulius par Looshorn.
45 T[l Généralités sur l'Antiquité. Suppléments [F. Abraham].
L'histoire de l'Orient et de la Grèce de Bo^'GHi(en italien) est une brillante
exposition des travaux de la science actuelle. Wallon, Hist. de l'esclavage
dans l'antiquité 2^ éd. Est le meilleur ouvrage sur ce sujet. Daudrillart,
Hist. du Luxe. Sans valeur scientifique. % 3» vol. de Lenormant, La mon-
50 naie dans l'antiquité. BouTKOWSKY, Dictionnaire numismatique. Loué par la
Wien. num. Zeits. A. de Schott a décrit 120 monnaies romaines inédites
(R. belge de num.) ^ Meltzer, Gesch. d. Karthager. Analyse <cf. supra)
^ Baran dans une diss. traite de la description dans l'Iliade de la plaine
«
.JAltEESBERICHTE DEH GESCHICHÏSWISSENSCHAFT. 51
fJe Troie. Burnouf, Mémoires sur VAtitiquité, Affirme que la latigue parlée à
Troie était parente du grec. 11 Irouve dans les restes deMycène beaucoup
de traces de Tinfluence assyrienne. Helbig (Arch. Zeil.) place les tombeaux
de Mycène à une époque antéhomérique ; la civilisation d'alors était en
partie supérieure à celle de l'époque où les poèmes ont été composés. Goos 5
a trouvé de nombreuses ressemblances entre les trouvailles de Tordos
(Transylvanie) et celles d'Hissarlik, et adopte l'hypothèse de Fligier sur la
migration des Thraces en AsieMineure. KARAPA^'OS, Dodo7ie et ses rwmcs. Im-
portant. Wilisch (Neue Jahrb.) a étudié les traditions de Corinlhe et leur
valeur historique. F. de Goulanges (Ac. des se. morales) démontre qu'on lo
a exagéré la signification des lois de Lycurgue; dans la Nouv. Rev. de droit
français il établit que le tirage au sort pour la nomination des Archontes
à Athènes existaitavantPériclès. Un progr.de Chevalier s'occupe de l'in-
vasion gauloise en Grèce. Art. deMommsen dansEphem. Epigr. : 1° Sena-
tus Gonsullum Adramylenum; 2° Crescens auriga; 3« Nomina et gradus ip
centurionum<v. R. des R. 5, 37, 47>. Traduction en allemand de l'bist.
d'Arménie de Faustus de Byzance par Lauer. F. selon Lauer aurait vécu
entre 350 et 450 ap. J.-C.
^^1 La Germanie primitive jusqu'à la fin de la migrai ion des
peuples [Bolzej. Peu sérieux sont les essais de K. Wieseler, <cf. supra) so
cl de Backhaus, Die Germanen, ein semitischer Volksstamm. L. Erhardt,
Aelteste yermanische Staatenbildung . Cherche a démontrer la provenance
germanique des Nerviens et des Trévires. Pas absolument convaincant.
Keferstein, lîistorische fragmente. S'est occupé de la provenance des Thu-
ringiens. Rien de nouveau. V. Langhans, IJeher d. Ursprutig der Nordfriesen 20
Soigné. Edm.Meycr dans Picks Monalss. a démontré le peu de fondement de
laconj.deDederich(Tac.Agric. 28) 'a Siluribus' au 1. de 'a Suebis'. Mûllen-
holTdans Abhandl.d. Berl Ak. a cherché l'explication des mots'Istvaeones,
Ingvaeones et Ilerminones' (Tac). K. Christ (Picks M.) a étudié les noms des
Teutons, Trévires, Nerviens, etc. Au sujet des Némètes il combat l'opinion 30
de Mehlis dont les Bilder aus Deiitschlands Vorzeit et les Studien z. aeltesten.
Gesch. d. Wieinkmde, suivant le rp., n'ont aucun intérêt historique. Bau-
mann dans Forsch. z. d. Gesch. a donné une explication erronée du mot
Alamanni. Interprétations différentes des lettres C A H F de la borne ' inter
Teutonos' <v. R. des R. 5, 39, 46> par Mommsen et K. Christ. Veith (Picks 35
M.) publie une étude intéressante sur la bataille de César et d'Arioviste
(2 pi.) et une autie sur les combats de Labienus avec les Trévires en 54
(3 pi.). A. Dcderich (ibid.) place vers Tongres le castellum Aduatuca, con-
truirement à Goeler, Cohausen et Yeith. J. Schneider (ibid.) place entre
Mûlheim et Bonn le passage du Rhin par César. Il décrit d'après ses 'Neue 40
Beitraege z. Gesch. d. Rheinlands'2 routes militaires entre la Ruhr et l'Ys-
sel etc. <v. R. des R. 5, 30, 40>. Relativement à la bataille d'Aliso <ibid.
40, il) et à la défaite dé Varus, opinions diverses de J. Schneider de
Schierenbcrg, de Deppe, de Giefers, et de Boettger. W. Arnold, Deutsche
Vrzeit, et G. Kaufmann, Deutsche Gesch. bis auf Karl d. Gr. {, T. 1. Ces tra- 45
vaux non destinés au public savant sont au courant des résultats acquis
(Pour le travail d'EanARDi cité pi. h. v. R. des R. 5, 20, 46>. F. Dahn,
Bausteînc. Réunion d'art, déjà parus. D. y (ait preuve de critique et d'ima-
gination. Mullcnholf (Zeits t. d. Alterlh.) s'est occupé de Tanfana (Tac. Ann.
1, 51). 3° édition de la Germanie par Sciiweizer-Sidler. Ed. de Claudien w
par Jeep; de Sidoine Apollinaire par Baret ; de Corippus par Partscii, de
Victor de Vita par Halm, d'Eutrope par H. Droysen. Petschenig (Wien.
Sitz.-Ber.) a fourni des contributions à la critique desScriptorcs historiac
5â 1881. — ALLEMAGNE.
Aiigustae. Schneider traite des sources d'Animien Marcellin <cf. supra).
CosTE a extrait et traduit d'Ainmien ce qui se rapporte à rAllcmagnc.
Traduction en allemand par Brenner, de la vie de S. Séverin par Eugyp-
pius. Médiocre. D'après Knoell (Sitzungsber d. Wien. Ak.) le Taurinensis
5 est pour cet ouvrage le représentant de la meilleure famille de mss.
^^ Paléographie [Waltenbach]. Bond etMaunde THOMPSON,r/iePa/aeo-
graphical Societtj. V. {-S, Choix judicieux, exécution excellente. •* Pa/co-
grafla artistica di Montecassino. Fasc. 3. Concerne l'écriture lombarde. On
retrouve le soin des anciens Bénédictins pour la calligraphie. ^ G. Fou-
10 GARD, Elementi di Paleografia. dO fac-similés de belle exécution. ^; Le rap-
port de Bartolini sur les tablettes de cire de Pompei n'intéresse pas la
paléographie. ^ Zange3IEISTER et Wattenbach, Exetnpla codd. Latinonim
litteris înajusculis scriptorum. Supplément. ^ Mommsen (Ber. d. Berl. Ak.)
a donné un fac-similé de frag. juridiques en onciale trouvés en Egypte.
15 ^ Gitlbauer (Zeits. f. oeslerr. Gymn.) dans sa description du Livius cod.
de Vienne, a démontré contre Madvig la présence d'abréviations dans la
majuscule. Beaucoup de fautes des mss. actuels viennent de ce qu'elles
ont été négligées ou mal lues. Châtelain (R. critique) ne pense pas qu'on
puisse fonder un système sur ces fautes, à cause de leur petit nombre
20 dans Fétendue du ms. Le rp. n'est pas de cet avis. ^ Les mss. en onciale
des traductions de la Bible antérieures à Saint Jérôme forment un groupe
particulier. Le rp. mentionne : Ziegler, Die lut. Bibelùbersetzungen vor
Hieronymus. Delisle, Mélanges de Paléographie et de Bibliographie (Pentateu-
que de Lyon) atlas et planches. Belsheim, Cod. aureus (5 planches). •[ Delis-
25 le, Notice sur un ms. Mérovingien montre qu'à la même époque des écri-
tures différentes étaient employées dans un môme ms. Le même (Mél.) a
fourni une contribution importante à la paléographie wisigothiquc. •;
Laubmann (Mûnch. Sitz.-Ber.) a montré dans une souscription que la
voyelle est remplacée par la consonne suivante. % Pour les notes tiro-
30 niennes Zeibig, Gesch. u. Litcratur d. Geschwindschrcibekujist. 2° éd. Très
méritoire. Uhlemann (dans Literaturblatt). RuESS,ire6er die Tachyr/raphie der
Jtoemer.W. Schmitz <v. R. des R. 5, 143, \),Studienzud. Tiron. Noten. Clair
et précis. Le même (Literaturblatt et Picks Monalss.) Fœrstcr (Neue Jahrb.).
% Paoli, Del Vapiro. Approfondi, mais la question n'est pas épuisée. *[
85 W. Meyer, 2 antike Elfenbeintafcln, démontre que le *caniculus' des em-
pereurs byzantins est une corruption de 'caliculus'. ^ Pour l'enseigne-
ment de la paléographie, Arndt, Schrifttafeln, fasc. \ et 2. Wattenbach,
Anleitung zur latein. Palaeographie, 3° éd. (cf. Paoli, Rass. settim.). ^ Duffus
Hardy, Registrum palatinum Dunelmense, traite des abréviations. La disposi-
40 tion laisse à désirer. Henri Lebègue.
Jahresberichte des Philologischen Vereina zu Berlin, 7*^ année K
1. Homère (à l'exclusion de la haute critique). [Gauer.] Éd. de l'Iliade
(seconde partie) par A. Nauck. Le travail le plus important de beaucoup
publié au sujet d'Homère depuis 1874, date de la publication du premier
45 fascicule. L'auteur s'est proposé de purger le texte des fautes imputables
aux Alexandrins. Il s'est préparé à sa tâche par les plus patientes études,
et s'en est acquitté avec une fermeté et une maturité de jugement, qui
assurent à son œuvre une influence durable, quelque hardies ou même
téméraires que puissent paraître certaines de ses corrections. Il faut
50 rapprocher de cette éd. (en attendant l'écrit justificatif promis par Fau-
teur) les remarques critiques qu'il a publiées dans le Bull. Acad. S.-Pélers-
1. Liste des rapports : Homère. 1. Hérodote, 7. Lysias, J. I/Vcurguc, S. Lucien, 10. Corné-
lius Nepos. 6. TJte-Live, .'{. Ovide et les Kléiriaques roniaiuw. *■). Tacite, 3. Archéoloirio, 2.
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS. ^ 58
bourg. Suit une analyse de rarlicle d'A. Ludwich (Wissenscli. Mon.)
intitulé 'Aristarchisch-homerische Apliorismen',puis un compte rendu des
parties publiées en dernier lieu des éditions Faesi (revue par Franke et W. C.
Kayser), KoGU, La Roche, Ameis (revue par Hentze) et H. Duentzer. L'analyse
consiste surtout dans l'énumération des cbangemenls introduits dans le •
texte de la précédente édition ; l'appréciation se réfère en général aux précé-
dents rapports. On s'étonne de voir que Franke persiste à placer l'ancien
Ilios là où est aujourd'hui Bounarbaschi. On peut reprocher encore cette
lois à Koch le grand nombre d'explications divergentes qu'il rapproche
sans choisir entre elles. Le commentaire de La Roche est sec. Les appen- lo
dices des Ameis-Hentze sont un excellent répertoire des remarques
critiques auxquelles ont donné lieu soit la composition générale des deux
poèmes, soit les détails de leur texte. L'Odyssée de Faesi est un bon
livre ;• mais elle aurait dû être corrigée un peu moins discrètement. La
révision de FOdyssée d'Ameis par Hentze est très méritoire. Dûntzer a is
remanié à fond son éd. du même poème. On regrette de trouver dans le
commentaire beaucoup de traductions inutiles ou même défectueuses.
A. ROEMER, Bie excgetischen Scholien der Ilias im Codex Vcnetus B. Travail
irréprochable et concluant ^ Articles du même dans Blaetter bayer. G.
('Thukydides und Aristarch') et dans Neue lahrb. (Zu den Fragmenten 20
des Aristonikos). A. Schimberg, Analecta Arintarchea. Concerne les passa-
ges des grammairiens relatifs aux homonymies. L'auteur croit qu'Aris-
larque avait été amené à traiter.ce sujet par la conjecture de Zénodote
KyXatu.îv£o; au lieu de nuXauAÉvîc;, et qu'il en avait fait la matière d'un écrit
spécial. L. Friedlaendler, Observationes Aristarcheae (Ind. lect. Kœnigs- 25
berg). Réfuie les deux hypothèses qui viennent d'èlre mentionnées, mais
a pour objet principal de confirmer le précédent travail du même tou-
chant l'origine du fragment sur les signes critiques attribué par Cobet
et W. Dindorf à Aristonicus. Articles de Schrader dans Hermès : 'Porphy-
rios bei Eustalhios zur BotwTÎa', de Cobet dans Mnemos., sur les scholies 30
de l'Odyssée, d'Iskrzycki, dans Zeits. oester. G. (même sujet : excellentes
corrections), d'O. Lehmann (Hermès) sur un ms. du Brilish muséum ; de
W. Ribbeck (Rliein. Mus.),Keppel (Blaett.bayer.G.), Herwerden (Revue de
Philol.), Wecklein (Rhein. Mus.), E. Kammer et R. Kohler (Neue Jahrb.
et Mnemos.), A. Ludwich (ib. : sur l'Hymne àDéméter.), Muller-Strûbing 35
(Wissensch. Mon.). Wilamowitz (Index Icctionum. Greifswald) a proposé
une correction à deux vers du ch. 24 de FIliade. Quelques remarques
critiques de Haupt ont trouvé place dans Belger, M. Haiipt als akad,
Lehrer. (?>, Praeparationen zu Homer's Ilias. Livre de classe sans aucune
valeur. Lexicon Homericum composuerunt, C. Capelle , etc., edidit H. 40
Ebeling. Est aujourd'hui terminé avec le second volume, sauf une lacune
encore à remplir entre x-.pvâw et o. Le rp. se borne à donner une idée du plan
général, d'après quelques articles. La disposition est peu commode, et
rend les recherches bien difficiles ; il est surprenant que le lexique bien
plus petit de Seiler el Capelle donne parfois des renseignements bibliogra- 45
phiques plus complets. A tous autres égards, c'est un répertoire extrême-
mont riche. C. Tiiiemann, Homerisches Verballexicon. Livre de classe,
excellent pour le fond, mais dont la forme et le plan prêtent malheureu-
sement à de nombreuses objections. Articles d'Allen sur l'origine du vers
1. Nous évitons autant quo possible, dans l'analyse des rapports, de revenir sur le contenu
des ouvrages dont la R. des R. a déjà lait connaître la substance à ses lecteurs. Sur d'au-
tres, on trouvera plus de détails dans l'analyse du Jahrcsbcricht de Ilursian (Voy. plus
loin). ' Y.
54 ' 1881. — ALLEMAGNE.
homérique, dans Zeits. vergl. Spr. ; do Hilberg et de Ludwich sur la cor-^
reption attique chez Homère, dans Wiener Studien ; de Christ sur les;
interpolations dans Homère, dans Sitz. bayer. Akad. ; ;de Fick, dans Bei-
traege, sur Tp'.)r,ai)6£;; de Froehde, ib., sur '(ipâoawv'; de Cobet (Mnem.) surj
i TÔx?-^pov;de Malden (Journ. of Philol.) sur un vers de l'Odyssée; de;
Postdate (ib.) sur ^ou^âïoî. A. Goebel, Lexilogus zu Uomer iind den Homeri-
den (tome 2). Compte rendu ironique. K. W. Krueger, Homerische und
Herodotische Formenlehre, ^^ éd. corrigée par W. Poekel. Bonne revision
d'un livre, qui, malgré ses défauts, a rendu et rend encore les plus
10 grands services. W. Ribbeck, Homerische Formenlehre,2'' éd. L'ordre laisse
à désirer; et les choses douteuses tiennent trop de place dans un livre
destiné aux classes. Les Leipziger Studien ont publié des mélanges homé-
riques de G. Curtius. Knoes, Dedlgammo Homerico, 3. Le principal mérite
paraît consister dans le soin avec lequel les matériaux sont recueillis.
15 Articles de Léo Meyer sur y-txâvw et de Gustav Meyer sur loro;, dans Bei-
traege;de Kammer ('Nochmals fur Homer und Aristarch'), dans Noue
Jahrb. M. Woerner, Ueber den Gebrauch der homerischer mit Praepositionen
zusammengesetzten und mit dem suffix to gebildeten Adjectiva. 1 rès bonne
explication de àvc;:Tata^isTCTaTo(s.ent.TCOTT.aotTa)et autres expressions analogues,
20 comme uradTrî^ta, TTpoTC&^tJ^wv, xaTaXocpà^êta cpipav. A. Grumme, Homerische Mis-
cellen. Très bon programme qui concerne 1» la subordination ot la coor-
dination, 2° une acception particulière de /.al (réellement, en otTet). H.
Jordan, De Pronominalium quae dicuntur interrogationum usu Homerico. Con-
cerne les phrases intcrrogatives qui commencent par tî;, ttû;, etc., ainsi
25 que l'emploi de Si et de H après ces mots. De très bonnes choses,
par ex. un changement de ponctuation dans 0,247 : èoat, ç-îfic-rs, ôeûv. A.
Keil, De particularum finallum Graecarum vi principali et usu Homerico. Bon
travail surl'va, é'w;, ottw?, etc., résultats parfois contestables. E. Juhl, D^
numein pluralis usu Homerico. Tend à. montrer que l'emploi du pluriel là
30 où l'on attendrait le singulier a son explication dans la signification
même du mot mis au pluriel, indépendamment d'ailleurs du sons du
passage où ce mot se rencontre. J. Kllnguahdt, De Genetivi usu Homerico
etHesiodeo. Objections sur plusieurs points. Funk, Ueber den Gebrauch ér
Praeposition ir.l bei Homer. Ramène partout la préposition à la valeur d'un
h adverbe ; exagération d'une remarque parfaitement juste de Naegelsbach.
0. Braumueller, Krankheit und Todbei Homer. Homère paraît ne connaître
d'autre médecine que la chirurgie. Dans Bull, dell' Inst. Corr. arch.,
Helbig a commenté les expressions àpppor.Xo; et xXctat T:îr.xçu.vtcz. Dans Ann.
Et. grecques. Th. H. Mai'tin a parlé des longs jours et des courtes nuits
40 du pays des Lestrygons, ainsi que des traditions homériques et hésiodi-
ques sur le séjour des morts. Dans Mitteil. geogr. Ges., K. Jarz a invoqué
le témoignage de l'Odyssée à l'appui de r'Umsetzungstheorie der Meere'.
Article fort peu convaincant de W. E. Gladstone, 'The Oiympian syslcm
versus the Solar theory' (dans The nineteenth Century), qui a provoqué
45 un réplique de W. Cox 'Homeric mythology and religion' (dans Frasers
Magasine). A. Gemoll, Zur Einfùhrung in den Homer. (1. Homers Lebon
undGesaonge). Travail sans prétention, non sans mérite. 0. W'ilmann,
Lesebuch ans Homer. N'est point partout à la portée des enfants. Karl
Lehrs , Dissertatio de ironia quatenus in historia studiorum Homericorum
50 cernitur. Écrit ancien (1831) sur les principales sottises qui ont été dites
au sujet d'Homère. Dans Ann. dell' Inst., H. Heydemann a publié deux
peintures de vases qui représentent des scènes de l'Odyssée. O.Friedel, De
philosophorum Graecorum studiis Homericis. Programme analysé sans appré-
I
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEX VEREINS. 55
ciation. N. Pétris, *Ojxïifi>cat p.çXçTai tz%$x Pwjxaîot;. Fait surtout d'après les
travaux allemands. Friedrich Hërmann, Vergils Aeneide verglichen mit H's
Odyssée undilias. Intéressant, bien au courant, trop favorable à Virgile. A.
FfiEiiiERR VON Warsberg, Odysseische Laiidschaften^ 3. Ouvrage d'un dilet-
tante, mais très intéressant. A la suite du rapport viennent une réclama- s
tion fort vive de H. Diintzer contre le jugement du rp. sur son éd. de
l'Iliade, jugement où il ne trouve qu'une remarque fondée, et une répli-
que fort modérée de Cauer, qui, tout en maintenant ses observations,
reconnaît que l'éd. dont il s'agit contient après tout beaucoup de choses
non seulement nouvelles, mais encore utiles. ip
2.Archéologie [Engelmann], Conze, Humann, Bohn, Stiller, Lolling,
et Rascudorf, Die Ergebnisse der Ausgrabungen zu Pergamon. Précieux ou-
vrage, dû à la collaboration d'archéologues très compétents, et riche-
ment illustré. Le prix en est très modéré. C. B. Stark, Systematik und Ge-
schichte der Archaeologie derKunst. Ouvrage posthume, fragmentd'un manuel I5
complet qui manquera malheureusement à la science, d'ailleurs formant
par lui-même un tout, et bien digne de son auteur. E. Curtius et Kau-
PERT, xitlas von Athen. D'une haute importance. Pausanias, éd. 0. Jahn,
revue par A. Miciiaelis et augmentée de plusieurs planches. Très bonne.
Textbuch zu Seemans Kunst historischen Bilderbogen. Très bon complément %o
de cette utile publication, formant comme un abrégé de Thisloire de l'art.
R. Menge, Einfuehrmg in die antike Kunst. Publication d'une utilité dou-
teuse à côté de la précédente. L'auteur reproduit Igénéralement les plan-
ches de Seeman, auxquelles il a consacré un article dans Neue Jahrb.
W. BucHNER, Leitfaden der Kutistgeschichte, Assez bien approprié à son objet, «s
W. Lange, Das antike griechisch-roemische Wohnhaus. Très faible. Fr. Reber,
Die Ruinen Roms, 2° éd. Éloges. H. Bender, Rom und roemisches Lebenim
Alterthum (avec de nombreuses figures). Non destiné aux savants spé-
ciaux, disposé assez capricieusement, souvent choquant par l'anachro-
nisme alfecté des expressions, assez bon d'ailleurs. Mémoires d'A. Mau.ao
(Ann. deir Inst.) sur une peinture de Pompéi, représentant le départ
d'Ulysse de chez Polyphème ; de R. Engelmann (ib.j sur une peinture de
vase où est figurée Thélis avec les armes d'Achille, de C. Robert (ib,) sur
les peintures de l'Esquilin. Article de Bader (Neue Jahrb.) sur l'égide homé-
rique. Lessing, Lao/îoort, comm. par H. Blumer (2° éd. corrigée et augmen-gs
tée). Le volume est plus que doublé, et tous les changements sont des
améliorations ; le texte est publié comme celui d'un classique grec ou latin
Article do H. Brunn sur le groupe de Laocoon dans Arch. Zeit. Imiioof-
Blumer, Portraetkoepfe auf roemischen Muenzen. Tout ti fait recommandable
et d'un prix extrêmement modique : 122 médailles avec un texte. H. 40
Schliemann, Ilios. Appréciation en somme favorable, bien qu'il s'y mêle
un peu d'ironie. Schliemann reconnaît lui-même que la Troie qu'il a
retrouvée, ou la ville qu'il appelle ainsi, doit remonter à un temps bien
antérieur à celui du poète qui l'a chantée, et, d'autre part, que c'est
autour de lui que ce poète a cherché les éléments de ses descriptions., 43
Mais alors, pourquoi vouloir à toute force reconnaître dans les antiquités
d'Hissarlik les objets décrits par Homère? D'ailleurs, on ne peut dénier
à Schliemann le mérite d'avoir jeté du jour sur une civilisation bien
ignorée jusqu'à lui. Il faut reconnaître aussi qu'il a montré celte fois
plus de circonspection que dans ses précédents travaux. m
3. Tite-Live [H. J. Mûller]. Compte rendu des éditions ou parlies
d'éditions données par le rp. lui-même. H. J. Mûller (texte seul et révi-
sion de l'éd. explicaliv(^ Weissenborn), Frïgell, Madvig (3« éd, faite aver
50 1881. — ALLEMAGNE.
le concours d'UssiNG), E. Woelfflin (2« éd.), C. Tuecking (2« éd.), A.
LucHS, F. Friedersdorff. Mûller, dans la critique du texte, est moins
conservateur que n'était Weissenborn ; il a mis à profit des communica-
tions particulières de Frigell pour ce qui regarde les [mss. Son éd. sans
5 notes donne exactement le même texte. Celle de Frigell parait laite d'a-
près Weissenborn, Madvig et Woelfflin. La liste des changements intro-
duits par Madvig dans son éd. des livres 2i-2o occupe 3 pages. Le tra-
vail de Woellflin mérite d'être recommandé spécialement pour l'usage des
classes. Celui de Tuecking, bien que revu avec un grand soin par l'au-
10 teur, paraît moins bon. L'éd. critique des ' livres 26-30 due à Luchs est
excellente : les prolégomènes, en particulier, débattent les questions de
critique d'une façon presque toujours concluante, en ce qui concerne
notamment les sources du texte autres que le Puieanus. Celle de Frie-
dersdorff, nouvelle aussi, est un bon livre de classe. Cependant le texte
15 est arriéré ; c'est, sauf modifications, celui de Weissenborn dans l'éd.
Teubner 1878 (identique à celle de i851 *) tandis qu'il eût fallu employer
la dernière éd. explicative donnée par le même (chez Weidmann). Al.
Harant, Emendationes et adnotationes ad Titum Livium. « De corrections
évidentes, indubitablement dignes de passer dans le texte, je n'en ai pas
20 trouvé beaucoup, mais j'en ai trouvé sur! presque tous les livres, à côté
d'un nombre notable de choses très dignes de remarque et 'd'attention. »
Compte rendu de 4 pp. A. Meyerhoefer, Gritica studia Liviana. Une dou-
zaine de conjectures, citées dans le rapport, ainsi que celles de Pluygers,
publiées par Cobet (Mnemos.), de Dederich (Neue Jahrb.), de Geist (Blaett.
25 bayer. G.), de Léo (Rhein. Mus.), de Morilz Mûller (Goelt. Gel. Anz.), Tra-
vail de Harant (Revue de Philol.) sur *que, ve, ne'. Énuméralion (pages
i77-l 80)1 d'un assez grand nombre de remarques éparses dans divers
recueils et programmes ou dissertations. 0. Riemann, Études sur la lanrjue
etla grammaire de Tite-Live. u Hier istExaktheit dcr Méthode und Grûndlich-
80 (( keit der Untersuchung mit Gelehrsamkeit und Klarem IJrteil verbun-
« den. » G. Richter, Beitrag zum Gebrauch des Zahhvortes im Lateinischen
{[.Livius]. Indispensable pour l'étude de toutes les questions relatives
aux noms de nombre. Articles de [Riemann dans Rev. Philol. Th. Momm-
SEN, Roemische Forschungen (t. 2). Formé en grande partie d'articles pré-
35 cédemment publiés dans Hermès, mais considérablement augmentés.
Un travail nouveau sur T'historia graeca' de P. Scipion,jfils de l'Africain ;
à consulter pour l'explication 9e Tite-Live, et même pour la critique du
texte. Cari. Peter, Zur Kritik der aelteren roemischen Geschichte. Renvoi au
compte rendu de Luterbacher (Zeits. Gymn.). Travail de Sieglin sur Cae-
40 lius Antipater dans le supplém. des Jahrbûcher, et de Egelhaaf (ib.) sur
Polybeet Tite-Live. F. Luterbacher, Der Prodigienglaube und Prodigienstilder
Roemer. Très bon, précieux particulièrement pour l'étude du 'sermo pro-
digialis'; plusieurs corrections de texte. Mémoire d'Unger'Die roemis-
che Stadtaera' dans Abhandl. bayer. Akad. G. Wulsch, De praepositionis
45 'per' usu Liviano. Utile et bien fait. Th. Zieunski, Die letzten Jahre des 2.
punischen Krieges. Bon travail critique.
4. Lysias [H. Roehl.] Trois articles d'E. Stutzer dans Hernies ; un de
Wecklein dans Rh. Mus. Ausgewaehlte Reden des Lysias erkl. v. R. Rau-
CHENSTEiN (fasc. 1, 8« éd. procurée par K. Fuhr.) Contient, outre l'intro-
1. « Iliacos intra mux'os peccatur et extra ». Nous ne nous lasserons pas de réclamer con-
tre cet ahus. et nous regrettons vivement de voir une librairie qui a rendu de pareils
.services à la science encourager par son exemple une pratique de nature à induire en erreur
même un éditeur sérieux. Y.
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN YEREIXS. 5/
(ludion, les discours 12, 13, 25, 16 et 31. Le réviseur, qui s'était préparé
à sa tâche par d'excellents travaux sur les orateurs altiques, s'en est ac-
quitté parfaitement. Ainsi il a mis à profit les collations récentes de Lam-
bros et de Schoell. Cependant le rp. désapprouve au point de vue de
l'usage dans les classes l'introduction dans le texte des signes d'addition &
etd'athétèse, <> et []. Il blâme aussi, toujours au même point de vue,
la mention faite dans les introductions et les notes d'opinions contra-
dictoires, celle de noms de philologues, de titres de livres. Il voudrait
que toutes ces choses fussent réléguées dans un appendice publié à part
011 les professeurs pourraient aller les chercher. Par là, on affaiblirait lo
les préventions actuellement assez répandues contre l'emploi d'édd.
annotées dans les classes. Autre choix, annoté pour l'usage des classes
par H. Frohberger (t. 1, 2«» éd. revue par G. Gebauer). Comprend les
discours 12, 13 et 25 seulement, et forme pourtant un volume de 510 pa-
ges. Aussi le nouvel éditeur avoue-l-il lui-même avoir travaillé pour les la
savants et les professeurs, plutôt que pour les écoliers. D'ailleurs per-
sonne, sans doute, ne connaît aussi bien que lui la rhétorique des
orateurs' athéniens, et son travail, extrêmement riche à cet égard, en est
une nouvelle preuve.
5. Tacite (hormis la Germanie) * (Pour 1878, 1879 et çà et là les 20
années précédentes.) [Georg Andresen]. Die Annales des T. Schulausg. v.
A. Draeger, (t. I,5«éd.). Il paraît résulter des observations critiques,
fort nombreuses du rp., que cette éd. n'a pas été revue avec tout le soin
désirable. Cornélius Tacitus erkl. v. Karl Nipperdey (t. 1, 7'' éd. revue par
G. Andresen). Énumération des principaux changements introduits par 25
le rp., et renvoi au compte rendu publié dans Blaetter bayer. G. Agricola,
3« éd. A. Draeger. Beaucoup de modifications dans le texte; bon nombre
de notes peu exactes ou superflues ont été retranchées. Agricola, 2" éd. K.
T0ECKIN6. D'importants changements dans le texte, mais tous ou peu
s'en faut empruntés à d'autres éditeurs ou critiques. Dialogus de Orato- 30
ribus, 2« éd. G. ANDRESEN <le rp.>. Le commentaire a été abrégé, la criti-
que du texte est devenue, dans l'ensemble, plus conservatrice. Articles
de A. E. (Liter. Centr.), d'O. Heine (Jen. Litter.), de J. Prammer et de Joh.
Mûller (Zeits. oesterr. G.). Traduction allemande de la 2° partie des An-
nales, par Ad. Stahr : assez bonne, mais les notes ne renferment guère 35
que des hypothèses historiques sans justification suffisante ; l'auteur
persiste à combattre l'autorité du témoignage de Tacite. A. Gerber et
A. Greef ont poussé jusqu'au mot *ef(igies' leur excellent Leœicon Taci-
teum. K. L. Urlichs, Commentatio de vita et honoribus Taciti. Très bon.
(Voir plus loin, Jahresbericht von Bursian.) Dans Riv. di Filol. Merca- 40
lanti a pubhé un article sans nouveauté sur quelques lettres de Pline
étudiées comme documents pour la biographie de Tacite. Jansen, De Taciïo
Lialogi audore. C'est surtout une revue critique des opinions émises jus-
qu'ici. Analyse assez étendue. (Ross), Tacitus and Bracciolini. The Annals
forged in the flfteenth century. De l'analyse, fort développée, de cette dis- 45
sertation paradoxale, nous nous bornerons à extraire la remarque sui-
vante : « L'authenticité de tous les classiques latins devrait soulever de
grands doutes, attendu que c'était toujours l'écrivain le plus désiré et le
plus haut coté qui arrivait à la lumière ; puis, parce que le lieu de la
découverte était généralement un cloître inconnu situé dans une contrée 80
1. L'analyse du rapport de Woelfflia (Jahresbericht von nursian) sur le même auteur,
qui a été rédigée avant celle-ci, est pour cette raison beaucoup plus complète. Ou y trouvera
Tanalyse de plusieurs livres qui n<' sont ici que mentionnés ou appréciés brièvement.
S8 1881. — ALLEMAGNE.
lointaine ol barbare, et son auteur, toujours un homme très lettré et bon
latiniste. » Articles de Gantrelle et de Delbœuf sur l'Ag-ricola (dans Rev.
Instr. belg.). Guethling, De Conielii Taciti libris minoribus. (1, Agricola).
Programme analysé sans appréciation. Ritler von Feistmantel, Psycho-
5 logisches in des T. Annalen. Comme le précédent. Belger, M. Haupt. Quel-
ques remarques sur Tacite. Travail extrêmement intéressant de Momm-
sen (Herm.) sur la famille de Germanicus. J. Asbach, Analecta historiea et
epiifraphica latina. Dans le nombre, des recherches chronoloi^iques sur
certains faits rapportés dans les Annales, et fixation du consulat de
10 Tacite à l'an 98 (non 97). Articles de R. Mowat (Rev. philol.) et F. Rûhl
(Neue Jahrb.) sur des personnages dont parle Tacite. Schuessleu, Die
Licinii Crassi der roemischen Kaiserzeit. Analyse sans appréciation. E. Moll,
Zur Généalogie des julisch-claudischen Kaiserhauses. Très utile et soigné.
Huelsenbeck, Die Gegend der Varusschlacht.Ca serait une localité voisinede
15 Werl. Dans Monatschrift lûr die (ieschichteWestdeulschlands, H. Hart-
mann a recherché quel chemin suivit Germanicus de l'Ems au Weser, et
A. Dederich a proposé de remplacer dans Agric, 28, 'a Suebis' par 'a
Siluribus'. Pfitzner, Das Verhalten des Tiberius im Sénat bel der Uebernahme
der Herrschaft. Tibère n'aurait pas agi avec dissimulation; Tacite, malgré
20 son amour de la vérité et l'élévation de son caractère, n'était pas en posi-
tion de lui rendre justice. H. Etsenhuth, Germanicus und Agrippina. Assez
insignifiant. A. Schedlbauer, Kaiser Tiberius. La défiance et la pusillani-
mité, qui faisaient le fond de son caractère auraient été les conséquences
d'un dérangement d'esprit, et de même les débauches de sa vieillesse. A.
25 Ziegler, Die politische Seite der Regierwig des Kaisers Claudius (mit Krilik
der Quellen und Hilfsmittel). Brève analyse, (t. Uoffmanu, De Taciti anna-
libus Historiisque. Croit que Tacite a eu les Acla Senatus pour sourrc prin-
cipale, mais non pour source directe, au moins ordinairement. Ed.WoLFF,
Dî'e Spmc/ie des r. Travail digne d'attention, dirigé particulièrement con-
30 tre Woeifflin, qui croit que le style de Tacite a passé par des phases
reconnaissables dans ses divers écrits. Knoes, De dativi finalis gui dici-
tur usu Taciteo. Bien complet et ordonné avec intelligence. F, Joerlfng,
Ueber dcn Gebrauch des Gerundiums und Gerundivums bei Tacitus. Pai'ait
médiocre. F. Helm, Quaestiones sijntacticae de participiorum usu Tacitino
35 Velleiano, Sallustiano. Recueil de matériaux consciencieusement lait, mais
mal ordonné. 0. Erdmann, Ueber den Gebrauch der lat. Adjectiva mit dem
Genetiv. Bon et instructif, malgré des lacunes. H. Hahn, De particularum
'quasi' et ^velut' usu Taciteo. Analyse assez étendue. K. Klein, De verbis
separandi apud Tacitum. Des omissions, des hors d'oeuvre. Prammer,
40 Einzelne Bemerkungen, etc. Instructif. Id., Taciteische Miscellen. Complément
du précédent. Articles de Nesbilt dans Hermalhena et de Huemer diins
Zeits. oeslerr. G. C. H. Steudl\G, Beitraege zur Textkritik im Dialog des T.
Jiectification de l'appareil critique de Michaelis, classement des mss.,
conjectures (celles-ci médiocres). (Vahlen), hidex lectionum, de Berlin,
45 1878-1879. Observations critiques, plus ou moins concluantes, sur des
passages du Dialogue. K. Knaut, Obscrvationes criticae ia Taciti qui fer-
tur Dialog um. Bien écrit, au courant; mais aucune des coirections pro-
posées ne force l'assentiment. E. Baehrens, Miscellanea critica. 45 pages
concernent Tacite. Conjectures très nombreuses et très hardies, émises
.•io avec une assurance extrême. Remarques détachées de Haacke (Zeits.
Gymn.) M. Hertz. W. Clemm et Tiedke (Rhein. Mus.), Wirz (Philol.),
Maguire, Palmer, Tyrrell, Sandford, et Brady (Hermathena); une chez Fr.
VOGEL, 'OaoïoTYiTE; Sallustianac'.
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEX VEREINS. 59
6. Cornélius Nepos [Gemss.] 2'' éd. Ed. Ortmann. Énumération des
principaux changements. Grande éd. explicative K. Nipperdey, (2» ëd.
procurée par Bernh. Lupus). Attendue depuis longtemps, répond à tout ce
qu'on pouvait espérer. Les remarques de langue ont pris une place plus im-
portante. L'index géographique, supprimé comme inutile, a été remplacé ^
par des excursus empruntés au 2" Spicilegium de Nipperdey, dont les
notes manuscrites ont été utilisées pour l'éd. même jusqu'à la vie d'A-
gésilas. Longue liste de changements. La 6° éd. Hinzpeter, revue par
HoELSCHER, paraît être une répétition pure et simple de la 5«. Dans la
C éd. du lexique spécial de Nepos, dû à Haacke, on regrette la suppres- lo
sion des signes de quantité sur la plupart des mots. Goethe, Die Quellen
des Cornélius Nepos zurgr. Geschichte. La principale source serait ordinai-
rement Éphorc; pour Cimon et Alcibiade, ce serait Théopompe. Appro-
fondi. Articles d'A. Schaefer (sur Thémistocle) jdans Rhein. Mus., de IL
Schubert (sources de Plutarque), dans Supplém. Jahrb., de H. Kallen- i-"^
herg(les Diadoques) dans Philol. G. Osthelder, Beitraege zur Texteskritik
des Cornélius Nepos. Conjectures rejetées pour la plupart par le rp. W. Igna-
TIUS, De Verborum cum praepositionihus compositoruni apud Cornelium Nepo-
tem, etc., cum dativo structura. Non sans importance. B. Lupus, Der Sprach-
gebrauch des Cornélius Nepos. Reproduction, avec développements, de deux 20
programmes du même ; riche et indispensable complément de l'éd. men-
tionnée plus haut.
. 7. Hérodote. [H. Kallenberg.] Travail d'A. Bauer 'Die Benutzug Hc-
rodots durch Ephoros bei Diodor' dans Supplém. Jahrb. Bachof, Quacs-
tiuncula Herodotca. Très digne d'attention ; combat l'idée de Schoell et de 35
Bauer, que les 3 derniers livres ont été composés avant la plus grande
partie de ce qui précède. Scuuler, Ueber Herodots Vorstellung von den
Ora/ie//i. Programme, dont la conclusion est surtout religieuse et morale.
Heil.mann, De infinitivi syntaxi Herodotea. Rudloff, Observationes in oratio-
nem Herodoteam. GOECKE, Ziir Konstruktion der Verba dicendi et sentiendi bei 30
Homer und Herodot. La première de ces dissertations est bonne et très soi-
gnée ; la dernière est inutile après le travail de Cavallin sur le discouis
indirect dans H. La 5° éd. de Krûger, Borner, und Her. Formlehre, revue par
POEKEL, paiait ne rien contenir de nouveau sur Hérodote. Articles de
Liebhold, Mueller-Struebing, Stengei, Roscher et C. Wachsmuth (Neues5
Jahrb.), de Steup (Rhein. Mus.), d'E. Tournier (Revue de Philol.), de Mas-
pero (Ann. Et. ç^i\). 'iipc^oTo-j IcT&ptr.; àTroM-î- 2® éd. expl. K. W. Kruegeh,
(livres 3-4), procurée par W. Poekel. Énumération disposée méthodique-
ment, des changements, qui sont Tort nombreux. Une collation inédite
d'un ms. de Cambridge, qui concorde généralement avec les meilleurs, 40
a suggéré plusieurs transpositions de mots. Les conjectures, dont beau-
coup ne sont que proposées en note, sont toujours inslruciives et font
réfléchir, même lorsqu'elles ne persuadent pas. Herodotos erkl. von H. Stein
(livre 7). Liste des leçons nouvelles empruntées en partie à la seconde
famille de mss. (PRz), et des principaux changements introduits dans 45
l'annotation.
8. Lycurgue. [Guslav Lange]. Éditions explicatives d'Adolph Nicolai
et de C. REiiDAiNTZ, la première, bien mieux appropriée k l'usage des clas-
ses que la 2", qui parait plutôt destinée aux philologues. On trouve dans
celle-ci de nombreuses conjectures, de valeur fort inégale, des notes fort f.o
érudites plutôt qu'utiles à Tintelligence du texte, le tout témoignant d'un
grand travail plutôt que d'une attention constamment soutenue. Pour ce
qui regarde spécialement la constitution du texte, on ne peut plus se
60 1881. — ALLEMAGNE.
servir désormais de l'éd. Scheibe (celle de 1880 et les précédentes du même
n'étant que des réimpressions de celle de 1853^); il faut consulter les arti-
cles de Friedrich Blass, d'Emil Rosenberg, et de Theodor Thalheim dans
Neue Jalirb. (de 1875 à 1877) ; Em. Rosenberg, Zar aeusseren und inneren
f, Kritik der Rede des Lykurg gegen Leokrates; enfin l'éd. de Th. Thalheim,
(avec un article du môme dans Hermès). On peut dire qu'en somme la
leçon et la valeur relative des mss. sont aujourd'hui connues avec une
sùrelé suffisante, g-rtice surtout à Thalheim : « A (Grippsianus);est lems.le
plus voisin de l'archétype ; B (Laurentianus) dérive de A, bien que non
10 immédiatement ; et de B, les autres mss. », sauf pourtant TOxoniensis
(N), qui parait dériver, non de A, mais de la même source que A, et avoir
une autorité moindre que ce dernier ms. (tel est du moins le jugement
de Thalheim, auquel le rp. semble souscrire). Il reste aussi de l'incerti-
tude quant à l'autorité de l'Aldine ainsi que des notes marginales de l'Al-
15 dine de Hambourg. L'édition de Thalheim donne un appareil critique
réduit à l'essentiel, d'après les principes qui précèdent : elle parait d'ail-
leurs insuffisante à plusieurs autres égards. Friedrich Blass, Die 'Attische
Beredsamkeit, partie 3, section 2. Ce qui concerne Lycurgue est à la hau-
teur de tout le reste de cet ouvrage, dont l'importance est capitale. Garl.
20 Droege, De Lycurgo Atheniensi pecuniarum publicarum administratore. Tra-
vail soigné, approfondi, intéressant, plutôt que décisif, sur un sujet fort
obscur. (Ce rapport n'occupe pas moins de 30 pages.)
9. Ovide et les Èlégiaques romains (1879-!880). [H. Magnus]. P.
Ovidhis Naso. Rec. Otto Korn (t. 2, Métamorphoses). Cette éd., par son appa-
25 reil critique, riche et renouvelé, comble enfin une lacune des plus fâcheu-
ses. Selon Korn, tous nos mss. des Métamorphoses dérivent plus ou moins
directement d'un archétype appartenant à une recension des Métamor-
phoses contemporaine de Charlemagne ou à peu près. Les meilleurs
représentants de cet archétype sont aujourd'hui les mss. Marcianus et
30 Londinensis (M et B), le dernier surtout. Le rp. croit ces conclusions
voisines de la vérité, bien qu'il y trouve encore certains points obscurs,
en partie par la faute d'une préface trop sommaire. Il faut regretter [aussi
que la place occupée par les leçons de l'Amplonianus n'ait pas été consa-
crée plutôt à la mention intégrale des variations du ms. de Copenhague.
S5 Quoi qu'il en soit, l'éd. de Riese est aujourd'hui absolument surannée.
Choix des Métamorphoses, H° éd. Siebelis, revue par F. Polle(1«' fasc).
A subi bien plus de changements dans cette éd. que dans les précédentes:
malheureusement beaucoup de ces changements consistent dans des sup-
pressions de vers suggérées par Merkel, ce qui a de grands inconvénients
40 au point de vue de l'usage des classes, où les éditions précédentes du
même choix sont répandues : sans compter que la philologie même aurait
souvent des objections à faire à ces retranchements. D'autres modifica-
tions, de texte ou de notes, sont au contraire très heureuses. Un autre
choix des Métamorphoses, dû à J. Meuser (2e éd. corrigée), est loin de
45 valoir le précédent. Un troisième, de L. Englmann (2*' éd.) à l'usage des
classes de Bavière, est destiné évidemment à des écoliers très peu avan-
cés. Le même auteur a donné, aussi pour les classes, une Anthologie
d'Ovide, Tibulle et Phèdre, qui a le même caractère. J. Siebelis, Woer-
terbuch zu Ovids Metamorphosen (3*^ éd. procurée par F. Polle). Remanié
60 et mis au courant avec le soin le plus louable et une parfaite compé-
tence : le seul défaut à signaler, c'est que les traductions manquent sou-
1. Voj'ez plus haut, page 56. note.
1
M
^AHRËSBËRICHTÈ JbÈS PHILOLOGISCHEN VERËIXS. Bl
vent d'élégance. P. Ovidi Nasonis Fastorum libri 6. Erkl. v. Hermann
Peter (2<' éd. corrigée). Les corrections portent principalement sur le
texte ainsi que sur l'appareil critique. Énumération de ces changements.
Eloge. H. St. SEDI3IAYER, Kritischcr Kommcntar zu Ovid's Heroiden. Très
commode ; continuation des Prolegomena crilica du même, et annonce «>
d'une édition qui ne tardera pas trop à paraître, et qui sera la bienvenue.
F. PoLAND, Ovid's Tristien. Elegicn eines Verbannten. Livre de vulgarisa-
lion, qui parait sans importance scientifique. ^ K. P. Sciiulze a donné un
choix des élégiaques romains (Catulle, Tibulle, Properce), d'où il a exclu
Ovide sans raisons valables, ce qui est le plus grave reproche que lo
mérite ce livre, d'ailleurs destiné aux classes et sans intérêt scientifique.
De plus la critique du texte est conservatrice jusqu'à la superstition, et le
commentaire explicatif laisse souvent à désirer. Suit l'analyse de deux
articles sur Catulle, l'un de K. P. Schulze (Zeils. Gymn.), l'autre de F.
Schoell (Neue Jahrb.). 0. Harnecker, Bas 68 Gedicht des Gatullus. Bon i5
travail, indispensable pour Fétude de la question. K. Ziwsa, Die euryth-
viischc Technik des C at ullus. Traiie des figures dites allitérations, *anno-
minatio, conduplicatio, revocatio' de manière à épuiser le sujet. Article
de F. Léo sur Properce dans Rhein. Mus. Sex. Propertii Elegiarum libri 4.
Rec. Aem. Baeiirens. Encore bien plus défectueuse que les édd. de 20
atuUe et de Tibulle données par le même. Léo (article cité) a parlaite-
ent montré que les propositions de Baehrens quant à la valeur des mss.
ne contiennent pas un mot de vérité. Quant aux conjectures propres au
nouvel éditeur, il y en a peut-être une demi-douzaine sur cent qui se
laissent discuter. Au contraire, on doit lui savoir gré d'avoir réuni celles -'5
des critiques qui l'ont précédé : c'est même la seule utilité de son livre.
C. E. Sandstroem, Emendationes in Propertium, Liicanum, Valeriuni Flaccum,
Citation de deux ou trois conjectures.
10. Lucien. [0. Wichmann.] Fr. Paetzolt, Observatioiies criticae in Lu-
ciamm, iOl conjectures portant sur 50 ouvrages de Lucien, parmi les- 30
quelles il en est de plausibles. Le rp. en propose treize pour son compte.
Ausgewaehlte Schriften des Lukian, fur d. Schulg. erk. von K. Jacobitz,
(t. {, 2" éd. corrigée). Conservateur à l'excès et avec passion, l'éditeur est
loin d'avoir fait profiter son texte de tous les travaux publiés depuis vingt
ans. Ses notes sont souvent par trop élémentaires. Le nombre en a nota- 35
blement augmenté. H. Heller, Die Absichts saetze bei Lukian (1" partie :
îva, w;, oTTw; : daus Symbolcic Joachimicac). Excellent travail. Analyse d'un
article d'E. Ziegeler sur Lucien (Neue Jahrb.), dans lequel il s'agit spécia-
lement du Démonax. F. V. Fritzscue, De libvis pseudolucianeis. L'auteur
s'attache surtout à faire ressortir la légèreté dont Bekker a fait preuve 40
dans son édition de Lucien, notamment en ce qui concerne les questions
d'authenticité. Il juge qu'une étude attentive du style de L. en général,
étude que Bekker ne paraît pas avoir faite, permettrait d'arriver à des
résultats moins contestables; et qu'on pourrait même essayer de recon-
naître, tant d'après le choix des sujets, qu'au moyen des particularités de iâ
la diction, la période de la vie de Lucien à laquelle ses divers ouvrages
doivent être rapportés. Énumération des conjectures sur le Dialogue des
Dieux, dues au rp. lui-même, 0. Wichmann (Neue Jahrb.); F. V. Fritzsche,
Lucianea (i et 2) ; Additamenta Lucianea. Dans ces trois indices lectionum
de l'Univ. de Rostock, raut(^ur continue son éd. demeurée interrompue, 50
par la publication des Dialogues des Morts H-27 incl. Relevé des leçons
nouvelles ou remarquables qui se rencontrent dans ce travail. L'auteur
annonce qu'il prépare une petite éd. de Lucien. * Uéclamation de K. P.
62 l88i. — ALLEMAGNE.
Schulze contre la partie du rapport sur Ovide et les élégiaques romain
qui le concerne. Réplique du rp., A. Magnus.
Jahresbericht ueber die Fortschritte der classischen Alterthum
wisseiischaft.7« année (fin). GRIEGlilSGHE KLASSIKER. Les Grammai
5 riens grecs. [P. Egenolff.] Dans ce rapport consacré uniquement au
lexiques, trouveront place quelques additions à celui de l'année précéda
dente. Aelii Dionysii Halicarnasensis reliquias colleg. illustr. Th. Pli.
ScHWARTZ. Contemporain d'Hadrien et des Antonins, descendant de l'au-
teur des Antiquités romaines, ce grammairien est à distinguer d'un
10 troisième Denys d'Halicarnasse, qui vivait dans le même temps, et que
Suidas qualifie as^-.arr;; et «.oudixo;. Le passage classique sur Aelius est dans
la Bibl. de Photius (cod. 152). On y voit qu'Aelius était auteur d'un très
précieux recueil de mots attiques, dont il y avait deux éditions, la 2«
complétant la !''«. Le recueil de Schwarlz est un travail superficiel,
15 négligé, mal conçu, qui n'a pas même profité complètement des
recherches de Naber dans son éd. du Lexique de Photius, et qui ne vaut
pas la simple dissertation de Rindfleisch, « De Pausaniae et Aelii Dionysii
lexicis rhetoricis » (1866). A propos d'Eustathe qui, selon Schwartz, cite
expressément Aelius 189 fois, le rp. annonce qu'il prépare un Index nomi-
20 num de cet auteur. Cobet, Collectanea critica. Mention et appréciation de
toutes les remarques sur Suidas, qui ont souvent le défaut de n'être pas
nouvelles. En passant, le rp. parle de plusieurs lexiques spéciaux pour
la connaissance des esprits, lexiques qui trouveront place dans le Corpus
des lexiques grecs dont il prépare la publication. Reinhold Mighaelis,
25 De Juin Pollucis studiis Xenophonteis. Soutient avec raison, bien que sa
démonstration soit insulfisanle, contre Erwin Rohde, que Pollux a con-
sulté les auteurs mômes, et non seulement ceux qui les avaient cités
avant lui. Les emprunts à Xénophon sont au nombre de 200 environ. Les
citations sont loin d'être toujours exactes, bien qu'il n'y ait pas lieu
3> d'accuser Pollux de Mraus' comme croit pouvoir le faire l'auteur de ce
consciencieux travail. Cobet, Collectanea critica. Énumération et critique
de ses conjectures sur le texte d'Harpocration; puis, des corrections du
même (Mnemos.) au texte des lexiques contenus dans le 1" vol. des Anec-
dota de Bekker; enfin de celles des observations critiques de Kondos
35 (Bull, corresp. hell.) qui ont rapport aux Grammairiens, lexicographes,
scholiastes; (ce qui concerne riy/iax ou (Tîpxicv est particulièrement soigné.)
A ce propos, le rp. recommande l'éd. minor de Schmidt comme la meil-
leure à consulter pour Hésychius. Une correction certaine aux scholies
Victoriennes d'Homère,, par Bleicher, dans Symbolae philol. in hon.
40 L. Spengel; conjecture sur Suidas, au mot <1)iXiotîwv, par Ls. Hilberg (dans
Epistula crilica ad J. Vahlenum). G. Curtius (Sludien), en réponse à une
objection d'A. Nauck «dans sa recensionà la vérité extrêmement impolie
mais très instructive du livre de G. sur le Verbe » a bien établi que dans
Hésychius les verbes ne sont pas toujours expliqués au temps où ils sont
45 donnés dans la glose. E. Heydenreich (Rhein.Mus.) montre que ôv:<^ inter-
prétédans Hésychius par Pxôo; équivaut, ainsi que parfois ce dernier mot,
à ^vdcpG;. E. Rohde (ib.) a traité du sens de l'expression 727072 dans les
articles biographiques de Suidas : travail extrêmement approfondi et
ingénieux, d'où il résulte que chez Suidas, du moins dans l'immense
50 majorité des cas, aussi bien que chez les chronographes, 727&vc signifie
non pas « naquit », maisr;>tu.aj;ev ( « florissait » > ; de même encore dans
Hésychius et dans les sources d'Hésychius. A cela sont rattachées des
observations extrêmement précieuses pour l'histoire de la littérature
JAHtlËSBËÙlCHT VOX BUUstAX. 6o
grecque, et quelques excellentes corrections de texte. Dans un Supplément
du Philol., Hugo Weber a publié des recherches très consciencieuses,
mais qui auraient gagné çà et là à être exposées sous une forme moins
prolixe et plus claire, sur le Lexique d'Hésychius. Analyse de id pages.
Le rp. croit, comme l'auteur, que les rsptspi-oTiivr.Tc; (livre à l'usage des 5
pauvres studieux), de Diogenianus, qui ont fourni le noyau du lexique
d'Hésychius étaient un recueil différent, et pour le fond et pour la forme
de l'abrégé, composé parle même, du -r^éfl •j'Awdowv xal ovcaàTwvde Pampbile.
C'était un ouvrage très élémentaire dont Diogenianus avait puisé les
matériaux directement dans un grand nombre de lexiques spéciaux, et lo
disposé alphabétiquement comme le recueil d'Hésychius lui-même. Les
principes dont Schmidt est parti pour distinguer dans son édition l'apo-
cryphe de l'authentique sont inadmissibles en des points essentiels.
Ouant aux sources de Diogenianus, c'étaient au premier rang les lexiques
spéciaux de Didyme, puis les travaux bien moins importants de ïhéon, w
Kpiclès, Glaucias, le lexique attique dePausanias. Les additions propres
à Hésychius consistent en références à l'appui de certaines gloses, en
gloses homériques, et particulièrement en explications de proverbes
(Diogenianus n'avait admis certainement que ceux dont les auteurs
avaient fait usage, qu'il trouvait par conséquent dans les lexiques qui lui 20
servaient de sources). Dans le titre, Xî^swv 7:a<jâ»v cuva^w^Yi /.arà dT&ty^eïov se
jjnpportc à l'ouvrage primitif, celui de Diogenianus; Jx twv 'AfKjrâpxtu /-ai
jATTmwvc; y.at 'H/.tc^wpou aux plus importantes entre les additions d'Hésychius,
B. savoir les gloses homériques. Ce dernier grammairien d'Alexandrie,
fclus consciencieux qu'intelligent, vivait à la fin du 4'^ et au commence- t&
^ent du 5° siècle. L'ordre du recueil, primitivement alphabétique, a été
dérangé successivement dans la suite des siècles; à une époque, où déjà
sans doute beaucoup d'annotations marginales avaient pénétré dans le
texte, un copiste entreprit de rétablir cet ordre : c'est lui qui, faute de
connaître le digamma, a mis sous la lettre r tous les mots commençant «0
par F. Le dérangement de la disposition alphabétique ne prouve rien
pour ni contre l'authenticité d'un article. Toutes les 'Glossac sacrae' pro-
viennent d'interpolation. Quant au rapport du lexique d'Hésychius avec
les autres recueils du même genre, il est loin d'être complètement éclairci :
et une nouvelle collation de l'unique manuscrit (un Marcianus de Venise u
du lo" s.) est fort désirable : le rp. annonce qu'elle ne se fera pas long-
temps attendre. Dans Jahrb., W. Boehme a parfaitement corrigé une des
(ilossae sacrae. Hans Flacii, Untersuchungen ueher Eudokia und Suidas
(avec une table des auteurs cités par Eudocia). L'auteur corrige souvent
très heureusement l'édition de l'iwvia (violarium) donnée par Villoison, 40
soit par conjecture soit au moyen de passages parallèles. Il croit, à tort
selon lerp., ((u'Eudocia Macrembolitissa, femme successivement des deux
empereurs Constantin Dukas et Romain Diogène, est bien l'auteur de
celte compilation, dont la principale valeur provient des emprunts faits à
l'Epitomc d'Hésychius de Milet (environ la moitié des articles). Les autres 4»
sources paraissent avoir été surtout un lexique mythologique, dont Flach
attribue la rédaction à Psellus, Philostrate (dans un ms. de la 3° famille),
et beaucoup d'autres, Diogène de Laërte, les scholiastes d'Homère et
d'Hésiode, ceux de S. Grégoire de Nazianze, Théophile d'Antioche,
Palaephutos, l'Etymologicum Magnum, Cornutus, les Catastérismes attri- 60
bues à Ératosthène. Pour la critique du texte de ce dernier ouvrage, (;à et
là aussi de Diogène de Laërte, le Violarium devra être mis à contribution.
De ce qu'on y trouve, en plus de cinquante endroits, des renseignements
64 1881. — ALLË^iAGNË.
qui ne sont pas dans Suidas, dans une trentaine d'autres, des renseigne-
ments plus exacts, enfin, cinq biographies que Suidas ne donne pas, on
doit conclure que Tauteur n'a pas copié ce lexicographe, mais que tous
deux ont puisé à une même source : cette source est 1" 'Ovou-aToX-J-^o;
5 d'Hésychius de Milet, ou, plus probablement, un abrégé de cet ouvrage.
Environ 200 articles, sur les 1023 du lexique qui nous est parvenu, pro-
viendraient d'interpolation (comme le passage Anecd. Villoison page 677),
où il est question de Cyriaquc d'Ancône, qui vivait au lo° s.). Sans sous-
crire absolument à toutes les conclusions de l'auteur, il faut rendre
10 hommage à l'application étonnante et méritoire avec laquelle il s'est
acquitté d'une tâche qu'il aurait pu juger au-dessous de son talent. Sa
thèse a été directement contredite, pour ce qui est du rapport d'Eudocia
à Hésychius et à Suidas dans un article d'Adam Daub sur les articles
biographiques de Suidas (Jahrb. Supplem. (voir R. des R. 5, 30, 47»,
15 ainsi que dans un programme du même De Eiidociae Violarii in vitis scrip-
torum Graecorum fontibus. Daub pense qu'Eudocia a puisé à la fois dans
Hésychius et dans Suidas. Analyse fort détaillée (25 pages) comme la
plupart de celles que renferme ce rapport, et appréciation fort élogicusc,
en dépit d'un certain nombre de réserves. L'article sur Suidas en parti-
20 culier est de la plus haute importance. Corrections du même (Neue Jahrb.)
au texte de deux articles de Suidas (Anaximène, Anacréon) <y. R. des R.
5, llo, 15>. Le Rhein. Mus. a publié un article d'Erwin Rohde sur Philon
de Byblos et Hésychius de Milet, et des recherches de Hans Flach sur ce
dernier <Voir R. des R. 4, 130, 2 et 5, 136, 30>. G. Buenger, De Aristo-
25 phanis Equitiim, LysistraJtac, Thesmophoriazusarum apiid Suidam reliquiis :
Suidas, qui écrivait vers 9o0, cite Aristophane en 3401 passages (plus
souvent, par conséquent, qu'aucun autre écrivain), d'après un texte néces-
sairement plus ancien qu'aucun des manuscrits connus jusqu'ici. Si Tau-
leur s'est borné aux trois pièces ci-dessus, c'est qu'elles sont les seules
30 pour lesquelles on possède, grâce à Velsen, un appareil critique satis-
hiisant. 11 admet sans preuves sulfisanles que Suidas avait dépouillé lui-
même pour son usage les onze pièces d'Aristophane qui, déjà de son
temps, subsistaient seules. Tout en rendant justice au soin et aux quali-
tés d'esprit dont ce travail témoigne, le rp. estime que les recherches
35 ultérieures pourront en moditler sensiblement les résultats. Dans Rhein.
Mus., E. Rohde a proposé une restitution, non admise par le rp., d'un
passage de Suidas (au mot Tupawiwv). Ernst Maass, De SibyJlarumindicibus.
Un chapitre traite des listes de Sibylles qu'on trouve chez Suidas. Une
seule a de la valeur (II, 2, pages 739-740 de l'éd. Bernhardy). Elle doit
âo provenir d'Hésychius, qui lui-même l'avait tirée d'une source inconnue.
Le rp. loue l'érudition, la pénétration et même la conscience de l'auteur,
tout en lui reprochant l'assurance extrême avec laquelle il affirme ce
qu'il faudrait d'abord prouver. Le rapport, interrompu ici faute de place,
renvoie à Tannée prochaine Tanalyse de plusieurs ouvrages importants,
45 les éd. d'Eudocia et du Pseudo-Hésychius par Flach, le travail de
Carnuth sur les sources de TEtymologicum Gudianum, la très bonne
notice de Pappadopoulos et Miller dans Ann. Et. gr., le bel écrit d'UnLio
sur etîV et 0co5'(OfTlTO'J TTcsl TTVi'JU.âTtOV.
Platon (1877-1871)) [Martin Schanz]. A. Krohn, Die Platonische Fraye.
60 La République serait le plus ancien des ouvrages de Platon. Les diffé-
rentes parties en auraient été composées à des époques différentes, dans
Tordre suivant. Livres 1-4, 8-10, 5-7, et marqueraient autant de phases
dans le développement intellectuel de l'élève de Socrate. L'auteur retire
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 65
d'ailleurs certaines des propositions avancées par lui dans son ouvrage
spécial sur la République. Il promet de démontrer ailleurs ce qu'il se
borne ici à affirmer, la priorité de la République relativement à tous les
dialogues: c'est là en effet la pierre de touche de tout le système selon le
rp., qui ne se lassera pas, dit-il, de rappeler à Tauleur sa promesse. «"■»
G. Teighmueller, Ueber die Reiheiifolge der PL Dialoge. Le changement
dans la forme du dialogue, dont il est question dans le Théétète, 143 C,
permettrait de discerner lesquels entre les dialogues sont antérieurs,
lesquels postérieurs à celui-là. Très fier de sa découverte, l'auteur paraît
ignorer que Schleiermacher l'avait faite avant lui, sans y attacher, toute- lo
fois, autant d'importance. H. Coiien, Vlaton's Ideenlehre und die Mathe-
matik. Le rp. admire la profondeur d'esprit de l'auteur, la beauté de son
style : mais il ne peut approuver sa méthode. Selon lui, une étude sérieuse
de la théorie des idées suppose l'examen philologique approfondi de
tous les passages qui s'y rapportent. B. Rothlauf, Die Mathematik zu 15
Platon's Zeitenimd seine Beziehwigen zu ihr. Ce n'est guère qu'une accumu-
lation de matériaux. Kramm, De ideis Platonis a Lotzei iudicio defensis.
L'auteur s'attache à réfuter l'opinion de Lotze, « ideas esse nihil nisi
veritales valentes, nusquam nisi in mente et in rébus exsistentes. » Sa
méthode est imparfaite, ses arguments rappellent parfois ceux des scho- 20
lastiques, sa connaissance des travaux modernes est insuffisante : à ce
propos, le rp. recommande, comme le meilleur ouvrage sur la matière,
celui de Stumpf, « Verhaeltniss des platonischen Gottes zur Idée des
Guten )>. 0. Ihm, Ueber den Begriff der PL ^6la. Rien de particulier. G. F.
Rettig (Zeits. Philos.) a donné sur l'ama dans le Philèbe un article qui 25
n'est' qu'une refonte de deux opuscules antérieurs. Pour lui, uspa; est
l'idée, aîTîa la divinité. La divinité est la créatrice, non seulement du
monde, mais encore des idées. G. Schneider, Das Princip des Masses in
der PL Philosophie; article du même sur la théorie des idées dans le
Philèbe (Philosophische Monatshefte). Pour l'auteur, les idées sont des 30
pensées, des pensées éternellement et immuablement présentes dans le
v&O; divin ; l'idée n'est ni ràw.pov, ni le ivépa;, ni l'aiTta, mais elle est contenue
dans l'atria. Platon admet les mêmes principes qu'Aristote, y compris ceux
de la cause finale et de la cause efficiente. Dans l'opuscule sur le Philèbe,
l'auteur, partant de ce que dans ce dialogue, « la mesure fondée sur le 35
nombre et déterminée par lui, paraît comme principe formel », recherche
quel rôle jouent chez Platon, en général, la mesure et l'équilibre.
T. WiLDAUER, Die Psychologie des Willens bei Sokrates, Platon und Aristoteles,
T. 2. Excellent. Indépendamment de ce qui est proprement son objet,
l'auteur fait voir l'inlluence de la psychologie platonicienne jusque sur 40
la philosophie morale du Moyen-âge. Grands éloges, à peine quelques
réserves. Fried. Bertram, Die TJnsterblichkeitslehre Plato's. Peu à prendre,
sauf une réfutation des hypothèses de Teichmueller. Stamm, Die Staats-
lehre des Platon und Aristoteles. Exposition bien écrite, rien de nouveau.
<c Combien il vaudrait mieux que les publications scolaires de ce genre 45
fussent consacrées à des recherches exactes et complètes sur la langue
des auteurs ! Tous ces écrits auraient alors une valeur durable. » Rade-
BOLD, Das plat. Staatsideal. Programme sans valeur, qui suggère la môme
réfiexion que le précédent. On peut négliger aussi Périclis Grigoriadis
(îïspt Twv uMm rapà iixâTwvi) et KoENiGS (Uebcr Plato's Kunstanschauung). Le ^(t
programme de K. Fischer, Ueber die Dichterstellen bei Plato ne paraît pas de "
nature à effacer l'excellent écrit de Th. Heine, De ratione quae Platoni cum
poetis Graccorum intercedit^qui ante eumflorucrunt. La Zeits. Gymn. a publié
u. Dii puiLOL. : Avril lSi>2. — lievue des Revues de 18S1. VI. — 5
66 1881. — ALLEMAGNE.
un travail de G. Schneider sur ce qu'il y a de platonicien dans les ch. 77-
78 du Cato major de Cicéron; les Jahrb., un article de M. Wohlrab sur le
Crilon de Platon, où est affichée la prétention, fort mal justifiée, selon le
rp., de montrer la voie à la critique du texte de cet auteur. Les prolégo-
5 mènes de l'Apologie et du Griton, dans l'éd. du même, n'ont absolument
aucune valeur. Dans Rhein. Mus., le rp. a établi que le ms. Coislih. 155
(Bekker r) dérive presque complètement du Marcianus t. Autres articles
du même, tous relatifs aux mss., dans Rhein. Mus., Neue Jahrb., Philol.,
Herm. Ce dernier recueil a publié aussi un article d'A. Jordan qui com-
10 plète la démonstration d'une vérité déjà reconnue, à savoir que le Pari-
sinus A est la seule source pour les Lois. Sig. Teuffel, Kritisch-Exege-
tisches. ('Nachtraege zu dessen Studien und Charakteristiken"). On y
trouve reproduits deux articles du Rhein. Mus., l'un sur le ms. de
Tûbingcn, l'autre sur le Banquet. Aug. Roeper, Be dualis usu Platonico.
15 Très méritoire, déjà apprécié par le rp. dans Goett. gel. Anz. Le même
croit, contrairement à l'auteur, que ni raîv, ni ^utïv ni ^6» ne sont des
formes authentiques chez Platon. Ce qui suit concerne successivement
chaque dialogue en particulier. Apologie. Notes critiques et exégétiques
de Rieckher ('Kleine Beitraege zur Textesgestaltung griech. Schriftsteller'
80 dans Festschrift d. loiirtt. Gymn. zur Saecularfeier der Univ. Tùbingen), de
Th. Gomperz ('Marginalien' dans Rhein. Mus.), H. Uhle, Cron, Wecklein,
0. Erdmann, A. Doering (Jahrb.), Naber (Mnemos.), Wecklein (Rhein.
Mus.), Ludw. Schmidt (Philol.) ; Ad. Lichtenheld, Erklaerendes zu Platon's
Kriton und zur Apologie 20 c. Criton. Remarques sur plusieurs passages
25 dans les opuscules cités de Rieckher et de Lichtenheld. Phédon. Notes
critiques ou explicatives de Rieckher (ouvrage cité), Vahlen (ouvrage
cité <?», Cobet et Naber (Mnemos.). Platon's ausgewaehlte Schriften. F. d.
SchulQé erkl. vi. Phaedon, erkl. v. M. Wohlrab. Remaniement d'un com-
mentaire primitivement écrit en latin, commentaire que le rp., qui ne
30 paraît pas tenir à être soupçonné d'indulgence envers l'auteur, juge « une
compilation habilement faite et d'un usage commode ». Dieckmann, Ueber
einige Umstellungen in Platon's Phaedon, Deux conjectures, dont une déci-
dément improbable. Cratyle. Observations surtout critiques de Cobet
(Mnemos.). Page 400 B, Rud. Hirzel {Pythagoreisches imGorgias) retranche
35 Cl à[y,9i 'Opcpéa. Platonis Cratylus. Ed. M. Schakz <le rp.>. « Dans ce volume,
j'ai encore donné sous le texte les leçons qui intéressent l'orthographe et
les formes grammaticales; dans les suivants j'ai relégué les leçons de ce
genre dans un appendice critique. J'espère «qu'on fera bon accueil à cette
innovation. Ainsi limité à l'essentiel, l'appareil critique est considérable-
40 ment simplifié et éclairci. Les questions d'orthographe et de grammaire
ne peuvent être résolues à la lumière d'un seul passage; il faut nécessai-
rement considérer la tradition du texte dans son ensemble. On sait que
Schneider, dans son éd. de la République, a porté une grande attention
sur ce côté de la critique : mais ce qu'il a donné ne saurait suffire à
45 l'état actuel de la critique platonicienne. Je me propose donc de traiter les
questions d'orthographe et de grammaire dans les prolégomènes de
chaque volume de mon éd. et d'arriver ainsi peu à peu à faire une gram-
maire de Platon. Une fois l'éd. critique terminée, le texte stéréotype sera
ramené, pour ce qui est delà grammaire et des formes, à cette complète
50 uniformité qu'il est impossible de réaliser dès l'abord dans tous les détails
d'un bout à l'autre d'un si grand ouvrage. Dans l'éd. du Cratyle, les mss.
B (le Clarkianus) et T sont pour la première fois pris pour bases; les
autres ne sont mentionnés que çàetlà et nulle part sans motif. » Suivent
I
•lAHKESBEftICHT VON BÛRSIAN. ()7
qq. additions et reclifiCtUions. Thcétète. PL Theaetetus. Ace. quaestiones
grammaticae. Ed. M. SciiANZ. Les prolégomènes traitent de jcaxb? xà-^aôdç, de
l'aphérèse dans èîCEïvc;, des noms en v.y. et ta, de )C£x-n[i[j.Yiv, de saTo;. Le 9° sup-
plém. des Jahrb. a publié un commentaire critique de H. Schmidt, qui
parait sans grande valeur, et témoigne notamment d'une ignorance com- 5
plète en ce qui concerne les vraies sources du texte. Conjectures de
Badham dans Mnemos. et Pliilol. Sophiste. Une note critique de Naber
(Mnemos.). Politique. Deux conjectures de Cobet (ib.). Parménidc.
0. Apelt, Untersiichungen ueber den Parmeiiides des PI. L'auteur y voit un
ouvrage de la jeunesse de Platon, et un tissu de sophismes dont Tobjei 10
serait uniquement polémique. DansRhein. Mus., Cl. Baeumker a parlé du
sophiste Polyxène, et, ta ce propos, émis une hypothèse au sujet de Par-
ménide. Philèbe. R. Reinhardt, Der Philebus des Plato und des Aristo-
teles Nikomachische Ethik. Ne concerne guère que le Philèbe et surtout pour
ce qui est du plan. 2'' éd. Charles Badham (revue et augmentée). Les 15
additions sont considérables (dans le nombre, des conjectures nouvelles
sur l'Euthydème); de plus la critique de l'auteur s'est sensiblement
modifiée : « Je crois, dit-il, maintenant plus fermement que jamais, que
les trois quarts des fautes de grammaire, des obscurités, des absurdités
que nous trouvons dans les bons auteurs, n'ont d'autre origine que des 20
interpolations ou volontaires ou accidentellement importées de la marge. »
De là uiî abus des crochets que déploreront ceux qui savent apprécier le
talent critique de l'auteur. Nouvelles conjectures du même dans Mnemos.
L'Index Lectionum der Un. Berlin f. Somm. ^879 contient un remarquable
travail de Vahlen sur plusieurs passages du Philèbe; l'Hermès, une excei- 20
lente note et conjecture du même sur 25 d. Liste sans appréciation des
remarques critiques de W. D. Pearman dans Proceedingsof the Canadian
Institute : l'auteur parait ne pas connaître l'éd. de Badham. Banquet.
V. PAMER, Zur Frage ueber das gegeiiseitige Yerhaeltniss der Symposien des
Xenophon und P. Sans valeur scientifique. W. Wiegand, Die Wissenschafl- 30
liche Bedeutung der platonischen Liebe. Conférence, qui parait médiocrement
goûtée du rp., ainsi que le travail de C. Rueck sur les Parents de l'Amour
à propos du Banquet de Platon (dans Symb. philolog. in hon. Spengel.) Les
Neue Jahrb. ont publié un article de M. Wohlrab intitulé ' Knabeuliebc
und Frauenliebe im PI. Symposion' <voir R. des R. 4, 112, 10>, que le 35
rp. juge d'une rare faiblesse. Notes critiques de Cobet (Mnemos.), Suse-
mihl et Rieckher (Rhein. Mus.), Chr. Cron (Jahrb.). Phèdre. Travail de
H. Usener sur le temps où fut composé ce^dialogue (Voir R. des R. o,
436, 2.) Au cours de son analyse, le rp. déclare qu'à ses yeux la priorité
du Phèdre relativement à la République est plus que douteuse. Article 40
insignifiant de C. Ziwsa (dans Zeits. oesterr. G.) sur le mythe égyptien
du Phèdre. Conjectures de Kramm et Gustav Schneider (ouvrages cités),
de Cobet et Badham (Mnemos.). Charmide.Th. Becker, Plato's Char-
midesinhaltlich erlaeutert. La otocppoaûvvi dont il est question dans le Char-
mide ne serait pas une vertu, mais la connaissance de soi-même. Le rp. 45
n'est pas tout à fait convaincu, d'autant moins qu'à ses yeux le Charmido
n'est pas de Platon: ce qui ne l'empêche pas de rendre justice au talent
de l'auteur. Nombreuses corrections de Cobet, dans Mnemos. : une noU;
du môme (ib.) sur le Ly si s. Euthydème. J. A. BaumAiNN, Commt?/iiafio de
nonnullis Euthydemi PL locis. Travail consciencieux et où il y a de bonnes 50
choses. Martin SGHANZ<le rp.>a publié ce dialogue réuni au Protagoras.
Liste des formes grammaticales dont traitent les prolégomènes. 3° éd.,
de ce dernier dialogue, avec introduction et notes, par Ed. Jahn. Éd. de
68 1881. — ALLEMAGNE.
classe, qui ne parait pas avoir été tenue au courant. Ad. AVestermater,
Der Mythns in Plato's Protagoras, D'assez bonnes choses, sans rien qui soit
précisément nouveau. A propos d'une phrase surXénophon, le rp. émet
l'idée qu'aucun auteur, contrairement à l'opinion vulgaire, n'est moins^
5 approprié à l'étude du dialecte atlique. Dans Philol., H. v. Kleist a publié
sur l'importance méthodologique du Protagoras (voir R. des R. 4, 123,^
10> un travail prolixe, plein de subtilités, notamment en ce qui co^ncerm '
l'ordonnance prétendue symétrique du dialogue. Autre travail, à peu près'
inutile, sur le même sujet, de F. Ramorino (dans Riv. di Filol.), qui a
10 publié aussi des In Platonis Protagoram explanationes, où il n'y a rien d'es-
sentiellement nouveau. Notes critiques de Ludw. Sclimidl (Philol.), F. W.
Miinscher (Zeits. Gymn.), Cobet (Mnemos.). Gorgias.Ed. Mistriotis
(avec notes en grec moderne). Misérable, à en juger par la recension de
Rernardakis, dont Je rp. donne qq. extraits. Rud. Hirzel, Pythagorcischcs
15 m Platon's Gorgias (tirage à part des Comment, in hon. Mommseni). Il s'agit
de savoir qui désignent les expressions n; tûv ac^wv, ti; u-uOcXc-^wv xcayô;
ivrp ta»; SixsXo; tiç r, IraXixo;. 6 77fo; iaï Xé^wv : la SCCOndC fait allusiOU, selOH
l'auteur, à un pythagoricien, peut-être Philolaos. Conjectures de Cobet et
Naber (Mnemos.) et de Rieckher (ouvrage cité) ; de Naber (Mnem.) sur le
20 Ménon; notes critiques d'O. Apelt (Zeils. Gymn.) sur leGrand Hippias;
de Naber (Mnemos.) et d'A. Leickert {Kritische Betrachtungen uebei- Platon's
Menexenus, où sont jugés apocryphes les ch. 15-17) sur le Mériexène.
A. Roeper (ouvr. cité) juge que les anachronismes qui se trouvent dana ce
dialogue ne peuvent être attribués ta Platon. République. Observations
25 de Naber et Cobet (Mnemos.), Pearman (mémoire cité), Zahlfleisch (Zeits.
oesterr. G.) ; C. Liebhold <?> « a de nouveau maltraité Platon » dans qqs.
passages. Timée. Remarques de G'. Schneider (ouvrage et articles cités),
Cobet (Mnem.). Lois, Epi no mis. Ed. Martin Schanz. Ne comprend encore
que les 6 1"" livres, avec une vingtaine de dissertations grammaticales,
30 dont le rapport énumère les sujets. Suivent qqs. additions et rectifications.
Ivo RRU^'S, De Legum Platonicarum compositione quaestiones selectae. Travail
extrêmement intéressant, sur lequel le rp. se propose de revenir. Conjec-
tures de Cobet et de Naber (Mnem.). Lettres. Une conjecture de Naber
Mnemos.). H. Stoessel, Epistolae Platonicae et Dio7iis vita Plutarchea quomodo
35 cohaereant. Soutient que Piularque a puisé surtout à une source autre que
les Lettres.
Arislote et Théophrasle (1878-1879). [Franz Susemihl]. Eduard
Zeller, Die Philosophie dei' Griechen in ihrer geschichtlichen Enticickelmig
II, 2 [Ainstoteles und die alten Peripatetiker. 2^ éd. Compte environ 200 pages
40 de plus que l'éd. précédente. L'authenticité du testament est défendue
contre Grant; l'authenticité, ou du moins l'authenticité immédiate de
l'Herménie, est jugée douteuse; Fidée que nous n'avons qu'un extrait de
la Poétique est abandonnée ; ce qui concerne les è^wTtoucolXoY-i est modifié.
Une grande partie des recherches sur la destinée des écrits d'Aristoteont
45 été renouvelées de la façon la plus heureuse. Sont encore à noter les re-
marques sur l'induction chez Aristote, sur sa conception de l'éternité du
monde et de ses rapports avec Dieu, sur sa théorie de l'art, etc. George
Grote, Aristotle. 2*^ éd. augmentée. Les additions consistent en deux essais
posthumes, Fun sur l'Éthique, l'autre sur la Politique; l'un et l'autre in-
f.o complets, et laissant dans l'ombre bien des difficultés, mais d'un vif
intérêt même là où ils n'offrent rien de précisément nouveau. D'ailleurs,
les questions de haute critique que soulèvent l'Éthique à Nicomaque et la
Grande Morale n'existent pas pour l'auteur. A. Emmlnger, Die Vorsokra-
I
JAHRESBERICHT YON BURSIAN. 69
tische Philosophie nach dm Berichtendes Aristoteles. MéôiocTG, bien qu'extrait
d'un écrit couronné. CI.Baeumkera publié dans Rhein. Mus. un article in-
téressant sur le sophiste Polyxène, inventeur de l'objection à la théorie
des idées, rapportée par Aristote, et connue sous le nom d'argument du
troisième homme. H. Diels (Ilerm.) a montré, au moyen de la paléogra- r>
pliie, comment le titre des "Xtx/.tx a pu être altéré en ^làTaxTa. Jacob Ber-
nays (Rnein. Mus.) s'est occupé de l'élégie à Eudème. Simple annonce de
la continuation des Erlaeuterungen zu den zweiten Analytiken, par J. A. von
KiRGiiMANN, et d'une S'' éd. des Elementalogices Aristoteleae, par F. A. Tren-
DELENBURG. Daus Ncuc Jahrb., Cari Meiser a traité de la traduction du lo
-rrspt ipuz/ivEiaç par Boècc. Aunoncc très sommaire de la traduction de la Mé-
taphysique, avec une introduction, par J. Barthélémy S. Hilaire (l'intro-
duction a été traduite en allemand, le rp.ne comprend pas bien pourquoi).
Anton BULLINGER, Des Aristoteles Erhabenheit ùber allen Dnalismus und die
vermeintlichen Schivierigkeiten seiner Geistes-und Unsterblichkeitslehre. Sans i5
importance. Ar. Phjsica Rec. K. Prantl. Bonne éd., dont le texte diffère
notablement de celui qu'a donné Bekker, attendu qu'ici, le ms. principal
E (dont il est regrettable que toutes les leçons ne soient pas indiquées)
est pris pour base. Dans Abhandl. Berl. Akad., Eduard Zeller s'est attaché
à montrer que c'est avec raison qu'Aristote prétend avoir enseigné lèpre- 20
mier que le monde non-seulement n'aura pas de fin, mais encore n'a pas
eu de commencement, et à faire ressortir l'heureuse influence de cette
doctrine sur le système entier d'Aristote. Dans Zeits. oesler. Gymn., G.
Hofmann a parlé d'un passage de la Lune sur Mars mentionné par Aris-
tote. Aristotele. Esposizio7ie critica délia psicologia greca. Defmizione delVani- 25
ma. Il trattato deW Anima, Lib. I ec. 1-3 del L.ll. Traduzione e note di Giam-
batlista Barco. Fait avec beaucoup de soin et d'intelligence, sera très utile
à tous ceux qui s'occupent d'Aristote. Dans la critique du texte, l'auteur
se montre conservateur à l'excès. Conjectures sur le texte du même ou-
vrage, par Chr. Belger (Hermès). Deux dissertations de loannis A. Varélas ao
(en grec) et de Royer (en latin) paraissent sans importance scientifique.
J.^EVUAEVSERj Aristoteles* Lehrc von dem sinnlichen Erkenntnissvermoegen und
seinen Organen. Ouvrage important, compte rendu relativement très dé-
taillé. Dans Jahrb., 'Emendationes Aristoteleae' de Mïchacl Hayduck, affé-
rentes surtout aux ouvrages zoologiques. Th. Watzel, Die Zoologie des ar.
Aristoteles. Inachevé, paraît excellent, ù, en juger par une courte annonce
de Karl B. Relier. Dans Herm., W. Dittenberger a corrigé et interprété un
passage de l'Histoire des Animaux, où il s'agit de Kédripolis ou Kétripo-
ris.Nombreuseséditions. Traduction, analyses, intégrales ou partielles, de
la Morale à Nicomaque par G. Ramsauer (avec une lettre critique de Su- 40
semihl), Henry Jackson, Ed. Mogre, Walter M. Hatch. La première marque
un sérieux progrès, bien que l'auteur ignore presque absolument les tra-
vaux modernes, même les recherches grammaticales de Bonitzet deVali-
len, et que ses conjectures soient de valeur fort inégale. Le rp. renvoie à
la recension de ThiïTot dans la Revue critique. (Voir R. des R. 4, 232, 2>, 45
où se trouvent des conjectures qu'il a toutes citées dans sa propre édi-
tion. L'éd. du 0° livre donnée par Jackson en est un excellent et indis-
pensable complément. Outre un article (dans Neue Jahrb.) sur les mss.
de l'Éthique à Nicomaque, utilisés par Bekker, on doit au rapporteur lui-
même, Franz Susemihl, De recognoscendis Ethicis Nicomacheis dissertatio, 50
travail relatif aussi aux sources du texte. J. Cook \\iLS(m, Aristotelean Stn~
dies, \. L'auteur émet, au sujet du 7« livre de l'Éthique à Nicomaque, une
hypothèse sur laquelle le rp. reviendra. G. Teichmueller, Neue Stmlien zur
70 1881. -— ALLEMAGNE.
Creschichte der Begrife. Fasc. 3 {Die prahtische Vernunft bei Aristoteles.). Pa-
rait jugé assez défavorablement parle rapporteur, dont les 'Sludien zur;
Nicomachischen Elhik' (Neue Jahrb.) ont pour objet de le réfuter. Georg:
Kaas, Die Lehre des Aristoteles von der Lust. Peu de nouveautés. Un écrit
f. f:;'rec sur le même sujet, de D. I. Olympios, est un travail d'écolier. Karl
I^EINHARDT, Der Philebus des Flato und des Aristoteles Nikomachische Ethik.
Bon. Dans Neue Jahrb., excellent article de Richard Noetel sur l'Éthique
ù Nie, I, A. Aristoteles' Politik. Griechischund deutsch herausgegeben von Franz
SusEMiHL. Pour l'analyse de son travail, le rp. se borne à renvoyer aux
10 recensions qu'en ont faites Eucken, Thurot, Dittenberger et le' Litter.
Centralblatt.L'éd. qu'lmm.BEKKERa donnée du même ouvrage a été réim-
primée en dépit de son imperfection notoire. Conjectures sur la Politique
dans Moritz Schmidt, Miscellanea Philologica, 3. L'article du rp. (dans Neue
Jahrb.) sur Julien et Aristote concerne plutôt le premier que le second.
10 Hermann Schmidt, Die Erziehangsmethode des Aristoteles. Sans importance.
Notes critiques d'A. KirchhofT (Hermès) sur l'Économique. É. Egger (Ann.
Fac. Bordeaux) a appelé fort à propos l'attention des philologues sur les
^ vieilles traductions latines des Économiques,traduclions dont laplus impor-
tante est celle de Durand d'Auvergne, qui vivait au xiii'^ s. Les Comptes
2n rendus de l'Académie des Inscriptions renferment un mémoire de Dclisle
sur les Éthiques, les Politiques et les Économiques d'Aristote, traduites
et copiées pour le roi Charles V, d'où il résulte que ces volumes existent
encore épars dans diverses bibliothèques. Le texte de la Rhétorique a
donné lieu à une conjecture de Wilamowitz-Moellendorff ('Parerga') dans
2-. Hermès) et à quelques-unes d'Emminger (ouvrage cité). Aristotelis de Poe-
tica liber. Rec. Guilelmus Christ. Le rp. est d'accord avec l'auteur quant
aux principes; il approuve moins l'exécution, en dépit de quelques cor-
lections heureuses. Moins heureuses paraissent être les conjectures de
Theodor Bergk ('Lesefrûchte' dans Neue Jahrb.), de Richard Arnoldt
:J" (Wissensch. Monatsbl.), et d'Ernst Essen {Bemerkungen zu Aristoteles' Poe-
tik), ces dernières particulièrement aventureuses, bien qu'une ou deux
paraissent tout à fait plausibles. Emil Wille, Uberêktoi xal cpo'êoç in Aris-
toteles' Poetik. Très digne d'attention, bien que l'auteur se montre un peu
trop content de lui-même, et que ses conclusions neparaissent pas accep-
=!•■' labiés : il en a paru une très bonne recension, due à Emile Baudat, dans
la Revue critique. H. Breitinger, Les Unités d'Aristote avant le Cid de Cor-
neille. (Étude de littérature comparée.) Opuscule intéressant et instructif,
complété dans un article du même (Revue crit.) 'Un passage de Castelve-
tro sur l'unité de lieu'. Théophraste. Doxographi Graeci. CoUegit, recen-
*(> suit, prolegomenis fndicibusque instruxit Hermannus Diels. Ouvrage
couronné, d'un mérite tout à lait hors ligne. Par 'doxographi' l'auteur
désigne les écrivains qui ont exposé les doctrines des philosophes. Cette
partie de la littérature grecque procède de deux origines principales :
1° les 18 livres des cpudixal ^6lxi de Théophraste; 2° l'è:riTcu.Ti, de date bien
45 postérieure et de bien moindre importance, du stoïcien éclectique Aréios
Didyme d'Alexandrie, l'ami d'Auguste : dans cette compilation dérivéedes
sources les plus diverses, les plus anciennes comme les plus récentes,
il s'agissait, non des systèmes particuliers des divers philosophes, mais
des doctrines des principales écoles de la décadence, comme les Acadé-
f-o miciens, les Péripatéticiens, les Stoïciens; les trois parties de la philoso-
phie. Logique, Physique, Éthique, y étaient traitées séparément. Dans
l'ouvrage de Théophraste, au contraire, il n'était question que des plus
anciens philosophes jusqu'à Platon inclusivement, à commencer par les
JAHRESBERICHT VON BURBIAX, 71
anciens 'Physiciens' d'avant Socrate. Leurs doctrines étaient exposées
dans un ordre systématique. Ainsi, le premier livre portait sur les princi-
pes, TTepî àp7>v. Selon Diels, il faudrait reconnaître une autre partie du
même ouvrage dans le Trsfi aîaOvîdîwv qui nous est parvenu. En même temps,
Théophraste, au moins dans les prertiiers chapitres, mettait en rapport les *
maîtres avec les disciples, et frayait ainsi la voie à cette école de
biographes, qui, à partir de Sotion , s'appliqua particulièrement à
déterminer la succession des principaux représentants de chaque secte.
i;/auteur montre ensuite comment cet ouvrage de ThéophrîTste a été
abrégé, mis à contribution directement ou indirectement, dans les temps ^^
qui ont suivi : de telle façon qu'on en suit l'influence comme à la trace à
travers toute l'antiquité. L'édition des fragments doxographiques qui fait
suite aux prolégomènes n'est pas moins remarquable. De riches indices
nominum et verborum y sont joints. Dans Hermès, E. Zeller, sous ce
titre 'Der pseudo-philonische Bericht ûber Theophrast', a indiqué une '^
correction à faire au livre de Diels (Voir R. des R. 5, 23, 22>.
Lucrèce (1878-1879, avec qqs. additions aux précédents rapports) [A.
Brieger]. Fr. Bockemueller, Studien zu Lucrez und Epikur. Ouvrage d'un
prix exorbitant, mais indispensable en dépit des nombreuses objections
qu'il soulève. L'auteur s'est proposé surtout de rechercher les lois de la 20
composition dans Lucrèce. Il distingue dans chaque livre des 'chapitres'
qui se subdivisent en 'sections'^ comme les sections en 'groupes', et les
groupes en 'membres'. Il admet des parenthèses d'une longueur de 60
vers (ainsi livre ] , vers 265-328). Cela n'empêche pas que son idée ne soit
juste au fond, et qu'il n'ait raison de partir de là pour déterminer le degré 2'»
d'achèvement de chaque livre considéré en particulier. D'autre part, il a
cherché dans les écrits de l'école épicurienne ce qui est à rapprocher de
Lucrèce. Il a eu tort de joindre au texte des traductions approximatives
à l'excès. Une conjecture singulière du même dans Neue Jahrb. Patin a
donné une traduction de Lucrèce sans valeur scientifique. Le rp. place à 3o
un degré plus élevé Poyard, Lwcrece, Morceaux choisis, ou \ete\le deMunro
est pris pour base, et dont l'annotation, bien qu'insuffisante, est faite avec
intelligence. Compte rendu détaillé de notes exégétiques et critiques de Th.
Tohle et J. Woltjer (Neue Jahrb.). Kannengiesser, De Lucretii versibus
transponendis. Sujet difficile, traité d'une manière satisfaisante. Gneisse, »''
De versibus in Lucretii carminé répétais. L'auteur, tout en admettant que le
poème de L. est resté inachevé, retranche, par une inconséquence mani-
feste, tout ce qu'il y trouve d'imparfait. Il a voulu ébranler une des bases
sur lesquelles repose depuis Lachmann la critique de Lucrèce. Il n'y a pas
réussi, mais il a déployé dans sa tentative beaucoup de savoir et d'iritel- «40
ligence, et fait avancer en beaucoup de points la critique du texte. C.
WoLFF, De Lucretii vocabulis singularibus . En progrès marqué sur les pré-
cédents travaux du même genre : complet, bien disposé, méthodique, et
témoignant d'une excellente instruction grammaticale. Il est question de
Lucrèce, 4, 41, dans un travail instructif et approfondi de F. L. Lentz 45
(Wissensch. Monatsbl.) sur l'emploi du verbe 'dare'. DansRhein. Mus., G.
ïeichmûller a traité de l'idée de l'espace dans Lucrèce, et pris à partie
sans raison, W. Hoerschelmann, faute d'avoir compris son latin. Dans
Jen. Litter. est un article de Fr. Purmann, injuste pour Lucrèce, selon le
rp. W. Mallock, Lucretius (dans Ancient Classics for English Readers). ïra- f>i»
duction partielle, analyses, exposition du système à l'usage des gens du
monde. Les traductions en verssoîit d'une grande beauté. Les Grenzboten
ont publié un court article du rp. sur les pressentiments de la moderne
72 1881. — ALLEMAGNE.
science de la Nature chez Lucrèce, entremêlé de traductions en vers alle-
mands, dont il cite deux échantillons. La traduction française de L. La-
rombière, quoique bien inférieure à celle d'André Lefôvrc en force et en
éclat, se distingue par une fidélité qui n'exclut pas un vrai souffle poé-
5 tique.
Tacite (1877-1880, et çà et là 1876). [Eduard Woelfflin.] A. Gerber et
A. Greef, Lexicon Taciteum. Fasc. \-3 (va jusqu'cà 'effigies'). C'est décidé-
ment le modèle du genre, le 'Lexicon lexicorum'. C'est à peine si l'on
pourrait faire quelques objections de peu d'importance quant à la disposi-
10 lion typographique. L'impression môme « est si correcte, que l'éditeur
pourrait presque promettre une prime à quiconque découvrirait un
chiffre inexact. » On voit par cet exemple les services que la lexicographie
est propre et appelée à rendre aux études philologiques. Herm. Hahn, De
particularum 'quasi' et 'velut' usu Taciteo. Le mérite en consiste essentiel-
le lement dans la réunion et l'ordonnance des matériaux. J. A. Klintberg,
Deformis enunciationum condicionalium apud T. « Il en résulte que Tacite a
employé le subjonctif bien plus souvent que les prosateurs plus anciens,
et que les petits écrits ainsi que les Histoires s'éloignent moins que les
Annales de la latinité classique. «Wil. Knoes, De dativifinalis quidiciturusu
20 Taciteo. Paraît très complet, rapproché du 3° fasc. du Lexicon Taciteum, qui
a paru depuis. Fr. Joerling, Ueber denGebrauch des Gerundiums undGerun-
divumshci Tacitus. Incomplet, non au courant. Le môme sujet est plus com-
plètement traité dans l'ouvrage d'ailleurs fort imparfait lui-même de Franc.
Helm, Quaestîones syntacticae de partici'piorum usu Tacitino, Velleiano, Sallus-
25 tiano. Le sujet était intéressant : car l'usage du participe prend une ex-
tension remarquable à partir de Cicéron (César encore n'emploie nulle
part le participe futur actif). Eduard Wolff, Die Sprache des Tacitus. A
pour objet de combattre une idée du rapporteur, reprise et confirmée
pour plusieurs parties de la grammaire dans une douzaine de disserla-
30 tions ou programmes, à savoir qu'on peut suivre dans le style de Tacite
les phases d'un développement successif. Cornelii Taciti Dialogus de Orn-
toribus. 2" éd. explicative Georg Andresen (fait partie de la2° éd. du grand
Tacite Orelli-Bailer). L'annotation critique est renouvelée. Beaucoup moins
de conjectures dans le texte que dans l'éd. pour les, classes du même et
35 aucun(i qui soit nouvelle ; d'ailleurs, tous les bons traviaux modernes
ont été utilisés. Édition du môme ouvrage pour les classes, par Cari
Peter. L'auteur croit, sans preuves suffisantes, k une influence considé-
rable des écrits de Sénèque le Philosophe sur le style du Dialogue. Con-
servateur en histoire, il l'est aussi en philologie critique, ce qui ne l'a
40 pas empêché de proposer plusieurs conjectures nouvelles. Joh. Vahlen,
'De Taciti dialogo disputatiuncula' (dans Gomment, philol. in hon.Momm-
seni) et préambule à un Index lectionum (Berlin, 1878-1879). Beaucoup de
bonnes remarques exégétiques et critiques. C. H. Steuding, Beitraege zur
Text-Kritik im Dialog des Tacitus. Juge que le ms. Ottobonianus n'est pas
45 copié sur le Farnesianus, mais est lui-même une source où il ne faut
d'ailleurs puiser qu'avec prudence. Suivent la liste et l'appréciation des
conjectures publiées de 1869 à 1877, auxquelles l'auteurenjoint quelques-
unes de son fonds : entre celles des autres philologues, il paraît estimer
surtout celles de Baehrens (dans Rhein. Mus. et Neue Jahrb.). C. Kinaut,
50 Observationes criticae in T. qui fertur Dial. de Orotoribus. \\cm-ài\\ndh\e, bien
que peu remarqué jusqu'ici. Quelque exagération dans la recherche de la
'concinnitas'. J. A. H. G. Jansen, De Tacito Dialogi auctore. Les doutes émis
récemment par Andresen et d'autres donnent de l'opportunité à cette pu-
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 73
blication, quiéclaircit bien la matière. Franz Weinkauff, De Tacito diaîogi
audore. Réimpression actuelle, avec des additions médiocrement heu-
reuses, de deux programmes (de iS'ôl et 18o9) aujourd'hui épuisés, qui
ont fuit faire un grand pas à la question. Theod. Vogel, De dialogi qui
Taciti nomme fertur sermone. Le style rappelle en maint endroit Quintilien 5
et Pline le Jeune. Ce qui n'empêche pas que l'auteur ne soit Tacite, élève
de Quintilien, et ami de Pline, lui-même élève de ce maître. Taciti Agri-
cola. Éd. explic. G. Peter. Analogue à Téd. du Dialogue donnée par le
même (voyez plus haut). Éd. Georg. Andresen. Un peu différente de celle
du Dialogue, du même (voyez plus haut). Le commentaire est remanié de lo
telle façon qu'il y reste peu du travail d'Orelli. Trois conjectures seule-
ment sont propres à Téditeur. La partie historique du commentaire est
particulièrement digne d'éloges. Pour ce qui regarde la langue, qqs. ob-
servations originales, par ex. qu'on évite pour l'euphonie le comparatif en
*rior' des adjectifs en 'rus'. Ainsi 'férus' fait 'ferocior'; 'mirus, mirabilior'; ib
'decorus, decentior'. Adam Eussner a publié des 'Ausfiihrungen zu T.
Agricola' (dans Bayer. Gymn.), qui offrent de Pintérêt. J. Gantrelle, A
quel genre littéraire appartient V Agricola de T.? L'auteur explique qu'en ap-
pelant PAgricola un éloge historique, il n'a pas voulu parler, comme Pa
cru Eussner (qui voit, lui, dans le même écrit une œuvre historique, une 20
biographie), d'un ouvrage oratoire à la façon des 'laudationes' romaines,
en d'autres termes, d'un discours. E. Guthling, De T. Agricola. S'attache
à réfuter certaines propositions récemment émises au sujet de cet ou-
vrage. Aug. Reifferscueid, Analecta critica M grammatica , Soutient contre
le rp. que le vrai titre de la Germanie est 'De situ Germaniae' et non 'De 25
situ ac populis Germaniae'. Nombreuses éditions du même ouvrage dues
à H. ScuwEiZER-SiDLER (2'' éd. latine et 3° éd. allemande), J. Gaktrelle,
Fried. Kritz (4*^ éd. procurée par W. Hirschfelder), Ignaz Prammer, Al-
fred Holder. La grande éd. latine de Schweizer-Sidler paraît faite surtout
pour les historiens et les juristes; celle de Gantrelle, évidemment destinée 30
aux commençants, n'en a pas moins un caractère original; celle de Kritz,
très heureusement remise au courant par Hirschfelder, se recommande
surtout par l'interprétation logique et grammaticale; cellede Holder offre
un texte modifié en beaucoup d'endroits avec le secours d'un appareil cri-
tique nouveau, dans lequel l'Hummelianus occupe une place d'honneur 35
(malheureusement, ce ms., aujourd'hui perdu, n'est connu que par des
collations trop suspectes; et quant aux conjectures de l'éditeur, elles pa-
raissent souvent très malheureuses); celle de Prammer contient de très
bonnes remarques sur la langue, notamment sur les réminiscences de
Virgile dans le style de Tacite. Très nombreux opuscules ou articles sur 40
la Germanie, qui ont pour auteur G. Hane,J.Wormstall, Fried. Spaelter,
Heinr. Boettger, E. Orlmann (Zeits. Gymn.), J. Huemer (Zeits. oester. G.),
H. Schiïtz (Neue Jahrb.), E. Baehrens (ib.), Cari Heraeus, 0. Ilirschfeld
(Zeits. oester. G.). Le premier est sans valeur; celui de Spaelter n'en a'
qu'au point de vue de l'usage des classes; l'essai géographique de Boeti- 45
ger n'est ni approfondi, ni au courant. Anton Baumstark, AmfilhrUch^
Erlaeuterungen des besonderen voelkerschaftlichen Theiles der Germania des T.
Ouvrage posthume, terminé en i87G, non au courant, par conséquent pa-
radoxal et de peu d'autorité dans les questions de langue, mais précieux
par l'abondance des renseignements historiques et archéologiques. Fr. 60
ScHWAN, Der Godesberg und die Ara Ubiorum des Tacitus. Cherche à identi-
fier cette Ara avec le Godesberg (près de Bonn). Joli. A. Sïurm, In Taciti
minorum librorum aliquot locos. Une partie a rapport à la Germanie. Cornelii
74 1881. -— ALLEMAGNE.
Taciti Historiarum libri. 3e éd. Garl Heraeus. Beaucoup de corrections nou-
velles eiTipruntées pour une partie aux travaux de Joh. Mûller, ainsi qu'à
des communications écrites de Urlichs et de Max Bonnet. Éd. J. Gan-
TRELLE. Très bonne éd., parfaitement au courant, avec des conjectures
^ nouvelles ; d'ailleurs faite surtout pour les classes et les écoles de Belgique
et de France. W. Dieckmann, Num de ratione quae inter Tacitum et Plinii
historias intercédât recte Nissenius iudicaverit. Paraît judicieux. R. Lange,
De Tacito Plutarchi auctore. S'attache à développer et à confirmer une idée
précédemment soutenue par Clason, Nipperdey et lerp. F. Beckurts, Zur
1" Quellenkritik des T. Sueton und Cassius Bio : Las Vierkaiserjahr. Pense que
la source a dû être un livre d'annales. Œuvres de Tacite, avec un commen-
taire, éd. Emile Jacob (Annales). Peu ou pointde choses nouvelles:» mais
l'éditeur s'est attaché à choisir avec goût, et à rendre en un français
lucide ce qu'il a choisi. » Leonhard, Ueber dieWahrhaftigkeit und Glaubwiir-
15 digkeit des T. Emil Wiesner, Tiberiusund TacîYus. Ouvrages peu approfon-
dis, le premier favorable, le second contraire, à la thèse de l'impartialité
de Tacite. Wilh. Horstmann, Ueber die Quellen des T. in den ersten 6 Bù-
chern der Annalen. La source principale serait la même que celle de Dion
Cassius, peut-être Aufidius Bassus. Gust. Hoffmann, De T. Annaîibus his-
20 toriisque. A pour objet principal de rechercher ce que Tacite a emprunté,
directement ou indirectement, aux Acta senatus. Hermann Schiller (dans
Comment, philol. in hon. Mommseni) s'est attaché à démontrer que la per-
sécution de Néron n'était pas dirigée contre le Christianisme, que l'ex-
pression 'Christian!' était inconnue au temps de cet empereur, enfin, que,
25 dans Tacite, 'qui fatebantur' doit être interprété « ceux qui avouaient
avoir mis le feu ». Dans Zeits. oesterr. G., 0. Hirschfeld a tâché d'établir,
contrairement à Topinion générale, mais non sans probabilité, que les
Annales étaient en ^8 livres, et les Histoires en <2. Dans Rhein. Mus.,J.
Froitzheim a prétendu signaler et résoudre chez T. (Ann. 12, 27) une con-
^^ tradiction qui paraît imaginaire. Ign. Prammer, Bemerkungen zu verschie-
denen Ausgaben der Schriften des T., Id., Taciteische Miscellen. Visent sur-
tout le^s éd. de Draeger et de Heraeus. Dans Verhandl. der 30 Versamml.,
Wilh. Pfitzner a donné une caractéristique des deux manuscrits florentins
de f acite, dans laquelle le rp. signale des choses très hasardées. J. See-
^'^ BECK, De Orationibus Taciti libris invertis, \. Ne paraît pas fort important.
Karl Lud. Urlichs, De vita et honoribus Taciti. Essai d'un érudil fort com-
pétent, sur un sujet fort obscur. Selon l'auteur. Tacite naquit en 56, eut
pour maître Quintilien; après sa préture, il alla en Belgique, où il resta
quatre ans; mais il n'obtint pas au retour le consulat qu'il méritait, par
^'^ suite du mauvais vouloir de Domitien. Vers 106, il avait terminé 6 livres
de ses Histoires. L'Agricola se ressentirait en beaucoup d'endroits, et
dans sa composition même, de la lecture deSalluste. Jacob Krall, Tadtus
und der Orient. ('Sachlicher Commentar zu den orientalischen Stellen in
den Schriften des T. 1'.) Concerne le dieu Sérapis (Hist. 4, 83-84). La
45 source de Tacite, comme aussi celle dePlutarque (Isis et Osiris) ne serait
autre que la upà (îtêxoç de Manéthon. Notes sur divers passages de Tacite,
dues àRibbeck (Rhein. Mus.), Haacke (Zeits. Gymn.), W. Christ, Eman.
Hoffmann (Neue Jahrb.), Hertz (Rh. Mus. et Neue Jahrb.).
L'archéologie du théâtre grec (1876-1879) [Nikolaus Wec-
5<5 klein.] Th. Bergk,' Verzeichniss der Siège dramatischen Dichter in Atheu'
(Rhein. Mus.) (Voir R. des R., 4,128,7.) L'auteur ne connaissait pas la
publication suivante de Koehler, ce qui annule en partie son travail. Ul-
rich Koehler, 'Dokumente zur Geschichte desAthenischen Theaters' (dans
JAHRESBERTCHT VOX BURRIAN, 75
Mitlheil. d. arch. Inst., 1878). Colleclion d'inscriptions importantes, clas-
sées et remarquablement expliquées par l'auteur. Les listes des vain-
queurs aux grandes Dionysies étaient érigées dans l'Acropole. Aucune
de celles qui nous sont parvenues n'est plus ancienne que le 4« s. C'est
seulement quand les fôtes dionysiaques avaient perdu leur éclat qu'on 5
sentit le besoin de consacrer par des monuments durables le souvenir de
ces concours qui avaient jadis excité Tintérèt de la Grèce entière. Plus
tard ces listes devinrent la matière de livres comme les vîxai Atovuotajtai
d'Aristote. Une autre série de fragments épigraphiques contient des didas-
calies, en d'autres termes des listes chronologiques des représentations lo
dramatiques du théâtre de Bacchus. C'est dans le voisinage de ce théâtre
même qu'on les a trouvées. Un fragment nous renseigne sur les repré-
sentations tragiques au m.ilieu du 4« s. A côté du poète est nommé le
l"' acteur. Le nombre des poètes concurrents est toujours trois; mais il
arrive qu'ils ne présentent que deux pièces chacun au lieu de trois. Ce 15
n'est plus que pour la forme qu'tà chaque fête est encore représenté un
drame salyrique sans connexion avec le concours tragique. On y repré-
sente aussi, indépendamment des pièces nouvelles, une tragédie de l'an-
cien répertoire (d'Euripide). A côté du prix réservé au plus habile poète,
il y en avait pour le protagoniste qui avait bien joué son rôle, sans con- 20
cours possible toutefois, puisque le même jouait dans les pièces des trois
concurrents. Les poètes, nouveaux ou déjà connus, mentionnés dans les
listes sont Astydamas (couronné pour son Parthénopée), Évarèle,ïimoclès.
Les protagonistes sont Theltalos, Athénodore, Néoptolème, qui étaient
i- célèbres au temps de Démosthène et d'Alexandre. Des didascalies comi- 25
i ques il résulte que vers le commencement du 2* siècle, on représentait
chaque fois cinq comédies, et en outre une comédie de l'ancien réper-
toire; puis que les représentations de comédies n'avaient pas lieu tous
les ans : ce qui s'explique, selon Koehler, moins encore par l'affaiblisse-
ment du génie poétique que par l'appauvrissement de l'État et le manque so
de bon vouloir chez les riches particuliers, ainsi que par la concurrence
des théâtres princiers d'Alexandrie, d'Anlioche, de Pergame qui accapa-
raient poètes et acteurs. Les vieilles pièces représentées étaient exclusi-
vement celles de la Nouvelle Comédie (ce qui paraît prouver que dès lors
la Nouvelle était nettement distinguée de la Moyenne). L'ouvrage d'^Aris- 85
lote intitulé ^i^aojcaXiai était à ces listes ce que les vuai Aiovu7ia/.aî étaient
aux catalogues de vainqueurs. Il paraît que, jusqu'en 393, il n'y avait pas
de représentations tragiques aux Lénéennes : c'est du moins ce qui parait
résulter de ce fait, que dans des décrets de 410 et 393 qui concernent déjà
des couronnements à proclamer au théâtre, on trouve l'expression oraiv ol 40
Tfx^w^ol wai sans autre spécitication. Les inscriptions au bas des trépieds
érigés par les chorèges commencent au 5° siècle, et se continuent jusqu'à
l'époque impériale. Koehler fait l'histoire de la chorégie et de sa trans-
formation radicale entre 320 et 306. A celle époque, c'est le peuple qui est
le chorège; il nomme pour un an un agonothète qui peut décliner cette 45
charge fort dispendieuse (une inscription parle d'une dépense de 7 talents).
Le chorège reparait dans les inscriptions du temps de l'Empire, mais à
côté de lui aussi l'agonothète. A une autre série appartient une inscrip-
tion mutilée, où Koehler croit reconnaître un catalogue des poètes comi-
ques vainqueurs aux grandes Dionysies, avec indication du nombre de 50
^ leurs victoires. Cependant un fragment porte la syllabe xXr; suivie du
nombre \H. Bergk (article cité) rapproche ce texte de celui de Diodore de
Sicile qui attribue à Sophocle précisément 18 victoires : ce qui lui fait
76 1S81. — ALLEMAGNE.
croire que les victoires des tragiques figuraient aussi dans ce catalogue.
La môme inscription nous fait connaître les noms de beaucoup d'auteurs
comiques. Julius Sommerbrodt, Scaenica. Réimpression, le plus souvent
textuelle, d'opuscules dont plusieurs auraient pu rester dans l'oubli sans
5 dommage pour la science, et dont certains autres auraient dû être remis
au courant. Un appendice traite de la flûte dans l'antiquité grecque.
Appréciation en somme très défavorable, et empreinte, ce semble, d'une
certaine passion. Dans Rhein. Mus., Fr. Léo a donné un article intitulé :
Une victoire de Magnés, où il montre que la comédie avait sa place avant
10 458 dans les représentations officielles. Le Philologus a publié un rap-
port d'Albert Mûller sur les travaux de 1865 à 1873 relatifs aux antiquités
scéniques. L'auteur montre que le sens vrai de ôc'xTpov est l'espace réservé
aux spectateurs, mais il n'a pas vu que l'expression 6 èttI Ay.vaîw à-^wv rap-
pelle un temps où les jeux des Lénéennes se célébraient au Lénaion,
15 tandis que ceux des Grandes Dionysies avaient pour théâtre le marché.
Le rp. discute ensuite, après et qqf. contre l'auteur, la signification des
mots irpoax.ïiviov, ÛTîcox-nviov, irxpaoxvivta, 6i»aéXn, 7râfc5'o;. FlACH, Das griechische
TUater. A l'usage du grand public. Dans Zeitschrift fur bildende Kunst,
E. Ziller et Léopold Julius ont figuré et décrit exactement le théâtre de
20 Dionysos à Athènes : les époques successives de la construction sont
soigneusement distinguées par Julius. Félix Buchholtz (Miscellanea philo-
loga) a traité de Tusage des 'aulaea' et des 'vêla' dans la vie et l'art des
anciens : ce qui concerne le théâtre est borné à un petit nombre de
remarques. La Revue de Philologie a publié un article aussi savant qu'in-
25 génieux de Foucart sur la loi d'Evégoros citée dans la Midienne. M. Fic-
KELSCHERER, De theoricis Atheniensium pecuniis. Le 6£wpi/.':v n'était en réalité
qu'une gratification dont les excédants du Trésor faisaient les frais, et
dont les fêtes, célébrées ou non par des représentations tbéàtrales, étaient
l'occasion : chacun avait la liberté d'employer, ou non, ses deux oboles
3) à se procurer un billet de spectacle. Le théoricon disparut probablement
sous le régime oligarchique de 411 et sous la démocratie modérée qui lui
succéda : mais on le voit reparaître déjà dans une inscription d'un ou
deux ans postérieure. Sans doute encore, il dut être supprimé sous les
Trente, mais pour reparaître presque aussitôt. Dans la 2'' année de l'Olym-
35 piade 96, il fut même porté à une drachme. Élevé encore sous Eubule, il
fut aboli après la prise d'Élatée, ce qui n'empêche pas qu'entre 337 et 329,
on n'ait été forcé d'en diminuer le montant. Quand il n'y eut pjus d'hel-
lénotamies, on créa un nouvel emploi de préposés à la caisse du théori-
con. E. Petersen, TJeber die Preisrichter der grossen Dionysien zu Athcn.
40 Complète et rectifie en quelques points le travail connu de Sauppe. Selon
Sauppe, on rassemblait quelque temps avant la fête les citoyens les plus
compétents en matière de théâtre; on mettait leurs noms dans une urne
que l'on scellait ensuite, et que l'on descellait seulement après la repré-
sentation, pour en tirer les noms des cinq juges requis. Petersen croit
45 avec Helbig que la représentation était précédée d'un premier tirage au
sort, et que ceux dont les noms étaient sortis suivaient la représentation,
assis à une place déterminée. Le rp. adopte cette opinion. Pour le compte
rendu de l'opuscule de Hermann Sauppe, De collegio artificum scaenicorum
atticorum, le rapporteur renvoie au Jaresbericht de 1874-1875. Bruno Ar-
5f» NOLD, De rébus scenicis in Euripidis Cyclope. Id. De Euripidis re scenica, 2 (les
Bacchantes, les Phéniciennes). Rien qui ait une portée générale. J. Nie-
LAHR, Quaestiones Aristophaneae scaenicae. Nie l'antiquité de l'usage des
périactes et des changements de scène : à tort, selon le rp. J. Muhl, Sym-
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 7/
holae ad rem scaenicam Acharncnsium Aviumque Ainstophanis fabularum accu-
ratiits cognoscendam. A\)pYo(ondi et méthodique. Excellente restitution d'un
passage du traité anonyme ireot xwaw^iaç. Selon Leutsch (Philol.) les acteurs
et leur art existaient avant Thespis : celui-ci n'aurait fait qu'ajouter un
acteur aux rpa-^Dcot xopoi, et régler le rôle respectif de ce personnage et du &
chœur. Le Discours de Chorikios sur les Mimes, publié par Charles Graux
(Rev. philol.), renferme de nouveaux et intéressants renseignements sur
le théâtre au temps de Justinien.
NEKROLOGE. Bruun (Philipp Jacob, de Fredrichsham, en Finlande),
né en 1804, mort en 1880. Ses travaux, très nombreux, publiés pour la lo
plupart dans les recueils scientifiques d'Odessa et de St-Pétersbourg,
sont en partie consacrés à la géographie et la topographie de la Russie
dans l'antiquité. % Nitzsch (Karl Wilhelm, de Zerbst). 1818-1880. Fils du
philologue connu Gregor Wilhelm Nitzsch, il suivit de bonne heure son
père à Kiel, et se consacra bientôt uniquement à l'étude de l'histoire sous i^
la direction de Ranke, puis à Kiel même, de Droysen. Écrits principaux :
Polybius; Zur Gcschichte antiker Politik und Historiographie; Die Grac-
chen und ihre naechsten Vorgaenger; articles chez Pauly, Sybel et dans
Jahrbûcher fur Philologie; Die roemische Annalistik von ihren ersten
Anfaengen bis auf Valerius Antias. Un vif amour de la nouveauté, un 20
remarquable talent de combinaison, font la force et la faiblesse de ses
écrits. Ses conclusions manquent souvent de netteté. [G. Waitz.] ^ Herl-
lein (Friedrich Karl Gottlob, deWertheim). 1803-1880. Extrêmement versé
dans la connaissance des prosateurs grecs, il a inséré dans les programmes
du gymnase de Yertheim des corrections sur les historiens, les tacticiens, î«&
les orateurs. Commentaires sur Thucydide etXénophon; éd. de l'Anabase,
de la Cyropédie, de Tempereur Julien. Il était surtout remarquable dans
la critique des textes. [S.] ^ Voegelin (Anton Salomon, de Zurich). 1804-
1880. Élève d'Orelli, éditeur du Brutus de Plutarque, auteur de remarques
(critiques sur Platon, Eschyle, Aristophane, de traductions partielles des so
mêmes, et d'autres écrits étrangers à la philologie classique [D'après un
article de Th. Hug.] ^ Fittbogen (Christian Wilhelm, de Wormlage près
Finsterwald). 1803-1880. Élève de G. Hermann. Éd. de Justin pour les
classes; Obscrvationes Livianae. [D'après R. Schwarze.] 1| Frohwein
(Eugen, de Fuhlsborn en Saxe-Weimar). 1841-1880. Élève de Goettling, 35
Nipperdey, M. Schmidt. De adverbiis grœcis; Die Perfectbildung aul 'vi'
bei Cicero; Reilrag zum Sprachgebrauch Ciccro's; Supplément zu Fr.
Neue's Formenlehre der lateinischen Sprache ; Rauptregeln der griechi-
schen Syntax (S'' éd. remaniée et augmentée de l'ouvrage de Julius Sauppe.
[Lothholz.j ^[ Kahlert (Anton, de Neurode dans la Silésie prussienne). 40
1804-1880. Gornelii Taciti sententiœ de natura, indole ac regimine deo-
rum; diverses études sur Platon dans les programmes du gymnase de
Czernowitz. [*"*] l[Gide (Jean-Paul Guillaume, d'Uzès). 1832-1880. Juriste
distingué, auteur de nombreux ouvrage, dont plusieurs concernent le
droit romain, entre autres : Étude sur la condition privée de la femme 45
dans le droit romain et moderne, et en particulier sur le sénatus-consulte
Velléien. Recherches sur les transformations du caractère de la dot en
droit romain. Il dirigeait la Revue historique du droit français et étran-
ger. [Extrait du Polybiblion.] ^[ Ileinzc (Hermann, de Sonnenburg en
Poméranie). 1826-1880. De spuriis actorum diurnorum fragmentis; Hym- 50
nologische Mittheilungen. [Kopp.] 1[ ^ Leonhard von Spengel. Article de
1. A l'avenir nous omettrons celles de ces biographies qui nous paraîtront n'avoir d'intërèt
que pour les amis, collègues ou compatriotes du défunt, l'our commencer, nous passons
78 1881. — ALLEMAGNE.
20 pages, par le fils del'auteur^ f Ruhn [Emll, de Dresde). 1807-1880.
Élève de Miebuhr. Travaux approfondis reliés entre eux par une idée
commune, celle du rapport de la constitution de l'État avec les institutions
municipales. Le plus important est Die slaedlische und bûrgerliche Ver-
5 fassung des Koemisclien Reichs bis aul" die Zeiten Justinian's. Puis vien-
nent Ueber die Entstehung der Staedte der Allen. (Komenverfassung und
Synoikismos) et plusieurs articles dans Neue Jahrb. et Zeits. f. d. Alter-
thums-Wissenschat't. [Franz Schnorr von Carolsfeld.] •[ De Saulcy (Louis-
Félicien-Joseph Caignart, de Lille). 1807-1880. Érudit remarquablement
10 doué, dont la curiosité presque universelle s'est révélée dans plus de
trois cents écrits; moins considérable peut-être par ses propres recherches
que par celles qu'il a suscitées. « Il a introduit la clef qui ouvrait la porte.
Saulcy a été le saint Pierre du paradis des numismatistes. » « Lui parlait-
on de son dernier livre, il était d'ordinaire déjà à cent milles plus loin,
16 dans une tout autre direction, et savait à peine de quoi il s'agissait. »
« Il entrelaçait les choses certaines et les choses douteuses de telle façon
qu'on tenait le douteux pour sûr, et que l'on doutait du certain. » ^ Ce
qui ne veut pas dire que Saulcy n'ait mérité une renommée durable par
de belles découvertes et par des livres qui ont conservé leur valeur et
20 leur intérêt. D'ailleurs l'érudition classique ne parait pas avoir été un des
objets favoris de ses études. Citons cependant : Essai de classification
des suites monétaires byzantines; Catalogue des antiquités d'Athènes
(dans Revue archéoL); Aperçu général sur la numismatique gauloise;
nombreux travaux sur la topographie des Gaules. Le musée judaïque du
25 Louvre provient en grande partie de ses dons. [Froehner.] % Cohen
(Henry, d'Amsterdam). 1806-1880. D'abord musicien savant, compositeus
distingué, ce n'est guère que dans la 2*^ moitié de sa vie qu'il s'adonna à
la numismatique. Attaché au Cabinet des médailles de la Bibl. natio-
nale, puis bibhothécaire, il a publié : Description générale des monnaies
30 de la République romaine; Description historique des médailles impé-
riales; plusieurs catalogues de collections, qui sont des modèles; Guide
de l'acheteur de médailles romaines et byzantines; articles peu nombreux
et de peu d'importance, sauf un sur les monnaies de Pesccnnius Niger
(Revue numismatique). Ses livres paraissent avoir surtout une utilité pra-
35 tique : cependant les prix indiqués à partir du 4" volume inclusivement
de sfs Médailles impériales, sont trop élevés. Doué d'une puissance de
travail et d'une mémoire étonnantes, Cohen a été le Mionnet de la numis-
matique romaine. [Froehner.] % Martigny (Joseph-Alexandre, de Sau-
verny, dans TAin). 1808-1880. Un des érudits les plus considérables dans
40 le domaine de l'archéologie chrétienne. On lui doit un Dictionnaire des
antiquités chrétiennes, qui a eu deux éditions, avec d'autres écrits sur la
même matière, comme ; De l'usage du Flabellum dans les liturgies an-
tiques; Dissertation sur la représentation d'Orphée dans les monuments
chrétiens primitifs; Le poisson, étude archéologique. [D'après le Polybi-
45 blion.] ^ Visconti (Pietro Ercole, de Rome). 1801-1880. Neveu du cé-
lèbre Ennio Quirino Visconti. Monumenti Egiziani délia raccolta Papan-
sous sileuce un 'Oberlelirer' de gymnase, dont le seul titre littëraire est un programme : De
Agamemnone Aeschyleo (sic). Y.
1. L'article de Charles ïhurot, récemment publié dans ce recueil même (Rev. de phil., 5,
181), nous dispense, croyons-nous, d'analyser cette biographie. Y.
2. Les phrases spirituelles que nous venons de traduire de notre mieux ne compensent
nullement, à nos yeux, la faute dont s'est rendu coupable l'auteur de cette biographie eu
parlant comme il l'a fait d'un autre savant qui joignait à une érudition incontestable en
certaines matières des qualités de caractère qu'on voudrait trouver toujours unies à la
science. Y.
I
JAHRÉSBERICHT VON BURSIAN. 79
driopulo. Antichi monumenti sepolcrali scoperti nel ducato di Ceri; autres
travaux d'archéologie, de riumismatique et d'épigraphie insérés dans les
'Atti' de l'Académie archéologique papale, et autres recueils. [D'après
H. Stevenson, dans le Polybiblion.] ^ Klûgmann (Johann Adolf, de Lii-
beck). 1837-1880. Élève de Jahn. De Ephoro historico graeco; Die Amazo- 5
nen in der attischen Litteratur und Kunst (et de nombreux articles rela-
tifb au môme sujet dans Ann. dell' Inst., Archaol. Zeit., Pbilol., Rhein.
Mus.); travaux sur l'archéologie de Tart, notamment sur les vases grecs
(Annali et Bulletino); éludes sur les médailles romaines do la République
(Zeits. lûr Numism.); L'effigie di Roma nei tipi monetarii più antichi. i<»
[Klûgmann.] ^ Bruns (Garl Georg, de Helmstaedt). 1816-1880. Cet émi-
nent juriste était en môme temps historien et philologue. Ses ouvrages
de droit romain sont aussi des travaux d'histoire. Citons : Ueber die roe-
mischen Popularklagen (Zeits. f. Rechtsgeschichte) ; Zur Geschichle der
Cession (dans Symbolae Bethmanno-HoUwegio oblatae); Die sieben Zeu- i5
gen des roemischen Rechtes (Comment, in hon. Th. Mommseni); Die
Unterschriflcn in den roemischen Rechtsurkunden (dans les Mémoires de
TAcad. de Berlin); travail sur les testaments des philosophes grecs (Zeits.
der Savigny-Stiftung); Fontes iuris Romani antiqui (parvenu à sa 4° éd.);
commentaires de peu d'étendue sur diverses inscriptions (tables d'Osuna, 20
inscr. de Lucera, tables pompéiennes, lex metalli Vipascensis, nouvelles
tables d'Osuna) dans Zeits. fur Rechtsgeschichte; commentaire sur le
livre de droit syro-romain du V siècle [**]. ^ Chasles (Michel, d'Éper-
non en Eure-et-Loir). 1793-1880. Ce mathématicien, l'un des plus célèbres
de ce siècle, appartient à l'histoire de la philologie par un côté, ses tra- 25
vaux classiques sur l'histoire de la Géométrie et de l'Arithmétique, tels
■que ; Aperçu sur l'origine et le développement des méthodes en Géomé-
trie; Sur le passage du 1" livre de la Géométrie de Boèce relatif à un
nouveau système de numération; Explication de l'abacus de Boèce; De la
connaissance qu'ont eue les Anciens d'une numération décimale écrite ; 30
Sur l'origine de notre système de numération ; Sur le traité d'Archimède
Ide numéro arenae; Explication des traités de l'abacus; Les trois livres de
Porismes d'Euclide rétablis pour lai 'Mois d'après la notice et les lemmes
de Pappus (son ouvrage capital en ce genre, et un chef-d'œuvre accom-
pli). [M. Curtze.] ^ Doehner (Theodor, de Zwickau en Saxe). 1817-1880. 35
Élève de G. Hermann et de Moritz Haupt. Éditeur dés Vies de Plutarque
dans la collection Didot. Quaestiones Plutarcheae, en 4 parties; Vindicia-
rum Plutarchearum liber; Satura critica. [R. Richter.] *[[ Bauer (Wolf-
gang, de Munich. 1828-1880. Excellents livres pour l'enseignement du
grec; Trois programmes sur les Héraclides, Médée, et Iphigénie en Tau- 40
ride, et éditions scolaires des mêmes pièces, ainsi que d'Alceste et d'Hip-
polyte; écrits pédagogiques fort savants et fort remarquables. [A. Brun-
ner.]
— 8« année K GRIECHISCHE KLASSIKER. 1. La Philoso-
phie à partir d'Aristote. [Max Heinze.] Le rp. commiuice par rendre 45
compte des travaux sur l'histoire de la philosophie, ou de la philosophie
grecque, en général. L'histoire sommaire de Chr. A. Thilo, faite au point
de vue de Herbart, tend à établir que la métaphysique n'a fait que décli-
1. Liste des rapports. Grieghisciib Klassikeu. L't^popëo à partir d'Homère, 2. La comédie
grecque, 3. Les orateurs attiques et les rhéteurs grecs, 4. La philosophie à partir d'Aris-
tote, 1. — Lateimschk Klassiker. Plaute, 1. — Altehthumskunue. Histoire grecque, (5.
Histoire et chronologie romaines, 1. Géographie des pi'ovinces septentrionales de l'Emph-e
romain, 2. Epigraphie romaine, 3. Lexicographie latine, 7, Histoire de la Littérature ro-
maine, 5 (encore à paraître à la date du 25 avril). Les sciences exactes dans l'antiquité, 4. —
Nekkologe.
80 1881. — ALLEMAGNE.
ner successivemenl depuis les Éléales; on ne peut guère y. voir une
liistoire au sens propre du mol. Friedrich Ueberweg, Grundriss der Ge-
schichtc der Philosophie (1. L'Antiquité. G«^ éd. revue par Max Heinze). Le rp.
a dû introduire beaucoup de modifications dans l'éd. précédente : il y en
5 a moins dans celle-ci, qui d'ailleurs a été mise au courant de la science.
Dans la 2^ partie du même ouvrage (5" éd.), le rp. a surtout insisté sur
les rapports de la philosophie chrétienne avec la philosophie grecque.
Rudolf EuCKEN, Geschichte der philosophischen Tei^minologie. Témoigne à la
fois d'une vaste érudition et d'une profonde inielligence du développe-
10 ment de la philosophie. Martin Kaehler, Das Geiuissen (i, i). Exposition
peu claire, mais travail sérieux. L'auteur. recherche d'abord quelles expres-
sions ont été appliquées à désigner la conscience chez les Grecs, les Ro-
mains et les Hellénistes. Le plus ancien emploi de a^Wi^miç se trouve dans
une phrase de Chrysippe (chez Diogène Laërce, 7, 85), où il ne désigne
15 rien autre chose que le sentiment de la vie. Quant à la signification pro-
prement morale de awAa^q, auvei^o;, il conteste, sans doute avec raison,
qu'il faille en attribuer l'initiative aux Stoïciens, attendu qu'elle se ren-
contre tout aussi bien chez des auteurs contemporains étrangers au stoï-
cisme comme Philon, et môme à la philosophie comme Diodore de Sicile
20 et Denys d'Halicarnasse. Eduard Zeller, Philosophie der Gricchen (3, 1,
3^ éd.). L'auteur dit n'avoir pas remanié aussi profondément que les pré-
cédentes cette partie, qui concerne le Stoïcisme, l'Épicurisme, le Scepti-
cisme, l'Électisme et les précurseurs du Néoplatonisme : le texte n'en a
pas moins été modifié ou allongé en plusieurs centaines de passages. Les
25 additions, dont le total monte à cinq feuilles et demie, portent principa-
lement sur les chapitres qui traitent des Épicuriens et des philosophes de
la période romaine. Boxographi Graeci. Coll. rec. prolegomenis indicibus-
que instr. Hermann Diels. Excellent livre. Les textes sont accompagnés
d'un riche appareil critique et améliorés en maint endroit. Les prolégo-
30 mènes, qui comprennent 263 pages, ont une grande valeur, bien que
quelques points puissent réclamer encore des éclaircissements, par ex.
ce qui concerne les Placita philosophorum du Pseudo-Plutarque, où l'au-
teur voit un extrait d'une ^jvx^wp Trspl àpeaxdvTwv d'un certain péripatéticien
nommé Aetius. Incidemment, l'auteur s'applique à établir que la Vie d'Ho-
35 mère, attribuée à Plutarque, dérive indirectement d'un ouvrage stoïcien
sur les Allégories. Les Tables, d'iine exactitude parfaite, forment près de
200 pages. Il est encore question des philosophes grecs dans les Recher-
ches chronologiques sur les Chroniques d'Apollodore, publiées par le
même dans Rhein. Mus., ainsi que dans l'article d'E. Rohde sur repvs dans
40 Suidas (ib.). P. Schuster, Ueber die erhaltenen Portraets der Gricchischen
Philosophen (avec 4 pi. photographiées). Bon et intéressant. Papiro Erco-
lanense inedito, pubblicato da Domenico Gomparetti. Ce fragment, qui ren-
ferme une histoire de l'école stoïcienne jusqu'à Antipater de Tyr inclu-
sivement, provient vraisemblablement du même o^uvragc que la liste
45 d'Académiciens précédemment publiée, sans doute la Suvra^iç twv oiXoao^wv
de Philodème. Th. Gomperz (Jenaer Litteraturzeitung) a mis en lumière
les renseignements nouveaux qu'on peut tirer de ce papyrus : ils sont
moins importants qu'on ne pourrait le croire. Dans Satura philologa, Her-
manno Sauppio obtulit, etc., Hirzel a traité de la logique des Stoïciens, et
50 principalement de l'origine du mot Logique, pris comme nom d'une
science : il fait (avec raison, selon le rp.) remonter cette origine à Zenon
le stoïcien, en s'appuyant surtout sur les textes de Gicéron, rapprochés
d'un passage de Sénèque et des témoignages de DiogèneLaërce. Suit une
I
JAiniESBEUICHT VOX BL-RîSIAN. 81
discussion siii' le litre d'un ouvrage de Ciirysippe, et sur la liste des écrits
de ce philosophe donnée par Diogène. Max Heinze, lur Erkenntnissîehrc
der Stoiker. Dans ce travail, le rp. s'est attaché à montrer comment le
stoïcisme a dû décliner du sensualisme ou empirisme pur vers une doc-
trine voisine du rationalisme, et a tâché d'éclaircir le sens de l'expression <>
oavTaaî* Y.t.':c>Xr^-:\.y.i. Dans Rhein. Mus. E. Hohde a donné un article sur Ma
chronologie de Zenon de Citium' où il développe une observation de
(iomperz (art. cité) : ce dernier est revenu sur le même sujet dans Rhein.
Mus. Dans Hermès, E. Zeller a traité de la polémique de Théophraste
contre Zenon au sujet de l'éternité du monde, et, à ce propos, examiné la
(ib.) le témoignage du pseudo-Philon sur Théophraste. G. J. Diehl, Zur
Ethik des Stoikers Zenon vonKition. Ce n'est qu'une partie, assez peu impor-
tante par elle-même, d'un travail plus complet. Ed. ^Ycllmann a parlé du
même philosophe dans Neue Jahrb. Th. Gomperz (Zeits. oesterr. G.) croit
avoir retrouvé le titre d'un écrit jusqu'ici inconnu de Cléanthe. Dans ij
Comment, in hon. Mommsem, Eduard Zeller a parlé de Panaetius, stoïcien
assez indépendant, qui voyait dans Platon le plus grand des philosophes,
et s'écartait des doctrines de sa secte, notamment en ce qui concerne
l'immortalité de l'àme. Les témoignages, relativement récents, d'après
lesquels il aurait nié l'authenticité du Phédon paraissent fort suspects. 20
Voir encore sur Panaetius, et aussi sur Posidonius, les écrits assez nom-
Lbreux de ces dernières années touchant les sources des écrits philoso-
iphiques de Cicéron, et le compte rendu qu'en a publié Th. Schiche dans
Jahresb. des Ver. (Voir R. des R. 5, 51, 45.). Eman. Probst, L. Auîiaeus
Seneca aus seinen Schriften. Intéressant, non destiné aux savants. Herm. 25
WuNDERjL. Anniicus Seneca quid de dis senserit. L'auteur ne s'occupe guère
que des attributs moraux de la divinité. Rien de particulièrement nou-
veau. H. SiEDLER, De L. Annaei Senecae philosophia morali. Très faible.
K. F. W. MAi{X,Uebe)'sichtliche Anordnung der die Medizin betreffenden Aus-
.. sprûche des Philosophcn L. Annaeus Seneca. Très curieux et très bien fait. 30
Feodorus Gloeckner, Quacstiones Anneaanac. Discute qqs. passages, puis
traite de l'infinitif employé comme sujet, du codex Bambergensis, enfin
du temps où Sénèque doit avoir composé son De Clementia. Herm. Ad.
Kocii est l'auteur d'une éd. des Dialogues publiée après sa mort par J.
Vaiilen, qui a abrégé l'appareil critique : le Mediolanensis y est pris pour 3.5
base; beaucoup et même un peu trop de conjectures, soit de Koch lui-
même, soit d'autres, en particulier de Rladvig cl de Haupt, y ont trouvé
place; en somme, progrès marqué relativement aux édd. de Fickert et de
Haase. Le De beneficiis et le De clementia ont élé publiés d'après le meil-
leur ms., le codex Nazarianus, par M. C. Gertz, qui, lui aussi, a admis 40
trop de corrections conjecturales, et qui malheureusement a omis de
collationner les niss. de moindre valeur qui ne procèdent point du Naza-
rianus, et d'en rechercher le rapport avec ce ms. Cette éd. a donné lieu à
deux articles, l'un de Kruczkiewicz (Zeits. oesterr. G.), l'autre de Schul-
less (Rhein. Mus.). Senecae cpistulas aliqiiot ex Bambergensi et Argentoratensi vo
codicibus éd. F. Ruecheler. Contient les 4 lettres du t4« livre et les deux
premières du 15°; enfin la 3" du 20" 1., celle-ci d'après des mss. de la
Laurentienne et de S.-Gall. Le rp. eslime que l'éloge serait superflu.
G. WiiNDiiAUS, Varietas lectionis ad L. Annaei Senecae epistulas e cod. Bani-
bcrgensi enotata. Simple mention. L. Annaei Senecae Monita et eiusdem .m»
morientis extremae voces. Prinius éd. Ed. Woelffjjn. Le rp. n'admet ni les
conclusions de l'auteur ni par conséquent l'exactitude du litre qui pré-
cède. Jacobus Haas, l)e L. Annaei Senecae philosophi monitis. On ne voit
u. dj: I'Uilol. : Avril 1882. — licvue des Revues de 1881. VI. — 0
82 1881. — ALLEMAGNE.
pas trop pourquoi WocKlliii so rélère à celte tJisserlalion, d'où, il résulte
que les prétendus Moiiita ne sont qu'une compilation, dont les matériaux
sont empruntés pour la pin part aux ouvrages authentiques de Sénèque.
Larisch, Ein Bcitrag ziir Kritik des 2 Bûches von Seneca's Naturelles Quae-
5 stioncs. Compléments de collations et observations critiques. 0. Hau-
SCIINING, De latinitate L. Annaci Senecae philosophi. Traite surtout du style
et des particularités du vocabulaire. Ouvrage soigné, et d'un bon latiniste.
A. HorPE, Ucbcr die Sprache des Phil. Seneca. Utile continuation d'un pro-
gramme du même sur le même sujet. Herm. Klammer, Aiiimadvcrsioncs
10 Annaeanae grammaticae. Paraît ne concerner que 'et, que, ac, atque'. Les
résultats sont peu proportionnés aux efTorts. Simple mention d'un grand
nombre d'articles sur Sénèque (parmi lesquels nous croyons pouvoir dire
qu'il en est de très importants). Travail d'E. Hûbner sur les représenta-
tions figurées de Sénèque (Arcliaeol. Zeit.) Nemakic, De stoicorum Roma-
15 norumprimi Caesarum sacculi factione, etc. Rien de particulièrement nou-
veau. Arnold Braune, Marc An.rers Meditationen in ihrer Einheit und Bcdeu-
tung. L'auteur a voulu montrer qu'il existe une liaison entre ces pensées,
en apparence détachées, et il y a en partie réussi. Puis il rapproche
l'ouvrage de Marc-Aurèle des livres analogues, en montre le rapport
20 avec le Néoplatonisme, auquel d'ailleurs il reste supérieur, et en résume
la doctrine. Bon travail. Albert Wittstock a donné une traduction de
Marc-Aurèle accompagnée de notes, le tout à l'usage du grand public.
Nous nous bornons à mentionner les ouvrages suivants, comme en géné-
ral ceux qui concernent le christianisme : Karl Franke, Stcicismus und
25 Christenthum. II. Wjnckler, Der Stoicismiis eine Wurzel des Christenthums.
(Ernst Wadstein a traité le même sujet dans Theologische Studien und Kri-
tiken.) Bruno Bauer, Christas und die Caesaren. Paul von (jIZYCKI, Vcher
das Leben iind die Moralphilosophie des Epikur. Rien d'essentiellement nou-
veau. M. GuYAU, La Morale d'Epicure et ses rapports avec les doctrines contcm-
zoporaincs. Sans méconnaître le talent de l'auteur, le rp. conteste que sa
méthode puisse conduire à de solides résultats historiques. Nouveaux
fragments d'Epicure restitués par Gomperz (Silz. d. Akad. zu Wien); autres
publiés par Comparetti (Riv. di Filol.). Fried. Bku^scn, Des Einkureers Phi-
lodemus Schrift TTspl (jraeîcov /.y). or,;/e'.waîwv. (Einc Darlegung ihres Gedanken-
35 gehdlts.) Tâche dilticile, dont l'auteur s'est acquitté aussi bien que
possible. « L'objet de l'écritde Philon est la défense de l'induction incom-
plète contre les Stoïciens... Nous voyons par cet écrit comment les Stoï-
ciens mêmes faisaient justement de l'induction imparfaite la condition du
progrès scientifique, par leur théorie de l'uniformité dans la Nature. Mais
40 Bahnsch réduit cette induction des Stoïciens à sa juste valeur, en faisant
voir comment les lois de la Nature n'étaient aucunement pour eux sans
exception, et comment ils n'étaient pas davantage en état de ramener
l'induction à des règles fixes. » Corrections de Cobct (Mnemos.) sur ler:£fl
op^ri? du môme. Travail de Comparetti (dans Pompei... net anno 1879} inti-
45 tulé 'La villa de' Pisoni e la sua biblioteca' (non concluant, selon le rp.,
et réfuté sur un point de détail par Thcod. Mommsen, 'Inschrittbûstcn',
dans Archaeol. Zeit.). J. Woltjer, Lucretii philosophia cum fontibus compa-
rata. Lucrèce n'a eu d'autre source qu'Épicure, dont il a voulu reproduire
fidèlement la doctrine; mais il ne Papas toujours comprise, sans compter
50 que le poète, en lui, a souvent nui au philosophe. R. Hirzel, Untersuchun-
gcn zu Cicero's philosophischen Schriften (t. De Natura deorum). S'attache à
montrer comment Épicure n'a pas conservé invariablement la même doc*
trine d'un bout à l'autre de sa carrière, comment Démocritc à l'origine,
.JAHUESBEllICttT VOX BUllSIAX. 88
|)lus lard les Péripaléliciens, ont exercé sur lui une inlluence notable : il
exagère, du moins pour ce qui est de Démocrile, d'après le rp. et Zeller
(Phil. der Griechen). G. Kern, Bcmerkimgcn zum \0. Biich des Laertius
Diogenes. Sans valeur dans sa partie générale, comme s'appuyant sur une
thèse de Nietzsche bien réfutée piir J. Freudenthal {Ilellenistische StiuUen): 5
mais de bonnes remarques de détail. Fried. Sciiaefer, Quid Gmeci de ori-
gine philosophiae a harbaris ducenda cxistimaverint, secundiun Lacrtii Diogcnis-
prooemium exponitur. De bonnes choses, mais l'auteur ne prouve pas
ce qu'il veut surtout établir. Dans les Philologische Untersuchungen pu-
bliées par A. Kiessling et U. von Wilamowitz-Moellendorff, fasc. 3, E. Maas 10
a soutenu, relativement à Diogène Laërce, une thèse que Wilamowilz lui-
même a parlaiiemcnt réfutée (ib.). Eugen Pappenhelm, Des Sextus Empiri-
cus Fijrrhoneische Grundzûge (traduclion»avec introduction et remarques).
Bon et très utile travail. Solides conjectures du même sur le même auteui-,
dans Philo). Karl Goebel, Die Begrûndung derSkcpsis des Aenesidemus durch 15
die Zehn Tropcn. L'auteur prend les dix tropes un à un, en examine la
valeur, et s'efforce d'établir qu'ils se succèdent dans un ordre rationnel,
à Texception des deux derniers. Ceux-ci mêmes sont mieux à leur plac(3
dans la liste donnée par Diogène Laërce, sans qu'il faille croire pour cela
que ce dernier ordre est le véritable. Ce que Fauteur ajoute à ce sujet a 'jo
peu de probabilité. ïheod. Gaertner, Neopythagoreorum 'de beata vita et
virtute doctrina, eiusque fontes. Sans réelle nouveauté. C. Hugo Pettersgu,
Apollonios von Tijana der Heiden-Heiland. Sans aucune valeur. L'auteur
semble ne pas même connaître l'excellent travail de Ferd. Chr. Baur sur
le même sujet. Cari Conrad Mûller, De arte critica Cebetis tabulae adhibenda. r<>
Méritoire. Jean Kévillë, Le Logos d'après Philon d'Alexandrie. Du bon dans
le détail. A. Harnoch, De Philonis Judaei Ad-^-w inguisitio. Écrit pour les
théologiens, ne peut avoir de valeur que pour eux. Bernhard Ritter,
Philo und diellalacha. Méritoire, d'autant plus que le sujet était à peu près
neuf. Fr. Klasen, Die alttestamentliche Weisheit und der Logos der jùdisch- ay
alexandrinischen Philosophie. Lucius, Die Therapeuten. Dans Abhandl. Akad.
zu Berlin, Jacob Bernays a donné une éd. avec trad. et commentaire du
7T£3t àcf;Oxfo(a; ;coWcu de Philou, dout il a rétabli l'ordre originel au moyen
d'une transposition évidemment nécessaire. La traduction, en particulier,
est un chef-d'œuvre digne de son auteur. Il est question du même écrit 30
dans un article déjà cité d'E. Zeller. Dans Monatsber. Akad. zu Berlin est
un travail de Bernays intitulé 'Philon's Hypolhelica und die VtMwûn-
schungen des Buzyges in Alhen'. E. Zeller, Vortraege und Abhandlungcn,
2. Contient un travail intitulé 'Alexander und Peregrinus. Ein Betriiger
und ein Schwaermer'. Selon l'auteur, Peregrinus, par sa mort volontaire, io
se serait montré doublement cynique, d'abord comme pratiquant le mé-
pris de la vie, que sa secte professait, puis comme portant dans son sacri-
llce une ostentation qui était de tradition chez elle. Jacob Bernays, Lwcirt/t
und die Kyniker. Éloges. Anton Polzer, Die Philosophen im 2. Jahrhundert
nach Christus, vorzugsweise nach Lucian geschildert. Ne doit être consulté 45
qu'avec précaution. Cotterill, Peregrinus Proteus. Sans aucune valeui'.
L. Freudentiial, Ilellenistische Studien,^. ('DerPlatoniker Albinos und ûcv
falsche Alkinous'.) Excellente méthode, résultats certains. H. Hohdicii,
DeMaximo Tyrio theologo. Ce rhéteur superstitieux et éclectique, qui s'ins-
pire surtout de Plutarque, a cela d'intéressant que sa théodicée confine &o
déjà au Néoplatonisme. Apulei Madaurensis opuscula quae sunt de philoso-
phia. Rec. Aloisius Golddacuer. Édition bien soignée, notablement meil-
leure que celle qu'a donnée llildebrand en 1843. Petit article d'O. Ribbeck
84 1881. — ALLEMAGNE.
sur le De deo Socratis (dans Hheiii. Mus.). B. Aube, Histoire des persécu-
tions de l'Eglise. ('La polémique païenne, à la fin du 2*^ s. Fronton, Lucien,
Celse et Philostrate.") E. Pjclagaud, Étude sur Celse et la première escar-
mouche entre la philosophie antique et le christianisme naissant. Éd. et trad.
5 allemande des Ennéades de Plotin par Hermann Friedrich Mûller. L'au-
teur dont on avait déjà un compte rendu des travaux sur Plotin (Philol.)
et deux articles sur le même (Philosoph. Monalshefte) a rendu par ces
deux travaux un grand service aux études. Concernent encore Plotin :
A. J. Vitringa, Annotationcs criticae in Plotini Enneadum partem priorem ; et
10 Hugo von Kleist, article sur la critique du matérialisme chez Plotin (Phi-
losoph. Mon.). SicphixnW OLP, Ilypatia. Bien inférieur au travail de Richard
Iloche sur le même sujet. (Philologus, 1860). J. Wrobel a donné une édi-
tion de Chalcidius, l'interprète dli Timée de Platon, laquelle vaut mieux
sans aucun doute que celle de Mullach, bien que les bases du texte no
15 soient nullement établies d'une manière définitive. Iwan Miiller, Quac-
stiones criticae de Chalcidii in Timaeum Platonis commentario. Forment jui-
jourd'hui 3 fascicules. H. Ad. Naville, Julien l'Apostat et sa philosophie du
Polythéisme. Rien d'essentiellement nouveau; d'ailleurs impartial et bien
écrit. C. J. Neumann, Juliani imperatoris lihrorum contra Christianos quac
'20 supersunt. Éd. des commentaires de Boèce sur le tts^I iiarvîîa; d'Aristoto
par Cari Meiser. Très méritoire. (Nous omettons la plupart des écrits
suivants, qui ne rentrent pas dans notre cadre.) G. Kettner, Cornélius
Labeo. ('Ein Beitrag zur Quellenkritik des Arnobius'). Cari Merk, Clcmens
Xlcxandrinus in seiner Abhacnrjifjkcit ion der griechischcn Philosophie. H. I.
'-'5 Bestmaîsn, Qua ratione Auyustinus notioncs philosophiac Graecac ad dogmata
anthropologica describenda adhibucrit.
%^ 2. L'épopée grecque à partir d'Homère (1878-1879). [Alois
Rzach.] D'abord viennent qqs. travaux de 1877, omis dans le précédent
rapport. L'Ann. Ass. Et. gr. a publié une élégante *et très bonne étude
oo d'Aug. Couat sur la querelle de Callimaque et d'Apollonius de Rhodes.
Rud. Degner, De dorismi usu Callimachco. Fait en somme une impression
favorable. Assez bonne traduction de Triphiodore en italien par Alberto
Bertolè. Fried. Ritter, De Apollinarii Laodiceni legibus metricis . Utile, bien
qu'incomplet. ^ Suivent les travaux de 1878 : Hesiodi carmina rec. et coni-
:jô ment, instr. Cari Goettling (.3c éd. procurée par L Flacu). — Hesiodi quae
feruntur carmina ad opt. codd. fidem rec. loannes Flacil La 2*^ de cesédd.
n'est que \a i" abrégée. Flach a remanié à fond le travail de Goettling,
collationné à nouveau les plus importants manuscrits, complété les prolé-
gomènes (par ex. par l'addition d'un chapitre sur les éditions et les tra-
40 vaux relatils k Hésiode). Le texte a été corrigé en maint endroit. D'ail-
leurs, ((quant à ses propres conjectures, qui ont surtout pour objet la res-
titution du digamma, Flach n'en a reçu dans le texte qu'un ])elit nombre :
montrant par là qu'il comprend la valeur de ce principe, que dans les
éditions il faut savoir reléguer à l'arrière-plan son opinion personnelle,
î.j et ne recevoir dans le texte que les émendations déjà approuvées par la
généralité des savants. » Le combat d'Hésiode et d'Homère a été ajouté.
Des tables terminent le volume. Franz Devantier, DieSpurendes anlauten-
den Digamma bel Hesiod. 1. Méritoire. Eduard Kausch, Quatenus Hesiodi elo-
catio ab exemplo Homeri pendeat. Continuation d'une dissertation du même
.^10 qui ne concernait que la Théogonie : très consciencieux et intéressant
travail. Dans Ann. ass. et. grecques, Th. H. Martin a parlé des traditions
homériques et hésiodiques sur le séjour des morts. Remarques sur le texte
dues à Dergk (Jahrb.) et à W. Ribbeck (Rhein. Mus.) Dans Bull. Acad. S.
JAHRESBERICHT VOX BURSIAX. 85
Pétersbourg, remarquables conjectures d'A. Nauck à propos de l'excellente
éd. des fragments des épiques grecs (tome 1) donnée par G. Klnkel. Beau-
coup de ces conjectures, et ce ne sont pas les moins certaines, tendent à
substituer aux leçons des mss. les formes vraies de l'ancienne langue
épique (par ex. -/.oXwîcW; à x.«>>^w(7£.v). Autres conjectures de W. Ribbeck, 5
dans Kbein. Mus. sur les mêmes fragments. L'An. Ass. VA. grecques a
publié un travail ingénieux et approfondi de Gouat sur la date et la compo-
sition des hymnes de Callimaque. Longue analyse, quelques réserves.
(Voir au tome 3 de la R. des R.> Dans Sitz. Akad. zu Wien, le rp. a publié
des études grammaticales sur Apollonius de Rhodes. (Voir ib.> B. Badt, 10
Urspnmg, Inhalt und Text des 4. Bûches der sibyllinischen Orakel. Dirigé contre
Ewald et Hilgenfeld. Selon l'auteur, et Friedlleb, dont il ne fait que déve-
lopper et défendre l'opinion, ce livre serait l'ouvrage d'un Juif qui vivait
vers 79 ou 80 ap. J.-G. A cela sont jointes des remarques critiques sur qqs.
passages controversés. Instructif et utile travail. Dans Zeitschrift fur Kir- 15
chengeschichte, Dechent a traité du caractère et de l'histoire des Oracles
sibyllins. Dans Neue Jahrb., Arthur Ludwich a proposé des corrections au
même texte, dans lesquelles on reconnaît sa pénétration ordinaire. Con-
jectures sur Marcellus Sidcles et sur Matron, parW. Ribbeck ('Varia' dans
Rhein. xMus.) On doit à Eberhard (Jen. Litt.) une recension de Téd. de 20
Maxime et d'Ammon donnée par A. Ludwich. Aug. Scheindler, Quaestiones
Nonnianae, 1-2. Méritoire, concerne uniquement la métrique de Nonnus et
accessoirement celle de ses imitateurs. Le même, dans Zeits. oesterr. G.,
a proposé diverses corrections sur la paraphrase en vers de l'Évangile de
S. Jean. Dans deux articles de l'Hermès, H. Tiedke a donné un nouveau 25
spécimen de ses recherches sur la métrique de Nonnus. Dans deux autres
(ib.) il a étudié le texte de plusieurs passages du même poète, et incidem-
ment de Colluthus. Remarques et conjectures sur le texte du Musée l'é-
pique, par W. Kloucek et A. Rzach (Zeits. oesterr. G.) et A. Ludwich (iNeue
Jahrb.). L'Hermès contient un excellent travail d'A. Ludwich sur la Meta- 30
phrase des Psaumes, d'Apollinarius. Isid. Hilberg, Das Gesetz der tro-
chaeischen Wortformcn im dactylischcn Uexameter iind Pentameter der Griechcn
vom 7. Jahrh. v. Chr, bis ziim IJntergange der griech. Poésie. Un mot tro-
chaïque ne doit pas être placé de telle sorte que le temps fort tombe sur
la 2° syllabe : il y a exception pour un i)etit nombre de mots, en partie :i.-.
composés, comme r/^e, i^vh', aurs, r.^é, à/iXà, -fii, pour Ics uoms propres qqf..
et pour les réminiscences d'Homère. •[ Travaux de 1879: Dans le tO^SuppL
Jahrb., 0. Friedel a donné un travail méritoire, mais minutieux et assez
difficile à suivre, sur la légende de la mort d'Hésiode. J. Klingiiardt, De
genitivi usu Homerico et Hesiodeo. Le sujet n'est pas épuisé, du moins en ce 4o
qui concerne Hésiode. Dans Satura philologa Hermanno Sauppio, etc.,
Friedrich Schoell a étudié le mythe de Pandore dans les Travaux et Jours ;
il discute les athétèses proposées, et conclut, comme avant lui Lehrs, an
rejet des vers 09-82, 93, 105. Dans Sitz. Akad. zu Wien, J. Wrobel a parlé
en fort grand détail d'un nouveau ms. d'Hésiode (bibl. d'Olmûlz). Note de 4&
Gust. Loewe sur une scholic; de la Théogonie (Rhein. Mus.). Dans Egye-
temes Philologiai Koezloeny, F. Abel a fait plusieurs observations critiques
sur le recueil des Epicorum Gr. fragmenta publié par Kinkel. Ant. Giile-
BOW'SKi, De Callimachi hymno in locem. Faible en somme, si ce n'est peut-
être dans la discussion des conjectures déjà proposées. G. Praiil, Quaes- r.o
tiones metricae deCallimacho. Paraît inégal ; latin assez mauvais, impression
très incorrecte. Dans Verhandl. der 33 Philologenvers., Gropius a émis
une hypothèse assez laborieuse sur Apollonius de Rhodes, 4, 1031-1032.
86
1881. — ALLEMAGNE.
Dans Wiener Studicn, 0. Kellcr a proposé une correction au texte d'une,
scliolie de Nicandre. Tycho Mommsen, Die Praepositionen aûv und u.sTâ bel den
nachhomerischen Epikern, mit literargeschichtlichen Excursen, namentlich iiber
Diomjsios den Periegeten. En ce qui regarde ce dernier poète, l'auteur montre
f» que les renseignements qu'on a sur le temps oîi il a vécu n'ont aucune
vraisemblance, et que c'est son ouvrage même qu'il faut consulter sur ce
sujet. Arrivant donc au poème, il écarte d'abord les vers desquels il est
impossible, malgré les apparences, de tirer aucun renseignement précis.
Au contraire, des vers 919-920, où il est question d'un Antiochus, on peut
10 se croire autorisé à induire que le poème doit avoir été écrit entre 92 et 83
avant notre ère, ou peut-être en 6o. Différentes raisons historiques et géo-
graphiques rendent improbable l'attribution au temps de l'Empire; l'exa-
men de la langue et des particularités métriques en démontre pleinement
la fausseté. Réfutation de l'argument qu'on peut tirer de la fréquence de
i-i la césure trochaïque : elle est deux fois aussi fréquente dans des poèmes
didactiques plus anciens. La forme, en général, paraît calquée sur celle'
des Alexandrins, notamment de Callimaque. En somme, Denys parait
avoir vécu à la fin de l'époque alexandrine, environ 50 ans avant Auguste.
On peut regarder cet excursus comme un modèle en ce genre de recher-
'20 ches, bien que les résultats n'en soient ni certains ni donnés pour tels.
Quant à la partie essentielle de l'écrit de Mommsen, laquelle n'est analysée
qu'un peu plus loin dans le rapport, nous allons la résumer ici même.
C'est le complément d'un travail bien connu du même auteur. Le résultat
principal est que dans les 123,000 vers environ que l'auteur a dû dé-
25 pouiller, il n'y a qu'une centaine d'exemples de [j-ixi. avec le génitif, et
encore se trouvent-ils chez les plus mauvais poètes de l'extrême déca-
dence. Au contraire, la construction de [mH avec le datif ne disparaît que
chez Nonnus et ses imitateurs (Apollinarius excepté). Excursus sur ce
dernier auteur. Des remarques de tout genre ôtent à cette dissertation si
:^o spéciale toute aridité. E. Abel, Epistida ad Acm. Tliewrewk de Ponor de
codice Ambrosiano Lithicoriim quae Orphci nomine circumfcruntur. Ms. d'une
valeur hors ligne, qui fournit même des vers jusqu'ici inconnus. Dans
Hermès, sont deux nouvelles et remarquables recherches de Ticdke sur
la versification de Nonnus. Dans Egyct. Ph. Koe., E. Abel s'est occupé
"ï des centons d'Homère. Isid. Hilberg, Das Princip der Silbcmvaeguncj und
die daraus entspringenden Gesetze der Endsilben in der griechischen Poésie,
Travail très consciencieux et très méritoire, où il s'agit particulièrement
des places de l'hexamètre que ne peut occuper un spondée terminé par
une voyelle brève de sa nature, ainsi que d'autres lois analogues encore
40 plus rigoureuses, dont l'exagération dernière se trouve chez Nonnus. Sur
plusieurs points, les observations de l'auteur ont été rectifiées ou com-
plétées par Scheindler, dans Zeits. oesterr. Gymn. Dans Wissenschaftliche
Monatsblaetter, Arthur Ludwich a traité des mots à forme d(î molosse
dans les épiques postérieurs à Homère.
4.'. m 3. La Comédie grecque (1876-1880). [Cari R. v. Holzinger.] G.
BuENGER, De Aristophanis Equitum, Ltjsistratac, Thesmophoriazusarum ùpud
Siiidam reliquiis. Les conclusions, en ce qui concerne la valeur relative des
sources du texte d'Aristophane, paraissent sujettes à caution. Rudolf
ScHNEE, Beitrag zur Kritik der Aristophanesscholien. Même jugement. Les
'•0 Sitz. Akad. in Mùnchen ont publié un bon travail de Jos. Augsberger sur
les Scholies d'Aristophane et le Codex Venetus A. Dans Rhein. Mus., A. v.
Velsen a donné une collation d'un ms. de Tzetzôs, pour le Plutus, colla-
lion d'où il résulte que les mss. de cette catégorie ne fournissent rien
Il
JAHRESBERICHT VON BURF^IA-X. 87
d'utilo pour la constitution du texte. Ad. v. Velsen (dans un programme
de Saarbrùcken) a donné une remarquable éd. critique des Thesmopho-
riazusae avec un bon nombre de conjectures nouvelles, qu'il s'est abstenu
en général d'insérer dans le texte. Entre les éditions partielles qui ont
pour auteurs Sidgwiciv, Green, Paley, Rogers, Merry, Ducassau, Fallex, »
celles de Rogers sont les seules qui paraissent destinées à des lecteurs
déjà instruits : celles de Paley même semblent n'offrir rien de nouveau
Pour les éditions savantes des Thesmophoriazusae, de Lysistrate et des
b:cclesiazusae données par Fr. H. M. Blaydes, le rp. renvoie à l'article
publié par lui-môme dans Zeits. oesterr. G., ainsi qu'à celui d'A. von lo
Bamberg dans Deutsche Literaturzeitung. Dans Hermès, Francesco Novali
a publié un catalogue inédit des 42 (ou 44) comédies d'Aristophane (avec
les variantes de titres, Atovuao; vayap';, ApàaaTa rj N'.'Jêr,). A cette publication,
Wilamowitz a joint une note approbalive, avec qq. remarques nouvelles.
Is. Hilbcrg (Zeits. oesler. G.) a cru retrouver dans ce même catalogue 15
l'ordre original de succession des comédies dans les exemplaires complets
d'Aristophane. Paulus Stengel, Ad res sacras cognoscendas cuiusnam mo-
menti sint scholia Aristophaîiea. (Dans Symbolae Joachimlcae.) L'idée de
publier à part les scholies relatives à un certain objet est heureuse; la
disposition laisse à désirer. Travail en somme méritoire et très utile. Le 20
Rhein. Mus. a publié des remarques sur la comédie attique de Friedrich
Léo. Simple mention, ou renvoi aux recensions antérieurement publiées,
en ce qui concerne Otto Keck, Quaestiones Aristophaneae historicae. Ferd.
Braungarten, Untcrsuchimg ùber die Tracht dcr Athener auf Grundlage einer
Zusammenstellung aller eînschlaegigen Ausdrûcke, welche sich in den Komoedien 25
und Fragmenten des Aristophanes finden. Georg Lukas, Das haeusliche Leben
in Athen zu den Zeiteii des Aristophanes. Les Verhandl. der 32 Versamml.»
contiennent des travaux de J. Oeri, Christ et Prien sur la 'responsio
scénique dans Aristophane. Il faut en rapprocher un des morceaux pu-
bliés ensemble par M. Schmidi sous ce titre Miscellaneorum philologicorum 30
particula 2. Jos. NiEiAHR, Quaestiones Aristophaneae scaenicae. John MuHL,
Symbolae ad rem scaenicam Acharnensium Aviumque Aristophanis fab. accu-
ratius cognoscendam. Le premier croit à une extrême simplicité, le second
à une grande complication de l'appareil scénique. D'ailleurs, Muhl n'admet
pas qu'il y ait eu changement de scène dans les deux pièces dont il s'oc- 3r.
cupe. Dans Rhein. Mus., Julius Sommerbrodt a parlé de Vùm-A^iH; en gé-
néral. Note sur l'hypocritique, par E. von Lcutsch (Philol.). Joh. van
Leeuwen, De Aristophane Euripidis censore. Cari Lessing, De Aristophane
Earipidis inrisore. C. SciiWABE, Aristophanes und Aristotelcs als Kritiker des
Euripides.Pàui Hennig, Aristophanis de Aeschtjli poesi iudicia. Entre tous ces 40
ouvrages de nature analogue, celui de Scinvabe paraît le plus approfondi.
Wilhelm Arnold, Aristophanis poetae de vera et falsa misericordia sententia
adumbratur. Inspiré de Schopenhauer. Berlhold Speck, De Aristophanis
dialeoto, \ (les formes épiques et ioniennes). Wilh. Bentz, De genitivi usu
apudveteris comoediae poetas. C. Brlxckmann, De epithetorum usu Aristopha- 45
neo. V. UCKERMANN, De Aristophanis comici vocabulorum formatione et compo-
sitione. Paraissent utiles. Dans un hidex schol. de Greifswald, Wilamowitz-
Moellendorff a défendu l'authenticité d'un vers des Oiseaux. OsvvaldPRAUSE,-
De particulae irp'.v usu tragico et Aristophaneo . Aucune différence appréciable,
à cet égard, entre les tragiques et Aristophane. Le rp. discute en assez 50
grand détail une « thèse » de l'auteur relative au vers 1077 de la Paix.
Suit une longue analyse du remarquable travail de Herm. Miiller-Strubing
sur Aristophane (dans Neuc Jahrb.), et un examen critique de la partie de
88 1881. — ALLEMAGNE.
ce travail qui concerne le nocci^wv ôaXàrTto;. W. H. van de Sande Bakhuyzen,
De parodia m comocdiis Aristophanis. La plus complète collection des pa-
rodies d'A., accompagnée d'un commentaire d'une valeur durable. Dans
Revue de philol., Tournier a soupçonné une parodie dans un portrait de
.■) Cléon, qui lui parait rappeler les descriptions de Scylla (changé par une
plaisanterie du poète en Cynna) ; la correction ôf/ji; àrrXc'T&'j; proposée par
le môme est rejetée par le rapporteur. Fr. R. Frommann, De ambiguomm
in Aristophanis comocdiis usu. Opuscule posthume et malheureusement ina-
chevé, qui concerne surtout les Grenouilles. C. Holzixger <le rp.>, De
10 verbpruni lusu apud Aristophanem (avec un appendice en grec sur le même
sujet). C'est un essai d'explication et de classification des jeux de mots d'A.
La Festscîirift zu L. Spengels Jubil. contient un travail distingué de L. Gras-
berger sur les sobriquets grecs. Notice sommaire sur quelques articles
relatifs à Aristophane publiés dans laRevue hongroise Egyet. Phil. Koez.,
15 et mention de quelques travaux anglais, italiens et français, dont le rp.
ne connaît que les titres. Otto Schneider 'Emendationcs Aristophaneae'.
Cent vingt conjectures publiées par décades dans Neue Jahrb. : toutes citées
et çà et là discutées par le rp. Ottomarus Bachma^n, Conjecturarum olser-
vaiionumque Aristophanearum spécimen i. Extrait d'un plus grand ouvrage
20 sur l'emploi des prépositions dans A. 111 conjectures nouvelles, dont
plusieurs reposent sur la comparaison de passages analogues ou pré-
tendus analogues ; examen critique de 88 autres passages. Certaines con-
jectures portent sur les scholies, les fragments des Comiques et divers
auteurs. Enumération. Kaeuler, De partibus servoriim qui sunt in Aristo-
20 phanis Equitibus, Vcspis, Pace. De bonnes remarques. Theod. Bergk
('Lesefrûchte' dans Neue Jahrb.) a étudié qqs. passages des Acharniens
et des scholies afférentes à cette pièce : le rp. discute assez longuement
contre Fauteur la leçon d'un de ces derniers passages. Aem. Schlxck,
Quaestiones Aristophaneae. La partie principale paraît être une dissertation
no sur le mot irafEiri^paciir,, «à laquelle est rattachée une restitution des vers
255-257 de la Paix : le tout rejeté par le rp. Travail de Hermann Schrader
(Philol.) sur Cléon et les Babyloniens d'Aristophane : contredit par Fried-
rich Léo (Remarques sur la Comédie attique, dans Rhein. Mus.) Conjec-
tures de Wilamowitz ('Parerga' dans Hermès) sur les Acharniens. C. Hol-
.",-, ziNGER <le rp.>, De Acharnensium vv. 463, 507,860-970. Simple mention. La
Riv. di Filol. a publié un article de Fr. Novati sur les Nuées d'après un
ms. de Crémone, qui ne paraît dériver directement ni du Ravennas ni du
Venetus, mais dont la place dans l'arbre généalogique reste d'ailleurs incer-
taine, et dont ni le texte ni les scholies (bien que celles-ci soient inédites)
10 ne paraissent offrir un grand intérêt. E. Piccolomini, Sopra alcuni luoghi
délie Nubi di Ar. De bonnes conjectures. L'auteur s'attache particulière-
ment à tirer parti de l'observation suivante de Hitler, que les anciens in-
terpolateurs empruntaient généralement dans leurs restitutions les mots
dont ils avaient besoin aux vers les plus voisins. Fr. Witten, De Nubium
i:> fabula ab Aristophane retractata. S'efforce, après Th. Kock, avec qui il se
rencontre quant au résultat principal, de déterminer quelles parties de la
pièce actuelle appartiennent à l'une ou à l'autre recension. Articles sur
la même pièce dus à P. Weyland, Al. Drescher et 0. Ribbeck (Rhein.
Mus.), à Rudolf Hirzel (Hermès), A. Nauck (Bull. Acad. S. Pétersbourg),
r,o K. Pansch (Neue Jahrb.), R. Foerster (Hermès). Gerlach, Aristophanes
nnd Sokrates. Rien de nouveau, d'ailleurs digne d'être lu. A. Kirchhotfa
parlé des Chevaliers (Hermès), ainsi que Wilamowitz ('Parerga', ib.) et
Herwerden ('Ad poêlas Graecos/, dans Mnemos.) Sur les Guêpes, conjec-
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 89
turcs d'O. Ribbeck (Rhcin. Mus.) et de H. Furtner [Symholae philologkac).
p. J. HoEKSTRA, Quaestiones de Ar. Yespis. La partie la plus importante est
une polémique contre Mûller-Strubing. Dans Hermès, Albert von Bamberg
a étudié divers passages d'Aristophane qui ont rapport aux tribunaux ; il
explique notamment à merveille les vers 1089-1091 des Ecclesiazusae. A ce 5
travail se rattache un article de C. Wachsmuth (Rhcin. Mus.). Conjectures
sur la Paix, de Palmer (Hermathena) et de Wilamowitz (Hermès). W. Be-
HAGHEL, Geschichte der Auffassung der Ar, Voegel. Réfute à p^rand renlbrt
d'érudition des idées qui ne sont plus celles de personne. Observations
critiques sur la même pièce, d'E. Piccolomini (Riv. di Filol.), Wilamowitz 10
(Hermès : il rejette le vers 700), A. Ludwig (Rhein. Mus.), Ed. Hiller (Neue
Jahrb.) ; sur les Grenouilles, de K. Schenkl (Zeits. oesterr. G.), N. Wec-
klein (Philol.) ; sur les Thesmophoriazusae, d'E. Hiller (Neue Jahrb.).
A. Drescher, Quaestiones de Ar. Ranis, i. D'assez bonnes choses. % Sur
l'histoire de la Comédie grecque en général, travaux (mentionnés plus 15
haut, Rapport sur l'Archéol. du théâtre) de F. Léo, Bergk, Koumanoudis,
Koehler ; dans Rhein. Mus., remarques de Léo sur la Comédie atlique.
Les fragments des Comiques ont donné lieu à des conjectures d'A. Nauck
(Bull. Âcad. S. Pétersbourg), WilamoAvilz (Hermès), Hdl'werden ('Curao
, criticae', dans Mnemos). Les deux fragments communiqués par Tischen- 20
I dorf à Cobet et publiés par celui-ci dans Mnemos., ont suscité des articles
* de Wilamowitz (Herm.), Gomperz (ib.), Th. Kock (Rhein. Mus.), et une
brochure de F. Volcm. Fritzsciie, De prologis quibusdam comoediae graecac.
CoBET, Miscellanea critica et CoUectanea critica. Plusieurs passages d'Aristo-
phane et des autres comiques y sont corrigés. Dans Mnemos., conjecture 25
de Naber sur les fragments des comiques.
Tf^l 4. Les Orateurs attiques et les Rhéteurs grecs (1877-1879).
I F. Blass.] C. LuETH, De usu particulae rptv qualis apud oratores Atticos fuerit.
Manque de précision; de bonnes choses d'ailleurs. K. Schepe, De transi-
tionis formulis quitus oratores Attici praeter Isocraterriy Aeschiiiem, Demosthe- 30
nernque utuntur. Courte analyse. Conjectures de H. Wachendorf [Coniectanea
in Oratores Atticos), C. Hartung (Phil. Anz.), Hertlein (Herm.), A. Weidner
(Phil. Anz.) ; articles de portée plus générale, dus à K. Fuhr (Rh. Mus. :
très bon), Morawski (Zeits. oesterr. G.), Philippi (Rhein. Mus. et Neue
Jahrb.). Franz Susemihl ('Kleine Beitraege' dans Neue Jahrb.) a traité som- n-,
mairement mais complètement de Gorgias. Henr. Schaefer, De nonnulla-
rum particularum apud Antiphontem usu. Cari Wetzell, Beitraege zu dem
Gebrauch einiger Partikebi bei Antiphon. Travaux soignés. Reutzel, Exer-
citationes criticae in Antiphontis orationibus. Très louable : mais la question
de la parenté mutuelle des mss. ne doit pas être étudiée au moyen d'An- io
tiphon seul, indépendamment des autres petits orateurs. Gravenhorst,
Questiones Andocideae. \. Rien de précisément nouveau, louable d'ailleurs.
Philippi (Neue Jahrb.) a débattu la question des Hermocopides. A.Zucker.
Quae ratio inter vitas Lysiae Dionysiacam, Pseudo-Plutarcheam, Photianam
intercédât. Se rencontre avec le rp. (Attische Beredsamkeit). Konrad Her- 4.1
MANN, Zur Echtheitsfrage von Lysias iO. Hede. L'auteur attribue ce discours
(contre Théomneste) à un rhéteur de la décadence ; le rp. l'attribuerait
plutôt à Hermann de l'Epitaphios, en se fondant sur le rapprochement
établi par Tauteur lui-même entre Théomn. 28 et Épit. 73. E. Albrecht,
De Lysiae oratione vigesima. Y voit à tort selon le rp. un extrait d'un dis- m
cours perdu, extrait dont Lysias lui-même serait Fauteur. Le même sujet
a été traité par Stutzer (Herm.) et par Rauchenstein (Philol. Anz.). Notes
critiques sur Lysias dues à Liebhold CSoue Jahrb.), Riihl (Neue Jahrb. \
90 1881. — ALLEMAGNE.
Tlialheim (ib.). Isocratis orationes. Rcc. Benseler (2° éd. par Blass). La
préface de Benseler a été remplacée par un commenlaire critique suivi.
Mauvaises conjectures de Gasda (Zeits. Gymn.). Excellent travail de Fuhr
(Rhein. Mus.) sur le texte d'isocrate chez Denys d'Halicarnasse. Lehman
5 DE Leunsfeld, Be oratione ad Demonicum hocrciti aUudicanda. Soigné, sage,
au courant. Cattaneo, Isocrate. Sans inripoilance scientiiique. Dans Mne-
nios. très nombreuses conjectures (pour la plupart oiseuses) de Naber et
une d'Halbertsma, sur Isée. ^ Éd. du Discours sur la Couronne et des
Pliilippi([ues, avec notes en anglais par Lindsay Leary : sans prétention
!<• à l'originalité. Hartel, Demosthenische Studicn (et ' Demosth. Anlraege',
dans Comment, in h. Mommseni). Excellents travaux. Henri NVeil (Revue do
Pbilol.) a parfaitement confirmé l'opinion émise par lui dans son éd. do
Démosthène, relativement aux guerres d'Olynlhe et d'Eubéc. Dans un
programme écrit avec intelligence et chaleur, Ditges a tâché de démontrer
13 que Démosthène dans ses harangues anlérieures aux Philippiques son-
geait déjà à Philippe. Remarques critiques sur Démosthène de K. Halm
[Comm. in h. Mommseni), H. Zurborg [Hermès : fort discutables). Dans
Rhein. Mus., le rp. a éprouvé la valeur de ses précédentes observations
quant au rythme des discours de Démosthène sur six discours de cet ora-
20 leur. A cet égard môme, le ms. 2 tient le 1" rang, mais sans annuler au-
cunement l'autorité des autres. La loi en question a été attaquée parRûhl
(ib.). LUNAK, Ohservationesi rhctoricae in Demosthenem. Excellent travail sur
les ^vwaat et les comparaisons. Article de Weidner (Philol.) sur les Dis-
cours politiques de Démosthène. Les Plaidoyers politiques de Démosthène,
25 ii'ad. avec arguments et notes par Dareste. La compétence juridique do
l'autour est attestée par une introduction dont le seul défaut est d'être ex-
trêmement sommaire. Sciiunck, De scholiorum in Demosthenis orationes 18,
19, 21 fontibus. Certaines choses proviennent d'Harpocralion, d'Hésychius
et do Didyme. Travail bien fait, mais qui demande à <Mre continué.
30 ScinvEiZER, De decretis in Dem. De Cor. oratione. Inutile. Baervlnkel, De
lite Ctesiphontea. Approfondi. Dans Noue Jahrb., Sitzler (sur l'Anlliologie)
a examiné Tépigramme citée dans le discours sur la Couronne, ch. 280.
Remarques exégéliques et critiques sur Démosthène, de C. Gebhardl
(Blaelter f. d. bayer. G.) et Palmer (Hermathcna). Waciiendorf, De Dem.
35 Midiana or. (2). Croit que deux discours ont été fondus en un : pou con-
cluant. W. Herz, De Dem. Aristocrateae prima parte. Hypothèse peu jus-
tifiée. Conjectures dans xNordisk Tidskrifl. Wilamowitz-Moellendorff,
Commentariolum grammaticum. Concerne les Discours contre Aristogilon.
Éd. des Plaidoyers civils (avec notes en anglais), par Sandys. Éloge spé-
40 cial du commentaire, où les questions d'authenticité sont traitées au long.
R. DUi\CKER, Inter privatariim causarum orationes Dem. quae pro ijenuinis
hahendae sint. Analyse. E. R. SciiULZE, Frolegomenon in Dem. quae fertur
orationem adversus Apaturium capita 2. Très bon. Hoek, De Dem. adv. Pan-
taenetum or. Bonne défense de l'authenticité. Wachholtz, Do litis instru-
45 mentis in Demosthenis quae fertur oratione in Macartatum. Établit parfaite-
ment, selon le rp., l'authenticité de ces pièces. Schwebscii, De oratione
quae contra Leocharem a Démosthène scripta fertur. Consciencieux et soigné,
plutôt, ce semble, que concluant. Rohdewald, Ueber die pseudo-Demosthe-
nische Rede gegen Theokrines. Exposition lucide ; de bonnes choses.
â" ^! Aeschincs' Rede gegen Ktesiphon. Erkl. von A. Weidner. Jugé dans Neuo
Jahrb. avec une sévérité que le rp. ne semble pas trouver excessive.
Trentepoul, Observationes in Aeschinis usum dicendi. Paraît valoir surtout
comme collection de matériaux. Finsterwalder, De coniunctivi et optativi
1
JAHRESBERTCHT VON BTJRSIAX. 91
iisu Aeschîneo. Soigné, sans nouvoauté iiiiportanlo. Buetineu, Quaestiones
Aeschineae. De codicum Aeschinis generibus et auctoritate. Très bon. ROSEN-
BERG, Zur Kritik von Aeschines' Ctesiphontea. Dirigé surtout contre Weidnur.
Articles de Vitelli dans Riv. di Filol. et de Bernhard Sclimidt (' Satura cri-
tica') dans Rhcin. Mus. Articles sur l'orateur Lycurguc, de Weidner 5
(Philol. Anz.), Thalheim et Rosenberg (Neue Jahrb.) ; conjectures de R.
Schmidt (art. cité). Sur Hypéride, articles de Ilalberlsma (Mnem.), Schenkl
(Zeits. oest. G.), Fuhr(Rhein. Mus.). Il est question de Démade dans l'ar-
ticle'Atacla' de H. Diels (Hermès), [b., iïerman Haupt a publié de nouveaux
fragments d'un discours attribué au même : il en résulte que ce discours lo
n'est certainement pas authentique. P. J. Vogel, In Binarchum curae gram-
maticac, rhetoricae, criticae. Rien soigné; trois excellentes conjectures.
%^ Netzker, Hermagoras, Cicero, Cornificius quae docuerint de ^statibus'.
Très consciencieux, pourrait être mieux disposé. Dcmjs d'Halicarnassc^
J»'« lettre à Ammée. Éd. H. Weil. « Le texte a naturellement beaucoup 15-
gagné entre les mains de Weil. » Excellente introduction. H. Usener, De
Diomjsii Halicarnas semis Ubris mss. h. Sadée, De Dionysii Hal. scriptis rhe-
toricis quaestiones criticae. Concernent les mss. Le travail de Sadée est fort
étendu et important. Hesse, DionysiiHal. de Thucydide judicia. J. Wiciimann,
môme titre. Reproduisent dans l'essentiel les idées du rp. Kasimir von 20
Morawski, 'De Dionysii et Caecilii studiis rhetoricis' (Rhein. Mus.). Joli
petit travail. Buschmann, Gharakteristik der gr. Rhetoren beim Rhetor Seneca.
Sujet neuf, joliment traité. Cobet, CoUectanea critica. Conjectures sur leirs?!
épuWa; de bémétrius (et aussi sur les Orateurs attiques).
LATELNISCHE KLASSIKER. Plante (1879-1880). [Aug. Lorenz.] (Pour la 20
disposition de ce rapport, indispensable à quiconque s'occupe spécialement
de Plante, mais dont l'analyse ne peut être que très sommaire, on peut
voir t. 5, pp. 70-72. Pour l'indication des articles de revues, nous ne pou-
vons que renvoyer aux tables de la R. des R. Nous omettrons aussi les
livres où il n'est question de Plaute qu'incidemment.) Von Bagnato, 30
Plautiis in seincm Verhaeltnisse zu seinen griechischen Originalen. Assez bon
en somme, quoique ni complet ni nouveau. Mieux vaut s'en tenir aux trois
dissertations de Schrocder, encore sulfisantes aujourd'hui, bien qu'elles
datent de 1833,1837 et 1853 (elles concernent aussi Térence). Loch, lie
gcnetivi apud priscos scriptores Latinosusu. Très bon. ZiMxMERMANN, BeiYraegfe 35
zur lateinischen Grammatik, 1. (Sur 'quod' et *quia'.) Approfondi et clair.
11. Jordan, Kritische Beitraege zur Geschichte der lat. Sprache. Ouvrage très
savant et très distingué. Langen, Beitraege zur Kritik und Erklaerung des
Plautus. Important. Fr. Ulrich, De verborum compositorum quae exstant apud
P. structura. Très consciencieux. J. Winter, Ueber die metrische Ueconstruc- lo
tion der P. Cantica. Souvent peu mûri, ce qui va mal avec le ton assez
arrogant de railleur. Pfluegl, Das lateinische Sprichwort bei P. und Terenz.
Sans ordre, sans critique, imparfaitement au courant. J. Vaiilen, Prooc-
mium zu dem Index Lect. Berlin. Un. 1880. Concerne Plante. De belles cor-
rections. Richard Bentley's, Emendationen zum Plautus (éd. princeps) par 4:.
Paul ScHROEDER. PubUécs aussi par Sonnenschein, dans son éd. des Gap-
tils, citée plus bas./CIc qui suit concerne chacune d(^s comédies de P.
successivement, dans l'ordre alphabétique.) Relmiardstoettner, Die Plau-
tinischen Lustspiclc in spaeteren Bearbeitungcn {{ , Amphitryon). Très bon.
C. Braciimann, De Bacchidum Plautinae retractatione scaenica capita 5 (tirage 50
à part dos Leipzigcr Studien). Extrêmement consciencieux, mais prolixe.
T. Macci Plauti Captivi, éd. SoNNENSCiiEiN. L'appareil critique paraît en
faire toute la valeur: mais il renferme des matériaux précieux. CurcuUo,
92 1881. — ALLEMAGNE.
éd. G. GOETZ. L'auteur suit la tradition de Ritsclil, mais librement; son
appareil critique est d'une grande exactitude, sa critique sage. Il croit
intrus les vers 280-298. Epidicus, éd. UssiNG. L'auteur part de Tidée que
l'Epidicus est en somme aussi bien conservé que les autres pièces de P.,
5 que les contradictions qu'on y relève dans le détail s'expliquent par la
complication du sujet et ne pouvaient être remarqués parle public. Toutes
celles de ses leçons qui ont leur origine dans ses théories sur les Cantica
et autres matières de métrique et de prosodie sont systématiquement
laissées de côté par le rp. Le même a aussi édité les Ménechmes et la
10 Mostellaria. Menaechmi, 13° éd. expl. Julius Brlx. Mieux soignée que la
précédente éd. du même, et augmentée d'une feuille.
ALTERTHUMSKUNDE. 1. L'histoire et la Chronologie romai-
nes. [H. Schiller]. G. F. Hertzberg, Geschichte von Uellas und Rom. T. 2
(avec dessins et cartes). Fait partie de la publication encyclopédique 'All-
15 gemeine Geschichte in Einzeldarstellungen' etc., éditée par OiNCKen. Rien
de neuf quant au fond; la forme est emphatique. % V. Duruy, Histoire des
Romains^ t. 6 <cf. R. des R. 2, 97, 29). Le présent volume va de Commode
à Dioclélien. L'auteur a connu toutes les sources, et il en a tiré, en géné-
ral, un excellent parti. Qq. lacunes sont signalées. •; V. Duruy, Histoire
20 des Romains depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'invasion des Barbares.
Nouv. édit. revue et augmentée, et enrichie d'environ 2500 gravures, et de
iOO cartes ou plans. T. 1 et 2. Le 1" vol. s'étend jusqu'à la 2' guerre pu-
nique, le 2° jusqu'au 1" triumvirat. Magnifique publication. Le rp. loue
le choix et l'exécution des gravures; il souhaite au livre tout le succès
25 qu'il mérite et le recommande aux bibliothèques des établissements d'ins-
truction. ■[ Wilhelm Ihne, Roemische Geschichte, t. 5. Traite de la Déca-
dence de la république, va jusqu'à la mort de Sylla. L'auteur juge très
défavorablement les réformes des Gracques; il refuse, contrairement à
l'opinion de Mommscn, le titre d'un véritable homme d'État à Caïus Grac-
3) chus, parce que, dit-il, ses projets de réformes étaient impraticables. Il
est très partial en faveur de Sylla. En somme, volume, selon le rp., où se
retrouvent les qualités et les défauts bien connus de Ihne. % P. Thomas,
Programme du cours d'histoire politique de V antiquité fait à VlJniversité de
Gand, Histoire romaine. Excellent pour quiconque veut être mis au fait,
35 vite et bien, des questions importantes de l'histoire de Rome, ^i H. Goell,
Kulturbilder aus Hellas und Rom. 3° édit. Sans caractère scientifique. ^[
W. E. Hartpole Lecky, Sittengeschichte Europa's von Augustus lis auf Karl
den Grossen. Introduction de F. Loewe. 2° éd., où le traducteur a tenu
compte des développements qu'a reçus la 3'' éd. de l'original anglais.
40 % J. Valeton, Be Romeinsche Historiographie in haar vcrhand met het Ro-
meinsche Karakter. Pour des raisons inhérentes aux tendances nationales
l'historiographie romaine est toute de convention; les historiens grecs
l'emportent pour la sincérité sur les romains. •; W. Helbig, Die Italiker in
der Voehene. ' Beitraege zur altitalischen Kultur- und Kunstgeschichte'.
45 (Carte et 2 pi.) Savante étude sur l'origine, les mœurs, l'industrie, l'agri-
culture des populations préhistoriques de l'Italie du Nord. Cette étude est
basée sur l'inspection des lerramares, amas de débris qui occupent l'em-
placement des villages bàlis sur pilotis, habités par ces populations pri-
mitives. ^ G. F. Unger, Die roemische Stadtaera (dans Abhnndl. d. Koenigl.
50 bayer. Akad. d. Wiss. 1879). Expose et examine plusieurs moyens pour
combler des lacunes que présente la chronologie romaine. Essai très
honorable. ^ H. Wirck, Die Quellen des Livius und Dionysios fïir die aelteste
Geschichte der roemischen Repuhlik. Ces sources sont, d'après l'auteur, pour
JAHRESBEllICllT VON BUHslAN. 93
Denys : Licinius, Gcllius cl Anlias; pour T. Livc : probablement Fabius
Piclor, Calpurnius Pison et Antias. •[ C. Peter, luv Kritik der QucUen der
aelteren rocmischen Geschichtc. Étudie le degré de créance que méritent,
pour l'histoire des premiers siècles de Kome, Denys, Polybe, Diodore de
Sicile, Plutarque, Appien et Dion Cassius. Analyse détaillée. ^ W. Sie- &
GLIN, Die Chronologie der Bdagerwig von Sagunt (dissertation). Conclut que
le siège de Sagonlc eut lieu en 218. •; A. Glardon, Jiome et Carthage (dans
Hibl. universelle et revue suisse). Exposé populaire de la lutte entre ces
'1 villes. Fait suite au livre de B. Smith et à la traduct. de Polybe par Bou-
cliot. li C. Gemelli, Lezioni siil eommunismo e socialismo antico c moderne, lo
Sans offrir du neuf, l'exposé du socialisme à Rome est intéressant. 'J. A.
Froude, Caesar (esquisse). Écrit par un homme bien au courant des sources
quoiqu'il les cite peu; instructif. ■"; P<itzner>, Belagerung von Alesia (dans
N. Jahrb. f. Phil.). Nouvelles investigations relatives à ce sujet, faites
avec compétence. •; A. Dederich, Wo dnd die Usipeten und Tencterer iibcr i»
den lihcin gegangen? (dans Pick's Monats. f. d. Gesch. Westdeutsch.). K. y.
Veith, Die Kaempfe des Labicnus mit den Treveren an der Semois und Alzettc
(ibid.). Données nouvelles sur les localités où se livrèrent les combats
dont il s'agit. •; G. Hirschfeld, Die Abkunft des Mithridates von Pergamon
(dans Hernies). L'auteur tire ses inductions d'un passage rectifié de Stra- 20
bon et de 2 inscr. grecques. ^F A. Buercklein, Quellen und Chronologie der
roemisch-parthischen Feldzûge in den Jahren 713-718 d. St, (Thèse). Mérite à
tous égards l'attention de quiconque étudiera cette question. •[ F. W.
Huestow, Der Cacsarismus. Pour montrer combien le césarisme est funeste,
l'auteur esquisse Fhistoire des empereurs romains. Nombreuses erreurs î5
liistoriques. •^ Bartels, Drusus, Tiberius und Germanicus an der Niedercms
(dans Jahrbuch. d. (icsellsch. f. Bildkunst und vaterl. Alterth. inEmden).
Campagnes de ces généraux contre les Frisons, les Chauques, les Mar-
ses, etc., examen des travaux que ces campagnes nécessitèrent : canaux,
ponts; identifications topographiques. J. Asbach, Analecta historica et zo
epigraphica latina. Contient huit traités plus ou moins étendus : Senatus
consulta de Magis pellendis (Tac. Ann. 2, 32) quo tempore facta sint; Quo
anno Britanni Boudicca duce a Nerone defecerint; Adnotationes ad con-
sulatus tabularum L. Caecili lucundi ceratarum (Herm. 12), etc. E. Napp,
De rébus ab imperatore M. Awelio Antonino in Oriente gestis. Étude sur les 35
expéditions de Marc-Aurèle contre l'Arménie, les Parthcs, Avidius Cassius.
La méthode est excellente, véritablement scientifique. A. Héron de Ville-
fosse, 'Note sur P. Pomponius Proculus Vitrasius Pollio' (dans Bull.
Monumental). Donne les dates relatives à la carrière de ce personnage,
fournies par les documents épigraphiques; montre que c'est du même 40
qu'il s'agit dans l'inscr. de Nimes (Herzog, Gallia Narb. append. n. 164), et
non de son père, comme l'avait cru Borghesi. *[ W. Arnold, Deutsche
Urzeit. On en signale hi 2'' édition. •[ E. Demolîns, Histoire de France depuis
les premiers temps jusqu'à nos jours. 1. Les Origines. La Féodalité. 3" éd.
Rien de neuf dans les pages qui concernent l'antiquité. N. W. Ljung- 45
BERG, Chronologie de la vie de Jésus (2 études). Renverse la chronologie
généralement reçue. Très savant; est-ce fondé? C'est aux spécialistes à le
dire. •[ F. Delaunay, L'église chrétienne devant la législation romaine à
la fin du 1" siècle (Comptes rendus de TAc. d. Inscr.). Réfute les objec-
tions qu'on a élevées contre l'authenticité de la lettre de Pline iiTrajan. 50
Cherche à établir que les rigueurs exercées par Trajan contre les cliré-
liens, n'avaient pour fondement que les précédents du règne de Néron et
de Domitien. ^ M. Joël, Die Angriff'e des lleidenthums gegen Juden und Chri-
94 1881. — ALLEMAGNE.
sten in don crslen Jahr/iundcrten dcr roemùchcn Caesaren. « La liaiiie coiilro
les Juifs qui se manifeste dans la liltérat. romaine dès le 2° s. av. n. c.,
était plutôt inconsciente qu'un sentiment raisonné. » ^[ A. Duncker, Zum
Alemannenhriege Caracnlla's und dcr angeblichcn Alemannenschlacht des Clau-
5 dius Gothicus am Gardasee (dans Annal, des Vereins f. Nassauisclie Allher-
thumskunde). Place en septembre 213 la victoire de Caracalla sur les Ala-
mans; expose les luttes que Rome eut à soutenir dans la suite contre ces
])euples. ^ C. ScHLEMMER, Der Kaiser Decias (3 und 4 iheil). Deux faits
importants du règne de Dèce y sont traités : la persécution des chrétiens
10 et la guerre contre les Goths. % K. Goos, Die roemische Lagerstadt Apulum
in Dacien. Monographie très soignée d'une ville intéressante par son ori-
gine toute militaire, ses institutions municipales, son culte, "j De Cham-
PAGNY, Les Césars du 3° siècle. Nouvelle édition revue et considérahlement
augmentée. Analyse très étendue. Tout ce qui touche à l'objet de sa
15 grande sollicitude, l'Église, est longuement développé par l'auteur; il né-
glige trop les travaux modernes et ne fait pas des sources l'usage que
commande l'état actuel de la science. ^ A. Coen, Prolusione al corso di sto-
ria antica (nella R. Accadcmia scientifico-letteraria di Milano). Exposé ma-
gistralement fait de la situation de l'Empire romain au 4^ siècle : l'État
20 établi sur des bases politiques et sociales nouvelles, l'envahissement
continu des barbares qui se fixent peu à peu sur le sol impérial; la lutte
suprême du paganisme contre le christianisme triomphant, •y R. Mowat,
Recherches sur l'empereur Martinien à propos d'une médaille de ce prince
(Comptes rendus de l'Acad. des Inscr.). Prouve que Martinianus, après
25 l'abdication de Licinius, prit le titre d'imperalor et de Caesar, donne ses
noms complets : Sextus Marius Martinianus, et l'identifie avec un tribun
(Mûller, Fragm. H. G, 4, 198). •[ DvMv.mL, Aperçus pour servir à une nouvelle
histoire de Vempereur Julien (Mémoires de l'Acad. d. Sciences Inscr. de
Toulouse). Bien écrit. A de la valeur pour l'étude de la réaction religieuse
30 tentée par Julien. ^ Zachariae von LlngEiMHAL, Die vom Kaiser Anasta-
sius fur die Lyhia Pentapolis crlasscnen Formae (dans Monatsber. d. Berlin.
Akad. d. Wiss). Très méritoire. Restitution nouvelle et commentaire d'une
inscr. (C. I. G. 5187), qui contient les prescript. d'Anastase I sur l'organi-
sation civile et militaire de la Pentapole Libyque. ^ Gottardo Garollo,
85 Teodorico re dei Goti et dcgV Italiani. Excellente monographie; très com-
plète.^ De RoziÈre, Sur le gouvernement et la législation de Thcodoric (Acad.
d. Inscr. et Belles-Lett.).Théodoric ne voulut pas que la fusion se fit entre
ses sujets Goths et Romains. Ceux-ci, à ses yeux, représentaient l'élément
civil, les Goths l'élément militaire. La justice était rendue pour chacun
40 des 2 peuples d'après sa jurisprudence propre. Explication de Uertiae
Romanorum'. Dom. Fr. Ciiamard, Les églises du monde romain (notam-
ment celles des Gaules pendant les 3 premiers siècles). Le rp. analyse
longuement ce livre pour en faire saisir la méthode qu'il réprouve. % E.
Leblant, Les Acta martijrum et leurs sources (Comptes rendus de l'Acad. d.
45 Inscr.). Ces sources étaient, en partie, les relations olficiellcs mêmes des
procès des martyrs, faites par des 'nolarii' et conservées dans les ar-
chives de l'État. ^\ A. K. DÉMÉTRLVDIS, KxTâdraat; loù •/.p'.aT'.avtdacù èv tm Pw-
JJ.3CÏ/4W xpàtsi, ành T^ç £7r&X,*«; Toù AtO/cXr,Tiavcû p.sx,ûi t^î u.O'ict.y/^i'Xi t&û M. KwvoTavri'vou.
Peu de données nouvelles dans l'histoire des persécutions sous Dioclé-
50 tien et ses successeurs. L'exposé du règne de Constantin est pris, sans
critique, dans le récit d'Eusèbe. ^ Th. Zail\, Sklavcrei und Christenthum in
der alten Welt. Disposition à élever à des généralités de simples faits par-
ticuHers. Le rp. conteste l'exactitude des assertions de l'auteur. ^ Am.
JAHllEïSBEUlCllT VOX BUUSIAX. 95 •
(jASQUET, De l'autorité impériale en matière religieuse à Byzance. (Nt3 rentre
que partiellement dans la section de l'Antiquité dont s'occupe la Revue.)
Méritoire par la clarté que l'auteur répand partout dans un sujet lorl
obscur. ^ G. Maggio, Vrolcgomeni alla storia di Gregorio il Grande e de suoi
temjn. Sans valeur .^cientifique, ^
^1 2. La Géographie des provinces septentrionales de
rEmpirc romain [Dellefsen]. Geographi latini minores, coliegit recensuit
prolegomenis inslruxit A. Riese. Recommandable à bien des égards.
Contient, accompagnés d'un aperçu critique, des ouvrages de géographie,
à l'état fragmentaire, du temps de l'Empire romain et du commencement n»
du moyen tige : La Ghorographie d'Agrippa, la 'Dimensuratio provincia-
rum', la'Divisio orbis', la Cosmographie de Julius Honorius, Expositio
totius mundi et gentium de Junior philosophus, etc. E. Sciiweder, Bei-
tracge zur Kritik der Ghorographie des Augustus. Zweiter ïheil. (Pour lu
r*' partie voy. Jahresbcr. 8, p. 30). Il résulte des recherches de l'auteur i-3
que la chorographie d'Auguste a servi de source priacipale pour Mêla;
que Pline y a largement puisé pour le territoire romain, et Slrabon pour
l'Europe occidentale. Le même auteur dans *Die Koncordanz der Clioro-
graphieen des Pomponius Mêla und des Plinius (Nat. hist. 3-6)' alfirmo
que Pline et Mêla, en décrivant les îles de la Méditerranée et l'Arcadie, i->u
ont eu pour source commune la Chorographie d'Auguste. Le rp. s'étonne
qu'il ne soit pas venu à l'esprit de l'auteur que ces deux écrivains aient
pu se servir d'un géographe grec? C'est ainsi que G. Hunralh dans ' Die
Quellen Strabo's im sechsten Bûche' considère Artémidore comme hi
source principale de Strabon pour la géographie de l'Italie du Sud, cl 20
aussi de Pline dans son 3° livre. % R. Hansen,'Die Chorographie des
Pomponius Mêla' (dans Neue Jahrbûcher, Bd. 117/8). S'attache à établir
dans quelle mesure Hannon, Eudoxeet Népos ont servi de source à Mêla.
•[ E. KuHN, Ueber die Entstehiing der Staedte der Alten. Komenferfassung und
Synoikismos. La majeure partie du hvre a trait aux villes grecques-macé- ou
doniennes, il n'y a donc pas lieu de s'en occuper ici. Pour ce qui con-
cerne les villes d'origine romaine, de l'Espagne, de l'Asie-Mineurc, de la
Gaule, le rp. reproche à l'auteur de n'avoir pas tenu compte de travaux
récents, notamment des notices géographiques éparses dans les volumes
du Corpus inscr. latin, de Mommsen et de Hùbner. T[ G. Goos, Die rocmische r>
Lagerstadt Apulum in Dacien. Étude intéressante et bien laite sur celte
ville qui s'éleva autour du camp de la légion, i3« Gemina. ^ Ephcmcris
cpigraphica, t. i. Dans les 'additamenta' au G. L L. t. 3, il est question
(n. 142) d'un 'coronatus arae (Augusti)'. Cette inscr. est de Dorstadt (dont
le nom latin n'est pas connu). Mommsen place dans celte localité P'ara' 40
qu'on avait crue jusqu'ici à Sarmizcgethusa. Plusieurs inscr. Iburnissent
à la géographie de la Pannonie, du Norique, de la Dalmatie, des notions
nouvelles, ^^j Pannonie. A. Mueller, Emona. Interprète, en général
avec compétence, les antiquités de la Carniole. I. iN. von Sadowski,
Die Handelstrassen der Griechen und Roemer durch das Flussgebiet der Oder, io
Weichseljdes Dniepr und Niémen an dieGesta. de des Baltischen Mcores.
Traduit du polonais par A. Kohn. L'auteur, pour retrouver les roules sui-
vies par le commerce de la Grèce et de Rome vers l'extrême Nord, n'a '
négligé aucune source d'information, mais ses conclusions ne sont pas
toujours fondées. Bullettino di archeologia e storia dalmata. Année 1871). P(;u f)0
de chose concernant la géographie qui mérite d'être mentionné. Notice
par Bulic sur un voyage épigraphique à lader, Aenona, Nedinum, Asse-
ria, etc. 0. von Bkeitsciiweut, Aquilcia das emporiwn an der Adria. Sans
96 1881. — ALLEMAGNE.
valeur schuilifique. L. SissA, Vna visita a Sustinentc nella Transpadana,
Relation de qq. découvertes insignifiantes d'antiquités. G. Gozzadlni, In-
torno agli scavi archeologici fatti dal Sg. A. Veli pressa Bologna. Belle publi-
cation, contenant de nombreux dessins. On y signale, pour la première
ô fois dans les environs de Bologne, des stèles funéraires avec des inscr.
étrusques. ^ P. Mo.ntecchini, La strada Flaminia detta àel Furh dalV Apen-
7iino alV Adriatico. Décrit soigneusement les vestiges de la voie romaine;
identifie les sites qu'ils longent avec les localités anciennes connues par
les Itinéraires. •[ G. Mociii, Gli Urbinati Metaurensi ed Ortensî. Prouve que
10 la ville d'irbino s'appelait encore *Urbinum Ortense' en 928 de n. è.,
tandis que *Urbinum Metaurense' n'existait plus à celte époque. •^6'o?<>;m
archéologique de France. 44° session. (Le congrès s'est tenu à Senlis.) Ce
j'ecueil contient des pi. et des dessins. Les travaux suiv. y sont signalés.
Sur la découverte à Senlis d'un, petit amphithéâtre romain, par de Caix de
15 Saint-Amour. Hayaux de Tilly identifie la cité de 'Bratuspantium' (des
Bellovaques) avec la ville appelée plus tard 'Caesaromagus' puis 'Bello-
vacum'; il traite également de la voie romaine allant de Senlis à Meaux.
Un 'oppidum' gaulois fort curieux, situé sur la route de Cahors à Cler-
mont, est décrit par E. de Castagne. Congrès archéologique de France.
20 45« session. Renferme plusieurs articles qui ont trait à la géographie de la
Gaule : Découverte des thermes romains de Poitiers, par le R. P. de la
Croix; Notice sur les Ambibariens, par Moulin; dans les « Remarques
sur les inscriptions antiques du Maine » de Rob. Mowat, il est question
d'une inscr. inédite de Poitiers, où figure le nom 'Belgium' Arvii et Dia-
25 blintes, par Le Fizelier. — Les 'Arvii' y sont identifiés avec les *Essuvii'
de César. ^ Uevue archéologique. Nouv. série. 19^ année. 1878. Deux nou-
velles bornes milliaires de l'empereur Postume, par A. Héron de Ville-
fosse. La 1" de ces pierres porte après la mention de l'empereur AED[uo-
rum] FiniB AB-AYG[ustoduno]M-P-LXXIL Selon l'auteur 'Aeduorum fines'
30 aurait été le nom de l'endroit où se trouve la pierre (près de l'Yonne
dans le voisinage de Prégilbert). ^ Bulletin de la société de l'histoire de Paris
et de V Ile-de-France. o« année. Article de A. Longnon, qui tend à prouver
que 'Ratomagus' (des Silvanectes selon Ptolémée) correspond à Poudron
(Oise, diocèse de Senlis). ^ Bull, de la soc. Nivernaise des sciences, lettres et
35 arts. 2^= série, 1877. Recherches très minutieuses de Roubet, touchant la
géographie ancienne des environs de Nevers. Boutillier, à l'aide de docu-
ments épigraphiques, parvient à fixer le site d'une série de localités an-
ciennes. ^ J. MiLN, Fouilles faites à Carnac (Morbihan). Intéressantes mais
sans importance pour la géographie. ^ De Matty de Latour, Emplacement
40 de la mansion romaine de Segora. La station de Scgora, qui figure sur la
Tab. de Peutinger près de Portus Nametum (Nantes), serait, d'après l'au-
teur, Faye l'Abbesse. ^[ Ch. Lenthérig, La Grèce et VOrient en Provence (av.
cartes et pi.). Expose avec beaucoup d'érudition tout ce que cette intéres-
sante contrée doit à Tantiquité. La critique n'est pas toujours sure. D'une
45 lecture très agréable. ^ A. Longnon, Géographie de la Gaule au 6° siècle
(11 cartes). Cet important ouvrage apporte à la géogr. ancienne un con-
tingent considérable de notions précieuses. % L. Erhahdt, Keltcn, Belger
und Germanen. Quelles peuplades parmi les 'Belgae' étaient germaines?
Quelle dilférence y avait-il entre les Germains et les Celtes? Ces questions
50 sont traitées avec soin par l'auteur. ■[ Hermès. Band lo. Hùbner « Citaniu,
Alterthùmer in Portugal » rend compte d'un ensemble de ruines antiques :
vestiges de fortifications, de maisons, inscr. romaines. R. Pick, Monat-
schrift fur die Geschichte Westdeutschlands, 1874. Contient : Die Kaempfc
JAHRESBERICHT V0\ BURSIAX. 97
der Roemer uncl Gcrmaneii bei Limburg-, par K. v. Veilli ; on a de cet au-
teur Die Kaempfe des Labienus mit den Treveren an dcrSemois iind Alzette 0'l/53
av. n. è. Dans le même recueil, année 1879, figurent également les 4 pre-
miers chap. d'une élude de G. von Hirschfeld 'Geschichte und Topogra-
phie des Rhcins und seiner Ul'er von Mainz bis Holland, mit besonderer *
Berûcksichtigung der Roemerzeit'. ^| J. Schneider, Die roemischcn Mili-
taerstrassen des linken Rheinufers. c. Von Koeln bis Bingen (dans Jahrb.
des Vereins im Rheinl. 1878). Traces d'une double voie (triple même en
quelques endroits) dont l'auteur détermine, avec sa science habituelle,
les différentes directions. ^ E. Hûbner, Der roemische Grenzwall in lo
Deutschland (ibid). Travail très instructif qui expose l'état actuel d'une
question fort obscure : celle qui concerne la ligne de retranchements éta-
blis par les Romains pour protéger les provinces de l'Empire contre les
Germains. Une carte dressée par Kiepert ajoute encore à la valeur de ce
travail. Une série de publications touchent par quelque côté au même sujet. i5
Ce sont les suivantes (le rp. accompagne d'un mot d'analyse les 2 pre-
mières et mentionne simplement les titres des autres) : J. Schneider, 'Die
Hiigelwarte am Icklerhol' (dans Zeilschr. f. d. Gesch. Westdeutschlands,
1878); du même auteur, 'Roemische Heerwegen zwischen Yssel und Ruhr'
(ibid.); du même, ' Die VVarle am Schwienumshof (ibid.); E. Hùbner, 20
'Roemisches in Deutschland' (dans Deutsch. Rundschau); du même, 'Der
Roemische Grenzwall in Deutschland' (dans Donner Jahrbûch.); A. von
Gohausen und L. Jacobi, 'Das Roemerkastell Saalburg'; A. Duncker,
'Beitraege zur Erforschung und Geschichte des Pfahlgrabens im unteren
Maingebiet und der Welterau' (dans Zeitschr. f. Hessische Geschichte. 25
N. F. 8); du même, 'Der roemische Mainùbergang zwischen Hanau und
Kesselstadt' (dans Annal, des Vereins f. Nassauische Allherlh.); du même,
*Die rechlrheinische Limesforschung' (ibid.); C. Christ, 'Die Civilas Aclia
Hadriana am unteren Main' (dans Korrespondenzbl. d. Gesammtvereins
der deutsch. Gcschichts-u. Aliherlhumvereine); A. Duncker, 'Ausgrabun- 30
gen am Pfahlgraben im Bulauwalde und bei Rûckingen' (ibid.); et entin
un article rendant compte de fouilles (dans Darmstaedter Allgemeine Alili-
taerzeitung, 1879). ^| M. F. Essellen, Dus roemische Kastell xUiso und der Ort
der Niederlage des roemischen Heeres unter Q. Varus. N'est pas concluant.
J. Schneider, Aliso. m. (dans R. Pick, Monatschrilt f. die G. Wesld.). Exa- 35
men des investigations faites pour retrouver le site d'Aliso. L'auteur
attend, pour conclure, de nouvelles recherches à tenter concernant les an-
ciennes voies militaires. ^[ A. Deppe, Wo hahen wir dus Sommerlager des
Varus aus dem Jahre 9 unserer Zeilrechnung und das Feld der Ilermann-
schlachtimTeutoburger Waldezu suchen? Petit compendium d'arguments iu
généralement connus. ^1 W. Pleyte, Ncderlandsche Oudheden van de vroegstc
Tijden tôt op Karel den Groote. Édité avec luxe. La l'^ partie traite de la
géographie et de l'elhnographie de la Frise. Rapport favorable. ^1 F. von
Alten, Die Bohlwege {Roemerivege) im Herzogthum Oldenburg. Étudie les
'pontes longi' trouvés (quelques-uns par l'auteur lui-même) dans les 45
marécages du duché d'Oldenbourg. Prouve que ces 'pontes' sont d'ori-
gine romaine, et les compare avec d'autres trouvés en Hollande. Très
méritoire.
^Hi 3. Rapport sur l'Épigraphic romaine [Haugj. Th. Mommsen,
Corpus inscriptionum Latinarum. Vol. 111. Inscriptiones Asiae, provinciarum 50
Europae Graecarum, llUjrici Latinae (publiée en 1873). Le rp. se bornei'U à
analyser ce volume qui lorme en lui-même un ensemble des plus vastes.
Il rend hommage à Théodore Mommsen dont la science la prodigieuse
R. DE PHiLOL. : Juillet 1882. — Revue des Ilevues de ISSl. VI. — 7
98 1881. — ALLEMAGNE.
activité ont mené ti bonne fin une pareille œuvre. Il s'occupera dans le
cours de son analyse, au moment favorable, des publications épigraphi-
ques récentes, dont la matière se rattache à celle du 3^ volume du Corpus.
Ce volume se subdivise en 2 tomes et se complète indéfiniment. Outre les
5 *additamenta' que contient le 2« tome, des suppléments ont été publiés
par Mommsen dans TEphemeris epigrapliica (vol. 2, fasc. 4, p. 287-482,
et vol. 4, fasc. 1. 2, p. 25-193). Les inscriptions les plus importantes du
volume ont été insérées par G. Wilmanns, dans son recueil 'Exempta ins-
criptionum Latinarum in usum praecipue academicum (2 vol.) publié
10 également en 1873. Parmi les anciens collecteurs d'inscriptions dont les
ouvrages ont été mis à profit pour le 3° vol. du Corpus, le rp. cite Cyria-
que d'Ancône (1426), Michel Fabricius Ferrarinus (1488), J. Jucundus
(1484), Aide Manuce (1566), J. Marcanova de Venise (1457), Félix Felicia-
nus de Vérone (1464). Section I. 'Aegyptus et Asia'. Les sources pour
i& cette section, sont parmi les anciens, Cyriaque, Spon, Wheler ; les
modernes qui ont fourni des matériaux à l'œuvre sont Lepsius et Wetz-
stein, L. Renier, F. de Saulcy, G. Perrot, et surtout Renan et Wadding-
ton. 1.) Creta et Cyrenaica. N. 1-8, 743-745.6022. 2.) Aegyptus; accc-
dit Aethiopia. N. 9-85, 6023-6026, 6541 ; Ephemeris epigraphica, t. 2, n.
20 326-344, 1021-33; t. 4, n. 33-36. Eph. ep. 2, n. 327 et suivants [: inscrip-
tions d'Alexandrie concernant la legio II, Traiana Fortis ; la plupart de
ces inscr. sont données d'après Nerutsos ('ETn^facpat Tri; àp^ai^».; mita; \u-
^av^pîta;), dans 'Aôtivaiov (1874); 327, 338, où il s'agit respectivement de
centurions de rangs différents 'haslatus prior ' et ' princeps prior'. CI".
25 Mommsen, Nomina et gradus centurionum (dans Ephem. ep. 4); n. 330
(corrigé 1025) mentionne pour la r^ fois un 'praefectus statorum' pro-
bablement identique au 'curator statorum' (Herzog, Gallia Narbonensis,
n, 676). Ephem. 4, n. 33, au bas d'une inscr. grecque se rapportant à
Plolémée Évergète (I ou H?) et élevée dans Tun de ces endroits où les
30 Juifs se réunissaient pour la prière (Trpco8j-/.Yi) on lit : Rex ci regina iusse-
r(unt),c.-à-d. Zénobie et Vaballathus, selon Mommsen. i\.34 (ibid.) inscr.de
l'obélisque l'Aiguille de Cléopatre (à Londres depuis 1877) : Anno viii |
Augusti Caesaris j Barbarus Praef. | Aegypli posuit | archilectantePontio.
N. 31, inscr. en vers provenant d'une des pyramides de Gizeh : Mommsen
35 soutient contre Friedlaender (Sittengesch. 2, 257) la leçon : sit nomen...
pyramide alla. 3.) Arabia. 86-114, 6027-33. La plupart de ces inscr. ont
été communiquées aux éditeurs du Corpus par Waddington, et publiées
par lui dans le grand ouvrage : ' Inscriptions Grecques et Latines recueil-
lies en Grèce et en Asie-Mineure par Lebas, Foucart et Waddington'. N.
40 90, 'Ael. Aurel. Theonem... praes. provinc. Arabiae vet. integerrimum,
benignissimum atque iustissimum., Stalil. Ammianus... ob multa mé-
rita'; selon Mommsen 'vet.' est mis pour ' vetustissimum', le rp. au
contraire lit 'veteris' : puisque l'Arabie a été divisée en deux provinces
sous Dioctétien, il suppose que l'une fut appelée 'Arabia vêtus' 4.)
« Syria Palaestina. 115-117. Ephem. ep. 2, 345 et suiv. 117 insc. de Ra-
mah, sur borne milliaire, d*après un estampage de Renan. Ephem., 2, 345
et suiv., inscriptions de Jérusalem relatives à la légion 10^ Fretensis. 5.)
Syria. 118-211, 6034-49. Ephem. 2, 1034; 4, 37 et s. Waddington, et Renan
(d'ans Mission de Phénicie) ont fourni un fort contingent d'inscriptions
50 pour celte province. 129, de Canathe : Lucius Vcrus y porte le litre de
'pontifex maximus'. 155, de Béryte : 'lovi Balmarcodi' (cl. Corpus, T. 6,
403 : I. 0. m. Baimarcodi. 181, de Byblos ; on Ta complétée ainsi : L. Phi-
localus L. f., Col(onia) Valen(tia) Gadara... Comme il n'est dit nulle part
JAHRESBËRICHT VON BtJKSIAK. 99
que Gadara ait été colonie romaine, le rp. préfère lire : L. Pliilocalus L.
/. Col(lina) Gadara, etc. (GoUina : c'est la tribu). 202 et 205 prouvent que
Septime Sévère divisa la Syrie en deux provinces : la Goelé-Syrie et la
Syrie Phénicienne. 6.) Mesopotamia. 212 et s., 6050. 7.) Gyprus. 214-
2i9, 6051 ; Ephem. 2, 1035. N. 218 inscr. bilingue (de Tan 198). Dans le s
texte latin Audius Bassus est qualifié de proconsul de 'PROVIN.GYR
GVPRI' - ce que le rp. lit : provin(ciae) Gyr(enes) Cypri. Il en résulterait
donc, qu'à cette époque, la Gyrénaïque (avec la Grète) et l'île de Ghypre
n'auraient formé qu'une seule province. 8.) Cilicia. 220-230; Eph. 4, 30s.
Ephem. 4, 40 inscr. de Germanicopolis, éditée par Nerutsos (Bull, hellén. lo
1878) : 'lussu dd. nn. Gonstanlii triumfatoris Augusli et lulani nob. Gae-
saris castellum diu ante a latronibuspossessum etprovinciis perniciosum
Bassidius Lauricius, v. c, com(es) et praeses, occupavit adque ad perpe-
tuam quietis firmitatem militum praesidio munitum Antiochiam nuncupa-
vit'. Par cette inscr. un passage d'Ammien (19, 13) se trouve confirmé. i5
9.) Lycia et Pamphylia . 231-234 ; Ephem. 4, 41. Une inscr. de Myra (n.
232) mentionne des 'horrea' de l'empereur Hadrien. Gf. Marquardt, Roe-
mische Staatsvervaltung, 2, 131. 10.) Gappad oci a et Galati a(les inscr. du
Pont, de la Paphlagonie, de la Lycaonie. de la Pisidie et Isaurie, de l'Ar-
ménie sont comprises dans cette section) 235-319, 6052-58; Eph. ep. 2, 20
347 ; 1036-42; 4, 42-49. Pour cette section, outre les travaux de Mordt-
mann, qui fit un voyage à Ancyrc sous les auspices de l'Académie de
Berlin, les ouvrages suivants ont surtout été mis à contribution : De
Galatia provincia Romana, et Exploration archéol. de la Galatie et de la
Bithynie par G. Perrot ; Researches in Asia «linor, Pontus and Armenia 25
par Hamilton. 6052, insc. de Valasarpa, dans la grande Arménie, apprend
qu'il y avait là, sous Gommode, un détachement de la légion 15e Apol-
linaris. Parmi les villes où la langue grecque était en usage, c'est An-
cyre qui fournit le plus d'inscr. romaines. Les insc. 249, 6054, 6055, qui
sont de là, offrent le 'cursus honorum' très intéressant de personnages 3o
de Tordre équestre. Duchesne (dans Bull, hell.) a publié 4 insc. d'Olbasa
(de Pisidie). Gf. Eph. ep. 4, 46. De Gremna, Gonan^ et Aarassos (id.) plusieurs
inscr. dans Eph. 4, 46 d'après G. Hirschfeld. H.) Pontus et Bithynia,
320-347, 6059; Eph. ep. 2, 348 et S. ; 4, 50. Le n. 325 (d'après un ms. de
Pighius) mentionne un 'rationalis' (Gf. Hirschfeld, Verwalt. Gesch.,300)el 35
le n. 6059, amélioré ds Eph. 2, 348 et 4, 50 un 'actuarius protectorum'
cf.Marq. 2, 533.12.) Asia, 348-483,6060-95,6574; Eph. ep. 350 s., 1043-45;
4, 51-74; 3 p. 156-160. Insc. dclaPhrygie. Le n. 348 (deTricomia) concerne
un Miberlus' qui a été'proximus rationum, procurator marmorum, proc.
summi choragi' (Gf. Hirschfeld, Verw. Gesch. 33, 87, 183). 351, inscr. impor- «
tante, contient plusieurs rescrits de Gonstantin et de ses fils aux habi-
tants d'Orcistus (cf. Marq. Slaalsverw. 1, d8. 2° éd.). 355, d'Aezani : lettre
de l'empereur à Avidius Quietus, procons. d'Asie sous Domitien. Insc. de
la Mysie. Eph. 3 p. 156, 4 n. 52 : [S. G. de p]ostulatione Kyzicenor(um) ex
Asia, qui dicunt, ut corpus quod appellatur néon et habent in civitate 45
sua, auctoritate [amplissimi o]rdinis confirmetur. Scri[bendo adfue]runt...
suivent les noms de 7 témoins en tète desquels figure avec la mention de
sa tribu, le futur empereur Marc Aurèle. Précieuse par les renseign.
qu'elle fournit sur la rédact. de cette sorte de documents. Long com-
mentaire de Mommsen. Publiée pour la l''" fois par G. Perrot (Revue Ar- 50
chéol. 1876). 302 : GEN.POPVLI... le rp. propose la leçon •gen(io) populi',
au lieu de celle de Momms. Insc. de la Lydie. 411, instructive pour la
rédaction des édits impériaux. 413, dédicace des'cibes (sic) Troad'.à l'emp.
100 1881. — ALLEMAGNE.
Arcadius. 421, mention de ]a 'classis Syriaca'. Un grand nombre des
insc. d'Êplièse publ. dans les Add. du Corpus el dans l'Eph. proviennent
des fouilles faites par J. T. Wood (cf. son ouvrage : Discoveries at Ephe-
sus), K. Curtius en a édité les plus import, (dans Hermès, 1870). 6065:
5 Dianae Ephesiae et phyle Carenaeon [C. VJibius G. f. Vof. (pour Ouf.)
Salu[t]aris (suit le cursus honorum de ce personnage; sur ses fonctions
voy. Hirschf. Verw. G. 253 s.)... [aedem] argeuteam, item imagines duas,
una(m) [Dianae] et aliam phy[le]s, sua pecunia fecit etc. G'est le rp. qui
restitue 'aedem' d'après les vaol d'argent de la Diane d'Éphèse dans les
10 Act. d. apôtres 19, 24. Une insc. en 4 exemplaires, dont 2 bilingues et
2 grecs, n. 6070, mentionne le procons. G. Asinius Gallus. 6070, relat. à
Matidie *imp. Antonini Aug. [Pii] materterae'. 430, d'après Gyriaque,
concerne un juré 'ex quin(que) decuriis'. 431 se rapporte à un *proc.
bibliolhecarum', cf. Hirschf. Verwlt. G. 190. Les n. 6075, 6574 donnent
15 deux importantes carrières de procurateurs. 6078: 'viatori tribunicio, ac-
censo vela[to, licto]ri curiat(i)o'. 434 relat. à un 'trierarchus clasis Syria-
cae liburna Grypi', cf. Aschbach, 'Die lat. Inschriften mit den Namen
roemischer Scliiffe'. Tnscr. de la Garie. 448 (de Mylasa) contient un frag-
ment de constitution impériale, complété dans Eph. ep. 4, 72 d'après une
20 traduction grecque (publiée par 0. Riemann, Bull, de corrcsp. hell. \).
Insc. des Iles. De Tenedos : Eph. ep. 2, 50 (d'après Weickum). De Les-
bos : 455 (Eph. ep. 4, 72) relat. à 'M. Titio L. f., pro cos., praef. classis
(Voy. Marq. Staatsv. 2, 495, n. 6), cos. desig. 'etc. G. Kaibel publie dans
Eph. ep. 2, p. 10. des inscr. de Lesbos, grecques pour la plupart. 459
25 (d'Amorgos) concerne la création de: iudices pedanei, qui umiliora dis-
ceptent. Insc. de Bornes milliaires. 471-5 (près de Smyrne), 5 insc. sur
une colonne : de l'époque de Sévère, d'Aurélien, du temps de Dioclétien,
du temps de Gonstantin, de Valentinien et Valens.479et6093 mentionnent
le consul M'. Aquilius.— Section II.) Europae provinciae Graecae.
30 1.) Achaia. 484-573; 6096-6112; 6541-47; Eph. ep. 252 s., 4, 75-108,
651. Gommence par une notice sur Gyriaque d'Ancône, à qui l'on doit le
plus ancien recueil d'inscr. de cette province. Insc. de Délos. Eph. ep. 4,
76: remarquable par les prénoms rarement usités 'Ovius' et 'Minatus
qu'on y trouve; 77 (ibid) 'A. Terentium A. [f. Varronem] Italicei et Grae-
35 cei, quei [Deli consistunt]' se rapporte selon Mommsen au Terentius
Varron qui fut accusé de concussion en 679 de Rome; ces deux inscr.
ont été publ. d'abord par Th. Homolle, Bull, de corresp. hellénique. 79-
83 (ibid.) fragments communiqués par R. Weil, provenant d'Olympie.
Nombreuses inscr. d'Augusta Aroe Patrae, colonie fondée par Auguste;
40 499, mention de 'Diana Laphria' ; Eph. ep. 4, 84-88 (de Kato-Achaia) pu-
bliées par J. Marlha, Bull, de corr. hell. et par Y. Duhn, dans Mitth. d.
archaeol. Inst. zu Athen. 536 (de la colonie Laus Iulia Gorinthus) men-
tionne des charges de 'procurator'. Fort curieuses, inscr. d'Athènes, 550
très-importante, donne le 'cursus honorum' de Temper. Hadrien. 6103 :
•iô L. Turr(anius) Gratianus, v. c. , cor(rector) prov. Achaiae... Mommsen
joint à cette insc. la liste des correcteurs connus de l'Achaïe. Plusieurs
insc. sur vases, intéressantes ; 6543 : 'vive, vivas. pie. zeses (bibe, vivas,
Tilc, Cviavi;). 566, de Delphes (Eph. 4, 107) : Q. Minucius Q. f. Rufus, leg(a-
tus), 'Apollinei Phutio merito'. 567 (id.), décret bilingue touchant la
80 délimitation du territoire sacré, rendu sous Trajan selon Mommsen.
Bornes milliaires, Ephem.,4, 108 (d'après v. Duhn) : 'M. Aur. Garus' et (ses
Césars) 'M. Aur. Garinus' et 'M. Aur. Numerianus'. 2.) Epi rus (avecl'A-
carnanie et Corcyre). 574-584. Eph. 4, 109 s. 3.) Macedonia cumThes-
I
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 101
salia. 083-712. 6113-6H9; Eph. 2, 1046-54 ; 4, Hl. Pour cette province le
Corpus doit un grand nombre d'insc. nouvelles à L. Heuzey qui les a
publiées également dans son ouvrage: Mission archéologique en Macé-
doine. 386, concerne la délimitation du territoire de Lamia et de Hypata,
ordonnée par Hadrien : praesentibus utriusque civitatis defensoribus, ^
adhibito Iulio Victore, evocato Augusti, mensore. Eph. 2, 1046 s. (Larissa)
épilaphes, l'une avec le monogramme du Christ: Dis Manibus sacrum,
signo Christi, etc. (D'après Ducliesne et de Rossi). 600 (de Byllis), insc.
intéressante à plus d'un titre ; mentionne des 'vexillationes equilum elec-
lorum' ils étaient choisis dans une série d'ailes de cavalerie et de cohor- ^^
tes. 603 (de Dyrrachium) d'un 'tribunus militum pro legato et praefectus
quinquies T. Stalilii Tauri'. Selon Momms., il y avait une différence entre
Epidamnus et Dyrrachium, c'est ici seulement qu'Auguste établit une
colonie. 633 (Col. Augusta Iulia Philippi) : quatre inscr. autour d'un
petit temple de Sylvain, avec de nombreux noms d'affranchis et d'escla- ^^
ves les 'cultores [collegji Silvani' ; c'était un 'collegium funeraticium ' .
selon Mommsen. 703, remarquable par les noms barbares qui s'y lisent.
4.)Thracia, 713-748; 6120-23, 6348; Eph. 2, 354 ; 4, 112-132. Cf. Dumont,
Inscriptions et monuments figurés de la Thrace. 713 s. et Eph. 4, 112
(d'après E. Conze, Archaeol. Untersuchungen auf Samothrace, et avec 20
commentaire d'O. Hirschfeld) concernant des 'mystae pii'. Eph. 4, 119
(Lysimachia): cursus honorum d'un personnage de l'ordre équestre (cf.
Hirschf. Verwit. g. 248,). 739, de Byzance, relative aux préf. du prêt.
d'Orient, Pusaeus et Anthemius. 6123 (Mahale), porte que Néron 'tabernas
et praetoria per vias militares fieri iussit'... (Communiquée par Renier), zf)
3.) Moesia inferior (avec la Chersonése ïaurique). 749-785, 6124-6244;
Eph. 2, 353-369; 1033; 4, 133. Lejean et Kanitz, qui ont exploré récem-
ment la partie occidentale de cette province, ont enrichi le * Corpus' d'un
nombre considérable d'inscriptions. 733, inscr. d'un 'conductor portorii ^
publici'; le titulaire 'Iulius Capito' a été comblé d'honneurs par 7 muni- ao
cipes et colonies, ce qui montre quelle importance était attachée à ses
attributions. 6150, album d'un collège d'adorateurs de Bacchus, contient
100 noms. Eph. 4, 133: 'C. Ersidinus Sexstus, mil. leg. I Itali(cae), votum
Hercule solvit merito' d'après G. Tocilesco qui a fait paraître une série
d'inscr. nouvellement découvertes dans Arch. epigr. Mitth. aus Oester- 35
reich.; 6154, 'cursus honorum' du consul de L. Annius Ualicus Honora-
tus., 6160 et suiv., de Troesmis (îglitza) : 60 inscr. la plupart recueillies
par More, et publiées par Renier, Mommsen, Boissière et Desjardins ;
elles prouvent que la légion 3° Macédonique, depuis Hadrien jusqu'à M.-
Aurèle, eut ses quartiers à Troesmis : elle fut envoyée en Dacie sous 40
Septime Sévère. GI78, liste des vétérans de la lég. 3<^ Mac, Momms. s'en
est servi dans son étude sur les centurions (Eph. 4, p. 227, 1). 6224,
honneurs divins attachés à l'aigle : 'aquilae sanc(tae) signisque leg. 1
Ital.'; cette insc. et les suiv. ont été publ. p. Desjardins dans Ann. d.
inst. 1868; cf. Hirschfeld, Epigr. Nachlese zum C. I. L. vol. 3. — Sec- 46
tion III.) Illyricum. Pour la géographie, cf. Detlefsen dans Jahresber.
1, p. 796 et 2-3, p. 223-242. J. Jung, dans Roemer und Romanem in den
Donaulaendern, a fait grand usage des données de l'épigraphie. 1.) Dacia.
786-1640: 6245-88 ; Eph. 2, 370-482; 4, 134-208. Introduction ; -de Dacica-
rum inscriptionum auctoribus' Ces auteurs sont, du 16* au 17" siècle : 50
Joli. Mezerzius, Yerantius (Eph. 4 p. 60), M. Sigler, M. Opitz; les contem-
porains : Karl Torma, A. Vorady, J. Ackner et F. Muller à qui l'on doit
Die roemischen Inschriften in Dacien'. Depuis la publication du Corpus'
102 . 1881. — ALLEMAGNE.
se sont signalés : K. Gooss (dans Studien zur Géographie imd Geschichte
des trajanischen Daciens); 0. Hirschfeld ( Epigraphische Nachlese et
Archaeologisch-epigraphischen Mittlieilungen aus Oesterreicli, en colla-
borât, avec 0. Benndorf). 2'^ introduction : 'De provinciae Daciae origine
5 et fine' Lerp. discute brièvement les opinions de Marquardt, Hirschfeld
et Mommsen sur l'organisation de la province. Nord de la Dacie. Un grand
nombre de troupes y étaient cantonnées: l"ala I Tungrorum Fronli-
niana' (795), la 'coh. II Britannorum miliaria' (Eph. 2, 466), la 'cohors
I Brittanica miliarensis' (821), etc. Beaucoup d'inscr. dédiées à des divi-
10 nités orientales à Napoca (Klausenburg) : 373, 375, etc. ; nombreuses
insc. de la légion 5" Macedonica à Potaïssa (Thorda), laquelle y séjour-
nait; longue liste de vétérans dans Eph. 4, 138. Ibid. 142 (de Dorstadt)
prouve selon Hirschfeld que 1" ara Augusli' des 3 Dacies ne se trouvait
pas à Sarmizegetusa. Apulum (Karlsbourg), colonie née des ' canabae' de la
15 leg. 13 gemina (cf. Gooss, Die roemische Lagerstadt Apulum in Dacien),
inscr. très nombreuses: 972 à H68 (sacrées); 1260 et suiv. (militaires).
Alburnus major (Verespatak), remarquable à cause de ses mines d'or;
c'est là que furent trouvées les 'tabulae ceratae'. 1312, 'M. Ulpius Aug.
lib. Hermias, proc. aurariarum'. Wilmanns a réuni (Exempta insc. lat.,
20 1409-15) des insc. concernant le personnel de l'administration des mines.
1351, d'un 'vilicus slalionis pontis Augusli', dénote des relat. commer-
ciales avec les barbares. Dans le voisinage de Germisara (Gsikmo) il y a
des eaux thermales déjà connues des Romains : 'Nympbis saluliferis',
1397. Sarmizegetusa (la capitale 'metropolis' de la prov.) fournit beau-
25 coup d'inscr. : 'Concilium prov. Daciarum trium' 1454; d'empereurs et de
légats, 1443 et suiv. L'insc. 1581 a révélé le site de Drobeta(Turn-Severin).
Une insc. de Gelli a été publiée par G. ïocilesco et commentée par Hir-
schfeld dans Milth. 3, ' 41 : '[Imp. Caes. M. Aur. ?] Commodo Antonino Aug.
sub cura Cl. Xenophontis, proc. Aug., Zoticus et Sa[lvi]anus ser[vi ] vi[lici \
30 posuerunt. Empreintes de tuiles des léguions : 13° gemina, 1^" Italica,
11" Claudia, 4° Flavia Félix, 7° Claudia, 6" Hispanica, 5« Moesiaca (6241).
2.)Moesia superior. 1641-1703, 6289-6337. Eph. 2, 483-510; 1057-9; 4,
209-223; 652. Les nombreux 'additamenta' pour cette province sont dus
à Kanitz (cf. son livre : Serbien), FI. Romcr, Schafarik, Tocilesco, 0. Hir-
35 schfeld , T. Ortvay, etc. Insc. de Bononia (Widin), d'après Tocilesco
(Milth. 3, 45) : Sedato Aug(usto) pro sal. Impp.Severi et Antonin(i) Augg.
etgenio coll(egii) fabr(um) Q. Ael. Antonin., dec(urialis) primus bis(ellia-
rius), magis(ter) coll(egii) s. s. d. d. Mommsen lit 'dec', quand il s'agit
d'un collège, 'decurialis' et non 'decurio'. La légion 7^ Claudia avait ses
40 quartiers à Viminacium ('Col. Vim.' 1474). Eph. 4,493 (Uskup) : lovi et
Iunoni[et] Dracconi et Draccenae et Alexandro (pour 'Alexander' conf.
Lucien, Pseudom.7, 13, 15; 'Draco' c'est le dieu Glycon, qui est repré-
senté sur des monnaies sous la forme d'un serpent à tête humaine
(Eckhel, 2, 383). Les inscr. de la partie méridionale de la province ont été
45 publiées d'après Morten Noë, Henzen, et Engelhart (Revue arch. an. 1873).
3.) Daim a ti a. 1704-3219; 6338-6437 ; 6549-66; Eph. 2, 511-574; 1056; 4,
224-422; 653-660. La plupart de ces inscr. ont été recueillies par Cyriaque
et parles contemporains : M. Glavinic (BuUettino di archeologia e storia
Dalmata), S. Ljubic (Inscriptiones quae Zagrabiae in museo nationali
50 asservantur). Les deux points 'De provinciae Dalmatiae origine' et 'De
re militari' sont traités par Mommsen dans le Corpus. Nombreuses inscr.
de Narona (Viddo) ; plusieurs mentionnent des 'seviri' (Cf. Schmidt, De
seviris Augustalibus). 1919 (d'Epetium) relative au chef d'une expédition
JAHRERBERTCHT VON BURSIAX. lUr>
(faite par les troupes de la Bretagne, la lég. 6*^ Victrix, et des ailes et des
cohortes) 'Adversus Armoricanos'.Près d'un millier d'inscr. de Salonae:
inscr. impériales, de Claude à Théodose; Eph. 2, 523, relat. à Nerva oîi
l'on voit (ce qui est nouveau) la *trib. pot. m' associée à 'Cos. m'; 2097,
insc. tombale d'un 'sévir Augustalis', affranchi d'un affranchi, mention- &
nant sa première femme, sept enfants, sa seconde femme (Julia Prima)
et son gendre (Nisus)— Wilmanns est dans l'erreur quand il dit (Exemp.
insc. lat., 2407) que Nisus est le mari de Julia Prima; 2634-74, inse. chré-
tiennes. 2810 (Scardona) : 'Sacerdos ad arem Aug. Liburn(iae)'. 2830
(Burnum) concerne Iulius Severus, légat de la Dacie, de la Mésie, etc., »«
général distingué de Trajan et d'Hadrien. Eph. 4,376; inscr. en vers
avec notes de F. BUcheler. 3096 (île de Brattia) : —'cent. coh. I Bel-
g(arum) curagens thea(tri). Pour les inscr. des bornes milliaires, cf.
Detlefsen, Jahresbericlit 1, 815. Beaucoup de terres-cuites trouvées dans
la province proviennent de la fabrique ;de Vibius Pansa. Eph. 4,420 : is
inscr. chrétienne sur une patère (de Podgorica), actuellement à Paris. 4.)
Pannonia inferior. 3220-3775: 6438-73: Eph. 2, 675-796, 1060 ; 4, 423-
449. Sources. Une collection de 30 inscr. d'un Anonyme, contemporain
de iMathias Corvin. Dans ces dernières année F. Kiss, J. Paur et surtout
F. Bomer (qui publie ses découvertes dans Archaeologiai Kôzlemenyek et 20
dans Archaologiai Èrtesito) ont pris à cœur de recueillir des inscr. L'ou-
vrage le plus important qui ait paru après la publ. du Corpus, est : Mo-
numents épigraphiques du Musée national hongrois, dessinés et expli-
qués par E. Desjardins, Budapest 1873 (la même année parut une édition
hongroise plus complète que la française). E. Desjardins a publié en 25
outre : Desiderata du C. I. L. t. 3. Le musée épigr. de Pest, Paris 1874. —
Mommsen donne des détails sur l'organisation de la province, et sur les
légions qui y étaient cantonnées. Inscr. de Bassiana (d'après Ivan v.
Bojnicié dans Milth. 3, 475) qui montre que celle ville était une colonie :
'r(es) p(ublica) col. Bassian'. Plusieurs insc. de 'col(onia) Flavia Sir- ao
mium' (Milrovica) ; elle appartenait à la tribu Quirina. cf. Eph. 3, p. 233.
De Dalya (Teutiburgium ?) : 'C. Au[r.] Atilianu[s] et Aurélia Fausliniana
tlli[a] signum Mart|is] Vic(toris) alae I c(ivium) B(omanorum)don. pos.'
(dans Milth. 3, 155). Inscr. de Lugio, 'flamen, sacerdos arae Aug. n.'
(Eph. 2, 581). La 'coh(orsj I m. Hem(esenorum) sagitl(ariorum) eq. c. R.' sû
tenait garnison à Intercissa (Duna-Pentele), où il y avait également un
Bureau de douane : 'pr(aepositus) sta(tionis)* (3327). A Stuhlweisenburg
(autrefois 'vicus' dépendant d'Aquincum), très important cursus hono-
rum d'un sénateur (Eph. 4. 425) : T. Statilius Maximus. Un grand nombre
d'inscr. de la 'Col. Aelia Seplimia Aquincum' (Alt. Ofen) ; la plupart sont 40
du 3« siècle. 3505 prouve que la ville doit son origine aux 'canabae* des
légions : 'vet. et [cives] B(omani) co(n)s(istentes) ad leg. II ad.' Beaucoup
d'inscr. de gouverneurs de la province, et de légats de légions, de pro-
curateurs et d'autres fonctionnaires civils , d'officiers , de soldats, de
légions, de corps auxiliaires. Les insc. religieuses abondent (cf. Eph. 2, 45
627-651, etc. où se trouve la critique des textes épigraphiques recueillis
par Desjardins). Inscr. intéressantes de milliaires et empreintes de briques
portant les noms de légions, etc. 5.) Panonia superior. 3776-4711,
6474-89 ; Eph. 2, 797-943; 4, 450-577, 660 a. Mommsen dans la 'praefatio
de auctoribus' cite comme le plus ancien d'entre eux un anonyme 'An- 50
tiquus Austriacus'. Viennent ensuite Valvassoni et Augustinus Tytfernus,
i)uis les travaux dans les publications contemporaines de l'Académie de
Vienne, de la *Centralcommission zur Erforderung der Baudenkmale'(de
104 1881. — ALLEMAGNE.
la même ville), et, depuis 1877, les 'Archaeolo^isch-epigraphisch. Mitthei-
lungen aus Oesterreich und Ungarn.' Mommsen traite ensuite (De re mili-
tari) des légions de la Pannonie. Inscr. de la Carniole (Krain). Cf. Mitthei-
lungen des historischen Vereins lùr Krain, Laibach 1846 et Emonn, Ar-
5 chaeologisch. Studien aus Krain par Mûllner (analysé dans Jahresb. 8, 3
p. 07). 3776 et suiv. insc. de Nauportus vicus (Oberlaibach ). De la
Colonie 'Iulia Emona', inscr. de magistrats municipaux : Eph. 2, 802-12.
Dans Mûllner, Emona, p. 316 : — [leg. Aug. Pannoniae ad censusj acci-
piendo[s, leg. Aug. pr. pr. Gejrm. infer., leg, Aug. pr. pr. [provinjc. Hisp.,
10 XV vir(o) s. f., Latobici [publijce patrono d. d.' Inscr. de la Croatie (cf.
les publications de la 'Kroatischen archaeol. Vereins, depuis 1879), de
la colonie 'Flavia' et ' Septinia Siscia', 3964 Mabula(rius) prov.'; 3960,
•dis(pensator) p(rov.) P(ann.) s.' 4025 (de Poetovio) : trierarcha cl(assis)
Fl(aviae) Pannonicae'; 4065: 'vil(icus) vicesimae hered(itatium) utrarumq.
15 Pann.' Mitth. 3 p. 176 (des environs de Toeplitz); 'Nymphis Salutarib.
Aug. Sac' 4219. Inscr. de Savaria (Stein am Angcr) (cf. Annalen d. ar-
chaeol. Gesellschaft des Comitats Eisenburg.) : 'vet. ex p(rae)po(sito)
silvarumdominicarum';4183 'dec. c. Savar., sacerdolalis p. P. s.' 4298 (de
Brigetio): 'vet. leg. I ad. p. f. ex sign(ifero). dec. Bri(getione), qui magis-
20 trat." 4288 'genio commerci et negotiantium' par un ser(vus) cond(uc-
toris) VIII, vil(icus) XX'; selon Mommsen, il s'agit ici de T'octo publico-
rum lUyrici'. Eph. 2, 888, insc. tombale d'un 'ducenarius' et d'un 'mil.
leg. I ad. p. i.', se termine par l'hexamètre : ' Vivite felices, quibus est
fortuna beata'. Carnuntum (Petronell) cf. 0. Hirschfeld (dans Mitth. 1, 130-
25 144 ; 2, 176-189) ; 'm(un.) A(elium) K(arnuntum)' ; nombreuses inscr. mih-
taires;4452, en l'honneur de Caracalla, par 3 cornicularii, 43 commenta-
rienses et 30 speculatores des trois légions de la Pannonie supérieure :
Mitth. 2, 176 , cen]sor Aug. f., cos. V... [d]esig(natus?), se rapporte
selon Mom. et Hirschfeld à Vespasien et Titus (cons. V en 70 de n. è.).
30 Sur les antiquités de Vindobona cf. F. Kenner, Vindobona (dans Berichte
u. Mittheilung. des Alterthumsvereins in Wien). La province fournit un
certain nombre de bornes milliaires et d'empreintes des légions. 6.)
Noricu m. 4712-5767 ; 6490-6528; 6567-9; Eph. 2, 944-995, 1061 ; 4, 558-612.
Pour l'organisation de la province, cf. Marquardt, Staalsverwaltung T. 1 ;
35 Zippel, Das roemische Illyrien. Mommsen a tiré parti du livre de M. F. v.
Jabornegg-Altenfels,'Kaerntensroemische Alterlhùmer'.4788 (deVirunum
(près de Mariasaal), mentionne 2 'conduclores' et 3 'procuratores ferra-
riarum Noricarum'; 4797, 'arcar(ius) regn(i) Noric(i). Pour les inscr. de
la Slyrie, le Corpus doit beaucoup à R. Knabl, qui a consigné ses recher-
40 ches dans Mitth. des hist. Vereins fur Steiermark, Gratz 1850. 5232
(Celeia, Cilli) 'donatus civitate Romana viritim et immunitate ab divo
Aug.' Les habitants du Norique donnaient les noms de leurs villes à leurs
divinités topiques: on a ainsi le culte de Celeia (5154). 5171, cursus
honorum de M. Bassaeus Rufus, préfet d'Egypte et du prétoire sous
45 M. Aurèle. 5211-16, relat. à T. Varius Clemens. 5630 (Ovilava,\Vels) : 'dec.
et II vir et flaminis Ael. Cetiensium, item dec. et ii vir et pontificis colonia
Aurélia Antoniniana Ovil(ava). Inscriptions de Milliaires ; concernant
5755, voy. Hirschf. Mitth. 3 , 56 : BOHODVRI | SALO AIVNS | XV. 7.)
Raetia. 5768-6006, 6529-37,6570-3; Eph. 2,996-1008, 1063; 4, 613-643. Les
ho 'auctores' les plus anciens cités par Mommsen, sont Conrad Peutinger et
sa femme Marguerite, J. Turmair, dit Aventinus (cf. Eph. 4, 613, touchant
un manuscr. récemment découvert par Ohlenschlager). Parmi les con-
temporains les suivants signalés : J. Raiser, J. Hefner (on lui doit : « Das
I
JAHRESBERICHT VON BURSIAN. 105
roemische Bayern »}, et M. Mezger. Pour les questions qui concernent la
délimitation territoriale delà province, voy. Detlefsen, Jahresb. 2-3, fasc.
3, p. 288; Zippel, Das roemische lllyrien,p. 283; T. Bergk, Donner Jahrb.
57, 3o. Ohlensclîlager a dressé la liste des gouverneurs de la Rétie dans
Silzungsberichten derMûnchener Akademie 1874,3,223). 3769, de Brigan- s
tium : 'Druso Tib. f. Gaesari'. 3773, de Abudiacum (Eptach) relative à un
procurateur des provinces ' lud(aeae)— Sar[din(iae)], Africae et [Raetiae]
cf. Hirschfeld (Verwaltungsgesch. 232) 5790 (Augusta Yindelicum, Augs-
bourg) : 'municipi Ael. Aug. negotiator(es artis?) vestiariae et lintiariae.
6929 (Emmetzheim) : optio eq(uitum) al. Aur. De Castra Regina {Regens- lo
burg), inscriptions relatives à la légion 13"^ Italica. Inscr. sur anses
d'amphores. 6007 ; etc. Appendices. Res gestae divi Augusti ex monu-
mentis Ancyrano et Apolloniensi', ou annexe au testament d'Auguste,
donnant un aperçu des actes de son règne. Textes grec et latin avec
variantes, d'après les fragments des tables de bronze contenant l'inscrip- '^
tion, trouvés à Ancyre^de Galatie et ApoUonie de Pisidie. Les excellentes
copies de G. Perrot et de E. Guillaume ont été mises à profit. Suit une
transcription de l'inscr. en caractères ordinaires, où Mommsen restitue
les parties qui sont perdues. G. Hirschfeld apporte qq. améliorations au
texte d'Apollonie, dans Ephem. 2, p. 482. Edictum Diocletiani et collega- 20
rum de pretiis rerum venalium, de l'an 301. Divers fragments : exemplum
Aegyptiacum, aujourd'hui à Aix (d'après Waddington) ; exempl. Strato-
nicense (d'après Lebas) ; exempl. Megarense, à Athènes (d'après Koehler) ;
plusieurs autres fragments provenant de différentes villes. Mommsen
donne le texte (grec et latin) de l'Édit restitué d'après tous ces fragments. 25
Pour l'interprétation, il renvoie à son commentaire (Berichteder Koenigl.
saechs. Gesellsch. d. Wissenschaflen 1831) et à Waddington, Édit. de
Dioclétien 1864. Privilégia mililum veteranorumque de civitale et conu-
bio adhuc reperta. (Diplômes militaires). Cf. sur ce sujet L. Renier,
Recueil de diplômes militaires, r^ Livr. 1876, Les 7 diplômes du Musée so
de Pest ont été publiés par Desjardins, ainsi que par Romer. La série de
diplômes militaires que Mommsen donne dans le 3« vol. du Corpus se
compose de 38 n°«; il les fait suivre d'un lumineux commentaire 'sum-
marium privilegiorum supra relatorum'; cf. Wilmanns, Die roemische
Lagerstadt Africa's (dans Comment. Momms.), et Schiller, Jahresb. 6, 3. 85
Le rp. dresse la liste de ces diplômes et d'autres qui ont été trouvés
depuis la publication du Corpus; la plupart de ceux-ci ont paru dans
TEph. epigraphica. Le dernier appendice du Corpus contient : 'instru-
menta Dacica in tabulis ceratis conscripta aliaque similia". Ces tabulae
ceratae' proviennent des mines d'or de Verespatak (Alburnus major). 40
Elles vont de Vna 131 à 167 de n. è. Table 1 : Acte de dissolution d'un
collège 'lovis Cerneni' par défaut de membres; T. 5, relat. à la vente
d'une esclave ; T. 8, mentionne l'impôt à payer pour une maison ; T. 10,
acte de fermage d'une mine d'or; etc. L'on doit beaucoup à Zangemeis-
ter pour la lecture de ces tables. Elles sont formulées dans l'ancien lan- 45
gage juridique. Gooss en a commenté quelques-unes dans Archiv fur Sie-
benb. Landeskundc. — Plusieurs caries géograph. dressées par Kiepert
accompagnent le 3° vol. du Corpus K
111 4. Les sciences exactes dans rantiquité1(1878-1879). [M.
Curtze.] (Nous ne pouvons analyser ce rapport que partiellement et très 60
1. Les rapports 1. 2 et 3 de l'Alterlhuniskiinde (Histoire et chronologie romaines, Géogra-
phie des provinces septentrionales, Épigraphie romaine) ont été analysés par M. Éd.
Oeli.knsAVilfoui).
10G 1881. — ALLEMAGNE.
sommairement.) Hermalhena a publié un travail de G. J. Alman sur la
géométrie grecque de Thaïes à Euclide (le critique n'en a eu sous les yeux
que la i""" partie, qu'il juge très remarquable). B. Rothlauf, Die Mathema-
tik zu Platon's Zeiten und seine Beziehungen zu ihr. Epuise la matière. Her-
5 mann Cohen, Flaton's Ideenlehy^e und die Mathematik. Courte analyse, sans
appréciation. Karl KiESERiTZKr, Die Zahlzeichen und Zahlensy sterne der Grie-
chen und ihre Logistik. Bon résumé. Giov. Rossi, Groma e squadro, owero
storia delVagrimensura italiana dai tempiantichi al secolo 17. L'auteur parait
fort peu au courant; quelques bonnes choses d'ailleurs. P. Riccardi,
10 Cenni sulla storia délia geodesia in Italia. Le i"^ chapitre, qui traite de lu
Gromatique des anciens, paraît décisif en ce qui concerne la reconstruc-
tion de la 'groma'. J. L. Heiberg a publié divers travaux sur Archimède et
Pappus, qui sont loués sans restpiction par le rp. Quelques points de la
terminologie des mathématiciens grecs ont été traités par le même (Phi-
15 lologisk-historike Samfunds Mindeskrilt) ainsi que par Fr. Hultsch (Zeits.
f. Math. u. Phys.). SchoemaniN, Apollonius von Perga. Monographie cons-
ciencieusementlaite,mais écourtée et imparfaitement au courant. Theonis
Smyrnaei, philosophi Platonici, expositioyerum mathematicarum ad legendum
Platonem utilium.Wec. Ed. Hiller. Bienvenu. Pappi Alexandrini Collectionis
20 quœ supersunt, éd. Fr. Hultsch. Publication aujourd'hui terminée, dont
Hultsch peut être fier à bon droit. Albin Haebler, Astrologie im Alterthum.
Très bon et complet aperçu. W. Foerster, Kalenderiuesen und Astrologie.
Écrit populaire. S. A. Byr, Die Vorsokratische Philosophie. (1 : DieDualislen.
2 : Die Monisten.) Non apprécié. Éloge sans restriction des travaux delli.
25 Henri Martin sur les hypothèses astronomiques des Grecs et des Romains
(Mém. Acad. Inscr.). Le même (Ann. Et. gr.) a examiné les traditions ho-
mériques et hésiodiques sur le séjour des morts. 0. Peschel, Geschichte
der Erdkunde bis auf Alexander von Humboldt und Cari Ritter (2» éd. aug-
mentée et corrigée, publiée par Sophus Ruge). Ouvrage capital. Ernsi
30 Meyer, Die Geschichte des ersten Meridians unddie Zaehlung der geographischen
Laenge. La fixation du premier méridien remonte à Marinus de Tyr. G.
Hofmann (Zeits. osterr. Gymn.) a montré qu'il y a lieu de reporter le pas-
sage de la Lune sur Mars mentionné dans l'écrit aristotélique De Caelo
(2, 12) un mois après la date fixée par Kepler (le 4 mai, et non le A avril).
85 Erastothenis Catasterismorum reliquae. Rec. Garolus Robert. Avec des Pro-
légomènes et des Excursus. Parmi les mss. d'Hygin mentionnés par l'au-
teur, ne se trouve pas celui de la Bibl. du gymnase de Freiberg, auquel
une notice spéciale a été consacrée par E. C. H. Heydenreich. H. R. Zie-
GLER, De vita et scriptis Cleomedis. Cléomède parait avoir vécu vers 200 ap.
40 J.-C. Notices paléographiques et bibliographiques, corrections de texte.
J.-G. PoGGENDORFF, GescMchte deer Physik. Le seul défaut de ce remarquable
ouvrage, publié par Barentin, est d'être aujourd'hui arriéré sur un bon
nombre de points. Claudio Giordano, Délie origini e dci progressi délie
scienze fisiche. Fort éloigné de valoir le précédent. X. Pfeiffer, Die Con-
45 troverse ûber das Beharren der Elemente in den Verbindangen von Aristotele^^
bis zur Gegenwart. Non apprécié. A. Anagnostakis, MaÉrai -nizl rf,; ÔTTTi/.f.;
Twv àpx,aî(dv. Les Anciens auraient connu leslunetles, les prismes, etc. Écrits
sur le développement histoiiquc du sens des couleurs ('Farbensinn'), par
W. E. Gladstone, H. Magnus, Anton Martv, S. G<unlher> (dans Allgcm.
50 Augsb. Zeitung, 1878). Entre ces écrivains, Marly est le seul qui combatte
la thèse d'un développement successif du sens des couleurs (voir R. des
R. 3, 90, 1>; le rp. parait incliner vers une opinion mixte. A. Pappadopou-
LOS, Ilepl Ttôv Bu^avTÎvtov CTaôawv roù Mo'jaî-.ou tt.; ài/^aioXo-^i/cr,; v» 'Aôrvat; iraiptaç
JAHRESBERICHT VON BURSIAX. 107
Simple mention. Le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines de
DARENBERft et Saglio conticni un très bon et très complet article 'Galcn-
darium' de Ch. Ruelle.
1|^ 5. Histoire de la littérature romaine <Ce rapport n'étant pas
(jncore paru, nous devons en remettre l'analyse à l'an prochain). 5
«|«f[ 6. L'histoire grecque (1879-1880). [AdolfHolm.] G. F. Hertzberg,
Geschichte von Ilellas und Rom (t. 1). Très bien approprié au besoin de
jeunes gens qui étudient l'antiquité classique, et en général des lettrés
(jui n'ont pas le temps de lire les trois volumes de Curtius. A. Flegler,
(ieschichte der Demokratie des Alterthvim. Écrit avec chaleur, au point de lo
vue démocratique. L. von Ranke, TTe/^Ô'esc/iMfe. (l.Dieaelteste hislorische
Voelkergruppe und die Griechen.) Celte publication est un événement lit-
téraire auquel on ne peut comparer que celle du Cosmos de Humboldt.
Relevé de ce qu'il y a de plus intéressant pour l'histoire grecque. Ad
ilOLM, <le rp.>, Il Ri7iascimento italiano e la Grecia antica. Tend à prouver 15
que la renaissance italienne ne ressemble à aucune autre époque histori-
que plus qu'au 5° siècle av. J.-C. de l'histoire grecque. Emil KmiN, Veber
(lie Entslehung der Staedte der Alten. (Komenverfassung und Synoikismos.)
Travail extrêmement précieux, surtout par les questions qu'il soulève et
sur lesquelles il appelle l'examen. Analyse de 5 pages. T[ H. Schliemann, 20
Mykenae. L'auteur, comme aussi Gladstone, croit pouvoir soutenir queles
tombeaux trouvés dans l'Acropole étaient vraiment ceux d'Agamemnon et
de ses compagnons : en tout cas, les richesses trouvées dans ces tom-
beaux paraissent indiijuer l'époque des Atrides. U. Koehler (Mittheil.
arch. Inst. in Athen) y voit cependant des tombeaux de dynastes cariens. as
Voir encore sur la même question F. Adler (dans Archaeol. Zeitung) : E.
SciiULZE, Mykenai (qui pense, avec Stephani et par comparaison avec des
trouvailles laites au Sud de la Russie, que les trésors enfouis dans les
tombeaux proviennent des Hérules); C. T. Newton (article du Times tra-
duit dans Zeits. f. bildende Kunst); L. Lindenschmit (dans Allgem. Zei- an
tung : rien ne prouve que les objets trouvés ne proviennent pas de l'épo-
tue qu'Homère décrit, ou plutôt, prétend décrire). ^ Dans Hist. Zeils-
hrilt, Niese a publié des remarques critiques sur la plus ancienne his-
toire grecque. G. Busolt, Forschungen zur gricchischen Geschichte {{.). Com-
prend trois dissertations (Sparte et Olympie; Pise; la ligue argiennc de 35
421 à 418), dont les deux premières viennent à l'appui du livre du môme
sur les Lacédémoniens et leurs alliés. Éloges. Travaux de H.Gelzer (Rhein.
Mus.) sur l'époque de Gygès, de Max Buedinger, sur la fin de l'empirt'
mède (Sitz. der Akad. zu Wien) et sur la chute de Crésus (ib.). ^f Articles
de F. Mueller-Struebing (Neue Jahrb.) sur la bataille do Marathon, de 40
J. Steup (Rhein. Mus.) sur Hérodote ('.», 106) et Thucydide, d'E. Muret
(Bull. corr. hell.) sur les Odryses, de P. Foucarl (ib.) sur une Ordonnance
pour la consécration des prémices des récoltes aux déesses d'Eleusis.
Adolf ScHMiDT, Drts penftZdsc/ie Zeitalter (Darstellung und Forschungen),
' t. 2. Analyse critique en 15 pages de cet important ouvrage, dont le rp. a 4r.
déjà rendu compte dans la Revue Historique. L'auteur possède parlaite-
ment son sujet; il faitpreuve d'une grande pénétration; mômeauxendroits
où il n'a peut-être pas atteint la vérité, la valeur de son livre demeure in-
contestable. A. von Gutschmid, 'Die Geschichts-ueberlieferung ueber das
perikleische Zeitalter' (Augsb. Zeitung). Croit, contrairement à l'auteur du 50
livre précédent, que Stésimbrote a écrit dans le dessein de dénigrer les
Athéniens les plus illustres, comme Thémislocle, Thucydide et Périclès;
il accuse même Stésimbrote de mensonge à propos de Cimon, sans raison
108 1881. — ALLEMAGNE.
suffisante selon le rp. En revanche, il montre parfaitement que les ch.
28-31 du Thémistocle de Plutarque ne proviennent pas de Stésimbrote, et
en voit la source dans Héraclide de Cyme, historien du commencement
du 3° s. av. J.-C. L. Holzapfel, Untersuchungen ueher die Darstellung der
5 ijriech. Geschichte von 489 bis A\2 v. Chr. bei Ephoros. Theopomp und anderen
Autorcn. Un des meilleurs travaux sur les sources de l'histoire grecque
depuis les recherches de Volquardsen (1868). Analyse détaillée. Tableau
comparatif des sources de la Vie de Périclès d'après l'auteur et Adolf
Schmidl. Le !*■• fasc. des Philologische Untersuchungen, publiés par A.
10 KiEssLLxa et Wilamowitz-Mollendorff contient trois essais de ce dernier :
*Von des altischen Reiches Herrlichkeit (H excursus); Burg und Stadt
von Kekrops bis Pericles ; Der Makrt von Kekrops bis Kleisthenes';
et de plus 'Der Aufgang zur Akropolis', par C. Robert. Articles de
Max Bùdinger sur Gléon dans Thucydide (Sitz. der Akad. zu Wien), de
i:> H. Mûller-Strûbing sur l'écrit intitulé République des Athéniens (supplé-
ment du Philol.), de Th. Homolle surdes inscriptions archaïques de Délos
(Bull. corr. hell.). H J- Beloch (Rhein. Mus.) a traité de la navarchie à
Sparte. Car. Droege, De Lrjcurgo pecuniarum publicarum administratore. Le
titre porté par Lycurgue dans son administration ne pouvait pas être celui
20 de Tay.ta;, bien qu'on le trouve et dans sa Vie et dans le décret de Strato-
clès. Travail distingué. Dans Hermès, A. Hoeck a parlé de la paix de Phi-
locrate, et W. Dittenberger, de Kétriporis de Thrace.jRud. Koehler, Eine
Qaellenkritik zur Geschichte Alexander's des Grossen in Diodor, Curtius und
lustin. Nombreuses bonnes rema/ques de détail. Dans Rhein. Mus., H.
25 Haupt a recherché les antécédents du procès d'Harpale. Dans un Jahres-
bericht du gymnase de Smichow, L. Chevalier adonné un bon travail sur
les incursions des Gaulois en Grèce. Le Bull. Corr. hell. contient des
études d'K. Muret sur Aristotimos, tyran d'Élis, de P. Foucart sur une
inscription d'Orchomène, de Th. Homolle sur la confédération des Cycla-
30 des au 3° s., de Poltier et Hauvette-Besnault sur des inscriptions de Les-
bos, de Th. Homolle sur la Chronologie des archontes athéniens posté-
rieurs à la 122^ olympiade. Les Mittheil. d. d. archaeol. Inst. Athen. ren-
ferment un travail de H. G. Lolling sur un traité d'alliance entre les
Phocidiens et les Béotiens. A. Neumeyer, Philopoemen. Bien écrit, rien de
35 nouveau. ^ Moritz Mueller, Geschichte Theben's von der Einwanderung der
Boioter bis zur Schlacht bei Koroneia. Dissertation inaugurale, conscien-
cieusement travaillée. P. Meinhold, De rébus Salaminiis. Bon opuscule.
Article d'U. Koehler (Mittheil. d.d. archaeol. Inst. Athen) sur les monnaies
de Salamine, Eleusis et Orope; autre (ib.) du même intitulé 'Attische
40 Prytanenurkunden'; autre (ib.) de Lolling sur Prasiae. V. Posseldt, Quae
Asiae minoris orae occidentalis sub Dareo Hystaspis filio fuerit condicio. De
bonnes choses; latin fort mauvais. W. S. W. Vaux, Greek cities and islands
ofAsia Minor. Ouvrage de vulgarisation. Ed. Meyer, Geschichte des Koenig-
reichs Pontos, Important, à compléter d'ailleurs par la recension qu'en a
45 donné le Lit. Centralblatt. A. von Sallet (Zeits. f. Numismatik) a parlé
des successeurs d'Alexandre dans la Bactriane et dans l'Inde. Articles de
H. G. Lolling (Mittheil. d. d. arch. Inst. Athen) sur Atarnée et sur des ins-
criptions de la Grèce septentrionale; d'O. Riemann sur les îles Ioniennes
(Bibl. éc. française d'Athènes et de Rome : l'intérêt en est plutôt géogra-
50 phique); de B. Haussoullier (Bull. corr. hellén.) sur des inscriptions de
Chio. A. WlEDEMANN, GescMchte Aegypten'svonPsammetich Ibîs auf Aleœan-
der den Grossen. Extrêmement précieux, surtout dans la partie qui traite
des sources égyptiennes. Quant à Hérodote, il a été de bonne foi, mais
JAHRESBERICHÏ VON BURSIAN. 109
non toujours bien renseigné. L'auteur a complété son ouvrage dans un
article du Rhein. Mus. sur les inscriptions grecques d'Abu-Simbcl. F. J.
Lauth, Aus Aegypten's Vorzeit. C'est un tableau de l'histoire et de la civi-
lisation égyptiennes jusqu'à Auguste, où Ton trouve beaucoup d'idées
particulières à l'auteur, quelques-unes même tout à fait singulières, 'i 5
Les travaux qui intéressent la chronologie grecque ont tous paru dans
des recueils. Le Rhein. Mus. a publié des Contributions chronologiques
de H. Usener; les Leipziger Studien, un travail de J. H. Lipsius sur le
calendrier grec; le Philologus, un écrit de F. Reuss sur la chronologie du
temps des Diadoques, et des dissertations de G. F. Unger, sur les Ar- lo
chontes athéniens de 301 à 285 av. J.-G. et sur 'Die Jahresepoche des Dio-
doros' (contre-partie de l'article cité de Reuss); les Sitz. bayer. Akad., un
mémoire du même, intitulé 'Das Slrategenjahr der Achaier'; la Revue
historique, un ingénieux et savant écrit de J. Opperl sur la Méthode chro-
nologique (où d'ailleurs il n'y a rien qui intéresse spécialement Thistoire i5
grecque). ^1 J. M. J. Valeton, J)e Polybii fontibus et cmctoritate. Très incom-
plet et très mal disposé, à lire cependant. L. 0. Broecker, Vntersuchungen
ûber Diodor. C'est une réhabilitation de Diodore, en partie fondée selon
le rp. Mais untel sujet demanderait pour être bien traité 600 pages et non
60. G. J. Schneider, Be Diodori fontibus {lib7\ i-4). Il faut souhaiter que 20
l'auteur, dans la continuation promise, et qui sera bienvenue, de son
travail, se défende du parti pris, et fasse voir une connaissance approfon-
die de la langue de Diodore. Dans Sitz. der Akad. zu Wien, J. Krali a
publié un mémoire intitulé 'Manetho und Diodor. Eine Quellenuntersu-
chung'. M. MoHR, Die Quellen des Plutarchischen und Nepotischcn Themisto- '20
Jiles. L'auteur paraît attribuer une trop grande part à Phanias. Frid. Ger-
hard, De Vlutarchi in Demosthenis Vita fontibus ac fide. De bonnes choses.
0. Stiller, De Castoris libris Chronicis. Assez nombreuses objections.
t1[7. Lexicographie latine (1879-1880). [K. E. Georges.] Forcellini,
Totius Latinitatis Lexicon, é(\. Vinc. De-Vit. 6 vol. Ouvrage aujourd'hui ter- ^"
miné. Augmenté d'une grande quantité d'articles (tournis surtout par les
inscriptions et les Pères de l'Eglise), d'exemples et d'acceptions. Les travaux
des Allemands ont été peu utilisés, leurs éditions aussi bien que leurs tra-
vaux proprement lexicographiques ; ainsi Pline l'Ancien est encore cité
d'après l'éd. d'Hardouin; Festus, d'après celle de Lindemann. D'ailleurs, '"^^
extrêmement méritoire. Deux pages de rectifications. L'éd. du même ou-
vrage, procurée par Fr. Corradini, laquelle avance très lentement et n'en
est encore qu'au tome 3, est plutôt une éd. italienne du lexique de Klolz.
Harper, Latin Dictionary (A new latin Dictionary founded on the transla-
tion of Freund's latin German Léxicon, edited by E. A. Andrews). Revu et ^^
en grande partie refait par Charton T. Lewis et Charles Short. Travail
très consciencieux de deux savants américains. Sous cette forme, lo
livre ne ressemble plus guère, heureusement, à celui de Freund ,
ouvrage surfait à l'origine par des savants illustres qui n'en avaient
guère lu que l'excellente préface. 3 1/2 pages de rectifications. Karl Ernsl ^'*
Georges <le rp.>, Ausfuehrliches lateinisch-deutsches Handwoerterbuch {!'' éd.
remaniée presque complètement.) Le nombre des feuilles a été porté de
154 à 191. Indication des différentes espèces de changements. Errata
et addenda (trois pages). L'auteur demande instamment qu'on veuille
bien lui envoyer les petits travaux lexicographiques qui peuvent être «o
utiles à l'amélioration de son œuvre. Le même a publié une 4*' éd. revue
et augmentée de son petit dictionnaire, et une 2" (sans changement) de
son lexique (encore beaucoup plus petit) pour les classes. H a paru de
110 1881. — ALLEMAGNE.
nouveaux fascicules du lexique des discours de Gicéron parMERGUET, ainsi
que du Lexique de Tacite de Gerber et Greef. (Pour l'appréciation, voif
les précédentes années de la R. des R.) Lexique de Gésar et de ses con-
tinuateurs, par 0. Eichert (7° éd. corrigée). A profité des critiques du rp.,
5 qui demande encore qq. rectifications. Lexique de Gornelius Nepos pa
G. A. Kocii (4'' éd. corrigée et augmentée). Sérieusement amélioré. Lexi-
que de Quinte-Gurce par 0. Eichert (2"* éd. corrigée). Très soigneusement
remanié. Lexique de l'Enéide, à l'usage des classes, par G. A. Kocn. Ou-
vrage posthume, publié par V. H. Koch. Ge n'est qu'un extrait du grand
le lexique de Virgile du même. Lexique d'Horace, par G. A. Kocii (2° éd.
en partie remaniée). Additions et corrections notables. On ne s'explique
pas le silence absolu gardé sur l'éd. des satires de H. Frilzsche. 2 pages
de rectifications. Lexique des Métamorphoses d'Ovide, par Joh. Siebelis
(5e éd. par Fr. Polle). Tenu au courant avec un soin admirable. G. Pau-
15 cker, Suhrelictorum lexicographiae latinae scrutarium. Abondance de maté-
riaux nouveaux. Autres, sous forme d'addenda au lexique de Georges,
dans Zeils. oesterr. Gymn. (le rp. dit ne pouvoir admettre tous ces mots,
tirés de S. Jérôme pour la plupart, dans son Lexique qu'ils grossiraient
outre mesure). Ph. Thielmann, De sermonis proprietatibus quae Ifguntiir
20 apud Cornificium et in primis Ciceronis libris. Utile. D. Rlnge, Zum Sprach-
gebrauch des Caesar. 1 ('et, que, atque, ac'). Bienvenu. L'auteur montre
par beaucoup d'exemples que les classiques mêmes ont joint souvent ces
particules <à'nullus, nemo, nihil, numquam, nusquam'. Aug. Stinner,
De eo quo Cicero in epistalis suis usus est sermone. Réimpression d'excellents
25 'programmes'. G. Landgraf, De Ciceronis elocutione in orationibus pro P.
Quinctio et pro Sex.RoscioAmerino consincua. Très consciencieux. 0. Sciiuess-
LER, De praepositiojium ab, ad, ex, apud Ciceronem usu. Riche collection
d'exemples. B. Kuttner, De Propertii elocutione quaestiones. Liste des mots
dont traite cet opuscule. Max Sander, Der Sprachgebrauch des Rheiors Aji-
3) naeus Seneca', 2. Nombreuses additions à la Syntaxe historique de Drueger.
G. Paucker, 'De latinitate Glaudiani poetae' (Rhein. Mus.). Ed. Woellfliii
(Sitz. bayer. Akad.) ' Ueber die Latinitaet des Afrikaners Gassius Félix.'
Fr. Ullrich, De verbo'um compositorum quae cxstant apud Plautam structura.
Extrêmement utile pour la lexicographie, témoigne d'une connaissance
35 approfondie de Plante et des autres poètes. Richard Jonas, Zum Gebrauch
der verba frequentativa und intensiva in der aelteren lateinischen Prosa. {Cato,
Varro, Sallust). Gontin nation de deux précédents travaux (1871 et 1872) du
même sur les mêmes verbes. ENGELHARDT,Passiue Verba mitdemAccusativ und
der Accusativus Graecus bei den lateinischen Epikern. Analyse. Ed. WoELFF-
40 LIN, Lateinische und romanische Comparution. Très intéressant pour l'élude
du latin lui-même. Gottlob Richter, Beitrag zum Gebrauch des Zahlwoi^ts im
Lateinischen (1. Tite-Live.) Extrêmement consciencieux. A. Draeger, ïîisto-
rische Syntax der lateinischen Sprache. Id. Nachtraege zur lateinischen Syntax.
. (c Draeger a le grand mérite d'avoir rassemblé les matériaux isolés d'une
•45 syntaxe historique de la langue latine, et d'en avoir composé une œuvre
sans doute encore partiellement imparfaite. » Le 1" vol., aujourd'hui
parvenu à sa 2' éd., a été porté de 142 pages à G71. Neuf pages daddiiions
et rectifications, pour aider à un pareil remaniement du tome 2. L'auteur
n'a pas assez mis à profit les écrivains antérieurs à Auguste, Gicéron, les
50 poètes de l'âge classique. J. Oberdick, Studien zur lateinischen Orthogra-
phie. Très approfondi. L'orthographe normale serait celle du temps de Quin-
tilien ; elle se déterminerait au moyen des témoignages de grammairiens,
contrôlé avec le secours des inscriptions, et complétés au besoin par Té-
%
I
Il
LEIPÎÎIGEli STUDIEK. 111
tymologie. (1. KoFFMAiNE, Gcschichte des Kirchenlateins (i, 1). Nombreuses
traces de précipitation et d'inexactitude. F. Lutermacher, Bcr Vrodigien-
(flaube und ProdUjienstil der Roemcr. Extrêmement précieux, même pour
la lexicographie. Suit une appréciation tout à fait élogieuse de Téd. an-
glaise du 3^ livre des lettres de Pline, due à John E. B. Mayor, et dédiée au &
rp. ; ainsi que de plusieurs articles du même pub iés dans Journal ot
philology.
Nekrologe [Conrad Bursian.] Mannhardt (Johann Wilhelm Emanuel,
de Friedrichstadt sur l'Eider), né en 1831, mort en 1880. Travaux sur la
mythologie germanique. Quelques-uns, manuscrits et légués par lui à la lo
Bibl. de TUniv. de Berlin, sur diverses questions de mythologie antique
(Lityersès, Eleusinies, Lupercales, etc.) [G. Mannhardt.] 1| Haakh (Adoll,
de Heilbronn). 4815-1881. Arliclesdans l'Encyclopédie de Pauly sur la reli-
gion des Égyptiens, les Gentes romaines, etc. Traductions de Polybe et
(partielle) deSénèque. Travaux sur l'histoire de l'art allemand. [E. Herzogl- i5
«[ Cookesley (William Gifford, de Cambridge) 1803-1880. Éditions d'au-
teurs classiques, notamment d'odes choisies de Pindare, avec notes;
cartes d'Athènes et de Rome [Mayor]. ^Zechmeister (Joseph, de Schaer-
ding, dans la Haute-Autriche) 1852-1880. De scholiis Yindobonensibus ad
Horatii artem poeticam ; articles sur Paulin de Noie, sur les travaux rela- 20
tifs à Homère [D'après M. Gitlbauer.] ^ Kopp (Waldemar Edmund, de
hemmin). 1825-1881. Travaux d'ensemble, fort bien accueillis, à l'usage
de la jeunesse et des gens du monde, sur la littérature et les antiquités
grecques et romaines. ^[ Danz (Heinrich Emil August, d'Iéna), 1806-1881.
Ouvrages de droit romain, par ex. Commentatio de Sabina confarreatio- «&
nis origine ; Lehrbuch der Geschichte desRoemischen Rechts (2 éditions);
Beitraege zur Geschichte der Entwickelung des Redits bei den Roemern ;
Aus Rom und Byzanz. [D'après Wendt.j ^ Warschauer (Hermann, de
Kroloschin, dans la province de Posen). 1840-1880. Bon Ira^vail De per-
lécti apud Homerum usu ; une syntaxe latine et autres livres de classe ; 30
programme remarqué sur la S'' ode du livre 3 d'Horace. [Badt.] •[Fickert
(Karl Rudolf, des environs de Neuhaldensleben). 1807-1880. Divers travaux
sur Sénèque et éd. du môme; Glossarii latini fragmenta Portensia; Thu-
cydides consulte ambiguus ; Vila Haasii (Friedrich Haase). [H. Palm.J
Y. 35
Leipziger Studien zur classischen Philologie. T. 4. 1" livr. Études
épigraphiques sur le v paragrc^ique des Grecs [Hedde J. J.Maassen].
Dans les inscr. l'emploi du v présente des variations très considérables
suivant l'époque; très restreint dans les plus anciennes jusqu'à la fin de
la 93" ol.,il se généralise toujours plus et devient à peu près constant vers <<>
la fin du 4'"s. Devant les voyelles, le v manque souvent dans les anciennes
inscr., il se trouve toujours à la fin du 4' s. ; devant les consonnes, il se
trouve déjà fréquemment même dans les anciennes inscr. Au total, il est
un peu moins fréquent devant les consonnes que devant les voyelles. Les
formes en z présentent une certaine constance; au milieu do la phrase, ^^
elles retiennent volontiers leur v aussi bien devant les consonnes que
devant les voyelles. La lettre v manque in pausà, avec une grande régu-
larité, devant les voyelles et devant les consonnes, dans un grand nombre
d'inscr. antérieures à403. Après avoir exposé les opinions des grammairiens
anciens et modernes surla nature et l'origine de cette lettre. M. conclut 60
qu'elle n'est pas un signe d'antiquité, mais une lettre parasite destinée à
faciliter la prononciation. ^[ Études sur les sources des scolies de Thucy-
dide [E. Schwabej. L'auteur s'occupe dans le présent article des auteurs
112 1881. — ALLEMAGNE.
des scolies, se réservant d'examiner une autre fois leur autorité. C. \.
Des manuscrits et des éditions. C. 2. Des commentateurs que citent les
scolies : Antyllus, Asclépiade, Phoebammon (Tzelzôs, Epaphrodite), Mar-
cellin. C. 3. Des autres commentaires sur Thucydide : Didyme, Nume-
5 nius, Vestin, ïiberius, Claudius Didymus, Evagoras, Héron, Porphyre,
Aspasius de Byblos. C. 4. Grammairiens et lexicographes d'où dérivent
les scol. de Th. : Hérodien, Choeroboscus, Ammonius, Moeris; les atticis-
tes, Pausanias, Aelius Dionysius, Pholius, Suidas, Hesychius, Harpocra-
lion. Append. 1. Les sources principales des scol. appartiennent aux 3
premiers siècles de notre ère; la rédaction des scol. dans leur forme ac-
tuelle doit être placée entre Justinien et Suidas, et plus près de Justinien.
Append. 2. Index des scol. que Suidas a transcrites de son cod. ^ Mélanges
[J.H.LipsiusJ. l**'Les Archontes dans l'Aréopage. INos manuels enseignent
que les 9 archontes sortant de charge entraient dans l'aréopage après
15 avoir rendu compte de leur gestion. Mai*; ce n'est que la moitié de la vé-
rité. Des passages analysés par L. prouvent que pendant l'année même de
leur archontat ils siégeaient et votaient dans l'aréopage. De plus, il faudra
admettre que l'aréopage ne soumettait pas ces nouveaux membres aune
dokimasie formelle. — 2° Chronologie d'Hellanicus. Note contre l'opinion
20 de Diehl qui admet 496-4H comme date de H. — 3° Une correction de
Thucydide tirée de Dion Cassius. S'appuyant sur un passage parallèle de
Dion (40, 7), l'imitateur du Th., L. corrige le passage de Th. 2, 16 en pla-
çant le mot Tvc'.voijcy.aîa devant ÈTrotoùvro. — 4° Sur le calendrier béotien. L'es-
poir exprimé (vol. 3, p. 213) s'est promptement réalisé et le 12'' nom do
25 mois 'A-yptwvicç a été retrouvé sur des inscr. de Chéronée. 11 occupera la 4^
place et le Pamboiotios par conséquent la 10'.
^1 2Mivr. DeVarronianae doctrinae apudPlutarchum vestigiislP.Glaes-
ser]. G. examine d'abord les passages où l'on a cru reconnaître à tort, ou
sans raisons suffisantes, l'autorité de Varron; puis il montre que même
ao pour ceux où Varron est incontestablement la source première de Plutar-
que, il est, peu probable que celui-ci ait puisé directement dans l'auteur
latin. ^ Contributions à la mythologie d'Arcs et d'Alhèna [F. A. Voigt].
1. Ares en Étoile. 2. Sur le caractère d'Ares en général. 3. Ares à Thèbes.
4. Ares, dieu des Hyantes. 5. Ares à Tégée et à Olymple. 6. Ares dans sa
35 relation avec Triteia et Aglauros. 7. Tydée etDiomède. 8. Persée. a) Per-
sée et Dionysos, b) Persée et Gorgo. c) Chrysaor, Pégase. 9. Adraste,
Areion. a) Erinys. b) Poséidon, Hippios et Demcter Erinys. c) Le cycle
mythologique de Kolonos Hippios à Athènes, d) Potinae. e) Areion. f) Les
Euménides à Sicyone et k Argos. g) Adraste et l'expédition des Sept con-
40 tre Thèbes. 1 Mélanges épigraphiques [G. Curtius]. 1. La forme vnl = sjtî
qui n'avait pas été admise jusqu'à présent par la plupart des philologues,
quoiqu'elle se trouve dans qqs manuscrits, est confirmée par une inscr. de
lalysos. Ce fait devrait engager à moins de méfiance à regard de cette
forme que donnent de bons mss. de Théocrite et Bion. Quant à l'explica-
45 tion, c'est probablement un emploi abusif du plur. pour le sing. — 2. C.
relève quelques formes curieuses qui se trouvent dans les 2 inscr. de Ka-
miros et lalysos publiées par G. T. Newton. Outre x-oîva et Trefi^oXi^ôxiat
mentionnés dans les Grundz. d. gr. Etym.; il note £Ù3c-^£ïo6xt dans le sens
passif; 'AXe/.Tpivx; £x,6c'p,£'.v = Ubehxi et ÈaTocÀa. Une nouveauté épigraphique
50 est T&ùTct qui n'est connu que par les fgmts de Sophron chez Apoll. Dysc.
L'inscr. de Kamiros 1.17 donne irapa-^ÉvwvTi peut-être simple fauted'urllio-
graphe. — 3. Le dernier mot cù^aaoj de l'inscr. d'Abou-Simbel étudiée par
Kirchhotr et Abel, n'est pas suffisamment clair. Ne pourrait-on pas y voir
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 113
où^ajAw, c.-à-d. cù^afAo'ôev, désignation plaisante que se serait donnée Pele-
kos, soit qu'il eut été un enfant trouvé, soit par allusion à sa vie errante.
— 4. La forme pamphylienneu poXsaevu; doit être lue ù pwXTîaevu; et doit s'ex-
pliquer comme provenant d'un présent po)X£ou.xi qui serait à pwXoaat, p&6Xc(jt,ai
comme at^£ou,ai à at'^o|j,at. BoXinaevu; Serait par la même ligne que èp&uXYiôyiv, 5
^oûXr.di; et est à PoûXsrai COmme sXxs'.u à êXxsTXi; [Aax,£ctTO à aâyjTai. H. G.
Literarisches Centralblatt. 1 jr. Deutschmann, De Babrii choliambis
[]. Pas de résultats solides. ^ Heine, De ratione quae Platoni cum poetis Grae-
corum intercedit [J.]. Beaucoup de résultats à considérer. ^ 'iwâwou OiXc-
•7:ovou TTepl twv 5'tacpopw; Tovoujxsvav Ed. EgENOLFF [G. M... r]. E. n'a paS 10
corrigé plusieurs fautes visibles du texte. %^ 8 jr. Boetii commentarii in
Ubrum Aristotelis T^içi £?îj.Yiv£îa;. Rec. Meiser. P. 2. 2° éd. [A. E.]. Annonce.
^ E[3ENL0HR, Des lateimsche Verbum [Bgm.]. Manqué. ^ Langen, Beitraege
zur Kritiku. Erklaerung des Plmitus[]. Une foule d'excursus soignés. ^^^1 5 jr.
Baumgaertner, Ueber die Quellen des Cassius Dio fur die acltere roem. Ges- 15
chichte [].De bonnes choses; mais prèle à de graves critiques. ^ Archime-
dis opéra omnia. Vol. \. rec. Heiberg [— z— r— ]. Très bon. ^ Theognidis
reliquiae. Ed. Sitzler [B.]. Le critique n'accepte ni la méthode ni les ré-
sultats de S. ^ Nicephori opuscula historica. Ed. C. de BooR (Accedit Ignatii
Diaconi vita Nicephori) [B.]. Beaucoup de soin et de sagacité If Harant, 20
Emendationes et adnotationes ad, T. Livium[\. E.]. Travail solide à recom-
mander aux amis de T. Live. ^ Schreiber, Die antiken Bildwerke der Villa
Ludovisi [Bu.]. Description très exacte. 1[^ 22 jr. Theognidis elegiae. (2^ éd.)
Rec. Ziegler[B.]. Annonce.^ Weinkauff, De Tacito dialogi qui de oratoribus
inscribitur auctore, nouv. éd. [A. E.]. Bon à consulier, bien qu'en retard sur 25
plusieurs points. ^[^ 29 ]?. ScnmTLER, Almindeiig Kriegshistorie []. Annonce
de ce livre qui traite de la 2^ guerre punique au point de vue militaire. ^Hus-
CHKE, Die neue oskische Bleitafel []. Soigné. Fait avancer la question. ^[^
5 fév. Thouret, Ueber den gallischen Brand [F. R]. Résultats évidents en géné-
ral. <v. R. d. R. 5, 30, 29>. T| F. Dahn, Vrgeschichte der germanischen u. ro- 30
manischen Voelker []. De grande valeur. ^ Marty, Di> Frage nach der geschi-
chtlichenEntivickelung[].E}ice\\e{\[e réfutation de la théorie Magnus=:Geiger.
L'argument tiré des peintures de Pompei est probant. ^[EngelmaNxN, Biô/i'o-
theca scriptorum classicurum. 8^ éd . par Preuss- Sect. 1. Scriplores graeci [].
Très bon. Peu de fautes. ^ Euripides, ausgewaehlte Tragoedien. Vol. 4. Bip- 35
polyte. Erkl. v. Barthold, (1 pi.) [J. K.]. Très louable, bien que tout ne soit
pas à approuver. ^T[ 12 fév. Beckurts, Zur Quellenkritik des Tacitus, Plu-
tarch, Sueton u.Dion Cassius. Das Vierkaiserjahr [F. R.]. Argumentation géné-
ralement habile et prudente. ^ G. VoIgt, Die Wiederbelebung des classischen
Alterthums, T. 1. 2° éd. remaniée []. Instructif. ^^ 19 fév. Allen, Der Far- 40
bensinn [G. E. M.]. Combat la théorie Magnus-Geiger <v. pi. h. 5 fév.>. ^
Poetae latini aevi carolini. Rec. Duemmler. T. 1. P. 1. [E... t]. Très méritoire.
Tl^ 26 fév. Valeton, De Polybii fontibus et auctoritate [J. Science solide, ré-
sultats sinon toujours justes, au nioins vraisemblables. *|f Georges, Aus-
fûhrliches lateinisch.-deutsches Handwoertei^buch.l*' éd.[\.].Tvès recomman- 45
dable malgré qqs. erreurs. H R. Foekster, Farnesina-Studien[U.i.]. Beaucoup
de prudence et de sagacité dans cette élude relative à rarchéologieetùla
philologie classiques. ^1 5 mars. J. v. Falke, Hellas u. Rome Fasc. 6-35
[Bu.]. Belles illustrations, style agréable, mais F. n'est pas au courant de
la science et commet beaucoup d'erreurs. ^ Warncke, De dativo pluralis 50
graeco [(?)]. Annonce. H Die Naturgeschichte des C. Plinius Secundus Trad. et
annoté par Wittstein, liv. 1. [A. E.]. Mauvais. ^ Das Kuppelgrab beiMenidi
éd. par l'Inst. arch. allemand. []. Important. Les planches sont d'une
R. DE PHiLOL. ; Juillet 1882. — Revue des Hevues de 1881. YI. — 8
114 1881. — ALLEMAGNE.
bonne exécution. % Schulze, Mykenaî []. Rencontrera peu d'approbation.
^^ i2 mars. Revue de l'histoire des religions. T. i. []. Annonce du l®*" n®.
% Herm. Schmidt, Exegetischer Commentar zu Plato's Theaetet [W.hlr.b].
Loué. ^ Fr. Haase, Vorlesungen ùber lateinische Sprachwissenchaft. P. 2,
5 éd. par Herm. Peter [Cl.]. Éloges tempérés par qqs. critiques. ^ Huemer,
Ueber ein Glossenwerk zum Dichter Seduhus [A. R.]. Loué. "lyPOLiTTS, Ar,u.tô^£t;
jxsTewpoXo-ytxot [1.6Ô01 [K.K.]. Approfondi. T[ Karsten, De inkomsten en uitga-
ve?iî;a?idenromemsc/ie?isfaai.[]. N'est guère scientifique.^^ 19 mars. Arislo-
telis Ethica Nicomachea. Éd. et commentaire de Ramsauer, avec lettre critique
10 de SusEMiHL[].Ne répond pas à qu'on est en droitd'attendre deR. ^ Deppe,
Der roem. Rachekrieg in Deutschland (14-16 ap. J.-G.) []. Intéressant mal-
gré qqs. combinaisons douteuses. ^Zmzow, Psyché u. Eros [Bu.]. Contes-
table sur biendes points. ^^ 26 mars. Lucian Mueller, Q. Horatius Flaccus.
Eine literarhistorische Biogimphie [A. R.]. Bien écrit en général, mais il ne
15 manque pas de choses superflues. ^ Schwartz, Wolken u. Wind. Blitz u.
Donner []. Ecrit mythologique intéressant, mais qui soulève de nombreuses
objections, f Weber, Le Sipylos (pi.) [J. S.]. Instructif. ^% 2 avr. Bruns,
Plato's Gesetze vor u. nach ihre Herausgabe durch Philippos v. Opus. [W. hlr.
b]. Résultats aussi convaincants qu'ils peuvent Tétre en pareil sujet. ^
20 Deecke, Etruskische Forschungen. Fasc. 3. les prénoms étrusques []. D. est
incontestablement une autorité sûre en cette matière.^ Wisso\vA,De Ma-
crobii Saturnaliorum fontibus. — Linke, Quaestiones d. M. S.f. [A. R.]. 2 bons
travauxqui font avancer la question. ^^9 avr. G. Jul. Schneider, De Dîo-
dori fontibus (1-4) [F. R.]. De bonnes remarques dans le détail, mais S.
25 se décide trop souvent par des raisons subjectives. ^SEDLMAYER,ifr^ï^sc/ler
Commentar zu Ovid's Heroiden [A. R.]. Travail réussi. ^ Schliemann, Bios
Stadt u. Land der Trojaner (pi.) [Bu.]. Gonstiue un progrès important sur
les ''Trojanische AUerthûmer". Analyse et observations du critique. ^^
16 avr. ScHLiCHTEiSEN, De fide historica Silii Italici [F. R.]. Examen métho-
30 dique conduit avec pénétration et sagacité. ^ CoUuthi Lycopolitani carmen
de raptu Helenae éd. Abel [A. Lch.]. Très utile, surtout comme recueil de
tout ce qui peut servir à la critique du texte, ^ Sanders, Neugriechische
Grammatik (d'après Edg. Vincent et Dickson) [M... r.]. Bonne introduc-
tion à l'étude du grec moderne. ^ Muellner, Emona. Archaeologische Studien
35 ausKrain. 7 pi. [Bu.]. Recherches méritoires, bien que la compétence de
l'auteur laisse à désirer. ^ A. v. Goeler, Caesar's gallischtr Krieg et Atlas zu
Caesar's gallischem Krieg []. Nouvelle éd. remaniée par le fils de l'auteur. ^
Mueller-Struebing, 'A6r<va{(ov T:oXtTÊ(a(Philol.) [G. B.]. Le Critique place la date
de composition avant la bataille d'Amphipolis et du vivant de Cléon, non
40 pas entre 417 et 414 comme M.-S.; il approuve l'attribution donné parM.-S.
à Phrynichos et n'accepte qu'en partie les résultats de l'auteur concernant
le but de cet écrit. En somme c'est un des travaux les plus marquants
qui aient été faits dans ces derniers temps sur le domaine de l'histoire grec-
que. Art. étendu. ^^ 30 avr. Bahnsch, Des Epicureers Philodemus Schrift
45 7îs?î (HîfAcîwv y.%\ ar,{;.£ta)(T£(ov []. Expositiou clairc et j udicieusO'. % Beloch, Der
italische Bund ujiter Roms Hégémonie [F. R.]. '1res important malgré de nom-
breuses fautes de détail. Servira de point d'appui pour des recherches ul-
térieures.^ Boeder, Beitraege zur Erklaerung u. Kritik des Isaios [H.]. Con-
testable sur certains points de droit et de grammaire. ^ L. Havet, Le Que-
50 rolus []. Beaucoup de soin et d'application consacré à l'étude d'une œuvre
de valeur problématique. Le critique conteste l'emploi continu des vers.
^^7 mai. L. v. Ranke, Weltgeschichte P. 1. Les plus anciens groupes de
peuples historiques et les grecs. 2^ éd. []. Grands éloges. 1 Julianiimpera-
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 115
torii librorum contra Christianos quae super sunt . rec. Neumann [L.]. Contribu-
tion critique de haute valeur. L'ouvrage intéressera les historiens aussi bien
que les théologiens. ^[^ 14 mai.SACHAU, UeberdieLagev. Tigranokerta. {Ahh.
Akad. Wiss. Berlin). [Th. N.]. Témoigne d'un jugement sain et d'une pleine
connaissance du sujet. •![ Hensell, Griechisches Verbal- Ver zeichmss[\.¥.]. 5
Bon livre de classe. ^ Ruge, Bemerhungen zu den griechischen Lehnwoertern
im Lateinischen [0. W.]. A consulter avec prudence. % Q. Carti Rufl historia-
rum libri. Rec. VoGEL [A. E.]. Excellent. Le critique se réserve une appré-
ciation détaillée dans lahresb. de Bursian. %^ 21 mai. Burckhardt, Die
Zeit Constantin' s. 2^éd.[]. Livre excellent bien qu'on puisse reprendre plus lo
d'un point de détail. ^ Fox, Die Kranzrede des Demosthenes [B.]. Beaucoup
de bon. ^ Pomponii Melae de chorographia libri 3. Rec. Frick [A. E.]. Peu
de nouveautés, mais reproduit exactement la tradition. C'est l'éd. la plus
commode et la plus sûre. m[28mai. Hart, De Tzetzarum nomine vitis scriptis
[B.]. Très bon de tout point. ^1 Publilii Syri Mimi sententiae. Rec. 0. Frie- i5
DREiCH []. Du soin, mais ne constitue pas un progrès. %^ 4 jn. Orphei
lithica (accedit Damigeron de lapidibus), rec. Abel [A. R.]. Bien soigné,
utile surtout grâce à la découverte d'un ms. très important. % Holtze,
Phraseologia Ciceroniana [A. E.]. Utile, ^^f 11 jn. Munk, Geschichte der grie-
chischen Literatur. 3° éd. par R. Voloiann. P. 1 et 2. (Depuis le commen- 20
cément de la prose attique jusqu'à la fin de l'hellénisme.) [Bu.]. On aaiïaire
à un guide sûr. ^^ 18 jn. Osthoff et Brugman, Morphologische Untersu-
chungen auf dcm Gebiete der indog. Sprachen. P. 3. [D.lbr.ck]. Beaucoup de
nouveautés; instructif sinon toujours convaincant. ^ Boltz, Die Bibliothe-
ken der Kloester des Athos d'après Sp. Lambros [V. G.]. Annonce. ^ Lyco- 25
phronis Alexandra. Rec. G. Kinkel [B.]. S'est occupé surtout des scolies
du cod. Marcianus, où il reste beaucoup à faire pour la critique, même
après K. ^ Horawitz, Erasmiana. Fasc. 2. [Bu.]. Le critique (Bursian) ren-
voie à son lahresbericht 1876. ^% Pausaniae descriptio arcis Athenarum. Ed.
d'O. Jahn revue par Michaelis (Carte de Kaupert) [Bu.]. Annonce de cette 30
éd. qui a été très augmentée. T[ A. Th. Christ, Die Wage des Zeus bei Homer
in e [Bu.]. Manque de maturité et de pénétration. ^^ 25 jn. Plotini Enneades
éd. (Vol. 2) et trad. (T. 2) par H. Frid Mueller []. 2 travaux très estimables.
^ Heisterbergk, Ueber den Namen Italien []. Recherches conduites avec mé-
thode et sagacité et qui éclairent maint point obscur. ^ Liers, De aetate et 35
script ore libri qui fertur Demetrii PhalereiT^Eçl £p|;.Yiv£Îaç [B.]. N'a pas réussi
à prouver que l'auteur est Démétrius de Phalère. ^Mueller-Struebing, Thu-
kydideische Forschwigen [F. R.]. Foule d'observations tines, de belles décou-
vertes, d'excellentes corrections, de remarques d'une grande portée. ^
F. Becker, Die heidnische Weihformel D-M auf altchristlichen Grabschriften 4o
[Bu.]. Les fac-similés constituent la meilleure partie de l'ouvrage. Analyse
et l'ectifications du critique. %^ 2 jl. Abhandlungen des archaeologisch-epi-
graphischen Seminars der Ùniv. Wien. 2. Les voyages de l'empereur Hadrien
par J. DuERR [F. R.]. Apporte une série de dates nouvelles et importantes
et corrige les résultats de ses devanciers. Éloges. ^ Aristophanis Ra?iae. Rec. 45
A. V. Velsen [— g]. Une exactitude trop minutieuse dans le relevé des
variantes. La receiision du texte, prudente en général, prête à des critiques
de détail. ^ Aristophanis comoediae. P. 2. Lysistrala. P. 3. Ecclesiazusae.
Rec. Blaydes [— g]. Ne sont pas des modèles de critique ni d'exégèse,
mais des sujets intéressants pour un examen approfondi. ^ H. Flach, Der 50
Tanzbei den Griechen [Bu.]. Les principaux résultats sont exposés d'une
manière compétente. ^^ 9 jl. A. de Ceuleneer, Essai sur la vie et le règne
de Septime Sévère []. Du soin, de Tapplication, une critique judicieuse, une
116 1881. — ALLEMAGNE.
connaissance approfondie des sourcesetdes auteurs récents. ^Comicorum
atticorum fragmenta. \o]. i. Antiquae comoediae fragmenta éd. Kock [—g].
Eloges et rectifications. ^ Fragmenta philosophorum graecorum. Vol. 3. (Les
Platoniciens et les Péripatéticiens) éd. Mullach [W.hlr.b]. Indispensable
b bien qu'incomplet.^ Soltau, Ueber Entstehung u. Zusammensetzung der altroe-
mischen Volksversammlungen[L...e]. Long art. d'une polémique assez âpre.
^^ 16 jl. MkTLAT.Grundzûge der Geschichte.P. i : Histoire ancienne []. Assez
utile ^ K. LuGEBiL, Der Genetivus singularis in der sog. zweiten altgriechis-
chen Declination []. Théories souvent contestables au point de vue de la
10 linguistique moderne. ^ C. Koehler, Das Thierleben im Sprichiuort der Grie-
chen u. Roemer. [A. M. 0.]. Observations du critique sur la disposition. Qqs.
erreurs. ^^ 23 jl. v. Veith, Vetera castrai]. Loué. 1 Kraz, Die drei Reden
des Perides bei Thukydides []. Trad. généralement réussie. ^ Stark, Vor-
traege u. Aufsaetze. éd. par G. Klnkel [Bu.]. Intéressera ceux qui se livrent
15 aux recherches d'archéologie et d'art. ^^ 30 jl. Elter, De Joannis Stobaei
cod. Photiano [B.] Beaucoup de sagacité. ^ Ch. Graux, Essai sur les origines
dufondsgrec deVEscuriallB.]. Livre extraordinairementapprofondietd'une
importance capitale pour l'histoire de la renaissance des études classiques.
% VoGEL, De Hegesippo qui dicitur Josephi interprète []. Soigné et couvai n-
20 cant dans les points principaux. *|[ Thaer, Die alt-acgyptische Landwirths-
chaft (pi.) [G. E.]. Se lit aisément. Qqs. erreurs, ^t 6 août. M. Tulli Cice-
ronis scripta. P. 2. Vol. 1 : Pro Roscio Amerino, pro Hoscio comoedo, div,
in Q. Caecilium, in C. Verrcm. Ed. C. F. W. Mueller [A. E.]. Eloges. 1
WUESTENFELD, Das Heerwesen der Mahammedaner u. die arabische Uebersetzung
25 der Taktik des Aelianus[]. Très soigné <v. R. des R. 5, 5, 36). ^% 13 août.
BuLLiNGER, Aristoteles u. Professer Zeller []. Polémique grossière et confuse.
^ Enmajnn, Untersuchuîigen iXber die Quellen des Pompeius Trogus [F. R.].
Jugement sain; beaucoup d'application. ^ Archimedis opéra omnia (avec
comment. d'Eutocius) T. 2. (1 pi. photolithog.) éd. Heiberg (— z— r.).
30 Annonce. ^ Kvigala, Neue Beitraege zur Erklaerung der Aeneis [A. R.\. Éloges
et observations du critique. ^ H. Jordan, Capitol, Forum u. Sacra Via in
Rom. i. pi. lithog. [Bu.]. Analyse et éloges. 1^ 20 août. Ewald, Der Ein-
fluss der stoisch-ciceronianibchen Moral (dans l'Eihique de S. Ambroise) []. Re-
cherches conduites avec savoir, prudence et clarté; résultats justes. ^Bm-
85 DER, Tacitus u. die Geschichte des roemischen Reiches unter Tiberius [A. E.]. Ne
résout pas la question; contribution méritoire néanmoins. ^C.Pauli, Efrws-
kischeStudien. Fasc. 3. [W. D — e]. Il n'y a que 5 interprétations nouvelles
et sûres. ^R.NicOLAi, Geschichte der roemischen Literatur. [A. R.]. N'a d'autre
mérite que d'être cher. <v. R. des R. 5, 103, 14>. 11[ 27 août. xMerguet,
40 Lexicon zu denReden des Cicero. T. 2. [A. E.]. Ouvrage très complet. ^ Cons-
tats, De sermo«e Sallustiano []. CompiinUon non sans valeur, mais qui
n'est pas à la hauteur de la science actuelle. ^ Szanto, Untersuchungen
ùber das attische ^taatsrecht. []. Fait avec habileté. ^% 3 sept. Glaser,
Publius Vergilius Maro als Naturdichter u. Theist [A. R.]. Intéiessant, mais
45 souvent contestable et diffus. ^Gravenhorst, Die Entwickelungsphasen des
religioesen Lebens im hellenischen Alterthum [F. R.]. Ouvrage populaire où des
assertions discutables sont présentées comme des faits acquis. ^ Kopp,
Griechische Sakralalterthiimer [Bu.]. Des paities superflues, d'autres passa-
bles. ^^ 10 sept. Petersen, Quaestiones de historia gentium Atticarum [F.
50 R.]. Comble très heureusement une lacune. ^Clermont- Ganneau, L'ima-
gerie phénicienne et la mythologie iconologique chez les Grecs. P. 1. : la coupe
phénicienne de Palestrina (8 pi.) [Bu.]. Paraît fort contestable au criti-
que. ^ Jak. KeUjER, Die cyprischen Alterthumsfunde [Bu.]. Emprunté en
m
LITERARISCHES CENTRALBLATT. H7
grande partie à Stern <v. R. des R. o, 104, 41 >. Aurait pu rester inédit sans
préjudice pour la science, ^•jj 17 sept. J. Klein, Fasti consulares inde a Cae-
saris nece usque ad ùyiperium Diocletiani. []. Beaucoup de travail. ^ POEHL-
MANN, Die Anfaenge Roms [F. R.]. Excellent à tous égards. ^ Gaius, institutes,
6« éd. d'après l'apographum de Studemund, par E. Dubois [S — t]. Travail s
de compilation, intéressant néanmoins par un relevé complet des conjec-
tures. ^ E. Legrand, Recueil de contes populaires grecs [Rho. Koe.]. Trad. très
exacte. ^% 24 sept. Nohle, Die StaatslehrePlato's. []. N. a le mérite de rap-
peler l'altenlion sur les éléments « realistisch » dans Platon. ^Flegler,
Geschichte der Demokratie des A'tertums []. Ouvrage de vulgarisation non lo
sans mérite. ^ E. Huebner, Ueher mechanische Copieen von Inschriften []. Très
utile. %% i oct. Ed. de Hinojosa, Historia del derechoromano. [Hr.]. Témoi-
gne d'une lecture étendue et d'une grande habileté. ^ Ribbei.k, Fr. W.
Ritschl. T. 2. [zl.]. Excellente biographie; aucun des traits essentiels de
Rilschl n'y manque. ^^I 8 oct. Maehrel, Plato's Ideal-Staat [W.hlr.b]. Sensé, is
mais rien de neuf. Style parfois obscur. ^Teichmueller, Literarische Fehden
(au 4« s. av. J.-C.) [Id.]. On peut se demander si les résultats seront dura-
bles, malgré l'esprit et le savoir de T. ^ Pohl, Das Ichthys-Monument von
IAutun []. Jugement sain, bonnes connaissances épigraphiques, mais pas
de résultats réels sauf une conj. estimable (vers 7). ^^ 15 oct. Lauth, 20
Aus Aegyptens Vorzeit (depuis les origines jusqu'à Auguste). Fasc. 3-5 [E.
M.]. Sans valeur. « Les philologues classiques pourront apprendre avec
intérêt que Manéthon a été le bibliothécaire de Ptolémée Philadelphe, et
Ératosihène, son successeur. » ^ Dahn, Urgeschichte der germanischen u.
romanischen Voelker T. 1. Livr. 3 et 4. []. Loué. ^^ 22 oct. Mahaffv, Ueber 25
den Ursprung der homerischen Gedichte. — Sayce, Ueber die Sprache d. h. G.
Trad. d'iMELMANN [S.]. Beaucoup de suppositions hardies chez M. L'ou-
vrage de S. à côté de choses instructives en contient beaucoup de fausses
ou contestables. ^^ 29 oct. Vanicek, Etymologisches Woerterbuch derlatei-
nischen Sprache. 2« éd. remaniée [M. S.]. Beaucoup d'application <v. R. des 30
R. 3, 105,47 et 108, 12>. ^ T. Liviab urbe co^zd/^a iiôn. Rec. H. J. Mueller,
P. 1. Livres 1 et 2 [A. E.]. Annonce et observations critiques. ^[T 5 nov.
Steup, Thukydideische Studien. Fasc. 1. [B.]. Soigné, mais S. etîace trop faci-
lement, et violente le texte. ^ Nonni Panopolitani paraphrasis s. evangelii
Joannei. Ed. Scheindler [A. Lch.]. Éd. dont les défauts sont rachetés par de «5
sérieuses qualités. T[ T. MacciPlautiAsinaria.Rec.GoETZ et Loewe, (accedit
cod.Ambrosiani J. 257 infer. spécimen phototypicum) []. Mérite les mêmes
éloges que le Curculio <v. R. des R. 5, 103, 12>. f T[ 12 nov. FROHSCHAMMEft,
Ueber die Principien der aristotelischen Philosophie []. N'est pas pleinement
convaincant; témoigne néanmoins d'une grande habileté d'exposition. T| 40
Bauer, Themistokles [G. B.]. B. a raison en général sur les points principaux,
mais il y aurait à faire plus d'une critique de détail. ^ Die Elf^gien des Albius
Tibullus, erk. v. B. Fabricius [A. R.]. Commentaire souvent obscur, et qui
est sans valeur scieniitlque.^ Titi Livi ab urbe conditalibri. ErkI. v.Weissen-
BORN. T. 10. Fasc. 2. Livre 45 et fgments. 2« éd. procurée par H. J. Mueller 45
[A. E.]. Fait avancer la critique du texte. ^ F. Lenormant, La Grande Grèce.
T. i. [Bu.]. Témoigne de connaissances variées; le critique relève qqs.
erreurs. ^^ 19 nov. Birt, Elpides[k. R.]. Selaisse Wve.^^ Ser^vii grammatici...
commentarii. Rec. Thilo et HagExN. Vol. 1. Fasc. 2. (commentaires sur l'É-
néide liv. 4 et 5). [A. R.]. Mêmes éloges que pour le 1" fasc. tl 26 nov. 50
ScHMiTZ, Quellenkunde der roemischen Geschichte (jusqu'à Paul Diacre) [K. J.
N.]. Mauvais. ^ Diltiiey, De epigrammatis nonnullis graecis. [A. Lch.]. 4 con-
jectures sur l'Anthologie, dont 2 sont séduisantes. Tf Martialis epigram-
118 1881. — ALLEMAGNE.
maton lib. 1. Rec. J. Flach, [A. R.]. Utile. ^ Poetae Mini aevi Carolini. Rec.
DuEMMLER, (3 pi. facsimilés photogr.) [E...I]. <v. pi. h. 19 fév.>. ^ L. v.
Sybel, Katalog der Sculpturen zu Athen [A. M— r]. Beaucoup de soin, qqs.
observations de détail du critique. ^T[ 3 déc. Exercitationis grammaticae,
5 specimina (Ed. seminarii philologorum Bonnensis sodales) [Cl.]. Essais
recommandablesde Marx, de Sonnenburg, de Walters, de H. Wolff et de
Duemmler.^Hercher, Homensc/ieAM/'saeize[Cl.].Art. instructifs, écrits avec
clarté et pénétration. ^ BaumgarteiN, De Christodoro poeta Thebano [A. Lch.].
Fait preuve d'application, de connaissance du sujet, d'un jugement sain.
10 ^^ 10 déc. POLAK, Ad Odysseamejusque scholiastas. 2® éd. Fasc. 1 . [Sr.]. Con-
trii3ution très méritoire. ^ Adam, Die Odyssée u. der epische Cyklus [Sr.]. Ri-
dicule. ^ Heerdegen, Ueber historische Entiuickelung laPinischer Wortbe-
deutungen [Cl.]. Le critique montre par un exemple la méthode de H. La
grammaire et la lexicographie profiteront beaucoup si les autres exemples
15 sont traités avec le même soin. ^^ 17 déc. The codex rescriptus Dublinensis
ofSt. Matthew gospel (Z). Éd. par Abbott, (2 pi. de facsimilés.). [C. R. G.].
Annonce de cette publication de fgments en onciale du 6® s. ^ Platarque,
vie de Démosthéne, éd. par Ch. Graux [F. Bl.]. A rendu un nouvel et im-
portant service à la philologie classique. Le critique s'accorde en général
20 avec G. pour .l'appréciation du Matritensis. ^ A. Boltz, Die hellenische oder
neugriechische Sprache [G. M. . . r.]. De nombreuses erreurs et pas de nou-
veautés. ^ MiLÂ.m,IlRipostiglio délie Venera (avec 3 pi. en héliotypie) [Bu.]
Découverte de 50000 monnaies environ <v. R. des R. 5, 292, 31 >. ^\ Begh,
Verzeichniss der alten Handschriften u. Druche (du Chapitre de Zeitz) []. Des-
26 cription exacte des mss. dont qqs. uns ont certaine valeur. ^% 24 déc.
d'EiCETUAU Socrate et notre temps []. Pas approfondi. ^W. Meyer, Die urbi-
natische Sammlung v. Spruchversen des Menander, Euripides u. Anderer [J. K.].
Instructif. T[ R. Arnoldt, Der Chor im Agamemnon des Mschylus [A. Lch.].
Très satisfaisant. ^ H. Heller, Die Absichtssaetze bei Lucian. P. 1. l'va, <a;,
30 oTTw; [Bgm.]. Contribution très méritoire à la syntaxe historique de la
langue grecque. ^ Lambros, Ein Besuch auf dem Berge Athos (Trad. de
Rickenbach) [V. G.]. Peine bien superflue : l'original se lit aisément.
Henri Lebègue.
Mittheilungen aus der historischen Litteratur. 9^ année. Fasc. i.
35 Beloch, Der Italische Bund unter Roms Hégémonie (2 cartes) [Th. Hirsch].
Exposition habile, résultats instructifs. % Hennés, Das dritte valerisch-hora
tische Gesetz u. seine Wiederholungen. (Progr.) [Zschech]. Exposé des résul-
tats. ^ Monumeiita Germaniae historien. T. 3. P. 1. Corippi Africani gramma-
tici libri qui supersunt. Rec. J. Partsch [F. Hirsch]. Constitue un pro-
40 grès marquant sur les éd. récentes. Très soigné. ^ Die Geschichtschreiber
der deutschen Vorzeit. Éd. Wattenbach. Liv. 56-58 [F. Hirsch]. La livr. 57
contient une traduction par Goste de qqs. passages d'Ammien Marcellin
et une esquisse de la vie et du caractère de cet auteur. ^ m i^a^iX 'A
)Cop,tvâTOU Tou XwvtaTO'j Ta <ra)lîdu,6va par Sp. LaMBROS. 2 VOl. [F.
45 Hirsch]. Beaucoup d'observations intéressantes, ff Fasc. 2. Wiedemann,
Geschichte Aegyptens v. Psammetich 1 bis auf Alexander d. Gr. [Evers]. Ana-
lyse détaillée et critique. ^ Das Kuppelgrab bei Menidi,éd.\)av Tinst. arch.
allemand (9 pi.) [Droysen]. Description de cette trouvaille et analyse de
la dissertation de Koehler sur les tombeaux historiques en Grèce ^
50 Unter suchung en aus .der alten Geschichte. Fasc. i. Krall, Tacitus u. der
Orient [Winckler]. Intéressant, mais surchargé de détails secondaires. %
Fellner, Forschung u. Darstellungsweise des Thukydides (critique du S^
livre) [id.]. Exposé des résultats. ^ Devaux, Études politiques sur les prin-
MITTHEILUNGEN AUS DER HISTORISCHEN LITTERATUR. 119
cipaux événements de Vhistoire romaine. T. d et 2 [Zschech]. Peu de points
de vue nouveaux; méritoire néanmoins par les qualités d'exposition. %
Fr. Thomas, BiograiMe des Barkiden Mago [Th. Hirsch^ Contribution à la
critique de Valerius Antias, qui contient plusieurs résultats importants.
^ WoLFF, Die Aufdeckiing u. Aufnahme der zu Deutz gefundenen Reste eines 5
roemischen Castrums [Scliambach]. (Pour l'analyse, v. R. des R. li, 29, 34>.
Clair et pénétrant. ^ F. Dahn, Bausteine [Doempke]. Réunion de 48 écrits.
Le style de D. est toujours clair et ferme même dans les questions épi-
neuses. 1[ F. Dahn, Urgeschichte der germanischen u. romanischen Voelker.
T. 1. Liv. 1 [Hirsch]. Analyse et éloges. 1 F. Dahn, Die Alamannenschlacht lo
bel Strassburg [Sichâeùel]. Un pea superficiel. 1[ Kaemmel, Die Entstehung des
oesterreichischen Deutschtums.T. 1 [llwof]. Épuise presque la matière. Expo-
sition claire et souvent élégante. % Krause, Helius Eobanus Hessus. 2. T.
[Kriiner]. Étude intéressante sur Eobanus Koch, poète latin qui a rendu
des services à l'exégèse et à la critique. ^^ Fasc. 3. Comptes-rendus de is
la société historique de Berlin Séance du 7 mars. Klatt traite du nombre
et de l'époque des assemblées tédératives ordinaires chez les Achéens
<v. pi. h. Jahresb. d. Geschichtsvviss.). ^ Palma di Cesnola, Cypern. Trad.
par Stern avec préface d'EBERS [Fischer]. Concerne surtout l'histoire de
la civilisation. % Posseldt, Quae Asiae minoris orae occidentatis sub Dareo^ 20
Hystaspis filio, fuerit condicio [Zurborg]. Très méritoire pour le fond; la
forme est fort incorrecte. ^ Zielinsky, Dis letzten Jahre des zweiten Punis-
chen Krieges [Bauer]. Analyse. ^ Burckhardt, Die Zeit Constantins d. Gr.
[F. Hirsch]. Peu de changements apportés à la l""" éd. Néanmoins B. s'est
tenu au courant des ouvrages relatifs à la question. ^ Gelzer, Sextus 25
Julius Africanus u. die byzantinische Chronographie. P. 1. [id.]. Annonce. ^
Sickel, Geschichte der deutschen Staatsverfassung... \^^ sect. [Bressiau].
Trouvera peu d'approbation, malgré la science de S. ^ Transactions ofthe
royal historical society. Ed. Rogers. T. 8 [v. Kalkstein]. Annonce. Un mé-
moire de Malden a trait à la marche d'Alexandre à travers l'Afghanistan. 30
^^ Fasc. 4. Comptes-rendus de la société historique de Berlin. Séance du
2 mai. Duncker traite de la bataille de Marathon. — 13 mai. Droysen traite
des rapports d'Athènes avec l'ouest. ^ L. v. Ranke, Weltgeschichte. P. 1.
Sect. 1 et 2. 2» éd. [Evers]. Éloges. En ce qui concerne l'histoire grecque,
le critique renvoie à la R. Historique <cf. intra). T[ Revue des programmes 35
[Foss]. CuNO, Die V'^rbreitung des etruskischen Stammes ïiber die italische Hal-
binsel. — Frick, Beitraege zur griechischen Chronologie u. Litteratur geschichte.
— Weber, Die nationale Politik der Athener. Habilement écrit, mais rien
de nouveau. — W. Vollbreght, Zur Wûrdi^ung u. Erklaerung v. Xenophons
Anabasis. Clair, judicieux et approfondi. — Vf ezel, De opificio opiflcibusque 40
apud veteres Romanos. P. 1. — Klimke, Diodorus Siculus u. die roemische An-
nalistik. — R. Koehler, Der roemisch-celtiberische Krieg 153-133. Clair et ha-
bilement écrit. — Berns, Ciceros Ansicht v. der Geschichte. — F. Reuss, De
Jubae régis historia romana a Plutarcho expressa. Bon latin. — Krause, Ap-
pian als Quelle fur die Zeit von der Verschwoerung gegen Caesar bis zum Tode 45
des Decimus Brutus. P. 2. — GoDT, Plutarchs u. Appians Darstellung v. Cae-
sarsEnde. — Wegehaupt, P. Cornélius Dolabella. — Georgii, Die politische
Tendenz der Aeneide Vergils. Résultats justes et bien établis. — Duerr,
Die Majestaetsprozesse unter dem Kaiser Tiberius. Diss. agréable et habilement
écrite. — Wolffgramm, Neros Politik dem Auslande gegenûber. Plaidoyer 50
pour Néron bien réussi. ^ Benndorf et Hirschfeld, Abhandl. d. archaeol.
Seminars der Univ. Wien. l» Rob. Schneider, Die Geburt der Athena (7 pi.),
2' J. Duerr, Die Reisen des Kaisers Hadrians [Winckler]. S. examine les es-
k
120 1881. — ALLEMAGNE.
sais de reconstruction et propose le sien. D. rectifie la chronologie de ses
devanciers sur des points importants. ^Mueller-Struebing, Thukydideische
Forschungen [Bauer]. Cherche à démontrer la présence d'interpolations qui
se seraient produites de bonne heure, par suite de Tadmission dans le
5 texte de gloses marginales. ^ Schubert, Die Quellen Plutarchs in den Le-
bejisbeschreibungen des Eumeiies, Demetrius u. Pyrrhus [Fischer]. Critique sé-
vère et d'un haut intérêt historique. ^POEHLMANN,D^eAn/'ae^^g'eIloms[Evers].
Méritoire, quoique contestable sur qqs points. ^ Heydenreich, Incer^^ auc-
toris de Constantino Magno ejusque matre Helena libellus [Koenig]. Instructif
10 en ce qui concerne la comparaison des légendes du moyen âge, relatives
à Constantin. % V. Wietersheim, Geschichle der Voelkerwanderung . T. 1. 2®
éd. procurée par Dahn (carte de Kiepert) [Bolze]. Constitue un progrès
marquant sur la r** éd. ^ Ebert, Allgemeine Geschichte der Litteratur des
Mittelalters im Abendlande. T. 2. Histoire de la littérature latine depuis
15 Charlemagne jusqu'à la mort de Charles le Chauve [Halm]. Excellent.
Henri Lebègue.
Mittheilungen... von Petermann, t. 27, n. 6. Nouveaux voyages en
en Arabie [Wichmann]. C'est dans le sud du pays de Midian que l'or était
exploité dans l'antiquité. Près de l'embouchure de Ouadi-Hamz, limite
20 méridionale du territoire égyptien, Burton a trouvé les ruines d'un
temple romain construit en albâtre. %^ N. 9. Voyages en Cyrénaïque
exécutés par Campcrio et Mamoli, et par Haimann et Pastore (avec
carte). Nombreuses indications de ruines, surtout à Greuna, nécropole de
Cyrène, et à Aïn-Schahad, ancienne source d'Apollon, située près des car-
25 rières de grès qui ont fourni les matériaux des édifices grecs ou romains
de la ville antique. ^ Sur un pont naturel dans la province italienne
d'Ombrie [Ph. Relier]. Ce pont, formé par des incrustations calcaires, se
trouve près du village de Papigno,à l'Est de Terni, un peu au-dessous du
conlluent du Velino dans la Nera. Rapprochement du passage de Pline
30 (H. N. 2, 103) : « In Ciconum flumine et in Piceno lacu Velino lignum de-
jeclum la'pideo corlice obducitur. » On ne sait pas avec certitude de quel
lac il s'agit, car il y en a plusieurs dans la vallée du Velino, qui tous pos-
sèdent ou ont eu la propriété que signale l'écrivain romain.
Mittheilungen d. Geogr. Gesellschaft in Hamburg. 1880-81. 1"
35 cahier. Communication sur une visite à Olympie[J. Glassen]. Description
sommaire des éditices découverts et des objets recueillis. Quoique les
fouilles n'aient pas complètement répondu aux espérances, elles fournis-
sent une riche contribution à l'histoire de l'art grec. L'auteur plaide avec
instance en faveur du maintien à Olympie des collections provenant des
40 fouilles. Vidal-Lablache.
Monatsbericht der k. Akademie der "Wissenschaften zu Berlin.
[Zachariae v. Lingenihal]. Sur une traduction latine du 53« livre des Basi-
liques. ^ Sur les lots de terres des Spartiates [Duncker]. Si le partage des
terres attribué à Lycurgue est légendaire, il faut pourtant admettre que
45 chaque Spartiate reçut après l'invasion, un lot de terre suffisant pour
l'entretenir lui et sa famille ; de nouvelles distributions de territoire con-
quis eurent lieu plus tard surtout après la prise d'Amyclées et les guerres
de Messénie, ce sont ces faits-là qui ont fait naître la légende d'un àva^aff^id;
par Lycurgue, et non comme Grote le pensait, les essais d'un nouveau
60 partage sous Agis IV et Cléomènes III. ^ Une inscription trilingue, de
Zébed [Sachau]. Dédicace d'une église à St Serge, de l'an 512, en grec,
syriaque et arabe. ^ Contributions à la critique des élégies de Properce
[Vahlen]. Complément à rédition de Haupt qu'il a rééditée ; les passages
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDOGOGIK. 121
traités sont 1, 4, 4; 1, 14, 24; 2, i8, 5; 2, 27, 13; 4, 10,20; 1, 2, 7;2,16,
11;2, 28, 7; 2, 10, 23; 3, 10, 25; 1, 15, 7; 2, 10, 25; 1, 6, 4; 3, 13;2, 13,
47; 4,8, 88; 1, 3, 16; 4, 4, 55; 3, 8, 19; 2,25, 33; 4, 5, 38; 2, 32, 54; 2,26,
49; 2, 29, H ; 2, 32, 35; 2, 9; 3, 8 ; il affirme la valeur du ms. de Naples (à
Wolfenbûltel) et défend plusieurs fois la leçon des manuscrits en l'expli- s
cant. ISur une inscription punique nouvellement découverte [Dillmann].
Inscr. dédicaloire latine et punique. Mommsen la place entre l'époque de
Sylia et celle de César. ^ Contributions à la géographie ancienne et à
l'épigraphie de la Bulgarie et de la Roumélie [Jirecek]. Inscriptions grec-
ques d'blski Sagra, de l'époque impériale, en partie en vers. Eski Sagra lo
est l'ancienne Beroë, dans la province de Thrace. 2 inscr. de Tirnovo, dé-
diées à Zeus Olympios, Héra Zygia et Athènè Polias. Une latine à Sisto\Y,
et enfin de Koestendil, Colonia Ulpia Pautalia. ^ Sur Baal avec l'article au
féminin, i b%xX [Dillmann]. Baal n'est jamais féminin; cela vient proba-
blement d'un scrupule religieux et l'on aurait lu -h aîaxûwi. ^ Papyrus du is
couvent du Sinaï contenant des fragments sur le droit gréco-romain [Za-
chariae v, Lingenthal]. Fragmts d'un commentaire grec sur divers points
de droit, composé entre 438 et 528. ^ Les monnaies d'argent de l'Eubée
[Imhoof-Blumer]. Le système monétaire d'Eubée fut introduit à Athènes
par Solon et n'a ainsi pas de rapport avec celui d'Égine; il dura jusqu'à 20
la défection de l'Eubée en 411. Liste des monnaies d'argent connues de
l'Eubée et de ses colonies. ^ Rapport sur la publication des Monumenta
Germaniae historica [Waitz]. "[[Sur la numismatique ancienne de l'Espa-
gne [Zobel V. Zangroniz]. Tableau comparatif. Importante au point de vue
géographique : une soixantaine de noms sont confirmés, 12 corrigés; 25
enfin il y a environ 60 noms qui ne sont pas connus autrement. T[ Sur la
date de la construction du grand autel, à Pergame [Conze]. La forme des
lettres dans les légendes de l'autel comparée à celle d'autres inscriptions
d'époque certaine confirme l'hypothèse d'après laquelle l'autel aurait été
bâti par Eumènes II (197-159 av. J.-C.) 4 pi. ^ Sur les restes d'un ms. 3o
d'Euripide provenant d'Egypte [A. KirchhofT]. Parchemin, écrit en on-
ciale, antérieur au 6« siècle, contenant les vers 242-459 (éd. Nauck) de
l'Hippolyte ; description détaillée ; variantes principales : v. 302 tw, v. 430
p 7îp&a&<p6eîïiv, 510 apn ^' rXOe; pas Suffisant pouT le rattacher à l'une des
deux classes de mss. d'Euripide. (1 pi). H. M. ss
Nachrichten von der K. Gesellschaft der Wissenschaft zu Goet-
tingen. 19 jr. Complément au mémoire « Sur l'accentuation particulière
de è; r=: être » <v. R. des R. 3, 112, 30> [Theodor Benfey]. Il ne résulte pas
d'un exemple tel que Hom. II. 17,760 : repî -c' àu9t Te ràcppov, que irÊpt ait une
valeur par lui-même, pas plus que 7e, nve; ou (aou. B. réplique contre Cur- 40
tius<v. ibid. 5, 102, 24) que la différence d'accentuation entre àxxaetàxxâ
ne crée pas une analogie pourê'an et£aTÎ,car elle ne se borne pas à trans-
former des paroxytons (àxxa) en oxytons (àxxâ), mais encore elle change
en paroxytons des adverbes dérivés d'adjectifs ou de noms oxytons. ^^
9 mars. Essais de correction au Cyclope d'Euripide [Fr. Wieseler]. Article 45
étendu et critique où sont traités plus de 50 vers. Henki Lebègue.
Neue Jahrbûcher fûr Philologie und Paedogogik. T. 123 et 124.
PHILOLOGIE. 1" livr. Porphyrii Quaestionum Homericarum ad Iliadem perti-
nentium reliquias coll. disp. éd. H. Schrader. Fasc. 1 [Roemer]. Sohrader
remplit avec beaucoup de zèle et de talent la plus ingrate des tâches. On 50
doit regretter qu'il ait négligé complètement le Townleanus et le Victo-
rianus, dont la comparaison avec les autres mss. aident à distinguer dans
les scholies ce qui est de Porphyre et ce qui n'est pas de lui. IfSuriElius
122 1881. — ALLEMAGNE.
Aristide [Arnoldt]. Disc. H, p. 130 Dind., lire : -/.apisaTaTYi vùv e'v zo'vst x.eïpeç ^è
àS'paveTî. ^ Une nouvelle explication du groupe de Laocoon [Bliimner]. Ré-
fute au nom de la psychologie et de l'esthétique l'explication de Stark
(Arch. Zeil. cf. R. des R. 5, 6, 6) en la rapprochant de celle de Gœlhe; il
6 affirme qu'à l'époque où vivait le sculpteur la version de Sophocle avait
fait oublier celle d'Arctinus. ^Die drei Reden des Verililes hei Thukydides.
Ueberselz und erklaert von Kraz [Ziegler]. Quelques critiques de détail. ^
Kritische Beitraege zur Geschichte der Lateinischen Sprache von Jordan [Schwei-
zer-Sidler]. Compte rendu très favorable. % Beitraege zur Kritik und Erklae-
10 rung des Plantas von Langen [Brix]. Compte-rendu détaillé et favorable.^
Sur la tradition du texte d'Ausone [Brandes]. Article étendu. Peiper es-
time que le Vossianus (V) d'une part, le Tilianus (Z) et sa famille de l'au-
tre, dérivent d'une source unique : l'édition originale des poésies d'Au-
sone. Dans V, nous aurions le texte incomplet de cette édition, dans Z,
15 au contraire, ce texte serait grossi de plusieurs pièces publiées après la
mort du poète. Une étude approfondie de la question amène Brandis aux
résultats suivants. Z et V représentent deux traditions absolument dis-
tinctes. Z dérive d'un recueil fait par un ami d'Ausone, vers 370, augmenté
ensuite d'un certain nombre de pièces et définitivement constitué en 383.
20 V dérive de la dernière éd. que le poète eût lui-même préparée, édition
qui fut augmentée de ses œuvres posthumes probablement par son fils
Hesperus. Hypothèse sur le titre de medicus, donné à Ausone dans l'éd.
princeps. ^ Sur les victimes offertes aux morts par les Grecs [Stengel].
On lit dans les manuels d'antiquités que les Grecs ne sacrifiaient jamais
25 aux morts d'animaux mâles non châtrés. Celte erreur, car les inscr.
prouvent que c'en est une, provient des scholies d'Homère (Od. H, 30).
^T 2^ livr. Notes sur Homère (suite) [W. Jordan]. 15. Iliade xviii, v. 108
xo'Xo; signifie vengeance. — 16. II. ib. v. 604-606. xxt' aùrouîse rapporte aux
xuptaTT.T^pe, et p-erà ^è ccp'.v à TepTTojxevot. — 17 et 18. Cinq vers 181-183 du xix°
30 chant de l'Iliade. Ulysse veut adoucir l'effet des paroles méprisantes
qu'Achille vient d'adresser à Agamemnon (v. 147-150) : le mot àîiapj'aoaaôai
du V. 183 = se dérober à la réconciliation, à l'apaisement. — 19. II. xx,
18 à-^xiota précise la signification temporelle de ^s'^yiev : le flambeau de la
guerre est tout près d'être consumé.— 20.11. xx,70.L'épithète xpucnr.xâxxTc;
35 compare les rayons de la lune à des fils d'or. — 21. II. xxi, 1-328. Emet
un certain nombre de propositions. — 22. II. xxi, 568-599. La légende
d'Achille invulnérable, bien loin d'être posthomérique, remonte à l'époque
aryenne. 1 Sur la mythologie [Caesar]. Réfute une erreur de Schwarlz sur
le mythe de Jupiter et de Semélé, erreur provenant d'une interprétation
40 inexacte d'un passage de Pindare. Signale une faute analogue de Gruppe
dans son ouvrage sur la Théogonie d'Hésiode. ^ Sur les livres VI et VII
de Thucydide [Philippi]. Correction à une vingtaine de passages. Remar-
que sur la date de la triple victoire d'Alcibiade aux jeux olympiques. ^
Sur les dialogues des dieux de Lucien. [Wichmann]. Notes critiques sur
45 7 passages. ^ Beitraege zur Erklaerung und Kritik des Isaios von W. Roeder
[Hilzig]. Compte rendu favorable avec qq. réserves.^ Sur la critique du
texte de Théognis [Sitzler]. Relève dans la collation du Mutinensis A,
par van der Mey un certain nombre de leçons importantes. ^ Colluthi Lyco-
politani Carmen de raptu Helenae, éd. E. Abel [Ludwich]. C'est la l'"^ édi-
60 lion qui présente un apparat critique complet joint à un texte épuré de
Colluthus, mais Abel s'est exagéré la valeur du Mutinensis. ^ Sur le livre
XXV de Tite-Live [Hachtmann]. Lire, c. 16, § 10... Romanorum quandoque
res quo Romana...; c. 34, § 15 armorum alla auxilia via haud difflcilis
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDOGOGIK. 123
erat, c. 35, § 8... quantum possent tumen utroque ut simul pu^narent. ^
Ovide Métam. 15, 355 lire : desertaque deseret ignis [Preibisch].^ L'an-
cien camp romain d'après Polybe [Nissen]. Réponse à un article de Han-
kel (cf. N. Jahr. 1880, p. 737-783). ^ Q. Gurce 7, 4, 4, lire : expertus es
tu quoque quod ipse reppereris. % Sur le Cato major de Cicéron [Som- 5
merbrodt]. Tient pour interpolé tout le §58. % Horace, Od. 3, 26,7, lire :
funaliaet vectes et astus [Woerner]. ^Sur les Silves de Slace [Rossberg].
Lire ; 3, 2, 83 : quove queam perferre dies : 3, 5, 6 : non inler noctes
commenta retexere telas; 3, 5, 25 : intactum calamis; 5, 4, 15 sq. : at
nunc heu! si aliquis longa sub nocte puella Brachia nexa tenens ultro lo
te, Somne, repellit, Inde veni! nec te, etc.
Tf^ 3° livraison. Un genre particulier d'interpolation dans Homère
[Christ]. Les rhapsodes ajoutèrent volontiers une introduction ou une
conclusion, ou l'une et l'autre aux épisodes détachés qu'ils récitaient dans
les fêtes. Les vers ainsi forgés se glissèrent dans le recueil de Pisislrale is
et du contact de ces passages interpolés avec le texte primitif résultèrent
des répétitions ou des contradictionsquel'on essayait d'expliquer ou d'at-
ténuer au moyen de nouvelles interpolations. Christ donne un certain
nombre d'exemples. ^ Traces d'une ancienne poésie corinthienne autre
que celle d'Eumelus [Wilisch]. Cite les passages d'auteurs classiques 20
et de scholiastes où il est question de la poésie à Corinthe sous les
Cypsélides, et de quelques-uns de ses représentants : iEson, Cher-
sias, Périandre, Corinne. Estime que le Denys de Corinthe dont parle Clé-
ment d'Alexandrie (Strom. 6, 266) avait recueilli, remanié et publié les œu-
vres d'anciens poètes corinthiens. Commente le distique de Socrate sur 25
Ésope à Corinthe. (Ap. Diog. Laert. 2, 42). Recherche dans un certain
nombre de citations et d'imitations, les vestiges de la poésie corin-
thienne. T[ Lire Cic. Brut. § 145 : in augendo in probando in refellendo;
ib. §256 : sive quod non consuesset, sive quod non nosset. Orator, § 9 ;
referuntur ea quse sub oculos cadunt, ipsa non cadit : sic perfectae, etc. 30
[Friedrich]- T[ Au § 16 de Brutus Cicéron fait allusion à ses àvs/c^ora [Har-
neckerj. ^ Sur les Captifs de Plante [Dombart]. Réponse à Martins, qui,
dans ses 'Quaestiones Plautinae' a contesté que pendant le 1" acte de cette
comédie, les deux captifs soient sur le proscenium comme pendant le pro-
logue, opinion émise par Dombart dans les Bayrische Gymnas. Blaetter. 35
^ Le soi-disant chant du cygne d'Horace [Pliiss]. Analyse l'ode 20 du hv. H
et en explique les apparentes singularités par les conditions et les dispo-
sitions particulières ou se trouvait le poète. ^ Florus 2, 13, 26, lire : sed
ubi pax fluminis rediit pabulationibus et pugnse campos apcruit [Teuber].
^ T. Livi ab urbe condita libri, etc. Rec. Lucus [Wodrig]. Compte rendu fa- 4o
vorable en général. Relève un certain nombre d'erreurs surtout dans les
choix entre les variantes. ^ Cicero de domo sua 18, 48. Lire : sed eliam
quadupedum spurcissimo [Oberdick]. ^ Delibro de viris illustribus urbis Ro-
mae quaestiones, H. Hildesheimer [Opitz]. Compte rendu favorable. Cicé-
ron, quoiqu'en dise Hildesheimer, n'est pas une des sources où l'auteur 45
du De viris a puisé directement. % Sur l'Anthologie latine 21, 255, R. [Bit-
sciiolsky]. Défend contre Petschenig et Riese la leçon 'pelagus cum litora
frangit' du Salmasianus. % Contribution à la critique des Scriptores His-
toriae Augustae (suite; cf. N. J. 1879, 493-512) [Unger]. Corrections à une
cinquantaine de passages. 50
TIT^ 4« livr. Contribution à l'explication des peintures murales [Knapp].
I. Il y a une certaine analogie entre les n°« 1565 et 574 du recueil d'Helîjig.
Le sujet de ces deux peintures comme probablement aussi d'une de cel-
124 1881. — ALLEMAGNE.
les de la villa Pamfili a trait plus ou moins au culte de Cybèle. II. C'est
à tort que C. Robert a cru trouver dans un groupe de sculptures du mu-
sée Chiaramonli, un pendant au n» H50 d'Helbig. ^ Sur Platon Rép. 2,
373 B [Benseler]. Le subst. H^vjtchI, qui doit être maintenu, est employé
5 ici dans son sens propre, Tadj. irâvre? étend le jugement à toutes les espè-
ces de ô/ipauTat. ^ Monnaies, mesures et poids dans les inscriptions d'avant
Euclide [Bûtiner-Wobst]. Supplémentau Thésaurus.^ Sur Athénée [Roehl].
Lire 3, p. 126 B : -«î JcXutoO othBo; irj^oTzXl^ficn, etc. ; 7. p, 302 A : eîç îJ^aro; (TTSCpâ-
vou; signifie : au marché où l'on vend les meilleurs poissons. ^ Sur les
10 Notices biographiques de Suidas [Daub]. Article étendu, contenant des
corrections à un grand nombre de passages. ^ Caes. B. G. 7, 35, 2, lire :
misi ita apertis quibusdam cohortibus [Deiter]. ^ Surl'Agricola de Tacite
[Schûtz]. Critique d'une trentaine de passages, avec conjectures. ^ Sur
un àTro>pr,Tov d'Horace Carm. 3, 10, 3 (***). On a essayé sans y réussir de
16 déchiffrer ne currente rétro funis eat rota. Toute l'ode est apocryphe. ^
Mélanges (suite, v. N. J. 1878, p. 253, i90) [Hertz]. Notes exégétlques et
critiques sur quelques passages de Platon, de Sénèque, de Cicéron, de
Julien, d'Aurélius Victor, de Phiiostrate. Dans le 350 chap. du liv. 2 de
Thucydide, les mots twv iréxaç... nvl... IrÉpou; font allusion à l'ambassade en-
20 voyé<'. par Rome à Athènes, l'an 308 U. C. ^ Sur les Carmina Priapea 86,
20 [Thielmann]. Lire : vicinusprope dives est neglegensque Priapi.
J^ 5^1ivr. Ares und Aphrodite von TuE.MPEL[Crusius]. Compte-rendu favo-
rable. ^ Eurypyle, Mélanippe et Comaetho [SchuItzj.Dans le récit de Pau-
san. 7, 19, deux mythes sont mélangés, l'un, celui d'Eurypylequi symbo-
25 lise l'introduction du culte de Bdcchus et présente avec la légende athé-
nienne des trois filles de Cécrops, de frappantes analogies, et celui de Mé-
lanippe et de Comaetho. Origine et signification de ces deux mythes. ^
Sur les poètes grecs [R. Schneider]. Texte de qqs fragments très courts
d'Euripide, de Sophocle et d'Aristophane, trouvés dans la partie encore
30 inédile du dictionnaire grec, que renferme le Cod. Monac. 499. ^ Remar-
ques sur la section d'or, dans certains genres de mètres et de strophes
[Loehbach]. ^ L'armistice de l'an 423 [Kiel]. Dans le traité dont Thucydide
nous a conservé la teneur liv. IV, c. 118, §§ 1-10, il y a trois sortes de
clauses à distinguer: 1° la clause du § l,7rsp't p.£v... vcp-o-j; stipulée à Athènes.
35 2" les clauses des §§ 2-4 d'abord discutées et adoptées a Sparte dans une
assemblée des députés de la ligue péloponnésienne, non sans opposition
de la part des Phocidiens et peut-être aussi des Béotiens. 3» Les dernières
clauses (§§ 4-8.), discutées aussi à Sparte, mais votées à l'unanimité par
les députés de la ligue. Enfin le § 9-10 fut ajouté à Athènes même, par les
40 ambassadeurs péloponnésiens. C'était une ambassade athénienne qui avait
porté à Sparte les conditions sur lesquelles la ligue délibéra avant
d'envoyer à son tour ses délégués à Athènes. 1 Sur les histoires de Ta-
cite [Schûtz]. Corrections à 4 passages. ^ Sur l'époque à laquelle fut com-
posé le Théétète [Rohde]. Un passage de ce dialogue (p. 175 a) fait allu-
45 sion à des « éloges » d'Agésilas déjà connus du public. Or, nous savons
que l'Evagoras d'Isocrate, composé après l'an 374 fut le premier en date
de tous les éloges. Donc, la composition du Théétète et celle des dialo-
gues qui le suivirent de près, le Sophiste, le Politique, et le Philèbe, sont
postérieures à l'année 354. ^ Tacite, dial. Orat. 18, lire... : nulla a parle
5oincitatus esset et plus loin : qui Catone Appium Caecum magis admi-
rantur... ou : qui prae Catone A. C. admirantur... c. 36 : tantum quisque
orator caperet [Schûtz]. % Sur Florus 2, 13, 28 [Fleckeisen]. La correction
pabulationibus proposée par Teuber <cf.p. 123, 39 > se trouve déjà dans l'éd.
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDOGOGIK. 125
de Germanicus Sincerus (an. 1741). ^ Sur Lucien [Ziegeler]. Soutient con-
tre Bernays que le Démonax est authentique, contre Schwarz que le texte
de cet écrit n'a été ni mutilé ni interpolé par un auteur chrétien et que
Démonax n'est pas un personnage liclif. ^ Sur Xénophon, Cyr. 1, 1, s.
[Bûttner-Wohsl]. Supprimer ocrai t' au jxovapxîat. ^ Remarques d'un « réa- s
liste » sur Horace [Jaeger]. Art. étendu. Analyse explicative des vers 305-
326 de la 3^ sat. du liv. 3. Étude sur les allusions politiques chez Horace
en particulier dans les odes 3 et 27 du liv. 3. Explication de Tabeundus
Marsya de la 6« sat. du liv. I, v. 120. ^ Sur rAegriludo Pcrdicae [Ross-
berg]. Essai de restitution et notes critiques. T[ Alexandre et son médecin lo
Philippe [Rûhl]. Fait ressortir l'invraisemblance du fameux récit et en
étudie les sources chez les différents historiens. 1[ Horace, Od. 1, 12, 31,
lire avec Bentley ; sic di voluere [Jacoby].
T[^ 6« livr. Homers Iliade von Faesi und F. R. Franke [Renner]. Compte
rendu favorable. T[ Sur Homère [Sitzier]. Dans la formule interrogative is
Ti; TToôev £Î; àv^pwv ; Tiç demande le nom, ttoôsv le patronymique. If Platon,
Lâchés, p. 197 d, lire : tw ô'vti oûx àv u; potn x. t. x. [Eichler]. ^ De Eudociae
quodfertur violario scr. P. PuLCH [Gropius]. Compte-rendu favorable. Pulch
a prouvé que le violarium d'Eudocie, quoiqu'on dise Flach, est apocryphe ;
c'est l'œuvre d'un faussaire du 16« siècle. % Melaia et Ilone [BelochJ. Lire 20
Thucyd. 5, 5,3, au lieu de T^poç 'Inovéa; xal MeXaîcu; lire : ^rpôç 'iTTwvisaç xal
Me^aatû;^;. ^ Stohéc AUlhol. XLVI, 67, lire : ri TraÔwv aùrô; xaTa^ixâ^tov xXaîeiç
[Dressler]. T[ Sur Horace et Homère [Rosenberg]. Homère peut aider à l'ex-
plication et même à la critique du texte d'Horace qui l'a imité très sou-
vent. Ainsi Od. 4, 4, 68 en parlant des proelia, H. n'a pas dit 'conjugibus 25
loquenda', comme le portent nos éditions, mais 'conjugibus dolenda',
expression imitée des épilhètes homériques TvoXu^âxpuToç ^axpuo'si;, etc. —
Od. 1,15, 28, lire : Atrides melior pâtre. Cf. Hiad. 3, 449. 1 'Hpa)cX>i; MyîXwv
[Stengel]. Pollux 1, 30 parle d'un 'HpaxXfi; MyîXwv à qui l'on offrait à Thèbes
et en Béotie des pommes en guise de sacrifices; de là, suivant le même so
auteur le vocable de MyiXwv. Mais MyiXwv désigne ici Hercule berger. ^ Sur les
poètes latins [Baehrens]. Noies exégéliques et critiques sur la vie de Té-
rence par Suétone, et sur un certain nombre de passages de Térence, de
Lucrèce, de Catulle, de Properce, d'Ovide et de . l'Anthologie latine. ^
Exemples de l'emploi de sic pourtum, deinde, chez les écrivains de la 35
décadence [Landgraf]. ^ Sex sutfragia [Plùss]. Réponse à Lange. 1 Sur
l'Énéi^ie de Virgile [Heidtmann]. Lire 1,381 : 'bis senis Phrygium'; ib. 425:
egregiam et facilem rectu per ssecula gentem. Le 'média testudine templi'
1, 503, désigne le centre du temple. ^ Sur l'histoire du texte manuscrit
de Tacite [Vierlel]. Yoigt a très bien établi que le Laurenlianus LXVIII, 1 40
de Tacite, lorsqu'il fut transporté d'Allemagne en Italie, ne faisait qu'un
seul et même ms. avec le Laurent. XLII, 36 de Pline : mais il piétend à
tort que ce ms. se trouvait à Lùbeck et que ce fut Cosme de Médicis qui
l'acheta. Il était à Corvey et ce fut Léon X qui en devint acquéreur peu
avant l'année 1509, comme le prouve entre autres documents une lettre 45
de cepapeà l'archevêque de iMayence. Texte d'une lettre adressée en 1517
à Christiern, roi de Danemark, par Léon X, pour solliciter Tenvoi de ms.
d'auteurs classiques, conservés àCollenburg.^ Un ouvrage de rhétorique
inédit [Rohde], Le ms. 10057-10062 de la bibliothèque royale de Bruxel-
les contient entre autres choses un commentaire inédit sur le de inven- go
tione de Gicéron. Transcription d'une partie du texte avec restitutions.
Conjectures sur le nom de Tauteur et l'époque où il vivait. If Sur les ad-
jectifs latins en -slus et -utus[Roensch]. Remarques étymologiques. H Sur
126 1881. — ALLEMAGNE.
Paulin de Noie [Dombart]. Poem. ultim., lire : y. 34 vendit, dominum
sibi comparât emptor (avec Bursian) : ib. v. 86 : qui non est factus adul-
ter ; ib. v. 250 delenit pariter caelum, etc. ^ Dans le Genethliacum de Clau-
dius Mamertinus c. 3, lire : itidemque, Maximiane, Hercules iste luus
5 [Klussmann].
%^ 7« livr. Encore un genre d'interpolation dans Homère [W. Christ]. Art.
étendu. Étudie Tinfluenceen retour des poèmes cycliques sur les poèmes
homériques et cite un certain nombre de passages transportés des pre-
miers dans les seconds. 1 Sur Sophocle, Trach. i45[Golisch].^ Theognidis
10 Elegiae rec. Ziegler. Theognidis Rel. éd. Sitzler [Hiller]. 1° Fait l'éloge de
l'édition Z., dont il complète l'apparat pour les leçons du Mulinensis A. —
2°Compte rendu défavorable du Th. de S. avec une élude détaillée de la
plupart des questions de critique et d'histoire littéraire abordées dans les
prolégomènes de cette éd. ^ t. Die Geburt der Athena von R. Schneider;
15 2. Die Reisen des Kaisers Hadrian von J. Duerr [Petersen]. Compte ren du dé-
taillé des deux ouvrages : jugement favorable sur celui de Dûrr. ^ Sur
Cornutus [Lang]. Corrections à 11 passages. ^ Remarques sur la place
d'^uterque' [Procksch]. Chez Cicéron quand 'ulerque' accompagne le rela-
tif, ce qui arrive assez souvent, les cas où il suit immédiatement ce pro-
20 nom et ceux où il le suit à quelque distance sont également nombreux.
Dans la plupart des passages très rares d'ailleurs, où uterque se trouve
avec le réfléchi, l'interrogatif ou le possessif, il y a intervalle entre les
deux mots. Enfin l'emploi d'uterque sans autre pronom ou adjectif pro-
nominal est de beaucoup le plus ordinaire. ^ Sur Lucrèce [Gneisse]. Étu-
25 die l'emploi et le sens de ' porro ' chez ce poète et applique les résultats de
celte étude à la critique du texte de plusieurs passages. Tl Diogène et le
Pseudophitarque [Weygoldt]. Ce n'est pas de Diogène d'Apollonie qu'il est
question Plut. plac. phil. IV, mais de Diogène le Cynique. ^ Mélanges
[Georges]. Remarques détachées sur différents écrivains latins. ^ Pline
30 H. N. 21, iH, lire : idem oiston dicit aGraecis vocari quam, etc. [Weise].
^^ 8^ et 9^ livr. Griechische Grammatik von G. Meyer [Clemm]'. Compte
rendu détaillé. Le livre de Meyer offre un exposé assez riche et bien fait
des théories les plus récentes de la science du langage appliquée à la
grammaire grecque, mais on n'y trouve pas de critique, on n'y trouve pas
35 non plus le répertoire complet et sûr des faits grammaticaux. % Sur So-
phocle [Mùller]. Lire Trach. v. 650 xpo'^o^ -rraXaiov, i^fis; où^év; ib. v. 958 :
(AwXuv eîai^oÙCT' àcpap; Antig 351 : itvtcov eôi^ETat à[J!,cpîXccp&v î^u*^ov. ^ Sur Sophocle
[Golisch]. Elect. v. 1394, lire : veajcovriTc-v cip^a -/i^r^ù^ exwv. ^ Contribution à la
critique de l'hymne homérique à Hermès [Stadlmûller]. Corrections à une
40 dizaine de passages. ^ Slobée, Anthol. 120, 27 [Dressier], Lire : OavâTo) -^àp
-^ipETai... Toù pu6{7.o0 Trviptoôî^To; xwv àcjAwv toù aa>u.aTc; ; p'jôfxè; -j'âp èoTiv tq àpy-o-^Vi toû
cwjxaTo;. 1[ Aulos et Nomos [von Jan]. Soutient contre Guhrauer 1** que les
Grecs à l'époque classique se sont toujours servis d'une flûte double;
2° que Tartisle soufflait non pas alternativement, mais simultanément
45 dans ses deux flûtes; 3° que le nomos est une dérivation du pi'ooimion. ^
Les plus anciens mss. de Platon et le v éphelcystique [Kroschel]. C'est à
torl que l'autorité du Clarkiànus a tellement prévalu sur celle de Vendus.
Ainsi le v ephél.dont l'emploi a été beaucoup plus général à partir d'une
cert. époque qu'au temps de Platon, figure plus souvent dans le l"de
50 ces mss. que dans le2^.DansProlag.p. 346, lireiatvuixsôa x^ovo? èttêI cÛTtv'eOpàv
àita^-^eXetù. ^ Sur le Parménide et le Gorgias [Liebhold]. Corrections à quel-
ques passages. Explication de Gorg. 513 D : àvapTicrOriTi- ^ta[i.ax.o>.tvov. ^ Sur
leirept ^uxTi^izoSm de Galien [Marquardt]. Notes critiques et conjectures pour
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDOGOGIK. 127
servir de supplément aux observationes criticae de l'auteur (Leipzig, 1870).
^ Vorlesungen ûber Geschichte der Mathematik von M. Cantor [Hullsch].
Compte rendu très favorable. ^ Sur les Templa servant aux observations
des augures [Regell]. Art. étendu. l°s'attachant à compléter Nissen sur ce
point spécial, Regell étudie à l'aide des sources latines et grecques les 5
deux espèces de temples auguraux, leur orientation et leur usage. 2° Étu-
die les temples ombriens d'après les tables eugubines. 3° Oppose le
témoignage de Tite-Live 1, 18, sur le temple augurai à celui de Plutarque.
Num. c. 7, T[ 1. Die Elegien des Albius Tibullus und einiger Zeitgenossen von
B. Fabricius. — 2. Philologische Untersuchungen von A. Kiessling und U. v. !•
WiLAMOWiTZ-MOELLENDORFF. 2. Heft. Zu Augusteischeu Dichtern [Schulze].
Compte rendu peu favorable du l-"" de ces ouvrages. Remarques sommai-
res sur les parties du second consacrées à Tibulle. T Bibliotheca scripto-
rum classicorum von Ejsgelmann und Preuss. I Abtheilung, Script, graeci
[Klussmannl. En général dans le travail de Preuss beaucoup d'erreurs et is
de défectuosités de tous genres : omissions d'ouvrages importants, indi-
cations d'ouvrages imaginaires, confusions entre auteurs homonymes,
doublets, etc., etc. If Sur le xwpn?*'-P'^°» '^'•^*^ ^^ Strabon [Frick]. Chez Slra-
bon 2, 5, 17, l'expression de x.«f07pacpixo; uiva^ ne désigne pofnt, comme on
l'a cru, la carte du monde faite par ordre d'Auguste, mais d'une manière 20
générale, une carte détaillée du monde. Tf Sur les odes d'Horace [Doering].
Soutient avec Kiessling l'authenticité de la 6" ode du liv. I.
Ji% 10^ livr. L'époque où le Phèdre de Platon fut composé (2"' art. voir
N. J. 1880, p. 707, 199) [F. Susemihl]. Combat l'opinion d'Usener et de W.-
Moellendorff suivant laquelle le Phèdre aurait été composé dès 403 ou 402. 25
T^ Le héros Adrisias [Roscher]. Le héros Adrislas mentionné par Pausa-
nias VIII, 4, 1 doit être rangé parmi les inventeurs mythiques des arts et
métiers : son nom signifie simplement le tisserand. % Sur Théognis [Hit-
ler]. C'est Klûgmann qui a mené à bonne fin la collation du Mutinensis A,
dont Hitler a parlé plus haut <p. 126, 9>. T[ Sur Tite-Live [Moritz Mûller]. to
Notes critiques sur un certain nombre de passages des livres 24, 25 et 26.
Tl Sur Juvénal [Roensch]. Le « cophino fœnoque » du vers 542 de la 6" sa-
tire désigne la corbeille et le foin où les Juifs serraient leurs provisions
pour le Sabbat. ^ L'ordre des matières dans l'histoire de Timée [Beloch].
Combat le système de C. Mûller et en propose un autre. % Fr. W. Ritschl^ 35
ein Beitrag zur Geschichte der Philologie von 0. RiBBECK, 1 vol. [Peter]. Compte
rendu très favorable.
m H" livr. Les travaux les plus récents sur la critique du texte de
Platon (2^ article) [Wohlrab]. Défend contre les attaques violentes de Schanz
les opinions émises dans son l*"" article (N. J. 1876, p. 117-130). Sur les 4o
lois de Platon [Liebhold]. Corrections à 20 passages. ^ Un ouvrage de
Simmias de Thèbes [Blass]. La composition des A-.aXé^ei; Aupix-îi ^laXsxTw pu-
bliées pour la 1" fois par H. Estienne en 1570 avec son Diogène Laërce,
suivit de près la bataille d'^Egos-Potamos. L'auteur, Simmias de Thèbes,
se nomme dans un passage de la 4" ^làxe^tç, où les mss. donnent Mii^a; ou «
Muaraç au lieu de 2i(xaîaç. «j[ Sur les victimes offertes aux morts par les
Grecs [Stenger]. Exemple tiré du C. L G. NM461. f Encore Leucippe etDé-
mocrite [Rohde]. Soutient contre Diels que le philosophe Leucippe n'a
jamais existé et que le Mi-^ct; ^iâ;co(T|xo; est bien un ouvrage de Démocrite. •[[
Sur l'Hiéron de Xénophon [Schmidt]. Lire : c. 2, § 1, jj-êiovexTcùvra; xal ahm 50
)caî -jTOTtbv yjxl àcppo^taîwv-^e àirsx,0(J!.évcu{; ib. § 2,£TI ^è àXYiôet'axal è77ioTTi|Aai; ôeûûCTVovTaç
âptoTTou; xêXTtioôe; ib. §7, Jtai iroXe(xoi [xev ^ri eiciiv, 5uç ts al TvdXeiç iroXejxoùai -repôç ràç
Tvo'Xei;. ^ Dans le n'' 706 des épigr. grecques de Kaibei xO^wvoç = jcu^wvîou
128 1881. — ALLEMAGNE.
fxTÎXou [Roehl]. ^Be Saturnio latinorum versu scr. L. Ha VET [Schweizer-Sid-
1er]. Ouvrage important pour la connaissance de l'ancienne poésie et de
l'ancienne langue latines, et qui témoigne hautement de la solide érudi-
tion de l'auteur. ^ Mélanges [Hertz]. Corrections à qqs. passages de
5 Sénèque le Rhéteur, d'Apulée, de Vopiscus et d'Ammien-Marcellin. ISur
Horace, od. 2, 1 [HotTmann]. Défend la correction qu'il a déjà proposée
au V. o : armanondum expiatis functa cruoribus; écrit ib. v. 21 : audere
magnos jam videor duces. ^ De Archelypo quodam codice Lucretiano
[Woltjer].Parmilesintervallesconipris entre les interpolations, les lacunes
10 elles transpositions, beaucoupcomptentunnombredevers divisible par 13.
Il a existé un ms. de Lucrèce dont les pages contenaient 13 vers chacune.
^ Surl'HecyredeTérence IV, 4 [Dziatzko]. Les vers 648 et 649 doivent être
placés après le v. 654.^ Sur les Vocabulagrsecanica dans les titres des odes
d'Horace [Zarncke]. Art. étendu. Compare les épithètes grecques figurant
15 en tète des odes d'Horace dans lesanciennes éditions, et recherche le sens
de ces épithètes. ^ Ueber Sprache und Kritik der lateinischen Apollonius ro-
manes von Thielmann [Schmalz]. Compte rendu favorable. ^ Le ms. de
Pline acheté par Cosme de Médicis [Welzhofer]. Contrairement à l'opinion
deVoigt, ce n'est pas un Pline le Jeune, mais un Pline l'Ancien que Cosme
20 de Médicis fit acheter à Liibeck. ^Mélanges [Georges]. Corrections àdififé-
renls textes latins (14 passages). ^ Velleius Palerculus 2, 17, 8. La leçon
(suffragiis factus est), doit être maintenue [Roscher].
1[^ 12" livr. Sur la critique des hymnes homériques [St;idtmùller]. Cor-
rections à 6 passages. 1 Sur le Gorgias de Platon, p. 522 d. e. JCronJ. Ex-
26 plique ce passage autrement que Hertz (cf. 4" livr.). ^ Sur le mythe de
Prométhée [Flach]. Le mythe ne remonte point à l'époque aryenne, il est
né sur le sol même de la Grèce. Dans la version qu'il nous en donne,
Hésiode a combiné deux éléments : le Prométhée sicyonien et argien,
bicnfaiteurdes hommes, et le Prométhée lemnien, qui vole le feu du ciel,
.30 tous deux d'origine pélasgique. ^ Dieux germaniques dans un milieu grec
[Wie.seler]. L'Hercule peint avec Apollon sur une amphore du Musée de
Berlin décrite par Welcker, est le dieu germanique de la guerre et du
soleil transporté en Grèce. Note sur la déesse scytho-germanique Chrysé
(= hrusé, la terre) des antiquités de Pergame. ^ Sur l'Antigone de
35 Sophocle [Kern]. Lire : v. 392, àXX' -h -^àp Èvto; x.%\ rap' èXTri^a; X*?*; V. 601
maintenir la leçon jcov.ç.. Explication des vers 1061 etsuiv. ^ Eschyle, Sep-
tem, V. 10, lire : t^v èxxsîTrovTà ti; ib. v. 13, lire : ...wîirsp&uv îTpï7r£i[Lowinski].
% Un digamma épigraphique [Rumpf]. Dans l'inscription trouvée prèsde
Sébastopol et transcrite pour la f^ lois par Jourgievitch (voir Journal des
40 savants, nov. 1880), l'y gravé en surcharge sur l'o du mot ê'vûtva d'après
Foucart, est un équivalent graphique du digamma. % Lire Caes. B. C. 3,
109, 5 : quorum alteraccepto vulnere torpore (ou rigore) occupatus, etc.
[Roscher]. ^ Sur le Démonax de Lucien [Wichmann]. Prend parti pour
Schwarz contre Ziegler (voir supra, 5" livraison), et s'attache à prouver
45 que le texte original de Démonax a été remanié et interpolé. ^Études
étrusques (suite, v.N.J. 1873, 1874etl878)[Cuno]. Le surnom Priscus donné
à un ïarquin n'est que la Irad. latine de Lucumon = roi en étrusque.
Tarquin n'est pas originaire de Corinthe, mais de Corythe. Servius est
une traduction latine de l'étrusque Mastarna = magister. Tanaquil, en
60 latin Caecilia, est proprement la déesse du feu. ^ L'ancien camp romain
d'après Polybe [Hankel]. Réplique à Nissen (cf. 5» livraison). ^ JJntersu-
chungen zur Lateinischen Semasiologie von Heerdegen [Thielmann]. Compte
rendu favorable. J. Nicole.
NEUE JAHRBUECHER FUER PHILOLOGIE UND PAEDOGOGIK. 129
^1[ PÉDAGOGIE. 2" et 3« livr. Meurer, Lateinische Lesebuch mit Vocabebi^
{. ïiieil fur Sexta; 2. Theil fur Quinta |R. Schlaeger]. Bons livres de
classe ayant tous les avantages de la méthode de Spiess avec quelques
perfectionnements. ^ Programmes des établissements d'enseignement
supérieur de la province de Westphalie pour 1878. [Hoelsclier]. Atten- ^
dorn, Gymnase : L. Hoff, sur Homère considéré comme source de l'his-
toire grecque. — Bielefeld, Gymnase et École réale de 1" ordre :
K. Reinhard, Le Philèbe de Platon et l'Éthique à Nicomaque d'Aristote :
— Burgsteinfurt, Gymnasium Arnoldinum : W. Rohdewald, Le discours
apocryphe de Démosthène contre Théokrinès. ^^ 4*' livr. Spécimen d'une i^'
traduction du Dial. De Oratoribus précédé de qqs digressions [Krauss].
Les digressions traitent des principes qui doivent présider à la traduc-
tion et du peu d'attention accordé dans les classes à ce dialogue, qui
mériterait pourtant d'être mieux traité. ^ Livres pour l'enseignement du
latin dans les classes moyennes et supérieures : 4. G. Meissner, Latei- 1^
nische Phraséologie fur die oberen Gymnasialclassen, 2. Aufl.; 2. G. vON JAN,
Uebungen zur Erlernung und Répétition der lateinischen Syntax^ 4. Aufl. ;
E. Rosenberg, Aufgaben zum Uebersetzen ins Lateinische, 1. Heft fur Ober-
secunda. [i. H. Schmalz]. Le l®"* livre répond à tout ce qu'on peut exiger
d'un ouvrage de ce genre; le 2^ maintient vaillamment une réputation 20
acquise depuis longtemps; le ^^ rendra de grands services; le choix fait
par Rosenberg du Discours pourRoscius comme modèle de style ne peut
qu'être loué. T| B. Schmidt, Kurzgefasste lateinische Stilistik... [Hoelzer]
Bon ouvrage. ^ Compte-rendu de la 19^ Session des professeurs des
gymnases du Rhin moyen à Mayence. [Bossler]. Pohl parle sur les plus 25
anciens noms de Bonn et de Mayence, qui, selon lui, étaient Verona et
Caesoriacum; Bonna n'apparaît que dans Tacite; Caesoriacum, qui rappe-
lait l'idée de'caedes, caedere', a été changé ensuite eu 'Moguntiacum' de
la rac. celtique mog =: crescere, splendor, opes, en vertu du penchant
qu'avaient les Romains pour les noms de bon augure. — Velke soutient 30
que Mayence n'a jamais eu de pont sur le Rhin du temps des Romains et
que par suite le passage de Festus, point de départ de l'argumentation de
Pohl, ne prouve rien en l'espèce et que du reste, en changeant le nom,
les Romains n'auraient point adopté une rac. celtique. Eckstein insiste
pour qu'on en reste à la leçon de Florus; Kohi propose Xanthen comme 35
l'un des endroits où était établi Tun des ponts mentionnés par Florus. —
Deecke commente deux inscr. cypriotes du Musée britannique écrites en
langue grecque et en caractères cunéiformes, 1 Programmes des établis-
sements d'enseignement supérieur de la province de Westphahe pour 1878.
[Hoelscher]. Gûlersloh, Gymnase évangélique : J. Rothfuchs, Parallèle et 40
points de contact des idées de Socrate et de la doctrine chrétienne sur la
science de la vie. —Munster, Gymnasium Paulinum : J. Oberdick, De sta-
simo primo fabulae ^Eschylae quae Septem adversus Thebas inscribitur.
— Paderborn, Gymnasium Theodorianum : J. Huelsenbeck, Le théâtre de
la défaite de Varus d'après les sources et d'après des recherches locales. 45
— Soest, Archigymnasium : Graul, De Sophoclis Ajace. 1 Programmes
de Lippe pour 1878 [Hoelscher]. Buckeburg, Gymnasium Adolfinum :
K. Schepe, De Iransitionis formulis, quibus oratores attici, praeter Iso-
cralem, ^Eschinem, Demosthenem utuntur. T[1[ 5° livr. Ciceronis epis-
tulae selectae temporum ordine compositae mit Anmerkungen versehen von 50
K. F. SuEPPFLE, 8. Aufl. verbessert von E. Boeckel [J. H. Schmalz]. Cette
nouvelle éd. continue à mériter l'approbation dont jouit depuis longtemps
le choix de Siippfle et à être tenue au courant de la science, ^f J. Ziaja,
R. DE PHiLOL. : Juillet 1882. — Revue des Revues de 1881. VI. _ y
130 1881. — ALLEMAGNE.
Griechisches Uebungsbuch zum TJebersetzen aus dem griechischen ins deutsche
und aus dem deutschen iris griechische^ 1. Abthlg. fur Quarta. [A. Rûdiger].
Livre qui mérite d'être recommandé. ^ A. Deppe, Des Dio Cassius Bericht
ùber die Verusschlacht verglichen mit den ûbrigen Geschichtsquellen [E. G laser].
5 Travail ingénieux, mais non encore définitivement probant. ^1 8* et 9*
livr. B. BcjEGHSENSGHUETZ, Griechisches Lesebuch, 4. Aup.. [E. Bachof].
Marque un grand progrès sur i'éd. précédente; quelques améliorations
sont encore souhaitables. ^ G. Brandes, Ein griechisches Liederbuch;
Verdeutschungen [W . Gehhsivôi]. Bonnes traductions, fidèles sans raideur,
10 libres et dégagées sans inexactitudes. ^ F. Huettemann, Sur la religion
populaire et les mystères sacrés des Hellènes (d'après une conférence
faite à Strasbourg). [Se continue dans les livr. 10 et il]. La religion popu-
laire des Grecs telle qu'elle apparaît dans Homère est la glorification
naïve de la vie humaine, de la valeur de l'homme, du prix qu'il laut
15 attacher à son existence quand elle est noblement et utilement remplie.
Cet idéal est déjà assombri chez Hésiode par les préoccupations de la vie
matérielle, de ses déboires et de ses souffrances. Le culte pur de toute
tendance à la rêverie et aux pratiques secrètes dans Homère, prend déjà
chez Hésiode des allures mystérieuses, qui ne font que s'accentuer chez
20 les poètes orphiques et aboutiront à l'institution des mystères sacrés,
avec tout leur cortège d'initiation, de pratiques secrètes et étranges. Suit
une description des mystères d'Eleusis comme de ceux qui étaient les
plus propres à caractériser cet aspect de la religion grecque dans la
seconde phase de son développement. ^ Programmes des établissements
25 d'enseignement supérieur de la province de Westphalie pour 1879.
[Hoelscher]. Coesfeld, Gymnasium Nepomucenianum ; A. Ruhe, De orna-
mentis elocutionis, quibus in componendis carminibus usus est Horatius. —
Munster, Gymnasium Paulinum ; J. Oberdick, Éludes sur l'orthographe
latine. ^T[ 10^ livr. A. Sghottmueller , Lateinische Schulgrammatik,
30 22. Aufl. von G. E. Putsche [A. Greef]. Le nouvel éditeur a apporté bien
des améliorations, mais son œuvre aurait été meilleure, s'il s'était plus
affranchi de la méthode de son prédécesseur. ^ Note sur la grammaire
latine [J. H. Schmalz]. De l'avis des principaux grammairiens modernes
et de l'examen des auteurs, on peut conclure avec assurance que la cons-
35 truction 'dubito num' est incorrecte et doit être évitée. ^Réunion des
philologues et pédagogistes à Halberstadt le 29 mai 1881 [W. Schuchardt].
Scheibe discute les moyens d'introduire dans l'enseignement une pro-
nonciation plus correcte du latin. ^^ il*^ livr. Les exercices de conversa-
tion latine et leurs rapports avec la lecture de Tite-Live, d'Horace et de
40 Tacite. [J. H. Schmalz]. Chaleureux plaidoyer en faveur de ce genre
d'exercices. ^ Remarques sur l'enseignement du grec [W. Vollbrecht].
Conseils sur la manière d'enseigner dans le moins de temps possible la
morphologie aux jeunes élèves qui commencent le grec. ^ Sophocles fur
den Schulgebrauch erklaertvon G. Wolff, 3. Theil : Antigone, 3. Aufl. bearb.
45 von L. Bellermann [J. Sanneg]. A peu près irréprochable. ^ 0. Retzlaff,
Griechische Exercitien fur obère Gymnasialclassen [H. Hampke] Très recom-
mandable. ^% 12" livr. L'Agricola de Tacite considéré comme une mine
de sagesse pédagogique [G. Schimmelpfeng]. Met en lumière tous les pas-
sages de la vie d'Agricola qu'un professeur désireux d'être à la hauteur
50 de sa mission peut méditer avec profit. % P. Schmieder, Sur la lecture
de la République de Platon dans la première classe des gymnases
[Fr, MùUer]. Idées excellentes dont tous les maîtres appelés à enseigner
dans les classes supérieures pourront utilement s'inspirer. H Pro-
%
NEUES ARCHIV. 131
grammes des établissements d'enseignement supérieur de la province de
Westphalie pour 4880 [Hoeischer]. Attendorn, Gymnase : Beens, Idées de
Cicéron sur l'histoire. — Bielefeld, Gymnase et École réale de 1" ordre :
K. GoEBEL, Fondements du scepticisme d'Aenésidème par les dixtropes. —
Hamm, Gymnase et École municipale supérieure : G. Heraeus, Sur qqs 5
fautes et passages contestables restés jusqu'ici inaperçus dans la Germanie
de Tacite. — Hoexter, Gymnase : C. Frick, Contributions à la chronologie
grecque et à l'histoire de la littérature grecque, i. Acusilaùs d'Argos;
2. Hellanicos de Lesbos et la liste des rois athéniens; 3. Julius Africanus
elles Excerpta lalina Barbari. —Munster, Académie, progr. de 1879-1880 : lo
G. KoERiNG, Scriptorum et graecorum et latinorum quos Joannes Malala
chronographus Byzantinus laudavit index. — Munster, Gymnasium Pau-
linum : Wormstall, La demeure des Marses, des Ansibarii et des Chat-
luarii. — Soest, Archigymnasium : 0. Pauli, Quaestiones criticae de Scho-
liorum Laurentianorum usu. Albert Fécamp. ^^
Neuer Anzeiger fur Bibliographie und Bibliothekwissenschaft.
i\° {. W. Freund, Wie studiertman Philologie? 4. Aufl. [] La « Bibliothèque
d'un étudiant en philologie » p. 64-91 contient un choix de livres beau-
coup trop considérable et qui est évidemment en disproportion avec ee
qu'un étudiant peut utilement consulter et s'approprier en six semestres. 20
^% rS*^ 2. Bibliotheca scriptorum classicorum hrsg. von W. Engelmann, 8*^
Aufl. bearb. von E. Preuss, 1'^ Abthlg. Scriptores graeci, l^e Haêfte, 1880.
[]. Sera digne en tous points de la précédente édition. %^] Bibliotheca phi-
lologica... hrsg. von E. Ehrenfeuchter, 23. Jahrg. 1. Heft, Januar-Jmi 1880.
[j. On ne peut que souhaiter de voir le nouvel éditeur continuer les tra- 25
ditions de W. Mûldener. Iflf Gli Istituti scientifici, letterari e artistici diMilano,
Memorie pubblicate per curadella Societa storica lombarda[R.]Très intéressant,
surtout au point de vue des détails fournis sur l'histoire de la Biblio-
thèque Ambrosienne. ^% N'^ 4. F. Bech, Verzeichniss der alten Handschriften
und Drucke in der Doniherren-Bibliothek zu zeitz []. Bon catalogue d'une 30
collection aussi rich'e que peu connue jusqu'ici, f^ N« 5. J. Kraenzler,
Catalogue desincunables latins de la Bibliothèque du cercle et delà ville
d'Augsbourg. ^ Dons de livres faits au couvent des Frères prêcheurs de
Turin. Reproduction d'un inventaire écrit en latin par le notaire du cou-
vent en 1278. T[ Sp. Lambros, Die Bibliotheken der Kloester des Athos, deutsch 35
von A. BoLTZ []. Très louable; montre toute l'utilité du voyage entrepris
par Lambros. ^I^ N»' 8 et 9. W. Poekel, Philologisches schrifsteller-Lexicon
[]. Répertoire qui sera d'un usage commode et rendra de grands services.
i[% Bibliotheca philologica, hrsg. von E. Ehrenfeuchter. Juli-Dec. 1880
[j. Gagnerait sous tous rapports à être débarrassée d'une foule de livres 40
qui n'ont que des rapports lointains ou douteux avec la philologie.
^^ P. H. Sghmidt, Catalogus codicum manuscriptorum in Bibliotheca Monas-
terii Cremifanensis Ord. S. Bened. asservatorum. Tomi I, fasc. 3. [] Soigné
et exact, mais paraît avec une lenteur déplorable, ^^f N" jO. Ch. Graux,
Essai sur les origines du fonds grec de VEscurial. [] Étude « extraordinai- 45
rement consciencieuse et approfondie. » % Sp. Lambros, Ein Besuch auf
dem Berge Athos. Bericht... Uebersetzung von P. Heinricii von Rickenbach
[j. Traduction complète enrichie de notes complémejitaires fournies par
Lambros au traducteur. A. Fécamp.
Neues Archiv der Gesellschaft fiir aeltere deutsche Geschichts- ôo
kunde. Vol. 6, 2" livr. Voyage en Espagne en 1878 et 1879 [P. Ewald].
Description d'un certain nombre demss. latins de l'Escurial (Real biblio-
teca di San Lorenzo) ; on y remarque des mss. de S. Jérôme, de Cassiodore,
132 1881. — ALLEMAGNE.
entre autres A. ii. 10 : Hieronym. s. xii; A. ii. 16 : Cassiodore, Pierre de
Blois et qq. lettres de Sidoine (I, 8; puis 'Judseum... perscrutavi', lettre
inconnue suivant E. (c'est la lettre vi, H>; I, 2); c. iv. 12 : Saliuste,
s. XV; P. I. 7 et 8 : Isid. Etym. s. ix ; Q. ii, 24 : Isid. s. yiii; s. m. 3.
5 Térence et les épig. de Prosper, s. xiv. Le r. m. 9 (Isid. s. xii) et plusieurs
autres proviennent de la bibliothèque de J. J. Chifflet. — Mss. de Tolède à
la Bibl. nacional de Madrid (entre autres le 14, 22, s. x contenant Dracon-
tius, Corippus, Sedulius, Juvencus, etc.) — Mss. latins de la Bibl. du
noviciat de l'Université centrale (ol. Complutensis), de la Real Academia
]o de la historia, de san Millan de la Gogolla, de san Pedro de Cardena, de
San Isidro, de la bibliothèque privée du roi, etc.; — Tolède, bibliothèque
capitulaire; — Valladodid ; — Salamanque (Université); — Seville (Bibl.
Colombinaj; puis Cordoue, Grenade, Cadix, Barcelone, Lisbonne. ^%
3« livr. Manuscrits de Paris [G. Waitz]. Notice sur qqs. mss latins du
15 nouveau fonds, ou des nouvelles acquisitions (entre autres le n" 241,
Properce avec gloses allemandes du xv" s., Bibl. Didot) ou de l'ancien
fonds ; — Bibl. Mazarine, le n» 543, Liber Pontificalis, s. xii, connu par
Tabbé Duchesne. ^Manuscrits latins de St-Pétersbourg (suite) [K. Gillert].
Notice sur plusieurs mss. « ex museo P. Dubrowsky » provenant la plu-
20 part de Saint-Germain-des-Prés <cf. R. des R. 5, 124, 49>, entre autres
Q. I. 42 : Sulpice Sévère, s. xi et q. iv, 5, Justin, depuis 'Principio rerum'
jusqu'à 'Xerxen... se in regnum coegit' s. ix. E. G.
Philologische Rundschau ^ 1® année, l^"" jr. Pindars Sieg eslieder erk.
V. Fr. Mezger [Bulle]. Beaucoup de soin, de savoir et de sagacité dans le
25 détail, mais les défauts dominent. ^ Heiberg, Philologische Studien zu
griechischen Mathematikern. 1-2 [Weissenborn]. « L'auteur procède partout
avec beaucoup de prudence, de soin et d'exactitude. » ^ Sex. Propertii
elegiarum Ubri 4. Rec. BAEURENS[Heydenreich]. Indispensable pour l'étude
du poète, mais bien défectueux. ^ P. Cornelii Taciti.... de vita et moribus
30 Juin Agricolae. Ed. Andresen [Eussner]. Bon remaniement de Touvrage
d'Orelli. ^ G. Richter, Beitrag zum Gebrauche des Zahlworts im Lateinischen
P. 1 : Emploi dans T. Live. [Krah]. Témoigne d'une « akribie » étonnante.
^ Delbrûgk, Einleitung in dos Sprachstadium [BurlholornsL^]. Clair, atta-
chant, et à recommander à tous les philologues. ^ G. Voigt, Die Wieder-
35 belebung des klassischen Alterthums. T. 1.2" éd. [Hess]. Restera pour long-
temps une œuvre achevée en son genre. ^ H. Hagen, De Codicis Bernensis
119 Tironianis (2 pi. photolith.) [0. Lehmann]. Très important, ^f 8 jr.
Archimedis Opéra omnia cum commentariis Eutocii. Ed. Heiberg. T. 1.
[Gûnther]. Le savant auteur est à la hauteur de celte tâche difficile.
40 ^ Ausgewaehlte Schriften des Lucian. F. d. Schulg. erk. v. K. Jacobitz.
Vol. 1. Le songe. Timon. Prométhée. Charon. 2« éd. corrigée [Ziegeler].
Critique conservatrice à l'excès. Les corrections et le commentaire lais-
sent à désirer. J. montre un dédain injustifiable à l'égard des travaux
antérieurs. ^ T. Livi ab. U. c. liberté. F. d. Schulg. erk. v. Friedersdorff
4ô [H. J. Mûller]. Critique et commentaire généralement bons. % Cornelii
Taciti historianim Ubri qui supersunt. Ed. Gantrelle [Prammer]. Éd. à
l'usage des classes qui constitue un progrès marquant sur les autres édd.
de France et de Belgique. ^ Carnuth, Quellenstudium zum Etymologicum
Gudianum [Hilgard]. A indiqué d'une façon scientifique la route qu'il
5« faudra suivre pour corriger l'Etym. Gud. % V. Poggj, Di un bronzo Piacen-
tino con leggende Etrusche (1 pi.). — Deecke, Etruskische Forschungen. Fasc. 4.
(5 pi.). [Pauli]. Différent sur l'attribution <v. R. des R. 5, 108, 37>. Tra-
1. Ilehclomadaire, gi'and iu-S». Edité par G. Wagener et E. Ludwig. Prix : 20 mk.
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 133
vaux fort intéressants néanmoins. ^ K. Ernst Georges, Ausfùhrliches lat.-
deutsches Handwoerterbuch. 2 volumes 7« éd. remaniée [Saalfeld]. Très bon
pour les classes, mais aurait besoin d'être complété sur certains points.
2 pages et demie d'observations du critique. ^ Hildesheimer, De libro qui
inscribitur de viris illustribus urbis Romae [Soltau]. Fait avancer les ques- •'>
tions relatives à cet auteur, à Valère Maxime et à Plutarque. ^ Philippi,
Zur Rekonstruction der Weltkarte des Agrippa [KuntzemûUer]. Satisfaisant
sous tous les rapports. ^^ 15 jr. Eudociae Aiigustae Violarium. Rec.
J. Flach [Daub]. Soigné en général. ^ Hesychii Milesii qui fertur de viris
illustribus librum rec. J. Flach [id.]. La constitution du texte est généra- '^
lement satisfaisante. ^ Fr. Kern, Bemerkunyen zu Sophokles Aias [Wecklein].
3 corrections dont 2 sont acceptables, quoique non nécessaires. L'expli-
cation d'Antig. 1096 proposée par K. est contestable. ^ Reichard, De inter-
polatione fabulae Sophocleae quae inscribitur Aiax [Metzger]. Est, avec raisoH
selon la critique, pour l'authenticité de la deuxième partie et suppose, ^^
mais sans aller trop loin, des interpolations nombreuses. ^ Lueck, De
comparationum et translationum usu Sophocleo. P. 1 et 2 [id.]. Inachevé mais
promet. Bon latin. ^ Paetzolt, Observationes criticae in Lucianum [Ziegler],
Provoque souvent la contradiction. Méritoire néanmoins. ^ Herm. Usener,
De Stephano Alexandrino [Gûnther]. Contribution très estimable. ^[Germann, ^o
Emendationes Corniflcianae [ïhielmann]. Un certain nombre de bonnes
corrections, mais G. attribue trop d'autorité au ms. de Wûrzbourg. ^ Bern.
Ritter, Die Grundprincipien der aristotelischen Seelenlehre [T.]. Non sans
talent, mais R. manque de solides principes. ^ Erotemata grammatica ex arte
Dionysiana oriunda éd. Egenolff [Hilgard]. Annonce <v. R. des R. 5, 143, 40>. 25
^ Loch, De genetivi apud priscos scriptores Latinos usu [Paetzolt]. Travail de
grande valeur, et indispensable pour qui s'occupe de l'ancien latin.
^ J. Beloch, Der italische Bund unter Roms Hégémonie [Soltau]. Très ins-
tructif malgré des erreurs. ^^ 22 jr. Sophokles Antigone nebst den Scholien
des Laurentianus. Ed. Mor. Schmidt [Wecklein]. Toutes les conjectures de S. 30
à l'exception de 3 sont absolument sans valeur pour la science. ^ Leop.
Schmidt, Supplementum quaestionis de Pindaricorum carminum chronologia
[Sitzler]. Défend avec succès la chronologie de Boeckh. ^ Kreussler,
Observationum in Theocritum particula quarta [G. Harlung]. Beaucoup de
bonnes choses pour la critique et l'interprétation. ^ Die Enneaden des 3.>
Plotin. Trad. par H. Fr. Muller. T. 1 et 2. [v. Kleist]. Loué. ^ T. Maccii Plauti
comoediae. Rec. J. L. UssiNG. Vol. 3, P. 1. Epidicum Mostellariam Me-
naechmos continens [Langen]. Non sans valeur pour la critique et l'ex-
plication, mais ne répond pas aux exigences du sujet. Appréciation défa-
vorable en somme. ^ Woelfflin, Ueberdie Latinitaet des Afrikaners Cassius 40
Félix (Sitz.-ber. d.bayr. Akad. d. Wiss.) [Landgraf]. Contribution à l'his-
toire de la langue latine aussi instructive qu'intéressante. ^ H. Weis-
senborn, Zur Boetius-Frage [Gûnther]. Conclusions pas toujours convain-
cantes contre Tauthenticité de la géométrie de Boèce. ^ Daniel, De dia-
lecto Eliaca [\V. Volkmann]. Bonne réunion de matériaux. ^ Thumser, De a;>
civium Atheniensium muncribus eorumque immunitate [Zurborg]. Beaucoup
de soin et d'application. % Gelzer, Sextus Julius Africanus u. die byzan-
tinische Chronographie. P. 1. [Frick]. En général du soin et de la sagacité.
^ Anton, Etymologische Erklaerung homerischer Woerter [Venediger]. Mau-
vais. %^ 29 jr. KiESSLiNG et U. v. Wilamowitz-Moellendorfp, Philolo- 00
gische Unter suchung en. Fasc. 3 : Maas, De biographis Graecis quaestiones
selectae [Daub]. De la pénétration, mais polémique désagréable, et ton
arrogant. Une lettre de W.-M. réfute certaines idées de M. et sans apporter
:Jg4 1881. -- ALLEMAGNE.
de nouveautés, contient une contribution estimable à l'étude des sources.
^ Harmsen, De verhorum coUocatione apud Aeschylum Sophoclem Euripidem
capita selecta [Metzger]. Soigné. ^ Van der Mey, Ad y^heogjiidem [Sitzler].
Méritoire. % Jac. Bernays, 2 Abhandlungen ueber die Aristotelische Théorie
h des Brama [©.]. Réimpression presque sans chang-emen.ts, qui sera bien
accueillie. 1 Raab, Die Zenonischen Beiceise [Pansch]. Méritoire. •[ A. Otto,
De Fabulis Propertianis particula prior [Heydenreich]. Est un des meilleurs
travaux qui aient paru récemment sur Properce. ^ Soltau, JJeher Entste-
hung u. Zusammenstehung der altroemischen Volksversammlungen [Gruppe].
10 Un peu diffus; approfondi néanmoins et consciencieux. ^ Duetschke,
Ueber ein roem. Relief mit Darstellung der Familie des Augustiis {\ pi. lithogr.)
[Schreiber]. Peu convaincant. ^ Gossrau, Lateinische Sprachlehre. 2« éd.
corrigée [Venedig-er]. Il reste encore bien des desiderata. Le critique cite
l'appréciation favorable de la R. de Phil. <4, H3>. %^ 5 fév. Pauli,
15 Quaestiones criticae de scholiorum Laurentianorum usu [Kviçala]. Manque
parfois de précision et de clarté; utile néanmoins. ^Georg Meyer, Quibus
temporibus Thucydides historiae suae partes scripserit [Welzhoferj. Hypo-
thèses trop compliquées pour être vraisemblables. •[[ Ad. iNicoLAi, Zur
Litteratur ueber Xenophon [W. Vollbrecht]. Appréciation de deux études de
20 HÉiMARDiNQUER et de A. Croiset. La première est peu satisfaisante selon
N., la seconde est bien meilleure. ^ Baumgartner, Ueber die Quellen des
Cassius Dio fur die aeltere roemische Geschichte [H. Haupt]. Travail méritoire
bien que contestable sur certains points. ^ Publilii Syri Mimi Sententiae.
Rec. Guil. Meyer [G. HartungJ. Constitue un progrès sur les édd. précé-
25 dentés. ^ Aemil. Thomas, Schedae criticae in Senecam rhetorem selectae
[Sander]. Approfondi, et, malgré ses défauts, très important pour la cri-
tique du texte. % Philolog. Untersuchungen{\. pi. h.>. Fasc. 1 : Aws Kyda-
then (1 pi.) [Holzapfelj. Dissertations de Wilamowitz-Moellendorff et de
G. Robert riches en résultats, et recommandables. ^ Wiggert, Studien
30 zur lateinischen Orthoepie [Bouterwek]. Gontribution estimable. % Engel-
MANN, Bibliotheca scriptorum classicorum. 8« éd. par E. Preuss. 1'« Sect. :
Ecrivains grecs [Klussmann]. Lacunes, erreurs, citations d'écrits qui
n'existent pas etc. <v. R. Gritique). ^^ 12 fév. E. A. Richter, AZ^es u. Neues
zur Expédition Xenophons in das Gebiet der Drilen [W. Vollbrecht]. Peu
35 convaincant. ^ Nadrowskf, De genuina Demosthenis pro corona orationis
forma [Fox]. Inacceptable sur tous les points. % Richard Bentley's Emen-
dationem zum Plautus Ed. P. Schroeder. Liv. 1-3 [—g]. Annonce. ^ Georgii,
Die politische Tendenz der Aeneide Vergils [Kviçala]. N'est pas toujours
convaincant; intéressant néanmoins. ^ Naegler, De particularum usu
40 apud L. Annaeum Senecam philosopham. P. 2 [H. v. G.]. Soigné. 1i Incerti
auctoris de Constantino Magno ejusque matre Heîena libellus. Ed. Heydenreich
ISprenger]. Analyse et observations critiques. ^ Roesiger. Dze Bedeutung
der Tyche bei den spaeteren griechischen Historikern [Bachof]. Le critique
s'accorde avec R. sur presque tous les points. ^ Gl. Jannet, Les institu-
45 tions sociales et le droit civil à Sparte, 2^ éd. augmentée [Zurborg]. Soigné et
utile, mais les différentes parties sont de valeur inégale. \\ Thourlt,
Ueber den Gallischen Brand' [Klimke]. Peu convaincant. ^ Genz, Capitis
deminutio [Gvu\)^e]. Bien conçu; mais l'exposition manque parfois de
clarté. ^^ 19 fév. Ludw. Adam, D^'e Odyssée u. der epische Gyklus [Kammer].
50 Manque absolument de ce qu'il faut pour traiter ce sujet. ^ F. V. Fritzsche,
De Aeschylo G. Hennanni [Oherdick]. La critique et l'exégèse méritent de
. grands éloges. ^ Bacuof, Qaaestiuncula Herodotea [Zurborg]. Démontre
avec sagacité Tinanilé des hypothèses de Schoell et de Bauer sur la com-
It
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 135
position des 3 derniers livres d'Hérodote. ^^ W. Vollbrecht, Zur Wùrdi-
gung u. Erklaerung v. Xenophons AnaOasis [Hansen]. Loué. % Hamann,
Mittheilungen aus dem Breviloquus Benthemianiis et Neue Mittheilungen a. d. B,
[Dcuerling]. Publication bien faite d'un glossaire d'une rare importance.
1[ Menge, Einfùhrung in die antike Kunst (23 pi.) [Dùtschke]. Le critique ^
accepte en général le choix des sujets qui a été lait pour l'usage des
classes, mais l'exécution est parfois manquée. ^ Englmann, Syntax des
attischcn Dialekts (2^ éd.) et Homerische Formenlehre . — A. v. Bamberg, Home-
rische Formen. 3e éd. [W. Vollbrecht]. Le \" ouvrage est clair et précis;
le 3« est supérieur au second. ^ Franke, Griech. Formenlehre. Ed. A. v. lo
Bamberg [Bachof]. Loué non sans qqs réserves. ^^ 26 fév. J. G. Schneider,
Ueber die Reden der Kerkyraer u. der Korinthien hei Thukydides [Soergel].
N'est pas absolument convaincant; sérieux néanmoins et pénétrant.
% Apelt, Observationes criticae in Platonis dialogos [Heller]. Résultats accep-
tables sur qqs points seulement; néanmoins du soin dans le détail, et de is
la sagacité dans Texplication des pensées difficiles. % Publilii Syri Sen-
tentiae. Rec. Friedrich [C. Hartung]. Manque de clarté; la critique est
souvent arbitraire; néanmoins les qualités l'emportent sur les défauts.
Éd. recommandable. ^ Poland, Ovids Tristien, Elegien eines Verbannten
[7p.] Du dilettantisme. i[ Un programme (sans titre) de Godt concerne les 20
dernières années de César depuis son retour d'Espagne jusqu'à sa mort.
Le critique [H. Haupt] s'accorde en général avec G. % Abel, Magyarorszagi
humanistak es a dunai tudos tarsasag et Analecta ad historiam renascentium
in Hungaria litterarum spectantia [x.] Annonce. ^ Schultz, Lateinische
Sprachlehre 9® éd. corrigée, par Oberdick [Radtke]. Est d'une grande ^s
valeur scientifique mais d'une utilité contestable pour les gymnases.
^ A. V. Bamberg, Mor. Seyfferts Hauptregeln der griech. Syntax [Menge].
Très recommandable malgré qqs défauts. T[T5 mars. Drewes, Die symme-
trische Komposition der sophokleischen Tragoedie Koenig Oedipus [Oeri] . Manqué.
^ Geist, Erklaerung einiger Stellen aus Xenophons griech. Geschichte [Hansen]. ^^
Défense de qqs leçons de mss. Des considérations inutiles pour les philo-
logues. •[[ F. V. Fritzsche, De lihris pseudolucianeis [Ziegeler]. Montre la
légèreté du travail d'Imm. Bekker sur Lucien. Recommandable, écrit en
latin élégant. ^ Duncker, De Paeanio Eutropii interprète [C. W.]. Beaucoup
de soin et d'application. ^ P. Ovidius Naso. Rec. Korn. T. 2. Metamor- ^^
phoseon libri 15 [Zingerle]. Loué. ^ Cornelii Taciti de vita etmoribus Julii
Agricolae 2" éd. Gantrelle [Prammer]. Soigné et consciencieux. Le critique
signale un travail de Baehrens relatif à Tacite où, au milieu de conjec-
tures téméraires, se trouvent de bonnes indications. If Cuno, Verbreitung
des Etruskischen Stammes ûber die italische Halbinsel [Pauli]. Manqué. ^^
^ Seemann, Mythologie der Griechen u. Roemer. 2® éd. corrigée (79 fig.)
[Dùtschke]. Les fig. ne représentent malheureusement que des statues de
marbre. Le texte est la partie la plus faible. ^^ 12 mars. Bodendorff, Das
rhythmische Gesetz des Demosthenes [Fuhr]. N'est pas parvenu à défendre
complètement les théories de Blass contre les objections de Rùhl. '*&
^[ Heller, Die Absichtssaetze bei Lucian. P. \. Uol, m;, otcw; [Ziegler]. Utile
pour la critique du texte et pour Thisloire de la langue grecque. ^ 2 progr.
de Vahlen et de Rejfferschkid sur le ire pi u(|/ou; [Martens]. V. défend la
tradition le plus souvent avec bonheur. Ainsi il maintient, avec raison
selon le critique, 41,9 à-^ava^Tet de la tradition contre l'unique conjecture 60
de R. àp.v àp-^£î. ^ Konrad Meyer, Die Wort- u. Satzstellung bei Sallust
[Eussner]. S'est fourvoyé. ^ Weber, Quitus de causis Cicero post libros de
oratore editos etiam Brutum scripserit et Oratorem [HotïmannJ. Ne peut pré-
136 1881. — ALLEMAGNE.
tendre à un caractère scientifique; la forme est souvent défectueuse.
'^ Cornélius Tacitus erk. v. Nipperdey. T. 2 : ab excessu divi Augusti iM6,
A^ éd. par Andresen [Prammcr]. Soigné. Bon nombre d'améliorations
<v. R. des R. 5, 174, 33>. t Bender, Rom u. roem. Leben im Alterthum
5 [Kuntzemûller]. Excellent à tous égards. ^ Hand, Lehrbuch des lateinischen
suis. 3« éd. par H. Ludwig Schmitt [Radtke]. Très méritoire. % Georges,
Lat.-deutsches Schulwoerterbuch 2^ éd. avec un dictionnaire des noms
propres [G. W.]. Très bon pour les classes, mais G. tient trop peu de
souci de l'orthographe des mots latins; il omet d'indiquer que dans
10 « muliebris, muliebriter » l'e est long chez Virgile et Horace, ^•f d9 mars
Gerhard, De Plutarchi in Demosthenis vita foniibus et fide [Bachot]. Du soin
sans doute, mais la question principale n'est pas résolue. % Segebade,
Observationes grammaticae et criticae in Petronium [v. Guericke]. Beaucoup
de soin et de prudence. S. corrige souvent avec bonheur des passages
15 altérés. En somme contribution importante à la langue de Pétrone et à
l'histoire de la syntaxe. ^ Mon. Germ. hist. Poctarum latinorum medii aevi.
T. \. Poetae latini aevi Carolini. Rec. Duemmler [Huemer]. D'un grand
intérêt philologique. ^ Goeler v. Ravensberg, Die Venus v. Milo [Dûtschke].
Soigné. ^ WOLFFGRAMM, Neros Politik dem Auslande gegenueber [H. Haupt].
20 Approbation mêlée de qqs critique^. ^[Kurtz et Friesendorff, Griechische
Schulgrammatik. 2^ éd. [W. S.]. A des avantages sur la grammaire de
Curtius et tient le milieu entre Koch et Englmann. 1[^ 26 mars. Barone,
Epimenide di Creta [SchuUess]. Beaucoup d'application et de lecture abou-
tissant à un mince résultat. ^ Theognidis elegiae. Recogn. Ziegler. 2^ éd.
25 [Sitzler]. Éd. fort améliorée; S. approuve un grand nombre de modifica-
tions, néanmoins en ce qui concerne la critique, il est souvent d'un avis
différent de Z. ^ Sedlmayer, Kritischer Commentar zu Ovids Heroiden
[Heydenreich]. Loué, non sans qqs réserves. ^ Die Naturgeschichte des Cajiis
Plinius Secundus. Trad. par Wittstein [Nohl]. Au-dessous de la capacité
30 d'un passable « Sekundaner ». ^ Seebegk, De orationibus Taciti libris
insertis. P. 1. [Eussner]. Ne fait pas avancer la science; lecture agréable
néanmoins et utile pour les écoliers des hautes classes. 1[ Zimmermann,
Beitraege ans Terenz zur lateinischen Grammatik. \. (Emploi des conjonc-
tions quod et quia dans l'ancien latin) [Paetzolt]. Pas toujours convain-
35 cant. ^ Huettemann, Die Poésie der Oedipussage [Oberdick]. Du soin et de
l'application. ^ Guil. Petersen, Quaestiones de historia gentium Atticarum
[Zurborg]. Fait avancer la question, mais le latin est lourd. ^ Posseldt,
Quae Asiae minoris orae occidentalis sub Dareo, Hystaspis fllio, fuerit condicio
[Keiper]. Les résultats ne sont pas en rapport avec la peine et le soin
40 dépensés. Latin souvent défectueux. ^^ 2 avr. Fox, Die Kranzrede des
Demosthenes [R. Yolkmann]. Défend contre Kirchhoff la composition de ce
discours. Grands éloges. ^ Brachmann, De Bacchidum Plautinae retracta-
tione scaenica capita 5 [Langen]. Contribution importante à la critique
plautinienne (Pour Tanalyse v. R. des R. 5, 101, 3o>. ^ Brandt, Quaestiones
45 Propertianae [Heydenreich]. Soigné. Quiconque s'occupe de la critique
du texte ne devra pas négliger ce livre. ^ Mayerhoefer, Critica studia
Liviana [Soergel]. Très soigné et très approfondi. Grâce à une méthode
sévère M. a pu donner un texte lisible là où la tradition n'était pas satis-
faisante. Les résultats méritent sérieuse considération même lorsque les
51 corrections proposées sont contestables. ^ Linke, Quaestiones de Macrobii
Saturnaliorum fontibus. -- WissowA, De M. S. f. capita 3 [Kettner]. Les 2
travaux se complètent et épuisent presque la question. ^ P'ellner,
Forschung u. Darstellungsweise des Thukydides (critique du 8^ livre) [Holz-
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 137
apfel]. Recherches de valeur, quoique contestables sur plus d'un point
^_ essentiel. ^ Oehler, De simplicibus consonis continids in graeca lingua...
Hl [Saalfeld]. Travail soigné d'un élève de G. Curtius. ^ Gamurrini, Appen-
™' dice al Corpus Inscriptionum Italicarum ed ai suoi supplementi di Ar. Fabretti
[Pauli]. Collections de matériaux fort importants. 1J1[ 9 avr. Paley, s
Remarks on Mahaffifs account of the rise and progress of epic poetry...
[Oberdick]. Le critique approuve en général les résultats de P. qui fixe
à 400 environ avant J.-C, la rédaction actuelle du texte d'Homère. Art.
étendu.^ Vtrgils Ameide Ed. Gebhardi. P. 1. Livres \ et 2. [Kohlmann],
Ed. de classe recommandable. *^ Frigell, Livius sont historieskrifvare lo
[Schrocder]. Rien d'essentiellement neuf. ^ Zur Geschichte der mittella-
teinischen Bichtung. Hugonis Ambianensis sive Ribomontensis opuscula. Ed.
HUEMER [Peiper]. Résultats douteux. ^ Dido Tragoedia. Ed. Suringar
[Francke]. Intéressant, mais le latin de réditeur est des plus imparfaits.
^ BOYSEN, Bibliographische TJebersicht ûber die griechischen u. lateinischen i»
Autoren betreffende Litteratur der J, 1867-1876. Sect. \. Auteurs grecs.
Sect. 2. Fasc. 1. Auteurs latins jusqu'à Hygin [Klussmann]. Atenu compte
des recensions d'ouvrages mais laisse bien à désirer. %^ \Q avr. Die Tra-
goediendes Aeschylos. Trad. en vers par Bruch. — DiePerser. Trad. et com-
plément par Herm. Koechly [Bulle]. La trad. de B. est plus coulante mais 20
moins fidèle que celle de K. Au point de vue esthétique, le complément
des Perses imaginé par K. est tout à fait heureux. ^ Mosbach, De Aeneae
Taciti Commentario poliorcetico [Schnee]. De la circonspection, mais les
■m résultats ne sont nullement évidents.^ ^ewe^wf, Untersuchungen iiber
H denDiologus des Tacitus. Nouv. éd. augmentée. [Ed. Wolf]. Aurait dû sou- 20
H mettre son ouvrage à une révision sévère. W. n'apporte pas de nouveaux
H arguments en faveur de l'aulhenlicité du dialogue; il fournit néanmoins
H une bonne contribution à l'étude du style de T. ^ Thielmann, Ueber Spra-
^M che u. Kritik des lateinischen Apolloniusronianes [Landgraf]. Beaucoup
H d'observations neuves et fines sur le latin vulgaire^ et biblique. Influence 3o
H||de ce dernier fait notamment sur le « Libellus de Constantino ». % Munk,
* Gesch. der Griech. Litteratur. 3" éd. remaniée par R. Volkmann. 2 vol.
[Maehly]. Très réussi en général. Qqs objections sur le fond et sur la
forme <Le critique se plaint avec une amertume assez emphatique de la
recension de son dernier ouvrage par certains philologues). ^ Osthoff as
etBRUGMAN, Morphologische Tinter suchung en aufdem Gebiete der indog. Spra-
chen. P. 3. [Bartholomae]. Instructif. Exposé des résultats. ^^ 23 avr.
Klikkenberg, De Euripideorum prologorum arte et interpolatione [Wecklein].
Ouvrage couronné. Beaucoup de goût et de méthode, mais les conclusions
sont exagérées. ^PoetaeLatini minores. \o\. i et 2. Rec. Baehrens [Maehly]. 4o
Rend quelques services pour l'appréciation et le classement des mss.
Mais une véritable profusion de conj. personnelles, mauvaises pour la
plupart. Latin défectueux par endroits. ^ Huemer, Ueber ein Glossenwerk
zum Dichter SediUius. (Sitzber. d. Wien. Ak. d. Wiss). [x.]. Très méritoire.
^[ Grasberger, Erziehung u. Unterricht im Klassischen Alterthum. P. 3. 45
[Zurborgl. Bonne connaissance du sujet. % C. FmcK, Beitraege zur griechis-
chen Chronologie u. Litteratur geschichte (1° Acusilaos d'Argos. 2** Hellanicos
de Lesbos et la liste des rois athéniens. 3° Julius Africanus et les
Excerpla Latina Barbari) [Bornemann]. Le 1" essai est peu concluant;
le 2" et surtout le 3« sont plus satisfaisants. ^Zielinsky, Die letzen Jahre 50
desziveiten punischen Krieges [Kannengiesser]. Convaincant sur la plupart
des points. ^ Wormstall, Die Wohnsitze der Marsen, Ansibarier u. Chat-
tuarier [Hulsenbeck]. Long art. de controverse. %^ 30 avr. Lanza, Esiodo
i
138 1881. — ALLEMAGNE.
e la Teogonia [Rzach]. Peu de nouveautés. % Euripide, Alceste. Ed. explica-
tive par H. We!l [Wecklein]. On reconnaît dans celte éd. à l'usage des classes
les connaissances approfondies de l'auteur des grandes éd. critiques.
2 pages environ d'observations critiques sur le texte. % Th. Klett, Bas
5 VerhaeUnis des Isokrates zur Sophistik[R.\o\km(inn]. Contribution de valeur
mais où la clarté fait parfois défaut. ^ Iw. Mueller, Spécimen novae editio-
nis libri Galeniani "On raïç toû acifAaTOçxpàtJsoiv al T^; '^^■/^H; ^uvâu-eiç;
iTTovrai [Helmreich]. Méritoire. ^lOÂNNOï <E)iAonoNOT irspl tô)v ^iacp>-
ç<ù(; Tovouaévwv xal 5'tacpopa oYijAaivdvTwv. Ed. EGENOLFF [Hilgard]. Aurait
10 pu être plus conriplet au sujet du rapport du cod. Hauniensis 1965 avec le
Thésaurus d'Estienne. ^ Riemer, Charakteristik der Gedichte desHoraz. P. 2
[Kosenberg]. Souvent juste et intéressant. Peu de nouveautés toutefois.
% Hellmuth, Emendationsversuche zu Ovids Metamorphosen [A. Zingerle].
Peu de conjectures plausibles. ^ C. Peiper, Quaestiones Propertianae.
iT) 2 progr. [Rossberg]. Aucune des conjectures n'est plausible; la traduction
en allemand de qqs élégies est détestable. ^ Ringe, Zum Sprachgebrauch
des Caesar. P. 1 (et, que, atque, [ac]). [Dinler]. Utile. ^ Czulenski, Qiia raiione
temporibus nostris Cornelii Taciti Annales critica ar^e ^rac^en^wr [Prammer].
Sans valeur. Ce n'est qu'une reproduction plus ou moins libre, souvent
20 en mauvais latin, du livre de Pfitzner. % Bùdinger, Kleon bei Thukydides
[Holzapfel]. Le critique conteste contre B. l'impartialité de Thucydide à
l'égard de Cléon <v. R. des R. 5, 165, 45> mais l'approuve sur les autres
points. ^ Droege, De Lycurgo Atheniensi pecuniarum publicarum adminis-
tratore [Zurborg]. Beaucoup de bon, mais la question ne peut être regardée
2r, comme résolue. ^ Rich. Koehler, Der roem.-celtiberische Krieg (153-133
av. J.-C.) P. 4 [H. Hauptl. Loué pour le fond et pour la forme. ^ The
American Journal of Philology. Éd. par Gildersleeve [Ziegler]. Annonce du
jer jjo. <v. R. des R. 5, 185, 45>. %% 7 mai. Gloel, De interpolatione Hip-
polyti fabulae Euripideae [Fecht]. Résultats acceptables en général. ^
30 Karl Uphues, Das Wesen des Denkens nach Plato [Apelt]. Interprétation de
2 passages du Sophiste, qui n'est pas inattaquable. Le critique laisse
aux philosophes qui en auraient le temps et la patience le soin de sou-
mettre les théories d'U. à un examen approfondi. % Huelsen, Varronianae
doctrinae quaenam in Ovidii fastis vestigia extent [Gruppe]. Travail soigné
35 et utile mais qui n'est pas exempt de défauts. ^ Rossberg, De Dracontio et
Orestis quae vocatur tragoediae auctore eorundem poetarum Vergilii imita-
toribus [A. Zingerle]. Soigné. ^ Fr. Vogel, De Hegesippo, qui dicitur, Josephi
interprète [Roe'nsch]. Résultats peu satisfaisants bien qu'il y ait plus d'un
point de détail heureusement traité. ^ Karbe, De centurionibus Romanorum
40 quaestiones epigraphicae [EoMaenôev]. Très instructif. Latin clair. % K. Lu-
GEBIL, Der Genetivus Singularis in der sog. 2. altgriechischen Deklination
<v. pi. h. Suppl. Jahrb.) [Sitzier]. N'est pas sans valeur, quoique contes-
table sur bien des points. % Hensell, Griechisches Verbalverzeichnis [Weiske].
Rendra de grands services aux écoles. %^ 14 mai. Goecke, Zur Konstruction
45 der Verba dicendi u. sentiendi bei Homer u. Herodot [Heymann]. Insuffisant.
t ROETHE, Conjecturae Aristophaneae [Schnee]. Le critique n'approuve ni
les conj. ni les transpositions de R. <v. R. des R. 5,* 102, 5.) ^ Poselger,
Aristoteles Mechanische Problème avec préface de Mor. Ruehlmanin. [Giinther],
La trad. de P. est fidèle et lisible. 1] G. J. Schneider, Quibus ex fontibus
5opetiverit Diodorus libr. 3. capp. i-48. — De Diodori fontibus [E. Bachof].
Beaucoup de qualités. Approbation du critique sur la plupart des points.
^ Ern. Wagner, De M. Valerio Martiale poetarum Augusteae aetatis imi-
tatore [H. NohlJ. Approfondi et raisonné; mais quelquefois W. a exagéré
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 139
son principe. % L. ConstaiNS, De sermone Sallustiano [X.]. Connaissances
étendues, mais C. fait preuve d'un zèle de compilateur plutôt que de
recherches personnelles et ne fait pas avancer la science. Tf Petehlechner,
Ueber die Abfassungszeit des dialogus de oratoribus [Prammer]. Aurait pu
rester inédit sans dommage pour la science. ^ Max Sander, Der Sprachge- s
brauch des Rhetors Aîinaeus Seneca. 2 P. [Thielmann], Approfondi. Les
résultats de S. permettent de corriger et de compléter ceux de Draeger.
^ JQNGMANN, Quaestiones Gennadianae [Huemer]. Fait faire un grand pas
aux questions relatives auxmss. ^Beckurts, Zw Quellenkritik des Tacitus,
Sueton et Cassius Dio. Das Vierkaiserjahr [ïMndev]. Le résultat le plusaccep- lo
table de tout l'ouvrage est d'avoir démontré l'existence d'une source
commune pour Thistoire de Vitellius.*|[WARNCKE, De dativo pluralis graeco
[Stolz]. Ne fait pas avancer sensiblement la question. ^ Heydemann,
Satyr-u. Bakchennamen [Dûtschke]. Intéressant au point de vue archéolo-
gique. Description des fig. et discussion. ^ W. Kocks, Tabelle der grie- i5
chischen verba anomalades attischen Dialekts. S*' éd. [Weiske]. Qqs critiques
de détail qui ne restreignent nullement la valeur de ce livre recomman-
dable pour les écoles, lîf 21 mai. Breyer, Analecta Pindarica [Bornemann].
Soigné, mais latin inégal. ^ P. Stengel, Ad res sacras cognoscendas cujus-
nam momenti sint scholia Aristophanea [Schnee]. Des erreurs de méthode. 20
^ Plotini Enneades rec. Herm. Fr. Mueller vol. 2 [Baeumker]. Excellent.
If PiGCOLOMiNi , Estratti inediti dai codici greci délia biblioteca Mediceo-
Laurenziana [Pulch]. Contient des scolies inéd. sur Grég. de Nazianze, des
lettres et une collection de proverbes de Planude. Très méritoire bien
que P. se soit trompé avec Flach au sujet d'Eudocia <v. pi. h. D. Lilztg), 25
^ Ulrich, De verborum compositorum quae extant apud Plautum structura
i[P. Langen]. Bonne contribution. ^ Keller, De verborum cum praepositio-
nibus compositorum apud Lucretium usu [Kannengiesser]. Observations du
critique qui restreignent beaucoup la valeur et l'utilité de ce travail.
Latin lisible. ^ Bock, De metris Horatii lyricis [Venediger]. Du soin, mais 30
des vues contestables. ^ T. Livi a U. c. libri. Rec. H. J. Mueller. P. i
libr. 1 et 2 continens [Krah]. Loué. ^ Fr. Blass, Die attische Beredsamkeit.
3« sect. 2^^ chap. Partisans et adversaires de Démosthènc [B. Volkmann].
Éloges ^ Ebert, AUgemeine Gesch. der Litteratur des Mittelalters im Abend-
lande. T. 2 [Hamann]. Mérite les mêmes éloges que le t. d.^ H. Planer, 35
Caesars Antesignani [Hollaender]. S'appuie sur une hypothèse fausse.
%^ 28 mai. Johne, Die Antiope des Euripides [Gloël]. Exposition claire,
connaissance approfondie de la question. ^ Bzach, Studien zur Technik des
nachhomerischen heroischen Verses [Sitzler]. Excellente contribution à la
connaissance de la métrique <v. B. des B. 5, 165, 32>. ^ Ka.rassek, Ueber 4o
die zusammengesetzten Nomina bei Herodot [Venediger]. Contestable sur bien
des points, ^^j Xenophontis qui fertur libellus de republica Atheniensium.
2« éd. corrigée, par A. Kirchiioff [Zurborg]. 2 conj. nouvelles de K.
(2, 18 et 3, 4). L'apparat critique a été corrigé et complété. ^ Kvicala,
Neue Beitraege zur Erklaerung der Aeneis [Glaser]. Appréciation favorable 4ri
de ce livre indispensable pour quiconque veut faire une connaissance
approfondie de l'Éuéide. ^ Bothstein, De Tibullicodd. [Bûchle]. Porte un
jugement trop sévère sur le Guelferbytanus de Baehrens et s'efforce de
revenir aux mss. de Lachmann. ^ Huebenthal, Quaestiones de usu infinitivi
historici apud Sallustium et Tacitum [Wolfï]. Contribution utile à la gram- 50
maire; mais le latin laisse à désirer. ^[ Fr. Herbst, Quaestiones Taciteae
P. t et 2 [BinderJ. Étude sur la source de Tacite pour le règne de Tibère.
L'hypothèse du système de H. est contestable selon le critique. ^ Dùrr,
140 1881. — ALLEMAGNE.
Die Majestaets-Prozesse miter dem Kaiser Tiberius [Egelhaaf]. Plaidoyer en fa-
veur de Tibère, exposé avec clarté et généralement convaincant. ^ H. van]
Herverden, Lapidum de dialecto Attica testimonia [W. Volkmann]. N'est'
ni complet ni exact <v. R. de phil.). 1] Ruge, Bemerkimgen zu den griechis-.
6 chen Lehnwocrtern im Lateinischen [Saalfeld]. Contribution méritoire sansi
doute, mais qui n'épuise pas la question. ^1[ 4 jn. Peppmûller, Hesiods*
Werkeu. Tage {ira.d.) [Benicken]. Réussi malgré qqs légères erreurs. %
Th. Kayser, Euripides Iphigenie in Taurien (trad.) [Wecklein]. Trad. fidèle
et en vers élégants. 1[ Xenophontis de postremis belli peloponnesiaci annis
10 libri 2.... rec. atque interpretatus est Breitenbach. 2« éd. [W. Vollbrecht].
Les théories de B. sur les Helléniques n'ont pas été sensiblement modi-
fiées. L'auteur ne paraît pas tenir compte en général des ouvrages modernes
relatifs à la question. Le texte suit de plus près la leçon des meilleurs
mss. Le commentaire a reçu maintes additions mais n'a pas essentielle-
ï^ ment changé de caractère. ^ Herforth, Ueber die Nachahmungen deslsaeis-
chen u. Isokratischen Stils bei Demosthenes [Fuhr]. Les points principaux
sont traités avec clarté et intelligence, mais peu de nouveautés et pas un
mot sur l'hiatus. ■[[ Watzel, Die Zoologie des Aristoteles [Gûnther]. Répond
à toutes les exigences. •[[ Fr. Kaelker, Quaestiones de elocutione Folybiana
20 [Stich]. Travail solide <v. pour l'analyse R. des R. 3, 102, i6>. ^ Wl\ter,
JJeber die metrische Rekonstruktion der Plautinischen Cantica [Dziatzko]. Des
vues justes et neuves, mais les défauts de l'ouvrage l'emportent de beau-
coup sur les qualités. ^ Hechfellner, Ueber eine Innsbrucker Vergilhand-
schrift [Glaser]. Ce ms. serait le représentant d'une famille intermédiaire
25 et qui aurait été négligée jusqu'à ce jour. ^ J. Schmidt, De usu inflnitivi
apud Lucanum, Valerium Flaccum, Silium Italicum [Segebade]. Contribution
de valeur à l'histoire de la syntaxe latine. ^ Nemanic, De Stoicorum Ro-
manorum primi Caesarum saeculi factione... [Prammer]. Critiques de détail.
Le latin est coulant et le plus souvent correct. ^ Michael, Die verlorenen
30 Bûcher des Ammianus Marcellinus [Eussner], Le critique admet que les libri
rerum gestarum formaient la 2® partie d'un ouvrage d'ensemble dont
la première a disparu et rejette les autres hypothèses de M. <v. ibid. HO,
52). ^ V. Veith, Vetera Castra mit seinen Umgebungen (2 cartes) [J. Schnei-
der]. Méritoire. % Paucker, Subrelictorum lexicographiae îatinae scrutarium
35 [Hamannj.Du soin, mais il manque la signification en allemand des mots
rares ou nouveaux. ^^ 11 jn. Bader, Die Baukunst in der Odyssée [Benic-
ken]. Beaucoup de vues justes et nouvelles, mais il manque un plan de
la maison homérique. ^ Lindner, Beitraege zur Erklaerung u. Kritik des
Sophokles u. zur S.-Litteratur [Mufï]. AUesle de la prudence et des connais-
40 sances approfondies, bien que contestables sur certains points. ^Eysert,
Ueber die Echtheit des Prologes in Euripides Ion [ap..]. Résout la question
d'une façon définitive en faveur de l'authenticité. ^Roeder, Beitraege zur
Erklaerung u. Kritik des Isaws [Fuhr]. S'est trompé sur des points de droit ;
en outre R. pousse le conservatisme jusqu'à défendre les fautes de gram-
■i^ maire des copistes. <cf. infra Rev. Crit.). ^ Baehrens, Lectiones Horatianae
[Rossberg]. D'excellentes conjectures; d'autres qui indiquent un chemin
nouveau pour arriver à la correction. Travail méritoire en somme. ^ E.
Thomas, Scoliastes de Virgile... [Glaser]. Recherches nouvelles et excellen-
tes, exposées avec clarté. % Dondorff, Aphorismen zur Beurtheilung der
50 solonischen Verfassung [Thumser]. Assentiment du critique sur la plupart
des points, mais D. n'a pas indiqué souvent ce qu'il devait à ses devan-
ciers. ^ Hagemann, De Graecorum prytaneis capita 3 [Zurborg]. Érudition
solide, exposition claire et animée. ^^ 18 jn. Homers Ilias. T. 2. Fasc. 2. — H.
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 141
Odyssée. T. 2. Fasc. 2. 6° éd. corrig-ée. — Anhang zu H. 0. Fasc. 4. 2^^ éd.
corrigée et augmentée; édd. Ameis, revues par Hentze [Benicken]. Puisse
H. achever promptement une publication qui se passe de recommanda-
tion ! ^ Bie Tragoedien des Sophokles. Trad. en vers par K. Bruch. — So-
phokles Oedipus in Kolonos. Trad. en vers par Theodor Kayser [F. K.]. La 0
trad. de B. est d'un style assez coulant mais qui ne rend guère la physio-
nomie du texte. Des contre-sens. Celle de K. est fidèle et élégante; le
critique toutefois blâme l'emploi de la rime. % Vergils Aeneide. Éd. expli-
cative par Kappes. Fasc. 3. En. 7-70. 2*' éd. corrigée [Brosin]. Ne répond
pas aux exigences scolaires. Le critique expose les conditions que doitrem- 10
plir une bonne éd. à l'usage des classes. 1[ Schlichteisen, De /ide /usfonca
sua Italici [L. Bauer]. Approfondi. Les corrections et les conjectures mé-
ritent considération. ^ Peiper, Die handschriftliche Ueberlieferung des Auso-
nius [Rossberg]. Manque de clarté. Très méritoire néanmoins et servira
de base à une éd. critique d'A. <v. pi. h. N. Jahrb.) ^Bernhardy, Gru7i- 15
driss dergriech. Litteratur. P. i. P. 2, Secl. 1 et 2 [x.]. Il est à désirer que
cet ouvrage fondamental reste toujours à la hauteur de la science et
trouve un continuateur. ^ J. G. Droysen, Geschichte Alexanders des Gr. 3"
éd. (5 cartes de R. Kiepert) [Zurborg]. Améliorations importantes. ^ Fr.
Stolz, Beitraege zur Deklination der griech. Nomina [-k.]. Beaucoup d'ap- 20
plication et de sagacité, mais S. manque d'originalité et ne fait pas avan-
cer la question. %% 25 jn. Hache, De participio Thucydidio. P. 1 [G. Meyerj.
»Le critique se réserve de porter un jugement d'ensemble sur le travail de
H. lorsqu'il sera terminé. If H. Berger, Die Geographischen Fragmente des
Eratosthenes [Kuntzemuller]. A résolu d'une façon définitive les questions 25
relatives à la valeur d'E. Travail de haute valeur. 1[ Catullli, Tibulli, Pro-
pertii Carmina rec. M. Haupt. 4° éd. procurée par Vahlen [Schulze]. Criti-
que sagement conservatrice et qui augmente les mérités si remarquables
d'ailleurs de l'éd. de H. T[ E. Glaser, P. Vergilius Maro aïs Naturdichter, n.
Theist [0. G.]. Livre qui fait époque et qu'on ne saurait trop recomman- 30
der. ^ Maehly, Geschichte der antiken Litteratur. — Traductions d'Euripide,
de lyriques grecs et latins [N.]. La l'« publication quoique destinée au
grand public mérite considération pour la forme et pour le fond de la
part des hommes compétents. Éloges pour les trad. Tj Weber, Die natio-
nale Politik der Athener [Zurborg]. Clair et attrayant. Quelquefois cepen- 35
dant W. juge à un point de vue trop moderne. T[ Huschke, Die neue oskische
Bleitafel... [Pauli]. Relativement à la lecture et à l'interprétation de la
table de Capoue, H. est en désaccord avec BiJcheler etBugge. Le critique
préfère les résultats de ce dernier. Pour l'inscr. de Corfinium, H. se sé-
pare absolument de toutes les interprétations données. ^[^ 2 jl. Auten- 40
RIETH, Woei'terbuch zu den Homerischen Gedichten. F. d. Sc^ulg. 3* éd. rema-
niée [Eberhard]. Excellent à tous égards. 1[ H. Liers, Deaetate et scriptore
libri quifertur Demetrii Phalerei irept ép(ji.Yiv6ta; [Dzialas]. N'a pas réussi à
justifier péremptoirement l'attribution du célèbre gouverneur d'Athènes.
Travail de valeur néanmoins. ^ Pulch, De Eudociae quod fertur Violario 45
[Daub]. Démontre que le Violarium est l'œuvre d'un faussaire du 16« s.
Les conclusions sur le rapport des biographies d'Eudocie avec celles de
Suidas sont contestables. Travail estimable en somme et qui fait avancer
la question. % Pomponii Melae de chorographia libri 3. Rec. Fricr [Hansen].
Repose sur une collation nouvelle du meilleur ms. Elle est préférable à 50
celle de Parthery, mais n'est pas tout à fait irréprochable. ^ Budinszky,
Die Ausbreitung der lateinischen Sprache ûber Italien u. die Provinzen des
roem. Reiches [Fr. Schoeil], Travail de compilation, utile néanmoins. ^ E.
142 1881. — ALLEMAGNE.
HUEBNER, Grundriss zu Vorlesungen ûber die lateinische Grammatik. 2^ éd.'
[Rlussmaiin]. Qqs lacunes iuévilablos d'ailleurs. Recueil excellent eo
somme. ^ Peljlengahr, Die iechnische Chronologie der Roemer (jusqu'à la;
réforme grégorienne) [0. Gruppe], Mauvais. Compte rendu ironique, ^^j
5 9 jl. A. Keil, De particularum finalium Graecarum vi princi2)ali et usu Home-é
rico [Holzweissig], Contribution méritoire à l'histoire de la syntaxe greC"
que. ^ G. EiCHLER, De Cyropaediae capite extremo [Ad. Nicolai]. Cherche
démontrer que le dernier chapitre est de Xénophon. quoique étranger à^
la Cyropédie. Peu convaincant, mais non sans mérites. ^ Zycha, Bemer-
10 kungen zu den Anspielungen u. Beziehungen in der i'S u. 10 Rede des Isokrates
[Klett]. Souvent contestable. % Ciceros Rede f. P. Sestias, erk. v. K. Halm, 5«
éd. corrigée [P.]. Améliorations importantes au texte et au commentaire.
1 Saalfeld, C. Julius Caesar [-r.J. Intéressant. Le critique, pour justifier
les mesures de rigueur nécessaires suivant lui en temps de guerre, dit :
15 a Und wif selber haben die Franctireurs u. die sie beherbergenden Ort-
schaflen auch nicht gerade sanft angefasst, u. das mit voUem Kechte «.f
Rud. Nicolai, Geschichte der roem. Litteratur | C. W.]. Est loin de faire ou-
blier TeufFel. ^ Deppe, Des Dio Cassius Bericht ûber die Varusschlacht. — Der
roem. Rachekriegin Deutschland (14-16 ap. J,-C.) [Herm. Haupt]. Résultats
■20 problématiques en dépit des efforts de D. ^ Xllei^, Remnants of early Latin
[Bouterwek], Très bon travail qui mériterait d'être traduit eu allemand.
T^l 16 jl, H. Mùller-StrQbing , Thukydideische Forschungen [Welzhoferj.
Ouvrage sans ordre, d'une polémique désagréable, plein de contradic-
tions et peu convaincant. % L. 0, Rroecker, Untersuchungen ûber Diodor
2b [H. Haupt]. Résultats généralement négatifs, en contradiction avec la
science moderne. Travail intéressant néanmoins, bien que trop favorable
à D. ^ KcuLMANN, De Sallustii Cod. Par. 500 [Eussner]. Bonne réfutation
des objections faites contre la préférence accordée par Jordan à ce ms.
% Jul. Caesaris Commentarii de B. G, Éd. explicative avec carte et pi. par
ao H. Reinhard (3* éd., corrigée) [Pfitzner]. Facilitera l'intelligence de César
dans les écoles .^ V. HEYBEUANii, De senatu Alheniensium quaestiones epigra-
phicae selectae [Zurborg]. Très satisfaisant. Latin excellent. % PL0ECKI^GER,
Politische Wirren zu Athen waehrend des peloponnesischen Krieges [Robert
Schmidt], Pas de nouveautés. % 0. Pohl, Das Ichthys-Monument v. Autun
m (1 pi.). [Sedlmayer]. Méritoire. ^Leipziger Studien zur klassischen Philologie.
T. 3 [OsthofFj. Observations du crit. sur les art. de VVirth et de G. Cur-
tius <v. pour l'analyse R. des R. 5, 101, 14). %^ 23 jl. Komma, Eroerterung
der Kùnstlerischen Form des platonischen Dialoges Phaedon [Apeltj. Rien
d'essentiellement neuf. ^ H. Weissenborn, Die Uebersetzung des Euklid aus
40 dem Arabischem in das Lateinische durch Adelhard v. Bath (d'après 2 mss.
de la Bibliothèqye d'Erfurt) [Curtze]. Très méritoire, quoique contestable
sur certains points. ^ Lucian Mueller, Q. Horatius Plaçons [Rosenberg].
Le livre peut et doit être lu par tous avec profit. ^ R. Lange, De Tacito
Plutarchi auctore [H. Haupt]. Ne va guère plus loin que Clason et n'est
45 pas suffisamment maître de son sujet. ^ A. Zingerle, Beitraege zur Gesch.
der Philologie. P. 1. De carminibus latinis saec. 15 et 16 ineditis [tlueraer].
Contribution de valeur. ^ K. Reisig, Vorlesungen ueber lateinische Sprach-
wissenschaft avec les remarques de F. Haase et le remaniement de Hagen
T. 1. [Schoell]. Fait avec une indigne négligence. ^Schroeer, Nachwelchem
60 Prinzip ist die Syntax der lateinischen Sprache aufzubauen? [Holzweissig].
Instructif bien que le principe et son application paraissent contestables
au critique. ^^30jl. Platons Euthyphron. F. den Schulg. erk. v. Wohlrab.
2^ éd. corrigée [Apelt]. W. aurait dû pour le texte suivre de plus près
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 143
Schanz. Le commentaire a été profondément remanié. Incidemment le
critique lait un grand éloge des édd. d'Heindort. ^j Wetzel, Die Lehrc
des 'Aristoteles v. der distributiven Gerechtigkeit u. die Scolastik [Baeumker].
Loué en général, malgré qqs critiques de détail. ^ Feslschrift en l'hon-
neur d'Eckstein [A. Zingerle]. Le critique examine seulement le travail ^
d'UNGER sur la Giris et ne trouve que peu de conjectures dignes déconsi-
dération. ^P. Ebeling, Quaestiones Eutropianae [C. W.] Comble une lacune;
E. néanmois n'a pas démontré qu'Eutrope ait puisé dans Cordus. La
question des sources des derniers livres n'est pas encore résolue. ^
Kr[CHE]nbauer, Théogonie u Astronomie etc. [Krall]. Mauvais. % Neubauer, lo
Ueber die Anwendung der ^pacpvj Tcapavdawv bei den Athenern zur Abschaf-
fung V. Gesetzen [Zurborg]. Résultats peu convaincants en dépit de la
sagacité de N. ^ J. Hartman, De hermocopidarum mysteriorumque profana-
torum judlciis [Gilbert]. L'auteur s'annonce comme « lector ingenio paulo
sagaciore ». La thèse, qui n'est pas neuve manque d'une base solide, i^
■% P[CKEL, De versuum dochmiacorum origine [B. R.]. Des points contestables,
néanmoins des connaissances approfondies. L'auteur promet. ^ Gross-
MANN, De particula Quidem [Segebade]. Méritoire mais manque de netteté
et n'épuise pas la question. Latin bien lourd. % Guil. Gross, Die Tropen u.
Figuren [ThomsJ. Loué. ^^ 6 août. Ad. Glaser, Quaestionum Sophoclearum -'o
particula altéra [Loehbach]. Fait suite à un progr. paru en 1870, et con-
cerne la 2° strophe du 2'' stasimon d'OEd. à Colone. Des conjectures peu
satisfaisantes. ^ P. Kohlmann, De scholiis Theocriteis [Hartung]. Utile à la
critique du texte. % Ritter, Analyse u. Kritik der v. Plato in seiner Schrift
V. Staate aufgestellten Erziehungslehre [7p.] Pas de nouveautés. ^ 0. Ribbeck, '^^
Beitraege zur Kritik des Plautinischen Curculio [Soltau]. Travail fondamental
pour la crilique <v. R. des R. 5, H, 30>. % Scheibë, De sernwnis Ovidiani
proprietatibus (dans les Métamorphoses) [A. Zingerle]. Du soin, mais des
ouvrages importants n'ont pas été mis à profit. ^ T. Livi ab u. c. libri
Rec. H. J. MÛLLER. P. 6, livres 25 et 26 [Krah]. Fait preuve d'une heu- 30
reuse prudence. ^ Szanto, Untersuchungen ueber das attische Bùrgerrecht
[Heydemann]. Bonne contribution bien que tous les résultats ne soient
pas acceptables. ^ G. Curtius, Das Verbum der griech. Sprache... 2® éd.
T. 1 et 2 [Bartholomae]. Peu de changements faits à la 1" éd. ^ Ad.
MiCHAELis, Ueber die Entwickelang der Archaeologie in unserem Jahrhundert 35
[B. R.J. Mérite une lecture approfondie, surtout de la part des jeunes
philologues. ^ Hunfalvy, Litterarische Berichte aus JJngarn T. 3, 4. [Stier].
Réunion d'art, sur des questions de philologie ou d'archéologie classiques.
%^ id août. Fr. Ranke, Homerische Untersuchungen. Die Doloneia [Kammer],
Consciencieux, mais des redites et des erreurs nombreuses, surtout dans 40
les jugements esthétiques. ^ T/ie Medea vf Euripides avec introd. et com-
mentaire par Verrall [Wecklein]. De la sagacité, mais l'auteur semble
affecté d'un fâcheux « pruritus emendandi ». ^[ Davh, De Eudociae Vio-
larii in vitis scriptorum Graecorum fontibus [W. Gr.J. N'a pas absolument
réussi, néanmoins s'approche plus de la vérité que Flach. % S. Preuss, De ib
bimembris dissoluti apud scriptores Romanos usu sollemni [SchmalzJ. Très
satisfaisant. 1[ Zlnzow, Psyché u. Eres [Maehly]. Beaucoup de qualités, mais
ne réussit pas à démontrer qu'on a aflaire à un conte Milésien. ^j
Pfitzner, Geschichte der roem. Kaiserlegionen[L JungJ. Satisfaisant sauf sur
un point. ^ Torma, Ar Aqaincumi amphitfieatrum ésraki fêle (La moitié N. 60
de l'amphithéâtre d'Aquincum) (pi.) [Abel], Contient une série d'inscr.
intéressantes et la description de monnaies depuis Hadrien jusqu'à
Yalens. %^ 20 uoûl. LjUaMEYER, De apodotico qui dicitur purticulae ae in
144 1881. — ALLEMAGNE.
carminibus Homericis usu [Grumme]. Travail soigné et approfondi. %
BucHHOLZ, Anthologie ans den Lyrikern der Griechen, T. 1. 3* éd. corrigée
[Silzler]. Choix judicieux, introduction et commentaire satisfaisants. Plus
de 4 pages d'observations du critique. ^ van Leeuwen, Commentatio de
5 Ajacis Sophoclei authentiaet integritate [Wecklein]. Fait preuve de qualités
sérieuses, mais tourne dans un cercle vicieux. ^ Tachau, De enuntiatorum
finalium apud Euripidem ratione atque usu [GloëlJ. Soigné, mais manque de
clarté. Latin généralement coulant. ^ 0. Apelt, Untersuchungen ueber den
Parmenides des Plato [G. Ziwsa]. Ne résout pas la question d'une manière
10 définitive; bonne méthode néanmoins.^ M, Vcderms Martialis; librum pn-
mum éd. J. Flach [GeorgesJ. Maintes conjectures séduisantes mais qui
s'écartent trop de la leçon des mss. Commentaire assez bon; certaines
négligences. 11 C. Schlee, Vollstaendiges Vocabularium zum Caesar [— g.j.
Utile. 11(27 août. Aeschyli tragoediae. Ed. A. Kirchhoff [B. R.]. La 1" éd.
15 historico-critiqne d'Eschyle et qui constitue un point de départ nouveau
pour la critique de ce poète. Les conjectures de K. sont généralement
bonnes. Réserves du critique sur qqs points. Malgré son caractère rigou-
reusement scientifique cette éd. ne répond pas aux exigences actuelles.
1 Oeri, Die grosse Responsioii in der spaeteren Sophokleischcn Tragoedie, in
20 Kyklops u. den Herakliden [Wecklein]. C'est la l"fois que ce sujet est
traité d'une façon raisonnable, et avec un jugement sain. î Papadopoulos,
AIA<I>OPOI rPA4>AI etç rè jceîaevov toù rop-^îou toù nXocTfùvoç [Schanz].
Collation d'un ms. récent et sans valeur. ^ Ausgewaehlte Komoedien des P.
Terentius Afer. Éd. explicative par Dziatzko. Vol. 2. Adelphes [Langen].
25 Généralement satisfaisant. *î| E. Brentano, Zur Loesung der trojanischen
Frage (pi.) [Hasper]. Combat heureusement Schliemann, mais les théories
personnelles de B. sont contestables. ^ Ziegler, Die politische Seite der
Regierung desKaisers Claudius. — DieRegierung d. K. Claudius P. 2 [H. Haupt].
De la clarté, du soin, de la prudence; mais Z. manque d'indépendance
30 de jugement. ^^ 3 sept. Eschyle, Morceaux choisis (avec notes) par
H. Weil [Wecklein]. Belle contribution à la restitution du texte. %
V. Fritzsche, Epiphyllides Lucioneae [Ziegeler]. Les moindres travaux de F.
méritent considération. Annonce de ce programme qui est la suite de la
recension des Dialogues des morts (1878). T| H. v. Kleist, Der Gedankengang
35 in Plotins erster Abhandlung... ( Enn. 6,4 ) [Baeumker]. Très méritoire à
bien des points de vue. ^ v. Boltenstern, Bemerkungen ùber die Wort-
stellung insbesondere ûber die Stellung der Praepositionen in Vergils Aeneide
[Gebhardi]. Bonne contribution. % Aug. Reifferscheid , Conjectanea nova
[Rosenberg]. 5 passages traités, dont 3 sur Horace. Assez convaincant.
40 1 FoRCmtAMMER, Die Wanderungen der Inachostochter lo [Hempel]. Convain-
cant, au moins pour l'idée générale. ^ Hoeck, Die Beziehungen Kerkyras
zum zweiten athenischen Seebunde [Rob. Schmidt]. Du soin et de la pru-
dence. Travail de valeur. % Th. Friedrich, Biographie des Barkiden Mago
[VoUmer]. -De brillantes hypothèses, mais pas de résultats. ^ Scherrer,
45 Verzeichnis der Inkunabeln der Stiftsbibliothek v. St. Gallen []. Annonce de
cette importante publication. H 10 sept. Wieseler, Scenische u. Kritische
Bemerkungen zu Euripides Ky/c/ops [Wecklein] Le critique dit ironiquement
que plus d'un lecteur sera étonné d'apprendre des choses auxquelles il
n'avait pas pensé en lisant le Gyclope. î Jannarakis, Annotationes criticae
50 in Longini qui fertur irepl û^'ouç libellum [Martens]. Rédigé en grec. Manque
de méthode et fait peu avancer la critique. ^ Knaack, Analecta Alexan-
drinO'Romana [Heydenreich]. Soigné et utile bien que prêtant à maintes
critiques. % Freier, De M. Manilii quae feruntur astronimicon aetate [Bechert].
Il
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 145
Beaucoup de nouveau. Le critique promet de revenir sur le sujet. T Bar-
CHFELD, De comparationum usu apud Silium Italicum [L. Bauer]. Méritoire.
Latin coulant. ^ ïonder, Die Unterwelt nach C. Valerius Flaccus [Eichler].
Soigné et bien disposé. ^ Detlefsen, Kurze Notizenjiber einige Qaellen-
schriftsteller des Plinius [Nohl]. Annonce. % Bindseil, Die antiken Graeber -■>
Italiens. P. 1 (Les tombeaux étrusques). [Pauli]. Sans prétentions scien-
tifiques ; ouvrage de valeur néanmoins, et agréablement écrit. ^[ J. Dùrr,
Die Reisen des Kaisei^s Hadrian (Abh. d. arcb.-epigr. Sem. d. Univ. Wien.
Fasc. 2) [Sarrazin]. S'est acquitté de sa tâche d'une façon remarquable. ^
G. CuRTius, Griechische Schulgrammatik. 13^ éd. avec la collaboration de lo
Tempsky [Rohde]. Excellent livre de classe qui a subi des améliorations
de détail. Le critique en propose de nouvelles. ^^ 17 sept. Ausgewaehlte
Komoedien des Aristophanes. Vol. 3. (Les Grenouilles). Éd. explicative par
Theod. KocK [Francke]. 3^ éd. d'un ouvrage de haute valeur. K. est de-
venu plus conservateur, il aurait dû cependant tenir compte d'un certain is
nombre de conjectures signalées par le critique. ^Pabst, De additamentis
quae in Aeschinis orationibus inveniantur [Bûttner]. Sans valeur. ^ Trois
poèmes grecs du moyen âge inédits recueillis par W. Wagner [DossiosJ.
Annonce de celte publication posthume faite par Bikélas. 1 Moiir, Zu Si-
dvnias' carmina [Bitschofsky]. Interprétations et corrections de valeur 2u
inégale. ^ Beltz, Die hcmdschriftliche Ueberlieferung v. Ciceros Bùchern de
republica [K. Hoffmann]. Méritoire, bien que le point principal n'ait point
été suffisamment traité. ^ ForchhAxMMER, Die Wanderungen der Inachostoch-
iterîo [Wecklein]. Des étymologies singulières et le caractère du Promé-
Ithée absolument faussé. ^ M. Zirwik, Studien ûber griech. Wortbildung 25
[Bartholomae]. Analyse de cet ouvrage qui parait peu scientifique. %
Lucian Mûller, Metrik der Griechen u. Roemer [Stier]. S'adresse plutôt aux
philologues qu'aux écoliers. Livre important, en somme, bien qu'il laisse
à désirer sur certains points. 1[T[ 24 sept. Voss, Homers Odyssée. Réimpres-
sion delà l""" éd. avec introd. par M. Bernays [Kammer]. Méritoire, ^f 30
Mûller-StrQbing, 'Â.6-flvatwv vtoXits ta (Texte et paraphrase) [Faltin]. Étude
des plus instructives bien que les résultats essentiels suscitent la contra-
diction. Tj Aristote, morale àNicomaque (8" livre). Éd. explicative par Lucien
LÉVY [Cook WilsonJ. Le commentaire, à l'usage des classes est générale-
ment satisfciisant. Observations du critique. ^ Vergils Gedichte erk. v. 35
Ladew'ig. Vol. 8. En. 1-6. 9« éd. par Sciiaper [Gûthling]. Conserve déci-
dément la l'^*^ place parmi les édd. de Virgile à l'usage des classes. Con-
tribution du critique à l'exégèse de cet auteur, f Budinger, Der Ausgang des
medischen Reic/tes [Zurborg]. Cherche à concilier des traditions divergentes.
Le critique accepte la thèse de B. dans ses traits principaux <v. R. des R. 40
5,166,13). ^ J. Keller, Die cyprischen Altertumsfunde [Pauli]. A le mérite
de permettre au grand public de s'orienter dans l'art de Chypre. ^1 Seidel,
Observationum epigraphicarum capita duo [Nohl]. Montre que beaucoup des
incorrections (par ex. les confusions de cas) qu'on remarque dans les
inscriptions latines proviennent de ce que les lapicides interprétaient 40
souvent à faux les abréviations du texte qu'ils avaient à transcrire. H n'a
pas fait une assez large part à l'ignorance des rédacteurs eux-mêmes,
qui suifit à expliquer les fautes de beaucoup d'inscriptions privées, ^f
TuMLiRZ, Vcrsuch einer Théorie der hypothetischen Perioden [Apelt]. A
souvent trouvé juste; mais sa théorie n'est pas inattaquable. 7[^[ 1 oct. ?,(»
Glaser, Quaestiones criticaein Earipidis Electram [Gloël]. Rejette avec raison
la construction de lamonodie de Nauck (112-166), mais ne donne pas une
meilleure distribution. Observations du critique sur les conjectures de G.
K. DE PHiLOL. : Juillet 1882. — Bévue des Revues de 1881. VI. — 10
146 1881. — ALLEMAGNE.
^ Heinrich, Verwertung des siebenten pseudo-platonischen Briefes [X-;.]. De
la pénétration, mais H. n'a pu démontrer que cet écrit ait une réelle
valeur historique. ^ Albr. Jordan, Commentariolum de Eunapii Sardiani
fragmentise palimpsesto Vaticano emcndandis [H. Haupt]. Travail de valeur.
5 ^Weise, De Horatio philosopho [Krah]. Rien de neuf. Latin correct, sinon
toujours classique. % Gûnther, Beitraege zur Geschichte u. Aesthetik der
antiken Tragoedie [Thiele]. Le critique approuve les idées fondamentales et
fait qqs réserves de détail. ^ Kubicki, De Phaeacis cumAlcibiade testularum
contentione [Gilbert]. Mauvais. ^Delbrûck, Syntaktische Forschungen. T. 4.
10 [Barlholomaej.Arecommanderàtouslesphilologues.1] BARTALet Malmosi,
Lateinische Formenlehre. Trad. allemande par K. Heinrich [Stier]. Loué.^^
8 oct. Ceglinski, De Hipponacte Ephesio iambographo [Dreykorn]. Très peu
satisfaisant pour le fond et la forme. ^ G. Fischer, Ueber die Person des
Logographen in Platons Euthydem [X-;.]. Fait l'historique de la question.
15 Travail utile ^ Kaelker, De hiatu in libris Diodori SicuU (Leipz. Stud.). [Roe-
siger]. Utile. ^ Sghmalz, Ueber die Latinitaet des P. Vatinius (Gic. ep. ad fam:
5, 9 et 10) [Georges]. Travail original. Rectifications et compléments du
critique. ^ Stampini, La poesia Romanaela metrica [Ant. Zingerle]. La forme
fait passer sur qqs défauts du fond. — Th. Franzen, Ueber den Unter-
20 schied des Hexameters bei Vergil u. Iloraz. S'adresse moins aux philologues
qu'aux écoliers. — Stowasser, Der Hexumeter des Lucilius. De la lecture et
une bonne méthode. Le critique blâme le ton de polémique désagréable
à l'égard de L. Mùller. ^ Perrot et Ghipiez, Histoire de l'art dans l'anti-
quité. Liv. l-10[Heydemann]. Éloges.^ Reusch, De diebiis contionum ordi-
25 nariarum ap. Athenienses [Zurborg]. Autant de soin que de pénétration.
1| Hehzog, Die Vermesswig des roem. Grenzwalls (2 pi.) [Durr]. Traité avec
unelouable compétence.^ Poeckel, PhilologischesSchriftstellerlexikon. Liv. 1.
[]. Permet de s'orienter facilement. Qqs erreurs et omissions. %^ 15 oct.
Braeuning, De adjectivis compositis apud Pindarum. 2 P. [Bornemann].
30 Bea'ucoup de soin, mais il est fâcheux que la 2" partie ne soit pas plus
développée. ^ Ausgeivaehlte Trogoedien des Euripides. Vol. 1 Médée. Éd.
explicative par Wecklein [au..]. Gelte 2° éd. à l'usage des classes est fort
améliorée et tient une place d'honneur à côté de celle de Weil. ^ Backs,
Ueber Inhalt u. Zweck des Platonischen Dialogs Lysis [Berlram]. Le critique
35 admet les résultats positifs du dialogue démontrés par B., mîtis conteste
que la composition puisse fournir un argument en faveur de l'authen-
ticité. Tl La république d'Athènes. Texte, trad. et commentaire par Belot
[Faltin]. Appréciation défavorable <v. R. Grit.>. ^ Held, Die Rede des
Demosthenes Trepl irapajvpîaGeîav. [Fox]. Inoffensif et sans prétentions.
io ^ Zarncke, De vocabulis graecanicis quae tradantur in inscript ionibus car-
minum Horatianorum [Rosenberg]. Peu de résultats positifs; néanmoins
travail conduit avec une méthode rigoureuse et une grande pénétration.
^ Kraffert, Beitraege zur Kritik u. Erk. latein. Autoi^en, P. 1. Caesar de B. G.
[Dinter].Trop de hardiesse. ^ T. Livi ab U. c. libri erk. v. Weissenborn.
45 T. 10. Fasc. 2. Livre 45 et frag. 2° éd. procurée par H. J. Mueller (Luler-
bacher]. Améliorations importantes. 2 appendices nouveaux. 1[ Fuehuer,
Ueber den Lesbischen Dialekt [W. Yolkmann]. Méritoire. *[^22 oct. Wetzel,
Die Lehre des Aristoteles v. der distributiven Gerechtigkeit u. die Scholastik
[Pansch]. Réfute mal Trendelenburg; ce que W. dit des théories scola-
50 sliques est intéressant mais ne fait pas avancer Fintplligence d'Aristote.
T"NiEHtES, Defontibus Plutarchi vitae Camilli. P. 1 et 2 [Roesiger]. Démontre
avec succès contre Peter que la source principale de Plutarque n'est pas
Denys. Observations du critique. ^ Exercitationis yrammaticae specimma
%
PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 147
ediderunt Seminarii philologorum Bonnensis sodales | Bulle]. Parmi ces tra-
vaux, le critique cite et loue non sans qqs réserves ceux de Marx, de
Sonnenburg et de Wolter. ^ Ebert, De M. CornelH Frontonis syntaxi
[Klussmann]. Appréciation défavorable bien que le travail ne soit pas
absolument sans mérite. ^ Hygini gromatici liber de munilionibus castrorum 5
ex. rec. GEMOLL[Foerster]. Ne constitue pas un progrès essentiel. Latin de
la préface obscur par endroits. ^ Kopp, Roemische Staatsaltertilmer u.
Sakralaltertûmer. 2° Repetitorium der alten Geschichte auf Grund der alten
Géographie. 3° Griech. Staatsaltertûmer. 4° Gr. Sakralaltertûmer [P. B.].
Utiles aux écoliers (le 2« excepté), mais sont loin d'être irréprochables, lo
^ HoLZWEissiG, Griech. Syntax [Boeder]. Bon. ^^ 29 oct. Ausgeiuaehlte
Tragoedien des Euripides. Vol. 4 : Hippolyte, éd. Barthold [Fechl]. Contri-
bution d'un caractère scientifique, mais trop de hardiesse dans les conjec-
tures; en outre la répartition des parties choriques n'est pas toujours
inattaquable. ^ C. JuliiCaesaris commentarii cum supplementis A. JJirtii et 15
aliorum. Rec. Nipperdey [Krafîert]. Le texte de cette 4« éd. qui en général
reproduit celui de la i^'^ éd. (1847) est vieilli. Les philologues auraient
préféré à cette editio minor une réimpression de l'éd. major. If Robert
Schneider, Die Geburt der Athena (7 pi.) [Hempel]. Concerne la reconstruc-
tion du fronton E. du Parthénon. Dissertation habilement écrite et heu- 20
reusement distribuée mais qui suscitera bien des objections-Tf Herm. Hahn,
Die geographischen Kenntnisse der aelteren griech. Epiker. P. 1 et 2 [Hansen].
Beaucoup de soin et de prudence. T[ Kohlmann, Ueber das Verhaeltnis
der Tempora des latein. Verbumszu denen des griech. [Holzweissig]. Conscien-
cieux, bien que n'apportant rien de neuf. Art. étendu. ^ Schmitz, Studienzur 25
latein. Tac/iî/grap/iie. (1 pi.) [Lehmann]. Annonce. Il seraità désirer que dans
l'avenir «cet infatigable chercheur» fit usage de la pholholit. Tf^ 5 nov.
Frey, Homer [Kammer]. De l'enthousiasme et un vif sentiment de la poésie
homérique, mais aussi de la phrase parfois et des jugements faux, sur-
tout à l'égard de la critique ancienne et moderne. ^ ïh. Fritzsche, Bei- so
traegezur Kritiku.Erk. desPindar. (Olymp. YII) [Bornemann]. Sans valeur
pour Texégèse; mauvaise méthode. % Krall, Die Komposition u. dieSchick-
sale des Manethonischen Geschichtswerkes. — Manetho u. Diodor. — Tacitus u.
der Orient [Frick]. Les deux premiers travaux sont manques ; le 3", sans être
mauvais, manque toutefois d'originalité. % M. Tulli Ciceronis scripta quae 35
mansermit omnia rec. C. F. W.Mueller. P. 4. Vol. 3 de otL, de sen.,deamic.,
paradoxa, Timaeum, fragmenta continens|Adler]. On aurait difficilement
trouvé un meilleur éditeur. Art. rempli d'observrjtions de détail et étendu.
•j Loihar Yolkmann, Analecta Thesea [Hempefj. Sans nouveauté; point de
résultats solides. Haacke, Woerterbuch zu den Lebensbeschreibungen des Cor- 4o
nelius Nepos. 6' éd. []. Éd. fortement améliorée et très recommandable. Qqs
desiderata néanmoins signalés par le critique. ^% 12 nov. Theognidis re-
liquiae, éd. SiTZLER [Schubert]. Beaucoup d'habileté et de prudence. Pro-
légomènes importants. Les conjectures de S. ont le mérite de rendre le
texte plus lisible. Qqs fautes de latin. ^ Ovids Metamorphosen. F. d. Schulg. aî,
ausgewaehlt u. erk. v.L. Englmann, 2° éd. — Même ouvrage (litre en latin)
par Meuser, 2° éd. corrigée [Sedlmayer]. Le 2" recueil est moins bien fait
que le i", et surtout moins pratique. ^ Hanssen, De arte metrica Commo-
diana []. De bonnes émendalions, des règles justes en partie, bon nombre
d'observations inléressantes, néanmoins le critique se sépare de H. sur 50
des points importants. 1 Heinr. Haupt, Animadcersiones in Julii Obsequen-
tis prodigiorum librum [Luterbacher]. Fait preuve d'un jugement sain et
d'une grande pénétration. % Koehler, Die homerische Tierwelt [WetzelJ.
148 1881. — ALLEMAGNE.
Utile pour rinlelligence du texte d'Homère. ^Kopp, Griechische Kriegsalter-
tumer (tig.)- ~ ^oem. Kriegsaltertûmer, 3» éd. (fig.) [P. P.]. Sans valeur
scientifique. Utile néanmoins pour les classes. ^ Stange, Ueber die Bestim-
mung der Himmelsrichtungen bei dm roem. Prosaikern [Hansen]. Travail de
5 valeur. % Schottmueller, Lateinische Schul-Grammatik (22® éd. de Putsche
remaniée) [Holstein]. Bon. Observations de détail du critique. ^^ 19 nov.
VoGT, De metris Pindari quaestiones très [Bornemann]. Soigné, résultats cer-
tains en général. ^ Sophocles, avec notes anglaises et introd.par Campbell.
Vol.2(Ajax, Electre, Trachiniennes, Philoctète, fragments). [Ellis]. Le
10 commentaire a de grandes qualités et de grands défauts. L'appareil criti-
que est le plus complet qui existe. Observations de détail du critique. ^
Rothe, Quaestiones grammaticae ad usum Plauti potissimum et Terentii spec-
tantes [Langen]. Instructif. ^ F. Adam, Ueber die achtundzwanzigste Odeim
ersten Bûche desHoraz [Dùntzer]. Manqué. ^ Mor. Haupt, Die Metamorphosen
15 des P. Ovidius Naso. T. H. Livres 8-15. 2« éd. par 0. Korn [Gûthling]. Éd.
excellente, mais plus utile aux maîtres qu'aux écoliers. % Der Agricolades
Tacitus. F. d. Schulg. erk. v. Prammer [Wolff]. Le critique n'est pas d'ac-
cord avec P. sur qqs points importants de la constitution du texte. Com-
mentaire copieux, mais non sans observations superflues. ^ Birt, Elpides,
20 Eine Studie zur Geschichte der griech. Poésie [B. R.]. Instructif, mais la mé-
thode prête souvent à la critique. ^ Furtwaengler, Der Sa^yr ausPergamon
(3 pi.) [Dûtschke]. Méritoire. Controverse sur certains points d'archéologie.
% F. Hartmann, De aoriste secundo [Hanssen]. Travail de valeur. ^^ 26 nov.
LOTTICII, De sermone vulgari Atticorum maxime ex Aristophanis fahulis cogno-
25 scendo [Schnee]. Analyse. ^ Ausgewaehlte Reden des Lysias erk. v. Rauchens-
TE1N. S'' éd. procurée par K. Fuhr. Vol. 1 [Stutzer]. Quoique sans modifi-
cations notables, cette éd. constitue un progrès essentiel; chaque page
témoigne du soin et de la prudence avec laquelle toutes les questions ont
été traitées. ^[ Stampini, Commente metrice a 19 Odi di Orazio [B. R.]. N'a
30 d'autre intérêt que de faire connaître rétatdes études métriques en Italie.
^ Luehr, De Papinie Statio in Silvis priorum poetarum Romanorum imitatore
[Sch.]. Nul. % Brandes, Ein griech. Liederbuch [C. W.]. Traduction libre de
poètes grecs, en vers allemands. Éloges, f W. A. BECKEK.Gallus oder Roem.
Scenen ans der Zeit Augusts. Nouveau remaniement par Goell. T. 1. [Ben-
85 der]. Des améliorations, mais la disposition du nouvel éditeur n'est pas
heureuse. ^ Draege^^ Historiscke Syntax der latein. Sprache. Tome 2. 2" édi-
tion. [Georges]. Ouvrage méritoire, mais qui n'a guère été amélioré.
Long art. rempli de compléments et de rectifications. ^ Ingerslev,
Deutsch-lat. Schulwoerterbuch 9'' éd. []. Excellent. Qqs améliorations néan-
40 moins proposées par le critique, ^f^ 3 déc. Der cher im Agamemnon des
Aeschylus scenisch erlaeutert [Muff]. Travail qui, bien que suscitant sou-
vent la contradiction, abonde en remarques ingénieuses et rend service à
la critique et à l'exégèse. % Wecklel\, Uber den Kresphontes des Euripides
[Schubert]. Instructif. ^ J. Dupuis, Le nombre géométrique de Platon [Weis-
45 senborn]. Explication vraisemblable, bien que les conclusions ne soient
pas à l'abri de la critique. Intéressant de toute façon. ^ Oratius' Oden.
Trad. par Herda [Rosenberg]. Plat et souvent inexact. ^ Comelii Taciti
de vita et moribus Julii Agricolae liber Ed. Cornelissen [Prammer]. 98 con-
jectures personnelles, inutiles pour la plupart. ^ Hild, Étude sur les dé-
60 mens dans la littérature et la religion des Grecs [B. R.] Instructif, bien que
le sujet soit loin d'être épuisé. ^ H. Jordan, Capitol, Forum u. sacra via in
Rom [Gruppe]. Exposé populaire de l'état des fouilles par un homme
compétent. ^^ 10 déc. Anton, Etymologische Erk. homerischer Woerter
PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 149
[Venediger]. Contribution de valeur sur la signification des noms dç Zeas,
Poséidon, Hades, Apollon, Ares, Hephaistos, Hermès et de leurs attributs.
^ Baumstark, Ausfûhrliche Erlaeuterung des besondern Voelkerschaftlichen
Theilesder Germania des Tacitiis [GlsiSev]. Loué. ^ Gustav Meyer, Griech.
Grammatik [Oslhoff]. Livre d'une utilité indispensable malgré des fautes 5
de détail. ^ Wilhelmi, De modo irreali^ qui vocatur [Holzweissig]. N'est
pas toujours convaincant. ^ L. v. Sybel, Catalog der Sculpturen v. Athen
[Dûtsclike]. Sera apprécié des archéologues. ^^ 17 déc. Holthoefer, Aîii-
madversiones in Euripidis Herculem et Alcestin [Wecklein]. De la pénétration
sans doute mais les résultats prêtent à de fortes objections. ^ Richter, lu
Catulliana [Schulze]. Essaie, mais sans succès, de prouver que l'ordre des
poésies de Catulle vient du poète; de bonnes parties néanmoins dans ce
travail. ^ LoREmz,DeamicoruminOviduTnstibuspersonis[Gv[ippe].LQS ré-
sultats de L. reposent sur des hypothèses inadmissibles. Le critique indique
incidemment, au moyen de données astronomiques fournies par le 15
poêle, répoque de l'exil d'Ovide. ^ Fr. Vogel, Qaaestionum Sallustianarum
P. altéra [Eussner]. Fait preuve d'une lecture abondante et d'une bonne
méthode de recherche; exposition habile. % Gunther, De conjunctionum
causalium apud Qaintilianum usu [Bêcher]. Travail utile. ^ Zûhlke, De
Agaristes nuptiis [Keiper]. De la prudence et du talent, néanmoins les résul- 20
tats ne rencontreront qu'en partie l'assentiment général. Latin souvent
obscur. T[ Ern. Schulze, Skizzen hellenischer Dichtkunst. Recommandable
aux élèves des classes supérieures. ^ Boldt, Der Genetivus Siiigularis der
O.-Deklination bei Homer [Saalfeld]. Fait avancer la question. ^ Tillmann,
De dativo verbis passivis linguae Latinae subjecto , qui vocatur graecus 25
[Schmalz]. Disposition excellente, vaste lecture, un jugement sûr dans les
questions controversées, enfin latin clair et correct. ^ Ingerslev, La^-
deutsches Schulwoerterbuch. 9° éd. []. Disposition générale excellente ; des
modifications seraient nécessaires. ^% 24 déc. Klobasa, Die v. Aristoteles
in der Poetik fur die Tragoedie aufestellten Normen u. ihre Anwendung auf 30
die Trag. des Sophokles [ïh\Q\Q\. Titre singulier. Travail soigné, mais qui
ne fait pas avancer nos connaissances sur Aristote. ^ Fr. van Hoffs,
Vrobe einer Uebersetzung Horazischer Oden [Rosenberg]. Réussit mieux dans
le mètre moderne que dans celui de l'original. ^ Bone, Anleitung zum
Lesen, Ergaenzen u. Datieren roem. Inschriften (1 pi. lilhog.) [Glaser]. Recom- 35
mandable. Henri Lebègue.
Philologische VTochenschrift. l"^" année. 1 oct. Madvig, Die Verfassung
M. Verwaltung des roem. Staates. T. 1 [Genz]. Travail fait avec beaucoup de
prudence et qui mérite une lecture et une étude approfondies. ^ Jac.
Bernays, Phokion u. seine neueren Beurtheiler [Holm]. Est une œuvre de 40
science et d'art et qui témoigne des connaissances étendues de B. Qqs.
réserves cependant du critique. T[ Fischer, Ueber die Person des Logogra-
phen in Platons Euthydem [p.]. Pas de nouveautés, mal composé et mal
écrit. T DeSTOUNIS, Toû 'ApjxoûpYi â<T(jt.a ^yi(i.OTi)cbv t^; ^uCavTtvyj; ÈTVOxrç
2° nept xr; àvaXtôaewç xal ttI; aixi^aXwaîa; ti 'Yé'/ovev ûtvo twv Ilepaûv 45
6Î; 'Attdcyiv 'AÔTva; 3° Toû Eav6ivou aaaa ^yiixotdcov TpaTre^ouvTOÇ t^;
BuUvTivT.ç iizoxfii [Lambros]. Bonne connaissance de la poésie populaire
et des ouvrages qui s'y rattachent. % Cornelii Taciti de vita et moribus Julii
Agricolae. Rec. Cornelissen [Andresen]. Critique très hardie ; foule de
conjectures inutiles; 11 conj. seulement sont estimables. *[f 5 Bûcher ^q
Epigramme v. Konrad Celtes. Ed. Hartfëlder |-p-]. Utile pour l'histoire de
1. Hebdomadaire iD-4o. Edité par W. Hirschlelder avec la t-ollaboratiou de G. Andresen
et de H. HeUer. Prix : 6mk (pour ua trimestre).
150 1881. — ALLEMAGNE,
rhumanisme. %^ 8 oct. Meier et Schoemann, Der attîsche Process. Nouv.
éd.. par J. H. Lipsius. Liv. 1. [Fraenkel.] Loué en général ^ Mor. Schmidt,
Commentatio de numeris in choricis Aiacis Sophocleae continuatis [J.]. Trou-
vera plus (l'assentiment auprès des musiciens qu'auprès de la philologie
5 critique. Méritoire néanmoins. ^ Plauti T. Macci comoediae.T. 1. Fasc. 4.
Asinaria. Rec. GoETZ et Loewe (avec spécimen en phototypie du cod.
Ambros. J. 257) [Niemeyer]. Très favorable malgré de nombreuses ré-
serves. ^ Cornelii Nepotis vitae excellentium imperatorum. Ed. CoBET []. Éd.
classique qui constitue un progrès marquant pour la critique. C. est par-
10 ticulièrement heureux dans les corrections de texte <Cf. infra Mnemos.).
^% 15 oct. Platonis opéra quae feruntur omnia. Vol. 8 Gorgias, Menon. Ed.
ScHANZ [Heller]. l" art. Le critique analyse le travail exlraordinairement
soigné de S., au point de vue de la grammaire et de la critique du texte.
% Philol. Untersuchungen. Kiessling. Fasc. 2. Sur les poètes d'Auguste.
if) Horace [Rosenberg]. Résultats importants bien qu'ils suscitent souvent
la contradiction. ^ Q. Curti Rufl Historiarwn Alex. 2^ éd. explicative Th.
VoGEL Vol. i et 2. [M. C. P. Schmidt]. Malgré les nombreuses corrections
de V. Ie2« vol. mérite les mêmes critiques que le 1". Eloges néanmoins
<v. R. des R. 5,46,13). ^ Vaniçek, Etymologisches Woerterbuch der lateinis-
20 chenSprache. T éd. remaniée '[Hintner]. A recommander aux philologues;
toutefois les ouvrages imporiants n'ont pas été tous consultés par V. 1[
Georges, Ausfûhrliches lat.-deutsches u. d.-lat. Handwoerterbuch. P, 1. Lat.-
alld. T. 1 et 2, 7« éd. [Dorschel]. Constitue un progrès décisif dans la lexi-
cologie latine ^ Pape, Griech-Deutsches Handivoerterbuch. T. 3 et 4. Les
25 noms propres. 3" éd. par Sengebusch [-p-]. Est en progrès sur les éd. pré-
cédentes ; qqs. desiderata néanmoins. ^ Tocilescu, Dacia inainte de Ro-
mani Çercetari... P. 1 et 2 (fig.) [Gaster]. Servira de base aux travaux ulté-
rieurs sur le sujet. Grands éloges. ^122 oct. Platonis opéra... Ed. Schanz
<v. 15 oct.) [Heller]. Publication d'une knportance capitale. Toute
30 recherche relative à Platon devra désormais partir de la constitution du
texte de S. % Baumann, De arte metrica Catulliana [Draheim]. Soigné. In-
dispensable pour quiconque s'occupera de Catulle. ^Schulze, CatuUfors-
chungen [id.]. Résultats négatifs concernant l'ordre des poésies. ^ R.
Richter, Catulliana [id.]. Résultats positifs déduits avec beaucoup de
35 sagacité. 1[ Harnecken. Catnlls carm. 68 [id.]. Maintient l'unité de composi-
tion de cette pièce. ^ Oehmichen, Plinianische Studien zur geographischen
u. Kunsthistorischen Litteratur. [Gruppe]. Jugé sévèrement. 7^. Th. Vogel,
De Vialogi qui Taciti nomme fertur sermone []. Beaucoup de science et de
circonspection. Complète et corrige heureusement les travaux de Wein-
40 kauff.^ ScHMALZ, JJeber die Latinitaet des P. Vatinius. (Cic. Ep. ad fam. 5,9
et 10) []. Analyse <v. Zeits. f. G.-W). ^ Poekel, Philologisches Schriftsteller-
Lexikon. Liv. 1 et 2 []. Méritoire,* des erreurs néanmoins. %% 29 oct. R.
Hercher, Homerische Aufsaetze. Éd. par C. Robert [Braumûller]. Eloges
pour le fond et la forme. ^ Newton, On greek Inscriptions et Essays on Art
45 and Archaeology. Trad. par Imelmann [Rochl]. Est d'une lecture agréable.
^ Waltz, Des Variations de la langue et de la métrique d'Horace dans ses dif-
férents ouvrages []. Utile pour l'exégèse d'Horace. ^ Des P. Cornélius Tacitus
Geschichtswerke. Trad. par Pfannschmidt [Hirschfclder]. Mauvais. ^ Corneli
Taciti de origine et situ Germanorum. Ed. Holder [id.]. Annonce. % Vahlen,
50 Programme sur qqs passages du Dialogue de Tacite. [Andresen]. Art.
critique %^ 5 nov. E. Curtius et Kaupert, Karten v. Attika. Fasc. 1.
- Athènes et le Pirée [Belger]. Exécuté avec les ressources de la technique
moderne répond à toutes les exigences. ^ Philol. Untersuchungen. LEO.
PHILOLOGISCHE WOCHENSOHRIFT. 151
Fasc. 2. <v. 15 oct>. Sur qqs élégies de Tibulle [Hugo Magnus]. Résultats
appréciables. T" Thomé, De Flori rerum scriptoris elocutione. P. i. [Schmalz].
Ne répond pas aux exigences de la question. ^ Seck, De Pompei Trogi
sermone.P. i. [id.]. Soigné. 1[ Ka.n, Erasmiana [Horawilz]. Méritoire. ^
Reichling, Joh. Murmellius, sein Leben u. seine Werhe [id.]. Beaucoup d'appli- 5
cation. ^^ 12 nov. Schliemann, Reiseim Troas [Menadier]. Excellent com-
plément au dernier ouvrage de S. « Ilios ». ^ Szanto, JJntei^suchungen nher
das attische Bûrgerrecht [H. Roehl]. Appréciation mêlée d'assentiment et de
critique. % Catalogus codd. Bibliothecue Univ. Scientiarum Budapestinensis
lAbel]. Dans le nombre des mss. il y en a 116 latins et 2 grecs. 1 The lo
Medea of Euripides (avec introduction et commentaire) par Verall [Gloël].
Fait preuve d'indépendance et de pénétration ; néanmoins peu de résul-
tats acceptables au moins pour la critique du texte. ^[ Baszel, Thukydides
beszédei (Les discours chez Th.) [A.]. Est le premier grand travail sur Th.
en langue hongroise <v. R. des R. 5, 177, 20>. % Gerber et Greef, Lexicon is
Taciteum. Fasc. 4 [Andresen]. Mérite l'approbation sans réserves qu'il a
déjà reçue des critiques. ^ C. Sylvio Koehler, Homer Analekta f. Schule u.
Lefte?! [Braumûller]. Mauvais. ^^ 19 nov. E. Curtius et Kaupert, Karten
V. Attika(v. 5 nov.) [Belger]. 2« art. Appréciation détaillée du texte (Cur-
tius, V. Alten, MilchhoeCer) et des pi. Grands éloges ^j E. Curtius et Kau- 20
PERT, Wandphan v. Alt-Athen [id]. Excellent pour l'enseignement. %
Kayser, Homerische Abhandlungen. Ed. Herm. Usener [G. Lange]. L. pro-
teste contre les théories de K. réputées définitives par U. et qu'il critique
sur bien des points. ^ Adam, Ueber die 28 Ode im ersten Bûche des Horaz [Ro-
senberg]. N'a pas résolu le problème principal, néanmoins beaucoup de 25
science et de soin. ^ Zoega. Et Mindeskrift af Joergensen [Brenner].
Destiné au grand public ; le ton est trop souvent celui du panégyrique.
Tf^ 26 nov. M. Dungker, Geschichte des Alterthums. Llvr. 14 et 15. T. 5.
3% 4°, 5e éd. [Holm]. Beaucoup de modifications de détail. D. est un cri-
tique de haute valeur. 1[ Bauer, Themistokles [G. J. S.]. Instructif, quoique 30
contestable sur plusieurs points. ^ Q. Horatii Flacci Carmina selecta. Post
Grysarii curam denuo rec. Gitlbauer []. Bonne contribution en général à
l'intelligence d'H. ^ Stange, Ueber den Gebrauch der Namen der Himmelsge-
genden in der lateinischen Prosa [M. C. P. Schmidt]. Fait preuve d'applica-
tion et d'un jugement sain ; mais était insuffisamment préparé pour ce .t-»
sujet. •[[ Stix, Zum Gebrauch des Infinitiv mit Artikel bei Demosthenes [T],
Beaucoup de soin. Contribution méritoire. •J^f 3 déc. E. Curtius, Alter-
tum u. Gegemoart. T. 1, 3« éd. T, 2 []. Concerne en partie la philologie.
Aussi i nslructif qu'intéressant. ^Q. /fom^û'i''/acd opéra omnia,!^ éd. (1 pi.)
Roc. Dillendurger Hirschfelder]. Éd. et commentaire à l'usage des ^
classes. Beaucoup d'améliorations. Éloges. ^ Ed. Woelfflin, Die alliterie-
renden Verbindungen der lateinischen Sprache (cf. infra Sitzber. d. bayer.
Ak. d. Wiss.) [AndresenJ. Intéressant et instructif. Le critique se réserve
d'apprécier les conclusions dans un second art. 1 C. Sylvio Koehler, Das
Tierlcben im Sprichioort der Griechen u. Roemer [Genlhe]. Travail de dilet- 45
tante complètement manqué <v, 12 nov.). t^ 10 déc. C. I. L, Vol. 8.
Inscriptiones Africae latinae coll. WiLMANNS [Haug]. Édité par Th. Momm-
sen avec l'aide de Dessau et Kiepert. C'est un nouveau monument de la
science et de la persévérance allemandes. Le critique exprime le
vœu de voir les insc. de l'Algérie plus respectées par les Français. 50
If ElCHERT, Vollstaendiges Woerterbach zu dem Geschichtstverke des Q. Cur-
tius Bufus, 2® éd. corrigée [M. C. P. SchmidtJ. Qqs. améliorations,
mais il reste beaucoup à faire <v. R. des R. 5, 46, 40). ^ Die Sophokleis-
152 1881. — ALLEMAGNE.
chen Gesaenge f. d. Schulg. erk. v. W. Brambach. 2« éd. [Gleditsch]. Peu
d'améliorations à la l""^ éd. qui du reste ne peut être regardée comme un
travail définitif. ^ Cron, Der Platonische Dialog Lâches nach Form u. Inhalt
betrachtet [Heller]. Très bon. ^ Zirwicr, Studien ûber griechische Wortbil-
i dung. P. 1 et 2. [Slier]. Il y a certainement des parties instructives et
intéressantes à côté d'autres contestables, pour ne rien dire de plus.
Selon le critique on ne peut porter un jugement définitif sur le rapport
de ce livre avec la véritable linguistique. ^^ M déc. Retzlaff, Vorschiile
ziiHomer. P. 1 et 2, (pi.). 2^ éd. corrigée et augmentée [BraumûUer].
10 Constitue un progrès sur la 1'^ éd. bien que les remaniements n'aient pas
toujours été heureux. % T. Macci Vlauti Miles gloriosus. Éd. et annotations
de RiBBECK [Niemeyer]. R. a été trop loin dans la voie des suppressions.
Néanmoins ses atliélhèses témoignent souvent d'un goùl délicat. ^ Q.
Horatius Flaccus. Rec. atque interpretatus estORELU. Ed. minorem sextam
15 post Baiterum cur. Hirschfelder [Hirschfelder]. Annonce. ^ M. Tullii
in M. Antonium oratio PhiUppica secunda. Éd. et commentaire de Gan-
trelle []. Le critique n'approuve pas les suppressions de Cobet adoptées
par G. Excellent livre en somme pour l'enseignement. 1[ L. Annaei Sene-
cae dialogonm libri 12. Éd. d'après la recension et l'apparat critique de
20 KocH procurée par Vahlen [Studemund]. V. a vu clairement les défauts
de la critique de K. Studemund cite qqs. passages où il désaprouve les
corrections de ce dernier et mentionne celle de J. Rech dont plusieurs
lui paraissent pour le moins estimables. ^ Cornelii Taciti de vita et mori-
bus Juin Agricolae. Éd. et commentaire d'Ém. Jacob [Andresen]. A repro-
25 duit le texte de Gantrelle, non sans qqs. divergences. Le commentaire est
généralement satisfaisant. ^ Mészaros, Horatius cpistolainak idoe-és sor-
rendje. (Chronologie des épîtres d'H.) [A.]. Rien de nouveau. ^ Ign. Kont,
Lessing mint philologus (L. philologue) [A.]. Panégyrique d'un caractère
populaire qui n'est pas à sa place dans les mémoires de l'Ac. hongroise.
30 % Bescrizione delV Ungheria nei secoli 15 e 16 [Abel]. Contient entre autres
relations diplomatiques un rapport très intéressant de Thomas Dainerius
sur la géographie de la Hongrie sous la domination romaine. D. s'est
servi d'une éd. de Ptolémée coUationnée avec un ms. de M. Gorvin et a
fait qqs suppositions heureuses. ^T 30 déc. Communication do la Ré-
35 daction. ^ Helbig, Die Italiker in der Poebene (1 carte et 2 pi.) [Genthe].
Excellent. ^ G. Rawlinson, History of ancient Egypt. 2 vol. [H. B.]. A traité
son sujet avec beaucoup d'habileté. A recommander aux professeurs et
aux étudiants. ^ Letr0x\ne, CEuvres choisies. Éd. Fagnan. 1" sér., Egypte
ancienne. 2 voit. [id.]. Très important. ^ Heiberg, Philologische Studien zu
40 griechischen Mathematikern P. 3 [M. C. P. Schmidt.]. Approfondi <v. pour
l'analyse Suppl. Jahrb.) ^ T. Macci Plauti Miles gloriosus. Éd. 0. Ribbegk
<v. 17 déc.) [Niemeyer]. La critique du texte est complètement indépen-
dante; plus d'une émendation est brillante. Bien que le critique diffère
de R. sur de nombreux points, cette éd. en somme, prend une place
45 importante dans l'histoire de la critique du texte du Miles. 1 L. Behrendt,
Horaz in deutscher Uebertragung (avec texte original). P. 1 . Odes et Epodes
[W. Gebhardi]. Mauvais, en dépit des réclames pompeuses des journaux.
Henri Lebègue.
Philologischer Anzeiger. T. 10. 1880. Oct.-nov. Boettger, De singulari
50 guadam verbi paraphrasi aqud Sophoclem oblata []. Manqué. % Fr. Kern,
Bemerkungen zu Sophokles Ajax u. Antigojie [-X-]. Modèle de clarté et de
finesse d'observation. ^ Sghenk, Quaestiones criticae Euripideae [Ludw.
Schmidt]. Apprécie sainement les conj. des autres. Observations du criti-
I
PHILOLOGISCHER ANZEIGER. 153
que sur celles de S. ^ Gebhardi, Kritisch-exegetische Studien zum zweiten
Theil V. Vergils Aeneis []. Critique sévère et souvent judicieuse de Téd.
Ladewig-Schaper. Mais ton de polémique désagréable ; de plus G. n'est
pas à l'abri de toute critique. % Glossae in Juvenalem. Ex. cod. Par. éd. H.
Keil [H. Wz.]. Mérite considéralion. ^ Coehi Scdulii opéra éd. Looshorn &
[Ludewig]. Ne s'inquiète pas des travaux récents. Du dilettantisme dans
la critique. De bonnes indications néanmoins. ^ Commodiani carmina
recogn. E. Ludwig. P. 1. [K.]. Bon <v. R. des R. 5, 165, 53>. ^f Beltz,
Bie handschriftliche Ueberlieferimg v. Ciceros Bûchern de republica [Strelitz].
Ne connaît guère son sujet. ^\ M. Tullii Cic. de Legibus libri 3 erk. v. lo
Adolf du MESNiL[id.]. La critique prête à de sérieuses objections. Le com-
mentaire, sauf qqs réserves mérite de grands éloges. ^ K. E. Georges,
Ausfûhrliches lat.-deutsches Handivoerterbuch. T. 1. A. -H. 7'^ éd. remaniée
[Wagener]. Éd. d'un livre dont l'éloge n'est plus à faire et qui a surpassé
toutes les espérances. Qqs additions et corrections proposées par le cri- is
tique. ^[ Heinichen, ûeutsch-latein. Schulwoerterbuch. 2^ éd. corrigée [Lud-
wig]. A recommander en l»"» ligne. ^ G. F. Unger, Bas Strategenjahr der
Achaier [M. Klatt]. Méritoire bien que contestable sur de nombreux points.
<v. pi. h. Jahresber. d. Gesch.). ^^ Dec. W. Weissbrodt, Observationum in
senatus consulturn de Bacchanalibus . P. 1 []. Consciencieux. Pleine connais- 20
sance du sujet. ^ Braumùller, Krankheit u. Tod bei Homer[]. A recomman-
der non sans qqs réserves. T[ Cascorbi, Observationes Strabonianae [A. V.].
Travail qui sans résultats essentiels a le mérite d'être un point de départ
pour des recherches approfondies sur la langue de Strabon. % Tegge,
De vi ac notione dialecticae Aristoteleae []. Loué. ^ Der Agricola des Tacitus. 25
F. d. Schulg. erk. v.Prammer []. Le commentaire est la partie la meilleure
'de l'éd. Observations de détail du critique. % Herm. Dunger, Bictys-Septi-
mius. Ueber die ursiprûngliche Abfassung u. die Quellen der Ephemeris belli
Trojani [H. Haupt]. Résultats définitifs contre l'hypothèse d'un original
grec. Le critique complète la thèse de D. sur qqs points importants. ^ 30
^Ciceros erste philippische Rede. Trad. par Campe — En appendice : Zu Cic.
pro Flacco []. Trad. soignée et généralement fidèle. Le critique approuve
et cite qqs-unes des remarques de C. sur le pro Flacco. ^ Hugo Foerster,
Be hellanodicis Olympicis [Gilbert]. Du soin. ^ P. Stengel, Quaestiones sacri-
flcales []. Très bon. Complète et rectifie en maint endroit K. Fr. Hermann 35
et Schoemann et fait avancer la science. ^ Forchhammer, Mykenae u. der
Ursprung der mykenischen Funde []. Revendique contre Stephani la priorité
de la théorie relative aux antiquités en question, qui selon F. seraient
d'une origine relativement postérieure. i[ R. Be/i^/ey'sEmewdafwnem zum
Plautus hrsg v. P. Schroeder. Liv. \. [L.]. Fait avec le soin le plus minu- 40
lieux.
•[[^ T. i\. 1881. Jr. WOELFFLIN, Lateinische u. romanische Komparation [].
Nouveau témoignage de la finesse d'observation de W. •[[ Landgraf, Be
figuris etymologicis linguae latinae [W.]. Très bon. ^ Dunbar, A complète
concordance to theOdyssey and Hymns of Homer... []. Consciencieux et utile. 45
^ W. V. Christ, Ber Gebrauch der Griech. Partikel tô mit besonderer Bezug-
nahme auf Homer []. Fait avancer la question bien que tous les problèmes
ne soient pas résolus. <v. R. des R. 5. 141, 18>. ^\ Du même, Bie Wieder-
holungen gleicher u. aehnlicher Verse in der Ilias []. Méritoire. T[ The Bacchae
of Euripides. Éd. critique et explicative par Sandys [Wecklein]. Satisfaisant 50
à tous égards. Observations de critique et d'exégèse de W. (4 p. environ).
^ PaPPAGEORGIOS, KpiTtxà îcaî i pariveurix-à il; rx àTTOaTràau.aTa twv
*EXXiQvwv xpa^txwv tvoiyitwv [id.]. Bon début. Beaucoup de résultats sûrs
154 1881. — ALLEMAGNE.
OU très vraisemblables. ^ Heine, De ratione, quae Platoni cum poetis Graeco-
rumintenedit, qui ante eum floruerunt [Susemihl]. Réussi sauf dans un cer-
tain nombre de points de détail. % Erotemata grammatica ex arte Dionysiana
oriunda éd. Egenolff [Georg Schoemann]. Contribution intéressante à
5 l'histoire de la philologie byzantine. ^ Eudociae Augustae violarium rec.
Joh. Flach [Pulch]. Constitue un progrès sur les « Untersuchungen » du
môme auteur, mais laisse encore bien à désirer. % PubUlii Syri mimi sen-
tentiae. Rec. Guil. Meyer [Woelfflin]. Le résultat principal est de jeter un
jour nouveau sur la provenance et l'état des collections renfermant les
10 sentences de Publilius. Éloges. % Ringe, Zum Sprachgebrauch des Caesar
(et, que, atque, ac) P. i [Wagner]. Du soin et de l'application. *j[ Fr. Vogel,
Quaestionum Sallustianarum P. 2 [W.]. Continuation des 'Oj^-oiorvîTe; Sallus-
tianae du même auteur <v. R. des R. 5, 4i, 5>. % Tacitus Annalen erk. v.
Nipperuey, 7^ éd. corrigée, par Andresen. T. 1 []. Le critique montre com-
16 bien il reste à faire pour améliorer encore l'éd. excellente d'ailleurs de N.
% Apulei Platonici Madaurensis de deo Socratis liber. Rec. Lûtjohann. A
réussi à améliorer le texte et à simplifier la base critique. ^ Casaius
Félix de medicina. Ed. Val. Ro>E [Woellflin]. Méritoire. ^ WCistenfeld,
Das Heerwesen der Muhammeder u. die arabische Uebersetzung der Taktik des
30 Aelianus []. Annonce <cl'. ibid. 5, 36). 1[ Fellner, Zur Gesch. der attischen
Finanzverwaltung im fimften u. vierten Jahrh. [Gilbert]. Le critique accepte
les résultats dans la plupart des points <cf. ibid. 4, i64, 26>. % Thumser,
De civium Atheniensium muneribus eorumque immunitate [id.]. Contribution
méritoire qui témoigne d'une connaissance approfondie des sources et
25 des ouvrages relatifs à la question, ^ Bie Ergebnisse der Ausgrabungen zu
Pergamon. Rapport préliminaire de Conze, Humann, Bohn, Stiller, Lol-
LiNG et Raschdoff (7 pi.). [Koerte]. Il y a peu de publications archéolo-
giques d'une lecture aussi attrayante. Art. étendu et analytique. ^^ Fév.
SuHLE, De hymno Homerico quarto iiç 'A^po^ÎTYiv [-t-]. Les résultats chro-
mo noiogiques sont peu convaincants. Exposition approfondie néanmoins de la
langue d'Homère et qui complète et rectifie bien des idées reçues jusqu'à
ce jour. ^ NiEHUES, De fontibus Plutarchi vitae Camilli. P. 4 et 2 [Herm.
Haupt]. Le critique admet avec N. que Plutarque n'a pas suivi exclusive-
ment Denys dans la guerre des Gaulois, mais rejette les autres résultats.
3'; ^ Gelzer, Sextus Julius Africanus u. die byzantinische Chronographie. P. i
[U.]. S'est acquitté avec bonheur d'une tâche difficile et répond à toutes
les exigences. ^ Matthias, De scholiis Juvenalianis [H. Wz.] Des connais-
sances, du jugement et delà méthode, mais M. ne fait guère avancer la ques-
tion. ^ Ed. Fischer, Das achte Buch vom gallischen Krieg u. das bellum Alexan-
40 drinum [Schiller]. Selon F. il n'est pas encore démontré que les deux
commentaires proviennent du même auteur. Le critique, reprenant le
sujet arrive à des conclusions tout opposées. % Walser, Stilwahrheit u.
Stilschoenheit in Caesars Période B. Civ. 2, 22 Massilienses... []. Compliments
ironiques du critique. ^ A v. Goeler, Caesars gaUischer Krieg etc. (1" éd.
43 revue et complétée. Editée par E. A. v. Goeler) T, 2 et pi. [Heller]. Pleine
connaissance du sujet, grande prudence et louable application. ^ M.
Tullii Ciceronis epistolae selectae. F. d. Schulg. erk. v. Sïïpfle, 8« éd. par
Boeckel. Utile. % Carl. Peter, Zur Kritik der Quellen deraelteren roem. Gesch.
[H. Haupt]. Très instructif. Le critique accepte en général les résultats
»o négatifs de P. mais conteste Timpossibilité d'une analyse des sources. ^
Festschrift en l'honneur de Heussi []. Appréciation des dissertations de
Pfitzner, de A. Schmidt et de Meyer. H Mars. Enthoven, De lone fabula
quaestiones selectae [Wecklein]. Travail estimable quoique contestable sur
I
I
PHILOLOGISCHER ANZEIGER. 155
certains points. % Georg Meyer , Quibiis temporihus Thuaydides his-
toriae suae partes soripserit [L. H.]. De la sagacité, mais pas de résultats
satisfaisants, latin facile. ^ Fr. Kiel, Quo tempore Thucijdides priorem ope-
ris sui partem composuerit [\û.]. Les résultats sont totalement opposés à
ceux de G. Meyer. Éloges pour le fond et pour la forme. ^ Bernh. Munz, Die r,
Keime der Erkentnisstheorie in der vorsophistischeji Période der griech. Philoso-
phie [H. V. Kleist]. Rien de neuf ni d'utile pour la science. Ce sont des
extraits assez maladroits du livre de Peipers, auquel M. a pris, sans le
dire, des phrases entières. Échantillons de ces emprunts. ^ Alexander v.
Traites. Texte et trad. par Theod. Puschmann. 2 T. [Helmreich]. Est la lo
l'^^ éd. critique. Toutefois la constitution du texte ne satislait pas pleine-
ment les philologues. Les notes explicatives et la trad. méritent des
éloges. % Excerpta anonymi Byzantini ex cod. Par. suppl. Gr. 607 A. éd.
Treu [H. Haupij. Publication importante de fragments inédits en partie de
Johannes Lydus, d'Appien, de Dion Cassius, de Procope. ^ G. Grossmann, i5
Horatiana []. Remarques le plus souvent ingénieuses sur 00 passages des
épitres. Observations du critique. 1[ Gnesotti, Animadversiones in aliquot
Ovidii Metamorphoseon ^ocos [Nick]. De peu de valeur pour la critique et
l'exégèse. ^ Poland, Ovids Tristien, Elegien eines verhannten [id.]. Sans
valeur scientifique. •[[ Huelsen, Varronianae doctrinae quaenam in Ovidii w
Fastis vestigia extent [id.]. Laisse à désirer sous beaucoup de rapports. Tf
Ringe, Zum Sprachgebrauch des Caesars. P. i (et, que, alque (ac)) [iMenge].
De l'application sans doute, mais l'ouvrage a de graves défauts. ^
Schwartz, Der Ursprung der Stamm- ii. Grimdungssage Roms [M. Z.]. Ins-
tructif à beaucoup de points de vue malgré qqs assertions contestables. 25
^^ Avril- mai. Ziemer, Das psychologische Moment in der Bildung syntactischer
Sprachformen []. Soigné. Complète et corrige dans le détail Draeger, mais
on cherche en vain une nouvelle méthode pour la solution des problè-
mes grammaticaux. ^ H. Jordan, Kritische Beitraege zur Gesch. der latein.
Sprache [StrelitzJ. Recherches approfondies qui éclairent les questions no
relatives au développement de la langue latine. Art. étendu. ^ Epigram-
matagraecaex lapidihus conlecta éd. G. Katbel []. Travail soigné et mé-
thodique, mais il y a beaucoup de desiderata ; K. devra en tenir compte
dans une seconde éd. ^ Fr. Kern, Untersuchung iiher die Quellen fur die
Philosophie des Xenophanes []. Analyse. % Die Perser. Tragoedie des Aeschylos. nr,
Traduit et complété par Herm. Koechly. Édité par K. Bartscu [Wecklein].
L'hypothèse de K. sur le dénouement n'est pas valable. La trad. est excel-
lente. If Deiters, Ucber dns Verhaeltnis des Martianus Capella zu Aristides
Quintilianus [C. v. Jan]. Le critique approuve les résultats de D. % Liers,
De aetate et scriptore lihri qui fertur Demetrii Phalerei Tiepl spfAYivetaî [Hammerj. 40
Conclut en faveur de l'authenticité. Peu probant. T Vergils Aeneide, F. d.
Schulg. erl. v. Kappës. 2» éd. corrigée. Fasc. 1-3 []. Un certain nombre de
modifications à la l'« éd. Observations de détail du critique. 1) Thielmann,
Ueber Sprache n. Kritik des lat. Apolloniusromans [Woeltflin]. Le critique
admet, non sans la modifier, la thèse de T. sur la rédaction latine de cet 45
ouvrage. Des remarques de langue neuves et ingénieuses. En outre deux
appendices dont le 1" contient de bonnes observations critiques sur le
roman de Constantin ; le 2° (dû à Landgraf) établit d'une façon frappante
l'influence de la Vulgale sur la langue de Tauteur. T[ Edlër, Quaestiones
Sertorianae [Herm. Haupt]. Peu de nouveauté daub la critique des sources, so
En somme rarement convaincant. T[ P. de Saint-Vigtor, Les deux masques.
Sér. 1 : Les antiques, i. Eschyle [Wecklein]. De l'enthousiasme, de la
chaleur, mais nul au point de vue scientifique, ^t Jn. Hesiodi carmim
156 1881. — ALLEMAGNE.
rec. et commenlario instruxit Goettling, S*^ éd. par J. Flach [Peppmûller].
De graves négligences. Ni l'appareil critique, ni la recension de F. ne
sont supérieurs aux travaux de Goettling, de Schoemann, de Koechly-
Kinkel. Art. étendu et critique. % Zycha, Bemerkungen zu den Anspielun-
5 gen u. Beziehungen in der 8 u. 10 Rede des Isokrates [Susemihl]. Travail utile
malgré de graves défauts. %P. Ovidii Nasonis Fastorum libri 6. Éd. critique
et explicative par Herm, Peter. 2 P. 2'' éd. corrigée [iNick]. Éd. améliorée
à beaucoup d'égards. Observations du critique. ^ M. Tulli Ciceronis
scripta qiiae manserunt omnia recognov. G. F. W. Mùller. P. 4. Voll. 1. 2.
10 3. [Strelitz]. Constitue un progrès marquant dans la constitution du texte.
Long art. ^ Herm. Genz, Das patricische Rom [M. Z.]. Analyse et obser-
vations du critique. ^ Durr, Die Reisen des Kaisers Hadrian []. Grands
éloges. ^ Engelmann , Bibliotheca scriptorum classicorum. 8*^ éd. par E.
Preuss. Sér. \. Écrivains grecs []. Très utile malgré un certain nombre
15 de fautes et d'omissions. Î1[ Jlt. Rzacii, Grammatische Studien zu Apollonios
Rhodios [Ludw. Schmidt]. Résultats presque partout acceptables. ^ Baum-
gaertner, Ueber die Quellen des Cassius Dio fur die aeltere roem. Geschichte
[U.]. Jugement sain, bonne méthode. Le style laisse un peu à désirer. ^
MuNRO, Criticisms and Elueidations ofCatullus []. Le commentaire se recom-
20 mande par des qualités sérieuses, mais la critique est à peu près sans
valeur. ^ Ern. Wagner, De M. Valerio Martiale poetarum Augusieac aetatis
imitatore [Adler]. Du soin. Latin généralement coulant. % Petersdorv,
C. Jalius Caesar num in B. G. e narrando nonnuUae fontibus transcripserit [-{-].
Le critique n'accepte qu'avec beaucoup de restrictions la thèse de P.
25 relatives aux emprunts que César a pu faire aux rapports de ses lieute-
nants. ^ HEiSTERBERGK, Ueber den Namen Italien [U.]. Travail incomplet
mais non sans qq. valeur. ^ Pfitzner, Gesch. der roem. Kaiserlegionen v.
August bis Hadrian []. Contient beaucoup de bon, mais prèle à de sérieuses
objections. ^ Meltzer, Gesch. der Karthager, T. i [U.]. Loué en général.
30 ^•f août-sept. C. I. L. Vol. 8. Inscriptiones Africae Latinae coll. Wilmanns.
P. 1 et 2 [Albert Mùller]. Art. de 24 p. où il est traité particulièrement de
l'historique du Corpus. ^ Budinsky, Die Ausbreitung der lat. Sprache ûber
Italien u. die Provinzen des roem. Reiches []. Utile et clair. Style élégant, ^j
Zarncke, De vocabulis Graecanicis quae traduntur in inscriptionibus carminum
85 Horatianorum [H.]. De la prudence et du soin. ^ Cornelii Nepotis vitae excel-
lentium imperatorum. Ed. classique par Cobet []. On y voit les qualités et
les défauts de la nouvelle école hollandaise <v. pou-r les conjectures plus
bas Mnemos.). ^P. Corneli Taciti vitaAgricolae. Edited by Allen []. S'est
servi le plus souvent de Kritz pour le texte. Le commentaire (sauf pour
40 la partie grammaticale) est soigné. En somme travail sans originalité
mais qui n'est pas à dédaigner. ^ Thomé, De Flori rerum scriptoris elocu-
tione. P. i []. Identifie avec raison Florus avec le rhéteur et le poète, mais
il fallait faire ressortir la couleur poétique du style de F. ^ Beloch, Cam-
panien. Topographie, Gesch. u. Leben der Umgebung Neapels im Alterthum
45 (avec atlas). Livr. 1. [Zoeller]. Original et approfondi. Les objections du
critique ne restreignent en rien la valeur de l'ouvrage. ^^, Oct.-nov. Hil-
GARD, De artis grammaticae ab Dionysio Thrace compositae interpretationibus
veteribus [G. Schoemann]. Excellent travail qui continue Hoerschelmann
et confirme ses résultats. ^ Baumstark, AmfiXhrliche Erlaeuterung des be-
50 sondern voelkerschaftlichen Theiles der Germania des Tacitus [Kaufmann].
Critiques de détail de cet ouvrage dont la valeur est surtout philologique.
1[ M. Tullii Cic. artis rhethoricae libri 2. Rec. Weidner [Adler]. Travail ori-
ginal et consciencieux, qui témoigne d'une connaissance approfondie du
PHILOLOGUS. 157
style cicéronien. ^ 1" \iEWTEL,Die Wiederauffindung v. Cîceros Briefen durch
Petrarka. — G. VoiGT, Ueber die handschriftliche Ueberliefsrung v. C. B. <v.
R. des R. S, 10, 35>. — Viertel (ruème litre que pi. h. v. ibid. H6, 53>
[Schirmer]. Arrivent au même résultat, c'est-à-dire à faire justice d'un
vieux préjugé. — 2° 0. E. Schmidt, De epistolis et a Cassio et ad Cassium 5
post Caesarem occisum datis quaest. chronologicae. — Nake, De?' Briefwechsel
zwischen Cic. u. D. Brutus (N. Jahrb.) — Gurlitt, Be M. Tulli Cic. epistolis
earumque pristina collectione et Der Briefivechsel zwischen Cic. u. D. Brutus
(N. Jahrb.). Schmidt et Nake sont arrivés aux mêmes résultats concer-
nant l'authenticité. La diss. latine de G. contient des résultats neufs et lo
généralement satisfaisants, mais manque de clarté. Latin peu agréable. (Pour
l'autre travail de G. v. ibid. 120, 20>. — 3° Bêcher, De Cic. quae feruntur
ad Brutum epistolis. Les arguments contre l'authenticité ne paraisssent
pas convaincants au critique. Qqs conj. estimables. — 4° Fried. Schmidt.
Zur Kritik u. Erkl. der Briefe Cic. an Atticus. Prend pour base critique le 15
Mediceus, à tort selon Schirmer. Les conj. sont souvent hardies et peu
convaincantes. Qqs-unes cependant sont estimables. — 5° Opitz, Quo
sermone ei, qui ad Cic. litteras dederunt usi sint. — Schmalz, Ueber den Spra-
chgebrauch der nichtciceronischen Briefe... (v. Zeits. f. Gymn.). Les recher-
ches d'O. sont instructives mais incomplètes. S. offre un excellent mo- 20
dèle. ^ Gilbert, Beitraege zur inneren Gesch.Athens im Zeitalter des peloponn.
Krieges [Holzapfel]. Indispensable pour quiconque veut s'orienter sur la
tradition et sur l'état des recherches. Art. de controverse. % Siebeck,
Gesch. der Psycologie. P. 1. Sect. 1 : La psychologie avant Aristote [H. v.
Kleist]. Beaucoup de points de vue neufs et intéressants exposés avec 25
clarté. Livre instructif. % Festschrift en l'honneur d'Urlichs [-t-]. Le criti-
que après un éloge général donné aux travaux de philologie et d'archéo-
logie apprécie les diss. de Wecklein (Sur le Cresphonte d'Euripide) et de
G. Hartung. (Le protogoniste dans l'Antigone de Sophocle) auxquelles il
fait qqs objections de détail. <Le dernier fascicule de 1882 ne nous est 30
pas parvenu à temps.) Henri Lebègue.
Philologus. T. 40. r« livr. Sur l'emploi de l'article, en particulier avec
le prédicat [A. Procksch]. Étude sur l'article dans les prosateurs attiques
et Hérodote. Les résultats auxquels l'auteur est arrivé d'une manière
indépendante concordent avec ceux qu'avaient formulés Dornseiffen. L'ar- 35
ticle accompagnant le prédicat n'est pas très rare dans Platon; il se trouve •
au contraire très rarement chez les autres auteurs examinés. Lorsqu'un
seul des termes, un substantif, a l'article, il faut toujours le considérer
comme sujet, pourvu que l'autre terme soit également un nom, ou un
pronom, ou un nom de nombre; ce n'est que dans des propositions con- 40
tenant euro; que celui-ci peut aussi être sujet, et le nom accompagné de
l'article, prédicat; au contraire, les expressions ô aùro;, tô é'Tep&v, xb èvavrt&v
et qqs autres semblables, sont toujours prédicat, même quand le sujet n'a
pas l'article. Dans beaucoup de passages, le terme accompagné de l'arti-
cle n'est prédicat qu'en apparence et un examen attentif révèle une irré- 40
gularilé de construction, f Moschus, Idyl. 4, 36-37; 88 [G. Hartung]. Au
V. 36 xoupoTpoçpov doit être maintenu. Le v. 37 tout entier doit être rejeté.
V. 88, conjecture : alav èiv' àxxoTpîyiv — in peregrinamterram.*j[ Les sources
de Diodore dans le H* livre [G. F. Ungerj. (Sera continué). U. a montré
que Diodore ne réduit pas à la même unité chronologique les années de 60
ses différentes sources; il les adopte au contraire successivement sans se
rendre compte des divergences qu'elles présentent. La détermination
exacte du système chronologique adopté par chacun des auteurs qui lui
158 1881. — ALLEMAGNE.
servent de source peut donc servir de critérium pour l'étendue de rem-
ploi qu'il fait de chacun d'eux et fait disparaître un grand nombre d'er-
reurs chronologiques. U. se livre à cette étude pour le H* livre. 1° Sys-
tème chronologique d'Éphore. 2° S. chr. de Timée. 3° Les données chronolo-
5 giques sur l'histoire littéraire. 4° Les listes des rois de Sparte. (Cf. t. 4i,
livr. 1 .) 1 Sur Galon, De moribus 2, 17 [G. Hartung]. 11 faut ponctuer : utere
quaesitis modice, cum sumptus abundet : 2, 14. La 1'* proposition ayant le
parfait, il faut aussi écrire 'vicit' dans la 2«. f Dares, Malalas et Sisyphos
[H. Haupt]. La description des héros et des héroïnes homériques dans
10 Dares et Malalas offre des ressemblances si considérables qu'elles ne
peuvent s'expliquer que par la connaissance que l'un-des auteurs avait de
l'autre, ou par l'emploi d'une source commune. Cette source est Sisyphos
de Gos, qu'on peut considérer comme l'inventeur de ces portraits. Dares
ne se sert de Sysiphos que subsidiairement. Il est souvent difficile de dis-
16 tinguer dans Malalas ce qui appartient à Dictys et ce qui appartient à Si-
syphos; il semble du reste que, de ces deux auteurs eux-mêmes, Tun ne
soit qu'un plagiaire de l'autre. î" Études sur l'armement des légions ro-
maines [Albert Mûller]. 1. Les légions sous l'empire portaient-elles la cui-
rasse de cuir? L'auteur croit qu'il faut admettre pour le légionnaire la cui-
•jo rasse métallique. 2. La 'lorica segmentata'. Cette forme qui répond à
toutes les exigences de la pratique, a été selon toute probabilité la cui-
rasse des légionnaires sous Tempire. Remarques sur l'origine de celte
cuirasse. ^ Virgile, En. 6, 42 [E. v. Leutsch]. Les difficultés que les édi-
teurs ont trouvées dans ce passage paraissent provenir de ce qu'on sup-
•J6 pose une forte pause après le v. 39. Mais les vers Halibus adfala... sacer-
dos' appartiennent encore à ce qui précède et ce n'est qu'après sacerdos
que commence Un nouveau passage, la description de la caverne. Pendant
cette description, les Troyens olfrent leur sacrifice et sortent du temple,
c'est pourquoi on a v. 45 : 'ventum erat ad limen'. ^ Jahresberichte.
30 49. Dion Cassius. ^Mélanges. 1. Sur Sextus Aurelius Viclor, de viris il-
lustr. [Helmreich]. Communications tirées de manuscrits. T[ Sur Sophocle
Oed. Roi [L. Schmidt]. V. 402, passage corrompu; la correction parait être
5teîvoi; 6 TÛp-^o; Bi-)(x Tu^wv 6 ab; (ixp6;. V. 589, COrr : «va'jxâi^o'jaî (ai cn àvapTràJ^cucrî
[M. V. 703. Corr. oviixaîvwv en auvvaîoùv qui donne un sens convenable. V. 1533,
35 lire : c^cpr; ^ï ij!.a>pîa au lieu de al ^à [/.uptai. V. 1583, corr. w; XsXoitcoto; I xeîvou
àva-rel ptoTov è^siiîCTTaffo. V. 1632 au lieu de àpxaîav lire i?/-(av. % De Soph. Ajac.
v.923[C.F.Mùller].M.voitdansunversd'uncerlain Ignatius (paroles adres-
sées par DieuàAdamaprèslachutej une réminiscence tragique, et croit pou-
voir corriger à l'aide de celle-ci le v. 923 d'Ajax, comme suit iw ^6(j[A&p' Al'a;,
40 ct&; àvô' cï&u TTîXgi;. ^ Euripide, Elect. v. 975 [L. Schmidt]. Lire : Myirpô; cpovov
^« u.yj TpÉaaç ^(ôaw ^ua;. S. corrige dc même, Sept Chefs v.773 : âx^aïUt itaî^e;,
p.Yî Tpscnic TÊ6pa-^{jt.îvn. ^ Sur Diodore [G. F. UngerJ. 15, 19. Pour <j'j(ïx£'jaaâ[xevoi
lire ou(Txîua^o(A£voi. A la fin du chap. retrancher avec Wesseling [xyi xaTa^cuXoû-
aôat, mais au lieu d'ajouter à; avec Reiske, changer waocucv en èp.o<iaaav. G.
45 22 changer le TîoXêa&v qui termine la 1'° phrase en 7toX£{^.£ïv. G. 33. Le texte
traditionnel donne vtvawévai àv Tropô&ujj-svrjv. Il faut lire : vEvuyixÉvaf S'ia-jropô&'jjxsvr;.
G. 62 et 67 changer êuiXsxtcu; en sTrapiTcu;. 1[ Sur Platon, Phèdre et Gorgias
[H. Siebeck]. S. croit trouver dans Phèd. 261, A, une citation de Gorgias.
Ce nouvel exemple de citation, faitsi rare dans Platon, permet de conclure
50 contre Zeller, à la priorité de composition du Gorgias. 1[ Sur Plotin [H.
F. Mûller]. Enn. 5, 5, 8, les mots [/.àxxov... 6auu.âcai- que le sens ne réclame
pas, contiennent une construction étrangère au grec. C'est probablement
une note marginale d'un lecteur romain qui pensait en latin : sed nefieri
1
PHILOLOGUS. 159
quidem potest ut quis mirelur. ^ Sur Virgile [H. KoestlinJ. Eu. S, 682 sq.
K. corrige ainsi ce passage difficile : 'contra ac jussa monent Heleni :
Scyllam alque Charybdim | inter, utramque viam leti discrimine parvo, |
ni teneant cursus, certent darelintearelro. | Ecce eic' — En. 12, ol3 sq.
Défend le mot 'maestum' et l'ordre traditionneldesversconlrePeerlkamp, &
etc. % Sur Manilius [H. Koestlin]. Astron. 2, 5 lire : geminataque tempora
Ponlo. — V. 7, lire : patria cui injuria septera. — 4, 189 sq. Corr : Ora
magisterio rugisque coercita virgo. ^ Sur Coelius Antipaler [G. F. Ungerj.
Voici comment les 18 années de la 2° guerre punique se dislribuenl sur
les 7 livres des fgmts de Coelius : 1. 1 : 218 et 217 ; 1. 2 : 216 et 215; 1. 3 : lo
214 et 213; 1. 4 : 212-210; 1. 5 : 209-207; 1. 6 : 206-204; 1. 7 : 203-201. 1
César, B. Gall. 4, 29 [C. Hammer]. Corrige les difficultés du passage Ita...
afflictabat, en intervertissant l'ordre des deux propositions relatives :
longas naves, quae...deligatae,aestuscompleveral, etonerarias,quibus...
curaverat quasque... subduxerat, tempestas afflictabat. ^ Sur Tite-Live i5
[G. F. Unger]. L. 27, 15, 5. S'appuyant sur plusieurs passages, U. montre
qu'il faut lire' quas Laevinus... habuerat', au lieu de* quas Livius'.. ^Sur
Festus [Id.]. U, croit reconnaître que les troisexplicalionsde 'Februarius',
p. 85, données primitivement par Verrius ont été fondues en deux. La 3*
commence aux mots : 'ejusque feriae erant', etc., qui paraissent faire 20
partie de ce qui précède. On rapporte ejus à Junone et de U\ est venue
l'expression de *amiculum Junonis' : il faut lire 'amie. Inui'. Inuus (cf.
Liv. 2, 5, 2) était le nom du dieu qui présidait aux Lupercales. ^ Titus et
le temple de Jérusalem [Illhardt]. Les uns pensent que Titus voulait con-
server le temple, les autres, qu'il avait l'intention de le détruire immédia- 25
tement. D'après L, la vérité est entre ces deux extrêmes. La raison d'état
condamnait sans doute le temple à une destruction prochaine, mais
l'honneur et l'ambition du prince d'un côté, le mauvais état des finances
impériales de l'autre, devaient lui faire désirer de s'en emparer dans son
intégrité. 30
%i\ 2« livr. La statue d'Hermès trouvée dans le temple d'Héra à Olympie
[H. Rumpf]. Étude d'après un moulage du musée de Francfort. Conclu-
sion : il faut admettre que nous avons bien la statue dont parle Paus. V,
17, 3. et qu'elle est de Praxitèle. ^ Sophocle, Electre 103 sq.[E.v.Leutsch].
La f^ partie de la monodie d'El. v. 86-102 paraît bien conservée, il faut 35
cependant retrancher tgutwv v. 100 et outw; v. 101. Quant aux premiers vers
de la 2° partie, il faut les restituer comme suit : àxx' où {xèv H | Hl^ ôpyivwv
cTU"^£pô)v T6 -^c'wv | £(Jt' àv Xîûaow •jraacpe'^'yei; | àcr-^wv ptrà;** | |xy) où, Têx-voXéretp' w;etC.
Après piTîà;, il y avait une épilhète de aatfuv comme xaXXîdTwv, ou ra-^x-P'^^^^jv
ou £Ù7ît(TT0)v. 1] Monuments sépulcraux des guerriers romains [Alb. Mùl- 40
1er]. 1. Descriptionau pointdevueducostumeelderarmementfle20monu-
ments examinés par M. dans un voyage en Italie. 2. Les monuments des
équités singulares. ^ Sophocle, El. 137-39 [F. v. Leutsch]. Lire : àxx' ouroi
Tov "y' ii AÏS'a ( lîa-yxoîvoi) )40ÎTa; irarEp' àvaTaof.i; oûre •yo'otoi, où ôpiQvoiç. ^j Jahresbe-
richte. 14'' Thucydide. 2° article jL. Herbst]. 1 Mélanges. Sur Ménandre 45
TTtpi tiTi^£i)tTaû)v |C. Hammer]. Spengel croit que l'ordre des chap. du Man.
de Paris, n» 1874 est le même que celui du Médic. 2 ; c'est une erreur. ^
Notes diverses [L. Schmidt]. Sur Platon Sympos. 22, C. 7. Sur Démosth.
Mid § 54. Sur Théocrite, id. 4, 39. Sur le Libell. Aristotelicus îrspl Eevo^oc-
vcuî, irtpl Z-.1VWV0Î, Tvept Top-^îou p. 978, 6, 23. Sur Diog. Laer. 6, 16. ^ Sur Plu- 50
tarque [G. F. Unger]. Solon,ch. 25, les mots tô [iiv irpô ouvo^ou y.o'piovaùrnçetc,
contiennent un contre-sens; il faut lire tô u..èv ir$pl aùvo^ov etc. ^Les livres
de Julien contre les chrétiens [H. Schiller]. Quel était le titre de l'ouvrage
160 1881. — ALLEMAGNE.
de Julien. Neumann suppose : y-aTà -/.pidTtavwv Xo-^&i. Mais nous savons que
Julien n'employait jamais le mot 'chrétien'. Il faut donc le remplacer par
FaXiXaîcov, OU se Contenter de dire qu'on ne le connaît pas. ^ Sur Valerius
Flaccus [H. Koestlin]. 4, 129, lire •• rébus periture secundis ! 1, 420, pro-
5 pose: taurea vulnifico portât crepitantia plumbo. J, 528; il faut une vir-
gule après 'temptataque'; 'gemuit' se rapporte à Pallas et Saturnia; 'ambo'
désigne Sol et Mars. 2, 143. La corr. de Baehrens : 'et opiraa cadavere Nes-
tor', doit être adoptée, de même que 4, 308 : 'ceciditque manus'. l,489sq.
il faut lire : 'dominique timentem i urget equum teneras compressas pec-
10 tore tigres'. Plus loin 'ut' doit être changé en 'if, et 'pariler' se rapporter
à 'haud aliter'.
f ^ 3" livr. Sur Thucydide, 1. 4 [R. Rauchensteinj. Remarques critiques
et exégétiques sur 27 passages. ^ Sur Aristote [H. Siebcck]. Étude de
divers passages. ^ Sur Diodore [Unger], 15, 81. Le tt^wt^v est insoutenable,
15 il faut lire irepipoviTov. ^ Contributions à l'histoire du développement des
institutions militaires de Rome [H. Bruncke]. 1. La phalange de Servius
et l'ancienne légion manipulaire. Exposition et discussion de la deuxième
et de la troisième périodes du développement de la tactique romaine.
Sur plusieurs points importants, B. est en opposition avec les diverses
20 opinions admises. ^ Sophocle, Antig. [H. Schûlz]. Comment faut-il com-
prendre Yi^éto;, V. 70? Le sens est : même si tu voulais encore, tu ne me
ferais plus plaisir. 106. Les correct, qu'on a essayées d'AppOev ne sont que
des expédients. La conj. de Hermann adoptée par Dindorf ao-^oôev i/. pa-
raît être bonne, cependant la tmèse a quelque chose d'insolite. Elledispa-
25 raît si on écrit è^pâvra çwTa au lieu de U cpwrx [iâvra. ^ Mélanges. Le roi
Juba et Dion Cassius [H. Haupt]. Keller qui a essayé, sans preuves maté-
rielles, de démontrer que dans la 2^ guerre punique, Juba a été la source
principale de Dion et d'Appien, a négligé de citer deux passages de Dion
qui proviennent indirectement de Juba. ^ Varron et Ovide [G. Nick]. Notes
30 additionnelles à un art- de l'auteur sur Hûlsen, (Philol. Anzeig. 11, 4, p.
182 sq.). H Sur Cic. Epist. ad Att. 1, 19, §8 [Karl Schirmer]. La difficulté
se résout très simplement si l'on adopte sans changement la leçon du
Cod. Pogg. : adhibeam diligentiam atque ita, tamelsi eis novis amici-
tiis etc. i\ Revue, bibliographique (p. 449-679). Addenda et corrigenda (679-
35 727). Index.
^^ T. 41. Livr. 1. Sur Hésiode [R. Peppmûller]. 1. Théog. 729 sq. Il
n'est pas nécessaire de retrancher le v. 731. il sulfit de corriger taxaraen
vépTo-Ta, et alors ces derniers vers^^se rattachent facilement au v. 720: êjy^o.-cx
ne serait que l'explication de vépTara qui aurait pénétré dans le texte. —
40 2. Op. 141 au lieu de u-âxape; ôvYiToi lire u.â)c(xp£;ôvnTùï;; le V. lo9 offre la même
construction. — 3. Op. 317 sq. Le fait que le v, 317 se trouve dans l'Odys-
sée et le V. 318 dans l'Iliade ne doitpas les faire retrancher ici avec Brunck
et Plularque. Il faut intervertir l'ordre et lire 317, 319, 318. Une construc-
tion analogue se retrouve Op. 579. — 4. Op. 493 sq. il ne faut pas avec
45 Schoemann retrancher les v. 496, 502 et 503 ; mettre un point après ocpsxxot;
changer ouv Trsvîyi en aùv ttcivyi. Au v. 500 lire xoaîCeiv comme au 317. — 5.Flach
a retranché à tort Scut. 415; il faut lire i^yMô;. au lieu de xaX:cov. Le F de
£?uTo non observé n'a aucune importance. —6. Flachaégalementretranché
les V. Scut. 384-385 en se fondant sur une scolie. Mais le scoliaste n'ex-
50 prime qu'un blâme pour le poëte et non une athélèse. Du reste, même si
le V. 384 avait été inséré plus tard, cela ne concernerait pas le v. 385 dont
le scol. ne parle pas. P. regrette qu'au v. 390 Flach ait rejeté la correc-
tion de Gottling âïjcrov pour eixTYiv. — 7. Scut. 449, [>.ci/r,; doit être changé
PHILOLOGUS. 161
en u.(xx.r.v comme l'avait déjà vu Paley. — 8. Discussion de quelques pas-
sages dans lesquels le texte de Flach (3" éd. de Goettl.) diffère du texte de
Goetlling. 1 Les scolies d'Aristophane dans le Cod. Ven. 474 [K. Zacher].
Étude paléographique. Après avoir constaté en commençant que le ms. G
(475), n'est qu'une simple copie de V (474), Z. étudie l'écriture du texte et 5
des scolies de V. L'analyse de la disposition extérieure permet de remonter
bien des degrés dans la généalogie de ce ms., et d'observer une longue
tradition. L'écriture du texte et des gloses métriques sur mainte page de
V. nous présente une image pâlie sans doute, des exemplaires d'Hélio-
dore, dans lesquels le texte était écrit suivant les préceptes du maître et lo
accompagné de ceux-ci. C'est un de ces exemplaires qu'a eu sans doute
sous les yeux l'auteur anonyme des suscriptions. ^[Gicéron de imp. Pomp.
9, 24 [E. V. Leutsch]. Il faut malgré Halm partir de : confirmarat opéra eo-
rum qui ad eum ex ipsius regno concesserant ; le mot 'concesserant' seul
est suspect, car Gicéron ne l'emploie pas de cette façon : il faut probable- i5
ment confluxerant. T[Sur Hérodote [Franz Ruhl]. Étude de l'inscription de
Lygdamis, (dont l'auteur donne un texte exact d'après un estampage de
Mûller-Strûbing et une copie de G. Hirschfeld), prouve que celte inscr. n'a
rien à faire avec Hérodote et tout l'épisode de l'histoire d'Halicarnasse
qu'on en a tiré appartient au domaine de la fantaisie. On ne peut même dé- 20
terminer avec une parfaite exactitude l'époque de la chute de Lygdamis IL
R. ne voit aucune raison de douter du rapport de Suidas au sujet de
la parenté d'Hérodote et de Panyasis. L'époque de lalecture publique faite
par Hérodote à Athènes est loin d'être parfaitement sûre, il faut se con-
tenter de dire que la date d'Eusèbe est possible. Qqs remarques sur les 25
relations de Sophocle avec Hérodote. % Les sources de Diodore dans le
H*= livre [G. F. Unger]. Suite. 5. Les rois macédoniens. 6. L'histoire des
pays de l'Orient. 7. L'histoire de la Sicile et de Tltalie inférieure. 8. Tableau
chronologique. T[ Sur Tacite, Hist. 1, 8, 6 [E. v. Leutsch]. Les nombreuses
tentatives faites pour expliquer les mots : Gluvius Rufus, vir facundus et 30
pacis artibus, belli inexperlus, ne prouvent qu'une chose ; c'est que le texte
est inexplicable tel qu'il est ; il faut écrire artibus aptus. En général le
Med. B. omet des mots plus souvent qu'on ne l'a cru jusqu'ici. Ainsi p. ex.
Hist. 1, 6, utduxNeronis, qui n'offre aucun sens doit être corrigé : ut dux
Neroni fidus. If Jahresberichle.49. Dion Gassius. 1[ Mélanges. Sur Eschine 35
[G. F. Unger]. Le texte d'Eschine, Fais. leg. 26 sq. est inconciliable avec le
récit que les historiens font des événements qui ont suivi la mort d'Alex-
andre II en 368. Il faut admettre une lacune dans Eschine et suppléer
après les mots 'AXe^âv^p&u toù 7rpe;guTàTou twv à^eXcpwv qque chOSe comme Trepl
1&ÙÇ 'ixxupioù; àoxoXouaévo'j. ^ Sur la Vita Plotini de Porphyre [H. F. Muller]. 40
Discussion de quelques-unes des remarques critiques et exégetiques de
Gobet sur la Vita Plotini publiées dans Mnemosyne 1878. T[ Horatius
au};.7roTyi; [A. Lowinski]. Ep. 1, 20, 24, corriger solibus aptum en potibus
aptum. V. 19, sol trepidus en sal lepido. ^ Une conjecture sur le vrai
motif de l'exil d'Ovide [G. Schoemann]. Dans plusieurs endroits des Meta- 45
morphoses, se trouvent des traits que Livie pouvait s'appliquer; d'un
autre côté, elle ne pouvait les signaler sans se trahir. On prétexta donc
les frivolités de l'Ars am. pour bannir le poëte et surtout pour ordonner
que toutes ses œuvres fussent retirées des bibliothèques publiques. ^
Sur Gaton, De moribus [G. Hartung]. 2, 27 : 'sequitur' n'est qu'une glose 50
de 'imminet' et il faut lire au lieu de ce dernier : 'factum est'. De même
3, 5, la proposition relative : quae etc. est une glose d'un mot quelconque
qui se trouvait dans la 2° moitié du vers; H. complète : 'torpedine ne (ou
j\. DE PHiLOL. : Juillet 1882. — Revue des Revues de 1881. VI. — il
162 1881. -—• ALLEMAGNE.
neu) capiaris'. 4, 49, 1 lire : 'fac doceas multa et vita iiescire docere',
ou bien comme 'et' manque dans presque tous les mss : fac doceas mul-
tos, vita etc. 4, 27, lire : discere ne cesses, tua fac sapientia crescat | nam-
que datur longi etc. •[ Interpolations dans Gicéron, De signis [G. Jacoby].
5 Discussion d'une vingtaine de passages interpolés. ^ Gicéron, De Orat. 1,
86 [F. Th. Adler]. Gritique la correction de Klussmann : 'et DC hujus modi
nugis', au lieu de : et de hujus modi nugis des mss. ^ Sur Gicéron De
optim. gen. oratorum (G. Hammer]. § 1. H. propose : poemalis tragici co-
mici cpici, melici etiam ac dithyrambici, sed suum cuique genus est et
10 diversum a reliquis. .^ 7. 11 faut conserver 'ex quo' malgré Iahn.§ i7,lire :
nec ferro, sed quasi rudibus ejus eludit oratio. ^ Libellus de Gonstanlino
[A. Eussner], Gritique de qqs passages. H. G.
Hheinisches Muséum fur Philologie. T. 36, l"' livr. L'éloge deBogès
sur un Hermès athénien [B, Schmidt], A la fin du deuxième épigramme
15 placé par Gimon sur les Hermès que le peuple l'autorisa à élever après la
prise d*Eion, il faut lire TrpwTw ^udaevê'wv eupov àixYixavtr.v, c.-à-d. ils rédui-
sirent au désespoir le premier, le meilleur des ennemis; allusion à la
conduite héroïque de Bogès qui s'ensevelit sous les ruines d'Eion incendié
par lui, plutôt que de capituler. ^ Sur le cod. Laurentianus 53,35, avec
30 des additions aux dernières recherches sur les lettres de Gicéron [F. Rûhl].
De la description minutieuse de chacune des feuilles de ce cod. il résulte
que rien n'empêche d'y reconnaître l'écriture de Pétrarque : au contraire
le cod. Laurent. 49,18 a été fait simultanément par plusieurs copistes de
profession. Suivent qqs rectifications de détail au travail de Voigt. f Sur
2« Homère [W. Ghrisl]. Essais de corrections et discussion d'une dizaine de
passages. ^ Sur la chronologie des lettres de Pline le Jeune [J. Asbach].
Rectifie la chronologie adoptée par Mommsen et propose la suivante :
les 3 premiers livres contiennent des lettres des années 97-104. Ep. 1,7
est postérieure à 3,4 et écrite après l'année 100. Ep. 2,13 est la plus ré-
30 cente, Ep. 2,20 la plus ancienne et date encore du règne de Domitien. —
Les lettres du 4« Livre, à Texc. de qqs-unes plus anciennes, datent de
103-106. — Le 5®Liv. n'est point antérieur à 109. Les lettres de ce livre et
des suivants susceptibles d'être datées se répartissent entre 106 et 109;
qqs-unes sont plus anciennes. ^ Les Lupercales [G. F. Unger] 1. Les
86 collèges des Quintiliani et des Fabiani tirent leur nom des Quintilius et
des Fabius par application de celte coutume qu'avaient les Romains, dans
tout acte important et surtout dans les sacrifices et lustrations, soit de
commencer les formules par des mots de bon augure, soit de choisir
pour conduire les victimes des personnes ayant des noms qui portent
40 bonheur ou semblent par leur étymologie rappeler l'objet de la lète.
Fabius était le nom de famille noble le plus voisin de februare, februa,
februatio ; Quinctilius rappelait quinquare (lustrare). —- 2. Les coups de
lanières que distribuaient les Luperques sur leur passage ne faisaient
point partie de la cérémonie primitive; c'est une addition qui date de
45 462-536 de la ville et qui fut faite pour conjurer la stérilité dont les femmes
de Rome étaient frappées; c'est alors aussi que les Lupercales cessèrent
d'être confinées dans la région du Palatin et s'étendirent à toute la ville;
néanmoins, en tant que lustrations, elles continuèrent à être spéciales
au Palatin.— 3. Lupercus, qui est tout à la lois le nom du dieu et celui du
60 prêtre, n'a rien de commun avec lupus : il dérive de 'lues' ou 'lua' et de
'parco' et signifie « le dieu qui écarte » tous les maux en général. On
Va à tort identifié dans Tantiquité et dans les temps modernes avec Faunus,
Pan, Februarius, Februus, Liber. La véritable signification de Lupercus
RHEINISCHES MUSEUM FUER PHILOLOGIE.
163
est plutôt celle que donne Servius « deum bellicosum ». C'est un repré-
sentant de Mars. 4. —Mais son nom véritable est resté inconnu au vulgaire,
suivant la coutume romaine qui gardait secret le nom de la divinité pro-
tectrice d'une ville, afin que l'ennemi ne put 1' « évoquer ». Ce nom, qui
lut divulgué plus tard, quand, par l'extension des Lupercales, il eut perdu &
son rôle spécial de dieu tutélaire du Palatin, pour devenir le Dieu qui
conjure la stérilité, c'est Inuus. C'est un dieu étrusque, ou plutôt un dieu
des populations italiques soumises aux Etrusques. Son nom est italique
et parait dériver d'un verbe Mieo=arceo; il signifierait, comme lupercus,
« le dieu qui écarte » le malheur, la peste et surtout à l'origine l'ennemi, lo
^ Sur la Politique des Athéniens d'Aristole [Th..BergkJ. Les fragments
p. p. Blass (Hermès, 15,373) ne sont pas de Théopompe, mais d'Aristote
et faisaient partie de sa iioXiteia 'A.ÔYiva(wv. Suit une rectificaiion du classe-
ment proposé par Blass et un examen détaillé de leur importance histo-
rique. ^ Nouvelles lectures [0. Ribbeck]. Résultats de la lecture du 10
palimpseste pour le ' Miles gloriosus' de Piaule. Tf Les sources de notre
tradition sur la guerre d'Antiochus le Grand avec les Romains [E. Meyer].
Prouve contre Mommsen que : 1° il existait une notable dilférence entre le
récit de Polybc et celui de l'annaliste romain; 2° Polybe s'appuie non
sur une tradition romaine, mais sur des récits achéens, rhodiens et 20
probablement aussi pergamiens; 3* Appien s'appuie directement sur
Polybe et non sur un récit romain que Polybe n'aurait pas utilisé. ^ Le
port de Pompei [F. von DuhnJ. De nouvelles trouvailles confirment
Topinion de Ruggiero et permettent d'assigner avec certitude comme
emplacement du port de Pompei le voisinage desMolini di Bottaro et de 26
Rosa. ^ Mélanges. Dans Homère ^, 203 [P. Cauer] lire où^' âiroTiGai
à'aocTai au lieu de où^é ttot' loa. ^ Sur les scolies de l'Iliade (fin de t. 35,49)
[W. Ribbeck]. Corrections aux textes de Bekker et de DindorL ^ Sur
quelques écrivains grecs. [N. Wecklein]. Corrections à divers passages
. d'Eschyle, Sophocle, Lysias et Platon. ^ Le roi Masinissa dans des 30
inscriptions grecques [W. Dittenberger]. Outre les dédicaces de Délos
(Hermès, 13,560 ; Rh. Mus. 35,490), la liste des vainqueurs aux jeux hip-
piques des Panathénées p. p. Boeckh (Annal. dell'Inst, 1829, p. 156)
mentionne aussi le roi Numide avec l'orthographe constante en grec de
Macavâaaa. ^\ Sur les extraits de Planude dans le Cod. Palatinus 129. 35
[K. K. Millier]. Rectifie et complète la description du ms. et l'indication
de son contenu par Haupl, Hermès, 14, 36-64. % Flavius Blondus sur la
découverte des lettres de Cicéron [A. Viertel]. Flavius Blondus a commis
deux erreurs à ce sujet, l'une en avançant que les lettres à Atticus avaient
été trouvées en Allemagne après la mort de Pétrarque, l'autre dans ce 40
qu'il dit des Epistolae ad familiares. f Fragment d'un ms. du De Olficiis
de Cicéron à Cassel [A. Dunckerj. Deux feuilles de parchemin qui avaient
servi à relier un incunable, l'ouvrage de Zarabella Super Clementinis;
l'écriture est du i3« siècle. Suit une liste des variantes d'après l'éd. de
0. Heine, Berlin, 1878. ^| Sur Cicéron et Minucius Félix. [K. J. Neumann]. 46
Complète les preuves déjà fournies par Behr de l'usage qu'a fait Minucius
Félix dans son Octavius du De nat. deor. de Cicéron et montre que dans
§7-10 il a mis à contribution la portion aujourd'hui perdue du discours
de Cotla. ^ Emendations de Bentley à Marcianus Capella [A. Stachel-
scheid]. Liste des corrections mises par Bentley en marge de son exem- 00
plaire de Marc. Cap., qui se trouve au Musée Britannique, ^f L'âge de
l'entrée au service chez les Romains [J. W. Foerster]. C'était primitive-
ment 20 ans accomplis ; à partir de 353 l'âge lut abaissé à 19 ans accomplis»
164 1881. — ALLEMAGNE.
^^ 2e livr. Le roi Arybbas d'Épire [F. Reuss]. L'auteur reprend et
discute tous les témoignages concernant Arybbas, ses rapports avec
Philippe, la situation de l'Épire vis-à-vis de la Macédoine et la destinée
de ce pays au moment du partage de l'Empire d'Alexandre. ^ In Marci
5 Antonini commentarios. [I. Stich]. Résultats d'une nouvelle collation
des divers mss. ^ Adnotationes in Senecae dialogum L [C. M. Aubert].
Corrections aune trentaine de passages. ^ Sur les Oiseaux d'Aristophane
[A. Ludwich]. v. 492 lire : oi ^à pa^i^cu7' àiro^e'^âi/Evot vûjcTwp; V. 525 lire :
xat Toîî Upot; izxi xi? ècp' u{i.ïv opviôeuTrç etc... en faisant de tef&ï; le qualificatif
10 de V'-^. ^ Geographica. [A, Riese]. d. Callimaque et les Chalybes. C'est de
Pline que date l'erreur qui fait des Chalybes les inventeurs de l'acier; ils
étaient simplement réputés comme les meilleurs fabricants d'acier; c'est
bien ce qui ressort du passage de Catulle (Coma Bérénices) 66,48 et des
vers de Callimaque (Schn. 2,147) en lisant : 7£'.oÔ£v avTÉxxov n xaxôv ccutôv
15 et -jTpiv ê'^Yivav; 2. Daus Haunou c. iS lire rop-^â^a;, comme chez Pline, et
non ropîxxa;; 3. Les Sarmates et les Sauromates ne sont nullement un
même peuple ; les Sauromates habitaient à l'est du Tanaïs et les Sarmates
à l'ouest de ce fleuve. ^ Contributions à la critique de l'ouvrage nepl no'pwv
[M. Schanz]. Examen de la classification des mss. et de la constitution du
20 texte de l'éd. de Zurborg. L'ouvrage date bien de 355; mais il n'est pas
sûr qu'il soit de Xénophon ; l'appareil eritique se réduit à deux mss. A
et M; suivent des remarques de détail sur divers passages. ^ La critique
delà croyance aux dieux dans Sextus Empiricus adv. math. IX, 1-194
[K. Hartfelder]. Les attaques de Sext. Emp. contre la religion populaire
25 sont les mêmes que celles de la nouvelle Académie; les arguments pour
et contre sont identiques et puisés aux mêmes sources; le point de vue
auquel se place le critique et qui consiste non à nier formellement l'exis-
tence des dieux, mais à montrer l'insuffisance de la croyance populaire
est aussi le même; seule la forme et la disposition de l'argumentation
30 diffèrent ; tout ce que dit Sext. Emp. provient de Carnéade et a été emprunté
à un ouvrage de Clitomaque. ^ Latin archaïque. (Suite du t. 35, p. 630.).
[F. Buecheler]. Discussion de l'inscr. p. p. Dressel dans Ann. dell'Inst.
1880, p. 158. Elle paraît dater du commencement du 5" s. Elle parait com-
posée dans un mètre qui se rapproche du saturnien. % Remarques sur les
85 cinq premiers livres de Thucydide [A. Philippi] Discussion d'une quaran-
taine de passages. H Recherches sur l'histoire des auteurs métriques
grecs. La composition des Scoliesd'Héphestion [W. Hoerschelmann]. On
peut encore reconnaître trois commentaires continus dans la masse des
schoHes qui nous sont parvenues : ces commentaires seraient l'œuvre de
40 Longin, d'Orus et de Choeroboscus. ^ Mélanges. — Bribes [L. Men-
delssohn]. Émendation d'une dizaine de passages de divers auteurs.
^ Sur la GigantomaChie grecque de Claudien [A. Ludwich]. L'auteur de la
Gigantomachie est probablement le poète Claudien mentionné par Evagrius
dans son histoire ecclésiastique et qui vivait sous Théodose II. Suivent
45 quelques corrections à divers passages. ^ Un épigramme grec à Vérone
[H. LuckenbachJ. Nouvelle lecture de Tinscr. déjà publiée dans G. I. G., 569,
et Kaibel, Epig. gr. 128. % 'ETrava-^'w-yr, àîra-^w-^Ti et èTravacpéfeiv, ÈTrtcpî'psiv.
[G. Teichmûller]. Platon emploie plus volontiers les termes avec deux
prépositions, Aristote les composés ne contenant qu'une préposition. %
50 Sur un fragment de Théopompe [E. Miller]. Dans la scolie aux Grenouilles,
V. 218, leCod. Venet. 475 (G.), n'est qu'une copie du Cod. Venel. 474 (V)
comme le supposait déjà Dindorf et la leçon de G. que Mommsen con-
sidérait comme préférable, n'a aucune valeur. ^ Sur le ms. de Lucien (77)
RHEINISCHES MUSEUM FUER PHILOLOGIE. 165'
de la Laurentienne de Florence [J, Sommerbrodtj. C'est un ms. d'origine
mixte, la plus forte moitié est de date récente, probablement du ISVl'i" s.,
d'une écriture négligée et prodigue d'abréviations; le reste est écrit avec
soin sur des feuilles réglées, contient peu d'abréviations et date sans
doute du il''/12« s. ^ Les vies d'écrivains romains dans Suidas [H. FlachJ. 5
Hesychius de Milet avait compris dans sa collection de vies des auteurs
romains aussi bien que des auteurs grecs. Les maigres notices qu'il
donne sur les auteurs romains ont été empruntés par lui à Capito-, le
traducteur d'Eulrope. % Un drame historique [0. Ribbeck]. Le passage de
Tite-Live 5,21,8 permet de supposer que la prise de Véies avait fourni le 10
sujet d'une fabula praetexta. ^Note sur Catulle [A. Biese]. Le mot velatum
dans le poème n" 64, qui a donné tant de mal aux commentateurs, est
assuré par un passage d'Ovide, A. am. 1, 529, où, parlant aussi d'Ariadne,
il imite Catulle et emploie l'expression tunica velata recincta. ^ Les
émendations de Macrobe par Bentley [A. Stachelscheid]. Publie les émenda- 15
tiens mises par Bentley à la marge de l'éd. de Leyde (1628) dans une
collation qu'il fit du Cod. Canlabrigiensis. If Le port de Pompéi [A. Mau].
Conteste les conclusions tirées par von Duhn (v. pi. haut, l""^ Livr.) des
trouvailles faites récemment à Pompéi sur le cours ancien du Sarno, son
embouchure et la situation du port de Pompéi. 20
^^ 3^ livr. Conjectanea [F. Buecheler]. Série de conjectures sur divers
passages de neuf auteurs latins.^ Stobée et Aélius [H. Diel]. Discussion
de la théorie d'Eller sur la rédaction du catalogue de Photius et sur la
conclusion qu'on peut en tirer au sujet des extraits d'Aétius. ^ Les
lacunes dans la chronique de Malalas [L. Jeep]. Confirme et complète les 25
idées émises par Mommsen, Hermès, 1872, p. 323. ^ Sur les ouvrages de
Cornélius Celsus [M. Schanz]. Il résulte d'un examen de ce qui reste de
lui qu'on ne peut pas le placer au delà de l'an 65 ap. J.-C. La date la plus
éloignée que l'on puisse admettre pour son ouvrage sur la médecine est
en effet l'an 23 av. J.-C. et la Monographie sur la guerre contre les 30
Parthes, si elle est de Celsus, date au plus tôt de l'an 63 av. J.-C. ^ Études
sur la chronologie de la littérature grecque, i. Homère [E. Rohde]. Dis-
cussion des arbres généalogiques d'Homère et d'Hésiode dressés par les
savants anciens, de l'opinion qui les regardait comme contemporains et
les faisait lutter l'un contre l'autre à Chalcis aux funérailles d'Amphi- 35
damas : la date adoptée pour cet événement était la 20° année avant la
migration des Ioniens. ^ Les monuments de Neumagen [F. Hettner].
Description et commentaire d'une série de sculptures et d'inscriptions
romaines découvertes en 1877 | 78 à Neumagen sur Moselle entre Bingen
et Trêves. ^[Mélanges. Un poète et artiste mimique grec [W. Ditten- 40
berger]. Dans l'inscr. p. dans Bull, de Corr. hell. 5, 130, n° 2 lire : v. 2
(a)Tf,o£v au lieu de (â'jcrrrjaev et V. 4 [7,£[i]pi.wv au lieu de p.ï[Tp]wv; rinscr. est
en vers choliambiques. •jj Sur Alcée [W. Hoerschelmann]. Le fragm. 5 B
peut se compléter à l'aide de l'E^TÔpai; et; to toû 'Hcpaiaxîwvoç È-^xî'pî^iov fol. 51
V. et se lire ainsi : y^aïpâ JtuXXâva; 6 (aéS'wv (!^. as -vâp [j.o'. | ^ujxbc 0[j.vfîv. T(ii)v 45
xopucpàatv aù-j'aï; | u.aîa -^Évva Ta> JcpovîS'yi [i.aieîa | iraix^aoïX-^i. ^ SUT la bibliothèque
d'Apollodore [A. Ludwich]. III, 5,2,3 lire i'tl^ouaaiau lieu de ê'xouaat^ m, lo,
1,2 lire il (i;) ôu-^arspa. ^ Documents épigraphiques sur des vases grecs
[H. Heydemann]. Examen de l'amphore de Caere au Musée de Berlin
(n° 2364) représentant la naissance d'Athéné; de l'assiette de Sosias 50
(Berl. Vasens. N" 1030) représentant un festin des dieux; la coupe de
Colchos du Mus. de Berlin N''2082; du vase de la CoUect. de Munich
N° U52; du vase d'Euthymides du Musée de Turin; de l'Hydria altique du
166 1881. — ALLEMAGNE.
Mus. de la Soc. arch. d'Athènes; d'un frag. d'un Kantharos de Tanagra,
ibid.; d'une petite Pyxis d'Athènes au Mus. Brit.; d'une hydria avec une
scène représentant une balançoire à bascule; de l'inscr. accompagnant
la représentation de la fuite de Persée devant les Gorgones, Annal, dell'
6 Inst. 1866, tav. R. p. 288; de diverses inscr. complétant le recueil donné
par Schoene dans Gom. phil. in honorem Mommseni, p. 649. ^ Solon et
Crésus [A. Philippil. Puisque d'après Phanias, Solon n'a point survécu de
deux ans à l'établissement de la tyrannie de Pisistrate, il n'a pu être
témoin de la chute de Crésus. ^ Sur l'Anthologie latine N° 901 [A. Riese].
10 La source d'une partie de cette épigramme a été découverte par Hagen, De
codicis Bernensis 109 Tironianis, p. 12; reste à savoir quel est ce Marcus
Tullius auquel la pensée est attribuée dans le passage cité par Hagen
comme dans l'épigr. de l'anthologie : ce n'est vraisemblablement point
Gicéron. ^ Note sur l'histoire de la transmission manuscrite des lettres
15 de Gicéron en France [0. Voigt]. Court aperçu sur les mss. des Epislolae
ad familiares connus ou signalés en France du 9^ au 15" siècle; énumé-
ration des mss. des Lettres de Gicéron qui se trouvent à la Bibliothèque
Nationale d'après L. Delisle, Le Cabinet des mss. T. L ^ Dans le Glos-
saire de Salemo[M. Voigt] une ligne a été sautée au milieu de la glosse
20 apris mergis : loca calentium aprum entre les mots mergis et loca. ^
Pétrone à la cour de Hannovre en 1702 avec un mot de réminiscence à
J. Bernays [F. B.]. Communication d'une lettre de Leibnitz racontant un
festin donné à Hannovre lors du Carnaval de 1702 sur le modèle de celui
de Trimalcion.
25 ^H 4« livr. L'inscription latine de Dvenos [H. Osthoff]. Discute les résul-
tats auxquels sont arrivés Dressel et Bûcheler dans la lecture et l'inter-
prétation de cette inscr. ^In Herodianum technicum [P. Egenolff]. Colla-
tion des Epitomed'Hérodien, de Joannes Alexàndrinus et d'Arcadius,d'un
ms. de Copenhague. ^ La source de Gicéron dans le 1" livre des Tuscu-
30 lanes [P. Gorssen] est Posidonius, dans les écrits duquel il apprit à con-
naître la doctrine de Crantor. ^Études sur la chronologie de la littéra-
ture grecque. I. Homère (suite) [E. Rohde]. Discussion des opinions des
anciens qui faisaient d'Homère et de Lycurgue des contemporains et de
la tradition suivant laquelle Lycurgue, dans ses voyages, aurait ren-
35 contré Homère à Chios. T[ Contributions au déchifTrement des inscrip-
tions messapiques[W. Deecke]. Etude sur les génitifs en -as et -os. Con-
clusion : le messapique peut être considéré presque comme un dialecte
grec archaïque, ou si l'on veut pélasgique. ^ 'o srl Ar.valw àv«v [G. Wach-
smuth]. Ce passage des Acharnions (v. 504) est interpolé. ^Mélanges.
40 Remarques sur des inscriptions grecques [F. Blass], Suite de 14 para-
graphes étudiant à divers points de vue un grand nombre d'inscriptions
de tous dialectes. ^ Documents épigraphiques sur des vases grecs (fin)
[H. Heydemann]. Examen du vase de Talos (collection Jatta, N*> 1501); de
la Pyxis de Gharès de Corinthe; d'une terre cuite de Canosa; du vase de
45 Bengazi; d'un autre vase décrit par Lenormant, Rev. Arch. N. S. 7,
pi. 7, p. 559. ^ Inscriptions d'Olympie [F. B.] Discussion et émendation
des inscr. 382 et 383 Arch. Ztg. 1881, p. 77 et 81. ^ Sur Théocrite [A. Lud-
wich] L, 136 au lieu de y^-hl ops'wv, tel... lire il toi(ù^, xr.\. ^ Hieronymus-
Sophronius considéré comme source d'Hesychius de Milet [H. Flach].
50 Examen des vies qui se trouvent dans le Lexique de Suidas et qui ont
été empruntées par lui à Hieronymus et à son traducteur grec Sophronius.
^ Sur les lettres de Gicéron à Atticus [S. Brandi] Examen critique et
commentaire de six passages. ^ Encore une fois le port de Pompéi [von
I
SITZUNGSBERICHTE DER AKADEMIE. 167
Dulin]. Modifie un peu ses assertions précédentes et place l'embouchure
ancienne du Sarno près du Molino de Rosa. ^ Une inscription romaine et
les Curatores locorum publicorum [J. Klein]. Etude d'une iuscr. p. p.
R. Lanciani dans Bull, délia commiss. archeol. communale (Ser. 2, vol. 8,
p. 80). A. FÉCAMP. 5
Sitzungsberichte der philosophisch-philologischen u. historischen
Classe der Akademie der "Wissenschaften zu MUncheiii 1880. Hefl
3 et 4. Répétition dans Tlliade de vers identiques ou semblables [v. Christ].
L'auteur étudie les passages répétés où l'imitation est dévoilée : par la
grammaire; par le contexte; par des modifications maladroites. Liste, u)
chant par chant, des passages que chacun d'eux imite, et ceux qui ont
été imités ailleurs. Enfin liste des passages auxquels il est fait allusion
dans la suite du poème et de ceux que l'on doit supposer connus pour
pouvoir comprendre ce qui suit; l'auteur ne tire pas de conclusions. ^
L'ordre chronologique des quatre premiers discours de Démosthène is
[Unger]. L'auteur, après avoir étudié les rapports de ces discours entre
eux et avec les. faits connus d'après d'autres auteurs, les place dans
l'ordre suivant : Olynth. 2, commencement de l'été 352 ; 01. 1, février 351 ;
Philip, l, octobre 351 ; 01. 3, août 349. Tf De la latinité de l'Africain Cas-
sius Félix. Contribution à l'histoire de la langue latine [Woelt'flin]. L'au- 20
teur du De medicina composé en 447 ap. J.-C. est probablement originaire
d'Afrique; sa langue se rapproche beaucoup de celle de Caelius Aurelia-
nus qui l'est certainement. Étude sur l'emploi de certains mots et leur
remplacement par des synonymes. T[ Pour servir à l'histoire des artistes
grecs [Brunn]. Discussion de qqs points relatifs à l'histoire de Praxitèle, 25
Scopas, Polyclète le Jeune, Myron, Lysippe, etc. ^ Sur le pileus des
anciens habitants de l'Italie [Helbig]. C'était anciennement la coiffure des
hommes libres en Italie ; de là son importance symbolique ; les femmes
portaient une coiffure du même genre. Il fut probablement importé d'Asie
par les Phéniciens. (2 pi.). «o
ft ^881. Bd. 1 et 2. Contributions à la critique des Métamorphoses
d'Apulée [Bursian]. Correction d'un certain nombre de passages. ^ Le
dialogue de Platon, Lâches, considéré au point de vue de sa forme et de
son contenu [Gronl. Ce dialogue traite plus de la vertu en général que du
courage, lequel est une des formes de la vertu. Il a probablement été ^'^
composé par Platon avant le Protagoras. ^ Locutions de la langue latine
dans lesquelles l'allitération joue un rôle. [Woelfflin] L'allitération a joué
un grand rôle dans la formation des locutions latines, et surtout dans la
langue populaire et familière ; elle se fait encore sentir dans les langues
romanes. Liste très considérable de ces locutions avec renvoi aux <o
auteurs dont elles sont tirées. ^ Contributions exégéliques [Brunn].
Explication de plusieurs bas-reliefs représentant des scènes mytholo-
giques cl allégoriques. ^[ Les contradictions de faits dans l'Iliade [Christ].
Dans l'ancienne Iliade, A-za*x, les Achéens attaquent Ilios sur la rive
droite du Scamandre ; les Myrmidons seuls campent sur la rive 45
gauche. D'après les parties plus récentes de l'Iliade où il en est fait men-
tion, ce fieuve coule entre la ville et le camp entier des Grecs. Le mur qui
entoure le camp, inconnu à l'ancien poème, devient un point essentiel
des chants postérieurs. La partie primitive de l'Iliade ne donne pour
alliés aux Troyens que les peuples immédiatement voisins, entre autres 60
les Lyciens du Nord, sur les rives de l'Asepos, dont le chef est Pandaros.
Nous voyons plus tard de nombreux alliés, parmi lesquels les Lyciens du
Sud, avec leurs chefs Sarpédon et Glaucos, tiennent le premier rang; ils
168 1881. — ALLEMAGNE.
habitaient les rives du Xanthe, à une assez grande distance au sud de
Troie. H. Meylan.
Verhanlungen der Gesellschaft f. Erdkunde zu Berlin. T. 8, n. 6-7.
Voyage au mont Ida en Troade [Schliemann]. L'Hellespont n'est nulle part
5 large de moins de seize stades, tandis qu'Hérodote n'en compte que sept
entre Sestos et Abydos. S. signale dans la plaine de Troie l'emplacement de
onze villes, sans compter Ilion. L'étendue tles débris à Hissarlik indique
environ une population de 70 mille habitants; les fouilles n'ont découvert
que la vingt-cinquième partie du champ de ruines. Observations sur les
10 murs d'Assos, dont les plus anciennes parties remontent tout au plus au
4° ou 5° siècle av. n. è. Les ruines d'Alexandria-Troas ont dix kilom. de
tour; murs en partie conservés. Vidal-Lablache.
Verhandlungen der 35. Versammlung deutscher Philologen in
Stettin. F. Kern traite du rôle, exagéré suivant lui, deSocrate etd'Anaxa-
15 gore dans l'histoire de la philosophie. ^ Sur Tinfluence de l'antiquité
classique au moyen âge [Prutz]. L'Église pendant la f' moitié du moyen
âge n'a accepté qu'à contre-cœur la littérature latine. De là vient que les
auteurs, sauf un petit nombre, restèrent ignorés. Les Croisades exercè-
rent une influence bienfaisante sur les lettres. Discussion à laquelle pren-
20 nent part Eckstein, Kammer, Kolbe et Tauteur. f Sur l'Éthique à Nicoma-
que d'Aristote [Susemihl]. Étude de 20 pages sur les parties communes de
l'Éthique à Nicomaque et de celles d'Eudème (liv. 5, 6, 7, et 4, 5, 6). ^
Socrate erotique [Wohlrab]. On n'a plus besoin de défendre Socrale d'im-
moralité. Sans doute, il a rendu hommage à la beauté corporelle de qqs
25 jeunes gens, mais suivant l'usage des Grecs il supposait, à côté de cette
beauté, une beauté morale plus accomplie; d'ailleurs dans ses expressions
erotiques, il se mêle qq. peu d'ironie. L'erotique de Socrate est simple-
ment l'amitié. Susemihl fait une réserve au sujet de la question des sour-
ces. Les Mémorables de Xénophon sont la source la plus sûre. Le Banquet
30 au contraire porte le même caractère de fantaisie que celui de Platon. Il
Sur qqs problèmes de la philologie occidentale et orientale [A. Mùller].
M. signale entre autres questions, l'importance des traductions du grecen
syriaque, et du syr. en arabe, pour contrôler les textes grecs qui existent
ou pour remplacer les originaux disparus. ^ Sur la représentation de la
35 nuit dans Homère [Schirlitz]. S. examine trois sortes d'épithètes qui ser-
vent à caractériser la nuit 'Ap.gpc<TÎYi et ses équivalents àêpoTYi et àaêporo;,
synonymes d'àcoTiôo;, désignent le caractère divin impérissable de la nuit.
Le deuxième caractère rendu par [/.éxaiva et ses synonymes, est l'obscurité.
Enfin ôoTi signifie la rapidité dans l'espace. Observations particulières sur
40 l'emploi des épithètes qui expriment l'obscurité, sur celui de àu.?poaio; et
de eodç. ^ Sur l'origine des poésies lyriques d'Horace, considérées comme
le produit des tendances et des besoins de son époque [Plûss]. P. expose
par qqs exemples tirés du 1" livre des Odes qu'Horace est vraiment un
poète lyrique. Eckstein dit que les conclusions de P., ingénieuses d'ail-
45 leurs, pourraient donner lieu à une assez longue réfutation; il se borne
néanmoins à exprimerune réserve au sujet du caractère de l'ode 22. ^ Sur
le développement historique de la signification des mots latins. [Heerde-
gen]. Deux principes, l'analogie et le développement historique influent
sur la vie d'une langue. A ce double point de vue, H. montre, comment
50 dans les auteurs latins, le sens primitif d' « orare » parler, s'est trans-
formé en celui de prier. ^ Sur Leucippe etDémocrite [Diels]. L'auteur ré-
fute les théories d'Erwin Rohde<v. R. des R. 5, 143, i2> et démontre au
moyen de données chronologiques la date de l'existence de Leucippe,
ZEITSCHRIFT FUER RECHTSGESCHICHTE. 169
lequel serait l'auteur du Ms-^a; ^i7î4coao; et serait plus âgé que Démo-
crite d'environ 30 à 40 ans. ^% Section orientale. Sachau traite de l'em-
placement de Tigranocerte et de la topographie d'Edesse et de ses princi-
paux monuments. ^ Selon Pauli, l'étrusque n'appartient ni à un dialecte
indo-européen, ni à un dialecte sémitique. Des inductions tirées de l'his- 5
toire et des noms propres permettent de croire que les Étrusques sont ve-
nus d'Asie. ^% Section d'archéologie. Sur le vase d'Aristonoplios [Brunn].
On voit sur ce vase un combat engagé entre des corsaires et des troupes
grecques régulières. Les premiers (à droite) sont montés sur un vaisseau
à voile (a;4aToç),les seconds (à gauche) sur un vaisseau à rames (aaxpà vaO;). lo
Une discussion sur l'origine du vase à laquelle prennent part Schaeler,
Brunn et Preuner n'aboutit pas à des résultats positifs. ^ Le système de
rames et la construction de la coque adoptés par Graser [Id.]. L'auteur
combat le système de Graser sur ces deux points et donne des mesures
diiïérentes de celles de G. Selon Schaefer, les mesures relevées par S. au i5
FÏYée ne permettent pas de tirer une conclusion certaine sur les dimen-
sions des vaisseaux. Observation de Brunn sur un gemme du musée'de
Berlin décrit inexactement par S. ^ Sur les sculptures de Pergame et spé-
cialement la Gigantomachie [Preuner]. Description de la composition et
appréciation de l'école de Pergame. ^[ Sur un vase inédit du musée royal 20
des antiquités à Berlin (pi.) [Brunn]. L'auteur discute le sens de vase à
boire donné par Athénée et les lexicographes au motàxaroc. A cet effet, il
montre des reproductions d'un alabastron où l'on voit Éros tendre à une
jeune fille un vase à forme allongée que B. interprète par un vase à boire.
Cette interprétation n'est pas admise par les collègues de B. qui inclinent 25
à voir un vase de toilette en général. B. réplique que ce ne pourrait être
que rà[i,t;. De toute façon, si l'àxarc; n'est pas un vase à boire, c'est un
vase à forme allongée et se terminant en pointe. Incidemment, B. estamené
à parler des 3 fig. représentées dans l'art, de Saglio au mot « acatus. » Le
vase de forme allongée publié par d'Hancarviile est un vase à puiser, une 30
aayi par conséquent qui a pu jouer le rôle de l'àfj.t;. ^^ Section de philolo-
gie. Sur les anapestes initiaux et le thrène final des Perses d'Eschyle
[Conradt]. Suivant G., on peut démontrer que le nombre 13 esi l'unité nu-
mérique dans les différentes parties <v. R. des R. 5, 64,4 et 234, 34>. — Kam-
mer parle de la composition du chant \i de l'Iliade et de son rapport avec ss
le chant 16«, il conclut qu'ils sont du même poète. Objection de Beller-
mann. Réplique de Kammer. H. Lebègue.
Zeitschrift der Gesellschaft fttr Erdkunde zu Berlin. T. 16. r°
livr. IN° 6-7. Rapport sur mon voyage de Tanger à Tombouctou et en Sé-
négambie [Oscar Lenz]. L'emplacement de Volubilis, marqué par des 40
ruines et des inscriptions, est dans une vallée à une demi-lieue du Djebel
Zahrung, et non à Fez, comme on l'a cru longtemps. V.-L.
Zeitschrift der Savigny-Stiftung fur Rechtsgeschichte . 2" vol.
i''" livr. Les fragments de Berlin relatifs aux 'responsa' de Papinien
[P. Krùger]. L'auteur, après avoir lu le travail d'Alibrandi <v. R. des R. 45
5, 309, 36>, complète ses explications <v. R. des R. 4, 144, 18>. A. a retrouvé
l'ordre dans lequel ces fragments devaient être lus, et il a prouvé qu'ils se
référaient aux réponses de Papinien sur la 'bonorum possessio contra ta-
bulas'. Grâce à ces données, K. peut restituer le texte d'une façon plus satis-
faisante. ^ Sur le nouveau fragment 'de dediticiis' [Max Gohn]. L'auteur 50
se propose d'examiner, à la suite de Th. Mommsen, Huschke, Kruger, les
questions que ce texte a soulevées. Il reproduit le fragment et cherche à
déterminer l'ordre et la disposition des colonnes. Ce texte a dû être
170 1881. — ALLEMAGNE.
emprunté au commentaire de Gaius sur l'édit provincial ou peut-être à
Julien. Enfin les déditices mentionnés dans ce fragment, sont les affran-
chis déditices et la lex Aelia Sentia. ^ Un mot sur les 12 Tables [Id.],
Intorprétation du mot 'duicensus' d'après une nouvelle glose. Cette
6 expression, d'après C, est empruntée au texte des 12 Tables; elle se
réière, comme l'a déjà expliqué Huschke, à l'hypothèse où une personne
jouissant de la 'potestas' fait au censeurs une déclaration en son nom et
au nom de celui qui est sous sa puissance. % Les décrets du Sénat relati-
vement à Thisbae, de l'an 170 av. J.-C. [J. Schmidt]. Étude nouvelle et
10 complète de ce texte déjà publié et commenté par Foucart, Th. Mommsen
et 0. Liiders. L'auteur propose une nouvelle leçon critique de ces dé-
crets ; son texte diffère notablement, sur plusieurs points importants, de
celui que nous connaissions. Il est accompagné d'une traduction latine.
De ce commentaire il résulte notamment qu'en 170 le Sénat reconnaît
15 l'indépendance de Thisbae. ^ Le Papyrus de Bernardakis [0. Lenel].
Examen critique de ce texte juridique, d'après une nouvelle reproduction
du manuscrit, qui a été adressée à L., et qui accompagne son article. Il
désirerait la publication d'un fac-similé de la copie de Bernardakis, pos-
sédée par Dareste, afin de pouvoir restituer plus complètement ce texte
20 <Cf. dans la Rev. de philol. 5, p. 121-127 un article de Ch. Graux, que L.
paraît ne pas avoir connu). J. B. Mtspoulet.
Zeitschrift fur das Gymnasial-"Wesen. T. 35. Jr. Broecker, Untersu-
chungen ûber Diodor [H. Kallenbergj. Travail fait en vue de réhabiliter
Biodore; qqs résultats à retenir au milieu de nombreuses assertions qui
25 n'ont aucun fondement. % La 35" Assemblée de Philologues et de Péda-
gogues allemands à Stettin. ^^ Févr.-Mars. La langue des correspondants
de Gicéron dans le recueil des lettres Cicéroniennes [J. H. Schmalz].
Analyse détaillée des particularités que présentent le vocabulaire et la
syntaxe des lettres de Ser. Sulpicius Ru fus (2 lettres), de M. Glaudius
30 Marcellus (1 lettre), de P. Gornelius Dolabella (1 lettre) de M.' Gurius
(une petite lettre importante pour la connaissance du langage familier à
Rome). Les lettres des autres correspondants seront analysées dans un
prochain article. ^ 35« Assemblée, etc. fin. ^% Mai. Remarques critiques
sur Gésar, de bello Gallico [W. Paul]. L'auteur n'a pas énuméré tous les
35 passages où il croit apercevoir des traces d'altération dans le texte. Il
veut seulement donner de nouvcHux exemples d'altérations déjà connues,
et montrer combien le texte actuel contient de passages indignes d'un
écrivain tel que les anciens nous représentent Gésar. Peut-être qu'une
étude approfondie de l'histoire des écrits de Gésar permettra de déter-
40 miner les altérations et leurs causes. La découverte du God. Romanus
peut faire espérer de nouveaux matériaux pour la reconstitution du texte
primitif. ^[^ Juin. Les codices Blandinii d'Horace de Gruquius [Dillen-
burger]. Ges mss.,en particulier celui que Gruq. appelle 'antiquissimus',
ont été considérés jusqu'à présent comme très importants pour la cri-
45 tique d'Horace. Relier les "considère comme n'ayant aucune valeur et ne
mentionne même plus les leçons de ces mss. D. discute un grand
nombre de passages dans le but de montrer que leur autorité demeure,
et que K. ne réussit pas à les faire tomber en discrédit. ^^ Jlt-Aoûl.
L'oracle de Bakis sur la bataille de Salamine (Hérod. 8,77.) [H. Dûnlzer].
50 La 2e moitié du v. 5 de l'oracle est la seule portion dont le texte ne soit
pas parfaitement fixé. D. croit qu'il faut écrire irUoôxt au lieu de n'esdeai
ou itîetoôai. ^ H. MUELLER-STRtEBiNG, Thukydideische Forschungen [H. Schiilz].
S. repousse la plupart des émendations de la l'« partie. Quant à la 2* qui
1
ZEITSCHRIFT FUER DEUTSCHES ALTERTHUM. " 171
traite de la défection des xMyliléniens, il ne peut pas non plus en
accepter le résultat. Elle contient cependant beaucoup d'observations
fines. If Classen, Thukydides 1 u. II Buch, 3' Aufl. [H. Schûtz]. Discussion
de détail. Le texte et le commentaire sont très incorrects. ^^ Sept. Sur
l'usage dé la particule H et sa signification dans Homère [Thiemann]. 0
Quelques exemples qui montrent comment, en partant de la signification
purement démonstrative, la particule H arrive à prendre des sens en
apparence si différents. ^ Sur Eschyle [Fraedrich]. Choeph. 583 sq. lire
■ffoXXà... 5cvwS'à).wv I àvraitov ^porotai, | ^XacTOÙat Jtal iTe5'aîy^[Xiot j .... iraS'cjiau.&va' xàve-
p.oîVTO)v I aÀy^m «ppaaat xo'tov. ^ Sophoclc, Électre, 743. [R. Schneider]. La 10
description delà course dans laquelle Oreste a trouvé la mort, présente
un passage obscur. La borne autour de laquelle il s'agit de tourner se
trouve à gauche, et on ne comprend pas comment c'est précisément le
Xuêiv ^v(av àpiCTTêpâv (v. 743) qui produit l'accident. S. explique le passage en
faisant remarquer que le timon des chars n'était pas mobile : lorsque les 15
chevaux tirent adroite, le char est rejeté à gauche. C'est ce qui arriva à
Oreste qui avait lâché un peu trop tôt la rêne gauche. Tf A. Kirchhoff,
Aeschijli tragoediae [N. Wecklein]. Il n'existait pas encore d'édition pure-
ment scientifique d'Eschyle. Celle de K. est un modèle précieux par la
sûreté de la méthode et le choix judicieux des émendations. Elle cons- 20
titue un vrai progrès par ses corrections en partie évidentes, en partie très-
probables. Exemples. T[ H. Hildesheimer, De lihro qui inscrihitiir de viris
illustribus urbis Romae [F. Luterbacher]. Exposition. Additions critiques.
^^ Octob. Anacréon et Horace [J. C. PohlJ. Analyse des passages d'Ana-
créon qui expriment sa manière de voir sur ces deux occupations : 25
'combattre' et 'boire'. Analyse de passages d'Horace (en particulier
Od. -1,18) qui montre que ce dernier est, en ces matières, disciple d'Ana-
créon. ^^ Sur Horace, Od. 1,3. [E. Rosenberg]. L'ode ne peut être adressée
à un marchand; elle contient même quelques traits qui paraissent faire
allusion à l'Enéide, dont Horace pouvait, à ce moment-là, connaître so
quelques passages. ^ J. Sitzler, Theognidis reliquiae [Emiein]. Travail
important et qui marque un progrès dans l'étude de Théognis. ^^ Nov.
Sur Corn. Nepos, Datam. 8,4, sq. [Kolisch]. La difficulté disparait si l'on
écrit 'Datamen' au lieu de 'pacem' (ou 'ad pacem') et si l'on place 'amici-
tiamque' après 'in gratiam'; on aurait donc : Datarnen horlalus est, ut cum 3.-)
rege in gratiam amiciliamque rediret. Le cod. Leid. donne la leçon : ut
cum rege in amiciliam rediret. ^ D. Ringe, Zum Sprachgebrauch des
Caesar. I. (et, que, atque [ac]) [Anton]. Exposition des résultats auxquels
arrive l'auteur; réserve quant à 'atque'. Le rp. formule ainsi le résultat de
ses propres recherches au sujet de ce mot: César emploie atque presque 40
exclusivement devant les voyelles, de sorte que l'usage de ce mot dépend
de la lettre initiale du mot suivant tout autant que celui de 'ac', qui ne
se trouve pas devant les voyelles. Si atque est plus fréquent que ac, c'est
que le nombre des mois commençant par une voyelle, sont plus fréquents
que les autres. Toutes les recherches sur l'emploi des particules copula- a^
tives dans la subordination, etc. devront donc partir de Fidentité de 'ac'
et 'atque". Une comparaison du De officiis amène au même résultat.
T H. Merguet, Lcxicon zu den Heden des Cicero. 2. Band [G. Andresen]. Très
recommandé; quelques critiques de détail. ^^ Une ode mythologique
d'Horace [Tli. Plûss]. Considérations sur le rôle de la mythologie dans la 50
poésie lyrique des anciens. H. G.
Zeitschrift fiir deutsches Alterthum und deutsche Lîtteratur.
Nouv. Série. T. 13 (23 de la collection). 2» partie (Anzeiger, T. 7),
172 1881. — AUTRICHE-HONGRIE.
3» Livraison. Ilorazens Satiren und Episteln aus dem lateinischen ùbersetzt von
CM. WiELAND. 1. Theil : Horazens Satire?!. Breslau, 1881. [B. Scufferll.
L'idée de réimprimer la traduction de W., qui jouit encore aujourd'hui
d'une juste estime-, avait du bon; mais l'exécution laisse beaucoup à
5 désirer; il est surtout regrettable que l'auteur n'ait point respecté l'ordre
adopté par W. dans la disposition de son texte. A. Fécamp.
Zeitschrift fur deutsche Philologie. T. 12, 3° Livr. Compte-rendu des
séances de la section germano-romane de la 3o« assemblée des philo-
logues et pédagogistes allemands à Stettin [Em. Henrici]. 4« Séance.
10 A propos de la formation de l'italien, Mahn étudie l'influence du latin
vulgaire et des idiomes tudesques sur le latin. A. Fécamp.
Zeitschrift fur Vergleichende Sprachforschung. T. 26, livr. 1.
Adalbert Kuhn [J. Schmidt]. Article nécrologique sur Kuhn, le fondateur
et pendant près de 30 ans le rédacteur de cette revue. 1[ Les prépositions
15 germaniques et la loi des désinences [J. Schmidt]. ^ Études védiques
[R. Roth]. ^ Sur l'histoire de l'ancien germanique [F. Kluge]. Plusieurs
études, entre autres sur les ténues aspirées indogermaniques dans le ger-
manique. Variations de Taccent dans latlexion nominale. %^ Livr. 2 et 3.
Le latin et le grec dans qqs-unes de leurs principales différences pho-
20 niques. [A. F. Pott]. Étude comparée delà phonétique latine et grecque.
Quant au vocalisme, le latin sous sa forme la plus ancienne, se trouve
beaucoup plus près du grec. Mais avec le temps les diphtongues s'effa-
cent ; i et w remplacent souvent e et o brefs, ce qui amène une plus
grande divergence du latin. % Matériaux pour l'histoire de la formation
25 des mots dans le latin [Paucker]. m. Les verbes fréquentatifs. Liste d'en-
viron 500 verbes fréq. iv. Les verbes dénominatifs en '-are'. Liste de 1777
verbes; esquisse sémasiologique. ^ Sur les groupes primitifs dn, tn, en,
en latin [R. Thurneysen]. Les deux premiers donnent régulièrement en
lat. 'nd' par l'intermédiaire de 'ndn' et de 'ntn', ce que prouvent les mots
30 unda, fundus, et les gérondifs. Le 3s 'en', devient 'ng' par l'intermédiaire
. de 'ncn'; mais c'est moins certain. ^[ Encore la loi de quantité en pnàkrit
[H. Jacobi]. ^ Réplique [J. Hoffory]. % MvàojAat = rechercher en mariage
[H. Osthoff]. La forme faible indog. g'nâ, 'femme', se trouve aussi en grec
où elle a dû devenir ^và- par l'intermédiaire de *3và; elle se retrouve dans
35 le dénominatif w.vâ-c-{j.ai de *Pva-ic-p.ai, =z *je recherche une femme'. De
même en sanscr. véd. jani-yà-ti, dérivé de jani-, jani. ^ Mélanges pràkri-
tiques [Goldschmidtj. H. G.
Zeitschrift fur Voelkerpsychologie und Sprach^w^issenschaft. T. 13.
Livr. 1 et 2. Sur l'accusatif et ses rapports avec les autres cas [G. H. Mûller].
40 Histoire de la théorie des cas et de l'accusatif en particulier chez les
Grecs, les Romains, les Byzantins et les philologues modernes. Un 3«
chap. traite de l'histoire de la théorie des cas depuis la naissance de la
linguistique. Dans le 4% l'auteur donne sa propre explication du nomi-
natif et de l'accusatif. Les idées de sujet et d'objet ne sont pas inhérentes
45 à ces cas, et ne sont fixées que plus tard. Le nomin. désigne le résultat
de l'aperception et a pour signe distinctif le suffixe pronominal '-sa', qui
indique un objet extérieur à celui qui parle; l'accus. au contraire désigne
l'objet tel qu'il se présente à la pensée de celui qui parle, et prend le
suffixe '-ma', le pronom de la 1" pers. sing. Le même rapport existe
50 entre l'indicatif et le subjonctif. Partant de cette idée, M. explique les
différentes fonctions de l'accusatif. Il termine par qqs remarques sur le
genre grammatical, et sur le neutre en praticulier. ^ Sur les foi-mations
analogiques en particulier dans l'ougrien (hongrois et finnois) [F. Misteli].
I
ARCHAEOLOGISCH-EPIGRA.PHISCHE MITïHEILUxXGEN. 173
Développement de quelques parties des articles de M. (Lautgesetz und
Analogie) à propos d'une critique faite par Jos. Budenz. H. G.
AUTRICHE-HONGRIE
1) AUTRICHE
Rédacteur général : R. Schubert.
Abhandlungen des archaeologisch-epigraphischen Seminares der lo
Universitaet "Wien, i""" fasc. La naissance d'Athèna (7 pi.) [R. Schnei-
der]. Étude de 45 pages sur U frenton Est du Parlhénon : développement
du mythe de la naissance d'Athèna; manière dont il est figuré sur les
vases peints, qui se divisent en 4 classes, a) Athèna s'élance tout armée
de la tète de Zeus; b) Zeus attend dans la souffrance le moment de sa i5
délivrance; c) Athèna toute petite est sur les genoux de son père; d) déjà
grande, elle s'avance pour la première fois dans l'assemblée des dieux ;
miroirs étrusques représentant le même sujet; — 2° Opinions des savants
sur la question du fronton Est ; elles se détruisent les unes les autres.
3° Étude d'un -rvepiordatov cppexTo; romain trouvé près de Madrid sur lequel est 20
figuré un sujet grec qui doit être la reproduction du fronton; essai de
restitution d'après cette représentatian.
11 2^ livr. Les voyages de l'empereur Hadrien [J. Dûrr]. But et impor-
tance des voyages d'Hadrien; auteurs qui ont trailé ce sujet; sources;
1) de l'avènement d'H. à sa première arrivée à Rome, séjour en Ofilent et 25
dans les provinces du bas Danube (H7-H8); 2) séjours d'H. à Rome (1J8-
138); 3) voyages d'H. dans l'Europe moyenne et occidentale (121-123);
4) ses deux visites en Afrique (123 et 128); 5) ses deux visites à Athènes
(125/6 et 129) ; 6) voyages en Asie (123, 124), dans les îles de Thrace, Macé-
doine, Grèce, Péloponnèse et Sicile; 7) ses deux grands voyages (129-134); 30
8) coup d œil en résumé sur ses voyages. Cette étude de 72 pages se ter-
mine par 4 appendices de 50 p. sur Spartien, Vit. Hadr.; sur la lettre d'H.
dans Vopiscus, Vil. Saturn. c 8.; sur le cycle intercalaire employé à
Athènes sous l'empire et entin sur les inscr. relatives aux ditférents voya-
ges d'Hadrien. A. K. 35
Archaeologisch-epigraphische Mittheilungen aus Oesterreich.
5" année. \'^ livr. La triple Hécate (suite) [E. Petersen] <v. R. desR.5,160,
25). Étude de 84 pages : continuation du 1" groupe, comparaison des dif-
férents types entre eux, transibrmations subies, pourquoi Hécate est-elle
représentée triple; autres triades delà myth. grecque; 2^ groupe plus riche 4o
((ue le précédent comprend des sculptures en ronde-bosse sur pierre et
bronze, monnaies et pierres gravées. 1 Études sur l'histoire des artistes
grecs; 2, les Daedalides [W. Klein] <v.R. des R. 5, 159, 19>. Étude de 21
t)ages sur les artistes qui se rattachent à l'école de Dédale, leurs noms,
leur patrie, les auteurs qui parlent d'eux. % Monuments anciens qui se 45
trouvent à Vienne dans des collections particulières (suite) [W. Gurlitt].
Bronzes de la collection Trau (fin). Objets servant au culte, ustensiles
divers, reliefs. 1 Voyage archéologique dans la vallée occidentale du
Trentin [P. Orsi]. Antiquités se trouvant à Trente, Rovereto,Arco,Cimego,
Cares, Bivedo, Lomaso, Romeno, San-Zeno, la plupart avec inscr. 1 Ins- 50
criptions inédites d'Aquilée [S. Maionica]. 16 fgments d'inscr. 1 Relation
d'un voyage en Carinthie [A. v. Domaszewski]. Inscr. se trouvant soit à
Klagenfurt, soit à Laibach, soit à Salzbourg; autre lecture de l'inscr. C. 1.
174 1881. — AUTRICHE-HONGRIE.
L., III, u723 et o712. ^Inscriptions de Dodone (suite) [Th. Gomperz]
<v. R. des R. 5, 139, 42). Insc. sur bronze au repoussé donnant les droits
de citoyen, restitution, détails épigraphiques : inscr. d'atlranchissement;
autres décrets; restitution d'inscr. données par Carapanos. ^ Lutteurs
5 (i pi.) [R. Sclineider]. Description d'un vase sur lequel on voit, d'une part,
un lutteur se préparant au pugilat, et de l'autre, un second lutteur se
servant de la strigile.
^^ 2« livr. Antiques du château de Tersalto près Fiume [R. Schneider].
Objets trouvés pour la plupart à Minturnes, statue d'Ariane, Silène, Gany-
10 mède, Aphrodite, Satyre jouant de la flûte, Apollon, Dionysos; autres sta-
tuettes, fragments, sarcophages, reliefs, vases, en tout 56 objets dont
qqs-uns très beaux. ^ Antiques de Salzbourg (2 pi.) [F. Loewi]. a) mosaï-
ques; b) sculpt. sur pierre, généralement sur calcaire, blanc poreux, qq-
lois sur pierre au grain plus serré, blanche, au nombre de 13; autels,
15 pierres funéraires ; c) 14 bronzes, torses, lampes, statuettes, bustes, etc.;
' d) ouvrages en argile, terres cuites mal conservées et grossières; argile
rouge ou verdâtre; terra sigillata; reliefs; vases; coupesavec inscr.; ver-
res ; ce musée est surtout provincial.^ Les ornements en relief de la sta-
tue d'Hékate à Hermannstadt [Petersen]. Elle porte sur la poitrine le soleil,
30 flanqué de 2 génies; à partir de la ceinture, sou vêtement est partagé en
4 zones parallèles représentant des sujets relatifs à la lune dans ses diffé-
rentes phases; il y aurait ainsi opposition entre le haut de la statue se
rapportant au soleil et le bas à la lune, à la x^oVia. 'Exâtr,, toute puissante
sur la terre et aux enfers. ^ Pierre funéraire d'un centurion trouvée à
25 Garnuntum (f pi.) [A. v. Domaszewski]. Très belle stèle partagée en 3 par-
ties, dans le haut une inscr. donnant le nom et les grades du mort qui
était centurion de la « legio XVApollinaris»,au milieu, à dr.,sa« lorica »,
au centre, sa « vitis » et à g., son casque et ses « ocreae »; enfin, dans le
bas, le cheval du mort tenu par un « calo». ^\ Inscr. de Garnuntum [0.
80 Hirschteld]. Fgments de 2 inscr. sur grès, donnant des renseignements
importants : ils sont de l'époque des Flaviens; c'est un monument élevé
en rhonneur de G. Galpetanus Rantius Quirinalis Valerius P. L Pompt.
Festins déjà connu par le G. I. L. 111, 531 : onze autres inscr. et autels.
^ Gommunications épigraphiques [0. Hirschteld]. Inscr. de Garinlhie,
85 3 Igments : inscr. de Samothrace relative aux mystères de l'année 12i ap.
J.-C. ^ Inscr. de Pola [A. v. Domaszewski]. Gippc avec inscr. ^ Décou-
vertes archéologiques, et épigraphiques dans le Trentin [P. Orsi]. Lec-
ture nouvelle d'une inscr. du C. I. L. 4008 et 9. Autres inscr. trouvées à
Ala et Nago. A. K.
40 Listy filologické a psedagogické. 8« année, livr. 1-2. Sur l'Éros de
Platon et le rapport du Phèdre au Symposion [K. Neudoerfl]. Après un ré-
sumé des pensées contenues dans les deux trailés précédents, l'auteur
discute les rapports mutuels entre les différentes manières de voir de
Platon sur l'Éros, ainsi que leurs rapports avec les théories modernes.
45 Suit une dissertation sur l'époque de la rédaction du Phèdre et du Sym-
posion, en tenant compte d'un écrit de G. Teichmûller. ^ Articles pour
la critique d'Euripide [J. Kral]. L'auteur traite Hiket. 653 sq., 714 sq., 450
sq., Med. 190 sq., 780 sq. ^ Sur l'âge des antiquités de Mycèncs [Id.].
Rapport sur les raisons avancées par Stephani et Arnold Schulze, contre
fco l'origine préhistorique des antiquités découvertes à Mycènes par Schlie-
mann, dont Tauteur se réserve de faire la critique dans un art. ultérieur.
^ Fragment d'un manuscrit de Brûnn de Valère Maxime [N. Veselik]. Dans
la bibliothèque du Musée-François à Brunn, il y a un ms. composé de
LISTY FILOLOGICKÉ A P^DAGOGICKÉ. 175
trois parties autrefois séparées, de la fin du xiv° ou du commen-
cement du xv^ siècle, dont la l'^'' partie contient tout le \^' livre, et
un liagment du 2»de l'ouvrage de Val. -Max. « lactorum etdictorum memo-
rabilium libri novem » ; la 2" partie comprend un résumé des livres de
Val. iMax.; la 3" partie porte le titre : 'de diclis vel factis virorum illus- 5
trium'. Dans le fragment de Valerius il ne se trouve pas une leçon qui no
soit déjà connue ailleurs et les variantes concordent en grande partie
avec le Codex Bernensis. ^Réponse à la critique de Kral sur la mytholo-
gie grecque de Cimrhanzl [Th. Cimrhanzl]. ^[ Réponse à la défense de
Cimrhanzl [J. Krai] ^ P. Vergilii Maronis opéra..., par E. Benoist, Paris, lo
1880 [Fr. Maixner]. Appréciation du nouvel essor dans la marche actuelle
des études d'antiquités classiques en France; aperçu de ladisposition très
louable de cette édition; les matières y sont traitées d'une manière on ne
peut plus claire et concise et tout à fait en rapport avec l'état actuel de
la science. Toutefois on désirerait dans le 2'» chapitre de l'Introduclion 15
(remarques sur diverses particularités) une séparation plus marquée des
remarques sur les formes et de celles sur la syntaxe, de même que çà et là
une définition plus exacte de tel phénomène linguislisque (par ex. du
datif au passif qui n'est pas basé sur une imitation du grec). Le côté re-
lativement le plus faible du livre c'est le commentaire, puisque ce dernier 20
ne fait souvent aucune mention des difficultés réelles et d'autre part ren-
ferme beaucoup d'explications superflues. 11 est bien à regretter que Tau-
leur n'ait pas utilisé les Vergilstudien deKvicala qui avaient déjà paru en
1878. ^ Vergilii Maronis opéra par BoucHOT, Paris, i881 [F. Maixner].
Les appréciations littéraires insérées méritent d'être louées, ainsi que 25
l'examen soigneux des choses effectives et la citation des passages paral-
lèles de la littérature française: du reste, l'édition de Benoist estbien su-
périeure à celle de Bouchot. ^ Pisné AnakreoiUické. Prelozil Fer d. M a^ja^^ko
[L Kral]. Cette trad. des chants d'Anacréon faite malheureusement sur
Fédilion surannée de Brunck se lit facilement, mais elle est souvent in- jo
correcte ou ne reproduit pas le sens de l'original et en plusieurs endroits
elle n'observe pas la cadence. ^[ Wkazka prekladu Sofokleova Oidipa na
'Kolonu od Fr. Visnaka (v. t-o09). (Essai de traduction d'OEdipe à Colonede
Sophocle. Programme de gymnase). Preklad Edipa na Kolone v. t-509, Jos.
KOiNciNSKY (Essai de traduction d'OEdipe à Colone. Programme de Gym- «5
nase) [J. Kral]. Pour l'exactitude du sens et le naturel de la langue, la
traduction de Koucinsky est bien supérieure à celle de Visnak. Il est vrai
qu'elle est plus libre, mais cela a son avantage, car elle vise plutôt à ren-
dre r « esprit )> que les « mots » du poème. Seulement, il est regrettable
que K. ait fondé sa traduction sur l'édition de Schneidewin de 1854 (!) ^i 40
Latinska Knika cvicebna po prvou tridu gymnasijni, Fr. E. Novotny, nove
zpracovat K. Doucha. (Livre de traduction de langue latine pour la 1'^
classe de gymnase, remanié par 1). |K. Ncudoerfl]. Le livre est après tout
un des meilleurs traités en langue tchèque pour ce qui concerne le con-
tenu, le choix et la disposition des matières, sans être toutefois parlait 45
(abstraction faite de certains détails sur lesquels les opinions ditfèront).
f^ Livr. 3-4. Sur l'âge des antiquités de Mycènes (fin) [J. Kral]. Après la
réfutation des objections de Stephani et Schulze, Fauteur se déclare pour
leur origine préhistorique, ^f Articles critiques sur Tite-Live [R. INovak].
L'auteur traite 26 passages des livres 39 à 43. ^ Une correction de texte 50
sur Martial [R. Novak]. Au lieu de : nobis facile est(I, 18, 5), lire : ne nos
sit facinus. f Articles critiques [Fr. Backovsky]. Caes. B. Giv. I, 2, lire :
Pompeiusque aberat. — Cic. de imp. Pomp. 5, 12 civitates autem omnes
176 1881. — AUTRICHE-HONGRIE.
cunclaAsiaatqueGraecia.^ Sur les anciennes traductions en langue tchè-
que, des épopées d'Homère de d801-1843 [J. Barlock]. Après un aperçu his-
torique des plus anciens essais de traduction de littérature classique en
langue tchèque, l'auteur discute en détail et en deux parties les traduc-
5 tions d'Homère de Georges Palkovic (1801), de Jean Nejedly (1802), d'An-
toine Puchmajer (1814), de Jean Holy (1824), de Charles Kuzmany (1838),
de Charles Vinaricky (1843), de Jean Vlcek (1842), d'Antoine Liska (1842).
% Titi Livi ab urbe condita librorum partes seleciae, usui scholarum accommo-
davit Patocka [Fr. Gresl]. Cette éd. classique excellente en tout se dis-
10 tingue avantageusement de celle de Grysar 1) parla réduction et un choix
bien plus soigné des matières; 2) par la forme du texte basée sur les ré-
sultats des recherches modernes; 3) par l'introduction d'une orthographe
plus correcte au point de vue scientifique; 4) par l'indication de la quan-
tité des syllabes longues. R. Schubert.
15 Mittheilungen der k. k. Geogr. Gesellschaft in Wien. T. 29, il. 2.
H. ScHLiEMANiN, Hios, Stcidt und Land der Trojaner [F. Toula]. Résumé des
touilles et appréciation conforme aux vues de Schliemann.^^ N. 5. L'ex-
ploration scientifique de la Bosnie et de l'Herzégovine depuis l'occupation
[Em. Jettel]. Quelques indications bibliographiques concernant les anli-
20 quilés de ces contrées. V.-L.
Numismatische Zeitschrift. T. 12, 1880, jlt.-déc. Nouvelles monnaies
himiariliques (pi. 5-fig.) [J. H. Mordtmann]. Indication des trouvailles de
monnaies himiaritiques et des travaux dont elles ont été l'objet. Elles se
divisent en deux classes: 1° Monnaies imitant celles d'Athènes; ces mon-
2:, naies se subdivisent elles-mêmes en deux catégories. Tune archaïque,
l'autre plus récente. Étude de ces monnaies au point de vue du type, de
la légende, et de l'étalon. 2° Monnaies de fabrication indigène, se distin-
guant des premières par le poids, le type et la forme; elles portent des
noms de magistrats et d'ateliers monétaires ; quelques-unes portent, au
30 lieu de la tête nationale, des elfigies d'empereurs romains. Étude des
monnaies de Janàf (nom d'une lamille, et non pas d'un magistrat moné-
taire), de Kariba'êl Jun'im, de 'Umdàn luqbidh..., etc.. % Monnaie iné-
dite, avec consulat, de l'empereur romain Tacite [Alex. Missong]. Dr. :
IMP I C I M I CLA I TACITVS | AVG buste lauré , avec le paludamenlum
85 rond sur l'épaule droite. i\,. : P | M | TR | P i GOS | P | P Tacite revêtu de
la toge à g., élevant de la main droite une branche, tenant dans la gau-
che un sceptre. Bronze, aux endroits non oxydés, traces d'argenture,
21/22 mil. Monnaie intéressante par la tête lauréeet la date; les monnaies
datées de Tacite sont très rares. M. pense que c'est une monnaie d'essai
io pour une monnaie d'or encore inconnue, ou pour un coin d'or qui a été
rejeté. Cette monnaie aura été frappée en même temps que les Antonines.
avec le même métal, contenant 3 pour cent d'argent, et aura été saucée
dans l'argent avec elles. M. fera connaître ailleurs d'autres exemples de
monnaies d'essai au m" siècle de notre ère. T[ Barclay von Head, Synop-
45 sis of the contents of the British Muséum. Département of coins and medals, a
guide to the sélect Greck and Roman coins exhibited in electrotype. New édition
[F. K.]. Les pièces reproduites par l'électrotypie sont heureusement choi-
sies aux points de vue artistique, mythologique, historique, paléographi-
que, technique, rnétrologique. Ingénieuse combinaison de la division
50 chronologique et géographique. Dans le texte, caractéristique courte et
instructive des périodes, des noms des artistes et des monuments d'art les
plus célèbres; remarques donnant les derniers résultats de la science, in-
dication du poids ; valeur scientifique bien supérieure à celle d'un simple
SITZUNGSBERICHTE DER AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 177
catalogue, f Mowat, Trésor de Monaco [F. K.]. Compte-rendu sans appré-
ciation <cf. R. des R., 5, 221, 49>. «f Nécrologie [C. E.— R. i. p.]. P. Nor-
bert Dcchant, Dr. A. Klûgmann,Graf Robert Lichnowsky. H. Thédenat.
Sitzungsanzeiger des Akademie der W^issenschaften.30 juin 1880.
Bûdinger présente pour les Denkschriften la dissertation : Cicéron et le 5
patriciat, étude touchant le droit public. ^3 nov. Giusepe Barone à Naples
envoie son ouvrage : Epimenide di Creta e le credenze religiose di suoi
tempi, studio storico-critico filologico. ^ 10 nov. Rich. Mayr donne une
conférence qui traite la structure et la hiérarchie des sciences en tenant
particulièrement compte de leurs rapports à la philosophie, savoir : I.An- lo
tiquité et époque de transition jusqu'à Charlemagne. ^ 1" déc. On pré-
scnteàla bibliothèque académique : Les abréviations tachygraphiques des
mss grecs par Lehmann. ^^ 3 fev. 1881. Benndorf et Hirschfeld présentent
le 2° fascicule de la 4° année des Archaeologisch. epigraphische Miitheilungen
d' «Autriche ». ^[ 16 févr. Benndorf et Hirschfeld donnent les deux pre- i5
miers fascicules des : Abhandlungen des archaeologisch-epigraphischen Se-
minars à l'Université de Vienne. ^ 30 mars. On reçoit la dissertation de
Charles Goos, Dacia Traiana. Géographie et histoire de la Dacie au temps
de Trajan. ^ l^^^ jn. Wrobel envoie une dissertation sur un manuscrit
d'Olmûtz de la Thébaïde de Stace. •[ 6 jl. La commission des Pères de 20
l'Église présente le 7° volume du 'corpus scriptorum' contenant le Vic-
tor Vitensis édité par Petsghenig. R. Schubert.
Sitzungsberichte der Akademie der Wissenschaften zu Wien.
Vol. 97, livr. 3. Les inscriptions nouvellement découvertes sur Cyrus [M.
Bûdinger]. Sous les décombres de Babylone, on a trouvé il y a peu de 25
temps deux inscr. déposées maintenant à Londres, dont l'une se trouve
sur un rouleau d'argile : elle n'est qu'en partie lisible et compréhensible.
La nouvelle la plus importante que cette inscr. fournisse, c'est qu'elle
décrit la prise de Babylone comme ayant eu lieu essentiellement par le
transfuge des Babyloniens, sans aucun combat. Le tout se termine par 30
une prière, dans laquelle Cyrus et son fils Cambyse se recommandent à
l'intercession des dieux auprès du premier des dieux Merodach, par égard
à su piété. — Le 2° monument est une brique seulement séchée au soleil,
qui a 4 pouces anglais de hauteur et 3 pouces 1/2 de largeur couverte sur
l'avers et le revers de notes annalistiqucs n'étant qu'en partie conservées, 35
ayant au moins 28 lignes sur colonne double; ces notes font d'une part
aussi mention de la prise de Hagamatanu (Ecbatane) et de l'emprisonne-
ment du roi mède Istuvigu (Astyages); d'autre part il est fait mention de
la circonstance que Gobryas avait la plus grande part à la prise de la ville
de Babylone le 16 Duz (juillet). Éclaircissement des faits chronologiques 4o
mentionnés par l'inscr. ^ Sur les scholies de Perse [A. ZingerleJ. Note
sur un manuscrit des schohes de Perse, trouvé par Z. dans la bibliothè-
que du chapitre des Bénédictins Fiecht deUnterinnthale, manuscrit qui lut
acquis pour le chapitre par le supérieur Gaspar Augsburger (1469-1491).
^ Critique et appréciation de la Passio sanctorum quatuor coronatorum 45
[M. PetschenigJ. Particularités linguistiques de la Passio ; il s'en faut de
beaucoup que la plupart dv* ces particularités se retrouvent chez les écri-
vains des îi" et oe siècles et dans l'Itala ; on ne peut pas trouver une trace
certaine qui puisse indiquer une époque postérieure. La Passio n'est pas
une œuvre altérée au moyen âge. ^ Sidoine Apollinaire comme politique 59
[M. Biidingcr j. L'auteur veut aider à résoudre la question suivante : com-
ment le fait de la prise de possession complète de l'empire romain par les
Germains se retlète-t-il dans l'esprit des écrivains romains. Un de ces prin-
R. DE PHiLOL. : Juillet 1882. — Revue des Revues de 1881. VI. — 12
178
1881.
AUTRICHE-HONGRIE .
cipaux représenlants est Sidoine Apollinaire qui, comparativement à Eu-
gyppius et à Ennodius, comme par sa position sociale et ses études an-
térieures est plus capable de rendre ce que pensaient les populations ro-
maines de l'Ouest du commencement de la domination germaine. %%
5 Vol. 98, livr. 1. La tradition écrite de Salvien [Fr. Pauly]. Aucun des mss
de Salvien connus jusqu'à présent n'en contient toutes les œuvres. La cri-
tique du 'de gubernatione Dei libri VIII' repose sur le rass. A, et sur B,
quand A offre des lacunes ou est devenu illisible, ou porte des fautes
• évidentes; les autres manuscrits sont à peu près sans aucune valeur.
10 Pour le traité 'ad ecclesiam libri IV' les deux meilleurs mss. sont Paris.
2172, sœc. X = A, et Paris. 2785, saec. xi = B. Les deux proviennent sans
doute d'un seul et même archétype, seulement B est un peu moins soi-
gneusement copié. Pour les epistolae (les 7 premières ne se trouvent que
dans les fragments de Berne utilisés par Halm, la 9^ seulement dans le
15 Paris. 2985, la 8« seule dans plusieurs manuscrits) ; Tauteur manque de ren-
seignements à partir des lacunes dont le comblement ne pourrait avoir
lieu qu'après la découverte de nouveaux manuscrits. Dans un supplé-
ment, l'auteur, d'après un rapport de Sedlmayer sur les mss. romains de
Salvien, ajoute que les mss. de Rome ne changent rien du tout aux
20 conclusions précédentes et qu'on peut renoncer à les coUationner. ^^
Vol. 98, livr. 1. 3" rapport sur les travaux préparatoires pour la publication
des reliefs de tombeaux grecs d'origine attique [Al. Conze]. Un contrat a
été signé entre M. W. Spemann à Stuttgart et l'Académie des Sciences pour
la publication des reliefs de tombeaux d'origine altique. Pour le dernier
25 complément des matières on a fait de nouvelles démarches en Grèce, en
France et en Allemagne. ^ Un nouveau manuscrit des Argonautiques or-
phiques [Fr. Schubert]. Il y a, dans la bibliothèque du couvent des Pré-
montrés de Strahov, près Prague, un ms. de misccllanées du xv° siècle,
qui contient les Argonautiques orphiques avec d'autres monuments de
30 grécité postérieure. Sa valeur, comme le démontre plus bas l'auteur, con-
siste en ce qu'il appartient à la plus ancienne et meilleure famille (Ruhn-
ken., Vossianus, Vindob.) sans toutefois procéder d'un des manuscrits de
ce groupe, il offre la plus grande analogie avec le Ruhnkanianus. ^ Temps
et espace chez les peuples indogermaniques [M. BùdingerJ. L'auteur veut
35 fournir la preuve que les Hindous, les Germains, les Grecs, ainsi que les
Slaves et peut-être les peuples italiques, avaient adopté une manière de
voir commune, d'après laquelle ils regardaient 'le temps et la destinée'
comme une puissance divine identique placée à côté des autres divinités.
De plus, Tauteur trouve dans le chaos d'Hésiode le terme grec mylholo-
40 gique pour l'idée de l'espace. % Festin des morts (1 pi.) [Al. Conze |.
Au Cabinet des médailles de Paris se trouve un relief remarquable
représentant un festin des morts ; après une description exacte du
sujet, l'auteur examine la question de savoir si dans la figure de l'homme
couché il faut reconnaître Asklèpios même. %% Livr. 3. Études sur Plante
45 [H. Schenkl]. Outre la critique d'un grand nombre de passages dePlaute,
l'auteur tache principalement de fournir la preuve que les cantica de la
Mostellaria laissent voir une composition de strophes, qui jusqu'ici a été
niée par tous les critiques. R. Schubert.
Wiener Studien. T. 3. 4*^ livr. Le papyrus de Vienne n° 26 et les frag-
50 menls de tachygraphie grecque dans les papyrus de Vienne, Paris et
Leyde [K. Wessely]^ Après une étude de ces divers papyrus, entre autres
de celui de Vienne, W. conclut que les parties de papyrus grecs cités par
Gardthausen comme tachygraphiques ne le sont pas, mais sont démo-
I
II
WIENER STUDIEN. 179
tiques, elles sont écrites de droite à gauche et on n'a pas encore démontré
Texistence d'une tachygraphie allant dans ce sens aux ii^ et i"^ siècles av.
J.-C. 1 Addenda sur le même sujet [J. Krall]. Ce qu'il faut entendre par
les mots ci)4îa et irpocrTa; qui Se trouvent dans les papyrus de Vienne. ^ Le
vote dans les tribunaux athéniens [E. Szanto]. Ce vote était secret pour s
les affaires concernant l'État, il ne Tétait pas pour les affaires privées. ^
Sur les tragiques grecs [S. Mekler]. 1) citations dans Lucien, 2) critique
du texte d'Euripide, Bacch. 288 sqq; Héléna M\ sqq ; Troad. 500 sqq;
034; —3) Qq. mots sur la question delà «caesura média.» ^L'hiatus dans
Apollonius de Rhode [A. Rzach]. Étude de 25 pages, avec exemples, de lo
tous les cas dliialus dans les Argonautiques. ^ Sur Nonnus de Pano-
polis [A. Schcindler]. <v. R. des R. 5, 167, 16>. Nonnus emploie les mots
spondaïques de façon à ce que l'arsis tombe sur la l""^ syllabe, la thesis
sur la seconde, il ne déroge que rarement à cette règle et chez lui les
spondées se trouvent au 4^"^ et au 6^° pied : cette loi a été observée aussi i5
par ses imitateurs Musée, Christodore, Jean de Gaza, etc. ^ Manuscrits
de Lysias [H. Schenkl]. Tj Détails sur un Codex S. Marci 422, chart.
saec. XV qui d'après son contenu devait être un livre de lecture pour les
écoles de rhéteurs et qui n'est pas exempt de fautes : il contient entre
autres Lysias, Meurtre d'Ératost'hène; Aristide; Dion Ghrysostome; 20
Gorgias, Éloge d'Hélène. Qq. leçons nouvelles. ^ Sur la déclinaison des
substantifs latins [F. Stolz] 1. Les masculins latins en « en, inis. » 2) le
radical « ù » 3) Qq. cas de transformation des noms grecs. Tf Le premier
jour de l'année du tribuniciat impérial [0. Hirschfeld]. En 731 Auguste
abdiqua le consulat et commença à dater les années de la puissance tri- 25
bunicienne, qu'il avait revêtue dès 748 pour sa vie durant; à partir de
cette époque, il renonça au consulat de la première partie de l'année,
avant la fin du mois de juin, pour des motifs religieux; c'est à cause de la
haute importance religieuse que le solstice d'été avait dès les temps les
plus reculés, qu'il se décida à prendre le 26 juin 734 pour point de départ 30
du nouveau siècle et des années de son règne. T] Remarques archéolo-
giques et critiques sur certains écrivains rom. [0. Hirschfeld]. Ces écri-
vains sont Aulu-Gelle 2, 2, 43; Nonius Marcellus; Varron; Suétone, de
gram. c. 3;Macrobe,Saturn.4, 45, 24 ; Velleius, 2, 39; Tacite, Ann. 44, 25;
Pétrone, c. 38, 45, 47,58, 59, 65; Martial, 4, 34, 5; 5, 46, 5; 9, 47, 5; 44,74; 35
Scriptores hist. Augustae, Hadrianus, M. Aurelius, Commodus. ^ Lectio-
nes Panegyricae [Car. Schenkl]. Études critiques et exégétiques de plu-
sieurs passages; restitutions et corrections; imitations de Virgile et
d'Horace. ^Analecta [W. Hartel]. Études sur Ennode et ses mss.; le plus
important est bien celui de Bruxelles, leçons nouvelles. ^[Miscellen. 40
L'histoire du texte de Symphosius [K. Schenkl]. Texte des énigmes de
SymphosJus d'après un ms. de St-Pétersbourg; ce ms. appartient à la pre-
mière classe : ses variantes et détails paléographiques. ^ La flotte des
Perses [J. Krall]. D'après les renseignements d'Hérodote qu'on peut consi-
dérer comme exacts, la flotte perse au commencement d'une guerre était 45
de 600 vaisseaux, au moins dans les temps anciens ; on arrêtait le contin-
gent des alliés, ainsi les Phéniciens fournissaient 300 navires : sous
Xerxes il y eut 4207 navires; plus tard ce nombre baissa. % Le tyran
Denys I de Syracuse [J. Bass]. Plass a raison d'alTirmcr que Denys était
de noble extraction, ^f Sur Sophocle, les Trachiniennes [J. Hilberg]. Cor- 50
reclions aux v. 316, 327 sq. ^ 'Ap^po? [E. Szanto]. Ce mot ne signifie pas
obscur, incertain, mais archaïque, tombé en désuétude. ^ Sur Tite-Live
[A. Zingerle]. Lire au liv. 45, 28, 4 « incolentium » au lieu de « ac silen-
180
1881.
AUTRICHE-HONGRIE .
tiam » et les difficultés de ce passage disparaissent. ^ Sur les ms. de
l'Epistula Cydippes [H. S. Sedlmayer]. Les vers 13-248 des epistulaCydippe
(Ovide, Heroides) ont été composés au xv siècle, f Sur l'Anth. lat. 689» R.
|7. Huemer]. Réponse aux observations d'Hagen sur ce morceau de l'Anth.
5 1 Sur Stace, Silv. J, o, 36 sqq. [R. Bitschofsky]. Correction proposée. ^
Un ms. de Properce [H. Schenkl]. Le God. Corsinianus (G) 43 e 8 donne
des variantes importantes.
%% 2* livr. L'inscription des mercenaires d'Abu-Simbul [E. Abel]. Les
inscr. gr. et phéniciennes d'Abu-Simbul proviennent de mercenaires qui
10 entreprirent sous le roi Psammétique une expédition contre les Éthio-
piens ; cette expédition doit avoir eu lieu en 590 ou 589 et c'est de celte
année que datent ces inscr. les plus anciennes connues en langue grecque.
^ Le Codex Âthous et le premier prooemium de Babrius [P. Knoell]. Le
texte de Babrius est établi dans Eberhard d'après un cod. Athous dont la
15 recension faite par M. Minas et Dindorf laisse à désirer ; études sur ce
codex, détails paléographiques sur les diverses écritures, restitution du
texte du prooemium et des 3 vers de la 1'^ fable. 1| Les discours d'Isée
dans le Codex Crippsianus [H. Schenkl]. Lectures nouvelles proposées à
la suite d'une collation attentive de ce codex. ^ Une inscr. de prytanes
20 athéniens [E. Gollob]. Cette inscr. qui concerne les prytanes de la tribu
Aegeis date de Uarchontat de Nicomaque (341-40), elle donne la liste de
prytanes qui sont couronnés et énumère les raisons de cet honneur
qu'on leur rend. % Critique de la Paraphrase de Nonnus de Panopolis
[A. Scheindler]. Critique du texte de plusieurs passages, étude de 34
25 pages. 1 Études d'épigraphie [0. Hirschfeld]. f) Monument d'Ancyre.
Restitutions nouvelles du texte, différentes de celles de Perrot et
Mommsen : abréviations dans le texte grec : renseignements topogra-
phiques : détails qui se trouvent seulement dans le texte grec : erreurs du
traducteur. 2) Laudatio Turiae, G. L L. 6, 1527. Restitutions. 3) Inscr.
30 d'Avignon : on y lit le nom de Drusilla fille de Germanicus (Suét. Calig.
c. 24), elle doit avoir servi de base à une statue de Drusilla. 4) Oratio
Claudii. Restitution du texte. 5) Sur les Silves de Stace : G. Rulilius Gal-
licus à qui est dédié un des morceaux (liv. 1, 4) est connu par les inscr.
H. en cite une nouvelle (C. L L. 3, 4591) qu'il commente en s'aidant du
35 texte de Stace. Ij Sur Lucilius [Stowasser]. Critiques du texte. ^ Mis-
cellen. Une donnée chronologique de Thucydide [W. Jérusalem]. Étude
sur Thucydide 5, 25, 3. ^ swcEXiwrai et iupaxoaict [J. Bass]. Ces deux noms
étaient souvent employés l'un pour l'autre. ^ Deux ms. de Plutarque à
Vienne [K. Wessely]. Détails paléographiques sur le God. phil. gr. 129 qui
40 a appartenu à J. Sambucus, il est divise en 2 parties, la première date du
xiY-xv' siècle, la 2*^ du xi^ Un autre ms. encore plus intéressant est le
148 écrit au x« ou xr s. ^ Sur le nepl tûv ^lacpdpwç Tovou[^ivwv de Jean Philo-
ponus [M. Petschenig]. Un ms. d'Olmutz contient ce traité, il offre des
différences notables avec le cod. Hauniensis. ^Sur l'argument acrostiche
45 des Captifs [J. Stowasser]. Les singularités de langue et de métrique
qu'offre cet argument disparaissent si Ton se souvient que le versifi-
cateur s'attache au prologue et à la première scène. % Le vers interca-
laire chez Catulle [G. Ziwsa]. Ce vers qui est comme un refrain se pré-
sente assez souvent chez Catulle, l'auteur montre quelle en est la valeur
50 et s'en sert pour établir le texte dans des passages controversés. 1| Sur
Properce 2, 21, 12 [R. Bitschofsky]. Lisez : «Ejecta est, tenuit namque
Creusa domos. » ^ Anthologie latine [J. Huemer]. Corrections à plusieurs
poésies. ^ Même sujet [K. Schenkl]. Qq. corrections au n» 394 R. ^ Cri-
ZEITSCHRIFT FUER DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 181
tique d'auteurs de la basse latinité [M. Petschenig]. Corrections à plusieurs
passages de Paul; St-Augustin; Sulpice-Sévère ; Corippus; Porphyrion;
J. Cassianus. ^1 Vis [F. Stolz]. Les transformations de ce mot sont vols,
vois, veis, vis. 1[ Étymologies [0. Relier]. Proximus vient de propicus
par propicsimus, rapprochement entre /câpaêoç et l'allemand Krebs, entre 5
Lucullus et XoV.aXo;, a (Jérivé de â«w. ^ Sur Ausone, Epist. 34 [K. Schenkl].
Etude critique sur les vers 31-37. % Manuscrits de Juvénal [H. Schenkl].
La biblioth. du ïrinity Collège à Cambridge possède 2 mss. de Juvénal du
ix" s. qui appartiennent à la classe interpolée et sont sans valeur pour la
critique du texte. A. K. lo
Zeitschrift fur die oesterreichischen Gymnasien. 32° année i"liv.
Remarques sur ce qu'on est convenu d'appeler les 'Déclamationes Quin-
tiliani' [K. v. Morawski]. Parmi les 'déclamationes' jointes aux œuvres
de Quintilien, les 19 premières sont très supérieures aux 145 suivantes ;
on a cherché à expliquer ce fait de plusieurs manières, Teutïel entre i5
autres croit qu'elles sont dues à un élève de Q., tandis que les autres
sont, de l'avis de tous, de date postérieure ; M. après une étude de détail
de 11 pages, montre qu'elles ont été écrites vers le S'' siècle. ^ Anthologie
grecque [A. Ludwich]. Corrections aux passages suivants : Méléagrc,
Anth. Pal. 5, 57. Rurin,^Anth. Pal. 5,61. Philippe, A. P. 0, 102. Antipatros, 20
A. P. 9, 420. Le roi Polémon, A. P. 9, 746. î Sur Ausone [K. Schenkl].
Corrections à 3 passages. ^ P. Schroeder, Richard Bentley's Emendationen
zim Plautus [H. Schenkl]. L'éditeur mérite des éloges pour le soin qu'il a
apporté dans la publication des notes du grand critique anglais, il est
regrettable que B. n'ait pas donné lui-même une édition de Plaute et fait 2:,
faire plus tôt à la science un pas en avant; qqs critiques de détail. %
^ J. Zechmeister, Homeri Iliadis epitome F. Hocheggen [Al. Rzach]. Cette
première partie comprend les chants 1-iO, cette nouvelle édition est faite
avec soin et science et contient une très bonne introduction sur les *ele-
menta versus heroici'. ^ A. Draeger, Bas Leben des Agricola von Tacitus 30
[Ig. Prammer]. Nouv. édition améliorée : encoreqq. améliorations ta faire.
^ W.Pape, Griech-deutsches Handwoerterbuch [K. Schenkl]. Troisième édition
non complètement remaniée, qui se recommande à tous les savants. ^
A. KOCH, Schulwoerterhuch zur Aeneide[A. Zingerle]. L'utilité de ce diction-
naire de TÉnéide n'est pas évidente, il laisse d'ailleurs à désirer pour les 35
citations et pour la précision de la traduction.
1[T 2" livr. Du droit de suffrage des patriciens dans les comices par
tribus [J. Ptaschnik]. Après avoir examiné dans une étude de 20 pages
les diverses opinions émises sur le moment où les patriciens possédèrent
le 'jus suffragii' dans les 'comitia tributa', l'auteur établit que celte -in
modification de la constitution rom. doit être reportée jusqu'à Voléron. ^
Sur Ausone, Epist. -13, 25 sqq. [K. Schenkl]. Correction proposée. %
H. ScHMiDT, Vendes und sein Zeitalter [A. Bauer]. Critique de la méthode
suivie et des recherches sur Plutarque ; le savoir et la pénétration de S.
ont été inutiles pour ce qui regarde son assertion que Stésimbrote est 45
la principale source de Plutarque, tout son travail digne de respect est
sans résultat pour ses idées. ^ E. Ortmann, Gornelii Nepotis qui extat
liber etc. [R. Bitschofsky]. Éloges. ^ L Poland, Ovid's Tristien [E. Lud^Yig].
Critique très sévère de ce livre qui ne tient pas ce qu'on attendait.
tt 3° livr. Homerici Centones [E. Abel]. Il est acquis maintenant à la so
science que Zonaras avait raison de prétendre que les centons d'Homère
sur la Vie de Jésus composés vers le milieu du 5<^ siècle, sont dus à un
certain évêque Patrikios dont l'impératrice Eudocia a corrigé et complété
182 1881. — AUTRICHE-HONGRIE.
l'œuvre restée incomplète. % <i>iaXai è^eXsuôepixal [H. Schenkl]. Ces coupes
sont des dons faits à Athena par les affranchis menacés par une ^Ur,
àTrocxTaatou et reuvoyés des fins de la plainte par les tribunaux ; elles sont
en argent du poids de 100 drachmes, ou peut-être sont-elles un don des
5 lils des affranchis au moment où ils entraient en possession de leur
liberté. 1 Sur la Batrachomyomachie [A. Ludwich]. Corrections et lec-
tures nouvelles proposées pour les vers 42-52. ^Sur Ausone [K. Schenkl].
Corrections pour Parent. 30, 6, 'est' doit être retranché et 'nece' changé
en 'vice'. Prof. 31, 11 sq. doit être rétabli ainsi : Grais celebris Camenis
10 £ XsY aaw ^ Gebhard, De PlutarcM in Demosthenis vita fontibus ac fide
[A. Bauer]. A d'abord été composé en allemand et se divise en 2 parties,
la première réfute Roesiger et la seconde expose les vue de l'auteur. ^[
'Itùâvvou OiXoTTovou TTEpl TÔJv S'tacpofw; Tovouas'vMv xal ^laçpopa <iy)|xaivovT(ov ; ex codice Regio
Hauniensi 1965 éd. P. Egenolff [E. Abel]. Les précédentes éditions de cet
15 ouvrage du fameux théologien J. Philoponos ou Grammaticos (7" siècle) ne
donnaient que l'explication latine des mots, E. donne le texte grec, mais
il n'a revu qu'un ms., d'où il résulte que les fautes sont assez nombreuses:
comparaison avec le cod. Baroccianus. ^ A Luchs, Titi Livi libri, etc.
[M. Gitlbauer]. Cette nouv. éd. est précédée de prolégomènes dans lesquels
20 L. étudie à fond la question des mss. et établit le texte dans une étude
critique ; éloges pour l'introduction et pour le texte.
^^ 4« livr. Thucydide a-t-il écrit dans son 6« et son7« livre une histoire
spéciale de la guerre de Sicile [J. N. Fischer]. On aurait tort de consi-
dérer ces deux livres comme une histoire indépendante et formant un
25 tout; dès l'origine cette histoire a fait partie de l'ouvrage entier. ^ Sur
Ausone [K. Schenkl]. Corrections à Epist. 14, 33. ^ R. Kekcjlé, Die reliefs
an der Balustrade der Athena Nike nach neuen Zeichnungen und Entwûrfen
von L. Otto [E. Petersen]. Ce bel ouvrage, illustré avec un grand soin,
sera accueilli avec plaisir et mérite tous les éloges. ^ K. Halm, CAcer'os
30 Rede fur P. Sestius [Ig. Prammer]. Introduction excellente ; cette 5« édition
a prohté de tout ce qui a été publié ,et mérite d'être recommandée. %
SiEBECK, Geschichte der Psychologie, { . Die Psychologie vor Aristoteles [T. Wil-
dauer]. Cette première partie qui comprend l'histoire de la psychologie
chez les premiers philosophes grecs, chez Socrate et Platon, est logique
35 et clairement conçue, elle est digne d'éloges.
tt 5« livr. Paulin de Pella [W. Brandes]. <v. R. des R. 5,170,53) 2. La
chronologie du Carmen eucharisticum : pour fixer la date du Carmen et
des principaux événements de la vie de Paulin, il faut tenir compte sur-
tout des vers 12 sqq., 44, 48 sq., 232 sqq., 474 sqq. ; on place le baptême
40 de P. en 421, et la composition du poème en 459 : il est né en 376, les
dates données par Ebert ne sont donc pas exactes. ^ Sur Ausone
[K. Schenkl]. Corrections proposées pour Parent; 3, 15, il faut changer
Europam en Euripum; Caes. Tetr. 4, 1 ; 8, 1 ; 13, 55 sq. ^ J. Classen,
' Thukydides[W. Jérusalem]. Cette 3« éd. du 2« livre a été augmentée, qq.
45 remarques. ^ IL v. Herwerden, Lapidum de dialecto Attico testimonia colle-
git atque disposait [F. Stolz]. Digne d'éloges malgré qq. fautes d'impres-
sions et qq. inexactitudes : le l""^ chap. est intitulé "De confusione voca-
lium et diphtongorum » ; le 2° « De nominibus propriis »; le 3" disposé par
ordre alph. traite de questions grammaticales et de l'orthographe ; le 4%
50 de l'emploi des conjonctions dans les inscr. ^ J. Kvigala, Neue Beitraege
zur Erklaerung der Aeneis [A. Zingerle]. Tous ceux qui s'occupent de la
critique et de l'explication de Virgile, doivent prendre connaissance de
ce livre si rempli de détails importants. ^ J. Gantrelle, C. Taciti de vita
n
ZEITSCHRIFT FUER DIE OESTERREICHISCHEN GYM^ASIEN. 183
et moribus Julii Agricolae liber. [Ig. Prammer]. Le texte aussi bien que le
commentaire de cette 2« édit. sont améliorés : qq. légères fautes d'im-
pression. If S. Lambros, Die Bibliotheken der Kloester des Athos []. Traduc-
tion allemande du rapport de Lambros au parlement grec, donne des
détails sur les biblioth. du mont Athos, où se trouvent, classés au hasard, ^
5759 mss. ; les mss. d'auteurs classiques ne sont pas nombreux. ^ Jarz,
Wo sind die homerischen Insein Triîiakie, Scherie, Ogygie, Aiaie zu suchen
[J. Purgaj]. Erreurs, contradictions, manque de conclusion, provenant
d'une connaissance imparfaite de l'Odyssée et des sources. Tf Programmes.
A. Peterlechner, TJeber die Abfassungszeit des dialogus de oratoribus [\. lo
Prammer]. Correct et facile à lire, mais n'apprend rien qui ne soit
connu. % T. Czulensri, Qua ratione temporibus nostris Cornelii Taciti Anna-
les critica arte tractentûr [Id.]. Peu de valeur. % E. Philtpp, Der iambische
Trimeter und sein Bau bei Sophocles [W. Thumser]. Excellent, doit être lu
de tous ceux qui s'occupent de Sophocle. % J. Stowasser, Der Hexameter i5
des Lucilius [Id.]. Clairet intéressant, mais le sujet était trop étendu pour
un programme. ^ A. Hermann, Darstellung der Beziehimg zwischen Boemern
und Parthern von Crassus Tode bis zur Schlactvon Actium etDarst. d. Bezieh.
z. P. u. R. von der Uebernahme der Herrschaft durch Augustus bis zu Tiri-
dates Belehnung durch JSero [A. Bauer]. Tableau de Thistoire des Parthes. 20
^ R. Gumpoltsberger, Kaiser Gratian [Id.]. Aucune prétention à l'origi-
nalité; connaissances solides. T[ J. Jaekel, zur Aeneasfrage [Id.]. L'auteur
persuadera à bien peu de personnes que la légende d'Énée repose sur
un fond historique.
^T[ 6* livr. Sur les Héroides et les Métamorphoses d'Ovide [J. Rappold]. 25
Critique et corrections des passages suivants : Her. 2, 53; 2, 121; 5, 134 ;
C, dOO; 7,79; 7, H3; 7, 174; 13, 117; Met. 1, 343 sq ; 3, 368; 3, 691 ; 4,
537; 6, 614, 616; 7, 404; 8, 356, 637; 9, 248, 289, 639; 10, 183, 637; M,
344, 688. 712. 714; 13, 458, 480; 14, 120, 255, 333; 15, 250, 342; qq. mots
sur Met. 1, 15, 154; 2, 774; 6, 201. If Sur l'histoire des études classiques 3o
au Moyen Age [J. Huemer]. Le Cod. 227 du couvent d'Heiligenkreuz nous
a conservé un Florilegium des principaux poètes lus cà cette époque, il
date du 12® siècle et a été composé en Allemagne, il comprend 14 livres,
les 9 premiers extraits des poètes profanes surtout Ovide, les 5 derniers
des poètes chrétiens. T J. P. Mahaffy, Ueber den Ursprung der Homerischen ss
Gedichte et A. H. Sayge, Ueber die Sprache der Homerischen Gedichte [G. '
Hinrichs]. Traduction allemande de ces 2 ouvrages anglais. Mahaffy est
un décidé chorizonte : Sayce prête le tlanc à bien des critiques. If
F. Weinkauff, De Taciti dialogo, qui de oratoribus inscribitur [Ig. Pramer].
L'auteur est un des plus vaillants champions de l'authetiticité du 40
'Dialogus de oratoribus'; il reproduit dans cette édition plusieurs
articles de lui déjà parus ; s'il avait remanié son introduction trop
volumineuse (170 pages) le lecteur ne se heurterait pas à de nombreuses
répétitions. ^ P. Thielmann, Ueber Sprache und Kritik des lateinischen
Apolloniusromans [Morawski]. L'auteur ne croit pas avec Riese et Rohde 45
que cet ouvrage ait été traduit du grec, c/est le produit original d'un
auteur latin, la donnée seule est grecque ; il étudie ensuite les particu-
larités du style qui ressemble au latin biblique, traite des manuscrits et
propose certaines corrections; c'est un livre attachant et plein de faits.
^ L. Grasberger, Ërziehung und Unterricht im classischen Alterthum. 3. Die 60
Ephebenbildung oder die musische und militaerische Ausbildung der griech.
und rom. Jûnglingen [0. Kellerj. Très intéressant et bien fait : G. dans
cet ouvrage qui traite de l'éducation des éphèbes, a tenu compte du livre
184 1881. — AUTRICHE-HONGRIE.
d'A. Dumont. ^ Programmes. D. Nemanic, De S>toîcorum Romanorum primi
Caesarum saeculi factione etc. [Ig. Prammer]. 2 parties, la première traite
des stoïciens au d" s. et de l'opposition qu'ils faisaient à certains em-
pereurs, la seconde beaucoup plus courte, étudie en 6 pages le jugement
5 porté par Tacite sur cette école de philosophes; écrit avec facilité et une
certaine fraîcheur- ^ A. Ziegler, Diepolitische Seite der Regierung des Kaiser
Claudius I. [A. Bauer]. Bien des digressions inutiles, la critique des
sources n'est pas assez sérieuse, il en résulte que Claude paraît en maint
endroit atteint de folie; l'auteur ne s'inquiète pas des inscr. ^ Sedlmayer,
10 Kritischer Commentar zu Ovid's Heroiden [H. Jurenka]. Les conjectures de
S. sont en partie évidentes, d'autres doivent être rejelées ; il ne réussit
pas toujours à prouver que certains vers sont interpolés; il a raison de
s'en tenir au Cod. P.
^*|| 7° livr. Observations sur la latinité de qq. écrivains du 4° siècle et
15 du commencement du 5« ap. J.-C. [C. PauckerJ. Étude de 19 pages sur
les particularités du style de Gaudentius Brixiensis, Paulinus Medio-
lanensis, l'auteur de 'Zacchaei et Apollonii consultationum', Bachiarius,
Victricius Rotomagensis, Severus Majoricensis, Evagrius. ^ Applausus.
[Ig. Prammer]. Significations de ce mot latin qui se présente si rarement;
20 il se trouve dans Stace,|Theb. 2, 515 dans son sens primitif et dans Firm.
math, d, dO avec le sens d'applaudissement, f 'Et ipse' dans Tacite [Id].
Remarque sur l'emploi de cette locution dans Tacite, elle se présente
beaucoup plus souvent que le prétendent Draeger et Heraeus; exemples.
^ ^. KKA.VSS, Artemidoros aus DaldisSymbolik der Traùme [Th. Gomperz].
25 Traduction allemande en général correcte et soignée ; la préface contient
une appréciation de Hirschfeld, d'après lequel le Cassius Maximus à qui
est dédié le livre, n'est autre que le philosophe Maxime de Tyr; il est
impossible de préciser davantage l'époque où parurent ces 'Oveipoy.piTixa ;
les remarques du trad. ne sont pas la partie la moins importante de son
30 travail, mais quant au texte, il manque absolument de critique. ^ P.
Wesener, Griechisches Elementarbuch d'^ et 2" partie [Ig. Prammer]. Trop
de fautes graves d'impressions dans cet ouvrage qui offre pourtant des
avantages. 1[ G. Curtjus, Griech. Schulgram. [Fr. Stolz]. Coup d'œil sur
l'histoire de cette gram., qq, réserves de détail, éloges; Kurtz u. Friesen-
35 DORFF, Gr. Schulgram. Ne contient que l'indispensable, écrite avec précision
et suite; parfois trop sommaire, qq. omissions ; K. Schenkl, Griech. Ele-
mentarbuch, excellent ; W. Ribbeck, Homerische Formenlehre. Disposition
défectueuse, réserves; Henzell, Griech. Verbalverzeichnis et G. A Weiske,
D. Griech. anomalen Verba : le premier de ces 2 ouvrages n'est pas assez
40 systématique ; le 2% qui procède par ordre alphabétique, sera utile pour
les élèves habitués a la gramm. de Curtius. 1 C. Thiemann, Homerische
Verballexicon [R. Schnce]. L'auteur a essayé d'utiliser pour l'explication
des formes verbales dans Homère les découvertes de la grammaire com-
parée, il est persuadé qu'on ne comprendra bien ces formes que si l'on
45 connaît les racines et l'étymologie; il fait preuve de tact et de sagacité,
et malgré qq. réserves, mérite des éloges. ^ 0. Meltzer, Geschichte der
Karthager [J. Krall]. Dans ce d^i- vol. l'auteur a utilisé avec savoir et
patience les données éparses dans les auteurs anciens, ainsi que les
renseignements que nous devons aux monuments, il a fait un livre
40 excellent dont on attendra la suite avec impatience.
^^ 8* et 9« livr. Recherches homériques sur le sixième 'lied' de la co-
lère d'Achille dans Z et H de l'Iliade et sur les ouvrages qui traitent de
cette question [H. Benicken]. Étude étendue sur cette question et citation
I
I
ZEITSCHRIFT FUER DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 185
des diverses opinions qui se sont fait jour à ce propos, soit dans des Hist.
litt., soit dans les articles spéciaux. ^ Sur Virgile [W. Kloucek]. Études
exégétiques et critiques sur les passages suivants de l'Enéide 1, 92; 2,
522; 3, J35-137; 4, 33,435 et 36,469-473; 5, 96, 97; 6, 143, 144; 8, 475,
476; 10,139, 140,303-305; il, 102, 103,204-208, 857 ; 12,216-218, 669-701, 5
894, 895. 1 Sur Virgile, Enéide 1, 446 sqq. [A. Baar]. Explication du mot
'condebat' pris dans un sens analogue au ètoUi des artistes grecs. ^ A.
Krichenbauer, Théogonie und Astronomie [A. Rzacli] <v. R. de Phil. 5, H0>.
Il est regrettable que l'auteur ait dépensé en pure perle tant de travail et
de soins; il se trompe, mais n'en mérite pas moins des remerciements. 1[ lo
(jEBHARDI, IHe Aeneide Vergils [F. Siiss]. Cette l""" partie comprend les liv.
\ et 2 avec une introduction à la lecture de l'Enéide; le commentaire est
la partie la plus faible de l'ouvrage, qq. réserves sur le texte; l'impres-
sion est très bonne. ^[ J. Hanssen, De arte metrica Commodiani [J. Huemer]
<v. R. d. R. 6, 26, 48>. Cette dissertation sérieuse mérite d'être remarquée. ^ is
V. HiNTNER, Griech. Elementarbuch [J. Prammer]. Éloges. ^ Fr. Schultz,
Cicero'sRedenpro lege Manilia und pro Archia[R. Koziol]. Recommandable;
K. TuECKiNG, M. T. Ciceronis De ofjUciis libr. 3 [Id.]. Excellente édition de
classe; 0. Gehlen, P. OvidiiN. carmina selecta. Éloges,. Dans ce même ar-
ticle, le critique parle d'un assez grand nombre de gram. et de livres 20
d'exercices latins pour les classes. Voici les noms des auteurs : Lattmann,
éloges ; Biedermann, A. Mueller, Hennings, Vielhaber, recommandables.
Gyranka, Hauler, bons. Spiess, Meurer, Weller, Busch, pleins de méri-
tes. Uppenkamp, Rosenberg, Radtke, avec leurs livres de thèmes, rendront
de grands services aux élèves et aux professeurs ; Ian, Schultz, Fischer, 25
ScHEELE, MusoLFF, Traut, rccommandablcs à des titres divers, ainsi que
Englmann, Schultz, Rieschel, Meissner, Schmidt, Hand; il fait l'éloge de
2 diction, de Eichert, Tun pour César, l'autre pour Corn. Népos, ainsi
que de celui de Polle-Siebelis pour Ovide, Métamorphoses ; il mentionne
Perthes et ses ouvrages pour la réforme de renseignement du latin. ^ 30
J. Krall, Manetho und Diodor [A. Bauer]. La chronologie de Manéthon est
reconstituée, mais l'auteur ne fait pas faire un pas à l'histoire de l'an-
cienne Egypte. ^ J. Jung, Die roemanischen Landschaften des rom. Reiches
[J. Marquardt]. L'auteur marche sur les traces de Borghesi, il est tout à
fait à la hauteur de sa tache. ^ J. Binder, Tacitus und die Geschichte des 35
roem. Reiches unter Tiberius [A. Bauer]. L'auteur montre combien Tacite re-
cherchait et aimait la vérité. ^ A. Budinsky, Die Ausbreitung der latein.
Sprache ueber Italien und die Provinzen des roem. Reiches [L Jung]. Utile. ^[
B. Heisterbergk, Veber des Namen Italien [W. Kubitschek]. L'auteur ne
paraît pas assez connaître Strabon, il cherche à indiquer à quelle portion 40
du territoire s'est primitivement appliqué le nom d'Italie. î E. Napp, De
rébus imperatore M. Aurelio Antonino in oriente gestis [A. Bauer]. Fait avec
soin et perspicacité.
m 10« livr. Le discours d'^dipedans l'Œdipe Roi de Sophocle, v. 216-
275 [W. Fox]. Après qq. mots sur les circonstances qui précèdent le dis- 45
cours d'OEdipe, F. étudie ce discours qu'il divise en 2 parties en plaçant
les vers dans un ordre différent de celui de la Vulgatc; la 1" partie com-
prend les V. 224-43, 269-72, 246-51 ; la 2% les vers 252-268; il montre que
l'ordre qu'il adopte est le vrai et que nous avons à faire avec un discours
bien compris, bien pensé et bien ordonné, qui faille plus grand honneur 50
à l'art du poète. ^ Élymologies [H. Roensch]. On a fait venir à tort « ce-
russa», de « cera », il est de source grecque et dérive du féminin de l'adj.
grec ;cYi(î6(Tioç fatal, nuisible. Le mot u scribilita » qu'on rencontre dans
186 1881. — AUTRICHE-HONGRIE.
Plaute, Caton, Pétrone. Martial, etc., dérive de « excribellata » passé au
crible. 'Munibile ' dériverait peut-être d'un mot grec (xovwgcXo;. ^ Sur Au-
sone. Epitaph. X [K. Schenkl]. Au lieu de lire : « Euryalo, et Sthenelo », il
faut lire « et Sthenelo, Euryalum », ce qui lève les difficultés. ^ 0. Hense,
5 Studienzu Sophocles [H. Sedlmayer]. Ce vol. de plus de 300 pages sur la
critique du texte de Sophocle prouve que l'auteur connaît à fond son su-
jet, qu'il approfondit et étudie avec soin, il se borne aux Trachiniennes
et à qq. passages difficiles de Philoctète. ^ W. Soltau, Ueber Entstehiing
und Zusammensetzung der altroemischen Volksversammlungen [W. Kubitschekj.
10 L'auteur étudie les assemblées, la division du peuple et les controverses
les plus importantes sur l'ancienne constitution romaine ; c'est un
travail digne d'éloges, consciencieux et au courant de la bibliographie
du sujet, mais qui ne tient pas compte des inscr. On ne peut souscrire à
toutes ses thèses, auxquelles le critique consacre une élude de 18 pages.
15 ^f lie livr. Critique du texte des ouvrages d'Ovide [J. Rappold]. Études
sur Heroïdes 3, 75 sq. ; o, 68; 6, 131 sq.; Amores 1, 7, 57 sq.; 2, 15, 11
sqq.; Medicamina formae 91 ; Artis amatoriae 1, 9. sq. ; 267 ; 3, 288; Re-
média amoris 233 sq.; Métamorphoses 1, 48 sq; 2, 398 sq. ; 411 sq., 600
sq. ; 6, 26 sq. ; 201 ; 7, 769 sq. ; 11. 180 sq. ; 13, 482; Fasti 1, 245 ; 2, 93,
20 103,209; 3,229, 399, 419; 4, 85; Tristia 1,2, 63; 1, 5, 15; 1,9, 31; 2, 77;
2,109 sqq; 2,279 sqq; 3,1, 63; 3,7,41 ; 3, 11,43; Ex Ponto libri 1, 8,35;
2,5,23; 2,8,11; 2,8,53; 4,9,39; 4,10, 39; 4, 10, 41 ; 4, 15, 41. 1[ Classen,
Thukydides [W. Jérusalem]. Éloges de cette 3° éd. du liv. 1, qui est au cou-
rant de la science et de toutes les critiques. 1^ Poppo et Stahl, Thucydidis
25 de bello Pelop. lib. octo [Id.]. Sera accueilli avec bonheur par tous ceux qui
s'occupent de Thucydide et qui trouveront dans cette édit. du liv. 6 beau-
coup de choses nouvelles. ^ J. Huemer, Hugonis Ambianensis sive Ribomon-
tensis opuscula [J. Wrobel]. Cette pub. des œuvres d'un poète de la basse
latinité, Hugo d'Amiens ou Ribemont, jette un jour nouveau sur le latin du
30 moyen âge et mérite des éloges. Ce sont 4 poèmes sur des sujets chrétiens.
^^ 12^ livr. Sur la 3« declamatio faussement attribuée à Quintilien [I.
Hilberg]. Au chap. 6, lire : « decipula » et non « disciplina ». 1 F. Schu-
bert, Eine neue Handschrift der Orphischen Argonautika [A. Schindler]. Kvi-
cala a trouvé dans un couvent près Prague, un manuscrit de mélan-
85 ges qui, entre autres poèmes épiques de la basse grécité, contenait les
« Orphei Argonautica »; S. en a faitlarecension qu'il publie aujourd'hui;
après une introduction et des détails paléographiques, il croit pouvoir le
faire remonter au 15" siècle ; il mérite des éloges. ^ A. Scheindler, Nonni
Panopolitani Paraphrasis S. Evangeîii Joanneî [G. Kinkel]. Édition de beau-
*o coup de valeur. ^\ K. Halm, Gicero's erste w. zweite philipische Rede [ I.Pram-
mer]. Qq. changements et améliorations dans cette 6« édition; qq. fautes
sont encore à corriger. ^ 0. Friedrich, Publilii Syri mimi sententiae [].
L'auteur suit en critique son bon plaisir; son commentaire, loin d'être
clair, est surchargé, il a cependant expliqué avec sagacité plusieurs sen-
45 tences, retrouvé les sources de qq.-unes, et recueilli avec soin les senten-
ces analogues d'auteurs grecs et latins. ^ G. C. Wittstein, Die Naturges-
chichtedes C. Plinius secundus [Id.]. Trad. allemande, faible à tous égards.
% H. KOECHLY, Akademische Vortraege und Reden []. Ce recueil contient
des dissertations sur César et les Gaulois, sur les rapports entre THippo-
50 lyte d'Euripide et la Phèdre de Racine, sur les mythes lunaires chez les
Grecs, sur l'Iliade, sur Démosthènes; on remarquera surtout les articles
sur l'Iliade, puis ceux sur Démosthènes, les autres sont plus faibles. 1
H. Brendicke, Genealogien saemtlicher griechischer Goetter und Heroen []. Ces
I
EGYETEMES PHILOLOGIAI KOEZLOENY. 187
tables généalogiques destinées aux élèves, feront plus de mal que de
bien. ^ Programmes. R. v. Braitenberg, Die historischen Aiispielungen in
den Tragoedien des Sophocles [A. Rzach]. Écrit avec clarté et avec connais-
sance du sujet, ce programme sur les allusions historiques contenues
dans les tragédies de Sophocle et les événements contemporains qui y &
sont mentionnés, sera lu avec fruit. A. K.
2) HONGRIE
Rédacteur général : Emil Thewrewk de Ponor.
Egyetemes Philologiai Koezloeny. 6e année. N° 1. Une épigramme de
l'Empereur Auguste [J. Beliczay]. Reproduction en fac-similé du ms. trouvé
par Hagen ; traduction de l'épigramme en hongrois, par Thewrewk. ^
Chants d'Anacréon [Thewrewk de Ponor]. Traduction hongroise d'Ana-
créon. 3, 5, 26 A, 26 B, 31, 7, 13, 29, 30, 33, 37, 43, 45; 21. ^ Petites is
traductions [Id.] Le canon de Volcatius Sedigitus (Gell. 15,24), Anth. Lat.
796 R., Attius, Sujet de l'Enéide (Anth. Lat.), épitaphe de Naevius (Gell.
l, 24] ; Ennius sur la divinité. Epigramme de Palladas (Anth. Pal. xi, 255),
épitaphe d'Ennius [Épigr. 1, Vahl.], chants militaires (Vopisc. Aurel., 6
et Suet. Jul. 49), Euenos fragm. 2 éd. Bergk., épitaphe de Plante {(Gell. I, 20
27), répilogue des Gaptivi de Plante, Anth. Lat. 30 R., Qu. Lutatius Catu-
lus (Cic. de Nat. Deor. I, 28, 79). Ennius Sat. 6, 7 Vahl., Simonid. 92,
Meleager 28, deux épigrammes de Lucilius (Anth. Pal. v, 257, xc, 264).
Pseudo-Theocr. 30.^ Jean Philoponus sur les diverses significations des
mots accentués d'une manière différente [Eug. Abel]. Un résumé de cet 25
article a paru avec la critique de Téd. d'EGENOLFF dans la Zeits. fur Oest,
Gymn. <voy. pi. h. p. 182, d4> Correction à l'Hist. Nat. de Pline [Id.] Réunion
des corrections éparses dans le commentaire critique qu'Abel a joint à
son édition des Lithica. Il faut lire 37, 10, 185 'Zamitampis' au lieu de
'Zmilampis'; 37, 10, 139 'antachates' au l. de 'aethachates' ou'auta-30
chates' ; 37, 59, 162 'Synechitim' au 1. de 'synnephitim'.
^^ N« 2. Le point de vue religieux d'Euripide [J. Kont]. Bunsen professe
ù tort que tout ce qui nous paraît sentiment religieux dans Euripide n'est
que rhétorique. Eur. au contraire a toujours persisté dans la foi de
Texistence d'un être supérieur à l'homme, et a seulement combattu l'an- 35
tTiropomorphisme du peuple, qui attribuait à la divinité tous les vices de
l'homme. T[Eug. Abel, Histoire de Troie. Budapest, 1881 [J. Kont]. Petit
traité, qui reproduit les résultats des plus nouvelles recherches. On y
trouve très peu de polémique. Abel expose contre E. Curtius, que
le mythe de la guerre de Troie est plus ancien que la colonisation 40
éolienne dans la Troade, et contre M. Mûller, que la présence des élé-
ments du mythe solaire ne suffit pas à prouver que la guerre de Troie
manque totalement de fond historique. Les arguments que Gladstone,
Schhemann et Brugsch-Bey ont produits pour rendre évidentes les rela-
tions de Troie avec l'Egypte, sont aussi réfutés, ainsi que l'opinion de 45
Schliemann, que la 6» (non la 7") des sept cités déterrées à Hissarlik était
la Troie d'Homère. Enfin Abel veut démontrer que les habitants de la 3«
cité de celles qui précédaient la colonisation éolienne n'était pas habitée
par des Ariens, mais par des Troyens échappés à la furie des Grecs. ^Des
nouveaux manuscrits de Janus Pannonius [AbelJ. Notice sur les mss. de so
cet auteur, qu'Abel n'a pas décrits dans ses « Analecta ad' historiam re-
nascentium in Hungaria Litterarum spectantia ». Collation des suivants :
cod. Mellicensis 275 (contenant « Matthiae Régis ad Antonium Constan-
188 1881. — AUTRICHE-HONGRIE.
tium poetam Italium responsio»); cod. Cracov. 1934 (cont. les épigr. «Pro
pace» et«adPhilippum Yibiuraproconvivio suo); cod. Universit. Budapes-
tinensis H 1475 (cont. Galeotti Marlii Narniensis ad Joannem Pannonium),
cnfin'un ms.de plusieurs épigrammes de JanusPann. copié à Padoue au com-
5 mencement du xvi° s. par le célèbre historien Szamoskoezy (conservé à Ma-
rosvasarkely). Ces mss. permettent de corriger plusieurs passages.
^^ N^ 3. Les Saturnalia [J. Kont]. Procédant de la théorie, que les rois
des peuples autocthones subjugués par les Romains furent dans l'ancienne
mythologie romaine adorés comme dieux souterrains, Ront croit que
10 Saturne, alors qu'il régnait sur le Latium, était un dieu souterrain de cette
nature. Aux Saturnalia, les esclaves, qu'on disait les descendants de Tan-
cienne population, étaient exempts de la domination de leurs maîtres,
on faisait cesser toute hostilité, parce que pour réconcilier les dieux on
devait être réconcilié soi-même; on se faisait présent l'un à l'autre de
15 cierges et de figures de cire, ce qui nous rappelle les Mânes et la Diva
Mania, à laquelle on sacrifiait aussi des figures de cire au lieu d'hommes.
Enfin aux Saturnaha les fils de lin, avec lesquels la statue de Saturne
était liée pendant toute l'année, étaient déliés, c'est-à-dire la liberté ren-
due quoique pour peu de temps au roi captif de Tancienne population
20 pour apaiser sa colère. ^ Variae Lectiones [Thewrewk de Ponor]. Dans
l'épigramme de Palladas (Anth. xi, 255), lire Mii>.(ûii i yÂ^c;. Il est dommage
qu'on ne sache pas, comment Antonius, qui traduit par 'simius idem',
avait lu ce passage.
^^ No 4. Alcée [G. Boros]. Caractère populaire de ce poète avec tra-
25 duction hongroise (en vers rimes) de ses fragments les plus importants.
^ Jean Hunfalyy, traduction hongroise des Caractères de Théophraste.
2'' éd. [E. Finaczy]. Bonne trad. faite d'après le texte peu épuré de Schnei-
der (1799).^ Guil. Pecz, Prosodie et métrique latine, pour l'usage privé et des
écoles, 1881 (en hongrois) [G. Pecz]. L'auteur a bien étudié les derniers tra-
30 vaux sur ce sujet, et il est à noter, qu'il établit les règles de prosodie
sur une base grammaticale, ce qui ne se trouve que dans la prosodie de
Stier en Allemagne, et dans celle de Bartal-Malmasi en Hongrie.
^^ N° 5. Les mots composés dans Homère, dont la première partie
est un verbe [Maur. Szilasi]. Étude qui se réfère sans cesse aux travaux
35 des philologues modernes. La classification actuelle des grammaires est
à blâmer surtout parce qu'elle confond la relation des deux membres dl!
composé avec la fonction syntactique du composé ; il faudra donc metttre
la suivante plus simple : i, mots composés déterminatifs; ii, objectifs. —
Des nouvelles explications de mots composés homériques on peut signa-
40 1er : j/evosiJCTiç = asvou? eîxo'î (èoi)tb; ê'xwv) ; l:r7rojj.a7,o; combattant contre dcs che-
vaux; àeaîcppwv qui s'éblouit soi-même, aîô&r.^evs-ryi; procréé par l'éther; àuxyi-
-yévviç procréé par la lumière, àxtassc soufflant au travers de la mer, àxtorpe-
©ée; soumis par la mer, àXnrXoa passant la mer à la nage, -yuvaijxavr,; sédui-
sant les femmes, rspocpoïnc marchant d'une manière morne. •[[ Le titre du
45 plus grand ouvrage de Tacite [Abel]. François Petrovich dans le Journal
de la Société des professeurs des écoles moyennes (1881, p. 438-449),
voulait prouver contre Nipperdey, que le titre des Annales n'était pas 'Ab
excessu divi Augusli', qui peut à peine être accepté comme sous-titre des
premiers six livres. Ses arguments sont les suivants: 1°. Dans le cod.Med.II
50 le titre ' ab exe. d. Aug.', manque et dans le cod. Med. I, il est écrit comme
partie du texte, pas comme titre. 2° L'analogie dans l'intitulation d'autres
œuvres historiques, dont Nipperdey s'est servi en faveur du titre ' Ab exe. d.
Aug.' est nulle, parce que Tite-Live a nommé son ouvrage 'Historiae' (pas
S
EGYETEMES PHILOLOGIAI KOEZLOENY. 189
'ab iirbe condita'), Hérodientaropiat (pas tt; [ASTà Mapicov [-iaaiXsia; taicfiai), Pline
'Historia' (pas 'a line Aufidii Bassi'). 3° Tacite lui-même nomme son his-
toire en trois endroits Annales. Abel au contraire prouve, que dans ces
trois passages le mot 'Annales' n'est pas le titre de l'œuvre et n'en
désigne que le plan; que dans le Med. II il n'y a point de titre et que 5
dans le Med. I, au moins à la fin du 3« livre, les mots « ab excessu divi
Augusti » sont écrits comme titre. Enfin Abel démontre, que les titres
'Ab urbe condita' 'tH; p^e-rà Màpx.ov (iaaiXci'a; loTOfîai' et 'a fine Aufidii Bassi'
sont les vrais titres et que Petrovich n'arrivait qu'au moyen de graves
erreurs à la conclusion que le Med. l ne fut pas apporté à Florence en lo
1508, mais bien en 1513.
^^N"'' 6 et 7. Peuple et pays des Pannoniens [H. Froehlicb]. Après avoir
prouvé que Strabon a pris ses notices sur les Pannoniens dans les com-
mentaires d'Auguste et la relation de quelques marchands romains, F.
donne la description hydrographique d'après Strabon, qui iv, 6, 10 suit les ib
commentaires d'Auguste, et vi, 5, 2 des sources plus anciennes, en parlant
du cours de la Savo. Ensuite il fixe le territoire des Pannoniens et de leurs
voisins, des Skordiskes et des Japodes, peuples de race celtique. Les
Grands Skordiskes, qui en 388 avaient pillé Rome et s'établirent après la
mort de Brennus à l'embouchure de la Save dans le Danube, occupaient 20
la rive gauche du Danube et la partie occidentale de la Serbie jusqu'au
delà de laDrina; les Petits Skordiskes habitaient à l'Ouest de la Morava
jusqu'au territoire des Triballes et des Myses. Les Japodes aux temps de
Strabon s'étendaient sur les côtes de la mer Adriatique, où ils s'étaient
fixés peu de temps avant le règne de Philippe de Macédoine, de Fiume 25
jusqu'à Zara Vecchia ou au Lago di Vrana, à l'Est jusqu'au Danube, et
probablement le Kerka (Titius) était leur frontière au Sud. Subjugué par
Auguste, ce peuple avait perdu son indépendance et même son nom déjà
au temps de Pline. Quant aux Pannoniens mêmes Strabon dit que la Save
limita leur territoire , mais F. prouve qu'ils s'établissaient encore au 30
delà de la Drau dans les terres nommées aujourd'hui comilats de
Somogy et de Baranya. A l'Ouest les montagnes qui s'étendent vers
le Sud, le long de la mer Adriatique, le Grand et le Petit Kapella, lePlicé-
vica, etc., les séparaient de la mer; leurs frontières s'étendaient paral-
lèlement à ces montagnes du Grand Kapella jusqu'au lac de Skutari. A 35
l'Est ils habitaient jusqu'au delà de la Drina, d'où l'on va en ligne droite
au lac Skutari. Le territoire ainsi décrit comprend (hors du vilajet deNovi-
bazar) la Bosnie, l'Herzégovine, le Monténégro et une partie du Nord de
l'Albanie jusqu'à la Drina. Aussi Froehlich a-t-il réussi à fixer l'emplace-
ment de qqs tribus des Pannoniens. Les Daesitiates habitaient autour de 40
Bosna Seraj, les Ditiones autour de Tusla, les Peirustes à l'Est du Skodra
sur les bords du Drilon (Drin), les Mazaioi dans les vallées de l'Unna,
Sanna et Verbasz jusqu'à la Narenta, les Brenkes dans l'Ouest de la Sla-
vonie de Daruvar jusqu'à Diakovar, et les Andizetes dans le Somogy et
dans la partie occidentale de Baranya. — Observations sur l'histoire des 4r>
Pannoniens avant l'occupation romaine. Peu après la guerre d'Alexandre
le Grand contre les Triballes ceux-ci furent vaincus par les Pannoniens
ai les Autiarates confédérés ; les Autiarates alors occupaient le territoire
des Triballes, et subjuguèrent qqs peuples illyriens et aussi les Panno-
niens, jusqu'à ce qu'ils furent chassés par les Skordiskes, dont les Pan- *o
noniens ne pouvaient secouer le joug avant que les Romains apparussent
sur la scène. ^[ Les traducteurs hongrois d'Homère [A.BarlalJ. Comparai-
son des traducteurs dont les traductions contiennent Hom. X, II. 1-52.
190 1881. — AUTRICHE-HONGRIE,
Ce sont Jean Molnar (1789), Nicolas Rêvai (181b), François Koelcsey (1816),
François Valyi-Nagy (1821), Galv. Hertelendy (1835), Etienne Szabo (18o0-
51 et 1853), Léopold Zombory (1854), Charles Szeremley (1857), Emile
Thewrewk de Ponor (1862) et Eugène Rakosy (1873). Bartal trouve que
s les trad. de Thewrewk et de Rakosy surpassent toutes les autres, et que
c'est surtout de Thewrewk qu'on pourrait attendre uneti^aduction rendant
les beautés de l'original aussi près que possible. ^ Traduction hon-
groise des Lithica d'Orphée [Michael Latkoczy]. Cette traduction est faite
d'après la meilleure édition, celle d'Abel. ^ Ernest Finaczy, La femme
10 grecque dans l'antiquité, l"^" part. La femme dans la période héroïque
(en hongrois) [E. Abel]. L'auteur veut prouver que la position sociale
de la femme n'était pas meilleure dans l'âge héroïque, comme le croient
plusieurs savants , que dans la période attique ; au contraire la
femme gagnait de plus en plus en estime jusqu'au 3» siècle av. J.-C.
15 Homère ne mentionne aucun droit de famille, il ne désapprouve pas
l'adultère du mari , et même des femmes nobles sont dans Homère
conduites en esclavage, ce qui n'arrivait pas qqs siècles après. Abel
réfute celte argumentation, constatant qu'Homère ne connaît aucun
droit codifié, que les exemples de l'adultère permis se sont passés
20 après plusieurs années de séparation des maris, et qu'en cas de paix on
n'approuvait point Tadultère du mari (Od. i, 433, II. ix, 448 sqq.) etentin,
que les femmes esclaves de l'âge héroïque n'avaient point un sort plus
misérable que celles des temps plus récents de l'hellénisme.
tl N° 8 et 9. Traduction en hongrois d'Anacréon, 20, 27 B, 27 C,
26 40, 50 [Emile Thewrewk]. ^Minerva à Rome [Kont]. Après avoir passé en
revue les diverses explications du nom de Minerva, Kont en donne une
nouvelle, selon laquellei Minerva serait une composition de man ( =
homme né de la terre, cf. *manes' et 'manu') et de 'arvum'. Remarques
sur la signification des différents cultes de Minerve à Rome. Le temple
80 de Minerve sur le mont Caelius ne fut pas fondé à l'occasion de la prise
de Falerii, comme le veut la tradition, mais beaucoup plus tôt : Varro (L.
L. 4, 8, 17) nous informe qu'il y avait un très ancien Minervium sur le
Caelius, et il est probable qu'en 390 un Minervium aurait été placé sur le
Campus Martius, pas sur le Caelius. Le nom de Minerve se trouvant aussi
85 dans les inscr. étrusques (Menerva, Menrfa) et le Caelius étant au temps
des rois domicile des Luceres, K. croit que la Minerva du mont Caelius
était la déesse des Luceres et qu'elle fut introduite à Rome de l'Étrurie.
— Le temple de Minerve au Capitole terminé par Tarquin le Superbe
avait été solennellement promis par Tarquin l'Ancien quand il marchait
40 contre les Sabins, du temps que les tribus des Ramnes Tities et Luceres
avaient uni leurs cultes jusqu'alors séparés. C'est pourquoi Jupiter Op-
timus Maxiraus, Juno et Minerva avaient un temple commun au Capitole,
Jupiter, comme le Dieu de la plus ancienne des trois tribus, celles des
Ramnes, y occupait la chambre moyenne, Juno était la déesse des Tities,
46 Minerva celle des Luceres. — ■ Puis la chambre de Minerva étant tournée
vers le Tibre, Kont croit que l'usage du 'clavis annalis' était à l'origine
une action symbolique faite pour éloigner l'ennemi qui venait de l'autre
rive du Tibre. — Le temple de Minerva sur l'Aventin, dont le site était
inconnu à Bekker, Kont le place près du temple de Diana (cf. Orose 5, 12).
60 La Minerva de ce mont est la môme que celle du Caelius (v. Festus, p.
333 M.). La Minerva de l'Aventin était la déesse tutélaire des poètes, des
acteurs, et des ouvriers, qui primitivement venaient de l'Étrurie. La fête
de cette déesse, les grandes et petites quinquatries (selon la bonne expli-
Il
EGYETEMES PttILOLOGIAI KOEZLOENY. 191
cation de Charisius tiré de : quinquare = lustrare) fut instituée pour
réconcilier la déesse, qui s'était montrée une fois irritée par qq. action des
Romains. Le dernier jour de cette fête, que Bekker croyait à tort consa-
cré à Mars, fut célébré sur le Palatin, probablement en souvenir de
rancienne Roma quadrata , dont la mémoire vivait encore longtemps
après chez le peuple; ici les Ramnes aussi prirent part à la fête de la
déesse des Luceres. ^ Aulus Persius es Sulpicia Satirài; forditotta Barna
Ignàcz [E. Abel]. Traduction hongr. très élégante et fidèle ; Tintroduc-
tion contient l'histoire de la satire des Romains et qqs observations sur
le stoïcisme. ^ Orphei Lithica. Accedit Damigeron de lapidibus, Rec. E. Abel. lo
[P.]. Enumération des nouveaux résultats de cette bonne édition. ^
(( Sophocles Élete. Irta Krausz Iakab » et « Soeroeg Lantosok. Irta Kemény
Hugo ))[E. Abel]. Deux dissertations qui ne contiennent rien de nouveau.
Celle de Krausz sur la vie de Sophocle est une compilation ornée de
nombreuses citations grecques, celle de Kemény sur les lyriques grecs i5
est faite d'après les travaux de Bernhardy, Hoeman, Hartung, etc. ^
Éneisz, hoeskoeltemény 12 ènekben. Irta Virgil. Latinbos... (L'Enéide, poème
héroïque. Traduit et accompagné de notes et explic.) par Joseph Marki.
Cette t" partie de la trad. de Marki (Aen. i-vi) mérite éloge à cause du
soin apporté à la versification, mais il est dommage qu'elle fourmille 20
d'expressions étranges. TfKELETi Vincze, ArOlympiai asatasokros (les fouil-
les d'Olympie). Bon résumé de l'histoire et des résultats des fouilles.
f f N° 10. Les Prologues d'Euripide [J. Kont]. Résumé et critique des
opinions qu'Aristophane, Aristote, Valckenaer, Lessing, Sulzer, Schlegel,
Hermann, Raumer et Firnhaber ont exprimées sur les prologues d'Eurip., 25
Kont en propose une nouvelle explication. Euripide, sans se soucier des
épisodes et des minuties moins importantes des mythes, a souvent réuni
plusieurs mythes et compris des trilogies entières d'Eschyle dans une
seule tragédie. C'est pourquoi ses prologues ne contiennent pas un
exposé des motifs et du sujet de la tragédie, mais exposent aux lecteurs 80
des choses qui se sont passées avant le commencement de la tragédie et
qui se passeront après, afin qu'ils voient comment tout cela fait une
pièce complète. En outre ces prologues servent à éveiller et augmenter
chez le spectateur la crainte et la pitié. Cette explication est selon Kont
apphcable à tous les prologues d'Euripide, le Rhesos et l' Iphigénie en as
Tauride seuls exceptés, qui en partie ou en entier nje sont pas des œuvres
d'Euripide. Ainsi la tragédie des Héraclides consiste en deux parties ;
dans Tune lolaûs, dans l'autre Alcmène est la figure principale, le prolo-
gue consolide l'union de ces deux parties. Dans l'Hécube aussi Polyxène
et Polydore sont le centre des deux parties de la tragédie, dont l'une 40
est presque indépendante de l'autre. Dans les Supplices, pièce faite d'a-
près une trilogie d'Eschyle, le prologue nous récite la 1" part de la tri-
logie. Si les Troades n'avaient pas de prologue, nous éprouverions
seulement du dégoût pour la conduite barbare des Grecs, pas de pitié
pour le désastre des vaincues, etc. 1 Discours prononcé le 9 octobre 1881 a
dans la séance de la Société Philologique de Budapest en mémoire de
Nie. Heinsius, mort le 7 ocl. 1681 [Finaczy]. Les dates biographiques de
ce discours sont prises de Joecher, et les renseignements sur les travaux
de Heinsius dans L. Millier et les préfaces aux éditions les plus récentes.
1 Le peuple et la langue des Albanais [B. Eroedij. La partie linguistique 50
de ce travail veut prouver, comme l'ont fait Halm, Camarda et Vassza
Effendi, que les Sek-Albanais sont les descendants des peuples illyrico-
macédoniques de Tantiqutté, les Tosk-Albanais ceux des peuples épiro-
192 1881. — BELGIQUE.
tiques, et que la plus grande partie de la langue albanaise est d'origine
pélasge. 1 Traduction hongroise d'Anacréon, 36 et 39 [E. Thewrewk de
Ponor]. E. Thewrewk.
BELGIQUE
Rédacteur général : Paul Thomas.
Annales de la Société archéologique de Namur. T. lo, !« livr. La
10 villa d'Anthée [Eug. Del Marmol]. (Suite, v. T. 14). Description avec
planches. La villa d'Anthée devait posséder, outre une somptueuse habi-
tation de maître, de vastes constructions destinées sans doute à différents
métiers et industries. Cet ensemble colistituait vraisemblablement un des
établissements les plus importants qui aient existé sur le territoire de la
15 Belgique actuelle. Les monnaies et autres objets trouvés ne dépassent
pas le 3« sièclH, ap. J.-C. ^^ 2e livr. Fouilles dans un cimetière romain, à
Hontoir [E. Del Marmol]. ^ Encore un mot sur la situation des Éburons
et des Aduatuques [Caumartin]. Combat l'opinion de De Vlaminck, qui
place les Aduatuques entre la Meuse et le Rhin, au sud et à Test des
20 Éburons.
Athenaeum belge (L'). 4« année (1881). 1" mars. Em. Hannot, Essai
sur la morale stoïcienne [P. T.]. Écrit avec chaleur et élégance, mais ce n'est
qu'une simple esquisse. L'auteur n'a pas assez puisé aux sources. 1^
1" avr. Ernst Sghulze, Skizzen hellenischer Dichtkunst [P. T.]. Ouvrage de
25 vulgarisation. ^^ 15 avr. Aristophanis Ecclesiazusae , éd. Blaydes [P. T.J.
Ne paraît pas tout à fait au courant; exécution inégale; trop de conjec-
tures. Mais Téd. est un helléniste de premier ordre, et son commentaire
abonde en renseignements précieux. ^ Publications historiques alle-
mandes. L. V. Ranke, Weltgeschichte, T. 1 [Paul Baillcu]. Quelques erreurs
30 de détail ; mais on ne peut qu'admirer la largeur et la profondeur des vues
générales, la finesse des portraits, l'art de la composition et le tact histo-
rique de l'auteur. Tj^ 1" mai. Gevaert, Histoire et théorie de la musique dans
l'antiquité, t. 2. [P. Thomas]. OEuvre qui fera époque. L'auteur possède ta
la fois « une science musicale étendue, un sens artistique et littéraire
35 exquis, une connaissance profonde des langues anciennes et de l'anti-
quité tout entière. » Analyse du volume. Livre III, Rhythmique et
métrique : on n'a rien écrit, en français, de plus satisfaisant sur la
matière. L. IV, Histoire de l'art pratique : la partie la plus neuve et la
plus originale de l'ouvrage; plusieurs découvertes importantes; critique
40 saine et grande pénétration; l'auteuf a su rattacher l'histoire de la
musique ancienne à Thistoire générale de la civilisation. Le style est à la
hauteur du sujet. ^^ l'"'jl. G. B. de Rossi, Fiante iconografiche e prospet-
tiche di Roma anteriori al secolo XVI [G. Lacour-Gayet]. Analyse de cette
remarquable publication.^^ 13 jl. A. J^ivier, Introduction historique au droit
45 romain, 2° éd. [E. v. d. R.j. Excellent manuel. ^^ 15 août. Publications
littéraires allemandes. Zmzow, Psyché und Eros [Ch.]. Z. prétend que le
mythe de Psyché est essentiellement grec, et que ce conte a pris nais-
sance à Milet. Trop de subtilité et trop de raisonnements conjecturaux.
T"^ 1" déc. J. Van den Gheyn, Origines Indo-Europèennes. Le berceau des
50 Aryas [Ch. Michel]. L'auteur incline à placer la patrie primitive des Ayras
en Bactriane. Dans l'état actuel de nos connaissances, une solution scien-
tifique de la question esi impossible. ^1[ 15 déc. E. Renan, Marc-AurèU
[E.]. L'auteur excelle dans l'analyse phychologique.
1
REVUE DE l'instruction PUBLIQUE. 193
Bulletins de TAcadémie royale des sciences, des lettres et des
beaux-arts de Belgique. 50<' année, 'A" série. (1881). T. 1, p. 339-357 et
p. 553-582. Des localités distinguées par le qualificatif" Vieux » (« Oud »)
et de leur ancienneté ; importance de cette remarque pour la carto-
graphie de la Gaule dans les temps antérieurs à la conquête de César 5
[Alph. Wauters]. « La plupart des cités gauloises ont été déplacées pendant
la domination romaine, et l'on doit souvent chercher leur premier empla-
cement aux lieux où l'on trouve encore aujourd'hui des localités portant
le même nom, mais accompagné du qualificatif 'Vieux' ». Preuves à
l'appui de cette assertion, dont l'exactitude a été contestée par Longnon. lo
Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie. 20" année
(1881), livr. 1-2. Épigraphie romaine de la Belgique [Schuermans]. Étude
sur un diplôme militaire romain trouvé à Flémalle (près de Liège).
Revue belge de Numismatique. 37" année. Sur un dépôt de
monnaies romaines découvert à Noorlschote [L. Galesloot]. i5
Revue de Belgique. 1881. 15 oct. Diomede Pantaleoni, Storia civile c
costituzionale di Roma, vol. I [P. Thomas]. Application systématique de la
méthode comparative à l'histoire romaine. Le rp. doit faire de nom-
breuses réserves. Les démonstrations manquent parfois de précision et
I
,■ Dreuses reserves. Les aemonsiraiions manquent pariois ûe précision et
■ de rigueur scientifique. A côté d'observations justes et intéressantes, il 20
va des assertions hasardées. L'auteur s'est montré trop avare de cita-
y a des assertions hasardées. L auteur s est montre trop
lions; il parait ignorer plusieurs travaux modernes importants. Beaucoup
de répétitions. Malgré ces défauts, l'ouvrage est instructif; l'auteur fait
preuve d'une grande indépendance de jugement.
Revue de l'instruction publique. T. 24, 1" livr. Les funérailles faites 25
au nom de l'État à Rome et dans les municipes. 2" art. <V. t. 23, 5* livr.)
[R. de Block]. Les funérailles officielles dans les municipes. Le « cen-
sorium funus » : critique des explications diverses qu'on a données de
cette expression; « censorium funus » n'est pas un terme officiel, mais
« une expression vague, servant à indiquer des funérailles officielles to
faites avec la plus grande solennité. » ^ Étude étymologique sur le mot
« fastigium ». 2* art. <V. t. 23, 5» livr.) [Grafé]. Les dérivés de la rac. « fa »
et de la rac. « stig. » ^ Ignaz Prammer, DerAgricola des Tacitus fur den Schul-
gebrauch erklaert [J. G.]. Édition soignée et utile, complétant et corrigeant
en certains points les travaux antérieurs. Observations de détail. 1[ 35
KUianus Latynsche Gedichten uitgegeven en met een levensbericht voorzien door
Max RoosES [L. R.]. Quelques détails nouveaux sur la vie et les œuvres
du célèbre lexicographe. Les vers de Kiliaen, d'ailleurs assez médiocres,
ne sont pas dépourvus d'agrément. ^[If 2^ livr. P. W^illems, Notice sur J. H.
Bormans [L. R.]. Bon travail. fH 3« livr. Sur Aulu-Gelle, m, 16, 11 [P. T.]. 40
Lire « quasi numen » au lieu de « quasi nomen. » ^ Étude étymologique
sur le mot « fastigium ». 3° art. [Grafé]. Les dérivés de la rac. « stig »,
« vestibulura » et « vestigium ». L'auteur combat l'étymologie « fas(ti)-
tigium » et « ves(ti)-tigium proposée par Gourtoy, parce que l'i est
long dans « tig», qui ne peut venir par conséquent de la rac. « tàg ». 45
^ Fragmenta philosophorum Graecorum, collegit Mullacil Vol. III [Adh.
Motte]. Analyse des études consacrées parMullach aux philosophes dont
il a réuni les fragments. % L. Havet, De Saturnio Latinorum versu [D. De
Moor]. Cet ouvrage se distingue par la sûreté de la méthode et l'exac-
titude rigoureuse du raisonnement. Le rp. n'admet pas l'existence d'un 60
distique saturnien. Il nie que l'ictus puisse allonger à la fin des mots une
syllabe brève et permette à celle-ci de remplir un pied : les syllabes
mesurées comme longues étaient réellement prononcées comme des
R. DE PHiLOL. : Juillet 1882. — Revue des Hevuei de 1881. VI. — 13
194 1881. — BELGIQUE.
longues dans le langage ordinaire, et les syllabes mesurées comme
brèves étaient prononcées comme des brèves; discussion des passages
controversés. Il n'y a pas dans les vers saturniens d'exemples d'hiatus
qui soient positivement attestés (en dehors des licences qui se rencon-
5 trent également chez les auteurs classiques). Les pages où H. s'occupe
de la prosodie semblent être la partie la plus faible de l'ouvrage. Les pre-
miers poètes de Rome n'observaient pas la règle de la position; ainsi
s'expliquent les quantités : « simïllumae », « bibëndum », « Prosër-
pina», etc. En résumé, « l'auteur a réuni avec un rare talent les matériaux
10 nécessaires àTétude du vers saturnien. Mais la question même a fait peu
de progrès, et certains résultats, acquis aujourd'hui par la grammaire
historique, méritaient d'être pris en plus sérieuse considération. » ^^
4Mivr.SurTérence,Phorra. ,888 [P. Thomas]. Lire «Nam idem hoc argentum,
ita ut datumst mi, ingraliis | Ei datum erit. » % Sur Aulu-Gelle, m, 16, H
16 [L. Havet]. <Cf. 3" livr.) Il faut conserver « quasi nomen ». (« nomen » =
« nom propre »). m 5« livr. L'idée du destin dans Pindare [R. de Block].
Le Destin fixe tous les événements de la vie humaine. Il est antérieur et
supérieur aux dieux, qui sont soumis à ses lois aussi bien que les mor-
tels. Seulement, Pindare a essayé de concilier ce principe avec la puis-
20 sance et la majesté divines en faisant des dieux les exécuteurs volon-
taires des arrêts du Destin. ^ Conjectures sur Sulpicia [P. Thomas]. Lire
V. 14 « mortalibus » au lieu de « morientibus » ; v. 35 « miscel adulter »
au lieu de « inférât inter » ; v. 40 « foret mens » au lieu de « foret magis ».
^ Note sur un passage d'Euripide (Hippolyte, v. 736) [L. R.]. Le mot
25 'A^ptvivâî est interpolé, parce que l'Éridan n'a été identifié avec le Pô
qu'après le y"» siècle. « Gomment aussi les femmes du chœur pourraient-
elles se croire aux limites du monde sur les rives du Pô? » R. propose
Bops'ao au lieu de 'A^pivivâ; ^ L. CONSTANS,De sermone Sallustiano [P. Thomas].
Ouvrage utile, mais qui laisse à désirer sous le rapport de l'ordre et de
30 la méthode. La partie relative aux particularités du style de Salluste est
insuffisante. % Âusgewaehlte Komoedîen des P. Terentius Afer, erklaert von
G. DziATZKO, II : Adelphoe [P. Thomas]. Bonne édition. Examen de
quelques passages; critiques de détail. ^ J. J. Hartman, De Hermocopi-
darummysteriorumqueprofanatorum judiciis [P. Thomas]. La mutilation des
85 Hermès était un coup monté par le parti oligarchique; les démagogues
n'ont fait que continuer l'œuvre commencée par les oligarques (c.-à-d. la
chute d'Alcibiade). A l'appui de cette thèse, H. tire un argument du mot
ÛTroXa(ji.€àvovT£{ (Th. VI, 28). Le rp. ne croit pas que la mutilation des
Hermès ait été un acte prémédité. ^ 6° livr. Le latin et l'esprit d'analyse
40 [J. Delbœuf]. Réflexions sur la manière d'enseigner les éléments du latin.
^ FusTEL DE GOULANGES, Étude sur la propriété à Sparte [Adh. Motte].
Remarquable ouvrage, dont les conclusions générales paraissent inatta-
quables. Pour la critique des sources, l'auteur a eu tort de s'en tenir à la
classification de Grote. Il révoque en doute l'égalité primitive des lots de
45 terre : mais Schoemann a réfuté l'argument tiré par Grote du silence
d'Hérodote, de Thucydide et de Xénophon; quant à Aristote, Gilbert sou-
tient, non sans vraisemblance, qu'il a parlé dans ses noXiretai de l'égalité
des propriétés territoriales à Sparte; enfin Gurt Wachsmuth a démontré,
par un examen approfondi de Polybe, yi, 45-46, que cette égalité était
50 m&ntionnée par Éphore. Objections et rectifications relatives à certains
points accessoires. P. Thomas.
p.
NORDISK TIDSKRIPT FOR FILOLOGI. 1S5
DANEMARK
Rédacteur général : Johan Ludvig Heiberg.
Aarsberetninger og Meddelelser fra det store kongelige Biblio- 5
thek. T. III, 5« livr. Les manuscrits à enluminures de la grande Biblio-
thèque royale [Chr. Bruun]. Suite. Un Virgile du quatorzième siècle, un
Valère Maxime de l'an 1383; quelques bibles latines. ^^ 6" livr. Liste de^
manuscrits qui ont été prêtés en dehors de la bibliothèque. ^ Les ma-
nuscrits à enluminures, etc. Suite. Quelques bréviaires. lo
Nordlsk Tidskrift for Filologi. Nouv. série, t. V, 2® livr. Les dieux et
les hommes chez Homère [Jul. Lange]. Le rôle que jouent les dieux dans
l'Iliade et l'Odyssée appartient au poète qui a conçu la totalité de ces
poèmes comme nous les avons, et n'existait point ou était beaucoup plus
restreint dans les chants populaires, dont Homère a formé ses épopées. i6
Ainsi Athènè ne figure guère dans les aventures racontées par Ulysse,
]. 9-12 (c. 13, 314 sq.), qui ont conservé le caractère de fables popu-
laires; dans la faveur d'Athènè comme dans la haine de Poséidon, si im-
portantes pour le développement des événements dans le reste de l'Odys-
sée, il faut donc voir une invention du poète, par laquelle il a voulu 20
exprimer ses opinions religieuses, ses réflexions sur les rapports des
dieux avec les hommes, et encadrer les chants originaux. De môme dans
l'Odyssée c'est Athènè qui fait voyager Télémaque et qui change Ulysse
en mendiant, tandis que primitivement Télémaque a sans doute conçu ,
lui-même le projet d'un voyage si naturel, et Ulysse est retourné en réa- 25
lité mendiant. En général, Athènè est un moyen très efficace de la com-
position de l'Odyssée. Par ci par là Homère a gâté la situation par cette
introduction des dieux, comme dans le commencement du 18« livre de
l'Iliade. 1[ In Lucianum (en latin) [M. C. Gertzj.Necyomant. chap. i, il faut
omettre èp.u.£Tpwç avec <i>; chap. 2 vers la fin, lire vi/.cucjaç Ttap' aùrxv (c.-à-d. so
TTiv TTcpstav) au lieu de ïi>c. ':rap' aÙTût;; chap. 4 Omettre etvyi 'mX entre àper-^; et TÔv
î^pwTa; chap. 8 vers la fin il faut lire xal irepiexôwv r.ptaÊ ^a^i et puis omettre
xal irepuxôwv; ibid. peut-être w; Tàxou; eïx.ov. •(] Emendatiunculac [Chr. Caval-
lin]. Hymn. Homer. 1, 142 lire vYja; au lieu devr.aou;. Tyrtée, xi, 17 éd. Bergk
il faut lire ^aVxôév, au lieu de WCetv. Platon République 3, 402 lire : ^sov au as
lieu de ^sct. ibid. i, 337 e, omettre H-a avec Bremi. Xénophon Helléniques
II, 3, 19 omettre ei/;. Platon République 5, 459 b, omettre eîvai. Phédon
103 c, lire xairoi eux àvroi-yw, au lieu de xal TcicûTo Ti liytù. ^ Correctiou [J. N.
Madvig]. Cicéron or. pro Caecina 104, lire 'amplissimis et vetere nomine
negotiis', et non : amplissimis vetere nomine neg. T11[ S" livr. Sur la con- 40
fusion de l'ablatif et du génitif en grec (art. en suédois) [K. Ahlén]. L'au-
teur donne pour la langue homérique de nombreux exemples du génitif-
ablatif reconstruit par Delbrûck, en vue de démontrer que la signification
du génitif-ablatif est presque partout si près de celle du génitif ordinaire
qu'on ne peut guère les distinguer. T[ Ambulare-amulare [V. ThomsenJ. La 45
forme amulare, qu'on doit supposer pour venir de 'ambulare'à 'aller' se
trouve peut-être dans un vers de Florus chez Spartien, Hadr. chap. 16 :
*ambulare per Britannos'. Cp. aussi ammulanlibus chez Hùbner : Inscr.
Brit. Christ, n. 94. ^ La fable d'Ulysse et Polyphème [Kr. Nyrop]. Déjà en
1837, W. Grimm a rapproché de la fable homérique connue onze contes 60
populaires d'une origine très différente. L'auteur y ajoute encore une
vingtaine, dont un, d'Islande (Mariu Saga, p. C. R. Unger. Christiania
1871. nr. 217}> doit être compté parmi les preuves du fait qu'il existait au
196 1881. — DANEMARK.
moyen âge, outre Dictys, aussi d'autres émanations de l'Odyssée. Collec-
tion d'un grand nombre de contes populaires, où on retrouve quelques
parallèles du récit homérique sur le nom outi; pris par Ulysse pour
l'aire illusion au Cyclope. ^ Deux conjectures sur Plante [M. C. Gerlz].
5 Miles glorios. 399 éd. Ritschl lire 'vicissim' au lieu de *ub^ssel' (ainsi B,
ubiubist Bothe). Ibid. 1025 ss. lire 'quo pacto hoc liium accedi | velis, id
refero ad le consilium (quo pacto hoccilium accepi | velis ut fero ad te
.consilium B.).
Oversigt over det kongelige danske Videnskabernes Selskabs
10 Forhandlinger. 1881. Inscriptions grecques d'01bia[J. L. Ussing]. Ussing
publie l'inscription suivante trouvée à Olbia (Russie méridionale) et co-
piée par le professeur Th. Lange de Moskva : 'Ettï àpx.dvTtov twv irepl 'o^L^dix-
xov Euf/iai I ^tcu wvivô; navr([j.ou S'w^exàTip lè'o^ev rfi ^ouXii j xal tw S'^iao [....] Kap^o'a^ov
'ArrâXcu àv^pa xa|Xw; tTrifie^r.îcdTa toï; tyî; iroXeiretaç i.'x^£|<Ji x,xi î^mXwaavTa {itov àXoi-
15 ^opyiTOv èS'oxt|[xaaêv aÙTOù x -Jîsîpa tcù; xottou;* cv re -^àp Taï; j y.oivaî; x^iioLiç aù^aiperw;
XeiToup-^wv àv£|7;t^"iÔTTnT0v ivovov £ÎaéçpÊ[p6] xai cp^avtov rà; è|-Ji:iTa-^à; icâor.c /.eipoTovia;
ôXo/tXYipiav £7r£|^Et)cvuT0* rpoaipc'aEco; uiv cuv xv TOiaÛTYi;* i[l] \ ^i izoti xaX to irpo^ufxov
aÙTOÙ X irarpl; Û7vo{i.v/i | a£i ouvc"/,£aT£pov ÈTreonâTO, [7.£ijAc6{jt.ivc[;] | twv àpiara TîoXeiTiuo-
(xÉvwv TÔv ^îov UTTo'^ei'YW.a T[ot;] | vÉciç £-j'£V£to tx; twv JcaXtôv c{>.c.idTT,TG;, £v T£ Taï; I âp^aîç
20 TTKjTw; >tal TrovHcw; ÙTr/ipertôv, xat àoxvtb; rà £7î[i]|Taa(jo|ji.£va >c*Top^oOj<.£vo; èv Taï; lîpô;
Tcù; •Y£tT[vt] wvTaç ^aoiXta; irpsuPiîaiç, wv [eJî; ttiv àjcpeîpEiav | tx; ÉpjJLYivEÎai; OTtvcxwpEÎ 6
Xci-yo;* cù p.r!v virT[o]v | £:;£'.pâ^£To èv Taï; Tcpô; Iva l'xaaTOv OnavTinla£<ji, àXXà xixeï
TsXêiw; £Tt£"jeivwaxeTO à|vrip' çiXavOpwTrta p.èv àTra-j'djji.Evc; Ttù; ^£|v&u; xal xP^^otoï;
vi^eot cptXo^£vâ)v au"Y'jsvtxc[v] | -nràôo; £7:£S'£(xv'jt&, toXeitwv ^£ eÏ ti; aùxw | ouv£M.ti^£v r,
2J> /.arà ouvaXXa'Y'îi; àcpopfAYiv y5 xaJTa cuj^.PiûaEw; auv/i^tiav, cuS'è Xd"^o; x<^px|<i*i 5'ûvaTai tyiv
£Î; aÙTÔv EÛvo'.av àXXà xal TtÉpa twv[...] -^vi; ÈaapTuprôyi toù; û-rvEp cpiXîa; xiv^ûvou; | (xÉxpi
2cPaaTwv (ju{j!.u.axîa Trapa^oXEUoâjJievo;. [ SC 5 S'y! ètîI toûtoi; x t6 Tîarpt; •/a-U'^laç tvsvxajaa
TT.v ett' aÙTÔ» oujAcpopàv xal tyiv (i.£raXXa-yT,v tcO ^lou | PapuvojxÉvri £<}^r,cp(aaTO Èiraîvoiç xal
Taï; 7Tp£7rGtj|oat; !|i.apTuptai; Trapr.-YCpxffai tô ètt' auTw oup.7;To>|{i.a, tva xal teOvo); ■:^ irapà
80 Tcï; î^wciv £vT£'.[j-oç, 'JT[£]|(pavw6Yivat ^Ê aÙTÔv [xp'J'^H' «J^ï'^âvw, to'v te xxpuxa | àva-yopEÙaai]
£7vl Tx; È[x]xû[Ji.i^fi;, GTi 6 ^"fî|[^.&; orE'fav&ï KapJ^daî^ov 'AttocXou î^xoavTa xajXô); xal ^yiiam^s-
Xw;, àvaTsôrvat ^è to <J;Yicpi<j|p.a èv èTrtarjAw totto), ïva oi àva"^8ivwffx&vT[i;] [ TrpGTfOîniv
£X«CTiv eÎ; to {7.e'.[ji.£Ï<j6ai ^îcv | È7;atvoûjX£vov. Zwpîjavo; NEixxpâTOU tô Wr,\(fiau.ci. àvÉOTïiJe
Kap!;oâ?;w 'AttocXcu p.vT,u.-/i; | x^P^^. L'inscription est très bien conservée; il ne
35 manque que parfois une ou deux lettres à la lin des lignes. Mais le lapi-
cide a fait des fautes assez nombreuses; il a plusieurs fois omis des
lettres, il a écrit 1. 30 p.E-^âXr.v au lieu de [AETaxXa-^Kiv, et il a sauté des lignes
entières (1. 3 avant ou après Kap^da?;ov; 1. 27 après twv; 1. 33 ; cp. C. I. G. Nr.
2061 1. 12-14). On peut dater l'inscr. du 2" siècle après J.-C. Elle est pos-
40 sédée aujourd'hui par Surulschan à Kischenev. L'art, contient une tra-
duction danoise, des notes et trois fragm. d'inscriptions d'Olbia, dont
l'une se trouve sur la même pierre que la précédente :
... Eufr,(iîP'.ûv AnjAYiTpiou Ait BamXEÏ
... IvEXEv xal £ijvota; t«; eî; aÙTo'v.
45 Cp. Dion Ghrysostome, orat. 36, p. 81 R. — Voici les deux autres :
1 . ^£0
«i; TO lepov Tû
ttJo'Xew;
STTspwTa TÔv x6pi[c
.. Tiav TuotTÎaavTïç
... ; x*X£7r«v
2. £^oç eî;
Xpîwv |JM(j3(«)0...
.. a ^â>v xal xoivco...
.. i TtàvTa T«ÛT[a
^ia]<p«pdvTw; |At....
... V71 ^t TTi "^
o^ou.
J, L. Heiberg.
AMERICAN JOUENAL OF PHILOLOGY. 197
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
Rédacteur général : Milton W. Humphreys.
American Journal of Philology. T. II, 5« livr. Verrius Flaccus
(2« art.) [Henry Nettleship]. Histoire du *Dc verborum significatu' jus-
qu'à la fin du v° siècle. De l'identité de plusieurs citations, et d'autres
particularités, l'auteur conclut que les écrivains suivants se sont servis,
les uns directement, les autres indirectement, du traité dont il s'agit : lo
Quintilien, Pline l'Ancien, Velius Longus (qui s'est peut-être servi du
'De Orthographia '), Aulu-Gelle, Nonius (qui ne s'est pas servi d'Aulu-
Gelle, comme on l'a prétendu), Julius Romanus, Lutatius Placidus (dont
les gloses ne sont pas restreintes à Plante, comme on le prétend).
Macrobe recueillit de Verrius quelques-unes de ses notes sur Virgile, ce is
qui nous fait conclure que Verrius était un des premiers érudils qui aient
contribué en qq. chose à l'interprétation de Virgile. Méthode que l'on doit
suivre dans l'élucidation de cette question. ^ Sur l'enclitique 'ne' dans
le vieux latin [Minton Warren]. Il y a deux mots de la forme *ne' tout
distincts l'un de Tautre, par l'origine et par la signification. W. discute plu- 20
sieurs passages de Plante et de Térence, où (suivant les mss.) hicine,
egone, tune, tun, ten, men, tibine, etc., ne sont pas interrogatifs; et
montre que les grammairiens latins reconnaissaient un 'ne' avec un sens
affirmatif. (Priscien, éd. Keil, II, p. 101). Se servant des glossaires qui se
trouvent à la Bibl. Nat. de Paris et dans les biblioth. de Berne et de w
St-Gall, il cite un grand nombre de définitions des mots tels que 'egone,
hocine' dans lesquelles on explique 'ne' par 'ergo' ou *vero'. Où Plante
dit ' mihine ' ? — ' libine ' (en réponse), Térence dit * mihine '? — 'Tibi vero ',
Quand 'tune' répond à 'mihine?' la réponse a un caractère ironique ou
imitatif et le 'ne' même dans la question 'mihine?' n'est pas néces- so
sairement interrogatif. On employait 'nempe' de la même manière
(Plaut. Aul. 270). Ce 'ne' se dérive du radical pronominal 'na' d'où vient
aussi nam, -nam, ne (affirmatif), num, -num, nunc ; et de la forme
secondaire 'ni' vient 'nem' dans nempe. Le 'ne' dont il s'agit est 'nem'
après la perte de m. Une glose de Festus (MûUer p. 1.62) et une de Paulus 35
(p. 163) citent' nemut'. 'Nempe' se trouve sous la lorme 'nëpe' dans
Trin. (mss. B G D). Quant à la perte de m dans tunem (tune, tum) cf.
nœnum,nœnu, non. 'Utine'est 'nemut' renversé. 'Enim' ne se dérive pas
de 'nam', mais de 'nem' ou plutôt de'nim' (l'autre forme de l'ace). Cf.
quidem = equidem. Plaut. Merc. 767, au lieu du 'ni metuis ' des mss. lire 4o
*nim' ou retenir 'ni = nim'; 'enim' n'est pas nécessaire. La force de
'ne' est donc la même, à peu près, que celle de 'enim' chez Plante, où il
n'exprime jamais une conclusion. L'auteur se propose de discuter 'ne'
interrogatif plus tard. ^ Delbrueck, Die Grundlagen der griechischen Syntax
[B. L. G.]. Critique minutieuse des 3 premiers chapitres. Le rp. loue en 45
général l'œuvre, bien qu'elle ne soit pas si bonne qu'il s'y attendait. Il
diffère de l'auteur sur plusieurs questions spéciales, et pense que le titre
aurait dû être ' Eroerterungen' au lieu de ' Grundlagen'. (Il est impos-
sible de résumer cet art. approfondi). ^ L. K. Enthoven, De lone fabula
Euripidea questiones selectae [C. D. M.]. Courte analyse : critique assez 50
favorable. ^ T. T. Timayenis, A History of Greece from the earliest Times to
the présent [C. D. Morris]. Ouvrage non sans mérite, mais trop prétentieux
et contenant des erreurs frappantes. 1 Pratt and Leaf, The Story of
198 1881. -— ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
Achilles from Homer's lliad [B. L. G.]. Œluvre manquée, qui dénoie l'igno-
rance des principes élémentaires. ^ Comptes rendus : Rhein. Muséum
t. 35, 2 [Wheeler]. Philologus t. 39, i [Price]. Neue Jahrbuecher fuer Phil.
i880, 1-4 [Seymour]. % Liste de publications récentes.
5 11 6« livr. Varia[M. W. Humphreys]. l. La similitude entre Aristoph.
Acharn. 790 et Soph. Antig. 313 ne prouve pas que le premier passage
soit une parodie du dernier; il n'est qu'une icaparpa-yw^îa. Des vers d'une
forme très similaire se trouvent souvent dans les tragiques. Cf. Eur.
Iph. T. 497, 800; Herc. Fur. 843; Phoen. 156. — 2. Courte discussion du
w fragm. d'Euripide dans Chorikios. Apol. Mim. vu, 4. Au v. 3 lire o'^^îw; avec
synérèse. — 3. Discussion de qqs vers d'Euripide qui semblent ne pas
avoir de césure. On peut produire la césure en lisant wXévaio' dans Bacch.
1125 et xd-^x.a'a' dans le nouveau frag. de Blass, si l'on accepte ces vers
comme purs. Discussion de l'admissibilité d'une telle élision. Mais il est
15 possible que ces vers soient gâtés. La comparaison de Bacch. 1125 avec
Ov. Met. m, 708-731 indique wxévaioi ^e^iàv pour la vraie leçon. Dans l'autre
exemple H. propose x6-^y^a.ia\.Tii^o^-:iç cpovov.(sc. Eiç aÙTc6;). 1 Note [A. D. SavageJ.
Sur une statue cyprienne, retrouvée par Cesnola, portant l'inscr. ZwtXw;
roX-^ioç èwoiei. Elle est de l'époque romaine. 1 C. J. Smith, A Studi/ of Plu-
20 tarch's Life of Artaxerxes [C. D. MorrisJ. Critique pour la plupart favo-
rable, bien que le rp. ne partage pas certaines vues de l'auteur. 1
H. Hannsen, De arte metrica Commodiani [M. W. H.]. Essai consciencieux,
mais peu réussi, de faire Tordre dans le chaos. 1 Comptes rendus :
Mnemosyne t. 8, 3, 4; 9, 1 [Morris]; Hermès 1880,4 [Sihler]; Miscellen —
35 [Savage]; Neue Jahrbuecher fuer Phil. 1880, 5 -8 [D'Ooge]. 1 Liste de publi-
cations récentes.
11 7® livr. Notes sur Placidus [H. Nettleship]. Une vingtaine de con-
jectures. 1 Sur Tarticulation [W. D. jWhitney]. Cet article ne se rapporte
pas spécialement aux langues classiques, mais l'auteur y discute des mots
«6 relatifs à Tarticulation, tels que [â'vapôpo;, ^lapôpow, articulo, etc. 1 Varia
[Thomas Davidson]. 1 Soph. Oed. R. 329 lire rdS' à; àve(7ra). V. 37, jcal Taùra
^yifAwv. V. 227, y-cù [JI.ÏÎ cpcêsïaÔai. V. 478-9, iTSTpa; ojtw; raùpo; (?), et danS la
Strophe iro'^a; (?) — 2. Pausan. 5, 2, 8, le groupe de statues ne représen-
tait pas la naissance d'Aphrodite, mais les noces de Zeus et Hèra. Il n'y a
S5 qu'une lettre à changer; lire : a-^rh au lieu de aùiôv dans irapà ^'aùtôv xôpiç.
L'auteur a discuté ce sujet au long dans l'American Art Review. — 3.
Herod. vm, 64 : critique de la traduction de Rawlinson. Eûxou.ai (avec
àpàoixai) a souvent, sinon toujours, le sens de 'vouer'. 1 J. R. S. Sterrett,
Qua in re Hymni Homerici majores inter se différant antiquitate vel Homeritate
Ao investigavit [L. R. P.]. Courte mention, en général très favorable. 1
Comptes rendus: Mnemosyne ix, 2 [Morris]; Revue de Philologie iy, 3 4
[Humphreys]. Signale une erreur profonde de H. van Herwerden, qui pro-
pose, dans Soph. Philoct. 567, o6 t' au lieu de to t. Cf. Soph. Aj. 856, 859-
861, et même Philoct. 986. Les exemples de cet emploi d«? l'article
45 abondent. 1 Liste de publications récentes.
118^ livr. Sur les fragments de Sophocle [R. Ellis]. Remarques sur les
ouvrages de Cobet, de Campbell, de Nauck, de Madvig, et d'autres. Dis-
cussion de 30 fragments de Sophocle, et des fragm. d'Euripide qui
suivent : 167, lire TsxvoaTropeTv; 1008, lire et"'; et du frag. 1 de Critias : v. 11,
50 lire xaùxa après l^rpaairov; V. 19, lire Totaùra au licu de TE TaùTc. 1 Renseigne-
ments de Virgile relatifs au labourage, au repos en jachère, et à l'alter-
nance de culture : Georg.ï, 43-83 [C. L. Smith]. L Le labourage. Discus-
sion de vues diverses relatives aux vv. 47-49. Les écrivains anciens
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 199
n'étaient pas sûrs du sens de ces vers. Cf. Plin. N. H. 18, 20, i81. L'auteur
maintient que Virgile savait que ses renseignements ne s'accordaient pas
avec l'usage habituel. Il voulait enseigner que l'on devait labourer quatre
fois, 1** au commencement du printemps, 2° en avril, 3° en été, 4'* en
automne immédiatement avant l'ensemencement. — 2. L'alternance, etc. «
(vv. 71-83). Discute les vues de plusieurs auteurs et la question de savoir
si le lin, l'avoine et le pavot sont mentionnés comme des moissons
intermédiaires ou principales. — Conclusion : 1. Dans v. 71 Virgile avait
présent à la pensée l'usage habituel de semer tous les deux ans alterna-
tivement, mais n'avait pas l'intention d'exclure les autres méthodes selon lo
lesquelles on semait tous les trois ans, ou moins souvent encore.
2. Dans vv. 73-76 la 'seges' intermédiaire du système de deux ans doit
occuper le sol durant l'hiver après la moisson, et quel que soit le sys-
tème, elle doit l'occuper pendant le temps où on ne laboure pas. 3. Les
vers 77 sqq. expliquent pourquoi il faut du repos pour le sol, et Virgile i5
mentionne le Hn, etc., comme des exemples de moissons qui épuisent la
terre. Finalement l'auteur propose de disposer les vers du passage
comme il suit: 71-76, 82, 83, 77-81, 84. Il défend la position éloignée de
la clause *urit enim' etc., et aussi la proximité des terminaisons simi-
laires des vv. 81 et 84, que la disposition proposée met ensemble. % Sur 20
irpiv dans les orateurs attiques [B. L. Gildersleeve]. Après quelques
remarques générales concernant les ouvrages d'autres érudits sur irptv,
l'auteur discute la conception grecque de ce mot. npiv est, en quelque
sorte, un négatif (Tvplv èxôsïv ma; 'A^atûv = ouTTw èxôo'vTwv 'Axaiôiv), et par cette
raison l'aoriste, qui dans la règle accompagne le négatif, se trouve avec 25
irptv, s'il n'y a pas de besoin spécial du présent (pour exprimer l'effort, etc.)
ou du parfait (pour exp. l'état). On n'employait pas le subjonctif ou l'op-
tatif après une clause positive. Il faut corriger la seule exception
(subjonct.) L'indicatif ne se trouve pas avec -jrptv à moins qu'il ne signifie
'until' ('jusqu'à ce que'), et dans ce cas le négatif naturellement précède. 30
Remarques sur l'origine de ivpîv avec l'infinitif : Une préposition avec
l'infinitif était inconnue à l'époque d'Homère, qui emploie néanmoins irpiv
avec l'infin. tout librement. Critique des vues de plusieurs érudits. Exposé
de l'usage des orateurs, avec beaucoup d'exemples tirés d'autres écri-
vains. I. npîv avec Tinfin. Usage habituel d'Homère. Dans les auteurs 85
attiques plus fréquent après une clause positive, et «nécessaire » quand
l'action ne s'accomplit pas. A. Aoriste. 1. Après une clause positive. Grand
nombre d'exemples. 2. Après un nég. Exemples rares après Homère;
18 dans les orateurs, b. Présent. Dénote la continuation ou l'effort;
14 exemples dans les or. c. Parfait. Rare ; 5 ex. dans les or. 11. np(v avec 40
le verbe fini. a. Indic. Homère ne l'emploie que dans la phrase -npiv y ore
[H). 1. Aor. (a) Après un nég. (a) Un fait passé : 20 ex. dans les or. (P) Une
condition non réelle : 2 ex. (b) Après des clauses positives : 1 ex. dans
les or. (Aeschin. 1, 64). 2. Imparfait. Rare: 3 ou 4 exemples dans les
orateurs, b. Subjonctif. Après un nég. Idée conditionnelle : où n^U= £wç, 45
h [i.ri. 1. Aor. 25 ex. dans les or., presque toujours avec av. 2. Présent.
Rare, 3 exemples dans les orateurs, c. Optatif. 1. Opt. z= Subj. après un
temps historique. 2. Par assimilation : 2 ex. dans les or. d. Optatif avec àv.
Rare et douteux. Quelques remarques générales. ^ Friedrich Metzger,
Vindar's Siegeslieder [B. L. G.]. Courte exposition et critique de la méthode 50
de l'auteur, et de ladécouverte qu'il croit avoir faite d'un artifice mnémo-
nique dans les poèmes. Le rp. tourne en ridicule l'application excessive
du vo{i.o; terpandrien. Cependant l'ouvrage n'est pas sans mérite. Tf Gustav
200 1881. r— ÉTATS-UNIS DE l'aMÉRIQUE DU NORD.
Meyer, Griechische Grammatik [M. Bloomfield]. Sommaire étendu avec
beaucoup de commentaires qui appartiennent à la linguistique. 1[ Richard
Arnoldt, Ber Chor im Agamemnon des Aeschylus [F. G. A.]. Courte analyse
de l'œuvre sans appréciation. ^ Comptes rendus : Hhein. Muséum 35, 3
5[Wheeler]; ISeue Jahrbuecher fuer Phil. 9-12 [D'Ooge]; Philologus 40, i, 2
[Price]. ^ Liste de publications récentes.
Transactions of the American Philological Association. 1880. Le
commencement d'une littérature écrite en Grèce [L. R. Packard]. Critique
des vues de Paley qui maintient (Frazer's Magazine, mars 1880) que l'on ne
10 s'est pas servi de l'écriture pour faire et multiplier les livres avant 400 av.
J.-C. Les arguments de Paley sont tous erronés. L'auteur cite plusieurs
passages, qui prouvent que récriture était bien connue avant 460, et qui
font mention de livres entre 425 et 400. Qqs-uns des passages impliquent
la composition d'une biblothèque et l'exportation des livres, par exemple :
15 Pind. 01. XI, 1 sqq.; Aesch. Suppl. 946 sqq.; Hérod. 5, 58; Aristoph.
Ran. 943, 1113 sqq.; Thuc. 1, 97; Xén. Mém. i, 6, 14; iv, 2, 1 ; Anab. vu,
5, 14. Pour montrer que les livres abondaient entre 400 et 360, P. cite les
passages de Platon qui suivent : Apol. 26 d, Phaed. 97 c, 98 b, Symp.
177 B, Gorg. 462 B, 518 B, Protag. 325 E, Phaedr. 228 D, 230 d, 273 a,
20 276 C, Theaet. 152 A, 162 A, 166 c, Soph. 232 D, Polit. 293 A, Parm. 128 D.
^La déclinaison de l'article défini dans les inscr. cypriennes [I. H. Hall].
L'examen d'une trentaine d'inscr. montre que l'article cyprien avait la
même déclinaison que le dorien. L'auteur n'a pas trouvé le nom. et le
gén. sing. neut., le nom., gén. et dat. pi. neut., et le dat. pi. fém., mais
25 sur ces formes on ne peut avoir de doute. (Il ne cite aucun exemple du
duel). T[ Remarques sur Lucien [Julius Sachs]. Critique la méthode pour-
suivie par Schwarz. 11 faut que l'on considère les ouvrages de L. par
groupes, et non séparément. Par exemple, Schwarz regarde le Nigrinus
comme une satire; mais il ne prend pas en considération l'épitre préli-
80 minaire à Nigrinus, qui n'est pas apocryphe, et ne peut pas être l'intro-
duction à un essai satirique. Sommerbrodt veut rejeter la biographie de
Démonax à cause de la différence du style entre cet ouvrage et le
Nigrinus. S. explique cette différence et maintient que la biographie de
D. est un pi'o; incomplet, mais non pas falsifié. ^ Virgile et Platon
85 [E. G. Sihler]. Discussion surtout du 6« livre de l'Enéide. Exemples de
l'influence de la philosophie platonicienne sur les idées que Virgile
exprime dans ce passage. Les vues exprimées dans En. vi, ne sont qu'un
expédient littéraire pour introduire l'époque d'Auguste dans le poème, au
moyen de la métempsychose platonicienne, à laquelle Virgile en réalité ne
40 croyait pas. ^ La bataille du Mons Graupius : Tac. Agric. 35-37 [W. F.
Allen]. La vraie leçon est 'Graupius', et le nom 'Grampian Hills' est dû à
une erreur. En outre la montagne n'est pas celle que l'on nomme * Gram-
pian Hills' aujourd'hui, mais elle est près de la mer. La bataille se livra
donc sur la côte de Fifeshire. A. discute les détails du combat, et pro-
45 pose quelques corrections au texte. Dans c. 35 il met 'et' entre 'covin-
narius' et 'eques'. Dans c. 36 les *equitum turmae' n'étaient pas des
Romains, mais des Rretons. Au lieu de' diu aut slante', lire 'clivo
astantes'. L'auteur ne cherche pas a rétablir le texte en entier. 1[ (Les
« Proceedings » contiennent en sommaire :> Diogène Laërce et Lucien
50 [E. G. Sihler]. Courte note sur les vues de ces auteurs concernant l'ori-
gine de la philosophie parmi les Grecs. % Les étymologies de Lactance
[W. C. Cattell]. Très court sommaire. Les étymologies de L. sont « caute
legendae. » M. W. Humphreys.
n
Il
ANNALES DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE BORDEAUX. 201
FRANCE
Rédacteur générfil : E. Châtelain.
Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux, 3" année. Janvier-
Mars i88J. 0£Afc), héxtù avec un inlinitif [Bcaudouin]. Avec un inf. et
accompagné d'une négation, ce verbe doit se Iraduire par 'pouvoir,' et
non par 'avoir coutume', ni par le futur. ^ L'Hécalé de Gallimaque [Coual].
Après Naeke et 0. Schneider, qu'il combat sur certains points, l'auteur lo
analyse et restitue le poème. Rapprochements entre le combat de Thésée
contre le taureau de Marathon et la 25° idylle de Théocrite. La vieille
Hécalé reçoit Thésée dans sa cabane avant le combat : comparaisons avec
Philémon et Baucis d'Ovide. ^ Les Céramiques, grecques de style primitif
[CoUignon]. Réunit les observations faites en rédigeant le Catalogue des is
vases peints du musée de la Soc. arch. d'Athènes. ^ Quand a été constituée
la collection des écrits de Lucien? [Maur. Croisât]. Ce n'est qu'à la fin du
IV s. qu'Eunape parait avoir lu la plupart de ces écrits jusque-là dispersés;
les lettrés formèrent des collections qui n'avaient aucun plan commun, ce
qui explique les différences radicales de classement dans les mss. qui 20
nous sont parvenus. Au ix« s. les recueils qui avaient cours, et celui dont
s'est servi Photius différait peu de celui dont nous nous servons
aujourd'hui. % Sur Tàge du pythagoricien Thymaridas [P. Tannery]. Jus-
tifie la première opinion de Mor. Cantor, depuis abandonnée par celui-ci,
qui admettait l'identité du mathématicien Thymaridas, avec le pytha- 25
goricien Thym, de Tarente ou plutôt suivant T., de Parcs. ^H Avril-
Juin. Inscription de Tarse fCollignon]. Texte plus exact que celui donné
par Waddington dans le Voyage archéol. de Le Bas (section XII, Cilicie,
n<> 1480). 1[ Pline le jeune et le barreau sous Trajan [Froment]. Tableau
de l'éloquence judiciaire après la grande époque; Pline, qui fournit les 30
principaux traits du tableau dans ses lettres, est le plus brillant repré-
sentant du barreau sous Trajan. Analyse de son talent et de ses théories
oratoires. ^ Les deux premières lettres de Pline à Trajan [P. Dupuy]. La
lettre 2 de cette correspondance doit être classée la première : les pre-
miers éditeurs ont omis à tort dans le principatus de Trajan les trois 35
mois qu'il fut associé à Nerva, et Mommsen lui-même a été trompé comme
eux par les mots 'inter initia felicissimi principatus tui'. f L'article de
Suidas sur le philosophe Isidore [Tannery]. Les sources de cet article
sont Hésychius et Damascius. Cet Isidore ne doit pas être considéré
comme un mathématicien; il a été confondu avec le premier Isidore de 40
Milet, géomètre du vr s. Explication des mots ûttô tcI; à^tXcpoï;. Patrie de
l'Isidore de Suidas : son père était peut-être de Gaza, mais lui-même est
d'Alexandrie. T|^ Juillet (supplément). Observations sur le discours de
Caton dans Salluste [Lallier]. Développement de deux notes de R. Jacobs
sur le ch. 52 de son édit. de Catilina. Récit de la séance du Sénat. Caton, u
à 32 ans, parle avec l'autorité d'un vieillard, car Salluste mêle avec le
peuple, le souvenir de Caton le censeur et de Caton d'Utique. De plus,
par un art familier à l'historien, il songe moins à caractériser un moment
particulier de la vie de Caton, que l'ensemble de sa physionomie. Salluste
sacrifie toujours l'exactitude du détail à la vérité générale du tableau. 50
tl Juillel-Sept. La lettre grecque K [Beaudouin]. Z = ^; selon Curlius, a^
selon Blass; l'auteur résume l'état de la question, et après qqs obser-
vations personnelles, se range à l'opinion de Curtius. % Les poèmes
S302 1881. — FRANCE.
astronomiques d'Aralus [Couat]. État des connaissances astronomiques
au moment où Aratus conçoit l'idée de ses Phénomènes. Il n'a rien in-
venté et n'a fait que traduire Eudoxe. Les Phénomènes ont dû être écrits
entre les années 260 et 250, le Canon est un peu postérieur. Analyse des
& mérites littéraires d'Aratus : sobriété dans les épisodes, précision dans
la description du ciel. L'exactitude scientifique et technique qui lui a valu
sa renommée, est précisément la cause de l'oubli dans lequel il est tombé,
une fois sa science dépassée par les modernes. ^ Théorie du syllo-
gisme catégorique d'après Aristote [FonsegriveJ. ^^ Oct.-Déc. Du rhota-
10 cisme éléen et laconien [Beaudouin]. Les inscriptions laconiennes
témoignent que l'usage du p pour le a n'est pas antérieur au v« s. Il parait
avoir apparu un peu plus tôt en Élide. Il a prévalu au iv° s. Il disparaît
en Élide au I**" s., et l'on entre sous l'empire dans une période d'imitation
archaïque où Ton finit par avoir des textes ou le ? remplace le <t à la fin
15 de tous les mots. ^ Le procès de Protagoras [Tannery]. C'est une légende.
Le Ménon de Platon (p. 91) la contredit formellement. On peut l'expliquer
par des exercices de rhétorique qui auraient fait attaquer et défendre le
sophiste dans les écoles, à propos d'une accusation d'impiété et d'un
prétendu début de livre 'sur les dieux' ; on aurait fini par croire à la réa-
20 lité de la fiction. Nolhac.
Annuaire de FAssociation pour Fencouragement des études grec-
ques en France. 15« année. Nouveaux extraits de la traduction des
Vies des Sophistes de Philostrate [E.-J. Bourquin]. I, xxv : Polémon de
Laodicée. — II, x : Adrien de Tyr. — xxi : Proclus de Naucratis. Appen-
25 dice du traducteur, l® sur Polémon : Anlonius Polémon naquit en 85
après J.-C. ; il « représente la sophistique incarnée dans un homme».
Placé avec Quintilien, par saint Jérôme, au premier rang des déclamateurs.
Il nous reste de lui 2 déclamations (cf. éd. Hinck, 1873). Polémon est,
dans un genre faux, un artiste aussi habile qu'il est possible de l'être. —
30 2" Sur Adrien. Lorsqu'il devient élève d'Hérode, celui-ci avait au moins
26 ans et non pas au moins 24 ans comme l'a dit Kayser. L'empereur
Commode voulait le prendre pour secrétaire, mais l'avis lui en arriva sur
son lit de mort, dans l'année même où Commode fut tué (i92). ^ Platon
à l'Académie. Fondation de la première école de philosophie en Grèce
35 [Ch. Huit]. Des plus anciens philosophes grecs, Thaïes, Anaximène,
Anaxagore, on ne peut dire qu'ils aient été chefs d'école. Le mot o^ox^
dont le sens primitif est Moisir' n'apparaît qu'à l'époque gréco-romaine
avec le sens d'une réunion de disciples autour d'un maître. Parménide,
Xénophane, Zenon, etc. Socrate lui-même ont plutôt recueilli des adeptes
40 que formé une école. Quant à Platon, sa nature, son génie, son éloquence,
tout le prédestinait à devenir un chef d'école. Il avait la passion d'ensei-
gner. Vers 387 il fonde l'Académie, qui dura jusqu'aux derniers jours du
paganisme. Histoire et description topographique du gymnase et des jar-
dins de l'Académie. Platon avait une petite habitation et un fonds de
45 terre Attenant au gymnase. L'enseignement philosophique donné par
Platon avait eu des précédents en Egypte, dans l'ordre religieux, et en
Italie sous la forme que lui avait donnée Pythagore. Les voyngcs de Pla-
ton dans ces deux pays avaient pu lui suggérer l'idée de cet enseignement.
On a cru à tort que le Phèdre était une œuvre composée pour l'inaugura-
60 tion de l'école ouverte à l'Académie. Le programme des matières ensei-
gnées était exclusivement philosophique; il n'avait d'ailleurs rien de
précis. L'enseignement de Platon dura près de 40 ans (circa 387-347). Ce
n'est pas Aristote, mais Speusippe, neveu et héritier de Platon, qui fut
1
203 ANNUAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE NUMISMATIQUE.
désigné par lui-même pour lui succéder. Ce mode de désignation de suc-
cesseur a constitué la chaire d'or d'Athènes et duré jusqu'au jour où
l'institution fut supprimée par Justinien (en S29). Historique du mot
'Académie' jusqu'à nos jours. ^ Note sur un passage d'Aristote [Alfred
Croiset]. Politique 1,1, 12, p. 1253 a de Bekker, 6 ^è avôpMTco; SïfXaeywv cpûirat s
(ppovT.ciEi )c. T. X. est traduit : « l'homme naît armé pour la sagesse et pour la
vertu, mais très capable d'employer ses armes à un usage tout contraire »,
ce qui donne un sens clair et logique à un passage que les traducteurs
ont laissé jusqu'ici incompréhensible. Ch. Thurot arrivait à la même
interprétation, mais en supposant qu'il y avait lacune. Autres exemples lo
de l'emploi du datif avec la même acception. ^ Le succès des Grenouilles
d'Aristophane à Athènes [H. Weil]. Correction dans l'argument grec des
Grenouilles : Ce drame eut un grand succès « à cause de la parabase qui
s'y trouve », ^tà tyiv èv aÙTU) irapàêaaiv. CorrCCtion proposée ; S'ià TT.v tî; "Ai^cu
jiaTàêamv, à causc de la descente (de Bacchus) aux Enfers. Ces scènes en is
effet étaient faites, bien plutôt que la parabase, pour déterminer le succès
des Grenouilles. 1[ Note sur un passage des Grenouilles d'Aristophane
[Id.]. Euripide demande à Eschyle, dans le passage examiné, quel mal ses
Sténébées ont fait à la ville d'Athènes : « Tu as amené de nobles femmes
... à boire la ciguë, par honte, à cause de tes Bellérophons, ^tà t&ù; 30
(joùî BeXXepocpovTa;. » Critique de l'interprétation du scholiaste, lequel a en
vue la continence du héros, tandis que « les Bellérophons formés par
Euripide, ce sont les hommes à bonne fortune qui savent faire des pro-
testations d'amour, etc., et dont les victimes sont obligées de recourir au
suicide pour échapper au déshonneur. » ^ Catalogue du fonds Théobald 25
Fix, dans la bibliothèque de l'association. 1" section, auteurs grecs. —
2% auteurs latins, — 4» grammaire, etc., — 5% sujets divers. T[ Un nou-
veau manuscrit de Théophile Corydalleus (Commentaire sur le traité de
rame d'Aristote). Notice d'un ms. découvert à Paris pas Ch. E. Ruelle et
actuellement conservé à la bibliothèque Sainte-Geneviève. Volume in-4 30
de 461 pages. Texte rédigé au xvii» siècle en grec ancien. Tj Catalogue
de publications relatives aux études grecques (1880-1881) dressé par le
bibHothécaire de l'association. Ruelle.
Annuaire de la société française de numismatique et d^archéo-
iogie 2« série, t. I, 5» partie. Note sur deux monnaies inédites de Palmyre 35
et de la dynastie des rois Nabathéens [F. de Saulcy]. Dans son ouvrage
sur la numismatique de la terre sainte, S. a fait connaître une série de
monnaies autonomes de Palmyre. Elles sont anépigraphes et toutes en
cuivre. Il en connaît maintenant une en argent fin, avec types analogues
à ceux de la monnaie en cuivre gravée dans l'ouvrage précité, sous le 40
ïi" 6 de la planche 25. Il y avait donc des monnaies d'argent dans cette
série où S. n'avait d'abord trouvé que du cuivre; fait nouveau. — S. a
publié dans l'Ann. de la soc. de num. (jr. 1873) une étude sur les monnaies
nabathéennes. Sous le n° 10 de la planche i, figure une monnaie en cui-
vre, dont il vient de trouver l'analogue en argent datant du règne 45
d'Arétas IV, et pesant la moitié du poids moyen des monnaies connues
de ce prince. On ne peut classer cette curieuse et intéressante monnaie
sans recourir à des hypothèses. 1 Description de quelques monnaies ro-
maines rares ou inédites (pi.) [A. de BelforlJ. Octave Auguste, Cohen, n»» 66,
74, 31, 94, 124, 49 supplément, avec quelques variantes dans les types, le 50
style ou le poids. - Caius, Lucius, Julie et Auguste, Cohen, 2. —
Claude I, Cohen, 48, 54. — Clodius Maccr, Coti., 48, 54. — Galba, Coh.,
48. — Vitellius et ses enfants, Coh. 4. — Vespasien, Coh., 38 supplém. -^
204 1881. — FRANCE.
Titus etVespasien, Domitia, Trajan, Hadrien, ne sont pas dans Cohen. —
Antonin, Coh., 320, variante dans le type. — JuliaDomna, n'est pas dans
Cohen. — Elagabale, Coh. 20, et variété du 72. — Gordien le Pieux,
Vaiérien père, Dioclétien, Carausius, ne sont pas dans Cohen, Licinius
5 père, Cohen, 18. — Valentinien I, deux monnaies qui ne sont pas dans
Cohen. ^ Études sur les ateliers monétaires et leurs marques dans la
numismatique romaine [Fr. Lenormant]. Pendant la république, le prin-
cipe du gouvernement romain fut la concentration à Rome même de la
fabrication de la monnaie d'État. Il n'y eut exception qu'entre les années
10 U. C. 525 et la guerre d'Hannibal ; pendant cette courte période, les
marques d'ateliers, en monogrammes ou en lettres libres, étaient ROMA
(Rome), VIB (Vibo), KOP (Corcyre), CROT (Crotone), L (Luceria), CA (Canu-
sium), KA (Capoue),r (Paestum); hors de Rome, on paraît n'avoir frappé
que du cuivre. L^itelier de Rome tira son nom Moneta de sa situation
15 ad Monetam. La quantité du numéraire émis prouve son importance. Les
lettres et symboles des deniers d'argent de la république sont des con-
trôles des différentes séries d'émissions plutôt que des ditTérents de chefs
d'ateliers. L'emploi deces signes ne fut pas constant, et les signes varièrent
suivant les époques. Des textes, des monnaies et des inscriptions, il res-
20 sort plusieurs faits : A dater d'Auguste, la moneta du Gapitole ne frappa
plus que le cuivre, au nom du sénat ; l'atelier de l'empereur, pour Tor et
Targent, futétabli dans un quartier de Rome que l'on ignore. Les 2 ateliers,
absolument distincts jusqu'à Nerva, eurent, à partir de cette époque, une
direction unique, mais seulement au point de vue de l'art et des procédés,
25 de là un « optio et exactor auri, argenti et aeris (Inscript, de l'an 1 15, C. I.
L., 6, n" 42, 43, 44 et 791). » A une époque qui n'est pas antérieure aux
Flaviens, l'atelier impérial fut transporté dans la 3» région, derrière le
Colisée, dans des terrains ayant appartenu à la maison dorée de Néron.
Au plus tôt sous Nerva, au plus tard au moment de la réforme monétaire
30 de Trajan, l'atelier du Capitole fut transféré dans les mêmes bâtiments que
l'atelier impérial, sans cesser toutefois de dépendre du sénat. A ce fait
doit correspondre la disparition sur les monnaies de la Juno Moneta
remplacée par la Moneta Augusti, puis par les 3 Monelae Augusti. Peu à
peu, les deux ateliers firent des échanges d'ouvriers, les procurateurs
35 impériaux s'immiscèrent d'une manière plus ou moins déguisée dans
la fabrication de la monnaie sénatoriale, et ainsi se prépara lentement la
suppression du droit monétaire du sénat, opérée par Aurélien, après la
révolte des monnayers. Sous Constantin, sans doute même sous Théo-
doiic, l'atelier de Rome était encore à la môme place. A dater de cette
40 époque, son histoire nous échappe. Sur les pièces d'argent de Tibère
Constantin et d'Héraclius, et sur les monnaies de cuivre de presque tous
les empereurs de Constantinople, on voit la marque d'un atelier de Rome.
Dans la seconde moitié seulement du 3® siècle, apparaissent sur les
monnaies les marques des ateliers, mais les ateliers de province sont
45 sans doute antérieurs à cette époque. Il est probable que les empereurs
avaient des ateliers en province, comme le sénat à Antioche. Nous trou-
vons des traces de l'existence de l'atelier de Lugdunum jusqu'au commen-
cement du 3* siècle; à la fin de ce même siècle paraissent les monnaies à
la marque LVG, il y a donc une lacune de 95 ans dans les documents,
«0 sans qu'il y ait lieu de croire que l'atelier fut fermé pendant ce temps.
Une inscription <C. I. L., 3, 4035) montre l'atelier monétaire de Siscia en
Pannonie Sup'« fonctionnant au moins 3/4 de siècle avant l'apparition des
marques d'ateliers monétaires. Le fonctionnement de l'atelier impérial
\
ANNUAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE NUMISMATIQUE. 205
d'Antioche fut interrompu depuis Néron jusqu'à Trebonianus Galius. On
a donc eu tort de reculer, jusqu'à la fin du 3" siècle, la fabrication de la
monnaie impériale dans les provinces, fabrication qui, bien entendu, n'a
rien de commun avec le monnayage des camps militaires; il y a de fortes
présomptions en laveur de l'hypothèse qui fait fonctionner sans inter- 5
ruption les ateliers monétaires provinciaux depuis l'origine de l'empire.
Il est probable que, avant l'organisation bien complète de l'administration
en Gaule, les ateliers étaient, pour ainsi dire, ambulants, le procurateur
du fisc se faisant suivre des monnayers pourvus de leurs coins et de leur
outillage; ainsi s'expliquent les trouvailles de coins qui ont dû servir lo
aux monnayers pour fabriquer la monnaie sur plusieurs points de la
Gaule (à suivre.)
•f^ e'"^ partie. Médaillons contorniates (pi. 7 et 8) [Ch. Robert]. Ch. R.
décrit quelques médaillons contorniates signalés dans son catalogue
<R. des R., 5, 194, 9>. Sujets des médaillons décrits : 1° Enlèvement de i6
Proserpine, sujet familier aux artistes, aux poètes et aux mimes. 2° Atys,
avec le signe j§ où R. est tenté de voir une indication de la somme ga-
gnée par le vainqueur ; explication nouvelle. 3* Hipsipyle, fille du roi de
Lemnos, dont l'histoire a été représentée par les artistes et racontée par
les auteurs de l'antiquité; au revers, buste de Trajan. 4<' Le génie du lieu 20
représenté par un serpent devant un autel. Un serpent sur un contorniate
pourrait faire allusion à une de ces exhibitions de reptiles fréquentes dans
l'antiquité. 5° Un auriga victorieux avec la légende Aeliane nica. 6° Celés
cheval avec palme, tenu par un homme en costume servile ; au revers
buste de Nerva. 7» Homme et cheval courant; au revers, buste de Gara- 25
calla. 8° Médaille qui n'a pas les caractères des contorniates, mais qui s'y
rattache par son sujet. Taureau attaqué par trois chiens, surmonté d'une
figure qui tient une couronne; au revers Esculape entre Hygie et Hercule.
^ Note sur une monnaie des Volsiniens [Garrucci]. Ariodante Fabretti a
lu, sur deux monnaies d'or du musée de Florence attribuées aux Volsi- so
niens, Velznani au lieu de Velzpapi. De ces deux monnaies, l'une est
moderne, l'autre est une galvanoplastie de l'exemplaire de Londres; la
lecture Velznani a été trouvée lo ans avant Fabretti. On a supposé que
cette monnaie appartient à une Felsina de l'Étrurie propre. La forme peu
ordinaire des lettres explique les dissentiments des numismatistes sur 35
la lecture du nom géographique.
ITf 7" partie. Notice sur les marques de la monnaie d'Ostie au iv« siècle
[Garrucci]. Une monnaie du petit trésor de Bitbourg porte à l'exergue la
légende inexpliquée MOST. Une inscription <Giorn. Arcad. 1861, p. 168>
indique l'existence à Ostie d'un atelier monétaire non mentionné dans la 40
Notitia dignitatum imperii. Il faut lire M(oneta) OST(iae). Cet atelier fut
établi en 304 par Maxence. Les lettres P, S, T, Q, placées sur des monnaies
d'Ostie après les lettres MOST, signifient : p(rima), s(ecunda), t(ertia,
quarta) olficina, il y avait donc, dans l'atelier d'Ostie, 4 officines. T La
tessère de gladiateur de Fiesole [Garrucci]. Euporus Matrini (servus) sp- 45
(ectavit) id(ibus) qui(nctilibus), Cp Oct(avio., C. (Scribonio) Cur(ione)
(consulibus). Il faut lire spectavit et non spectatus; avec celte tessère les
gladiateurs de condition servile étaient admis aux représentations. Quel-
quefois au lieu de spectavit on lit speclat, ce qui démontre que la tessère
devait être conservée pour être présentée à toute réquisition. H Compte so
rendu des ventes de monnaies et de médailles en 1880 et 1881 [Perichaud
et Quélen]. Renseignements sur les ventes de collections : (1880) Minart,
Grignon de Montigny, Rafuri, Borghesi, Boudeville, A., anonyme, Rossi,
306 1881. — FRANCE.
A. R.; (4881) Saulcy, Gervoise, Borghesi, Gaillard, Colson (de Noyon).
^ Henri Cohen, Les monnaies de Vempire romain 2" édit., 1. 1. [A. de B.]. Le
critique regrette qu'on n'ait pas conservé la classification de la l" édition ;
les vignettes intercalées sont plus commodes, mais n'ont pas la valeur
ft artistique des anciennes planches. L'intercalation dans le texte de la
partie supplémentaire est une amélioration ; additions importantes et
utiles de monnaies nouvelles et de monnaies coloniales. ^ Nécrologie [A.
de B., A. L., Froehner]. Crignon de Montigny, Racine, Saulcy.
H. THÉDENA.T.
10 Bibliothèque de TEcole des Chartes. T. 42, le livr. Jésus MUNOZ Y
RiVERO, Manualde paleographia diplomatica espanola de los siglos xii al xvii
(179 planches) [Morel-Fatio]. « Manuel utile, mais bâclé. » Nombreuses
fautes dans la transcription des fac-similés. %^ 2* livr. Lavalley,
Catalogue des mssde la Bibl. municipale de Caen [Omont]. Description con-
15 sciencieuse de 522 mss. On y remarque qqs mss. grecs et arabes prove-
nant de Samuel Bochart. ^ Pentateuchi versio latina antiquissima e codice
Lugdunensi... par U. Robert [d'Arbois de Jubainville]. R. a montré un
grand talent d'éditeur. ^*|[ 3« et 4° livr. Poème anonyme sur les lettres de
l'Alphabet [Omont]. L'auteur, probablement anglais, de l'époque carolin-
20 gienne exprime dans une série de tristiques, les propriétés des lettres.
^^ 5** livr. Notes de paléographie grecque k l'occasion d'un livre récent
de M. Gardthausen [Omont]. Ce livre forme plutôt un résumé de la
science paléographique actuelle qu'un traité vraiment original. Supplé-
ment aux listes de copistes et des manuscrits datés de la Griechische
25 Palaeographie de G. % Chronique et mélanges. Règles pour la rédaction
des catalogues adoptées par Tassociation des bibliothécaires du Royaume-
Uni. % Les malversations à la bibliothèque Vittorio-Emmanuele à Rome
[Traduction d'un art. inséré dans le Journal de Francfort par Ern.
Kelchner]. E. C.
30 Bulletin critique de littérature, d'histoire et de théologie. 15 déc-
P' janv. 1881. Blanc, Épigraphie antique du département des Alpes-Mariti-
mes,2 vol. etjune plaquette (7 pi.) [Thédenat]. Non sans utilité, mais cou-
naissances insuffisantes de l'évpigraphie et du latin. ^ Ruelle, Bibliogra-
phie générale des Gaules. Livr. 1 [Vaudon]. Annonce. %^ 1" fév. Em.
85 Thomas, Essai sur Servius [Morteveille]. Loué. ^^ 1" mars.E. de Schmidt.
Bie Philosophie der Mythologie u. Max Mùller [Sarrazin]. La 2" partie de ce
travail contient une analyse « des plus remarquables» des mythes d'Her-
mès, d'Hestia et de Pallas Athéné. ^ C. Chevalier, Herculanum et Pompéi,
2« éd. (fig.) [Thédenat]. Ouvrage de vulgarisation agréable et instructif.
40 ^^ 15 mars. Van den Berg, Petite histoire des Grecs (pi.) [Beurlier]. Utile.
% iilAWi^, Essai sur les pouvoirs du gouverneur de province (jusqu'à Dioclétien).
— Cagnat, De municipalibus et provincialibus militiis in Imperio Romano[ld.].
Le 1" travail est un résumé clair, mais sans originalité. Des erreurs. Le
2«, fait sur les sources, est important. Toutefois le style manque parfois
45 d'élégance. ^^1 15 avril. Evangeliorum cod. purpureus Rossanensis 2, éd. par
0. V. Gebhardt et Harnack [Duchesne]. Annonce. 1^ l"mai. Ch. Robert,
Monnaies gauloises [Thédenat]. Catalogue qui peut tenir lieu d'un manuel
abrégé de la numismatique gauloise.
T[^ T. 2. 15 mai. A nos lecteurs [Duchesne]. t Dubois-Gughan, Home et Ci-
60 céron [Beurlier]. Philippique violente contre Cicéron, sans nouveauté. Style
contestable. ^ Ebert, Allgemeine Gesch.-der Literatur des Mittelalters im
Abendlande. 2 vol. [Lallemand]. Œuvre capitale qui mériterait d'être tra-
duite en français. ^ Mélanges d'archéologie et d'histoire (de l'Éc. de Rome)
I
BULLETIN CRITIQUE. 207
(i pi.) []. Annonce. ^ Inscriptions de Ghardimaou (Tunisie) [Delattre]. H[
l^"" jl. U. Robert, Pentateuchi versio latina antiquissima [Duchesne], « Beau
et méritoire travail ». <v. R. de Piiii. 5, t28>. % HiLDyÉtudesur les démonsdans
la littérature et la religion des Grecs [Huit]. Des vues fines et ingénieuses
dans le chapitre consacré au rôle de la fatalité dans le drame athénien et 5
particulièrement dans Eschyle. Mais beaucoup d'affirmations sans preuves
dans tout Touvrage où la clarté laisse parfois à désirer. ^ Inscriptions
de Medjez-El-Bab [H. de Villefosse]. If^ 15 jl. Lavigerie, De l'utilité d'une
mission archéologique permanente à Carthage [Thédenat]. Exposé des décou-
vertes archéologiques et épigraphiques. ^ Lenormant, La Grande-Grèce, 10
2 vol. [Duchesne]. Intéressant et instructif. ^^ 1" août. Maréchal, His-
toire Romaine depuis la fondation de Rome jusqu'à Vinvasion des Barbares (pi.)
[Beurlierj. De bonnes parties, mais des erreurs communes d'ailleurs à
tous les Manuels. « Combien faut-il de temps », dit le rp. « pour qu'une
proposition démontrée fausse, disparaisse des manuels classiques? » 15
Gravures et plans de fantaisie le plus souvent. ^% 15 août.Aug.MARRAST,
La vie byzantine au 6' siècle [Largent]. Exposé sous forme dramatique du
règne de Justinien. Critiques, surtout au point de vue .orthodoxe. tT[
1*^ sept. Perrot et Chipiez, Histoire de l'art dans l'antiquité. T. 1. Livr.
1-10 (pi.) [Beurlier]. Publication du plus haut intérêt. ^^ 15 sept. Waltz, 20
1» De Carminé Ci7ns. Fait avancer la question au point de vue négatif. —
2° Des variations de la langue et de la métrique d'Horace [Lallemand]. Qqs
faiblesses de fond et de forme, mais qui ne sauraient diminuer le réel
mérite de cette thèse. T Bobc, Dictionnaire général de l'archéologie et des
antiquités chez les divers peuples [Thédenat]. Connaissances insuffisantes 25
pour mener à bien un ouvrage d'un plan aussi vaste. Le critique, au sujet
des antiquités romaines, signale qqs art. inexacts ou incomplets, mais
reconnaît la valeur des art. relatifs à l'architecture antique de la bonne
exécution des pi. qui s'y rattachent. T[T[ 1" oct. Cornélius Nepos. Éd. expli-
cative par JoDiN [E. B.]. Bon livre de classe. % Cicéron. De Legibus lib. 1. 3^
Éd. class. par Philibert. Du même, Aristote. Morale à Nicomaque^ 8* livre.
Sénèque.De vitabeata. — Platon. République, 8" livre. Éd. class. par Car-
REAu[id.].Leséd.deP.seressemblentpar un point: l'éd. ne s'est pas préoc-
cupé de donner un texte correct.C du moins, s'est contenté de reproduire
l'éd. d'Hermann. ^ Taciti. Vita J. Agricolae. Éd. par E. Dupuy [id.]. Supé- 35
rieur pour le sens du texte aux éd. philosophiques citées pi. h. < cf.
R. Crit.>. n[15 oct. Cartault, De causa Harpalica [Beurlier]. « Cette dis-
sertation remarquable par la clarté de la discussion est écrite dans le
meilleur latin.» — La trière athénienne (Bibl.des Éc. d'Athènes et de Rome)
(pi.). Travail scientifique, ce qui n'exclut pas l'élégance du style. ^^\ 40
l''" nov. Dèmosthène. Discours sur la couronne. Éd. explicative parGiDEL [Le-
chevallier]. Suit le texte et Pexégèse de Weil. L'intérêt de cette éd. est
dans les notes historiques. ^ L'Épigraphie romaine à l'exposition d'Uti-
que [Thédenat]. Le critique signale qqs commentaires et interprétations
« d'un comique irrésistible. » Presque tous les textes épigraphiques avaient 45
été donnés, et mieux, dans le t. 8 du C. I. L. H 15 nov. Lévy-Bing, La
linguistique dévoilée. 2 fasc. [Ernault]. Fantaisiste. 1[ De Rochas d'AIGLU^%
Principes de la fortification antique. — Ch. LuCAS, Le palais d'Ulysse à Itha-
que (pi.) [Beurlier]. Le 1«' travail sera utile aux explorateurs et aux histo-
riens; le 2'' est un bon commentaire du 17" chant d'Homère. ^1 1" déc. *o
Collection Auguste Dutuit [Thédenat]. Excellent catalogue dû à Lenormant,
Feuardent et Dutuit. Pour l'exécution des pl.,onaeurecoursaux.meille.urs
procédés. tIF ISdéc. DuRur, Histoire des Romains, T» 4 (fig.) [DuchesB^J.
208 1881. — FRANCE.
Nouvelle éd. remaniée. Le critique signale la bonne exécution des pi. Au
sujet du fond, il dit : « Nul ne s'avisera de considérer l'œuvre de M. D.
comme une œuvre parfaite; il ne manque pas de gens qui seraient à
même d'y introduire des corrections utiles ; qqs-uns même, sont, dit-on,
5 assez bien doués, et assez bien préparés pour la refaire sans craindre la
comparaison. » HexNri Lebègue.
Bulletin de la société de l^histoire de Paris et de Tlle de France,
8* année, 1881. Mars-avr. La borne milliaire de Paris [Ern. Desjardins].
<Cr. R. d. R., 5, 223, 42.) % Note sur les voies romaines de Paris à Reims
10 [Longnon]. <Cf. R. d. R., 5, 227, 5.) tt Mai-jn. Note sur qqs antiquités
romaines trouvées aux Lilas-Romainville (2 pi.) [H. ïhédenat]. Dans
un terrain à lui appartenant, situé entre la rue Bagnolet, aux Lilas-Ro-
mainville, près Paris, Rozière a fait mettre au jour un caveau dans lequel
on descendait par 6 marches. On y a trouvé une petite ciste, en bronze,
is un petit buste en bronze de Mercure, d'un assez joli travail, ayant sur-
monté une tige de trépied, une petite amphore en terre, sans anses. ^^
Jl.-aoûl. Inventaire des grecs du roi en 1556 [H. 0.]. C'est Claude Gara-
mond, « tailleur et fondeur de lettres », qui grava pour Robert Esiienne,
et sur l'ordre du roi François I", les magnifiques caractères grecs appe-
20 lés « grecs du roi. » Il y eut trois sorles de caractères : le « gros-paran-
gon », le plus fort caractère, le « gros rom.ain », caractère moyen, le « ci-
cero », petit caractèi-e. En 1550, Robert Estienne alla à Genève, laissant
l'imprimerie à Charles Estienne ; mais le titre d'imprimeur royal fut donné
par Henri II à Adrien Turnèbe. Charles Estienne lui fit alors remise des
2^ caractères du roi. Turnèbe, nommé professeur de philosophie grecque et
latine, fut remplacé par son associé Guillaume Morel. 0. publie le texte
de l'acte par lequel Turnèbe céda à Morel les « grecs du roi. » ^^ Sept.-
oct. Jules-César sur les hauteurs de Romainville [Valentin DufourJ. D. se
range à l'opinion de La Chesnais et de Fallue qui placent le camp de César
*^ sur les hauteurs de Romainville. Le général romain y établit des castra
stativa qui durèrent tout le temps de l'occupation romaine, jusqu'à l'in-
vasion des barbares. C'est primitivement au camp, et pas au nom d'un
particulier nommé Romanus, que Romainville doit son nom moderne.
^^ Nov.-déc. [Duruy]. Dans sa note sur le camp de César, Dufour a eu
^^ tort d'appeler César consul, au 1. de proconsul. Il n'est pas impossible que
le camp de Labiénus aitété d'abord assis sur les hauteurs de Romainville.
H. Thédenat.
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France. 1880,
4" livr. [Duval]. Note de Contade sur l'exploration peu fructueuse d'une
^0 allée couverte, située au hameau de la Bertinière, commune de la Sauva-
gère (Orne). ^ (PI.) [Hamardj. Mobilier d'une tombe mérovingienne du
mont de Hermès (Oise) : Monnaie de Gratien sur la bouche du défunt,
armes, différents ustensiles, entre autres une coupe en verre avec l'inscr.
circulaire rétrograde : OFIKINA LAVRENTIV. ^ [Mowat]. Note sur deux
*'^ inscriptions du musée de Picardie (Amiens), trouvées à Longueau : Mil-
liaire de Maximin Daza (307j; inscr. funéraire de [Va]l(erius) Januarius,
imag[in](ifcr) n(umeri) Ursariensium. Les Ursarienses étaient sans doute
un des corps mentionnés sous ce nom dans la Notitia dignitatum, comme
étant en Valérie, en Rétie, à Rouen, et originairement levés à Ursaria
&• (Orsera-Istrie), ou peut-être dans l'île d'Ursaria (Adriatique). ^ [Id.]. Hen-
zen a publié (Orelli, n° 52-19) l'inscr. D. M. | Aemelio | Morvinnico | Aiduo.
M. s'étonne qu'on n'ait pas encore observé l'importance géographique du
cognomen Morvinnicus, la plus ancienne mention du pagus gaulois Mor-
1
Il
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES. 209
vinnicum (aujourd'hui le Morvan). ^ [Héron de Villefosse]. Inscr. sur
bronze, trouvée sur le sommet du Puy-de-Dôme, avec celle de Mercurius
Dumias : Num. [aug.] | ROiMOGILL[ius] | Regali[s] | M[acri Fil. | v. s. l.m.
Le nom Romogillius n'était connu que sous sa forme léminine Romogil-
lia. Texte correct de l'inscription de Mercurius Dumias jusqu'ici mal pu- ^
bliée dans le Bulletin. % [Gouverneur]. G. signale une collection de col-
liers trouvés dans les dolmens et autres monuments du Morbihan et
comptant 25 pièces où figurent tous les spécimens de pierres précieuses
dont se paraient nos ancêtres. ^ [Saglio]. Photographie d'une très belle
statue en marbre penlélique, trouvée à Larnaca (Chypre). Jeune femme i»
debout, à côté de l'image plus petite d'une déesse sur un cippe rond. ^I
[Villefosse]. V. communique, de la part de Parères, une pierre gravée,
trouvée à Galle (province de Gonstantine), et représentant une danseuse ;
elle est signée : agVKIOV. 1| [Bertrand]. Le musée de St-Germain vient
d'acheter deux bracelets d'or unis (72 et 100 grammes) découverts près i^
du cap Fréhel (Gôtes-du-Nord); le musée possédait déjà 4 autres bracelets
trouvés, comme celui-ci, près de l'Océan; ces bracelets sont sans orne-
ment; aucun bijou d'or, de travail étrusque ou oriental, n'a été trouvé
dans l'ouest de la Gaule; ces derniers bijoux se rencontrent toujours dans
des tumulus dont le mobilier indique le 2° ou 3^ siècle avant n. è.; con- 20
firm.ition de la richesse et du luxe relatifs des populations rhénanes men-
tionnés par César, et de Topinion que les Gaulois de Test ont seuls pris
part aux expéditions en Italie et en Grèce, ceux de l'ouest restant plus
longtemps isolés. ^ [Julien-Laferrière]. Milliaire de Claude (imperator XI,
COS. III designatus) trouvé dans le cimetière gallo-romain de La Cha- 20
pelle, commune de Chadenac, près Pons (Charenle-Inl"). Il avait été trans-
formé en sarcophage; autre borne appartenant à la porte dite de la cha-
pelle St-Gilles, à Pons; on y voit deux lettres : I. N. ^ [Mowat]. Inscr.
gauloise découverte à Gargas (Vaucluse); ecKerrAiB\AooïiKOYNiÂi, en la-
tin : Escengae Balovicuniae; Escenga, forme féminine de Escingus, Exin- so
gus, connu par d'autres inscriptions. Une autre inscr. gauloise, aujour-
d'hui perdue, existait près de Nîmes, au quartier des Garrigues nommé
Cattinié. Germer Durand en a retrouvé une copie inédite prise parSéguier:
€CKirro I P6IHK0 I NAeiAAe | oc, en latin : Escingorix Condilli filius; il y
a lieu de signaler la ressemblance de ce nom avec Escingus. Estampages as
de deux inscriptions du musée de Picardie (Amiens) : d<> Val(erius) Zur-
digi[s] (ou Zurdigi[s] | dec(urio) a[lae]. — 2« Val(erius) Durio | circit(or)
n(umen)Gaper|(ensium), vix(it) an(nos)triginta.Circitores=officiers char-
gés des rondes et des patrouilles. Numerus Caperensium=:troupe d'auxi-
liaires recrutés en Lusitanie. ^ [Bertrand]. Dessin de deux coupes étrus- 40
ques découvertes dans un tumulus de Wurtemberg, au petit Asperg, près
Ludwisliurg. Coupes à dessins rouges sur fond noir, à l'extérieur, orne-
mentation formée d'une série de minces feuilles d'or ornées au repoussé,
découpées en palmelteset lixéesav«M;de petites pointes de bronze; autres
objets composant le mobilier funéraire. La présence des coupes en terre 45
peinte de style étrusque ou italo-giec est donc un fait acquis à la science;
on connaît onze vases de même caractère et de provenance analogue.
Rouget remarque que le style des deux coupes est celui des vases peints
delà Campanie vers le milieu du 3'' siècle; les lames d'or ont dû être ajou-
tées par les Gaulois ou les Germains, possesseurs des coupes. ^ [H. Thé- w
denai]. Cachet trouvé à Reims : Ferocis crocodes | ad veteres cicatr[ices],
i\ rapprocher du cachet trouvé dans la Saône : Ferocis anicetum | ad as-
pritudines. f [Quicherat]. Patère d'argent de Landreville : DEO MER (cu-
R. DE PHiLOL. : Juillet 1882. — Revue des Revues de 1881. VI. — 14
210 1881. — FRANCE.
rio) GLAVARIATI. 1 [Villefosse]. Note trouvée dans les papiers de Denis,
relative à une inscription de Graux (Vosges) aujourd'hui perdue. Le texte,
mal copié par Denis, doit être ainsi rétabli : Apoilini et Sijronae | Biturix
luli(i) f(ilius). % Le président annonce la mort de Saulcy. ^ (Fig.) [Mo-
5 wat]. Cippe funéraire romain (à ïspagnac, Lozère), transtormé, à une épo-
que ancienne, en autel chrétien. Sous les symboles chrétiens on distingue
des restes de l'inscr. païenne, f [R. Mowat]. Observations et rectifications
concernant les inscr. des bas-reliefs gallo-romains conservés au musée
de Cluny.^ [Villefosse]. Fouilles de Lillebonne; ony atrouvéde nouveaux
10 Thermes, un beau vase à relief décoré des figures d'Apollon et de Bac-
chus; dans un autre endroit, on a découvert une colonne sculptée repré-
sentant un sujet emprunté à l'Iphigénie en Tauride, une mosaïque de
Lillebonne représentait un sacrifice à Diane : Diane était peut-être en
honneur à Juliobona; on conserve au musée de Rouen et ailleurs des
15 fragments de colonnes à relief provenant de Lillebonne. "[[[Heuzey]. Vases
d'une haute antiquité provenant de Rhodes, achetés par le Louvre;
description. ^ [D'Arbois de Jubainville]. Textes irlandais relatifs à
l'usage celtique d'enterrer les guerriers avec leurs armes ; rapprochement
d'un texte d'Hérodote offrant quelques analogies. % [Frédéric-Moreau].
20 Ses fouilles à Breny (Aisne). Cimetière gallo-romain avec sépultures et
incinérations mélangées; cimetière d'époque Franque; l'époque Gauloise
préromaine ne s'est révélée que par des fragments de poteries. 1660 sé-
pultures ont été explorées : gallo-romaines, 210, dont 60 à incinérations;
franques, 1300; mérovingiennes, 150. Objets trouvés : céramique et verre-
25 rie, 600; bronze, 470; fer, 330; silex travaillé, 1000; monnaies de Domi-
tien, Néron, Trajan, Hadrien, Antonin, les deux Faustine, Probus, Dioclé-
tien. Constance, Constantin P'",Magnence,Gratien, Théodose et Honorius.
^ [Gaidoz]. Addition à la liste des divinités celtiques données par Bertrand
à propos de l'autel de Saintes <R. des R., 5, 228, 4, 30 et 229, 14>. H s'agit
30 d'un bas-relief trouvé à Niedercorn (Luxembourg). C'est une variante au
type de Reims; il est important d'observer que là le dieu ne fait pas par-
tie d'une triade et n'est pas assis à l'orientale et qu'on ne l'avait jamais
trouvé dans le nord de la Gaule ; il faut le regarder non pas comme un
dieu topique, mais comme une divinité nationale. Observations de plu-
35 sieurs membres. ^ (Fig.) [Villefosse]. Autel chrétien portant le nom du
martyr St Montanus, trouvé par H. de V. au sud de Tébessa, sur la route
de Négrine; au même endroit, inscription funéraire de Theodotus.^[Id.].
Statue de Jupiter tenant de la main gauche une roue analogue aux monu-
ments appelés rouelles ; cette roue était la représentation isolée du symbole
40 dont sont accompagnées des statues et des inscriptions de Jupiter. ^ [Mo-
wat]. Le dieu gaulois cornu Cernunnos est représenté assis, les jambes
croisées, parce que les Gaulois s'asseyaient ainsi (Strahon, 4, 4, 3). Ce
dieu était une divinité infernale ; ses cornes, symbole de l'abondance, le
montraient comme dieu des richesses. Cette communication donne lieu
45 à une discussion. On n'admet aucun rapport entre les cornes du dieu
Gaulois et celles du diable inventées au moyen âge. ^ [Villefosse]. Inscr.
du dieu Sérapis, trouvée àAffreville, station située près de Milianah, sur
la voie ferrée d'Oran à Constantine. Liste des inscr. relatives au même
dieu, trouvées à Carthage; fragments d'inscriptions trouvées à Carthage,
50 dont l'un mentionne un praefectus Urbi ; l'autre est une dédicace à Mi-
nerve. 1 [Quicherat]. Deux inscriptions funéraires trouvées, l'une dans
la muraille romaine d'Anse en Beaujolais, ^'autre, rue de Trion, à
Lyon. 1 [Bertrand]. Les Cornes du diable ont été inventées au moyen
«
I
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES. 211
âge; Mowat croit qu'elles ont été inspirées par les représentations
du dieu Gaulois cornu; Quicherat est d'un avis contraire. îf [Villefosse].
Un bas-relief antique, donné au Musée du Louvre par Ch. Fichot,etacheté
par lui comme provenant de Paris, vient d'Afrique. <R. des R., 5,210, 37>.
%^ 1881, 1^« livr. [Rey]. Notice sur la vie et les travaux de Saulcy. ^ 5
[Aubert]. A., président sortant, résume les travaux de l'année. ^ [Ville-
fosse]. Vase à fond blanc, à décors rouges et bruns, trouvé à Lezoux, près
Clermont-Fei-rand, par le D' Plicque. Analogues trouvés au mont Beu-
vray. Détails sur l'immense fabrique de poteries de Lezoux, voies
commerciales de ses produits. T[ [Id.]. Une inscr. conservée à Clermont- lo
Ferrand (collection Compagnon), a été publiée par Mérimée, comme trou-
vée dans cette ville : Diti patri Vassorix-Marti. Ravenez, dans sa traduc-
tion française de l'Alsace illustrée (t. 2, p. 578), indique formellement
qu'elle a été trouvée dans la forêt de Haguenau, près Niederbetschdorff,
il lit, à tort, la dernière ligne : Marfi [Hardy]. Une anse d'amphore con- 15
servée au musée de Dieppe, trouvée en. 1846, près Brachy, Seine-lnf«,
porte : IIGAMIL | MELISS=:[ex officinal duorum Camill(orum) Meliss(o-
rum), ce serait une association commerciale.
^1[ 2® livr. [Villefosse]. On a trouvé à Rome et en Espagne la même
marque ainsi conçue : II CAMILLI | MELISSI = duorum Camilli [et] Me- 20
lissi. La marque du musée de Dieppe doit être lue de même. ^ Note pour
servir à l'épigraphie d'Elusa(fig.) [Piette]. Texte et commentaire des inscr.
d'Élusa recueillies par P. ou publiées avant lui, 7 sont inédites, une entre
autres, ornée du monogramme du Christ, et mentionnant un « curator
civitatis Elosatium (6^ ou 7^ siècle) »: P. n'a pas cherché à être complet. ^ 25
[De Marsy]. Bague mérovingienne f LEODENVS VIVA DO gravé sur un
grenat, avec un oiseau (6^ ou 7«^ siècle). T [D'Arbois de Jubainville].
Identification de Mogontius ou Moguntius avec l'adjectif irlandais mochta
ou mogda, qui signifie grand, glorieux, puissant. ^ [De Laurière]. On a
trouvé à Tanger (Maroc) une mosaïque aujourd'hui brisée, représen- 30
tant Orphée jouant de la lyre et les animaux, non groupés autour du
dieu, mais dispersés. ^ [Nicard]. Dans lepalafitted'Hauterive, sur le lac
de Neuchâtel, on a trouvé un petit canard en argile dont le cou et le dos
sont indiqués par des pièces d'étain rapportées. Absence, sur les vases
lacustres, de représentations empruntées aux règnes animal ou végétal; 35
l'ornementation à l'aide de bandes d'étain se rencontre sur des vases.
Chez les habitants des cités lacustres, Tétain n'était pas introduit pur,
mais déjà mélangé et dans des objets fabriqués. T[ [Bertrand]. Grande
fibule mérovingienne en argent de provenance inconnue. ^ [Id.]. Deux
statuettes se rapportant à la légende des Triades ; Tune, trouvée près de 40
la Guerche (Cher), n'a pas l'attitude bouddhique, contrairement à la
seconde qui est de provenance chypriote. 1[ [De Vogué] signale d'autres
statues chypriotes ayant une jambe repliée et l'autre étendue ; toutes
présentent les attributs de Tenfance ; il en existe de provenance étrusque
ayant le même caractère; peut-être est-ce le dieu enfant; fréquent dans 45
la Triade égyptienne. Pour ce qui concerne le passage du mythe oriental
en Gaule, il faut être réservé, tout en cherchant en Orient la clé du mys-
tère. ^ (Fig.) [J. de Laurière]. Texte des inscr. chrétiennes trouvées à
Mertola (Mirtylis des itinéraires) ; importance, au point de vue de l'ar-
chéologie préromaine, romaine, visigothe, arabe, etc., des fouilles faites 50
par da Veiga au sud du Portugal, province des Algarves. ^ [Mowat].
Cachet de l'ocuhste [Corne]lius Tryfo, trouvé à CoUanges (Puy-de-Dôme) :
[Ûia]mys(us) ad cicatr(ices), [melijnum ad clar(itatem), [tha]lasser(os)
312 1881. — FRANCE.
ad clar(itatem), [dial]epi(dos) ad as(priludineni). ^ [Gaidozj. Signale le
parallélisme des monnaies bactriennes au type de l'homme assis les
jambes croisées, avec les monnaies gauloises ayant un type analogue. 11
serait prématuré de voir dans les dernières une imitation des premières;
6 les relations de l'Inde avec la république romaine appartiennent au
roman ; elles ne s'établirent que sous l'empire. ^ [Poinssot]. Eniretient
la société de son exploration de divers points de l'Algérie, particulière-
ment de Tenez, Affreville, Orléansville, Bougie, des ruines du Tiklat, de
Toudja, des gorges de Guergour, et fait circuler des photographies. •[
10 (fig.) [Villefosse]. Descr. des objets rapportés du Tenez par Poinssot :
1® Descr. de 18 intailles, l'une est peut être le portrait de Ptolémée,
dernier roi de Mauritanie, assassiné par ordre de Caligula en 40 ap. J.-C.
2» Monnaies: il y a lieu de remarquer une monnaie de Bacchus II, roi de
Mauritanie, 1" siècle av. J.-C, à légende punique très lisible, publiée déjà
l'i par MûUer. 3* Poids de romaine en bronze, sans doute un buste d'Apol-
lon; on connaît un bon nombre de monuments analogues. 1| [Id.j Inscr.
existant dans les fondations du chœur de l'église de Saint-Quentin (Aisne),
mal publiée par Gomart : [n]um(ini) Aug(usti), D[eo vol] 1 kano civit(atis)
Vi[romand(uorum).] | G{aius) Suiccius La[tinus], | sac(erdos) Rom(ae) et
20 Au[g(usti), p(riraus) p(ilus),] | praef(ectus) l(egionis) octavae, cu[rator]
I civitatis Sue[ss(ionum) , in] | quisitor Ga[ll(iarum) , le] | gatus
C'est un nouveau Sacerdos Romae et Augusli. % [P. du Chatellier] com-
munique un torques en or martelé et grossièrement buriné, trouvé au
village deKerviltré en Saint-Jean-Trolimon (Finistère). On avait déjà (1873)
25 trouvé en cet endroit des globules, des feuilles et 3 bracelets, le tout en
or, qui fut aussitôt fondu ; plus tard on constata l'existence d'un cime-
tière gaulois avec sépultures directes et par incinération ; entre autres
objets on y recueillit un anneau d'or placé sur un crâne, une mon-
naie gauloise en bronze argenté, d'un type inédit. G. présente en outre
30 une statuette en bronze d'un personnage nu, debout, coiffé, le bras droit
levé, la main devait tenir un objet, le bras gauche est pendant; style
grossier. Est-ce Mars, Mercure ou Taranis? G. possède plusieurs statuet-
tes analogues, la tête est tantôt nue, tantôt couverte, f (Fig.) [Thédenat]
communique, d'après des photographies envoyées par Terninck, deux
35 grafittes trouvés à Arras : 1° Sur une muraille, mot illisible, ec(?)xuz...
2° sur une brique ronde IIVASSOR, le R est très douteux, = Vasso ou Vas-
sor[ix], le A n'est pas barré, de sorte que, en renversant la brique, on a
OSSVA. Th. lit ensuite une lettre dans laquelle Terninck rend compte
des fouilles qu'il a exécutées dans un quartier de l'antique Atrebatum et
40 énumère les objets qu'il y a trouvés. ^ [H. Millon]. 1° Fouilles du tumu-
lus de Courcelles-en-Monlagne (Haute-Marne), appelé la Moite Saint-
Valentin. M. y a trouvé un vase en bronze plein d'ossements incinérés, le
vase étrusque récemment communiqué par Bertrand, une épée en fer dans
son fourreau. 2*> M. a aussi trouvé dans l'emplacement d'un gué antique, à
45 Chalon-sur-Saône, 15 épées gauloises avec leurs fourreaux, des couteaux,
des poignards mérovingiens, des tramées, des javelots , des fers de
lances, des vases en terre et en bronze, une coupe en argent niellé,
un casque en bronze repoussé, autrefois argenté. D'autres antiquités
romaines avaient déjà été trouvées en cet endroit. Ce peut être, selon
30 M., un souvenir de la lutte de trois jours que César soutint contre les
HeUètes qui voulaient passer la Saône pour aller assiéger Bibracle. ^
[Villefosse]. Dessin en couleur de la célèbre mosaïque trouvée à Lillebonne
en 1870. Mowat dit que la lettre K, qui fait partie d'une des inscriptions
I
BULLETIN ÉPIGRAPHIQUE DE LA GAXTLE. 213
de cette mosaïque doit être lue K(arthaginensis). Elle pourrait également
désigner Cyzique. H. de V. démontre qu'il faut préférer Carthage. ^ [Id.].
Inscr. trouvée dans la vallée de la Tille, près de Beire-le-Chàtel (Côte-
d'Or) : Deae lanuarie [ Sacroviru[s]... Sacrovirus déjà connu, est une
forme altérée de Sricrovir. Dea lanuaria, déesse d'un mois. Gaidoz pense 5
que c'est la divinité des élrennes (Strena), dont la fête avait lieu aux
calendes de janvier. ^ [Rayel]. Photographie de la statue d'Athéna, trou-
vée à Athènes. Œuvre prétentieuse et grossière du 2^ siècle ap. J.-C.
intérêt archéologique considérable ; cette statue donne une idée d'en-
semble de la Parthénos de Phidias, confirme la description de Pausanias 10
et aide à comprendre les fragments de reproductions déjà connus. On ne
sait si la colonne d'un effet disgracieux qui soutient la main existait dans
l'œuvre primitive de Phidias. Perrot ne le pense pas. ^ [D'Arbois de
Jubainville]. Le breton actuel diffère du gaulois autant que le français
du latin. Il faut donc, avant de se servir du breton pour expliquer le 15
gaulois, reconstituer les formes anciennes des mots, sous peine de gra-
ves erreurs. II [Rayet] communique un vase représentant un pygmée
accroupi dans une situation grotesque, monument intéressant par la
rareté du sujet et le caractère antique de la peinture. ^[[Quicherat]. Dans
une carrière, près de Mâcon, exploitée à l'époque romaine, on a trouvé, 20
peints en rouge, deux sigles difficiles à déterminer, puis les mots ARDO "
NIXA I GE MIT. [Id]. Tholin a envoyé les dessins de 2 inscr. trouvées à
Elusa. 1 [Lacabane]. En détruisant le tumulus de Rustan, commune de
Combes (Lot), on a trouvé, entre de grandes pierres, plusieurs squelettes,
des instruments en silex, en pierre polie, en os, un bracelet en bronze î5
formé d'une feuille de métal très mince, des fragments de poteries. T
[Mowat]. A propos de la communication de Rayet sur la coupe de Thes-
pies, cite des représentations de femmes dans une posture analogue à
celle du pygmée. Il s'ensuit une discussion sur le phallus considéré
comme talisman contre le mauvais œil. ^[Mazard] après avoir visité 30
la collection de M. Moreau donne des détails complémentaires sur le
résultat des fouillesdu cimetière de Breny.^ [Nicard]. L'inscr. publiée par
Mommsen dans les inscr. de Suisse sous le n" 192, est conservée aujour-
d'hui au musée cantonal de Lausanne; son authenticité ne doit donc
plus être mise en doute. ^ [Id.]. Présente, de la part de Keller, une 35
sorte de pieu en bois de pin, ressemblant fort à une demoiselle de pa-
veur et trouvée dans la vase du lac de Neuchâtel, à Bevain près Baudry.
^[Cournault]. Statuette en ivoire trouvée près de Soulosse, là où on a déjà
trouvé 2.000 monnaies en bronze de Constance Chlore et des fils de Cons-
tantin. Saglio pense que le style de la statuette se rapporte à celui des 40
monnaies. 1[ [Mazard]. Il existe dans la collection de Moreau un bougeoir
en terre, trouvé dans une sépulture gallo-romaine, et formé d'une petite
soucoupe à anse annulaire surmontée au centre d'une douille pour rece-
voir la chandelle. L'analogue a été trouvée dans les fouilles du Châtelet.
H. Thédenat. 4i
Bulletin Épigraphique de la Gaule. Jlj'.-févr. Monument élevé à
Grenoble en Thonneur de Claude II le Gothique (pi.) [L. Renier]. Inscr.
trouvée en perçant une porte dans les murs de la citadelle de Grenoble
(mai 1879); postérieur au l"jr 269, ce monument, le seul où Claude
porte les titres Germanicus Maximus, fut sans doute élevé pour célébrer 50
la victoire remportée sur les Alamans en 268, près du Benacus lacus (Lac
de Garde). Le monument fut élevé sub cura Julii'Placidiani, viri perfectis-
simi, praefecli vigilum. Ce personnage fut plus tard préfet du prétoire et
214 1881. — FRANCE.
sans doute consul en 273 avec le futur empereur Tacite. Sur des inscrip-
tions d'Espagne, on a eu tort de qualifier Claude Cos II, l'inscription
de Grenoble le prouve. Ce texte est un des plus importants trouvés en
Gaule. J, Inscriptions africaines [A. Héron de Villefosse]. Textes inédits
5 ou rectifiés d'inscr. trouvées àChella (Sala Colonia), faisant mention d'un
A(ulus) Caecina Tacitus, cos, praeses provinciae Baeticae ; à Ksar-Faraoun
(Volubilis) dans le Maroc; dans l'ile de Djerba (Insula Meninx, puis Girba)
en Tunisie, le seul texte épigraphique provenant de cette île; à Henchir-
Bou-Djadi (Civitas Ucrensium), en l'honneur de Pertinax, Tunisie; à Car-
10 thage; à Cherchell (Caesarea), province d'Alger (à suivre). ^ Le testament
d'un Lingon vers la fin du 1" s. de n. c. [E. Caillemer]. Texte datant sans
doute de la fin du 4^"^ s., trouvé sur un parchemin où un copiste du 10^ s.
l'avait transcrit. 1° Transcription du ms., 2° texte complété et corrigé (a
suivre).^ Remarques sur les inscr. antiques de Paris (pi.) [Mowat]. Descr.
15 des quatre autels découverts sous le chœur de l'église Notre-Dame de
Paris. Les noms des dieux indigènes associés à ceux des noms romains
marquent Tinstallation, dans la cité des Parisii, du culte officiel établi par
Auguste ; l'inscr. dédiée à Jupiter et montrant que ce mon. lut élevé sous
Tibère par les Nantes parisiens, fournit une date précieuse et donne à
20 penser que le port était situé à cet endroit, à la pointe de la cité, et qu'il
existait, à l'emplacement du chœur de Notre-Dame, un temple de Jupiter,
où était figurée sur des piédestaux une série de représentations du pan-
théon gallo-romain. Des blocs trouvés à l'Hôtel-Dieu faisaient partie de
cette galerie. Ils représentent la divinité à trois visages et des Génies portant
25 des armes. Les Génies symbolisent le désarmement de Mars qui devait
être lui-même représenté sur un bloc non retrouvé. Le dieu à trois faces
n'est autre que Janus ; ce même dieu est également représenté par les
stèles de Reims improprement appelées autels tricéphales (à suivre). ^Mo-
nument funéraire découvert à l'hermitage de Tain [Lud. Vallentin]. Inscr.
80 funéraire remarquable par l'ascia, le cognomen Julia, et une ponctua-
tion syllabique. ^ Note sur Tinscr. de Gordien conservée au musée de
Bordeaux [Thédenat]. T. s'étonne qu'on ait trouvé, à Bordeaux, une ins-
cription dédiée à Gordien I de son vivant. Sur cette inscription, JRobert
restitue à Gordien le nom Antoninus. Sallet préfère restituer Sempronius
S5 ou Sempronianus <cf. R. des R., 4, 153, 17>. Robert est le premier qui ait
donné à cette inscr. sa véritable attribution. ^ Monuments épigraphiques
de la Creuse [FI. Vallentin]. Inscr. votive à Mars (trouvée à Couzougnat);
Sacer. Peroco | ieurus, duori|co. v. s. 1. m. (Arrènes) ; inscr. de Vim-
puro au dieu Ivau, sur un manche de patère en bronze trouvé à Evaux.
40 Rapport entre le nom du dieu et celui de la localité (à suivre). ^ Boucle
en bronze trouvée à Vichy [Dissard]. Cette boucle trouvée à Vichy offre
en pointillé l'inscription circulaire : Deae- Diana- Augustorum- sacrum-
dianenses- de- suo- donaverunt. % Patère en bronze de Sainte-Catherine
sous Briançon [FI. Vallentin]. Patère portant sur le manche le nom Bri-
45 conis ; le préfixe Bric est fréquent dans les noms d'origine gauloise. Au
même endroit, on a trouvé sur des plats en terre :Patrici et Sevvo feci(t).
% Bas-relief funéraire attiqùe conservé au musée de Grenoble [FI. Vallen-'
tin]. Sur un bas-relief d'Athènes conservé au musée de Grenoble <R.
des R., 1, 190, 13) V. a découvert l'inscr. inaperçue jusqu'à ce jour :
50 ApioTOîcXYiî I Ni)co(xa)cou | Po^ioç | tTzoi{iaz). ^^ N° 2, mars-avr. Remarques sur
les inscriptions antiques de Paris. Les autels gallo-romains de la cité,
suite (fig.) [R. Mowat]. j#) Autel élevé à Jupiter par les Nautae Parisiaci,
sous le règne de Tibère. Rapprochement de ce mon. avec des analogues.
I
BULLETIN ÉPIGRA.PHIQUE DE LA GAULE. 215
Le bas-relief représente une scène religieuse et des Nautae offrant à
Jupiter une roue. La roue, symbole du voyage, est offerte d'habitude Jovi
et Fortunae reduci. 2°) Autel des 3 dieux. Jupiter, au dessus 'lovis", cette
forme est un nominatif. Vulcain, particulièrement honoré par les bateliers,
avec l'inscr. Vulcanus Esus, dieu forestier, qu'il faut identifier à Sylvain ; s
Esus est un nom de la 4° déclinaison. Sur l'autre face de l'autel : TARVOS-
TRIGARANVS avec un taureau et trois oiseaux. L'inscription doit être
l'indication énumérative de ces animaux et être traduite : « un taureau, trois
grues. » (à suivre.) ^Temple des matrae, àSahune (Drôme) [FI. Vallentin].
Ingenua [ Solimuta | matris | v. s. 1. m. Solimuta nom gaulois de la classe lo
peu nomi3reuse des noms en utus, Matrae, divinités champêtres de l'abon-
dance et de la fécondité. ^ Notice sur deux inscr. de la Lozère [F. Germer
Durand]. Inscr. trouvée au hameau de Bruges, commune de Palhers,
- près Marvejols, mentionnant l'érection, par les deux Severii, père et fils,
d'une villa et d'un heroum. Texte de l'inscr. de Javols, qui est une dédi- i5
cace faite à Postume par la Civitas Gabalum. ^ Seconde note sur l'ins-
cription de Bordeaux (planche) [H. Thédenat]. Résumé de la réponse de
Ch. Robert à Sallet (Revue archéologique, janvier d881). T. pense que la
restitution Sempronio ou Semproniano n'est pas plus solidement établie
que celle qu'elle veut remplacer. La question n'est pas tranchée. ^ Mis- 20
cellanea [Florian Vallentin]. Inscriptions funéraires trouvées à Saint-
Barthéiemy-de-Beaurepaire (Isère) et à Gourtenay (Isère) ; autel votif à la
Fortune conservé par l'archiviste des Hâutes-Alpes; estampille en bronze,
trouvée à Vienne portant le nom Priscus, rétrograde. 1T[ N° 3, mai-juin.
Inscriptions tunisiennes [G. Tissot]. Le 1" et le 3^ milliaire de la route de 25
Simittu (Ghemtou) à Thabraca, trouvés en place, donnent la direction de
la voie qui traversait du sud au nord le pays des Kroumirs. Le 3« milliaire
a été trouvé parmi des ruines qui sont peut-être celles du Saltus Philo-
musianus. H Découvertes d'antiquités à Saint-Gassien (Alpes-Maritimes)
(planche) [Desjardins]. Au pied du mamelon de Saint-Gassien, on amis au 30
jour des substructions et des sépultures avec monnaies dont les plus
anciennes sont carthaginoises et les plus récentes de Gratien. La via
Aurélia passait là, franchissant la Siagne sur un pont, au pied du mont
Cassien appelé alors Ara luci. On a trouvé, dans ces sépultures, une
inscr. funéraire métrique dont D. tente la restitution.^ Inscriptions afri- 35
caines (suite) [Villefosse]. Suite des inscriptions de Gherchell. 13 textes
épigr., dont un, sur mosaïque, donne le nom d'un cheval de la faction
prasine : Muccosus, prasinus, Gl(audii) Sabini ; un autre fait mention de
Maxence avec la qualification Divi Maximiani gêner. Suivent 8 inscr. sur
pierre gravée, lampes, plats. 1 Remarques sur les inscr. antiques de Paris, 40
les autels Gallo-romains de la cité (suite) [Mowat]. Autel des 4 dieux. M.
rattache le dieu cornu Gernunnos aux divinités accroupies connues par
les rehefs de Reims, de Saintes et de Vandœuvres-en-Brenno, et l'identifie
à Jupiter Gernenus, identique lui-même au Dispater des Romains. La
posture accroupie est d'origine gauloise et non orientale. Sur la face nord 45
de l'autel est sculpté le combat d'Hercule contre l'Hydre, et une inscr.
dont on ne voit plus que 5 lettres SMERI G'était une divinité gauloise
identifiée à Hercule. Sur la face postérieure est figuré Gastor, dont le
nom est gravé sur la pierre ; la 4° face représente PoUux, mais le nom a
disparu. Les Dioscures étaient honorés en Gaule, Horace (odes, 1,1, 12) 50
nous les montre associés à Hercule, leur caractère funéraire <R. des R.,
4, 191, 36) les rapproche de Gernunnos. Autel des 8 dieux : chacune des
4 faces porte 2 divinités : i* Mars et Minerve, dont on lit le nom à moi-
316 1881. — FRANCE.
tié effacé [MinJERVA; 2*' Mercure et une déesse qu'il est difficile de déter-
miner, inscription effacée ; 3° Deux déesses, au-dessus de l'une FOR[tuna] ;
4» Un dieu tenant élevé un petit gobelet, sans doute Apollon offrant un
breuvage médical; au-dessus ins(-r. très fruste; à côté une déesse nue,
5 peut-être Vénus. On a regardé à tort Esus comme un Mars gaulois ; on
s'est également trompé en faisant un Mercure de Teutales qui est le Mars
des Gaulois. Taranus est, pour les Gaulois, le dieu de la foudre, assimilé,
pour cette raison, au Jupiter des Romains (à suivre). ^ Monuments épi-
graphiques de la Creuse (suite) (pi.) [FI. Vallentin]. Inscr. de la patère
10 d'Evaux : S(extus) T(....ius) Epap[li]rod(ilus). Monuments analogues;
importance d'Evaux à l'époque gallo-romaine. Textes, avec commentaires,
d'inscriptions presque toutes funéraires, provenant de diflérenles loca-
lités de la Creuse (à suivre). ^^ NM. jlt-août. Qqs noms gaulois (tig.)
[Robert]. Texte, dessin et commentaire de l'inscr. du musée de Bordeaux
15 offrant les noms gaulois : Andelipa, Advorix, Divogena, Ciniugena,
Solimarus,Ateula, Congonnetiacus, Ica,Commitsia,Celia, Dixiilius,Aireba.
^ Fragments dedolia de terre cuite de grande capacité (pi.) [A. Allmer].
A. cherche à comprendre la valeur des nombres marqués sur des frag.de
dolia trouvés dans différentes localités du canton de Marsanne (Drôme) ;
20 selon lui, XL (amphorae ou quadrantalia) = 1040 litres et 1/2; XLii
s(emis)= 1103 1. et 1/2; xliii = 1118 1. et 1/2; xlv = 1170 1. et 1/2. Un
dolium reconstitué à l'aide d'un frag. , sans chiffre , devait contenir
2160 litres. ^ A propos de Tinscî. de Gordien conservée au musée de
Bordeaux, (fig.) [Villefosse]. L'inscr. provient de Carlhage d'où elle a été
25 apportée à une époque plus ou moins ancienne ; nombreux exemples
d'inscr. ayant eu une fortune analogue ; la forme des lettres indique la
provenance africaine de l'inscr. de Gordien. V. préfère la restitution
Antonino de Robert à celle de Sallet. ^ Quatre stèles funéraires gallo-
romaines de la banlieue de Besançon [A. Castan]. Texte et commentaire de
30 trois inscr. fun. trouvées derrière la gare de Besançon, dans le cimetière
qui avait déjà donné Tépitaphe de Geminia Titulla. ^ Qqs. inscr. des
Bouches du-Rhône [Georges Lafaye]. Commentaire de 4 inscr. fun., et
d'une inscr. votive Jovi O(ptimo) M(aximo) (à suivre). ^ Remarques
sur les inscr. antiques de Paris (suite). Frag. découverts dans la cité et
35 transportés au musée de Cluny (fig.) [Mowat]. Inscr. votive dont il ne reste
que qqs lettres; frag. d'une épitaphe métrique, et de 3 autres inscr. fun.;
inscr. de gradins d'amphithéâtre. Presque tous ces textes sont omis dans
le catalogue du musée de Cluny (à suivre). H N» 5, sept.-oct. Diplôme
militaire de Trajan trouvé près de Liège (pi.) [A. de Ceuleneer]. C. date ce
4© diplôme des premiers mois de l'an 98. Ce monument donne le nom du
légat de Bretagne à cette époque, T. Avidius Nepos; le cognomen
aurait été rejeté deux lignes plus loin que le gentilicium, par suite d'un
oubli que le graveur a voulu réparer au moment même où il s'en est
aperçu. 1 Cippe funéraire de Sigus (Algérie) [R. Gagnât]. Inscr. <C. I. L.
45 8, 5834> à 2 registres, contenant l'épitaphe du mari et de la femme.
Sur les côtés du mon. sont deux inscr. inédites; l'une est, ou à peu près,
la répétition des inscr. de la face antérieure ; l'autre est un éloge de la
femme, fait par son mari, en vers peu compréhensibles. H Monuments
épigraphiques de la Creuse (fin) [Florian Vallentin]. Inscr. fun. provenant
50 de ditférentes localités de la Creuse. Borne milliairede Moutier-d'Ahun
au nom de Gordien, tribunitia potestate yi ; Pr(aelorium) xx— L(emovi-
ces) xxxiiii. Celte borne devait se trouver à la station d'Acitodunum ; elle
permet de rectifier une erreur de la table de Peutinger. % Inscr. de Tunis
BULLETIN ÉPIGRAPHIQUE DE LA GAULE. 217
[Al. Delattre] [kjarthagini patriae suae | [pjompeius Faustinus ;
Fragments d'une inscr. monumentale; inscr. fun. de M(arcus) Aurelius
Plus; bas-relief représentant Minerve, au-dessous : Minervae.Aug. sac. ;
borne milliaire d'Auiélien trib. pot. m, cos. ii ; m. p. xiiii. l-^lle provient
de Lemlou, éloigné de Gabès de la distance marquée sur le milliaire. ^ s
Qqs inscr. des Bouches-du-Rliône (suite) [Lalaye]. Texte et commentaire
de 22 inscr. ou fragments plus ou moins considérables. L'une donne les
noms gaulois Spulter et Exciggorix. ^ Inscr. de la Corse [Lafaye]. Épita-
plie d'Egellius iNiger, mil(es)ex class(e) Misenense.lf Rapport sur leslouil-
les archéologiques faites à Vienne en 1879-80 (pl.)[ [Leblanc]. Fouilles lo
continuant celles de 1860; série d'appartements ayant peut-être fait partie
des thermes découverts en 1860. Liste des objets trouvés, bronze : menus
objets, parmi lesquels une tète de Mercure ; fer : clous et gonds de
portes; terre cuite; plusieurs médaillons, sur l'un, sujet erotique avec
1 inscr. : ita valea decetme ; sur un autre, tête d'empereur avec inscrip- is
tion, on n'a pu lire que : Aug. tr. ; liste de noms de potiers. 1 Les
musées épigraphiques d'Algérie [Gagnât]. G. en a visité 3. Gelui de Bône,
peu riche, mais bien soigné, deviendra intéressant. Philippeville, désor-
dre et incurie déplorables. Constantine, bien des antiquités périssent
malgré le zèle très louable de la société archéologique de cette ville. ^^\ 20
N^'ô. nov.-déc. Qqs inscr. impériales [R. Garrucci]. Inscr. mentionnant,
d'après la restitution de G., [Annia Fausti]na, la femme d'Elagabale.
Fragment sur lequel, "si les restitutions de G. sont bonnes, Sabinia por-
terait le nom de Furia qui lui a été contesté, et Gordien les titres imp.
caes. qui ne lui sont pas donnés sur le marbTe de Santa Maria du Monte 25
Aventino. G. donne le texte de cette dernière inscr. qui n'a jamais été
bien publiée. Inscr. funéraire de Marino, dont G. restitue ainsi la l" par-
tie : D. M. I Homono[eae] | , Luc(illae) Aug(usti) f(iliae) Veri (conjugis ser-
vae). 1 Inscr. latine de Monza en Cisalpine (fig.) [Victor Poggi]. Inscr.
trouvée en 18o6 près de la basilique San Giovanni à Monza, transportée 30
au musée, que P. lit ainsi : lAERII ITIV. S(acrum) PARENO FECERV(nt) V(oto)
S(usceplo) LEON(es), V(oto)S(oluto) DON(ni:m posuerunt) D(ei) I(nvicti)
M(ilhraej ANitistites). Les deux premiers mots se rapportent au dialecte
celtique de la Cisalpine, ce sont 2 noms propres. Le dieu Parenus (peut-
être Sparenus) est une divinité du cycle mithriaque, la forme « feceru » 35
indique la prononciation vulgaire. ^ Noms de potiers gallo-romains trouvés
dans le département de la Creuse (pi.) [P. de Cessac]. Les sépultures
de la Creuse sont de 2 genres : {° Urnes protégées par une boîte en pierre,
i" et 2*' siècles ap. J.-C. ; 2" puits funéraires, 2® et surtout 3« siècle. Noms
relevés dans les premières sépultures. Noms relevés sur les vases 40
provenant des puits (à suivre). i[ Les inscr. latines de l'exposition des
fouilles d'Utique [Villefosse]. V. indique les provenances de certaines
inscr. données comme provenant des fouilles d'Utique. Texte des inscr.:
l*» lapidaires, parmi celles qui sont exposées, 5 seulement proviennent
d'Utique dont une seule est intéressante : Fla(vius) Faustinian(us) hortos | 45
ad Dian(am) jug(erum) viginti p(edum)sex | Item Sabinius Mu | nianus
f(undum) Sexti juge(rum) viginti octo p(edum) octo. Cette pierre était
peut-être placée près d'un aqueduc dont les eaux servaient à l'irrigation
des terrains désignés. 2° Inscr. en mosaïque. Candida fidilis in pace, que
Hérisson lit : Candida Eidicis filia. 3" Inscr. sur briques. 4» Lampes 50
romaines. 5° Plats rouges vernissés. 6° Figures en terre cuite. Les éti-
quettes jointes aux objets exposés sont l'œuvre de M. d'Orcet : « Voilà
au moins de l'archéologie amusante, à l'usage des bonnes d'enfants et
218 1881. — FRANCE.
des militaires ! » ^ Miscellanea [FI. Vallentin]. Textes de 12 inscr. votives
et fun. provenant de la Drôme, de Nîmes, du Gers, de l'Aude, des Alpes-
Maritimes, du Rhône. % Étude sur l'institution de l'Augustalité, traduite
de l'allemand par AUmer [Otto Hirschfeld]. Critique de l'ouvrage de
8 Schmidt, DeSeviris Augustalibus <Cf. R. des R., 3, 17, 12 et 168, 2o>.
H. Thédenat.
Bulletin monumental, 5" série, t. 9, 47 de la collection, 1881, n» 1.
Notes sur quelques cachets d'oculistes romains (fig.) [Héron de Villefosse
et Thédenat]. 1° Cachet de C. Tittius Balbinus (Martres d'Artières, Puy-de-
10 Dôme). Collyres nouveaux : amimetum, charma ou harma; maladies non
encore mentionnées : Cylon, Chalazosis; expression nouvelle sur les ca-
chets : expurgatio et repletio. 2° Cachet inédit de Aelius Fotinus (collection
CrignondeMontigny). Forme triang., collyres nardinum, diarhodon, dia-
gessamias ; maladie -.impetus. Sur le cachet n» 1 de son recueil, Grotefend
15 a eu tort de lire diace(ratos), il y a diage(ssamias). % A propos de l'ins-
cription votive de Poitiers [Héron de Villefosse]. V. rapproche de l'inscrip-
tion trouvée à Poitiers par le P. Lacroix et contenant le nom J(ulia) Ve-
mxxam(a) <R. des R., 5, 201, 24 et 204, 29> une inscription d'Alichamps
où se lit le même nom : Num. aug. | viinixsam | d. s. p. ^ Ernest Bosc,
20 Dictionnaire général de l'archéologie et des antiquités chez les divers peuples
[L. P.]. Cel ouvrage comble une lacune, a nécessité d'immenses recher-
ches, utile pour les travailleurs, aura du succès. 1[1 N"^ 2-3. Inscr. chré-
tienne de Sarzeau (Morbihan) (fig.) [Luco]. Cette inscription, encastrée au-
trefois dans le mur d'une maison, près Sarzeau, aujourd'hui à Vannes,
25 chez Mme Albiez, et signalée dans le Guide-Joanne (1880), comme prove-
nant d'une villa romaine située dans cette localité, a été apportée de
Rome; elle se trouvait dans la 2® galerie du 1" étage de la catacombe
St-Sébastien. Elle est ainsi conçue : .... vouapiwv j|6v tprivr,. ^ Notes sur quel-
ques cachets d'oculistes romains, 2' article (fig.) [Villefosse-Thédenat].
30 3» Cachet de Cosmos (Arles-sur-Rhône, Bouches-du-Rhône). Le premier
cachet connu en grec; collyres fxxXivov, àu6ïijji.6pov, àpjjLàTtov. CoUyrium authe-
merum ou monohemerum signifie : qui guérit le jour même ; coUyrium
àpfxâTiov doit être sans doute rapproché du collyre âpjxa; tous les deux sont
connus par les auteurs. Liste des inscriptions médicinales grecques et
35 latines ayant figuré sur des vases. 4° Cachet de M. Claudius Martinus et de
M.[Glaudius]Filonianus (Reims, collection Duquénelle). Diacholes ad leu-
coma ; collyre à base de fiel contre le leucoma ou l'albugo. Emploi du fiel
par les oculistes anciens; il est à remarquer que Tobie était, d'après la
bible, atteint de cette même maladie, dont il fut guéri par le fiel d'un
40 poisson. Penicillum lene ad lippitudinem. Le penicillum était une petite
éponge fine; les médecins anciens faisaient un fréquent usage de l'éponge.
Lippitudo ne signifie pas chassie, comme l'ont cru les traducteurs d'Ho-
race; le sens de ce mot n'est pas connu d'une manière bien précise.^
Fouilles aux arènes de Saintes (fig.) [J. de Laurière].On a déblayé une par-
45 tie du podium et du passage qui précède le grand portique. Ces construc-
tions présentent des particularités remarquables que L. décrit en détail.
Il y aurait grand intérêt à poursuivre plus avant les fouilles. L'axe longi-
tudinal a 132 m., l'axe transversal, 106 m. 38. Tableau comparatif des me-
sures des axes des principaux amphithéâtres connus. A Saintes, on a dé-
50 couvert un canal. Etait-ce pour transformerl'amphithéàtreennaumachie?
L'espace eût été bien restreint. La continuation des fouilles permettrait
^ d'éclaircir cette question et plusieurs autres pleines d'intérêt. ^J. de Baye,
V Archéologie préhistorique [L. P.]. Ce qui a été écrit de plus complet sur la
BULLETIN MONUMENTAL. 219
question. Excellent résumé des débats soulevés à propos de la découverte
d'indices du travail humain dans la couche miocène de Thenay, près
Pontlevoy. J. de B. réfute avec avantage l'opinion de Lartet qui croit que
les races anciennes de l'âge de pierre ont été remplacées, après un long
((hiatus )), par une race toute nonvelle. Exposé détaillé et bien complet 5
des fouilles de la vallée du Petit-Morin. Si l'on y ajoutait une carte, l'ou-
vrage ne laisserait rien à désirer. ^ Charles Roach Smith, CoUectanea an-
tiqua, t. 7. — JoHN EDWARD Price, On a bastion of Lonâon ivall, or excava-
tions in Camomile street, Bishopsgate (fig.) [L. P.]. L'ouvrage de S. est indis-
pensable à ceux quiveulent s'occuper des antiquités de la Gaule. S. décrit 10
tout de visu et ne laisse rien échapper. Le t. 7 s'occupe de Périgueux, Tou-
louse, Bourges et Dijon, des cinq fours à poteries découverts à Colches-
ter, des fouilles de Procolitia. Sur le petit ossuaire en plomb trouvé près
d'York, S. a tort de lire Iuliae Felicissimae, il y a Ulpiae Felicissimae.
Descr. d'un beau cercueil en plomb, de la collection George Payne à Sit- 15
tingbourne. — P. a donné une intéressante monographie des objets dé-
couverts à Londres en détruisant un bastion de l'époque romaine, étude
très consciencieuse. %^ ]N°» 5-6. Excursions à Bernay [Porée]. Une des
pierres employées dans la construction de l'église (11® siècle), porte, en
grands caractères : DMM | AUDACI- | VICTORIN | MILIOPT. C'est la seule 20
inscr. romaine trouvée à Bernay. ^ Notes sur qqs. cachets d'oculistes
romains, 3° art. (planche, fig.) [Villefosse-Thédenat]. 5° Cachet de Magil-
lius (Reims, colleciion Duquénelle). Dialepidos ad cicatrices. Collyre dia-
lepidos, c'est-à-dire aux squames métalliques; on en a trop restreint le
sens en disant squames de cuivre. Cicatrices, maladie décrite par Galien, 25
Celse et autres. Thurinumcrocodes, collyre à l'encens et au safran. Tex-
tes nombreux d'auteurs anciens faisant mention de l'emploi de ces deux
plantes par les médecins. Collyre dioxsus, c'est-à-dire au vinaigre. 6° Ca-
chet de D. Gallius Sextus (Reims, collection Duquénelle). Sphragis ad as-
pritudines. Collyre Sphragis, fait avec la terre de Lemnos, par la prêtresse 30
de Diane. Curieux récit du voyage que Galien fit à Lemnos pour savoir
comment on faisait le sphragis ; textes mentionnant des collyres ou mé-
dicaments du même nom. Ce collyre parait pour la première fois sur
les cachets. Collyre divinum, nom emphatique, jusque-là inconnu. Peni-
cillum , aspritudines , impetus lippitudinis , noms de collyres ou de 35
maladies déjà commentés. 7<» Cachet de Ferox (Reims). Une seule inscrip-
tion : Ferocis crocodes ad veteres cicatrices. Un autre cachet, trouvé dans
la Saône, porte le nom du même oculiste. 8° Cachet inédit de Poucpe-voç (Mu-
sée de Pérouse, Italie). Inédit. Ce cachet ne porte pas d'autre inscription
que le nom. Sur le plat, on lit MSC. Ce cachet et celui de Koop.o? sont les 40
seuls connus en langue grecque. Les cachets d'oculistes semblent tous
provenir de Gaule ; la provenance italienne de ceux qui sont conservés en
Italie n'est pas démontrée. Les inscr. mentionnent cependant des ocu-
listes italiens. Liste des médecins oculistes d'Italie connus par les ins-
criptions. 9° Cachet anonyme, inédit (Poitiers-Vienne). Trois noms de 45
collyres, sans indication de maladie : Diasmyrnes, diaglaucen, déjà con-
nus, phos, nouveau sur les cachets, meationné dans les auteurs. 10« Ca-
chet de L. Pompeius Nigrinus (AUuy-Nièvre). Deux tranches gravées : L.
Pomp. Nigrini arpas | ton ad récent lippit | udine odent die ex ovo. V. et
T. hsentPomp(eius) au 1. dePomp(onius) adopté par les éd. précédents. Le 50
collyre arpaston est nouveau ; on peut supposer à ce nom trois étymologies
différentes. Odent die a été lu parles éditeurs précédents : eodem die, sy-
nonyme de authemerum. Le T de odent, lié avec le N, est très visible. Il
220 1881. — FRANCE.
est préférable délire : ad recent(es) lippil(udines) odent(es) die(m) ; contre
les ophthalniies récentes que blesse la lumière. Cette lecture donne un
sens très satisCaisant, philologiqucment la forme 'odentes' peut être défen
due. Sur la 2« tranche fii?ure un collyre toos, sans doute le même que
5 Phos du n° 9 (à suivre). % Souvenirs archéologiques du Portugal (1880)
(pi. et fig.) [J. de Laurière]. Voyage en Portugal à l'occasion du con-
grès international d'anthropologie et d'archéologie préhistoriques tenu à
Lisbonne. Halte à-Mérida (Emerita Augusta) : visite au théâtre antique,
construit en grand appareil. Axe pris entre ses extrémités extérieures
10 = 85 m., axe intérieur — 47 m., on y a trouvé l'inscr. : M. Agrippa. 1. f.
coss. II, trib. pot. III; près du théâtre, ruines d'une naumachie, de deux
beaux aqueducs; ponts romains, l'un entier sur l'Alarega, l'autre restauré
bien des fois et reconstruit en partie, sur la Guadiana, arc triomphal
d'une belle époque, colonne formée de trois autels ronds superposés, ins-
15 criplion : Concordiae Augusti, emplacement du grand cirque, etc. A Lis-
bonne, beau sarcophage romain représentant les 9 Muses, décrit en dé-
tail; borne milliaire:Imp(erator) Caes(ar) lyiarc(us) Aur(elius) | Valerius |
Maxsimianus | invict(us) Aug(ustus) | pontif(ex) max(imus) | trib(unitia)
pot(estate)V | co(n)s(ul)IIIIpat(er) | patriae)... pro | con(snl)m.p. Remar-
20 quer les abréviations Marc, (ligne 2) et cons. (ligne 8). Texte de 6 inscr.
chrétiennes (à suivre). ^T[N«7. Découvertcd'un nouvelautel en l'honneur
de Mercure [L. P.]. La découverte a été faite dans le village de Monargo,
à 9 kil. de Somma, en allant vers Varèse (Lombardie) : Mercurio | Casius
I Veri filius | v. s. | 1. m. Il vaut mieux lire C(aius) Asius que Casius. 1
25 De lalérruredes chevaux [L. P.]. Les anciens ferraient leurs chevaux avec
des clous. La question, jusque-là controversée, a été résolue par le bas-
relief d'Emmaûs signalé par Clermont-Ganneau. ^ Les fouilles d'Utiquc
[]. Intéressante réunion de monuments antiques. Les inscr. néo-puni-
ques ne proviennent pas d'Utique. Les étiquettes sont absurdes, elles ont
30 pour auteur d'Orcet, nom à retenir. ^ Congrès archéologique, 48» session
tenue à Vanne [J. de L.]. Compte rendu des séances et des excursions (à
suivre). ^^ N° 8. Inscriptions et devises horaires [Rivières]. 1° Inscr. an-
tiques. Cadran du musée assyrien du Louvre restitué d'après le fragment
trouvé à Oum-el-Awamid par Renan. Cadran trouvé par Rayet dans les
35 ruines d'Héraclée de Carie, on y lit : Baaûà nToXEfxaïw 'A7rdxx[w]vio; XttoXXo^o-
Tou J 0c|xtoTa-^opa; Mev(a>co\i 'AXE^âv^peu; êTïoiEi. Cadran de Gabies, au Louvre;
moulage d'un calendrier rustique du musée deNaples,à l'école des beaux
arts; autre calendrier du musée des antiques au Louvre; inscr. de Stabe-
rius; inscr. inédite trouvée à Vieille Toulouse, mentionnant la cons-
40 truction d'un cadran solaire : ... Fufio cos | ... edem.basim. et solari !
... und coir \ ... us. circat | s. Surus | ... ior. 1. 1. s. 1. c. | .... nus-Treli.
Is 1 Diallus.Atti.P. s. | Hilar. Flavi mslc. | Philodam.Volusi.es 1 Phindar.
Curiati Ap. s. Suivent des inscr. modernes. ^ Note sur deux inscr.
de Besançon [Villefosse]. Au sujet de l'inscr. de Geminia TituUa, mater
45 sacrorura, publiée par Castan <R. des R., 4, 223, 16 et 5, 242, 2>,
V. mentionne une inscr. de Murviel (Hérault), mal publiée jusqu'à ce
jour : D. m I P. Anthilogi | patris sacrorum i Cornelia Luci. fil. j d. s. p.
Sur l'inscription de Geminia, Castan a eu tort de lire D. Jul(ius) P(ublici)
l(ibertus) Auctus; il faut lire D. Jul(ius) Plauctus. Castan a publié égale-
50 ment une inscription votive dédiée à Mercure par un M. Mammaius Scot-
tus; Mammaius genlilicium rare, d'origine Syrienne, indique sans doute
un affranchi de Julia Mammaea <Cf. R. des R., 5, 199, 42>. t Nouvelles
explications sur un autel consacré à Mercure [Id.]. Sur l'inscr. publiée ci-
*l
Il
COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE l' ACADÉMIE. 221
dpssus (n° 7), au lieu de Casius ou C. Asius, il faut lire Castus. 1 Une
bague antique trouvée à Garhaix (fig.) [J. de Laurière]. Bague en or; sur
le chaton, 2 bustes affrontés, homme et femme, légende : Sabine vivas.
Cette bague rentre dans la catégorie des bagues dites « dono dalae »,
données en gage d'affection; elle est environ de la fin du 4« siècle; on s
ne peut savoir si elle est chrétienne ou païenne. ^ Fouilles gallo-ro-
maines à Sanxay (Vienne) []. Visite aux fouilles du P. de la Croix. Dans un
champ, substructions qui rappellent celles du temple de Mercure de Poi-
tiers. Plus loin, vaste préau au milieu duquel est une rotonde où devait
être une statue de divinité; au bout du préau, 3 escaliers donnent accès lo
dans un vestibule, au delà, vaste déambulatoire au milieu duquel était le
temple en forme de croix grecque et flanqué de quatre petits préaux, le
tout orné de colonnes. A l'entour, édifices accessoires : hôtellerie, bal-
neum, lupanar. De l'autre côté de la rivière (la Vonne) théâtre. ^ Une
inscr. chrétienne à Auch (fig.) [J. de Laurière]. Hic ad inno | centem et 15
père | grinum Ursicinum | an VIII m II d X | chrisli ser[v]us. L'emploi
de ad dans ce texte est à signaler. S- siècle. % Ed. Fleuhy, Antiquités et
monuments du département de l'Aisne, 2» partie, (fig.) [Marsy]. Éloges tem-
pérés par des restrictions. T[ L'inscr. de Lezoux (fig.) [L. P.l. Inscr. cur-
sive sur brique, trouvée par le D"* Plicque. L'interprétation du D»" Plicque 20
est contestable, mais il faudrait trouver mieux, ce à quoi L. P. invite les
critiques en publiant le fac similé. H. Thédenat.
Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 188i. 4" série, t. 9. Janv.-Mars. Desjardins communique
une lettre de Gagnât, en mission en Tunisie, contenant une inscr. % 25
Renier lit une lettre de Cagnat, contenant une inscr. qui fixe la place de la
Golonia Uppenna. ^ Bréal et Lenormant font des observations sur des
vases où figurent Talphabet étrusque et l'alphabet grec. If Deloche lit un
mémoire intitulé : renseignements archéologiques sur la transformation
du C guttural du latin en une sifflante. ^^ Communications. Desjardins : 30
sur un monument découvert à Paris, portant la figure de l'ascia. %
Desjardins : sur une lettre de Desbassayns de Richemont, concernant un
fragment d'inscription trouvé à Rome, et sur la question du iribunus mi-
litum a populo. Desjardins se range à l'opinion de Carlo Visconti pour la
restitution de l'inscr., à celle de Duruy et Renier pour la nature du titre 35
qui désigne les fonctions municipales militaires des cités de l'Italie. %
Bréal : Interprétation nouvelle d'une inscription récemment trouvée à
Rome : joveis at deivos, etc. ^^ Livres présentés avec éloge : par Perrot,
Manuel d archéologie grecque de CoLLiGNON; Transactions of the Cambridge
philological Society (contenant notamment la bibliographie analytique des 40
travaux, publiés en 1879 et 1880, sur Homère, Platon, Properce et Ser-
vius) ; les Sacerdoces athéniens et Quid significaverint sépulcrales Nereidum
figurae, thèses de J. Martha; La prise de Pergame et le groupe du Laocoon
d'A. Wag^on ; par E. ligger, Disputationes de fontibus Diogenis Laertii parti-
cula de V. Egger; par Heuzey, les Céramiques de la Grèce propre, (1" part.) 45
d'A. Dumont; le 1^' fasc. des Mélanges d'archéologie et d'histoire p. p.
l'EcoLE DE Rome (travaux de Jullian sur le diptyque de Mouza, de R. de
La Blanchère sur le drainage antique) ; par Lenormant, Terres cuites
antiques trouvées en Grèce et en Asie-Mineure de LÉcuyer; Inscription from
Kalymnos (acte d'affranchissement) de Ch. Newton ; par Maury, Monuments 50
de l'art antique (3® livr.) de Rayet. H Avr.-Juin. Analyse de la brochure
de Mgr Lavigerie, renfermant des inscr. d'un cimetière d'esclaves, et
demandant la création d'une mission permanente à Carthage. If Renier
222 1881. — FRANCE.
communique la découverte par Gagnât de la ville de Masculula en Tunisie,
reconnue par une inscr. latine. ^ Schefer comm. les lettres de Gasselin,
écrites de Tunis, qui mentionnent deux anciennes villes, Limisa et Furnis.
% Desjardins communique une note de Tissot contenant une inscr. mil-
5 liaire envoyée par Delattre; elle est du temps d'Hadrien (129) et révèle
Texistence d'une voie romaine; on vient de découvrir des restes du 3° mil-
liaire. Renier corrige quelques parties de l'inscr. % Lettre du Direct, de
l'École de Rome : 1) dans la nouvelle lecture faite parMommsen de l'ins-
cription délie Scifelle, La Blanchère rejette la restitution 'Dis manibus
10 sacrum et 'permitere'; il proposerait 'perfere' (pour perferre). 2)
A. Martin propose une nouvelle interprétation du titre de l'inscr. dé
Tauromenion : arpaTapl ^tà jrevre ÉTÉwv désigne les stratèges nommés pour
un an et rééligibles seulement tous les cinq ans. ^ Note de Lenormant sur
le dieu d'Emèse, Elegabalus ou Heliogabalus. ^ Lettre de Ruelle sur lu
15 publication totale de Damascius d'après le cod. Venetus 246. ^ Commu-
nications. Gosselin : Lettre de Tunisie; fac-similé d'inscriptions latines.
^^ Livres présentés avec éloge ; par Desjardins, deux travaux de Cuq
(sur Vexaminator per Italiam et le magister sacrarum cognitionum) ; La Voie
romaine de Carthage à Hippone par Bulla Regia de TissOT (priorité sur
20 Delattre); par Duruy, Ordinamento délie armate Romane de Ferrero ; par
Paris, Études sur le Querolus de Dezeimeris (l'auteur serait Accius Plautus,
ami d'Ausone); parLeBlant, Engraved gems de Sommerville ; par Egger,
Monuments grecs p. p. l'Association pour V encouragement des études grecques
(9'»fasc.);par Hauréau, Socrate et notre temps de G. d'EiCHTHAL; par Miller,
25 Trois poèmes grecs du moyen âge inédits de W. Wagner (une Achilléide, une
version du Pseudo-Gallisthène, et un roman). ^[^ Juil.-Sept. Tissot lit un
mémoire sur la campagne de César en Afrique. ^ Halévy lit une note
relative cà des inscriptions peintes de Larnaca, près de l'antique Gitium. %
Le directeur de l'école d'Athènes adresse les mémoires de Hauvelte-Bes-
30 nault (sur les archontes athéniens), Bilco (sur les jeux publics en Grèce),
Clerc (sur les ambassades chez les Grecs), Barilleau (sur les sources de
l'ancien droit grec et sur les constitutions de dot dans l'ancienne Grèce),
Reinach (sur les travaux entrepris dans les nécropoles de Myrina et de
Cymé). Le directeur de l'École de Rome adresse les mémoires de JuUian
35 (sur les Domestici et les Protectores, gardes des empereurs du iir au
vir s.), Lacour-Gayet (L'iconographie, les monuments, etc. d'Antonin-le-
pieux). Vigneaux (Etude historique et juridique sur le Praefectus urbi),
A. Martin (sur la critique du texte d'Aristophane avant l'École d'Alexandrie
et la collation du Marcianus 447 d'Athénée). Suivent les rapports sur
40 ces travaux, au nom de la Commission des Écoles d'Athènes et de Rome,
par Perrot^ % Edom lit un travail sur Tinfraction de la règle de l'allonge-
ment par p*osition (chez Plante etTérence). %% Communications : Delisle,
sur des feuillets d'un ms- de Cédrenus offerts à la Bibl. Nat. par l'Uni-
versité de Bâle pour compléter le n° 1713 du fonds grec. ^ Robert offre
45 sa brochure sur les inscr. antiques de Lectoure, avec des fac-similés mss.
^ Livres présentés avec éloge : par Perrot, Le palais d'Ulysse à Ithaque de
Ch. Lucas (avec qqs réserves) ; par Le Blant, Étude sur un nouveau texte des
Actes des martyrs d'AuBÉ (découverte d'Usener dans un ms. grec de la
Bibl. Nat.). ^^ Oct.-Déc. Longpérier écrit pour signaler une tessèreetun
50 cachet d'oculiste portant des inscriptions. % De Witte lit une étude sur un
vase de bronze, de travail étrusque, de la forme du situla, dont les bas-
reliefs se rapportent aux mystères de Lerne en Argolide. ^ Lenormant
rend compte d'une excursion dans l'ancienne Japygie (auj. terre d'Otrante).
y
I
CONGRÈS ARCHÉOLOGIQUE DE FRANCE. 223
•[ Renier, ayant examiné une nouvelle copie de l'inscr. latine de Kairouan,
conclut en faveur de la restitution proposée par le G. I. L. ; c'est une dédi-
cace de temple en l'honneur de Septime-Sevère et de Caracalla. ^ Long-
périer donne une explication nouvelle d'une médaille grecque de Syra-
cuse. n[ Le prix Fould est accordé à Murray pour son History of greek 5
Sculpture from the earliest Urnes down to the âge of Pheidias. ^^ Livres pré-
sentés avec éloge : par Thurot, Lettres françaises inédites de Jos. Scaliger
p. p. Tamizey de Larroque; par Maury, Tarants Lithobole, étude de mytho-
logie celtique (partant du vers de Lucain) de Gerquand; par Heuzey,
Mélanges d'archéologie p. p. l'École de Rome (fasc. 3 et 4) ; par Perrot, 10
Tite-Live, liv. 21 et 22, texte p. p. Riemann et Benoist ; par Desjardins,
L'inscription de Gordien P^ (conservée au musée de Bordeaux et de prove-
nance africaine), de Thédenat et Héron de Villefosse; par Laboulaye,
Les juges plébéiens de la colonie de Narbonne de CuQ ; par Egger, Métrique
grecque et latine de L. Mûller (trad. Legouez, introd. de Benoist); L'Egitto 15
al tempo dei Greci e dei Romani de LUMBROSO ; Nicomaque de Gérase, Manuel
d'harmonique^ et autres textes relatifs à la musique^ traduit et annoté par
Ruelle. Nolhac.
Congrès archéologique de France, 47« session tenue à Arrasen 1880.
Des études archéologiques dans le Nord de la France [Van Drivai]. 20
En i830 se manifesta un peu partout un mouvement favorable aux études
archéologiques dû en grande partie à feu De Gaumont. En 1833, fondation
à St-Omer de la société des Antiquaires de la Morinie, ses principaux tra-
vaux; en 1843, fondation à Arras de la commission des antiquités dépar- ''
tementales du Pas-de-Calais. Histoire de cette société, exposé de ses 25
travaux, noms de ses principaux savants; société académique de Bou-
logne. Le Pas-de-Calais a bien mérité de l'archéologie. T Des monuments
mégalithiques dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais
[A. Terninck]. Liste et description, par localités, des dolmens, menhirs,
pierres posées et autres monuments mégalithiques de l'Artois. T Des 30
routes gauloises dans le Nord de la France. Donner la carte des décou-
vertes archéologiques de l'époque gauloise, souterrains, tombes, etc.
[Id.]. Avant l'arrivée de César, il existait, en Gaule, des routes solides;
caractères distinctifs d'une voie antique; liste des voies, présumées gau-
loises, de l'Artois. Liste des souterrains, sépultures antiques et tumuli 35
reconnus par T. ^ Y-a-t-il dans la contrée des traces d'oppida [Id.]. Les
oppida étaient des lieux de refuge établis sur des hauteurs et fortifiés. Il
ne faut pas regarder comme oppidum tout endroit où on trouve des
débris d'armes, ce ne sont quelquefois que des ateliers de fabrication
d'armes. Liste des lieux présumés oppida; faut-il mettre de ce nombre les 4o
collines disposées sur deux lignes concentriques autour d'Arras, et sur
lesquelles on trouve des armes en silex? Ce serait plutôt une série de
postes avancés, destinés à couvrir la ville ; suit la liste de ces collines. ^
Que doit-on entendre par les civitates et les pagi? Sont-ils gaulois ou
romains? [Id.]. Civitates, nom des peuplades, pagi, subdivisions de ces «6
peuplades; presque toutes les civitates étaient divisées en 4 pagi. Les
marcails et les bornes indiquent les hmites des anciens pagi. Ces bornes
furent-elles placées par les Gaulois ou les Romains? Il est difficile de le
dire. Étude des 4 pagi Atrébates : Adharctisus, Arida-Gamantia, Scirbiu,
Goharia. 1[ Décrire les habitations gallo-romaines dont on a retrouvé les 00
ruines notamment celles qui se voient à Arras [Id.]. L'ancien Artois est
couvert de débris d'habitations romaines, enfouies à 2 ou 3 mètres,
à Arras, à 30 ou 40 centimètres dans les campagnes ; les derniers, sauf
224 1881. — FRANCE.
rares exceptions, ont laissé des fondations peu solides. Liste, en les dis-
posant par siècles, des communes de l'Atrébatie, où T. a constaté l'exis-
tence de ces ruines. Il existe encore sous le sol tout un quartier de l'an-
tique Atrebatum, tel qu'il a été abandonné par ses habitants, au
5 commencement du m® siècle, description minutieuse des touilles que
T. y a pratiquées; tous les débris sont restés tels qu'ils ont été aban-
donnés par les démolisseurs. ^ Quelques mots sur le « Vicus Helena »
[Id.]. Le mont Elen est couvert de débris antiques, il a porté un castrum
on vicus romain, qui resta debout jusqu'à l'époque Franque; il y a
10 rapport entre les noms Elen et Helena, enfin il y a rapport entre la descr.
de Sidoine et la topographie des lieux. ^ Où est placé le « vicus Helena»?
[Fromentin]. Examen critique des opinions émises, exposition des argu-
ments. Le <( Vicus Helena » se confond avec le Viel-Hesdin qui remplit,
plus que les autres lieux, les conditions exigées. 1[ Donner le sens des
15 nombreux noms de lieux saxons qui existent encore; faire à ce sujet
l'historique des invasions saxonnes dans la contrée avant et après César
[H. Moulin]. Tout porte à croire que l'ancienne confédération nomade des
Suèves n'était autre que la souche même des Saxons dont le berceau
aurait été ainsi sur la rive droite de l'Elbe, dans le Slewick-Holstein; par
20 suite de leur position géographique ils devinrent marins. Leur première
invasion sur les côtes de la Gaule ne peut guère remonter au delà de
Gallien (253-267). C'est en réparant les ruines de celle invasion, que
Posthume, Aurélien, Probus (270-282) méritèrent le titre de Restaurateurs
des Gaules. Série de mesures et de lois destinées à assurer la sécurité
25 des côtes. Seconde invasion : 355, troisième : 368, quatrième, qui détruisit
les villes de la Gaule : 375-383. Au commencement du v" siècle, les
Saxons s'étaient mêlés avec les premiers habitants. Ce que les notices
impériales appelaient littus Saxonicum, dut s'étendre de l'Escaut à Calais,
nous pouvons, à l'aide des légendes des saints, l'étudier jusqu'au
30 Yiie siècle. 1 Liusannum, la métropole des céramistes gallo-romains (fig.)
[Plicque]. A Lezoux se trouvait le grand centre de fabrication de la
poterie rouge. Fondé sous Néron, ce centre fut anéanti par les barbares,
au III® siècle, au moment de sa pleine prospérité. Un frag. de cette poterie
porte, en caractères cursifs, une inscription que P. lit et traduit ainsi :
35 « Galia. nem... | Liusanniti ] Xobertu. m [ oeno (phore) | c(upam impie),»
(( Ce vase est sorti des mains de Xobert le Liusannite, colonie de
Nemetum, Gaule. Échanson, remplis cette coupe. » Galia est écrit par un
seul L. Ce sont les Romains qui ont fait adopter l'orthographe Gallia.
L'ethnique Liusannitus donne le nom ancien de Lezoux : Liusannum. En
40 cet endroit, depuis les temps histoi'iques, on a fabriqué des poteries.
Aujourd'hui encore, un potier nommé GENILIER tabrique, par les mêmes
procédés que dans l'antiquité, des poteries, sur un emplacement où on
trouve des briques romaines portant le nom de potier GENILO. C' nsidé-
rations sur l'histoire ancienne de la localité. Çà et là, dans cette étude,
45 aperçus nouveaux et ingénieux sur la fabrication antique de la poterie. ^
Tumulus de Bousies, près Landrecies [A. Bréau]. B. n'a pu assister aux
fouilles; d'après les renseignements pris, on a trouvé sous le tumulus
une centaine.de cercueils en bois, sans orientation, plus ou moins tra-
vaillés, les uns creusés dans un tronc d'arbre, d'autres en planches
50 ajustées. Sous quelques-uns on avait pratiqué 3 trous. Quelques savants
les ont trouvés semblables à ceux qu'on a découverts en Suède et en
Norwège, et ont dit que ces trous étaient faits pour livrer passage à
l'àme qui, de temps à autre, revient visiter le corps. 1 Boulogne monu-
n
II
I
GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE. 225
mental (pi.) [Enlarl]. Nomenclature des mon. gallo-romains qui existent
ou ont existé à Boulogne : le phare de Caligula, arc de Claude, temple de
Mars, édifice indéterminé découvert en jetant les fondations de la nou-
velle cathédrale, fondations de l'enceinte gallo-romaine sous celle du
xiir siècle, inscriptions funéraires de triérarques de la ilotte gallo- 5
romaine, deux pavements en briques intéressants, çà et là nombreuses
substructions. ^ Essai d'un dictionnaire philologique des noms de lieux
du département de Vaucluse [Albert Maire]. M. étudie les noms de lieux
de ce département au point de vue de leur étymologie et de leurs varia-
tions. Il Les casques gaulois à forme conique. L'influence orientale (fig.) 10
[Ed. Foudrignier]. Casques trouvés par F. dans ses fouilles; comparaison
avec les casques antiques grecs et assyriens; il faut admettre une
influence orientale, mais tellement transformée par le génie gaulois
qu'elle a donné naissance à un art national. % De l'origine du Vicus et
du Pagus. Est-elle gauloise, est-elle romaine? [Lecesne]. La répartition 15
de la population en civitas, pagus et vicus est certainement italique et
bien antérieure, en Italie, à la conquête de la Gaule. Elle fut adaptée,
dans notre p'ays, à des institutions qu'elle effaça. On ne peut connaître
que très imparfaitement les circonscriptions gauloises. % La société
française d'archéologie en Franche-Comté [J. de Laurière]. Le mon. 20
appelé théâtre romain de Vesontio (Besançon) était-il bien un théâtre?
Les singularités de sa construction laissent des doutes. La présence, au
même emplacement, d'un castellum divisorium, d'où l'eau était distri-
buée dans la ville, a fait croire à qqs-uns que le soi-disant théâtre était
un château d'eau d'un grand effet décoratif. M. Gastan prépare un travail 25
sur la Porte Noire. Le musée de, Lons-le-Saulnier renferme des richesses
archéologiques : une merveilleuse collection d'agraffes mérovingiennes,
des ustensiles romains, dont quelques-uns d'un très beau travail.
Izernore, qui n'a plus la prétention d'avoir été Alésia, a les restes d'un
temple romain et de nombreuses substructions romaines. On y a trouvé ao
la célèbre monnaie d'or de Vercingétorix." Des fouilles bien dirigées
donneraient d'heureux résultats. Avenches offre, au point de vue archéo-
logique, un intérêt exceptionnel : mur d'enceinte, ruines du théâtre,
dét3ris d'un portique, amphithéâtre creusé au sommet d'une éminence ; le
musée est une vraie merveille. L. y reviendra avec plus de détails. 35
H. TlIÉDENAT.
Gazette archéologique, 1880, n° 5. Sur un petit vase en forme de tète
casquée, portant une inscr. hiéroglyphique (fig. pi. 28) [HeuzeyJ. Dans
les nécropoles où se trouvent les vases grecs représentant la forme d'un
pied chaussé <R. des R., 3, 209, 26> on trouve aussi des vases ayant la 40
forme d'un casque, dont quelques-uns remontent à la haute antiquité
grecque. Un vase de ce genre, de style égyptien quoique représentant
un casque grec, offrant une inscr. égyptienne, et cependant trouvé à Co-
rinthe, parait, à certains caractères, avoir été fait en Phénicie dans une
école qui imitait de près l'égyptien. Ce vase représentait-il, coiffé d'un 45
casque grec, le roi Apriès dont il porte le cartouche? c'est peu probable.
Est-ce par une allusion salyrique que l'on aurait représenté, coiffé à la
grecque, ce roi qui était devenu odieux à ses sujets à cause de l'abus
qu'il faisait des mercenaires grecs? C'est bien trouvé, mais peut-être pas
vrai. Peut-être est-ce un guerrier Phénicien de l'époque où ce peuple 50
avait adopté le casque grec (Hérodote). C'est plutôt un de ces objets mo-
biliers dans la décoration desquels les orientaux auraient représenté
les types et les costumes des peuples avec lesquels ils étaient en rapport.
i;. DE l'iiiLOL. : Octobre 1882. — lievue des Revues de 188Î. V. - 15
226 1881. — FRANCE.
Ce vase est le plus ancien de la série des vases en forme de casques. H.
a fait précéder ces conclusions d'une étude comparée du casque chez les
anciens. ^ Note complémentaire sur deux aryballes de l'Ile de Cos (pi.
28) [Heuzey]. Le Louvre vient d'acquérir deux aryballes : l'un est en forme
5 de tète casquée; l'autre, en forme de tète d'Hercule coiffé de la peau du
lion, se distingue des analogues par le type égyptien du visage ; il appar-
tient à l'industrie phénicienne. La haute antiquité de ce vase n'est pas
assez démontrée pour prouver l'origine phénicienne de l'Hercule coiffé
de la peau du lion. Le dieu égyptien Bès est le seul dieu d'une haute
10 antiquité dont le costume se rapproche de celui de l'Hercule grec, mais les
ressemblances sont dues à une confusion et à un travail d'appropriation
imputables aux seuls Grecs; tel est l'état de la question que de nouvelles
découvertes pourront modifier. ^ La trinité carthaginoise, suite [P. Berger].
Élude des symboles accessoires des deux grandes divinités. Importance
15 du bandeau du musée de Constantine : Il déroule devant nos yeux une
■* cosmogonie carthaginoise illustrée, il nous démontre l'identité de Baal-
Hamân avec Jupiter Hammon ; il nous fait voir Tanit sous ses trois as-
pects: Uranie, Pandémos et Pélagia; enfin, il fixe d'une façon définitive
la signification religieuse du cône sacré muni de bras et d'une tète. ^
20 Mosaïque du musée Kircher (pi. 25) [E. Liénard]. Trouvée en 1818, sur
l'Aventin, dans la vigna Maccarani; Tartiste qui l'a faite a manifestement
imité un tapis. Confirmation de Topinion, émise plusieurs fois déjà, que
toutes les mosaïques romaines représentant des paysages égyptiens
ont été copiées sur les célèbres tapis d'Alexandrie, tant prisés des anciens.
25 ^ Victoire, bronze du musée de Parme (pi. 26) [S. Trivier]. Statue ayant
tenu une couronne de laurier de ses deux mains élevées au-dessus de sa
tète. Elle était originairement placée dans la main d'une statue d'empe-
reur, de proportions colossales, dont on n'a pas retrouvé d'autres vesti-
ges, et qui décorait le forum de Velleia. ^ Vase étrusque à rehefs (pi. 27)
30 [F. Lenormant]. Vase de la collection Revilliod (Genève), appartenant à la
classe des plus anciennes poteries étrusques de terre noire décorées de
relief (7« siècle av. J.-C. ou l'« moitié du 6«). Les sujets figurés forment
une bande étroite, au sommet delà panse, où la môme scène est répétée
plusieurs fois : procession de 7 suppliants devant deux divinités siégeant
35 sur des trônes. Les sujets ont été imprimés par la rotation d'un cylindre
gravé en creux,- les 2 anses représentent un même groupe de deux per-
sonnages, l'un viril, l'autre féminin. ^ Déméter et Goré (pi. 29) [Babelon].
Un groupe de terre cuite, représentant deux femmes vêtues, dans l'atti-
tude de la douleur, fait partie de la collection Lécuyer. Sans vouloir
40 renouveler la discussion sur la nature de ces statuettes, sujets de genre
ou divinités, B. incline pour la 2" opinion, et, en tout cas, regarde le
groupe en question comme une représentation de Déméter et de Coré. %
Médaillon de poterie romaine du musée de Nîmes (pi. 30) [Villefossej.
Médaillon ayant orné la panse d'un vase romain, inédit, conservé au
45 musée de Nimes, il est anépigraphe. Le sujet est Hercule nu, demi-élendu,
et désarmé par les amours, symbole de la force subjuguée par la vo-
lupté. Mention de représentations analogues. Un autre médaillon, trouvé à
Lyon, représente, entre autres sujets, le type du cheval avec le palmier,
tel qu'il se trouve sur certaines monnaies carthaginoises, d'autres mé-
60 dallions donnent lieu à des rapprochements analogues. L'auteur de ces
médaillons était peut-être africain, comme le verrier de Lyon, Julius
Alexander natione Afer, et l'ouvrier mosaïste de Lillebonne, Amor, c(ivis)
K(artaginiensis). Description de 3 autres monuments de la même série. %
il
GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE. 227
Athéné Seglétria [Fr. Lcnormant]. Quand les Romains s'établirent à Scyla-
cium, le Scyllétion de l'époque hellénique, ils rappelèrent Colonia Miner-
via, Athéné ayant été la déesse tulélaire de Scyllétion. Le règne de cette
déesse sur une ville à laquelle sa situation sur des rochers fertiles en
naufrage a fait donner le nom de Scyllétion est intéressant pour l'étude &
de la religion des Grecs au Sud de l'Italie. Toute une série de monuments
qui représentent Minerve comme une divinité marine, destructrice des
vaisseaux aussi bien que leur constructrice, attestent son culte sur les
côtes dangereuses et dépourvues de bons ports, de l'Italie méridionale.
%^ N° 6. Tombeau de la vallée de Hinnom à Jérusalem (pi. 31) [Saulcy]. lo
Tombeau d'une grande simplicité qui n'a d'égale que son élégance; an-
térieur au 6*^ siècle av. J.-C, c'est-à-dire contemporain des rois de la
dynastie de David. Il est situé dans la vallée de Hinnom, qui, théâtre
habituel du culte abominable de Moloch, a vu, pour cette raison, son nom
hébraïque Gè-Hinnom devenir l'appellation de l'enfer, le Djehennam des is
Arabes, la Jehenne du moyen âge. ^ Terres cuites de Goloé (fig., pi. 32)
[G. Schlumberger]. Statuette en terre cuite du dieu Lunus, d'un style
grossier, caractérisé par un vaste croissant placé derrière les épaules.
D'une main le dieu tient un coq, fait étrange, car cet oiseau était, dans
l'antiquité, considéré comme solaire. S. réunit quelques faits démontrant 20
un rapport entre le coq et les divinités lunaires, mais ne suffisant pas
pour établir une théorie. Figurine de Vénus Anadyomène, de facture
grossière, reproduction dégénérée d'un type primitif sans doute plus élé-
gant. C'est une preuve à Tappui de l'opinion de M. Ph. Berger que l'A-
phrodite Anadyomène est l'embellissement par le génie grec d'un type 25
antique de la divinité féminine des religions de l'Asie. % Devin héroïque,
bronze grec (fig. pi. 34) [Fr. Lenormant]. L'haruspicine prit naissance à
liabylone et se répandit de là dans les pays voisins; elle fleurit surtout
en Asie Mineure, d'où elle gagna la Grèce; les Romains la reçurent des
Étrusques. L'hépatoscopie, ou examen du foie, en était une variété. Éuu- so
mération de vases peints et de miroirs sur lesquels sont figurées des
scènes d'hépatoscopie. Pausanias (3, 2, 2) vit à Olympie la statue du
devin Thrasybule qui vivait 3 siècles av. J.-C.; à ses pieds était un chien
immolé, le foie à découvert. Le dessin de la planche 34 reproduit une
statuette en bronze, apportée d'Egypte (collection Gréau) et représentant 8î
un jeune homme nu qui tient un foie. Une ressemblance fortuite a fait
regarder cette statuette comme une image idéalisée d'Alexandre le Grand;
c'est la représentation, idéale plutôt qu'iconique, d'un devin hépatos-
cope, écho d'une statue un peu antérieure à l'époque d'Alexandre; c'est
peut-être Delphos, éponyme de Delphes, regardé par les Grecs comme 40
l'inventeur de l'hiéroscopie, ou lamos, ancêtre de la famille des devins
lamides d'Olympie. ^\ Chapiteaux historiés de Vienne (pi. 35 et 3C) [E.
Babelon]. Intérêt qu'offrirait une étude des chapiteaux historiés. Les
Romains en faisaient usage plus que les Grecs. Il semble qu'à Vienne,
où on en a trouvé un certain nombre, ce mode d'ornementation était fort en 45
usage. Les 2 chapiteaux dessinés représentent des attributs d'Apollon: ser-
pent, trépied, corbeau. L'un a été restauré, peut-être au 3° s., quand on
voulut réparer un édifice à demi ruiné par les Vitelliens. ^[ Sur qqs frag-
ments de vases rouges à reliefs (pi. 33) [Villefosse]. V. a emprunté au
manuscrit d'Artaud les dessins de 4 fragments de vases rouges, à relief. 50
Deux de ces fragments, dont l'un a été trouvé à Ulique, étaient sortis
vraisemblablement de la fabrique d'Arezzo. Ce que nous savons des rap-
ports commerciaux entre l'Italie et l'Afrique autorise cette hypothèse.
228 1881. — FRANCE.
Lès deux autres, trouvés l'un càParium (Asie), l'autre à Milo et d'un style plus
lourd, provenaient vraisemblablement de la fabrique asiatique de Per-
l^ame.
^^ 1881, n° \. Une nécropole anléromamc de la Catalogne (fig.) [Jean
6 Rubio de la Serna — Fr. Lenormant]. R. d. S. signale la découverte d'un
cimetière faite dans une de ses propriétés du village de Cabrera, à 18 kil.
de Barcelone ; ces sépultures, qui semblent préromaines, contenaient des
urnes cinéraires, des débris de repas funéraires, des vases en argile
rouge, Une, d'un modelage soigné, des vases de « bucchero nero », des
10 assiettes en argile rouge, brune, grise, noire, dont deux portent en relief:
^ L. pense que ce cimetière est une nécropole des Laeetani du voi-
NIKIA
S
sinagede la ville d'Iluro ou d'Eluro (auj. Mataro), remontant au 3' s. av.n.è.
15 Les poteries grecques étaient introduites chez les indigènes par les colo-
nies helléniques voisines de Rhoda et d'Emporiae. On avait trouvé des
poteries petites, mais très analogues, à Ampurias (autrefois Emporiae).
Aux poteries grecques étaient mêlées des poteries indigènes, appartenant
à cette classe de poteries dont la fabrication était répandue, exactement
20 avec les mêmes procédés, tout autour de la mer Méditerranée. On n'en
connaissait pas encore d'exemple dans le nord de l'Espagne. Celle céra-
mique rappelle la céramique italique primitive, mais, plus encore, par \d
mélange des vases rouges et noirs, celle qu'on a trouvée à Hissarlik en
Troade, à Alambra en Cypre, et dans certaines localités de la Japygie. ^
25 Situla étrusque de bronze (fig. pi. 1-2) [J. de Witte]. Sur cette situla (collec-
tion Czarloryski), un des plus précieux monuments de l'art étrusque,
sont représentés 11 personnages, divisés en deux groupes, se rapportant
aux mystères helléniques de Lerne, sans aucun mélange des tmditions
étrusques. Le 1" groupe figure le mythe d'Amymone, le second, Héra-
30 clés arrivant à Lerne et reçu par Dionysos. La situla offre des mutila-
tions intentionnelles , effet de la consécration du monument aux
mânes d'un riche habitant de l'Élrurie. Les dénominations données par
W. aux différents personnages sont justifiées par des textes de Pausa-
nias (2, 36, 6-8 ; 2, 37, 1-5). W. ne connaît que deux vases étrusques, en
35 forme de situla et décorés de reliefs. L'un, trouvé près de Bolsena, est con-
servé au musée étrusque de Florence, il représente un cortège bachique,
l'autre, conservé au Louvre, a été trouvé à Montefiascone ; il est décoré
de groupes d'animaux. Sur la situla du prince Czarloryski, Amymone se
prépare à puiser de l'eau dans un puits, avec un vase de même forme
40 que la situla ; elle tient une espèce de rouleau en bois autour duquel
s'enroule la corde qui tient le vase; les femmes grecques se servent
encore d'un instrument semblable. "^ A M. François Lenormant [Giovanni
JattaJL. a contredit Jatla au sujet de la représentation figurée sur un de
sesvases<R. d. R., 5, 213,44). L. y voit des hélères idéalisées, J. des hétères
45 représentées sous la figure des Charités, ce qui revient à peu près au
même. Heydemann n'y veut voir qu'un simple sujet de genre; le satyre
serait selon lui simple spectateur, et sa présence indiquerait seulement
que la scène est placée cà la campagne. J. pense que, sur son vase, le dieu
prend part à l'action qui, par suite, ne se passe plus dans la vie commune,
50 les personnages étant héroïcisés ou môme divinisés. ^ Vase découvert à
Lszoux (Puy-de-Dôme) (pi. 3-4) [D'^ A. Plicque]. Indication des travaux
publiés sur Lezoux, localité qui n'est pas connue autant qu'elle mérite de
rêtre. Vers le milieu du l"s., sous Claude, au plus tard sous Néron, des
I
4
GAZETTE DES BEAUX- ARTS. 229
artistes grecs fondèrent à Lezoux de vastes ateliers de poteries. A la fin
du l'^'^ s., on renonce aux anciens procèdes pour fabriquer les poteries
rouges à couverte vitrifiée d'après les procédés latins. Ces produits étaient
l'objet d'un commerce actif et d'une exportation lointaine. P. a pu dis-
tinguer et classer les poteries du temps de Trajan, d'Hadrien, d'Antonin, 5
de Marc-Aurèle et de Commode; au delà c'est la décadence. Toute cette
industrie fut subitement ruinée au 3" s., par l'invasion. Le vase dessiné
pi. 3-4, est poli et ornementé au pinceau ; sa forme rappelle celle du
lébès des Grecs. Indication de fragments analogues. ^ Plaques en os
sculpté trouvées à Préneste (pi. 5 et 6) [E. Fernique]. Ces 2 plaques, trou- lo
vées dans la nécropole de Préneste, et conservées à Rome, à la biblio-
thèque Barberini, ornaient le couvercle de boîies rectangulaires. Le 1"
couvercle représente 2 groupes, 1°) 2 hommes armés, 2°) un homme
armé et une femme vêtue. Le 2* couvercle représente Mercure et une
femme, une déesse sans doute, entre deux hommes armés. La pose des i5
personnages est raide et uniforme. F. attribuerait volontiers ces reliefs à
un art latin, dérivé de Tart grec, mais incapable d'arriver à la même
perleclion. Époque : fin du 3« et 2« siècle avant J.-C. % [F. L.]. L. a vu
des bijoux grecs trouvés dans un tombeau de Tarente, et, parmi eux,
une bague d'or dont le chaton gravé montrait l'Eros hermaphrodite des 20
mystères de la Grande-Grèce, tel qu'on le voit sur les vases peints de la
décadence, ailé, volant, avec sa coiffure de femme et les baades de perles
croisées sur la poitrine. De sa main droite élevée il soutient un coffre
carré et de la gauche porte un miroir. H. Tiiédenat.
Gazette des beaux-arts. Jr. 1881. L'exposition rétrospective de Dus- 25
scldorlf (fig.) [A. Darcel]. Une des salles était réservée aux antiquités ro-
maines et barbares trouvées dans la vallée du Rhin; on y remarquait un
gobelet en verre blanc porté sur trois coquilles et couvert de poissons
en relief, trouvé dans un cimetière chrétien, près de Trêves, et apparte-
nant au musée de celte ville ; cylix orné de dessins gravés à la meule, 30
gobelet également gravé à la meule, représentant trois principaux ac-
teurs du drame des Danaïdes, tous les deux du musée de Cologne, deux
bols en verre blanc, ornés, à la pointe de diamant ou à la pierre d'émeri,
l'un d'une chasse (musée de Bonn), l'autre de personnages (collection
Herstatt). Fragment d'un vase composé d'une couche de verre blanc cou- 35
verte d'un réseau de verre blanc opaque. Il est difficile de savoir par quel
procédé on a pu exécuter ce curieux travail trouvé dans un tombeau près
de VVorms; deux magnifiques exemplaires de l'émaillerie champlevée ro-
maine. ^^ Mars. La statue d'Atfiéna Parthenos récemment découverte à
Athènes (fig.) [0. Rayet]. Statue très médiocre au point de vue de l'art, 40
(fin du 2° siècle ou commenc. du 3^ ap. J.-C), mais d'un assez grand
intérêt archéologique, elle confirme les hypothèses de Fr. Lenormant et
prouve l'exactitude du texte de Pausanias. Cette statue donne une bonne
idée de l'ensemble de l'œuvriî de Phidias. Peut-être l'Athèna de Phidias
était inférieure aux autres œuvres du célèbre artiste. ^•J Avril. Le trésor 45
de la cathédrale de Reims (fig. -pi.) [Darcel]. Descr. et dessin du sarco-
phage de Jovinus, à Reims, ^f^ Sept. Auguste Mariette, esquisse de sa
vie et de ses travaux en Egypte (fig. -pi.) [A. Rhoné]. i'^^ mission de Ma-
riette en Egypte signalée par la découverte du Sérapeum; 2» et 3° mis-
sion, création du musée de Boulaq, descr. des fouilles, dernières années 50
de Mariette, catalogue de ses travaux. ^^[ Dec. Les antiques de l'ermitage
à St-Pétersbourg (fig.) [0. Rayet]. Le musée fut fondé par Pierre-le-Grand.
Historique des acquisitions faites sans discernement. Sur 361 marbres,
230 1881. — FRANCE.
pas un seul n'est de grande importance, 10 ou 12 seulement offrent quel-
que intérêt; la « Vénus de l'ermitage même n'est qu'une œuvre de 3« or-
dre. La série des vases est plus riche : elle renferme la fameuse liydrie |
noire à panse côtelée, trouvée à Cumes et provenant de la collection '^
5 Campana, morceau d'une grande beauté, unique, mais qui ne mérite pas
le titre de « il re dei vasi. » Sa fabrication altique n'est pas démontrée,
il peut avoir été fait à Cumes, où il a été trouvé. Une coupe à figures
rouges porte la signature d'Eùcçpovio? dont le Louvre possède deux vases
plus beaux. Le sujet représente trois femmes occupées au jeu du « cot-
10 labe. » Il faudrait citer qqs autres vases, le cabinet de pierres gravées du
duc d'Orléans et le beau camée de la Malmaison. Les antiquités du Bos-
phore Gimmérien font la grande richesse du musée de St-Péiersbourg.
Notions historiques et géographiques sur le Bosphore Gimmérien. Mer-
veilleux résultat des fouilles; abondance des objets d'or et d'argent trou-
15 vés dans les tombeaux, seuls restes des villes entièrement disparues :
Panticapée (capitale), Phanagoria, Théodosia. R. divise les œuvres d'art
en trois classes : 1** œuvres de caractère purement hellénique; 2° objets
faits soit en Grèce, soit dans le pays, par des ouvriers qui n'étaient pas
tous grecs et qui se conformaient au goût des acheteurs barbares pour
20 lesquels ils travaillaient; 3° Objets datant d'une époque où la race indi-
gène avait peu à peu conquis la prépondérance et faits par des artisans
dépourvus du sentiment de l'art et cherchant à imiter leurs maîtres. Énu-
mération et descr. des plus beaux objets appartenant à l'art hellénique.
Le musée possède des étoffes grecques (tissus de laine, toile, soie, ve-
25 lours) ornées par la broderie ou le pinceau; antiquités des plus rares,
document unique pour l'histoire de l'industrie chez les Grecs (à suivre).
T[ Les fouilles de Sarzec en Mésopotamie. Antiquités clialdéennes (pi. fig.)
[J. Menant]. Sarzec, malgré les difficultés matérielles et les dangers, a
fouillé le sol d'une des plus anciennes capitales de la Basse-Ghaldée, et
30 en a exhumé un palais où il a trouvé les statues et les antiquités qui
sont au Louvre. M. insiste sur l'importance de ces antiquités, dont il avait
pressenti l'existence, au point de vue de l'archéologie, de la philologie et
de rétude des races. H. Thédenat.
Journal des Savants. Jr. Œuvres de Rufus d'Ephèse. (Texte collationné
35 sur les mss. Traduit pour la 1" fois en français, avec une introduction.
Publication commencée par Gh. Daremberg, continuée et terminée par
Gh. Em. Ruelle.) [E. Miller]. Ge 1" art. concerne uniquement les Œuvres
d'Oribase (éd. Bussemaker et Daremberg) qui précèdent celles de Rufus
dans la collection des Médecins grecs et latins. Il relève dans cette impor-
40 tante publication un certain nombre de lacunes; il en est que les travaux
du D"^ RenéBriau, notamment son article 'Ghirurgia' dans le Dictionnaire
des antiquités, rendent moins regrettables; mais les notes deviennent
beaucoup moins nombreuses à partir du 3^ volume; les tables ne ren-
voient pas aux notes, non plus qu'aux scholies, où se rencontrent des
45 renseignements littéraires importants; il n'y a pas d'index graecitatis
(le critique signale à ce propos chez Oribase plusieurs mots qui
manquent aux lexiques). Gritique du texte d'un passage, et d'une note
sur les adjectifs en (ùhç. %^ Fév. Suite de l'art, précédent. Analyse du
volume qui contient les œuvres de Rufus; appréciation favorable, sauf
50 quelques réserves : ainsi on souhaiterait que Daremberg et Ruelle
eussent étudié plus à fond Dioscoride, et que le second de ces éditeurs
connût la médecine aussi à fond que les sciences exactes et la musique
grecque; on voudrait une table des matières moins brève et un index
JOURNAL DES SAVANTS. 231
graecitatis, ou tout au moins une indication plus complète des mots qui
ne figurent point dans le Thésaurus. Mention de quelques-uns de ces
mots; critique d'une douzaine de passages du texte et de la traduction;
citation d'une épigramme jadis publiée par l'auteur de l'article, et recom-
mandée à ceux qui s'occupent du supplément de TAnthologie grecque. T[ 5
Les Pygmées d'Homère, d'Aristote, de Pline, d'après les découvertes
modernes [A. de Quatrefages]. Examen des textes anciens et des opinions
modernes (comme celles de BuiTon, qui voyait dans les Pygmées des
singes). « En somme, les Anciens ont eu des renseignements plus ou
moins inexacts, plus ou moins incomplets, mais aussi plus ou moins 10
vrais sur trois populations de très petite taille, dont ils ont fait leurs
Pygmées. L'une était placée en Asie, dans l'extrême S.-E., la seconde, au
Midi, vers les sources du Nil; la troisième en Afrique, aussi dans l'ex-
trême S.-O. du monde alors connu ou soupçonné. Ces trois populations se
retrouvent de nos jours, à une distance de la Grèce ou de Rome plus 15
grande que ne l'admet la tradition, mais situées à peu près dans la même
direction. Elles ne sont d'ailleurs] que des fractions de deux groupes
humains bien caractérisés commejaces, occupant, l'un en Asie, l'autre
en Afrique, une aire considérable, et comptant tous deux non seulement
des tribus, des peuples distincts, mais même des sous-races. » Ces peu- 20
plades sont nègres et ont les cheveux crépus; la différence entre leur
habitat actuel et celui que leur assignent les Anciens peut avoir son
explication dans un refoulement] par des races plus grandes et plus
fortes. 1[ Un fragment de loi municipale romaine [A. Esmein]. Reproduc-
tion d'un fragment de table de bronze, trouvé près d'Esté. Commentaire, 25
passim. Critique des restitutions d'Alibrandi. ^^ Mars. Rufus, éd. et trad.
Ruelle [E. Miller]. 3® art. Assez nombreuses rectifications, communiquées
par le D^ E. Fournier, en ce qui concerne îPHistoire naturelle et surtout
la botanique médicale. Exemple curieux d'une méprise de traducteurs :
« Hérodote, suivant certains traducteurs latins du XV' s., aurait dit que 30
les habitants de l'Afrique vivaient de têtes, de phénix ou de Phéniciens.
Ce serait là, il faut en convenir, une singulière nourriture; mais il s'agit
simplement de la tête du palmier, du chou-palmiste, comme nous
l'appelons. » ^ Découvertes archéologiques à Poitiers [Adrien de Long-
périer]. Une inscription paraît confirmer l'existence d'un Mercure gau- 35
lois surnommé 'Atesmerius' ou 'Adsmerius'. Exemples d'anagrammes.
Inscription de Ste-Sophie à Constantinople, qui peut se lire de droite à
gauche (Nîi};ov àvc[i.T{xaTa p-Yi [Ao'vav 6<^u). a Ccs 'uugae limiuares' inventées
pour l'amusement des oisifs nous ont légué les 'bagatelles de la porte'. »
^ L. Havet, De Saturnio Latinorum versu, Id., Le Querolus, comédie latine 40
anonyme. [G. Boissier]. « Deux des problèmes les plus difficiles que
soulève l'étude de la métrique ancienne. » Analyse et appréciation très
favorable du 1°' des écrits cités. Le critique pense qu'il faut voir avec
Servius dans le rythme (chose distincte du mètre) le principe du vers
saturnien. T[^ Avr. Mélanges de Fr. Tiiuroï [É. Egger]. Éloge de l'auteur 45
et analyse assez détaillée de ce recueil utile surtout pour l'histoire des
études dans notre pays. T[ V. Gardthausen, Griechische Palaeographie
[Charles Graux]. Publication fort utile sans doute, mais où l'on pourrait
relever beaucoup d'erreurs et d'omissions. Ainsi l'auteur ne lait com-
mencer rhistoire de la paléographie qu'à Bernard de Montfaucon, et dans 50
les 'quelques indications bibliographiques sur les publications relatives
aux papyrus grecs', il ne cite qu'un seul mémoire d'É. Egger, au lieu de
huit. Suit une esquisse, en partie d'après Gardthausen, en partie cri-
232 1881. — FRANCE.
ginale, du développement de l'écriture grecque dans les mss. «Pour avoir
sous la main les éléments strictement nécessaires de la science des mss.
grecs, il faut, à l'heure présente, posséder cinq ouvrages, outre celui de
M. Gardthausen, à savoir les'Exempla, les Schrifttafeln et l'Anleitung de
5 M. Wattenbach, les Abkùrzungen de M. Lehmann, et le vieux mais toujours
indispensable Montfaucon. » ^^ Mai. Rufus, éd. et trad. Ruelle (4« art.)
[E. Miller]. Contient le texte, avec une trad. française due à Ruelle, de
plusieurs fragments inédits d'Oribase et autres médecins grecs, retrouvés
sur le mont Athos par Tauteur de l'article. ^ L. Havet, Le Querolus (tin).
10 [G. Boissier]. Compte rendu détaillé et élogieux. Le critique est fort tenté,
de croire que le sujet du Querolus est emprunté à quelqu'un de ces
mimes qu'on a joués avec tant de succès pendant tout l'empire. Il admet
avec l'auteur que le Querolus qui nous est parvenu est la mise en prose
d'une pièce en vers. ^ V. Gardthausen, Griechische Palaeographie (fin).
15 [Ch. Graux]. Suite de l'histoire du développement de l'écriture grecque,
u Règle pratique pour convertir une année du monde, en année de l'ère
chrétienne : pour les mois de septembre à décembre compris, retrancher
5509 de Tan du monde, et 5508 pour les huit autres mois. (D'après he-
comput communément en usage pendant le Bas-Empire à Byzance, le
20 monde avait 5508 ans et 4 mois révolus au 1" janvier de l'an 1 de notre
ère : car les années du monde commençaient au le'- septembre, avançant
ainsi de 4 mois sur les années de l'ère chrétienne). Rappelons aussi, en
passant, une règle pratique pour calculer Tindiction en partant de l'an du
monde. Diviser le chiffre de l'an du monde par 15 : le reste de la division
25 est le chiffre de l'indiction ou, s'il n'y a pas de reste, ce chiffre est 15
M. Gardthausen a été le premier à attirer l'attention sur un point impor-
tant, à savoir que, dans les mss datés du [X« s. et ceux du commencement
du x% la minuscule est pure de toute forme onciale. » On peut conclure
de là que le ms. 2 de Démosthène ne remonte pas à une antiquité aussi
30 reculée. « Les mss. 'de l'âge classique de la minuscule sont proprement
ceux auxquels il convient de réserver le titre de 'codices vetuslissimi'.
Passé le milieu du x* s. et jusque vers le milieu du xiii% les mss. doivent
être dits 'vetusti' : jusque-là, on n'a affaire qu'à des volumes en par-
chemin. De l'an 1250 environ jusqu'à la chute de Constantinople (1453),
35 ce qui est l'âge du bombycin (papier de coton) , les mss. sont 'recen-
tiores'. Enfin les 'codices novelli' sont ceux qui datent de la Renais-
sance : ils ont ordinairement été exécutés en Occident par des Grecs
fugitifs. Les copies postérieures à l'an 1600 sont encore aujourd'hui trop
récentes pour que la paléographie y ait égard. » Ce qui suit concerne tout
40 spécialement la sténographie byzantine, qui n'est, à vrai dire, un peu
connue que depuis 3 ou 4 ans; puis les abréviations en général, qui sont
bien plus anciennes dans la minuscule qu'on ne le croit ordinairement;
surtout dans les livres d'utilité pratique. Pour la détermination de l'âge
des 'chartacei' (mss. sur papier de chiffe), on n'a guère aujourd'hui
45 d'autre secours que la connaissance des papiers. Userait à désirer qu'on
y joignit l'étude des chartacei signés, qui sont extrêmement nombreux.
•[[^ Juin. Pompei e la regione sotterrata del Vesuvio nelV anno 79 [È. Egger].
Aperçus généraux sur l'histoire des fouilles. Analyse du recueil surtout
de ce qui intéresse l'épigraphie tant latine que grecque, ou même sémi-
50 tique. Rapprochement avec l'inscription latine 823 du recueil d'Orelli. ^
La topographie chrétienne de Lyon [E. Renan]. ^ A. Bouché-Leclercq,
Histoire de la divination dans l'antiquité [Alfred Maury]. L'auteur a « laissé
fort peu à faire après lui » dans ces 3 volumes qui doivent être encore suivis
JOURNAL DES SAVANTS. 233
d'un 4". « Si l'infatigable professeur de la Sorbonne n'a pas le mérite
d'avoir le premier abordé le sujet en question, il a incontestablement
celui de l'avoir éclairé avec une intelligence de toutes les parties, une
richesse d'érudition et une abondance de détails, qui font de son ouvrage
un traité achevé, et au-dessus duquel rien du même genre ne saurait être »
placé. » ^ F. A. Lange, Histoire da matérialisme, trad. Pommerol, avec une
introduction de D. Nolen [Ch. Lévèque]. Bonne traduction de ce livre,
L fait au point de vue de l'idéalisme le plus outré qu'on ait jamais vu, et
I pourtant dans un dessein de conciliation. Le critique s'attache dans ce
premier article cà réfuter, sur quelques points essentiels, ce qui concerne lo
Démocrite et Èpicure. « Lange aborde l'histoire de chaque système, avec
son siège fait à l'avance. » ^^ Jlt. Pompei (fin). [Ém. Egger]. Lettre de
Fiorelli à l'auteur de Tarticle, expliquant pourquoi on n'a pas trouvé et
l'on ne doit pas espérer trouver à Pompéi des papyrus comme à Hercu-
lanum. Analyse détaillée de l'important mémoire de Comparetti sur la 15
Villa des Pisons; le critique y signale quelques conjectures hasardées;
notamment ce qui regarde le prétendu buste de L. Galpurnius Pison. On
s'étonne aussi de voir Tauteur prétendre qu'aucun des livres de la bibl.
où il croit retrouver celle de Philodème n'a été reconnu pour l'ouvrage
d'un auteur plus récent que ce philosophe : c'est oublier le poème sur la 20
guerre d'Actium. Le mémoire d'O. Comes sur les débris ou les représen-
tations de végétaux apporte de nouveaux et précieux documents à
l'histoire de la botanique : il faut regretter que l'auteur, qui fait usage de
l'étymologie, se montre si peu compétent dans cet ordre d'études. ^
Littérature grecque moderne. (Publications récentes d'ARAVANTiNOS et de 25
Wagner). [E. Miller]. ^ R. Garrucci, Stoina delVarte cristiana [Edmond
Le Blant].^ Bouché-Leclercq, Histoire de la divination (2° art.) [Alfred
Maury]. Suite de l'analyse. %^ Août. Carmina medii aevi maximam partem
inedita, éd. H. Hagen [B. Hauréau]. Titre inexact. Car les pièces depuis
longtemps publiées sont ici en nombre égal à celles qui voient le jour qq
pour la première fois. Les vers anciens (qui paraissent en etfet inédits),
I donnés dans les premières pages, ne peuvent provenir, comme le dit
Hagen, d'un ms. du viiP siècle, car la mention faite dans ces vers de
l'archevêque de Milan, Tado, indique qu'ils ont dû être composés entre
863 et 869 (sans doute par un Scot d'Hibernie). Nombreuses rectifications. 35
Restitution d'une longue pièce en hexamètres de l'évèque Marbode. ^
Baudrillart, Histoire du luxe privé et public [É, Egger]. Éloge de la riche
érudition de l'auteur, de son esprit d'impartiale critique, de son talent
d'écrivain; réserve quant à la composition. Analyse. Remarques sur les
termes employés on grec et en latin pour désigner les différentes formes 4o
du luxe. Mention de certains documents antiques, dont l'auteur aurait pu
tirer un plus grand parti. ^ Georges Perrot, et Ch. Chipiez, Histoire de
VArt daiîs l'Antiquité. — Monuments de VArt antique, publiés sous la direc-
tion d'Olivier Rayet [Jules Girard]. Court article, éloge'complet de ces
deux publications. ^ Conjectures sur une tragédie perdue de Théodecte, 45
à propos d'une inscription nouvellement découverte à lasos, en Carie
[È. Egger]. La tragédie de Théodecte composée en l'honneur de Mausole,
et intitulée du nom de ce satrape, avait peut-être pour sujet une des
conspirations contre sa personne, relatée dans divers documents épigra-
phiques, entre autres l'inscription d'Iasos récemment publiée dans le so
Bulletin de Correspondance archéologique. \^ Sept. Bouché-Leclercq,
Histoire de la Divination dans l'antiquité (3* et dernier article) [A. Maury].
Fin de l'analyse.^ Délectas Inscriptionum Graecarumproptcr dialectum mémo-
234 1881. — FRANCE.
rabilium. Composuit P. Cauer. — Epigrammata Graeca ex lapidibus conlecta
éd. G. Kaibel [É. Egger]. Éloge de ces deux recueils. Considérations
générales : « Dans l'épigraphie latine, la proportion des longs textes, par
rapport à l'ensemble, est fort inférieure à celle que l'on constate dans
5 l'épigraphie grecque, et cela tient à un fait tout matériel. La Grèce pos-
sédait une admirable richesse en marbres de couleurs variées, surtout en
marbre blanc. L'Italie, offrait, en général, pour la gravure des inscrip-
tions, des pierres d'une qualité inférieure. Aussi, les peuples de la pénin-
sule italique ont-ils volontiers préféré le bronze pour l'inscription de
10 leurs* actes officiels, tandis que les Grecs ont presque toujours employé
des plaques de marbre. Or le bronze, enfoui sous la terre, s'y décompose
plus vite que le marbre; d'ailleurs il n'est que trop facile à transformer
pour les besoins de l'industrie et pour l'usage du luxe. » Les Grecs
firent de bonne heure des recueils d'inscriptions : « Un des capitaines
15 d'Alexandre, le Macédonien Grateros, avait formé ainsi une collection de
décrets (Tuva-Yw-fYi <J^riœtff[AaTwv) ; un voyageur archéologuc, Polémon, s'était
si bien sigaalé par le soin de copier des textes sur les 'stèles', qu'on
l'avait surnommé 2TyiXcxo7ra; ('le gratteur de stèle'). » « L'origine
réelle des documents n'est pas toujours marquée par leur provenance.
20 Ainsi , il arrive quelquefois que le dialecte d'une ville métropole ne
nous est connu aujourd'hui que par des documents qui proviennent d'une
de ses colonies. » On peut regretter que Cauer n'ait pas fait place
dans son recueil à quelques monuments épigraphiques du 'dialecte
commun ', qui n'est qu'un atticisme dégénéré, et que pourtant l'on « tient
25 souvent pour un mélange des quatre dialectes classiques. » Le critique a
compté qu' « environ mille grandes et petites villes de la Grèce ancienne
sont plus ou moins richement représentées dans nos recueils épigra-
phiques. » ^ Coelii Sedulii Opéra (Monachii, 1879). — J. Hlemer, De Sedulii^
poetae vita et scriptis. — G. L. Leimbagh, Ueberden christlichen Dichter Coelius}
30 Sedulius und dessen Carmen Paschale[G. Boissier]. ^ Ar. Fabretti, Dslla antica:
città d'Industria detta prima Bodincomago e de suoi monumenti [A. de Long-
périer]. Analyse. Dissertation archéologique à propos d'un monument;
fort important, un trépied, trouvé à Industria. Quelques notes sur
diverses antiquités figurées dans les planches du livre de Fabretti. Le
35 critique pense qu'Industria, dont Fabretti place la ruine au iv° siècle, doit
avoir succombé sous l'attaque d'un ennemi. ^[^ Oct. Delectus Inscriptionum
Graecarum, etc. de Gauer. — Epigrammata\Graeca, etc. de G. Kaibel (fin).
[É. Egger]. « N'est-il pas singulier de trouver plusieurs fois le verbe
àvsôwsv écrit ainsi avec le v euphonique, même lorsque l'addition de ce v
40 est, non seulement inutile, mais nuisible à la mesure du vers, comme
dans celui-ci :
On dirait que l'e suivi du v prenait alors, dans la prononciation, un son
nasal qui en dissimulait l'allongement par position (page 086)». Même
45 page, rectification du texte d'une inscription métrique (1054 de Kaibel) au
moyen d'une copie faite par Garl Wescher. Traduction d'un certain nombre
d'inscriptions. ^ G. d'EiCHTHAL, Socrate et notre temps [Ad. Franck]. Selon
l'auteur et le critique, l'objet essentiel de Socrate a été de substituer
« l'idée de la Providence aux superstitions du polythéisme et au fatalisme
50 des philosophes. « Mais le critique ne croit pas, comme l'auteur, qu'il
faille voir en Socrate ce que l'on appellerait aujourd'hui un rationaliste,
un philosophe pour qui la piété n'aurait consisté que dans la pratique des
vertus civiles et morales . 1^ Nov. De la critique d'attribution en histoire
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS. 235
littéraire [È. Egger]. Compte rendu des ouvrages suivants : Pétrequin,
Chirurgie d'Hippocrate. — E. Belot, La République d'Athènes (lettre sur le
gouvernement des Athéniens adressée, 378 av. J.-C, par Xénoplion, au
roi de Sparte Agésilas). — Les Harangues de Démosthêne, 2° éd. Henri Weil.
Le premier et le secoqfd de ces auteurs n'ont peut-être pas tenu assez de s
compte de ce qu'était un manuscrit lors de la composition des écrits
qu'ils étudient. Les hypothèses du second, particulièrement, sont quel-
quefois d'une extrême hardiesse. La 2° éd. de Weil témoigne, comparée à
la 1'% d'une critique de plus en plus déliante dans les questions d'attri-
bution : « ce qui est un véritable progrès en ces matières délicates. » lo
Y.
Les Lettres chrétiennes. J.-févr. L'Hellénisme dans les écrivains du
moyen-âge [Tougard]. Cf. jlt-aoùt. ^^ Mai-jn. Le rythme du vers satur-
nien, réponse à M. L Havet, De Saturnio latinorum versu [E. Misset]. Le
Saturnien n'est pas un vers métrique fondé sur la quantité; c'est un vers 15
rythmique fondé sur l'accent, analogue à un vers des séquences du
moyen-àge.-Les 1« , 3«, 6® et avant-dernières syllabes sont accentuées. Il
y a deux césures : après la 4« et après la 7« syllabe : Dàbunt màlum —
Métélli — Naévio poétae. « Les premiers vers à Rome furent des rythmes;
la quantité n'est qu'une importation grecque.» 1[^ Jlt-août. Les idées 20
religieuses dans Hérodote [Gonnet]. ^^ Sept-oct. Question de déclinaison
latine [Tougard]. Les adjectifs en 'is' n'ont pas toujours et uniquement
l'ablatif en i (cf. nov.-déc). T[T[ Nov.-déc. La Némésis chez Hérodote
[Huit]. % Le drame grec et les mystères [Lallemand]. ^ Chrestus dans
Suétone (Claud. 25, 4) [Aymeric]. ^ Le Codex Lugdunensis <du Pentateu- 25
que) et la critique [U. Robert]. Nolhac.
Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, t. 30,
1« partie. Sur l'histoire des hypothèses astronomiques chez les Grecs et
les Romains [Th. Henri Martin]. (Suite). Hypothèses des Grecs avant l'épo-
que Alexandrine : 3'' hypothèse de Platon, 4° hyp. de Philippe d'Oponte, so
de Xénocrate et de Bion d'Abdère. Notes supplémentaires : Platon croyait
à la persistance de l'individualité des âmes humaines après la mort. Signi-
fications absolues données par les anciens, en géographie et en astrono-
mie, aux mots 'vers Torient, vers l'occident, vers la droite, vers la gauche'.
^ Sur les hypothèses astronomiques d'Eudoxe, de Callippe, d'Aristote et ss
deleur école [Id.]. 1° Eudoxe et Ménaechme ; 2^^ Callippe ; 3° Aristote. 4° Vues
d'Aristote, de Polémarque,d'Autolycus et d'Aristothère en astronomie. T[
Sur les OEconomica d'Aristote et de Théophraste [É. Egger]. <nouv. éd.
revue et remaniée d'un art. publié dans les Annales de Bordeaux; v. R.
des R., T. IV, 1880, p. 188.). Note additionnelle; la traduction des Écono- 40
miques d'Aristote, publiée en 1554 et attribuée à La Boëtie, est de Gabriel
Bonnin, avocat au Parlement de Paris. ^ Sur quelques traductions de
l'Economique d'Aristote [Hauréau]. E. C.
Mémoire de la Société de linguistique de Paris, t. IV, fasc. 4.
'Venum' [L. Havet]. Pour uosn-, uesn-, comme 'uester' pour 'uoster.' ^ 45
Notes mythologiques [Th. Berger]. 'Pygmalion' ne vient pas de m-(i>.r,
mais du sémitique pa'am, le pas, d'où aussi 'Namphamo' (Calipodius) et
peut-être 'Phamea'. Pygmalion, roi de Tyr, et Pygmalion, sculpteur, sont
des êtres mythologiques. Pygmalion, nom d'un roi cypriote mentionné
dans Diodore, est peut-être fautif, = nûjiaToç, Poumaijaton; ce dernier 50
nom dérive d'un nom divin Poumai ou Pygmaiôn, dont Pygmalion est
une forme parallèle. Pygmalion, en tant que nom divin, est une des for-
mes de l'Adonis cypriote. Rapprochements entre Pygmalion, artisan divin,
236 1881. — FRANCE.
Hephaistos, le dieu égyptien Phlah (Ptah en phénicien), les pygmées,
les Trâraixo'. d'Hérodote; ^rocTaixct vient peut-être de Ptah, avec cappa pour
het comme dans 'Cilicie*, 'Cilium', 'Harpocrate'. ^ Le génitif TXaaiaFo
[Baudatj. Formé par analogie, au lieu de -ao,à cause des génitifs à digam-
5 ma en -nVoç (attique eo)?); même procédé dans le datif cypriote t^toXiFi. ^
Sponte [Bréal]. Ablatif de 'spons', libation ; congénères, 'spondeo', cTrcv^TÎ,
(TîTÉv^w, ombr. 'mefa spefa', gâteau sur lequel on fait la libation: 'sponte'
parfois a encore un sens analogue à -auspiciis'. Note additionnelle d'H.
d'A[rbois] de J [ubainville], discutant la question phonétique, ntpour ndt.^
10 Deux étymologies latines [Bréal]. 'Splendeo' vient d'un adjectif 'splenidus',
qui a la jaunisse, tiré de a^Xiiv. 'squaleo' vient de 'squamula', petite écaille.
^ La voyelle prothétique en grec [Sayce]. Il n'y a d'exemples sûrs que
devant les groupes de consonnes et les liquides. Sayce écarte pour diverses
raisons les exemples à-^aud;, à/.-.vâ-j'jJLaTa, à^c&ûw, 'Azo'XXwv, à-/,avr;, è-^eipto, ibiltù^
15 èpsXo;, o^où;, o^upouat, ôjcsXXw, à-^£îpw. 'Ap.Oo; est peut-étrc formé d'à négatif et
d'un équivalent du vieil anglais 'quad', holland. 'kwaat', mauvais. ^ Éty-
mologies [L. Havet]. 'Cont-ra' rapproché de jcar-â, 'culcx' du zend 'çûnô'
(du moucheron), ^•p Fasc. 5. Épigraphie italique [Bréal]. Le chant des
Arvales. Résumé de l'histoire du texte. Fautes commises par le graveur
20 jusque dans le texte en latin ordinaire où le carmen est encadré. Dans le
carmen même, les fautes sont de telle nature qu'elles supposent que le
modèle copié était déjà incorrect (probablement un des libelli remis aux
frères), copiés eux-mêmes sur un document analogue aux tables d'Iguvium
ou à la tablette votive d'Agnonc]. L'ancienne S en sigma couchée ressem-
25 ble à une M, d'où la faute enos pour l'ancien adverbe 'enom' (='enim'),
conservé en ombrien. La phrase semvnis..., répétée 3 fois comme une
partie du texte, appartient en réalité au dispositif : 'implorer l'un après
l'autre tous les Génies'. Il faut donc traiter le texte comme corrompu.
C'est un fragment de litanies3(indigitamenta ou axamenla) aux Semones.
30 -BERBER- cst peut-êtrc une variante de 'Marmar', 'Mavors' etc.; par syn-
crétisme religieux demi-savant on réunit les divers nom de Mars. -Inple-
ORis- est le verbe 'implores', sta équivaut à 'es'. Restitution : eiNomlases
1VVATE, NEVE LVEM ARVES MARMAR SERS INCVRRERE, IN PLEORES..., SATA
TVTERE MARS CLEMENS SATISj'STA BERBER, SEMVNIS ALTERNEI ADVOGAPIT GON-
35 CTOS, ENOM MARMOR ivvATO, TRivMPE (Eja, Larcs, juvatc. Neve luem arvis,
Marmar, siveris incurrere. Implores... Sata lutere, Mars. Clemens satis
esto, Berber. Semones alterne invocabit cunctos. Eja, Marmor, juvato.
Triumpe !). — La table de Bantia. Histoire du terme 'opscus', -oscus'. Exi-
stence probable d'une littérature osque. Histoire de l'interprétation du
40 texte osque de la table. Traduction et commentaire. Cette loi est munici-
pale, mais probablement l'œuvre d'un Romain. — Une inscr. falisque :
'Menerva sacru. A. Cotena Lr. f. pretod de zenatuo sententiad vootum
dedet.; cuando dalu, rected cuncaptum'. 'Dedet' équivaut à 'fecil'. — Inscr.
archaïque de Spolète, 'honce loucom neqVs...' Dans 'neqVs', V est une
45 ligature pour VI. Texte et court commentaire. — P. S. sur 'loufit', conjonc
tion osque (tab. Banl.), et liste des mots osques admis dans le lexique dej
Zvetaiefî", qui doivent leur existence à des jonctions ou à des coupures
impossibles. ^ 'Harena', yi<xoç [L. Havet]. Supposent peut-être un ancien
neutre 'hasos' matière disséminée. ^Le mythe de Niobé [Sayce]. Explora-
50 tion de la 'Niobé' colossale du Sipyle; détails nouveaux, deux pieds, ou
plutôt deux souliers à pointe recourbée, représentés grossièrement, posés
à plat contre la partie inférieure de la figure, la surface extérieure tournée
vers le spectateur; ornement circulaire sur le sommet de la coiffure. Art
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES. Ô37
purement lydien, bien antérieur à Homère (dans le voisinage, découverte
de nouvelles tombes préhistoriques et d'un phallus gigantesque). Barbe
douteuse, pas de seins. Explication des détails du mythe solaire. Les
ïùvat des nymphes sont les tombes voisines; l'auteur du XXIV° livre de
l'Iliade était évidemment né à Smyrne ou à Lesbos. Le trône de Pélops ^
(Pausanias) doit être un bloc de marbre blanc silué à environ 4/2 mille.
•[ Étymologies [L. Havet] 'Has-la' rapproché de 'har-undo'; 'ru-na' rie
'rud-is', baguette; 'pa-lari' de 'passus', 'pando', pour 'passulari'. Exem-
ples d'eumgekehrte Schreibung' : au pour 0 non diphtongue dans 'aurea,
aurcax, auriga', 'cautes' (cos : catus = dos : datus), oe pour u dans 10
'oboedire'. ^ Sur le sens des mots qui désignent le ciel dans les langues
européennes [Ploix]. oùpavo; est originairement le ciel pluvieux, 'coelum'
le ciel sombre; 'coeruleus' et 'caesius' signifient 'foncé' plutôt que 'bleu',
'caesaries' est une chevelure noir foncé. T 'Damnas sunlo' [Bréal]. Pour
'damnâtes', ancien pluriel comme É'xxvivê;. ^ 'A-^'af^iptov [F. de Saussure], is
Pour 'A^a-uivawv, de *u.vio.7. =z sanskdt 'manma', esprit, pensée. De même
Ms'avwv pour Mjvu.wv. L. Havet.
Bulletin de la Société de lingjuistique de Paris, n® 20. Séances
de février et mars 1879. Ph. Berger rapproche 'Ascagne' et 'AjjtX-.kto?- du
phénicien 'sakon' ami, compagnon. ^ 0 avril. J. Halévy rapprochant ^î^apro; 20
de l'hébreu 'gargart', pépin, confirme l'origine sémitique d'dvo;. ^ \0 mai.
Mowat explique 'Plaetorius' comme une dissimilation pour 'praetorius'.
^ 7 juin. Mowat rapproche -arnasi-, sur des monnaies romaines, du
dieu Locb-asius et de Minerva Arn-alia. 1[ 22 juin. Berger appuie Tidenti-
fication de Baal Hàmân avec Jupiter Ammon. Tf1[ N° 21. 5 juillet. Bréal 25
compare Cerus, Cerlus, Axio-cersus et -cersa, noms de divinités. ^ 20 mars
1(S80. Berger signale une inscription punique contenant le nom de la ville
de Bosa en Sardaigne. ^o février 1881. Mowat traite d'une épitaphe de
Saintes où 'verg(obreto)' équivaut à Ilvir iuredicundo. ^ 19 février. Mowat
rattache 'curulis' à curia', 'curiones'. ^ P. -[-] jss. Bréal explique 'satel- 30
les' par 'ouvrier' mercenaire', de 'satellum', petit champ. L. Havet pense
que dans 'uicus', 'uinum', uoi- est devenu uei-, comme uos est devenu
ucs dans 'uester', 'uenum'. S. Reinach donne une étymologie de 'Vermi-
nus',nom d'une divinité. L. Havet.
Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France, 35
5« série, t. 1, 1880. Note sur deux monuments dédiés l'un au dieu Gisso-
nius, l'autre à la déesse Mogonlia (fig.) [Aug. Prost] <cf. plus haut, p. 41 , 4>.
Le cippe avec dédicace à Cissonius aété trouvé entre Carlinget Creutzwald,
à qqs lieues au N.-E. de Metz : Deo cissonio.p...l. s. Au dessus de Tinscr.
est représentée une tête cornue, mal faite, rappelant celle d'un bouc. ^^
C'était sans doute l'animal consacré au dieu. On connaît plusieurs inscr.
où ce dieu est mentionné avec des variantes dans l'orthographe. Une
inscr. porte : Mercurio Cisonio. Le dieu indigène avait été associé à Mer-
cure, peut-être parce que l'un et l'autre figurent avec le bouc. L'inscr. à
la déesse Mogontia a été trouvée sous les murs de Metz, près de l'en- -«s
droit où la voie antique venant de Scarpone entrait dans la ville : Deae |
Mogontiae. Jul. | Paternus | tabellar | ex-voto. La déesse Mogontia
était inconnue. Existe-t'il qq. relation entre elle et les inscr. d'Angleterre :
Deo Mogonti, Deo Mogti, Apollini Granno Mogonno... etc. Il est intéres-
sant do rencontrer une déesse Mogontia près de Mayence dont les noms 5o
lurent : Mogontiacum, Magontiacum, et, plus tard, Mogontia, Magontia.
Le vœu a été fait par un Tabellarius ; P. donne une liste des inscr. men-
tionnant des Tabellarii, plus nombreuse que celle de Desjardins. Les
238 1881. — FRANCE.
tabellarii étaient des messagers chargés du service public des lettres ou dé-
pêches, il y avait aussi des tabellarii privati ; celui de Tinscr. de Melz
en était sans doute un. ^ Note sur un étui à collyre égyptien conservé
au musée du Louvre (fig.) [H. Thédenat]. Étui à collyre portant les inscr. :
5 1° Bon stibium, 2° Bon pour la vue, 3" Repousser le sang, 4° Repousser la
douleur. — Explication de ces inscr. au pwnt de vue de leur rapport
avec les cachets d'oculistes romains. Mention d'étuis à collyre portant
des inscf. ; l'un, conservé au musée deLeyde, porte les inscr. : \° Mal de
la vue, 2'^ Repousser les yeux qui pleurent, 3° Repousser 4° Vue de
10 chaque jour, 5° légende où se trouve le nom du scribe ïétati, possesseur
de rétui. Les traductions des inscr. des deux étuis ont été fournies par
Pierret. Renseignements sur la médecine oculisUque chez les Égyptiens.
On connaît des papyrus médicaux dans lesquels il serait intéressant de
rechercher les textes ayant trait aux inscr. des étuis. Les médecins
15 latins ont suivi les traditions des Grecs, les Arabes aussi; en étudiant les
textes médicinaux des Égyptiens, on approcherait peut-être davantage
des origines de la tradition. H. Thédenat.
Nouvelle Revue historique de droit, t. 5 (1881). Etude sur le 'jus ita-
licum'[Ed. Baudoin].!" art. L'auteur adopte comme point de départ l'opi-
20 nion de Savigny, qui a démontré le premier que le jus italicum ne con-
cerne pas la condition des personnes. A son tour, il établit, d'après les
inscriptions, que les personnes sont divisées en citoyens romains, latins
et pérégrins, et non en italiques. Le jus italicum se résume dans la trans-
formation du sol provincial en sol italique. Pour démontrer sa proposi-
25 tion, l'auteur étudie les caractères de l'ager provincialis et de l'ager ilali-
cus. Le sol italique est seul susceptible du dominium ex jure Quiritium ;
il n'est pas soumis à l'impôt foncier et personnel. L'ager provincialis est
frappé par Timpôt et ne confère que la possessio ou propriété de fait. De
là découlent d'autres différences : les modes d'acquérir la propriété jure
30 civili ne peuvent être employés pour le sol provincial; ni l'usucapion ni
l'injure cessio, ni la vindicatio ne lui sont applicables; on n'y peut établir
des servitudes jure civili ; enfin le sol provincial ne peut devenir religieux.
Doit-on reconnaître au sol des colonies provinciales les caractères de
l'ager provincialis ? Contrairement à l'opinion généralement admise,
35 B. soutient l'affirmative. A l'appui de sa solution, il prétend que les di-
verses assignationes coloniariae, connues par l'histoire, ne confèrent pas
la propriété quiritaire. Il y a eu deux exceptions à cette règle, avant l'Em-
pire; elles sont la conséquence non de l'assignatio, mais d'une faveur
spéciale. Conclusion : après la guerre sociale le lot assigné à un colon,
40 en Italie, est un ager privatus ex jure Quiritium; en province c'est un
ager provincialis privato jure.^ (2« art.). Les privilèges conférés parle
jus italicum sont : 1» la transformation du sol provincial en sol italique,
c'esirà-dire la conversion de la possessio en propriété Quiritaire; 2° l'ex-
emption de l'impôt provincial. A ce propos Tauteur cherche à préciser le
4* véritable caractère de cet impôt. 3° Enfin, certains avantages de peu d'im-
portance. Quant à l'opinion de Savigny qui rattache au jus italicum l'or-
ganisation municipale italique, B. fait remarquer que, si les cités de droit
italique jouissent d'une pareille organisation, c'est à raison de leur qua-
lité de colonies ou de municipes. Les cités qui ont reçu le jus italicum
50 sont toutes, en effet, des colonies ou des municipes; cette concession n'a
jamais été faite, et n'aurait pu être faite à des cités libres, à moins qu'elles
ne fussent devenues préalablement des colonies. ^ Esquisse historique
du droit criminel de l'ancienne Rome [Gh. Maynz]. 1" art. L'auteur exa-
I
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 239
mine les diverses autorités qui ont exercé la juridiction criminelle sous
la royauté et sous la République : le roi, les magistrats, les comices, le
Sénat, et les diverses commissionsjudiciaires. 11 étudie en suite la compé-
tence des diverses sortes &g comices, la procédure que l'on y suivait, et
les résultats du jugement. J.-B. Mispoulet. 5
Polybiblion. Févr. L. Hayet, Le Querolus; — De saturnio lat. versu; —
CoNSTANS, DeSermone Sallustiano [0. Huit]. Simple analyse. H Mars. E. HuB-
NER, Equisse d'un cours sur la Grammaire latine [H. Gaidoz]. Excellente
bibliographie de tous les points de la grammaire dans l'ordre même des
traités ^Reuffel, Hist. de la littérature romaine, trad. BonnArd et Pierson, lo
t. II [L. Duchesne]. Jugé avec éloges. ^ Avr. Graux, Essai sur les origines
du fonds grec de l'Escurial [0. Huit]. Analyse élogieuse.^ Juin. Marquardt,
Manuel des antiquités romaines; Yii° vol. : La vie privée des Romains. [P. Lal-
lemand]. Rectification à propos de Quintilien; demande une traduction
française.^ Jlt. Hild, Etudes[sur les démons dans la littérature et la religion i5
des Grecs; — Aristophanes impietalis reus [Huit], Le premier ouvrage repose
sur une erreur : les transformations de sens du mot 'démon' ne sont
point l'image fidèle des transformations du sentiment religieux en Grèce.
t^ Oct. M. ZiRWiCK, Etudes sur la formation des mots de la langue grecque
[J. Martinov]. Bonnes études étymologiques appuyées sur la grammaire 20
comparée. T[ L. Hervieux, Fables de Phèdre, édition et trad. en vers libres
[Mazard]. Texte établi à la suite de nouvelles collations. Nolhac.
Revue archéologique. Nouv. sér. 22^ année, t. 41. Jr. Note sur un
bronze découvert à Landouzy-la-ville (Aisne) (fig.pl. 1) [Héron de Villefosse].
(Statuette de bronze d'un style très barbare (Musée de Saint-Germain]. On 25
serait tenté d'y voir un Hercule sans l'inscr. du socle : I(ovi) O(plimo)
M(aximo) et N(umini) Aug(usti). C'est donc une divinité indigène, gau-
Iloise, assimilée à Jupiter. Ce Jupiter tient de la main gauche une roue à
six raies, la main droite absente tenait sans doute le foudre, comme un
autre Jupiter à la roue, trouvé au Chatelet et conservé au Louvre. Liste 30
des Jupiter à la roue trouvés en Gaule et en Bretagne. Parmi les monu-
ments appelés rouelles, ceux qui représentent l'image exacte d'une roue
sont des symboles religieux se rapportant au culte du Jupiter gaulois.
Ces petits monuments étaient qqf. portés au cou comme amulettes.
On a trouvé beaucoup de ces roues dans l'Est de la France, surtout en 35
Champagne et particulièrement à Boviolle et à Naix. ^ Notes sur diverses
sépultures romaines découvertes au quartier Saint-Marcel à Paris (pi. 2 et 3)
[Toulouze]. Historique des fouilles exécutées en 1880 sur le terrain d'une
maison portant aujourd'hui le n° 3 du boulevard Arago. Disposition des
cercueils ; un groupe de sépultures ne contenait que des sarcophages 40
d'enfants au nombre de 9, dont deux renfermaient une tiole en verre.
Un de ces sarcophages était orné, à la tête et à Textérieur, de 5 oves.
^ Examen minéralogique et chimique de matériaux provenant de qqs.
forts vitrifiés de la France ; conclusions qui en résultent [Daubrée]. La
vitrification n'a pu être obtenue que par une chaleur intense; dans cer- 45
taines contrées on emploie aujourd'hui des procédés analogues à ceux
qui ont dû opérer la vitrification des forts. La vitrification de ces forts,
surtout de ceux de la Creuse et des Côtes-du-Nord, qui sont formés de
granit, dénotent chez leurs auteurs une habileté surprenante et la connais-
sance du maniement du feu. T[ Inscriptions phéniciennes tracées à l'encre, so
trouvées à Larnaca [E. Renan]. Ces 2 inscr. sont tracées à l'encre, sur
des tablettes de marbre, en caractères cursifs. L'une d'elles contient les
comptes de dépense d'un temple. ^1 Nouvelles observations sur les noms
240 1881. — FRANCE.
des deux premiers Gordiens (fig.) [Ch. Robert]. Réponse à l'art, de Sallet
sur les noms des Gordiens <R. des R., 4, t53, 17). De nombreux textes
d'auteurs anciens donnent de la vraisemblance à la restitution Antonino ; la
restitution Semproniano, proposée par Sallet, soulève bien des objections.
5 ^ A MM. les Directeurs de la Revue archéologique [D' A. Dechambre].
Dans son mémoire sur la médecine publique dans l'antiquité grecque
<R.desR.,5, 525,50;227,t7et45; 228,10>Vercoutre a commis qqs erreurs
graves et avancé des affirmations hasardées. D. signale les principales. ^
P. ClairIlV, Du génitif latin et de la préposition de [A. Benoist]. B. expose
10 le but de l'auteur et le plan du livre qui résout une importante question
de syntaxe historique. G. a trop développé la partie consacrée au latin
classique et pas assez celle qui concerne le bas latin. Dans la troisième
partie G. abuse des divisions et subdivisions. On voudrait, à la fin du livre,
un résumé des résultats auxquels Tauteur a été conduit. La table ne faci-
15 lite pas assez les recherches. Somme toute, travail utile et consciencieux.
^ Glatjdio et Edoardo Galandra, Di una necropoli barbarica scoperta a Tes-
tona [X]. Rédaction soignée, planches très exactes.
T[^ Févr. Note sur les monnaies gauloises trouvées au mont Gésar (pi.
5) [An. de Barthélémy]. Renseignements historiques sur le Mont Gésar
20 (commune de Bailleul-le-Sec, Oise) et sur les fouilles qu'on y a pratiquées.
Sous les fondations d'un petit temple romain, Berton trouva un cimetière ;
dans une tombe étaient 203 monnaies gauloises, et d'autres éparpillées
çà et Icà. Descr. de 25 monnaies (à suivre). ^ Nouvelles inscr. inédites de
la Valle di Terracina [R. de la Blanchère]. Au lieu appelé Gasalelti, sur les
25 bords de la voie antique, sont des tombeaux appartenant au 1" siècle:
B. y a copié qqs inscr. funéraires dont il donne le texte. ^ Trois diplô-
mes d'honneur du 4° siècle (fig.) [Ad. Magen. — G. Tholin]. Ges diplômes
ont été trouvés à un endroit appelé Touron, au bord du chemin qui va de
Libos àMarmande, à 3 kil. du hameau de la Gaussade et à égale distance
30 du bourg de Monségur, dans l'arrondissement de Villeneuve-sur-Lot. Il y
a beaucoup de débris attestant l'existence en cet endroit d'une habitation
romaine. Les tablettes sont en bronze, chacune d'elles porte les lettres
A et Q et le monogramme du Ghrist. 1'° tablette ;GI(audio) Lupicino,v(iro)
c(larissimo), | consulari | Maximae Senoniae | ob inlustria mérita | civilas
35 Senonum | palrono suo dedicavit. Ily a un consul Lupicinius de l'an 367;
répithète maximaappliquée à Senonia est un faitnouveau ; la Sénonie ne fut
administrée parun consulaire que depuis 372. 2° tablette : Gl(audio), v(iro)
c(larissimo), consulari Maximae | Senoniae, Autissiodu|rensium civi-
tas I .Tamis pro meritis felix | provincia perte | que tribuit tabulas | sla-
40 tuas decernere vellet. Ge Glaudius est le même que celui de la f" tablette.
N 3 : Pectora si resecet scrutans \ Aurelianorum [ hoc opus. Notions his-
toriques sur les personnages qui ont porté le nom Lupicinus. Ges ta-
blettes sont au musée d'Agen. ^ La table de Souk el-Khmis, inscr. romaine
d'Afrique [R. Gagnât — E. Fernique]. Texte de l'inscr., traduction du texte
iô (à suivre). ^ Le monument de Portieux (suite) (fig.) [F. Voulot]. Le cava-
lier et le cheval ont une vigueur peu commune; le monstre a des pro-
portions surhumaines. Le cavalier tenait, dans une position horizontale,
un javelot appuyé sur la tête du cheval. V., avant de tirer ses conclusions,
croit utile de décrire les deux groupes analogues de Hommert et de Grand,
50 le miroir étrusque où de \yitte a vu Mélicerle <R. des R., 4, 207, 52>,
mais qui, suivant V., représente Melkarth, et le bas-relief du Louvre qua-
lifié par Clermont-Ganneau : Victoire d'Horus (à suivre). "[ Acquisitions
récentes du Musée du Louvre [Glément]. Le manque de fonds n'a pasper-
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 241
mis au déparlement des antiques d'acheter les collections Cesnola, Para-
vey, Barre, His de la Salle. La collection des terre? cuites de Tanagra a
été portée à plus de 200 pièces; les lécythes blancs îe TAttique sont montés
de 3 ou 4 à 28; les aryballes athéniens ont été accrus; on a acheté l'am-
phore de Milo, la coupe signée Douris et Galliadès, la coupe d'Euphronios. &
Les miroirs grecs gravés au trait sont au nombre de 4, aucun musée
n'en possède autant; le musée s'est enrichi de beaux fragments de sculp-
ture : une Minerve, une tête d'Apollon., etc.oenochoé portant le nom du
potier Amasis, des antiquités orientales, etc. 1[ Auguste Mariette [P. Pierret].
Biographie, énuméralion des principaux travaux. ^Bernhard Stark, For- lo
traege und Aufsactze ans dcm Gebiete der Archaeologie und Kunstgeschichte
publiés après sa mort par G. Klnkel [Perrôt]. Ce recueil est incomplet;
on a eu le tort de n'y pas introduire les dissertations qui exigeaient des
ligures. Livre qu'on ne peut lire sans intérêt ni profit.
^^ Mars. Note sur les monnaies gauloises trouvées au mont César (suite) n
(fig., pi. 6 et 7) [A. de Barthélémy]. Descr. des n"» 26-53. Les monnaies de
celte trouvaille représentent le numéraire ayant cours dans certaines
parties de la Gaule, à l'exclusion des peuples situés au Sud de la Loire, en
Armorique et dans le Sud-Est. L'argent y est rare, l'or encore plus. Depuis
l'an 50 av. J.-C. jusqu'à la réunion de l'assemblée de Narbonne, en 27, la 20
Gaule jouit d'une véritable autonomie et frappa la monnaie d'argent et de
cuivre. On n'a pas la preuve que les Gaulois se soient fait ensevelir avec
de la monnaie. Les 203 monnaies du mont César constituaient un trésor
caché. ^ La table de Souk-el-Khmis (suite) [Cagnat-Fernique]. Enumération
des dillerenls documents dont se compose Tinscr. La date de la lettre est le 25
12 septembre 181 ou 182; celle de la dédicace du mon. est le 15 mai 182
ou 183. Le saltus Burunilanus devait couvrir les pentes méridionales du
plateau de Vacca (Badja) entre Novis Aquilianis et le cours inférieur de
l'Armascla. Considérations sur les saltus; en quoi ils diffèrent des pagi.
L'inscription mentionne des coloni, paysans de condition très humble, 30
dos conductores ou fermiers des terres appartenant au fisc, qui avaient,
sur les coloni, un droit de corvée, des procuratores. En résumé, les
colons, ayant à se plaindre des conductores qui exigent d'eux plus que la
loi ne permet, font une réclamation à l'empereur Commode. Celui-ci donne
des ordres pour que justice soit rendue aux colons, qui, reconnaissants, 35
élèvent le monument de Souk-el-Khmis. 1 Les mesures des marbres et
des divers bois de Didyme d'Alexandrie [Tannery]. Le fragment publié
par A. Mai pour la première fois, puis par F. Hultsch, sous le titre Ai^-jaou
Wkîlr/.'i^oitù; [i.sTp7. p.apu.âpwv axI iravToîwv ^ûXwv, faisait partie d'uu traité composé
au commencement du 1" siècle de notre ère. Dix problèmes sont traités 40
dans ce fragment, mais les données métrologiques qu'il renferme, si elles
suffisent pour lui assigner une date, ne permettent nullement d'interpré-
ter les six métrages de bois. T. essaie de combler cette lacune et discute, à
cette occasion, quelques points obscurs de l'histoire des mesures ancien-
nes, ^f L'oracle de Délos [Lebègue]. L. répond à des critiques de Bouché- 40
Leclercq au sujet de ses théories sur l'adyton du Cynthe, séjour de l'oracle
d'Apollon Délien. B. croit que, au second siècle de notre ère, le paga-
nisme romain menacé restaura l'oracle de Délos dans un vieux temple, et
créa à ce temple une légende fabriquée de toutes pièces. L. au contraire
croit que le vieil adylon fut l'oracle d'Apollon au temps des grecs aussi 50
bien qu'à l'époque romaine. ^ Papageorgios, Ueber den Aristcasbrief [X].
Approbation des conclusions de l'auteur. ^ Newton, Essays on art
and archeology [Haussoullier]. N. a recueilli dans ce volume ses articles
n. DE i-niLOL. : Octobre 1882. — Bévue des Revues de 1882. VT. — l(î
242 1881. — FKANCJE.
épars dans différentes revues, articles intéressants à cause de leur valeur
scientifique, de leur actualité et de l'expérience de l'auteur. H. se sépare
de N. dans l'interprélation d'une inscription d'Halicarnasse. ^ Cartault,
La trière athénienne [Albert]. « Tout dans ce travail est si précis, si net, si
6 minutieusement détaillé, qu'on pourrait, le livre de C. à la main, recons-
truire, dans sesmoindres parties, unetrièreatliénienne. » ^Lenormant, La
Grande Grèce [Perfot]. Livre faitunpeuàla hâte, mais d'un intérêt soutenu.
Notions exactes sur les habitants, le paysetl'histoire. P. regrette l'absence
de plans et de renvois aux auteurs cités. 1 Ebers, L'Egypte ;duCaire à Phy-
10 /ae, traduction Maspero [Perrot]. E. aime son sujet, le connaît à fond, joint
au mérite archéologique le mérite littéraire. Quelques critiques au sujet
des dessins qui sont cependant en progrès sur ceux du premier volume.
^^ Avr. De quelques monnaies bactriennes à propos d'une monnaie
gauloise (fig., pi. 8) [GaidozJ.Dans son étude sur l'autel de Saintes <R. des
15 R., 5, 228, 4, 30; 229, 14> Bertrand a réuni les monuments gallo-romains
ou gaulois sur lesquels figure un dieu assis les jambes croisées, entre
autres une monnaie gauloise. Étude sur les monnaies bactriennes qui
présentent le même type et sur les relations des Romains avec l'Inde.
L'état de la science ne permet pas de conclure à une importation indoue
20 du type gaulois. ^ Aperçu historique sur l'exploitation des mines métal-
liques dans la Gaule. Notice supplémentaire (fig.) [Daubrée]. Suite à la
notice de D. (Rev. arch., avril 1868). Importance du travail des mines
dans l'antiquité; les archéologues s'en sont peu occupés. Descr. des
mines antiques et de ce qu'on y a trouvé : 1°. Or : Gard, Tarn, Morbihan,
25 Loire-inférieure. 2° Plomb et argent : Aveyron, Tarn, Puy-de-Dôme, Loire,
Gard, Lozère (à suivre). 1 Inscription de Chemlou (Simittu) Tunisie [De-
lattre— H. deV.]. Inscr. mentionnant la construction d'un pont par Trajan
et prouvant que Simittu appartenait à la province d'Afrique et non à la Nu-
midie. Borne milliaire donnant, pour la !'•'= fois, le nom antique de Chem-
30 tou, Simittu, et indiquant l'existence jusque-là inconnue d'une voie allant
de Simittu à Thabraca; 2™« milliaire de la même voie. Texte et commen-
taire de i4 inscr. funéraires, votives ou honorifiques. Additions et correc-
tions de H. de V. au travail de D. f Lettre à M. Egger sur deux inscrip-
tions de Crimée [Jurgiewitch]. La i^'^ de ces inscr. permet de combler une
35 lacune dans la série des rois de Bosphore. Elle nous apprend que Aspurge
fils d'Asandre a régné sous Auguste, de l'an 2 à 13 de notre ère, après
avoir repris le trône à Poléinon. Slrabon <H, 2> s'est trompé en prenant
pour un peuJDie les Aspurgiens (partisans d'Aspurge). Après la mortd'As-
purge, des troubles privèrent du trône ses lils Mithradate et Gotys, qui ne
40 le recouvrèrent que sous le règne de Claude. Texte de la 2''inscription. ^
Weber, Le Sipylos et ses monuments [Perrot]. « On ne saurait trop recom-
mander cette monographie rédigée avec soin et accompagnée de plan-
ches exactes, à ceux qui veulent étudier les environs de Smyrne; nous
souhaitons que M. Weber étende ses recherches au pagus et à la côte
45 méridionale du golfe de Smyrne. »
^^ Mai. Aperçu historique sur l'exploitation des mines métalliques
dans la Gaule (suite) (fig.) [Daubrée]. Plomb (suite) : Ardèche, Deux-Sèvres,
Charente, Cher, Hérault, Ariège, Savoie. 3") Zinc : Gard. Les anciens ne
connaissaient pas le zinc métallique; ils fabriquaient du laiton, sans
50 doute en fondant^la calamine avec du cuivre. 4°) Cuivre : Aude, Ariège,
Pyrénées-Orientales, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Gard, Aveyron, Cher. 5)
Etain : Haute-Vienne, Corrèze (à suivre). 1 Détermination du consulat qui
date la table de Henchir-Dakhla [Mowat].M. établit que le rescrit de Corn-
KÈVUE ARCHÉOLOGIQUE. 243
mode doit être placé entre le 22 octobre 180 et le 12 septembre 181 et le
consulat d'Aurelianus et de Cornelianus; par contre la dédicace du monu-
ment au mois de mai 182. T[ Notice sur des inscriptions et des antiquités
provenant de Bourbonne-Ies-Bains^et données par l'État à la Biblioth. natio-
nale (fin) (ûg.) [Chabouillet].<cf. R. des R., 5, 225, 19, 38 ; 226, 24>. Obser- 5
vations sur l'étymologie des noms Borvo et Damona et sur les monuments
oùils se rencontrent soit réunis, soit seuls, soit associés àd'autres noms.
^^ Juin. Les Dioscures sur un miroir étrusquie du Musée de Bor-
deaux (pi. 10) [Gollignon]. Ce miroir, trouvé à Bordeaux, prouve une fois
de plus les relations commerciales de cette ville avec les autres parties lo
du monde ancien. Le sujet appartient à cette catégorie appelée par
Gerhard : Dioscures attendants. Description de deux miroirs qui, par le
sujet, se rapprochent de celui de Bordeaux. ^ L'étain dans les habita-
lions lacustres (fig.) [Nicard]. (Voyez plus haut, p. 211, 32.) T Aperçu
historique sur l'exploitation des mines métalliques dans la Gaule (fig.) 15
[Daubrée]. Etain (suite) : Allier. Morbihan, Loire-inférieure; observations
sur l'exploitation antique de l'étain dans l'Europe occidentale, e») Fer :
Côle-d'Or, Maine-et-Loire, Vendée, Loire-inférieure, Eure, Indre, Cher,
Tarn, Aveyron, Gard, Pyrénées-Orientales, Aude, Lot-et-Garonne, Var,
Saône-et-Loire, Savoie, Meurthe-et-Moselle. i[ Traité des pneumatiques de 20
Philon de Byzance (fig.) [A. de Rochas]. Liste des traités qui composaient
la Mr/)4avw7i aûvra^t; de Philon de Byzance, traduction, avec notes, de son
livre sur les appareils hydrauliques (à suivre). T[ Les sculptures de Per-
game : la lutte des géants contre les dieux (pi. 11) [C. Normand]. Descr.
d'un fragm. du bas-relief de la Gigantomachie de Pergame. N. complétera 20
son étude. ^ Tète colossale trouvée dans les thermes de Féronie (fig.)
[R. de la Blanchère]. Tête d'un beau travail, très mutilée par la main de
l'homme. Il serait téméraire de l'attribuer à le déesse Féronie, tout attribut
caractéristique lui faisant défaut. ^Note supplémentaire à la détermination
du consulat qui date la table de Henchir-Dakhla [R. Mowatj.'Le Cornelia- 30
nus de la table, consul suffect en mai 182, est le même que le L. Attidius
Cornelianus des fastes sacerdotaux; il ne peut donc pas être identifié,
comme Tavait fait Mommsen, avec le légat de Syrie du môme nom (162-
164). — - Le nom du collègue du consul suffect L. Novius Rufus (27 mai
186) doit être restitué : [L. Annio Ra]vo, sur les actes des Arvales (C. L as
L., 6, 2010 a).
in[ Nouvelle série, t. 42. Jlt. Inscriptions de Chemtou (Simittu) Tunisie
(suite) [Delattre— H. de V.]. N»M8-49 : Inscriptions : funéraires, de blocs
extraits des carrières de marbre, du 3" milliaire de la route de Simittu à Tha-
braca, ex voto Plutoni Augusto; i'inscr. fun. n*> 43 donne le nom d'un 40
Saltus Philomusianus. Rectifications etadditions de H. de V.: Les inscr. des
blocs de marbre donnent les noms des consuls des années 107 et 150. Ren-
seignements sur ce genre d'inscriptions; Thabraca devint sans doute le
port d'embarquement des marbres de Simittu. Les mots dilecto lectus dans
le n° 43 ont trait à l'opération du recrutement. ^ Examen des matériaux 45
provenant des forts vitrifiés de Craig Phadrick, près Invcrness (Ecosse),
et de Hartmannsw^illerkoph (Haute-Alsace) [Daubrée]. Comparaison de ma-
tériaux provenant des forts mentionnés dans le titre avec ceux des forts de
France déjà étudiés par D. <cf. plus haut, p. 239, 43>. 1 Liste critique et
descriptive des monuments mégalithiques du département de la Creuse 50
[De Cessac]. Liste des dolmens de la Creuse, disposée par localités dans
l'ordre alphabétique (à suivre). ^ M. J. A. Hild, Ekide sur les Démons
[M. Albert]. Etude pour laquelle il fallait faire œuvre de grammairien, de
244 1881. — FRANCE.
littérateur et de philosophe. Sans négliger le reste, H a été surtout phi-
losophe. C'est le mérite de son livre.
^^ Août. La date de la basilique de Nimes (pi. 14) [Ern. Desjardins].
D. croit que la basilique, commencée sous Hadrien vers 120 ou 121, ne
5 fut dédiée, peut-être même achevée, qu'après la mort de cet empereur. D.
restitue ainsi l'inscr. de la basilique : [Divo Ne]Ry[ae Traia]N[o] E[t
d]IVA[e Plotinae, divi Traiani (uxori)] |I RESPVBLTCA NEMAVSE(n]-
SlV[m basilic]A[m cum c]0[lumnis m]ARMO[reis signis c]ETER[is] QVE
0[rnamentis omnibus munificentia divi Hadriani et] \\ IMPERATORIS
10 CA[es]ARIS [Anlonini Augu]STI [Pii co(n)s(ulis) secundum,] DES(ignati)
tertium,] A [solo in ho]NO[rem e]ORVM [exstructam dedicavit]. Les
lettres entre crochets sont des restitutions ; les autres ont été rétablies
par l'examen des clous qui servaient à les fixer. Cette date et cette
restitution diffèrent de celles proposées par Allmer (cf. plus loin, p. 257,
15 14>. ^ Traité des pneumatiques de Philon de Byzance (suite) (fig.) [A.
de Rochas]. Suite de la traduction annotée. Considérations sur Tétude des
sciences physiques dans l'antiquité et dans les temps modernes. Nous
devons vénérer comme nos maîtres les savants de la première école
d'Alexandrie. 1 Boucliers décoratifs du musée de Naples (pi. 16, fig.)
20 [M. Albert]. Le musée de Naples possède 42 tablettes en marbre de formes
différentes, ornées, sur leurs deux faces, de sujets en relief; la plus
grande a 0™ 23 de diamètre. Elles proviennent de Pompéï. Un petit
nombre a été trouvé ailleurs : Tusculum, Nîmes, Avignon. Elles étaient
suspendues, comme ornements, dans les entre-colonnements des porti-
-'5 ques et des péristyles ; cinq bas-reliefs en terre cuite, trouvés à Hercula-
num (auj. au Louvre) représentent des portiques avec une ornementation
où figurent des tablettes semblables (à suivre). ^ Liste critique et descrip-
tive des monuments mégalithiques du département de la Creuse (suite)
[De Cessac]. Fin de la liste des dolmens ; liste des faux dolmens et lieux
30 dits, des menhirs, des faux menhirs et lieux dits, des polissoirs, des
pierres à bassins. ^ Nouvelles archéologiques. [Lousteau] L. signale la
découverte, dans la mer de Flines (Nord), de monnaies gauloises et
romaines, et de petits vases qui y avaient été jetés comme ex-voto. Le
grand nombre des pièces étaient recouvertes de cristaux de minerai de
35 cuivre ; fendues en deux ces pièces offraient à l'intérieur du sulfure de
cuivre ayant conservé les empreintes de la monnaie. ^ Kavvadias, 'o
natwvicç xal zk êp*j'a auTcû — 'Aôr.va ri Trafà tô Bxpêr/ceïov sOpRÔîïaa... etc. [X]. K.
pense que Paeonios a eu deux manières, sa première ayant été modifiée
par l'influence de Phidias venu à Olympie pour y faire la statue de Zeus ;
-ïo c'est par suite de cette modification que la Niké diffère des statues orien-
tales du temple d'Olympie. Rien de nouveau dans le mémoire sur l'A-
Ihéné du Varvakeion. Beaucoup d'inutilités et de longueurs dans le travail
de K. ^ A. DE Rochas d'Aiglon , Principes de la fortification antique.
[G. E. R.] R. a fait faire de grands progrès à l'archéologie militaire; un
45 lexique des mots techniques aurait bien complété cet important travail
<cf. R. des R., t. 5, 246, 21-50). % DuPUis, Le nombre géométrique de Platon
[G. E. R.]. D. croit avoir trouvé une solution définitive du célèbre passage
de la République de Platon sur le nombre géométrique ; mais pour établir
sa solution il saute par-dessus qqs. difficultés grammaticales.
80 ^^ Sept. Boucliers décoratifs du musée de Naples (pi. 17) [M. Albert].
La superstition antique prêtait aux objets suspendus (figurines de Pluton,
de la déesse Mania, masques de Bacchus) des vertus préservatives et
bienfaisantes. Les Grecs inventèrent l'usage, adopté ensuite par les Ro-
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 245
mains, de suspendre dans les temples des boucliers votifs. C'est cet
usage qui, détourné de son sens religieux, a donné naissance au genre
de décoration représenté par les boucliers décoratifs du musée de Naples.
Ces objets suspendus sont désignés sous le nom général d'oscilla (Virgile,
Georg., 2, 389). ^\ Les inscr. militaires d'Amiens à propos d'un nouveau &
monument de la légion XXI Rapax (fig.) [R. Mowat]. A propos d'un mé-
moire de Desjardins <R. des R., 3, 231, 6> et de Mommsen (Bull, di corr.
arcii.,mars 1881> M. reslilûe, ainsi qu'il suit, l'inscr. 233 du catalogue
du musée d'Amiens : ... M.[....i]us Se[cundus?], miles [leg(ionis) XXI]
l^apacis) f(elicis) vex[illari(i)q(ue) l]eg(ionis) ejusdem moniment[u]m lo
euntes[ad] expedi(tionem) Britannicam [d(e)] s(uo) f(aciendum} c(urave-
runl). M. donne ensuite un texte, une lecture et un commentaire des n°*
237, 236, 230, 232 du même catalogue. ^ L'inscription d'Eshmoun-Azar
traduite et annotée [Ch. Bruslon]. Traduction, notes explicatives (à suivre).
T La litania de Briteiros (tig.) [Henri Martin.] M. s'est trompé en voyant 15
le nom du dieu Camulus ou Camulos dans l'inscr. : 'Coroneri Camali do-
mus'. Carnalos etCoroneros sont des noms germaniques ; Sarmento ne le
pense pas. M. propose provisoirement de considérerces monuments comme
« antérieurs aux Germains » au lieu de « antérieurs aux Romains. »
^ Liste critique descriptive des monuments mégalithiques du déparle- 20
ment de la Creuse (fin) [de Cessac]. Fin de la liste des pierres à bassin,
liste des pierres branlantes, des pierres diverses, des pierres aux fées,
des lieux dits. % Nouvelles archéologiques. Les fouilles de Sanxay [X.].Le
P. de la Croix a mis au jour un temple en forme de croix grecque, avec
des dépendances, des thermes, un th^tre; tous ces bâtiments étaient 25
complètement isolés ; on n'a pas trouvé trace d'autres habitations anti-
ques. ^ G. Perrot et Ch. Chipiez, Histoire de Vart dans Vantiquité[K. B. L.]
Analyse étendue de l'ouvrage. Beaucoup de science et de recherches dis-
simulées sous une forme littéraire agréable; reproduction des monu-
ments par la gravure très exacte, œuvre magistrale. 30
IfT" Oct. Boucliers décoratifs du musée de Naples (pi. 18, 19, fig.) (suite)
[M. Albert]. Catalogue méthodique et descriptif des bas-reliefs sculptés
sur les tablettes du musée de Naples, divisées en tablettes : circulaires
(clipea), elliptiques (peltae), rectangulaires (scula) (à suivre).^ Coup d'œil
sur les monuments antiques de la Dobrudja [Michel C. Soutzo]. Précis 30
historique sur celte province depuis la plus haute antiquité (10« siècle
avant J. C.) jusqu'aux luttes de l'empire de Byzance contre les invasions
des barbares (à suivre). ^ L'inscription d'Eshmoun-Azar (fin) [Ch. Brus-
ton]. Suite des notes grammaticales et critiques sur le texte et la traduc-
tion. Résumé : Cette inscription se compose de 5 parties : i» Eshmoun- 40
Azar est mort prématurément, assassiné par ses fils. 2« Il adjure de
respecter son tombeau. 3" Temples qu'il a construits. 4^ Territoires qu'il
a annexés. 5° Il demande encore une fois le respect pour sa tombe. Il
n'est pas question, comme l'a cru Halévy, de l'espoir d'une béatitude
céleste ni de la croyance à l'immortalité, ^f L'exposition de la cour Cau- 45
laincourtau Louvre, fouilles d'Utique. i<> Inscriptions puniques [Philippe
Berger]. Les inscr. que d'Hérisson prétend avoir trouvées dans ses
fouilles sont les débris, les morceaux de rebut de la collection du Khas-
nadar; elles ont été publiées 10 ans avant leur prétendue découverte. Les
étiquettes de l'exposition en donnent des trad. absurdes dont P. cite qqs. 50
exemples. 2« Inscriptions latines (fig.) [Le Blant]. Sur la mosaïque, le
second mot est bien Fidilis et nonEidicis. Exemples d'inscr. où le F et le
L ont la même forme que sur l'inscr. d'Utique, dans les mots Februarias,
246 1881. — FRANCE.
defunctus, féliciter, sepultus. 3*^ Inscriptions latines (suite) [Mowat].
Aucune des 8 inscr. placées sur le palier de l'escalier ne provient
d'Utique, elles ont été publiées dans le C. I. L., t. 8, sous les n"* 1545,
i270, H50, 1152, 10521, 10016, 10017, 10498, avec indication des prove-
5 nances. 4° [Gagnât]. Nouveau texte et nouvelle interprétation des inscr.
exposées et inexactement publiées dans le rapport de d'Hérisson (Voyez
plus haut, 207,43 et 217,41). ^Extrait d'une lettre dans laquelle Clermo'nt-
Ganneau donne qqs. renseignements sur ses explorations archéolo-
giques et sur les travaux qu'il prépare.
10 %^ Nov. Les fouilles de Chaldée. Communication d'une lettre de Sarzec.
(pi. 30) [Léon Heuzey]. 1° Extrait d'une lettre dans laquelle S. donne des
renseignements topographiques et archéologiques sur les constructions
de Tello qu'il a explorées, et sur les endroits où il a trouvé les statues
et autres objets. 2° H., étudiant les sculptures rapportées par S., y re-
16 connaît trois périodes distinctes : une époque de rudesse et de naïveté
primitives ; une époque de sobriété déjà savante dans la technique et
dans le style; une époque de recherche gracieuse et d'exécution raffinée.
^ Boucliers décoratifs du musée de Naples (suite) (fig.) [M. Albert]. Les
représentations figurées sur ces monuments sont uniformes quant au
80 sujet ; toutes ont trait au mythe de Dionysos si en honneur dans l'Italie
méridionale. Description de 9 tablettes dont 7 sont conservées au musée
de Nîmes et 2 à l'école des beaux-arts. % Coup d'œil sur les monuments
antiques de la Dobrudja, suite (pi. 21, 22, 23, 24, fig.) [Michel C. Soutzo].
Description des monuments : P Adam-Clissi. Grosse tour ronde, à moitié
25 ruinée ; au pied sont des blocs de pierre tombés, couverts de sculptures
d'un style barbare et énergique ; ce monument fut peut-être élevé par
les rois Odryse en mémoire de leurs victoires sur les tribus gètes et tri-
balles. Description de plusieurs des fragments de sculpture. Non loin de
là sont les restes d'un camp fortifié romain (castra stativa). 2° Tomis,
30 aujourd'hui Custendjé. Nombreuses fondations de monuments anciens ;
texte d'une inscription latine et de 3 inscriptions grecques qu'on y a
trouvées. Liste des monnaies de Tomis, conservées au musée de Bucarest
et non décrites par Mionnet. 3° Callatia. Lieu qui mérite d'être exploré;
monnaies non décrites par Mionnet. 4° Istrus. L'emplacement n'est pas
35 bien déterminé. Monnaies d'Istrus non décrites par Mionnet. 5° Troesmis.
Renvoi aux travaux de Léon Renier et Desjardins. ^ Cougny, Extraits
des auteurs grecs concernant la géographie et l'histoire des Gaules, t. 2, 3.
[C. E. R.] Travail utile et consciencieux. ^ L. Hervieux, Fables de Phèdre
traduites en vers [Mazard]. H. suit pas à pas le texte. Si son vers n'est pas
40 constamment d'un tour bien poétique, il est souvent élégant et toujours
naturel. ^ Barclay Head, Synopsis of the contents of the British Muséum
[Perrot]. On peut, avec ce catalogue, en se reportant sans cesse de ses
pages aux vitrines qui renferment les pièces, acquérir en qqs heures plus
de notions justes sur les monnaies qu'on ne le ferait en passant bien des
'J') jours à feuilleter beaucoup de gros livres. »
^[t Dec. Dédale et l'Artémis de Délos [Ch. Waldstein]. W. résume les
théories de Pétersen sur Dédale : ce qu'on raconte de sa vie est mythique ;
les ouvrages non miraculeux qu'on lui attribue ne sont pas des ouvrages
de sculpture ; les auteurs qui le mentionnent ont conscience de son
50 caractère mythique et fabuleux. Les auteurs postérieurs ont cherché à
rapprocher de la réalité les éléments exagérés et miraculeux du mythe,
d'où est née l'opinion mal fondée qui fait de Dédale un sculpteur histo-
rique, réformateur de son art dans lequel il aurait introduit l'apparence
REVUE CELTIQUE. 247
de la vie, de la liberté et du mouvement. A côté de ces légendes, il reste
place pour un artiste très antique, peut-être le plus antique sculpteur sur
bois, personnage historique, qui aurait porté le nom de Dédale. En
admettant la possibilité de ce fait, W. se sépare de Pétersen ; des textes
d'auteurs nombreux appuient son opinion. Les Français, dans leurs s
Couilles récentes à Délos, ont trouvé une statue d'Artémis correspondant
à l'Arlémis que Pausanias décrit en l'attribuant à Dédale. C'en est peut-
être une copie. ^[ Découvertes de haches en plomb (Bretagne) (fig.) [Pitre
de Lisie]. Mention, par localités, des trouvailles de haches en plomb pur,
laites en Bretagne; analyse chimique du métal conforme à celui qu'on i»
trouve dans la contrée. Le nombre de ces haches est relativement consi-
dérable ; P. n'a garde de vouloir remplacer par un âge de plomb Tàge de
cuivre discrédité, La fabrication de ces haches semble s'être particuliè-
rement développée en Bretagne; sans doute, à une époque où, l'usage
du bronze s'éteignant, le l'er n'arrivait pas encore assez vite des con- is
trées de l'Est, les Bretons essayèrent de fabriquer eux-mêmes leurs
hachettes avec le métal que- leur fournissait leur pays. ^ Réflexions
sur une note de Mommsen relative ci une inscr. d'Amiens [R. Mowat].
Mommsen, d'après un estampage envoyé par Hirschfeld , publiait en
même temps que M. <cf. plus haut, 245, 5> l'inscr. n» 233 du catalogue 20
du musée d'Amiens. Les restitutions proposées par Mom. concordent
avec celles de Mow., mais elles sont moins complètes, Mom. n'ayant
pu restituer le nom de la légion faute d'avoir vu le point qui précède
le R de la 4° ligne, et n'ayant pas lu le mot « monimentum » parce
qu'il a cru à tort que, entre les deux fragments, un morceau de la pierre, 25
et, avec lui, des lettres avaient disparu. Mow. donne le texte d'une
inscription d'Andernach (Bramb., 675), où des vexillaires de la légion
XXI Rapax sont mentionnés sous la môme forme que sur l'inscript.
d'Amiens. 1 Les explorations de l'institut archéologique d'Amérique au
Mexique et à Assos [Thomas W. Ludlow]. Les fouilles d'Assos ont été so
heureuses. Le temple dorique a pu être reconstitué dans ses parties
essentielles; des inscr. importantes ont été mises au jour; il sera publié
une monographie complète des antiquités d'Assos. ^ A. Bougot, Philos-
trate l'ancien, une galerie antique de soixante-quatre tableaux [Petit de Julie-
ville]. L'introduction est un véritable essai sur la critique d'art dans .':5
l'antiquité. B. a raison de ne pas se prononcer positivement sur l'exis-
tence réelle des tableaux, mais il a tort de méconnaître l'importance de
cette partie de la question au point de vue da l'histoire de l'art. La tra-
duction et le commentaire de B., d'un sens si délicat et si sûr, consti-
tuent une œuvre très utile pour les artistes et les lettrés. •[[ G. et A. de 40
MoiiTiLLET, Musée préhistorique. Excellence des dessins de A. M. Les théo-
ries scientifiques et les classifications de G. M. sont contestables. Il se
monlie archéologue observateur et toujours ingénieux dans ses détermi-
nations. ^[ D'Arbois de Jubainville, Études grammaticales sur les langues
celtiques [Mowat]. Livre intéressant; analyse étendue de l'ouvrage; cri- 45
tiques de détail. T[ Cii. Robert, Cinq inscriptions de Lectoure [H. de Ville-
Ibsse]. On retrouve dans ce travail les qualités habituelles de Gh. R. : la
clarté, la méthode, la précision. V. propose qqs conjectures nouvelles et
qqs additions. H. Tiiédenat.
Revue Celtique. T. V, n** 1. Quatre nouvelles inscriptions gauloises 50
[W. S]. Explication de ces inscriptions trouvées à Néris-les-bains, à Bavai,
à Nimes et à Gargas (Vaucluse). 1 Le duel dans la déclinaison gauloise
à propos d'un nouvel exemple du mot vergobretus [Robert Mowat].
248 1881. — FRANCE»
M. donne la restitution de Tinscription suivante trouvée à Saintes :
d. m. et, m. C. IVLI. RI j/ 0 VERIVGI. F. VOL. MARINO.
se viro (ou VI. viro).
augusTAU. PRIMO. C. G. R. QVAESTORI. \ERGobreto
5 Julia MARINA FILIA. Fac. cur
et il lit : [D{iis) in{anibns) et m {emoriœ)]. C{aio) Juli{o), Ri{g)overiugi
f{ilio), Vol{tinia tribu), Marino, [se viro augus] tali primo, c{uratori) c{ivium)
R{omanorum), quœstori, veyg[obreto], [Julia] Marina, filia, f[aciundum\ cur
[avit],
10 f H. d'Arbois de Jubainville, Etudes de droit celtique [H. Gj. A. de J.
conjecture que la fête d'Auguste à Lyon (Lugdunura) le t" août, avait
remplacé une fête gauloise analogue à la fête irlandaise de Lug, et il con-
clut que Lugns était le nom du Mercure gaulois, celui que César a en vue
sans le prononcer (De bello Gallico, vi, 17) ; c'est s'avancer bien loin dans
15 l'hypothèse. ^ A. Lombaed-Dumas, Mémoires sur la céramique antique dans
la vallée du Rhône. [H. G.]. Description de marques de potier : ouvrage
intéressant pour la céramique. S. D.
Revue critique d'histoire et de littérature. Io« année. 3 jr. A.CoN-
ZE, etc., Bie Ergebnisse der Ausgrabungen zu Pergamon [G. Perrol]. « Le
20 Musée de Berlin a fait là une de ces conquêtes qui le mettront bientôt de
pair avec le Louvre et le Musée britannique. » ^ Guardja ut Wierzeyski,
Éléments de grammaire grecque, d'après la méthode analytique et historique.
[Ch. G<raux>.] La grammaire de Burnouf, soigneusement revue serait
peut-être encore le livre le mieux approprié à l'usage des classes. ^%
2r> 10 jr. R. KvEE^Eï{,Ausfûhrliche^Grammatik der lateinischen Sprache. [F. An-
toine]. Excellente compilation; critiques de détail. ^^ 17 jr. Det Philolo-
gisk-historiske-Samftinds Miiideskrift {mélanges du Cercle phil.-hist. de Co-
penhague). — J. L. Heiberg, Studien zu griech. Mathematikern (tirage à part
du Suppl. des Jahrbûcher). [Ch. G.]. Analyses. ^ J. Overbeck, Geschichtc
30 der griechischen Plastik (3« éd. augm.) [0. Rayet]. Extrêmement méritoire,
malgré des omissions et la grossière imperfection des ligures. H24 jr.
Pindar's Siegeslieder erkl. von Fried. Mezger [ACroiset]. Le commentaire
littéral est bon; les considérations générales, fort contestables. T| O.Rib-
beck, Friedrich W. Ritschl. Luc. Mueller, Fried. Ritschl. Belger, Moriz
35 Haupt [Ch. G.]. Haupt a été un fin connaisseur. Ritschl, un puissant ini-
tiateur. Le livre de Ribbeck paraît le plus instructif et le plus intéressant
des trois. Celui de Belger contient une très bonne exposition des princi-
pes de la critique des textes. ^ T. Livi ab u. c. libri a 26 ad 30. Rec. A.
LucHS. [Al. Harant]. « Tous les matériaux d'une excellente édition. » ^^
40 31 jr. K. Droege, De Lycurgo, Atheniensi,pecu7iiarum publicarum administra-
tore. [Ch. G.]. Tout à fait manqué, quant à l'ensemble au moins. ^^^ 14
fév. Festschrift fur TJrlichs. [E. Vieil]. Mélanges; compte rendu sommaire.
W. ROEDER, Beitrage zûr Erklaerung und Kritik des Isaios. [Ch. G.]. « Opi-
nions ultra-conservatrices et réactionnaires en matière de critique de
45 texte. » ^^ 21 fév. E. LévÉque, Les mythes et les légendes de l'Inde et de la
Perse dans Aristophane, Platon, Aristote, Vii^gile, Ovide, Tite-Live, etc. [James
Darmesteter]. Parait à refaire. ^ Sophokles' Ajitigone, éd. Moriz Schmidt.—
Oeri, Bie grosse Responsion in der spaeteren Sophokleis den Tragoedie, imKyk-
lopsund in den Eerakliden. — Ausgew. Tragoedien des Euripides (Hippolytus);
50 erkl. von Th. BARTHOLD. — P. N. PAPPAGEORGIOS, KptTaà xal 'Ep;j.r.v£UTuà sî?
Ta 'A7:c<jïîàa[AaTa twv sXUvtxwv Tpa-^iJtwv •rrotyiTwv. [H. Weil]. Appréciation en somme
peu favorable des deux premiers de ces ouvrages. L'éd. de Barlhold est
le fruit d'une longue et persévérante étude. La sagacité et la connaissance
REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 949
de la vieille langue grecque, ne mantfuent certainement pas à Pappageor-
gios. 1 Louis Havet, De Satiimio Latinorum versu. [Ch. Thurol]. En ren-
dant justice à toutes les qualités de soin/de méthode, de critique, qui
distinguent ce travail, le critique émet le vœu que l'auteur « applique les
qualités héréditaires d'un esprit des plus distingués à des choses impor- 5
tantes qu'on puisse savoir, s'il en trouve. » ^[^ Ch. Graux, De Plutarchi
cod.ms. Matritensi injuria neglecto. — Id. Plutarque, Vie de Dêmosthène (texte
grec, revu sur le ms. de Madrid, avec notes). [H. Weil]. Le premier de
ces ouvrages est presque partout convaincant; le 2" donne un texte sensi- •
blement meilleur que les éditions antérieures, avec un commentaire très lo
clair et très instructif. Critiques de détail. ^^ 7 mars. Wagnon, Le pronom
d'identité et la formule du réfléchi dans Homère, etc. [E. Baudat]. Médiocre
monographie du pronom aùxc?. ^ R. Gagnât, De municlpalibus et provincia-
libis militas in imperio roï?2fl?io.[E.Fernique].Les arguments épigraphiqucs
à l'appui de l'opinion de Duruy sur les tribuni militum a populo parais- i5
sent concluants. 1^ t4 mars. Platon, 8« livre de la République, éd. AuBÉ.—
Dêmosthène, Discours sur la Chersonèse, éd. Mahcou. [Ch. G.]. Deux nouvelles
preuves de cette vérité que pour publier un texte grec, quel qu'il soit, il
ne suffit pas d'être un philosophe ou un littérateur distingué. ^*1[21 mars.
Euripide Alceste,éô. H. Weil. [Ch. Thurot]. Notes trop succinctes pour les 20
classes; corrections généralement heureuses. ^ Aristophanis Thesmopho-
riazusae, éd. crit. F. H. M. Blaydes. [Albert Martin]. Source abondante do
renseignements précieux; mais l'auteur est loin d'être au courant; ainsi,
il ignore l'éd. et les autres travaux de Velsen; ses collations n'ont pas
la rigueur désirable ; ses conjectures ne procèdent le plus souvent que de 25
la fantaisie. ^ De Vita Agricolae liber, éd. G. Andresen. [J. Gantrellej.
Appréciation très élogieuse; observations critiques sur plusieurs passa-
ges. T[^ 28 mars. W. Engelmann, Bibliotheca scriptorum classicorum (8® éd.
par E. Preuss). [J. C.]. P. paraît avoir abusé de ce qu'il n'existe pas d'au-
tre livre pouvant remplacer celui-là. Appréciation très médiocrement fa- no
vorable. ^ Van den Berg, Petite histoire des Grecs. Bon en somme, malgré
une bibliographie fort ^insuffisante et les défauts qui proviennent d'une
rédaction rapide. ^^ Oncken, A%ememe Geschichte (Histoire romaine, par
Hertzberg). Très bon ouvrage de vulgarisation, que déparent des illus-
trations trop défectueuses. ^ Clairin, Du génitif latin et de la préposition 35
DE. [F. Antoine]. Bonne étude, travail complet, en tant, du moins que col-
lection de [matériaux, f T[ 4 avril. R. Gaedé, Demetrii Scepsii quae super-
sunt. — G. Knaack, Analccta Alexandrino-Romana. [Alfred Jacob], La pre-
mière de ces dissertations paraît fort peu probante; la 2° contient une
assez bonne restitution du plan du Linus de Callimaque. ^ H. Jordan, 40
Capitol, Forum, und Sacra via in Rom. [Gaston Boissier]. Sort(i de confé-
rence de 62 pages. Sur divers points, conclusions nouvelles très vraisem-
blables. ^[ G. Tiiouret, Ueber den Gallischen Brand. (Extr. du Suppl. des
Jahrb.). [Ch. G.]. Soutient, non sans probabilité, que « Rome a été non pas
détruite, mais seulement plus ou moins pillée par les Gaulois, w^t ^^ ^'^vr. 45
Daur, DeSuidae Biographicorum origine et fide. [Id.] Ni clarté, ni rigueur dans
les raisonnements. ^K iS avr. Mueller-Struebing, Thukydideische Fors-
chungen. [Ch. Thurot]. L'auteur u paraît sagace à trouver les difficultés et
hasardeux à les résoudre. «Néanmoins, dans deux passages, les athétèses
qu'il propose sont inadmissibles. T[^ 25 avr. A. Zinzow, Psyché und Eros. 50
[Decbarme. L'auteur montre bien que c'est un conte grec, moins bien que
c'est un conte d'origine milésienne.^1[ 2 mai. De Rochas d'Aiglun, Prin-
cipes de fortification antique; HuE, L'artillerie dans l'antiquité et au moyen-
250 1881. — FRANCE.
âge ; de Sérignan, La Phalange [Ch. G.]. Le 1" de ces écrits est un bon, clair
et utile manuel; le second est médiocre; le dernier paraît sans aucune
valeur. ^ P. Warncke, De dativo pluralis gracco. [A. Fécamp]. Pose mal la
question et ne lui lait pas faire un pas. % C. lulii Caesaris Comm. de Bello
5 Gallico, éd. GuARDiA. [Max Bonnet]. Parait lait légèremeni et sans une
compétence suffisante. ^^ 9 mai. Aristophanis Lysistrata el Eccleslazusae,
éd. Blayder. [Albert Martin]. Edd. meilleures que celle des Thesmopho-
riazusae; ainsi lacollation duRavennas est plus exacte. "TWilhelm Meyer,
^ Zwei antike Elfenheiniafeln der K. Staatsbibliothek in Mùnchen. [Camille Jul-
io lian]. C'est en réalité une étude sur tous les diptyques à sujets classiques.
^% 16 mai. M. Cantor, Vorlesungen ùber Geschichte der Mathematik. (T. 1,
jusqu'à 1200 ap. J.-C.}. [J. L. Heiberg]. Article très élog-ieux. Une ving-
taine de critiques de détail. ^ Wilhelm Freund, Cicero historicus. [Ch. G.].
Sans importance. •[[ E. Perino, De fontibus vitarum Hadriani et Septimî Se-
15 veri. [G. Lacour-Gayet]. Assez satisfaisant. •[[^23 mai. Symbolae Joachimicai-
(pour l'inauguration du gymnase de Joachimsthal). [A. Martin]. Analyse.
•j[^ René ^mkMi, La vie privée des anciens (dessins d'après les monuments
antiques, par Cl. Sauvageot). [0. Rayet]. Très superficiel, pourra cepen-
dant instruire le public mondain : les figures sont de valeur très inégale.
20 ^ T. lim' a. u. cond. libri. Recogn. H. J. Mueller (Ijvr. 1-2). [0. Riemann].
Rectifications sur des points de détail. ^ Cicéron, De Legibus, Livre 1, éd.
E. BoiRAC. ■— Sênèque, Devita beata, éd. V. Brochard. [E. Benoist]. L'un et
Tautre sans valeur philologique. « Certes, l'étendue et la profondeur des
connaissances philosophiques ne peuvent pas nuire pour comprendre Sé-
25 nèque et Cicéron, mais pour éditer ces auteurs, s'il est une chose indis-
pensable, c'est la pratique des méthodes philologiques. » ^^ 6 jn. Geor-
ges Lafaye et Albert Martin, Inscription de raMromém'o?i.[Gh. G.]. Analyse,
où il est tenu compte d'une lettre par laquelle Martin rectifie quelques-
unes de ses propositions. Jugement favorable. If 13 jn. G. Autenrieth,
30 Woerterbuch zu den homerischen Gedichten (fig.)- 3' éd. « Tout est traité
avec une admirable conscience. » f A. Cartault, De causa Haiyalica. —
Hyperidis orationcs, éd. Fr. Blass. [H. Weil]. La thèse de Cartault est inté-
ressante, instructive, et parfaitement au courant. L'éd. de Blass « réunit
tous les textes et tout ce qui peut les éclairer ; c'est certainement un dos
35 meilleurs et des plus utiles de la collection Teubner. » f ïheod. Vogel,
éditions de Quinte-Curce (l'une donnant le texte seul, l'autre le texte avec
un commentaire en allemand). [S. Dosson]. Appréciation en somme favo-
rable.
ff 20 jn. F. VoLLBREGHT, Woerterbuch zu Xenophons Anabasis (fig.),
40 4° éd. [0. Riemann]. « Peut presque dispenser d'une éd. avec commen-
taire. » D'ailleurs, critiques assez nombreuses, portant principalement sur
l'orthographe, f Favé, L'ancienne Rome. []. « N'apprendra peut-être rien
ta ceux qui savent, mais les autres en tireront qq. profit, f E. Marx, Essai
sur les pouvoii^s du gouverneur de province sous la République romaine et jusqu'à
4'') Dioclétien. []. Sans originalité, non sans utilité d'ailleurs, f Sestier, La
piraterie dans l'antiquité. [Paul Guiraud]. « N'épuise pas la question, mais
contient beaucoup de faits nouveaux, au moins par la manière dont ils
sont groupés. » L'auteur a le tort d'étendre démesurément la signihcation
du mot 'piraterie', f E. Huebner, Ueber mechanische Copieenvon Inschriften.
50 [Ch. G.]. Description des procédés; l'estampage par le papier humide est
recommandé avec raison comme le meilleur dans la plupart dos cas. %^
27 jn. Paul Devaux, Études politiques sur les principaux événements de l'his-
toire romaine. [P. Guiraud]. Donne beaucoup à réfléchir. Idées nouvelles
II
I
REVUE CRITIQUE d'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 251
en particulier sur Servius Tullius et sur Hannibal qui aurait été « surfait.»
^ Réclamation de Brocliard et réplique de Benoist.
ff 4 juillet. 0. Rayet, Mojiuments de l'art antique (1-2). [X]. Admirables
héliogravures de P. Dujardin, et très bonnes notices (quelques-unes de
Maspero et de Maxime CoUignon). ^ Cl. Perroud, De Syrticis Emporiis. r,
[Ch. G.]. « Livre bien conçu dans son ensemble et d'une indéniable valeur. »
Compte rendu assez détaillé. •([•J H jl. J. Dupuis, Le nombre géométrique de
Platon. [J. L. Heiberg]. Interprétation inadmissible au point de vue philo-
logique, nonobstant la sagacité et l'érudition de l'auteur. ^\% 18 jl. E.CuR-
Tius, Griechische Geschichte,\, 3° et dernier, 5« éd. ; et trad. de la môme par lo
Bouché-Leclercq, t. 1. [R. Laitier]. Le livre de Curtius convient mieux au
public Irançais que celui de Grote. ^ Archimedis opéra omnia^ éd. J. L.
Heiberg. [Ch. Thurot.] « Le peu que je puis apprécier me donne une idée
très favorable du reste. » ^ Colluthi carmen, éd. E. Abel. [P. de Nolhac]
Œuvre utile, ample commentaire. Critiques de détail, ^j K. Westerburg, if>
Der Ursprung der Sage dass Seneca Christ gewesen sei []. Très bon, contient
une excellente éd. de la prétendue correspondance avec S. Paul. ^ Exer-
citationis grammaticae specimina. Travaux dus à des étudiants du sémi-
naire philologique de Bonn. D'excellentes choses. ^^ 25 jl. Paul de Saint-
Victor, Les deux Masques (Tragédie-comédie.) i. Eschyle. [Jules Nicole.] 20
Il ne faut y chercher que « les impressions qu'un littérateur très distingué
et tout moderne a ressenties à la lecture des drames d'Eschyle.» ^ Hertz-
BERG, Geschichte des Roemischen Kaiserreichs. [R. Lallier]. Original , au
moins par la disposition générale et l'heureuse ordonnance des dévelop-
pements. T[^ I''' août. Bibliotheca philologica classica ou Bulletin méthodique 25
des études classiques. Courte notice, très défavorable (Dans un des n»* sui-
vants, l'éditeur français, M. Delalain, réclame contre cette appréciation.)
T Éditions du 8° livre de la Morale à Nicomaque d'xlm^ofe,par A. Philibert,
L. Carrau, L. Lévy; traduction du même par François Thurot (nouvelle
éd. publiée par Ch. Thurot.) Appréciation peu favorable des deux 1"« éd., 30
la 3" se recommande par une excellente introduction et une annotation
décidément intéressante. On doit à Ch. Thurot une introduction et des
notes philologiques d'un grand secours. ^ E. Lenz, Bas Synedrion der
Bundesgenossen im2. athenischen Bunde. [Ch. G.]. Peu agréable à lire, assez
utile d'ailleurs. 1 F. Blass, Die Attische Beredsamkeit (t. 4). [R. Lallier.] 35
Abondance de renseignements de toute nature, si ce n'est que la partie
historique n'est pas assez complète. Les conclusions ne se dégagent pas
assez nettement. ^ A. Frigell, Epilegomena ad T. Livii Librum 1. [0. Rie-
mann.] Traite de plusieurs questions fort intéressantes. Discussion de
qqs. points. ^^ 8 août. Ch. Graux, Essai sur les origines du fonds grec de *^
l'Escurial. [A. Morel-Fatio.] Beau livre. L'auteur n'a plus d'éloges à atten-
dre. ^[^ lo août. K. LuGEBiL, Der Genetivus singularis in der sog. zweitenalt-
gricchischen Declination. [E. Baudat.] Dénote une grande perspicacité. %
W. Y. Sellar, The Roman poets of the Republic. [R. Lallier.] Sera utile au
grand public. ^^ 22 août. Plutarque, Vie de Démosthène, éd. L. Feuillet. *^
[Ch. G.] Texte aujourd'hui dépassé. D'ailleurs, de bonnes observations
dans les notes. ^ L. Grasberger, Erziehung und Unterricht im Klassischen
Alterthum. (3° partie.) [R. Lallier]. Érudition abondante et variée, admira-
ble effort de patience et de travail. ^ G. Papageorgios, Ueber denAiisteas-
brief. [L. D.]. Rien de nouveau. 11 29 août. Gustav Meyer, Griechische so
Grammatik. [Michel Bréal.J OEuvre importante, où il est tenu compte des
plus récentes découvertes de la grammaire comparée et de l'épigraphie.
1 Robert Schneider, Die Geburt der Athena. [P. Decharme.] Très soigné,
252 1881. — FPvANXE.
résultais conleslables. ^ L. Cojnstans, De Sermone Sallustiano. [0. Rie-
mann.] Étude consciencieuse et assez complète. Article étendu et critique.
^^ 0 sept. Lucian Mueller, Metrik der griechen und Roemer. [Em. T.]
Court, mais très substantiel. Il manque une table. ^ Consïans, De sermone
5 Sallustiajio. (Suite de cet article lort développé.)*;^ 12 sept. Fin du même.
^^ 19 sept. G. WiLMANNS, Corpus Inscriptiomim latinarum. Vol. 8. (Inscrip-
tions d'Afrique.) [R. M.] 10988 articles et une admirable suite d'Index. 1i^
26 sept. \V. Troebst, Quaestiones Hyperideae et Dinarcheae. [Henri Weil.] Ce
qu'il y a de bon et d'utile est étranger au sujet indiqué par le titre (ainsi
10 des recherches sur le texte du rhéteur Alexandre.) "^ Félix Hartmann, De
aoristo secundo. [E. Baudal.] Modèle d'obscurité, et aucun fait bien nou-
veau. ^% 3 oct. Xenophontis... de Republica Atheniensium^ 2° éd. A. KlRCil-
HOfF. — Emile Belot, La Republique d'Athènes (texte grec, traduction, com-
mentaire, avec un supplément.) — H. Mûller-Strûbing, Die A^^isc7ic Sc/tn/<
15 vom Staat der Athener. [Ch. G<raux>.] L'éd. de K. « est la seule dans la-
quelle on puisse lire le traité de la République des Athéniens sans jamais
perdre de vue la leçon des mss. » Le commentaire historique de Belot pa-
raît être la partie la plus solide de son travail, où l'hypothèse joue un
grand rôle. L'ouvrage de Muller-Strubing contient un bon nombre d'ex-
20 cellentes choses, bien que les conclusions générales n'en soient guère
admissibles. 1 Forchhammer, Die Wanderungen der lo. [H. W.]. Fantai-
sies. ^ Ciceronis epistolae selectae, édit. Frontin. [F. Antoine.] Apprécia-
tion peu favorable. %^ 10 oct. A. Draeger, Historische Syntax des lateinis-
chen Sprache, t. 2 (2*' éd.). Le critique propose dix pages d'additions ou
25 corrections, ^"[f 17 oct. F. A. Gevaert, Histoire et théorie de la musique
dans l'antiquité, t. 2. [E.] Sujet très difficile, traité avec amour et une com-
pétence toute particulière. *|[^ 24 oct. Comicorum Atticorum fragmenta, éd.
ïhéod. KocK (t. 1.) [H. Weil.] Excellent travail, où l'on regrette seulement
l'absence d'une collation nouvelle des fragments cités par Athénée. *[
30 Satires d'Horace, éd. expl. Hermann Schuetz; Odes, 2" éd. critique. Lu-
cien MûLLER ; le môme, Quintus HoratiusFlaccus. (Eine lilterar historische
Biographie.) [Em. Thomas.] Appréciation extrêmement favorable du pre-
mier et du dernier de ces ouvrages, assez sévère du deuxième, ^^i
31 oct. Théod. BiRT, Elpides. [A. Couat.] Intéressant, mais peu probant. Il
35 s'agit des poèmes ainsi intitulés, attribués par Suidas àCallimaquc et à
Théocrite. H21 nov. Cornelii Taciti De vita et moribus Julii Agricolae liber.
Rec. J. J. C0RNELIS6EN. [J. Gantrellc] Conjectures extrêmement hardies,
très souvent inutiles. %^ 28 nov. Aeschyli Tragoediae, éd. A. Kirchiioff;
Eschyle, Morceaux choisis, pub. et ann.parH. Weil. [A. Croiset.] Le travail
40 de K. a surtout pour objet de mettre sous les yeux des philologues la
leçon exacte du Mediceus, ce qui n'a pas empêché l'auteur de citer ou
même d'admettre dans son texte les corrections qui lui ont paru tout à
fait évidentes. Les Morceaux choisis de W., « très intéressants pour les
hellénistes, seront fort utiles aux écoliers.» %% 12 déc. D. Comparetti,
45 Relazione sui Papiri Ercolanesi. [Ch. G<raux>.] Excellent travail dont le cri-
tique s'attache particulièrement à faire ressortir Tutilité. f K. ïumpel.
Ares und Aphrodite. [Jules Martha.] Parait peu probant. ^ Thucydides,
translated into English by B. Jowett. [Alfred Croiset.] Très conscien-
cieuse traduction, texte arriéré; le commentaire « est savant, solide,
50 abondant, instructif : il n'est pas assez net et décisif. » Bonne introduc-
tion, bons excursus. %^ 19 déc. Gr.ZENGER, Quelques corrections au texte
d'Horace (en langue russe). [Louis Havet.] L'auteur penche trop vers
l'hypercritique, bien qu'il la condamne en théorie;^! 26 déc. Lucien Muel-
11
REVUE DE PHILOLOGIE. 25B
LER, Métrique grecque et latine, trad. A. Legouez. [A. Croiset.j Bon, comble
une lacune. Remarquable introduction, d'E. Benoist. ^ Taciti Annalium
lihri te, éd. E. DuPUY. [J. Gantrelle.] Jugement peu favorable. V.
Revue des Deux-Mondes. T. 43-48. 3 février. De l'idée de la mort
cliczles anciens Égyptiens "et de la tombe égyplienne[G.PerrotJ. P. s'attache 5
à montrer que l'architecture, les décorations de la tombe égyptienne, les
cérémonies funèbres des Egyptiens sont en parfait accord avec les idées
qu'ils se faisaient de la mort. ^ Le drame Macédonien [Amiral Jurien de
la Gravière]. <cf. R. D.-M. 1 7bre; 15 8bre; 1" nov. i880> J. de G. donne,
d'après les auteurs anciens, le récit de la bataille d'Arbèles, des opérations 10
militaires qui l'ont accompagnée, et mêle à son récit des rapprochements
avec des faits de l'histoire moderne. ^ 15 avril. Pindare [J. Girard]. A
propos d'un livre intitulé : La poésie de Pindare et les lois du lyrisme grec
de Groiset, g. donne une appréciation rapiffe des prédécesseurs français
de C. ; il indique les raisons pour lesquelles il est nécessaire de se préparer 15
tout spécialement à lire Pindare et dit quels sentiments et quelles impres-
sions il faut ressentir avant d'aborder celte lecture. ^ 15 novembre. La
grande Grèce [G. Boissier]. B. s'inspire d'un ouvrage intitulé La grande
Grèce de Lenormant, et donne en quelques pages une idée de l'ouvrage
de L. et l'apprécie favorablement. B. insiste principalement sur l'histoire 20
de Tarente, de Sybaris et de Crotone. S. D.
Revue des questions historiques. T. 28. Le premier Liber Pontificalis
[L. Duchesne]. Réponse à un article de Lipsius. D. persiste dans ses con-
clusions antérieures et renvoie à laR.D. Q. H. (octobre 1879).^ L'Afrique
Romaine [de Ceuleneer]. Analyse critique d'un livre de Boissiére ; Esquisse 25
d'une histoire de la conquête et de V administration romaine dans le nord de
l'Afrique et particulièrement dans la province de Numidie. De C. constate un
certain nombre d'erreurs, surtout à propos du 'pra3ses provinciae Numidise',
du'pra3fectuslegionis', du 'principatus',de la 'romanisationdes provinces';
il blâme des rapprochements trop fréquents entre l'Afrique Romaine et 30
l'Algérie actuelle ; il considère cependant cet ouvrage comme utile et
agréable. S. D.
Revue de Philologie, de Littérature et d^histoire anciennes. T. IV.
Sur un manuscrit de Plularque conservé à la bibliothèque nationale de
Madrid. [Ch. Graux]. L'auteur de l'article a retrouvé à Madrid, à la biblio- 35
thèque nation., un ms. longtemps négligé, des vies de Plularque : ce mss.,
qui porte le n° 55, se compose de 2 parties, dont la l''' seule mérite qq.
attention : cette r*' partie contient les vies de Niciaselde Crassus, d'Alci-
biade et de Coriolan, de Démosthène et de Cicéron, d'Agésilas et d?
Pompée. G. étudie spécialement cinq chap. de la vie de Démosthène et les 40
ch. 21 el 22 de la vie de Crassus. Il croit que«ce ms. assez récent (xiv s.)
sera très utile pour la constitution du texte de Plut., car il appartient à
une famille de mss. aujourd. perdus. G. donne ensuite une liste des pas-
sages dans lesquels le mss.de Madrid apporte une modif. intéressante au
texte consacré. Ces modifications sont relat. à la gram. ou à l'hist. Va- 45
riantes relat. h la gram. Dém. ch. vu; ix; x; xi; xiii; xxiii; xxv; xxvii;
xxviii; XXIX ; xxx; xxxi; Cic. xviiï; xxiv; xxxii; Agésil. ix; Pompée xi;
XLix; Nicias xxv; Crassus vi; xi; xv; xxxi; Alcib. iv;xxi; Cor. xi; xx. Va-
riantes relatives à Thist. Dém. xxv; xiv; xv; xviii; xx; xxv; xxx; xxiri;
Alcib. XIX ; Cic. xxix ; xlvii ; Crass. xii ; Cor. xxiv ; xxvi. ^ Observ. sur la »o
Médée d'Euripide»(G. Vitelli]. V. admet au v. 798 la correction eu 7s; au v.
1109 la COrr. d xypwaEi p. et 8ï /C'JOTidct; au v. 1110 cuiw; p. cuTo;; au V. 345
li'M; ^5 a'fiv p. êuôç ^' wriv; enfiD il proposc unc nouvcllc lecture des vers
254 1881. — FRANCE.
106 et suiv. londéc sur la confusion d%/,ïi et de eùxr.. ^ Symmaque, L. v
lelt. 60 [R. Gagnai]. Au lieu de 'quinquagesimse' lire 'quadragesim©
^ T. Live V, 39, 6 [0. Riemann]. Au lieu de 'primo adventus' lire 'prim<
sub ips>o advenlu'. 1 Remarques sur Eschyle [H. Weil]. W. corrige ou
5 explique les passages suivants : Agam. v. 12 sqq; v.26o; v. 1052; v. 1116 ;
V. 1148; V. 1225; V. 1253; V. 1274; v. 1285; v. 1410; v. 1447 ; Clioéph. v. 172;
V. 229; V. 498; v. 517; v. 551-555; v. 562; v. 573-574; v. 698-699; v. 754;
V. 770-774; v.900; v. 975; v. 1019; Eum. v. 8; v. 31 ; v. 36; v. 44; v. 169;
V. 330; V. 361 ; v. 684; Suppli. v. 1031 ; Sept.c. Th. v. 20; v. 440; v. 623;
10 V. 667; V. 693 ; v. 945; Perses v. 280-283; v. 459: Prom. v. 1023; v. 1035.
^[ Observations critiques sur le de Olficiis de Cicéron d'après un manu-
scrit de Nice [G. Reldamc]. Le ms. dont s'est servi B. est du xiF s. B. donne
d'abord les variantes les plus importantes du liv. I et du liv. II du de
Olficiis, puislacollationcomp4<Me du liv. Idu môme ouvrage. ^Note sur un
15 substantif à l'accusatif en apposition à une phrase dans Cicéron [J. Gan-
trelle]. G. cite un passage de Gic. (Phil. 2, 85) qui prouve contrairement
à l'opinion de Gossrau (Lat. Sprachlehre, § 313,) que ce j;enre d'apposi-
tion existe dans Gicéron. ^ Sophocle, Phil. v. 601-602 [A. Pallis]. Lire 8[x.-n
au litu de pîa, et <x.ïm^ au lieu de cî'uê?. ^ Media urbs et urbs média [0. Rie-
20 mann]. Dans le l"cas "média" a un sens partitif, dans le 2% il a le sens
ordinaire de l'adjectif; nombreux exemples empruntés surtout à Gicéron.
^ J. L. Heiberg, Archimedis opéra omnia cum commentariis [Gh. Tliurot].
Gette édition annule les précédentes. ^ H. van Herwerden, Lapidam de
dialecto attico testimoniae[c.[0. Riemann]. Pourra rendre de réels services,
25 malgré quelques lacunes. ^ G. Droege, De Lycurgo Atthcniensi. Simple
annonce. ^ R. Boehm, Qaœstiones Laconicœ. B. recherche les sources con-
sultées par Plutarque dans la vie de Lycurguc. ^ A. Kriguenbauek, Theo-
Qonie und Astronomie. Simple annonce. *^ G». Graux, Essai sur les origines du
fonds grec de VEscurial. Ouvrage qui contient des documents précieux et
30 qui est intéressant à tous les points de vue. ^ 0. Kor^', P. Ovidius Naso. T.
2 Métamorphoses [E. G.]. Ouvrage utile, donne les variantes des mss. a le
tort de ne pas nous renseigner sur leur valeur. ^ H. S. Sedlmayer, Kritis-
c/tercommeMiarzuOî;ic?sHeroiden[E. G.]. Quelques conjectures mai heureuses.
^ L. Hayet, Le Querolus. La traduction que H. donne est excellente. ^
35 L. Hayet, De Saturnio latinorum versu. Ouvrage nécessaire pour se faire
une opinion sur la question. % H. Merguet, Lexicon zu Reden des Cicer.
[E. G.] Quelques erreurs; en somme travail très utile pour la critique des
textes.
^^ Observations à propos des lettres de Symmaque [G. Boissier]. Les
40 lettres de Sym. sont écrites sur le modèle de celles de Pline le jeune, mais
moins intéressantes. B. en donne pour raison 1* a difficulté même de
faire tenir une lettre à un correspondant, 2° l'habitude de joindre aux
lettres la copie des actes officiels. La lettre, privée de celte addition, se
réduit alors à des formules de politesse générale, ^j Notes paléographiques
45 [Gh. Graux]. 1° G. établit, contrairement à l'opinion de Groiset (la poésie
dePindare, p. 18), que la 7° Olympique de Pindareaété écrite enlettresd'or
sur cuir ou parchemin et non gravée sur marbre en lettres dorées. 2° A
propos des fragments juridiques du Sinaï publiés et déchiffrés par Dareste,
G. prouve qu'au Yi° siècle, on connaissait l'alphabet normal de la minus-
50 cule et les signes abréviatifs, considérés ordinairement comme caractères
particuliers de l'écriture grecque au ix® siècle. 3" Observations sur le
Pentateuque latin de Lyon. On retrouve sous la version latine le texte
d'un manuscrit grec perdu, égal en valeur au Vaticanus et à l'Alexandri-
H
Revue des études juives. 255
nus. % Cicéron ad Herennium iv, 63 [R. Peyre]. Correction du passage. %
Un fragment du plus ancien manuscrit de Cicéron, de Otficiis [E. Châte-
lain]. Description du manuscrit et collation avec la 2oLklition d'Orclli. ^
H. iMueller-Struebing, Thukydideische Forschunffen. (Pour l'appréciation v.
R. C. 18 avril 188i>^ V. Jer.nstkdt, Antiphonis orationes, édition indispen- *
sable. ^ A. Hilgard, De artis grammaticœ ah Dionysio Thracc compositae in-
terprétât ionibus veteribus etc. Simple annonce. % A. von Bamberg, Griechis-
che Schulgrammatik. [0. Riemann]. Ouvrage élémentaire, mais écrit avec
clarté et simplicité. ^ G. CClher, De simplicibus consoiiis continuis in grœca
lingua sine vocalis productione geminatorum loco positis [R.]. Travyil fait avec lo
soin, l'originalité fait parfois défaut. ^ A. Cartault, De causa Harpalica.
Il A. Cartault, La trière athénienne. %R. Y. Tyrrell, The miles gloriosus, édi-
tion accompagnée des variantes des manuscrits et d'un commentaire. %
M. RoTHSTEiN, De Tibidli codicibus [E. C.]. Plusieurs points contestables. 4
13. Fabrtcius, Die elegien des Albius Tibullus. Commentaire développé. ^ i5
A. SuRBER, Die Meleagersage. [K]. Étude sur les sources dont s'est servi
Ovide pour raconter l'histoire de Méléngre. ^ C. G. Wittstein, Die natur-
geschichte des C. Plinius Secundus. i" fascicule d'une traduction allemande
de l'hisloiie naturelle de Pline. W. a voulu mettre ri la portée de tout le
monde cette encyclopédie de la science ancienne. ^ E. Dubois, Institutes 20
de Gains. C'est un résumé de tous les travaux antérieurs. ^ H. Kummrow,
Symbola critica ad grammaticos latinos. ^ H. Hagen, De codicis Bernensis n.
CIX tironiaiiis disputatio. [E. C.]. Utile aux paléographes. ^ E. Stampini,
La poesia romana e la metrica. — Commenta metrico a XIX odidi Orazio Flacco.
— Le odi barbare di G. Carducci e la metrica latina. Efforts méritoires. ^ 2r,
R. Cagnat, De municipalibus et provincialibus militiis in imperio romano.
T[R. Cagnat, Le portorium. Elucide une question fort obscure.
^[^ Le dialecte attique d'après les inscriptions [0. Riemann]. R. complète
et discute sur certains points l'ouvrage de van Herwerden, Lapzdwm de
dialecto attico testimohia. ^ Strabon v, 4,6 [R. Peyre]. Changer 't^pu{^.£vov' 30
en 'i^pu{;ivtov'. ^ Léonard de Spengel [Ch. Thurot]. Biographie de Spengel
d'après Christ. Appendice. Programme exigé des candidats à l'enseigne-
ment en Bavière. ^ Sequi orationem dans Cicéron Phil. vu, i5 [J. Gan-
trelle]. Lire 'sequi rationem'. ^ Martial, iv, 66, 14, [H. Le Foyer]. Lire
'fluvio'aulieude'fluil'. ^Symmaque, Ep.l,48[É. Châtelain]. Deux leçons »5
nouvelles, ^ J. van Leuwen, Commentatio de Ajacis Sophoclei authentia et
integritate. [H. W.]. Beaucoup d'hypothèses, mais de bonnes observations
et des vues ingénieuses. ^ M. Schmidt, SophoJdes, Antigonc. Conjectures
ingénieuses. ^[ E. Blass, Ilyperidis orationes quattuor. Faits intéressants
pour la paléographie. ^ S. Krauss, Artemidoros aus Dalis, Symbolik des 40
^racMme. Traduct. allemande du traité des songes d'Arlémidore.^[J, A. Hild,
Étude sur les démons dans la littérature et la religion des Grecs. Fait d'après
de bonnes sources. ^] L A. Hild, Aristophanis impietatis reus. Travail sé-
rieux. ^ G. Lafaye et A. Martin, Inscription de Taiiromcnium. % A. de
Rochas d'AiGLUN, Principes de la fortification antique. Utile. ^[R.do la Blan- 45
chère, Inscriptions de la valle di Terracina. •j] G. Goetz, Asinaria [E. C.].
Edition précieuse. ^ A. Waltz, Des variations de la langue et de la métrique
d'Horace. Assertions contestables; profonde connaissance du sujet: travail
utile, ^f A. Waltz, de Carminé Ciris. ^[ L. Constans, de Sermone Sallustiano.
Étude méritoire. C. aurait dû revoir les manuscrits. ^[ F. Léo, Venanti 50
Fortunati opéra poetica [E. C.]. Édition fort utile à tous les points de vue.
t Revue des Revues. S. D.
Revue des études juives. Jr.-Mars. Un passage du Talmud sur le
256 1881. — FRANCE.
pehlevi [Israël Lévi]. Le grec, langue officielle en Palestine aux premiers
siècles de notre ère, a fait entrer dans les livret palestiniens des noms
grecs de charges publiques et de choses d'administration. ^ Avr.-juin. La
légende d'Alexandre dans le Talmud [Id.]. Rapprochements avec Pseudo-
^ Gallisthène II, 39; cf. oct.-déc. 'Les traductions hébraïques de l'histoire
légendaire d'Alexandre'. ^ Les anciennes épitaphes des Juifs dans l'Italie
méridionale [J. Derenbourg]. Les premières inscriptions funéraires des
Juifs sont en grec ou en latin; ils se servaient pour leurs inscriptions de
la langue du pays qu'ils habitaient. ^ Oct.-déc. Les inscriptions <phéni-
10 cicnnes) peintes de Gitium [J. Halévy]. Noliiac.
Revue épigraphique du midi de la France [Allmer]. N° 12, jr.-mars.
Bordeaux. Civitas Biturigum Viviscorum. Bituriges Vivisci = 'oîdxot (Slrab.,
\^. 190), Ubisci (Plin., 4, i9), oùtêiaxot (Plol. 2, 7), Vivisci et Yibisci (Aus.);
Bit. Yiv., Bit. Vv., Bit. Vib. (inscr.). Peuple d'origine celtique (Strab.); si-
15 tuation géographique. Chef-lieu : Burdigala, Burdigalo (Tab. Peut.).Bur-
degala (Am. Marc, 15, H). Bordegala (It. de Bord, à Jér., liste de Ver.)
Burdigila (inscr. d'Afrique). Carrefour de o routes : levers Saintes; 2° vers
Périgueux; 3» vers Agen, 4" vers Dax, 5° vers l'Espagne. Depuis Dioclé-
tien Bordeaux fut dans l'Aquitaine ; dans la Notitia elle est qualifiée
•.'0 « metropolis civitas ». Textes des auteurs qui la concernent. Ethnique :
Burdigalus (Martial), Burdigalenses, Burdegalenses, Bordegalenses, Bor-
daegalenses, Burdagalenses. Semble n'avoir occupé, au temps de Creg.
Tur., que la rive droite de la Garonne. Environ 300 inscriptions, dont 50
connues seulement par des copies. Les inscript. publiques et municipales,
25 très rares. Publiques : piédestaux incompletsdeDrusus jeune, de Claude,
de Gordien l'ancien; milliaire de ïrajan, taurobole de l'époque Antonine,
autel Victoriae Auguslorum et Caesarum; un curator des Bituriges Vivis-
ques; un lecteur impérial, deux légionnaires. Municipales : Inscript, à
Auguste et au génie de la cité, tribu Voltinia, à moins que ce ne soit Qui-
30 rina (cf. Renier, I. A. 3187). Quatre inscript, à G. Iulius Secundus, prae-
lor. A Bordeaux, le premier magistrat se nommait donc praelor. G. Iulius
Secundus avait donné des eaux à la ville. Un quaestor a donné un terrain.
Un flamine et une flaminique du culte augustal. Les inscr. mentionnent
des bains publics, un portique, deux arcs. Ruines de l'amphithéâtre. On
'à-' n'a aucune mention du sévirat augustal; un ordo Biturigum est mentionné
sur une inscr. de Nîmes. Dieux : Jupiter, Mercure, Sirona,Tutela, dont le
temple existait encore au temps de Louis XIV. Une mater sacrorum semble
indiquer le culte de Mithra. Ville de commerce, aussi beaucoup d'épilaphes
d'étrangers intéressantes pour l'étude des relations commerciales. Men-
i'i lion de 5 ou 6 métiers : linarius, lardarii (sic),faber, scaenicus negotiator,
boucher, oculiste. Inscriptions funéraires remarquables par leurs sculp-
tures, portraits pleinsdevie et de vérité. Particularités de Tépigraphie bor-
delaise : D-F pour D(e)F(unctus). Le E semblable au F, le F ressemble au
K; le D-M presque toujours suivi de la formule ET M(emoriae), nom du
i'y défunt au nominatif, liste de 89 noms gaulois relevés sur les inscr. de
Bordeaux. ^ Milliaire de Trajan (au musée de Bordeaux), provenance in-
connue=:98 à 102. % Inscr. fun. d'Auch avec un nom barbare. ^ Inscrip-
tions de Psarbonnc : mention d'un duumvir; portion du mur d'enceinte
d'un emplacement funéraire,avec inscr. fun. d'un pilarius (jongleur sui-
^0 vaut A.) ; épitaphe d'un sévir augustalis corporatus; épitaphe de Q.Alphius
Quintilius. ^Inscriptions du Gard trouvées à Aramon, inscript, d'un édile,
T. luventius, Voltinia tribu. Il n'indique pas sa filiation, il n'était pas lils
de citoyen, c'est l'édilité qui l'a fait citoyen Romain ; à cette époque, Ni-
REVUE ÉPIGRAPHIQUE DU MIDI DE LA FRANCE. 257
mes n'était que de droit latin. — A Collias, inscr. au dieu Aramon. A
Montaren, inscr. votive à Jupiter avec statue du dieu ; prénom inusité :
Galius Juiius Honoralus. A Nîmes, inscription avec le nom gaulois Com-
barillius. ^ Inscr. de Vienne Matris Augustis. ^ Texte de la lettre de Sex.
Fadius (Ci. R. des R., 5, 245, 40) avec compléments par Mommsen. 5
^^ N° 13, avril-mai. A Poncin, limites de la Loire et du Rhône : mae
conservatrici. ^ Inscriptions de la Drôme, parmi lesquelles : une datée :
[Paulino I]uniore? = 534, une aux Matribus. T[ La patère de Briançon
(Hautes-Alpes), avec le nom gaulois nouveau Brico. ^ Inscrip. de Nimes :
l'épitaphe de ï. Juiius TituUinus, decurio Viennensis, mort à Nîmes et de 10
Lucia Quinta. — Autel trouvé en 1739, à Nîmes, lovi et Nemaus(o) T(itus)
Flavius Herm(es), exactor oper(is) basilicae marmorari(i) et lapidari(i),
v(otum) s(olvit). Il s'agit de la construction de la basilique élevée à Nîmes
par Hadrien en l'honneur de Plotine. Restitution de Tinscr. en lettres de
bronze d'un monument qui était peut-être la basilique de Plotine : E[t 15
d]IVA[e Plotinae] | RESPVBLICA NEMAVS(e)NSIV[m basilicam cum colum-
nis m]ARMO[reis signis c[ETFR[is]QVE ofrnamentis omnibus suis munifi-
ccntia] | IMPERATORIS CA[es]ARIS [Hadriani AuguJSTI [cos ii] DES(ignati)
[ii]I A [solo structam et perfectam dedicat]. C'est sans doute dès Pannée
118, un an avant son passage à Nîmes, qu'Hadrien ordonna la cons- 20
truction de la basilique <cf. plus haut, p. 243,3>. ^ Inscr. votive à
Jupiter, avec la roue, trouvée à Castelnau Valence (Gard) ; au même en-
droit : M. Cornélius | Vol Fronto ; ce personnage était citoyen, non de
Sexlantio, vicus nimois (auj. Substantion), mais de Nîmes. ^ Borne mil-
ffaire d'Auguste, p. p., Pontif. Maxumus, cos. XIII, tribunicia potestate 25
XXXVI, imp. XIIII, provenant de St-Couat-d'Aude, aujourd'hui au musée
de Narbonne. Elle semble marquer comme distances : 20 milles de Nar-
bonne, 921 de Rome et de Cadix, 302 de Saintes. La borne a été dressée
entre le 26 juin 766(13 ap. J. C.) et le 26 juin 767 ; elle marque imp. XIIII,
il faudrait XIX ou XX; cette différence tient peut-être à ce fait qu'Auguste ^
avait partagé avec Tibère le droit de prendre le titre d'imperator après les
victoires de ses généraux.
^^ N° 14, jn-jl. Bordeaux. Cachet de l'oculiste P. Vindicius. Collyre
dioxsus, au vinaigre ; collyre dialibanum ad impetum lippitudinis. Le
reste est illisible. ^ Eauze. Base avec dédicace à Sévère Alexandre, autre 3.3
à Julia Mammea (sic) Augusta, Severi Augusti mater. 1 Lectoure, autel à
Jupiter et épitaphe. If Auch : 6 inscript, ou fragm., une est l'épitaphe d'un
veteranus e legione sexta, une autre, celle de la femme d'un centurion de
la légion XXX; une 3° contient des noms gaulois ou ibériens :Torsteginno
Urupalis lilio,... etc. T[ St-Bertrand de Comminges, autour d'une table 40
ronde en marlDre : Tib. Publicius Sabinus, vikanis vici Florentin! mensas
cum basibus s(ua) p(ecunia) f(aciendum) c(uravit). ^ Vieille-Toulouse. [P.
Vatinio Q]. Fufio co(n)s(ulibus) | [hisce ministris ajedem basim et so-
laril[um facijundum coir(averunt). Suit la liste des noms des magistri. .
Date : 707 (47 av. J. C). Mention d'inscriptions analogues. T[ Narbonne, 45
inscr. fun. ^ Marsillargues (Hérault), inscript, votive à Jupiter avec la
roue. ^ Palhers (Lozère). Inscription mentionnant l'érection d'un he-
roum (ôdicule larairc). ^ Montaren, près Alais, ex-votoà la déesse Ritona.
Il inscr. funéraire de St-Hippolyte-de-Montaigu (Gard). If Vallon (Ardèche)
inscript, cursive sur une urne : col(onia) N(emausensium). ^ Sahune ao
(Drôme). Ingenua | Solimuti | Matris | v. s. 1. m. On a lu, à tort, Soli-
muta. ^i Inscr. chrétienne de Valence, datée du Consulat do Flavius Maxi-
mu s = 523.
u. D» vuiLOL. : Octobvc 1882. — lievue des Revices de 1882. VI. — 17
258 1881. — FRANCE.
%^ N" 15, août-sept. Inscr. d'un poids en marbre, pesant environ 40 li-
vres, mal lue jusqu'à ce jour, datée par les noms des consuls de l'an 226.
^ Nyons (Drôme). Inscr. votive, commençant ainsi : A-L-XXXIII=: A(rea)
l(ata pedes) XXXIII. ^ Rustrel (Vaucluse), autel Mercurio ve(n)atori. ^ St-
5 Cassien (Alpes-Maritimes), fragment d'épitaphe; épitaphe métrique : D.
M. I C. lovio Iulio Ligu[ri] | [IJovia Santippe fili[o pi]l[en]tissimo qui an-
nis vixit | [xx]VI, me(n)ses IIII I [tu qjuoque communi | [manjsurus sede
viator | paul[o] siste precor speirans [tibi tjalia ferri ] et lege : [cu]m ni-
mium c|rud[eli sorte peremptus]. ^ Bessas (Ardèche), épitaphe avec le
10 nom gaulois Suadurigius. ^ Bagnols (Gard). Cachet de l'oculiste Julius :
l°Jul thalass. 2°Er Juli, 3° Juli. diames. 4" Juli dia. =z Thalasseros, col-
lyre marin, ou couleur d'eau de mer, mentionné par Galien et Aetius,
Diamisus, collyre au misy, substance métallurgique. Peut-être les méde-
cins imprimaient-ils sur leurs collyres, une marque, à l'aide du grand
16 côté du cachet, et une contre-marque à l'aide du petit côté. ^ Inscriptions
du Gard : Inscr. funéraires de Garrigues et Ste-Eulalie, d'Espayran, avec
Je nom d'un questeur de la colonie de Nîmes, Sex. Bucculius Servandus,
de Nîmes avec le nom gaulois Vassedo ; inscript, religieuses, à St-Bonnet:
Marti ] suo | Valeri ] v. s. 1. m., à Montmirat [fulgur] conditum, avec la
20 roue, à Nîmes lunoni Reginae. ^ Inscriptions de Narbonne : Inscr. de T.
Domitius Romulus, Paci Aug(ustae), paraît être de l'époque d'Auguste. —
2o Inscr. Geniopatroni, une inscr. Appeae, Sex(ti) l(ibertae), Cilae lunoni;
épitaphe d'un fabarius (marchand de fèves). ^ Inscr. d'Eauze mentionnant
le titre de colonie, Tordo et le peuple d'Eauze. Deux fragments difficiles
25 a compléter. ^ Lectoure. Épitaphe d'un nummularius (changeur). ^ Bor-
deaux, autel votif à Mercure.
1[^ N" 16, oct. 1881 — mars 1882. Bordeaux, épitaphe avec le nom gau-
lois Carasova. H Mas d'Avignon (Gers). Épitaphe de Tertullius. 1 Dax.
Frag. d'un milliaire ou d'une dédicace à un empereur inconnu. ^ Sl-Ber-
30 trand de Comminges. Inscription relatant la reconstruction par Victo[ri-
nus], verna Augusti, du bureau de la Statio splendidissimi vecti'galis XL
Galliarum à Lugdunum Convenarum.Le nom de l'empereur a été martelé.
^ Narbonne, inscr. funéraires de Taurus et de Usulenia. T[ St-Pons (Hé-
rault). Inscr. votive aux dieux Mars Divanno et Dinomogetimarus. 1 Texte
35 de l'inscr. de la Maison-Carrée de Nîmes, tel qu'il a été restitué par Sé-
guier. Renseignements historiques sur les jeunes princes C. et L. Cae-
sar. La date de Tinscr. doit être entre l'année effective du consulat de C.
Caesar, 754, et la mort de L. Caesar, au mois d'août de l'année suivante.
^ Inscr. de Nîmes. Fragments de bases à Drusus César, fils de Tibère, et
40 à Drusus fils de Germanicus. — Base de la statue du consul G. Aemilius
Berenicianus Maximus, proconsul de la Narbonnaise,... etc., cursus ho-
norum complet, inscript, accentuée. On ne sait pas l'année du consulat.
^ Épitaphe de L. Castius Thescus, à Castelnau-Valence (Gard). ^ Bessas
(Ardèche). Épitaphe de M. PrimiusMansuetus, flamonio et quattuorviratu
4i in patria functus. % Sérignan (Vaucluse). Inscr. d'un duumvir et flamine
de la colonie d'Orange ; le nom est effacé.^ Apt. Épitaphe de Quietia
Avita, femme de L. Aurelius Euxenus, miles (legionis) IX. H. Thédenat.
Revue générale de l'architecture et des travaux publics, 4^ série,
t. 8, 38« de la collection, 1881. N° 2-4. [A. de Rochas]. Principes de la fortifi-
60 cation antique (fig.) <Cp. R. des R., t. 5, 246, 21 s.). Description de diverses
enceintes fortifiées : Alée (Arcadie), Aluida (Carie), Antioche, Athènes,
Dara (Asie-mineure), Gorlys, Héraclée de Latmos, Lassos, Jérusalem,
Lépréon, Mantinée, Mycènes, Nicée, Sardes, Thapsus, Tirynthe, Vienne
REVUE DES SOCIÉTÉS SAVANTES DES DÉPARTEMENTS. 259
(Dauphiné), Voivoda (Grèce). ^[^ N» 5. Perrol et Chipiez, Histoire de l'art
dans l'antiquité [Guillaume]. Livre nouveau, même après les travaux de
Winckelmann, de Schnaax, de Lubke, etc. Depuis ces auteurs, les décou
vertes archéologiques se sont beaucoup étendues, et le moment est venu
de les assembler, de les faire ressortir les unes par les autres, d'en tirer 0
de lumineuses conséquences. ^ A. Conze, A. Hauser et 0. Benndorf,
Nouvelles recherches archéologiques à Samothrace, t. 2. [H. de Geymûller].
Analyse de la partie du volume consacrée à Thistorique et à la description
des fouilles (à suivre). ^[^ N° 6. A. Conze, etc., Nouvelles recherches, etc.
(Suite). Compte rendu étendu des chapitres consacrés à l'ancien temple, à 10
la statue de la victoire et à son piédestal transportés au Louvre, aux
endroits incomplètement explorés. L'étude de la victoire de Samolhrace
est particulièrement complète. H. Thédenat.
Revue des sociétés savantes des départements, 7" série, t. 3,
i" livr. Compte rendu des séances des 10 novembre i879— 9 février 1880. 15
^ Rapports des membres du comité sur les publications des sociétés
savantes. Sectiond'Histoire et de Philologie. Mémoires dé la société
académique d'agriculture, des sciences, arts et belles- lettres du département de
l'Aube, t. 43, (1878) [DesnoyersJ. Mémoire de d'Arbois de Jubainville sur
le dieu de la mort et les origines mythologiques de la race celtique. La 20
race irlandaise est originaire de la péninsule ibérique; le Dis paterde
César ou dieu de la mort gaulois, ancêtre des Celtes du continent, est
identique à la divinité dont étaient issus les Celtes d'Irlande. Suivant la
tradition mythologique de la Gaule et de l'Irlande, la race celtique est
sortie du pays des morts à l'origine du genre humain. ^ Mémoires de la 25
société d'émulation du Jura, 2^ série, t. 3, 1877 [Marty-Laveaux]. Notes de
Léon Benoît sur la découverte, à S'-Lupicin, d'un soc de charrue antique,
deL. Clos, sur le camp de Coldres, près Lons-le-Saulnier, de J. Le Mire,
sur les tumulus de la Combe d'Ain. îf Mémoires de la société académique des
sciences, arts, belles- lettres, agriculture et industrie de S^-Quentin, 4" série, so
t. 1, 1876-78 [C^° de Luçay]. Première partie d'un Essai sur l'histoire de
S'-Quentin, allant depuis les temps préhistoriques jusqu'à la fin de la do-
mination romaine, par Lemaire. ^ Mémoii'es de l'académie nationale des
sciences, arts et belles-lettres de Caen, 1878. [E. de Mofras]. Etude de Denis
sur l'apologie de l'hellénisme par Julien, et critique des leçons et traduc- 55
tions de ce travail. ^ Mémoires de la société des sciences naturelles et histo-
riques, des lettres et des beaux-arts de Cannes et de l'arrondissement de Grasse
t. 1 (1870) — 6 (1876) [Paul Meyer]. Comparaison pleine de goût entre
plusieurs traductions en vers de Virgile, par M. Lalanne, sous le titre :
Etude littéraire sur une traduction des œuvres de Virgile en vers fran- 40
çais du xvi*^ siècle, par Robert et Anthoine Lechevalier, sires d'Agneaux,
de Vire en Normandie. ^ Section d'Archéologie. Bulletin de la société
scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, t. 1, 1878. [Ed. Le Blant].
Etudes de Tabbé Pau sur les antiquités gallo-romaines de Saignes, d'A. de
Barthélémy sur des monnaies gauloises trouvées à Cuzance (Lot), etcons- 45
tituant un groupe particulier qui doit être attribué aux Cadurci. ^
Bulletin de l'académie delphinale, 3" série, t. 3, 1877 [J. Quicherat]. L'Etude
de Florian ValleiUin sur la voie romaine de L'Oisans aurait dû être accom-
pagnée d'une carte. C'est encore une partie de la voie qui conduit de
Grenoble à Besançon. F. V. signale la porte romaine formée par le perce- 50
ment d'une roche qui obstruait la voie et des rainures taillées au ciseau
pour recevoir les roues des chars. ^ Mémoires de la société académique du
Cotentin, t. 2, 1877 [Ramé]. Renseignement statistique de Moulin sur le
260 1881, — FRANCE.
dolmen de S*-Symphorien, le plus important du pays de Mortain. M. croit
qu'on peut étudier la voirie gauloise par l'étude des anciens titres, des
cartes et des traditions; des fouilles sont le seul moyen d'étudier cette
voirie si jamais elle a existé. Notes de Quenault sur le vase d'Urviie, qui
5 rentre dans la série assez nombreuse} des casseroles portant l'estampille
du chaudronnier (celui-ci se nommait Pudens), et sur la tète du musée de
Coutances que Héron de Villefosse a démontré avoir été complètement
remaniée à une époque moderne. ^ Mémoires de la société Eduenne,
n^'» série, t. 7 [Alexandre Bertrand]. Mémoire de Bulliot, sur la foire de
10 Bibracte. Cette assemblée, qui se tenait chez les Gaulois le !«'' mercredi
de mai, était à la fois religieuse et commerciale; elle eut toujours lieu à
la même date, jusqu'à la révolution ; le dernier titre qui la mentionne est
daté du 6 mars 1789; exemple de la persistance des anciens usages. —
Le travail de Vincent-Durand sur les stations et voies antiques du pays
15 éduen, sans avoir la prétention d'être définitif, sera utilement consulté.
— Henry de Fontenay démontre que les Gaulois connaissaient presque
toutes nos espèces d'engrais, même celles que nous croyons d'invention
moderne. Le marnage en particulier était chez eux d'une pratique an-
cienne. — Bulliot a publié un mémoire sur les loges de fondeur à la foire
20 de Bibracte. C'étaient des ouvriers nomades qui venaient avec tout leur
attirail pour le temps de la foire. 11 y a 60 ans à peine, à la foire de la
Saint-Ladre d'Autun, on voyait arriver, comme il y a 2000 ans, des
orfèvres nomades avec tout leur outillage de travail. — Bigarne a dressé
un catalogue complet des nombreuses antiquités trouvées à Bolar (près
25 Nuits). Travail utile à consulter malgré l'imperfection des planches. %
Bulletin et mémoires de la société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine,
t. 13, 1879 [Douët d'Arcq]. Le compte rendu des séances renferme un
bon nombre de faits archéologiques intéressants. — Mémoire savant de
Robiou sur l'archéologie dite préhistorique; c'est surtout une étude cri-
30 tique des livres de MM. A. Bertrand et Sacken sur la matière. R. fait bien
connaître l'état actuel de la science et démontre l'utilité de ces études. —
Travail intéressant et exact de L. Decombe sur l'alignement mégalithique
de la croix des marins, accompagné d'une carte et de bons dessins, sous
le titre: Excursion à Saint-Briac (Hle-et-Vilaine). - Compte rendu détaillé
35 de Hamard sur les fouilles exécutées par James Miln à Carnac en 1874-
1876, avec plan. -- Histoire, par Decombe, de la patère de Rennes, trouvée
en 1774 avec d'autres objets précieux, donnée au roi Louis XV par la
ville, et conservée au cabinet des médailles à Paris. % Mémoires de la société
académique d'agriculture^ des sciences, arts et belles-lettres du déipartement de
40 l'Aube, t. 15, 3« série [Le Clerc]. Le dieu de la mort et les origines my-
thologiques de la race celtique, par d'Arbois de Jubainville <cf. plus haut,
259,19>. Le tumulus d'Hancourt, dit Tumois, par l'abbé Miliard. Fouilles
faites sans ordre, parla population; on trouva des squelettes, des vases
qui lurent presque tous brisés, des objets en bronze, en fer, des boucles
45 de ceinturon, dos épées, des poignards, une hache en serpentine; d'après
la description, ces objets semblent, pour la plupart, appartenir à l'époque
mérovingienne. ^ Société archéologique de Bordeaux, t. 5 [Le Clerc]. Girault
rend compte de la découverte, rue Gouviou, d'une belle mosaïque dont
les dessins figuraient sans doute un riche tapis. — Notes archéologiques
50 de Sansas sur les fouilles exécutées à Bordeaux 1863-1876. Ces notes
publiées en 1863 par le journal « Le Progrès » indiquent, par les noms
des rues où ils ont été découverts, l'emplacement des vestiges de l'ancien
Bordeaux mis au jour par les fouilles.
REVUE DES SOCIÉTÉS SAVANTES DES DÉPARTEMENTS. 261
f f 2« livr. Rapports des membres du comité sur les communications
manuscrites. Section d'Archéologie [Chabouillet]. Bertrand signale
la découverte à Jublains d'un trésor de monnaies romaines (grand et petit
bronze). Plessis, auteur de la trouvaille, en promet le catalogue. —
Mémoire consciencieux et intéressant de Mayaud sur l'emplacement du . 5
praetorium d'Aquitaine <cf. R. des R., 5, 242, 8>. ^ [Lasteyrie]. Communi-
cation de Rupin sur la vierge de Beaulieu (Gorrèze) avec figures. Des
intailles antiques et un camée sont enchâssés dans les vêtements et les
parures de la statue. ^ Quelques notes sur les anciens souterrains de
TArtois [A. Terninck]. Les souterrains refuges sont nombreux dans 10
l'Artois. ï. a trouvé dans ces souterrains : 3 vases samiens (à Ervillers),
un plat en terre noire, avec le nom BITVCAN (sous une maison antique
d'Arras, datant du second siècle); une cuillère romaine en bronze, une
monnaie gauloise (souterrain du camp de César d'Etrun); deux haches en
silex (Rouvroy). Ces souterrains ont une origine très reculée. Tf Note sur 15
l'étrier gaulois (fig.) [Cournault]. Etrier gaulois en forme d'anneau, muni
d'une bélière de suspension. Bien des anneaux en bronze, conservés dans
les musées, ont pu être des étriers. C'est une étude nouvelle et intéres-
sante cà faire. % Inscriptions inédites provenant de la démolition des
remparts de la ville de Narbonne [Berthomieu]. Envoi de 18 inscriptions 20
inédites. On s'occupe de créer un musée ta Narbonne. B. espère que l'édi-
fice central du capitole de Narbonne était ce temple en marbre de Paros
mentionné par Ausone. Il faudrait faire des fouilles ; les fonds manquent.
t Leltre de bronze trouvée à Nasium (pi.) [Cournault]. Lettre R de dimen-
sions plus considérables que celles de la maison carrée de Nimes. Elle 25
devait faire partie de l'inscription d'un grand édifice. ^ Bibliographie
des sociétés savantes.
T[T[ Tome 4. Réunion annuelle des délégués des sociétés savantes à la
Sorbonne. Discours du ministre. 1 L'allocation de 2000 francs est par-
tagée entre deux sociétés : 1" La Société des lettres, sciences et arts des 30
Alpes-Maritimes, fondée en 1861 ; travaux deSardou, Blanc, Brun, Rivière.
2** La Société archéologique de Constantine, déjà récompensée en 1875;
travaux de Ragot, Mercier, Arguel, Baudot, de Bosredon, Sainte-Marie,
Costa, Goyt, Vasseur, Cahen, Reboud, Delapard, Poulie, Beugnot, Parisot,
Dufour, etc. ^ Compte rendu des lectures. Section d'Archéologie 35
[Chabouillet]. — [Brun]. Etude sur Cemenelum (Cimtez). Description des
ruines; Chabouillet n'admet pas l'origine celtique du nom Cemelenum. ^
[Vintrignier]. La statuette d'Oyonnax (Ain); hauteur 134 millimètres.
V. en fait un Mars, attribution douteuse suivant C. Tf [Noguès]. Élude sur
le Chàlelier (Charente-Inférieure). Le Chàtelier est un vaste talus fait de 40
main d'homme, ayant servi de camp retranché ou de forteresse, tout au
moins à l'époque romaine. N. a recherché tous les documents que pou-
vaient fournir sur le Chàtelier les annales de la contrée. ^ [Albert des
Méloizes]. On a découvert dans un tumulus de Morthomiers (Cher), des
ossements humains, trois bagues, trois bracelets, une belle oenochoe 45
d'une bonne conservation et couverte d'une admirable patine, le tout en
bronze. % [Morel]. M. présente un torques gaulois en cuivre, orné de
figures humaines, fait rare. M. serait disposé à y voir le dieu cornu des
Gaulois. C. en doute. T [Raverat]. R. a toujours cru que les premiers
chrétiens de Lyon subirent le martyre, non aux endroits généralement 50
acceptés, mais sur le territoire de Condate. D'après des découvertes de
Vermorel qui prépare un mémoire sur la question, les ruines signalées
dans le Jardin des Plantes ne sont pas celles d'un amphithéâtre; elles
262 1881. — FRANCE.
formaient un demi-cercle de portiques destinés à l'ornementation de
l'autel de Rome et d'Auguste. ^ [Fourdrignier]. F. communique des débris
trouvés dans des tombes gauloises, et la restitution par le dessin de cas-
ques coniques, dont le caractère asiatique a été déjà signalé <cf. plus haut,
6 225,10). l[Lesguillon]. L. signale près le village de Remy, aux environs
de Compiègne, une station préhistorique du type de S^-Acheul, à laquelle a
succédé une station de l'époque de la pierre polie. % [C. de la Croix].
C. raconte les fouilles par lesquelles il a mis au jour, près de Poitiers, un
temple de Mercure, un sacellum, et trouvé, dans un puits, un vase en
10 bronze avec l'inscription : De [o] Mercurio Adsmerio I(ulius) Venixxam{us)
v(otum) s(olvit) l(ibens) m(erilo). ^ [Voulot]. Le monument de Portieux
et ses similaires représentent un dieu solaire auquel un géant anguipède,
dieu des profondeurs des eaux, fait passer un gué ; mythe d'origine asia-
tique. C. se demande si ce ne serait pas un empereur romain foulant un
15 ennemi vaincu. ^ [Morel]. M. communique une statuette en bronze,
trouvée, dit-on, à Nyons, et, suivant les uns, de travail étrusque. Elle
paraît d'une authenticité douteuse. Inscr. trouvée à Nyons : INCINV |
OIIMVT I MATRI | VSLM, sans doute un mon. votif aux Matrae. f Lectures
publiées in-extenso. — Notice sur deux cachets d'oculistes trouvés k
20 Sens (Yonne) [Julliot]. Gravé sur une seule tranche, le 1" cachet porte :
Lenem-bon; après avoir hésité entre plusieurs lectures, J. se décide pour :
<( lenem(entum) bonum = médicament d'une efficacité reconnue. L'autre
cachet appartient à Poncelet d'Auxerre qui l'a publié en 1873. Il porte
4inscr. : Paternianus | colps^liri | diamiso ad a. Julliot lit: Paternianus
25 col(lyrium) S(everiani) lirinon diamiso(s) ad a(spritudines). 2° Melaufaus
I dialepinus. Dans le premier mot les deux a u sont liés, ce qui fait
hésiter J. entre les lectures Melaufaus ou Melanfans. Dialepinus est une
faute pour dialepidos. Peut-être faut-il lire la 1" ligne : M(arci) Flav(ii)
Faus(ti). 3° S Severianus S | dlcmyrus. J. propose de lire diamyrus, peut-
30 être collyre à la myrrhe (^là [Aùppa;). 4° Divixeu. J. rapproche ce nom de
celui de l'oculiste Divixtus (Wilmans, 2758). — Sur un des plats est répété
le nom Severianus. ^ Inscription romaine sur bronze mentionnant les
eaux thermales de l'Helvétie (fig.)" [Castan]. On a trouvé dans les ruines
de la villa gallo-romaine de Baumotte-lez-Pin un certain nombre d'anti-
35 quités, entre autres : un couperet votif en bronze, avec l'inscription :
Atlus = At(ilius) l(ibens) v(otum) s(olvit). Une bande de bronze ayant
servi de pentule à un petit édicule votif et portant l'inscription : AQViS
HEL GEM, les lettres HEL formant monogramme. Une lame analogue,
conservée au musée d'Avenches, porte HEL {en monogramme) GEMEL-
40 LIANVS. Mommsen s'est trompé en lisant HEC au lieu de HEL. Cette
2" inscr. permet de compléter la première ; il faut lire, sans doute : Aquis
Hel(veticis) Gemellianus = Gemellianus, aux nymphes d'Aix (ou Baden)
en Helvétie. C'est la 1" fois qu'on rencontre le nom complet de la station
balnéaire Baden-lez-Zùrich. ^ Bibliographie des sociétés savantes.
46 H. Thédenat.
Revue historique. Jr-av. 0. Rayet, Monuments de l'art antique []. « Si le
recueil de M. R. est surtout destiné aux artistes et aux hommes de goût,
les- historiens, sinon les archéologues, ne le trouveront point inutile
pour eux. » ^^ T. 16. Mai-août. Bunbury, A history of ancient geography
60 among the Greehs and Romans [P. Vidal-Lablache]. Cette histoire de la géo-
graphie ancienne est, malgré ses imperfections, un excellent instrument
d'étude, qui rendra de véritables services. ^ E. Desjardins, Géographie
historique et administrative de la Gaule romaine, t. ii. [C. E. R.]. L'auteur
REVUE PHILOSOPHIQUE. 263
If
commence par une étude des peuples de la région Sud-Est, Ibères, Li-
gures, Ombres, Phéniciens, Grecs et Celtes « que les Romains n'ont pas
distingués des Gaulois », puis Volces Tectosages et Arécomiqucs,
Cavares, Yocontii, Allobroges etc. Suit une description de l'état de la
Gaule à l'arrivée de César, puis des 60 civitaies comprises dans Forga- 5
nisation d'Auguste. Résumé géographique des campagnes de J. César.
Cette publication a tous les caractères d'une œuvre d'éducation, car l'au-
teur s'est toujours tenu sur le terrain des faits et des notions hors de
doute. ^^ T. 17. Sept.-déc. De la réforme des Comices centuriates au
111° siècle av. J.-C. [P. Guiraud]. Exposé sommaire du système de Momm- lo
sen. Critique de ce système. Hypothèse nouvelle. Depuis le début de la
2** guerre punique jusqu'à la fin de la République, il existe un rapport
numérique entre les tribus et les centuries. La r° classe renfermait deux
fois autant de centuries qu'il y avait de tribus; ces centuries étaient
groupées deux par deux, l'une réservée auxseniores, l'autre auxjuniores; is
chaque groupe était désigné par un nom de tribu. L'assemblée resta tou-
jours divisée en 193 centuries. Plusieurs conjectures ont été présentées
pour établir la répartition des centuries entre les classes de citoyens.
L'une de ces conjectures propose trois classes comprenant, la 1^° 18 cen-
turies équestres, 35 cent, de jun. et autant de sen., la 2% 35 jun. et 35 sen. 20
et la 3% 35 cent, sans distinction de jun. et de sen. D'après une autre con-
jecture, il y aurait eu 4 classes, la l""" composée comme la 1" de l'hypo-
thèse précédente, et les trois autres de 35 centuries. L'auteur propose,
sous toutes réserves, une combinaison où l'on a 5 classes comprenant,
la 1° 18 cent. éq. 35 cent, de jun. 35 de sen. et 1 de 'fabri tignarii', la 25
2*' classe, 35 cent., 1 cent, de 'fabri aerarii', la 3% 20 cent., la 4" 20 cent.
1 cent, de 'liticines', la 5° 25 cent., de 'cornicines', 1 de 'proletarii'.
Vers le milieu du 3° siècle la centurie éq. perdit la «prérogative » ou droit
de voter la 1% lequel fut étendu à toutes les centuries de la 1® classe et
déterminé par la voie du sort. Ruelle. 30
Revue philosophique. T. 10 (2° semestre 1880). L'Education platoni-
cienne. [P. Tannery]. l^r art. Examen du programme d'enseignement
exposé dans la République, notamment au livre 7. La Républ. doit être
un des premiers écrits de Platon, les Lois un des derniers. Il n'y a pas
contradiction ni divergence entre les idées de l'un et de l'autre. Plan 35
d'études proposé par Platon. Division et classement des sciences chez les
Pythagoriciens : arithmétique, musique, géométrie, sphérique (astro-
nomie) ; — dans Platon : arithmét., géométrie, cinématique, astronomie,
musique. Archimède attribue à Eudoxe la mesure du volume de la pyra-
mide ; il est plutôt l'inventeur de la démonstration de cette mesure. Dis- 40
tinction des problèmes plans, des probl. solides, et des probl. gram-
miques, ceux-ci exigeant des courbes spéciales. Détails historiques sur
les progrès de la géométrie supérieure chez les anciens. Platon a exercé
une influence considérable dans cette branche de la science antique.
Digression sur un passage (990 D) de l'Epinomis, œuvre d'un disciple de 45
Platon, que l'on croit être Philippe d'Oponte. L'analyse ancienne, celle
que Platon a constituée, est en fait une algèbre dont le symbolisme est
relatif à des figures. % Gustav Teichmûller, Ueber die Reihenfolge des Pla-
tonischcn Dialoge. [T.]. Réponse aux obs. de ïh. H. Martin (Rev. crit.
d'hist. et de litt. oct. 1879) sur son précédent travail, portant le même 50
titre. Platon aurait commencé par reproduire les entretiens de Socrate
sous la forme diégématique, puis sous celle du dialogue direct.
^1 T. 11, mars 1881. L'Education platonicienne. 2« art. [P. Tannery].
264 1881. — FRANCE.
La logistique et la mélrétique. La logistique ancienne correspond à peu
près à ce que Ton appelle auj. l'arithmétique ; c'est surtout la méthode
pour arriver à la solution des problèmes numériques ; tandis que l'àfiôar,-
TixTi comprend les éléments de notre théorie des nombres. Il ne nous
5 reste aucun ouvrage de logistique ancienne. Réduits à l'hypothèse nous
pouvons lui donner pour base, par analogie, les écrits des anciens, rela-
tifs à lamétrétique, notamment ceux qui portent le nom d'Héron, « le der-
nier génie original qu'ait produit l'antiquité pour les mathématiques. »
Ces écrits ne renferment que des définitions et des données métrolo-
10 giques, ainsi que des calculs pour faire comprendre le procédé de solu-
tion des problèmes, mais sans explications théoriques. Nous pouvons
nous faire une idée des traités de logistique grecque au moyen d'un
traité de logistique égyptienne dont il a été parlé précédemment (R. d.
R. de 1880, p. 249). Après les 4 règles, on passait à l'étude des fractions,
15 lesquelles avaient toujours pour numérateur l'unité. Au temps de Platon,
les fractions correspondant à nos fractions ordinaires devaient être pra-
tiquées dans la théorie des rapports musicaux. Venaient ensuite une
suite de règles analogues à nos règles de trois, d'alliage, de parties
proportionnelles, affectées à la solution des problèmes. D'après un pas-
20 sage de Platon (Lois vu, 819) il y a lieu de croire que les Grecs ont
adopté à leur enseignement les méthodes égyptiennes. Le pythagoricien
Thyniaridas, cité par Jamblique, avait pratiqué un système déjà compliqué
d'équation du 1" degré à plusieurs inconnues. Quant à l'arithmétique
grecque, il faut en chercher l'exposé dans les livres VII, VIII et IX des
25 Eléments d'Euclide; mais les ouvrages de Nicomaque de Gerasa et de
Théon de Smyrne en donnent la théorie et l'application, avec renoncé
des principales propositions qui s'y rattachent, accompagnées d'exemples
plus ou moins développés. Enumération et historique des diverses mé-
diétés (u.£ooTyiT£;) géométrique, arithmétique, harmonique, sous-contraire
30 à l'harmonique, cinquième et sixième. Le calcul des moyens de ces deux
dernières médiétés exige la solution numérique de Téquation du second
degré, indice important de la connaissance de cette solution dès l'époque
de Platon, puisqu'elle remonte à Eudoxe. Plus tard, le nombre des mé-
diétés fut porté à dix. Examen des Éléments d'Euclide. La matière en est
35 certainement antérieure au géomètre. Distinction de 3 groupes dans les
Éléments. 1° Les 6 premiers livres, consacrés à la géométrie plane ; 2»
les 4 suivants, à l'arithmétique; les 3 derniers à la géométrie dans l'es-
pace. Dans le second groupe, il faut mettre à part le X» livre, consacré
aux quantités incommensurables, dont la notion venait à peine, au
40 temps de Platon, d'être généralisée par Théétète. L'analyse géométrique,
qui consiste à supposer vraie la proposition à démontrer, résolu le pro-
blème posé, n'est pas un procédé inventé par Platon ; elle date au plus
tard des premiers pythagoriciens. Dans Platon elle suppose toujours une
synthèse qui en est la vérification. ^Hermann Siebegk (titre allemand tra-
45 duit). Le développement de la doctrine de l'esprit (pneuma) dans la science
de l'antiquité []. Art. publié Zeitschr. Vœlkerpsychologie, etc., année 1880.
Les anciens voyaient dans l'air, non pas comme nous une substance
mécanique et aveugle, mais un principe vivant qui enveloppe, pénètre et
anime toutes choses. L'air est considéré même comme le principe de la
6o pensée. Le pneuma chez les Stoïciens (tout à la fois air, feu (irùp t£x.vixov),
principe vital, raison universelle). Le pneuma dans Galien (matière phi-
losophique et physiologique). Dans la Bible et dans Philon le juif, le
pneuma présente les caractères d'un principe avant tout spirituel. Enfin
SÉANCES DE l' ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES. 265
dans le Nouveau Testament il n'a plus rien conservé de sa nature phy-
sique.
^^ T. 12, juillet. William Wallace, The Epicureanism. [A. B.] Exposé
aussi complet que fidèle de la doctrine épicurienne. Bonne biographie
d'Epicure et description intéressante de l'Institut épicurien. Analyse de la 5
doctrine, d'après W. W. qui lajuge avec impartialitéet sympathie. ^^ août.
L'Éducation platonicienne. S» art. [P. Tannery]. Le mythe d'Er le Pam-
phylien dans Platon (Républ. 1. X) présente des allusions cosmologiques
précises et détaillées qui méritent une étude plus approfondie que les
autres passages de ses œuvres où il aborde les questions de cet ordre, lo
Analyse et interprétation nouvelle de ce mythe, notamment en ce qui
concerne la disposition des 8 anneaux cylindriques (xx^oi). « Le mythe
d'Er nous montrerait Platon, au début de sa carrière d'écrivain, également
familier avec les doctrines ioniennes et les croyances italiques, en
essayant une fusion, mais n'attachant pas une foi bien vive à aucune 15
des opinions qu'il conserve, faisant enfin preuve de connaissances per-
sonnelles sérieuses sur la question. Opinion de Platon, sur la nécessité.
Platon est en désaccord avec Eudoxe sur la durée des révolutions des.
astres, dont la constance est affirmée par cet astronome, et niée par le
philosophe. Aristote revient à la doctrine d'Eudoxe. Platon dans le 20
Timée, tient toujours pour l'immobilité de la Terre placée au centre du
monde. Théophrasle prétend qu'il abandonna cette opinion dans sa vieil-
lesse. Historique des opinions contraires, dans l'antiquité, au système
des apparences astronomiques. Il est permis de croire que Platon, après
le Timée, aura momentanément adopté le système dePhilolaos (la terre 25
excentrée et décrivant un orbite), pour se rallier ensuite à celui d'Ec-
phante et d'Heraclite (la terre au centre de l'Univers, mais animée d'un
mouvement de rotation sur elle-même). lfT[ Dec. Même travail (4« et der-
nier art.). L'Harmonie, au sens où Platon emploie ce mot (àpu.ovia), c'est
la constitution de ce que nous appelons la gamme. Platon montre une 30
prélérence presque exclusive en faveur du mode dorien et proscrit les
autres. De plus il critique les Pythagoriciens (Républ. VH, 531) en raison
de leurs expériences sur le monocorde qu'ils divisent à l'infini sans pro-
fit pour la pratique. Historique de l'harmonie chez les Pythagoriciens et
chez Aristoxène. En général, Platon montre, quand il s'agit de musique, 35
des tendances plutôt rétrogrades que favorables au progrès de l'art. La
dialectique de Platon considérée au point de vue de cette question : quels
sont, pour lui, les rapports des notions mathématiques aux idées? Au
véritable point de vue platonicien, la thèse d'un nombre idéal, différent
du nombre abstrait, et prétendument nécessaire à son explication, n'est 40
qu'une superfélation aussi inutile qu'embarrassante; aucun philosophe
de l'antiquité ne l'a soutenue avant les commentateurs modernes. Platon
a-t-il dit que l'idée est nombre? Il ne l'a jamais écrit en propres termes.
Rapprochement et reproduction (en trad. française) de divers textes où
Aristote discute les opinions exprimées par Platon sur le rapport des 45
idées et des espèces avec le nombre et avec l'unité. De ces citations et
des textes platoniciens on peut dégager la double formule suivante
comme authentiquement platonicienne : L'idée est nombre en tant qu'elle
est complexe, soit qu'on la considère au point de vue de l'extension, soit
au point de vue de la compréhension. L'idée est nombre en tant que tout 50
ce qui a une idée est soumis aux lois mathématiques. Ruelle.
Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et poli-
tiques. T. \]'ô. BertrAiND, L'autel de Saintes et les Triades gaidoiscs [Henri
266 1881. — FRANCE.
Martin]. Les Romains ont poussé les Gaulois à représenter leurs divinités
associées aux divinités classiques, afin d'en établir l'identité; mais les
représentations connues des dieux gaulois paraissent avoir plus d'ana-
logie avec l'Asie et l'Egypte qu'avec la mythologie classique. Les Triades
5 apparaissent sous deux formes H ° 3 divinités associées sur un même
autel, une masculine, une féminine, une 3^ plus petite qui paraît être
leur enfant, ou bien plus grande, dont les deux autres semblent les
lieutenants. 2° Une triple tête, représentant comme dans le symbolisme
figuré par Abélard, trois qui ne, font qu'un. On connaît, jusqu'ici, une
10 vingtaine de triades. Ces monuments nous révèlent la croyance, répandue
chez les Gaulois, à une unité suprême décomposée en trois divinités que
Lucain nomme Esus, Taranis et Teutatès. % A. Geffroy, Marques de
briques romaines [présenté par l'auteur]. Cette sorte d'inscription peut
servir beaucoup à la science historique, notamment à la chronologie
15 consulaire, à la céramique, à la géographie. On a cru y voir des indices
de caractères mobiles, mais comme on rencontre des déplacements de
lettres dans les inscriptions sur pierre, l'argument n'a rien de concluant.
Il vaut mieux y chercher une preuve de l'ignorance profonde où étaient
les esclaves chargés de tracer les marques de briques. ^ Wallon, H«sfoî>e
20 de l'esclavage dans l'antiquité. [Levasseur]. Communications à propos de la
2° éd. de cet ouvrage, sur les collèges d'artisans chez les Romains, sur
les industries monopolisées. Le système corporatif, au iv^ siècle, était
devenu non le mode unique, mais la forme la plus générale du travail
industriel.
25 1^ T. il6. D'EiCHTiiAL, Socrate et notre temps; théologie de Socrate; dogme
de la Providence. D'après l'auteur, le trait dominant dans la philosophie
de Socrate, c'est la croyance à la Providence. Il faut conclure, de ce qu'il
y a de l'intelligence dans l'homme, qu'il doit y en avoir aussi dans la
nature. La manteutique de Socrate (ixavrar) n'a rien de superstitieux,
30 rien de mystique comme celle du vulgaire; c'est un procédé rationnel
uni à un sentiment de foi en la justice et en la bienveillance divines. Sa
divination est une prévision de l'avenir et une détermination des actes,
fondée sur une religieuse considération des faits. Historique de la doc-
trine de la Providence depuis Socrate jusqu'à la fin de la philosophie
35 grecque. Autre point relevé par le rp. : la « laïcité » de la morale et môme
de la piété socratique, et discuté avec des réserves portant sur toutes ses
parties. ^ Les 1"» années du règne de Constantin [V. Duruy]. Après la
retraite de Dioclétien, l'empire est dans les mains d'une tétrarchie, les
deux Auguste Constance et Galère, les deux Césars Sévère et Maximin;
^^ mais aucun d'eux n'est de force à supporter le poids du pouvoir. Cons-
tantin, acclamé par les légions de Bretagne, partage bientôt l'empire
avec Licinius et Maximin-Daia. Celui-ci mis à mort par l'ordre de Cons-
tantin, la lutte s'ouvre entre ce dernier et Licinius, qui, accablé d'années
et à bout de ressources, finit par déposer la pourpre et fut relégué à
^^ Thessalonique. Cette guerre fut, comme les précédentes, une guerre d'am-
bition plutôt qu'un duel entre les deux religions ancienne et nouvelle.
Constantin, fortifié par les démonstrations de confiance que lui donnaient
les évèques dans la pensée que l'avenir était aux chrétiens, jugea que la
sagesse politique conseillait d'aller à eux et il y alla, mais en gardant
^^ sa froide cruauté. Deux ans après, il faisait périr sa femme Fausta et son
fils Crispus, à qui, pourtant, il devait la défaite décisive de Licinius.
^ Platon à l'Académie [Ch. Huit.] (Voir ci-dessus, p. 202.)
Ruelle.
ACADEMY. 267
GRANDE-BRETAGNE.
Rédacteur général : H. Lebègue.
Academy (The) 1 Jr. WoLTMANN and WOERMANN. History of Painting,
ancient early Christian and mediaeval. [A. S. Murray]. Traduction anglaise
d'un ouvrage de valeur. ^^ 8 Jr. L'inscr. rom. trouvée à Brough-by-
Stanemore. [T. Watkin]. Réponse à l'article de Hubner <v. R. d. R. 5,
258, 35et49>,W. maintient ses conclusions. ^[Découverte faite à Budrum if»
(Halicarnasse) par des membres de l'Ecole française d'Athènes, de l'inscr.
gr. la plus longue connue jusqu'ici. ^T 15 Jr. Journal of Hellenic Studies.
[D. B. Monro] Histoire de cette Revue, le présent vol. contient 16 articles
dont 11 ont rapport à l'arcbéol. ; on y trouvera des articles de Jebb sur
Délos, de Ramsay sur les environs de Smyrne et sur des inscr. de is
Pamphylie, de Sayce sur la Troade et la Lycie, de P. Gardner sur les tom-
beaux de Mycènes, de S. Colvin sur les représent, des Centaures dans la
peinture des vases, de Waldstein surPythagore de Rhegium et les premières
statues d'athlètes, de C. Smith sur un vase archaïque, de P. Gardner surle
Pentathle, de Murray sur l'Erechtheion, de Roberts sur les inscr. de 20
Dodone, de Verrait sur l'emploi dans la tragédie gr. des noms en o'auvo; et
caûrn et qq. revues d'articles. % Sayce a trouvé à Chypre des poteries
grecques. ^ Dans une lettre de Rhodes, Sayce donne des détails sur son
voyage et sur ses découvertes, inscr., vases, sculptures, etc. ^[^ 22 Jr.
Détails sur le mur romain de Londres, on a douté qu'il soit vraiment 25
romain. [J.-W. Haies]. ^ Engelmann et Preuss, Bibliotheca scriptorum
classicorum. Très exact,v indispensable à ceux qui étudient. ^ L. Hayet,
Querolus. H. a résolu la question qui a torturé plusieurs générations de
savants, les futurs éditeurs du Querolus devront marcher sur ses traces.
^ L. Havet, De Saturnio latinorum versu. Très utile, mais H. se tient trop 3o
attaché à Mueller dans les questions de métrique, il a tracé les règles du
vers saturnien avec une très grande sûreté. ^^ 29 Jr. L'inscr. rom. de
Brough-by-Stanemore. Réplique de Hubner insistant sur la dernière ligne
de l'inscr. T[ J.-B. Mayoh, M. Tulli Ciceronis de Natura Deorum libri très.
[A.-S. Wilkins]. Très grands éloges. 1 La statue d'Athena Nikephoros 35
trouvée en décembre à Athènes, paraît être de l'époque de Néron, le
caractère archaïque de la tète est dû à l'imitation d'un original datant
d'avant Phidias. 1^ 5 Févr. A. Trollope, Cicero. [W. Warde FlowerJ. Ce
n'est pas un livre d'historien, mais il n'en donnera pas moins au lecteur
une idée nette et vive de la vie privée de Cicéron, bien qu'il manque un 40
peu de solidité et de concentration. ^^ 12 Févr. L'insc. rom. de Brough-
by-Stanemore. [W.-T. Watkin]. Réponse au D»" Hubner. If Tii. Kock,
Comicorum Atticorum fragmenta. [J.-P. Mahaffy]. K. a beaucoup ajouté à nos
connaissances par cette édition où il fait preuve d'une grande pénétration.
1 Statuette récemment découverte d'Athenè Parthenos. [C.-T. Newton]. 45
Elle a 1°^,05 de haut en comptant la base, elle est en marbre blanc qui a été
recouvert d'une couche de peinture, elle corrobore l'opinion qu'on avait
sur la statue chryséléphantine de Phidias, dont elle est la copie, et donne
raison àMichaelis; elle est de l'époque des Antonins,et date probablement
du règne d'Hadrien. ^T[ 19 Févr. Le Codex Zacynthius [N. Pocok]. Ce ms. 50
contient certaines portions de l'Evangile selon saint Luc, il ne peut pas
ètreplusancicn que le vi° siècle, niplusmoderne que leviii», détails paléo-
graphiques, les variantes prouvent qu'il ne provient ni du Sinaïticus, ni
268 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
du Vaticanus. ^ E. Huebner, Grundriss zu Vorlesungen iiber die Lateinische
Grammatik []. Ce vol. doit être dans les mains de tous ceux qui désirent
se faire une idée nette de lagram. lat., et des principaux ouvrages écrits
sur ce sujet. ^ Détails sur les fouilles d'Olympie depuis le mois d'octobre.
5 %% 2C Févr. G. Marinellt, Studii Strahoniani, Cet article paru dans le
Cosmos de Cora mérite d'être mentionné. % Conze,Hauzer uî^d Benndorf.
Archaeologische Untersuchungen auf Samotrake. [A.-S. Murray]. Excellente
relation de l'expédition faite en 1875 et qui a eu de si brillants résultats.
^^[5 Mars. Une nouvelle édition du Virgile de Connington est annoncée.
10 ^ Paley, Remarks on Trof essor Mahaff'ys Account of the Rîse [and Progress
of Epie Poetry. [A. Lang]. Manque de logique et ne fait pas preuve d'une
connaissance suffisante des faits. ^ Société pour l'encouragement des
études helléniques. Compte rendu très sommaire de la séance du 24 févr.
^ C. NiCHOLSON, A descriptive account of the roman Vilkmeas Brading.
15 [C.-T. MarlinJ. Cet ouvrage donne des détails sur une villa romaine décou-
verte à Brading dans l'île de Wight. ^^ 12 Mars. On annonce la publica-
tion d'une nouvelle édition de Blass, Hypéride d'après une nouvelle
collation des papyrus égyptiens : sous presse Antiphon par le même.
^ Inscr. trouvée dans les bains romains de Balh. [Scarthj. Cette inscr.
20 atteste l'efficacité des eaux de Bath, il y a seize siècles, et montre l'impor-
tance de celte ville. ^^ 19 Mars. Kekulé publiera sous peu une mono-
graphie sur la tète de l'Hermès de Praxitèle. ^^ 26 Mars. Restes romains
dans l'ile de Wight. [M. Damant]. Plusieurs découverles récentes prouvent
la longue occupation de celte île par les Romains, villas, roules, sque-
25 lette, objets divers. ^^ 26 Mars. On a découvert dans le canton de Soleure,
en Suisse, des antiquités romaines, les fouilles continuent. %^ 2 Avr.
DvRVY, Histoire des Romains. []. Grands éloges de cette «admirable histoire. »
^W.Gunion Rutherford va faire paraître une nouvelle éditionde Phryni-
chus, Tatticiste du ii° siècle, il a fait la recension des mss. et corrigé le
30 texte. ^ Société des antiquaires de Cambridge. Monnaie de bronze frappée
à Nicée de Bithynie, portant sur une face la tète de Marc-Aurèle, et sur
l'autre Homère assis. ^ Société des antiquaires; routes et restes romains
dans le Cumberland et le Westmoreland.^ On a trouvé près de Liège une
nouvelle « tabula honestse missionis » du commencement du règne de
35 Trajan, elle donne le nom du nouveau légat de la Bretagne Titus Avidius
Nepos et concerne deux « alae » et sixj cohortes. ^^ 9 Avr. Sayce écrit
de Smyrne la relation de son voyage de Beyrout à Smyrne, à Tarse il a
visité le prétendu tombeau de Sardanapale dont il fait la description, à
Smyrne il a vu la statue de Niobé et a pu lire l'inscr. qui s'y trouve,
M ressemblance de cette statue avec des statues égyptiennes; débris de
provenances diverses près d'Ali Agha : constructions cyclopéennes;
aqueduc; inscr. funéraires. ^ Le gouvernement grec se propose d(i conti-
nuer les fouilles d'Olympie. T[ On a découvert dans le comté d'York une
statue et trois autels romains. ^^ 16 Avr. Récentes découvertes sur les
45 bains romains de Bath. [H.-M. Scarth]. Détails sur ces bains, sur leur éten-
due et leur importance.^ Un antiquaire grec d'Alexandrie a trouvé près de
l'endroit désigné par Strabon une chambre souterraine voûtée dont le
plafond était supporté par des colonnes doriques, d'autres chambres
suivent celle-ci, ce doit être le tombeau de la dynastie des Ptolémées; on
50 a découvert dans le Fayoum des papyrus donl plusieurs sont des mss.
grecs; inscr. grecques. Fondations d'une villa romaine trouvées dans
l'île de Malte, les débris recueillis sont de toute beauté. ^^ 30 Avr. Sellar,
The roman poets of the Republic. [R. Ellis]. Nouvelle édition améliorée de
ACADEMY. 269
cet excellent livre, on peut reprocher à l'auteur de manquer de légèreté
de touche en parlant des poètes; très instructif. •[Soc. pour l'encourage-
ment des études helléniques; statuette d'Athenè Parthenos; casques votifs
et pointes de lances trouvés à Olympie : régates chez les Grecs : les deux
adj. ^yipo; et ^aveo';.^ E. Weber, Le Sipylos et ses monuments. [Ramsay]. Inté- 5
ressaut, et fait faire un pas à la science. ^^ 7 Mai. Société des antiquaires,
cimetière anglo-romain, débris romains, murs et fondations. ^^ 14 Mai.
La Mobé du Mont Sipylos. [W. Simpson]. Elle est peut-être assise et ce
doit être un dieu et non pas une déesse, peut-être est-ce une statue de Zeus.
1 Société des antiquaires, antiquités rom. trouvées près de Newgate. ^[^ lo
21 Mai. Livres de classe. Tyrrel, Miles gloriosus of P/ai/<Ms: excellente
édition. Mayor, -Boo/t III of Pliny's Letters^ a une réelle valeur, mais le
commentaire est trop étendu pour des élèves. T] Pratt and Leaf, The
story of Achilles. Ce choix de passages de Tlliade est peu satisfaisant. T
Hallam, Ovid's Fasti. Utile, mais ne réalise aucun progrès. Goodwin and is
White, Xenophonis Aiiabasis, Soigné. Taylor, Stories from Ovid : Hexameter
Verse. Bon petit livre. Merry, Acharniens. Eloges, Kynaston, Greek elegiac.
poets. Bon pour les classes supérieures. Macaulay, Hannihalian War,
Colbeck, Caesar, Scènes from Books V and VI pour les commençants. Les
éditions de César et de Virgile, éditées par Rivington, donnent un très 20
bon texte. ^ Sayce annonce qu'il a visité avec Schliemann les objets que
celui-ci a déposés au musée d'Athènes et fait part de ses impressions, il
a visité Orchomène où il a découvert l'emplacement du temple d'Héraclès
et qq. substructions : inscr. et nécropole près de Kopae. ^^ 28 Mai.
Curieuses erreurs dans plusieurs éditions de Polycarpe [J.-H. Backhouse]. 25
Ces erreurs proviennent d'une faute de texte grave qui se trouve dans
Pédition, des Patres apostolici de Le Clerc de 1724. ^^ 4 Jn. J. Polylas a
fait paraître une trad. en grec moderne de l'Odyssée, éloges. %^ \{ Jn.
SiDGWiCK, Agamemnon. Fait avec soin.^ Editions de Polycarpe et Barnabas.
[J. Backhouse]. Erreurs relevées dans le texte des éditions de ces deux 30
Pères de l'Eglise. ^ F.-H. Peters, The Nicomacehan Ethics of Aristotle.
Traduction anglaise bien faite. ^ Représentation d'Œdipe roi en grec au
collège d'Harvard. ^ 18 Jn. Holden, M. Tullii Ciceronis pro Gnaeo Plancio
Oratioad JMcîices [A.-S. Wilkins]. Excellente édition accompagnée d'un très
bon commentaire. ^ Th. Watkin vient d'achever un ouvrage très important 35
sur la domination romaine en Angleterre, intitulé : Homan Lancashire;
toutes les sources d'information ont été mises à contribution. ^ Cyprus
Antiquities. Splendide album, utile aux savants, il contient la photogra-
phie des objets trouvés à Chypre par,Cesnola. T[ 25 Jn. Société pour l'en-
couragement des études helléniques : lettre de Schliemann sur les fouilles 4o
d'Orchomène; vase grec avec figures représentant les exploits de Thésée: :
boucles d'oreilles. ^ The twenty styles of Architecture [J.-H. Middletonj. Très
mauvais.
Tfl2 Jlt. Société des antiquaires; villa rom. dans le comte de IJorset,
T Perrot et Chipiez, Histoire de l'Art dans l'antiquité. [A .-P. Murray]. 45
Eloges : sera très utile. ^ 0. Rayet, Monuments de l'Art antique. [Id.]. Les
planches sont superbes. Le texte est parfois un peu bref; éloges. ^ E.
Petersen, Die dreigestaltige Ilekate. [Id.]. Epuise cet intéressant sujet.
H^ 9 jlt. L P. PosTGATE, Select élégies of Propertius [R. Ellis]. Des défauts
qui tiennent à la jeunesse de l'éditeur sont compensés par de précieuses 50
qualités; commentaire plein d'intérêt et très utile. 1 Le Britisli Muséum
a fait l'acquisition d'une statuette d'Hercule avec une dédicace et la signa-
ture de l'artiste en grec snr la plinthe, elle est de l'époque rom. 1[*i 16 jlt.
370 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
0. Seemann, The Mythology of the Greeks and Romans []. Excellent livre de
classe mis au courant de la science. %^ 28 jlt. B. Jowett, Thncydides
translated into English [A. Goodwin]. Celte trad. est accompagnée de noies
qui sont au courant de la science et d'un curieux et remarquable essai
5 sur les inscr. de l'époque de Thucydide, où l'auteur se montre par trop
sceptique. ^ Institut royal archéologique, inscr. funéraire, mosaïque
rom., bains et statue rom. ^^ 30 jlt. Le prof. Forma vient de publier en
madgyar un compte rendu des fouilles qu'il a faites dans l'ampithéàtre
romain de Bude. ^ A Melbourne, les étudiants du Trinity Collège ont
10 représenté la « Mostellaria » de Piaule, à Birmingham on a joué le « Phor-
mion », à Edimbourg « l'Antigonc » de Sophocle. ^1[ 6 août. H. Kiepert,
A manual of ancient geography [C. W. Boase]. Traduction bien faite de cet
ouvrage très utile. % On annonce une traduction allemande avec notes
d'Artémidore, Traité des songes, par F. Krauss-lj^ 13 août. Le mythe des
15 Sirènes [W. Axon]. Comparaison de ce mythe avec des mythes analogues
tirés de la littérature bouddhique et chinoise. ^ Sur l'inscr. de Bude
[Hoskins-Abrahall]. Il n'est pas étonnant que Nemesis soit appelée dans
cette inscr. : « omnipolens »; l'inscr. fait probablement allusion à une
bataille entre les Romains et les lazyges. ^ R. Y. Tyrrell, The miles glo-
20 riosus of Plautus [E. A. Sonnenschein]. Le texte est établi d'après les résul-
tats de la critique moderne, et T. s'est montré à la fois conservateur et
radical : plusieurs leçons originales, le commentaire est riche et clair,
mais l'apparatus crilicus n'est pas satisfaisant. ^ Plusieurs sculptures et
inscr. funéraires trouvées à Mayence, entre autres le tombeau du porte
25 enseigne de la 14'' légion, d'un soldat, d'un chevalier romain; autres
objets de la plus grande valeur. ^^ 20 août. J. A. Paley, Bibliographia
graeca ; an Inquiring into the Date and Origin of Book-writing among the
Greeks [A. H. Sayce]. On ne peut pas admettre la conclusion de l'auteur,
qui croit que, du temps d'Eschyle, il n'y avait pas de copistes et pas de
30 lecteurs. ^ F. Leïxormain'T, La grande Grèce [W. Wolfe Capes]. Très intéres-
sant et très érudit, qq. vues hasardées. ^% 27 août. R. Bosworth Smith,
Rome and Carthage ; the punie Wars [G. Warr]. Cet abrégé d'un ouvrage
plus étendu du même auteur est admirablement fait. ^ Le département
des monnaies du British Muséum. Détails sur les catalogues. ^ Lecture
35 faite par Edon à l'Académie des Inscrip. et Belles-Lettres d'un travail
sur certaines licences de quantité chez les premiers poêles latins. ^
Ph. Dethier, Etudes archéologiques []. Sans grande valeur. ^ E. BrExNTANO,
ZurLoesung der trojanischen Frage []. Ce pamphlet se ressent de Tanimosité
de l'auteur contre Schliemann et ne prouve rien. T[^ 3 sept. Le mythe des
40 Sirènes [D. Fitzgerald]. Montre comment ce mythe survécut pendant le
moyen âge, surtout en Irlande. ^ Antiquities of lonia, published by the
Society of Dileltanti. 4°^« partie [A. S. Murray]. Cet ouvrage, dû à la plume
de plusieurs savanis, est très bien fait. Fergusson y traite l'origine des
ordres d'architecture grecs; Newton écrit sur Priène et Teos. ^ Décou-
ds vertes archéol. à Concordia et dans d'autres localités de la Vénélie [F. Bar-
nabei]. Monuments funéraires, sarcophages avec inscr. lat. de la dernière
période de la décadence de l'art classique et au nombre de 200; objets
divers, restes de l'amphithéâtre rom. de Padoue. ^ 10 sept. De 1' « hy-
pèthre » dans les temples grecs [I. Fergusson]. Tous les grands temples
50 grecs doriques et surtout ceux qui avaient deux rangs de colonnes dans
la cella, étaient éclairés par un oTiaïov -. on parvenait sur le toit par un
escaher intérieur, soit de pierre soit de bois. ^ Campbell, Sophocles, et
L. VAN Leeuwen, De Ajacis Sophoclei authentia et integritate [I. P. Mahaffy].
ACADEMY. â71
Le premier de ces ouvrages est un spécimen de Tesprit conservateur en
critique, le second de Tesprit radical. Le premier, soigné, sera très appré-
cié de ceux qui étudient Sophocle, le second est brillant et audacieux
dans ses hypothèses, m 17 sept. J. Tyrwhitt, Greek and Gothic ; Progress
and Decay in the three arts of architecture, sculpture and painting [L W. Bra- 5
dley]. Intéressant et facile à lire. ^ Cesnola prépare un ouvrage intitulé :
Salaminia, dans lequel il parle de ses fouilles dans l'île de Chypre, un
chap. sera consacré aux inscr. 1124 sept. A. S. Wilkins, M. Tullii Cice-
ronis de Oratore ad Quintum fratrem libri très (lib. II) [H. Netlleship]. Tout
éloge de ce second volume est superflu. 1 Les fouilles d'Esté [A. Barna- lo
bei]. Ces touilles, faites danslla province de Padoue, ont mis au jour des
objets romains et d'autres d'une époque plus ancienne; tombeaux, inscr.,
ornements divers; examen des opinions de plusieurs savants italiens sur
I l'âge des difl^érents tombeaux découverts. H 1 oct. Inscr. romaine à
Hexham [W. T. Watkin]. Inscr. funéraire se trouvant sur une large pierre is
tumulaire, qui porte en relief la représentation d'un soldat à cheval, por-
tant un drapeau et écrasant un ennemi, ce soldat appartenait à 1' « ala
petuana ». il 8 oct. Une légère rectification au texte de l'inscr. précitée.
11 29 oct. J. N. Madvig, Bie Verfassung und Yerwaltung des roemischen
Staates [A. S. Wilkins]. Ce i" vol. aura sa place à part; il donne une idée 20
nette, claire et solide des principaux points de la constitution, romaine;
l'auteur n'a pas recours aux hypothèses hasardées, mais ne s'en tient pas
non plus à la tradition. 1 Société pour l'encouragement des études hellé-
niques. Tozer lit une étude sur la satire byzantine.^Smith un travail sur
un vase grec sur lequel on voit représentés des acteurs comiques déguisés 25
en oiseaux. Bataille de Marathon. H 12 nov. P. Devaux, Études politiques
sur les principaux événements de l'histoire romaine [G. C. Ware]. L'auteur part
de l'idée qu'un des plus; puissants facteurs de l'histoire politique est la
guerre, elle a été l'éducatrice des nations; il applique cette théorie à l'his-
toire romaine. 1 Lettre de Sayce relevant de grosses erreurs dans un 30
article de l'Edinburgh Review sur Tllios de Schliemann. 1 Sydow, De
recensendis Catulli carminihus [R. Ellis]. L'objet de cet opuscule est de
prouver que les deux mss. D et L de Lachmann ne doivent pas être
regardés comme inférieurs aux mss. G et 0 : Sydow est trop rétrograde.
K. P. ScHULTZE, Catull-Forschungen. Traite du problème de l'arrangement 35
des poésies de Catulle; pour les 14 premiers poèmes, S. adopte les vues
de Weslphal, et croit que Catulle a bien eu l'intention de séparer deux
carmina sur le même sujet par un carmen sur un sujet différent; quanta
la disposition des dernières poésies, on ne peut y reconnaître la main du
poète. 1 Les fouilles faites à Epidaure ont abouti à la découverte du 40
théâtre d'Asclépios. H 19 nov. Réplique de l'Edinburg Review à la cri-
tique de Sayce. 1 Publication prochaine d'un Manuel des inscr. grecques
historiques, de l'origine à la conquête rom., avec une introd. et des notes
par Hicks. H 10 déc R. Ellis publiera sous peu une nouv. édition de
ribis d'Ovide, le texte a été revu d'après les mss.; il ajoutera les scholies, 45
des prolégomènes très étendus et une préface. 1 Les mss. du mont Athos,
d'après Lambros, sont au nombre de 57G6. 1 La 2° partie du vol. 3 de
Lucianus Samosatensis de Fritzsche est sous presse. 1 Institut archéol.
King croit avoir découvert qui est ce Démétrius le grammairien, men-
tionné par Plularquc dans le « Pourquoi les oracles ont-ils cessé? » H 50
31 déc. Description de 2 médailles syracusaines, présentées à l'Acad. des
Inscr. et Bel.-Let. par de Longpérier, et représentant toutes deux la Pythie
de Delphes. A. K.
272 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
ArchsBologia : or miscellaneous tracts relating to anliquily published
by the Society of anliquaries of London. Vol. 46. 2° partie. Exposé des
nouvelles fouilles de Silchesler [J. Gerald Joyce). Suite d'un article publié
dans l'Archseologia (t, 40, p. 403-416). G. J. donne la description d'une
5 maison (cf. pi. xi et xii) assez semblable au type retrouvé à Pompei, puis
d'une mosaïque servant de pavé (pi. xiii); il signale enfin une amphore
portant sur Tanse l'inscription l. ivni. m. elissi. p. ^ Dans un troisième
article sur les fouilles de Silchester, G. J. donne le plan général de la
ville de Silchester (pi. xtv), deux vues de certaines parties (pi. xv), le plan
10 de la basilique et du forum (pi. xvi) ainsi que le fac-similé d'un sceau
portant les lettres M et XP, enfin une gravure représentant un aigle de
bronze trouvé dans le forum de Silchester. Chacune de ces planches et de
ces gravures est accompagnée d'un long commentaire explicatif.
S. D.
15 Athenaeum (The), tjr Orchomène [H. Schliemann]. Fouilles du ' trésor
de Minyas', qui est en marbre noir. Pausanias le mentionnecomme intact;
dimensions; la découverte la plus importante est celle d'un thalamos du
côté Est. ^^ 8 jr. Le musée de Naples s'est enrichi de quatre statuettes;
inscr. grecques trouvées sur le territoire de Tanc. Sybaris : l'ancienne
20 nécropole d'Ostuni vient d'être découverte, elle est très étendue, les fouil-
les qui sont suspendues ont mis au jour entre autres 12 belles tombes
riches en vases et en monnaies. ^^ lo jr. H. Roby, A latin Grammar for
Schools. Excellent à consulter; H. M. Wilkins, A New Greck Delectus. Utile;
H. Hailstoin'E, Homer : Iliad, Book xxi : les notes sont bonnes. % On donne
25 lecture dans la séance de la British archaeol. Association d'une étude de
Smart sur les restes romains trouvés à Nursling, Hants. ^^ 22 jr. Dernières
acquisitions du Louvre, une Pallas, en relief bacchique, qq fragments et
terres cuites. ^T[ 29 jr. Société de numismatique. Monnaies datant des
règnes d'Alexandre le grand, Antiochus I, Seleucus Nicator, Antiochus 11,
30 Seleucus I : Tétradrachme du 2" s. av. J.-C. f La statue de la Victoire
trouvée à Athènes ne peut être attribuée à Phidias. %^ 5 févr. Tyrrell,
Miles gloriosus ofPlautus. [G]. Beaucoup plus important que ne le ferait
supposer le titre de livre de classe qu'il a pris. îl 12 févr. S. Scharpe,
The Episthe of Barnabas from the Sinaitic Ms. ofthe Bible. []. Texte accompa-
35 gné d'une trad.; si l'auteur avait consulté les ouvrages allemands, il aurait
eu à sa disposition un texte plus pur : c'est un essai digne d'éloges. 1
Brit. archaeol. association : pierre tumul. rom. avec reliefs : autre tombe
rom. substructions et murs rom.; villa rom. %% 19 févr. G. H. Wells, The
Euthyphro of Plato. []. Qq. défauts n'enlèvent rien au mérite de cette édi-
40 tion, l'introduction est claire, l'analyse du dialogue bien faite, les notes
sont bonnes. ^I W. Merry, Aristophanes : The Acharnians []. Quoique lais-
sant à désirer, contient somme toute de bonnes choses. % F. A. Paley,
The Eumenides — The Persae of Aeschj/lus []. Excellent pour les élèves des
universités et des écoles. ^ G. W. Cox, Horace : Epistles, Book II, and Epi-
45 stola ad Pisones []. Faible. % G. Long, Select epistles of Cicero. Aussi utile
que modeste. ^[C. S. i err au, Euripides. Alcestis. Utile et notes pratiques.
^^ 26 févr. Brit. archaeol. Association. Progrès des découvertes à Lea-
denhall-Market; de grandes masses de murs rom. mises à jour : Tom-
beaux; urnes funéraires; mur rom.^ Numismatic Association ; monnaies
50 de l'époque de Sertorius, 80-73 av. J.-C. Monnaies d'Ephèse. ^ Syra [S.
Lambros]. L'île de Syra n'a pas joué un grand rôle dans l'histoire, elle
était pourtant connue du temps d'Homère : le chef-lieu s'appelait Syri ;
les fouilles ont donné de beaux résultats, surtout en monuments funé-
ATHENiEUM. 273:
raires. ^1 S mars. Notes de Rome [R. Lanciani]. Histoire du théâtre
d'Ostie; les fouilles ont été couronnées de succès : Restaurations diverses
faites par Sévère et Caracalla, entre autres les thermes; découvertes
récentes faites près des thermes; un ordre du jour daté du 19 avril 222 :
Objets trouvés à Ostie, statues, autel superbe avec reliefs qui sont une des s
productions les plus belles de la sculpture gréco-romaine; inscr. intéres-
santes : Tombeau de la fille de Fundanus dont parle Pline (lettres v, 16)
trouvé sur le sommet du Monte Mario. ^^ 12 mars. Rrit. archaeol. asso-
ciation. Palette de peintre de date rom.; mur romain de Lcadenhall Market,
fresques; fibulae découvertes en Irlande; inscr. d'"honestae missionis" lo
trouvée près Liège. ^|^ 19 mars. ïhe ^'Journal of hellenic studies" []. Bien
que ne contenant rien de bien nouveau, cette revue offre des articles sur-
tout archéologiques, témoignant de sérieuses recherches et d'une critique
très sûre. 1126 mars G. H. Hallam, The Faste of Ovid []. Edition expur-
gée bien faite. ^ Brit. archaeol. assoc. Découverte de deux fourneaux à is
poterie romains. ^ Numismatic. P. Gardner lit un travail sur les mon-
naies de Corcyre, portant sur la face les jardins d'Antinous, ce n'est là
qu'un ornement en rapport avec le culte de la cité. H 2 avr. Vergil. The
Bucolics, Georgics and Aeneid et Caesaris Commentaries : The Gallic War.
Bonnes éditions de classe. ^ Notes de Rome. [R. Lanciani]. Semo Sancus 20
Dius Fidius était adoré de toute antiquité à Rome, 2 autels lui étaient
consacrés, l'un a été retrouvé en 1574. En reconstruisant le monastère de
S.Silvestre, on a découvert une statue de Semo Sancus et un piédestal
avec inscr. : description de la statue : 31 tombes mises au jour sur la Via
Tiburtina : à Pompei on a découvert un groupe de bâtiments qui devaient 25
être des bains, avec les restes de 36 Pompéiens, débris et ornements
divers, monnaies, etc. Tf^I 9 avr. Notes de Rome [R. Lanciani]. Découvertes
à Ostie, bas-relief représentant le 'Genius castrorum peregrinorum' avec
inscr.: portique : d'après les dernières inscr. le théâtre d'Ostie fut bâti,
non par Adrien, mais par Agrippa : Septime Sévère et Caracalla le firent 30
restaurer et firent encastrer sur la frise de marbre du théâtre une inscr.
dont 130 fragments ont été retrouvés, qq. inscr. trouvées dans le Tibre.
1^11, 30 avr. Brit. archaeol. Association. Mention d'une collection de bronzes
rom. et préhistorique acquise en Autriche. T[ Numismatic. Tétradrachmes
d'Alex, le gr. et d'Alex. Aegus achetés en Egypte. ^ Villa romiane près de 35
Brading [E. W. Brabrook]. De nouvelles chambres ont été mises au jour,
dans l'une on a trouvé des tuiles et divers débris; four, monnaies, une de
MagncMice 351-353, ce qui permet de dater l'occupation de celle villa si
curieuse. H 7 mai. G. Roacii Smith, Gollectanea antiqua. Vol. V1L[]. Cet ou-
vrage, commencé il y a 37 ans, traite des anciens restes surtout romains 40
et saxons, il contient des articles très intéressants aussi sur des cercueils
rom. en plomb, enfermés dans des sarcophages ou dans des coffres de bois
cerclés de fer. ^ Soc. of antiq. Cimetière anglo-rom. près de Berkeley,
basilique rom. près de Leadenhall Market. ^ 14 mai. Les Palaeographkal
Societi/s Fac-Similes qui vont paraître contiendront une inscr. grecque de 45
134 av. J.-C., des spécimens des mss. grecs de Dioscoride et autres mss.,
entre autres le Cod.Sangallensis des Evangiles. ^ Soc. of antiq. Collection
remarquable de restes rom. découverts près de Londres. Tj^ 28 mai. Nu-
mismatic. Tétradrachmes et drachmes de Ilélioclès, roi de la Bactriane.
ni M juin. ArisfMle Metaphysics. Traduction mal faite. ■[ Détails sur le 50
BriLish Muséum, musées et bibliothèques. If Brit. archaeol. Association.
Pénates grecs et asiatiques privés de tète. ^ Archaeol. Institut. Essaisur
les inscr. rom. découvertes en 1880 en Angleterre. Inscr. trouvée à Col-
u. DE l'uiLOL. : Octobre 1882. — Revue des lievues de 1882. VI. _ I8
274 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
cliester; camée rom. ^ A. S. Murray, A Mstory ofgreek Sculpture from
the earliest Times down to the âge of. Pheidias []. Malgré tous les soins
donnés aux planches, elles ne sont pas encore satisfaisantes; l'auleur ne
parle pas des objets découverts par Schliemann; il est au courant de la
5 science allemande et se fie peut-être trop aux écrivains de cette nation.
^[^ 25 jn. A supplément to Tischendorf's *I{eliquiae ex incendio ereptae codi-
cis celeherrimi Cottoniani' contained in his : Monumenta sacra inedita. Nova
collectio Tomus II, together with a Synopsis of the Codex []. Ce m s. de la
version des Septante de la Genèse a été endommagé par le feu, les frag-
10 ments sont peu nombreux et difficiles à lire, l'auteur les a reproduits
avec soin; il complète la collation de Tischendorf par des variantes
contenues dans des fragments qui sont à Bristol. ^ La société paléogra-
phique a fait paraître près de 200 fac-similé; les éditeurs ont le droit
d'être fiers de leur œuvre. ^Société des antiquaires. Inscription de l'au-
16 tel latin de Colchesler : villa romaine découverte dans le comté de
Dorset. ^ Société pour l'encouragement des études helléniques. Boucle
d'oreille en or, vase grec avec la représentation des 12 travaux d'Hercule.
H 2 jlt. Un ms. palimpseste en onciale des Evangiles [MahaffyJ. L'écri-
ture récente date de i43i : qq. feuillets sont importants, certains pas-
20 sages semblent dater de la fin du yiii^s. % L. Stein a découvert en Egypte
deux feuillets d'un ms. d'Euripide de 28 lignes chacun et qq. fragments
d'autres feuillets, le texte est d'Hippolyte. ^ Tours romaines au Caire
[A.J. Butler]. Elles font parliedumurquientouraitlaforteresse dite de Ba-
bylone, sont très remarquables et nulle part on ne rencontre une pareille
26 construction. ^^ 9 jlt. W. G.Rutherford, The new Vhnjnichus []. Édition
faite d'après les plus récents travaux, malgré qq. réserves, c'est un livre
qui mérite les plus grands éloges, il se lit facilement. ^ Schenkel fait la
collation des mss. d'Epictète de la 'Bodleian Library', en vue d'une édi-
tion critique. ^ Notes d'Athènes [S. P. Lambros]. Fouilles à Epidaure, le
30 théâtre, œuvre de Polyclète, monument divers. Statue d'Hygiée due à Poly-
clète. ^^ 16 jlt. Pratt et Leaf, The story of Achilles from Homer's Iliad [].
Bien compris et utile aux élèves. ^ Mayor et Rendall, Pliny's Letters.
Contient le liv. III des lettres, notes trop étendues pour une éd. de classe,
beaucoup d'érudition. ^ Tyrrell, The miles gloriosus ofPlautus. Excellent.
36 ^ Hildesheimer prépare une édition critique d'Aurelius Victor. ^ Wolt-
MANN et WoERMANN, History ofPainting [], ce livre est plus qu'une simple
traduction et il remplace avantageusement Kugler. ^ C'est Ichonuphys,
astronome Egyptien, qui le premier a eu l'idée d'un jour intercalaire à
ajouter ta l'année, il fut le maître d'Eudoxe qui réforma le calendrier grec.
40 ^^ 23 jlt. F. H. Peters, Tfœ Nicomachean Ethics of Aristotle[]. Cette tra-
duction est la meilleure qui existe en anglais. ^ Archaeol. Institute.
Objets remarquables du musée de Constantinople. Tombeau rom. avec
inscr. Bains rom. à Douvres : villa rom., fers à cheval.^ Notes d'Athènes.
[S. P. Lambros]. La statue trouvée à Epidaure est peut-être Hygiée et
45 serait de Polyclète. ^^ 30 jlt. J. Bernays, Phocion und seine neuerenBeur-
theiler []. Digne à tous égards de la haute réputation de Bernays. ^ Notes
d'Athènes. [S. P. Lambros]. Préliminaires des fouilles d'Eleusis et de Del-
phes. ^^ 6 août. A. Trollope, The Life of Cicero et G. E. Jeans, The Life
and Letttrs of Cicero, etc. []. Le premier de ces ouvrages est bien écrit et
60 intéressant, la science de l'auteur est à la hauteur de sa tâche ; le second
qui est une traduction est aussi bon, mais le choix des lettres n'est pas
toujours le même. ^ 0. Rayet et A. Thomas, Milet et le golfe Latmique, etc.
[]. Sera bien accueilli par le monde savant. ^ 13 août. B. Jowett, Thu-
ATHEN^IJM. ^75
cydides []. Cette traduction, aussi bien que les notes, et l'introduction,
est digne d'être remarquée. Ty*[ 20 août. Notes d'Athènes [S. P. Lambros].
Découvertes de Tana^^ra, terres cuites, vases dont Tun porte la signature
de Teisias, trouvé à Athènes; statue de femme et une inscr. relative aux
prytanes de la tribu. Aegeis : antiquités chrétiennes. ^1[ 27 août. Coup 5
d'oeil sur l'histoire d'York a l'époque rom. à propos de la réunion dans
cette ville des membres de la 'British association for the advancement of
science'. ^ Holden, M. T. Ciceronis ipro G. Plancio oratio. Très soigné. % J.
E. Page, Q. Horatii Flacci Carminum lib. II. Bon. •[ G. L. Bennett, Sélections
from the Aeneid of Vergil. Bon petit vol. sans prétentions. T[ Williams, V
Ovid. The Vontic Epistles. Recommandable. ^ Wells, The Euthydemus of
Plato, Peu satisfaisant. ^ Villa Rom. de Morton [J. Thorp]. Communica-
tion d'une lettre donnant des détails sur l'occupation rom. de l'île de
Wight et sur cette villa : mosaïques. ^^"3 sept. J. P. Postgate, Select Elé-
gies of Propsrtius. Eloges. %^\ il sept. F. Lenormant, La Grande-Grèce, u
Paysages et histoire. Très bel ouvrage qui comble une lacune. ^ H. Muel-
ler-Struebing, Thukydideische Forschungen. Prolixe, mais intéres. comme
recherche indépendante. ^ Mediolanum [T. Watkin]. Diverses routes
rom. conduisant à cette localité mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin :
discussion de la situation exacte de cette ville d'Angleterre. ^^ 1°^ oct. 20
Overbeck, Geschichte der Griechischen Plastik <v. R. des R. 5, 262, 49>. Ce
2*' vol. retrace l'histoire de l'art à l'époque où il se développa tout à coup :
éloges. ^ Notes d'Athènes [M. P. L.]. Fouilles de Délos. •j]^ 15 oct. La
villa rom. de Brading [Westropp]. Nouvelles fouilles : chambre, hypo-
causlc : celte villa contenait, conformément au rapport de Columelle, 25
une villa 'urbana' et une 'rustica'. ^[Tf 22 oct. J. Tyrv\^hitt, Greek and
Gothic Progress and Decay in the three Arts of Architecture, Sculpture and
Painting. L'auteur manque d'une certaine justesse dans ses jugements et
ne sait pas fondre ensemble ses matériaux. ^1[ 29 oct. Mediolanum [T. R.
Jones]. Réponse dans laquelle J. maintient ses conclusions. ^ Société so
pour l'encouragement des études helléniques. Satire byzantine. Vases
grecs dont les représentations expliquent le costume du chœur dans les
Oiseaux d'Aristoph., ils datent de 450 av. J.-C. 1[ Notes d'Athènes [S. L.].
Théâtre découvert près d'Aegion : la statue trouvée cà Miloestune œuvre
du moyen âge. ^^ 5 nov. Bibliorum Sacrorum graecus cod. Vaticaims, 85
auspice Leone XIII et Fac-similé oftheCod.Alexandrinus : Old Testament. Belles
reproductions. ^ A. W. Verrall, The Medea of Euripides. Des qualités
brillantes; mais une recherche poussée trop loin de la nouveauté. ^^
26 nov. Brit. archaeol. Association. Villa rom. découverte dans le comté
de Kent; un denier de Gallien avec le nom de Germanicus au revers. T[ 40
Notes de Naples [H. W.]. Trouvé à Reggio deux superbes mosaïques ap-
partenant à la belle époque de l'art grec. ^^ 3 déo. A. Sidgwick, Aeschijlus,
Agamemnon. Fait au point de vue conservateur. Grands éloges. H Notes
d'Athènes [S. L.]. Collection Dimitrin, une des plus riches d'Athènes;
trouvé deux blocs de marbre avec une inscr. du règne d'Honorius et 45
d'Arcadius. T]^[ 10 déc. Le mot p.wps (Matt. 5, 22) [A. Neubauer]. Ne signifie
pas rebelle, comme on l'a voulu, mais fou. ^[^ 17 déc. Trouvé à Augs-
bourg une statuette en bronze de Mercure. ^1 Le gouvernement de Malte
vient de publier un mémoire sur les découv. de Notabile parmi lesquelles
il y a 3 statues de marbre, des inscr. et des monnaies. ^^24 déc. Numis- 50
matic ussoc. Le monnayage en Béolie au VF s. av. J.-G. et jusqu'à la con-
quête rom. ^ 31 déc. Archéol. classique en Amérique : Expédition à
Assos enTroade, déc; projet d'une école américaine à Athènes. A. K.
276- 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
Hermathena. N° VII. Vindictae lalinae. [R. Yelverlon Tyrrell]. Correc-
tions ou explications proposées de divers passages de Térence, Plante,
Cicéron, Tacite. ^ Horae Taciteae. [W. Jackson Brodribb et A.-J. Cliurch].
Réponse à l'article de Nesbitt, portant le même titre, dans le précédent
5 n» du Recueil. Les auteurs de l'article, traducteurs de Tacite, discutent
plusieurs passages de leur traduction, contre les critiques de Nesbitt.
^ Note sur la Politique d'Aristote, viii (v.) 7. [R. Yelverton Tyrrell].
L'auteur propose, assez timidement, de lire : oôctpovTai èç tcù;.... vdacu;,
ttôctpc'jtjî Te xà; TT., au lieu de ©ôîîpovTs; Toï; (ou Toù;)... vou.oiç (oU vcp-ou;) cpôcîpouTi
lo-xà? TToXiTEiaç. ^ Properliana : Baehrens et le Codex Neapolitanus. [A. Palmer].
L'auteur qui, dans son édition de Properce, a pris pour point de départ
le ms. de Naples, reconnaît que les mss. sur lesquels s'appuie celle
de Baehrens ont une grande valeur, mais il reproche à Baehrens d'aller
trop loin, et de déprécier celui de Naples. Palmer examine, à ce point de
i&vue, un grand nombre de passages de son auteur. ^ Notes explicatives
sur divers passages d'Euripide, de Platon, d'Hérodote, de Thucydide, et
sur le 7pacpYî r.apavop.«v. [J.-P. Mahaffy]. L'auteur ne peut admettre que Solon
soit l'auteur de cette institution, ni même qu'elle remonte à Périclès.
Son importance ne date que de l'époque oii l'ostracisme tomba en désué-
20 tude, 417 av. J.-C, et elle fut probablement destiné» à le remplacer.
1[ L'inscription d'Eleusis de 446 av. J.-C. [J.-B. Bury]. Celte inscription
nous montre le sens propre de jceXeûw, qui est celui de 'presser, engager
fortement'; elle nous fait penser que les «np&t, dont le nom est étranger, et
probablement thrace, furent toutefois introduits en Grèce de bonne heure
25 pour des usages religieux; enfin que les KwXaxpsTai reçurent de Périclès
une nouvelle importance dans leurs fonctions. — L'auteur ajoute quelques
notes sur Hérodote et Euripide. ^ Un fragment d'Euripide. [R. Yelverton
Tyrrell]. L'auteur conteste Tauthenticité de ce fragment, récemment
découvert sur un papyrus égyptien du ii° siècle av. J.-C, et il transcrit,
30 à la fin, un autre fragment de la Mélanippe d'Euripide, qu'il reconnaît
comme authentique. ^ Notes étymologiques sur le 'Lexicon' de Liddell
et Scott [J.-K. Ingram]. Réfutation d'une centaine d'étymologies incon-
testablement fausses, suivant l'auteur de l'article, qu'il a relevées dans
ce dictionnaire grec, le meilleur d'ailleurs qui, dit-il, existe en langue
35 anglaise. ^ Pindare, traduit par Myers [T. Maguire]. Quelques imper-
fections relevées çà et là dans cette traduction d'ailleurs excellente.—
A la fin, notes sur trois passages de Théocrite. ^ Corrections proposées
pour divers passages de Plante, Catulle et Horace. [A. Palmer]. ^ Cor-
rections et conjectures inédites de Markland sur Catulle, Tibulle et
40 Lucrèce. [Communiqué à A. Palmer, par A. Stachelscheid]. T[ La Géo-
métrie grecque, de Thaïes à Euclide, 2° partie. [G.-J. Allman].
Malvoisin.
Journal (The) of hellenic studies (organe de « The Society for the
promotion of hell. stud. » à Londres.) Vol. i, fasc. 1 et 2, avr. et oct. 1880,
45 avec album. Délos [R. C. Jebb]. La topographie de l'ancienne Délos n'a
pas été exposée dans tous les détails par les auteurs de Tanliquité. Au
xv" siècle Cyriaque d'Ancône recueillit qqs. inscr. dans cette île. Bondel-
monte (1414-1422) y mentionne u un temple dans la plaine. » Après la
prise de Constantinople, en 1453, beaucoup de ses antiquités furent dé-
50 truites ou enlevées. La guerre de 1820 causa de nouvelles ruines. La
première carte de Délos a été publiée par Tournefort (Voyage du levant
. 1727). Stuart et Revett ont (1810) donné quelques nouveaux détails
archéologiques. Leake en 1806 ne prit, en y passant, que le temps d'y
JOURNAL OF HELLENIO STUDIES. 277
vérifier les observations de ses devanciers. La commission scientifique
de Morée (1829) inaugura une sérieuse exploration de Tile sacrée, par les
soins d'un de ses membres, Blouet. Mention des travaux et des fouilles
entreprises par les membres de l'Ecole française, A. Lebègue, puis Th.
HomoUc ; bibliographie de la question de 1838 à 1880. Anciens documents^ s
concernant l'histoire de Délos. En 376 les Scythes et les Goths ravagent
les Cyclades. Les Sarrasins continuèrent leur œuvre de destruction, puis
les Slaves au 8° siècle et les pirates Agaréniens au 9°. Après cet aperçu
historique l'auteur aborde l'exposé des découvertes accomplies par
Lebègue et Homolle (1 carte et grav.) et en fait ressortir les principaux lo
résultats. 1| Emplacements nouvellement explorés àSmyrnc [W. M. Ram-
say]. Relation d'une excursion faite en compagnie de Dennis et de
Weber, archéologues de Smyrne. Distinction hypothétique d'une vieille
Smyrne, ville lydienne, et d'une Smyrne grecque peuplée par des immi-
grants. Nécessité de nouvelles explorations. ^ Notes de voyages dans la is
Troade et en Lydie [A. H. Sayce]. Il faut admettre Tidentitication de
l'ilion d'Homère avec Hissarlik. « Si Troie a existé, ce ne peut être que
sur l'emplacement de cette localité. » A Hissarlik, la cité en'partie détruite
par le feu dans laquelle Schliemann a trouvé les trésors, a dû être pré-
cédée non par une ville unique comme on l'a cru jusqu'ici, mais par 20
deux, d'autant plus queSchl. a rencontré dans deux couches superposées
de cet emplacement, des objets d'un caractère absolument distinct. Au
village de Iki-Stamboul, l'auteur a relevé une inscr. latine qu'il rap-
porte, la croyant inédite (Trajani Partiiici Nepoti Aelio Hadriano etc.)
— Autre inscr. lat. trouvée en sa présence :
VSTO
TIMPXIin
En Lydie, une des deux figures d'hommes gravées sur un bloc de ro-
cher en lonie par le Sésostris d'Hérodote (H, 106) a été examinée de nou-
veau. Ce bloc fut découvert en 1839. L'auteur, qui ne connaissait la'3o
hgure que par le dessin de Texier, l'a vue sur place (passe de Karabel à
3 milles de Nimphi, à 20 milles de Smyrne). C'est un produit de l'art
« Hittite » dont plusieurs spécimens ont été rapportés en Angleterre de la
capitale Hittite de Carchemite (Ferabis) sur l'Euphrate, et une preuve que
l'Asie mineure a été sous la domination Hittite dans les ûges préhisto- 35
riques. (Gp. Academy 16 août et 1 nov. 1879.) Fait important pour
l'histoire de l'art en Grèce. Sur le côté droit de la figure se lisent des
.caractères non déchiffrés jusqu'ici. L'estampage et la copie de ces carac-
tères, rapportés par l'auteur et comparés avec ceux de Garchamish lui
permettent d'affirmer qu'il y a identité. La 2^ figure dont parle Hérodote 40
est tracée sur un monolithe découvert en 1856, à 10 minutes sur la
gauche de la P^ Nouvel examen du monument, du site et de la voie
antique sur laquelle il s'élève. — Poslscriptum contenant 3 inscriptions
gr. ^1 Stephaî^i, Sur les tombeaux de Mycènes [Percy Gardner]. Discus-
sion du méni. de St. publié dans le G. rendu de la comm. arch. russe 45
pour 1877, et concluant à la non-antiquité des tombeaux découverts par
H. Schliemann à Mycènes. Steph. veut établir que les trésors de Mycènes
ont été réunis et enfouis par les Hérules vers 267 ap. J.-G. et qu'ils se
composent partie des dépouilles de la Grèce, partie d'oeuvres exécutées par
les Goths. Réfutation de cette thèse, ^f Des représentations de centaures 50
sur les vases peints de la Grèce [Sidney Golvin]. (Planches.) Etude sur les
centaures, puis sur trois vases peints inédits. Bibliographie de la ques-
tion. Les épisodes du mythe des centaures mis en œuvre par fart antique
278 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
sont au nombre de 5 : 1° Combat des cent, et des Lapithes aux noces de
Pirithoûs et d'Hippodamie, ou Déidamie, sur le Pélion. 2'' Rencontre
d'Héraclès et des cent, sur le mont de Pholoé en Arcadie. 3° L'outrage
fait par Nessus à Déjanire. 4° L'enlèvement de Thétis par Pelée, et leur ma-
5 riage chez le cent. Chiron. 5° L'éducation d'Achille dans l'antre de Chiron.
6° Les centaures dans le rôle de chasseurs. 7" Les cent, en compagnie de
Bacchus. Description des sujets figurés sur les planches. La l'^ pi.
(7° siècle av. J.-G.) se rattache à la 2« classe, la pi. 2 (5« s.) cà la 5*^ cl. ; la
pi. 3 {4° s.) a pour sujet Iris entourée et assaillie par des cent. Etude éty-
10 mologique du mot KsvTaupo;. Nomenclature détaillée des centaures men-
tionnés dans la littérature gr. ou iat. et sur les monuments céramogra-
phiques. Groupement de ces personnages d'après le sens de leurs noms,
qui rappellent tour à tour les idées matérielles d'inondation, de chasse,
de feu, de montagne, les idées morales de science et de persuasion,
15 celles du bruit des torrents, de la couleur des chevaux. ^ Pythagore de
Rhegium et les statues d'athlètes primitives [Ch. Waldstein]. (PI. 4, 5 et 6)
Les documents littéraires s'accordent avec les monuments figurés pour
ne pas faire remonter les représentations d'athlètes plus haut que le
discobole de Myron, et les œuvres analogues de son vainqueur Pytha-
20 gore de Rhegium. L'Apollon dit de Choiseul-Gouffier, au Brit. Mus., une
des plus belles statues grecques de ce musée, accuse dans son exécution
technique un style postérieur aux œuvres de Canachos. L'opinion que
cette statue est un Apollon a été suggérée par sa connexité avec la statue
identique du musée de Patissia près d'Athènes. Représentation d'un éphé-
25 dros (pi.) Est-ce un lutteur de pancrace ou de pugilat? Le style n'en est
pas purement attique; il s'y mêle quelque peu de la gravité propre à l'art
du Péloponnèse. Grâce à cette méthode d'élimination, il ne reste plus
pour cette époque, que Pythagore de Rhegium, célèbre auteur de statues
d'athlètes, qui florissait entre les ol. 77 et 80. Cet artiste excellait à
30 rendre le nu de l'homme, avec les muscles et les veines (Pline, 34, 59),
et paraît avoir été le 1" qui ait donné à la statuaire ce que les Grecs
appellent puead; et ou^ilix^It. (Diog. L. 8, 46). ^ Vase peint archaïque avec
représentation d'une procession nuptiale [Cecil Smith.] (PI. 7). Détails pré-
liminaires sur les cérémonies qui accompagnaient les mariages en Grèce,
35 imitation de la fête des Camélia destinée à célébrer l'union de Zeus et de
Héra. Description du vase. % Le Pentathlon des Grecs [Percy Gardner].
(PI. 8). Cet exercice était en grande faveur chez les Grecs. Il compre-
nait les cinq espèces de luttes que mentionne ce vers de Simonide ;
àxaa, iro^w)tsiYiv, ^i<Txov, àjcovta, 7râxy)v, le saut, le disquc, la laucc, la course,
-io la lutte. Les lutteurs du pentathle avaient auprès d'eux un éphédros
(assistant ou adversaire), terme que les savants allemands ont très mal
compris. L'explication la plus naturelle, c'est que le rôle de l'éphédros
consistait à engager la lutte entre chaque couple d'athlètes. Discussion
d'un passage de Pindare (7° ném.) ^ L'Erechtheum ['A. S. Murray].
45 (1 vign.) Réfutation de l'opinion de Michaëlis décrivant le porche des Ca-
ryatides à l'angle S. 0. de l'Erechtheum, et le considérant comme destiné
seulement à couvrir l'escalier qui conduisait à la partie 0. du temple. ^
Les inscriptions d'oracles découvertes à Dodone [E. S. Roberts]. Examen
des inscr. reproduites par Karapanos. Relevé des formules d'invocation
50 et d'interrogation. On rencontre dans ces inscr. des mots appartenant
aux dialectes attique et ionien. Les textes qu'on a pu lire établissent que
l'oracle a été consulté par des Ambraciotes, des Corcyréens, des Tarentins,
des Ioniens et des Athéniens. Le résultat obtenu par l'examen de ces
^
JOURNAL OF HELLENIG STUDIES. 279
inscr. au point de vue de la dialectologie n'est pas aussi considérable
qu'on devait s'y attendre. On peut en dire autant en ce qui concerne
l'alphabet grec. ^ Sur qqs. inscr. de Pamphylie [W. M. Ramsay] avec
note de A. H. Sayce. Le D"^ Friedla3nder a rapporté qqs. inscr. recueillies
sur des médailles de plusieurs cités de Pamphylie ; mais il n'a guère 5
ajouté aux éclaircissements fournis par J. Siegismund dans les Studien
de Curtius. Discussion sur l'inscr. lue ^iaaïeon, nom qui correspond à
la localité appelée auj. Assarkeni; sur diverses médailles de Perga; sur une
longue inscr. do Sillyon. Observations sur l'alphabet employé dans cette
inscr. oi^i une forme particulière est affectée aux lettres B, r, e, h. Sayce, lo
dans sa note, analyse les conclusions de Bezzenberger sur un caractère
inconnu de la médaille de Sillyon. Relevé des passages d'Hesychius d'Eus-
tathe et du grand Etymologique relatifs au vocabulaire de la Pamphylie,
notamment au remplacement du 2 par le signe de l'aspiration, ex. u-cucT-aâ,
u.(ù\yA. ^ Sur qq. éléments ioniens dans la tragédie attiquo [A. W. Verrait]. i6
(A suivre.) Parmi les circonstances qui ont favorisé au a° siècle av. J.-G.
le développement de l'art hellénique, il faut considérer comme un élément
important les distinctions et les rapports caractéristiques des dialectes
grecs. Les tragiques, à commencer par Eschyle, ont emprunté aux prosa-
teurs ioniens, tels que Hérodote, et au langage vulgaire les formes en so
CTuv/). Il en est de même de la forme àûxauv et oùpavîviv dans Euripide. T[ Ber-
NAYS, Lucian und die Kijniker. [L Bywater.] Bernays traite de l'existence d'un
mouvement populaire religieux distinct du paganisme officiel et des phi-
losophies des écoles. Il considère le cynique du 1" et du 2° siècle
comme un réformateur religieux au moment où le monde grec semblait 25
avoir perdu la vertu d'initiative religieuse, et comme le porte-parole d'une
sorte d'opposition populaire.
tT[ Vol. 2, nM, avril. Statuette d'AthénéParthénos [G. T. Newton]. (1 pi.)
L'œuvre doit dater du temps des Antonins et être sortie des mains d'un
artiste romain. Cette découverte permet de restituer en partie l'œuvre de so
Phidias. Le rapport entre la hauteur de celte statuette, sa base comprise
(39 pouces — 1™, 05''), et celle de l'original (39 pieds = 12 °^.), calculée
par Michaëlis (Parthénon, p. 272), donne lieu de croire que la réduction
était du pied au pouce. Mention d'une autre statuette analogue, haute
de 2 pieds, conservée au musée de Turin. If L'Ilium homérique et 35
l'Ilium hellénique [R. G. Jebb]. Gonclusions : 1<» L'opinion que la
Troie d'Homère a été détruite et que son emplacement est resté
désolé a formé une partie essentielle de la légende troyenne. 2° La pré-
tention élevée par l'ilium éolien d'occuper le site de la Troie homérique
ne paraît avoir été soutenue par aucun écrivain, excepté Hellanicus, dont <o
l'opinion à cet égard- ne fait pas autorité. S^-i" Les habitants d'Uium qui
émirent cette prétention, gagnèrent à leur opinion Alexandre le Grand et
les Romains. 5° Les historiens compétents de l'antiquité ne l'ont pas
admise. La discussion ouverte par les anciens Grecs présuppose une
étude minutieuse du texte de l'Iliade. 6" Si les arguments tirés de l'Iliade «
contre l'attribution à Hissarhk étaient concluants, ce qui n'est pas le cas,
ils ne prouveraient rien encore, à moins que l'on n'adopte la théorie do
l'Iliade, sur laquelle ils reposent. 7° L'ancienne croyance est nettement
contraire à Hissarlik, mais elle n'ôte rien k la force des raisons avancées
par Schliemann en laveur de cette attribution. S» Une reconnaissance 30
aussi lointaine du prototype historique de la Troie d'Homère perd beau-
coup de sa probabilité intrinsèque, si elle nous interdit de supposer que
la catastrophe a été complète et qu'elle a eu pour conséquence, au moins
280 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
pour un temps, l'abandon complet de'l'emplacement. f Contributions à
l'histoire de l'Eolide méridionale [W. M. Ramsay]. (A suivre.) I. Sur le
parcours de qq. voies dans la province d'Asie. Voie rom. de Smyrne à
Pergame construite par M. Aquillius Glabrio. Inscriplion, partie latine,
5 partie grecque, tracée vers 129 av. J.-C. (pierre milliaire). Discussion de
divers fragments de la table de Peutinger, rectifiés par des inscriptions
milliaires. 1 Buste de Persée [A. S. Murray]. (PI. 9). Buste acquis par le
Brit. Mus. Œuvre gréco-romaine. Ce peut être la tète d'Hermès ; toutefois
plusieurs raisons militent en faveur de Persée. Hauteur 1 pied 3 pouces.
10 ^ Kylix avec représentation des exploits de Thésée [Cecil Smith]. (PI. 10).
Acquis par le Br. Mus. en 1850. Déjà décrit plusieurs fois. Date probable-
ment de la période comprise entre 400 et 330 av. J.-C. Description du
sujet. Lutte de Thésée et du minotaure. Châtiment de Sinis. Lutte de Th.
contrôla truie de Krommyon ; — contre l'athlète Kerkyon. Lance et
15 massue, semblant figurer le combat de Th. contre Korynètès. Défaite du
brigand Polypémon ou Damastès, surnommé Prokrustès. Mort de Skiron.
Capture du taureau de Marathon. Œuvre digne de la belle époque à la-
quelle elle est attribuée. ^Armure et armes votives [W. Greenwell], avec
note signée P. G. (Dessins dans le texte.). Descr. d'une pointe de lance,
20 et, à ce propos, relevé de plusieurs exemples d'inscriptions votives en
l'honneur de Jupiter-Roi et autres. Rapprochement, dans la note, d'un
vase de Cos décrit par Léon Heuzey (Gaz. arch. 1880). ^ Sur les degrés
conduisant au Pandroséum, à Athènes [J. Ferguson]. Discussion de l'o-
pinion, émise par Murray, qu'une longue suite de marches conduisaient
25 de la plate-forme supérieure du terrain compris entre le Parthénon et
l'Ereclithéum, à la cour du Pandroséum. Trois objections principales. Il
faut attendre de nouvelles explorations. ^ Les courses de navires chez
les Grecs [P. Gardner]. Sur les médailles de Corcyre on voit souvent des
représentations qui paraissent rappeler des courses de galères. L'archéo-
30 logie navale n'a pas encore proposé cette interprétation. Trace de ces
jeux dans Homère (Odyssée, 8), Dion Chrysostomc (orat. 37), Hérodote
(6,44), etc. C'est de Grèce que les Romains durent recevoir leurs nauma-
chies. Nomenclature de médailles corcyréennes portant un navire, la
légende nika et le nom du navire vainqueur. On connaît les pièces impé-
^•yriales de Nicopolis où ligure la fête maritime d'Actium, souvenir pro-
bable d'une course navale. ^ Sur l'inscr. (grecque) de Cambridge C. I. G.
106 [E. L. Hicks]. On essaie de démontrer que le décret provient d'Hali-
carnasse, colonie trézénienne, et de l'identifier avec la révolution de Tré-
zène, à laquelle il fait allusion. La forme Tpo^rivioi n'a pas moins d'autorité
40 que le fameux support de trépied de Delphes sur lequel nous lisons :
T?&^âvtot. ^ Inscriptions de Dodone [E. S. Roberts]. 11. Examen des prin-
cipales inscr. rapportées par Karapanos ; on remarque les ex-voto en
bronze, les décrets octroyant des droits civiques, les actes d'affranchis-
sement et de proxénie, un acte concernant le mariage, une donation
45 foncière, une poursuite d'esclave, une inscr. tracée sur un objet en fer,
deux ou trois inscr. sur terre cuite, enfin un décret de proxénie, le plus
complet de celte collection, inscrit sur une tablette de pierre calcaire. %
Exploration d'Orchomène en Béotie [H. SchliemannJ. Exploration d'Orcho-
mène par Elgin, au commencement de ce siècle ; par Gadakès, en 1862,
50 enfin par Schliemann en 1880. Bloc de marbre avec inscr., poteries pré-
historiques, et rom. Preuve que, à une époque reculée, des plaques de
mêlai poli étaient employées à rehausser la beauté des habitations riches.
Visite du Ihalamos, Pausanias à la main. Inscr. datant de dOOO ans et
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES.
281
portant de nombreux indices de la prononciation et de la grammaire
de cette époque : ai rendu par £, t par n, &i par u, o par w et co par o, u-.
par l'j, £'. par -/i et par i; êor.ôt (pour C&r.ôs-.) toù ao-j ^c6).cu (pour tw ow ^cûXo))
comme dans la langue moderne. Nombreuses inscr. antiques presque
toutes en dialecte béoto-éolien. ^\ Sur l'aulhenlicité du canon olympique 5
[J. P. Mahaffyj. L'opinion commune place la 1"^° ol. en 770 av. J.-C.
(ieorge Cox qui rejette le canon olympique n'admet pas de date précise
plus reculée que l'an 670. INi Grote, ni E. Gurtius, ni G. Cox n'ont
établi l'authenticité de la partie antérieure du canon. Mure (Litt.
gr. 4, 77-90), fournit une bonne démonstration de la vérité. La lo
liste des vainqueurs olympiques donnée par Eusèbe, pour les 50 pre-
mières olympiades, ne doit pas être acceptée comme authentique si elle
n'est pas corroborée par d'autres témoignages plus positifs. ^ Sur qq.
éléments ioniens, dans la tragédie attique [A. W. Verrall]. (Suite.) Imita-
lion dans Euripide de la poésie hexamétrique et élégiaque. Réminis- i5
cences empruntées par Euripide à la poésie gnomique et à la poésie
rhapsodique. Formules d'invocation tirées des hymnes et plus générale-
ment de la poésie religieuse ; expressions épiques, employées par Euripide
dans les récits d'origine épique. Termes de la langue des physiciens mis
en rapport avec les écoles ioniennes. Passages où le personnage est un 20
asiatique et parle un langage adapté à son origine. Passages présumés
suspects comme^ ne rentrant pas dans les règles posées plus haut. —
Réponse à D. B. Munro, relativement à la provenance ionienne des mots
en (j'j-m employés par les tragiques. Tf Le Pentathlon [E. Myers]. Les
observations de Gardner sur l'art, du vol. I relatif au pentathle sont 25
plutôt complémentaires que critiques. Sa solution sur la succession des
exercices paraît être la meilleure que l'on puisse proposer. ^ Inscriptions
de Pamphylie. Notes et rectifications [W. M. Ramsay]. (Voir t. 1). Correc-
tion et déchiffrement complémentaire de plusieurs mots compris dans
l'inscr. de Sillyon. ^ Corrigenda. Inscriptions tracées sur deux vases 30
[Cecil Smith]. Kylix portant un dessin qui représente un banquet des
dieux pour le mariage de Pelée et deThétis. Stamnos (cruche) de Chiusi ;
représentant Silène prisonnier dans un bosquet de roses. % Le bélier
dans la sculpture d'Egine. [A. S. Murray]. Rectification de Topinion émise
précédemment par l'auteur (Greek sculpture, p. d87). Le passage de Pau- 35
sanias (10,17,0) ne vise pas la caractéristique générale de la sculpture
d'Egine, mais plutôt l'œuvre d'Onatas et la statue de Hermès Criophore.
^[ Où était située Dodone?[C. Lincoln]. L'emplacement de Dodone est
fixé à 8 milles de Jannina, du côté du lac de Dodone. Ses sources phos-
phoriques doivent se retrouver près des mines de soufre exploitées par 40
Ali-Pacha, près de Djerovini. La montagne du ïomarus sera identifiée
avec Olitzka. Une trace de l'oracle dodonien se rencontre dans un texte
d'un évoque de Dodone vivant au 5« siècle et le nom que porte la cité à
celle époque est Bonditra.
Tlll Vol. Il, n« 2. Oct. Contribution à l'histoire de l'Eolide méridionale \h
[W. M. Ramsay]. (Suite). 11, Myrina, Larissa, Neonleichos, Temnos et /Egic.
L'Asie mineure, grâce à sa situation, a toujours été un champ de bataille
entre les races de l'orient et celle de l'occident. Etat de nos connais-
sances concernant les localités désignées. L'auteur espère y ajouter qq.
peu. Dans la carte de Kiepert, les attributions d'emplacement sont con- 50
jecturales pour un grand nombre de villes ; d'autres sont erronées ; des
rivières sont omises. Quant aux ouvrages de Forbiger, Smith (Dictionary
of ancient geography, etc.), ils fourmillent d'inexactitudes en ce qui
282 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
touche l'Eolide et Phocée. Emplacements critiques visités par Tautcur,
mention des ruines déjà constatées, mais non encore décrites. Inscr.
tracées sur des rocliers près de Temnos. Discussion sur la date de la
fondation de Smyrne, Neonteichos, Cyme, etc. Dessin et descr. d'un vase
5 de Phocée. ^ Acteurs avec marques à figure d'oiseau [Gecil Smith].
(PI. 14.) Rapprochement d'un vase inédit du Brit. Mus. et d'une amphore
publiée par Gerhard (Trinkschalen, pi. 30, fig. 1-3) ; réfutation de son
interprétation. Il s'agit d'un aulète jouant de la double flûte en présence
de 2 grotesques à figure d'oiseau. ^ Courses de navires à Athènes
10 [P. Gardner]. Nouveaux témoignages signalés par l'auteur d'après Pausa-
nias (2, 35), et les inscr. éphébiques, lesquelles prouvent que les joules
nautiques faisaient partie de l'éducation de la jeunesse athénienne. ^ La
perspective appliquée à l'art grec primitif [A. S. Murray]. (PI. 15). On
rencontre souvent dans la décoration archaïque des vases grecs un
1-6. groupe formé par deux animaux dont l'attitude présente une certaine
eorrélation. L'auteur prétend tirer de ce dualisme un argument en faveur
do l'emploi de la perspective dans l'art de cette époque reculée. L'inten-
tion évidente de l'artiste était de faire voir les deux côtés de l'animal
sous un aspect unique. ^ Boucle d'oreille archaïque [Amelia B. Ed-
20 wards]. (Dessin). Objet trouvé à Athènes en 1874 dans les fouilles du
Parthénon. Il est unique dans son genre, d'or pur, riche de couleur, long
de 2 pouces h etc. Il pouvait provenir du trésor de l'Hécatompédon pillé
par les Perses lors de la prise d'Athènes par Xerxès en 480. C'est peut-
être une personnihcalion des heures ou saisons attiques Thallo et Carpo,
26 le printemps et l'automne. Ce dut être non pas un ex-voto, mais un bijou
porté. ^Statuette de Pallas provenant de Chypre [P. Gardner]. (PI. IG.)
Belle terre cuite trouvée à Salamine de Chypre. Digression sur cette classe
de figures bien connues des amateurs de l'art depuis les trouvailles faites
à Tanagre, mais encore trop peu étudiées au point de vue archéologique.
30 Léon Heuzey veut y voir des objets religieux, Rayet des ustensiles appar-
tenant à la vie quotidienne. L'auteur ne se prononce pas. La statuette en
question est d'origine évidemment grecque; elle doit dater du 4° siècle.
^ Pylhagore de Rhégium et les statues primitives d'athlètes [Gh. Wald-
stein]. (Dessin). Nouvelles preuves à l'appui de la thèse soutenue dans
35 l'art, précédent. Discussion de l'appréciation de cette thèse par G. T.
Newton, qui admet que la statue étudiée est bien celle d'un athlète et
l'œuvre de Pythagore, mais ne reconnaît pas un caractère décisif a l'ar-
gumentation d'après laquelle ce ne peut être Apollon. L'attribution do
l'œuvre à Pythagore présentée d'abord comme hypothétique a trouvé,
40 depuis, sa confirmation. ^ Une nouvelle pierre gravée du Diadoumenos
[Sidney Golvin]. (Dessin), l"^*^ représentation, sauf erreur, de ce sujet dont
la gravure ait été publiée. Une autre seulement est connue. (Collection
Currie). L'athlète est reconnaissable, sur ces deux pierres, à la branche de
palmier et au vase qui la supporte. Si l'on considère la corrélation sou-
45 vent constatée entre les sujets de pierres gravées et les plus célèbres
statues de l'antiquité, cette gemme doit être une copie du Diadoumenos
de Polyclète qui paraît être l'original de la statue trouvée à Vaison (Vau-
cluse) et acquise par le Brit. Mus. et de la statuette de bronze de la
bibliothèque nationale publiée par Fr. Lenormant en 1877. Rapprochc-
50 ment avec la statue Farnèse. ^ Une inscr. l'hodienne inédite [G. T.
Newton]. Texte d'une inscr. de 37 lignes (dont les 12 premières presque
entièrement perdues) trouvée par l'auteur dans les ruines d'une église
dite Agia Irénée, près du village d'Apolakkia. Double décret. Dans le
JOURNAL OF PHILOLOGY 283
1" il est décerné une couronne à Sosicrate fils de Kleonymos, par le
xoivo'v des Eutbalidai (supposés les membres de qq. association religieuse).
Le second, rendu par la Boulé et le Démos, ratifie le premier, sous la
date du mois de Karneios. Nomenclature de 27 associations religieuses
instituées à Rhodes. ^ Inscr. de Kalymnos [G. T. Newton]. Emprunt »
anticipé à la partie II de 'Greek inscriptions in llie Bristisli Muséum'. Texte
de l'inscr. en 17 lignes, trouvée dans les ruines du temple d'Apollon
élevé dans cette île (l'ancienne Kalymna). C'est un aclo d'affranchisse-
ment sans formalités religieuses. 1"^° mention iconnue du mois Theudai-
sios dans le calendrier de l'île, lequel est maintenant restitué par l'au- lo
teur. ^ Sur deux inscr. d'Olympie [D. Gomparetti]. n°« 382 et 383 des
inscr. publiées dans Arch. Zeitung, 1881. Critique verbale. Ces inscr.
remontent à l'époque reculée où le rholacisme était représenté dans
l'écriture et où le C (IC) était mis à la place de A. C'est probablement la
copie d'un texte plus ancien écrit êouuTpccp-fl^ov. La reconstruction du sens is
de la 1^" inscr. est impossible jusqu'à ce que d'autres inscr. d'Olympie
puissent en être rapprochées. La 2« ins;r. a trait à diverses obser-
vances religieuses, mention d'un mois appelé afaaneys. ^f La bataille
de Marathon (490). [W. Watkiss Lloyd]. Analyse du récit d'Hérodote, qui
doit être inexact et incomplet. Discussion sur Tintervention légendaire 20
du dieu Pan en faveur des Athéniens. Rapprochement avec la bataille de
Waterloo et avec la bataille d'Arbelles. ^ Compte rendu des séances :
Geldart lit une note sur l'étymologie des mots ^r.po;, ^avôo;, etc., savoir:
è>4?£éi, £^sf[p]£U7£ commc venant de ^eaeuw = ^spo; etp.t. — 'EpjHi (forme conjec-
turale), èv£p[p]cua£ (id.), vEp£Ûfo = v£po; £Î(i.i. — 'E^avôjï, fc^âvÔr,as, ^avflw = C*v6oç 25
liuA. 'E/.VcW, — v£uw, È^EV£'jtJ£, ^«vEUW = ^svoç (sîc) £tjJ.t. RUELLE.
Journal of Philology (The). Vol. 10. N" 19. Interprétations archéo-
logiques [R. Burn].7 p. de notes critiques sur deux passages de Properce
et sur deux passages de Martial. If Sur certaines difficultés que présente,
au point de vue du génie civil ou militaire^ ce que raconte Thucydide 30
(livre III, ch. 20-24) des murs de circonvallation des Péloponnésiens et
de la sortie opérée par les Platéeus [F. -A. Paley]. Tf Observations cri-
tiques sur les sept premiers vers d'Antigone [F.-A. Paley]. ^ Notes sur
quelques fragments de la Nouvelle Comédie, qui peuvent servir à expli-
quer Catulle, et sur quelques passages d'Eschyle, Théognis, Alcéo et 85
Ibycus [R. Ellis]. T" Eclaircissement sur le procès représenté sur le bou-
clier d'Achille, II. 2, 507, 508. [W. Ridgeway]. La somme en question est
la récompense qui doit être donnée à celui qui auraî,le mieux jugé, et non
pas la compensation pour le meurtre; le talent d'or dont il s'agit est un
poids, non une monnaie, et sa valeur est probablement celle du petit 40
talent sicilien égal à six drachmes attiques. % Explication d'un passage
de Xénophon (De Vect. iv, 14) et d'un passage de Platon, Apol. Socr.
p. 26, D, E. [H. Hager]. ^ Notes sur le genre, spécialement dans les
langues indo-européennes. [J. Gow]. Renseignements utiles sur les diffé-
rentes manières dont ce point a été envisagé dans les diverses langues. 45
Difficulté d'établir à ce sujet une théorie historique certaine, les documents
n'étant pas ordinairement assez anciens, et ne s'appliquant qu'à des
dialectes trop peu nombreux. ^ Atakta [J. Bywater]. Notes explicatives de
divers passages d'Aristote, Callimaque, Clément d'Alexandrie, (ialien,
Hippocrate, Ménandrc, Platon, Porphyre, Strabon, Timon le Sillographe. so
1 Notes sur divers passages de la politique d'Aristote [J. Cook Wilson].
t Observations sur l'CUdipe à Colone [J. P. Postgate]. 1 Vieilles gloses
teuloniques sur Virgile, tirées d'un ms. bodléien. [F. Madan]. 1 Traces
284 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
de dialectes divers dans la langue d'Homère [A. -H. Sayce]. Une étude
à ce sujet conduit à regarder la langue d'Homère, non comme une forme
de Tancien ionien, mais (sous sa forme actuelle) comme la dernière
manifestation d'un dialecte artificiel dont les éléments remontent aux
5 poëmes perdus de l'antique Eolide, etqui fut successivement modifié
par de nombreuses générations de poètes ioniens. ^ De quelques diffi-
cultés de la psychologie de Platon [R. D. Archer-Hind]. ^ Eclaircisse-
ments sur divers points de la République de Platon, VI, 509 d sqq. : la
ligne, la caverne, les deux méthodes [H. Jackson]. ^ Essai d'interpréta-
io lion des v. d 15-120 de l'Agamemnon d'Eschyle [A.-W. Yerrall].
Malvoisin.
Numismatic (tbe) Chronicle, 3'' série, t. 1, 1881, No \. Types lloraux
sur les monnaies grecques archaïques (pi. i) [Percy Gardner], Ces fleurs
ne représentent pas, comme on l'a cru, les jardins d'Alcinoûs, ni l'étoile
15 des Dioscures. Elles constituent des types religieux se rapportant au
culte d'une divinité honorée dans la ville qui avait émis la monnaie.?.
G. cite un certain nombre d'exemples. ^ Monnaies de l'Asie centrale (pi.
2) [Percy Gardner]. P. G. a déjà publié <R. des R., t. 4, 258, 20> une re-
marquable monnaie d'or portant le nom d'Andragoras. Le British Muséum
20 possède une monnaie d'argent du même prince, offrant des particularités
intéressantes. Justin cite bien deux souverains des Parthesdu nom d'An-
dragoras, mais on ne peut se fier à cet historien. Le droit de la monnaie
représente une tète de ville tourelée et un monogramme inexpliqué, le re-
vers une Pallas dont le style est une nouvelle preuve de la rapide extension
25 de l'influence grecque et surtout athénienne dans les contrées de l'Asie
centrale, à l'époque qui suivit immédiatement Alexandre le Gr. — Mon-
naies séleucides de la collection de M.Grant : 6 statèresd'or des premiers
Antiochus, intéressants pour l'étude iconographique des Antiochus I, II et
III dans la série des rois Syriens; un tétradrachme de Séleucus I, statè-
so res d'or et tétradrachmes des Antiochus I, II et III. Grant croit que ces
monnaies proviennent de la trouvaille faite non loin del'Oxus <R. dosB.,
t. 4, 258, 16). ^Monnayage d'Éphèse [Barclay V. Head]. Addenda et cor-
rigenda au mémoire de B. V. H. sur les monnaies d'Ephèse <R. des R.,
l. 5, 265, 49). Les corrigenda consistent surtout en ceci que B. H. V. est
25 obligé de modifier légèrement ses conclusions 2 et 3 <ibid., 266, 3> parce
qu'il a trouvé sur les monnaies des noms nouveaux qui détruisent la
proportion entre le nombre des magistrats et celui des années. Les ad-
denda consistent en monnaies nouvelles ajoutées à chacune des 13 pé-
riodes <ibid., 265, 5i>. ^^ N° 2. Plusieurs monnaies inédites d'Athènes
40 et une d'Eleusis (pi. 4) [E. H. Bunbury]. Étude et description de monnaies
qui ne sont pas mentionnées dans l'ouvrage de Beulé intitulé : Les mon-
naies d'Athènes, Paris, 4858.^1 Miscellanea H. G.]. Renseignements sur la
vente de la collection de Charles Sackville Baie, qui contenait des mon-
naies grecques rares. ^^N°3. Sur la chronologie des monnaies de Béotie
45 (pi. 8-13) [Barclay V. Head]. Division de ces monnaies en 16 périodes com-
mençant en l'année 600 av. J.-C, avec Orchomène et la ligue Béotienne,
pour se terminer sous l'emp. rom., en 172 ap. J. C. Étude très détaillée des
monn. de chacune de ces périodes. Ce mémoire occupe toute la livraison.
^^ N° 4. Fragmenls de PoUux sur les monnaies anciennes [Percy Gard-
50 ner]. Hultsch croit que, sur cette matière, Pollux n'avait d'autres autorités
qu'Aristote, et un écrivain très peu postérieur à Tibère. P. G. pense au
contraire que, outre Aristote, Pollux a suivi un certain nombre d'auteurs
auxquels il empruntait, sans beaucoup de discernement, les passages qui
PAL^OGRAPHICAL SOCIETY. 285
le frappaient. Traduction anglaise annotée du fragment de Pollux intitulé :
Espèces et divisions des monnaies; talent, mine, slatère, drachme, tétra-
drachme, pentecontadrachme, pentadrachme et leurs divisions. Le texte
grec de ce fragment occupe les pages 280-297 du t. 1 des Metrologicorum
scriptorum reliquiae, édit. Hultsch, collection Teubner. ^ Compte rendu 5
des séances de la Société numismatique de Londres, 21 octobre 1880-
16. juin 1881. Compte rendu du meeting annuel, et discours de John Evans
président, qui fait un exposé des travaux de l'année et rend hommage à
la mémoire des membres défunts : F. Caignard de Saulcy, F. Bompois,
Edwin Guest et Wingrove. H. Thédenat. lo
Palœographical Society. Facsimilcs of ancient manuscripts, etc.
Part. XI. Planche 176 : British Muséum, fcic-simile d'une inscription en
grec (9 lignes, C. 1. G. n» 4501) et en syriaque (3 lignes) de l'an 134 ap. J.-C.
^ Planche 177 : Vienne, hofbibliothek, gr. 5. Dioscoride. Ms. en onciale
du commencement du vi« s. fac-sim. d'une page. T[ Planche 178 : Vienne, i5
hofbibl. théol. gr. II. Fragments de la Genèse; onciale du vi° s. (?); repro-
duction d'une page avec miniature, qui représente la femme de Putiphar
accusant Joseph. % PI. 179 : Saint-Gall, Stiftsbiblioth., n" 48, x° s. Évangé-
liaire grec en onciale, avec version latine interlinéairc, écrit en Occident;
on remarque des ressemblances entre les caractères grecs et les carac- 20
tèrcs latins; fac-sim. d'une page. T PI. 180 : Brit. Mus. Burney ms. 44, de
l'an 1184, ayant appartenu au chevalier d'Eon. Vies de Saints; écriture
minuscule mélangée de formes onciales. Reproduction d'une page sur
deux colonnes. ^ Planche 181 :Brit. Mus. Additionnai mss. 11892,11893.
Suidas, écrit par Georges le Baïophore en 1402: fac-similé de la page qui 25
porte la souscription. ^ PI. 182 : Brit. Mus., Harley ms. 5658. L'Odyssée
d'Homère, copiée par Jean Rhosos de Crète en 1479. Fac-similé d'une
page qui contient les 21 derniers vers du chant XXil. ^ PI. 183 : Vienne,
hofbibl. Cod. lat. 15, attribué au v^ siècle. Tite-Live en petite onciale
inégale. Une page et demie, fin du livre 42. ^ PI. 184 : Saint-Gall, sliftsbibl. 30
731. Texte de la loi salique écrit par Vandalgarius en 794; minuscule
lombarde. Fac-sim. d'une page avec initiales ornées. ^ Planche 185 : Saint-
Gall, Stiftsbibl. 348. Sacramentarium de Gélase I", remonta'nt probable-
ment au ix° siècle. Une page avec litre et initiale. ^ Pi. 186 : Saint-Gall,
Stiftsbibl. 672. Canons du second concile de Constantinoplc suivis du 35
commentaire de saint Jérôme sur le livre des Rois, en minuscule. Une
partie du ms. a été écrite vers 888, par un moine de Saint-Gall, nommé
Notker (v. au bas du fac-sim.); l'autre partie entre celte année et l'an 892.
1 PI. 187 : Brit. Mus., additionnai ms. 21164. x° s. Lexique tironien. Fac-
similé d'une page à trois colonnes contenant 78 mots. Le ms. a appartenu 40
à Pierre Pithou, puis à la biblioth. de Rosny. T] Planches 188 et 189:
Cathédrale de Salisbury ms. 150. Psautier latin en minuscule saxonne
écrit probablement vers 969 ; il est précédé d'un calendrier et suivi de
cantiques, etc., avec glossaire anglo-saxon. Une page du calendrier est
reproduite ainsi qu'une page du psautier. Ij PI. 190: Brit. Mus. Cotton 45
ms., Cleopatra c. viir. Prudence, en écriture minuscule avec gloses inler-
linéaires et marginales. Ce ms., écrit en Angleterre dans la première
moitié du xi'^ s., est illustré de 83 dessins avec titres descriptifs en latin
accompagnés de la traduction en anglo-saxon, celle-ci d'une autre main.
Fac-sim. d'une page avec dessins. ^ PI. 191 : Vienne, hofbibliolh. cod. lat. 50
1247. Épitres de saint Paul, en minuscule, avec gloses marginales et inler-
linéaires en latin et quelquefois en irlandais, écrites par Marianus Scolus
en 1079. Fac-similé de la page où se trouve la souscription. If PI. 192 :
286 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
Brit. Mus., 1° Additionnai Charter 20613. Donation de Simon de Saint-Liz,
comte de Huntingdon; écrite en minuscule entre 1100 et Hlo. Fac-sim.
de 9 lignes. 2° Addition. Charter 19572; exemption accordée par Henry IV
entre 1120 et 1135?, minuscule; 5 lig. 3° Addit. Charter 19581. Donation
5 faite par le roi Etienne à l'abbaye de Sainte-Marie de Reading entre les
années 1136 et 1139?, minuscule; 10 lignes. ^ PI. 193 : Brit. Mus., 1° Addit.
Charter 19576. Confirmation par l'impératrice Mathilde d'une donation à
l'abbaye de Sainte-Marie de Reading, probablement de l'an 1141; minus-
cule avec traits allongés et capitales. 2° Addit. Charter 8517. Donation de
10 Waltor au prieuré de Saint-i>jéot, datée de l'an 1165, minuscule ordinaire.
1 PI. 194 : Brit Mus., Topham Charter 10. Charte du roi Henry II, confir-
mant à l'abbaye du Bec toutes ses possessions et privilèges, p. e. de
l'an 1174; minuscule. ^ PI. 195 : Brit. Mus., Egerton Charter 372. Charte
de Richard I", datée de la P" année de son règne (1189). Fac-sim. avec le
15 sceau. ^ PI. 196 : Brit. Mus., Additionnai ms. 24686 de l'an 1284 ?. Psautier
latin entièrement enluminé. On conjecture qu'il avait été entrepris à
l'occasion du mariage d'Alphonse lîls d'Edouard I". Fac-sim. d'une page.
*j[ PI. 197 : Brit. Mus., Arundel ms. 57. Traduction originale du traité du
moine Laurent, La Somme le Roi, faite en 1340. Fac-sim. d'une page en
20 minuscule. ^ PI. 198 : Brit. xMus., xVdditionnal ms. 11990. La Pharsale de
Lucain en minuscule élégante avec gloses interlinéaires et marginales,
écrite en 1378. Reproduction d'une page avec belle initiale. ^ PI. 199:
Brit. Mus., Egerton ms. 2567. Dante, la Divine Comédie, en minuscule,
avec gloses marginales et interlinéaires en cursive d'une main contempo-
25 raine. Le ms. a été écrit à Ferrare et terminé en 1379. ^ PI. 200 : Brit.
Mus., Additionnai ms. 11814. Claudien, de Consulatu Stiliconis, accom-
pagné de la traduction en vers anglais. Ms. exécuté pour Richard, duc
d'York, en 1445, à Clare en SulTolk. Petite minuscule. Le texte latin est
écrit sur verso et la traduction sur le recto en regard. Le fac-similé
30 représente le livre ouvert au commencement du poème et donne la
première page du texte et de la traduction. A. Jacob.
Transactions of the Cambridge Philological Society. Vol. I. 1872-
1880. Notice sommaire sur les communications des années 1872 à 1879.
— 1872. Mémoires sur Cicéron [A. S. Wilkins]. ^ Propositions pour un
35 Supplément aux Dictionnaires grecs existants [J. E. B. Mayorj. ^ Etymo-
logies[A. H. Wratislaw]. ^ Mémoire sur les remarques de A. S. Wilkins
sur Cicéron [A. L. Francis]. ^ Sur les modifications d'une échelle dans le
système des voyelles grecques [C. A. M. Fennell]. ^ Sur certains passages
de l'Antigone de Sophocle [J. A. Paley et R. C. Jebb]. ^ Sur la Morale à
40 Nicomaque [H. Jackson]. ^ A Toccasion de la vi^ Lettre d'Isocrate; et :
Sur les « Sophistes » de Grote [R. C. Jebb]. ^ Preuve de l'existence
récente de l'histoire tirée de Thucydide, Introd. i, 1-23 [J. A. Paley]. %
Sur les différentes corrections conjecturales de Juvénal, i, 153-155
[C. Wordsworth et autres membres]. % Conjecture sur l'origine du nom
« u Gypsey » qui le rapproche de Aegypsos, à l'embouchure du Danube,
Ovide, Pont, i, 8, 11 — iv, 7, 20, 53 [R. Wratislaw]. %^ 1873. Sur le mot
u Gypsey » [Pinchcrle]. — Un ms. de Démosthène [F. A. Paley]. ^ Thu-
cydide, m, 23, 4 [F. A. Paley, et autres membres]. — Sophocle, OEdipe,
Roi [A. H. Wratislaw]. %' Ib. v. 1462 [B. H. Kennedy]. «H Mots qui ne se
50 trouvent que dans deux langues indo-européennes seulement [E. B.
Cowell]. — Servos [C. Taylor, et autres]. ^ Les termes sanscrits relatifs à
la vache [E. B. Cowell]. ^ Métathèse de n (s, t, d) [C. Wordsworth et J. E.
Sandys]. — 2xo7vcû[i.ai [B. H. Kennedy]. 1 Sur Sophocle [J. A. Paley et
M
TRANSACTIONS OF THE CAMBRIDGE PHILOLOGICAL SOCIETY. 287
R. C. Jebb]. % Analogie de Téchelle A gothique avec celle du grec [C. A. M.
Fennell]. % Sur l'Agamemnon d'Eschyle [A. H. Wralislaw]. ^ Etymologies
grecques [F. A. Paley]. ^ Platon, Philèbe [H. Jackson et F. A. Paley]. ^f
d874. Cicéron, De Nat. D. [R. G. Jebb]. t Platon, Rep. [H. Sidgwick et
autres]. •[[ Sur le démon de Socrate [H. Jakson]. % Etymologies grecques 5
et latines [C. A. M. Fennell]. ^ Plaisanteries grecques par à-peu-près
[F. A. Paley]. ^ Dislocations de texte dans la Morale à Nicomaque
[H. Jackson]. ^ Collation du ms. de Kerrich du de Falsa Legatione de
Démosthène [F. A. Paley]. % Eclaircissements sur divers passages
d'Horace (Sat.), Euripide (Méd.), Eschyle (Eum.), Thucydide, Lettre aux lo
Ephésiens [A. H. Wratislaw]. ^ Sur Tidée de la dureté et de la douceur
relative des lettres chez les Hindous [E. B. Covy^ell]. ^ Arislote, Mor. à
Nie. [C. A. M. Fennell et H. Jackson]. %^ 1875. Kûavc,-, Hom. Od., vu, 87
[F. A. Paley et autres]. ^ Le digamma aspiré oF [F. A. Paley et autres].
T Platon, Théét. [E. S. Roberts]. % x^^Kô; dans Hliade, i, 424 et xioevTi, lâ
II. V, 36 [T. Bendyshe]. ^ Théophraste [F. A. Paley et R. C. Jebb]. H
Ajaxde Sophocle [A. H. Wratislaw]. ^ Un ms. des traités moraux d'Aris-
tote [H. Jackson]. ^[Arcesso et accerso [A. S. Wilkins]. T] In puris natu-
ralibus [J. E. B. iMayor]. ^ Tpayj.xîJ:^ dans Théophraste [R. C. Jebb et F. A.
Paley]. S. Jean, xviii, 28 [J. Kenrick et E. B. Cowell]. T Verbes grecs 20
déponents ayant l'aoriste en Or.v [R. Shilleto]. ^ oapc;[F. A. Paley et J. E. B.
Mayor]. ^ Les racines rax- et èô- [F. A. Paley et autres]. ^ Les racines AK
et MAGH [W. W. Skeat]. ^ Cicéron, Orat. 48, 160 etQuintilien xii, 10, 27
[J. E. Nixon]. ^^ 1876. Karà avec Tacc; observ. sur des passages de
Thucydide, d'Horace, de Virgile [A. H. Wratislaw]. ^ a.^^1 dans la Pol. 25
d'Aristote, i, 2, 10 [H. Jackson et autres]. ^ Eschyle, Agam. 904-6 [B. H.
Kennedy et R. Shilleto]. ^ Verbes grecs en apparence composés parathé-
tiques par à, ^ug, et su [R. Shilleto et W. W. Skeat]. H Euripide, Ion, 3
[Id.]. 1[ NsoTToioç [J. T. Wood et autres]. ^ Emploi de ?ionpour ne [J. E.
Nixon]. If Kavsy.êarsow, Col. II, 18 [C. Taylor]. ^ Lexicographie grecque, so
2° mémoire [J. E. B. Mayor]. *|[ Deux petites tables votives grecques,
trouvées a Yorck il y a environ 35 ans, montrées par S. S. Lewis, do la
part de Raine (Voy. aussi plus loin le dernier article de 1879-80). T"
'E[j.êaTe6w [E. B. Birks]. ^ àvatTo; [Id.]. ^ ouvaaccpsîv, àtrocpta [R. Shillclo]. ^
Remarques sur un article du Prof. MahafFy dans l'Academy du l"avr. 1876 35
[R. C. Jebb]. 1[ Notes sur Eschyle; Platon; on, comme, preuve que; 1" Ep.
Cor.; cl TrXe(ove; [A. H. Wratislaw]. ^ Sur un vase grec [P. Gardner]. ^
Virgile, En. x, 186 [B. H. Kennedy et-H. A. J. Munro]. ^f 1877. Traitement
des corps des criminels à Athènes [H. Hager]. ^ Eschyle, Choéph. 472
[F. A. Paley]. Tf Thuc. i, 118, 2; m, 17 [M. C. Cullinan]. ^ Horace, Sat. i, 3, 40
120 [C. E. Haskins]. ^ Noms de nombre étrusques [C. A. M. Fennell]. ^
Le participe futur en grec [F. A. Paley]. t Eschyle, Agam. 904-7 [F. A.
Paley et B. H. Kennedy]. ^ Le Subjonctif latin 'jussif [J. E. Nixon]. If
Les quatre vertus cardinales [J. E. B. Mayor]. f Les voyages d'Io [E. B.
Birks]. *^ Catalogue des vaisseaux dans l'Iphigénie k Aulis d'Euripide, et 45
dans Homère [F. A. Paley]. % Thucyd. viii, 56, 4; 102, 2; Platon, Philèb.
25 D, 56 c [H. Jackson], i Horace, Odes, i, 3, 12 ; 11, 7, 12 [T. Bendyshe].
11 Le mode latin et quelques termes de la construction composée en latin
[B, H. Kennedy et autres]. ^ Hom. II. xviii, 506-8; Thuc.v, 49 [P. M. Lau-
rence et W. W. Skeat]. ^ Notes explic. sur Eschyle, Xénophon, Juvénal, 59
Sophocle, 2° Ep. à Tim., Thucydide [A. H. Wratislaw]. t Les niédecins
militaires chez les Grecs; et Lys. Or. xxvi, 17 [H. Hager]. tf 1878.
L'alphabet runique [E. Magnusson]. t Notes sur Sophocle et Eschyle
288 1881. — GRANDE-BRETAGNE.
[B. II. Kennedy]. ^ Litléralure grecque écrite des premiers temps
[H. Hayman]. ^ Sources de l'Hélène d'Euripide [F. A Paley]. f Eschyle,
Suppl.983; Ag. 934 [F. A. Paley et B. H. Kennedy]. 1 Age de l'écriture
grecque [G. A. M. Fennell]. ^ Insertion non autorisée de àv par certains
5 éditeurs [J. E. Nixon]. ^ Allongement d'une voyelle brève devant une
muette et une liquide dans les tragiques grecs, avec tableaux [H. E.
Savage]. % Dérivation de oX-/i, etc. [F. A. Paley]. ^ Arislole, Mor. à INic. i,
7, do cl VIII, 10, 2 [H. Jackson]. ^ Deux amphores trouvées cà C[ere [F. A.
Paley]. ^Règles de traduction du grec et du latin [J. B. Allen et J. Kemp-
10 thorne]. f Thuc. iv, 30, 3 [B. H. Kennedy]. ^ Remarques sur les Forcel-
lini de De Vit et de Gorradini [J. E. B. Mayor]. ^ Inscription latine et
syriaque [S. S. Lewis]. ^ Notes sur Horace, Pindare, Sophocle, Thucydide
[A. H. Wratislaw]. 1 Pindare, 01. m, 8; vi, 73 [G. A. M. Fennell]. ^
Epitaphe latine en caractères latins et lombards [S. S. Lewis]. %^ 1879.
15 Sur Lucilius [H. A. J. Munro]. ^ Eschyle, Choéph. 691-9 [F. A. Paley]. t
Sur une tabula lusoria et sur d'anciens jeux [H. E. Maddock]. ^ Eschyle,
Ag. H56-9 [B. H. Kennedy]. ^ Tipula dans Plante, Pers. ii, 2, 62. 2E(p-.o;
àoTTiO, Hes. Op. 415 [J. B. Pearson]. ^[ Licentia poetica [J. E. B. Mayor]. ^[
Hemina sanguinis [Id.]. t Virgile, En. vi, 585 [W. Doig]. ^ u.i^ m)
20 àTTcvcarriaeiv daus Homère [H. Haymann]. ^ Sur un xovrâxiov [G. A. Swaimson].
^[ 'Gondicio'et *conditio' [J. E. B. Mayor]. ^[ Passages divers de Properce
[J. B. Postgate]. 1 Sur la ' labrique' et le 'rituel' de l'Eglise, ta Tyr, décrits
parEusèbe,x, 4 [H. Hayman]. ^Dictionnaire latin-anglais de Lewis et
Short. Erreurs et omissions diverses commises dans cet ouvrage
25 [J. E. B. Mayor]. 1 Eschyle, Sept dcv. Th. 24, p.r.poi et p.vipîa [F. A. Paley].
^ Inscription sur une olla [S. S. Lewis]. 1 Eschyle, Choéph. 935-972
[A. W. Verrait].
^«K 1879-1880. Gorreclion du v. 276 de l'Hyppolite d'Euripide [E. B.
England]. Au lieu de iroTepov Ott' àTYi;, lire -nroTepov àor.;Û7;'. ^ Note sur 'eculeus',
30 dans Gic. Mil. 21, 57 [W. Doig]. t Notes diverses sur Aristophane
[W. Ridgeway]; ^, sur Sophocle, Ξ. Col. [J. P. Postgate]; ^ sur
Eschyle, cà propos de l'expression Tôràv [A. W. Verrall]. 1 De la connexion
entre les légendes de la tragédie grecque et le mythe héroïque
[H. Hayman]. Sans vouloir établir de théorie à cet égard, l'auteur constate
35 seulement, en rapprochant les textes, en quoi les divers tragiques sont
restés plus ou moins fidèles aux traditions épiques, évidemment plus
anciennes, et qu'ils ont modifiées avec une assez grande liberté, ^i Sur
la date de Tisias [A. W. Verrait]. On doit fixer à 473 av. J.-G. sa collabo-
ration avec Gorax dans la composition de la reyr/i publiée vers 466. t
40 Authenticité de Tibulle iv, 13 [J. P. Postgate]. Malgré Popinion de
Baehrens, cette poésie n'est pas plus authentique que le reste du livre iv.
^ Sur le mot 7vwat{i.ax,£Ïv, Aristoph. Ois. 555 [W. G. Green]. Ge mot signi-
fierait, suivant l'auteur, non pas [/.dy^taHi tyî ^vwcsi, mais ^vwvy-i rxv ^.ayj.v.
^ Notes diverses sur Eschyle [A. W. Verrait]. ^ Sur Sophocle et Homère
45 [W. Ridgeway]. f Sur Platon et Xénophon [H. Hager]. % Sur Properce
[R. Burn]. ^ Sur l'usage, dans la tragédie attique, des formes en o'auvo;,
ccur/i [A. W. Verrait]. ^ Sur les Néméennes de Pindare [J. B. Postgate]. %
Sur Sophocle [H. W. Fuliord]. \\ Sur le datif 'prédicatii' en latin [E. V.
Arnold], 1 Sur Properce [J. P. Postgate]. ^ Sur le mémoire de Paley,
60 Post-Epic or Imitative Words in Homer, etc. [H. Hayman]. ^ Corrections
proposées pour la Médée d'Euripide [A. W. Verrait]. 1 Sur l'antiquité de
l'inscription grecque d'Abu-Simbel [F. A. Paley]. Elle n'est pas aussi
ancienne que le pense MahafTy. fSur po^o^a^cTuXo; 'Hw; [W. Ridgeway]. Celte
TRANSACTIONS OF THE OXFORD PHILOLOGICAL SOCIETY. 289
expression, dans le principe, a dû désigner les doigts des pieds : eÙ7v>o>ca{xc;,
xpoîcoTCejrXo; et p&^û^â;cTuXo? expriment ainsi respectivement par allégorie les
premiers rayons de lumière, puis la teinte jaunâtre qui vient ensuite,
enfin la nuance rosée qui lui succède, laquelle se produit en rayons à
peine divergents et rasant la terre. ■[ Sur à-yopà TrXT.ôoucra [W. Ridgeway ]. 5
Cette expression désigne probablement 9 heures du matin; ^laXuoaevrî à-^opà,
11 heures, et ru-Épa iT:oy.\'Mu.vm, 3 h. après-midi. % Sur les mots employés
en latin (et dans les langues romanes) pour désigner le raisin (grappe,
grain, etc.) [J. P. Postgate]. ^ Notes sur Euripide [A. W. Verrall]. t
Corrections proposées pour Catulle' et Properce [J. P. Postgate]. Au lieu 10
de : 'cum diva mulier arios' (Cat. xxv, 5), ce serait: 'cum Murcia
atriarios'... et au lieu de 'volnera lavit aqua' (Prop. 11, 34, 92), il faudrait
lire 'llevit aqua'. ^ Les tables votives du 'scribe Démétrius' à York
[C. W. Kingj. Ce Démétrius peut bien être le grammairien dont parle
Plutarque (Cessât, des Oracles, init.), et qui vint le voir à Delphes, en se 15
rendant de la Grande-Bretagne à Tarse, sa patrie. E. Mal voisin.
Transactions of the Oxford Philological Society. 5 nov. 1880. Le
ms. napolitain de Properce [R. EUis]. R. Ellis soutient avec Léo et
A. Palmer, contre Baehrens, que ce ms. n'est pas interpolé. ^^ 19 nov.
Note sur la Rhétorique à Hérennius [W. W. Fowler]. Il est question dans 20
ce passage (iv, 54, 68), non du dernier consulat de Sylla en 80, mais du
dernier consulat de Marius en 86, et la Rhétorique à Hérennius doit avoir
été terminée à la fin de 84. ^ ttXscç et^ep^is; [Monro]. La forme uXs'ê; viendrait
par 'hyphèrèse' de TrXô'ae;, qui a pu être une forme de la déclinaison pri-
mitive, et celte relation entre irXés; et T^xim est la même entre Y^çrnç et 2*
xeçwov. ^^3 déc. Ithaque [Bryce]. Homère a dû visiter Ithaque, mais il ne
la connaissait pas parfaitement. ^^ H février 1881. Passages divers
d'Eschyle et de Sophocle [Prickard]. Explications proposées, critique des
textes. 1^ 25 lév. Sur les domaines publics du peuple romain [H. F.
Pelham]. Très bon résumé de l'état de ces domaines aux diverses époques ao
de l'histoire de Rome. ^[^ Enéide, x, 705-6 [R. Ellis]. L'auteur du mémoire
maintient la leçon donnée par tous les mss., en ponctuant ainsi : Cisseis
reginaParin créât : Urbc paterna Occubat; ^ Properce, iv (v) 4, 71-72
[R. Ellis] 'Strymonis' désigne ici une Amazone. If Sur le mot 'amentum';
notes diverses sur A. Celle et sur Placidus [H. Nettleship]. ^^ 13 mai. 35
Histoire des mots TeTpaXo-yia et TfiXc-^îa [H. Richards]. Rien ne prouve que
les tragiques grecs composassent des 'tétralogies' ni des ' trilogies '.
Ces deux mots, longtemps inconnus, ont probablement été empruntés, le
premier surtout, aux habitudes du barreau; et une fois appliqués à des
groupes iactices de tragédies, ils auront fait conclure que les pièces 40
avaient été réellement composées et représentées par groupes de trois ou
de quatre, ^^f 10 jn. Notes étymologiques [J. Rhys]. A propos d'étymo-
logies celtiques, quelques rapprochements se présentent avec des mots
latins ou grecs, 'homo', 'TreXsjtu;', etc. 1[ Sur quatre mss. d'Oxford des
Origines d'Isidore [H. Nettleship]. vr.-^âTso; [Monro]. L'explication donnée r.
par Buttmann, de la formation de ce mot par transposition pour veTi-^atc;,
est mauvaise. Il doit se décomposer ainsi vyi-^-âr-eo;, provenant d'un verbe
tel que vvi^-o, et signifier 'fait d'ouvrage filé'. 1 De l'origine de la cons-
truction de rinfinitif avec xpJv et Trapo; | Monro j. L'infinitif grec est un
ancien datif; il est donc probable que le datif-infinitif aura été employé m
avec Trplv, en place d'un ablatif plus ancien K E. Malvoisin.
1. Les Transactions of the Cambridge philological Society et les Transactions of the Oxford
philological Society ont étë adressées ù la Hovue des Revues par ces Sociétés elles-mêmes.
Nous les remercions ici au nom de tous les philologues qui consulteut uotro recueil.
u. DE PuiLOL. : Octobre 1882. — Revue des Revues de 1881. VI. ~ ly
290 1881. — GRÈCE.
GRÈCE
Rédacteicr général : 0. Riemann.
A0HNAION. T. 9, fasc. 5. Corrections au texte de Sophocle et des frag-
ments des poètes tragiques [P. Papayeoryiou]. Antigone, vers 567, lire :
àxx' x^z piv où p-71 À£7', etc. Correction de 5 fragments de Sophocle, de 9 frag-
ments d'Euripide. Correction d'un texte d'Hésychios, d'un texte des
10 Anecdota de Bachmann, d'un texte de Plutarque (nw; ^ù tôv véov 7Totvi[i.àTwv
àx&ûetv, 4, 20 E, lire pi^è xaXsTratv&vTa? àaa toî;, etc.}. ^ Correclions au texte
des fragments des poètes tragiques [P. Papayeoryiou]. Correction de
2 fragments d'Eschyle, de 2 fragments de Sophocle, de 2 fragments d'Eu-
ripide, etc. Correction d'un passage d'Athénée. ^ Recherches faites sur
15 l'emplacement du tombeau de Chéronée (avec une planche) [L. Phytalis].
Il s'agit du tombeau des Thébains morts à Chéronée, sur l'emplacement
duquel la Société archéologique avait entrepris des fouilles <cf. R. d. R.,
5, 270, 47>. Plan et description détaillée des restes de ce tombeau; sque-
lettes et objets divers qui y ont été trouvés, etc. ^ Inscriptions inédites
30 de Béotie [P. Stamatakis]. 5 inscriptions de Chéronée, presque toutes
assez longues, contenant des consécrations d'esclaves; décret de proxénie
de Chéronée (ethnique nouveau : neuf^-âmç, mot nouveau : èvwvà, de èv et de
wvYi); inscription de Lébadée, contenant également des consécrations d'es-
claves (forme nouvelle : PstXop.ai =r p&ûxcp.ai). ^ Seconde édition des ins-
25 criptions de Lampsaque [St. Koumanoudis] <cf. R. d. R., 5, 273, 16 et voy.
plus bas : Mittheilungen, t. 6, 1" livr.>. L'inscription publiée, d'après un
estampage, dans le fascicule précédent de T'AÔTivaiûv comprend en réalité
deux inscriptions distinctes, qui sont aujourd'hui à Athènes : l'inscrip-
tion principale, qui a 77 lignes, et un fragment de 19 lignes d'une inscrip-
30 tion différente (c'est dans celle-ci que figure le nom de ïhémistocle). Cette
nouvelle édition du texte des deux inscriptions corrige et complète sur
bien des points l'édition précédente. — Texte d'une inscription honorifique
de l'île de Lemnos (commencement de l'époque impériale). ^ Remarques
explicatives et criliques sur l'Œdipe Roi de Sophocle [Sp. Panayioto-
35 poulOS]. Vers 227, lire OiTE^eXsïv, vers 228 àerTÔç xar' àaTOÙ, vers 230 d ^' au Ti;
àxxo;. Vers 287, remplacer tout' èTTfa^djxriV par to'^' èiroiviaâariV. Vers 328, lire
ÎTap,(«)Ç Toc^' eiTTW. Vers 478-479, lire TTéTpa;, w; xaûpcuç | i^.éXsoç ^.tkiiù iro^t ônpjuwv.
Vers 485, lire cûxe ^ojccùvt' oûtb y àf£a)4ov6', etc. Vers 487, lire 6fàv (sous-en-
tendu : TÔV aocvriv). Vcrs 543 : à propos de claô' w; TTO'.riCov, p. remarque que
40 des formes de phrase tout à fait identiques se rencontrent en certains cas
dans le grec moderne. Vers 567, lire : àp' ê'ox.o[xev; ttô); P oùxî; Vers 572, lire
^uvxXôî cpOâç, èp-àç etc. Explication du vers 582. Vers 639, remplacer ^uoïv par
Toïv^'. Vers 644, remplacer vûv par iaiôv. Vers 740, lire Tîva y.6^n^ ^«pw' ï-jm. ^
Quœstionum Ciceronianarum pars 111 [Sp. Vasis] <Cf. R. d. R., 5, 273, 6>.
45 De oratore, 2, § 6, supprimer les mots « quse.... pertinerent »; § 9, lire :
<( quo etiam spe, etc. » et « ad <verum> probandum »; § 17 : supprimer la
phrase « quem enim nos ineptum perlate patet »; § 30, lire, avec Bake :
« quse scientiam ssepe pervertat »; § 42, lire : « quid in personis et <tem-
poribus) constituta re »; § 58, supprimer 'est' après Mamen'; § 64, sup-
60 primer 'et' après 'ratio', ainsi que 'persequendum est'; § 67, supprimer
'de hominum moribus'; § 79, lire 'videret'; § 82, supprimer 'excitandis
mentibus judicum' et lire, avec la plupart des mss., 'credo' au lieu de
'crebro' (exemples de 'credo' ainsi employé sans aucune ironie). ^ Nou-
A0HNAION. 291
velles archéologiques [E. K.] Compte-rendu sommaire des différents tra-
vaux entrepris par la Société archéologique pendant l'année qui vient de
s'écouler. IT Fasc. 6. De la place des Grecs dans Thistoire de la philoso-
phie [P. Grigoriadis]. Discours d'ouverture d'un cours de philosophie pro-
fessé à l'Université d'Athènes. 1 Du culte domestique chez les Grecs [Evth. s
Kastorchis]. Disposition d'une maison grecque. Origine du culte domes-
tique. Dieux auxquels ce culte était rendu. Nature de ce culte ; cérémonies
dont il se composait. ^ Transformation d'un adjectif en nom propre
[G. Sotiriou]. Athénée, 1, 29, lire xal oroXr.v râp-ppeiov (au lieu de pu-^fiov)
^rpooôeî;. ^ Le mauuscrit de Plutarque de Madrid [S. Sakellaropoulos]. Ana- lo
lyse très élogieuse de l'article de Ch. Graux publié dans le t. 5 de la Revue
de philologie. 1 Remarques sur des poids antiques [A. Papadopoulos
Keramevs]. Description de divers poids antiques jusqu'ici inédits. ^
Fouilles à Tanagre et à Épidaure [P. Stamatakis. — P. Kavvadias]. Fouilles
de Stamatakis dans des tombeaux à Tanagre; indication des objets trou- 15
vés (statuettes, vases, etc.); description de plusieurs statuettes de terre-
cuite et d'un canlhare, qui porte Tinscription Teioîaç èivoieaev. —Travaux de
Kavvadias à Épidaure, pour déblayer les ruines du théâtre construit par
Polyclète.T Fouilles à Orchomène [E.K.]. Fouilles de Schliemann; décou-
verle de bas-reliefs d'un art extrêmement ancien. 20
^[1 T. 10, fasc. 1. Contributions à l'histoire du grec moderne [G. Chat-
zidakis]. L'auteur de l'article combat différentes idées émises par Deffner
dans le t. 1 de l'Archiv fur mittel-und neugriechische Philologie <cf. R.
d. R., b, 269>, en particulier cette opinion que l'une des causes qui cor-
rompirent l'ancien grec aurait été Tinfluence du jargon parlé par les 26
esclaves. 1 Corrections au texte des scholies d'Homère [P. Pappayeoryiou].
T Réfutation d'une mauvaise correction ('EXê-pcoç 7vapa^iop6wp.aTo;) [Sp. Vasis],
{Dans l'exemplaire de 1"aûw.iov que nous avons eu à notre disposition, il
manquait la feuille 3, qui contient précisément cet article de Yasis, avec
la lin de l'article de Pappayeoryiou et le commencement de l'article de ao
Dragoumis). T[ Délermination de l'emplacement d'un dème attique [S. Dra-
goumis]. L'auteur de l'article place le dème d'Anakaia à un endroit
nommé aujourd'hui Anakasa et situé au bord du Céphise, au N. de Patis-
sia. — L'inscription C. L A., t. 3, n** 61 donne l'adverbe de lieu 'Avâjcaot
(ou 'Avaxàai), au licu de Torlhographe qu'on rencontre ailleurs, 'Avoxaîaoï. 35
^ Travaux exécutés par la Société archéologique depuis deux mois [Evth.
Kastorchis]. ^ Continuation du déblaiement du théâtre qui se trouvait au
sanctuaire d'AskIèpios [P. Kavvadias], Description des restes du théâtre
d'Épidaure, mis au jour par les fouilles. Découverte d'une statue, où Kav-
vadias voit une Ilygie et qu'il croit pouvoir attribuer à Polyclète. % Ins- 40
criptions atliques [St. Koumanoudis]. Fragment de 8 lignes, qui complète
l'inscription C. l. A., t. 2, n« 14 b, cf. Addenda nova, p. 423. Commentaire
sur cette inscription. — 5 autres Iragments d'inscriptions, entre autres
un décret de l'époque macédonienne, rendu pour conîérer à un étranger
le droit de cité, et un très court fragment, qui paraît se rapporter au rè- 45
glement d'un différend par voie d'arbitrage. T Remarques critiques sur
les inscriptions de Béotie publiées dans le 5« fasc. du t. 9 de l"A6xvaiov
[G. Chatzidakis]. Correction au texte de plusieurs passages. Dans l'un
d'eux il faut reconnaître la forme béotienne rit = aUi, mentionnée par les
grammairiens anciens. Remarques sur la forme A; aùrO z= lauTû. ^j^ Fasc. 2. so
Contributions à l'histoire du grec moderne [G. Chatzidakis]. Suite de l'ar-
ticle précédent. Le grec moderne ne vient ni de l'ancien dialecte dorien
ni de l'ancien dialecte éolien, mais de la langue * commune'. Les préten-
292 1881. — GRÈCE.
dues formes éoliennes ou doriennes qu'on a signalées dans le grec mo-
derne ont une tout autre origine.^ Qusestionum Ciceronianarum pars IV
[Sp. Vasis]. De oratore, 2, § 84 : lire : « omnia.... perpolita <invenient.
Quamquara islud eliam sine magislro facillime) adsequentur, etc. »; § 91,
5 supprimer 'etiam' devant 'vitia' (ou le remplacer par 'tantum '); § HO,
supprimer 'scriptum' après 'id'; § 120, lire *vinctum' au lieu de 'tinc-
tum'; § 159, remplacer 'liquidum' par M<aetum ac n>itidum'; § 178,
lire : « aut errore aliquo ac permotione mentis »; § 214, remplacer
'requirit' par 'quserit' et supprimer les mots « et simili... actionis »; § 303,
10 « sua prsesidia dimittunt » est expliqué par l'auteur comme signifiant
« sua castra relinquunt » (pour ce sens de 'dimitto' l'auteur compare
César, De bello Gallico, 5, 18; de bello civili, 1, 44); §307, supprimer
'prsesidiis' devant ^confirmandis'; § 330, lire « ne illa quee suspicio-
nem.... accurate persequamur et.... detrahamus »; § 330, « non videntibus
15 aliis » est à rattacher, non à 'docuit' mais à 'vidit'; Brutus, § 188, lire
« ad misericordiam inducitur, ad pœniendum; irascitur, mitigatur. » ^
Corrections au texte des scholies de l'Odyssée d'Homère [P. Pappayeor-
yiou]. Second article. ^ Inscription métrique de Paros [St. Koumanou-
dis]. 7 distiques; inscription de l'époque romaine; mot nouveau : ouvcao-
20 Traôoç. ^T^ Fasc. 3 ct 4. Additions aux premières contributions à l'histoire
du grec moderne [G. Chatzidakis]. Reclificalions aux deux articles précé-
dents. % Deuxièmes contributions à l'histoire du grec moderne [G. Chat-
zidakis]. Suite des deux articles précédents; l'auteur entreprend de prou-
ver, par l'étude de l'emploi de a long et de n en éolien et en dorien d'une
25 part, dans le grec moderne d'autre part, que cette dernière langue n'a
aucun rapport avec l'éolien ni le dorien. i\ Des théâtres où l'on repré-
sentait à Rome les pièces grecques [Evth. Kastorchis]. Histoire des cons-
tructions théâtrales à Rome. Manière dont les spectateurs étaient placés
dans les théâtres de pierre. Description du théâtre romain : parties qui le
30 composaient; manière dont la scène était ornée et décorée; différences
avec le théâtre grec. 1 Programme des cours de l'Université d'Athènes
pour Tannée 1881-82. ^ Nouveau manuscrit des tragédies d'Euripide
[P. Pappayeoryiou]. C'est un ms. qui se trouve à la bibliothèque du gym-
nase de Thessalonique et qui contient Hécube, Oreste et les Phéniciennes,
35 mais- qui est mutilé et de plus rongé .en certains endroits par les vers. Il
donne un certain nombre de leçons que divers critiques avaient admises
dans le texte à titre de corrections : Oreste, vers 140 etsuiv. de Téd. Din-
dorf, il attribue les vers 140-141 à r^HuLîy.opc;, levers 142 à Electre; vers 410,
il donne àTrorpÉTret; vers 1659, p-mi; Phéniciennes, vers 566, àp'; vers 1351,
40 im xpàra; le vers 1376 de la même pièce, supprimé par Valckenaër, y
manque. Il fournit aussi plusieurs corrections au texte des arguments.
Autres variantes remarquables. Liste de toutes les variantes fautives. ^
Épées de Mycènes (avec 1 pi.) [A. Koumanoudis] <Cf. R. d. R., 5, 272, 14>.
Détails complémentaires sur l'épée à ornements d'or décrite dans le tome
45 précédent de l' 'AÔTÔvaiov. Description de 7 autres épées semblables, prove-
nant également de Mycènes. ^ Travaux d'aménagement exécutés dans les
Musées d'Athènes. 0. Riemann.
Bulletin de correspondance hellénique. T. 5, fasc. de jr. Fouilles à
Delphes. Le portique des Athéniens et ses abords (avec 1 plan.) [B. Haus-
50 soullier]. En avant du mur pélasgique, qui soutient au S. la terrasse où
s'élevait le temple d'Apollon, et que Foucart et Wescher ont en partie
dégagé, H. a retrouvé un portique adossé au mur. Sur le degré formé par
le Stylobale est l'inscription suivante : 'A6evaTot àvéôzoav rèv aroàv xat Ta HoTîXa
I
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 293
xal TàxpoTs'pi* HsXo'vTs; t^v 7roXeii.(ov. Ce portique est mentionné par Pausanias
(10, il, 5) qui en rapporte la construction à l'époque des victoires de
Phormion (en 429); mais Pausanias fait erreur : il a été construit après
les victoires navales de Kekryphaleia et d'Egine (460); seulement, en 429,
les Athéniens consacrèrent de nouveaux boucliers et firent graver une s
nouvelle inscription. — Devant le portique est une rangée de bases et de
bancs qui longent une large avenue dallée qui a été en partie dégagée.
Suivant la direction du N.-N.-E., puis de l'E., l'avenue mène à l'angle
oriental du murpélasgique. ^ Dalle de marbre de style asiatique trouvée
en Attique (avec \ planche) [G. Perrot]. La plaque est ornée de deux bas- lo
reliefs, représentant, l'un un homme debout entre deux quadrupèdes
ailés, l'autre un cerf terrassé par un lion. Pastiche du style asiatique,
attribué par P. au ii'' siècle après notre ère. ^ Le calendrier délien
[Th. Homolle]. Les inscr. découvertes par H. lui permettent de dresser
une liste complète des mois déliens, qui ne correspondent pas rigoureu- is
sèment avec les mois athéniens : Targèlion, Panèmos, Hékatombaion,
Métageitnion, Bouphonion, Apatourion, Arèsion, Posidéon, Lènaion,
Hiéros, Galaxion, Arlémision. ^ Antiquités de Mylasa [Am. Hauvette-
Besnault et M. Dubois]. Fouilles dans la maison de Méhémet Effendi.
Découverte d'une grande salle ornée de mosaïques et de quatre couloirs 20
y donnant accès. Des fragments d'inscriptions, une frise ornée de masques
donnent à penser qu'un théâtre n'était pas éloigné. Dédicace mentionnant
une prêtresse de Némésis et un prêtre de Peilho. ^ Convention entre
deux villes de Phocide [M. Beaudouin]. Inscr. de la fin du iii« ou du
commencement du iv s. Les villes de Stiris et de Médéon se réunissent en
une même cité, aux conditions énumérées dans la convention. Noter la
forme dialectale tdTàvôw pour IdTdiabtà et le mot nouveau àpe'ffaiov ou âperaiov.
^ Statue d'Athèna trouvée à Athènes, près du Varvakion [Am. Hauvette-
Besnault]. Cette statue est une copie de l'Athèna Parthénos de Phidias,
bien supérieure à la petite statue découverte en d859 par C. Lenormant. 30
Tfll Févr. Relief funéraire pour un athlète victorieux [E. Pottier]. Ce
relief, découvert à Athènes au Dipylon, représente un jeune homme, la
tète ceinte d'une couronne, une palme à la main. C'est un vainqueur à la
course et P. attribue le relief au iv*' s. ^ Décret de la ville de Chersonèsos
en l'honneur de Diophantos, général de Mithridate[P. Foucart]. Inscrip- 35
lion de 56 lignes mentionnant trois campagnes de Diophantos, général
de Mithradates VI Eupator, toutes trois antérieures à la première guerre
de celui-ci contre les Romains. Le décret est rédigé en dorien et les
magistrats de Chersonèsos sont les mêmes que ceux de Mégare : cela prouve
donc qu'Héraclée du Pont, qui fonda Chersonèsos, était une colonie de 40
Mégare. ^ Antiquités de Maronée et d'Abdère [S. Reinach]. 18 fragments
d'inscriptions honorifiques et funéraires. Noter le n° 2, fragment de
décret, dont il ne reste que les considérants, curieux à cause de leur ton
tout philosophique. T[ Antiquités de Mylasa (suite) [Am. Hauvette-Besnault
et M. Dubois]. 11 inscr. (Décrets honorifiques et dédicaces). Noter le n" 6 45
où il est question de tribunaux étrangers : Mylasa avait lait appel à des
villes alliées pour constituer des tribunaux d'exception. H.-B. et D.
publient de nouveau trois fragments déjà connus, mais qui se complètent
l'un Tautre, et qu'il est utile de rapprocher : c'est le début d'un décret
qui autorise la reprise en location héréditaire, moyennant abandon du bo
droit de propriété, des biens cédés au temple de Zsù; 'ooo-^wa par un nommé
Thraséas. ^ CraniusMarcellus, proconsul de Bithynie. Monnaies d'Apamée
sous les gouverneurs romains [E. Muret]. Monnaie fixant la date du
294 1881. — GRÈCE.
proconsulat de Granius Marcellus : 14 à 15 ap. J.-G. M., adoptant la date
de Borghesi,fait commencer l'ère de Bithynie à l'année 471 de la fondation
de Rome. ^ Inscriptions d'Eski-Zaghra. Dédicace à Apollon et aux
Nymphes; dédicace en l'honneur du poète Pius. ^ Une forteresse grecque
5 à Nimroud Kalessi [S. Reinach]. Il faut peut-être identifier Nimroud
Kalessi avec Gambrion ou Palaegambrion, ou peut-être plutôt avec Aegae.
^^ Mars. Inscription de Phocide. Convention entre la ville de Drymœa
et la confédération des CEtéens [Mondry Beaudouin]. Drymœa avait em-
prunté 90 mines aux Œtéens et cet emprunt est réglé par une convention,
10 conclue vers 168-158. L'inscription fait connaître trois villes de la confé-
dération des (Etéens, Héraclée, Anlikyra, Dryope. ^ Inscriptions de
Messène [Jules Martha]. Fragments de décrets, de dédicaces et de cata-
logues, ces derniers se rapportant à la célébration des jeux annuels
appelés 'I6wp.al«. ^ Inscriptions de Delphes [B. Haussoullier]. Décret
réglant l'emploi de sommes offertes par Attale II à la ville de Delphes.
La ville avait chargé des ambassadeurs de faire appel à la générosité
d'Attale, une première fois pour l'instruction des enfants, une seconde
fois pour les cérémonies religieuses et les sacrifices : le roi envoya la
première fois 18.000 drachmes d'Alexandrie, la seconde 3.000.11 fut décidé
20 que ces sommes seraient consacrées à des prêts, dont les intérêts devaient
être exclusivement consacrés à l'instruction des enfants et aux cérémo-
nies religieuses. Le décret règle les conditions des prêts et institue la
fête des 'AtTaXela, dont les frais seront couverts par l'intérêt des
3.000 drachmes. 1 Signature du céramiste Teisias [M. Collignon]. Le
2:. nom de Teisias d'Athènes figure sur trois fragments de vases à couverte
noire provenant de Tanagra : on le trouve sur deux fragments nouveaux
provenant du même endroit. ^ Inscriptions de Carie [Am. Hauvette-Bes-
nault et M. Dubois]. Inscriptions et fragments d'Alabanda, de Stratonicée,
Lagina,Bargylia. Noter le décret n° 10 en l'honneur d'un prêtre de Lagina,
30 Chrysaor, et de son fils Dèmètrios : ce dernier avait olfert au peuple des
représentations théâtrales, données pendant six jours par un danseur ou
joueur de pantomimes ; et le n° 15, où il est question des jeux Sotèria célé-
brés à Delphes. 1 Deux bas-reliefs athéniens du 4° siècle (2 planches) [ ].
Le premier représente trois personnages dont deux assis et un debout;
.35 il surmonte une stèle trouvée au Pirée, qui contient un décret des Athé-
niens voté en 347. Les trois personnages sont les fils de Leucon,le sou-
verain du Bosphore Cimmérien : les Athéniens renouvellent avec eux les
engagements pris avec leur père. Le second provient d'Eleusis ; il est
placé au-dessus d'un décret voté par les Eleusiniens en l'honneur du
/iO stratège Derkylos, fils d'Auloklès, contemporain de Démoslhène. Derkylos
est figuré devant Dèmèter assise et Corè debout. ^ Sur la topographie de
l'île de Kos [St. Pantélidis]. Recherches sur la situation du dème de Hali-
sarna. Inscr. mentionnant le ^7i|i.o; ^Ituttictûv.
If Avr.-Mai. Inscriptions de l'île de Cos [Am. Hauvette-Besnault et
45 M. Dubois]. 23 n*»' provenant de la ville de Cos et d'Antimakhia. Noter le
no 1, décret de la ville de Cos en l'honneur du médecin Xénotimos, qui
s'est particulièrement distingué dans une circonstance exceptionnelle;
le n" 6, qui contient la fin d'un décret d'Halicarnasse et un décret de Cos
en l'honneur d'un citoyen de Cos (ce décret fait connaître les Aiovûata
50 de Cos et rapporte le nombre des votants dans la PouXtq et dans l'assem-
blée du peuple d'Halicarnasse) ; le n» 7, fragment de décret relatif à
l'accomplissement de sacrifices publics ; le n° 20, dont H. B. et D. rap-
prochent une inscription déjà publiée : l'énumération des fêtes citées
I
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 295
dans ces deux textes est particulièrement intéressante : plusieurs s'y
rencontrent pour la première fois, Awpeïa rà h KviS'w, 'HpâxXra zk èv 'laow,
*E)4aTTi(Tta 2v SrpaTCvtxiria, Ôso-Yocu.ia èv N'jaY;,KXâ{)ta èv KoXocpwvi, 'Ap*/,r,-^£aiaêv 'AXixapvaaaw,
'ÀTroXXwve-.a èv Mùv^'w. ^ Grècc et Egypte aux temps préhomériques [C. Papar-
rigopoulos]. Les Danaëns et les Achéens ont eu des rapports avec l'Egypte 5
aux temps préhomériques : du 17° au 13» siècle, ils ont débarqué à deux
reprises en Egypte : ils étaient alors les alliés des peuples de l'Asie-
Mineure contre lesquels ils devaient plus tard entreprendre la guerre de
Troie. P. cite des passages de l'Iliade et de l'Odyssée à l'appui des docu-
ments hiéroglyphiques. '^ Inscriptions attiques [B. Laticbeff]. Noter le 10
n° 1 (2° moitié du 1°"^ s. av. J.-C), fragment d'une liste de prytanes de la
tribu yEantidc, qui était probablement gravée au-dessous d'un décret en
l'honneur du trésorier des sommes militaires. Ce fragment permet de
déterminer assez exactement la date de plusieurs documents, notamment
des inscriptions C. I. G., n^ 180, que L. croit postérieure de peu au corn- 15
mencement du 1°"^ siècle av. J.-C, et Rangabé, Antiqu. hell., n° 965, que
L. tient pour un peu plus ancienne que la nouvelle inscription. T[ Inscrip-
tion de Thèbes [0. Rayel]. Fragment d'un inventaire de vêtements consa-
crés par des femmes à une déesse. Cf. C. L G., 155. ^ Sur une signature
des artistes Mikkiadès et Archermos de Chios [Th. Homolle]. Fragment 20
d'inscription découvert à Dclos, très intéressant pour l'histoire de l'art.
Mikkiadès et son fils Archermos (l'inscr. écrit 'Apx£?y.w;) sont deux sculp-
teurs célèbres qui vivaient avant la 50'^ Olympiade : H. croit que la statue
qu'ils avaient consacrée n'est autre que la figure ailée qu'il a découverte
à très peu de distance de là. <Cf. R. des R., 4,267,37.) ^ Torse de femme au 25
Musée de Smyrne (avec 1 pi.) [E. Pottier]. Le morceau provient de l'an-
cienne Philadelphie : c'est le style attique des fragments de l'Erechtheion.
^ Borne des Pcrgaméniens [Dim. Baltazzi]. Inscr. du 3" s., gravée sur
un rocher, dont l'emphicemcnt prouve qu'à cette époque le territoire de
Pergame s'étendait jusqu'au Sud du Golfe Elaïtique. T[ Monnaies de Thés- 30
salie (avec 1 pi.) [E. Muret]. M. distingue trois périodes (autonome, macé-
donienne, romaine). Description des monnaies de la première période au
type fédéral et des monnaies de la période macédonienne (344-197).
1 Inscriptions de Delphes (suite) [B. HaussouUier], Décret relatif à la
fondation des jeux Sotèria en 276. Deux ans après l'invasion des Gaulois, 35
les Etoliens instituèrent en souvenir de leur victoire les Sotèria, et ils
envoyèrent aux cités grecques des ambassadeurs pour leur notifier la
fondation des nouveaux jeux. H. publie un décret rendu par les habitants
de Chios en réponse à cette ambassade. On y apprend que les Sotèria,
célébrés pour la première fois la 1'" année de la 126« Olympiade, se celé- 40
braient tous les quatre ans. L'inscr. permet aussi de restituer les dernières
lignes d'un décret analogue des Athéniens C. L A. 2, 323. Noter les expres-
sions à-^wva t(i077Û6i&v, tcTovc'aeov Talç TÊ rXiJcîat; xat taï; Tip-aî; (cf. iraïS'a; tîuôixoû;, ia9(i.t-
xoû; dans des inscr. de Cos). T[ Inscriptions de Pompéiopolis [L. Duchesne].
Quatre inscriptions de la colonnade. <Cf. R. d. R., 5, 274,1.) 1 L'Apollon 45
d'Orchomène (avec 1 pi.) [Max. Collignon]. C. décrit cette statue archaïque
et la rapproche des statues d'Actium et de Thèra, qu'il attribue à la pre-
mière moitié du 6° siècle. ^\ Nouvelles. Stèle hypothécaire de Munichie
[P. F.]. <Cf. R. d. R., 2, 360, 46). Inscription du Pirée [P. F.]. Inscr. de la
r° moitié du 5« s.; elle indique que tout le terrain « entre la route et le 50
pont )) était une propriété publique. Fragment de décret attique, de la fin
du 4" ou du commencement du 3" s. — Inscriptions de Méonie [A. Fon-
trier]. Trois inscriptions de Koloé et des environs. — Inscription du Pirée
296 1881. — GRÈCE.
[Am. H. B.]. Dédicace des Amphictions, avec le nom de l'arliste Sostratos.
^^ Juin. Monnaies inédites [E. Muret]. Monnaies de Bastareus, dynaste
de Péonie, et d'Orsoaltios, dynaste de Thrace. ^ Inscriptions de Rhodes
et de Camiros [A. Papadopoulos Keramevs]. Noter le n°l, qui contient
5 une liste de donations faites à une société d'éranistes pour réparer les
dommages causés par un tremblement de terre. ^Inscriptions de Traites
[Am. Hauvette-Besnault et M. Dubois]. Noter le n° \, qui contient un
oracle d'Apollon Pythien donné au prêtre de Zeus pour le salut de la
ville ; le n° 4, mentionnant le collège des véoi déjà connu par des inscrip-
10 lions. 1 Bas-relief des Nymphes trouvé à Eleusis (avec pi.) [E. Poltier].
Trois femmes s'avançant vers un autel dans une grotte : derrière l'autel
Pan joue de la flûte. P. rapproche ce bas-relief de seize autres qui repré-
sentent avec quelques variantes le même sujet. Ces trois femmes sont, à
son avis, les Nymphes. ^ né* TrpGaxTiiaaTa toD èv tû BapPay.s-.o) McuGïîou
15 [K.^iuXwvâç]. <Cf. R. d. R., 5,278,1.) Inscriptions funéraires, vases et terres-
cuites récemment entrés au Musée du Varvakion. ^ Dédicace athénienne
[Am. Hauvette-Besnault]. Consécration faite par les prytanes de la tribu
(Egéïs en l'année 341/0 av. J.-C. La liste des cinquante prytanes est
complète : elle confirme ce fait déjà reconnu, que tous les dèmes d'une
20 tribu étaient représentés au Conseil. Cf. deux autres listes de la tribu
Œgéïs C. I. G., 183 ; C. I. A. 2, 329. Quelques dèmes y ont un nombre de
représentants dilférent. ^ Inscriptions de Delphes (suite) [B. Haussoul-
lier]. Décret des Etoliens au sujet des jeux Nikèphoria fondés par le roi
Eumène II. Les Etoliens décident de prendre part aux sacrifices et aux
25 jeux en l'honneur d'Athèna Nikèphoros et de reconnaître l'àouXia du Nikè-
phoriou. Les jeux furent peut-être fondés entre 179-172. — Décret des Del-
phiens en réponse à une ambassade des Sardiens. Ceux-ci demandent à
Delphes de reconnaître la fondation de jeux nouveaux. — Décret de proxé-
nieen faveur d'ambassadeurs d'un roi de Pergame. ^ Statue de C. Ofel-
30 lius. Sur une œuvre signée des artistes Dionysios et Polyclès (avec 1 pi.)
[Th. HomoUe]. L'inscription permet de fixer la généalogie d'une famille
d'artistes célèbres; elle confirme l'hypothèse de Brunn : il a existé deux
Timarchidès, l'un père de Dionysios, l'autre fils de Polyclès. Elle fixe
également un point de chronologie : c'est entre 190 et 167 qu'il faut placer
35 l'existence de Polyclès et de Dionysios. La statue d'Ofellius est de plus
un type intéressant du style qui dominait au 2" s. av. J.-C.
^^ Jlt.-Déc. Inscriptions de Delphes. Inscriptions gravées sur le mur
pélasgique [B. Haussoullier]. 42 inscr., comprenant les actes delphiques,
un décret des Etoliens, les actes d'affranchissement où est mentionné à
40 côté de l'archonte éponyme de Delphes un magistrat étranger. Noter
le n»7, décret des Delphiens en réponse à une ambassade des Sardiens,
chargée de consulter l'oracle ; le n° 14, décret des Etoliens où est cité le
stratège inconnu Timœos. Les actes d'affranchissement permettent de
fixer la date de quelques stratèges : Damocritos de Calydon, stratège
45 pour la 1" fois en 200-199, pour la 2" en 193/2 ; Phœnéas, stratège pour
la seconde fois en 192/1 ; Archédamos, stratège pour la 2« fois en 188/7 ;
Proxénos, dont le nom n'était pas connu, stratège en 183/2. Le stratège
Homèros ne peut être antérieur à 159. ^ Sur des vers de la Pythie cités
par Hérodote (1,65) [P. Foucart]. La copie de Cyriaque d'Ancône, qui avait
50 vu rinscription à Delphes, permet les restitutions suivantes. Vers 1,
viXuOsç, w Au/CO£p'Y£, VS. 3 AîCto eî' os ôeov p.avT£Û(Jcp.ai r.ï xal àv^pa, VS. 4 aâXXo'v TCt ôeôv
gXTTopLai ë{A[Aevat, w Au>co£p-^£. ^ Plaque cslampéc de Santorin [Max. Collignon].
Un jeune garçon monté sur un cheval de course passe devant une borne
MITTHEILUNGEN DES DEUTSCHEN INSTITUTES. 297
d'hippodrome (irai; y-sXYixîîiwv). Plaque votive du 5° siècle. ^ Inscriptions de
Phocide et d'Amphissa [Mondry Beaudouin]. Noter le catalogue agonis-
tique d'Ambryssos, et des actes d'affranchissement sous forme de consé-
cration à Asklèpios, entre autres celui qui a été découvert à Amphissa.
f Lettres de l'empereur Antonin aux habitants de Thisbé et de Coronée 5
[B. Laticheff]. Stèle contenant : 1° la fin d'une lettre d'Antonin aux habi-
tants de Thisbé au sujet de leurs disputes pour des terres avec les Coro-
néens (155 ap. J.-C), 2° une lettre de remerciement du même empereur
aux Coronéens (140 ap. J.-C), 3° une lettre aux Goronéens au sujet de leurs
querelles avec Thisbé (155 ap. J.-C). % De quelques signatures d'artistes, lo
Eutychidès, Agasias d'Ephèsc, Arislandros de Paros, Dèmostratos d'A-
thènes, Théon, Sarpèdon de Délos [Th. Homolle]. Dèmostratos vivait au
milieu du 2° s. av. J.-C; Théon, qui n'était pas connu jusqu'ici, au com-
mencement du même siècle ; Sarpèdon vers le milieu du 3" s. % Un méde-
cin de l'empereur Claude [M. Dubois]. Des inscriptions récemment décou- is
vertes permettent de dresser le tableau généalogique de la famille de
C Stertinius Xénophon, médecin de Claude, et de reconstituer son cursus
honorum. T[ Inscriptions de Samos [Paul Girard]. Noter le n° 2, fragment
d'un décret en l'honneur d'un citoyen qui a décoré l'à-^opavoV-tcv à ses frais;
le n° 3, où il est fait mention de la ^sçovTayj ';raXaîaTpa. ^ Décret de la ville 20
d'iasos au ive siècle. Confiscation et vente des biens appartenant aux
exilés qui avaient conspiré contre Mausole [Am. Hauvette-Besnault et
M. Dubois]. Cf. Le Bas et Waddington, Inscr. d'Asie Mineure, 377-379.
L'inscription comprend : 1« le décret de confiscation et d'exil contre les
auteurs et les complices de la conspiration ; 2° la liste des magistrats 25
qui ont assisté à la vente des biens confisqués ; 3° l'énumération des
biens vendus avec la désignation de l'ancien propriétaire, de Tacquéreur
et des garants. Le dialecle est mélangé de formes doriennes. On ren-
contre quelques noms cariens. Cf. R. d. R., 5, 275, 51 et 278, 41. 1 Notes
sur trois tètes de marbre trouvées à Dèlos (avec 2 pi.) [Th. Homolle]. 30
Deux de ces têtes sont les répliques d'un même type, du Dionysos barbu :
elles ont été trouvées dans un petit sanctuaire qui est celui de Dionysos.
Ce sont des reproductions bien exécutées d'un beau modèle. Le troisième
morceau est une tête archaïque d'un personnage inconnu, très finement
exécutée. Peut-être faut-il l'attribuer au début du 5« siècle. ^ Addition à 35
la notice sur les ruines grecques de Nimroud Kalessi [S. R.] <Cf. plus
haut 4,294>. C'est au 3' s. av. J.-C qu'il faut-iuipporter ces ruines.
B. llAUSSOULLIER.
Mittheilungen des deutschen archaeologischen Insti tûtes in Athen.
e™*^ année, l''^ liv. Fouilles de Gamiros (nécropole de Camiros) [G. 4o
Loeschcke]. La nécropole de Gamiros est une des plus importantes de
la Grèce; les sépultures, qui se trouvent dans les contreforts d'une chaîne
de collines situées non loin de l'acropole, remontentauxG'et 5« siècles ; on y
a trouvé en 1863 et 04 une centaine de petits objets : statuettes, vases,
sphinx, terres cuites. Les fouilles de 1864 sur l'acropole ont été plus im- 45
portantes : les objets trouvés ont tous un caractère phénicien, avec qqs
éléments assyriens ; les statuettes en porcelaine sont de date plus récente
et, d'après les caractères d'une inscr., remontent au 6* s. T[ La famille de C.
Julius^Euryklès. [R. Weil]. Généalogie d'après les inscr., les monnaies ei les
auteurs. T[ Documents concernant la marine athénienne [U. Koehler]. Étude 50
sur deux décrets athéniens : le premier donné par Pittakis, Eph. arch.,
n" 3602, n'est qu'un fragment inédit d'un décrct.'publié par Boeckh,qui date
de l'Olymp. 100, 4 ; le second <Cf. R. des R., 5, 282, 16> n'est pas, comme
298 1881. — GRÈCE.
on l'a cru, aiilérieur au décret 5 de Boeckh, mais doit être placé dans l'Ol.
iOG, i, et non dans l'Ol. 105, 4. Quelques détails sur les tatcl àxàrcici des
trières athéniennes; Graser a tort d'adopter l'hypothèse de 2 mâts et de
58 rameurs ; il faut, avec Brunn, n'accepter qu'un mal et 54 zygites. ^
5 Inscriptions de Cyzique [J. H. Mordtmann]. Plusieurs inscr. nouvelles,
contenant des listes de prytanes ; détermination de l'époque de chacune
de ces listes, dont l'une est antérieure à la domination romaine et une
autre contemporaine d'Hadrien ; ordre dans lequel se suivent les prylanies
(cet ordre diflère beaucoup de l'ordre admis jusqu'ici) ; manière dont les
,0 noms sont disposés.^ L'Athèna Parthénos (2 pi.) [K. Lange]. A propos de
la statuette d'Athèna trouvée près du Varvakion, L. étudie en 40 pages
la statue de Phidias, passe en revue les copies que nous possédons et
fait une restitution de la statue de Phidias, d'après la statuette nouvelle-
ment trouvée : il insiste sur la colonne qui soutenait la main tenant la
15 Victoire, sur cette Victoire elle-même et sur les ornements du casque;
la statue de Phidias était faite pour être vue de face. ^ Bulletin d'Asie-
Mineure : l'^ Décrets honorifiques de Lampsaque [H. G. Lolling]. Ces
décrets sont gravés sur trois plaques de marbre ; L. en donne une copie:
les deux premières plaques se complètent ; l'inscr. qu'elles contiennent
20 permet de se faire une idée de ce qu'était une des villes les plus impor-
tantes du N.-O. de l'Asie-Mineure au commencement du 2« siècle avant
J.-G. ; nous y voyons une ambassade de Lampsaque, envoyée en Grèce,
en Gaule et en Italie, pour obtenir du Sénat de Rome aide et protection.
Le 3° fragment, qui est indépendant des deux autres, est un décret de
25 proxénie; il mentionne une fête annuelle en l'honneur de Thémistocle, à
laquelle l'ambassade prit part. ^ Deux vases athéniens (2 pi.) [A. Furl-
waengler]. Le premier de ces vases appartient à la catégorie des vases
trouvés au Dipylon, dont la décoration était avant tout géométrique;
c'est une œnochoè qui porte une inscr. en dialecte attique et, comme
30 figures, un chevreuil paissant et derrière lui un oiseau au long cou. Le 2«
est une cylix malheureusement très endommagée, mais qui a dii être
fort belle ; on y reconnaît Dèmèter assise tenant une phialè dans laquelle
Kora, debout, verse l'eau d'une œnochoè. ^ L'inscription de Kébrènè [H.
G. Lolling]. Lecture et restitution de cette inscr., déjà publiée par Wad-
35 dington.
T[f 2° livr. Inscriptions de Cyzique (fin) [J. H. Mordlmann]. Inscr. diver-
ses contenant des décrets ; pierre tumulaire avec bas-relief. 1 Nouvelles
de Constantinople et d'Asie-Mineure [J. Schmidt]. 36 inscr.gr. ou lat., iné-
dites ou mal publiées, recueillies dans un voyage récent k Constantino-
40 pie et en Asie-Mineure. ^ Bas-relief de Kleitor représentant un guerrier
(1 pi.) [L. Gurlitt]. Trouvé en 4880, avec une inscr. de 2 lignes, dont on
ne peut lire que les deux mots àvrî àxxMv. On y voit un homme debout, la
main droite levée, la gauche abaissée et tenant les pans de la tunique ;
après une comparaison avec des représentations analogues, G. conclut
45 que c'est un guerrier dans l'attitude de la prière ; détails de la sculpture ;
ce bas-relief est de l'époque où l'hellénisme disparaissait sous l'influence
romaine. ^ Une inscription de Chalcis [Sp. Lambros]. Cette inscr. a 0,80
de haut, 0,38 de large : texte avec fac-similé ; elle contient le compte-
rendu d'une séance du Sénat et d'une assemblée du peuple; d'après les
•>o caractères, elle date de l'époque chrétienne; le Sénat et le peuple avaient
rendu un décret en l'honneur du néokoros du temple d'Archégétis à
Chalcis. Il Marbres de l'Acropole (2 pi.) [A. Furtwaengler]. 1° Statues
archaïques, représentant des 7pa{i.p,aTctç ou des Ta[xiai assis. 2° Deux têtes,
MITTHEILUNGEN DES DEUTSCHEN INSTITUTES. 299
dont l'une bien conservée, de l'époque archaïque. ^ Fouilles récentes à
Salaminede Chypre (1 pl.)[M.Ohncfalsch-Richtcr]. 1° Esquisse géologique
du terrain. 2° Fondation de Salamine ; son histoire à l'époque préhisto-
rique, à Fépoque grecque, à l'époque romaine. 3° Descript. des tombeau:x
découverts : ceux des riches, ceux de la classe moyenne, ceux des pauvres •'
sont séparés les uns des autres et offrent des caractères bien tranchés. 4°
Objets trouvés dans les tombes ; objets d'or et d'argent, pierres gravées,
objets en bronze, en fer, en albâtre, en verre, en porcelaine, en ivoire;
verres à boire (détails sur l'industrie du verre), vases d'argile, lampes, etc.
1 Autel deSestos[H. G. Lollingj.Cet autel est en marbre ; ilai^iO de haut lo
et porte une inscr. dédicatoire, qui nous reporte à l'an 208, sous le règne
de Ptolémée IV Philopator et d'Arsinoo. ^ Addenda relatifs au décret de
Lampsaque [Lolling]. Opinion deMommsen sur certains points de l'inscr.
étudiée plus haut.
^^3° livr. Bulletin d'Asie-Mineure (suite) [H. G. Lolling]. 2» Vallée du »•'
Rhodios; ce que les auteurs nous ont appris sur cette rivière et sur la
contrée environnante. Situation de Krémastè ; cette ville, ainsi nommée
parce qu'elle semblait comme suspendue sur un délilé, doit être cherchée
près des ruines de Giaour-Hissar. Pierre milliaire romaine d'Abydos ; cette
pierre, qui a été placée et déplacée bien souvent, date du règne de Dio- 20
clétien. Inscr. gr. de Teké de Saradschik ; elle date de l'époque des Anto-
nins ; sur la môme pierre se trouvait un bas-relief d'Artémis chasseresse.
— 3° Inscription de Zéleia; elle nous donne des détails intéressants sur
rhistoire de cette ville, dont les historiens parlent très peu; elle est con-
temporaine à peu près de la bataille du Granique. If Sculptures du temple 25
de Sunium (1 pi.) [K. Lange]. Ces sculptures offrent une certaine ana-
logie avec les métopes du Parthénon, avec la frise du Thèseion et d'au-
tres sculptures connues ; la frise représentait probablement les exploits
de Thésée et les combats des centaures. ^ Monnaies des clèrouques de
Dèlos [U. Koehler]. Six monnaies de grandeur différente, portant la tête 30
d'Apollon ou d'Artémis, au verso le hibou ou un vase. Sur 3 d'entre elles
on lit le mot xpta qui doit être complété par TeTapTVi|Aopia; ces pièces seraient
donc des 3/4 d'obole valant 6 x^x^oï ; 2 autres sont des TpiTYi{x&p;a, la 6*^ est un
yaiKo-jç. ^ Fouilles réccntcs à Salamine de Chypre (fin) [Ohnefalsch-Rich-
ter]. Statuettes en terre cuite, qui offrent un très grand intérêt; la plus a.-i
importante (0,21 de haut) représente Athèna et peut être comparée aux
statueltes de Tanagre. Lampe en terre cuite avec inscr., oiseau, monstre
à tête humaine. Inscr. et monnaies ; objets divers tels que fragments de
colonnes ou de chapiteaux, etc. ^ Inscriptions de Gallipoli [J. H. Mordt-
mann]. Neuf inscr. inédites; remarques sur les inscr. C. 1. G. n»» 2012, 40
2017, etc. ^ 'ETn-^pacpxl i^c, 'Iwvta; xai Au^ia; [A. PapadopOUlOS Kcramevs]. 23
inscr. trouvées en lonie et en Lydie. ^ La Nikè de Mégare (2 pi.) [Pur-
gold]. Dans ce premier article , P. décrit la statue de la Victoire de
Mégare, connue depuis longtemps, mais qui n'a pas encore été l'objet
d'une discussion scientifique. 1| Recherches sur le Parthénon [W. Doerpfeld 1 45
(1 pi.). La restauration de Boetticher ne peut se soutenir. Il s'est trompé
sur la position de la statue d'Athèna, qui était plus au milieu du temple (ju'il
ne l'admet; derrière elle, il y avait un portique; les deux portes du murO.
de la cella sont d'époque byzantine ; enfin la dénomination des diverses
parties du temple, adoptée depuis Roeckh et Boetticher, n'est pas exacte; ao
le nom de Parthénon ne désignait pas, au sens strict du mot, une partie
spéciale de l'IIékatompédos, mais une grande salle située derrière, entre
l'Hékatompédos et l'Opisthodomos. 1 Inscriptions de Klcitor et d'Orcho-
800 1881. — GRÈCE.
mène [A. Milchhoefer]. Bas-relief et inscr., contenant une liste de proxènes;
3 inscr. funéraires ;2 décrets d'affranchissement. ^Bas-reliefs des Ama-
zones de Patrasetfrise de Phigalie [F.v. Duhn]. Les copies de Patras sont à
la frise de Phigalie ce que les dessins d'un artiste sont à rœuvre elle-même
5 exécutée plus tard. 1 Inscriptions du Pirée [H. G. Lolling^]. 2 inscr. ; l'une,
de l'an 200 ap. J.-C. environ, se trouvait sur la base d'une statue, aujour-
d'hui perdue, do Tib. Cl. Appius Atilius Bradua Atticus Maralhonius,
l'autre a été trouvée près de Zéa. % Inscription d'Arcadius et d'Honorius
[H. Swoboda]. Elle se trouve sur une architrave récemment découverte;
i'^ elle nous apprend qu'un édifice a été élevé en l'honneur d'Arcadius et
d'Honorius par Severus Aëtius, proconsul d'Achaïe; elle doit être placée
entre 396-401. A. K.
nAPNA2202. Jr. L'Athèna du Varvakion [Jacob Dragatsis] (1 pi.) Des-
cription, au point de vue artistique, de l'Athèna découverte le 18 déc.
15 1880, à Athènes, près du gymnase Varvakion. Sa hauteur, du sommet du
casque jusqu'à la surface supérieure de la base qui la supporte,- est
de l'"05. Athèna est représentée debout, tenant dans la main droite une
Victoire et posant la main gauche sur un bouclier rond ; son regard
calme et doux est dirigé en avant et, avec une grâce peut-être un peu
20 forcée, elle entr'ouvre ses lèvres. Sa tête est cachée sous un casque qui
lui recouvre la nuque et qui a conservé une partie du sphinx habituel,
surmonté d'une aigrette dont les crins n'ont pas entièrement perdu leur
coloration. Cette Athèna est une des nombreuses copies de la statue de
Phidias qui ont dû être faites jusqu'au règne de Justinien, sous lequel
25 on place la destruction de l'original. Elle présente quelques omissions et
quelques additions par rapport au prototype, ainsi que par rapport à la
copie trouvée à la Pnyx en 1859. Certains détails d'exécution permettent
de la placer à une époque de transition, où l'art romain portait encore le
caractère de la statuaire grecque, soit à la fin du 1" siècle, soit au com-
so mencement du 2° siècle après J.-C. 1 Déclin et fin de l'Aréopage. (L'apôtre
Paul et Denys l'Aréopagite.) [K. Papamichalopoulo]. L'Aréopage, au temps
de Philippe et d'Alexandre, suivit la fortune d'Athènes et déchut de
sa haute situation comme corps politique. Athénée montre l'état moral
où était descendu l'Aréopage au 3« siècle ap. J.-C. Il caractérise d'un
"5 mot les Aréopagites. « Ils étaient devenus des héros de comédie ». A
l'époque de Gicéron, l'Aréopage est encore une sorte de cour d'appel.
Aulu-Gelle cite une décision de ce tribunal remettant la cause à cent ans.
Paul devant l'Aréopage l'an 52 ap. J.-C. (Actes, 17, 7-22). Détails histo-
riques sur Denys l'Aréopagite (1" s. ap. J.-C), d'après Michel le Syncelle,
40 qui le représente comme une des gloires de l'aristocratie athénienne
et de l'Aréopage; Théophane vante sa science et son talent oratoire. Quant
à l'Aréopage, il finit par avoir pour fonction unique de voter des hon-
neurs publics aux évergètes et aux protecteurs d'Athènes. Un décret le
montre encore existant l'an 380 ; mais son dernier acte de vitalité se ma-
45 nifeste à l'époque de l'apôtre Paul. 1 Le lion de Chéronée. Traduction d'une
lettre adressée par Lysandre Kaftanzoglou, architecte, au président de la
société des architectes de la Grande-Bretagne et publiée dans les Tran-
sactions de 1879-1880. t^ Fév. Les Sophistes et Socrate [Néoclis Razazis].
Opinions des Sophistes sur la morale, le droit, le bien, qui, selon eux,
•'0 rv'posent uniquement sur les conventions et les lois humaines et ont un
caractère éminemment relatif. Socrate, heureusement, est venu com-
battre ces principes, qui avaient tout envahi. Il n'a rien écrit ; aussi a-t-on
pu dire qu'il n'existe pas un système de philosophie socratique, mais seu-
nAPNÂ2202. 301
lement un esprit socratique. A son tour, cet esprit domine toute l'époque
où il apparaît. Socrate a caractérisé la notion du jusle plus purement que
tout autre philosophe de l'antiquité. Sa morale n'est pas athénienne
ou corinthienne ; elle est cosmopolite. La vie de Socrate, son appa-
rition et son action dans la civilisation hellénique, son procès, sa con- b
damnation, voilà des faits qui méritent d'être rangés parmi les plus dra-
matiques et les plus instructifs de l'histoire. 1 Tableaux corinthiens [Jac.
Dragatsis] (avec 2 pi.). On a trouvé près de Corinthe plusieurs plaques
enterre cuite, minces, de l'orme quadrangulaire, portant des dessins sur
leurs deux laces et percées de trous pour être suspendues. Descr. de deux lo
de ces dessins. Le le'-(long. 0°^,135, larg. 0'", 105) représente un groupe de
4 tailleurs de pierre au travail ; — le ^°, qui est mutilé (0,95 sur 0,75),
Poséidon portant le trident. A la partie supérieure est écrit en caractères
archaïques: noTEAAN, et dans le bas du dessin on distingue encore les
lettres i, n ou a, et o, restes probablement du nom de celui qui a fait l'cx- is
voto. On a découvert une autre plaque dont il ne reste plus que l'inscr.,
archaïque aussi : MiXov-^a; è-^pâ^ocv àvÉôêXc. 0. Rayet a publié déjà des ob-
jets de la même provenance, mais se rapportant plutôt aux usages de la
vie. n[ Mars. Trois inscriptions inédites de FÉdonide (en Macédoine)
[M. Dimitzas]. Détails historiques et géographiques sur cette province. 20
Doxatos, au Nord de Philippes, est le siège d'une petite société archéo-
logique qui recueille avec soin les mots anciens, les proverbes, les
chants, les monnaies, les inscr., etc. Texte de trois inscr. funéraires en-
voyées par cette société. Elles présentent les noms propres suivants :
la {^^ \ BxCT'.eXaç Btôuocp.o; Iftwvtw BxcisXou, — la 2° : AyifAïlTf.o; [2]wTripiy^cu, — la 3", 'iù
dont la moitié de gauche est seule conservée: T. <d. Xt^^..... *f L'éducation
d'après Aristote [Ar. Spathakisj. (Voir le travail du même sur le sys-
tème d'éducation de Platon, même recueil, 1. 1", p. 33.) Exposé des idées
exprimées par Aristote dans la Politique et dans la Morale à iNicomaque.
^ Archéologie. Texte de divers fragments épigraphiques nouvellement so
admis dans le musée du Pirée [Jac. Dragatsis]. T[ Homo sum [Kyr. Lam-
bryllos]. Ce mot de Térence n'a pas la portée qu'on lui a prêtée. Il si-
gnifie simplement : « Je suis homme, je crois avoir le droit de m'inlé-
resser à tout ce qui est humain. » Sénèque a le premier interprété ce mot
dans le sens adopté jusqu'ici, n Avr. Antiquités de Corinthe [Jac. Dra- «5
gatsis]. Descr. de 2 lécylhes avec dessins d'un caractère archaïque, assez
confus, tracés à la pointe. Le 1" représente une stèle funéraire placée
entre un homme, une femme et le Minotaure d'une part, et une 2« femme
d'autre part. Le 2® vase porte une belle tète de bélier dont la partie supé-
rieure a été dorée. — Texte de 3 inscr., deux latines et la 3" latine aussi, 4u
mais tracée en caractères grecs. 1 Archéologie. Fouilles d'Orchomène re-
prises par M. et M° Schliemann : plaques d'époque préhistorique et de
caractère assyrien. ^^ Mai (manque). H Jn. Archéologie. 1. L'enfant de
Halais, sculpture en pierre trouvée au Pirée et déposée au musée de
cette localité, complément probable d'une composition multiple dont le 45
sujet reste inconnu. Ce fragment respire la grâce et la force; quelques
parties semblent attendre la dernière main. — 2. Une pierre en forme de
pyramide a été trouvée aussi au Pirée ; elle ressemble à 10 autres pierres
trouvées précédemment ; longueur 0.93 c; largeur des deux plus grandes
faces, 0.62, des deux plus petites, 0.49. Elle est, comme les autres, percée 00
de plusieurs trous cylindriques dont la paroi intérieure est recouverte de
plomb. Ces objets ont été nommés ancres, mais on n'en connaît pas la
destination. —3. Deux inscriptions de l'époque romaine dont la l'»-'
30â 1881. — GRÈCE.
(3 lignes incomplètes et 4 lignes presque complètes) se termine ainsi :
irau^ûTpiSoûvTûç 'A>tî'oi^o; k Ko>.wv[&u; la secondc ne Comprend que 2 mots :
npûTcç Aaûvtc;. ^ Bas-relicf de Rhénia [Jac Dragatsis]. (1 pi.) Plaque
avec dessin en relief représentant un jeune garçon vêtu d'une longue tu-
5 nique qui offre une grappe de raisin à un oiseau. On lit au-dessous du
dessin : 2waà ecocppac-rou 11 içr.oTÏ xaips en caractères de Tépoque romaine. ^^
Jlt-aoùt. Excursion aux fouilles du théâtre d'Épidaure [Nicolas Solomos].
Ce théâtre, œuvre de l'Argien Polyclète, n'est pas en marbre blanc comme
on l'a dit, mais en pierre. Détails sur les principales découvertes etrec-
10 tuées jusqu'à ce jour. ^ Ma réponse aux observations présentées [par Pa-
payeoryis] sur la langue parlée par Jésus-Christ (t. 4° du Parnassos)
[K. Papazis]. L'auteur conclut en espérant que son critique admettra
qu'il a raison d'un bout à l'autre de son travail. ^ Archéologie. Décou-
verte, à Sauros, de murailles antiques ayant dû appartenir à un aqueduc, et
15 sur Tune desquelles on lit 15 lignes portant chacune un nom accompagné
du nom paternel. Texte de cette inscr., d'une autre comprenant 5 lignes
(époque romaine) et d'une 3^ (môme époque) de 2 lignes. ^ Résultats des
fouilles opérées à Dèlos en juillet 1881, par l'École française d'Athènes.
^^ Sept. Antiquités d'Andros [Jac. Dragatsis]. Inscriptions, les unes an-
20 ciennes, les autres de la période byzantine. Parmi les premières, repro-
duction de quelques inscriptions publiées imparfaitement par Miliarakis
(Gycladica), notamment des distiques contenant le nom d'Abascantos, et
du décret rendu en l'honneur du médecin Artémidore ; autres inscr. iné-
dites. ^ Encore la question du langage parié par Jésus-Christ [Lambryllos].
25 Réplique à M. Papayeoryis. Une preuve de la diffusion de la langue grecque
en Galilée et en Judée à l'époque de J.-C, c'est que, sur les 70 disciples
chargés par lui d'annoncer son passage, il n'en est que 3 ou 4 qui n'aient
pas un nom grec. ^ Découverte d'un théâtre antique [Spyr. Panayiotopou-
los]. A une courte distance du rivage méridional du golfe de Gorinthe, sur
30 l'emplacement de Boura, existent les débris d'un monument non men-
tionné par Pausanias. C'est un théâtre qui pouvait contenir 1.000 specta-
teurs et qui fut détruit sans doute avec la ville elle-même par le tremble-
ment de terre de l'an 373 av. J.-C. ^^ Oct. Antiquités décrites par Saturnino
Ximenès [traduction d'Ath. Petridis]. Inscr. antiques et byzantines trou-
35 vées à Gargaglioni, à Petrochori, dans l'île Protè, province de Triphy-
lic, etc. H Nov.-déc. Antiquités du Pirée [Jac. Dragatsis]. \° Deux
bornes avec inscriptions. La forme des lettres p, ï, a, 2 est archaïque,
l'^*' inscription : irpoTvûXo ^/ifxoaîo Ho'po;. 2° : Hepoîo Hopo;. — 2° Bas-rcHef de l'es-
pèce des banquets funèbres; le lit, sur lequel sont assis un jeune homme
40 et une jeune femme, a 0,20 de haut, et une longueur de 0,48; 3 autres per-
sonnages se tiennent auprès. Ce monument porte le mot a-.ovuco; et un autre
mot dont ilne reste que les 2 dernières lettres, ta. — 3° Petit autel de la
localité moderne de Halais. On y remarque 3 personnages dont la tète a
été détruite. Ce sont probablement Cybèle, Dèmèter et Athèna. — 4*^ Petit
45 autel d'Égine, acquis par le musée du Pirée, et portant aussi trois person-
nages, peut-être les mêmes que ceux du précédent; il est d'un travail moins
fini. — 50 Jambe nue de pierre, longue de 0,60 ; débris d'aqueduc, etc. ^ Le
lion de Cythère [Nicolas Solomos] (1 dessin). Monument signalé dès
1825 par un Mikelis de Cydonie en Crète, comme ayant été découvert par
50 un Anglais dans l'ancienne ville d'Aulamon^ Il est en beau marbre blanc;
sa hauteur, de la tête à la base, est de 1°^,20. C'est le seul reste de l'art
1. Indication inexacte : il n'y avait pas à Cythère de ville de ce nom; la baie au-dessus
de laquelle était située l'ancienne ville de Cythère s'appelle aujourd'hui Avlen>ona. [O. R.].
I
ANNALI dell'instituto di corrispondenza archeologica. 303
antique conservé dans cette île. Il a dû y être apporté, le marbre faisant
défaut à Cythère. Ruelle.
nPAKTIKÂ... Actes de la Société archéologique d'Athènes, de
janvier 1880 à, janvier 1881. Rapport du secrétaire, St. Koumanoudis,
sur les travaux entrepris par la Société. Dans la ville môme d'Athènes, 5
on a repris les fouilles du Dipyle. Relevé des objets découverts : fragments
de statues et de bas-reliefs, 16; fragments d'architecture, 10; inscriptions
funéraires, 7; vases de terre, 15; lampes, dont quelques-unes de l'époqne
romaine et 1 ou 2 de caractère chrétien, 61; statuettes, toutes mutilées,
13; objets coniques ou en forme de pain, perforés, 5o ; anses d'amphores lo
d'origine étrangère avec inscriptions, entre autres quelques anses
carrées portant la figure de Silène, 12; monnaies de bronze, 4; objets
divers et matrices en plâtre, 5; \ petite baguette en os portant une file
d'œufs gravée. Total, 203 objets. Les fouilles opérées dans les deux
théâtres du Piréc ont mis au jour des pierres et les fondations d'une 15
habitation antique et d'une église probablament byzantine. Le pro-
fesseur du gymnase du Pirée, Jacob Dragatsis,a reconnu les fondations
d'un théâtre dont Texistence était controversée jusqu'ici, et que Dim.
Philios a été chargé d'examiner. On a déblayé l'orchestre et l'enceinte,
mais les travaux ont dû être interrompus devant l'opposition des pro- 20
priétaires du terrain. Philios a aussi exploré l'autre théâtre. Il a exécuté
aussi des fouilles à Rhamnunte en Attique; temple de Némésis, sanctuaire
de Thémis, quatre sièges (6f)ovoi), etc.— A Sunium, on a restauré un temple
d'Alhèna. La Société, avec un subside du ministère, a exécuté des fouilles
à Halykè, lesquelles ont fourni des objets semblables à ceux qu'ont 20
donnés les fouilles de Mycènes et de Nauplie.— Déblaiement du lion de
Chéronée; découverte de plusieurs squelettes et d'os carbonisés.—-
Restauration de plusieurs monuments antiques. Le nombre des objets
conservés dans les musées de la Société s'élève à 11.721. % Rapport sur
les fouilles du Pirée [Dim. Philios]. Ces fouilles, reprises en mars 1880, so
ont amené la découverte d'une cinquantaine d'objets, entre autres,
de 20 anses d'amphores avec inscriptions, d'une borne portant les
lettres >iiORoy, d'une autre, avec l'inscription opo2KH || ANAPAnoiL, etc. Plu-
sieurs parties du théâtre déblayé rappellent les dispositions de celui de
Dionysos à Athènes. Ruelle. 30
ITALIE
Rédacteur général : E. Châtelain.
40
Annali dell'instituto di corrispondenza archeologica. T. 52. Notice
sur des tombes très anciennes, découvertes entre Licata et Racalmuto
[L. Mauccri]. Les travaux entrepris [pour le tracé d'un chemin de fer sur
la côte méridionale de la Sicile, ont fait reparaître, en divers endroits,
des ustensiles de pierre, de terre cuite et de métal (pi. AB, CO, E). Ces 45
reliques se rattachent à deux peuples distincts|: l'un appartenait â l'époque
néolithique; l'autre jouissait d'un certain degré de civilisation, il fabri-
quait lui-même ses ustensiles d'argile, en même temps qu'on importait
chez lui, d'une nation voisine (la Phénicie?), des poteries plus parfaites,
sur lesquelles on remarque qq. ornements géométriques. On est autorisé so
à émettre l'hypothèse que ce second peuple était les Sicanes. ^ Deux vases
retraçant des scènes troyennes [A. Michaelis]. (Voy. Monumenti dell'Inst.
XI, pi. 14, 15, et pi. K du volume des Annali dont on s'occupe ici). Une
304 1881. — ITALIE.
magnifique amphore, découverte à Bologne par Arnoaldi Veli (BuUett.
dell'Inst. 1879, p. 214), est ornée d'une zone de peintures relatives à la
prise de Troie, dont voici les motifs : le rapt de Cassandre par Ajax,
Éthra reconnue par ses petits-fils, le meurtre de Priam par Néoplolème.
5 Ces peintures ne sont originaires ni de rÉtrurie,ni des colonies grecques
du Sud de l'Italie, mais elles ont été importées vraisemblablement de
l'Attique. Un petit vase peint, fort remarquable, a été trouvé à S. Maria
di Capua. On y voit Minerve façonnant la maquette d'argile qui servira
de modèle à Épéus pour la construction du fameux cheval de bois.
10 ^\ Trois plaques peintes trouvées à Urbisaglio [J. Schmidt]. (Voy Monu-
menti, xi pi. 17). Sur l'une des plaques on voit une victoire ailée, sur
l'autre une Minerve; la 3° est curieuse parce qu'elle montre un person-
nage du type de Jupiter, armé du foudre, mais portant, en outre, le
trident de Neptune et la fourche à deux dents de Pluton. On reconnaît à
15 ces attributs qu'on a ici une représentation de Jupiter, considéré comme
le maître de Tunivers ; le souverain du ciel, de la mer et des enfers.
Trois masques de terre cuite trouvés à Corneto [B. Arnold]. (Voy. Monu-
menti, xi pi. 18.) Le i", masque tragique, les deux autres comiques:
esclave, parasite; l'époque ne peut être déterminée. ^ La coupe de
20 Pamphalos découverte rà Corneto [H. Heydemann]. Ce beau vase peint
a été décrit déjà dans le Bull. dell'Inst. 1877 p. 113, il est reproduit dans
les Monum. xi pi. 23; dessins pi. M de ce volume. Sur l'un des lianes
externes de la coupe on voit Hercule combattant Cycnus : H. relève et
décrit les représentations connues du même sujet, assez souvent Iraité
25 par les peintres céramistes. On possède plusieurs vases de Pamphaios,
qui florissait au commencement de la peinture vasculaire à figures
rouges. ^ Deux vases de Bologne représentant Hercule transporté dans
l'Olympe et son entrée au séjour des dieux [G. Gherardini]. (Monumenli,
XI pi. 19 et pi. N. du volume). Un cratère à figures rouges d'une époque
30 déjà basse (cf. Bullelt. 1879 p. 219-221) présente la composition suivante:
Hercule couronné de laurier, couvert d'une chlamyde, est debout sur un
char attelé de quatre chevaux, dont Mercure dirige la marche ascension-
nelle. Le jeune lolaus conduit le char. Au bas, la mer est indiquée parqq.
poissons. Sur une kélébé, également à figures rouges, on voit Hercule
35 qui, accompagné de Mercure, paraît en présence de Jupiter. Le maître de
l'Olympe, assis sur son trône, tend au nouveau venu une patère avec le
nectar qui doit lui donner l'immortalité. Minerve est à côté de Jupiler;
dans le fond, Apollon joue de la lyre. Cette peinture, du plus beau style,
est incontestablement attique et remonte à la 2« moitié du v" siècle av.
40 n. è.^y Bronzes archaïques d'origine grecque [A. Furtwaengler]. (PI. F, I).
Deux anneaux aplatis, ayant servi de poignées à des trépieds votifs, l'un
de bronze battu couvert d'ornements géométriques gravés à la pointe,
l'autre de bronze fondu avec ornementation géométrique à jour.— Fibule
et fragments de diadème, découverts dans une tombe thébaine, avec graf-
45 fiti d'animaux dont la robe est rendue par des zigzags. L'âge probable
de ces antiquités est le vi° et le vue s. av. n. è. ^ Deux murs d'une
chambre sur le Palatin [A. Mau]. (Monument] xi, pi. 22, 23). Ils font partie
de la Maison de Germanicus (Visconti et Lanciani * Guida del Palatino'
p. 117) et sont ornés de peintures architecturales décoratives, datant du
50 règne d'Auguste. ^ Coupe de Corneto avec épisode du mythe d'Ariane
[Kekulé]. (Monumenti xi, pi. 20.) Ce vase a été découvert dans les environs
de Corneto en 1874; il est conservé au musée de cette ville. Représente
Thésée abandonnant Ariane endormie. Superbe spécimen de la céramique
I
I
I
ARCHIVIO DELL A SOCIETA llOMANA DI STOUIA PATRIA. 805
attique. Présumé l'œuvre soit d'Euphronios, soit de Douris. ^ D'une très
ancienne inscription latine gravée sur un vase votif, exhume à Rome
[H. Dressel]. Le vase, d'une argile noirâtre, se compose de trois petits
récipients disposés en triangle et contournés par une inscript, de 128
lettres, écrite de droite à gauche. Voici la lecture que D. donne de ce •*>
document épigraphique, la plus ancienne inscript, romaine connue : love
(datif, comme plus loin Ope = Opi) Sat(urno) deivos (datif pluriel de la
S'' décl. comme 'devas' est un dat.pl. de la l"-" décl.Cf. C. I. L. t. 4, n. 814)
quoi {= quei=: qui) med mitât (3° p. sing. du subj. pr. de mitterc), nei
{=1 ne) ted endo (=: intus) cosmis (cornes) virco (virgo) sied (sit) asted n»
(subj.de aslare = assistere), noisi (nisi) Ope Toitesiai (=r Tutesiai, en
étroite connexion avec ' tutari') pacari (— sacrificari pacis petendae causa)
vois (2° pers. sing. du pr. de volo). — Dvenos (c'est le nom de l'artisan
qui a fait le vase) med feced en manom (me fecit morlui causa, selon
Buecheler), einom (et) dze noine (— dzenoine, répond à 'dienoni', Gell. 10
Noct. Atl. 10, 24) med ma(n)o statod (me slatuito, me sistito). % Deux
types d'Apollon [Benndorf]. (iMonumenti xi,pl. 16). Type 1 : tôte de marbre
grecque, exhumée à Rome en 1880; probablement copie d'une œuvre
d'Euphranor. Type 2: tète de marbre, conservée au Musée de Vienne. On
n'en connaît pas la provenance. Elle a longtemps passé pour une tête de 20
Vénus (Sacken, die ant. Sculpt. Munz u. Anlikencab. pi. 5). Elle parait
imitée d'une statue grecque du iv° siècle, mais due à un sculpteur d'une
époque plus basse. *[[ Statuette d'ivoire d'acteur tragique [G. Robert].
(Monument! xi, pi. 13). L'acteur est représenté au moment où il semble
accabler de sa colère un interlocuteur. Le masque a une expression 20
courroucée et méprisante: c'est l'indice d'une époque de décadence. La
statuette date, selon toute apparence, de la fin du 1" siècle de n. è.
^ Bronzes archaïques de Crète [Milchhoefer]. (PI. S. T. du volume) Plaque
repoussée avec deux figures représentant Hercule luttant contre Apollon.
Cette plaque doit avoir servi d'applique à une ciste.— Statuette d'Apollon so
criophore; elle surmontait, selon M., le couvercle de la même ciste, en
formait la poignée. ^ Sur quelques bronzes trouvés à Cumes et à Capouc
[Helbig]. (PI. U, V, W, du volume). L'origine des cistes ornées de bandes
parallèles est longuement discutée dans cet article; on y décrit une ciste
de ce genre provenant de Cumes. L'auteur pense que les cistes à bandes 30
découvertes en Italie sont originaires de la Grèce, ou des colonies de
Ghalcis établies sur le sol italique. Il attribue la même origine aux cistes
pareilles qu'on a trouvées en France, en Allemagne et en Belgique. Elles
auraient été importées dans ces pays par les Grecs que le commerce de
l'ambre attirait dans le Nord. ^ Deux miroirs étrusques [Helbig]. (Monu- lo
menti xi, pi. 21). L'un découvert près d'Orviéto, intéressant parce qu'il
porte gravée une figure de femme qu'on identifie avec la Vésuna des
tables eugubines; l'autre provenant de Télamone, avec représentation
supposée du mythe d'Achille et de Déidamie. ^f Les objets recueillis dans
la très ancienne nécropole de l'Esquilin [H. Dressel]. (PI. 0, P, Q, H), a*
2" parlic (cl. Annali 1879 p. 2o3j. Aperçu des poteries pourvues de graffiti,
de inarques de fabrique, ou de courtes inscr. de tout genre. ^ Annexe à
l'article « Sur quelques monuments de Capoue » inséré dans les Annali
deirinstitulo, 1879 p. 119 [F. Von Duhn]. Contient quelques rectifications
et signale un petit nombre de monuments de la même provenance, non &o
mentionnés dans le l''^" article. Ed. Gelleks-Wilford.
Archivio délia Società, Romana di Storia patria. Vol. 4, fasc. 2.
GuiSEPi'E PiNTO, Storia délia mcdicma in lioma al tempo deîRc e délia Repub-
11. DE pniLOL. : Octobrc 1882. — Jievuc des Revues de 18.«1. VI. - 20
306 1881. — ITALIE.
blica [R. A.]. Bon travail quoique peu au courant. ^^ Fasc. 3 et 4. D'une
légende relative à la naissance et à la jeunesse de Constantin le Grand
[A. Coen] (suite). On trouve des traces de la légende dans la notice de
Suidas sur Constantin ; elle est racontée tout au long dans l'histoire du
5 martyre de S. Eusignius d'Antioche, P. Lambecius, Commentarii de Bi-
bliothecacaesarea Yindobonensi, 8, 100, et dans l'Histoire ecclésiastique
de Nicéphore Callislide dit Xantopulos ; autres écrits qui la mentionnent ;
elle existe au commencement du Moyen-Age, et même dès le A" siècle;
double aspect qu'elle présente. Plus tard elle est appliquée à l'empereur
10 Manfred (Zambrini, Histoire et légende de l'emp. Manfred). Une trans-
formation nouvelle se présente dans le célèbre Urbano, attribué à Jean
Boccace. L'auteur de l'Urbano a connu la légende primitive et la nouvelle
de Manfred et fondu les deux récits. A. Martin.
Archivio storico Italiano. 4*^ série, t. VU, fasc. i. La société pala-
is tine [G.Morosi]. Histoire de cette société qui avait pour but d'aider à la
publication des documents concernant l'histoire d'Italie, et grâce à la-
quelle plusieurs œuvres de Muratori furent éditées entre autres le 'iNovus
thésaurus veterum Ins-criptionum'. ^^ T. Yin, L 4. Carta corographica ed
archeologica ddVItaîia centrale, ossia Aîitico Lazio, Campania, Sannio con parti
•20 meridionali délia Sa bina ed Etruria... sotto la direzione di Enrico Kiepert
[A. R]. Bibliographie de la question. Grands éloges. A. Martin.
Archivio storico Lombardo. Année 8, fasc. 1. Le musée statuaire et
la bibliothèque de Mantoue [G. B. Latra]. Histoire des deux collections.
Sont surtout remarquables un Apollon, un Commode ; beau buste d'Euri-
25 pide. Parmi les mss. un Isidore, liber scntentiarum du 9® siècle, divers
'" mss. à miniatures, etc. ^^ Fasc. 2. Revue archéologique de la province
de Come. Découverte d'antiquités romaines dans le jardin du lycée Volta
à Come [G. V. Barelli]. C'est dans une construction du Moyen-Age qu'on
a trouvé ces antiquités; nombreuses inscriptions. ^ Sépulcres romains
30 près de Montorfano Comasco [C. V. Barelli]. Quatre lombes contenant
divers objets. A. Martin.
Archivio storico SiciUano. 5« année, fasc. 1-2. Thapsus. Appendice
au mémoire : 'Les villes et les fouilles en Sicile avant les Grecs' [S. Caval-
lari]. Populations primitives ; fondation de Thapsus ; diverses fouilles ;
35 étude sur les chambres sépulcrales de la péninsule de Magnisi. ^ Sarco-
fage romain dans l'église de S. M. di Gesù, près de Palerme [A. Salinas].
Ce monument, qui a été utilisé comme tombeau au 15° siècle, était un
sarcophage romain dont E. a pu déchiifrer l'inscription. ^^[ Fasc. 3-4. Sur
la topographie de quelques cités grecques de Sicile et de leurs monu-
40 ments [S. Cavallari]. Syracuse et ses environs. Partie méridionale de la
Sicile, diverses races qui sont venues s'y établir: 1° du cap Pachynum à
l'Himère méridionale, 2° de l'Himère méridionale au cap San Marco. 1
Notre écriture et les phases qu'elle a subies en Sicile [S. V. Bozzo]. Ce
travail est le préambule d'un essai de paléographie sicilienne, il contient
45 un aperçu sur l'écriture en général, et sur les diverses formes d'écriture
employées en Sicile. % Sur l'emplacement de l'antique cité de Symaetus
[Se. Patti]. La découverte d'une nécropole porte l'auteur à croire que cette
ville était bâtie sur la rive droite du fleuve Simeto. A. Martin.
Archivio storico per le province Napoletane. Année 6, fasc. 1.
fo D. Oderisio Piscicelli Taeggi, Faleografia artistica di Montecassino [C. Mi-
nieri Riccio]. (Euvre excellente et très utile. ^ G. Fiorelli, Documenti
ineditiper servire alla storia dei Musei dltalia [C. M. R.]. Ce volume 4 est
aussi utile et aussi intéressant que les précédents. A. Martin.
ATTi DELLA R. ACCADEMIA DEI LINCEI. 307
Archivio Veneto. T. XX. Histoire monumentale, littéraire, paléogra-
phique de la bibliothèque capitulaire de Vérone [G. B. Giuliari] (suite).
De nouveaux articles se trouvent t. XXT et XXII. % Deux inscriptions ro-
maines à S. Marc [P. Pasini]. Récit de la découverte, fac-similé des deux
inscriptions. HIT. XXII. Les Vénitiens à Athènes en 1687 [A. deU'Acqua 5
Giusli]. Récit de la catastrophe du 20 septembre 1687, qui ruina le Par-,
thénon; l'auteur défend Morosini contre de Laborde. A. Martin.
Atti délia R. Accademia dei Lincei. Année 278, 3^ série (sciences
morales, historiques et philologiques). T. VI. Inscriptions grecques d'O-
lympie et d'Ithaque [D. Comparetti]. Explication de 4 inscr.: la 1", trouvée lo
à Olympie, porte le n» 362 dans l'Arch. Zeit., 1880, p. 66 sqq. Kirchhoff et
G. Curtius n'ont pu en déterminer le sens ; lecture de G., il y voit une
consécration faite par un Eléen, appartenant à un corps d'honneur
d'Eléens (Fâppr.v) qui s'étaient distingués par des victoires Olympiques;
particularités du dialecte Eléen : l'inscr. ne serait pas antérieure au is
5° siècle. 2° Inscr. publiée sous le n^ 56, Arch. Zeitung 1878, p. 48, par
Fraenkel, qui dut renoncer à l'expliquer. G. y voit un article de loi réglant
les droits et les devoirs des visiteurs du sanctuaire d'Olympie. Les fautes,
que contient cette inscription, proviennent de ce fait, qu'elle est une copie
d'un acte plus ancien écrit pouarpocp-zi^dv; ce genre d'écriture a mis le gra- 20
veur dans l'embarras. Gette explication s'applique à plusieurs autres
insc. d'Olympie. 3° Inscr. publiée sous le n° 363, par KirchhofF, même
recueil ; nouvelle interprétation de G. ; les proxènes et les devins sont
chargés d'éloigner les coupables du temple. La 4° insc. a été découverte
à Ithaque, par M. Stillmann, elle contient trois noms de divinités. 1[Ten- 25
tative de critique sur les passages de Tite-Live contenant les dispositions
relatives aux provinces et aux armées de la République romaine [A. Tar-
tara]. Conclusions de l'auteur : 1° G. Claudius Nero, tant qu'il resta sous
Gapoue avec les proconsuls, n'avait pas de commandement propre, cela
explique le silence que Tite-Live garde sur lui et ses légions. Le préleur, ao
M. Gornelius Cclhegus, qui devait avoir l'Apulie pour province extraordi-
naire, ne l'eut pas, car un commandement ne fut pas créé en Apulie : le
préteur resta à Rome à la disposition du Sénat qui l'envoya plus tard en
Sicile commander l'armée que venait de quitter Marcellus. — Les consuls
n'eurent d'abord aucune province ; plus tard TApulie fut la province com- 35
mune des deux consuls, et, après la prise de Gapoue, l'Apulie et la Macé-
doine furent les deux provinces consulaires. — T. Otacillius continue à
être comme propréteur amiral de la flotte, sans avoir cette fois encore de
légion sous ses ordres. — Les premiers commandements créés furent
ceux destinés au siège de Gapoue et au secours de l'Apulie. 2. Les légions 40
urbaines de 543/212 continuent à être urbaines en 543/211. — Les con-
suls enrôlent quatre légions, en commandent chacun deux ; ce firent là
les seules légions nouvelles. — Le nombre total des légions fut de 23 :
19 anciennes, 4 nouvelles. — En Espagne on envoya les deux légions
commandées par G. Glaudius Néron et les troupes de P. Scipion. 3. Cor- 45
rection de trois passages des livres 25, 20 de Tite-Live. 1 Les historiens
de l'histoire Auguste étudiés principalement dans leurs sources [G. Giam-
belli]. Travail très étendu de 182 pages, examen critique et historique
d'un grand nombre de passages des divers auteurs de l'Histoire Auguste.
G. G. confesse que sa critique est, autant que possible, conservatrice et 50
qu'il essaiera surtout de faire une œuvre de conciliation entre les opi-
nions opposées. H T. VIL La loi romaine d'Udine [Franccsco SchupferJ.
Cette loi est une preuve nouvelle que le droit romain n'a pas disparu par
308 1881. — ITALIE.
suite de l'invasion des barbares ; l'auteur en place l'origine au 9° siècle,
c'est un monument historique important, le fond en est romain, avec
quelques modifications dues à l'influence des barbares. ^ Sur une an-
tique mosaïque coloriée représentant les cochers des quatre factions du
5 cirque [Ersilia Lovatelli-Caelani]. Les cochers ont tous les quatre le même
costume, la seule dilférence se trouve dans la couleur de la tunique; cette
particularité a suggéré à l'auteur son interprétation. Si on avait voulu
représenter quelques-uns des cochers qui avaient acquis une certaine
célébrité, on aurait inscrit leur nom sur la mosaïque, ou on les aurait
10 désignés de quelque autre manière. 1 L'empire Sicilien de Denys [Giulio
Beloch]. C'est après le traité de 392 avec les Carthaginois que l'empire de
Denys arrive à sa plus grande extension ; la paix de 383, après une guerre
malheureuse, fait perdre quelques portions de territoire. Dans la Grande-
Grèce, la conquête alla jusqu'à Crolone ; Tarente ne fut jamais attaquée.
15 Denys maintint son empire au moyen de mercenaires, en garnison per-
manente dans les diverses villes ; c'étaient là de vraies colonies mili-
taires analogues à celles que Sylla et les triumvirs établirent trois siècles
plus tard en Italie. Il semble que ces colonies ne jouissaient que d'une
large autonomie municipale, sans posséder des droits de souveraineté.
20 Sous la république, la constitution de Syracuse se rapprochait de celle de
Corinihe la métropole, 5 prytanes à la tête de l'Etat, 15 stratèges qui plus
tard ne semblent nommés que pour six mois. Denys maintint cette cons-
titution, il se contenta de créer une magistrature nouvelle, sous le nom
d'apx.a)v, créée à vie et investie de l'autorité que possédait avant le collège
25 des stratèges ; deux charges nouvelles furent établies ; un navarque et
un phourarque. Observations sur l'inscription C. I. A. II, 52. ^ La Sar-
daigne avant la domination romaine; études d'histoire et d'archéologie
[Ettore Pais]. L'auteur croit que les arguments, par lesquels on veut
prouver d'antiques relations entre les habitants de la Sardaigne et TE-
30 gypte, sont dénués de toute valeur scientifique. Les 'Nuraghi', sortes de
tours, en forme de cône tronqué, construites avec d'énormes pierres,
révèlent un peuple doué de puissantes qualités ; cette époque est peut-
être la période la plus belle de l'histoire de l'île ; mais bientôt soumis par
les Carthaginois, ce peuple tomba dans une irrémédiable décadence. Fac-
35 toreries phéniciennes; tentatives des Grecs pour coloniser la Sardaigne;
les Etrusques et les Ligures ; Carlhage chasse tous les autres peuples et
s'empare de l'île ; sa domination tut très favorable au développement de
la richesse, la Sardaigne était alors célèbre par le nombre de ses habi-
tants et la variété de ses productions. Géographie de l'île à cette époque,
40 examen des monuments phéniciens et carthaginois. Appendices conte-
nant des observations sur les sources de l'histoire de la Sardaigne avant
la domination romaine et sur l'authenticité de quelques idoles en bronze
publiées par La Marmora.
^^ Rapports sur les fouilles d'antiquités communiqués
45 à l'Académie d'après l'ordre du Ministre, par G. Fiorelli.
Juillet 1880. 1. Bellinzago Lombardo. 500 monnaies romaines. % 5. Pro-
vegliano-Veronese. Deux nouveaux sépulcres. ^ 8. Venise. Une plaque de
marbre donnant la plus grande partie de l'insc. C. I. L. V, 1, n. 130, im-
primée d'après d'anciennes transcriptions et sur l'authenticité de laquelle
50 on avait des doutes. ^ 10. Colle in val d'Eisa. Tombes avec divers objets.
^1 H. S. Gemignano. Nombreuses tombes étrusques. % 16. Montalto di
Castro. 15 tombes avec quelques inscriptions grecques. 1 22. Brindisi.
Inscriptions romaines. T[^ Août. i. Venlimille. Inscription funéraire.
ATTI DELLA R. ACCADEMIA DEI LINCEI. 309
^ 6. Castel s. Pietro deirEmilia. Dolium contenant des ossements. T] 7.
Pesaro. Longue inscription, le collège des Fabri choisit pour patrons
PetroniLis Aufidius Vittorinus et plusieurs autres membres de sa fa-
mille. ^ 9. Bolsena. Découvertes très importantes surtout pour l'archéo-
logie chrétienne dans les catacombes dites de S" Christine. •[ 12. S. Vit- 5
torino. Continuation des fouilles sur l'emplacement de l'antique Amiter-
num. ^ 14. Pompei. Quelques inscriptions. tl[ Sept. 1. Come. Urnes
funéraires, avec des inscriptions. ^ 4. Monteroberto. Découverte d'une
très antique nécropole du Picenum. ^ 9. S. Vittorino. Continuation des
fouilles au théâtre d'Amiternum. If 10. Naples. Sépulcres. ^[ 12. Buccino. 10
Inscriptions romaines assez nombreuses. ^ 16. Capaci. Nécropole, t^
Oct. 1. Ventimille. Inscriptions. % 3. Vérone. Inscription et tombes avec
divers objets. T[ 6. Castiglione délia Pescara. Débris de statues, d'ins-
criptions, monnaies, etc. Détermination du parcours de la via Aurélia. ^
7. Tolentino. Nombreuses tombes. ^[11. S. Vittorino. Continuation des is
fouilles au théâtre d'Amiternum.^ 12. Pentima. Cryptes et arénaires, ave'c
de nombreuses tombes. ^ 13. Tollo. Buste de jeune homme, au-dessous
inscription assez longue de Sex. Ninnius. M. F. Buticus. ^[ 18. Pompei.
Plusieurs boutiques, inscriptions, belle statuette en bronze représentant
l'Abondance. ^24. Cagliari. Peinture murale. ^11 Nov. 2. Concordia Sa- 20
gitlaria. Long rapport sur les touilles faites en cet endroit ; quelle était
la topographie de Concordia à l'époque romaine ; objets qu'on a
trouvés ; nombreuses inscriptions de briques ou de vases. 4 3. Orvieto.
Nouvelles* découvertes dans la nécropole étrusque. •[[ 8. S. Angelo in
Formis. Inscriptions romaines, ^f 10. Palermc. Inscription funéraire. ^^\ 25
Dec. 3. Provegliano-Vcronese. Sépulcre avec fragments d'inscription. ^
4. Fossombrone. Maisons antiques. ^ G. Co/neto-lârquinia. Coupe
grecque, représentant à l'intérieur Hercule arrachant à Nérée le secret
des pommes des Hespérides;à l'extérieur, des qnadriges. ^ 7. Rome.
Nombreuses inscriptions, surtout sur la Via Ostiense, quelques-unes 30
très importantes. ^1 S. Maria di Capua Vetere. Vases avec des mots grecs.
^[ 10. Melito. Inscriptions funéraires, restes de thermes. 1) 11. Pompei.
Divers objets, petites statues, un Silène en marbre, peintures représen-
tant Bacchus et Ariane, Mars et Vénus. ^[ 17. Caltanisselta. Chambres
sépulcrales. 35
1^[ Jr. 1881. 1. Castello-Valtravaglia. Nombreuses tombes. H 2. Milan.
Fouilles dans l'antique basilique de S. Giovanni in Conca, découverte
d'une belle mosaïque romaine. ^ 5. Este. Plusieurs inscriptions. ^ 13.
Pompei. Belle fontaine en mosaïque, le sujet principal représente Vénus
sortant de la mer et tendant à droite les bras à un petit Amour. Divers 40
objets de parure, des bronzes, des vases. ^ 14. Castelsardo. Vases funé-
raires, ^^i Févr. Cantù. Vases, bronzes : un de l'empereur Probus. ^ 7.
Isola délia Scala. Trois tombes romaines avec île nombreux objets de
toute nature. ^ 10. Cortona. Vases arétins, sépulcre romain. Tj 12. Or-
vieto. Nouvelles tombes étrusques, nombreuses amphores. 1[ 13. Bolsena. 45
Inscriptions romaines, ^f 15. Rome. Plusieurs inscriptions, une en écri-
ture cursive. ^ 18. Pompei. Divers objets. Statue en marbre représentant
une jeune femme. ^ 25. Selinonte. Vases. ^1^ Mars 2. Montorfano. Sé-
pulcre avec urne. ^[ 4. Cellore d'illasi. Nécropole barbare, cadavres avec
des fragments d'armures, divers ustensiles.^ 5. Ca di David, Buttapietra. 50
Urnescl sépulcres, ustensiles de fer, de bronze, verres. ^ 7. Caslelgof-
fredo. Marbre égyptien avec une inscription hiéroglyphique. ^I 9. Bo-
logne. Nécropole felsinéenne, continuation des fouilles. 1| 11. Orvieto.
310 1881. — ITALIE.
Inscription étrusque, diverses inscriptions latines. ^ 12. Gorneto-Tar-
quinia. Découverte d'une tombe peinte qui a été appelée 'délie Colonne'.
^ i4. Rome. Plusieurs inscriptions. ^ IG. S. Maria di Capua Vetere. Con-
tinuation des fouilles dans la nécropole Capuenne. ^ 18. Pompei. Diverses
5 petites statues de Mercure, du dieu Lare, verres, vases d'argent, etc. ^
19. Canosa. Cratère à figures rouges. ^ 20. Genosa. Vase grec. ^ 22. Stron-
goli. Inscription, monnaie samnite de la guerre des Marses. ^^ Avril. 3.
Casaleone. Armes. ^4. S. Ilario d'Enza. Cimetière chrétien, inscription
portant la date du consul Boetius. 1 7. Orvieto. Trois nouvelles tombes
10 étrusques. % 10. Rome. Nombreuses inscriptions. 1[ 11. Ostie. Continua-
tion des fouilles par Lanciani. Le théâtre et les parties adjacentes ; très
bel autel avec des bas-reliefs <' la plus belle découverte artistique faite à
Ostie », le Forum, nombreuses inscriptions. T 14. Pompei. Inscription,
bronze. ^ Vaglio di Basilicata. Divers objets précieux. ^^ Mai. 1. Ber-
15 game. Inscription, sépulcres, restes de murs. 1 10. Vérone. Divers objets
funéraires. •[[ 11. Mozzecane. Tombes. ^ 17. Chiusi. Inscriptions. ^ 18.
Fabro. Tombes. ^ 19. Orvieto. Deux tombes contenant divers objets étrus-
ques. ^21. Carbognano. Tombes avec divers objets: amphores, patères, etc.;
inscriptions en langue falisque. ^23. Rome. Inscriptions, à la villa d'Ha-
20 drien, très beau vase en marbre avec bas-reliefs. ^ 25. Pompei. Pein-
tures. Un homme et une femme, peut-être Hector et Cassandre; Poly-
phème et Galatée ; petit buste d'un philosophe, probablement Epicure.
Inscription latine archaïque. ^ 31. Terranova Pausania. Sépultures. %
32. S. Antioco. Piédestal portant deux inscriptions, l'une latine, l'autre
î") néo-Punique : celle-ci est expliquée par E. Renan qui la juge très impor-
tante. ^% Jn. 4. .Vérone. Lampes, verres, un bronze, des monnaies. ^ 5.
Breonio. Fibules, annea.ux. ^ 8. Lozzo. Vases en terre cuite, nombreuses
tombes. T[ 10. Forli. Inscription. ^ 12. Rapagnano. Amphores, vases, un
beau bouclier qui a au centre un haut-relief représentant un combat
30 entre fantassins et cavaliers. ^ 14. Cervetri. Divers objets dans la métro-
pole de Géré. 1 15. Rome. Inscriptions. 1 17. Alife. Tombes. ^ 28. Terra-
nova Pausania. Restes d'un grand mur, lampes, petites statues en bronze,
monnaies. %^ Jlt. 3. Viadana. Sépulcres avec de nombreux objets, lam-
pes, vases avec figures, verres. ^ 12. Montopoli. Inscriptions. ^ 13. Cor-
35 neto-Tarquinia. Continuation des fouilles dans les nécropoles Tarqui-
niennes. *|| 19. Pompei. Plusieurs inscriptions. ^ 23. Syracuse. Découverte
de la nécropole dite del Fusco, à un certain endroit on a trouvé 110 sta-
tuettes d'argile votives, ce qui pourrait faire croire à l'existence en ce lieu
d'un Hecataion. 1 24. Cagliari. Découverte d'une inscription publiée par
'io Muratori. ^^ Août 3. Asolo. Découverte d'un théâtre, description dé-
taillée. T[ 4. Bologne. Casque étrusque avec inscription et de très beaux
ornements. % 5. Ravenne. Inscription. % 10. Catane. Tombes antiques
qui permettent à Carrtlelo Sciuto-Patti de reconnaître remplacement
de Tantique cité de Symœtus. l^f Sept. 3. Padouc. Rapport détaillé de
45 Gherardo Ghirardini sur les fouilles et sur la disposition de l'amphithéâtre.
^ 5. Orvieto. Tombes étrusques. ^ 7. Monteleone di Sabina. Fragments
antiques, inscriptions. ^ 9. AUumiere. Tombes. ^ 10. Tivoli. Inscriptions.
T[ 11. Palestrina. Fragments d'un obélisque imité des obélisques égyp-
tiens. ^ 18. Galtanissetta. Tombes. ^% Oct. 3. Fano. Inscriptions, f 6.
50 Rome. Rapport très détaillé de Lanciani sur les travaux pour l'isolement
du Panthéon; histoire du monument, la place du Panthéon, les thermes
d'Agrippa. ^ 8. Ghieti. Inscriptions, fragments d'armures, etc. ^ 10. Atri-
palda. Nombreuses tombes. i[ 41. Pompei. Divers objets, entre autres
BULLETTINO DELLA COMMISSIONE ARCHEOLOGICA. 311
nombreuses coupes avec figures. Ifl Nov. 3. o. Maria délie slellc. Tombes.
^ 8. S. Giorgio di Nogaro. Inscription permettant de déterminer le par-
cours de l'antique voie romaine dans la Xo région. 1[ 9. Uavenne. Mosaï-
ques et sarcofages. ^ 12. Rome. Inscription de Constantin. •[[ 43. Pompei.
Nombreuses inscriptions. ^ 14. Melilo. Continuation des fouilles d'une 5
cité antique, thermes, temple, nécropole. ^ 13. Ruvo di Puglia. Inscrip-
tions. '^^ Dec. 2. Come. Murs, divers objets.^ 3. Garlasco. Monnaies, f
H. Corneto-Tarquinia. Long rapport de Glierardo Ghirardini sur les résul-
tats des dei-niôres fouilles dans les tombes étrusques. ^ 12. Rome. Ins-
criptions. ^ 16. Brindisi. Sépulcres, inscriptions. % 17. Tarenle. Long 10
rapport de Luigi Viola sur les fouilles qu'il avait été chargé de faire dans
cette ville. Détermination de l'Acropole et de la cité : le temple dorique
de Tarente, divers objets trouvés, inscriptions, monnaies, fragments
d'œuvres d'art, etc. A. Martin.
Bullettino délia Commissione archeologica comunale di Roma, is
1881. Jr.-mars. Supplément au t. 6 du Corpus Inscriptionum Lalinarum
[R. Lanciani]. 1) inscr. religieuses, n. 436, à Semo Sancus; 439, fragment
des Actes des Arvales; 441 = U20N | AI2-| âpxqn (lason bis archon), doit
provenir d'une synagogue. 2) insc. impériales, 444 mentionne le nom de
Trajan Dèce; 445 : M. AEMILL\EMILIANI | MARCIA CAEMS FEC. se rap- 20
porte probablement à l'Emilien qui s'empara du pouvoir en 253 de n. è.
et qui fut tué près de Spolète par les soldats de Valérien. 3) inscr. rela-
tives à l'administration des Eaux et du Tibre, 452-53, mention de 'Cura-
tores riparum et Alvei Tiberis'. 4) inscr. de magistrats; 455, du consulaire
Titus Aelius Naevius Antonius, déjà connu par d'autres inscr.; 462, épi- 25
taphe de Minicia Marcella, probablement fille de C. Minicius Fundanus
consul en 108; 467 '^ fragm. semble se rapporter à T. Sextius Africanus
qui fut consul suffectus en 59 avec M. Ostorius Scapula. 5) inscriptions mi-
litaires, 471 : T. VINNISIVS CRISPIANVS | EVOGATVS-AVG | V. A. GV, le
genlilicium 'Vinnisius' est singulier; il esta remarquer aussi que ce 30
personnage vécut 103 ans; 472, en écriture cursive difficile à lire, sur une
plaque de jaune antique, a trait au personnel de service dans les Thermes
de Caracalla. 6) épitaphos recueillies dans le sépulcre de la 'via Tibur-
tina' et sur d'autres tombeaux. ^ Du buste d'un enfant égyptien [C. L.
V(isconti)]. PI. 2. Le buste, d'un excellent travail, a été découvert à Rome; 3;
la façon dont les cheveux de Tenfant sont disposés trahit sa nationalité;
V. reconnaît dans un bas-relief représentant un port et un enfant coiffé
d'une manière analogue, le port d'Alexandrie contrairement à l'opinion
de qq. savant qui y voyaient le port d'Ostie; s'occupe de certaines inscr.
inédites portant des noms collectifs, lesquels semblent désigner des 40
'Coliegia' funeraticia. 1^ Avr.-juin. La fondation de Rome [I. G(uidi)].
Rejette les données légendaires des écrivains de l'antiquité et les
systèmes des historiens modernes sur l'origine de Rome; tire ses induc-
tions de certains noms anciens et conclut que Rome a été fondée par des
pasteurs n'ayant d'autres préoccupations ([ue d'assurer des pâturages à 45
leurs troupeaux; appuie l'opinion de Corssen que Rome viendrait de
'Rumon' le fleuve (le Tibre), 'Roma' serait la ville sur le llcuve. f Sur
un plan de Rome peint par Taddeo di Bartolo dans la chapelle du palais
de la République à Sienne, années 1413-14 [E. S(tevenson)]. PI. 3, 4.
Notice sur les plans connus de Home au moyen âge (plutôt vues à vol 50
d'oiseau); un certain lien existe entre ces plans: ils présentent tous la
ville du même côté, du côté de la Porte flaminienne; dans le plan dont il
s'agit ici les édifices sont représentés avec grand soin, ce qui permet faci-
312 1881. — ITALIE.
lement de les identifier; ce plan -est surtout intéressant pour faire con-
naître la Rome du moyen âge, on y remarque la plupart des monuments
anciens existant encore de nos jours, les colonnes Antonine et Trajane,
le panthéon, le môle d'Hadrien, etc. % D'une statue archaïque conservée
5 sur TAvenlin et des groupes de sculptures se rattachant au même type
[C.herardo Ghirardini]. PI. 5. Statue de femme conservée au couvent de
Saint-Alexis. Elle est en marbre de Paros et sans aucun doute un original
grec. Elle possède encore un peu la raideur qui distingue les 'xoana',
die est remarquable par la solidité majestueuse de la charpente, et la
10 fermeté de la musculature que trahissent les draperies, dont les mille
détails sont traités avec une grande délicatesse. Elle est vêtue d'une
tunique et d'un péplum, disposé d'une manière particulière sur la poitrine
et sur l'épaule. Cette disposition est caractéristique et se retrouve dans
une série de sculptures depuis l'époque archaïque jusqu'à la période
15 romaine. V. examine soigneusement les œuvres d'art, offrant le môme
type qu'il suit aux divers moments de son développement et de sa trans-
formation. Les archéologues admetlentgénéralement que ce type, pendant
la période grecque, servait à représenter Aphrodite et pendant la période
romaine à diviniser l'Espérance; mais comme des statues du même
20 genre se rencontraient, en Grèce, dans les temples de beaucoup de divi-
nités différentes, G. est d'avis qu'on doit y voir des représentations de
prêtresses. Selon lui, la statue de l'Aventin aura servi en Grèce, d'où elle
est originaire, à représenter une prêtresse, mais lorsqu'elle a paru sur
le sol romain, elle aura été honorée comme la déesse 'Spes'. îj^l Juil.-
sept. Continuation et fin de l'article précédent (analysé ci-dessus). ^Tes-
sère magique [L. Bruzza]. Petite plaque de terre cuite où Ton voit, tracée
à la pointe, en majuscules, une de ces formules fort usitées chez les
Gnostiques : SEPARA TE DEMONEM A FLORENT | lA QVEM PEPERET
IVSTA QVIA 1 HOC IVBET MAGNVS DEVS | lAM L\M CITO IN NOMINE |
30 DEL Le texte latin est précédé de deux lignes, en caractères grecs, non
déchiffrées. 1 Des découvertes provenant de la démolition des tours de
la Porte Flaminienne [C.-L. V(isconti]. PI. 6-H (Cf. Bullett. 1880 p. 169).
Un fragment d'une table de marbre présente, en caractères magnifiques,
une inscr. tombale mutilée:... F. PAP ( ... AE | ... OPVLO | ... R. La
35 i^e ligne a dû contenir le prénom, le nom de famille et la tribu du
personnage, la 2° ligne le cognomen, 'Scapula, Scaeva, Murena' ou un
autre analogue, les 2 dernières lignes sont restituées de la sorte par V.
= 'iter pOPVLO debetuR', (ou bien 'non debetur'). Monument funèbre,
probablement d'un cocher de char, 'P. Aelius Gutta Calpurnianus',
40 Aurige célèbre de l'époque des Antonins (cf. Friedlaender, Sitteng.
2 p. 365; Wilmanns, Exempta inscr. lat. n. 2600 ); fragments de bas-
reliefs de marbre magnifiques représentant des quadriges. ^\^ Oct.-déc.
Supplément au t. 6 du Corpus Inscr. Latinarum [R. LancianiJ. (PI. 13)
n. 526, inscr. de Constantin, révèle un fait inconnu et important pour
^'> rhislorique des aqueducs de Rome : FORMAM. AQVae. VIRGINtS |
VETYSTATE CONIAPSAM. A FON | TIBVS RENOVAIAMARQVATVRIS j
EMINENTIBVS OMNibVSDIRVTAMPECVNLV | SVA POPVLI ROAJANI ncc
ESSARIO. VSVI I TRIBYITExhlBERL 1 D'un bas-relief hiératique trouvé
sur l'Esquilin [G. Ghirardini]. PI. 14. Figure de femme, vêtue d'une tunique
50 et d'un péplum, semble être une reproduction d'un modèle archaïque,
mais faite à la meilleure époque de Rome, c.-à.-d. à la fin de la Républ
ou au commencement de l'Empire. ^Litière du Capitole [A. C.J. PI. 15-18.
Description d'une chaise à porteurs conservée au Musée du Capitole;
BULLETTINO DELL'INSTITUTO DI CORR. ARCHEOLOGICA. 313
aperçu des difTérentes espèces de litières usitées chez les Grecs et les
Romains : celle qui fait l'objet de cet art. diffère du 'bisellium' du Capi-
tole (décrit dans le 'Bullett/ 1874 p. 22); paraît être du commencement
du IIP s. de n. è. % Sur une antique stèle votive avec Minerve, en haut-
relief, portant en guise de coitfure le masque de la Gorgone [Krsilia s
Caetani LovatcUi]. PI. 19, 20. Cette singulière sculpture parait être du
11° s. de l'époque impériale et imitée d'une statue grecque. ^| Catalogue
des objets d'art découverts par la Commission archéologique communale,
du l*"^ janv. au 31 déc. 1881, et conservés dans les magasins communaux.
Ed. Gellens-Wilford. lo
Bullettino deU'instituto di corrispondenza archeologica, 1881.
Jr.-févr. Séance du 7 janv. Pigorini fournit des renseignements sur des
tombes primitives découvertes à Bovolone, près de Vérone relies se
composent d'urnes cinéraires, ayant, en guise de couvercle, un gobelet
renversé; sur quelques urnes, on remarque l'ébauche grossière d'une is
face humaine, celle du mort probablement. Ces objets présentent tous
les caractères des antiquités préhistoriques recueillies dans les terra-
mares de l'Emilie. P. en conclut l'identité du peuple dont on trouve les
cendres à Bovolone avec les habitants des palalittes. P. signale, en outre,
un travail de Brizio (dans la Nuova Antol. iaoct. 1880) qui soutient, 20
contre Helbig 'Die Italiker in d. Poebene', la thèse erronée que les habi-
tants des lerramares étaient des Ligures. Tl Etienne de Rossi, à propos
des urnes avec représentations de la face humaine découvertes dans les
sépulcres de Bovolone, dit que dans les anciennes tombes du Latium on
a trouvé des statuettes de terre cuite qui étaient censées représenter le 25
mort; de môme, les urnes ont la forme de la cabane où avait habité
l'homme dont elles renferment les cendres. Il croit que le gobelet qui
couvre les urnes de Bovolone symbolise un toit , c'est comme si le mort
était protégé encore par le toit de sa cabane. ^ Lanciani communique
un extrait de son étude relative aux inscriptions de l'Amphithéâtre llavien. 30
Les inscript, fragmentaires insérées dans le Corp. inscr. lai, t. 6 n. 1796
c et h 1-lC, mieux lues, prouvent que le Colysée fut restauré par Théodose
et Yalentinien III, et non par Gratien et Valentinien II, comme on le
croyait. Les travaux de restauration eurent lieu à l'époque où Flavius
Paulus fut 'Praefectus urbi' c'est-à-dire en 438, cf. Annali d. Inst. 1849 35
p. 338. 1 14 jr. Pigorini relève les erreurs contenues dans le mémoire de
Brizio M Liguri nelle lerremare'. % Balestra donne un aperçu des travaux
de la Commission archéologique de Côme durant ces dix dernières années.
Par les soins de cette Commission un cimetière romain et les fondations •
d'un temple de Jupiter ont reparu; elle a déposé au Musée de Côme une 4o
riche collection d'objets préhistoriques. ^ Gamurrini communique deux
inscript, trouvées près de Todi dans les ruines d'un petit temple dédié à
la Bonne Déesse : QVIETA. ATIES | PIERIDIS j MINISTRA. BONE DIE |
PROMA. POSIT. D. D. Selon lui, PROMA ne doit pas se lire 'proma-
(gistra)', ce qui ne conviendrait point à Uuieta, laquelle n'est que 45
l'esclave d'Attia; mais, se référant à ïertullien (ad. uxor. 4, 2), il voit
dans 'proma' un terme désignant la personne préposée à la garde des
objets sacrés renfermés dans un temple. L'autre inscr. olfre les noms de
trois Romaines, au moins de condition libre, probablement des 'mulieres
vicanae ad Bonam Deam' citées dans d'autres inscriptions. ^ Marrucchi 50
communique le résultat de ses études sur deux bas-reliels trouvés
en 1872 au Forum près de la colonne de Phocas. Us ont trait à l'institu-
tion par Trajan des 'pueri alimentarii', et à une autre mesure bienfai-
314 1881. — ITALIE.
santé du môme cnpereur, qui fit brûler les registres contenant les arriérés
de l'impôt du vingtième sur les successions. M. cherche ensuite à iden-
tifier les édifices qui figurent sur les bas-reliers. ^ Ghirardini présente un
fer de lance antique pareil aux objets de môme nature trouvés à Pompéi.
5 ^ 21 jr. Gamurrini s'occupe de parcelles de lave taillée qu'on rencontre
souvent dans les tombeaux étrusques. Pour expliquer la présence de ces
objets dans une région non volcanique, il émet l'hypothèse que les
Étrusques y attachaient un sens symbolique, soit comme manifestant la
puissance d'Hadès, soit comme éveillant le souvenir d'un pays sujet aux
10 éruptions volcaniques d'où les peuples de TÉtrurie tiraient leur origine.
•[ De Rossi pense que ces morceaux de lave pouvaient provenir de con-
trées limitrophes, que sur le territoire de Sienne et d'Orviéto il existe des
volcans éteints. ^ Helbig déclare qu'on a trouvé des parcelles de lave
analogues dans le Picénum. •H Luckenbach produit le dessin d'un cratère
ir, à figures rouges (cf. Bullett. 1879 p. 216) représentant Persée qui, assisté
de Minerve, pétrifie un personnage où l'on peut reconnaître Polydecteou
Phinée. ^ Articles, Fouilles : Chambre sépulcrale du 'monte Mario'
[H. Dressel]. Ce tombeau contenait plusieurs sarcophages de pierre,
plusieurs cippes et trois inscriptions dont l'une pv)rte:'D. M. | Miniciae
20 Marcellae | Fundani. I f. | v. a. XII. m. XI. d. VU'. D. expose les raisons
qui lui font rapporter celte inscr. à la jeune fille de C. Minicius Fundanus,
consul de Tan 107 de n. è., cf. Pline, Lettres, 5, 16; il donne le texte de
trois autres inscrip. trouvées non loin du tombeau. ^ Fouilles de Pesaro
[Ciro Antaldi]. Ruines d'un édifice ancien, avec grande inscription, la
25 ' tabula patronatus de Pisaurum', dont il sera parlé plus loin. ^ Fouilles
de Pompéi [A. Mau]. Région 9, île 6, suite, cf. Bullett. -1880 p. 265.
Descriptions des peintures nouvellement découvertes. Texte de qq. inscr.
^^ Mars. Séances. 28 jr. De Rossi présente le calque d'une plaque de
marbre figurant les amours d'Atys et de Cybèle (cf. Annali 1881). ^
30 Marucchi s'étend sur les points de la topographie de Rome que mettent
en lumière les bas-reliefs exhumés près de la colonne de Phocas; il s'oc-
cupe de l'emplacement du 'Comitium'. ^ Maas soumet le dessin d'un
bas-relief de terre cuite où Helbig avait reconnu Bacchus, mais qui repré-
sente, selon lui, Mithras. ^ Helbig, au contraire, et Henzen dénient tout
;)â caractère milhriaque au monument précité. ^ 4 fév. Helbig signale une
trouvaille faite dans un tombeau près de Sienne : c'est l'arme défensive
fort ancienne, dont on connaît déjà plusieurs spécimens, appelé 'pecto-
rale', laquelle fut abandonnée plus tard pour la Morica' mais dont les
Saliens, néanmoins, continuèrent à faire usage (ï.-Live, 1, 20). Le môme
40 montre un scarabée d'agate, phénicien, avec la figure de Melkarth. 7
11 fév. Pigorini parle sur une dague de bronze trouvée dans les environs
de Sulmona et conservée au Musée préhistorique de Rome. ^ Helbig lait
part de la découverte, en Palestine, d'un casque de bronze, orné, rappe-
lant le casque de Ptolémée II d'un camée de Vienne (cabinet des anti-
45 ques). 7 18 fév. Helbig: urne de bronze dont l'anse est ornée de lions
couchés, V. Annali, 1880 p. 22o. ^ 25 fév. Dressel annonce la découverte
d'une statue de Semo Sancus : c'est la première statue qu'on possède de
ce dieu, qui offre quelque ressemblance avec Apollon. *![ Helbig présente
un miroir gravé, de forme arrondie, avec sujet emprunté au mythe
50 d'Épéus, cf. Gehrard, Etrusk. Spiegel 2 pi. i81. ^ Articles. Fouilles de
Corneto [Helbig]. Elles sont pratiquées dans la nécropole de l'antique
Tarquinies. Plusieurs tombeaux viennent d'être ouverts : on y a recueilli
des vases peints archaïques, quelques-uns fort remarquables, des scara-
BULLETTINO DELL'INSTITUTO DI CORR. ARCHEOLOGICA. 315
bées, des petits bronzes; des peintures ornent les parois de plusieurs
chambres sépulcrales.^ l.a 'tabula patronatus' de Pisaurum [Henzen].
Inscr. de 25 lignes; c'est l'acte par lequel le 'collegium iabrum' de
Pisaurum choisit pour ses patrons Setina lusta et Aufidius Viclorinus.
L'inscr. est datée du consulat de L. Valcrius Maximus et de M. Acilius 5
Glabrio (236 de n. è). Les renseignements historiques sur les deux patrons
mentionnés par l'inscr. font défaut. D'après les conjectures de H. on
doit y voir les descendants de M. Cornélius Fronto, consul suffectus
en 143 de n. è., et de G. Aufidius Verus, questeur, duovir et quinquen-
nalis de Pisaurum. H. dresse l'arbre généalogique supposé des patrons lo
susdits. % D'une antiquité d'Alexandrie décrite par TArélin [Lumbroso].
Il s'agit d'un cheval colossal de bronze, le Encéphale d'Alexandre, qui
aurait existé dans la ville égyptienne, mais qui n'est mentionné par
aucun autre auteur. ^ Inscription de Terracine [Mommsen]. L'auleur
donne, avec le concours de Bormann, une lecture de l'inscription, complé- n
tant l'interprétation publiée dans la Revue archéologique (t. 40, p. 363)
par De la Blanchère, à qui l'on doit la découverte de ce précieux docu-
ment épigraphique. Voici la lecture de W.:[D(is)] m(anibus) [s(acrum)
C]ollegi[u]m pon[til]icum d[e]crevit, si ea ila sunt que libelo [cjontencntur,
placere per[mite]re (?) puela[m], d(e) q(ua agat[ur, s]acelo d[e q(uo 20
re]fer[tur (?) sujpra [scrjipto, reponere et iscripturam at tit'uli pristinam
formam restituere piaculo prius dalo operis faeiendi ovo atra. ^I Inscrip-
tion d'Amiens [Mommsen]. Le texte' de cette inscr. fort mutilée a paru,
sans commentaire, dans la Rev. archéologique t. 40; M. donne la resti-
tution suivante : [M. Aureli]us Se[verianus] miles [leg(ionis) XXII prim(i- 25
geniœ)] p(iae) f(idelis) vex[illariique l]eg(ionis) eius[dem] Pontul[en Jtum (?)
eunles [ad] expcdi(tionem) Britanicam [pecunia] s(ua) f(aciendum) c(ura-
verunt). ^*i] Avril. Séances. 4 mars. De Rossi présente qq. observations
à propos de la statue de Semo Sancus dont il a été question dans la
séance précédente. ^ Helbig décrit un vase de terre cuite décoré de zones 30
de couleurs diverses et de dessins, trouvés près du lac de Bracciano : il
le regarde comme un spécimen des plus anciens de l'art étrusque. ^
dl mars. Pigorini rend compte de deux ouvrages nouveaux: « Études sur
l'âge du bronze en Hongrie par Undset », et « Études paléoethnologiques
dans le bassin du Rhône, premier âge du fer, nécropoles et tumulus, par 3.'.
Chantre. » ^ Lanciani présente la photographie d'un superbe autel de
marbre orné de sculptures trouvé au théâtre d'Ostie,et datant de l'an 124
de n. è. ^[ Ghirardini produit le dessin d'un vase peint de la 4" moitié
du v« s. av. n. è., ofirant pour sujet l'apothéose d'Hercule. ^[ Articles.
Les nécropoles préromaines d'Esté, fouilles pratiquées de 1876 à 1880. 40
[A. ProsdocimiJ. Ces fouilles ont mis au jour un nombre considérable de
tombes que P. attribue aux 'Euganei', peuple primitif de l'Italie, connu
par quelques passages de Caton, de Ï.-Live, de Pline et de Strabon. La
lorme de ces tombes, la matière et les qualités artistiques des objets
qu'on y a recueillis, tels que vases, fibules, anneaux, cistes, armes, ont 45
permis à P. de les grouper en quatre périodes. La 4° période atteste le
contact de ce peuple avec les Romains. ^ Mélanges d'archéologie et d'his-
toire, publiés par l'Ecole française de Rome, fascicules 1 et 2 mars 1881
[Gellroy]. Aperçu des travaux contenus dans ces fascicules, de G. Lafaye,
A. Martin, H. de la Blanchère, Lacourt-Gayet, K. Miintz. ^i^[ Mai. Séances, .^o
18 mars. Lt. De Rossi disserte sur les débris d'armes primitives en bronze
qui accompagnent quelquefois, en Italie, les dépôts de monnaies; il
croit qu'on se servait de ces morceaux de métal en guise d''aes rude', il
316 1881. — ITALIE.
propose de les d«îsigner sous le nom d''aes rude libratum'. ^ Helbig fait
remarquer qu'anciennement dans les îles de Chypre et de Crète on attri-
buait une valeur monétaire à des haches de bronze, cl. Hesychius, sub
voc. TTc'Xex'j; et raiiT£).£(jc)>tov. ^ Eroli : dessin d'un petit monument mithriaque
5 en marbre blanc découvert dans le Piémont, ^j 1" avr. Fabiani: scarabée
portant des caractères hiéroglyphiques, trouvé à Palestrina. ^ Helbig
décrit un brassard de bronze battu exhumé près de Volterra et un
manche de bronze avec ornements archaïques, trouvé près de Chiusi.
% 8 avr. Jordan, à propos du vase à trois récipients avec inscr. très
10 ancienne (Annali 1880, p. 158), présente quelques observations sur les
mots lus par Dressel 'mitât' 'asted','manom'. ^ Gamurrini fait quelques
remarques sur le coppa qui ligure d;ins l'inscr. précitée dans le mot
'Qoi' et qui trouve son appui naturel dans la voyelle o devenue plus
tard u (Qoi = qui). Le même s'occupe de dépôts d'armes et d'ustensiles
15 de bronze, archaïques, brisés et groupés par fragments d'égale grandeur,
découverts près de Chiusi. Il s'attache à établir que chez les peuples
primitifs de l'Italie, ces fragments de bronze tenaient lieu de monnaie.
Pigorini, au contraire, est d'avis que ces objets avaient été mis en tas,
anciennement, pour êlre fondus. Chigi, d'autre part, entre dans des
20 détails qui tendent à confirmer l'assertion de Gamurrini. ^ Articles.
Fouilles de Corneto. Suite [Helbig]. Découverte de trois tombes, décorées
de peintures dont les plus anciennes datent de la l'"^ moitié du y° siècle
av. n. è. Parmi les objets qu'on y a recueillis se remarquent une lame de
métal recouverte d'une feuille d'or, avec deux figures de femme, d'un
25 style asiatique; un scarabée de provenance carthaginoise; un vase de
terre cuite (lécylhos) avec ornements en relief, signé : C. POPILl(us).
^ Un diplôme militaire de Domitien [Henzen]. Ce diplôme, trouvé à
Timorva en Bulgarie, est de l'an 82 de n. è. Il a été accordé aux vétérans
des cohortes auxiliaires de la Germanie supérieure, et à ceux d'une aile
50 de cavalerie et de deux cohortes, détachées à l'époque susdite dans la
Mésie, mais appartenant, sans aucun doute, à l'armée de la Germanie
supérieure. ^ Rectification au plan du Forum [Jordan]. Depuis que des
découvertes archéologiques faites en 1870 ont fourni des notions nou-
velles sur la topographie du forum romain, les plans qui ont été publiés
r.5 lui donnent la forme d'un trapèze. J. entre dans des détails sur les rues
qui aboutissaient au Forum, et montre que son emplacement avait plutôt
la forme d'un rectangle. ^ Observations touchant le réseau des rues de
Pompei [Mau]. La topographie des îles récemment déblayées a donné
tort à Fiorelli et à Nissen, qui avançaient, le premier, que la ville était
40 divisée en neuf quartiers, le second, en douze. Les dernières fouilles
confirment l'hypothèse de V. Bezold qui considère la rue de Mercure,
avec son prolongement au Sud du forum, comme la rue principale de
Pompéi. ^% Juin. Fouilles de Pompéi [Mau]. Suite. ^\ Excavation à Terra-
nova Pausania [Helbig]. Découverte d'une châsse de plomb de 1 m. 60 c.
45 contenant un squelette, un anneau d'or et des parcelles du même métal
qui faisaient partie, sans doute, d'un collier ou d'un bracelet. Autour de
cette relique on a extrait du sol un certain nombre de petits vases en
terre cuite et quelques récipients en verre. ^ Deux inscriptions d'Ostie
[Dessau]. Elles ont été copiées sur les papiers laissés par E.-Q. Visconti,
f,o conservés a la Bibliothèque nationale de Paris. La r*^ porte en tète les
mots 'Familia Publica',sous lesquels figure une série de noms d'esclaves
publics et d'affranchis de la colonie d'Ostie. D. conjecture qu'on a ici la
liste des membres d'une corporation qui, d'après le témoignage de plu-
I
ËULLETTINO DELL'iNSTITUTO DI CORll. ARCMEOLOGICA. 817
sieurs inscript., existait à (Jslie,et à laquelle les autorités locales avaient
probablement conféré certains droits. La 2° inscr. se rapporte à un person-
nage dont le nom a disparu, mais originaire d'Ostie. Les décurions de
cette ville lui élèvent une statue, parce qu'il a remporté plusieurs fois le
prix dans les jeux qui lurent institués sous l'Empire, à l'imitation des ^
fêles célèbres de la Grèce, dans qq. villes de l'Asie et de l'Afrique. ^
Observations épigraphiques [Henzen]. Ces observ. portent sur une inscr.
destinée à un volume en préparation du Corpus inscr. lat., et dont le
texte, fort incertain d'ailleurs, a été publié prématurément et d'une
manière fautive dans le 'Bullettino archcologico comunale' 1880, p. ill. lo
^t Juillet. Voyage dans le sud de l'Italie [Helbig]. A. S. Maria di Capua,
dans des collections particulières : plusieurs vases de terre cuite et de
bronze intéressants. A Naples, skyphos à figures rouges, de la meilleure
époque; skyphos avec scènes bachiques, d'un dessin relâché; coupe à
deux anses, revêtue d'une couverle noire très brillante et portant une «s
légende; coupe à figures en relief, avec épigraphe grecque; fragments de
skyphos rouge, où l'on voit un groupe de prisonniers barbares, en relief;
coupe de verre d'un blanc mat avec dorures. ^ Hypogée falisque près de
Carbognano [Dressel]. Chambre sépulcrale contenant des poteries, vases,
lampes; quelques objets de bronze et de ler,miroir, anneau, une monnaie, 20
sans doute une obole d'une cité Campanienne; plusieurs inscriptions
falisques, composées de noms de personnes : Voltio j Folcozeo j Zestoi |
fi — Sexti fi(lius) (?);Tito Marei|o Voltilio, etc.; la mauvaise qualité du
vernis noir qui recouvre les poteries accuse le commencement du vii° s.
de Rome. ^ Fouilles do Cervelri [Helbig]. Découverte d'une tombe encore '^^
intacte, parmi les nombreux objets qu'elle a fait reparaître, on remarque
une paire de boucles d'oreilles en or avec têtes de panthère, archaïques,
en relief; des vases peints grecs, dont deux marquent l'époque de tran-
sition entre les vases de style corinthien et les poteries de style attique à
figures noires; une amphore attique; des vases de métal, en bronze, en 30
argent. La tombe, d'après le style des vases, doit dater de la fin du VP s.
av. n. è. ^j Fouilles de Pompéi [Mau]. Suite, f Sur l'inscription d'Amiens
[Mommsen]. L'auteur ayant eu sous les yeux une copie exacte de l'inscr.
fragmentaire dont il s'agit, montre que la lecture (v. ci-dessus, n® de
mars) qu'il avait proposée 'legionis XII primigeniae piae fidelis' et 35
'Pontulentum' ne saurait être maintenue; peut-être y avait-il sur la
pierre, pour l'indication de la légion : [LEG.TER.P.ÏEJK. F. ^^\ Août et
septembre. Voyage dans le Sud de l'Italie [HelbigJ. Suite et fin. Au Musée
national de Naples : la ciste à bandes parallèles ne peut provenir do
Pompéi, comme on l'a cru; le style archaïque des décorations, et la lo
patine dont elle est recouverte dénotent une origine plus ancienne.
Environs de Bari : nécropole de l'antique Celia; les sarcophages qui ont
été mis au jour ont à peu près la forme cubique et sont moins grands
que la stature humaine; ils remontent à la fin du v° s. av. n. è.;un
cratère attique trouvé dans l'un d'eux est de cette époque. Fasano ; 45
lékythos à figures noires sur fond blanc ;canthare avec dorures, scarabée
de Cornaline, cippe en pierre calcaire, Ostuni : tombeau avec inscription
messapique consistant en noms de personnes, que II. essaie de transcrire
ainsi : eiO(3 trohanOes — (Tpucrâvôvi;) ; [stjaboas gronaïas; nabti.o {= nabtai-
6is, Fabretli, C. T. I. 29i)0?). Lecce, au Musée provincial : plusieurs vases 5o
dont trois amphores grecques avec belles peintures, sujets héroïques des
meilleures époques, ciste à bandes d'origine grecque d'après IL— Oria:
tombe, deux vases de style local. Tarentc : plusieurs milliers de terres-
âlé 1881. — ITALIE.
cuites du iv« et du ve s. av. n. è. Métaponte: vestiges d'habitations à
double pavement supposé. Cantazaro, au Musée: bas-relief de terre cuite,
archaïque, d'un beau travail; bas-relief en pierre calcaire, d'une époque
postérieure à Alexandre; casque de bronze orné. Reggio : statuette
5 d'acteur comique, bien exécutée. Potenza : trois inscriptions osques. ^
L'inscription de l'aerarium de Palestrina [Dessau]. Cette inscription
révèle la destination ancienne d'une des principales ruines de Préneste
M. ANICIVS. L. F. BAASO. M. MERSIEIVS. C. F. | AEDILES. AERARIVM.
FACIENDVM. DEDERVNT. ^t Octobre. Égout antique [Narducci]. Ce
10 cloaque, très ancien, commence à l'angle de la via Paganica et de la
place Maltei, et s'ouvre sur le Tibre du mole S. Bartholoraeo. Il se compose
de gros blocs de pierre assemblés sans ciment. ^ Nécropole de Cesi
(Ombrie) [Bellucci]. Tombes du commencement de l'âge du fer. ^ Fouilles
d'Amelia [Eroli]. Sarcophages; objets de bronze, d'ivoire; terres-cuites;
15 une grande quantité d''aes rude'. ^ Fouilles de Pompéi [Mau]. Suite. ^
Trois petits vases du Musée de Syracuse [J. Schmidt]. Ces vases présen-
tent les mêmes caractères que ceux qui ont été publiés par Koehler dans
'Mittheil. des arch. Inst. in Athen, 4, 336' et auxquels, à tort ou à raison,
l'on assigne une provenance égyptienne. ^ L"aes signatum' du Collège
20 ' alla Querce' près de Florence [De Feis]. Cette pièce est de forme cubique;
elle porte sur Tune des faces une belle empreinte de roue à quatre
rayons, sur une autre, une ancre fort mal gravée. ^^ Novembre. Voyage
en Etrurie [Helbig]. Nouvelles fouilles pratiquées à Vulci pour trouver
l'entrée du fameux lumulus 'la Coccumella'; le but n'a pas été atteint,
25 mais quelques tombes ont reparu. ^ Fouilles de Vulci. Parmi les poteries
qu'elles contenaient, on compte plusieurs vases grecs dont l'un, à figures
rouges de la fin du v s. av. n. è., offre une scène bachique d'un travail
exquis; sur un fragment de coupe avec scènes de courses et de la palestre
on remarque la signature de Douris. % Observations sur le temple de la
30 Fortune à Préneste [Marucchi]. On admet généralement aujourd'hui que
tout l'emplacement de la ville actuelle de Palestrina était occupé ancienne-
ment par un temple colossal dédié à la Fortune. M. s'attache à établir
qu'il y avait autrefois à Préneste deux temples distincts, quoique dédiés
à la môme divinité. 1^ Décembre. Voyage en Etrurie. Suite [Helbig].
35 Tessenano : vestiges d'un petit édifice qui, d'après un fragment d'inscr.,
paraît avoir été consacré cà Mars. Viterbe, dans la collection de B. Fal-
cioni:deux figurines de bronze provenant du dépôt d'antiquités découvert
au Monte Subasio près d'Assise, cf. BuUett. 1880, p. 247; urne de bronze
dont l'anse est ornée de deux lions couchés; figurine de bronze,
40 archaïque, d'un travail très fin; figurine en bronze d'Apollon, se ratta-
chant au type répandu de l'Apollon du Belvédère; monnaies grecques,
recueillies dans les environs de Viterbe, intéressantes pour l'étude des
relations commerciales de la contrée. Orvieto, fouilles pratiquées par
R. Mancini : tombes, vases attiques à figures rouges, couperet de fer de
45 80 centim.; grand sépulcre à deux chambres, cippes de pierre dont l'un
oFifre une tête d'homme casquée fort archaïque, nombreux vases de
l'époque de la peinture noire, jusqu'aux premiers temps de la peinture
rouge, ustensiles de bronze, deux boucles d'oreilles en or, un scarabée
de cornaline, quatre pièces d''aes rude'; plusieurs autres tombes conte-
&" nant un petit nombre d'ustensiles de bronze et de fer, des vases, parmi
lesquels une liydrie à figures noires, des amphores et des coupes à figures
rouges de diverses époques. 1[ Sur une médaille de bronze portant au
droit les sigles C. S. et au revers la légende : 'qui ludit | arram det quod
I
EPHEMERIS EPIGRAPHICA. 319
satis sit' [Zdekauer]. Cette méd. a été publiée par Eckhel (Docl. num. 8,
p. 3i6) et par Castan (Rev. arch.nouv. sér. t. 21, p. 261). Suivant Z. elle se
rapporterait au S'' jour des saturnales, ajouté par l'emp. Caïus Caligula,
et le droit et le revers ne composeraient qu'une même légende qui se
lirait : « C(ai) S(alurnalibus) qui ludit arram det quod satis sit. » 5
Ed. Gellens-Wilford.
Epliemeris epigraphica. Gorporis inscriptionum Latinarum sup-
plementum, vol. 4 (fasc. 3, 4) 1881. — Additamentum ad tabulas trium-
phales Capitolinas [Henzen]. Fragment des Fastes consulaires, exhumé
à Rome en 1878 et se rapportant aux années 655-667 de la fond, de la lo
ville. Contient des données nouvelles sur la filiation de qq. grands per-
sonnages de la République : il en résulte, comme le lait remarquer Momm-
sen, dans un court commentaire joint à l'article, que l'orateur M. Anto-
nius était probablement le petit-fils de M. Antonius, tribun de la plèbe
en 587, et l'oralcur L. Crassus, petit-fils du consul du même nom, de i5
l'an 586. 1[ Additamentum ad tabulas triumphales Capitolinas [Henzen].
Fragment des années 643-650 de Rome, montre que Q. Cœcilius Metellus
triompha de Jugurtha en 648, ce qui confirme Tasserlion de Mommsen
(Rœm. Gesch. 6° éd. 2 p. 146) que Metellus commandait l'armée d'Atrique
en G47, et non Marins. T) Additamenta ad corporis vol. VI partem primam 20
[E. Bormann, W. Henzen]. N. 723 a : Bonae deae Galbillae..., la Bonne
déesse est souvent invoquée comme un génie prolecteur d'une localité ;
on a ainsi 'Bonadea castri fontanorum' (Corp. 6, 70), 'Bona dea An-
nianensis (ibid. 69) ; le qualificatif 'Galbilla' qu'on a ici se rapporte aux
'Horrea Galbana' sur l'Aventin ; n. 725, Deae Florae ; 735 : Hercules in- 25
victe, sancte Silvani nepos — -, Bormann croit que l'Hercule dont il s'agit
dans cette inscr. est Femper. Commode (Bull. d. Inst. 1879, p. 43)'; 761,
Deo soli invicto Malachibelo — ; 788 : ET ] P. SEPTIMO.GETAE.NOBILIS-
SIMO.CAESARI (mots martelés sur l'Arc de Septime Sévère) ; 800, inscr.
du Pont Valentinien, qui n'était connu jusqu'ici que par les 'Mirabilia 30
Urbis' ; 807 : — Caecina Paetus, curator riparum et alvei Tibcris —, il fut
consul en 70 de n. è; 816: CORNELIA.AFRICANI.F 1 GRACCHORVM sur
sur la base de marbre d'une statue de Cornélie (Cf. Pline, hist. nat. 34,
31); l'omission du mot 'mater' est un solécisme, dont on a d'autres
exempl. dans Jordanès (De reb. Get. 15); 849 : Fidei virtutiq. devotissi- 35
morum militum domnorum nostrorum Arcadi Honori et ïheodosi... post
confectum Gothicum bellum — ces derniers mots se rapportent ta la vic-
toire sur Radagaise, remportée par Stilicon ; le nom de celui-ci figurait
sur l'inscr. mais il en a été martelé ; 869 : — aedituus Veneris hortorum
Sallustianorum — ; 874 inscr. bilingue, grecque-latine, d'une jeune pré- 40
tresse de Bacchus, laquelle était également îraorccpopo; d'Isis ; le texte latin
est incomplet, mais il a été restitué par Buecheler; 880 et suiv., d'esclaves
publics; 886 et suiv. listes de soldats très importantes par les inductions
qu'on en tire, celles-ci entre autres : les cohortes prétoriennes et la garde
urbaine étaient considérées comme ne formant qu'un seul corps de mi- 45
lice, pendant les 2 premiers siècles de n. è ; T'honesta missio' chez les
prétoriens et dans les cohortes urbaines s'accordait seulement tous les
2 ans et à une même époque ; Septime Sévère qui, lors de son arrivée au
pouvoir, licencia la garde prétorienne, admit dans celle même garde;,
quand il la reconstitua, des soldats originaires des provinces illyriennes ; 50
936, épiiaplie en vers d'un 'eques singularis'. •j] De muneribus milita-
ribus centurionatu inferioribus [Cauer]. Travail très étendu ; l'auteur pro-
duit un nombre fort considérable d'inscr. sur lesquelles il fonde ses
320 1881. — ITALIE.
assertions: Mommsen, dans des notes, complète ou rectifie les données
de C. Les prétoriens, la garde urbaine, les légions, les cohortes auxi-
liaires avaient des 'signiferi' ; les 'vigiles', les vétérans retenus sous les
drapeaux, les détachements des légions ou des cohortes auxihaires.
savaient, au contraire, des 'vexillarii' ; les 'aquiliferi' ne se rencontrent
que dans les légions et chaque légion n'avait qu'un seul de ces sous-olfi-
ciers ; on trouve des 'imaginiferi' dans les légions et dans les cohortes
auxiliaires. Quant aux musiciens, on distinguait les 'hucinatoros', les
'cornicines' et les 'tubicines' (Végèce, 2, 22) ; le terme *aL!:J3atores' ne
10 servait pas à désigner une catégorie spéciale de musiciens : il avait un
sens général et il s'appliquait indifîéremment aux 3 classes précitées. Les
'beneficiarii consularis' (du légat propréteur des provinces impériales
consulaires) étaient pris parmi les légionnaires et non parmi les soldats
des cohortes auxiliaires. Le 'prrjero^tus urbi' n'avait pas do 'beneticia-
15 rius', suivant Mommsen. Quant aux tribuns militaires, d'après le même,
les 'laticlavii' ou 'semestres', c. -à-dire ceux qui appartenaient à Tordre
sénatorial, avaient ^euls des 'beneficiarii'; la raison en serait que les
'tribuni laticlavii' étaient chargés, dans la légion, d'un service adminis-
tratif, tandis que les 'tribuni angusticlavii', qui faisaient partie de l'ordre
20 équestre, exerçaient le commandement militaire. Les 'singulares' (qui
n'étaient que des 'beneficiarii' d'un rang inférieur: C. Coelius Anicetus
... singularis spe beneficiatus, L R. N. 218) des légats de province, des
préfets et des tribuns du prétoire, semblent avoir lormé des détachements
spéciaux, comme les 'équités singulares' de l'empereur. Le 'cornicula-
25 rius' était d'un grade plus élevé que le 'singularis'; ainsi, la lecture
(Brambach, Inscr. Rhen. 1599) 'S(ingularis) leg(ati) ex cor(niculario)' ne
peut se soutenir. Dans un dernier paragr. Cauer rassemble les inscr. qui
présentent la série de grades par lesquels des sous-officiers ont succes-
sivement passé, et comme conclusion il donne un tableau de l'avance-
30 ment chez les sous-officiers; il fait remarquer que les promotions
n'avaient pas toujours lieu dans le même ordre. ^ Additamentorum ad
Corporis vol. VL Part. I supplementum [G. Huelsen]. Fragment des Fastes
des 'sodales augustales Claudiales', des années 136-138 ; Cl. Bull. dell.
Inst. 1871, p. 150. ^f De Atiliie Pomptilla? monumento Calaritano [V.
35 Grespi]. Tombeau près de Cagliari, creusé dans le roc et appelé par les
gens du pays 'la grotta délie vipère' ; contient 16 inscr. en vers (7 grec-
ques et 7 latines) relatives à M. Cassius Philippus et à sa femme Atilia
L(uci) f(ilia) Pomptilla. La forme des lettres trahit le 2" s. de n. è. Les
inscr. latines ont été restituées par Buecheler, les grecques par Kaibel et
40 par Fauteur de l'article. ^ Privilégia militum veteranorumque de civitate
etconubio [Mommsen]. Diplômes militaires découverts récemment (suite
au G. L L., vol. 3, p. 843-919, 1058 ; et à FEphem. epigr., 2, 452-466 ; 4,181-
187). N. 68, trouvé près de Tirnova, en Bulgarie. Accordé en l'an 82, par
Domitien, aux vétérans de 9 cohortes auxiliaires appartenant à l'armée
45 de la Germanie supérieure, et de 2 cohortes auxiliaires et d'une aile de
cavalerie, faisant partie sans doute de la même armée, mais cantonnées
temporairement dans la Mésie. Fait connaître deux consuls 'suffecti' de
l'année 82 : M. Larcins Magnus Pompeius Silo et T. Aurelius Quietus.
Donne le vrai nom de C. Vettulenus Civica Gerialis, proconsul d'Asie sous
50 Domitien : des savants avaient confondu ce personnage avec Sextus Vet-
tulenus Gerialis (Gf. Waddington, Fastes des prov. asiat., 160). — N. 69,
trouvé près de Liège. De Trajan, l'an 68, en faveur de qq. corps auxi-
liaires de la Bretagne. Mentionne, contrairement à l'usage, deux légats,
EPHEMERIS EPIGRAPHICÂ. 321
qui se sont succédé sans doute en Bretagne : T. Avidius [QuietusJ et
Nepos. — N. 70, trouvé en Bavière. Conféré en 153 par Antonin le Pieux
aux vétérans de 4 ailes de cavalerie et de 14 cohortes auxiliaires, les-
quelles, par exception, ne sont pas nommées. Le nom de la province n'a
pas été conservé, mais il s'agit, selon Mommsen, du Norique. — N. 71, s
trouvé en Bulgarie. Conféré en 178 par Marc-Aurèle et Commode aux vé-
térans de la cohorte 'I Flavia iNumidarum' qui stationnait dans la pro-
vince de Lycie et Pamphylie. Prouve que cette province était impériale à
cette époque, et non proconsulaire depuis 135, comme on l'admettait
généralement. — N. 72, trouvé en Autriche. Conféré probablement entre lo
les années 216 et 247 aux vétérans de plusieurs cohortes et ailes de cava-
lerie, cantonnées dans laPannonie inférieure. Jusqu'en 143 les diplômes
militaires accordaient aux vétérans des corps auxiliaires la cité, 1" pour
eux-mêmes 'ipsis', 2° 'liberis posterisque eorum' : cette seconde partie
de la formule fait défaut dans les diplômes de 154 à 167, non par négli- is
gence, comme Mommsen l'avait cru d'abord, mais parce qu'une restric-
tion avait été apportée dans les privilèges de ces vétérans. Dans le
diplôme dont on s'occupe ici apparaît une nouvelle formule : *equitibus
et peditibus.,.. civitatem Romanam.... dédit.... praeterea [liberis eorun-
dem] decurionum et centurion[um qui, cum filiis in] provinc(ia) ex se 20
procreatis [milites ibi casteljlani essent". — N. 73, trouvé dans le Pié-
mont. De Valérien et Gallien, l'an 254, en faveur de la garde prétorienne.
^ Observationes epigraphicae [Mommsen]. — 29) 'Alpes Poeninae'.
G. Zippel dans 'Die romische Herrschaft in Illyricum' avait avancé que
les Alpes Pennines faisaient partie de la Germanie supérieure. Mommsen, 20
qui, dans le Corpus inscr. Lat., 3 p. 707, avait déclaré qu'Auguste réunit
les Alpes Pennines à la Rhétie, défend ici cette assertion contre Zippel,
en s'appuyanl sur qq. passages de Ptolémée (spécialement 2, 12) et sur
qq. textes épigraphiques (Henzen, n. 6939, C. I. L., 5 n. 3936). — 30)
'Cognomina Africana'. Ces cognomina se terminent en osus, osa, comme so
Gallosus, Primosus, Quintosus, luliosa, Veneriosa. Cette terminaison ne
marque pas l'idée qui est attachée dans la bonne latinité au suffixe -osus,
mais elle fait de ces cognomina des diminutifs. De même les cognomina
en itta, particuliers à l'Afrique, comme Gallitla, lulitta, PoUitta, Livilitta,
sont les équivalents de Gallilla, lulilla, Pollilla, Livililla. — 31) 'Vexil-35
latio legionis XI Claudiae. Inscr. trouvée en Bulgarie ; date de 153 ; elle
montre que la légion 11« Claudia, qui sous ïrajan avait ses quartiers
d'hiver dans la Gvîrmanie supérieure, séjournait déjà dans la Mésie infé-
rieure sous Antonin le Pieux ; Mommsen réfute l'assertion de Pfizner
(Geschichte der roem. Kaiserlegionen, p. 80) que cette légion ait appar- 4o
tenu à la province de Dacie. L'inscr. révèle l'époque où T. Flavius Lon-
ginus occupa le gouvernement de la Mésie inf. ; elle mentionne 6 'prin-
cipales'. Principales tes(serarius) lul(ius) Aeternalis, | (t)ub{icen) Aure-
liu(s) Postumus, cornice(n) Valerius Rufus, med(icus) Aurel(ius) Artemo j
imunes ven(atores) Iulius Longinus | et Fl(avius) Valerius— )» On apprend 45
par là, chose importante, que le 'medicus legionis' comptait parmi les
'principales'. Quant aux 'venatores' ils apparaissent pour la première
fois dans une inscr. ; M. les assimile aux 'pecuarii'. — 32) Principalium
lecensus secundum praeposilos. M. complète le travail de Cauer (De mu-
nerib. mililaribus), analysé ci-dessus ; il dislingue 2 catégories de sous- 00
officiers, les uns affectés à la troupe, les 'opliones, spcculatores, tesse-
rarii, custodes armorum, signiferi, vexillarii, aquiliferi, imaginiferi,
acneatores, bucinatores, tubicincs, cornicines, fisci curatores, carcerarii,
u. DE l'iiiLOL. : Octobvc 1882. — Bcvue des Bévues de 1881. VI. — 21
322 1881. — ITALIE.
medici, candidali ; les autres attachés à la personne d'un ofiicier, d'ordi-
naire ce sont les 'cornicularii, commentarienses, codocillarii, librarii,
exacti, cxceptores, a quaeslionibus, stratores, singulares, secutores, be-
neficiarii, iminunes'. Il dresse la liste des 'principales' attachés aux
5 légats impériaux-propréteurs, procurateurs ou préfets gouvernant des
provinces, légats de légion, préfets du camp ou de la légion, tribuns de
légion, tribuns et préfets des corps auxiliaires, procuralcurs-impériaux-
linanciers des provinces, préfets du prétoire, préfet de la ville, préteur
urbain, préfet de l'annone, préfet de l'annone d'Ostie, préfet et sous-préf.
10 des Vigiles, tribuns de la garde urbaine, des Vigiles et des 'équités sin-
gulares'. Les proconsuls dont les pouvoirs émanaient du sénat n'avaient
à leurs ordres ni 'principales' ni soldats, cependant M. publie une inscr.
envoyée par Ch. Tissot, laquelle montre que le proconsul d'Afrique, après
38 de n. è. (époque où la légion qu'il commandait exceptionnellement lui
\h fut enlevée) disposait encore d'un certain nombre de soldats. — 33). Titulus
Venetus vindicatus. Inscr. publiée par Muratori (670, 1) et par plusieurs
autres; on la croyait fausse, mais on vient, d'en retrouver une partie et
l'authenticité n'en est plus douteuse ; doit provenir de Béryte, en Syrie ;
on y lit Q. Aemilius — Secundus in castris divi Augusti sub P. Sulpicio
20 Quirinio leg. aug. Gaesaiis Syriae — iussu Quirini censum egi Apamenao
civitatis — se rapporte donc au fameux recensement de Quirinius. M. com-
mente la carrière intéressante de Q. Aemilius Secundus, lequel apparte-
nait à Tordre équestre. Éd. Gellens-Wilford.
Nuova Antologia di scienze, lettere ed arti, 2° série, t. XXV, 1881.
2* Jr. Periclès, Phidias et le Parthénon [E. Brizio] (suite). Passe en revue
tous les essais de restauration des frontons du Parthénon. ^^ Mars.
L'enseignement de l'archéologie dans nos universités [G. Lupi]. S'occupe
surtout des réformes à introduire. T|^ Mai. L'enceinte de Rome [G. Qua-
renghi]. Étudie toutes les enceintes construites pour défendre Rome,
30 depuis la cité de Romulus, jusqu'à la cité Léonine. %^ Sept. Histoire
civile et constitutionnelle de Rome antique à propos d'une récente publi-
cation [A. Gennarelli]. Gette publication est celle du sénateur D. Panta-
LEONi, Storia civile e costituzionale di Roma. G. examine et discute toutes
les opinions de Pantaleoni. A. Martin.
35 Nuove Effemeride Siciliane. 3'' série, vol. 12. La bibliothèque et la
Pinacothèque de Trépane [Fortunato xMondello]. Histoire des collections,
manuscrits en parchemin, un Valère Maxime de 1302, un office de la
Vierge antérieur à 1392 ; beau ms. de Boèce du 14° s. Divers manuscrits
d'auteurs nés à Trépane ; principaux livres de la bibliothèque.
40 A. Martln.
Rassegna Settimanale. T. VII-VIII (1881). 23 jr. Un étudiant romain
a Athènes l'an U avant J.-G. [L Gentile]. Il est question du fils de Gicéron ;
Tauteur prend dans les Lettres àAtlicustous les renseignements sur le
genre de vie, les dépenses, etc., d'un étudiant à Athènes. ^^ 13 fév. Rug-
is giero BoKGHi, Dialoghi di Platone tradotti^ vol. I. fasc. 1 et 2 (Eutifrone e
Apologia di Socrate) [ ]. Gette traduction est supérieure à toutes celles
qui ont été publiées auparavant ; quelques reproches sur la langue qui
n'est pas assez pure. HÎ 27 févr. Fr. Gassi, la Farsaglia di M. Anneo Lu-
cano volgarizzata [ ]. Utile. ^ Jahresberichte der Geschichtsivissenschaft, im
60 Auftrage des historischen Gesellschaft zu Berlin herausgegeben [ ]. Quelques
réserves sur la disposition des matières. ^^ 6 mars. La légende d'QEdipe
[F. Torraca]. Explique surtout ce que la légende est devenue au Moyen-
Age. %^ 27 Mars. Athéna Parthénos [I. Gentile]. Descr. de la statue de
I
323
Phidias ; la statue récemment trouvée à Athènes en était une reproduction
assez grossière avec des inexactitudes en plus. ^ B. Heisterbergk, Ueber
den Namen Italiens [ ]. Bon travail, quelques subtilités. H 3 avril. E. Stam-
PiNi, Lapoesia romana e la metrica, commentario metrico a 19 Odi di Orazio
Flacco [ ]. On désirerait plus de précision et de méthode. •^ F. Lenormant, s
La Grande-Grèce [ J. Livre des plus instructifs et des plus agréables. ^^
24 Jlt. La sculpture de Pergame au musée de Berlin [W]. L'art de Pergame
est l'intermédiaire entre l'art grec et l'art romain ; la guerre des Dieux et
des Géants représentée d'après Tordre d'Eumène II à Pergame; ce que le
musée de Berlin possède de ce monument. ^ G. Fioretto, GH Umanisti lo
c lo studio del latino e del greco nel secolo XV in Italia [ ]. Travail sans
valeur. ^ 21 Août. Le frère de Cicéron [I. Gentilc]. Inférieur cà son atpé
par le génie, il lui était supérieur par la sincérité de l'amitié fraternelle ;
nerveux, colère, capable de mauvais propos, mais non de mauvaises
actions, il resta toujours l'admirateur d'un frère dont la supériorité l'écra- la
sait. ^^ 4 sept. Deux poètes grecs au siège de Parme (1247) [J. Pizzi]. Ce
renseignement se trouve dans le ms. Plut. 5, 10 de la Laurentienne ; ces
poètes étaient Jean d'Otrante scribe et Georges Chartophylaque, tous les
deux au service de Frédéric II. ^ Pio Ferreri, Gli Acarnesi di Aristofane
[ ]. Éloges. 11^ 2 Oct. Un roi et un banquier au 7° siècle de Rome [L Gen- 20
tile]. Il s'agit de Ptolémée X Aulélès et de G. Rabirius Postumus. G. ra-
conte la chute et le rétablissement du roi et le rôle que Rabirius eut dans
ces événements. T[ G. Biadego, Lettere inédite di L. A. Muratori[ ]. Eloges.
^T[ 13 Nov. B. JOWETT, Thucydides translated into english,ioith introduction,
marginal analysis, notes and indices [ ]. Eloges. *[[^ 11 «Dec. L. Corner, Del 25
sentimento délia natura nel poema di Lucrezio [ ]. Trop de légèreté.
A. xMartin.
Rivista di filologia e dUstruzione classica. Année 9. Sept. -Oct. Sur
la nécessité de faire dépendre la syntaxe de la doctrine des formes
[P. Merlo] (suite). Examine surtout l'origine des formes de l'infinitif en 30
grec et en latin. ^ E. Caetani Lovatelli, Le nozze di Elena e Patide rap-
presentate di bassorilievo in un cratère delV Esquilino [E. Ferrero]. Bonne
élude. "HP. Willems, Le droit public romain depuis la fondation de Rome
jusqu'à Justinien, ou les antiquités romaines envisagées au point de vue des ins-
titutions politiques, 4^ éd. [E. Ferrero]. Travail de grand mérite ; cette nou- 35
velle édition a subi quelques améliorations. ^ C. Biusio, Ovidio, saggio
critico [F. Ramorino]. Manque un peu de rigueur scientifique. ^ L'opus-
colo delT HiLDESHEiMER sul de Viris illustribus attribuito ad Aurelio Vit-
tore [F. Ramorino]. A propos de ce travail, R. fait connaître unms. du de
Viris illustribus, qui se trouve dans la Bibliothèque du roi à Turin, ms. 40
qui serait meilleur que les deux de la Laurentienne et du Vatican. %
L C. Gerardus BooT, Observationes criticx ad M. Tullii Ciceronis epistolas
[C. Giambelli]. Examine plusieurs passages, éloges.
IT Nov.-Déc. Sur la nécessité de faire dépendre la syntaxe de la doc-
trine des formes [P. Merlo] (suite et fin). Usage de l'infinitif en grec et en *>>
latin. Le nom, le verbe et l'infinitif chez les anciens, ^f K. Penra, Die
Nominalflexion der indogermanischen Sprachen [C. Giacomino]. Travail de
grand mérite, mais des choses arbitraires. ^ G. Meyer, Griechische Gram-
matik [P. Merlo]. Grands éloges, quelques observations.
m 1881. Jr.-Mars. De Claudii Giaudiani fontibus in poemate de raptu 50
Proserpinae [L. Ccrrato]. C. traite deux questions : à qui Claudien a-t-il
emprunté le mythe de Proserpine ? Quels auteurs a-t-il imités dans ses
poèmes ? ^ V. Gardthausen, Griechische Palaeographie [E. Piccolomini].
324 1881. — ITALIE.
Examen détaillé, livre indispensable. ^[ Domenico Pezzi, Del concetto di
Fatalità net Carmi Esiodei [L. Cerralo]. Travail docte et soigné. ^ "Exôcg-.;
iiTupt^tovc? n. Aa|A7rfcu TTfô; tt.v fiouXYiv twv 'EXXyÎvwv Tspl tv;; ei; -ô "A-^-iov "Ofo;
ocTfOdroAT? aùTcû x.aTà rb ôsfo? tcG 1880 [G. MûUer]. L. a VU dans ces bibliothè-
5 ques 5766 mss ; M. demande la publication du catalogue que promet
L. ^ A. P. ScimOEDER, Ridiard Bentley' s Emendationen zum Flautus aus
seinem Handexemplaren de?' Ausgaben von Fareus (1623) und Camerarius Fa-
bricius (1558) ausgezogen [E. L.]. Recommande cet ouvrage. ^ G. MoROSi,
întorno al motivo del abdicazione delVimperatore Diocleziano [E. FerreroJ.
1» Eloges. ^ L. A. MlLAKi, Il ripostiglio délia Venera. Monete romane delta
seconda meta del terzo secolo[E. Ferrero]. Beaucoup de soin.
%^\ Avril-Mai. De D. Juvenalis vita [H. Stampini]. Examen de tous les
témoignages : comme conclusion, l'auteur tente, après Ribbeck, de donner,
ex disjectis et temere conflatis antiqui de vila commentarii centonibus,
15 une notice biographique du poêle. ^ De la bataille de la Trébie à celle de
Trasimène [A. Tartara]. Il l'aut, pour la bataille de la Trébie, accepter
l'année 536/218, date de Tite-Live et non l'année 537/217, date de Polybe.
^1 Osservazioni sopra alcuni luoghi del libido intorno al Sublime attribuito a
C. Longino [G. B. Barco]. Examen du travail de Vahlen : Index Lectionum. *
20 E. STAMPmi, La poesia romana e la metrica [C. Giacomino]. Travail sérieux,
quelques réserves. ^ J. Vahlen, Observationcs criticœ ad Taciti dialogum
de Oratoribus [J. B. Barco]. Excellentes corrections. ^ L. ScHiAPARELLi, Le
stirpi Ibero-Liguri nell'Occidente e nelVItalia antka [E. Stampini]. Du mérite
scientifique, mais absence de vie et de couleur.
25 ^^ Juin. La commission homérique de Pisistrate et le cycle épique
[D. Gomparetti]. Restitue ainsi la lin du passage de l'Anonyme de Cramer,
de Comœd. Anecd. Paris, i : 'Ovc{^.axpîT(j) 'Aôr.vaÎM, scal, jcar- ['aôw^ws&v tm
Kof^oXîwva] ÈTîlxXriV, 'Oy-uXw. ^ Un manuscrit du 15» siècle contenant le poème
de Claudien in Rufinum [C. B. Barco]. Ce ms. se trouve dans la biblio-
30 thèque du roi à Turin ; description, collation, examen des nouvelles
leçons. ^ Matteo Ricci, Belle Istorie d'Erodoto d'AlicamassOf volgarizzamento
con note [G. Oliva]. Quelques critiques.
^^ T. X. Jlt.-Août. Lettres giottologiques [G. J. Ascoli]. Introduction,
motiifs ethnologiques sur les altérations du langage ; les combinaisons
35 originales du type 'tja' continuées par des combinaisons grecques du type
T£Jo t£û; u; et où;, et l'usage que les Grecs ont fait de quelques lettres phé-
niciennes. % Propositions sur une réorganisation des Facultés de Lettres
et Philosophie dans les Universités du royaume [E. Stampini]. Propose
diverses réformes. ^ D. Gomparetti, îscrizioni greche di Olimpia e di Ithaka
40 [G. Oliva]. Ce travail doit servir de modèle aux savants italiens. %
M. ScHANZ, Platonis opéra qux feruntur omnia ad Codices denuo collatos, vol. 7,
Euthydemus, Frotagoras [F. Ramorino]. Edition supérieure aux précédentes.
R. répond à des critiques que S. lui avait adressées.^ G.Rigutini, A/cMïie
osservazioni sul nuovo Vocabolario delta lingua classica latina compilatoper mo
45 délie scuole [C. Fumagalli]. Des critiques.
^^ Sept.-Oct. Sur une inscr. latine très antique [Fr. d'Ovidioj. Tl s'agit
de l'insc. publiée dans Ann. di corr. arch. 1880, p. 158 sqq. Observations
au travail de Dressel. ^ Sur la renommée d'Aristophane chez les Anciens
[G. Setti]. Admiré de ses contemporains, Aristophane est en quelque sorte
50 oublié après sa mort ; il faut aller jusqu'aux Alexandrins pour retrouver
l'admiration du poète, et encore lui préfère-t-on Ménandje ; examen de
quelques légendes sur Ar. Chez les Romains, c'est surtout la comédie
nouvelle qui adesadmirateurs^et des imitateurs; Cicéron cite à peine Ar.,
i
RTVISTA DI FILOLOGIA E d'ISTRUZIONE CLASSICA. 325
Horace ne le nomme qu'une fois ; il est utilisé par les lexicographes ;
œuvres d'art qui le concernent. % G. de Francesci, Lo Siato degli Ate-
niesi, studio e versione [F. Gipoila]. Bon travail. Quelques observations.
^ E. Stampini, Commento metrico a 19 Odidi Orazio Flacco [ ]. Quelques cri-
tiques. ^ E. Stampini, Le Odi barbare dl G. Carducci e la metrica latina 5
[A. Pasdera]. Utile. % Fr. Zambaldi, Le parole greche usate in italiano
[G. Oliva]. Esquisse excellente. ^ F. A. Draegeu, Historische Syntax der
/a^emwc/ie?2 Spmc/ie [Pi. Sabbadini]. Voudrait que l'auteur touchât davan-
tage à la syntaxe des poètes classiques. ^ A. Cima, Principio délia Stilis-
tica latina [F. Ramorino]. Bonne publication. % Eus. Gaetani Lovatelli, lo
Di una testa marmorea di fanciullo auriga, — Di una Antica base marmorea
rappresentanze dcl NHo, — Di un antico mosaico a colori rappresentante le
quattro frazioni del circo [E. Ferrero]. Eloges. \\ M. Petschenig, Victoris
episcopi historia persecutionis Africanae provinciae [E. Ferrero]. Très utile. ^
E. Dubois, Institutes de Gains, 6° éd. [E. Ferrero]. Succès mérité. is
1|*[ Nov. 188t-Janv. 1882. De la bataille de la Trébie à celle de Tra-
simène ; questions d'histoire romaine [A. Tarlara] (suite). 2. Sur le départ
de G. Flaminius, consul désigné pour l'année 537/217. L'absence d'un des
nouveaux consuls, le jour où ils entraient en charge, était fine chose
possible au temps de la seconde guerre punique ; ce lait, possible en tout 20
cas, parait probable et vrai pour Flaminius ; lutte de ce dernier avec le
Sénat, dont il méconnaît les ordres et que les circonstances obligent à
une politique de conciliation ; Flaminius va à Rimini parce que c'est là
que se trouvaient les légions qui revenaient de la Trébie et non, comme
dit Tite-Live, par simple désir de se rendre en cette ville. 3. Légions 25
levées pour ouvrir la campagne de 537/217 ; le consul Flaminius a 4
légions, le consul Servilius en a autant, le gouverneur de la Sicile en a
deux, celui de la Sardaigne une, il y a en plus deux légions urbaines, en
tout 13 légions. 4. Les légions urbaines du commencement de 537/217.
Destinées à rester à Rome, ces légions furent envoyées contre Annibal 30
après la bataille de Trasimène et détruites près du lac Pleslino et de
Narni. •[[ Sur un livre récent de Delbrûck, sur la traduction italienne de
Merlo et sur deux nouvelles dissertations de Wilhney [F. d'Ovidio]. His-
toire de la grammaire comparée, évolution des doctrines, examen de
VEinleitung in das Sprachstudiiim de Delbrueck, de la traduction de cet 35
ouvrage, par P. Meulo, et des deux ouvrages de Witilney, On i7îconsis-
tency in vicws of language et Logica consistency in vieivs of language. ^ E.
PiGCOLOMLNi, Stadi dl fUologia greca [G. Vitelli]. Grands éloges. ^ G. Frac-
GAROLi, laPitiaX di Pindaro [Al. Arrô]. Bon travail. ^ Gourt article né-
crologique sur Gh. Graux [G. Vitelli]. A. Martin. 40
Studi e documenti di Storia e Diritto. (Publication de l'Académie
des conférences historico-juridiques). Année 2, fasc. 1. Sur un fragment
de loi romaine sur la juridiction municipale, découvert près de la ville
d'Esté en mai 1880 [J. Alibrandi]. Elle est postérieure ît l'an de Rome 687,
date de la loi Roscia qu'elle abroge. La table d'Esté serait une première 45
Lex Julia Municipalis. Restitution des passages qui manquent ; explication
des divers articles de la loi. ^ Exposition de la règle du droit romain
Nemo pro parte testatus pro parte intestatus decedere potest [0. Rug-
gieri]. L'auteur rapproche cette règle de cette autre : iNul ne peut laisser
deux ou plusieurs testaments. Il précise le caractère du texte romain : 50
un seul testament pour la totalité de la succession. ^^ Fasc. 2. Sur quel-
ques fragments des anciens jurisconsultes romains [J. Alibrandi]. Frag-
ments d'un livre 'de judiciis' d'auteur inconnu. A. émet l'opinion que
326 1881. — PAYS-BAS.
ces fragments pouvaient former la fin du livre 15 d'Ulpien ad Edictum,
ou le second 'de judiciis'. ^^ Fasc. 3-4. Sur une représentation du dieu*
Semo Sancus achetée par Léon XIII pour le Musée du Vatican [C. L. Vis-
oonti]. Description du monument; il porte une dédicace au dieu. Semo
5 Sancus était une divinité sabine, on le considérait comme le génie de la
lumière éthérée ; il offre des analogies avec Hercule, il veille sur l'obser-
. vation des serments. Quand les Sabins s'établirent sur le Quirinal, ils lui
élevèrent un temple dans lequel fut déposé le traité entre Tarquin l'An-
cien et Gabies. Détermination de l'emplacement. Autres temples du dieu
10 à Rome. V. croit que ce culte reprit un peu de vie sous Antonin le Pieux.
A. MARTm.
PAYS-BAS
Rédacteur général : Y.
Mnemosyne. Nova séries. Vol. 9. (Nous nous bornerons ordinaire-
ment à extraire les observations générales et celles qui ont rapport à
d'autres auteurs que celui qui fait le sujet de l'article). Pars I. 'A^Trcavrac-
20 vsujxaxa G. G. Pluygcrs (suite). [Cobet.] 32 pages de notes critiques sur
César, Tite-Live (à partir du livre 21) et Velleius Palerculus. P. 24: assez
longue note de Cobet, en vue d'établir que Marins était fils d'un cheva-
lier (cf. p. 27). ^ Notes critiques sur Aristide (et ailleurs, passim). [C. G. C]
^ Thucydidea. [Cobet.] Notes critiques sur le livre 4, à propos de l'éd.
25 Herwerden. P. 34 ; « Ut dicebant -^àvuixat, è-^avwôinv, ^î-yâvwaat, sic et Tf6x,c{Aai,
• £Tpuy>ôr.v, Tsrpûxwaai. Futurum iy.rç\iyèGti^ legitur apud Thucydidem. » P. 36 :
« Aoristus sTriôov, TTiôwv non est in usu nisi apud Tragicos et in formulis
antiquis où tiOwv tcù; x'jpîouç, cûts TTiV [îcuXTiV TTiôwv CÛT6 Tov ^x."-ov cx legibus Solo-
nis. » P. 38 : « Confunduntur passim inter se Tp£%iv et ax^i^n^.... 'A-rrcTpÊireiv
30 estavertere, depellere a se immincns malum aut periculum, à-rrooTpEOEiv est
alio convertere, facere ut aliquis alio se convcrtat, vim aut impetum alio
transférât. » P. 44 : « Ut tandem aliquando constitit nihil ad Platonem
emendandum prodesse Ficinum, nihil ad Dionysium Halicarnassensem
facere Lapi interpretationem, sic Vallam quoque ad Thucydidem corri-
35 gendum esse inutilem agnoscamus. » ^ nepî >caTÊ(|/£u<Taévyi; laTopia;. Ad Cor-
nelium Nepotem. [Cobet.] P. 47 : Les falsifications de l'histoire, surtout
de la biographie des grands hommes, ont été très nombreuses dans la
décadence grecque. Exemples de fables [calomnieuses sur le compte de
Thémistocle, Périclès, Cimon. P. 50 : Fables mêlées à la biographie de
40 Miltiade. P. 56 : — de Cimon. t Aeschylea [S. A. Naber]. P. 62 : « Quis
hodie negare ausit olim insigniter saevitum fuisse in tragoedias et comoe-
dias, quas histriones mutabant et mutilabant et novi poetae arbitratu suo
contaminabant? » Les observations qui suivent ne concernent d'ailleurs
que des vers isolés. P. 66 : confusion entre JcajAUTsiv et y.vàirretv. P. 70 :
45 a Juxta xepavvûvat et axs^avv'jvai formae reperiuntur xtpvavai et cxt^vavat, et ad
eandem normam juxta x,p£aavvuvai habebimus xpiavâvat » (non xpnixvàvat).
P. 76. Remarques sur l'emploi de l'impératif ou de l'optatif, selon qu'on
s'adresse aux dieux ou à des hommes. P. 99. Dissertation étendue au
sujet des formes d'optatif en oiv (comme ôéXoiv, xâêotv) admises par Dindorf
50 et Nauck,àtort selon l'auteur. ^Procopiana. [H. van Herwerden.] 9 pages
de notes critiques très sommairement rédigées.
^^ Pars 2. 'AT:op.vviaov£6u.aTa G. G. Pluygers.[C. G. Cobet]. 35 pages de notes
critiques sur les discours et les lettres de Cicéron (une seule sur les ou-
MNEMOSYNE. 327
vrages philosophiques : Acad. Pr. 2, 92 : 'qiiae primo progressa feslinan-
ter iradit'). ^ Procopiatia (fin). [H. van Herwerden]. P. 151 : « Incredibili
feslinatione et socordia editoiis munere perfunctus est Dindorfius. »
A partir de la page 157, sont relevés les emprunts faits aux auteurs clas-
siques par Procope, que Reiske appelait avec raison 'veterum simia'. 5
C'est surtout Thucydide que Procope a imité avec une servilité telle « ut
quodvis potius piaculum commitleret quam scriberet duplex x, aut cûv, aut
si;. )) D'ailleurs il y a fort peu ta tirer de ces imitations pour la critique de
l'historien athénien, dont nous voyons par Denys d'Halicarnasse que
le texte a été de bonne heure affreusement gâté, •jt Sur Cornélius Nepos, m
Atticus, 13, 4. [H. W. V. d. Mey.] Écrire : « Et potius industria quam pretio
parare non mediocris est diligenliae. » ^ iisfl y-xTc'^vjduA^T.i loTopîa;. Livius.
Polybius. [Cobet.] Critique, en 25 pages, du récit de Tite-Live, 44, 14-15 :
« iNon eratquod Livius tanto opère indignaretur et exardesceret. et mise-
ros Rhodios tanta verborum asperitate insectaretur et tam acerba ironia is
eluderet, nam nihil quidquam in his veri est. » P. 169-170 : « Quidquid
est apud Livium in hac parle operis boni ac veri Polybio debelur; si quid
his admiscuit ex scriptoribus romanis aut ialsum est aut exigui momenti ;
quidquid autem prodigiorum ex Pontiticum libris in annales suos retulit
absurdum est In plerisque nil nisi Polybii narrationem Latine vertit; 20
et operae pretium est videre quam eleganler et venuste sordidum et ple-
beium Polybii sermonem romano vestitu induat, sed maie faclum quod
erum incuriosior et ad facundas orationes tamquam gemmas operi inse-
rendas intenlior multa negligenter, multa confuse omissis quae necessa-
ria sint et temporum ratione perturbata scribit. » ^ Dans Théopompe 25
(chez Schol. Aristide, t. 3, p. 528 Dind.) écr. râxiaT* àv aùrôv sîp-nvxv ironiffa-
oôat. ^ Epistula crilica [J. B. Kan.] Critique de plusieurs des conjectures
de Pluygcrs et de Cobet sur Cornélius Nepos (dans Mnemos., vol. 8,
partie 4). T[ Dans Plutarque, Périclès, ch. 13, écr. ^eivov àasgviaa xal lAocw^eç,
au lieu de p.uôw^£ç (cf. Timoléon, ch. 5); dans Aristide, t. 2, p. 746 Dind. : so
opa y.ct.i axoTTSi- ^eï -^àp aùxo èvÔaûôx eivaî ttou. [C. G. C] Autiphontca [H. van Her-
werden.] P. 201 : deux inscriptions de la bonne époque, abstraction faite
des nombreux exemples fournis par les mss., démontrent qu'oTrw; et ojîw;
u.ri ne se construisent pas seulement, comme le prétend Cobet, avec l'in-
dicatif futur et le subjonctif aor. 2, mais encore avec le subj. aor. 1. ta
Autres arguments tirés de l'équivalence parfaite des deux aoristes, du
silence des grammairiens anciens, etc. P. 203 : Tetralogias pravi et vitiosi
acuminis plenas esse ait Cobet, quod judicium aliquanto verius est ex
mea quidem sententia quam Blassii, qui in diligent! opère quod inscri-
bilur 'Die Attische Bcredsamkeit' vehementer istas oratiunculas admira- 4o
lur. Non desunt, ut arbitror, indicia in sermone quo eorum auctor uti-
tur, unde appareat eas non seculo quinto a. Ghristum a germano scriptore
Altico, sed satis recenti œtate ab homine (lonico?) sermonis Atttici non
peritissimo esse composita. » Exemples de ces formes suspectes. ^ Cor-
rection de 4 passages de Polybe (et d'un 5% 25 pages plus loin). [C. G. C] 45
^Sophoclea. [S. A. Naber.] P. 210 : « Sint Aeschyli tragoediae quantumvis
corruptae : lamen Sophoclis fabulae mihi longe pejus habilae videntur, »
L'auteur approuve complètement l'opinion exprimée par Nauck sur les
nombreuses interpolations d'origine alexandrine ou même antérieure qi j
ont déliguré dès l'antiquité le texte de Soph. P. 213 : « Saepe observavi 50
lacunas et omne corruptelarum genus apud Soph. in extremis senariis,
et plus nobis concedi potest in sexto pede corrigendo quam in aliis. »
P. 215 : Dans Eschyle, Eumén. 306, peut-être faut-il écrire ûavov ^' «xouocv.
328 1881. — PAYS-BAS.
^•[] Pars 3. Sophoclea (suite). [Naber.] P. 225 : *c'f£iv a été souvent sub-
stitué à psTTsiv : ainsi dans Démostbène, Paix § 12; Julien, Lettre t6; Plu-
tarque, Lucullus, p. 506 E; Aristide, Orat. Plat. 1, t. 2, p. 186. Pp. 230-
232. État de la question qui concerne les formes particulières au duel
5 féminin. Les prétendus témoignages épigraphiques se réduisent à rien;
les manuscrits des prosateurs ont peu d'autorité en pareille matière. Mais
il resterai! à corriger un passage d'Aristophane, Grenouilles, 565, et quatre
de Sophocle (Anlig. 2, El. 985,aEd. Col. 445 ettUt). Dans l'Odyssée, 3,60,
l'auteur de l'article a prouvé qu'il faut écrire 7:cr.;a-.T£. Renvoi à Graux,
10 Revue de Philol., t, 263. P. 233 : Qu'il iaut écrire hl;, nôsï; (et non i«,
T(6yi;), avec Cobct (Var. Lect., p. 221) et malgré Porson. Passages de So-
phocle et d'Euripide où les mss. portent ces formes. P. 240 : Etp-^âaw doit
prendre la place d'eip-^aaat dans Euripide,lHécube 1254, Médée 1353, Hip-
pol. 683. Les dernières conjectures ont rapport aux fragments. *[ Remar-
is ques critiques sur 4 passages de Polybe. [C. G. G.] ^ Exogetica et critica
ad Ciceronis oralionem pro A. Caecina. [C. M. Francken.] Nous ne pou-
vons que signaler à nos lecteurs cet important travail, qwi n'intéresse pas
moins les jurisconsultes que les philologues, et que devront lire néces-
sairement tous les latinistes qui s'occupent spécialement de Cicéron.
20 L'introduction, faite en partie d'après un ouvrage récent, dont l'auteur dit
le plus grand bien, de J. Kappeyne van de Coppello, Over ^vim facere' in
het ' interdictum uti possidetis' n'occupe pas moins de douze pages. % Notes
sur 3 passages de Polybe. [C. G. C.] TfÎT&v toO-o ioxou.ct.'.. [Naber.] 30 pages
de conjectures sur le texte du Nouveau Testament. ^ Dans Appien, Syr.,
25 ch. 63, écr. "Ap-^c; àXEuàu-svc;.... eiç tî'Xo; t.^s'.î. [C. G. C.] ^ Annolatioues ad
Cornelii Nepotis quae supersunt. [Cobet.] A propos de l'éd. K. Halm (1871).
En épigraphe, une phrase de Madvig, qui dit ne voir aucune raison de
contester l'authenticité. A la suite, 37 pages de corrections et athélèses.
P. 307 : Confusion fréquente de 'ornare' et 'onerare'. P. 309 : « Habet
30 hoc Nepos, tamquam si pueris fabulas narrarel, ut ante omnia admira-
tionem movere sludeat et de magnis majora loquatur, res prœclaras ver-
bis amplificans et in majus augens et omni modo raja^&^oXo-^wv. » Exemples
de ses exagérations, et, plus bas, même p., de ses méprises. P. 316 : con-
firmation par un exemple (Gimon, 4,3) du mot de Scaliger, « Codices esse
35 sterquilinia ». « Quid eo homine facias qui scribat : « cottidie sic cena ei
quo querebatur ut quos convocatos vidisset in foro omnes devoraret »!
P. 318-321. (C Opposita sunt inter se 'institi' (id est 'coepi') et 'destiti'
(id est 'desii'); sed scribae solemni errore pro 'consliti, restiti, institi'
substituunt 'constitui, restitui, institui', unde factum est ut olim viri
40 Latine doctissimi opinarentur utrumquc verbum 'institi' et 'institui'
promiscue usurpari. » Nombreux exemples tirés des mss. de Tite-Live,
de César et de Cornélius Nepos. P. 329 : Confusion fréquente de 'secius,
sequius, segnius'. P. 334 : « Permultis indiciis apparet Cornclium Nepo-
tem variaeet diffusae lectionis luisse, sed ab judicio paullo infirmiorem,
45 saepe diversa miscere, tempora confundere et nonnumquam in gravissi-
mos errores se induere. » P. 338-339. La bibl. de Leyde renferme 4 mss.
de Cornélius Nepos, les Vossiani A, B, C et le Leidensis de Staveren, qui
les a fort mal collationnés, ce qui ne veut pas dire qu'il y ait utilité réelle
à les coUationner de nouveau; car « possunl omnes sine uUo damno in
50 ignem conjici. » Il est à souhaiter que dans la prochaine éd. critique de
Nepos les variantes décidément inutiles soient mises au rebut. ^ Epistula
critica (fin). [Kan.] Conjectures sur la Guerre des Gaulis, de César; Cicé-
ron (Verrines, Philippiques, Loi agraire, Murena), Cornélius Nepos, les
I
MNEMOSYNE. 329
Lettres do Fronton, Piaule, Properce, les Helléniques de Xénophon, Dé-
moslhène, Simonide, Anacréon et les Anacréontiquep, Eschyle (Agam.)»
Sophocle (Œd. Roi). ^ Deux conjectures sur Appien. Autres sur Galien,
Hésychius, Platon (Rép., 345 C et Lois, 807 A), Appien, Cornélius Nepos.
P. 3o9 : texte de Galien, relatif à l'existence de femmes médecins' (ta- '>
Toïvat). P. 360 : Avec xaXsïv, è7:l ^s'via est fréquemment altéré en èivl Esvîa ou
i-\ csviav. [C. G. C]
^j^ Pars 4. Hesychiana. [C. G. Gobet.] 19 pages. P. 361 : « Veteres dice-
bant z^oaai (;c7.Tî'^caa',),àS"'ïi^&/-a, s^'r/^'Eaaai (xarêS'Yi^'earjAai), ri^iaH^ (>caTYi5'£oô-/)v) , ê'5'c<Tu,a,
è^earà x.yÀ TroTa, è^w^iaoç. Haec omuia apud Gracculos in desuetudinem abie- lo
runt, proque iiS dici COepta Pfwacu.a-., pjsCpwîca, ^É^fwaat, £{^fwô-/iv> P?ww-a, [^pwrà
•ml ^orâ, Pptôa-.fAcç, quoFum pars apud veteres in usu fuit, sed rariorc et iere
poetico. » P. 362 : Le futur cpâ-^c^ai est un barbarisme de la décadence; et
encore plus barbare est la 2° pers. 9a-y£aai. P. 362 : exemple curieux de
quintuple altération dans la glose àsTraXatcuat changée par Ruhnkenius en ^^
Xsu^aXEctat. P. 365 : àvâef^yov n'est qu'une corruption d'àv^V^/ov. Una tantum
forma in poesi epica usilataest IFsS'vcv (non Fs^vov) ut àFcaoat (non Feîy-cai). »
P. 366 : u Veteres dicebant lingua populari ':T£Toaai, îrc-rr,ffcu.ai et T.HacitM^
èTVToar.v (àv37TToW,v, xareTTToW.v, STrêTCToV/iv, etc.). Poetarum eSt aoristUS siTTYiv,
izrnvT.i, TTTaç (^isirr/iv, ';rpûac'-Tr,v) et lU forma média £iTT(Xu.r.v, TTTaoôai, irTàasvo; 20
(^ta^vràcôai, 'îiaTTrocasvc?, àva7:Tau.svo;). GraeCUli diccbaut t7:T-a|j(.at (ut larajxai) pro
';v£Toaat, et iréTaaai, et iu aoristo ÈTTîTaia et ÈTTcTocaôYiv. » Ib. : « Plane idem est
x-YifûTTw et àv7.-^opîuw.... Pro £7ri///îp6TT£iv Athenieuscs dicebant È^ava-^opsuciv et in
aoristo Èravctrsïv. P. 367 : « Nomina personarum, non instrumentorum,
in-Tr,p exeuntin, ut aùXr.Trip pro a.\)UHi, sunt lonica aut perveteris 'Atôi- 25
^0;. •» P. 368 : àTT&yjipo'Ptoc et àTroxsifcêiwToç sout dcs formcs vicieuses pour
àTC&x,£'.pop(oToç. P. 373 : « â'wpo^&x.sïv pro 5'woa ^i^o'vat, 5"£>câ^£tv, 'largitione cor-
rumpere', decrcpitac Graecitalis vitium est ». P. 375 : Dans la chanson
sur Harmodius, écrire Ux'M-r,^, xaviV/iv. Ib. : « Veteres dicebant xarsâ-^viv et
M'iy.-^cf., Graeculi '/.y.iiiyjir,^» et y-aTsa^aa-.. ). P. 377 : u Sexceutics in libris con- 30
funduntui ci et o-jtw. .. ib. : Dans Platon, Lysis-, p. 208 B, supprimer Iwsv;
p. 209 C, supprimer où pf^'tov. P. 379 : les anciens disaient â'^wiAat, ciawaat.
Ib. : dans Galien, t. 8, p. 361, écr. y.Oî; a%\ tt^myiv. ^ Note sur un passage de
Galien [C. G. G.] ^ Ad Isaeum. [H. van Herwerden.] P. 380 : « àti,cpiogYiT£Ïv
7r£;î Ttvo; est * disputare de aliqua re', àu.cptaêYiT£lv tivo; ' in jure sibi aliquid 3-.
vindicare' , ~ àvr.77ot£laôx'.. P. 38G : Dans Démosthène, dise. 48, § 20, retran-
cher £/- TauTin; t-«; àivo^'riU.ta;. P. 397 : EÎaâ^Eiv n'est pas Synonyme d'sîaTrouï-
oôai. « Nempe eîaâ-^etv nou dicitur ratione habita familiae in quam quis
adoptatur, sed phratriae patris adoptivi in quam quis introducitur. » Ib. :
Au temps d'Isée, on disait à-^tkhQiQ^y.i, Cri[i.twa£a6at au futur passif, et non 40
(;)cp£Xr,Ô7ia£o6at, ^-/laiweï-CTECTÔat. P. 398 : Daus Démosthène, Contre Spudias, .^ 23,
écr. àv uaTEpov àvTt^t5câ)a£v,.... r^C/CO-iu.ev. Id. pOUr PhormiOU, J^ 57 : jrpcsuTropVDtw?.
Dans Diodore de Sicile, 16, 40 : [aid] £Ù7rop-«aà'.. *[ Notes sur 3 passages de
Galien, dont un renferme un fragment comique, qui a échappé à Meineke.
[C. G. G.] Annotationes ad Livium. [Gobet.] Dissertation de 40 pages, où 45
les textes sont cités in extenso et çà et là corrigés. La l'» partie, la plus
longue, a pour objet de prouver, contrairement à Topinion des historiens
en général, notamment de Mommsen, que la guerre des Romains contre
Persée a été provoquée par les Romains, Les quatre sources prétendues
se réduisent en réalité à deux, Polybe (dont Ïite-Live n'est que l'écho et r.o
Diodore que le plagiaire) et Appien, dont le témoignage, selon Gobet,
raprésenterait pour nous celui de Gaton le Censeur dans ses Origines.
La lin a pour objet de réfuter sur un autre point Mommsen encore, qui
330 1881. — PAYS-BAS.
« quod ecriptum est apud Polybium (et apiul Livium descriptum) de tra-
ctatis inter Eumcnem et Persea condilionibus amicitiae inanem fabellam
esse et nullalide dignam maî^na voce pronunciat. » ^Anliquissima inscri-
ptio nupcr Romae reperta. [Cobet.] Reproduction de cette inscr. publiée
5 par Dressel, puis par H. Jordan (Hermès, t. 16, p. 225), et commentée
très savamment par l'un et par Tautre, mais qui, d'après Cobet, ne serait
probablement qu'un faux. « Profecto aut ego insanio, cui hsec omnia
aegrorum somnia et deliramenta esse videnlur, aut iili qui quae nemo
inlelligit sic temere interpretantur. » ^ Quatre pages i de notes critiques
10 sur Galien. [Cobet.] P. 445 : « Saepe videbis eî^-î et ei p.r confusa. » Y.
Verslagen en Mededeelingen der Kon. Académie van Weten-
schappen. Vol. XI. Sur quelques-unes des découvertes les plus récentes
d'objets d'art grecs [G. Vosmaer]. L'auteur décrit l'Atbéné -/,pa£>>£oâvTivo; de
Phidias, d'après la copie de ce chef-d'œuvre, du 2° s. de notre ère, trouvée
15 en 1881 près de la rue de Socratc à Athènes; les découvertes d'Olympie
l'amènent à discuter les divers mérites de Paionios et d'Alcamène, et le
rapport aussi bien que la ditférence de leur style et de celui de leur maitre
Phidias, duquel ils n'ont pu égaler ni l'art ni le génie, quoiqu'il faille
convenir que des conditions locales ont beaucoup contribué h la supé-
20 riorité des groupes du Parthénon. En troisième lieu, l'auteur cherche à
établir le caractère de l'école de Pergame, en comparant la Gigantomachie
avec les créations de Phidias, qu'il juge de beaucoup supérieures. ^ Sur
deux pierres monumentales romaines, trouvées à Horm, près de Roer-
mond. [J. Habets]. L'une de ces pierres porte l'inscription mapti | uaaa-
25 MAR I SACRVM | T.DOMiT. viNDEX | =)LEG. xx.v.v. | V. S. L. M. (Marti Halamai'do
sacrum. Titus Domilius-Vindex, centurio legionis vicesimae, Valeriae
Victricis, votum solvit lubens merito), l'autre mercvrio | apverno | d.
iRMiDivs I AP. PO. LV. (aram posuit libenter). Lal'% selon Habels, appar-
tient à la 1" partie du 1" siècle après J.-C, et Halamard, ou plutôt Ilala-
30 marth, est le nom (dont le sens nous échappe) d'un dieu celtique identifié
avec Mars; l'autre, du même siècle, est dédiée ta un dieu des Arverni, qui
habitaient les déparlements du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Haut»;
Loire. Habets compare une inscription bavaroise (Jahrbuch des Ver-
eins, etc. ain Nieder-Rhein, 46, p. 180 et 51, p. 171), dans laquelle un
35 autel est dédié *Mercurio Arvernorici' et finit son article par quelques
observations générales. ^ Sur la situation des stations de poste (man-
siones, mutationes) de la voie militaire romaine de Tongeren (Adutica) à
Nimègue [J. Habets]. Par ses investigations locales, Tauteur est à môme
d'établir que la *charta Peutingeriana' est exacte, excepté pour le chiffre
40 de la distance de Cuyck (Ceuclum) à Nimègue (Noviomagus), laquelle est
évaluée à trois leugae, qui font 6.666 mètres. La vraie distance est de six
leugae; l'auteur part de là pour proposer de remplacer le chiffre III de la
Carte par VI. Il retrouve la station Feresne en Mulhem (entre Eysden et
Lanxlaer), Catualium en Heel (au moyen âge Hedel ou Hedele), Blariacum
45 en Blerick, et Ceuclum (d'après Desjardins la vraie leçon pour Cevecum
ou Cevelum, Cenebum, Genebum) en Cuyck. ^ Observaliones criticae ad
Ciceronis Brutum [J. G. G. Boot]. Ces conjectures ont rapport aux para-
graphes 75, 115, 147, 174, 200, 213, 253 suiv., 259, 273, 281, et au § 5 de
la 'oralio pro Coelio'. Citons celle que M. Boot propose au § 253. Il tant
50 lire : « aut ereptum illis est per te aut cum illis communicatum », comme
il ressort de la comparaison de ce texte avec celui de Plularque, Cicer.,
c. 4 (^là ooD).^ Sur la comédie grecque qui a servi d'original pour l'Aulularia
de Plaute. [G. M. Francken.] En rapprochant un passage de Chorikios,
JOURNAL MINISTERSTVA NARODNAGO PROSVÊSTCHENIÏA. 331
publié par Graux dans la Revue de philologie (1877, p. 228), du vers 297
de l'Aulularia : « clamât — suam rem périsse — de suo ligillo fumus si qua
exil foras », l'auteur ju£^e fort probable que Plaute, dans l'Aulularia, avait
imité Ménandre, comme le Colax et les Adelphi du même lui ont servi
pour le Miles et le Stichus. Peut-être que le trait du p./-poXovo; chez Théo- 5
phraste, Caractères : èarlv uo? o-^iovûv ar^èv Trpiâu.evo; daikhh, qu'on retroute
dans l'Aulularia II, 8, est de même emprunté à la pièce originale de
Ménandre (disciple de Théophraste, s'il faut en croire Pamphila chezDio-
gène L., V, 36). Déjà Casaubon a signalé un rapport pareil entre Ménandre,
IV, 205 (Meineke) et Théophraste Trepl sJpwvetx?. Il est non pas absolument lo
impossible, mais pourtant peu probable que r'rôpta de Ménandre ail été
l'original de l'Aulularia; l'auteur pense que c'était plutôt quelque autre
comédie de ce poète, dont le titre même (par exemple «t-.xàfppo,-) peut
être perdu. H. van Herwerden.
RUSSIE^
Rédacteur général : Th. Mjstchenko.
Bulletin de l'Académie Impériale des sciences de Saint-Péters- 20
bourg. Scholia in lamblichi de vila Pythagorea librum ex codice Floren-
tino édita [A. Nauck]. La valeur de ce ms. est appréciée par Cobet dans la
Mnemosyne de 1877. N. a collationné le cod. Florent, dont il explique
onze scholies. ^ Die parodus der Scptem [M. Schmidt]. La seconde partie
(.Ui la parodos depuis le v. 703 est sans doute construite antistrophique- 25
ment. Critique des opinions de Westphal, Lachmann, Weil, W. Dindorf,
Heimsoeth et Prien sur la r« partie. Cette partie contient la transition
du rythme dochmiaque au crétique et de celui-ci au premier. La paro-
dos de 79-1G3 se divise en deux parties : 79-105 et 100-163. Toute la
parodos est du mode antistrophique. ao
Journal Ministerstva Narodnago Prosvêstcheniïa. 1880, N"" 1-2.
Sur les formes du génitif singulier de la soi-disant 2° déclinaison grec-
que [K. Lugebil]. Écrite à l'occasion des notes critiques d'A. Nauck <cf.
R. des R. 4, 315, 22>. La forme du génit. en eu dérive de Tojo et non pas
de l'oFo, comme affirme A. Nauck. La f. primitive de cette terminaison as
était -sià. T A. A. Ivanov, Notes philologiques. Kiev, 1878 [Bogoluleov].
Livre utile pour les élèves des classes supérieures ainsi que pour les
maîtres dos gymnases. ^ Virgilii Maronis opéra, Nouv. édit. publiée p. E.
Renoist. Paris 1878 [L. Mûller]. Ce sont les remarques formelles et réel-
les qui méritent le plus d'attention. Le travail se distingue par son carac- io
tère pratique et sa valeur pédagogique. ^[^ N'* 3. La vie et les œuvres
d'Horace [L. Mûller]. Avant-propos pour l'édition des odes. L'auteur fait
connaître qqs traits nouveaux sur la caractéristique d'Horace. ^1 N** 4.
Euripidea [S.]. Conjectures sur qqs vers des tragédies : Alcesle, Hippo-
iyle, Andromaque, Troade, Rhésus, ^f E. TcnERNYï, 1) Grammaire grecque 45
pour les gymnases. P. 1 : l'étymologie d'après le manuel d'E. Koch. P. 2:
syntaxe grecque comparée à la syntaxe russe et latine. Moscou, 1879.
2) Exercices pour Tétymologie grecque d'après le manuel de Wesener.
Après l'apparition du manuel de Niederlée, le livre de Koch est un ana-
chronisme. La syntaxe a besoin d'un système plus exact et de qqs addi- 50
lions. ^11 N° 5. Biographie de Juvénal [Nagouievskii]. Outre la vie du
poète, l'auteur discute les opinions sur les années de sa naissance et de
1. Les titres des livres russes ont été traduits en français.
832 1881. — RUSSIE,
sa mort ainsi que sur le temps et le lieu de son exil. ^^ N*» C. Conjugal
son du vorbe ç^vec [K. Flegel]. Le but de cet article est de simplifier 1
conjugaison du verbe grec et de tracer une partie de l'étymologie de la
nouvelle grammaire grecque. ^^ N° 7. Praemia militiae et la question du
5 partage des terres entre les vétérans [T. Koulakovskii]. C'est l'épigraphie
romaine qui a fourni les plus importants matériaux pour cette étude. ^
Juvénal. Sat. 7, 88-89. L'interprétation de Th. Mommsen est la seule pos-
sible. ^^ N" 8. Morceaux des Métamorphoses d'Ovide : Daphné, lo, Argus,
Syrinx, Phaéthon, Héliades, etc. [Trad. par A. Strat.] ^ De Varronis ioco
10 quodam [L. Mûller]. Dans Nonius, s. v. 'assa voce' il faut lire 'honesti'
pour 'modesti'. ^% N» 9. Les tyrans de Phères [Abamelek Lazarev].
Après la caractéristique générale de la Thessalie et des Thessaliens suit
l'aperçu historique des tyrans : Lycophron I, Jason, Polydore, Poly-
phron, Alexandre, Tisiphon et Lycophron IL Une large place est cousa-
is crée aux légendes, fî N° 10. Euripide, Médée, v. 234, 590 [P. Nikilin].
Les v. 234-237 doivent être rangés dans Tordre suivant: 235-237, 234.
Dans le v. 596 il faut lire Toîat aoï; pour toï; iu.oU, ^ Démosthène /.x-x KoW/oc
§ 4 [Id.]. Lire orw tûxoisv pour oTt tû-/.oi£v. ^ Sur l'origine des antiquités de
Mycènes et sur la représentation de Psyché dans l'art grec [E. Schullze].
20 Les antiquités de Mycènes sont plus récentes de 1500 ans que ne le croit
Schliemann. L'âme du défunt et l'àme aimante étaient représentées en Grèce
sous l'aspect d'un papillon. ^ L'Odyssée d'Homère avec les remarques d'E.
Schmidt[A. Weissmann]. Bon texte; remarques substantielles. ^% N° 11.
Études épigraphiques [W. Latychev]. Texte et explication d'une inscr.
25 trouvée sur l'Acropole. Cette inscr. contient le compte rendu sur les
bijoux dédiés parles femmes au vieux temple.^ Une inscription athénienne
trouvée récemment [W. Ernstedt et W. Latychev]. Celte inscr. présente
peu de nouveau. Elle date du 2° s. av. J.-C. (Herm. 2, p. 326). ^ Ernstedt,
Sur les sources du texte d'Andocide^ d'Isée, de Dinarque, d'Antiphon et de
30 Lycurgue. Idem : Antiphontis orationes [K. Lugebil]. Les mss B, L, M, Z
sont copiés du ms. A. Le texte du ms. N. est assez bon. 1f^ N» 12. La
philologie comparée et la grammaire latine I[i\etouchil]. Recommande
renseignement scientifique aux gymnases.^ K. Flegel, Sur les aspects du
verbe grec. Il faut distinguer trois aspects .'correspondants à l'imparfait, à
35 l'aoriste et au parfait; l'auteur examine séparément l'emploi de chaque
aspect. ^ W. Ernstedt, Ohservatlones Antiphonteae. Idem : Antiphontis ora-
tiones [K. Lugebil]. Publications consciencieuses. Cobet écarte arbitraire-
ment les voyelles finales devant les voyelles initiales des mots suivants.
Il faut conserver xatro; xxl à-;aôo;. Les formes cpwvx;, ^opaâ, r, etc.. s'em-
40 ployaient chez les écrivains athéniens ainsi que (pMvstç, ^opstâ, h, etc.
^^ 1881. N° 1. 'Insequar' ou 'inferar' dans Virgile, Aen. 4, 543
[A. Mess]. Il faut accepter inferar. ^ La question du culte d'Ammon à
Athènes [W. Latychev]. Bien avant Alexandre le Grand, les Athéniens
honoraient l'oracle d'Ammon en Lybie. Une inscr. publiée récemment
45 par Koumanoudis fait croire que vers 322 av. J.-C. le culte d'Ammon
était autant respecté que les cultes des principales divinités grecques.
D'après une autre inscr. le temple d'Ammon existait à Athènes dans le
iir s. av. J.-C. ^^ N'» 2. Sur le catalogue de mss. grecs d'Athos, composé
en 1880 [Destounis]. Ce catalogue renfermant la description de 5766 mss.
.50 forme une base solide pour une description scientifique des mss.
d'Athos. ^ Quelques mots encore sur l'édition d'Antiphon p. Ernstedt
[Lugebil]. D'après E. Schmidt l'expression àtxoo tw ào-^w, 'utraque oratio=
lingua' était à l'époque des humanistes un épitheton ornans pour dési
i
I
JOURNAL MINISTERSTVA NAllODXAGO PKOSVÈSÏCHENIIA. 333
gner le vrai humaniste. Paul et Ladislas de Poudïls qui sont mentionnés
dans le post-scriptum du ms. Marcianus, appartenaient à la famille du
comte Porcius. ^^ N° 3. Sur les sons o et £ dans la langue grecque
[Th. Korch]. L'opinion de Lugebil et de G. Meyer sur le rapport dV. et eu
à rî et 0) provient d'un malentendu. La transition d w en eu ne se ren- 5
contre en grec que dans le dialecte thessalien. D'oicqui élait propre à la
langue grecque commune, dériva ce à l'époque des dialectes; plus lard ce
s'est contracté en eu dans les dialectes ionien et attique et en w dans le
dorique, % Etudes épigraphiques [Lalychev]. Trois inscriptions publiées
et expliquées pour la 1'" lois. Une d'elles se rapporte à la 2« moitié du lo
r' s. av. J.-C. et contient les noms des prytanes. L'autre renferme les
prescriptions sur les sacrifices. La 3« se rapporte à l'époque romaine.
^[^ N. 4. Sur quelques nouveaux fragments des poètes grecs [Nauck].
Mentionne deux épigrammes publiées dans Epigr.gr. ex lap. conlecta, un
papyrus apporté d'Egypte par Mariette et édité par Egger en 1863, et des i5
iragments inédits de Ménandre rétablis par Gobet. % De homericis simi-
liludinibus apud Vergilium [Luniak]. Ordinairement Virgile imitait Homère
comme son modèle, quelquefois il s'en éloignait, mais avec peu de
succès. ^T[ N*^ 5. La comédie latine Querolus et les recherches modernes
sur ce sujet [G. Vêkhov]. L'ouvrage de L. Hayet, Querolus, est une étude 20
complète et contient beaucoup de nouveau. La trad. française de la
comédie est irréprochable. Son texte est beaucoup meilleur que le texte
de Klinkhamer. Mais son hypothèse sur l'origine du texte n'est pas
admissible. *l\^ N° 6. Localisme. Une page d'histoire de la science
grammaticale [Netouchil]. Dans l'histoire de la théorie du localisme on 25
dislingue deux périodes : au commencement les langues grecques et
latines étaient l'objet de cette théorie, plus tard la philologie comparée
s'en empara. Bopp,Pott, et plusieurs autres, furent fondateurs du nouveau
localisme. C'est G. Gurtius qui a porté à cette théorie un coup décisif.
Dans la science russe, A. Popov est son adversaire le plus énergique. ^ 3o
Orchomène [H. Schliemann]. (Traduction du manuscrit de l'auteur).
Description de la trésorerie de Minias et du thalamos par le côté
oriental sur la place d'Orchomène. TI^[ ]N° 7. Etudes épigraphiques
[W. Latychev]. L'inscr. éditéepour la Te fois, contient 3 documents : \)
la fin d'une lettre d'Antonin le Pieux aux habitants de Thisbé; 2) un rescrit 3.5
de reconnaissance du mème^ empereur aux Coronéens; 3) une lettre à
l'occasion de leurs discussions avec les Thisbéens. ^ Iphigénie en
Aulide d'Euripide [Trad. russe en prose de P. Tikhonovitch]. ^ Le Gyclope
d'Euripide, v. 5o8%C5 [Lugebil]. La conjecture de Wieseler v. 504 iù p. sn
n'est pas soulenable. Il faut lire avec Ritschl a à t( ^paîç w; i^éw; rihùanx io
p. ^pàa£t; y^kù; Vîa'jdTta. ^[ Notcs critiqucs [J. Meycr]. Virg. Aen. 1, 8. Dans
la leçon du ms. 'quo numine laeso' il faut voir un ablat. inslrumental.
Caes. 13. G. 7,32. Lire : divisas 'cujusque eorum clientelas' pour suas
cujusque etc. •|f1[ N» 8. De eu et Goi pronominum usu homej'ico [F. Liemi-
radzki]. L'auleur indique les passages de l'Il. et de l'Od., où ces pronoms -M
(au génit. accus, et dat.) ont la signification réfiéchie. % Dodiacii,
Recherches sur le pronom grec. Nêgin, 1877 [W. Bogolubov]. Dans cette
œuvre on trouve Texplication nouvelle de la signification étymologique
et sémasiologique du pronom grec. L'auleur y traite l'histoire de la
question ; il recueillit plus de mille vers de l'Iliade et de l'Odyssée et 50
beaucoup de passages d'Hérodote, de Xénoplion, de Thucydide, etc. %^
rs"** 9-10-H. Le traité de Cicéron De republica [S. Yèkhov]. Ce traité ne se
dislingue ni par la profondeur, ni par la richesse d'idées, ni par l'origi-
334 1881. — RUSSIE.
nalitô des thèses; mais l'auteur y montre l'amour de la patrie ainsi que
le désir de la servir. ^ W. Krause, Dictionnaire d'Homère avec 130 gravures
dans le texte et une carte de Troie. [J. Meyer]. On y remarque l'incon-
séquence dans la transcription de noms grecs, dans l'emploi du digamma
5 et dans la décomposition des mots. Troie a été située à la place d'Ilium
N. et non pas de Bunurbashi actuel. ^^ IN°^ 10-H. J. Lo\jm Mi, Etudes
rhétoriques. Le {"chapitre traite la théorie des questions conlentieuses
(status) dans les discours judiciaires et présente avec qqs. changements
insignifiants l'exposé des parties correspondantes au travail de Volkmann ;
10 Die Rhetorik d. Griechen u. Roemer, 1872. Le 2^ ch. contient l'aperçu
historique de cette théorie et en outre 5 systèmes de rhétorique ancienne
de ses principaux représentants. Dans le 3% l'auteur explique la stasis
de définition employée par Démosthène dans son discours contre Midias.
^^ N" 11. D. Nagouievskii, La Satire romaine et Juvénal [H. Blagovêst-
15 chenkii]. Défauts nombreux et graves : connaissance insuffisante de la
littérature romaine ; manque d'originalité. ^^\ IS** 12. Aperçu des docu-
ments épigraphiques concernant l'histoire du drame attique [P. NikitinJ.
Le chorège dramatique ne représentait pas une phylè et les chorégies
scéniques ne dépendaient aucunement des phylès. De nouveaux documents
20 épigraphiques témoignent cette indépendance.
Filologitcheskiïa Zapiski, réd. par A. Khovanskïi Voronez. 1880. rs** 3.
L Netoughil, Syntaxe latine [A. Khovanskïi]. Manuel solide pour l'étude
des langues anciennes comparativement à l'état actuel de la linguistique.
Il abonde en exemples empruntés aux écrivains classiques. %^- N° 5.
25 N. Bov, Essai du rapprocheme7it des verbes slaves-russes avec les verbes grecs-
latins dans les formes et les racines [Lebedev]. Beaucoup de matériaux
intéressants; exposé dépourvu de système scientifique.
^^ 1881. N° 2. L. VoiEVODSKii, Sur Vétude de la critique et de la mytho-
logie dans les poèmes d'Homère [L. Kolmatchevskii]. Grande érudition; ori-
30 ginalité de jugement. *^ E. SciimDT, L'Odyssée avec remarques. Ch. Yll-IX
[J. Meyer]. Excellent secours pour ceux qui étudient Homère. ^^ N"' 3-5.
W. Freund, Uobjet et le -but de la philologie [A. Govarov]. Traduction en
russe du livre allemand 'Wie studirt man Philologie.'
Ottchet Imperatorskoi arkheologitcheskoi kommissii za 1877
35 godas atlasom. St. -P. 1880. Les fouilles faites dans les environs les plus
proches de la ville de Kertch ont découvert qqs monnaies et beaucoup
d'objets d'argile, de verre, d'or. Quelques-uns des tombeaux se rappor-
tent à la période romaine du royaume de Bosphore, les autres à Tépoque
la plus reculée dePanticapée. L'appendice détaillé de L#Stephani estcon-
40 sacré à l'explication de quelques objets artistiques trouvés en 1876 dans
la Russie méridionale. ^ De môme pour les années 1878-1879. Les
fouilles étaient pratiquées sur la presqu'île de Taman dans les environs
de Kertch et près de Théodosie. Plusieurs tumuli étaient crevés et on y
trouva une quantité d'objets anciens. C'est Tannée 1879 qui fut la plus
45 heureuse. Les louilles étaient faites sur l'endroit de l'ancienne Phanago-
rée. Beaucoup d'objets antiques ont été trouvés dans des tombeaux.
L. Stephani, dans son appendice, explique surtout les objets de la tisse-
randerie antique.
Universitetskiïa Izvêstïia. Kiev. 1880. N°^ 3-4. Sur l'enseignement
50 historique de la grammaire latine [S. Bekh]. Article écrit à l'occasion de
la 4"^° partie d'une œuvre lithographiée d'A. Ivanoy. Essai de la gram-
maire latine scientifique comparée à la grammaire grecque et slave.
Introduction, phonétique, étymologie. C'est la 3^^ section de l'ouvrage,
tlNlVERSITETSKllA IZVÊSTIIA. 335
l'étymologie, qui présente le plus d'intérêt. La division des déclinaisons
est plus scientidque que chez Kùhner. Le chapitre sur le verbe latin est
le plus satisfaisant. ^^ N°» 4-5-C. Delbrueck, SyntaxischeForschungenA B.
Die Grundlagen d. griechischen Syntax. [P. Alandskii]. Riche choix de
malériaux. Réserve et clarté dans les déductions. L'auteur suit l'ordre 5
adopté par la tradition pour la grammaire pratique. Le soin de l'auteur
de donner une théorie de la syntaxe grecque est prématuré. 1^ IN*» 8.
L. Pauliat, La société au temps d'Homère. [Th. Mistchenko]. L'idée domi-
nante de la brochure, que la société d'Homère a été organisée pour les
travaux pacifiques et non pas pour la guerre, est parfaitement vraie, lo
^^i N'' 10. L'époque d'introduction de l'élection par le sort et sa signitica-
lion politique dans la république d'Athènes [L.Voievodskii]. C'est Clisthène
qui a introduit l'élection par le sort. Le but de cette innovation était un
remplacement rapide et pacifique dans les charges. ^1 1N° M, L. A. Mi-
LAINI, Il mito di Filottete nella îetteratura classica e nelVarte figurata. [Mist- i5
chenko]. Les conclusions de l'auteur ne sont pas toujours convaincantes.
Mais il a recueilli, dans son œuvre, tout ce qu'il y a de substantiel. Appen-
dice solide aux recherches de Schneidewin sur le même sujet.
Tl^ 1881. N° i. J. Beloch, Der italîsche Bund unter Roms Hégémonie.
P. Alandskii]. L'auteur montre souvent une extrême crédulité envers '^o
les sources de l'histoire romaine. Mais son œuvre abonde en données
statistiques exactes. T] A. Budiinsky, Die AMs6reiÏMn(/ der lateinischen Sprache
ùber Italien u. die Frovinzen des roemischen Reiches [Id.]. Exposé clair,
bien ordonné, fondé sur les inscr. et sur les témoignages des au-
teurs anciens. Parfois l'auteur cite des travaux arriérés. ^Tl N° 4. Bouché- 25
Lecleucq, Histoire de la divination dans Vantiquité [Th. Mistchenko]. Quel-
ques légères inexactitudes qu'on y rencontre ne diminuent point les
mérites de ce travail. Les idées générales de fauteur sur la première
lource de la divination ne correspondent pas à l'état actuel de la science
m- les représentations religieuses des hommes. ITf N" 6. E. Munk, Ges- 30
hichte d. griechischen Literatur fiir Gymnasien, etc. 3° éd. bearb. von
R. VoLKMANN [Id.]. L'œuvre de M. a beaucoup profité de tous les change-
ments et compléments farts par Y. 11[ N°« 6-7-8-9. La plus ancienne
période d'histoire de Rome et son exploration [P. Alandskii]. Apprécia-
tion des travaux modernes de Nissen, JNitzsch, Peter, Pirogow. De l'ori- ■'>•>
gine de la tradition ancienne et de sa valeur pour l'histoire romaine.
L'hypothèse de ZELLERque la conservation delà tradition était l'aflaire
d'un des collèges sacerdotaux {Latium u. Rom. Forschungen) ne peut être
suffisamment vérifiée. L'art, de Mommsen (Hermès, 1. 16. Voy. pi. h. p. 31,
23) est d'un grand intérêt. L'œuvre de Devaux (Etudes politiques sur 40
les principaux événements de l'histoire romaine), démontre des procédés
primitifs et bien imparfaits. ~ Civilisation primitive des Latins d'après
W. Helbig. LeUvredeR. Poeiilmann, Die Anfacnge Roms., mérite égale-
ment l'attention. P. discute les opinions de Mommsen sur l'origine de
Rome. C'est la conquête de Rome par les Sabins qui est le vrai commen- 45
cément de l'histoire romaine. ^H N» 7. A. Kirchuoff, Ueber die Schrift
vom Staate der Athener, etc. H. Mueller-Struebing, 'Aônvaîwv mlinicf.. ])ic
attische Schrift vom Staate der Athcner (Philolog. 4. Supplb. 1880) [L Kou-
lakovskii]. Selon K. le traité de Xénophon dans son état actuel est copié
d'un ms. déchiré, d'où sont provenus des omissions et des déplacements so
dans le texte. L'étude de M.-Slr. est d'un grand intérêt parce que l'au-
teur y touche les questions historiques générales et représente les scènes
de l'étal intérieur d'Athènes. ^[1 JN" 9. Fhilologische Wochenschrift, von
336 1881. — SUÈDE.
(i. Anuresen u. h. Heller. Hrsgg. v. W. Hirschfelder [Th. Mislcbenkoj.
Malgré l'abondance des revues pliilolologiques en Allemagne, ce nou-
veau journal sera très utile. % G. Perrot et Cli. Chipiez, Histoire de l'art
dans l'antiquité. T. 1. Les auteurs disposent de tous les moyens pour
5 accomplir parfaitement Toeuvre commencée. Le 1" vol. peut servir de
modèle pour les autres, ^•jf jN° 10. L'armée dans l'état romain [Ivoulakov-
skii]. A répoque révolutionnaire l'armée romaine s'appropria le principe
de la souveraineté et le conserva pendant les 3 premiers siècles de l'em-
pire. ^ Suétone et ses biographies des Césars [Id.l. Dans Suétone on ren-
ie contre souvent l'altération des faits et une appréciation étroite. A l'époque
de la décadence S. devint le modèle des écrivains. ^^ N° 1 i . E. Marx, Essai
sur lespouvoii's du gouvernement de 'province sous la rép. romaine et jusqu'à
Dioclélien [Id.]. Exposition précise et claire; mais aucun résultat nou-
veau et aucune explication originale. ^^ N° 12. Corpus inscript, latina-
15 rum, 8, p. i et 2. Ephemeris epigraphica, t. 4. p. 3 et 4. [Id.]. Ce volume du
Corpus renferme 10.988 inscr., dont 4.417 avaient été publiées avant par
L. Renier. Dans l'Ephem. epig. le plus important des articles est celui de
Kauer <cf. pi. h. 319,52> H 1880. N° 1.2.3.4.7.9. H ; 1881, ÎS° 1.3.0.7. Le
rationalisme de Thucydide dans l'Histoire de la guerre du Pélo|)onnèse.
20 r<= partie (suite) [Th. Mistchenko]. Vers l'époque de Thucydide le rationa-
lisme atteint, dans la société athénienne, le plus grand développement
dans les diflérenles branches de la littérature et dans les formes de la
constitution républicaine. Tu. Mistchenko.
SUÈDE
Rédacteur général : Chr. Cavallin.
Lunds Universitets Arsskrift. 1881. De Xenophonteo temporuni et
30 modorum usu in enunlialionibus orationis obliquae primariis ad tem-
pora praeterita relatis. Pars 2 [S. J. Cavallin]. Dans cette seconde partie
(cf. R. desR. 4,319,53) se traitent les interrogations indirectes et les pro-
positions finales. ^ Aoristi infinitivus homericus ad verba dicendi et seu-
tiendi relatus num futurum tempus significare possit [Id.]. L'auteur, qui
35 a traité l'infinitif homérique dans une dissertation en 1873, rend compte
de la littérature du sujet depuis ce temps-là et confirme sa proposition,
que l'infinitif de l'aoriste ne signifie pas le temps futur, que d'après
les verba sperandi, promittendi, minandi, jurandi.
Nordisk Tidskrift foer Vetenskap, Konst och Industri, 1881 . Fasc. 1 .
40 Sibyllinernaoch Voeluspa[Viktor Rydberg]. i.A. propos de l'hypothèse pro-
posée par A. Chr. Rang (Voeluspaa og de Sibyllinske Orakler i Kristiania
Yidenskabsselskabs Forhandlinger 1879, 9) , que l'auteur du poème
Scandinavique Voeluspa ait eu pour modèle et source les Oracles Sibyllins,
connus en Irlande au ix« siècle, IL constate qu'avant le xvi*^ siècle les
45 Oracles Sibyllins n'étaient connus, dans l'Europe occidentale, que par les
citations de Laclance et S. Augustin. ^ De nye Skulptur Fund i Perga-
mon [Julius Lange]. Analyse historique, artistique et mythologique des
sculptures dePergame nouvellement découvertes, qui sont au musée de
Rerlin, spécialement de la grande frise qui représente des géants combat-
50 tant avec des dieux. ^\^ Fasc. 2. Sibyllinerna och Voeluspa [Victor Rydberg].
H. Analyse des Sibyllins et de la Voeluspa. Ces poèmes n'ont rien d'ana-
logue, l'un étant tout chrétien et l'autre tout païen. % Nogle bemeerk'
ninger om Sibyllinerna og Voeluspa [Sophus Rugge]. Quelques observa-
MUSÉE NEUCHATELOIS. o37
lions quant à la première partie du traité de Rydberg. Bugge ne doute
pas que des égyplo-asiatiques Sibyllins n'aient eu quelque iniluence sur
la Voeluspa.
Upsala Universitsts Arsskrift. 1881. Epilegomcna ad T. Livii librum
prinium [A. Frigell]. Revue des manuscrits (p. 1-12). L'autorilédu cod. M. 5
seul ('solivagi') ne doit pas prévaloir sur celle de tous les autres (20 exem-
ples, p. 13-19). Discussion critique et exégétique de IIG passages, p. 20-80.
L'auteur défend le texte de son édition (Upsal, 1880) en tant qu'il diffère
des textes de Madvig et Weissenborn : 1,22,6.32,2.34,8.39,4 (esset) ; 40.2
(tum); 43,13; 44,3; 46,7; 53,3, etc; ailleurs il prétère les leçons de manus- lo
crits à ce^ qu'il a donné lui-même, pour ne pas se séparer trop de ces
éditions communes (p. 1); 2,1 ; 6.1 ; 40,3; 40,7; 43,13; 56,11; 59,1. La ten-
dance du livre est conservatrice et en opposition avec les 'Emendationes
Livianae'. Conjectures de l'auteur lui-même : 43,3 (oiïerrent); 48,4. •[ Epi-
jegomena ad T. Livii librum vicesimum primum [Id.]. En comparant les is
manuscrits (Puteaneus, Colbertinus, Mediccus) et un très grand nombre
d'éditions anciennes et modernes l'auteur discute 130 passages du texte.
La relation des ' Epilegomena' à l'édition de Frigell (Ups. 1879) et à celle
de Madvig est la même que dans les Epilegomena ad librum primum (cf. •
13, 1.32,2. 38,5. 41,5). Conjectures de l'auteur : 37,5. 41,4. 44,9. 52,2.56,8. 20
T Grammatiska Anmaerkningar. i. [O.A. Danielsson]. Thèse comparative.
Le thème indo-européen f [ïà, i-î, gr.) tire son origine de ïë (cf. la 5"^"^ décli-
naison latine), dont te est la faible forme et ï contraction (cf. la duplicité
des formes de l'optatif r/i et i). Traité spécial des thèmes die-, dieu- (dies*
Zîû;). ChR. CaVALLIN. 35
SUISSE
Rédacteur général : J. Nicole. ^
30
Indicateur d^antiquités suisses. Lettre à F. Keller [Hagen]. On a
retrouvé près de Lausanne et transporté au musée archéologique de celte
ville une inscr. romaine découverte en 1809 ou 1810 aux environs d'Avcn-
ches et qui avait disparu depuis. Corrections au texte que Mommsen en
avait donné d'après une copie dans ses Inscr. conf. Helv., n° 192.^35
Observations sur les voies romaines dans les canlons de Fribourg et de
Vaud (avec pi.) [Modoux]. Relève et décrit les vestiges de deux voies
romaines : l'une entre Oron et Porsel, l'autre à Bossens, près Romont. ^j
Énumération d'anliquités (tumuli, voies romaines, monnaies, etc.) non
indiquées par Bonsletten sur sa carte archéologique des cantons de Fri- 40
bourg et de Vaud. [Modoux.] ^f inscription de C. Valérius Camillus à
Avenches [Wiener]. Copie et commente le texte de l'inscr. d'Avenches,
retrouvée près de Lausanne (vid. sup.). Hypothèses sur l'histoire des
personnages mentionnés dans l'inscr. Rapprochements avec d'autres
textes épigraphiques. ^ Notice nécrologique sur Ferdinand Keller, ton- 45
dateur de la Société archéologique de Zurich [Meyer]. ^1 rSotc sur les
voies romaines du Sud de l'Alsace et sur remplacement actuel d'Orincis
[Modoux]. Établit à l'aide de l'Itinéraire que la station romaine d'Orincis
est la localité actuelle d'Hirsingue.
Musée Neuchâtelois. 6*^ livr. Notice sur des anli(iiiilés découvertes à 50
Pontarlier [DaguetJ. J. Nicole.
u. BE PHiLOL. : Octobrc 1882, — Bévue des Revues de 1881. VI. — 2i
ERRATA.
ERRATA
DU TOME VI DE LA REVUE DES REVUES
5, ligne 31.
Aie lieu de
; Goldsmuck,
lire
; Goldschmuck.
5,48.
Aniza,
—
Anisa.
9,12.
—
traéit,
—
traité.
14,34.
—
Kova,
—
Kora.
23,34.
—
Bemerkunhen
>
Bemerkungen.
25,4.
—
Stat,
—
Staat.
25,13.
_
Vanucci,
—
Vannucci.
46,51.
—
chronographie
»
chorographie.
55,35.
—
Blumer.
—
Bluemner.
59,23.
—
Benutzug,
—
Benutzung.
73,51.
— .
SCHWAN,
—
SCHWANN.
81,31.
—
Anneaanae,
—
Annaeanae»
97,53.
—
science la,
—
science et la.
107,2.
Darenbero,
—
Daremberg.
108,12.
—
Makrt,
—
Markt.
111,37.
—
paragrogique,
—
paragogique.
128,16.
—
der,
—
des.
131,30.
—
zeitz^
—
Zeitz.
134,3.
—
2£heognidem,
—
Theognidem.
140,3.
—
Herverden,
—
Herwerdbn.
149,1.
—
Zeas,
—
Zeus.
168,37.
—
y^Tidoç,
—
ap&tTOç.
173,49.
—
Rovereto,
—
Roveredo.
191,41.
^
Supplices,
—
Suppliantes.
196,17.
—
b XoxXo^cav,
—
b\oA\inpix*,
196,23.
-.
«VTJ/5,
—
àvT^p.
196,27.
—
agraffes,
—
agrafes.
224,8 et 12.
—
Elen,
—
Eleu.
237,9.
—
eumgekehrte,
—
umgekehrte.
239,8.
—
Equisse,
—
Esquisse.
239,10.
•— .
Reuffel,
—
Teuffel.
250,7.
—
Blayder,
—
Blaydes.
255,36.
—
Leuwen,
—
Leeuwen.
269,11.
—
Tyrrel,
—
Tyrrell.
269,31.
—
Nicomacehan,
—
Nicomachean.
TABLES
D£ LA
REVUE DES REVUES
I. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Achille 7,4,12. 122,37 198,1.
283,37.
acteurs 75,20. 77,3. 87,30.
305,23.
ADMINISTRATION 25,1.52.
46,13.
101,30.
140,52.
249,13.
335,12.
198,51.
283,35.
44,11.21.
100,11.15.43.46.
104,34. 133,46
107,3. 206,42.
271,20. 289,29.
Aduatuca 51,38.
Aegritudo Perdicae 125,9.
affranchis 48,21.
Afrique 253,24.
Agamemnon 269,29
AGRICULTURE 48,35.
Agrippine 58,21.
Alamans 39,20.
Alcée 165,43. 188,24.
Alcibiade 45,48.
Alexandre le Grand 46,21.
125,10. 141,18. 256,4.
Alexandre de Tralles 155,10,
Alexandrie 315,11.
Aljustrel 22,S.
ALPHABET 261,24. 316,12.
Ambroise 22,39, 116,33.
Amiens 317,32.
Amrpien Marcellin 16,6.
99,15. 118,42. 128,5.
Ammon 332,42.
Anacrëon 23,10.
190,24. 192,2.
Ancyre 105.
Andocide 332,29.
Andros 302,19.
ANECDOTA 139,23.
333,13.
Anecdota de Bachmann 290,10
Anisa 5,48.
anneaux 40,49.
269,14.
282,5.
28,26.
98,27.
103,43.
149,38.
250,44.
119.30.
50,21.
140,30.
175,28.
329,2.
52,2.
187,14.
155,13. 179,21.
Anthée 192,10.
ANTHOLOGIE GRECQUE 117,52. 181,18.
188,21.
ANTHOLOGIE LATINE 123,46. 125,34. 166,9.
180,4.52.
ANTHROPOLOGIE 247,41. 260,29.
Voy. Dolmens. Ethnographie, Nécro-
poles,
antiquité 50,45.
Antiphon 255,5. 332,30.37.51.
Aphrodite 124,22.
Apollodore 165,46.
Apollon 5,35. 7,25. 27,45. 305,17.
Apollonius de Rhodes 156,16.
Appien 49,24,38. 93,5. 119,47.
329,3.
Apulée 128,5. 154,16. 167,32.
Aratus 36,24. 202,1.
Arcadius 300,8.
ARCHÉOLOGIE 4,51. 15,25.
19,7.21. 20,43. 21,27. 22,8
24,1. 24,34. 25,2. 30,28.
51,6. 55,11. 73,50.
18,7.
23,53.
40,14.41.
96,2.
113,23.47.53. 114,35. 116,15.32.
118.47. 119,6.52. 120,21. 134,28.
143,35. 147,9.19. 148,21. 150,45.
167,41. 173,10.36. 176,20. 185,32.
203,35. 207,25. 207,51. 208,11.38.
225,37. 229,25. 230,27. 231,34.
239,23. 250,42. 259,14. 267,25.
268,14.22.39. 272,1. 273 pass. 276,43.
283,27. 308,44. 309,15. 323,32.
325,13. 334,34. 337,30. Voy. Armes,
Art, Délos, Pompei, Sculptures, Sta-
tues, etc.
Archimède 113,17. 116,29. 132,38.
251,12. 254,22.
ARCHITECTURE 5,51. 15,25. 40,47.
41,26.35.41. 49,2. 51,2. 96,52.
206.48. 227,42. 258,28. Voy. Art,
Temples, Théâtres, etc.
archontes 44,31. 51,12. 112,13.
Aréopage 300,30.
840
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Ares 112,32. 124,22.
Argonautiques orphiques 178,27.
186,33.
Aristarque, 53,21. 54,16.
Aristide le Rhéteur 122,1. 326,23.
Aristophane 76,52. 124,29. 138,46.
288.30. 324,48. — Acharn. 77,2.
198.6. 269,17. 272,41. 323,19. — ^r.
77,2. 164,8. 288,42. — Eccles. 22,24.
115,48. 192,25. 250,6. — Equit.
64,25. — Lijs. '64,25. 115,48. 250,6.
— Ban. 22,26. 115,45. 145,13.
203,11,17. 328,7. — Thesm. 27,35.
64,25. 249,21.
— schol. 101,3.
Aristophane de Byzance 42,13.
Aristote 29,24. 68,37. 75,9,36.
140,18. 160,12. 235,38. 283,49.
287,17. 301,21. — Eth. Nicom. 22,33.
114,9. 129,8. 145,34. 168,21.
207.31. 251,28. 269,31. 270,40.
— Moral. Nicom. 286,39. 287,13.
288.7. — Metax>h. 13,1. 273,50. —
Proh. mech. 138,48. — Polit. 203,5.
276.7, 283,51. 287,26. — Rhet.
33,46. — Rep. Athen. 163,11.
ARMES 15,33. 17,1. 35,10. 158,18.
208.43. 244,19.50. 245,31. 246,18.
247.8. 280,18. 290,43. 314,4.34.
315,51. Voy. Casques.
Arrien 4,47. 43,17.
ART 18,35. 18,21.48.52. 20,3.13.
22,27. 25,9. 27,41. 40,14. ,55,15.20.
113,23. 116,15. 120,38. 13.5,5.
136,17. 146,24. 207,19. 233,43.
237,35. 251,3. 2.59,1. 2Ci2,AQ.
269,46. 271,5. 330,13. 332,19.
336,3. Voy. Peinture, Sculpture, Sta-
tues.
Artémidore 184,24.
Artémis 5,14.
ARTISTES 167,24. 173,42. 295,20.
296,30. 297,10.
Arvales (chant des) 4,3. 236,19.
Asie-Mineure 44,18. 119,21., 136,38.
associations 48,43.
Assos 247,30.
Assyriens 43,35.
astrologie 106,21.
ASTRONOMIE 27,43. 31,15. 143,10.
106,25,33. 185,8. 235,27.
Athèna .5,29. 7,35. 21,49. 32,32.
112.32. 126,14. 195,16. 227,1.
267,35. 279,28. 293,28. 298,10
300,12. 322,.53.
Athénée 124,8. 290,9.
ATHÈNES 5,6. 46,10. 274,28. 275,34.
278.44. 287,39.
athlètes 278,16. 282,33,43. 293,31.
Atilia Pomptilla 320,34.
Aulu Gelle 179,33. 193,40. 194,15.
Aurelius Victor 124,18. 274,35.
Ausone 122,11. 141,14. 181,6,21,42.
182,8,26,41. 186,3.
autels 16,1. 41,34. 265,53. 299,10.
315,36.
Aviénus 33,26.
Babrius 113,7. 180,13.
Babyloniens 43,35.
Bacchus 5,12.
Bactriane 47,26.
Bantia 8,15. 236,38.
basiliques 244,3.
Bath 30,20. 268,20.45.
Béotiens 46,15.
BIBLE 18,10. 24,26, 27,52. 28,17.
41,29. 52,21. 254,22. 267,50.
272,34. 275,35.
BIBLIOGRAPHIE 15,36. 23,10. 36,24.
81,2. 106,40. 113,34. 118,24.31.
127,14. 131,16. 134,31. 137,16.
144.45. 151,9. 156,14. 187,.50.
203,25. 206,14.34. 249,28. 2&1,2Q.
271.46. 332,48.
BIBLIOTHÈQUES 18,44. 21,20.24.
23.22. 100,14. 115,25. 116,17.
131,16,52. 195,6. 251,40. 306,24.
307,1, 322,35. 324,4.
bijoux 15,46. 229,19. 261.47. 282,19.
biographes grecs 18_,12. 133,52.
Boccace 22,21.
Boèce 69,11. 113,12. 133,43.
BOTANIQUE 233,23.
Bourbonne 243,4.
briques 41,44. 103,47. 266,13.
CACHETS 258,10. 2Q2,\S.
Caelius Antipater 49,20. 56,40. 1.59,8.
Caere 317,25.
CALENDRIER 31,19. 47,1. 106,22. 107,3.
112,23. 173,33. 179,24. 293,13.
Callimaque 201,9. 283,49.
Cambyse 43,38. 93,7.
camp 41,43. 123,3.
Campanie 48,38. 49,1. 156,44.
Canachos 5,35.
caniculus 52,36.
Carthage 46,29.
Carthaginois 28,29. 49,4. 50,53.
156,29. 184,47.
casques 225,10. 262,4.
Cassius Félix 154,18.
Castor (historien) 20,9.
Caton le philosophe 158,6. 161,50.
Catulle 61,9. 125,34. 141,27. 149,11.
1.56,19. 165,11. 180,48. 271,35.
276,38. 283,35. 289,10. 297,40.
cavalerie 37,24.
Celse 165,27.
celtique (langue et histoire) 129,26.
Cemenelum 261,36.
centaures 277,50.
centuries 48,16.
centurions 98,24. 101,42. 138,40.
CÉRAMIQUE 201,14. 228,15. 248,15.
Voy. Lampes, Vases.
César 10,47. 49,44. 93,12. 135,21.
142,13 147,16. 269,19. 274,19.
I. TABLE GENERALE DES MATIERES.
341
320.21. — B. Gall. 11,40. 13,21.
17,25. 23,28. 24,49. 47,4G. 114,37.
124,11. 128,42. 142,29. 14G,43.
154,39,44. 156,23. 159,12. 170,34-
250,5. 328,52. 333,43. — B. Alex.
154,40. — B. Civ. 175,52.
césarisme 50,23. 93,25.
Chaldée 246,10.
Chéronée 10,34. 290,10. 300,45.
Chorikios 77,6.
chorographie 25,2. 46,21. 306,19.
CHRISTIANISME 19,26 50,15.36.
82,24. 84,2,22. 94,1,15,41. 103,16.
115,40. 142,35. 261.50. 325,14.
Voy. Jésus-Christ.
Cliristodore 118,8.
cHRONOGRAPHiE 20,24. 119,26. 133,48.
154,35.
CHRONOLOGIE 43,36. 47,9. 48,5.
49,7.25.52. 50,1. 56,45. 58,8.
92,13. 93,46. 108,31. 109,6.
112,19. 119,37. 121,27. 122,43.
131.8. 137,47. 142,4. 157,49.
242,52. 243,29. 281,5.
Chypre 21,10. 116,53. 119,18. 145,41.
269,37.
Cicéron 22,16. 25.47. 27,8. 119,43.
124,17. 131,3. 135,53. 156,8.
206.50. 250,13. 267,38 269,33.
274,48. 276,3. 286,37.
— Rhet. 156,52. 255,1. 289,20. — In-
vent. 125,50. — de orat. 30,46. 162,5.
271.9. 292,3. — Brict. 123,28.31.
330,47. — Orator 123,29. 287,23.
290,40. opt. gen. or. 162,8.
— orationes 326,53. — Quinct. Rose.
Amer. 116,22. — Rose. corn. 116,22.
— Verr. 116,23. 328,53. — Caecin.
29,45. 195,39. 328,16. — Imp. Cn.
Pomp. 161,12. 175,53. 185,17. —
Cillent. 29,46. — leg. Agr. 328,53. —
Mur. 328,53. — SuUa 29,52. — Arch.
185,17. — Flacc. 153,32. — dom.
21,23. 29,41. 123,43. — Sest. 13,18.
142,11. 182,30. — Cael. 330,49. —
Plane. 275,8. — Philip. 30,1. 152,16.
153,31. 186,40. 328,53.
— SpLsf. 47,48. 154,48. 49,40.
129.51. 157,2. 163,38. 166,15.
255.22. 272,45. 323,42. 326,53. —
— Attic' 157,15. 160,31. 166,52. —
Brut. 23,50. 157,7.
— Nat. D. 267,34. — Divin. 116,23. —
Seneet.m,2. 123,5. 147,36. — ^mic.
147,36. - Offic. 147,36. 163,42.
254,11. 255,2. — Paradox. 147,37.
— Rep. 145,22. 153,9. 333,52. ~
L^o. 153,10. 207,30. 250,21.— T/m.
147,37.
Cicéron (Quintus) 323,12.
cimetières 40,48. 192,16. 273,43.
Voy. Nécropoles, Sépultures,
cistes 208,14.
Citania 30,27. 96,50.
Claude 144,28.
Claude le Gothique 50,12.
Claudien 51,51. 323,51. 324,29.
Claudius Mamertinus 126,4.
Clément d'Alexandrie 283,49.
Cléon 45,41. 138,20.
clients 48,21.
Cochers 308,5.
Colluthus 114,30. 122,49. 251,14.
collyre 238,3. 257,33.
COLONIES 103,29. 104,12. 258,24.
Colysée 313,30.
comices 48,15. 116,6 . 181,38. 263,9.
comiques grecs 86,45. 116,2. 252,27.
267,42.
COMMERCE 23,5.31. 102,22. 119,41.
Commodien 14,24. 18,32. 24,23
26,48. 50,38. 153,7.
Constantin 23,15. 115,8. 119.23.
266,37. 306,2.
contes 249,50.
contorniates 205,13.
copistes 25,25. 34,47.
Corinthe 51,9, 301,35.
Corippus 51,51. 118,39.
Cornélie 29,5.
Cornélius Nepos 24,4. 45,18. 59,1.
150,8. 156,36. 171,33. 181,48.
207,29. 327,12.28. 328,26.53. 329,4.
Cornificius 25,46. 133,21.
Cornutus 126,17.
costume 87,26.
couleurs 5,38. 106,48. 113,32.41.
CULTE 36,9. 50,31. 101,16.32. 104,43.
122,23. 127,46. 139,20.
cunéiformes (caractères) 129,38.
curies 48,19.
Cypriotes (inscriptions) 200,20.
Cyrus 28,16. 40,21. 177,24.
Dacie 23,24. 150,27. 177,18.
danse 115,51.
Darès 158,8.
Décius 50,14.
Délos 5,34. 241,45. 246,46. 275,22.
276,45.
Delphes 290,49. 296,22.37.
Démétrius de Phalère 115,36. 141,43.
155,40.
— de Scepsis 249,37.
— (scribe) 289,13.
Démocrite 127,48.
démons 207,4. 239,15. 287,5.
Démosthène 19,11. 129,10. 139,33.
286,47. 329,2. — Har. 235,4. —
Plaid, politiques 10,50. 46,18.
159,49. 167,1.1 — Cherson. 249,17.
— Conon 332,17. — Coron. 115,11.
134,36. 136,41. 207,41. — Phorm.
329,42. — Légat. 146,39. 287,8. —
Spud. 329,41.
Denys d'Halicarnasse 25,32. 92,53.
93,4.
Denys le tyran 179,49.
DIALECTES GRECS 9,35. 20,23. 23,47.
84,32. 87,44. 133,45. 140,23.
146,47. 166,;^. 182,46. 2.54,24.
255,28. 284,1.
343
TABLES DE LA REVUE DES REVUES,
Diane 15,51.
Dictys Septimius 153,28.
Dieburg 15,43.
(ligamma 287,14.
Dinarque 252,8. 332,29.
Dioclétien 324,9.
Diodore 25,15. 45,44. 46,25. 47,45.
49,12. 93,5. 114,19. 119,42. 138,50.
142,24. 157,49. 158,42. 100,14.
161,27. 170,23.
Diogène le cynique 126,26.
Diogène Laërce 159,50. 200,49.
Dion Cassiu3 49,50. 74,10. 93,5.
113,16.38. 134,23. 139,10. 142,18.
156,17. 158,30. 160,26. 161,35.
Dioscures 243,8.
diplômes militaires 105,29, 193,13.
316,27.
diptyques 250,9.
divination 232,52. 233,27.52. 335,26.
Dobrudja 246,23.
Dodone 51,8. 278,48. 280,38.41.
dokimasie 5,5.
dolmens 243,50. 244,28. 245,20.
260,1.
Domitia (gens) 50,29.
douane 103,37.
doxographes 70,41. 80,27.
Dracontius 138,37.
DRAME 18,38. 134,5. 149,31. 157,29.
165,9. 235,24. 251,20. 279,15.
281,14. 288,33, 334,17.
droit 19,25.
DROIT GREC 24,9. 52,14. 110,43.
120,43. 121,16. 143,31. 151,8.
DROIT ROMAIN 12,31. 17,45. 18,19.
19,23.38. 37,31. 48,25. 49,11.46.
117,12. 121,16. 134,48. 169,43.
177,6. 192,45. 238,18. 248,10.
307,52. 323,33. 325,41.
Druides 48,42.
eau 15,34. 38,38.
eaux thermales 102,23. 262,33,
économie politique 50,33.
écriture 200,10. 270,28. 288,3, •
égide 55,34.
égout 318,9.
ÉaYPTE 22,53. 25,10. 43,24. 108,52.
109,3. 116,21. 117,21 118,46.
152,36. 253,4. 295,4.
élégiaques 269,17.
Emona 114,35.
Énée 183,22.
Énée le tacticien 137,23.
Ennius 36,18.
Ennode 179,39.
éphèbes 183,53.
Éphore 44,44.
Épictète 274,28.
Épicure 71,18.
Épidaure 271,41. 291,14.
(Spigrammes 187,11.
ÉFIGRAPHIE 23,29. 117,11. 121,6.
239,50. 267,3. 270,17. Vov. Diplômes
Graffiti.
ÉPIGRAPHIE GRECQUE 5,32.48.
6,44.48. 7,32. 9,12. 10,27. 18,46.
26,38. 30,35. 33,48. 43,33. 45,27.
46,22. 47,1.22. 75,1. 94,33. 97,49.
108,16.30.48. 109,2. 111,37. 112,40.
120.50. 121,10. 127,53. 128,38.
129.37. 137,4. 147,22. 150,45.
162.13. 163,31. 164,45. 166,36.40.46.
173,36. 180,8.26. 196,10. 201,27.
234,1.14.37. 250,27. 49. 267,11.
276,21. 279,3. 280,37. 290 passim
307,9. 324,39.46. 330,4.24. 332,24.
333,9.33. 336,17.
ÉPIGRAPHIE LATINE 15,28. 34,41.50.
16,8. 29,10. 30,2.23. 34.35. 35,2.
37,13. 38,27.36. 41,5.8.11.31.36.38.40.
47,35. 50,30. 51,34. 95,38,
96.24.29.52. 97,49. 117,19. 121,12.
145,43. 149,35. 151,47. 156,30.
165,39. 166,25. 173,36. 180,26.
206,31. 207,1.9.44. 208,45. 231,24.
237,28. 252,6. 256,11. 267,8.32.42.
271.14. 312,43. 319,6. 337,41. Voy.
" Bantia, Souk-el-Khmis.
Épiménide 136,18. 177,7.
épiques grecs 25,5. 84,27. 137,6.
Eratosthène 20,27. 141,25.
Eros 114,12. 143,47. 174,24. 192,46.
ERUDITION (HISTOIRE DE) 13,14.39.
14,6. 18,52. 19,4.33. 21,16.18.35.
24,30. 27,20. 53,39. 55,35. ,57,50.
58,5. 77,9. 98,14. 101,50. 111,8.
113,40.42. 115,28. 116,26. 117,14.
118.2. 119,6.13. 127,36. 131,37.
132,35. 134,38.51. 135,24. 130.17.
137,12.13. 142,46. 145,29. 140,27.
149.51. 150,42. 151,4.26. 152,28.
153.3. 162,20. 168,16. 172,1.13.
176,5. 183,31. 186,28,48. 190,1.
191,47. 193,37. 203,28. 229,48.
231,45. 233,29. 235,12. 241,9.
248,34. 255.31. 306,16. 323,11.16.23.
333,1. 337,45.
Erythrae 30,35.
Eschine 161,35,
Eschyle 4,27. 11,3. 20.16. 24,36,
87,40. 134,51.144,14.30. 163,30. 171,18.
252.38. 254,4. 283,35. 287,36.50.53,
288.2.32.44. 289,28.— Agam. 118.28.
275.43. 284,10. 287,2.26.42. 329,2.
— Choeph. 171,8. 287,39. 288,15.26.
— Eumen 272,43. 287,10. 327,53.
— Fers. 19,40. 137,19. 155,35. 272,43.
— Sept. 128,37. 129,43. 158,41.
288,25. 330,24. — fragm. 290,8.
esclavage 50,48. 94,52. 266,20.
étain 243,13.
ETHNOGRAPHIE 24,32. 51,8.
96,26.48. 97,43. 119,37. 135,40.
149.4. 191,50. 192,50. 324,23.
Etrurie 318,22.34.
Etrusque (langue) 20,46. 23,20.
114,20. 116,37. 128,46. 132,51.
169,4.
ETYMOLOGIES 8,47.50. 10,2.19.
29,18. 32,27. 43,32. 125,53.
I. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
343
129,26. 133,49. 148,53. 150,19.
153,44. 181,4. 185,51. 193,32.42.
200,51. 236,9.16.48. 237,7. 288,6.
289.42. 331,48.
étymologiques 132,49.
Euclide 142,40. 264,34.
Eudocia 19,30. 26,43. 63,38. 125,18.
133,8. 141,45. 143,44. 154,6.
Eudoxe 49,39.
Eugyppius 52,4.
Eunape 146,4.
L Euripide 24,43. 87,38. 124,29.
137,28. 152,52. 187,32. 191,22.
274,21. 276,16.27. 289,9. — Alceste
12,15.24.46. 138,1. 149,9. 249,20.
272,46. 330,44. — Androm. 14,7.
331,45. — Antiop. 139,37. — Jiacch.
76,51. 153,50. 179,8. — Cresph.
148.43. 157,28. — Cycl. 3,2. 23,34.
76,50. 121,45. 144,47. 333,38.
— Electr. 145,51. 158,40. — Hel.
179.8. 288,2. — Heracl. 12,14.
149.9. — Hiket. 17i,47. — Hipp.
113,36. 121,33. 138,29. 147,12.
194,24. 248,29. 288,28. 331,45. —
Ion. 140,41. 154,53. 197,30.
287,28. — Iph. Aul. 287,45. — Iph.
Taur. 12,12. 140,8. 333,38. — Med.
24.47. 28,35. 143,41. 146,32.
151,11. 253,51. 275,37. 287,10.
288,51. 332,15. — Phoen. 76,51. —
Rhes. 12,45. 331,45. — Troad.
179,8. 331,45. — Fragm. 198,10.48.
292 32.
Eustathe 42,13.
Eutrope 51,52. 143,7.
Falisques (inscr.) 39,3.
Faustu.s de Byzance 51,17.
Festus 159,18.
FÊTES 4,52. 5,12. 47,12. 48,28.31.
75,38. 76,14.
FINANCES 44,34. 45,21. 48,34.
76,26. 114,8. 138,24. 154,21.
258,25.
Florus 123,38. 124,53. 156,42.
flotte 37,40. 100,1.17.22. 179,44.
flûle 76,6. 126,42.
fortifications 16,5.7. 22,47. 96,52.
97,11. 128,51. 146,26. 207,48.
258,50.
Fortunat 23,12.
Forum 316,32. Voy. Rome.
Frontin 15,13.
Fronton 4,19. 329,1.
funérailles 193,26.
Gaïus 117,5. 255,21. 325,15.
Galates 47,31.
Galien 4,15.46. 21,4. 126,53. 138,9.
283,49. 329,3.5.33.34. 330,10.
Gaulois 38,13. 51,14. 239,27. 246,37.
257.3. 259,2.20.
Gennadius 139,8.
GÉOGRAPHIE 13,43. 19,36. 23,26.
25,2. 27,31.46. 37,3. 28.27. 55,18.
95,6. 101,46. 105,47. 106,38.
114.37. 120,17. 121,9. 133,7.
150,51. 151.19. 152,30. 164,10.
189,12. 193,3. 251,5. 262,50.53.
270,12.
Germanicus 58,7.21. — Arat, 38,16.
Germanie 18,34. 27,26.38. 38,27.
51,20. 117,25. 118,41. 119,9.
Gildon 50,18.
GLOSSAIRES 135,3. 137,44. 166,19.
Gordiens 50,27.
graffiti 5,38.
GRAMMAIRE GRECQUE 4,9.27.
11,32. 13,33. 16,36. 19,29. 21,43.
22,44. 23,44.48. 28,18. 41,53.
54,18. 59,30. 61,37. 66,14.37.
67,32. 85,9.40. 86,4. 87,45. 88,19.
89,37. 90,38. 91,1.12.36. 111,37.
112,40. 113,51. 116,9. 118,29.
121.38. 126,31.46. 134,3.
135,9.27.45. 136,21. 138,41.45.
139,12.16.41. 141,20. 142,6. 143,33.
144,1.7. 145,10. 146,9.29. 147,11.
148,23. 149,5.24. 150,13. 151,36.
156,48. 157,32. 171,5. 182,49.
184,31. 185,16. 195,41. 197,44.
198,28.44. 199,21. 200,1. 201,7.
230,48. 248,22. 249,11. 250,3.
251,18.42.50. 252,10. 255,7. 287,42.
288.4. 289,48. 323,30.45.49. 326,47.
327,34. 328,4.10.12. 329,10.19.41.
331,45. 332,2.33.40. 333,44.47. 335,3.
336,31.34.
grammaire grecque moderne 23,1.
114,33.
GRAMMAIRE LATINE 4,6.19. 14,14.
17,16, 18,24. 30,41. 56.25.45.
58,32. 59,19. 71,42. 72,14. 81,32.
82,11. 110,23. 118,16. 12,5,37.
126,18. 130,29.33, 132,32.41. 133,26.
134,12.40. 135,27,52. 136,34.
139,26.50. 140,26. 142,1.50. 143,46.
144,37. 146,11.16. 147,3. 148.5.
13.36. 149,19.25. 150,40. 154,11.
155.22. 167,20. 170,27. 171,38.
179.23. 180,43. 197,18. 235,21.
239,8. 240,9. 248,25. 249,35
252,23. 254,15.19. 255,33. 268,1.
287,43.48. 288.48. 323,30.45. 325,8.
334,22.
grammairiens grecs 62,5. 113.10.
133,25. 138.9. 164,4. 166,37.
182,14. 187,25.
Grande Bretagne 50,33.
Grande Grèce 207,11. 270,30. 323,6.
Granius Marcellus 295,52.
Gratien 50,15. 183,21.
gravure 24,20.
GREC VULGAIRE 8,43. 20,28. 21,38.
24,50. 114,7. 117,7. 118,21.44.
145,18. 148,24. 149,47. 291,21.51.
292,21.
344
TABLES DE LA REVUE DES BEVUES.
115,43. 119.53.
156,12. 173,23.
89,43. 143,14.
.59,23.
276,16.
43,31.
Hadrien 40,37.
126,15. 145,8.
Harpale 46,20. 207,37.
harpies 6,21.
Hécate 173,37. 174,19. 269,48.
Hégésippe 22,38. 116,19. 138,38
Helvétie 37,2.
Héraclès 125,28.
Heraclite 30,22.
héraion 6,53.
Herculanum 206,38.
Hermès 6,36.
hermocopides 46,3.
194,34.
Hermocrate 45,45.
Hérodote 28,15. 40,21. 44,42.
134,52. 161,16. 235,20.23.
296,49. 324,32. — Lih. ii.
— viii. 170,49. 198,37.
Hésiode 138,1. 140,7. 155,53.
324,2.
hiatus 146,15. 179,10. 194,3.
Hésychius 30,49. 290,9. 329,4.
Hésychius de Milet 166,49.
Hippocrate 235,2. 283,50.
Hipponax d'Ephèse 146,12.
HISTOIRE ANCIENNE 21,8.
50,46. 107,12. 113,30.
116.7. 119,33. 151,28.
326,36.
HISTOIRE AUGUSTE 52,1.
179,36. 250,14. 307,47.
HISTOIRE GRECQUE 19,12. 20,52.
.21,8.37. 39,23. 44,1. 59,12. 92,13.
107.6. 116,49. 119,17.33. 124,32.
131.8. 136,36. 142,33. 144,42.
146,9.25. 153,18. 157,22. 164,1.
197,52. 206,40. 249,31. 251,10.
253.8. 281,45. 295,4. 332.11.
HISTOIRE NATURELLE 231,6. Voy.
Botanique.
HISTOIRE ROMAINE 19,12.19.45.
22,22. 39,10.14.30.41.53. 40,34.
46,27. 47,34. 50,5. 56,38. 92,12.
107.7. 113,29. 114,11.46. 117,3.51.
118,35. 119,23.47. 120,12. 129,26.
130,4. 133,28. 134,9.22.47. 137,51.
138,25. 139,10. 142,19. 153,20.34.
154,48. 163,17. 183,20. 185,36.42.
186.9. 193,17. 207,13.53. 208,28.34.
249,33. 251,23. 268,27. 269,18.
270,32. 324,16. 325,17. 329,48.
Homère 10,22. 20,49. 21,50. 23,11.44.
36,17. 52,42. 86,35. 117,26. 118,7.
123,12. 125,15.23. 126,6. 129,7.
143,39. 147,28.53. 150,43. 151,18.22.
152,9. 162,25. 165,32. 166,32.
195,12. 250,30. 274,31. 324,25.
334,29. — IZiad. 14,17. 22,45. 24,21.
29,37.' 115,32. 121,48. 122,27.
125,14. 140,53. 153,49. 167,43.
181,27. 183,36. 184.51.
160,36.
40,19.
114,53.
192,29.
123,49.
169,35.
272,24.
29,37.
145,29.
287,15.49. — Odyss. 25,5.
118,10,
153,45.
134,36.
154,29.
141,1.
163,26.
195,34. 198,40. 269,28.
328,8. 332,23. 334,30. —
126,39. 128,23. — batrach.
182,6. — centones 181,50. —
42,45. 291,26. 292,17. — II.
— Od. 118,10.
287,13.
hymn.
19,50.
schol.
163,27.
27,48.
140,45.
150,15.
155,16.
Horace 21,45. 24,17. 26,16.
114,14. 125,23. 138,11.
142,42. 144,39. 146,5.
151,24.39. 1.52,15.46.
170,42. 171.24. 2.52,30.52. 287,25.40
288,12. 330,42.
— Od. 17,51 22,3. 123,6.36. 124,14.
125,8.12. 127,21. 128,6.13. 146,41.
148,14,29.46. 149,33. 151,32.
156,35. 168,41. 171,28. 275,9.
287,47. 323,5. 325,4. — Sat. 125,6.
287,10. — Epist. 152,28. 161,42.
272,45.
Hygin 147,6.
Hypéride 250,32.
Ibycus 283,36.
ICONOGRAPHIE 5,39.
80,41. 116,51. 280,7.
Ilium 279,35. Voy. Troie,
impôts 21,47.
Inde 43,12.
lo 287,44.
lonie 270,41.
Isée 21,15. 27,29. 114,48.
140,43. 180,17. 248,43.
332 29.
Isidore 19,2. 34,45. 289,44.
Isocrate 33,37. 138,5. 142,10.
286,40.
Italie 50,26. 92,44. 152,35.
253,18. 323,3. 335,15.
Voy. Grande Grèce
Ithaque 289,26.
45,.35. .55,39.
122,45.
329.34.
156,5.
185.39.
Jamblique 331,22.
Jean de Nikiou 27,40.
Jérôme 50,37.
Jérusalem 22,30. 9,24.
JésuS'Christ 95,46. 302,11.24. 317,5.
.TEUx 17,20. 288,16. 295,35.
Josèphe 22,30. 43,42. 138,38.
Juba 119,43. 160,26.
Juifs 43,40.46. 94,1. 255,53.
Julien 50,15. 70,14. 115,1. 124,18.
159,53. 259,35.
Julius Africanus 119,26.
Julius Obsequens 147,.52.
Jupiter. 7,25. 43,34.
Justinien 207,14.
Juvénal 127,32. 153,4. 154,37. 181,7.
286,43. 287,50. 324,12. 331,51.
332,7.
Juvencus 50,42.
I. TABLE GENERALE DES MATIÈRES.
345
Kallistrate 5,32.
lampes 41,36.
Laocoon 5,23. 55,38. 122,2.
lapicides 145,45. 190,36.
LATIN BIBLIQUE ET VULGAIRE
15,52. 110,18. 111,1. 137,30.
181.1. 206,18. 207,2. 235,25.
Latium 48,51.
légions 25,8. 1,56,28.
Leucippe 126,47.
LEXICOGRAPHIE GRECQUE 10,21.
12.3. 43,48. 54,4.15.20.38. 62,6.
76,17. 80,8.50. 81,6. 87,47. 115,5.
124,7. 127,18. 134,43. 138,43.
139,14. 141,41. 142,28. 150,24.
164,47. '168,35. 169,22. 179,4.51.
180,37. 181,34. 184,38. 188,33.
250,39. 275,46. 276,31. 286,35.
287,29. 288, passim. 289,5.23.
329 34. 334 2
LEXICOGRAPHIE LATINE 4,40.
14.4. 20,8. 22,16. 46,54. 28,5.
31,6. 33,34. 43,48. 48,33. 56,39.
71,46. 72,7. 91,40. 109,29.
113,45. 115,36. 116,40. 117,30.
118,14. 126,25. 127,32. 133,2.
136.7. 140,34. 143,18. 144,113.
148,39. 150,22. 151,16.34.52.
153,13. 159,18. 168,48. 171,48.
181.32. 184,18. 185,7. 195,45.
Liber de viris illustribus 123,44.
133,59. 171,22. 323,38.
Liber Pontificalis 253,22.
LINGUISTIQUE 8,10. 18,41. 20,20.
21,1. 22,10. 27,32. 28,23. 51,1.28.
80,50. 113,13. 114,4. 115,7.23.
122.8. 128,52. 132,33. 134,.^0.
137.2. 140,5. 141,53. 142,21.48.
145,25.49. 147,24. 149,6. 151,42.
152,5. 1.53,42. 155,26. 167,37.
168,31. 172,10.12.38. 181,4. 185,38.
191,50. 201,51. 225,7. 247,52.
283,43. 286,38.44. 287,1.5.12.
323,47. 324,33. 325,6,34. 330,32.
332.33. 333,3.23. 334,50. 335.23.
.337,23. Voy. Etymologies , Hiatus,
Prononciation, Prosodie.
litière 312,.52.
LITTÉRAIRES (VARIÉTÉS) 22,18.
25,19. 54,50. 70,37. 117,17.
144,.52. 148,32. 151,38. 166,22.
LITTERATURE 70,36. 139,35.
LITTÉRATURE GRECQUE 24,29.
62,.53. 89,15. 115,21. 117,48.
119,37. 123,20. 137,32.47. 141,16.32.
148,20. 149,22. 1.53,.53. 155,52.
164,42. 192,24. 200,8. 252,34.
268,11. 288,1. 335,43.
LITTÉRATURE LATINE 20,21..34.
24,15. 114,50. 116,38. 120,14.
141,32. 142,17. 206,52. 239,10.
268,53. 287,18. 288,10.21.23.
324,44. 334,14.
lois 325,43.
Longin 135,48. 144,.50. 324,19.
Lucain 61,27. 322,48.
Lucien 61,30. 133,18. 144,32. 164,53.
179.7. 200,26.49. 201,17. 279,22.
— Char. 132,41. — Démon. 125,2.
128,43. — Dîal. 122,44. ^ Necyomant.
195.29. — Prom. 132,41. — Somn.
132,41. — Tim. 1.32,41.
Lucilius 180,-35. 288,15.
Lucrèce 25,22. ' 71.17. 125,34. 126.24.
128.8. 276,40. 323,26.
lunettes 106,47.
Lupercales 162,34.
lutte 278,36. 281,24.
luxe 50,49. 233,37.
Lycophron 18,27. 115,26.
Lycurgue 51,11.
Lycurgue (orateur) 18,47. 59,47.
248,40.
lyriques grecs 144,2. 191,12.
Lysias 27,17. 33,17. 56,47. 148,25.
163.30. 179,17. 287,51.
Macrobe 21,33. 38,41. 114,22. 1.36,51.
165,15. 179,34.
magistrats 48,15. 201,29.
Magon 18,18. 119,3. 144,43.
Malala 131,11. 158,8. 165,25.
Manéthon 43,27. 147,33. 185,31.
Manilius 144,53. 159,6.
Marathon 40,9. 283,19.
Marbode 19,2.
Marc-Aurèle 39,39. 50,8. 164,5.
192 52.
marine 23,5.17. 45,22. 48,48. 289,27.
Marins 2>26,22.
Martial 14,20. 21,6. 24,37. 118,1.
138,53. 144,11. 156,22. 175,51.
179,35. 255,34. 283,29.
Martianus Capella 155,38. 163,49.
mathématiciens 42,37. 132,26. 152,40.
201,23.
MATHEMATIQUES 20.45. 34,44.
65,12. 105,49. 127,2. 148,44.
244,46. 250,11. 251,7.
Matrae 262,18.
MÉDECINE 54,36. 81,31. 153,21.
238,11. 240,6.
médecins 287,51. 297,15.
Mèdes 20,37. 145,39.
Mediolanum 275,18.29.
Mêla 115.12. 141,49.
Ménandre 159,45. 283,.50.
Mercure 41,11.
Messéniens 45,25.
MÉTALLURGIE 242,20.46. 243,15.
Voy. Mines.
Métaponte 318,1.
METEOROLOGIE 54,39. 69,24. 114,16.
148,4.
346
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
MÉTHODOLOGIE 131,17. 177,9.
334,32.
métriciens grecs 164,37.
MÉTRIQUE GRECQUE 20,13. 84,33.
85,21,26,51. 87,29. 139,39. 143,16.
144,20. 145,27. 148,8,41. 150,3.
152,1. 169,32. 179,12. 183,14.
188,28. 200,3. 252,3. 253,1.
255,24. 288.5.
MÉTRIQUE LATINE ^2,^1. 24,51.
61,41. 128,1. 139,30. 140,20.
145,27. 146,18. 147,49. 150,31.47.
183,16. 185,14. 193,46, 198,22.
207,22. 231,4L 235,14. 249,2.
252,3. 253,1. 267,30. 323,4.
324,20. 325,5.
MÉTRIQUES (iNSCR. GRECQUES) 26,24,
155,32. 165,41.
MÉTRIQUES (iNSCR. LAT.) 103,11. 164,34
292,18.
MÉTROLOGIE 5,4. 35,31. 124,7.
241,36. 258,1. 291,12.
Milet 274,52.
MILITAIRES (ART et HISTOIRE)
44,49. 48,44. 49,16. 98,21.46.
99,28. 101,11,39. 102,7,11,30.
103,1.36.25. 104,3.26. 105,11.
113,26.. 116,25. 139,36. 148,2.
154,20. 159,40. 160,16. 163,52.
174,24. 249,52. 257,37. 258,49.
283.30. 268,33. 287,52. 319,51.
332,5. 336,3.
milliaires (bornes) 98,46. 100.26,51.
103,13.47. 104,32.47. 208,8. 250,29.
257,25.
Minerve 190,25.
mines 102,20.
Minutius P'elix 163,45.
miroirs 243,8. 305,40.
Mithridate VI 47,28.
xMŒURS ET USAGES 23,31. 50,35. 51,4,
92,38. 136,4. 143,34. 190,10.
291,5. 335,8.
monnayage 176,27. 204,6.
mosaïques 7,4. 226,20. 259,48.
260,48. 308,4.
Moschus 157,46.
MUSÉES' ET COLLECTIONS 292,52. 275,44.
306,23,52.
musique 192,33. 252,25.
Mycènes 107,21. 114,1. 153,37,
174,48. 175,47. 277,44. 332,19.
Mylasa 293,18.44.
mystères 130,11.
MYTHOLOGIE 21,38. 29,7. 30,33,
74,44. 81,26. 102,10.42. 112,32.
114,7. 121,14. 122,38. 124,23.
127,26. 128,30. 135,41. 144,40,
145,24. ' 148,50. 175,9, 178,34.
186,53. 206,36. 226,13. 235,46.
237,26.37. 245,15. 248,45, 252,21.47.
255,16. 270,1,15,40. 288,33.
314,47. 315,29. 326,3. 330,30.
336,40.50,
N
navires 169,12. 282,9. 287.45.
nécropoles 120,24. 228,4. 240,16.
297.40. 309,49, 311,4.33. 318,12.52.
Voy. Sépultures, Tombeaux.
Némésis 235,23.
Néron 50,2.
Névius 36,22.
Nicéphore 18,22. 113,20.
Niké 299,42.
Nîmes 244.3.
Niobé 236,49. 269,8.
Nonius Marcellus 179,33, 332,10.
Nonnus 117,35. 180,24. 186,39.
NUMISMATIQUE 21,25. 39,46.
41,35. 43,13.29. 47,39. 50,50.
55,39. 94,23. 118.23. 121,18.23.
176,21. 193,15. 203.35. 206,47.
240,16.18. 241,15. 242,13. 244,32.
246.41. 259,45. 261,3. 268,33.
271,51. 272,28.50. 273,16.34.48.
275,50. 284,13. 295,30. 296,2.
299,29. 324,11.
Oedipe 136,35. 322,51.
Olympie 4, 51, 5,32. 6,38. 7,43.
11,29. 44,6. 120,35. 191,21.
283,11.
Olympiodore 29,31. 34,21.
or 120,18.
oracles 59,28. 85,16. 24L45.
orateurs attiques 89,27.
Orchomène 272,15. 280,48. 291,19.
295,47. 301,41. 333,31.
Orphée 115,17. 187,29. 190,8. 191,10.
ORTHOGRAPHE GRECQUE 66,36. 182,49.
— LATINE 16,39. 29,12. 32,17. 110,51.
130 29.
Osquè (langue) 8,15. 19,43. 113,28.
141,37.
ostracisme 45,50.
Ovide 60,23. 114,26. .125,34. 160,29.
161,45. 185,19. 269,16. 323,36. —
Am. 186,16. ^Art. amat. 186,17. —
Rem. Am. 186,18. — Her. 18,31.
136,27. 183,26. 184,10. 186,16.
254,34. — Medic. form. 186,17. —
Met. 18,29. 22,32. 123,2. 135,36.
138,13, 147,46. 148,15. 155,18.
183,27. 186,18. 254,30. 332,8. —
Fast. 49,27. 128,34. 155,21. 156,6.
186,19. 269,15. 273,14. — Pont.
186,21. 275,11. — Trist. 135,19.
149,13. 155,19. 181,48. 186,20.
Paeanius 135,34.
Paionios 25,17.
Palatin 48,30.
PALÉOGRAPHIE GRECQUE 14,45.
28,1. 32,11. 52,6. 106,40. 118,16.
206,21. 231,47. 232,15. 254,44.
273,44. 285,10. 323,53. 329,31.
330,10.
PALÉOGRAPHIE LATINE 20,41.
52,6. 206,11. 285,10. 288,14.
306,50. 328,29.
Papias 35,27.
I, TABLE aÉNÉRALE DES MATIÈRES,
347
papyrus 52,34. 252,45.
ParthénoQ 14,29.52. 33,14. 45,21.
299,45. 322,25.
passio sanctorum quatuor coronatorum
177,45.
Paulin de Noie 126,1.
Paulin de Pella 182,36.
Pausanias 45,32,34. 46,40.47. 55,18.
115,29. 198,33.
PÉDAGOaiE 16,30. 21,52. 57,6.
129,1. 175,42. 185,21. 194,40.
272,23. 301,26. 330,37.
PEINTURE 5,19.23. 24,18. 54,52. 55,32.
r 123,51. 267,6. 274,36.
Pergame 7,2S. 40,27. 55,12. 154,86.
336,47.
Périclès 11,26. 16,19. 45,2. 181,43.
1 332,25.
Perse 177,41. 191,7.
Perses 19,51. 43,20.
Pétrone 136,13. 179,35.
Phèdre 60,48. 239,21. 246,38.
Phidias 7,35.
Philoctète 335,15.
Philodème 114,45.
Philon de Byzance 243,21. 244,15.
Philopœmen 47,19.
PHILOSOPHIE 17,27. 20,5. 23,6. 58,
5. 65,11. 68,39. 71,47. 79,45. 106,23,
116,3,33. 117,39. 129,42. 131,5.
133,23. 134,6. 143,3. 146,48.
153,25. 155,7. 168,15.51. 182,32.
192,22. 193,46. 200,36. 202,9.
233,7. 264,44, 265,3. 291,3.
Voy. Psychologie.
Philostrate 124,18. 202,23. 247,33.
Phinée 7,29.
Phocée 44,16.
Phocion 25,11. 40,30. 149,40. 274,45.
Phryaicus 274,25,
Pindare 19,9. 22,30. 26,39. 132,23.
133,33. 139,18. 147,31. 194,16.
248.32. 253,13. 276,35. 288,12.
13.47. 325,39.
piraterie 250,46.
Pisaurum 314,23. 315,2.
Pise 44,6.
Placidus 198,27.
Planude 48,3. 163,35.
Platon 21,28. 25,4. 28,3. 29,24,
35,36. 64,49. 106,5. 113,8.
117,8,15. 123,17. 126,46. 127,38.
135,14. 143,25. 154,2. 163,30.
202,35. 263,31.49.53. 265,7. 276,16.
283.50. 287,36. 288,45. 322,45. —
Apol. Socr. 283,42. — Eiithyd. 146,14.
149,43. 324,42. — Euthyphr. 142,52.
272,39. — Gorq. 21,42. 126,51. 128,24.
144,22. 150,è9. 158,47. — Lach.
125.17. 1.52,4. 167,33. — Leg. 19,16.
114.18. 127,41. 329,4. — Lw*. 146,34.
329,31. — Phéd. 142,38. 195,37. —
Ménon. 21,42. 150,29. — Parmén.
126.51. 144,9. — Phileh. 129,8.
287,3,46. — Protag. 126,50. 324,42.
— Phoed. 127,23. 158,47. 174,44. —
Rep. 124,3. 195,35.37. 207,32.
249,16. 284,8. 287,4. 329,4. —
Sophist. 138,31. — Sympos. 174,44.
— Theet. 24,11. 41,48. 114,3.
124,44. 287,15.
— schol. 18,21. 28,31.
Plaute 13,52. 19,6. 43,6. 91,25.
113.14. 122,10. 134,37. 140,21.
1.53,40. 178,45. 181,23. 276,2,38.
288.17. 324,8. 329,1. — ^^wi^/r. 4,24.
— Asin. 117,36. 150,6. — Aul.
330,52. — Bacch. 136,43. — Capt.
123,32. 180,45. — Cure. 143,26. —
Epid. 133,37. — Mèiech. 11,1. 133,38.
— Mil. 4,26,30. 152,42. 163,. 16.
196,5. 255,12. 269,11. 270,19.
272,32. — Most. 133,37.
Pline 18,16. 111,5. 113,51. 126.30.
128.18. 136,29. 145,5. 150,37.
186,48. 187,27.
Pline le jeune 56,41. 162,26. 201,29,33.
269,12.
Plotin 21,28. 23,8.32. 115,32. 13.3,36.
139,21. 144,35. 158,51.
Plutarquo 22,13. 28,21. 45,6. 46,42.
80,35. 93,5. 113,38. 119,47. 142,44.
146,51. 180,38. 253,34. 291,10. —
Demost/i2i,2. ■ 118,18. 136,11.
182,10. 249,7. — Vitœ 49,38. 30,40.
31,11. 68,35. 120,6. 1.54,32.
159,51. 198,20. 327,29.
poetiB minores 137,40.
POLITIQUE 27,51. 44,19.32. 58,25.
117,10. 119,1.38. 48,50. 134,38.45.
136.19. 140,50. 141,35. 184,7.
225.15. 250,52. 271,26. 325,2.
PoUux 30,51. 284,49.
Polybe4,9. 7,20. 46,33. 47,3,43.
49,8.12.24. 56,41. 93,4. 113,42.
327,13,45. 328,15.23.
Polycarpe 269,25.29.
Polyphème 195,49.
pomerium 48,29.
Pompéi 206,38. 232,47. 233,12.
316,38. 317,32.
Pont 47,27.
ponts 10,47.. 15,47. 16,2. 120,27.
Porphyre 121,48, 161,40. 283,50.
Poséidon 88,1.
POSTES 39,18. 50,24. 330,36. Voy, Ta-
bellarii.
poteries 261,22.
Préneste 318,30.
prénoms 100,33. 2ji7,2.
priapea 124,20.
prismes 106,47.
procédure 43,28.
procès 49,32,43, U9.49. 140,1.
143^12. 150,1.
Proclus 34,21.
Procope 326,50. 327,2.
Prométhée 128,26.
m'ononciation 22,1. 130,38.
Properce 61,9,19,27. 120,53. 125,34.
132,2ri. 134,7. 136,45. 138,14.
141,27. 180,6.51. 269,49. 275,15.
276,10. 283,28. 288,21.45. 289,10.
18.33. 329,1.
firoppjété 194,41.
PROSODIE 54,2. 85,33. 80,15. 86,36.
3'48
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
124,31. 179,9. 188,38. 194,6.
198,11.
Protagoras 202,16.
proverbes 22,17. 2.5,13. 91,42.
116,n. 118,27. 151,45.
prytanes 180,20. 333,11.
Pseudo-Apulée 4,10.
Pseudolucien 135,32.
Pseudolysias 28,32.
Pseudoplaton 146,1.
Pseudoplutarque 126,27.
Psyché 114,12. 14^47 192,46.
psychologie 284,7.
Ptolémée II Philadelphe 47,24.
Pythagore de Rhégium 268,15. 282,33.
Quinte-Curce 115,8. 123,4. 150,16.
250,36.
Quintilien 38,43. 287,23. — Déclam.
181,13. 186,32.
RELIEFS .5,21. 6,31. 7,25.27. 24,40.
40,48. 41,36. 134,11. 178,22.41.
182,27.
RELIGION 56,42. 87,8. 103,45.
114,2. 116,46. Voy. Culte.
Rémus 31,23.
Rétie 38,29.
rhéteurs 89,27.
rhétorique 334,7. Voy. Style,
rhotacisme 202,10.
rhythme 90,19. 135,44.
roman 13,12. .50,40. 120,8. 128,17.
137,29. 1.55,44. 162,11. 183,45.
ROME 23,40, 28,6. 46,29. .55,28.
120,7. 148,.52. 1.55,34. 1.56,11.
192,43. 249,41.43. 250,42. 273,1,20.
311,41. 322,28. Voy. P^rum, Palatin,
routes 40,51. 95,45.
Ru fus 230,34. 231,26. 232,6.
runiques (caractères) 287,53.
S
Salamine 299,2.34.
Salluste 4,32. 24,12. 47,41. 142.27.
149,17. 1.54,12. — Cat. 201,44, —
Jug. 16,49.
Salvien 178,5.
Samos 46,53.
Samothrace 259,7.9. 268,6.
Sardaigne 308,26.
saturnales 188,7.
Scévola 49,38.
scholies 131,15. 134,15.
Scopas 5,29.
SCULPTURE 5,27. 14,29.40.52. 40,49.
41,36. 118,3. 149,7. 165,38.
169,19. 248,30. 274,1. 275,21.
295,25. 299,25. 301,44. 311,34.
323,7.
Sedulius 50,42. 114,6. 1.37,44. 153,5.
234,30.
Séleucie (sur le Tigre) 47,30.
SÉNAT 26,32. 142,32.
Sénèque le rhéteur 91,22. 128,5. 134,25.
Sénèque 124,17. 164,6. — dial. 1.52,19.
— Vit. beat. 207,32. 2.50,22.
sentences 20,39.
Septime Sévère 27,23. 115,53.
sépultures 239,37. 313,12.
Servius 117,49. 206,35.
Sertorius 155,50.
seviri 102,52. 103,5.
Sextus Empiricus 24,28. 164,23.
sibylles 64,37.
Sicile 306,32. 308,10.
Sidoine Apollinaire 51,51. 145,20.
177,50.
Silius 12,33. 13,11. 23,13. 114,29.
141,12.
Simmias de Thèbes 127,42.
Simonide 329,2.
Sipyle 22,23. 114,17. 269,5.
Sisyphos de Cos 158,8.
Smyrne 277,11.
Socrate 88,51. 118,26. 234,47.
266,25. 300,48.
Soion 44,19. 166,7. 276,17.
Sophocle 75,53. 124,29. 141,4. 163,30.
186,5. 187,3. 191,12. 248,47.
270,52. 286,53. 287,50..53. 288,12.
289.28. 290,6. — Aj. 28,7. 121^46.
130,45. 133,11.14. 144,.5. 148,9.
152.51. 158,36. 270,53. 287,17. -
Antig. 126,37. 128,35. 133,14..30.
1.52,51. 160,20. 283,33. 286,39.
328.8. — Electr. 28,7. 126,38.
148.9. 1.59,34.43. \1\,\0. — Oed. Col.
141,5. 143,22. 175,32. 283,.52.
288,31. 328,8. — O^d. tyrann. 13,38.
135.29. 1.58,32. 185,45. 198,31.
290.29. 329,3. — Phil. 28,8. 148,9.
2,54,11. — Tradi. 2S,^. 126,9.36.
148,9. 179,50. — Fragm. 148.9.
198,46.
socialisme 93,11.
Souk-el-Khmiâ 241,24.
souterrains 15,37.47. 261,10.
Sparte 7,4. 44,5.7.
Spartiates 120,43.
Stace 26,.53. — Silv. 123,7. 148,31.
180,5,32. — Theh. 177,20.
STATUES 7,9. 15,40. 40,50. 159,31i
198,19. 229,39. 260,38. 267,35.45.
269,45.52. 272,18. 275,48. 282,26.
298.52. 312,4.
Stephanus Alexandrinus 133,20.
stichométrie 35,17.
Stobée 18,49. 116,16. 125,22. 126.40.
165,22. 166,50.
stoïciens 140,28. 184,3.
Strabon 37,5. 46,49. 47,49. 153,22.
255.30. 268,5. 283,50.
STYLE 3,15. 23,39. 25,46. 26,53.
27,9. .56,29. 58,29. 59,20. 61,r
I. TABLE GENERALE DES MATIÈRES.
349
72,27. 82,6. 84,49. 87,46. 89,31.
115,19. 129,49. 130,11. 133,17.
13G,6. 138,18. 139,1.0. 140,16.19.
143,20.33. 145,2. 151,2. 152,50.
184,15. 194,28. 252,1. 325,10.
Suétone 42,13. 74,10. 113,38. 125,33.
139,10. 179,33. 235,25. 330,9.
Suidas 20,1. 124,10. 165,5. 201,38.
249,46.
Sulpice Sévère 11,47.
Sulpicia 194,21.
Symmaque 254,1.39. 255,35.
Symphosius 179,41.
Syra 272,51.
Syrus 20,30. 115,15. 134,23. 135,17.
154,8. 186,42.
tabellarii 238,1.
tableaux 301,7.
tablettes de cire 52,11. 102,18.
105,40.
TACHYGRAPHIE GRECQUE 19,36. 52,30.
177.12. 178,50. 179,3.
— LATIXE 147,26.
Tacite 11,39. 17,42. 47,52. 48,1.
57,20. 72,6. 113,38. 116,35.
118,51. 125,40. 136,31. 139,10.51-
142,43. 147,34. 150,48. 276,3. —
Ann.l3G,2. 138,18. 154,14. 179,34.
183.13. — Hist. 124,43. 132,46.
161,30. 188,45. 253,2. — Ger7n.
11,36. 15,38. 16,16. 17.24.37.40.
28.11. 40,42. 51,50. 131,7. 150,49.
1.56,50. — Agric. ol, 21. 124,13.
132,20. 135,37, 148,17.48. 149,48.
152.24. 153,24. 156,38. 181,30.
183,1. 193,34. 200,40. 207,35.
249,26. 252,36. — Dialog. 42,1.
113.25. 124,49. 129,11. 137,25.
139,4. 150,38.50. 183,10.39. 324,22.
Talmud 43,49.
Tanagre 241,2. 291,14.
Tarquinies 314,51. 316,21.
Teisias 294,24.
temples 6,53. 40,48. 127,3. 270,51.
Térence 42,51. 91,34. 125,33. 270,2.
— Ad. 144,24. 194,32. — Hec. 128,12.
— Phorm. 194,13.
Terracine 315,14.
terres cuites 41,40. 103,14. 227,10.
Tertuilien 22,51.
tessères 205,45. 312,25.
TEXTES (PATHOLOGIE DES) 11,30.
12,18. 21,13. 35,24. 52,17. 54,3.
07,18. 69,6. 71,35. 88,44. 123,11.
126,0. 128,8. 137,38. 138,29.
145,17. 158,53. 102,4. 166,39.
167,8. 170,38. 180,3. 291,8.
292,36. 320,29.41. 327,10.47.
328,1.29.40.42.
Thapsus 300,33.
Thémistocle 24,39. 45,1. 117,41.
151,30.
THÉÂTRE 3,2. 74,49. 87,33. 143,51.
144,47. 146,7. 232,10. 267,27.
291,37. 292,26. 302,7. 333,20.
Théocrite 12,8. 23,30. 133,34. 159,49.
166,47. 276,37.
— scliol. 143,23.
Théodecte 233,45.
Théodore 15.20.
Théognis 12,18. 29,1. 38,51.
113,18.24. 122,47. 126,10. 127,28.
134,3. 136,24. 147,43. 171,31.
283,35.
Théogonie 27,43. 143,10. 185,8.
Théophane 15,20.
Théophraste 70,39. 188,27. 235,37.
287,16.19.
Théopompe 164.50. 327,25.
thermes 40,48.
Thésée 14,30. 280,10.
Thucydide 11,26. 17,26. 24,24. 39,50.
45,9.29.37. 91,19. 115,38. 116,13.
117,32. 120,3. 122,8. 134,17.
135,12. 142,22. 151.14. 155,2.
159.45. 170,52. 249,47. 252,47.
270,2. 276,16. . 287,10.25.40.50.
288,10.12. 323,24. 336,19. — i.
164,35. 186,23. 2m,A2. — ii. 112.22.
124.19. 164,35. 182,44. — m. 164,35.
283,31. - IV. 160,12. 164,35. — v.
125,21. 164,35. 180,37. 287,49. —
VI. 122,42. \82,22. 186,25. — vu.
122,42. 182,22. — viii. 46,4. 118,53.
136,53. 287,46. — scol. 111,53.
Tibère 58,19,22. 74,15.
Tibulle 23,3.39. 60,48. 61,9. 117,43.
127,9. 139,47. 141,27. 151,1. 255,14.
276.39. 288,40.
Timée 45,43. 127,34.
Timon 283,50.
Tisias 288,38.
Tite Live 52,16. 55,5. 72,44. 113,21.
123.40. 136,47. 137,10. 175,49.
176,9. 182,18. 248,38. 307,20.
326,21. 327,12. 329,45. - i. 22,36.
117,31. 139,32. 250.20. 251,38.
337.15. — II. 22,36. 117,31. 139,32.
250.20. — IV. 326,24. — 3«' décade.
12,33. — XXI. 11,23. 49,18. 337,15.
— XXIV. 127,31. — XXXV. 22,36.
127,31. 143,30. - XXXVI. 22,36.
127,31. 132,44. 143,30. — xxxvii.
159.16. — xxxviii. 11,10. — xLiii.
33,41.— xLv. 117,43. 146,45. 179,53.
— fgments 117,43. 146,45.
toilette 167,26.
tombeaux 10,34 15,27.38.44. 40,49.
41,40. 51,3, 118,49. 145,6. 227,10.
229.46. 268,49.
T(JPOaRAPHIE 51,1. 53,8. .58,14.
73,.52. 93,18.30. 95,40. 96.15.40.
97,5. 115,3. 129,45. 131,14. 137,53.
163,23. 165,17. 167,1. 169,3.40.
192,18. 200,43. 232,52.
tragiques grecs 248,51. 289,37.
290,7.
Trêves 40,47.
tribunaux 89,4.
triérarchie 44,40.
trière 23,17. 45,24. 207,39. 242,4.
350
TABLES r)Ë LA REVUE DES REVUES.
Trogue Pompée 22,6. 116,27.
Troie 23,42. 40,24. 55,41. 114,27.
144,26. 151,6. 168,4. 176,16.
187,38. 270,38. 334,5. Yoy. Ilium.
tuiles 102,30.
Tunisie 243,37.
Tyrtée 195,34.
Tzetzès 21,30. 41,46. 115,15.
Ulysse 195,49.
Utique 245,46.
Valère Maxime 175,4.
Valerius Flacdus 61,27. 145,3. 160,4.
Valla 42,37.
Varron 26,27. 112^7.
179,33.
VASES 5,18.23.29.37. 6,6. 7,12. 8,2.
20,35. 41,15.31.
100,47. 116,52.
138,34. 160,29.
54,52.
165,48.
208,44.
228,43.50.
288,8.
169,7.24. 182,1.
226,3.28. 227,49.
278,32. 287,37.
Végèce 33,27.
Vénus 7,9.
Velleius Paterculus
326 21
verre '40,50. 41,14.40.
VERRERIE 40,50. 239,43.
Verrius Flaccus 197,1.
Vetera castra 40,7. 41,19.
140»33.
Victor Vitensis 51,52. 177,22.
55,32.
166,42.
225,37.
271,25.
298,26.
128,21. 179,34.
243,46.
116,12.
VIE PRIVÉE 48,7. 49,34. 55,28.
87,27. 113,48. 239,13. 250,17.
322,41.
villas 40,49. 268,14. 273,35. 274,15.
Virgile 12,42. 36,38. 116,44. 140,24.
141,30. 175,10.24. 274,19. 283,53.
287,25. 330,38. 333,17. — Geot-g.
198,52. — Aen. 13,3.8. 14,8. 16,20.
17,2.18. 55,2. 116,30. 125,37.
134,38. 137,6. 139,45. 141,8.
145,36. 155,41. 158,23. 159,1.
182,51. 185,2.11. 119,17. 200,35.
275,10. 289,31. 332,41. 333,41. —
Cir. 143,6. 207,21.
— (scoliastes) 20,51. 140,48.
VOIES 41,33. 208,9. 337,36,
Vopiscus 128,5.
votation 46,8. 179,5.
votives (offrandes) 41,39. 257,21.
Vulci 318,25.
Xénophane 155,35.
Xénophon 68,3. 134,19.34. 145,31.
287,50. 288,45. — Anab. 119,40.
135,2. 219,16. -. Cyr. 125,3. 142,12.
— Hellen. 46,6. 135,30. 140,10.
195.36. 329,1. — Hier. 127,50. —
Rep. Athen. 22,50. 114,38. 139,42.
146.37. 235,2. 252,12. 335,48. —
Symp. 67,30. ^Vect. 164,21. 283,42.
I
Y. Z
Zenon 35,4. ■
Zonaras 15,7.
IL TABLE DES AUTEURS DE LIVRES
Abbott 118,16.
Arudt 52,37.
Abel 86,30. 114.31. 115,17.
Arnold (Bruno) 76,49.
122,49. 135.22. 191,10.
— (W.) 51,44. 93.42.
251,14.
Arnoldt 118,28. 200,3!
Adam (F.) 148,13. 154,24.
Asbach 58.7. 93,30.
— (L.) 25,5. 118.J1.
134,49.
Aube 84,1. 222,48. 249.10.
Autenrieth 141,40. 250,29.
Albrecht 89,49.
Bachof 59.24. 134.52.
Allen 113,40. 142,20.
Bacbmann 88,18.
156,36.
Backhaus 51,21.
Alten 97,44.
Backs 146,33.
Ameis 53,4. 141,2.
Bader 140,36.
Anagnostakis 106,46.
Badham 67.15.
Andresen 57,25.31. 72,32. 73,9.
Badt 85,10:
132,30. 136,3. 154.14.
Bagnato 91;30.
249,26.
Bahnsch 82;33. 114.44.
Anton 133,49. 148,53.
Bahrens 58,48. 61,20.
Apelt 67,9. 135,14. 144,8.
132,28. 137,40. 140,45.
Aravantinos 233,25.
Baiter 152,15.
Arbois de Jubainville 247,44.
Bakhuyzen 88,1.
248,10.
Bamberg 135,8. 11,27. 255,7.
Baran 50,53.
Barchfeld 145,1.
Barclay 176,44. 246,41.
Barco 69,27.
Baret (Eug.) 51.51.
Barna 191.7.
Barone 136,22. 177,6.
Bartal 146.10.
Bartels 93,26.
Barthélémy St.-Hilaire 69,12.
Barthold 113,36. 147,12.
248.50.
Bartolini 52,11.
Bartsch 19,40. 155.36.
Barvinkel 90,30.
Baszel 151.13.
Baudoin 48,24.
Baudrillart 50.48. 233.37.
Bauer(Ad) 24,39. 117,41.
151.30.
— ' (Bruno) 82,27.
i
II. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
351
Baumann 67,49. 150,31.
Baumgarten 118,8.
Bftumgartner 113,15. 134,21.
156,16.
Baumstark 28.10. 73,46.
149,3. 156,49.'
Baye 218,52.
Bech 21,23. 118,23. 131,29.
Bêcher 157,12.
Becker{F.) 19,26. 115,40.
— (Th.) 67,43.
— (W. A.) 148,33.
Beckurtz 74,9. 113,37.
139,9.
Behaghel 89,7.
Behrendt 152,45.
Bekker70,H.
Belger 53,38. 58,5.
Bellermann 130,45.
Bellew 22,40,
Beloch 19,45, 48,38. 114,45.
118,35. 133,28. 156,43.
335,19.
Belot 146,37. 235.2. 252,14.
Belsheim 52,24.
Beltz 145,21. 153,8.
Bender 48,8. 55,27. 136,4.
Benndorf 119.51. 259,6.
268,6.
Bennet 275,9.
Benoist 175,10. 223,11.15.
331,39.
Benseler 90,1.
I Bentley 91,45.
Bentz 87,44.
Berger (H.) 20,27. 141,24.
Bergk (Van den) 249,31.
Bernays (Jac.) 18,37. 21,19.
25,9. 40,30. 83,43. 134,4.
149,40. 274,45. 279.22.
• — (M.) 145,30.
Bernhardy 141,15.
Berns 119,43. 131,2.
Bertole 84,33.
Bertram 65,42.
Bertrand 265,53.
Bestmann 84,25.
Biadego 323,23.
Bibliotheca philologica 251,25.
Biedermann 185,22.
Binder 116,34. 185,35.
Bindseil 145,5.
Birt 24,29. 117,48. 148,19.
252,34.
Biusio 323,36.
Blanc 206,31.
Blanchère (De la) 255,45.
Blass 60,17. 90,1. 139,32.
250,32. 251,35. 255,39.
Blaydes 22,24. 27,35. 28,13.
87,9. 115,49. 192,25.
249,22. 250,7.
Blumer 55,35.
Bock 139,30.
Bôckel 129,51, 154,48.
BockemQller 71,18.
Bodendorff 135,43.
Bôhm 20,22. 254,26.
Bohn 24,41. 55,11. 151,26.
Boirac 250,22.
Boissier 48,9.
Boissière 253,25.
Boletim de Architectura 23,46.
Boldt 149,23.
Boltenstern 144,36.
Boltz 23,22. 115,24. 118,20.
131,36.
Bond 52,6.
Bone 149,34.
Bonghi 32.2,45
Bonitz 21,50.
Bonnard 239,10.
Boor 18,23. 113,19.
Boot 323,42.
Bosc 207,24. 218,19.52.
BOttger (B). 43,42.
— (Ileinr.) 73,42.
— (M.) 152,49.
Bouché-Leclercq 232,51.
233,27.51. 251,11. 335,26.
Bouchot 175,24.
Bougot 247,33.
Boutko\rsky 50,50.
Bov 334,25.
Boysen 137,15.
Brachmann 91,50. 136,42.
Braitenberg 187,2.
Brandes 130,8. 148,32.
Brandt 136,44.
Brambach 152,1.
BraumQller 54,36. 153,21.
Braune 82,16.
Brauning 146,29.
Braungarten 87,24.
Breitenger 70,36.
Breitenbach 140,10.
Breitschwert 95.53.
Brendicke 186,53.
Brenner 52,3.
Brentano 23.42. 144,25.
270,37.
Breyer 22,30. 139,18.
Brinckmann 87.45.
Brix 11,1. 92,10.
Brochard 250,22.
BrOcker 46,25. 109,17.
142,24. 170,22.
Bruch 137,19. 141,4.
Brugman 22,9. 28,23.
115,22. 137,36.
Bruns 19,14. 68,31. 114,17.
Bùcheler 81,46.
Buchholtz 76,21.
Buchholz 144.2.
Buchner 55,25.
BûchsenschQtz 130,6.
Bûdinger 138,20. 145,38.
Budinszky 20,33. 141,51.
156,32. 185,37. 335,22.
Bunbury 27,30. 262,49.
Bûnger 64,24. 86,46.
Bullinger 13,40, 09,14.
116,26.
Burckhardt 23,15. 115,9.
119,23.
BQrcklein 49,51. 03,21.
Burnouf 51,1.
Busch 185,23.
Buschniann 91,22.
Busolt 21,37. 107,34.
Busse 21,13.
Bussemaker 230,38.
Battner91,l.
Byr 106,23.
Byvanck 49,36.
Gagnât 206,42. 249,13.
255,26.27.
Galandra 240,16.
Campbell 28,7. 148,8.
270,52.
Campe 153,31.
Cantor 127,2. 250,11.
Capelle 53,40.
Garapanos. Voy. Karapanos.
Carnuth 64,46. 138,48.
Carreau 207.32.
Garrau 251,29.
Gartault 23,17. 207,37.
242,3. 250,31. 255,11,12.
Gascorbi 153,22.
Gassi 322,48.
Gattaneo 90,6.
Gauer 234,1.37.
Geglinski 146,12.
Gerquand 223,9.
Gesnola 21,10. 119,18.
Ceuleneer 27,22. 115.52.
Ghamard 94,41.
Ghampagny 94,12.
Ghantre315,35.
Chevalier 51,13. 206,38.
Chipiez 25,9. 146,23.
207,19. 233,42. 245,27.
259,1. 269,45. 336,3.
Chlebow-ski 85,48.
Christ (Aug.) 22,43.
— (A. Th.) 115.31.
— (Wilh.) 70,26. 153,46.
48.
Gimrhanzl 175,9.
Glairin 240,9. 249,35.
Glassen 171,3. 182,43.
186,22.
Clermont-Ganneau 116,50.
Gobet 24,4. 62,80.31. 89,24.
91,23. 150,8. 156,30.
Coen 94,17.
Cohen (Henri) 206,2.
— (Herm.) 65,1J. 106,5.
Colbeck 269,19.
Comment, in hon. Mommseni
72,41. 90,17.
Golllgnon 221,39.
Comparetti 80,42. 252,44.
324.39.
Gonstans 24,12. 116.40.
139,1. 194,28. 239,7.
252,1.4. 255,49.
Conze 40,26. 55,11. 154,26.
248,18. 259,6.9. 268.6.
Goote 25,18.
Goppello 328,21.
Gornelissen 148,48. 149,49.
252,37.
Corner 323,25.
Gorradini 109,37.
Costo 52,2.
Gotterill 83,46.
Gougny 246,36.
Cox 272,44.
Crindle 43,16.
Croisât (A.) 134,20. 253,14.
Gron 153,3.
Cuno 119,36. 135,39.
Guq 221,17. 223.14.
Gurtius (Cari) 46,51.
— (Ernst) 28,87. 41.2.
46,8. 5h,17. 150,51.
151,18.20.37. 251,9.
— (Georg.) 143,33. 145,10.
184,33.
Gyranka 185,23.
Gzulenski 138,17. 183,12.
Uahn 24,32. 27,26. 39,19.
51,47. 113,30. 117.24.
119,7.9.10. 120,12.
Daniel 133,44.
Daremberg 107,2. 230,36.
38.
Dareste 90,25.
Daub 20,1. 61,13. H3,13.
249,46.
Dederich 93,15.
Dcv'cko 23,19. 114,20
132,51.
Deflfner 10,31. 13,47.
Degaer 83,31.
352
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Deiters d 55,38.
Delaunay 93,48.
DelbrQck 18,41. 19,17.
132,33. 140.9. 197.44.
325.35. 335,3.
Dalisle 52,23.24.
Démétriadis 94,47.
Deniolins 93,43.
Deppe 22,21. 97,38. 114,10.
130,3. 142,12.
Descemet 50,28.
Descrizione delV Unyheria
152,30.
Desjardins 262,52.
Destounis 149,44.
Dethier 270,37.
Detlefsen 145,4.
Deutschmann 113,7.
Devantier 83.47.
Devaux 27,50. 118.53.
250,52. 271,26. 335,40.'
Dezeimeris 222,2i.
Dickson 114,33.
Dieckinann 66,31. 74,(5.
Diehl 81,11.
Diels 70,40. 80,28.
Dillenburger 151.40.
Dilthey 117,52.
Dimitsas 25,16.
Ditges 46,17. 90,14.
Dobiach 333,46.
Dombart 18,31.
Dondorff 140,49.
Doucha 175,42.
Drager 57,22.27. 110,42.
148.36. 181.30. 252,33.
325,7.
Drescher 89,14.
Drewes 135,28.
Drôge 60,20. 108,18. 138.23.
248,40. 254,25.
Droysen (H.) 51,52.
(J.G.) 141,18.
Dubois 117,5. 255,20. 325.15.
Dubois-Guchan 206,49.
Ducassau 87,5.
Duffus Hardy 52,38.
Dum 44,7.
Dumerii 94.27.
Dummler 21,17. 27.22.
113,42. 118.2.7. 136,17.
Dumont 221,46.
Dunbar 153,41.
Duncker (A.) 94,3. 135,34.
— (Max) 40.18. 151,28.
— (R.) 90,41.
Dunger 153,27.
Dùntzer 53,4.
Dupond 48,17.
Dupuis 148.44. 244,40.
251,7.
Dupuy 207,35. 253,3.
DQrr 40,36. 115,44.
119,48.53. 126.15. 139,53.
145,7. 156,12.
Duruy 39,53. 48,5. 50.8.
92,16.19. 207,53. 268,27.
Dûtschke 134,10.
Dziatzko 144,24. 194,32.
Ebeling 53,41. 143,7.
Ebers 21,11. 119,19. 242,9.
Ebert 120,13. 139,34.
147,3. 206,51.
Ecole française de Rome
40,16. 206,53. 221,47.
•223,10. 315,48.
Edler 155,49.
Egenolff 113,10. 133,25.
138,9. 154,4. 182.14.
Egger (V.) 221,45.
Ehrenfeuchter 13i;24.39.
Eichert 110,4.7. 151,51.
185,25.
Eisenhulh 58,21.
Eichler 142,7.
Eichthal 118,26. 222,24.
234.47. 266,25.
Elter' 18.49. 116,15.
Eisenlohr 18,24. 113.13.
Emminger 68,53.
Engelhardt 110,38.
Engelmann 113,33. 127,14.
131,21. 134,30. 156,13.
249,28. 267,26.
Englmann 60,45. 135,7.
147,46. 185,27.
Enmann 22.4. 116,27.
Enthoven 154,52. 197,49.
Erdmann 28,30. 58,36.
Erhardt 51.21.47. 96,47.
Ernstedt 332,28.36.51.
Essellen 97,33.
Essen 70,30.
Eucken 80,8.
Ewaid 116,32.
Eyserl 140,40.
Fabretti 234,30.
Fabricius 23,3. 117,43.
127,10. 255,15.
Fagnan 152,38.
Falke 113,48.
Fallex 87,5.
Fasi 53,3. 125,14.
Favé 250,42.
Feistmantel 58,4.
Fellner 118,52. 136,52.
154,20.
Ferreri 323,19.
Ferrero 48,49. 222,20.
Festschrift d. roûrt. Gymn.
06,20.
— Urlichs 157,26.
Feuillet 251,45.
Fickelscherer 76,26.
Finaczy 190,9.
Finsterwalder 90,.5;3.
Fiorelli 306,.51.
Fioretto 323,10.
Fischer 65,51. 146,13.
149,42. 154.39. 185,25.
Flach 24,37. ' 63,38. (>4,45.
70,17. 84,35.30. 115,50.
133,9.10. 144,11. 154,6.
156,1.
Flegel 332,.33.
Flegler 107,9. 117,9.
Fleury 221,17.
Floigl 28,15. 40,20.
Foerster (Hugo) 153,33.
— (R.) 113,46.
— (W.) 106,22.
Fokke 45,47.
Forcellini 109,29.
Forchhammer 144,40. 145,23.
153,30. 252,21.
Foucard (G.) 52,9.
Fox 115,11. 130,40.
Fraccaroli 325,39.
Francesci 325,2.
Franke 53,3. 82,24. 125,14.
135,10.
Franzen 140,19.
Freier 144,53.
Freiherr v. W'arsberg 55.4.
Frénoy 48,22.
Frey 23,11. 147,28.
Frick 115,12. 119,37. 131,7.^
137,40. 141,49.
P'riedel 54,52.
Friedersdorff 50,2. 132,44.
Friedlander 48,36. 53,25.
Friedreich 115,15.
Friedrich 18,17. 20,313
135,17. 144,43. 186,42.
Friesendorff 136,20. 184,34.
Frigell 55.53. 137,10. 251.38.
Fritzsche (F. V.) 61, 39^48.
89,23. 134,50. 135,.32.
144,32.
— (Th.) 147,30.
Frohberger 57.13.
Frôhlich 48.10.'
Frohschammer 117,38.
Frommann 88,7.
Frontin 252,22.
Froude 49,44. 93,12.
Fuhr 56,49. 148,26.
Fûhrer 146,46.
Funk 54,33.
Furtner 89,1.
Furtwangler 19,51. 148,21.
Fustel de Goulanges 48,11.
193,41.
Gaede 249,37.
Gamurrini 137,3.
Gantrelle 73,17.27.
132,46. 135.37.
182,53.
Gardthausen 206,22,
232,14. 323,53.
Garollo 94,34.
Garrucci 233,26.
Gartner 83,21.
Gasquet 95,1.
Gebauer 57,13.
Gebhard 109,20.
74.3.
152,16.
231,47.
Frendeuthal 83,5.4"
Freund 131,17.
.334,32.
250,13.
182,10.
Gebhardi 137,9.
185,11.
Gebhardi 18.9.
41.28. 200,46.
Geffroy 206.12.
(Jehlen 185,19.
Geist 135,.30.
Gelzer 20,23.
133,47. 154,35.
Gemelli 93.10.
GemoU 54,40. 147,6.
Genz 134,47. 156,11.
Genzken 49.27.
Georges (K. E.)
113,44. 133,1.
150.22. 153.12.
Georgii 119,47. 134.3-
136,11.
153,1.
27,53.
119,25.
109,46.
1.36,6.
r2,7. 110,2.
Gerber 57.37
151,15.
Gerlach 88,50.
Germann 133,20.
Gertz 81,40.
Gévaert 192,32. 242,25.
Gheyn 192,49.
Gidel 207,41.
Gilbert (G.) 157,21.
— (0.) 46.28.
Gildersleeve 138,27.
Giordano 106,43.
Gitlbauer 151,32.
Gizycki 82,27.
Gladstone 106,49.
Glardon 93,7.
Glaser 116,43.
143,20. 145,51
Glôckner 81,31.
Gloel 138.28.
141,29.
U. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
353
Glogau 21,51.
Gnesotti 22,31. 155,17.
Gneisse 71,35.
Gôbel 51,6. S3,15, 131,4.
Gôcke 138,44.
Godt 119,46. 135,20.
Goldbacher 83,52.
GOler (A.) 11,40.41. 114,36.
154,44.
— (E. A.) 154,45.
GOler V. Ravensberg 136,18.
Gôll 92,35. 148,34.
Goodwin 269,15.
Goos 94,10. 95,35. 177,18.
Gossrau 134,12.
Gôthe 45,17. 59,11.
Gottling 84,35. 156,1.
GOtz 92,1. 117,36. 150,6.
255,46.
Gozzadini 96,2.
Grasberger 137,45. 183,50.
251,47.
Graul 129,46.
Graux 21,20. 22,12. 24,3.
28,21. 116,16. 118,18.
131,44. 239,11. 249,6.
251,40. 254,28.
Gravenhorst 89,41. 116,45.
Greef 57,38. 72,7. 110,2.
151,15.
Green 87,5.
Grigoriadis 65.49.
Gross 143,19.
Grossmann 143,17. 155,15.
Grote 68,48.
Grumme 54,20.
Guardia 248,21. 250,5.
Guiraud 39,36. 49,47.
Gumpoltsberger 50,15.
183,21.
Gûnther 146,6. 149,18.
Gurlitt 157,7.
Gathling 58,3. 73,22.
Guyau 82,29.
Haacke 59,10. 147,40.
Haas 81,53.
Haase 114,4.
Habler 106,21.
Hache 141,22.
Hagemanu 23,51. 140,52.
Hageu 117,49. 132,36,
142,48. 233,29. 255,22.
Haha 20,28. 48,33. 58,37.
72,13. 147,21.
Hailstone 272,24.
Hallani 269,15, 273,14.
Halm 13,17. 51,52. 142,11.
182,29. 186,40.
Hamann 135,2.
Hand 136,5. 185,27. -
Hane 73,41.
Hannot 192,21.
Hansen 23,38.
Hanssen 24,23. 147,48.
185,14. 198,22.
Harant 56,18. 113,20.
Harmsen 134,2.
narnackl8,9. 27,53. 41,28.
206,46.
llarnecker 61,15. 150.35.
Harnoch 83,27.
Harper 109,39.
Hart 21,29. 115,14.
Hartel 90,10.
Hartfelder 149,51.
Hartnian 143,13. 193,33.
Hartmann 23,48. 148,23.
252,10.
Hasecke 24,21..
Haseumaller 47,50.
Hatch 69,41.
Hauler 185,23.
Ilaupt (Heinr.) 147,51.
— (M.) 141,27. 148,14.
Hauschild 22,51.
Hauser 259,6. 268,6.
Havet (L.) 24,51. 114,49,
128,1. 193,48. 231,40.
232,9. 235,14. 239,0.
249,6. 254,34.35. 267,27.30.
333 20
Head'176,44. 246,41.
Ilechfellner 140,23.
Heerdegen 118,12. 128,52.
Heiberg 106,12. 113,17.
116,29. 132,25.38. 152,39.
248,28. 251,13. 254,22.
Heilmann 59,29.
Heimbach 49,49.
Heine 65,52. 113,8. 154,1.
Heinichen 153,16. K
Heinrich 131,47. 146,1.11.
Heinze 80,3. 81,2.
Heisterbergk 22,45. 28,4.
115,34. 156,26. 185,39.
323,2.
Helbig 48,51. 92,43. 152,35.
Held 1^6,38.
Heller 118,29. 135,46.
Hellmuth 138,13.
Helm 58,34. 72,24.
Hémardinquer 134,20.
Hempel 23,36.
Hennés 118,36.
Hennig 87,40.
Hennings 185,22.
Hense 186,4.
Hensell 115,5. 138,43.
Hentze 53,4.' 141,2.
Henzell 184,38.
Heraeus 11,34. 73,43. 74,1.
131,5.
Herbst 11,38. 139,51.
Hercher 118,7. 150,43.
Herda 148,47.
Herding 50,38.
Herforth 140,15.
Hermann (A.) 183,17.
— (Fried.) 55,2.
— (K.) 89,45.
Hertzberg 19,12. 40,34.
44,3. 47,23. 48,4.36.
92,13. 107,6. 249,34.
251,22.
Hervieux 239,21. 246,38.
Ilerwerden 23,47. 140,3.
182,45. 254,23.
Herz 90,36.
Herzog 146,26.
Hesse 91,19.
Heydemann 24,33. 139,13.
142,31.
Heydenreich 50,39. 106,38.
120,8. 134,41.
Heynacher 24,48,
Hilberg 85,31. 86,35.
Hild 148,49. 207,3. 239,15.
243,52. 255,41.43.
Hildesheimer 123,44. 133,4.
171,22.
Hilgard 156,47. 255,6.
Hiller 106,19.
Hinojosa 117,12.
Hintner 185,16.
Hinzpeter 59,8.
llirschfeld 48,23. 93,19.
119,51.
Hirschfelder 73,28. 152,15.
Hirt 46,46.
Hirzel 66,34. 68,14. 82.50.
Hôck 144,41.
Hoff 129,6.
Hoffmann 47,53. 48,18.
58,26. 74,19.
Hoffs 149,32.
Hôk 90,43.
Hôkstra 89,2.
Holden 269,33. 275,8.
Holder 73,29. 150,49.
Holder 18,18.
Hohn 107,15.
HOlscher 59,9.
Holthôfer 149,8.
Holtzapfel 45,13. 108,4.
Holtze 115,18.
Holzinger 88,9.
Holzweissig 147,11.
Hoppe 82,8.
Horawitz 115,28.
Ilorstmann 74,17.
Hortis 22,20.
Hùbenthal 139,49.
HQbner 23,28. 117,11. 142,1.
239,7. 250,49. 268,1.
Hudemann 39,17. 50,23.
Hue 249,53.
Hùgel 24,17.
Halsen 138,33. 155,20.
HQlsenbeck 58,14. 129,44.
Hultsch 106,20.
Humann 55,11. 154,26.
Humer 18,50. 50,42. 114,5.
137,13.43. 186,27. 234,8.
Hunfalvy 143,37. 188,26.
Hunrath 46,48.
Huschke 19,37.43. 113,27.
141,36.
Hùttemann 130,10. 136,35.
Ignatius 59,17,
Ihm 65,24.
Ihne 39,30. 48,5. 49,34.
92,26.
Imelmann 20,.50. 117,27
150,45.
Imhoof-Blumer 55,38.
Ingerslev 148,38. 149,27.
Ivanov 331,36. 334,51.
Jacob 74,12. 152,24.
Jacobitz 61,32. 132,40.
Jackson 69,41.
Jahn 55,18. 67,53. 115,30.
Jakel 183,22.
Jan 129,16. 185,25.
Jannarakis 144,49.
Jannet 134,44.
Jansen 57,42. 72,52.
Jarz 183,6.
Jeans 274,48.
Jeep 51,51.
Jernstedt 255,5.
Jerram 272,46.
Jodin 207,30.
Johne 139,37.
Jôl 93,53.
Jonas 110,35.
Jordan (Albr.) 146,3.
- (H.) 48,36. 49,31.
51,23. 91,37. 116,31.
122,8. 148,51. 155,29.
249,40.
JOrgensen 151,26.
JOrling .58,32. 72,21.
Josson 48,22.
Journal of Ilellen, Studies
267,12. 273,11.
Jowet 242,48. 270,2. 274,53.
323,24.
u. DE vuiLOL. : Octobrc 1882. — Bevue des Revues de 1881.
VI. - 23
354
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Juhl 54,28.
Jung 185,33.
Jungmann 139,8.
Jurien de la Gravière 23, IC.
Kaas 70,4.
Ktthler 80,10. 88,24.
Kaibel 155,32. 234,2.37.
Kâlker 140,19. 146,15.
Kampen 23,27.
Kan 151,4.
Kannengiesser 71,34.
Kappes 12,42. 141,9. 155,42.
Karapanos 51,8.
Karassek 139,40.
Karbe 138,39.
Karsten 114,7.
Kaufmann 11,28. 18,33.
27,38. 51,45.
Kaupert 28,27. 55,17.
11»,30. 150,51. 151,18.20.
Kausch 84,48.
Kavvadias 244,36.
Kayser (W. G.) 53,4.
— (Th.) 140,8. 141,5.
. 151,22.
Keck 87,23.
Keferstein 51,24.
Keil (A.) 54.27. 142.5.
— (H.) 153,15.
Kekulé 20,53. 24,41.
182,26.
Keleti 191,21.
Keller 21,45. 27,48. 49,23.
116,53. 139,27, 145,41.
Kemény 191,12.
Kern (Fr.) 133,11. 152,50.
155,34.
— (G.) 83,3.
Kettner 84,22.
.Kiel 155,3.
Kieppert 23,24. 25,3.
120,12. 141,19. 270,11.
306,20.
Kieseritzky 106,6.
Kiessling 18,11. 24,15.
127,10. 133,50. 150,14.
Kinkel 18,27. 19,21. 85,2.
115,26. 116.12. 241,12.
Kirchhoff 11,3. 20,16. 22,50.
139,43. 144,16. 171,17.
252,12.38. 335,46.
Kirchenheim 19,25.
Kirchmann 24,11. 69,9.
Kirste 20,19.
Klammer 82,9.
Klasen 83,30.
Klatt 39,22.
Klein 24,53. 58,38. 117,2.
Kleist 23,32. 144,34.
Klett 138,4.
Klinghardt 54,32. 85,39.
Klimke 25,15. 119,41.
Klinkenberg 24,42. 137,38.
Klintberg 72,15.
Klobasa 148,29.
Klopsch 48,46.
Klùgmann 47,38.
Knaack 144,51. 249,38.
Knaut 58,46. 72,50.
KnOs 54,13. 58,31. 72,19.
Koch (G. A.) 110,6. 8. 10.
181,34.
— m. Adolf) 81,34.
152,20.
— (V. H.) 110,9.
Kôchly 19,40. 137,20:
155,36. 186,48.
Kock 116,2. 145,14. 252,28.
267,42.
Kocks 139,15.
Koffmane 111,1.
Kôhler (G. S.) 22,16. 116,10.
118,49. 147,53. 151,17. 44.
— (Rich.) 138.25.
— (Rud.) 108.22. 119,42.
Kohlmann 143.23.' 147,23.
Kohn 95,47.
Komma 142,37.
Koncinsky 175,25.
Kônigs 65,50.
Kont 152.27.
J^opp 116,47. 147,6. 148,1.
Kôring 131,11.
Korn 18,29. 60,24. 135,35,
148,15. 254,30.
Kraffert 146,43.
Krall 74.42. 118,50. 147.32.
185,31.
Kramm 65.17.
Kranzler 131,31.
Krause 49,51. 119,13. 44.
334,2.
Krauss 184,24. 255,40.
Krausz 191,12.
Kraz 11,27. 116,12. 122.7.
Kreussler 133,33.
Krichenbauer 27,42. 143,10.
185,8. 254,27.
Kritz 73.28.
Krohn 64,49.
KrQger 54,7. 59,33. 37.
Kubicki 146,8.
Kuhlmann 142,27.
Kuhn 95,29. 107,17.
Kùhner 248,25.
Kummrow 255,21.
Kurtz 136,20. 184,34.
Kuttner 110,28.
Kviçala 116,30. 139,44
182,50.
Kynaston 269,17.
Ladewig 145,36.
Lafaye 25027. 255,44.
Lahmeyer 143,53.
Lambros 13,12. 23,22.
115,25.118,31.44. 131,35.46.
183 3
Landgraf 110,25. 153,43.
155,48.
Lang 48.11.
Lange (F. A.) 233,6.
— (L.) 21.22.
— (R.) 74,7. 142,43.
— IW.) 55,26.
Langen 13,52. 19,5. 91,38.
113,13. 122,10.
Langhans 51,25.
Lanza 137,53.
Larisch 82,4.
La Roche 53,4.
Larombière 72,2.
Lattmann 185,21.
Lauer 51,13.
Lauth 109,3. 117,20.
Lavigerie 207,8.
Leaf 197,53. 269,13. 274,31.
Lavalley 206,13.
Leary 90,9.
Leblant 94,44.
Lecky 50,34. 92,37.
Lécuyer 221,49.
Leeuwen 87,38. 144,4.
255.36. 270,53.
Legrand 24.50. 117,7.
Legouez 223,15. 253,1.
Lehfeldt 40,26.
Lehmann 19,36. 177.13.
Lehnsfeld 90,5.
Lehrs 54,49.
Leîckart 68,21.
Leimbach 50,42. 234,29.
Leipziger Studien 142,35.
Lemcke 22,18.
Lenormant 39,45. 50,49.
117,46. 207,10. 242,6.
253,19. 269,30. 275,15.
323 5
Lenthéric 96,42.
Lenz 251,33.
Lentz 71,45.
Léo 23.13. 24,15. 150,53.
255,50.
Leonhard 74,14.
Lessing 55,35. 87,38.
Letronne 152,38.
Lévêque 248,45.
Lévy 145,34. 109,41. 251,29.
Lévy-Bing 207,46.
Lichtenheld 66,23.
Liddell 278,31.
Liers 115,35. 141,42.
155,39.
Lindner 140,38.
Lingenthal 94,30.
Linke21,31. 114,22. 136,50.
Lipsius 150,2.
Liungberg 93,45.
Lluch 23,9.
Loch 133,26.
Lolling 55,1. 154,26.
Lombard-Dumas 248,15
Long 272,45.
Longnon 96,45
Looshorn 153,5.
Lorentz 149,13.
LOschcke 24,1. 41.
Lottich 148,24.
Louliak 334,6.
Lovatelli 323,31. 325,10.
Love (Gust.) 117,36. 150,6.
— (L.) 92,38.
Lùbke 19,47.
Lucas 207,48. 222,47.
Luchs 56,2. 123,40. 182,18.
248,39.
Lucius 83,31.
Ltick 1.33,16.
Luckenbach 20,34.
Ludwig 50,38. 153,8.
Lugebil 116,8. 138.40.
251,42.
Lùhr 148,31.
Lukas 87,26.
Lumbroso 223,16.
Lunak 90,22.
Lupus 59,3. 19.
Luterbacher 56,41. 111,2.
Lath 89,28.
Lûtjohann 154,16.
Maas 133,51.
Maass 64,37.
Macaulay 269,18.
Madvig 55,53. 149,37.
271,19.
Mahly 141,31.
Maggio 95,4.
Magnus 106,49.
Mahafiy 20,48. 117,25.
183,3o.
Mallock 71,50.
Malmosi 146,10.
Marcou 249.17.
Maréchal 207,11.
Marjanko 175,28.
Marinelli 268,5.
Mârkel 25,3. 117,15.
Marki 191,18.
II. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
355
Marquardt 48,7.45. 239,12.
Marrast 207,16.
xMartha (J.) 221,43.
Martin 250,27. 255,44.
Martorell 20,43.
Marty 106,49. 113,31.
Marx 81,29. 118,6. 206,41.
250,43. 336,11.
Maspero 242,10.
Matinée 21,28.
Matthias 154,37.
Matthiass 23,4.
Matty de Latour 96, 39.
Matzat 116,7.
Mayerliôfer 136,46.
Mayor 111,5. 267,34.
269,12. 274.32.
Mehlis 51,31. '
Meier 150,1.
Meinhold 108,37.
Meiser 84,21. 113,12.
Meissner 129,15. 185,27.
Meltzer 28,29. 49,4. 50,52.
156,29. 184,48.
Menge 55,22. 135,5.
Merguet 22,15. 110,1.
116,39. 171,48. 254,36.
Merk 84,23.
Merlo 325,36.
Merry87,5. 269,17. 272.41.
Mesnil 153,11.
Mészaros 152,26.
Mettauer 18,21. 28,30.
Meurer 129.1. 185,23.
Meu.ser 60,44. 147,47.
Mey 134.3.
Meyer (Ed.) 108.43.
— (Edm.) 47,26.
— (Ernst) 106,30.
— (Georg.) 134,16. 155,1.
— (Gust.) 13,33. 21,43.
28.18. 126,31. 149,4.
200,1. 251,50. 323,48.
— (Koar.) 135,51.
— (P.) 23,49.
— (Wilhelm) 20,38.
52,35. 118,26. 134,24.
154,8. 250,8.
MeyerhOfer 56,22.
Mezger 19,9. 132,24.
199,49. 248,32.
Michael 140,29.
Michaelis 18,6. 45,36.
55.19. 62,25. 115,30.
143,35.
Michl 44,31.
Milani 118,22. ■ 324,10.
335,15.
Miln 96,38.
Mistriotis 68,12.
Mochi 96,9.
Mohr 109,25. 145,19.
Moll 58,12.
MoUmann 47,41.
Mommsen (Thëod.) 39,9.
56,33. 97,49.
— (Tycho) 86,2.
Montecchini 96,6.
Moore 69,41.
Morosi 324,8.
Mortillet 247,41.
Mosbach 137,22.
Mowat 94,22. 177,1.
Muhl 76,53. 87,31.
Mullach 23,6. 116,4. 193,46.
MùUer (Alf.) 95,43. 185,22.
— ill. F.) 23,6. 84,5.
115,33. 133,36. 139,21.
— (H. J.) 22,35. 55,52.
117,31. 45. 139,31. 143,30.
146,45. 250,20.
— (Iwan) 21,3. 84,15. 138.6.
— /Karl Konr.) 83,25.
— (K. F. \V.) 116,23.
147,36. 156,9.
— (Lucian) 114,13. 142,
42. 145,27. 223,15. 248,34.
252,3. 53.
— (Moritz) 108,35.
Mûller - Strûbing 24,24.
114,38. 115,37. 120,2.
142,22. 145,31. 170,52.
249,47. 252,14. 254,4.
275,17. 335,47.
Mullner 114,.34.
Munk 115,19. 137,31.
335,30.
Munoz y Rivero 206,6.
Munro 156,19.
Miinz (B.) 155,5.
Murrav 223,5. 274,1.
Musolff 185,26.
Myers 276,35.
Nadrowski 134,35.
Nagler 434,39.
Nagouievskii 333,51. 334,14.
Nake 157,6.
Napp 39,38. 50,6. 93,34.
185,41.
Nauck 52,43, 331,21.
Naville 84,17.
Nemanic 82,14. 140,27.
184,1.
Nestlé 24,26. 28,17.
Netouchil 334,22.
Netzker 91,13.
Neubauer 21,51. 143,10.
Neuhaeuser 69,32.
Neumann 84,19. 115,1.
Neumeyer 47,19. 108,34.
Newton 150,44. 221,50.
241, 52.
Nicolai 20,21. 59,47. 116,38.
134,18. 142,17.
Nicholson 278,14.
Niehues 146,51. 154,32.
Nielahr 76,51. 87,31.
Nipperdey 57,24. 59,2.
136,2. 147,16. 154,14.
Noble 28,3. 117,8.
Nolen 233,7.
Novotny 175,41.
Oberdick 110,50. 129,42.
130,28. 135,25.
Oehler 19,28. 137,2, 255,9.
Oehmichen 18,15. 150,36.
Oeri 144,19. 248,48.
Olympios 70,5.
Oncken 92,15. 249,33.
Oppert 20,36. 43,19.
Opitz 157,17.
Orelli 152,14.
Ortmann 59,1. 181,47.
Osthelder 59,16.
Osthoff 115,22. 137,3j.
Otto 134,6.
Overbeck 20,13. 248,29.
275,21.
Pabst 145,16.
Page 275,9.
Palaeogr. Society 273,45.
Paley 87,5. 137,5. 268,10.
270,26. 272,42.
Pâmer 67,29.
Pantaleoui 193,16. 822,33.
Paoli 52,34.
Papadopoulos 106,52. 144,21.
Pape 181,32.
Pappageorgios 153,52.
211,51. 248,50. 251,49.
Pappeuheim 24,27, 83,12.
Partsch 51,51. 118,39.
Patin 71,29.
Patocka 176,9.
Patzolt 61,29. 133,18.
Paucker 110,14. 140,34.
Paul 21,1.
Pauli 20,46. 23.20. 116.36.
131,14. 134,14.
Pauliat 335, 8.
Peez 488,28.
Peiper 138,14. 141,13.
Pëlagaud 84,3.
Pellengahr 142,3.
Penka 323,46.
PeppmùUer 440,6.
Perino 250,14.
Perrot25,9. 146,23. 207,19.
233,42. 245,27. 259,1.
269,45. 336,3.
Perroud 251,5.
Perthes 185,30,
Peschel 106,27.
Peter (Garl) 39,13. 46,26.
47,40. 56,38. 72,37. 73,8,
93,2. 154,48.
— (Ilerm.) 61,2, 114,5.
156,7.
Peterlechner 139,3. 183,10.
Peters 269,31. 274,40.
Petersdorf 156,22.
Petersen 20,52. 76,39,
116,49. 136,36. 209,48,
Pétrequin 235,1.
Pétris 55,1.
Petscheuig 177,22. 325,13,
Pettersch 83,22.
Pezzy 324,1.
Pfannschmidt 150,48.
Pfeiffer 106,44.
Pfitzner25,7. 58,18. 143,49.
156,27.
Pflûgl 91,42.
Philibert 207,31. 251,28.
Philipp 183,13.
Philippi 19,34. 27,46,
133,6.
Piccolomini 18,43, 8S,40.
139,22. 325,38.
Pick 96,52.
Pickel 143,16.
Pierson 239,10.
Pinto 305,53.
Pitzner 93,13.
Planer 139,35.
Pleyte 97,41.
Plockinger 142,32.
Plûss 48,15.
Poggendorff 106,41.
Poggi 132,50.
Pohl 21,26. 117,18. 142,34.
POhlmaun 23,39. 28,6.
117,3. 120,7. 335,43.
POkel 54,8. 59,34. 3S.
131,37. 146,27. 150,41.
Polak 118,10.
Poland 61,7, 135,19,
155,19. 181,48,
Politis 21,38. 114,6.
Polie 60,36. 49. 110,14.
185,29.
Polylas 269,27.
Polzer 83,44.
Ponimerol 233,6.
Pompei, liivista illuslrata
22,41.
Pompei e la rey. sott. dal
356
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Vesuvio 232,47. 233,12.
Rivier 192,44.
Poppo 186,24.
Robert (G.) 106,35. 134,29.
Poselger 138,47.
150,43. 206,46. 247.46.
Posseldt 108,40. 119,20.
— lUl.) 206.17. 207.2.
136,37.
Roby 272,22. '
Rochas d'Aiglun 22.47.
Postgate 269.49. 275,14.
Poyard7l.31.'
207,47. 244.46. 249^52.
Prahl 85,50.
255,45.
Prammer 58,39. 73,28.
Rôda 27,28.
74,30. 148,17. 153.26.
Rôder 21,15. 114,48.
193,33.
122,45. 140,42. 248,43.
Prantl 69,16.
Rogers 119.29.
Pratt 197,53. 269,13.
Rohdewald 90,48.
274,31.
Rohdich 83,48.
Prause 87. 48.
ROmer (A.) 53,18.
Preuss (E.) 46,15. 113,34.
Rooses 193.35.
127,14. 131,22. 134,31.
ROper 66,14.
156,14. 249.29. 267,26.
Rose 154,18.
— (S.) 143,45.
Rose 44,42.
Price 219.8.
Rosenberg 60,4. 91,2.
Probst 81.24.
129,18. 185,24.
Pulch 19,30. 125,1«. 141,45.
ROsiger 134,42.
Puschmann 155,10.
Ross 57,44.
Putsche 130,30. 148.5.
Rossberg 138,35.
Raab 134,6.
Rossi (G. B. de) 192,42.
Radebold 65,47.
Rothe 148,12.
Radtke 185,24.
ROthe 138,46.
Rambeau 47,40.
Rothfuchs 129,40.
Ramorino 68,9.
Rothlauf 65,15. 106,3.
Ramsauer 69,40. 114.9.
Rothstein 139,47. 255,14.
Rangabé 21.53.
Rottsahl 45,46.
Ranke21,7. 107,11. 114,52.
Rover 69,31.
119,33. 143,39. 192,29.
Rudloff- 59,29.
Raschdorf 55,12. 154,27.
Ruelle 206.33. 223,18.
Rauchenstein 56,48. 148,25.
230,37. 231,27. 232,6.
Rauschning 82,5.
Ruess 52,31.
Rawlinson 152,36.
Ruffet 50,40.
Rayet (01.) 22.27. 221,50.
Ruge 20,7. 106,29. 115,6.
233,44. 251, â. 262,49.
140,4.
269,46. 274.52.
Ruhe 1.30,26.
Reber 55,26. '
RQhlmann 138,48.
Regers 87,5.
Rehdantz 59,47.
RQstow 50,22. 93,24.
Rutherford 274,25.
Reichard 133,13.
Rzach 139,38. 156,15.
Reichling 151.5.
Saalfeld 142,13.
Reifferscheid 73,24. 135,48.
Sachau 115,3.
144,38.
Sadée 91,17.
Reinhard 129,8. 142,30.
Saglio 107,2.
Reinhardstôttner 91,48.
Saint-Victor 155,51. 251,19.
Reinhardt 67,13. 70,6.
Sallet 108,45.
Reisig 142,47.
Sander 110,29. 139.5.
Renan 192,52.
Sanders 23.1. 114.32.
Rendall 50,14. 274,32.
Sandstrôm 61.27.
Retzlaff 130,45. 152,8.
Sandys 90,39.' 153,50.
Reusch 146,24.
Sanpere 20,43. 44.
Reus8 119,43.
Satura philoloq. H. Saupnio
Reutzel 89,38.
80,48. 85,41.
Réville 83,26.
Sauppe (H.) 76,48.
Revue de Philologie 198,41.
Sauvageot 250.18.
Ribbeck (0.) 24,30. 54,10.
Sayce 20,49. 27,32. 117.26.
183,36.
117,13. 127,36. 143,25.
152,12. 41. 248,33.
Schafer 83,6.
- (W.) 184,37.
Schanz 21,43. 66,35. 67,2.
Ricardi 106,9.
51. 150,12. 28. 324,41.
Ricci 324,31.
Schaper 145.36.
Richter 56,31. 110,41.
Scharpe 272,33.
Schedlbauer 58,22.
132,31. 134,33. 149.10.
150,34.
Scheele 185,26.
Rickenbach 118,32. 131,47.
Scheibe 143,27.
Riedel 45,45.
Scheindler 85,21. 117.35.
Riemann 56,28, 223,11.
186,38.
Riemer 138,11.
Schenk 152,52.
Rieschel 185,27.
Schenkl (K.) 184,36.
Riese 95,8.
Schepe 89,29.
Rigutini 324,43.
Scherrer 144,44.
Ringe 110,20. 138,16.
Schiaparelli 324,22.
154,10. 155,22. 171,37.
Schimberg 53,21.
Ritter 83,28. 84,33. 133,23.
Schinck 88,28.
143,24.
Schlee 144,13.
Schlemnier 50,13. 94,8.
Schliemanu 40,24, 55,41.
107,20. 114,26. 151,6,
176.16.
Schlicbteisen 23.13. 114.29.
141,11.
Schmalz 146.16. 150,40.
157,18.
Schmidt (Ad.) 45,2. 107,44
185.27.
— ' (B.) 129,23.
~ (E. von) 19,4. 206,35.
332,23. 334,30.
— (Fried.) 157,14.
— (Hermann) 70,15.
114,3. 181,43.
— (J.) 140,25.
— (J. H.) 11,31.
*- (Leop.) 133,32.
— (M.) 87,30.
— (Mor.) 70,13. 133,30.
150,2. 255,38.
— (O. E.) 157,5.
— (P. n.) 131,42.
Schmieder 130,50.
Schmitt 136.6.
Schmitz 117,51.
— (W.) 52,32. 147,25.
Schnee 86.49.
Schneider (A.) 49.38.
— (E.) 50,20. '
— (G.) 65,28.
— (G. J.) 109.20. 138,49.
— (J.) 97.35. ' 114,23.
— (.1. G.) 135,11.
— (Rob.) 21,48. 119.52.
126,14. 147,19. 251,53.
Schneiderwirth 47,30.
Schnitler 113,26.
SchOmann 106,16. 150,1.
Schottmfiller 130,29. 148,5.
Schrader 121,49.
Schreiber 20,2. 27,41. 44.
113,22.
Schrôder (P.) 91,46. 134,37.
153.40. 181,22. 324.6.
Schrôer 142,49.
Schubert (F.) 186,32.
— IR.) 120,5.
Schuler 59,27.
Schultz 135.24. 185,16.
25.27.
Schulze (Ernst) 107,27. 114,1.
149,22. 192,24. 271,35.
— (K. P.) 61,8. 90,42.
150,32.
Schunck .90,27.
Schùssler 58,11. 110.26.
Schuster 80,40.
Schûtz 252,30.
Schwabe 87,39.
Schwann 73,51.
Schwartz 62,8. 114,15.
155,24.
Schwebsch 90,46.
Schweder 46.49. 95,13.
Schweizer 90,30.
Sckweizer-Sidler 51„50.
73.27.
Scott 278.32.
Seck 151,3.
Sedlmayer -18.30. 61,4.
114,25. 136,27. 184.9.
254,32.
Sedulii opéra 234,8.
Seebeck 74..34. 136,30.
Seemann 135.41. 270.1.
Segebade 136,12.
Seidel 145,42.
I
II. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
357
Sellar 251,44. 268,52.
Sengebusch 150,25.
Sérignan 250,1.
Sestier 250,45.
Short 109,41.
Sickel 119,27.
Sidgwick 87.5. «69,29.
275.42.
Siebeck 157,23. 182,32.
264.44.
Siebelis 60,36.48. 110.13.
185,29.
Siedier 81.28.
Sieglin 49,17.21. 93,5.
-Sima 325,9.
Sissa 96,1.
Sitzler 12,18. 113,18. 126,10.
147,43. 171,31.
Smith (G. G. J.) 198,19.
— (R. Bosworth) 269,31.
— (G. Roach) 219,7.
273,39.
Soltau 19,22. 28,25. 116,5.
134,8. 186,8.
Sommerbrodt (J.) 76,3,
Sommerville 222,22.
Sonnenburg 118,6.
Sonnenschein 91,46.52.
Spagnolo 48,9,
Spalter 73,41.
Speck 87,43.
Spiess 22,29. 185,23.
Stahl 186,24.
Stahr 57,35.
Stamm 65,43.
Stampini 22,2. 146,18. 148,29.
255,23. 323,4. 324.20.
325,4.5.
Stange 148.3. 151,33.
Stark 18,35. 19,20. 40,13.
55,14. 116,13. 241,10.
Stein 59,43.
Stengel 87,17. 139,19.
153.34.
Stepliani 19,6.
Steru 21,11, 119,19.
Steri-et 198,38.
Steuding 58,42. 72,43.
Steup 117,33.
Stiller 20,9. 55.11. 109,28.
154,26,
Stinaer 110,23.
Stix 151,36.
Stolz 141,20.
StOsseî 68,34.
Stowasser 146,21. 183,15.
Strehl 46,31. 49,9,
Studemund 117,5.
Sturm44,32, 73,52,
Suhle 154,29.
Sùppfle 129,51. 154,47.
Surber 255,16.
Suringar 21.34. 137,13.
Susemihl 22,33, 69,50,
70,9. 114,10.
Sybet 118,3. 149,7.
Sydow 271,31.
Symbolae Joachimicae 61,37.
Symbolae philolog. Spengelio
62,39. 67.33.
Szanto24,8.' 116,42. 143,31,
151,7,
Szujski 50,2.
Tachau 144,6.
Taeggi 306,50.
Tamizey do Larroque 223,8.
Taylor 269,16.
Tchernyi 3.
Tegge 153,24.
Teichmûller 65.6. 69,.53.
117.16. 263,48.
Tenipsky 145,11.
Teuifel 66,11. 239,10.
Thalheim 18,47. 60,5.
Thar 116,20,
Thédenat 223,13,
Thielmann 110,19. 128,17.
137,28. 155,43, 183,44,
Thiemann 23,43. 53,47.
184,41.
Thilo 79,47. 117,49,
Thode 24,19.
Thomas (A.) 274,52.
— (Emile) 20.50. 134,25.
140.48. 206,35.'
— (Fr.) 119.3.
— (Paul) 92,32,
Thomé 151,2. 156,41.
Thompson 52,6.
Thouret 113,29. 134,46.
249,43.
Thumser 21,46. 133,45.
154,22,
Thurot (Gh,) 251,30,
— (Fr,) 231,45, 251,30,
Timayenis 197,51,
Tillmann 149,24,
Tissot 222,19,
Tocilescu 23,23. 150,26.
Tonder 145,3.
Torma 143,50,
Traut 185,26,
Trendelenburg 69,9,
Trentepohl 90,52.
Treu 155,14,
Trôbst 252,8.
TroUope 267,34, 274,48,
Tûcking 57,29, 185,18.
Tudeer 18,45.
Tumlirz 145,49.
Tumpel 124,22. 252,46.
Tvrrell 49,39. 255,12.
269.11. 270,19, 272,31,
274,34.
Tyrwhitt 271,4. 275,26.
Uckermann 87,40.
Ueberweg 80,2.
Uhlig 6-1,^47.
Ulrich 91,39. 110,33.
139,26.
Undset 315,34.
Unger 92,49. 143,6, 153,17.
Uphues 138,30,
Uppenkamp 185,24.
Urlichs 47,52, 57,39. 74,36.
Usener 91,16. 133,19.
151,22.
Ussing 56,1, 92,3. 133,37.
Vahlen 58,44. 67,25. 81,35.
91, '^3, 135,48. 141,27.
150.49. 152,20. 324,21.
Valeton 92,40. 109,16.
113,43.
Vanicek 117,29. 150,19.
Vannucci 25,13,
Varélas 69,30,
Vaux 108,42,
Yeiga 22,7,
Veith 23.53, 40,5. 93,17,
116.12, 140,33,
Velsen 22,26, 87,1, 115,46,
Verrall 24,47. 143,42. 151,11.
275,38,
Vielhaber 185,22.
Viertol 157,1.3.
Villefosso 223,13.
Vincent 114,33.
Visnaka 175,33.
Vitringa 84,9.
Vogel (Frid.) 22,37. 58,53.
116.19. 138,37. 149,16.
154,11.
— (P. J.) 91,11.
— (Th.) 73,4. 115,8.
150.17.37. 250,35.
Vogt' 148,7,
Voievod.skii 334,28,
Voigt 19.33, 48,20, 50,17.
113,39. 132,34. 157.2,
Volkmann (Loth.) 147,39.
— (R.) 115.20, 137,32.
335,32.
Vollbrecht 119,39. 135,1.
250,39.
Voss 145,29.
\Vachendorf 89,31. 90.35,
Wachholtz 90,44,
Wagner 21,5, 138,52. 145,18.
151,21, 222,25,
Wagnon 221,44. 249,11.
Wallace 265,3.
Wallon 50,47. 266,19.
Walser 154,42.
Waltemath 19,49.
Walters 118,6.
Waltz 150,46, 207,20.
255,47.49, '
Warncke 113,50, 139,12,
250,3,
Watteubach 52,12,37, 118,41.
Watzel 69,35, 140,18.
Weber 22,22, 114,17,
119.38, 135,52. 141,34,
242.41. 269,5,
Wecklein 13,38, 146,32.
148,43,
Wegehaupt 119,47,
Weidner 90,50. 156,52.
Weil (II.) 24,34.46. 91,15.
138,2. 144,31, 235,4,
249.20. 252,39.
Weinkauff 73,1. 113,24.
137,24. 183,39.
Weise 146,5.
Weike 184,38.
Weissbrodt 153,19.
Weissenborn 55,53, 117,44.
133.42. 142,39. 146,44.
Weller 185,23,
Wells 272,38. 275,11.
Welzhofer 39,50,
Wentzel 24,7.
Wesener 184,31,
Westerburg 241,15,
Westermaver 68,1,
Wetzel 14â,2, 146,47,
Wetzell 89,37,
Wezel 23,30, 119,40.
White 269,16.
WMchmann 91,19.
Wiedemann 22,52. 108,51.
118,45.
Wiegand 67,30,
Wieland 172,2,
Wierzeyski 248,21,
Wieseler 23,33. 47,30.
51,20, 144,46,
Wiesner 74,15,
Wietersheim 120,11.
Wiggert 134,29.
Wilamowitz - MOllendorff
18,13. 53,36, 90,37.
108,10, 127,11, 133,50,
134,28,
Wildauer 65,38,
Wilhelmi 149,6.
Wilkius (A, S,) 271,8.
358
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
— (H. M.) 272,23.
Wille 70,32.
Willems 12,30. 18,25.
48,13. 193,39. 323,33.
Williams 275,10.
Wilmann 54,47.
Wilmanns 151,47. 156,30.
252,6.
Wilson 69,51.
Winckler 82,25.
Windhaus 81,49.
Winter 91,40. 140,20.
Wirck 92,52.
Wissowa 21,32. 114,21.
136,51.
* Withney 325,36.
Witten 88,44.
Wittstein 113,52. 136,29.
186,46. 255,17.
Wiltstock 82,21.
Wohlrah 66,28. 142.45.
WollmOlIer 18,53.
Wolf (St.) 84,11,
Wolff 115,19.
— (G.) 71,42.
— (Ed.) 58,28. 72,27.
— (G.) 130,44.
— (H.) 118,6.
Wolffgramm 119,50. 136,19.
Wôimin 56,1. 81,51. 110,39.
133,40. 151,41. 153,42.
Woltjer 82,47.
Woltmann 267,6. 274,35.
Wôrmann 267,6. 274,36.
Wormstall 73,41. 131.13.
137,52.
W'ôrner 54,17.
Wrobel 84,12.
Wulsch 56,44.
W'under 13,37. 81,26.
Wùstenfeld 116,24. 154,18.
Zahn 94,51.
Zama 48,35.
Zambaldi 325,6.
Zangemeister 52,12.
Zangroniz 21,24.
Zarncke 146,40. 156,32.
Zechmeister 181,27.
Zeibig 52.30.
Zeller 20:4. 68,38. 80.20.
83,38. 335,38.
Zenger 252,51.
Zidja 129,53.
Ziea-ler (A.) 58,25. 184,6.
— (Gh.) 15,18. 113.24.
126,10. 136,24. 144,27.
— (H. R.) 106,38.
— (Léo) 52,22.
Zielinsky 19,19. 56,45.
119,22. 137,50.
Ziemer 155,26.
Zimmermann 91,35, ' 136,32.
Zingerle (Anton.) 142.45.
Zinzow 114,12. 143,47.
192,46. 249..50.
Ziiwik 145,25.' 152,4. 239,19.
Ziwsa 61.16.
Zorn 44,15.
Zotenberg 27,39.
Zucker 89.43.
Zablke 149.19.
Zumpt 49,46.
Zurborg 46,35.
Zjcha 142.9. 156,4,
PIN DES TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
TABLE
N. B, — On trouvera una table détaillée des matières du présent volume
dans la Revue des lîeones de l'an prochain.
Pages.
Etudes sur Dèmosthène. — ii. De l'authenticité du premier dis-
cours contre Aristdgiton. Par H. Wetl 1
Quintilien (viii, 3, 26). Par L. Havet 21
De futuro juncto cum particula condicionali apud Homerum. Par
H. VAN Herwerden 22
Le Carmen pas c haïe et ÏOpus paschale de Sedulius. Par Gaston
BOISSIER 28
Notice et variantes d'un manuscrit de Strasbourg contenant les Elé-
7nents harmoniques d'Aristoxène. Par Gh.-Em. Ruelle 37
Paulin de Noie (Garm. 17, vs. 293). Par E. Ghatelain 51
Observations critiques sur les Ménippées de Varron. Par
L. Havet
I. Les sous-titres des Ménippées 52
II. Les Euménides 54
III. Testamentum 60
IV. Sesqueulixes 61
V. Tacpyi MevÎ-tittou 64
VI. Parmeno 70
Notes de grammaire. Par 0. Riemann
11) Le passif impersonnel en grec 72
12) Le génitif objectif des pronoms personnels en grec. 73
13) Xs-yw, ^6',x;vuai, etc. w; 73
Scolies inédites de Juvénal tirées d'un manuscrit de Nice. Par
G. Beldamb 76
Gicéron, De officiis (m, 3, 15). Par L. Havet 103
Gharles Graux. Par E. Ghatelain 104
A nos lecteurs U2
La critique des textes grecs à l'Ecole pratique des Hautes Etudes.
— I. Sophocle. Par Y 113
Notes sur YAsinaria de Plante. Par L. Havet 148
Aristote, Rhék)rique (3, 7). Par 0. Riemann 154
Plante, Captifs (m, 5, 36) et Pacuvius, Iliona (v. 198 Ribbeck). Par
E. Benoist 155
Gharles Thurot (avec portrait). Par E. Ghatelain ^ 171
Stace, Achilléide 1, 102 et 143. Par L. Havet * 178
Sur un parchemin grec de provenance égyptienne. Par Henri
Weil 179
TABLE.
Secl (diaclema) attuleras domo, ^neditatum et cogitatum scelus
(Gic. Philipp, II, 34, 85). Par J. Gantrelle 185
La quantité de Ye dans tabe. Par Al. Harant et 0. R 187
Quintilicn (i, 1, 30). Par L. Havet 188
Remarques critiques sur les livres XXIII, XXIV et XXV de Tite-
Live. Par 0. Riemann 193
Un passage de Quintilien (i, 1, 24). Par h. Havet 203
Note sur un passage de Thucydide (ii, 80). Par 0. Riemann 204
Sur les distiques saturniens. Par L. Havet 204
Bulletin bibliographique :
(Pour le titre exact des ouvrage*, voir les pages indiquées.)
Antoine, Orthographe latine 159
Baehrens, Poetae ininores^ t. 3.. 191
Benoist, éd. Catulle 208
Bock, Mètres d'Horace 205
Dabi, La particule ut 206
Delisle, Le cabinet des tnss 191
Dosson, éd. Quinte Cur ce 189
Egger (V.), Sources de Diogène
Laërce
Ellis, éd. Ovide (Ibis)
Goetzingen, Antiquités germani-
ques
Graux, éd. Plutarque, Vie de
Cicéron
Hauler, Terentiana
Herwerden, Leciiones 205
Kayser, Homerische Abhandlun-
gen 156
Lazarewitch, jP/o>"(?.s Homerici... 156
157
160
191
157
189
Legouez, Métrique grecque et
latine
Madvig, Verfassung u. Verwalt-
ung
Millier (L.) Métrique gr. et lat.. .
Petsclienig, éd. Victor de Vite...
Pi renne, Sedidius de Liège
Rostand, Catulle traduit en vers
français
Schweisthal, Valeur phonétique de
l'alphabet latin.
Stewart, Manuscrits anglais de
V Ethique à Nicomaque
Tournier, Clef du vocabulaire
grec
— , éd. Lucien {Dialogues) . . .
Vahlen, éd. Plante (Ménechines) .
Usener. Voy. Kayser.
Zangemeister, éd. Orosc
160
159
160
190
190
208
190
189
158
156
205
190
Revue des Revues et publications d'académies relatives à l'anti-
quité classique. Fascicules publiés en 1881. Rédacteur en chef :
Emile Châtelain 1-358
-le-Duc. — Typ. L. Philipona et G«. — 110 Le Gérant : G. Klincksieck.
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R 151956
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