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Full text of "Mémoires de la Société d'emulation du Doubs"

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raCAS WRÎGHTDUNNING 
' BEQUEST 

UNIVERSIÏY ofMICHIG>\N 

GEKERAL UBR.\RV 



MÉMOIRES 



DE 



/ / 



LA SOCIETE D'EMULATION 

DU DÉPARTEMENT DU DOUBS. 



t 



AS 1 



MÉMOIRES 



DE 



LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATION 

10 DËPiBTKim Bc noms. 



TROISifiHE SÉRIE. — CIMQUIÊHE VOLUME. 
1859—1860. 






BESANÇON, 

IMPRIMERIE DE DODIVERS ET C, 
.€rande-Rue, 42. 

4861. 



MÉMOIRES 







LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATION 

DU DÉPARTEMENT DU DOUBS. 

i° PBOC£$ VERBAUX DES SEMES. 



Séance du \ A janvier 1 860. 
Présidence db MM. Delacroix bt Lakcrbkon. 



Meailires préseaUi t 

fiOREÀU : MM. Delacroix, président sortant, nommé 1" vice- 
président; Lancrenon, président élu ; Huart, 2* vice-président 
sortant; Loir, 2* vice-président élu; Marque, trésorier réélu; 
Bavoux, secrétaire décennal ; Truchot, vice-secrétaire réélu ; 
Cùstan, archiviste réélu. 

Membres résidants : MM. BiaL Blondeau (Léon), Constan- 
tin, Courlet de Vregille, d'Aubonne, Delacroix (Emile), d'Es- 
tncquois, Duet, Franceschi, Girod (Victor) , Gouget, Mennet, 
Pourcy de Luzans, Proudhon (Léon), Renaud (pharmacien) 
et Renaud (négociant). 

La séance commence sous la présidence de M. Delacroix. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 
45 décembre 1859, dont la rédaction est a'doptée. 

M. Delacroix, président sortant, invite les nouveaux mem- 
bres du conseil d'administration à venir prendre place an bu- 
reau. MM. Lancrenon et Loir répondent à cet appel. 



-T II — 

En prenant les fonctions de président, M. Lancrenon remer- 
cie la Société de Thontieur qu'elle lui à accordé. 

Il fait ensuite connaître que la nouvelle organisation des 
cours de la Faculté ne permet plus à la Société de se réunir 
dans la salle ordinaire de ses séances. 

Une commission composée de MM, Delacroix (Al phoBse), 
Huart et Bial, ^si chargée de rechercher les moyens d'assurer 
à la Société une installation d(^finilive. ' 

M. le trésorier fait un rapport sur les opérations de compta- 
bilité de l'année expirée. 

MM. d'Aubonne, Courlet de Vregille et Bial sont désignés 
pour vérifier ces opérations, conformément à l'article 32 des 
statuts. M. d*Aubonne sera rapporteur de cette commission. 

Ce dernier membre exprime dé nouveau le regret que M. Cha- 
noit ne se présente pas pour rendre compte des épreuves aux- 
quelles a été soumise ia pompe de M. Chaillet. 

M. Castan lit une seconde partie de son rapport sur les 
fouilles faites à Alaise. 

»Bien que ce rapport no soit point terminé, l'assemblée, sur 
la demande de l'auteur, en vote l'impression et décide que les 
planches qui doivent y être jointes seront à la charge de la 
Société. 

M. Ducat propose ensuite, au nom d'une autre commission, 
l'impression du mémoire de M. Franceschi , en faveur des 
classes ouvrières. Ce mémoire, dont le rapport offre l'analyse, 
pri'sonte des consid('rations géni'Tales assez développées, et se 
termine par la proposition d'ouvrir des concours périodiques 
entre les ouvriers des diverses industries. 

M. Alphonse Delacroix fait observer que les g^i^néralités ana- 
lysées par la commission touchent de tn''S prt's aux questions 
d'économie sociale et politique, et que leur examen est dès lors 
interdit par les statuts de la Société. Il repousse donc les con- 
clusions de la commission, tout en se montrant disposé à ac- 
cueillir l'i'tablissement des concours proposés. 

L'assembh'e, partageant cet avis, invite M. Franceschi à 
supprimer toutes les considoralious générales de son travail, 
qui sera alors soumis à un nouvel examen. Il est en même^ 
temps décidé que, pour cette année i la commission d'exppsi- 



— III — 

tion sera priée d'aviser aux moyens de décerner des récom- 
penses aux ouvriers méritants. 

M. Coquand ayant, en quittant Besançon, cessé de faire 
partie de la commission d'exposition, la Société est appelée à 
probédor à son remplacement, et désigne, à cet effet, M. Mi- 
CAUD,' ancien directeur de la Banque, à Besançon. 

M. le président fait connaître les noms de six candidats au 
titre de membres résidants. 

Puis il est procédé, sur les propositions faites à la précédente 
réunion, à un scrutin secret, à la suite duquel M. le président 
proclame , 

Membre* réeldanto i 

MM. Gastan (Francis), lieutenant d'artitlerie ; 
MoNTENOisE (Eusèbe), rentier; 
MoRiTZ, employé des douanes; 
PoNCBT, avocat; 

El membre eorreaiiondaa* , ^ 

M. BiLLECARD (Alexandre), fabricant de vins de Champagne 

' à Mareuil-sur-Aï (Marne). 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. . 
Besançon, le U janvier 4860. 

Le Président, signé Lancrenoit. 

Le Secrétaire, signé Bavoux. 



Séance du 44 février 4860. 
Présidence de M. Lancrbnon. 



Membrea présenta t 

Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix (Alphonse} 
et Loir, vice-présidents; Marque, trésorier; Bavoux, secré- 
taire; Truchot, vice-secrétaire; Gaston, archiviste. 

Membres résidants : MM. Baigne, Blondeau (Charles], Blon- 
deau (Léon), Blondon, Courlet de Vregille, d'Aubonne, Dela- 
croix (Emile), Ducat, Girod (Achille), Girod (Vi'ctor), Gouil- 
laud, Grenier, Huart, Jacques, Noiret, Percerot, Proudhon 
(conseiller), Proudhon (ancien officier) et Varaign^. 



• — IV — 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente 
séance, dont la rédaction est adoptée. 

Parmi les objets envoyés figurent les trois premiers >*olumes 
du Bulletin de la Société d'Ëmulalion du département de TÂl- 
lier. L'assemblée, considérant cet envoi comme une proposition 
d'échanges, décide que la Société d'Emulation de TAllier sera 
insôrite dans la liste des Compagnies correspondantes. 

M. d'Aubbnne fait connaître que la commission nommée le 
4 4 janvier dernier a vérifié les comptes du trésorier et les a re- 
connus de la plus grande exactitude. Il propose en conséquence 
d'adresser des remerciements à M. Marque. 

Cette proposition est accueillie à l'unanimité. 

MM.,Huart et Delacroix (Alphonse) annoncent qu'ils se ^ont 
acquitt'^s de la mission dont ils ont~été chargés à la précédente 
séance, relativement au local oc>cupé par la Société. M. le rec- 
teur, avec qui ils ont eu un entretien, leur a donné l'assurance 
que la Soci(Hé ne serait pas troublée dans la jouissance de la 
salle otf est sa bibliothèque, et qu'il serait pris des mesures 
pour qu'elle puisse, comme précédemment, tenir ses séances' 
dans l'amphithéâtre d'histoire naturelle. Toutefois il ne lui sera 
possible d'atteindre ce but qu'à l'époque des vacances de Pûques. 

La Société se montre très satisfaite de ce, résultat et prie son 
président de remercier M. le recteur. 

M. Marque ayant fait observer qu'il n'a rien été statué jus- 
qu'ici au sujet de la tortue fossile enlevée du Mus^e, l'assem- 
blée prie la commission nommée le 43 août 1859 d'amener 
cette affaire à conclusion. 

Il est en même temps décidé que M. Marque fera partie de 
celte CD.n nis^ion. 

A la suite d'uu scrutin secret, M. le président proclame, 

Membres résldaniii t 

MM. Vézî AN, profes.seur de géologie à la Faculté des sciences ; 
Drion, professeur do physique à la même Faculté; 
RiTH (Arthur}, docteur en médecine; 
NicoD (Alexis), négociant; 
Lancrenon, notaire; 

Geosuocgin, prêtre, professeur à la Maîtrise de l'ar- 
chevêché. 



L*ordr6 du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 14 février 1860. 

le Président, signé Lancrbnon. 

Le Secrétaire, signé Bàvoux. 



Séance du 10 mars 1860. 
Présidence de M. Lancrenou. 



■fenlkre* préflemto i 

Bureau : MM. Lancrenon, président; Loir, vice-président; 
Bavcmx, secrétaire; Truchot, vice-secrélairo; Castan, archi- 
viste. 

Membres résidants : Wil.Arthaud, Bial, Blondon, Bouttey, 
Carresche, Chauvin, Constantin, Courlet de Vregille, d'Au-- 
bonne, de Saint- Juan, Diétrich, Drinn, Franceschi, Girod 
(Victor), Gouget, Gouillaud, Grenier, Grosmougin, Huart, 
Jeanneney, Montenoise, Rith, Terrier et Vézian, 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précé- 
dente séance, dont la rédaction est adoptée. ^ 

M. Bial exprime le vœu t|ue les ouvrages qui nous sont en- 
voyés soient remis à divers membres do la Société, qui se 
chargeraient d*en fairo Tobjet de rapports à Tune des plus pro- 
chaines séances. 

Cette proposition est accueillie «ous la réserve que les ou- 
vrages ne resteront pas plus de deux mois hors dç la biblio- 
thèque. 

M. Loir annonce qu'il vient de faire, avec M. Drion, des 
essais sur les mélapges réfrigérants. Ils sont ainsi parvenus à 
obtenir un froid ^e 80* au-dessous de 0, et à liquéfier Facida 
carbonique ainsi que d'autres gaz sous la seule pression atmo- 
sphérique. Lorsque leurs expériences seront plus complètes,^ 
ils s'empresseront d'en faire l'objet d'une communication à la 
Société. 

M. Castan continue la lecture de son rapport sur les fouilles 
faites à Alaise. 



— VI — 

M. V(^zian remercie la Société de Tavoir admis dans son sein, 
et la prie <1e continuer, comme par le passé, à enrichir le Mu- 
sée d'histoire naturelle. Il demande en même temps l'autori- 
sation de placer dans cet établissement la dent de. mastodonte 
donnée l'année dernière à la Société. 

M. d'Aubonne fait observer qu'il ne serait pas prudent d'ac- 
céder à ce vbeu avant d'avoir obtenu une solution satisfaisante 
au sujet de la tortue fossile soustraite du Musée sans le con- 
sentement de la Société, propriétaire de cet objet. 
► L'assemblée passe en conséquence à l'ordre du jour, tout en 
constatant que, comme tous ses confrères, M. Vézian peut 
utiliser, soit pour ses études personnelles, soit pour ses cours, 
les objets qui appartiennent à la Société. 

M. le président annonée que MM. Boudsot, Mennet, Résal 
et Vautier ont cessé de faire partie de la commission d'exposi- 
tion et qu'il y a lieu de procéder à leur remplacement. 

Il est décidé que cette élection aura lieu à la prochaine 
séance. •. 

M. Franceschi demande pourquoi il n'a pas encore été donné 
suite à la proposition qu'il a faite, et qui a été discutée à la 
séance du 44 janvier dernier. 

Le secrétaire répond que, pour saisir en connaissancje de 
cause la commission d'exposition , il eût été indispensable de_ 
consulter la notice de M. Franceschi et le rapport dont elle a 
été l'objet. Mais c'est en vain qu'il a réclamé ces documents 
tant à l^uteur qu'à M. Ducat, rapporteur de la commission. 

Après ces explications, l'assemblée passe à l'ordre du jour. 

Deux membres proposenj. la réception d'un candidat au titre 
de membre résidant. 

Comme il s'agit d'une personne qui a déjà fait partie dé la 
Société et qui ne l'a quittée que pour cause de départ, M. Gre- 
nier demande si on ne pourrait pas voter, séance tenante, sur 
sa réadmission. 

M. Bavoux objecte que cette manière d'agir, exempte d'in- 
convénients au cas actuel, pourrait créer un précédent fâcheux 
dans d'autres circonstances. ïl lui paraît donc préférable de 
s'en tenir toujours à la lettre des statuts. 

L'assemblée adopte ce dernier avis. 



— vir — 

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, ]e 40 mars 4860. 

Le Président, signé Làncbcnon. 
^ Le Secrétaire, signé Bavoux. 



Séance du H avril 1860. 

PRfiSiDBNCB DB M. DeLÀCROIX. 



BBeiBM>efl préuemim t[ 

BuBBÀU : MM. Delacroix, vice-présidont; Marque^ trésorier; 
Bavoux, secrétaire; Castan, archiviste. 

Membres résidants : MM. Bial, Castan (Francis], Comuty^ 
Coutenot, de Saint-Maurice (Anatole), Détrey (Francis), Ducat, 
Gîrod (Victor), Gouget, Jeanneney, Klein, Lancrenon (notaire), 
Lebon, Mennet, Naudier, Renaud (pharmacien), Renaud (né- 
gociant), Thfébaud (chanoine), Trondlé, VeihPicard ûls^ Voi- 
rin et Voisin. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente 
séance, dont la rédaction est adoptée. 

M. Marque fait observer qu'il ne fait plus, parlie de la com- 
mission d'exposition depuis le 24 novembre dernier, jour oîi il 
a envoyé sa démission à M. le président de cette commission. 
Il entend en conséquence rester étranger, en droit et en fait, à 
toutes les mesures prises depuis cette époque. 

L'assemblée prend acte de cette déclaration et décidé qu'il 
sera pourvu au remplaèement de M. Marque. 

M. Mennet expose que la commission nommée le 43 août 
dernier s'est adressée à Son. Exe. M. le ministre de l'instruc- 
tion publique au sujet de la tortue fossile enlevée du Musée, et 
qu'elle a reçu une réponse conçue en ces termes : 

«Paris, le 20 mars 4860. 

» Monsieur le Président, une lettre m'a été adressée le 2 mars 
» courant, par les membres de la commission d'histoire natu- 
» relie de la Société d'Emulation du Doubs pour réclamer contre 
» la soustraction d'une tortue fossile qui aurait été donnée à 



— viti — 

» ladite Société par W^ Mabile, évéque de Saint-Claude, et dé- 
» pos(^e dans les salles du Musée de Besançon, d'où elle a ré- 
» cemnient disparu. 

» Dans le courant de Tannée dernière, j'ai reçu de M. Girod, 
» vicaire général de Tévêché de Saint-Clauffe, une lettre rola- 
» tlve à cette môme tortue, qu'il revendiquait comme sa pro- 
» prii'té. J'ai répondu à M. Girod que les Musées des départe- 
» ments ne ressortissant point à mon administration, je n'avais 
» pis qualité pour intervenir dans sa réclamation. 

» Je ne ppis que faire la môme réponse à MM. les signataires 
» do la lettre du 2 mars. Je vous prie de vouloir bien leur en 
» donner avis. ^ 

» Recevez, etc. 

» Le Ministrejie l'Instruction publique et des Cultes, 

» Signé RouLAMO. » 

# 

Cette lettre donnant la preuve que la tortue dont il s'agit a 
été irrégulièrement enlevée du Musée, la commission demande 
l'autorisation à la Société de déposer une plainte formelle entre 
les mains de M. le procureur impérial. ' 

M. Thiébaud demande la parole sur la question. 

^ La tortue, cause du débat, dit-il, m'a été donnée, à moi 
» personnellement, par M^^*" Mabile, avec faculté d'en disposer 
» comme je l'entendrais. C'est à l'évêcbé de Saint-Claude que 
» le don m'en a été fait en présence do plusieurs témoins,' parmi 
» lesquels figurait M. Girod, vicaire général. Non seulement ce 
» dernier n'a pas protesté contre ce don, mais il l'a en quelque 
T> sorte reconnu valide en me demandant la permission de gar- 
» der pendant quelque temps cette tortue, afin de la montrer à 
» un amateur. Plus tard, le- don a encore été confirmé par 
» M^' Mabile dans un repas oU assistaient M. le conseiller Ca- 
» ron, MM., les professeurs Coquand et Grenier, ainsi que plu- 
» sieurs ecclésiastiques, que je pourrai nommer s'il est néces- 
» saire. 

» Monseigneur m'a , en outre, expliqué que cette tortue lui 

> avait été envoyée , comme témoignage de reconnaissance, 

> par un prêtre auquel il accordait des secours et un logement 
» au séminaire, et^qu'en conséquence il pouvait en disposer 
» comme de sa propriété. 



— IX — 

» De SOI côté, M. Girod, qui, il est vrai, n'avait jamais for- 
> meliement coosentt à cette donation pure et simple, prétond 
^ aujourd*bui avoir acheté cet objet et il présente diverses quil« 
» lances à l-àppui de son assertion. Mais ces pièces pourraient 
» bien ôtro' les quittances des secours qu'il avait mission de 
» distribuer par ordre de M*'" Mabile. » 

En terminant, M. Thiébaud dit qu*il est prêt à renouveler 
cette déclaration partout où besoin sera. 

M. Mennet ajoute qu'il a reçu, d'une autre voie, des rensei- 
gnements exactement conformes à ceux que donne M. le cha- 
noine Thiobaud. 

M. le président propose d'adresser copie de la p^^tition de la 
commission et de la réponse de Son Exe. le ministre à M^ le 
recteur de l'Académie , ainsi qu'à M. le maire et au Conseil 
munic'pal de Besançon. 

Cette proposition est accueillje par l'assemblée. 

La discussion s'ouvre ensuite sur les conclusions formulées 
par M. Mennet. Quelques membres exprimant le vœu que la 
commission ait toute latitude pour revendiquer les droits de la 
Société, il est déposé sur le bureau une proposition rédigée 
comme suit : 

c< La Société autorise la commission à prendre toutes les me- 
» sures qu'elle jugera convenables et même à porter une plainte 
» formelle, au nom de la Société d'Emulation, à M. le procureur 
» impérial, pour faire rentrer en sa possession la tortue fossile 
» (EmysEtalloniJ, sa propriété, soustraite du Musée d'histoire 
» naturelle oii elle était déposée. » 

Cette proposition, acceplée'par la commission, est mise aux 
voix et adoptée à une très forte majorité, 

M. Bial demande que , dans le but de prévenir le retour de 
pareilles soustractions, il soit pris des reçus do tous les objets 
qui seront à l'avenir déposés au Musée. 

M. Baveux fait observer que la mesure serait incomplète s'il 
n'était pas, au préalable, procédé à un inventaire des dépôts 
faits jusqu'à ce jour. 

M. le président répond qu'on ne peut rien arrêter à ce sujet 
qu'avec le concours de la municipalité et des directeurs, du 
Musée, qui seront saisis de la question. 



. — X — 

M. Mennet expose que TafTaire de la tortue a eu «n fâcheux 
' retentissement qui a arrêté toutes les personnes disposées à 
faire des dons à la Société. Pour ramener la confiance, il de- 
mande y au noni de la commission , l'autorisation de publier 
dans les journaux une notice sur cette affaire lorsqu'elle sera 
terminée. 

Cette autorisation est accordée. 

M. le président donne lecture de la lettre suivante qui lui a 
été adressée le 27 mars dernier par Irois membres de la Société : 

« Monsieur le Président, 

» La question d'Alesia est devenue de la plus haute impor- 
» lance pour la Société d'Emulation depuis la découverte de 
» l'Alesia franc-comtoise, et il nous paraît nécessaire de re- 
» cueillir et mettre à la disposition des membres de la Société 
J> toutes les publications relatives à cette importante question. 
» Nous avons en conséquence l'honneur de vous prier de vou- 
» loir bien proposer, dans la prochaine réunion de la Société, 
» l'achat de la collection complète des documents qui ont paru 
» sur la question Âlésienne, et en môme temps l'autorisation 
» d'acquérir, au fur et à mesure de leur apparition , les nou- 
» velles publications qui auront lieu. 

» Veuillez, etc. 

» Signé CoRNUTY, Gougkt et Làudet. » 

Cette proposition est mise aux voix et adoptée. 
L'assemblée procède ensuite, par voie de scrutin secret, au 
remplacement de MM. Boudsot, Marque, Mennet, Résal et 
Vaulier, comme nombres de la commission d'exposition. 

Après le dépouillement des votes, M. le président proclame 
membres de cette commission : 
MM. Vieille, architecte, qui a obtenu i5 voix; 
Baille, — — 44 — 

' Terrier, horloger, — 14 — 

Jeann BNBT, peintre, — 14 — 

Carlbt, ingénieur, — . 13 — « 

A la suite d'un nouveau scrutin, M. le président proclame. 

Membre résidant , 

M. RoLLOT, contrôleur des contributions indirectes en re- 
traite. 



— XI — 

Deux des membres présents proposent un candidat au titre 
de membre résidant. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, Je H avril 4860. 

Le Vice-Président, signé Delacroix. 
L^Secrétaire, signé Bàvodx. 



Séance du i^ mai 1860. 
Présidence de M. Lancrenon. 



Mcmbrea présenUi t 

Bureau : MM. Lancrenon, Président; Delacroix, vice-pré- 
sident ; Margwe, trésorier; Bavoux, secrétaire; Truc/ioi, .vice- 
secrétaire; Castan, archiviste. 

Membres résidants : MM. Bial, Blonfion, Bruand, d'Arbau- 
mont, Détrey (Francis), Grenier, Grosmougin, Micaud y Rith 
et Rollot. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente 
séance, dont la rédaction est adoptée. 

M. le président communique une lettre du secrétaire de la 
commission archéologique proposant à la Société de consacrer 
420 fr. à Tachât d'un sbracelet d'or trouvé à Grenant, et 80 fr. 
à la confection de tables vitrées pour le Musjt»o archéologique. 

La première (Jemande est accueillie, mais la seconde est re- 
poussée par le motif que la Société entend consacrer ses fonds, 
non à des meubles, mais à des oi)jéts de collection. 

M. Bial communique une note sur la fouille d'un tumulus au 
Puy-d'Ussolud. 

L'asspmblée décide que celte note sera insérée dans le pro- 
chain bulletin archéologique. 

M. Biaisait connaître également que la commission de la 
carte des Gaules ayant combattu son premier travail sur l'em- 
placement d'UxelIodunum, il ^ rédigé une défense qu'il pré- 
sente h la Sociéié d'Emulation. 

Ce nouveau mémoire est soumis à une commission composée 
de MM. Bruand, Delacroix (Alphonse) et Castan, rapporteur. 



— Xlï — 

Une seconde commission compos<^e de MM. d'Arbaumbnt, 
Grosmougin et Bial, rapporteur, est priée d^examiner un mé- 
moire de M. Curtel, sur la confection des rails. 

M. Delacroix (Alphonse) lit une note dé M. Cuinet, curé à 
Amancey, sur diverses questions relatives à Alaise. 

L'assemblé^vote Timpression de cette note. 

M. Marque annonce que la commission d'histoire naturelle 
s*est rendue auprès de M. le recteur pour lui faire part de ses 
démarches au sujet do VEmys Etalloni. Mais M. le recteur a^ 
répondu qu'ilfivait renvoyé ce fossile à M. Girod, en vertu d*un 
ordre de Son Exe. le Ministre de Tlnstruction publique, et que 
d'ailleurs la Faculté avait en cela usé du droit qu'elle possède 
de disposer, comme elle l'entend, des objets déposés au Musée, 
quelle qu'en soit l'origine. 

La commission a communiqué cette réponse à M. le maire 
de la ville, qui s'est nxpnlré tout disposé à appuyer les récla- 
mations de la Société, en se fondant sur les termes du traité 
conclu entre la ville et la Faculté relativement au Musée. 

M. Grenier présente deux travaux qui lui ont été remis par 
M. Leroy, rentier à Besançon. L'un est une pièce de vers inti- 
tulée Ombres et Cloches; l'autre une dissertation sur les moyens 
d'empôchor l'émigration des campagnes vers les villes. 

L'assemblée fait observer qu'elle n'a pas l'intention de déro- 
ger à la règle qu'elle s'est imposée de repousser les travaux 
purement littéraires, et que, en ce qui concerne le second tra-r 
vail, la lecture ne ^eut pas même en avoir lieu , puisque les 
statuts nous interdisent formellement les questions politiques. 
Elle charge en conséquence le secrétaire de remercier M. Leroy 
de sa communication. 

Deux candidats sont proposés pour le titre de membres cor- 
respondants. 

A la suite d^un scrutin secret, M. ,1e président proclame, 

Hfembre résldanl i 

M. Blondeau, peintre à Besançon. - 

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. > 

Be^sançon, le i^ mai 1860. 

Le Président, signé Lanciibnon. 
Le Secrétaire, signé Bàyoux. 



— XIII — 

Séance du 9 juin 4860. 
Pe<8idbngb db m. Lancibncn. 

Meatlirea précenta i 

Bureau : MM. Lancrenon, président; Bavouao, secrétaire; 
Truchot, viee-secrét&ire; Caslan, archiviste. 

Membres résidants : MM. Bial, Blondon, Constantin, Déirey 
(Francis), Grenier, Lancrenon (notaire), Mennet, Renaud (phar- 
macien), Renaud (négociant), Rollot et Vézian. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 
\^ mai dernier, dont la rédaction est adoptée. 

M. Blondon demande, è Toccasion des renseignements don- 
nés à cette séance par M. Marque, si la Société n'a pas à crain- 
dre, pour les objets qu'elle dépose au Musée archéologique, un 
conflit semblable à celui qui s* est élevé pour les collections 
d'histoire naturelle. 

M. Biiil répond que le Musée des antiques est régi par une 
commission municipale composée en grande partie de memr 
bros de notre Société et que par conséquent nous pouvons être 
en toute sécurité de ce côté. 

1 /assemblée partage cet avis. 

M. Vézian donne communication d'une lettre qu'il a reçue 
du Secrétaire de la Société géologique de France , lettre- qui 
demande notre concours pour le cas très probable ob celle 
compagnie firerait à Besançon le siège de sa prochaine session 
extraordinaire. 

M. Grenier lit aussi une lettre qui lui a été adressée, dans le 
même but, par M. Michelot, l'un de nos conrespondants. 

Sur la proposition de M. Grenier, l'assemblée adopte, à Tu- 
nanimité, la délibération suivante : 

« La Société d'Emulation du Doubs est heureuse d'apprendre 
» que la Société géologique de France veuille b'ien choisir Be« 
» sançon pour le si^ge de sa session extraordinaire de cette 
» année /Elle se met complètement à la disposition d'une aussi 
» illustre Compagnie, avec laquelle elle est en relations d*é-r 
» changes, et elle fera tout ce qui dépendra d'elle pour rendre 
» ces relations plus intimes encore. » 



— XIV — 



M. Mennet propose de nommer une commission chargée de 
prendre les mesures nécessaires pour îa réception et l'instal- 
lation des membres de la Société géologique. 

L'asssemblée, accueillant cette motion, désigne, pour com- 
poser cette commission, -MM. Grenier, Mennet et Vézian. Ce 
dernier est en môme temps prié d'informer la Société géolo- 
gique de ce qui vient d'être décidé. 

M. Grenier communique la description de deux plantes du 
genre Cistus ré.cemment découvertes dans le midi de la France. 

La Société vote l'impression de cette note. 

M. Mennet fait observer que l'importance des établissements 
universitaires de notre ville rend indispensable la création d'un 
jardin botanique et prie la Société de faire des démarches pour 
arriver à cette création, 

M. Grenier répond qu'il a déjà, depuis longtemps, entretenu 
de cette idée quelques-uns des membres du Conseil municipal, 
mais que le budget de la ville lui paraît trop obéré pour avoir 
chance de réussir en ce moment. 

Néanmoins, il efvt décidé, sur la demande de M. Mennet, 
qu'une discussion à ce sujet sera inscrite à l'ordre du jour delà 
prochaine séance. 

L'assemblée décide également l'achat de deux perdrix d'A- 
frique qui sont présentées par M. Constantin. 

La Société scientifique et littéraire de Castres, en envoyant 
un volume de ses publications a demandé l'établissement d'é- 
changes réciproques entre les deux compagnies. 

Cette demande est accueillie avec empressement. 

M. le président communique une circulaire qui lui a été 
adressée lej" juin courant par M. le ministre de l'instruction 
publique, pour demander le concours de la Société *à la rédac- 
tion de la Description scientifique de la France. 

Cette circulaire est remise, avec les programmes y annexées, 
, à M. Grenier, qui est prié de rechercher les personnes disposées 
à fournir les travaux demandés. 

M. Bial fait connaître que le travail de M. Curtel est rempli 
de faits intéressants et mérite d'être publié. 

En conséquence, la Société en t^ote l'insertion dans ses pu- 
blications. 



— XV — 

Le secrétaire donne lecture d'une lettre par laquelle M. Vuil- 
leret propose d'affecter le reste du crédit de Tarchéologie à 
Tachât de divers objets trouvés à Chaffois et à Dampierre-sur- 
Salon. 

M. Castan fait observer que les objets dont il s'agit sont en 
lieu sûr et ne peuvent point échapper au Musée archéologique 
de notre ville. Il lui parait donc inutile d'en faire niaintenant 
l'acquisition et de se priver de toute ressource pour des cas 
urgents. 

« M. Bavoux appuie les conclusions de M. Castan, mais sous 
la réserve que si les fonds n'ont pas été employés avant le mois 
de décembre prochain, ils recevront la destination indiquée 
par M. Vuilleret. 

La Société'vote dans ce sens et charge son secrétaire d'en 
informer M. Vuilleret. 

Les noms de deux candidats au titre de membres résidants 
et d'un à celui de correspondant sont déposés sur le bureau. 

A la suite d'un scrutin secret, M., le président proclame , 

Membres eorrespondanta t 

MM. Bertrand, agent-voyer à 6y (Haute-Saône); 

GuRTEL, employé de la compagnie du chemin de fer de 
l'Est. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est lef ée. 
Besançon, le 9 juin 1860. 

Le Président, signé Lànckenon. ^ 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 



Séance du H juillet 4860. 
Présidence de M. Lancrenon. 



Membres préMenCa t 

Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix, vice-prési- 
dent; Marque, trésorier; Bavoux, secrétaire; Jrttc/wt, vice- 
secrétaire; Castan, archiviste. 



— XVI — 

Membres résidants : MM. Bial, Blondon, Bouttey, Constant 
tin, Coutenot, D^fret^ (Francis), Duet, Grenier, Mehnet, Renaud 
(pharmacien) et Rith, 
' Membre correspondant : M. Billecard, 

Le secrétaire donne lecture du procès-yerbal de la séance du 
9 juin dernier, dont la rédaction est adoptée. 

Il communique également une lettre qui lui a été adressée 
par M. Devoisins, au sujet d'un envoi d'objets d'histoire natu- 
turelle. Cette lettre est ainsi conçue : ' 

« Mascara, le 48 juin 4860. 
» Monsieur, 

» Je m'empresse de vous déclarer que tous mes envois sont 
» faits h la Société d'Emulation pour le Musée de Besançon. 

Il reste bien entendu que le peu que j'apporte au Musée est 
» inaliénable, que mon désir d'augmenter ses collections n'a 
» d'autre but que d'être agréable à mon pays, et que ce serait 
» mal comprendre mes intentions que d'en distraire quoi que 
» ce soit. 

» En vous remerciant de votre communication, je vous prie, 
» etc. » 

» Sigtie Devoisins. » 

M. Delacroix présente, au nom de M. Montandon, une 
montre dont le cadran est modifié en ce qui concerne l'indica- 
tion des minutes. M. Montandon, frappé de la difficulté qu'é- 
• prouvent certaines. personnes à lire les minutes sur les ca- 
drans ordinaires, a eu l'id.'e de les rendre plus apparentes en 
les indiquant sur un cercle inti'Tieur ayant à peu près la moitié 
du diamètre du cercle consacré aux chiffres des heures. Ces 
deux cercles restant concentriques n'apportent aucune modifi- 
cation au mécanisme de la montre. 

La Société, tout en reconnaissant que ce nouveau système 
peut être utile dans certains cas, pense que les anciens cadrans 
consacrés par un long usage, seront difficilement remplacés. 

M. Blondon présente un mémoire de M. Auffroy, sur un 
projet pour l'établissement d'un cable électrique sous-marin. 

Ce travail est communiquée une commission composée de 
MM. Drion, rapporteur, Bial et Blondon. ^ 



— XVII — 

M. Grenier annonce que le Conseil municipal a, sur la pro- 
position de la commission nommée le 9 juin, voté une somme 
de 300 fr. qui sera consacrée aux menus frais que la Société 
géologique de France pourra faire à Besançon. 

Il propose en même temps de faire des démarches pour ob- 
tenir la libre entrée de Texposition aux membres de cette sa- 
vante Compagnie. 

L'assemblée, accueillant ce vœu, prie M. le président d'en 
entretenir la commission d*exposition. 

L'ordre du jour appelle la discussion sur l'opportunité d'un 
jardin botanique à Besançon. 

M. Mennet rappelle combien un établissement de ce genre 
serait utile comme complément aux institutions universitaires 
si nombreuses de notre ville. Il ajoute que plusieurs personnes 
ont exprimé la môme opinion et concourraient volontiers à la 
création d'une œuvre aussi éminemment patriotique. Ce jardin 
suppléerait aux promenades dont Besançon est dépourvu et 
offrirait un lieu de récréation aussi instructif qu'agréable. C'est 
ainsi que, dans un grand nombre de villes, le jardin botanique 
est devenu la promenade de prédilection. 

M. Mennet conclut en demandant l'ouverture d'une souscrip- 
tion pour couvrir les frais d'achat et d'appropriation du terrain. 

M. le président pense que la souscription ne serait peut-être 
pas tràs productive en ce moment , à cause dés sacrifices qu^ 
la population s'est imposés pour l'eiposition. 

M. Delacroix foit observef que> plusieurs fois déjà, on a 
essayé de créer un jardin botanique à Besançon , mais que, 
l'œuvre à peine commencée, avait été interrompue parce que 
les terrains étaient réclamés tantôt par le génie militaire, tantôt 
par d'autres établissements d'utilité plus urgente. Il émet donc 
l'avis qu'il soit, avant tout, fait choix d'un local offrant toutes 
les conditions de stabilité. 

M. Grenier pense que le terrain qui s'étend depuis les flancs 
du mont de Bregille jusqu'au pont de bois jeté sur la rivière 
offrirait une installation très avantageuse et n'entraînerait pas 
dans des dépenses exagérées puisqu'une partie de ce terrain 
appartient à la ville. Il propose de désigner cet emplacement 
au Conseil municipal, en le priant de prendre en considération 
le vœu dont M. Mennet s'est fait l'interprète. 

b 



— XVIII — 

L*assembl€e reconnaît qu'un jardin botanique est indispen- 
sable à Besançon et prie M. le président de faire des démarches 
dans le sens indiqué par M. Grenier. 

Il est ensuite procédé à un scrutin secret, à la suite duquel 
M. le président proclame , 

Membres résidants s 
MM. Bruchon, docteur en médecine ; 

Valfrey (Jules), rédacteur en chef du journal la 
Franche-Comté ; 

El membre eorrespendaiit t 

M. Miguel Brioso, docteur en droit à San-Salvador (Amé- 
rique centrale). 

Il est ensuite présenté deux candidats qui demandent À faire 
partie de la Société. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 44 juillet 1860. 

Le Président, signé Lancrenon. 
Le Secrétaire, signé Bavocx. 



Séance du 4 1 août 1860. 
Présidence de M. Lancrenon. 



Membres présents s 

Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix, vice-prési- 
dent; Marque, trésorier; Bavoux, secrétaire; Castan, archiviste. 

Membres résidants : MM. Bertrand, Blondon, deSaint-Mau^ 
rice (Léon), d'Estocquois, Détrey (Francis), Grenier, Moritz et 
Rollot. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance 
du 14 juillet dernier, dont la rédaction est adoptée. 

Il fait ensuite connaître que MM. les professeurs du Muséum 
d'histoire naturelle de Paris lui ont fait exprimer par M. Con- 
tejean le désir d'avoir, pour la bibliothèque de cel établisse- 
ment, la collection complète de nos publications. 

Cette demande est accueillie avec empressement. 



— XIX — 

Il est en même temps décidé' que la Société d'agriculture, 
sciences et arts qui vient de se fonder à Poligny, sera inscrite 
au nombre des sociétés correspondantes et recevra tout ce qui 
a paru de la 3® série de nos Mémoires. 

M. Bavoux lit, au nom de M. Loir, un rapport sur l'analyse 
de la source ferrugineuse d'Etuz (Haute-Saône). 

L'assemblée vote l'impression de ce rapport. 

M. Marque dit que la commission d'histoire naturelle s'est 
encore rapprochée du Conseil municipal, mais il pense que des 
démarches actives ne pourront guère être faites par ce Conseil 
dont le mandat expire dans quelques jours. Il exprime d'ail- 
leurs la crainte de ne pouvoir rentrer en possession de VEmys 
Etalloni, crainte fondée sur les termes d'une lettre écrite par 
W Mabile. 

M. Grenier annonce que le vote émis à notre séance du 9 juin 
dernier a déterminé la Société géologique de France à choisir 
Besançon pour siège de sa session extraordinaire. L'arrivée 
de cette compagnie est fixée au 9 septembre prochain. 

L'assemblée décide qu'il y aura, la veille de ce jour, une 
séance dans laquelle sera arrêté le complément des mesures 
propres à assurer notre plus large concours à. nos illustres 
visiteurs. 

M. Bavoux ayant proposé de leur offrir, au nom de la So- 
ciété d'Emulation , un banquet de souscription, M. Delacroix 
exprime l'avis qu'on pourrait réunir ce banquet à celui qui sera 
offert aux membres du jury d'exposition. 

L'assemblée accueille cet avis et donne au Conseil d'admi- 
nistration pleins pouvoirs pour prendre les décisions qui ne 
pourraient être ajournées au 8 septembre. 

Divers membres proposent l'admission de quatre candidats, 
l'un comme résidant et les trois autres comme correspondants. 

Les présentations faites à la précédente séance sont ensuite 
l'objet d'un scrutin, à la suite duquel M. \p Président proclame : 
Membre réaldAiit t 

M. Marchal (Georges), agent comptable à Besançon; 
Et membre eorrespondani , 

M. RoQUEMARTiNE (Emile), fabricant de chaussures à Toulouse 
(Haute-Garonne). 



— r XX — 

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 41 août 1860. 

Le Président, signé Làncrenon. 

Le Secrétaire, signé Bavoux. 



Séance du 8 septembre 1860. 
Présidence de M. Delacroix. 



Membrea préflonis t 

Bureau : MM. Delacroix, vice-président; Castan, archiviste; 
Bavoux, secrétaire. 

Membres résidants : MM. Barthet, Bertrand^ Bial, Blondon, 
Bruandi Carlet, Chauvin, Constantin, Diétrich, Ducat, Girod 
(Achille), Jeanneney, Mennet, Morel, Moritz, Rollot, Trondlé, 
Valfrey, Varaigne et Vézian. 

Membre correspondant : M. Parisot» 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance dn 
11 août dernier, dont la rédaction est adoptée. 

M. le président fait connaître que des caries de libre entrée 
à l'exposition seront délivrées par la commission aux membres 
de la Société géologique. 

Puis M. Vézian annonce que cette Compagnie arrivera de- 
main et tiendra , dans la soirée , une séance pour arrêter le 
programme des travaux. Des mesures seront prises pour porter 
ce programme à la connaissance des personnes qui s'intéressent 
à la géologie. 

L'assemblée décide ensuite qu'il sera offert, jeudi 13 sep- 
tembre courant, un banquet à MM. les membres du Congrès 
géologique. Une souscription ouverte parmi les membres de 
notre Société servira à couvrir une partie de la dépense , dont 
le surplus sera prélevé sur la caisse de la Société. Il est alloué 
à cet effet un crédit illimité à prélever sur les articles dispo- 
nibles du budget. 

M. Bial, au nom de la commission nommée le 14 juillet 
dernier, émet un avis favorable sur le mémoire de M. Auffroy, 
et en propose l'impression. 

L'assemblée accueille cet avis. 



— XXI — 

Les noms d'un candidat au titre de membre résidant et de 
deux à celui de correspondant sont déposés sur le bureau. 

Il est ensuite procédé, par voie de scrutin seeret, à un vote 
sur les présentations faites à la précédente séance. Après le 
dépouillement, M. le président proclame : 

Membre résidant t 

M. Adffaot, sous-chefde gare du chemin de fer à Besançon; 

Membres correspondants t 

MM. BotiLLBT (Appolon), chef de section du chemin de fer 
de r£st, k Jussey (Haute-Saône) ; 
Dbvaux , pharmacien à Gy (Haute-Saône) ; 
Jàccard (Auguste), guillocheur, au Locle (Suisse)- 

L'ordre dû jour étant épuisé, la séance estrevée. 
Besançon, le 8 septembre 4860. 

Le Vice-Président, signé Dblageoix. 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 



Séance du ^0 novembre 4860. 
Présidence de M. Delacroix. 



Membres présents i 

Bureau : MM. Delacroix, vice-président; Baveux, secrétaire; 
Castan, archiviste. 

Membres résidants : MM. Bial, Blondon, Bruchon, Chêne- 
vier, Constantin, d'Aubonne, Dé trey {Francis)^ Marchai, Men- 
uet, Moritz, Renaud (pharmacien), Rollot et Vézian. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 
8 septembre dernier, dont la rédaction est adoptée. 

Communication est également donnée de la lettre suivante 
adressée à M. le président par M. Lory, vice-président de la 
Société géologique à la réunion extraordinaire : 



— Mil — 

« Besançon, lo 15 septembre iS60. 
» Monsieur le Président , 

» Je regrette vivement de ne pouvoir, avant de quitter Be- 
» sançon, vous adresser de vive voix mes remerciements per- 
» sonnets et ceux de mes confrères de la Société géologique, 
» pour Taccueil si sympathique que nous avons reçu de la So- 
» ciété d'Emulation du Doubs. 

» Je vous prie de vouloir bien présenter de ma part à la So- 
» ciété d'Emulation la première partie de ma Description géo- 
» logique du Dauphiné, pour servir h Texplication de la carte 
)» géologique du Dauphiné, que j'ai précédemment offerte à la 
» Société. Je m'estimerai heureux de continuer à entretenir 
» avec mes confrères de Besançon des relations scientifiques et 
» amicales qui me sont précieuses. 

» Veuillez agréer, etc. » 

M. le président présente le projet de budget proposé, pour 
l'année 1861, par le conseil d'administration. 

L'assemblée vote ce projet dans son ensemble et sans modi- 
fication. 

M. le pré^^ident lit uno lettre par laquelle M. Charles Le Roy 
prie la Société de distribuer à chacun des sociétaires, et au prix 
do 60 centimes, des exemplaires d'une brochure en vers qu'il 
vient de publier. 

Sur la proposition de M. Chen^vier, l'assemblée décide 
qu'elle ne saurait, sans inconvénient, se charger de semblables 
distributions, surtout quand il s'agit de travaux purement lit- 
téraires. 

M. Castan fait l'analyse d'un travail de M. Francis Wey, in- 
titulé ; Melchior Wyrsch et les peintres bisontins. 

L'assemblée vote l'impression de cette notice. 

M. Delacroix fait connaître que la Société de l'arc et de l'ar- 
quebuse qui existait autrefois à Besançon , va se reconstituer 
très prochainement. Il pense qu'il serait opportun que notre 
Société lui donnât une marque de sympathie on lui offrant un 
prix pour ses concours. 

Après une discussion à laquelle prennent part MM. Chene- 
vier, Mennet, Bial et Bavoux, la Société adopte la résolution 
suivante proposée par M. Delacroix : 



— XXIU — 

« L'assemblée voit avec satisfactioa le rétablissement de la 
i> Société du jeu de Tare et de la carabine , et se propose de 
» contribuer à Tencouragement du tir lorsqu'il s'agira de for- 
» mer les prix des concours. y> 

M. Blondon demande que les planches qui accompagnent le 
mémoire de M. Aufiroy , soient exécutées aux frais de la Société. 

Cette demande est accueillie. 

M. fiial propose à la Société de nommer une commission 
chargée de veiller à la conservation des objets qu'elle dépose 
au Musée archéologique. 

Le secrétaire répond que des démarches sont faites en ce 
moment auprès de M. le maire pour régler les questions rela- 
tives aux collections de toute nature appartenant à la Société. 

Divers membres proposent l'admission d'une personne au 
titre de membre honoraire , de trois à celui do résidant , et de 
dix-sept à celui de correspondant. 

Il est ensuite procédé à un scrutin secret, à la suite duquel 
M. le président proclame : 

Membre rétfldkmty 

H. Ethis (Edmond), propriétaire à Besançon; 
Ei membres eorrespendants , 

MM. Mâirxt, garde des mines à Gray (Haute-Saônej ; 

RouHEGuÈRB, Secrétaire de la Société archéologique de 
Toulouse. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 10 novembre 1860. 

Le Vice-Président, signé Delacroix. 
Le Secrétaire, signé Bavoux 



Séance du \3 décembre 1860. 
Présidence de M. Lancaenon. 



Membres présents t 

Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix et Loir, 
vice-présidents; Batoux, secrétaire; Truchot, vice-seorétair«; 
Castan, archiviste. 



— XXIV — 

Membres résibànts : MM. Adler, Alviset, Arthaud, Balan-- 
dret, Bataille, Belot, Bertrand, Besson, Bial, Blondeau (Char- 
les), Blondeau (Léon) y Blondon, Boysson d'Ecole, Bretillot 
(Maurice), Chanoit, Chapot, Chauvin, Chenevier, Constantin, 
Coutenot, Delacroix (Emile), Dëtrey (Francis), Diétrich, Dodi- 
vers, Drion, Ducat, Duet, Duret, Ethis (Ernesi), Packard, 
Faucompré, Fernier, Feuvrier, Grand (Charles), Grand (Théo- 
dore), Grange, Grenier, Grosmougin, Guerrin (François), 
Guillin, Haldy, Hory, Jacques, Jeanneney, Klein, Lancrenon 
(notaire), Lépagney, Marchai, Margaine, Marque, Martin, 
Mennet, Montenoise, Moritz, Moutrille (Alfred) , jfcfott^nife 
(Jules)» Munier, Nicod, Noiret, Pétey, Poignand (vétérinaire), 
Porteret, Pourcheresse, Renaud (Victor), Rollot, Sire, Tailleur, 
Terrier, Toumier, Travelet, Trondléf Varaigne, Vézian et 
Voisin. 

Membre correspondant : M. MoreL 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 
40 novembre dernier, dont la rédaction est adoptée. 

M. Sire fait fonctionner sous les yeux de rassemblée un 
instrument qu'il a établi, sous le nom de polytrope, pour servir 
à la démonstration des phénomènes de la rotation terrestre. 

Les expériences de M. Sire sont consignées dans une notice, 
qui est soumise à Texamen d'une commission composée de 
MM. Drion, Reynaud-Ducreux et Bial. 

La Société est ensuite invitée à procéder, conformément à 
Tarticle 4 4 des statuts, à l'élection du conseil d'administration 
pour l'année 1861. 

Dans le scrutin ouvert pour le choix du président , les voix 
se répartissent ainsi : 

MM. Grenier, 38 voix ; 
Bial, 35 — 
Loir, 3 — 

plus un bulletin blanc. 

M. Grenier est en conséquence proclamé président. 

Au moment oh il va être procédé au second scrutin, le se- 
crétaire fait remarquer qu'il est resté dans l'urne un bulletin, 
qui est retiré par M. le premier vice-président et qui est dé- 
claré par lui porter à 39 le chiiire des suffrages donnés à 
M. Grenier. Ce dernier chiffre est accepté par M» le président. 



— XXV — 

Deux scrutins simultanés donnent ensuite les résultats sui« 
vants : 
Pour le premier Vice-président : 
MM. Loir , 37 voix ; 

Oddbt, 25 — 





filAL, 


8 — 




Lancrekon, 


4 — 


^ • 


Klein , 


1 — 




Truchot, 


4 — 


Pour le deuxième vi< 


3e-président : 


MM 


. Lancrenon, 


20 voix ; 




Mennet, 


48 — 




Loir, 


46 — 




OUDETy 


6 — 




BlAL, 


2 — 




COUTENOT, 


4 — 




Delacroix, 


4 — 



plus un bulletin illisible paraissant étranger aux opérations du 
scrutin. 

Par suite, M. le président proclame MM. Loir et Lancrenon 
premier et deuxième vice-présidents. 

Un quatrième scrutin est ouvert pour les trois autres élec- 
tions et partage les voix de la manièfe suivante : 
Pour le vice-secrétaire : 
M. Trdchot, 50 voix ; 
Pour le trésorier : 

M. Marque , 48 voix ; 
Pour Tarchiviste : 
MM. Castan, 27 voix; 

VUILLERET, 23 voix. 

M. le pr^ésident proclame en conséquence M. Truchot, vice- 
secrétaire; M. Marque, trésorier, ^t M. Castan, archiviste. 

M. Blondonfait, à ce. moment, observer que quelques-uns 
des scrutins doivent être recommencés , les candidats qui ont 
' réuni le plus de voix n'ayant cependant pas obtenu la majorité 
absolue exigée par les statuts. 

Le secrétaire, après vérification des feuilles de dépouille- 
ment, pense que Téléction du deuxième vice-président est seule 
dans ce cas. Mais M. le notaire Lancrenon conteste la validité 



— XXVI — . ' 

du bulletin trouvé dans l'urne après la proclamation du dé- 
pouillement et, par suite, Télection de M. Grenier, qui n'aurait, 
au, d'après lui, que 38 voix contre 38. 

M. le premier vice-président pense qu'il y a lieu, dans tous 
les cas, de tenir compte du bulletin blanc comme étant l'ex- 
pression d'un vote. En conséquence il établit.que, si on n'a pas 
égard au bulletin trouvé après le dépouillement et contesté par 
M. Lancrenon, le nombre des votants serait de 77 et la majorité 
absolue de 39 voix ; et que, au contraire, si on admet ce dernier 
bulletin, le nombre des votants serait de 78 et la majorité ab- 
solue de 40 voix. Il en conclut que, dans les deux cas et en 
admettant toujours le bulletin blanc comme vote réel, M. Gre- 
nier ne réunit pas la quantité de suffrages exigée par le règle- 
ment pour valider son élection. 

Bien que l'assemblée se trouve en ce moment réduite à une 
quinzaine de membres, il s'ouvre une discussion à la suite de 
laquelle M. le président, réunissant en une seule les questions 
relatives au président et au deuxième vice-président, met aux 
voix la proposition suivante : « Les élections du président et 
du deuxième vice-président doivent-elles être validées? » 

Une épreuve et une contre-épreuve par mains levées répon- 
dent négativement à cette question. 

Il est en conséquence décidé que les élections de ces deux 
fonctionnaires auront lieu à la prochaine séance. 

Les autres scrutins ne donnant liou à aucune contestation, 
M. le président proclame de nouveau : 
4®"^ Vice-Président, M. Loir; 
Vice-secrétaire, M. Truchot; 
Trésorier, M. Marque ; 
Archiviste, M. Castan. * 

Sont ensuite proposés pour faire partie de la Société quatre 
candidats, dont trois comme résidants et un comme correspon- 
dant. 

Les présentations faites à la précédente séance font l'objet 
d'un scrutin secret, à.la suite duquel M. le président proclame : 

Membre honoraire > 

M. Michelin, doyen honoraire des conseillers référendaires 
de la Cour des Comptes à Paris» président de la session 



— XXVII — . 

extraordinaire tenue à Besançon, en septembre 4860, 
par la Société géologique de France. 

Membres réilldanifl « 

MM. DucRrr, lithographe; 

Legràin, avoué à la Cour impériale ; 
LouvoT, notaire ; 
SiLVANT, rentier; 

JHcmbres eorrospoirdania t 

MM. Baillt de Merliecx, secrétaire général honoraire de la 
Sociét^é d'horticulture de Paris ; 

'Berthàud , professeur au Lycée de Mâcon ( Saône-et- 
Loire) ; 

BiLLiET (Francisque), propriétaire à Lyon (Rhône) ; 

CoTTEAU, juge au tribunal de Coulonimiers (Seine-et- 
Marne); 

DE Ferry (Henri), propriétaire à Bussières (Saône-et- 
Loire); * 

Deslongchamps (Eugène), géologue à Paris; 

Deullin (Eugène), banquier à Epernay (Marne) ; 

Gevrey (Alfred), avocat à Vesoul (Haute-Saône) ; 

Ladrent-Degousée, ingénieur civil à Paris ; 

Marès (Paul), docteur en médecine à Paris ; 

Pierret, docteur en médecine à Luxeuil (Haute-Saône)!; 

Raymond (Hippolyte), géologue à Paris; 

Rolland (Louis), propriétaire à La Ferté-sous-Jouarre 
(Seine-et-Marne) ; 

SiBMANN, naturalisie à Paris ; 

Triger, ingénieur civil au Mans (Sarthe) ; 

Vieille (Eugène), fabricant de meules à la Ferté-sous- 
Jouarre (Seine-et-Marne) ; 

Wey (Francis), inspecteur général des archives de 
France, à Paris. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 13 décembre 1860. 

Le Président, signé Lancrenon. 

Le Secrétaire, signé Bavoux. 



INTRODUCTION A LtTUDB 



DBS 



POLYPIERS FOSSILES 

Par I. B. k nmm, 

Doctmir «i mèd«ola«, maabr* de U BoeléU A4oloftlq«« d« Frano*, «to. 



{Séances destO atril et 8 mai 4858.) 



De toutes les parties que renferme la Paléontologie, 
une des plus intéressantes et cependant des moins ré- 
pandues, est celle qui comprend Tbistoire des Zoophy^ 
tes ou Polypiers fossiles. La forme él^ante de cesani-)^ 
maux, les lois singulières qui président à leur existence 
et à leur développement, TimporCance au point de vue 
stratigraphique qu'acquièrent le» Poly{4er8 dans les dif« 
férentes couches terrestres qu'ils caractérisent, auraient 
dû rendre depuis longtemps leur étude précieuse pour 
le géologue comme pour le naturaliste, si la confiasiod 
qui a régné dans la terminologie, les erreurs oc6anon«? 
nées par le mauvais état des fossiles et le déftmf d'une 
bonne clas^cation n'avaient rendu pendant longtemiNi 
cette étude extrémeihent difficile et contraint la impart 
des géologues à l'abandonner avant d'avoir pu l'app^o^ 

fondir. . 

4 



Depuis un siècle on a publié beaucoup d'ouvrages 
sur les Zoophytes ; quelques-uns sont faits avec soin 
et ont apporté d'utiles matériaux h l'histoire des Pq!?-^ 
pîej^s, mais malheureusement chaque auteur^a presque 
toujours suivi, non-seulement une marche à part, mais 
encore une nomenclature spéciale et une terminologie 
particulière. De là est venue la confusion étrange qui 
a régné si longtemps dans cette branche de la paléon- 
tologie; de 1^ aussi la. répugnance des géologues pour 
cette science et le triste oubli où elle restait plongée, 
alors que les autres parties de l'histoire des animaux 
fossiles prenaient dans ces derniers temps un dévelop*- 
pement extraordinaire. 

- Iblgré.les exeeUeats ouvrages dés ^ophytologistes 
modeFiies^ let surtout eeu;^ ^ MM^ Mâne'^Ed^ai'âsM^t 
J. Haime^ qui t ont essayé diei rendre à l'étuide d^aZoor 
phytesJ'împortaaeequ'eUé aurait toujours dû avoir^ la 
Zoophyfc^gîe est loin d'étïire au niveau du re^te de }a 
Piatémitoli^ie. La cause doit en être attribuée aux faits 
que noua aT(Mis déjà ^signalés, mais au^si h la rareté d^ 
ouvi^ages des autcfurs que nou3 avons cité«i à l^ur insipfn 
fisaaee par 61» te des ctécouv/ertes nombreuses qiiii sont 
feitea dans cette partie encore peu explç^fée de la Pa«- 
léûBfobgfiev et enfin au^ défaut id'un tc^ité éléipentaire 
qmi donnant diurne manière claire et préciaela des(jri|H 
tioq^s pairtîes eodatitiâuteg des Polypi^s^ 1# nom par 
lasfOfE^ GlhûounedëtaS:partie»42st^^gnée^ rin^portance 
qu'elles acquièrent pour les divisiona en famillc^if^^fi 



tiiftè Id^itotitfiiistè au milieu de» ténèbreè ^ mvf^ 
loppent encore en p«rtve Tétade déft Polypiers ftmsiMBi ' 

Comme ce travail est surtout destiné aux personnes 
qui s'adonnent à Ja géologie, nous ne nous occuperons 
ici que de Tétude des parties pierreuses des Polypes, 
du sclerenchyme, comme les ont appelées MM. Milne«- 
Edwards et J. Haime, que nous aurons souvent occa- 
sion de citer, car ces parties sont les seules qui aient 
laissé des traces certaines dans les différents étages qui 
composent la croûte terrestre. Après avoir jeté un coup- 
d'œil rapide sur Thistoire de la ^ophytologie, nous 
analyserons anatomiquement les différentes parties qui 
constituent le Polypier, nous étudierons chaque oi^ane 
en lui assignant le nom qu'il porte déjà ou qui lui con- 
vient le mieux ; puis nous examinerons les bases sur 
lesquelles reposent les grandes divisions des familles et 
des genres et la détermination des espèces; enfin nous 
donnerons une classification de tous les genres de Po- 
lypiers fossiles suivant la méthode dichotomique em- 
ployée avec tant de succès pour la botanique, et dont le 
mérite principal est de faciliter les recherches et d'ar- 
river promptement à une détermination. 

Npus pensons que ce travail ne sera pas sans quelque 
utilité, et que les géologues qui, jusqu'à ce jour, n'ont 
pas essayé d'aborder l'étude des Polypiers, nous sau- 
ront gré de leur avoir ouvert une voie facile, et montré 



fo^fiile^ ^if^dés à jmier un joiir un rôle important dans i 

ladéteffminationdèft£tageagéok>giqueSé 

I 

Gray, oe 33 mai 1857. i 

I 

.. , • : • . , 1 

j 

* • • • • ' ' • ' '■ I 



INTRODUCTION A L'ÉTUDE 

DES POLYPIERS FOSSILES. 



i. 

L'histoire d6s zoophytes se diVise en deux époques princi- 
pales : la première, ou Epoque mythologique, comprend tons 
les siècles qui se sont écoulés depuis le jour ob ces êtres atti- 
rèrent pour la première fois Tattention des naturalistes, ' ju»^ 
qu'au moment oh, cessant d'être regardés comme des végé- 
laux, ils prirent place parmi les êtres animés. La seconde, ou 
Epoque hùtoriquêy commence à la découverte de Bernard de 
Jussieu et s'étend jusqu'à nos jours. 

Nous ne voulons pas donner ici une histoire détaillée de ia 
marche et des progrès de la Zoophytologie ; d'autres s'mi sont 
occupés avec succès, et on trouvera dans les auteurs contem- 
porains tous les détails qu'on peut désirer. Le hni que nous 
nous proposons' est simplement d'embrasser d'un coup d'œil 
rapide l'ensemble des faits , de rappeler quelques noms géné- 
ralement oubliés et de redresser quelques erreurs qui se sont 
transmises jusqu'à ce jour. 

f'^ Epoque, Les premiers observateurs, frappés de la forme 
arborescente de quelques polypiers, de l'admirable régularité 
de leurs calices, de leur ressemblance avec certaines fleurs, ne 
virent dans le développement de ces animaux que le résultat 
de la végétation et leur donnèrent le nom de plantes marines. 

L'analogie qui existe entre les plantes et les polypes devait, 
à une époque où l'on était loin de rechercher et de connaître 
les parties anatomiques de ces êtres, conduire nécessairement 
les naturalistes à Terreur dans laquelle ils sont restés pendant 
tant de siècles. Ils voyaient les polypes bourgeonner comme 
les végétaux et produire des branches qui se cduvréienl de fleurs 
régulières et enridiies dtts couleurs tes ^urs vivef et les plus 



— 6 — 

variées; comme chez les végétaux, chacune de ces fleurs leur 
paraissait d<»|i|i€|r ù^ts^ii^ ^ Wf graiie:ciuii |*0r)rêtant sur un 
corps résistant, y prenait racine, s*y développait, et reprodui- 
sait des arbrisseaux et des fleurs semblables à celles qui Ta- 
vîtfent çjgjBndfé. ^l^ur&fis voyfiijpnH^ piolong|mQ&ts |m^- 
nés de la base des polypes qui, de même que les rhizomes de 
nos plantes traçantes, allaient loin de la souche première don- 
ner naissance à un être nouveau et en tout semblable au pre- 
mier; enfin, pour que rien. ne manquât à Tanalogie, ils pou- 
vaient epppre remarquer que cejprtains polypes, comme quelques 
végétaux» avaient le pouvoir de se reproduire par bouture, et 
qu'une brs^oh^ decorail, par exemple» séparée de l'arbrisseau, 
{KxnifQit donner naissance 'à une touffe, arborescente nouvelle, 
(les observations, les premières sans doute qui dufent ôtife 
: faites» étaient tellement en harmonie avee les lois oopnue^ <)e 
la végétation, J'analogie de^ développement, de floraison, de re~ 
production était teUemyent frappante que le fait le plus sijBplie, 
le plu3 rationnel, le seul qui devait conduire natutellement à 
la connaissance de Tanimalité des polypes, ôdiiappa aux esprits 
Jiea pla$ éclairés, nous voulons parler du rnowcement voion" 
kdre, acte qui sépare nettement le règne végétal des êtres 
animés. 

Les polypien furent donc d*abord considérés comiae dQs 
productions végétales et décrits sous le nom de plantes mie 
rines. On leur reconnaissait bien, il est vrai, une nature parti- 
culière» mais on expliquait facilement par leur séjour au fond 
de la mer les différences qui les faisaient distinguer des plantes 
terrestres. Telle fut la manière de voir d'Aristote, de Pline, 
de^Bioscpride, de Césalpin, etc., qui ^ traversant les siècles, 
fut adoptée par les auteurs du moyen^âge^ Albert le Grand, 
. Wooton (4 SS$), etc., et arriva presque satis altération jusqu'au 
coiTimenoement du 18^ siècle. Cependant, vers le milieu du 
16* siècle déjà^ Bdon (f553) et Rondelet (1558), pute MatbiaS de 
lyobel avaifoni fait d'intéressantes observations «t ajouté, de 
nouvdles connai^sanc^s à l'histoire des :ZrOophy tes. Plus tard 
enèopoi Gesoer et Aldrovaodo donnèrent des descriptions asses: 
bonnes .de.quelqua) plantes^ mérines, eten'i700j ToumefoKt 
piiifblia un mémoife dan^ lequel il expli^iMÂt la. différesee des 
plantes! twreatres al» des 9la9itefln1ariws.el.la> mamère de vivre 



— T — 

de ces dernlftres. fiôGcone» Ray, G^fllroy ne 800pçmiiièr«nt 
pas davantage Tanimaliié des Polypes que Rumpf <4705) seo^ 
ble cependant avoir déjà entrevae. Quelques natoraltstes ne re- 
gardaient mètine pas les Pdypiers comme des plantes /car 
Gnizon et Woodward pensaient que «es productions n'étaient 
que le résultat de la ce ^ulation des sels contenus dans Teau 
de la mer. 

Dès 4699, Imperati avait déjà constaté sur les branches ûa 
corail Texistence de petits corps rayonnes et doués de trumoë^ 
ment; mais en 1706, le comte de Marsigli, qui fit les mêmes 
observations, ne profita pas de cette remarque, il prit les 
Polypes pour de véritables fleurs, et n'hésitii pas à ranger le 
corail dans « la classe des végétaux arams de fleurs octopétales^ 
» d*oti il naissait un fruit globuleux fécondé par un suc âor^ et 
» laiteux. » 

La Géologie qui, à celte époque, commençait è ouvrira This* 
toire naturelle un horizon nouveau et ridie en forécieuses dé^ 
couvertes , semblait venir elle-même confirmer Topinion des 
naturalistes sur la nature végétale des Polypiers. Les géologues, 
trouvant dans les couches terrestres qu'ils exploraient des fos-* 
siles ayant une grande analogie de forme avec les Zoopbytes 
qui vivent actuellement dans les mers, pensèrent que ces fosH 
siles étaient des pétrifications de plantes marines: Puis; aper^ 
cevant dans les mémos gisements , m^angéos avec ces Poly^ 
pîers branchus, des têtes d*Encrines dont le calice régulier et la 
forme pétaloïde du sommet rappelle assez bien Fa figure d'une 
fleur, ils crurent que ces fossiles étaient réellement des fleurs 
de plantes marines pétrifiées, de même qu*ils prirent pour les 
fruits de ces plantes des corps globuleux comme des oursins^ 
des pointes d'oursin, des spongiaires, etc. 

Tel était l'état des connaissances en Zoophytologie, quand 
Peissonnel (1723), voulant vérifier les faits avancés par lo comte 
de Marsigli, s'embarqua à Marseillo avec des pécheurs de co- 
rail. Il étudia les Polypiers dans l'eau de la mer et hoirs de leur 
élément, et constata que les prétendues fleurs observées sur le 
corail n'étaient en réalité que des « insectes » qui vivaient sur 
ce corps pierreux où ils ataient leurs loges; quMls étaient doués 
de mouvements volontaires, et que le suc bltfncfaâtrQ que Ton 
exprimait en pressrant sur l'extrémité des tigesdu c6rat), n'était 



pas autre chose qae la partie intestinale de ranimai qu*on fai* 
sait sortir de sa loge. 

Peissonnel écriyit à Réaumur le résultat de ses observations ; 
sa let^e fut lue à rAcadémie» mais ne produisit pas Teffet qu'il 
pouvait en attendre. I^'animalité des Zoophytef ne fût pas une 
vérité admise, aussi le travail de Peissonnel intitulé : Traité 
du corail, etc., etc,, ne fut jamais imprimé et est encore con- 
servée Fétat.de manuscrit à la bibliothèque du Muséum de 
Paris. 

Soit qu'il ne fut pas convaincu, soit partialité, Réaumur n'a- 
di^ta pas les idées de Peissonnel, et publia un mémoire oii il 
combat l'opinion de ce naturaliste sans le citer, et oti il explique 
la manière dont les coraux peuvent végéter. Linné et la plu- 
part des auteurs de cette époque partagèrent la manière de voir 
de Réaumur; aussi quand Peissonnel, en 4727, proposa son 
système des Plantes marines, loin de voir ses idées admises, 
il ne trouva que des contradicteurs. Les uns nièrent d'une ma- 
nière, formelle l'animalité des fleurs du corail, comme Sbaw 
qui» dans la relation de ses voyages en Afrique (4738), soutint 
queues C(Hrps que l'on aperçoit sur le corail n'étaient que les 
racines de cette plante qui disparaissaient quand elles étaient 
retirées de la mer. Les autres, tout en admettant que les corps 
rayonnes du corail étajpnt réellement des animaux , préten- 
dirent que ces animaux étaient des parasites qui vivaient aux 
dépens du corail et creusaient leurs loges dans les tiges de 
cette plante. Ce fut môme la seule objection sérieuse qui fut 
faiteau système de Peissonnel, et celui-ci^ soit découragement, 
soit faute de preuves positives , devait laisser à un autre la 
gloire de répondre à cette objection et de démontrer la nature 
purement animale du Polypier. 

Ce qui prouve clairement que le corail resta encore long- 
temps sans être classé parmi les animaux, c'est ce que Réau- 
mur écrivait dans son 6® volume dq V Histoire des insectes, 
page 74 ; « Mais après avoir accordé que ces prétendues fleurs 
» n'étaient réellement que de petits animaux, que pouvait-il en 
» résulter? Il semble que la seule conséquence qu'on était en 
» droit d'en tirer est que comme les tiges de différentes plantes 
» terrestres sont couvertes les unes de pucerons, les autres de 
^ gallinsectes, les autres de galles, de même l'écorce des 



- » - 

» {dantes marines était remplie^ d'insectes qui aimaient à s'y 
» loger : qu'on ne devait pas plus regarder ces derniers comme 
i» les ouvriers des corps sur lesquels ils se trouvent en si grand 
» nombre, qu'on regarde les autres comme des plantes aux* 
» quelles nous les voyons attachés. La grande difficulté, celle 
» sur laquelle j'ai le plus insisté et qui me paraissait insoluble, 
» c'était d'expliquer comment les insectes pouvaient construire 
» les corps ..pierreux sur lesquels on les trouvait; comment de 
^ pareils corps pouvaient résulter de plusieurs de leurs cellules 
» ou coquilles réunies, et c'est cette difficulté que Peissonnel a 
» laissée dans tout son entier et par rapport à laquelle il élait 
n impossible d'entrevoir alors aucun dénouement. » 

Ajoutons encore, pour confirmer ce que nous avons avancé, 
que dix-neuf ans après la découverte de Peissonnel, il parut 
un ouvrage anonyme de Paléontologie, publié à La Haye en 
1742 et intitulé : Mémoires pour servir à l'histoire des pétrifi- 
cations, etc., renfermant des planches qui contiennent environ 
vingt figures toutes consacrées aux fleurs et aux fruits des 
plantes marines, A peu près à la même époque, le chevalier 
de Baillou affirma ^avoir fait quantité d'observations sur les 
coraux et n'avoir jamais remarqué les animaux de Peissonnel 
.ni la semence de Marsigli ; et d'Argenville soutint que le résul- 
tat de ses expériences lui démontrait la nature purement végé* 
taie du corail. 

2* Epoque, Pendant que l'animalité Uu corail niée par les 
uns, admise par les autres , était un sujet de discussion dans 
la science Y Trembley faisait, en 1732, une^ découverte qui 
devait influer d'une manière efficace sur la solution que cette 
question devait avoir. Les Polypes d'eau douce dont il est 
fait mention dès 1703 dans les Transcictions philosophique:!, 
par Leuwenhœk , attirèrent l'attention de Trembley de la So- 
ciété royale de Londres. Ce savant étudia avec soin ces sin- 
guliers animaux , il en décrivit avec exactitude la forme, les 
habitudes, la génération, et, le premier, fit connaître la mer- 
veilleuse propriété qu'ont ces animaux de donner naissance 
à autant d'êtres semblables et complets qu'il y a de sections de 
leur corps. Les expériences de Trembley firent penser à Ber- 
nard de Jussieu qu'il devait y avoir une grande similitude entre 
les Polypes d'eau douce et les animaux du corail ; aussi après 



— 40 — 

avoirrépété ayec Adanson et Réaiimur les expériences du sa- 
vant anglais, il entreprit un voyage dans le but d'étudier îui- 
méme et sut place les animaux des plantes marines. Il partit 
(f 741) avec Blot, alors médecin à Caen, qui devint plus tard 
professeur de botanique en cette ville , et suivit avec lui les 
côtes depuis Honfleur jusqu'au-dessous de Bayeux. Il reconnut 
que les expansions membraneuses que Ton aperçoit sur les 
différentes plantes marines, sont réellement des animaux qui 
s'épanouissent ou rentrent en entier dans des cellules qui leur 
servent de loges , et que plusieurs espèces de ces prétendus 
végétaux, qui ont en effet la forme extérieure d'une belle plante, 
ne sont qu'un assemblage de loges de Polypes. 

Le système de Peissonnel se trouva ainsi vérifié; mais Ber- 
nard de Jussieu ne se contenta pas de constater l'animalité des 
plantes marines ; il fut le premier qui ait réellement prouvé 
que les coraux sont le résultat des fonctions vitales des ani- 
maux qui s'y trouvent, et que les loges calcaires ou cartilagi- 
neuses qui les contiennent, sont produites par un travail orga- 
nogénique dont on trouve les matériaux dans les animaux 
eux-mêmes. Il appliqua à ces animaux le nom de Polypes, et 
depuis, cette époque les coraux quittèrent définitivement le 
règne végétal pour prendre rang parmi les animaux. Linné et 
Péaumur furent des premiers à reconnaître la vérité, et c'est à 
ce dernier que l'on doit le nom de Polypier., par lequel il dési- 
gna la partie calcaire ou cornée dos Zoopbytes, nom qui depuis 
fut conservé dahs la science. 

C'est donc à Bernard de Jussieu, et non à Peissonnel, comme 
on a coutume de le dire, qu'est due la découverte de l'anima- 
lité des coraux. Celui-ci, en effet, ne fit que constater un fait 
déjà connu depuis longtemps et indiqué avant lui par Imperati 
et le comte de Marsigli, à savoir que les fleurs du corail étaient 
douées de molivement : il ajouta seulement que ces corps 
étaient des animaux ; mais, comme l'a bien dit Réaumur, la 
difficulté principale était de démontrer que la substance pier- 
reuse des coraux était le résultat d'un travail vital, que cette 
enveloppe n'était ni une logé creusée dans un corps étranger, 
ni un dépôt fortuit qui se ferait autour d'un animal, mais un 
tissu propre, élaboré pa^ le Polype lui-même, et c'est à Ber- 
nard de Jussieu seul que revient l'honneur de cette découverte. 



-, « - 

Une fois que tes Polypiers eurent pris place parmi les êtres 
animés, ils furent Tobjet de Tétude d'un grand nombre de na'- 
turalistes. Nous n'entrerons pas ici dans des détails historiques 
minutieut : d'autres ont déjà traité cette partie avec érudition, 
et on trouvera dans le Dictionnaire de M. C. d'Orbigny tous 
les détails que Ton pourra désirer sur ce sujet. Nous nous 
contenterons seulement ici de mentionner }es traraux qui , à 
différentes époques , ont fait faire des progrès sérieux è h 
Zoophytologie. 

Les premiers auteurs qui se sont occupés des Zoopb^les, tels 
que Donati, Hill, Pallas, Roques de Maumont, 1%. Klein, etc., 
mit plutôt enrichi la Zoophytologie de nouveaux éléments 
qu'ils n'ont fait progresser la science elle-même. Wallerius, 
trop peu connu et encore moijis cité, divisa les Corralloïdes on 
onee classes, suivant leurs formes extérieures, et sa classifica- 
tion est de toutes celles de cette époque, celle qui a le plus de 
tapport avec les classifications modernes, bien quMI ait écrit 
avant le 49* siècle. Nous devons encore citet, avant de quitter 
le siècle dernier, les travaux des Ellis, Fôrskael, Cavolini, 
Muller, qui ne firent guère plus avancer la science que leurs 
prédécesseurs,, bien que chacun de leurs ouvrages soit enrichi 
de découvertes nouvelles. 

Avec le 49* siècle commencèrent des études plus profondes 
sur les Polypiers, et bien que ces êtres niaient pas encore été, 
à cette époque, séparés des Bryozoaires, des Spongiaires, etc., 
on trouve déjà des notions assez précises sur leurs formes et 
leur constitution organique. Mais pendant que les grands tra- 
vaux d'Esper (4806), de Savigny (4845) et de Lamarck f4846) 
jetaient de vives lumières sur l'histoire des Zoophytes, une 
hérésie se glissait dans la science et semblait vouloir y jeter de 
profondes racines. ^ 

Oubliant la belle découverte de Jussîeu et le mémoire 
dans lequel ce savant développe la manière dont les Polypes 
construisent leur tissu calcaire , Lamarek ne vit plus dans le 
Polypiei^qu'une couche calcaire déposée par les eaux de la mer 
autour des Polypes, comme le ferait une souree incrustante, et 
n'ayant pas plus de rapport avec l'animal, que les loges d'un 
guêpier n'en ont avec les insectes qui les habitent. Il nia donc 
eomidétenient la développement vital du Polypier, el ne voulut 



^ :<2 — 
voir aucune trace d'organisation dans ces tissus si réguliers, si 
élégants et cependant si variés. L'autorité de Lamarck était 
grande parmi les ZoophytologisteSy aussi sa manière de voir 
fut-elle adoptée par les auteurs mêmes les plus célèbres qui le 
suivirent, Lamouroux et Cuvier. M. de BlainviUe lui-même, 
dans son Manuel d'aetùtologief estimé à si juste titce, n'a pas 
essayé non plus de combattre cette opinion, et ce ne fut qu'en 
1834-38 que MM. Ebreoberg et Milne-Edwards commencèrent 
à démontrer la fausseté des vues de Lamarck. 

C'est à cette époque aussi que les Polypiers furent enfin sé- 
parés des autres productions avec lesquelles ils étaient confon- 
dus. Déjà M. d^ BlainviUe, dans sa Classification des Zoophytes, 
en Avetit exclu avec raison les Corallines qu'il regardait comme 
des végétaux, mais il y comprenait les Ecbinodermes , les 
Spongiaires, les Infusoires, etc. Schweigg^r avait.aussi éliminé 
les végétaux Coralloïdes, mais avec eux il supprima les Bchi- 
nodermes , et ne comprit sous le nom de Zoopbytes que les 
Polypes, les Infusoires et quelques Bryozoaires. Mais c'est 
règlement M. Ehrenbarg qui, pour la première fois dans ses 
Etudes swr les Polypes de la mer Rouge, sépara nettement les 
Polypes des Sp<mgiaires, des Bryozoaires et de tous les autres 
êtres étrangers avec lesquels ils étaient encore confondus. 

Sa classification, quoique étant bien supérieure à toutes 
celles qui avaient paru précédemment, n'était pas sans pré- 
senter encore de nombreuses imperfections. Les travaux suc- 
cessifs de M. Milne-Edwards, en 1836-37-38, et ceux qu'il fit 
' paraître plus tard en collaboration avec J. Haime, élevèrent la 
Zoophythologie au niveau des autres branches de l'histoire 
naturelle, et les études remarquables qu'ils firent sur la struc- 
ture et Torganisation des Polypiers, leur fournirent les bases 
d'une classifioatipn naturelle que nous aurons à discuter plus 
loin. 

Les premiers auteurs qui se sont occupés des Zoophytes fos- 
siles existaient vers le commencement du 48" siècle, tels que 
Colonne, Buttners, etc., qui donnèrent des figures assez gros- 
sières de quelques Polypiers fossiles. Vers le milieu du même 
sîèele parurent les travaux de Pennant, de Lhwyd, de Fougt, 
de Ouettard> qui étudièrent les Zoopbytes des terrains anciens 
et décrivirent une assez grande quantité de fossiles nouveaux. 



— 13 — 
Dans les premières années de no^e siècle, Defrance étudia 
aussi un grand nombre de polypiers fossiles; et» en 4826, parut 
le grand ouvrage de Goldfuss , dont la première partie est en- 
tièrement consacrée aux Spongiaires, aux Polypiers et aux ' 
Bryozoaires. Cet ouvrage, remarquable par la perfection des 
planches^ qu'il renferme, est loin d'avoir la valeur scientifique 
qu'on a bien voulu lui prêter, et il a plutôt fait reculer la 
science qu'il n'a servi à son progrès. 

MM. Lonsdale et M'Coy ont donné de bonnes descriptions 
des Polypiers des terrains anciens et secondaires, et M. Miche- 
lin a publié, de 4840 à 4847, une leonographie zvophytol(H 
gique qui renferme la description d'une graxide quantité de 
Polypiers fossiles àQ% divers terrains de la France, et qui est 
encore aujourd'hui consultée avec fruit par tous ceux qui s'oc- 
cupent de zoophytologie. 

Les travaux les plus complets , ceux qui ont réellement le 
plus contribué aux progrès de la Zoophytologie géologique, 
appartiennent à MM. Milne*Edwards et J. Haime. Leurs études 
sur les Polypiers fossiles d'Angleterre , leur monographie des 
Polypiers paléozoïques , leurs différents mémoires sur l'orga- 
nisation et la structure des Polypiers, outre les descriptions» 
détaillées qu'ils renferment, sont encore accompagnés de plan» 
ches d'une exécution parfaite et oii les caractères des Zoophy tes 
sont admirablement indiqués. 

M. A. d'Orbigny a publié les noms d'un grand nombre de 
Polypiers dans son Prodrome de Paléontologie, mais ces noms 
ne sont accompagnés que de quelques mots qui ne peuvent en 
aucune façon faire reconnaître ces fossiles. Aussi, sous ce rap- 
piMrt, il a plus nui à la science qu'il ne lui a été utile, en en* 
combrant l'histoire des polypiers fossiles d'un grand nombre 
de noms nouveaux qui seront longtemps encore une source 
d'erreur et de confusion. 

Nous devons encore, avant de terminer, mentionner le Mé- 
moire, de M. Reuss, qui contient la description d'un grand 
norobre 4e Polypiors des tecrains crétacés , et le travail que 
nous venons de faire paraître récemment sur les Polypiers fos- 
siles de l'Etage Néocomien inférieur. 



— H — 

n. 

HiTOIK m mTNQIS. 



On nomme Polypiers, en paléontologie, des corps qni ont 
été parties constituantes de certains animaux rayonnes appelés 
Polypes et qui ont encore des représentants à Fépoque actuelle* 
Les Polypes sont de tous les animaux doués de mouvements 
ceux qui ont l'organisation la plus simple : ils affectent géné- 
ralement la forme d'un cône ou d'un tube plus ou moins al- 
longé. La partie extérieure du corps des Pdypes est formée, par 
un tissu assez résistant ayant quelque analogie avec le derme 
des animaux supérieurs. Ce tissu se prolonge jusqu'à la partie 
supérieure qu'on nomme la bouche, et lÀ il se réfléchit et se 
transforme ei^une membrane muqueuse qui descend dans Tin* 
térîeur de l'animal , se termine en cul-de-sac et constitue le 
tube gastrique. La partie qui se trouve entre le derme et le tube 
gastrique est tapissée par une membrane séreuse qui, dans 
beaucoup de cas, se réfléchit en feuillets verticaux et forme une 
espèce d'étoile à l'intérieur du Polype. Ces feuillets « qui font 
ofllce de mésentères, logent les organes de la re(Nroduction et 
les fibres musculaires qui servent À faire mouvoir les parties 
molles du corps des Polypes et les tentacules dont la bouche 
est garnie. 

Dans les Polypes à polypier^ la tunique externe est la partie 
qui, se chargeant d'éléments calcaires, se transforme en un 
tissu pierreux tout particulier auquel on a donné le nom de 
Sclérendiyme. Ce tissu ne ressemble ni aux os des animaux 
supérieurs, ni au têt des mollusques; il est composé d'une 
série de nodules qui , en se soudant d'une manière plus ou 
moins intime , donnent naissance aux divers organes pierreux 
qui seuls ont laissé des traces, dans les étages géologiques, . 

Le Polypier est simple ou composé : Dans le premier cas , 
l'animal dont il fait partie reste isolé et vit. d'une vie tout à fait 
indépendante; dans le second , les Zoophytes sont réunis plus 
ou moins intimement en cotonie et se trouvent à peu près tous 



- w - 

dans les mômes conditions d'existence. On réserve alors le nom 
de polypier à Tensembl^dé^ antmâ^i et on donne le nom de 
pol^piériu à chaque indiyidu pris séparément^ 

Les Polypes à polypier ont, les uns, le polypier extérieur, et 
alors les parties molles sont contenues dans une gatne tes- 
tacée, comme cel^ S0 voit dœz les Madréporaires , aporos, 
poreux^ etc.; Ie3 autres ont un polypier phytoïde et basilaire . 
qui forme une espèce de tige siipple ou ramifiée , à la surface 
de laquelle vit la colonie qui concourt à sa formation. Ces der- 
niers polypiers que Ton trouve chez les ](sis, les Gorgones, etc. 
opt très^peu de représentants à Tétat fossile ; aussi porterons- 
nous plus spécialement notre étude sur les premiers qui abon* 
dent dans les étage» géologiques. 

Nous ne suivrons pas MM. Milne-Sdwards , et J. Haime, 
aux)quels nous empruntons la plus grande partie des termes 
leehnologiques, dans les savantes recherches qu'ils ont faites 
sur le développement bistologique du Polypier ; le but de notre 
travail étant seulement de faciliter Tétude des Polypiws fos- 
siles ; nous nous bornerons à analyser anatomiquement les 
organes qui les composent alors que ces êtres nous paraissent 
mrrivés è leur maximum ie développement. 

Le Polypier vaginal (4) affeote généralement la forme d*uB 
tabB ou d'un c6ne qui renferme les parties molles du polype. 
Ge tube est oirconscrit par une lame sclérenchymaieuse {dus 
du moins homogène et compacte que Ton nomme imuraiUe* 
Nous appellerons organes intetnes toutes les parties qui sont 
renfermées dans la muraille» et organes externes toutes celles 
qui sont placées à Textérieur. L'anatomie du Polypier se divise 
donc naturellement en trois parties : 

La première ooœpreitd la muraille ou organe mixte ; 

La seconde , tous les organes contenus dans la muràSle ou 
orgues internes, 

La troisième, les parties placées à Textérieur o^ er^anét 
externes. 



(i) Lo mot vaginal a été employé par MAf. Milne-Edwards et X. Haime 
fkmr désigner le polypier qui renferme te polype dims tine giifie tdstacéef 
es opposkicii aux notl PliyCoîde eit koMMits ap{iliqués dju polypier iaterae 
des AoUpathiens. 



^ H -^ 

L QMAHB MIXTE. 

Muraille. Le Polype est, comme nous TaTons dit, contenu 
ddns un tube ou eornet plus ou moins allongé et fermé à sa 
partie inférieure. Les parois de ce tube sont constituées par un 
tissu pierreux auquel on donne le nom de Muraille (Totxoç). 

Lorsque le Polypier prend naissance, la muraille est tout à 
fait rùdimentaire et représentée par un disque calcaire qui 
occupe la base de Tanimaï, mais à mesure que celui-ci se dé- 
veloppe, lagatne testacée qui est destinée à le contenir, s'élève, 
grandit avec lui, et suit toutes les phases de soti développement. 
Ce développement du polype ne suit pas toujours une marche 
ascendante régulière; souvent, après avoir progressé pendant 
quelque temps , Tanimal reste stationnaire et ne reprend que 
plus tard son évolution en hauteur. Ces temps d'arrêts et de 
développements se font remarquer par des sillons et des bour^ 
.« relets plus ou moins prononcés et qui correspondent aux épo- 
(^ues de repos et de croissance de Tanimal qu'elle renferme. 

Il arrive quelquefois que le Polype, après avoir progressé 
jpendant quelque temps en hauteur et en largeor, non seulement 
reste stationnaire, mais que, sous Finfluence d'une cause qui 
nuit à son développement et au libre exercice de ses fonctions 
vitales , il diminue peu et peu en diamètre et se rétrécit de 
plus en plus, jusqu'au marnant où, se retrouvant dans descon-* 
dîtions meilleures, il reprenne l'exercice de ses fonctions quel- 
que temps suspendues et se développe de nouveau. Dans ce 
cas que l'on peut appeler pathologique , la muraille suit exao* 
tement les modifications apportées: au Polype ; elle se rétrécit 
avec lui, se développe quand il s'élargit de nouveau, et repré*^ 
sente alors deux c6nes réunis (mr leurs scHBmets. Nous avons 
donné le.nom d!^ans^lemmt à cet accidentque nous avons cru 
devoir signaler comme une chose purement fortuitj9, et qui ne 
doit jamais avoir une valeur» même spécifique, dans la déter- 
mination des fossiles. 

La muraille peut se développer en hauteur seulement, sans 
que son diamètre varie, ou bien sa partie supérieure peut 
s'évaser à. mesure qu'elle s'élève et affecter la forme d'un cône 
renversé. On rencontre quelqi]^ois ces deux formes sur le 
même animal. 



- 41 ~ 

Le développement de la muraille peut se faire en largeur 
seulement. Elle s'étale alors horizontalement et prend la forme 
d'un disque \Aus ou moins régulier, comme cela se remarque 
dans les gevtres C^ioUtes, Diseoeyathus, etc. 

l;orsqise le Polypier est simple, le bord supérieur de la mu- 
raille affecte toujours une forme ronde ou ovale, régulière ou 
non. La muraille peut encore rester cylindrique dans des 
Polyprers composés, alors que chaque pdypiérite est isolé ou 
uni seulement à ses v^sins par des organes externes, comme 
dans les genres Stylinat Goniocora, etc. Mais lorsque lespoly-* 
piérites sont très*rapprochés, ils peuvent se souder intimaient 
Imsemble et les muraîHes présentent, dans ce cas, l'aspect de 
prismes polygonaux plus ou moins réguliers. Ex. : les g^res 
Ismtrœat Astrocomia, etc. 

La muraille peut être formée d*un fouillet compacte comme 
dans les Zoanthaires Àporeê ^ ou bien être criblée de trous 
comme on le remarque chez les Zoanthairts Porwtx. Ces 
trous peuvent être disséminés au hasard ou être placés régu- 
lièrement comme on le voit dans le genre Favosites. 

La muraille* est quelquefois rudimentaire et représenlée 
par des prolongements cdcaires quf soudent les cloisons dans 
un certain point de leur surface ; elle semble même disparaître 
tout à fait dans quelque cas, chez les Anabatka, par exemple. 

Quelques Polypiers ont deux murailles, Tune qui est' cylin- 
drique et intérieure s'appelle eolumnaire^ l'autre est extérieure, 
souventsoudéeauxvoisines, et par suite, polygonale et nom- 
mée muraille pariétale. 

La cavité que circonscrit la muraille s'appelle Loge et la partiia 
supérieure de la loge a reçu le nom de Miee. Le calice peut 
affecter des formes très-différentes, il est rond, ovale, comprimé, 
ou polygonal. Lorsque les calices sont bien délimités par les 
murailles , ils ont le centre distincê, mais chez certains Poly- 
piers qui se reproduisent par fissiparité» il n'y a plus de calice 
proprement dit, on ne voit plus de centre individuel ; cekiiH&i 
s'allonge en 'se pliant et donne lieu à des vallées sinueuses, 
comme on le remarque dans* le genre Mœandrina, Les centres 
^aIicinaux sont, dans ce cas, indistincts. 



— 4« — 

IL ORGAMES INTERtlEB. 

•4 . Cloisons. On donne le Tà&rn de doisons (s^ta) à des lames 
verticales qui partent de la paroi interne de la maraiHe et se 
dirigent sur le centre du Polypier. Ces lames, qui forment dans 
le calice, une étoile plus ou moins régulière^ divisent la loge en 
autant de partiel que l'on nomme chambras ^ou hgea iniercep- 
tedes pour les distinguer de la loge intramurale, ou logé pro- 
prement dite, qui comprend tout Teftpaee qui renferme le 
Polype. . 

Le^ doisonl^ sont ordinairement fermées de deux fevdtiets 
tellement soudés ensemble qu'en ne peut les distinguer. Ce* 
pendant dans la Èfussa fistulo$a, le AMpûtoflfyra, on aperçoit 
très-bien les deux feuillets en brisant les cloisons, et dan»«^uB 
genre unique, (DcurfHûi), on voit les cloisons formées de trois 
feuillets parfaitement distincts et réunis seulement vers leur 
partie externe. 

Les cloisons sont quelquefois très-minces et d'autres fois très* 
épaisses. Dans cedemter cas, leur partie interne» au lieu d'être 
atténuée comme dans la première, présente une surface aplatie 
plus ou mdns étendue et garnie souvent de stries transver- 
sal^.. 

Le bord UbreVes cloisons est dit entier lorsqu'il est terminé 
par une 4ame tranchante qui ne présente ni édiancrures , ni 
^ents. Dans certains cas il est au contraire épineux , dentelé 
et même quelquefois profondément^ écbinulé. Celle diffiérence 
dans la manière d'être du bord des cloisons a servi aux auteurs 
que nous avons déjà cités plus haut, à former de grs^es divi- 
sions, non-seulement dans les genres, maâs eneore^dans les 
familles, et nous nous voyons forcé noos-^mémes de nous ser- 
vir de ce caractère autant pour ne pas détruire Iqs riches trar 
vaux de nos devanciers , que parce que nous en manquons 
quant à présent de meilleur.. Cependant^ il faut bien l'avoiier> 
ce caractère si facile à saisir sur les^ Polypiers vivants et sur 
ceux que Ton rencontre dans certains étages» est souvent dé- 
truit par l'usiire du fossile, ou par l'eSi^ mén^ de la fos»li- 
sation. Aussi ne saurions-nous trop engager les personnes qui 
s'occupent de zoophytologie à ne recueillir, autant que possible, 
que des échantillons bien conservés et ne prendre pour types 



— 4« — 
d'espèees oouv^Heà, que des fossiles ^' q*ùêA suM aoeune 
aU^atioa. 

Les doisens^ amiieud'éto formées par une lame parfaite, 
peuvent être criblées d*uaiiombre de trous plus ou mràns larges, 
et GonsidéfaUes, et ioème daas quelques cas, comme cela se 
remarque daus le |;eiire Pora/rm, les cloisons ne sont repré- 
sentées que par des pointes garnies d*aap^itéset placées en 
séries rerticales* 

Les clcHSOBS sont généralement libres et indépendantes, 
c'est-è-dire qu-eltes ne se soudent ni aux cloisons voisines ni à 
d'au^âs organes intimes; mais, dans certains cas, les cloisons 
les plus jf^nes s'iaflédussent vers les plus andwnes et s'jr 
s^mdent parleur partie interne. Cette disposition, très-fréquente 
dans certains génies et surtouidans quelques espèces, n'a pas 
encove assez attifé Tattentitm des zoologistes ot pourra un 
jour servir de base à des distinctions génériques et spécifiques 
précises;. 

Le bord interne des cloisons peut se prolonger jusqu'au eenire 
de la lo^ sans y reneonti^er les oloiaonscorrespondantes ; elles 
laissent dans ce cas, au centre du calice, un espace vide qui a 
été nommé espace columeUaire^ et même eohimeUe creuse 
(d'Orb.) 

Souvent les oloisens se rencontrent au centre du calice et s'y 
uniss^ftt, les unes directement par leur bord interne (genre 
ïsm$r€ea)^ les autres au moyen de {MPoIoogements spiniformes; 
enfin , dans d'auties cas , elles* vont à la rencontre d'autres 
organes que- nous étudierons plus loin et s'y soudent d'une 
manière fdus.ou moins complète. 

Chez quelques Polypiers les cloisons sont bien dévdoppées 
et dissent le bord de la muraille, on les dit dans ce cas 
débordantes; diez d'autres elles sont peu développées et 
môme représentées .quelquefois par des stries plus ou. moins 
swilanies et granuleuses qui descendent le l<«g de la paroi 
interne de la muraille, comme dans le genre Pyr^a. 

Les cloisons qui sont contenues dans le calice d*ùn polypier 
adulte ne se simt généralement pas développées toutes en même 
temps ; on reflaerquedes difîérences dans leur largeur et cette 
différence est ordinairement en rapport avec l'âge des cloisotis. 
Lorsqu'un, polypier pren4 naissance^ ou voit d*abord apparaître 



à la toi» on certain nambre de cloisons qui toutes ont la même. 
largeur, et divisent la loge en chambres d'égale dimension. 
C'esft à ces cloisons que Ton donne les noms de eknsons pri- 
maires f principales ou grandes cloisons, 

MM. Milne-Edwards el^J. Haime, dams leurs admirables tra- 
vaux sur la structure et le dévebppement des P(dypiers (An^ 
nales des sciences naturelles; Paris, 4âi8^SA9), n'adfflotHènl 
que deux types daas le développement des cloisoits : le type 
hexaméad (six cloisons primaires] qui comprend les Zoantbaires 
AporeSî Poreux, Tabulés, Tubulés, et le type tétraioéral (quatre 
cloisons primaires) qui n'est représenté que par les Zoanthaires 
Rugueux. Aussi, chaque fois qu'ils ojfi rencontré un polypier 
qui , à sa naissance, n'oilrait pas un nofldl>Fe régulier de six 
ou quatre cloisons, Us ont été forcés, pour rester conséquents 
avec eux-mêmes , d'admettre une anomalie dans le dérelop^ 
pement dq ses organes. Lorsque ces sataôts voient un poly- 
pier doQt les calices ne présentent d'abord que trois ou cinq 
cloisons primaires , ils disent que une ou trois doisons ont 
avorté ; si les cloisons primaires se préseateoit au nombre de 
huit ou dix , ils pensent que les six cloisons primaires étant 
développées, quatre ou deux cloisons assortent dans la série 
de six cloisons qui suit la première. 

Cette hypothèse est en contradiction constante avec les faits 
les plus faciles à observer. Un grand nombre de polypiers 
fossiles, ceux surtout qui appartiennent à la formation Juras- 
sique, présentent au moment 4e l'apparition des calices 3, 5, 
7, 8, 40 , cloisons primaires. Sur le même pcAypier composé, 
du genre Stylina, par exem{de> oii l'on peut étudier 50, 1Ô0 
calices et plus ^ on voit que si ces. derniers ont 8 clcisons 
principales, ces 8 cloisons se retrouvent dans tous les calices 
quel que soit leur âge et que co n'est que rarement, dans un 
échantillon sur 20 peut«^tre, que l'on constate une lég^ ano- 
malie dans le nombre des cloisons primaires, et encore cette 
anomalie se montre-t-elle dans un polypiérite , alors que tous 
les autres- ont le même type régulier. Les auteurs qi\e nous 
avons cités ont évidemment pris l'exception pour la règle, mais 
leur théone devait nécessairement lés conduire h cette erreur. 

Les polypiers fossiles sont loin de présenter un type régulier 
comme J^ polypier^s vivants qu'ils ont pllis particulièrement 



- '24 - 
étudiés. L'es ipolypiers qui vivent dans les mets actudles , a])- 
{lartieniidiit à une tnéoie époque et présentent un ensemble de 
cametères semblables ; mais ceux que nous trouvons au sain 
des couches terrestres, ont élér contemporains d'époques bien 
différentes qui ont laissé des empreintes profondes sur les êtres 
qui les peuplaient alors et leur ont imprimé un cachet parti- 
culier qui doit les faire reconnattre. 

Depuis que nous nous occupons de Zoophytologie , nous 
avons réuni et étudié un grand nombre de mat^iaulc , nous 
avons pu reconnattre les différences qui séparent les Polypiers 
paléozoïques de ceux qui peuplent lès époques jurassiques, 
crétacées, etc., et les observations que nous avons faites ne 
nous ont laissé aucun doute sur la multiplicité des types, dans 
le développement des cloisons. Nous ne pouvons donc plus 
admettre Fhypothèse de deux types seulement de cloisons pour 
les Polypiers fossiles, car nous avonsrreconmi à leur naissance, 
des calices qui présentaient 3 , 4, è, 6, 7, 8 , et 40 cloisons 
primaires. Certains Polypiers , tels que les Plewotêylina, les 
Plewrophyllia, des Cladophyllia et quelques Polypiers des 
ternûns anciens chez lesquels on remarque un développement 
considérable d'une grande cloison, peut-éti^ ne commencent-ils 
par n'avoir d'abord qu'une seule cloison primaire, mais nous 
n'avons pas encore pu étudier le développement dé ces fossiles 
d'un» manière assez complète pour dissiper tous nos doutes {i 
cet égard. 

Nous donnerons donc le nom de cloisons primairei ou 
grandes cloisons à toutes les cloisons qui se développent en 
même temps etles premières dans la loge et qui, dans le Poly- 
pier aduUe sontde même largeur et générakment les plus fortes. 

Lorsqu'un Polypier se développe, les cloisons qui se stmt 
montrées à sa naissance peuvent croître et s'élever avec lui 
sans augmenter en nombre ; mais ce cas est extrêmement rare 
et le plus souvent le nombre des cloisons s'accrott à mesura 
que le polypier avance en âge, jusqu'au moment de son plus 
grand développement. L'augmentation du nombre des cloisons 
est généralement en rapport avec la forme de la muraille, lors- 
que celle-ci en s'élevant s'évase et augmente ainsi le diamètre 
de la loge, le nombre des cloisons s'augmente jusqu'à l'entier 
développement' des' Polypiers, commcon le remarque chez les 



— M — 

Montlitàultia, les PkwroêmiUa, etc. Si , au contraipp, la mu- 
raille^ es «*étovant, affecte une forme (^lindrique régulière, les 
cloisons ne se montrent qu'en nombre tràs-Umitô et ne formant 
qu'un, deux ou trois cycles au plus. Le genre S^^ina ofibe cette 
particularité d'uni» manière frappante. 

Les cloisons qui suivent les cloisons primaires ne se mon- 
trent pas.au hasard dans les chambres, mais elles se .dévelop- 
pent selon certaines lois que nous allons examiner. 
" On donne le nom tie cycle au nombre de cloisons qui,* après 
leur apparition, divisent la loge ou les chambres en chambres 
Hmikùires. Ainsi les cloisons du premier ordre qui, pourlo 
type hexam^al que nous prendrons pour exemple, divisent la 
loge en six chambres égales, forment le premier cycle. Les 
doisons«qui se montrent ensuite et qui divisent les chambres 
primaires en six chambres secondaires égales, constituent le 
second cycle ; il en est de même de la troisième série^de cloi- 
sons qui apparaissant en nombre double des cloisons primaires, 
c'est-à-dire au nombre de 42 , composent le troisième cjde. 

Les cloisons qui se développent dans uh Polypier à type 
hexaméral se montrent donc au nombre de six cloisons pri- 
nuffres, six secondaires et douze tertiaires lorsqu*il n'y a que 
trois cycles et leur nombre s'accrott suivant la progression < , 
"iy 4; mais à partir du troisième cycle, les choses ne se passent 
.phis aussi régulièrement, car les cloisons q«ii viennent ensuite 
ne se montrent plus en nombre double des précédentes, c'est à 
dire an nombre de 24, mais seulement au nombre de 13. Or 
comme jes cloisons du troisième cycle ont divisé la loge en 
24 chambres et que les cloîsona du quatrième ordre ne se 
montrent qu'au nombre de (2, il en résulte qu'il y a 42 cham- 
J^s qui ne omitiennent pas de cloisons du quaHrième ordre et 
qu'il vfaut, pour les remplir et compléter le quatrième cycle, 
l'apparitioii des cloisons du eiaquiome ordre qui, comme celles 
du quatrit me -ordre et dos ordres suivants, ne se d(^velopY)ent 
qu'au nombi^e de 12. Le qualrième cycle se composera donc des 
cloisons du quatrième et do cinquième ordre; le cinquième cycio 
des cloison» des 6»', 7"*, 8"»* et 9"« ordres, etc., etc. Or les 
cloisons des 4"*, S"*, 6"% 7*' ordres, et celles des ordres sui- 
vants apparaissent dans les diiîérentes chambres suivant 
des lois qui ont été reeoanues par MU. ililne^Edwards et 



J. Haime et qui paraissent constantes. Nous ne suivfo&s pas 
les auteurs que nous venons de citer ^ans leurs saTanies et 
difficiles appréciations, nous nous contenterons de donner ici 
un moyen facile et simple de trouver la place que doivent 
occuper les cloisons de quelque ordre que ce soit à partir du 
troisième cycle. 

Afin de rendre plus compréhensible ce que nous allons dire, 
nous e:(aminerons ce qui se passe dans une seule chambre pri- 
maire, c'est-à-dire dans l'espace compris entre deux cloisons 
primaires et les lois que nous aurons posées seront applicables 
à toutes les autres chambres primaires, quel que soit le type 
auquel appartienne le Polypier. 

Si nous représentons par 4 les cloisons du {Hremier ordre, 
9 celles du second» 3 celles du troisième, i celles du quatrième 
et ainsi de suite, nous voyons que lorsque la chambre contieut 
des cloisons du deuxième et çlu troisième ordre les cloisons 
sont disposées dans Tordre suivant : 

1, 3, % 3, 4. 

Si maintenant, les trois premiers cycles étant formés, le 
travail organogénique du polypier continue, les cloésons des 
ordres suivants prendrofU naissance entre les deux chiffres 
dont la somme forme le total moindre. Ainsi 4 4-1 = 4 
étant pkis pelit que 3 4- 2 a^ 5 , c'est entre les* cIcnsous 4 et 3 
que les cloisons du quatvième ovAre se développèrent, et les 
cloisons du cinquième ordre prendront naissance dans les 
chambres ternaires restées libres entre 2 et 3 et compléteront 
ainsi le ^quatriènv cycle. 

Celui-ci sera donc ainsi représenté : 

4 4 3 5 2 5 3 4 4 

On pent remarquer que les cloisons comprises entre 4 et 2 
c'est-à-dire entre les primaires et lés secondaires sObt dans 
un ordre symétrique ; c'est ce qui arrive pour le développe- 
ment de toutes les autres cloisons, de sorte que, en connais- 
sant la %érie entre 4 et 2 on connaît la disposition des cloisons 
de toute la chambre primaire et, par conséquent, de tout le 
Polypier. « • _- 

Le quatrième cycle étant connu, appliqudns^ la loi que< 



^ 84 — 
nous venons 4e poser aiui différents ordres de cloisons qui 
composent le cinquiènae cycle : 

Totaux 5r87 7 87*5 

14-4 — 5 donnant le total moindre de tous les chiffres du 
quatrième cycle , c'est entre ces deux chiffres que nous pla- 
çons le chiffre 6 qui représente les cloisons du sixième ordre. 
Mais ici une difficulté se présente , deux additions nous don- 
nent le même total 44-3 = 7 et 5+2fs=7. Dans ce cas et 
toujours , tordre de cloison qui ta se développer prendra 
naissance entre les deux chiffres dont l'un est le plus faible 
de la série. Ainsi % étant le chiffre le plus faible, c'est entre 
2 et 5 que se placeront les cloisons du septième ordre. Puis, 
viendront les cloisons du huitième ordre qui prendront nais- 
sance entre 4 et 3 ^=7, dont le total est moindre que 34-5 = 8, 
et c*est entre ces derniers chifMs que se placeront les cloisons 
du neuvième ordre qui complètent le cinquième cycle. 
Celui-ci sera donc ainsi représenté : 

ToUux 5 7" . 8 It V B 7" 5 
1 , 6, 4, 8. 3, 9, 5, 7, 2, 7, 5, ^, 3, 8, 4, 6, i 

En agissant comme nous venons de le faive on constituera 
le sixième cycle de la manière guivaale : 

ToUu i 7 10 12' 11 12^' 14 Wff .9 9 1^ . 

1 , 10, 6, 13, 4, 15, 8, 13, 3, 14, 9, 17, 5, 16, 7, 11, 2, ll, 7, le, 5 etc. 

, II est à remarquer que les additions qui donnent le même 
total $ont formées par des chiffres différents qui ne se touchent 
pas immédiatement. Deux totaux semblaUes ne. se trouvent 
donc jamais placés à côté IVun de Vautre, car les mêmes cbif- 
fres^ne se répétant jamais entre 4 et 2, il ne peut se faire 
qu'un chiffre placé entre deux chiffres différents, puisse donner 
par son addition avec Tun d'eux, le même total qu'il donne 
avec Vautre. Il est donc toujours facMe de Couver quan4 les 
sommes sont égales, quelle est Vaddilion qui renferme le 
chiffre le plu$ petit. 



-^ 85 — 

Afin de faire mieux cooiprendre comment les cycles sont 
composés et combien de cloisons et d'ordres ils renferment , 
nous terminerons ce que nous avions à dire sur le développe- 
ment de^ cloisons en donnant le tabJeau de 7 cydes complets 
et en prenant pour exemple le type hexaméral qui est de 
beaucoup le plus fréquent. 

TYPE HEXAMÉRAL. 





CLOISONS 


NOMBRE DES CLOISONS' 


ORDRES. 


poar cbaque ordre. 


poHf chaque cycle. 




1" CYCLE. 1 


«••ordre | 


6 1 


6... '.4 "cycle. 




■g» grcLE. ' . . 1 


2* ordre | 


6 1 


42 2 cycles complets. 




3' CYCLE. 1 


3* ordre | 


12 1 


24.... 3 cycles complets. 1 




4* CYCLE. t 


4' tffdre 
5* ordre 


42 
42 


36....3 cydes 4/2. 

48 4 cycles complets. 




5* CYCLE. j 


6* ordre 
T — 
8« — 
9» — 


42 
42 
42 
42 


60.... 4 cycles 4/4. 
72...;4 cycles 4/2. 
84.... 4 cycles 3/4. 
96 5 cycles complets. 




6'.C 


YCLE. 


♦fl* ordre 
U* — 
12» — 
13* — 
H' — 
<5» — 
46» -- 


42 
42 
42 
42 
42 
42 
42 
42 


4 08... îi cycles 4/8. 
420.... 5 cycles 4/4. 
432....5 cydes 3/8. 
144.... 5 cycles 4/Sl. 
156.... 5 cycles 5/8. 
4e8....5 cycles 3/4. 
480....5cyd«s7/8. 
192. . . .6 cydes complets. 



— 26 — 





CLOISON^ 


NOMBU DE8 CLOUONS 


oumBs. 


pour chaque ordre. 


pour chaque cycle. 




7« CYCLE. 1 


48» ordre 


12 


204... 




49« — 


12 


216... 


.6 cycles 1/8. 


20" — 


12 


228. . . 




240 — 


12 


240... 


,6 cycles t/4. 


22» — 


12 


252... 




23» — 


«S 


264... 


.6eycIea8/8. 


94« — 


12 


276... 




25» — 


12 


288... 


!6 cycles 1/2. 


26» — 


12 


300... 




27» — 


12 


312... 


.6 cycles 5/8. 


28« r- 


12 


324... 




29» — . 


12 


336... 


.6 cycles 3/4. 


30* — 


12 


348... 




34« — 


12 


360... 


.6 cycles 7/8. 


32» — 


12 


372... 




33» — 


12 


384... 


.7 cycles complets. 



Ce que nous vcnons^ de dire pour lé type hexamfeal es( 
applicable à tous les autres types, et quel que soit le nombre 
des cloisons primaires, les choses se passent toujours de la 
même façon dans les chambres primaires. Cependant <m re^ 
marque quelquefois des anomalies dans le développeniBnt 
des cloisons, non quant à leur nombre, mais quant à leur 
aspect. Ainsi dans un calice comprimé soit naturellement, 
2;oit par le feit de la pression des calices voisins, il peut arri- 
ver que certaines cloisons primaires ou secondaires soient plus 
ou moins atrophiées et restent plus petites que des cloisons 
voisines d'un ordre inférieur. Ce cas, qui se présente quelque* 
fois et qui pourrait induire en erreur est assez rare , et il est 
généralement facile, en faisant des coupes è la base do Poly- 
pier, de reconnaître quelles sont les doisons primahres et en 
quel nombre elles se sont développées. Dans le genre Eup- 
sammia, on remarque que les cloisons primaires ou secon* 
daires ne sont pas toujours les plus développées et que celles 
des cycles inférieurs acquièrent une largeur quelquefois 
double de celles qui les ont précédées ; cette disposition extré^ 



— *7 — 
memeDt rare est limitée à quelques fossiles du genre que nom 
avons dté. ' 

Il arrive assez fréquemment, chez les ZoaMhairès Ru^eex 
qu'tine ou plusieurs cloisons avortent. EHes sont alors renv- ' 
placées par une dépression qui occupe la place de-la cloison 
qui manque. On donne à cette dépression le nom de fossette 
sepUUe. La fossette septale occupe toujours la place d'une 
cloison principale comme dans le genre Zaphrentis, et elle 
peut remplacer trois et même quatre de ces cloisons, mais on 
n'observe jamais deux fossettes septales seulement dans le 
même calice. L'existence de ces fossettes qu'on ne remai^ue 
que dans les Zoanthaires du type tétram^al est pour nous' 
la preuve certaine que les types trimerai, pentaméral, etc., 
existent réellement , puisque nous voyons que chaque fois 
qu^nne cloison .avorte elle est remplacée par tin sillon et nous 
ne voyons rien de pareil dans les genres du type pentaméral, 
bien que MM. Edwards et J. Haime rapportent ce type an type 
hexaméral en supposant qu'une des six grandes cloisons a 
avorté. 

2. CmÊjmmmMJÊM, — Souvent il s'élève du contre du calice 
un corps arrondi ou aplati, déforme et de composition va- 
riable auquel on donne le nom de Colutnelle (Coluniella). Il 
existe deux espèces de Columelle , la ColumellQ. vraie {Colu- 
meUa proprin) et la fausse Columelle [pseudo-colutnella). . 

A. ColumeUe traie, '^L^ Columelle vraie peut-être constituée 
par une tige compacte, ronde ou comprimée, formée d'une 
seule pièce, qui, partant du fond de la loge, s'élève en même 
temps que les cloisons et vient faire saillie au fbnd du calice. 
Dans ee cas, la Columelle est dite styHfotme (Exemple : Tur- 
bifypiia suleata, StifHna grandiflora,). — - Dans d'autres cas 
pHe est form/^e par la n'union d'tm nombre plus ou moins 
grand de baguettes réuni<»s en faisceau elon t'appelle Colu- 
melle fiMcicuHirei Ces baguettes peuvent être Iffores, soudées 
entre elles, ou sentement réunies par des Prtdpieules. Elles 
peuvent aussi avoir une direction simplement verticale , ou 
's'élever en se tordant* entre elles comme les fils d'une corde 
(Exemple : Cnryophyllm Cyathns). — La Columeilç peut en- 
core se présesler SMS forme de lame nrince et aliengée. Htle 



|M)rie alors le aom de Columelte lamelkdre. C'est ce qui arrive 
dans certains Polypiers iissipares, comme les AplosmiHuy et 
surtout dans ceux qui ont une forme méandroïde comme dans 
ies genres. Rhipidogyrçk, Mœandtina, etc. La lame columel- 
biire peut être r^oiplacée par de$ tigelles placées à la suite 
Iqs unes ^es autr^s et quelquefois soudées ; la partie supérieure 
de la Columelle est représentée alors par une^série de points 
ou par une lame dentée. Toutes ces Columelles peuvent être 
libres dans une étendue plus ou moins grande, niais généra- 
lement diles sont unies aux cloisons soit directement, soit au 
moyen de prolongements spiniformes émanés de celles-ci. 

La columelle peut aussi être soudée à une cloison assez 
intimement pour qu'elle semble n'être qu'un renflement du 
bord ii)teme de cette cloison. Ce cas se rencontre dans les 
genres Pleit/rosmilia, Pleurostylinar et dans quelques fossiles 
des Zoanthaires rugueux. 

B. Fausse Columelle* — Nous avons vu que les cloisons peu- 
vent rester libres par leur bord interne ou se rencontrer au 
centre du calice ; il peut arriver dans ce dcamier cas que le 
prolongement des cloisons donne lieu à une masse plus ou 
moins épaisse à laquelle on donne le nom àe* fausse Columelle, 
Il y a plusieurs espèces de fausse Columelle : 

î" Les cloisons en se rencontrant au centre du calice peu- 
vent continuer à croître encore et à s'enrouler par leur bord 
interne avec les cloisons qui leurs sont opposées ou qui les 
a voisinent. Elles donnent ainsi lieù^à. une espèce de colonne 
centrale d'un aspect tout particulier et .que nous appellerons 
Columelle tortile {columella torHlis). 

2^ Du bord interne des cloisons partent quelquefois de 
petites baguettes qui se redressent brusquement au centre du 
Polypier et donnent lieu à une fausse Columelle , à laquelle 
MM. Edwards et Haime ont donné le nom de Columelle cUd" 
sonnait e [Columella septalis). 

3"* Les baguettes, au lieu de se redresser , peuvent se diri- 
ger horizontalement au centre^ du Polypier, s'y diviser en une 
foule .de ramuscules qui s'entrecroisent, se soudent partout 
où ils se, rencontrent et forment au centre du calice une masse 
spongieuse à laquelle les auteurs que nous avons cités ont 
d(mné le nom de Columelle pariélak {ColumeUa parietaHs). 



— » — 

La Columelld est un orgftne eoinstant dans les mAmes espè- 
ces, mais la dMtôalesse de sa constitution , la fra^lité des 
tiges ou des lames qui la composent^ déterminent souvent la 
rupture et la disparition de cet organe. Cependant avec un 
peu de soin et d'attention on peut parvenir à voir si la Colu- 
melle a existé ou non au fond d'un calice , car lorsque cet 
organe a été brisé, il laisse généralement, .à moins que le 
fossile ne soit très altéré, des traces évidentes de sa rupture. 
La présence de la Golumelle n'est jamais un caractère seule*- 
ment spécifique^ cet organe doit toujours servir à caractériser 
les genres. 

3. PAuè. — Entre le bord interne des (;}oisons et la place 
columellaire on remarque dans .certains genres de Polypiers 
des corps lamelleux qui, partant du fond de la loge, s'élèvent 
et grandissent en même temps que les cloisons et la Golu- 
melle. Ces organes, auxquels MM. Edwards et Haime ont 
donné le nom de PaU» (paliilus) sont situés sur le prolonge- 
ment des cloisons et forment une ou plusieurs couronnes au- 
tour du centre dp Polypier. 

Les palis sont quelquefois Iibt«s et iâolés, maïs souvent 
ils' sont soudés anx doisons correspondantes et semblent n'en 
être que la continuatioB» Mais un examen attentif des cloisons 
monti^e qu'dies sont tcwjours séparées des ptUs par un sillon 
plus ou moins profond, et que ks granulations qui se trouvent 
sur les iaces latérales des cloisons ne font pas suite à celles 
qui couvrent la surface des pahs. Les palis peuvent aussi 
être adhérents à la columelle, et, dans certains cas, n'Ôtre 
représentés que par des tigelles libres et qui forment dans le 
calice une couronne ponctuée. 

Lé nombre* de palis et le nombre de couronnes qu'ils forment 
sont variables suivant les espèces, mais ils sont subordonnés 
au développement des cloisons dont ils semblent n'être que 
le complément. En effet, les palis sont d'autant plus larges et 
plus dévdoppés qu'ils correspondent aux cloisons les plus 
jeunes et les moins développées, et, au contraire, on face des 
grandes cloisons les palis se montrent presque à l'état rudi- 
mentaire. Notis allons indiquer successivement des lois qui 
président au développement des palis. 



— 3* — 

A. I4^»qa*il y a. une seiile ooQfORtte de palis» ceU»-ci eor- 
rfispond toujours au pénultième cycle doisaïuuiire. Lorsqu'il 
y a deux couromieSf les palis sont placés au^dQvaat des cloi- 
sons du p&iultième et de rantépéauitième cycle. S'il existe 

. trois couronnes^ ou voit qu'il osListe aussi quatre cycles cloi- 
soonaires et que les palis se sont développés en face des trois 
premiers cycles seulement. 

B. La {urésenoe d'unecouroinoe depajiis devant, un cycle in- 
diifue qu'il doit être suivi d'un autre cydeplus jeune : lainsi, 
si la oouronne de palis correspond aux cloisons priàiaires,il y a 
i cycles ; si la couronne correspond aux cloisons secondaires, 
il y a trois cycles, etc. 

C. La présence d'une couronne de palis au devant de Ranté- 
péauitième cycle, n'implicfue pas toujours la présence de palis 
au devant des cycles plus anciens. Mais, au contraire, l'existence 
de palis, devant les premiers cycles, indique toujours qu'il s'en 
trouve devant les cycles inférieurs josqu*au pénultième in-^ 
elusivement. Aiïtsi, lorsqu*un Polypier qui possède 4 cycle», a 
des palis devant le 1'' cycle, on est certain d'en trouver devant 
le i"« et le S"*. Mais si un Polypier qui a plusieurs cycles pos- 
sièdedes palis devant le pénultième cycle, ilsn'en possède pas 
nécessairement devant les autres cytàBB plus aneiens* Cest ce 
qu'on remarque dans le PiacQeytUhus apertus qui possède six 
cycles deisonnaires et seulement deux couromiea 4e palis, pla* 
oées devant le pénultième et l'antépénultième cy<Âe« 

D. Deux |$enres seutesoient montrent» comme exceplioh à la 
règle générale, des couronnes de palis situées devant tous4es 
cycles cloisonnatres. Ce sont les genres Leptocyathus eï^Bete-- 
rocyathus. 

Les palis, dont on constate souvent la présence dans une 
grande quantité de Polypiers -simples de la famille des Turbi- 
nolides, sont, au contraire, assez rares parmi les Polypiers com- 
posés des Astréides. Spuvent on a pris pour des palis dea dents 
très-développées au bord interne, des cloisons, et formant au- 
tour de la cplumelle une couronne saillante. Il arrive aussi, 
dans quelques cas, que le bord interne des cloisons s'e^ épaissi 
et comme renflé au centre alors que le reste de la cloison est 
mince; cet accident qui se.ijaontre.dans quelques Stylines simule 
aussi assez bien une couronne de palis et a pu tromper les ob- 



— 84 — 
servateors. JBnfiii» nopos avons pu nous convaiacre.giia, dans 
quelques fossiles dont les cloi^^ons, bieii développées, vont 
jusqu'au centre et se soudent souvent avec leurs voisines, il 
arrive fréquemment, par suite de la fossilisation, uu épaissis- 
sement notable de Textrémlté des cloisons là où elles se tou- 
chent, épaississemrat dont la forme régulière simule assez 
bien une couronne de Palis, qui^ en réalité n'existe pas, 
^ é. Sticaptigcles. Les trois premiers organes internes que 
nous venons d'é|udier sont certainement les plus importants et 
constituent pour, ainsi dire le squelette interne des Polypes. 
Les dernières parties qpe nous allons examiner, paraissent 
n'être que des annexes des premières, et cependant c'est à 
l'aide de ces organes, que MM. Eldwards et Haime ont établi de 
grandes coupes parmi les Madréporaires. 

La loge qui contient les parties milles du Polype, peut res- 
ter ouverte dans toute sa hauteur, (^mme cela se remarque 
dans les Turbinolides et les Dasmides; mais il arrive dans 
quelques Madréporaires que le% granulations que l'on observe 
sur les faces latérales des cloisons s'allongent, doiment nais- 
sance k des corps coniques dont la base repose sur la surface 
latérale d'une cloison, et dont le sommet va ^'unir avec le 
sommet d'un corps, conique ou sur la face correspondante d'une 
cloison voisine. C^s corps qui remplissent les diambres d'une 
espècq de treillage semblable aux bâtons à perches d'une cage, 
on,t reçu de MM. Edwards et Haime le nom de synapUcules, et 
caractérisent la famille des Fungides. 

La présence des synapticules qu'«n) ot|serve si facilement 
dans les Polypiers vivants, est souvept difficile à constater sur 
les fossiles. En effet, la plupart des Zoanthaires ont les cloi- 
sons plus ou moins granuleuses, et ces cloisons sont quelque- 
fois tellement rapprochées, que les grains de deux cloisons 
voisines sont en contai et peuvent simuler des synapticules. 
Souvent aussi les Polypiers fossiles sont remplis de substances 
étrimgtoes provenant ou ncm de la fossilisation, qui comblent 
les loges et masqiient complètement les caractères internes. 
Enfin dans des coupes horixontales, on peut encore confondre 
d'autres ocganes^vec les ^i[iapticules ; les traverses, en effet, 
sont souvfgit fortement inclinées, et dans une coupe horizontale 
elles apparaissent sous forme de barreaux unissant les cloisons 



el' resseiûblant' Assez aux syitapticules. L6 meilleur moyeu, 
lorsqu'il reste du doute sur la nature des organes intercloîson- 
naires, de reconnaître ces organes, est de faire une coupe pas- 
sant par le centre du polypier et d'arriver peu à peu , par l'u- 
sure d'une cloison, à reconnaître ce qui existe dans les cham- 
bres. Ce moyen est aussi le seul àpjflicable à la recherche de 
l'existence des autres organes que nous'allons examiner. 

5. Traverses. On remarque dans certains Madréporaires , 
surtout chez les Astréides, dés lames assez minces, étendues 
da^s un sens horizontal entre les cloisons et qui divisent les 
chambres de dehors en dedans, sans cependant les clore com- 
plètement. Ces organes qui unissent ensemble les cloisons, 
sont toujours imperforés et placés à des distances plus ou 
moins éloignées et souvent régulières. Les genres Stylophora, 
MonttivauUia, Thtcoimilia, etc., montrent des traverses bien 
développées et souvent régulières. Ces organes sont probable- 
ment formés après le retrait du polype, alors que la niuraille 
de celui-ci ayant grandi, les parties viscérales sont obligées dé 
s'élever pour se mettre de niveau avec le bord calidnal. Cet 
effet se produit touteè les fois que le Polypier s'accroît* par 
couches superposées, comme nous l'expliquerons plus loin, et 
se montre d'une manière évidente chez la plupart des Stylînes. 

Les traverses sont simples ou ramifiées. Les traverses sim- 
ples sont les plus fréquentes ; après celles-ci \ les traverses 
bifurquées se montrent le plus souvent, et la bifutcation se -fait 
généralement près du centre. Les traverses peuvent être très- 
éloignée^, mais eHes sont quelquefoiiÉ' tellement rapprochées, 
qu'elles forment une espèce de tissu vésiculaire, auquel on a 
donné un nom spécial. Ce cas se produit alors que le retrait 
des parties viscérales du polype se fait progressivement et 
lentement. 

6. PLiNCHBRs. Lorsque les traverses se développent davan*- 
tage , elles peuvent s'étendre sans interruption depuis la mu^- 
raille jusqu'au centre, se souder complètement ensemble et 
fermer entièrement la loge qu'elles divisent en différents éta-^ 
ges; on leur donne alors le nom de Planchers. Les planchers 
qui , comme les traveirses , soutiennent la partie inférieure des 
parties molles du polype sont probablement le résultat d'une 
sécrétion épithéliqiié qui se détache de la partie inférieure de 



— 38 — 
la tonique dermique dbaque fois que le pidype &*élè?e^ dans la 
loge; L'étage supérieur est doue le seul qui soit otoipé pur le 
polype ; les étages inférieurs restent vides ou se remplissent 
par le déyeloppement de Tendothèque. 

7. ENDOTRtQUB. ,0n donne le nom i'endothèque à toute 
production calcaire organisée qui se développe dans les parties 
latérales et inférieures de la loge. L'endothèque n'est quelque- 
fois formée que par deà traverses nombreuses et très-rappro- 
chées qui donnent naissance à un tissu réticulaire, spongieux 
qui remplit le fond de la loge et présente, dans une coupe ver- 
ticale, un aspect feuilleté. Quand l'endothèque est compacte» 
elle paraît n'être qu'un développement de la paroi interne de 
la muraille et de la columelle, comme chez certaines Oculi- 
nides. 



ni. ORGAMES EXTERNES. 

Les organes que nous venons de passer en revue et qui ont 
servi à MM. Edwards et Haime à établir leurs Ordres , leurs 
Sous-Ordres et leurs Familles, sont donc, dans l'état actuel de 
la science, les plus importants, mais malheureusement les plus 
difficiles à reconnaître dans les Polypiers fossiles. Les organes 
externes qui, au contraire, sont généralement faciles à étudier, 
n'ont servi jusqu'à (Srésent qu'à caractériser des genres et des 
espèces. 

i. Cmcs». — On appelle côtes des produetions en forme, 
d'arêtes qui sillonnent verticalement la paroi externe de la mu- 
raiUe et qui généralement sont adossées aux cloisons. Le plus 
ordinairement les côtes suivent extérieurement la direction que 
les eloisons affectent à l'intérieur de la muraille «.et elles peu-* 
vent, dans quelques cas, être tellement unies au bord externe 
des doisons qu'elles paraissent en être la continuation et 
qu'elles cachent la partie supérieure de la muraille. Cependant 
il ne faut pas croire que le nombre des côtes soit toujours égal 
à celui des cloisons, car, si souvent il en est ainsi, souvent auesi 
le nombre- des côtes est plus grand ou moindre que celui des 
cloisons, et les unes peuvent même exister sans les autres. 

3 



— » — 

Le& edtes peuveiit élrë nettement séparées des cloisons pmr 
le^bocd supérieur de la muraille; mais, comme nous l'avons 
déjà dit, elles sont quelquefois entièrement unies aux doisons 
et semblent n'être que la continuation de œlles-H». Dans ce 
cas, elles cachent complètement I9 muraille» et comme on ne 
peut déterminer au juste oU finissent les cloisons et ou com- 
mencent les côtes, on désig^ne ces organes réunis par le nom 
de rayons septo-costaux. Si les rayons septo-costaux partent 
d*un centre calicinal pour aller, sans interruption, jusqu'au 
centre calicinal d'un autre polypiérite, on leur donne le nom de 
cUnsom confiuentei'ei mieux rayons septo-costaux confluents. 
(Ex. : les genresThamnastrœa, Dimorphastrœa, etc.) 

Les côtes, daûs quelques Polypiers, sont quelquefois armées 
de dents, d'épines ou de prolongements radiciformes. Dans 
d'autres cas, elles sont représentées par des séries de granu- 
lations , ou apparaissent sous forme de lames tranchantes et 
cristiformes. Enfiu, elles sont quelquefois tout à fait rudimen- 
taires et représentées par des stries qui sillonnent verticale- 
ment la muraille. Dans les espèces composées , les côtes sont 
quelquefois très-développées et servent à unir les différents po- 
lypiérites pour former les Polypiers massifs et astréiformes. 

Los côtes, malgré leur parenté évidente avec les cloisons, ne 
se montrent pas généralement en nombre égal à celui de ces 
dernières. Si, dans quelques cas, le nombre des cloisons rem- 
porte sur celui des côtes, le contraire arrive le plus ordinaire- 
ment. Ainsi dans les Stylines, par exemple, alors qu'on observe 

2 cycles de cloifeons, il existe 3 cycles de côtes ; si l'on trouve 

3 cycles de cloisons , on remarque ordinairement 4 eydes de 
côtes, soit que le dernier cycle de cloisons reste tout à fait rudi- 
meniaire ou qu'il ne soit pas encore développé* Les côtes. les 
plus développées ne sont pas non plus toujours en rapport avec 
les cloisons les plus grandes, c'est même le contraire qui- arrive 
iMrdinairemeiit. Dans quelques cas rares» les côtes ne sont pas 
adossées aux cloisons, mais eUes se développent dans leur in- 
tervalle ; les genres Micrabacia et St^phanophyllia offrent seuls 
cette anomalie^ Enfin, le genre Dasniia présente la particularité 
d'une seule côte eonrespondani à 3 cloisons, et encore ces trois 
cloisons doiveni-dles être considérées comme n'étant que les 
éléments d'une même cloison. 



- 3b -. 

2. BiL^ilftitoK. — Mtt. Milne-Edwards et J. Haime dési- 
gnent sous le iiom d'Exothique tous les tissus organisés qui se 
trouvent placés en dehors de la moraille. Ces tissus ne sont 
réeUement développés que dans les Polypiers composés, et ils 
servent à remplir les intervalles qui séparent les polypiérites. 
L'éxôthè(^ue n'est quelquefois constituée que par des lames 
horizontales qui se forment entre les côtes et qui sont tout h 
fait analogues aux traverses endothécales ; on les désigne sous 
le nom de traverses exothécales. Ces dernières ne doivent réel- 
lement porter ce nom que dans les Polypiers simples, et 
certains Polypiers composés oîi elles sont assez espacées pour 
être facilement distinguées. Mais lorsqu'elles sont très-rappro- 
chées et unies plus ou moins intimement entemble, elles cons- 
tituent un tissu feuilleté, celluleux ou subcompacte que l'on 
désigne sous le nom de cœnenchyme, 

L'Exothè^e, au lieu d'être formée par un tissu celluleux ou 
feuilleté, peut être représentée par une production sclérenehy- 
mateuse tout à fait compacte et dan$ laquelle on ne reconnaît 
pas de trace d'éléments feuilletés. Ce tissu compact^, auqud 
convient surtout le nom de cœnenchyme, présente générale- 
ment à sa surface des granulations très-fines et disposées sans 
ordre. Les Oculiniens, les Stylophoriens, les Pachygyres, etc., 
présentent, à des degrés différents, les formes d'Exothèque 
que nous avons signalées. 

L'Exothèque peut encore être perforée par un grand nombre 
d'ouvertures, le plus souvent irrégulières, et ressembler à un 
tissu spongieux, comme on le remarque dans certains Polypiers 
des Zoanthaires Poreux. D'autres fois sa surface est plus ou 
moins fortement échinulée ou couverte d'aspérités et d'épines. 

Les éléments qui composeAt l'Ëxothèque forment quelquefois 
uue masse celluleuse dans laquelle les pdypiérites seinblenl 
être plongés ; MM. Edwards et Haime ont donné à cette forme 
de l'appareil exothécal le nom de Péritkèqtie. 

3. IB^ivniHttnB. — On donne le nom d'Epithèque à une 
production épitfaélique qui , sous forme de membrane scléren* 
chymateuse plus ou moins développée, enveloppe la partie 
extérieure des Polypiers. L'Epithèque petit être directement 
appliquée sur la muraille et se confondre avec celle-ci; dans 



! - ^ 



d'autres cas^, elle recouvre les côtes et reste plus ou moios éloi- 
gnée de la muraille elle-même. L'Èpithèque est forte et bien 
développée dans certains genres, comme dans les Montlivaul- 
tia, les Pleurosmilia, etc., et, dans ce cas, elle forme souvent 
des bourrelets transversaux très-prononcés ; dans d'autres cas, 
elle. est très-mince et assez semblable à une couche de vernis. 
L'Epithèque peut occuper la base seulement du Polypier ou le 
couvrir jusqu'au calice; il peut môme arriver que cette mem- 
brane calcaire dépasse les bords de celui-ci. Dans les Polypiers 
i^omposés et massifs, elle forme, à la partie inférieure^ un 
plateau généralement plissé circulairement ; il peut arriver 
cependant qu'elle s'élève jusque près des calices et recouvre, 
en certains points, les côtes , comme on le remarque pour le 
Stylina gemmans E. de From. Chez quelques Polypiers, parti- 
culièrement des terrains anciens, l'épîthèque forme des prolon- 
gements plus ou moins saillants et radiciformes qni unissent 
entre eux les polypiérites ou qui servent à fixer le Polypier. 

L'Epithèque étant la partie la plus externe du Polypier, il 
peut arriver que les Polypiers qui s'étalent sur un corps étranger 
et qui y adhèrent par une sécrétion épithélique, se développent 
plus dans un point de cette surface que sur un autre, Or, dans 
ce point où l'action vitale devient plus grande, la sécrétion 
épidermique augmente rapidement, et il sq forme des couches 
successives d'épithèques qui bientôt constituent une petite co- 
lonne sclérenchymateuse sur la surface de laquelle vivent les 
polypes qui lui ont donné naissance ; c'est ainsi que se forment 
les Polypiers rameux f phy toïdes et basilaires qu'on rencontre 
dans les Gorgones, les Isis, le Corail, etc. Cette première co- 
lonne, une fois produite, une activité vitale plus considérable 
peut se développer sur un point de sa surface, et ce qui se 
passait à la base, a lieu sur ce point de la surface de la pre- 
mière tige, et une tige nouvelle prend naissance. On comprend 
facilement q»e , de cette manière , il peut se former des Poly- 
piers affectant les formes les plus variées : les uns se disposent 
en éventail, d*autres en touffes; ceux-là s'étalent en rameux, 
ceux-ci sous forme de treillage, etc. — Les polypes qui donnent 
naissance à ces productions ne possèdent pas toujours des 
polypiers adhérents ; quelquefois la partie inférieure s'allonge 
enferme de pointe, comme on le remarque chez les Pennatuks, 



— 87 — 

et cette pointe , «'enfonçant dans le sable , sert à Ûxer la co- 
lonie. 

Stolohs. — Chez qnelqnes Polypiers qui se reproduisent par 
bourgeonnement, on aperçoit des prolongements plus ou 
moins larges émananant de la base, et sur lesquels de nou- 
yeauxcalices se développent. Ces prolongements, auxquels on 
a donné le nom de stoUmSf sont évidemment le résultat d'une 
production épidermique et encroûtent généralement les corps 
sur lesquels se développent les Polypiers. Les Stolons peuvent 
rester à l'état mou et ne pas se charger d'éléments calcaires ; 
dans ce cas ils disparaissent sans laisser de traces fossiles ; 
mais diez quelques Polypiers les Stolons s'organisent à peu 
près comme les autres parties des Polypiers, et leur substance 
*sdéren(^ymateuse résiste et passe comme le reste à l'état 
fossile. 



IV. 
REPBOlRKmOI ET KFlTIPUCATiai BE8 rOLYPIOS. 



4 . fHmPAMrré. -^ Les polypes & polypiers n'ont qu'un seul 
mode de reproduction*: arrivés à une certaine époque de leur 
vie , ils laissent échapper par la bouche un œuf qui , détaché 
des ovaires, était tombé dans la cavité stomacale. Cet œuf, 
assez semblable aux germes des Spongiles, va se fiier sur un 
corps résistant , y adhère par un point de sa surface , tandis 
qu'au point opposé se développent peu à peu les éléments qui 
doivent entrer dans la composition du nouvel être. Tel est le 
mode de reproduction de tous les Polypiers , qu'ils soient sim- 
ples ou composés. 

La reproduction est donc l'action par laquelle les polypes se 
renouvellant en passant par toutes les phases de rovai{|sme. La 
multiplication, au contraire, est le résultat du développement, 
sur l'espèce souche, d'individus semblables. Co développement 
a lieu aous l'iafluence de deux propriétés, que nous étudierons 
bientôt et qui sont propres aux polypes : le bou/rgeonnemeni et 
la fissipafiti. 



— M — 

L'œuf qui s'e^t fixé et qui commence son évolution, donne 
naissance à une petite colonne peu élevée d'abord , étalée , 
adhérente par la base et présentant à son sommet un calice 
plus ou moins développé. Le Polypier ainsi formé, etqVo» 
rencontre quelquefois fossile à cet état embryonaire, n'appar- 
tient réellement encore à aucun genre, à aucune espèce, car les 
caractères qu*il présente alors doivent bientôt changers soit 
qu*il reste Polypier simple , soit qu'il représente la soucbe 
d'une colonie future. 

Le jeune Polypier peut continuer à s'accroître en restant 
unique et isolé. Il constitue alors ce que nous appelons un Pcf** 
lypier simple {Monastrée) ; il vit, grandit, engendre et meurt 
sans qu'un être semblable vienne unir son existence à la 
sienne. Cet état, tout particulier que nous avons, pris pour 
base d'une de nos quatre grandes divisions , n'a pas, nous le 
pensons, assez attiré l'attention des Zoophytologistes. Ils se 
sont servi de l'existence isolée ou commune des Polypiers pour 
distinguer des genres seulement , et encore trouve-t-on dans 
certains genres des Polypiers simples mêlés avec des Polypiers 
composés. Et cependant, l'être qui est toujours seul, isolé, ne 
communiquant par aucun organe avec son semblable , peut-il 
être assimilé à ceux qui, par suite de leur constitution, sont 
réunis plus ou moinjs intimement en colonie « qui ne peuvent 
se déplacer qu'à la condition que les autres suivront le mouve- 
ment, qui ne prennent leur nourriture que là oU tous les autres 
la cherchent, et qui en&i n'assimilent pas toujours pour eux 
seulement les aliments, mais qui y font participer les êtres qui 
les avoisinent? Nous aurons bientôt à revenir sur ces considé- 
rations. 

2. BocAC&EoivsBiieiiv, — Le bourgeonnement ou gemma - 
tion est le résultat d'un développement plus grand de l'activité 
vitale du Polype sur un dos points de sa surface. On voit d'a- 
bord apparaître une légère élévation arrondie qui bientôt se 
soulève en forme de bouton un peu déprimé au centre ; puis la 
partie supérieure se sépare en lames radiées qui constituent 
les cloisons, ou se creuse en tube, si les cloisons doivent être 
rudimentaires. 

Les bourgeons, suivant qu'ils se développent sur la base, les 



— s» — 
eôtés ou le oelice da Pdypier, 8ont appelés taMtetr«9> (atéroMZ 
ou eaHcinawB* 

BomaBOKKimrr BASiftAiâH. *— Là partie étalée de la base du 
Polypier soudie peut contiuuer à s'étendre sous forme de pro* 
longeméQts rhizotnorphes qui rampent sur le corps étranger ob 
le ffewiielt indinduest fixé et engendrent de distance en distance 
des individus semblables au premier Polype. La c(donie est ainsi 
formée de Polypiers qui s'élèvent parallèlement côte à eétesur 
un réseau radidforme et donnent lieu à une màisse astréifortne 
plus ou moins compacte. Le genre Rhizangia nous foumitun 
exemple de cette disposition. 

Dans d'autres cas, la base du Polypier^ au lieu de s'étendre, 
sur quelques points seulement^ donne naissance à une lame 
mince et étendue sur laquelle les calices se développent. Cette 
lame peut rester libre comme dans le genre Echinopora^ ou 
encroûter la surface du corps étranger sur lequel s'est développé 
le Polypier souche* Les lames libres peuvent aussi se plisser 
diversement, se rencontrer, se souder entr' elles et constituer 
alors une lame composée de deux feuillets et sur les deux faces 
de laquelle se développent les calices. Les calices peuvent être 
très-pencbés h la surface de la lame et immergés dans le dé- 
veloppement exothécal comme on le remarque chez les Pleur 
rocœnies. Les Axopores, les Millépores, etc., ont au contraire 
des calices saillants réunis par un cœnenchyme plus ou moins 
compacte. 

BouEGSONNÉitBHT LATERAL. — Los bourgeons au lieu de se 
développer sur la base peuvent prendre naissance sur les côtés 
du Polypier, et donner lieu à une masse astréiforme ou à une 
touffe arborescente; Si les bourgeons s'écartent rapidement en 
suivant un an||le très-ouvert» il en résulte un ensemble rameux^ 
comme on le remarque chez les Goniocorçs et les Dendrosmi- 
Hes ; mais si les nouveaux polypiérites s'éïèvent en suivant un 
angle très-aigu, ils constituent une masse fasciculaire, comme 
le font les Cladocores, les Donacosmilies, etc. 

Les bourgeoj;is peuvent naître au hazard sur tous les points 
de la surface latérale du Polypier, mais souvent ils se dévelop- 
pent régulièrement de distance en distance et quelquefois se di- ^ 
rtgent tons du même côté. 

LespolyfMériies^résnltantdu bourgeonnement peuvent rester 



— *0 — 
libres dans une grande étendue, depuis leur point de départ 
jusqu*à leur sommett ou bien ils se trouvent réunis par le dé- 
veloppement des eôtes ou de Texothèque. Dans ce dernier eas, 
ils donnent lieu à des masses empâtantes, de formes diflfr^tes. 
et à la surface desquelles les calices sont libres et seulement 
réunis par le déyeloppement des oi'ganes externes. Mais queK 
quefois les polypiérites se trouvent assez rapprochés pour que 
les murailles se soudent, et les calices affectent alors des formes 
polygonales , comme on le voit chez les Isastrées , les Astro- 
canies, etc. 

BouEGBOVNEMBNT CALiGiNÀL. — Les bourgeons peuvent en- 
core se développer dans le calice lui-même ou «sur ses bords. 
Lorsque les bourgeons se développent dans le calice, comme 
on le remarque chez les Eridophyllum, le polypier souche 
meiirt et les nouveaux donnent naissance à des masses ces- 
piteuses plus ou moins agglomérées. Si les bourgeons se dé- 
veloppent sur le bord du calice , on voit sur une petite partie 
de celui-ci une activité vitale plus grande, les cloisons qui 
correspondent à ce point s*élèvent, franchissent la muraille et 
restent au dehors pendant que celle-ci continue à s'accroître. 
Ce fait est facile à observer sur des échantillons de Blastôsmi- 
lies. Les cloisons qui sont restées en dehors de la muraille sont 
les rudiments du iiouvel être qui se développe rapidement et 
monte parallèlement à côté du polypier souche jusqu'au mo- 
ment oU il s'en détache. Le premier polypier porte alors les 
cicatrices de ce bourgeonnement, et on compte jusqu'à trois 
générations sur le même polypier, malgré sa petite taille. 
Quelquefois le bourgeonnement se fait sur le bord du calice, 
alors que celui-ci, arrivé à son maximum de développement, a 
cessé de s'accroître. Les genres Enallohelia, Diplohelia nous 
offrent un exemple de ce bourgeonnement; les pblypiérites 
qui viennent de naître restenf adhérents et engendrent eux- 
mêmes un autre polypiérite qui se développe sur le côté opposé 
à celui ou son prédécesseur a pris naissance; il en résulte ^uii 
bourgeonnement alterne, distique, fort remarquable qui donne 
lieu à des touffes arborescentes. , 

3. PiMWPAnnrÉ. — Le Polypier souche que nous avons 
vu se développer aux dépans 4dè l'œuf peut encore se multifriier 



— 44 — 
par suite d'un dédouMement qtx'oQ nomme fissipa/Hié. Chez 
certains polypes mous, les Actinies, par enemple, la' fissiparité 
peut donner naissance à deux individus isolés et indépendants, 
comme cela arrive chez les infusoires. Chez les polypes à 
pdypiers, la fîssipavité peut opérer le dédoublement du calice ; 
mais jamais ne sépare le nouvel individu de celui qui lui a 
donné naissance. La fissiparité a toujours lieu dans le calice : 
on remarque sur un point de sa surface et principalement près 
de la columelle une activité vitale plus considérable ; le calice 
s'allonge, les cloisons s'infléchissent vers ce point qui bientôt 
devient un centre, et la columelle, si elle existe, se divise et 
laisse une partie d'elle-même au nouveau centre. Bientôt les 
murailles se resserrent entre les deux centres qui s'écarteni, 
s'éloignent peu à peu et deviennent enfin complètement indé* 
pendants. Les calices, après ce dédoublement, reprennent cha* 
eun la forme arrondie jusqu'au moment ob ils donnent nais- 
sance à de nouveaux individ4is. Les polypiérites ainsi produits 
par fissiparité, peuvent, conune nous l'avons vu poux ceux qui 
résultent du bourgeonnement, s'élever l'un à côté de l'autre, 
tont en restant indépendants à partir de leur point de sépara-*- 
tion, comme on le remarque dans les genres Calamophyllia, 
Rhabdophyllia, etc.; mais souvent aussi ils sont réunis par le 
développement des côtes et de l'exothèque, comme nous le 
montre le genre Favia, Enfin , dans d'autres cas, ils peuvent 
se souder par leurs murailles et présenter des calices polygo* 
naux à la surface d'une masse empâtante, comme on le voit 
chez les Goniastrées et les Septastrées. 

Les Polypiers, qui se multiplient par fissiparité, se distin* 
guent de ceux qui bourgeonnent parleur tendance à se mettre 
en série, par leurs calices irréguliers et quelquefqjis par la pré- 
sence, dans ceux-ci, d'un ou de deux centres naissants. 

Les polypiérites fissipares ne s'individualisent pas toujours ; 
il arrive quelquefois que le calice du Polypier souche s'altoxige 
sans se diviser et occupe le sommet d'une lame plus ou moins 
longue et plissée. Cette lame peut rester libre perses côtés et pré- 
senter à son sommet une double rangée de cloisons au milieu 
desquelles on ne distingue plus de centres proprement dits. Les 
genres Rhipidogyra, Phytogyra, etc., nous offrent cette par- 
ticularité. Hais, dans d'autres cas, les labiés peuvent se trou- 



- W w 

ver réunies par le dévelappement des cales ou de Texothèque, 
comme on le remarque ohez les Paekygfra et IdsPlérogyru, 
ou se souder iatimement par leurs murailles comme on le voit 
dans les genres MoMindrina, Eugyfa^ etc. 

Il arrive aussi que les poly piôrites, tout en formant des lames 
continues, laissent cependant au centre de la vallée calicinale des 
traces de leur individualité. On remarque alors dans ces pointe 
un renflement de la Cohimelle, si elle existe» ou une direction 
convergente des cloisons vers ces pointe* La fissiparité donne, 
au reste, les mêmes .résultats que le bourgeonnement; elle 
peut, comme ce dernier, engendrer des masses cespiteuses, 
gyreuses ou astréif ormes. 

Dévblopfekent par superposition. -^ Chez beaucoup de 

Polypiers massifs , le développement de la colonie s'opère au 

moyen de couches superposées. Ce fait, qui ne se produit que 

ctîez les Polypiers qui se multiplient par bourgeonnement, est 

. surtout facile à observer chez les Stylinà et les Thamnastraa. 

La forme la plus commune qu'affecte la colonie qui com- 
mence à se former est la formé hémisphérique. A une certaine 
époque de Vâge de cette colonie, on remarque, sur un des 
points de sa circonférence, une activité vitale plus considérable 
et la production d'un bourrelet qai se forme entre les polypié- 
rites qui se sont allongés. Ce bourrelet, qui résulte d'un grand 
développement des organes externes , s'étend peu à' peu et 
recouvre à mesure qu'il s'avance la surface du Polypier sous 
forme d'une lame sclérenchymateuse plus ou moins épaisses. 
A l'approche de cette lame, les polypiérites s'allongent, la 
muraille et les cloisohs s'élèvent au. niveau de la surface de la 
nouvelle couche , et bientôt celle-ci les enveloppe de toutes 
parts jusqu'au bord du calice. C'est pendant cette évolution du 
Polypier que les nouveaiit bourgeons se développent, el c'est 
à ce moment aussi que les polypes se retirent brusquement et 
doQa«Mit naissance aul traverses ou aux planchers qui divisent 
l'intérieur de la loge. 



— 48 — 

V. 
HASmiBES EXTfilUEOBES BES P0LTKEI8. 



La manière dont les Polypiers s*engendrent ou se multi- 
plient, imprime à ces êtres des modifications si sensibles, des 
habitudes si caractéristiques que nous n'avons pas hésité [\] à 
nous servir de la forme extérieure de ces animaux pour établir 
parmi eux des divisions naturelles d'autant plus utiles' qu'elles S 

facilitent considérablement le classement des Polypiers. ^ 

Les Polypiers se présentent sous quatre formes principales, 
que nous retrouvons dans tous les Zoanthaires et que nous 
allons successivement examiner. 

4 . MmuAmmÉmm, — Lorsque la reproduction et la multi- 
fdteation des Polypiers a lieu uniquement par oviparité, les 
ôtres qui en résultent sont toujours simples, vivent d'une vie 
isolée et ne sont jamais unis à leur semblable par un organe 
quelconque. Cet isolement, cette individualité absolue caracté*- 
risent les Monastrées. 

Il peut arriver, mais accidentellement, qu'un Polypier simple 
se trouve placé sur un autre Polypier simple; mais alors l'oeuf 
qui a produit le second s'est arrêté sur le premier Polypier et 
s'y est développé, comme il aurait pu le faire sur tout autre 
corps soUde^ et jamais on ne voit dans ce cas de rapport d'exis- 
tence entre les deux animaux qui vivent l'un à côté de l'autre. 
Les Polypiers simples se distinguent facilement des autres 
Polypiers par leur existence particulière et leur individualité 
iscdée , mais, comme tous les Polypiers composés, les Tha^ 
eoemiUa, les Àplosmilia, etc., commencent par n'avoir d'a- 
bord qu'un Polypier simple qui, plus tard, sous l'influence 
du bourgeonnement ou de la fissiparité, devient Polypiers 
composé, il est souvent très-difficile, lorsqu'on étudie un être 
jeune» de pouvoir le placer avec certitude dans tel ou tel genre, 

(I) Voyez notre ÙetcrifiioH des Pûiypiers fassUes de fEtetge Néoœmien, 
1857; Paris, chez Baillière, rue Haute -Feuille, 19. 



► 



— 44 •- 

et à plus forte raison lui assigner une^place comme espèce. 
Aussi doit-on ne prendre pour types que des espèces qui sem- 
Went arriver à leur maximum de développement et qui pré- 
sentent tous leurs caractères. Mais ce maximum de développe- 
ment est, il faut bien Vavouer, très-difflcile k déterminer chez 
les Polypiers simples. En effet, tant qu'un Polypier simple 
s'accroît, il s'élève, s'élargit et le nombre de ses organes in- 
ternes peut augmenter avec l'âge. Que deviennent alors ces 
distinctions qui sont établies entre les espèces sur la hauteur 
du Polypier, la largeur du calice, le nombre des cloisons, etc., 
puisque le même Zoophyte à mesure qu'il avance en âge, 
éprouve des modifications sensibles dans sa muraille, son ca- 
lice, ses cloisons, etc.? Les meilleurs caractères spécifiques 
sont, pour le Polypier simple, ceux qui sont tirés des organes 
internes et externes, de la grosseur de la çolumelle, de l'épais- 
seur des cloisons et des côtes , de leur dentelure, de la rareté 
ou de l'abondance des traverses, des planchers, etc.; mais à 
défaut de ces signes qui, chez les Polypiers fossiles, ne sont 
pas toujours faciles à constater, nous avons été , comme nos 
prédécesseurs, forcé de nous servir des caractères incertains 
que nous avons indiqués. 

MM. Milne-Edwards et J. Haime ont aussi pris en considé- 
ration l'état de liberté ou de fixité des Polypiers. Il y a, en 
effet, des Polypiers qui, comme le& Turlnnolia, semblent 
n'avoir jamais été fixés , même daiis le jeune âge. Mais cette 
apparence ne doit pas être une réalité, car je ne crois pas qu\>n 
ait déjà constaté que des œufs de polypes se soient développés 
sans s'être d'abord arrêtés sur un corps solide. Les Polypiers 
adhérents peuvent devenir libres par les progrès de l'âge, soit 
que le pédicule se trouve peu à peu résorbé, soit qu'il ne puisse 
supporter le poids du Polypier qui a grandi et qu'il se brise; il 
présente alors à sa base la trace d'une ^cicatrice qui, dans quel- 
ques cas, peut s'effacer complètement. 

Quelques Polypiers appartenant k la famille des AsPrangiens 
sont quelquefois rencontrés isolés et indépendants ; mais on 
ne doit pas pour cela les regarder <îomme des Monastrées , 
car ils sont le résultat d'un bourgeonnement sur une expansion 
basilaire qui ne se durcit pas toujours et disparaît pendant la 
fossilisation. 



— 45 — 

Deux genres seulement de Polypiers simples, le genre Blaa 
totrochus qui n'a pasxle représentant à Tétat fossile, et le genre 
BlMtosmiÛa dont nous connaissons deux espèces des étages 
Corallien et Kimméridgien , se reproduisent en, même temps 
par oviparité]et bourgeonnement. Les bourgeons se dévelop- 
pent sur le bord du calice ; mais peu après le développement 
du jeune Polypier, il se détache et devient libre et indépendant. 
Nous avons pu constater qu'il n'y a aucune communication 
dans ce cas entre les individus qui se trouvent temporairement 
réunis. 

Les Polypiers simples ne se reproduisent jamais par fissipa- 
rité complète, ^'est-à-dire qu'un être ne peut jamais donner 
naissance à deux ôtres semblables en se divisant complètement. 
La nature sclérenchymateuse du Polypier semble être Tobstade 
qui s'oppose à cette division spontanée, puisqu'il paraît qu'on 
Ta déjà observé chez les Actinies dont le polype est entièse- 
ment charnu. 



S. DMASVKÉwi. -— ' Les Disastrées sont des polypiers dont 
les polypiérites , bien que réunis par leur partie inférieure , 
restent libres entre eux depuis^leur point d'adhérence jusqu'au ' 
calice. Lorsqu'un polypier, qui prend naissance, doit constituer 
un polypier fascicule, il s'élève d'abord comme le fait le poly- 
pier simple, puis arrivé à une certaine époque de sa croissance, 
il commence à se multiplier de différentes manières, suivant 
qu'il se développe sous l'influence de la fissiparité ou du bour- 
geonnement. 

Si le polypier doit subir la fissiparité, son c^ice éprouve les 
modifications que nous avons indiquées plus haut, deux centres 
s'y établissent et deviennent bientôt indépendants. Les nou- 
veaux polypiérites, munis d'une muraille qui leur est propre, 
s'élèvent l'un à côté de l'autre, puis leurs calices se fissipa-^ 
risent à leur tour et le polypier présente bientôt une forme 
cespiteuse, un ensemble de polypiérites qui, bien que réunis 
entre eux par leur partie inférieure, sont libres dans une grande 
étendue et jouissent d'une existence toute individuelle. Les 
genres Aplo8vii.il%a, RhabdophylHa , Aplaphyllia, etc., nous 
offrent des exemples de cette forme. 

Lorsque les Disastrées se multiplient par bourgeonnement, 



— w — 
les boufgeûiis peuvent se développer sûr les caillées, sur les 
pflrois externes de la muraille ou sur une expansion basilaire. 

Les bourgeons q^ui se développent sur le calice peuvent se 
montrer sur son bord ou dans son intérieur. Dans le premier 
caS) le polypiérite qui prend naissance se jette un pau de côté 
pour ne pas nuire à celui cpii Ta engendré et s'élève ensuite 
presque verticalement jusqu'au moment oii un autre bourgeon 
se déclare k son tour sur son calice ; il cesse alors de croître et 
le nouveau bourgeon se développe dans le sens du premier 
parent. Il en résulte une gemmation alterne, distique, qui dis- 
tingue le- genre EnaUoheHa. Quelquefois il se déclare deux 
bourgeons sur le même bord calicinalj^ ces bourgeons sont 
alors opposés et se développent suivant un angle très-ouvert, 
comme on le voit dans le genre Euhelia. Si les bourgeons 
se déclarent dans le calice lui-même, le polypier souche ne 
tarde pas à cesser de vivre , et les polypiérites qui prennent 
ainsi naissance s'écartent très-peu et ont de la tendance à se- 
souder par leur muraille. 

Lorsque le bourgeonnement s'opère sur les parois de la mu- 
raille , les jeunes polypiérites se développent en formant un 
angle très-ouvert avec le premier polypiérite , et le polypier 
affecte dans ce cas une forme rameuse bien prononcée, comme 
on le remarque dans les genres Goniocora, DendrophylUa, etc. 
Mais il arrive aussi que les jeunes polypiérites se relèvent 
brusquement et s'élèvent parallèlement avec le polypier souche 
auquel ils s'unissent quelquefois au moyen de prolongements; 
les genres Donaco^miiia, Stylosmilia, Syringopora, etc., nous 
en fournissent des exemples. 

Le bourgeonnement peut encore se faire sur des expansions 
basilaires, qui, sous forme de stolons, vopt loin du polypier 
soudie s'irradier et donner naissance à de nouveaux polypié- 
rites. Cette forme, bien distincte des précédentes, doit aussi 
faire rentrer ces polypiers parmi les disastrées ; car, comme 
les premiers que nous avons examinés, ces polypiérites, quoi- 
que réunis par leur base, sont cependant libres dans une grande 
étendue. Il peut même arriver que les stolons ne se durcissent 
pas et qu'à l'état fossile on trouve les polypiérites complète- 
ment séparés. Cet accident ne doit en aucune feçon faire chan- 
ger la place que nous assignons à ces fossiles. 



— « — 

•^ Nous comprfsons sous 1b nom de Syr* 
rastrées tous les polypiers composés qui fonnent des séries cali* 
dBÀles, libres ou non, par leurs côtés, dont «les centres son! 
plus ou moins indistincts , et qni constituent des vallées sé^ 
parées par des crôtes ou collines. Chez les polypiers qui se 
multiplient par fissiparité, il peut arriver que le centre s'al- 
longe sous l'influence d'une activité vitale qni se déclare sur 
un point du bord caliculaire, et que cette activité, ayant une 
tendance centirifuge, aille toujours et sans interruption en 
s'éloignant de son point de départ. Le premier calice ne donne 
pas alors naissance à 2 ou 3 calices distincts, comme nous 
Favons vu pour les Disastrées, mais il s'allonge indéfiniment 
et donne lieu à une vallée plus ou moins tortueuse occupant le 
sommet d'une lame droite ou contournée. Cette lame peut 
rester libre par ses côtés, co«nme on le voit chez les Rhypido- 
gyra et les Phytogyra; mais il arrive aussi qu'ellese soude 
aux lames voisines par ses murailles et constitue ainsi une 
masse plus ou moins étendue dont la surface est sillonnée de 
vallées séparées par des collines qui sont le résultat de l'acco- 
lement des murailles. Celles-ci présentent à leur sommet une 
ligne de démarcation lorsque la fusion des deux murailles n'est 
pas parfaite^ et se terminent, au contraire, en arête si l'union 
des deux murailles est intime. Les genres Mœandrina, Eu- 
gyra, etc., nous offrent ces particularités. Les murailles peu- 
vent ne pas être soudées ensemble , mais seulement réunies 
par le développement des côtes ou d'un cœnenchyme abondant. 
Les Stibastrées sont un exempfe du premier état, et les Pa- 
chygyres du second. Chez les Polypiers vivants qui revêtent 
cette forme, on ne remarque pas une seule ouverture buccale 
pour toute une vallée, mais bien une série de bouches qui pa- 
raissent indépendantes, quoique toutes les cavités communi-^ 
quent à l'intérieur. Cette disposition des parties molles sem- 
ble laisser quelquefois des traces sur l'organisation du po- 
lypier lui-môme, et il n'est pas rare de trouver au milieu des ^ 
vallées des points vers lesquels les cloisons s'infléchissent et 
qui représentent des centres calicinaux, des rudiments d'indi- 
vidualité. Dans quelques cas, les centres sont bien distincts et 
fonnent de véritables calices. Cette disposition se fait surtout 
remarquer chez les Syrrastrées, qui se reproduisent par bour- 



<i 



— 48 — 

geotaement, comme le montre le g&ate laHmmamdm* Ici 
diaque polypiérite a sa muraille, les calices sont polygonaux» 
mais ils sont réunis en série et ^re chaque série les murailles 
cacolées s'élèvent plus haut que les autres et dcmnent nais- 
sance à des collines plus ou moins saillantes. Il arrive quel- 
quefois que les collines ne limitent pas une série simple de 
calices, mais qu'entre ces orètes s'étend un espace assez étendu 
et couvert de calices. Les collines peuvent aussi être peu dé- 
^ v^loppées, peu longues et surgir ça et là à la surface d'un poly- 
pier chargé de calices en séries. Les genres Comoêeris et Oro'^ 
$ens sont des exemples de ces deux états. 

Nous avons fait encore rentrer dans nos Syrrastrées le genre 
Halidteg, qui renferme des pplypiers dont les individus, bien 
circonscrits et unis entre eux seulement par les côtés, forment 
des lames minces, verticales, diversement pliées et anastomo- 
sées. 

P#x.VA»i'mÉK». — Nous avons réimis sous cette dénomina- 
tion tous les Polypiers qui n'ont les caractères ni des Monas- 
trées, ni dos Disaslrées, ni des Syrrastrées, et dont les poly- 
piérites sont toujours intimement unis ensemble soit direc- 
tement par les murailles, soit au moyen d'une production 
exothécale quelconque. Les Polypiers des Polyastrées se mul- 
tiplient aussi par ûssiparité et par bourgeonnement. Dans le 
premier cas, les calices sont généralement déformés : ils ne 
sont ni régulièrement ronds , ni régulièrement polygonaux. 
Cette irrégularité tient h ce que les calices qui en produisept 
d'autres sont obligés de s'allonger pour donner lieuà 3 ou 4 
calices semblables. Si les calices ne sont pas soudés par leur 
muraille, ils affectent une forme ovale, comme on le voit chez 
les Favies ; si, au contraire, ils sont comme chez les Septastrées 
intimement unis par les murailles , ils prennent une forme 
polygonale d'autant plus irrégulière qu'ils sont plus avancés 
en âge et près de se fissipariser. 

Si les Polyastrées se multiplient par bourgeonnement, les 
polypiérites peuvent rester distants et n'être réunis que par 
un grand développement de l'appareil costal ou d'un ténen- 
chyme plus ou moins abondant et compact. Le bourgeonne^ 
ment, dans ce cas, s'opère au-dessous du calice et les jeunes 



- 4» — 
te montrent dans les iatenrales qui séparent les calioes. Si 
les poljrpiériles sont unis par leur muraille» les calioes afibotent 
une forme polygonale assez régulière , et le bourgeonnement 
a généralement lieu, dans ce cas, sur le bord du calice ou an 
pourtour de la colonie. Les bourgeons peuvent encore sa déve- 
lopper sur une expansion de la base et s'unir à mesure qu'ils 
s'élèvent^ comme on le remarque dans le genre PhyHangia. 

La forme de la colonie peut varier à Tinfini cbez les Polyas- 
trées ; tantôt elle s'étale en lames épaisses ou se dévdoppe en 
boulé. Là, elle se pédicule et prend la forme d'un champignon ; 
ici» elle s'élève et produit des branches qui donnent lieu à des 
toufiés rameuses. Enfin, dans quelques cas, elle constitue des 
feuillets très-minces, plus ou moins contournés ou enroulés et 
à la surface desquels les polypiériles se trouvent répartis. 

Les polypiéritos qui composent une colonie de Polyastrées 
sont quelquefois, comme nous l'avons dit, très^rapprochés et 
présentent une forme polygonale. Les murailles peuvent, dans 
ce cas, être asse£ rapprochées pour se souder complètement 
ensemble et se confondre ; dans d'autres cas, Tépithèque seula 
semble servir à l'union des polypiérites, et on remarque alors 
un léger siQon entre les murailles des calices qui se touchent. 

1^ les polypiérites sont éloignés les uns des autres, les caKces 
restent sensiblement circulaires, et les murailles ne sont unies 
entre elles que par le développement d'une production exoâié* 
cale. Cette production peut être, comme chez les Stylines, le 
résultat du développement des côtes ; d'autrefois il se développe 
entre les murailles un tissu feuilleté, plus ou moins vésiculaire 
et qui paraît n'élre que la continuation des traverses exoQié-* 
eale». Enfin les polypiérites semblent quelquefois être plongés 
dans une masse sclérenchymateuse qui doit probablement son 
origine k une production épithéeale. Cette masse intermédiaire 
peut être compacte comme chez les Oculinides , feuilletée ou 
entièrement poreuse comme on le remarque chez les Zoan- 
thaires Poreux. 

Dès l'année 4864, nous avions déjk communiqué nos idées 
sur le classement des Polypiers à notre savant confrère et ami 
J. Haime, dont la perte a été aussi grande pour la science que 
douloureuse pour tous ceux qui, comme nous, ont pu jouir de 
sa précieuse amitié. Il chercha , par des exemples , à nous 

4 



^iro^vêr que Fhdbitude extétietirô dti pol}«pi6r m pourait i 
<iû bdito à tme chssifi^atîeh, $1 liofis eita àî Tappisi de son opi>^ 
oioti le genrd Cyatkoph'i^lluw^, qtfi renferme, tel qu^il a .été 
é^bli en dernier lieu par MM. Milne^Ëdtirardset J. fîaime^ 
d^palypiefft^ simples/ fa^eulôs etaitréiformes, c'est^ndive 
des Honastréeg, des DîsasMe^et des Polyastrées. L'exemple 
qui nous était fourni parmi' les Zoanibaires Rugueux aurait pu 
^e concluant, si pareille chose eut existé dans les autres 
dass^ de Polypiers , si toujours Fanalogie des caractères 
anatocniques internes de» Polypiers l'eût emporté, sur les ea-* 
raétères tirés de Tétat d'isolement ou de société de ces êtres. 
Mais ce que ces auteurs ont admis comune vrai pour les Zoan- 
Ihaires Rugueux, oii ils se craignent pas de placer enseriible, 
dans le. même genre, des espèces simples et composées, ne 
leur a pas paru rationel pour les autres Zoanthaires. £n.e£Cet, 
ils ont placé dans des genres bien distincts leS' MontlivauRies 
et les Ttrécosmiliés; les Placoamilies et les Aplosmilies; les 
Stylosmilieset les Stylines; les Axosmilies et les Astroeoô- 
liies^ etc.... fitcependaal^quelleéifféreaoeexiste^t-il entre une 
Montlivauitie et. une Théeosmilie, si la forme simple ou oe^m- 
pfosée ne doit pas être prise en sérieuse considération ?. Pour- 
quoi ne pas réunir les Styldsmilies et les Stylines ; les Ap^s- 
milies et les Placosmtlies^ etc.? U n'existe d» différence xéeHe 
eMt^ ces difïéi^ts polypiers que la forme simple, ou eatnpQséj», 
Issciculéeou astréiforme; une Tbéoosmilie est une Miontlivaul- 
ifç qui s'est reproduite par iissiparité, et la preuve c'est .que 
MM. Milne-*£dwards et J. Haim^ .disent euxrmêmas : « Les 
•» Montlisraulties {Histoire naturelle des GoretlUairts, l, II, 
» y; 355^, 4856) «orj^e^pondent.très*«xactementaux.ïhécQsi&i- 
». liés dans la seotioo <ifôs Litbophyliiaoéos simples» et U serait 
» même pôesiWe que nous. eiJissions décrit^ sou» le premier de 
» ces tioms, quelques polypiers eaowe simples, mais qui 
-».. étaient destinés par in suite à sefissipari^er* » ^r^ Aiil<HnrS| 
ils disent encore (même ouvrage, p. 369) : «.I^es caraçtèires 
» quanous a fouraiie polypier des Sympbyllies se retrouvent 
a. enf partie dans deux genres dont, nous avons déj^à fait This- 
#. tofre# les LithopbylUes et l^j9^ifu«^a.; les. seules. d^reœes 
^.. qui séparent cas laroisi;girQupe^ sofàt ju^^ment ceUes qui a/9us 
«t oait^ervi^ ^ti^bli^: ifoisi seçUans dansi l'agèile des Li.tbQpbyi** 



— «^ ~ 

^^'iimcâê^r à^t^M^^ qw dam le prenrier ie (Uri^pidr oril 
K sitople, ique dflfis le seodsd il dst composé et œspitovx^ 0i 
» qtie daQB le troisième il esliisoitiposé et m&Mîf ; muis oi^oIik 
» sert^ dans ehai^fm d^eimla même ^omp^Htiion et la même 
» stmctwre. » --« Nous poumons multiplier les cîtalions et 
trouver des exemples semblables dans tous les autres Zoa^v 
tbâires» mais ces quelques lignes que jtous venoas de cit^ 
ifoiis piuraiesent soffisentes, puisqu'elles démostreort nettement 
<pie les mêmes aatecnrs, qui a^ont pas craint de plaeer dans le 
même gent« des^ polypiers simples^ fasei^és et astréiformes 
ailleurs, se sdnt servi de ces différentes formes, non pas seu*** 
lemeftt peut séparer des espèces, même des géâres, mais^ 
comme ils le dtsenteux^mémes, pour fermer des s'octions. Or» 
ce' ifui est vrai pour une partie des Zoanihaitcs doit être vrai 
peur, tentes les autres, et nous ne devons pas hésiter à séparât 
les espèces sinfiples des espèces composées, les polypiers fasci- 
cules des polypiers astréiformes, toutes les fois que ces êtres 
ont été réunis dans la même espèce ou 1.e môme genre. La 
nature, il est vrai, procède par gradation, on n'y remarque 
jamais de brusques transitions; mais si on devait trop atta- 
cher d'importance aux moindres liens qui unissent une série 
d'êtres avec une au tre« .si. on devait. faire passer les détails 
avant les généralités, les divisions n'auraient plus de limites 
sensibles et toute classification deviendrait impossible. Ces 
réflexions nous sont suggérées par ce que nous observons 
chez les Polypiers; les espèces simples sont bien toujours 
simples et sous ce rapport facile à distinguer des autres , et 
cependant les espèces qui composent le genre Bla$tosmilia, 
bien qu'appartenant réellement aux polypiers simples, présen- 
tent, à l'époque où ils porten.t les jeunes bourgeons, quelque 
ressemblance avec les Disastrées. Ces derniers, dont les poly^ 
piérites sont libres dans une grande étendue, peuvent quel- 
quefois, par suite du resserremeut des individus, se rapprocher, 
se souder même et offrir quelque analogie avec les Polyastrées. 
Il n'est pas non plus très-rare de remarquer, chez les Polyas- 
trées des polypiérites qui tendent à s'isoler, comme on le voit 
dans le Stylina gemmans, par exemple ; enfin les Syrrastrées 
eux-mêmes peuvent, dans quelques parties de leur surface, 
présenter les caractères des Polyastrées^ comme on le remarque 



dnft le ijMmmmd/ra $eqiê»ma. HaU la foraie primordiale» ea 
^urquoi l'indÎTidu a été créé , le but vers lequel il tend en se 
développant* sont au fond toi^ours les mêmes; le pol/pie' 
simple ne deviendra jamais composé; le polypier fascicule ne 
pourra présenter que très-accidentellement Taspect du Polypier 
massif, et jamais un polypier gyreux ne pourra se transformer 
en polypier astréiforme* Nous avons cherché pendant long^ 
temps si nous trouverions un obstacle sérieux dans la forme 
du Polypier : au mode de division que nous avons adopté et 
tous les matériaux que nous avons pu réunir ou examiner, tous 
les PolypîM^ vivants ou fossiles que nous avons pu étudier* 
nous ont laissé la conviction profonde que les quatre formes 
que nous avons décrites y sont des bases certaines de grandes 
divisions , qui doivent venir immédiatement après les carac- 
tères qui constituent les ordres et les sous-ordres parmi les 
Polypiers. 



- « - 

VI. 
MSTIDDTIOI l£niODI(P DES POLTPEBS FOSSOB. 



La grande classe des Coralliaires se compose d'animaux 
ayant une bouche ceatrale entourée de tentacules. Cette boo- 
6ho, qui sert aussi d*anus, occupe le sommet du corps, qui est 
ereusé en forme de bourse et qui renferme les organes de la 
génération. Les Coralliaires ne possèdent pas tous un poly- 
pier, quelques-uns sont entièrement constitués par un tissu 
charnu qui ne contient que peu ou point d'éléments calcaires. 
Les Podactinaires sont dans ce cas et se distinguent des Cni- 
diaires par des tentacules non tubulaires» disposés par groupes 
isolés et qui ne cooimtiniquent pas avec la cavité viseéralet; 
Ces derniers ont, au contraire , des tenlaenlas tobulahrea dis* 
posés en couronne et qui communiquent avec la cavité viscé- 
rale. Les Cnidiaires, qui ont le plus souvent un Polypier solide» 
se divisent en deux ordres, les Zoantbaires et les Aleyonaires. 
Les premiers ont les tentacules simples ou irrégulièrement 
ramifiés et en nombre croissant avec l'Age ; les seconds ont, 
au contraire , les tentacules pinnés d'une manière très-régu- 
lière et toujours au nombre de huit. 

Les Zoanthaires à Polypiers ont de nombreux représentant! 
à l'état fossile ; ils abondent dans certains étages géologiques 
et constituent presque à eux seuls des bancs d'une épaisseur 
considérable et tout à fait analogues aux bancs de coraux qui 
s'élèvent constamment dans les mers actuelles. Les Alcyo* 
naires se rencontrent plus diflScilement à l'état fossile : la na* 
ture de leurs partiea solides et la délicatesse de leur constiti»-> 
lim ont rendu leur conservation plus difilcile pandwit la for- 
mation des roches, et n'ont pu, comme les premiers, résister 
aux agents destructeurs qui sont venus les attaquer. 



CLASSIFICATION DES POLYPIERS FOSSILES 

P' APRES LA MÉTHODE DIGQOTOMIQUK. 



Polypes ayant des tentacules simples ou ramifiés 
irrégulièrement et en nombre variant avec Tâ^ge., . , Ng« 
OBORE I. — ZOA!«TnAIR£(«. . . . . A 54 

Polypes ayant des tentacules pinnés régulièrement et" 
toujours au nombre de huit. OBDRE II. —> 

jkÈjicwonAwmBm, m 



ki ïPoin> 



ORDRE I. — ZOAWTH4tRBS. 

Pcdypder vagi|ial et étoile B^ 

à^ ïPolypier basilaiïe etphjHQïde. l9t Mum imr &w i«"*- . 

CMiolIeRlé». V ^■' 

Chambtes viacérales libres on subdinsées par des tra* 
B, I verses ou dps i^napticulas. ,. ..» ;......*. C 

Chambres viscéraLQs divisées par des plan<{hers ...... E 

Appareil cloisonnaire bien dévfiioppé ; . . . B 

G \ Apj[>areil cloisonnaire rudimenti^re. tê^mm^-ow- ^ 

<4re VI. — SB. Tubaléa 75 

Sclérenchyme compacte., lia«w «mordre II* -^ 9« 

^ Schlérenchyme perforé. Soaa-ordre Ill« — *• . 

Perforés 66 

Appareil cloisonnaire peu développé et appartenant 

au ^pe hexaniéral. Hous- ordre IV« — Z. 

TabaléM 68 

Appareil cloisonnaire bien développé et appartenant 

an type tétrainéral. Jloifts-ordre T. — X. Ru* 

«RMIX 7V 



I 



^ M ~ 
. 8a«S-ÛRBilB L ^ ZÛAlfTHAIRSS CÂULIOOLfiS. 

V FamiUe. — Ântipathiens. 
Genre fossile unique têiopathes. I 



80Q8-QRS1IE II. — ZOANTHAIRES AP0RB8. 
Mooa»tr<&es Aporai. 

/ Cambre viscérale libre dans toute la hauteur 3 

1 < Chambre viscérale divisée par des traverses 

( . 01} dés synapticules 23 

^ C Cloisons simples 3 

( Cloisons trigéminées. II' Famille. — Dasuiems. Dasmia. 11 

'^« ( Des Palis. IIP Famille. — Cartophylliens. 4 

[ Point de Palis. IV* Famille. — Turbinoliens , 16 

l\V FamUle. -— GaiyophylIienB. 

( Une seule couronne de palis 5 

( Miitfieurs^^ tsottfonnes Ae palis Ù 

. ^ i Muraille plus ou moins élevée et nue 6 

\^ [ Muraille horizontale avec une épithèque 10 

I Une Columellev . 7 

[ Point de Golumëllé Conoeyathm, . . III 

i Columelleà surface chîcoracée et spongieuse 8 

(Columelle à surface papilleuse Brcechycyathws: IV ' .<• 

Palis larges . . 9 

Palis étroits ; . Bathytyathus. : ' V 

Q f Côtes simples , . . ^. . . . CçuryojphylHc^, . l\ 

(Côtes principales épineuses. .... . . , Acanthocyathus. VII 

_ ( Columelle lamellaire . * . . / DiBCocyathus, . Vif î 

^ (Columelle fasciculaire Cytleoyaih%a. . ' Ht 

• «j 4 r Columelle fasciculaire ... IS 

(CkdàAielle Bt}rlifantt6 Sty(hcy«Uhu$. . X 

Les palis manquant devant le dernier cycle . ; 18 

Les ^aliieiistMit devant tous les cycles. LépPMy^hm. XÏ 

,«f Polâj^pier ôié au pédicellé — ^. H 

13|, 



ni 



■■'! 



A 



[ BUyfiBT. Unjouaftlîbre 'DmMJffêiHus, *-: Ul 



— 56 — 



..(Muraille nue 16 

( Muraille vecouT»rted'ttaeépithè({ae.. Theâùcyathiu. XIII 



«j 



Base du Polypier géuérAl^ment grêle. Trochùcyathui. XIV 
Base du Polypier très-large Paraeyathuê. . XV 

IV* Famillo. — Tnrbiaolieiu. 



(Polypier à 
(Polypier à 



/ Muraille nue ou garnie d'une épithèque rudimentaire 17 

16 1 Muraille entièrement couverte d*une épithèque 

t pelliculaîre PtabèUwm, XVI 

.«(UneColumelle.. , 18 

(Point de Columelle 22 

. j. f Golumelle styliforme Turhinolia. XVII 

(Golumelle lamellaire ou fasciculaire * 19 

.g ( Golumelle lamellaire Sphenotrochus. XVIII 

{ Golumelle fasciculaire , 20 

muraille plus ou moins élevée SI 

muraille discoïde Discotrochus. XIX 

^^ ( Base large et sans trace d'adhérence. Platytrochua. XX 

( Base étroite et pédicellée Ceratotrochus, XXI 

_ ( Polypier libre et sans adhérence. . . SmUotrechua, . XXII 

( Polypier largement fixé De$mopkyUum. XXill 

^ ( Ghambre viscérale divisée par des traverses 24 

(Ghambre viscérale divisée par des synapticules * . . . 38 

_ ( Gloisons entières et non dentées 23 

(Cloisons dentées. VII' Famille. — Lit^ophtlliiks 96 

(Epithèque rudimentatre ou nulle. V* Fahillb. — 
Trochosmiiiens 26 
Epithèque bien développée. VI* FAicaLE. — Pleu- 
aosMiLiBVs 92 

V* Famille. — TroGàoamilieBi. 

_ ( Traverses endothécales très-abondantes 27 

(Traverses endothécales rares « ^ . . 90 

Côtes simples 28 

Côtes se ramifiant et s'élevant D^loekmtm. XXIV 

[Une Golumelle. 29 

(Point de GolumeUe. Troehosimiia. XXV 



"{ 



^ ( Golumelle spongieuse C^fiieoâmiUa. XXVI 

^(GotamenelamelUucB Plomn^. XXVII 



30J 



— »7 — 

Une Golumelle 31 

Point de Columelle Cœlosmitîa. . XXVIli 



^, ( Golumelle spongieuse Pttraêmika. . XXIV 

(Columelle lamellaire lapho$mUia. XXX 



32V 



VI* FamUla. — PlaurotmillieBs. 

I UnecolumeHe 38 

tPoîDi de Golumdle EpiamUia. XXXI 

^Golumelle plus ou moins libre, mais 

jamais unie à une grande cloison 

d3l plus développée que les autres 34 

f Golumelle toujours unie à une grande 

cloison très-développée.'. . .' Plewrosmilia . XXXI I 

^(Golumelle stjliforme 35 

^(Golumelle lameUaire FeplomUia. XXXUI 

Des bourgeons caducs sur le bord 
calicinal et donnant naissance k de 

35 < nouveaux Polypiers simples BloêtosmiUa. XXXIV 

^ Point de bourgeonnement, reproduo- 

tion par oviparité ÀxosmiUa. . . XXXX 

VU* FamiUe. — Uth«pliylli«M. 

l Epitfaèque rudimentaire ou nulle 37 

36|Epithèftte membraniforme com- 

\ plète Montlivaultia. XXXVI 

Une Columelle i '38 

Point de Golumelle Leptophyllia . XXXVII 

/Côtes et cloisons épineuses Lithophyllia, XXXVIII 

38 j Côtes seulement granulées, cloi- 

^ sons lobées Circophyllia. . XXXIX 

Muraille échinulée et poreuse. — 

VIII* Famille. — ânabaciens 40 

Muraille ni perforée, ni échinulée. 
— IX* Famille. — CTCLOséaiNiENS 41 

VHP Famill*. — Anabaciens. 

'Cloisons peu nombreuses et libres 

i par leur bord interne MkrahaekL ..... XL 

] Cloisons nombreuses et soudées par 

leur bord ÎAterne... ilno^acùt ,... ... XLl 

5 



-{! 



9è 



~ 88 — 

IX* Famille, — Qfclosériniens. 

. j ( Une Epithèque piissée 42 

( Point d'Epithèque !.....!....,. 43 

I Cloisons très-nombreuses et anas- 

42^ tomosées CydoHtes , . , , . XUl 

Cloisons peu nombreuses et libres. Palœocychts . . , XLUI 

43 ( ^^W^^ libre et discoïde CyclQ$em. .... XLI V 

( Polypier adhérent et trochoïde .... Trochosens .... XLV 



DiMUilréeii Apore«« 

/Polypiérites toujours libres dans 
' une grande étendue dans le jeune 
âge, mais s*empâtant par le déye- 
loppement du cœnenchjme; les 
^ / chambres s'oblitérani par leur 
partie inférieure. — X" FAMUtE. 

^- EUHELIENB .... 

Polypiérites toujours libres dans une 
grande étendue; les chatthreaiie 
s' oblitérant jamais 



X* FamiUe. — Enhelieiis. 

g (Polypiérites alternes 3 

(Polypiérites opposés deux à deux.. Exihelia, . XLVï 

iCœnenchyme peu abondant, Colu- 
melle tuberculeuse Ènallohelia, . . XLVII 
Cœnenchyme abondant, Columelle 
spongieuse Diplokelia. . . . XLVHI 

.(Multiplication par flssiparité 5 

( Multiplication par bourgeonnement 16 

i Cloisons entières non dentées. — 
XI* Famille. — Aplosmiliens 6 
Cloisons dentées ou lobées. — 
XIP Famille. — Calamophylliens 7 



5 



XP Famille. — AplotmiUens. 

g ( Une Columelle lamellaire Aplosmilia. . . . XLIX 

(Point de Columelle. BaryÊmUià. . . . L 



g C Les côtes épineuses ïkiayphyïlia . , 

(Côtes seulement granuleuses 



XII* Famill». — Galaaophylliêat. 

( Point d*Epithèqae .8 

( Eplihèque bien dévelappée le 

LI ^ 
... 9 

i Côtes distinctes seulement dam le 
voisinage du calice Aplophyllia^ . .. LU 
Côtes distinctes sur toute la lon- 
gueur des polypiérites 10 

^A Dds collerettes murales CoÀamophyllia. LUI 

(Point de collerettes, murales 11 

, , [ Des Palis bien développés ........ DoiotylwmiUa^ . LIV 

(Point de Palis 42 

iCûhunelle spoogieuie ; le pendicttle 
ne s'accroissant pas. Rho^âophyUia. LV 
Columelle nulle ; le pendicule s'ac- 
croissant avec rftge AorypAyMio. . . LXl 

/Typeheptaméral; une cloison plus 
V développée que les autres s*éten~ 

13 < dant jusqu'au centre PleurophylHa. LVII 

f Type bexaméral ; cloisons primaires 

\ sttbégales a.... 14 

Deui murailles distinctes HymenophylUa. LVIII 

Une seule muraille. « .. ; / ...*.. 15 

Î Polypiers généralement gros ; cloi- 
sons nombreuses Thecosmilia. . . LlX 
Polypiers généralement petits ; cloi- 
sons peu nombreuses Cladophyllia, . LX 

f Bourgeonnement latéral 17 

16 1 Bourgeonnement basilaire. — 

^ XV* Famille. — Rizangibns 23 

^Cloisons entières non dentées. — 

. , XIll* Famille. •— SiTLOSMittEirs 18 

I Cloisons dentées. — XIV Famille. 

— Cladocoriens ; 21 



»[ 



.,{ 



XIII* FamUle. — Stylosmiliens. 

Point de Columelle « . . DmMeoêfniHa, . LVf ' • ' 

Une Columelle ^ 19 



ygi Golomelie spongieuse Dêndrosmilia. LXil 

(Golumelle styliforme 20 

/Polypiérites toujours libres: cloi- 

^1 sons débordantes S$ifio$milikk . 

I Polypiérites souvent unis ; cloisons 

\ non débordantes Placophyllia, , 



LXIII 



21 



^ 



LXIV 

XIV FamlUo. — CladMtiiêiu. 

(Point de Palis Goniocora . . . LXV 
Des Palis 22 

Murailles peu épaisses et libres dans 
toute rétendue des polypiérites ; 
Epithèque peu développée Cladocora. . . LXVl 

Murailles très-épaisses et soudées 
aux voisines k la base des poly- 
piérites ; point d*Epithè<|ae Pimi^oeùfm. . LX^l 

XV Famille. -- Risangians. 

/ Stolons ne se durcissattt pas ; poly- 
piérites devenant librejg par suite 
de la fossilisation Crf^tan^ia. . LIVIII 

^ Polypiérites réunis par des solons 

qui se durcissent ^. . RUmgia^ LXIX " 



Hyrraslréeii iaporeii* 

ICbambres divisées par des traverses 
lamellaires 2 
Chambres divisées par des synapti- 

V cales. — XIX' Famille. — CoMOSÉaiNiENs 19 

/Cloisons entières et non dentées. — 

2? XVI» Famille. — Eugyriens 3 

^Cloisons dentées 8 

X\ r FamiUe. — Engyriana. 

( Point do Coliimelle lampllaire. 4 

* \ Une Coliiraelle lamellaire / 5 

/ Polypier formant des lames libres 

1 par les côtés — . . Stenogyra, . . LXX 

) Polypier dairt la» rattées sont sou- 

entre elles Eugyra LXXI 



— 61^ — 

S Vallées libres par leurs côtés ; ' 6 
Vallées unies par les murailles ou 
le cœnenchyme 7 

/ Lames se contoumaat» mais ne se 

^\ bifurquant pas Rhipidogira, LXXIJ 

j Polypier se bifurquant en branches 

V horizontales Phytogyra, . . LXXllI 

/Vallées unies par un cœnenchyme 

7Î granulé Pachygyra. . . LXXIV 

(Vallées soudées par les murailles. . Dendrogyra.. LXXV ' 
' Multiplication par bourgeonnement. 

XVU* Famille. — Latiméandriens, 

I Genre unique Latimœmidra. LXXVI 

' if fdtiplioatiott par fissiparrité. — 

XVIII* FA!iM.tB.^— StHPHTLLIEKS. 

XVIIP Famille. — SympliyHiaxis. 

( Centres calicinaux toujours distincts . 10 

( Centres tout à fai^ ijEuii^lixictf. . , 15 

! Séries soudées par les murailles 11 
Séries réunies par des côtes irès- 
développées St^a0$rœa. , LXKVIl 

/ Cloisons confluentes et recouvrant 

, , 1 les murailles » MmtM4rmtrma LXXViii 

i Cloisons non confluentes et pe re- 

\ couvrant pas les murailles 12 

22 ( Une Columelle 13 

( Point de Columelle v . . . • . . 14 

/ Murailles séparées par un sillon; les ^ 

dents des cloisons décroissant de 

. dehors en dedans SymphyUia, . LXXIX 

) Murailles unies en arêtes vives ; les 
dents des cloisons décroissant de 

dedans en dehors UlophyUia. . . LXXV 

Séries rayonnant du contre è la 
» cîrconfëretice ; les c.ilices mar- 
^ ginaux plus développés que les 

14 \ autres * Àspidiscus, . . LXXXI - 

f Séries irrégulières ; point de calices 
^ marginaux plus développés que 

autres Mycetophyllui. LXXXIl i 



— « — 

jg 1 Une Golomelle * 16 

iPoint de Ck>lumeUe . 18 

«grColumeile spongieuse n 

(Columelle lamellaire Leptoria LXXXIII 

i Côtes rudimenfaires, murailles sou- 
dées ou très-rapprochées Mœandrina. . LXXVIV ' 
Côtes i)ien développées et formant 
des ambulacres entre les muraill**. DiploHa LXXXV 

r Collines murales non interrompues. Stelloria,.., LXXXVl \ 
18 < Collines murales souvent interrom- 

( pues Hydnophora, LXXXVII 

iXIX* Famille. — - Gomosériniens. 
Collines longues et assez contourM^^s. Comosem. ^XXXVIII 
Collines courtes et droites * . Oroêevis. . . LXXXiX 



!' Chambres divisées par des traverses .... 2 
Chaiâbres divisées par des synapti- 

cules i, ...*.. ...... 46 

^nfultîplication par fissiparité. XX* Fahills. — Fa viens S 

( Multiplication par bourgeonnement. ............: i 5 

XX« FamUle. — FâTiens. 

iT*olypiérites unis par les côtes ; ca- 
lices ovalaires Favia, ..... XC 
Polypiérites soudés par lois murail- • 
les ; calices polygonaux 4 

. f Des Palis . . GoniastnBa. . XCI * 

( Point de Palis. Septastrœa . . XCII 

g C Bourgeonnement latéral ou marginal 6 

l Bourgeonnement basilaire. XVI^ Familm.— Astrangikrs. 43 

/ Polypiérites unis par un grand dé- 

iveïoppement d'un cœnenchyme 
dermique ,7 
Polypiérites unis par les eôtes ou les 
. murailles . ; 17 



\ 






r Chambres s'oblitérant de bas en haut 

par les progrès de Tftge; eœnen- 

chyme compacte. XXP Fahills. — Oguliniins. ... 8 

I Chambres ne s'oblitérant jamais; 

cœnenchjrrae feuilleté ou spon- 
\ gieux. XXII* FA1IILI.B. — Stylophoribns 13 

XXI* FamiUe. — Oenlinleiit. 

g| Une Columelle 9 

(Point de Columelle » .10 

[Des PaUs Oou/tna XCIII 

[point de Palis , 10 

.^ ( Cloisons dentées et confluentes« . . . SynheUa. . . . XGIV 

i Cloisons entières et non confluentes 11 

/Polypiers massifs et mamelonnés.. Psammohelia. XCV 

11 1 Polypiers branchus, disposés en 

\ espaliers Prohelia. XCVl 

^Cloisons dentées; Polypiers arbo- 

12| rescents Àstrohelia. . . XCVII 

'cloisons entières; Polypiers massifs. Baryhêlia, . . XCVIII 

XXIP FamiUa. — Styloforieat. 

^^( Une Columelle 14 

( Point de Columelle U 

1 Calices ne faisant pas saillie à la 
surface du cœnenchyme Stylophora. . XGIX 
Calices en cônes tronqués et costu- 
lés près du calice Stylohelia. . . C 

r Cœnenchyme spongieux; les der- 
nières cloisons représentées par 

15 { des pointes subcristiformes Àreacis Cl 

f Cœnenchyme feuilleté; toutes les 

cloisons entières 16 

. g C Trois cloisons principales seulement. Heteroccmia. . Cil 
i Plus de trois cloisons principales. . . Elasmocamia. CIII 

. (Cloisons entières et non dentées 18 

( Cloisons dentées. XXV Famille. — Astrékhs 91 

iDeux murailles pour les mômes 
pol3rpiérites 
XXIII* Famille. — Diploowieiu. IHphcœnia. . CI V 
Une seule muraille. XXIV Famille. — Stylinibiis 19 



— 61 — 

XXIV' FamiUe. — StylinîMis. 

Polypiérites unis par les côtes ; ca- 
lices subcirculaires -20 

19 { Polypiérites unis par Tépithèque ou 
les murailles ; calices subpolygo- 
naux. . , 28 

Côtes ne faisant complètement suite 
aux cloisons et ne cachant pas les . 

^ , murailles 21 

I Côtes faisant suite aut cloisons et 
cachant les murailles par des 

rayons septo-costaux confluents 27 

Qi I Une Columelle 22 

Pas de Columelle ' 24 

XV 
23 



( 

^(Columelle lamellaire; calices ovales. Placocamia. 

(Columelle styliforme; calices ronds 

^4 Point de Palis. Stylina CVI 

(Une couronne de Palis Colvmnastrœa. CVIl 

Q. C Cinq cloisons primaires seulement. Pentaccenia. . . CVÏII 

( Plus de cinq cloisons primaifes ; ^ 25 

i Côtes non confluentes et masquant 
les murailles .... Convexastrœa^ CIX 
Côtes confluentes et ne masquant 
pas les murailles 26 

!. Côtes bien développées; calices ova- . ^ 

laires PhyUoeœnia. . CX 

^ Côtes peu développées; calices ronds. Cryptoccenia . CXI 
iUne Columelle; calices épars Holocœnia. . . CXII 
Pas de Columelle; calices rangés 
autour d'un calice central plus 
développé que les autres Dimorphoccenia. CXIII 

< Polypiérites unis seulement par Té- 
pithèque et montrant un sillon 
entre les murailles; columelle 
soudée à une grande cloison . . . Plewrostylina. CXIV 
[Polypiérites intimement unis par 
les murailles; pas de grande cloi- 
son soudée à la Columelle 29 

^;Point de Columelle Aphccmia, . . CXV 

^^ Une Columelle, 30 



'! 



- w - 

^ Des palis et point 4é coloHBes mu- 

^\ tnlBi StèphmiycmMi, CXVI 

) Point de palis ; des colofuies aux 

aqgtes des calMea StuloccetUa. . . . CXYH 

XXV* Famine. — Astréens. 



i Calices libres entre eui et subcir- ' 
culaires ,,., 32 
Calices soudés par les murailles et ' 

polygonaux 8i 

I Murailles n^étant pas cachées par des- 
rayons septo-costaux confluents '. . 32 
UuraiUes cachées par des rayons 
K , j^torcostaux confl^pnts .^ , 36 

^r^espali^ PkiiaMrma... CXVUl . \ 

(Poi/ttd^ palis % ,..- *.• 34 

i Calices unis par des côtes bien dé- 
veloppées * 35 
Criées unis denfom^at ^r^lfêtfd^ 
thèque Solmastrma, . . CXIX * 

^^ ( Gemmation intercaliculaire Heliastrœa. . . . CXX 

^ (Gemmation périphéfl^ue . r< .. ' Braehypkîftka. CXXl 

/Un bourrelet indiquant les mutail- 
I les et une dépiewion entre .ees 

36< bourrelets: columelle nulle Confusasiraa. CXXII 

I Point de bourrelets, pointde.d^- 

V pce^^qn ., .,.>.... ..».., -37 

/•Calices épars «^. Thamnaêtrma. CXXill 

37) Criices rangés luitoor. d'un parent ... 

( central plus développé. Dimorphastrœa. CXXIV 

/ Murailles soudées dans toute la hau- 

1 teur des polypiérites. ». .,-. — ........ 39 

J Murailles libres înférîeurement" et ' ' 

\ soudées seulement près, du galicç, Prionoftrœa. . . CXXV 

I Une columelle 41 



(Une 
'(Poin 



^\Point de columelle. :. . ......!..- 4o 



40< 



/Cloisons régulières s'unéssant au 

centre I$a$trœa. .... CXXVl * 

Cloisons irrégulières s' unissant en ^ 

V defaofsdacMitffe Amphiastrœa. CXXVll 

6 



— «• — 

^^rCohnaelle pajMlleBse , , 4^ 

iColumeUe stjlitornw AatroeMia.. GXxVlIf 

{Cloisons non conlBoentes ; traverses 
^*"« .• À$Èrafa..... CHIX 
Cloisons confluentes ; traverses 
abondantes Pkraatma^. QXXX 

XXVP Fâailto. -- Astmstaits. 

/Polypiérites libres dans une petite 

I étendae ^ 44 

48< Poljrpiérites complètement réunis 
r par un cœnenchjme moral feuH- 
\ leté. 45 

^^(Cloisons dentées Àstrangia,,. CXXX! 

(Cloisons non dentées PhffUangia,. CXXXII 

^rCaikîehorizMital; unecohiflielle,. Cladomgia... COXIU 

(Calice couché; pas de columeile., Plewroccenia. CXÎXIV 

i Plateau commnn perforé 

XXVn«Finme.->lléiiiy^eiMft. G€9iab0eia... CXXXV 

Plateau commun împerforé.,. 47 

XXVIIP FtBUl*. -~ l^it]iMirtiilM0. 

^Calices élevés en dôme au-4essi» 

47 1 de la surface du polypier Polfph^Uoseriê. CXXXVI 

(CaKces superficiels , 4B 

i Polypier adhérent, en forme de 
coupe évasée.. Cyàthoêeris, CX3CXVII 
Polypier formé de lames enroulées 
encornets....-^ Frotoi€ri$. CXXXYilI 



80UfM>BDBS m. - MANtSAIUS PBRFDlItt. 

XXIX* Ftfime. — lapMaarieaa. 

^ Polypier trochoïde plus ou moins 

jj âevé - 

I Polypier discoïde, à muraille hori^ 

zonlale Stq^hmwphylUa. CXXXIX 



- 87 - 

i Cultes simples sads qipeiidiees eos- 
t»œc ^ 3 
CAtes latérales moDies d'appendices 
aliformes E%do]^aehy$ . GXL 

^(Polypier détenant libre Empammia. . GXLI 

(Poirier testant toujours adhérent BaimophyUia. GXUi 



i Cloisons lameRaires, maisperforées 2 

1 Cloisons constituées seulement par 
I j des tigelles épineuses 

\ XXX* PamiUo. — MMviMS.. MMnmi.... CXLIII 



XXXr PamiUo. — mminj^kj/mmê. 

( M dtîptication par fissiparité Loboêommia . CXLl V 

(liultq»ltcationparlM>ur|^nnement. 

^ BousfO^Hinement latéral ; la der- 
nière eloisMi plus dévelq^ée que 

M la pénultième DmdrùpkffSia. GXLV 

) Boui^[eoniiem«Bt banlAîre ; la pé-^ 
nultièrae cloison plus déyokfpée 
qj»e la dernière SUrm^tmmmku CXL?I 



MttlI*il.-->milém^iféoiii LatmeoÊ^drârma, CXL?li 



1P#lysMitré«i 

- ( Gœnenchyme abondant T.* S 

(CœnenekymemdiaieaUire. fMmifUDis. « 

/Oeux ck^isons opposées, plus fortes 
[ que les autres et divisant la loge 

en deux parties égales.. « 

^^ XXXIII* faMlB*.— IU4MporloMu ITiulr^orA. . GXLVIIl 

fo cloisons également dérelop- 
pées. TuuBurAiintNS. ^ .,,.«.. ,« 3 



■(■ 



— 68 -HT 

XXXIV* FamiUe. — Tw^inariM». 

^i Une columelle. ......................... ... , . . .. , ...... . 4 

(Pas de columelle '. 5 

( Columelle spongieuse ;point. de palis. Turbin-aria, . . GXLIX ^ 
{ Columelle papflleuse; de§ palis . . V . . i ctinacis ....", . CL ' 
/ Polypier massif ; cloisons inégales ; 

icœnenchyme lâche et tpèe-échi- 
nulé Astreopora, . , CLl 
Polypier arboresMSt)i«l«MfcsN|MâMJ»f *--• 
que égales ; cœnenchyrae très- 
* \^ dense et granulé — ......!.,.. Dendracis „ QÙl 

XXXV Famille. — Poritiniens, r , 



l Cioiseas rudime«ttti0S ou4 

( Cloisons bien développées 9 

^ ( Columelle fasciculain^-péti^âe^pa^^ Holarwâ. . . ': ' €£.11! 

(Columelle nulle; de^ palis. . — ... . .,.. , . . ,,^. .,-.;m ,v .^ 

Point d*épithèque -...,- i^»êt$s.. iv. ., Cli? 

Une épithèque , ,.-,..> Rhodarœa,, .ÇLY, 

( Des colonnes aux angles im c4ipf9» Proia^iqxK . . : €1LVI * 

(Boiot de ,çolpimeSi«iiirales .* . .r. .* . . ,k. . ' iO 

^ r Murailles nulles; cloisons conflueftle*. !tNcrdêî>lénéC "QlNVt ^ 

( Des murailles; dois'. non^can^OealfegE. ...:.* j. . .. . 11 



•s| 



"1 



tne côlftm^ê. litharœa:.'. CLVÏII 

Pas de columelle >.*— - Pleurodictyum, CLIX 



Hoottsiffées tabulés. 

Pas de représeartÉH*- * ' ''t t - ^ -- :,?^^^^ 



XXXVP FamiUe. — Syrîngopûrièûs. ' ' ' 

/Bourgeonnement latéral; polypié- . , / 

I rites unis çà et là par des tubes 
1< r «de çpMçitio»* . . * ; . j> ... ... u: ^ %ffMfb>oi«itï '' * ' XîQi -^ 

f Bourgeonnement calicinjal ; pa3 de . /' 

. \ tubes de connexion ,.,,,...... Eletcheria. . . CLXI 



— « — 

XXXVil* FamiUo. — Halytitiiiieiu. HcUy sites GLXII 



- ( Gosnëittchyme abondant. . , 2 

( Peu ou point de cœnenchyme '. 12 

ÎCœnenchyme cellulaire ou tubu- 

laire Milléporiens S 

Goenenchjme compacte. Dendroporiens 10 

XXXVIII- FamiUe. ^ Mfllépanm. 

rUae Columelle..,. , '. 4 

( FohJt de ColumeHe.- ; 5 

. f Columelle très-forte et faseicnlâfre. Aatopara CLXIfï 

( Golumelle petite et tuberculeuse. . . Héiiolites CLXiV ' 

/ Gënéirck^me ibWné de tigclles. . . Polytremads, CLXV • 
5 J GoBû^iicliyme nMtant pas formé de 

^ tigelles ;. 6 

•' / Gœnenchyme formé de lames yer- 

ej ticales ou horizontales 7 

\ Gœnenchyme yésiculaîre ou spongieux 8 

^ Gœnenchyme formé de îâmes ver- 
ticales qui semblent être la con- 
tinuation des côtes Pldsmopora, CLXVI 

I Gœnenchyme formé de lames hori- 
zontales qui paraissent être la con- 

V tinuation des traver»*' exothécales. Propora. • . , Gl»XVl| 
^ I (jlœiiQDchyme .^ngieux BatterMia, « CIAVIII 

(Gœnenchyme vésiculaire.. 9 

priqpparflIsqylo^eosAalnidimentaire. FiiMUp^ru*. GLX£I| 
' ( Appareil septo-costal bien çléyeloppé. Ljfelka €LXX 

XXXIX- FamiUe. — DetaAroporieilg. 

.^rPol]^per à bran che3 {prismatiques. Rhabdopora.. GLXXI 
( Polypier à branches arrondies ,.,.. i II 

, , ( Gœnenchyme lisse Dendropor(t» GLXXU 

(Çlœnenchyme postulé Trachypura» GLXXI II ' 

.^(Gloisons rudimentaires ou nulles. ^ ; 13 

(Gloisons bien développées. Thécibns » .... .. . ' 29 



— w — 

.h(lluraill08 perforées. Fayosituiiiiis. ,. 14 

(Murailles imperforées '. 19 



XL* FamiUe. — FtTOiltiiiiMis. 

[ Calices obliques sur Vk» des poitT* 

piérites ÀWwlUu., CUXIV 

Calices perpendiculaires à l'axe des 

V polypiérites . ..T 15 

.gf Planchers simples et réguliers 16 

(Planchers composés et irréguliers 18 

(Planchers horizontaux 17 



■ 



16< '•"**''"^** MW*M.VUI««* 

(Planchers infundiboUformes Homiem.. 

.^CMurailles régulièrement perforées. Fat^osiUf. . 
(Murailles irrégulièrement perforées. KomnMa,. 



CLXXV 

CLXXVI 
CLXXVll 



18 



19 



' Planchers doubles, les uns horizon- 
taux, les autres inclinés sur les . 
premiers Enmom». CLXX1FII1 

^Planchers résiculaires et irréguliers. Michéimia. . CUXIX 

i Murailles plus ou moins soudées 
ensemble *... ^ tO 
Murailles réunies par des expansion^ 
exothécales. . THécosTÉGitiN iens ., ^ 

Î Point de cœnenchyme. CHATiiimsKa 21 
Cœnenchyme compacte formé par 
les murailles. . . PociiiLOPoribns « 96 



XLl* Pamine. — OuHétiiiiiBf. 

S Polypier présentant à sa surface des 
mamelons étoiles ConstellarMi. CLXXX 
Point de mamelMis étoiles 

Planchers y^sicnleux. Becmmonele. GLXXXI 



32 



(1 

(Planchers lamelleux é. 23 

i Planchers se correspondant dans 
tous les Polypiers à la même 
hauteur Dema GLXXXII 
Planchers ne se correspondant pas 34 

I Point de cônes ou lobes muraux à la 
surface du Polypier Chœtet€9. . CLXXXIII 
Des cônes ou des lobes muraux à la 
surface du Polypier 25 



— 7* ~ 

ÎDes cônes sur le bord des calices* Dêkafia . . CLXXXIV 
Des^ lobes sur des murailles inter- 
rompues Labêchw. . GLXXXV 

XLII* FsmiUe. -- f odUoporiesi. 

r GaUces assez réguliers e| radiés. . . PoeiUopera. CLXXXYr 
S6| Calices irréguliers présentant trois 

\ dents cloisonnaîres Comtes. . . CLXXXVII 

XUII* Fanilte. — TkéoMtigttteteM. 

, Planchers horizontaux 28 

27; Pol^rpiérites en forme d'entonnoirs 

( superposés Chonoêtegites. CLXXXVill 

/ Pol jpiérites unis par des expan- 
28) sions murales ThecoHegitet. GLXXXIX 

(Poljrpiérites unis par les côtes .. . Cyathaphara. GLXXXX 

XLIV FainiUe. — TliéoieBS. 

Î Cloisons non confinentes; murailles 
distinctes Cohmnaria. CXGI 
Cloisons confluentes; murailles in- 
distinctes j, 30 

/ Cloisons soudées latéralement Th$cia CXCU 

30 1 Cloisons non soudées, mais unies 

\ par des traverses CUmsastrcBa, GXCIII 



SOUMMISB ▼. -^ Z0A1IT1IAIRS8 RVaVBOX. ' 

XLV Famille. — CyttiphyUiena. 

^ (ClMons rudimeataim CyêtiphfUvm, CXCIV 

(Cloisons bien déreloppées 2 

^( Peint de fossettes septales 3 

(Une ou plusieurs fossettes septales 6 

.f Une Columelle àxophtli.iens 4 

(Point de Columelle. Poltcjelibns 5 

4 XLVI* Famille. — AzophylUens. Axophyllum, CXGV 

XLTIP FwnlUt. — Polyoaliens. 

.(Cloisons droites, dont quatre plus 

^[ développées Polyeeriia... . CXCVl 



— îTS '«s- 
- 1 Cloisoûa oôurbées Aeri le eeaite et 

( subégales * Meîf^osphiflliint. CX€VÏ1 

g (Appareil septaî irrégulier. Zaphrentinïens . ...:... 7 

( Appareil septal régulier. Gf ATQOi^JiiX'UEtc^ . ^ , ,/i .\ 17 

XLTIII* Fmm«. -^ 2aplireiittei0]itf. 

„ ( Polypier trochoïde -. 8 

(Polypier discoïde ComhophyUiMfn. CXCVIIJ 

g( Une seule fossette-wptèle * .... : ^ .. . . ... : 9 

\ Plus d'une fossette septale. ;....*.'. 16 

û j Fossette septale libre. v , : 10 

( Fossette septale occupée par une cloison 14 

^ Cloisons allant jusqu'au centre de la 
10| , loçe.. , .....,-. 11 

(cioisoQsii'allant pas jusqu'au cestre. Âmplexm... GXCIX ' 

I Cloisons subégales -....,... 12 
Trois cloisons plus développées que 
les autres 13 

/Cloisons à peu près régulièrement 

12j radiaires Zaphrentis. . CC - 

^ Cloisons pinnées le long de la fosse"*. Aulacophyllum, CCI 
(Fossette septale peu prononcée .. . Baryphyllum. CLlf, 
13) Fossette septale très-développée et 

^ allant jusqu'au centre. AnisophyU'am. CCIII 

iUne Columelle cristiforrae faisant 
suite à la cloison qui occupe le 
^onà de la fô^sette. . . ...:.: Lijpkùphylkim. CCIV 
Point de Columelle. , . ,,, . ^. . . • , . ...,.,, ^. 15 

/ Cloison de la fossette très-grande. . Hallia. ,CCV 

15 J Cloisons de la fossette plus petite 

^ que les «u^res. Tra^wpkyUuiih. OOVI . 

. f 3 fossettes septales, dont 2 petites. Menophyllwm. GCVII- 
(4 fossettes septales, dont 3 petites. JRadropkyUma. -CGVlli 

XLIX' Famille. — Cyathophylliens. 

Deux murailles ,...«.. Â^lophyUum. CCIX 

( Une seule muraille • 18 

, g ( Calice rond ou ovale 19 

(Calice quadrangulaire. ........ . GoniopkyUnm , €>CX 

, g j Une Epithèque * ; . . 20 

( Poittt d'Epithèque 24 



.,[ 



- 73 - 

^CDes prolongements raçjiicifo^mos. . On^kyma. . . GCXI 

{ Point de prolongenretitttiîdîèifDr^-. ......: 22 

. Cloisons se rencontrant au centre . . .^ - 22 

21 1 Cloisons ne se rencontrant pas au; 

( centre ,.. è3 

/ Cloisons tordues au centre et simu- 

^1 lant une columelle : Cyathophyllum. CCXII \ 

j Cloisons non tordues ; columelle la-* 

\ mellaîre rudimentaire Clisiopbyllnm, CCXII I 

i Lames horizontales intercloison- 
naires soutenues par des traverses 
verticales Heliophyltum. CCXÎV 
Point de lames intercloisonnaires ni 
de traverses verticales Ctimpaphyllim. CCXV 

! Polypier composé de cornets emboî- 
tés ; muraille interrompue de dis- 
tance en distance ,^ 25 
Polypier n'étant pas formé de cor- 
nets emboîtés; muraille continue. Strtpteloima. CCXVl. 

^. ( Cloisons tordues au centre. . Ptyehophylhirm. CCXVII 

(Cloisons non tordues au centre. . . ChonophyUum. CCXVIII . 

- - _ ^ 

, ^ Point de columelle. Eridophtllibns ,. . . . -2 

(Une columelle .,...,. /'^i 

j} Famine; — EridopliyliieiiB. 

, Côtes et exothèque bien dévelop- '•. 

2) pées PaehyphyUum. CCXÎX ' 

(Côtes.et exothèque rudimentaires , 2 

(Cloisons allant jusqu'au cefitre dû ' - 
calice . Disphyllum. CCXX* 
Cloisons n'atteignant jamais le cen- 
tre du calice > . EridophyUmk' CCXXI 

iHnè seule muraille Diphyphyllum. CCXXIl 
Deux murailles distinctes. ........ . ' 

LP Famine. — LoniidalieiM... LonêdaHa.,. CCXXIii 



Syrraftirée» Rag:aeax* 

Pag àe fepi'ésejataiit&. ^ 



'Il 



- li - 

rMTMttM 

/Ckttsons présentant quatire syst^ 

^ mes bien séparés par quatre cloi* 

I sons plus développées que les au- 

1 / très et formant une croix par leur 

I :unioh Stauriens S 

I Cloisons subégales ne formant pas 

\ de oreix au ce&tie 8 

LU* FamUl». -- SUnriens. 

2( I^olypiérites unis par les murailles. Stauria. . . . GCXXiy 
( Polypiérites unis par les côtes. . . . . Holocytiii. . GCXÎY 
/G^himelle nulle. . AGBmvui.ARiBirs 4 

3| Columelle plus ou moins dévelop- 
( pée Sttlaxiniens 9 

un* Famille. — AcermUri^ns. 

Une seule muraille 5 

Deux murailles distinctes > 7 

ÎPolypiérites soudés par les mu- 
railles 6 
Folypiérites unis par des côtes con- 
fluentes SmitJUa, . . . GGXXYI 

IGloisons droites et bien dévelop- 
pées Polyphylhm. GGXXVIi 
Cloisons flexueuses et peu dévelop- 
pées Spaa^ùphyUum. GGIXVIII 

.(Epithèque bien développée. 8 

( ^thèque nuUe. .... « EtMhphyUum. GCXXIX 

I Planchers peu développés et à peu 
près horizontaux Acervuiaria. CCXIX 
Planchers très-développés et infun- 
, dibuliformes Strombodes. GCXXXI 

UT* Umm^ — 8tjlail]ii«nt. 

g( dolumelle styliforme 10 

(Columelle lamellaire ou fasciculaire v 12 

.^ r Polypiérites unis par les muiaiUes.: Lithostrotim, CGXXXII 

( Polypiérites unis par les côtes « 1 1 

• Calices subplanes. Columelle bien 
11 1 développée PhitHpêastrœa. GCXXXIII 

f Calices saillants, Colum*"* petite. Syringoph/gUitm. GGXXXIY 



— TO — 
^2)C<daaMBe&«cieaIain Ayto^AyOïMi. CCXXXV 



A 



(ColumeUe htm6Ua|te. SI 

l Planchers bien développés et bom- 
bés au centre Chonaacis... GGXXXVl 

Planchers peu déreloppés et sensi- 
^ bklaettthoctooiifiitti St^kofU... CGIIXVII 



80U8-0BDBE VI. - ZQAHTIAIBBS TOBVLtt. 



LV1* rmffle. — Anlopinrieni. . Auhpora, . GCXXXIX 



et WmêjmMrémm T«Milé«» 

Pas de représentants. 



MIDin II. — AliCYOMlklRBS. 

.^AlCfonaîre ayant un axe calcaire adhérent f 

(Alqronaire ayant un axe calcaire libre i 

[ Axe composé de cylindres calcaires séparés |mr 
des rondelles de tissa corné ou subéreux qui 

9< (Baparait par la fossilisation Isinima ,Z 

^Axe sclérobasique entièrement homogène et 

calcaire Corâu.ibn8 i 

LVn* raïQillo. — liidittia. 

Bourgeons naissant sur les tiges 

calcaires Im CCXL 

^ Boui^eons^ naissant sur las ron-- 

deUes cornées Jfopaaft..... CGXLl 

4 LVni* Pamflle. — Goramoiui.. CortUHum.. GGXLI1 

LIX* FamiUe. — FanuinUena. 

^IDeapolypes de chaque c6té de la tige. VùrgiUaria,. CGXUU 
\ Des polypes d*un seul côté Paooncuria..* GCXLIT 



— TO — 

ORDRB I. — ZOANTHAIRES: 

S0U8-0R]>RE I. — 20ANTHAIBSi GAlLKaJlJ», 

Polypier basilaire et phytoïde , constitué par une sécrétion épi- 
dermique. Loges, des polypes creusées dans un cœnencbyme cor- 
tical très-friable et qui dispardt entièrement sous Tinfluence de la 
fossilisation. Ces êtres rentrent tous dansUseetion des Polyastrées. 

p« FtiniUe. ->- UitfipalliiMis. ^ 

Antipathibns, Milne-Edwards et Haime , Hist. nat. des coraL, 
t. 1, p. 313, 1857. • 

Polypier ayant la bouche entourée de six tentAçiUas simples, ce 
qui les distingue des Àlcyonaires qui ont toujours huit tentacules 
bi}>innés. 

Genre I. — LEIOPITHES. ' ^ 

ÀnUpathesij^àTs), Esper, DiePfianzefUh,,'SuTemberg, 1791-1797. 

— Lamarck, Bist. des amm. sans vert. , 1816. 
Leiopathes, Gray» Cat de la colL zoopK jdumus, brit 

— Milne-Edwards et H. , Distr. méth. des PoL , 1850. 
L'axe sclérobasique est ramenx, rugueux et granulé; le «œnen- 

chyme renferme des filaments siliceux. 

Leiopathbs tbtcstà. -- AtUïptiihe» vHvsiu, Michelotti, Spicit, ztmph, 
dit,, p. 42, — Miphelio, iconog. Zeéph,, p. 77, pK 15, fîg* 11. — Veiopàthes 
vitusta, Edwards et Haime, Hist. nat. des Cçral,, 1. 1, p. 323.-*Faiuid<ii.- 
; PiëmoDt, Turin. 



SOUS-ORDRE IL — ZOANTHAIRES APORES. 

Polypiers présentant des murailles complètes, non perforées et 
des cloisons bien développées. Le sclérenchyme qui compose les 
différents organes donçe lieu à un tissu compacte qui n^existe plus 
dans les Zoanthaires Poreux, mais qui.se retrouve 4&Qsl^â Zoon- 
thaires Tabulés, Tubulés et Rugueux. Les Zoanthaires Apores ont 
un calice toujours bien étoile, les cloisons principales ne se montrent 
jamais au nombre de 4 seulement, et il n'existe pas. de planchers 
dans la hauteur des logés. 



^ J1 ^ . 

'' MwMmtipémm Mp0we9h 
fre Tribu. -- TurbliMllaeée*. 

CaiyophyHiaeées, Trochocyathacées et Turbînoliacées, Edwards 
et ffakoo, SM, nat. des CoroU., 1856; 

Polypier ayant la loge ourerte dans toute sa hauteur et ne con- 
tenant ni traverses ni synapticules. 

n» famine. — Dasmièna. 

p8B0D0TUftBiN6U9JS, Eéwaids et Hflkne, 18Ô0; Dasmimis, iâ,\ié:, 
1856. 

Polypier ayant des c1<H8(hi6! formées par Siames distinctes, mais 
réunies par leur bord externe. 

GRMaB II. — DA8MTA. 

Dasmia, Edwards et Halme, Ann. des se. nat.,i. IX, p. 328, 1848. 

Dasmia, Ed. de Fromentel, Pol foss. de V Etage Néocomieny p. 14, 
1857; 

Polypier discoïde ou turbiné et pédicellé; muraille nue et cour 
verte de côtes larges; cloisons tiigémùiées. 

1. D. SowERBYi, Edwards et Haime, iœ. cit., pi. 7, fig. 8. — Brit. 
foss. corals, p. 35, pi. 4, fig. 4. — Hht. nat, des Coral., p. 101. — Desmo- 
pluflïum, Soverby, tntns^ of tke Gsol, soe, oft/méim, t. V, p. 136, pi. 8, 
fig. 1. 1834. 

Potyp. turbiné et peu comprimé; calice large de 8 mil. sur 7.— VI 
grosses côtes et 6 plus petites. — Parisien : Highgate, Clarendon-Hill. 

2. D. Neocomiensis, E. de Fromentel, hescrXpixon des Pot. foss. de VE- 
logé niocwmen, p. 14, pi. 1, fîg. 1-2, 1857. 

Polypier discoïde; oaltce large 30 mil. sur 15; trois. cycles eoinplett», 
les cloisons des deux premiers cycles égales entre elles. iVéecomim : Saint 
Dizier. 

i\V Famille. — GaryophyUieBs. 

' CARTO^BYLLfBRs (pors), Edw.'et H., Hist.nat.des Corai., 1856. 
Polypiers possédant «ne ou plusieurs couronnes de Palis. 

Genre III. - CONOCYATHUS. 

ConocyaihuSt d*Orbigny ,. NnUe sur les PoL foss. p. 5, 184i>. 

Polypier simple, trocl>oiée et libre; côtes lamdlaires; cloïson>j 
débordantes; point de coluitielle; des palis devant les cloisons de 
ravant^dernier cycle, . : 

C. s«UATV8«>d'Orbtgoy, in;MiliiB-ËdwardSH)t 4. UMiae, Poi, /tw^ d^ 
Urr. puimQM;, 1851. -^ D'Orbigny» Prod., 185S. 

Poiyp« turbiné, allongé; oaliee lafge de6 è 7 milL; 8 cyoiet^ de islei*- 
sons, 6 palis derant les oloiiOBg éa S« «ûrdre-. «^ FoiMilf H : Mayeiice* . 



• - 78 — 

BraehyeyaU^iêê, Milne-Edwardset J. Haime, Àtm. desse, nat.,i. IX, 
p. 295, 1848. 

Polypier très-court et libre ; calice superficiel et çârcoliuve; co> 
lumelle papilleuse^ cloisons courtes, dé)>ordantes; palis trÀ»<4éf«* 
loppés. 

B. Ohbignyanus, Miioe-Bdwards et J. Haime, he, cU., p. S76| pi- •, 
ftg. 6. 

Poljrpier très-court, haut de ^ mil. ; calice large de 15 mil.; colomeUe 
bien développée et papitleuse; 4 cycles de cloisous, celles des deux pre* 
Bîers ordns égales ; palis larges et épais devant les oleiafMDS da>d» ordre. 
— Néœomien : Saint-Julien-Beauchéne. 

GSNBB V. - BATHYCTATHUS. 

Batkycyathus, Ifilne-Edwards et J. Haime, {oe. cit., -p. 394, 1848. 

Polypier largement fixé et élevé; côt9s fines et simples; calice 
elliptique et profond ; columelle chicoracée et peu déreloppée ; cloi- 
sons débordantes et étroites ; palis élevés. 

B. SowBHBri, Milee-Edwards et Haime, ioe. cH, — BHf. fof. cemli.. 
p. 64, pi. 11, fig. 3, 1858.= Polypier trochoide largement fixé; caltoe 
comprimé large de 30 mîH. sur 19 ; 48 cloisons inégales, épaisses et dé- 
bordantes ; palis étroits. — C뻫>maiii0ii ; Kîdge (IKfiltsliire). 

Genre VI. — CARYOPÇTYLLÛ. 

CaryophyUia (pars), Lamarck, Syst dês (mim. sons i>ert,, 181i. 

Galaxea (pars), Oken, Lehrh. dernat., 1815. 

Anthaphyllum (pars), Schweigger, Bandb. der Naturg,» 1830. 

Caryophyllia, Stokes, Zool joum., 1828. 

Cyathina, Ehrenberg, Corail, des rot. imer, 18B4. — Dtma^ 1846. 
^ llibie-Edwards et Haime, 1848. — Cyathina et Àmbloeyathitt , 
d'Orbigny. 1849. 

CoryopAylIta, Milne-Edwards et J. Haime, H%st,nat. dês CohU., 
t. II, p. 11, 1856. 

Polypier turbiné, adhérent par une base étalée ; calice circulaire 
et peu profond; columelle chicoracée, formée de tigelles tordues; 
cloisons larges et débordantes; côtes simples; palis entiers, larges 
et libres dans une certaine étendue. 

1. C. ciAVUS, Scaochi, 1835. — Cyolfcina InrhinaU, Philippi, 1886. - 
Cargophyttia spêudatwbhuUia, Michelin, Ifon., pi. 9, fig. 18, 1841. -^ Cyc- 
latiia Cyatfcttf. Leuckart, 1841. — Cyolkina spendotnrèinoiia. Edwards et 
Haime, Ann, des $c., lor, cit., pi. 9« fig. 1. — Cyathina ctavns, Edwards et 
Haime, Pof. fos$* des ie\ paîœoz,, 1857. — Caryopfcglfta Chrus, Edwards 
et Haime, HisU nat. des Gorol., 1856. ate Polypier traeho'ide haut de 30 
mill.; calice ovale large de 3d mili. sur 18; coiumelle fbrte, allongée; 
palis bien développés au nombre de 18 « 5 cycles de doisons. -^ F^imieii * 
Turin (Piémont). Habite eneere la Méditarraaée. 



— 79 — 

S. t. AftcUATA» Edwards et Haime, ^im. du se, nai,, 1848. s^ Polypier 
en eône courbé ; 48 e6tea ; 4 cycles cloisonnaires ; palis peti épais ; hauteur 
éa polypi^, 50 jnilK» largeur du calice, 38. — Castel arquato. 

3. C. GuABULPBNSis. Cyaikina ùuadulpensU , Edwards et Halme» Anm, 
d€8êc., 1849. — TttrHmoiia âentalut, Ducassaing, Anim, radiairet des An- 
tW»,'1850.aB* Polypier cylindroïde, peu courbé, haut de 80 millim.; 
cohiBMllarsérialaire ; 4 cycles ; palis larges et arroodia ; diamètre du caliee, 
18 »ill. sur 16. -^ Fossile des sables Tolcaniques de la Guadeloupe. Tuf 
Blanc. 

4. C. SiSKOifOAi, Edwards et Haime, HUt, «at. des Cora/., p. 17, t. II.— 
TtuUMUa clwm, Michelin, Icor., pi. 8, ûg. 14, 1841 (non Lamarcket 
Michelotfi)»-^ Polypier trochoïde un peu courbé et haut de d5mill«; côtes 
disliaetes eeukment près du ealiee, oàui-d est peu prolbud, subcirottiaire 
et large de 90 nilllm ; 4 cycles etoisoBuains. — Fâhmkn : Turin (Pié~ 
mont). 

5. C. KoNiNCKi» Edwards et Haime, Hlft. nat. dex Coro/., p. 17, 1866.— 
CftflMii^, 4d«« «Ml» im- «^ Polypier ti^Mné, drcMt et haut de 18 miil.; 
calice large de 7 mill. et profond de S ; columelle fasciculaire ; 4 cy<des ; 
les cloisons primaires et secondaires subégales. — S^aonien : Maëstricht, 
Ciply. 

6. G. enlNMicA, Edwards et Haime, HM, nal. dcs^erof., p. 17,1856. 
•^ Polypier drmt «t court; calice drculaire ; columMle petite ; des palis 
deTant lea doisons du 9* ordre; 4 cycles complets. -^Siuimien s Maës- 
tricht. 

7. C. Bradai, Edwards et Haime, toc. cit., p. 18, 1856.:^ Polypier 
courbé ; columelle presque rudimentaire . 4 cycles de cloisons ; Palfs situés 
deyant les secondaires et un peu sinueux. — Sénonien ; Maëstricht. 

V 8. C. Dbbbtaha, Edwards et Haime, loc. eit, = Poljrpier allongé, 
cylindrique, peu courbé; 4 cycles de cloisons, les !>«• et les 3^ gubégales; 
palis très^troits, — Sénomen : Aix-la-Chapelle. 

9. C. BowBRBANCKi, Bdwards et Haime. ior, cH, — Cyathina, id,, Brit 
fass. corqtlst pi. 11, fig. 1. — Ambtocyaihus, ftf., d'Orbigny, Prod., p. 143. 
t;i.|L«, 1850. s» Polypier turbiné, un peu courbé et haut de 18 millim.f ca- 
lice ron^iet large de 7 à 8 millim.; 4 cycles complets, les 1** et^ subégaui; 
palis bien développés et placés devant le 3«. — Albïen : Folkstone. 

A0« C. CYI4H0BACBA, Edwards et Haime, ior. cit. — Cffalhiitt q^/indra- 
rta et teaifala, Brit. focs. eortU., pi. 9, fig. 1. •— Cyaihinii, id., d'Orbigny, 
Frod., 1850. n Polypier allongé, trochoïde, long de 30 à 40 millim.; calice 
roBd et large de 8 à 13 millim. ; 4 cycles incomplets ; cloisons minces : 
PA}iaépai»f columelle bien développée.— Sénont^n : Dinton, Nehou, Bilin. 

GBlimB VII. - ACÀNTHOCYATHUS. 

AccmthoeyaihuSp Edwards et Haime, Afm. des se. nat,, loe.eit,, 
p. 29^,1848. 

Polypier libre ou subpédicellé ; côtes formées de crôtes saillantes 
oa garnies d^épines; columelle bien développée; palis larges et 
égau£i cloisoDB débordantes. 

1. A. HAStmosiB , Edwards et Haime, /oc. eU. ss Polypier trocho'ide 
lunl4e S5è 86 millim.; calice ovale, largade SOadil.svr^; les six côtes 
pcioeipales garnies de tubercules épineux. -* Fo/tmkrt': Malte. 



— 80 — 

CtE»Rp VIU. - DISÇOCYATHUS. 

Discocyathùs , Edwards et Haîmé, Ann. des se. nàt.» toc. cit,\^ 
p. 296. 1848. . ' ' 

Polypier libre et discoïde ; calice circulaire et légàfemefit conr 
vexe; cdumeUe lameUaire à bord ealier et droit; palis bieâ dére- 
loppés et libres ; cloisons très-débordantes ; muraitle horizontale 
rouverte d'une épithèque plissée concentriquement. 

D. ËuttESi, Edwards et Haime, loc. cU. — Cydidites Eudésii, Michelin. 
Uon,, pi. 2, fi^ 8. 1648. s=s Cinq cycles de cloisons; 1^ palis larges; 
hauteur du polypier. 6 mill., diamètre de 1« muraille, 12» du calice, 16. 
— Bnjocien : Bayeax, Port-en-Qessin (Calïados), Burton^ etc. 

Genre IX. - CYGLOCYATHUS. 

Cyclecyattm», Edwards et Haime, Rrit f9ê8. eorat, introd. , p. 14, 
1850. 

Polypier libre et discoïde; calice convexe à la circonférence, 
concave au centra ; columelle fasciculaire bien développée; cloisons 
élevées et granulées ; palis bien séparés des^detsoDs; muraille ho- 
rizontale et couverte d'une épithèque pelliculaîre. 

C. FiTTONi, Edwards et Haime, loc. c«., p. 63> pU U, fîg. 3, 1850. = 
Polypier discoïde » large de 13 raill. à la base; de 15 pré^ du calice et 
haut de 6 raill.; columelle large ; ;4 cycles complets. — AWien : Drayton, 
Cambridge, etc. 

Gbnbe X. - 8TYL0CYATHUS. 

Stylocyathy^, d'Orbigny, Note sti/r les Pol. foss., p. 5, 1849. 

Polypier subturbiné et libre ; columelle lamellaire ; cloisons dé- 
bordantes ; palis bien développés ; épithè^iue pelliculaire s' élevant 
jusqu'au bord du calice. 

S. DENTAUNUS (dentalina), d'Orbigny, Pr^;cf., t, lï, p. 181, 1851.= 
Polypier en cône allongé; ealice elliptique; 4 cycles complets; cloisotis 
alternativement inégales en épaisseur. — Cénomanmi : Le Mans. 

GENEE XL — LEPTOCYATHUS. 

Leptocyathus, Edwards et Haime, \ffni. fos. corals, p. 14, 1850. 

Polypier court, subdiscoïde et libre ; côtes simples et bien déve- 
loppés ; columelle papilleuse ; cloisons serrées et débordantes ; palis 
dentelés. Epithèque nulle. 

1. L. ELEGAiiS, Edwards et Haime, loc. cH,^ p. 21, pi. 3, fîg. 6, 1850. 
== Polypier subdiscoïde, haut de 3 mill.; calice rond, large de 9 à 10 
millim.; 4 cycles cloisonn. complets. — Parfsien : Haverstock-Hill. 

2. L. Atai.atensis, Edwards et Haime, Pof. foss. ^es Ter, pél», 1851. — 
l'urbinolia et Trochonfoîhus atùla^ensiê^ d'Archiae, 1847- 1840,— Polypier 
dischoide; côtes peu. marquées; 5 eycles de cloisons, les primaire» et les 
secondaires suhégales. «-* PirrtAiM .-Biiyritz'. - : : ..'^ 



— 84 — 

Genilb XII. - DELTOCYATHUS. 

Deltocyathus, Edwards et Haime, Afin, des se. nat,, t. X, p. 325, 
1848, 

Polypier conique, court et libre; calice circulaire et subplane; 
columelle subdivisée; palis très-développés, ceux du pénultième 
cycle indinés sur les précédents; cloisons peu débordantes; côtes 
bien développées et visibles depuis la base. Point d*épithèque. 

D. iTALicus, Edwards et Haime; loc, cit., pi. 10, fig. 11. — Stepkano- 
pkyUla itatica, Michelin, /con.. pi. 8, fig. 3, 1848. s=s Polypier trochoide 
haut de 6 millim. et large de 10 ; columelle formée de 8 tigelles placées 
en série; palis épais et unis deux à deux au centre ; 4 cycles complets; 
côtes inégales et granuleuses. — Fûlunien : Tortone. 

Genre XIII. - THECOCYATHUS. 

Thecoc^iUhus, Edwards et Haime, Àmn. des se. nat., lac. cit., 
p. 317, 1848. 

Cyathophyllum, Goldfuss, Petref.Germ., t. 1, p. 56, 1856. 

Polypier court, droit, fixé dans le jeune âge, mais devenant libre 
plus tard ; épithèque complète et débordante ; calice circulaire et 
plane; columelle fasciculaire ; palis lobés et faisant suite aux tigelles 
columellaires. 

1. T. TiNTiiiifABULnif, Edwards et Haime, loc. cU., 1848. — Cyâlftophy/- 
Ifim, id., Goldfuss, Petref. Germ., pi. 16, fig. 6, 1829. s Polypier tur- 
biné, haut de 5' à 6 millim.; calice Jarge de 5 mill.; 8 cycles de cloisons; 
épithèque épaisse et complète. -— Toareien : Mondes, Banz, etc. 

S. T. MoOREi, Edwards et Haime, BrU. joss. rcrals., pi. 80, fig. 6, 
1851. eoi Polypier adhérent, trochoïde, haut de 8 à 9 millim.; calice rond 
et large de 7 millim.; 4 cycles complets, palis des deux premiers cycles 
petits , ceux du troisième, épais et bilobés ; columelle trabiculaire ; épi- 
thèque mince. — Toareien : Ilmenstor. 

3. T. MACTRA, Edwards et Haime, loc, cit., -^ Cyathophyllum mactra, 
GoldAiss, loc. cH., pi. 16, fig. 8. -~~ Polypier court, subdiscoïde et haut 
de 8 à 4 millim.; calice rond, superficiel et large de 16 millim.; 4 cycles 
complets; palis étroits et épais. — ToarcUn : Avalion, Besançon, Banz, 
Mussy, Tuchau, etc. ^ 

4. T.? Grosgoobati. Polypier conique, très-court, calice circulaire 
assez profond; cloisons très-débordantes et formant un bourrelet au- 
dessus de l'épithèque qui est épaisse, plissée et présente des saillies cor- 
respondant aux côtes; iK>lumelie fasciculée assez étroite; palis larges et 
bien développés; 4 cycles complets; cloisons inégales selon les ordres, 
les primaires étant beaucoup plus développées que les autres. — Oxfor- 
dien : Saint-Claude (communiqué par M. Ëtallon). 

Genre XIV. - TROCHOGYATHUS. 
Twrbinolia (pars), Goldfuss, Petref. Germ., 1. 1, p. 62, 1826. 
Turbi'nolia, Michelin, Icon. Zooph.^ p. 40, 1840. 
Trochocyathus, Edwards et J. Haime, Afin, des se. nat. , loc. cit., 
p. 300, 1848. 

8 



Trochocyathw et Àplocuathus, d'Orbigny, Note sur les Pol. fol, 
p. 5, 1849. 

Polypier adhérent ou libre ; calice subcirculaire ; columeile for- 
mée de tigelles prismatiques tordues en faisceaux ou disposées en 
séries; cloisons débordantes, larges; palis bien déreloppés, libres 
dans une grande étendue et placés devant tous les cycles qui pré- 
cèdent le dernier; muraille nue et costulée. Type hexaméral. 

1. TBOCHOGTATHI 8TBUTI (EdW. et B.) 

a. 3 Cycles complets et des cloisons du quatrième. 

1. T. SiSMOiiDAi, Edwards et Haime, .4iin. des se., loe, cit., pi. 10, fig. 4. 
— Aplocyalhus, id., d'Orbigny, Prod., t. III, p. 145, 1852. — Polypier 
trocho'ide, libre, un peu courbé, haut de 10 millim.; calice large de 11 à 

12 millim.; 3 cycles et le commencement du 4^ dans 2 des systèmes.; les 
cloisons primaires plus développées que les autres. — Falunien : Turin.' 

2. T. CcPULA, Edwards et Haime, BrU. foss. corcUs,, p. 64, 1849, — 
Turbinolia Cupula, Al. Rouault, Mém, de la Soc, géol., 2* série, t. IH, 
p. 461, pi. 14, fig. 3, 1849. = Polypier droit, court et largement ûxé; 
3 cycles et des cloisons du 4« dans la moitié de 3 des systèmes. — Parisien : 
Bosd'Arros, Laeken. 

b. 4 Cycles complets; Polypier arqué. 

3. T. MiTRATUS, Edwards et Haime, Pol, foss, des terr. pal,, p. 21, 1851. 
«- T. mUratus et plicatus, id., id, Ann. des se, tta/.. toc. cU., p. 303. — Tur^ 
bino/ia mïtrata, Goldfuss, Pelref. Germ,. pi. 15, fig. 5.-- /d., id., Michelin, 
!cm., pi. 9, fig. 2fc.==Pol. comprimé, trocho'ide, arqué et haut de 20 m.; 
calice large de 15 mill. sur 11 ; palis de la 2' couronne plus développés 
que ceux de la première; columeile sérialaire. — Falunien : Tortone. 

4. T. GHASSUS, Edwards et Haime, Ann, des se. nat., loc. cit.. p. 304, 
1848. — Turbinolia plicata, Michelin. Icon,, pi 9, fig. 2, 1841. «= Cette 
espèce diffère de la précédente par sa forme trapue et ses cloisons plus 
mmces. Hauteur 25 mill., grand axe 20, petit 15. — Falunien ; Tortone. 

5. T. siHPLSX, Edwards et Haime, loc. cit., p. 308. s= plus courte et 
plus grêle que les précédente», cette espèce a des palis aussi épais que 
les cloisons qui sont assez épaisses elles-mêmes. Hauteur 10 mill., largeur 

13 sur 10. — Falunien : Tortone. 

6. T. cosTULATUS , Edwards et Haime , loc, cit. == Côtes cristiformes 
près du calice, les côtes latérales très-développées. Hauteur 20 fflilUm** 
grand axe 17, petit 14. — Falunien ; Tortone. 

7. T. ELONGATCS, Ëdwards et Haime, loc, ri(. sas Columeile formée de 
tigelles tordues; palis inégaux, les 1«» et 2"» subégaux, \ea 3^ larges et 
rapprochés du centre. Hauteur 35 mill., grand axe 13, petit 10.— Parme» : 
Quartier-du-Vit, près Castellane. 

8. T. GRANOLATUS, Edwards et Haime, Pol. foss. des ierr. paL, p. 21, 
ISbl. — Turbinolia granulata, Goldfuss, Petref. Germ., pi. 37, fig. 20, 
1829.:= Côtes très-granulées et distinctes depuis la base. Hauteur lô milK; 
diamètre du calice 6 miliim. — Falunien : Bunde (Westphalie). 

9. T. KoNiNCKi, Ëdwards et Haime, Ann. des se, nat,, loe. cit., p. 305, 
1848. ^ss Une épithèque bien développée à la buse ; palis larges et épais. 



Hauteur 13 à 15 mOUm. ; grand axe 6 , petit 5. ^ Céitomaiiieii : Obourg, 
près Mons. 

10. T. GRACILI8, Edwards et Haime, toc. rit. sss Polypier grêle, allongé, 
columelle formée par 3 ou 4 petites tigelles en série. Hauteur 13 mlUim», 
gruid axe 5, petit 4. — Cénomanien : Le Mans. 

c. 4 Cyeleè complets; Polypier droit et comqtbe, 

11. T. CONULVS^ Edwards et Haime, he, cit„ p. 306. — Turbinolta ro- 
ntUus, Michelin, Icùn., pi. 1, iig. 13. — Af^ocyalhus, id., d'Orbigny, Proâ. 
>BapoIypier souvent pédicellé et quelquefois oourbe; caliee rond. Hau- 
teur 14 mill., largeur du calice 10, profondeur %. ^ AtMen : Cambridge, 
Speeton, Etrépy (Marne), Perte-du-Khône, etc. 

. d. 4 Cycles complets; Polypier court, subdiscdide, 

13. T. Harvetaitus, Edwards et Haime, toe.cit, p. 814. — Jp/ecyothm, 
id., d'Orbigny, Prod.-= 13 côtes (1^* et 3*) bien développées; calice rond; 
palis minces. Hauteur 5 mill., diamètre du calice 18.— Altàen : Folkstone. 

13. T. Macwbvillgan us , Edwards et Haime, Brit, foss, corah,, pi. 36, 
fig. 1, 1851. — Ttsrbinolia MagneviUeana, Michelin, Iran,» pi. 3, fig. 3. — 
Apheyaikus MapievUieanuSt d'Orbigny, Prod.as Polyp. hémisphérique; 
haut. 6 mill.; diamètre du calice 8. — Bajonkn : Bayeux, Dorsetshire. 

14. T. MicHELLiNi, Edwards et* Haime, Ann, des se, nat, toc. cit., 
p. 314, 1848.-* Pol. discoïde ; columelle formée de 3 tubercules comprimés 
es série ; cloisons débordantes^ Haut. 4 mill.; diam. du cal., 7 ou 8 mill.— 
Oxf&rdkn : Etrochey (Côte-d'Or). 

15. T. TRRQtJEMi, Edwards et Haime, Wst, nat, des caraL, p. 33, 1856. 
= Polyp. discoïde ou cylindroïde, très-court; côtes granulées et striées en 
travers ; palis inégaux. Hauteur 3, 6 ou 8 millim., diàm. 8. — Bouches- 
du-Rhône (marnes bleues). 

e. 4 Cycles et le commencement d'tm cinquième^ 

16. T. BELUfCGHERiANUS, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., toc. cit., 
p. 307.— Turbinolia Bellingherxana, Michelin, Ican., pi. 9, iig. 3. = Pol. 
un peu courbé ; calice elliptique. Le cinquième cycle manque dans deux 
des systèmes (peut-être ce fossile appartient-il au type Pentaméral). Hau- 
teur 30 mill., grand axe 18, petit 15. — Falxmien : Tortone, Grenade (Es- 
pagne). 

17. T. ALPiNus, Edwards et Haime, PoL foss. des terr. pal., p. 35, 1851. 

— Twrbinolia alpina, Michelin, /con., pi. 61, fig. 6. — Pol. bilobé; côtes 
inégales. Hauteur, 35 millim.; diam. du cal., 35 sur 21 mill. — Parisien : 
La Palarea. 

18. T. IMPARIPARTITOS, Edwafds et Haime, Ann. des te. nat„ toc. cit,, 
p. 307, 1848. — Pol. voisin du T. cosinlaiwi il en diffère par soii nombre 
plus grand de cloisons et ses côtes inégales. -> Fo/imiai ; Tortone. 

f. 5 Cycles complets. 

19. T. BoRNESi, J. Haime, in d'Ârchiac, Hist. des prog. de la Géol., p. 330, 
1850. — D'Archiac et J. Haigie, Anim. foss. de Vinde, pi. 13, fig. 3, 1853. 

— Pol. court, à surface inférieure convexe ; calice circulaire et creux ; 
columelle peu développée ; palis courts et bilobés. — Pari5ifn ; Chaîne 
d'Hala (Iode). 

20. T, UNBATVS, Edwards et Haime, Pot. foss. des terr. pal., p. 33, 1851, 



— 84 — 

— Turbinolia (ineaia, Goldfass, Pelref. Germ,, pi. 37. fig. 18.=s: Polypier 
allongé et courbé à la base ; côtes granulées. Haut., 25 milL; diam du cal.* 
23 sur 30. — Parisien : Saltzbourg, etc. 

g. 6 Cycles de cloisons. 

21. T. smuosus, Edwards et Haime, Ânn, des se, nat., loc, cU.» p. 314. 

— Turhinoiia iurbinata. Lamarck, 1816. — Turbinolia sinuosa, Brogniart, 
1823. — BrooA» 1825 et 1838. — Leymerie, 1848. — Michelin, icon., pi, 63, 
fig. 1, 1846. == Polypier tiochoïde, comprimé; calice irrégulier» à bord 
ondulé; cloisons serrées et minces; palis larges et minces. Hauteur, 20 à 
30 millim. et jusqu'à un décim.; les cUamètresdu calice varient suivant la 
hauteur. — Parisien : La Palarea» Corbières, etc. 

22. T. Cycloutoides , Edwards et Haime, loc, cil., p. 315. — Turin- 
no/ia, îd., Michelin, Icvn,, pi. 61, fig. 9. — Aplocyathus, irf., d*Orbigny, 
Prodé, 1851.= Polyp. convexe en dessous; calice circulaire. Hauteur 
moyenne, 13 è 15 mill.; diamètre du calice, 30. -* Parisien : La Palnrea* 
Annot, Sinde. 

23. T. DouGLASi, Edwards et Haime. Pd^ foss.des ierr.paL, p. 23, 1851. 

— Turbinolia Douglusi, Michelotti, Foss, des ierr, nioc, de iUal%e, pi. 1, 
fig. 20, 1847. sss Polypier voisin du T, sinuosus, mais moins comprimé et 
plus arrondi sur les cdtés; base recourbée dans le sens du petit axe. ~ 
Falunien. : Tortone. 

24. T.? Van*D£n-Heckei, Edwards et Haime, in d^Ârcbiac, //isl. des 
progrès de la géoL, p. 227, 1850. — Turbinolia bUobata» Michelin, /rem.; 
pi. 61, fig. 7 (non pi. 62, fîg. 1), 1846.= Espèce voisine de la précédente, 
mais plus trapue. Côtes alternativement grosses et petites. Haut., 25 mill., 
caliee large de 40 mill. sur 10 ou 15 mill. -^Parisien : La Palarea, Sinde. 

r TBOGHOCIATRX ABHieElI 

a. Polypier élevé; 3 cycles et le commencement dvr^*, 

25. T. CoRNDCOPiA, Edwards et Haime, Ann, des se, naU, loe. cit., p. 312, 
1848.— rttrWno«o, id., Michelotti, 1838-1847. — Michelin, Icôn,, pi. 8, 
fig. 16, 1841.= Polypier allongé et courbé; 12 côtes saillantes; calice 
ovalaire large de 10 à 12 millim. Hauteur du polypier, 40 mill.— Fa/unicn ; 
Tortone. 

26. T. suBUNDOsus, d'Ârchiac, Mèm. de la soc, géol, de France^ 2» série, 
t. III, p. 402, pi. 8, fig. 4, 1849. = Pol. allongé, comprimé et courbé à la 
base dans le sens du petit axe ; côtes fortes, ondulées, subcristiformes ; 
42 cloisons épaisses et serrées. — Parisien : Biaritz. 

b. Polypier élevé; 4 cycles complets. 

27. T. PYRENAicus, Edwards et Haime, Ann. des se, nat,, loe, cil,, p. 311. 

— Flnbellnm pyr^nairtim, Michelin, Icnn,. pi. 63, fig. 2, 1846. — Turbino^ 
lia calcar, d*Archiac, loc, eitt, pi. 5, fig. 1-2-3, 1846. — Pol. courbé à la 
baee; côtes inégales, celle de la grande courbure munie de crêtes angu- 
leuses et saillantes. Haut., 30 millim.; diam. du calice, 15 à 18 millim. — 
Parisien ; Biaritz, Annot. 

28. T. VERRUCOSUS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 311.sssPol. eourbé à 
la base et présentant sur ses faces des verrues espacées; calice elliptique 
large de 15 mill. sur 10. Hauteur, 25 à 28 millim. — Faltmien ; Vienne. 



— 86 — 

39. T. UNDULATUS, EdiTards et Haime, loc, cit., p. 312. ^ Turbinolia 
undulata, Michelin, icon., pi. 9, fig. 4 — Aplocyathus, id.. d'Orbigny, 
Prod. :^- Polypier courbé à la base; 12 côtes manier de petites crêtes, lea 
autres peu saillantes; palis plus larges que les cloisons. Hauteur, 25 mill.; 
diam. du calice, 12 à 15 mill. — Fatunien : Tortone. 

30. T. Haimbi, Edwards et Haime, Pol. foss. det ierr. paL, p. 22, 1851. 

— Turhinolia, id,. Al. Rouault, Jlf^. de la sor. gèoL de Fronre, lor. riU, 
pi. 14, fig. 3, 1849.= Polypier comprimé, arqué dans le sens du petit axe; 
côtes lamellaires et. tranchantes dont 12 plus développées; calice ellip- 
tique. — Parisien : Bos-d'Arros. 

c. Polypier élevé; 4 Cycles complets et le commencement du 5*. 

81. T. TEftsicosTATUS, Edwsrds et Haime, Ann. det se, naî., toc. cit„ 
p. 306.-* Turbinolia versieostata, Michelin, icon,, pi. 9, fig. 8«css Polypier 
un peu courbé. Côtes primaires formées par des épines saillantes et écar- 
tées. Cloisons du 5" cycle dans deux des systèmes seulement. Haut. 30 à 
35 millim.; diam. du calice, 23 sur 18 mill. — Falunien : Turin. 

32. T. Latbbo-cristatus, Edwards et Haime, toc. cit., pi. 10, fig. 3. t=s 
PoL allongé et courbé dans le sens du grand axe. Côtes latérales très-épi- 
neuses surtout près du calice; les autres égales et peu saillantes. Cloisons 
du 5« cycle dans deux des systèmes (type octoméral?). — Hauteur, 80 à 
35 mill.; grand axe, 20: petit, 13. — Falunien :Turin. 

33. T. Latero-spiuosus, Edwards et Haime, loe. cU,, p. 309.=^ Polyp. 
droit; côtes latérales garnies d'épioes; calice comprimé; cloisons du 5* 
cycle dans deux demi -systèmes» Haut., 25 mill.; grand axe, 17; petit, 10. 

— Falunien : Turin. 

34. T. RARicosTATUS, Edwsrds et Haime, loc, cH, -* Twr&ino2ia rari- 
cotlaia, Michelin» icon., pi. 8, fig. 9. == Pol. courbé à la base; 14 côtes 
saillantes en crêtes, les autres planes; cloisons du 5« cycle dans deux 
demi-systèmes (type octoméral?); cloisons élevées et minces. Hauteur, 85 
mill.; larg., 28. >- Falunien : Turin, etc. 

35. T. CORNUTUS, J. Haime, Mém, de la Soc. géol. de France, 2* série, 
t. CY, p. 276, pi. 22, fig. 4, 1852. Cette espèce ne diffère du T. pyrenaicut 
que par sa forme plus allongée et irrégulière et ses cloisons plus fortes. 

— Parisien : La Palarea. 

d. Polypier élevé; 5 cycles complets, 

36. T. REVOLUTUS, Edwards et Haime, Afin, des se. nai, loe. cii„ p. 310, 
pi. 10, fig. 1.= Pol. fortement recourbé dans le sens du petit axe ; 12 côtes 
en crêtes peu saillantes; les sommets du grand axe en ogive. Haut., 30 
mill.; grand axe, 18 ; petit, 12. — Fatunien : Turin. 

37. T. SDBCRISTATUS, Edwardsot Haime, /oc. n(.B=»Pol. très-comprimé; 
côtes latérales cristiformes. Haut., 25 mill.; grand axe, 20; petit, 12. — 
Falunien : Turin. 

38. T.? BELLARnii, Edwards et Haime, loe. cit. — 1\irMne/la BeUardii, 
Michelin, Icon,, pi. 8, fig. 10. ==: PoL droit, peu comprimé ; 12 côtes for- 
mées de crêtes saillantes. Hauteur, 25 mill.;. grand axe, 40; petit, 27. — 
Falunien : Turin. 

aa. Polypier court, dUscaide; 4 cycles eon^lets. 

39. T. OBBSQS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 318, pi. 10, fig. 2.— 
TurHnolia obesa, Michelotti, 1838. -- Michelin , Icon., pi. 8, fig. 7 a et b» 



— 86 — 
1841.— Apïocyalhus, id., d'Orbigny, Prod.» IdS^.ss Pol. court, trochoïdo; 
cdtes If» et 2'' garnies d'épines ; cloisons inégales et saillantes. Haut., 10 
à 15 millim.; diam., 15 à ^. — Falunlen : Tortone. 

40. T. PERARMATus, Bdw. et Haime, Brit. foss. eoral., p. 66, 1850. — 
Ttirbi»o/ta perarmatat Tallavignes in Alex. Rouault, loc. rit., pi. 14, fig. 4. 
c= Cette espèce se distingue de la précédente par des épines, au nombre 
de 6, longues et comprimées. — Parisien : Fabresan, Bos d'Arros. 

bb. Polypier court; 3 Cycles et le commencement d'un 4^. 

41. T. ARMATUS, Edwards et Haime, Ann. des se, nal., loc. cH,, p. 313* 

— Turbinolia armala , Michelotti , 1838 , 1847. — Micbelin» icon., pi. 8, 
fig. 8. — Aplocyathus, id., d'Orbigny, Prod., » Polyp. court, aussi large 
à la base qu'au sommet; 5 côtes fortes, garnies d'épines dirigées en bas; 
des cloisons du 4* cycle dans 4 des systèmes (type pentaméral, probable- 
ment). Hauteur, 10 millim.; diam., 10 mîlK — Falunien : Turin. 

ce. Polypier court; plus de 5 Cycles, 

43. T.? PTRAMiDATUS, Edwards et Haime, toc. cit„ p. 316. — TtirMnolia 
pyramidata, Michelotti, 1838, 1847. — Michelin , icon., pi. 8, fig. 11.— 
Aplocyalh^is, id., d'Orbigny, Prod*:= Polypier subhémisphérique, 6 edtes 
formées par des crêtes spiniformes élevées; 9 ou 11 cloisons dans chacun 
des 6 systèmes. Hauteur, jU) à 22 mill.; largeur, 32. — Falunien : Tortone, 
la Superga. 

ESPÈCES DOUTEUSES. 

43. T.? Grenieri. Polypier simple, conique, droit, peu élevé; cloisons 
minces et inégales selon les ordres, les primaires et les secondaires sub- 
égales. Columelle très-développée, formée de 15 à 18 tigelles tordues sur 
elles-mêmes. Palis étroits, soudés aux cloisons, mais libres dans leur partie 
supérieure sur une longueur d'un millimètre; 4 cycles complets (48 cloi- 
sons). Diamètre du calice, 6 mill.; haut., 5; diam. de la columelle, 2 mill. 

— Oxfordien (marnes à fossiles pyriteux) : Prévonel. (Communiqué par 
M. Etollon.) 

44. T.? Delemontanus. — Turbinolia Delemonlana, Thurmann, Abrah., 
Gagnebin, pi. 11, fig. 24. = Polyp. petit, grêle, allongé, coudé à la baso 
et ordinairement fixé par un épatement étroit; calice circulaire, peu pro- 
fond; cloisons peu inégales et très-granulées; 2 cycles complets; colu- 
melle formée de tigelles assez minces, contournées et anastomosées ; palis 
étroits, soudés aux cloisons, mais libres dans leur partie supérieure sur 
une petite étendue. Diam. du calice, 3 à 4 millim.; haut, du polyp., 5 à 
6 mill. — Oxfordien : Champlitte, Prévonel. (Communiqué par M. Ëtallon.) 

45. T.? suBLAVis, Edw. et Haime, Ann, des se, nat», (oc. cit., p. 316, 
Aplocyathus, id,, d'Orbigny, Prod. — Falunien : Turin. 

46. T.? IRRE6ULARIS, Edwards et Haime, Uist, nat, des cor al,, p. 45, 
t. II, 1856. — Turbinolia irregularis, bretis et tenuistriata, Deshayes In La- 
doucette, Uist, des Hautes-Alpes, pi. 13, fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 15, 1834. — 
Turbinolia brevis, Michelin, icon,, pK 8, fig. 12. •— TrochosmHia irragvla- 
ris, Milne-Edwards et Haime, Ann, des se, nat,, loc, ril., p. 240. — Ttocho- 
cyathus brevis et t«nui.sfriata, d'Orbigny, Prod., — Pori^n : Gap, Paûdon, 
Ronca. 

47. T.? KoNiGi, Edwards et Haime, Brit, foss, corals., p. 66, 1850. — 
Turdinolta Konigi, Mantell, 1822. — Fleming, 1828. — Albien : Folkstone, 
Wissant, etc. 



— 87 - 

48. T.? Warburtoni, Edwards et Haime, toc. cU., p. 67.— Àlbien : 
Cambridge. 

49. T.? PRIMUS, Edwards et Haime, loc, cil., pi. 30, fig. 8. — Lias : 
Ilmioster. 

50. T.? HEXAGONALis, EdwBfds et Haime, liist. wol. des rotai., p. 46, 
1856. ~ IWbtnolia, id.. Maotell, pi. 28, fig. 19, 1850. — À^ubapennin : 
Onékakara. 

51. T.? Mantelli , Edwards et Haime , loc. cit., p. 47. — Turbinolïa, 
Mantell, 1850. ^ Suhapennin : Onékakara. 

M. d'Orbigny cite encore, sans les décrire, les fossiles suivants : 
T.? Thorenti; T.?Royanus; T. Alpinus j T.? grandis. —Prodromi, 
t. Il, p. '«)3, 1850. 

Genre XV. - PARACYATHUS. 

Cyathina (pars), Philippi, Arch. furnatur,, t. I, p. 42, 1842. 

Pa/racyatkus , Edwards et Haime, Àrm. des se, nat., loc. cit., 
p. 318, 1848. 

Polypier subturbiné et largement fixé. Columelle bien développée 
et papilleuse; cloisons serrées, subégales et très-granulées ; palis 
soudés inférieurement aux cloisons. Quelques rudiments de tra- 
verses qui ne se développent Jamais complètement. Jype hexa- 
méraL 

Ce genre ne diffère du précédent que par sa large base. 

a. 5 Cycles complets. 

1. P. Desnoyersi, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cH,, p. 3Î0. 
= Pol. un peu comprimé; palis lobés; 5 cycles complets; haut., 30 mill.; 
grand axe, 20; petit, 12; profondeur de la fossette, 5. — Parisien ; Gri- 
gnon. 

2. P. PROCUMBBNS, Edwards et Haime, loc, c\L = Palis lobés ; 5 cycles 
complets; polyp. courbé ; calice circulaire, incliné et profond de 4 mill.; 
haut., 20 mill.; diam. du calice, 12. ^ Parisim : Hauteville. 

b. 4 Cycles et le commencement du 5*. 

3. P. CRASsus, Edwards et Haime, Brit. foss. corcds, pi. 4, fig;. 1, 1850. 
= Polyp. court; côtes inégales ; 4 cycles et des cloisons d*un 5« dans la 
moitié de deux systèmes. Haut., 5 mill.; largeur du calice, 7 à 8. =.= Pa 
fisUn : Bracklesham-Bay. 

c. 4 Cycles complets. 

4. P. Pedemontanus , Edwards et Haime , Ann. des se. nat., loc. cit., 
p. 321. == Polyp. assez élevé; côtes distinctes dès la base; calice incliné 
et large de 7 à 10 mill. ; palis lobés« Haut, de 8 à 15 mill. — Subapennin : 
Asti. 

5. P. BREVis. Edwards et Haime, loc. cit., p. 323. = Polyp. court et 
droit; calice circulaire large de 15 mill ; palis peu développés. Hauteur, 
10 mill. — Parisien : Ile Sheppy. 

d- 3 Cycles et le commencement d*un 4*. 

6. P. Caryophyllus, Edwards et Haime, loc. cit., p. 322. — Turbino- 
lia, id., Lamarck, 1816, — Deslong^hamps . 1824. — Defrance, 1828. = 



— 88 - 

?o\yp. droit, cylindro-côniiitte; calice eircuiaire large de 8 mill.; 4 cycle»» 
le 5« manquant dans un ou deux systèmes; palis minces et lobés. Haut.» 
ISmillim.— Paiisien : Ile Sheppy. 

aa. Palis entiers ; 4 Cycles eamplets, 

7. P. TuROiffîNSis, Edwards et Haime, lor, rit., p. 321. = Polyp. court 
et droit; calice circulaire, un peu incliné et large de 7 millim.; columelle 
déreioppée; palis gros et prismatiques. Hauteur, 7 à 8 mill. — Falunien : 
Manthelan, Turin, etc. 

1V« Famille. — TnrbinolieBs. 
TuRBiNOLiENS (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. descorai,, 
p. 59, 1856. 
Loge ouverte dans toute la hauteur. Point de palis. 

Genre XVI. — FLABELLUM. 

Ftmgia (pars), Lamarck, Hict. des anim,, s. vert,, 1816. 

Flabelhm, Lesson, Illmt. de zooL, 1831. 

Monomyces, Ehrenberg, Coral. des Roth Meer, 1834. 

Phyllodes, Philippi, 1841. 

Euphyllia, Dana, Exp. exp, zooph., 1846. 

FlaheUum, Milne-Edwards et Haime, Arm. des se, nat.,B* série, 
t. IX, p. 256, 1848. 

Polypier droit, comprimé ; fossette calicinale étroite et profonde, 
columelle pariétale peu développée et souvent rudimentaire ; cloi- 
sons nombreuses, non débordantes; muraille recouverte d'une 
épithèque armée souvent de crêtes et d* épines. 

1. Murailles lisses sur les faces et portant des crêtes sur les eûtes. 
a. 6 Cycles complets^ 

4. T. EXTENSUM, Michelin, Icon., pi. 9, fig. 14. — Nyst.. 1843. — Miche- 
lotti, 1847. — Milne-Edwards, /or. cit., 1848. = Polyp. comprimé; bords 
supérieurs formant un arc plus grand qu'un demi-cercle; 4 cycles égaux, 
le 6« rudiment. Hauteur, Ss5 millim.; grand axe, 35; petit, 10.-- Fo/unten : 
Turin. 

3. F. Basteroti, Edwards et Haime, lo'c. rit., p. ^3. sssz Polyp. com- 
primé; crêtes latérales saillantes; les 2 premiers cycles égaux. Hauteur, 
23 mill.; grand axe, 23 ; petit, 9. — Falunien : Dax. % 

1. — b. 5 Cycles et le commencement d'wn 6*. 

3. F. iifTERMBDiDM , Ëdwards et Haime, lor. cit., p. 262. — F. avleuîa 
(pars), Michelin, pi. 9, fig. 11^. — Tiirbinolia avicula, alata, steltatissima, 
Michelotti, 1838. -as Polyp. comprimé, à bord peu convexe; 5 cycles, le 
6<! manquant dans la moitié des systèmes. Haut., 40 mill.; grand axe, 40; 
petit, 15; profondeur de la fossette, 15.—- Falunien : Tortone. 

1.— c. 5 Cycles complets. 

4. F, AVICULA, Michelin, Icon., pi. 9, fig. 11* (non lie). — Turbinolia 
meata, Goldfuss, Petref. Gemt., pi. 37, fig. 17. — Turbinolia avicuia. 



— 89 — 

Mîshelotti» 18S8.sâîs Polyp. iSomprimë ; edtes saitlaiites; les trois pre- 
miers cycles égaux. Hauteur. 2d nlll.; grand axe, 80; petit, 15. — Foin- 
nien : Tortone, Turio. 

5. F. CUNEIFORME, Lousdsle, Joum.oftkegeol, Soc., 1845. ss Polypier 
muni de crête seulement à la base des côtés; les 3 premiers cycles égaux. 
Hauteur, 25 milL; grand axe, 22; petit 12. — Parisien : Alabana, Bntow, etc. 

6. F. cosTATUM, Bellardi» in Michelin, !cw., pi. 61, fig. 10, 1846. «s 
Polyp. plus allongé et comprimé que le F. aticula; côtes assez saillantes 
et tuberculeuses. Haut., 16 mill.; grand axe, 13 ; petit, 5. •* SuessmUn : 
La Palarea. 

7. F. ACUTUM, Edwards et Haime, loc, cit., p. 267, pi. 8, fig. 6. =: Pol. 
allongé et finement pédicellé ; bords supérieurs peu arqiiés; les 3 premiers 
cycles égaux. Haut., 40 mill.; grand axe, 35 ; petit, 23.— Localité inconnue. 

8. F. siciLiENSE, Edwards et Haime, loc. ci/. ^=- Polyp. portant des 
crêtes petites sur les côtés ; cloisons minces à bords flexueux ; les premiers 
cycles égaux. HauU, 38 «ilL; grand axe, 38 ; petit, 19. — ^vbapciiiiin : 
Palerme. 

9. F. iloBEi, Edwards et Haime, loe^cit.^ Twrkinolia tufieaU, GoldAisa, 
Petref. Germ., pi. 38, fig. 17. -ss Polypier présentant 5 grosses côtes de 
chaque côté; les côtes latérales ont de fortes crêtes; sommet du grand 
axe en ogive; 12&y8tèmel composés chacun de 7 cloisons. Haut., 30 mill.; 
grand axe, 38. «— ParUim; Gastel Ârquato. 

h -^ c. 4 Cyeha et le commeneemmi d*fm 5*. 

10« F. Bbllardti, J. Haime, BuU, de la Soc. géol, de France, 1850. — 
Fiabetlum cuneatum {pan), Michelin, Jcon,, p. 270, 1846. = Pol. atlonjjjpé 
et comprimé; les sommets des angles calicinaux eu ogive ; 4 cycles et des 
cloisons d'un 5» dans deux des systèmes (type octoméral?). — Parisien : 
La palarea. 

11. F. DvFRENOTt, Edwards et Haime, for. cit,, p. 269.— TurbinoHaM-, 
d'Archiac, Mèm. de la Soc. gioî,, 2" série, 1. 11, pi. 5; fig. 4-5, 1846. == 
Pol. éleré et un peu étroit; cloisons primaires plus fortes que les autres; 
4 cycles, le 5* incomplet. Haut., 20 à 25 mill.; grand axe, 13 ; petit, 10.. 
— Suessonien : Biaritz, Fabresan. 

12. F. APPBNBicvLATVir, Michelin {pars), icon., p. 45 (non la fig. 12, 
pl« 9 qui est le F. asperum. — {F.? éd., Bronn, 1888. — Turbinolia appefi- 
dicttfota, Brogniart, Surlesterr. du VicenHn, pi. 6, fig. 17, 1823. es; Polyp. 
peu élevé et étroit; des crêtes bien prononcées; 4 cycles, le5« incomplet. 
Haut., 15 mill.; grand axe, 12; petit, 7. ^ Suessonien : Ronca, Val San- 
gonini. 

13. F. VAGINALE, Michelin, Icen., pi. 63, fig. 3. *=: Polyp. allongé et 
étroit: côtes latérales presque droites et garnies de petites crêtes ; bords 
supérieurs presque droite; sommet du grand axe anguleux; cloisons peu 
nombreuses, mais en nonibre indéterminé. — Parisien : Biaritz. 

3. MwraiUes présentant des crêtes sur les faces et les eêtés. 
a. — 5 Cycles çloisonnaires complets, 

14. F. RoissTANUM, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit., p. 268< 
^s Polyp. cunéiforme ; côtes primaires garnies de crêtes; les cloisons des 
3 premiers cycles subégales. Haut., 25 mill.; grand axe, 30; petit, 15. — 
FeUwsien a Dax. 

9 



— 90 — 

15. P. CEI8TAT0M, Edwards et Haime, Pot. fûsi, des ter. pai., p. 33, 1S51. 
Ne diffère da F. Roissganum que par ses crêtes plus fortes; les côtes sont 
plus saillantes et la columelle pariétale moins proDoncée. — Faîunim : 
Le Boldelberg. 

2. — b. 4 Cycles seulement. 

16. F. TURGiDUii, Edwards et Haime^ Hisl. nat. dès corai,, p. 87, t. II, 
1856. e= Polyp. droit, peu comprimé; 24 côtes fortes et cristiformes; les 
3 premiers cycles subégauz. — Falunien : Turin. 

17. F. ASPERUM, Edwards et Haime, Ann. des se. nol., toc. cit., p. 370. 
— F, appendieulatum, Michelin, Icon,, pi. 9, fig. 13. — Michelotti, 1847. 
^^= Gôtos primaires garnies seules de crêtes; bords supérieurs droits; 
angles du grand axe arrondis. Haut., 30mill.; grand axe, 18 ; petit, 10.— 
FtUnnien : Tortone. 

3. MuraiUes Usses et ne portant pas de crêtes. 

a. 6 Cycles dotsownaires complets. 

18. F. MAJUS, Edwards et Haime, loc. cU., p. 364. ^= Les 3 premiers 
cycles subégaux. Haut., 65 mill.; grand axe, 90; petit 35. — Falnnien : 
Gastel-Roussillon, Alberga. 

3. — b. 5 Cycles cUnsormaires complets. 

19. F. WooDi, Edwards et Haime, loc. cit,, p. 367. — Fungia senûtu- 
nota, Wood, Ann. and mag,, 1844.caa Pol. en cône comprimé; les 3 pre- 
miers cycles égaux. Hauteur, 30 miiU; grand axe, 30; petit, 10. — Falu- 
itlen : Iken. 

30. F. suBTURBiifATUM, Edwards et Haime, loc. cit., p. 368. £=3 Polyp. 
peu comprimé; bords supérieurs droits; les 3 premiers cycles égaux. 
Haut., 60 miU.; grand axe, 40; petit 36; profondeur de la fossette, 10. — 
Fattmien : Plaisance. 

31. F. CUNBATUM, Edwards et Haime, /oc. cit.— Turhinolia cwuata, 
Goldfuss, Petref. germ., pi. 15, fig. 9. — Michelotti, 1838, et T. clavns, id., 
pi. 3. ûg. 3, 1838.= Polyp. deltoïde, cunéiforme; cloisons épaisses; celles 
des 3 premiers cycles égales» Haut., 35 mill.; grand axe, 33; petit, 15. — 
Suessonien? : Pyrénées. 

33. F. MicHEum, Edwards et Haime, loc. cit., p. 365. — F. cuneatum, 
Michelin, Icon., pi. 9, fig. 15. =^ Polyp. en cône comprimé; calice ellip- 
tique, large de 37 mill. sur 16; les 3 premiers cycles égaux. Hauteur, 30 
à 35 millim. — Subapennin : Sienne, Saint-Martin-d'Aubigny. 

33. F. Gallapagense, Edwards et Haime, loc. cil., p. 364. pi. 4, fig. 3. 
os Polypier en cône peu comprimé; calice elliptique; bord interne des 
cloisons principales épaissi; les 3 preqaiers cycles égaux. Haut, 40 mill.; 
grand axe, 30; petit, 15; profondeur, 15. ^Falunien?: Gallapagos. 

34. F. INOHNATUM, Edwards et Haime, Ifl^. nul. des coral., t. Il, p. 91. 
1850. = PoJyp. élevé, peu comprimé ; calice oralaire, horizontal; cloisons 
minces et striées. — Falunien : Turin. 

35. F. siNENSE, Michelin, Icon., pi. 9, fig. 8, 1841. — Flabellum sinênse, 
Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit., p. 373, e= Polypier court, 
peu comprimé ; calice elliptique ; bord supérieur courbé ; les 3 premiers 
cycles égaux. Haut., 33 mill.; grand axe, 30; petit, 35. — Falunien : Turin. 

ESPÈCES DOUTEUSES. 

36. F. LACiifiATUM, Edwards et Haime, loc.cit,, p.'S73. — FlytfoiiM,id., 



— 94 — 

Pliifippi^ T9ewi /«nr». fftr min., etc., pi. 11, fig. B«, t. IX. — Terrains Ur- 
iiaires de la Cûlafnre, 

9f7. F* RaHBAi, Philippi, Beilr. jnn* Kemifiiisf, etc., pi. 1, fig. 3. — 7>r- 
raifw tertiaires du nord de V Allemagne. 

Genre XVII. — TURBINOLIA. 

Ttfr6tno(ta (port)» Lamarck, Hist, des amm, sans vert T. II, 
p. 229, 1816. 

TwrbinoUa (pars), Ehrenberg, CoraU. des Roth meer, p. 53, 1834. 

Twtbinolia, Edwards et Haime, Ànn. des se. nat. , hc. ci^. , p. 235, 
1848. 

Polypier turbiné, droit et libre; calice circulaire; cloisons débor- 
dantes; columelle styliforme; côtes lamellaires, saillantes, séparées 
par des rangées de fossettes. 

a. 2 Cycles et des cloisons d'tm 3*. 

1. T. HOMius, Edwards et Haime, Brit. foss. cerals., pi. 3, fig. 4, 1850. 
s= Polypier petit, subcyliodrique; columelle ronde et saÛlante; le 3* 
cycle manque dans deux des systèmes (la figure 4>. pi. 3, Bril. foss» corail, 
montre à tort 3 cycles complets). Haat., 5 mill.; diamètre du calice, 2. — 
Parisien : Barton. 

b. 3 Cycles doisonnaires complets, ^ 

2. T. 8ULCATA, Lamarck, loc. cit., 1816. — Lamouroux, 1821. — Des- 
longchamps, 1824. — Goldfuss, 1826. — Deft'ance, 1828. — Nyst , 1843. — 
Michelin, 1844, pi. 43, fig. 4. — Edwards et Haime, loc, cit., pi. 3, fig. 3, 
1850. == Polyp. turbine; columelle très-saillante; 48 côtes dont 24 ru- 
dimentaires; les cloisons tertiaires se soudent aux primaires. Haut., 8 & 
10 millimètres; diamètre du calice, 3. — Parisien : Grignon, HauteTille, 
Biacklesham-Bay, Gand. 

3. T. BowEaBANVi, Edwards et Haime, loc. cU., pi. 2, fig. 3, 1850. =:^ 
Polyp. court; cloisons épaisses; 48 côtes. Haut., 7 milL; diam. du calice, 
3. — Parisien : Barton. 

4. T. FnBnERiGANA, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 3» fig. 2. =r Pôl. 
conique; 48 côtes inégales; columelle épaisse et granulée; cloisons assez 
minces. Hauteur, 7 mill.; diamètre du calice, 3 1/4.— Parisien : Barton. 

5. T. PnESTWiCHi, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 3, fig. 5. = Po]yp« 
cylindroîde. tronqué à la base; côtes saillantes, épaisses; 24rHdimen- 
taires; point de fossettes murales. Haut., 11 mill.; diam., 5. «~ Parisien : 
Haverstock-Hill. 

6. T. DixoNi, Edwards et Haime, Ann. des se. nat„ loc. cit., p. 238, pi. 4» 
fig.2. — firit. foss. corals, pi. 3, fig. l.«s Polyp. large au sommet et mince 
à la base; 24 côtes seulement; columelle comprimée; cloisons minces. 
Haut., 11 mill.; diam. du calice, 6. — Parisien : Blacklesham-Bay. 

7. T. FiRHA, Edwards et Haime. Bril. foss. corals, pi. 2, fig. 4. -^ 24 
côtes saillantes et serrées ; fossettes murales indistinctes; columelle corn* 
primée. Haut., 8 mill.; diamètre du calice, 4. -^ Parisien : Barton. 

8. T« ^HARKTRA, Isaa Lea, Contrid. to geta., pi. 6, fig. 210. — Edwards 
Bt Baima, Ann., loc. tih, p. 238. sss Ne diffère du T. ^cota'par ses 24 



côtes fietilement,. mais plus sailiaato st sa columâUeeMipriniée. fNMM et 
présentant 6 arêtes qui continuent les cloisons primaires. «- Pwri^m^ • 
Âlabama. 

9. T. NrsTANA, Edwards et Haime» Brit, fois. eorols, p. 15. os Ne 
diffère du T. phareira que par sa columelle plus petite et ses cloisons plus 
épaisses. — Parisien : Bruxelles. 

10. T. MiNOR, Edwards et Haime, toc. cit., pi. 3, fig. 5. = Pol. petit; 
eloisons minces au centre; columelie ronde et petite; côtes épaisses. 
Haut., 5 1/2 mill.; diam. du calice. 2 3/4. — Parisien : Barton. 

c. 3 Cycks eowipleta et des eiûiêons d'un 4*. 

11. T. COSTÀTA, Edwards et Haime , Ann. âes se. nai., foc. cH,» pi. 7 
fig. 1. as= Polyp. petit, atténué à la base; 36 cloisons et 72 côtes ; les cloi- 
sons se soudent en fiiiisceau qui vont s*anir à la eohimeiBe. Haut.» 10 mill.; 
diam, du calice, 5. — Parisien ; Grignon. 

12. TuRBiNOLiA DISPAR, Defrauce, Dict., 1828.— Michelin, Icon., pi. 43, 
fig. 5. — Edwards et Haime, loe, cit., p. 240. — 96 côtes; 40 cloisons; 
(type pentaméral?) ; columelle comprimée. Haut, 8 à 10 miliim.; diamètre 
du calice, 5 ou 6. -^ Parisien : Hauteville, Paris. 

OWfm XYiri. -^ SPHENOTRÛGHUS. 

Sphenotrochus, Edwards et Haime, Afm.des scfuit., loc, cit., 
p. 281, 1848. 

Polypier droit, cunéiforme et libre; calice ovalaire; columelle 
lamellaire k bord horizontal; cloisons peu débordantes; côtes gra- 
nulées, lisses ou crépues. 

1. Côtes crépues ou papillifères. 

1. S. cRisptrs, Edwards et Haime, loc. cit., p. 241.*- 3\irfrtfto/ia crispa, 
Lamarck, 1816. — Deslongchamps, 1824. ^ Goldftiss, 1826, pi. 15, fig. 7. 
— Michelin, 1844, pi. 43, fig. 1. = Polyp. en éventail; côtes crépues k 
leur partie supérieure ; cloisons lr« et 2" se soudant à la columelle et en 
dédoublant leur feuillet. Haut., 7 è 6 mill.; grand aie, 7 ; petit, 3 à 4. — 
Parisien : Uecle, Paris. 

2. S. MiiTUS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 248. ^ TarHnoha mijcta, 
Michelin, lean., pi. 43, fig. 3. ^am Ce polyp. diffère du 5. ctispus par sa 
forme plus allongée et ses côtes crépues seulement ters le calice. Haut., 
5 à 6 mill.; grand axe, 3 1/2; petit, 2. — Parisien i Grigaoo. 

3. S. puLCHCiLUs, Edwards et Haime, lac. cil,, pi. 7, fig. 3. sss Polyp. 
allongé ; côtes prim. et second, peu crépues ; les tertiaires le sont forte* 
ment depuis la base où les côtes sont interrompues ; columelle un peu 
flexueuse. Haut., 6 mill.; grand axe, 4 1/2; petit, 2 1/2. -« Partsieii : 
Grignon : 

4. S. SBMIGRANOS0S, Bdwards et Haime, loc. cit., p. 245. -^ TwrhinoUa 
semkp^anosa, Michelin, Icon., pi. 43, fig. 2. = Ce polypier difl^re do S. 
crispus par ses côtes moins visibles et remplacées par des granuUtionf 
allongées et papilliformes. Haut.» 4 mill.; grand axe, 6; petit, 8. — > Pa- 
risien : Guise-ia-Mothe. 

5. S. 6RANUL0SI», Edwards et Haime, /oc. cit., p. 246, pi. 7, fig. 2. — 
Turbindia granulosa, Defranee, loc, cit., 1828. cas Pcdyp. allongé et com- 
primé ; oôtes indistinctes et remplacées par des granulations polfgo&ales 



— «8 — 
•nr les lie«i, Tistbles un peu en hant. Haut, 8 inill.; giand aie, 5 ; petit, 
S. — ParisUn : HauteTille* 

2. Càte$ HêêêS. 

6. S. iNTEilMBDius, Edwarâf et Haime, Joe. riU, p. SIS. — TÊirUiitHa 
tutervMtfia, Munster, op. Goidfioss, Petref, Garni*, pi, 37. fig. 10, 1836. ■?« 
Polypier subcylindrique; 24 eôtes lisses. Haut, 8 à 9 jnillim.; grand axe» 
6; petit 4. — Fa/ttiiien : Sutton, linrers. 

7. S. MiLLCTANUS» Edwards et Haime, toc. ciL — TurWnoffa JVt/fefiaiui, 
Michelin, pi. 74, fig. 1. — Diffère du précédent par des côtes moins sail- 
fautes et quelquefois interrompues. Haut., 7 à 8 milts grand axe, 5; petit 
) 1/3. -- Folunien : Thorigné (Anjou), Manthelan (Touraine). 

8. S.r Nanus, Edwards et Haime, loc. Ht — TurMnoHa nana. Les, 
Cmtr, fo geot,, pi. 6, fig. 309. — Diffère du précédent par sa taille plus 
petite et n'en est peut-être que le jeune âge. — Parisien : Âlabama. 

' 9. S. Rœmeri, Edwards et Haime, BriL fo$. roro/.. p. 5, 1850. — Res- 
semble au S, mixius et en diffère par ses côtes lisses; calice deux fois aussi 
long que large. — Falunien : Cassel^ Hildesheim. 

GsifHB XIX. — DISCOTROCHUS. 

Discotrochus , Edwards et Haime, Àrm. des se, nat.f loe, cit,, 
p. 251, 1848. 

Polypier discoïde et libre ; calice subplane et circulaire ; columelle 
papilleuse; cloisons peu débordantes; murailles nues; côtes Bina* 
pies. 

1. D. ORBiGiTTAiitis, Edwards et Haime, tac. eif.. p. 359, pi. 7, fig. 8. 
ses Polyp. concave en dessous; côtes grosses et inégales; 4 cycles com- 
plets; cloisons inégales et conrexes en dessus. Hauteur, 1 1/3 mil!.; diam. 
du calice, 6. — PorUkn : Alabama. 

3. D. MicBKLOTTii, Edwards et Haime, Hisi. not. AescùraL^ p. 76, t. II, 
1856. ^ Diffère du précédent par des cloisons moins inégales. — Foin- 
nien : Colline de Turin. 

GufRB XX. - PLATITROCHUS. 

Platiiroehus, Edwards et Haime, loc. cit., p. 246. 

l^urfnnolia (pars), Lea, loc. dt., 1833. 

Endopoehya (pars), Lonsdale, 1845. 

Polypier droit, cunéiforme et libre ; columelle forte et papilleuse ; 
cloisons débordantes et subégales ; muraille nue garnie de côtes 
fortes et larges. 

1. P. Stokbsi, Edwards et Haime, tor. ctt.. pi. 7, iig. 7.— Turbinoiia, 
W., Lea. — Endopochys, Lonsdale, 1833. ^= Polypiercomprimé à la base; 
côtes larges, celles du milieu subégales, celles des côtés prennent en des- 
oendant un grand développement; cloisons séparées des côtes par un 
sillon pio^nd et circulaire ; 8 cycles complets. Haut, 7 mill.) grand aie, 
5; petit, 4. — Pariiim : Alabama. 

2. P. GoLDFUSSi. Edwards et Haime, /oc. ci*., p. 348, pi. 7. ûg.^.-- 
rttrMito/ta,id., Lea, 1833. -^ Ne diff«re du précédent que par sa base plus 
large et moins aplatie; les cloisons et les côtes ne sont pas non plus 
iépardea par on sillon. -* Parisim : Alabama. 



Genrb XXI. - GERATOTROGHUS. 

Cer(Uotroch%k8, Edwards et Hahne, loc. cit.,p» 348. 

Polypier pédicellé, mais détenant libre par les progrès de Fâge, 
columelle petite et fasciculaire; cloisons larges et débordantes; 
muraille nue; côtes distinctes depui§ la base et épineuses. 

a. Côtes spinifères; caUce circiblaire. 

1. G. MULTispiNOSUS, Edwaids et Haiœe, loc, cit. — Twrlnnolia mtittû- 
pina, Michelin, pi. 9, iig. 5. — MichelotU, 1838, 1847. =:?: Polypier peu 
élevé; côtes primaires et secondaires garnies d*épines; 3 cycles et des 
cloisons du 4* dans la moitié des systèmes. Hauteur 10 à 20 milL; diam- 
du calice, 7 à 12 mill. -*- Falnnien : Tortone. 

2. G. MULTisERULis, Edwards et Haime, loc. ciU, p. 240, pi. 7, fig. 5« 
— TYirWfiolta, id.. Michelotti, Spec. Zooph,, pi. 2, fig. 7, 1838. — Michelin, 
Icon., pi. 9, fig. 6. t=7 Polyp. courbé ; côtes épineuses excepté à la base , 
4 cycles incomplets (en tout 36 cloisons) ; cloisons primaires bien plus dé- 
veloppées que les autres. Hauteur, 10 mill.; diamètre du calice, 8; pro- 
fondeur, 2. ^ Falunien : Tortone. 

b. Côtes enstifères; calice ovale, 

3. G. nuoDECiMcosTATus, Edwards et Haime, loc, dt., p. 250. — 2\ir- 
Mnolte diiodeirimcostato, Michelin, icoti., pi. 9, fig. 7. — Michelotti, 1847. 
== Polyp. assez élevé et comprimé ;'12 côtes saillantes et formées d'une 
série de petites crêtes; 6 cycles; les cloisons primaires et secondaires 
subégales. Hauteur, 45 mill.; grand axe, 30; petit, 20. -* Subapenntn : La 
Palarea. 

4. G.? EXARATUS , Edwards et Haime , Pcl, {o$s, des ierr. pal., p. 30, 
1851. -- Turbinolia exarata, Michelin, pi. 61, fig. 3, =s Polypier élevé, 
courbé et légèrement comprimé : 24 côtes saillantes séparées par 6 petites 
subégales. Haut., 70 centim.; diamètre du calice, 35 sur 40. — Parisien: 
La Palarea. 

Genre XXII. - SMILOTROGHUS. 

SmUotrochus, Edwards et Haime, Pal. foss, des terr, pal», p. 29, 
1851. 

Polypier cunéiforme, droit et libre; columelle nulle; cloisons 
peu débordantes et soudées par leur bord interne; muraille nue et 
couverte de côtes simples. 

a. 5 Cycles complets, 

1. S. TUBEROSUS , Edwards et Haime , loc, cil., — Bri<. foss. corab, 
pL 10, fig. 2, 1850.— Turbinolia compresia, Morris, ÇaUofBriL, 1843. 
BBSs Polyp. peu élevé, comprimé et couvert de côtes fines; les cloisons des 
l«r et 2« cycles subégales. Hauteur, 17 mill.; grand axe, 20; petit, 10. — 
Cénmnanien ; Blackdown. 

b. Moins de 5 Cycles. 

2. S. AusTEKi, Edwards et Haime, Hist, nai. des coral., p. 71, t. II. ^c» 



— 96 — 

Folyiner cunéifonne» très -comprimé inférienrement; calice oralo; 48 
côtes (4 cycles) droites et fines. Hauteur» environ 10 miil. — Siwmiiti : 
Maëstricht. 

3. S. Hagenowi, Edwards et Haime, loc. cit., p. 71. -« Diffère du pré- 
cédent par ses cotes moins nombreuses et subflexueoses. -^ Sinonieti : 
Maëstricht. 

GsifRB XÎIII. - DESMOPHYLLUM. 

Desmophyllum, Ehrenberg, CoraL desRoth meer, p. 75, 1834. 

Polypier fixé par une large base ; point de columelle ; calice pro- 
fond ; cloisons larges et débordantes ; muraille nue et lisse ne mon- 
trant des côtes que dans le voisinage du calice. 

1. D. TAUKoqïNSB, Edwards et Haime» Ann. 4e$ sc.nat., hc* ctt„ p. 336. 

— Pol. foss. des ierr. pal., p. 31, 1851. — Twhlnolin TawrinentU, Michelin. 
Icon,, pi. 8, fig. 17. == Polypier un peu courbé et granulé à aa surface ; 
5 systèmes (type pentaméral) composé chacun de 7 cloisons dérivées ; les 
cloisons primaires saillantes. Hauteur, 20 mill.; diamètre du calice, 10>— 
Falunim: Turin. 

t< Vrllba. — Tr*eliosmlll*eée«. 

TROCROsif iLiActes et LiTHOPHTLLiAcéES {poT»), Edwards et Haime, 
1856. 

Polypier simple ; chambres viscérales divisées par des traverses 
lamellaires. Point de synapticules. 

V« FamOle. — Trochosmiliens. 

Troghosmiliacébs (pars), Edwards et Haime, Hist. nai, des coraL, 
p. 146, 1856. 

Cloisons entières , à bord tranchant , ne présentant ni lobes ni 
dents; muraille nue. 

Gbnrb XIIY. — DIPLOCTENIUM. 

Diphoteniitm, Goldfuss, Petref, Germ., 1. 1, p. 50, 1836.. 

Fungia [pars), Lamarck. Hist. des offiim, s, vert T. II, p. 335. 
1816. 

Polypier très-comprimé, flabelliforme et libre ; calice allongé, à 
fossette étroite, longue et peu profonde; columelle nulle; cloisons 
très-nombreuses, subégales et peu débordantes ; murailles nues et 
couvertes de côtes qui se ramifient en s'élevant ; traverses abon- 
dantes. 

a. Bord calicinal très-convexe, 

b. Angles calicinaux descendais plus bas que le pédicelle. 

1. D. LtJifATUM, Michelin, fcon., pi. 65, fig. 8. — D.lunaiumeîGoldfuS' 
sanum, d'Orbigny, Prod., 1850.— D. cordatum, Goldfuas, pi. 37, fig. 16. 

— Fwiirfa IwMia, Brugiuôre, Mmrn., d'hiit. «al;» 1792. — F. semihmala. 



. 96 -- 

LamajT^, 1816. — Defrance, IdSO, — iamourovx, 1834. ats, Vùljpivf en 
forme de croissant ; bord supérieur formant un arc m<Hitdre qu'un demi- 
cercle. Haut., 3 eentim.; grand axe, 6 cent.; petit, 1. — CéMomanleR i Bains 
de Rennes, les Martigues, Gosau. 

2. D. suBCiRGDLAEE , Michelin in Milne-Edwards et Haime , Ann. des 
se. naU, loc. ci«., p. 249, pi. 6, fig. 4, 1849.= Polyp. subcirculaire; bord 
calicinal formant les 3/4 d'un cercle ; environ 520 côtes. Hauteur depuis 
le pédicelle, 20 millim.; grand axe, 30 millim. — Sènonien : Royan (Dor- 
dogne). 

.3. D. FBRauK SQOiNUii, Reuss, Denks* der Wkner Akad», t. VU, p. 89, 
pi. 1, fig. 13 et 14, 1851. •" Polypier en forme de fera cheval; les ailes 
latérales sont anguleuses et légèrement divergentes à leur extrémité. — 
Cénomanien : Gosau. 

4. D. coifjuziGENS, Reuss, loc, eiL, p. 90. — Pédicelle court ; aile» laté- 
rales ayant de la tendance à se rejoindre pour former un cercle» •— Céno- 
manien : Gosau. 

5. D. Haidingëri, Reuss, toc, cit., p. 90, pi. 1, fig. 1-2. ^ Cette espace 
diflère de la précédente par des côtes plus saiUantes et réunies par des 
traverses exothécales et par ses angles calicinaux qui se rejoignent en bas 
pour constituer un cercle parfait. — Cénomanien : Gosau. 

6. D. CONTORTUH; Rcuss, loc, cil., pi. 13, fig. 1. — Côtes lamellaires; 
ailes latérales (voisées en bas et contenant le pédicelle. — Cànomanien : 
Gosau. 

a . — c. Angles ealicmaux ne descendcmt pas (msH bas que le pédicelle, 

7. 0. Matheroni {Malheronis), Michelin, icon., pi. 68, fig. l.=rPol. 
demi'Kïirculaire; côtes fines et ondulées, on en compte 280. Haut., 25 mill.; 
grand axe, 32; petit, 5; profondeur de la fossette, 3. — Cénomanien : Fi- 
guières^ Fondoule, 

8. D. CORDATUH, Goldfuss, Pctref. Germ,, pi. 15, fig. 1. — Bron, 1837- 
37. *- Edwards et Haime, 1849. s=s Pédicelle gros et courbé; bord calicinal 
semi-elliptique et élevé; 240 côtes. Hauteur, 24 millim.; grand axe, 18.— 
Sènonien : Maëstricht. 

aa. Bord cdUcinal peu convexe, 

9. D. FAvoNiuM, Reuss, loc, fit., pi. 1, fig. 5-6. cas Polyp. flabelliforme 
aussi haut que large; côtes fortes; 100 cloisons inégales. — Cénomankn : 
Saint-Wolfgang. 

10. D. PLUMA, Goldfus, loc, ci«., pi. 15, fig. 2 — Bronn, 1836-37.= 
Polypier à bords latéraux concaves; bord calicinal bilobé? 600 côtes gé- 
minées et ondulées. -^ Sènonien : Maëstricht. 

ESPÈCE DOUTEUSE. 

11. D. LAHELL08UM, d'Orbigdy, Prod,, 1. 11, p. 277. ^ « Espèce presque 
circulaire à très-grosses cloisons écartées. » — Sènonien : Royan. 

Genre XXV. - TROCHOSMILTA. 

TrockosmUia, Edwards et Haime, CompU -rend, de VAcad. des se, 
t. XXVII, p. 467, 1848. 
Twrbmolia (pars), Lamarck, 1816. — Michelio^ 1841. 



-rr. n - 

AtroMMiia (jiar«), EliifmimiUa (|Mir<), Liumop^fiUia (pan), 
d'Orbigny, NoU sur les Poiyp, fo$8., p. 5 et 6, 1849. 

Polypier turbiné et fixé par un pédicule mince ou par une large 
base ; columelle nulle ; calice circulaire ou ovalaire ; cloisons min- 
ces, larges et serrées; muraille nue et couTerte de côtes simples; 
traverses abondantes. 

A. Base étroite, subpédieeUée. a. Polypier droit, calice régulier, 
b. Polypier comprimé, c. Rapport des axes, 10 : 32. 

1. T. Saltzbcrcbnsis , Edwards et Haime, Ann. des se. nat,, loc, cit., 
p. 237. — Po/yp. foss. des ierr. pal.» p. 46. — EUipiotmilia Saltzbwgiana, 
d'Orbigny, Prod., t. Il, p. 202. sss Polypier peu élevé et oomprimë; 168 
côtes serrées et crénelées ; cloisons à bord arqué. Haut, 40 mill.; grand 
axe, 65. — • Cénomanien : Gosau. 

2. T. CuNBOLUS, Edwards et Halme, Ann., loc. cU*, p. 237. — Twrbino^' 
lia id., Michelin, pi. 66,fig. 2. -^ EUipsosmUia, td.. d'Orbigoy, Prod.» 
1850. ^rrsz Polypier allongé et comprimé; 76 côtes fines et égales; cloison^^ 
minces et inégales. Hauteur, 30 mill.; grand axe, 15. — Twrcnien : Mar- 
tigues, Brignoles. . 

b. — ce. Rapport des axes ewwron, 10 : 70. 

3. T. COMPLANATA. Edwards et Haime, for. cil., p.238. — TiirbinMa 
ïd., Goldfuss, pi. 15, fig. 10. — Michelin, pi. 65, fig. 6. ss Polypier très- 
comprimé; cotes fines et serrées ,■ 220 cloisons alternativement grandes e^ 
petites* Haut., 25 mill.; grand axe, 40. — IWom'en : Brignoles, Gosau, etc 

b. — ecc. Rapport des axes 10 : 100. 

4. T. Basochbsi, Edwards et Haime, loc. ciL, p. 239. — Turbino/ia id., 
DeArance, 1828. — Turb. alata, Michelin, pi. 66, fig. 5. = Polypier très- 
comprimé et peu élevé ; 280 côtes fines, égales et granulées; cloisons iné- 
gales. Hauteur, 22 mil!.; grand axe, 58. — Turonien : Martigues, Gosau. 

b. — cecc. Rapport des axes, 10 : SO. 

5. T. compressa , Edwards et Haime , loc. cU,, p. 238. — Turhinolia id.« 
Lamarck, 1816. <~ Lamouroux, 1821. — Micbelotti, 1838. — Michelin, 
pi. 4, fig. 2, 1846. trrrr Polyp. comprimé surtout à la base; côtes égales et 
serrées; cinq cycles complets, les 3 premiers égaux. Haut., 30 milK; grand 
axe, 28. — Turonien : Uchaux, Martigues. 

6. ï. SULCATA, Edwards et Haime, BHL foss. cotais^ p. 68, pi. 11, fig. 6, 
= Polyp. allongé; muraille creusée latéralement de deux sillons longi- 
tudinaux; côtes saillantes,* 4 cycles et quelques cloisons d'un 5«. Hauteur, 
22 mill.; grand axe, 15. — Albien : Folkstone. 

b. — ccccc. Rapport dés axes, 10 : 15. 

7. T. COBNICULUM, Edwards et Haime, loc, cH,, p. 240. — Turbinolia 
4d., Michelin, pi. 61,' fig. 4. — Lasmophyllla, id., d'Orbigny, Prod,, 1850, 
r= Polypier élevé, peu comprimé ; 144 côtes au sommet et 72 seulement 
à la base. Haut., 55 mill.; grand axe, 28. — Suessonien : La Pdlarea; Sinde. 

8. T. FIMBRIATA , Edwsrds et Haime , Pol, foss, des terr, pal,, p. 43. -- 
Turbinolia id., Michelin , pi. d , fig. 10. ^^^^ Polypier en cône court; côtes 

40 



- 9» — 

•oliéigdesf doboiur àondmiiBaft. Hàvttfur, 5M millin.; gimi axe, 13. ^ 
5yef«oiiieii : La Palarea, Castellaiie. v 

bb. Ccdiee rond. 

0. T, POCULUM. Polypier à pédicule étroit, s'élargissent un peu à la 
base; côtes égales et bien marquées; calice rond, subplane; 4 cycles 
complets; les cloisons des 3 premiers cycles subégales. Haut., 16 millim.; 
diamètre du calice, 8. — CoraUien : Gbamplitte (Haute-Saône), 

10. T.t MiCHBLOTTii , Edwards et Haime, loc. cît„ p. 46. Turhinoiiaid., 
Michelin, Jcon., pi. 8 , ig. 6. ss: Polyp. subdisoolde à pédioelle étroit ; 

5 cycles peu [inégaux. Haut., 18 mill.; diamètre du calice, 28. — f oliitilMi : 
Turin. 

A. — a. Polypier droit; calice irrégulier. 

11. T. MULTismtJOSA, Jf. Haime itt d'Ârehiac, £fUt. des prog. de la çM.» 
U III , p. S38, 1850. — TurMnolia, id., Michelin , fcon., pi. 61, fig. 8. = 
Polypier plus large que haut; calice sinueux, multilobé; cloisons nom- 
breuses, grandes et petites. Haut., 90 mill.; grande largeur. 115. — Shm- 
fOfiim : La Palarea, Sinde. 

A. — aa. Polypier arqué; calice régulier. 

12. T. URicoHNis » Bdwards et Haime , ilmi. dès te* nal. , loe. dt.» 
p. 941, 1848.— TurMnoIia id., Michelin , pi. 65. fig, %. — £/apMmllia, id., 
d'Qrbigny, Prod., 1850. ssa Polypier cylindrolde; ISO côtes égales et ser- 
rées ; cloisons très-minces et serrées. Haut., 50 mill.; diam. du calice, SO. 
— Turonien : Gorbières, Catalogne. 

13. T.? GRANVERA, J. Haime, Bull, de la Soc. giol., 2* série, t. XI. pi. 2, 
fig. 3, 1854. 8=s Polyp. aussi large que haut, turbiné et comprimé i côtes 
fortes; 5 cycles. Rapport des axes, 10 : 15. — Turonien : Bains de Rennes. 

14. T. CBRNUA, Edwards et Haime, BrU. fosi, corals, p. 69, — 7\irbiiio- 
Ha id., Goldfuss , Petref. Germ., pi. 15, fig. 8. «bp Polyp. comprimé ; côtes 
inégales; 48 grandes cloisons; 48 petites. Hauteur, 35 mill.; grand axe, 
82. — FonUe de lu France méri^male (Goldfuss). 

15. T.? TiFAUBNSis, J. Haime, he. cit., pi. 3, fig, 4. =:= Polypier très- 
oourbé et comprimé; côtes fines, subgranulées au nombre de 192*; 6 cycles 
complets, les cloisons des 3 premiers cycles subégales. Happort des axes : 
1 : 2. — Twviden : Bains de Rennes. 

A. — aaa. Càlicê bihbé, 

16. T. niOTVA, Bdwards et Haime, Poi, foss. desterr. pal., p. 46.— 
Turbinolia id., Goldfuss , Petref. germ., pi. 15, fig. 11, 1026. s«t Polypier 
triangulaire, courbé dans le sens du petit axe; côtes fines; 120 grandes 
cloisons ; 120 petites et des cloisons nidimentaires. Haut., 50 mill.; grand 
axe, 70; petit, 23. — Twrmien ; Gosan. 

17. T. Geryiliei, Edwards et Haime, Ann.deS'$e. nat., lœ, cU., p. 241. 
-rr: Polyp. courbé dans le sens du petit axe; calice en forme de 8; 8 cy- 
cles; fossette profonde de 3 cent. Haut., 60 mill.; grand axe, 75;)>etit, 
85. — Parisken ; Hauterille. 

18. T. Faujasi, Edwards et Haime, toc. cit. cai Polypier en cône com- 
primé à la base et courbé dans le sens du petit axe : côtes fines, serrées; 

6 cycles; calice peu lobé et à bord arqué. Haut., 27 mill.; grand axe, 30; 
petit, 16. — Sénonien ; Maëstrieht. 



~ M . 

19. T. imBXA, BeuM, Denl»* àtr Wkmr orncl., t. TII, p. M, pi. 5^ 
fig. S-5, 1854. es3 Poljp. courbé dans le sens du petit axe et peu allongé; 
oaliee à peine bilobé ; nmraille épaisse ; 5 cycles, les cloisons des 8 pre- 
miers épaisses. Rapport des axes, 1:3.^ Tnrcnien : Gosau. 

30, T. bipautita, Renss, loc. cit.. pi. 5, fig. 18. cbb Polypier courbé 
dans le sens du petit axe et présentant un sillon profond sur le milieu de 
la face concare; 150 cloisons dont 48 fortes et égales. Rapport des axes* 
1 : 8. -r TVifonéeti : Gosau. 

%U T.? scBuiDUTAj Reuss. loc. cit., pi. 5, fig. 15. «i* Polypier une fois 
plus large que haut; quelques traces d'épithèque ; 180 cloisons peu iné* 
gales. Rapport des axes 1 : 4. — Turùnieni Gosan. 

A. -« aaaa. CaUce midtilobé. 

95. T.? maraoBATA, J. Haime, Mim. de te Soe.çM.^ 1868. -== Folyp. 
allongé, multilobé, courbé dans le sens du petit axe ; côtes nombreuses et 
mëgales ; bords du calice ilexueux et borixootaux. ^ SviMmmkn ; La Pa^ 
larea. 

28. T. DuHonTiBai, h Haime, BidJU ie la See. gM^ loc. cil., pi, 9« 
fig. 3. 1854. =: Polyp. plus large quebaut etcourbé dans le sens du grand 
axe; calice trilobé; 7 cycles; doisons des S premiers cycles subégales $ 
côtes inégales de 4 en 4. Haut., 40 à 50 mill.; grand axe, 60 à 70; petit, 
80 à S5. — TVroniM : Bains de Rennes. 

MM. Edwards et Haime rapportent encore aux Trochosmilies pé- 
dieettëes le» fossiles soirants, qui sont peu connus et douteux. 

34. TuBBiNotu AncoTBNSis, Forbes, Transac, çéol. loc., t. VII, pi. 19, 
fig. 9. — EUiptotmUia id.. d'Orbigny, Prod, — Sinonien : Pondichéry. 

35. CAmTOPHTUU GLOBOSA, MicbellB, pi. 8, fig. 4.— TvroHiên i Ucbaux. 

96. ELUPaosMiUA SDBBUDis, d'Orbigny, Prod. — Tunmkn : Ucbaux. 

97. AcBOSMiuA coEALLiNA, d'Orbigny, Prod. — Cor affia» : La Rochelle, 
Pointe-de-Ché. 

ÂÂ. Base largement fixée, a. Polypier très^-comprimé. 

98. T. BoissTANA, Edwards et Haime, Ànn. des se. naU, loc. cH., p. 843. 
-TurbkuUia id.. Michelin, /cou., pi. 65, fig. 1. — EUipsotmiito id., 
d'Orbigny, Prod. =: Polypier plus large que haut, comprimé; côtes fines 
et serrées ; 7 cycles complets ; cloisons principales épaisses. Haut., 80 mil!.; 
grand axe, 90; petit, 30; largeur du pédoncule, 19. — TWonicn : Goaan, 
Corbières, etc. 

99. T. PATULA, Edwards et Haime, loc.cU,, p. 949. — 7W6lnolia id.. 
Michelin, pi. 65, fig. 3. — Lasmoph^llia, id., d'Orbigny. Prod, ss Polyp. 
presque droit; côtes subcristiformes ; 5 cycles, les 3 premiers égaux. 
Haut., 30 nullim.; grand axe, 30; petit, 15; diamètre du pédoncule, 8. — 
rurotiien : Les Martigues. 

ÀÂ. — aa. Polypier peu comprimé, 

30. T. CHASSA, Edwards et Haime, Brit. foss. cerais, p. 69, 1850. — 
TurHnolia cemua, Michelin, pi. 66, fig. 1 . — if croiml/ia cern«ii, d'Orbigny, 
Prod.ss5 Polyp. subturbiné, peu courbé ; côtes nombreuses et égales, on 
en compte 180; calice subovalaire. Hai^ur, 60 mill.; diam. du calice, 40 ; 
du pédoneole, 16 à 17»-- Twnmlen : Soulage. 



— 100 — 

3i; T.? Réussi, Edwards et Haime, Hist. des corcU., p. 164, 1856. — T. 
rtongata, Reuss, loc. df., pi. 7, flg. 4-6. -- Polyp. long et droit; calice 
suboTalaire; côtes égales, nombreuses et granulées; 150 cloisons fortes et 
subégales. Rapport des axes« 1 : 1 1/2. — Turmien : Gosau. 

33. T» YARiANS, Reuss, toc, rit., pi. 6, fig. 7-11. bb Polyp. de hauteur 
variable et droit; base large; côtes alternativement saillantes; 4 ou 5 cy< 
des. Rapport des axes, 1 : 1 1/2. — Twonien : Gosau. 

83. T.? BLONGATA, Edwards etHaimo, Pol, foss.desierr, pal,, p. 50, 1851. 
— Acrosmilïa, id., d'Orbigny, Prod, := Polypier étroit, largement fixé; 
ctf ice Circulaire (caché par la roche) ; 12 côtes plus saillantes que les autres. 
Haut., 70 milL; diam. du calice, 25. — Corallien : Wagnon. 

ESPÈCES DOUTEUSES. 

MM. Edwards et Uaime rt^porteni encore au geate^Trochosmilia 
les fossiles stiirants, qui sont très-peu connus. 

34. TuRBiNOLiA iNAutiis. Morton, Àj^n., p. 80, pi. 15, fig. 21. — Seno 
nïen : Alabama. 

35. AcROSHiLiÀ vARUSBNSis, d'Orbigny, Prod, — Turonien : La Malle. 

36. Ellipsosmilia Carantonensis , d'Orbigny, Id. — Turonien : Mar- 
ton, etc. 

37. AcROSMiLiA coNicA, d'Orbiguy. id. — Turonien : Soulage. 

38. Ellipsosmilia obliqua , d'Orbigny, id. — Turonien : Martigues 
Soulage. 

39* ELLIP30SUILIA BouRGEOisi , d'Orbîgny, id. — Senônien : Yillavard. 

40. Ellipsosmilia bupracretacea, d'Orbigny, id. — Danien : Environs 
de Paris. 

41. Ellipsosmilia Meudonensis, d'Orbigny, id. — Danien : Meudon. 

42. Cartoprvllia liasica, Quenstedt, Hand. der Petref., p. 654, pi. 58, 
fig. 21, 1852. — lAasi Hattenhofen. 

Genre XXVI. - CYLICOSMILU. 

Cylicosmilia, Edwards et Uaime, Compte rendu, t. XXVIl, p. 466, 
1848. 

Ca/ryophyllia (pars)^ Defrance, Dkt. dês se. nat,, t. VII, p. 192. 
1817. 

Polypier fixé; cloisons débordantes ; columelle spongieuse, bien 
développée; muraille nue; côtes simples; traverses abondantes. 

G. ALTAViLLENSis, Edwards et Haime, Ann, des se, nat, loc. cit,, p. 233, 
1848. — CnnjophijUia id., Defrance, 1816.— Michelin, pi. 74, fig. 2. 1847. 
= Polypier élevé, subturbiné; côtes inégales et serrées; calice subellip- 
tique; 5 cycles complets ; traverses obliques et divisées. Haut., 40 mill.; 
diam. du calice, 20. — Parisien : Hauteville. 

Genre XXVH. — PLACOSMILIA. 

Placosmilia, Edwards et Ilaime, Compte rendu, loccit., p. 467, 
1848. 
Turbinolia (pa/rs), MicheHn, Icon, Zooph.rP'^i 1841. 
Polypier subturbiné et libre; calice' ovalaire; columelle lamel- 



— 104 — 
laire; cloisons peu ou point débordantes; muraille nue; côtes 
simples et distinctes dès la base du polypier. 

^ a. Poi^pier droit, 

1. P. cvNBiFOBMis, Edwards et Haime, Ann, des se. nat., loc, cU,, p. 384, 
1850. ss Polyp. plus large que haut, comprimé, deltoïde; 176 eôtes fines 
et serrées; eolumelle large et mioce; cloisons altematlTement inégales. 
Haut. 33 mil!.; grand axe, 45 ; petit, IS. — Turonien : Corbières , Gosau. 
Les Martigues. ^ 

2. P. Gthbulà* Edwards et Haime, toc. cft. -« TwrtinoiUi id., Michçlin, 
Icon,, pi. 64, fig. L as Pôlyp. large et épois; columelle mince; 176 cloi- 
sons ii^ales; Hauteur, 50 mill.; grand axe, 90; petit, 40. -— TwnmUn : 
Sonlage. 

3. F. BLONOATA , Edvards et Haime , /or. réi. ss> Polypier en cône 
allongé et comprimé; côte» fines, subégales ; 5 cycles complets. Hauteur, 
ao mill.; grand axe, 40 ; petite j8; largeur de la columelle, 18. ~ 2%r»- 
nien : Morée. 

4. P. ANOUSTA, Reuss, tor. cU,, pi. 5, fig. 6-9.^= Polyp. long et grMe; 
96 côtes fines, inégales et granulées* Rapport des axes, 1 : d. — Turenim ; 
Gosau. 

b. Polypier eowrbiià la tose dans le sens du petit axe. 

5. P. PABKiHSOifi, Edwards et Haime, /or. rit.* p. 335. — TVrMnolia 
rudiâ, Michelin, /cou., pi. 4, fig. 3. — PlaeotwMia rudic, d'Orbigny, 
Prod,, 185Ô. — T. Consobrina, Reuss, loc, ciL, 1854. =^ Polypier allongé 
en cône comprimé; côtes fines et bien séparées; 5 cyeles complets, les 
3 premiers subégaux. Hauteur, 60 ou 70 mill.; grand axe, 40; petit, 30.»* 
Turonien : Gosau» Uchaux., etc. 

6. P. Ntsti» Edwards et Haime, Pol, foês, des îerr, frai., p. 45, 1851.= 
Polyp. allongé en cône comprimé; côtes fines et granuleuses; 5 oyeles 
complets. Hauteur, 20 mill.; grand axes. 15; petit, 10. — Terrains ter- 
tiaires : Obourg , près de Mons. 

bb. Polypier courbé dam U sens du grand axe, 

7. P. ABcuATA, Edwards et Haime, loc, cit, s=s Polyp. allongé et com- 
primé; côtes inégales; les 24 principales risibles depuis la base en forme 
d'arrêtés fines, les autres moins marquées; columelle très- mince ; 5 cycles 
complets. Haut., 40 millim.; grand axe, 35 ; petit, 10. — Turonien : Bains 
de Rennes. 

8. P. coBALLiNA. Polypier en cône allongé et peu comprimé ; côtes 
alternativement grosses et petites, toutes distinctes depuis la base; colu- 
melte assez forte et large de 5 & 6 mill.; cloisons assez minces, quelques- 
unes se courbent en arrivant près, de la columelle; 12 grandes cloisons, 
12 moyennes, 24 petites et 48 rudimentaires (5 cycles complets). Hauteur 
do pol., 50 mill.; grand axe, 21 ; petit, 17. — Corallien : Charcennes. 

M. d'Orbigny cite encore le fossile suivant, sans le décrire ; 

9. P, CABUSBNSis, Prod,, t. FI , p. 276. — 5énoiit«n ; Villavard (Loire- 
el-Cher). 

Genbb XXVIII. - CJSLOSMILfA. 

Cœlosfnilia, Edwards et Haime, Brit, foss, corals,, p. 25, 1850. 



— J«8 — 

— CyclosmUia (pars), d'Orbigny, Note iwr le$ pol. fou,, p. 6, 

1849, Prod., 1850. 

Monocarya, Lonsdale, in pixon, Géol. and fo$8. etc. , 1850. 

Polypier subturbiné peu comprimé, âxé oupédicellé; muraille 
nue; côtes droites non ramifiées; cloisous larges et débordantes; 
eolumelle nulle; IraTerses peu nombreuses. 

Ce genre , très-voisin des Trochosmilies , n'en diffère que par la 
rareté de son endothèque. 

a. 5 Cycles cUnsonnaires incomplets. 

1. ۥ Faujasi , Edwards et Haime, Pol. foss. des ferr. peUn p* ^, 1851.. 

— Parojmilia id., Ann. toc. cit., p. 245« -^CyclosmUia id., d'OrbÉgay, 
Prod,, 1B50. =s= Polypier courbé et allongé ; c^tes peu distiactes, mais se 
montrant dès la base ; 4 cycles et des ctoisons du 5* dans une moitM de 
deux systèmes. Hauteur, 40mill.; diam. du calice» ^O^-^SéntmUn : Ciply. 

b. 4 Cycles complets. 

%. G« FUNCTATA , Bdwards el Haime, he, dH* — CytlosmUia, id„ d*Or- 
bigny, Prod., 1850.:= Polypier court, turbiné, à peine courbé j côtes 
subégales et granulées ; 4 cycles complets. HauL, 20 mill.} diam. du calice, 
18. — Séwmien : Ciply. 

n* C. LAXA, Edwards et Haime , Bfit. foss. carats., p. 52, pi. 8, fig. 4. 
1650. — Jdonœarya reniraHs, Lonsdale <n Dixon, téc^it„ pi. 18, fig. 13, 

1850. oM Polypier encore un peu courbé; côtes distinctes depuis la base 
et écartées; 4 cycles de côtes et 8 cycles seulement de cloisons. Hauteur, 
80 mill.; diamètre du calice, 18; interTalle des cloisons, 3. — Sinonien s 
Norwich. 

4. G. EnwARDSi, d'Orbigny, Prod., t. If, p. S76. 1850. — Ne diffère du 
précédent que par sa forme grêle et allongée. ^Sénonien : Sézanne. 

ESPÈCES nouTsusns. 

5. c? ATLANTIC A, Bdwards et Haime, Pot. foss. desfêrr, pol., p. 4È.— 
CfidosmUUi id., d'Orbigny, Prod. , t. II , p. d76. — Sêwmien t Timbe- 
Creek. 

6. C? BXCAVATA, Edwards et Haime, Uist. naL des corai., pi. 179, t. II, 
1856. -^ Twrbmolia, M., Quenstedt, Hand, der Petref,, pi. 59, fig. 1. 1852. 

— .SêfUMtien ; Riigen , Moen. 

7. C? HADicATA, Edwards et Haime, tw. cit., Lobopliiyl/ia id., et Coarc- 
taia, Queostedt, toc. cU,, pi. 61. fig, 38 et 34. — CoraUieH : Natheim. 

Genre XXIX. - PABASMILU. 

PttrasmiUa, Edwards el ilaime, Brit, foss. corals . , p. 25, 1850. 

— Parasmilia (pa/rs), Comp.rendus, t. XXVII, p. 479, 1848.— Cy- 
elosmUia {pars), d'Orbigny, 1849. 

Polypier allongé, turbiné et ûxé; accroissement souvent inter- 
mittent; eolumelle spongieuse; cloisons débordantes et granulées; 
muraille nue; côtes simples et peu granuleuses; traverses rares et 
profondes. 



— ♦«à - 

A. 9 Cydes dùisonnaire» compltts, 

1. P^ timpniTiNA, Edwards et Hafme^vBril. fosg. corûiM., pi. 8, fig. 8. 
BSB Polypier cylindriqiM, grêle et courbé; cotes droites et inégales; eo- 
lumelle bien développée; longueur du Poljp., 45 mill.; diam.du callea, 
7. ^ Sénonien : Bromley (Kent.)» 

3. P.? noDis , Edwards et Haime« Pol, fou. des terr. pal. — CydofmUui 
Ui»y d'Orbigny, Prod. -^ Anthoph^ilum rude, Reuss ^Xrndeforiii. Bœkvu» 
pi. 14, fig. 22.BBaPolyp. en forme de coupe; côtes indistinctes; 88 cloi- 
sons alternatiTement inégales. -^ Sénonien : Bilin. 

B. 4 Cycles complets, b. Côtes inégales^ 

3. P. CBHTRALis, Gdwards et Haime, Ann. des se. nat, loe. dl., p. 344* 
— Britt. foss. eortOs, pi. 8, fig. 1. — Cwryophyllia id., Fleming, 1838. — 
Mantell, 1839. — Plillips, 1839. — Turhinùlki excatata, Hagenow, 1889.— 
T. eeniralis , Rœmer, 1846. ^ Mtmocarya id., Lonsdaie , loc. cit., 1850. :=s 
Polypier turbiné et droit ; côtes droites et serrées, les plus fortes corres- 
pondent aux cloisons primaires; columelle bien développée; cloisons 
inégales selon les ordres. Haut., 30 mill.; diam. du calice, 10.— Sënonlen : 
Kent» Sttssex, Sézanne. 

4. P. GaATBSAifA, Edwards et Haime ; Ann^ des se. naf., lœ. dl., p. 345, 
~ Cyclomi/ta Grai^esU. d^rbigny, Prod., t. TI, p. 3f76. sa Polypier en 
cône, peu aUongé et courbé; côtes fines et distinctes; calice circulaire et 
penché. Hauteur, 30 mill ; diam. du calice, 8. — Sénonien : ChAlons-sur- 
Marne, Bauvais. 

5. P. Manteili, Edwards et Haime, Bt^. fôss. an-tds, pi, 8, fig. 3. bb 
Polyp* droit, turbiné et largement fixé; eôtes étroites, échinulées et cTé* 
pues; des rudiments de traverses exothécaLes entre les côtes; cloisons 
larges et minées. Hauteur, 30 mill.; diamètre du «tlice, 11. — Sénmien : 
Bromley. 

6. P. FiTTONi, Edwards et Haime, loc. cii.^ pi. 9, fig. 3. = Polypier 
allongé et trèS'^onrbé; côtes larges et peu serrées; oalioe peu profond; 
eolumelle laige. Longueur du polyp., 50 railla diamètre dn ealiee, 16. -< 
SHmiem Norwieb. 

fi.— bb. Côtes subégaUs. 

7. P. cTimomiCA, Edwards et Haime, /oe. cit., pi. 8, fig. 5. â» PoIyp. 
allongé» eyliadriHde, peu courbé; côtes minoes et flexueuses; oolumelto 
bien dévdoppée; cloisons primaires et secondaires égales et un peu 
flexueuses ; des traverses exothécales rudimentaires. Hauteur présumée* 
70 mill.; diam. du calice, 18, — iSénoni^n ; Norwich, Daruss (Westphalie). 

8. P.? ELONGATA, Edwards et Haime, Ann. des se, nat, he, cU,, p. 346, 
1848. — CyclosmiHa id., d'Orblgny, Prod. ces Polypier cyliBdro*€Ôiriq«o, 
peu eonrbé; eôtes égales et finement granulées; columelle rudimentaire» 
Hmiieuf « 9Q milL; diam. du calice, 18 miU, — Sénonien : Cipljr. 

€. Plus de 4 cycles. 

9 P.? Bousi. Reuss, Denks. tfer. Wiener aead., t. Vil, p. 56, pi. 7, 
fig. 16-17. sass Polypier droit et turbiné; côtes fines, subégales; columelle 
papilleose bien développée, de 70 à 90 cloisons minces, subégales etgra- 
nulées. «- Tnronien : Gosau. 



- m - 

Gbnrb ÏXX. - LOPHOSMILIl. 

LophosmUia, Edwards et Haime, Compt. rendus, loc. ât. , p. 467, 
1848. 

Caryophytlià, Michelin, Icwi, Zoopk,,^. 198, 1845. 

Lophosmiliaei Actinosmilia, d'Orbigny, Note sur les poL fo8$,, 
p. 6, 1849, 

Polypier subturbiné et fixé ; cloisoûs très-débordantes et granu- 
lées ; columelle lamellaire peu étendae ; muraille nue ; côtes sim- 
ples; traverses peu abondantes et rudimentaires. 

Ce genre devra probablement rentrer dans la famille des TwHn-^ 
noliens. 

L. Cenohana. Edwards et Haime , Ann. des se, nat, loc. cit., p, 247, 
1849. — Caryophyllia td.» Michelia, Icon., pi. 60, fig. 8, -^ ActinosmHia 
id., d'Orbigny, Prod,, 1850. ::=^ Polyp. droit et un peu renflé au-dessous 
de ses bords calicinaux; côtes très- fines; 4 cycles complets; cloisons 
droites et inégales. Hauteur, 15 millim.; grand axe^ 10; petit, 7 ou 8 — 
Turonien : Le Mans. 

VP FamUle. — Plèurosmiliens. 

TROCHosMiLiAcéEs (pors), Edwards et Haime, Hist. nat des cor<U., 
1856. 

.Cloisons entières peu ou point débordantes ; muraille recouverte 
d'une forte épithèque qui atteint et dépasse quelquefois le bord du 
calice ; des traverses abondantes. 

Genre XXXI. - EP19MÎLIA. 

Polypier libre ou adhérent, trochoïde ou subcylindrique; cloisons 
larges et entières ; columelle nulle ; espace coiumellaire allongé ; 
muraille couverte d'une épithèque membraniforme complète, for- 
mant des bourrelets transversaux. 

Nous avons été forcé de créer un nom de genre nouveau pour 
les fossiles que nous allons décrire ici, car le genre MontlivalUa, 
de Lamouronx, qui a été fondé pour un fossile dont on croyait les 
cloisons entières, ne renferme maintenant que des polypiers sim- 
ples à cloisons dentées, auxquels on a réuni toutes les anciennes 
îhécophyllies. M. Etallon^l} a trouvé dans le corallien du Haut- 
Jura deux fossiles qui présentent les caractères de nos Epismilies 
et pour lesquels il a rétabli le genre ElHpsoèmilii», de A. d'Orbigny. 



(1) M. Etallon, qui va bientôt fair^ paraître an mémoire sur les fossUes 
eorallieiis du Haut-Jura, où se trouve la description d'un, assez grand 
nom.tnre de polypiers, a bien voulu nous conununiquer son manuscrit avant 
de le livrer à la Société d'Emulation du Doubs* 



— 405 — 

Nous ne compfenons pas comment eei auteur a pu ooaunettref une 
pareille erreur, car le genre ElHpêoêmtlia , a été créé pour des 
Trochosmilies à calice ovale et à columelle creuse, mais sans trace 
d'épithèque. 

1. E. Paimbi. ss Polypier troehoMe et adhëreot; épithèque forte, 
complète et dépassant le bord du calice ; 5 cycles complets et le corn- 
meocemeat d'un 6* ; les cloisons des l*", 3* et 9* cycles ont le bord supé- 
rieur arqué, tranchant et entier ; leur bord interne est un peu renflé et 
ondule. Les cloisons des autres ordres présentent à leur bord interne 
des dentelures régulières qui indiqueai qu'elles n'ont pas encore atteint 
leur complet déyeloppement. On compte en tout 120 cloisons. Hauteur du 
polypier, 70 mill.; grand axe , 53; petit, 45. -- Corottlan : Chajnplitte. 

2. E? BXCAYATA. — EUipmsmitia id., Btallon , Eiudêi Po/éont. tur le 
i^aut Jttra.«ssPolyp. droit, pédoncule. Galice elliptique et profond, 
4 cycles et le commencement d'un 5"; espace columellaire allongé. 
Haut. 45 mill.; grand axe, 24: petit, 19. — CoraUien ; Yalfin. 

3. E.r ExcBLSA, ^EUipwmUia id., EUUon , /oc, tU. -= Polyp. allongé 
à base étrojte. Calice elliptique. Cloisons inégales selon les ordres. Haut 
70 à«0 milL; grand axe , 33; petit, 30.— Corol/ien : Yalfin. 

6«imB XXXII. - PLBUROSMILU. 

PlewrosmiUay E. de Fromentel, BM, de la Soe. géol de France, 
2" série, t. Xill,p.853, 1856. 

Polypier peu ou point comprimé. Cloisons entières généridement 
épaisses. Columelle aplatie , rarement ronde, saillante et toujours 
unie intimement à une grande cloison plus développée que les 
autres. Muraille recouverte d'une forte épithèque. qui souvent est 
débordante. Type hexaméral. 

a. Plus de cinq cycles cloisofmaires, 

1. P. OKANDis, E. de Fromentel, BnU, de la Sot. géol, for. rU.=rPolyp. 
plus large que haut. Calice subcirculaire. Bourreleta d'accroissement bien 
marqués, 5 cycles et la moitié du 6* ( 144 cloisons). Les cloisons des trois 
premiers cycles stibégales. Haut. 30 mill.; diam. du calice .50 mill.— 
Poiitandien : Mantocho (Haute -Saône). 

8. P. coHALLiifA. Etallon, loc. rit.,=: Polyp. conique; largement fixé. 
Galice un peu comprimé. Cloison inégales selon les ordres; 5 cycles et des 
cloisons d'un 6* dans quelques uns des systèmes. Haut. 40 à 50 mill.f 
grand axe, 40 ; petit, 36. — Corallien i Yalfin. 

b. Cmq cycles complets seulement 

3. P. cTLiifOEicA, E. de Fromentel, loc. eiL -z Calice circulaire. Colu- 
melle saillante et large de 8 mill.; cloisons minces aux deux extrémités et 
renflées dans leur partie moyenne. Celles qui avoisinent la cloison 
columellaire sont un peu infléchies vers elle ; 5 cycles complets , les cloi- 
sons des 8 premiers cycles subégales. Diam. du ealioe , 38 à 40 mill* — 
^ortlandien : Mantoche. 

44 



— 408 — 

de poljpien, tandis que le premier n'en prëèente qoe S. ^ CorëltUn, : 
Valfin, Haut-Jura. 

Genre XXXV. - AXOSMILIA. 

JixosmiUa, Edwards et Haime, Compte-rendu, loe. eit., p. 467, 
1848. — CaryophylUa, Michelin, Icon. Zooph., p. 9, 1840. 

Polypier allongé tortiiné et libre. Galice circulaire et profond; 
columeUe styliforme et forte ; cloisons non débordantes et soudées 
à la columelle. Muraille recouverte d*une épithèque complète qui 
forme des plis transversaux; traverses peu nombreuses. 

a. 3 Cydee et des cloisons d'inn quatrième, 

1. A. EXTiNCTORiUM , Edwards et Haime, Ann. de se. naU, loc. cit., p. 
5^2, 1849. — Caryophyllia, id., — Michelin, Jcm., pi. 3 fig. 3». s= Polyp. 
enveloppé d'une épithèque complète ; 3 cycles et la moitié du 4* ; les cloi- 
•ons tertiaires se soudent aux secondaires près de la columelle. Hauteur, 
35 mill. — Bajockn : Groizile ; Conlie. 

b. Quatre cycles complets. 

3. A. Waighti , Edwards et Haime , Brit. foss. corats., pi. 37, fig. 6, 
1851. SB Polypier turbiné, à base grêle. Hauteur 38: diamètre du calice 
13 mill. — Bajocien : Dundry; Cheltenham. 

c. 4 Cycles et des cloisons rudimenkdres d'un 5*. 

3. A. HULTiiiADiATA, Edwards et Haime, Am. des se. nat., loc, cit., p. 
363. — Caryoph^ttia extincioHim {pars) Michelin , Icon., pi. 8. fig. 3b, 
(non 3"), 1840. Cette espèce diffère des précédentes par sa taille un peu 
plus forte et ses cloisons plus nombreuses. — Uasien : Cursy (Calvados). 

VII* FamiUe.— LithopliylUeiis. 

Uthopbtllugbbs (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. eu 
coroi.^p. 287,1856. 

Monastrées ayant les chambres viscérales divisées par des tra- 
verses lamellaires. Cloisons dentées surtout vers le centre ; mu- 
raille bien développée. 

Genhe XÏXVI. - MONTLIVAULTIA. 

Montlivaultia , M*Coy in Edwards et Haime, loc. cit. , p. 296, 
1856. 

Montlivaltia, Lamouroux, 1821. Expos, des geivres de Polypiers » 
p. 78. 

Lasmophyllia, ElUpsosmilia(pars), Ferismilia, P(^phylHa, Co- 
nophyllia, d'Orbigny, Notesnrleispol. fos. p. 6, 6, 8, 1849. 

Polypier libre, pédicellé ou largement fixé ; muraille cylindrique, 
turbinée ou discoïde ; calice rond ou ovale, profond ou superficiel ; 
columeUe nulle; espace columellaire arrondi ou allongé ; cloisons 



larges » généralement nombreuses et régulièrement dentées ; épi- 
thèque forte, membraniforme et quelquefois débordante. Cet or- 
gane est très-fragile lorsqu'il n*adhère pas directement à la muraille 
et il se détache facilement des côtes qu'il recouvre pour peu que 
celles-ci soient assez développées. Les traverses sont- fortes et 
nombreuses. 

A. Espace cohimellaire arrondi ou réduit à im point. 

B. Polypier Hbre et dépounm de pédieelk. 

a. Muraille élevée, — b. 5 Cycles cloisonnaires .' 

1. M. Labbchbi , Edwards et Haime, Brit, foss. corah, pi. 26, fig. 5. — 
Jtf . deciplens M' Coy, 1848. = Polypier très-court ; calice conrexe ; cloi- 
sons droites, serrées, débordantes, les primaires plus développées que 
les autres ; 5 cycles assez souvent incomplets. Hauteur, 10 mill.; diam. 
du calice, 30. — fioJaeiM . Dundry ; Metz, etc. 

2. M. Carcarenscis, d'Archiac et J. Haime , Anim, foss* de Vind,, p. 
191, 1853, — C^MUts kl., Michelotti. 1847, ss Polyp. ce nico -convexe ; 
épithèque ne montant qu'à la moitié de la hauteur du polypier ; 5 cycles 
complets, les deux premiers égaux. Hauteur, 30 mill.; diam., 60. — Part- 
sien : Garare. 

3. M. MoNTiscLARi. = Polypier turbiné et libre; calice subcircnlaire 
et profond ; 96 cloisons, celles des 3 premiers cycles subégales. Diam. du 
calice 25 mill.; hauteur 25. — Corallien : Champlitte. 

a. — bb. 4 Cycles cloisommres . 

4. M. ifiNOR. = Polypier petit , régulièrement turbiné. Epithèque 
forte et n'atteignant que la moitié de la hauteur de la muraille ; 48 cloi*» 
sons inégales selon les ordres ; calice circulaire et assez profond. Haut., 
8 mill.; diam, du calice 8. -^ CoraUien inférieur ; Champlitte. 

aa. MuraiUe horizontale, — c^ 6 Cycles cloisonnaires. 

5. M. Haimbi , Chapuis et Delwaque , Jtfèm. Cour, par l'scod. ds fie^.. 
pi. 38, fig. 5. — CyctotUes çranulatus, Quenstedt, Uandb. 4er Peiref., pi. 
50, fig. 21. s=s Polyp. discoïde; épithèque mince; calice circulaire pan 
convexe; 6 cycles; les cloisons des deux premiers égales, les tertiaires en 
di£férant peu. Haut, 3 à 5 mil!.; largeur, 25. — Lias ; Jamoigne 

aa. — ce. 5 Cycles cloisonnaires et des cloisons d\M 6«. 

6. M. BoBHiDBifSis, Edwards et Hairae , Hist, tiof, du eaml., t. 11, 
p. 324, 1856. — Les cloisons des 1*' et 2* cycles subégales; les autres plus 
petites. Hauteur, 10 mill.; largeur, 40. — Falunien : Dego, vallée de la 
Bormida, 

7. M. DisciFORMis, Ètallon, loc. ciU =. Polyp, discoïde à plateau con- 
cave ; épithèque bien développée et montant assez près du bord calicinal ; 
fossette peu marquée; 5 cycles et des cloisons d^un 6« dans un des sys* 
tèmes. Hauteur, 2 1/2 miU.; largeur, 12. — Coralhen : Valftn. 



aa. — cce. 5 Cycles seulement^ 

8. M. Lens. Edwards et Haime , Brit, foss. cortUs, pi. 26, fig. 7 et 8, 
1851, — Les cloisons des 3 premiers cycles égales ; le 5* rodimentaire , 
le» dents des cloisons principales sont longues et simulent des palis. 
Haut., 8 milU; largeur, 18. — Bajackn : Gharlcomb et English Batch. 

9. M. Trouvillbnsis , d'Orbigny , Prodrome, t. 1, p. 384; 1850. — 48 
cloisons subégales, séparées par un nombre égal de petites. Hauteur, 
6 mill*; largeur, 35. — Corallien ? (Oxfordien) : Trouville. 

aa. — cccc. 4 Cycles smkment. 

10. M. DEpRBSSA , Edwards et Haime , Bril. foss* corals, pL 29, fig. 5, 
1851. — Cloisons minces, droites, inégales, formant 4 cycles complets. 
Hauteur, 7 à 8 mill.; largeur, 25 mill. »- Bajocien : Wotion-under-Edge ; 
Marquises. 

11. M. ORBiTOLiTES, d'Orbigny, Prod, t. 1, p. '29^,1050. — Cydolites 
id., Michelin, pL 2, fig. 6, — Environ 40 cloisons alternant avec autant de 
petites. Largeur du calice 10 mil. ^ Ba^oden : Bayeuz, ote. 

À. — 6B. Polypier pédicelli^ adhérent dans Ujevme âge, mais 

devenant libre enstUte. 

a. 5 Cycles et le conmiencement d'un 6». 

12. M. Trochoïdbs, Edwards et Haime, Ann, des scnaL, loc^ cit., 
p. 255. — Brie. foss. corats., pi. 27; iïg. 2 et 4, 1851. — Af. Caryopfcyttola. 
Bronn, 1836-37. «=» Polyp. conique, droit ; épîthèque forte, incomplète en 
haut; calice circulaire; cloisons minces; celles des 3 premiers cycles 
égales ; fossette légèrement elliptique. Haut., 40 mil!.; diam., 35. -^ Ba* 
j^cien : Gharlcomb. 

13. Brogniartaxa, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., toc. cit. s= Dif- 
fère de la précédente par sa forme plus allongée , un peu courbée et ses 
cloisons plus épaisses. Haut., 60 mill ; largeur, 40. — Parisien ; Veronne. 

14. M. «RACiLis, Munster, Beit. zttr Petref.. 4» part., pi. 2, fig, 5, 1841. 
= Environ 108 cloisons, minces, serrées. Polyp. turbiné ; calice con- 
vexe. Haut., 20 mill.; largeur, 10. — Saliférien : St-Cassian. 

15. M. QRANUX.08A, Munster, toc. cit., pi. 2, fig. 10. ::^- Polyp. turbi- 
né, droit ; calice circulaire , convexe ; plus de 100 cloisons serrées et peu 
inégales. Hauteur, 15 mill,; largeur 8 à 9. — 5aH/éri«n : St-Cassian. 

16. M? CRENATA, Munster, foc. cit., pi. 2 fig. 11. — M. holeiiformis et 
mgosa,id.,]p[. 2, fig. 9, 12.— HiecophytliaboîeUformis et rugoia, d'Orbigny. 
Froé., 1850. == Polyp. subprima tique, allongé; calice un peu déformé, 
plus de 100 cloisons, minces, fiexueuses et anastomosées. Haut., 20 à 30 
mill.; largeur, 10 à 15. — Saliférien : St-Cassian. 

17. M. yAsiFORMis, Edwards et Haime, PoL foss. dç« ter. Pal., p. 75, 
1851. — Caryophy/Zia id., Michelin, pi. 19, fig. 5 ( figure inexacte ). — 
AerosmUia 4d., d'Orbigny, Pr-rl , 1850. = Polyp. élevé, turbiné et droit, 
168 cloisons (5 cyeles 3/4) fines et serrées ; celles des 4 premiers ordres 
Mibégales. Haut., 25 à 30 mill.; diam.. du calice, 20 à 25. -^ Cora/li^n : 
DamviUers; Auxerre. 

aa. 6 Cycles complets. 

18. M. DisPAR , Edwards et Haime, A%\n. des se. nai.» loc* cU., p. 256. 
— 31. obconica, id. ibid., p. 259. — M» dispar., id., Brit. foss. coralSn 



— Ht — 

pL 14* fig^ 2, 1861*-*-i4fi.lhopfcytfiisii obeataeûm, Goldftiss, peUrtf ùer., 
pU d7p fig. 14. — Thecopmlia ardttennênsis, d'Orbigny, et peut-être le 
LojiRûphyKia radisensis , Prod.. 1850. =nc Polypier subtQrbiné, droit on 
à peine courbé et élevé ; fossette ronde et peu marquée ; cloisons larges, 
droites et minces. Hauteur^ 80 mill.; diam. du calice, 50. — Cor^ien : 
Malton ; Natheim ; Wagnon, etc. 

19. M. Cytinus.b» Polyp. d'abord trochoïde, puis prenant bientôt un 
grand développement en largeur; lamun^lle d'abord droite devient par 
suite de ce développement presque horizontale en haut; épithèque bien 
développée et incomplète. Calice circulaire, superficiel; fossette ronde 
et peu profonde; 192 cloisons, larges et inégales; celles des 4 premiers 
cycles subégales. Hauteur totale du polypier, 25 à âO mill.; largeur, 
50. — Coraliien inf.: Charcenne. 

aaa. 5 Cycles complets. — b. La hauteur du polypier égale ou 
supérieure h la largeur du calice. 

20 Mé LoTHABiNGA , Ëdwards et Haime , Ann. des se, not.» ioc. cil., 
p. 254. = Fol. turbiné et courbé à la base ; calice circulaire; cloisons ser- 
rées, minces; celles des a premiers eyeles peu inégales. Haut., 40 mill.; 
diam. du calice, 25 milL — Gorallieti : Maxey'-sur-Yaise. 

21. M« Sarthacensis, Edwards ei Haime* PfH. foss, des ter. Pai», p- 
74. — M. inftindi6u/iim et convexa, --^ TheeùphyUia Mrthoceitsif, d'Orbl. 
gny, Prod., 1850. = Polyp. turbiné, à base courbée , épithèque plissée 
arrivant jusqu'au calice ; cloisons minces et subégales. Largeur du calice, 
20 à 30 mill. — Bujocien : Guoret (Sarthe}. 

22. M. CAPiTATA, Munster, Ioc» dt., pi. 2, fig. 6. — ThecopkylHa td., 
d'Orbigny» 1850. = Polypier turbiné, pyriforme; épithèque presque 
complète ; calice circulaire et superficiel ; cloisons droites, serrées et iné- 
gales. Haut., 18 mill.; largeur, 5 à 6. — -Sa/t/érien : St-Cassiau. 

23. M. pupoiDES , Etallon. Ioc. ci*.c=r Polyp. cylindrique et pédîcellé; 
épithèque forte et incomplète en haut; cloisons à bord arqué et débor- 
dantes. Haut., 15 à 25 mill.; largeur, 6 à 10. — CoraUien : Valfin. 

24. M. Champlittensis. = Polyp. peu élevé, aussi large que haut et 
turbiné jusqu'à 5 ou 6 mill. du sommet, où la muraille devient cylindri-< 
que ; calice ovalaire peu profond ; cloisons assez épaisses, peu serrées et 
très-inégales. Largeur du calice, 25 mill.; haut, du polypier autant.— 
CornUien : Champlitte. 

25. M. Tuba. = Polyp. allongé et régulièrement courbé en forme de 
cornet de chasse ; calice circulaire et assez profond ; cloisons inégales. 
Haut., 45 à 50 mill.; largeur du calice 25 à 30 mill. ( Echantillon mal con- 
servé). — CoraUien : Ecuelle (Haute-Saône). 

26. M. INCUBANS, Edwards et Haime, PoL foss. des fer. Pal., p. 75, 
1851. — Lo6ophy/aa id., Michelin, Icm., pi. 19, fig. 2. == Polyp. turbiné, 
courbé à la base et finement pédicellé ; épithèque à bourrelets pronon - 
eés ; cloisons fines et subégales, Largeur du calice, 20 mill. — Cora/Hen : 
St-Mihiel. 

aaa. — bb . La haatteur du polypier éumt moindre que 
la largeur du calice. 

27. M. TûRBiNATA, Ëdwards et Haiœe, Ioc. ctt.-<- AfUkopkiiUum^tnrH" 
natum, Goldfuss, Petref, Germ., pi. â7» fig, 13. mm Polyp. conique, plua 



brge qve haut ; caliee circulaire assez profond ; cloisons fortes et aaii- 
lantes; celles des 3 premiers cycles subégales; les autres pins petites. 
Hauteur» 30 à 35 mill.; largeur, 50 à 60. — Corallien : Hatteim , Heiden- 
heint* 

9S, M. GuETTARDi, Blainville, Did. des $c, nat., t. LX, p. 302, 1830 — 
ChapuisetDelwaque, loc, HL, pi. 33, fig. 6» 1854. ==? Polyp. subturblué 
pëdicelléet courbé; calice circulaire & fossette petite; cloisons minces, 
débordant à peine Tépithèque et armée» de pointes grêles. Haut., 15 à 20 
mil].; largeur, 35. — Sias : Sedan; Jamoigne, etc. 

29. M. BREVissiHA , Edwards et Haime, Ann, des se, nat.^ loc. cit., 
p. 253. ss Polyp. droit, très-court; ëpithèque complète; calice circulaire 
i fossette superficielle ; cloisons minces en dedans et un peu épaisses en 
dehors. Haut., 2 cent.; largeur, 3 1/2. — Fossile de? 

30. M, DBFORMis , Edwards et Haime , Pol, fo$s, de$ Urr. Pal., p. 75, 
1851. — Cyclolites, id., Michelin , Icon,, pi. 2, fig. 7. _ Polyp. court et 
droit; épithèque bien développée; cloisons inégales, minces et droites; 
calice oblong. Grand aie, 20 mUl.; petit 13. — Bajoeien : Bayeux ; Mou- 
tiers . etc. 

31. M? Gellulosa ; KHpstein , Beilr. sur Geol,, pi. 20; fig. 2, 1845. — ^ 
Polyp. subpédicellé, comprimé ; calice elliptique large de 15mill.; on dis* 
tingue de 80 à 90 cloisons . elles sont minces» peu inégales, trèsnserrées 
et un peu arquées. — Â'a/iférteR; St-Cassian. 

aaaa. 4 Cycles et le commencement d'wn cinquième. 

32. M ELONGATA , Ëdwards et Haime , Hist. nat. du coraL, p. 304, 
t. Il . 1856. — M. Morellana, id.. Pal. 1o$s. des terr. Pal. 1851. — Caryo- 
phyllia elongala, Ëdwards 1836. — Canjophyllia Maureaugiaca, Michelin, 
pi. 17, fig. 1. — C. Clavus, id., pi. 17, fig. C. — Lasmophyllia Moreaiisiaca, 
d'Orbiguy, Prod., 1850. ^ Polyp. cylindro-cônîque, à peine courbé ; 72 
cloisons (4 cycles et l/'2) ; celles des 3 premiers cycles subégales. Haut.. 
80 à 100 mill.; diam. du calice, 40 à 50 mill.— Corat/t'en : St-Mlhiel; 
fietaincourt (Haute-Marne). 

33. M. STCODES , Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loe, eit., p. 255, 
1849. =BB Polyp. turbiné ; épithèque forte et incomplète en haut; 4 cycles 
des cloisons d'un 5« dans deux des systèmes (64 cloisons), elles sont ser- 
rées, subégales et épaisses en dehors. Haut., 35 mill.; largeur du calice, 
28. — Fossile de? 

34. M. Wrighti , Edwards et Haime, Brit, fost, coraîs., pi. 26, fig. 12. 
r=: Polyp. régulièrement conique, plus large que haut; 4 cycles 1/2; 
cloisons alternativement grandes et petites. Haut., 25 mill.; diam. du 
calice. 45. — Bajoeien: Cheltenham. 

aaaaa. 4 Cycles seulement. 

35. M. GRADATA. =a PoIyp. court et large, accroissement régulièrement 
intermittent, indiqué par un accroissement rapide en largeur, il en résulte 
des degrés en formes d'escalier. Galice circulaire; 48 cloisons; celles 
des 3 premiers cycles subégales. Diam, du calice, 12 mill,; hauteur, 8. — 
Corallien : Ghamplitte. 

36. M. LucENSis, d'Orbiguy, Prodrome, U 11, p. 521, 1850.=: Polyp. 
conique; 4 cycles; cloisons droites et égales dans les 3 premiers cycles. 
Haut., 16 mil).; largeur» 12. ^ Bajoeien : Luc 



— 448 — 

Sfîm M. SvoTCMMniTi , Edwards «t Haimei BrU. fosg, coral., pi. 39, 
ôg. 3, 1851. r=:^ Polyp. turbiné, peu courbé, épithèque forte et eomplète ; 
cloisons inégales et épaisses, les primaires ont des dents très développées 
au eeQtre da calice* Haut, S& miil.; largeur, 30. -^ Bajoeien : îfunney» 
prèsFrome? 

aaâaaa* 3 Cycles et U commeneement d'¥/» quatrième. 

38. M? PTGBfEA, Munster, Beitr. zurPi^ref. 4« part., pi. », fig. lé, 1841. 
— dm^f^yUia W., d'Orbigny, 1850. === Polypier grêle, conique ; épi- 
thèque forte; caUcê circulaire ; 82 chnsous droites et peu inégales. Haut., 
10 mill.; largeur du calice, 3 à 4. -- SaliiérUn : St-Cassian. 

39. M. RADiciFORMis , Edwards et Haime« Arn^ des le. nat,, loc, cil., 
p. 259. — Cvalliophy//«m raêiciform», BfuBster, /oc. cit., pi. %, fig. 23. s:^ 
Polyp. conique allongé et courbé ; calice profond, large de 6 mill.; 
cloisons minces et subégales, ou en compte 40. Haut,, 15 à 20 miU. — 
SaliféHen : St-Cassian. 

40. M? EETORTA, Edwards et Haime, Pol, foss. des lerr. Pal,, p« 76, 
1851. — Caryopfcyilia id., Michelin , pi. 54, fig. 4. — Lomophyf/ia id. 
d'Orbigny, Prod., t. J, p. 321, 1850. as^ Polypier droit, renflé près du 
calice; 281 cloisons fortes et peu. inégales; calice circulaire, larga 10 
millira. Hauteur du polypier 20 à 30 milU — Bajoeien : Luc, Laogrune 
(Calrados). 

aaaaaaa. 2 Cycles seulement. 

41. M. EàQUKLBNSift , Edwards et Haime, Ifiif. nkU. du cora/., p. 827, 
1850.— Anili^^yU«m erguetenÊi, J. Thurmaon, Ahraham GagiieMii, 
pi. 2, fig, 23, 1851. = Polypier petit, légèremejU courbé; épithèque 
plissée ot forte; cloisons dentées; 20 cloisons (type Pantamerai?). Haut., 
10 à 12 mill.; diam. du calice, 3 à 4 mill. — Ox/ordicii : Montronhay; 
Combe d'Ëschett, aie* 

A. — BBB. Polifpier largement fiœé. 
a. 6 Cycles doisonmadres . 

42. M. PATEtLATA, Edwards et Eainae^ Pol, toss. dsa tcr^polu p« 75, 
1851. — Antliopmium pateUatum^ Michelin, pi. 50, fig. 2. *» Polypfcy/- 
iia, id,, d'Orbigny, Prod,, 1850. ss= Polypier court, droit et subtnrbiué ; 
calice circulaire à fossette petite ; cloisons minces, serrées et anastomosées. 
Hauteur, 20 mill.j largeur 4u calice, 30,— Turonien : Le Mans. 

. aa . 5 Cycles cloiscwnmres. 

43. M. Smithi, Edwards et Haime, Brit. foss, corals., pi. 21, fig. 1, 
1851. =5= Polypier fixé par une base un peu étalée ; épithèque épaisse 
et complète ; cloisons débordantes, droites et serrées j le 5* cycle est quel- 
que^s rudimeutaire 4a«s la flioitié des syalèmes ; elrnsons des 3 pre- 
imen cycles égales. Hauteur, 20 mill.; largeur, 30. — Balftonifii ; Far- 
ley ; Marquises* 

44. M? ssrSiLis, Edwards et Haime, Pd. foss. des Iwr. pal., p. 76, 
1851* — Mlhophulhm ussUe^ Goldfuss, Petréf. f/erm., pi. 37, fig, 15, 1829. 
Œs Polypier court, subcylindrique; épithèque n'attelgaattt que la moitié 

12 



-^ 144 ^ 

de la hauteur du ^lyfkn; ealioo oircuAaSi», ^p^fieitl; tMéona àxùfte» 
et inégales; les secondaires égales aux primaires^ HauUnir, 10 ft 15 miU.; 
diam. du calice, 35. -* CoraUUn: Heersum; Tburoau. 

45. M. OECiPiBNS, Edwards et Haime, Atm. ée$ se. naL, loc. cil., p. iàl, 
1849. — ^nlJiopy//um. td., Goldfùss, pi. 65, fig. 3. = Polypier eoort ou 
éleré ; épithèque épaisse et plissée ; calice rond et superficiel ; cloisons 
larges, débordantes, à bord supérieur arqué. Hauteur du polypiar, de 15 
jusqu'à 30 et 40 mill.; diam. du calice» 30 mill. ^ Bajocien : Plappeville- 
les-'Metz ; Morville-les-Vic ; Mont-Àrgentorat. 

ata. 4 Cycles et le oammeneement d'ut^ 5«. 

46. M. BXFLAiTATA , Edwsrds et Haime, Pol. fosi, des ierr. pal^ p. 76, 
1851. -* E. de Froraentel, Descript des Pot. fùss. de CEI. Neocom,, p. 16, 
1856. — AnthoplkffHwn txfftonatum, Rœmer, Ver, des nordd» ooM. pi. 17, 
fig. 31, 1820. •— PohfphyUia explanaia, d'Orbigny, Prod., 1850. v^ Polyp. 
« oourt, conique, large de l'\ eomme pentagonal à base élargie ; cloisons 
m nombreuses et alternativement inégales. » — Néôcomien : Schaadelahe ; 
St-Dizier, etc. 

aaaa. — 4 Cyeles stulemewi. 

47. M. StRlATULATA, Edwards et Haime, .4um des se, naU, ioc, ctl., p. 
$35, 1849. — Coryophyr/la, td., Michelin , Icoh., pi. 50, fig. 9. m> Polyp. 
droit, à base large, cylindro- turbiné; épithëqua mince et presque com- 
plète ; calice circulaire; cloisons minces, serrées et arrondies en haut. | 
Haut., 6 à 7 mill.; diam., 5. — Turonien : Le Mans. i 

48. M. ACAULis , Munster, toCé cil., pi. % ûg. T. 1941. — Actùimîlit^ id., 
d'Orbigny, Pràd,, 1850. sas Polypier petit, à base aussi large que le som- 
met; âoisoaa mkiceB, serrées et inégales. Haut., 3 à 4 mill.; diam. du 
caUce« 10 mill. — Saliférien : St-Cassiao. 

AA. — Espace columeUaire allongé, elliptique ou Uf^éaiire, 

B. Polypier libre et d^^ourvu de pédieelle, 

a. MuraiUe ^mt^. — b. 6 Cycles doisoMMires . 

49. M. Granti, d'ArehiaeetHaisM, Ankm. toss.de l'Ind., p. 191, pi, 13, 
fig. 5, 1853. B^ Polypier droit, court et subhémispherique ; épithèque 
presque complète-; ealice subovalaire; cloisons très^^inces; celles des 4 
preoûers cycles peu inégales. — PeHskn : Sinde. 

50. M. SufBMOMBHSM , d'Orbigny, Prod., 1850. =s Polypier d'abord 
turbiné, puis cylindrique; calice rond ou snbcirculaire ; espace columel- 
laire un peu comprimé ; cloisons nombreuses , inégales selon les ordres , 
peu épaisses et garnies de dents très-fortes, on en compte 108 assez déve- 
loppées, séparées par autant de petites cloisons. Hauteur du polypier 35 
à 40 mill.; diam. du calice, 25 à 26. — Àinêmiiriefi : Sémur ; Ayallon ; 
Met2; etc. 

a. bb. Moins de 6 cycles complets 

51. M. Watsebousej, Edirards et Haime, 0rit., fass. eonds,, pi. 97, 
fig. 7, 1851. Baa Polypier droit, convexe à la base ; épithèque férte et fn-- 
complète; calice circulaire; fossette calicinale oblongue; 66 cloisons 
minces et inégales, souyent séparées par autant de eloisons mdimeo- 
taires. Hauteur du p(^ypier, 30 mill.} diaau du caUee , 35 à 98w — Itejo- 
ri^n : Minehinhampton. 



— 115 — 
aa. Muraille hofizontale. -^ b. 5 Cycles. 

52. M. CTCLOI.ITOIDES , Edwards et Haime, Ann, des se. uat., loe. ctf ., 
p. 242, 1849. s^ Polypier très-court; calice circulaire ou 8ubconvexe, 
cloisons droites, minces et peu inégales; haut., 7 mill.; diam. du calice. 
25. — Bajqcien : Bouxvillers (Bas-Bhin). 

ÂA. — BB. Polypier pédiceUé, adhérent dam le jeune âge, mais 

pouvant devenir libre ensuite. 

a. 7 Cycles complets. 

.53. M. TRUNGATA , Bdwavds et Haime , Pol. /bss. des lerr. pal., p. 75 , 
1851. — Carynph^llia id., Defrance, 1817. — Car§ophyllia Calvimontis, 
Lamooroux, 1824. — Milne-Edwards, 1836. ^ Turhinùlla id , Michelotti, 
1838. — Canfoph^llia id., Michelin, pi. 27, iig. 1, 1843. — Lasmophyllia 
irunctita, d'Orbigny, Prod., 1850. ^ Polypier cylindroconiqué et droit ; 
calice circulaire; cloisons minces et serrées ; haut., 80 mil!.; diamètre du 
calice, 45. — Corallien : Chaumont; Is-sur-Thil. 

aa. 6 Cycles et le commencement du T. 

54. M. Baumonti , Editards et Hairoe, loe. cit, p. 74. = Polypier pé- 
dioellé, à peine courbé ; cloisons minces et serrées ; épithèque complète 
et peu plissée; haut, et diam. du calice, 55 miilim. '-Reikel, 

55. M. BiioBATA, Edwards et Haime, Ânn. des se. nat., loe. cit., p. 259, 

— Turbinotia id., Michelin, pi. 62, iig. 1. — Perismilia id., d'Orbigny, 
Prod., 1850. =: Polypier pédicelié, droit et comprimé; calice en forme 
de 8; 300 cloisons dont les principales sont épaisses et flexueuses; haut.» 
180 miilim.; grand axe, 180. — Parisien : La Palarea. 

56. M. Réussi, Edwards et Haime, Uist. nat. du coral., p. 312, 1846.— 
M. Cupuliformis, Reuss, Denk, der Wien. akad., pi. 6, fig. 16 et 17, 1854. 
= Polypier droit, aussi large que haut; calice ovalaire; 220 cloisons 
inégales , les principales plus fortes de 4 en 4. — Turonien : Zlambach 
(Alpes orientales). 

57. M. Jacquemonti, d'Archiac et. Haime, Anim. foss. deVInd., pi. 12, 
fig. 6. Tz Polypier pédicelié, conique, assez allongé; calice elliptique se 
rapprochant de la forme d'un 8 ; 120 cloisons bien développées, séparées 
par autant de cloisons rudimentaires ; rapport des axes du calice, 10 : 17. 

— Parisien : Sinde. 

58. M. Gyersis.ss Polypier' turbiné et pédicelié? calice otalaire et 
présentant , au milieu d'un calice superficiel , une fossette oblongue et 
étroite; 216 cloisons minces, serrées et droites ; haut, du polyp., 65mill.: 
grand axe, 60; petit, 50. — Corallien : Gy (Haute-Saône). 

^ aaa. 6 Cycles seulement. 

59. M. deltoïdes, Edwards et Haime, Ann. des se* n., I. c, p. 257, pi. 6, 
fig. 3, 1849. ■«■ Polypier deltoïde, courbé dans le sens du petit axe du 
calice ; épithèque bien développée et complète ; cloisons minces et un peu 
débordantes; celles des 3 premiers cycles subégales; haut, du polypier, 
50 mil!.; grand axe, 65; petit, 25. — Fossile du département de l'Orne. 

60. M. RQDis, Edwards et Haime, Ann. des se. nat,, loc^cit., p. 258. <-- 
Thecosnûlia id., d'Orbigny, Prod., 1850. — Montlivaultia id., Reuss, /. c, 
pi. 6; fig. 14 et 1&. = Polypier comprimé et un peu courbé à la base ; 
épithèque forte et peu incomplète ; calice elliptique ; cloisons serrées , 



— 446 -^ 

épaisses en dehors et minces en dedans; haut., 00 à 60 milHm. ; grand 
axe, 45 ; petit, 25. — Turonien : Goaau ; Uchaux, etc. 

61. M. PONDEROSA, Edwards et Haime, Pol. foss, des ten. paL, p. 74, 
1851. — TurbinoUa Deucalitmis, Duchassaing, Anim. Had. de VInd., p. 14, 
1850. »« Polypier court et gros; calice subeliiptique ; cloisons serrées et 
minces; grand axe du calice, 120 mill. -* Terrain tertiaire : Guadeloupe. 

62. M. DiLATATA, Edwards et Haime, Brit, foss. cotais, p. 83, 1S51. 

— Caryophijllia id., Michelin' Icon,, pi. 17, fig. 4. — Lasmophtfllia td., 
d'Ôrbigny, Prod., 1850. ==» Polypier en cône court et large ; calice sub- 
oralaire; cloisons minces et droites; celles des 4 premiers cycles sub- 
égales; haut., 35 mill.;- diam. du calice, 35. — Corallien: St*Mihiel; 
Chaumont. 

63. M. TENUiLAMBLLOSA, Edvards et Haime, Brit, foss. corals, p. 130, 
pL 26, fig. 11. = Polypier large» et court; calice subovalaire; épithèque 
incomplète; cloisons peu serrées, très-minc<»s et inclinées vers le centre; 
celles des 3 premiers cycles égales ; haut., 30 mill.; diam. du calice, 50. 

— Bajorien : Dunkerton ; Englich-Batch. 

64. M. SUBDISPAR. — M, dispar (pars), Edwards et Uaime, Ann.dessr, 
•niit.. l. f., p. 256, 1849.— Turbinolia id., Phillips, 1829. — Anihophyllum 
Qbcimicum, Goldfuss .' 1829. — Turbitwlia obconira, filainTille, 1830. — 
Montlivauliia obconica, Moreaitsiara et dilalata, M'Coy, 1848. — Tkeco* 
phyllia arduennensis et Lnsmophtjllia radicfnsis, d'Orbigny, Prod., 4859.== 
Polypier élevé, turbiné; calice ovalaire ; fossette columellaire oblongue 
et restant telle quelle que soit la forme du calice; cloisons droites 
larges, minces et serrées ; hauteur, 80 ou 85 millim.; dimètre du calice, 
45 ou 50 millim. — Corallien : Mal ton ; r<?atheim ; Damvilliers (Meuse) ; 
Is-sur-Thil ; Charcenne ; €hamplitte, etc. 

MM. Edwards et Haime ont évidemment régni sous le nom de Afonl/t- 
vauUia dispnr, deux espèces difTérentes : l'une ayant l'espace columellaire 
arrondi, qui est bien le M. dhpan l'autre conservant toujours l'espace 
columellaire allongé et qui est devenu notre MontlivauHia subdispar. 

Les nombreux échantillons que nous avons étudiés avec soin, ne nous 
ont laissé aucun doute sur l'existence de ces deux espèces, et nous avons 
remarqué, pour elles comme pour toutes les autres, que la forme circu- 
laire ou allongée de l'espace columellaire était tout à fait indépendante 
de la nature du calice, et même des accidents décompression qui auraient 
pu en modifier la configuration. 

aaaa. 5 Cycles et le commencement d'tm 6*. 

66. M. HippuRiTiFORMis , Edwards et Haime, Ann, des se. nat., l. c, 
p. 254. — Turbinolia id., Michelin, Icon., pi. 65, fig. 7. — PerismUiaid.,- 
d'Orbigny, Prod, = Polypier élevé, turbiné, à peine courbé ; calice ova- 
laire; 5 cycles et des cloisons d'un 6«; cloisons minces, droites., peu ser- 
rées; épithèque complète : haut., 80 mill.; diam. du calice, 50.— Turo- 
nien : Corbières. 

67. P. FXCELSA. =^ Polypier allongé, subcylindrîque; calice ovale; 
cloisons bien développées et soudées entre elles au centre, on en compte 
120; elles sont serrées et non débordantes; haut., 80 millim.; diam. du 
calice, 25 sur 30. — Corallien : Betaincourt. 

68. M. Mblania. r= Polypier pédicellé et court; muraille d'abord tur- 
binée, puis subcylindrique ; calice circulaire et peu profond, fossette ca- 
licinale petite et oblongue ; 107 cloisons inégales et bien développées ; 
haut, du polyp., 35 mill.; diam. du calice, 25. — Corallien : Champlitte. 



— *I7 ~ 

69. M» 6i6JM.^fcBMypier tràft*loiifr, UD peu eomprliiiëetan{»é«àla 
bMe; caliiie roitoralaire; 144 doisons inégales en épaisseur el eir lar« 
geur; côtes fortes, granulées et couvertes d'une épithèque minée et fragile* 
Haui. du polypier, 140 mill.; diani. du cMice , 9» sur 80. — ComlUen : 
Champlitte. 

70. H. GaAmcBNitBNSia. ^^ Polypier turbiséet légèrement comprimé; 
calice ovalaire, peu profond, espace columellaire dlongé; 108 cloisons 
minces et serrées, lea %i. premiàies plue développées et plus saillaoÉes que 
les autres; traverses très-aboodaotea. Hauteur du polypier, aaTU^n 45 
miU.; diam. du calice^ 28 sur 35. -^CotoUien : Chareenne (Haute*Sadn^« 
' 71. M. CoRAlxiHA^ ss Polypier élevé, assez eomprimé ei ne s'aeeroie- 
santpasen diamètre avec l'âge; calice un peu ovale et superiiciels 168 
cloisons asseï épaisses, serrées et inégales. Haut, du polypier, 70 à 90 
mill.; diam. du caUee, 35 sur 80. — Corof/ien «eifen : letaineonrt. 

72. M. PI.ICATA , Edwards et Haime, Fol. /ms. dai ter. Pal., p, 73, 1851. 

— EUipsasmilia, id , d'Orbigny, Prod., 1850. srsa Polypier allongé» pres- 
que droit et couvert d'nne forte épithèque ; calice ovale et pen profond ; 
190 grandes clofisoDS alternativement inégales et assez épaisses, séparées 
parantant de petites. Haut., 80 à 100 mill.; diam. dn calice, 30 snr 40. — 
Corattie» ? St-Puit9, etc. 

aaaaa. 5 Cycles seulenienL 

73. M. Caryophyllata , hàvaouTouj, Expos, méth, des genret de Poî,, 
pi. 79. ûg. 8, 9, 10, 1821. — Deslongchamps, tUntijrî'. Znvph., 1824.— 
Miehelin. /rofi., pi. 54, flg. 2. --Edwards et Hatme, Ann, desscnoî,^ 
p. 35^, 1849. tax Polypier conique, droit, un peu courbé à la base ; épi- 
thèque incomplète; calice subcireulaire ; 6 cycles et rarement des ctoisona 
d'un 6*. Haut., 40 mill.; diam. du calice, 30. Bojoci^n : Gaen. 

74. M. OBLIQUA , Munster, B<itr, zur Petrêf.. pi. 2, fig. 8 et pi. 4. fig. 5, 

— Tkefophtillia obliqua et f.aimop)iy//ia veuusla, d'Orbigny, Prodrome. 
1850. s=r Polypier subtorbiné, un peu eemrbé à épitfaèque eemplète; ca- 
lice subcireulaire; 90e]oi8one mlnee9, flevueuses et serrées. Hauteur, 4 
mill.; diam. du calice, 80 h 40. -^ SoHfréien : Saint-Cassian. 

75. M. BuGBi<iiA. ss Polyp. trochoïde, adhérent dans le jeune ftge ; catiee 
circulaire et peu profond ; 96 cloisons larges et écartées ; traverses trèe- 
obliques et peu serrées. Haut, du polypier 40 mill,; diam. du calice, 35. 

— Corallien infiriettr : Champlitte. 

76. M. GtmiiAN^ERi , Edwards et Haime, Ann, des se. nat., loc. ett,. p. 
•353. 1= Polypier court, libre et entouré d'uûe épithèque incomplète^; ca- 
lice circulaire; cloisons minces, peu inégales et h bord arqué en haut. 
Haut., 15 mill.; diam. du calicu, 25. — l\tronHn : Le Mans. 

77. M. i&nsGULAJiis , Edi^ ardb et Hairoe, loc. ri/., p. 258. — Antkophyl- 
htm dispar, Michelin, fron. , pi. 50, fig. 6. — Lasmoph^lia dispar, 
d'Orbignyï Pred., 1850. asa Polypier aase% ëlev «t «a peu irréifuliar; 
ealiee el)i^iii«e; qloisona inégales, lea peincipftlea' dpa iotfoo , les autres 
minça9;,5 eydes. Haut., 30 mill} grand axe, 40; petit, presque 30. «^ 
Turouten : le Mana« 

aaaaaa. 4 Cycles et des cloisons d*un 5*. 

78. M. suBCYLiNDRicA, Edwards et Haime, Poh los. des ter. Pal., p. 74. 
Cartiopkyma, >d., Michelin, leon-,, pi. 17, fig. 2, 8» — latmopk^Ufa snb- 
ruçQsa ei subc^nérUa, dOrbigny, Piod., 1850. «ss» Polypi^ allongé. 



— It8 — 

l^èmoMt «oiurlié; 6«lHe«ui»ircttlaire; 60 ck»8ofls ^droitoB crt p«u toé- 
gties* Haut., 60 à 65 nuU.; largeur, 35 à 90. — Coro^im ; St^Mihiri: 
OjroDBaz; Chatel-Ceosoir» ete. 

79. M. TOATuOaA.«MPol3rpi«r allongé, tortaevi et pédicelléi ealioe 
subtriangulaire et rétréci; cloisons fines et assez serrées; on en compte 
84. Haut., 50 à 55 aiili.| diain. du calice, 18 à 20 milt. — Caral/iM Hfé- 
rkmr : Cliamplhte. 

80. M. jAPflBTi, Edwards et Hafane, Ann, éH se. nol., for. eU,, p. 884, 
FiMfia, M., Miefaelotti, 1888. -^ TarMuofio, M., Miehetia, Icon.. pi. 8, 
8g. 5. aas Polypier peu élevé et large ; 4 cycles complets et ub com- 
meacemeut d'un 5»; doisona épaisses et peu inégales. Havt., iOmlil.;' 
grand axe, 60; petit, 40. — Falunitn : Turio. 

AA. — EBB. Polypier lar§tment fixé. 
a. 7 Cyde9 eloisonnaires . 

81. M. Lbsukuri , Edwards et Haime, Ann. de^ Et. tiol., loc. cti., p. 257. 
— w4«<Jtophiy/{aNi, Lesneur, 1848. :=:= Polypier turbiné* peu courbé: épi- 
tbèque lôrte et complète ; calice circulaire ; cloisons minces, dioitea et peu 
inégales. Haut., 70 mill.; diam. du calice, 50. — A'imm^rldfflett : Cap la 
Hère; le Havre. 

aa. 6 Cycles et des cloisons (Twii 7"^. 

82. M. coMf &BS8A. mm Polypier cemprimé y calice elliptique et très-su- 
pariiciel; cloisons miocea et contournées ; on en compte 288; épitbèque 
mince et n'atteignant que la moitié de la hauteur du polypier. Haut , 30 
milU grand axe, 50; petit, 30; largeur de la base, 25 & 80. -« CoraUiem, : 
Natheim, 

aaa. 6 Cycles seulement. 

83. M. suBTEUNCATA, Ëdwardsct Haime, Fof. fou» des îern PaL, p. 73, 
1851. ^ Carfùpk^U irwumU, T^amottroux. 1821-1824. — /d., Milne- 
Edwards, 1836. — Aia}i«pkyUtm truncûimn, Micbelin, Um», pi, 54, fig. 
a*— Afoiitftaaulfia UmncoÈUt Edwards et Haime, Ann, des se, for. cH. — 
Ijumophyllia jtiMrunrata, d'Orbigny, Proâ., 1850.=:PQylipier court, à 
base étalée; épitbèque épaisse et incomplète; calice circulaire ou ellipti- 
que. Haut., 20 mill.; diam.. 80 à 40. — Bajocie» : Banville. 

84. M. BoNjouAi , Etallon, loc, dl. e=^ Polypier cylindroturbiBé, à base 
étalée; épithèqoe forte et montant à 1 cent, du calice; calice subcireu- 
laire ; cloiaona minces, celles des 3 premiers cycles subégales. Haut.» 70 
miil.; diam., 35. —Cora<fi«n; Valfm. 

aaaa. 5 Cycles et des cloisons d'un 6*. 

85. M. cNBtTi>ATA.«B Polypîer «omprimé, largement kré et présentant 
deux dépressions lalérales, oe qui donne an caliee la forme de 8 élargi, 
caliee subplane; cleôsons minces et serrées; traverses abondantes r on 
compte 180 cloisons. Haut., 50 mil).; grand axe, 55; petit; 50. — CornlKm 
inférieur : Gy (Haute-Saône). 

aaoaa. 5 Cycles seulement, 

86. M. iNFLATA. .-- Polypier renflé au centre, rétréci à la base et au 
sommet; épithcqne empiète; calice ovalaire; 96 doiaons assez minces 



DD peu eoûrbéag vers la e^re. Haut, du poljrpier, 45 mill.; grand ate du 
OAHce. aO; petit, 35. -- CçrmilieM inféritur : Champlitte. 

87. M. SUBEXCATATA, Edwardfl et Haimc, Ptii. lot», des Urr, Pût,, p. 75. 
— ittillo|ikyi<iim €xcav«hiiii, Mieheiia, Irm., pK 17, fig. 10. — L«rMio- 

- pmUia suhexcavaXa, d'Orbigoy» Prad.^, 1850. as Polypier eonrt, aubcylin- 
driqoe, à bourrelets saillants ; ealiee droulaire et profosd ; doisoas draites 
et «ibégales. Haat., 35 à 40 mili.; lafgeur» 40 à 45. — Coratfie« : Montsec 
(Meuse}. 

88. M. PATERiFORMis , Edwafds et Haime, Ann. des se. nat., toc. ciL, 
p.S63, 18^. — Anihoph^ltim, pateriforme, Michelin, icùn,, pi. 50, fig. 3, 
1845.— LasiMphyUia pateriformn, d'Orbigny, Prod., 1850. ss Polypier 
tnrbiiié, se développant rapidement en largeur; calice circulaire; cloi- 
sons serrées, épaisses et à bord entier. Haut., 20 mill..; dianu du calice, 
40. ^ Turomimi Le Mans; Ile d'Aix. -^ Cette espèce est prt^blement 
une E^tmUie, 

89. M. GOLDFUSSANA . Ëdwards et Haime, Ann. des se, loc. rit., p. 354, 
1849. wa Cette espèee ^ffke du M, C»f9pÊf9Uatm, par sa large hase et son 
épithèque plus complète. Hauteur , 50 milU; largeur, 30. — Comlliett • 
Natbeiair 

aaaaaa. 4 Cycles et de$ cloisons d'un 5'. 

90. M. cRAssiSBPTA. = Polyp. court et largement Axé; caliee circu» 
laire, à fossette ol^ongue; cloisons épaisses éeartfes et trè*»taëgales ; on 
en compte 84; traverses rares, mais bien développées. Haut.^ 35 niIlLt 
diam., 30* — Corallien : Champlitte. 

91. M. cuPULiFORMis , Ëdwards et Haime, Brtl. foss, eorals,, pi. 37» 
iig. 1, 1851. = Polyp. allongé, droit, subturbiné et à base élargie; épi- 
thèque complète; calice circulaire; 4 cycles et un 5* rudimentaire ; les 
primaires et secondaires égales. Haut., 30 mill.; largeur, 33. -<- UojocUn : 
Dundry. 

aaaaaaa. 4 Cydes smUement, 

93. M.? MtRiTA, Edwards et Haime, Ann» des se, nsd,, loe, cil., p. 354» 
1849. — AnthùpgUtm detritum, Michelin, icon., pi. 10, fig. 1. i.. Polyp. 
élevé cylindrique, à base large; calice subcirculaire; cloisons épaisses 
en dehors et minces en dedans, larges et peu serrées; 5 mill. ne compren- 
nent que 3 cloisons à lenr partie externe. Haut., 35 mill.; diam. du calice, 
35 mill* — Parisien : Castel-Comberto; Tarin. 

93. M.? iN^ouALis, Edwards et Haime, /oc. cH,, p. 354. — Antkitphyl' 
himinaquate, Michelin, leon., pi. 50, fig. â. ^ ÈUipsûsmilia inœqualis, 
d'Orbigny, Prod,, 1850. vpes Ce polypier est plus court que Tespèee pré- 
cédente et a des cloisons encore plus grosses. Haut., 15 mill.; diam. dû ca- 
lice, 30 & 33. — Turonien : St-Croix, près le Mans. 

Spedes incertm seàis. 

94. M. Yalfih BffSfi , Btallon, lee, cil. s=s Polyp. allongé; épithèque 
forte: calice elliptique; cloisons fines et un peu épaisses an eentre: 
5 cycles et des cloisons du 6^ les sloisons des 4 premiers cycles égales, 
dents internes simulant une coIumoUe papiileuse. Haut., 80 à 90 mill.?; 
largeur du calice, 35 sur 33. — Corailien . Valfm. 

95. M. GRANDIS, Etallon , /oc. cil.^== Polypier droit et allongé; épi- 
thèqnf forte; ealic<v elliptique et profond; 6 cycles et des cloisons d'un 



— ii9 — 

7«, les eloîftons priflMîrM phi& forte» «{ne les autres ; tosseUe linésire 
longue de 10 mlll. Haut.« 100 à 1^ aiiU.?; largeur, 40 sur ao. ^ Cerâl- 
lien : Valûn. 

' La partie inférieure de ces deux fossiles est brisée et o'ollre plus de 
cfiracière d'adhéreace ou deliberté. 

Nous devons encore cher les espèces suirantes qui sont mai 
connues et très-douteuses , que MM . Edwards et flaime regardent 
comme des MontUvaulties. 

96. TuRBiNOLU Cyclolitks , Quenstedt, td«» Uanâb. der Petref.^ pL 
59, ûg. 22, 1852. — CoraUien : Katheinu 

97. CrcLOiiTEs LAtXGi , Quenstedt, id^ pi. 50, fig. ^é^Bttjo^m: 
Hwttaiel. 

99. ÂNTHOPHYLLUM BicaTATOM , Rfismer , 1890* — CéralUm : Hanovre. 

99. Lasmophylija Icaunrnsis , d'Orbigny, Prod. ~ A^é o co mi en : Cie- 
nay. 

100. TifBCOPBYLLiA ELOi«6ATA(M. sfàicTA, EdWaTdfret Haime), d^Or- 
hi^ay, Prod. -r- Lias : Calvados. 

101. Cabyopbyllia cornuta, Michelin, pi. 17, ûg, 5. — Cerafffim : 
St-Mihiel. 

102. Caryophylliaelongata (M. GoQUANDi, Ed. et H.), Michelin, Icon., 
pi. 17, ûg. 7. — CormUien : SUMihIeK 

103. CrATifOMYttitM «raivclatcm , Mouster, pi. 2. f»g.24. — .Sôfl/f- 
rim : St-Cassian. 

104. Thecofhyllia nuMiSMALis , d'Orbîgny, Prod. — Bajôcien : Mar- 
quises. N 

105. Thbcophymia Iucensîs (M? Tessow, Edwards etHaime), d'Or- 
biguy, Prodrome. — Bajôcien : Luc. 

166. MoNTLiVAULTiA RicoRDBAPfA , d'Ofbigny , Prod. — Nèocomien : 
Gurgy. 

107. Ellipsoshillia aniôLis , d'Oriiigiy, éé* -* Turmlen : île d'Àix<. 

108. Perismilia Martinana , d'Orl^igny, id. — l\irfmien ; Bains de 
Hennés. 

109. PiRiSMiLiA elorgata (M?Matueroki, Ëdwards et Haime). d'Or- 
Mgny, id. -- Turouien i Figuières, 

110. Xhecophylua kloisgata [Ml Dufr&novi , Ëdwards et llaira^), 
d'Orbigny, Prod. — lias : Landes. 

Gesrb XXXVUI. - LEPTOPHYLLU. 

Leptophyllîa, Rouss , loc. cit. , p. 101 , 1854. 

Trochosmilia (pars), Edwards et Hainie, iwn. <i€ssc. nai., loc. 
dt. , 1849. 

Polypier pédoncule , muraille nne ©t couverte de côtes granu- 
leuses; cloisons minces, serrées et finement dentelées; columelle 
rudimentaixe ou nulle. 

- Los Leptophyliies ont beaucoup d'analogie avec certaines Mont- 
livanlties, alors que celles-ci ont accidentellement perdu leur épi- 
thèque. Aussi doit-on dans la détermination de ces fossiles cher- 
cher avec soin si ce tissu épitliélique a o\i n'a pas existé. 



— m — 

a. Plus de 6 cydes claisonnairta. 

1. L. iRRiGULARis , R6U8S, Denks. der Wiener Akùd., ete*, p). 7, fig. 
S-3, 1854.SSS Po^. éieré et droit, aussi haut que large; S68 cloisons 
serrées minces et peu inégales. Grand axe du calice large du double du 
petit. *- THnmien : Gosau. 

b. Plus de 5 cî^cles. 

2. L. Ceromara, Edwards et Haime, HisU naU des rorol.» p. S95, 
1858» — iicromi/ia id., d'Orbigny. Frod., sas Polyp. élevé, turbiné, fixé 
par une large base; calice circulaire ; 5 cycles et un commencement d'un 6«. 
— Tttronien : Le Mans. 

3. L. GLATATA , Rouss, loc» ciL, pi. ê, fig. 3-6. == Polypier largement 
fixé, allongé^ grêle, mais renflé près du calice ; calice subcirculaire f 196 
cloisons minces, serrées et inégales. — Turonien : Gosau. 

4. L. DEPRBSSA, Etallon, loc, cit, ^ Polypier étalé, turbiné, à pédon- 
cule étroit; cloisons fines et un peu courbées; 5 cycles, le 6* manquant 
dans un des systèmes. Haut., 10 à 12 mill.; diam. du calice, 15 à ^ mill. 
-^C&rulHen : Yalfin. 

5. L. Frovbnteli , Efallon, toc. cit. s= Cette espèce diffère de la précé- 
dente, par son calice elliptique, son pédoncule plus étroit et le manque 
de fossette calicinale. Haut., 18 à 20 mill.; grand axe du calice, 12 ; petit, 
10 — CoraUien .Yalfin. 

6. L. MoNTis. -^=: Polypier trochoïde, rétréci au sommet; calice circu- 
laire, peu profond ; cloisons minces et finement dentelées , on en compte 
120 et autant de côtes assez fortes, granuleuses et subégales. Haut., 40 
mill.; diam. de la plus grande largeur, 29 à 30; diam. du calice, 24. — 
Corallien : Mont-les-Pranois (Haute-Saône). 

7. L. ScBMANNi. = Polypier trochoïde, à base grêle, puis étalée; ca- 
lice oblique et subcirculaire ; cloisons fines, séparées par des traverses on- 
dulées et bien développées ; côtes fines, égales, régnant sur toute la hau- 
teur du polypier et s'entrecroisant sur les côtés; 108 cloisons. Haut., 25 à 
28 mill.; diam. du calice,20; du pédicule au-dessus de la base, 6 à 7. — 
Ox/ordten «ii|)éHetir : Yieil-St-Remi (Ardennes). 

c. 6 Cycles complets. 

8. L. Callovirnsis. sas Polyp. conique, ooodé, légèrement pédiceHë ; 
cloisons débordantes, subégales, assez épaisses et finement granulées • 
côtes subégales et bien marquées ; calice circulaire, 192 cloisons. Haut., 
15 mill.; diam. du calice, 40. — Callovien : Chaumont, (St-Claude). Com- 
muniqué par M. Etallon. 

d. 5 Cycles complets. 

9. L. STRANSiiLATA. ~= Polypier élevé, subcylindrique et présentant 
de distance en distance des étranglements; calice circulaire; espace colu- 
mellaire allongé; 96 [cloisons "fines; côtes subégales et distinctes depuis 
la base. Hauteur, 30 mill.; diam. du calice, 20. — Corallien : Natheim. 

10. L.? COMPRESSA. = Polypier élevé , trochoïde , un peu comprimé 
et largement fixé ; fossette allongée ; côtes fines, subégales et serrées; 12 
grandes cloisons, 12 moyennes, 24 petites et 48 rudimentaires. Hauteur, 
40 mill.; grand axe, 28 ; petit. 25. — Corallien : Natheim. 

13 



XI. L. CBA8SA. =3 Polypier épais, trapus, à base large, mais à pédi- 
cule assez étroit ; calice subcirculaire et profond ; cloisons minces et écar- 
tées; traverses bieu développées; côtes peu serrées et bien marquées. 
Haut., 15 à 18 mill.; diam. du calice, 26 à 28.— Oxfordim supérieur : 
Vieil-Saint-Remi (Ârdennes). 

Genre XXXVIII. — LITHOPHYLLU. 

Lithophyllia , Edwards et Haime, Hist. nat. des coràl. , t. II, 
p. 290, 1856. 

Ca/ryophyllia, id., id. , Arm, des se. nat. . 3* série, t. XI, p. 239, 
1846. — {pa/rs ) Lamarck , Hist. nat. des Ànim. scms vert. 1BI6. 

Polypier fixé par une large base ; calice peu profond ; colnikielle 
bien développée et spongieuse; cloisons fortes et bien dentelées 
surtout à leur partie interne ; muraille nue et couverte de côtes 
épineuses; traverses vésiculeuses abondantes. 

L. Basteroti . Edwards et Haime, Hist, naU des cwal., p. 291.— C«t- 
ryophyllia id., Ann, des se. nat., loc. cit., p. 239. =Polypier allongésub- 
cylindrique; épines costales peu développées; 6 cycles complets, les 
cloisons primaires et secondaires très-épaisses. Hauteur, 20 à 3Q mill.» 
diam. du calice, 30 à 40. — Falunien : Dax. 

Genre XXXIX. — CIRCOPHYLLU. 

CircophylUa, Edwards et Haime, Compt. rend, de VÀcad. des se. 
t. XXVII, 1848. 

Anthophyllum {pars), Goldfuss, Petref. Germ., p. 46, 1826. 

Polypier trochoïde ; cloisons larges , débordantes et lobées î co- 
lumeUe bien développée et papilleuse ; muraille nue ; côtes simple- 
ment granuleuses ; traverses abondantes et placées dans la loge , 
suivant des lignes spirales et concentriques. 

1. G. TRUNCATA, Edwards et Haime, Ann. des se, nat., loc. eii.j pi, 8, 
fig. 3. — Anthophyllum truncatum , Goldfuss, pi. 43 , ûg. 9. — Alex. 
Rouault, Mém. de la Soc. gèoL, 2« série, t. Ill, pi. 14, fig. 1, 1850.« Polyp. 
turbiné et courbé à la base ; côtes nombreuses et crénelées ; columelie 
bien développée et à surface plane; 6 cycles et des rudiments d'un 7«; 
cloisons très-minces et très-serrées. Haut., de 30 à 40 mill.; diam. du ca- 
lice, 25 à 30. — Parisien ; Parnes; Valmondois, etc. 

2. C? VERTEBRALis, Edwards et Haime, Hist. nat, des cor al., t. Il, p. 
294. — Cyathina vertebrata, d'Archiac, 1850. — Trochosmilia vertehralis , 
Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 47, 1851. = Polyp. court, 
largement fixé et rétréci dans son milieu; côtes inégales; columelie 
distincte'et profonde; 24 grandes jcloisons et 72 petites. Diftm»da calice, 
15 mill. — ^néssonien : Biaritz; la Palaréa. 



— 423 — 

3« Trlka. — FoBgIdées (1). 

FvmiîiJR (pars), Lophoserina {pa/rs) Edwards et Uaime, PoL 
fo88. des Ur. Pal., p. 123 et 125, 1851. 

Polypiers simples, ayant les loges interseptales divisées par des 
synaplicules. 

VIII* Famille. — Anabaciens. 

FuNGiNiE (pars), Edwards et Haime, loc. cit. , p. 121, 1850. 

Polypiers discoïdes ; muraille ou plateau dépourvu d'épithèque, 
échinulé et percé d'un grand nombre d'ouvertures. 

Cette famille et celle des Genabaciens, ont beaucoup d'analogie 
avec les Zoanthaires Perforés; aussi Aie. d*Orbigny a-t-il placé les 
. fossiles ^'elles renferment dans ce Sous-Ordre, liais à l'exemple 
de MM. Edwards et J. Haime, nous les laissons parmi les Zoan- 
thaires Apores, attendu que les ouvertures de la murailles doivent 
être considérées comme provenant d'un développement imparfait 
du tissus mural, le reste du polypier présentant au contraire un 
sclérenchyme bien développé et compacte. 

Genrb XL. — MICRABACIA. 

Micràbacia, Edwards et Haime, Compt.-rend. de Vacad, des se, 
vol. XXIX, p. 71, 1849. 

Polypier piano-convexe et lenticulaire ; cloisons nombreuses et 
libres par leur bord interne , leur bord externe et inférieur alter- 
nant avec des côtes fines et granulées ; muraille peu développée et 
perforée . 

M. CoRONULA, Edwards et Haime, Brit. foss, corals., pi. 10, fig. 4, 
1850. — Ftifigki id., Goldfuss, pi. 14, fig. 10. ==» Polypier petit, subhé- 
niisphérique; synapticules placées selon des lignes concentriques ; 78 
cloisons inégales et libres par le bord interne. Haut., 2 mill.; diam., 7. 
— Cénomanien : Le Mans ; Warminster ; Essen. 

Genre XLI. — ANABACIA. 

Anabckcia, dt)ibigny, Not. sur lespol. /bss.,p. 11, 1849. 

Polypier lenticulaire à fossette peu profonde; cloisons nom- 
breuses , minces , généralement soudées par leur bord interne et 
s'avançant sur le bord inférieur du polypier , sans former de mu- 
railles basilaires distinctes. 

1. A. ORBULiTES, d'Orbigny, Prodrome, 1851. — Bajociana, id, — 
Fiitiofto orbuHtes , Lamouroux, Exp, met., pi. 83, fig. 1, 2, 3. — Fungia 



(1) L'espèce type de cette tribu est le Fungia palellaris, Lamarck, 1801, 
qui est vivante et habite la Mer Rouge. 



— 4S4 — 

IffiTis 6oldfu68. Petref, Germ., pi. 14, fîg, 1. — CyclolHes lœtis, de Biain- 
ville, DM,, U hX, p. 301. == Polypier petit, discoïde, à fossette assez 
marquée; 5 cycles complets, les cloisons des deux premiers ordres égales 
et épaisses, celles du 3* assez épaisses aussi ; les autres plus mioces et 
inégales selon les ordres. Haut., 3 mil!.; diam., 8. — Bathomen : Caen» 
Bath. -^ Mfil. Edwards et Haime citent encore Gontie et Duodry de 
Tétage Bajocien , ce qui nous fait penser que le A, Bajociana (d'Orbigny) 
est une espèce différente, bien qu'ayant de grandes ressemblances avec 
la précédente. 

2. À. BoucHARDi, Edwards et Haime. PoL {oss. des ter. Pal., p. 122. 
— Fttfi^ia orhulites (pars) , Michelin , tcon,, pi. 45 fîg. 1. =ss Polypier 
subhémisphérique, à fossette bien marquée; 6 cycles incomplets; cloi- 
sons très-fines et très-serréea. Haut., 12 mill.; diam., 23. — Bajocien : 
Marquise, près Boulogne. 

3. A? NORMANiAMA, d'Orbigny. Prod., 1. 1, p. 241. -^ lAas : Laudes. 

IX« Famille. — Cycloseriens. 

LopnosBRiN£ et Cyglolitinje , Edwards et Haime, Compt, --rend. 
deVamd.,18i9. 
Muraille ou plateau, ni perforé, ni échinulé. 

Genre XLIÏ. - CYCLOLITES. 

Cyclolites, Lamarck , Syit. des Àmm. sans vert. , p. 369, 1801 . 

Polypier circulaire ou oyalaire ; cloisons nombreuses et anasto- 
mosées ; fossette columellaire étroite et profonde ; columeUe spon- 
gieuse rudimentaire ; muraille horizontale recouverte d'une forte 
épithèque plissée. 

A. Espèces décrites et figurées. 
a. Plus de 7 cycles cloisormaires. 

1. C. ELMPTicA , Lamarck, toc. d(., p. 234. — Michelin, Icon,, pi. 64, 
ûg. 1. s=s Polypier subelliptique, peu élevé ; 7 cycles et des cloisons du 
8« dans plus de la moitié des systèmes ; fossette columellaire assez pro- 
fonde et longue de 50 mill. Les cloisons des 5 premiers cycles égales et 
plus développées que les autres. Grand diam., 85 mill.; petit, 60. — 7Yi- 
ronien : Corbières; Royan. 

2. G. PLACENTA. Reuss, Beit. zur charaht, der KrHd,, etc., p. 125, pi. 
27, fîg. 4-6, 1854. == Polypier pouvant atteindre jusqu'à 75 mill. de 
largeur; la hauteur est le quart de la hauteur; les cloisons sont très- 
nombreuses et plus fortes de 5 en 5. — Tttronieji : Gosau. 

Le texte indique 527 cloisons, et la figure n'en montre que 460. 

aa. Plus de 6 cycles cloisormaires, 

3. C. HEMISPHERICA, Lamarck, loc. ciL^ p. 233.— Michelin, fcon., pK 
64, fig. 2. — C. Corhieriaca, id., pi. 73, fig. 5.— Funginella hemispherira, 
d'Orbigny, Prod. =' Polypier hémisphérique ; fossette columellaire su- 
perficielle et presque ronde, 6 cycles et des cloisons du 7« dans la moitié 
des systèmes. Haut., 30 raiil.; diam. du calice, 70. — Turonien : Cer- 
bières; Mar ligues ; Le Bausset; PérigueuK, 



— «8 — 

4. €. ToLmofePHA^ Edwards et Haime, Pof. /om. de» fer. Pal,, p. 125; 
— Ftmjritf id», GoldfuBft, Petref,, ph 14, fig. 6, ==^ Polypier subdrculaire 
peu élevé; fossette columellaire allongée et longue de 12 mill.; 6 cycles 
et des cloisons do 7* dans 5 des systèmes (308 cl.). Haut., 18 i 25 raiil.* 
diain. 35 a ÔO. — TurfmUn : Gosau. 

5. C. UNDULATA , Blainville, (oc. Ht,, p. 301. — C. semiradkda, FiMigia 
wtiukhL et fdiata, Goldfnss. pi. 14, fig. 7-^. s= Polypier irrégulier dé- 
primé sur les bords, élevé au centre ; fossette oblongue; 36 grandes cloi«> 
600S plus fortes que les autres et ondulées ; 36 cloisons moyennes assez 
épaisses et 216 petites. Haut.; 25 mill.; diam., 35 à 40^ — 7>iroRtea : Go* 
San; Gorbières; Martigues, etc. 

6. C. BEPRissA, Reuss, loc. cit., pi. 22, fig. 4-6. =» Polypier ellip- 
tique, large* de 35 à 37 mill. sur 30 -, fossette calicinale, longue de 18 
mill. On compte jusqu'à 360 cloisons subégales. — Turonien : Gosau. 

7. C. scuTELLUM, Rouss, loc. cU,, pi. J2, fig. 1-3. ^= Polypier peu 
élevé, à fossette calicinale peu allongée; cloisons subégales et minces. 
Oo en compte 300 sur un échantillon de 28 mill. de largeur.— 7>ironim : 
Gosau. 

Le fossile anqvel M. Reuss a donné le nom de G. MAcnosTOMA dif!&re 
des Gyûlolitee par sa muraille d*abord horizontale et qui devient ensuite 
verticide, ce qui lui demie l'aspect de certaines MontlivauUies , et nous 
fait erolre ({ne cette espèce appartient à un antre genre. Ce fossile a 60 
mill. de hauteur, sur environ 70 de largeur. Sa surface latérale est oon» 
verte perdes bandes épitheliques qui laissent çà et là apercevoir les eôtes. 
On compte environ 880 cloisons assez fortes et épaisses.'— Ce fossile est 
de l'étage TiÊronim de Gosau. Nous proposons pour lui le nom géné- 
rique de Episbris.^ 

aa. 6 Cycles complets seulement, 

8. C. DI8G0ÏDKA, Blainville, Dtel., t. LX, p. 301. — FtM$ia fd., Gold- 
fuss, Petref., pi. 14, fig. 9. — FungineUa id., d'Orbigny, Pred. ^ Poly- 
pier cicnlaire, déprimé sur les bords et élevé au centre; fossette ronde, 
cloisons droites. Haut., 25 mill.; diam,, 50. — Turonien ; Gosau. 

5. C. AUGOSA , Michelin , /con., pi. 64, fig. 6. 3=s Polypier élevé et ir- 
régulier ; surface supérieure aplatie) 96 grosses cloisons séparées par au- 
tant de petites. Haut., 35 mill.; diam. supérieur, 50 ; inférieur; 70. — 
7Woitteo.: Gorbières. 

aaa. Plus de 5 cycles cloisotmaires. 

9. G. Gdettahm, Edwards et Haime, loc. cit., p. 125.— C. numismth- 
lii, Lamarck. — C. âiseoldea, Michelin, Icon., pi. 4, fig. 1. = Polypier 
lenticulaire et arrondi , fossette calicinale longue et profonde; 5 cycles et 
les 3/4 du 6* (environ 168 cl.) ; cloisons très-fines et très-serrées. Diam., 
25 mill. — TYironien ; Uchaux. 

10. C. CANCBLLATA, de Blaiuville, loc» cit.. p, 801.— Fungia id., Gold- 
ftiss, pi. 14. fig. 5. r=r Poiyp. lenticulaire: fossette profonde et oblongue; 
environ 120 cloisons. Largeur, 30 mill.; hauteur, 12. — Turotiien ; Maes- 
tricht; Royan. 

11. C. Haueri. — C. Havbrana, Michelin, hon., pi. 64, fig. 4.— Fun- 
gineUa id., d'Orbigny, Prod. — Polypier irrégulièrement arrondi ; fos- 
sette subcirculaire et peu profonde; 116 cloisons droites et assez écar- 
tées. Diam. du polypier, 40 mill — lYironifn ; Gorbières ; Gosau, 



— iSI6 - 

13. C. BoRSOiii ; Miehelia , Icon,, i>l. 8, fig. 4. =9: Polypier régalière- 
meot rond et peu éleré; [fossette arrondie et superficielle; 118 cloisons 
environ. Diam., 28 mill. ^ Falunien : Tarin. 

la. G. ETURBiorsis , Ë. de Frementel, Po/. fms, de l'étuge Néocomen, 
p. 47, pi. l^, fig. 3-4. 5= Polyp. discoïde , rond ; 160 cloisons minces et 
anastomosées. *- JVêoeomten : i*;t-Dizier (Haute-Marne). 

14. C. NUMMGLUS, Reuss, loc, cit„ pi. 23, fig. 5-8. = Polypier peu 
élcYé; fossette calicinale, longue de 3 à 4 mill.; environ 100 cloisons iné- 
gales de 3 en 3 ou de 4 en 4. Diam. du polypier environ 15 mill. — Tu- 
romen : Gosau. - ^ 

B. Espèces douteuses et non figurées, 

15. G. ELEGANS, Edwards et Haime, Pol. foss. des ier. Pal., p. 126, 
1851. = Funginelta td.,*d*Orbigny, Prodrome. — Cénomanien : île d'Àix. 

«6. C. VABioLATA, d'Orbigny, Prod. — Turonien : Soulage. 

17. G. GiGANTEA, d'Orbigny, id. — Turonien : Le Bausset. 

18. G. Martiniana, Edwards et Haime , loc, cit.^^ Funginella id*, 
d'Orbigny. — Turonien : JUartigues. 

19. G. LiGEHis«si8. Edwards et Haime, loe. ciU^ss FunginellanumiS' 
malis, d'Orbigny. -— Senomen : Royan ; Silex de Lanquais. 

20. G. AssiLiNA, Edwards et Haime, loc, cit. = Fungimlla id.« d'Or- 
bigny. — Néocomien : St-Aubaa. 

GSNBE XLII. - PALiEOGYCLUS. 

PcdœocycluSf Edwards et Haime, Compt. -rend. , t. XXIX, p. 71, 
1849. 

Polypier circulaire et subdiscoïde ; muraille couverte d'une forte 
épithèque plissée , fossette columellaire profonde et large ; colu- 
meiie rudimentaire ; cloisons épaisses et libres . 

1. P. PoiPiTA, Edwards et Haime, Brit foss. corals., ïnir., p. 46. — 
Pol. foss. des ter. Pal, p. 204. — Af adr^poro porpita, Linné, 1767,= 
28 à 30 cloisons épaisses, serrées et droites, séparées par autant de pe- 
tites. Diam. du polypier, 13 à 15 mill.; haut., 3. — Silurien ; île Got- 
land; Dudley, 

2. P. PRjEAcuTus, Edwards et Haime, loc. cit. — CyclolUes praaenta, 
Lonsdale in Murchison, 1839. — Discophgllum prœacutum et lenticulatum, 
d'Orbigny, Prod. = 48 cloisons subégales, peu élevées et alternant avec 
des cloisons rudimentaires. Largeur, 30 mill.; haut., 3. — Silurien : Mar- 
loes Bay. 

3. P. Fletcmeiii , Edwards et Haime. loc. cit. sfBsQeh dS cloisons 
subégales alternant avec autant de petites. Diam. du polypiw, 20 mill.; 
haut., 10. — Silurien : Dudley. 

4. P. RUGOSUS, Edwards et Haime, loc, cit. — 26 à 30 cloisons épaisses 
et droites, altemam avec un nombre égal de petites. Diam. du calice, 
à 11 mill.î haut.. 10 à 12. — Silurien : Wenlock; Dudley. 

Genre XLIV. - GYCLOSBRIS. 

Cycloseris, Edwards et Haime, Compt.-rend., t. XXIX. p. 72, 
1849. ^ 



— w — 

Aeimoêma. d'Otbigny, Not, «im* leapol, fo89.,ip. 12, 1849. 

Polypier discoïde et libre; cloisons nombreuses et anastomo- 
sées; muraille nue» horizontale, et garnie de côjtes très-finement 
granulées. 

a. Plus de 6 cycles. 

1. G. Pbbezi, J. Haime in. d'Arçhiac. HisL des Prog», etc., 1850. — 
Funginella id., d'Orbigny, Prod. — Cyclolites BorsonU, Michelio, pi. 61, 
fig.2, IS^. = Polypiernammiforme; cloisons droites, minces, assez 
serrées; celles des 3 premiers cycles plus développées en hauteur. Haut., 
10 mill.; diam., 50 ou 40. — Suessonien : psice ; Siude. 

aa. 6 Cycles seulement. 

2. NiciENSis, Edwards et Haime, PoL foss, des ter. Pal., p. 127, 1851. 
— Fmgtnella id., d'Orbigny, Prqd. — Cyclolitesid., Michelin, pi. 64, 
fig. 1. ss Polypier mince et irrégulier; fossette peu marquée; cloisons 
droites; celles des 3 premiers ordres plus fortes et plus épaisses. Haut., 
10 mill.; grand axe, 8 ; petit, 6. — Snesswien : Nice. 

aaa. Plus de 5 cycles. 

3. G. Andunensis, Edwards et Haime, loc. cit. » CyeUUitês id,, d'Ar- 
chiac, 1858. = Polypier plat et circulaire ; fossette ronde ; 5 cycles et 
des cloisons du 6* dans 4 des systèmes , cloisons Inégales, minces et 
droites. Haut., 1 1/2 mill.; diam., 12 à 16. — Snessmien : Biaritz. 

aaaa. 5 Cycles seulement, 

4. G. SEMI6L0B0SÂ, Edwards et Haime, toc, cit." Cgclolites id„ Miche- 
lin, /cou., pi. 50, fig. 1. — Funginella id., d'Orbigny, Prod. b» Polypier 
plano'convexe; fossette centrale arrondie ; cloisons des 4 premiers cycles 
fortes et inégales. Haut., 3 mill.; diam., 7 à 9. — Cénomanien : Le Mans. 

5. G. Genomanbnsis , Edwards et Haime, toc. rit, -^ Atcïnoseris id,, 
d'Orbigny, Prod. =» Polypier plat, peu convexe en-dessus, légèrement 
concave en-dessous; fossette calicinale petite et circulaire; cloisons 
droites et saillantes. Haut., 2 ou 3 mill.; largeur, 10 à 15. — Cémymanien : 
Le Mans. 

Espèces dofiteuses. 

6. G. LENTicuLARis , Ëdwards et Haime, toc* cit. ~ Suessonien : Rocca 
Esteron ; San Dalmazzio. 

7. G? paoviNciAtis, Edwards et Haime, toc. cit, — Attinoseris id., 
d*Orbigny, Prod.— T«roni«n. 

8. C? FiLAMENTOSA , Edwards et Haime, loc. cil. — Fvngia id,. For- 
bes, 1826. — Sénonien : Pondichery, 

Genre XLW - TROCHOSERIS. 

TrochoseriSy Edwards et Haime, Compt.-rend., 1849. 

Polypier trochoïde , adhérent, cloisons nombreuses . fortement 
granulées et unies par des synapticules surtout vers leur partie in- 
ternes. Muraille nue, côtes fines et nombreuses. 



— 4M — 

a. Plus de 7 cycles. 

1. T. DiSTORTA, Edwards et Haime, Compt, rend,. 1859.— Anihûphyl 
lam disiùrlum. Michelin. Icon., pi. 31, fig. 9. =» Polypier trochoïde. 
à large base, à bords étalés et lobés. Haut., 20 à 30 mill.; largeur, 30 à 
60. — Parisien : Auvert; Valmondois; Assy, etc. 

aa. Plus de 6 cydes. 

2. T. siNuosA, E. de Fromentel, Descripl, des Pot. foss. de Vêlage Néo- 
comten, p. 18, pi. 1, fig. 11, 12, 1857. =:^ Calices à bords sinueux. Envi- 
ron 240 cloisons fines et inégales. -^ Nèocomien ; St-Dizier. 

2. T. TENUiLAHBLLOSA, E. de Fromeutel, loc. cit., pi. 1, fig. 15, 16.= 
Cloisons très-fîues, nombreuses et un peu flezueuses. Un mill. en com- 
prend 405 dans sa longueur. Le polypier est comprimé et pédicellé. — 
JVéocomfen : Saint-Dlzier. 

aaa. Plus de 5 cycles, 

4. T. POCDLUM, E. de Fromentel,\oc. cit., pi. I, fig. 5, 6. =» Polypier 
trochoïde ; calice superficiel ; 120 cloisons minces et inégales ; colomelle 
papilleuse. Diam. du calice, 15 mill.*- Kéocomien: Saint-Dizicr. 

5. T. CLAV€S, E, de Fromentel, loc. cit., pi. 1, fig. 7. «=» Polypier 
pédicellé ; calice ovale, large de 22 mill., sur 12; environ 150 cloisons 
divisées en faisceaux par les cloisons primaires. — Néocomien : Saint- 
Dizier. 

6. T. Eturbbnsis, E. de Fromentel, loc, cit., pi. 1, fig. 8.^=^ Polypier 
court et largement fixé ; 172 cloisons fines et peu Inégales. Diam. du ca- 
lice, 25 à 27 mill. — Kéocomien : Saint-Dizier. 

7. T. TOMBBCKi, E. de Fromentel, loc, cit., pi. 1, fig. 10. = Po- 
lypier largement fixé, court et présentant un étranglement entre la base 
et le sommet; 156 à 160 cloisons; calices elliptiques, large de 20 mill., 
sur 15. — Néocomien : Saint-Dizier. 

S, T. coRALLiNA. =s Polypier court conique, s'accroissant rapide- 
ment en largeur; calice rond et profond; cloisons fines, serrées; synap- 
ticules bien visibles et en grand nombre ; côtes fines, égales, bien déve- 
loppées dans le voisinage du calice. On compte 120 cloisons inégales. 
Haut, du polypier, 20 à 23 mill.; diam. du calice, 24 à 25. — Corallien : 
Champlitte. 

aaaa. 5 Cycles seulement, 

9, T. SESSiLis, E. de Fromentel. loc, cit , pi. 1, fig. 13, 14. = Poly- 
pier petit, allongé, subcyiindrique, large de 7 à 8 mill.; côtés peu mar- 
quées ; les cloisons des 3 premiers cycles sont subégales. — Néocomien : 
Saint-Dizier. 

Le T. LOBATA , Reuss, Beit. zur Karalt, Ôer Kreiâes,, etc., pi. 18, fig. 
1-2, 1854, est un fossile mal conservé; il est large de 55 mill., sur 90, et 
haut de 80 à 90 mill.; les cloisons sont nombreuses, serrées et sinueuses. 
— Turonien ; Gosan. 

M. Reuss a fondé un genre nouveau pour un fossile de l'étago Turo- 
nien de Gosau, qui fait encore partie de la famille des Cyclosériniens. 
C'est un polypier trochoïde, libre et couvert d'une épithèque complète ; 
le calice est circulaire et large de 25 à 30 mill.; au centre se montre une 



— 4â9 — 

colnmelle papillease bien développée. Oo y compte environ 197 cloi- 
sons minces, serrées et inégales. Ce fossile qui appartient à l'étage IW 
ronien de Gosav, a reçu de M. Reuss le nom de Gyrosbris patbllar». 



Dtoaaiiréas A^ow^m» 

X« Famille. — Enhelidiif. 

OcuLiNiDBS (pars), Edwards et Haime, Hist. nat des caral., 
t. Il, p. 102,1856. 

Chambres divisées par des traverses rares et tendant à se rem- 
plir infériearement par le développement de la columelle ou de 
l'endothèque ; les jeunes poljpiérites sont toujours libres depuis la 
base , mais ils s*empatent plus tard par les progrès de Tftge. 

Genre XLVK -^ EUHBLIA. 

EuheUa, Edwards et Haime, Ann, des se. nat. , 3* série, t. XIII, 
p. 90, 1850. 

Polypier dendroïde ; gemmation régulière ; bourgeons opposés 
deux à deux et naissant sur le bord des calices : cloisons entières ; 
columelle nulle ; côtes distinctes dans le voisinage des calices. 

1. E. GGHMATA, Edwards et Haime, loc, cit., p. 91. — Oeulina id., 
Michelin , Icm., pi. 54, fig. 5. — Enallhelia id., d'Orbigny, Prod. =^ 
Polypiérites turbines, ettiès-granulés : souvent un des deux bourgeons qui 
naissent en même temps, avorte ; 34 cloisons fortes et inégale. Diam. 
des calices, 3 mill. — Bajocien : Langrune (Calvados). 

2. E. Claudiensis , Ëtallon, loc. cil. ==> Polypier fascicule; polypié- 
rites alternes, opposés et soudés par un de leurs côtés; 4 cycles ; muraille 
granulée et costulée près des calices. Diam., 4 à 5 mill. — Corallien : 
Valfln. 

Genee XLYII. — ENALLOHELTA. 

EmUohelia {Enallhelia), d*Orbigny, in Mîlne Edwards et J. 
Haime, Compt. rend, de Vacad, des se., t XXIX, p. 68, 1849. 

Polypier dendroïde, gemmation alterne, distique et très-régu- 
lière; cœnenchyme presque nul sur les jeunes tiges et assez 
développé sur les premières branches; columelle petite et peu 
saillante ; cloisons subentières et présentant des lobes paliformes 
près de la columelle ; muraille nue et costulée seulement près des 

calices. 

* 

A. Type hexaméral 

a. 3 Cycles complets. 

1. E. C0MPEES8A, {Enallhelia id.), d'Orbigny, Prodrome, 1. 1, p. 385. 
— LUhodendron compretsum, Goldfuss, Petref. germ., pi. 37, fig. 11. — 
Oeulina compressa, Bronn, Ind.pal. ^' Polypier en rameaux comprimés ; 
calices externes, peu profonds ; cotes peu développées et granuleuses ; 

44 



— 430 — 

columelle petite ; 3 cycles. Diam. des calices, 3 à 3 1/3 mitl. — CùraMen . 
Natheim; Heidenbeim. 

2. E, CoEALLiNA» d'Orbigny, l*rod, s=s « Espèce voisine de TE. fom- 
» pressa, mais avec des tiges ramuleuses , très-étroites, rondes ; avec des 
> calices seulement sur les cotés. Ceux-ci également striés en dehors. » 
— Corallien : Angoulins. 

aa. 2. Cifoles cloisonrmres setiiement 

3. E. MiNiMA. 3BS Polypier formé de branches très-écartées et Urès- 
grêles; polypiérites régulièrement alternes, ayant des calices aussi larges 
que les rameaux; calices un peu élargis et ronds; cloisons épaisses et 
inégales; columelle petite et tuberculeuse; 6 grandes cloisons, 6 petites; 
côtes peu visibles. Diam. des calices, 1 1/2 mill., longueur des polypié- 
rites, 2 à 3 mill. — Corallien : Ghamplitte. 

4. E. CRASSA. == Polypier assez épais ; branches fortes et inégales en 
grosseur; calices ronds , et assez profonds ; columelle large, mais non 
saillante ; 6 grandes cloisons épaisses et dentelées près de la columelle ; 
6 cloisons rudimentaires ; côtes presque nulles. Diam. des calices, 3 1/2 à 
4 mill ; longueur des polypiérites, 6 mill.; diam. des petites branches, 4 
à 5 roill.; des grosses, 8 à 9. — Corallien inférie^ir : Ghamplitte (Haute- 
Saône). 

5. E. BLOBTGATA. =^ Polypier en rameaux allongés; polypiérites 
longs, alternes, tous inclinés du même côté et peu divergents ; 6 grandes 
cloisons, 6 petites; calices ovales et larges de 1 1/2 mill. Longueur des 
polypiérites, 4 à d mill.; diam. des branches, 3 mill. au plus.— ITimmerid- 
gien : Arc, près Gray. 

B. Type octomérai. 

6. E. ELBGANS , d'Orbigny, Prodrome, t. 1, p. 385, 1850. — Litkoden- 
dron elegans, Goldfuss, pi. 37, fîg. 10. — Enallohelia cutigera, Etallon. 
loc, cit. =:= Polypier à rameaux assez grêles ; côtes fines, égales et jisibles 
sur toute la surface; calices assez irréguliers et dirigés dans le même sens, 
8 grandes cloisons, 8 petites. Diam. des calices, 1 1/2 mill. — Corallien : 
Heidenbeim]; Yalfin. 

C. Type décanterai 

7. E. JuRBNSis, Etallon, loc. cit. s=s Polypier k rameaux épais et eom- 
primés; côtes égales et bien développées; columelle styÛforme peu 
épaisse; 10 grandes cloisons, 10 moyennes, 20 rudimentaires. Diam. des 
calices, 3 mil!.; longueur des polypiérites, autant. — Corallien : Yalfin. 

8. £. DECAPHïLLiA. — E.grttcilis, Etallon, loc. cit., (non d'Orbigny). 
-^ Cette espèce diffère de la précédente par ses calices saillants, sa colu- 
melle rudimentaire et ses polypiérites allongés. Diam. des calices» 3 mil).; 
longueur des polypiérites, 6 Ji 7. — Coraliien : Yalfin. 

Espèces non décrites. 

9. E. Rathieri, d'Orbigny, Prod., t. II. p. 91. — Néocomien : Fyé; 
Cheney (Yonne). 

10. E. GRAciLis, d'Orbigny, loc. cit. — Néocomien : Cheney (Yonne). 



— 134 — 

Geheb XLYIII. ~ DIPLOHELIA 

Diphhélia, Edwards et Haime , Hist nat, descoral., p. 1^, 
t. II. — Diplhelia, Brit, foss. curais,, 1850. 

Polypier dendroïde ayant un cœnenchyme assez développé sur 
les anciens rameaux ; polypiérites alternes et distiques ; columelle 
spongieuse bien deyeloppée; cloisons finement dentées et peu dé- 
bordantes Les jeunes polypiérites restent libres depuis la base, 
mais les anciens s'empâtent par suite du développement du cœ- 
nenchyme mural. 

Â. Point de stries costales. 

1. B. BAai8TiLLATA , Edwards et Haime , Brit. foss, corals., 1850.— 
Oculkna id,, Defrance, 1825. -« LHhodendron tirgineum, Goldf^ss, pi. 18, 
fig. h^Ocutina rarisieUaia et Soiofndêri, Michelin, pi. 43, fig. 16 et 15. 
~ Oculina inrerta ? id., pi. 63, fig. 11. — OcWina compressa et rarislellala, 
d'Archiac, 1847 et 1850. =^ Rameaux cylindriques et coalescenfs; calices 
égaux et assez profonds ; columelle bien développée; 3 cycles; cloisons 
minces et granulées. Diam. des calices, 2 mill. Parisien : Biaritz ; envi- 
ron de Paris. 

2. 0. PAPiLLOSÀ, Edwards et Haime. Brit. foss, corals., pi. 2, fig. 1, 
1850. — Oculina rarismiata , Lonsdale in Dixon . 1850. = Rameaux 
sondés et irréguliers; quelques calices fissipares; granulation du cœnen- 
chyme inégale etoblongue; 3 cycles, les deux premiers égaux. Largeur 
des calices. 2 mill. et plus. -- Suéssonien : Bracklesham; Highgate, près 
Londres. 

3. B. MULTiSTBLLATA, d'Orbîgny, Prod,, t. II, p. 403, 1850. — Ltiko- 
dendron maitisUUaium , Galeotti, Mim,sttrla géol. du Brab., pi. suppl.. 
Gg. 11. =^ Cœnenchyme couvert de grains allongés et peu visibles ; 3 
cycles $ cloisons minces; les primaires et les secondaires égales ; calices 
serrés et profonds ; columelle bien développée. Diam. des calices, 3 mill. 
^ Parisien : Laeken; Jette. 

B. Des stries costales, 

4. B. REFLEXA, Edwards et Haime, Hist, nat, des cotaL, p. 122, 1856. 
— Oculina reflexa, Michelotti, 1847. — Oculina virginea, Michelin, le on., 
1)1.13, fîg. 6, l^^. — Aslrelia virginea , d'Orbigny, 1852. == Rameaux 
coalescents; cœnenchyme couvert do stries fines et flexueuses; calices 
élevés, irréguliers, mais^ alternes sur les jeunes branches; 3 cycles, les 
2 premiers égaux. Diam. des calices, 3 mill. ~ Falunien : La Superga. 

MM . Edwards et Haime rapportent au genre Lophohelia un fos- 
sile de l'étage subapennin, qui a été décrit pour la première fois 
par Défiance dans le Dictionnaire des sciences naturelles, t. XXXV, 
p. 356, 1825. C'est le Lophohelia Defrancei. 

Les Lophobelies se distinguent des Diplohelies par l'absence 
totale de columel(e et par la profondeur des calices. 



— 132 — 

Xi* FamlUe. — Aplosmili«ii8. 

EusnUliens (pars), Edwards et Haime. H%$t. nat. dmcoroÀ, , 1856. 
Chambres divisées par des traverses lamelleases; cloisons en- 
tières , ne présentant ni lobes, ni dents ; multiplication par fissi- 
arité. 

GiNRE XLIX. — ÂPIOSMILU. 
Aplosmilia, d'Orbigny, Note sur les Pol foss. , p. 6. 1849- 
Polypier cespiteux, en cymele plus souvent dichotome; cloisons 
entières ; calice rond ou très-allongé ; columelle lamellaire entière 
et bien développée; muraille nue et garnie de côtes cristiformes. 

1. A. ASPERA, d'Orbigoy, Prod., p. 37, t. 11. — LodophyMio td*. Miche- 
liii, hon„ pi, 20, ûg. 4. = Polypiérites serrés^ sttbcjrlittdriques ; 
côtes distinctes depuis la base et crisUforme ; largeur des calice, IS à 15 
miil. — Corallien ; Verdun ; St-Mihiel ; Oyonnax ; J^oisat ; Eeuelie. 

2. A. SEMisoLCATA , d'OrbigDîF, Prod., p. 37, t. II. — U^pkyllia id., 
Michelin. Icon., pi. 17, fig. 8. == Cette espèce voisine de la pi^cédente a 
des côtes interrompues, mais très-fortes près des calices; ceux-ci sont 
larges d'environ 10 mlll. ^ CoroJ^ien : Maxey; St-Mihiel; Verdun; 
Vagnon , Pointe-du-Ché et Ecuelle. 

3. A. BLEGANS. ssB Polypier en cyme dichotome ; polypiërites élevés 
et très^ rapprochés; calices généralement comprimés,) peu profonds, et 
larges de 7 à 8 mill.; columelle forte et bien développée ; cloisons appar- 
tenant à 3 ordres ; les primaires épaisses et un peu renflées à leur partie 
interne, les 2«« et les 3** très-minces et moins développées. On compte gé- 
néralement 24 grandes cloisons dans les grands calices , 24 cloisons 
moyennes, et 48 rudimentaires; les côtes sont cristiformes et serrées près 
du calice ; la moitié seulement descend le long des polypiërites et est 
bien marquée jusqu'à la base. — Corallien moyen : Ëcuelle (Hte-Saône). 

4. DISTANS, eac Polypier en cyme trichotome, assez semblable au po- 
lypier du Thecosmilia irichotoma ; calices comprimés, larges de 6 à 7 milL; 
longs de 8 à 20 mill. En général on remarque 10 cloisons principales 
par calice, elles sont épaisses et correspondent aux côtes ; entre chaaue 
grande cloison, on aperçoit 3 petites cloisons excessivement minces et 
peu visibles; la columelle est entièrd et très-mince; les polypiërites s'é- 
cartent fortement et sont couverts sur toute leur hauteur de côtes fortes, 
subégales et un peu flexueuses. Les polypiërites ne sont pas libres dans 
une étendue de plus de 20 mill.— Corallienmoyen : Ecuelle (Hte-Saône). 

5. A. Magnifica. -r= Polypier formant une touffe élevée d'environ 40 
à 5d centim.; polypiërites libres dans ane grande étendue et médiocre- 
ment serrés ; calices superficiels, larges de 10 à 12 mill., longs de 20 à 
38 mill., droits ou contournés; columelle bien développée; cloisons pri- 
maires, fortes et très -épaissies près de la columelle; cloisons secondaires 
moins épaisses que les primaires, mais renflées aussi au centre ; cloisons 
tertiaires, minces et unies. On compte 36 grandes cloisons par calices» 36 
moyennes et 72 petites; les côtes sont alternativement grosses et petites, 
visibles seulement vers le calice ; le reste de la muraille est nu et parfai- 
tement uni. — Kimmeridgien : Arc, près Gray (Hte-Saône). 

6. A. CRAS8A.= Polypier épais, polypiërites courts et renflés au- 
dessous du calice ; celui-ci est ovalaire et présente des cloisons excessi- 



— .433 — 

vemenl ép a ùB o e; 10 grandes cloisons aussi épaisses an centre que pris 
de la muraille, 10 cloisons secondaires allant en s'amincissent de la mu- 
raille au centre et 20 petites cloisons assez minces; columelle épaisse et 
bien déreloppée ; diamètre des calices, 35 mill.; murailles garnies de 
grosses cloisons cristiformes. Hauteur des polypiérites, 35 à 40 mill. — 
CoraUlen .- Gy (Hte-Saône). 

7. A. SPATDLA , Etallon» tor. cit. ■>« Rameaux flabelliformes très-oom- 
primés: murailles couvertes de côtes distinctes depuis la base, inter- 
rompues et cristiformes près du calice ; 3 ordres de cloisons. Hauteur des 
branches 90 mill.; diam. du calice^ 30 à 50 sur 8. Cette espèce très^voisine 
du A, eUganSf parait en différer par ses calices plus larges, ses côtes 
moins développées et ses cloisons moins épaisses. — Corallien : Valûn. 

8 A. RUDA , d'Orbigny. Prodrome, t. II, p. 38. = Cette espèce encore 
mal connue, parait différer des précédentes par ses murailles étranglées 
de distance en distance, et par l'absence de côtes. — Coro/Zien: Saint- 
Mihiel ; Valfin, etc. 

9. A. GREGARiA. SB Polypier peu élevé et affectant assez la forme ex- 
térieure des Barysmilies ; côtes rudimentaires ; cloisons et columelle 
épaisses; calice oblong. On compte de 8 à 12 cloisons par calice, sépa- 
rées par autant de petites cloisons. Hauteur du Polypier, 50 à 60 mill.** 
diam. des calices, 8 sur 12. — Corallien mo^en : Ecuelle (Hte-Saône). 

10. A. DUMOSA. =s Polypier formant des buissons élevés et épais; 
polypiérites peu épais, subcylindriques, se dichotomisant de 3 centim. en 
3centim.; mnraillcs nues, couvertes de granulations très-fines; côtes vi- 
sibles seulement au bord des calices ; le reste de la muraille est lisse et 
présente seulement çà et là des bourrelets peu saillants, qui sont le ré- 
sultat de la présence d'anciennes côtes qui se sont effacées ensuite ; ca- 
lices subcirculaires ou allongés. On compte 24 à 28 cloisons alternativement 
inégales dans les grands calices; elles sont débordantes et épaisses. Haut, 
du polypier, 15 à 18 cent.; diam. des polypiérites, 10 & 16 mill.; largeur 
des calii^s, 10 è 12 mill. — Corallien : Theuley (Haute-Saône). 

Gbhrs L. - BARYSMILIA. 

Barysmilia, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXVIl, p. 46?, 
1848. 

DendrophyUia, Miclielin, Ican. Zooph., p. 17,1841. 

Polypier submassif ; polypiérites libres dans une petite étendue, 
et placés au sommet d'un tronc épais et qui s'accroît constamment 
par l'addition de couches murales superposées ; côtes fines, granu-, 
lées, distinctes depuis la base ; cloisons peu ou point débordantes. 

1. R. CORDiBRi, Edwards et Haime, Ann. ée$ se. mal., 3* série, t. X, 
p. 273, pi. 5, fig. 4, 1849. = Polypier élevé à pédoncule épais; calices 
ronds ou ovales; cloisons très-minces et très-serrées ; 4 ou 5 cycles. Haut., 
du polypier, 110 mill.; diam. des calices ronds, 10, des calices ovales, 15 
sur 8. -* Tnronien : Mamers« 

2. B. TUBEROSA, Reuss, Denkschr. der Wien, acad., t. VIL pi. 91, pf. 
10, fig. 14 et 15, 1854. sss Polypier convexe à pédoncule bien développé ; 
calices peu élevés et irréguliers ; 3 cycles et des cloisons d'un 4*, elles 
sont inégales et un peu courbées. Petit axe des calices , 5 à 6 mill. — 
Turanien : Gosau. 



— 434 ,— 

3. B. BREVICAU1.IS , Edwards et Hakne» lee. cil. — Denâwpîn^Uim id., 
Michelin, Icon., pi. 4, iig. 5. tssr Polypier assez petit; pédoncule épais et 
étalé; 4 cycles complets : côtes fines ; cloisons épaisses et oà pea débor- 
dantes. Haut, du polypier, 30 mill.; diam. des calices, 6 sur 8 ou 10. — 
Turonkn : Uchaux (Yaucluse). 

Espèces non décrites. 

4. B. coNFUSÀ, d'Orbigny, Prod,, t. II, p. 183. — Turonteii : Sle d'Aix. 

5. B. COMPRESSA, ibid., p. 203. — Turtmien : Uchaux. 

6. B. CORBARICA, ibid,, p. 204. ~ Ttirmiien : Soulage. 

Le B. gregaria du même auteur appartient à un autre genre. 

Xlle Famille. — Galamophylliens. 

LiTHOPHYLLiACÉES {pavs) Edwafds et Haime, Hist. nat.des coraÀ. , 
t. II, p. 288, 1856. 

Chambres divisées par des traverses lamelleuses ; multiplication 
par fissiparité ; cloisons dentées. 

Les Galam.ophylliens se distinguent des Aplosmiliens par les 
dents qui garnissent le bord supérieur de leurs cloisons. 

Genre LI. - DASYPHYLLIA. 

Dasyphyllia, Edwards et Haime, Compt. rend, , loc. dL , p. 492, 
1848. 

Polypier en cyme dichotorae et fascicule ; polypiérites devenant 
libres de bonne heure et dans une grande étendue , muraille nue, 
costulée et formée de feuillets emboités ; côtes échinulées et spi- 
niformes; col umelle spongieuse ; cloisons débordantes et présentant 
des dents internes plus grandes que colles qui sont vers la partie 
extérieure ; traverses bien développées. 

1. D. MicHBLOTTi, Edwards et Haime, Hist, nat. des coral.» t. II, p. 
340. ~ Polypiérites longs et droits; expansions murales en forme de colle- 
rettes, unissant souvent les individus ; 48 cloisons; eolumelle peu déve- 
loppée* Diam. des calices, 10 mill. «- Parlaien: Colline-St-Marguerite ; 
Vallée de la Bormida. 

2. D.? Taurinensis, Edwards et Haime, .'Intt. des se, nat., 1849. — 
* Loboptiyltia contorla, Michelin, Icon., pi. 10, fig. 12, (la partie droite de 

la figure seulement). 1842. =^ Point de collerettes; côtes fines et nom- 
breuses; 3 cycles; calices elliptiques, larges de 10 à 12 mill.— Fatunien : 
Turin; Belforte; Dego. 

Les deux espèces fossiles que MM. Edwards et Haime ont fait rentrer 
dans ce genre créé pour un polypier vivant, sont douteuses et pourraient 
bien appartenir aux Galamophyllies. 

Genre LTÏ. — APLOPHYLLIA. 

AplophylUa, d*Orbigny, Not. swr les pol, fos. , p. 8, 1849. 
Lithodendron (pars), Michelin, Icon., p. 88, 1843. 



— 436 — 

CalcmophylUa (pivrs), Edwards et Haime, Arm, des se, toc. cit. , 
p. 364, 1849. 

Polypier en touffe dendroïde ; polypiérites allongés , cylindriques 
ou subpolygonaux ; murailles nues, granuleuses et ne présentant 
des stries costales qu'au voisinage des calices; point de columelle; 
cloisons peu débordantes. 

1. A.? GuBTTARSi, Edwards et Haime, Pof. fou, des ter. Pat,, p. 83, 
1851. = Polypiérites longs et assez serrés; côtes droites, inégales et 
granulées; 3 cycles; cloisons minces et unies près du centre; colamelle 
rudimentaire. Diam. des polypiérites, 3 à 4 mill. •*- Corallien : Nancy. 

2. A. DiCflOTOMA , d'Orbigny , Prod.. t. H, p. 82, 1850. — .4. Orbignyi, 
Edwards et Haime, Pol. fo^. des ter. PaL,.p. 83, 1851 ~ Uthodendron 
difholomttm, Michelin, /ron., pi. 19, ûg. 6. «» Polypiérites petits, cylin- 
driques ; côtes bien marquées près des calices et inégales ; calices circu- 
laires, larges de 4 mill.; — Corallien : Verdun: Wagnon ; Dan. 

3. A. CHASSA, Reuss, loe. cit», pi. 11, fig. 7-9. as Rameaux cylin- 
driques et larges de 10 à 12 mill.; columelle spongieuse, 48 à 50 cloi- 
sons alternativement inégales et flexueuses. — Turonien : VTeisenbach. 
La présence de la columelle fait supposer que cette espèce pourrait être 
une Rhabdophyllie. 

Gknri un.— CALAMOPHYLLIA. 

CalamophyUia (pars), Blainville, Dict. des se. nat., t. LX , p. 
312, 1830. — Edwards et Haime, Pol. foss des ter. Pal. , p. 80, 
1851. 

Eunomia, Lamouroux, Exp. nat. , 1821. 

Lithodendron, Michelin, Icon., p. 94, 1843. 

Polypier fascicule ; polypiérites longs et devevant libres de très- 
bonne heure; côtes bien développées et formant çà et là, par suite 
d'un grand développement de Texothèque, des collerettes plus ou 
moins saillantes , situées souvent h la même hauteur chez les dif- 
férents polypiérites et s' unissant quelquefois avec leurs voisines ; 
columelle nulle; cloisons nombreuses et dentées; traverses abon- 
dantes et obliques. 

A. Collerettes murales bien développées et se soudant aux 
collerettes voisines. 

1. C. 8PBUD0STTLINA , Edwsrds et Haime, i^nti. des se. nat., loc. rit. 
p. 263, 1849, — lithodendron irf., Btichelin, fron., pi. 19, fig. 9 = Po- 
lypiérites cylindriques, et assez rapprochés; collerettes saillantes, hori- 
zontales et soudées aux collerettes voisines ; In base des collerettes est 
souvent couverte d'une épithèquo fine et plissée transversalement ; les 
côtes sont minces et égales sur les tiges, mais au bord des calices, elles 
sont inégales et saillantes; on en compte 48 alternativement grandes et 
petites ; 48 cloisons inégales selon les ordres , assez épaisses et serrées. 
Diam. des calices^ 10 à 12 mill. — GoraUieni Dun (Meuse); Chatel- 
Censoir. 

2. C. KENESTRATA , Reuss, loc. Cit., pi. 5, fig«20 et 21. " Polypiérites 



— «36 — 

fî^^lndroïdes; larges de 6 miil. «t réunis par des coUerettds trèâ-<lévelop- 
pées ; côtes fortes et égales; de ^ à 36 cloisons assez épaisses. — Turonien : 
Zlambach (Alpes Orientales). 

B. CoUeretUs murales lien développées, mais ne se soudamt pas 

aux collerettes voisines, 

3. C. CRASSi-^TOMQUATA.=s= Polypier très-élevé ; polypiérites cylindri- 
ques, peu écartés; murailles épaisses, couvertes de côtes fortes et très- 

. granulées et formant, de 10 miil. en 10 mil!., des collerettes très-dévelop- 
péeset quelquefois épaisses de 2 milL; 64 cloisons assez épaisses et ser- 
rées. Diam. des calices, 1% à 18 mill. -- CaraHien : Environs d'AuTerre 
(Yonne). 

4. G. STOKESi, Edwards et Haime, Brit, foss, corals,, pi. 16, fig. 1. -~ 
Polypiérites longs et subprîsmatiques ; eôtes droites, subégales et très- 
fines; 70 cloisons peu inégales; celles du dernier cycle, rudlmentaires. 
Largeur des calices, 10 mill. — Corallien : Steeple- Aston. 

5. C. STRiATA, filainville, Dki, des te. nàt. pi. 52, fîg. 4, 1830.— 

C, Flateilum, iMd. — Uihodmdron /raM/iim, Michelin, Icon,, pi. 21, fig. 
4. — C. striala eiflubelium, Edwards et Haime, Ann, des se, nat,, loc, cit., 
p. 202.— C, strinta et Eunomia flabella, d'Orbigny, Prod,, t. IL p. 31-32. 
^B Polypiérites serrés et garnis de petites collerettes qui semblent ter- 
miner des feuillets muraux; 4 cycles; cloisons fines ; côtes nombreuses 
et serrées. Largeur des calices, 8 à 10 mill, — CoralHen : Verdun ; Maicey- 
sur-Yaize; Besançon, etc. 

6. C. ARTicuLOSA, Ëdwards et Haime, loc, cit., p. 265, 1849. — Car^ih- 
phytlia artic^Uosa, Defrance, Mss.— tilhndendron speudosUjlina {pars), Mi- 
chelin, tcon.f pi. 20, fig.4. -= Polypiérites subcylindrîques ; collerettes 
espacées de 12 mill.; côtes égales fines et nombreuses ; 4 cycles de cloi- 
sons, minces et serrées. Diam. des calices, environ 15 mill. — Corallien : 
Verdun. 

7. C. RADIATA, Edwards et Haime, Brit. /oss. coruls., pi. 22, fig. I, 
C. Lueemis, d'Orbigny, Prod. — Ennomia radittta, Lamouroux, 1824. — 
Bronn, 1824.— Defrance. 1826.— Hall, 1830. -*- Morris, 1849.-- JLttJiiHira- 
dron eunoinia, Michelin, Icon., pi. 34, fîg. 6.se= Rameaux grêles et peu 
ramifiés ; collerettes bien développées; calices ovalaires; 16 à 20 cloisons 
inégales et épaisses en -dehors. Hauteur du polypier, de 10 à 15 centim.; 
diam. des calices, 2 à 3 mill. — Bajocien : Caen ; Bath ; Bitly, etc., etc. 

C. Collerettes peu développées et peu saillantes. 

8. G. FLABELLATA. = Polypier fascicule; polypiérites assez serrés et 
très-comprimés ; côtes fines, granuleuses, donnant lieu à des collerettes 
peu saillantes ; calices déformés et comprimés. On compte de 58 à 60 cloi- 
sons dans les grands calices. Grand axe des ealieee , 15 à 16 mill.; petit, 
6 à 10, — CoroUien : Environs d'Auxerre (Yonne). 

9. C. UNDULATA. rrrr Polypier fascîculé; polypiérites petits, longs et 
ondulés ; côtes fines, formant des collerettes minces et très- rapprochées. 
Diam. des polypiérites, 5 à 8 mill. — Corallien : Environs d'Auxerre. 

10. C. KiHMBAiDGiEN sis. =s Polypier en touffes serrées ; polypiérites 
longs et subprîsmatiques ; côtes fines, granuleuses et subégales ; colle- 
rettes peu saillantes et irrëgulières ; 48 à 66 cloisons minces, serrées et 



— 487 — 

inégales ; les IS premitoes arrivent swles au ceatr» do eaiice. Diam. de 
ceux-ci, 5 à 7 mill. — Kimmériégien : Arc, près Gray. 

11. G. COMPRESSA, d'Orbigny, Bévue et moffos. de Zool,, p. 174.-- 
E. de Fromentel, PoL foss. de l'étape iVtocomien, pi. 11, fig. 5, 1897. 
Ks Polypiérites se fissiparisant tous les 2 ou 3 centim , collerettes mu« 
raies assez bien développées; côtes fines et cristiformea. Diam. des tiges, 
5 à 7 mill.; caliees inconnus. — Néocomien: Gy-l'Ev6que; Leugoy 
(Yonne). 

12. G. SEQUANA.ss Gette espèce diffère du C. Kimméridgiensis, dont 
elle est Toisine« par la forme très-comprimée de ses polypiérites et par 
ses collerettes plus fortes et plus ondulées. — Pori/andiefi : Gray. 

Espèces dontettses. 

13. G. Ma&tiniana, d'Orbigny, Prod. — Twronien : Martigues. 

14. G. gbacilis, t6id. -^Tunmien : Soulage. 

15. C. STiAiiGULATA, tbid, — CoToUien : Oyonnax; St-Puite, etc. 

16. G. suBGRACiLis, t6td. — CoToUien : Angoulins. 

17. C. CoTTRAUANA, Edwards et Haime. Pol. fos, des ter. Pal. — Euno- 
nna CoUaldim, d'Orbigny, Prod, — Corallien : Àuxerre. 

Genre LIV. — DAGTYLOSMILU. 

Dactylosmilia, d'Orbigny, NoL sur les pol. foss. , p. 6, 1849. 

Polypier deadroïde , à branches dichotomes ; columelle spon- 
gieuse. Des palis devant tous les cycles qui précèdent le dernier. 
Murailles nues et costulées sur toute leur surface. 

1. D. Carantonensis, d'Orbigny, Prod., t. 11, p. 182.= Polypiérites 
se bifurquant suivant un angle aigu; calices elliptiques; 3 ou 4 cycles ; 
cloisons inégales ; palis étroits. Diam. des polypiérites, 10 mill. — Turo- 
ttitfit : lie d'Aix. 

2. D. Cenomanensis , d'Orbigny, Prodrome , t. II , p. 182, 1850. — 
• Jolie espèce dont les cellules sont peu élevées; cylindriques. » — Ce- 
nninanien : Le Mans. 

GsNBE LV. - RHABDOPHYLLIA. 

RhabdophyUia, Edwards et Haime, Pol. foss des ter. Pai., p. 83. 
1851. 

Calomophyllia (pars), ibid. — Ann. des se. nat , 1849. 

Lithodendron (pars), Michelin, Icon., p. 95, 1843. 

Polypier en touffes dendroïdes ; polypiérites longs et subcylin- 
driques; muraille nue et couverte de côtes granuleuses qui s'éten- 
dent sur toute la hauteur des tiges sans former de collerettes ; co- 
lumelle spongieuse bien développée ; cloisons fortes et peu débor- 
dantes. 

a. Cinq cycles. 

1. R. GRANDIS. — Polypiérites allongés, cylindriques et un peu ondu- 
lés- côtes fines et nombreuses; cloisons minces et serrée»? oolomtlle 

45 



— 438 — 

bien dén^oppée. Diam* des calices, 11 à 19 ndll. — Partianâven t Gray- 
la ville; Arc. 

2. R. KiMMBAiDGiENUS. sa Polypiérites alloogés et parallèles ; côtes 
fines et bien prononcées ; calices comprimés et larges de 6 à 10 mill.; de 
60 à 72 cloisons par calice ; columelle petite. — Kimmit^dgien : Le 
Havre ; Àrc-les-Oray. 

8. R. Vai^finbnbis. — A. undaia, Etallon, Eludes PnL sur U Hanl-Zura. 
= Polypier en touffe serrée; polypiérit^'S ronds, ovalaires ou subtriangu- 
laires; côtes bien marquées; cloisons minces et nombreuses; 5 cycles. 
Diam. des tiges, 10 mill.; haut, du polypier, 18 à 20. — Curaiften 
moyeti : Valiln. 

aa. 4 Cycles complets. 

4. R. ËLEGANs. = Polypiérites s'écartant rapidement et généralement 
comprimés ; calices ovalaires assez profonds ; 48 cloisons minces, fine- 
ment dentées et alternativement inégales ; columelle bien développée et 
large de 2 mill.; côtes inégales et granuleuses. Diam. des calices, 6 mill. 
sur 4. — Corallien inférieur ; Champlitte (Haute-Saône). 

5. R. PoaTLANÂicA. = Cette espèce diffère de la précédente par ses 
rameaux moins comprimés, couverts de côtes plus fortes et par ses ca- 
lices ronds et profonds. — Portlandien : Mantoche (Haute-Saône). 

aaa. 3 Cycles et des cloisons d'tm 4«. 

6. R. Phillipsi. Edwards et Haime. PoL foss. des terr. Pal,, 1851.— 
Brif. foss, corats,, pi. 15, fig. 3, 1851.— Lithodendron Edwardsi , M' Coy, 
.inn. and Mag. of. hist, nat,, 1848. ss Polypier en buisson; polypiérites 
se dichotomisant souvent et couverts de renflements assez rapprochés, co- 
lumelle bien développée ; 3 cycles et des cloisons d'un 4* dans 2 des 
systèmes. Diam. des rameaux, 5 à 7 mill. — Corallien : Malton ; Cunnor 
Hill. 

7. R. SALSENSis, J. Haime, Bull, de la Soc. GèoL de France, t. XI, pL 2, 
fig. 5, 1854. =s Polypier formant des branches qui se séparent suivant un 
angle très-ouvert ; polypiérites allongés et très-comprimés ; côtes iné- 
gales ; environ 36 cloisons. Diam. des branches, 7 mUl. — Turonien : 
Bains de Rennes. 

8. R. GRACILI8, Edwards et Haime, llist, naL du coral,, p. 349, t. II, 
1856. — Lithodendron gracile, Goldfuss , pi. 18 , fig. 2. =^ Polypiérites 
très-grêles; on compte environ 32 côtes. Diam. des rameaux, 2 mill. — 
Fossile de Hercynie. 

9. R. Edwarmi, Edwards et Haime, Pol, foss. des ter. Pal., p. 83, 
1851. — Lilkodendron id., Michelin, pi. 21, fig. 2.5= Polypiérites cylin- 
driques, larges de 8 à 10 mill., se bifurquant suivant un angle aigu; côtes 
fines et nombreuses. — Corallien : Verdun. 

10. R. Moreauana, Edwards et Haime, loc. fif.— Lilkodendron Moreau- 
slacum, Michelin, pi. 21, fig. 3. = Polypiérites cylindriques, serrés, un 
peu courbés et larges de 5 mill.; côtes fines et subégales. — Corallien : 
Verdun ; Angoulins. 

11. R. UNOATA, Edwards et Haime, loc. cit.— Cafamophylliaid., d'Orbi- 
gny (non Etal Ion, Pol. du Ht-Jura). == Rameaux cylindriques, formés 
d'une suite d'étranglements et larges do 15 mill.; côtes droites, égales et 
non . saillantes ; 4 cycles incomplets, cloisons minces et fines. — Coral- 
tifi^ iWàgxxon. 



— 139 — 

13. R. NODOSA, Ëdwanls et Haime, loc, rH. -* Ennùmia id., û'Othigny. 

Bs Cette espèce diffère de la précédente par des bourrelets plus sail- 
lants, des côtes inégales, et des rameaux plus petits et larges de 10 mill. 

— Corallien : Oyonnax ; Laudeyron. 

aaaa. 3 Cycles seulement, 

13. R. Rsuftsi, Edwards et Haime, HUU nat, ées coral., 1. 1), p. 351, 
1856. — Claducora manipulala Reuss. loc, cit,, p. 111, pi. 6, fig. 32, Sd. 

— Polypiérites ronds, écartés et larges de 3 à 4 mill.; côtes fortes, 
égales, saillantes ; cloisons minces et inégales. ^ Turonien : Gosau. 

14. R. souTARu. = Polypier formé dj rameaux longs et ne se di- 
chotomisant q[ue rarement ; muraille formée d'une suite d'ondulations 
arrondies; cahce rond et profond; columelle peu développée; cloisons 
serrées, peu ou point débordantes ; 12 grandes et 12 petites. Diam. des 
tiges, 8 mill ; longueur, 50 à 60. — Corallien : Champlitte. 

15. R. TRiGHOTOMA. ::= Polypicr petit; calice souche, donnant nais- 
sance à 3 polypiérites placés en séries , mais qui s'écartent rapidement ; 
24 cloisons, dont 12 un peu plus développées. Diam. du tronc, 7 mill. 
des jeunes calices» 3. — Corallien in/érietir : Champlitte. 

16. R. 8UB0ICH0T0MA , Edwards et Haime« Pd. foss, des ter. Pal* — 
Utkodendron subdichotomum , Munster, Beiï. %ur Ptirtf., 4« partie, p. 33. 
1851. =s Polypiérites larges de 5 mill-; cloisons minces et inégales; 8 
cyies. — Sfdiférun : St-Cassian. 

17. R. Faxolnsis, Edwards et Haime, HisL nal. des cora/., p. 352. t. Il, 
1656. ~ Calamophyllia id., d'Orbigny. ss Polypiérites larges de 4 à 5 
mill, et n'ayant que 18 ou 20 cloisons. -^ Sénonien : Faxoé, etc. 

18. R. TENuicosTA, Reusd. toc. cit., pi. 6, fig. 18-21, 1854. =^ Rameaux 
cylindriques, flexueux, larges de 4 à 5 mill.; 24 cloisons inégales ; côtes 
très-inégales en saillie; columelle petite. — Turonien : Gosau; St-Wolif- 
gang. 

Espèces douteuses. 

19. R. siHPLSX , Edwards et Haime, Pol, foss, des ter. Pal., p. 83, 1851- 
Calamophifllia id., d'Orbigny , Prod. — Corallien : Poisat ; Wagnon ; 
Oyonnax, etc. 

20. R. Bernardana, Edwards et Haime , loc, cli. — Calamophyllia id., 
d'Orbigny, Prod, — Corallien ; Landeyron. 

21. R. MiCHEiOTi. = Polypier en touffes serrées et épaisses; rameaux 
bosselés et sans direction bien arrêtée. Les bosselures des murailles res- 
semblent à des polypiérites qui auraient eu de la tendance à se fissipari- 
ser sans ayoir pu y parvenir ; côtes fines et inégales ; calices inconnus. 
Diam- des polypiérites, de 5 à 12 mill. — Kimmèridgien : Montureux 
(Haute-Saône). 

Genre LVI. - BARYPHYLLIA. 

BaryphylUa, E. de FromeDtel, Desc, des Pol. foss, de V étage 
Néocomien, p. 26, 1857. 

Polypier ayant un tronc élevé, à la partie supérieure duquel les 
polypiérites sont libres dans une petite étendue seulement ; rou< 
raille nue et couverte de côtes granuleuses; le tronc s'accrott con- 
stamment en épaisseur par la superposition de couches costales 



qui descendent du sommet à ia base; columelle nulle; cloisons 
serrées , peu débordantes et régulièrement dentées. 

Ce genre correspond exactement aux Barysmilies, de la famille 
des Àplosmiliens. Il ne s'en distingue que par ses cloisons den- 
tées. Il serait même possible que des anteurs eussent placé dans les 
Barysmilies des fossiles qui devraient prendre place ici. 

a. 5 Cycles, ^ 

1. B. GBEGARiA, E. de Fromentei, Pol. fos. de Vèt. Nèoc, p. 27, pi. U, 
fig. 7. — Bargsmilia td.?, d'Orbigny, Prod,, t. 11, p. 91. rr- Polypier 
élevé ; calices ifréguliers et resserrés à leur partie supérieure. On compte 
Jusqu'à 100 cloisons dans les grands calices; elles sont minces et fine- 
ment dentées. — nèocomien : St-Dizier. 

2. B. DUBU, E. de Fromentei. loc. cH,, pi. 11, fig. 8. = Calices assez 
réguliers et placés en série transversale; 60 à 96 cloisons inégales en lar- 
geur et en épaisseur. — Néocomien : St-Dizier, 

aa. 4 Cycles et des cloisom d*un 5«. 

3. B. CHASSA t Ëtallon , loc, dt, ss; Polypier élevé et largement fixé ; 
doisons peu épaisses et non débordantes ; on en compte 60 par caliee. 
Diam. des calices. 8 mill.; intervalles calieinaux, 5; hauteur totale, 110.— 
€orolh€n ; ValfiB. 

é. B. Haihbi, e. de Fromentei, lor. cit., pi. 111, fig. 1. =^ Polyp. court, 
submassif; côtes fortes et cristiformes ; calices déformés et subpolygo- 
neux ; 48 è 52 cloisons fines, anastomosées et dentées seulement près du 
rentre. — NéoconUin : Leugoy (Yonne). 

aaa. 4 Cycles seulement. 

5. B. LOBATA, Ëtallon, /op. cit. ^^ Polypier élevé et formant des lobes 
arrondis ; polypiérites déformés et libres seulement dans une étendue de 
2 à 3 mill., cloisons fortes et débordantes; 4 cycles ; côtes égales, gre- 
nues et un peu flexueuses. Diam. des calices, 5 mill.; intervalles, 2 mill.; 
hauteur du pied, 80 à 100. — Corallien : Valfin. 

6. B.? iRREGULARis, Ëtallon, loc. ci/. — Cette espèce très- voisine de U 
précédente; n'en parait différer que par ses polypiérites plus serrés et 
libres dans une plus grande étendue. — Corallien : Valfin. 

aeidia . d Cycles seulement , 

7. B. MiNiHA, E. de Fromentei, loc. cit., p. 28. ==: Polypier court, 
étalé ; calices libres dans une assez grande étendue et larges de 2 à 3 
mill.; on compte 18 à 24 cloisons par calice. — riéùcomien : St-Dizier. 

Genre LVII.- PLEUROPHYLUA. 

PleuTQphyllia, £. de Fromentei , BulL de la Soo, Géol. de France, 
2-série»t. XIII, p.860, 1856. 

Polypier à rameaux dichotomes et souvent trichotomes; poly- 
piérites cylindriques , couverts d'une épithèque épaisse qui forme 



— 441 — 

cà et là des bourrelets circulaires. La multiplication se fait par 
fissiparité et non par bourgeonnement comme il Ta été imprimé 
par erreur ; les cloisons sont peu nombreuses et dépendent du 
type heptaméral.; une des sept grandes cloisons est plus dévelop- 
pée que les autres et avance jusqu'au centre sans s'amincir et y 
tient lieu de columelle . 

1. P. TBICHOTOMA, E. de Fromentel, loc. cit., p. 860, 1856. ~ Polyp. 
fOTmant des branches lo plus souvent trichotomes et larges de 7 à 8 mill.; 
2 cycles complets, les 7 cloisons du premier cycle beaucoup plus déve- 
loppées que les autres.— Portlandien : Maotoche (Haute-Saône}. 

Genre LVIII. - HYMENOPHYLLIA. 

Hymen'ophyUia , Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal, 
p. 82, 1851. 

Polypier en touffe fasciculée; polypiérites enveloppés d*unc 
épithèque complète qui ne repose pas sur la muraille , mais seule- 
ment sur des côtes qui Ten éloignent; calices déformés; colu- 
melle nulle ; traverses nombreuses. 

1. H. Haueri, Edwards et Haime, loc, cit. >- Hist. nat. des coraL, p. 
368, t. II, 1856. ^=:= c Calices de forme irrégulière, larges de 8 à 10 mill.; 
» systèmes clolsonnaires inégaux ; les uns composés de 3 cloisons déri- 
» vées, les autres de 7 cloisons granulées latéralement, bien développées; 
» les principales épaisses et terminées par un petit lobe paliforme étroit 
» et épais. Celles du dernier cycle très-minces. * — Turonien : Gosau. 

2. H.? coRALLiNA. = Polypier en masse fasciculée; caUces inégaux , 
les uns arrondis, les autres oblongs; fossette septale allongée; épithèque 
épaisse» plissée et éloignée de la muraille de 2 à 4 mill.; on compte 60 
à 72 cloisons dans les grands calices : les jeunes en ont moitié moins ; les 
cloisons sont droites, minces , arquées , bien dentelées et peu serrées ; 
les traverses ne sont pas très-nombreuses, mais elles sont bien dévelop- 
pées et inclinées. Grand axe des grands caliges, 25 mill.; petit axe, 15; 
diam. des calices ronds, 10 mill. — Corallien : Charcenne. 

Genre LIX. - THECOSMIUA. 

Thecosmilia, Edwards et Haime, Compt.-rend.de Vacad. des se. , 
t. XXVII , p. 468, 1848. 

Lithodendron {pa/rs), Goldfuss , 1826, — Lobophyllia (pars), 
Blainviile, 1830. 

Lasmosmilia et AmblophyUiay d'Orbigny, Not. sur les Pol. fos.y 
p. 6 et 8, 1849. 

Polypier en touffes cespiteuses ; polypiérites à calices distincts et 
libres dans une étendue variable ; épithèque forte , plissée, mais 
fragille ; columelle rudimentaire ou nulle ; cloisons fortes, peu dé- 
bordantes et régulièrement dentées ; traverses nombreuses. 

Nous avons cru devoir limiter ce genre aux espèces à polypié- 
rites distincts et libres, et nous avons placé dans un autre celles qui 



ont des calices confluents et dont les murailles ne circonscrivent 
pas entièrement chaque individu. 

A. Polypiérites s'indwidualiscmt rapidement 
a. Plus de 5 cycles. 

1. T. TURBiNATA, d'Orbigny, Prodrome.— Edwards et Haime, Uist.nat. 
des cornl, 1856. — Etallon, loc, cit. — LobophyUia id., Michelin , pi. 19, 
ûg. 1. = Polypiérites s'écartant rapidement; 110 à 115 cloisons fines 
et subégales. Diam. des polypiérites, 20 miU, ^ Corallien z Oyonnax; 
\ alfin ; Sampigny. 

2. T. Claudiensis , Etallon, loc. d/.s=a Polypier élevé , polypiérites 
allongés; épithèque complète; calices circulaires peu profonds; 110 
cloisons droites et subégales. Diam. des calices, 15 mil). — Corallien: 
Valfin. 

3. T. Neocomunsis, ë. de Fromentel, Descript. despoL fos. de Vêlage 
ÎS'eocomien, pi. 11, flg. 6, 1857. = Calices arrondis, larges de 15 mîll. et 
renfermant 120 cloisons, minces et serrées. ^ iVéocomien : St-Dizier. 

aa. 4 ou 5 Cycles. 

4. T. Martini. == Polypier en buisson, constitué par des polypiérites 
dichotomes, cylindriques et couverts d'une forte épithèque plissée et 
complète; les polypiérites s'individualisent rapidement et restent libres 
dans une grande étendue avant de se fîssipariser de nouveau; les tra- 
verses sont très-développées, inclinées vers le centre et distantes de 1 à 
2 mill.; les calices sont circulaires ou à peine ovales; les cloisons sont 
minces et écartées; on en compte 16 grandes qui vont jusqu'au centre, 
16 moyennes et 48 petites (type octoméra!?). Diam. des grandes calices 
14 à 15 mill.; diam. moyen des tiges, 10 à 12 mill. — Sinémurien : Vic- 
dc-Chassenay (Côte-d'Or). 

5. T. TR1CH0T0MA, Edwards et Haime, Ann, des se. nat,, 1849.— 
IHhodendron trifhoiomum , Goldfuss, pi. 13, fig. 6 (mauvaise figure). = 
Polypiérites s'isolant rapidement en cymes dichotomes ou trichotomes; 4 
ou 5 cycles de cloisons serrées et débordantes. Largeur des calices; 15 à 
20 mill. — Corallien : Natheim ; Geingen; Champlitte, etc. 

6. T. SEMiRUDA, d'Orbigny, Prod. = Diffère de l'espèce précédente 
par des cloisons plus minces. — Corallien ; Trouville, etc. 

7. T. RAMOSA, d'Orbigny, Prod. = Calices larges de 8 à 10 mill.; 
4 cycles de cloisçns inégales. — Bajocien : Langres, etc. 

8. T. ANNOLARis, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pi. 13, fig. 1 
et 14, fig. 1. — fi//indrifa et trilobata, id., Ann. des se. «ot., 1849.— 
Caryophifllia anmiiaris, Flenning, 1828, etc., =: Polypiérites écartés ; ca- 
lices ronds et larges, 20 mill.; 5 cycles de cloisons débordantes inégales et 
serrées. Haut, du polypier, 30 centim.— Corallien : Steeple- Aston; Mal- 
ton ; Wiltshire, etiî., etc. 

9. T. RL0N6ATA. = Polypier très- long et fascicule ; polypiérites cylin- 
driques, libres dans une grande étendue et recouverts d'une forte épi- 
thèque plissée; calices subcirculaircs, larges de 20 à 23 mill.: cloisons 
inégales en largeur et en épaisseur ; on en compte environ 72 par calice, 
12 sont beaucoup plus développées que les autres. Longueur des poly- 
piérites, 6 à 7 Cent. — Corallien ; Environs d'Auxerre. 



— 443 — 

10. T. LOBATA, Edwards et Haime, .4tifi. des se, nat,, loc, dl., 1849. — 
Lasmotmiliaid., d'Orbigny, Prod»^ Lobophyliiaid., Michelin, pi. 67, fig. 
3. ^=: Polypier court; les polypiérites s'isolent rapidement, 4 ou 5 cycles 
de cloisons minces et inégales. Diam. des calices, 18 mill. — Turonien : 
Corbières. 

11. T. BuYiGMERi, d'Orbigny, Prodrome, — LobophijHia td., Michelin, 
pi. 17, fig. 9. =s Polypier allongé ; calices subelliptiques ; côtes fortes et 
espacées. Larg. des calices, 15 mill. -Cor a//ten; Masey-sur-Vaise (Meuse). 

12. T. &0NINCK1, Edwards et Haime. Ami des se, naU, toc. cH. sss Po- 
lypier court; polypiérites trilobés et trichotomes ; épi thèque complète ; 
5 cycles : cloisons inégales et serrées. Diam. des calices, 20 mill. — Tu- 
ronien : Montignies-sur-Roc. 

aaa. Moins de 4 cycles. 

13. T. cosTATA. Polypier élevé et formant un ensemble en cyme 
diohotome ; polypiérites libres dans une grande étendue ou restant très- 
courts, épithèque pelliculaire très-mince, manquant le plus ordinairement 
et laissant alors voir des côtes alternativement fortes et petites, distantes 
d'un millimètre et cristiformes; calices généralement ronds et assez 
profonds; cloisons inégales et n'allant jamais jusqu'au centre du calice ; 
20, plus développées que les autres, débordent le calice de 2 à 3 mill. et 
correspondent aux côtes les plus fortes ; 20 autres cloisons, placées entre 
celles-ci. sont moins développées et à peine débordantes. Diam. des ca- 
lices, 18 à 20 mill. — Corallien : Champlitte. 

B. Polypiérites ne sHndividualisant que tard et restant libres 

duns une petite étendue, 

b. 5 Cycles et phks, 

14. T. f^jETis, Etallon, loc. cU.=: Polypier à pédoncule étroit ; poly- 
piérites peu nombreux; calices profonds, larges de 15 mill.; 6 cycles 
complets. — Corallien ; Valfin. 

15. T. PALMATA, Etallon, id.^zs Polypier dendroïde; tiges aplaties 
au moment de se fissipariser; calices subelliptiques et larges de 8 à 10 
mill.; 60 cloisons épaisses et élevées. — Corallien : Valfin. 

16. T. CONNECTA, Etallon, id. == Polypier subniassif; calices irrégu- 
liers et profonds de 2 à 3 mill.; larges de 8 à 9 mill.; 50 à 60 cloisons 
larges, saillantes et un peu débordantes. — Corallien : Valfin. 

17. T. sociA. s= Polypier peu élevé et se constituant en masse arron- 
die ; polypiérites courts et revêtus d'une forte épithèque ; la fissiparité 
est abondante, aussi les polypiérites n'ont-ils pas le temps de grandir; 
calices déformés, peu profonds ; cloisons minces, assez serrées et inégales; 
on en compte jusqu'à 106 dans les grands ca'ices. Diam. des calices, de 8 à 
15 mill.; hauteur du polypier, 40. — Corallien : Ecuelle (Hte- Saône). 

18. T. ËDWABDfii, Edwards et Haime, Hist.nat. des eoral., t. II, p. 362, 
1856. — Gijrosmi/ia td., Reuss, loc. cit. = Polypier submassif; polypié- 
rites tendant à se fissipariser en 2 ou 3 individus sans trop se séparer; 
70 h 06 cloisons. Largeur des calices, 20 h 30 mill. — Turonien : Gosau. 

19. T. DEPRBSSA, Edwards et Haime, Pol. fos. des terr. Pal, — Lobo- 
phyllia id., Michelin, pi. 11, fig. 2. =tr Calices peu élevés, larges de 40 à 
50 mill.; 80 à 96 cloisons peu inégales et presque droites; épithèque com- 
plète. -^ Falunien : Turin. 



— U4 -^ 

bb. 4 Cycles seulement, 

20. T. Gregaria, Edwards et Haime, Brit, foss. corals,, pi. 18» fig. l. 
— MontHvalt'm td., M* Coy, 1848. sas Polypier cotnposé de faisceaux de 
polypiérites enveloppés d'une même épithèque ; 4 cycles complets ; ca- 
lices circulaires et larges de 20 mill. — Bajocten ; Dundry; Chalten- 
ham, etc., etc. 

ai. T.? OBTUSA, Edwards et Haime , toc, df., — Amblophyllia id., 
d'Orbigny , Prod,z=s Calices ayant de la tendance à rester en série et 
larges de 40 à 50 mill.; 4 cycles et quelquefois des cloisons d'un cin- 
quième. — Corallien : Villers ; Neuvisi. 

bbb. 3 Cycles et des cloisons d*un 4*. 

22. T. SUBCYLINDRICA , d'Orbigny, Prod. — LobophyUia ctilindrica, 
Michelin, pi . 20, fig. 2. = Polypiérites restant longtemps unis, mais 
libres par leurs calices qui sont larges de 30 mill.; on compte enTiron 40 
cloisons-qui sont fortes et inégales. — Corallien : Verdun. 

Espèces doiUeuses. 

23. T.? MULTiciNCTA, Ëdwards et Haime, Nist, naL des coraL, t. II. 
p. 358. — Calamophyllia id., Reuss, loc, cit., pi. 6, fig. 22 et 13. — Turc- 
nien : Gosau. 

24. T.? Bajociensis, Edwards et Haime, Pot, foss, des ter. Pal. , p.T7, 
1851. — Lasmosmilia Bajocina , d'Orbigny, Prod. — Bajocien : Langres. 

25. T.? RuPELLENSis, Edwards et Haime , loc. cit. — Amblophyllia id,: 
d'Orbigny, Pr^d. — Corallien : Vauligny ; La Rochelle, etc. 

26. T.? CONFLUENS , d'Orbigny, Prod. — Corallien : Vauligny, etc. 

27. T.? cRETACiA, Edwards et Haime, loc. eU.-- AmblopkyUia crelaeea» 
d'Orbigny, Prod. — Twonieu : île d'Aix. 

28. T.? GRAciLis, Edwards et Haime, loc, cit. — Lasmosmilia 4d., d'Or- 
bigny; Prod, — liironien ; Figuières. 

29. T.? GLOMERATA, d'Orbigny, Prod. — LobofikylHa id , Michelin.— 
Corallien . Meuse. 

30. T.? CRASSA, iMd. — Corallien : Meuse. 

Genre LX. - CLADOPHYLLIA. 

Cladophyllia , Edwards et Haime, Pal. foss. des ter. Pûl. , p. 81, 
1851. 

Polypier en touileâ cespiteuses ; polypiérites allongés, cylindroïdes 
et recouTerts d'une épithèque complète et souvent plissée; calices 
circulaires; cloisons peu noml^reuses et assez fortes; colamelle 
nulle ; traverses assez rares . 

Les fossiles qui composent ce genre ont tous les caractères des 
Thécosmilies, et nous n'aurions pas hésité à les réunir à ces der- 
nières,- si la forme générale, la petitesse des individus et surtout le 
nombre peu considérable des cloisons ne distinguaient les Clado- 
phyllies des Thécosmilies. MM. Edwards et Haime bien que recon- 



— U5 — 

naissant la parenté qui existe entre ces deux genres n'ont pas voulu 
les fondre en un seul. ^ 

a. Plus de 3 cycles cloisownaires, 

1. C. ARTicuLATA, Edwards et Haime, PoL fos, des ter. Pa/.,p. 81. — 
Uihoâsndron articttlatum t Mkhelia, pi. 21, ûg, 1. = Polypiérites pré- 
sentant des nœuds sur les muFaillcs , ^parés par des étranglements ; ca- 
lices circulaires, larges de 6 mill.^ CoraUien : Besançon ; Dun; Verdun. 

2. C. PicTETf, Ëtallon, loc, d(. ssb Polypiérites se bifurquant à de 
longues distances; calices circulaires, larges de 5 mill. et contenant 60 
cloisons. — CoraUien : Valfin. 

3. C. FURCATA, Etallon ,. for. cU, =: Muraille ondulée; calices ova- 
laires, larges de 6 mill.; 64 cloisons dont 18 ou 20 plus fortes que les 
autres. ^ Corallien : Yalûn. 

4. C. LMWis f Edwards et Haime, Pol. fou. des ter. Pal., 1851. — LUfco- 
dendron lave, Michelin, pi. 19, ûg. 8. — EtoM/mia lœtis, d'Orbigny, Pmà. 

^ Epithëque épaisse et plissée ; calices circulaires , larges d'environ 10 
mill. — Cùrallien r Maxey ; Verdun, etc. 

5. G, FumcuLus, Edwards et Haime, loc, cit. — Lithodendron i<f., Mi- 
chelin, pi, 19, fig. 7. = Murailles presque lisses; calices larges d'un 
centim. — Corallien : Saint-Mihiel ; Wagnon, etc. 

6. G. GRAGiLis, Edwards et Haime, loc, cit — Eunomia id,, d'Orbi- 
gny, Prod. — Ctjalhopk^ltum gracile, Munster, pi. 2, fig. 15. == Poly- 
piërîtes courts et arrondis ; calices larges de 3 mill.; 34 à 36 cloisons peu 
inégales. ~- Saliférien : Saint-Gassian. 

7. G.? Klipsteini , Edwards et Haime, loc. cit. — Ci^a(hopiiy//tim gra- 
nulatum, Klipstein , 1843. — Acrosmilia granulata, d'Orbigny, Prod. ^^ 
Polypiérites peu élevés et larges de 8 mill.; 78 cloisons droites, minces 
et inégales. ~ Saliférien : Saint-Gassian. 

aa. 3 Cycles chisonnaires seulement- 

8. G. CoNYBEAREf, Edwards et Haime, Brit. foss. coraU., pi. 16, ûg. 
2. 29 Polypiérites obliques, irréguliers et se bifurquant suivant un 
angle très*ouvert ; calices circulaires, larges de 3 à 4 mill.; cloisons larges 
et minces ; 3 cycles complets. — CoraUien : Steeple-Ashton. 

9- C. Babeaui. — C. Babeauana , Edwards et Haime, loc, cit., pi. 22, 
fig. 2. — Eunomia Babeana , d'Orbigny , Prod. — Calamophyllia prima, 
fbid. = Polypiérites longs et ondulés; calices subeUiptiques , larges de 
4, 5 et même 6 mill.; souvent deux cloisons opposées plus fortes que les- 
autres. — Bajorien : Bath; Langres; Marquises, etc. 

10. G. DiCHOTOMA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 81, 
1851. — LUhodendron dichotomnm , Goldfuss, pi. 15, fig. 3. — Michelin, 
pi. 19, fig. 6. — Eummia <d., d'Orbigny, Prod. == Polypiérites se bifur- 
quant de 2 en 2 centim. Diam. des calices, 14 mill.— Corallien : Geingen. 

VEunomia rugosa de A. d'Orbigny est une variété de cette espèce, elle 
est de Wagnon et de Saulce-aux-Bois (Gorallien). 

aaa. Plus de 2 cycles. 

11. C. SQBLAVis, Edwards et Haime, Pot. foss, des terr. Pa/. — Cya* 
thophtfllum gracile et svblœve, Munster. 1841. -^ Emomia suhtait^s, d'Or- 

16 



- 4M ^ 

bigoy, Prod. ^^ Polypiérites courts et larges de 3 u^UL; 20 çloisonts 
égales et peu serrées. — Saliférien : Saint- Cassian. 

12. C. CLEMENCIA, Ë. (îe Fromentel , DescripL des Pol. foss. de l'étage 
A'éoc, pi. 3, lig. 2-3. t=-. Polypier en touffes serrées; calices subcircu- 
laires; 18 cloisons subégales; souvent une, plus forte que les autres, 
s'avance seule au centre. — Néocomien : Saiat-Oizier. 

13. G. HuMBERTi, ËtaUon , loc, cit., 1850. s= Calices circulaires, épi- 
thèque forte dont on ne voit que d^s traces circulaires ; 18 cloisons plus 
fortes que les autres. Largeur des calices; 7 à 8 miil.; Corallien : Valfin. 

aaaa. 2 Cycles seulement. 

14. C? NANA, Edwards et Haime , loc, cit.— Lithodendron nanum, 
Roemer, 1836. — .4mWori/athtis coniûus ^ d'Orbigoy, 1850. — C. nana, 
B. de Fromentel, loc. clf., p. ?9. ^ Polypiérites cylindriques inégaux, 
larges de 4 à 5 raill. — ^éocomien ; Schaeppenstedt. 

Espèce dont le nombre de cloisons est inconnu. 

15. C. L0MBRÎCAL1S, Edwards et Haime^Bist, naU des coral.'— Caia- 
mophifllia irf., d'Orbigny, Prod, = Epithèque forte à plis séparés. Larg. 
des polypiérites, 8 miil. — Corallien ; Oyonnax. 

XIII» Famille. -- Stylosmiliens. 

Stylinacées (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral. , 1856. 

Chambres divisées par des traverses laraelleuses; multiplication 
par bourg^nnement latéral ; cloisons entières ne présentant ni 
lobes, ni dents h leur partie supérieure. 

Gbnre LXI. — DONACOSMILIA. 

Polypier fascicule , atteignant une hauteur considérable ; mu- 
raille couverte d'une epithèque complète et qui forme des bour- 
relets circulaires ; calices ronds ; cloisons larges, un peu débor- 
dantes et s'unissant au centre du calice ; point de columelle ; tra- 
verses nombreuses et bien développées. 

1. DoNACOSMiLiA coRALLiNA. ^^ Polypier fascicule, formant un cône 
renversé très-élargi à la base et haut d'environ SOcentim.; polypiérites 
cylindriques et très-longs ; murailles souvent disposées en forme d'en- 
tonnoirs eraboités les uns dans les autres. Il arrive quelquefois que les 
murailles de ces cornets ne se touchent pas directement, et qu'elles lais- 
sent entre elles un espace circulaire dans lequel se montre Ja partie 
externe des cloisons. L'épithèque bien développée qui recouvre ces cor- 
nets, cesse dans les points où les murailles ne se touchent pas, mais par- 
tout ailleurs elle recouvre exactement les murailles et forme des plis 
circulaires en forme d'escaliers ; les calices sont circulaires et les cloisons 
assez épaisses et bien développées; on en compte de 24 à 48 suivant l'âge 
des calices. Les bourgeons se développent d'abord suivant un angle tris- 
ouvert, puis ils s'inclinent du côté du polypiérite souche et montent paral- 
lèlement avec lui. Diam. des calices* 15 miil.; longueur des polypiérites 
de 12 à 18 centim. — Corallien : Ecuelle (Haute-Saône). 



a. D. coTTBAUi. sss Cette espèce dont nous possédons des fragments, 
diffère de la précédente par des polypiérites plus étroits et moins droits ; 
les murailles sont toujours contilTues et l'épithèque forme des bourrelets 
arrondis et généralement très-réguliers. Les calices sont circulaires; les 
cloisons assez épaisses; on en compte environ 36 par calice. Diam. des 
calices, 10 à 12 milL; hauteur des polypiérites, de 7 à 10 cent.— Coral- 
lien : Environs d'Auxerre (Yonne). 

Genre LXIÏ. - DENDROSMILIA. 

DendrosmiHa, Edwards et Haime , Compt. rmd., hc. cit., p 
468, 184a 

Polypier dendroïde ; gemmation latérale et alterne ; polypié- 
rites courts ; muraille nue garnie de côtes granuleuses; columelle 
spongieuse ; cloisons larges et granulées latéralement. 

D- DuvALARA, Edwards et Haime, loc. eit. — Ann, des w, nat., L XI 
p. 274, pi. 5, Gg. 7, 1859. — Parisien : Auvert. 

Genre LXHI. STYLOSMILIA. 

Stylosniilia^Edwards et Haime, Compt. rend. Joe. cit,p.4e8. 1848. 

Polypier fascicule ; polypiérites libres entre eux, longs et cylin- 
driques ; gemmation latérale ; épilhèque bien développée et cachant 
des côtes subcristiformes ; calices ronds; cloisons débordantes; 
columelle styliforme et saillante ; traverses peu abondantes. 

1. S. MiCHELiNi, Edwards et^ Haime, 7of. et*. — Aifin. des se. nat„ loc. 
cit., pi. 6, fig. 2. = Calices circulaires; larges de 2 1/2 mill.; 3 cycles, 
le dernier rudimentaire ; traverses simples et inclinées ; polypiérites très- 
longs. — Corallien : Chaodefontaine (Doubs); Raidersdorf. 

2. S. ne'ocohiensis, E. de Fromentel , Descdpt. des pal. foss. de Vêlage 
Nèocomien , p. 23, pi. 11, fig. 1-2. - - Calices ronds et larges de 2 1/2 
mill.; polypiérites assez courts; 24 cloisons inégales. — Néocomien : 
Gy-l'Evêque (Yonne). 

8. S. GRACius, E. de Fromentel, loc, cit., p. 23, pi. 11, fig. 3-4, 18[>7. 
=2c Calices ronds , creux et larges de 1 1/2 mill.; 12 cloisons inégales. 
— Néocomien : Gy-l'Evêque (Yonne). 

Espèces non décrites. 

4. S.? ORGANizANS, d^Orbigoy, Bevu^ et mag. de Zooi., ÏSSÙ, p. 174. ~ 
nioeomien : Saint-Sauveur; Venay (Yonne). 

5. S.? CoTTEAOTANA, d'Orbîgny, hc. cH, — Néocomien : St-Sauveur. 

6. S.? BREVis, d'Orbigny, loc. cit. — Néocomien : St-Sauveur; Leugny. 

Gbmeb LXIV.-PLAGOPHYLHA. 

PlacQphyllia, d'Orbigny, Not.sur les Pol. foss. , p.8. 1849. 

Polypier fascicule, subastréiforme ; gemmation latérale ; polypié- 
rites très-serrés et souvent soudés par répithèque ; dans ce der- 
nier cas les polypiérites peuvent devenir polygonaai ainsi que le;* 



- 1M - 

calices ; coluinelle forte et styliforme ; cloisons bien développées 
non débordantes ; traverses vésiculenses et abondantes. 

Ce genre présente tous les caractères du précédent . il ne s*en 
distingue que par son aspect général , et ses polypiérites moins 
libres ; les calices ont aussi des traverses plus nombreuses et des 
cloisons moins débordantes . 

1. P. DiANTHUS, d'Orbigny, Prod., 1. 1. p. 385, 1850. — Lithodenâroti 
Dianthus» Goldfuss, pi. 13, fig. 8. — Corallien : Geiogen ; Natheim. 

2. P. ScHiMPERi , Edwards et Haime, PoL fos, des ter, PaL, p. 51. — 
Cwallien : Rupt (Haute-Saône). 

La première de ces deux espèces est bien un Disastrée , ses polypié- 
rites sont souvent libres, arrondis et larges de 8 ou 10 mil!*; il y a 4 cycles 
de cloisons alternativement inégales. 

La seconde nous laisse des doutes sur la véritable place qu'elle doit 
occuper. En effet, ce polypier est plutôt astréiforme que dendroïde, il est 
formé de couches minces comme les stylines et devrait peut-être rentrer ^ 
parmi les astrocœnies, il y a 3 cycles cloisonnaires et les calices ont 4 
Bill, de largeur. 

XIV* FamUle. — CUdocoriena. 

Cladocoracébs [pa/rs], Edwards et Haime, Hist. nat, du coral. . 
t. II, 1846. 

Polypier en touffes dendroïdes , chambres divisées par des tra- 
verses ; gemmation latérale ; cloisons dentées. I 

■ I 
GïNaE LXV. -- GONIOCORA. | 

Goniocora , Edwards et Haime, Fol foss, des ter, PtU , p. 96, i 
1851. I 

Polypier dendroïde , polypiérites cylindriques et généralement 
écartés ; calices circulaires ; cloisons bien développées et peu nom- 
breuses; columelle petite et quelques fois styliforme ; point de palis. 
Muraille bien coslulée et souvent munie d'une épithèque incom- 
plète. 

A. Type hexaméral. — a. 3 Cycles. 

1. G. SOGIAUS, Edwards et Haime, Brit fos. corais,, pi. 15, fig. -2. — 
Ufhodmâron sociale, Rœmer, 1839. -:: Polypiérites cylindriques, égaux 
écartés ^ larges de 3 à 3 1/2 mill.; calice circulaire ; 4icyGles de cloisons 
droites et inégales; 4 cycles de côtes bien développées, et un peu iné- 
gales. — CoraUïen : Steeple-Âshton ; Knebel, etc. 

2. G. GVMNATA. -■' Polypier en touffes fasciculées à l'extrémité des 
rameaux ; polypiérite souche assez long et donnant d'abord un seul oa 
deux bourgeons ; puis de l'extrémité des polypiérites secondaires nais- 
sent à la fois 3, 4 ou 5 bourgeons d'égale grandeur , cloisons larges : 
columelle petite et styliforme ; 6 grandes cloisons, 6 moyennes et 12 pe- 
tites; murailles régulièrement costuléès. Diam. des calices , ^ mill. — 
Corallien : Naitn {Haute- Saône). 

f 



~ U9 -^ 

3. Cr« KiMiiBiUMiBNsis. ^^ Polypier assez court el bourgeonmAt sou* 
vent; calices circulaires et peu profonds; odtes fortes et granuleuses; 
eolumelle assez bien développée ot presque styliforme; 24 cloisons, 
dbnt 6 plus développées que les autres. Diam. des calices, un peu plus 
de % mill.; diam. des rameaux supérieurs, 3 mill.; des rameaux inférieurs, 
6» -^ Kimmerid^wi : Arc, près Gray. 

4. G. CRA8SA, Etallon, loc, cU. «= Polypier peu ramcux, rameaux ey* 
lindriques ; 3 cycles de cloisons ; celles des 2 premiers cycles égales; 
eolumelle bien développée. Diam. des calices, 5 l/b mill. — CoraZ/ifit : 
Valfin. 

A. — aa. 2 Cycles seuletnenL 

5. G. STBiLARMVORMis . Ëdwards et Haime, Mist. n«(. des cwaL, p. 
605, t. II, 1666. — Cktdùplniaia id., ibîd., Poi, foss. des ter. Pal, ~ Lifho- , 
dendron siellarUcforme , Zenker , 1835. = 6 grandes cloisons, minces ao 
centre, 6 plus petites; 24 côtes égales; branches cylindriques, larges de 
3 à 5 mill. — LUu : de SpeekeflbrinjLe à Dniester. 

B. — Type octoméral. 

6. G. £L0N(UTA, Etallon . loc, ciL sss Rameaux cylindriques, longs et 
flexueux: 32 côtes unes et serrées; 16 cloisons fortes débordantes, dont 
8 plus fortes et soudées à une eolumelle spongieuse. Diam. des calices, 
2 mill. — Corallien : Yalfln. 

Cette espèce est peut-être une Cladocore ou une Dendrosmilie. 

C. — Type décaméraL 

7. G. Haimei. SES Polypier petit, dendroide; polypiérite souche très- 
long et portant des bourgeons qui s'écartent à angle droit ; côtes serrées 
et extrêmement fines ; cloisons minces et débordantes ; 10 grandes et 10 
petites. Diam. des calices, 2 à 2 1/2 mill. ~ CoraU\en : Ghamplitte. 

Eapèee douteuse, 

8. G.? vKETiciLLATA , Edwards et Haime, Pol. foss. des ter» PaL, p. 96, 
1851. — Lilhodendron verîicillatumt Munster, Beit. zur Petref,, 4« partie, 
pi. 11, fig. 22. =s Polypier cylindro-turbiné , atténué à la base et large 
en haut de 3 mil!., et portant des bourgeons disposés en verticille. — 
SalifMm: Saint-Cassian. 

Ce dernier fossile nous parait être une Blastosmilie et devrait alors 
porter le nom de Blastosmilia verlicillata, 

GENES LXVI. - CLADOCORA. 

Ctctdocaira (pe^rs), Ehrenberg ot Hemprich , Corail, des roth'. 
Meer, , p. 85, 1834. 

Cladocom, Edwards et Haime, Àfm. des se, nat,, 3* série, t. XI, 
p, 305., 1849. 

Polypier en buisson ; polypiérites allongés, cylindriques et libres ; 
épithèque peu développée ou nulle ; calices circulaires et peu pro- 
fonds; eolumelle papiûeufie; cloisons subégales ^ débordantes et 
finement dentées ; palis bien déreloppés et dentée, se trouvant de- 



Tant téus les cardes qui précèdent le dernier; la columelle est due 
aux dents internes des palis Muraille costulée dans toute sa hau- 
teur. 

Les espèces fossiles que les auteurs ont fait rentrer dans ce 
genre, qui a pour types des pol3rpiers vivants , sont encore dou- 
teuses et ne présentent pas toujours les véritables caractères des 
Cladocores. 

A. — 4 Cycles complets. 

1. C? SiMONYï , Reuss, /oc. HL, pi. 12, fig. 5-7. 1854. assPolypiérites 
larges de 6 à Smill.; des collerettes murales ea eertaioa poiota ; calices 
circulaires : 4 cycles de cloisons inégales et un peu flexueases. ^~ Twro- 
nkn : Gosau.— (^ette espèce est peut être une CalamopkyHie* 

B. — 3. Cydes et des cloisom d'un 4*. 

2. C? HUHiLis, Geioitz, 1846. — Edwards et Haime, 1849. — d'Orbi- 
gny, 1850. — tjfhodetidron humi/e, Michelin, pi. 6, flg. 9, 1841. => Po- 
lypier en buisson; poljpiérites portant des collerettes murales très-dé- 
reloppées, côtes égales, distinctes; 32 à 86 cloisons. Diam. des calices, 5 
miïl. — Turunitn ; Uchaux; Piguières, etc. 

Cette espèce est probablement encore une Calamophyllie. 

3. G. Prévost ANA, Edwards et Haime, Ann. des se, naf., loc. cit., 40 
cloisons inégales. Diam. des calices, 6 mill. (Cette espèce dépend proba- 
blement du type décaméral.) Subapennhi : Sicile; Castel-Arquato. 

4. C. MiJLTicACLis , Edwards et Haimet toc. cil. — {<ilIu)d«ttdron muAi- 
eaule, Michelin, pi. 75, fig. 4. = Polypier ea touffe peu élevée; bour- 
geonnement très-fréquent; cloisons minces, soudées entre elles; colu- 
melle bien développée , Diam. des calices, 5 milU — Falunien : Maothe* 
lan. 

5. C. 6RANUL0SA, Gcloitz, 1846. — Edwards et Haime. loc. cit. -= Po- 
lypiérites cylindriques, larges de 4 mill.; 28 à 32 cloisons ; cloisons 
inégales. — 5M6apcnhiîi ; Castel-Arquato ; Val d'Arno. 

6. C? TENUis. Beuss^ ioc. cU., pi. 6, fig. 24, 25. s= Rameaux cylin- 
driques, larges de 2 mill.; 24 à 28 cloisons, palis petits. — T\ircfn\en : 
Saint-Wolfgang. 

C. — 3 Cycle» seulement. 

7. C. MANIPULAT A, Edwards et Haime, Pot. foss. des ter. Pal., 1851. -- 
Liihodendron manipulatum, Michelin, pi. 10, fig. 4. == Polypiéritcs ser- 
rés, larges de 3 à 4 mill.; 25 cloisons. — Falunien : Turin. 

' 8. C. MiCHBLOTTii. Edwards et Haime, loc, cH. — C. cœspitosa, d'Or- 
bigny, Prod. — LUhodcfidron fexuosum; Michelin, pi. 10, fig 2.=:Poly> 
piérites courts, larges de 5 mill,; 20 à 24 cloisons. — Falunien ; Tortone. 

D. — 2 Cycles seulement. 

9. C. INTRICATA. Edwards et Haime, loc, cif. - Uihodendrofii inirica- 
Ittm. Michelin, pi. 10. fig. 5.8=^= Polypiériles petits, allongés, larges d« 
3 raiii.t 12 cloisons inégales. — Falunien ; Turin. 

10. C. ftsirssi. — C. rmpUma, Rensa, ffaCiiP. Abhundt. v, Haidmg^, 



t. U , p, 20» pi. 3« fig. e et 8. =^ Polypiéntes petita. côtes inég«Jet et 
cristiformes. — Fdtini^: Vienne; Moravie. 

Genre LXVII. - PLEUROCORA. 
Pleurocora , Edwards et Haime, Compt, rend., etc., p. 494, 

1848. 

Polypier dendroide ; polypiérites cylindriques et assez courts ; 
calices circulaires et peu profonds ; columelle papillêuse ; palis 
bien déreloppés devant tous les cycles qui précèdent le dernier ; 
cloisons non débordantes , minces , serrées et finement dentelées ; 
point d'épithèque ; côtes fortes et bien développées , droites près 
des calices et un peu vermiculées sur le reste de la muraille. 

Ce genre très-voisins du précédent, ne s'en distingue que par sa 
forme générale, ses murailles entièrement nues et les dents plus 
iSnes et plus régulières des cloisons. 

A. — 4 Cycles complets, 

1. P. GEMMAKS, Edwards et Haime, Ann. des se, nat,, /or. rit., 1849. — 
UffioctefMfrott gemmons, Michelin, Icfm,, pi. 72, ûg. 6, 1847. = Polypié- 
rites courts et inclinés sur leur base ; calices circulaires et larges de 2 1/2 
mill.; columelle bien développée ; 48 cloisons minces et serrées. — TurO' 
nien : Corbières. 

2. Pi RAHOiiOSA, Edwards et Haime, loc, ciU — Liihofiendron ramulo* 
sum, Michelin, pi. 72, ûg» 8. ssss Iiiffèie do précédent en ce que celui-ci 
a ses bourgeons sur une seule face , tandis que Je second est arbores* 
cent. -^ Turonien : Corbières. 

3. P« BXPLANATA, Edwsrds et Haime, Anu.loc. cii,, pi. 1, fîg. 10. »s 
Polypier en espalier, ayant tous les calices tournés du même côté; calices 
circulaires, largs de 4 mill.; profonds de 2; on compte 52 cloisons, (4 
cycles et plus). Epaisseur du polypier , 7 mill. -*- Ikironien : Obourg, 
près Mous. 

4. P. Réussi , Edwards et Haime , Uisi. nat, des cwaL, i, 11. p. 602. 
1856. — P. Ifaiitfri, Reuss. loc, rii., pi. 6, fig. 26 et 27. =3s Polypier 

largement fixé; polypiérites libres dans une petite étendue; calices 
circulaires, larges de 7 à 8 mill.; 4 cycles et quelques cloisons d'un ô«; 
cloisons droites, serrées, étroites et inégales. — 3'uronieti : Gosau. 

B. — 3 Cycles et des cloisons d*un 4*. 

5. P. Haueri, Edwards et Haime» Ami, des se, uat,, loc. cil., I84d. -*• 
P. radis, Reuss, /oc. cit., pi. 11, fig. 13-15, 1854. s:^ Polypier de ndroïde; 
côtes grosses et flexueuses ; 32 cloisons épaisses en dehors et minces en 
dedans ; palis étroits. Diam. des calices , 6 k 7 miU. — Turonien : Go- 
sau, etc. 

6. P. KoNiNCKi, Edwards et Haime, /oc. cU. = Calices larges de 8 1/2 
mili,, peu élevés et placés à la partie supérieure d'un tronc épais, costulé 
et haut de 20 mill.; tô cloisons. — Turonien : Obourg. 

7. P. ALTERNANS, Edwards et Haime, loc. cit. = Polypiérites nais- 
sant l'un de l'autre alternativement k droite et à gauche; côtes fines et 



— <5« — 

flexeueuses; calices circulaires, en saillie, peu profonds et larges de 3 
mill.; 36 cloisons peu débordantes. — Turonien : Obourg. 

M. d'Orbigny cite encore, sans le décrire, le P. Pàillettbaiva. — Tu- 
ronien : Source-Salée (Aude). 

XV' Famille. — Risangiens. 

AsTRANGUcÉEs (poTs), Edwaids et Haime, His.nat.des coral., 
t. II, 1856. 

Chambres divisées par des traverses lamelleuses ; bourgeonne- 
ment basilaire ; polypiérites généralement courts. 

GïNRB LXVIII. - CRYPTANGIA. 

Cryptangia, Edwards et Haime, Compt. rend. , etc., p. 496, 
1848. 

Les polypiérites bourgeonnent sur des stolons qui ne se dur- 
cissent pas, car on ne les retrouve jamais k Tétat fossile, ils de- 
viennent donc libres; ils sont cylindroturbinés, entourés d'une 
épithèque complète; les calices sont circulaires à fossette bien 
marquée; la coïumelle est papilleuse et bien développée; les cloi- 
sons minces, serrées et dentelées . 

1. C. WooDi , Edwards et Haime, Brit. foss, coral. , pî. 1 iig. 4. — 
C. cariostt, d'Orbigny, Prod. <=» Polypiérites immergés dans des masses 
de Cellepores ; 16 à ^0 cloisons minces et un peu courbées ; calices cir- 
culaires, larges de 3 ou 4 mill. ^ Falunien : Ramsholt ; Sutton. 

2. C. PARASITA, Edwards et Haime, Ann ées sc,nai,,loc, ci(. — Li- 
ihodtndron parasilum, Michelin, fcon., pL 75, iig. 3. :^=» Polypiérites 
plus grêles que dans l'espèce précédente; 24 cloisons, dont 8 plus déve- 
loppées (type octoméral?), calices circulaires et larges de 2 à 2 1/3 mill. 
— Faltmien ; Manthelan. 



Â. d'Orbigny cite encore sans le décrire, le C. intermedia, qui aurait des 
calices plus larges que le C. parasita , il est aussi du Falunien de 
Manthelan. 

Genrb LXIX. — RIZ.iNGIA. 

Rizangia, Edwards et Haime, Compt, rend. , loc. dt. , p. 496, 
1848. 

Polypiérites assez rapprochés et unis par des stolons qui se 
durcissent ordinairement; ils sont courts, subcylindriques et lar- 
gement fixés ; épilhèque complète et bien développée ; calices cir- 
culaires et superiiciels ; coïumelle papilleuse ; cloisons larges , 
minces et finement dentées. 

A. — 5 Cycles complets, 

1. R. Brauni, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit. 1849. — 
Anthophyltum Braunïi, Michelin, pi. 63, fig. 9 (calice isolé), ss Polypié- 
rites petits; épithèque mince; calices superficiels, larges d« 7 miil.; 



— 153 — 

roliimelle petite. Haut, des polypiérites, 4 mill. — Tmonien : Corbières 

2. R. Sedgwicki, Reiiss, Deuvk.dcr Wiener arnd.t pi. 7, fig. U, t.YH. 
=^ Stolons peu dt^veloppés; polypiériteti «tourts; calices stjperfioiol&, 
larges de 10 mil t.; plus de 100 cloisons minces, serrées et anastomoséesi. 
--Turonien ; Gosau. 

B. — 4 Cycles complets. 

3. R. UREvissiMA , Edwards et Haime, Ann. des se. naL, lor, cH. — 
Âstrea id., Dcshayes in Ladoucette, HisK des llautes-Alpei^ pi. 13, fig, 
13, 1834. —Michelin, itou., pi. 63. fig. 8, 1846, = Stolons striés longi- 
tiidinalement ; calices superficiels, larges de 6 mill.; hauteur dès poly- 
piérites, 3 mill. MM. Edwards et Haime rapportentcette espèce aux terrains 
éorl'ne et miocène , et indiquent Faudon et St- Bonnet pour le premier ot 
Gaas pour le second. Ce passage, d'un terrain dans un autre, d'une 
même espèce a besoin d'être bien vérifié4)our être accepté. 

4- R. Martini, Edivards et Haime, loc. cH. tass Polypiérites liauts de 
l') mill.; épithèque forte et plissée; columelle développée; 4 cycles ; 
«alices larges do 6 à 7 mill. Falunien : Carry. 

5. R. MicHELiNi, Reuss, loc, ri(.,pl. T. fig. 7 et 8. «s Stolons très-dt>- 
veloppés et en réseau ; polypiérites peu élevés ; calices circulaires, larges 
«le! luilL; columelle biea développée; 48 cloisons minces, serrés et iné- 
gales, — Turonïen : Gosan. 



mjrwakuir^^m Aporeii. 

XVP Famille. — Eugyriens. 

Euphyiliace'es (pars), Edwards H Haimo, nist. mil. des coraL, 
t. fi, p. 183, 18J6. 

Polypier ayant les chambre? divisées par des Iraversos ; sérieslibres 
par leurs culés ou soudées par les murailles, ou réunies au moyeu 
d'un cceoeachyme abondant ; cloisons entières, ne présentant ni 
(lenls, ni lobes sur leur bord supérieur. MultipHcatiou par lissi- 
parité. 

Genre LXX. - STENOGYRA. 

Polypier massif, épais ; séries libres par les côtés et constituant 
(Jes iames épaisses et peu pliées; murailles nues et garnies de 
rôtes cristiformes , séparées par des sillons profonds, et très-sail- 
Jantes près du bord calicinal; cloisons entières, généralement 
irès-épaiâses et présentant des stries transversales sur leur partie 
interne qui est aplatie et de fortes granulations sur leurs faces 
latérales ; columelle nulle ; traverses' rares. 

Ce genre diffère des Eusmilies par sa forme lamellaire et par le 
développement et la constitution de ses cloisons. 

1. S. CoRALLiNA.sss Polypier pédicule et épais; muraille nue et pré- 
sentant lies côtes en forme de crêtes élevées de 3 à 7 millimètres 
et séparées par des sillons larges de 6 à 7 millimètres ; entre ces grandes 

17 



- 454 — 

côtes ne trouvent des côtes moins prononcées à la partie supérieure du 
polypier seulement, et qui correspondent aux cloisons secondaires ; les 
cloisons tertiaires n'ont pas de côtes correspondantes; cloisons pri- 
maires épaisses de 3 millimètres au centre, à bord aplati, et garnies 
de stries transversales, formant des petites pointes qui vont joindre sou- 
vent celles des cloisons voisines ; la partie supérieure des cloisons est 
amincie comme les côtes et débordante ; les cloisons secondaires sont 
minces au centre ou peu aplaties et les tertiaires sont rudimentaires ; les 
faces latérales des cloisons sont garnies d'aspérités assez semblables è 
celles qu'on remarque sur la carapace de certains crustacés. Il arrive 
quelquefois que deux grandes cloisons opposées se soudent par leur bord 
interne et interrompent ainsi les séries. Diam. des séries, 25 à 30 mill.— 
Corallien : Champlitte. 

3. S. PLicATA. = Celte espèce diffère de la précédente par ses lames 
plus contournées , ses cloisone moins épaisses , et ses côtes plus super- 
ficielles ; les cloisons sont aussi très-débordantes, aplaties sur leur bord 
interne, mais épaisses seulement de 2 mill.; les séries sont aussi inter- 
rompues quelquefois par l'union de grandes cloisons. — Corallien : 
Champlitte. 

8. S.? Perroni. s= Nous rapportons encore à ce genre on fossile du 
Corallien inférieur de Champlitte dont nous n^avons pu examiner 
qa'un fragment ; les cloisons sont encore moins épaisses que dans l'es- 
pèce précédente , mais beaucoup plus débordantes et plus amincies au 
sommet ; elles sont ,très~aplaties sur leur bord interne et présentent des 
stries tranversales bien prononcées. Les côtes sont aussi plus régulières 
et descendent moins le long de la muraille. ^Corallien : Champlitte. 

GiNRB LXXI.-EUGYRA. 

Eugyra, E. de Fromentel, Desc, des Pol. foss. de Vétage Néoco- 
mien, p. 30, 1857. 

Polypier pédicule, étalé, un peu convexe à la partie supérieure ; 
plateau couvert d'une épithèque complète et plissée; vallées calici- 
nales contournées st\x centre, puis devenant droites en se dirigeant 
vers la circonférence ; séries intimement soudées par les murailles; 
cloisons entières à bords arqués ; columelle nulle, calices indistincts; 
endothèque bien développée. 

1. E. CoTTSAUi , E. de Fromentel, loc, rit,, pi. ill, fig. 4-5, 1857.^- 
Polypier turbiné, convexe en-dessus; cloisons épaisses alternativement 
grandes et petites ; les petites cloisons -sont adossées aux grandes cloisous 
de la série voisine ; on compte 5 cloisons dans une longueur de 2 niill. 
— ^èocomien : Gy-l' Evoque (Yonne). 

. a. E. NÈocoMiENSis , E. de Fromentel , kc, cU,, pi. 111 , fig. 6-7, 
1857. = Polypier étalé ; cloisons alternativement inégales ; on en compte 
9 dans une longueur de 2 mill. — liéocomien : Gy-l'Evêque (Yonne). 

Genre LXXII. - RHIPIDOGYRA. 

Rhipidogyra, Edwards et Haime , Pol. fos. des ter. Pa/., 1851. — 
( Pars) ibid., Ann. des se. nat., loc. cit., 1849. 
Stylogyra et Lasmogyra, d'Orbigny, I^ot. sur les Pol. fos., 1849. 
Lobophyllia (pars), Michelin, Icon. Zooph., p. 93, 1843. 



— «55 — 

Polypier pédicule, composé de lames assez épaisses et libre pai^ 
ses murailles latérales ; centres calicinaux indistincts ; columelle 
lamellaire, mince et non interrompue; côtes droites, souvent cris- 
tiformes près du calice ; cloisons minces ou épaisses suivant les 
espèces: les cloisons épaisses ont ordinairement le bord interne 
aplati et strié transversalement. 

A. — 3 Ordres de doisom. 

1. R. PLABCLLUH, Edwards et Haime , i4fiii. des se. naf., loc. cif., 1849. 
fjoboph^Uia ié,, Michelin, /coti.. pi. 18. fig. 1, .Sl^logyra trf., d'Ortngny, 
Prod. osa Polypier flabelliforme, pédoncule ; côtes saillantes en haut , 
cristiformes , alternativement longues et courtes; vallée superficielle. 
Largeur de la série, 15 à 25 niill. — Cora//ien ; Saint-Mihieî ; Chatel- 
Censoir. 

2. R. CRASSA. =- Polypier formant des lames assez épaisses, éten- 
dues, hautes et presque droites ; côtes fortes, cristiformes et un peu on- 
dulées ; cloisons à bord supérieur débordant, mais horizontal ; cloisons 
primaires, épaisses de 3 niill., à bord interne, aplati; souvent les cloi> 
sons primaires se dédoublent pour donner naissance à une cloison se- 
condaire ou tertiaire ; columelle lamellaire bien développée. Largeur de 
la série. 30 à 22 mill. — Corafllen : Champlitte ; Selongey (Hte-Marne); 
environs d'Auxerre (Yonne). 

3. R. Martini. — R. Martinana, Edwards et Haime, Ann. des se, nat,* 
lor, rit, — Hist, des corat. p. 215, 1856. — LobophijHia Mariinkuia , Mi- 
chelin, /con., pi. 66, fig. 4. 7-- Polypier à lame flexueuse; cloisons 
minces et serrées. Largeur de la série calicinale, 13 mill. — Turonien : 
Mattigues ; Figuîèrés. 

4. R. iNSiGNis.cBs Polypier en masses considérables; lames eontour- 
nées ; murailles élevées , nues et couvertes dès la base de côtes cristi- 
formes interrompues, comme dans VAploamiha etegans ; cloisons du pre- 
mier ordre épaisses , mais minces et saillantes par leur bord supérieur, 
et aplaties par leur bord interne; cloisons secondaires moins épaisses, 
mais s'élurgissant par leur bord interne et présentant comme les pri- 
maires une surface plate à la columelle $ les cloisons tertiaires sont assez 
larges, mais restent minces ; les vallées sont longues et, arrivées à une 
certaine étendue, elles s'interrompent au moyen de la soudure de deux 
cloisons principales opposées et là s'opère peu . à peu un étranglement 
qui amène bientôt une séparation entre les deux vallées et donne lieu à 
deux lames libres par leur sommet; les lames ont jusqu'à 14 et 15 cent, 
de hauteur; les vallées sont larges de 15 à 20 mill. Une longueur de 5 
mill. renferme les cloisons des 3 ordres. — Corallien : Champlitte. 

B. — DeiLX ordres de cloisons. 

5. R. occiTAwicA , Edwards et Haime , Ann, des se. noi., loc. cW., — 
Lastnogyra irf., d'Orbigny, Prod.— Lobopmiia id., Michelin, icoti., pU 
67 , fig. 2. •= Cloisons alternativement grandes et petites , elles sont 
serrées et minces ; largeur de la vallée, 20 à 25 mill. — Turonieu : Cor- 
bières ; Gosau. 

6. R. uanoLATA , Reuss , loc. cit., pi. 20, fig. 10-12. «= Cloisons al- 
ternativemcDt épaisses et minces ; côtes inégales et saillantes près du 
bord calicinal ; largeur des séries, 5 mill. — Turonien : Gosau. 



— <56 — 

Gbnue LXXIII. - PHYTOGYRA. 

Phytogyra d'Orbigny, Not. sur les PoL foss,, p. 6, 1849. 

Polypier composé , formant des séries libres par leur côté , peu 
élevées et qui rampent horizontatement ; muraille nue , couverte 
de granulations et garnie h sa partie supérieure seulement de 
côtes fortes et de stries fines sur le reste de son étendue ; centres 
calicinaux indistincts ; columelle lamellaire et continue ; branches 
souvent ramifiées. 

La forme courte des rameaux et leur ramifications horizontales 
distinguent bien ce genre des Rhipidogyres. 

1. P. MAGNIFICA, d'Orbiguy, Prod., t. 11, p. 58, 1850. -- Coms tïém. 
(k Paléon., t. ÎI, fig. 301.— Séries rameuses peu épaisses, larges de 15 mill. 
et hautes d'autant; columelle très- mince; 3 ordres de cloisons, les pri- 
maires et les secondaires (épaisses et débordantes. — Corallien : Oyonnax. 

2. P. FrombXTELI, Etallon, Ktud. Pal. sur le Haul-Jm'a.=-- Polypier 
formant des expansions rameuses très-étendues et compliciuées et dont 
l'ensemble peut avoir 60 centim. de diam. ; les séries sont horizontales, 
très- rameuses et partent d'un point contrai ; les séries en se ramiiiant 
se rencontrent souvent et sont déviées de leur direction ou se soudenl 
avec leur voisine. Il ex'stc 3 ordres de cloisons, les primaires son' 
épaisses, débordantes, mais amincies à leur partie supérieure et se (con- 
tinuent avec de côtes très-courtes et très saillantes; les secondaires sont 
moius épaisses et moins saillantes et les tertiaires sont très-minces ; le 
bord interne des cloisons des premier et second ordres estaplatren fare 
de la columelle ; la muraille est nue et couverte de stries granuleuses. 
Diam. des séries, de 18 à 22 rail l ; hauteur des séries, 25 mill.; hauteur 
totale du polypier, 80 mill. — Kxvimiridgien . Montureux (Hte-Saône). 

3. P. Deshayesi. — Loboplujll'ia DesUaijesiaca. Michelin, tvon., pi. 20, 
fig. 1. •— Caryohyllia irf., Geinilz, 1846. — Phtjlogtjra Desltayesiacay d'Or- 
bigny, Proff. — Rhipidogijra Deshayesana, Edwards et Haime, Pol, foss. 
des ter. Pal.» 1851. = Celte espèce encore douteuse a des côtes fortes, 
saillantes, alternativement inégales; ses cloisons sont larges; les pri- 
mah*es fortes et aplaties près de la columelle ; lès secondaires et ter- 
tiaires très-minces. Diam. des séries, 15 mill.; hauteur des branches, 
20 h 25 nrill. — Corallien : Saint-Mihiel ; Tonnerre; Nanlua. M. Etal- 
lon cite aussi Valfîn. 

Ge>he LXXIV. - PACHYGYRA. 

Pachygyra, Edwards et Haime, Compt. rmd., toc. ei(., p, 468. 
184H. 

Polypier fixé par un pédoncule et formé de lames pliées diver- 
sement ; ces lames ne sont pas sondées entre elles par les murailles, 
mm elles sont réunies par un cœnenchyme compacte , abondant 
et très-granulé ; la columelle est lamellaire, mince et continue; 
les cloisons sont entières et débordantes; les côtes sont peu déve- 
loppées et Tépithèque nulle. 



- 487 - 

A. — Troia ordres de cloisons. 

X. P. Dbluci , Edwards et Uaimc „ .liai, des se, uat., l(u\ nt», p. ^5, 
1849. — P. Vchici et tubrrosa, d'Orbigny. loc. rit, ~ KlalIoD, /or. ri/.=s= 
Polypier subhémisphérique à pédoncule très-dé veloppé ; séries écartées 
ontro elles et pou saillantes ; cloisons inégales en largeur et en épaissetir 
suivant les ordres. Largeur des séries, 6 à 8 mi 11. — Coralikti : Chute)* 
Censoir; Vallin. • 

•2. P. CoTTEAOï. — /*. foW<iWiHa> d'Orbigny , Prod. -- P. voUeitana, 
l'Mwurds et Haime, Po/, fous, de» ter, PaL. — r. votleauana , iiL, Uui, 
naL des foraL «s Diffère de l'espèce précédente par des valléeii pl^ 
contournées et pUssées. Largeur des séries, 8 à 10 milUm. — CoralUtn: 
CUatel'Censoir; Nantua. 

3. P. Kkorri , Edwards et Uaiuie, Anu, des se, nat,, lot-, iH,, p. 285, 
1840. c=s Diifère du P, Deluci par ses séries plus élevées au-dessus du 
cœnenchyme et plus larges. Largeur des séries , 10 mill. — Corallien : 
Départemement du Lot. « 

4. P. ExcBLSA, Etallon . Inc. rit, =:= Polypier tfès-éicvé à surface su-> 
{lérieui^e subpiane? séries très^rapprochées , très-plissées et larges de 7 
riiill.; 6 cloisons primaires par cenlim. ^ Cvrallicn : Valfin. 

5. P. CAUOA.TA, Etallou. =^ Cette espèce nons p«raî( ti es- voisine du 
r. Deluri et n'en diffère que par ses cloisons plus mincch. On compte 
K priHiaires par ceotim. — Coralllcu : Valfin. 

♦î. P. KXPABtSA , Etallon , hv, rit, = Polypier étalé, lixé par un pé- 
dom'ule étroit ; coenenchyme aboudaat entre les séries et iorniant des 
ambulacres larges de 30 à 40 mill.; séries profondes et larges de 6 niill.; 
cloisons peu saillantes; on en compte 6 par centim. — Corallien : 
Valfiu. I 

^ 7. P, OHiiATA, d'Orbigny, Prod,, t. il, p. .38, 1850. = Polypier mas- 
sif; vallées larges de 3 mill., séparées par des ambulacres larges de 3 
à 6 niiil. ; cloisons primaires seules épaisses, les autres minces. — Co- 
Ktflien : Nantun. 

IL — Deux ordres de cloisons »euietneni. 

8. P. LABYRIRTHICA, Kdwards et Haime. Ann, des .st. nat., îtu\ rit,, p. 
-284, 1849. — Lofao;jln///irt id., Michelin , 7/ on., pi. 66. fig. 3, 1846. assr 
Polypier massif résultant des plis d'une seule séries cœnenchyme for- 
mant dos ambulacres larges de 10 à 20 mill. et creux; les côtes sont snb- 
égales et flexueuses ; cloisons allernativement épaisses et minces. Lar- 
geur des séries, 5 à 6 mill. — Turonien : Bains de Rennes. 

9. P. PBiisCËPS, Reuss, lor. cit., pi. 3 , fig. 1-3. = Cette espèce ne 
diffère de la précéâMte que par «es tsérie» plus superficielles, moins libres 
et par un cœnenchyme plus développé. — Turonie» Gosau. 

10. P. D.fiDALEA, Reuss, tar. nt,, pi. 14, fig. 3-4. == Polypier petit ; 
séries irrégulièrement contournées et larges de 3 mill.; ambulacres mon- 
trant des côtes épaisses et crénelées; cloisons alternativement grandes 
et petites, — Turonien : Gosau, 

Genre LXW. - DENDROGYU.i. 
Dendrogyra, Ehrenberg, Corail, des Roth. Meer,, p. 100, 1834. 
Polypier composé , massif ; séries plus ou moins Hexueuse^ el 



— 15S — 

complètement soudées par les murailles ; collines larges et sub- 
planes; centres calicinaux subdistincts ; columelle lamellaire sou- 
vent interrompue et renOée vers les points qui paraissent des centres 
calicinaux ; les cloisons sont épaisses et serrées ; les traverses bien 
développées, mais écartées ; le plateau commun est couvert d*une 
épithèque plissée ; les cloisons sont entières et arquées à leur bord 
supérieur. * 

1. D. RASTBLLiNA. — Meandtina td., Michelin ; pi. 18 , fig. 7. — iHiy- 
rwphiflfla td., d'Orbigny, Prod. — Jlfeatitfriiia angmtala ibid., Prod, crr. 
Polypier polymorphe, hëmisphérique, gibbeux ou étalé ; collines simples 
présentant au sommet un sillon , qui n'est que le résultat de la saillie 
des cloisons; cloisons larges, cristiformes, entières, subégales» légère* 
ment inclinées cà et là vers des points qui représentent des centres ca< 
licinaux; columelle formée d'une lame quelquefois interrompue et ren- 
flée c5 et là. Diam. des séries, 6 mill.; il y a 12 cloisons par centimètre. 
— Cùrallien : Lifol (Vosges) ; St-Mihiel ; fthatel - Censoir ; Oyonnax ; 
Ëcuelle (Hte-Saône ; Seloogey, etc. 

52. D. AQUicosTATA. ^ Polypier convexe; plateau recouvert d'une 
forte épithèque pliseée ; séries peu tortueuses ; centres calicinaux très- 
peu distincts ; cloisons fortes , épaisses quelquefois d'un mill. et sub- 
égeles. Cependant on peut voir qu'alternativement elles sont un peu 
différentes en épaisseur ; columelle mince, souvent interrompue et re- 
présentée par des renflements successifs ; vallées parallèles, creuses ei 
larges de 5 mill ; 12 cloisons par centim.— Corallieu : Environs d'Auxerre. 

3. D. BLEGANS. — M''andrina id,? d'Orbigny, Prod. a» Polypier gib- 
beux ; séries très-tortueuses et larges de 3 à 3 1/2 mill ; cloisons minces, 
peu serrées; on en compte 17 à 18 par centim.; elles sont de deux 
ordres et peu inégales ; columelle interrompue et formée le plus souvent 
d'une suite de tubercules allongés. — Corallien : Environs d'Auxerre ; 
Chatel-Censoir. 

4. D. AacENSfs. -—' Celte espèce assez, voisine du D. Raslellina, eu 
diffère par sa forme aplatie, ses collines superficielles, ses vallées moins 
profondes et plus larges ; la columelle est aussi moins développée. Lar- 
geur des séries 7 à 8 mil!., on compte 9 ou 10 cloisons par centim. — 
Kimmeridgiai : Arc-les-Gray. 

Il est probable que d'autres fossiles indiqués sous le nom de Mcpan- 
diina , tel que le M, Salhhurgensh , Edwards et Haime , doivent rentrer 
dans ce genre, mais n'ayant point examiné nous-mêmes ces espèces, 
nous nous abstenons, quant à présent, de les changer do genre. 

XVII' FamiU*. — Latimeandrieiu* 

AsTasACÉKS {pars), Edwards et Haime, Bist, nat, des corai., p. 
454, 1856. 

Syrrastrées ayant les chambres divisées par des traverses lamel- 
melleuses. Multiplication par bourgeonnement ; cloisons dentées. 

Genre LXXVI. - LATIMiEANDRA. 

Lalimœandra, (Laloma;andra). d*Orbigny m Milne. Edwards et 
J. Haime, Ann. des se. nat., 3* série, t. XI, p. 270, 1849. 



— 459 — 

Latomeandra, Axophylliay Microphyllia, C&mophyllia, (hilophyl- 
Ua, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 8, 9, 1849. 

Polypier massif ou dendroïde ; polyplérites toujours soudés par 
les murailles et disposés en séries plus ou moins longues ; les mu- 
railles, qui limitent les séries sont plus hautes que les autres et for* 
aient des collines ; Tépithèque est rudimcntaire ou nulle ; les mu- 
railles sont couvertes de côtes fines , simples , granuleuses et peu 
saillantes ; les cloisons sont finement et régulièrement dentées et 
anastomosées ou libres. 

A. — Séries larges de Ib h 20 millimètres. 

1. L. >A6NiFiCA. = Polypier en masse arrondie et élevée ; vallées 
longues ; calices bien délimiléB et polygonaux : cloisons épaisses et ré- 
gulièremeot dentées ; on en compte de 48 à 52, dans les grands calices, 
elles sont peu inégales et assez épaisses ; l'espace coiumellaire est par- 
faitement rond et creusé en tube. Diam. des séries de 15 h 20 mill. — 
Corallien inférhur : Charcenne (Hte-Saône). 

B. — Séries larges d*envi$*on 15 millimèires. 

2. L. coRRUGATA , Edwards et Haime , Ann. des se, nat,, loc, ril. — 
OnlophiUia et Microph^llia id., d'Orbigny, Prodrome, ss Polypier mas- 
sif et pédoncule à surface convexe ; 70 à 80 cloisons par calice , elles 
sont minces, serrées et anastomosées. Profondeur des calices, 3 mill. — 
Corallien : Saint-Mihiel (Meuse). 

3. L. MiGBBLOTii, J. Haime» Mém. de la Soc. Gèol, de France, t. IV, 
p. 387, 1852. ss Vallées peu profondes , centres bien distincts ; 40 clot- 
aons serrées , minces , inégales et anastomosées. -^ Parisien .- Castel- 
Oomberto. 

4. L. Gastaldii . J. Haime, loc, cil. =r= Polypier turbiné; côtes iné- 
gales; cloisons très-nombreuses et très-fines et alternativement inégales ; 
collines en arêtes minces et saillantes. Largeur des vallées , 12 à 15 
mill.; profondeur, 5 à 6 mill. — Parisien : Gastel-Gomberto. 

5. L, STELLATA. == Polypier massif , à surface subplane, séries assez 
longues et larges de 12 à 15 mill.; calices bien marqués et peu pro- 
fonds ; cloisons fines , écartées et inégales ; on en compte 18 à 24 par 
calice. Il arrive souvent que 6 cloisons seulement arrivent au centre où 
elles s'unissent; traverses bien développées. — Cotallien : Environs 
d'Aaxerre. 

C. — Séries larges d'environ 10 millimètres. 

6. L. Sœmheringi, Edwards et Haime, ^iiit. des se, iiaf., loc» cit., 
1849. — ATeondrina Id., Goldfuss, pi. 38, fig. l. -^ Microphyllia id., 
d'Orbigny , Prod. zszz Polypier subplane ; séries courtes , larges de 10 
mil) . et profonde de 3 ; 60 cloisons par calice ; columelle rudimentaire. 
-> Corallien : Natbeim; Gy; Cbamplitte (Haute-Saône). 

7. L.? Flbiiii««i, Edwards et Haime, Brit. foss. coralS; pi. 27, fig. 9. 
ssss Polypier élevé à suTface subplane; séries courtes; calices restant 
le plus souvent circoncrita et polygonaux comme chez les Isastrées ; 60 



^ m — 

cloisofts dans leà grands) caïices. Diamètres des cftKw»s do 15 à 15 niiïl.: 

dos séries, 10 seulement. — Bdjitrim : (Miellenliam. 

8. L. ASPEHRIMA , Rftuss, hr. rii., pi. 18, fig. 3^4. es Vallées irrégu- 
lières , mais dirigées presque toutes dans le même sens; centres cali- 
cinaux distincts ; cloisons subégales et assez épaisses. Largeur des séries, 
8 à 10 mill. — Tnronien : Gosau, etc. 

9. L. CAHYOPHYLLATA. =5 Ce fossilc qui est voisin ponr la forme dit 
L. cùrragaia u les crétos moins aigoes , les vallées moins larges et plus 
profondes, les cloisons très-ûnes et très- serrées ; on en compte 10 dans 
une longueur de 3 mill. au sommet des collines. Largeur des vallées, 
7 à 10 mill. — Corallien : Ecuelle. 

10. L. FLOscuLus, K. de Fromentel , Desvnpt. des Pol, foss. de l'étage 
?iéoromien , p. 33, pi. 111, fig. 8-9 ( les séries ne sont pas représentées 
assez larges}. -- Polypier pédoncule; séries irradiant du centre ; do 24 
à GO cloisons suivani l'Age des calices ; elles sont fines et anastomosées; 
il arrive quelquefois que , sur les bords , les séries sont réunies au 
moyen des côtes qui sont fines et serrées. — ^éocomien : Gy-l'Evéque 
.Yonne). 

11. L. Pelissieri, E. de Fromentel, i\oL -m»- les Vol. foss. de l'etagt 
PorUamt. de la Haute-Saône, 2« série , t. Xîll , p. 863, 1H56. = Poly- 
pier peu élevé à surface convexe ; séries assez courtes et larges de 10 à 
11 mill.; calices bien rirconscrits et polygonaux; environ 72 cloisons 
assez épaisses, inégales, anastomosées; 12 seulement atteignent le centre. 

— Portlnndien : Mantocho; Gray-la-Ville (Hte-Saône). 

D. — Séries larges de 5 ft 8 milUmHres. 

12. L. suiXATA. = Polypier en masse liémispbérique ; vallées très- 
profondes et très-tortueuses; cloisons bien dentées et très-serrées; centres 
calicinaux distincts et creux ; on compte 28 à 30 cloisons par centre. 
Diani. des séries, 7 à 8 mill., cependant il y en n qui atteignent 10 mil- 
limètres. — Corallien : Champlitte. 

13. L M.^ANDRiNOiDES, Edwards et Haime, PqI. foss. des terr. PaL, 
1851.— Astrea id., Reuss, 1846. - Polypier massif et convexe; vallées 
courtes et larges de 5 à 7 mill ; 40 à 50 cloisons par calice; collines 
minces. — Turonien : Koriczan. 

14. L. ATACfANA, Edwards et Haime, Anm. des sr. nal.» lac» rit — 
Meandrina id.t Michelin, pi. 69. fig. l, — Oulopht^llia et Microphtillitt 
i//., d'Orbiguy , Prod, — L. tennisepta , Reuss . loc. ri/., pi. U. fig. 1-2, 
1854. s-s Vallées peu sinueuses ; centres peu distincts ; ou compte 25 
cloisons dans l'espace d'un centim. Largeur des vallées. 5 à 7 mill. — 
Tnronien : Bains de Rennes ; Wolfgang. 

15. L. coxcEJ<(TRiGA , Reuss , /(M*, rit., pi. 17, fig. 1. = Diffère de la 
précédente par ses vallées concentriques, et ses cloisons plus épaisses. 

— Tuionicn : Piosting. 

16. L. Raulixi, Edwards et Haime, Ann, des se, nol., lor. cil. — 
MirrnphijUn id., d'Orbigny, Prod. — Meandrina id , Michelin, Ivon., 
pi. 18, fig. 8. '-^= Polypier convexe ; vallées courtes et sinueuses ; ca- 
lices profonds et distincts; vallées larges de 5 à 8 mill.; cloisons minces, 
serrées, peu inégales et dentées, on en compte environ 60 par calice,— 
CoraWini ; St-Mihiel; Andeyron ; Salins; Valfin. 

17. L. Brac.hvgyra , Reuss , loc. rit., pi. 13, fig. 11 et 12. Poly. 



— 4M — 

pier en m&96e deodroMe ou gibbeuse ; séries flexueuses , larges de 4 à 6 
fflilL; centres bien distincts ; 24 cloisons droites ou courbées et peu iné- 
gales. — TuroHien : Gosau. 

18. L. MiEANDHA, Ëdwaids et H aime, Fol. foss, des terr. Pal., 1851. ~ 
Ouhphyllia td.» d'Orbigny, Prod, xss Polypier massif; séries larges de 
5 à 6 mil l., et profondes de 3 ; environ 30 cloisons minces et serrées. 
— Bajocien : Voncourt (Haute- Marne). 

19. L.? LAMELLi-DBNTATA » Edwafds et Haime, Hist, nat, des coraL, p. 
548, t. H, 1856. — Meandrina lamello-denlata , Michelin, Icon., pi. 18, 
âg. 9.— Oulophylila id,, d'Orbigny, Prod. ;s= Cette Hspèce ne paraît dif- 
férer du L. Rau^ini que par des séries un peu plus larges; elles sont 
courtes et ont 8 mill. de largeur. — Corallien : Sampigny ; Pointe-de- 
Ché. 

20. L. Davidsoni, Edwards et Haime , Bht. foss» rorals., pi. 37, fig. 
10. as* Polypier massif; vallées courtes et larges de 4 à 5 mill.; 30 à 40 
cloisons, minces et serrées. — BajorAen : Cheltenham. 

21. L. Bronni, Edwards et Haime. Pvl. foss. des terr» Pal.— Meandrina 
id., Klipstein , 1843. — Oulophyllia id., d'Orbigny , Prod, -r- Polypier 
massif, séries longues, flexueuses et larges de 4 à 5 mill.; de 16 à 20 
cloisons par calice. — Saliférien : Saint-Gassian. 

22. L. ËTALLONi. --_ Polypier en rameaux très-épais ayant de 5 à 7 
cent, de diam. et formant un buisson très-élevé; vallées courtes, mais 
contournées ; calices creux et bien délimités ; on compte de 24 à 48 cloi- 
sons par calice . suivant leur développement ; lea cloisons sont fines 
et très-serrées. Largeur des vallées et des calices ,6 à 8 mill. — Port- 
landieii : Mantoche (Haute-Saône). 

23. L. UNDiNS. — Mierophyllia td., Etalton, toc, rit, =_- Vallées longues 
et peu sinueuses, larges de 5 mill.; 48 cloisons fines et subégales; on 
en compte 54 dans une longueur d'un centim., elles sont très -débor- 
dantes. — Corallien : Valfin. 

24. L. Gelina , E. do Fromentel, Descript, det PoL foss» de l'étage 
Néocomien, p. 32, 1857. = Polypier étalé, peu épais ; séries larges de 
7 à 9 mill.; de 36 à 80 cloisons serrées , flexueuses et nombreuses sui- 
vant le développement des calices. — ^"éocoinien : Gy-l'Evêque (Yonne). 

25. L. ciRCULARis, E. de Fromentel, /or. ri(., p. 32, pi. 4, fig. 1-2. 
= Polypier en cône renversé; séries lorges de 4 h 6 mill., et disposées 
eirculairement ; 24 à 36 cloisons par calice. — IV^oromlen : Gy-l'Evêque. 

26. L. UNEARis, E. de Fromentel, Bull, de la Soc. Géol. de France, 
2« série, t. XIII, p. 862. = Polypier subplane ; vallées longues, diri- 
gées dans le même sens et larges de 7 mill.; cloisons épaisses , serrées 
et peu nombreuses ; les collines sont arrondies au sommet. — Portion- 
dien : Gray-la-ville. 

27. L. coNToaTA. — Mierophyllia id., Etallon , loc. cit. r-- Polypier 
convexe . à plateau conique ; séries longues, irrégulières et larges de 
5 mill.; 30 à 36 cloisons par centre ; elles sont minces, serrées et sub- 
égales et un peu débordantes. — Corallien : Valfin. 

28. L. vARiABiLis. — Mierophyllia id., Etallon , Mr. cit. a^ Polypier 
gibbeux; vallées courtes et presque droites; les calices souvent sont 
isolés H sont larges de 4 à 7 mill ; on compte environ 60 cloisons par 
calice; elles sont fines et anastomosées. — Corallien : Valfin; Oyonnax. 

20. L. RoNJOURi, EtalloAv, for. cit. = Gette espèce ne parait différer 
du L. Lodiaringa que par ses séries plus larges , ses cloisona plus nom- 

18 



— 462 — 

breuseâ tt plus débordantes. Largeur des séries» 4 à ô mill.; environ 50 
cloisons. — Corallien : Valfin ; Oyonnax. 

E. — Séries larges de 3 à 4 millimètres. 

30. L. GRAGiLis. ''^= Polypier en masse subpiane ; vallées longues, 
peu contournées ei larges de 3 à 4 mill.; centres calicinaux bien dis- 
tincts ; 24 cloisons par calice, elles sont peu inégales et fortement den- 
tées surtout près du centre ; collines montrant au sommet une ligne fine 
et saillante qui indique la soudure des murailles. — Corallien : Betain- 
court (Haute-Marne) ; Ghamplitte ; Cbarcenne (Haute-Saône). 

31. L. LoTHARiNGÀ, E. de Fromentel, Catalogne des polyp. de TFoniif. 
1856. — Meandvina »d.. Michelin, Icon., pi. 22, fig. 2. — Meandrophyl- 
lin id,y d'Orbigny, Prod. ~ Isastrœa id.^ Edwards et Haime, Poh foss, 
des ter. Pal, tsBi Polypier en masse dendroïde ; rameaux comprimés ; 
vallées assez longues, contournées, peu profondes et larges de 3 mill.; 
centres peu distincts ; cloisons assez épaisses et serrées ; on en compte 
16 à 18 par calice. — Corallien : Saint-Mihiel ; Rupt ; Auxerre, etc. 

32. L. Perboni. = Polypier en touffe dendroïde ; rameaux ronds, 
étroits à la base et allant en s'élargissant jusqu'au sommet où ils se di- 
visent pour former deux rameaux ; vallées courtes, peu contournées et 
larges de 3 à 4 mill.; cloisons épaisses et serrées ; on en compte environ 
24 par calice, ceux-ci sont bien distincts. — Port/andten : Seveux (Haute- 
Saône). 

33. L.? Klipsteini. Edwards et Haime » Pol, foss, des ter* Pal., 1851, 

— Meandrina labyrinthica , Klipstein , 1843, Oiàophgllia id.; d'Orbigny, 
Prod. =:=- Polypier convexe ; vallées longues et sinueuses, larges de 3 
mill.; 12 à 24 cloisons par calice. — Saliférien : Saint-Gassian. 

34. L. RASTELLiNiFORMis. — MtcrophyUia id., Etallon . loc. cH. == 
Polypier pédoncule; séries peu profondes, assez contournées et larges 
de 4 mill.; on compte 30 à 36 cloisons par calice et 40 par centim. — 
Corallien : Valfin. 

F. — Séries larges de moins de 3 millimètres. 

35. u, FLEXUOSA; — Micropbi|/aa id., Etallon, toc. cit. = Polypier peu 
élevé, étalé, peu épais; vallées très - contournées et larges de 1 1/2 à 2 
mill.; centres calicinaux éloignés dans les séries et renfermant 3 cycles. 

— Corallien : Valfin. 

G. — Species incertœ sedis. 

36. L. SBQUANA . Ë. de Fromentel , Bull, de la Soc. Géol. de France, loc. 
cit., p. 862, 1866. r= Polypier élevé, à surface subplane; vallées sou- 
vent étroites, d'autres fois allant en s'élargissant et renfermant entre elles 
des espaces couverts de calices* subpolygonaux et larges de 2 à 3 mill. 

— Portlandien : Mercey-snr-^Saône, 

Ce dernier fossile a toute la physionomie des ComoseriSy mais ne pa- 
raît pas en avoir la structure interne. 

MM. Edwards et Haime placent encore parmi les Latiméandres les 
fossiles suivants indiqués dans le Prodrome de M. d'Orbigny, sans des- 
cription suffisante : 



— 463 — 

37. AxopHTLLiA NANTUAClNflis, d'OrbigDy, Prod,, t. II, p. 39, 1850.— 
Corallien : Landeyron ; Poisat. 

38. CoMOPHYLLU Mbriani , (elegons) tMtf., toc, cH.» p. 39.— Corallien : 
Poisat. 

39. OuLOPHTLLiA ELEGANS , iHd., t. I, p. 393. — Bajociin : Bourg 
(Hante-Maroe). 

40. OuLOPHYLLiA MACROPORA, iM„ t. II, p. B9 . -^ Corallien : St-PuiU. 

41. OuLOPRTLLiA CoRALLiNA, ibid,, t. II, p. 39. — Corallien: Saint-Mi- 
hiel, etc. 

41. OuLOPBYLLiA ESCAVATA, i6id., id. — Corallien : Wagnon. 

4â. OuLOPEYiLiA DisjUNCTA, id., id, —Corallien : Vauligny (Yonne). 

43. GoMOPHYLLiA CoTTALDiiiA, id., id, ^ Corallien : ? 

43. OuLOPBYLtiA TORBINATA, id., t. II, p. 208. >- Turonien : Soulage. 

43. OuLOPHYLLiA Martiniàna, id., id. — Tttronien : Figuièrea. 

44. LatIMaandra dubia , E. de Fromentel, Cotai, des Pol, de VYonne, 
1856. =3 Le Polypier est convexe, à plateau inférieur couvert de stries fines 
et de sillons d'accroissement ; les calices qui sont au centre de la surface 
supérieure sont ronds et semblables par leurs cloisons confluentes à ceux 
des Thamnastrées , mais à 15 ou 20 mill. du bord , ils se mettent en sé- 
ries rayonnantes, séparées par des collines assez saillantes; les séries et 
les calices ont 4 mill. de largeur; on compte de 12 à 18 cloisons par 
calice, elles sont épaisses, serrées et anastomosées. — Corallien: Envi- 
rons d'Âuxerre. — Nous ne savons au juste la place que ce fossile doit 
occuper , il sert de lien entre les Syrrastrées et les Polyastrées et tient 
autant des Thamnastrées que des Lati méandres. 

Nous avons séparé des Latiméaadres des fossiles qui présentent 
bien comme celles-ci des calices réuni en séries , mais dont les 
séries restent libres par leur côté et ne sont même pas unies par 
des côtes. Nous avons réunis les quelques espèces qui présentent 
ce caractère sous le nom générique de GnoRiSASTRiEA. 

1. C. PLicATA.— Lithodendron plicaium (pars), Goldfuss. 1826. — La- 
fimeiindra pticala, Edwards et Haime, Ann. des se. nat,, loc, cil,, 1849. — 
Eunomia plicata et confluens, d'Orbigny, Prod, == Polypier peu élevé, 
séries peu longues et bien séparées ; murailles couvertes de stries cos- 
tales fines et subégales , cloisons nombreuses et fines (5 cycles). Largeur 
des séries, 10 mill. — Corallien : Natheim ; Heidenheim ; Geingen ; Wa- 
gnon; Yalfio. 

2. C. CORALLINA. sa Polypier peu élevé et étalé ; polypiérites formant 
des séries de 4 à 5 calices , libres par leur côtes et éloignées les unes des 
autres de S à 6 mill.; calices superficiels ; cloisons minces et serrées : on . 
en compte de 24 à 28 par calice ; la muraille est nue et finement costulée ; 
le bourgeonnement a lieu presque à la base des polypiérites, ce qui fait 
que la colonie ne tend jamais à s'élever, mais toujours à s'étendre. Haut, 
des polypiérites , 30 à 35 mill.: largeur des séries , 8 à 10. — Corallien : 
€hamp]itte. 

3. C. Bertrandi. — Laîimœandra id,, J, Haime, Mém, de la Soc. Giol., 
3* série, t. IV, p. 287, 1852. ^=' Séries calicinales très-rapprochées, mais 
non soudées et larges de 20 ou 30 mill.; cloisons très-nombreuses et 
inégales ; 12 seulement arrivent au centre. — Parisien : Castel-Comberto ; 
Nice. 

C'est encore à ce genre qu'il faudra probablement rapporter le Lali- 



— 164 — 

meandra nlpina, de À. d'Orbigny, Prod. Ce fossile Toitto du €. ptirola 
provient de Vêlage Parisien de Fau don (Haute^ Alpes). 

XVTIP Famille. — SymphyltieBs. 

Lithophylliacées (pars) Edwards et Haime. Hist.nat. des coral.f 
t. II, 1856. 

Syrrastrées ayant les chambres divisées par des traverses ; mul- 
tiplication par fissiparité , calices distincts ou non , cloisons bien 
dentées. 

Genre LXXVIl. — STIBASTR^A. 

Stihastrœa, Etallon, Etudes Pal. sur le HoMt-Jura, 1858. 

Polypier étalé ; calices disposés en séries plus ou moins longues 
et régulières ; les séries sont assez écartées les unes des autres et 
réunies par des côtes fines, subégales et granuleuses; cloisons 
épaisses et munies de dents, surtout près du centre; columelle 
papilleuse bien développée; épithèque forte et plissée; centres bien 
distincts. 

S. Edwardsi, Etallon, lov, cil. = Polypier étalé ; centre simple ei 
isolé au centre ; séries se dirigeant vers les bords ; elles sont irrégulières, 
larges de 5 à 12 mill. et séparées par des ambulacres finement costulés 
et larges de 2 mill.; 4 à 5 cycles suivant le développement des calices. 
— Corallien : Valfin. 

S'il était certain que la multiplication se fit ici par gemmiparité comme 
le pense M. Etallon, ce genre devrait rentrer dans la famille des Lati- 
meandriens» 

Nous possédons un fossile qui nous n été communiqué par M. Etallon 
et qui a quelques liens de parenté avec le genre précédent, c'est un po- 
lypier pédoncule, qui se multiplie par fissiparité; les calices se mettent 
en séries, en s'écartant du centre ; chaque série est libre depuis le ca- 
lice central et couverte d'une forte épithèque ; les cloisons sont larges et 
espacées; on en compte environ 60 par calice; les séries du fossile que 
nous décrivons ne sont composées que du calice central et d'un calice 
voisin ; le calice central a 30 mill. de large et les séries ont à peu 
près la même largeur. La hauteur totale du polypier est de 75 mill., 
les traverses sont très-abondantes et les côtes peu inégales et granulées. 
Nous avons donné à ce fossile le nom de Latiphyllia insignis ; c'est 
encore près de ce fossile qu'il faut placer le Euphytlia sinnosa de M. Keuss, 
dont MM, Edwards et Haime ont fait une Thecosmilie . le Therosmilia 
ilef rmts, Reuss, pi. 5, fig. 10-12, 1854. — T. Heqttieni, Edwards et Haime, 
Ann. 1849, et le Lasmosmilia mœandra» d'Orbigny. Ces trois fossiles sont 
de l'étage Tmonien de Gosau el de l'île d'Aix. 

Genre LXXVIIî, - MiEANDRASTRiEA, 

Meandrastrœa, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 10, 1849, el 
Heterophyllia id. — Mœandrastrœa, Edwards et Haime, Eist. nat. 
des coral., 1856. 

Polypier formé de polypiérites réunis en séries assez courtes : 



— 4«5 — 

murailles cachées par des rayons septo-costaux ; centres bien dis> 
tiflcts, occupés par une columelle lamellaire. 

1. M. A&AUSiACA» d'Orbigny, Prod. — Meandrina td., Michelin, /fCMiT, 
pi. 6, fig. 8. ss Environ 30 cloisons inégales et minces, largeur des 
calices, 6 à 8 mill.— Turonien : Uchaux. 

2. M. PSEUDOUŒÂNORINA , d'Orbigny, Prod, — Asirea td , Michelin , 
/ron., pi. 4, fig. 7. == Environ 38 cloisons snbégales. Largeur des ca- 
lices, 12 à 15 mill. — Turonien ;*Ij chaux. 

3. M, MACROREINA, Edwards et Haime, PoL foss. des ierr, Pa!., 1851. 
— Meandrina td., Michelin, pi* 64, fig. 4.= 12 cloisons larges et épais- 
ses. Largeur des séries, 20 mill.; profondeur, 10. — Turotitcti ; Cor- 
bières. 

4. M.? ciRCULARis, d'Orbigny, Prod. — Agaricia id., Michelin, pi. 68, 
fig, 3. — Vallées concentriques et larges de 10 mill.; cloisons nom- 
breuses et très-minces. — Turonien : Cor bières. 

Espèces non décrites, 

5. M. CRASSi-SBPTA , d'Orbigny , Prod,, t. II, p. 208. Turonien : 
Soulage ; Figuières. 

6. M. RETICULATA, id^ id. - l\ironHn : Uchaux. 

Genre LXXIX. - SYMPHYILIA. 

SymphyUia, Edwards et Ilaime, Compt. rend., loc. cit., p. 491. 
1848. 

Gyrophyllia, d^Orhigny, Not. sur tes PoL foss., p. 8. 1849. 

Polypier massif, peu élevé; polypiérites formant des séries sou- 
dées par leurs côtes; calices toujours distincts; columelle spon- 
gieuse ; cloisons épineuses, les dents les plus fortes sont les plus 
externes ; endothèque bien développée. 

1. S? BisiifUOSA, Edwards et Haime, Ann. des sr.nat,, t. XI, p. 257, 
1849. — M^andritia id., Michelin . Icon,, pi. 11, fig. 8, — Gyrophyltin 
cerebriformfs t d'Orbigny, Prod, ^=" Vallées étranglées de distance en 
distance; 3 cycles et des cloisons d'un 4»; cloisons serrées et débor- 
dantes, on en compte 16 dans l'espace d'un centim. Largeur des vallées, 
6 à 7 mill,, profondeur, 2. — Falunien : Turin; Vérone ; Dego. 

2. S.? Tiedemani, Edwards et Haime, llist. tiat. des coral., 1856. =s= 
Vallées profondes et bistellées ; columelle rudimenlaire ; trois cycles. 
Largeur des séries, 3 centim.; profondeur, 1. — Parisien: Castel-Com- 
berto. 

Ces deux espèces sont encore douteuses; les espèces types de ce genre 
habitent les mers actuelles. 

Genre LXXX. — ULOPHYLLIA. 

Ulophyllia, Edwards et Haime, Hist. nat. des eoral., 1856. — 
Oulophylliaid.y id., Compt, rend., loc. cit., p. 492. 

Polypier massif; séries complètement soudées par les murailles ; 
collines simples et en arêtes vives ; plateau commun garni d'une 
épiihèque ; columelle spongieuse peu développée; cloisons minces, 



— 168 — 

serrées, garnies de dents surtout vers le centre des calices qui sont 
généralement bien distincts; endothèque bien développée. 

Ce genre a été créé pour deux espèces vivantes, auxquelles on 
ajoute avec doute les fossiles suivants : 

1. U.? PBOFUN0A, Edwards et Haime, Ann, des «<•. nai,, loc, cil., 1849. 

— Meandrina id., Michelin, pi. 11, fig. 3. s^ Centres calicinaux peu dis- 
tincts ; largeur de vallées, 16 mill.; profondeur, 10 ; de 18 à ^ cloisons 
par calice. — Fahmïen : Turin ; Dego. 

2. U.? MONTANA, Edwards et Haime, loc. cit. — Meandrina id., Miche- 
lin, pi. 22. fîg. 2. == Cloisons minces et inégales ; on en compte 15 dans 
l'étendue d'un centim. Largeur des vallées, 10 h 15 mill.; profondeur, 
6 à 7. — Corall'ten : Saint-Mihiel. 

3. U.? MŒANDRiNoiOES , Edwards et Haime , Po/. foss, des terr. Pal,, 
1851. — f7. Michelini, d'Orbigny, Prod. — Lobophyllia mcsandrinoides , 
Michelin, Icon., pi. 19, fig. 3. -— Polyp, un peu élevé ; séries libres à 
leur sommet, peu profondes et larges de 20 à 30 mill.; 24 cloisons assez 
fortes et inégales ; centres assez rapprochés. ^ Corallien : Dun (Meuse). 

Ce dernier fossile doit probablement rentrer dans notre genre nou- 
veau Latiphyllia, car il parait en présenter tous les caractères. 

Genre LXXXI. — ASPIDISCUS. 

Aspidiscus, Kœnig, Icon. foss. sect., p. 1, 1825. 

Cyclophyllia, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., 1848. 

Polypier massif et libre; plateau recouvert d'une forte épithèque 
plissée ; séries complètement soudées par les murailles et rayonnant 
du centre à la circonférence ; les calices qui terminent les séries 
sont placés sur une ligne circulaire , et ont les cloisons margi- 
nales beaucoup plus développées que les autres ; columelle nulle ; 
centres calicinaux bien distincts. 

A. CRISTATUS, Edwards et Haime, Ann. des se. naL, loc. cil,, 1849. — 
Aspidiscus Shawis, Kœnig, loc. cU. >- Cyclolites rristaiOt Blain ville, 1830. 

— Lamarck, 1816.— Lamouroux, 1824. — Defrance, 1818. == Polypier 
discoïde; collines paraissant se multiplier à l'instar des cloisons; vallées 
peu profondes, larges de 4 mill.; 2 cycles de cloisons, fines , serrées, 
subégales.. — Tnronien : Chettabah. 

Genre LXXXII. - MYCKTOPHYLLIA, 

Mycetophyllia , Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXVU, p. 
491, 1848. 

Polypier massif et ûxé ; séries intimement soudées par les mu- 
railles ; vallées peu profondes ; columelle nulle ; centres calicinaux 
indiqués seulement par la convergence des cloisons qui sont nom- 
breuses , écartées et fortement dentées ; plateau lobé , épineux et 
nu ; traverses vésiculeuses et abondantes. 

1. M. ANTiQUA, Reuss, Dencks. der Wien. acad., etc., pi. 23, fig. 9, 
1854. ^ 12 rayons septo-costaux par polypiérite; calices larges de 20 
mill.— Turonien : Saint-Wolfgang. 

2. M. STELLiFERA, Edwards et Haime, .^tm. des sv. nat., 1849.— Mean- 



— 467 — 

dr^a id., Hicbeliii , /cott., pi. 11 , fig. 4. c&» 24 cloisons par calice. 
Ceux-ci ont 20 mill. de largeur. —- jpa/iifiten : Rivalba , près de Turin. 

Genre LXXXIII. - LEPTORIA. 

Leptoria, Edwards et Haime, Compt, rend., loc. cit,, 1848. 

Platygyra (pars), Ehrenberg, Corail, des Roth. Meer., 1834. 

Polypier massif et largement fixé; séries calicinales soudées 
par les murailles ; centres calicinaux indistincts ; vallées longues ; 
columelle lamellaire, saillante et lobée ; cloisons un peu débor- 
dantes et souvent unies à la columelle au moyen de trabicules ; 
elles sont garnies de dents, dont les plus fortes sont piès de la co- 
lumelle ; plateau commun recouvert par une épithèque mince, 
mais complète. 

a. Séries irréguUères. 

1. L. DELicATVLA, Reuss , Dencks. der iVien. acad., pi. 15, fig. 5-7, 
1854. =s= Vallées droites, larges de 3 mill., collines peu élevées et 
minces; cloisons inégales et droites ; on en compte 32 par cent. — Tn- 
rûnien : Gosau. 

2. L. KoNiNCKi , Reuss, loc. cit., pi. 15, fig. 1-4. — Meandrina id., 
Edwards et Haime, 1849. = Collines épaisses ; vallées flexueuses, 
larges de 2 mill.; cloisons inégales en épaisseur; on en compte 36 par 
centira. — Turonien ; Gosau; Piesting. 

8. L. ANTiQUA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit.. 1849. — 
Meandrina id,, Defrance, 1823. ^=^ Vallées sinueuses , larges de 5 mill.; 
cloisons inégales ; on en compte 24 par centlm.— Fossile de ? 

4. L. TENELLA. — Afeandrtna id., Goldfuss, Petref. Oerm., pi. 21, fig. 4. 
= Vallées droites ou sinueuses et larges de 3 mill.; collines assez 
étroites ,- cloisons minces , écartées , subégales ; on en compte 12 à 13 
par centim. — CoralHen : Geingen. 

aa. Séries disposées radiairement. 

5. L. PATELLARis, Reuss, loc. cit.y pi. 14, fig. 9-12. -= Vallées rayon- 
nantes depuis le centre, se bifurquant et larges de 2 mill.; cloisons con- 
fluentes d'nne vallée à l'autre et inégales en épaisseur alternativement. 

— Turonien : Gosau. 

6. L. |^Aï>iATA, Edwards et Haime, Uist. nat. des coral. p. 409, t. II. 
1856. — Meandrina id., Michelin, /roii., pi. 68, fig. 3. = Vallées parai* 
lèles et rayonnantes, larges de 3 à 4 mill.; collines peu élevées ; cloi- 
sons inégales ; on en compte environ 40 par centim.; columelle très-lo- 
bée. — l\ironien : Bains de Rennes. 

Genre LXXXIV. — MŒANDRINA. 
Meandrina (pars), Lamarck, Syst. des anim. sa/ns vert. , 1801-1816. 

— Edwards et Haime, Compt. rmd., loc. cit., 1848. 

Polypier massif et largement fixé ; séries se soudant directement 
entre elles par les murailles ; centres calicinaux à peu près indis- 
dincts ; columelle spongieuse très-développée ; cloisons serrées, 
parallèles, dentées près de la columelle ; le bord interne des grandes 



_ 468 — 

cloisons ost souvent épaissi et élargi ; plateau commun couvert 
d'une épilhèque mince, mais complète. 

A. — Polypier gibbeux. 

1. M. Bellardii, Edwards et Haime, Ann, des sv. nal , loc. cit., 1849. 
— M. veuHsta et Phnjgia , Michelin , pi. 11 , fig, 8 et 5. = \ allées si- 
nueuses, larges de 6 mill., profondes de 3; cloisons assez épaisses (17 
par centim.). — Falunien : Rivalba, près de Turin. 

2. M. PYRBNAICA, Michelin , pi. 69, fig. 2. sso Vallées assez droites et 
larges de 5 mill., columellc peu développée; cloisons serrées, inégales 
(20 par centim.). — Tnronien : Corbières. 

AA. — Polypier simplement convexe. 

3. M. MiCHELiM. Reuss, Dencks, éer Wkn. acad,, pi. 15, fig. 8^9. =^= 
Vallées courtes ou longues , droites ou flexueuses, larges de 6 à 7 rntll.; 
cloisons serrées, inégales en épaisseur (15 à 16 par mill.) — Turonien . 
Gosau. 

4. M. Salisburgensis . Reuss, loc. rit., pi. 15, fig. 12-13, 1854.-- 
M. Salisburgiana, Edwards et Haime, Ann. des se, naf., 1849. -^ M. tenell^i, 
Michelin , pi. 66 , fig. 5 (non Goldfuss : c'est une Leptorie), = Vullées 
courtes et sinueuses, larges de 2 à 3 mill.; cloisons serrées et inégales ; 
elles semblent appartenir ù 3 ordres ; ou en compte environ 20 par 
centim. — Turonien : Gosau; Piesting, etc. 

Espèces douteuses ou non décrites. 

5. M. VENUSTULA , Michelin , /ron., pi. 54, fig. 7. — Bajocien : Lan- 
grune. 

6. M. Bernardana. d'Orbigny, Prod. — Corallien : Poisat; Landey- 
ron , etc. 

7. M. Rerauxana, id., if/.— Turonien : L chaux. 

8. M. OcBANi, id., id, — 7'uronien ; Soulage. 

Les deux espèces de l'étage Néocomien que A. d'Orbigny cite sous les 
noms de M. Neocomiensis et Cotiéauana, sont devenus les types de notre 
genre Eugifra ( page 154). 

Genre LXXXV. — DIPLORIA. 

DipUma, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXVIl, p. 493, 
1848. 

Platygyro [pars), Ehrenberg, 1834. 

Polypier massif et largement fixé ; séries de polypiérites unies 
par les côtes qui forment des ambulacres costulés entre les val- 
lées ; les murailles sont épaisses et toujours écartées ; les centres 
calicinaux sont tout à fait indistincts et les vallées profondes et si- 
nueuses ; la columelle est spongieuse et bien développée ; les cloi- 
sons sont fortes, débordantes et bien dentelées près de la muraille. 

1. D. CRASSi-LAMELLOSA, Edwards et Haime, Ann. des se, nat,, loe, «-îl., 
p. 291, = Vallées sinueuses et larges de 3 mill.; ambulacres d'une 
largeur double ; cloisons alternativement inégales (18 par centim.). — 
Turonien : Gosau. 



— 4é9 — 

ï. D.?NBPTimi, d'Orbigny, Proâ. œb Espèce non dëctitè. — l'nrûniém : 

Soulage. 

ÔLNRB LXXXVl. - STELLORIA. 

Stelloria, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., 1849. 

Polypier massif ; séries directement soudées par les murailles ; 
collines simples, commençant et se terminant en certains points 
étoiles de la surface, dont elles forment les rayons ; centres calî- 
cinaux indistincts ; columelle nulle. 

1. S. suLCATA , Edwards et Haime, Hisi, nat. des coral., p. 410, t. II, 
1856. — Anîhophyllum stUcaium, Michelin, /con., pi. 50, fig. 5. — Ctelos- 
miUa sulcata, d'Orbigny, Prod. (jeune exemplaire). — SMtwria élégant, 
d'Orbigny, Prod. ( exemplaire bien développé). = Vallées larges de 
1 1/2 mill.; collines mivoes et peu inégales. — Twonlen : Le Mans ; 
lie d'Aix. 

3. S.? RusTiCA, d'Orbigny, Prod.^==- « Espèce à profondes cellules 
> garnies de très- grosses cloisons irrégulièrM. » — Tunmken i tle d'Aix, 

3. S.? AGARiGiTES, Edwards et Haime, Hist, nat, des coral,, t. II. p. 
411, 1856. ^Meandrina td., Goldfuss, Petref, Germ., pi. 38, fig. 2. . 
Vallées courtes et larges de 2 ou 3 mill.; cloisons minces , berrées ; 
centres calinaux subdistincts. — Turonien : Gosau ; Piesting. 

Ce dernier fossile est peut^âtre une Latiméandre. 

Genre LXXXVH. - HYDNOPHORA. 

Hydnopfhora , Fischer de Waldheim , Desc: du Mus. Demido/f, 
1810. 

Monticularia, Lamarck , Hist. des anim. sans vert., 1816. 

Polypier généralement massif et largement fixé ; séries de poly- 
piérites intimement unies par les murailles; collines simples, 
compactes, souvent interrompues d'une manière régulière et pré- 
sentant des monticules isolés ; centres calicinaux indistincts ; co- 
lumelle nulle; cloisons minces, serrées, dentées, surtout près du 
centre; traverses droites et assez abondantes. 

1. H. MŒANDRiNOiDES, Edivards et Haime, Aun, des sr, naL, 1849. — 
MûnîinUarin M., Michelin, fron., pi. II, fig. O.sae Monticules irrëgu- 
liers et un peu allongés, vallées larges de 10 ù 15 mill., profondes de 4 
à 5; cloisons minces et serrées (16 par centim.). — Fahmien : Turin. 

2. H. Bronni. J. Haime in d'Archiac, Hist. des Prog. de la Géol,, 1850. 

— Afém. de la Soc. Géol., 2« série, t. IV, p. 287 , 1852. = Vallées si- 
nueuses et larges de 6 à 10 mill.; collines peu élevées et un peu allon- 
gées; cloisons épaisses et inégales de 2 en 2, ou de 4 en 4 (12 par 
centim.). — Parisien : Câstel-Comberto, etc. 

3. H. STYRIACA, Edwards et Haime, Ann. des sr. na(.. loc. r?r., 1849. 

— MonlîrtUaria id.', Michelin, Icon., pi. 68, fig. 2. sss Polypier pédon- 
vulé à surface convexe; collines coniques, petites, serrées, peu inégales 
et hautes de 1 1/2 mill.; vallées larges de 2 à 3 mill.; cloisons peu ser- 
rées er assez épaisses. — Tt$ronien : Gosau ; Piesting (Alpes orientales). 

4. H. MDLTiLAMELLOSA , Reuss , Dencks. der Wien. acad., pi. 14, fig. 
5-6, 1854. = Polyp. BubhéHitsphérîque , moBlieules coniques ^ couverts 

49 



— no — 

d£ 15 à 16 cloisons dentées, subégales et plus minces que dans Tespère 
précédente ; vallées larges de 5 mill. — Turonim : Gosau. 

5. H. ATAciANA , d'Orbigay, Prod. =^ a Espèce dont les cellules soni 
» la moitié moindres que celles de VH, Siyr%aca,i^ — 7\iroiiten : Soulage. 

XIX« Famille. -— Comoserinitns. 

Lophoserinœ {pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, Pd., 
p. 125, 1851. 

Chambres viscérales divisées par des synapticules; ni traverses, 
ni planchers ; cloisons bien dentées et confluentes ; multiplication 
par bourgeonnement. 

Genre LXXXVIII. - COMOSBRiS. 

Comoseris, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 12, 1849. 

Polypier massif, épais; calices à cloisons confluentes et séparées 
çà et là par des collines irrégulières et longues, qui ne limitent 
par des séries simples ; cloisons assez épaisses ; columelle rudi- 
raenlaire ; plateau commun recouvert d'une forte épithèque. 

1. C. MŒANDRiNOÏDES , d'Orbigny, Prod., 1850. — Edwards et Haime, 
1851. >- Pavonia id,, Michelin, Jcon., pi. 22, fig. 3 et Meandrina Ed- 
wardsis, pi. 18, ûg, 6. «ss Collines très contournées, peu saillantes ; ca- 
lices superficiels ; 12 cloisons épaisses , flexueuses et subégales. Diam. 
des caliees, de 2 à 2 1/2 mill. — Corallien : Saint-Mihiel ; La Rochelle; 
Tonnerre ; Ghatel-Censoir ; Theuley ( Haute-Saône ) ; Saint-Puits ; Yal- 
fin, etc. 

2. C. IRRADIANS , Edwards et Haime, Brit. foss. corals,, pi. 19, fig. 1. 
sss Polypier convexe ; vallées allant en rayonnant du centre à la circon- 
férence d'une manière peu régulière; elles sont assez droites et larges; 
calices superficiels , larges de 2 1/2 mill.; 3 ou 3 cycles 1/2 de cloisons, 
assez épaisses et flexueuses. — Corallien . Steeple-Âshton ; Yalfin. 

3. C. Baiociensis. ::rr PolypicF hémisphérîque ; collines très-écartés 
et sineuses ; calices larges de 4 mill. et renfermant 24 cloisons alter- 
nativement grandes et petites. — Bajocien : Musée de Besançon. 

Genre LXXXIX. — OROSERIS. 

Oroseris, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., p. 130. 
1851. 

Polypier en lames peu épaisses ; calices superficiels à cloison.^ 
confluentes, et séparés çà et là par des collines cristiformes peu lon- 
gues, droites et ne formant pas de vallées profondes; columelle ni- 
dimentaire ; plateau commun nu, ou couvert d'une épithèque. 

1. 0. SPŒLEA, Edwards et Haime, Ann. des se, not., /oc. cit.^ Mmog. 
des Fcngides. — Agaricia td., Valenciennes , Cai. du Mus. de Paris, = 
Collines concentriques , renfermant plusieurs séries de calices ; ceux-ci 
sont écartés et larges de 4 à 5 mill.; 24 ou 26 rayons septo - costaux , 
alternativement inégaux. ^ Corallien : Saint-Mihiel. 

2. O. APiNNiNA, Edwards et Haime, loc. ciL — Agaricia id,. Michelin. 



— 17i — 

pi. 12, ûg. 1. = Co]lines courtes et épaisses ; calices superficiels, reii- 
fernrant environ 20 cloisons inégales et larges de 10 à 12 mill. — Fa- 
lunien : Turin. 

3. 0. EXPLANATA, Ë. de FromeuteU Pol. de Vétage Nèocmn,, pi. 4, fig- 
5-6. === Collines peu développées ; vallées courtes , renfermant jusqu'à 10 
calices ; ceux-ci sont larges de 4 à 5 mill. et contiennent 32 cloisons fines 
et anastomosées ; plateau finement radié. — Néocomien : Gy-i'Evêque. 
- 4. O. RB6ULARIS , £. de Fromentel , loc. cit. p., 34. = Collines peu 
développées et concentriques ; 50 cloisons fines et anastomosées ; rayons 
septo-cotaux dirigés du centre à la circonférence. — Nêocomien : Gy- 
TEvêqne (Yonne). 

Espèces doutetises. 

. 5. O.? PLANA, Edwards et Haime, PoL foss. des terr, PaL, p. 131, 1851. 
— AgarictA Sammeringiiy Michelin, pi. 23. fig. 2.-~ Agaricia plana, d'Or- 
bigny, Prod,— CûTttllien : Mecrin; Hannonville. 

6. O.? ORACiosA , Edwards et Haime , loc, rit. — • Agaricia id., Miche- 
lin, pi. 23, fig. 9. -^ Corallien : Sampigny. 

7. O.? Sancti-Mihieli , Edwards et Haime , loc, cit. -^ Agaricia gra^ 
nulaia, Michelin, pi. 23, fig. 1.— Corallien : Saint-Mihiel ; Verdun. 

8. 0.? Neocomiensis , Edwards et Haime, loc. cit.— Agaricia id.* 
d'Orbigny, Prod. — Nêocomien : Fontenoy ; Saint-Sauveur ; Letf^y. 

9. 0.? suLCATA, Edwards et Haime, loc. cit. Agaricia id,, d'Orbigny, 
Prod. — Bnthonien ; Banville. 

10. 0.? coNVEXA, Edwards et Haime, loc. rit. — ^^goricia id,, d'Or- 
bigny, Prod. — Baihonien : Luc. 

11. 0.? iRREGDLAiiSr Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id., d'Or- 
bigny, Prod, ^Corallien: Chatel-Censoir. 

12. 0.? eleqantula, Edwards et Haime, lac, cil, — Agaricia id„ d'Or- 
bigny, Prod, — jBajocten : Langres. 



XX» Famme -- Fayiens. 

Faviagées {pars), Edwards et Haime, Hist. nat. descoral., 1856. 

Chambres viscérales divisées pat des traverses lamelleuses; 
multiplication par flssiparité ; cloisons dentées ; polypiériles unis 
par les côt^s on les murailles. 

Genre XC. - FAVIA. 

Favia {pars), Oken, Lehrb. der Naturg., 1815. 
— Ehrenberg, Coral. des roth. Mfer., 1834. 

Parastreaj Edwards et Haime, Compt. rend., 1848. 

Ovatastrea . EUipsocomia , Thalamoccenia , d'Orbigny , 1849 et 
1850. 

Polypier convexe et submassif; calices ronds, ovales ou déforméi» 
et réunis par le grand développement des côtes ; columelle spon- 



— ^72 - ' 
gieûse, plus oa moins développée ; cloisons assez déb(yrdatités et 
dentées surtout près de la columelle ; traverses fortes et nombreuses. 

a. De 90 a 100 cloisons. 

1. F. PLAiu, E. de Fromeiitel, Descript. des Pol. fo$s> de Vêlage iVéo«., 
p. 35, pi. 4, fig. a-4, 1857. s=s Polypier turbiné; calices assez serrés et 
larges de 9 à 10 mill.; 96 cloisons dans les grands calices ; elles sont 
minces et anastomosées. — yéocvmien : Gy-i'Evêque. 

% F. KiMMERiDGfENSis. sss Polypicr en lames étendues et peu épais- 
ses ; calices assez régulièrement ovales et serrés ; côtes fines et très- 
égales ; 96 cloisons inégales en largeur et en épaisseur ; celles des 2 ou 
3 premiers cycles sont plus épaisses que les antres ; columelle assez bien 
développée. Diam. des calices, 10 à 12 mill. ; des espaces costaux, 2 à 
3 mill. — KimméridgUn : Arc-les-Gray. 

3. F.? ABBRBViATA , Edwords et Haime, Hist, nal. des roral,^ p. 440, 
t. H, 1856. — Mussa id., Beuss, loc, cil,, pi. 4, fig. 4-6. = Polypier peu 
élevé et largement fixé; calices irréguliers et larges de 10 à 20 mill.; 
columelle bien développée, environ 100 cloisons dans les grands ca- 
lices. — Tttronien : Gosau. 

a a. /)c 60 à 72 cloisom. 

4. F, UËMISPHEHICA , E. de Fromentel, loc. cH„ p. 35, pi. 4, fig. 7, 
1857. -•= Calices peu serrés, irréguliers, superficiels et larges de 7 à 8 
mill.; 64 cloisons dans les grands calices ; elles sont fines et anastomo- 
sées ; columelle papilleuse 'simulant des palis ; espaces costaux larges 
de 2 mill. — Néocomien : Gy-FEvêque. 

5. F. CoRAiLiNA. a=« Polypier en masse hémisphérique ; calices très- 
écartés et très-irréguliers ; il est rare d'en apercevoir un rond ; cloisons 
nombreuses et serrées, on en compte environ 60 dans les grands calices, 
qui n'ont encore qu'un seul centre. Diam. des calices ronds, 6 mill.; des 
calices déformés, de 9 à 11 mill.; largeur des espaces costaux, 4 à 5 mill. 

— Corallien : Environs d'Auxerre (Yonne). 

6. P. GoTTEAoï. '-^=^ Polypier hémisphérique et pédicule ; calices 
plus rapprochés et plus larges que dans l'espèce précédente ; ils sont 
aussi moins déformés; columelle spongieuse bien développée; cloisons 
un peu épaisses et un peu contournées ; on en compte de 48 à 60 par 
calice; les espaces intercalieinaux sont moins larges et moins superficiels 
que dans l'espèce précédente. Diam, des calices, 12 à 15 mill. — Coral- 
lien : Environs d'Auxerre. 

7. F. Haiuei. =^ Polypier en masse convexe et mamelonnée, calices 
peu déformés et saillants , séparés par des intervalles plus eu moins 
larges et profonds; côtes fines, serrées et subégales; cloisons très>minces 
et assez serrées; on en compte 66 à 72 par calice; columelle bien dé- 
veloppée et comme papilleuse. Diam. des calices, 8 à 9 mill.; largeur 
des espaces calicinanx, 5 à 7mfll. — CoraWieii : Betaincourt-fHte-Marne). 

aaa. De 40 à 54 cloiso^is. 

8. F. TuneiNATA, E. de Fromentel, loc, cit., p. 56, pi. 5, fig. 1-2.=;^' 
Calices peu profonds , espacés , très-irréguliers , larges de 4 mill. sur 8 
ou 9 ; on compte dans les grands calices 50 à 54 cloisons fines et anas- 
tomosées; columelle rudimentaire; espaces costaux larges de d à 7 mill. 

— Ncocomlen : Gy-l'Evêque. 



— «73 — 

9. F. coNFERTJi , E. de Fromeatel , loc, ctl., p. 36, pL 3, ûg, 10-11, 
1857. - Polypier turbiné; calices subcircula ires ou subpolygonaux, 
serrés et larges de 5 mill.: 42 à 48 cloisons minces et anastomosées; 
plateau courert de stries fines. — Acofomien ; Gy-l'Evèquo. 

10. F. Valfinbnsis. Etallon, loc. nt,=^ Calices assez égaux, ovales, 
écartés et larges de 10 h 11 mill. sur 8 o\i 9 ; 4 cycles complets ; côtes 
plus épaisses que les cloisons ; columelle très-déreloppée. Largeur des 
espaces costaux, 10 à 11 mill. » Corallien : Valfin. 

11. F. Caryophtlloidks , Edwards et Haime, HUL tuif, des cornL, p. 
440, t. U.^Astrea id., GoldC, pi. 22, fig. 7. = Polypier arrondi ; ca- 
liees rapprochés, à bords minces et larges de 6 à 8 miil.; columellc bien 
déreloppée ; 4 cycles complets ; côtes minces et peu inégales. Largeur 
des espaces costaux , 2 à 8 mill — Coralben : Geingen. 

12. F. Gbrtiliei, Edwards et Haime, Ann. ûe$ se, nat., loc. Ht., 1849. 
== Calices assez serrés ; côtes inégales ; columelle peu. développée ; 4 
cycles de cloisons minces et serrées. Largeur des calices, 7 à 10 mill.— 
Fossile de Oolleville (Manche). 

aaaa. De 30 h 40 cloisons. 

13 F. STRiCTA, Edwards et Haime, Brit,foss. coraL, pi. 10, fig. 3.= 
Calices subpolygonaux, oblongs , larges de 4 à 7 mill ; côtes fines, ser- 
rées, égales; 40 cloisons minces, serrées et inégales ; columelle peu dé- 
veloppée. Largeur des espaces costaux, 1 à 2 mill. — Tiiroiiie» ; Bla<^-' 
down . 

14. F. cLAUDiENSis, Etallon , loc. cil. --^ Calices petits, serrés; 30 à 
40 cloisons très-minces. Diam. des calices, 4 à 5 millim . — Coraf/ien : 
Valfin. 

Cette espèce diffère de la suivante par ses calices plus petits et n'en 
est peut-âtre qu'une variété. 

15. F. MicuKLiNi, Edwards et Haime, llist, tial. des roral., p. 438. - 
kslrea Meandrites , Michelin, Icon,, pi. 24, fig. 2.= Polypier subplane 
ou gibbeux ; calices irréguliers , larges de 10 n^ill., à bords élevés et 
écartés. De 30 à 40 cloisons droites et un peu fortes. <- Corallien : Oyon- 
nax ; Landeyron ; Valfin : Saint-Mihiel : Dun ; Sampigny. 

aaaaa. De 24 à 30 cloisons. 

16. F. NANTUACENSis , Edwards et Haime, tor, <•»/., p. 438. = Polyp. 
eonvexo; calices très - serrés , t^lliptiques , saillants et larges de 6 à 8 
niill.; environ 30 cloisons minces et très-serrées. — CoroZ/ien : Nanlua. 

M. Etallon indique pour cette espèce 4 cycles et des cloisons d'un 5»; 
peut-^tre l'espèce qu'il a étudiée n'est-elle pas identique à celle-ci. 

17. F.? iRREGjULARis, bldwards et Haime, loc. cit., p. 437. — Placoca 
nia id., Reuss, loc. cit., pi. 9, fig, 0. ■•«= Calices très-serrés , mais non 
soudés ; 24 cloisons alternativement inégales ; la columelle paraît la- 
meHaire. Grand axe des calices, 15 mill. >- Turonien: Gosau. 

Espèces douteuses ou non décrites. 

18. F.? GRATissiMA , Edwards et Haime , loc. cit„ p. 441. — Sarcinula 
id.y Michelin, pi. 15, fig. 7. — Fa/tititen : La Superga. 

19. F.? GïROSà , Edwards et Haime , (or. rtl. — Astrea id., Goldfuss, 
pL 23, fig. 5. — Sétwnien : Maestrieht. 



— 174 — 

MAI. Edwards et Haime rapportent encore au genre Favia les fossiles 
suivants indiqués par A. d'Orbigny dans son Prodrome : 

20. ËLLiPSOSMiLiA REGULARis.— Nèocomien : Fontenoy. 

21. Ellipsosmilia iNiEQUALis. — ^éocomten : Fontenoy. 

22. Elupsosmilia ornata.— F^éocomien: Fontenoy. 

M. Etallon a créé pour 2 fossiles du Corallien du Haut- Jura, le genre 
Uhabdastrea qui présente tous les carcatères des Fa vies , si ce n'est 
que les murailles sont rarement unies par des -côtes et très-r approchées, 
sans jamais se souder entre elles. Nous croyons que le rapprochement 
des polypiérites n'est ici que le résultat d'une fissiparité très-abondante, 
e( n'est pas assez important pour servir de caractère générique. 

23. F. juRENSis. — Riwhdastrea td., Etallon , loc. cii. ;;= Calicas irré- 
guliers , serrés ; murailles rapprochées et unies par des côtes granu- 
leuses; 60 cloisons inégales. Diam. des calices, 6à 7 mill. sur 4. — 
Corallien : Valfin. 

24. F. FLExuos/i. — Hhabdastrea id., Etallon, hc. cit. =* Calices ova- 
laires ; murailles épaisses , saillantes et unies par des côtes assez bien 
développées ; 48 cloisons épaisses , inégales selon les ordres. Diam. des 
calices, 9 mill. sur 4. — Corallien . Valfin. 

Genre XCl. - CrONIASTRyËA. 

Gomastrea, Edwards et Haime, Cornet, rend., loc. cit., p. 495, 
1848. 

Polypier en masse convexe et lobée; polypiérites intimement 
unis par leurs murailles qui sont prismatiques; calices polygo- 
naux , assez profonds ; cloisons débordantes et régulièrement 
dentées ; palis bien marqués et denticulés ; columelle spongieuse, 
traverses abondantes ; plateau couvert d'une épithèque mince et 
complète. 

Ce genre a pour types des espèces vivantes, MM. Edwards et 
Haime y font rentrer avec doute le fossile suivant : 

G? SEDGwicKAtiA, Edwards et Haime, Pol, foss. des terr* Pal., 1851. 
Asirea formosissima , Michelin, pi. 6, flg. 4. — Goniastreaid,, d'Orbigny. 
(Le nom spécifique de G, formosissima étant le plus ancien , doit être 
conservé). = Calices peu inégaux, larges de 4 à 5 mill.; columelle pe- 
tite ; 3 cycles de cloisons minces et peu inégales. — Turonicn : Uchaux. 

Genre. XGil. - SEPTASTR^EA. 

Septastrea, d'Orbigny, Mot. sur les Pol. foss., p. 9, 1849. 

Polypier massif , convexe ou subdendroïde ; calices polygonaux 
et soudés directement par les murailles. Il existe souvent une ligue 
fine qui indique le point de réunion des murailles ; cloisons bien 
développées; point de palis ; columelle nulle ; traverses abondantes. 

a. Polypier subdendroïde. 

1. S, AAMosA, Edwards et Haime, Ann, des se. nat., loc. cil., 1849.^ 
Branches dichotomes : murailles accolées mais distinctes ; 3 cycles ; les 



— 175 — 

2 premiers égaux. Grande diagonale des calices, 5 raill. — Falunien : 
Dax. , 

2. S. FoRBESi« Edwards et Haime, loc, cit, «ae Rameaux dichotomes; 
calices assez réguliers, larges de 4 à 5 mill.; 3 cycles; cloisons inégales; 
traverses plus espacées que dans l'espèce précédente et distantes de 2 1/2 
mill. — Falunien : Maryland. 

aa. Polypier massif. 

3. S. EXCAVATA. =» Polypier en masse arrondie et assez élevée ; po- 
lypiérltes intimement soudés par les murailles qui montrent dans une 
section horizontale une légère ligne qui les sépare; cloisons minces 
assez écartées et munies de fortes dents* surtout vers le centre ; la fissi* 
parité s'opère au moyen de 2 grandes cloisons qui se soudent par leur 
bord interne et forment dans une partie du calice une loge au fond de 
laquelle se «montre un nouveau centre ; on compte dans les calices à 
centre unique, de 36 à 42 cloisons inégales selon les ordres ; type hexa • 
méral bien distinct. Dlam. des calices à centre unique, 4 à 6 mill.— 
Sinèmiirien : Pont-d'Aisy (Côte-d'Or). 

4. S. DI8PAR.— Isastrea dispar, E. de Fromentel, BuU, de la Soc, Gèol. 
de France, 2« série, t. XIII, p. 801, 1856. =aPolyp. en masse étendue et 
élevée ; calices très-irréguliers et larges de 4 à 10 mill., lorsqu'il n'y a 
qu'un seul centre. De 24 à 48 cloisons dans les calices à centre unique ; 
elles sont très-inégales et souvent courbées. -- Porttandien ; Mercey- 
sur- Saône. 

5. S. EXPLANATA. = Polypier en lames peu épaisses, à surface plane 
et quelquefois gibbeuse ; plateau inférieur couvert de côtes fines et fas- 
ciculées ; calices peu irréguliers, peu profonds et larges de 7 à 12 mill. 
suivant leur développement; on compte 24 cloisons dans les plus 
jeunes calices et 58 dans les plus grands à centre unique ; les cloisons 
sont minces, peu serrées, peu débordantes ; les traverses sont nombreuses 
et bien développées.— Bajocien: Matz; Voncourt (Haute-Marne). 

6. S.? MULTiLATERALis, Edwards et Haime, Ann, des se, nai,, lor, cit.— 
Astrêa td., Michelin, Icon., pL 12 , fig. 2 (nommée par erreur Polygona- 
/i5).sss Calices polygonaux et larges de 8 raiil.; 3 cycles; columelle ru- 
dimentaire.— Falunien : Dax; Turin. 

7. S.? HiRTOLAMELLATA, Edwards et Haime, loc, cH, — àstrea id., Mi- 
chelin, Icon., pi. 44, fig. 5. = Calices assez profonds et larges de 7 à 8 
mill.; 3 cycles ; les 2 pruniers subégaux ; cloisons minces, peu serrées 
et légèrement flexueuses. — Parisien : Parmes; Grignon. 

XXP Famille. — Oculiniens. 

OcuLiNiDEs {pars), Edwards et Hainie, Hist. nat. des coral., p. 
102, t. II, 1856. 

Chambres divisées par des traverses rares, mais bien développées 
et qui simulent des planchers ; loge ayant de la tendance à se rem- 
plir ot à se rétrécir inférieurement ; polypiériles réunis par un cœ- 
nenchyme abondant, compacte et généralement granulé; multi- 
plication par bourgeonnement et accidentellement par fissiparité. 



Genkb XCai. - OCULINA. 

Oculina (pars), Lamarck, Hist. des an. s. vert.j t. II, p. 283, 
1816. 

Oculina, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, p. 68, 1849. 

Polypier arborescent; calices disposés sur des lignes spirales 
ascendantes plus ou moins régulières ; cœnenchyme lisse entre 
les calices ; columelle bien développée et papiUeuse au sommet \_ 
palis larges et situés devant toutes les cloisons qui précèdent les 
dernières ; cloisons entières et légèrement débordantes. 

Les espèces types habitent les mers actuelles. 

1. 0. AMERicA?iA, Edwards et Haime, Ann. des se. tiat., t^XIII, p. 70. 
1850. = Calices assez serrés sur des lignes spirales régulières ; calices 
terminaux plus grands que les autres ; columelle et palis peu dévelop- 
pés ; 4 cycles incomplets. Largeur des calices , 3 mill.; les murailles 
près du bord des calices sont couvertes de stries costales. — Falunien : 
Walnut-Hills; Mississipi. 

2. 0. coNFERTA« Edwards et Haime, loc. ciL = Polypier encroûtant ; 
calices quelquefois fissipares, assez élevés et larges de 2 mill.; 3 cycles 
el des rudiments d'un 4e; cœnenchyme très^granulé ; point de stries 
costales. — Parisien : Bracklesham-Bay. 

Genre XCTV. — SYNHELIA. 

Synhelia, Edwards et Haime, Compt. rend,, loc. cit., 1849. 

Polypier arborescent ; calices disposés en spirales sur les ra- 
meaux et entourés de rayons septo-costaux confluents; columelle 
tuberculeuse et styliforme; cloisons fortes, bien développées et 
présentant au centre un lobe paliforme, 

1. S. GiBBOSA , Edwards et Haime, Brit. foss. corals., 1850. — Lftfco- 
dendron gibbosum, Goldfuss , pi. 37, fig. 9. «« Rameaux épais et gib- 
beux; calices larges de 5 mill.; 24 cloisons inégales alternativement. — 
Tnroiileit : Bochum ; Blaton. 

2. S. SH4RPEANA , Edwards et Haime, loc. cit. :=. Rameaux cylindri- 
ques ; caUces peu profonds, larges de 5 mil!.; 3 cycles et quelques cloi- 
sons d'un 4«; rayons septo-costaux peu développés. — A'énonifn . 
Douvres. 

3. S. Meyeri, Edwards et Haime, loc. cit.^ïMhodendronxd.. Rœmer» 
1840.— Or«iJnairf.,Geinilz, 1846. —Siephanocoraid., Bronn., 1849.= 
Diffère des précédentes espèces par des calices plus petits, plus profonds 
et 16 cloisons seulement. — Nèocomien : EUigser Brincke. 

4. S.? GREVENSis. — Diblasius grevensis, Lonsdale tn Dixon, Geol. and. 
foss. of tke ter. ont. crct, format, o/ Sussex, p. 253, 1850. — Sénonien : 
Sussex. 

Genre XCV. - PSAMMOHELIA. 

Polypier en masse mamelonnée ou arborescente ; calices ronds 
peu saillants , souvent un peu inclinés ; columelle styliforme et pe- 
tite ; cloisons entières et bien développées ; point de palis ; coenen- 



I 
— «77 — ' 



ehyme abondant, compacte et finement granulé ; côtes granuleuses, 
visibles seulement au bord des calices. 

Les fossiles qui composent ce genre ont beaucoup d'affinité avec 
les Stylophoriens, mais les loges se remplissent très-vite par suite du 
développement de la colnmelle et de Fendothèque, ce qui n'arrive 
jamais chez ces derniers et le cœnenchyme est compacte au lieu 
d'être feuilleté ou poreux. 

1. P. GiBBOSA. =s Polypier *ëievé , arrondi et pédicule , s'accrois- 
sant par superposition de couches dermiques granulées ; calices très-peu 
saillants , irrégulièrement écartés Jet assez profonds ; columelle petite, 
tuberculeuse et profonde ; cloisons entières , à peine débordantes ; 6 
grandes cloisons, 6 petites ; côtes tout à fait rudimentaires ; cœnen- 
chyme très-granulé. Diam. des calices, 1 mill.; distance qui les sépare, 
2 à 3 mill.; hauteur totale du polypier, 10 cenftm. — Corallien : Char- 
cenne (Haute-Saône). 

3. P. ASPERA. ^-Polyp. pédicule, gibbeuxetsubdendroïdej il s'élève 
de la surface des cônes couverts de calices et qui hérissent la partie 
moyenne et supérieure du polypier; les calices sont un peu plus petits et 
plus saillants que dans l'espèce précédente ^ 6 grandes cloisons, 6 petites; 
columelle petite et peu saillante ; cœnenchyme très-compacte et très-gra- 
nulé. 0iam. des calices, un peu moins d'un mill.; hauteur totale du po- 
lypier, 8 à 9 cent. — Corallien : Charcenne; dhamplitte (Haute>Saône). 

3. P. DBii]>iM>iDEA..= Polypier arborescent, formant des tiges larges 
de S à 12 mill.; calices peu saillants , épars ; columelle assez forte et 
très-profonde; les calices sont creux et larges de 2 mill.; 12 cloisons 
peu inégales ; cœnenchyme très- compacte et bien granulé ;* côtes rudi- 
mentaires; le bourgeonnement se fait au centre des rameaux. — Coral- 
lien : Charoenne; ChampUtte. 

4. P. SEQDANA. = Cette espèce n'est connue que par un rameau cy- 
lindrique large de 7 mill.; les calices larges de 1 1/2 mill., sont inclinés 
et disposés selçn des lignes ascendantes, régulières, parallèles et très- 
rapprochées ; 6 grandes cloisons, 6 petites ; columelle bien développée. 
— Kimmeriîifien : Chargey (Hante-Saône). 

Genre XCYI. - PROHËLIA. 

Polypier branchu , disposé en espalier ; calices placés sur deux 
rangées parallèles le long des bords de chaque branche et t<tus di- 
rigés en avant ; ils naissent sur la partie postérieure des rameaux 
et se contournent à droite ou à gauche pour se placer en avant ; ca- 
lices saillants; columelle styliforme; cloisons entières; cœnen- 
chyme très-développé, compacte et fortement granulé. 

Trompé par la manière dont le bourgeonnement s'opère dans ces 
polypiers, nous avions d'abord placé ces fossiles parmi lesÂstrangiens 
et nous en avions décrit un sous le nom de Stylangia Néoeomiensis ; 
mais de meilleurs échantillons nous ont donné la certitude que les 
branches au lieu d'être horizontales comme nous l'avions d'abord 
pensé, sont au coptraire verticales et disposées en espaliers, et que 
tous les caractères anatomiques rapprochent ces fossiles des Oculi- 

20 



— 178 — 
nieas, Nous avons donc cru devoir changer le nom de St^lcmffia, 
dont la terminaison appartient à une autre famille en celui de Pro- 
heîid, qui rappelle en même temps la forme de ces polypiers et la 
famille à kquelle ils appartiennent. 

X. P. Neocomibnsis. — Stylangia Neocomiensis , E. de Fromentel, 
Descript. des Pol. foss. de l'Étage Néocomien, p. 38, pi. 5, fig. 3 4-5. 1857. 
= Rameaux larges de 5 à 8 mill., aplatis en avant et arrondis en ar> 
rière; calices larges de 1 à 1 1/2 mill., peu saillant; 6 grandes cloi- 
sons, 6 petites; cœnenchyme très-granulé. — Néoromien : Gy-l'Evôqne. 

2. P. CoRALLiNA. — Sltilangia Cornllina, Ed. de Fromentel, loc, cit., 
(sans description). =*s Polypier disposé cfi espalier; branches arrondies 
en arrière et plates en avant ; calices rangés sur les côtés des branches ; 
ils sont saillants, assez espacés et profonds; la columelle est styli- 
forme, mais peu développée; les côtes sont rudimenlaires et le cœnen- 
chyme compacte et très-granulé. Il y a quelquefois trois rangées paral- 
lèles de calices sur le même rameau, ce qui n'arrive jamais dans le 
/*. Neofomiensis. On compte 16 cloisons dans les grands calices, 8 grandes 
et 8 petites , cependant parmi les 8 grandes il y en a évidemment 6 qui 
sont plus fortes et 2 moins développées. Diam. des calices, 2 mill.; 
diam. des rameaux, 12 à 18 mtll. — Corallien: Champlitte. 

Genre XCVII. - ASTROHELIA. 

Astrhelia, Edwards et Haime, Compt. rctiA, t. XXIX, p. 68, 
1849. 

Astroheîia, id., id.y.Hist. nat. des coraL, p. 3, t. II, 1856. 

Polypier dendroïde, résultant d'une gemmation irrégulière ; ca- 
lices faiblement striés extérieurement; cloisons dentées ; columelle 
rudimentaire ; chambre ne se remplissant que très-peu par le dé- 
veloppement du tissu mural. 

Ce genre nous laisse des doutes sur la véritable place qu'il doit 
occuper parmis les Polyastrées Apores , il a cependant plus d'af- 
finité avec la famille des Oculiniens qu'avec aucune autre. 

1. A. PALHATA, Edwards et Haime, Ann, des se, nat,, loc, rit,, t. XHI, 
p. 74, 1850. — Madrepora id., Goldfuss, Peiref, Germ,, pi. 30, fig. 6. = 
Polypiçr palmé ; calices bien striés, peu profonds, larges de 2 à 3 mill.; 
de 24 à 40 cloisons alternativement inégales et finement dentelées. — 
FalmUn : Chesapeack-Bay, Maryland. 

2. A. Vasconiensis. Edwards et Haime, loc, rt<.«=3= Polypier subden- 
droïde; calices non-saillants, larges de 2 à 2 1/2 naill.; 3 cycles de cloi- 
sons minces. — Faliinien : Saucats (Gironde). 

3. A. Lesueuri, Edwards et Haime, loc cit, ---• Polyp. à branches cy- 
lindriques et coaloscentes ; stries costales faibles et flexueuses ; calices 
peu profonds, larges de 4 mill.; 28 cloisons très-inégales. — Falunien 
Walnut-Hilis. 

Genre XCVIII. - BARYHELIA. 

Baryhelia, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. H, p, 125, 
1856. ' 



— 179 — 

Polypier massif; cœne&chyme peu développé et ânemenl gra- 
nulé; cloisons peu nombreuses, peu débordantes, entières, épaisses 
et étroites ; point de columelle ni de palis ; calices creux au centre. 

1. B. Archiaci, Edwards et Haime, loc. ciL--- Polypier subturbiné 
.à surface convexe ; calices peu saillants, larges de 2 centim.; 13 cloi- 
sons alternativement inégales. — Turonien ; Cherk, près de Touraay.^ 

2. B. MicHEiiNi , Edwards et Haime, loc. cit. = Diffère de la précé- 
dente par ses calices plus rapprochées , ses cloisons moins inégales et 
moins débordantes. -* Craie de Rouen ? 

XXIP FamiUe. — Stylophoriens. 

Stylophorims , Edwards et Uaime, Hi9t. nat. des coral.,ip. 132, 
1856. 

Chambres divisées par des traverses lamelleuses très-espacées ; 
polypiérites ne s'oblitérant pas par le développement de Tendo- 
thèque ; cœnenchyme subcompacte , le plus souvent lamelle ux , 
vésiculeux, ou poreux; appareil septal bien développé. 

Les Stylophoviens ne se distinguent des Ociiliniens que par un 
cœnenchyme moins compacte et des loges toujours creuses ; mais 
ces deux caractères sont souvent effacés par suite de la fossilisa- 
tion et il peut très-bien arriver que des espèces placées parmi les 
Oculiniens appartiennent réellement aux Stylophoriens. 

Genre XCIX. - STYLOPHORA. 

Styhphora (pars), Schweigger, 1816. 

Stylopkora et Sideropora, Blainville, Dict. des se. imt.y 183(). 

Stylophora, Edwards et Haime, Ànn. des se. nat. y loc. cit. 1850. 

Polypier arborescent ou palmé ; cœnenchyme subcompacfe et 
fortement granulé à la surface ; calices peu saiHants et profonds; 
columelle slylifofme ; côtes rudimentaires ; cloisons inégales. 

a. Rameaux comprivifés. 

1. S. KARfSTBLLATA , Edwards et Haime , Ann, des se., loc. cil., p. 
105. — Aslrea td., Michelin ; Icon , pi. 13, fig. 5. =^ Polypier formant 
des branches lamellaires minces et lobées ; calices espacés, peu saillants 
et larges de 1 raill.; columelle petite; 6 cloisons bien développées. — 
Falunien ; Dax ; Turin. 

aâ . Hameaux stibcy lindriques . 
b. Calices disposés sans ordre. 

2. S. coNTORTA , J. Haime, Mèm. de la Soc. GcoL, 2» série, l. IV, p. 
283, 1852. — Astreaid., Leymerie, 1846, — Pofi/iopora rarhtellata, Mi- 
chelin, p. 276, 1846. - Branches larges d'un centim.. cœneuchymc cos- 
tale ; 12 cloisons dont B rudinientaireb. Largeur des calices, 1 1,11 niill. 
— Pariêien : La Palarea ; Sinde. 



— «80 — 

n, S. auG08A, Edwards et Haime. Ann. des se. nat., Uk, ciL = Ra- 
iQeau un peu comprimé et très-granulé ; columelle forte ; caliees ova- 
laires, larges de 2/3 de mill, -* Parisien : Biaritz. 

4. S. cosTULATA, Edwards et Haime, U\st. nai. des coral.p, 136. t. Il, 
1856. ^:^ Cœnenchyme strié; aire des calices séparée par des lignes 
polygonales; calices ovalaires, larges d'un mill.; columelle cylindrique, 
bien distincte ; 3 cyi^les de cloisons dont 6 bien développées. — Falu- 
nien: Gass. 

Ces 4 premières espèces ont le calice non saillant, mais entouré d'un 
bourrelet circulaire. 

aa. — bbT Calices disposés en séries verticales.. 

5. S. THTRSiFORMis, J. Haime, loc. cit.'^Astrea id., Michelotti, 1847. 
= Calices assez saillants , larges d'un mill. et en série assez écartées. 
— Falunien : Belforte. 

6. S. coRALLii^A. est Polypier dendroïde à branches un peu prisma- 
tiques ; calices peu saillants et placés en petites séries ascendantes irré- 
gulières; cœnenchyme très-granulé, columelle petite et slyliforme , 12 
cloisons, 6 grandes et 6 petites. Diam. des calices un peu plus d'un mill.; 
diam. des rameaux, 10 à 12 mill. — Corallien : ChateKCensoir ; Ecuelle. 

7. S. REGULARis. ss Ce polypier ne diffère du précédent que par des 
calices plus écartés et placés en séries ascendantes longues et très-régu- 
lières. — Corallien : Chatel-Censoir (Yonne). 

Genre C, — STYLOHELIA. 

Polypier massif ou dendroïde; calices très-saillants, èD cônes 
tronqués et fortement costulés au voisinage du calice; les côtes, 
en descendant se confondent avec le^ granulations qui couvrent la 
surface du cœnenchyme ; celui-ci est feuilleté et plus ou moins 
serré et dense ; la columelle est forte et styliforme ; les grandes 
cloisons s'unissent avec elle au moyen de trabiculins horizon- 
taux régulièrement espacés ; les traverses son bien développées, 
mais très-éJoignées. 

1. S. MAMiLLATA. ^ Polypier en masses mamelonnées ; bourgeonne- 
ment s'opérant le long d'un polypiérite souche et s'écartant en tous sens; 
cœnenchyme formé de feuillets très-4ninces et très-serrés, maïs visible 
dans une coupe verticale ; sa surface est couverte de stries granuleuses 
fines et serrées ; les calices sont très-élevés, renflés à la base et parfaite- 
ment ronds; la columelle est forte et styliforme; 24 cloisons par calice, 
dont 6 grandes s'unissant à la columelle au moyen de trabiculins régn- 
liers, 6 petites dont le bord interne reste libre et 12 rudimentaires ; 
chaque cloison correspond à 3 côtes granuleuses qui se trouvent réunies 
près du bord calicinal et qui s'écartent ensuite en descendant le long du 
calice; il y a en tout 72 côtes subé^ales et un peu flexueuses; les tra- 
verses sont bien développées et distantes d'environ 3 mill. Oiam. des 
calices, 1 1/2 m\\\,-~ Corallien : Gy (Haute-Saône"). 

2. S. coNFERTA. -: - Polypier mamelonné; calices saillants et très- 
serrés ; côtes visibles dans le voisinage des cali«e8i mais se transfor- 



— m — 

nant en granulafiDos qui couvrent les espaces intercalicinauz ; calices 
ronds, assez creux; eolumelle ëpaîssR etj>eu saillante; cloisons épaisses; 
les primaires unies à la eolumelle , en tout 24 , 6 grandes , 6 petites et 
. 12 rudimentaires ; 3 côtes granuleuses pour chaque cloison. Diam. des 
calices, un peu plus de 3 mill. — Corallien : ChateUCensoir. 

3. S.? DBNDaoïDBA.sss Polypier dendroïde à gros rameaux; calices 
très-saillants, inclinés et ronds ; eolumelle petite, comprimée ; 12 cloi-^ 
sons, 6 grandes et 6 petites ; peut-être y a-t-il 12 cloisons rudimentaires ; 
côtes bien visibles au pourtour des calices, mais se transformant très-vite 
en granulations fines et nombreuses. Diam. des calices, 1 1/2 niillim.; 
diam. des jameaux, de 2 à 8 ou 9 centim. — Caralhen : Ëcuello ( Haute- 
Saône). 

Genrf ci. — ARiEÀCIS. 

Arœacis, Edwards etHaime, Compt, rend,, t. XXIX, p. 70. 1849. 

Polypier massif et astreïforme, cœnenchyme spongieux et échi- 
nulé à la surface ; murailles minces et bien distinctes du cœnen- 
chyme ; cloisons inégales et entières ; celles du second cycle sont 
représentées par des séries de pointes cristiformes ; point de eolu- 
melle. 

1. A. MicHBLiNi , Edwards et Haime, Ann. des se. nal., S« série, t. 
XTU, p. 106, 1850. — Afîrea tpheeroidalis (paré), Michelin, /con., 44, 
fig. 9 b et c. sa Polypier convexe ; calices peu saillants, circulaires , 
larges de 4 mill.; 3 cycles et le commencement d'un 4«; les cloisons des 
derniers ordres sont rudimentaires.— Parisieti : Auvert; Valmondois, etc. 

2. A. AUVBRTiAGA , Edwards et Haime, loc. cH, — Astreopora td., d'Or- 
bigny^ Prod, — Astrea id., Michelin, pi. 44, fig. 10. = Calices circu- 
laires, inégaux et larges d'environ 2 mill.; 2 cycles et le commencement 
d'un 3«. — Parisien : Auvert, etc. 

Gbnrl CII. - HÈTEROCŒNIA. 

Heterocœnia ^ Edwards et Haime^ Ann, des se. nat,, t. X, p. 
308. 1849, 

Cyclocœtiia {pars], d'Orbigny, Not.surles PoL foss. p. 7, 1849. 

Polypier massif ou subdendroïde ; polypiérites réunis par un 
cœnenchyme abondant, vésiculeux et feuilleté; calices écartés, 
circulaires et saillants ; point de eolumelle, point de palis ; cloisons 
débordantes et dépendant du type trimerai. 

A. 2 Cycles {e cloisons), — a. Polypier convêxe ou gibbenx. 

1. fi. EXiGUA, Edwards et Haime. lofi, cit. ^ Lilhodendron exiguum, 
Michelin, Jcon,, pi. 72, fig. 7.= Calices saillants, obliques, divergents 
et larges de 11/2 mill.; cœneRchyme très-granulé; 6 cloisons subé- 
gales. — Turùnien : Martîgues. 

2. H. cRAssi-LAHELLATA , Edwsrds et Haime, loc. cit, —Stylina id,, 
Michelin , pi. 7, fig. 7. — H. grandis , Reuss , Denrk. dvr Wiener, etc., 
pi. 10, fig. 1-2. = Polypier étalé et subplane ; calices larges de 4 mil- 
limètres ; écartés de 10 ; cœnenrhyme granuloso-strié ; 6 cloisons alter- 
nativement inégales. — l\tr<mien : Uchaux ; Gosau. 

3. H. CORFERTA, Edwards et Haime; toc. rit, — lUhodendroh himile 

r V 



(pars), MichelJQ, p. 291.— H. fcumUts, d'Orbigny, Protf. se Calices rap 
proches, inégal! X , larges de 3 à 4 mi IL; 8 cloisoBS épaisses et 3 très- 
minces. — Turouteii Soulage (Corbières). 

4. H. oiSTANS, Edwards et Haime, Pol. foss. des ierr. Pal,, 1851. — 
Dichocania td., iWd., Ann,, lùc, cH, — Cycloccenia riislica, d'Orbigny, 
Prod, Calices écartés , circulaires et larges de 4 mill.; cloisons in- 
égales, épaisses et débordantes. -* Turoiiien : lies d'Aix. 

5. H. Réussi, Edwards et Haime, HisL nal, des cornL, p. 284, t. II, 
1956. — H. prottncïalis , Beuss , loc, d«., pi, 10, fig. 3-4. 1854, = Ca- 
lices superficiels, larges de 2 mill.; distants de 4 à 6 ; cloisons peu dé- 
veloppées et inégales. «^ 7\crom«ii : Gosau. 

A. — ^aa, Polypier dendroïde. 

6. H. DENDROiDES , Reuss, loc. cit., pi. 10, fig. 5-6. ~-~ Calices super- 
ficiels, larges de 1 l,^ mill.; distants de 4 à6 ; cloisons peu développées 
et peu inégales. — Turonien : Gosau. 

7. H. VERRUCOSA, Reuss, lor. rit,, pi. 10, fig. 7-8. -.-- Rameaux larges 
de 20 mill ; calices un peu saillants , larges de 1 à 1 1/2 mill., distants 
de 3 ; cloisons bien développées et peu inégales. -> Tnranien : Gosau. 

B. — 3 Cycles (12 cloisons). 

7. H. PROViNCiALis, Edwards et Haime, Ann. des se, loc. ciL — Slglina 
id., Michelin, Icon., pi. 7, fig. 8 = Polypier peu élevé et subplane ; 
polypiérites peu divergents; calices égaux, écartés, larges de 2 miU.: 
12 cloisons dont 6 petites, rudimentaires. ^ Turonien : Uchaux. 

C. — Plus de 3 cycles. 

H. H. GRASSA. = Polypier massif, arrondi; polypiérites saillants, 
réunis par un rœnenchyrae abondant et granulé ; calices ronds et peu 
profonds ; cloisons épaisses et entières , trois principales sont plus dé- I 

veloppécs que les autres; on en compte en tout 18, dont 6 très-petites; i 

cAtes nulles ; cloisons débordantes. Diam. des calices, 5 mill. — Coral- ■. 

/ifu ; Chatel-Censoir. ' ^ ' 

Espèce douteuse. 

9. H. MiSiiMA, d'Orbigny , Prod., t. Il, p. 207, 1850. — Turonien ; Le 
Bausset. 

Genre CIII. — ELASMOCŒNIA. 

Elasmocœma, Edwards et Haime, Pol. foss. des ierr. Pal., p. 
69, 1851. 

OcuU'iia {pars), Michelin , Icon., 1845. 

Cyclocœnia (pars), d'Orbigny, Nol. sur les Pol. foss., p. 7, 1849. 

Polypier sublamellaire et a.stréiforme ; polypiérites réunis par 
des expansions murales granulées qui constituent un cœnenchyme 
feuilleté; murailles épaisses; point de columelle; point de palis; 
plateau commun, couvert d'une cpithf'que bien di'vcloppée; cloi- 
i^uns inégales, gr.innlct's vA dépendant du type hcvaméral. 

J. E. GiJERANiiEiu , Kdwards et Haime, /oc. ri<, ;=5Cœnon«hyinevési- 



— 483 — 

cuieux et gr^anulé: calices larges de 3 mUl., peu inégaux» peu sail- 
lants et écartés ; 3 cycles incomplets ; doisons droites et inégales. — 
Turonien : Le Mans. 

3, E. EXPLANATA, Edwards et Haime, lor, ri). — Ocnlina id., Miche- 
lin, /ron.;pl. 51, fig. 3. — Cijriorcpnio Id., d'Orbîgny, Piod. = PoJyp. 
raince^ polypiérites inclinés et réunis par des expansions très-serrées; 
côtes rudimentaires ; calices subelliptiques , larges de 3 à 4 mill. et dis- 
posés selon des lignes concentriques assez régulières ; 3 cycles et un com- 
mencement d'un 4*; cloisons minces et inégales. -^ Turonien : Le Mans. 

3. E. MiCBELim, Edwards et Haime, Hist. nof. des coraL, t. II. p. 
280, 1856.= Calices penchés, larges de 10 mill., et comprimés ; envi- 
ron 60 cloisons minces et alternativement inégales. — Turonien : Le 
Mans. 

MM. Edwards et Haime proposent de donner ( Hist. nat. des 
coral, suite h Bu/fon, t. II. p. 285, 1856), le nom de Psammocœ- 
nia Kœklini à un fossile qui doit aussi faire partie des Stylopho- 
riens. Ce polypier qui dépend du type hexaraéral, a une columelle 
et 6 paKs par calice ; les polypiérites sont réunis par un cœnen- 
chyme granulé et abondant. Ce fossile est de Ligsdorf (Haut-Rhin). 

X!^I1I« Famille. — Diplocœniens. 

Loges divisées par des traverses lamelleuses ; doux murailles 
distinctes, Pune cohimnairô et ronde, l'autre .pariétale et polygo- 
nale ; la première muraille est cachée par des rayons septo-cos- 
taux entiers et non dentelés ; columelle forte et stylITorme ; mul- 
tiplication par bourgeonnement. 

Gfnrk CIV. - DIPLOCŒNU- 

Diploccenia, E. de Fromentel, Descrip. des Pol. foss. de Vêlage 
Néocomien, p. 38, 1857. 

Polypier étalé ou en masse arrondie ; plateau commun recou- 
vert d*une forte épith^que plissée. Chaque polypiérite a deux 
murailles. Tune saillante, columnaire, cachée parles cloisons, mais 
indiquée par un bourrelet circulaire, l'autre pariétale, visible , sé- 
parant les côtes et soudée aux murailles voisines semblables ; les 
cloisons sont épaisses, entières, et se continuent avec les côtes; la 
columelle est forte et styliforme. 

1. D. MIRABILIS, E. de Fromentel, loc, rit., p. 39, pi. 5, fig. 7-8-9, 
1857. = Polypier étalé et pédicule ; murailles columnaire parfaitement 
ronde ; murailles pariétales très-irrégulièrcs et donnant lieu è des aires 
de toutes formes ayant depuis 3 jusqu'à 9 mill. de largeur ; 32 rayons 
septo-costaux. — Néocomien : Saint-Dizier. 

2. D. CoRALLiNA. s=s Polypier en masse épaisse et subgibbeuse ; ca- 
lices assez profonds et circulaires ; muraille columnaire peu saillante, 
mais cependant bien indiquée; muraille pariétale, dépassant les côtes 
et un peu en zig-zag par suite de l'alternance des côtés ; les espaces cir- 



_ 484 — 

conscrits par les secondes murailles ne forment pas des figures régu- 
lières ; cotumelle très-forte, ronde et saillante; 12 grandes cloisons sub- 
égales allant en s'a mincissant jusqu'à la columelle.; 12 cloisons très- 
petites, mais donnant lieu h des côtes aussi fortes que celles qui corres- 
pondent aux cloisons primaires, en tout 24 côtes. Diam. des murailles 
internes, un peu plus de 2 mill,; diam. des espaces compris entre les 
murailles pariétales, environ 5 mill. — Corallien inférietir : Charcenne, 
Ëcuelle (Haute*Saône). 

G*est probablement à ce genre qu'il faut rapporter le Siylina 
Deluâ, (Edwards et Haime, Ann., etc. p. 292, 1B49), qui présente 
tous les caractères des Diploccenies, et les fossiles Coralliens de 
Valfin , pour lesquels M. Etallon {Etude sur le Haut-Jura), a voulu 
rétablir le genre Actinocœnia de A. d'Orbigny, mais sans lui lais- 
ser les caractères qu'il possédait d'abord. Les Actiiiocœnies de A. 
d'Orbigny étaient des Pfayllocœnles à columelle styliforme et 
n'ayant qu'une seule muraille, t^dis que celles de M. Etallon ont 
toutes deux murailles et présentent les caractères de nos Diplpcœ- 
nies. Nous donnons d'après cet auteur les caractères spécifiques 
qu'elles présentent : 

3. D. STBLLATA. — Arlinocœniaid., Etallon. loc, dt.-a>B Polypier con- 
vexe ; calices horizontaux ; rayons septo-costaux , égaux et épais ; colu- 
mellélcylindrique, épaisse cisaillante ; 2 cycles et des rudiments d'un 3«. 
Diam. des calices , 1 mill.: des polypiérites , 1 1/2. — CoraUien: Valfin. 

4. D. MiNiMA. ~ Arî'mocœnia ïd,, Etallon, loc. ciL ss Cette espèce ne 
diffère de la précédente que par sa forme digitée et st^s calices plus pe- 
tits et larges seulement de 1/2 mill. -> Corallien : Valfin. 

5. D. CLÀTHRATA. — Actvwcania td., Etallon, loc. ci/. = Cette espèce 
assez voisine du D. Corallina en diffère par son polypier élevé , formé 
de colonies limitées ; ses calices sont aussi plus petits et n'ont que 1 1/2 
mil), de diam. L'espace compris entre les murailles externes est de 3 
mill. seulement.— Corallien: Valfin. 

6. D. LOBATA. — Aeiinoccema id., Etallon, loc. cit, == Cette dernière 
espèce diffère des précédentes en ce qu'elle dépend du type octoméral ; 
le polypier est subdendroîde ; les murailles externes peu distinctes ; on 
compte 16 cloisons Inégales ; la columelle est forte et saillante ; les 
côtes et les cloisons subégales. Diam. des calices , 1 milL; des polypié- 
rites, 2. — Corallien : Valfin. 

XXLV Famille. — Stylinieng. ' 

Stylinacées, {pars) Edwards et Haime, HUt. nat. des coral,, 
p. 217, 1856. 

Polyastrées ayant les loges divisées par des traverses lamel- 
leuses ; une seule muraille ; cloisons entières , ni dentées , ni lo- 
bées ; multiplication par bourgeonnement. 

Genre CV. - PLACOCŒNIA. 
Placoccsnia, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss., p. 7, 1849. 
Polypier massif; calices ronds, mais plus souvent ovales, etréu- 



— 48S — 

iiis par le développement des côles ; columelle lainolleuse el bien 
développées; les cloisons sont entières et inégales; les jeunes -po- 
lypiérites se développent entre les anciens ; les côtes sont plus ou 
moins fortes, granuleuses ou cristiformes. 

A. — Type décathéral. 

1. P. MACROPaTHALMA, d'Orbigny, Prod.,t. II., p. 277, ISbO. — Asirea 
td., Goldfuss, Pelref. Gerin,, pi. 24, fig. 2. i=rr. Calices un peu compri- 
més, écartés et larges de 8 mill.; côtes bien développées, subégales et 
flexueuses ; 3 cycles complets (40 cloisoas) ; les cloisons sont inégaies se- 
lon \e& ordres. — Sénonien : Mœstrloht. 

B. — Type hexaméral, 

2. P. Perroni. = Polypier massif et subastréiforme ; calices ova- 
laires peu profonds , assez saillants; cloisons épaisses, droites et ter- 
minées par wn bord interne perpendiculaire et épais ; colnmello mince, 
mais bien développée; côtes fortes, épaisses et cristiformes; il n'y 
a d'abord que 6 cloisons principales dont deux sont placées dans le sens 
de la columelle , mais les secondaires deviennent bientôt aussi fortes 
(jue les primaires; on compte en tout 48 cloisons (4 cycles complets); I© 
grand diam. des calices varie de 18 à 20 mill., et le petit de H à 15; 
l(^s calices qui n'ont encore que 6 cloisons sont larges seulement de 4 à 
5 mill.; les calices de 7 à 8 mîll., ont déjà 3 cycles, mais les cloison» 
[irimaires sont encore bien plus dévtîloppées que le secondaires. — C4O- 
ratWen : Ovraarhes (Haute-Saône). 

(JfiNRE €VI. - STYLINA. 

Stylina, Lainarck, Hist, des an. sans, vert., 1816. 

Astrea, Goldfuss, Petref. Germ., 1826. 

Gemmustrea et Branchas t rea , Blainville , Diet. des se. nat., 
18SÎ0. 

^tylina, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., 3* série, t. X, p. 
i?87, 1849. 

Lobocœnia, Conocœnia, Adelocœnia, Tremocœnia, Cryptoccenia 
(pars), Dendrocœnia, Adëlocopnia [pars), d'Orbigny, Note sur les 
Pol, foss., 1849. 

Octocœnia, Decacœnia, Pseudocœnia, d'Orbigny, Prod., 1830. 

Polypier massif, convexe, gibbeux, subplane ou dendroïde; po- 
lypiérites réunis par des côtes qui ne sont jamais séparées par 
une muraille extérieure ; calices libres , circulaires , généralement 
élevés; cloisons entières et souvent débordantes; systèmes dépen- 
dant des types hexaméral, ocloméral et décaméral; columelle sty . 
liform« et saillante; gemmation inlercalicinale ; traverses bien dé- 
veloppées ; plateau recouvert d'une forte épithèqùe plissée. 

Les stylines se divisent naturellement eji trois sous-genres sui- 
vant les trois types qui se les partagent. 

24 



— 186 — 

1. Type HEXAUÉRAt. — Styunœ propriœ. 

A. — Quatre cyclea. 

1. S. GRANDrpLORA. =^ Polypier en niasse arrondie ; calices peu sail- 
lants et subovalaircs ; columelle forte, ronde et saillante ; cloisons non dé- 
bordantes, épaisses près de la muraille et tuberculeuses près de la colu- 
melle; la partie interne des 1-2 grandes cloisons imite un palis par son 
épaississement ; 12 grandes cloisons, 12 petites, 24 rudimentaire». Diam. 
des calices» 7 mill. — Corallieu inférieur : Charcenne (Haute-Saône). 

2. S. ALVEOLATA, Edwards et Haime, Hist, nai, des cornl., p. 236, t. 
11, 1856, (non Astrea id., Goldfuss). == Cette espèce ne diffère de la pré- 
cédente que par ses côtes inégales , sa columelle comprimée et ses ca- 
lices plus petits; ils n'ont que 6 milL — Coro///é»n : Norvillards (Doubs); 
Wurtemberg ? 

3. S. TUBULOSA, Edwards et Haime, Poi.foss. des terr, PaL,p, 59, 1951, 
{non Ann. des se. nul., loc. ciL) — AsUea id., Goldfuss, pi. 58, fig 15, 
(figure inexacte). = Côtes égales; calices saillants et larges de 4 mill.; 
columelle ronde, — Corallien : Wurtemberg ; Haut-Hhin, ^ 

B. — Trois cycles, — b. Polypier massif. 
c. Cloisons secondaires égales aux primaires. 

4. S. &KMMANS. -- Polypier en masse arrondie ; calices un peu com- 
primés et saillants; polypiérites externes ayant de la tesidance à s'iso- 
ler ; épilhèque bien dévoppée et envahissant la surface caliclnale ; colu- 
melle épaisse et un peu comprimée; cloisons débordantes et minces au 
centre ; on en compte 24 par calice, 12 grandes et 12 petites ; côtes al- 
ternativement minces et épaisses. Diam. des calices, 6 à 7 mill. — Coral- 
lien : Charcenne. 

5. S. suLCATA. == Polypier élevé et pédicule ; calices superficiels ; 
columelle petite et saillante : côtes inégales, les plus fortes sont sail- 
lantes, cristiformes et séparées par des sillons profonds; 12 grandes 
cloisons , petites ; calices assez serrés , profonds et larges de 6 mill. — 
Corallien : Charcenne. 

6. S. coTTEADi. = Polypier gihbeux; calices serrés, mais restant 
ronds; cloisons minces et bien développées; columelle ronde et as^z 
grosse ; 12 grandes cloisons égales et un peu renûées près de la colu- 
melle ; 12 petites ; côtes un peu inég-iles. Diam. des calices, 5 mill. — 
Corallien : Chatel-Censoir. 

7. S. MOKEAVi, Edwards et Hnime, Pol. foss, des terr. Pal., 1851. — 
Adelocœnia Moreana, d'Orbigny, Prod.f 1850. = Polypier gibbeux ; ca- 
lices saillants et larges de 2 1/2 mill. — Corallien : Sampigny. 

8. S. ÇoQUANDi , Edwards et Haime, lac» vit, — Speadorxxnia elegans, 
d'Orbigny, Prod, == Calices peu saillants et larges de 1 1/2 mill.; 12 
grandes cloisons ; 12 petites. — Corallien : Saint-Mihiel. 

B. — b. — ce. Les cloisons primaires et secondaires inégales. 

0. S. Charcennënsis. = Polypier en masse arrondie; calices super- 
ûcielâ et très-rapprochés ^ côtes fines, un peu inégales ; columelle forte 
et ronde ; 6 grandes cloisons épaisses et allant jusqu'à la columelle ; 
6 petites et 12 rudimentaircs. Diam. des calices, 6 mill. — Corallien 
Charcenne. 



— 187 — 

10. s. spECiosA, E. de Fromentel, Bull, de la Soc» géoL de Franrc , 
2« série, t. XIIT, p. 856, 1856. = Polypier en masse arrondie ; calices 
(rès-saillants ; 6 grandes cloisons, 6 petites , 12 rudimentaires ; 12 côtes 
fortes et atteignant le sommet des calices; 12 plus petites et s*arrétant 
à la moitié de la hauteur de la partie saillante des polypiérites. Diam. 
des calices, 3 à 4 mil!.; hauteur, 4 li 5. — Porilandien : Gra y-la-ville ; 
Ma ntoche. 

11. S. BucHETi, E. de Fromentel, loc.cH., 1856. = Polypier en lames 
assez minces; calices peu saillants et larges de 3 à 4 mil 1.; 6 grandes 
cloisons, 6 petites, 12 rudimentaires ; côtes fines et subégales; columelle 
petite et comprimée. — Portlandien : Mantoche. 

12. S. KiMMERiDGiË^isis. =s Polypier en masse arrondie : calices as- 
sez saillants; régulièrment ronds et peu profonds; columelle petite ; 
cloisons très-minoes et inégales ; 6 grandes , 6 moyennes ; 12 petites ; 
côtes arrondies et subégales. Diam. des calices, 4 mill. — Kimwerid- 
gien : Arc, près GTray ; Pontarlier? 

13. S GiRAUDi, Etallon, lov. cH. ==■ Polypier en masse arrondie et pédi- 
culée; calices assez élevés, larges de 4 mill.; 3 cycles de f^loisons ; les 
secondaires peu différentes des primaires ; columelle forte et comprimée ; 
4 cycles de côtes inégales. — CornUien : Valfin. 

14. S. DuFREPîOYi, Edwards et Haime, VoL ioss.des len\ Pal., 1851. 
— Asirea tnbulosa, Michelin, Icon,, pi. 27, fig. 2.— Jdc/ofcpnia.id., d'Or- 
bigny, Prod,, 1850. =s Calices peu saillants, larges de 3 mill.; 3 cycles 
inégaux.— Corallien: Saint-Mihiel ; Chatel-Censoir. 

15. S. Etalloni. = Polypier convexe ; calices très-serrés, maisreslaat 
circulaires et assez profonds j columelle petite et assez comprimée ; cloi- 
sons épaisses et allant s'unir à la columelle, au moyen de trabiculins 
horizontaux ; 24 cloisons dont 6 plus développées que les autres ; ces 
24 cloisons ne se montrent que dans les grandes calices ; souvent on 
n'en compte que 18. Diam. des calices, 2 1/2 mill. — Kimmeridgien : 
Le Havre. 

16. S. Valfinensis, Etallon, loc. cit, _ Poly p. convexe et peu élevé; 
calices serrés, peu inégaux et peu profonds: 3 cycles inégaux.; 4 cycles 
de côtes égales ; columelle forte et ronde. Diam. des calices, 2 1/2 à 3 
niiH^— Corallien : Valfin. 

17. S. ECHINUI.4TA, Lamarck, Hht, des un, s, vçrL, 1^16. — Lamou- 
roux, 1821. — SarrUmla mkrophtulma , Goldfuss, pi. 25. fig. 1. — */?,- 
linaGaulardi, Michelin, pi. 21, fig. 5. «Polyp. élevé et.convexe ; calicci) 
peu saillants, larges de 2 à 2 1/2 miJl.; columelle cylindrique. — Coral- 
lien : Dun ; Gy (Haute-Saône). 

18. S. SOUDA, Edwards et Haime, Brit. foss. rorals., 1851. — Stylo- 
phitra so/ida,.M*Coy, 1848.— Shjlina Babeana, d'Orbigny, Prod,= Po- 
lypier convexe; calices écartés, larges de 3 mill.; columelle grosse et 
comprimée. — Bnlhonien : Morey (Haute-Saône); Metz; Dundry, etc. 

19. S.? Badicensis, Edwards et Haime. Poi. foss, des terr. PaU, 1851. 
Crypîorœnia W., d'Orbigny, Prod. = Calices serrés, peu saillants et 
larges de 2 1/2 mill, — Coralhen : île de Rhé. 

B. — bb. Polypier dendroïde, 

-20. S. SERTiFEHA, Edwards et Haime, loc. til. — PocUlopora id, Mi- 
chelin, /ton., pi. 54, fig. 13,— Deniroca'nia id., d'Orbigny, Prod. «= Ra 



— 488 — 

raeaux ronds , larges de 10 à 12 mill.; calices pea élevés et larges d'un 
peu moins de 2 mill.; 3 cycles inégaux. — Bajocien : Langruoe. 

21. S. LtMRATA , Edwards et Haimo, /oc. cit, — Astna id., Goldfuss^, 
pi. 8, flg. 7, et pi. 38, fig. 7. - Cnfptovœn'm id., d'Orbigoy, Prod, = Ra- 
meaux souvent comprimés; calices élevés, écartés; inégaux; columelle 
cylindrique et pointue ; côtes fines et inégales. Diara.des calices, 2 mill. 

— Corallien : Geingen. 

22. S. NODOSA , Etal Ion, lor. rit. — Tige unique et noueuse; calices 
peu écartés, peu inégaux, larges -d'un peu moins de 2 mill.; côtes fortes 
serrées et granulées; polypiéri tes séparés par des lignes polygonales; 
columelle tuberculeuse: cloisons inégales. — Cora//ten : Valfln. 

23. S. CŒSPiTOSA, Etallon, lor. cit. s= Polypier élevé de 70 cent.; ra- 
meaux droits et serrés ; calices circulaires , espacés , égaux et larges de 
1 1/2 mill.; columelle styliforme ; côtes inégales et granuleuses; cloi- 
sons inégales — CnroUieu ; Valfin. 

24. S. GRAciLis , Ktallon lor. rit, e=9 Rameaux grêles et courts se bi- 
furquant suivant un angle très-ouviTt ; calices obliques, assez élevés et 
largos de 1 1/2 mill , côtes bien développées et soudées entre elles sui- 
vant une ligne brisée ; cloisons assez épitisses près de la muraille ; celles 
du 3« cycle tout à fait rudimentaires. — Coraliien : Valfin. 

C. Deux cycles. — c. Polypier massif. 

25. S. Përrom , E. do Fromentel, Bull, de la Sor. Géol. de France , 
2« série, l. Xlîï, p. 856, 1856. == Polypier épais, étendu , uiam^lonné ; 
calices ronds et rapprochés ; 6 grandes cloisons soudées à une colu- 
melle saillante, 6 petites. Diam. des calices, 5 mill.— Portlandien : 
Mantoche. — ( C'est par erreur que dans le Bulletin les diamètres des 
calices sont indiqués comme n'étant que de 2 1/2 mill.). 

26. S. Flottei (Maillei), E. lU Fromentel, loc. cil, = Polypier ar- 
rondi ; calices peu saillants et larges de 3 mill.; 6 grandes cloisons sou- 
dées à une columelle petite, et 6 petites cloisons; 24 côtes fines cl en 
relief. — Portlanden : Gray-la-villo. 

27. S. I^FL.iTA, E. de Fromentel, Inr.rit., 1856. = Polypier gibbeux 
et mamelonné; calices saillants, espacés et comme renflés; les jeunes 
occupent le fond des dépressions occasionnées par le renflement des an- 
ciens ; 6 grandes cloisons, 6 petites , columelle forte et ronde. Dianièlre 
des calices. 2 à 3 mill. — Ptfrtiandien : Mantoche. 

28. S. HKXAPHYLLiA , Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 

— Cryftocœnia id., d'Orbigny, Prod., 18,50. — Asîrea ratemôsa, Quens- 
t«dt, Handb. der Petref. = 6 grandes cloisons, 6 petites. Diam. des ca- 
lices, 4 mill. — Corallien . La Rochelle. 

29. S. CONIFERA, Edwards et Haime, flrit. foss* coral., 1851.= Po- 
lypier convexe et gibbeux; calices élevés, circulaire» et larges de 2 
mill.; columelle petite; 2 cycles inégaux : 3 cycles de côtes droites et 
inégales. — Bathouien : Batli. 

30. S. r.KMiNATA , Edwards el Haime, Pol. foss. des terr. Pal.. 1851. — 
4sh'ea id., Goldfuss, pi. 23, fig. 8. — Aplo aalrra Ut., d'Orbigny, Prod. 
B= Calices serrés, saillants, larges de 2 mill.; 12 cloisons peu inégale^* 
et bien développées.— Sénonien : Maostricht; Royan. 

31. S. MicRocOMA , d'Orbigny, Prod., ia50. =5 6 cloisons bien déve- 
loppées; 2 cyrles de rôtes. Diam. des calices, 1 mill. — Corfl/fwi . 
Loix . 11c dp Rhé . Tonnerre ; Chatcl-Censoir. — MM. Edwards et Haimp 



— 480 — 

regardont coiitoie apparteuant à cette espèce, le Pstudocœnia Bet-nardina, 
de Landeyron et le Stylina Hupellens'ts de la Rochelle du même auteur. 

32. S. GRANULATA. = Polypief en masse gibbeusc , formé de 
couches superposées ; calices superficiels, larges de 1 1/2 mill.; 2 cycles 
inégaux ; columcllo un peu comprimée et profonde ; cloisons fines, sub- 
égales et fortement granulées et dentées. — > Portlandieu : Gray-la^viUe. 

C. — ce. Polypier dendroïde, 

33. S. Grayeîisis . E. de Fromentel , Bull, de la Sue. GéoL, lor, cit., 
1856.^= Rameaux épais et droits; calices peu sailiauts et assez rap- 
prochés ; cloisons débordantes et iuégales; columcllc petite et rudimea* 
taire. Diam. des calices, 2 à 2 1/2 raill.— Portlandien : Gray-la-ville. 

34. S. INTRICATA4 Ë. de Fromentei, Zor. rit,, 1856. —S, Haimei id., 
id. == Rameaux ronds, clyndriques , souvent anastomosés et formant 
dos bttissfllls épais et réticulés ; calices petits et profonds , larges de 1 à 
1 1/4 railK; columelle petite et profondément située; 2 cycles inégaux 2 
12 côtes fones, épaisses et égales. — Portlandien : Mantoche. — ( Notre 
S, Haimei , qse nons avions décrit séparément n'est qu'uDe variété de 
celui-ci). 

35. S. HiCROCŒNiA. s=^ Polypier deadroide; rameaux épais; calices 
superficiels et profonds ; columelle bien développée et saillante ; 6 grandes 
cloisons soudées à la columelle» et 6 petites; cistes inégales , les petites 
rorrespoadeot au troisième cycle » qui manque dans les calices. Le dia- 
mètre de ceux-ci est d'un peu moins d'un uiill. -^ Corallien : Char- 
cenne. 

2. Type octoméral. — Octostylinoi. 
' A. — 3 Cycles. 

36. S. msiGNis. = Polypier en masse arrondie; calices peu élevés e^ 
superficiels ; columelle forte , ronde, saillante et large de plus d'un 
mill.; cloisons assez minces, mais très^renfiées près de la columelle, au- 
tour de laquelle leur bord interne forme une espèce de couronne ; 8 
grandes cloisons entre lesquelles on aperçoit les cloisons du 2' et du 3* 
cycles peu développées ; cotes arrondies . épaisses et subégales Diam. 

^es calices, 4 à 5 mill. ^ Corallien : Charcenne. 

A A. — Deux cycles ; calices larges rfe 5 à 6 mill. 

37. S. SPLENDENS. = Polypier en masse élevée et arrondie ; calices 
un peu saillants et peu profonds; columelle petite et profondément si- 
tuée ; 8 grandes cloisons un peu débordantes et assez épaisses. 8 plus 
petites ; 32 cdtcs peu inégales* — Corallien : Charcenne. • 

AA. — Calices larges de 4 a ^ millimètres. 

38. S. coMMUNis. "= Polypier arrondi ; calices superficiels et peu pro- 
fonds ; columelle petite et isolée ; 8 grandes cloisons minces au centre 
et 8 petites; côtes subégales et assez fortes. — Corallien : Charcenne. 

39. S. CASTELLUM. Edwards et Hairae, Pol. fiis.s.des terr. Pal., 1851. 
— Astreacuslellumf Michelin, 7ron, Zooph., pi. 27, fig. 4, — Ad€lof:aHia 
*d., d'Orbigny, Prod.=i Calices inégaux , assez saillants et serrés; les 
cloisons sont débordantes, alternativement inégales ot plus développées 



— 490 — 

que dans l'espèces précédente. — Corallien ; Sampigny ; Goussaincourt; 
Bay-Bel ; Tonnerre ; Champlitte. 

AA. — Calices larges de 4 millimètres. 

40. S. Labechei, Edwards et Haime , l/isf. nui. des coraL, p. 243. 
1856. — S, Delabechii id., Bril. foss. cornh., pi. 15, fig. 1, 1851.— .4*/rco 
Inbulostit Quenstedt, Handb. der Peiref,, pi. 57, fig. 19-21, 1852 (non 
Goldfuss, ni Michelin).= Polypier en masse convexe ot quelquefois gib- 
beuse ; calices peu saillants et inégalement écartés; columelle un peu 
comprimée; côtes inégales et granuleuses.-T- CoraWien : Steeple-Ashton ; 
Belfort. 

AA. — Calices larges de 3 h S 1/2 millimètres 

41. S. pisTiLLOM. =^ Polypier arrondi; calices peu saillants et pou 
profonds : columelle grosse , forte ei saillante ; cloisons épaisses mais 
amincies au centre; on n'en voit que 8 grandes et un rudiment de 8 pe- 
tites ; cotes égales; calices larges de 3 à 3 1/2 mill. — eerallien : Char- 
cenne. 

42. S. EXCENTRicA.==5 Polypi«r en masse élevée et arrondie; colu- 
melle petite . isolée et toujours placée en-dehors dn centre du calice ; 
elle se trouve ordinairement très- rapprochée du bord interne d'une 
grande cloison et par suite éloignée des autres ; calices peu élerés . peu 
profonds et larges de 3 mill ; cotes subégales. — Corallien : Gharcenne 
(Haute-Saône). 

AA. — Calices Imges de 2 1/2 millimètres. 

43. S. Tbevknini, Ëtallon, loc. rit., 1858. = Polypier en masse sub- 
plane; calices serrés et subelliptiques; cloisons minces et débordantes; 
calices profonds de 3 mill.; 32 côtes subégales et subconfluentes ; colu- 
melle peu développée. — Curallken : Pillemoine. 

44. S. ocTONARU, Edwards et Haime, Pol, foss. des terr. Pal., 1851.— 
Pseudocœnia id., d'Orbigny , Prod. -rr Polypier élevé à surface super- 
rieure arrondie ; cloisons débordantes et minces au centre ; côtes in- 
égales et granulées; columelle profonde et stylîfonnc. — Coraltien : 
La Rochflle ; Vauligny; île de Ré; Oyonnax; Chatel-Gensoir; Valfin? 
(Jura). 

AA. — Calices larges de 2 millimètres. 

45. S. RAMOSA , Edwards et Haime , Uist, nat. des coral., 1856. — S, 
ramona eidigUala id., Pol. foss, des itrr. Pal., 1851. — Psendocomiaid., 
td., d'Orbigny, Prod,— Abirea limbata, Quenstedt, 1852, (non Goldfuss). 
=s Polypier dendroïde ; calices inégaux et espacés. Diam. des rameaux, 
3 à 4 cent. — Corallien : Tonnerre; OItingen; Chatel-Censoir ; Cham- 
plitte. 

46. S. Faujasi, Edwards et Haime, llht. iia(. des coral., p. 243, 1856. 

— AslroUe, Faujas Saint-Fond, Hist, nat, de la Mont. Saint - Pierre de 
Mœstrirht, pi. 36, ilg. 1-2, 1109. — Astrea geminata {pars), Goldfuss, 
Petrcf, Gcrm., pi. 23, fig. d, f, (non les autres), 1826. = Cette espèce 
ne diffère du S. geminata,, qu'en ce qu'elle dépend du type octouKÎral. 

— Sénonien : Maostricht. 



— m — 

AA. — CaUces larges de l h 1/2 mUliniètres. 

47. S. Bernardina. — Pseudoccenia Bernardina et elegans, d'Orbigny, 
Prodrome, t. TI. p. 34. 1858, — 5. Bemardana, Etallon, loc. rit, 1858, 
==a Polypier en masse polymorphe , conveïe ou gibbeuse ; calices peu 
serrés, assez saillants et peu profonds , et larges de 1 1/2 mil!.; côtes 
subëgalcs et granulées; columelle styliforme et libre. — Corallien: 
Landeyron; Vauligny; Valfin? 

48. S. EXCELSA, Etallon, loc. cit. = Polypier subdendroïde , élevé et 
gibbeux ; calices obliques , saillants et larges d'environ 1 mill. — Co- 
rftllieti : Valfin. 

3. Type dbcankral. ^ Dkcastylinœ. 

A. — 3 Cycles doisonnaires. — Calices larges de 5 millimèPres. 

49. S. MAfiNiFicA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851.— 
Decarœnia id,, d'Qrbigny, Prod. «= Polypier eo masse convexe ; calices 
inégaux et peu saillants ; les échantillons de la Haute-Saône renferment 
presque tous une quantité considérable de veis parasites qui envelop- 
pent les calices. — CoruUien : Chatel-Censoir; Vagnon ; Gy (Hte-Saône). 

A. — Calices larges de 4 millimètres. 

58. S. LOBATA, d'Orbigny, Prod., 1850. — Explanaria id , Goldfuss, 
Pétrel . Germ., pi. 38, fig. 8. sss Polypier convexe ; calices en cônes sail- 
lants, écart(^s et inégaux ; côtes granulées et inégales; cloisons minces ; 
les calices sont larges de 4 mill. et quelquefois plus. — Corallien : 
Wurtemberg. 

A. — Calices larges de 3 millimètres. 

51. S. EXPLANATA. == Polypier convexe: calices à peine saillants et 
peu profonds ; columelle peu développée et profonde ; cloisons larges 
et peu débordantes ; 40 cotes subégales et assez fortes. — Coraliien : 
Cliarcenne (Haute-Saône). 

52. S. TUBULIFERA, Edwards et Haime, PoL foss. desterr. Pat., 1861. 

— Brit. foss. roiaf.s., pi. 14, fig. 3. — Aslrea id., Phillips, 1829. — S. tu- 
bulosa, Michelin, /roii., pi. 21» fig. 6, (non Goldfuss). — Astrea tubuiosa 
et Agaricia lobnta, Morris, 1843. — Dentipora glomernta. M'Coy, 1848. — 
Astrea decemradiata, Quenstedt, pi. 57. fig. 30, 1852. = Polypier en 
masse convexe et gibbeuse; calices peu serrés et assez saillants; colu- 
nnelle forte et comprimée ; côles égah'S et granulées ; cloisons assez 
minces, mais épaissies vers les bords interne, et externe. — Corallien : 
Steeple-Ashton ; Malton ; Saint-Mihiel ; Champlitte. 

A A. — 2 Cycles doisonnaires. — Calices larges de 3 millimètres. 

53. S. Ploti, Edwards et Halûie, Brit. joss. coraU., pi. 23. fig. 1, 1852. 

— Astroites ? Robert Plot, ^at) Hist. of Oxford, pi. 8, fig. 2, 1676. =» Po- 
lypier convexe ou gibbeux ; calices serrés, inégaux, peu saillants ; colu- 
melle petite. (Ce fossile est peut-être une Slylohelle). — Bnjtuicii • 
Conib-Down ; Rumigny. 

AA. — Calices lare, es de 2 h Z \/2 millimètres. 

54. S. coNSTRiCTA. =* Polypier convexe; calices saillants, très-rap- 



— 192 — 

prorhéâ et très-profonds ; columello assez forte et profond^fflênt située ; 
10 grandes cloisons, 10 petites; 40 .^ôtes (rès-granuleuses et égales ; les 
calices sont un peu renflés à la base. Diam. des calices, 2 1/2 mill. — 
Corallien . Champlitte. 

55. S. BULLATA. = Polypier à surface subplane; calices très-peu 
élevés, mais très-»'?largis h la base et comme gonfl^; columelle peu dé- 
veloppée et profonde ; 10 grandes cloisons entre lesquelles on aperçoit 
10 cloisons rudimentaircs ; 40 côtes fines et subégales. Diam« des ca- 
lices, 2 mill. — Corallien : Champlitte. 

56. S. HiRTA. = Polypier en forme de boule presque régulière; ca- 
lices très-saillants et assez rapprochés, peu élargis à la base et assez 
profonds ; 10 grandes cloisons. 10 petites et 20^udimentaires ; 40 côtes 
un peu inégales et granuleuses. Diam. des calices. 2 mill; — Corallien : 
Gy (Haute-Saône). 

57. S. A6PERA, Ëtallon, loc, ci*. j= Polypier étalé ; calices satllants, 
et serrés; côtes fines, droites et un peu ondulées inférienrement ; colu- 
melle un peu aplatie et très-saillant«. Cette espèce n'est peut-être qu'une - 
variété de notre S,siricta. — Corallien : Val fin. 

Espèces douteuses. 

58. S.? COALESCENS, Edwrds et Haime, Pol. foss. des terr. PaL, 1851. 
— Madrepora id., Goldfuss, pi. 8, fig. 6. — Dentifïora id., Blain ville. 
1830. — Ornttna id., Bronn, 184R. — Cornllim : Wurtemberg; Char- 
cenne. 

59. S. ARDUENNENsis, Edwards et IJaimc, toc. rit. — Cnjptoceetiia id., 
d'Orbigny, Prod, — Corallien : Nenvisi (Ardennes). 

MM. Edwards et Haime rapportent encore «u genre Stylina les es- 
pèces suivantes citées par M. d'Orbigny daiis son Prodrome : 

60. LoBOCŒNiA CoHALLiNA. — Corallien : Wagnon. 

61. Cryptocœma Baugierl — Corallien : Beauvoir (Deux- Sèvres). 

62. Cryptocœnia subregui.aris. — Corallien : Saulce-au-Bofs; Di- 
jon; Oyonnax; Tonnerre. 

63. Adei.ocœnia Corallina. — Corallien : Angoulins. 

64. A.DELOCŒN{A Lancbloti. — Corallien : Wagnon. 

65. Tremocœnia subornata. — Corallien : La Rochelle. 

66. Tremocœnia pulchella. — Corallien : Tonnerre ; Wagnon. 

67. SpEUDOCŒPilA SUBOtTONIS (SUBOCTONARIA). — COrullim : IvTl- 

nerre; Rupt. 

68. Stvîjna? NANTUÀCBîfSis. — Corallien : Landeyron. 

69. Cryptocœxia carantoniana (carentonen&is). — Tnronien : île 
d'Aix; î'e Madame. 

70. Cbyptocœnia Fleuriausa. — Turonim : îic d'Aix; Le Mans. 

71. Cryptocœma rustica. ■— Tnronien : Nuncras. 

72. Apt.o«;astrra Neptuni. — i\*coromîni ; Snint-Dizier. 

73. Aplosastrea elegans, — Sèoromïen : Vyé ; Fontepôy. 

74. OcTOCŒNiA LUGDUNENSIS — IJas : Saint-Fortuoal. près de Lyon. 
On doit encore placer parmi les espèces douteuses les fossiles suivanlii : 

75. S.? TOmn.ARis. Edwaçjls et Haime, 1849. — Asit^ea irf., Michelin, 
Icon., pi. 27, fig. 3. == Cette espèce appartient très-probablemept aux 
Stylohelips. — Corallien : îs-sur-TMl ; Î^aint-Mihiel. 



— «98 — . 

76. S.? SUBLEVI8, Edwards et Haiaie, 1851. -^ diaâreporà id.. Miche- 
lin, Icùn,, pi. 25, fig. 5. — Corallien . Wagnon ; Sampigny ; ChatelCeû- 
soir, etc. 

77. S.? LvnfBRiAirA, Edwards et Haime, 18^1. ^ Madrepora limhata, 
Lcymeric, Stai. de VAube, pi. 10» fig. 14. -^DetidroeiBnia Corallina, d'Or- 
higny, Prod. — Corallien : Aube. 

78. S.? Thurmani, Edwards et Haime, 1851. — ilsfrea pentagonalis, 
Michelin, pi. 24, fig. 6. — Slylina arduennensis, d'Orbigny, Prod, — Co- 
rallien : Dun. 

79. S.? suBUMBATà, Edwards et Haime, 1831. — Astrea limba$a, Mi- 
chelin, pi. 24, fig. 10. — Crtfptoccmia 4d., d'Orbigny, J>rod. — Corallien : 
Sampigny ; Saint-Mihiel ; Wagnon, etc. 

80. S.? DEPRAVATA, d'Orbigny, Prod. — A^rea id , Michelin , pi. 24, 
tg. 5. — Corallien .- Sampigny. 

81. S.? coRONATA. Edwards et Haime, 1856. — Astrea id,, Quenstedt, 
pi. 57, fig. 24.— Cwallien : Mézières. 

Nous avjons fait rentrer dans l'étage Corallien , la plupart des 
espèces citées par A. d'Orbigny comme provenant de l'Oxfordien, 
car de l'aveu de cette auteur lui-même, ces fossiles indiqués 
comme oxfordiens appartiennent réellement h l'étage Corallien. 

Nous devons encore ici faire connaître 4 fossiles qui ont de très- 
grandes affinités avec les Stylines ; mais pour lesquels M. Etal- 
Ion a formé le genre Heliocœnia. Ces fossiles qui ne diffèrent des 
Stylines qu'en ce qu'ils possèdent deux cloisons primaires plus 
grandes que les autres et qui vont s'unir à la columelle au moyen 
de trabicules , et parce que les intervalles des calices sont souvent 
granulés, ne nous paraissent pas devoir être séparés du genre qui 
nous occupe. Ce sont : 

82. S.? VARiABiLis. — Helioceenia id., Etallon , loc, cit. :^ Polypier 
convexe ; calices serrés ; un peu elliptiques et larges de 1 1/2 mill.; cloi- 
sons assez épaisses ; columelle saillante et un peu aplatie ; côtes repré- 
sentées par des granulations fines et serrées. — Corallien : Valfin. 

88. S.? HuvBBRTi. — Heliocœnia id,, Etallon, loe. ciL as Polypier 
subsphériqne ; calices très-serrés, petits, peu saillants, elliptiques et 
larges de 1 mill.; cloisons peu débordantes. — Corallien : Valfin. 

84. S.? DENDROIDEA. — Nelioccmia id,, Etallon , loc, cit. -=- Polypier 
dendroïde formé de 3 à 4 branches ; calices serrés, obliques, peu sail- 
lants et larges d'un mill.; cloisons épaisses et débordantes ; columelle 
aplatie et saillante; côtes assez bien indiqués. — Corallien : Valfin. 
• 85. S. Tbiollibri. — Helioceenia id., Etallon, loc. cit. =^ Polypier 
branchu et fascicule, calices serrés, obliques, saillants, profonds, cir- 
culaires et larges de 1 mill.; cloisons inégales et épaisses ; colamelle 
tnberi!ulense. — Corallien : Valfin. 

Ces 4 dernières espèces dépendent du type décaméral, et la 
dernière présente assez bien les caractères du genre Psammohelia, 

Genre CVIl. - COLUMNASTRiEA. 
JOolvmnasirea, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss,, 1849. — Co- 
himellastre^ id,, Prod,, 1850. 

22 



Cùhtnmastrœa , Edwards et Haime, Hi$t. nat. des coral., 1856. 

Poiypier astréiforme ; polypiérites unis par le grand développe- 
ment des côtes ; calices libres et subcirculaires ; cloisons débor- 
dantes et larges ; cohimelle petite et styliforme , une seule cou- 
ronne de palis. 

A* — Polypier subspkénqtbe. 

1. C. STRiATA , Edwards et llaime, Ann, des se, 3« série « t. ÎII, p. 
184, 1850. — Astrea id., Goldfuss, pi. 38, fig. 11. — Astrea variolam, 
Michelin , Icon., pi. 71, fig. 7. — Astrea sirïcUa id,, pi. 71 , fig. 6. — 
Phylloccmia variolaris et Columellaslrea siriata, d'Orblgay, Prod., 1850. 
= Polypier sobsphérique ; côtes simples et granuleuses; columelle peu 
saillante ; 3 cycles et les rudiments d'un 4"; palis étroits et épais. Diam. 
des calices , 2 à 2 1/2 millimètres. — Turonien : Corbicres ; Gosau ; Fi- 
guières; etc. 

A A, — Polypier fortement lobé ou s%tbrameuœ. 

2. G. SIMILIS, Edwards et Haime, Ann. loc, cil. => Polypier en lobes 
comprimés ; calices saillants et larges de 3 mill.: oloisons du 3» cycle 
pou développées. — Turonien ; Brignoles. 

3. C. Prevostana, Edwards et. Haime, loc, cil, = Polypier formé de 
branches comprimées ; côtes fortes, subégales et en arêtes ; cloisons 
serrées; les tertiaires bien développées; palis petits; columelle peu dé- 
veloppée. — Subapennin : Yalle-Longa. 

Gehrs GVUL -^ PENTAGŒNIA. 

Pentaeomia, d'Orbigny, Bévue et Mag. de ZooL, p. 175, 1850. 

Pentacosnia, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de Vétage 
Néocomien, p. 51, 1856. 

Polypier polymorphe , calices circulaires, libres et quelquefois 
subpolygonaux , mais dans quelques cas ils sont rapprochés; cinq 
cloisons principales seulement ; côtes visibles, mais rendues rudi- 
mentaires par suite du rapprochement des calices ; traverses bien 
développées et presque horizontales. 

1. P. ELEGAMTULA , d'Orbigny , Prod., 1850. — E. de Fromentel « /w. 
cit., p. 51 , pi. 7 , ûg. 6-7, 1856. .^=^ Polypier en masse étendue et un 
peu mamelonnée ; calices peu élevés, entourés de 20 côtes inégales i 3 
cycles de* cloisons; celles des deux derniers cycles peu développées, 
un rudiment de columelle au centre des calices. - î^éocomitn . Gy- 
l'£véque; Fontenoy. 

2. P. ToMBECKi, E. de Fromentel, loc. cit,, p. 51, 1856. := Polypier 
mamelonné ; calices rapprochés ; les 5 grandes cloisons paraissent 
inégales et 3 semblent plus développées, le 2* cycle est rudimentaire. 
Diam. des calices, 3 mill. — Néocomien : Saiut-Dizier. 

Espèces douteuses. 

3. P. t»ULCH£LLA, d'Orbigny, Prodrome. — Néocomien : Pontenoy. 

4. P. mcROTRBMA, d'Orbigny, Prod. '— NioeomUti : Fontenoy. 



Genre CIX. - CONVEXASTH^ËA. 

ComexMîrœa, d'Orbigny, No t. sur les PoL foss., p. 9, 1849. 

Polypier arstréiforme ; polypiérites unis par des côtes bien dé- 
veloppées qui s'unissent directement aux cloisons et cachent le 
bord supérieur de la muraille ; les côtes sont rarement confluentes; 
la columelle manque entièrement et les cloisons ne se rencontrent 
pas au centre, au moins dans la partie supérieure. 

A. - Polypier massif, — Côtes ne s'wnissmt jamais 
a/itx côtes des calices voisins. 

1 C. REGULARis , d'Orbigny , Prod. — Ashea id., Klipstein , Beitr. zur 
geol, Kentn,, pi. 20, fig. 11, 1843. c=s Polypier conrexe; étoiles calici- 
nales très-régulières et larges de 4 mi 11.; rayons inégaux et cristiformes. 

— Salilérien : Saint-Cas«ian. 

2. C. SEXRADiATA, Edwards et Haime, Po^. fos$. des ierr, PaL, 1851. 

— A>lrea id., Goldfuss, Pelref. Germ., pi. 21, fig. 5. — Stylina id., 
d'Orbigny, Prod, = Polypier en masse arrondie et mamelonnée; ca- 
lices superficiels et peu serrés ; polypiérites paraissant courbés et • di- 
vergents dans une coupe verticale ; rayons septo-costaux bien dévelop- 
pés et inégaux (12 grands et 12 petits). — Corallien : Geingen ; Oltin- 
gen ; Gy ; Champlitte ; Charcenne (Haute-Saône) ; Pillemoine (Jura). 

A. — Côtes s*imissa/nt quelquefois aux côtes des calices voisins, 

3. C? ORNATA, Edwards et Eaim^^Uist, nat, des coraL^ p. S76, 1856. 

— Stylina id„ ibid,^ Pal, foss, dea terr, PaL, 1851. — Cryptocemia Id., 
d'Orbigny , Prod, = Etoiles calicinales , larges de 4 miil.; 12 rayons 
septo-costaux presque égaux, subconfluents etcristiforjnes. — Coro/^ten : 
Friageli (Jura). 

AA. — Polypier dendroïde. 

4. C. Waltoni. Edwards et Haime, Brit, foss. corats,, pi. 33, fig. 5-6. 
1851. sss Polypier dendroïde et gibbeux ; calices inégaux ; rayons sep- 
to-costaux échinulés sur les côtes et inégaux » ils sont rarement con- 
fluents^ les calices sont larges de 1 à 1 1/2 mill. — Bajocien : Hamp- 
ton-Cliffs; Bumigoy (Ardennes). 

5. G. 1>BNM0IDEA. ^ Polypier formé de rameaux arrondis lobgs et 
ayant environ 25 mill. de diam. Ils s'élèvent parallèlement les uns près des 
autres et constituent un ensemble cespiteux ; la surface des ran^eaux est 
couverte de plis transversaux, irréguliers, rapprochés de 2 à 3 mill. et 
qui corres]i0Ddent aux couches d'aecroissement par superposition ; les 
calices sont superficiels et les cloisons trèfr^paisses ; on en compte 12 
par calice , 6 grandes qui sont débordantes et assez saillantes et 6 pe- 
tites; les côtes sont moins gfofses que les cloisons et point confluentes. 
Diam. des étoiles, 1 1/2 à 2 mill.— Corallien : Fedry (Haute-Saône). 

AAA. — Polypier de forme indétermynée. 

6. C. PORTLANDICA, £. de Fromeiitel, B:idU de la Soc. Qéol, 4e France, 
h*> série, t. XllI , p, 859 j; 1856. œ^" Ce fossile v qui n'est connu. que par 



— 496 — 

une empreinte, a probablement une surfaee subplane ; les calices sont 
très-espaces, larges de 2 mill.; les cloisons sont inégales, 6 grandes et 
6 petites; les côtes sont grosses et subconfiuentes. — Portlandien : 
Mantoche (Haute-Saône). 

Genbe CX. - PHYLLOCŒNU. 

Phylloccniia, Edwards et Haime, Compt. rend, de VÀcad., 1848. 

ActinoccorUa (pars), d*Orbigny, ifot. sur les Pol. foss,, 1849. 

Polypier massif, polypiérites unis par des côtes très-dévelop- 
pées ; calices à bord libre ; ils sont peu saillants et souyent défor- 
més ; columelle nulle , point de pidis ; cloisons larges et débor- 
dantes allant jusqu'au centre où elles se rencontrent souvent; 
traverses abondantes et bien développées. 

A. — 5 Cycles cloisonnaires. 

1. P. VARIANS, E. de Fromentel, Dcscripl, des Pol. foss. de V Etage 
Wéocomien, p. 48, pi. 6 , fig. 9-10 , 185^ ( les calices de la figure 10 ne 
montrent pas autant de cloisons qu'il y en a réellement). = Polypier 
en lame convexe ; calices très-rapprochés et de grandeur variable; cloi- 
sons fines et inégales , les 6 premières sont plus développées ; 5 cycles 
dans les grands calices. — Néocomien : Saint-Dizier. 

AA. — 4 Cycles complets, 

3. P. PEOicuLATA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., 1849. — As- 
trea fd.. Desbayes , 1831. — Micbelin , pi. 70, fig. 1 , 18^. — P. id. et 
Aelinoccmia Dumagiana, d'Orbigny, Prod. — P. Lilli , Reuss , 1854. = 
Polypier pédoncule ; côtes égales descendant sur le pédoncule ; calices 
peu saillants, larges de 6 à 7 mill. — Tiironien : Corbière ; Gosau, etc. 

3. P. OUBIA, E. de Fromentel , loc. cit., p. 50. pi. 7, fig. 3-4, 1867. 
sss Polypier en cône renversé , surface calidnale peu convexe ; cloisons 
minces, souvent anastomosées; plateau ondulé et strié; calices inégaux 
et déforméjs. — îièiKomJkm : Gy-FEvêque (Yonne). 

4. P. Neocoiiieivsis , d'Orbigny, PiH)d. — E. de Fromentel, loc. cit., 
p. 49. pi. 7, fig. 5, 1857. = Polypier en lames subplanes; calices 
écartés, peu comprimés ; cloisons fines et peu débordantes; 48 côtes 
égales et bien marquées. — A*éocoiiit«n ; Fontenoy ; Gy-1'Evêqne (tonne). 

5. P. Arcriaci, Edwards et Haime, Ann. des se. nat.,lB49. ssb Calices 
écartés et assez réguliers ; côtes subégales et granuleuses ; cloisons 
inégales, minces et serrées ; muraille peu marquée. *» Faltmien : Gaas. 

AA. — 3 Cycles et des cloisons d^wn 4*. — Calices larges 
de à 10 millimètres. 

6. P. I&RADIANS, Edwards et Haime, CùmjA. rend,, 1849. — Asirm ra- 
diata, Michelin, icon., pi. 12, fig. 4. ?s= Polypier convexe ; polypiérites 
divergents; calices saillants et larges de 6 à 10 mill.; cloisons épaisses 
en dehors et inégales ; côtes peu serrées. — Parisien : Gastel-Gomberto ; 
Chaîne d'Hala. 

7. P. inKiGutARis . Edwards et Haime , Ann. des se. nat.» 1849. — 
ÏMMdenifon irréguhre, Michelin, pi. 48, fig. 14, 1844 (mauvaise figure'. 



- m — 

= CaliMS enteurës par vtn cœoenchyme conyert de oôtes assez écar- 
tées, il sont sabpolygonaux et assez éleyés ; cloisons inégales, peu dé» 
bordantes et très-minces. Diam. des grands calices, 8 mill. — Parisien ; 
Ânvert; Yalmondois; Senlis; Vernon, etc. 

AA. — Calices la/rges deSàB milUmèires. 

8. P. COMPRESSA, Edwards et Haime, loc. cit, — AsUea id., Michelin, 
pi. 70, fig. 2. — Actinoccniia id,, d'Orbigny , Prod. :^; Polypier con- 
vexe; calices inégaut, saillants, irréguliers, larges de 3, 5 ou 6 mill.; 
les calices de 3 mill. sont nombreux ; cloisons minces , serrées et iné- 
gales ; côtes droites et serrées. — Turonien : Soulage (Gorbiôres). 

9. P. LucASANA , Edwards et Haime , Hisi, nat,, des coraL, 1856. «= 
Polypier convexe, ne différant du P. irradians que par la largeur de 
ses calices qui n'ont que 4 mill. de largeur. — Parisien : Gastel-Gom- 
berto. 

10. P.? SCULPTA, Edwards et Haime, Ann» des se. naL, 1849. — Astrea 
sculpta et sparsa, Michelin, pL 71, fig. 1 et 3. — Cryptocœnia sparsa et 
Pkylloccenia sculpta, d'Orbigny, Prod. ^ Polypier à surface convexe, 
calices écartés , saillants et larges do 3 millim ; côtes fines , serrées , 
flexueuses, inégales et au nombre de 32. — Tiîronien : Martigues. 

11. P. GoTTBACi, E. de Fromentel. Desrript. des Pol, foss. de t*ètage 
Néocomien, p. 49, pi. 7, fig. 1-2. — P. Cotlaldina, d'Orbigny. Prod>^^^ 
Polypier hémisphérique ; calices ronds, égaux, peu ou point déformés ; 
cloisons débordantes ; 8 primaires allant jusqu'au centre, auxquelles 
viennent se souder 16 cloisons secondaires, en tout 32 cloisons ; côtes 
bien marquées. — JVéoromiCTi : Gy-l'Evêque ; Leugny ; Fontenoy, etc. 

Ges deux dernières espèces dépendent du type octoméral. 

Espèces douteuses : 

12. P.? yALLi8«-CLAU8iE, d'Orbigny, Prod.-- Astrea td., Michelin, pi. 5, 
fig. 7. — Turonien : Uchaux. • 

13. P.? BouBLiBHi, d'Orbigny, Prod. — Astrea \d., Michelin, pi. 71, 
fig. 2. — Turonien : Les Martigues. 

14. P.? DECUSSATA, Reuss, Dencksch. der Wien. acad., etc., 1851, t.VU, 
p. 99, pi. 13, fig. 2-3. — Turonien : Gosau. 

15. P.? aEGULARis, d'Orbigny, Pf*od. t. 11. p. 206. — l\ironien ; Sou- 
lage. 

16. P. GoRBARiCA, id., id., id. 

17. P. GLOMERATA, id., id., id. 

18. P.? INTERMEDIA, id. id. — Turonten : Uchaux ; Soulage. 

19. p.? MARTicENSîs, id., \d , '— Turotiien • Martigues. 

20. P.? IcAUiîENSis, id. id. — Néocomien ; Chenay (Yonne). 

21. P.? OcBANi, id. id. — Calcaire pisolitique : La Falaise. 

22. P.? Neptuni, id., id., id., id. 

23. P.? Renauxi. — Criyploromia Renauxiana, id., id. — Turonien . 
Uchaux. 

Genrk GXl. - GRYPTOGŒNIA. 
Cryptoocsma (pa^s), d'Orbigny, Cours élément, de Pal., i. Il , 
p. 164, 1856. 



— mi — 

Stylina (par«), Edwards et Hâime. — Cyaihophora (pem), id. 
Ann. des se. fiat.y loc, cit,. 1849. 

Polypier massif et polymorphe ; calices ronds , plus ou moins 
saillants ; muraille régulièrement circulaire à bord saillant ; cloi- 
sons bien développées et atteignant presque le centre du calice; 
côtes bien marquées et souvent confluentes ; columelle nulle; point 
de palis ; traverses bien développées et horizontales. 

Ce genre ne diffère réellement du genre Stylina que par l'ab- 
sence do la columelle. 

Lorsque A. d'Orbigny créa le genre Cryptocœnia il y fit rentrer 
toutes les stylines chez lesquelles il n'apercevait pas de columelle, 
sans trop s'occuper si cet organe avait ou non existé , au si son 
absence était le résultat d'un accident ou de la composition orga- 
nique de ranimai. MM. Milne-Edwards et J. Haime, en étudiant les 
espèces qui composent le genre Stylina reconnurent que la plu- 
part des cryptocœnies de A. d'Orbiguy étaient pourvues de colu- 
melle , et jugèrent par analogie que toutes devaient en avoir. Ce- 
pendant en 1851, ils rencontrèrent des Stylines sans columelle, et 
ne voulant pas rétablir le genre de Cryptoccenia qu'ils avaient dé- 
truit et ne pouvant en créer un nouveau, ils furent contraints 
d'associer ces nouvelles espèces au Cyathophora Richardi de 
M. Michelin, dont, tout d'abord ils avaient fait une styline et de 
rétablir ainsi le genre Cyathophora. 

Or le fossile décrit par M. Michelin , non seulement ne présente 
pas les caractères tles stylines; mais il n'appartient même pas au 
tK)us- ordre des Zoanthaires Apores. En effet le Gyathophora Ri- 
chardi possède des planchers bien développés et coniplets , ce qui 
le fait rentrer dans le sous-ordre des Zoanthaires Tabulés; de plus 
tandis qt|e les cyathophores de MM. Milne-Edwards et Haime ont 
des cloisons bien développées et pas de planchers proprement dits, 
le Cyathophora Richardi , qui nous sert de type , a des planchers 
horizontaux bien développés et des cloisons rudimentaires repré- 
sentées par des stries longitudinales. 

Nous croyons donc qu'il faut faire rentrer le genre Cyathophora 
de M. Michelin dans le sous -ordre des Zoanthaires Tabulés en ne 
le composant que de polypiers ayant des planchers bien dévelop- 
pés et des cloisons rudimentaires et nous rétablissons le genre 
Cryptocœnia de A. d'Orbigny pour les fossiles semblables qui ont 
des traverses lamelleuses et des cloisons bien développées. 

A. Type hexmiéral. — b. 3 Cycles. 

1. C. Claddiersis. — Cyathophora id., Etallon, Et. pfl/. sur le Ha«f- 
jura. =« Polypier * e» masse convexe; calices serrés 'et" peu saillants. 
larges de 5 miil,; côtes inégales; cloisons assez épaisses^ v ifiégtfles «t 



— 199 — 

bien dérdloppées ; traveraes lamelieuses fortes et simulant des plan- 
chers. — Corallien : Valfio. 

2. C. Neocomiensis , d'Orbigny, Prod., 1850. — Sfylina? td., Edwards 
et Haime, 1851. — Ctiathophoraf E. de Fromeotel, Desc. des PoL fosa, de 
V Etage ?ièocomien, pi. 5, fig. 11-12, 1856. = Polypier en lame convexe ; 
cloisons fortes et débordantes, les 2 derniers cycles peu développés. 
Larg^u* des calices» 3 mill. — iVéocomien : Saint-Dizier. 

3. C? ANTiQUA, d'Orbigny, Prod, — Stylina id,, Edwards et Haime, 
1851. — Cyalhophora id., E. de Fromentel , toc. cit., p. 42, 1856.= 
Polypier en lamea étendues et ondulées : traverses bien développées ; 
côtes fortes et subégales; cloisons peu larges. Diam. des calices, 2 à 

2 1/2 mill. — Stocomien ; Saint-Dizier; Fontenoy; Venoy; Cheney. 

A, — b. b. Deux Cycles. 

4. C. PRATTI. -^ Cyttthephora éd., Edwards et Haime, Brit. foss. coral, 
p. 108, pi. 21, fig. 3, 1851. ss Polypier en masse convexe ; calices as- 
«ez rapprochés et larges de 5 mill.; côtes fortes et inégales ; cloisons 
bien développées. ^— Bajocien : Comb Down ; Rumigny. 

5. C, fcAUNENSis, d'Orbigny, Prod., 1851. — Slylina id., Edwards et 
Haime, 1851.— Cijalliophora id., E. de Fromentel, lùc. cit., p. 41, 1856. 
= Polypier convexe ; calices rapprochés, larges de 3 à 3 1/2 millim.; 
cloisons primaires biea développées . les secondaires restant petites. — 
ISéocmùen: Gy-l'Evêque ; Cheney; Fontenoy ; Ligoerolles. 

6. C. LucENSis. — €ya(fcopliora id., Edwards et Haime. Brit. foss. 
corals., p. 107, pi. 30, fig. 5, 1851. «es Polypier convexe; calices ronds, 
assez rapprochés ; cloisons primaires bien développées, les secondaires 
plus petites ; côtes pen marquées. Diâm. des calices, un peu moins de 

3 mill, — Bajocien : Pound-Hill ; Marquises. 

AA. — Type octoméral. — c. 3 Cydes. 

7. C. fiREvi3.= Polypier en masse mamelonnée; calices peu élevés, 
circulaires et séparés par des côtes bien développées ; 8 grandes, cloi- 
sons, 8 petites ut 16 rudimentaires. Diam. des calices, presque 2 millim. 
— Corallien : Charcenne ; Champlitte ; Chatel-Censoir. 

AA. — c. c. 2 Cycles. 

8. G. Arcensis. ^= Polypier en petite masse arrondie ; calices ronds, 
peu élevés et assez creux ; côtes bien développées ; 16 cloisons alternati- 
vement grandes et petites, correspondant à des côtes un peu inégales. 
Diam. des calices, 1 mill. — Kimmèridgien : Arc, près de Gray ( Haute- 
Saône). 

Genre CXIl. - HOLOCŒNIA. 
Holocmnia, Edwards et Haime, Brit. foss. corals , p. 99. 1851, 
Holocœnia, E. de Fromentel, Bull, de la soc. Géolog. de France, 

2* série, t. Xill , p. 858, 1856. — • Descrip. des Pvl. foss. de l'étage 

Néocômien, p. 52, 1856. 
Polypier polymorphe ; calices unis entre eux par des rayons 

septo-costaux à bord entier et qui cachent complètement les mu^ 

railles ; columeUe bien développée et styliforme ; calices épars, sans 

ordre , à la surface du polypier. 



— aoo — 

A. — Type hextMnéraL — b. 3 Cy.des et des cloiêùm d'm^ 4V 

1. H. DENDROiDBA, E. de Promentel, BulL de la soc. Géolog,, loc. cit., 
p. 858, 1856. = Polypier fofmant des rameaux serrés et larges de 20 
é 25 mil].; calices rapprochés , un peu saillants, larges de 3 miilim. On 
compte environ 27 ou 28 cloisons par calice ; les côtes sont subégales et 
un peu flexueuses. — Portlandien : Beaujeu (Haute-Saône). 

A. — b. b. 3 Cycles seulement. 

3. H. EXPLAN AT A, E. de Froment«l, loc. cit. = Polypier en lame mince 
et étendue ; calices peu profonds et peu saillants ; columelle petite , les 
cloisons des deux premiers cycles égales. Diam. des calices, 3 mill.— 
Portlandien : Mantocfae. 

3. H. MicRAirrHA, Edwards et Haime, 1851-1856. — E. de Fromentel , 
.1857. — Asirea id., Rœmer, 1848. — Synaslipea id., d'Orbigny, 1850. — 
Thamnastrea id.y Edwards et Haime , 1850. sss Polypier gibbeux ; cloi- 
sons fortes, serrées, peu flexueuses, et inégales ; le 3« cycle manque dans 
2 des systèmes. Diam. des calices, 1 À 1 1/2 mill. (Cette espèce appartient 
peut-être au type décaméral et doit être- très - voisine de notre H. Colli- 
narm). — Néocomien ; Berkiinger (Yonne). 

4. H. arachnoïdes, e. de Fromentel, loc. cit. p. 858. 1856. =s Poly- 
pier en lames minces et dirigées en tous sens ; calices profonds et larges 
de plus de 3 mill.; columelle petite et saillante; rayons sep to - costaux 
tous dirigés dans le même sens et subégaux ; le 3« cycle est souvent 
incomplet. — Portlandien : Mantocbe.. 

AA. — Type décdméral. — c. 2 Cycles. 

5. H. COLLINARIA, E. de Fromentel, Descrip. des PoL foss. de Vètage 
Néocomien, p. 54, pi. 7, fîg. 9-10, 1857. — Centrastrea collinaria , micro, 
phyllia et excavaia, d'Orbygny, Prod,, 1850. — Thamnastrea id., id., id., 
Edwards et Haime, 1851. = Polypier en frondes couvertes ou non de 
petits mamelons ; calices petits et rapprochés; columelle forte et styli- 
formo; 10 grandes cloisons, 10 petites; épithèque bien développée. — 
Néocomien : 6y-l'Evêque ; Fontenoy ; Cheney ; Venoy ; Leugney (Yonne) 

Genre CXIII. - DIMORPHOCŒNIA. 

DimorphociBnia , E. de Fromentel , Descript. des Pol. foss. de 
Vètage Néocomien, p. 55, 1857. 

Polypier étalé; murailles entièrement cachées par des rayons 
septo-costaux confluents et rayonnant d!i centre à la circonférence; 
columelle nulle; espace columellaire creux et allongé; calices dis- 
posés en rangées concentriques autour d'un calice central plus 
développé que les autres. 

1. D. CRAS8ISEPTA, E. de Fromentel, ioc. cit., p. 55, pi. 8, fig, 1. — 
D%tiiorii\ia$\rea id., d*Orbigny , Prod., 1851. =: Polypier étalé en lame 
assez mince ; calices superficiels à fossetto profonde et oblongue ; doi- 
sons épaisses, s'amincissant an centre et se terminant par un bord per- 
pendiculaire; traverses peu développées. On compte de 12 à 32 cloisons 
par calice ; les rangées sont distantes d'environ 15 à 25 mill. ^ iVéoro- 
mteni Gy-l'Evôque; Fontenoy; Chenayj Venoy. 



— 2(M — - 

3. D.? CORALUNÂ, Etallon, Etudts PaL sur le HatMwa, = Polypier 
en cône renversé; surface calicinale subpUne: cloisons très-épaisses, 
on en compte 16 dans le calice central et 4 seulement dans les autres. 
Diam. du calice central 8 mfll.; des petits environ 5; épithèque bien 
développée. — Corallien : Val fin. 

Ce dernier fossile ne préseote pas des rayons septo-costaux bien con- 
fluents et le nombre de ses cloisons primaires pourrait bien le faire ren- 
trer dans le sous>ordre des Zoanthaires rugueux. 



Genre CXIV, — PLEUROSTYLINA. 

Plewrostylina, E. de Fromentel, Bull, de la soc. GéoL de France, 
loc. dt,, p. 854, 185B (sans description). 

Polypier en masse conyexe ou en lames étendues ; calices cir- 
culaires, devenant quelquefois subpolygonaux par suite du resserre- 
ment des individus ; polypiérites réunis entre eux par Fépithèque qui 
couvre les murailles , ou par les murailles elles-mêmes; cloisons 
entières, peu développées, à Pexception d'une grande cloison , plus 
forte que les autres, qui s'avance jusqu'au centre du calice et s'y 
renfle considérablement de manière à simuler une columelle ; pla- 
teau commun nu.etcostulé ou ne présentant qu'une épithèque 
peu développée. 

1. P. CORALLINA. =a Polypier massif et mamelonné ; polypiérites sou- 
dés par l'épitbèque qui recouvre la muraille, et laissant entre ces der- 
nières un sillon bien prononcé ; calices subeirculaires ; 6 grandes cloi- 
sons entières et assez épaisses ; l'une d'elles allant en se renflant jus- 
qu'au centre où elle tient lieu de columelle ; les cloisons voisines de la 
cloison columellaire s'infléchissent un peu vers celle-ci. Diam. des ca- 
lices, 5 raill. — Corallien : Ecuelle (Haute-Saône). 

S. P. FRONDESCENS. =r= Polypier en lame étendue et assez mince ; 
plateau nu et couvert de grosses côtes cristiformes ; calices subpolygo- 
naux placés assez régulièrement en quinconce » inclinés , et présentant 
les caractères de l'espèce précédente. Diam. des calices, 4 mill. Les ca- 
lices semblent ici être soudés directement par les murailles bien dévelop- 
pées. — Corallien : Cbatel-Censoir (Yonne). 

Genre CXV. — APLOCŒNf A. 

Aphcomia, Edwards et Haime, Eist. nat. des coraL, p. 281, 1856. 

Polypier astréïforme ; polypiérites soudés par les murailles qui 
sont prismatiques ; calices polygonaux ; cloisons bien développées 
et entières ; point de palis ; point de columelle ; loges intersep- 
taies très-superficielles. 

A. Terofbvewi, Edwards et Haime, loc. eit.. pi. D, 3, fig. 1, 1856. « 
Polypier mince et convexe ; sept systèmes inégaux ; calices larges de 7 
à 9 mill.; murailles en zig-zag. — Parisien: Chambre d'Amour, près 
Biaritz. 

23 



-— 202 — 

Oenue CXVf . — STKPHANOCŒNIA. 

Stephanocœnia, Edwards et Haime, Compt. rend, de Vacad., 1848. 

Goniarœa, d'Orbigny, Prod., 1850. 

Polypier astréifarme ; polypiérites unis par les murailles qui sont 
épaisses et compactes ; calices polygonaux à bords simples ; colu- 
melle styliforme faiblement saillante , mais bien développée ; un 
ou plusieurs cycles de palis, suivant le développement des cloisons. 
Ce genre renferme des espèces appartenant aux types hexaméral 
et octoméral. 

A. — Type hexaméral. — a. 3 Cycles. 

1. S. FORMOSissiMA, Edwards et Haime, Pol, foss. des terr, PaL, 1851. 

— Astreaid., Sowerby, 1832. — Porites antïeala, Michelolti, pi. 6, fig. 1. 
-** Astrea relichlala , Michelin , pi. 5, fig. 1. — Stephanocœnitt formosa, 
Edwards et Haime, 1849. =3= Polypier convexe ou gibbeux ^ columelle 
grosse et comprimée; murailles simples; 3 cycles complets. Diam. des 
calices, 3 mill. — Turonien : Gosau ; Uchaux ; Corbières. 

2. S. TROCHiFORHis , Edwards et Haime, Bist. nat. des coraL, p. 267, 
1856. — Ast*eu id., Michelin, Jrtin., pi. 27. fig. 6. •= Polypier convexe 
et pédoncule; le 3« cycle peu développé. Diam. des calices, 1 1/2 mill. 

— Corallien : Saint-Mihiel ; Ecuelle (Haute-Saône), etc. 

A. — aa. 2 Cycles. 

' 3. S. Hauibi, d'Archiac, Mém. de la soc. GioLy 2* série, t. IH, pi, 8, 
ùg. 8 . 1850. =B= Polypier court, encroûtant; calices peu profonds; co- 
lamelle grosso et peu saillante ; une couronne de palis. Diam. des ca- 
lices, 2 mill. — Parisien : Biaritz. 

B. — Type octoméral. 

4. S. Deportksana , Edwards et Haime, Hist, nat, des coral., p. 267, 
1856. — Astrea Deportesiana , Michelin , Icon,f pi. 50, fig. 11, 1845. == 
Polypier convexe; calices subcirculaires à bords distincts; columelle pe- 
tite; 2 cycles inégaux. Diam. des calices, 2 mill.; palis cylindriques. — 
Cenomanien : Le Mans. 

5. S. FORMOSA, Edwards et Haime , Pol. foss. des terr. PaL, 1851. — 
Astrea td., Goldfuss, pt. 38. fig. 0. = Polypier convexe , calices poly- 
gonaux , séparés par de faibles sillons ; columelle petite ; 2 cycles iné- 
gaux ; 6 palis arrondis. Diam. des calices , 2 mill. — Turonien : Gosau. 

6. S.? ELEGA^s, Edwards et Haimo, Ann, des se. nat.» loc. cil. 1849.— 
Poriles eleganSy Leymerie, Mém. de la soc. GéoL, 1836. — Alveopora ele- 
gàns, Michelin, Icon., pi. 63, fig. 6. =» Columelle grosse et saillante; 
calices polygonaux, larges de 4 mill.; 2 cycles; palis indistincts. — 
Parisien : Gouiza ; Coustouge; Fabresan. 

Espèces doutevses. 

7. S. Bernardina , d'Orbigny , Pred., 1850. — Bajocien ; Nantua ; 
Langres ; Morey (Haute-Saône). 

8. S.? Alpina , d'Orbigny, Prod, — Parisien : Tandon (Hautes-Alpes). 



— isod — 

9. S.? INTKRMEBIA, id., td. — Corallien : La Rochelle. 

10. S.? CoNiAeKiHis , id,, id, — Twr&nlen i Cognac. 

11. S.? GRANDiPORA , ttf., %d, — Turonk» : ile d'Au. 

12. S.? OARANTORfiKSis, id., td, -~ TurmUn : Ile d'Aix. 

13. S.? LiTTORALis» id., id. — THronien : ile d'Atx. 

14. S.? Flburiausa, id., id. — Tiinmien : île d'Aix. 

15. S.? EXCAVATA, id., id. — THronien : Uchaux. 

16. S.? iRRBGVLARfs, id., id. — Turonien : Soulage. 

17. S.? FLOBiDA, id., id. — Corafrtfn .* Wagnon. 

18. S.? SfNBMOREENSis, td., id. ^ Slnemurien : Arcenay (Côte-d'Or). 

Nous avons eu a étudier trois fossiles de Tétage Néocomien in- 
férieur que A. d'Orbigny a déterminés et qu'il a placés dans le genre 
StephanocoBma : notls y avons en vain cbarché des palis ; ces trois 
fossiles sont des Astrocœnies bien caractérisées. 

M. Etallon a créé pour une espèce fossile du Corallien du Haut- 
Jura le genre Allocœnia qui ne se distinguerait des Stephanoceniei^, 
que par la présence d'une seule couronne de palis. Hais comme 
ces dernières, alors qu'elles n'ont qae deux cycles ne possèdent 
qu'une seule couronne de palis et qu'il serait par conséquent im- 
possible de distinguer les espèces qui appartiendraient à l'un ou 
l'autre genre , nous pensons qu'on ne peut sur ce seul caractère 
établir un genre nouveau et nous faisons rentrer dans les Stepha- 
nocenies le fossile de M. Etallon. 

19. S. FURCATA. — Altoccenia id., Etallon, loe. cit. = Polypier digiti- 
forme ou très-maraclonné ; calices serrés et polygonaux ; columelle forte 
et saillante; palis épais; 3 cycles complets (type hexaméral). Diam. des 
calices, 1 mill. — Corallien : Yalfin. 

Cette espèce n'est peut-être qu'une variété du iV. trochiiormis. 

* (tEiire CXVIl. - STYLOCŒNIA. 

Siylocœnia, Edwards et Haime, Compt. rend,, loc, cit., p. 469, 
1848. 

Astrea (pars), Lamarck, 1816. 

Stylophora [pars), Schweigger, 1819. 

Cellastrea {pars), Blainville, 1830. 

Aplosastrea [pars ), d'Orbigny, 1849.. 

Polypier constitué par une lame assez épaisse et généralement 
repliée sur elle-même; plateau commun recouvert d'une épithèque 
plissée; polypié rites unis par les murailles qui sont polygonales et 
qui portent aux angles des calices de petites colonnes saillantes et 
cannelées ; columelle forte et styliforme ; cloisons minces et nom- 
breuses ; traverses simples et peu écartées. 

Ce genre renferme des espèces qui appartiennent aux types pen- 
taméral et octoméral. 



— 204 — 

A. — Type pentaméral, — a. 3 CyeUs, 

1. S. Lapetrousbana, Edwards et Haime, Ann. des se. nai., loc. éiU, 
p. 295, 1849. ^ Astrea «d., Michelin , Icon., pi. tO, fig. 5. <= Polypier 
en cône saillant, supporté par un pédoncule ; bords des calices minces ; 
colonnes épaisses ; cloisons peu serrées , inégales et minces. Diam, des 
calices, 4 mill. •— Turonien : Bains de Rennes. 

2. S. YiCARYi, Edwards et Haime« J^èm, de la se, GéoL, 1852. == Po- 
lypier hémisphérique ; colonnes murales peu développées ; columelle 
forte et cylindrique ; cloisons inégales. Diagonale des calices, 1 1/2 miil. 
— Parisien : La Palarea; Sinde. 

A. — aa. 2 Cycles. 

a. s. MONTicuLAUA , Edwards et Haime, loc. eu. — Brit. foss. ccral.» 
pi. 5, fig. 2. — Stylophora id., Schweigger, 1819. » Astrea hgstrix, De- 
france« 1826, id. — Michelin, Icùn., pi. 45 fig. 1.b= Polypier subcylin- 
drique ou gibbeux ; colonnes fortes et très-cannelées ; columelle un peu 
comprimée. Diagonale des calices, 1 1/2 mill. — Parisien ; Paris; Brac- 
klesham-Bay. 

4. S. TAURifCENSis , Edwards et Haime, loc. eit, — Astrea id«, Miche- 
lin, Icon., pi. 13, fig. 3. = Polypier gibbeux ; colonnes rares et petites ; 
bords calicinaux, minces et crénelés ; columelle un peu comprimée. Dia~ 
gonale des calices, 2 mill. — Falunien : Rivalba. 

B. — Type octoméral. 

5. S. EBURCiATA, Edwards et Haime, loc. cit. *- Brit foss. eorols., pi. 5, 
fig. 1. — Astrea id., Lamarck, 1816. — Lamouroux, 1824. — Defrance, 
1826. — Astrea siyhphora, Gpldfuss, pi. 24. fig. 4. — Astrea emarciata 
Michelin, pi. 44, fig. 6. — A. cylindrica id., pi. 44, fig. 4. — A. déco- 
raiaid.^ pi. 44, fig. 8. — Aplosastrea stylophora ^ d'Orbigny, Prod., 1850. 
c=s Polypier subgibbeux ou rameux, formé d'une lame repliée sur elle- 
même ; calices sur toute la surface du polypier ; cavité interne tapissée 
par une forte épithèque; colonnes bien développées et cannelées ; cloi- 
sons minces, formant deux cycles. Diagonale des calices, 2 1/% milL — 
Paristeni Paris; La Palarea; Brocklesham-Bay ; Sinde. 

Le TaiPHTLLOccENiA BXGATATA, de A. d'Orbigny, parait devoir ap- 
partenir à l'espèce précédente. 

6. S. LOBATO-ROTUNDATA , Edwsrds et Haime , Ann. des se» nat. loc. 
cit. — Astrea id., Michelin , Icon., pi. 13 , Qg. 2. — Polypier formé de 
lobes dressés et gibbeux ; colonnes petites et rares ; bords calinauxi 
minces et crénelés ; columelle petite ; 2 cycles inégaux. Diagonale des 
calices, 2 mill. — Falunien : Rivalba ; Vérone ; Dego. 

XXY** Famille. — Astréeiis. 

AsTREACÉES (po/Ts) , Edwards et Haime, Hist. nat. des coral, 
t. II, p. 454, 1856. 

Polyastrées ayant les cloisons dentées et se multipliant toujours 
par gemmation latérale ou submarginale , mais jamais par bour- 
geonnement basilaire ou par iissiparité; chambres viscérales divi- 
sées par des traverses lamellaires. 



— 205 — 



Genrb CXVIII. - PLESTASTRiEA. 

Plenastrœa, Edwards et Haime, CompJ, rend,, Iqe. cit., p. 494, 
1848. 

Àstrea {pars),. Lamarck, 1816. — Orbicdla [pars), Dana, 1846. 

Polypier en masse convexe et arrondie ; plateau nu et costulé ; 
calices libr^ p^r leur bord, peu profonds et circulaires; côtes 
bien développées ; cloisons débordantes, larges et finement denti- 
culées ; palis bien développés devant tous les cycles qui précèdent 
le dernier. 

P. DBSHOULmsi, Edwards et Haime, PoL iom, des Urr. PaL, p. 100, 
1851. = Polypier subplane; calices peu saillants, larges de 3 à 4 mill.; 
côtes peu saluantes et finemeiU granulées ; 3 cycles de cloisons peu 
dentées et très-granulées ; columelle papilleuse.— FtUunien : Saucats. 

Genre CXÏX. — SOLENASTRiEA. 

Solenastrea, Edwards et Haime, Compt. rend,, loc, dt., p. 494, 
1848. 

Astrea (pars), Michelin, Icon., 1847. 

Polypier en masse convexe ; polypiérites longs et unis par Texo- 
thèque qui est bien développée ; côtes petites et ne se soudant pas 
aux côtes correspondantes ; calices libres et circulaires ; columelle 
spongieuse et peu développée ; cloisons minces, larges et bien den- 
tées ; traverses abondantes. 

A. — Trois cycles complets. 

1. S. GiBBOSA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat,, loc, cit., 1S50^== 
Polypier à surface gibbeuse ; calices peu saillants, peu profonds et la^es 
de 2 mill.; traverses exothécales distantes de 1/3 mill. — Cette espèce 
habite la mer Rouge et est fossile des dépôts récents de l'Egypte. 

2. S. Yerhelsti, Edwards et Haime, Pol. foss» des ierr. Pal., p. 101, 
1851. = Polypier subplane, très- fragile ; calices rapprochés à murailles 
minces ; cloisons inégales et granulées ; traverses exothéeales distantes 
de. 2/3 mill. Diam. des calices, 2 mill. — Parisien : Fort Saint-Pierre, à 
Gand. 

3. S. TURONBNSis, Edwards et Haime, loc. cit. -^Astrea id., Michelin' 
Icon., pi. 75, fig. 1-2. s= Cette espèce diffère des précédentes par une 
eoliiVni^e beaucoup plus développée et des traverses exothécales dis- 
tantes de plus d'un mill. — Falunien : Turin , Touraine. 

B. — PliM de trois cycles. 

4. S. TEN01LLAHELL08A, Edwards et Haime, loc. cit.. ea Polypier con- 
vexe ; calices circulaires peu élevés et larges de 3 à 4 mill.; 3 cycles et 
des cloisons d'un 4' ; traverses exothécales distantes d'un mill. et demi. 
— Fossile de ? 



— â06 ,rr- 

Genre — CXX. HELIASTRJIA. 

Heliastrœa, Edwards eV Haime , Hist. nat. des coraL, t. Il, p. 
456,1856, 

Favia {pars), Oken , 1815. — Astrea [pars), Lamarck, 1816. — 
Edwards et Haime , 1848. — Tubastrée [pars), Blainvillè , 1830. 

— Explanaria, Ehrenberg, 1834. — OrHcella [pars), Dana, 1846. 
Polypier en masse convere ou subplane ; épithèque bien déve- 
loppée ; gemmation intercalicalinale ; caliees ronds, circulaires, 
assez élevés, à fossette peu profonde; colûmelle spongieuse, géné- 
ratlement bien développée ; côtes fortes , unissant les polypiériîes 
et composées de lames fenestrées ; cloisons débordantes, larges et 
bien denticulées, surtout près de la colûmelle , où les dents simu- 
lent des palis ; traverses abondantes. 

A. — Plus de 4 cycles çloisonnaires , 

1. H. fiEAUDOumi, Edwards et Haime, Hht. nat, des coral., p. 469, 
1856.'— Astreu %d,, J. Haime, Bull, de la Soc. Géol., 2' série, t. VII, 
p. 679, 1850. ^= Polypier subconvexe; calices peu serrés et peu sail- 
lants, larges de 8 à 10 mill.; colûmelle forte; cloisons et côtes inégales, 
on en compte 60 par calice. — Parisien : La Palarea. 

2. H. RiEMSDYCKi , Edwards et Haime, Po/. [oss. de$ ten\ Pal., 1851. 

— Asirea arachnoïdes, Goldfuss, ^1, 23, fig. 9. — Phyllocœnia id., d'Or- 
bigay, Prod,^ 1850. = Calices égaux, écartés, larges de 3 à 4 mill.; co- 
lûmelle forte ; côtes unes, égales, au nombre de 60 à 70, -^Sènonien . 
Maestricht. 

3. H. Barandei, Edwards et Haime, Hist. nat, des coral,, p. 478, 1856. 

— Astrea macrocona, Reuss, pi. 24, fig. 2, 1846. — Phyllocœnia id., 
d'Orbigny, Prod, <= Calices assez écartés, larges de 10 à 15 mill.; co- 
lûmelle peu développée ; environ 50 cloisons fortes et peu inégales. — 
Sffl^ttien : KutschUn, près Bilin. 

B. — 4 Cycles seulement, 

4. H. GRIBRARIA, Ëdwards et Haime, Hist, nat, des corai,, p. 461, 1856. 
Astrea varians et cribraria, Michelin, Icon,, pk 5, fig. 8 et 4. — A. per- 
femta id,, pi. 72, fig. 5. — A. grandis, id„ pi. 6, fig. 3. «a Poly^er 
subconvexe ; calices écartés, subeiroulaires, larges de 8 à 10 mill. ; cloi- 
sons inégales , minces et serrées ; côtes subégales et subflexueuses ; cso- 
lumelle peu développée. — Tiironien : Uchaux ; Corbières, etc. 

5. H. coROLLARis, Edwsrds et Haime, loccit., p. 459. — Astrea id„ 
Reuss , pi. 9, fig. 7-^8, 1854. ^=^ Polypier subsphérique ; côtes égales et 
fortes; calices écartés, saillants et larges de 5 à 6 mill.; cloisons minces 
et inégales. — Turonien : Gosau. 

C. — Plus de 3 cycles. 
c. — Le diamètre des calices étant au moins d'un centimètre. 

6. H. GuETTARDi, Edwards et Haime, loe, cit, — Astrea id,, Defrance. 
1826. — Michelin , Jcon., pi. 12, fig. 3. = Polypier subconvwe ; côte* 



— 207 — 

inégales et fortes ; calices larges d'un mill. et séparés par des sillons 
polygonaux ; les 3 premiers cycles égaux , les cloisons du 4^ courbées 
vers les tertiaires ; columelle bien développée et papilleuse. — Falu- 
nien : Turin ; Bordeaux ; Dego, etc. 

7. E. RocHETTEi. — H. RochcUeanaj Edwards et Haime, loc. cit. — 
Asfrea Rocheltina , Micbelin . pi. 12, fîg. fig. 2. =: Calices assez serrés 
larges de 15 à 20 mill.; cloisons serrées, minces en dedans, épaisses en 
dehors ; columelle bien développée ; côtes serrées et peu inégales.— Fa- 
Simien : Bordeaux; Turin. 

8. H. Frangoana, Edwards et Haime, loc. cit., p. 463. = Calices 
lergefr de 10 lâilh, peu élevés et éeartés -, 40 cloisons fortes et bien den- 
telées. — Sénonien ; Maestrieht. 

C — ce. Le diamètre des calices étant d'erwiron 8 millimètres, 

9. H. LiFOi^ENSis» Edwards et Haime, loc, cU.— Astrea lifoliana, Mi- 
cbeUn, pi, 24, fig. 1. — Parastrea mL, d'Orbigny, jProd. =: Côtes sub- 
é^ales i calices peu éo«rtés et larges de 8 à 9 mill.; cloisons inégales. — 
Corallk» : Lifol. 

C. — ccc. Le diamètre des calices étant de 6 al millimètres. 

10. H. ljevicostata. = Polypier en masse convexe; calices peu pro- 
fonds, circulaires et assez éloignés; côtes égales arrondies, lisses, con- 
fluentesjet séparées par des sillons étroits et profonds; 30 cloisons aller- 
nativement grandes et petites ; columelle assez développée et spongieuse; 
les calices sont peu élevés et séparés par des dépressions qui affectent 
une forme polygonale. Diam. des calices , 6 à 7 miilim. — Corallien : 
Charcenne (Haute-Saône). 

11. H. Defrancei, Edwards et Haime , loc. cit., p. 465. — 5arcintt/a 
aeropora et plana, Michelotti, 1838. — Astrea argus, Michelin, pi, 12, 
fig. 6. — id., Aeropora, d'Orbigny, Prod,, 1852. = Polypier subplane ; 
calices inégalement rapprochés, et assez souvent déformés ; côtes serrées 
et inégales ; environ 30 cloisons minces, inégales et trouées. Diam. des 
calices, 6 mill, — Falunien : Turin; Dego, etc. 

12. H. VESictJLOSA, Edwards et Haime, loc. cit., p. 466. — Astrea id. 
— /6id., Ann. des se, nat., p. 407, 1850. =ï= Cette espèce diflEère du //. 
Defrancei par des murailles indistinctes et par son endothèque vésicu- 
leux. Peut-être n'est-elle qu'une variété de la précédente. — Fahmien : 
Dax. 

C. — ccco. Calices Ic^es deB aQ miUimètres. 

13. H. SiMONYï, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 467. -^Astrea id., 
Renss, 1854.= Polypier convexe; côtes inégales et serrées; calices 
peu saillants, serrés, quelquefois déformés et larges de 4 à 7 mill ; 36 à 
48 cloisons inégales, minces et droites; les 6 primaires sont un peu plus 
développées que les autres. 7~ Turonien : Oosau. 

14. H. Neocqmiemsis, E. de Fromentel, Descr. des PoL foss. de Vèiage 
NéûTf'inien, p. 56, pi. 8, fig. 2, 1857. = Polypier en masse arrondie; 
columelle peu développée, maiâ distincte; 32 cloisons alternativement 
inégales ; calices peu serrés et larges de 5 à 7 mill. -r Néocomien : Gy- 
VErêque. 

15. H. CoRALLiNA. «B Polypier convexe; côtes égales, arrondies et 



■— no * — 

3. fi. GLOMKRATA , Reuss , ioc cit. s= Polypîor convexe» calices peu 
^aillanU, très-écartés et larges de 10 mill.; 5 cycles de cloisons inégales ; 
côtes nombreuses. — Ttironien : Gosan. 

4. B.? G&ANOLOSA, Heuss, lœ. rit. — LohophgJlltL id., Michelin, pi. 11, 
fig. l. i=a Calices circulaires, inégaux, peu saillants et larges de 30 mill.; 
columelle peu développée et papilleuse ; côtes inégales et crénelées ; 5 
cycles de cloisons peu inégales et peu minces* — Falwiien : Turin. 

Genre CXXH. ~ CONFUSASTRifiÂ. 

Consfustrea, d'Orbîgny, Note sur les Pol. foss,, p. 10, 1849. 

Confusastrœa , Edwards et Haime, Hist, nat. des coraL, p. 481, 
t. lî, 1856. 

Àdelastrœi», Bs&v^ss, loc, cit., p. 115, 1854. 

Polypier en masse ccovexe ou subplane ; polypiérites unis par 
des côtes confluentes ; cloisons larges et bien développées ; colu- 
melle nulle ; calices bien distincts ei un peu saillants ; murailles 
cachées parlés rayons septo-coslaux, mais fortement indiquées par 
des bourrelets circulaires , entre lesquels se trouvent des dépres- 
sions qui indiquent la séparation des polypiérites. 

A. — Rayons septo-^ostOMX minées. 

1. G. BuRGUNDiiE , Edwards et Haime, loc: cit, — Astreaid^ Defraace, 

,1880, «^ Mickelin, Icon., pi. 24, fig. 4. — Complevaslrea id„ d'Orbigny, 

Prod», 1850. = Polypier élevé et convexe. ; pplypiérites larges de 20 

. mlil., 4 cycles de doisoas minces et. «errées. — Corallien : Tonnerre; 

Dijon; Nuits; Champlitte; Saint-Mihiel ; Lifol; Haut-Rhin. 

âcC> INiBiQOALis, d'Orbigny, iProd., 1850. 3i±: JPolypier tt9ia«if ; calices 
larges de 12 mill., à fossette oalictnate bien marquée ; cloisons nom- 
' breiises ^t serrées. *— Coraiiieti : Ghatel-Censoir. 

D. — Rayons septo-costaux assez épais. 

3. C. RUSTiGA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal. 1851. — M. 
^vMfnrgundiœ^ d*Orb:gny, 1850. ^ Asirea nistica, Defrance, 18*^. =» 
Polypier subplane; calices peu profonds, rapprochés et larges de 30 
mill.; 4 cycles de cloisons larges , serrées et épaisses en dehors. — C<h 
ralUen : Balmflûe ; Aube. 

4. C. Cotte ADi. — C. Coltaldina , d'Orbig^iy , 1850. — C. CofteUàna, 
Edwards et Haime, Pol. fois, des terr. PaL, 1851. ss Polyp. aubplaae : 
calices serrés, larges de 20 mill.; 4 cycles, les 3 premières cloisons épaisses 
et droites. — Baihonien : Chatel-Censoir. 

Le C. eupulina de A. d'Orbigny ne paraît pas différer de celte espèce. 

5. C. COrailina. sfi= Polypier en masse légèrement convexe; calices 
serrés , quelquefbis comprimés , peu élevés et séparés par des dépres- 
siOBs^ poly^ohaleiB ; côtes illégales et subcbnfltieiHe»; S6 à 38 cloisons 
épaisses près de la- muraille , minces au eentre, oti elles sont soudées 
emre elles, et alternativement grandes et petites. Diara, des calices, 10 à 
1% mill.; trarenes nombreuses bien développées «t-espaeéea d'nn mill- 
^ Co^alUen .* Chareemie; 

6. G. Lbptophtlua , Edwards et Haime,* iMb^ nM. tk$ eoraU, p. 464, 



— 2J1 — 

t. II, 1856. — Adelttstrea id., Reuss, 1854. tss Polypier conrexe; calice^ 
ia^iiret feaftlants; dé 50 à 60 doisôiià teiDCes e^iiiégàïmi bftCe» stitM'* 
flexaeuses. Diam. des calices, 8 à 10 mill. — Turonien : j5i98«}i» 

7. C. Thevknini , Etallon , Etud. pal. sur le Haul-Jura, = Polypier 
hémisphérique et gibbeux 3 oi^ioea. profonds, «irréguljeiîa et larges de 15 
à 18 mill.; côtes sûbègales; 36 à 48 cloisons assez épaisses et serrées.— 
Corallien : Valfin. 

Cette dernière .esp^e doit différer très-pau, excepté par la forme., de 
notre C. Corallina.. 

Okiirb GXXIII. - THÀMKASTRifiÂ. 

Thamnasteria, Lesaurage, Mém, de la Soe. à'hist. nat. de PofiSy 
t. I, p. 243, 1823. 

ÀgaHcia et Astrea (pars), Goldfuss, 1826. 

Thamnastrea^ Lesauvage, Ann. des se, »a<., 1832. 

Thamnastrea et Synastrea, Edwards et Haime, 1848. 

Daetiloccenia, Centrastrea, Polyphyllastrta (pars), d'Orbigny,- 
1849. 

Polypier polymorphe, plane, convexe ou dendroïde; polypijé- 
rites unis par les cdtes ou par des mujrailles, qui sont entiècemeut 
cachées par des rayons septo-costaux tout à fait confluents ; les 
murailles ne sont point indiquées par des bourrelets circulaires 
comme dans le genre précédent et il n'existe par de dépression 
entra les calices; les cloisons soAt très-granulées et régulièrement 
dentées; les traverses sont rudimentaires ou repésentées parle» 
granulations des cloisons qui forment de fausses syaaptiéules ; les 
calices sont épars sans ordre à la surface des polypiers et sont 
sensiblement égaux ; la columelle est styliforme ou papilleuse ou 
bien elle manque complètement ; le plateau inférieur est' assez • 
souvent recouvert d^une épithèque membraniiorme. 

Le genre Thamnastrœa ainsi caractérisé renferme des espèces 
qui, bien qu'ayant une grande analogie , doivent cependant être 
divisées en trois sous-genres , suivant qu'elles présentent une co- 
lumelle styliforme; papilleuse ou qu'elles n'en possèdent pas^ Cet 
organe, qui, en effet, imprime & chaque être une modificàtiozi de^ 
structure différente, a été toujours considéré comme un caractère 
important et générique , et nous ne voyons pas pourquoi ici on 
réunirait des êtres différents par leur organisation, quand ail)eurs 
la présence , la nature, ou l'absence de la columelle a suffi pour 
fonder des genres distincts. 

Nous. diviserons donc le genre Thamnastrœa en 3 sous-genres : 
10 les Thamnastrées sans columelle, Thamriastrwœ propriè ; 
2o les Thamnastrées ayant une columelle massive styliforme qu 
non, Gmtrastrmcf vtl Thamàastr^m styHferœ; 3" les ThamnjSSr 



— ^212" — 
trées ayant une ealumeùe papilieuse , Sffnwtrœœ , vel Tha/mnas^ 
trœœ po^iUatiB, 

1" Sous-genre, — THAMNÂSTRiGA. 
A. — Plus de 4 cycles de cloisons. 

1. T. €hamplitten8is. = Polypier en masse élevée et conrexe ; pla* 
teau très-finement radié; calices assez profonds, irréguliers, ressemblant 
à des dépressions qui seraient faites avec l'extrémité d'une plume d'oie 
non taillée sur une surface plane ; 66 à 72 cloisons très-minces et très- 
serrées, formées d'une série de grains soudés entre eux et ayant quelque 
analogie arec les eloilsona des Microsolena ; on compte 9 cloisons dans 
une longueur de 2 mill., les calices ont de 3 à 5 mill. de diam.; le po- 
lypier s'accroît par superposition de couches mincer, nombreuses et qui 
paraissent ne pas toujours' être très-adhérentes entre-elles. — Corallien : 
Champlitte; Gy (Haùte-Saône). 

2. T. CflARCBimENSis. = Polypier convexe, peu épais; plateau fine- 
n|ent et régulièrement strié; calices assez {profonds, larges de 10 à 12 
mill.; cloisons minces, serrées et finement dentées. On en compte envi- 
ron 56 par calice -, espace columellaire creux et cylindrique. — Coral- 
Heh : Gharcenne. 

3.* T. GRAifoiFiORA , E. de Fromentel , Beser. des Pol, foss. de Véinge 
Néoeomien, p. 60, pi. 9, fig. 1, 1857. ss Polypier peu épais ; 48 à 56 
cloisons minces, écartées et finement dentées ; calices supfirficiels et 
larges de 15 à 20 mill. — Jféocomien : Saint-Dizier. 

4. t. PROCERA, Beuss, Denks. der Wien. akad, des Wiss, t. Yll, p. 120f 
pi. 5. fig. 1-2, 1854. =B Polypier subconvexe: calices inégaux, larges 
de 7 à 8 mill.; 50 à 60 cloisons minces, serrées, à peu prés dnntes. 
M. Reuss dans le texte ne mentionne que 24>ou 30 cloisons, mais la fig. 
2 en montre 58 à 60. •— Twronien : Gosau ; Saint- WoUgang. 

5. T. FUNGiFORHis. Edwards et Haime, Brit, foss, corats,, pi. 30, fig* 
4, 1851. ri= Polypier fungiforme, pédoncule, et terminé par une surface 
convexe ; 50 cloisons alternativement inégales. DianK des polypiérites, 6 
à 7 mill. — Bajocien i Charloomb; Marquises; La Miotte. 

AA. — Quatre cycles complets. 

6. T.? Genivallensis, Edwards et Haime, Hid. noe. des eoralL, p. 
sue. ss Polypier peu épais et gibbeux; calices assez jsaillanfs et larges 
de 2 1/2 à 3 mill.; cloisons fortes et inégales et très-peu confluentes. — 
Bajoc^en : Genivaux ; Saint-Quentin. 

AAA. — Plus de 3 cycles. — a. Environ 40 cloisons. 

7. T. FiRMAsi. — T. Pirmasana, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
Paè., 1851. — Aslrea Firmariana, Michelin, Jcon., pi. 68, fig. 4, 1847.= 
Polypier fungiforme ; calices inégaux , larges de 15 à 20 ntill.f environ 
40 cloisons subégales et serrées. — Turonien : Soulage. 

8. T. GEOMETRICA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ierr. Pal., 1851. 
— Astreaid.» Goldfuss, Petref. Germ., pi. 22, fig. II. — Synasirea id.» 
d'Orbigny, Prod., 1850. ^ Polypier convexe ; calices assez creux et 
larges de 15 mil!.; de 36 à 40 cloisons ibrtes et peu inégales;-* Sénonien . 
Maastricht. 



— 2<3 — 

é. T. AumovÂ, Edwards ei H^ime, loc. cit. — "Meandnna id«» Miehe- 
iin. Icon., pL 51, fîg. 1. — Prionastrea id., d'Orbîgny, Prod. b= Polyp. 
élevé et entouré d'une épithèque complète ; calices oblongs et larges de 
5 à 15 milL; 40 cloisons peu flexueuses et anastomosées. — Turonien : 
Le Mans. 

' 10. T. COMPOSITA, Edwards et Haime , îoc. cit, — Cyaihophyllum corn- 
posHum, Sowerby , 1833. — Thamnastrea composUa et Ùimorphastrea 
fungtformis, Reuss, loc, cit., 1832. =» Polypier subconvexe ; calices iné- 
gaux, larges de 10 à 15 mill.; environ 40 cloisons .égales, épaisses , et 
serrées — Turonien : Gosau ; Le Bausset. 

11. T. Genevensis, Edwards et Haime, loc, cit, ^Astreaid., DefVance, 
1826. — Asirea crislala, Goldfuss, pi. 22, fig. 8. — Milne-Edwards, 1856. 
Michelin, pi. 24, fig. 7, 1843. — Geinitz, 1846. — Synastrea cristata, d*Or- 
hjgny» 1860. === Polypier circulaire et convexe ; 40 cloisons alternati- 
vement inégales en épaisseur, très-serrées, et géniculées en dehors ; 
murailles rudimentaires ; calices larges de 10 miïl. — Corallien : Gein- 
gen; Mont-Salève, etc. 

12. T. ROTATA, Edwards et Haime, loc, cit. — Astrea id., Goldfuss. pi. 
12, fig. 10. — Bronn, 1848. — Synastrea id., d'Orbigny, 1850.= Poly- 
pier discoïde peu élevé et fixé par le milieu ; calices larges de 12 à 15 
mill.; 40 oloisons dans les grands calices* — Corallien : Randen ; Mal- 
ton. 

18. T. ACUTiDENS, Reuss, loc. cit. pi., 21, fig. 7, 1854. = Polypier 
convexe; calices assez profonds et larges de 8 à 12 mill.; coluraelle ru- 
dimentalre et constituée par les dents internes des cloisons ; environ 40 
cloisons droites , serrées et peu inégales. *- Turonien : Gosau ; Wolf- 
gang, etc. 

AAA. — aa. 36 Cloisons par càliee. 

14. T.? BOLETiFORMis , Edwsrds et Haime, loc, cit, — Agaricia id., 
GoldAiss, pi. 12, fig. 12.— Astrea agnricites,^ Rœmer, 1836. — Agaricia 
agariciteSt d'Orbigny, 1850. = Polypier convexe, formé de couches su- 
perposées ; calices larges de 12 à 15 mill.; 36 cloisons peu inégales et 
peu flexueuses. — Corallien : Kussbach ; Selongey. 

15. T. DiMORPHASTR^A. 2= Polypîer en lame mince et étendue; sur-' 
face supérieure, souvent ridée par des crêtes qui indiquent des moments 
d'arrêt dans la croissance périphérique ; calices superficiel» , à fossette 
calicinale bien marquée, pla«^és souvent en rangées et larges de 10 à 12 
mill.; 36 cloisons minces , serrées , finement dentées et toutes dirigées 
dans le même sens ; le plateau inférieur est couvert de côtes fines et non 
fasciculées. On en compte 4 dans la longueur d'un milK r* Corallim 
inférieur : Champlitte. 

âAâ. — aaa. De 26 h 30 cloisons par calice. 

16. T.? PLANA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal,, p. 111, 
1851. -^ Polyphyllastrœa id., d'Orbigny, 1850. := Polypier subplane: 
calices larges d^un cent.; environ 30 cloisons inégales et tout à fait con- 
flnentes. — Corallien : Poisat, près de Nantua. 

17. T. sciTA, Edwards et Haime, Brit. fois, corals,, pi. 23, fig. 4, 1851. 
:= Polypier subplane, formé de couches superposées ; calices petits peu 
profonds et larges de 2 mill.; 26 à 30 cloisons serrées, flexueuses, géni- 
culées et alternativement inégales. -~ Bajocien : Hampton-Gliflls. 



— 2U — 

18. T^ T^issiERi. — T. Tessierana, Edw;4r^8 et Haime, Pol, foss, da 
ieirr. Pâ/.^1851. — Astrea T^sïeriaixa, MiÀelin, Uon., pi. 71, fig. 4. ^ 
Polypier mince, à surface plane ; calices superficiels, larges de 3 mill.; 
36 à 30 cloisons peu inégales et peu flexueuses. — Turotnen : Les Mar^ 
tigues. 

19. T. ExiGUA> Reuss, toc. rU.,pl. 18, fig. 5-6. «s Polypier convjexe ; , 
calices superficiels et larges de 3 è 4 miU.; 26 à 28 cloisons peu inégales 
et très-flexueu£«s (le texte indique par erreur 54 cloisons). — Tiirônien : 
Gbsau. 

20. T. discoïdes , Edwards et Haime» loç. cit. — Astrea Lamourimxi 
(pars), Michelin , Icon,, p. 225, 1845. = Polypier subdiscoïde ; fossettes 
calicinales peu profondes; calices. larges de 7 à 8 mill.; environ 30 clpi- 
8ons inégales, minces, peu serrées et flexueuses. — Bajocien ; Croizille. 

21. M. Cadomensis , Edwards et Haiipe , Ann, des se, nal.<, 1850. ^ 
Astrea id., Michelin , /coi»., pi. 54, fig. 14. — Synastrea id., d'Orhigny, 
1B50. :=z Polypier dendroïde, à branches de 8 milUm. de diam.; calices 
larges de 2 à 3 mill.; ordinairement 28 cloisons serrées, minces et 
subflexueusea. — Bajocien : Lagrune. 

ÂAAA. — 3 Cycles seulement. — a. Polypier denidroide, 

22^ T. DENDROIDEA, Blaioville , Dicti, 1830. — Thamnastrcu LamùUr 
rotixii, Lesauvage, l&iS. — Astrea dendroidea, Lamouroux, 1821-1823. — 
I>ei^ance, 1826.— T. Lamourouxii {pars), Michelin, pi. 25» fig^ 3, 1843. 

— T. dendroidea et Dactylastrea snbramosa , d'Orblgny , 1850. — Tham- 
nastren gigantea, Edwards^ 1836. — T. de»dro»d^a et affinis, Edwards et 
Haime, 1830. ^ss Polypier dendroïde, formé de tiges^ rondes, serrées et 
subrameuses; calices superficiels, larges de 2 à 3 mill.; cloisons ser- 
rées et inégales ; celles du dernier cycle sont quelquefois incomplètes. 

— Corallien : Caen ; Saint-Mihiel ; Verdun ; Tronville ; Ecuclle (Haute- 
Saône). 

AÂAA. — aa. Polypier plane ou corwexe. 

23. T, DisoRi , Edwards et Haime , Hist. «ol; des coraL, p. ôôS, — 
Astrea Lamourouxii, Michelin (pars) Jcon., pi. 54. f\g, 9.s^ Polypier 
turbiné, à surface convexe ; calices larges de 6 à 7 mill,; ordinairement 
3/eycles et quelquefois des. cloisons d'un 4«. — Bajocien; Caea, 

24. T. LAVEtLiSTRiATA , Edwards et Haime, PoL foss, des terr. Pal., 
1851. — Astrea td., Midielin, 3con., pi. 4, fig. 8, 1841. = Polypier peu 
élevé et entouré d'une épithèque ; 24 cloisons serrées . peu épaisses et 
inégales ; calices larges iie 6 à 8 mill. — lYirotileti : Uchaux. 

26. T. CREN0LATA, Bdwafds et Haime, lac. eU, — Synastrea crenulata, 
Babeàna et Agaricia elegantula, d'Orbigny, Prdd., 1850. «as Poly^er en 
lames minces ; calices larges de 4 à 5 millim. et souvent disposées en 
lignes concentriques ; eolumelle creuse ; 24 cloisons droites, et un peu 
dirigées dans le même sens. — Bajocien ; Saint - Quentin ; Metz ; Fro- 
mentau ; Pouillenay. 

26. T. Mettensis, Edwards et Haime, Bril. foss, corals,, pi. 38, fig. 3, 
1851. ^= Polypier peu épais et arrondi ; calices larges de 4 à 5 milKm.î 
24 clpisons dans les grands calices, elles sont inégales et droites. Cette 
ejjpèce est très-voisine de la précédente. — Bajonen : Saint - Quentin ; 
MeU; Cheltenhara. 

27. T. Bequiew, Edwards et Haime, PoL foss. des ierr. Pal, 1851; — 



Astrea «d., Michelin, tcon,, pK 71, fig; «, 1847. «=* Polypier stibplahè ; 
calices larges de 2 à 3 miliim.; 23 cloisons minces, inégales et peu 
flexneuses. — Turonien : Corbières. 

28. T. msiGNis. = Polypier en lames assez minces et étendues; sur- 
face subplane ; calices superficiels, ronds et renfermant 24 cloisons 
droites, mais séparées des calices voisins par des rayons septo- costaux, 
confluents et très-tortueux ; columelle nulle. Diam. des calices. 2 mill.; 
largeur des espaces costaux, 1/2 mill.— Corallien' inférieur ; Charaplitte. 

29. T. FÂsmcsTLATA, ^^^ Polypier en lames minces et ltonde$eentes ; 
plateau recouvert par des eûtes divergentes réunies en faisceaux et entre 
lesquelles on voit des traverses espacées d'un demi mill.; surface supé- 
rieure sub^ane ; calices superficiels, à fossette bien marquée; 24 eloi- 
sons droites, assez minces, génicalées et très-espacées. Diam. des calices, 
6 mill. — €oral2t«n inférieur : Cbamplitte. 

30. T. Perroni, E. de Fromentel , Bull, de la Suc. gèol. de Frahte, 
2« série, t.^Xin,^p. 863, 1856. ^= Polypier ai masse arrondie et mame- 
lonnée; accroissement par superposition de coœhes indiquées par des 
i>aQde6 radiées verticalement et larges de 8 à 12 mill, polypiérites larges 
de 6 miliim.; 24,cioisoB8 fortes, épaisses , serrées et très-eren^ées ; les 
jeunes calices en offrent quelquefois 16. — Portlandien : Ma&tocbe ; Bs- 
serteone. 

AAAAA.^ Moins de 3 cycles. 

81. T; MORBAUi: — T. Moreauana, Edwards et Haime, HisL nat. des 
cùral., p. ô78 ,1856; -« T. Morellam , id., id., PoL fou. des tèrr. Pal., 
1851. — Synastrea Moreana, d'Orbigny, Prod., 1850.— Pavoniatuberosa, 
Miehelia, Jcon., pi. 22, fig. 5. =: Polypier bémispbérique, calices larges 
de 5 à 6 miliim.; de 16 à 18 cloisons subégales et serrées. — Corallien .- 
Verdun. 

82. T. BEMfSpHEATCA, Edwards et Haime, lôc. cit. — Ptttonîa W., Mi- 
chelin, /ron.;pl. 22, fig. A. — Stjnastrea id., d*Orbigny, 1850. i=sa Poly- 
pier convexe et subgîbbeux ; calices superficiels et larges de 2 miliim.; 
ÎS à 14 cloisons minces . subégates et un peu flexueuses. — Corallien : 
Meuse; Pointe-du-Ché, près la Rochelle. 

33. T. ABLAN^OiA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ierr. Pdl, 1851. — 
Astrea id , Michelin , /con., pi. 24, fig. 8. — Centrastrea id., d'Orbigny, 
Prod., 1850. s±s± Polypier convexe ; calices larges de 3 millira.j 12 à 14 
doisons peu inégales et assez flexueuses. — Corallien : Saint- 5Jihiel. 

34. T. LOBATA, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaticia id., Goldfoss, 
pî. 12, fig. 11 — Primiastrea id., d'Orbigny, 1860. =r= Polyp. formé par 
une lame mince et reconrbée en dedans ; calices subégaux ^ larges de 3 
mill., 12 à 14 cloisons inégales et droites. — Corallien : Wurtemberg. 

2« Sous-OENRE. — CENTRABTRiEA. 
jB. — Plus de 3 cycles. — b. De 30 a 38 cloisons. 

1. C. GOLDF0S9I, d'Orbigny, Prod., 1850. — Thamnaslreaid., Edwards 
et Haime, PM. foss. des ierr. Pal., 1851. — Asfrea Geldfusnt Klipstein, 
1845. ^r± Polypier convexe , columelle bien développée ; calices large* 
ée 10 milh; 32 cloisons foKes et inégales, un peu ai^^es en dehors. ^ 
SaUférim : Saiat-Cassian. 

2. C; ciSTELLA , d- Orbigny , 18à0r -^ O. il^irkeititfo Ad, — ^fktmnai^ea 



— 2<ft — 

iéL, Edwards et Haime, foc. cU.-^Astreu cistella, Defrance « I828r — 
Astrea laganum, agartciles. micrazona, MicheliD, pi. 4, fig. 9, lo, 11 (la 
columelle est seulement indiquée dans cette dernière figure), pi. 50, fig. 
XO. = Polypier court, recouvert inférieurement par une épithèque ; co- 
lumelle bien développée et styliforme; 38 cloisons minces et serrées; 
largeur des calices de 7 à 10 mill. — Turonien : Uchaux ; Le Mans, etc. 

B. — bb. -De ?4 à 28 cloisons, 

8. C. DUMOSA. — Thomnaslrtta id., E. de Fromentel» BnlL de la soc, 
6éo{., 2« série, t. XIII, p. 863, 1856. sa Polypier dendroïde et toufifù; 
rameaux larges de 10 à 15 mill.; calices peu profonds et larges de 4 à 
5 mill. (C'est par erreur que dans l'ouvrage précité on a iodiqué 6 à 7 
mill. de diam. pour les calices ). Environ 28 cloisons , droites, peu ser- 
rées et très-confluentes ; une columelle petite mais bien marquée. — 
Pbrtlandien : Blantoche ; Oray-la-ville. 

4. C. LAMELLOSA. •— Thamn^istrœa iû,, B. deFromentel, Descr, dêsPol. 
loss.de Vél9/ge Néocomien, p. 61, 1857* sxr Polypier en lames minces et 
superposées ; calices larges de 3 à 4 mill.; eolumeile petite et isolée; 18 
à 28 cloisons minces , lobées et souvent anastomosées. — Né^eomien : 
Gy-1'Evôque. 

5. C. PUNCTATA. — Thamnastrœa id,, E. de Fromentel , Pot. foss. de 
Vèîage Néocomteu, pi. 10, fig. 1-2, 1857. ss= Polypier convexe ; columelle 
très-développée ; cloisons larges, divisées en 6 faisceaux de 3, entre les- 
quels se -montrent une ou deux cloisons rodimen taises. Biam. des ca- 
lices, 2 mili. ^ Nèocomim : Gy-l'Evâque ; Saint-Dizier. 

BB. — 3 C^les seulement. — a. Calices larges de6 h6 mill. 

6. G. CORICA. — Astrea conica, Defrance , 1826.— Thamnasiraa id., 
Edwards et Haime, 1850-51. <— Astfea coniformis, Michelin, Icon,, pi. 26, 
fig. î, 1844.= Polypier fixé sur un gros pédoncule ; surface conique, 
couverte de calices langes de 5 à 6 mill.; cloisons inégales , minces et 
assez serrées. Haut, du polypier, 50 mill, -^ Turonien : Saint-Paul; 
Trois-Châteaux (Vaucluse). 

7. C. Bayardi. =- Polypier mince« circulaire, à muraille horizontale, 
couverte d'une forte épithèque et fixée par uu pédicule court et étroit ; 
calices peu profonds, disposés autour d'un parent central qui n'est guère 
plus grand que les autres ; cloisons fortement dentées, très^ortement 
granulées latéralement et se dirigeant du centre à la circonférence dn 
polypier. On compte généralement 24 cloisons par calice et quelquefois 
moins ; la columelle est petite et tuberculeuse ; les calices ont 5 mill. de 
diam. — Callovien : Mont Bayard (Saint<Claude). Cette espèce est très- 
probablement une Dimorphastrée. (Communiqué par M. Ëtallon). 

BB. — aa. Calices larges de 2 à 3 millimètres. 

8. C. ARBORESCBNS. — Thamnoslrœa id., Etalïon, /oc. cH» s^ Polypier 
dendroïde» à rameaux serrés, tortueux et larges de 2 à 3 centim.; calices 
superficiels, peu réguliers, larges de 3 mill.; cloisons subégaies, épaisses 
et droites; le 3> cycle est quelquefois incomplet, — Corallien : Valfin. 

9. C. MoftSANA. — C. Horeana , d'Orbigny , Prod., 1850. — Agarkîe 
lohata, Michelin, Icon., pi. 27, fig. 5.— Thammstroia Uwrgana, Edwards 
et Haime^ Poh fofs, des jUrr, Pal*, 1851. sa Polypier peu épais et sub- 



— a«7 — 

plane ou .sujt^gibbeux .; cloisons peu dentëes,- peu épaieseSf Urte-serréee et 
flexueuses ; columelle tuberculeuse ; 3 cycle» ordiuairemeiit complets ; 
calices larges de 2 À 3 miW '—CùrMiem Saint-Mihiel ; Verdun, etc. 

10. C. frRACiLis . d'Orbigny, Prod., t. J, p. 387, 1850. •-* A^rta id., 
Goldfuss, pi. 38. fig, 13. — > Tlutmnasiraa ? id., fidwArds et Haime, 1851, 
1856. ss Polypier subplane ; columelle styliforme de 20 à 94 cloisons 
alternativement inégales, assez épaisses et droites ; calices assez pro- 
fonds et larges de 2 à 3 mill. -* CoraHien : Wurtemberg. 

BB. — aaa. Calices larges de 11/2 h 2 millimètres. 

11. G. M'CoTi. — Tkamnastrœa, Edwards et Haime, Brif. foss. 
cwrals,f pi. 29, iig. 2. = Polypier conyexe ; calices larges de 2 mil!, à 
peine ; columelle bien développée ; 20 à 24 cloisons alternativement 
inégales, subflexueuses et épaisses. — Bajoeien : Combe-Do wn. 

12. C. Waltoki. — Thamnaslrœa id., Edwards et Haime, Brie. foss. 
corals., pi. 25, fig. 4. ss Polypier subdendroïde ; 20 à 24 cloisons peu 
inégales et fortemeut géniculées en dehors, minces en dedans ; colu- 
melle tubereuleuse ; calices serrés , peu inégaux , larges de 1 1/2 mill. 

— Bathonien : Bath. 

BBB. — De 16 à 20 cloisons par calice. 

13. C. INDEX. — Thamnastrœa digilata, E. de Fromentel, Po/. foss. 
de l'étage fièocomien, pi. 9, fig. 8-9 (non T. diofitato, Michelin). = Poly- 
pier dendroïde, à tiges un peu aplaties; calices ronds, superficiels et 
larges de 1 1/2 mill.; columelle ronde et isolée ; 10 grandes cloisons et 
10 petites. — néocomien : Saint-Dizier. 

14. C. Haimei. a39 Polypier en lame mince ; calices irréguliers; cloi- 
sons sensiblement dirigées dans le même sens et. alternativement grosses 
et petites ; les calices sont larges de 1 1/2 à 2 millim., profond de 1/2 
mtif.; et séparés par un intervalle de 2 à 3 mill.- On compte 20 cloisons 
par calice, 6 grandes semblent seules arriver Jusqu'au centre ; colu- 
melle tubereuleuse assez bien développée. — Corail'ten : Champlitte. 

Cette espèce montre d'une manière à peu près évidente , ce que déjà 
depuis longtemps nous avions remarqué, c'est que la plupart des Tham* 
nastrées ont des synapticules et non des traverses proprement dites et 
qu'elles devraient faire partie de la famille des Cyathoserlniens. 

15. C. coMHnNis. ^=^ Polypier en petite masse arrondie; calices ser- 
rés, superficiels, mais bien distincts ; cloisons larges, subégales, sépa- 
rées par des sillons étroits et profonds qui laissent voir des traverses en 
forme de synapticules; la columelle est tuberculeuse et aplatie. On 
compte de 18 à 20 cloisons par calice , ceux-ci sont larges de 3 à 4 mill. 

— Corùttien : Charcenne; Champlitte; Ecuelle (Haute-Saône); Chatel- 
Ceftsoir (Yonne) ; Selongey (Côte-d'Or). 

16. C. CoNciNNA. — Tliamnasirea iâ., Edwards et Haime, BrU. foss, 
corals., pi. 17, ûg. S. •- Astrea id., Goldfuss, pi. 22, fig. 1% 1^6.— 
Hall, 1830. — Astrea varians, Rœmer, 1836. — M'Coy , 1848. — Tremo- 
ceenia varions et Stephanocœnia concinna , d'Orbigny, Prod. — > Astrea 
gracUis, Quenstedt, 1852.BssPolyp. en masse subplane, ou arrondie ou 
subgibbeuse; cloisons subflexueuses; inégales en épaisseur et en largeur 
alternativement. On en compte de X6 à 20 par calice, ceux-ci sont larges 
de 2 mill. — CoraUisn : Halton; Upware; Steeple-Ashton ; Natheim; 
Stenay ; Haut- Rhin i Champlitte ; Gy; Charcenne (Haute-Saône), etc. 

25 



n. G. PORTLàNDicA, — Thamnastrea id., E. de Fromentel, BuU. tfefa 
soe. Géol. 4e France, 2« sério, t. XITI, p. 86^, 1856. s= Polypier formé 
de lames assez minces, superposées et' constituant des masses hautes 
Quelquefois d'un mètre sur autant d'épaisseur; la surface est le plus 
souvent mamelonnée et quelquefois subpkne } les cloisons sont assez 
épaisses ^ rarement fleiueuses , également et fortement dentées , et sub- 
"égales en épaisseur , on en compte de 16 à 20; dont S plus développées 
que les autres ; la eolumelle est petite^ tuberculeuse , peu saitiante et 
enfoncée ; les calices larges de 2 mill.. sont souvent entourés d'un bour- 
relet circulaire. — Portlandien : Mantoche ^ Chargey ; Gray-la-Tille 
(Haute-Saône). 

18. G. MAMuosA. — Jliamnasired id., Edwards et âaime , Brit, foss, 
corals.f .]^l. 23, fig. 3, 1851. £=== Polypier élevé et mamelonné; calices 
larges de 1 à 1 1/2 mill.; eolumelle petite et tuberculeuse , de 16 à 18 
cloisons peu inégales, droites ou courbées en dehors. — Bajocic» : Sap- 
perton. 

19. Nous connaissons une espèce du Corallien de Selongey (Gôte-d'Ox), 
qui a beaucoup d'analogie avec l'espèce précédente, elle en a la forme 
extérieure et n'en diffère réellement que par une eolumelle plus forte 
et des cloisons toujours droites, nous lui avons donné le nom de G. gib- 

BOSA. 

20. G. Haderi — DimQrphastrwa id,, Reuss , loc. #^i(., pi. 19, fig. 11, 
1854. — Thàmnasirœa td., Edwards et Haime, 1856. = Polypier circu- 
laire, peu élevé; calices sensiblement disposés en cercles; eolumelle 
tuberculeuse, bien développée , cloispns épaisses, écartées, droites et gé- 
niculées en dehors, on en compte de IÇ à 16; calices larges de6 à 7 mill. 
— I Vonien : Gosau ; Piesting. 

BBBB. — De 12 a 16 cloisons: 

21. G. FRONDESCENS. — Tkamnastrœa id\, E. de Fromentel, Po/. foss» 
de V étage Nèocmnien, p. 61, pi. 9, fig. 3-4, 1S61. ^Synastrea id., d'Or- 
bigny, Prod. == Polypier en grandes frondes ; calices ronds et légère- 
ment élevés ; eolumelle petite'et tuberculeuse ; clpisons flexueuses et 
fortement dentées ; on en compte 14 ou 16 et rarement 18. — A'èocowien . 
Gy-l'Evêqué (Yonne). 

22. G. MiNiHA. — Thamnaitrea id., Etallon, loc, cU.^ Polypier en 
lames subgibbeuses et parasites sur d'autres polypiers ; calices ré- 
guliers et larges de 1 mil).; eolumelle styliforme, peu développée. 14 à 
16 cloisons épaisses , serrées , crénelées , géniculées et irrégulièrement 
confluentes ; épithèque très-développée. — Corallien : Valfin (Jura), 

23. G. Ermani.— Thamnastrœa id., Edwards et Haime, Uist. nat. des 
corail., y. 581. 1856. — iS/yUna striata, Erinan, 1854 (non Michelin). = 
Polypier en cône renversé , plateau commun , strié régulièrement , sur- 
face calicinale concave ; calices larges d'un mill.; 12 cloisons alternati- 
vement inégales et confluentes de deux en deux. — Turonien : Santan- 
der, Espagne. 

3« Sous-GENRE. — SYNASTK^A. 

C. — Environ 50 cloisons par calice* 

1. S. MAGNiFiGA. «« Polypier en masse épaisse et convexe ; calices 
biea délimités et assez profonds'; cloisons serrées, assez minces et fine- 
ment dentées ; columelle'papilleusa, large H bien développée ; 52 cloi' 



— 249 — 

sona droites, inë^les et quelquefois anastomosées. Diam. des caKces , 
- 12 à 15 milL, profondeur, 4 à 5. — CaralHin : Gharcenne. * 

3. S. MULTiRADiATA. — Thatnnastrœa id.\ Reuss, ioc. cif., pi. 7, fig. 1, 
1854. ss: Polypier à surface subplane ; calices larges de 30 à 30 mill., 
ils sont inégalement espacés et profonds , on compte de 50 à 60 rayons 
septo-costaux minces, crénelés et peu inégaux. — Twronien : Gosau. 

3. S. CoRBAKfCA^ d'Orbîgny, Proâ., 1850. -^Thnmnastfea Id., Edwards 
et Haime, 1851: — Àslrea média, Michelin , pi. 70, fig. 4, 18^ (non So- 
werby). = Polypier subturhiné et à surface plane ; calices assez pro- 
fonds et larges de 12 à 15 jnillim.; 48 cloisons minces et serrées; colu- 
melie assez bien déreloppée. «— Turonien : Soulage ; Bains de Rennes. 

ce* De 20 à 38 cloisons par calice. ' 

4. S. coifFBRTA, Edwards et Haime, Ann. des se, nat., 1850.— Tham- 
nàslreaid.t ibid.. Pot. foss. des terr. Pal,, 1851.= Polypier pédoncule* 
à surface supérieure convexe ; plateau couvert d'une épithèque plissée; 
2 ou 3 tubercules columellaires ; 30 ou 38 cloisons minces , serrées , 
flexueuses et alternativement inégales. Diam. des calices , 5 millim. — 
Tiironien : Montignies-sur-Roc {Belgique). '* 

* ccc. 86 Cloisons par calice. 

5. §. arachnoïdes. Edwards et HaLme,.^fiii. des se, nat,, 1850.— 
Madrepora id , Parkioson, 1808.— Asirea id. et Explanaria.flexuosa, Fie* 
ming, an, Brii., 182S. — Asirea microcoms, Goldfuss, 21, fig. 6, 1826.— 
Astrea armhnoîdes et Explanana fiexuosa, Woodward. 1830.— Stderastrea 
agarinformis, M'Coy, 1848. — Ceniraftrea microconos, d'Orbigny. Prod, 
— Thamnastrea arachnoïdes et mirroconos, Edwards et Haime , 1851. — 
Asirea microconos et Agarkia foliacea, Quenstedt, 1852,:^^ Polypier à 
surface plarre ou convexe, submassif ou lamellaire; plateau nu et fine- . 
ment strié, calices peu serrés , inégaux , larges de 6 à 7 mill.; 36 cloi- 
sons serrées , assez minces et peu inégales ; la columelle est papilleuse 
et bien développée. — Cora^/len : Malton : Upware; Steeple-Ashlon; 
Champlitte; Trouville , etc. 

6. S. FLEXUOSA , Edwards et Haime , Ann, des se, nat., 1850. — D'Or- 
bigny , Prodrome , 1850. — Thamnastrea id., Edwards et Haime , Pol, 
foss. des ierr. Pal,, 1851. — .isirea id., Goldfuss, Peiref, Germ,, pi. 22. 
lig. 10, 1846. ssaPolyp. subplane; calices écartés inégalement ; columelle 
bien développée ; 36 cloisons subégales, flexueuses et géniculées en de- 
hors. Diam. des calices, 6 à 8 mill. — Sènonien : Maëstricht. 

7. S. DUBiA. a=s Polypier en masse subplane ; calices creux et défor- 
més ; cloisons formées par une série de granulations soudées ensemble» 
mais rappelant la structure des Microsolena, on en compte environ 36 
par calice ; elles sont très serrées et très-granulées latéralement ; tra- 
verses indistinctes. Diam. des calices, 6 à 7 millim. -- Corallien .- Cham* 
plitte. 

cccc. Plus de 3 cycles et moins de 36 cloisons. 

8. S. DuHONTi. •— Thamnastrea id., Chapuis et Dewalque, Mim, cow, 
par l'arad, de B^g., pi. 38, fig. 11, 1854. s=s Polypier à surface sub- 
plaae ; calices inégaux, profonds, larges de 2 à 3 mill. et disposés sans 
ordre ; columelle bien marquée ; de 28 à 34 cloisons inégales et pou 
épaisses. — Bajocien : Longwy. 



— 980 — 

9. S. 8TAICTA. — TkoMHiailfM id., E; de Fromentel, ïïêu. des Pol. fosi. 
de l'étage Né^ùmieH, p. 63, 1857. ■» Polypier ea forme de beignet ; ca- 
lices serrés et subpolygofiaux ': columelle papilleuse, 38 à 32 doisoos 
fines et anastomosées. — Néacomien ; &y*l'Ëvêque. 

10. S. ASTRAOIDES. — Laiomœandra ttf., Reuss, lœ. cH., pi. 21, fig. 
7-8. — lliamnasireia id., Edwards et Haime« HiM. naî, des corail, ^ 1856. 
sïs Polypier conrexe ; calices inégaux, larges de 8 à 12 millim. et assez 
profonds. 28 a 30 cloisons serrées, peu courbées et peu inégales. -- Tu- 
ronien : Gosau ; Wolfgang ; Weisenbach (Alpes orientales). 

11. G. DIGITATA. <*- AMrea digilùla, Defrance, 1826. — Thamnastreaid,, 
Le Sauvage, 1832. — Dûêlykeimia id., d'Orbigny. 1850. — SteptumocK- 
nîft fd., Edwards et Haime, hc, cU,, 1851. — * Thamnaslrea id,, Michelin, 

'pi. 54, fig. 13, 1845. (==5: Polypier dendroide; calices bien marqués, 
larges de 1 1/2 à 2 mill.; columelle bien développée ; 3 cycles et quelques 
cloisons d^un 4«. (L'échantillon figuré par M. Michelin est usé et laisse 
voir les murailles). — Bajocien; Caen. 

12. S. Arduennensis, d'Orbigny» Prod., 1850. — ThamnasUrea id^ Ed- 
wards et Haime, Pol, foss, des terr. Pal., 1851. = Polypier convexe; 
calices superficiels , larges -de 9 millim.;, de 28 à 30 cloisons subégales, 
serrées, minces et dirigées dans le même sens. — CoralHen : Neuvizi. 

13. S. TEXTiLis» Edwards et Haime« Ann, des êe. nat,, 1850. — Tham- 
nasirea id., tbid., 1851. — ^s(r«a id„ Goldfuss, pi. 23, fig. 3, 1826. = 
Polypier circulaire et subplane ; 26 ou 28 cloisons subégales et flexueuses 
en dehors ; polypiérites larges de 4 mill.; columelle bien développée.— 
Sénonien : Maëstricht. , 

14. S. MEDIA, Edwards et Haime, Ann, des se. nat,, 1850. — Thamnas- 
ireaid,, iMd., 1851. ~ Thamnastrea exaltala, agariciles, et média, Reuss, 
toc, ri*., pL 19, fig. 5-6. fig. 1-2 et fig. 3-4. — Asirea média , Sowerby. 
1832. S3SS Polypier polymorphe, souvent lobé ; calices distincts et larges 
de 6 à 10 mill.; de 26 à 30 cloisons serrées, flexueuses, minces et anas- 
tomosées; columelle papilleuse, petite. — l\ironien: Gosau ; Piesting, etc. 

15. S. C0N8TR1CTA. — Tkamnaslrsa id*, Etallon , loc* cU, =» Polypier 
gibbeux et lobé ; calices superficiels, et larges de 2 1/2 milL; environ 30 
cloisons peu inégales et géniculées en dehors ; columelle spongieuse, 
bien développée. — Corallien : Valfin. 

16. S. STELLATA. = Polypier en masse plane ; calices assez régu- 
liers, subpolygonaux et larges de 4 à 6 millim.; cloisons épaisses en de- 
hors, minces en dedans et subégales , on en compte de 24 à 28 par ca- 
lice ; columelle représentée par 2, 3 ou 4 tubercules.— Balhonien : En- 
virons de Champlitte. 

17. S. coNTORTA. i=s Polypier en rameau long, cylindrique, et con- 
tourné ; calices superficiels et larges de 1 1/2 à 2 mill.; les centres bont 
à une distance de 2 à 3 mill. les uns des autres ; environ 28 cloisons 
assez épaisses et flexueuses ; 2 ou 3 tubercules columellaires. Diam.^des 
rameaux, 5 à 7 mill. — Corallie^i : Champlitte (Haute-Saône). 

ccccc. Trtns cycles cloisonnaires seulement. 

18. S. Lknnisi. — > Id. (pars), Edwards et Haime , Ann. des se, nat., 
1850. — Thamnastrea id,, ibid., 1851, 1856. — Astrea lennisii , Rœmer, 
1840. = Polypier en forme de beignet ; calices bien marqués et larges 
de 6 à 8 mill.? cloisons subégales et fortement génienlées ; 2 on 3 tuber- 
cules columellaires. — Néocomien : Berklioger; Tonne. 



— 221 — 

19. S. i»&cil<isit8 , Bdwafds et HaiAie, Afin. âes$c. naf., IS^.^Astrea 
agaridtes et decipienê, AUchelin, /rmt., pi. 50. fig. 12 et 13. — Centrastrea 
twomana , d'Orbigny » Pr&d — Thatnnasttœa confusa , Reuds , 1854. «ss 
Polypier pédoncule ; coltinielle papilleuse; 3 cycles, le troisième n'étant 
pas toQjoniB complet ; cloisons serrées, crénelées^ fiexneases et peu iné- 
gales ; calices superficiels, larges de 5 à 6 mill. ->- Turottfm : Le Mans ; 
lie Madame ; Gosau. 

20. S. TBNmssiHA , EdifardB et Haime , Ann, des se. nat., 1850. — 
nanmMirœa td., t6td., 1851, 1856. <=^ Polypier arrondi et conrexe; ca- 
lices superficiels, larges de 3 mill.; 5 ou 4 tuberôules columellaires ; 3 
cycles et rarement des cloisons rodimentaires d'un 4« ; elles sont minces* 
flexueuses et anastomosées. ^ Turonien : Montignies-sur-Roc (Belgique)* 

31. S. Langeunensis , d'Orbigny» Prod., 1850.— l%amnastrœa td., 
Edwards et Haime , 1851, 1856. ^ss Polypier convexe ; calices à fossette 
bien marquée et larges de 2 mill.; 24 cloisons serrées , flexueuses et 
inréguHères, -^ fioAoïiieii : Luc ; Langmno. 

22. S. Ltelli.— Tkamnoitrea id.. Edwards et Haime, 1851, 1856. — 
Slâerastrea LamomroHxi, M'Coy , 1848. sa Polypier lobé ou arborescent ; 
2 ou 3 papilles columellaires ; calioes superficies, disposés en rangées 
et larges de 3 mill.; ordinairejsent 24 cloisons serrées, minces, bien den- 
ticulées et subflexueuses ; quelquefois on compte moins de cloisons; les 
dents internes simulent des lobes paliformes. — Bajocien : Slonesfield ; 
MincbinhamptoD. 

23. S. YELAiiENTOSA . d'Orbigny, Prod,, 1850. — Astrea id., Goldfuss, 
pi. 23. fig. 4, 1826. — Thamnasirœa id,, Edwards et Haime , 1851, 1856. 
£= Polypier snbplane; calices espacés, larges de 1 1/2 mill.; cloisons 
larges au nombre de 20 ou 30 ; columelle spongieuse bien développée. 
Sénonien ; Maëstricht. 

24. S. PBDicuLATA. — Thamnostrœa id., E. de Fromentel, Desc. des 
Pol. foss, de Vétage Néocomien, p. 61, pL 9, fig. 6-7, 1857. = Polypier 
pédicule et élevé j columelle papilleuse ; 24 cloisons larges et fortement 
dentées ; traverses bien développées. — r^éocomien : Saint-Dizier. 

25. S. 1KBANDEA, d'Orbiguy , Prod,, 1850. — Thamnostrœa id., E. de 
Fromentel, loc. ciL, pi. 10, fig. 5. = Polypier en forme de toupie : ca- 
lices réguliers, larges de 5 à 6 mill.; 18 à 24 cloisons droites et inégales, 
— Néocomien ; Gy l'Evoque. 

26. S. AGAEiciTES, Ëdwards et Haime, Ann. des se, nai,, 1850. •» As* 
trea id., Goldfuss, pi. 22. fig. 9, 1826. — Hilme-Edwards, 1830. — Astrea 
<;omposlla, Michelin, pi. 70, fig. 6. — Dimorphastrœa glomerala» Beuss , 
loc. cit., pi. 19, fig. 12. — Thamnastrma agaridtes , Edwards (*t Haime, 
1851 , 1856. =^ Polypier convexe ; columelle bien développée : calices 
larges de 8 à 10 mill.; 24 cloisons inégales et subflexueuses. *- jIYiro* 
nien : Gosau ; Nussbach ; Figuières. 

37. S. BouKi. --* Thamnastrea id., E. de Fromentel, Bull, de la soc. 
GéoL de France, 2* série, t. XIII , p. 862, 1856. =■ Polypier arrondi; 
calices assez réguliers, profonds et larges de 3 mill.; columelle bien déve- 
loppée; 18 à 24 cloisons droites, peu serrées et inégales. — Portlandieni 
Essertenne; Mantoche (Haute-Saône). 

cccccc. Moins de 3 cycles. 

28. S. Belgica. — lliamuastrea Lennisii (pars) et belgica, Ëdwards et 
Haime, 1850, 1851. =: Cette espèce ne diffère du S. lennisi que paj des 



— 222 — 

cloisons plus grosses et en nombre moins grand; on en eoœpte 12 à 16 
par calice. — Turonien : Montigoies-sur-Roc. 

29. S. Neptoni, d'Orbignyr Prod,^ 1850. — Thamnasirea id., Edwards 
et Haime, 1851, 1856. =i^ Polypier convexe ; calices superficiels et larges 
de 2 mill.; 16 cloisons minces, subégales et toutes dirigées dans le même 
sens. <- Bathmien : Luc. 

ccccccc. Deux cycles seulement. 

âO. S. RAMOSA, d'Orbigny , Prod, — Agarïcïa id.. Munster, 1841. — 
Thamnasirea id., Edwards et Haîme , 1851 , 1856. = Polypier rameux ; 
calices superficiels et larges de 1 mill. environ ; cloisons flexueuses. — 
Saliférïen : Saint- Cassian. 

Espèces douteuses appartenant aux 3 sous-genres. 

1. Synastrea? simonellana, d'Orbigny. Prod.— Bajociên : Langres. 

2. S.? JuRENsis, id., id, — Bajocïen : Salins (Jura). 

3. S.? PULCHELLA , id., id, — Corallien : Pointe-du-Ché. 

4. S.? piNNATA, id., id. — Turonien : île Madame. 

5. S.? MAGXA , id., id, — Turonien : Le Mans. 

6. S.? SUBEXCAYATA , id,, id. — Turonien : Uchaux. 

7. S.? Ataxersis, id., id,^ Tnronien : Soulage. 

8. S.? ToMBECKiANA, id., id. — Néocomien : Saint-Dizier. 

9. S.? UNDULATA , id., id. — Néocomien ; Fontenoy. 

10. S.? NeocomiensiS) id., id. '- Néocomien : Fontenoy; Ghenay ; 
Lignerolles, 

11. S.? IcAUNENSis , Id., id. — Néocomien : Fontenoy. 

12. S.? BELLULA , id., id. — Néocomien : Fontenoy. 
18. S.? LucENSis, id., id. — Bathonien ; Luc. 

14. S.? COMPLANATA, id., id. — CoràlUen : Saint-Mihiel. 

15. S.? EXCAYATA , id., id. -* Corattien : Estré. 

16. S.? C0NFU8A, id., id. — Corallien : Poisat. 

17. S.? OcEANi, id., id. — Corallien : Oyonnax ; Poisat; Saulcé-aux- 
Bois. 

18. Centrastrea ? RADIATA , id., id. — Turonien : Soulage. 

19. C? iRREGULARis, id., id. — Turonien : Uchaux. 

20. G.? MicROPHYLLiA , id., id. — Néocomien ; Venay ; Saint-Dizier, 
On doit encore regarder comme appartenant au genre Tham- 

nastrœa les fossiles suivants cités par M. d*Orbîgny dans son Pro- 
drome : 

21. PoLTPHTLiASTRBA TouCASANA. ~ Turonieu : Figuières ; le Bansset. 

22. Cryptoccbhia DEcuPLir. — Corallien : île de Ré. 

23. MiCR0S0i.BiiA iRRE^LARis. -- CorulUcn : Oyonnax. 

. C'est près du genre précédent que nous devons placer un genre 
nouveau que nous avons créé pour deux fossiles qui nous ont été 
récemment communiqués par M. Martin , de Dijon. 



— 223 — 

Genre STYLASTRiEi. 

Polypier de forme arrondie ; calices saillants , circulaires et 
unis par le grand développement des côtes ; les murailles ne sont 
pas cachées par des rayons septo-costaux confluents ; les cloisons 
sont fortement et régulièrement dentées ; la columelle est ronde, 
styliforme.et bien développée; les côtes sont larges et vont ren- 
contrer les côtes des polypiérites voisins sans être réellement con- 
fluentes ; gemmation intercaliculaire. 

Ce genre correspond exactement aux Stylines et n'en diffèro que 
par ses cloisons dentées. 

1. S. Martini. =a Polypier en masse arrondie; polypiérites ronds , 
libres et peu saillants ; cloisons épaisses / serrées et régulièrement den- 
tées ; on en compte de 24 à 28 dans les grands calices ; elles sont inégales 
selon les ordres et les plus petites s'unissent quelquefois à celles d'un 
ordre ptus élevé ; les côtes sont peu développées par suite du resserre- 
ment de» calices; la columelle est forte et styliforme, mais peu saillante 
au fond des calices ; ceux-ci ont 3 mîllim. de diam. La gemmiparité se 
fait dans Tintervalle des calices. — Sinémurien : Vio-de-Chassenay. 

2. S. SiNEMURiENSis. = Cette espèce se distingue de la précédente par 
des cloisons plus serrées et sans intervalles entre elles ; par une colu- 
melle relativement plus forte et par ses calices plus petits ; on ne compte 
que 24 cloisons dans les grands calices, qui n'ont guère que 2 millim.; 
les polypiérites sont encore ici plus serrés et les calices moins réguliers 
que dans l'espèce précédente. — Sinémurien : Vic-de-Chàssenay. 

Genre CXXIV. - DÎMOBPHASTRiEA. 

Dimorphastrea et Morphastrea, d'Orbigny, 1850. 

Astrea [pars), Goldfuss, 1826. 

Àgaricia (pars), Michelin, 1845. 

Dimorphastrœa, Edwards et Haime, 1850 et 1856. 

Dimorphastrcea, E. de Fromentel, Pol. foss. deVétage Néocom., 
1857. 

Polypier arrondi , à plateau nu ; calices semblables à ceux des 
Thamnastrées, mais rangés circulaixement autour d'un calice cen- 
tral plus développé que les autres ; columelle rudimen taire ou nulle. 

A. — Espèces dont le calice central est connu. 

a. Plus de quatre cycles dans le calice central, 

1. D. ciTi^ULiFORMis. == Polypier en forme de coupe assez profonde; 
calice central occupant le fond de la coupe et large de 16 à 17 millim.j 
on y compte 92 cloisons, dont 16 arrivent seules au centre , elles sont 
subëgales en épaisseur et flexueuses ; les autres calices n'ont que 5 mill. * 
de diam, et sont distants entre eux de 5 à 6 mill.; ils ne sont pas places 
en cercles bien réguliers autour du parent central et ne renferment 
que 18 à 20 cloisons subégales et toutes dirigées du centre du polypier 
à sa circonférence; la columelle est subpapilleuse. — Corallien: Se- 
longey. 



— m — 

2. D. EXCELSA, B. de Fromentel, Descript. desPol. fois, de Vétage Kéo- 
comien, p. 66 , 1857. •== P4)lypier pédoncule en forme de champfgnon ; 
calice central large de 20 mi\U; on y compte 80 cloisons subégales ; les 
autres calices sont assez écartés , larges de 6 à 8 mill. et rejiferment %i 
cloisons presque égales ; columelle papilleuse. — Néocomien > Saint- 
Dizier. 

3. D. ûRANDiFLORA, d'Orbîgny , Prod^, 1860. ^ E. de Fromentel, loc, 
cit., 18Ô7.S3 Polypier eo forme de beignet; calice central atteignant 
jusqu'à 28 mill. de diam.; on y compte 78 croisons ; six d'entre elles 
vont jusqu'au centre et restent libres , mais les autres sont inégales et 
anastomosées ; les autres calices sont larges de 6 à 7 mill.; on y compte 
de 12 à 18 cloisons. ~* Néêcwaiien : Sâini-Dizier* 

4. D. DGBiA. = Po]yp. mince, discoïde et cireulaire ; calicestout à l'ait 
superficiels et assez rapprochés ; le calice central possède 60 cloisons très- 
Hnes, très-serrées et un peu flexueuses; les autres calices reolermenl 
40 à 42 cloisons ; les rayons septo-costauz sont flexueux et dirigés da 
centre du polypier vers sa circonférence ; columelle nulle. Biam. du ca- 
lice central 10 mill., des autres calices Ô à 6 mill.; on compte 6 rayons 
septo-costaux dans une longueur de 2 mill. -^ Corallien. : Natkeim. 

Â. — aa. Plus de 3 cycles dans le eaUce central. 

5. D. EXPLANATA , E. de Fromentel , Pol. foss. de Vêlage IVêo<rotnifn, 
pi* 10, fig, 6-7, 1857. = Polypier pédicule; calice central superficiel, 
large de 12 à 13 mill. et renfermant environ 42 cloisons; les autres ca- 
lices n'en renferment que 20 à 26 et sont larges de 7 à 8 milL — T^èocù- 
mte» : Saint-Dizier. 

6. D. neLLULA. d'Orbigny, Prod, — E. de Fromentel, loc. cH., pi. 10, 
fig. 8-9-10, 1857. -- Polypier en forme de beignet; calice central large 
de 10 mill. et renfermant 32 cloisons libres et subégales ; les autres ca- 
lices sont rapprochés , larges de 4 miU. et ne possèdent que \% on 30 
cloisons. — Néocomien : Gy-l'Evêque ; Leugny ; Saint-Diz^r. 

A. — aaa. Trois cycles seulement. 

7. D. EXCAYATA, d'Orbigny, Proâ. — E, de Fromentel, loc. cit., p. 67, 
1857. =a Polypier en cornet très-évasé ; calice central situé à la partie 
médiane et profonde et large de 6 à 7 mill.; les autres calices n'ont que 
3 à 5 mill. de diam., on compte en moyenne 24 cloisons par calice. — 
JSéocomien : Gy-V Evoque; Saiat-Bizier. 

B. — Espèces dont le calice central est inconnu. 

8. D. coRALLiNA. =:s Polypier en larae étendue et assez mince; ca- 
lices placés selon des lignes concentriques régulières et rapprochées 
dans le sens de ces lignes ; ils sont peu profonds et présentent à leur 
centre une columelle papilleuse, on compte de 24 à 36 cloisons par ca- 
lice; elles sont subégales et fortement dentées près de la columelle; les 
«rayons septo-costaux sont égaux et tous dirigés dans le même sens. 

Diam. des calices, 5 mill.; distance des calices dans le sens des rangées 
2 à 3 mill.; distances des rangées, 6 à 9. — - Corallien : Champlitte. 

9. D. STRICTA. sza Polypier en lame assez épaisse; calices très*rap« 
proches et placés en séries très-serrées ; les séries ne sont pas aussi 
régulières que dans l'espèce précédente et les calices sont plus profonds ; 



la coimaelte est rucUtzief^taire ; on ooiiip4e.eiitiron 96 eloisoiw pat oa^ 
lice; les rayons septo-costaux sont dirigés dcAs un mtae sens. Diaai. 
des calices, 4 à 5 milL; distance des calices et des séries, 3 à 8 milL — 
Corallien : Champlitte; 6y (Hante- Sadoe). 

10. O. scLcosA , ^euss , toc. cit., pi. 17, fig. 2. =s Polypier subcon- 
vexe ; calices inégaux , à fossette large et profonde ; rayons septo-eos- 
^Qx serrés et perpendiculaires à la direction des séries ; les calices 
sont larges de 6 à 7 rnilL; on y compte 32 à 36 cloisons ( la figure #'en 
montre que 24). — Turoniej^ : Gosau. 

11. D. LuDOviCANA, Edwards et Haime^ Pol. foss. destérr. Pal-, 1851. 

— Agarifia irf., Michelin, iron., pi. 61, fig. 2. 1846. — Morphaalrêa id., 
d*Orbigny» Prod., 1850. s^ Polypier pédoncule ; calices espacés, larges 
de 3 à 4 mill.» et renfermant 12 à 18 cloisons (la figure de M. MIcbeUn n^ 
montre pas dé calice central et MM. Edwards et Haime en parlent sans 
le décrire). — Turonien : Le Mans. 

Espèces douttusês.' 

12. D. ALTBRNATA, d'Orbîgny, Prad, — Néocomien : Chenay ; Leugnyi 

13. D. EscHAROiDES, Edwards et Haime, 1861. — Asfrea id., Goldfuss, 
pi. 23, fig. 2, 1826. «■ Cette espèce, bien qu'ayant Taspect des Dimor- 
phastrées, ne possède pas de parent central plvs dév^i^pé qve les 
autres calices et pourrait bien n'.être qu'une Thamnastrée, r- Sénonkn : 
Maëstricht* 

Genre CXXV. — PRIONASTRiEà. 
Prionastrœa, Edwards et Haime, Pol. foss. desterr. Pal., 1851. 

— Hist, nat, des eora^., 1856. 

iis^ea (pars), Lamarck, 1816. — Ehrenberg, 1834. 

Fissiparella, Dana, 1846. 

Polypier de forme cimYexe o^. gUsbeuse ; plateau commim re- 
eoutert d*uae épithèque complète; potypiérites soudés par les 
murailles près du bord supérieur seulement, mais libres inférieu- 
rement; coluiAelle spongieuse ;* calices polygonaui^; cloisons 
minces et bien dentelées, surtout près de la columelle; endo- 
thèque bien développée. 

1. P. ARAiTBA, Edwards et Haime, Pol. foss, des terr. Pat., 1851. -^ 
Astres id,, Defrance, 1826. ^ Farasirea id., Blainville , 1880. ^ Atlreà 
delnrmis, Mtchelotti, 1836. = Calices polygonaux et larges de 15 mill.; 
oelumellebien développée ; murailles H^ompactés ; 38 eloisons tvès-minies 
et subégales. — Falunien : Bordeaux ; Turin. 

2. P. iRREGUiARis , Edwsrds et Haime, loe. cit., 1851.— Aflrea id., 
Defrance. 1H26. -> Cella^rea id,, Blainvllle, 1830. -- Astrea id,, Mi^e- 
lin, iron., pi. 12, fig. 9, 1842. ™ Polypier subplane; calices inégaux- 
et larges d'enWron 10 mill.; columelle rudimentaire ; 4 oydes de cloi- 
sons inégales et très-minces , murailles simples et minces. — Falunim :■ 
Dax^ Turin. 

3. P.? DivERSiFORitis , Edwards et Haime, Ann, des se. nat,, 1850. -^ 
ÙisL «ot. des eofal., 1856. ^ Ahlrea id., Michelin, Icou., t^, 12, fig.)5, 
184d* asBd cycles et des cloisons d'un 4^; oolumelle pariétale formée' 
par des trabicules provenant des cloisons, qui sont perfsfées à kftir. 



2. D. EXCELSA, E. de Fromentel, DescripL des Pot. foss, de Vétage Kéo- 
comien, p. 66 , 1857. •= P<}lypier pédanculé en forme de champfgnon ; 
calice central large de 20 mill.; on y compte 80 cloisons subégalûs; les 
autres calices sont assez écartés , larges de 6 à 8 mill. et renferment 24 
cloisons presque égales ; columelle papilleuse. — Néocomien > Saint- 
Dizter. 

3. B. GBANDiFi.ORA, d'Orbîgny , Prod*, 1860«— £. de Fromentel, tor. 
cit., 1857. =3 Polypier en forme de beignet; calice central attelguant 
jusqu'à 28 mill. de diam.; on y compte 78 eloisoos; six d'entre elles 
vont jusqu'au centre et restent libres , mais les autres sont inégales et 
anastomosées : les autres calices sont larges de 6 à 7 mill.; on y compte 
de 12 à 18 cloisons. --* JVè^comifn : Sàint-DizieTé 

4. D. DUBiA. = Po]yp. mince, discoïde et cireulaire ; calices tout à fait 
superficiels et assez rapprochés ; le calice central possède 60 cloisons très- 
fines, très-serrées et un peu ilexueuses; les autres calices renferment 
40 à 42 cloisons ; les rayons septo-costaux sont flexueux et dirigés da 
centre du polypier vers sa circonférence ; columelle nulle. JHam. du ca- 
lice central 10 mill., des autres calices 5 à 6 mill.; on compte 6 rayons 
septo-costaux dans une longueur de 2 mill. — Corallien : Natheim. 

A. — aa. Plus de 3 cjfcles doms le calice cmtral» 

5. D. EXPLANATA , E. de Fromentel , Fol. foss, de Vétage îièocomten, 
pi* 10, fig. 6-7, 1857. = Polypier pédicule; calice central superficiel, 
large de 12 & 13 mill. et renfermant environ 42 clofsohs; les autres ca- 
lices n'en renferment que 20 à 26 et sont larges de 7 à 8 mill. — JVéof o- 
«ie» : Saint'Dizier. 

6. D. BBLLULA. d'Orbigny, Prod. — E. de Fromentel, loc» cii., pi. 10, 
fig. 8-9-10. 1857. =^ Polypier en forme de beignet; calice central large 
de 10 mill. et renfermant 32 cloisons libres et subégales ; les autres ca- 
lices sont rapprochés , larges de 4 mill. et ne possèdent que 18 ou 20 
cloisons. — î^éocomïen : Gy-l'Evêque ; Leugoy ; Saint-Dizier. 

A. — aaa. Trois cycles seulement, 

7. D. EXCAVATA, d'Orbigny, Prorf. — E. de Fromentel, lœ, cii., p. 67, 
1857. «= Polypier en cornet très-évasé ; calice central situé à la partie 
médiane et profonde et large de 6 à 7 mill.; les autres calices n'ont que 
3 à 5 mill. de diam., on compte en moyenne 24 cloisons par calice. — 
MocomUn : Gy-l'Ëvêque; Saiat-Bizier. 

B. — Espèces dont le calice central est incomm. 

8. D. CORALLINA. =5 Polypier en larne étendue et assez mince ; ca- 
lices placés selon des lignes concentriques régulières et rapprochées 
dans le sens de ces lignes ; ils sont peu profonds et présentent à leur 
centre une columelle papilleuse, on compte de 24 à 36 cloisons par ca- 
lice; elles sont subégales et fortement dentées près de la columelle; les 

«rayons septo-costaux sont égaux et tous dirigés dans le même sens. 
Diam. des calices, 5 mill.^ distance des calices dans le sens des rangées 
2 à 3 mill.; distances des rangées, 6 à 9. — Corallien : Champlitte. 

9. D. sTRiCTA. s^ Polypier en lame assez épaisse; calices très-rap* 
proches et placés en séries très-serrées ; les séries ne sont pas aussi 
régulières que dans l'espèce précédente et les calices sont plus profonds ; 



la Mlnmelte est rudimeiMaire ; on coaip4e. environ 96 eloitoM par oa^ 
lice ; les rayons septo-costaux sont dirigés dans un mtaie sens. Diaiik 
des calices, 4 à 5 mill.; distance des calices et des séries, 3 à 3 milU — 
Corallien : Champlitte; 6y (Hante- Sadoe). 

10. D. suLcosA , Reuss , loc, cit., pi. 17, fig. 2. == Polypier subcon- 
vexe ; calices inégaux , à fossette large et profonde ; rayons septo-eos- 
tanx serrés et perpendicul sires à la direction des séries ; les calices 
sont larges de 6 à 7 mill.; on y compte 32 à 36 clpisqns (la figure n'en 
montre que 24). — Turanien : Gosau. 

11. D. LuDOViCANA, Edwards et Haime, Pd. foss. âesten. Pal., 1851. 

— Agariria id., Miclielin, iroii., pi. 61, fig. 2. 1845. — Xlorphadinea id,, 
d'Orbigny, Prod., 1850. ^^s Polypier pédoncule ; caltoes espacés, larges 
de 3 à 4 mill.» et renfermant 12 à 18 cloisons (la figure de M. Micbelin nf 
montre pas de calice central et MM. Edwards et Haime en parlent sans 
le décrire). — Turonien : Le Mans. 

Espèces dofUtusês. 

12. D. ALTBRNATA, d'Orbigny, Prod, — Néocomien : Ghenay; Leugny. 

13. D. ESCHAROIDES, Edwards et Haime, 1851. ~ Astrêa td., Goldfuss, 
pi. 23, fig. 2, 1826. SB Cette espèce, bien qu'ayant Taspect des Dimor> 
pbastrées , ne possède pas de parent central plvs développé q«e les 
autres calices et pourrait bien n'être qu'une Thamnastrée. r* Sénonkn : 
Maëstrieht. 

Genre CXXV. - PRIONASTRJEi. 
Prionastrœa, Edwards et Haime, Po^ foss. desterr. Pal,, 1851. 

— Hist, nat, des eoral., 1856. 

Àstrea (pars), Lamarck, 1816. — Ehreaberg, 1834. 

fissiparellat Dana, 1846. 

Polypier de forme canvexe o« gibbeuse ; plateau commun re- 
couvert d'une épiihèque complète; polypiérites soudés par les 
murailles près du bord supérieur seulement, mais libres inférieu- 
rement; columelle spongieuse; calices polygonaux; cloisons 
minces et bien dentelées, surtout près de la columelle; endo- 
thèque bien dév^oppée. 

1. P. ARAifBA, Edwards et Haime, PoL foss, des ierr. Pal,, 1851. --* 
Astrea id., Defrance, 1826. — Fatasirea M., Blainville , 1830. ^ Asireà 
deinrmis , Michelotti , 1836. == Calices polygonaux et larges de 15 milL^ 
oBlumiellebien développée ; murailles iîompactes ; 38 cloisons tvès-minSes 
et subégales. <— Falwiien : Bordeaux ; Turin. 

2. P. iRREGUlARis , Edwsrds et Haime, loc, cit., 1851.— AHrea id,, 
Defrance. 1H26. — Cellastrea id,, Blainville, 1830. ^ Astrea id,, Miche- 
lin, ifon., pi. 12, fig. 9, 1842. «a Polypier subplane; calices inégaux 
et larges d'euTiron 10 mill.; columelle rudiraentaire ; 4 oycios de cloi- 
sons inégales et très-minees , murailles simples et minces. — Falunism : 
Oax; Turin. 

3. P.? DiVERSiFORMis , Edwards et Haime, ^fin. des se, nat,, 1850. -^ 
Hisi, ttot. des eoraL, 1856. ^ Ahlrea id., Michelin. Icon., ^, 12, fig.<5. 
184S. asB 3 eyoles et des cloisons d'un 4«; colnmelle pariétale formée- 
par des trabicules provenant des cloisons, qui sont pertevées à leur 



iM^rd ioterne ; calkes serrés , dâformés et larges de SO à aa milUiii* -^ 
Fadmien : Bordeaux ; Tuiio. 

Genre CXXTI. — ISASTRiEA. 

IsoBtrœa, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, Pai., 1851. 

Àêtrea {pars) et Àgarida (pa/rs), Ooldfuss, Petref, Germ. 1826. 

Prionastrea, Meomdrophyllia ^ Dendrastrea, d'Orbigny, Note sur 
les Pol, foss,, 1849. 

Polypier ea masse convexe , gibbeuse , çubplane ou dendroïde ; 
calices polygonaux; polypiérites unis entièrement et dans toute 
leur hauteur par les murailles qui sont polygonales; columelle 
rudimentaire ou nulle; cloisons granulées latéralement et régu- 
lièrement dentées ; gemmation submarginale ; plateau commun re- 
couvert d'une épithèque pelliculaire qiù cache des côtes disposées 
en faisceaux radiés. 

A. — 5 Cycles de cloisons. 

1. 1. Haidingbri, Edwards et Haime, Bril. foss. corals., p. 538, 1856. 

— iMtnmœand a anguhfsa, Reuss, Denk, der Wien. Akad,^ pi. Il, fîg. 5, 
1854. sas Polypier subpiane ; calices longs, inégaux, ayant de 1 à 3 l/S 
centim. d^ diam.; cloisons minces, serrées, droites et subégales. — Tur 
ronien : Piesting (Alpes orientales}. 

B. — Plus de 4 cycles de cloisons. 

b. Environ 72 cloisons par calice. 

2. I. TBifUisTRiATA, Edwards et Haime, Br\t, foss. roral^., pi. 30. fig. 
1, ISbi. r^ Antrea id.9 M'Coy, 1848. bsb Polypier subplane; calices peu 
profonds, presque égaux et larges de 15 mill.; cloisons minces serrées, 
courbées et inégales de 4 en 4. — • Bajocien : Chelteuham ; Dundry : 
Metz. , 

B. — bb. Z>e 50 à 60 cloisons pa/r calice. 

s. I. LAMBLLOsissiHA. Edwards et Haime, Pol. foss.desterr. Pu/., 1851^ 

— Astrea td., Michelin, Icon.^ pl» 6, fîg. 6. 1841. = Polypier convexe; 
6Û cloisons larges , miaces , serrées et peu inégaies; calices allongés eÊ, 
larges de 15 mill. — T'tronièn : Uchaux. 

4, I. &ŒCHLINI* Edwards et Haime, Hisi, nat. des corah., 1856« ï^s 
Polyp. gibbeux ; calices irréguliers. inégaux, oblongs et larges de 5 à 10 
mUl.; murailles minces et peu saillantes; 50 à 60 cloisons minces» ser- 
rjées, inégales et un peu courbées. — Cor ui^ien : Entre Kœdersdorf et 
OUiugea (HautrRbio). 

5. I. JiOHCBBLLA , Ëdwards et Haime , lac. cit. — Lalnmceùndra id., 
Beuss, loc. cH.^ pi. 21, fîg. 9-10, 1854. =?= Polypier convexe; calices 
larges de 6 à 10 millim.; 50 à 60 cloisons serrées, peu courbées et peu- 
inégales. — Turonien : Goaau. 

7. L p&OFSNDA, Reuss, loc ct(., pl.9, fîg. 5-6. 1854. «s Polypier con- 
vexe; ^aliQ» inégaux, allongés et larges de 3 à 5 mill.; environ 60 cUm- 
sons mincea et très^égales. -^ Turonien : Gosau. 



— ««r — 

7. I. sSRUtis, Edwftrds^t Hairoe, BrU, fbis, ecraù., pi. SI, fig. 3, 
1851. âss Polypier plane on convexe ; calices larges de 7 à 8 mill. asses 
profonds et allongés ; 50 cloisons minces, inégales et courbées ; il parait 
exister un nombre égal de cloisons tout à fait rudimentaires. — Balho- 
nien: Comb-Down, près Bath. 

8. I. GncEffoUGHi, Edwards et Halme, BrU. foss, eorals., pi. 17, fig. 2J 
sss Polypier subplane ; calices assez réguliers, larges de 15 mill.; 50 à 60 
cloisons minces, régulièrement dentées et peu serrées ; traverses abon- 
dantes. ^ Corallien ; Botley-Hill ; BeUort ( Haut-Rhin ) ; Champlitta 
(Haute-Saône). 

C. — 4 Cycles seulement, 

9. I. Bbrrardi. — /. Bemardana , Edwards et Haime. Pol, fo$i, dH 
terr. Pal., 1851. — I. magna tbid., id. — PHanwArta Bernardina et 
nmgnn, d'Orbigny, Pmd., 1850. «= Polypier subplane ; calices inégaux, 
peu profond» et larges de 10 à 15 mill,; columelle creuse ; de 84 à 48 
cloisons larges, bien développées, un peu courbées, régulièrement den- 
tées et non confluentes. — Bajoàeni Metz; Montmédy; MatquiMS ; 
fielforl; Salins; Nantua; Langres; Morey; Voncourt, etc. 

10. I. Réussi. — /. Reussana, Edwards et Haime, Hht. nat, dê$ corah,,- 
1856. — Ulophgllia rrispa, Keuss. lot. rit,, pi. 11, fig 6. 1854. ses Poly- 
pier subconvexe; calices larges de 7 à 13 mill., inégaux et déformés; 
48 cloisons minces, peu serrées et peu inégales. ^ Tîtronien : Gosau. 

11. I. MuNSTBRl. " /. €l Prionnstrea Mnnsierana, Edwards ot Haime, 
1850 et 1851. = Polypier convexe; calices larges de 6 à 8 millim., ob- 
longs et peu profonds ; 48 cloisons larges , serrées et assez minces. — 
Corallien : département de l'Orne. 

12. I.? POLYGONALis, Edwards et Haime, Pol. foss, des terr. Pal,, 1851. 
— Aslrea id., Michelin, 7roii., pi. 3. fig. 1, 1840. — PrionoMrea id., 
d'Orbigny, Prod., 1850. = Calices larges de 6 à 7 mill.; polypier du 
reste peu connu et très-douteux. ~ Conchylien : fossile de ? 

13. I ? LoNSDALKi. Edwards et Haime, Ifl^. nat, des coral,, 1856. •» 
Id., id., Brit. foss. rorals., 1851. s Calii'es larges de 6 à 7 millim.; 48 
cloisons minces , droites et subégales. Ces caractères ont été posés sur 
un échantillon très-altéré. — Bajorien : Lansdown, près Bath. 

14. l. Hœraesi , Edwards et Haime , Hist. nat, des coral,, 1856. — 
Prionaslrea id., Reuss, loc, rit,, pi. 13, fig. 7-8. 1854. -==: Polypier con- 
vexe : calices larges de 8 mill. et inégaux; columelle assez développée i 
48 cloisons minces, inégales et un peu courbées. — Turonien : Gosau. 

15. I. LATiSTELLATA, Edwards et Haime, Hist, nat. desroral,, 1856.-» 
Parrtstrœa grandi flora, Reuss, loc, rit., pi. 16, fig. 10. 1854 (non Prion- 
asirea grandifoia, d'Orbigny). =s Polypier subconvexe; calices larges 
de 30 mill., inégnux et superficiels; 48 cloisons minces, inégales et ré- 
gulièrement dentées. ^ Turonien : Gosau. 

16. I. CRASSA, Edwards et Haime, Pol, foss, des terr. Pal,, 1851. — 
Aga'icia id., Goldfuas, pi. 12, fig. 13. — Con/iWM/rca id., d'Orbigny, 
1850. == Polypier en lame assez épaisse ; calices larges de 13 à 18 mill. 
et inégaux ; 48 cloisons peu inégales — Corallien : Banden. 

17. I. GoLDFOSSANA , Edwards et Haime, loc, rit, — Prionaslrea W., 
d'Orbigny. Prorf.— Asirea iieliantiioides (par.«). GoldAiss, pi. 33, fig. 46 
(non les autres), sss polypier subplane; calices inégaux, larges de 15 
mill.; de 40 à 50 cloisons minces et peu inégaies. — CoraîUen : Wor- 
tenbefg. 



d8. i. psRVORATA. zz:- PolypicT mMsif, k surluM plane; e«2ke8 irré- 
giiUérs» larges d'envifos 10 mill. et assez creux ; 48 cl<HSons ; celles de» 
% ou 3 premiers cycles très-développées et allant jusqu'au centre, les 
autres plus petites et quelquefois courbées ; columelle nulle et rempla- 
cée par une ouverture ronde et profonde ; les cloisons sont peu serrées 
et finement dentées— Coraliien : Wagnon (Ardennes). 

D. — Plus de 3 cycle$ doisormairei. 
d. De 4Kià4à cloisons. 

19. I.? ANGULOSA, Edwards et Haime , Ilist, naU des coraL, 1856. — 
Astna fd., Goldfuss, pi. 23, fig. 7. — Stephanocaniaid,, d'Orbigny, Prod» 
aec Calices inégaux, larges de 6 ou 7 mill.; 40 cloisons inégales de 4 en 
4; columelle Tisible. — Sénonien : Maëstricht. 

€ette espèce pourrait bien être une Prionastrée et non une Stéphane- 
ccsnie, comme le pensait d'OrbigUy, car il n'existe pas de palis. 

90. I. EXFLAN ATA, Edwards et Haime, PoL foss, des ierr, Paf., 1851. 
— Brit. f««. coruls,, pi. 17, fig. 1, 1851. — Ashea td., €oldfus8, pi. 88, 
fig. 14. — Sïderasirea id., Blainfille, 1830. — Prîma.$\rea id,, Edwards et 
Haime, Afin, des se. nat,, 1849. ^^ Polypier plane et subconvexe ; ca- 
liées inégaux et larges d'environ 10 mill.; 38 à 44 cloisons bien dente- 
lées, inégales et cannelées latéralement. — Corafritfn .- Heidenheim ; 
Stenay; Lifol; Steeple- Asthon ; Malton ; Champlitte (Haute* Saône), etc. 

91. r.? Henocquei, Edwards et Haime, Bist, naL des corah., 1856. •— 
Thwnnastrea id., iWd., Pol, fos». des ierr, PaL, 1851. ==s Polypier con- 
vexe; calipes larges de 3 à 4 mUl.; murailles simples; 44 cloisons alter- 
nativement inégales. — Lias : Hettange, 

32. L GoNTBEAREi , Edwards et Haime, BrlL foss, corals,, pi. 22, fig. 
4, 1851. = Polypier subplane ; calices larges de 15 à 20 mill.; 40 cloi- 
sons inégales et droites ( type décaméral ? ). — Bajocien : Comb-Down, 
près Bath. 

23, î. GouRDANi, E. de Fromentel, Bull, de la Soc, géol. de France, 
2« série, t. Xili , p. 861, 1856. s» Polypier en masse étendue et sub- 
gibbeuse ; calices peu irréguliers et larges de 3 à 4 mill.; cloisons assez 
épaisses, bien dentelées et assez écartées, on en compte 18 à 20 grandes, 
séparées par autant de petites ; l'épithèque qui couvre le plateau cache 
des côtes fines et forme des plis rayonnants et épineux. -^ Porttandien : 
Mantoche ; Gray-la-Ville (Haute-Saône). 

24. I. jURENSls . Etallon, Etud. PaL, 1858. sa Polypier massif et con- 
vexe; calices larges de 3 1/2 mill., peu profonds et peu irrégulièrs; 40 
k 45 cloisons minces, droites, serrées. — Corallien : Yalfin. 

15. I. PARVA, Ëtallon, loc. cit. e:^ Polypier arrondi et^ irrégulier; ca- 
liced larges de 2 à 2 1,^^ millim. et assez profonds ; 40 cloisons minces, 
inégales et anastomosées. — Corallien : Yalfin. 

26. I. Ettjrbensis, E. de Fromentel, Pot. foss. de Vétagè Néocomien, 
p. 57, pi. 7, fig. 11, 1857. = Polypier en laine mince; calices irrégu- 
iiers et profonds ; 42 cloisons minces et finement dentées ; épithèque 
cachant des côtes fines et radiées. — Néocomien : Saint-Dizier. 

D. -— dd. De 28 à 38 clgisons, 

27. 1. NsoGOMiENsu, E.d6 Fromenteli Dae. des PoL foss. de f étage Nèo- 
eim., p. 67, pi. 8, 1867. =b Polyp. étalé ; calices aiaez réguliers et enperft* 



ciels : 96 cloisons bien déreloppëes et inégales ; les primaires se ren- 
contrent au centre et y forment une fausse columelle. — Néêcomien ; 
Saint-Bizicr. 

28. I. Orbignyi, Chapuis et Dewalque» Mém. cour, pwr Vacad. de Bêlg., 
pi. 38, fig. 7, 1854. = Polypier convexe ; calices inégaux» larges de 4 
à 8 miil. et assez profonds ; murailles minces et trancbantes ; de 20 à 88 
cloisons droites, minces et inégales. — Lias : Jamoigne. 

29. I. MONETA, Edwards et Haime, Pot, foss, des ierr. Pal., 1851. — 
Prionastrea id., d'Orbigny, Prod. ■» Polypier circulaire, fixé sur une 
coquille et légèrement convexe; calices assez réguliers et larges de 6 à 
8 mill.; environ 36 cloisons fortes et débordantes. — Bathonien : Mar- 
quises ; Rnmigny (Ardennes). 

30. l. EXPLANOLATA, Edwards et Haime, Brit. foss, corals,, pi. 24, fig. 
3, 1851. — Astrea id., M'Goy, 1848. ss» Polypier subplane ; calices peu 
profonds et larges de 5 millim.; murailles peu développées; environ 96 
cloisons minces, serrées, très*inégales et régulièrement dentées. ^ Ba- 
jocien : Comb-Donvn, près Batfa ; Duadry. 

31. 1.? ORMATA, Edwards et Haime, Pol, foss. des ierr. Pal., 1851. — 
Prionastrea id,, d'Orbigny, Prod., 1850, ^=r Environ 36 cloisons épaisses, 
surtout en dehors ; les primaires et les secondaires subégales, les autres, 
minces et plus étroites. — Bajocien : Langres ; Morey. 

32. I. coNDJ&ANA , Chapuis et Dewalque, loe. cit.. pi. 38, ôg. 8, 1854. 
-s: Polypier conrexe^ calices inégaux et larges de 6 à 8 mili.; environ 
30 ch)isons grandes et petites, droites et un peu débordantes. — Lias 
tii/iérteiir : Arlon ; Hettange. 

33. r? MOSEKSis, Edwards et Haime, loc, cit., 1851. — Confnsastrea id., 
d'Orbigny^ Prod., 1850. — Agaricia rotata, Michelin, Icon,, pi. 22, fig. 
6 (non Goldfuss). =3 Polypier subplane et mince; calices assez régu- 
liers, peu profonds et larges de 9 h 10 mill.; environ 30 cloisons minces, 
peu inégales et un peu tlexueuses ; les 6 primaires ont leurs faces laté- 
rales plissées. — Corallien : Eix (Meuse); Lifol (Vosges). 

34. I. DiCTYOPHORA, Reuss, Denrk. der Wien. Akad., 1854. =^ Poly- 
pier subcoHvexe ; calices serrés, irréguliers et larges de 4 à 5 millim.; 
murailles minces et crénelées ; de 24 à 36 cloisons minces, inégales, den- 
tées et plus développées de 4 en 4. — Ttironien : Gosau. 

35. 1. OBLODHïA , Edwards et Haime , Pol, foss. des terr. Pol.-^ Brit. 
foss, corals^., pi. 12, fig. 1, 1851. — Lithosfrotion oblongum, Fleming, 
1831. — Morris, 1843. — Astrea tisbnriensis, Fitton, 1843. sss Polypier en 
masse élevée; polypiérites assez régulièrement polygonaux et larges de 
5 à 6 millim.; cloisons droites ou courbées; souvent les plus jeunes se 
courbent vers les plus anciennes et s'y unissent, on en compte de 28 à 
30 par calice* — Portlandien : Tisbury (Wiltshire); Mantoche; Gray- 
la-Ville (Haute-Saône). 

36. I. LiMiTATA, Edwards et Haime. Bri(. foss. corals., pi. 23, fig. 2 
et pi. 24, fig. 4-5, 1851.— /. limitata, aUmena et Liiciensis, id., ibid. — 
Pot. foss. des terr. Pal,, 1851. — Astrea limitata, Lamouroux, in Michelin, 
Icon., pi. 54, fig. 10, 1846. — M'Coy, 1848 s=bs Polypier subgîbbeux ou 
convexe; calices inégaux et larges de 3 à 5 mill.; murailles très-minces; 
de 20 & 88 cloisons serrées, minces et légèrement courbées.— Bathonien ; 
Luc; Ranville; Langrune; Bath; Marquises; Rumigny ; Harancourt, 
près Sedan ; Ghamplitte (Haute-Saène). 

37. I. Hblianthoides , Edwards et Haime, Hist. naU des coralt., p, 
590^ 166^. «- Astrea UL et ocuhta, Goldftisa^ pi 2^, fig. 4* et 2. -~ Fa - 



— Î30 — 

vaslrea %d., BluioTille , 1880^ •— Aslrea id^ Rœmer, 1835. — Milne-Ed- 
wards, 1836. — Bronn, 1835-37. — Michelin, hon., pi. 21, fig. 3, 1843. 
— Quenstedt, 1853. *- Prionastrea RalMeri et Centrastrea orulatn, d'Or- 
bigny, 1850. «■ Polypier à surface plane ou convexe ; calices assez re'- 
gulierspen profonds, creux au centre et larges de 8 à 9 milL; 28'cloisons 
inégales, minces, un peu flexueuses et régulièrement dentées. ~ Coral- 
lien : Giengen; Natheim ; Lindenberg; Slenay ; Lifol ; Tournus; Dun; 
Ec«>mmoy ; Tonnerre ; Nantua ; Rœdersdorf ; Ghamplitte. 

E. — Trois cycles cloisonnavres seulement. 

30. I. FOLiACBA, E. de Fromentel, Bnll, de fa Soc, géoK de France, 3« 
série, t. XllI, p. 861. = Polypier en masse foliacée, présentant des 
expansions peu épaisses et souvent couvencs de calices sur Vtfne et 
l'autre face; ceux*ci sont assez réguliers et larges de 5 à 6 mill.; do 18 
à 24 cloisons épaisses en dehors, minces en dedans, serrées et régulière- 
ment dentées.— Porifandien : Mantoche; Maison-Rouge (Haute-Saône). 

39. I? VENUSTA, Edwards et Haime, Pol. fosx. des terr, Pal, 1851. — 
Astrea id,. Munster, BeU. «tir Petref., pi. 2, fig. 17. 1841. =» Polypier 
petit et comprimé; 24 cloisons subégales. — Sntiférien : Saint-Cassian. 

40. I. D1S8IMII.IS, Edwards et Haime, loe. rit. — /. Lnngmnensisf, ibid, 
Asircadissimilii, Michelin, Iron., pi. 54. fig. 12. 1845. — Dendraslren dis- 
simUis et Langrnnensis , d'Orbigny, Prod., 1850== Polypier lobé et 
subdendroide ; calices assez réguliers et larges de 3 à 4 mill.; de 20 à 
24 cloisons minces et inégales. — Balhmien : Luc; Langrune. 

41. I. RiGHARDsoNi, Edwards et Haime, Br'rt foss. rora(8.,'^\. 20. fig. 
1, 1851. == Polypier piane ou gibbeux ; 24 cloisons minces, mégalos et 
UD peu courbées ; 6 primaires plus développées que les autres. — Ba- 
jocHn : Dundry. 

42. I. GuFTTARDi. — /. Gtte'tardana^ Edwards et Haime, Pot. /o.v5. des 
terr. Pal., 1851. — Prionahtrea GiifMcirdiana , d'Orbigny, Prod., 1850. — 
Astrea lormosissima , Michelin, Iran., pi. 6, fig. 24 (non Sowerby). = 
Polypier convexe on gibbeux ; calices peu profonds et larges de 3 à 4 
mill.; cloisons minces et peu inégales; 3 cycles, le dernier presque tou- 
jours incomplet. — Turonien : Uchaux. 

43. I. PORTLANDICA. — Styloccenia id., E. de Fromentel, Bull, delà Soc. 
géoL, loc. fit, = Polypier à surface subplane ou gibbeuse ; calices pe- 
tits, assez réguliers et larges de 2 à 3 mill.; 12 grandes cloisons et 12 
petites; elles sont minces, très-ioégales et assez écartées ; les premiers 
échantillons que nous avons étudiés étaient altérés et la décomposition 
du calcaire avait engendré aux angles de certains calices de petites co- 
lonnes qui nous firent prendre ce fossile pour une Stylocœnie; depuis 
de nouveaux matériaux bien conservés nous ont fait Yoir que ce carac- 
tère n'existe réellement pas et que ce fossile est une Isastrée bien ca- 
ractérisée. — Porllandien ; Noiron (Haute-Saône). 

Espèces douteuses. 

44. I. TENERA, Edwards et Haime, UisU mt» des corah, t. IL 1856. -*- 
Aslrea id., Sowerby, 1853. — Turonien : Gosmu. 

45. ]. MiCHELiNi. Edwards et Haime. Pof. foss. desierr, PaL, 1851. — 
Monlastrea id., Blainville, 1830. — Fossile de ? 

MM. Edward! et Haime /apportent enoore (Po(. foss, des terr, Pah) au 



'MDre iMAinaa les fossiled suifUDts* eités par A. d'Orbigny» duis «on 

Frodronie, mais saus descriptioas suffisantes. 

46. pRioxASTiUBA Blandina. — CoraîJttfii : Poisat; Oyonnax; Saint- 
Mihîel, etc. 

47. pRiONASTREA Cabanetiana. — Corallien : Oyonnax ; Angoulème. 

48. PRIONASTRBA GRANDIFLORA. — Turûnten : Soulage. 

49. Prionastrba iNFUNDiBUiUH.— iVéoTomif R ; Chenay. 

50. Prionastrea Ligeriensis.— Sènonien : Saint-Christophe (Incbre-et- 
Laire). 

51. Priouabtrba ToitBSKiANA. ^ Piéocomien : Saint-Dizier. 
51. Prio'nastrba GRACiLis. *- Néocomten : Fontenoy. 

5S; PRioNASrBEA IGAUNENSIS. — Néocom^ù : Glieoay. 
53. Priomastrea hutabilis. ^ Kéoeomien : Chenay. 
50. Prionastrea supragretacea. — Sènonien : Falaise. 

60. CoNFUsASTREA EXCAVATA. — Corallien : Wagnon. 

61. Prionastrea 6rand»8. — CoraHien : La Rochelle; tle de Ré» etc. 

62. Phionastrba striata. — Corallien : Ecommoy (Sarthe). 

63. Prionastrea jlngustata. -^ CaralUen : Saulce-aux-fioîs ; Xod- 
nerre. 

64. Prionastrea Corallina. — Corallien : Saulce-aux-Bois ; Nantua. 

65. Prionastrea dubia. — Corallien : Wagnoa. 

M. Reuss a encore figuré (Zwei Polyp. aus den Hallstâtter 
Schichlen.— Dencks. d. k. akad. d. Wiss.. etc., 1855) un fossile 
qui présente des calices polygonaux, larges de 12 à 15 rnill.; on 
compte environ de 24 à 42 cloisons, suivant l'étendue des calices ; 
elles sont irrégulières, inégales et souvent anastomosées au centre 
deux h deux ou trois à trois; 6 ou 10 seules vont au centre. Cette 
espèce qui provient du Muschelkalk de Hallstatt a reçu le nom 
d'IsASTREA Salinaria. — Ce fossile a quelque analogie avec celui 
qui sert de type au genre Amphïastrœa. 

Nous devons encore mentionner ici deux espèces nouvelles qui 
viennent de nous être communiquées par M. Martin de Dijon. 

T. Burgundi^. = Polypier en cylindre élevé et terminé par une sur 
face convexe, calices peu irréguliers, larges de 2 1/2 à 3 mill. et séparés 
par des murailles minces ; cloisons bien développées et assez épaisses; 
on en compte 8 grandes/ 8 petites et quelques autres nidimentaires. — 
Cofuilien : Sdlongey. ' ' 

I. Martini. --= Polypier gibbeiix ; calices irrégnliers, assez profonds 
et larges de 3 à 4 mill.; cloisons assez épaisses, dentées régulièrement, 
serrées et inégales -, on en compte 24 par calice ; les murailles sont minces 
et peu indiquées. -*- Corallien : Selongey. 

Genre CXXVIÎ. - AMPHIASTR^EA. 

•Àniphiastrea, Etallon, Etud. Pal. sur le Haut-Jura, 1858. 

Polypier massif et élevé , composé de polypiéritos prismatiques 
et soudés par Tépithèque ; murailleii couvertes de grosses côtes 
qui nes-ttoissent gue rarement avec celles des polypiéritos voisins; 



répithfè(iue adkère très-peu aux côtee, ee qui^ permet de déiaeàer 
assez facilement les polypiérit^s ; les calices sont polygonaux et 
ordinairement quadrangulaires ; les cloisons sont minces, écartées 
et inégales ; 5 d'entre elles placées d^un même côté sont plus dé- 
veloppées que les autres et dépassent le centre du calice ; les tra- 
verses sont rcires, épaisses et courbées ; la gemmation se fait sur 
ip bord du ealice. 

À. BASALTiFORMis, Etalloii^ loc. cU., 1858. s= Polvpier massif, à sur^ 
^face subplaoe; calioes polygonaux à fossette excentrique; dotions 
minces au nombre de 30, une plua forte franchit les 2/3 de l'espace ca- 
iicinal ; gemmation intracalici^ale. Diam. des caUces , 7 miU. -r- Cora/- 
lien : Valfîn. 

Genre CXXVIII. - ASTROCŒNIA. 

Astroccmia, Edwards et Haime, CompL rmd, de VAcad. des se, 
1848. 

Â^trea {para), Gotôfuss, Petrsf. Germ., 1826, 

Goniastrea , Enallocœnia , Àctinastfea , d*Orbigny , Not. swr les 
Fol foss.,lS4/^, 

Polypier massif, composé d'individus soudés directement par les 
murailles qui sont prismatiques ; calices polygonaux ; columelle 
styliforme, plus ou moins saillante ; cloisons assez épaisses , peu 
nombreuses et dentelées , surtout près de la columelle ; point de 
palis. 

Jusqu'à ces derniers temps les Astrocenies ont passé pour n'avoir 
pas les cloisons dentées, mais en 1854, iT. Reuss a figuré des es- 
pèces avec des cloisons garnies de dents et nous avoriis nous- 
même constaté ce caractère sur les Astrocenies de l'étage Néoco- 
mien et les avons ainsi figurées dans la description que nous en 
avons donnée en 1857. 

Les Astrocenies appartiennent aux trois types décaméral, octo- 
méral et hexaméral. 

A. — Type décaméral. 

1. A. DECAPHYLLiA, Edwords et Haime, Ann. des se. na(. — Reuss , 
Dénc^Sf der Wiener Akad,, pi. 8, ûg. 4-6, 1854. — Ailr^a itf., Itficfaelin, 
icon., pi. 72, lig. 1, 1847. — Astrea retirulnta {pars), (Joldfusa, pi. 38. 
fig. 1 • et d. === Polypier branchu ; calices larges de 3 mill.; 10 g^anii^8 
cloisons et 10 petites. — Turonien : Corbières ; Gosau. 

2. A. NUMiSMA, Edwards et Haime, Ann, des se, nat,, 1849. •— Astrea 
id.. Defranee, 1826. — Miloe-Edwards, 1856. — Michelin, pi. 62. fig. 1, 
1846. — Goniastrea id., d'Orbigny, 1849-1850. ■= Polypier discoïde, k 
plateau couvert d'une forte épithèque; caUces .très*réguliàrement pply- 
gonaux et larges de 1 1/2 millim.; 10 grandes cloisons et 10 petites. — 
Bajocien : Gap; Nice. 

8. A. GOUPRESSA, Eé de Fromentel, Desc, des PoL foss, de^VHage 
iVéocomifti, p. 45« pU 6, âg. 7*8. ser Polypier pédicii^ ; épithèque foite 



— 2S3 - 

et plissëe ; 30 cloisons inégales , épaisses et dentées ; mn railles minces 
et présentant au sommet la figure d'an sig-zag par suite de l'alterna- 
tion des grandes cloisons. — Kéocomien : Saint-Dizicr. 

4. A. REGULÀRis, E. de Fromentel. loc. cit., pi. 6, fig. 3-4, 1857. = 
Polypier en lames peu épaisses et étendues : calices réguliers, peu pro- 
fonds et larges de 1 1/2 à 2 mill.; 20 cloisons inégales. — Kèocomien : 
Saint-Dîzier; Gy-l'Evêqùe. 

5. A. MiNiMA , E. de Fromentel, loc. cit., p. 47. 1857. =s Polypier en 
lames gibbcuscs; columelle forte et soudée aux cloisons; 10 grandes 
nloisons, 10 petites. Diam. des calices , 1 à 1 1/2 millim. — Kiocomien : 
Gyi'Evôquc; Saint-Dizier. 

B. — Type .octoméral. — b. Polypier massif. 

6. A. Ko!iiNCKi, Edwards et Haime, Ann. des se, nat., 1849. — Asîrea 
fnrmosOy Michelin, Icon., pi. 71, fig. 5 (non Goldfuss). — Astroccenia td.. 
d'Orbigny, Prod, ^ Astrocœnia magnifier, Reuss, toc. cit., pi. 8, fig. 
1-3, 1854. =s Polypier convexe ou gibbeux; calices assez profonds, à 
bords simples et en arêtes et larges de 2 ou S milK; 8 grandes cloisons 
et 8 petites. — J'iironien : Corbières ; Gosau. 

7. A. Orbignyi. — A. Orbignyana, Edwards et Haime, loc, cit., 1849. 
— Astrea formosvtsima , Michelin , icoa., pi. 72, fig. 5, 1847. — Astro- 
ccenia id.t d'Orbigny , Prod. — Polypier convexe , en forme do couches 
superposées ; calices peu profonds et larges de 2 milL; 16 cloisons larges, 
serrées, peu inégales. — Turonien : Gosau. 

8. A. ORNATA, Edwards et Haime, Aun, des se, nat,, 1849. — Astrea itf., 
Michelin , Icon,, pU 13, fig. 4. 1842. "== Polypier gibbeux; calices peu 
profonds et larges de 2 à 2 1/2 millim.; 16 cloisons inégales; columelle 
forte; murailles épaisses et granulées. — FaUmien : Turin. 

9. A. TRUNGULARis, E. de Fromentel, B»ll. de la Soc, géol, de France, 
2« série, t. XIII , p. 859, 1856. ss Polypier subpiane; calices Je plus 
souvent triangulaires, assez profonds et larges de 3 milK; ordinairement 
40 cloisons très-inégales et alternativement grandes et petites ; colu- 
melle profonde, assez saillante et bien développée. -^ Portlandien : 
Mantoche. 

10. A. EXCAVATA, E. de Fromentel, Descript, des Pol, foss, de Vétage 
ISéocomien, p. 46, 1857. == Polypier en lames minces, à plateau cou- 
vert d'une forte épithèque ; calices réguliers et profonds; 32 cloisons 
épaisses et alternativement grandes et petites ; columelle forte et styli- 
forme. — Néocomien : Saint-Dizier. 

B. — bb. Polypier arborescent, 

11. A. RKTiccLATA , Edwards et Haime , Ann, des se, nat,, 1849. — 
Rcuss, loc, cit„ pi. 14, fig. 13 , 1854. — Astrea id., {pars), Goldftiss , 
Pétrel,, pi. 38, fig. 10i»« (non lés autres). — Astrea octolamellosa, Miche- 
lin, icon., pi. 72, fig. 2, 1847. =" Polypier branchu ; calices subcircu- 
laires , larges de 2 mill.; 16 cloisons inégales et épaisses. — Turonien : 
Corbières; Gosau. 

12. A. RAMOSA, Edvrards et Haime» loc. cit, — Beuss, loc. cit., pi. 8, 
fig. 10 et pi. 14, fig. 14. — Astrea id., Michelin, pi. 72, fig. 4. — Sowerby, 
1832.=s Polypier branchu ; calices larges de 1 1/2 millim. ; 16 cloisons 
épaisses et très-inégales ; rameaux assez grêles. -* Turonien : Corbières ; 
Gosau ; Le Bausset ; Figuières. 

27 



--- 234 — 

13. A. TU8ERCULATA, Reuss , loc. cH., pi. 8, fig. 11-ia. 1854. ==€cUe 
espèce diffère des précédentes par ses calices encore plus petits, ses mu- 
railles plus minces et ses cloisons moins épaisses. — Turwiien : Gosau. 

C. — Type héxa/niérah 

14. À. Caillaudi. Edwards et Haime, in d'Archiac, 1850. — Pol. fnss. 
des terr. Pal,, 1851. — A^itrea tï|., Michelin, pi. 63, fig. 5, 1846. — Porites 
elegans, Lcymerie, 1846. = Polypier convexe ; calices peu inégaux, peu 
profonds et Jarges do 3 raillim.; 18 cloisons un pou inégales , assez 
épaisses, serrées et subconflu entes (2 cycles 1/2). — Parisien : La Pala- 
rea ; Corbières. 

15. A. MAGMFicA, E. de Fromentel, Vesc, des Pol. foss. de Vêlage T^é(h 
comieti, p. 45, pi. 6, fig. 1-2, 1857 (non Reuss, 1854). = Polypier à 
surface p-onvexe; plateau garni d'une forte épithèque , calices réguliers 
et assez profends ; columcUe petite et styliforme ; 36 cloisons dentées et 
illégales (3 cycles et la moitié du 4e). ^ ?Céocomien ; Gy-r£Véque ; 
Saint-Dizier. ' 

16. A. stBORNATA. E. de Fromentel, loc. cit., p. 46, pi. 6. fig. 5-6, 
1857. -^ Slephanof(£nia id., d'Orbigny, Prod., 1850. = Polypier con- 
vexe, Bubhémisphérique ,* calices réguliers et peu profonds; cloisons 
fortes et dentées, surtout près de la columelle ; 24 cloisons inégales se- 
lon les ordres. — Kéocomien : Gy-l'Evêque ; Leugny. 

17. A. CoTTEAui, E. de Fromentel, loc. cit., p. 46, 1857. — Stephano- 
rcenia coUaldina, d'Orbigny, Prod.^ 1850. •= Polypier en masse élevée 
et arrondie ; calices réguliers ; columelle forte et styliforme ; cloisons 
minces mais renflées au centre ; 3 cycles et le commencement d'un 4* 
( 6 grandes cloisons ,6 + 2 moyennes , ,12 -4- 2 petites). — Néocomien : 
Gy-l'Êréque ; Leugny (Yonne). 

18. A. PULCHEtLA, Edwards et Haime, Brit. foss. cernf., pi. 5, fig. 3, 

1850. ■= Polypier massif ; polypiérites polygonaux ou subcirculaires , 
suivant qu'il sont plus ou moins rapprochés et larges de 2 millim.; 3 
cycles; cloisons inégales, droites, peu saillantes et un peu épaisses en 
dehors. — Parisien : Bracklcsham-Bay. 

Espèces douteuses. 

19. A. TUBEROSA , Edwards et Haime, 1856. -^ Siephanocmiia id., 
d'Orbigny , Prod., 1850. a=» Polypier gîbbeux ; calices inégaux , larges 
de 2 mil 1.; columelle forte ; 3 cycles et des cloisons d'un 4«. — Baih(h 
nien : Luc. 

20. A. MICROCOMA, Edwards et Haime, 1856 — hastrea id., id., ibid., 

1851. — Prionastrea id., d'Orbigny, 1850. — Corallien : Neuvizi. 

21. A. Sancti*Mihieli, d'Orbigny, 1850. — .45tré?o id., Michelin, Icon., 
pi. 25, fig. 1. 1846. — Corallien : Saint-Mihiel ; Mecrin ; Sampigny. 

22. A. cRASSO-RAMOSA, Edwsrds et Haime, 1851. — Aslrea id., Miche- 
lin, pi. 25, fig. 2. — Enallocœnia id., d'Orbigny, 1850. -- Corallien: 
Saint-Mihiel ; Maxey. 

23. A. GoLOFUSsi, Edwards et Haime, 1651. — Astrea geminata, Gold- 
fnss, pi. 13. fig. 8 c-%1826. — Aciinaslrea Go/d/u«i, d'Orbigny, 1850. — 
Scnonien : Maëstricht. 

24. A. PENTAGONAiis, d'Orbigny, 1850. — Abtreaid.^ Goldfuss, pi. 38, 
fig. 12, 1^9. — Corallien : Wurtemberg. 



— 23^ — 

25. A. CoRNOELl. — A, Cwnwlana , d'Orbigny , 1850. — iVèocomie» ; 
Saint-Dizier ; Venay; Ghenay; Fontenoy ; Sakit-Sauveur (Yonne). 

26. A. Carantonensis, d'Orbigny. 1850. — Titroniff» ; Saint-Trojan. 

27. A. PUNOTATA, Edwards et Haimo. 1856. — hasirea îd., ibid., 1851. 

— Frtonastrea id., d'Orbigny, 1850. — Cora//ien : Wagnon ; Chatel-Cen- 
soir. 

Nous avons réuni dans ce même genre des espèces ayant dos 
cloisons dentées et d'autres qui semblent avoir ces organes entiers, 
parce que nous pensons que probablement toutes les espèces que 
nous venons d'indiquer ont des cloisons dentées , . et que la mau- 
vaise conservation des fossiles fait croire à des cloisons entières. 
Si cependant cette différence dans l'appareil cloisonnaire était un 
jour mise hors de doute , on devrait conserver le nom générique 
d'AsTROCŒNïA pour toutes les espèces à cloisons inormes, et nous 
proposons alors, pour les espèces à cloisons dentées, le nom do 
genre Enallastbjsa. 

Genre €XXIX. - ASTR/EA. 

Astrea {pars), Laraarck, 1801. — Oken, 1815. — Edwards et 
Haime. 1856. 

Siderastrea (pars), Blainville, 1830. — Edwards et Haime, 1848. 

Siderina, Dana. 1846. 

Polypier massif et convexe ; gemmation submarginale ; polypié- 
rites soudés directement par Ips murailles; calices polygonaux et 
assez profonds; columelle papilleuse assez développée; cloisons 
non continentes , minces et dentées, surtout vers le centre ; tra- 
verses rares, peu développées et remplacées par de fortes granu- 
lations qui couvrent les faces latérales des cloisons et y simulent 
des synapticules; endothèque rare. 

A. — Quatre cycles cloisonnaires. 

1. A. CRBSULATA , GoldfuBS , Pctrcf. Genn,, pi. 24, fig. 6. — Milnc- 
Edwards , 1836. '- Rcuss ,. 1848. — Siderasirca id., Blainville , 1830. — 
Edwards et Haime, 1850. = Polypier peu ^levë. convexe ou subgib- 
beux ; calices larges de 5 à 6 mill.; columelle bien développée i cloisons 
peu inégales, crénelées, très-serrées et assez minces. -^ Falunien : Saii- 
cats ; Plaisance ; Bohème ; Hongrie. . . 

L'A. Frœhlichiana de M. Renss, 1848, ne parait pas différer sensi- 
blement de l'espèce précédente. C'est un fossile de la basse Autriche. 
- 2. A. FUNE6TA, Brongniart, $ur lesterr. du Vicentin, pi. 5, fig. 16, 1823. 

— Michelin, Icon., pi. 13, fig. 1, 1842. — A, UHerceplo, Michelotti. 1838. 

— Siderashea funefta^ Edwards et Haime, Atin, des sr. ti«r(.. 1850. c=s 
Polypier convexe ; calices polygonaux, larges de 5 mill.; cloisons ser- 
rées et peu inégales ; columelle rudimenlajrc. — Parisien : Val-de- 
Ronca ; Sinde, 



-- 236 — 

B. — Trois Cifcks et des cloisons d'un quatrième. 

3. A. Italica, Defrance, Dkt., 1826.— A, Bertrandiana, Michelin, le©»., 
pi. 74, fîg. 5, 1347. — Siderastrea italica, Edwards et Haime, Ann. des 
$c. nat., 1850. «** Polypier convexe ; calices assez réguliers et larges de 

^ 4 à 5 miil.; environ 40 cloisons minces , serrées , inégales et anastomo- 
sées; murailles très-minces. — Falunkn : Mauthelan. 

4. À. pARisJENSis , Edwards et Htiime , Uist. naL des coratL, 1^. — 
Siderastrea id.t id,, ibid.j Ann, des se. nat,, 1840. — ^4. crenulata, Miehe- 

. lin, Icou., pi. 44, fig. 1, 1844 (non Goldfuss). = Polypier arrondi; ca- 
lices assez réguliers et larges de 4 à 5 millim.; 3 cycles et des cloisons 
d'un 4fi dans un ou« deux systèmes. (La fig. Ib p|. 44 de Vicon. de 
M. Michelin, montre des calices qui renferment, par erreur,, jusqu'à 50 
cloisons ). — Parisien : Paris. 

5. A. SAVIGNTI. — A. Samgnyana, Edwards et Haime , Hist. naU des 
coraL, 1856. — Asirea galaiea» Audoin, in Savigny, Desc, de V Egypte. 
PoL, pi. 5, fig. 1, 1824. s=s Polypier convexe ; calices larges de 3 à 5 
mill. ; murailles minces et en arêtes vives ; 28 à 40 cloisons minces et 
fortement crénelées ; columclle peu développée. — Fossile des dépôts 
récents de V Egypte et habite encore la mer Ronge. 

Genre CXXX. — PLERASTR^EA. 

Plerastreay Edwards et Haime, Pol. foss. des terres Pal.. — Hist. 
nat. des Coral., 1856. 

CUmsastrea, id., id., Ann. des se. nat., 1850 (non d*Orbigny). 

Polypier massif; gemmation submarginale; calices superficiels; 
cloisons confluentes; murailles polygonales; traverses abondantes 
et bien développées; columelle papilleuse. 

Ce genre diffère du précédent par ses cloisons horizontales, ses 
calices superficiels et ses murailles moins développées. 

1. P. Savignyi, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Clausastréa td., id., ibid., Ann, des se. nat., 1850. «a Polypier turbiné et 
entouré d'une forte épithèque: calices à peine concaves et larges d'envi- 
ron 15 millim.; columelle formée par les pointes redressées du bord in- 
terne des cloisons ; 24 cloisons minces , peu serrées et subconfluentes 
formant de petites saillies au-dessus des murailles qui sont peu visibles. 
— Fossile des dépôts récents de la mer Rmige. 

2. P. Pratti , Edwards et Haime , Brit. foss. coraL, pi. 22, fig. 5. 
1851. = Polypier subconvexe ; calices inégaux et larges de 12 millim.; 
environ 30 cloisons minces, serrées et anastomosées; épithèque nulle» 
-^ Bathonicn : Comb-Down, près Bath. 

3. P. TESSELLATA. Edwards et Haime, PoL foss. des terr. Pal., 1851.— 
Clausastrea id., td., ibid., Ann. des se. fiaf.,.1850 (non d'Orbigny). — As- 
irea id., Michelin, Icon., pi. 45, fig. 2. = Polypier mince et subplaoe; 
calices larges de 4 à 5 mill.; 24 cloisons minces, inégales et génicitlées 
en dehors. — Parisien : Aumont (Oise). 

P.? ROSACEA. — Astrea id., Goldfuss, pi. 22, fig. 6, 1826. — Echantil- 
lon usé et spécifiquement indéterminable. 
C'est à côté de ce genre qu'il faut placer le genre Astrj:omT)rpha, 



^ 237 ~ 
que M. Reuss a créé pour des fossiles de Tétage Turonien de Gosau. 
Voici les caractères qu'il assigne à ce genre nouveau : 

Calices superficiels et irréguliers ; <îloisons irréguUères, inégales, 
peu nombreuses , grosses et peu dentées ; columelle compacte et 
stjliforme, quelquefois rudimentaice ; les cloisons sont unies^à la 
columelle au moyen de trabieulas e^acées régulièrement, et entre 
lesquelles se trouvent des traverse;! bien développées et disposées 
à la même hauteur dans tontes les chambres. 

1. A. CRASSISEPTA, Reuss, BeUr. zur charakt. des Kreldet,, etc., p. 127, 
pi. 16, fig. 5-7. =: Polypier globuleux. îrréguUer ; 6 à 9 cloisons grosses, 
inégales et irrégulîères ; columelle styliforme bien développée ; calices 
peu profonds et larges de 7 à 9 mill. — Turonien : Gosau. 

2. A* GoLDFUSSi, Reuss, loc, cit., pi. 8-9, 1854. 3=c Polypier globu- 
leux ; calices irréguliers, larges de 2 à 3 mil.; de 10 à 16 cloisons grosses, 
inégales, souvent courbées et anastomosées ; columelle petite et rudi- 
mentaire. — Tttronien : Gosau. 

. XXVP Famille. — Astrangiens. 

AsTRANtiiACËES {pars), Edwards et Haime, Hist, n^. des Corcd., 
1856. 

Polyastrées se multipliant par bourgeonnement basilaire ; les po- 
lypiérites s'unissent entre eux à mesure qu'ils s'élèvent ou restent 
disposés à la surface d'une productioa basilaire commune, qui 
constitue des lames, à la surface desquelles se montrent les calices 
droits ou inclinés. 

Genre CXXXI. - ASTRANGIA. 

Astrangia, Edwards et tiaime, Comptes-rendus de l'Àcad, des se, 
1848. 

Polypier submassif; poîypiériles courts et unis par des expansions 
basilaires minces et granulées ; murailles nues et costulées au pour- 
lourdes calices ; columelle papilleuse ; cloisons minces, débordantes, 
et subégales; elles sont bien dentées et souvent courbées; calices, 
subcirculaires assez profonds; traverses bien développées. 

Les Astrangies appartiennent à l'époque actuelle ; c'est avec doute 
qu'on a rapporté à ce genre les fossiles suivants : 

1. A.? Martjlanoica, Edwards et Haime, Uist. nai, des roraL, 1856. — 
Astrea id., Conrad, Journal of the nal se, etc., 1842.= Polypier encroû*. 
tant ; polypiéritcs prismatiques , soudés par les murailles et larges de 
5 mill.; 12 cloisons inégales. — Falnnien : Jamcs-River; Virginia, etc. 

2. A.? BELLA, Edwards et Haime, loc. cit, — Astrea, id,, Conrad, loc, 
fit. — Columnastrea sexradiata , Lonsdale , 1845. = Polypier convexe ; 
calices prismatiques larges de 5 millim.; 24 cloisons inégales; minces et 
anastomosées. — /'"a/tmicn : Jamcs-River; Newbern; Pctersburg. 

,i.? Americana, d'Orbigny, Prod,, 1852. — Falunien ; île de Wight. 



— 238 — 

Gbnre CXXXII. - PHYLLÀNGIA. 

Phyllangia» Edwards et Haime, Compt. rend, de l*ac(ui. de&sc, 
1848. 

Polypier submassif ; polypiéiites courts et souvent unis par les 
côtes qui sont assez développées ; calices circulaires et assez pro- 
fonds; columelle rudimentaire ou nulle; cloisons débordantes, 
granulées et peu denticulées ; les primaires ont généralement le 
bord supérieur inerme. 

P. CONFERTA, Edwards et Haime, Ànn. des se. nàî,, 1850. s»! Polypier 
subastréiforme ; calices serrés, mais à peine déformés, ne se soudant 
que rarement par leur muraille et larges de S mill.; 24 cloisons minces 
en dedans; les primaires à bord entier, les tertiaires courbées vers les 
secondaires. — Falunien : Touraino. 

Ce genre et le précédent offrent des polypiérites libres à la sur- 
face d'une expansion basilaire et se rapprochent ansi des Rizan- 
giens parmi les Disastrées Apores : mais la brièveté des polypié- 
rites et leur union très-fréquente , notfs on engage à lès placer 
parmi les Polyastrées. 

Genre CXXXIII. ~ CLADANGU. 

Cladangia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 

Polypier de nature feuilletée ; polypiérites unis par des expan- 
sions murales qui s'étendent sans interruption à diverse hauteur 
entre les individus ; côtes peu développées ; columelle papilleuse ; 
cloisons larges, granulées et à bord supérieur lobé. 

1. C. CRASSI-RAMOSA, Edwards et Haime, tiisl. nat. des coral., 1856, — 
Oculinaid., Michelin, pi. 74. tig. 8, Isa . -^ Astrelia id., d'Orbigny. 
prod. s=s Polypier presque rameux à ecenenchyme serré ; calices inégaux, 
larges de 5 millim. et peu élevés : 36 cloisons minces, dentées surtout au 
centre où les dents simulent une columelle , côtes peu prononcées et 
larges. — Falnnien : Manthelan ; Sainte-Maure. 

3. C. SEMISPBERICA, Edwafds et Haime. loc, cil.— ^str«aid..Defranee, 
1826. — Michelin. Ivon., pi. 74, fig. 6. — Astrelia id^ d'Orbigny, Prad. 
= Polypier convexe ; calices inégaux . assez saillants et serrés , mais 
restant circulaires ; les grands calices ont de 7 à 8 mill. de diara.; colu- 
melle déprimée, papilleuse et bien développée ; ^4 cloisons minces, sub- 
égales, finement dentées et alternant avec un nombre égal de cloisons 
rudimentaires ; intervalles calicinaux presque lisses. — Fathnien : Man* 
thelan. 

3. C. PERFORATA. Edwards et Haimo, loc. cit. — Astrea W.. Michelin, 
Icon., pi. 74, fig. 3, 1847.= Polypier convexe; calices inégaux, sail- 
lants, serrés et larges do 6 à 7 mill.; côtes fines ; 48 cloisons minces et 
inégales. — Falunien : Manthelan ; Sainte-Maure. 

4. C. TURONENSis. — Asirclla fd,, d'Orbigny, Prod,, 1852. = Cette es- 
pèce parait différer du C. crassi-ramosa par des calices plus petits. — 
Falunien : Manthelan. 



— aa9 -- 

Gekre CXXXIV. -^ PLKUROCŒMA. 

Pleurocœnia, d'Orbigny, iVo^c sur les PoL foss., 1849. 

Latusastrea, id., ihid. 

Polypier mince, étalé ; calices disposés sur une expansion basi- 
laire commune et tous inclinés d*un même côté et dans une direc- 
tion opposée au point de départ de raccroisscment ; les calices sont 
semi-circulaires et présentent un bord en forme de lèvre saillanic. 

1. P. ALVEOLARis, Edwards et Haime, Pal, fnss. desierr. Pal., 1851.— 
Explanariû. fd., Goldfuss . pi. 38, fig 6. — Quenstedt. pi. 38, fig. 13, 
1852. — latusastrea id., dOrbigny. Prod. -= Lame assez mince; calices 
inégaux, larges de 3 à 4 raill.; on compte sur le bord libre, qui repré- 
sente la moitié du calice , 12 côtes fines et subégales. — Corallien : 
Katheini. 

% P. PROViNciALis , d'Orbigny , Prod., 185D =^ Cette espèce a été 
établie sur un échantillon très-altéré qui possède des calices larges de 
2 millimètres.— Turonien : Uchaux (Vaucluse). 

XXYII* Famille. — Genabaciens. 

FuNGiN^ (pars), Edwards et Haimc, Pol. foss, des ter. Pal., 1851 . 

Loges interseptales divisées par des synapticules ; cloisons bien 

développées ; muraille ou plateau basilaire perforé ou rudimentairo. 

Genre CXXXV. - GENABACL4. 

Genabacia, Edwards et Haime, Comptes-rendus de VAcad. des se, 
1849. 

Polypier lenticulaire, formé d'un parent central entouré d'une 
ou de plusieurs séries de calices ; cloisons bien développées et con- 
iluenfes; muraille nulle; plateau rudimentaire. 
* Les espèces de ce genre ont quelque ressemblance de forme 
avec les Dimorphocénies et les Dimorphastrées. 

1. G. STBLLIFËRA, Edwafds et Haime, Bril. fo$s. roral,. 1850. — D'Or- 
.bigny, Prod., 1850. — Fungia id., d'Archiac, 1843. — Cyrlolites slethfi- 
ruj, Brônn, 1848. == Polypier lenticulaire et libre, à surface inférieure 
concave au centre, et à surface supérieure fortement convexe ; calice 
central ayant 40 cloisons fines, égales, Serrées, confluentes et régulière- 
ment dentées ; 20 cloisons seulement dans les calices en séries. — Bajo- 
cien : Marquise ; Quincy ; Sponvillo , etc. 

2. G. SiNCTi-MiniEii, Edwards et Haime, Bech. sur Us Polypiers. = 
Polypier petit, circulaire ; calice central possédant 40 cloisons alternati- 
vement inégales; 14 ou 16 cloisons seulement dans les autres calices; 
le polypier est large de 15 mill. et haut do 10. — Corallien : St-Mihiel. 

XXYIII* Famille. — Cyathoseriniens. 

. LoPHOâERtK£ {pars) Edwards et Haime, PoL foss. des ter. Pal., 
p. 125, 1851. 

Chambres divisées pat des synaplicitles ; plateau commun] ui 
échinulé, ni perforé. 



— 440 — 

Genre CXÎXVI. — POLYPHYLLOSERIS. 

Polyphylloseris, E. de Fromentel, PoL foss. de V étage Néocomien, 
p. 67, 1857. 

Polypier massif de forme convexe; polypiérites unis par le déve- 
loppement des* côtes; calices circulaires élevés en dômes à la sur- 
face du polypier, et présentant a leur centre une fossette ronde et 
bien marquée; cloisons nombreuses, dentelées, anastomosées et 
réunies par des synapticules bien développées; plateau commun 
couvert d'une forte épithèque plissée, et qui cache des côtes fines 
et nombreuses. 

1. P. coxvKXA, E. de Fromentel, Desc. des Vol. de Vêlage Néocomen , 
p. 61, pi. 11-12-13^1857. -7 Polyphytlasirea id„ d'Orbigpy, Prod. ^. Pc- 
lyptcr en masse arrondie ; calices peu saillants et assez larges ; fossette 
calicinale bien marquée ; 76 cloisons fines , alternativement grandes et 
petites et régulièrement dentées; épithèque épaisse et plissée.— Kéoc(h 
mien : Gy-l'Evêque ; Cbenay ; Fontenoy (Yoane). 

2. P. iCAUNENSis, E. de Fromentel, loc. cil, — PolyplxyUustrea , id., 
^i'Orbigny, Pred. = Polypier en grandes frondes; calices assez élevés; 
environ 60 cloisons fines, confluentes, anastornosées. et fortement dentées; 
plateau recouvert par une épithèque pelliculaire qui recouvre des côtes 
très-fines. — J^èocomien : Gy-1'Evêque; Fontenoy (Yopne). 

C'est probablement à ce genre qu'il faudra rapporter les deux 
fossiles que nous avons déjà signalés sous les noms de Thamna&trœa 
Toucasana et provincialis , et qui sont des Polyphyllastrées pour 
A. d,'Orbigny. 

Genre CXXXVII. - CY4TH0SERIS. 

CyaUioseris, Edwards et Haime, Comptes-rendus de VÀcad, des se, 
1849. 

Polypier irochoïde, adhérent; calices superficiels mais bien dis- 
tincts; cloisons longues, épaisses et très granulées; plateau nu, 
strié et formant quelquefois des plis qui se traduisent à la surface 
calitîinale par des bourrelets. 

1. C. iisFUNDiBUUFORMis, Edwards et Haime. BriL foss. corals,, 1850. 
— Pavonia, td., Blainville, 1830. — Agarina, id., Michelin, Icon^, pî. 43. 
fig. 12, «= Polypier en forme de coupe évasée, à bords lobés et repliés 
en dedans ; calice central pins grand que les autres et présentant ui^ 
columelle papiUeuse ; environ 20 cloisons par calice. Polypier haut de 3 
à 4 ccntim. — Parisien : Auvert; Valraondois. 

2. C. Valhondoisiaca , Edwards et Haime. loc, cit, — )lf randrina, id., 
Michelin, Iron,, pi. 43, fig. 13. — Oulophyllia, id., d'Orbigny, Prod,, 
1850. 2= Polypier trochoîde, à bord replié en dedans et formant des col- 
lines que séparent des séries de calices. — Parisien ; Yalmondois; Assy; 
Bouconvillers. 

3. C? Haidingeri, Reus% Mèm, de ^Acad. de Vienne, pi. 20. fig. 7-8. 
«s Polypier en coupe; calices égaux, irréguliers, larges de 7 à 8 milL; 
cloisons épaisses et bien dentées. — Turûnien : Goaau. 



— 244 — 

4. C? RARISTELLATA, Reuss, loc. Cit., pi. 20, fjg. 9, 1854. :i^ Polypier 
subplane; calices écartés et unis par des côtes bien développées et 
flexueuses ; d4 rayons septo-costaux épais, serrés et dentés. — Turonien : 
Gosau. 

Genre CXXXVIII. — PROTOSEKIS. 

ProtoseriSj Edwards et Hairae, Brit, foss. Cotai. ^ 1851. 

Polypier fixé, constitué par des lames assez minces, lobées et 
pliées en cornet; le plateau est couvert de stries costales très fines; 
les calices sont superficiels et ont des cloisons confluentes; colu- 
melle papilleuse. 

P. Waltoni, Edwards et Haime, loc, cit., p. 103, pi. 20, fig. 1, 1851. 
r=^ Polypier en lames peu épaisses, pliéosen cornet et partant d'un point 
central et adhérent ; les calices sont petits, espacés, peu profonds et placés 
sur une surface uni«; ils renferment 30 à 40 rayons septo^ostaux dpnt 
la moitié seulement arrive au centre du calice. — CoraUïen : Osmiogton 
(Angleterre); Champlitte (Haute-Saône). 

M. Etallon nous a communiqué le fossile suivant, qu'il a déter- 
miné, et qui, s'il ne rentre pas dans le genre précédent, devra 
probablement faire partie de certaines Thamnastrées qui , comme 
nous l'avons dit, ont beaucoup d'analogie avec les polypiers qui 
composent la famille des Cyathoseriniens ou des Poritiniens. 

Thamnoseris iNCRUSTANS. = Polypier en lames peu épaisses , adhé- 
rentes, mais sans pédoncule; surface supérieure légèrement convexe; ca- 
lices profonds, réguliers; cloisons épaisses, confluentes, peu inégales, 
droites et se partageant en 5 ou 6 faisceaux , les tertiaires et les secon- 
daires se soudent à celles d'un ordre supérieur; 3 cycles, et le commen- 
cement d'un 4« ; columelle papilleuse, étroite ; épithèque mince ; diamètre 
du polypier, 5 centim.; hauteur, 7 à 8 mill.: diamètre des calices, 2 mill. 
^ Callovxen : Ghauniont (Saint-Claude). 



SO0S-ORDR& m. — ZOàNTHâIRES PERFORiS. 

Polypier composé essentiellement de cœnenchyme poreux; les 
cloisons sont quelquefois bien développées, mais peuvent aussi 
n'être représentées que par des trabicules ou des ligelles épineuses; 
la loge et les chambres sont généralement ouvertes dans toute la 
hauteur du polypier; les murailles sont bien développées, mais 
toujours elles sont perforées. 

Monastrées perrorëe*. 

XXIX' Famille — Eupsammieiis. 

Eupsamidœ (par»), Edwards el Haime, Ann. des se. nflt., 3* série, 
t. X, p. 65, 1848. 

Polypiers simples; cloisons bien développées et inégales; les 
primaires égales entre elles, celles du dernier cycle courbées vers 
celles du cycle précédent; point de cœnenchyme. 

28 



— 242 — 

Genre CXXXIX. ^ STEPHANOPHYLLIA. 

Stéphanophyllia, Michelin, DieL des se, nat., i^upplëniM t. I, 
p. 484, 1841. 

Polypier libre et discoïde ; muraille horizontale dépourvue d*épi- 
thèque: calices circulaires; cloisons larges, élevées, très granulées 
et se soudant par leur bord interne, à l'exception des six primaires; 
côtes fines, droites, rayonnantes et correspondant aux intervalles 
des cloisons. 

A. — Fossette calicinale bien marquée. 

1. S. KLEGANS, Michelin, /row., pL 8. fig. 2, 1841. — Fungia, W., Bronn. 
1837. = Polypier discoïde; muraille bieo perforée; côtes fines et gra- 
nièleuses; cohimelle papilieuse; 7 ordres de cloisons, disposées en 6 
faisceaux par suite des soudures des cloisons qui sont séparées par 
les 6 cloisons primaires ; diamètre du polypier, 12 millim. — Fa/iintni: 
Tortone. 

2. S. discoïdes, Edwards et Haime. loc, cii,, p^ 93, 1849. -^ là,, ibié., 
Brlt. fo8$. c0roU„ pi. 6, fig. 3, 1851. = Cette espèce diffère de la prècé- 
d nte par sa forme plus petite et plus aplatie ; elle a 5 mill. de diamètre 
et 1 de hauteur. — Parisien : Haverstock-Hilt. 

3. S. AGAEicoibES, Edwards et Ha ime, PoL foss. des lerr, pal., 1851.— 
Fungla, td., Risso, Hist. nat. de Europ.mer., pi. 9, fig. 52, 53, 1826. — 
S. Imperlalis, Michelin, tcon., pi. 8, fig. 1. =«» Polypier circulaire, large 
de 3 millim., à fossette centrale bien marquée ; environ 40 cloisons éle- 
vées, inégales, dentées et anastomosées; plateau couvert d'une centaine 
de stries granuleuses et souvent perforées. — Parisien : Astesan. 

4. S. KvsTi, Ed^^ards et Haime, BiH, foss. corals, 1851 . p. 35 (voyez 
la note). = Côtes fines et granuleuses , alternativement grandes et pe- 
tites et correspondant à 6 cycles; diamètre du polypier, un pouce; hau- 
teur, 5 lignes 1/2 (d'après Edwards et Haime). — Falunien : Anvers. 

B. — Fossette caUcinale rudimentaire ou mttle. 

5. S. suEciCA, Michelin ta Edwards et Haime, 1849. — Discospammia, 
•d.. d'Orbigny, Prod. = Polypier lenticulaire; muraille finement trouée; 
3 cycles de cloisons inégales et anastomosées; hautenr, 3 millim.; dia- 
mètre, 6. — Sénonien : Ignaberga (Suède). 

6. S. BowERBAtfKi, EdWardb et Haime, PoL foss, desterr. pal., pk 9, 
fig. 4, 18.51. ~- IHsrQ$pammia , îd., d'Orbigay, Prod. =^ Polypier petit» 
discoïde et large de 9 millim.; 96 cloisons régulièrement inégales et anas- 
tomosées; plateau fortement perforé suivant des lignes rayonnantes. — 

Cinomanien : Douvres ; Orcher. 

» 

Genre CXL. - ENDOPACHYS* 

Endopachys {pars) Lonsdale, 1845. — Edwards et Haime , Ann. 
1848. 

Polypier droit, comprimé à la base, où il piésente une carène 
qui fait suite à des appendices aliformes développés sur les côtes 
latérales ; calice ovale ; columelle spongieuse,; cloisons nombreuses 



— 243 — 
et franiilées; celles du dernier cjcle plus développées que celles 
du pénultième; murailles nues; côtes droites, granuleuses et très 
développées sur les parties latérales. 

E. Macluau, Edwards et Haime, Ann, des se, nat,, 1848. pi. 1, fig. 1». 
-> Turbtiio/ia , ttf., Lea, 1853. = Polypier haut de 25 millim., largo do 
25 sur 14; côtes fortes et couvertes de gros graioa oblongs; cloisons 
Ifirges^. serrées, miiicea et épaisses près de la columelle. — Parisien ; 
Alabama. 

Genre GXLI. — EUPSAMMIJI. 

Eupsammia, Edwards et Haime, Ann, des se. nat,, 3* série, t. X, 
f . 77, 1848, 

Polypier turbiné, libre et sans appendices costaux; columelle 
inégalement développée; cloi.<ions nombreuses, larges, serrées et 
peu débordantes ; celles du dernier cyele plus développées que celles 
de rantépénuUièmo; muraille nue; côtes distinctes depuis la base 
et subégales ; cinq cycles de cloisons. 

1. E. TROCBiFORMis , Edwards et Haime, lor. cit., pi. 1, fig. 8. — Ma- 
drepora, id., Pallas, 1769. — Turbïnolia elhpHca, Brogniart, 1808. — De- 
france, 1828. ^ Micbelio, pK 43, fig. 6, 1844, etc. = Polypier en cône 
allongé; calice elliptique large de 20 millim. sur 16; les cloisons pri- 
maires et secondaires subégales . les autres plus petites et droites. — 
Parisien : Paris; Louvain. 

2. E. Bayliana, Edwards et Haime, lor, cit, = Cette espèce diffère 
de la précédente par ses cloisons plus minces et plus anastomosées; sa 
hauteur est de 25 millim. et sa largeur est de 19 sur 16. — Parisien : 
G ri gnon. 

Cette espèce n'est probablement qu'une variété de la précédente. 

3. E. SiSHONDii. — E. Sismondiana, Edwards et Haime, lor, rit,, 1848. 
— TurbiHolia, W., Michelin, /ron., pi. 8. fig. 13, 1841. = Polypier peu 
élevé, convexe en dessous, haut de 25 millim., large de 20 sur 18; cloi- 
sons très-serrées et peu minces. — Falunien : Turin. 

4. E. BaoGNiARTi. — E. Brogiitartiana, 'Edwards et Haime , lor. ril., 
pi. 1. fig. 7. s= Polypier en cône atténué et comprimé inférieurcment ; 
cloisons minces et serrées ; côtes serrées et légèrement vermicellées : 
hauteur, 25 millim ; largeur du calice, 20 sur 14. ^ Parisien : Grignon. 

MM. Edwards et Haime rapportent encore à ee genre les deux fossiles 
suivants : 

5. E. Haleana , d'Orbigny, in Edwards et Haime . 1848. =■ Cette es- 
pèce parait peu différer des. E, irocMformis et E. bayliana, — Parisien : 
Grignon. 

6. E. BcRxrNi.— E. Burtinana, Edwards et Haime. Pol. foss, des lerr, 
poL^ Madrépore fungiie simple, Burtin, Oryrt, de Bruxelles, pi. 5, fig. D. 
^Turbinolia ellkplira, Nyst, Coq, et pol, foss, de Belg. — Parisien : 
Bruxelles. 

Genre CXLII. - BALANOPHYLLIA. 
Balan/yphyUia, Searles Wood, Ann. and Mag. ofhist. nat., 1844. 
Polypier largement Ûxé ou simplement pédicellc ; columelle spon* 
gieuse et bien développée; cloisons minces, serrées; celle* du der- 



— 244 — 

nier cycle sont plus développées que celles de ràotépénultième ', 
côtes serrées, subégales; épithèque peu développée. 

A. — Polypier largement fixé. — B. — JSpithèque forte, 

a. — Cmq cycles de cloisons* 

1. B. CALicutus, S. Wood, loc, cit, — Edwards et Haime, Brii. foss. 
corah, pi. 1, fig. 3. = Polypier court, subcylindrique; épithèque bien 
développée; calice ovalaire; columelle peu développée; diamètre du ca- 
lice et hauteur du polypier» ^ millim.; les doisûos sont minces, larges 
et anastomosées, — Falunkn : Sutton. 

A, — B. aa. — Quatre cycles de cloisons. 

' 2. B. CTLiNDRicA, Edwards et Haime, Ann, âesscnai,, loc, cit., 1849. 

— Twbinolia, id.. Michelotti, 1838 et 1847. — Michelin. Icon,. pi. 8, fig. 15, 
1841. ^=: Polypier en cône allongé et légèrement courbé; épithèque assez 
élevée; côtes granuleuses; calice circulaire, large de 10 millim.; hauteur 
du Polypier, 30 millim. — Falunien : Turin. 

A. — BB. — Epithèque rudimentaire. 

b. — Cinq cycles de cloisons, 

3. B. LTÀLicA, Edwards et Haime. loc, cit. — CariiophyUia, îd,, Michelin, 
pi. 9, fig. 15. ss Polypier turbiné, droit et comprimé près du calice qui 
a 14 millim. sur 10 de largeur; côtes serrées et inégales en épaisseur; 
columelle peu développée ; cloisons, minces, crénelées et perforées ; hau- 
teur du polypier, 15 millim. — Fossile dans le terrain subapennin d'Asti, 
et vit encore dans les mers actuelles. 

4. B. D£SM0PHYLLUH , Edwards et Haime, loc. cH, — Bnt. fosf. carats, 
pi. 6, fjg. 1, 1851. «=a Polypier droit, subturbiné et un peu comprimé à 
la base; calice ovalaire, large de 8 millim. sur 5; côtes granuleuses; 
columelle spongieuse peu développée ; cloisons minces, arquées et très- 
granuleuses , hauteur du polypier, 15 millim. — Parisien : Blaeklesham- 
Bay. 

5. B. TENuiSTRiATA, Edwards et Haime, Ann., 3« série. — Biit, foss. 
corals, p. 36, 1851. s= Cette espèce diffère de la précédente par des côtes 
moins épaisses et par sa forme plus arrondie. ^ Parisien : Paris. 

A. — BB. — bb. — Quatre cycles de cloisons. 

6. B. Gii^NicuLATA. Ëdwards et Haime, Ann, des se.naU, loc, rit,, p 87. 

— Car^phyUia, td., d'Archiac, ATém. de la Soc, géoL, 2* série, t. XI, pi. 7, 
fig. 7*, 1846. = Polypier subcylindrique, allongé et légèrement courbé 
dans son milieu ; calice large de 9 millim.: côtes serrées et granuleuses; 
épithèque rudimentaire; cloisons peu épaisses et s'anastomosent vite. — 
Parisien : Fort-des-Basques. 

AA. — Polypier pédicellé et pouvant devenir libre par les progrès 
de Vâge. 

7. B. PR/ELONGA, Edwards et Haime, Ann., loc. cit.-^ Turhinolia, id., 
Michelotti, 1838 et 1817. -- Michelin, Iron., pi. 9, fig. 1. = Polypier en 
cône allongé et courbé à la base ; épithèque nulle; calice subovalaire ; 



— 245 — 

large de %ô millim.; côtes serrées, égales et à peu près droites; cloisons 
assez épaisses et très-larges ; hattteur du polypier, 50 millim. — Faluuien : 
Turin; Anvers. 

8. B. Grayesi, Edwards et H aime, hc, cH, — TurhinoVta, id.. Graves, 
1847. — Michelin, icon.. pi. 13,.fig. 7, 1844. == Cette espèce diffère de 
la précédente par des côtes plus développées et saillantes; son calice est 
large de 13 raîHtm. sur 10, et sa hauteur est de 35 millim. — Parisien : 
Verneuîl'les-Aulnay; Heunon ville (Oise). 

Dlsa«lré«0 perfonMi* 

XXX* Famille. — Disaréens. 

Polypier constitué par un sclérenchyme réticulé et trabiculaire ; 
les cloisons sont bien développées, mais composées seulement de 
trabicules ou de tigelles placées en séries très rapprochées et sou- 
dées ensemble ; la muraille est tout-à-fait rudimentaire ; il parait 
qu'il existe une épithèque très-mince qui couvre des côtes fines et 
serrées. 

Genre CXLIîI. - DlSARiEA. 

Polypier brauchu, formé de polypiérites qui prennent naissance 
assez bas sur la tige première^ et s'élèvent ensuite en s'écartant très 
peu ; cloisons très nombreuses et très fines ; la partie calicinale des 
polypiérites est convexe, arrondie, et présente une fossette ronde 
au centre; la muraille est rudimentaire ou nulle, et les côtes pa- 
raissent quelquefois recouvertes d'une épithèque mince ; les nodules 
qui composent les tigelles des cloisons se soudent entre eux de 
(lislançe en distance, et envoient à droite et à gauche des poutrelles 
qui se soudent aux nodules des cloisons voisines ; les deux espèces 
qui composent ce genre offrent à peu près la composition orga- 
nique des Microsolena. 

1« D. CoTTËACi. ==B Polypier formant des touffes peu élevées et épaisses. 
Le bourgeonnement a lieu au bord du calice ou sur le calice lui-même; 
les polypiérites restent libres dans une grande étenduo et présentent des 
étranglements surtout vers la partie supérieure ; calice rond ou légère- 
ment ovale, superficiel, conveie avec une dépression arrondie au centre; 
96 cloisons très-fines, inégales, serrées et souvent anastomosées; dia- 
mètre des polypiérites, 12 à 15 mill.; hauteur du polypier, 40 à 50 mill. 
— Corallien : Châtcl-Censoir (Yonne). 

2. D. GRAGius. = Polypier formant des touffes moins élevées et plus 
serrées que dans l'espèce précédente. Bourgeonnement fréquent et ayant 
lieu à la même hauteur ; le même polypiérite peut donner naissance à 9 
ou 10 individus également développés ; les cloisons et les côtes sont nom- 
breuses et encore plus fines que dans l'espèce précédente -, diamètre du 
polypiérite, 8 à 9 millim.; hauteur du polypier, environ 40 millim. — 
Corallien : Chdtel-Ccnsoir (Yonne.). 



— 146 — 

XXXI* Famille. — Dendrophylliens* 

Et'PSASLMiD^ (pars)^ Edwards et Haime, Ann. des $c. nat,, 3* série, 
f. X, p. 65, 1848. 

Polypier branchu. présentant des murailles bien développées et 
criblées de trous'; cloisons principales larges, formées de lames 
parfaites ou peu perforées. 

Gexrb CXLIV. - LOBarSAMiflA. 

Lobopsammia, Edwards et Haime, Arm.f loc. cit., 1848. 

Polypier se multipliant par fissiparité ; polypiérites devenant libres 
de bonne heure ; calices irréguliers ; columelle spongieuse ; cloisons 
peu débordantes, serrées ; celles du dernier cycle plus développées 
que celles de Tantépénultième ; côtes vermicellées, non saillantes; 
épithèque rudimentaire. 

L. cAHiosA, Edwards et Haime, loc. cH. -* Uthodendron earïQSum, 
Goldfnss, Petref. Germ., pi. 13, fig. 7. — Dendrophyllia H Lo6ophijl/irt 
Par\sïentU, Michelin» Uon,, pi. 43, fig. 10-11. = Polypier à rameaux 
courts et épais; 4 cycles bien développés; calice irréguiier, large d'en- 
viron 8 millim.; côtes fines et vermicellées.— Parisien : Auvert; Val- 
mondois. 

Genre CXLV. — DENDRQPHTfLLIA. 

DçndrophyUia, de Blainville, Dict. des se. nat,, 1850. 

Polypier se multipliant par bourgeonnement et formant un en- 
semble dendroïde, calices ovalaires et profonds ; columelle assez 
bien développée, saillante et spongieuse ; cloisons peu débordantes, 
minces, serrées; celles du dernier cycle plus développées que celles 
du pénultième; épithèque nulle; côtes vermicellées, non saillantes 
et devenant droites dans le voisinage des calices. 

1. D. Taurinensis , Edwards et Haime , Ann. des se, nat., loc. ciL — 
/>. ramea, Michelin, Icon., pi. 10. fig. 8, 1842. = Polypier en tronc 
dressé présentant 5 séries verticales de calices; ceux-ci sont larges do 
8 millim.; les côtes sont granuleuses, et le polypier est haut de 90 mill* 
— Falunie^i : Turin. 

2. D. DiGiTAMS, Blainville, loc, rtf.-— Michelin, Icon., pi. 10, fig. 10, 
1842, et pi. 74, fig. 4. = Cette espèce diffère de la précédente par ses 
calices qui n'ont que 5 à & millim. de diamètre; les côtes sont aussi pliis 
fines et plus saillantes ; 5 cycles dans Tétoile terminale, 4 dans les autres; 
hauteur du polypier. 10 à 15 millim. — Falunlen : Touraine. 

3. D. AHiCA, Edwards el Haime, loc. cit., pi. 4, fig. 9. — Micheîotti, 
Siéclm,, pi. 3, fig. 5, 1828. — DArrigularis et coringera, Michelin, Icon., 
pi. 10, fig. 9, et pi. 10, fig. 10, 1842. = Polypier en touffe serrée; poly- 
piérites allongés et cylîndroïdes ; 5 cycles ; cloisons larges , serrées et 
minces; columelle bien développée et saillante; épithèque basilaire; ca- 
lices larges de 11 à 13 millim. — Faliinien : Turin; Lethen. 

4. D. dendrophylloides , Edwards et Haimo, foc. ciL — Bril. foss, 
eorals, pi. 6, fig. 2. = Axe droit donnant naissance à des polypiérites 



_ t47 — 

ép^rs et saUlaats ; 4 cyéles de doisoos asBoz minées ; dtaiii. dee calice*» 
4 milUm* «- Paruien : Blackleaham-Bay. 

5. D. iiiiiB<»OLâRi«, Blainville, loe. cit. — D. TheoiiolcHisii, Miehelin, 
Jean., pi. 74, fig. 3, 1847. as* Polypier eçcroûlant 5 polypiérites verticaui 
el parallèles réuois par un coMienehyme , assez développés mais libres 
dans une certaiDe étendue ; 5 cycles de cloisons étroites et épaisses à 
leur bord internai columelle forte; calices larges de 13 mil!.; épitbèque 
. pelliculaire. — Falunien ; 0ax ; Doué. 

Genre CXLYL - STEREOPSAMMIA. 

Siereàpmmmia, Edwards et Haime, Btit. foss, coralg, 1850. 

Polypier composé, s'accroissant par gemmation basale; polypié- 
rites courts, soudés par la base et libres dans le voisinage des ca- 
lices; ils sont unis inférieurement par le développement des côtes; 
columelle rudimentaire ou nulle; cloisons peu ou point débor- 
dantes; celles du dernier cycle moins développées que celles du 
pénultième; côtes serrées et interrompues. 

S. HUHiLis, Edwards et Haime; loc. cit., pi. 5, fig. 4. = Polypier 
formé de polypiérites, saillant et large de 2 miilim.; 48 cloisons inégales 
selon les ordres; les primaires se soudent au centre et y forment un^ 
fausse columelle; côtes minces, vermicellées et interrompues. — Pamim •* 
blacklesham-Bay. 

•yrrasirées pertorés. 

XXXil* Famille. — Latiméandraréens. 

Polypier constitué par des cloisons formées do tigelles serrées et 
épineuses, comme chez les Disarébns, mais présentant à la surface 
calicinale des vallées formées par des calices en séries, et séparées 
par des ôoHines plus ou moins saillantes et arrondies au sommet ; 
murailles rudimentaires. 

Genre CXLVII. - LATIMŒANDRARiEA. 

Latimwandrarœa, E. de Fromentel, CataL ined. des Pol. foss, d$ 
VYonne., 1856. — E. de Fromentel , in Etallon, Elud, pal. sur k 
Haut-Jura. 

Meandrarea, Etallon , loc. cit. 

Polypier en masse subplane ou lobée; calices peu profonds, bien 
indiqués et placés entre dos collines assez élevées , mais dont le 
sommet est arrondi ; cloisons poutrellaires présentant la structure 
des Disarœa et des Microsolena; une coupe en travers ne fait voir 
aucune trace de muraille ; les cloisons sont conflaentes, et la colu- 
melle rudimentaire; épithèque mince, mais bien développée. 

1. L» CORALUNA. ss Polypier en lames étendues et peu épaisses ; col- 
lines assez larges, élevées et disposées d'une manière irrégulièrement 
concentrique; calices superficiels à fossette peu profonde ; on compte de 
18 à 32 cloisons par calice; elles sont épaisses, présentent à la partie 



— 248 — . 

supérieure des lobes serrés, et sont inégales; 6 ou 8 seules arrivent au 
centre ; rayons septo-costaux confluents » dirigés dans le même sens et 
passant sans interruption par-dessus les collines ; les centres oalicinaux 
sont espacés de 5 à 7 millim. dans le sens des s^ies^ et de 10 à 12 dans 
l'autre sens: les lames sont épaisses de 10 à 14 millim. — Corallien .- 
Châtel-Censoir (Yonne). 

2. L. GoTTEAUi. = Polypier en lames épaisses de 25 à 30 millimètres, 
rdliines élevées, assez étroites et peu régulières; calices très-superfi ciels, 
à peine déprimés au centre, et larges de 4 millim. ; environ 32 cloisons 
par calice, 8 arrivent seules au centre (type octoméral); les rayons septo- 
costaux arrivent au sommet dos collines, mais là ne se soudent pas aux 
rayons septo-costaux correspondants; il en résulte au sommet des collines 
uiîe ligne de démarcation fine, mais visible; les collines sont épaisses de 
4 millim. — Corallien ; Chàtel-Censoir (Yonne). 

3. L. HARCOaANA. — Meondrarca , id,, Etallon, loc, rit. ^ Polypier 
élevé , lobé et convexe ; calices disposés en séries longues; contournées 
au centre et droites à la circonférence; environ 20 cloisons par calice; 
largeur des séries, 1 1/2 à 2 millim. — CoraHien : Valfin. 

4. L. suLCATA. — Meandrarea, id., Etallon, loc. cit. =» Polypier en 
lames peu épaisses ; séries longues, parallèles et larges de 2 millim.; 46 
cloisons par calice; ceux-ci sont peu profonds, mais à centres distincts; 
collines droites; épithèque forte. — Corallien : Valfin. 

5. L. cEREBRiFORMis. — Meondrarea, id., Etallon, loc. rtl.s= Polypier 
en lames plus ou moins épaisses; séries courtes, larges de 3 millim. et 
dirigées vers la circonférence ; 36 cloisons minces, serrées^ parallèles sur 
les collines et ondulées ailleurs. — Corallien : Valfin. 



Polyaftlrée» perforés, 

XXXllP FamiUe. — Madréporiens. 

MADREPORiNifi, Edwards et Haime, Pol. fass. des ter. Pal, p. 140, 
1851. 

Polypier se multipliant par bourgeonnement; cœnenchyme abon- 
dant et spongieux; les murailles sont très peu distinctes du cœnen- 
chyme et très poreuses ; loges divisées en deux chambres par deux 
grandes cloisons opposées et plus déreloppées que les autres. 

Genre CXLVIII. - MADREPORA. 

Madrepora (pars)^ Linné, Syst. nat., 1767. — Lamarck, Hist. 
des anim. sans vert. ^ IS16. 

Polypier formant des masses ramifiées ou lobées ; cœnenchyme 
assez lâche et échinulé ; calices assez saillants ; muraille épaisse et 
très poreuse; cloisons non débordantes; calices saillants, à bords 
épais et à ouverture petite ; columelle nulle. 

1. M, LAVANDULiNA, Michbliu , Ifon., pi. 14, fig. 1. sa» Polypier en 
tiges minces; polypiérites assez saillants, inclinés et larges de 2 à 2 1/3 
millim. ; on compte 24 côtes au bord du calice. — Falunien : Turin ; Dax. 

2. M. EXARATA, Michelin, pi. 14, fig. 3.= Polypier en tige cylin- 



— 549 ~ 

drotdes ; ikOlypiérites péfo saiUants, pfeu incMaéi et larges de 3 mflUm.; 
calices ronds, larges de 1 1/% mill.; ils sont entourés d'uo cercle ponctué 
qui aëpare la muraille du cœnencliyme« -* Fafitfiiett ; Turin. 

S. M. SoLAWDERi, Michelin, Icfm.^ pi. 45, fig. 7. ss Polypier brancfan ; 
calices inégaux^ inclinés et larges de 1 à 2 1/2 millim. L'échantillon sur 
lequel ou a fondé cette espèce est très-altéré. «- Piuisim : Aurert; Val- 
moadois. 

4. M- ORiCATA, Michelin, Jroii., pi. 43, fig. 17. == Polypier en branches 
grêles, portant des polypiérites saillants et inclinés; côtes fines; calices' 
larges de 2 millim. et assez écartés. Cette espèce Toisiae du Af . LoLvanâU" 
Una, en diffère par ses côtes plus fines et ses calices plus larges. — Po- 
rU\én : Paris. 

5. M.? DKFORMis, Edwards et Haime, foc. ctU — HeHopora id,, Miche- 
itnt Icoti., pi. 45, fig. 6. = Polypier en buisson épais; calices super- 
ficiels , larges de 1/2 à 1 millim.; ils sont inégaux et serrés ; il parait y 
avoir 12 cloisons. «- Porifien ; Aurert; Valmondois. 

XXXIV* FamiUe. — Tnrbinarieas. 

TuRBiNARiNA, Ëdwftrds et fiaime, Pol. foss. des ter, Pal., 1851. 

Polypier se multipliant par gemmation ; cœnenchyme très abon- 
dant, mais distinct du tissu mural; il est réticulé et spongieux; loge 
divisée au moins par six cloisons également développées. 

Genre CXLIX. — TURBINARIA. 

Turhinaria, Oken, 1815. — Explanaria (pars), Lamarck, 1816. 
— Gemmipora,^ Blainville, 1830. 

Polypier foliacé ; cœnenchyme abondant, assez dense et échinulé; 
cloisons subégales; columelle spongieuse et bien développée. 

T. GYATBiFORiiis, Ëdwards et Haime, Pol. /om. des terr. pal., ;1851. -^ 
'Gemmipota id., Blainville, 1830. — Michelin, /<rofi., pi. 13, fig. 8 a, b.-» 
Polypier subturfoiné à surface convexe ou lobée; calices ronds, peu serrés 
et larges de 2 millim.; la columelle est forte, bien développée ; les cloi- 
sons serrées , assez minées , et les côtes sont légèrement flexueuses et 
subégales. — Falunien : Turin ; Dax. 

Genre CL. — ACTINACIS. 

À4itinaci8, tfOrbigny, Note sur les Pol. foss., 1849. 

Polypier formé d*un cœnenchyme granuleux, bien perforé, assez 
dense et trè» développé ; cloisons subégales et débordantes ; colu- 
melle papilleuse ou compacte ; palis bien développés. 

1. A. Martini.— il.Martitiana, d'Orbigny, {oc. cit.— Reuss, Be<(r.2iir 
cluirafc. der fcretd.. 1854, pi. 24, fig. 12-15. =ss Polypier subdendro'ide ; 
calices ronds, peu serrés, marginés et larges de 1 1/2 millim.; 24 cloisons 
subégales ; palis ronds et bien développés ; on n'eu compte que 6 (Reuss, 
pi. 24, fig. 13) ; columelle compacte en haut ; côtes vermieulées, courtes 
et séparées par deà sillons perforés. — Turenien : Gosau. 

2. A. EIE6ÂNS, Reuss, loc. d^, pi. 24, fig. 16-18. »» Calices subcircu- 
laires, assez saillants, peu serrés et larges de 2 à 2 1/2 mill.; 24 cloisons 
égales et crénelées; palis inégaux et arrondis; côtes courtes, irréguUères 

29 



— 250 — 

ei séparées par des siUoos largement perforés* ^ TitnmiM : Gosav , 
RoQtograben. 

3. A. Haubki, Rems, ^oc. (il., pi. 8. flg. 13-14. sas Peiypier 8ubra7 
meoi ; caliees peu saillants, assex espacés et larges d'un pen moins d'un 
roilUm. ; 18 cloisons subégales et épaisses; columelle compaete; 6 palis 
arrondis et bien développés; cdtes vermiculées et séparées par des sil- 
lons bien marqués (d'api^ Reuss). — Turoitien : Gosau ; Nefgraben. 

Gembb CLL ^ ÀSTREOPORA. 
Âstreopora, Blainville, DieL, t. LX, p. 348, 1&30. 
Polypier massif; cœnenchyme formé d'un tissu lâche et très échî- 
nulé ; cloisons inégales ; columelle nulle. 

1. A. ASPBRRiHA, Edwards et Haime, Pe/. fos$* des terr. paU, p. 141. 
— • Gemmipara id., Michelin , /coa., pi. 45, fig. 5. r= Polypier sublamel- 
leux ; calices circulaires , marginés et larges de 3 miliim. i 2 cycles de 
cloisons inégales. — Parisien : Auvert; Yalmondois. 

2. A. PANiCEA, Edwards e( Haime, he. tit. — AHrea id., Michelin, 
pi. 44, fig. 11. »= Polypier peu épais et étendu; calices ronds, serrés, 
marginés et larges de 1 à 1 1/^ miliim. ; 6 cloisons égales ; cœnenehyme 
trèS'poreux. — Parisien : Aufert: Yalmondois. 

3. A. spHEROiDALis, Edwsrds et Haime , toc, cit. — Aslrea id., Miche- 
lin, If on., pi. 44, fig. 9». r-= Polypier subturbiné, à surface convexe; 
calices assez serrés, circulaires et larges de 5 à6 mlU.; éprthëque basale 
bien développée. — Parisien : Environs de Paris. 

Les figures 9 b-c n'appartiennent pas à cette espèce. 

Genre CLII. ^ DBNDRACIS. 

Dendracis, Edwards et Haime, Comp. rend, de VAead, des se, 
1849. 

Polypier dendroïde ; cœnenehyme dense et granulé à la surface ; 
calices saillants ; cloisons peu inégales et peu nombreuses ; colu- 
melle nulle. 

D. Gbryïllu, Edwards et Haime, toc, cit. — Brit. foss. cornls, 1851. 
— Maârepora, id., Defrance, Dirf. des se, nat. — Michelin, Jcon,, pi. 45, 
fig. 8. = Polypier en rameaux arrondis et larges de 7 à 9 mill.; calices 
saillants, submammiformes et larges de 1 miliim.; cloisons peu dévelop- 
pées et subégaies; c<^tes fortes et peu flexueuses. -- Parisien : Hauteville 
(Manche). 

XXXV PamiUe. — Poritiniens. 

PoRiTiNJE, Edwards et Haime, Pol, foss. des ter. pal., 1851. 
Cœnenehyme nul ou tout à fait rudimentaire. 

Genre CLIII. — HOLARŒA. 

HolaJrœa, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, 1849. — 
Brit. foss. cor aïs, 1851. 

Calices subpolygonaux ; cloisons représentées par des trabicules 
irréguUères ; columelle fasciculaire et petite. 



- 251 — 

H. Parisiensis, Edwards et Haime, Brti. foss, cotais, pi. 7, fig. 2. — 
ÀUeelHe^ td., Michelin , Icon,, pi. 45, fîg. 10. =:=- Polypier encroûtant et 
eQveloppant des tiges petites; calices petits, irréguliers, larges de I à 
1 1/2 millim.; cloisons peu indiquées et représentées par des lignes ver- 
niicellées ; eolumelie fasciculaire petite, mais bien développée. -^ PaHste» : 
Grignon; Parme; Barton. 

Genre CLIV. — PORITES. 

Pontes {pars) Lamarck , ffi^. nat, des umim. soms veH», p. 267, 
1826.— Edwards et Haime, CompL rend., L XXIX, p. 258, 1849. 

Polypier composé de sclérenchyme réticulé ; calices peu profonds ; 
cloisons peu nombreuses et petites ; palis bien développés ; épi- 
thèque rudimentaire ou nulle. 

1. P. mcRUSTANS, Edwards et Haime, Pol. foss, des terr, pal, — Aslrea^ 
trf., Defrance, 1830. — Pontes Collegniana, Michelin, Icon,, pi. 13, fig. 9. 
=» Polypier subplane ; calices polygonaux assez réguliers et larges de 
1 1/^ & 2 mtilim.; 18 à 24 cloisons inégales et assez développées. — Fa- 
luuien : Turin ; Bordeaux. * 

2. P.? STELLULATA, Rcuss , BfUr. ziir charok,, etc., pi. 13, fig. 9-10, 
1854. =» Polypier subdendroïde ; rameaux larges de 10 à 15 mill.; calices 
petits, superficiels, peu serrés et larges de 1 millim. ; de 6 à 7 cloisons 
épaisses; columelle ronde et compacte; palis indistincts (d'après Reuss). 
— Turonien : Gosau, 

3. P.? MAMiLLATA, Rcuss , loc. ctt., pi. 10, fig. 9-10. «= PoIypicr en 
masse mamelonnée; calices très-petits et très - superficiels ; tubercule 
columellaire assez développé ; 18 à 24 cloisons bien développées , con- 
fluentes, serrées et se continuant avec les palis qui sont peu marqués.— 
Turonien : Gosau. 

, Genre CLV. — RHODÀRiEA. 

Rhodarœa, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, 1849. — 
PoL foss. des terr. p ai., 1851. 

Polypier ayant des-murailles épaisses et assez élevées; cloisons 
peu développées ; palis larges et saillants ; épithèque forte. 

R. Raulini, Edwards et Haime, Pol. foss, des terr, pal,, p. 145, 1851* 
= Polypier massif, peu éleré et subplane; épithèque bien développée; 
murailles assez épaisses et présentant un léger sillon à leur sommet ; 
calices subcirculaires, larges de 5 à 6 mill.; 3 cycles de cloisons minces, 
serrées et un peu débordantes ; 6 palis gros et saillants situés devant les 
cloisoDS secondaires* -* ¥alunien : Dax. 

Genre CLVl. — PROTAR^EA. 

Protarœa, Edwards et Haime, loc. cit., 1849 et 1851. 

Polypier ayant les murailles assez épaisses, perforées et présen- 
tant aux angles des calices de petites colonnes saillantes ; cloisons 
bien développées ; columelle et palis nuls. 

1. P. VETtJSTA, Edwards et Haime, PoL foss, des terr. pal., pi. 14, fig. 8» 
^Porites id., Hall, 1847. — ^sfreopora td.; d'Orbigoy. 1850- e» Polypier 
encroûtant; calices égaux, larges de! l/2à2milJ.; 12 cloisons subégales 



— 252 — 

et amincies aa ceoire. — Stftiriea : Oxfard ; Cincinnati ; Madiioo ; Tren- 
too ; Jefferson, etc. 

2. P. VBiiNBUiLi , Edwards et Haime , /oc. cit.» r=r Cette espèce diffère 
de la précédente par ses calices larges de 3 miliim., et par ses cloisons 
minces et peu inégales. — Sihtrien ïnf. : AlexandervilU (Ohio)* 

Genbb CLVII, — MICROSOLENA. 

Microsolena, Lamouroux, Exp. met. des gen. depol., 1811. 

Alveopora, Michelin, 1843 (non Quoy et Gaimard). 

Dendrarœa, d'Orbigny, Note sur les poL foss, 1849. — Dactylos- 
Irea, ibid. • 

Polypier constitué par des cloisons confluentes, larges et formées 
de tigelles écartées et épineuses ; muraille nulle ; point de palis ; 
la partie supérieure des cloisons ressemble h. une ligne ponctuée ; 
épîthèque plus ou moins développée sur le plateau commun ; ordi- 
nairement elle est forte et plissée. 

A. — De 70 à 80 cloisons par calice, 

1. M. AGAR[ciFORMis, Etallon, ffud.ptfl. (tir ^é f/aut-/ura.= Polypier 
snbturbiné, à surface plane : calices trés-superOciels, peu distincts, assez 
réguliers et larges de 6 à 7 mill ; 70 à 80 cloisons, et quelquefois 96 par 
calice; elles sont flezueuses, disposées en faisceaux et rayonnantes. — 
Corallien : Valfln. 

2. M. puLYiNATA, Etallon, loc. cH, »=» Polypier digitiforme, à rameaux 
cylindriques; calices serrés, polygonaux, peu profonds et larges de 4 à 

5 millim.; 72 cloisons serrées, égales, confluentes, géniculées en dehors; 
diamètre des tiges, 10 à 15 millim. — Coral/ien : Valfin. 

B. — />« 50 à 66 cloisons, 

3. M. TENUI8TRIATA , Ë. de Fromente), Catal. des poL foss. de l'Yonne^ 
1857. =9 Polypier en masse arrondie, presque sphérique ; calices tout à 
fait superficiels ; fossefte calicinaie à peine marquée ; cloisons très-fines, 
formées de grains régulièrement espacés et assez écartés ; on en compte 
66 par calice ; 24 seuleiQent arrivent jusqu'au centre ; diamètre des calices, 

6 à 7 millim. — Corallien : Coulanges (Yonne). 

4. M. GRAïf oiFLORA , Ë. de Fromeutel , loc, ciU =? Polypier pédicule 
et s'étendant en lames assez épaisses; calices larges de 15 à SO millim.; 
cloisons trèsHnittces, très-géniculées et assez espacées ; on en compte 56 
par calice, et la plus grande partie aUeint le centre; les primaires sont 
formées de tigelles plus épaisses que les autres. — Corallien : Coulanges 
(Yonne). 

5. M. PAVONU, Ëtallon. lac, cit. as Polyp. turbiné et pédicule, à surlace 
supérieure plane ou concave ; calices superficiels, peu distincts, à fossette 
profonde, assez égaux et larges de 6 à 8 millim.; 60 à 64 cloisons minces, 
serrées et droites. — Cora«i«i ; Valfin. 

6. M. CATBNATA, Ëtallou, loc, cit, *:= PoIypiêr dendroïde, à rameanx 
aplatis et à surface bossuée ; calices superficiels, larges de 3 à 3 1/2 mill .; 
environ 60 cloisons ilnes et peu flexueuaes ; largeur des tiges , 10 à 25 
nûilim.; buiteur, 10 centim. «- CtHollien : Valàn* 



— 2Ô3 — 

7. M. TBirtiRADUTA, EUllim, loc.eU^s^ Polypier petit , dresse ou 
lobé ; calices superficiels, larges de 5 miliim.; espace columellaire cr«ux 
et arrondi ; 50 à 60 cloisons serrées , égales ^ peu flexueuses, assez écar- 
tée» ot radiées. ^ CoraUien : Vallîn. 

C. — Z>e 36 à 48 cloisons. 

8. M. EXCAVATA, Etallon, hc, cff. «» Polypier en lame épaisse; calices 
profonds , égaux et larges de 5 miliim. ; 48 cloisons minces , serrées et 
régulières. — Cord^/ien : Valfin. 

9. M. coRALLiNA. =• Polypior pédicule , à surface convexe^ calices 
assez profonds , bien distincts et larges de 8 à 10 miliim.; cloisons assez 
fines/régulièrement ponctuées, peu serrées et géniculées à leur point de 
rencontre avec les voisines ; on en compte 42 par calice, dont 18 arrivent 
au centre. Les tige! les cloisonnaires les plus épaisses sont les plus éloi- 
gnées du centre; hauteur du polypier, 40 à 50 miliim. — Corallien : 
Champlitte. 

10. M. ROTATA, E. de Fromentel, loc, cil. =» Polypier en masse élevée 
et pédiculée ; calices peu profonds, bien distincts et larges de S à 9 mill.; 
cloisons épaisses , tr4-lobées et un peu contournées ; on en compte de 
96 à 42 dont 12 seulement arrivent au centre; hauteur du polypier, 70 
miliim. ^ Corallieyi : Coulang«s (Yonne). 

11. M. PORTIANDICA, E. de Fromentel, Bull, dt la Soc. gèoL de Fratiff , 
2« série, t. XIII, p. 864, 1856. = Polypier en lames planes ou gibbeuses ; 
calices superficiels, larges de 10 miliim.; 26, 32 ou 42 cloisons droites, 
fascieulées et souvent anastomosées ; les calices sont séparés d'un centre 
à un autre de 15 miliim. — Porttûndien: Mantoche; Gray-la- Ville (Haute- 
Saône). 

12. M. CONICA, Etallon, loc. eit. =3 Polypier petit, étalé et fixé par 
un pédicule étroit et central; calices superficiels, peu distincts et larges 
de 2 1/2 miilim.; 40 cloisons régulières et peu llexueuses. — Corallien : 
Valfin. 

13. M. GiBBOSA , Etallon, loc, cit. ssss Polypier convexe et le plus sou- 
vent gibbeux; calices ^gaux, à fossette petite et larges de 4 à 5 miliim.: 
36 à 40 cloisons flexueuses et ondulées irrégulièrement ; épithèqae très 
développée. — Corallien : Valfin. 

D. —DelSà 36 cloisons. 

14. M. iRRsevLARis, d'Orbigny, Prod. -* Etallon, loc. dU -* Edwards 
et Haime, Ann. I8i^ ^ Agaricia granulaia, Michelin, Icon., pi. 23. fig. 1 
(non Goldfuss). — Centrastrea, id., d'Orbigny. — Oroseris Sancii-M'thieli, 
Edwards et Haime, 1849. = Polyp. turbiné, à surface supérieure plane ; 
calices inégaux, profonds et larges d'environ 5 miliim.; 24 à 36 cloisons 
grossières et irrégulières ; épithèqne basilaire complète et forte. — Co- 
rallien : Oyonnax ; Valfin. 

15. M. POROSA, Lamonroux, Exp. mélh., pi. 74, fig. 24, 25 et 26, 1821. 
-* Bron, 1824. -^ Defrance, 1824. — Blainville, 1834. — Milne-Ëdwards, 
1836. -" Edwards et Haime, 1849-51. — Alveopora microsolena, Michelin, 
Icon., pi. 55, fig. 1, 1845. = Polypier turbiné et pédoncule; calices 
superficiels , in(fiistincts , larges de 3 à 4 milUm. et à fossette peu pro- 
fonde ; 18 à 24 cloisons peu flexUeuses et peu serrées. — Bajocien : Gaen* 

16. M« BXCEL8A, Edwards et Haime, Ann des se. nat., 1852. — Sideras- 
irea imrusMa , M'Coy ^ ^^48 ( non Alveopora incruskiia , Michelin.). — 



— 254 — 

3f. excelsuL, Edwards et Haime, Bnt,fo$s. cora/«, pi. 35, fi g. 5, 1851.=^ 
Polypier en rameaux droits, cylindriques et digitiforraes ; eatices super- 
ficiels, larges de d millim., à fossette petite; 18 à 24 cloisons subégales^ 
minces, courbées et flexueuses en dehors. — Bnihonien : Bath ; Minchin- 
hampton. 

E. — De\Oh 12 cloisons par calice. 

17. M. TUBBROSA, d'Orbigny, Prod, —^ Alveopora id., Michelin, Icon* 
pi. 25, fig. 7, 1843. = Polypier gibbeux ; calices bien distincts et larges 
de 3 millim.; 12 cloisons formées de tlgellcs aplaties. — Corallien : Saint- 
Mihiel. 

18. M. iNCRnsTATA, Ëdwards et Haime, Pol. foss. des ierr, pal, 1851. 
— Âlveopora »d., Michelin, Aco»., pi.i25, fig. 8, 1843. ^=^ Polypier den- 
droïde, rameaux subcylindriques, recourerts à leur base de rubans épi- 
théiiques. Les calices sont petits, superficiels el larges de 2 à 3 millim.; 
10 à 12 cloisons subégales; diamètre des rameaux, 10 à 15 millim. — 
Corallien : Mecriu ; Landeyron ; Saint-Mihiei. 

19. M. RACEHOSA, Ëdwards et Haime, loc» cH, — Alveopora tri«, Mi- 
chelin, pi. 25, fig. 6, 1843. — he%\draraa, id., d'Orbigny, Prod,, 1851.= 
Polypier dendroïde; rameaux cylindriques, dirergenfs et larges de 20 
mîMim.; calices superficiels, larges de 3 ou 4 millim., subpolygonaux et 
à fossette peu marquée ; 12 cloisons inégales et formées de tigelies grosses 
et aplaties. — Corallien : Sampigny. 

20. M. EXPANSA , Etalloo , loc. cil, = Polypier en lames minces , 
épaisses, de 10 à 20 mill.; 12 cloisons minces, écartées et fines; diamètre 
des calices, 8 à 9 mill. — Corallien : Saint-Claude. 

Espèces douteuses. 

21. M. SUBRAHOSA , Ëdwards et Haime , /oc. eit, >- Daciglastrea id,, 
d'Orbigny, Prod. — Corallien ; Châtel-Censoir; Pointe-du^Ché. 

22. M. GRANULATA. Edwards et Haime, loc, cil, — Aciinorœa id,, d'Or- 
bigny, Prod. — Agaricia id., Goldfuss, Pe\re{,, pi. 38, fig. 4. =» Cette 
espèce doit probablement rentrer dans le genre Microso/ena; cependanf 
s'il existe des palis autour d'une columelle papilleuse , comme la figure 
l'indique et comme l'a pensé A. d'Orbigny, il faudra garder pour ce fos- 
sile le nom générique kAcXinaraa, que lui a donné cet auteur. — Coral- 
lien : Natheim. 

Nous avons cru devoir séparer du genre Micrqsalena les fossiles 
suivants , qui ont l'organisation interne des espèces de ce genre , 
mais qui , comme les Dimorphocénies et les Dimorphastrées , pos- 
sèdent un parent central plus développé que les autres calices. 
Nous désignerons ces espèces sous le nom générique de Dimor-^ 

PHARŒA. 

1. D. coNVEXA. = Polypier en masse convexe] gemmation périphé- 
rique ; calice central beaucoup plus grand que les autres qui se disposent 
circulairement autour de lui ; fossette calicinale petite, mais bien marquée; 
cloisons fines et très-serrées; on en compte 108 dans le calice central et 
36 Seulement dans les autres; diamètre du calice central, 15 à ^0 millim.; 
des autres calices, 8 à 10. — Corallien : Cou langes (Yonne). 

2. D. Kœchlini. — mcrosolena W., J. Haime, Lettres inédites, 1855. 
ï= Polypier en lames minces, serai- circulaires, adhérentes par le centre j 



— 255 — 

. calices superficiels ; rayons septo-costaux confluents et tous dirigés dans 
le même sens , du centre à la demi-eirconfërence ^ calice central placé 
près de la corde que forme l'arc de la demi-circonférence, plus développé 
que les autre» qui sont placés «en demi-cercle autour de lui. Cloisons 
fines , régulièrement ponctuées , on en compte environ 32 par calice ; le 
calice central en contient souvent davantage; épithèque complète et plis- 
sée.— Corallien inférieur : Champlitte (Haute-Saône); Chassigny (Haute- 
Marne) ; Belfort (Haut-Rhin). 

C'est encore à ce genre qu'il faut rapporter le fossile que M. Rœ- 
mer a nommé Anomophyllum MvâMteri. C'est encore une Microso- 
lénie avec un parent central très-développé/ Les éohantilions sur 
lesquels on a nommé cette espèce (Rœmer, Verstr. des Nord Deut- 
schen Ool. geb., pi. 21, 1836) sont très-altérés et proviennent du 
terrain jurassique du Hanovre» 

Gbnrr CLVIII. - LïTHARiEA. 

Lithareea, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIV, p. 258, 
1840, 

Polypier submassif; sclérenchyme irrégulièrement réticulé : ca- 
lices bien circonscrits et profonds ; columelle spongieuse ; cloisons 
bien développées surtout près de la columelle ; point de palis. 

1. L. Websteri, Edwards et Haime, Brit, foss, corafs, pi. 6, fig. 1 — 
Astrea id., Bowerbank, 1840. -> Siderastrea id,, Lonsdale in Dixon. 1850. 
5=s Polypier encroûtant et convexe; polypiérites soudés par les murailles 
ou réunis par un cœnenchyme spongieux ; columelle forte et saillante ; 
3 cycles et des cloisons d'un 4« ; les cloisons sont minces, serrées, droites 
ou courbées; largeur des calices, 4 mtlUm. — Parisien : Bracklesham- 
Bay; Dixon, 

2. L. Heberti, Edwards et Haime, /oc. cit., p. 39, 1850. = Polypier 
en masse convexe, formé de couches superposées ; calices polygonaux peu 
profonds et larges de 3 millim. ; 12 cloisons subégales, très-poreuses, h 
bord supérieur dentelé et très^granuiées latéralement. — Parisien : Au- 
vert; Valmondois; Hauteville. 

3. L. BELLULA , Edwards et Haime, Recherc. sur Us pol„ 1852. — Asirea 
id., Michelin, Icon,, pi. 44, fig. 2, 1844. = Polypier convexe; calices 
inégaux, polygonaux et larges de 1 1/2 à 2 millim.; columelle peu déve- 
loppée ; ;L6 cloisons peu inégales et faiblement flexueuses. ^ Parisien : 
Auvert; Pâmes ; Valmondois. 

4. L. Dbshaybsi. — L. Deshatjesana, Edwards et Haime, PoL foss. des 
ien\ paL, 1851. — Parités id., Michelin, /con., pi. 45, iig. 4. = Celte 
espèce, voisine de la précédente, paraît en différer par ses murailles peu 
marquées et ses cloisons plus largement perforées. -<* Parisien ; Parnes; 
Auvert. 

5. L. Ameliana, Edwards et Haime, Rech, sur les pohjp., p. 37. — As- 
irea id , Defrance, 1826. — Michelin, Icon,, pi. 44, fig. 3. — Astrea wti- 
ricain, Goldfuss, pi. 24, fig. 3. — Milne-Edwards, 1836^ s=! Polypier con- 
vexe, oblong et fixé sur des tiges molles de fucus, comme l'indique l'ou- 
verture centrale dont il est perforé; calices polygonaux larges de 3 à 4 
mill. et assez profonds; 28 cloisons minces, dentées, serrées, très-granu- 
lées et peu inégales. — ParHkn : Ronca; Grignon. 



— Î66 — 

6. L, GaATESt, Edwards et Haime, Pol. foss. des ierr. pal., 1851. — 
Aslrea crispa, Mich^in , hon„ pi. 44 , fig. 7, 1844 (boq Lamouroux). ob 
Polypier libre et convexe; calices polygonaux larges de 3 ou 4 millim., 
à bords minces et saillants; columelle peu développée; 24 cloisons minces, 
dentées et anastomosées. — Parisien : Guise-Lamotte. 

7. L. Dbsnotersi, Edwards et Haime, Rech. sur les polyp., 1853. «= 
Polypier en masse dendroide et lobée ; calices polygonaux , larges de 4 
millim., à bords minces et crénelés ; 18 à 20 cloisons minces, subégales, 
dentées, droites ou courbées. — Parisien ; Hauteville. 

8. L. RAVôSA, Edwards et Haime, ioc. ctt.=: Polypier en rameaux 
divergents ; calices polygonaux , larges de 2 & 3 mill.: 12 cloisons subé- 
gales, minces en dedans, épaisses et géniculées en dehors. — Falunien : 
Dax. 

Genre CLIX. - PLEURODICTYUM. 

Pleftrodktyum , Goldsfuss, Petref. Germ,, 1829. 

Polypier massif , épithèqae recouvrant complètement le plateau; 
murailles simples , bien perforées ; cloisons formées de poutrelles 
rapprochées. 

P. pROBLBMATicuM , Goldfuss , loc, fit., pi. 38, fig. 18. — Broun , 1835- 
1837. — Phillips , 1841. — De Verneuil et J. Haime , 1850. — Edwards et 
Haime, 1851. ssai Cette seule espèce n'est connue que par un moule ordi- 
nairement fixé sur un corps serpuliforme; calices polygonaux larges de 
S à 5 millim.; 20 à 28 cloisons poutrellaires assez développées. — Déto- 
nien : Nehou; Eifel; Grune; Aléje; Torqoay, etc. 

Nous devons encore mentionner ici un genre très-douteux qui 
a été établi sur un fossile de Maëstricht, c'est le genre Digttophti.- 
LIA, Blainville, Dict. des se. nat., qui probablement fait partie de 
la famille des Montiporiens (HoNTiPORiNiE, Edwards et Haime, Re- 
cherches sv/r les polyp,). 

On ne connaît que l'espèce qui a été figurée par M. Goldfuss , 
PetrefTOerm., pi. 21, fig. 5, et qui porte le nom de Dictyophyllia 
reticulata, que lui a donné Blainyille. 



SOUS-aUDRE IV. — Z0ANTHAIRE8 TABULÉS. 

Polypiers composés de murailles bien développées , loge divisée 
transversalement par des planchers qui la séparent en une série 
d'étages ; appareil septal peu dévelopé et ne dépendant janiais du 
type tétraméral. 

Ifonastrée» tabolé*. 

Pas de représentants. 



— 257 

XXXVP Famille. — Syringoporieas. 

Halysitin£ (pa^s) , Edwards et Haime, Pol. foss, des terr, pal, 
1851. 

Polypier fascicule ; polypiérites libres , k)u unis par des tubes de 
connexion , ou par des expansions murales ; cloisons petites mais 
distinctes; murailles bien développées et non poreuses. 

Genre CLX, - SYRINGOPORA. 

Syringopora, Goldfuss, Petref, Germ., t. I, p. 75, 1826. 

Ha/rmodites, Fischer, 1828. 

Poljrpier fascicule ; polypiérites longs , cylindriques et unis par 
des tubes de connexion horizontaux ; planchers bien développés et 
infundibuliformes ; épithèque bien développée, 

1. S. DisTANs, Lonsdale in Murchison, 1845.*- Edwards et Haime, 
toc. cit., pi. 20, fig. 1. -^ Hnrmodit€s4isians, ramasa, stolonifera, Fischer, 
1828, 1830. — il. catenatHS, de Koninck, 1842. — Michelin , Iron,, pi. 60, 
fig. 6. = Polypiérites allongés, un peu contonrnéb, larges de 1 à 2 1/2 
mili.; tubes de connexion petits et espacés de5 à6 mil!.; les polypiérites 
sont éloignés les uns des autres de 4 à 6 oiill. — Carboniférien : Sablé ; 
Tournay; Vise; Primosa, etc. 

2. S. CANCELLATA , Edwards et Haime , loc, cit., pi. 15, fig. 2, — Har- 
modiies cancellahts et elegans, Eichwald, 1829. = Polypiérites flexueux, 
larges de 2 millim.; tubes de connexion peu développés par suite du 
resserrement des polypiérites. <^ Silurien supérieur : Groningue ( Li- 
thuanie). 

3. S. BiPDRCATA, Lonsdale, loc. cl{. — Id, rsiiculata, id. — UarmoâHes 
catenatus (pars), Geinitz. — H. hifnrcata, d*Orbigny, Prod. == Polypié- 
rites droits, larges de 1 1/2 à 2 1/2 mfllim., distants de 3 à 4 millim.; 
tubes de connexion gros, un peu ascendants et distants de 5 millim. — 
Silurien : Dudley; Cleedon-Hill; Gothland, etc. 

4. S. PARALLELA, Lonsdale, loc. cil, — Harmodites îd„ radians, cûn» 
fusa, parallelus, Fischer, 1828, 1837. s=s Polypiérites serrés, longs, larges 
de 1 1,^ millim.; tube^ de connexion nombreux et distants de 2 millim. 
— Carboniférien : Sablé; Hinsk; Perimishel; Petschora; Yitegra, etc. 

5. S. TABULATA, Yau Cleve, Mss. — Edwards et Haime, loc. cU., pi. 15, 
fig. 3. BSB Polypiérites longs, droits, rapprochés et larges de 1 millim. et 
pouvant s'unir par des expansions murales ; tubes de connexion distants 
de 2 millim. — SUurien sup. : Baldknob; Scott-County. — Dévonien : 
Chutes de l'Ohio ; Delaware. 

La présence de cette espèce dans deux terrains doit donner des doutes 
sur l'identité des diflérents échantillons. 

6* S. Yernedili, Edwards et Haime, loc. cit. = Polypiérites longs, 
subflexueux et larges d'environ 2/3 de millim.; ils sont distants de 2 mill.; 
les tuhes de connexion sont éloignés de 2 à 3 millim. — Dévonien : Co- 
lumbus ; Ohio. 

7. S. RAMULOSA, Goldfuss, Pctref. Germ., pi. 25, fig. 7, 1826. — Morren, 
1832. — Phillips, 1836. -- M'Coy, 1844. - UarmodiUs ramulosus, d'Or- 

SO 



— 258 - 

bigny, 1850. = Cette espèce, voisine du S, dUians, en diffère par des 
individus plus écartés, plus génicuïés et larges de 2 1^2 à 3 millim.; les 
tubes de connexion sont distante de 10 millim. — Carboniférien : Visé ; 
Tournay; Ohre; Katingen; Oswestry; Bolland; Kirby-Lonsdalc, etc. 

8. S. RETicuLATA. Goldfuss , pi. 25, fig. 8, 1826. — Phillips, 1836. — 
Milne-Edwards, 1836. .- Portlock , 1843. — /d. catenata. M'Coy, 1844.— 
Harmodiks strues, d'Orbigny, 1850. = Polypiérites longs, irradiés et 
larges de 1 ou 2. millim.: tubes de connexion peu nombreux, espacés de 
3 à 4 millim. — Carbonitèrien : Olne; Bristol; Buxton, etc. 

9. S. GENICULATA, Phillips, Yorksh., pi. 2, fig. 1, 1830. — Portlock, 
1843. — M'Coy, 1844. — HarmodHes, id., d'Orbigny, Prod. = Polypié- 
rites très -longs, larges de 1 1/2 à 2 millim.; tubes de connexion distants 
de 2 à 3 millim. et courts ; environ 14 cloisons minces, égales et droites 
(type heptaméral?) — Carboniférien : Kendal ; Derbysbire; Ash-Fell; 
Mendip; Derrylorau, etc. 

10. S. VERTiciLLATA, Goldfuss, pi. 25, fîg. 6, 1826. — Holl, 1830. — 
Blainville, 1834. — Edwards, 1836. — Harmodiles id., d'Orbigny, 1850. 
= Polypiérites droits, parallèles, larges de 3 mill. et distants de 6 à 8 ; 
tubes de connexion nombreux et subvertîcellés. — Silurien : Ile de Drûra- 
roond (lac Huron}. 

11. S. TUBipoRiDES, Yandell et Shumard, Contrib, to ihe geoL, 1847.— 
Edwards et Haime, 1851. sas= Polypiérites longs, flexueux, naissant les 
uns des autres par une base grêle et ayant 3 à 3 1/2 roill. de diamètre ; 
24 petites cloisons. — Dévonien : Càledonia (New- York); Ohio; Clark- 
County, etc. 

12. S. FAScicuLARis, Edwards et Haimc, loc, cit. — Tubipora id , 
Linné, 1767. — S. fililormis, Ooldfuss, pi. 38, fig. 16, 1629. — Morren, 
1832. — Edwards, 1836.— Lonsdale, 1839. — Harmodites id„ d'Orbigny, 
1850. == Polypiérites d'abord rampants , puis redressés et larges *de 
1 mill. et moins; tubes de connexion rares et gros. — 5i/MHen : Gothland; 
Gronlnguei Dudley; Ben thaï 1-Edge; Wenlock, etc. 

13. S. SERPENS, Edwards et Haimc, loc, cil, -- Tubipora id., Linné, 
1767. — Catenipora axiUaris , Lamarck , 1816. — Uimouroux , 1821, — 
Autopora L^nsdalei, d'Orbigny, 1850..sa Polypiérites d'abord rampants, 
puis redressés, serrés et larges dé 1 1/2 mill.; tubes de connexion peu 
nombreux; 18 cloisons rudimentaires. — Siturieti : Dudley; Bénthall- 
Ed^e. 

14. S. CŒSPiTOSA, Goldfuss, pi. 25, fig. 9. — Edwards et Haime. loc' 
cit. — Hormonites id,, d'Orbigny, 1851. =ss Polypiérites larges de 1 1/2 
millimètres environ et différant très-peu de ceux du S, reiirulata, La 
première espèce n'est peut-être qu'une variété de la seconde. '- Dévonien : 
PaiTrath. 

15. S. ABDiTA, de Verneuil, Mss, — Edwards et Haime, loc, cit., pi. 15, 
fig. 4. :=: Polypiérites génicuïés ou courbés, inégalement distants et larges 
de 5 millim ; environ 30 cloisons rudimentaires. — Détonien : Nehou 
(Manche). 

Espèces douteuses ou peu conrmes. 

16. S. coNFERTA, Edwards et Haime, loc, cit, — Harmonites conferttis, 
Keyserling, 1846. — Alvéolites id., d'Orbigny, 1850. — Carboniférien : 
Pelschora. 

17. S. GxiLis, Goldfuss, Cat, du Al. de Bonn. — Chrisliana. 



— 259 — 

18. S. Cleviana, Edwards et Haime, loc, cit. — Diwmlen : Garolton; 
Dayton. 

19. S. Troosti, Edwards et Haime. — Dévonien : Delaware (Ohio). 

20. S. Yandeli, Edwards et Haime. — Dévonien: Draytou; Springheld 
(Ohio). 

21. S. RUGOSA. — Harmodiles td., d'Orbigny, 1850. — Dévonien (Ohio). 

22. S.^ lAXA, Phillips, loc. cit. — Silurien : Ash-Tellj Derbyshire. 
Plusieurs auteurs ont encore donné des noms différents à plu- 
sieurs Syringopores qu'ils ont pris à cet âge pour des Aulapores. 

Genre CLXI. - FLËTCHERIA. 

Fletcheria, Edwards et Haime, PoLfoss, des terr.pal., 1851. 

Polypier fascicule; gemmation caliculaire; planchers horizon- 
taux; point de tubes de connexion ; cloisons très-petites et peu sail- 
lantes ; murailles fortes et garnies d'une épithèque. 

1. F. tubulifera, Edwards et Haime, loc, cit., pi. 14, fig. 5. — Sij- 
rinqopora?, Hisinger, Leth, suec, pi. 27, fig, 3, 1837. = Polypier fas- 
cicule; polypiérites longs . serrés, irréguliers, larges de 3 à 5 millim.; 
planchers horizontaux, très- rapprochés; calices peu réguliers, larges de ^ 
5 millim. — Silurien : Gothland. 

2. F. ANNULATA, Reuss, Uber zwei Pot. ans den Hallst. sehi., pi. 1, fig. 2, 
1855. == Polypier en buisson serré et branchu ; polypiérites assez droits, 
inégaux en grosseur, couverts d'une forte épithèque qui forme des bour- 
relets sur la muraille; planchers horizontaux et distants de3 à 8 millim.; 
.25 à 30 cloisons bien visibles mais petites; diam. des calices, 3 è 4 mill. 
— Concittjlicn (Muschelkalk) : Hallstœtter, près Aussée, 

Syrrasirée» tabaléii. 

XXXVIP Famille. -- Halysitinieiis. 

HALYSiTiNiE {pars.)f Edwards et Haime, PoL foss. des terr. pal., 
1851. 

Polypier constituant des lames verticales , libres par leurs côtés 
et diversement pliées ; le sommet de ces lames est constitué par 
des calices placés en série ; murailles bien développées et non po- 
reuses ; cloisons petites mais distinctes. 

Genre CLXII. — HALYSITES. 

HaVy sites, Fischer, Zoognosia, 1813. —Edwards et Haime, loc. 
cit., 1851. — Catenipora, Laraouroux, Hist. des anim. sans vert., 
1816. 

Polypiérites placés en série unique, soudés par les murailles par 
deux points opposés et libres par les deux autres côtés ; les lames 
qui en résultent sont minces, libres, mais par suite*de la multipli- 
cation elles finissent par se rencontrer et forment un réseau plus 
ou moins compliqué; les calices sont oblongs, les cloisons dis- 



— 260 — 

tiactes , les planchers bien développés et Tépithèque forte et com- 
plète. 

1. H. CATBNULARiA, Edwards et Haime, loc. cit. — Tubipora id„ Liane, 
1767. — T. catenuîala, Graolin , 1789. — Parkinson, 1808, — Caienïpora 
htbulosa, Lamouroux, 1821, 1824. — C. labifrinthica, Goldfuss, pi. 25, fîg. 5, 
1826. — C. approximala, distans, communicans, Eichwald, 1829. — Cesca- 
roides, Blainville, 1830. — Lonsdale, 1839. — Portlock, 1843. — Dalc- 
Owen, 1844.— C. firacïl'i$ et compressa, Edwards et Haime, 1849. — 
Ualysites aVenuata, dichotoma, macrosioma» stenostoma» Fischer, 1828, 
1830. — H. labyrintiiica , Fischer, 1837. — Bron, 1835. — Geinitz, 1845. 

— Keyserling, 1846. — H. labyrintiiica et agglomêrata, d'Orbigoy, Prod., 
1850. 

. Polypier en masse arrondie et convexe ; calices elliptiques et longs de 
1 jusqu'à 4 millim.; 12 cloisons pou trell aires; planrhers bien développés 
et horizontaux. La variété dans la largeur des calices ne se fait voir que 
dans des échantillons différents, ce qui nous fait penser que sous le nom 
de H. Catenularia, MM. Edwards et Haime ont au moins compris deux 
espèces différentes. Ce qui nous confirme encore dans cette idée, c'est 
que leur espèce se rencontre dans deux gisements différents. 

Silurien iiif. : Robeston-Walshen ; Hughley ; Salop ; Lickey. 

SilurieH svp : Wenlock ; Dudley ; Lincoln-Hiil , etc. 

2. H. BSCHAROIDES, Fischer, Orgct. de Moscou, pi. 38, fig. 3, 1837. — 
Edwards et Haime, loc, cit,, 1851. — Catenipora id., Lamarck, 1816. — 
Lamourôux, 1816, 1824. — Goldfuss, pi. 25, fig. 4. — De Blainville, 1830. 
-;- Stoll, 1830. — Steininger, 1831. — Blorren, 1^32. ^ Heisinger, 1840. 

— UalysHes id., Geinitz, 1845-46. — H. id. et caUnutaia, d'Orbigny, 1850. 
^ Polypier convexe; séries en réseau ; calices elliptiques et longs de 1 
à 2 millim.; 12 cloisons ; planchers très-serrés. — Silurien : Groningue ; 
Gothland; Moscou; Benthall-Edge; lie de Drummond; Madison, etc. 

W^éijmmiréem labulés» 

XXXVIII* Famille. — MiUéporiens. 

MiLLKPORiDf, Edwards et Haime, Compt rend., loc, a^.,p. 262, 
1849. 

Polypier composé d'un cœnenchyme abondant, distinct des mu- 
railles et formé d'une substance tubulaire ou cellulaire, mais n'étant 
jamais compacte ; cloisons peu nombreuses ; planchers bien déve- 
loppés. 

Genrb CLXIIL - AXOPORA. 

Axopara, Edwards et Haime, P^. foss. des terr.pal, 1851. — 
Axopora, Lohopora, HolcMrœa, id., ibid., Brit. foss, corals intr., 1850. 

Polypier ayant un cœnenchyme abondant , d'une structure fine- 
ment réticulée et présentant souvent des arêtes ; calices petits ; 
cloisons rudimentaires ; columelle forte, fasciculée et traversée de 
planchers horizontaux peu développés. 



— 264 — 

1. A. SoLANDEHi, Edwards et Haime, îoc. cU. — Pocilkpora, id,, De- 
france» 1830.— Palmipora W., Michelin, Icoii., pi. 45, fig. 9. = Polypier 
en rameaux aplatis; polypiérites peu serrés et larges d'un demi-miUim.; 
rolumelle bien développée. — Parisien : Auvort; Valmondois. 

2. A. PYRiFORMis, Edwards et Haime, Ioc. cH, — Geodia id., Michelin, 
Iron., pi. 46, fig. 2. ss Polypier encroutaut et s'étendant sur la surface 
d'autres corps; calices assez régulièrement espacés et larges à peine d*un 
demi^millim. — Parisien : Monneville (Oise). 

Genre GLXIV. - HELIOLITES. 

HelioUtes, Dana, 1846. 

Pontes, Lonsdale, 1849 (non Lamarck). 

Pakeopora, M'Coy, 1849. 

Lonsdcùia et Geoporites, d*Orbigny, 1849 (non M*Goy) et 1850. 

Polypier massif ou dendroïde , ayant un cœnenchyme formé de 
tnbes prismatiques fermés par des diaphragmes assez rapprochés ; 
planchers horizontaux présentant au centre une petite columeile 
tuberculeuse. 

1. H. INTERSTINCTA, Edwdfds et Haime, Pol, fess. des terr, pal, 1851. 

— Madrepora id,, Linné, 1767. — Porites id., Keyserling, 1847. — Porpilal 
madrépore, Parkinson, 1808.— ^arrtnula punclata, Fleming, 1828.— 
Voodward, 1830. — GeoporiUs pyriforme, Lonsdalei et inlerstincta, d'Or- 
higny, 1850, etc. -zzs Polypier arrondi ou gibbeux ; calices larges de 
1 1/2 miUim , égaux, saillants et distants de 1 à 1 1/2 millim.; 12 cloisons 
peu inégales. — Silurien inf. : (îaradoc; Marlœs-Bay. — Silurien sup. : 
Wenlock; Dudley; Lincoln-Hill; Lindells; Walsall, etc. — Dévoukn : 
Nehou ; Viré. 

Il est probable que le H. interslineta renferme deux ou trois espèces 
différentes, mais dont on ne peut, avec les restes fossiles, trouver les ca- 
ractères distinctifs. 

2. H. McRCHisoNi , Edwards et Haime , Ioc. ciU — Compound madré" 
poriie? Parkinson, 1803. = Polypier en masse arrondie; calices égaux, 
larges de 1 millim., à bords minces et saillants ; 12 cloisons alternative- 
ment inégales. — Âi^urien tit/êr. : Wenlock-Edge ; Golhland. — Dévonien : 
Vire. L'espèce Dévonienne parait dilTérer de celle d« Silurien , quoique 
l'échantillon soit mal conservé, et doit former probablement une espèce 
distincte. 

3. H. Megastoma, Edwards et Haime, Ioc. cit. — Porites id., M'Coy, 
1846. — Geoporites inlermcdia, d'Orbigny. 1850. = Polypier en masse 
arrondie, libre ou fixée; calices larges de 2^3 millim., très-serrés et 
peu élevés ; 12 cloisons peu inégales et minces. — Sitwrïen inf. : Coniston. 

— SUurien sup. : Wenlock-Edge, Fgool. 

On a trouvé dans le Dévonien de Nehou des fossiles qui présentent 
quelque analogie avec cette espèce. 

4. H. Grayi, Edwards et Haime, Ioc. cit. =» Polypier dendroïde et 
frondescent ; calices larges d'un peu moins d'un millim. et écartés de 2 ou 
3 mill.; 12 cloisons subégalcs et assez épaisses. — Silurien stip. : Walsall. 

5. H. inordinata, Edwards et Haime, Ioc. cit. — Porites id., Lonsdale 
in Murchtson, 1839. — ïjonsdaha id., d^Orbigny, 1850. =' Polypier en 
branches grêles, cylindroïdes et larges de 3 à 5 millim.; calices larges do 



— 262 — 

1 1/4 miliim.; 12 cloisons subégales et bien développées. -- SUuHen inf, : 
Robeston-WaltheD. — Silurien inf. : Ferriter's-Cove j Doonquio; Dingle. 

6. H. POROSA, Edwards et Haime, loc» cit, — Astrea id., Goldfuss» 
pi. 21, fig. 7 (figure inexacte). — Heliopora pyri/brmti, Blain ville, 1830. 
— Steininger, 1831.— Poritesid., Lonsdale, 1840, — Phillips, 1841. — 
Geoporites porosa et Phillipsi, d'Orbigny, 1850. = Polypier arrondi ou 
gibbeux, calices larges de 1 1/2 millim. et distants de 3 ou 4 millim.; 12 
cloisons bien développées et inégales. — Dèvonien : Ëifel ; Torquay ; 
Walcombe-Bëaeh ; Newton ; Plymouth, etc. 

7. H. PLACENTA, Edwards et Haime. loc, cit, ^ Conscinopora id., Gold- 
fuss, pi. 9, fig. 18. — Geoporites id,, d'Orbigny, 1850. = Polypier mince 
et circulaire ; épithèque forte ; calices larges de 2 millim. distants de 4 1/2 
et égaux ; 12 cloisons. — Dèvonien ; Eifel? Ferques? 

8. H.? VERMicuLOSA. — Milleporltes id,, Lesueur, Mém, du Mus., t. YI, 
p. 293. — Dèvonien : Lac Erié. 

Gbnre CLXV, - POLYTREMACIS. 

Polytfemacis et Dactylacis, d'Orbigny, Note sur les Pot. foss., 
1849. 

Polytremacis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal:, 1851. 

Polypier constitué par un cœnenchyme formé de petites tigelles 
cylindroïdes , également espacées et réunies par des diaphragmes 
assez rapprochés qui présentent a la partie supérieure une surface 
grenue; cloisons bien développées; pas de columelle. 

1. P. Blainvillei. ■— P. Blainvilliana , d'Orbigny, Prodrome, t. II, 
p. 209, 1850. — Heliopora id., Michelin, Icon., pi. 7, fig. 6. = Polypier 
mamelonné; calices peu serrés, égaux et larges de 2 millim.; il parait y 
avoir une douzaine de cloisons assez développées. — Turonien : Uchaux. 

2. P. Réussi. — P. Blainvilliana, Reuss, Beitr., loc, cit., pi 24, fig. 4-7. 
=5 Polypier légèrement gibbeux; calices écartés, assez saillants, régu- 
liers et larges de 1 millim. ; 12 cloisons minces, égales et assez dévelop- 
pées. — Turonien : Gosau. 

3. P. Partschi, Reuss, loc, cit,, pi. 24, fig. 1-3. = Polypier en masse 
arrondie à peine mamelonnée ; calices très-espaces et larges à peine de 
2 millim.; 24 cloisons égales et très-épaisses mais peu larges. — l^tro- 
nien : Gosau. 

4. P. macrostoha, Rèuss, loc. cit., pi. 24, fig. 8-10. = Polypier en 
petite masse arrondie ou allongée ; calices saillants, peu égaux et larges 
de 2 à 4 millim. ; 24 grosses cloisons égales et terminées par une lame 
peu développée. — Turonien : Wolfgang. 

Espèces douteuses. 

5. P. BULBOSA, d'Orbigny, Prod, — Turonien': Uchaux. 

6. P. coMPLANATA, id. — TuTonien : Uchaux. 

7. P. MiCROPORA, id. — Turonien : Uchaux, 

8. P. GLOUERATA, id. — Turonten : Uchaux. 

9. P. SDPERCRETACEA , id. — ■ BuU, de la Soc. géol,, 2^ série, t. VII. — 
Danien : Lafalaise ; Vigny. 

10. P. RAHOSA, Edwards et Hahne, Pol. foss, des terr, paU — Dactyla- 
cis id., d'Orbigny, Prod. — Cènomanien : IJe d'Aix, 



— 263 — 

11. P. 8UBRAH0SA, Edwards et Haime, id. — Daetylacis id,, d*Orbigny. 

— T\»renien : Uchanx. 

12. P. PROviNCiALis. Edwards et Haime» id. — Daclylacis id,, d'Orbi- 
gny.— Turontenî Uchaux. 

Genre CLXVI. — PLASMOPORA. 

Plasmopora, Edwards et Haime, Comptes rendus, locl cit., p. 263, 
1849. 

Polypier massif, subhémisphérique; calices creux; murailles 
minces ; cœnenchyme constitué par des lames verticales unies par 
des traverses horizontales ; planchers horizontaux ; cloisons bien 
développées; plateau recouvert d'une forte épithèque. 

1. P. PBTALiFORMis, Edwafds et Haime, PoL fost. des terr. pal, 1851. 

— Poriles id., Lonsdale in Murchison , SH. syaL, pi. 16, fig. 4, 1830. ^ 
Astreopora id., d'Orbigny, Prod., 1860. == Polypier convexe ; calices cir- 
culaires, égaux, larges de 2 millim.; 12 cloisons minces et peu inégales. 

— Silurien : Dudley; Walsall; Delvees-Green ; Egool; tle Drummond 
(lac Huron), etc. 

2. P. sciTA, Edwards et Haime, loc. rit. = Polypier circulaire et con- 
vexe; calices égaux, peu profonds et larges de moins d'un millim.; 12 
cloisons subégaies, minces en dedans et assez épaisses en dehors, — Si- 
lurien : Dudley. 

3. P. FOLLis, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 16, fig. 3. = Polypier 
^ pédoncule et pyriforme, à surface convexe ; calices larges de 1 à 1 1/2 mill.; 
" 12 cloisons étroites et crénelées. — Silurien : Perry-County. 

4. P. MACROPORA , Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., GoldfUss, 
Mss» ( musée de Bonn ). ss Polypier largement fixé et convexe ; calices 
larges de 1/3 millim.; 12 cloisons. — Dévonien : Eifel? 

Genre GLXVII. ^ PROPORA. 

Propora, Edwards et Haime, Compt. rend,, loc. cit., p. 262, 1849. 

Polypier massif ; cœnenchyme formé par des traverses exothé- 
eales abondantes ; calices ronds et assez saillants ; cloisons assez 
bien développées et se continuant par des côtes rayonnantes autour 
des calices. 

1. P. TABULATA, Edwards et Haime, Pol, fo$s. des terr. paL, 1851. --> 
Pontes id., Lonsdale, loc, rit., 1839. — Alceopora labulqla, Lonsialei et 
grandis, d'Orbigny, Prod., 1850. = Polypier convexe ou subgibbeux: 
calices subégaux, peu saillants, larges de 1 1/2 millim.; 12 cloisons un 
peu inégales et débordantes ; côtes généralement bien marquées. — Si- 
lurien : Dudley; Wenlock; Benthall-Edge ; Gothland, etc. 

2. P. CONFERTA , Edwards et Haime , loc. cit. :^ Polypier hémisphé- 
rique; calices très-serrés, peu inégaux et larges de 2 millifti.; 12 petites 
cloi&ons ; planchers très-rapprochés. — Silurien : Borckholm. 

Espèces- douteuses, 

3. P.? AGERosA , Edwards et Haime, loc. cit. — Poriles acerosns, Eich- 
wald, 1829. — Silurien : Russie. 

4. P.? cvcLosTOMA, Edwards et Haime, loc. cit. — Hgdnophora id.. 



— 264 — 

Phillips, Geol. of York., pi. 2, fig. 9-10. — Astreopora aniiqwi, M'Coy, 
Ann.and, Mag., etc.— Carbmiférien : Northiimberland; Hook-Point. 

Genre CLXVIII. - BATTERSBYIA. 

Battersbyîa, Edwards et Haime, Pol fos$. des terr, pal., p. 227, 
1851. 

Polypier massif, formé d'un cœnenchyme lâche et spongieux, 
à structure irrégulière ; murailles épaisses et sans cotes ; cloisons 
petites mais distinctes ; planchers vésiculeux. 

B. iNiBQUALis, Edwards et Haime, loc, cil, = Polypier massif; calices 
circulaires , quelquefois déformés et larges de 2 à 4 miltim. ; 26 cloisons 
inégales dans les grands calices. — Dèvonien : Teignmouth. 

Genre CLXIX. - FISTULIPORA. 

FisMiporap M'Goy, Ànn. andMagaz. ofnat. hisL, 2* série, t. III, 
p. 130, 1849, 

Polypier encroûtant ayant un cœnenchyme vésiculeux ; murailles 
épaisses et non costulées; cloisons rudimentaires ; planchers infun- 
dibuliformes. 

1. F. MiNOR, M'Coy, loc. cit. =s Galfcesun peu saillants et très-petits, 
on en compte 4 dans l'espace de 2 millim.; ils sont séparés par de petites 
vésicules. — Carbonifèrien : Derbyshire. 

2. F. MAJOR, M'Coy, loc» cit. = Calices larges de 1 1/2 mill., éloignés . 
d'autant ; murailles épaisses ; cœnenchyme vésiculaire bien développé. 
— Carbonifèrien ; Derbyshire. 

3. F.? LoNSDALEi, Edwards et Haime, PoL foss, des terr, pal,, 1851.— 
Anthophyllum incru$lans, Lonsdale, iti Murchison, loc. cit., 1845. — Per- 
mien : Ust Vaga (Russie). 

Genre CLXX. - LYELLIA. 

Lyellia, Edwards et Haime, Pol. foss, des terr. pal., p. 226, 1851. 
Polypier massif; cœnenchyme vésiculeux ; calices ronds et sail- 
lants ; 12 cloisons bien développées ; planchers irréguliers, 

1. L. AMERiCANA, Edwards et Huime, lor. dt,, pi. 14, fig. 3. :=-. Polyp. 
subplane; calices larges de 2 1/4 mill. et distants .du double; surface du 
cœnenchyme finement réticulée. — Silurien : Ile de Drummond. 

2. L. GLABRA , Edwards et Haime, loc. cit., pi. 12, fig. 2. = Polypier 
subplane; calices larges de 2 1/2 millim. et écartés d'autant; cœnenchyme 
formé de grandes vésicules. — Silurien : Jowa. 

XXXIX' Famille. — Dendroporiens. 

Seriatoporid£ , Edwards et Haime, Brit. foss. corals introd., 
1850. 

Polypier en touffes arborescentes; cœnenchyme abondant et 
compacte ; planchers peu développés ; loges tendant à se remplir 
par suite du développentent de la columeile et des murailles 



Genre CLXXI. - RHABDOPORA. 

Rhabdopora, Edwards et Haime, Compt, rend,, t. XXIX, p. 962, 
1849. 

Polypier à branches prismatiques; cœaenchyme échinulé ; calices 
disposés en séries longitudinales ; cloisons distinctes et un peu dé- 
bordantes. 

1. R, usGASTOMA, Miiiie-Edyrards et J. Haime, firtl. foss^ cwaisy 1850. 
— Dendropora W., M'Coy, 1849. s=ss Polypier eo rameaux tétFaédri<{tte8, 
à surfi^ce granulée ou échinulée et larges de 1 1/3 miilim.; calices écartés, 
disposés eo séries simples et larges de 1 à 1 1/4 millim« — Carbimif^ritH : 
Derbyshire. 

2. R.? AppRoxiMATA. — Pocillopoia td., Ëichwald, ZwL spec^ 1829*-- 
Silurien : Lithuanie. 

Genre CLXXII. — DENDROPORA, 
Dendropora, Michelin, Icon, zooph,, p. 187, 1846. 
Polypier rameux; branches grêles et arrondies; cœnenchyme 
lisse; calices écartés et entourés^d'un petit bourrelet; cloisons ni- 
dimentaires. 

D. EXPLICATA, Michelin, loc. cU., pU 48» fig. 6. := Branche9 arron- 
dies, granuloso-striées, larges de 1 l/2miliini.; calices oblongs» saillants, 
larges de 1/2 miilim. et alternes. — Dévonien : Ferques. 

Genre CLXXIII. - TRACHYPORA. 

Traçhypora, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal,, 1851. 

Polypier rameux; cœnenchyme abondant et dense dont la surface 
est couverte de stries Termiculées, échinulées et irrégulières. 

T. Davidsoni , Edwards et Haime , loc. rit., pi. 17, fig. 7. = Rameau- 
petit et subcylindrique; calices peu saillants, larges de 1 nfilhet éeartés 
de % mill.; diamètre des rameaux, 5 miUim. — Hévoiiteii : Ferqnes* 

XL' Famille. — Favositi&iens. 

Pavositidk, Edwards et Haimé, Pol. foss, des terr, pal., 1851.— 
FAVOSiTiNiB, id,, ibid. 

Polypier massif; cœnenchyme nul; planchers Nombreux et bien 
développés ; murailles lamellaires perforées plus ou moins régu- 
lièrement. 

Genre CLXXIV. — ALVEOLITES. 

Alvéolites, Lamarck, Syst, des anim. sans vert,, 1801. — Stei- 
ninger, Mém, delà Soc, géol,, 1831. 

Polypier en masse convexe ou dendroïde ; polypiéritcs basalti- 
formcs, terminés par des calices obliques sublriangulaires et pré- 
sentant une forte dent cloisonnaire ; les autres cloisons sont tout à 
fait rudimentaires. 

31 



— 266 — 

1. A. suBORBicuLARis , Lamarck, loccit,— A, eschnrmdes,id., id. — 
A„ id., id., de Blaihville, 1830. — Laraouroux, 1824. — Edwards et Haime, 
1861. -^ Calamopora spongiies , Goldfuss, pi. 28, fig. 1, 1829. ~ Morren, 
1832.— C. suborbicularis , Michelin, pi. 48, fig 7.— C. squdmmosa ou 
imbricaia, id., pi. 49, fig. 5. — Favosites sithorbivufaris et AlveoWes tube- 
fosa, d'Orbigny, Ptod., 1850. = Polypier encroûtant, à surface gtbbeuse; 
calices penchés, très-serrës et l«rges de 1 1/4 mîIHm. sur 1/2.— Dévonien : 
Ferques; Eifel; Torquay, etc. 

2. Â. RfiTicuLATji , Steiningêr, Mem. de la Soc. géoL de France, 1831. 
T= Polypier convexe et pédoncule: calices peu serrés, petits, larges de 
V2 millim. sur 1/4. — Détonieu : Ferques ; Nchou ; Etfei, etc. 

L'A. YBimicuLARis, M'Coy, 1850, parait identique à l'espèce précédente ; 
il est de Teignmouth, New-Quay, etc. 

3. A. suBAQUALis, Edwards et flaime, loc, cit., pi. 17, fig. 4. -^ Cala- 
mopora spongites, Michelin, pi. 48, fig. 8 (non Goldfuss). === Polypier 
gibbeux ou rameux, à branches larges de 1 ou 2 mill.; calices inégaux, 
larges de 2/3 de mîllim. à 1 raill. — Dévonien : Ferques ; Nehou ; Eifel. 

4. A. Labbchbi. — A, Laderhii l'Edwards et Hairne, loc» cit. — Favosites 
s$itmgHe9, Lonsdale, loc. cit., 1839. -* Calamopora spongites, Eichwaid, 
1840. = Polypier convexe ou gibbeux ; calices irréguliers , larges d'un 
millirn. — Silurien : Wenlock ; Benthal-Edge ; Egool ; Reval, etc. 

5. A. Battersbyi , Edwards et Haime , loc. cit. = Polypier hémi- 
sphérique ; calices inégaux, larges d'un millim ; murailles minces et lar- 
gement trouées. — Dévonien : Torquay. 

6. A. FuNGTi.* Edwards et Haime, lor. cit.t pi. 17, fig. 5. = Polypier 
en lames minces, garnies en dessous d'une épithèque; calices très-pen- 
chés, larges de 8 à 4 millim. — Silurien : Gothland. 

7. A. DENTICOLATA, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 16, fig. 4. = Po- 
lypier rameux ; 3 dents cloisonnaircs bien marquées ; calices larges de 
moins d'un millim.-; diamètre des rameaux, 10 millim. ^ Dèv&nien : Ben- 

8. A. Gravi, Edwards et Haime, loc, cil. = Polypier eubplane ou 
mamelonné; calices irréguliers, larges çlc ^ l/^ millim. — Silurien sup. : 
Wenlock; Dudley. • 

9. A. REPENS, Edwards et Haime, loc, cit. -^ MUlepora id., Fougt, 1749. 
— Hisinger, 1837. -^ Lonsdale, loc. cit., 1839. — Chœleles id., d'Orbigny, 
1850. — Catumopora fibrosn, Goldfuss, pi. 28, fig. 4, 1826. = Polypier 
formé de branches grêles, larges de 5 millim.; calices serrés, larges de 
1/2 millim.; 3 dents visibles. — Silurien : Montmorency; Falls; Gothland; 
Dudley; Wenlock, *etc. 

10% A. SEPTOSA, Edwards et Haime, loc. cit. — - Favosites septosus, Fle- 
ming, 1828. — Woodward, 1830. — Phillips, 1836. — M'Coy, 1844.— 
Chœtetes id., Keyserling, 1846. e= Polypier élevé, convexe ou mame- 
lonné; calices polygonaux, inégaux et larges de 1/2 à 2/3 de millim. — 
Carboniférien : Corwen ; Bristol ; Lée ; Nowgorod, etc. 

11. A. DEPAESSA. Edwards et Haime, lor. cit., 1851. — Favosites id., 
Fleming, 1828. — Woodward , 1830. — F. capillaris, Phillips , 1836. — 
Portl\lock, 1843. — M'Coy, 1844. — Chateies id., Kcyserling, 1846. == 
Cette espèce diffère de la précédente par ses calices larges seulement 
de 1/4 on 1/5 de millim. — Car6onifén<î« : Salop ; Bristol; Gordale; 
Petschora, etc. « 



— 267 — 

12. A. SBRUT0POHA , Edwards et Haime, loc. çH, ^ MiUfpQra i^pens, 
Lonsdale, loc. cH,, 1839. — Wahlenberg , 1821. — M. ramis, etc., FougC» 
1849. == Polypier formé de rameaux cylindriques, larges de 3 millimo 
calices subcirculaircs , larges de 1/2 millim.; les. cloisons peu distinctes. 
~* Silurien : Dudley; Beat-Grass (Kentucky). 

13. A.? souAMOSUS, Heininger, Vert, des Deherg, geh, der Eifel, 1849. -- 
Dèvonren : Ëifel. 

14. A.? MB&ASTOHUS, %b\d,, td. •— Déconten : Ëifeil. 
. J5. A.? RAUOSDS, ibid., td. -* Dètoniem Ëifeh 

Genre CLXXV. - RŒMERIA. 

Rœmeriay Edwards et Ilaime, PoL foss, deê terr. pal., p. 253, 
1851. 

Polypier en masse arrondie ; polypiérites polygonaux soudés par 
Mes murailles; planchers infundibul if ormes. 

R. 1NFUNDIBDLIFERA , Edwards et Haime, lor. cH. — Calamopora, id.\ 
Goldfuss , pi. 27, fig. 1. — AlreotHes id„ Blainville, 1830.— M il ne-Ed- 
wards, 1836. «=sa Polypier massif, suhlobé ; calices larges de 2 à 3 millim.; 
cloisons rudiment.^ murailles perforées?-— Dét<mien : Eifel ; Benherg. 

Genre CLXXVr. — PAVOSITES. 

Favosites (pars) Laraarck, Hist. des anim. sans vert., I9I6. 

Calaniopora, Goldfuss, Petref. germ., 1826. 

Favosites et Alvéolites (pars), Blainville, 1830. 

Favosites et Thamnopora, Steininger, 1831. 

Polypier en ma9se convexe ou dendroïde; polypiérites basalti- 
formes et soudés par les murailles ; calices perpendiculaires à l'axe ; 
cloisons trabiculaires ; planchers horizontaux; murailles régulière- 
ment perforées; plateau recouvert d'une épithèque mince. 

A. — Polypier en masse arrondie ou gibheutse. . 

1. F. GoTHLANDicA , Lamarck, loc. cit. 1816. — Defrancc, 1820. — La- 
mouroux, 1821-1824. ^ Edwards et Haime, Pot. foss. des terr, pal., 1851,. 
— Corallinm Gothlandicum , Fougt, 1749.— Calamopora Gothlandica, 
Goldfuss. pi. 26, fig. 3. — Morren, 1832. — Eichwald, 1840. — Favosites 
.suhbasnltira, d'Orbigny, 1850. = Polypier assez élevé; calices inégaux, 
larges de 3 millim.; 10 à 12 cloisons. — Silurien : GoRhland ; Groningue; 
Wenlock, etc. 

2. F. FAvosA, Edwards et Haime, lor. cit. — Cafamopora, id.» Goldfuss, 
pi. 27, fig. 2. == Calices subégaux, hexagonaux et larges de 4 miltîm.; 
24 cloisons très-inégales; murailles présentant 2 séries de trous distants 
de plus d'un millim. — Silurien : Uo de Drummoad (lae Hufon). 

3. F. AivEOLARis, Blainville, 1830. — d'Orbigny, 1850. — Edwards et 
Haime, loc. cit., 1851. — Calamopora, *d., Goldfuss, pi. 26, fig. 1« I« 
(non les autres). = Polypier subplane ; calices inégaux, larges de 3 mill.: 
planchers présentant 4 ou 8 petites fossettes près de la muraille; cloisons 
poutrellaires ; trous rapprochés et situés aux angles. -*- Dévonien : Ëîfbl ; 
Ferques (près Boulogne). 



— 268 — 

4. F. AS^ERA , d'OrbIgny, 1850. — Cnltanùpara aheàfaris (pars). Gold- 
Aiss, pi. 36, fig. Ib (non les autres). — Morren, 1882. -- Keyserling, 1846. 

— Far&sUes id., Lonsdale, 1839-1846. 8=b Cette espèce diffère de la pré- 
cédente en ce que les fossettes des planchers sont toujours au nombre 
de 6. — Silurien : Pavie: Gastle; Llandovery; Malmoë; Dago; Cong; 
Dingle, etc. 

5. F. GoLDFUSSi , d'Orbigny , 1850. — De Verneuil et Haime , 1850. — 
Calamopara Gothlandica {pars), Goldfuss, pi. 36, fig. 8i>, 3^ (non les 
autres). ~ Rœmer,>1843. -^ FavasUei ié», Lonsdale, 1845.— Phillips, 
1841. s= Polypier convexe ou pyriforme; calices inégaux, les grands 
larges de plus de 3 millim.; murailles hérissées de pointes à l'intérieur; 
trous ronds et souvent alternes. — Dévonien : Nehou ; Viré ; MîUar ; 
Eifel; Maimedy; Barton ; Plymouth; Dayton, etc. 

6. F. BASALTICA, de Blainvîlle, Dict,, 1830. — D'Orbigny, 1850. — Cfl- 
Utmopora ttf.» GoldfUss, pi. 36, fig. 4^, 4^ (non les antres). — Castelnau , 
1843. =s Polypier arrondi ; calices peu inégaux, larges de plus de 3 mill.; 
environ 30 cloisons; trous muraux en série unique et distants d'un mil). 

— Dèvonien : Nehou ; Eifel ; New-Yorck, etc. 

7. F. POLTMORPHA, Daic-Owen, 1844. — De Verneuil et Haime, 1850. 

— Edwards et Hnime, 1851. — Calamopora td., Goldfuss, pL 27. fig. 3i>, 
3s 3d, 3»». 3« (non les autres). — Bronn, 1835.=» Polypier gibbeux; 
calices inégaux, larges de 1 1/3 millim.; une rangée de trous distants de 
1 millim. — DèroHien ; Nehov; Viré; Eifel ; Paffrath; Jowa, etc. 

8. F. MULTiPORA , Lonsdale , 1839. — d'Orbigny, 18.50. — Edwards et 
Haime, 1851. bb Polypier hémisphérique; calices égaux et disposés en 
séries et larges de 1 1/3 millim-, tous serrés et irréguliers. — Silurien : 
Haverford-West ; Marloës-Bay, etc. 

, 9. F. Troosti , Edwards et Haime , loc. ni. pi. 18 , fig. 1 r=r Calices 
subégaux, larges de 1 1/3 à 3 millim.; 3 séries de pores muraux séparés 
par de petites lignes verticales ; ils sont espacés environ d'un millim. — 
Silurien : Jowa. 

10. F. FoRBESi , Edwards et Haime, loc, cil, — Calamopora basaUira, 
Goldfùss, pi. 36, fig. 4i> (non les autres). — Calamopora Gothlandira , 
Hisinger, 1837 (non Goldfuss). — Favosiles Irf., Lonsdale, 1839 (non La- 
marck). — D'Orbigny, 1850. == Polypier convexe ou gibbeux ; calices 
inégaux; les plus grands ont 3 mill. de diamètre; planchers horizontaux 
et inégalement serrés. — Silurien : Tortworth ; Gothland; Benthall-Edge ; 
Ardaun; Egool, etc. 

11. F. UisiNGERi, Edwards et Haime, loc, cit., pi. 17, fig. 3. — F.a/ryoti, 
Defrance, 1830. — F. GotMandtca .^ Blain ville , 1830. — F. Alcyon, ibid. 

— Calamopora minutissimat Castelnau, 1843. =; Polypier gibbeux; calices 
brges de 1 1/3 mill.; 13 cloisons formées de poutrelles arquées ; planchers 
minces et horizontaux. — SUnrien : Torthworth; Gothland; Wenlock- 
Edge; Benthall-Edge; Niagara. — Dèvonien ? : Perry-County. 

13. F. MAHittARis, Edwards el Haime, loc. cit. — Calamopora td., Cas- 
teloiu, 1843. «» Polyp. arrondi ; calices polygonaux très-inégaux, larges 
de 3 à 6 millim. suivant les échantillons; planchers irréguliers, minces 
et convexes ; pores muraux formant deux séries verticales et séparées. — 
Dèvonien : Amérique septentrionale. 

13. F. FUROSA {pars), Lonsdale, SiL sysl., 1839.— Edwards et Haime, 
1851. — Calamopora td., Goldfuss^ pi. 38, fig. 3% 3i> (non les autres). — 



Rcemer, 1843. — Reyserling, 1846. — AheofUes fil»osus, d'Orbîgny, 1850. 
ess Polypier globuleux ou pyriforme ; calices polygonaux, larges de 1/2 
ou a/3 de millim.; pores muraux grands et alternant avec les planchers 
qui sont très-serrés. — Silurien : Llandorery; Storderley-Edge,- Kerry; 
Wexford; Kildare; Mayo; Tyrone; Waterford; Wicklow; Lexington, etc. 
— Dévonien: Viré; Ëifcl ; Hartz; Torquay; Delaware, etc. 

14. F. PARASiTicA , M'Coy, 1844. — d'Orbigny, 1850.— Cir/ainopora irf., 
Phillips, 1836.= Polypier en masse globuleuse, fixé sur des corps 
étrangers ; calices inégaux, larges de 2 à 3 millim. ; murailles minces. -^ 
Carboniférim : Bolland; Irlande^ Button-Mould, etc. 

B. — Polypier dendroïde. 

15. F. RETicuiATA , Edwards et Haime , lœ, cH, — Calamopora spon- 
gites , Goldfuss , pi. 28 , fîg. 2*-8 (non les antres) — Geinitz, 1845-46. — 
Keyserling, 1846. — Alteolites reticulatat de Blainville. 1830.— Favosites 
Orbignyana. de Verneuil et J. Haime, 1850. = Branches épaisses de 1 a 
2 centim. ; calices peu inégaux, larges d'un millim. — Dévonien : Brest; 
Nehou ; PeJapoya ; Eifel ; Bensberg ; Torquay, etc. 

16. F. CRISTATA; Edwards et Haime, loc. rit,, — Madreporites cristatus, 
Bhimenbach, 1803. — Otlamoporapolymoi^ha, Hisinger, 1837. — C. spon- 
giies, ibid. (non Goldfuss). — Eichwald. 1840. — Alvéolites Lonsdalei, d'Or- 
bigny, 1850. s= Silurien ; Gothland ; Wenlock ; Ludlow ; Aymestry ; Du- 
blin ; Mayo; Kerry; Reval ; Hapsal. — Dévonien^ : Oural. 

17. F. CE1IVIC0RNI8, Edwards et Haime, loc, eit,^AlpeolUes id,, Blain- 
ville, 1830. — Calamopora polymorpha, Goldfuss^ pi. 27, fig. 3«, 4», 4»», 4« 
(non les autres). — Bœmer, 1843. — FarosHes cronigera , de Verneuil et 
J. Haime, 1850. — F. id. et Alvéolites relleporatus , d'Orbigny, 1850. = 
Cette espèce diffère du F. polymorpha par sa forme dendroïde , et du 
F. trislattt par ses calices plus grands et larges de 2 millim. — Dévonien : 
Eifel; Villmar; Bensberg; Brest; Mons; Torquay, etc. 

18. F. DUBIA, ËdwaMs et Haime, lor. fit. — Alvéolites Id., Blainville, 
1830 — A, polymorpha, Phillips, 1841.^^4. cervicornis, Michelin. Iron,, 
pi. 48, fig. 2 et 49, fig. 3, 1845. — d'Orbigny, 1850. — Calamopora poly- 
morpha, Goldfnss, ph 27, fig. 5, 1829. «= Polypier dendroïde; branches 
non coalesccntes et larges de 10 à 12 millim. ; calices arrondis ou poly- 
gonaux larges de 2 millim.; une seule série de pores sur chaque muraille ; 
calices un peu inclinés. — Dévonien : Ferques; Viré; Chasse-Grain; Bens- 
berg; Torquay, etc. 

Etpèces douteuses, 

19. F. DENTiFERA, d'Orbigny, 1850. — Calamopora id., Phillips. — 
Carboniférien : Bolland. 

20. F. iNCRDSTANS, d'Orbigny, id. -- Calamopora id,, Phillips, Geol, 
ofYork., pi. 1, fig. 3. — Carboniférien ; Bolland. 

On doit encore rapporter au genre Favosites les quatre espèces sui- 
vantes, que M. Pauder a désignées sous le nom générique de Bolporiles, 
et qu'il a rapprochées des foraminifères ; elles sont de l'étage Silurien : 

21. F. SEMIGLOBOSA. — Bolporites id., Pauder, Russische Retrhes, pl.2, 
fig. 1 , 1830. 

22. F. TRiANGULARis. — Bolporites id., ibid., loc. cit., pi. 2, fig. 2. 

23. F. UNCINATA. — Bolporites id., ibid.. lor. cit., pi. 2, fig. 3. 

24. F. MiTRALis. — Bolporites id., ibid., lec. àt,, pi. 2, fig. 4. 



— 270 — 
Les différences «péciiiquos soni très-diffîciies à saisir chez les 
individus qui composent le genre Favosites; il est possible que l'on 
ait décrit deux fois . sous deux noms différents , la même espèce ; 
de même qu'il est à présumer que les échantillons qui sont indiqués 
comme venant de doux ou trois terrains différents, sont des espèces 
différentes qui ne présentent pas des caractères assez saillants pour 
être facilement séparées. 

GïlîiiRE CLXXVII. - KONÎNCKIA. 

Koninckia, Edwards et Haime, Compt.rend., 1849. 

Polypier assez semblable à celui du Favosites , mais présentant 
des murailles réticulées et irrégulièrement criblées de grands trous. 

K. FRAGiLis, Edwards et Haime, loc. cit. — Vol, foss. des terr, paL, 
p. 153. == Murailles peu épaisses, percées de trous larges et irréguliers; 
calices polygonaux, larges de2mill,; 6 cloisons poutrellaircs; planchers 
horizontaux et peu serrés. — Sènonien : Roy an. 

Genre CLXXVIII. - ETMMONSU. 

' Emmùiisia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal. y 1851. 

Polypier submassif; cloisons poutrellaires ; planchers irréguliers, 
doubles, les uns complets, les autres incomplets et inclinés sur les 
premiers; plateau recouvert d'une épithèque qui envoie souvent 
des prolongements radiciformes ; murailles bien développées et ré- 
gulièrement perforées. 

4. E. HEMispHiERicA, Ëdwards et Hairae, loc. cil, — Favosites Id., Yan 
délie et Shumard, 1847. — De Verueuil et J. Haime, ISbO.-- Alvéolites éd.. 
d'Orbigny, 1850, = Polypier en masse arrondie et formé d'étages super- 
posés; calices pcatagonaux, inégaux, larges de 1 1/2 à 2 mill.; 12 cloisons 
assez développées ; trous muraux assez grands et distants de 2/3 de mill. 
— Silurien : Springfiold (Ohio) ; Perry-County. — Déronicn .^ : Galedonia; 
Ohio; Erie County; Torquay, etc. 

2. E. ALTERNANS , Edwards et Haime, loc. cit, = Polypier massif; 
calices subégaux, polygonaux et larges de 8 mill.; trous muraux distants 
de 2 mill., placés en deux séries et alternés. — Carhontférien : Tournay. 

3. E.? CYLiNDRiCA, Edwards et Haime, loc. cit. — Favosites id., Miche- 
lin, Icon., pi, 60, fig. 1. = Polypier élevé et convexe ; calices larges de 
6 à 7 mil!.; série de 4 on 5 trous petits alternant avec les grands planchers. 
-- Silurien : Louisville ; Wisconsin.— Dcronten ? : Caledonia; New -York; 
Ohio; Delaware; Dayton. 

Genre CLXXIX. - MICHEUNIA. 

Uieheliana, de Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de la Belgique, 
1842. 

Polypier submassif; cloisons représentées par des stries peu dé- 
veloppées ; planchers irréguUers et doubles ou vésiculaires ; plateau 
recouvert d'une épithèque qui émet des prolongements radici- 
formes. 



— 27< — 

1. M. FAVosi» Koninck, loc* cit,, pi. C, fig, 2. — -Hieh^n, pi* 59, fig. 2. 
-* AI. faroia «/ seuUis , d'Orbigny , 1850. — Manon favoium , Goldfuss » 
Pdrêf, Oerm^ pi. 1; fig. 14. <- Poriles cellvlosa , Woodward, 1890, — 
Favosites alveolala, Gétnîtz, 1845-46. = Polypier en msste arrondie; 
calices peu profonds, à bords épais, larges de 6 à 8 miilim.; de 30 à 40 
stries cioisoniJaires. — Carbonifèrien : Tournay; Visé; Ratingen; Mas- 
bury; Hook- Point ; Derbyshire, etc. 

3. M. TEN€iSEPTA, Koninck, loc. cH,, pi. C. fig. 3. -^ Michelin, 7cim.^ 
pi. 16, fig. 3. — Calamopora id., Phillips, pi. 2, fig. 30, 1836. — Favosites 
et Michetuùa id,, d'Orbigoy, 1850. = Polypier élevé, entouré d'une forte 
épilhèque; calices polygonaux, larges de 7 à 8 milIim.; 30 à 40 stries 
costales. — Carbonifèrien : Sablé ; Juigné i Toùrnay ; Bristol ; Bolland ; 
Derbyshire; Masbury. 

3. M. GONVisxA, d'Orbigny, Prod., 1850. -*• Edwards et Haimd, loc. rU., 
Ï851. -~ Polypier arrondi et convexe; calices subégaux, larges de 8 h 
10 miilim.; environ 10 stries cloisonnaires ; planchers minces, serres et 
convexes. — Dévonien : Michigan ; Preston-County (Virginie). 

4. M. MEGiiSTOMA, Bdwardset Haime, loc. rit, 1851. ~- Calamopora ttf., 
Phillips. 1836. — FavosHes Id., d'Orbigny, 1850. ^ Favosites id. et gratis 
di5 . M'Coy, 1844 , 1849. =» Polypier turbiné et pédicule ; calices sub- 
égaux , profonds et larges de 15 à 18 miilim ; stries cloisonnaires très- 
fines et très-nombreuses. — Carbonifèrien ; Kendal ; Bolland; Attre, près 
Mons. 

5. M. ANTiQtA, d'Orbîgny, Prod,-^ IHchioph^Ula id„ M'Coy, 1844.— 
M^ compressa , Michelin , icen., pi. 58, fig. 3, 1846. ^^ Polypier en lame 
mince et subplane ; calices peu profonds, larges de 10 à 15 miilim.; 40 à 
50 stries clpisonnaires. — Carbonifèrien : Tournay ; Hook. 

' 6. M. GEOMlETRicA, Edwards et Haime, loc. cit., pi. Ï7, fig. 2.= Polyp. 
plat, libre ou encroûtant; calices régulièrement polygonaux et larges de 
5 à 7 miilim.; 28 stries cloisonnaires; planchers horizontaux et granulés. 
— Dévonien : Viré ; Loué. 

7. M. coNciNNA, Lonsdale in Murchison , deVerneuil et Keyserling, 
Bti^Àta and Vrai, pi. À, fig. 3, 1845. =r Calices polygonaux etlarges de 

3 miilim.; planchers horizontaux et serrés; de petites vésicules au bord 
des calices. — Carbonifèrien : £st de Ust-Koïva (Bussîe). 

Nous rapportons encore h ce genre deux fossiles de Tétage coral- 
lien qui ne nous paraissent pas pouvoir prendre place dans un autre 
genre. 

8. M. ExcELSA.«« Polypier pédicule, subtnrbfné, & surface convexe; 
cairees irrégnliers , assez profonds et larges de 7 à 9 miilim. : 36 stries 
cloiaonfiaires» dont 6 plus fortes que les autres ; planchers irrégulièrement 
horizontaux, écartés généralement do 1 à 1 1/é raill.; hauteur du polyp , 
30 h 35 milUm. ; largeur de la surface calicinale, environ 30 miilim. — 
Corallien : Charcenne. 

9. M. coRALLiNA. «» Cette espèce diffère de la précédente par sa 
forme qui est convexe en haut et subplane inféneureroent; le plateau est 
recouvert d'une forte épilhèque; les calices sont évasés, profonds de 3 à- 

4 miilim., subégaux et larges de 9 à 10 mill.; les murailles s'épaississent 
à mesure que le polypiérite grandit et acquièrent souvent au sommet une 
épaisseur de 3 à 4 mill ; 24 stries cloisonnaires, dqnt 6 plusmarquées, elles 
sont assez épaisses et on n'en compte que 3 dans une étendue de 2 mill. 



— 272 — 

Les planchers sont irréguUers et vésiculeuz ; les calices aiigmentent en 
diamètre à mesure qu'ils s'élèvent; aussi trouve- t-oa des échantillons de 
cette espèce qui ont des calices larges seulement de 5 à 6 milL— Corattien : 
Gharcenne (Haute-Saône). 

XLI* Famille — Chatétiniens. 

' Chœtetinœ, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, pal., 1851. 

Polypier massif; murailles imperforées et soudées entre elles; 
cœnenchyme nul; cloisons nidimentaires. 

Genre CLXXX. — CONSTELLARIA. 

Constellaria, Dana, Zooph., 1849. —Edwards et Haime, loe. cit., 
1851. 

iStellipora, Hall, Pol. of New-York, 1847. 

Polypier massif, présentant à sa surface de petits mamelons étoi- 
les, couverts, ainsi que le reste de la surface, de petits calices cir- 
culaires. 

L'espèce unique qui constitue ce genre a beaucoup de ressem- 
blance avec certains bryozoaires , mais elle paraît en différer par 
des planchers qui divisent la loge en une série d'étages, et jusqu'à 
ce jour on n'a jamais rencontré de planchers dans les testiers des 
bryozoaires. 

C. ANTHELOiDEA,' Edwards et Haime, loe, ciU, pi. 20, fig. 7. — Siellu 
pora id„ Hall, lac. cit. — d'Orbigny. 1850. = Polypier en branches ra- 
meuses et très-aplaties, et présentant à la surface des mamelons ou étoiles 
fbrmées de 6, 8 ou 10 rayons ; calices ronds et larges de 1/4 millim.; les 
étoiles sont lisses au centre et ont un diamètre de 2 ou 3 mill. — SUurien ; 
Oxford (Ohio) ; Dayton ; Cincinnati; Madison; comté de Lewis. 

Genre CLXXH. - BAUMONTIA. 

Baumantia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, pal,, 1851. 

Polypier constitué par des polypiérites intimement soudés par les 
murailles ; planchers vésiculeux , présentant quelquefois des dé- • 
pressions cloisonnatres; épithèque assez bien développée. 

1. B. VENELOKUiiï, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 16, fig. 6. =i^ Polyp. 
en masse arrondie; calices polygonaux, larges de 6 millim. et présentant 
des planchers qui offrent 6 dépressions irrégulières.— Dévonien ; Nehou. 

2. B. Egertoni, Edwards et Haime, toc. cit. = Polypier élevé et lobé; 
calices polygonaux inégaux, larges au plus de 6 millim.; planchers hori- 
zontaux et souvent convexes. — Carbwiïfèrien : Sraerapagls. 

3. B. LAXA, Edwards et Haime, lor, rit. — Columnaria id., M'Coy. 1849. 
=» Polypiérites très-longs, tendant à s'isoler, mais le plus ordinairement 
unis et prismatiques ; épithèque forte et complète ; calices largesde8 ntiil.; 
planchers formés de vésicules grandes et irrégulières. — Cartxmiférien : 
Wellington ; Derbyshire. 

4. B. GuERANGERi, Edwardset Haime, loc. cit., pi, 17, fig. L s= Polyp. 



— 273 — 

lobé ; calices inégaux, larges de 2, 3 on 4 mill., planchers sourent hori- 
zontaux et quelquefois obliques et yésiculeux. ^ Dévonien : Tiré ; Bru- 
Ion ; Brest. 

Genre CLXXXII. — DANIA. 

Dcmia, Edwards et Haime, Compt, rend,, 1849. 

Polypier massif-; polypiérites prismatiques, soudés par les mu- 
railles et présentant des planchers qui se trouvent à la même hau- 
teur dans toutes les loges du polypier; cloisons nulles; calices 
polygonaux. 

D. HuRONiCA, Edwards et Ifaime, PoL fou. des ierr. pai., pi. 18, fig.9. 
ss Polypier en masse élevée : polypiérites parallèles et larges de 1 mill.; 
planchers inégalement distants mais toujours placés à la même hauteur 
dans les loges ; on ne voit point de cloisons. — 4tl2«rieii : Ile de Drum- 
mond. 

Genre CLXXXIII. — CHiETETES. 

Chœtetes, Fischer, Oryct. du Gt. de Moscou, 1837. 

Dianulites et Orbitolites, Eichwald, 1829. 

Stenopora, Lonsdale in Murchison, 1844. 

Monticulipora, d^Orbigny, 1850. 

Polypier en masse plane, convexe ou subdendroïde ; polypiérites 
longs et basaltiformes ; murailles bien développées ; planchers 
nombreux, horizontaux et ne se montrant pas à la même hauteur 
dans toutes les loges; point de cloisons. 

A. — Polypier dendroide, 

1. C. RAMOSUS, Edwards et Haime, PoL foss, des terr. pal,, pi. 19, 
fig. 2. — Monticulipora <d., d'Orbigny, 1850. =s Hameaux larges de 6 à 
10 millim.; mamelons coniques,' un peu comprimés, larges et hauts de 
1 1/2 millim. ; calices très-petils et subégaux. — Silurien : Cincinnati ; 
Madison. 

2. G. Dalii, Edwards et Haime, lor, cit., pi. 19, fig. 6. = Rameaux 
cylindriques, larges de 6 à 8 mil!.; calices larges de 1/3 ou 1/4 de mill.; 
mamelons coniques et saillants. — Silurien : Ohio. 

3. C. RUGOsns, Edwards et Haime, loc. eit, pi. 20, fig. 6.» Cette espèce 
diffère du C. ramosus en ce que les mamelons sont ici très-allongés trans- 
versalement et simulent des bourrelets; les calices ont enriron 1/4 de 
millim. — Silurien ; Ohio. 

4. C. ToRRUBiJS, de Verneuil et J. Haime, Bull, de la Soc. géol., 1850. 
= Rameaux larges 'île 1 à 2 cent.; mamelons arrondis, larges de 2 mill. 
et substellés; calices peu inégaux, larges de 1/2 k 2/3 de millim. ~ Dé- 
vonien : Asturies ; Ëifel : Viré ; Ferques. 

5. C. GoLOFCSSi, Edwards et Haime, loc. eii. — Cerioporaid», Michelin, 
pi. 48, fig. 9 et 10. — Calamopora spongiles, Goldfuss, pi. 64, fig. 10 (non 
pi. 28, ûg. 3. — Ceriopora Boloniensis, Goldfussi et af finis, d'Orfoigny, 
1850. == Rameaux grêles et lisses ; calices larges de 1/4 ou 1/3 de mill. 
— Dévonien: Ferques; Viré. 

33 



— 274 — 

' 6. C. TUMious, Edwards et Haime, loc. cit. — Calamo^ra lumida, 
Phillips, 1836. — Alvéolites id,, irregularis et scahra, Michelin, pi. 60, 
fîg. 2, 4 et 3. * Chœletes Koninckii ; Ceriopora irregularis, inflata, iumida ; 
Favosites tumida, d'Orbigny, 1850. = Branches cylindroïdes; calices 
inégaux, larges de 1/4 de millim., et un peu plus grands sur les mame- 
lons qui sont|peu saillants, mais assez compactes. — Carboniférien : Tour- 
nay; Viré; Brough; Hoock ; Clonea; Kulkeag; Benburn, etc. 

7. G. Flbxcheri, Edwards et Haime , loc. cit. es Branches lisses et 
larges de 3 à 5 millim.; calices inégaux» larges de 1/4 à 1/2 millim. — 
Silurien ; Dudley. 

8. G. PULCHELLUS, Edwards et Haime, lûc. cit, sas Branches larges de 

5 à 10 millim. et souvent comprimées ; mamelons larges et substellés, ils 
sont polygonaux et inégaux. — Silui-ien : Wenlock; Dudley. etc. 

9. G.? CRASSUS, Edwards et Haime, toc, cit, — Stenopora crassa, Lons- 
dale in Murchison, 1845. — Keyaerling, 1846. = Branches épaisses et 
divergentes ; polypiérites longs, inclinés et brusquement tournés en de- 
hors. — Peifiitffi : Ust-Vaga ; Wytschegda (Russie). 

10. G.? ovATA, Edwards et Haime, lac. cit. — Stenof>ora id„ Lonsdale 
in Strzelecki, 1845. == Rameaux larges de 15 mill.; diamètre des calices. 
1/2 mill.— Terr. palœoz, : Wellington (Moûts); Norfolk; Yan-Diemen. 

B. — Polypier en masse mamelonnée. 

11. G. BowERBANCKi. Edwards et Haime. loc. cit. — Favosiles spon' 
gites et JHscopora squatnmata, Lonsdale, loc, cit., 1839. s=a Polypier ma- 
melonné et subdendroïde; surface calicinale lisse; calices serrés, un peu 
penchés, larges de 1 à 1 1/2 millim. — Silurien : Dudley ; Walsall, etc. 

12. G. MAMMULATUS, Edwards et Haime, loc, cit., pi. 19, fig. 1. — Mon- 
ticuliporn mammulata, d'Orbigny, 1850. s=3 Polypier en masse gibbeuse 
et lobée ; mamelons forts et aplatis ; calices polygonaux, larges de 1/5 de 
millim.— Silurien : Ohio; Dayton, etc. 

13. G. MILLEPORAGEUS, Edwards et Haime, loc, cit. «^Polypier gib- 
beux ; calices larges de 1/4 de millim. et polygonaux ; planchers nom- 
breux et assez serrés. — Carboniférien .-'Gumberland; Ohio. 

C. — Polypier frondescent ou lamelleux. 

14. G. Frondosos. Edwards et Haime, loc. cit., pi. 19, fig. 5. — Mon- 
ticulipora frondosa, d'Orbigny, 1850. s Frondes larges, épaisses de 4 à 

6 millim.; mamelons arrondis et peu saillants; calices inégaux, larges de 
1/5 à 1/3 de mill. — Silurien : Gincinnati; Oxford (Ohio). 

15. G. PAVONiA, Edwards et Haime, loe. cit., pi. 19, fig. 4. — Ptilodictya 
pavonia, d'Orbigny. 1850. =s Frondes épaisses de 2 ou 3 mill.; mamelons 
peu saillants; calices polygonaux et larges de 1/4 à 1/3 de mill. — Silu^ 
rien : Gincinnati (Ohio). 

I>. — Polypier en masse convexe ou arrondie. 

16. G. radians, Fischer, pi. 33, fig. 3, 1830. — C. dilataius, cylindricus, 
jubatus et excenUicus, ibid. — C. radians, Edwards et Haime, loc. cit., 
pi. 20, fîg. 4.— C. id. et dilaUaus, Lonsdale, Bus. and Vrai., 1845. = 
Polypier pyriforme et convexe; calices inégaux et larges de 1/3 de mill.; 
surface calicinale lisse ; planchers écartés de 2/3 de millim. — Carboni- 
férien: Andoma; Pakhra; Tessovo; Kendal, etc. 



— 275 — 

Le C. concentricus, Fischer, paratt devoir être confondu avec cette 
espèce. 

17. G. PBTROPOLITANUS , LoHsdale in Murchison, 1845. — Calamopoia 
fibrosa(pars), Goldfuss, p(. 64, fig. 9 (non pi. 28, fig. 3). — Ëichwald, 
1840. — Castelnau, 1843. — C. lycoperdon et rugosus, Hall, 1847. — C. pe- 
tropoliianus, lycoperdon et subfibrosiis, d'Orbigny, 1850. ~— Polypier cou- 
vexo, couvert à la babe d'une forte épithèque ; mamelons arrondis, larges 
de 3 millim.; calices inégaux, larges de 1/2 millim.; planchers horizon- 
taux distants de 1/5 de millim. — 5i/iirieH ; Ottawa-River^ Trenton; 
Ohio; Madison ; Garadoc ; Ony-River, etc. 

18. G. Pandbri, Edwards et Haime, toc, cit. -^ FavosHes pelropoiiianns, 
Pander, Ritss, reiche, pi. 1, fig. 8 (non les autres), 1830. == Polypier tur- 
biné, entouré d'une épithèque et à surface convexe; les mamelons sont 
représentés par dès cercles de calices arrondis, ceux-ci sont larges de 
1/2 millim. -* Silurien : Saint-Pétersbourg. 

19. G. FiLiASA, Edwards et Haime. loc, cit, — Monticulipora id,, d'Or- 
bigny, Prod., 1850. ss= Polypier fixe, à surface convexe, garnie de petits 
mamelons arrondis et coniques ; calices larges de 1/4 ou 1/3 de millim. 
^ Silurien ; Kentucky; Francfort; Gincinnati (Ohio}/etc. 

20. G. Trigeri, Edwards et Haime, loc, cit,, pi. 17, fig. 6.= Polypier 
convexe; calices inégaux, larges de 1 à 1 1/2 millim.; planchers horizon- 
taux et distants de 1/2 millim. — Déoonien : Brulon (Sarthe). 

21. G. CRINITUS, Edwards et Haime, loc. cit, ^ Stenopora crinita, Lons- 
dale tii Strzelecki, 1845. =: Polypier convexe, en masse élevée et con- 
sidérable; calices larges de 1 mill.; planchers horizontaux. — Iliawara, 
Nouvelle-Galles du Sud. 

E. — Polypier encroûtant. 

21. G. TUBERGULATDS» Edwards et Haime, loc. cit., pi. 19, fig. 3. = 
.Polypier en couches minces et encroûtantes ; mamelons petits et compri- 
més ; calices polygonaux et larges de 1/4 à 1/3 de millim. — Silurien : 
Gincinnati; Oxford ; Laliapon (Ohio). 

Espèces douteuses. 

22. G.? HEMisPHERicus. — OrhitoHtes id. et af^culatut; Vianulites pyrt- 
formis, Eichwald, Zool. spec, pi. 2, fig. 1, 3, 2. Silurien : Esthland. 

23. G.? DUBius. — Verticillopora AuXna, M'Goy, Syn. of carton., etc., 
pi. 27, fig. 12. — Ceriopora id , d'Orbigoy, 1850. — Carboniférien : Ir- 
lande. 

24. G.? POLYMORPHA.— Favositcs id,, Portiock, Hep. on the Lond,, pi. 21, 
fig. 2. — Silurien : Desertcreat. 

25. G.? HETBROSOLBif , Keys. Reise in da$ Petsch,, fig. a , b , 1846. — 
Silurien : Ylytsch. 

26. G.? ovATus. -— C. ovata, Edwards et Haime, hc. cit, — Stenopora 
id., Lonsdale In Strzelecki, 1845. — Silurien ; Norfolck; Van-Diemen. 

27. G. iNFORMis. Edwards et Haim*é, loc. cit. — Stenopora id., Lons- 
dale, loc, cit. — Silurien : Spring-Hill: Van-Diemen. 

28. G. Tasmanibnsis, Edwards et Haime, L c, ^Stenoporaid. Lonsdale/ 
loc. cU. — Islande. 

MM. Edwards et Haime rapportent encore, avec doute, au genre 
Chœtetes les fossiles suivants : 



— 276 — 

Calamopoba Mackrothii, Geinitz, 1848. — King, 1850. — Permien : 
TuDstall-Hill ; HumbletOB-Hill. 

Stenopora columnaris, Kîng, Permian foss,, etc., pi. 3, fig. 7, 8, 9.— 
Permien : Humbleton ; Tuostall-Hill ; Whitley. 

Alyeoiitbs Bdchiana, King, L c, pi. 3, fig. 10, 11, 12. — Permien : 
Humbleton-Hill. 

MiLLBPORA Groningana, Morreo, Des coral. Bel., pi. 6» fig. 1-2.—- 
Belligue. 

Ghatetes Lvcoperdon {pars). Hall, Pal. of New-\vrk, pi. 1% fig. 3 et 
pi. 24, fig. 1 g. — Watertown. 

Ghjetetes SUBANTIQUA, d'Orbigny, 1850. -^ biciUites antlqua, M'Coy, 
Syn. carb,, etc. — Carbonifèrien : Irlande. 

Genre CLXXXIV. - DEKAYIA. 

Dekayia, Edwards et Haime, PoL foss. des terr. pal,, 1851. 

Polypier massif ; calices polygonaux ; murailles fortes et sur- 
montées çà et là de petites colonnes pointues; pas de cloisons. 

D. ASPBRA, Edwdrds et Haime, loc, ri/., pi. 16, fig. 2. = Polypier 
subdendroïde; calices très-petits, polygonaux, ils ont à peine 1/4 de mill.; 
colonnes murales nombreuses et striées.-» SUurien : Ohio. 

Genre CLXXXV. - LABECHIA. 

Labechiat Edwards et Haime, Pol foss, des terr, pal,, 1851. 

Polypier massif, hérissé a sa surface calicinale de petites pointes 
qui existent sur le bord supérieur des murailles, celles-ci sont 
souvent interrompues; cloisons rudimentaires. 

L. CONFERTA, Edwards et Haime, loc. cH, — Monticufaria conferla, 
LonsdaleinMurchisoo, 1839. sss Polyp. massif, en lames assez épaisses;, 
épithèque bien développée; calices larges de 2/3 de millim.; murailles 
épaisses de 1/2 millim. et couvertes de tubercules coniques, petits et sail- 
lants.— Si^tirien: Wenlock; Benthal-Hedge ; GÏeedon-Hill; Ardau; Gong. 



XLIP Famille. — FociUoporiens. 

PociLLOPORiNJE. Edwards et Haime, Pol, foss, des terr, pal., 1851. 

Polypier en masse gibbeuse ou dendroide ; murailles épaisses , 
imperforées et donnant lieu à la surface supérieure à un cœnen- 
chyme compacte ; cloisons rudimentaires. 

Genre CLXXXVI. - POCILLOPORA. 

Pocillopora {pars), Lamarck, 1816. — Dana, 1846. — Edwards 
et Haime, 1851. 

Polypier à calices peu profonds et présentant au centre une saillie 
columellaire épaisse et transverse ; Gœnenchyme mural granulé. 

P. MADRBPORACBA, Edwards et Haime. l. e. — Alvéolites id,, Lamarck, 
1816. — Madrepora glabra, Goldftiss, pi. 30, fig. 7. — Michelin, pi. 14, 
fig. 1, = Polypier subdendroïde ; rameaux larges de 15 à 20 millim. ; 



— 277 — 

calices circulaires , larges de 1 millim. et présentant 12 cloisons peu dé- 
veloppées. — Falunien : Dax ; Turin. 

Genre CLXXXVII. - CŒNITES. 

Ccenites, Eichwald, Zool spec, 1829. — Edwards et Haime, 1851. 

Limaria, Steininger, Mém. delà Soc, géoL, 1831. 

Polypier massif, dendroïde ou frondescent; calices allongés et 
présentant trois dents irrégulières; cœnenchyme mural lisse. 

1. C. JuNiPERiNUS. Eichwald, 1829. — Umaria LonsdaM, d'Orbigny, 
1850. s=5 Hameaux cylindroïdes, flexueux , larges de 5 à 6 mil!.; caltcçs 
serrés, larges de 1/4 sur 1 millim. — Silwien : Dudley ; Lithuanie. 

3. G. INTERTBXTUS, Eichwald, Zool, spec, pi. 2, fig. 16, 1829. — 
Edwards et Haime, 1851. — Lxmeria frutirosa, Lonsdale, 1839 (non Stei- 
niger). ^ Rameaux subcylindriques non coalescents ; calices triangu- 
laires, larges de 2/3 de millim. et à bords élevés; diamètre des branches, 
5 à S mill. — Â'i/ifri«H : Dudley ; Wenlock; Ledbury ; Abberley ; Vilna, etc. 

3. C. LiitEARis, Edwards et Haime, lac, ciL, 1851. = Polypier massif» 
convexe on gibbeux; calices serrés, superficiels, linéaires, larges de 1/6 
de millim. ^et longs de 1 à 1 1/4 millim. — Silurien : Dudley. 

4. C. LABROSus, Edwards et Haime, loc. ciî, === Polypier pédicule en 
forme de coupe : calices espacés, à lèvres saillantes, larges de moins de 
1 millim.; 3 dents distinctes. — SiUtrien : Dudley. 

Espèces douteuses, 

5. C. tLATHRATus, Edwsrds et Haime, loc, cH, -- Umaria clathraiOf 
Steininger, 1831. ess Rameaux coalescents, à calices anguleux. — Dévo- 
nien ; Eifel. 

6. C. FRUT1C0SUS, Edwards et Haime, loc, cit, — Limaria fruticosa. 
Sleininger, 1831. == Rameaux cylindriques, rugueux comme une lime; 
calices obliques, peu saillants et triangulaires. — DètonUn : Eifel. 

7. C. ESCHAROiDEs.— Limaria id , Steininger, Vert, des Uberg,, etc., 1849. 
— Dérottten : Eifel. 

8. G. PUKCTATUS. — Limaria pimctata, Steininger, loc. cil, -* Dévonien: 
Eifel. 

MM. Edwards et Haime pensent que le Limaria angiilaris, d'Or- 
bigny {Escharina id., Lonsdale in Murchison, loc. cit.), appartient 
à la classe des Bryozoaires. 

XLIII* Famille. — - Thécostégitii&ieiis. 

Halysitinje {pars)t Edwards et Haime , Pol. foss. des terr. pal.. 
p. 155, 1851. 

Polypier massif; polypiérites libres mais unis par les côtes ou 
des expansions murales ; murailles noA poreuses ; cloisons petites 
mais distinctes. 

Genre GLXXXVIII, - CHONOSTEGITES. 

Ckonostegites, Edwards et Haime, loc. cit., p. 299, 1851. 

Polypier à croissance intermittente ; polypiérites formés par des 



— 278 — 
séries d^entonnoirs placés les uns sur les autres et qui envoient au 
dehors des expansions qui unissent entre eux les polypiérites ; stries 
septalos peu prononcées , planchers irréguliers et lisses ; épithèque 
complète. 

C. Clappi, Kdwards et Haime, lor, cit., pi. 14, fig. 4. es Polypier élevé 
et arrondi; polypiérites formés par une succession d'entonnoirs évasés 
placés les uns sur les autres, la base en bas et réunis par des expansions 
qui partent des bords des entonnoirs ; stries cloison naires égales et nom- 
breuses ; planchers irréguliers et convexes ; les polypiérites sont larges 
de 8 à 10 millim. — Dévonien ; Dayton. 

Genre CXXXXIX. - THECOSTEGITES. 

Thecostegites , Edwards et Haime, CompLrend., locciL, p. 261, 
1849. 

Polypier submassif et encroûtant ; polypiérites cylindriques , 
courts et unis par de fortes expansions murales situées à différentes 
hauteurs; planchers horizontaux; cloisons peu distinctes et au 
nombre de 12. 

1. T. fioucHARDi, Edwards et Haime, BriLfoss. corals, 1850. — i/armo- 
dites id., Michelin, pi. 48, iig. 10. -* Uarmodiles id., Geoporites americana 
et boloniensis, d'Orbigny, Prod., 1850. =? Polypier encroûtant, fixé sur 
d'autres corps; polypiérites circulaires, espacés; larges de 1 à 1 1/2 mill.; 
12 petites dents cloisonnaires ; planchers horizontaux. — Dévonien : Fer- 
ques; Eifel ; Ohio. 

2. T. AULOPOROiDES, de Verneuil et J. Haime, 1850. = Polypier subra- 
mifié; polypiérites rampants et larges de 2/3 de millim.; 12 dents cloi- 
sonnaires. — Dévonien : Ferrones (Asturies). 

3. E. PARVULA, de Verneuil et J. Haime; 1850. =3 Polypier mince et 
encroûtant ; polypiérites droits, peu saillants, assez espacés et larges de 
1/4 de millim. — Dévonien : Ferrones. 

Genre CXC. — CYATHOPHORA. 

Cyathophora, Michelin. Icon. zooph., p. 104, 1843. 

Stylina [pars) , Cyathôphora {pars), Edwards et Haime, 1849- 
1856. 

Cyathôphora, E. de Fromentel, Pol. foss, de Vétage néoc, p. 40, 
1857. 

Polypier massif; polypiérites cylindriques et unis par les côtes * 
qui ne sont pas Irès-développées ; planchers horizontaux et simples; 
cloisons représentées par des stries, plus ou moins saillantes, qui 
descendent le long de la paroi interne des murailles. 

Ce genre, qui a pour type le C. Richardi, de M. Michelin, a été 
placé par MM. Edwards et Haime dans le sous-ordre des Zoan- 
thaires Apores. Ces auteurs n*ont probablement pas eu entre les 
mains des échantillons bien conservés, car ce genre trouve naturel- 
lement sa place ici» tam à cause des planchers bien développés que 



— 279 — 
possèdent les espèces que nous allons décrire, que de leurs cloisons 
rudimentaîres, et qui ne sont pas , comme J. Haime le pensait, le 
reste de cloisons brisées. 

1. G. RiCHARDi, Michelin, Icon, zooph,, p. 104, pi. 36, fig. 1. -^ A^irea 
Bourgueti et sphœrica, Derranne, 1826. — Slyllnaei Cyathophora Bowgueti, 
Edwards et Haime, 1849 et 1851. — Stylida Bourgueli et Cyathophora Ri- 
charài, d'Orbigny, Prod,, 1850. (Nous avons cru devoir couserver le nom 
de C. Bichardi, de M. Michelin qui, le premier, a donné la figure de ce 
fossile, au lieu des noms que Defrance avait d'abord assignés à cette es- 
pèce). =r= Polypier en masse arrondie; calices peu saillants, assez serrés 
etlarges de 5 millim.; côtes subégales et serrées; 3 cycles et des cloisons 
d'un 4«s elles sont inégales et peu saillantes, t- Corallien : Natheim ; 
Ghamplitte; Tonnerre, etc. 

2. C. ALVEOLATA. — Astreu id„ Goldfuss, Petref, Geim,, pi. 32, fig. 3 
(dans cette figure, les calices sont un peu trop écartés). — Stylinaid., 
Edwards et Haime, 1851 (non Stylina asiroides). — Crypiocœnia id., d'Or- 
bigny, Prod, =3 Polypier convexe; calices superficiels, profonds et larges 
de 6 millim. ; côtes fortes et inégales ; 4 cycles souvent incomplets; les 
stries cloisonnaires sont inégales selon les ordres. — Corallien : Natheim ; 
Wurtemberg. 

Le fossile que MM. Edwards et Haime ont décrit (HisU nat. du eoral., 
p. 336) sous le nom de Stylina aheotata, ne peut pas avoir d'analogie 
avec VAstrea alveolata de Goldfuss; ce doit être, en effet, une Styline qui 
provient du Corallien de Norvillards (Doubs). 

3. G. coRALLiNA. = Polypier en masse convexe; calices circulaires 
assez rapprochés ; côtes peu développées ; planchers horizontaux et assez 
rapprochés ; 8 stries cloisonnaires bien développées et 8 rudîmentaires ; 
diamètre des calices, 3 à 4 millim. ; profondeur, 3 à 8. — Corallien : 
Ghamplitte. 

4. G. EXCAVATA, E. de Fromentel, PoL foss, de Vêlage tiéorom., pi. 5, 
fig. 9-10. ^ Cryptocmxia id., d'Orbigny, Prod. ^ Stylina id,, Edwards 
et Haime, Pol, foss, des ierr» pal , 1851. =^ Polypier convexe; calices 
circulaires, larges de 4 millim., profonds de 3 à 4; 3 cycles complet»; 
planchers un peu bombés au centre. — iVéocomifn : St-Dizier; Gheney, 

5. G. ANTiQUA. E. de Fromentel, loc. cit., p. 42. -^ Cryptocœnia id,, 
d'Orbigny, Prod — Stylina id., Edwards et Haime , loc. dt. ^ Polypier 
en lames étendues et ondulées ; calices peu profonds et larges de 3 à 
3 1/3 millim.; 3 cycles rudimentaires ; côtes fortes et égales. — Néocomien : 
St-Dizier; Fontenoy; Veney; Gheney. 

Les Cyalhophora Pratti , Lucensis et 3fonticularia de MM. Ed- 
wards et Haime, loc. cit., appartiennent à d'autres genres. 

XLIV^ Famille. — Théciens. 

Thbcidjk, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 158. — 
AsTRJEACiE£ (ptPrs), Hist. fuit. des coral.. p. 455, 1856. 

Polypier massif; murailles bien développées ou nulles; cloisons 
lamellaires n'atteignant pas le centre du calice ; planchers bien 
déyeloppés. 



— 280 — 

Gknrb CXCI. - COLUMNARIA. 

Coltimnaria {pars) , Goldfuss, Petref, Germ., p. 72, 1. 1, 1826. — 
Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal,, 1851. • 

Polypier massif ; calices polygonaux ; murailles bien distinctes 
des cloisons et compactes ; planchers horizontaux. 

1. C. ALVEOLATA, Goidfuss, loc. «t., pi. 24, fig. 7. — Brono, 1835. — 
Edwards , 1836. — Edwards et Haime, 1851. — Hall, 1847. = Polypier 
élevé en masse astréiforme ; murailles simples et polygonales : calices 
larges de 6 à 7 millim.; 12 à 18 cloisons peu développées; planchers dis- 
tants de 1 à 1 1/2 millim. — ^i^iirten : Ohio; Madison ; Tennessee; Chazy; 
Lowville, etc. 

2. C. GoTHLANDicA, Edwards et Haime^ /oc. ctf., pi. 14, fig.2.--=r Polyp. 
astréiforme; calices polygonaux, larges de 7 millim.; 18 à 22 cloisons 
subégales et minces ; planchers distants de 2 1/2 millim, ^ Silurien ; 
Gothland. 

Genre CXCII. - THECU. 

Thecia, Edwards et Haime, Compt. rend,, loc, cit„ 1849. 

Polypier massif, présentant un faux cœnenchyme, qui est le ré- 
sultat de la soudure latérale des cloisons, celles-ci sont épaisses et 
subconfluentes ; les calices sont ronds, peu profonds et à planchers 
épais. 

1. T. SwiNDERNANA, Edwards et Haime, Brit foss. cords, 1850, et Pol, 
des Un, poL, 1851. — Agarieia id., Goldfuss» pi. 38, fig. 3. — Morren, 
1832. — Astreopora expalta<a, d'Orbigny, 1850. = Polypier plane ou 
gibbeux, libre ou fixé; calices inégaux, larges de 1 mill.; 12 à 18 cloisons 
bien développées , épaisses et subflexueuses ; planchers horizontaux. — 
Silurien: Gothland; Groningue ;''Dudley ; Wenlock; Àston, etc. 

2. T. Grayana, Edwards et Haime, Pol. foss, des terr, pal., p. 307, 1851. 
<^ Polypier en lames minces et fines; calices à fossette ronde et larges 
de 1 1/4 millim. ; 12 cloisons égales, serrées , épaisses et confluentes. — 
SHnrien : Dudley. 

3. T.? LoNSDALEi. — Hydnophora Stemhergii, Lonsdale, Russ, mnd Vrai, 
1845 (non Fischer). — Silurien : Meshkovitza. 

Gerre CXCllL - CLÀUSASTRiEA. 

Clausastrea, d'Orbigny, Note sur les pol. foss., p. 9, 1849. 

Polypier massif , à surface subplane ; calices ronds et peu pro- 
fonds ; murailles rudimentaires ou nulles ; polypiérites prisma- 
tiques ; cloisons minces , subconfluentes et n'atteignant jamais le 
centre du calice; planchers bien développés, déprimés au centre 
et se continuant et à un même horizon entre les rayons septo-cos- 
taux sous forme de trarerses continues qui unissent les cloisons. 

Ce genre a été placé par MM. Edwards et Haime, d'Orbigny, etc., 
parmi les Zoanthaires apores ; mais les échantillons nombreux et 
bien conservés que nous avons étudiés , ne nous ont laissé aucun 



— 284 — 
doute sur la disposition des organes internes de ces polypiers , et 
nous n'avons pas hésité k les placer parmi les Zoanthairbs tabulés, 
à côté des Thetia, avec lesquels ils ont assez d'analogie. ' 

A. -> De 32 à 36 cloisons, 

1. C. LiMiTATji. r= Polypiep en lames étendues et subplanes; calices 
petits, peu profonds et bien séparés les uns des autres par un petit sillon 
jusqu*au(inel les rayons septo-costaux arrivent, mais qu'ils ne franchissent 
pas; 36 cloisons inégales selon les ordres; diamètre des polypiérites, 6 
à 7 mill.; de la fossette calicinale, 2 à 3 mill. ^ Cornélien : Champlitte. 

2. C. EnwAHnsi. = Polypier à surface subplane; calices un peu dé- 
formés et assez profonds; cloisons assez épaisses, serrées, confioentes et 
géniculées à leur point de rencontre avec les cloisons voisines, on en 
compte 32 par calice, dont 14 arrivent près du centre en se soudant deux 
à deux et en formant des angles aigus; planchers bien développés, assez 

.épais et très- rapprochés; diamètre des calices, 7 à 8 mill.; de la fossette, . 
4 à 5. — Corallien : 6y (Haute-Saône.). 

3. C. cosTATA. =^ Polypier un peu convexe; calices ronds et assez 
pro(k>nds; rayons septo-costaux cpnHuents mais géniculés en dehors; 
cloisons minces, élevées et réunfes par des traverses larges et continues; 
pourtour de la fossette un peu saillant; 32 cloisons dont 6 plus dévelop- 
pées; diamètre des calices, 6 à 7 milHm.; de la fossette, 2 à 3,-- Corallien : 
Charcenne; Champlitte. 

4. C. CONSOBRINA, Edwards et Haime» PoL foss. des terr. pal., 1851.— 
Stfnaitrea id., d'Orbigny, Prod,, 1850. = Calices larges de 8 à lOmillim.; 
34 cloisons minces, droites, un peu inégales et subcoofluentes; traverses 
distantes de 1/2 millim. — Bajôcien : Langres. 

B. — De 24 à 30 cloisons. 

5. C. PARVA, Kdwardset Haime, Hisf. nol. des coraL, 1856. = Polyp. 
convexe; calices larges de 6 mill.;' 26 V30 cloisons minces et inégales; 
planchers distants de 1/2 millim.— Corallien . Belfort; Champlitte; Gy. 

6. C. TESSELLATA, d'Orbiguy, Prod,, 1850.— Edwards et Haime, 1B51. 
= Polypier à surface subplane ; calices larges de 16 à 18 mill.; 24 cloi- 
sons minces, subégales et écartées; traverses flexueuses et distantes de 
1 1/2 millim.; planchers horizontaux au centre des calices. — Bajôcien : 
Langres. 

C. -T- De 18 à 20 cloisons. 

7. C. nuBiA. = Polypier à surface subplane ; calices petits, à fossette 
ronde et entourée d'une légère saillie formée peut-être par des cloisons 
débordantes ; rayons, septo-custaux tout à fait confluents, longs'et sensi- 
blement dirigés dans* le mêq^e sens ; 18 à*20 cloisons dont 6 plus dévelop- 
pées que les autres; diamètre des fossettes, 2 à .2 1/2 millim., elles sont 
très-rapprochées dans un sens et écartées de 4 à 6 millim. dans l'autre* 
— Corallien : Champlitte* 



33 



SOUS-ORDRE V. — ZOANTHAIRBS RUGUEUX. 

Appareil septal dépendant toujours da type tétraméral , qui est 
représenté ou par de grandes cloisons ou par des fossettes septales ; 
multiplication par bourgeonnement; peu on point de cœnenchyme; 
cloisons généralement bien développées et ne se montrant jamais 
poreuses ni poutrejjaires; planchers bien développés, simples ou 
composés et vésiculeux. 

BlonaAfréeai Ragneosc. 

XLV* FamiUe. — CystiphylUens. 

CystiphylUdœ, Edwards et Haime, Polfoss.des ter, pal., 1851. 
Polypier constitué par un tissu vésiculaire ; cloisons rudimen- 
taires représentées par des stries peu marquées. 

Genre CXCIV. ^ CYSTIPHYLLUM. 

Cystiphyllum, Lonsdale in Murchison, Silsyst., p. 691, 1839.-^ 
Dana, 1846. 

Polypier turbiné ; épithèque complète ; columelle nulle ; loge 
entièrement remplie de petites traverses vésiculaires. 

1. C. VESicuLOSUM, Phillips, pi. 4, fîg. 12. 1841. — De Verneuil et 
J. Haime, 1850. — Edwards et Haime, 1851.— C. secundwn, d'Orbigny, 

1850. — Cijathophyllum vcêiculosum, Goldfuss, pi. 17, fig. 5 ; pi. 18, fig. 1 ; 
pi. n. fig. 2»^ ; pi. 18. fig. 2. = PoJypier allongé et contourné; épithèque 
plissée; vésicules larges de 2 à 3 millim.; hauteur du polypier, de 8 à 
30 centim.; diam., de 4à 8 centim. — Dèvonien : Eifel; Keldenich; Ohio; 
Torquay; Plyraouth, etc. 

2. C. LAMELLOSDM, d'Orbigny {pars), Prod., 1850. — Edwards et Haime, 

1851. — Cyalhopfii/«um id., Goldfuss, pi. 18. fig. 3.— C. placentiforme td., 
pi. 18. fig. 4.= Polypier peu élevé et assez large, formé de disques 
empilés et réunis par une forte épithèque ; calices circulaires, superficiels, 
larges de 5 ou 6 centim.: vésicules grosses ; stries peu marquées; hauteur 
du polypier, 2 à 3 centim. — Dèvonien ; Eifel. 

3. C. AMERiCANUM . Edwards et Haime, Pol fos. des terr. paU, pi. 13, 
fig. 4. --C. c^lindrinm. Hall, 1843. = Polypier allongé ; épithèque fine 
et plissée ; calices ronds et larges de 4 à 5 mill.; vésicules larges surtout 
au centre ; hauteur du polyp., 8 ou 9 cent. - Dèvonien ; Lac Skeneateles ; 
York; Moscou, etc. 

4. C. CYLiNDRicuM, Lousdale tH Murchison, 1839. — Edwards et Haime, 
PoL foss. des terr, pal., 1839. = Polypier allongé . droit et couvert de 
bourrelets épithécaux et quelquefois de prolongements radiciformes; ca- 
lires peu profonds, larges de 10 à 15 mill.; hauteur du polypier, 50mill. 
— Silurien : Benthall-Edge ; Dudley, etc. 

5. C. Grayi, Edwards et Haime, loc. cit. = Polypier turbiné, droit 



— 283 — 

et pédicellé; environ 70 côtes subégales ; diamètre du calice, 30 à 50 mill; 
hauteur du polypier. 60 à 70 miUim. — Siiurien : Budley. 

6. G. siLURiENSE, Edwards et Haime, loc. cit. — /d. (pars), Lonsdale 
in Murchison, 1839. — C. vesiculosum, Éichwald, 1840. = Polypier tur- 
biné, droit, court et large ; calices très-vésiculeux et larges de 00 miil.; 
hauteur du polypier, 40 à 50 milUm» — Silurien : Wenlock; Dudley; 
ArdauQ; Gong; Reval; Powlowsk. 

Espèces douteuses, 

7. G. iHPUNGTUM, Lonsdale, loc, cit. ss Gette espèce, à en juger par 
la description qui en est donnée, doit appartenir aux Disastrées rugueux, 
'^Silurien ; Russie. 

8. G. EXCAVATUM ; Koyserling, 1846. = Silurien : Wacbkina. 



XLVP FamUle. — AzopbyUienB. 

Aûcophyllinœ {pars), Edwards et Haime, Pol. foss, des terr. paL, 
1851. 

Polypier entouré d'une épithèque complète ; deux murailles ; 
columelle essentielle et forte; loge remplie par un tissu vésiculaire, 
abondant. 

Genre CXGV. - AXOPHYLLUM. 

Aûi^hyllum, Edwards et Haime, Br%t,foss.corals,t p. 72, 1850. 

Polypier turbiné; parties externes résiculeuses et recouvertes 
d'une épithèque complète ; columelle grosse, formée de lames tor- 
dues; muraille interne bien distincte; cloisons bien développées et 
lamellaires. 

1. A. EXPANSUH, Edwards et Haime, Pol, foss, des terr, pal., pi. 12, 
fig. 3, 1851.= Polypier allongé, turbiné, haut de 30 millim.; columelle 
peu saillante et elliptique; 60 cloisons inégales et droites; calices larges 
de 25 millim. — Carboniférien : Visé. 

2. A. RADiCATUM, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 12, fig. 4. — Cyalho- 
phyllum id., de Koninck, Mss. =^ Polypier turbiné, courbé et haut de 
30 à 40 mill.; 72 cloisons droites et îhégales; calice large de 30 à 35 mill.; 
columelle forte; extérieur vésiculeux, recouvert par une forte épithèque. 
— Carboniférien : Visé. 

S. A. KoNiNCKi, Edwards et Haime, loe. cit., pi. 13, fig. 2. s^ Polypier 
droit, turbiné et haut de 10 millim.; 48 cloisons inégales; calice large de 
6 à 7 millim.; columelle cannelée ht rugueuse. — Carboniférien . Visé. 

XLVJl* FamiUe. — PoIycœUens. 

Stawridœ (pars), Edwards et Haime, loc. cit,, p. 161, 1851. 

Polypier ayant les cloisons bien développées et point de fossettes 
septales ; murailles fortes et imperforées ; cloisons s'étendant dans 
toute la hauteur du polypier. 



— 284 — 

Genrp CXCVl. — POLYCŒLIA. 

Polycœlia, King, Ann. andMog, ofnat Hist., 2* série, 1. 111,1849. 

Polypier trochoïde ; calice divisé en 4 systèmes par 4 cloisons 
plus développées que les autres. 

1. P. DoNiffiANA, Edwards et Haime, loc. cH., 1851.^ Calophyllum 
Donatianum, King, 1850. = Polypier petit et allongé ; 4 grandes cloisons 
et 16 petites. » Permien : Humblcton-Hill. 

3. P. PAOFUNDA, Edwards et Haime, loc. cil. — Cyathophyllum pro- 
. fundum, Germer, 1840. — Geinîtz, 1842, 1848. — Petraia denialis, King, 
1848. — P. pnfunda, King, 1850.— Car^ophylHa qmdrifiga, Howse, 1848. 
= Polypier conique et un peu courbé ; S4 cloisons dont 4 plus dévelop- 
pées que les autres. — Permkn : Ilmenau ; Humbleton. 

Genre GXGVII. - M ETRIOPHYLLUM. 

Melriophyllum, Edwards et Haime, Brii.foss. coraU.y 1850. 

Polypier turbiné et adhérent; cloisons • bien développées et un 
peu contournées , elles s'étendent jusqu'au centre du calice ; tra- 
verses simples e^ se correspondant dans les diverses chambres ; les 
cloisons des premier, second et troisième cycles sont sensible- 
ment égales, 

1. M. BoucHAEDi, Edwards et Haime, loc. cM, — C^athophty/Zutii mitra- 
lion, Michelin, Icon,, pi. 47, fig. 7. sa Polypier turbiné, libre ou adhérent 
et à peu près droit ; de 23 à 24 cloisons principales, un peu flexueuses au 
centre et alternant avec un nombre égal de petites cloisons; planchers 
horizontaux ; diamètre du calice, 10 millim.; hauteur du polypier, !è0 ou 
30 millim. — Déronien : Ferques, près Boulogne. 

2. M. Battersbyi? Edwards et Haime , PoU fosn, des teir, pal., 1851. 
=3 Calice large de 20 millim.; 48 cloisons principales alternant avec un 
nombre égal de petites, elles sont assez minces et un peu flexueuses au 
centre. Cette espèce n'est encore connue que par une coupe horizontale 
faite près du calice ; on ne connaît pas le polypier, entier. — Dévonien : 
Torquay. 

XLVIiP Famille *— Zaphrentiniens. 

Zaphrentinœ, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, pal., 1851. 

Polypier libre ou subpédicellé ; calice présentant une seule fos- 
sette septale , qui est quelquefois remplacée par un sillon ou une 
crête, et détermine ainsi plus ou moins d'irrégularité dans la forme 
radiaire de l'appareil septal. 

Genre CXCVIII. - COMBOPHYLLUM. 

Combophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss, eorah, p. lxvii, 
1850. 

Polypier discoïde ; cloisons débordantes et régulièrement radiées; 
une seule fossette septale ; muraille nue et costulée. 



1. C. osisMOKUH, Edwards et Haime» PoL foss.» pi. 2, iig.2. ^^^ Polyp. 
à plateau horizontal et couvert de côtes striées et inégales; 14 grandes 
cloisons et 14 petites, elles paraissent dentées; hauteur du polypier, 
3 millim.; largeur, 7 ou 8. — Déronien : Brest. 

2. C. Leonense, Edwards et Haime, loc, cit„ pi. 6, fig. 6. — Disco- 
phyllum td.» deVerneuil et Haime, BufL de la Socgéol., 1850 = Polypier 
mince et plane en dessous; côtes fines et droites; 26 cloisons principales 
tendant à former quatre groupes et alternant avec un nombre égal de 
petites cloisons; hauteur, 2 ou 3 millim.; largeur, 12. — Dèvonien : Pena 
de la Venera (Léon). 

Genre GXCIX. - ÂMPLEXUS. 

AmpkxuSy Sowerby, Miner, conchoL, 1814. 

Cyathopsis, d'Orbigny, Prod,, 1850. 

Polypier allongé et entouré d'une forte épithèque; cloisons n'at- 
teignant jamais le centre du calice et y laissant une surface plane 
et lisse; planchers très-déreloppés; fossette septale bien marquée. 

1. A. CORALBOIOES , Sowerby, loe. cH,, pi. 72. — Brono, 1824. — De 
Koninck, 1842. — Michelin, 1846. — Edwards et Haime, 1851. e» Polypier 
long et contourné, large de 4 à 5 centim.; de 28 à 5^ cloisons égales, 
écartées et minces. Ce fossile n'est connu que par des fragments de diffé- 
rentes tailles. — CarbonitérUn : Cork; Tournay; Visé; Dublin, «te. 

2. A. coRNU'BOVis, Edwards et Haime, PoL des terr, pal,, pi. 2, fig. 1. 

— CyaihophylUtm miiraUtm, de Koninck, Anivi, foss, des terr, carb^, pi. C, 
fig. 5d (non les autres). — Caninia cornu-botls, Michelin. Icon,, pi.. 47, 
fig. 8. — Cyaihopsis id„ d'Orbigny, 1850. = Polypier très-allongé, courbé 
et large de 20 millim. ; 60 cloisons inégales; hauteur, 7 à 8 centim. — 
Carhoniférien : Tournay. — Déronien ? : Ferques. 

3. A. Yandelli, Edwards et Haime, loc, cH., pi. 3, fig. 2. = Polypier 
long et irrégulièrement contourné ; calice peu profond et large de 15 mill.; 
76 cloisons inégales, ininces et droites; longueur du polypier, 70 millim. 

— Dèvonien : Chutes de TOhlo. 

4. A. N0DUL08US, Phillips, Palœoz, foss., 1841. — M*Coy, 1844. — 
A, serpuloides, de Koninck, 1842. — Michelin, 1846. sss Polypier très- 
long et flexueux ; épithèque formant des bourrelets saillants; 30 cloisons 
peu développées ; diamètre» 6 millim.; longueur, -60 a 80 millim. — Car- 
boni férlen : Visé ; Irlande. 

5. A. ANNULAtus , de Verneuil et Haime , 1850. .:= Polypier très-long 
et peu contourné, présentant à des intervalles de 20 miU. des bourrelets 
saillants; 32 cloisons peu développées; diamètre, 18 mill.; longueur, de 
10 à 11 centim. — Dèvonien : Vire; Brulon; Espagne. 

6. A. spiNOSus, de Koninck, loc. «t., pi. C, fig. 1.— Cyaihaxonia spinosa, 
Michelin, Icon., pi. 59, fig. 10. =i Polypier allongé et peu contourné; 
bourrelets peu marqués; 32 cloisons inégales; côtes subégales, planes en 
haut et épineuses en bas; hauteur, 30 à 40 millim.; diamètre du calice, 
10 millim. — Carbonifèrien : Tournay ; lie de Man. 

7. A. Hbnslowi, Edwards et Haime. loc. vit,, pi. 10, fig. 3. — Cyalho- 
phyllum ceratites, Michelin, pi. 47, fig. 3 (non Goldfuss). >» Polypier 
turbiné et arqué; cloisons nombreuses et inégales; diamètre, 4 à 5 c^t.; 
hauteur, 6. — Carbonifèrien : Visé ; fie de Man. 



— 286 — 

8. A. TORTUOSUS, Phillips, Palœoz. fost,, pi. 3, fig. 8, 1841.= Polyp. 
allongé et tortueux; 24 cloisons marginales; planchers bien développés; 
côtes et bourrelets bien marqués extérieurement. — Dèronten ; Plymouth; 
Torquay; Barton, etc. 

Espèces douteuses, 

9. Â.? ORNATUS, Eichwald, BitU. ie la Soc, de St-Pèlershourg, 1840. — 
Fossile de Bystriza. 

10. A.? DEcoRATCS, Elchwald, 1846. — Russie. 

11. A.7 ARUNDINACEUS, Lonsdale In Strzelecki. — Nouvelles-Galles du 
Sud. 

Genre CC. - ZAPHRENTIS. 

Zaphrentis, Rafinesque et Glifford, Ann, des se. phys, de BruxelL , 
1820. 

Caninia, Michelin, Dict. des se, nat,, 1841. 

Siphonophyllia, Scouler in Mac Coy, 1844. 

Polypier trochoïde, libre ou pédicellé; épithèque complète; fos- 
sette septale bien marquée et occupant la place d*une cloison ; co- 
lumelle nulle; planchers peu développés et couverts par les cloisons 
qui s'étendent de la muraille au centre du calice ; cloisons nom- 
breuses, denticulées et bien développées. 

A. — Planchers bien développés; fossette septale bien marquée^ 

1. Z. pATULA, Edwards et Haime, PoL foss, des lerr, pal,, 1851.— 
Caninia td., Michelin, /coii.. pi. 59, fig. 4. ^^ Polypier conique, courbé 
et pédicellé; fossette située dans le sens de la courbure; 40 cloisons 
égales et minces; hauteur, 5 à 6 cent.; diamètre du calice. 4. — Carbo- 
niférien : Boulogne ; Torquay ; Hook ; Wexford. 

2. Z. CYLiNDRiCA, Edwards et Haime, loc. cit. — Caninia gigantea, 
Michelin, fron., pi. 16, fig. 1. — S\ph4)nophgUiar cylrnànca , Scouler in 
Mac Coy. 1844. — d'Orhigny, 1850. = Polypier très-long et arqué ; 
bourrelets bien marqués ; 60 grandes cloisons orinces, serrées, subégales 
et alternant avec un nombre égal de petites; planchers serrés, séparés 
par des vésicules; diamètre, 5 à 7 centim. ; hauteur, 20 à 30 centim. — 
Carboniférien : Sablé; Tournay; île de Man; Angleterre. 

3. Z. GIGANTEA, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 4, fig. 1. — Cargo- 
phyllia id,, Lcsueur, 1820. — Zaphrentis Clappi, de Verneuil et J. Haime, 
loc, cit,, 1850. = Polypier cylindroconique et allongé; fbssette septale 
petite; 70 cloisons égales, un peu flexueuses au centre, alternant avec un 
nombre égal de petites; longueur du polypier, 40 à 50 centim.; diamètre 
du calice. 7 à 8. — Dévonien : Ohio; Waren; Sabero? (Léon). 

4. Z. Rœmeri, Edwards et Haime, loc, cit,, 1851. sss Polypier conique, 
allongé , arqué et présentant de forts bourrelets transversaux ; fossette 
marginale et située du côté de la grande courbure ; 40 cloisons minces, 
peu inégales, flexueuses au centre et alternant avec un nombre égal de 
petites cloisons; hauteur, 4 à 5 centim.; djamètre du calice, 3 à 3 1/2. — 
Silurien: Bethléem; Halderberg-Mountains; Moscow. 

5. Z. Halli, Edwards et Haime, loc. cil, ^^ Polypier allongé et sub- 
turbiné; épiihèque forte formant des bourrelets saillants et rapprochés; 



— 287 - 

50 cloisons minces, subégales , an peu flexueuses au centre et 50 petites 
cloisons qui alternent avec les précédentes ; longueur, 15 centim.^ diam.» 4. 
— Dévonien : Lac Skeneateles (New-York). 

B. — Planchers peu développés ; fossette septale Men ma/rquée, 

6. Z. CORNICDLA, Edwards et Hnime, hc ri/., pi. 6, fig. 1. — Caryo- 
phijllia id., Lesueur.* 1820. — Z. phrygia, Rafmesque et Glifford, 1820.— 
Caninîa punctata, d'Orbigny, 18b0, — Cy aihophyllum Ammonis, dilatatum, 
conicwn, de Gastelnau, ferr, sil, de VAmér, du Nord, pi. 21, fig. 1, 2 et 3. 
^B Polypier conique, allongé et arqué à la base : fossette longue et pro- 
fonde située du côté de la grande courbure ; de 72 à 92 cloisons minces, 
serrées et alteruntivement inégales; diamètre du calice, 5 «ïentim.; hauteur 
du polypier, 8. — Dèronien : Ohio (lac Huron) ; Clarck-Country, 

7. Z. CEMTRALis, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 3, fig. 6. ^= Polypier 
allongé et courbé; épithèque mince et lisse; fossette large, centrale et 
située dans le sens de la petite courbure; 40 cloisons assez épaisses et 
peu inégales; hauteur, 30 mill.; diamètre du calice, 20. — Çarboniférieii : 
Louisville (Keutucky). 

8. Z. Bafinesquei. — Z. liafinesquii, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 3, 
fig. 7. =5 Polypier allongé, contourné et à bourrelets bien marqués; 
fossette étroite et située dans le sens de la petite courbure; 32 cloisons 
fortes, dentelées, subflexueuses et alternant avec un nombre égal de pe- 
tites cloisons; hauteur, 6 à 7 cenlim.; diamètre du calice, 2 centim. — 
Dévonien : Chutes de l'Ohio. 

9. Z. Clifpordi.— Z. Cliffordana, Edwards et Haime, loc. ril., pi. 3, 
fig. 5. ^ Polypier conique, courbe et lisse ; fossette grande et située du 
côté de la petite courbure ; de 32 à 36 grandes cloisons assez épaisses et 
alternant avec un nombre égal de petites cloisons; hauteur, 3 à 4 centim.; 

• diamètre du calice, de 1 1/2 à 2 cent. — Carboniférien : Louisville. 

10. Z. Balii, Edwards et Haime, loc. cit., p. 329. = Cette espèce, 
voisine de la précédente, ne parait en différer que par des cloisons plus 
nombreuses et pourrait bien n'en être qu'une variété ; de 60 à 70 cloisons 
un peu inégales; hauteur, 5 centim.; diamètre du calice, 2 1/2.— Carfro- 
niférien : Varsaw (Amérique septentrionale). 

11. Z. Stokesi, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 3, fig. 9. = Polypier 
allongé, un peu courbé et comprimé ; fossette large, dirigée dans le sens 
de la grande courbure; 64 grandes cloisons alternant avec un nombre 
égal de petites ; hauteur, 8 centim.; largeur du calice, 4. — Silurien : lie 
Drummond. 

12. Z. MictfELiNi, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 3, fig. 8.= Polypier 
turbiné et un peu courbé ; fossette large, dirigée dans le sens de la grande 
courbure ; 36 grandes cloisons épaisses. 36 plus petites ; hauteur, 5 cent.; 
largeur du calice, 4. — Dévonien : Eifel. 

13. Z. coRNU-copiyE , Edwards et Haime, loc. cit., pi. 5, fig. 4. — Ca- 
ninia id., Michelin, Icon., pi. 59. fig. 5. = Polypier petit, turbiné et 
courbé; calice ovalairc large de 10 millim.; 32 cloisons assez épaisses, 
bien développées et alternant avec un nombre égal de plus petites ; hau- 
teur, 20 millim. — Carboniférien : Vournay; Glascow; lie de Man. 

14. Z, KoNiNCKi , Edwards et Haime, loc. cit., pi. 5 , fig. 5. = Cette 
espèce , voisine de la précédente , en diffère par son calice circulaire, sa 
fossette septale plus large et par 30 cloisons bien développées, alternant 



- 288 — 

avec un nombre égal de cloisons rudimenlaires. — Carhoniférien : Tour- 
nay ; Ath. 

15. Z. Philupsi, Edwards et Haime, Zor. cU,, pi. 5, fig. Lasspolypier 
turbiné et courbé; fossette située du côté de la grande courbure; 32 cloi- 
sons principales bien développées et 32 petites; hauteur, 20 millim. ; 
diamètre du calice, 15 mill. — Corboniférien : Sablé; Tournay ; Ath, etc. 

16. Z. Delânoubi. — Z. DelanouiU Edwards et Haime, loc. cit., pi. 5, 
fig. 2. — Cynthophyllum mitratum {pars), de Koninck, 1842. — Cuhinia 
ibkina\ Lonsdale , 1845. = Polypier trochoi'de , peu courbé ; fossette 
située du côté de la petite courbure ; de 28 à 30 cloisons fortes, alternant 
avec un nombre égal de petites ; hauteur, 30 millim.; diamètre du calice, 
15 millim. — Carlnmifèrien : Tournay; Velikbvo (Russie). 

17. Z. Desori, Edwards et Haime, loc. cit., p. 333. =r Polypier en 
cône courbé; fossette située dans le sens de la petite courbure; environ 
40 grandes cloisons et 40 petites ; hauteur, 30 millinu; diamètre du calice, 
20 mill. — Détonien ; Ténessée; Perry-County. 

Cette espèce n'est probablement qu'une variété du Z. Clifforii. 

18. Z. Griffithi, Edwards et Haime, ht. cit,— Polypier en cône court 
et courbé; fossette forte et située dans le sens de la grande courbure; 
36 cloisons principales un peu inégales et alternant avec un nombre égal 
de cloisons rudimentaires; hauteur, 25 millim ; diamètre du calice, 25 à 
27 millim. — Carhoniférien : Clifton. 

19. Z. SPINDLOSA, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 5, fig.7.r=: Polypier 
Irœhoïde et peu courbé ; épithèque mince et formant à la base de petites 
éminences épineuses ; 60 cloisons alternativement inégales ; hauteur, 30 

* mill.; diamètre du calice, 15 à 20. — Cnrbontférim : ChesteretKaskakia. 

20. Z. Enniskilleni, Edwards et Haime, loc, cit., p. 334. s= Polypier 
conique et courbé ; fossette située du côté de la petite courbure ; 80 cloi- 
sons alternativement inégales et fortes; hauteur, 60 millim.; diamètre du 
calice, 30. — Carhoniférien : Longh-Gill (Irlande). 

21. Z. OENTICULATA, Edwards et Haime, l. c, p. 335. -^ AntitophyUmn 
âenticulatum, Goldfuss, Petref. Germ., pi. 13, fig. 11. — M il ne- Edwards, 
2* édit. de Lamarrh, 1836. •= Calice circulaire et large de 20 milK; fossette 
scptale petite; 44 cloisons larges, dentelées et alternant avec un nombre 
égal de petites; hauteur, 4 ou 5 centim. — Silurien : Niagara. 

C. — Planchers peu développés; fossette sep taie peu prononcée. 

22. Z. TOHTUOSA,- Edwards et Haime, /. c, p. 335. — Cyàthophyllun 
plicatum, de Koninck, 1842 (non Goldfuss), pi. C, fig. 4* et AK-^Caninia 
ftexuota, M'Coy, Ann., 2* série, t. III, p. 133. as Polyp. alloggé, tortueux 
et courbé ; fossette peu marquée ; environ 100 cloison» étroites, serrées et 
inégales; hauteur, 80 millim.; diamètre du calice, 3 ou 4 centim. — Car- 
honiférien : Tournay; Kendal. 

28. Z. CYATHOPHYLLoiDES, Edwards et Haime, pi. 5, fig. 8. =s Polyp. 
cylindro-conique et courbé; fossette située en dehors du plan de la cour- 
bure; environ 120 cloisons assez bien développées et inégales; hauteur» 
60 mill.; largeur du calice, 25 mill. — Dcvonien : Ferques, près Boulogne. 

24. Z GuERANGERi, Edwards et Haime, l, c, pi, 5, fig. 9. s= Polypier 
trochoïde, pédicule et peu courbé; fossette septale, petite et située en 
dehors du plan de la courbure; 80 cloisons très-minces et inégales ; hau- 
teur, 5 à 6 cent.; largeur du calice, ^. — Cnrbonifèrien : Juigné, près Sablé. 



— 289 — 

^5. Z. EXCAVATA, Edwards et Hatme« loc. cit., pi. 2, fîg. 5. s Polypior 
turbine et pédicule; fossette peu marquée; 90 cloisaos tràs- étroites, 
roioees et un peu inégales ; des vésicules endothécales au pourtour interne 
du calice; hauteur, 4 oenlim.; diamètre du calice, de 4 à 4 l/% centim.-* 
Carboniférlen : Juigné, près Sablé (Sarthe). 

Cette espèce établit un passage entre les ZaphrentU et les CystiphyUum 
en participant aux caractères de ces deux genres. 

20. Z. Ohaliusi, Edwards et Haime, lor. cit,, pi. 5, fig. 3. ss Polypier 
en cône courbé; fossette septale petite et située dans le sens de la grande 
courbure; 36 cloisons fortes, un peu flexueusesau centre et un nombre 
égal de petites : hauteur, 25 millim. ; diamètre du calice , 12 millim. — 
Carboniférien : Tournay. 

27. Z. MARcom, Edwards etHaime, loc, cH.. p 337. =. Polyp. conique, 
allongé et droit ; fossette septale» peu marquée; 26 cloisons subégales» 
épaisses en dehors, minces en dedans et atteignant le centre ; hauteur, 
30 înillim, ; diamètre du calice , 18. ^ SHuriem ; Lockport (Amérique du 
Nord). 

28. Z. N^GGfîRATHi, Edwards et Haime , loc. cit., p). 338. — Cgathô* 
phyllnm ceraiitei {pars), Goldfuss, Peiref,, pi. 17, fig. 2", 2(t (non les autres). 
x=s Polypier en cône court et courbé ; fossette peu marquée et située du 
cdté de la grande courbure; environ 40 cloisons subégalee; haut., 20 mill.; 
largeur du calice, autant. — Dévonien : Eifel. 

29. Z. BowERBANKi, Edwards et Haimc, loc. cl/, bb Polypier cylindre- 
turbiné, courbé et allongé; bourrelets bien marqués; fossette petite et 
située du côté de la petite courbure ; 48 cloisons fortes et inégales ; hau- 
teur, 40 à 50 millim.; largeur du calice, 12. — Carboniférien ; Oswestry; 
Frome. 

Genre CCI. - AULÀCOPHYLLUM. 

Aulacophyllum, Edwards et Ilaime, Brit. foas. eorali, 1850. 

Polypier libre ou pédicule ; cloisons nombreuses et bien déve- 
loppées, mais irrégulièrement radiaires dans une moitié du calice 
où elles sont séparées par une fossette septale vers laquelle elles 
convergent pour venir s'entrecroiser au fond du sillon ; columello 
nulle, planchers peu développés. 

1. A. suLCATOM, Edwards et Haime, PoL los$. des len. pal., pi. 6, fig. 2. 
— Canitila sulcata, d'Orbigny, Prod., 1850. = Polyp. conique et courbé; 
calice subovalaire, large de 45 millim. sur 37 ; fossette. située dans le seâs 
de la grande courbure ; 70 cloisons minces et bien développées et dont 
presque la moitié vient s'entrecroiser dans la fossette; un nombre égal 
de cloisons rudimentaires; hauteur, 60 millim. — Dètonien : Rapides de 
rOhio (Amérique). 

2. A. ËLHUYARi, de Verneuil et Haime, Bull, de la Soc. géol, de France^ 
1850. =^ Polyp. conique et courbé ; calice penché et large de 25 millim.; 
fossette bien marquée; environ 40 cloisons bien développées, un peu 
ilexuenses; celles qui se portent dans le sillon se croisent avec celles qui 
leur sont opposées ; 40 petites cloisons intermédiaires ; hauteur du polyp., 
40 à 50 millim. — Dévonien : Sabero (Espagne). 

3. A. MiTRATUM, Edwards et Haime, loe. cit., pi. 2, ûg. 6.— Uippuriies 
mitralus (pars), Schlotheimi 1820.— TarbinoUa obliqua, furcalat wUraia^ 

34 



— 290 ~ 

Hwirtger, 1831, 1837 .J- C^ûihopriyllum mitraiwn, Goiaiti, 1845-1840. «=«■ 
Polyp. allongé et arque; sillon peu marqué; 34 cloisons principales dont 
la moitié se croisent dans le sillon ; 34 petites cloisons rudimentaires ; 
•hauteur, 4 à 5 centim.; diamètre du calice, 2. — Silurien : Gothland; 
Dudley, etc. 

Genre CCIl. — BARYPHYLLUM. 

Baryphyllum, Edwards et Hairae, Drit. foss. corals, inlr., p. lxvi, 
1850. 

Polypier court et subdiscoïde; calice superficiel; une fossette 
septale peu développée et formant Tune des branches d*une croix 
dont les trois autres sont constituées par des cloisons primaires 
plus fortes et plus saillantes que le^ antres ; les cloisons des autres 
.ordres s'infléchissent vers les primaires. 

B. YBUNEuaK — 0. Vemeukhmum, Edwards et Haime, Pol. foss., pi. 6, 
fig. 7. =sPolyp. discoïde; côtes grosses et assez semblables aux cloisons; 
.fossette peu marquée et. située en face de la plus grande cloison ; les 
deux autres cloisons primaires forment un T avec celle-là ; les autres, au 
nombre de 6 à 7 dans chaque système, sont épaisses et subflexueuses ; 
hauteur, & à 7 millim.; diamètre, 20 à 25. — i>èi;oiiieti : Perry-County. 

Genre CClIf. — ANISOPHYLLUM. 

Amsophyllum, Edwards et Haime, Brit, fqss. eorals, p. lxvi. 
1850. 

Polypier subpédicellé , trochoïde, à calice profond ; 3 cloisons 
beaucoup plus développées que les autres et dont la médiane est 
opposée à une fbssette septale qui se confond avec le centre du 
calice ; planchers peu développés ; point de columelle. 

A. AcASSfzi, Edwards et Haime, Pol, foss, des ierr. paL, pi. 1. fig. 3. 
s= Polypier conique, peu allongé et courbé; épithèque peu développée; 
environ 32 cloisons inégales; hauteur, 20 millim.; diamètre du calice» 
10 millim.— Dèvonien ; Perry-County. 

Genre CCIV. — LOPHOPHYLLUM. 

Lophophyllum , Edwards et Haime, Brit. foss. eorals, pi. lxvi, 
1850. 

Polypier trochoïde et entouré d'une épithèque complète ; colu- 
melle aplatie, cristiforme et se continuant par*une de ses extrémi- 
tés , avec une petite arête cloisonnaire qui occupe le fond de la 
fossette septale, et par Tautre avec la grande cloison opposée. 

1. L. KoNiNCKi, Edwards et Haime, Pol, foss. deslerr, pal,, pi. 3, fig. 4. 
s=» Polypier petit, conique et arqué ; fossette septale située dans le sens 
de la grande courbure et renfermant une saillie cloisonnaire très -fine et 
qui s'unit è une columelle forte et cristiforme; 32 cloisons bien dévelop- 

' pées alternant avec un nombre égal de. petites; hauteur, 12ntill.: diamètre 
du calice, autant. » Carboniférien : Tournay. 

2. L. DuMONTi , Edwards et Haime, loc, cH,, pi. 3, fig. 3.= Polypier 
.assez allongé et arqué; fossette longue et profonde; columelle petite: 



— «91 — 

mince et se continuant avec la cloison opposée à la fossette; 9i clbisôtM 
minces et autant de petites; hautear, 20 millim.; diamètre du calice, 13. 
— CarboHiférien : Tournay, 

3. L. BicosTATUV, Edwacds et Haime, loc. cH., p. 350. — Antkophiil- 
Inm id,, Goldfuss, Pelref., pi. 13, fig, 12.— EUipsocyaihus bIcosMns, 
d'Orbigny, Prod. s= Polypier presque droit et portant deux côtes sail- 
lantes et opposées; fossette petite; columelle comprimée; 64 cloisons 
alternativement inégales; hauteur, 60 millim.; diamètre du calice, 28.— 
Dcvofùen : Heistertein. 

Genre CCV. - HALLU. 

Hallia, Edwards et Haime, Brit foss, corals, p. lxtii, 1850. 

Polypier libre , subpédlcellé , allongé ou turbiné ; cloisons bien 
développées et atteignant le centre du calice dans une moitié du- 
quel elles sont régulièrement radiées; les autres s'inclinent obli^ 
quement vers une grande cloison qui s*avance au milieu du calice 
et y simulo une columelle lamellaire. 

Ce genre offre, par la disposition des cloisons, quelque ressem- 
blance avec Torganisation des organes internes des calices de notre 
genre Pleurostylina des Zoanthaires Apores. 

1. H. iNSiGNis, Edwards et Haime, Pol. foss. des ierr, pal., pi. 6, fig. 3. 
s= Polypier conique, allongé et arqué à la base ; un sillon dorsal occu- 
pant le milieu de la grande courbure; 70 cloisons principales, minces et 
serrées; nn nombre égal de petites ; hauteur, 5 à 6 centim.; diamètre du 
calice, 25 millim. sur 30. — Dévonien : Golumbus (Ohio). 

Espèces douteuses. 

2. H. Pbnoillyi, Edwards et Haime, ^c, p. 354. — Bril, foss, eoralt., 
pi. 49, fig. 6. ^^ Polypier trochoïde et à peu près droit; 54 cloisons prin- 
cipales un peu flexueuses au centre et alternant avec un nombre égal de 
petites ; la cloison columellaire est peu marquée et on en trouve deux 
semblables opposées et renflées au centre; hauteur, 30 à 35 millim.; dia- 
mètre du calice, 22 sur 15. — Dévonien : Torquay. 

Gctte espèce ne nous semble pas devoir être une Hallie ; elle parait se 
rapprocher plutôt des Cyathophgllum ou des Clisiophylium, 

3. H.?? PLicATA, — Cfaihophylltm plicaium, Goldfuss, r^ref» Qerm,, 
pi. 15, fig. 12. — Carbonifèrien : Kentucky. 

Genre CCVI. — TROGHOPHYLLUM, 

Trochophylîum , Edwards et Haime, Brit, foss. corals, p. lxyïi, 
1850. 

Polypier trochoïde; calice peu profond; fossette septale peu 
prononcée et occupée par une cloison plus petite que les autres ; 
celles-ci sont entières , Jarges et subégales ; planchers peu déve- 
loppés. 

1. T. Yerneuili. — T. Vemeuilanum, Edwards et Haime, PvL foss. des 

Urr. paL, pi. 5, fig. 6. r= Polypier conique et arqué; côtes fortes; calice 

' rond, large de 8 à 9 millim. et déprimé au centre; fossette peu marquée 



— 292 — 

•tîàdiquée par la briéretë de la cloisoo qa'cllo renferme; 19 autres cloi- 
sons épaisses et égales; liauteur, 20 milliœ. — Carbomférien : Louisrille 
(Kentucky). 

Genre CCVII. - MENOPHYLLUM. 

Menophyllunit Edwards et Haime, Brii. fo$s, eorals, 1850. 

Polypier libre et subpédicellé ; épilhèque complète ; deux fossettes 
septales placées obliquement de chaque côté d'une fossette médiane 
plus développée entre les fossettes que sur le reste du calice, 

M. TENUIHARGINATUM , Edwards ot Haime, Pol, foss, des terr. pal,, 
pi. 3/iig. 1. == Polypier conique et arqué; fossette médiane large, los 
deux autres plus étroites et courbées ; 32 grandes cloisons et 32 petites ; 
les 16 qui se trouvent entre les fossettes sont inclinées vers la fossette 
médiane, hauteur, 20 millim.; diamètre du calice, 15. ->- Carbonifénen : 
Tournay. 

Genre CCVIIL — HADROPHYLLUM. 

Hadrophyllum, Edwards et Haime, Brit, foss, eorals, p. lxvii, 
1850. 

Polypier court et subpédicellé ; épithèque complète ; 4 fossettes 
septales fornaant une croix dans le calice ; Tune des fossettes est 
beaucoup plus prononcée que les autres. 

1. H. Orbignyi, Edwards et Haime, Pol, foss» des terr. pal., pi. 6, fig. 4. 
B= Polypier subconique et court; calice plus ou moins convexe; 28 cloi- 
sons épaisses, irrégulières et quelquefois soudées entre elles; il paraît y 
avoir des cloisons rudimentaires ; hauteur, 10 millim.; diamètre, 15. — 
Dévonïen : Charleston ; Clarcke-County (Ohio). 

2. H.? PAuciRADiATUU, Edwards et Haime, loc. cit., pi. 6, fig. 5. =3 
'Polypier conique ; 3 fossettes bien marquées, la 4» rudimentaire ou nulle ; 
16 cloisons épaisses et le double de cloisons rudimentaires; hauteur, 10 
millim.; diamètre du calice, 12. — DévonUn ; Eifel. 

Cette espèce doit très-probablement appartenir au genre Menoph^lliim. 

XLIX* Famnie. — Cyathophylliens. * 

• CiATHOPHYLLmiE [pars], Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal., p. 167, 1851. 

Appareil septal régulièrement radiaire ou divisé en quatre groupes 
par des fossettes septales superficielles plus ou moins marquées ; 
une ou deux murailles; planchers irrégulièrement développés. 

Genre CCIX. — AULOPHYLLUJU. 

Àulophyllurn, Edwards et Haime. Brit. foss. eorals, 1850. 

Polypier libre etpédicellé; épithèquecomplète ; deux murailles, 
Tune épithécale, l'autre columnaire et presque centrale; columelle 
nulle ; cloisons bien développées. 

1. A. FUNGiTEs, Edwards et Haime , Pol. foss. des terr. pal, p. 413.— 



— 293 -^ 

Tarbinollû id., Fleming, 18^. — Woodward, 1830. — CtttUhofltyUum ta,, 
Geinitz, 1845-56. ^ CUsiophyllum prolapsum, MXoy, 1849. -^ Âulophijl-' 
Inm id,, Edwards et Haime, BriL foss. corals, 1850. sss Polypier conique 
et arqué ; é{Mthèque forte ; muraille Intérieure formant un cercle qui est 
le tiers de celui de la muraille extérieure; 180 rayons septo*costuux, 
minces, droits^t inégaux ; hauteur, 8 centim.; diamètre du calice, 25 mill. 
^ Carboniférken : Kildare; Derbyshire. 

2. A.. BowERBANCKf, Ëdwards et Haime, BriL foss. corals, pi. 38, fig. 1. 
s=s Polypier allongé, subcylindrique et arqué ; cercle de la muraille in- 
terne étant moitié du cercle total du calice ; environ 120 rayons septo- 
coslaux inégaux; hauteur, 20 centim.?; diam., 45 mill. — Carboniféricn : 
Irlande. 

Genre CCX. — GONIOPHYLLUM. 

Çoniophyllum t Edwards et Haime, Brit, foss. corals, p. ixix, 
185a. ' 

. Polypier ayant la forme d'une pyramide quadrangulaire ; cloi- 
sons fortes , nombreuses et s'étendant jusqu'au centre du calice ; 
4 /ossettes septales correspondant aux angles du calice ; planchers 
peu développés. 

^ 1. G. PYRAMIDALE, Edwards et Haime « Pol. foss, des ferr. paL, pi. 2, 
fig. 4. — Turbinolia pyramidaUs, Hisinger, 1831 , 1837. — Calceola id., 
Girard, 1842. — Petram quadrata, M'Coy, 1846. = Polypier en pyramide 
quadrangulaire et arqué; 72 cloisons ass.ez épaisses et subflexueuscs au 
centre; hauteur, 2 à 3 centim.; diamètre, 25 sur 35 mlUim. — Silurien : 
Gothland; Àrdaun; Rilbride; Gong. 

2. G. Fletcheri , Edwards et Haime, Brii. foss. corals, pi. 68, fig. 3. 
= Polypier presque droit; calice carré et profond; environ 50 cloisons 
assez épaisses; hauteur, 26 millim.; diamètre, 12 sur 16. — Silurien : 
t)udley. 

Genre CCXI. — OMPHYMA. 

Omphyma, Rafinesque et Clifford, Ann. des sc.phys. de BruxelL, 
1820. 

Polypier turbiné , subpédicellé et entouré d'une épithèque qui 
donne lieu à des prolongements radiciformes ; 4 fossettes septales; 
planchers bien développés et lisses au centre ; cloisons nombreuses 
et régulières. 

1. 0. TUiiBiNATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pi. 69, fig. 1. 

— Madrepora id., Fougt, 1749. — Linné, 1761-67. — Esper, Pftanz. petref., 
pi. 2, fig. 1-2 {non les autres). — Turbinolia id., Lamarck, 1816. — La- 
mouroux, 1821. — Deslongchamps . 1824. — Defrance, 1828. — Caryo- 
phylliaid., Brôgniart, 1829. = Polypier droit et court; fossettes Mcn 

. marquées ; de IQO à 120 cloisons minces et peu élevées ; hauteur, 4 à 
.5 centim.; diamètre, 7 ou 8. — 6'i^irien : Gothland; Wenlock-Edge ; Ben- 
thal-Edge, etc. 
Le Cyathophyllum lurhinalum, de M'Coy, est peu-être la même espèce. 

2. 0. scbturbinata, Edwards et Haime, Bril. foss, corals, pi. 68, fig. 1. 

— Madrepora slmplex et turbinaia (pars), Fougt, 1749. — Esper, Pflani.- 
Petref,, pi. 2, fig. 4, et pi. 3, fig. 5. — Turbinolia vcrrucosa, turbinata, 



— 294 — 

eehUiaia, Hisinger, 1831-1837. -- CiiaihophyUttm iurbinalian, Lonsdaio* 
1839.— Eichwald, 1840. — Cyaihophyllum subturbinaium , d'Orbigny, 
Prod, = Polypier allong(5 et droit ou un peu courbé à la base ; fossettes 
septales petites; 80 cloisons fines et inégales ; planchers bien développés 
et lisses au centre ; hauteur, 10 centim.; diamètre du calice, 30 à 40 mill. 

— Silurien : Gothland; Wenlock-Edge ; Walsal ; Beuthal-Edge, etc. 
MM. Edwards et Haimo, loc. cil,, rapportent encore à cette espèce le 

Ellipsocyathus grandis, de d'Orbigny. 

3. 0. MuRCHisoNi. Edwards et Haime, Bril. foss. corals, pi. 67, fig. 3. 

— CystiphijUum sHuricnse, Lonsdale in Murchison, 1839.= Polypier al- 
longé et un peu arqué; vésicules' interseptales saillantes au pourtour 
interne du calice; 60 cloisons minces, inégales et subflexueuscs au centre; 
hauteur, 4à 5 centim.; diamètre du calice, 25 miUim. — Silurien : Wcn- 
lock (Angle'-erre). 

4. 0. GRANDIS, Edwards et Haime, PoL foss. des ierr,pat,, 1851. — 
Cijathophyllitm grande, Barrande, Afw. = Polypier conique et courti 
fossettes septales peu prononcées ; de 100 à IM cloisons inégales et ser- 
rées ; vésicules intcrscptales bien développées ; hauteur, 6 à 7 centim.; 
diamètre du calice, 10 à 12. — Silurien : Beraun. 

5. 0. YERRucosA, Rafinesque et Cliiîord, loc, cit, = Polypier allongé 
et souvent arqué ; prolongements radiciformes espacés et montant non 
loin du calice; hauteur, 6 à 7 centim. ; diamètre du calice, 3 ou 4. — 
Silurien : Ile de Drummond (lac Huroo). 

Genre CCXII. - CYATHOPHYLLUM. 

Cyalhophyllum (pars), Goldf., Pet, Germ., 1826. — Dana, Zooph, 

StromhodeSy Hall, 1843. 

Petraia, Munster, 1839. 

Cyathophyîlum {pars), Edwards et Haime, Pol. foss. desterr. 
pal., 1851. 

Palœosmilia, Edwards et Haime, Brit. foss. coraîs, 1850. 
* Polypier simple ; cloisons bien développées et s'étendant jusqu'au 
centre où elles se replient et forment une columelle tortile; plan- 
chers occupant le centre de la loge ; les parties externes sent rem- 
plies d*un tissu vésiculaire ; une seule muraille recouverte d'une 
épithèque complète. 

Nous ne laissons dans le genre Cyathophyîlum que les espèces 
véritablement simples, et nous avons formé, avec les espèces com- 
posées, dendroïdes ou astréiformes, que les auteurs, comme nous 
l'avons déjà dit, ont eu le tort de réunir aux premières, les genres 
Disphyllum et Polyphylktmi . 

1. G. CERATiTEs (pars), Goldfuss, Petref, Germ,, pi. 17, fig. 1-2^ — 
C. turhinatum, Goldfuss, pi. 16, fîg. 8c, 8^, 8^ 8i>, 8g (non les autres). — 
Hall, 1830. — D'Orbigny, 1850. — Cyathophyîlum ceratHes, Deshayes, 
1831. — Edwards et Haime, Pol, foss, des lerr. pal,, 1851. = Polypier 
simple, turbiné et un peu courbé ; une ou deux fossettes septales rudi- 
mentaires; de 60 à 120 cloisons minces et inégales; hauteur, de 10 à 15 
centim. ; diamètre du calice, de 7 à 8. — Dévonien : Ëifel ; DeYonshire. 



— 295 — 

2. C. Bœiirri, Edvvards et Hnime, PoLfoss, des lerr. jmL, pi. 8. fig. 3. 

— C. Dlanllms, Goldfuss, pî. 16, fig. 1^. = Polypier allongé et courbé ; 
74 cloisons serrées, dentelées, un peu arquées et inégales; hauteur, 4 
centim.; diamètre du calice, 25 miiiim. — Dévonien : Ëifel; Bensberg. 

3. C. YERMicaLARR. Goldfuss, pi. 17, fîg. 4. — Edwards et Haime, 1850 
et 1851. — Cipiiphyllum id., d'Orbigny, 1850. = Polypier allongé et 
contourné; de 64 à 100 cloisons minces, dentelées et inégales; hauteur, 
13 centim. ; diamètre du calice, 3. 7- Dévonien : Eifel. 

4. C. GoLDFussi, Kdwards et Haime, loc, cH., pi. 2, fig. 3. =3 Polypier 
en cône, courbé; épithèque forte et à bourrelets; 88 cloisons droites, peu 
débordantes, assez épaisses et inégales ; hauteur, 32 millini.; diamètre 
du calice, 30. — Dévonien : Eifel. 

5. C? EXCENTRicuM, Goldfuss , pi. 16, fig. 4. = Polypier conique et 
courbé; calice ovalaire, à bord mince, peu profond et large de 25 mill.; 
62 cloisons alternativement inégales ; une petite fossette du côté de la 
petite courbure ; hauteur, 40 millim. — Carbonifèrien . ^atingen. 

6. G. LovENi, Edwards et Haime, firif. joss, corals, pi. 66, fig. 2. — 
Cyathoi)hijllum flexaosum (1), Hisingcr, 1837 (non Goldfuss}.— Tnjplasma 
arlicHlala , Lonsdalo in Murchison, 1845. ssz Polypier très-long, cylin- 
drique et un peu courbé à la base; bourrelets bien prononcés; 60 cloisons 
serrées, dentées et inégales; les côtes sont opposées aux petites cloisons 
et non aux grandes; hauteur, 5 à 6 centim.; diamètre du calice, 10 à 
12 millim. — Silurien : Gothland ; Dudiey. 

7. C. ANGUSTUM, Lonsdale, SU. sijsL, pi. 16, fig. 9, 1839. — D'Orbigny. 
Prod, — Edwards et Haime, loc, cit. = Polypier droit, allongé et com- 
primé; cloisons larges et espacées; des vésicules assez développées et 
inclinées dans les chambres; hauteur, 10 centim.? ; largeur, à, •^Silurien : 
Lickey; Attwoods-Schart. 

8. C. Decheni, Edwards et Haime, PoL foss. des terr, paL, p. 365.— 
C. ceratites {pars), Goldfuss, pi. 17, fig. 2«, 2'», 2«, 2«. — D'Orbigny, Prod. 
-:= Polypier allongé, pédicellé et courbé; bourrelets bien marqués; 60 
cloisons un peu épaisses, dentées, arquées en dedans et inégales; hauteur, 
3 à 4 centim.; diamètre du calice, 2 ou 3. — Dévonien : Eifel ; Chimay; 
Bensberg; Ferqucs. 

9. C. OBTORTUH, Edwards et Haime, Brit. foss, rotais, pi. 59, fig. 7. — 
Stromhodes vtrmieularis , Lonsdale, 1840. — Phillips, 1841. &= Polypier 
allongé et subcylindrique ; de 64 à 68 cloisons assez minces , tordues au 
centre et inégales; traverses vésiculeuses bien développées; hauteur, 
6 centim.; diamètre du calice, 25 mill. — Dévonien : Torquay ; Plymouth ; 
Newton , etc. 

10. C. Michelin!, de Verneuii et J, Haimo, Bull, de la Soc, géoL, 1850. 
•— C. Dianthus, Michelin, /con., pi. 47, fig. 4 (non Goldfuss). =s Polypier 
conrt, fixé, turbiné et courbé à la base; bourrelets bien marqués; une 
petite fossette du côté de la grande courbure; 60 cloisons minces, peu 
inégales et contournées au centre; hauteur, 2 ou 3 centim.; diam., autant, 

— Dévonien : Ferques ; Ferrones ; Eifel. 

11. C. BoucHARDi, Edwards et Haime, PoL foss. des terr. pal., pi. 10, 
fig. 2. =^ Polyp. allongé et peu courbé ; épithèque forte ; 56 à 60 cloisons 



fl) Non pUttiotam , qui eit an« Taute lypogrtplilqtte dtna loi Poî. fou» dtu lerr, pat,, Edward» el 
Ilaitne,p.M4,i861. 



— Î96 — 

bien développées, peu inégales et dentelées ; hauteur, 5 à lOcentim. ; 
dinmètre du calice, 25 à 30 millim. — Dévonîen : Ferques. 

12. C. DETEROPHYLLUM, Edwards et Haime, loc, cit., pi. X, fîg. 1.= 
Polypier court, épais et courbé à la base; 96 cloisons larges, droites et 
un peu inégales, quelquefois on trouve entre elles des cloisons rudimcn- 
taires; hauteur, 4 ccnlim.; diamètre du calice, 5. — Dévonien : Ëifel. 

13. C. MARGiNATUU, Goldfuss, Petref. Germ., pi. 16, fig, 3. s= Polyp. 
turbiné et courbé : épithèque forte,* 80 cloisons arquées en haut et peu 
inégales; hauteur, 3 ou 4 centim.; diamètre du calice, 36 mïW. — Dévonien: 
Ëifel; Bensberg. 

14. C. PSEUDO-CERATITES , M'Coy, Brii, pol, foss., pi. IB, fîg. 20. — 
Edwards et Haime, Bnt. foss, corals^ p(. 66, fig. Z. — Madrepora simplex , 
Fongt, 1749. — Cyaihophyllum veraiites, Eichwald, 1840. — Tiwbinolopsis 
elongata, Portlock, Hep, on GeoL ofLond, es= Polypier en cône allongé et 
arqué à la base ; 76 cloisons assez développées et inégales ; hauteur, 4 à 
6 millim.; diamètre du calice, 2. —Sklurlen : Gothland; Dudley; Wcnlock. 

15. G. MuRCHisoNi, Edwards et Haime, Brlt foss. corals, pi. 33, fig. 3. 

— Palasosmitia Murchisoni, Edwards et Haime. Ann, des se, nal., 1848. — 
SIrephodes ninUilaTiieHalum, M'Coy, 1849. = Polypier long, courbé et un 
peu comprimé; environ 150 cloisons minces, serrées et subégnles ; haut., 
IScentim.; diamètre du calice, 3 sixr A, ^ Carboniférien : Frome; Ciifton; 
Kcndal , etc. 

Les C\isliphyllum excavalum et ohliquttm, de Keyserling, paraissent 
très-voisins de celte espèce. 

16. C. Wrighti, Edwards et Haime, Brit, foss, corals, pi. 34, fîg. 6. 
ess Polypier allongé, courbé seulement à la base et comprimé; 130 cloi- 
sons peu inégales et courbées au centre ; hauteur, 7 centim.; diamètre du 
calice, 2 sur 5. — Carbonifèrien : Frome, * 

17. C. MULTIPLEX, Keyserling, Beise in âas Ptseliora /and. pi. 2, fîg. 1, 
1846. s=3 Polypier droit et conique, bourrelets bien marqués; vésicules 
petites et abondantes ; planchers vésiculcux -, hauteur, 5 centim.; diamètre 
du calice , 3. — Carbonifénen : Ylytsch. 

18. C. Shumardi f de Yerneuil, Mss, — Edwards et Haime, Pol. foss. 
' des ierr, pal,, pi. 7, fig. 3. s=o Polyp. allongé, presque droit et montrant 

^QS bourrolets saillants et assez régulièrement espacés ; 30 è 40 cloisons 
épaisses, égales, dentelées » flexueuses et minces au centre et alternant 
avec un nombre égal de petites ; hauteur, 6 à 7 centim.; diamètre, 15 mill. 

— SUnrUn : Comté de Perry (Tennessee). 

19. C. Damnoniense, Phillips, Pal, foss., pi. 4, fîg. 11, 1841. — Cy*H- 
phtfllum td., Lon'-dale, Geol, Trans., IQiO.^ Cyaihophyllum id,, Edwards 
et Haime, Brit, foss, rorals, pi. 50, fig. 1. =s Polypier subturbiné, allongé 
et droit ; environ 100 cloisons serrées , mince», flexueuses au centre et 
inégales ; diamètre, 8 cent. ;hauteur ...? — Déronteii : Torquay ; Plimoutb ; 

. Newton » etc. 

20. C. Lesueuhi, Edwards et Haime, Pof. foss, des terr. paJ., p. 371. 
s= Polyp. en cône courbé, à base grêle ; 70 grandes cloisons et 70 petites ; 
les côtes sont larges et peu saillantes; hauteur, 6 à 7centim.; diamètre du 
calice, 4. — Dévonien : Caledonia (New-York). 

21. C. RECTUM, Edwards et Haime, loc. cit, — Strombodes reclus, Hall, 
1843. = Polypier allongé, droit et pédicellé ; environ 50 grandes cloisons 
et autant de petites ; côtes planes, subégales et corrospondant aux espaces 



— Divtmien: Moscaw; Seinçet^î-aké; ¥wk^ «let • :j 

. i». CJ:mmm!9^n, d'IMlfoy, PML ^ Edwards ^Mfltam, toe. cit; — 

bourrelets saillants,. coupants et inégaux ; de ^ à 34 cloi^oili n^Ski^mM 

YorL , ,. 

. ^C^^xm^Bm^^ à'Wàifi^.Ikfii^ p, 1«9 , ,l9è0 (BOA Fi«5lier)s ~ 
Tttrbinoaa expansa, M'Coy» lp4i.-« Çifcrflkiptyliiimi^ S^IUt# 

.f)( J[4âi|[i$^» Pfli. /est., d« terr. poi.» p* 373^ 1851^ ^ Poljrpier pr^ue dfoiC 
aussi large que haut ou très^Uongë; bourrelets bien marqués; de'lSO.^ 
X40 doiscMts bioB dévQtojigpées, oiino^s, serrées et inégaies ; foçaeiie \Bep* 
*tale petite ; hauteur, dé 5 & 15 cèutim'.; diain&re du calice, i & 5.— Catr- 
honiférien : Bristol; Lilleshall; CUflôni BôUand ; Belles : Harvêsj'mu/- 
*llanl ; 6rton , etc. • ' 

94. Ç. c^LTicuii« d'Orbij^y, Prod.VlSSO. — TurbinpUa ètUica^ LamoU- 
*rôux, ifâr. — Deslongchamps, ÏS24?-*. Milne-Wiràrds, 188Ç. — Phillips, 
1841. — Petraia M., Lonsd»le , 1840. »s Cette espèce n'est connue qth 
par des moules Mt eOBsenés'i on Msiifte de'86 i 48 elMiont hl^àles 
et flexoeuses au centre. — DévOnêm : ^elHfer i SéiiMS^iMib; ^SMtfes ; 
Torqoay, etc. ' » -, ^-. 

25. C. HILUNTB0IDI8, Oold/ùis, HèlMf.,, pli M, £«;)»; »tt«l(pMl4tf« 
2S 2b, %d^ mais non les autres). — Edwards m JBaimtfPokfiM^i^totlVrr. 

non fig. 12). -- DtêCùpkyllum id., d'OrbigQ|r« Piffld^^ppq^Pqli^iarilkAifi^ 
biné, court et brge; bord du calice renversé r 60 à 80 cloisons égales et 
contournées au caiitia ; hauteur, 3 eea4ioi«; diamtoa dll calice, 6 ou 8. — 
Dévmie» : Yird; Eifel ; Rokeskill ; ftarnsirilie (Ohio), etc» . . 
. â6« G.»HfpocRAVERiFORifK.-«?C,1iypocra(«riforme(pars), Gbïdfùss, Le., 
pi. Yt; Hg. Ib (non lesatitre^, ph 16, fig. 8c, 64 et peut-être ^ (non les 
autres). = Polypier trochoïde plii9 on neina éii^ré^ âqfM^ârailes, 
aiiliéga|]96,.affi^kédB-4n deda(H6at,«^9az inlQaef,,OB an ç^mte «ftTi;ro]ii72; 
.hauteur, 4 à 6 centim.; diamètre du calice » 6 centinû dans \^ gc&94i' 
exemplaire^. » Dëi^onien : Eifel ; Beosberg. /' 

"' -JuCB figures 5s 5^, pi. 16, Pdref., Goldfass, appartieime&tpaiit^ti^li 
des jeunes de cette espèce. . • . .!< 

-: fr; CrmAmn.^^x::h9$iKttMirmiimi; ftoiataai^ P<toBf««pi.l7, fig( 1« 
:<aoale6aut»ii)«^£divsaidi«lHttiBa, Pol^fos$^4uf$tr.ptiL,p,4m.k inp 
.Polypiwr ey4kidn>t«rlMiid| ealiaa tome p\ aasez froiMd .a« eaftM et iaqg» 
de 30 millim.; 40 cloisons assez épaisses, pan tei»ée9k4iailaa«tfltdiégidafti 
.hamaun^Ooefte.^ jp4wii9tti^8<Mi • . j / 

28. C.? wwR^utuK, dl)rlugny, iVod. — : iSfîJ«ri«« s Indiaua. ' ' * 
. 2ft. G* «MfPtax^ 4'Orbiiwjr, foc^ ct(. *r^ Sirmobo^i UL^ Hail^ Gfoit'q/ 
»#»f-¥ai*,^.209. ûg*6.r-IWiWiMeii:«P^^. . < t< 

; 4K)< C. inmia, Sc^wir^.eiH«lm« Piri /as^4bi Umr.^aint 1850. •«» M- 
vanian : FoUiwood; Nash*Scar; Botville, etc. *...«> 

IIK. adward» ai Haiqpa rappMleol à isalli .a#teN las MMiiipftf 
JUni» pMi<;liyi#iMa* fte^roki $t^ çi9flm, da J|^iI)iBS| la Pa(isalia.^4<i« 



Olfflf, M'Coy, 1849. - MHMte .- Nevr-Qva/y. 
». CjrVjurantet, BinmAs et Htiile, iw. eff» «^ Bé9mkn t MdaeMT. 

84: €.? iMfAft , «wirAi «t Btima » hé. €«• ^ Mr«la li«, WCoj. «^ 
«Sifiiriai : Ardottn-CoDg. 

^85.jB>T nicmtmVATfni , tdwiréy «t H^liiit^ loe • «m -^ fWitaoVhi <«- 
llf'Msliif0> Cirtofgt* •*- 1^ Sadfêfw 4 Elisée. 

*. dé. C«T ÀcmiiTAtvii , Edwards et syme « foc. cil. — TkrUàoh» «cmiI- 
liota» Kniori^â. — Sadienr. 

' 37. G. KcTOftGAi.-^C.Knlor^c», Bdwàrd# et Baime« /oc.eK. — C.yll- 
cflliia^'Kutorga (non GoldAiss). — Sadienr. 

les fossiles suîrants » qui sont trèa-màl eonnus, paraissent eacdre se 
.fippçfter au genre Cf^anû^^lmm* . 

Tqebinoua coificA» JOUBTUU. ùicuAt lIscheT» Ùr§et. â$ Mouom. 
j^. 30, fig. 4-5-6,. 
; CTAVBOTBTiivai? AiiKTOfuii, nfciKUM» Key^Brllng, 

TarpLASiu JKOuiLis, J^OBsdale. 

* tnhMMMr «BAcius^ M'Cof * 
' CTÀYBomn.t'VvY ^amea, nitiees, ossoiffrai^ imiMAtui, 1 
-vt HinumiM, SteiniBgef» ele. 



, CKsJCffcjfltiMii (pars}, Dana, Expt Bxp$. zooph.t 1846. 

-^ Edwards et Haime, Pot. fosi. des ttrr. paL, 1860u 

. l ?y<IA (ep*|fi ihi gi (finrtl, da Koniiid^. 

Folyi^àr tartiné et péAeeBé ; cloisims larges étf^maiit a» centre 
un bourrelet an milieu duquel sei trouro une columelle lamettaire 
Hffk p«raU ,uaie. à.nae g^de cloisolpk ; traverses abondant^ ; épi- 
thèque complète. 

* A* C.1iiseia»ftt. Edwardi e) BatsMi liftr. eff^ pl*^, û^ S* «^ Mypier 
9^ eMè auqaë à la tese; 44' doisoM aiteesB et Itotemeat léè erde a au 
MwHd ôA aitoilsrÉwilvaetees kniear, 6ceàtiai*i^yaMètfedKealiee, 
a» mHilab k^ JOartm .^ «oâandt 

3. C. FuHGiTBs. — TwbUMUti AMyltss (pan)» We rtk ft MUmiiÊu, 
1898. — Cfalftopfc«l{«iii id.« de Koninek, 1842. — ClUlophvllum iarMiitf. 
fam; WCoj, 1851.— Edwaidt^ Haime, M», foif. corofi, pi. 33, fig. 1-f . 
C. JroNlaeH» Edwards et Haifie» Pof. fou. der (err. mI., p. 410. s^^Pqlyp. 
.an ^i|e tourbe „ plus (Ai nmins allonge et érase ; 44 etoisons dont la 
îAloHIi-airlvent ate contre, B*f tfikrtitLf et fotttoiit antaifr de la ootoaieUe 
«ne eoaronne qui simule des piiis f batttear, de 5 à 6 eéeti*. i diamMee 
^ erilêe; 9»4"«> ErtUHiv <^ e wb$m( i ¥ k n v flsé; OsnoKsjr; TsoiM; 
Castleton, etc. * • . . . 

U VéMoUmuMmÊj rMtoaEv M«Ua appÉrIenir àoette oipèlOb 
8."e. dMntPmîi; Edwards et flalaie, BHI. ftei. servis, pL 89, fig. ft. 

-^ C ia» ^ i>i ri M i à<*.i doiKoaliwi^ lidii ^ cum i w ^i i ti^ m p is AiPOÉ- 



ferté et i bourrelets peu saillants î 60 à 70 cloisons loties et droJUt 
d'abord, puis les priiidpales se relèvent en suirant une directioir Mcammi 
el eoaifiliiettt lUM fams* mImm11«, au tôattMrt é» la^nalIt^Mi iwûatfiin 
une lame eolumellaire peu dëreloppée; longueur, de 7 à 90 eeiMttlM 
diamètre dp ealfae, 2jt à « m^im ^ to» p y <i *» ^ »e^»^ U^]A; 
Conren; Ylytaeb* 

d. C. 9MNMMni, Uwnrdi M fiaiflif , «r«. fiffi^ rerckè fil*4n* iifr ^ 
^ C. èlfiarfiiMi» M'Gey, 1849, ma Folnûar jaoïdvMM ar^td; 70 cMmm 
Ipëgalear ^ piteApalfi «niveiit imavi'4 U coIbomiU»! laa eMêOQft du 9^ 
agrele tfe erarbent Tm tes piinatrea el a> aoud^otî Jet Autrea elptapif 
sont trèS'peiites (la figure 4», de MM. Edwuids et Haipi«« U r^ pmUm 
lOOeloipi^BidiMitlaittoiMd^Mmlnidimaiitaireo; la texte ne ^rti)^ que 10); 
Muteur, ^çeutim^ diaaiiètre du calice, ^, 5.«-> CorèanV^fteu,: )rlf»di, . 

i.C.I>àB^'^Q.JkmÊ0um, MwwEdsetHèlme, M* |!bii« daitam 
pu/., p. 419. ss Polypier en eône eourbé et à épithèque plissd^ i fanMH 
«>l«Éie]le groeae et aaMtete; enviroa 70 doisouf dgi^es» «enéas, deafe- 
IdesatrdeTéea AU centre ilMuaeur» 30 iniUiffljdiaaîèAil^d X$.««r 

S^mrim i Perry-County. 

6. G. KiTSBni.iif6i, K'Goy, Am^mé fU§^eiù,, 1949r«»&|iiufds «i 
Pafane, kck=^ Polypier allongé ei aouTent eentouroé; 40 à 50 aloispas 
principal^, 4palssesJjDontoi»]itfes et je relevaiit «« ente; uaaanibif 
égal de petites ; bauteur, 6 à 10 oentim.^ diamètre du éauoe, 3 où 4. — 
CerèoMféHi» ; Yiaéi 4km9m^^ Mb^ 

7. G. cosiiATUii, Bdwards et Haime, Pol. fou* dtflfrr, pal., p. 4UU ^ 
Cyafbexoiiia coftetu, H'CoJr, 1849. ï= Polypier petit, coni^e et baut de 
9 centim.s 96 doisons aseeK épaisses ; diamètre du eriiee» 10 mUfim. — 
Cerèeniféric» ; DèibyBbiie. 

Espèce dimteusê. 

8. C. tTRUtov , Bdwerda el Haiae» Kt. ^ IMinefUi aIrMe,. d'CMif 
gtqr,Pùi.éeVAm.éMSwd.^e9maamàmMfUaÊt,mà^9^ 
(HHsA^TerUebnnW. 

Gotm GCIIV. - HELlOPHTLtUM. 

Beliophfflhm, Hall tu lana, ZoopJ^,, 1846. 

S^romhodeê (pars), Phillips, 1841. — Hall, 1843. 

Polypier subturbiné ; cloisons bien déroloppées et réunies par 
des trarerses arquées assez rapprochées qui sont eUes-indmes soifc- 
tenues par des trayerses yerticales ; planchers centraux ei résicu- 
leux. 

n.MJOXh Kdwarda et HaUae» M.Yeas.dati«iir*:pa|.« fL 7, it« â.*- 
âlroiiièodef ktHanfboidef , PhiHipt, 1841. ^m Polypier conique et arqué à 
la base; bourrelets épithéeaux peu igarqués; environ 80 cloisons minces, 
serrées, dentelées et inégales; plancher eentnl Hbre, boabé et irréguUer; 
baoteur, 6è4eentim.; diapètie du ealiee, é.^ ûêt m li n t ^moêm ; 
chutes de l'Obio ; PaTilion-Toiici Toi^ay» PlymMlh, eto, 

GBifKB CCIV. - CAMPOPflntUM. 

Ctmpt^tWm^ jBdwanta et Bdime, 9rit, foH. tvrui», 18Slf« ; ^ 



•';W(jpî6r8l*e et stAp^céB^; épitlrèqtiètotte* cahcb prqfôéir 
cloisons bien développées mais n'atteignant pas le centre cLii calice ;;; 
ytoncliJftBS jaugea et li«M» au oeair»; obambi^^ rem^ies 4i yéai- 



' f . €. f«ttird9UM« ITdvfnls'^ Haime, Pof, fé^^-àêê fem tial.; pl% 8« 
llg. 4. — CyolhoiiMiim id., Goldfuss^ pi. 17, fig. 3. -^ fironn, 1896^97^ 
^fflèlieAi» , IMr., pU^» !Ëg. e.-^ C^iBilB , 18^46. a» t^y^ Jodg, 
•MIMirntS et à bbi^rélélir ^'ioerdissettelit Mien mârquAi; 8^ eloiédiia 
arèllet/iidiiêdyai inégito ; loqg«ew. 8 ft 19 ci«liti«i«r dlattMr^ d»«l4ia0r 

fiiÉbe^ V^rlpias. 

^ "H, €• DocBAfBLt, l^anis «t Raime,- 1. e.ets G^te^ «âpèoe né parati 

dHMrer de M ptécéfleiHe que paf ses planehets plus serfés et sa longueaiî 

Miiki4^; iMUttnr, 80inlBiiii.; diamèfre>d«r éalicto, ^é^ï)é9Mmi : lUos 

(Mgiqaa). 

^ è. C. MuRcttnôirr, fidwards et Haime, ï. e:^==^ l^olypier aHongé et non 

amtenrùé ; bourfeleta peu prottdneéa; 88 cfofsoUs principales, iiiidé&s et 

inégales \ un nombre égal de radimentaires $ hauteur, 7 à 8 centiai.; (fia- 

Ml#e da ealiee^, d« 5. -«- CafèM^^Nrlnr: ÂD^eterr«« 

^ et niisctJM, Eihrar^ et Haime, f. e. ->- Cyathcypfhrniitti Id., Munster, 

ll(ff, Ptfref., pi. 9^ fig. Il, 1840. — Bèvùnitn r Schubelhamme^. 

GKvaa GGXYI. - SrnEfWLâSMA. 

, Strq^ielasmà, HsiÀ, PoU of liew-York. 1. 1, pi. H,' 1847. 
!.. PûHjpieï libre et sabpédicèl}é ; épidièque nulle ; muraille cosiulée 
depuis la base; cloisons bien développées M lordaeran çeiyf«; 
planchers étendus et irréguliers. 

1. S. coKNicuiux, Hall, {. c. — Edwards et Haime, Pot. iots, des terr, 
pài:, pl.7; if. 4. ^B. ttamt, «i^UifoMl^Ofa^ pttnhiia, fiai), I. e., pi. 95, 
AgvUd; 8) 4^ ^Bfi^ Polypier eoÉfifue et an peu «ourhé; 120 ou IBOcloiaoïia 
étroites, inégales et courbées au oentre ; hauteur, 10 eeirtim.s diamètre da 
calice, 35 millim.^— Silurien : Oxford; Cincinnati; Trenton; Madison; 
Middleville; Turin, etc. 

' Espèceê douteuses. 

.2. S. expansa". Hall, l. c.^pl. 4, iig. 6. — Silurien : Ile Drummond. 
* 3. S. pâoFUifDA, Hall, Iqc. cit.» pl.l2j fig. i.-^ Silurien ; Watertownj 
Chazy ; île la Motte ; Manheim. 

GENEE CCXVII. -PTYCHOPHYLLUM. 
7 ft^i^hftkm, Edwards et Haitne, Srii, fcêè. e&tàk; 1S69. 
' Strornhades, Lonsdale, Sîlsyst., 1889. 

Cyataxonia (pars), d*Orbigny, Prqd.y 1860. 
, Polies ooasIUué par une séde de planchers inluadibulilormes 
superposés et dent la surface st^érienre est cottrerté de cloisons 
tordues an centro de maniera à y constituer une fausse columelle. 

1. P. pATEtLATUM, Mwards et Haime, Brit. foss. coral^j pi. 67, fig. 4, 
— FmngUis ptOMnm, SchîoCheitt « Pelivfeid., 1^0»^ Krugeri 1^3. — 



'^ 



m^tSét, 189T. ^ SlTMéëêm fÊkttha, ioiiidale, m». «^ M'GC^; I94§#i 
•^ Gy«faaM»iia ]»2k«(a> d'Qrbigny ^ iVod« :== Polypier peu élevé et pr^egue^ 
droit; épithèque plissée;>ei{riroa 100 cloisons peu ÎBégtiles» nùiioea et 
tëlrdiies àu wnlrerëaoteurt^ à 4ceiitîiii.; dtAinètre du ckioei ({ à 10. «~ 
Jlliirifii : Gothkttd; Malvein; Dingle, etc.. 

% P. Stoesbi, Bdwards et Beime, kc. cit., 18S0. css Beiypier eomi ei 
#0iHilM ; IfOO ciOMOD* tflvdseft ma eenlre et y formant une feuase eela* 
meile grosse; hauteur, 4 ceatim. ; dia«Bà(re ditoi^îoe» 6*— Sihtin^ ; lift 
Drnmmond (lac Huroo). 

3. P. SXPAN8UM, EdwardtfetHaime, .Po^fte« (testeur. pa{., pi. 8, ilg.S. 
=3 Polypier court et large ; fauase columelle large et peu saiUantp; de 70 
I 80 eloîsons subégales, minces et tordues au centre; hauteur, 3 centim.; 
diamètre du calice, 4 à 5. — Dévonïen : Nehou. • . 

Genre CCXYIII. - CHONOPHYLLUM. 

Gkim^kyllum, Edwards et Haime, Èrit. fp$8, QoraU, 1850. 
i Polypt«f «o»8titué par de» planchers iniuQdit)|LiU^ormes..dûnt U 
surface supérieure e$t concerte de cioisoBS droites et qui na sQni 
pas tordues au centre i point de fausse columelle ; point de mu- 
raille. 

' 1. C. P6aFOLiAT0M, GoldfDis, Muséê ût BoNti* ^ fidwards et Halane, 
Brif. foss, eoraU, pi. 68, fig. 2. «ss Polypier conique, peu éleré et un peu 
arqué ; de 60 à 74 cloisons minces, droites et égaies; hauteur, 6 à 8 cent, ^ 
diamètre, 5 à 6. — Silurien : Gothland. 

2. C. ELONGATUM, Ed^ards et Haime, PoL foss, €ts Urr, Pat, pi. 8, 
fig. 1. sss Polypier subcylindrique et allongé, peu ou point arqué; bour- 
relets saillants et séparés par des solutions de continuité ; 74 à 76 cloisons 
droites; minces et subégales ; hauteur, 7 à 8 centim.; diamètre du calice, 
9 ou 3. — Dévonien : Nehou (llanehe). 

MMMifréeii ltas«eu. 

L' Vmm: -^ firidof hylttéBt. 3 

CYATHOPHatm* [pars] , Edwards et Haime , Pol, foss. des terr. 
j^ai,y p. 167, 1851. 

. Appareil septal régulièrement radiaire \ une seule muraille ; plan- 
ebers pins ou mcnns déyeloppés. 

Gsnas CCXIX. - PACHYPHYLLUM* 
. Pachyph\filikm, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. 

Polypier se multipliant par gemmation latérale ; polypiérites unis 
par les côtes et Texothèque, mais libres dans une certaine étendue; 
rloisoDS larges ; planchers bien développés ; épithèque fortQ. 

1. P^ BoucHAUDi, Edwards et Haime, PoL foss. des terr. pal., pi. 7, fig.7. 
«=* Polypier submassif; polypiérites libres en haut mais réunis à la partie 
inférieure par le développement des côtes et de l'exothèque ; les côtes 
«ont fortes, cristiformes, égales et espacées; environ 30 cloisons suhégaies. 



— 3fla — 

MÉBi épaiiMÉ «A d^faên, vAmen et tuAênn^Mê en d«daBf i w aonâuv 
égal de doisons nidimv^faites ; largeur des eéliees» 15 à SO flûlfiai. •«• 
MMmltfii : Ferfoee* « • 

9. P.? DsvomsNSS, Hdwards et Halme, Brit. fon. earak, pi. 53, fig«ft. 
ses MM. Edwards et Haime oat désigné sons ce nom un fossile qui n'efst. 
eo&tta fae par «ne eeupe polie; les ealiees sont espaeés, larges de IQ k 
Il ttiilini. et réunis par des côtes snbeoAâiteiites ; 49 ei^nsona aiteMativ»^. 
mmii inégales. — Dévm^en : fwqadj. > 

Unis GCIX. - 01SPHYLLUM. 

Cu^thophyUmn (pard)t Edwards et Haime, Polfoés, de9 ter.p^., 
Ï85L . 

Polypier fascicule ; pol^iérites généralement libres dans une 
grande étendue et n'étant qu'accidentellement soudés par les mu- 
railles ; doidons bien développées, assez régultèrem^t radtiaîiws et 
ftexueuses au centre eu sourent eUes dotin^l Ken h use fauise 
eoimnelle tortile ; épithèque bien développée. 

1. B. ARTicuLÀTVK. — Cyaikoph^l«m arlfctiialMm et V0rm|ciifar«, flisiii^ 
ger, 1831-32-37.— C. Dianthui et c^spHosum^ Lonsdale» 1839 (non fiold^ 
fasa). — €. çœspUo$um,MchyfM, ItlO. ^ d*(>rbigny, Prod., 1850. — 
C. ttHktUatnm^ Edwards et Haime» 18âû«==^ Polypier asses serré et sub<- 
cylindrique ; bourrelets épithécaux bien marqués ; bourgeenneœent eali- 
cinal ; 60 cloisons égales et serrées;. diamètre du calice, 15 millim.; plan- 
çlMrs irréguUers; vésicules interseptales bien développées. -7 iSi/urieit : 
Èothiand; mont Kiinteberg; Wenlock; Dudley. 

te C/odpcora sukaia, de Lonsdale, et le C^athophyllum cœspUo$iam»d9 
M'Goy, paraiaaent n'ôtre que ées variétés de l'espèce précédente. 

3. D. STBmiNGsni. — Cftatkophyllnm Dicnihw (pars], Goldfuss, pi. 16^ 
fig. 1», b, c, d (non les autres). -*- C. Steiningeri, Edwards et Haime, I. c, 
p. 378. ss Polypier allongé et subcylindrique ; bourrelets bien marqués 
et saillants ; bourgeonnement latéral ; 50 cloisons minces et courbées au 
centre et autant de rudimentajres ; hauteur, 7 à 8 centim.; diamètre des 
calices, 15 millim. — Dtéwmiem : Eifel; Ben3be|g. 

3. D. TRUNCATim, — Mairepara irwncaia, Linné, 1758-61-67. — Sirom- 
Mes irmaans, Schweiger, 1820.-- Eiçhwald, 1829. r- StrombaOrea 
iruncata, de Blainville, 1830. — (:|/aihopli9//tiiii DUrnlhus» Lonsdale, 1839 
(non Ooldfuss). -^ C.iruncalum, Bronn, 1848. -r- Edwards et Haime, 185K 
-^ C. subâianfkHs, d*Orbigay, 1850. — C. iruncahim, Edwards et Hàiine» - 
Brit, fBss. corals, pi. 66, fig. 5. s= Polypier de foruse turbines dpnt la 
base est fbrmée par un individu unique sur le calice duquel se développent 
les bourgeons qui donnent plus tani naissance à des polypiérites fasci- 
cules; ci^ices assez serrés mais libres et un peu déformés s de 50 à 60 
cloisons inégales, épaisses et serrées ; hauteur des polypiérites, S à 4 cen- 
timètres; diamètre dos calices, 10 à 22 millim. — Sitnrien : Getblaad; 
Wenlockt Beothall-Edge ; Dago, etc. 

4. D. mANTBus. — Cyathûphylhm id.^ Goldfuss.» pi. 15, fig» 13* -r 
Edwards et Haime , Pol. foss. des ierr, pal. == Polypier fascicule ; gem^ 
ovation latérale ou ealîculaire ; calices Inégaux, profonds et larges de 5 
centim.; environ 60 cloisons dentelées et peu inégales. — D^ronieti : Eifef. 

& I^. cjuviTOSCM. — ÇifalhQf^lwn C9spumu»f GoldfusSi pi. 19^ 



fig. 3. — Lonsdale, 1840. — Phillips, 1841. — Edwards et Haime, 1850. 
^ Claioeora Golîfmài , GeiniU , 1845-46. -^ IHfki^llum roupiloftim , 
d'Orbigny, 1850. = Polypier élevé et fascicule; gemmation . caUcip^ile ; 
icalices circulaires et larges de 10 milllm.; 40 à 50 eloisons mince» et iné- 
gales.— Jktimien : Eifel; Bensberg; Torquay; Newton; PlymoaUi. 

6. D. PAmAciDA.— Cf«tlief»k«l/iim id.» M'Go^r, Anm. oui ll«|f„ 1840. 
mm Polypier faseicul^^ gemmation ealidnale ; calices ciroulaires et lasgei 
de 6 à 10 mill.; 32 cloisons subégales et minces. — Carteni/'érien ; Hold j 
Derbyshire. ;_ 

7. D. MiCHKLiNi.— C^Mopkullum eœ$pil9$wm, Vichefin, pi. €t, Ûg, 5. 
{non Goldiase). — C. Jtfareiiiii (fMirf). Edwards et Haime, foL fass. des 
Ivrr. pcl. :^ P6iypier deodroide t polypidrîtee sabeyliadri^es et mido- 
lés; caHees ronds, un peu évasés et larges de 1 eentim.; oôles béen omt- 
-tpàéea; iine.^ntaiaededolsons«ubégalesetserrdes; gemmation latérale. 
— B^wnien : Ferques. 

8. b. VLRxnOsuM.— Ma^reperâ/tasraois. Linné, 17<n.— CorfoyAyffiaid.. 
Lonsdale, 1889 (non Lemansk). *- Dlph^ph^um fixmmtm, d'OiMgay, 
1650. — Cyeibepbvriiffli M^ Edwards et Haine* Pal. fom^ ài$ tm. fwf . «^ 
Polypier dendroide ; gemmation calicinale ; polypiérites allongés et larges 
•40 8 a 4 milHM.) environ 90 côtes retouvertes par nne épitàèqne œkiee. 
^ SIfaHM ; Gotbland; Wealook-Shale, etc. 

9. D. sPBuoovcaaiiciaARit. — CyaAopbyltvmld., ITCoy. loe» dl., 1840. 
■Ba Polypier dendroide; pelypiérites allongés, sinneni et aanelés; de 94 
à 37 cloisons peu développées. — Cofhonïlétien : Kendal ; Roscommour 

10. D. AADicANS. — C^aAop^Uum id.. Goldfusa, pi. 16, fig. 2. — 
d'OiS^gny, 1850. ^ Edwards et Haime, toc. ctt., pi. IS; ég. S.avs Pdyp. 
fascicule ; polypiérites oylindro-tubinés et souvent unis entre eux par des 
expansions épithécales ; 24 à 26 cloisons minces et subégales ; diamètre 
dee calices, B) millim.; gemmation latérale ou submarginale. — Héroiileii ; 
Eifel ; Bensberg ; Ferques. 

11. B. JMraiswTATiBii. — GyolàoyliilliMi ié.. Edwards et HaiiM, 0n<. 
/ofs. corois» pL 52, fig. 2. ss polypier fascicule ; polypiérites écartés et 
ronds, larges de 10 à 12 miUim.; épithèqoe mince; gemmation latérale; 
environ S6 cloisons étroites et égales. ^ Déwnien : Ilfracombe. 

12. D.? Lacazii. — Cyatbophyl^am id./Edwards et Haime, Fol. fins. 
Éss fsir. paL, p. 889. «arpolyj^iérites longs, snbéyUadriques ; bounfeleU 
(fiblesi épitbèque mince; gemmation latérale; calices ronds et laigesde 
io millim.; environ 40 cloisons très-minces. — Carboniférien : Boulogne. 
■ 13. B. nuNTHOiDSS. — Cyfilhoph^num iâ ^ M'Coy, 1849. ^ Edwards et 
'Haime, Brit. féss. eûraHs, p. 182. «i» Polypier cespiteux; gemmation ea- 
liculaire ; 96 à 100 cloisons minces, crénelées, droites et inégales ; diaai. 
éies edioes, 16. mitlim.» ils «ont généralement arrondis» — CurboMérisn : 
àniM0;£eadal« 

Esfèces âawêeuêês. 

. M. .S)« MOFiuitiiiM. •- Cyi^hopkifllw» ï4^ Owea. -~ SUwrim : Russie. 

15. D. FAsciccLUS. -* Cyalhophyllum id„ Kutof^ya. t- Camby« 

19. D. CALici^Ams, -* Cy$&w§kifl¥m Uenk, Edwards et Hatea. — 
CarisyiitfKki caJkiilarif, Steiniger, JM». Soe. féol — MiaafMi ; EifeU 

17. D. mvucAvnU -^ Carye^lyltia dapiieafa* de Koniiicfc, ^aiai. 
fus., ate.^ C^fêOÊÊpkÊiUwm fiaaliNi» lUwardsetHaiflM» PeL 1éss.4ssUsr. 
9t^f^9A,^CÊibmi^tim:fisé4 .. . 




— MA — 

Gitioifc CCXXL — ÇRJDOPflYUUM. - 

Eridophyllum, Edwiavàs et Haime, PoL foss, des terr.pah, 1851. 

Pdjpier fascicule t polypiérites alioAgfe eirecoaverts d'une forlç 
épithè^oe qui engendre des prolongements radidformes épais, 
courts et qui s'étendent sur le polypîérite voisin ; cloisons étroîWSr 
et n'atteignant pas le centre du calice qui est occupé par des plaïl- 
ehers bien déreloppés. 

1. S, VkunsuiU. — £. Fieni««t2antuii» Edwards et Haime, {oc.cîIm pUd, 
fig. 6. sas Polypiérites irvégulierd , éeartés 6t réunis par des crampo^i^ 
épilhéeaux ëpars ; 32 eloisoBs minées, écartées et s'ét^daat seulement 
dând la' moitié du rayon du ealiee ; .diamètre des polypiéritêsj 7 k 10 milL 

— Dévonien : Columbus (Ohio). 

. • 3. E, STniCTtJM , Edwards et Haime, i. c, pL 8, fig, 7. = Polypiérites 
.alion^s et^erféa; gemmation ealieinale ; crampc^s épilbécaux p^u pr<^ 
'jiODOés ; diamètre des iadi?idus , 8 ii 10 miUim* -^ DéiMmien : Columbua 
.(Ohio). 

. 3. £.? ncftoaoM , Edwards et Haime, /. c, pi. 10, fig. L «& Pol)rpiéri4«B 
grêles, allongés et subeylindriques ; crampes épilfaécàux bien dévelop^ 
pés» rapprochés et dirigés tous dans le même sens ; 90 cloisons inégales ; 
diamètre des polypiérites, 3 à 4 millim. — *5ilurlêfi : Gotkland. 

Genre CCXXIL - DIPHYPHYLLUM. 
Biph^h'^lUMnt Lonsdale m Murchison, Btiss. xmâ l/ral, 1SI5* 
Lithostrotion [pars], Edwards et Haime, 1850-51. 
. IHphuphylkmi, d'Orbigny^ Prod.p 1850, -^ Àcrocyathus, ibîd* , 
Siphonodendron , M'Coy, 1849. . ' ; 

* Polypier faséiculé et àrborese^f '; gemmation littérale ; cloisft^ns 
bien développées; chambres remplies par des vésicules; centre du 

' calice occupé par des planchers bien formés et traversés par unie 

^cdumelle ^lifonne. 

' Nous avons cru devoir conserver te nom gésérique ût^^phtr- 

phyllum, bien que ce nom ait été donné à un fossile sans colutaeîlê; 

mais nous pensons avec MM. Edwards et Haime que le poljrpier 
..type était un Mhostroiùm fascicule ilont la columelle avait é4é 
.détruite* * 

* ' 1. ]>: ËD'WAKnsu -^ UtfeoifroCtofi mamilUtre (pari), Edwards et BàîiSKè, 
PoU foss. des terr. pal, pi. 13, iig. !•, Ih (non fig. 1). «*» PoTy^i^f^aà- 
culé; polypiérites cylindriques, anr^s; génu^atîon latérale; calices ronds 
et.largQS de 10 à 15 millim.; columelle saillante et aplatie; on compte 
dans les grands calices 48 cloisons droites et inégales. — CtfKKMiifémii : 
Amérique septentrioiiale. ' ' ' . . : 

— 8. B. lunczjsu. -^ CartfophyUkiJfmeeà, ^eming, )838.-^Wdèdwàrd, 
1830. -^ WM^àron iuneeum. Kefersteio, 18S4. •-- ÎAUi^Sênénn imd9&' 

.«Mit et ééarefctetii , M'Goy, lU^. ^ I^rtloi^, 1843. ^ CMkmra ëexlkci' 
mmiê, Geiiûta, J^4ft^48^-- fi^iiiypliyiiiiiii ùi^ig^màki dK)rhigttr, .189^. 

— LithoUrotion Juncetm, Edwards eifiaimft^ Jl#6li«t^.aRjRt»l^iélilts 



— 3(J5 — 

ttUdogës, eylladriqties et coarlitfA'att point d'origloes 16 à IS'dofaoai 
ftlternant «vee un nombre égûl de potites; colnmeHe eomprimée; dfèm. 
dei polypiériUs, 3 & 3 mill. — CarbwÊ^érkn : Visé; Mold ; Wellington ; 
Kettewell; Veyna), etc. • 

• 3i. D. VA9C1CULATUM, d'Orbîgny , Prod., 1850. — Caryùph^Jtiû ffttc^hatàa^ 
Fleming, 1828. — De Koninck, 184a. — LHhôdendron fascMlalum, Phil- 
lips , 18^. — Lonsdale, 1845. — Claiocora faicienlata, Gefnitz. 1845-46^ 
-* UthosfrùlionMttrîUiiî, Edwards et Haime, 1850>1851. «tss Potypiéritea 
allongés et cyliflfdrtques , légèrement* flexueux ;• eolameile eomprimëé -et 
minée ; S6 grandes cloisons et 36 petites ; diimètre des cvltees, 9 raitllm. 
»- Carhoniféfien : Bugley ; Gorwen ; Oswestry ; Bristol ; Bakewell ; Wins- 
ter, etc. 

4. D. IRREGULARE , d'Oibîgny, Proâ., 1850. ^ Ulhodendron id., Phil- 
lips. 1886. — Portiock, 1S43» — OUdoeara fm^orii, Morris, 1843. -- 
LHhoitfOîUminêguluriSt Edwards «t Haiœe, 1850^51. ^=s Polypier éleré ; 
polypiéritfîs tr^-longs et.flexueux ; eolumelle peu eomprimëe; %à cloi- 
sons principales, minces et écartées et 24 trè»-peAit«8; diam. des oalicâs, 
5 mitlim.-- Carbonifiérien : Gastleton ; Gorven ; Osweetry; Bristol; Asl|- 
f ell ; Desertcreat; I^orUramberiand , etc. 

5. D. AFFINE. — Coryop^yliia affints, Fleming, 18S8. — De Bîainville, 

1830. -^ Woodward, 1830. -^ ÏMhodwdrw, soHak et LimglttmicuM, Port- 
lock , 1843. — Phillips, 1836. ^ M'Coy, 1844. — Piplufphyllum ié., i4., 
d'Orbigny, 1850.-- Uihoslraiion affiné, Edwards et Baime, BrU* fé$$, tOMâi^ 
pU 39 . fig. 2. -se- Polypier en touffes serrées ; polypiérites courbés à la 
naissance et cylindro-turbinés ; eolumelle forte e^Gomprimée ; 32 grandes 
cloisons et 32 petites-, diam. des calices, 10 ou 12 mUl. — Cardonifi^rifii : 
Castleton ; Monntarm ; Settle ; Winster, etc. 

6. D. Phillipsi. -^ Udôdeiidron fûsdculaUmi , Keyserliog,. 1846..— 
Lifho5(ro(ion PMWpii, Edwards et Haime, Brit. foss. corah, pi. 39, fig. 3. 
es» Polypiérites cylindriques, flepieux et coalescents, ils se soudent de 
distance en distaiice avec leurs Toisins et oit de la tendance à se mettre 
en série ; 30 cloisons un peu inégales et bien développées et 30 rudimen- 
taires; diamètre des calices, 7 ou 8 millim.— CarbwnifiHen : Ylytsch. 

7. D. PAUCiRAMAtE, d'Orfaigfty, Prûâ,^ IBdO* «• LUbodendroi» Id./ et 
sipkonod^droii id., M'Goy, 1844-1849. —Xithostrollon id„ Edwards. et 
Haime, 1851. = Polypiérites flexueux et lisses ; 10 ou 12 grandes cloisons 
et autant de petites; diamètre des calices, 3 millim. — C«r6eiHf4H«ii : 
Irlande; Magheramore; ïobercurry, 

8. D. ANTi^num. — Liffcodflidrofi c(ei|ritosiiiN, Gpldfuss, pi. 13, fl^. 4»— 
Hall, 1830. — Coryophi/ffta cœspMosa, de Blainville, 1830. — Steiniger, 

1831. — Cladocora iâ,, Geinitz, 1845-46. — Ckidoccra ontigna, Bronn, 
1848. — Liîluistrolion antiqunmt Edwards et Haime, 1851. ^=^ Polypiérites 
allongés et écartés ; épitbèque mince et plissée ; 32 ou 34 grandes cloisons 
minces, peu inégales et autant de petites; diamètre des calices j 5 on 6 
millim. — > Dévonwi : Bensberg. 

9. D. HARMOMTES. — Lilhed^ndron hrregvimre, Castelnan, 1848. ^^ 
lAthOÊtniAion harmcéUes, Edwards et Haime, Pol, fos$, êes lerr. paL, pi. 19, 
fig, 1. = Polypiérites cylindriques et flexueux, ils sont unis par des 
tubes de connexion comm^ les Spingopora; 18 grandes croisons et 18 pé- . 
tites; diamètre dos polypiérites, ISL millim. -^ Carboniférien : Amérique 
septentrionale.. 

10. D. Stokbsi. — LlfhosfroiioA id., Edwards et Haime,* L,e*, pf. ^, 

36 



-- 306 ^ 

fig, St, w^. Potypiérites aMez espacés et ikoraUèles; Isoumleto ^iihéeaux 
asaaz SoTt&^i formant des eipansions murales qui souvent uaifisentle» 
indiTidqs; 96 cloiions peu inégales et peu développées^ diamètre des 
polypiérites, 5 à 6 milHm. — Carbonifèrien ; Xac Weunipeg. 

U> D, DEÇiWBNS, — Nmaph}iUtLti^ 4d.. M'Coy, 1849. — LUkoslrotimik id., 
Edwards et Haime, 1851 ..^^s Cette espèce, qui ne diffère du D. hreçufarw 
que par sqb cloisons plus droites, et ses vésicules plus nombreuses, n'est 
probablement qu'une variétd de celle-ci. -* Carhonifénen : Beibysbire. 

12. D. coNCAusiUTDii., d'Orbigny, Prod., 1850.— Uthodwdronid., 
Lonadale, 1845. -^ Keyserliog. 1846. — Uikoslrotion Id,, Edwards et Haime, 
1851.F^CejttQ efpèce ae diffère du D. Uarmodiies que par ses murailles 
lisses et le diamètre des polypiérites qui n'est que de 3 millim. — Carbo^ 
niférkn : Eussie, 

13. Û,? 8TBLL4B.B.-* LUhosirolion stellore, Bronn, 1848. — . Co£itmn(U'la 
siellarist Steinipger, Mêm. Soc. 9^o2. =»Coluinelle saillante elfcH'te; po- 
lypiérites larges de 3 millim. -^ Dévonuu : Ei/el. 

14. D.? concuiNcii. LoBsdale. 1«46. — a lutise^alnvi, M'Coy. Ann. 
afd Mag,, ^ LithoarcUon condnmim^ Edwards et Haime, 1851 sss Poiy. 
pîérites allongés, larges de 10 mîHim.; bourrelets peu marqués; 3Î cloi- 
sons grandes et minces ; 82 petites* ^ Carbwniférien : Russie. 

15. D.? ANNUtâTOU. ^ LHkodtndrùn id., Loasdale, 1845. «=s Cette 
Qspèçe, qui diffère du D. affiné par des bourrelets épithécaux plvs pre- 
i)€H)cés» parait n'en être qu'une variété.-*- Carbouifénen : Ilinsk; rivière 
ùsetzL. 

Ll* Famille. — Loiisdalieas. 

AxoPHTLLiNA (jpars), Edwards et Haime, Toi foss, des terr, pal, 
1851. 

Polypier présentant deux murailles distinctes ; appareil cloison- 
naire bien développé et touchant à une columelle essentielle. 

Genre GCXXlII. ^ LONSDALEIÂ. 

Lonsdaîia (pars), Edwards et Haime, l. c, p. 74, 1851. 

Lithqs$rotionf Lonsdale, 1845. •— Lonsdaleidy M'Coy, 1849. 

Polypier fascicule et se multipliant par gemmation la^rale; deux 
murailles distinctes ; cloisons lamellaires bien développées ; colu- 
melle grosse , cylindrique et formée de tigelles tordues sûr elles- 
mêmes. 

1. L. BaoNNr, Edwards et Haime, Pcl, foss, des terr, pal,, pi. 11, fîg. 1. 
=as Polypier fascicule; polypiérites très-rapprocbés mais rarement sou^ 
dés par les murailles qui restent presque toujours arrondies; 30 cloisons 
entières et subégales et -un nombre égal de rudimentaires ; columelle 
forte et arrondie ; diamètre des polypiérites,. S5 miiiim. «- Cci'ktmiférten : 
Russie» 

2. L. KOGOSA, Edwards et Haime, foc. cit», 1851. -^ Lonsdnleia id., 
M'C<^, 1849. :^=r Polypiérites ^ibcylindriqnes ; bourrelets bien marqués; 
columelle large ; environ 40 cloisons minces et subégales. — CorlMmi/é- 
rim : Mold ; Corwen* 



— 3tW — 

3. L. CHABSicoKUs; Bdw^ards et Halhie, L e. ^tonidtttèïaAâ:M^<i^* 
IS49, ^ Erttnuttotîihtti Meéttpùrilés dnplieeAus, Martin , 1809. — tar^ 
phylHa duplicata, Woodward, 1830. — Cladocora M., Geinitz, 1845-1^. 
^ Polypiérites presque lisses; columeile peu large; de 34 à ^ clblsons 
subégales et minces. -^ Cartoniférien : àDgleterre, Amside; Kanda!; 
fiaekvell , ete. 

Pas de représentants. 



LU* Famille — âtanriens, 

Staurida {pa/rs), Edwards et Haime, Pol. fos$, des terr, fuié, 
p. 161, 1851. 

Polypier ayant des cloisons bien développées et ^n lames par- 
faites , s'étendant daùs toute la hauteur dé la logé et divisées en 
quatre systèmes bien visibles ; murailles bien dételôppées ^t Im- 
perforées. ! \ 
G£N«£ CCXXiy. ^ . STAUItU, , . / 

Stàuria» Edwards et Htiime, Pai. fois, *dçs terr. pal., J851. 

Polypier massif éît astrdîforme '; quelques polypiéfites ont d'e la 
teudaqce à s'isoler; muraille couverte d*une épithèque complète; 
cloisons larges et bien développées ; les primaires «'unissent entre 
elles par leur bord interne qui est épaîssi et" forment une ctûh 
dans le centre du calice ; pas de columelle; traverses vésicûlaires 
externes» traverses horizontales centrales et tenant lieu de plan- 
chers. 

8. ASTRBtvoKiii»» Edwards et Haime ; • los, dî., pi. 1, .fig. 1. -^ tefinit- 
narïa svlcaUi, Lonsdale, 1845. — Madrepora aggregata, etc., Fougt, VtÉ^. 
CB^Polypiénftâs soudés par les miuttilks ei le plusordioainménr pily- 
gO|i«uz, ils sont lardas de. a à 7.iliilUm^ 36 h 4D doiatoe îtrto^iiitfgBiw. 

— 5i(iiriMi: fiotUand; BflgDi&evaU . . 

Genre CCXÎV, - HOLOCYSÏIS. . ' 

Hôlocystis, Lonsdale, Quaterly'Jônr» ofthe Geol., 1849^;' " 
Polypier massif, astréiforme; polypiérîlfes unis pat des côtés bien 
développées; point d'épithèque; cloisons fortes mais ne s'étendant 
pas jusqu'au centra du calice, où 'OiiremarQ[U0tkne petite colu- 
melle; planchers assez déYeiopp4a et traversés par les cloisons. 
1. H. ELEGANS, Edwards et Haime, Brït, fo$s. corals, pi. X, fig» 5^^ 1850. 

— Cyathophùra id.. Lonsdale, l, c, —JMrea id., Fitton, 1847. =P Polypier 
convexe ; gemmation extraaallculaire : calices unis pai* des côtes épa&ses 
et souvent sûbpolygonattx paf énite ttu'îMerrbméiit âes hldiVldiis;' frois 



•- 8W — 

ojrctef^ co^leisf las cloisons primaires plus déretoj^kées que les antres ; 
iiUmàtre des ealices, 2 l/% mili. ^ Néocomen : lie de Wighi) RedMll- 
Colliog, 

. % H. DiiPiiri« ^ 7elfac«Ria Dupinkin9, d'Orbigny, Prod,, 1850. s=s 
Polsrpiflr convexe et élevé; calioes assez serrés et unis par des côtes qui 
ne sont pas coufluentes, arrondis et assez profonds; cloison» peu épaisses, 
débordandes et entières; 3 cycles complets; diamètre des calices, 3 à 
3 1/i millim. — ApHeik « 'Las Çro«t^ (4ube) «. Saigaelay (Yonne}. 

LUI* Famille. — • Acemlariéns. 

Gtathophtllina ip#r«), ^fifêfà^^t^Meim^i Pot, foss. des terr. 
pal,, 1851. 

Appareil septal régiiUèrement r^ialxe^ planchers plus ou moins 
développés; point de columelle; une ou deux murailles par poly- 
piétite. 

Gekre CCXXVI. - SMITHIA. 

Smithia, Edwards et Haime, L c, p. 421, 1851. 

Polypier astréiforme ; gemmation submarginale ; polypiérites 
unis par des c^tes subconHuentes ; une seule muraille ; point de 
columelle. 

1. S. Hennahi, Edwards et Halme, /. c. ^ Astrea id. (pars), Lonsdale, 
1840. -^ PhiHips , 184U -^ C^aihapk^llim H., Brom , 1848. - LUkosàro- 
lion id., Aclinocyathus \d., PMltipsastrea id. jjfars), d'Orbigny, 1840. = 
Calipes circulaires ; de 24 à 96 rayons costaux par individu ; 12 à 13 cloi- 
sons assez épaisses en dehors, minées en dedans et présentant au centre 

•dea lobfs paKformes; diamètre des ealices, 3 ou 4 millim. -*- Détanim : 
Tprqu^ys Plymputh) Newtgn, 

2. S. PxifGaTi , Edwards et Haime;, BriL {osa, coraU, pi. 55, fîg. X. — 
Astrœa fiennakit {pan), Lonsdale, 1840. «== Muraille peu marquée ; calices 
Kmités par un renflement des rayons septocostaux, on en compte 40 qui 
sont inégaux en épaisseur et en longueur «t dont la moitié pénètrent seals 
dans lercfl^iAes, oeus-ci sont largea de 5 à d mill. -*- Béwmitik .: Terquay ; 
Hymputh.: 

'lai.S^iHo&imnilrsis, Bdwards et Haime, Ptd. /h», d^st&r. paL, lêSi, 
.Mti<€*ttM»tf ittibires laages de.d à li Wmill.; de 24 à 26 rayons sqrtq- 
costaux un peu inégaux. — Dèvonièn : f erqvea, près Btmlagna* w .. > 

4. S. BowerbanckIa Edwards et Haime, Uc, — Brtt. foss. coralis, pi. 55, 
fig. 2. == Calices Sien marqués, écartés, larges de l'3/4 à 2 mill.; 18 ou 
20 rayona«0|rto<o8iaux« eK>iiflQ«Bts, BÛnceset flexueux ;: les cloisons sont 
inégales et n^ présentent pas de lobes paliformes ; diamètre des calices, 
2 milïim. — Ùéponiên : Torqnay. 

GBifUB CCXXVII. -^ POLYPHYIXUJM. 

CfoihopkyUùm (pars), CoTdfuss, 1826. — Edwards et Haime, 
iœ0eti851. 
Favastréa [pars], de Blain ville, 1830. 
Polypier passif et asUéUof nj§ i pqlypie'Htps iatiinjei»e#t coudés 



— 8W ~ 

par les murailles qui sont polygandes; cloisoos bien défeloppées, 
s'étendant jusqu'au centre des calices où elles sont courbées et son- 
vent relevées de manière k former une (ausse oolumelle torlile; 
planchers bien développés au centre des calices , dont les parties 
latérales sont. remplies par des vésicules abondantes. 

1. P. HRLiANTHOiDES. — Cyathapk^llumid,, Goldfuss, pi. 20, fig. Ss 
2k, 1836. — Edwards et Haime, Pql, foss» dei ien, pal, p. 375 (dod pi. 8, 
ûg. 6, qui est le véritable djathophyllum heliantholées), — Fwastrea he- 
lianêkoidêa, do Blaiaville, -1830. = Polypier astréilbrme; ealices polygo- 
naux et lar^s de 35 à 80 miUim.; de 60 à 80 cloisona dans les grands 
calices; elles sont bien dévelapp^^a» tortueuses au centre où elles pré- 
sentent de petits lobes paliformes. — Dévonien : Ëifel ; Luxembourg, etc. 

3. P. RZGWiM.-^CyaihophtjUumid'» Phillips, 1836. — Edwards et Haime, 
Bnî, fass, corals, pi. 33, fig. 1, 3, 3, 1851. — /'arosirea regia, d'Orbigoy; 
1850. SS9 Polypier aatréiforme; calices polygonaux, irréguliers et larges 
dc^3 à 6 centim ; 130 à 430 cloisons minces, droites, inégales, tortueuses 
et r^e.vées au centre ; fausse coIumeUe obloogue et portant uu petit sillon 
au sommet. ^ Carboiti/eri^n : Bristol; Corwio; Bakewel ; Lofthouse* 

Les Cyathaph\fUum erewUare, PhiUips; — u4sfréa erinnlarU, M'Coy; — 
Aciinocyalhus td., d'Orbigny , — et le Peripêedium keliops, Keyserilag, 
paraissent se rapporter à l'espèce précédente. 

3. P. HYPOCRATERfPORHE. — Cyathophifllwnid,, Goldfuss, pi. 17, fig. !«, 
(non les autres ; non pi. 16 , fig. 5-8 , qui doivent se rapporter au genre 
Disphtjllum), — Favoëtrea Utppocrateriformh, de Blainvillô, 1830. — D'Or- 
bigny, 1850. s=s Polypier astréiforme ; calices polygonaux et larges de 3 
à 3 centim,; environ 50 cloisons minces, peu serrées, dentelées et an peu 
flexueuses au centre où elles n'arrivent pas entièrement. — Déronien ; 
Eifel; Bensberg. 

4. P. HKXAGONDM. — Ojaihophyllum fd., G51dfus8, pi. 20, ûg» 1. — 
Morren, 1833. — Edwards et Haime, BrH. foss, corals, pi. 50, fig. 4. -^ 
Astrea anunas, Rœmer, 1843. — Pavatlrea hexagona» BlaiQville, 1830. 
sa Polypier astréiforme I calices polygonaux, larges de 13 à 15 mtUim.; 
45 cloisons inégales, minces, denticulées et présentant des lobes paliformes 
bien développés. — Déront^n : Bensberg; Montignies; Chimayi Grund; 
Torquay, etc. 

5. P. QUADRiGBHiiiUii,. — Ct/ôihophyUnnh id., Ooldfuss, pi. 19, fig. 1 et 
5f, et pi. 18, fig. 6. — Colùmnaria snlcala id», pi. 24, fig. 9. — Moniastrea 
admnanlina et roniformiSf Favastrea qvadHgtmtna et alvêMàta, F^àvosîtes 
qmdriçtminaim^ de Blain ville, 1830. — Monllcularia htxagoua et Asîrea 
alceolata, Steininger, 1831. — LUhostrotion qlladrigeminvm , Favasirea 
quadrïgeminà eisukata, d'Orbigny, 1850. = Polypier astréiforme; calices 
polygonaux large» dé 7 à 10 milUm. ; 46 cloisons minces, égales, serrées 
et courbées au centre. — Dèvonkn : Yisé (Sarthe) ; Eifel; Bensberg, etc. 

6. P. BoLONiBNSE. — 3/pn(a^rea BoUmiensis, Blainville, 1830. — Cya- 
Ihophyllum hixagonum , M jchelin , pi. 47, fig. 3* — Cyaihaphyllum Bolor 
nieuse, Edwards el Haime, Brit, {qss, corals, pi. 53, fig. 1. — Li<hoitro(ion 
arachnoïdes, d'Orbigny, Prody, 1850. =3 Pûlyp..subcircttlaire, peu élevé 
et astréiforme; calices polygonaux larges de 18 à 30^millim.; de 42 à 46 
cloisons subégales» minces, serrées, dentelées et droites. — Dévonien ; 
Ferques. . 

7. P. pROFUJiDVif. -^^yaikopk^Um ktj Michelin , pi. 48, fig. 1 (non 



— 340 — 

Geinitz). -«- lUhostrotion profundum, d'Orbigny, 1860.^ CytAhopk^Uum 
Marmini, Edwards et Haime, 1851. s= Polypier astréiforme; calices po« 
lygouaux, larges de 10 à r2 millim. et profonds de 6 à 7; 40 cloisons 
subégales, minces, dentées et lobées au centre. — Dévonien : Ferques; 
Tôrquay; Teignmooth. 

8. P. RUGOSUM. — Astrea mgosa. Hall, 1848. — Dale-Owen, 1844. — 
Clapp, IHlT.^Ctiathephyllum Kng/yplirtim id. — Cyaihffpmium Dianlhus, 
Hall, 1843. — Favnstrea rugosa, d'Orbigny, 1850. — Cffulhophyllum rngo- 
svem, Edwards et Hatme, 1851^=ss Polypier astréiforme ; calices inégaux, 
polygonaui: et larges do 15 raillim.: eavirOA 80 cloisoRS aiterBatLr<»meiit 
grandes et petites, les premières sont minces et courbées au contre. *— 
Dévonien : Ohio; Madisoa; Sandu&ky f Jowa ; LouisTilie; Leroy; Cale^ 
donia, etc. 

9. P. Sedwicki. — CyvUhophigllum id» Edwards et Haime* Pat» foss, des 
terr, pul., 1851. =5=s Polypier astréiforme ; calices inégaux, polygonaux, 
larges de* 15 n^ilL; de 3^ h*4â cloisons peu inégales, assez minces, lobées 
et courbées au centre. -^ Dévonien ; Torquay ; Bebbaoombe^Beach^ ^ 

•10. P. Davidsomi. — Ci/offcophifMRm id., Edwards et Hai me, jor. df.= 
Polypier convexe; calices polygonaux, profonds et larges de 6milllm.; 
28 cloisons alterne tirtimont inégale», assez épaisses et largesu— Déton^n * 
Ferques. 

Gkwrb CGXXVUL - SPONGOPHYLLUM. 

Spongophyllum , Edwards et Haime, PoL foss, des terr. paU, 
p. 425, 1851. 

Polypier massif et astréiforme ; polyplérites soudés par les mii- 
rdilles; point de murailles internes; point de coTumelle; cloisons 
nombreuses et peu distinctes au milieu d'un tissu vésiculaire qui 
remplit les chambres; planchers horizontaux au centre de la loge. 

S. SEDWiCKr, Edwards et Haime, /.r.s=>Gàlic&s polygonaut, inégaux 
et larges de 6 à 7 millim.; do 14 à 16 cloisons principales, larges, minces 
et flexueuscs; autant de rudlmentalres; tissu vésiculaire bien développé. 
— Dévonien ; Torquay* 

Genre CGXXIX. - BNÏ)OPHYLLUM. 

End&phylh^m, Edwards et Haime, L c, p. 393, 1851. 

Polypier astréiforn^ ; polyplérites unis parades rauratlles exté^ 
rieurespeu développées et un tissu vésiculaire irrégulier; tourailles 
internes bien distinctes; cloisons se prolongeant très-peu en dehors 
jdes murailles internes ; planchers petits. 

1. E. BowERBANCKi, Edwards et Haime, l. c, p. ^94. =â? Dertx mu- 
railles bien niarquévs, distantes de 15 à 20 millim.; de 30 à 32 cloisons 
principales, minces, flexuenses et autant de petites; diamètre des cercles 
muraux , 20 millim. — Dévonien : Torquay. 

2. E. ABDrroM, Edwards et Haime, f. c. =s» Polyplérites soudés par les 
murailles et larges de 40 à 50 millim.; diamètre des* Cercles muraux in- 
ternes, 30 millim.; de 34à''40 cloisons principales, minces, contbées au 
centre et autant de petites. — Dév9hU% r TcigQBtouth-Beaeh. 



— 311 — 

Gejsre CCXXÎ. - ACERYULARU. 

Acervulaaia , Schweigger. Handb. der naturg,, p. 418, 1820. 
— Edwards et Haime, Pol. foss. des terr» pal., 1851. 

Lithostrotion {pars), d'Orbigny, Prod., 1850. 

Polypier massif et astréiforme ; gara maf ion caliculaire ; deux 
murailles bien distinctes et espacées; cloisons bien développées 
surtout entre les deux murailles ; planchers peu marqués ; colu- 
melle nulle. 

1. A. LUXURTANS, Edwards et Haime, lor. rit. — Madrepom composUa 
(pars), Fougt, 1749. — Madreporh anatms, Linné, 1767.—^ Parkinson, 
1808. ~ Floscularia luxurïans, Eichwald, 1829.'— Astrea ananas, Hisin- 
ger, 1637. — LOnsdale, 1839. — Asîrea trmicala, Hisingor, 1837. — Cga- 
tkophyllwn dianthus, Lonsdale, 1639. *- Lithostrotion LonsdaUi, d'Orbigny, 

1850. ses: Polypier convexe et élevé; polypiërites prismatiques rarement 
libres par leurs murailles;. diamètre des murailles externes, 15 milUm.; 
des murailles internes, 5 ou 6} environ 54 cloisons dans les grands calices 
et 30 à 35 dans les petits; elles sont subëgales et assez épaisses. — Oêt'O- 
nien : Dudiey; Wenlock, etc. 

Le Ponies astreiformis , de D. Owen, paraU appartenir à cette espèce; 
il provient de Doiva ou du Wisconsin. 

3. A. Troscbeli , Edwards et Harme , L c.-^ CtfathophifiUtni ananas, 
Goldfuss, pi. 19, iig. 4^ (non 4«). ses Calices larges do 5 millim. ; poly- 
piërites prismatiques et larges de 12 millim.; de 28 à 34 cloisons minces, 
droites et inégales, -r Dévonien : Namur ; Ëifel ; Grund. 

3. A. coRONATA , Edwards et Haime, loc, cit. ■» Polypier connu seu- 
lement par une coupe polie; calices larges de JO à 15 millim.; diamètre 
des polypiérites, 35 à 30 mill.; 28 cloisons subégales et lobées au cen'rc. 
— ' Dévonien : Barton, près Torquay. 

4. A. GoLDFussi, de Verneuil et Haime, Bu//, de la Soc. géol. de France, 
18b0. — C^attiophylhm ananas, Goldfuss, pi. 19, fig. 4* (non 4*»). — Hall, 
1830. — Morren, 1832. — Milne-Edwards, 1830. — Astrea basaUïformis, 
Rœmer, 1843. — Lithostrotion ananas (pars), d'Orbigny. 1850. = Grande 
diagonale des polypiérites, 7 ou 8 millim.; diamètre de la muraille in- 
terne, 2 1/2 millim,; 24 h 26 cloisons minces, droites et inégales. — Dé- 
vonien : Namur; Grund; Torquay; Sabaro, etc. 

5. A. INTERCELLULOSA, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea fd., Phil- 
lips, 1841. — Favaslrea id., d'Orbigny, 1850. ==;?' Murailles polygonales 
en zig'Zag; polypiérites larges de 15 millim.; diamètre de la muraille 
interne, 10; de 40 à 44 cloisons peu développées, minces et loiées au 
centre. — Dévonien : Torquay. 

6. A. PENTAGONA, Michelin, Icon., pi. 49, fig. 1.— Edwards et Haime, 

1851. — Cyathophyllvm pentagonum, Goldfu8S,»pl. 19, fig. 3. — Morren, 
1832, •»- Milne-Edwards , 1836.— Favastrea pentagona , Blainville, 1830. 
— Astrea id., Lonsdale, 1840. — Phillips, 1841. — Acervnlnrfa ananas, 
Michelin, pi. 47, fig. 1. -r Lithostrotion pentagonum, d'Orbigny, 1850.= 
Polypicjites polygonaux, larges ^de 5 m^lim. ; diamètre de la muraille 
interne, 1 1/2 millim.; 18 h 24 cloisons minces et droites. — Dévonien : 
Eifel; Limbourg; Chaude-Fontaine; Torquay; Ogwell; Namur; Fer- 
qucs, etc. 



— 312 — 

7. A. Davidsoni, Edwards et Haime, Pol. fo$s, des terr, pal,, pi. 9, 
fig. 4, 1851. =s Polypier subplane; polypîérites STibégaux et larges de 
10 à 12 mHlira. : diamètre de la muraille interne, 4 ou 5; 40 cloisons 
minces et droites, 30 seulement dépassent la muraille interne.— Di?ronifn ; 
Ferqucs; Jefferson fille; Ohio-Falls. 

8! A. LiMiTATA, Edwards et Haimc, f. r. — Asirea peniogima (pars), 
Lonsdale, Geo/. Irons., pi. 58, fig. 1* (non 1), 1840. = Polypiériles larges 
de 7 à 8 mill.; diamètre de la muraille interne, 21/2; 26 cloisons minces, 
inégales et lobées au centre. Cette espèce n*est connue que par une coupe 
polie. — Divonien : Torquay. 

9. A. Battersbyi, Edwards et Haime, L r. ses polypiérites larges de 
15 à 20miHim.; diitmètre des niurailles internes, de 5 à 6; 36 cloisons 
inégales, minces et lobées au centre ; espèce connue par une coupe polie. 

— Dévouiez : Torquay; Newton. 

10. A. Hbnnabii. — Asirea HennoUïi, Rœmer, Versl, ûts Arz,, pi. 2, 
fig. 13 , 1843 (non Lonsdale.) •— Asirea paraltela » ibid., pL 3. fig. 1.? -^ 
PMîUpsaslrea parallela, d'Orbigny, 1850. — Acenndaria Rffmeri, es Yer- 
neoil et Haime, 1850. — Edwards et Haime, 1851. .-^ Polypier subplane ; 
diamètre des polypiéiites , 6 à 8 mil lira. ; des murailles internes, ^ : 26 à 
2S cloisons minces, courbées et flexneuses. ^ Dévûnitn : Grund, dans \^ 
Hartz ; Puerto de las Voiras ; Torquay. 

11. A. ANAifAS, Edwards et Haime, /. e, — ftadrepora id., Linné, 1767. 

— Madrepora composila, Fougt, 1749. — AcerttUaria baUica, Schweigger, 
1820.— Eichwald, a82e. — Favaslrea baUica, Blainyille, 1830.— Cette 
espèce, voisine du A, htxurians, n'en diiTère que par ses cloisons plus 
nombreuses et le diamètre de ses polypîérites qui est de 12 millim. — 
Silurien : Gothland. 

Genre CCXXXl. - STROMBODES. 

Stromhodes {pa/rs), Schweigger, Hand. des nat., 1820. 
— Goldfuss, Petref, Germ,, 1886. 

Stroïïibastrea, de Blainville, Dict,, 1830. 

Acervularia, Lonsdale, SiLsyst, 1839. 

Lamellopora, Dale-Owen, Rep.ont ihe geoL, etc., 1844. 

Arachnophyllum, Dana, ExpL exped,, 1846. 

Cylicopora, Steininger, Verst.der Ueberg., 1849. 

Actinocyathus et Stromhodes, d'Orbigny, Prod., 1850. 

Strombodes, Edwards et Haime, 1851. 

Polypier massif; gemmation submarginale ou caliculaire; poly- 
pîérites constitués par des planchers infundibulîformes, unis par 
des trabicules résiculaires ; calices polygonaux ; rayons septo-cos- 
taux nombreux ; les deux murailles sont peu développées; point de 
columelle. 

1. S. TYPUS , Edwards et Haime, BiM. foss. corals, pi. 71 , fig. 1. —• 
Ararhnophyllum id., M'Coy, 1850-1851. — Stromhodes Laberh^i, Edwards 
et Haime, PoL foss, des terr. ptd., 1860. = Polypier turbiné, à surAice 
convexe; épitbèque mince etplissée; environ 100 cloisons dont 30 arrivent 
seules au 4îentre ; diamètre des polypîérites, 20 mill.; des calices, 7 & 8. 
— Silurien ; Wenlock-Edge. 



— 343 — 

d. S. MmcHisoNi, Edwards et Haiine, loe. ctt, <^ Atemdttrla MHea 
{pars) . Lonsdale in Murchison , loc, cU„ 1830. — AcUnoc^atkus baUinu, 
d'Orbigny, 1850. s=s Polypier subturbinë, à surface convexe; ëpithèqne 
pllssée ; environ 100 cloisons dont la plupart n'arrivent pas au centre ; 
30 seulement semblent lobées au centre ; diamètre des poljpiérites, 95 
millim.; des calices. 8. — 5iittHe» : Dudley; Wenloch; Egool; eomtéde 
Mayo. 

3. S. Phillipsi, Edwards et Haime, /. c. — Acertularia balUca, Pbillips, 
1841.-* AcHnoc^athus PfciUiptii, d'Orbigny, 1850, =s Polypier convexe; 
80 cloisons dont la moitié arrivent an centre et sont lobées ; diamètre des 
polypiérites, 20 à 25 milL; des calices, 10 à IS.-^ SUmrien : Wealock, 

A. d'Orbigny place à tort cette espèce dans l'étage Dévwi^M» 

4. S.? PBKTAGONUS, Goldftiss, Pciref. Germ., pL 21, fig. 2, 1826. — 
Hall, 1830. — Bronn. 1835-37. — D'Orbigny» 1850. — Edwards et Haime, 
1851. — Strombastrea qulnquançulosa , Blainville. 1830. — C^athopiiUum 
arùinboâês, Bronn, 1848. sss Polypier turbiné ; 50 cloisons très-ioégales; 
]M>lypiérites réguliers, larges de 14 à 15 millim.— ^harien : Québec (Lac 
Huron); Beargrass. 

5. S.? STRiATus, Edwards et Haime, /• c* -- Faref Irea itriala, d'Orbi* 
gny, 1850. s= Cloisons nombreuses et minces (50 à 60); diamètre des 
polypiérites, 28 à 30 mill. — Silurien : Obio ; lac Huron. 

6. S.? STELLARis, Scbwcigger, 1820.— Eichwald, 1829. — Edwards et 
Haime« 1851. — Madrepora sUlîaris, Linné, 1767. — JUadreporitei id.» 
Wahlenberg, mtl. — Strombastrea id,, de Blainville, 1830. — Cyelko- 
phyllum sîeîlare, Bronn, 1848. c^s 50 & 60 rayons septo-costaux ; diamètre 
des polypiérites , 15 millim.; calices plus larges que ceux du S» pentaçih 
nus. — Silurien : Gothlandie. 

7. S. iMFFLUBifs, Edwards et Haime, {. c. — Acervularia baltica, Lons- 
dale, Le, pi. 16, fig. 8 et 8>, 1839. = Polyp. gtbbeux; épitbèque forte; 
calices saillants en bourrelets et larges de 6 à 7 millim.; 85 & 40 rayons 
septo-costaux confluents , géniculés et minces au centre. — Silurien . 
Much-Wenlock. 

8. S.? INFDNOIBULAEIDS, Edwards et Haime, Pof. foss* des terr. pal., 
1851. — Lamellopora infundibularia, Dale-Owen , 1844. — Astrea nuimU- 
laris, ibid. — Silurien : Jowa ; Wisconsin. 

9. S.? FAscicuLATus. — C^licopora fascicuîata, Steininger. 1849. — 
Divonien : Gerolstein. 

LIV FaailUe. — Stylaiinient. 

AxoPHTLLiNiE {parB) et Cyathophtllinjb [pars)^ Edwards et 
Haime, PolfQ8S.desterr.paL, 1851. 

Appareil septal assez régulièrement radiaire ; planchers plus ou 
moins bien déyeloppés ; columelle styliforme , lamellaire ou fasci- 
culaire. * 

GiNEE CCXÎXÎI. -« LITHOSTROTION. 

Lithostrotum {pars), Fleming, Britcmim., 1828. 

•— Edwards et Haime, /. e., 1851. 

Stylastrea, Lonsdale, Verneuil et Reyserling, 1845. 

87 



— 314 - 

Colummrîa, Dana, 1846. 

La$mocyathus , d'Orbigny, 1850. 

Polypier massif , astréiforme; polypiériies soudés par les mu- 
railles qui sont polygonales et couvertes d*uiie épithèque complète; 
cham!)res remplies par un tissu vésiculaire ; planchers bien déve- 
, loppés au centre de la loge et traversés par une columelle styli- 
forme. . . 

Ck>ntrairement à ce que pensaient MM. Edwards et Haime, nous 
nous soihmes assurés que leur genre Liihastrotùm renfermait des 
espèces fascicttlées et des espèces massives que nous avons dû sé- 
parer, les premières, sous le nom générique de diphyphyllitm, et, 
les secondes, sous celui de Uthostrotion, Il arrive, il est vrai, que 
les espèces fasciculées par suite du resserrement des individus» 
présest^mt quelquefois Taspect astréilbrme; mais cette réunion des 
polypiérites est toujours fortuite dans ce cas et diffère essentielle- 
ment die l'organisation des espèces massives. 

1. L. MAMlLLARE.— L. mamillure (pars), Edwards et Haime, PoLfou. 
des terr^ pal., pi. 13, fig. 1 (non fig. 1«, U). — Asirea mimillarift, Castel- 
nau, 1843. = Calices polygonaux, à bords simples et minces et larges de 
20 mill. ; 44 à 46 cloisons principales dans les grands calices; elles sont 
minces , droites et subëgales et alternent avec un nombre égal de petites. 

— Cartwniférlen : Monts Flécher; Gabell-Cey; Etat d'Tndiana, etc. 

2. L. BASALTiFORMB , Edwafds et Haime, /• c. — Astrea basnliiformU, 
Conybeare et Phillips, 1822. — ^«(rea arachnoïdes, Defrance, 1826.*- 
lUhoslrotiou slnatum, Fleming, 1828. — Woodward, 1830. — M'Cby, 1844. 

— Coîumnar^astriala, Blainville, 1830. — Edwards, IBSe^ — Cyathophyllnm 
hasaltïforme, Phillips, 1836. — Asirea hexagona el basaltiformls, Portloek, 
1843. — Lithoslrohon microphijllum , Keiserling, 1846. — Kemaphyllum 
minus, M'Coy, 1849. = Calices polygonaux, larges de 12 à 15 millim.; 
de 40 à 50 cloisons serrées , minces , flexuenses et inégales ; columelle 
petite et comprimée. — Carhoniférien : Bristol; Kedal; Tyrone, etc. 

3. L. Emsifer, Edwards et Haime, /. r., 1851. = Polypier subplane; 
calices polygonaux, larges de 8 à 10 millim.; 30 cloisons minces et droites 
et autant de rudimentaires ; columelle forte et comprimée ; calices peu 
délimités. — Carbone fèrien : Clifton. 

4. L. ARANEA, Edvarda et Haime, Mrit^ fass. corals, pi. 39, ûg, 1. — 
Astrea hexagona (pars), Portloek, 1843. — Astrea aranea, M'Coy, 1844, — 
Nenaphyllum id., M'Coy, 1849. — Lasfnocyathus id., d'Orbigny, 1850. sa 
Polypier massif; calices polygonaux, irréguliers et larges de 10 à 13 mill.; 
de 22 à 24 cloisons principales, minces et un peu flexueuses : autant de 
petites.— Carhoniférien : Armagh ; Tyrone ; Clonoe ; Tofoercurry; Maghé- 
ramore. 

5. L. PoRTLOCKi, Edwards et Haime, Bril. foss, corals, pi. 42, fîg.1 — 
Astrea irregularis^ Portloek, 1843 (non Defrance). — M'Coy, 1844. — Astrea 
Portlocki, Bronn, Index pal., 1848. — Nemaphglfum clisUtides, M'Coy, 
1849. = Polypiérites inégaux, polygonaux et larges de 5 à 7 miUim.; de 
22 à 36 cloisons inégales , peu serrées , minces et flexueuses ; columelle 
grosse, comprimée et' saillante. — Carboniférien : Bristol; Wellington; 
Corwin, etc. 



— 34». — 

ê* L. Cari. — L, Cif^fMum, Bdwards et H«iine« Brit. /bis. corail pi. 4S, 
ûg. 2. S5 Calices polygonaux, larges de 3 à 4 millim.; 30 ou 34 cloisons 
assez épaisses et inégales; murailles bien marquées; columelle saillante. 
— Carboniférien : Oswestry ; Marloek. 

7. L.? SBPTOSOH, KdvardBet Haime, l.e.^NêmêphifiHmiéUt WC^yy 
184d. ss^ Calices polygonaux j largee de 5 lignes (anglaises}; colameUe 
mince, large de 3 lignes i 48 cloisons minces dent 24 arrivent seules au 
centre (diaprés M'Coy). — Carboniférien : Armagh; Sulïyard. 

Cette espèce est peut-être un siylaxiÈ ; les espèces suirantes sont encore 
moins connues. 

1, L.? LiEYE, Bronn, 1848. — Edwards et Haime, 1850. — Coîumiinrii 
lœvU, Goldfuss, pi. 24, fig. 8. =? Calices larges de 10 à 12 millim.; 16 
oîÉi 18 cloisons minces, droites et autant de rudimentaires. -- Itaples ? 
(Gôldfuss). — Cor6ontféri«tt ? (Edwards et Haime). 

8. L. INCONFERTUM, Edwards et Haime « loc. cit., 1850. — D'Orbîgn/, 
Prod., 1850. -^ Stylditreainûmfùrta, Lonsdale, 1845. » Cnrhoniférien : 
Monts Oural. 

9. L.? Derbtrnse, Edwards et Haime, 1850. — Stfiastreairregularîs, 
M'Coy, 1849. — Car6onlf^i«n ; Berbyshire. 

Gemrb CCXXXIII. - PHILUPSASTRiEA. , " 

' PhiHipê»8trea {pitrs) , d'Orbigny, Noté 9ur les pol. foss., 1849; . 

— Edwards eî Haime, Pol, foss,, 1850. 

Sardnula, H*Coy, Ànn. cmd Mag., 1849. 
r«frt|H>ra (pom), Wo^dward, Syn, tabkpfSrit., p. j5, 1890. 
Erisfnatholithus, Martin, 1809. 

Polypier astréiforme, se multipliant par gemmation submargi- 
nale; polypiérites unis par des rayons seplo-co$taux confluents; 
murailles épithécales rudimentaires ; murailles internes cylindri- 
ques et assez développées ; planchers peu marqués et traversés par 
une columelle styliforme. 

1. P. Verneuili, Edwards et Haime, Pot, foss, desUrr. paL, pi. 10, 
fig. 5,^=^ Polypier subplane; rayons septo-costaux tout à fait confluents; 
calices indiqués par un bourrelet circulaire et larges de 5 & 6 millim.; 28 
à 32 cloisons fortes, saillantes et granulées. ^ Dévmien : Wisconsin. 

2. P. RADUTA, Edwards et Haime, Bril. fosi. coraU, pi. 37, fig. 2. ~ 
T^iMpora id., AVoodward, 1830. — ErismalolUhus ttibiporites [radlatus)^ 
Martin, 1809. -*.^sfrea Hennokii {pars), Pbillips, 1841. — Sardnula pla- 
centa et Phimpsi, MXoy, IS^. -^ Phillipsastrea Hennahii , dt)rbigny. 
1850. BBB Polypier subplane; calices espacés, à bords peu saillants, creux 
et larges de 2 à 3 milU; 24 ou 30 rayons septo-costaux, minces, fnégaux 
et très-confluçnts. — Carboni/^rle» : Corwen ; Derbyshlre. 

3. P. TUBRR09A» Kdwards et Haime, loc, cit..— Sarcinula id., M'Coy, 
Ann. andi Mag.^ 1849. sss Polypier à surface plane ; calices on forme de 
mamelons larges dé 4 millim.; 32 rayons septo-costaux, minces et flexueux 
en dehors. — CarfronSférl^n : Derbyshlre. 

«Mi« CCXXXIV. -r 8YRING0PHYLLUM. 

Syringophylliim, Edwards et Haime, Brit. fo9s. corak, 18SI0. 
Sardnula, Dwia, ^xpt. Eapp. ZoQpKlQiS (pon.L^majrçk;). . 



— 316 — 

Polypier astréiforme se multipliant par gemmation latérale; po- 
lypiérites unis par des côtes très-développées et par une exothèque 
abondante ; calices ronds et saillants ; doisons bien développées et 
débordantes; colomelle styliforme; plancbers petits. 

Ce genre, voisin du PhUlipsoêtrea, se rapproche encore davan- 
tage des Stylines, dont il ne diffère que par ses planchers. 

1. S. 0R«ANUM, Edwards et Haime, loc. cU. — Madrepora id., Linné, 
1767. — Sarciiitt/a organou, Schweigger, 1820.— Eichwald, 1829.— Sar^ 
cinula orf«rtitiiii, Goldfuss, 1826. — Hall, 1830. — Blabville, 1830. — 
Morreo, 1832. — Hisioger» 1837, — Eichwald, 1840. — Astreopora iâ,, 
d*Orbigoy, 1850. ■» Polypier convexe; calices saillants, espacés et larges 
de 3 milUm.; 24 à 26 cloisons débordantes, assez épaisses et inégales. — 
Silmitn : Dudley ; Gothland ; Wilna ; Reval ; Conlston, etc. 

2. S.? CANTABUCUM , Edwards et Haime« /. c. — PMHipiastrea conta- 
kHca, de Verneuil et Haime, Bull, de la Soc, oféo/., 1850. =is Polypier sub-» 
pUne; calices assez saillants et larges de 3 à 4 œillim.; côtes flexueuses, 
minces et égales ; 15 à 16 grandes cloisons débordantes et autant de pe^ 
tiUfl. — Dévoiil«ii : Pont de Yaleas (Léon) ; Teignmouth (Angleterre). 

3. S.? ToaHEANUM , Edwsrds et Haime , f.c— Phmipsatirea lùrreana, 
de Yemeuil et Haime, L c. ass Polypier snbplane; calices saillants, dis- 
tants et larges dt 2 1/2 mlllimw 10 on 1^ grandes cloisons et autant de 
petites ; 20 à 22 côtés fines et écartées. — Déwmien : Sabaro. 

Gbnbb CCXÎXV. - STYLIDOPHYLLUBI. 

Polypier astréiforme; gemmation submarginale; deux murailles 
bien distiACtes et renfermant entre elles un tissu vésiculaire abon- 
dant; cloisons lamellaires bien développées ; columelle fasciculaire 
formée de tigelles tordues sur elles-mêmes. Ce genre ne se distingue 
des Lansdalia que par la soudure intime des polypiérites. 

1. S. vho^ivoRuz.— ErismatolHkus madreporiif s (/rori/omtis), Martin* 
1809. — Asirea fiorida, Defrance , 1826. — Li<Jboslrolton /rori/brme. Fie- 
ming, 1828. — Woodward, 1830. — Columnaria foriformis, Elainville, 
1830. — C^aikoph^llum fioriform0, Phillips. 1836. — Asirea emarciata, 
pentagmw et mwnUlarii , Fischer , 1837. — Cyathophyllum expansum , 
Fischer, id. — Ulhastrotion mamtUare et astroides , Lonsdale , 1845. — 
Cyathophyl/iim asirea, Bronn, 1848. — Lifbostrof ion mamillare, d'Orbigny» 
1850. — Li/KostroliOH fori forme , Edwards et Haime , Pàl, foss. dei terr, 
pal.» 1851. — lonsdalia fioriformis, id., ibid., Bril. foss. coraU, pi. 43, 
fig. 1. = Polypiérites prismatiques et larges de 15 à 20 mill.; murailles 
fortes et saillantes; 24 grandes cloisons et autant de petites; columelle 
forte, saillante et comprimée au sommet ; diamètre de la muraille interne, 
7 ou 8 mill. — Carboniférien : Bristol ; Mold; Osweslry ; Whitehavcn, etc. 

2. S. PAPiUATUM. — Cyathophyllum id^ Fischer, 1837. — CofumnoHa 
Trooitii, Gastelnau, 1843. — LiihosIrotUm fioriformê et emarcialum, Lons- 
dale, 1845.— Lif liostrotion fioriformê, Keyserling, 1846. — D'Orbigay, 
1850. — SinmMks emarekilmi^, M'Goy, 1849. — t/mtd&lia papillota, 
Edwards et Haime, Pol. fou, des terr. po/., pi. 11, fig. 2, 1851. ss Poly- 
piérites polygonaux, souvent quadrangulairesl, larges de 15 mill. ; 22 ou 
24 grandes cloisons et autant de petites ; columelle peu saillante; diamètre 



— 3»7 — 

de la morailh) interne, 7 oti Bmillîm. » Cûrbomiférieti : Petaehora^ Tvef; 
Yald«ï ; Derbyshire ; Miatchkova. 

6ÊRHE CGXXXVl. - GHONAXIS* 

Chonaxis, Edwards et Haime, Pol. foss, des ierr. pal,, 1851. 

Polypier massif ; polypiérites unis au moyen d*un tissu yésicu- 
laire qui remplit aussi les chambres; murailles internes bien mar- 
quées; cloisons lamellaires et étroites; planchers bien développés, 
lisses et bombés au c;entre et traversés par une columelle aplatie ; 
les polypiérites périphériques ont de la tendance a s*isoler. 

G. Verneuili, Edwards et Haime, L c, pi. 11, fig. 8. =: Polypiëritef ** 
plus ou moins serrés et restant presque toujours cylindriques; aire eitë- 
rieure remplie de yésicules fines et régulières ; 44 eloisons minées el 
étroites ; planchers bombés ; columelle sublamellaire ; diamètre des po- 
lypiérites. 35 millim.; de la murail^ intoue, 12. — Carbomiférie» : Trer 
(Russie). 

GENfui OÇXXXVII. ^ STYLAXIS. 

Stylaxis, M'Goy, Àrm, and Magas. ofnat hM., p. 119, 1849. 

Nemaphyllum , id, t ihîd. 

Nemaphyllum, Stylaxis, Petakms et Lithostrotian {pars), Edwards 
et Haime , Pol foss, des terr.pàl,, 1851. — Brit foss. corals, p. lxii 
et 204, 1852. 

Polypier astréiforme; polypiérites entièremeot. soudés par les 
muraille^ extérieures; chambres remplies par des vésicules dans 
lesquelles les rayons septOHSostaux ne se prolongent pas; cloisotts 
lamellaires , minces et bien dév^oppées ; columelle essentielle et 
lamellaire ; planchers peu développés et horizontaux. 

1. S. GoTi.— S, Jtf'Coyofio, Edwards et flaime, Pol, fost» des lerr»pal„ 
pi. 12 , fig. 5 , 1851. -^ Polypiérites intimement unis , prismatiques et 
larges de 6 millim. : muraille interne ronde et large de 4 millim.; de 16^ 
à 18 grandes cloisons subégaies , droites et larges et autant de petites. 
— CarèoRt/îêrien : Golonna (Russie). 

2. S. PoETLocKi . Edmrds et HaiiiiB« .Hkt* dt. ^ Petalaxis, id., i6ld.» 
Bril. foss. corals, pi. 38, fig. 4, 1852. = Cette espèce^ qui n'est connue, 
que par un polypiéritp détaché d'une masse , diffère de l'espèce précé- 
dente par ses grandes cloisons plus minces et ses petites plus étroites ; 
il est possible que ce ne spit qu'une variété jdu S, Coyi. — Carboniférien : 
Galles. 

3. S. MAJOR» M'Goy, î. c, 1849:— LithostrotUm id., Edwards et Haime, 
Bril. foss. corals, 1852. = Calices larges de 6 lignes (aDglafses) et poly- 
gonaux; 63 cloisons minces; columelle large; vésicules petites et abon- 
dantes. — Car5onifér!fii : Ofêrbyshire. 

4. S. ARAcaNOiORA. Edwards çtllaime, PôUfoss,, ISbU — NeftMthnl' 
lum aracknoidetm , M'Goy, L c. — UikosIrotUm id,, Edwards et Haime , 
Brif . foss, coralSj 1852. ^=^ Calices polygonaux , larges de 6 à 9 lignes 
(anglaises) ; de 50 à 55 cloisons minces et inégales'; columelle très-mince ; 
planchers peu développés. — jCarbênifirlên : Derhyshire. 



— 318 — 

5. S. PftMiiisri M'Gojr, L t. — SlylêsOt et iilkosfr^lon 14» Edwards 
etHaime, Le.. 1851, 1862. = Calices hexagoDauz et larges de 8 lignas 
(anglaiaea); 48 cloisons milices et inégales ; columelle très-aplatie.'— Car- 
banifirien : Derbyshfare* 



SOUS-ORDRE VI. - ZOANTHAIRES T0BOLÉ8. 

Polypier essentiellement composé par une muraille compacte , 
bien déyeloppée et non poreuse ; point de cloisons ; point de plan- 
chers; point de columelle ; on remarc[ue seulement des stries cos* 
taies le long de la paroi interae de la muraille. 

LY* ràmilto. — PjrrgteiM. 

ÂULOPORiDJB (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, paL, 
p. 150, 1851. 
Polypier simple. 

Genre GCXXXVIIL - PYRGIA. 

Pyffia, Bdwards ei Haime, P^. fo9$, des terr.pal., p. 310, 1S51. 
Polypier ayant la forme d'un cornet, liète et pédicdlé; ëpithèque 
foffe; calice prefend; stries cloisonnaires peu mar({aée& 

1. F. HiCHCLiNi , Edwards et Haiaiô, U c„ pi. 17, fîg. 8. =^3 Polypier 
ayant la forme d'une pipe; pédicelle allongé et droit; enrixon 20 stries 
costales; diamètre du calice* 4 à 5 millim. ^ Carboniférïen : Tournay. 

2. P. Labechei, Edwards et Haime, loc, cit.ss polypier turbiné et 
courbé; épithèque forte et plissée; 30 ou 40 stries cloison nalres; diamètre 
du calice I 5 mllilm. — Carbimiférien : Frome. 

Mamitrëe» tfialNilé». 



L\V Famille. — Anloporieiu* 

ÀuLOPORins (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal,; 
p, 150, 185L 
Polypier composé. 

Çenre CCXXXIX. - AULÔPORA. 

Amhpota, Goldfuss, Pètref. Germ.., p. 39y 1826. 
Stdmatopora, Broun, Leth, Geùgn., p. 54, 18S5. 
Polypier rampait; gemmation latérale; polypiérites en forme de 
cornets et communiquant entre. eux; épithèquç forte çt.()lissée. 



— 349 — 

1. A. Kvpfiiri, Bdtrarcto et Haime, ^ol. foMi derUrr. pat,, f, Si% IBSl, 
^ MHkpomes Id., Kaorr et Walch, ITTS.— TtidipoHief uirpeiu, ScftMwim, 
18^. — Aulopora id.,6oldfus8 , 1829. — Hall , 1830. — Morren , 189». ^ 
Xeyaerliog, 1846. ^ D'Orbigny, 1850. — De Veraeuil et Haime, 1850. -~ 
Aketùid., Steinioger, 1881. >* Stomaiopora id.« Brono, 1835. i«« PdyplBr 
rampant ; gemmation svbcalidnale ; longueur des polypiérites» 3Ji 5 mill.; 
diamètre des calices, 1 & 1 1/2 millim. — Dévonien : Bensberg; Eifel; 
Ferques; Ferronea ; la rivière Uchta (Ruasie). 

2. A. TUBAFORHia, Goldfnss, /. c, pi. 29, fig. 2, 1829. — Alecio id.« 
Steininger, 1831. =z Cette eapèpe, yoisine de la précédente, parait ea 
différer par sa forma pl^a torbia^ ses cafiaesoyaloft et fea polypiérites 
an peu plus allongés (6'^ 8 tnillîm.)* — Divîmlen : Eifel. 

3. A. cucuLLiNA, Michelin, Icon,, pi. 48, fig. 5. — A. iubœformis id.» 
ibid., pi. 48, fig. 4. =? Polypiérites plus espacés et encore ploa turbine 
que dans Tespèce précédente; diamètre^des ealicea, 1 àSmitt.— Dénmim : 
Ferques ; NeMa ; Viré- 

4. A* coHGifOiiERATA, Goldfu^, /. c, pi. 29, fig. 4. — Morren, 1832. 
— D'Orbigny, 1850. — A,spicnia, Goldfuss. pi. 29, fig. 3. =- Polypiérites 
resserrés, longs, cylindriques et très-relevés ; calices circulaires, larges 
de.l millim.; Ï2 côtes cachées par une épifhèque fétte, ^ Bév^kn : Eifel ; 
Benaberg: Ferques; Nehiou* 



MM. Edwards et Haîme rapportent encore h Tordre des Zoan- 
ihaires les fossiles suivants, dont la place n'a pas pu être détermi- 
née et dont la nature est assez douteuse : 

MoRTiERA VBHTEBRALis, de Kooinck, 1842. — Michelin, pi. 50, fig. 1, 
1846. B^ Disque bi-concave et bien strié sur les bords ; diamètre, 4 à 6 
* centim.; hauteur, de 6 à 40 mill. — Carboni/IHeii^; Toumay. 

GrcLocRiNiTES SPAaKi, Eiehwald, 1840*1842. e^ Polypier es masse 
aubsphérique; oalieaa polygonaux et apperficiela 1 18 cloisooa inégales et 
minces ; largeur des calices, 1 1/2 millim. f— Silurim : St-Pétersbourg* 

Celte espèce appartient probablement au g^nre M^l^pk^Uum* . 

Rhtsmotes petiolatus , Fischer , 1832. = Polypier globiforme ou 
fongiforme ; calices à cloisons dentées et larges ; côtes confluentes. — Ce 
fossile appartient peut-être à une espèce usée du genre PhHltia$trea. 

Hbterophtllia grandis, M'Goy, 1849. s: « Tige légèrement flexuuuse 
» d'environ 5 lignée de diamètre, Jongitwliaalemeiit marquée de sillons 
». inégaux et d'un petit nombre de côtes saillantes, larges, qui donnent à 
» la tige une forme, très t irrégulièrement anguleuse dans une section 
» horizontale ; surface lisse. » — Carboniférien : Derbyshire. 

HETKaoPBTixiA oRNATA, M'Coy> 1849. 33C « Tiges c^IittdriqBea, lon- 
» guea ^et flexueuses, larges 4e 1 ligne 1/2 (angl.), avec environ 16 arêtes 
» longitudinales , étroites , subégales , séparées par des espaces planes 
» pins larges que les côtes elles-mêmes qui sont ornées de petits tuber- 
» cules ronds ; surface finement granuleuse dans une section Horizontale ; 
» environ 14 cloiaona près de la muraille* » (M'Coy in fidwerds et Haime, 
1851.) *- Carboniférien ; Derbyahire. 

CxATBopoRA JowERais, Dale-Owen, lÂH^srz. « Tiga slmpk ou rami- 
» fiée, cellulaire ; cellules diveifeant de l'a^ce à la drcooféreoce et e'eu* 



— 3t0 — 

» tmA k la ràrfàfle en eonehes eapulifomeé diatioetet et k bord élevé ; 
» lottgaeur, 1 pouce 1/S; dienètre» 1/1 de poaee (angl.). »— CopftoniféHfii : 
lowe. 

DiBTicHOPORA ANTIQUA , Defraiiee, 1890* *- Hiehelîn , Iran., pi. 45, 
fig. 11. «• Poirier rameui, eontprimé, à surface Itaaes pores situéB daoa 
un sillon latéral. — ParkUn : Cbaumont; Valmondois. 



OIIDRR II. — AliCnrOMMIIBS. 

Polypes ornés de huit teutacules bipinnés ; cavité viscérale mu- 
nie de 8 lamelles périgastriques contenant les organes reproduc- 
teurs. Lorsque les Alcyonaires possèdent un polypier, celui-ci est 
essentiellement épidermique , comme nous l'avons déjà dit en parr 
lant de Tépithèque, et les cavités, s*îl s'en trouve dans le scléren- 
chyme, ne sont jamais divisées par des cloisons rayonnantes. 

Les Âlcyonaires se divisent en trois sous-ordres : 1* les A. Alcto- 
ifiDBs; 2* les A. Gorgonides; 3* les A. Penmatulidbs (1). 

Les premiers ont un polypiéroïde adhérent , mais sans axe épi- 
thâique; les seconds ont un polypiéroïde adhérent, mais ils pos- 
sèdent un axe épithélique corné ou calcaire; enfin les troisièmes 
ont un polypiéroïde libre,creusé d'une cavité centrale qui renferme 
ordinairement un axe formé d'un tissu épithélique. 

MM. Edwards et Haime ne reconnaissent point de représentant 
fossile du sous-ordre des À. Àkyomdes, mais M. Pictet y fait ren- 
trer le fossile suivant dont la nature est excessivement douteuse : 

Alctonum cibcumvestbns , Vood, Àtm, and âfof. of iictf. kUL^ p. SI, 
t. XIII. — Corallien : Sutton. 

Il y place aussi le Distichopora cmtiqua, que nous avons signalé 
plus haut. 



80VS-0HDRB DBS A. 60RMNIDB8. 

LVII* Famille. — iBidiem. 

lainiBNS, Edwards et Haime, Hist.nat. des eoraU, p. 192, 1857. 
Sclérobase dendroïde formé de cylindres calcaires alternant arec 
des rondelles de tissu corné ou subéreux. 



(1) H. Pictet Aiît encore rentrer dans l'ordre des Alcyonaires les Grap- 
tolHes, dont les affinités avec les polypes sont fort douteuses, et qui nous 
semblent plutôt devoir faire partie des Sertolariens , comme le pensent 
MM. Edwards et Haime, Portlock, etc. 



— 321 — 

Genre CCXL. — isis. 

Jsis, Lamouroux, Histnat.des pol. flex., p, 468, 1816. 

— Blainville, 1830. 

. Cora«i*w, Seba, Thésaurus, p. 202, t. lll. 
Seriidaria, Linné, 1737. 

— . Cttvier, 1717, 6tc;, etc. 
/m, Edwards et Haime, Hist, nat, des corail., 1857. 
Polypiéroïde doAt leg cylmdres calcaires donnent naissance aux 
branches latérales , qui ne se développent jamais sur les disques 
élastiques. 

1. f. HCLtTENSis, Goldfuss, pi. 7, ûg, 17. — CoralHum artieulatum {!), 
Seilia, De corp, mar.lapiâ., pi. 21, flg^ 1, 1759. — Knorret Walch, 1775. 
» I. meîilensis, Blitinvlile. — Michelin, pi. 15, fig. 10. =» Articles cal- 
eaifes allongés ; surface fitteraent striée; parties articulaires un peu élar- 
gies. — S^apennin : Mila^zo. Lipari (Piémont). 

2. I. siPiRALis. Morren, Dese. coral. in Be.lg,, 1832. »s Articles calcaires 
très-longs et couverts de stries en spirale.'— Danien : Ciply (Belgique). 

3. I. coRALLiNA, Morreu, {. c, pi. 4, lig. 1, 1832. == Articles calcaires 
gros et courts ; sillons rerticaux assez écartés. — Terrains ûe transition : 
Groningue. ^ ' 

Gekrb CCXLI. — MOPSEA. 

Mopsea, Lamouroux, Hist des poL flex., 1816. 

— Ehrenberg , CorraUeuth, 

— Dana, Zooph. 

— Edwards et Haime, Pol, foss. des terr. pal, 1851. 
Isis, Pallas, Elench. Zooph, 

— Linné , Syst. nat. 

— Lamarck, Hist. des anim. sans vert 

Polypiéroïde dont les branches naissent sur les disques ou entre- 
nœuds élastiques et cornés de Taxe sclérobasique. 

M. cosTATA, Edwards et Haime, Brit, foss, corals, pi. 7, fîg. 3. ss Po- 
lypiéroide grêle et arborescent; articles calcaires allongés et finement 
striés ; entre-nœuds très-étroits. — Hallovay (LondresJ. 

LYIIP Famille. — Coralliens. 

Coralliens, Edwards et Haime, Hist, nat. des carat, t. Il, 
p. 201, 1857. 

Axe sclérobasique composé d'un tissu épidermique homogène et 
lithoïde. 



(1) Nous n'avons pas admis ce nom , quoique plus ancien , parce que 
c'est un adjectif qui désigne un état commun à tous les Isis* 

38 



— 8â2 — 
Genek CCXLII. -. CORÂLLIUM. 

CaralHum, Lamarck, 1816, etc. 

Are sclérobasique dendroïde; branches s'atténuant vers le bout; 
surface striée en long. 

1 . G. Bbcki, Edwards et Hairoe, Pûl, fo$$. des terr. pal,, 1S5I. — Coraf 
allkd to Isis, Beck in Lyeil, 1837. »■ Branches coaleseentes et grosses, 
arrondies au bout en forme de mamelons, mais n'étant pas atténuées. — 
Danien : Faxoë. 

9. G. PAtLiDUH, Michelin, /nm., pi. 15, fig. 9.^C.rukrum, Michelotti, 
Spêc» Zoapk. Muvu 1838. sa Cette espèce ne difTère du corail rouge qvm 
par ses stries beaucoup plua fines. — Falvnim : Turin. 

3. G. ALTERNANS. = Nous S VOUS trouvé dans l'étage Portlandieo des 
environs de Gray des empreintes assez bien conservées et qui ne peuvent 
se rapporter qu'à une espèce du genre Çoraltium; les tiges sont rondes 
de 12 à 15 millim ; les branches sont opposées deux à deux ec naissent 
sur la tige première à 5 ou 7 centim. de distance et dans une dtreation 
opposée à la paire inférieure ; les stries costales sont fartes, profondes et 
larges environ d'un millim. •— Port/aadi^ii : Gray-la« Ville ; Arc. 

Cette empreinte a déjà été figurée en 1850 dans la notice de M. Perron, 
sur VHtage Portlandien des environs de Gray, pi. S, fig. 1. 



80U8-0RDRS DBS PENNATUUDBS. 

LIX* Famille. — FennatnUens. 

Pennatulaires, Edwards et Haime, I. c, p. 207, 1857. 

Tige commune tibre, pouvant s* enfoncer dans la vase ou le sable, 
et soutenue à l'intérieur par un axe sclérobasique styliforme bien 
développé. 

GENEE CCILIII. — VIBGULARIA. 

Virgularia, Lamarck, 1816, etc.* 

Axe sclérobasique calcaire, long, grêle, pointu et présentant une 
structure radiaire ; pinnules en forme de croissant ou de stries 
transversales. 

V.? ALPiifA, d'Orbigny, Prod.. t. II, p. 335. = Tige sclérobasique 
comprimée, quadrangulaire et presque eanaliculéev— ^tt«Moiii«n : Vit, 
près Castellane. 

Genbe CGXLlV. — PATONARIA. 

Pavonaria, Guvier, 1817, etc. 

Polypiéroïde en forme de baguette, ne portant des polypes que 
d'un seul côté; stylet sclérobasique quadrangulaire, long et aigu. 

P. Delaroubi, Edwards et Haime, Pol, fou.d€sterr, pal., p. 189, 1851. 
«M Tige snbtétragonale , à arStes mousses ; une des faces bombées ; sa 
correspondante concave; surface lisse; structure iutérieure radiée. — 
Doaifti ; Ciply. 



ADDENDA. 



Ujrrmmtwéem Apor«««— Famillo de» ConiMérinieiis, p. 170. 

GsNRE PAGUYSERIS, Edwards et Haime, 1849. = Polypier fo- 
liacé et polymorphe; calices en séries séparées par des collines 
inégales; columelle bien distincte et tuberculeuse; plateau nu et 
strié. 

P. MuBCHisONi, d'Archiac et Haime, Anim. foss. âe VIndti, 18^3. — 

— Agaricia id*, J, Haime, 1851 (in d'Archiac).ar: Séries larges de 1 cent.; 
eollines peu élevées ; cloisons minces et inégales ; on en compte 16 dans 
une longueur de 1 centim.; columelles allongées et espacées. — Fa (tnifen - 
Sinde; St-Bonnet. 

Genre AGARICIA, Lamarck , 1801. — Edwards et Haime, 1851. 

— Undaria, Oken, 1815. — Pavûnia, Lamarck, 1816. s& Polypier 
foliacé ; calices à centres distincts et disposés en séries circulaires 
séparées par des collines peu développées. Ce genre diffère du pré^ 
cèdent par ses calices à centre distinct , ce qui n'existe pas chez 
les Pachyséris. 

A. FoRSKAii, Edwards et Hatme« 1851. a» Polypier en lame mince; 
côtes inégales; calices en séries circulaires; eollines peu marquées; les 
calices sont circonscrits et larges de 5 à 6 millim. ; on y compte 90 ou 23 
cloisons. — Dépôts récents de la mer Rouge. 

A. ATAciANA, Edwards et Haime, 1851. — HÊeandHna id., Michelin, 
Icoti., pi. G9, ûg. 1. ^ Afycropfcy/lia id., d'Orbîgny, Prod., 1850. =? Po- 
lypier épais ; cloisons confluentes et fines : collines bien développées ; 
centres calicinaux peu distincts; vallées profondes « larges de 7 à 8 mill. 
Turonien : Corbières. 

Folya«ti*ë<Hi talmléM. -* Famille des Cauetétiniena, p. 270. . 

Genre STYLOPHYLLUM , Reuss, Bett, zur, charact, etc., 1854. 
= Polypier massif; polypiérites soudés par des murailles épaisses 
et imperforées ; calices superficiels ; columelle nulle ; cloisons pou- 
trellaires, sp'iniformes et irrégulières; planchers irrégaliers, obli- 
ques ou droits; cœnenchymé nulle. 

Ce genre devrait peut^tre former une division particulière , car 
plusieurs caractères rélpignent des Chœtétiniens. 

S. POLTACANTHUM, Rcuss, loc. Cit., pi. SI, fig. 1^.=» Polypier en 
masse hémisphérique ; calices polygonaux assez creux et larges de 7 & 
Il millim. ; murailles épaisses et séparées par des lignes éptthéeales ; 
cloisons spiaiformes très-irrégulières. — - Titraniên : Gosau. 



TABLE 6ÉNÉMLE DES MATIÈRES- 



PaÉFÀCE Pçge 1 

Coup d'œil historique 5 

î»"» époque 6 

3« époque 9 
ANATOMIE DES POLYPIERS 14 

Organe mixte 16 

Muraille 16 

Organes internes 18 

Cloisons 18 

Espace columellaire 19 

Cloisons primaires 30 

Cycles 32 

Columelle 37 

Columelle yraie 27 

Columelle fasciculaire 27 

Columelle styliforme 27 

Coiumello laiaelliure • 28 

Fausse columelle 28 

Columelle tortile 28 

Columelle cloisonoaire 28 

Columelle pariétale 28 

Palis 29 

Synaptienles 31 

Traverses 32 

Plauchers 32 

. Ëndothèque 33 

Organes externes 33 

Côtes 33 

Rayons septo-costaux 34 

Ëxothèque 35 

Traverses exothécales 35 

Cœnenchyme 35 

Périthèque 35 

Epithèque ' 35 

Stolons 37 
REPRODUCTION ET MULTI- 
PLICATION des POLYPIERS 37 

oviparité 37 

Bourgeonnement 38 
Bourgeonnement basilaire 39 

— latéral 39 

— oalimeai - 40 

FlSSIPARITÉ 40 
DEVELOPPEMENT PAR SUPERPO- 
SITION 42 

Habitudes extiSribuiies dks 

polypiers 43 

MONASTRl^BS 43 

DlSA8TBlÎK« 45 

SrRRASTRiBS 47 



POLYASTRIÉES 48 

DISTRIBUTION MÉTHODIQUE 

DES POLYPIERS FOSSILES 53 
Tableau dighotomiqiïb 54 

OilDBEI.-ZOAIWTHAinfiS 76 

tOnS-OlBBB I. - Z. CAmiGUlil 76 

Ire ramiUe. - AntlpatUens 76 

Genre Leiopathes 76 

SODS-OBBIB n. - I. APOBEI 76 

Monaatrée* Apores 77 

1« Tribu. — Ttirtinoliacées 77 

n* Famille. ^ Basmiens 77 

ùenrê Dasmia 77 

iiie riflillle. - Caryepltj^ns 77 

Genre Conocyathus 77 

— Brachycyathus 78 

— Bathycyathus 78 

— Caryopnyllia 78 

— Aca»tho&yathiM 79 

— Discocyatfaus 80 

— Cyclocyathus 80 

— Stylocyathus 80 

— Leptocyathus 80 

— Deltocyalhus 81 

— Tliecocyathus 81 

— Troehocyathus 81 

— Paracyathtts 87 

l?e pamille. — TnrbinoUeas 88 

Genre Flabellum 88 

— TurbiHolia 91 

— Sphenotrochus 92 

— Discolrôrhus 93 

— Platitrochus . 93 

— ■ Ceratolrochus " 94 
-- Smilotrochus 94 
*> Desmophyilum 95 

2« Tribu. — TrochosmiUarées 95 

Te raiBiUe. - TrooliM«iUleiif 95 

Genre Diploctenium 95 

— Trochosmilia 95 

— Cylicosmilia 100 

— Placosmilia 100 

— ' Caelosmilia 101 

— Parasmilia 102 

— Lophosmilia — 103 



- 326 

n» raaillt. - MwrwniMw 104 

Genre Bpismilia 104 

— Pfeuroanilia 105 

— Trismilia 106 

— Peplosmilia 106 

— Blastosmiiia 107 
~ Axosmilia 108 

fll.PMriIte.-UtlMplijllint 106 

Genre MootltvauUia 108 

— Leptophyliia 190 

— Liihophjrllia 122 

— Circophyliia 132 

d« TrU>a« — Fcm^idées 123 

Tmtpaailla.-AiiabaaiaBS 123 

Genre Hicrabacia 133 

— Anabacia 123 

lZ«Faaillt.-8]roloaérlnitBa 124 

Genre Cyclolitds . 124 

— Paleocyclus 125 

— Cycl<MQri« 126 

— TrochoserU 126 

— Gyroseris 129 

mimmmiré^m Aiiorea' 129 

X* rairiUa. •* inliéttan» 129 

Genre Euhelia 129 

— Enallobelia 129 

— Diplohelia 131 

— Lopbobelia 131 

132 
132 
133 

134 
134 
134 
135 
137 
147 

Pleûropliyilia 140 

HymeDOphyllia 141 

Tbe«M)8inilia 141 

Cladophyllia 144 
riBlUe. - ttyliiMUUM 146 

Genre Donacosmilia 146 

— Bendrosmilia 147 

— Stylosmilia 1^ 

— Placophyllia * 147 

ZIT« PtBllia. — eUiaoOTlant 146 

Genre Goniocora 148 

— Cladocora 149 

— Pleurocora 151 

Zf • Piaille. - lytangtoM 152 
Genre Cryptangia 152 

. — Rizangia 152 



Genre AplosmiUa 
— Barysmilia 



Genre DaayphylUa 

— Aplophyilia 

— Calamopb^lUa 

— Dactyloamilia 

— Rhabdopbyllia 
Barypbyllia 
Pleuropny 



•ymMlréen Ap^ren 153 

zfl«Pâalllt.-ngyrlaMi 168 

Genre Stenogyra 153 

— Euffyra 154 

— Rbipidogyra 154 

— Phytogyra 156 

— Pacbvgyra 156 

— Denarogyra 157 
zm* PâMBIe. - LAtiBéaadrieBt 158 
Genre Latimaeandra 158 

— - CborisastraM 163 

Zfin* raallla. - f yaflijUlMi 164 

Genre Stibastrea 164 

— Latiphvllia 164 

— Mœaodraatrsa 164 

— SyoïphyUia 165 

— inophyilia 165 

— Aspidiacns 166 

— Myoetophyllia 166 

— Leptona 167 

— Nœandrina 167 

— Diploria 16S 

— Stelloria 169 

— Hydnophora 169 

Genre Comoeeris 170 

— Oroseris 170 

— Paihyseria 323 

— Agarleia 323 

P^lyantréen A»«ve« 171 

zze rairiUa. - ratliM 171 

Genre Faria 171 

— Gooiaatrœa 174 

— SepUstraea 174 
zzb Faadlla. - •eoUBlmi 175 

Genre Oeulioa ' 176 

— Synhelia 176 

— Paammohelia 176 

— ProheUa 177 

— Astrohelia 178 

— Baryhelia 178 
zin* ramlUe. -> ityloplMriens 179 

Genre Stylopbora 179 

-> Stylobelia - 180 

— Aneàcia 181 
^ Heteroeopnia 181 

— Slasmoccenia 182 

JSnit f Minie. ^ M^aoéntaBs 18a 

Genre Dtplocœnia 183 

acOY* raalUe, - f tylinlMip 184 

Genre PlacooemU 164 

— Stylina 185 

— — 0cfoftiriin# 169 

— — éeeaeiylinm . 191 
. — ColumnaatrflM . 198 



— 327 — 



ûenre Peotaeœnia 

— Cônrexa8tr«a 

— PhyllocoMiit 

— Cryptocœnia 

— Holocœoia 

— Dimorpbooamia 

— Pleurostylina 

— Aplocœnia 

— . Stephaaooœiya 

— Styiocœnia 



194 
195 
196 
197 
199 
300 
201 
301 
303 
303 



• Aitréais 



304 
305 
305 
306 
309 
310 
311 
315 
318 
333 
333 
335 
336 
331 
333 
335 
335 
336 
336 



zxTe ramlUa, 

Genre Plesiaatrœa 

» Soleoastraea 

— HeKastrœa 

— Brachypfayllia 

— Confusastrsea 
^ Thamnastraea 

— — CentraMrœa 

— — Synaslrœa 

— Stylastrœa 

— DimorphastrsBa 
-— Prionastrœa 
-« Isastnea 

— Amphiastrœa 

— Aftrocœoia 
-^ Enallastrœa 

— Aalrsa 

— Plerastrœa 

— Astreomorpha 

ZXfl« ramOle. - Attraasla&a 337 

<Tfiir€ Aatraogia 337 

«- Phyllangla 338 

— Cladangia 338 

— Pleurocœnta 339 

xxnt» ramllle. - «éiiiliaelaoi 339 

Genre Genabacia 339 

axfiii» raBOto. - «ralhMériBiflM 339 

Caire Polyphylloseris 340 

— Cyainoseris • 340 

— Protoaeris 341 

— Thamaoaem 341 

inn-touin.-i.nirtiis 341 

llMa«0irée« perteréa 341 

i3dz< rasilla. -inittandeBa 341 

Genre Stephaoophyllia 343 

-- EodopachYS 343 

— Eupsammia 843 
^ JBalaoophylUa 343 

mUmm^réem pmpfovés 345 

xnc« ramlUa. -itearèaiit 345 

Genre Dtaarasa 345 

xzzi* raatlla. - MndrtpbylUaM 346 

Genre Lobopsammia 346 

— DendiopbylHa 346 

— Stereopsammia .347 



mjrreutiréwi pmHmwém 347 

>PaBilla.-&atteèaadnrèatt 347 

Genre Latimnandrarœa 347 

Pel7««trée« perfmwém 348 

jasiiNraBll]e.-niirfpwtou 348 

Gettre Madrepora 348 
zzzif • raariUe. - Tvbiaartaas 349 

Genre Turbinaria 349 

— Actinaeis 349 

— Astreopora 350 

— Dendracia 350 
ZXZf«Pasme.-MrltlaiaM 350 

Genre Holaraa 350 

— Poritea 351 

— Rbodaroa - 351 

— ProUr»a 851 

— Microsolana 853 

— Dimorpbarœa 354 

— Litharœa 355 

— Pleurodictyom 356 

— Dictyopbyllia 356 

laOl-eiMI If . - I. TABOliS 356 

Monmmtré^m telbnlé* 856 

VUMtréen tekniés 357 

zzzvie riflidlla. - tyrlngoparlena 3GV 

Genre Syringopora 357 

— Fietcberia 3ô9 
mjrrmmiréem tahmlém. 850 

nzm* raBaie.-ialyiitiBlaM 359 

Genre Halyaites 359 

.^•IfWiiréen toMiléa 360 

xzzfin* ramOla. - MilleporitM 368 

Genre Axopora 860 

— Heliolitea 861 

— Polytremada 863 
•^ Plaamopora 863 

— Propora 863 . 

— Battersbyia 864 

— FistuHpora 364 

— Lyellia 364 
zzaz* famille. - MAdrapariens 864 

Genre Rbabdopora 365 

— Dendropora 865 

— Trachypora 365 
ZL«raiime.-FaTèstlinlaia 865 

Genre Alyeolitea 865 

— RoMDeria 867 

— FaToattea 867 

— Koninekia 370 

— Emmonsia 370 
-^ Michelinia 870 
zu«raBrilla.-cbatèttiiteas 378 

Genre Constellaria 873 

— Baumontia 373 



— 328 



Gefwe l>Aiiia 

— Chœtetes 

— Deakyîa 

— Stylophyllum ' 
-^ ■Labcienia 

zui« FanlUe.— PeellWpfrijBU 
Genre PocilloporA 

— Cœaites 

zune Famille. — TbéoostégHiniess 
Genre Chonostegites 

— Thecoslegitea 

— Cyathophora 
Xl|T« FamUle. -^ THéoien» 

Genre Columnaria 

— Thecia 

— Clausastrsa 

loni-OBou V. — z. MêtnvT 

Monastréen rogn^ux 

ZLVe Famille. - Cystiphylliens 
Genre Gy&tiphyllum 
ZLVie FamIUe. ^ AztpbyUieBi 
Gejnre Oxophyllom 

x^JUm Famille. — PolyoflB^eIls 
Genre Polyocelia 

— Metriophyllum 
ZLYille Famille. — zaphrentiniens 

Genre * Combophyllum 

— Amplexus 

— Zaphrentis 

— Aulacopfayllam 

— Baryphyllum 
-- Anisophyllum 

— Lophopiiylluin 



Trocliophyllura 
Menophyllu 



— Menophyllu m 

— Hadrophylltiin 
ZUX« Famille. — cy athopbyUiens 

Genre Anlophvllum 

— Goniopfiyllum 
-* Omphyma 

— Cyathopliylluin 

— Clifiwpfiyîlum 

— Heliophyllum 

— Campopbyllum 

— Streptelasma 

— PtycaopIiyUuin 

— Chonophyllum 

MmtMiréem vagaens 

le FamiUe.-Bridop]iyllie]iB 
Genre Pachyphyllum 



273 
273 
276 
32a 
276 
276 
276 
277 
277 
277 
278 
278 
279 
280 
280 
280 

282 

282 
282 
282 
283 
283 
283 
284 
284 
284 
284 
285 
286 
289 
290 
290 
290 
291 
291 
292 
292 
292 
202 
293 
293 
294 
298 
299 
299 
300 
300 
301 

301 
301. 
301 



Genre Disphyllum 

— Eriaophyllum 

— Diphyphyllam 


302 
304 
304 




306 


Genre Lonadaleia 


306 


Syrrasirées ruf^aeiix 


307 


Palyastrées rasaeax 


307 


Uie FamiUe. ~ staoriens 


307 


Genre Stauria 
— Holocystis 


307 
307 


un« FamlUe. — Aoenmlarlens 


308 


Genre Smithia 

— Polyphylljim 

— Spongophylfum 

— Eiidophyllum 
— . Arervularia 

— Sfrombodes 


308 
308 
310 
310 
311 
312 



LlYe Famille. - Stylasiniens 313 

Genre Lithostrotion ^ 3lB 

— Phillipsastraea ' 315 

— Syringophyllum 315 

— Stylidoçhyllum 316 

— Chonaxis 317 

— Stylaxis 317 

SOUS-OROas VI. -^Z. TOBOL^S 318 

Monastrées tnlialé* 31^ 

LV. FamlUe. - Pyrgleiis 318 

Genre Pyrgia 318 

DUaatrées ^ulii^éa 318 

L¥ie Famille. ^ Aidaporiena 318 

Genre Aulopora BI8 

ZOANTBARU INCERTiB SEDI8 319 



II. 



- AI.€Y09AmE9. 



SOUS-ORDBS DES SOieOIDES 

LTn« Famille.— taMiena 
Genre Isis • « 



320 
320 
321 
321 

Lvnie FamUla. - coraUltna 321 

Genre Corallium 322 

80US-0BDBI M» PBHffAftOIN» 322 

uz<i famille. >~HttiaMttiii8 322 
Genre Virgularia 322 

— . Payonaria , 322 



TABLE ALI^A&ÉTIOlIfl 

iES ISrtm BfiCRITES OU (ttffiES DAII8 (ttl^DUyRiBB. 



Lëè Dontir ëéVitd èh caractères romaiiià â^nt céUi ^û6 ïrôtiy kvons adoptés 
dans cei ouvrage; ceux en italique sont cit^ en syncinymie. 



âcANTHocYATflLîé Hastingsœ P. 7fl 

AtERVCLAArA àn^rroR 311 

^ ananaâ 312 

— Èahlca 312 

— Bttttktt 313 

— coron à ta §ii 

— Davidson i 312 

— &oldfusfii 311 
-^ Heûîiahiï 312 

— iatercellalosa 311 

• — limltatâ 312 

— luiuriana 311 

• — pentagbna 311 

— Rwmiri 312 
. — TfosebeU 3U 

âcROSHiLiA aeaittU 114 

— renùmmia 121 

— fnnitii 99 

— cmîtà 100 

— t^irâUina ^ 

— elott^àfd tÔO 

— gi'anulaM 145 

— vaiiisenxii 100 

— ifàsifomis 110 
ActiNACis eleganfs ilflè 

— Haaeri 250 

— Marti/ri 249 
ActiNASTRBA GùlâfHèifî 235 
Àc^'iNOcsNiA Wthdkfài^a 196 

— éldiM^m 184 

— fompy-è^é 197 

— iàbûia 184 

— mt^iih'ft 184 

ACtiNOCYATHUS BàUîtHrit 81* 

— f»*éî»t>ftÉHy 309 

. • - , phmpiiH ! 8ié 

AdtmoRAA ^raniifMftt - 254 

Âi^ViNOSERis cenonèmumi lH 

— proviflofâféf 127 
AcTiNosiiiLiA cenomana 104 



A0RLOC<£]tdLA to^it^Ulmi 

^ Jtfùrfâna 

— înbuhàa 

At;AKiciA o^arîrîftf* 

— àtaciaaa 
" ehndarU 

— rros^a 

— e/egafittt/a 

— foRûcéà 

— For«/^o^{ 

— 0ranu/a/& 

— araxwtata 

— infuiidihiiWfornxls. 

-- tobolrt 

— Mfatà 

— WttrcftîitiJ^ 

— plana 

— ramo5iEf 

— TfAaté 

— spfl?/{^â • 

— Sulcatà 

AtcTONUM circuièré^téi^s 
AlECTO serpent 

-^ tubœfoéiihiis 
AlLOCŒNIA fii¥téfa 
Alvéolites Battéifëbyi 

— BUFtmiénS 

— è««lè|io»«téé 

— cervicomis 

39 



— 330 — 



ALTfiouTES eervicomis 


369 


Anthophyllum bieostatnm 


291 


— 


eonfertuê 


258 


«*- 


Brauni 


152 


— 


denticuliU . 


. 266 


— 


decipiens 


114 


— 


depretsa 
dubia 


266 


— . 


denticulatum 


288 


..^ 


369 


.^^ 


deMtum . 


À19 
•117 


— 


eschatoides 


266 


— 


dispar 


— 


j îbrosus 
FungU 
Grayl 


269 


— 


distortum 


128 


— 


966 


— 


Erguelense 


113 


— 


266 


— 


excavutum 


120 


-* 


hemispheriea 


270 


— 


exravaium 


149 


•*- 


infvndibultfera 


267 


— 


explanaiwn 


114 


- .— 


Labechei 


276 


— 


incrtistans 


264 


— ■• 


Lonsdalêï 


289 


•— 


inœqnale 


119 


— 


madreporaeea 


276 


— 


obconicum 


111 


— 


megastomus 


267 


— 


obconicum 


146 


— 


Parisiens^ 


251 


— 


patellatum 


113 


— 




269 


— 


pateriforme 


119 


— 


ramosus 


267 


— 


prolapium 


293 


— 


reperjs 


266 


— 


rude 


103 


— 


reticulHlfl 


266 


— 


sessile 


,113 


— 


retiruluia 


269 


— 


snlratttt^ 


169 


— 


Hubra 


274 


— 


truncatum 


122 


— 


seploiàfl 


266 


— 


truncatum 


118 


— 


seriiitopora 


267 


— 


iurbinaium 


111 


-. 


squammoËUS 


267 


ANT1PATHK8 vetusla 


76 


— 


&tjba;qnalis 
sulitirDicularis 


266 


APLOCYATiltJS cyclolUoides 


84 





266 


— 


conulus 


83 


.. 


tiibertma 


266 


— 


Harveyanns 


83 


— 


Termiculam 


266 


-. 


MagnepilUanvs 


83 


Alveopora tlegans 


202 


— 


obesus 


86 


_ 


griitiifis 


263 


— 


armalus 


86 


— . 


ijirtithiala 


254 


<— 


puramidatus 
Sïsmondai 


86 


_ 


ion ad af H 


263 


— 


8t 


.^ 


inuriniokna 


253 


.. 


sublavis 


86 





racemosa 


254 


—. 


undatus 


85 


._ 


iuberosa 


254 


Apxophyllia crasea 


ii 


_» 


. îabnhta 


263 


— 


dichotoma 


Ambloc YAT H t S Bowei'haîi rA i 


79 


«- 


Guettardi 


135 





toi* ic lis 


146 


— 


Orbignui 


135 


Amblophyllix ctdficea 


144 


Aplocœnia Yerofeyéwi 


201 


-. 


ùbtusa 


144 


Aplosastbea elegans 


192 


.^ 


rupeUensis 


144 


— 


geminata 


181 


Amphiastr^a basaltifornus 


232 


— 


neptuni 


192 


Amplexos an nu lattis 


285 


— 


siglophora 


204 





cortilliniles 


285 


ApLosMiLiA aspera 


132 


.^ 


cornu-î>ovîa 


285 


.i». 


crassa 


132 


... 


dccoraïus 


286 


-. 


dumosa 


132 


... 


Heiï&lowt 


.285 


— 


elegans 


133 


— 


nodulosus 


285 


<— 


gregaria 


132 


.. 


ornatus 


286 


— 


maffoifica 
Duda 


133 


— 


serpulpides 
spinosus 


285 


— 


133 


— 


285 


. — . 


semisulcata 


132 


.1. 


toFtuoaus 


286 


— 


spatula 


133 


_ 


Tandelli 


285 


Arachnophyllum (yptif 


312 


Anabacia Bajoriana 


123 


Areacis auvertiaea 


181 




Bouchardi 


124 


- Miehelini 


181 


_ 


Normaniana 


124 


AspiDiscus orisUt^s . 


166 


_ 


orbulites 


123 


— 


Shawh 


166 


Anisophtllum Agassid 
Anomophyllum Munsteri 


290 


AsTREA acropora 


207 


255 


— açtiHciles 


213 



— 331. — 



AsTREA agaricUef 

— agaridtes 
-^ agaridies 

— (Uveolata . 
. *- ^iii«<iaiia 



ananas 

arachnoïdes 

arachnoïdes 

ara^moiées 

aranea 

aranea 

araneola 

argus 

asiroUes 

anverliaca 

basaltiformis 

hasatliformii 

Beaudotttni 

beila 

hellula 

Berirandïana 

Bourgetï 

brevissima 

Burgundiœ 

Cadomensis 

Catllaudi 

Calipso 

CaryophyUoides 

casteltum 

eaTernosa 

cisiella 

composUa 

compressa 

concinna 

conica 

ffoniformis 

contorta 

Comuelana 

corollaris 

corontda 

coroMtta 

corsicA 

crasso-ramosa 

crenularis 

crenulaia 

crenulaU 

cribraria 

crispa 

cristala 

ctfiindrica 

decaphyUia 

decemradiata . 

dêcipiens 

decoraia 

deformîs 

Delcrosana 

dendroidea 

deprataUi 

Desportesiana 



221 
221 
216 
309 
255 
309 
311 
206 
314 
219 
314 
225 
215 
207 
208 
181 
314 
311 
206 
237 
255 
236 
279 
153 
210 
214 
234 
209 
173 
189 
188 
216 
221 
197 
JÎ17 
216 
216 
179 
235 
206 
193 
209 
209 
233 
3Û9 
235 
235 
206 
256 
213 
204 
232 
191 
221 
204 
225 
209 
214 
193 
202 



A8TRKA 



digitala 


220 


dffriiwWf 


230 


diversiformis 


225 


elegans 


807 


Elimana 


208 


emarciata 


204 


emarciata 


816 


escharoide» 


225 


explanaia 


228 


explanulata 


229 


exscnlpia 


209 


favosa 


208 


flexwsa 


218 


florida 


816 


formoêit 


282 


formata 


233 


formosissiina 


202 


formosissima 


174 


formosissima 


280 


Frœhlichaoa 


233 


235 


ftineata 


285 


guUtxea 
geminaia 


23(1 
23^: 


geminata 


190 


geminaia 
Genevensis 


188 


213 


geometrica 


212 


Goldfussi 


215 


gractlis 


217 


grandis 
Guetlardi 


206 


206 


g\irosa 
helianthoides 


173 


227 


helianlhoMês 


230 


helianlhoîdes 


229 


Mennahi 


308 


Uevmam 


315 


Hennahii 


308 


HennaMi 


312 


Hebertana 


209 


hexagona 


314 


hirtolamellala 


175 


hgsirix 


204 


incruslans 


251 


intercellulosa 


311 


inlercepla 


235 


irregiUaris 


314 


irregularis 


225 


IUlica 


236 


laganum 


216 


lamelHslrata 


214 


lamellosissima 


226 


Lamourouxii 


214 


Unnisii 


204 


220 


sepida 
litoliana 


208 


307 


linûtala 


229 


limbaia 


193 



- m - 



Abtkea Ikmbata 


190 


AsTRBA tndvta 


197 


rr 


Itmtala 


IW 


' «r- 


semiirpltoriftt 


t9è 


rr 


lobato-roittttMa 


ao4 


i«- 


sexradiaia 


195 


-^ 


macroçmiA 


206 


v- 


sparsa 


197 


wr 


macrophthalmA 


185 


•^ 


spheerica 


279 


^r- 


maandrinmi» 


160 


«. 


spheroidoHe 


250 


"T* 


mamillari^ 


814 


^^ ■ 


spkœroidaliê 


181 


-rr- 


wuimiUarki^ 


ai6 


.n- 


itriata 


194 


-r- 


mamiUttwià 


313 


«^ 


ttricla 


209 




Marytandàêa 


887 


.r- 


itylophêm 


204 


—- 


meandrUMt 


173 


9- 


$ulcala4ameik9ia 


208 


«1 


medki 


ddO 


•^- 


taurinensis 


204 


rr* 


média 


»19 


V 


tenera 


230 


-r* 


micraniha 


300 


-— 


tenuistnat» 


226 


TT 


micraxùna 


216 


-_. 


Ussellala 


236 




microrofior 


219 


.^. 


terminaria 


208 


T" 


microphuUia 
multmerûlà» 


209 


«^ 


iextilis 


228 




175 


. T»- 


ikyrHfonm9. 


208 


-7- 


muricttla 


255 


TT- • 


ihyrsifmmk 
tieburien»» 


180 


•«- 


iittmt5fiia> 


232 


•se- 


229 


-. 


ocMawêUoê^ 


233 


•sr- 


irochiformU 


202 


-r 


orvlata 


229 


•«^ 


iruncata 


311 


"T- 


omata 


233 


•ip. 


ittbulifBea 


191 




panicea 


260 


•Sf- 


tubulosa 


191 


• ^ 


parallela 
Parisiensiâ: 


312 


•T- 


tubuhsa 


190 


-p- 


236 


•«- 


Itidiilosa 


187 


T^ 


pediculata 


196 


^» 


tubulosa 


166 




pentagona^ 


311 


•»- 


tumularis 


192 


.*. 


pentagone 


316 


•SP- 


turonensis 


205 


4- 




ai2 


-^ 


rariank 


217 


4- 


pentagonalis 


234 


*^ 


varians 


206 


Tt- 


pentagonatis 


173 




variolariâ^ 


194 


•— 


perforata 


238 


•^ 


velameniosa 


221 


-T 


perforala 


206 


-j. 


venusta 


230 




plana 


208 


4- 


vesiculosa 


207 


-r* 


polygtmMlk 


227 


' "SV 


vesparia 


208 


.^ 


; wrosa 
PorUocki 


262 




Websterï 


255 


TT 


314 




237 


-rr 


pseudomeanMiM^ 


165 


. 


GoldfoMè 


237 


•rr 


pyiealU 


208 


AsTRANGU AmencaiMi 


237 


*?r 


quincunciatu 


209 


-~ 


bella 


237 


... 


radiata 


196 


— 


MarylaiMliM 


237 


*r: 


ramosa 


233 


ASTRELIÀ frasst-rauMMi 


288 


-T 


rariMim 


179 


«. 


semispheriea 


288 





regnlaris 


195 


— 


virtffMc» 


131 


«^ • 


Renauxii 


208 


AsmiEOPORA anfi9«ci 


264 


z 


Re^ttieiii 
reticulata 


215 
232 


— 


aspemosa 
auveréiaeeu 


250 
181 


^T. 


reticulata. 


233 


— 


expatkttOi 


280 


m^ 


reticulata^ 


202 


^ 


organum^ 


316 




Rochetiina 


207 


^ 


panicea 


. 250 


f 


rosaeea 


236 


~ 


spheroidlnUs. 


258 


■T" 


rotata 


213 


.« 


vetueéaK 


251 


r*- 


rotula 


209 


AsSROcaNiA Cailtaiidi« 


234 


•r» 


RoyanemeU 


209 


_ 


Garaotonepaî» 


235 


-T?» 


rugosa 


810 


— 


compressa» 


' 232 


-^ 


rtutica 


210 


.. 


Cornueii 


235 


•r- 


Santi-Mlkieli 


234 


~ 


Gotteaui 


234 


•^. 


Savignyatia 


236 


— 


cras8o<«MiMà» 


284 


— 


Savignyi 


236 


.. — 


excauata) 


233 



- 333 — 



49JROCΠ


1IA [ormo$a , 


233 


Bauthelia Michelini 


^â 






«9af 


BijiTPHTLtiA erassa 


_ 


Goldfussi 


234 


— 


dubia 


140 


— 


deeaphyllia 
Koomcki 


232 
233 


I 


gregaria 
Haim€i 


lu 





magnifica 


234 


1— 


irregularis 


140 


— 


magnifca 


233 


— 


lobata 


140 


_ 


mîcroooma 


234 


— 


minims 


14u 


.^ 


mmima 


233 


Fahvpuvlluh TerncBï!i 


290 


_ 


numisma 


232 


BAKYSUlLIi 


i brovipaiihs 


134 


.. 


Orblgngana 


233 


_ 


mnfuAh 


134 





OrbigDyi 


233 


— 


134 


• 


omata 


233 


— 


Corbanca 


134 





pentagonalis 


234 


— 


Cordicri 


133 


— 


pulchilla 


234 


^ 


p'çgarïa 


134 


— 


puDctata 


235 


— ' 


gregaria 
tub«nî«a 


140 


-« 


ramosa 


233 


— 


133 


. 


regularis 
reSculajla 
Sancti.MihieIt 


233 


ftATHïcïATfiPs Sowerbyi 


79 


-^ 


233 


Battersbta înoegualîs 


264 


.» 


234 


Balhontu 


^genoni 


272 


— » 


subornata 


234 


— 


Giierangon 


272 


— 


tnangnlaris 


233 


— 


lara 


272 


— 


tubecculata 


234 


— 


TT?R0tOTOm 


27^ 


— 


tuherosa 


234 


BiASTOSMiHA Fromenieli 


107 





Lesueuri 


ne 


— 


Perroni 


187 


— 


pal mata 
Ya&coniensis 


178 


— 


verticillatfl 


149 


-- 


178 


BOLSORÏTES niîraiis 


269 


lUjjTROITE* 


19Q 


—, 


scmigltïbftm 


269 






19Ï 


— 


trimtguîarfs 


26fl 


^HjlAcoPBTtLLUH Bfhuyari 


289 


~ 


nncuiùîa 


269 


— 


mitratum 


289 


BKACHvcTATaus Orbigoyenua 


78 


.^ 


sulcatum 


289 


Brachyphtiua deprcii.sa 


209 


ixHOVRXl 


LtuM Bowerbancki 


293 


— 


Dormilzeri 


20a 
2t3 




fti ointes 


292 


— 


gjamorata 


^UjtopoRA conglomerata 


319 


— 


granulosa 


210 


— 


cuçuljina 


319 




C. 




.:. 


repens 


319^ 






— 


serponS'. 


M9> 


Galamophyllia artijcuîasa 


136 


.. 


spicaltt 


319 


— 


Benmrdana 


139 


— 


tubœfbrmis 


319 


— 


compressa 


^a 


AxoPHTLLiA NïmtnarensiM 


163 


> — 


Cottefauana 


137 


^xppHTLLUM. ejrpansum 


283 


— 


crassi-torquarà 


136 


_ 


Konincki 


283 


.. 




139 


— 


radiMfum 


283 


-. 


fbnestrata 


135 


AXPPORA 


pyrifôrmis 
SoUnderi 


261 


; .. 


. flabellaU 


136 




261 


_ 


faheaum 


136 


AlLpSMiLiA ettioctorhim 


108 


.^ 


gracilis 


137 


»<. 


nraltfradtata 


]08 


^^ 


Kimmeridgiensis 136 


— 


WHghli 


108 


-^ 


tbmbricalU 


146 




Bu 




i — 


Ineemis 


136 






1 


Martiana 


137 


^y|i«ANOPHrLLtA oftHeulus 


244 


.. 


mulUcincla 


144 


— 


cyllhdrica 




— . 


prima 


145 


— 


DesnophylliT 

ffenifcufata 

eravesi 


m 244 


_ 


radtata 


136 


— 


244 


— 


sefuana 


137 


— 


245 


.. 


shnpfex 


139 


— 


Ufflièa 


244 


; .. 


speudostyliDa 


155 


— 


prœlPoga 
tlMraistriata 


244 


— 


Siokeài 


136 


— 


244 





strangulata 


137 


^jM^YHELiA knïii^ci 


179 


' -- 


striaUt 


13Ç 



— 334 — 



CAiiiiioparLLiA siibgr«rlî»a 


137 


Cartophyllu dilaUUa 


— itndala 


183 


— 


duplicata 


— lïrtdQiaU 


136 


— 


duplicata 


Calauqpora altçoltiris 


267 


— 


elongata 


— ba^ultim 


268 


— 


elongata 


, — deuil fera 


* 269 


— 


txlinciorium 


— fdvosa 


267 


— 


fasciculata 


, — fibroia 


268 


— 


fiexuosa 


— fibram 


266 


— 


geniçulata 


— CojMaadira 


267 


— 


gigantea 


— imbrîcaïa 


266 


— 


glohosa 


— infruaiuns 


269 


— 


Guadulpensis 


— vtfunmMnfem 


277 


— 


Halica 


— Mackrothii 


276 


— 


Juncea 


— mfîmiHarïs 


268 


- — 


Konincki 


— megiîAijma 


271 


~. 


liasica 


— mîmiN^^ima 


268 


_ 


Maureausiaca 


, — pottjmotpha 


269 


— 


quadrifiga 


— pùhpnorpha 


268 


— 


retorla 


" tpangiies 


273 


.. 


Sismondai 


— spontjites 


269 


.. 


speudoturhinolia 


— spongitiJi 


266 


— 


strialulata 


^ Mqunmmasft 


266 


— 


subcyliudHca 


— sHborttkiitarU 


266 


— 


truncata 


■— tentmepla 


271 





iruncata 


— lumida 


274 


— 


turbinata 


CAiCE0L4 pyramidahs 


293 


_ 


vasiformis 


CAtopHYLiCM Donafiaiuim 


284 


Catenipora approximaiica 


Campophï'ulum Diichaleli 


300 


— 


communirans 


— flexiJOÊïim 


380 


— 


compressa 


" MurchUool 


300 





distans 


~ priscum 


300 


" — 


escarùides 


CAX114IA (omu-hom 


285 





qracUis 
labyrinthlca 


— fl€xiiosa 


288 


^- 


— çiganîea 


286 


— 


tubulosa 


— ibicina T 


288 


Cbllastrea irregularis 


-- paUda 


286- 


Centrastrea arnneola 


— punriitta 


287 


-. 


arborescens 


— sulrata 


289 





Bayardi 


CàlTOFfinLU affinis 

— nhavifkntit 


305 





cenomana 


100 





cistella 


— amuiîaris 


142 


.» 


rollinaria 


— arcuala 


79 


.« 


communia 


— nrttctttma 


136 


.. 


coRcinaa 


— B^ifroti 


122 





conica 


— BcfwerbflQL'ki 


79 


— 


Ermanni 


— Bredfir 


79 


j_ 


excatata 


— *'aUcntûris 


303 





frondescens 


*- Crt/rîmonffs 


115 





gibbosa 
Goldfussi 


— renoma tia 


104 





— tenïmtis 


103 





Dumosa 


— cîamis 


112 


— 


gracilis 


— cl a rus 


78 


— 


granulata 
Haimei 


— ccespUosa 


305 


_ 


— romicitU 


287 





Haueri 


— foriiula 


120 


.. 


index 


— Éjlindracea 


79 


^ 


irregularis 


■— cyïindrka 


79 


— 


lamellosa 


— BeMM§éiiata 


156 




mammoaa 


— DebertDfl 


79 


— 


nUchêlinia 



116 

303 

307. 

120 

112 

108 

305 

303 

244 

286 

99 

79 
244 
304 

79 
100 
112 
284 
113 

79 

78 
114 
117 
118 
115 
293 
110 
260 
260 
260 
260 
260 
260 
260 
260 
225 
215 
216 
216 
221 
215 
200 
217 
217 
216 
218 
200 
218 
218 
215 
216 
217 
263 
217 
218 
217 
222 
216 
218 
215 



^ 335 — 



Gkntkastrbà M'Coyi 317 

— . fnî'erôeimBi 919 

— microphyllia 323 

— mkdrtiphijllia 300 

— mtnima 318 

— MerUna 316 

— oculaki 960 

— * portlaodica 318 

— pnnetata 316 
<— . radiata 333 

— Waltoni 317 
Cbratotrocrus duodecim cos- 

talus 94 

— exaratuê 94 

— inultiserialis 94 
-* mallispitiosns 94 

GvtiiopoàA affinis 378 

— Boloniensis 373 
~ 4ubia 375 

— iiMfussi 373 

— inflata 374 

— irregvlarii 347 

— tumiia 974 
Chjbtbtbs Bowerbancki • 374 

— capUlaris 366 

— crassus 374 

— crinttus 376 

— fvlfndricus 374 

— Dalii 373 

— dllamns 374 

— dubios 375 

— excenitittÊt - 374 

— filiasa 375 

— Plelcheri 374 

— frondosas 374 
-^ Goldftissi 373 

— hemlspbericus 375 
^ ' Hetaroaolen 375 

— infonhis 375 
jubaîM 374 

— koninrkil 374 

— lycoperdon 396 

— lycoperâtm 395 

— m a m mu ta tus 374 

— milleporaceus 374 

— ovata 374 

— oratus 375 

— Panderi 375 

— pavonia 374 

— petropolKanus 375 

— ' polymorpha 375 
-* puIchellQS 374 

— rod^ans 374 

— radians 374 
-~ ramosus 373 

— repens 266 

— ' rvgostts 375 
_ rugosus 373 

— aptosus 366 
-. subantiqua 376 



CHiBTETBS iub&broiUê 375 

— TasmaDiènftla 375 

— Tomibl» 373 

— Trigeri 375 

— tabercDiatus 375 

— tuœidus 374 
CH0NAXI9 V^rneuili • Bit 
Chouophtlldh elongatum * SOI 

— perfoliatum • 301 
Cborisastmba alpina - 164 

— Bertrandi 163 

— corallina 163 

— plicaU 163 
CtRcoPHYLLiA truBrata * 823 

— vertebralis 133 
GLADANGtA crtssi-ramosa 323 

— perforata 833 

— semîspherica - 883 

— Turonensis ' B88 

— anHqua 305 

— cœspUosa 305 

— cœspitosa 150 

— duplicata 307 

— faidenlalm 305 

— Gotdfussi 803 

— ffrauuloM 150 

— nuaailis IfiÔ' 

— intricata 150 

— irregularît 805 

— manipulata 150 
-- Michelottii 150 

— multicaulia 150 

— Prevostana 150 
^ Réussi 150 
~ gèxéeeimalU 304 

— Simonyi 150^ 
. — stticûîn 303 

X — temiis 150 

Cladocora manipulnlà 137 

Gladophtllia articulata 145 

— Babeauana 

-* fiabeaui 145 

— Glemencia 146 

— Conybearei 145 

— dichotoma • 145 

— fliniculuft 145 

— furcata 145 

— gracilis 145 

— Humberti 146 

— Kli{)8teini 145 

— lœvis 145 

— lombricalis 146 

— nana 146 

— Picteti 145 

— stellùriaformis 149 

— sublœvia 145 
Glausastr^a consobrina 381 

— costata 381 

— dttbia ♦ 381 

— Ëdwardsi 381 



- 356 - 



CLtUSASTB(«A UiAÂUta 3B1 

— par?» 281 

— Sapigm\ti 336 

— imeUatm 236 

— te80eil«la 281 

CUBIOPHYLLUH 0)BIM|«MI«lt >- 209 

^ Dwifti , . 209 

— • . eoQtseptuia 298 

— iM^tum .209 

— lunfites 268 

— Hiflingeri 298 

— Koy^erliDgi 299 
-• Kfminrki , SSS 

— , ftiriaium 299 

— ., ivu^biMtum .. 298 

— Idpmmmm 299 
_ . , I»»w#rbancki 299 

É(BL08iiiUA Ml^atioa .102 

— Edw«f<lai 102 

— ex^avftia 102 
>- FauJasi 102 

.. - laxa 102 

_ rfl4ieata 102 

— suleala 169 
^ piinotaUt 102 

ÉOBNiTES clathraiua 277 
^ escharoiclea ^ 277 

— fruticoan» 277 
^ întertB^Itu» 277 

— Junipcritiua 277 

— ]abreâ«» 277 
^ lioeatit 277 

— puQCtatua 277 

GotUMBLLÀSTltB* MtMtk 194 

(àQtuMNARiA alveeteift 280 

-. porif^emH 316 

' — Gothialrài«a 280 

.— . kteiâ . .. 315 

— steiiarU 306 
. — Biriaki 314 

^ êulcMa 309 

— siUcuta 307 
; — TroMii 316 

GaiuMNASTRiHA PraTOStaoa 194 

— HXffidiaia 237 

— aiintlis 194 
^ striata 194 

GoVBOPHT^IiOM Leonense 285 

— Oaiamorum 285 
CaaoPHrui4' CeUaldina 163 

— Meriwi 163 
ComosERis Bajoeiansis 170 

— < iFrA^iaos 170 

— mc^aadrinoides 170 

G^MPUND wmér^porUe ^ 

CovPLBXASTREA Bwguudiœ 210 

ClMfFUSASTREA BlUfllUldi» . 210 

~ ooraHina 210 

— Caiialdina 210 



-^ €eUeaui 

— . cupujina 

— . excarata 
~ i^a»qualis 

^ • lepiephjllia 

— Tuatiea 



CONOCYATHUS. «ukatUS 

C0NOPHTLI.IA vupmea 

ÇON08TB6ITE9 Ctwpî 

CoNSTBiiLARU aniheloidea . 
GOIITBXASTREA deR4nMd^l| . 

— ocoata . 

— portlaadica 

— regttlam 

— sexiadinta 

— WaUoôi 

CoRAL ALLIBD TO iftft» 

ÊORALLiUM alt^mao» 7 , , 
» ariicuUdum . 

— Beckl 

^ Gothlanâicitm 
^ paUiduitt 

— rubrum 
fio#ciNOPORA placmUl 
Crtptangia caHos* 

— p^ra^ita 

— Woodi . . 
Çrtptocœnia lUvêfdum 

— aiUiQtta 

— , Àreeasîa 

brevia 
larautonlaiia 
Ifaudieasia 

-* eacuvata 

— Ft«|iri«iiaa 
-. hexaphyyia 

— Icauoeoais 

— limbata 

— limbata 

— . , . Lucensis 

— .. Qaoèomiânsis 

— ématu 

— Pratti 

— ruAtica 
-. sparsa 

^ subregufarif 

Gtathina Bowerbancki 

— cyathaa 

— Gttadaa^pensU 



= î 



2IÔ 
210 
227 
210 
231 
210 
210 
229 
210 
210 



113 
278 
272 



195 
195 
195 
195 
.822 

322 
267 
322 
322 
262 
152 
152 
152 
279 
.199 
. 279 
199 
192 
192 
199 
192 
198 
222 
279 
192 
188 
199 
193 
188 
199 
199 
195 
199 
187 
192 
197 
192 
19 
78 
79 
79 



— 337 — 



Cyathina Konlncki 


79 


CYATH0PH1 


riLUM expaosum 


297 


— 


torigata 


79 


— 


fasciculus 


303 


— 


8pmctoettr&tiio;ia 


78 


— 


fexuosum 


303 


— 


\wrh\nixia 


78 


— 


pexmsum 


300 


• ^~ 


verlebrata 


122 


— 


flexnosum 


395 


Cyâtbophora alreolata 


279 


— 


foriforme 


316 


— 


antiqua 


199 


— 


fungiteê 


298 


— 


antiqua 


279 


— 


fungites 


293 


— 


Btfurgeli 


279 


— 


galea 
Goldfussi 


298 


-*. 


Claudiensis 


198 


— 


295 


— 


corallina 


279 


— 


gracile 


145 


— 


elegans 


507 


— 


grande 


294 


— 


excavata 


«79 


— 


granulatwn 


145 


— 


irauiieitsf5 


199 


— 


grantilalum 
Haimei 


120 


— 


Lurensis 


199 


— 


297 


_ 


neocomiensis 


199 


— 


heiianlMdes 


309 


— 


Pratn 


199 


— 


helianthoides 


297 


— 


Richard! 


279 


— 


Hennahi 


308 


Cyathopi 


ITLLUM acuminatum 


298 


— 


heterophyllum 


296 


— 


Âmmonis 


287 


— 


hexaganum 


309 


— 


ananas 


311 


— 


hypocrateriforme 


309 


— 


angustum 


295 


— 


hypocrateriforme 29/ 


— 


arietinum 


298 


— 


ibicinum 


298 


— 


articulatum 


802 


— 


incnistatum 


298 


— 


aftrea 


316 


— 


Kulorga 


298 


— 


basaUiformê 


314 


— 


Kutorgai 


298 


—•' 


bioum 


297 


-. 


Lacazii 


303 


— 


Boloniense 


309 


— 


lamellotum 


282 


— 


Boucbardi 


295 


— 


Lesueri 


296 


— 


Bucklandi 


298 


— 


lituoides 


298 


— 


Burtini 


303 


— 


Larsi 


303 


— 


oelticum 


297 


-^ 


Loveni 


295 


-» 


cerfttites 


294 


— 


madra 


81 


— 


eeraiUês 


289 


— 


marginatum 


296 


— 


ceralUes 


285 


— 


Marmini 


310 


— 


ceratUes 


296 


— 


Marmini 


303 


— 


eœspUosum 


303 


— 


Michelini 


295 


— 


cœspHosum 


302 


— ' 


mitratum 


290 


— 


conicum 


287 


— 


mitratum 


288 


— 


compositum 
coniseptum 


214 


— 


miîratum 


285 


— 


298 


— 


mitratum 


284 


— 


corniculnm 


298 


— 


multiplex 
MurchisoDi 


296 


— 


crenulare 


309 


_ 


290 


— 


cylindricim 


282 


— 


œquUeptatum 


303 


— 


Damnonienêe 


296 


.» 


obsoletum 


298 


— 


Davidsoni 


310 


•. 


obtortum 


295 


— 


Decheoi 


295 


^._ 


papillatttm 


316 


— 


Diamhoides 


303 


-. 


pauciradiatum 


297 


— 


Dianîhus 


311 


— 


paracida 


301 


— 


Dtanthus 


310 


— 


pentagonum 


813 


— 


DianîhiiS 


302 


~~, 


placentifarme 


282 


— 


manthus 


295 


.. 


pliealum 


298 


— > 


dilaluium 


287 


.. 


plicatum 


288 


— 


discus 


298 


— 


primœvum 


298 


— 


distortum 


297 


... 


priscum 


300 


— 


Eiteliense 


289 


.. 


profmdnm 


309 


— 


Englyptirum 


310 


— 


profundnm 


203 


— 


excentricum 


295 


— 


profundum 


284 


•— 


expantum 


316 


— ^ 


pTOtapsun 
pseuao-ceratites 


293 


— 


explanalum 


298 


— 


296 



40 



— 338 — 





Ctclolites gigantea 


126 


.. 


raâicans 


303 


— 


qrannlëtus 
i»uattardi 


109 


_ 


radicatum 


283 


— 


125 


— 


radinforme 


113 


— 


Haueri 


125 


— 


rectum 


296 


— 


Hauerana 


125 


— 


régi util 


309 


— 


hemigpherioa 


124 


— 


Bœmeri 


295 


— 


Imis 


124 


— 


rvgoHum 


310 


— 


Langi 


120 


.^ 


Sbumftrdi 


296 




Ligeriensis 


126 


— 


Sedwirki 


310 


— 


macrostoma 


125 


— 


simplex 


297 


— 


Martiniana 


126 





S^ut^kburyi 


207 


— 


iVifiefijîw 


127 


.. 


speuiovermiculare 


303 


— 


nwm'tsmalis 


125 


— 


Steiningeri 


302 


~~ 


nomulus 


126 





stellare 


313 




orbitoUks 


110 


— 


slrombodes 


313 


— 


placenta 


124 


— 


suMiafUhus 


302 


— 


polymorpha 


125 


.^ 


subtœve 


145 


— 


praarula 


126 


.» 


sttbiurbinatum 


294 


— . 


rugosa 


125 





Uniinnabulum 


81 





scutellum 


125 


•,. 


trunrtaum 


302 


— 


semtglebosa 


127 


m^ 


îurbinalum 


294 


^ 


semhadiata 


125 


_ 


tiir6tna(tiiii 


294 


— 


stellifenis 


239 


_ 


furbinatum 


293 


.. 


uodulata 


125 


_ 


Yanuxemi 


298 





variolala 


126 


.^ 


vermiculare 


302 


CvcLOSBRiS andianensis 


127 


_ 


vermiculare 


295 





ccnomaDensis 


127 


_ 


Vfiicuhsum 


282 





filamentosa 


127 


. .. 


Wrigtt 


296 





lenti^ularis 


127 





ziff-zair 


298 


— 


Ntciensis 


127 


Cyathopora lowensis 


319 





Perezi 


127 


Ctatopsis 


comu^bwis 


285 





provincialis 


127 


Ctathoseris Hatdwferl 


240 


— 


setnialobosa 


127 


.. 


infuDdibuliformis 240 


Cyci4)Smilia atlttnttca 


102 


.. 


rarislellala 


241 





elongata 


103 


— 


Yalrooadoisiaca 


240 


— 


Fnnjnsi 


102 


Gyathoxonia conisepla 


298 


— 


GravesH 


103 


.. 


coslata 


299 


— 


pttnetttta 


102 


_. 


pHcata 


701 


— 


rudis 


103 


.. 


sphiosa 


285 


CrLicow)RA fasnnilata 


313 


«_ 


striata 


299 


Cylicosmilu AVtavillensis 


100 


OrcLocŒNiA eorp^anala 


183 


Cystipbyllum americanum 


282 





rustira 


182 


— 


cyhndricum 


282 


GycLocrAT&vs Fitloni 


80 


— . 


excavatùm 


296 


Ctclolites andiMmsis 


127 


... 


excavatum 


283 


_ 


ftsailina 


126 


— 


Grayi 


282 


«. 


Bohoni 


126 


— 


impunctum 
obliquum 


283 


.i_ 


Bor$miS 


187 


.— . 


296 


«. 


canceUata 


125 


— 


. zetundwai 


282 


^„ 


earcareufis 


109 


, — 


siluriense 


294 


_ 


Çorbieraca 


124 





sîluriense 


283 


__ 


trisiala 


166 


_ 


vermiculare 


295 





éef9rmi$i 


112 


— 


vesiculosum 


282 


— 


ëepressa 


125 




D, 




.^ 


discoidea 


125 






.. 


d^scfiidfa 


125 


DiCTiLAgTRBA 8*bramosa 


f^ 


... 


elegans 


126 


.^ 


subramosa 


.. 


eUipUea 


124 


DAGTtLOCŒlflA l^ffitala 


220 


_ 


EUrb^osis 


126 


DACTYLOfMiLiA Carantonensîs 


137 


-^ • 


Euies^ 


80 


-^ 


cenomanenais 


137 



339 — 



Dania Huroniea 


373 


Dashiâ neocomiensis 


77 


— Sowerbyi 


77 


Dasyphyllia JMichelotti 


134 


— Taurioensis 


134 


Decacœnia magiiifica 


191 


Dekaya aspera 


276 


Dbltocyathus italicus 


81 


Dbndracis Gervillii 


dôO 


Dbndrakba raf «11105a 


254 


Dbndeastrea dissimilU 


230 


— Langrnnensis 


238 


DENDROCiBiiiA corallma 


103 


— Hrlifera 


187 


Dbndrogyra ArcoDsis 


158 


— elegans 


158 


— œquioostata 


158 


— rastellioa 


157 


Dendhophyllia arnica 


246 


— coringera 


24(5 


— dendrophylloides 246 


- digitalis 


246 


— irregularis 


247 


— irregulari* 


246 


— ParisiensU 


246 


— ramea 


246 


— Taurinensis 


246 


— Theatdolvenëis 


247 


Dbndropora explicata 


265 


— megaxioma 


265 


Bendrosmilia Duvalana 


147 


Dentipora roalescens 


192 


— glomeraia 


191 


Dbsmophyllcm * 


77 


— Taurinense 


95 


DiANULiTES py iformU 


275 


DiBLASTUS GrevensU 


176 


DiCHOCŒNiA dhPuns 


182 


Dactylacis protinrialis 


263 


— ramosa 


262 


— subramosa 


263 


DiCTYOPHYLUA an^iqua 


271 


— reticolata 


256 


Duiorpuarjba coorexa 


254 


- — Kœchlini 


254 


DiMORPHASTRAA attemaU 


225 


- beilula 


224 


— corallina 


244 


— rrassi'septa 


200 


— cupuliformis 

— dubla 


223 


224 


— eacharoides 


225 


— excavata 


224 


— excelsa 


224 


— expia nata 


224 


— fungiformis 


213 


— gfomerata 


221 


— grandiflora 

— Mtftieri 


224 


218 


LudoTicana 


225 



DiMORPHASTRjBA stricUi 934 

— sulcosa 825 
DmoRPHOCQSNiA corallina 201 

— crassisepU 200 
DiPHYPHYLLUM affine 305 

— annulatum 306 

— aaliquiim 305 

— ccpspitonum 303 

— concameratum 306 

— concinnum 306 

— decipiens 306 

— Edwardsi 304 

— fasciculatum 305 

— flexuosum 303 

— Harmoditea 305 
^ irregalare 305 

— Junceum 304 
~ latisepialum 306 
^ longifoinicum 805 

— pauciradiale 305 

— Phiilipsi 805 

— sexdedmaU 304 

— sociale 305 

— stellare 306 

— Stokeai 305 
DiPLOCŒNiA clathrata 184 

— corallina 188 

— lobata 184 

— minima 164 

— mirabilis 163 

— stellaU 184 
DiPLOCTENiUM contortum 96 

— corda tu m 96 

— eorâatum 95 

— eonjungens 96 

— ferrum equinum 96 

— Golâfussnnum 95 

— Haidingeri 96 

— lamellosum 96 

— lunatum 95 

— MalheroDi 96 

— pavonium 96 
-* pluma 95 

— aubcirculare 96 
I>iplohblia mul listel lata 131 

— papilloèa 131 

— rerif.tellata 131 

— reflexa 131 
DiPLORiA crassi-lamelloea 168 

— Neptuni 169 

DiSAR^A Cottenul 245 

— gracilis 345 

DiscocYATHUS Eudesi 80 

DiscoPHYLLVH kelianiHfiiiei 297 

— leniïcnlatum . 126 

— Leonenae 285 

— prvarutum 126 

— peilatum 298 
Dkcopora squammaia 274 
]>iscosPAMiiiA Boverbanki 242 



— 310 ~ 



DI8C08PAVHIA nuciea 242 

DiscoTBOCHus Micbelottii 93 

•— Orbignyanus 03 

DispHTixuM articulatum 302 

— caliculare 383 

— CJBspitosum 302 

— diantboides 303 

— dianlhus 302 

— duplicdtum 303 

— fasciculus 303 

— flexuosum 303 

— Lacazii 303 

— Michelini 303 

— œquiseptatum 303 

— paraciaa 303 

— profundum 303 

— radican» 303 

— speudovermiculare 303 
^ Steiniogeri 302 

— truncatum 302 
BisTTcopoaA. aotiqua 320 
DoNACOSMiLiA corallioa 146 

— Cotteaui 147 



Elasmocjenia explanata 183 

— Michelini 183 
Ellipsoctathus bicoslatus 291 
EllIpsosmilia atrotensU 99 

— Boissyana 99 

— BourgeoM 100 

— carantmensis 100 

— cuneolus 97 

— excavala lOô 

— excelsa 105 

— humilis 120 

— inœqualit 174 

— inœqualis 119 

— MendonensU 100 

— obliqua 100 

— ornata 174 

— plïcata . 117 
— - regularis 174 

— Sallzburgiana 97 

— siibrudis 99 

— sttprarretacea 100 

— wicornis 98 
Emmonsia alternans 270 

— cylindrica 270 

— hemispherica 270 
Enallhblia compressa 129 

— gemmata 129 
Enallohelia compressa 129 

^ corallina 130 

— crassa 136 

— cutïgera 130 

— decaphyllia 130 
» elegana 130 

— elongata 130 



Enallohelia gracHii' 130 

— ^racilis 130 

— jurensia 130 

— mioima 130 

— Rathieri 130 
Enallocœnia crasso-ramota 234 
Endopachts 93 

— Maclnrii 243 
Endophtllum abditum 310 

— Bowerbancki 310 

— ruçoaum 304 

— stnctum 304 

— VerneuUanum 304 

— Yerneuili 304 
Episbris macroatoma 125 
ËPISMILIA cKîayata * 105 

— excelsa 185 

— Haimei 105 
Erismatolithus madreparHes 316 

— madreporHes 

duplicaîus 307 

— tubiporites 315 
ËCGTRA Cotteaui . 154 

— neocomieDsis 154 
EoBELiA Claudiensis 129 

— gemmata 129 
EoNOMiA Babeana 144 

— confuens 163 

— CoUaldina 137 

— dirhotoma 145 

— flabella 136 

— gracitis 145 

— nodosa 139 
-^ plicata 163 

— radiaia 136 

— ntgosa 145- 

— sublœvis 145 
EuPHTLLiA sinuùsé 164 
EuPSAMMiA Bayliana 243 

— Brongnarti 243 

— Bronpnariina 243 

— Burtini 248 

— Haleana 243 

— Sismondiana 243 

— Sismondii 243 

— trochiformis 243 
ExPLAilARiA alceolarU 239 

— aslroUes 208 

— crassa 288 

— flesrmsa 219 

— lobaia 191 

— lenera 208 



Fatastrea alveolaia 309 

aranea 225 

— hamca 312 

— Helianthoidea 309 

— heitanthoides 230 

— kfxagona 309 



— 34« — 





Fatastrba h^^ertiteHfomds 


309 


Fayobitks peiropolitamu 




— intercelhtlasa 


311 


— 


polymorpha 




— peniagona 


811 


— 


polymorpka 




— quadrigemina 


;-i09 


— 


qmdrigemlnaia 




— regia 


309 


— 


reticulata 




— rugosa 


310 


— 


semiglobosa 




— striata 


313 


— 


seplosus 




— sulfata 


309 


_ 


snbbasallira 




FaVia abbreviaU 


172 


— 


suborbieularis 




— caiyophylloides 

— Glaudi€D8i8 


173 
173 


z 


ienuisepia 
triangularis 




— coDferta 


173 





Troosti 




— corailina 


172 


— 


tumidis 




— Cotteaui 


172 





uncinata 




— flexuosa ^ 


174' 


Fistulipora Lonsdalei 




— Gervillei 


173 




major 


• 


— gratissima 


173 




- minor 




— gyrosa 

— Haimei 


173 


Flabelluh acutum 


• 


172 





alata 




~ hemispherica 
— irregularis 


172 





appendir.ulaîum 




173 


— 


appendiculatum 




— jnreosis 

— kimmeridgiensis 


174 


— 


asperum 




172 


^ 


avicula 




— Micholini 


J73 


— 


fiasteroU 




— Nantuacensis 


172 


— 


Bellardi 




173 


— 


costalum 




— siricta 


173 





cuneatum 


' 


— turbinata 


172 


— 


cuneatum 




^ Yalfinensis 


173 


^ 


cunéiforme 




FAT0SITE8 alcyon 


268 


'— 


cristatum 




— alveolaiis 


268 


— 


Dufrenoyi 




— alveolaris 


^ 267 


.. 


extensum 




— alveolata 


271 


— 


Gallapagense 




— » aspera 


268 


— 


Hohei 




~ basaltica 


268 





inornatum 




— capillaris 


266 


— 


intermedium 




— celleporatns 


269 


— 


laciniatum 




— . cervicornis 


269 


~. 


ma jus 




— cristata 


269 


-. 


Michelini 




— cronigera 


269 


^ 


pyrenairum 




— cylindrica 

— denlifera 


270 


— 


Rœmeri 




269 





Boissyaoum 




— depressa 


266 


_ 


Siciliense 




- dubia 


269 





sinenso 




— favosa 


267 


_ 


slellatissima 




— fibrosa 


268 





striatum 




— Forbesi 


268 


— 


subturbina tu m 




— Goldfusai 


268 





turgidum 
vagionle 




— Gothiandica 


267 


— 




— GolMandica 


268 





Woodi 




— grandis 

— hrmispherica 


271 


Fletchbria annalata 




270 




tubuiifera 




' - Hisingeri 


268 


Floscularia Imurians 


^ 


— incrusta 06 


269 


Fungia agariraides 




— mamillaris 


268 





canccllata 




— megttstoma 


271 


— 


roronula 




— milralis 


269 


— 


disroidea 




— multipora 


268* 





elegans 




— Orbignyana 


269 


... 


filamentosa 




— parâsitica 


269 


• — 


JapheH 



975 

268 

275 

309 

269 

269 

266 

267 

266 

271 

269 

268 

274 

269 

264 

264 

264 

89 

88 

90 

89 

90 

88 

88 

89 

89 

90 

89 

89 

00 

89 

88 

90 

89 

90 

88 

90 

90 

90 

84 

91 

89 

89 

90 

88 

136 

90 

90 

89 

90 

259 

259 

311 

242 

125 

123 

125 

242 

127 

118 



— 348 — 



PCWGIA lawix 128-124 


HALYSitES ag^fUmerûfa 


— lunata 


95 


— 


attenuaia 


— orbulites 


124 


— 


catenularia 


— orbnlites 


123 


— 


dUhotoma 


— poltfmorpha 


125 


— 


labyrinlhicn 


^ radiata 


125 


— 


macrosioma 


— semilunaia 


05 


— 


stenostoma 


— semiUnata 


90 


Harmodites bifurrata 


- stelllferti - 


239 


— 


Bouchardi 


— undulata 


125 


— 


canceilatiu 


FUNGINELLA assHinh 


126 


— 


calenains 


— dheoidea 


125 


» — 


ccespitasa 


— elegans 


126 


— 


confertus 


— Hatifrana 


125 


— 


confusa 


— hemf.ipheric« 


124 


— 


dhtans 


— Marliniana 


126 


— 


elegans 


— A'icitfiwtJ • 


127 


— 


fascicttlaris 


— numi^malis 


126 


— 


genirulata 


— Pfre«i 


127 


— 


parallela 


— semiglobosti 


127 


— 


parMleius 


— pfltcîiattis 


300 


— 


radians 


6. 




~. 


ramosa 




— 


rumulosM 


Gemhipora asperrima 


250 


— 


rugosa 


— ri/nfhiformi5 


249 


^1- 


stolonifera 


Genabacia Sancti-Mihieli 


239 


» 


strues 


— stellifera 


239 





verticillata 


Geodia pyriformis 


261 


Heliastrea 6aran<i6i 


Geoporites Americana 


278 


— 


BeaudouÎDi 


— Boloniensis 


278 


— 


corallina 


— iii<eiwdia 


261 


— 


coroUaris 


-— inlersUncta 


261 


" — 


cribraria 


— Lonsdafei 


261 


— 


Befrancei 


— Phillipsi 


262 


— 


Delcrosaoa 


■— ptoreii/a 


262 


— 


Edwards! 


— poro5a 


262 


— 


Ellisana 


— pgriforme 


261 


— 


ElUsi 


GoNiASTREA fbrmo5t«stma 


■ 174 


— 


exsculpta 


— numisma 


232 


.^ 


Francqana 


— Sedgwickana 


174 


— 


Guettardi 


GoNiocoRA crassa 


149 


— 


lepida 


— clongata 


149 


— 


Lifolensis 


— gemraata 

- Haimei 


148 


— 


Lœvicosfata 


149 


— 


Neocomiensis 


— - kimmeridgiensis 


149 


— 


Ferez iana 


— sopialis 


148 


— 


plana 
Prevostana 


-— rtellariœformis 


149 


— 


— verticillata 


149 


— 


Prevosti 


GoNOPHYLLUM Fletcheri 


293 


— 


puteali8 
Raulini 


— pyramidale 


293 


— 


Gtrophtllia cprebri formas 


165 


— 


Reussana 


GrROSERis patellaris 


129 


— 


R«iissi 


Gtaosmilia Hdwardsi 


143 


— 


Riemsdycki 


H. 




^ 


B^hetteana 







Rochettei 


Hadrophyllum Orbignyi 


292 


— 


rotulata 


— pauciradiatum 


292 


— 


Royanensis 


Hallia ÎDsignis 


291 


— 


Salisburgiensis 


— Pengillyi 


291 


— 


Simonyi 


— plicata 


291 


— 


stylinoides 



260 

260 
260 
260 
260 
260 
260 
257 
278 
257 
257 
258 
258 
257 
257 
257 
258 
258 
257 
257 
257 
257 
257 
259 
257 
258 
258 
206 
206 
207 
206 
206 
207 
209 
208 
208 
208 
209 
207 
206 
208 
207 
207 
207 
209 
208 
209 
209 
208 
208 
208 
208 
^06 
207 
207 
209 
209 
209 
207 
209 



— 3*3 — 



Hkliastrba ffulcatMamellost 


SOS 


IsASTRBA crasaa 


227 


— terminaria 


208 


— 


Burgundiœ 


231 


— vesiculosa 


207 


— 


dictyophora 


229 


— vesparia 


208 


— 


dispar 


175 


HELiocaifU âendroldea 


193 


— 


dissimilis 


230 


^ Humbeitl 


193 


— 


Ëturbensis 


228 


— Thiollieri 


193 


— 


explaoata 


228 


' — vanabilis 


193 


— 


expIaouUta 


229 


Hbliolitbs Grayi 


261 


— 


foliacea 


230 


— inordinata 


261 


— 


GreeooDgiiiv 


227 


— interstincta 


261 


.. 


Goldfussana 


227 


— magastoma 


261 


— 


Gourdani 


228 


— Murohisoni 


261 


— 


Gnettardana 


230 


— placenta 


262 


— 


Guettardi 


230 


— porosa 


262 


— 


Haidingeri 
heiiaothoides 


226 


— vermicutosa 


262 





229 


Hbliophtlluh Halli 


299 


— 


Henœquei 


228 


Heliopora BlainviUUna 


262 


— 


Hœrnesi 


227 


— deinrmis 


249 


— 


jurensis 
Ktôchlini 


228 


— pj^rifarmU 


262 


— 


226 


Hbtbroc(knia coiiferta 


181 


— . 


lamellosissima 


226 


— crasôa 


182 


" — 


Langrunensis 


230 


— crasfii-lamellata 


181 


— 


latisteltata • 


227 


— dendroides 


182 


— 


limitata 


229 


— distans 


182 


— 


Lonsdalei 


227 


— exigua 


181 


— 


Lolhûrmgtt 


162 


— grûndis 

— humilis 


181 


— 


Lnciensii' 


229 


182 


— 


magna 


227 


— iBinima 


182 


— 


Martini 


231 


— provinçialis 

— Heassi 


182 


— 


Michelini 


230 


182 


— 


mirroeoma 


234 


— verrnco» 


' 182 


— 


moneta 


229 


Hbterophtllia grandis 


319 


— 


mosensî» 


229 


— ornata 


319 


~- 


morehella 


226 


HiPPURiTBS mUratus 


289 


— 


Munsieranu 


227 


HoiARiEA Pariensis 


251 


■ — 


MuDsteri 


227 


HoLOCŒNiA arachnoïdes 


200 


— 


neocomiensis 


228 


— collinaria 


800 


-* 


oblôoga 


229 


— dendfoidea 


200 


— 


Orbignyi 


229 


— explaaata 


200 


— 


ornata 


229 


— micrantha 


200 


— 


parva 


228 


HoLOCYSTis Dupîni 


308 


— 


perforata 


228 


— elegans 
HyDNOPHORA ataciaoa 


807 
170 


"~ 


polygonalis 
Portiandica 


227 
230 


— Bronni 


169 


— 


profanda 


226 


— cyctôstofM 


263 


— 


punriaèa 


235 


— mœandrinoides 


169 


— 


Reussana 


22*) 


— multilameilosa 


168 


— 


Réussi 


227 


— styriaca 
RrMBNOPHYLLiA corallîiM 


169 


— 


Richardsoni 


230 


141 


— 


salinaria 


231 


— Haoeri 


141 


' — 


gerialts 


227 






i — 


tenera 


230 


r. 




.^ 


tenuistriata 


226 









Yénmtet 


230 


IsTASTRBA âHntêna 


229 


Isis coralliDa 


321 


— angQfosa 


228 


-^ iMHtensia 


321 


— Bêrnankma 


227 


— spiralis 


321 


— Bernafili 


227 




K. 




— condetffla 


229 






— Cenybearei 


228 


KofïiNCKiA fragilid 


270 



— 344 — 



Labechii conferta 376 

Lamellopora infundibularUi 313 

Lasmocïathus aranea 314 

Lasmogyra occitanica 155 

Lasmophtllia comirulum 97 

— dilatata 116 

— dispar 117 

— iraunensis 120 

— lobala 143 
^^ — Maureaùiiaca 112 

— paleriformU 119 

— pahUa 99 

— radicensit 116 
~ rodicffift^ 111 

— retorta 113 

— subexcavaia 119 

— stibruoosa - 117 
» subo/findrica. 117 
~ subtruneoLa 118 

— frutirata 115 

— . vemisla 117 
Lasmosmilia Bajocina 144 

— yrori/is 144 
-. mirandra 164 

Latimbandra a/pimi 164 

-. angvlosa 226 

— asporrima 1€0 

— astreoides 220 
ataciana 160 

— Berirandi 163 

— Bonjouri 161 

— Brachygyra 160 

— Bronni 161 

— caryophyllata 160 

— eeiina 161 

— circula ris " 161 

— concentrica 160 
_ contorta 161 
~~ corrugata 159 

— DaviOsoai 161 
-. dubia 163 

— Etallooi 161 

— Flemingi 159 

— flexuosa 162 

— flosculus 160 

— Gastaldii 159 

— graciiis 162 

— Klipsteini 162 

— lamelli-dentata 161 

— linearis 161 

— Lotharioga 162 

— mognifica 159 

— mœandra 161 
» mseandrinoidea 160 
~. Michelotii 159 

— morchella 226 

— Peiissieri 160 

— Perroni . 162 



Latimbandra pticàla 162 

— ttaatelliniformis 163 
-^ Baulini 160 

— sequana 162 

— Sœmmeriogi 159 

— stellata 159 

— sulcata 160 

— tenuisepla 160 
-> undans 161 

— variabilis 161 
Latimeanorarea cerebrirormis 248 

— corallina 247 

— Cotteaui 248 
^ Marcouaoa 248 

— sulcata 248 
Latiphyxlia iosignis 164 
Latdsastrea alveolaris 239 
Leiopathbs vetusta 76 
Leptocyathus Atalayensis 80 

— eleçans 80 
Leptophtllia CalToviensia 121 

— ceDomana 121 

— clavata 121 

— compressa 121 

— crassa 122 

— depressa 121 

— Fromenteli 121 

— irreguiaris 121 

— Montis 121 
-^ Sœmanni 121 
•— strangulata 121 

Leptoria antiqua 167 

— delicatula 167 

— Konincki 167 

— radia ta 167 

— patell^ris 167 

— tenella 167 
LiMARiA angularis 277 

— clathrata 277 

— esckaroides 277 

— fruticosa 277 

— LoHsdalei - . 272 

— pnnctata ^Tl 
LiTHARAA Ameliana ^ 255 

— bellula 255 
-^ Deshayesi 255 
~ Desnoyersi 256 

— Gravesi 256 

— HeberU 255 

— ramosa 256 

— Websteri 255 
LiTHODENDRON antiulatwm 306 

— arHculalttm 145 

— cariosum 246 

— coarrtatum 304 

— cœspilQSum 305 

— compressum 129 

— coneameraium 306 
» Dianihus 148 

— dichotonium 145 





«, 


- 3*5 r- 






{.iTHODENDnow dichotomum 


135 


LITHOSTROTION trregulare 


805 


— 


Edicardst 


138 


— 


junceiim 


304 


— 


elegans 


130 


— 


laeve 


825 


— 


ewwmia 


136 


— 


Lmisdalei 


311 


— 


exignum 


181 


— 


major 


317 


— 


^asciculalum 


305 


— 


mamillare 


316 


— 


flabelhmi 


136 


— 


mamillare 


304 


— 


flexuosum 


150 


— 


Marlini 


305 


— 


fimiciilus 


145 


— 


microphyllum 


314 


— 


gemmans 


151 


— 


oblongum 


229 


— 


cibbosum 
nu nul e 


176 


— 


pauciradiaîe 


305 


— 


181 


— 


pentagonum 


311 


— 


humile 


150 


— 


Phillipsi 


305 


— 


intricalum 


150 


.. 


Portlocki 


314 


— 


irregulare 


305 


— 


profnndum 


310 


-^ 


irregntare 


196 


— 


quadrigeminum 309 


— • 


jimceum 


304 


— 


septosum 


815 


# _^ 


lœve 


146 


<— 


slellare 


306 


— 


longlconlcum 


305 


— . 


Stokesl 


805 


— 


manipnlatum 


150 


— 


siratum 


814 


— . 


Moreausiacum 


138 


LoBOCŒNiA corallina 


192 


— 


Meueri 
mnîticaule 


176 


LoBOPHYLifiA aspera 


132 


— 


150 


— 


Bnvignieri 


143 


— 


mullhtellatum 


131 


.. 


contorla 


184 


— 


nanum 


146 


— 


cylindrica 


144 


— 


parasHum 


152 


— 


depressn 


143 


— 


pauciradiaîe 


305 


— 


Deshayesiaca 


156 


— 


ramulosum 


151 





flabellum 


155 


— 


sexdecimale 


304 





glomerata 


144 


— 


sociale 


305 


— 


i^rantUosa 


210 


— 


sociale 


148 


.^ 


nctibans 


lU 


— 


speudostijl'ma 


136 


-. 


labyrinthica 


157 


— 


speudostylina 


135 


— 


lobala 


143 


— 


stellariœformis 


149 





meandrinoides 


166 


— 


subdichotomum 


139 


-. 


Martiniana 


155 


— 


trichotomum 


143 


.. 


occilanica 


155 


— 


verlicillatum 


139 





Parisiensis 


246 


— 


virgineum 


181 


_ 


radicata 


102 


LiTHOPHYLLiA Bastcroti 


122 


_ 


roarctata 


102 


LiTHosTROTioN affive 


305 


_ 


semisulcala 


132 


— 


ananas 


311 


— 


turbinaia 


142 


— 


anliquum 


305 


LoBOPSAMMiA cariosa 


246 


— 


arachnoïdes 


300 


LoNSDALEiA Bronoi 


306 


— 


arachnoideum 


317 





crassiconis 


307 


— 


aranea 


314 


.. 


poriformis 


316 


•— 


astroides 


316 


_ 


inordinala 


261 


— 


basaltiforme 


314 





papillota 


316 


— 


concameratum 


306 


-__ 


ru^rosa 


306 


— . 


concinnum 


306 


LoPHOHELiA Dêfrancei 


131 


— 


Coyanum 


315 


LopHOPHYLLuu bicostatuoi 


291 


— 


Coyi 


815 


^« 


Dumonti 


290 


— 


decipiens 
Derbyense 


306 





KoDincki 


290 


— 


315 


LoPHOSMiLiA cenomana 


104 


— 


emarciatnm 


S16 


Ltellia Americana 


264 


— 


Ensifer 


314 




glabra 


264 


— , 


Flemingi 


318 




M. 




-^ 


flori forme 


316 






— 


llarmodites 


304 


Madrepora aggregata 


307 


— 


Uennahi. 


308 


_ 


ananas 


312 


— 


inconfertum 


315 


— 


ananas 


310 



u 



346 — 



219 
192 
812 
311 
249 
248 
303 
250 
276 
261 
248 
193 
316 
249 
178 
126 
296 
293 
249 
313 
193 
243 
302 
293 
269 
313 
271 
248 
248 
248 
165 
165 
165 
165 
165 
— speudomeandrina 165 
Meindrina agariciies 169 

— anguslala 158 

— ambihua 213 

— antigua 167 

— nrausica 165 

— alaciana 223 

— alaciana 160 
^ Bernardana 168 

— Bellardil 168 

— bisinuosa 165 

— CoHeauana 168 
_ Edwardsi 170 

ekgans 158 

— Koniucki 167 

— labyrinihica 162 

— lamello-denlala 161 
-. îjotharinga 162 

— macrocina 165 
^ Micheliai 168 

— montana 166 
-^ ' neocomiensis 168 

— Oceani 168 

— Phrugia 168 

— profunda 166 



Mabupoaa ararhnoidcs 

— coalescens 

— compostta 

— coniposifa 

— deformis 

— excavata 

— flexuosa 
•— Gervilïi 

— 0/a6ra 

— inlerstincla 

— lavandulina 

— limhata 
— > organum 
— > oroata 

— palmala 

— porpita 

— simplex 

— simplex 
-^ Solanderi 

— stellaris 
— > suhUevU 

-« irochiformlf 

— fruncala 
— * Iur6ttui(a 

Madbbpobites cristalus 

Manon fatosum 
BlEANDRARAA Marconona 

— ju/cafa 

— cerehrifùrmis 
Mbandrast&aa arausica 

— crassi-septa 

— macroreiaa 
reticulata 
circularis 



Mbahdrina pyrenaica 16ft 

— radtofa 168 

— rastellina 158 

— Renauxana 178 

— HaiilM 160 

— Salisburgensis 168 

— saîishurgiana 168 

— Sœmmeringi 159 

— stellifera 167 

— ienella 168 

— tenella 167 
<- Falmondoisiaca 240 

— venusta 168 

— Lotharinga 162 
Mbnophtllum tenuimarffinatum 292 
Metriophtllum BattersDTi 284 

— Bouchardi 284 

MrcRABACiA coronula 12Sf 

MicHELiNiA antiqna 271 

— compressa 271 

— concinna 271 

— convexa . 271 

— corallîDa 271 

— • excelsa 271 

— favosa 271 
•^ geometrica 271 

— megastoma 271 

— tenuisepta 271 
MicROPHTLliA ataciana 160 

— contorta 161 

— corrugata 159 

— fexuosa 162 
^ raslelliniformîs 162 

— Raullni 160 

— Sœmmeringi 159 
» undans 161 

— variabilis 161 
MiGROSOLENA agaiiciformis 252 

^ catenata 253 

— . conica 253 

— > corallina 533 

— excavata 255 

— excelsa 254 
-* expansa 253 

— gibbosa 231 

— grandiflora * 252 

— ^raDulata 225 

— irregularis 225 

— irregulatis 222 

— pavonia 253 

— porosa 252 

— portlandica 253 

— pulviuata 252 

— racemosa 254 

— Totata 253 

— subramosa 254 

— teouiradiata 253 

— tenuistriata 252 
SfiLLEPORA Groningana 276 

— ramis 267 



— 347 — 



MitLBPORA repeni 
MaLEPOAiTES repens 

— vermiculota 
Monocary A centraUs 

— centralis 
MoNTASTAEA adamaMina 

-- BoloniensU 

— coniformis 

— Michelini 
MoNTiGULAftiA conferta 

— hexagona 

— si^riaca 

— mœandrinoida 

MOHTICULIPORA filiosa 

— frondosa 

— mummulaî» 

— ramosa 
MoNTLivADLTiA acaulis 

*- Bauinonti 

— bilobata 

— hoUtiformis 

— Bormidensis 

— BoDJourl 

— brevissima 

— Broj^aiartana 

— capitata 
•— carcareQsis 

— caryophyllata 
» cargopkyllata 

— cellulosa 

— Champlittensis 111 

— Charcennensis 

— compressa 

— couTexa 
» Coquandi 

— corailina 

— crassisepta 

— crenata 

— capuliformis 

— capuliformis 

— cycloUtoides 

— cjrtinus 

— decipiens 

— decipiens 

— deformis 

— deltoïdes 

— depressa 

— detrita 

— dilata 

— disciformis 
> — dispar 

— Bufrenoyi 

— subdispar 
-~ elongata 

— Erguelensis 

— Eugenia 

— excelsa 

— explanata 

— Glgas 

— Goldfùssaoa 



266 


MoNTLiTAULTlA gracili^ 


110 


319 


— 


gradata 


112 


262 


— 


grandis 
Granti 


119 


102 


— 


110 


103 


— 


granulosa 


114 


309 


— • 


gregaria 

Guerangeri 

Guettardi 


144 


309 


— 


117 


309 


— 


112 


230 


— 


Gyensis 
Kaimei 


115 


276 


». 


109 


309 


» 


hippuritiformis 116 


169 


— 


inœaualis 
incuoans 


119 


169 


— 


111 


275 


— 


inflata 


118 


274 


— 


infundihulum 


111 


274 


— . 


irregularis 


117 


273 


.» 


JacquemonU 

Japheti 

Labechei 


115 


114 


— 


118 


115 


... 


109 


115 


.• 


lens 


110 


110 


-. 


Lesueuri 


118 


109 


..- 


Lotharinga 


111 


118 


• ^^ 


Lucensis 


112 


112 


— 


Matheroni 


120 


110 


_ 


Maureausiaca 


116 


111 


— 


Melania 


116 


109 


_ 


minor 


109 


117 


— 


Montisclari 


109 


110 


— 


Morellana 


112 


112 


.- 


obconica 


116 


111 


->. 


obtonica 


110 


117 


— 


obliqua 


117 


118 


— . 


orbitolites 


110 


111 


•^ 


patellata 


•113 


120 


—« 


pateriformis 


119 


117 


m^ 


plicata 


117 


119 


— 


ponderosa 


116 


110 


■ — 


pupoides 


111 


119 


*i« 


pygmea 
radiciformis 


113 


115 


-. 


113 


115 


— 


retorta 


113 


116 


«.. 


Réussi 


115 


114 


— 


Ricordeana 


120 


109 


•i* 


rudis 


115 


112 


•^ 


rugosa 


110 


115 


— 


Sarthacensis 


lu 


110 


— 


sessilis 


113 


119 


— . 


sinemuriensls 


114 


116 


_ 


striatulata 


114 


109 


^^ 


stricta 


120 


116 


>. 


Stutchburyi 


112 


120 


— 


subcylindrica 


117 


110 


». 


subexcavata 


119 


112 


.. 


subtruncata 


118 


113 


.- 


sycodes 


112 


117 


». 


tenuilamellosa 


116 


116 


.. 


Tessoni 


120 


114 


— 


tortuosa 


118 


117 


». 


trocboidés 


110 


119 


— 


TrouviUensis 


110 



— 348 



MoNTLivAULTiA truncuia 

— truQcata 

— tuba 

— turbinala 

— undata 

— Valfinensia 

— vasiformis 

— Waterhousei 

— Wrighii 
MoPSEA costata 
MoRPHASTiLEA Ltidopirana 
MoRTiERA Tertcbralis 
MussA abbreviala 
MrcETOPHYLLiA aQtic|ua 

— stellifera 

MlCROPOTLLiA ataciana 

N. 
NBMAPHTLLtJH arachnoideutii 

— aranea 

— clisioides 

— decipiens 

— minus 

— septosum 

0. 

OcTOCŒNiA Luçdunensis 
OcuLiNA AmencaDa 

— coalescens 

— compressa 

— compressa 

— conferta 

— crassi-ynmosa 
'— explanata 

— gemifiata 

— incerta 

— Meyeri 

— raristellata 

— reflexa 

— Solanderi 

— virginea 
Ohphyma grandis 

— Murchisoni 

— subturbinata 

— turbinata 
—- verrucosa 

Orbitolites antiqita 

— apiculatus 

— hemispliericus 
Groseris apennina 

— convexa 

— elegantula 

— explanata 

— graciosa 

— irregularis 

— neocomicDsis 

— plana 

— regularis 

— SantlUMiMeti 

— Santi-Mihieli 



118 
115 

111 
111 
118 
119 
110 
114 
112 
321 
225 
319 
172 
166 
166 
160 



317 
314 
314 
306 
311 
315 



192 

176 
192 
131 
129 
176 
238 
183 
129 
131 
176 
131 
131 
131 
131 
294 
294 
293 
293 
294 
276 
275 
275 
170 
171 
171 
171 
171 
171 
171 
171 
171 
253 
.171 



Oroseris spœlea 

— sulcata 
OxjLOPHYLtiA Qtariana *^ 

— Bronni 

— ^corallina 

— corrugata 

— disjnnela 

— elegans 

— excavàta 

— labyrintMfa 

— lamelli-dentala 

— . macropora 

— maandra 

— Martiniana 

— Mirhelini 

— Ixtrbinaia 

— VttlmondfHSiaca 

P. 

Pachtgira caadata 

— Cotteaui 

— CoHellana 
•— Cotteauana 

— Deluci 

— cxcelsa 

— Knorri 

— ornata 

— labyrinthica 

— tuberosa 
Pachyseris Murchisoni 
Pal-SOCYCLos Fletcheri 

— porpita 

— prœacutus 

— rugosus 
Pal-sosmilia Murchisoni 
Palmipora Solanderi 
Paracyathus brevis 

— caryophyllus 

— Pedemontanus 

— procumbens 

— Turonensis 
PàRASMiLiA Bonei 

— centralis 

— cvlindrica 
■ — eïongata 

— Fnvjasi 

— Fittoni 

— Gravesana 

— Mantelli 
— . rudis 

— serpentina 
Parastr^a grandiflora 
Pavonaria Delanouci 
Pavonia hemhphœriea 

— infundibultformis 

— meandrinoides 

— tuberosa 
Pentacœnia elegantula 

— microtrema 

— pulchella 



m 

171 

160 
161 
163 
159 
163 
163 
163 
162 
161 
163 
161 
163 
166 
163 
240 



157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
223 
126 
126 
126 
126 
296 
261 
87 
87 
87 
87 
88 
103 
103 
103 
103 
102 
103 
103 
103 
103 
103' 
227 
322 
215 
240 
170 
215 
194 
194 
194 



— 349 — 



Pentacœnia Tombecki 194 

Peplosmilia austeni 107 

— • corallina 107 

— portlandica 107 
Peripedium hetiops 309 
pERisuiLiA bUobttia 115 

— elongaia 120 

— hippuritiformis 116 

— Martïnana *120 
Petalaxis Porilocki 317 
Pethaia bina 297 

— celtica 297 

— dentaiis 281 

— Gigag 268 

— quadrala 293 

— aig--50()f 298 
Phillipsastrjba cantahrka 316 

— Uennahii 315 

— i/«iiiiahi 308 

— paraltela 312 

— . radiata 315 

— iorreana 316 

— luberosa 315 

— A'epneuili 315 
Phyllangia conferta . 238 
Phyllocœnia arachnoïdes ' 206 

— Archiaci 196 

— compressa 197 

— Corbarica 197 

— CoHaldina 197 

— Cotteaui 197 

— decussata 197 

— dubia 196 
•— Doublieri 197 

— elomcriUa 197 
-— Icaunensis 197 

— intormedia 197 

— irradions 296 

— irregnlaris 196 

— Lucasana 197 

— Macrocona 206 

— Marticensis - 197 

— neocomiensts 196 

— Neptuni 197 

— Oceani wl 

— pediculata 196 

— régula ris 197 

— Renauxi 197 

— sculpta 197 
-^ Vallis-clatis» 197 

• — varions 196 

— vatiolaris 194 
Phyllodes lacimahnn 80 
Phytogyra Deshayesi 150 

— Deshmjesinca 156 

— . Fromenteli 156 

— magnitlca 156 
Placocœwa irregnlaris 173 

— macrophtalma 185 

— • Perronl 185 



Placophyllia Dianthus 148 

— Schimperi 148 

— angusta 101 

— arcuala 101 

— carusensis 101 

— consobrina 101 

— corallina - 101 

— cuaeiformis 101 

— cymbula 101 

— elongala 101 

— Nysti 101 

— Parkinsoni 101 
^ rudis 101 

Plasmopora follis 263 

— maeropora 263 

— petaliformis 263 

— ecita 263 
Platitrochus Goldfussi 93 

— Stokesi 93 
PLERASTRiEA Pfatti 236 

— rosacea 236 

— Savignyi 236 

— tessellata 236 
Plesiasto/EA Desmoulinsi 205 
PleurocœNia alveolaris 239 

-- provincialis 239 

Pleurocora alternans 151 

-— explanata 151 

— gcmmans 151 

— Haueri 151 

— Konincki 151 

— Pailletteana 152 

— ramulosa 151 

— Réussi 151 

— riidis 151 
Pleurodictum problematioum 256 
Pleurophyllia trichotoma ^ 141 
Pleuroshilia compressa 106 

— corallina 105 

— cylindrica 105 

— elongata 106 

— graciosa 106 
-- grandis 105 

— irradians 106 

— Marcou 106 

— portlandica 106 

— scaphium i06 

— stylifera 106 
Pleurostylina corallina 201 

— frondescens 201 
PôciLLOPORA approximafa 265 

— madreporacea 276 

— raristellata 179 

— Solanderi 261 

— serti fera 187 
POLYCŒIIA Donatiana 284 

— profunda 284 

POLYPHYLLASTRRA COtlvexa 240 

-— Icaunensis- 240 

— pfana 213 



— 350 — 



P^TPHTLiu expkmaia 114 

— palellata 113 

•» Toueasana 222 

POLTPHYLLOSBRIS COO^exa 240 

— loaunensis 240 

POLTPHTLLUH rUgOSUm dlO 

— Boîoniense 309 

— Davidsoni 310 

— helianthoides 309 

— hexagonum 309 

— hypocrateriforme 309 

— profandum 309 

— quadrigeoiinuffl 309 

— regium 309 

— Sedwickl 810 
pACHrPHTLLUM Derooiense 302 

— Bouchard! 381 
PoLTTRSHACis BlainvUlei 362 

— bulbosa 262 

— complanata 262 

— glomeraU 262 

— macrostoma 262 

— micropora 262 

— Prcschi 262 

— provincialis 263 

— ramosa 262 

— Réussi 262 

— subramosa 263 

— aupercretacea 262 
PORITES acerosns 263 

— acnUata 202 

— asireiformis 311 

— cellulosa 271 

— Deshayesana 255 

— elegans 234 

— elegans 202 

— incrusta 08 251 
-* imrdinaia 261 

— interst'mcia 261 

— mamillata 251 

— megasiùma 261 

— p€îalifo}'m%s 263 

— pyrïformis 262 

— stellulata 251 

— veiusta 251 
PORPITAL madrépore 261 
PRIONASTREA ambigua 213 

— explanaia 228 

— Goldftissana 227 

— Blandina 231 

— cabanetiaoa 231 

— corallina 231 

— diversiformis 225 

— dubia 231 

— angustata 231 

— aranœa 225 

— Bemardina 227 

— gracilis 231 

— grandtflora 231 

— grandis 231 



PiuoNASTRBA GueUorâoHû 

— HomMsi 

•— icaunenais 

~ infundtbulum 

— irregularis 

— Ligeriensis 

— lobùta 

— magna 

— microcoma 

— Munsterana 

— mutabilis 

— omata 

—- polygcnaUi 

— pimctala 
~ BathieH 

— striata 

— supracretaoea 

— Tombekiaoa 

— vesparia 
Prohelia corallina 

— neocomiensis ' 
pROPORA acerosa 

— conferta 
^ cydostoma 
-^ tabulata 
Protarjea Yerneaili 

— vetusla 
Protoseris Valtoni 
PsAMMOCŒNiA Kœklini 
PsAMMOHELiA aspera 

— dendroidea 

— gibbosa 

— scqnana 
PsEUDOCŒNiA Bemardina 

— elegans 
^ elegans 

— oclonaria 
-» ramosa 
^ subocionis 

Ptilodictya pavonia 
Ptychophtllum expansum 
~ patellatum 

— Stokesi 

pYRGU Labechei 
^— Michelioi 

R. 

Rhabdastrea flexttosa 

— jurensis 
Rhabdophtllia Bernardana 

Ëdwardsi 



m 

227 
231 
231 
225 
231 
215 
227 
234 
227 
231 
229 
227 
235 
230 
231 
231 
231 
208 
178 
178 
263 
263 
263 
263 
252 
251 
241 
183 
177 
177 
177 
177 
191 
191 
186 
190 
190 
192 
274 
301 
300 
301 
318 
218 



174 
174 
139 
138 
138 
139 
138 
137 



elegans 
Faxœnsis 
gracilis 
grandis 
kimmeridgiensis 138 
Micheloti 139 
Moreauana 138 
nodosa 139 
PhilUpsi 138 



— 361 — 



Rbabdop 


nntu portlandica 
Réussi 


138 


&PHOifOPHTLiiA qflindriea 


286 




139 


Smilotrochos Austeni 


94 




salsensis 


138 




Hagenowi 


95 




simplex 


139 


-. 


tuberosus 


94 




solitaria 


139 


Smithia Boloniensis 


S08 




subdichotoma 


139 


-^ Bowerbancki 


308 




tenuicosta 


139 


— Hennahi 


308 




trichotoma 


139 


— Pengilyi 


308 




undata 


138 


SaLENASTRAA ffibbosa 


205 




Valfinensis 


138 


— 


tenuilameliosa 


205 


ftttABDopo&À approximata 


265 


— 


turonensis 


205 


m^ 


meffAStoma 


365 





Yerhelsti 


205 


RBODARiEA Raulfai 


251 


Sphbnotrochus granuloaus 


92 


Rhipidogtra crassa 


155 


». 


intermedîuB 


93 


—. 


dœdalea 


157 


•» 


Milletanus 


93 


^ 


Deshaye$ana 
flabel^ni 


156 


». 


mixtus 


92 


— 


155 


«- 


nanus 


98 


— 


insignis 


155 


— 


DRlchellus 
bœmeri 


92 


— 


JtfttHinana 


155 





93 


.^ 


Martini 


155 


— 


semigranosus 


92 


-_ 


occitanica 


155 


*« 


crispus 


92 


— 


princeps 


157 


Spqngophyllum Sed'gwicki 


310 


— 


undulata 


]55 


Stahria astreiformis 


307 


Rhtsmotbs petioiattts 


319 


Stellipora anthehidea 


272 


RiZANGiA Brauni 


152 


Stelloru 


agaricites 
eïegans 


169 


m^ 


breyissifaa 


153 


^^ 


169 


.^ 


Martini 


153 


— 


nistica 


169 


.^ 


Michelini 


153 


— 


suleata 


169 





Sedffwicki 


153 


Stephanocœnia alpina 


202 


Rœheria infundihulifera 


267 


-. 


angulosa 


228 




S. 




— 


B«rnardlna 


202 






— 


carantonensis 


203 


Sarcinula acropora 


207 


-i» 


concinna 


217 


m^ 


asiroHta 


208 


•» 


coniacensis 


203 


-« 


çralissima 


173 


— 


CoHaidina 


234 


— 


microphtûlmû 


187 


— 


Desportesaoa 


202 


— ^ 




316 


— . 


digitata 


220 


-1. 


organum 


316 


— 


eïegans 


202 


ii. 


815 


— 


excavata 


203 


— . 


placenta 


315 


— 


fleuriausa 


.203 


.. 


plana 


207 


— . 


florida 


203 





puncîaîa 


261 


— 


formosa 


202 


.» 


tuberosa 


315 


— 


formosissima 


202 


SBPTASTRiKA dispar 


175 


— 


furcata 


203 


.. 


excavata 


475 


— 


grandipora 


203 


.^ 


explanata 


175 


— > 


Haimei 


202 


_ 


Forbesi 


195 


— * 


intermedia 


203 


^^ 


hirtolamellata 


175 


,— . 


irregularis 


203 


— 


muUilateralis 


175 


— . 


littoralis 


203 


... 


ramosa 


174 


-. 


sinemuriensis 


203 


SiDERASTRAA aguriHformis 


219 


— 


subomata 


234 


^^ 


crenulûia 


235 


.. 


trochiformis 


202 


..• 


explanata 


228 


*- 


tuberosa 


234 


.. 


funesta 


235 


— 


agaricoides 


242 


— 


incrustata 


253 


— i 


Borerbanki 


842 


m^ 


iiùlica 


236 


•M 


discoides 


242 


.. 


Lamourottci 


221 


kM. 


eïegans 


242 


.. 


ParisieMis 


236 


— . 


imperialis 
Uaiica 


242 


m^ 


Websîeri 


256 


— 


81 


SiPHONODBNDRON pawirodkiîê 


305 


— 


Mysti 


242 



— 352 — 



Stephai^ocdha Mejseii 176 

Stephanophyllia suecica 24^ 

Stenogyra corallina 153 

— Perroni 154 

— plicata 154 
Stenopora columnaris 276 

— crassa 274 

— crinila 275 

— in/'onwiis 275 

— ovata 274 

— ■ TcLSmaniensis 275 
Stereospammia humilis 247 
Stibastrea Edwards! 164 
Stomatopora serpens 319 
Strephodes gracilis 298 

— mullilamellalum 296 
Streptelasma bina 297 

— corniculum 300 

— crnssa , 300 

— ' expansa 300 

— multilamellosa 300 

— parvula . 300 

— plnriradialis 297 

— profunda 300 
Strombastrea quinquangulosa 313 

— sieliaris 313 

— iruncata 302 
Strohbodes diffiuens 313 

— distortus 297 

— emarciatum 316 

— . fasciculatus 313 

— helianlhnides 299 
' — infuudibularius 313 

— Labechei 312 

— Murchisoni 313 

— pentagonus 313 

— PhilUpsi 313 

— plicatus 301 

— rertus 296 

— simplcx 297 

— stellaris 313 

— striatus 333 
•^ truncatus 302 

— typus 312 

— vermkularis 295 
Stylangia neocwniensis 178 
Stylastrea sinemuriensifl 223 

— inconferta 315 

— irregularis 315 
Stylaxis arachnoidea 317 

— Coyi 317 

— Flemingi 318 

— major , 317 

— M'Coyana 317 

— Portlocki 317 
Stylidophyllum florifornae 316 

— papillatum 316 

Stylina alveolaia • 279 

— alveolata 186 

— anliqua 279 



Stylina aniiqua 199 

— arduennensis 193 

— arduennensis 192 

— aspera . ♦ 192 

— Babeana 187 
•— Bernardina 191 

Boxirgiteti 279 

— Bucheti 187 

— bullata 192 

— cœspitosa 188 

— cas tel lu m 189 

— Charcennensis 186 

— coalescens 192 

— com munis 189 

— conifera 188 

— constricfa 191 

— Coquandi 186 
'— coronata 193 

— crassi-lamellala 181 

— Cotteaui 186 

— Delabechei 190 
dendroidea 193 

— dcpra\;dta 163 
~~ digiiaia 190 

— Dufrenoyi 187 

— echinulata 187 

— Elalloni 187 

— excavala 279 

— extelsa 191 

— excentrica 190 

— explanata 191 

— Faugasi 190 

— Flottai 188 

— Gaulardi 187 

— geminata 188 

— gemmans 186 

— Gireaudi 187 

— gracilis 188 
^ grandiflora 186 

— granulata 189 

— Grayensis 189 

— hexaphyllia 188 

— hirla 192 

— Humberti 193 
. — icaunensis 199 

— inflata 188 

— insi^nis 189 

— intncata 189 

— kimmeridgiensis . 187 

— Labechei 190 

— Loymeriana 193 

— limbata 188 

— lobata 191 

— maguifica 191 

— Maillei 188 

— microcœDia 189 

— micfocoma 188 

— Moreaui 186 

— nantuaceosis 192 
— • ' neocomiensis 199 



— 38g — 



Stylina jiodosa 


188 


Syha8Tr;ba arachnide» 


21» 


— ■ 


ocUmaria 


190 


— 


Àrduemiaaajs 


220 


— 


omaia 


195 


— 


eatrœoidea 


220 


_ 


Perroni 


209 


— ^ 


ataxensia 


222 


— 


188 


-« ' 


Babeahà 


214 


— 


piateJlum 
Ploti 


190 


— 


Belgica 


221 


. — 


191 


— 


Mlula 


222 


— 


provincialis 


182 


— 


Bouri 


221 


— 


radicewii 


187 


— . 


CadomeDsia 


214 


.*. 


ramosa 


190 


_ 


compianata 
conferta 


222 


, — 


sertifera 


187 


.. 


219 


.-- 


sexradiaia 


195 


—. 


confusa 


222 


-:. 


solida 


187 


—. 


consoMna 


281 


' — . 


speciosa 


187 


— 


eonatricta 


220 


— 


splendoDa 


189 


— 


contorta 


220 


«M 


striata 


218 


.. 


corbarica 


219 


— 


sublœvia 


193 





creHuhta 


214 


.^ 


aublimbata 


193 





crUtata 


213 


• — 


siilcata 
Thevenini 


186 


.. 


deeipiens 


221 


- *- 


190 


— 


digiuita 
^ dul)ia 


220 


.1» 


ThioUieri 


193 


... 


219 


.^ 


Thurmani 


198 


^^ 


Dumonti 


219 


.» 


iuhulosa 


191 







«19 


— 


tubulosa 


186 


,^ 


firmdescens 


218 


•» 


tobulifera 


191 


.. 


qeometriea 
hemispherka 


212 


— 


tumularia 


192 





215 


..« 


Valfinensis 


187 


_ 


icaunénsis 


222 


m^ 


Tariabilis 


193 


«_ 


jurenais 
Laflgrunenais 


222 


STYLOcaniA emarciata 


204 


.» 


221 


— 


Lapeyrouseana 


.204 





l.ennisi 


220 


— 


lobato-rotuDdata 


204 





Locensia 


222 


— 


moDticularia 


204 


_ 


Lyelli 


221 


— . 


portlanâica 


230 


». , 


mœandra 


221 


— 


tauriDensia 


204 


— 


magna 


222 


— 


^Yicaryi 


204 


.» 


magnifica 


218 


Sttloctathus dentalinus 


80 


». 


Martini 


223 




, denialina 


80 


-. 


média 


220 


Stylogtra fiabellum 


155 


»» 


micrantka 


200 


Sttlohblia conferta 


180 


_ 


moreana 


215 




' dendroidea 


181 


— 


muUiradiate 


219 


— 


mamillata 


180 





neocomienaia 


222 


Stylopbora contorta 


179 


— 


Neptuni 


222 


— 


coralliDa 


180 


». 


Oceani 


222 


— 


coBtulata 


180 





pediculata 


221 


». 


monikularia 


204 


». 


pinnata 


222 


— 


rarjstellata 


179 


— 


pulchella 


222 


— 


regularis 


180 


^- ■ 


ramosa 


222 


.» 


rugosa 
solida 


180 


». 


rotata 


213 


.- 


187 


— 


. Simonellana 


222 


«— 


thyrsiformis 


180 


— 


atellata 


220 


Stylophtlldm polyacanthum 


223 


». 


Btricta 


220 


Stylosmilia brevis 


147 


». 


aubexcavata 


222 


-. 


Gotteauana 


147 


«_ 


tenuiaaima 


221 


— 


gracilis 
Michelini 


147 


». 


teztilis 


220 


— 


.147 


». 


lombeckiana 


222 


— 


neocomienais 


"147 


». 


unduUta 


222 


.. 


organizans 


147 


». 


yelamentoea 


.221 


Symphyllia bisiDuosa 


165 


Syiibblia Grevenais 


176 


— 


Tiedemani 


165 




gibbosa 
Meyeri 


176 


Syiia8TAJ£A agaricites 


221 


— 


. 176 



42 



— âBA — 



STiniBUÂ SharpMoa 176 
Stringopbtlliim easUbricum 316 

— organam 316 

— lomaoani 316 
STRUiaopoRA abdita 258 

-^ biforeata 357 

— canoellaU 257 

— ratemila 358 

— aespitosa 358 

— CleWana 259 
-- conforta 358 

— diatana 257 

— exilis 358 
^ faadcularia 258 

— /lil/ormif 358 

— geaieulata 358 
laza 359 

— parallela 357 

— ramulosa 357 

— reticuUta 358 

— rdicu/flla 357 

— higosa 359 
♦ — serpeas 358 

— tubipondes 858 

— tabulata 357 

— TrooBti 359 

— Verneoilt 257 
^ TerUeillata 358 

— Yandaii 359 

T. 

TBTftAC(Bi«u Dupinlaïui 308 

Tbahnastrba aoatidens 313 

— atfiniê 314 

— flff^irldfcf 3^ 

— QÇwMtêê 320 

— ambiffua 313 
~ mratkMïéii « 219 

— araneola 215 

— arfroreirefu 916 

— AréHitnwtuU 220 

— asirm(Mi$ 220 
~ Helqïra 221 

— MeHfwiaiA$ 213 
^ RwTi 221 

— Cadonanaîa 214 

— Champlittensia 212 

— GharoeDaenaia 812 

— Coffmarto 200 

— compoaita 213 
'— coticfima 217 

— eonfêHm 219 
_ €wfnBa 221 

— cottiea 216 

— cùnsMeh» 230 

— cwbêrlMk 219 

— crenulala 214 
dendfoidea' 814 

— Desofi 214 
^ dïgilala 220 



ThAMN ASTBBA d<fifBf« 


817 


». 


dimorphaatrœa 
disooides 


813 


— 


214 


— 


DlMUNlfl 


219 


— 


dttmoaa 


216 


— . 


Ermanî 


218 


— 


esaUaîa 


220 


— 


excavata 


200 


— 


exigua 


214 


..• 


fascioulata 


215 


— 


Firmastma 


218 


— 




212 


— 


Firmaal 


218 





; (exuoM 


219 


«. 


218 


-. 


fùngiformia 


212 


_ 


Generensia 


213 


— 


GeniTallenala 


212 


^ 


geometrica 


212 


^m. 


gigaMea 


214 


... 


GoldfusH 
çrtKtlis 


215 


— 


217 


.. 


grandiflora 
Uaueri 


212 


_ 


218 


— 


hemiapheriea 


815 


— 


UenoequgI 


828 





inaignia 


215 


... 


lamellistriata 


214 


». 


lamelloi* 


816 


.» 


Lamotiroiurii 


2U 


— . 


Lanurunefuîs 


221 


— 


Lennisii 


221 


_ 


UnniHi 


220 





lobata 


215 


— ■ 


horrymun 
Lgelh 


.216 
221 


— 


mmanéra 


221 





mammoia 


818 


— 


MXoyï 


817 


.. 


meéia 


220 


_ 


Mettenaia 


214 


.» 


mehelinia 819 


,216 


— 


micranïha 


200 


... 


microeonoi 


219 


.. 


microphyllUi 


200 


^ 


mintma 


216 


— 


Moremmui 


215 


.. 


MorilUma 


215 


.^ 


Moreani 


215 


.. 


muUïraéiata 


219 


.. 


ifi 


822 


«« 


221 


». 


215 


_, 


plana 


213 


r- 


portlandica 


218 




proeera 


212 


— 


prùvinriûlis 


240 


— 


punctûia 


216 


.. 


ramosa 


222 


— 


Requieni 


814 



— 866 — 



TMAMN A8TMA fOUta 


918 


TRECOSMau aabeyIiadriM 


144 


— fdta 


913 


•«• 


tfichotoma 


142 


— sfriirte 


2S0 


.^ 


MMaia 


142 


^- teimltsiMA 


S91 


m^ 


tnrbinata 


142 


— Têêtienmu 


214 


TBEcosTBOiTit auloporoides 


278 


— TeiskrhifUL 

- Tessiari 


214 
314 


«■fc 


Bouchardi 
parvnla 


278 
278 


* ' testilif 


220 


TaACBTVMA Dâ^dsoni 


265 


^ ToHCtfsma 


240 


TaBHOGONU pulehelia 


192 


— > vtflotMNtosa 


221 


•M 


Jiièomala 


192 


- IKaKimft 


217 


.«* 




217 


TaAMifossmn încrastâBS 


241 


TniPHYLLOcaifiA esr«wrtff 


904 


Tbecià Grayaaa 


280 


TaiPLASHA 


•ottafif 


896 


^ LoDsdtlei 


280 


TaisMiLiA- triangalaris 


106 


-^ SwindernaBA 


280 


TaocHOCTATHUS alpinus 


83 


T«BG0CTATHU8 GrosgogoaU 


81 


• — 


armalus 


86 


— macira 


81 


— 


uialayensts 


80 


— Moorei 


81 





Betiardji 


85 


— iinliDaabuluni 


81 


-. 


. Bellingeriami 


8 83 


Tmbcoprtllu aréuinntnsis 


416 


— 


hrrtU 


86 


— iuréuen»entis 


111 


mm 


Burnesi 


83 




110 


«* 


eonalus 


83 


- eapUàia 


111 


— 


eormioopia 


84 


— êiongaUt 


120 


— 


oornutua 


85 


«- Lue^iisit 


120 


— . 


eoBtulatui 


82 




120 


.. 


craasus 


82 


~ Obli^MI 


117 


.» 


cupula 
^eloHtoidaa 


82 


— mifOMi 


110 


.. 


84 


— âÊHhaeemsli 


111 


•,. 


Delemontaaua 86 


TsicosMiLU anaolana 


142 


_ 


Dooglaai 


84 


~ Bajodenala 


144 


* — 


elooffataa 
gradlia 


82 


<- AuTigniori 
-* GlaudieMb 


148 


.. 


83 


142 


i^ 


grandis 


87 


— coDfluei» 


144 


,mm 


granuiatas 
Gr«Dieri 


82 


— comiaete 


148 


.. 


86 


*. coauta 


143 


.. 


Haimei 


85 


-> eraasA 


144 


—. 


Bar?eyanaa 


85 


— cretaeea 


144 


"^ 


hexagonaliB 


87 


— fvlilMiHCA 

~ d'fbrmla 


142 
164 


^_ 


imparipartltes 83 


— depreaaa 

- Bardai 


143 


.» 


Konigl 


86 


143 


.» 


KoDiaeki 


82 


— elodgaU 


142 


_ 


latero-criataius 85 


— glomerata 


144 


-^ 


Kneatus 


83 


— gradlia 

— Gregark 


144 


__ 


MagneTineaBus83 


144 


_ 


Michelioi 


83 


-. Konindii 


143 


... 


mitratus 


82 


- lœvia 


143 


.M 


obesus 


85 


- lobaU 


143 





perarmatus 


86 


- MarUidl 


142 


.- 


piUatui 


82 


— moUtoiocU 


144 


— 


prfmos 


87 




]42 
144 


.- 


pyramidatua 


86 


~ obtuaa 





pyrenaicus 


84 


— palmata 


143 


.~ 


raricostatus 


85 


— ramoaa 


142 


.. 


revointa» 


88 


^ rûiis 


164 
116 


z _ 


Royamis 
siaiplai 


91 
82 


— RupelleMis 


144 


— 


aiowatil 


83 


— semUitté» 


142 


— 


SiaMNidai 


82 


soda 


143 


— 




88 



— 866 — 



Ta6c*ioeTàtfl09 sâWavia 

— tubundosM 



-« tenuMriata 

— Terquemi 
*• Thorenli 
-- widulatuft 

— latero-spÎDOSUs 85 

— Vao-dea-Heek6i84 

— rerrucosus 64 
-* TersicostatHS 85 

— Warburtooi 
TrochopstlItUM YerDeuili 
TmocHosEais clavus 

. — coraliîM • 

— distorta 

— Etorbensis 

— lobaU 

— pooulum 
>-» sessilis 

— sinuosa 

— tentiilamellosa 

— Tombecki 
TkocRQAiiiLiA Basochesi 

— bi|>artita 

— Boissyana 

— eernua 

— complanata 
•^ compressa 
•^ eornicolum 

— crassa 

— cuneolus 

— didyma 

— Duinortieri 

— elongata 

— elongata 

— Faujasi 

— fimbriata 
— ; Gervillei 
-H- (pranifera 

— infleza 

— imgularis 

— Miehelotrii 
-^ . mnltilobata 

— mnltisinuosa 
•^ patula 
-~ poeulum 

— Réussi 

— Saltzburgentis 
-. subinduta 
-r Bttlcata 

— ..tifauensis 

— ' nricoruis 

— rariaos 

— vertebralis 
TftrpLASiiA arHetUata 
TtBiPORA cafemifèria 

— coleiitilola 

— foMcieuUirU 

— inaiiiiita 
ToBiPOMiM terpfns 



87 

391 

1S8 

128 

128 

128 

128 

128 

128 

128 

128 

128 

07 

99 

99 

98 

97 

97 

97 

99 

97 

98 

99 

100 

100 

98 

97 

98 

98 

99 

86 

98 

99 

98 

99 

98 

100 

97 

99 

97 

98 

98 

100 

122 

295 

260 

260 

258 

815 

319 



Turbinai 


LIA cyatiliformis 


fM 


TURBINOLIA acumifiala 


298 


— 


aUUa 


97 


— 


eemuftmia 


84 


— 


o/piiia 


83 


— 


ûppendtcviafa 


89 


— 


arcotensis 


99 


— 


arietina ■ 


398 


— 


amnHa 


86 


~~ 




80 
88 


— 


Batùc^si 


-97 


— 


BellardH 


85 


— 


BellingerUma 


83 


— 


hiMHiia 


115 


— 


Wûbaia 


84 


— 


Bolu^ana 


99 


— 


Bowerbaaki 


91 


~* 


bre9is 


86 


— 


eakw 


84 


— 


CaMmentU 


115 


— 


*earyophyIlufi 


* 87 


— 


ۏUita 


297 


— 


emitritHê 


103 


— 


eerutia 


99 


— ■ 


€emna 


98 


«- 


clavui 


90 


— 


clatus 


79 


— 


eompUmaîa 


97 


— 


(ifmpr€9Éé : 


97 


— 


€9mpre$8a 


94 


— 


eonita 


298 


— 


eoHvius 


83 


— 


totuicniwn . 


97 


— 


costata 


92 


— 


crUpa 


92 


— 


cuneeia 


90 


.. 


niiietffa 


89 


-i» 


ewreofut 


97 


— 


cnpnlu 


82 


— 


cyehWes 


120 


— 


cyehlitheidei 


84 


— 


cfflindrita 


244 


— 


eifmfrttld 


101 


.. 


Dehnumtnna 


86 


— 


dtnUUui 


79 


— 


DiurùHoiHs 


116 


— 


didyma 


98 


~. 


dispair 


92 


— 


Dixoni 


91 


— 


Douglasi 


84 


. — 


Dufrenô^k 


89 


.^ 


duodecimeottaîa 


94 


— 


ethînaia 


293 


.. 


elliptica 


243 


— 


exrn^îa 


94 


— 


ejcravata 


103 


— 


exemMUa 


102 


— 


aspansa 


297 


• . — 


fimbrkda 


97 



— 387 — 



TuABWouA firma 


91 


TVRBINOL 


lA ItcrMnffia 


398 




FredericaAa 


91 


-» 


lurbinaia 


84 


— 


innqHu 


393 


— 


wieaia 


88 


« 


fungitêi 


298 


— 


undaia 


85 


— 


fureata 


389 


— 


tiricomit 


98 


— 


Golâfussi 


93 


— 


verrncosa 


393 





gnmulala 


83 


— 


versiciutaîa 


85 


-« 




93 


TumBUfOLOPSis bina 


397 


«. 


Graresi 


345 


«- 


eUmgata 


396 


«« 


UainuA 


85 


— 


elongata 


397 


•^ 


kitfpurîHformii 


116 


— 


pauclradlolïs 


397 


— 


humilia 


91 


— 


rugoia 


397 


-. 


ibicina 


398 




V. 




«. 


inaurU 


100 






^m 


incrustala 


398 


Ulasthea Edtoardsi 


306 





intermedia 


93 


Ulophtllu crispa 


337 


_ 


irregularis 
Japheii 


86 


«. 


meandnQOidet 


166 


«» 


118 


.. 


Montana 


166 


.» 


Konfçi 


86 


— 


profùnda 


166 


.^ 


iineato 


84 




V. 




.^ 


Maclwii 


343 









MaçnevilUana 


83 


VBftTiciLLOFOHA dvbia 


375 





Meotelli 


87 


ViBGULARU alpina 


333 





mcheloim 


98 




Z. 




.^ 


Millelianû 


93 






.. 


minor 


93 


Zaphhbnt» Bowerbanki 


389 


.1^ 


mitrata 


389 





centralis 


387 


.. 


mitrala 


398 


— 


CUffordi 


386 


«» 


mUrala 


83 


— 


387 


.^ 


mtolA 


93 


— 


cornicula 


387 


.^ 


muliiseriimt 


94 


— 


cornu-copî» 


387 


— . 


mnUiiinuota 


.98 


-i- 


eyathophyiloides 


388 





nkHlliÉntikaÈA 

nana 


94 
93 


— 


cylindrica 
Dalii 


386 
387 


... 


* NyaUna 


93 


— 


Dolanouei 


388 


-^. 


obconica 


116 


w 


denticulata 


388 


_ 


obesa 


85 





Desori 


388 


... 


obliqua 


389 


~^ 


Enniakilleni 


388 





paiula 


99 


... 


excayata 


389 





perarmala 


86 


~- 


giffantea 
Gnffitlii 


386 





pharetra 


91 


.- 


388 


• "" 


pUeala 


83 


.^ 


Guerangeri 


388 





praUmga 
Preatwichi 


344 


... 


Uaili 


386 





91 


.. 


Konincki 


887 





pyramidalis 


393 


— 


Marconi 


389 





Pfirafnidata 


86 


— 


Miclielini 


387 


-^ 


raricostùla 


85 


.. 


NflBggerathi 
Omaliusi 


389 


... 


rudii 


101 


_ 


389 





semlgranosa 


93 


— 


patula 
Phillipsi 


386 


— 


tinuosa 


84 


— 


3S8 





SisHUMdiana 


343 


.. 


Rannesquei 


387 


— > 


Siokesi 


93 


.^ 


287 





slriata 


399 





Rœmeri 


386 


— 


sulcata 


91 


— 


spinulosa 


388 





Taurinengis 


95 


.. 


Stokesi 


387 




Lnuistriala 


86 




tortuosa 


388 



Besaoçon. — Imp. DodîTers et C*, Graade-Eoe, 42. 



ERRATA. 



Page 15, lignes 6 et 7, au lieu de Madreporairea, Apores^ poreux^ Itaes * 
Zoanthaires Apores, Poreux. 
-— 18, ligne 11, au lien de Rhipidogtfra, lisez : MdiMof^a cra$$a. 

— 84, ligne 4, au lieu de 1 -+- 4 — 5, lisez : 1 + 4 = 5. 

— 58, 8* accolade, au lieu de 4, lisez : 3. 
-* 50, 8* accolade; au lieu de % lisez : 8. 

— 71, 8* accolade, au lieu de 4, lisez : 8. 

— 72, ligne 3, au lieu de Metrosphyllum, lisez : Metriophyllum. 

— 78, ligne 38, au Heu de 3, lisez : 8. 

— 75, ligne 1, au lieu de Stylophyllum, lisez : Stylidophyllum. 

— 91, dernière ligne, au lieu de : ne diflère du T. surcata par ses 34, 

lisez : ne diffère du T. sulcata que par ses 34. 

— 186. ligne 37, au lieu de S. MoreaW, lisez : S. Moreaul. 

— 309, ligne 34, supprimez l'alinéa commençant par ces mots : 

31. H. Barandei, etc., qui fait double emploi. 

— 314, ligne 14, au lieu de 31. M., lisez : 31. T. 

— 317, ligne 10, au lieu de Thammstrma, Edwards, lisez : Thamnas- 

trcra id., Edwards. 

— 330, ligne 10, au lieu de 11. G., lisez : 11. S. 

— 330, ligne 38, au lieu de J. Guetttardana, lisez : /. GwUardane. 
•— 341, ligne 37, au lieu de PerforiIes, lisez : Perforés. 

-* 348, ligne 15, au lieu de Marconana. lisez : Marcouana. 

— 875, supprimez Talinéa 36 qui fait double emploi. 

— 377, ligne 13, au lieu de Limerea, lisez : Limaria. 

— 378, ligne 30, au lieu de bolonlensis, lisez : Boloniensis. 

— 378, ligne 37, au lieu de E. parvula, liSez : T. panrula. 

— 879» ligne 6, au lieu de Stylida, lisez : Stylina. 

— 303, ligne 47, au Heu de D. calicularis, lisez : D. caliculare. 

— 309, ligne 30, au Heu de Peripoedium, lisez : Peripedium. 

— 315, ligne 37, au lieu de Hennokii, lisez : Hennahii. 



NOUVELLE THÉORIE 

APPROXIMATIONS NUMÉRIQUES 

llUflYES ADÎ ODiTBI OPtRATiMS rOIMHHTAIJS 

Par a. Ch. tlEMN. 

Brofli98«nr «« Ljoéo de MAoon. 

(Séances de$ 8 mai et h juiUet 4858.) - 



§1. 

MOYENS d'abréger LES QUATRE OPERATIONS 
FONDAMENTALES. 

PRINCIPB <. 

Si, à partir d^un chiffre de rang n TBxclusivement, à droite de 
la virgule d'un nombre décimal, on supprime tous les chiffres, 
en nombre déterminé ou indéterminé, qui suivent à droite, on 
obtient une expression qui représenté, par défaut, la valeur de 

\ 
ce Mmbre décimal^ k moins de Tunité fractionnaire — . 

Ainsi le nombre 0,364857 est représenté, à un millième 

près, par défaut, par 0,364; car la fraction négligée ne peuti 
dans aucun cas, être plus grande que 

0,000999..., ou :f^X0,999..., 

\ 

dont la limite est jttt X 1, c'est-à-dire 0,001. 

coaoïXÀi&Bs. 

40 Quand le premier chiffre supprimé, c'est-à-dire celui qui 
vient immédiatement à droite de la partie conservée, est supé- 
rieur à 5, si Ton force de un le dernier, à droite, des chiffres 

43 



— 362 — 

conservés, on a, à tone demi-unité près de l'ordre -r— , et par 

i 

excès, la valeur du nombre dont il s*agit, et que je désigne par 
N. Ainsi dansTexemplo ci-dessus, eu prenant 0,365 , au Jieu 
de .0,364, oh a le nbmbre N, par éxeè» et A un dèmi-rml- 
lième près, attendu qu'on a ainsi augmenté N de un millième 
et dinjitmé de f)lus de ut» demi-nailUèBae, c'^sl-à-îdire» en défi- 
nitive, augmenté de moins de un demi-millième. 

â"* Quand le premier ^iffre supprimé est 5, il y a deux cas 
à distinguer : 1 ^ ce chiffre 5 est suivi d'un ou de plusieurs autres, 
alors ce qui vient d'être dit des chiffres supérieurs à 5 lui est 
applicable; 2° Cfi même ^^hiffreest le seul négligé : alors la 
partie conservée diffère exactement de N d'une demi-unité dé- 
cimale du n® ordre, n désignant le nombre des chiffres conser- 
vés, et l'approximation a lieu par excès ou par défaut, selon que 
l'on a forcé ou non de un le diiffre de rang n. Ainsi 0,368 et 
0,367 sont, l'un supérieur, l'autre inférieur, de un demi-mil- 
lième, àO,3iB7o. 

OBSERVATibifS. 

Les règles données jusqu'alors relativement aux opérations 
fondamentales indiquent les moyens à employer pour calculer, 
soit exactement, soit à une ajpproximation déterminée, lè ré^- 
'sultat de l'une quelconque, de ces opérations. Mais ces règles 
supposent : 1** que les nombres sur lesquels on opère sont limi- 
tés et exacts; ^ qu'on les emploie tels qu'ils sont donnés. Or, 
certains nombres décimaux soût indéfinis, c'estrà-dire peurveiiit 
être étendus à autant de décimales qu'on le veut; d'autres ont 
un nombre fini, mais très-grand de chiffres. On peut se propo- 
ser d'effectuer, sur de tels nombres, les quatre opéi^ations et 
ne se servant que des chiffres nécessaires pour obtenir les ré- 
sultats avec une approximation préalablemeiit connue : cette 
question est l'objet spécial de. ce paragraphe. 

PROBLÈME 4. 

Calculer la somme de plusieurs nombres décimaux à moins 
d'une unité décimale donnée.. 

Pour fixer les idées, je suppose que la somme cherchée soLt 
demandée à un millième près. . 



— 363 — 

ia )pr,ewi^'9 cbP^ h jd^erniiner e$l le d^gré de rappFQiima- 
iioa avec laquelle il f^Ait qo^oaUro les iioœbre3 à additionner» 
nombres que je désignerai par N, N^, iV", iV", ... Si je ne les 
prends qu'à un millième près, les erreurs commises sur chacun 
d*eux, bien que séparément inférieures à un millième, donne* 
ront ordinairement en somme une valeur plus grande que un 
millième. Mais s'ils sont approchés à un dix-millième et que 
leu^nombre ne soit pas supérieni'àlO, Terreur totale sera 
moindre que dix dix-millièmes ou up millième : la somme sa- 
tisfera à la condition exigéer. On Tottfacilement que dans le cas 
oh fi,,Nf, iVf(>.... ;»ex;9i9»t en pondre supérieur à IP^ P^^» non 
à 4 PO^ il auf^rsûtde Ids conpattrp séjparéf^ent à un ^ni-milUème 
près, lei ainsi de |^uito..r(f9^ limiter 49 'iPt '400,.., j^ombcfâ k 
^d^itioijinef .ppjitfrQnt :mi§{n/9 4lre j;Q(i>plapée^ j>|ir celles de ^Q, 
S;00«...^ que(i^4 rappro^ciiyuitiQp^iiiral;^ une demi-^nité dé- 
,pii»ale prà». 

. L,e npmbre de;s cbiffres,de l^ partie s.ur laquelle on 4oitx)pérer 
éJtant.coQnu, pn détermine ces d)iffre^^QU p^r^e calcul qx^^a^d 
Jf^W^ N^',^fP r^^JjtpnJk dV>pération^préliminwre%, fipîjp^ija 
suppression fie^n;;^ qui j)pur|raient^pi,tE0uy9r surabondante. 

L>ddiiiipn £ai4e si^ les pjombiw mm rprép^r^ donjie u^p 
socam/e jqui ^isfaÂi à I^i coodiitim jéoapo^e, p^i^ quî, dans I0 
c^s particulier oji 41 iP'y a.pfi^ pl^s «de d^ic aovUH^efi^ e^prig^e i^ 
dix-millièpi^ ,j^ ,^, #»r sa (Jroile, wiw «éme de^rx cbÀi&es 
ineiçapte. Comw.^ ^ pr,Qpo^ pirdiftaifleinent.de,pe.(CQ||server 
jiue des chiffres, filles ^qQtled^nirâr k dfpite eicpjrjfop Vmil^ 

d'approximation, j-r^, il importe d'entrer dans de plus amples 

1 
détails. 

Je distinguerai quatre cas : <• iV, ÎV^, iV",... sont tous appro- 
chés par défaut à moins de Tunjté du n* ordre; 2* ils sont tous 
approchés par excès à la ni,êipe unité près ; 3^ ils sont appro- 
chés, les uns par défaut, lés aulres4)ar.excès à une demi-unité 
près de Tordre n; 4* enfin ils sont approchés, les uns par dé- 
faut, les autres par excès à Tunité près de Tordre n. 

Je s^ppQs^ique ^n légale i, en. d -autres tonnes, que Im nem- 
Ji>r^ jifipQ^$ .^Dur épt^r additionnés exprimei|t des dixt-joit^ 

^'^ Soit.mfMiMrdiiui.àfaîseiTa(^diiio&de 



— 364 — 

2,6189, 0,2703, 0,0425 et 0,9834, tous approchés par défaut. 
Je fais l'addition par la méthode ordinaire : 



0, 


8 6 7 2 


2. 


6 4 8 9 


0. 


2 7 9 3 


0, 


12 5 


•0, 


9 8 3 i 


*. 


7 9 4 8 



La somme obtenue, 4,79< 3, est inférieure à la somme exacte, 
S, d*une quantité plus petite que 5 dix-mtllièmes, à fortiori plus 
petite que un millième. Si je supprime le dernier chiffre, 3, de 
cette somme, l'erreur totale sera plus petite que 3+5 ou 8 dix- 
millièmes et parsuito que un millième. Ainsi 4,794 représente, 
S, à un millième près, par défaut; et 4,792, la même somme 
à un millième près par excès. Remarquons que l'erreur totale 
pourra, dans certaine cas, être supérieure à un millième, sans 
jamais atteindre 2 millièmes. Alors le chiflre des millièmes 
étant augmenté d'une unité de son ordre, H celui des dlt-»mil- 
lièmes supprimé, oti aura encore la somme demandée à moins 
de un millième par défaut. De sorte que, dans tmis les cas, en 
forçant le dernier chiffre conservé, on aura toujours, par défaut 
ou par excès, à un millième près> le résultat cherché. 

2* Je reprends les mêtnes nombres approchés , par excès , à 
un millième prèB, et je fais Tadditiôn, comme ci*dessus, dia- 
prés la méthode ordinaire. 

0, 8 6 7 3 
2. 6 4 9 
0,. 2 7 94 
6, 12 6 
0, 9 8 3 5 

4,7948 



Le résultat obtenu , 4,7948, est trop fort de moins de 5 dix- 
millièmes ; si je supprime le chifiire 8, je le diminue de 8 dix- 
millièmes. En général. Terreur finale sera moindre que un 
millième, et on pounra toujours en connaître le wùb. 



S^S^ieqt lesoombfB» 0,4.613,0,6339, Ât2S87, 0^3474 appro- 
chas par défaut ou par e^tcès, à un 4çmi-du-oaillièine près. 
L'arreur, e, Qovamise . sur leur semme , 4 «4029, est ^ par excès 
ou par défaut, moipdre quo dix deoû-dix-miUiëuieai 

0, 4 6 4 3 
0, 6 3 2 8 
0, 2 5 8 7 
0, 3 4 7 4 

4, 4 2 9 



ou 5 dix-millièmes. Lex^hiffre 9 des dijf-millîèiues dp. cette 
spmme étant supposé incoonu^pour plus de çénéralité, je dis- 
tinguerai les cas suivants : l'erreur, e, se produit par excès ot 
le cMiffre des dix-millièmes de la somme estplas petit que 5;. 
l'erreur se produit par excès et le chiffre de^ dix-millièmes est 
plus grand que 5 ; Terreur se produit par défaut et le chiffre des 
dix-millièmes est plus petit que 5 ; enfin Terreur se produit 
par défaut et le chiffre des dix-millièmes est plus grand que 5. 
On voit que faire Taddition comme ci-dessus , puis supprimer 
le chiffre des dix-millièmes revient : 

Ou à augmenter la somme exacte, s, de moins de 5 dix-mil* 
lièmes et la diminuer de moins de 5 fois la même unité déci- 
male, Terreur finale étant, en plus ou en moins, inférieure à 
5 dix-millièmes et 4,402 représentant s à moins de un demi- 
mîilième par excès ou par défaut; 

Ou à augmenter s de moins de 5 dix-milUèmes et à diminuer 
cette somme de pltfs diB 5, mais de moins de 40 dix-millièmes, 
Terreur finale étant, en moins, inférieure à un millième et 
4 ,4(Q représentant « à un mîHièiae près, par excès ; 

Ou à diminuer s de deux fois moins de S dix-mill^mes ©t 
p^ suite de moins de un maiîème, 4,402 représentait $ à 
moins de un millième par défaut; 

Ou, enfin, à diminuer $ do n^oins de 5^ et de moins de 4 dix- 
aûUièmes, 6>st-à-dire de moins de 2 millièmes, 4,403 re{»ré-. 
sentant « à un millièipe piès* par. défaut ou par excès. 
• En outre, tocsque le chifire Vrouvé pour les dix-milUèmes 
sera égal à 5, 4,402 représentera toujours s, par défaut, à 
moisis 40 un milUèipe^ 



--• 399' — • 

En réstimé , fcnrsqiid fe chiffra des dit^milKimfifs s«ta plus 
grand que 5, è< dans ce cas IS seulemètif, onf foriîera Te dernier 
chiffre coâsc'ryé, celm dés itoTHièmes dans le cefsacCbe), ëî on 
aura toujours lé résultat à mofûs de Utt millièltie i soit pai^ dé^' 
faut, soit par excès. 

4* Lorsque les nombres donné» aveo quatre décimales sont 
approchés à moins de un dix-milUèmef les uns par défaut, les 
autres par excès sans que Ton connaisse ceux qui se trouvent 
dans Tun ou l'autre de ces cas, on ne peut compter sur les deux 
derniers chiffres de la somme : où les supprime et on force de 
un celui des centièmes. 

De ce qui précède résulté la règle générale suîrante : 

Pour obtenir la somme de phisietirs nombres décimaux S 

jr;p près, on compte ces nombres i si Toiv a'en trouva pas {4uft 

de dix, on les prend : 
Ou tous avec n + 1 chiffres décimaux, par défaut, à moins 

Ou tous avecn + * chiffres décimaux , par excès, à moins 

Ou les uns par défaut, les autres par excès, à une demi-unité 
près du (n+ i)* ordre ^ 

Ou, enfin, les uns par défaut, les autres par excès à moins de 
Tuuiié décimale du {n+%}^ ordre. 

On fait la somme d*aprè» la r^le connue* 

Si l'on a pris, de la première manière, les nombre^ donnés, 
on supprime au résultat obtenu le (n4*' ^j* chiffre décimal en 
forçant de un le précédent ; 

Si on les a pris de la deuxième manière, on supprime le 
chiffre de rang n + i sans forcer le précédeni; 

Si on les a pris de la troisième, on supprime le (w-h^)* 
chiffire décimal ^t on ne force le précédent qu'autant que celui 
que l'on a supprimé est plus grand que 5 ; 

Enfin, si on les a pris de la quatrième, on Supprimé 1^ (n'+^]* 
et le (n+2}* chiffres décimaux en forçant le n*. 

Lorsqu'il y a plus do dix, mais moins de cent nombres à éddf^ 



-^- 367 --• 
tlônaer, on prwid cos nombres avec un thiSre décimal de phiâ 
que dans le cas précédent et on en efface un de plus à droite 
du résultat, en appliquant du reste des procédés analogues à 
céur qui se rapportent à ce premier cas : quand les nombres 
donnés sont approchés à une demi-tmîté de Tordre (rH-SI), on 
ne force le chiffré ^e rang n qu'autant que Tensemble des deux 
chiffres supprimés représente un nombre plus grand que 50. 

REMARQUB. 

La règle générale qui précède n'indique pas dans quels cas 
la somme sera obtenue par défaut ou par excès. Assez souvent 
on pourra , en comptant les nombre^ à additionoar» oonnattre 
la limite de Terrour et par suite le sens de l'approximation. 
Quand ce moyen ne réussira pas, on pourra toujours employer 
le suivant, applicable du reste à toutes les opérations qui don- 
nent des résultats approchés. Si le résultat est demandé à 
moins d'une unité décimale du n* ordre, on le cherche à moins 

4 
de mrr et on ne conserve quo les n premières décimales. 

Toutefois , si le chiffre de rang n + i est un zéro , on pousse 
Tapproximation assez loin pour que le chiffre, qui , dans la 
somme, représente Tordre de cette approximation, ne soit pas 
zéro. L'ensemble des chiffres conservés représente toujours par 
défaut la somme demandée à Tunité décimale près du n* ordre. 

PROBLÈME' 9. 

Calculer à moins d'une unité décimale donnée la différence 
de deux nombres décimaux. 

Je suppose que la différence demandée doive être calculée à 
un millième près. 

Si les deux nombres donnés sont approchés tous deux par 
défaut, ou tous deux par excès, il suffît de connaître leurs trois 
premiers chiffres décimaux , car Terreur qui porte sûr Iç plus 
grand nombre influe sur la différence de moins de un millième, 
tandis que Terreur commise sur le plus petit influe en sens 
inversé sur cette différence d'une quantité également plus pe- 
tite que un millième. 

Si les deux nombres donnés sont approchés Tun par défaut, 
T^iutre par excès à moins de un millième , les erreurs s'ajou-- 



- 36ft — - 
tant, on ne pourra en général obtenir la différence à m^ias de 
un millième qu'autant que Ton connaîtra le sens de Tapproxi- 
mation des deux termes de celte diiïérence. 

Si ces mômes nombres sont exacts à moins de un demi-mil- 
lième, tous deux par défaut, ou tous deux par excès, la diffé- 
rence sera de môme approchée à moins de un domi-millième 
par défaut ou par excès. 

EnGn, s*ils sont approchés l'un par défaut, l'autre par excès, 
à moins de un demi-millième, ils donneront à moins de un 
millième, par défaut ou par excès, la différence demandée* ; 

La règle générale à suivre sera donc la suivante : 

Pour trouver à moins de y^ la différence de deux ncmibrés 

décimaux I on fait en sorte que ces deux nombres soient appro- 
chés 
Ou tous deux par défaut, ou tous deux pa^ excès , à moins 

Ou tous deux par défaut, ou tous deux par excès, à moins 
d'une demi-unité du n* ordre ; 

Ou l'un par défaut, l'autre par excès, à moins d'une demi-^ 
unité du n® ordre. 

On effectue ensuite la soustraction, après avoir supprimé 
tous les chiffres décimaux qui suivent le n* ; puis selon que les 
nombres sur lesquels on opère se trouvent dans le premier, le 
deuxième ou le troisième cas ci-dessus, la différence obtenue 
est approchée, par excès ou par défaut, à moins de^l'unité dé- 
cimale du n* ordre, ou d'une demi-unité du n" ordre, ou enfin 
de l'unité décimale du même ordre. 

Quand les deux nombres donnés sont approchés l'un par dé- 
faut, l'autre par excès, à moins d'une unité du n® ordre, il faut 
ordinairement connaître le sons de leur approximation, afin 
que l'on puisse modifier, comme il convient, le résultat obtenu 
tout d'abord. 

PROBLÈME 3. 

Calculer à moins d'une unité décimale donnée, le produit de 
deux nombres décimaux. 

Soit à trouver, à moins de un millième, le produit des deux 
nombres S4&, 67896434673... et 86,43762376296... ayant l'un 



— 369 — 
et l'autre ub nomtoe déterminé ou indéterminé de chiffres dé- 
cimaux. 

Jû puis commencer la multiplication par les plus hautes uni- 
tés du multiplicateur. Le premier produit partiel sera fourni 
par la multiplication d*un nombre de centaines, dixaines, uni* 
tés^ dixièmes,..., par un nombre de dixaines moindre que 10, 
et aura par conséquent 5 chiffres au plus à sa* partie entière ; 
le deuxième, dô au même multiplicande multiplié par un nom« 
bre d'unités, en aura au plus 4 ; le troisième en aura au plus 3 ; 
le quatrième 2 ; le cinquième 1 ; le sixième, formé par la mul* 
tiplication d'un nombre de centaines par un nombre de dix« 
millièmes, n*aura plus d'unités entières, mais pourra avoir 
des dixièmes; le septième n'aura ni unités entières, ni dixièmes, 
mais pourra avoir des centièmes; le huitième pourra avoir au 
plus des millièmes; le neuvième, au plus des dix-millièmes, 
et ainsi de suite. Pour faire la somme de ces produits à un 
millième près, suffit-il de les calculer à un millième, à un 
dix-millième, à un cent-millième.... près? C'est ce que je vais 
examiner. Je suppose que pour les former, je commence chaque 
multiplication partielle à un chiffre du multiplicande qui donne 
des dix-millièmes. Ce chiffre, pour le premier de ces produits, 
est celui des cent-millièmes, car des cent-millièmes, multipliés 
par des dixaines, donnent des dix-millièmes. Or, en suppri- 
mant tous les chiffres du multiplicande qui suivent I03 cent- 
millièmes, je commets sur ce multiplicande une erreur moindre 
que un cent-millième, et, sur le premier produit partiel, une 
erreur moindre que 80 cent-millièmes, ou 8 dix-millièmes, 
puisque le chiffre des dixaines du multiplicateur est 8. Pour 
former le deuxième produit partiel , je multiplie les dix-mil- 
lièmes du multiplicande par 6 , nombre des unités entières du 
multiplicateur; Terreur. est moindre que 6 dix-millièmes. Sur 
le troisième produit partiel l'erreur est moindre que 4 dix-mil- 
lièmes, et ainsi de suite. £n faisant la somme de tous les pro- 
duits partiels, ainsi calculés, qui renferment des dix-millièmes, 
je commets sur cotte somme une erreur totale moindre que un 
dix-millième multiplié par la somme de tous les chiffres du 
multiplicateur qui donnent au moins des dix-millièmes. Quels 
sont ces chiffres? Le premier à gauche du multiplicateur, celui 
des dixaines , donne un produit partiel dans lequel le nombre 



— 370 -^ 
des ofaiffres jùsqa'tox dixHnilliètnes , y coBii»ris, est au plus 
égal à 5, nombre des chiffes de la partie entière du muitiptir 
cande et du multiplicateur^ plus i, oombra des chiffrés déoi- 
noMux jusqu'aux dix-milUèines, y compris., c'est-^-dire à 9. Le. 
deuxième produit partiel n*a au plus que 8 chiffres; le troi- 
sième, 7, et ainsi de siâte. Le tableau s«i:vex)t indique la .forme 
de tous ces produits, exacts et approchés : 



H 

3 

O 

eu 

H 
Cd 

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PC 

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0d 
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en 

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■o — 



£ .3 



.S 






•s 1 I I 



as o 

w a 



d'ordre. | 



a 



M 

S 



S 



a 



— 371 — 

Lo neuvîèrafe produit partiel, bien que pourant renfermer des 
dix-millièmes , ne pourra être calcule comme les précédents, 
poisqu*en suivant la même méthode on serait conduit à multi- 
plier les dix-millionnîèmes du multiplicateur par les mille du 
multiplicande, et que ces mille manquent. En négligeant ce 
produit ainsi que tous ceux qui suivent et ne renferment , du 
reste, pas de dix-mrllîèmes , quelle erreur commet-on? le 
chiffre des plus hautes unités du mtiltiplicande étant î, la va- 
leur totale de te multiplicande est moindre que 3 centaines ; 
d*an autre côté la sommes des valeurs relatives de tous les 
chiffres négligés au multiplicateur, y compris celui des dîx- 
millîonnièmes, est moindre que un millionnième : Terreur dont 
il s'agit est donc moindre que 3 centaines multipliées par un 
millionnième , c'est-à-dire que 3 dix-millièmes. Je vois ainsi 
qu'à chaque chiffre du multiplicande, à partir de celui des 
cent-mtllièmes, y compris, en allant vers la gaucho, correspond 
successivement un chiffre du multiplicateur qui doit mi^tiplier 
ciy chiffre du multiplicande et tous ceux qui suivent à gauche ; 
et, en outre, que le chiffre des unités du multiplicateur corres- 
pond à celui du multiplicande qui exprime les mômes unités 
que les produits partiels, c'est-à-dire des dix-millièmes, que 
le chiffre des dixièmes du multiplicateur correspond à celui des 
millièmes du multiplicande, et ainsi de suite. Il résulte dé là 
que pour connaître les chiffres du multiplicateur qu'il faudra 
réellement employer, on devra, outre la partie entière qui peut 
se trouver dans ce multiplicateur, y prendre autant de chiffres 
décimaux qu*on compte de chiffres au multiplicande, depuis le 
chiffre d'approximation des produits partiels exclusivement, 
jusqu'au dernier chiffre significatif à gauche y compris. Je suis 
ainsi amené à faire la somme des valeurs absolues dés huit 
premiers chiffres du multiplicateur, et à augmenter le résultat 
du premier chiffre, augmenté de un, à gauche du multiplicande. 
Je trouve ainsi 42 dix-millièmes pour la limite do Terreur totale 
que Ton commettrait en prenant les produits partiels comme 
il- vient d'être dit : Tapproximation ne serait pas suffisante. 

En suivant «ne méthode analogue à la précédente, je vais 
examiner s'il serait suffisant de prendre les produits partiels 
avec un chiffre décimal do plus, ce qui revient à leur faire ex- 
primer des cent-millièmes. Dans ce cas, le nombre de ces pro- 



— 372 — 

duiis s'augmente de. UD, et le premier d*entfe eux s'obtient en 
commençant au chiffre dos millionnièmoç du multiplicande la 
multiplication par les dixaines du multiplicateur. Comme il y 
a 7 chifïres au multiplicande, jusqu'aux cent-millièmes exclu^^ 
sivement, je fais la somme des 7 + 2 ou 9 premiers chiffres du 
multiplicateur^ et j'augmente cette somme de 3 : je trouve 
ainsi 49 cent-miltièmes, et par suite taoins de U9 millième 
pour limite de l'erreur totalo : l'approximation est suffisante. 

Si le deuxième. essai n^avait pas réussi, j'en aurais fait un 
troisième en poussant les produits partiels jusqu'aux million- 
nièmes. J'aurais eu à considérer onze produits partiels, *par 
suite à faire la somme des dix premiers chiffres du multiplica- 
teur, et à augmenter cette somme de 3 ; le résultat n*aurait pas. 
dû être plus grand que 400. 

On voit que cette méthode conduit nécessairement à x^onnattre 
combien de chiffres décimaux doivent avoir les produits par- 
tiels, et par là mên^ à quel chiffre du multiplicande on doit 
commencer la multiplication. Quant aux chiffres du multipli- 
cateur à employer, il est 'bon de faire la remarque suivante : 
Si le nombre total des chiffres do ce multiplicateur est indéfini 
ou au moins aussi grand que celui des produits partiels qu'il y 
aurait lieu d'additionner., le nombre de ceux do ces diiffres . 
qu'on est amené à employer excède toujours de un le plus 
grand nombre de ceux du multiplicande qui entrent dans l'o- 
pération; de sorte que si on place chaque chiffre du multiplica- 
teur sous celui du multiplicande qui lui correspond et qui donne . 
le premier chiffre de chaque produit partiel* le. dernier à gauche 
de ces chiffres du multiplicateur fait exception , n'a point de 
chii&e du multiplicande au-dessus de lui : c'est ce qui a lieu 
dans l'exemple ci-dessus, ainsi que je l'ai fait remarquer. Pour 
vérifier ce fait d'une manière générale, on peut supposer qu'il 
s'agisse de multiplier deux fractions décimales proprement 
dites, dont les chiffres des unités, mais non ceux des dixièmes, 
soient des zéros, par exemple, 0,5678... X 0,32167... On voit 
que silos produits partiels doivent exprimer des cent-millièmes, 
le premier aura 5 chiffres, qu'il y aura 5 de ces produits et par 
suite 5 chiffres du multiplicateur donnant des cent^millièmes ; 
le premier produit commençant au 8 du multiplicande, le 
deuxième au 7..., le cinquième et dernier devrait commencer 



— 373 ~ 

au dés ctniiés. Cela fait, on peut mettre successivetueût, dans 
ces deux fractions, des zéros pour les dixièmes, les centièmes. . . » 
puis un, deux.... chiffres significatifs aux parties entières : on 
verra qu'il y aura, dans tous les cas, impossibilité de former, 
par la mséttiode indiquée, le dernier produit partiel donnant des 
cent*mî!Mèmes : on sait comment on tient bompte de Terreur 
relative à ce produit et à tous ceux qui suivent. 

n ne reste plus qu'à indiquer la disposition des calculs. Poiir 
plus de commodité, on écrit les chiffres du multiplicateur sous 
leurs correspondants du multiplicande et par suite dans un 
ordre inverse de Tordre habituel, c'est-à-dire en plaçant lés 
plus hautes unités à droite, le chîfifre des unités du multiplica- 
teur étant^ous celui du multiplicande, qui exprime les mêmes 
unités décimales que le dernier chiffre à droite des produits 
partiels ; on n'écrit pas les 

2 4 5, 6 7 8 9 6 4 
7 3 2 6 7 3 4,6 8 



496543 4742 


4 4 7 4 7 3 7*6 


9 8 27456 


7 3 7 3 4 


4 7 4 9 6 9 


4 4 7 3 6 


4 9 


7 2 


4 4 



2. 4 2 3 5, 9 6 5 9 
6 

chiA^es de la droite du multiplicande, et de la gauche du muf- 
tîplicateur ^ui ne s(mt pas employés; on effectue les multipli- 
catioiss partielles par les chiffres 8, 6, 4, 3, 7... du multiplica- 
teur en commençant respectivement au multiplicande parles 
chiffres 4, 6. 9, 8..., et on écrit le pt'emier chiffre de chaque 
produit partiel dans la première colonne à droite; Tadditîon de 
ces produits faite, on supprime les deux derniers chiffres 5 et 9 
delasomme, puis on sépare trois chiffres décimaux sur la 
droite du nombre restant, ayant soin de forcer de un le dernier 
de ces ditffres : le produit demandé est 21236,906. 



— 374 — 

Ce qui précède suppose le nombre des chiffres da multipU' 
capde et du multiplicateur indéterminé. 

Si le nombre des cbiffres du multipli^saDde se trouve limité, 
trois cas se présentent : l** ce nombre est sufQsant pour qu'A 
droite chaque chiffre du multiplicateur ait son corxesponds^nt , 
alors on appliqua la méthode préicédonte ; â*" ce non^e est 
insuffisant, mais le multiplicande est exac^ : on r/aimplaoe pjB^ 
des zéros les dxiffres qui manquent; 3^ enfin ce. nombre est 
insu^ant et le multiplicande est approché : JU faut<ppusi9Br' 
Tapproximatijon assez loin pour que chaque ohiffra du nmlti- 
plicateur ait son correspondant» 

En second lieu., si le nombre des chiffres du multiplicateur 
est déterminé, trois cas se présentent d^ môme H*^ ce nombi^ 
est surabondant : on apère co{np;Le dans Texemple piécédent,; 
^ ce nombre est égal à, ou plus petit gye ceUii des chiffres pris 
au multiplicande, et le multiplicateur est exact; pour avoir la 
limite de Terreur, on n'ajoute pas le premier chiffre à gauche 
du multiplicande ; 3^ enfin ce même nombre est égal à, ou plus 
petit que celui des chiffres pris au multiplicande et le multi* 
plicateur est approché : on oalcuk assez de nouveaux chiffres 
à ce multiplicateur pour qu'il rentre dans l'un des deux cas 
précédents. 

De tout ce qui précède résulte la vègle générale suivante : 
4 

Pour effectuer à -— près la multiplication d'un nombre dé- 
cimal quelconque par un nombre décimal dont la partie entière 
a m chiffres, on fait on .sorte que Je multiplicande » approché 
par défaut , ait au moine m H*- n chiffres xlôcimaux ; pour cela, 
on met, au besoin, un nombre suffisant de zéros à la droite de 
ce multiplicande, ^'il est exact; ou, dans le cas^cootr^iii^, oa 
4K)us6e l'approximation sufTisai^ment Ipi^. Q^ eplbpite «en^^ 
les chiffres du fnultiplica^de, depuis celui qui opçiipe le r AUjg 
n inclusivement ^ jusqu'au dernier chiffre ^^nifiC9^tif à ga^cbe 
y compris ; jpn a ainsi ua certain, nombre b. Si le nombije 4qs 
.chiffra du multiplicateur est indéfini ou pkist grand qup b, j9P 
fait la somme des valeurs eibsolues des b ^reimiers de c«^ 
chiffres 4» h partir de la gauche , et on augmente le résull^ide 
,Ia valeur absolue du. premier chiffre augmeptévde un.à.gauche 
du multiplicative. Si 1^ nombre de qe^ chiffras, e^^ ^1 ^ p, op 



— aT5 — 

pliis. peitit qup b, et h mqltipliciaeur exact, oa fiait iasommlD 
des valeuifs absolues de ces chiffies senlement; enfin, si oos 
chi&es sont en nombre inférieur à b on égal à b, iamdis que le 
.multiplicatenr est approché, on'poasse Tapprosiination assis 
loin pour rentrer dans l'un des cas pFiMddnt$ ; de teuie mar 
nière on obtient tine certaine somme s. Si ^Mie somioe n^ie^t 
pas plus grande q«e 40 , on place .le muhiplicatem' sous le 
inultipUcan(|a, eu éariv^ntce mnltiplicatear dans un ordre i»- 
yerse do Tordre habituel, et de telle sorte que son chifhe d«B 
unités soit sous le chiffre décimal de rang nH-1 du multipli- 
cande; on supprime au multiplicande los chiffres qui, à droite, 
td^pfetsseraient k rang idn dernier chiffre du maltlpliealeur ; et, 
au multiplicateur, ceux Qui , à fanehe^ ^passeraietit te Tang 
'du dernier chifireisigntficaiff du multSplkande. 

Uta» si la somme s est pin» grande que 40, on complo les 
lcbilh*es dn'multiplioando à paartir du chiffre décimal-de rang 
ti-H4, indusivement, après avoir préparé ce multiplicande 
d^a(n|teides régies analogaes à celles du cas précédent. 'On a 
'une nouvelle valeur de b qui donne 'Uoe nouvelle valeur de fa 
.somme s. Si : celte dernière n'^t :pes plus grande que '4 Od, <hi 
'éoril le inultipHbateur sons le miiltiplidimde comme il tient 
d*ôtre dit, mais de manière que le 'chiffre -de ses unités soit sous 
le chiffre décimal de rang n + 2 de ce multiplicaBde. 

Si 8 se trouvait plus grand que 100, ce qui tanrive rarement, 
on partirait du (n + â)* chiffre du multiplicande pour calculer 
b, ainsi que la troisième valeur de s, qui .ne devrait pas être 
plus grande que 1000, puis on mettrait le chiffre des unités du 
multiplicateur sous le chiffre décimal de rang tt + 3 du multi- 
plicande, et ainsi de suite. 

Lus deux facteur^ ainsi disposés « on multiplie, le muUtpH- 
'Csode par le premier chiffre à droite du multiplicateur; puis te 
multiplicande, par le deuxième chiSre du multi^licateuv, «n 
commençant au chiffre du multiplicande qui se trouve au-dessus 
du deuxième du multiplicateur, et plaçant le premier chiffre 
obtenu dans la première colonne à droite; on passe ensuite à 
la multiplication par le troisième, le quatrième..., le dernier 
chiffre du multiplicateur, commençant toujours diatfue multi- 
plication partielle au chiffre du multiplicande qui se trouve au- 
dessus du chiffre employé du multiplicateur, et écrivant cens- 



— 376 — 
tammenl; le preoû/^ ofaiffeo de chaque {«rûduit psHiehdans la 
première coloniieà dreile. On fait la somme de tous les produits 
obtenus, puis on supprime un, deux, trois..., chiffres à droite, 
selon que Ton a écrit le chiffre des unités du multipliûatemr au 
rang fi-h4rti + ^» n+3,... des chiiîres décimaux du multi«- 
pUcaade; on sépare n chifires sur la droite du nombre restant, 
et on force de un le dernier, à droite des {chiffres conservés : 
on a le produit demandé, approché par excès ou par défaut, à 
moins de l'unité décimale du n* ordre* 

PROBLÊVS 4. 

.. Calculer, à moins d'uAe unité décimale donnée, le quotient 
de deux nombres décimaux quelconques. 

Je me propose d'abord de trouver, k moins d'oxœ unité, le 
jquotient d'un nombre décimal, ayant un nombre détérmkié ou 
indéterminé de chiffres décimaux, par un nombre dédmal 
ayant un seul chiffre à sa partie entière , et Un nombre dé- 
terminé de chiffres décimaux, par exemple,, le quotient de 
44879,819436784.., par 3,1445936. Il est fa(^e de voir que ce 
quotient aura 4 chiffres à sa partie e^tlère^ Pour fixer les idées, 
je calcule d'abord cette partie entière d'après la règle ordinaire 
de la division des nombres décimaux : 

44879,849436784... 3,4445 926 
234344903 4 736 

444 334216 
20 0864387 
4 2368834 

Je trouve 4736. 

Je cherdie ensuite : 4 * le produit exact du diviseur par 4736 ; 
9® le produit, à moins d'une unité, par la méthode abrégée, de 
ces deux mômes nombres : 

3,4445926 
4736 



48 8495556 
994 247778 
2499 44482 
42566 3704 

44878,5825536 



3,444 59 
63 74 


42566 36 

SI 99 05 

94 23 

48 84 


44878,48 



— 377 — 

Pour abréger, je désignerai par D, le dividende donné ; par 
d, le diviseur; par P, le produit exact de d par 4736 ; enfin ^ 
parp, le produit approché 14878,48. 

Je vais examiner s'il ne serait pas possible de retrouver, 
avec le produit p, les chiffres du quotient 4736. Les produits 
partiels, dont la somme donne.4 4878,48, sont composés de la 
manière suivante : 

Le premier, 12566,36 = 3,44159 X 4000 ; 

Le deuxième, 2< 99,05 = 3,1415 X 700; 

Le troisième, 94,23 = 3,1 44 X 30 ; • 

Le quatrième, 18,84 == 3,44 X 6. 
Il est clair qu'en divisant 42566,36 par 3,44459, je trouverais 
pour quotient 4000. Mais si je divisais p par le même diviseur, 
me bornant au premier chiffre du quotient, aurais-je encore le 
chiffre 4? Évidemment, puisque 2?, outre 4000 fois 3,44459. 
contient 700 fois 3,4445, plus 30 fois 3,441, plus 6 fois 3,44, 
par suite moins de 736 fois 3,44459, et, en général, moins de 
999 fois le mêiâe nombre. Si, après avoir multiplié 3,44459 
par 4, je retranche le produit obtenu du dividende employé p, 
il restera la somme des trois produits partiels suivants. On 
ferait Voir, comme ci-dessus, qu'en divisant ce reste par 3,4 445, 
on aurait le chiffre 7 du quotient; et, qu'en continuant ainsi, 
on obtiendrait successivement les chiffres 3, 6, qui suivent, et 
pour reste. 

Ainsi la division deviendrait facile, sip était connu. On ne 
donne pas de règle pour le trouver à priori, mais on sait qu'il 
se trouve tout entier dans les centièmes du dividende. En pre- 
nant, pourp, ce nombre de centièmes, quelle erreur commet- 
trait-on? Une erreur qui peut avoir une double origine : le 
nombre JP^ de centièmes,'4 4878,58, de P, n'est pas plus petit 
que p, car autrement P serait plus petit que p; d'autre part, 
i* n'excède pas p d'une unité ; 2° le dividende D ne peut être 
supérieur à P que d'une quantité moindre que le diviseur d; 
de sorte que je puis écrire 

D — P< d. 

Si je ne considère que les centièmes If, P et d' de ces trois 
nombres, je pourrai bien avoir 

Lf—Pf = a, 

44 



_ 378 — 
mais y dans aucun cas, 

Je pourrai donc toujours poser 

La somme de ces deux erreurs est plus petite que % X df, La 
partie 4 4879,81 du dividende contient donc : 

i 3,14159X4000, 
3,1415X700, 
3,144 X30, 
3,14X6; 

et peut contenir, en outre, 3,1 4 X 1 , mais non 3,U X 2. Il suit 
de là que la division effectuée sur 1 4879,81 , comme il a été dit 
qu'on pourrait Teffectuer sur 44878,48, donnera pour quotient 
4736 ou 4737, c'est-à-dire le quotient à moins d'une unité, 
par défaut ou par excès, de D par d. J'effectue cette division 
en disposant les calculs de la manière suivante : 



4i87»,84 


3,14189 


3313 49 


4 736 


114 40 




20 17 




1 33 





D'après ce qui a été dit précédemment, j'ai dû prendre, pour 
deuxième dividende partiel, le Eeste !â34345, et pour deuxième 
diviseur, le précédent privé de son dernier chiffre, ou 31445 ; 
pour troisième dividende, le deuxième reste 44 440, et pour di- 
viseur, 3444 ; enfin, pour quatrième dividende partiel , le troi- 
sième reste 2047 et pour diviseur correspondant 344. Je trouve 
pour quotient 4736, et, pour reste, r, 43394367..., nombre 
composé, dans le cas actuel, d'abord de 0,4.085536, l'excès E, 
de P sur p, puis de l'excès R, de D sur P. Ainsi qu'on le voit, 
je n'ai point tenu compte des virgules de D et d. 

II peut arriver que le quotient entier à moins de un par défaut 
ait, à partir de la droite, un, deux, trois... neufs se suivant im- 
médiatement et précédés ou non d'autres chiffres significatifs 
à gauche, par exemple, que le quotient par défaut soit 4999, le 



— 379 — 

diviseur étant le môme que dans l'exemple précédent. L'errei^r 
totale peut être telle qu'ajoutée à 900 fois 31 41 5 + 90 fois 31 41 , 
-h 9 fois 314 , elle donne (999 -f- 1 ) fois 314159 : la division 
abrégée donne alors 5 pour premier chiffre du quotient, mais 
le premier reste est moindre que 31 4, et les chiffres suivants 
sont tous des zéros : le quotient trouvé 5000 est apprctché par 
excès, à moins de un. On remarquera qu'un quotient fourni par 
la division abrégée, et terminé à droite par plusieurs zéros, ne 
sera pas nécessairement approché par excès. Le quotient ap- 
proché par défaut étant 4999, Terreur due à la méthode de di- 
vision abrégée pourrait être telle que 14879,81 ne contient pas 
5000 fois 314159, mais 4000 fois cp même nombre et en outre 
1000 fois 31415 : alors le deuxième dividende partiel donnerait 
1 pour quotient. On conçoit facilement qu'on ne trouvera cette 
valeur 1 pour un chiffre du quotient^ que quand ce chiffre et 
tous ceux qui suivent à droite sont des 9, dans le quotient ap- 
proché par défaut : on pourra donc alors , sans pousser plus 
loin l'opération, écrire immédiatement ces chiffres. Si tous les 
chiffras du quotient approché par défaut sont des 9, on pourra, 
à la première division partielle, trouver 10 pour quotient. 

Le diviseur restreint, 31 41 59, peut se trouver reproduit iden- 
tiquement à gauche du dividende. Deux cas se présentent alors : 
1® le premier dividende partiel a un chiffre de plus que le pre- 
mier diviseur à employer; la première division partielle donne 
10 pour quotient et on rentre dans un cas déjà étudié ; 2° le 
premier dividende partiel a le même nombre de chiffres que le 
premier diviseur à employer; le premier chiffre du quotient est 
un, et tous les autres sont des zéros. 

Je* vais maintenant chercher quels sont, en général, les 
chiffres du dividende et du diviseur qu'il suffit d'employer. Le 
produit p est la somme de produits partiels exprimant dos 
centièmes ; le raisonnement fait sur ce produit est applicable à 
tout autre analogue formé de produits partiels exprimant soit 
des dixièmes, soit des centièmes, soit des millièmes..., à con- 
dition que l'erreur e soit plus petite que le diviseur, et que le 
premier dividende partiel soit pris avec un, deux, trois.... 
chiffres décimaux. Or, sur chacun de ces produits partiels, 
l'erreur est moindre que 9 dixièmes, ou 9 centièmes ou 9 mil- 



— 380 - 

, , . , 9a 9a 

hèmes.... ; et Terreur totale est moindre que yr- , ou jrr-^ , ou 

10 100 

9a 

... a désignant le nombre des chiiïres du quotient entier. 

1000 ^ 

Il suffit donc, pour que Ton puisse prendre au dividende 1 , 2, 

3... chiffres décimaux, ef, au diviseur, a-h1, a-*- 2, a-h3... 

chiffres, à partir de celui des unités y compris, que Ton ait, 

9a 9a 9a 

et, à priori, 

a < d, oua<14-d, ou a < 411 -d,... 

Le nombre des chiffres qu'il suffit de conserver au dividende 
et au diviseur étant connu, il s'agit de déterminer ces chiffres. 
Plusieurs cas se présentent : 1" le diviseur a un nombre de chif- 
fres déterminé, mais plus grand que a 4-1, a 4- 2, a h- 3,... : 
tous ceux de ces chiffres qui se trouvent à droite du (a -+- 1)*, 
(a -H 2)*, (a-t-3)%... étant inutiles, on les supprime : il résulte 
de là que la méthode de division qui vient d'être exposée s'ap- 
plique à un diviseur dont le nombre des chiffres décimaux est 
indéterminé; 2** les chiffres du diviseur sont au nombre de 
a -h 1 , a -+• 2, a -H 3, , . . : ils sont suffisants et nécessaires, qujB 
le diviseur soit exact ou approché, pourvu que ce soit par dé- 
faut ; 3* enfin , le diviseur a moins dea-4-1, a-h2,a-:l-3, ... 
chiffres : s'il est exact, on remplace, par des zéros, les chiffres 
manquants; s'il est approché, pn pousse assez loin l'approxi- 
mation pour rentrer dans l'un des cas précédents. 

Des distinctions analogues s'appliquent au dividende. 

Il reste à indiquer comment on peut ramener la rechefche à 

1 

-— près du quotient de deux nombres décimaux quelconques, 

à celle du quotient entier d'un certain nombre décimal par Un 
autre dont la partie entière n'ait qu'un seul chiffre. Je suppose 
qu'il s'agisse de trouver,* à moins de un millième, le quotient 
de A par 8. On multipliera d'abord A par 1000, puis on trans- 
portera la virgule dans A et ô d'un même nombre de rangs , 
dans le même sens , et de manière que le diviseur n'ait qu'un 
seul chiffre à sa partie entière ; on aura ainsi un nouveau divi- 



— 384 — 

dende D, el un nouveau diviseur d auxquels on appliquera la 
méthode qui vient d'être indiquée; on divisera par ÎOOO le 
quotient obtenu, g, et on aura le quotient cherché. En effet» on 



a successTveoient 

g D g-hl 

1000^ d-f-iOOO ^ 1000 * 

et, divisant ou multipliant par 10°, les deux termes de 
D 



1000' 



1000^ s 1000 ' 



On pourra donc» dans tous les cas, suivre la règle générale 
suivante : 
Pour trouver le quotient, à moins d'une unité, et, en général, 

1 

à moins de--—, par défaut ou par excès, de deux nombres 

décimaux quelconques , on transporte, s*il y a lieu , la* virgule 
au dividende ot au diviseur, dans le même sens, et d*un même 
nombre de rangs , de telle manière que le diviseur n'ait qu'un 
seul chiffre à sa partie entière; puis, quand l'approximation 

1 

est demandée à -jâ^, on multiplie le dividende par 10"^ : on 

a ainsi un certain dividende D et un certain diviseur d sur les- 
quels on opère, et qui peuvent différer ou non, selon les cas, 
du dividende et du diviseur donnés. On cherche le nombre a 
des chiffres du quotient entier de D par d; selon que l'on trouve 
a < d. a < 11 -d, a< 111 -rf,... on prend 1, 2, 3,... chiffres 
décimaux exacts au dividende et a 4- 1 , a4-2, a + 3,... chiffres 
au diviseur y compris celui de la partie entière. Pour cela, il y 
a lieu de distinguer plusieurs cas : 1® le nombre total des 
chiffres du diviseur, d, est plus grand que celui qu'il en faut 
conserver, on supprime simplement ceux qui sont surabon- 
dants ; â^ d a un nombre de chiffres qui est précisément celui 
qu'il faut conserver, et est lui-même exact, ou approché par 
défaut : il n'y a aucun changement à faire sur ce diviseur ; 



— 382 — 
3"* d a un nombre de chiffres trop faible, mais il est exact : on 
remplace les chiffres manquants par des zéros; 4^ enfin d a un* 
nombre de chiffres trop faible, et est approché par défaut, ou 
a un nombre de chiffres exactement suffisant, mais est approché 
par excès : on le ramène à Tun des cas précédents. Les mêmes 
distinctions s'appliquent au dividende. On obtient ainsi le pre- 
mier dividende partiel et le premier diviseur à employer; sup- 
primant les virgules, on divise le premier de ces nombres par 
le deuxième, d'après la règle ordinaire; on supprime le dernier 
chiffre à droite du premier diviseur, et on divise, parle nombre 
ainsi obtenu, le reste fourni par la première division partielle : 
on a le deuxième chiffre du quotient; on supprime de même 
le dernier chiffre à droite du diviseur précédent, et on divise, 
par le nombre obtenu, le deuxième reste : on a le troisième 
chiffre du quotient ; on continue ainsi jusqu'à ce qu'on ait ob- 
tenu le nombre a des chiffres de la partie entière dn quotient, 
ce qui arrive lorsqu'il ne reste, à gauche du diviseur, que â, 
3, 4,... chiffres non supprimés selon que d en a a + l» a + â, 
a-+- 3,... S'il arrive que l'un dos dividendes partiels contiehne 
dix fois le diviseur correspondant, on écrit seulement 9 au quo- 
tient,, et l'on termine l'opération en écrivant, à ce quotient, 
autant de 9 qu'il reste encore de chiffres à calculer. 

THÉORÈME I. 

I. Pour que le quotient entier, fourni par la division abrégée, 
soit approché par défaut, il faut et il suffit que l'excès, E, du 
produit exact du diviseur par ce quotient sur le produit, à moins 
de un, par défaut, des mêmes facteurs, -soit plus petit que r, le 
reste fourni par cette division. 

II. Pour que le quotient entier fourni parla même opération 
soit approché par excès , il faut et il suffit que la quantité E 
soit plus grande que le reste r. 

Je désigne par, 

D, le dividende donne ; 

P, le produit exact du quotient à moins de un par défaut, par 
le diviseur ; 

p, le produit à moins de un par défaut des mêmes facteurs ; 

P. et p*, les produits analogues aux deux précédents, se rap- 
portant au quotient à moins de un par excès ; 



- _ 383 — 
E. ladifférence P — p, ou P.-^p^; 
r, D — p» ou B^—p.* 

Cela posé , quand le quolient est approché par défaut , on a 
toujours 

D>P>p. 
et, par suite, comme D — p^r, 

r > P — p ou r > E, 
Réciproquement, si Ton a r > E, on peut poser 
D — p> P — p, 
ou D > P, 

ce qui prouvé que le quotient est approché par défaut. 

En second lieu , quand le quotient est approché par excès , 
on a P. >Z)>p«, 

et, par suite, E > r. 
La réciproque est également vraie. 

En représentant D, P et p, Pe et p, par des droites , on se 
rendra facilement compte de ce double théorème : 



' 


'\ 


D 


Ie 




J 







P. 



QuoUent entier par défaut. 
r> E, 



Quotient entier par excès, 
r<E. 



THÉORÈME S. 

Pour que le- quolient entier fourni par la division abrégée 
soit approché par défaut , il suffit que la limite de E soit plus 
petite que r, car si on a lim. E < r, on a, à fortiori, E <r. 



REMARQUE. 

Pour que le quotient entier que donne la règle précédente 
soit, dans tous les cas, approché, à moins de l'unité, par excès, 
ou par défaut, il est nécessaire que le dividende et le diviseur 
restreints soient approchés, par défaut, à moins de Tunité expri- 



— 384 — 
mée par leur dernier chiffre à droite. Par exehiple, le quotient, 
à moins de un, par défaut, de 10â75,4S57623^ divisé par le 
nombre 4,4445926, est 9004 : ee quoti(uit est celui que donne 
la division abrégée, si Ton prend pour premier diviseur partiel 
40275,48, et pour diviseur eoirespondant 4,44459. Mais en 
effectuant la même opération avec le diviseur 4 ,4 4459, on trou- 
vera 9000 seulement, que le dividende soit 40275,48, ou 
40275,49. 



BERBUBS RELATIVES. 

I. Prlnelpes généraux. 

DÉFINITIONS. 

La différence entre un nombre exact , et une valeur appro- 
chée de ce nombre , prend le nom d'erreur absolue ; l'erreur 
relative est le quotient qu'on obtient en divisant Terreur abso- 
lue par le nombre vrai. 

Une limite connue supérieure à Terreur relative indique le 
degré d'approximation relative. 

THÉORÈME 4. 

Si , à partir de la droite d'un nombre entier ou décimal , on 
remplace plusieurs chiffres consécutifs par des zéros, de ma- 
nière à ne conserver intacts, à gauche, que m chiffres, le der- 
nier à droite de ces chiffres étant ou non forcé de un, on 
commet, par excès ou par défaut : 4° une erreur absolue 
moindre que l'unité exprimée per le dernier chiffre oonservé à 
droite, c'est-à-dire parle m® chiffre à partir de la gauche; 
2® une erreur relative moindre que l'unité divisée par le nom- 
bre entier exprimé par les m premiers chiffres à partir de la 
gauche. 

4«)^insi le nombre 2674568,20367 est représenté par 2670000 
ou 267 dixaines de mille, à une dixaine de mille près, par dé- 
faut ; et par 268 dixaines de mille, à une dixaine de mille près, 
par excès. En effet, ce nombre peut s'écrire 



— 385 — 

^ 2670000 + 4568,20367. 

La deuxième partie ne peut, dans aucun cas, être plus grand* 
que 9999 + 0,99999, dont la limité est 9999 + 1, ou 10000 , 
ou encore une dixaine de mille. Le nombre proposé est donc 
compris entre 267 et 268 dixaines de mille. 

2° Je dis, en second lieu, que 267 dixaines de mille, et 268 
dixaines de mille ropr'sentent le nombre dont il s'agit, N, avec 

\ 
avec une erreur relative moindre que -^r=-. En effet, Terreur 

267 

relative est, diaprés sa définition , égale à 
4568,20367 
2674568,20367 
et par conséquent est plus petite que 

40000 
2670000' 
puisque cette dernière expression a un dénominateur plus petit, 
et un numérateur plus grand que le dénominateur et le numé- 
rateur de la précédente ; celte erreur relative est donc plus pe- 
tite que 

267" . , 

D'autre part , en prenant 2680000 pour N, on commet une 
erreur absolue moindre qu'une dixaine de mille , et par con- 
séquent une erreur relative plus petite qu* 

40000 i 

ou 



2670000 267 

REMARQUE. 

On voit facilement que le nombre conservé peut représenter 
le nombre doiftié h une demi-unité près de Tordre du !»• chiffre ; 
alors Terreur relative est moindre qu'une fraction deux fois 
plus petite que Tunité divisée par les m premiers chiffres à 
gauche. Ainsi 2680000 représente N avec une erreur absolue 
moindre qu'une demi-dixaine de mille et une erreur relative 

moindre que - — — j;. 
^ 2X267 



— 386 — 

THÉORÈME S. 

Pour que Terreur absolue, faite par défaut ou par excès sur 
un nombre, soit plus petite que Tunité exprimée par son m" 
chiffre, à partir de la gauche , il faut que l'erreur relative cor- 

respondante soit plus petite qu© tâ^^-j» et il suffit que cette 

\ 

erreur relative soit plus petite que 7^-. 

4^ Je suppose que le troisième «hiffre, à partir de la gauche 
d'un nombre N^ exprime des dixaines de mille, et que l'erreur 
absolue commise sur ce nombre soit moindre qu'une dixaine 

de mille , je dis que l'erreur relative sera plus petite que 7^5. 

En effet, je désigne par p le nombre représenté par les trois 
premiers chiffres à gauche de N, par « l'erreur absolue faite 
sur N et par r l'erreur relative correspondante. On a 

10000 40000 J_ 

'^^ N pX 10000 ^ 10«* 

car on a nécessairement N> pX 10000 etp =^10% puisque p 
est un nombre de trois chiffres. 

2* Réciproquement, sil'erreur relative est moindre que j^tj-, 
l'erreur absolue est moindre que l'unité exprimée par le troi- 
sième chiffre à partir de la gauche. En effet, de r =-^ et de 

r < T^ , on déduit 

a^ 1 ^ N 

-<j^,OUa<;^. 

Je suppose que le troisième chiffre, à partir de la gauche, ex- 
prime des dixaines de mille, alors on a 

1O»Xl0OOO<iV<40'XlO00O, 
et par conséquent 

.lO'XlOOOO 
"" ^ ^fo^ — ' 

ou « plus petit que une dixaine de mille. 



— 3S7 — 

11. MullIplIeatUn. 

PRIIVCIPB i. 

L'erreur absolue d'un produit dont un seul facteur est inexact, 
est égale au facteur exact multiplié par l'erfeur absolue de 
l'autre facteur ; lericur relative du même produit est égale à 
celle du facteur approché. 

1' Soit le produit aXb, a', désignant la valeur approchée 
du multiplicande a, et « l'erreur absolue de ce même facteur, 
fai a' = o db a, et a' X & = (a± a) x 6 = a6 ±: « 6, ce qui 
démontre que l'erreur absolue du produit est a 6, par excès ou 
par défaut. 

a. h ûi 

2* En second lieu , l'erreur relative du produit est — - =s - : 

ab a 
elle égale celle du multiplicande a. 

REMARQUE. 

On voit que l'erreur absolue, et Terreur relative du produit 
dont il vient d'être question , ont le môme sens que l'erreur 
absolue ou relative du facteur approché. 

PRINCIER 2. 

L'erreur relative du produit de deux facteurs, approchés l'un 
et l'autre par défaut, est égale à l'erreur relative du multipli- 
cande, plus Terreur relative du multiplicateur, moins le pro- 
duit de ces deux erreurs. 

Je désigne par a et p les erreurs absolues faites par défaut 
sur les deux facteurs a et 6. 

La valeur approchée du produit est (a — a) X (& — p) ; ou, 
d'après un principe connu, ab — a& — ap + «p. 

L'erreur absolue est, par défaut, a& H- ap — «p ; et l'erreur 
relative , 

ab ^, op op 

06 "*" <i5 a6 • 



OU 



a g «p 

ce qui démontre le principe énoncé. 



— 388 — 



COROLLAIRE. 



L'erreur relative d'un produit de deux fadeurs approchés 
Tun et l'autre par défaut, est plus petite que la somme des 
erreurs relatives de ces deux facteurs. 

PRINCIPE 3. 

L'erreur relative d'un produit de deux facteurs approchés 
l'un et l'autre par excès est égale à la somme des erreurs rela- 
tives du multiplicande et du multiplicateur, augmentée du 
produit de ces erreurs. 

La valeur approchée du produit dont il s'agit peut s'écrire 

L'erreur absolue est «ô 4- ap -H «p , et l'erreur relative , 

PRINCIPE 4. 

L'erreur relative d'un produit, P, de deux facteurs approchés 
l'un par défaut, l'autre par excès est égale : 1** à l'erreur rela- 
tive du facteur pris par excès, moins l'erreur relative du facteur 
pris par défaut, moins le produit de ces deux erreurs, si P est 
approché par excès ; 2* à l'erreur relative du "facteur pris par 
défaut, moins l'erreur relative du facteur pris par excès, plus 
le produit des erreurs relatives des deux facteurs, si P est ap- 
proché par défaut. 

Le produit approché est ab-^ a^ — «6 — ap , l'erreur abso- 
lue, ap — (a& + fltp), ou a^ + «p — ap , selon que P est approché 

par excès ou par défaut ; enfin l'erreur relative, | — - — ^ , 

a ao 



a aS p 
OU - -H -T — f 

a ab b 



PROBLÈME 1. 



Déterminer le nombre des chiffres qu'il suffit de coiserver 
intacts, sur la gauche de deux nombres entiers ou décimaux, 
les autres étant remplacés par des zéros , pour que le produit 
de ces nombres soit approché à moins de l'unité exprimée par 
son m* chiffre, à partir de la gauche. 

Pour que l'erreur absolue du produit dont il s'agit soit 
moindre que l'unité exprimée par le m* chiffre , il suffit que 



— 389 — 

Terreur relative correspondante soit moindre que rr^, par 

suite^ que celle de chaque facteur, pris par défaut, soit plus 

i 1 

petite que q .^^ , et à fortiori que iqST» » ^'®^* ^® ^"^ ®"^* 

lieu si Ton prend chaque facteur avec une erreur absolue 
moindre quaTunilé exprimée par le (w-*-2)' chiffre, à partir 
de la gauche, ou encore si l'on prend, dans chaque facteur, les 
m + 2 premiers chiffres, sans forcer le dernier, les autres étant 
remplacés par des zéros. 

REMARQUE. 

Pour obtenir le produit de deux nombres décimaux , à rj.- 

près , on cherche le nombre a des chiffres de la partie entière 
de ce produit; on augmente a de n^ et on a, en résultat, le 
nombre m des chiffres qu'on doit avoir exacts à gauche du 
produit. En augmentant m de SI , on obtient le nombre des 
chiffres à prendre à gauche du multiplicande et du multipli- 
cateur. 

Ainsi le produit de 

245,678964864576... par 86,437623769312... 
ayant cinq chiffres â sa partie entière, on obtiendra ce produit 

àmomsde jjT^, en prenant, à gauche de chaque facteur, 

5-H3-+-2, ou dix chiffres ; par suite, en multipliant 245,6789648 
par 86,43762376. On peut faire cette opération par fa multipli- 
cation abrégée ; mais alors la considération dos erreurs rela- 
tives devient surabondante, puisqu'on peut , à priori , poser et 
effectuer la multiplication abrégée de.manière à avoir le pro- 
duit à moins d'une unité décimale donnée. 

OBSERVATION. 

Ce qui suit, sur la multiplication, se rapporte exclusivement 
aux produits de deux facteurs dont un ou plusieurs chiffres à 
droite ont été remplacés par des zéros . sans que le dernier 
conservé ait été forcé. 

PRINCIPE 5. 

L'erreur relative d'un produit de deux facteurs a sa plus 
grande ou sa plus petite valeur, lorsque l'erreur relative du 



— 390 — 
multiplicande, ainsi que Terreur relative du multiplicateur, 
ont simultanément, soit leur plus grande, soit leur plus petite 
valeur. 

Le nombre des chiffres du multiplicande et du multiplicateur 
restant le môme , ces chiffres peuvent prendre arbitrairement 
différentes valeurs ; d'un autre côté , le nombre des chiffres 
supprimés ou conservés peut varier : on conçoit -qu'alors l'er- 
reur de chaque facteur sera elle-même variable. Il s'agit do 
démontrer que celle du produit croîtra constamment quand, 
celle d'un seul facteur croîtra , ou quand celles des deux fac- 
teurs croîtront en même temps. 

Je désigne par : 

M, le multiplicande ; 

A, le nombre représenté par les chiffres conservés au mul- 
tiplicande ; 

a, le nombre des chiffres de A; 

B, le nombre représenté par les chiffres supprimés dans M, 
et remplacés par des zéros ; 

h, le nombre des chiffres de B; 
e, l'erreur relative du multiplicande ; 
A', of, Iff, bt, tf les qualités analogues relatiyes au multipli- 
teur M^; 
p, l'erreur relative du produit P. 
On sait que 

p = 6 + e'-eE' (1) 

Les trois quantités P, e, e/ sont constamment plus petites que 
l'unité ; e et e' ne peuvent par là même passer de l'une quel- 
conque de leurs valeurs respectives à l'une plus grande ou 
plus petite, que par l'augmentation ou la diminution de qfiian- 
tités p et q plus petites que un. Si j'augmente donc e de p, et 
s' de q, l'erreur relative du produit deviendra 

« ^-iP*-l-6'9 — (6-Hp)X(e'-«-9) 
ou 6 -h p + e' -h î — Ês' — eg — e'p — M 

expression qui a les termes 4- e, + e» et — ee' communs avec 

la valeur (1) de p. Les autres termes ont une valeur représentée 

par . p-+-g — sq — e'p — pg,(2) 

ou P -ri" g — p (g -h e') — e?. 

9 + 6' est une quantité plus petite que un ; par conséquent 



— 39< — 

P (9 + 6') a une valeur plus petite que p; de même le produit 
c4 est plus petit que q : donc, dans (2), on a 

p + « > «9 ■♦" e'P -♦- p«- 
Il résulte de là qu'en augmentant e de p et e' de q, j'augmente 
en définitive Terreur p. 

Si j'augmente Tune seulement des deux quantités e et s', e, 
par exemple, de p, il vient : 

e+p + s^_(.6 + p)e'; 
ou 6 -}- p -)- e' — ee' — pef, 

quantité plus grande que p de p — ptj- 

On voit, en résumé, que la plus grande erreur relative du 
produit correspond à la plus grande erreur relative du multi- 
plicande et du multiplicateur ; que la plus petite erreur relative 
du produit, correspond aux plus petites erreurs relatives de ses 
deux facteurs. 

RÉMARQUE. 

On peut admettre que la plus grande ou la plus petite erreur 
absolue du produit , correspond à sa plus grande ou à sa plus 
petite erreur relative. 

PRINCIPE 6. 

Le maximum de Terreur absolue faite sur un produit P de 
deux facteurs M et M^, dont la valeur seulement dos chiffres 
varie, mais arbitrairement, est égal à un nombre expriifié par 
Tunité suivie d'autant de zéros, moins un, qu'il y a de chiffres 
au multiplicande, multiplié par un nombre exprimé par autant 
de 9 qu'il y a de chiffres supprimés au multiplicateur; plus un 
nombre exprimé par Tunité suivie d'autant de zéros, moins un, 
qu'il y a de chiffres au multiplicateur, multiplié par un nombre 
exprimé par autant de 9 qu'il y a de chiffres supprimés au 
multiplicande ; plus un nombre exprimé par autant de 9 qu'il 
y a de chiffres supprimés au multiplicande, multiplié par un 
nombre exprimé par autant de 9 qu'il y a de chiffres supprimés 
au multiplicateur. 

L'erreur relative du multiplicande est : 

B_ B 4 

B ^ 



— 39ÎI — 
La plus grande valeur de cetto erreur correspond à la plus 
petite valeur du dénominateur » et par suite à la plus petite 
valeur de A et à la plus grande deB. La plus petite valeur do 
A est représentée par l'unité suivie de a — 1 zéros ; et la plus 
grande valeur de B, par une suite de 9, en nombre b. Le plus 
grande valeur de cette erreur est donc : 

1 _1 10''— \ 

40»»- 4 "*■ 10»» — <"*" 

De même, la plus grande erreur du multiplicateur est : 
10^'— l' 

Le maximum de l'erreur relative, p» du produit P, est ainsi : 

10«+b-i-^10b— 1 '^ 10*' + »»'- 1-1- iQb'—l (10»+b-i -f lOb—l) (10«'+b'-i^lOb'— 1)J 

OU, en réduisant au même dénominateur, 

(10> +b'~ 1 ^ IQb'^ 1) (IQb— 1) -1- (IQa + b ^ 1 -K IQb— 1) (IQb*^ 1) ~ (IQb _ j) (IQb'— 1) 
(lOa+b-i -1- 10b— 1) (10«'+»»*-i^lOb'— 1) 

. OU, enfin, en effectuant, au numérateur , les multiplications 
indiquées, et en simplifiant : 

[lO«'+V-iX(!Ob-^l)] ♦ [lOa-»b->iX(10V^l)] 4> [(10b-^l)(10y-^l)] 
"■ (10«+b- 1 ^ 10b — 1) (lO""»-»"'- > -+- 10b'— 1) '■ ' 

L'erreur absolue se déduit de l'expression précédente , en en 
supprimant le dénominateur. 

PRINCIPE 7. ' . 

Le minimum de l'erreur absolue d'un produit de deux fac- 
teurs se compose de la somme : i° d'un nombre exprimé par 
autant de 9 qu'il y a de chiffres conservés au multiplicande, 
suivis d'autant de zéros -qu'il y a de chiffres supprimés à ce 
myltiplicande ; ^^ d'un nombre analogue relatif au multiplica- 
teur ; 3* enfin, de l'unité. 

En adoptant la notation précédente, on a, pour l'erreur rela- 
tive du multiplicande : 

1 

• |io^+i 



^ 393 _ 

dont la plus petite valeur est : 

1 1 



De môme, la plus petite valeur de Terreur relative du mul- 
tiplicateur est : 

iO*'+»»'— 10^' + 1 
Celle du produit sera donc : 

1 '4 . . 1 



10.+!,— lob^i "^ lo^'+b'— lob'-f-i (io«+b-iOb-i-i;(io*^k'-iob>i) 
ou ' iV+v— 40b'4.^o«+b — <ob.|,^ 

L'erreur relative correspondante est le numérateur de cette 
dernière expression , attendu que le dénominateur n'est autre 
chose que M M^r=:P. On voit facilement que 4 0' * *• — 4 0** 
est un nombre exprimé par a neufs suivis de b zéros. 

PROBLfiMB 2^ 

Trouver les limites du nombre des chiffres exacts à gauche 
d'un produit de deux facteurs, approchés par défaut. 

I. Limite inférieure. — Le nombre des chiffres exacts dont 
il: s'agit sera minimum, quand le nombre total des chiiTres du 
produit sera minimum et celui des chiffres de l'erreur absolue, 
maximum. Alors, les deux facteurs M etJf' seront lO'**"*»""* 
+ 10'» — 1 et lO*'-*-»»'-» 4- 40»»' — U et auront, l'un, a + b. 
l'autre, a' -{- bf chiffres, d'où il suit que le produit en aura au 
moins a-^b-^-a^ -\-b' — 1 . La première des trois parties du 
maximum de l'erreur, absolue a au plu« a' + 6' + ^ — ^ 
chiffres ; la deuxième, a + 6 + b^ — 1 ; la troisième, b +.6'. 
Soit a > û/; la somme do ces trois parties a au plus a-{- b -\-b^ 
chiffres. L'erreur absolue est donc, dans tous les cas, moindre 
que l'unité exprimée par le chiffre du produit qui, à partir de 
la gauche, occupe le rang 

{a+b + a' + b' — ^)-^{a + b + b') = a' — \. 

IL Limite supérieure. — Le nombre des chiffres exacts du 
produit sera maximum quand le nombre total ^ des chiffres de 

4ô 



_ 394 — 
ce produit sera maximum, et celui dès chiffres de Terreur ab- 
solue, minimum. Le produit P a au plus a -^ b -^ a' -^ b* 
chffres; Terreur absolue au moins a + & + ^> en admettant 
que 0" + ô soit plus grand que a' + à'. L'erreur absolue est 
plus petite que Tunité exprimée par le chiffre de rang 

a+b + a'+b^ — a — b—\=a'+bf—U 
à partir de la gauche. On remarquera que l^ et à pouvant 
croître indéfiniment, ou être inconnus, cette limite n'est pas 
toujours déterminée. Si on prend &' suffisamment grand, tous 
les chiffres du produit approché pourront se trouver exacts. 

COROLLAIRES. 

L En prenant à gauche d'un produit de deux facteurs appro- 
chés par défaut, à moins de Tunité exprimée par leur dernier 
chiffre à droite, autant de chiffres, mois un, qu'il y en a eu de 
conservés dans celui des deux facteurs oîi il en est resté le 
moins, on obtient, en unités exprimées par le dernier chiffre 
conservé dans ce produit, et à moins de deux de ces unités, la 
valeur de ce produit ; en forçant de un le derhier chiffre, on a, 
à moins d'une unité de son ordre, par défaut ou par excès, ce 
môme produit. Par exemple, si on multiplie, d'après la règle 
. ordinaire, 26,0567 par 074,268, on pourra compter su^Ies cinq 
premiers chiffres à gauche du résultat, à la condition de forcer 
le dernier, à droite, de un. 

II. Le nombre des chiffres à conserver dépassera ordinaire- 
ment celui auquel conduit la règle précédente. On arrivera à 
des indications plus précises par la méthode suivante. On sait 
que Terreur relative de chaque facte«r est plus petite que un 
divisé" par la partie conservée, et que celle du produit est 
moindre que la somme de celle du multiplicande et de celle du 
multiplicateur. On divisera donc successivement l'unité par le 
muUiplicande'et le multiplicateur employés, en se bornant au 
premier chiffre du quotient, que Ton forcera de un ; on fera la 
somme des deux résultats ; dans la fraction décimale obtenue, 
on supprimera tous les chiffres significatifs à partir du premier 
à gauche y compris en remplaçant , par un , le zéro placé iûi-* 
médiatement avant ce premier chiffre : on aura une limite su- 
périeure de Terreur relative du produit, et par conséquent une 
limite inférieure du nombre des chiffres exacts. Ainsi, si Ton 



— 395 — 
.trouve pour limite de- Terreur relative du produit, 0,000034, 

on remplacera celle expression par 0,0001 ou rjrr, qui indique 

que l'erreur absolue est moindre que Tunilé exprimée par le 
quatrième chiffre à partir de la gauche : on conservera donc 
quatre chiffres, ayant soin de forcer le dernier. 

III« Division. 

PRINCIPE 8. 

L*erreur absolue d'un quotient dont le dividende seul est 
inexact, est égale à l'erreur^ absolue du dividende, divisée par 
^ le diviseur; l'erreur relative du même quotient est égale à celle 
du dividende. 

Soit a : b, a^ désignant la valeur approchée et a l'erreur ab- 
solue de a, d'oîi a' = a ±: «. 

La valeur approchée du quotient est — = "^"""^^ft — î"? 

l'erreur absolue est ~- et l'erreur relative, *:- = —. 
boa 

PRINCIPE 9. 

L'erreur relative d'un quotient dont le diviseur seul est 

inex^ict et approché par défaut ou par excès est égale à l'erreur 

absolue du diviseur divisée par le diviseur approché. 

a ' 
La valeur approchée du quotient est , a, b, P désignant 

odb P 

le dividende, le diviseur et l'erreur absolue de ce diviseur. Uer- 

a a afft+P) — ab 
reur absolue de ce même quotient est - -— -—r-- = \,^, .,, — 
^ b • 6+P b[b + ^] 

a6+aP — ab ap '<^^^ P j 44 . * 

que le quotient soit approôhé par défaut; si le contraire a lieu, 

b — /3 a a û — ,, 

cette erreur absolue devient = -- x r — ;. Elle est 

a b b b — ^ 

, par conséquent, dans tous les cas, — X . L'erreur re-' 

N a p 

lalive, qui s'obtient en divisant par -r-, est -— — , le double 

b b ± p ' ' - 



— 396 — 

signe du dénominateur correspondant aux deux cas oU le divi- 
seur est approché par défaut ou par excès. 

COROLLAIRES. 

I. L'erreur relative du quotient d'un nombre exact par un 
nombre approché par excès est plus petite que Terreur relative 
du diviseur. 

II. L'erreur relative du quotient d'un nombre exact par un 
diviseur approché par défaut est plus grande que l'erreur relar 
live du diviseur. 

PRINCIPE iO. 

L'erreur relative du quotient d'un dividende approché par 
défaut par un diviseur approché par excès, ou d'un dividende 
approché par excès par un diviseur approché par défaut, est 
égale au dividende exact multiplié par l'erreur absolue du di- 
viseur, plus le diviseur exact multiplié par l'erreur absolue du 
dividende, le tout divisé par le produit du dividende par la va- 
leur approchée du diviseur. 

1® Soient a et 6 le dividende et le diviseur exapts, a — a et 
ô + P les valeurs approchées de ces termes. L'erreur absolue 

j 4- * * '^ a— a a{b-\- p) — b{a— a) ' 
du quotient est -j-^j^^ = ^^Zff) '' > 

l'erreur relative est '^""^''-^^^rj^r ^^^ = "^mr 

ab(b + ?) a{b + fi) 

2" On verrait de môme que, dans le deuxième cas, Terreur 

relative est -— r:- 

a(6— /3) 

PRINCIPJB M, 

Quand le dividende et le diviseur sont approchés l'un et 
l'autre par défaut, le quotient est approché par excès ou par 
défaut selon que le produit du dividende par TerrSur absolue 
du diviseur est plus grand ou plus petit que le produit du di- 
viseur par Terreur absolue du dividende, c'est-à-dire selon 

que Ton a a^ ^ ô». 

Quand le dividende et le diviseur sont approchés Vvlr et 



-- 397 — 
Tatitre par excès, le quotient est approché par excès ou par 

défaut selon que Ton a ap ^ 6 a. 

En effet, - et , réduits au même dénominateur, de- 

b h — P 

viennent 77-7 tt et ttt T\ » 

b[h — fi) b[b — fi) 

ou, en développant les numérateurs^ 

^^ — ^^ q6 — - «6 

b(b—fi) b[b — fi)' 
selon que Ton a ap > 6a ou a3 < 6a, le deuxième de ces 
quotients est plus grand ou plus petit que le preâiier. 

On vérifierait d*une manière analogue la deuxième partie de 
ce principe. 

PRINCIPE \%, 

L'erreur relative du quotient par défaut 4e deux nombres 
approchés par défaut, ou du quotient par excès de deux nom- 
bres approchés par excès égale le produit du diviseur par Ter- 
reur absolue du dividende, moins le produit du d'videndB par 
Terreur absolue du diviseur, le tout divisé par le produit du 
dividende par le diviseur approché. 

En effet, dans le premier de ces deux cas, Terreur absolue est 

a a — g a[b — fi) — b{a — «) ^ 

b * 6— iô"""""* b[b — fi) ' 

et Terreur relative, 

b[a{b'-fi) — b[a — <i)] _ <xb — afi 

.ab{b — fi) ^ a{b—fiy ^ 

Dans le deuxième cas. Terreur absolue est 
a -f- a a 



et Terreur relative 



b + fir b 

boL — afi 



a(b + fiy 
/ PRiKaPE 43. 

L*erreur relative du quotient par défaut de deux nombres 
approchés par excès, ou du quotient par excès de deux nombres 
approchés par défaut, égale le produit du dividende par Terreur 



— 398 — 

absolue du diviseur, moins le produit du diviseur par Terreur 
absolue du dividende, le tout divisé par le produit du dividende 
par le diviseur approché. 
Ce principe se vérifie comme le précédent. 

PRINCIPE 44. 

Quand le dividende et le diviseur sont Tun et l'autre inexacts : 
1® Si le dividende est approché par excès et le diviseur par dé- 
faut, l'erreur relative du quotient esjt plus grande que la somme 
/de Terreur relative du dividende et de celle du diviseur ; 2° si 
le dividende et le diviseur sont Tun et Tautre approchés par 
défaut cl le quotient par excès, Terreur relative du quotient est 
plus petite ou plus grande, selon les cas, que la somme de 
Terreur relative du dividende et du diviseur; 3° dans tous les 
autres.cas. Terreur relative du quotient est plus petite que cette 
même somme. 

En effet, les six ca« suivants peuvent seuls se présenter : 



: 1* 

! 

30 
40 

50. 
60 


DIVIDENDE. 


DIVISEUR. 


QUOTIENT. 


ERRRUR RELATIVE. 


Par excès. 
' par défaut. 
Par défaut. 
Par excès. 
Par défaut. 
Par excès. 


Par défaut. 
Par excès. 
Par défaut. 
Par excès. 
Par défaut. 
Par excès. 


» 
Par défaut. 
Par excès. 
Par excès. 
Par défaut. 


ap -♦- ba 

a (6 - p) 1 

ap -H ha 

^a(6-^p) 

fta — np 

(6 - p) 

ba — f/p 

a [b -^- P) 

op — bCL 

a (6 - P) 

op — ba 
û(6-+-P) 1 



1' Dans le prtmier cas. Terreur relative du quotient est plus 

grande que la somme de Terreur relative du dividende et du 

6a -h a/3 

diviseur, car cette somme , — , a le même numérateur, 

ao 



-- 399 — 
mais un dénominateur plus grand que celui de Terreur relative 
V d\\ quotient. 

2° f ■ . — : < — ~ — , car les numérateurs sont les 
a(& + /3) ab 

mêmes et le premier dénominateur est plus grand que le 

deuxième. 

3® On a —7 r< — ; — > car en retranchant la quan- 

a(b — ^) ab 

tité aâ aux deux termes de la fraction ; — , on diminue 

'^ ab 

» ,^, ba boL — ab ^ 
cette fraction. D autre part, -7- -: > —77 r; donc, à 

a(b—fi) a{b — fi) 

. . . a/3 + boL ^ bcL — a/i 
fortiori, -^-— ; — > ^^ 



ab a(b — ^)* 

. boL — u^ ^ as + ba 

4° —n — r-^ < -^-—^ » car la première expression a 

a (6 + ^) ab 

un numérateur plus petit, et un dénominateur plus grand que 
le numorateur et le dénominateur do la deuxième. 
5*^ Dans le cinquième cas, si Ton réduit au même dénomi^ 

qa JL. ^o( 

nateur l'erreur relative et la somme — et que Ton com- 

ab 

pare les numérateurs, on voit que la première de ces quantités 
est plus petite ou plus grande que la deuxième, selon que l'on 

a a*/3* + ûfta/3 ^ 2ô*aa. 

« r» as — 6a as -{- bct' . 

6"* Enfin , on a .^ . ., < — — - — , car la première ex- 
a(6 + /3) ab- 

pressioaa un numérateur plus petit et un dénominateur plus' 
grand que le numérateur et le dénominateur de la deuxième. 

PRINCIPE 15. ^ 

Si l'on évite de prendre le dividende par excès et le diviseur 
par défaut, ou les deux termes de la division par défaut^Ter- 
reur reFative du quotient étant toujours plus petite que la 
somme des erreurs relatives du dividencTe et du diviseur, on 
aura le quotient à moins de l'unité exprimée par son m* chiffre, 
à partir de la gauche , en prenant ie dividende et le diviseur 



— 400 — 

avec m -f 2 chiffres exacts à gaucho, les autres étant remplacés 
par des zéros. . / * 

La démonstration de ce principe est analogue à celle qui a 
été donnée pour la multiplication. 

RBMÀBQUB. . 

On détermine le nombre des chiffres ^acts à gauche d*un 
quotient calculé par la méthode ordinaire en suivant une règle 
analogue à ce.le qui a éié donnée pour la mulliplication; pourvu 
toutefois que Ton fasse l'exception signalée dans le principe 
précédent. 



'-'M^ASP^^tf^A^MJi^- 



fllûi 



T^LEAU résumé d«8 erreurs absolues et relat^ 
et d'un quotient. 



Notation : a et b yaleurs exactes; a*, b' valeurs approchées ; a- 
limites de a et de p. 

1 2 i 



f 



Multi- 
plicande 



m I Exact. 

m 

5 1 Défaut 
S j ou 
p / excès. 

> I Défaut. 

m 

e . 

n I Excès. 



Défaut 
Excès. 



Multi- 
plica- 
teur. 



Défaut 

ou 
excès. 

Exact. 

Défaut. 
Excès. 

Exfîès^ 
Défaut. 



Produit 



Défaut 

pu 

excès. 

Défaut 

ou 
excès. 

Défaut. 



E^cès. 

Défaut. 
Excès. 

I Défaut. 

i ËXC(>S. 



Erreur absolue 
en fonction 
de û' et 6'. 



Limite do l'er- 
reur absolue en 
/onction de ^ et B 



op 



ba 



û'P-h6/a + ap 

af p 4- bfa — ap 

6Fa — a'p-ap 

a'p — b'a4-aP 

a'p— b'a— a& 

, Wa— a'p-»-ap 



aB 



bA 



a'JJ-+-fcU4-i4fî 



a*B-^yA — AB 



I • 



, Divi- 
, dende. 



Divi- 
seur. 



Exact. 



Exact. 

iDéfaut. 
1 Excès. 

2 /Excès. 
iDéfaut. 



IDéfaut. 



I Excès. 



Défaut. 

Excès. 

Exact. 
Exact. 

Défaut. 
Excès. 

Défaut. 
Excès. 



Quotieo» 



Excès. 

Défaut. 

Défaut. 
E]^cès. 

Excès. 
Défaut. 
Défaut. 

Excès. 
Défaut. 

Excès. 



Erreur absolue 
en fonction 
de af et 6/. 



Limite de Terr. 
absolue en fonc- 
tion de A et B. 



_«i- 



W (6' -*- P) 



_£§_ 



bi [b^ — p) 

a 
b 

g/p ■♦- b'tt 
M (<»' + P) 

a' p -^" h'oL 
feVa — a'P 

6'(«>'-rp] 

g' p -- b'oL 
6H6'-f.p) 



b' {bf — p) 

b^g — g>p 

b' (b' — P) 



aB 



b' (b/ -•- B) 

gB 

b' (b' — B) 

A 

b 

n'Jl f - b>i4 
b» (b' ^ B) 

g> B -4^ b' i4 

b' (b» — B) 



( Tqbleau à placer en regard de la page i 



LES TOMBELLES 

ET LES RUINES 
DU MASSIF ET DU POURTOUR D» ALAISE 



Troiâème rappurt fait à li Soeiilé dlmulalion du fioabs, ao idn de la 
CeiDoiissîoo chargée de diriger les fouilles. 

Par M. Ànguste GASTAH. 
{Séances des 13 décembre 1859 et M janvier 1860.) 



Messieurs, 

Je viens vous rendre compte de la troisième série des fouil- 
les (1) exécutées sous vos auspices dans l'intérêt de la question 
d*Alesia. ' ^ 

Nos opérations, tant sur le massif même que sur le pourtour 
de l'inépuisable Alaise, n'ont été ni moins vastes ni moins heu- 
reuses que celles de l'automne précédent. Cinquante-cinq tumulus 
ont été ouverts; des tranchées .et sondages ont été exécutés sur 
plusieurs points où les replis évidemment artificiels du terrain 
promettaient, sfhon des découvertes matériellement importantes, 
au moins des constatations utiles. 

Les fonds employés à ces études provenaient en partie d'une 
allocation votée par le Conseil général du département du Doubs, 
en partie de la somme de deux cents francs qui nous avait été 
gracieusement offerte par M. le duc de Luj^nes, ce Mécène de 
notre siècler, dont les éminents travaux et les généreux encoura- 
gements contribuent à Tenvi aux progrès des sciences historiques. 



(1) Voir mes deux précédents rapports dans les Mémoires de la Société 
d*£mif<a(Um du Dou^, 3* série, t. 3, pp. 383*400, 5S5-682, pi. i-iv. 

46 



— 402 — 

Deux membres de votre <îommis9ion ,-M. Alphonse Delacroix 
et Fauteur de ce rapport, se sont seuls trouvés en niesure de 
coopérer à la direction des fouilles de 1859. Je devjds mention- 
ner ce fait pour établir la part considérable qui^ revient dans 
Taccomplissement de notre tâche au précieux concours d'hommes 
aussi zélés, que recommandables. Vous avez nomm^ ^vant moi 
M. J. Qulcherat, autorité incontestable et incontestée en matière 
d'archéologie et de critique; MM. le docteur Emile Delacroix et 
le capitaine d'artillerie Bial, si profondément versés, le premier 
dans les études chimiques et ostéologiquçs, le second dans la 
science des antiquités militaires; M. Tabbé Maisonnet, curé 
d'Alaise, dont l'activité, le dévouement et l'IntelUgence spéciale de 
nos recherches grandissent eCvec le retentissement de la question 
d'Alesia; M. Demontrond, maire de Retfranche, à qui nous de- 
vons une foule d'indications du plus haut intérêt. 

Cela dit en manière de préface, j'entre dans mon sujet. 

Je diviserai ce récit en deux parties. Je parlerai, d'abord des 
fouilles pratiquées sur le massif lui-môme ; je décrirai ensuite 
nos opérations sur le pourtour de,Voppidum, 



I. 



MASSIF D'ALAISE. 

Les sépultures qui peuplent en si grand nombre toutes les ré- 
gions du massif peuvent être ramenées à trois groupes, corres- 
pondants à trois périodes distinctes de l'existenc* d'Aleàia. Les 
plus anciennes nous paraissent avoir pour caractères spécifiques 
la privation absolue d'objets en métal et la grossièreté de forme, 
l'impureté de pâte, la rugosité d'aspect des débris de pote- 
ries qui s'y rencontrent ; d'autres, que nous croyons voisines ou 
contemporaines du- siège, montrent assez souvent le bronze et le 
fer et presque toujours une a$sez grande quantité de poteries, dont 
la matière, plus ou moins imparfaite, a été conduite, au moyen 
du tour, avec une habileté relative et une certaine recherche de 
l'élégance et deia variété des formes ; d'autres sépultures enfin, 
celles-ci postérieures à la conquête des Gaules, apparaissent dans 



^ _ . 403 — % 

les couches supérieures, quelquefois au cOeur même des tumu-* 
lus, et présentent tous les caractères nettement dessinés des inciné- 
rations gallo-romaines. Cette classification, qui n'a rien d'absolu 
ni de déûiûtif, résume cependant assez bien nos impressions gé- 
nérales. 

Les tumultis de Sur-Sceyy qui confinent aiu premières niai- 
sons du village d'Alaise, out servi ^de trait d'union entre les 
fouilles de i'an dernier et celles de cette année. Deux tumulus 
mixtes, c'est-à-dire contenant des incinérations gallo-romaines 
superposées à des enfouissements d'origine celtique, avaient été 
attaqués au mois d'octobre 1858. 

Un nouvel examen des décombres de la première de ces 
tombelles nous a permis de recueillir la moitié d'une hache, ou 
marteau tranchant en serpentine noire. Cet instrument, qui devait 
avoir une longueur de 9 à 4 centimètres sur une épaisseur 
de 35 millimètres [\ ), est encore en usage chez les Scandinaves et 
chez quelques-unes des peuplades sauvages de l'Océanie. 

Le second de ces tumulus, dont une fouille très incomplète 
avait fait sortir l'an dernier ce précieux fond de pot portant une 
estampille au nom d'Alesia, a été scrupuleusement remué dans 
chacune de ses parties. Les débris de detix grands dolium et de 
petits vases en terre, tantôt rougeâtre, tantôt noire, y représen- 
taient la céramique gallo-romaine, tandis que les fragments d'un 
vase en pâte noirâtre,^ grossière, irrégulièrement cuite, remplie 
de grains de quartz, saupoudrée dé mica et muni d'un grossier 
filet à l'étranglement du col y révélaient l'inhumation celtique. Ce 
dernier élément était d'ailleurs porté jusqu^'à l'évidence par le 
mélange d'ossements humains avec des os de cheval , de chien 
et de sanglier. Ajoutons à ce qui précède trois fragments de 
meules portatives, dont deux en grès rouge et un en grès bigarré ; 
Une rondelle plate en fer, sortç d'anneau brisé d'un diamètre 
intérieur de 54 millimètres ; les débris extrêmement détériorés 



(1) M. F. Troyon a publie un fragment de marteau en serpentine sem- 
blable au nôtre , provenant de l'emplacement lacustre de Concise, sur le 
lae de Neuchâtel. « Je n'hésite pas, dit ce savant archéologue, à envisager 
comme appartenant à l'âge de transition du bronze au fer les haches et 
^marteaux en serpentine, percés d'un trou dans lequel était fixé le manche 
de Itnstrument. Ces pièces , rarement intactes , longue^de 5 à 6 pouces, 
sont taillées en haiphe sur l'un des bouts et en marteau sur l'autre^ (Ha- 
bUatUms lacustres, Lausanne, 1860. in-8, p. 65, pi. viii, fig. 6.) 



— 404 — 
d*une bandelette en fer ayant été fixée sur un objet que nous ne 
•saurions déterminer, au moyen de clous distants Tun de Tautre 
de 3 centimètres et dont les tètes conservent encore les traces 
d'un revêtement de bronze. ' 

Ces résultats ne manquaient pais d*un certain intérêt;, aussi 
nous résolûm,es-nous à ne point abandonner la nécropole de Sur- 
Scey sans avoir interrogé quelques autres sépultures. Tous lesr 
tumulus de cette -région oiî nous fîmes planter la piocbe appar- 
tiennent sans exception à la famille des tumulus mixtes et sont 
affectés d'un écrasement considérable qui a produit entre les 
deux couches funèbres ce pêle-mêle que j*ai eu déjà l'occasion 
de signaler. 

L'un des tumulus auxquels nous nous adressâmes avait été 
endommagé par le tracé d'un chemin et fortement déprimé par 
le passage des voitures. Son diamètre primitif avait dû être d'en- 
viron huit mètres. Leife incinérations gallo-romaines y avaient 
laissé comme traces des os brûlés , des tessons provenant d'am- 
phores, de cruches, de pots et d'assiettes de formes et de pâtes 
très variées ; treize clous en fer ayant servi d'attaches à un ou 
plusieurs coffrets; un style en fer, sorte de clou long de 12 cen- 
timètres et grossièrement applati à sa partie supérieure en ma- 
nière de pelle. Le contingent celtique consistait en ossements 
d'hommes et de chevaux à l'état naturel, en deux fragments de 
meules de granit et de grès blanc, et en poteries noirâtres à pâte 
courte, celluleuse et abondamment pourvue de quartz et de 
charbon. 

Deux autres tunrnlu-s de cinq à six mètres de diamètre et 
ayant subi les mêmes altérations que le précédent, ont donné, 
avec des os d'hommes et de chevaux, les deux sortes de poteries 
que nous connaissons. L'une de ces tombelles a fourni en outre un 
petit ciselet de fer long de 2 centimètres. 

Après la fouille, exécutée sans' succès, d'un tumnilm au lieu dit 
~ A la Vigne, dans le voisinage de SurScey, nous ramenâmes nos 
travailleurs dans cette dernière^égion sur un nouveau tumulus 
n^iixte de sept mètres de diamètre, habilenient construit en pierres 
et en terre. L'élément gallo-romain, qui dotninait dans cette 
tombelle, nous a valu un assez gralid nombre de débris de vases 
en terre fine, un morceau de tuile à rebords, deux clous en^er, 
plus la moitié d'une tringle en môme métal recourbée à ses deux 



— 405 — 
extrémités et munie, vers sa partie centrale, d'une sorte d*anse- 
Ces trois derniers objets nous ont paru provenir de Tarmaturo 
d*un coffret funèbre. La couche celtique nous a livré à son tour 
des os d'hommes et de chevaux, les mâchoires et quelques osse- 
ments d'un chien de la plus grosse espèce, quelques échantillons 
de poterie brunâtre et les fragments d'une meule en grès gris à 
grains saillants. 

Deux tuinulm de quatre mètres de diamètre, voisins du pré- 
cédent et offrant , à l'extérieur comme à l'intérieur, la même 
disposition que lui , ont présenté cette constante association du 
squelette humain et de la carcasse du cheval, de la poterie gallo- 
i^omaine et du rude tesson celtique. 

Concurremment avec les tumulus de Sur-Sccy, nous explo- 
râmes l'un des bourrelets de terre qui serpentent en lignes in- 
terminables aux abords du village d'Alaise et qui semblent être 
les vestiges d'un système de précinctions. Une 'fouille de quel- 
ques heures a fait sortir, avec des ossements humains et des po- 
teries, la preuve que lés clôtures de Vurbs celtique avaient été 
utilisées pour loger des sépultures. 

Dans le prolongement de Sur-Scey, entre les Mouniots et la 
colKne des Chdteleys, s'étend le communal des Feuilles, vaste 
friche toute bosselée de tumulus généralement petits et très 
pauvres. Des deux tumulUs ouverts, cette année, aux Feuillesy 
l'un n'a rien fourni, tandis que l'autre, ayant dix mètres en dia- 
mètre, a livré des esquilles d'os humains mêlés à des charbons 
et à des rognons de terre brûlée, les débris d'un vase en terre 
jaunâtre revêtue d'une couverte noire , et des ossements plats 
et allongés provenant de la cuisse d*un cerf ou d'une bête ana- 
logue. 

Du communal des Feuilles, en franchissant le monticule des 
Châteieys, on arrive promptement au heu dit En Essertey, à en- 
viron 200 mètres du village d'Alaise dans la direction du nprd 
et à une distance à peu près égale du col qui aboutit au moulin 
Chyprey, et procure au massif Tune de ses plus belles entrées. 
La fertilité du terrain , le voisinage d'une source abondante , 
un^vue agréable, font des champs d' Essertey l'un des points du 
massif les plus propres à asseoir une habitation. Des restes de 
terrassements et des murgers abondamment pourvus de tuileaux 
romains ténioignaient d'ailleurs de l'existence en cet endroit de 



— 406 — 
constructions antiques et nous semblèrent des indices suffisants 
pour motiver une fouille. Quelques sondages, suivis bientôt de 
tranchées régulières d'une profondeur moyenne de 60 centi- 
mètres, mirent au jour une muraille large de 70 centimètres, 
grossièrement maçonnée à chaux et sable et reposant sur une 
fondation de \ mètre 50 cent, en largeur, faite de pierres brute$ 
fichées dans le sol en manière de pilotis. Une seule ligne de mur 
a été suivie sur une longueur de 85 mètres ; une seconde ligne, 
coupant la première à angle droit, a été dégarnie sur une lon- 
gueur de 7 mètres seulement. Ces deux lignes, à en juger par 
les empreintes laissées sur le terrain et pçr les souvenirs des 
cultivateurs, se prolongeaient bien au delà et faisaient partie 
d*un bâtiment quadrangulaire offrant deux façades principales 
d'au moins cent mètres de long et deux façades latérales d'en- 
viron 50 mètres. Quelques débris provenant des ruines de ce 
vaste édifice ont été recueillis dans les creusages. Tels sont : une 
trentaine de clous de formes et dimensions très variées , d'in- 
nombrables morceaux de tuiles et de poteries app^jlenant à la 
fabrique romaine ; des ossements de divers animaux ; un mor- 
ceau de fer percé d'un trou ; un fragment de feuille de bronze 
qui paraît avoir servi à garnir le manche d'un instrument ; le 
pied d'une grosse fibule de bronze ; la moitié d'une boucle eu 
bronze massif; une délicate fibule composée d'une lamelle poin- 
tue suspendue à un fil de bronze, lequel, après un double en- 
roulement, se termine en aiguille extrêmement fine ; une grande 
section de meule en grès blanc, présentant un ourlet lisse et une 
surface intérieure piquée et, creusée au marteau; les menus 
fragments d'une autre meule en grès moinjs fin que le précédent 
et des vestiges de bois brûlé. Ces diverses constatations prouvent 
que l'établissement d'Essertey appartient à la période gallo-ro- 
maine et qu'il était de nature à loger plusieurs centaines d'indi- 
vidus. Ainsi se trouve , une fois de plus , résolue dans le sens' 
affirmatif la question de savoir si le massif d'Alaise a été occupé 
postérieurement à la cataslrôphe qui lui vaut aujourd'hui une si 
grande célébrité. 

Cette diversion terminée, nous avions hâte de reprendre ^os 
études sur les sépultures, merveilleux émns ou reposent les vé- 
ritables pièces justificatives de la découverte qui nous occupe. A 
cet effet, nous nous rendîmes au JPori, monticule boisé qui occupe 



^ 407 — 
le centre du massif et dont la plate-forme sapérieure a pu fcnir- 
nir un excellent poste d'observation. Sur la partie haute du revers 
occidental du Forij un tuinulM6 de quatorze mètres de dia^iètre, 
et d*ttne hautiur moyenne d'un mètre^ assez régulièremeatcons* 
truit en terre et en gros quartiers de inerrè, n'avait conservé que 
de menues esquilles d'os humains et un petit fragment d'un disque 
plat en bronze, peut-être d'une boucle d'oreille. Au fond de la 
tombelle se montrèrent, mêlés à la terre dn sol, quelques-uns de 
ces charbons purificateurs dont les sépultures gauloises ont déjà 
présenté tant d'exemples. 

L'abondance des tumuktê n*est point particulière aux pentes 
du Fori; elle se r^narque également sur la va$t8' tonsure appe- 
lée- le Pré-Mailloty qui existe au sommet de ce monticule. Les 
nivellements de la culture ont fait disparaître en cet endroit une 
très grande quantité de mottes fcbièbres, tnais les empreintes et 
quelques restes d'nn certain nombre d'entre-elles apparaissent 
encore sur le sol. L'un de ces vestiges, provenant d'un tumultis 
d*au moins ^Quze mètres en diamè^e , recelait un squelette 
humain coudié de l'ouest à l'est et les ossements d'un cheval. 
A'ia hauteur de ia ceintnre de l'homme s'est trouvé un grossier 
morceau de lame de couteau en fer et, vers les jambes, jdusieurs 
frag;ments d'un petit vase en pâte noire à couverte jaunâtre. 

Bn quittant la plate-forme du Foriy nous ne traversâmes lé 
village de Sarraz que pour gagner les pittoresques hauteurs du 
Fourré dont les curieuses sépultures ont déjà, à deux reprises, 
captivé votre attention. Là, sur la partie la plus élevée de cette 
colline, qui forme l'angle sud-eigt du massif, à cent mètres envi- 
ron de la magnifique tombeUe étudiée au mois de juin ^858, 
s'élevait, au lieu dit le Souillarde un tumulus boule de dix-sept 
•mètres de dian^tre et d'une hauteur de près de deux mètres. 
Ce monticule, habilement bâti en terre et en grosses pierres, était 
ombragé par un certain nombre de sapins qui devinrent un 
obstacle réel à notre exploration. Une fouille complète étant 
impossible, nous pûmes néanmoins, grâce à la bienvieillance de 
M. Bidalot, mandataire de M. le comte de Pourtalès, propriétaire 
du soîi exécuter une ta'anchée allant de nord-est en sud-ouest et 
variant, selon la direction des maîtresses racines, de sept à 
neuf mètres en largeur. Ce travail a mis au jour neuf squelettes 
couchés sur des Uts de larges dalles, abrités par des tmturés de 



— 408 — 
pierre et enfouis à une profondeur qui ne dépassait pas 90 cen- 
timètres. 

L'upique squelette r^contré vers Test, avait la tète au nord 
et les pieds au sud. Dans la motte de terre qui contenait les ver- 
tèbres du cou, gisaient épars onze grains de collier (pL 4 , fig. i ). 
Le plus considérable de ces menus objets est en pâte de verre 
noire et opaque ; il a 7 millimètres de diamètre sur 4 de hauteur. 
Les autres, ayant de 4 à S millimètres de diamètre sur une ha^ 
teur .de 3 à. 5, sont en terre ocreuse d'un brun rougeâtre. Ce 
genre d'ornement, très fréquent dans les sépultures franques et 
mérovingiennes {{), était déjà en usage chez les Celtes ant^ieu- 
rement à la conquête des Gaules (2). À quelque distance du col- 
lier, furent recueillis sur le même squelette les débris très en- 
dommagés d*un petit plastron en bronze mince, décoré, au moyen 
de l'estampage,. de fUets horizontaux se succédant deux par deux 
à des intervalles inégaux. Ce plastron, assez semblable à la 
plaque exhumée Tan dernier du ttmiulus de Combe-Bemony se 
fixait sur le corps à l'aide de cordons métalliques , sortes de 
torsades en fils de bronze dont un petit fragmentnous est parvenu. 

La région nord-ouest était occupée par les restes de trois ca- 
davres placés côte à côte et paraissant avoir eu les têtes au sud 
et les pieds au nord. Parnai les ossements de ces trois squelettes 
se sont trouvés divers objets qu'il nous a été impossible, malgré 
la plus scrupuleuse attention, de restituer individuellement à leurs 
^ propriétaires. Ce sont : une lame de couteau en fer ^ant perdu 
sa pointe, mais conservé sa soie et atteignant eucore 8 cent. 4/2 
de longueur ; une paire de fibules en bronze (pL 4, fig, 2 et 3) 
composées d'une demi-coquille saillante de 21 centimètres de 
diamètre, d'un pied terminé en bouteroUe et munies d'un petit 
disque à la i^aissance de l'épingle ; deux petites calottes en bronze 
provenant de la fracture de deux Hbules; les débris du fourreau 
d'une petite épée qui, à en juger par un certain nombre de par- 
celles de bronze et une bouteroUe en bronze Passif, devait 
présenter quelque analogie avec l'arme du même genre trouvée 
dans le gros tumulus du Fourré (3) ; un gros anneau de bronze 
. — ■ ' . ^ ., 

(1) L'abbé Cochet, Tombeau de Childéric 1*^^ Paris, 1859, in-8, p. 308. 
(a) Fréd. Troyon, Habitations lacustres, p. 183, pi. xiv, fig. 13. 
(3) A. Câstan, Les timtbeltes celtiques du massif d^Ahise (Mémoires de la 
Société d'Emulation du Doubs, 3« séria, t. 3), p. 391,' pi. i; fig. 3. 



— 409 — 
massif sans soudure dans lequel étaient encore engagés quel- 
ques portions des os d*un bras. Ce rustique bracelet, n'ayant 
qu'un diamètre intérieur de 72 millimètres, c'est-à-dire trop 
étroit pour livrer passage à la main d'homnïfe la plus petite, était 
sans doute encore un de ces cercles "symboliques dans lesquels 
les Gaulois emprisonnaient les bras des enfants qu'ils dévouaient 
au culte de certaines divinités. 

Au centrr <1 : tumulus, se trouvaient deux corps dirigés paral- 
lèlement d'est en ouest. Le premier de ces individus n'avait con- 
servé qu'un petit fil de bronze mince et receurbé, paraissant avoir 
servi de boucle d'oreille ; le second possédait deux petites fibu- 
les (pi. 1 , ôg. l ) semblables à celles qui s'étaient rencontrées . 
dans la région du nord-otièst, moins la deifti-eoquille. Ces deux 
fibules occupaient sur le eorpâ les positions ordinaires de cette 
sorte d'objets, c'est-à-dire le dessous du cou et le voisinage de 
la ceinture. 

Vers l'ouest, gisait un couple de squelettes dirigés parallèle- 
ment et en sens inverse du nord au sud. Celui de ces corps qui 
se rapprochait !e plus du centre de la lombelle possédait une 
aiguille à coudre (pi. ^ , fig. 5) en bronze longue de ^ centimètres 
1/2, pointue des deux bouts et percée vers le quart de sa longueur 
d'un treu en forme de lozange destiné à passer le fil. L'objet que 
je viens de décrire, avec ses caractères propres qui le distinguent 
de l'aiguille à coudre des époques romaine et franque (1 ) , n'a 
encore, que je sache, qu'un seul analogue dans les collections 
publiques Ou privées (2) ; sa découverte est donc une véritable 
bonne fortune. Le second individu du môme groupe attira notre 
attention par la dépression de son crâne et l'épanouissement très 
prononcé des arcades sourcillières. Nous n'avons rencontré sur 
liii d'autre mobilier qu'un fragment de la lame d'un grossier 
coutelas en fer et deux fibules, situées l'une parmi les vertèbres 
du cou, l'autre dans les os du bassin. La première de ces fibules, 
exactement semblable aux petites broches exhumées de la partie 
nord-ouest du tumulus, conservait encore des traces du vêtement 
de cuir auquel elle avait adhéré. La seconde fibule (pl.l, fig. 6) 
'-longue de 12 centimètres, est le monument le plus considérable 

(1) L'abbé Cochet, Tombeau de Childéric 1^, pp. 145-147. 

(2) F. Troyon, Habitatimis lacustres, pp.59ctlQl, pi. xii, fig. 22. 



— 440 — 
du g^nre qui soit encore sorti des tombeQes d*Àlai$è ; elle pré* 
sente, comme toutes les fibules du Somllard, un jisqùe vertical 
à son sommet et une base en forme de bouteroUe. 

Chacun de nos neuf squelettes était descendu en terre avec une 
escorte de vases dont les débris nous ont offert une pâte épaisse, • 
grossière, ceUuleuse) remplie de grains siliceux, noirâtre à 
rintérieur et rougie très inégalement à la surface externe par 
suite d*une mauvaise cuisson. 

Dans le fond du tumulus,. au niveau du, sol naturel, se sont 
montrés de petits charbons, dernier vestiges du sacrifice purifir 
cateur qui précédait toute funéraille. 

Cette fois encore nous ayons dû établir une ligne de démar- 
cation entre les inhumations cekiques. et un certain nombre d'in- 
cinérations gallo-romaines, pratiquées dans Tépidermedu tur- 
inulus. La distinction devenait ici d'autant plus diffidle que, par 
suite du tassement, les deux couches sépulcrales se trouvaient 
enchevêtrées sur plusieurs points. Notre expérience toutefois n'a 
pas laissé la moindre place au doute , et, l'élément celtique dé~ 
gagé, nous avons pu restituer sans hésitation à l'époque gallo- 
romaine les ossements calcinés, les innombrables débris de petits 
vases en terre fine ou en verre , très variés de forme, u«e fiole 
dite lacrymatoire extrêmement altérée par le feu , ^une larme 
creuse en verre, sorte de petite fiole à parfum, quatre clous en 
fer dont deux privés de têtes et deux à têtes rondes. 

Après avoir fouiilé un tumulm de ^pf mètres de diamètre non 
loin du précédent, sans autre résultat qu'un petit fragment de po- 
terie celtique , nous quittâmes le massif, emportant la satisfaction 
d'avoir établi sur des bases soHdes la preuve que les Gallo-romains 
ont souvent enfoui les, cendres de leurs morts dans les sépultures 
de l'époque antérieure, et, à \in point de vue plu&spécial, le fait 
de la permanence des habitations sur un soi que ses traditions 
reUgieuses et son- importance militaire rendaient également pré- 
cieux aux vainqueurs et aux vaincus. 



— ii\ — 



IL 



POURTOUR D*ALAI8E. 

h^ sépultures du pourtour d'Alaise ont sur celles du massif 
lui-même Tavantago de préseçt^ une plus grande homogénéité 
de construction et de contenu^ de fournir par là des arguments 
d'une nature jplus immédiate et plus concluante à rélucidatton 
du grand fait militaire qui nous occupe. Ici nous ne rencontre* 
rons que par accident ces poteries absolument informes et dcmt la 
facture barbare reflète un état social des i^s rudiméntaûres. 
Nous n'aurons pas à décrire la sépulture dtv gallo-romain, avec 
son cortège de vases ^ de verreries et de coffirets, greffée sur la 
rustique pyramide qui abrite le cadavre du celte. Le mélange 
que nous observerons présentera de tous autres caractères. L'é- 
lément romain pur côtoiera quelquefois Télément celtique ; mais 
les deux couches, parallèles et non successives, montreront deux 
civiUsations parvenues à leur .apogée de grandeur. 

Dans cette nouvelle exploration du pourtour d'Alaise, nous 
nous sommes attachés, comme Tan dernier, à diriger nos re- 
cherches sur tous les points oU des vestiges importants, des acci- 
dents caractéristiques et des lieux-dits significatifs rappelaient 
quelque circonstance du siège d'Alesia. 

Nous nous adressâmes tout d'abord à la partie du territoire 
d'Ëternoz qui s'emboîte dans les découpures orientales du massif 
d'Alaise et fournit au Camp de mine une sorte de contre-fort gi- 
gantesque dont les pentes abruptes viennent plonger dans le Li- 
son. C'est là que, sur la lisière du bois de Borne, au milieu d'un 
pâturage ombragé par de vieux chênes, s'élevait un tumulus de 
dix mètres de diamètre, construit en terre et en pierrailles avec 
une ceinture de gros quartiers à sa base. Le centre de cette tom- 
belle était occupé par un squelette dirigé dans le sens du sud au 
nord. A l'est et à l'ouest se montrèrent d'autres ossements hu- 
mains extrêmement détériorés. 

Une quantité considérable de très petits tvmulus pullulaient, 
autour du précédent; nous en ouvrîmes quelque-uns, ma'-: sans 
rien obtenir. 



— 4IÎ — 

Nous gagnâmes ensuite le bois de Btyme, dont Tun^des triages, 
dit le Pré'Bretin (1), est sillonné par les lignes d'une vaste cas- 
tramétation. Les murgers provenant de la ruine de cet ouvrage 
ont une certaine analogie avec les entassements dits pélagiques 
qui couronnent les crêtes d'un grand nombre des montagnes du 
Péloponèse et de la basse Italie. Dans Fintérieur et autour de la 
casirainétation se trouvent en très grand nombre, dey tumulus, 
les uns ronds, les autres ovoïdes, mais tous formés de gtbs quar- 
tiers de roche calcaire et qui, en raison de ce mode de bâtisse, 
n'ont pu sauvegarder leur dépôt funèbre contre les éléments et 
les animaux destructeurs. L'un de ces tumulus, fouillé par nous 
l'année dernière, avait livré deux petites armilles et une grande 
boucle d'oreille en bronze. Moins heureux cette année, nous 
n'avons retiré de lajouille de trois nouveaux tumulus que quel- 
ques menues esquilles d'ossements Humains. 

En quittant le territoire d'Etornoï, nous avions hâte d'opérer 
sur un sol plus favorable â la conservation des corps et des ob- 
jets qui les entourent. A cet effet, nous ne pouvions mieux choisir 
que la portion du plateau d'Amancey qui fait face à Fune des 
principales entrées du massif d'Alaise et domine le Champ de 
guerre de Coulans , le Champ, de guerre de Refranche , les 
Champs-Carriots, les Champs-Couteaux et les Champs-Collier. 
Cette position appartient à la ligne des prœrupta loca contre la- 
quelle vinrent échouer les derniers et héroïques efforts de Ver- 
cingétorix. Ici comme ailleurs, des files interminables de tumulus 
et des vestiges de retranchements se joignent aux vraisemblances 
topographiques pour confirmer l'authenticité de l'attribution. 

Le riche butin qui était résulté de notre séjour de l'automne 
précédent sur les hauteurs de Refranche nous donnait un légi- 
time espoir. 



(1) Le Pré'Bretin, arrosé par la fontaine de Bru, commande le débouché 
supérieur d'une-gorge qui descend au Lison et dont l'issue inférieure 
s'appelle Camp-Brezy. La concomitance de ces trois lieUx-dits, dont les 
radicaux sont communs et qui affectent un même accident du sol , fortifie 
singulièrement ring<înieuse hypothèse fournie par M. J. Quicherat, à 
propos de l'un d'etren eux. « Camp-Brezy, écrit 'le savant professeur, se 
dirait en latin Castra Breciara bu Bretiacn. Je TSte trompe fort si ce n'est 
pas là une corruption de Bruliaca, et si le Camp-Brezy ne nous indique 
pas le quartier de la division que commandait Brutus au siège d'À^lesia.» 
' {Conclusion pour Alaise dans la question d'Alesia, Paris, 1858, in-8, p. 74.) 



— 413 — 

Nous'débutâmes, cette fois encore, au lieu dit Sur-k-Montf 
voisin du communal des Gaules, par Touverture d'un tumidus 
conique de huit mètres de diamètre qui ne nous pracura que 
quelques parcelles ii*ossements humains et une dent de porc. 

Sans nous laisser décourager par le mince résultat de ce pre- 
mier pas, nous attaquâmes immédiatement un second tumulus^ 
celui-ci de forme elliptique, îitteignant quatorze- mètres de dia- 
mètre du nord au sud et une hauteur centrale d'environ soixante 
centimètres. Les premiers coups de pioche -donnés au sommet de 
cette tombelle mirent au jour une sorte de sarcophage formé par 
de grandes dalles brutes posées de champ et enfoncées dans le sol ' 
^ naturel à une profondeur de 10 centimètres. La hauteur totale** 
de cette logette était d'environ 70 centimètres et sa largeur de 
50 centimètres ; quant à sa longueur, on ne^ saurait exactement 
la fixer, en raison de Taffaissement des dalles qui servaieilt de 
parois aux petits côtés. Dans le sens de la Jongueur du sarco- 
phage, c'est-à-dire d'est en ouest, se trouvaient deux squelettes 
couchés parallèlement en sens inverse, et au-dessous d'eux quel- 
ques os de cheval , plus un morceau de poterie de fabrication 
celtique. Le tout était très imparfaitement abrité par une grosse 
lave brute formant couvercle. Autour de cette sépulture rayon- 
naient dans toutes les directions une dizaine de squelettes.ayaut 
leurs têtes appuyées contre les parois du sarcophage. Avec les 
restes de cette escorte sont sortis des os de cheval, de sangliers 
et de chiens, ainsi qu'une assez grande quantité de poteries. Les 
cadavres situés à Test et au sud avaient en outre dans ftur bagage 
des sections de meules en grès et granit polies par un long usage. 
•La région «du nord produisit à son tour un débris de manche 
d'outil, une rondelle et un petit bouton cooique, tous trois en 
bois de cerf, plus quatre lames arrondies en silex d'un aspect 
blanc laiteux (i). L'une des faces de ces lames est plane ; l'autre 
présente trois cassures longitudinales et parallèles, dont deux en 
biseau pour former les tranchants. La seule d'.entre ces lames 
qui nous soit parvenue entière (pi. 1, fig. 7) est longue de 12 
centimètres ; sa partie inférieure est affectée d'un rétrécissement 
f ^ 

(1) Les caractères apparents c^e ce» couteaux nous ayant inspire quel- 
ques doutes sur la nature de leur composition, nous avons remis l'un 
d'entre eux à notre savant confrère M. Loir, qui en a fait l'objet d'annlyses 
chimiques dont on trouvera teproeèe-verbal à la suite de ce mémoire. 



— m — 

qui procure à Tobjet une petite soie et permettait de Tenchasser 
dans un manche (1). On ne peut se défendre d'un sentiment 
d'admiration et de pitié en songeant à la généreuse- audace de 
tant de braves ainsi équipés qui se levèrent au cri de la patrie ex- 
pirante et vinrent signer de leur sang la plus solennelle protesta- 
tion qu*ait jamais faite la Gaule contre l'invasion étrangère. 

Quatre tumulus de moyenne grosseur, fouillés dans le voisinage 
du précédent, ont fourni des poteries épaisse^s et grossières, ac- 
compagnées d'ossements d'hommes et de chevaux. 

Poursuivant l'exploration du même champ funèbre, nous ar- 
rivâmes à la partie de la plate-forme de Sitr-le-mont dont les es- 
carpements sinueux déterminent une sorte de cirque autour du 
village de Refranche. Dans cette zone, qui est couverte de sépul- 
tures et de vestiges militaires, nous attaquâmes successivement 
huit tumulusy dont cinq situés au lieu dit la^ Come-Guerriotf 
les trois autres aux Essarts-Poulet, 

Les trois premiers tumulus fouillés à la Corne- Guerriot 
avaient en diamètre l'un quinze mètres, les deux autres douze et 
huit mètres. Tous trois renfermaient des débris d'ossements 
d'hommes et de chevaux accompagnés de poteries rouges et bru- 
nâtres extrêmement grossières. 

Un quatrième tumulus de la même localité, très applati, for- 
mé de grosses pierres et de terre, offrant un diamètre d'environ 
huit n^ètres, contenait, dans sa partie centrale, des os d'hommes, 
,de chevaux et de chiens. Le pourtour était garni d'ossements 
brûlés et de débris de grands vases brunâtres assez abondants 



(1) Dans certaines religions de l'antiquité, le eouleau. symbolisant la 
fin de l'eiistence, parait avoir été compris paroai les objets consacrés anz 
dieux-mânes. On a trouvé, autour de la pierre à brûler les morts d'un 
cimetière des premiers temps de la domination romaine, décourert à" Be- 
sançon lors de la construction de Tawsenal, cinq couteaux votifs sembla- 
bles, dont deux en fer et trois en bronze. L'un de ces derniers port^ l'ins- 
cription dédicatoir'e suivante gravée à la pointe : c^VADVRIX. V.S.L.M. 
Nous n'avons pu résister au désir de publier ce curieux monument réduit 
au tiere de ses proportions réelles : 




— 445 — 
pour avoir pu remplir un paniw. Dans le bord sud a été rencon- 
trée une section de meule en granit gris. 

Le cinquième et dernier tumuhus étudié à la Come-Guevriot 
présentait un diamètre de plus de douze mètres. Sa calotte supé- 
rieure, enlevée, il y a environ soixante ans, pour construire, un 
four-à-chaux, recelait, au dire des gens du pays, plusieurs cercles 
de bronze et uii long sabre en fer dans lequel on put tailler un 
couteau à saigner les porcs. Malgré cette désorganisation de la 
tombelle et Tétat de détérioration qui en était résulté pour son 
contenu, nous constatâmes, au centre, un squelette ayant la tête 
au nord et les pieds au sud, et, autour de cet individu, plusieurs 
autres cadavres affectant diverses directions. Avec le personnage 
du centre étaient descendus dans la tombe : un petit annelet plat en 
bronze avec brisure paraissant avoir servi de boucle d'oreille ; une 
agrafe triangulaire en bronze, munie à sa base de quatre crochets 
destinés à mordre sur un vêtement de peau ; une épingle de bronze 
(pi. 4 , flg. 9) surmontée d'une lunette circulaire propre à endiasser 
une pierrerie ; le pied d'une fibule terminé en bouteroUe ; une- 
fibule (pi. 4, fig. 8) dont la tête recourbée en forme de crosse d-é- 
véque, supportait une épingle qui a disparu. Les débris d'une 
fibule semblable k la précédente se rencontrèrent dans la direc- 
tion du sud, tandis qu'apparaissait à l'est un bracelet elliptique 
formé d'un simple fil de bronze. La région de l'ouest nous pro- 
cura un demi-cercle de bronze provenant d'un bracelet brisé, 
plus une pointe d'épingle en même métd. Du côté du nord on 
exhuma un très petit fragment de meule en grès blanc. Les 
ossements humains retirés des différents pointa de cette tombelle 
se. trouvaient le plus souvent accolés à des os de chevaux et do 
chiens et mélangés de menus tessons d'une pâte rougeâtre assez 
grossière. 

Le premier tumulus scruté aux Essarts-Poulet se trouva être 
absolument vide; le second donna quelques ossement d'hommes 
et de chiens; le troisième, d'un diamètre de quinze inè^es sur 
une hauteur de cinquante à soixante centimètres , montra dès 
ossements humains disséminés dans toutes ses parties. Au centre 
de ce dernier, quatre débris d'un vase en pâte d'un gris rosâtre, 
passablement liée quoique très impure , entouraient un magni- 
fique style en bronze (pi. 4 , fig. 4 0) posé verticalement sur sa 
base. Cet instrument, haut de 46 oentknètres et demi, a sa tige 



— 416 — 

• 

ornée d'uu double .renflement angulaire et se termine par une 
plate-forme ronde dont la sur&ce a été creusée pour recevoir 
une petite, plaque d'ivoire ou un enduiU Les caractères de fabri- 
cation de ce style ne laissent pas le moindre doute sur sa prove- 
nance; il appartient à Tart romain d'une très haute époque, et 
sa présence au^cœur d'une sépulture gauloise, parmi les débris 
d'un vase celtique semblerait étrange partout ailleurs que sur 
l'un des champs de bataille du blocus d'Alesia. 

Les EssaHs^ Poulet touchent au territoire de Lizine. Vous 
n'avez pas oublié les trois grands ùumultis que je vous signalais, 
l'an derniw, sur le territoire de ce village. Vous vous rappelez 
également qu'une excavation pratiquée dans le flanc d'un de 
œs môles avait mis au jour une terre jaunâtre, maigre , argi- 
leuse, parsemée de cendres,' de charbons et dé petits silex, et qu'à 
ces divers indices neus avions cru reconnaître une sépulture ro- 
maine conçue suivant les principes d'une époque antérieure à 
l'asservissement des Gaules. Après notre départ, lés habitants du 
pays étaient venus puiser dans la trouée que nous avions ouverte 
quelques voitures de terre. Tandis que nous faisions une rcr 
connaissance des changements survenus dans l'état de notre 
tombeUe , une des personnel qui nous accompagnaient rembar- 
qua sur l'une des parois latérales de la tranchée les sections 
de deux objets circulaires que nous eûmes bientôt en notre pos- 
session. C'étaient une belle armiHe en bois d'if tourné, d'un dia- 
mètre de 8 centimètres ^t demi, et une armille de bronze massif 
du même diamètre, posée sur la précédente et anciennement frac- 
turée. Cette double trouvaille nous décida à reprendre la fouille. 

La terre continua à nous offrir ce même aspect jaunâtre, réuni 
aune sécheresse et à une compacité qui en rendaient l'extraction 
très difficile et le contact extrêmement défavorable à la conser- 
vation du métal. Dans un tel milieu , l'altération du fer et du 
bronze était arrivée à ce point qu'un certain nombre d'objets se 
révélèrent à nous uniquement par des traînées d'oxyde. C'est ainsi 
que nous eûmes le regret de voir (iétriiire, sans en pouvoir sau- 
ver que quelques morceaux informes, un bouclier ovale de 70 cen- 
timètres dans son, plus grand diamètre, composé d'une plandie 
de b«is revêtue de cuir et ornée au centre d'une rondelle en bronze 
mince de 20 centimètres de diamètre; pièce de la plus gratide ra- 
reté et dont lès vestiges, .fixés sur les cartons du musée de la ville. 



— 4n — 

ont une analogie frappante avec trois fragnients recueillis dans 
les tvmuly^ de Murzelen par M. le baron de Bonstetten (1). Sur 
le bouclier se trouvaient déposés les débris de deux bracelets 
en bronze cannelés, d*un petit anneau d*oreille et d*un brassard 
^ en bronze mince curieusement travaillé au burin et conservant 
encore dans son intérieur deux détritus d'ossements saturés d'o- 
xyde. Il nous fut aisé de reconstituer par la pensée ce dernier- 
objet, àTaidede pièces identiques retrouvées presque intactes 
dans les tumuliis d'Âmancey et d*Anet (2). 

Non loin de cet intéressant groupe, apparut un collier composé 
d'un annelet de bronze , d'un grain de verre bleu translucide et 
de trois'graiiis d'ambre jaune, devenus rougeâtres et opaques par 
suite d'altération. Ces éléments avaient été reliés pso* un fil de 
bronze que nous trouvâmes réduit à l'état d'oxyde. 

Dans diverses directions, se rencontrèrent, au milieu de filons 
considérables de cendres et de charbons, plusieurs scories de fer 
se liant à de longues empreidtes d'armes trandiantes détruites 
par l'oxydation. Ajoutons à cela une lame de couteau brisée, 
quelques morceaux d'une poterie brunâtre, trois sections d'en- 
crines perforées artificiellement et dont l'une porte encore la 
marque du fil de bronze qui les réunissaient en collier. 

Décidés à entreprendre la fouille d'un second tumuliAS du 
même groupe, nous fîmes dioix du plus important qui atteignait 
trois mètres de hauteur et un diamètre de vingt-quatre mètnes. 
Les caractères de ce nouveau sépulcre étaient les mêmes que 
ceux précédemment observés, à eette différence près que le 
centre de la tombelle était occupé ici par un noyau conique de 
4 mètres de diamètre sur une hauteur de 4 mètre 50 centimètres, 
et parfaitement construit en dalles mordant les unes sur les autres. 
Les couches de terre qui recouvraient cette construction parais- 
saientevoir été soumises à un feu très actif qui avait laissé comme 
traces de son passage d'énormes amoncellements de cendres et 
de charbons. D'autres foyers de même nature qui maculaient 
presque toutes les régions du tumuhis, nous fournirent quelques 
ossements d'hommes, de chevaux et de chiens , noircis par la 
flamme, de nombreux fragments de poterie brunâtre, une énorme 



(1) Uectteil d'anliquHés suisset, p. 30. pi. vi, fig. 3, 4 et 5, 
£; (3) Ibid., pi. x; — Revue archéologique, xiv« année, pi. 319, fig. 7. 

. SI 



— 448 - 

quantité de petits silex dont quelques-uns, taillés en lame de cou- 
teau (pi. 1, ûg. 41), semblent.des réductions des lames blanches 
-dont je vous ai présenté la description. La terre de ce tumulus, 
identique à celle du précédent, n'avait pas été moins défavorable 
il la conservation des objets métalliques, et nous avons dû nous 
résigner encore à voir voler en poussière un assez grand nombre 
d'empreintes ferrugineuses dont le sens nous échappait. Nous 
avons pu cependant recueillir, auprès d'un crâne humain isolé , 
les débris d'une énorjinô lame d'épée en fer tranchante des deux 
côtés ; ailleurs, une petite calotte en bronze détachée d'une fibule ; 
deux autres fibules de bronze très élégantes (pi. i , fîg: \ 2) dont 
la télé, produite par un quadruple enroulement de la tige métal- 
lique , sert à la fois de charnière et de support à l'épingle ; un 
petit anneau d'oreille en bronze; un bracelet plat en bronze 
dentelé sur ses bords et ayant 4'une de ses extrémités épanouie 
en manière de fermoir orné ; les fragments d'une armille en 
bronze creux semblable à celles qui se sont rencontrées dans un 
grand nombre de tombeaux gaulois. 

Par une singuhère coïncidence, tandis que nous opérions sur 
les tumulus de Lizine, notre confrère, M. Vuilleret, fouillait, à 
l'autre extrémité du plateau d'Amancey, sur le territoire de Chas- 
sagne , une énorme sépulture qui se trouva totalement remplie 
par un amas de cendres et de bois brûlé (4). 

Si je suis parvenu à vous faire bien saisir les caractères propres 
aux tumulus que j'ai décrits en* dernier lieu; si vous avez été 
frappés comme moi de l'association d'un style romain et d'un 
vase gaulois , de la présence des trophées militaires des Celtes 
au milieu des vestiges de bûchers essentiellement romains; si 
vous considérez d'autre part que le théâtre de ces découvertes 
est, suivant la donnée d'Alaise, l'un des points des campements 
de César le plus chaudement disputés par les troupes gauloises , 
le groupe de sépultures qui nous occupe vous apparaîtra comme 
le résultat de ces funérailles gigantesques que les soldats romains 
célébraient après la victoire et dans lesquelles une partie des dé- 
pouilles arrachées aux ennemis étaient jetées dans les flammes; 
témoins cesi)eaux Vers de Virgile : 



(1) Voir une not& sur cettQ découverte dans la Revue européenne, 
méro du 15 octobre 1859. 



, — 449 — 

Hinc alii spolia occisis deropta Latinis 
CoDJiciunt igni ; galeas, iosisque decoros , 
Frenaque, ferventisque rotas; pars munora nota, 
Tpsorum clipeos, et non felicia tela (1). 

Avant d'aller plus loin, j'appellerai votre attention sur une mé- 
daille celtique en pothjn, trouvée dans les champs de Refranche 
et à nous remise par M. le maire, Demontrond. Cette médaille, 
présentant, au droit, une tête des plus grossières et, à Tavers, 
une sorte de taureau fantastique, a été jattr^uée par l'un de nos 
plus habiles numismates aux peuplades de la frontière orientale 
de /la Gaule; on la rencontre fréquemment en Flandre et en 
Lorraine. # 




Abandonnamt les hauteurs du plateau d'Amancey, nous crûmes 
devoir consacrer, cette fois encore, quelques instants aux sépul- 
tures de la vaMée de Tôdeure qui, par leur très grand nombre 
et leurs petites dimensions, correspondent à l'idée qu'on peut se 
faire du point naturel des sorties d'une place assiégée, théâtre de 
continuels engagements, sol disputé pied à pied et oîi les cada- 
vres qui t(imbent de part et d'autre sont instantanément dépouil- 
lés. Ainsi nous expliquons-nous la stérilité des tumulus de Char- 
foinge qui , interrogés à deux reprises , n'ont encore livré rien 
de saillant. L'un d'entre eux, qui mesurait deux mètres de hau- 
teur sur un diamètre de treize mètres, nous parut un instant de- 
voir fournir un plus riche butin ; mais grande fut notre surprise 
en trouvant son intérieur totalement rempli par un four à chaux 
où, pour mieux dire, un four à ciment. Cette construction, faite 
on dallps maçonnées de terre, est de forme arrondie ; son diamètre 
est d'environ sept mètres. Deux gueules, séparées par un petit 
mur, conservaient encore unecertain^ quantité de chaux grasse 
mêlée à de la terre pour former un ciment hydraiililïue. L'état 
mi-crystaUin des morceaux de chaux grasse ainsi que le principe 



(1) iEneid., lib. XI, v. 193-196. 



— 420 — 
de la construction du iour accusent une très haute antiquité, et 
suflSraient, au dire des hommes compétents, pour faire restituer 
le singulier monument qui nous occupe, aux beaux temps de 
l'industrie romaine. 

Après la fouille sans importance de sept petits tuvmkta sur le 
premier rang du rideau de collines qui sépare la vallée de la 
Loue de celle du Jôdeure, nous gagnâmes la partie supérieure 
de cette dernière vallée pour établir nos campements aux envi- 
rons de la longue et étroite prairie de V Oye, qui règne au sud-ouest 
du massif, entre les Camps^Baron et les rochers de Querphes 
d'une part, entre le défilé de la LanguHne et les abruptes de la 
cascade de Conche de l'autre*. Âvani d'aborder la prairie, nous 
séjournâmes quçlque temps sur la lisière extrême du massif, au 
lieu dit les Petites-Chaiix-de-Myon, pour y explorer un groupe 
de tumultis d'une certaine in^)ortance. La première de ces sé- 
pultures n'ayaiit rien donné, nous nous rabatîmes sur deux voi- 
sines qui nous fournirent une ample compensation. 

L'une de ces dernières, qui affectait une forme légèrement 
conique avec un diamètre de quatorze mètres de diamètre et 
une hauteur d'environ un mètre cinquante, avait été construite 
pour une dizaine de cadavres formant cercle autour d'un indi- 
vidu que cette position centrale et les restes d'une brillante parure 
désignaient assez pour un dief. Les insignes recueillis sur les 
ossements de ce personnage se composent d'un ceinturon de 
bronze mince, de deux armilles de ciiisse en même n^ptal, d'une 
jolie fibule et enfin d'une p?iire de bracelets ouverts , grossiè- 
rement formés d'un fil de bronze terminé par deux renflements. 
Le ceinturon dé bronze (pi. 2, fîg..4), bien que brisé en ciçq mor- 
ceaux, n'a perdu que de très petits fragments. Long d'à peu près 
quarante centimètres çurûne hauteur de six, il est décoré, par 
le procédé de l'estampage, de filets horizontaux et verticaux entre 
lesquels sont élégamment répartis des Ugnes et des groupes de 
points et de sautoirs, k chacune des extrémités est un ourlet vertical 
couvert de stries en relief (i). Ce motif d'ornementatibn qui, sauf 



(1) Ces plaques, que nous avons constamment rencontrées dans le voi- 
sinage du IWissiB de nos squelettes» étaient fixées, au moyen de clous, sur 
des bandes de cuir plus ou moins larges. Une statuette de divinité gau- 
loise, possédée et publiée par M. Sirand,.de Bourg (Courses archéologiques ' 
dans le département de l'Ain, pi. xxv, fig. 1), a sa chemisette retenue autour 



- 421 — 

quelques variantes de détail, se reproduit sur toutes les plaques 
en bronze mince retirées des tumulua celtiques [\ ) , peut être con- 
sidéré comme le dernier mot des, ressources décoratives de celle 
des races antiques qui a le plus sobrement usé des représentations 
de plantes et des animaux. 

Les deux armilles (pi. II, fîg. 2) formées d'une feuille de bronze 
recourbée en manière, de cylindre creux, ont un diamètre inté- 
rieur d'environ 1 centimètKes. S*ouvrant par la seule élasticité 
du métal , leur iuf uiuture s'opérait eu faisant rentrer Tune des 
extrépiités amincie dans l'autre plus évasée. L'ornementation de 
ces objets consiste en stries gravées qui se succèdent par groupes 
de treize et à intervalles égaux sur le contour extérieur. 

Les autres parties du tumulus ne donnèrent, en fait de vestiges 
manufacturés, qu'un très petit anneau d'oreille et une grossière 
épingle en bronze , ainsi que de menus fragmeùts de vases en 
pâte rougeâtre. 

Le troisième et le plus considérable des tumulus fouillés aux 
Petités-Chaux-de-Myon , n'avait pas moins de dix-huit mètres 
de diamètre et renfermait une quinzaine de squelettes, arrivés, à 
un état de détérioration tel qu'il a été impossible de déterminer 
leur orientation. Ici , comme dans tant d'autres sépultures gau- 
loises, des dents de chevaux et une défense de sanglier se sont trou- 
vées au miheu d'ossements humains. Le bord oriental de la tom- 
belle nous montra quelques charbons et des parcelles d'os cal- 
cinés. Sur divers points , nous révoltâmes des débris de bronze 
informes, uti fragment de manchette en bois d'if (2), deux mor- 
ceaux d'un bracelet de bronze, de. rares échantillons d'une poterie 
noirâtre, une élégante fibule (pi. 2, fig. 3) dont la panse est 
délicatement surmontée d'une crête formée de petits anneaux. 



(les reins par une ceinture décorée de trois rangs de doubles cercles con- 
centriques, ornementation qui se trouve sur plusieurs de nos plaques de 
bronze. 

(1) De Bonstetten, lioiïce mr le$ îombelles d'Anet, Berne, 1949. in-i^», 
pi. m, fig. 4 et 6, pi. v, fig. 7; A. Gaston, AntiquHés gauloises pour servir 
à la question d'Alesia {Hevue archéologique, xiv" annde, 1857), pi. 318, fig. 
2 et 3 ; Max. de Ring, Les tombelles celiiqnes de la forêt de Brumath, Stras- 
bourg. 1858, in-8, pi. V; Troyon, Uabilations lacustres, pi. xvu, fig. 3^ et 36. 

{i) Voir un objet semblable, provenant d^ua tumuhts du Fourré (massif 
d'Alaise), dans les 'Mémoires de la Société d'Kfuulntion du Douhs, 3e série, 
t. 3, pi. I, fig. 4. 



— 422 — 

Cinquante mètres à peine nous séparaient des prés de VOye. 
Notre attention était sollicitée en cet endroit par des mouvements 
de terrain dont la régularité no pouvait s'expliquer par un phé- 
nomène naturel. La tradition du pays confirmait d'ailleurs les 
dominées de Tobservation, en racontant que toute une légion d'os- 
sements était sortie de l'une des bosselures des prés de VOye (1). 
Forts de ces éléments de probabilité, nous attaquâmes, au moyeu 
de tranchées, un bourrelet, long àm 70 mètres, qui ferme le pré 
de VOye, entre l'extrémité du grand Camp-Baron et la lisière 
des Petites-Chaux. Les diverses couches du sol mises à décou- 
vert par ce travail, ont rendu des clous de voiture et des fers de 
chevaux et de mulets de formes et dimensions variées. Parvenues 
à 75 centim"ètres de profondeur, les pioches de nos ouvriers ren- 
contrèrent un pavement composé de pierres placées de champ et 
d'une double bordure de dalles posées à plat. Ce pavement, d'une 
largeur d'environ 5 mètres, abandonnait le bourrelet à ses deux 
extrémités , affectant ain^i 4lans son développement une forme 
légèrement arquée. Sur le milieu, ont été reconnues deux or- 
nières parallèles produites par des charriots dont les roues n'au- 
raient eu que 50 centimètres d'écarteraent (2). Le peu de profon- 
deur de ces ornières prouve d'ailleurs que le roulement qui s'est 
fait sur notre pavé n'a pas été de longue durée. 

Sans nous prononcer d'une manière absolue sur l'origine et la 
destination de cette voie certainement antique, nous devons cons- 
tater toutefois que l'une de ses extrémités aboutit à des abruptes, 
tandis que l'autre ne se raccorde -exactement avec aucun des 
chemins du pays. Peut-être, en présence de ues données étran- 
ges, serait-il permis de conjecturer, avec notre savant ami, M. le 
capitaine Bial,'que cette construction, essentiellement passagère, 
se rapporterait aux travaux militaires du siège d'Alcsia. 

Comme corollaire de cette intérefeante exploration, nous déta- 
châmes quelques-uns de nos travailleurs à 200 mètres plus loin, 
dans la direction de la cascade du Tôdeure. Une tranchée^de 10 
mètres de long, poussée jusqu'à une profondeur moyenne de 



(1) J. Quicherat, Conrivsion liour Alaise dans la question d'Alesia, p. 64. 

(2; C'est-à-dire d'un écartement inférieur de dix centimètres à la moitié 
de la largeur moyenne de la voie roulière gauloise telle que l'a détermi- 
née M. A. Delacroix (Mémoijpes de la Société d'Emulation du Doubs, 3* série, 
^t. 2, pp. 435-438). 



i mètre SO ceùtimètres , c'est-à-dire jusqu'à la rencontre de la 
roche, a mis en évidence un terrain anciennement bouleversé, 
rempli de paillettes de charbon et semé de vestiges très-nombreux 
de pièces de bois équarries. A côté d'un.de ces pieux et à environ 
40 centimètres sous terre, s'est trouvé un objet en fer de forme 
triangulaire et flamboyante (pi. i , fig. \ 3). Serait-ce là un premier 
et authentique spécimen de ces stimuli de César, au sujet des- 
quels l'archéologie militaire ^épuise , depuis si longtemps , en 
vaines conjectures ? 

Les ressources de notre mince budget nous permirent encore 
de fouiller un tumulus sur le large palier qui règne à mi-côte du 
grand Camp-Baron et borde la vallée de rOye. du côté opposé 
au massif d'Alaise. Ce tumulus, rond et de construction très 
soignée , mesurait douze mètres en diamètre sur une hauteur 
centrale d'environ deux mètres. Toute sa partie nord était occu- 
pée par une grande table composée de plusieurs dalles, disposées 
à peu près selon la forme d'un carré présentant un angle au 
cébtre du tumulus et un autre sur le bord septentrional. Cette 
plate-forme portait les traces d'un triple feu allumé successive- 
ment sur trois aires battues en marne 'blanche, d'une épaisseur 
d'environ 20 centimètres chacune et dont les surfaces avaient été 
portées au rouge par la violence de la flamme. Une quantité 
énorme de débris de poterie, ainsi qu'une terre noire mêlée de 
cendres et de charbons encombraient toute la surface du ttimulus 
au niveau de la table. Les tessons récoltés dans ce milieu pro- 
venaient, si l'on excepte un flacon en terre grise , de la fracture 
d'assez grands pots dont la pâte grise ou rouge, recouverte, quel- 
quefois d'un vernis noirâtre, offre, quant à sa rugorisité interne, 
. sa forte cuison et la netteté relative de ses moulures, une analo- 
gie complète avec celle des fragments céramiques fournis par le 
grand cairn des Çlidteleys. Dans toutes les parties de la tom- 
belle, des monceaux considérables d'os calcinés d'apparence 
humaine étaient mélangés d'ossements de chevaux, de sangliers, 
de chiens et d'ours. Ceux d'une* chèvre de la plus gronde espèce, 
dont l'une des cornes s' était. conservée à peu près entière, occu- 
paient le centre du monument. Sur la bordure orientale de la 
tablo. gisaient un tronçon de marteau de fer accompagné d'un 
coin propre à consolider un manche (pi. 2, fig. 4), et, à cpielques 
centimètres de là, une section de fer de cheval (pi. 2, fig. 5). 



— 424 — 

A Tangle opposé de la table, se montrèrent qui^re clous à tôte 
longue, et étroite provenant vraisemblablement de la ferrure d'un - 
cheval (pi. 2, fîg. 6 et 7), une pierre à repasser les outils, trois 
mèches ou instruments à fcrer (pi. 2, fig. 8), puis une tige de fer 
tordue en spirale (pi. 2,.fig. 9) longue de 13 centimètres, re- 
courbée à Tune des extrémités en forme de boucle et à l'autre en 
manière de crochet. 
Il résulte de cet ensemble une*{)arenté réelle et saisissante 

' entre le tumutus que je viens de décrire et le caim des Chdte- 
leys. L'idendité est môme absolue sous le rapport de la nature et 
de la disposition des vestiges. C'est à peine si l'on doit tenir 
compte de la légère variante que peut constituer la substitution 
d'une table de sacrifice à la tête de roche brute formant autel. 
En admettant donc que j'aie eu quelque raison de démêler sous 

" l'amoncellement de pierres de la pointe septentrionale du massif 
d'Alaise les caractères d'une officine sacrée, appartenant à quel- 

. qu'une de ces corporations dç pontifes-artistes qui monopoli- 
saient, dans la Gaule primitive, les traditions de tout art et de 
toute science, il sera difficile de ne pas rapporter au même ordre 
de choses et d'individus Ta colline funèbre du grand Camp- 
Baron. 



m. 



CONCLUSION. 

Si j'essaie de récapituler les principales conséquences qui dé- 
coulent des nombreuses observations qui précèdent, je me 
trouve en présence d'une double série d'enseignements. 

Au point de vue général de la connaissance encore si incom- 
plète des antiquités' celtiques, les fouilles de 4859 auront fourni 
les résultats çuivants : 

1** Confirmation du fait, tant et si longtemps contesté, de la 
très haute antiquité du fer de cheval circulaire et muni de clous ; 

2» Restitution de leur sens naturel aux bracelets de bois, aux - 
plaques de bronze mince, aux meules portatives, objets sur le 
compte 'desquels les interprétations les plus bizarres s'étaient 
produites; - 



— 425 — 

3^ Démonstration de la co-existence au. sein des tumulus de 
plusieurs couches successives de sépultures, fait capital et dont 
l'ignorance a été la source des plus graves erreurs (1). 

Envisagées au point de vue spécial de l'attribution de TAlesia 
des Commentaires au massif d'Alaise, nos dernières investigations 
ont apporté un contingent de sérieux éléments au faisceau de 
preuves qui, chaque année, prend une nouvelle consistance. 

Le massif d'Alaise, avec son antique vocable d'ALESu, ses 
ruines d'un oppidum et d'un urbs celtiques, ses débris d'habita- 
tions gallo-romaines, ses traditions et ses vestiges d'une métro- 
pole religieuse de l'ancienne Gaule, sa couronne de travaux mi- 
litaires gigantesques, ses immenses champs de bataille ou dor- 
ment dans une môme poussière les Celtes et les Romains, le 
massif d'Alaise, dis-je, a de quoi répondre à toutes les objections 
et satisfaire toutes les exigences. 



(1) « Je considère, m'écrit M. A. Morlot, de Lausanne, l'auteur \ies pro- 
fondes Etudes géologico-nrchéologiques en Danemark et en Suisse, je consi- 
dère votre observation des deux cquches superposées d'en^evelisseoients 
dans le même tumulus comme d'importance tout à fait capitale.. Par celte 
belle observation, vous tranchez une des plus grandes questions en litige 
actuellement, celle d'une civilisation indigène, possédant le fer et anté- 
rieure à l'arrivée des Romains.... Aussi me fais-je un devoir et un plaisir 
d'attirer l'attention sur vos découvéUes et de les signaler dans mes cours 
d'archéologie. » 



48 



— 426 — 

NOTE ADDITIONNELLE. ^ 

Analyse d'un échantillon minéral provenant des fouilles d'Alaise, 
remis par MM. A. Delacroix et A, Castan. 



l 



La description de cet objet , dlip^tit couteau, ayant été faite par 
M. Castan, je n*y reviendrai pas. 

La surface externe de ce couteau est'd'une couleur nankin-pâle ; 
l'intérieur est blanc, vu à l'œil ; à la loupe, il paraît homogène. 

La surface externe,' dure, raie facilement le verre, ce que ne fait 
as l'intérieur. Ce corps ne fait pas feu au briquet ; il se casse par 
e choc; il se réduit facilement en poudre impalpable au mortier 
d'agate. La cassure happe fortement à la langue. 

Le çoids du- fragment qui m'a été remis était de 6^^,08. Cet objet 
plongé dans l'eau laisse dégager de nombreuses bulles d'air; ce dé- 
gagement a eu lieu pendant plus de vingt-quatre heures. J'ai alors 
placé sous le vide de la machine pneumatique le vase d'eau qtii le 
contenait jusqu'à cessation du dégagement de bulles. Essuyé, sa 
surface étant sèche, les cassures récentes ne happant plus à la lan- 
gue , n'ayant pas changé d'aspect, il pesait 7»',06, L'eau absorbée 
par porosité pesait donc 0»',96. La perte de poids dans l'eau était, 
a la température de 12*, 5 , de 3'%32. La densité de la substance 

fi OR 

constituant le couteau était donc^^= 1,831. 

Chauffé fortement, puis abandonné à l'air pendant plusieurs jours, 
ce corps, pesé de nouveau, a présenté le même poids : 6»', 077. 

Deux grammes de poudre impalpable, chauffés au rouge dans un 
creuset de platine, ont donné uje perte de poids de 0",&0, ce qui 
répond à 1,8 d'eau pour 100. 

L'attaque au carbonate de soude sec et pur a été faite, d'après les 
procédés connus , sur des poids variables de matière : 0",503 et 
l»'o70, mélangés avec sept fois leur poids de carbonate de soude. 
La fusion complète a été maintenue pendant plus de vingt minutes. 
Le produit obtenu , traité par l'eau acidulée avec les précautions 
convenables, a donné les résultats suivants : 0'',485 et l",o20, ce 
qui donne, en tenant compte de l'eau hygrométrique trouvée. 96,4 
et 96,8 pour 100, soit en moyenne 96,6 pour 100. 

J'ai obtenu un faible précipité d'alumine et d'oxyde de fer, 0,8- 
pour 100 en moyenne ; de plus, des traces de chaux. 

La composition en centièmes de cet objet est donc : 

Silice '. 96.6 

Eau 1,8 

Alumine et oxyde de fer 0,8 

Chaux , traces .... 

'99;2" 
C'est-à-dire que cet objet est formé de silice à peu près pure. 

A. LoïR, 
Professeur de chimie a la Faculté des sciences de Besançon , 
Vice-Président de la Société d'Emulation du Doubs, 



y OBJETS DIVERS. 



LISTE ^ . . 

Des dOTts rails A la So<4€Ué t^n 1900. 



Par.LE Département du Doubs, 200 francs. 
Par LA ViLEB DE BESANÇON, 300 francs. 



Par S. Exe. M. le Ministre de lInstrcction publique et des ' 
Cultes : Rapport fait à V Académie des Inscriptions et Belles- 
Lettres, au nom de la Commission des Antiquités de France. 
Par MM. 

Beaudoin, licencié iBn droit : Notice sur une caverne à osse- 
ments des environs de Chatillon (Côterd'Or). 

Delacroix (Alphonse), membre résidant : Alaise et Séquanie. 

Delacroix (Alphonse) et Castan , membres résidants : Guide 
,de Vétranger à Besançon. 

DE Sainte-Agathe , membre résidant : Observations sur les 
chemins de fer de Franche-Comté. 

Etallon, membre correspondant : 1° Recherches paléon- 
tostatiques swr la chaîne du Jura ; 2° sLethea bruntrutana. 

Grand (Charles) , membre résidant : Journal d'agriculture 
pratique, nouvelle période, tome 2. 

Grenier, membre résidant : Cinq mémoires de divers auteurs 
sur la sériciculture. 

Jagcard , membre correspondant : ptude géologique sur la 
faune du Locle^ 

Laurens, membre résidant : Annuaire du Doubs pour 1860. 

Laurent Degousée, membre correspondant : 1° Mémoire sur 
les eaux de la ville de Naples; 2® Sondages dans le Sahara; 
3° Description des sondes d'exploration]; 4° Mémoires sur le 
Sahara. 

LoRY , membre correspondant : Description géologique du 
Dauphiné. 

Manès : Notice sur quelques industries de la Gironde. 



— 488 — ^ 

MiCHALET, membre correspondant : Sur le développement et 
la végétation des Corydali» solida et cava. 

MuNiER, membre correspondant : Manuel des fromageries, 

Renaud (François) , membre résidant : De la taxe du pain à 
Besançon, 

Rësal, ingénieur des mines : Recherches sur les tensions élas- 
tiques développées par le serrage des bandages des roues du 
matériel des chemins de fer. 

Rolland : \° Les alcools industriels; S** L* alcool et V impôt. 
MlouMEGCÈRE (Casimir), numismate à Toulouse : Description 
des médailles grecques et latines du musée de Toulouse. 

Vézian , membre résidant : 4® Notice sur le terrain post-py- 
rénéen des environs de Barcelone; 2** Mollusques et zoophytes 
des terrains nummulitique et tertiaire mwrin de la province 
de Barcelone ; 3^ Essai d'une classification des terrains com- 
pris entre la craie et le système miocène exclusivement ; 4" Ob- 
servations sur' le terrain nummulitique de la province de 
Barcelone; 5° Note sur la structure géologique du Larzac ; 
6° Note sur les systèmes de fracture de la contrée qui environne 
le Pic Saint-Loup. 

VoiRiN, membre résidant : Recherches sur le blocus d*Alesia, 
par M. Prévost. 

Frayon, médecin à Besançon : Deux battants de sonnette trou- 
vés dans le.béton d'une voie romaine à Auxon (Doubs). 

MonteKoise , membre résidant : Cinq afrmes (scramasax , an- 
gon , hache , lance et couteau) d'un guerrier franc du 4® siècle, 
trouvées à Chargey-les-Gray (Haute-Saône). 

Besançon, docteur en médecine à Batnah : Une gerboise (7)i- 

pus Gerboa). 

Billot, membre correspondant : Deux jeunes loriots (Qriolus 

Galbula). 

Devoisins , membre honoraire : Un reptile et vingt-sept oi- 
sealix d'Afrique. 

GiROD (Achille), membre résidant : Deux canards de Barbarie 
(Anas moschata). 



— 429 — 

LISTE 

Des objets envoyés en 1S60 par les fiioolélés 
correspondantes. 



Mémoires de V Académie des Belles-lettres, Sciences et Arts de 
Besançon, séance du 29 janvier \ 859. 

Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles, n" 45 ^ 
et 46. 

Bulletin de la Société géologique de France, tome XVI, 
feuilles 60 à 64 ; tome XVII , feuiUes 1 à 44. ^ 

Annales de la Société Linnéenne de Lyon, nouvelle série, 
tome 6. 

Annales des sciences physiques et naturelles publiées par la 
Société d'Agriculture de Lyon, 2* série, tome 8, et 3* série, 
tomes i , 2 et 3. 

Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts 
de Lyon, section des Sciences, tomes 8 et 9, et section des lettres, 
tome 7. 

Bulletin de la Société archéologique de V Orléanais, n°* 34, 
35 et 36. 

Bulletin de la Société archéologique et historique du Lim^ovr- 
sin, tome IX, 3® livraison ; tome X, 1", 2* et 3® livraisons. 

Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles 
de V Yonne, 13® volume. 

Mémoires de la Société des Sciences naturelles de Cherbourg, 
tome 6 et 7. 

Compte-rendu des travaux de la Société d'Emulation de 
Montbéliard, 1859. 

Jahrbuch der k, k. geologischen Reichsanstallt (Annales de 
VInstitut géologique de Vempire d'Autriche), 10® année, 1'«, 2' 
et 3® livraisons. 

Bulletin de la Société industrielle d'Angers et du départe- 
ment de Maine-et-Loire, 2* série, 10® volume. 

Envoi de la même Société : Le Congrès des vignerons à An- 
gers, 



— 430 — 

Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres 
de Dijon, 2* série, 7® volume. 

Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des 
Pyrénées-Orientales, 12* volume. 

Mémoires de la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et 
Arts du département de la Marne, année 1859. 

Mémoires^ la Société Linnéenne de Normandie, 14® volume. 

Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, 4' volume. 

Bulletin de la Société de Statistique et d'Histoire naturelle 
du département de V Isère, 2' série, tome 5 (1'* et 2' livraisons). 

Annuaire de la Société des sciences naturelles et médicales 
de la Haute-Hesse, 8* année. 

Bulletin de la Société d^ Emulation du département de l'Al- 
lier, 1»', 2% 3% 4*, 5% 6» volumes et 1'* livraison du 7^ 

Procès -verbaux de la Société littéraire et scientifique de 
Castres, 3^ a»née. 

Bulletin de la Société d' Agriculture, Sciences et Arts de Po- 
ligny, année 1860, livraisons 1 à 7. 

Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Colmar, n* 1 . 

Annuaire de l'Institut des Provinces, 12® volume. 



LISTE 

Des memlirès de la Société aa 81 décembre IftHO. 

Nota. — Le millésime placé en regard du nom de chaque membro 
indique Tannée de sa réception dans la Société. 



Conseil d*administration pour 1861. 



Président^ . . 
4®' Vice-Président 
2® Vice-Président 
Secrétaire . . 
Vice-SecrétairCr 
Trésorier . . 
Archiviste . . 



MM. Grenier. 
Loir. 

boyssôn d*ec0le. 
Bàvobx. 
Trdchot. 
Marque. 
Castan;. • 



Membres honoraires. 
MM. 

Le Préfet du département du Doubs. 

L'Archevêque du diocèse de Besançon. 

Le Oênëral commandant la 7* division militaire. 

Le jprehier Président de la Cour impériale. ^ 

Le Procureur général près de la Cour impériale. 

Le Recteur de l'Académie de Besançon. 

Le Maire de la ville de Besançon. 

Batle , prof^ de paléontologie à l'Ecole des Mines. Paris, 1851 . 

Billot, Constant, professeur de physique au collège. Haguenau 
(Bas-Rhin). 1855. 

Bixio, agronome. Paris, rue Jacob, 26. 1856. 

CoQUAND, Henri, professeur de géologie à la Faculté des Sciences. 
Marseille (Bouches-du-Rhône) . 1 850 . 

d'Alrert de Luynes (le duc) , membre de l'Institut. Dampierre 
(Seine-et-Oise). 1859. 

Devoisins, sou^préfet. Mascara (Algérie). 1842. 

Dourledat, Henri, entomologiste, ^pping, comté d'Ëssex (An- 
gleterre). 1853. 

GouGET, docteur en médecine. Dole (Jura). 1852. 



.V ^ 482 — 

MM. 
M*' Mabile, évêque. Versailles (Seine-et-Oise), 1858. 
Michelin , doyen honoraire des conseillers référejidaires à la 

Gourdes Comptes. Paris. 1860. ' • 

QuiCHERAT, professeur à l'Ecole des Chartes. Paris. 1859. 

Membres résidants (1). 
MM. 

Adler, fabricant d'horlogerie, quai Vauban, 30-32. — 1859. 

Alviset, avocat général, rue du Mont-Sainte-Marie, 1 . — 1857. 

Arnal, économe du Lycée, rue du Collège. 1858. 

Arthaud, pfcintre, Grande-Rue, 140. — 1851. 

AuFFROY, sous-chef à la gare du chemin de fer, La Viotte (ban- 
lieue). 1860. 

Babet, archiviste du département. 1858. 

Baigue, entrepreneur, rue des Boucheries, 23. — 1859. 

Balandret, prêtre, professeur au collège de Saint-François- 
Xavier, rue des Bains-du-Pontot, 4. — 1857. 

Barbaud, Auguste, propriétaire, "rue St;Vincent, 43. — 1857. 

Bardt, Henri, pharmacien. Jainî-Di^ (Vosges). 1853. 

Barthet , médecin aide-major au 1 2* régiment d'artillerie, rue 
des Granges, 59. -— 1857. 

Bataille, horloger, rue des Chambrettes, 15. — 1841. 

Bavoux, Vital, second commis à la Direction des Douanes, Fon- 
taine-Ecu (banlieue). — 1853. 

Belot, essayeur du commerce, ru^de l'Arsenal, 9. — 1855. » 

Beneyton, conseiller à la Cour impériale , rue des Bains-du- 
Pontot, 1.— 1857. ' 

Berthelin , ingénieur en chef des ponts et chaussées , rue de 
Gleres, 23. — 1858. 

Bertrand, docteur en médecine, xue dei'Ecole, 10. — 1855. 

Besson, avoué, place Saint-Pierre, 17. — 1855. 

Besson, prêtre, directeur du collège Saint-François-Xavier, rue 
des Bains-du-Pontof, 4. — 1855. 

(1) Dans cette catégorie figurent plusieurs membres dont le domicile 
habituel est hors de Besançon, mais qui ont demandé le titre de résidants^ 
afin de payer le maximum de la cotisation et de contribuer ainsi, d'une 
manière plus large, aux travaux de la Société. 



— 433 — 
MM. 

BiAL, Paul, capitaine, professeur à TEcole d'artillerie , 'rue du 
Clos-Saint-Paul, 4. — 1858. 

BiNTOT, médecin aide-ipajor, Grande-Rue, 136. — 1856. 

Blondeau, Charles, entrepreneur de bâtimenis, rue Saint-Paul, 
54.-1845. 

Blondeau, Léon, entrepreneur de bâtipients, rue Saint-Paul, 
54. — 1845. 

Blondcau, Louis, peintre, rue du Clos, 20. — 1860. 

Blondon, docteur en médecine, place Saint-Pierre, 4. — 1851. 

Bolle, fabricant d'horlogerie, rue des Granges, 75. — 1859. 

BouDSOT, ingénieur civil, directeur du chemin de fer franco- 
suisse. Chaux-de-Fonds (Suisse). — 1840. 

BouRCHERiETTE dit PouRCHERESSE , peintre en bâtimenft , rue de 
^ TArsenal, 7. —1859. 

BouRDON-DussAussET , dircctcur des contributions directes , rue 
Neuye, 4. — 1857. 

BouTTET, Paul, fabricant d'horlogerie, rueMoncey, 12.- 1859. 

BoYssoN. d'Ecole, receveur général des finances, rue de la Pré- 
fecture, 22. — 1852. 

Bretegnier, notaire, rue Sain^-Vincent, 22. — 1857. 

Bretillot, Eugène, propriétaire, rue des Granges, 46. — 1840. 

Bretillot, Léon, banquier, rue dé la Préfecture, 21 . — 1853. 

Bretillot, Maurice, propr., rue de la Préfecture, 21. — 1857. 

Bretillot, Paul, propriétaire, rue de la Préfecture, 21 . — 1857. 

Ôruand, Théophile, propriétaire et naturaliste; rue du Mont- 
Sainte-Marie, 2. — 1840. 

Brugaon, docteur en médecine, rue des Granges, 16. — 1860. 

Brugnon; notaire, rue de la Préfecture, 12. ~ 1855. 

Brunswick, Léon, fabric. d'horlogerie, Grande-Rue, 28.— 1859. 

BuGNOT, négociant, rue Neuve, ^8. — 1857. 

Carlet, Joseph, ingénieur, rue Neuve, 13. — 1858. 

Castan, Auguste, sous-bibHothécaire de la ville, rue Saint-Paul, 
3. — 1856. 

Chanoit, François, ingénieur civil , rue de la Préfecture, 11. — 
1856.^ 

Chapot, dessinateur, rue des Granges, 75. — 1853. 

Chauvblot, professeur d'arboriculture, Sainte-Colombe (ban- 
lieue). — 1858. 



— 434 — 

MM. 
Chauvin, procureur impérial, rue Neuve, 24 bis. — 1857. 
Ghbnevier, docteur en médecine, professeur à TEcole de méd<^ 

cine, rue de la Préfecture, 40 bis, — .4.851 . 
Chevillikt, professeur au Lycée, GranderRue, 76. — 4857. . 
Clerc de Landresse, avocat et maire de la ville, rue de la Pré- 
fecture, 14. — 1855. V , 
Clerget, Hector, directeur de l'Enregistrement et des Domaines, 

Grande-Rue, 1 4. — 1 856. 
Constantin , préparateur d'histoirç naturelle à la Faculté * des 

sciences, rue Ronchaux, 22. — 1854. 
CoNVERS, César, propriétaire, les Chaprais (banlieue). — 1840. 
CoRHET, docteur en médecine, Grande-Rue, 76. — 1840. 
CoRNUTY.'cond'' des Ponts et Chauss., Grande-Rue, 129. — 1856. 
CouLON, avocat, rue des Granges, 68. — 4856. 
CouRLET, Eléonore, directeur de filature. Deluz (Doubs), — 1 857. 
CouRLET DE Vregille, chcf d'escadrou d'artillerie en retraite, rue 

Neuve, 12. — 1844. 
CocTENOT, docteur en médecine, Grande-Rue, 44. — 1851 . 
d'Arbaumont, capitaine d'artillerie. — 1857. 
d'Adbonne, Alfred, membre du Conseil général, rue de la Pré- 
. fecture, 18. — 1868. 

Daval, Augustin, avocat, rue Neuve-Saint-Pierré, 17. — 1859. 
David, notaire, Grande-Rue, 107. — 1858. ' 
DE BoisLECOMTE (lo vicomte) , général de division. Lille (Nord). 

— 1854. 
DE Boulot, Alexandre, propriétaire, rue St-Vincent, 17. — 4855. 
DE BussiERRE, Julcs, consoiller à la Cour impériale, rue du Clos, 

33.-4857. 
DE Chardonnet (le comte), propriét., rue du Perron, 20. — 1856. 
DE Charponnet, Hilaire, naturaMste, rue du Perron, 20. — 1856. 
DE Conégliano (le marquis), chambellan de l'Empereur, député 

du Doubs. Paris. — 1857. 
DE Jallerange, Paul, 4)ropriéiaire, rue St-Vincent, 51 . — 1857. 
DE JouFFROT (le comto) , Joseph, propriétaire, Abbahs-Dessous - 

(Doubs) et Besançon, rue Neuve, 11. — 1 853. 
Delacroix, Alphonse, architecte, AfonÉrapon (banlieue). — 4840. 
Delacroix, Emile, docteur en médecine, professeur à l'Ecole de 

médecine, rue de Chartres, 6. — 4856, 



— 435 — 
MM. 

Delavelle, notaire, Grande-Rue, 39'. — 1856. - 

DE LoNGEviLLE, propriétaire, rue Neuve, 7. — 4855. 

DE Nervaux, propriétaire, rue Saint-Vincent, 46. — 185.3. 

DE Saii^te-Agathe, Louis, propriétaire, Grande-Rue, 42. — 1851. 

DE Saint-Maurice, Anatole, propriétaire, rue du Collège, 1. — 
1857. 

DE Saint-Maurice, Léon, propriétaire, rue du Collège, 1 .—1859. 

Desbièz de Saint-Juan, Charles, propriétaire, rue des Granges, 
2. — 1859. 

DE Serre, général de brigade. Lyon (Rhône). — 1857. 

D*EsTocQuois , Théodore, professeur de mathématiques à la Fa- 
culté des sciences, rue de la Préfecture, 26. -^ 1851. * 

Détrey, Francis, propriétaire, GranderRue, 119. — 1856. 

Détrey, Just, banquier, Grande-Rue, 96. — 1857. 

DE Vezet, Victor, propriétaire, rue Neuve, 17 ter, — 1859. 

DiÉTRiCH, Bernard, négociant, Grande-Rue, 73. — 1859. 

DoDivpRS, Félix, imprimeur, Grande-Rue, 42.^ — 1854. 

DoNZELOT, colonel en retraite, rue de la Préfecture, 18. — 1 857. 

d'Orival, Léon, propriétaire, rue du Clos, 22. — 1854. 

d'Orival, Paul, conseiller à la Cour impériale, Grande-Rue, 72. 

— 1852..- 

Drion, professeur de physique à la Faculté des sciences, rue 

Neuve, 28. — 1860. 
Droz, directeur honoraire de TEcole primaire supérieure, place 

'Labourée, 1. — 1840. 
Dubois, maître de l'école, annexe au Lycée. — 1859. 
DuBOST, colonel du Génie. — 1857. 
^DuBOST, William, maître de forges, rue de la Préfecture, 12. — 

1840. 
Ducat, Alfred, architecte du département du Doubs, rueMoncey, 

1. — 1853. 
DucRET, lithographe, rue des Chambrettes, 6, — 1860.; 
Due¥, négociant, rue de la Préfecture, 16. — 1859. 
DuRÉAULT,* ingénieur des Ponts et Chaussées, rue Saint-Jean, 9. 

— 1855. , ^ 

DuRET, géomètre, rue Neuve, 28. — 1858. 
DuvAUCEL, Georges, troisième commis à la Direction des Doua- 
nes, rue de la Préfecture, 26. — 1854. 



— 436 — 
MM. 
ËTHis, Edmond, propriétaire, Grande-Rue, 94. — 1860. 
ËTHis, Ernest, propriétaire, Grande-Rue, 91. — i855. 
Fachard, capitaine en retraite, rue des Granges, 59. — 4854. 
Faucompré, chefd'escadron d'artillerie, rue du Collège, 6. — 4855. 
Fernier, Louis, fabric. d'horlogerie. Place St-Pierre, 3. — 4859. 
Fbuvrier, professeur au collège Saint-François-Xavier,' rue des 

Bains-du-Pontot, 4. — 4856. . 
FiLiNGRE, professeur. Gray (Haute-Saône). — 4855. 
France, Hubert, négociant, Grande-Rue, 53. — 4^55. 
Gérard, banquier, Grande-Rue, 68. — 4854. 
GiRARDOT, banquier, rue Saint- Vincent, 45. — 4857. 
GiRADD, payeur du Trésor, rue de la Préfecture, 27. — 4857. 
GiROD, Achille, lithographe, Saint-Claude (banlieue). — 4856- 
GiROD, Victor, fabricant d'horlogerie, Grande-Rue^. 66. — 4859, 
GiROD, avoué, rue des Granges, 62. — 4856. 
Glorget, Pierre,, huissier, Grande-Rue, 58. — 4859. 
GouiLLAUD, professeur de physique au Lycée, rue St- Antoine, 6. 

— 4854. 

Grand, Charles, directeur de l'Enregistrement et des Domaines, 

Annecy (SavoieJ. — 4852. 
Grand, Théodore, employé à la recette générale, rue Ste-Anne, 

40 6i«. — 4859. ' ^ 

Grange,, pharmacien, rue des Granges, 20. — .4859. 
Grenier , Charles , professeur de botanique et de zoologie à la 

Faculté des sciences, rue de la Préfecture, 44. — 4840. 
Grosjean, bijoutier, rue des Granges, 24 . — 4 859. 
Grosmougin, prêtre, professeur à la Maîtrise de l'Archevêché, 

place du Palais. — 4860. 
GuENARD, maître de forges. Drdmbon (Côte-d'Or). — 4856; 
GuERRiN, avocat, Grande-Rue,. 74. — 4855. 
GuERRiN, négociant, rue de la Préfecture, .4 6. — 4859. 
GuiCHARD, Albert, pharmacien, rue d'Anvers, 4. — 4853. 
GuiLLEMiN, mécanicien, Casamène (banUeue). — 4840. 
GuiLLiîr, Edouard, pharmacien, rue Battant, 5. — 4855. 
Haldy, fabricant d'horlogerie, rue du Clos-St-Paul, 4 bis, — 4859. 
HoRY, propriétaire, rue de Glères, 47. — 4854. 
Huart, recteur d'Académie en retraite, rue de la Préfecture, 43. 

— 4840. 



— 437 — 
MM. 
HuG, chef du dépôt du chemin de fer, LaViotte (banlieue). — 

4858. • 
Jacquard, Albert, banquier, rue des Granges, 21 . — 1 862. 
Jacquarp, Pierre-Joseph, banquier, rue des Grandes, 21 . — 1854. 
Jacques, docteur en médecine, rue du Clos, 32. — 1857. 
Jeannenet, Victor, peintre, rue Saint-Paul, 44. — 1858. 
Jeannot-Droz, fabricant d'horlogerie, Grande^ue, 103. — 1859. 
JouvENOT, correcteur d'imprimerie. — 1853. 
Klein, Auguste, propriétaire, rue de la Préfecture, 1 . — 1 858. 
Laethier, fabricant d'horlogerie, Morez (Jura); — 1859. 
Lambert, ingénieur civil, Vuillafans (Doubs). — 1857. 
Lamy, avocat, rue des Granges, 14. — 1855. 
Lancrenoïï, conser^vateur du Musée des tableaux et directeur de 

l'Ecole municipale de dessin, rue delà Bouteille, 9. — 1859. 
Lancrenon, notaire, rue des Granges, 46. — 1860. 
Laudet, conducteur des Ponts et Chaussées, rue Saint-Jean, 9. 

— 1854. 

Laurens, Paul, secrétaire^de la chambre de^commerce, ruQ Saint- 
Vincent, 22. — 1854. 

Lebon, Eugène, docteur en médecine, rue des Granges, 62. — 
1855. 

Legrain, Jules-Vernier, avoué, rue Moncey, 2. — 1860. 

Lépagney, François, horticulteur, rue des Granges, 57. — 1857. 

Leras, inspecteur de l'Académie, rue Neuve, 11. — 1858. 

Loir, professeur de chimie à la Faculté des sciences, rue Neuve, 
6. — 1855. ' 

LouvoT, Arthur, ancien avoué, rue du Collège, 6. — 1858. 

LouvoT, receveur principal des contributions indirectes, Grande- 
Rue, 14. —'1857. 

LouvoT, Hubert-Nicolas, notaire, Grande-Rue, 135. — 1860. 

Lyautey, général de division et sénateur, Paris, rue Lachaise, 
24. — 1855. 

Machard, viticulteur, rue Battant, 13. — 1858. 

Maire, ingénieur des Ponts et. Chaussées, rue Neuve, 15. — 1851. 

Mairot, Féhx, banquier, Grande-Rue, 96. — 1 857. 

Marchal, Georges, agent cpmptable, rue d'Arènes, 5. — 1860. 

Marion, mécanicien à l'usine Guillemin, Casamine (banlieue). 

— 1857. 



— 438 — 
MM. . 

Màrlet, Addphe, cohs. de Préfecture. Dijon (CÔte-d'Or) .— 4 852. 

Marque, Henri, propriétaire, ancien élève de l'Ecole polytech- 
nique, rue du Chapitre, 4 . — 1 851 . 

Martin, docteur en médecine, professeur à TEcole de médecine, 
nie des Chambrettes, 7. — 4 840. 

Mathiot, Joseph, avocat, rue an Chateur, 20. — 1851 . 

May, Adolphe, avoué, rue Saint-Pierre, 17. — 1858. 

Mazothier, ancien notaire, rue des Chambrettes, 42; — 1840. 

Mennet, François, fabricant d'horlogerie, rue Battant. — 4859. 

Messelet, Sébastien, artiste vétérinaire, rue Battant, 45. — 1841. 

MiCAUD, Jules, directeur en retraite de la succursale de la Banque, 
ruedeGlères, 21.— Î855. 

.MoNNiER, Marcel, propriétaire. Mouchard (Jura). — 1857. 

MoNNOT, Théodore , docteur en médecine , professeur à l'Ecole 
de médecine, Grande-Rue, 79. — 1856. * 

MdNTANDON, fabricant d'horiogerie, rue des Granges, 59. — 1859. 

MoNTENOiSE, Eusèbe, propriétaire, ruede la Madeleine, 2. — 1860. 

MoREL, docteur en médecine, rue Moncey, 12. — 1853. 

MoRiTz, Ernest^ employé des Douanes, rue du Clos, 31. — 1860. 

MoRNARD, Stanislas, propriét., rue de la Préfecture, 10.— 1858. 

MouTRiLLE, Alfred, banquier, rue du Collège, 3. — 1856. 

MouTRiLLE^ Jules, propriétaire, Grande-Rue, 64. — 1857. 

MuMER, Auguste, propriétaire, rue des Chambrettes, 1 0. — 4857. 

NicoD, Alexis, négociant, rue des Martelots, 11. — 1860. 

NoiRET, voy^r de la Ville, rue de la Madeleine, 19. — 1 855. 

Oppi^MANN , directeur ^eila succursale de la Banque , rue de la 
Préfecture, 19. — 1857. . 

Oddet, avocat, rue Moncey, 2. — 1855. 

Outhenin-Chalandre, fabricant de papier et imprimeur, rue des 
des Granges, 23. — 1 843. 

Outhenin-Chalandre, Joseph, prote d'imprimerie, rue des 
Granges, 23. — 1856. 

Paguelle, conseiller à la Cour impériale, rue de la Vieille-Mon- 
naie, 4. — 4857. 

Painchaux fils, architecte, rue du Perron, 28. — 1859. 

Parandier, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, attaché au 
service hydraulique, Grande-Rue, 404. — 1852. 

Parguez, docteur en médecine, Grande-Rue, 106. — 1857. 



— 439 — 
MM. 

P^STOURBAU, Arthur, chef de bureau à la Préfecture, rue Neuve, 

hôtel de la Préfecture. — 1 859. 
Pehckrot, architecte, rué du Chateur, 25. — 4844. 
Pétey, chirurgien-dentiste, rue des Chambrettes, 13. — 4842. 
Pbtithuguenin, clerc de notaire. — 1857. 
PiGUET, Emmanuel, horloger, Grande-Rue, 56. — i856. 
Pion, cons. à la Cour impériale, rue des Granges, 46. — 1857. 
PoiGNAND , substitut du procureur général , rue des Bains-du- 

Pontot, 1. — 1856. 
PoiGNAND, vétérinaire, rue Battant, 20. — 1855. 
PoNCET, avocat, rue de la Préfecture, 10. — 1860. 
PoRTERET, propriétaire, rue du Chapitre, 10. — 1857. 

POURCHERESSE, VOir BOURCHERIETTE. 

PouRCY DE LusANs, doctour en médecine, rue de la Préfecture, 

23. — 1840. 
Proudhon, conseiller à la Cour impériale, Grande-Rue, 129. — 

1856. 
Proudhon, Léon, propriét., adjoint au maire de la ville, rue de 

la Préfecture, 25. — 1856.. 
Racine, Louis, négociant, rue Battant, 7. — 1857. 
Racine, Pierre, négociant, rue Battant, 7. — 1859. 
Racine, Pierre-Joseph, avoué, rue du Clos, 16. — 1856. 
Ravier , ^François-Joseph , ancien avoué, Saint-Claude {hejor 

lieue). —1858. 
Renaud, François, négociant, rue Neuve-St-Pierre, 17. — 1859. 
Renaud, Hippolyte, ingénieur civil, Deluz (Doubs). — 1853. 
Renaud, Louis, pharmacien, Saint-'Claude (banlieue). — 1854. 
Renaud,- Victor, comptable do la Caisse d'épargne, rue delà 

Préfecture, 16. —1855. 
Retnaud-Dugreux , professeur à TEcole d'artillerie , rue Ron- 

chaux, 22. — 1840. 
RiCHARDET, Xavier, fabricant d'horlogerie, Grande-Rue, 54. — 

1859. 
RiTH, Arthur, doct' en médecine, rue du Chateur, 16. — 1860. 
RoLLOT, contrôleur des contributions indirectes en retraite. Les 

Chdprais (banlieue). — 1846. 
RoNCAGLio, Charles, professeur de musique, rue des Bains-du- 

Poutot, 4. — 1840. 



— 440 — 
MM. 
» Saint-Eve, Louis, fondeur en métaux, rue de Chartres, 8. — 1852. 

Sancey, Louis, employé au bureau central de la Compagnie des 
forges de Franche-Comté, Fraisans (Jura). — 1855. 

ScHALLER, vérificateur-adjoint des Poids et Mesures, rue Neuve, 
9. — 1851. 

SiCARD, Honoré, négociant, rue de la Préfecture, 4. — 1859". 

SiLVANT, rentier, Grande-Rue, 44. — 1860. 

Sire, Georges, essayeur du commerce, Grande-Rue, 107;— 1847. 

Tailleur, teinturier, rue d'Arènes, 33. — 1858. 

Terrier, horloger, rue Saint-Vincent, 27. —1851. 

Thiébaud, chanoine, Grande-Rue, 112. — 1855. 

Thiébaud, Eugène, né|ociant, JBannes, commune de Sornay 
(Ûaute-Saône). — 1857. 

TissoT, propriétaire et naturaliste, Chenecey (Doubs). — 1857. 

TouRNiER, propriétaire, Pugey (Doubs) et Besançon, rue Neuve, 
19. — 1855. 

Travelet, essayeur de la Garantie, rue St-Vincent, 53. — 1854. 

Trémolièrss, Jules, avocat, rue Saint-Vincent, 22. — 1854. 

Trondlé, maître d'hôtel, rue des Granges, 33. — 1859. 

TrucHELUT, photographe, rue de l'Arsenal, 7. — 1854. 
. Truchot, préparateur de chimie à la Faculté des sciences, rue des 
Martelots, 5. — 1857. 

Valfrey, Jules, rédacteur en chef du journal la Franche-Comté, 
rue Ronchaux, 9. — 1860. 

Varaigne, Charles, second commis à la Direction des contribu- 
tions indirectes, rue Saint-Vincent, 8. — 1856. 

VAUtHERiN, Jules, maître de forges, Rans (Jura). — 1853. 

Veil, Albert, négociant, &rande-]Çlue, 14. — 1859. 

Veil-Picard, banquier, Grande-Rue, 14. — 1857. 

Vbil-Picard fils, propriétaire, Grande-Rue, 14. — 1859. . 

Vézian , professeur de géologie à la Faculté des sciences, rue 
Neuve, 21.— 1860. 

ViCHOT-GiLLOT, négociant, rue d'Arènes, 93. — 1857. 

VoiRiN, voyageurde comm., Les Chaprais (banheuej. — 1857. 

Voisin, Pierre, propriétaire, Montrapon (haxiïieuQ), — 1855. 

VouzEAu, conservateur des Forêts, rue des Granges, 38. — 1856. 

VuiLLERïT, Just, juge au tribunal de première instance, Grande- 
Rue, 101.— 1851. 



— 441 — 
MM. • 

Zédet, docteur en médecine-, Lons-le-Saunier (Jura). — 1854. 
Zeltner, Joseph, négociant, rue de Glères, 15. — 1857. 

Membres correspondants. 
MM. ^ 

Ëâbey, Théodore, instituteur. Clervàl (Doubs). 1858. 

Babinet, capitaine d'artillerie. Grenoble (Isère). 1851. 

Bailly de Merlieuk , secrétaire général honoraire de la Société 
d*horticulture. Paris. 1860. 

BariAt, docteur en médecine. Salins. (Jura). 4856. 

Barthod, Charles, conducteur des Ponts et chaussées.' Marteau 
(Doubs). 1856. 

Bataillarb» Claude-Joseph, greffier de la justice de paix. Au- 
deux (Doubs).. 1857. 

Beauquier, économe de Lycée en retraite. Montjoux (banlieue 
de Besançon). 1843. 

Beltr^jiieux , agent de change. La Rochelle (Charente-Infé- 
rieure). 1856. 

Benoit, Claude-Emile, commis principal des douanes. Paris. 
1854. 

Benoit, docteur en médecine. Giromagny (Haut-Rhin). 1857. 

Berthaud, profess^eur au Lycée. Mâcon (Saône-et-Loire). 1860. 

Berthot, ingénieur en chef du canal en retraite. Pouilly (Saône- 
et-Loire). 1851. 

Bertrand, agent-voyer. Gy (Haute-Saône). 1860. 

Besson , directeur de la compagnie charbonnière douaisienne. 
Douai (Nord), rue Saint- Jacques, 38. 1859. 

Beuque, employé du Cadastre. Constantine (Algérie). 1853. 

BiGUEUR, juge de paix. Bletterans (Jura). 1855. 

BiLLECARD, Alexandre, fabricant de vin de Champagne. Mareuil- 
«wr-Aï (Marne). 1860. 

BiLLiET, Francisque, propriétaire. Lyon (Bhône). 1860. 

Billot, Emile, pharmacien. Mutzig (Bas Rhin). 1853. 

BoiLLOT, agent-voyer. Amancey (Doubs). 1856. 

BoLu, médecin-major à l'hôpital militaire. Strasbourg (Bas- 
Rhin). 1855. 

Bonjour, Jacques, conservateur du Musée. Lons-le-Satancr 
(Jura). 1849. ^ . 

49 . 



— 442 - 
MM. 
BouiLLET, Appolon, chef de section du chemin de fer. Jussey 

(Haute-Saône). 1860. 
Brànget, conducteur des-Ponts et Chaussées. Dijon (Côte-d'Or). 

1852. 
Bredin, professeur au Lycée. Mâcon (Saône-et-Loire). 1JB57. 
Breniquet, Jeàn-Chàïles. frotey-leS'Vesoul (Haute-Saône). 4858. 
Brioso, Miguel, docteur en droit. San-SaUador (Amérique 

centrale). 4860. 
BucHET, Alexandre, propriétaire. Gray (Haute-Saône). 4859. 
BuQUET, Paul, ingénieur-chimiste. Dieuze (Meurthe). 485&i 
Cachot, François-Xavier, institut'. Montmahoux (Doubs). 4858. 
Carme, employé aux travaux du chemin de fer." Andeiot-en-mon- 

tagne (Jura). 4856. 
Cartereau, docteur en médecine. Bar-sur^Seine (Aube}. 4858. 
Castan, Francis, lieutenant d'artillerie. Grenoble (Isère). 4860. 
Chaillet, Edouard, médecin. B^amoni (Doubs). 4859. 
Chanet, docteur en médecine. La Vaivre, commune d'Aulx-les- 

Cfomary (Haute-Saône). 4854. 
Cherbonneau, professeur d'arabe. Constantine (Algérie). 4857. 
Chopard, Séraphin, conducteur des Ponts et Chaussées, attaché 

aux travaux du chemin de fer. Poligny (Jura). 4844. 
Clerc, Edouard, maître de forges. Vellexon (H'*-Saône). 4840. 
CoLARD, chef d'institution. Ecully (Rhône). 4857. 
CoNTEJEAN, Charles, aide-préparateur au Muséum d'histoire na- 
turelle. Paris. 4854. 
CoTTEAu, juge au tribunal de première instance. Coulommiers 

(Seine-et-Marne). 4860. 
CuENOT, Victor, propriétaire. Omans (Doubs). 4856. 
CuiNET, curé. Amancey (Doubs). 4844. 
Curé, docteur en médecine. Pierre (SaÔne-et-Loire). 4855. 
CuRTEL, employé de la Compagnie des chemins de fer de l'Est. 

Châlons-sur-Saô7ie {Sdiàne-ei-LoirQ}. 4860. 
Dausse, employé des contrib. indirectes. Arbois (Jura). 4859. 
DE Bancenel, chef de bat. du Génie en retraite. Liesle (Doubs). 

4854. 
DE Ferry, Henri, propriétaire. Bussières (Côte-d'Or), 4860. 
deFrohentel, docteur en médecine. Gray (Hiaute-Saône). 4857. 
DE Lavernelle, employé des lignes télégraphiques. Paris. 4855. 



,-r- 443 — 
MM. 

DE Marmier (le duc) , ancien conseiller d'Etat. Seteux (Haute- 
Saône). 1854.' 

DE Menthon, René, botaniste. Choisey (Jura). 4854. 

DE Nervaux, Edmond, chef de bureau au ministère de l'intérieur. 
Paris, 1856. 

Depierres, Auguste, avocat, biblioUiécaire de la ville. Lure 
(Haute-Saône). 1859. 

DE Saussure, Henri, ^naturaliste. Genève (Suisse). 1854. 

Descos, ingénieur des Mines. Vesoul (Haute- Saône). 1858. 

Deslongchamps, Eugène-Eudes, géologue. Paris, 1860. ' 

Detzem, ingénieur des Ponts et Chaussées. Mulhouse (Haut-Rhin). 
1851. ; . 

Deullin, Eugène, banquier. Epernay (Marne). 1860. 

DE Vernon, général de brigade. Niort (Deux-Sèvres). 1858. 

Devaux, pharmacien. Gy (Haute-Saône). 1860. 

Deville (Sainte-Claire-), professeur de chimie à l'Ecole nor- 
male supérieure. Paris, 1847. 

Dé Y, directeur de l'Enregistrement et des Domaines. Vesoul 
(Haute-Saône). 1853. 

Direz, secrétaire général de la Compagnie des forges de Franche- 
Comté. Fraisans (Jura). 1859. 

DoiNET, sous-chef du sétrélariat général de la Compagnie du 
chemin de fer de Paris à Lyon. Paris. 1857. 

DuBOST, Jules, maître de forges. Châtillon-sur-Lizon (Doubs). 
1840. 

DU BouvoT DE Chauvirey, propriétaire. Chauvirey- le -Vieil 
(Haute-Saône). 1858. 

DuMORTiER, Eugène, négociant. Lyon (Rhône). 1857. 

Etallon, professeur du Collège. Gray (Haute-Saône). 1858. 

Faivre d'Esnans, doct' en médecine. Baume-les-Dames (Doubs). 
1842. 

Falconnet, ancien juge de paix. Saint- Antoine {Doxxh^]. 1851. 

Fallot, architecte. Monthéliard (Doubs). 1858. 

Farg^aud, professeur de Faculté en retraite. Saint-Léonard 
(Haute-Vienne). 1842. 

Favier, Jean-Pierre-Casimir, sculpteur. Pontarlier (Doubs). 
1858. 

Favre, capitaine. Le Locle, canton de Neuchatel (Suisse). 1858. 



— 444 — 
MM. 

Fétel, prêtre-curé. La Rivière (Doubs). 4854. 

FoLLETÊTE, prêtre-curé. Verne (Doubs). 1858. 

Gabet, notaire. Le Russerj (Doubs). 1855. 

Gahny, docteur en médecine. Marengo (Algérie). 1857 

Gaulard, bibliothécaire de la ville. Mirecourt (Vosges). 1851 . 

Gay, rentier. Luxeuil (Haute-Saône). 1858. 

Gentilhomme, pharmacien. Plombières (Vosges). 1859. 

Germain, docteur en médecine. Salins (Jura). 1840. 

Gevrey, Alfred, avocat. Vesoul (Haute-Saône). 18n0. 

Gevrey, Jean -Charles, instituteur. Cha^sey-Us-Manthozan 
(Haute-Saône). 1857. 

Gevrey, J^ierre, instituteur. la Z)^m*^ (Haute-Saône). 1858.^ 

GiRARDiER, agent-voyer. FerceZ (Doubs). 1856. 

GiROB, Leuis, architecte. Pontarlier (Doubs). 1851. 

GoDRON, doyen de la Faculté dQ3 sciences. Nancy (Meurthe). 
1843. 

GoGUEL, Charles, manufactur. Le Logelbach (Haut-Rhin). 1856. 

GoGUELY, Jules, architecte. Baume-ks-^Dames (Doubs). 1856. 

Grandmougin, architecte de la ville et des bains. Litxeuil (Haute- 
Saône). 1858. 

GuédotJ receveur principal des Douanes en retraite. Geneuille 
(Doubs). 1854., 

Guillemot, Antoine, entomologiste. Thiers (Puy-de-Dôme)'. 1854. 

GuYOT, inspecteur des hgnes télégraphiques. Strasbourg (Bas- 
Rhin). 1852. 

Halley, Pierre, agent-voyer. Gray (Haute-Saône). 1859. 

Henriey, médecin. Mont-de-Laval (Doubs). 1854. 

Humbert, docteur en médecine. Paris. 1856. 

Jaccard, Auguste, guillocheur. LeLocle, canton de Neuchâtel 
(Suisse). 1860. 

JouART, notaire. Gray (Haute-Saône). 1856. 

Klein, juge au Tribunal de commerce. Paris, 1858. 

KoECHLiN, Oscar, chimiste. DornacH (Haut-Rhin). 1858. 
- KoECHLiN'ScHUMBERGER , Joscph , membre de la Société indus- 

-^ trieile. Mulhouse [Emi-RYàn). 1848. 

KoLLER, Charles, chef de section aux travaux du chemin de fer. 
Marnoz (Jura). 1856. 

Lacordaire, inspecteur des Forêts. Poligny (Jura). 1858. 



— 443 — 
MM. 

Lambert, Louis, ingéaieur des Ponts et Chaussées. Mouthier 
(Doubs). 1852. 

Lahotte, directeur de lâfqrge. Fraisans (Jura) ..1859: 

Langlois, juge de paix. MorteoAi (Doubs). 1854. 

Lanternier, chef du dépôt des forges de Larians. Lyon, rue 
Sainte-Hélui \ ! 3. 1855. 

Lapoire, architecte. Chmans (Doubs). 1857. 

Laurens, Camille, ingénieur civil. Paris. 1843. 

Laurent, fabricant de produits chimiques. Paris. 1859* 

Laurent-Degousée, ingénieur civil. Paris. 1860. 

Lebeau , chef du service commercial de la Compagnie des forges 
de Franche-Comté. Fraisans (Jura). 1859. 

Lenormand, avocat. Vire (Calvados). 1843. 

Lhéritier, docteur en médecine, inspecteur des eaux de Plom- 
bières. Paris, rue de la Victoire, 8. 1859. 

Lhomue, Victor, directeur des Douanes et des Contributions indi- 
rectes. Digne (Basses-Alpes). 1842. 

LoRY, professeur de géologie à la Faculté dos sciences. Grenoble 
(Isère). 1857. 

Maillard, docteur en médecine. Dijon (Côte-d'Or). 1855. 

Mairet, garde des Mines. Gray (Haute-Saônfe). 1860. 

Maisonnet, prêtre-curé. Alaise (Doubs). 1856. 

Mangeot, ingénieur en chef dos Ponts et Chaussées. Pau (Basses- 
Pyrénées). 1841. ^ 

Marès, Paul, docteur en médecine. Paris. 1860. 

Marquiset, Gaston, propriétaire. Fontaine-les-Luxeuil (Haute- 
Saône). 1858. 

Martin, docteur en médecine. Aumessas (Gard). 1855. 

Mathet, Charles, pharmacien. Ornâns (Doubs). 1856. 

Maussier, ingénieur des Mines. Montrond, par Saint-6almier 
(Loire). 1859. 

Michalet, Eugène, subsfitut du Procureur impérial. Baume les- 
Dames (Doubs). 1854. 

Michel, Auguste, instituteur à l'Ecole communale. Mulhouse 
(Haut-Rhin). 1842. 

Michel, ancien pharmacien. Lv^xeuil (Haute-Saône). 1858. 

MicHELOT, ingénieur des Ponts et Chaussées. Paris. 1858, 

MiLLiÈRE, entomologiste. Lyon (Rhône). 1852. 



— 446 — 
MM. 

MoNNiER, Désiré, homme de lettres, rédacteur de TAnnuaire du 
Jura. Domblans (Jura). 1846. 

MoREL, Théophile, banquier. Dole (Jura). 1859. 

MoRÉTiN, docteur en médecine. Paris. 1857. 

MuNiER, médecin. Foncine-le-Haut (Jura). 1847» 

Ordinaire de la Colonge, capitaine d*artilierie. Bordeaux (Gi- 
ronde). 1856. 

Paillot, Jacques, instituteur. Nans, prèsdeRougemont[Doubs). 
1857. 

Palain, receveur de TEnregistrement et des Domaines. Quingey 
(Doub&). 1859. 

Paris, capitaine au 12t' bataillon de chasseurs à pied. Chambéry 
(Haute-Savoie). 1858. 

Parisot, Louis, pharmacien. Belfovt (Haut-Rhin). 1855. 

Perron, conservateur du Musée d'histoire naturelle. Gray (Haute- 
Saône). 185f. 

Person, professeur do Faculté en retraite. Pam. 1851. 

Pessières, architecte. Pontarlier (Doubs). 1853. 

Peugeot, Constant, ingénieur honoraire des Ponts et Chaussées. 
Audincour t [Douhs). \SbT, 

PiERREY, docteur en médecine. Luxeuil (Haute-Saône). 1860. 

PoMpJÈE, architecte. Pontarlier (Doubs). 1855. 

PÔNE, docteur en médecine. Pontarlier (Doubs) 1842. ' 

Prétot, Auguste, instituteur. Abbenans {\yo\xh%). Î858. 

Proudhon, Hippolyte, membre du Conseil d'arrondissement. 
Ornans (Doubs). 1854. 

Raymond , Hippolyte , employé aux travaux de canalisatton de 
l'isthme de, Suez. Kantara, par Alexandrie (Egypte). 1860. 

Rédillard, pasteur. Trémoins (Haute-Saône). 1856. 

Réguley, capitaine au 2* régiment d'artillerie. Vincennes (Seine) 
1854. 

Renaud, directeur de l'hôpital militaire du Roule. Paris, 1855. 

Renaud, docteur en médecine. Goux-les-Usiers (Doubs). 1854. 

Requier, intendant militaire. Bourges (Cher). 1857. 

Revon, Pierre, banquier.. Grai/ (Haute-Saône). 1858. 

Rolland, Louis, propriétaire. La Fer té-sous- fbuar r e (Seine-et- 
Marne). 1860. 



- 447 - 
MM. 
RoQUEMARTiNE, Emile, fabricant de chaussures. Toulouse (Haute- 

Garonne). 1860. 
Rouget, docteur en médecine. Arbois (Jura). 1856. 
RouMEGUÈRE, Secrétaire de la Société archéologique. Toulouse 

(Haute-Garonne). 1860. 
S'iEMANN, naturaliste. Paris. 1860.» 
Sautier, capitaine du Génie. Toulon (Var). 1848. 
Thénard, Paul, chimiste. Talrhay (Côte-d'Or). 1851. 
TissoT, professeur de philosophie à la Faculté des lettres. Dijoji 

(Côte-d'Or). 1859. , • . 

TouBiN, Charles, professeur du Collège. Salins (Jura). 1856. 
ToDRET, Féhx, percepteur. Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs). 

1854. 
TouRNiER, Edouard, professeur au Lycée. Bourges (Saône-et- 

Loire). 1854. 
Travelet, Nicolas, propriétaire. Bourguignon-les-Uorey (Haute- 
Saône). 1857. 
Tbiger; ingénieur civil. Le Mans (Sarthe). 1860. 
Vaucheret, lieutenant au 1 3® régiment d'artillerie. Douai (Nord). 

1857. 
Vieille, Eugène, fabricant de meules. La Fer té-sous- Jouarre 

(Seine-et-Mai-ne). 1860. 
Vivier, employé à la Mairie. Besançon, rue de Chartres, 2'2. 

1840. 
VoiLLARD, Victor, propriétaire. Gray (Haute-Saône). 1859. 
Wager, Henri, artiste-peintre. Morteau (Douhs) . 1^53. 
Wey, Francis, inspecteur général des Archives de France. Paris, 

1860. 



LISTE 

Hoclélés correspondances au SI décembre 
1S60. 

Nota. — Le millésime placé en regard dn nom indique l'année dans 
laquelle ont commencé les relations. 



Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon. — 

1841. 
Société d'Agriculture, Sciences naturelles et Arts du département 

du Doubs. — 1841. 
Société d'Emulation du département du Jura. — 1844. 
Société d'Histoire naturelle du département de la Moselle. — 

1845. 
Société Eduenne. — 1846. 
Société vaudoise des Sciences naturelles. — 1847. 
Société géologique de France. — 1847. 
Société Linnéenne de Lyon. — 1849. 
Société d'Agriculture, d'Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon. 

— 1850. 

Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon. — 1850. 

Société philomathique de Verdun. — 1851. 

Société archéologique de l'Orléanais. — 1851 . ^ 

Société des Sciences médicales de l'arrondissement do Gannat. 

— 1851. 

Socrété archéologique et historique du Limousin. — 1852. 
Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne. — 1 852. 
Société des Sciences naturelles de Cherbourg. — 1854. 
Société d'Horticulture pratique du département du Rhône. — 

1853. 
Commission archéologique du département du Doubs. — 1853. 
Société d'Emulation de Montbéliard. — 1854. 
Société des Sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg. 

— 1854. 

Institut impérial et royal de géologie de l'empire d'Autriche 

( Kaiser lich-Kœniglich geologlsche Reichsanstalt), 1855. 
Société d'Emulation du département des Vosges. -^ 1855. 



— 449 — 
. Société industrielle d'Angers et du département de Maine-et- 
Loire. — 4865. 
Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. — 4856. 
Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orien- 
tales.— 4856. 
; Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du départe- 
ment de la Marne. — 4856. 
Société Linnéenne de Normandie. — 4857. 
^ Société de l'industrie de la Mayenne. — 4857. 
Société d'histoire et d'archéologie de Ghâlons-sur-Marne. — ^857. 
- Société de statistique et d'histoire naturelle du département de 
; l'Isère. — 4857. 

Société helvétique des Sciences naturelles (Àllgemeine Schwei- 
zerische GeseUschaft fur die gesammten Naturwissenschaf- 
ten), -=- 4857. 
Société académique de Maine-et-Loire. — 4 857. 
Société hist<^ique et littéraire du Bas-Limousin. — 4857. 
Société des Sciences naturelles et médicales de la Haute-Hesse 
( Oberhessische Gesellschaft fur Natur- und Heilkunde). — 
4858. 
Société d'histoire naturelle de Berne (Bernerische Naturfor- 

schenden Gesellschaft), — 4859. 
^ciété littéraire et philosophique de Manchester (Literary and 

philosophical Society of Manchester), — 4859. 
lociété de physique et des sciences naturelles de Zurich (NatUT 
forschenden Gesellschaft in Zurich). — 4859. 
ociété académique des Hautes-Pyrénées. — 4859. 
ociété d'Emulation du département de l'Allier. — 4860. 
Dciété scientifique et httéraire de Castres. — 4860. 
ïciété d'Agriculture, Sciences et Arts de Poligny. — 4860. 
iciété d'histoire naturelle de Colmar. — 4 860. 



TABLE 

DES ARTICLES CONTENUS DANS CE VOLUME. 



1^ PROCÈS-VERBAUX. 

Procès- verbaux i 

Loir. Solidification des gaz y 

Elections de membres de la commission d'exposition m, vi 

Questions relatives à Tenlèvement de VEmys EtcUloni placée 

au Musée par la Société iv, vu, xii, xix 

Décision relative à la réélection d*un ancien membre de la^ 

Société - !..... VI 

Réception à Besançon de la Société géologique de France.. . xiii, 

XVII, XIX, XX, XXII 

Projet de création d'un jardin botanique xiv, xvii 

HoNTANDON. Nouvoau système de cadran de montre xvi 

Communication d'une pièce de poésie et d'une note sur l'émi- 
gration des campagnes, et proposition de l'auteur. . . . xii, xxu 
Reconstitution de la Société de l'Arc '-. xxii 

• 2« MÉMOIRES COMMUNIQUÉS. 

De Frourntel. Introduction à l'étude des polypiers fossiles. 1 
Brbdin. Nouvelle théorie des approximations numériques re- 
lative aux quatre opérations fondamentales. 361 

Castàr. Les tombelles et les ruines du massif et du pourtour 
d'Alaise ( troisième rapport fait au nom de la commission 
des fouilles) 401 

3« OBJETS DIVERS. 

Liste des dons faits à la Société en 1860 427 

Liste des objets envoyés en 1860 par les Sociétés correspon- 
dantes . . . '. ^ 429 

Liste des membres de la Société au 31 décembre 1860 . '. . ... 431 

Liste des Sociétés correspondantes 448 



'besaoçou. — Imp. Dodivers et G", Uraude-Uue, 42. 



-i-t- i e.ur! .Vi r 's i.S 




Q Q ^ 



ANTIOUlTKo D' ALAISE 



ri.'lé ci éauiil.dti Pciilus , l8(x^ 




ANTIQUITÉS D' ALAISE.